ISSN 0182 · 4201 î î' D À È U È È 1 le guide trimestriel du GEPOP r No 7 g_VI‘i]. 80 ASSEMBLEE GENERALE 19UO - 1980 : LE SEDONE SOUFFLE DU GEPOP Le G.E.P.O.P. a tenu son Assemblée Générale le samedi 8 mars dans l'amphithéatre de l'Office Culturel Nhnicipal d'Amiens place L. _ Dewailly. Une originalité cette année: la première heure fut consa- -crée a la libre discussion non seulement avec les m mbres de l’association mais également avec quiconque intéressé par les carrefours proposés ( étude de la Nature, Parc Regional, pour agir). M me si l’aff1uence à ces diffé- -rents sujets de reflexion et de discussion a été très limitée, un échange d' informations est toujours très fructueux, souhaitons néanmoins que cette expérience soit renouvelée. Le rapport d'activités présenté par Mr Y.Flament mit l'ac¤` -cent sur les grands mom nts de l'action de groupe sur le terrain et sur les aboutissûments de certaines initiatives comme les décisions du Ministre de l’Ehvironnament au sujet de l'aménagement du littoral lors de sa visite en juillet sur la côte picarde, ou l'élaboration des articles de la charte du futur Parc Naturel Régional. Quant au rapport financier présenté par Mr P.Dutilleux, il faisait apparaître le "bénévolat comptabilisé" dont l’importance estimée (bien en deçà de la réalité) est loin d’être pris en charge par les quelques subventions allouées au G.E.P.©.P. (2.000F du Conseil Général et 22OF de la ville d'Amiens) alors que tout ce travail qui supplée celui des pouvoirs publics sert en fin de compte la collectivité. GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - ORNITHOLOGIE en Picardie - Affilié à le Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature - Agréé par les Ministères de la Culture et dg»|'Environnement, de |'Èquipement (Loi sur le protection de le Nature) et de le Jeunesse et des Ssorts- MUSÉE DE PICARDIE · 80000- AMIENS - (C.C.P. LILLE 872.02) Président :M. Noël RANSON - Directeur de le Publication :M. Yves FLAMENT Adhésions de soutien :à partir de 50 fr, norgule : 25 fr, moine de 16 em : 10 fr D‘P°‘ **9**: 2ème trimestre Pmx :1 f""°'
- 2 - Dans son rapport moral le Président N.Ranson rappels les 10 ans d'existence du G.E.P.0.P. au cours desquels on apu voir dit-il "une évolution de notre action et de ses objectifs, une maturation dans notre approche des p oblèm s et pourtant une fidélité totale à nos origines", car en effet, conclut-il "cette fidélité qui nous lie à l'0iseau reste au coeur de notre action: il reste notre objet d'étude préféré, notre indicateur bio- -logique; par chance en effet, l’oîseau est un des meilleurs moyens de juger de la santé d’un milieu: la diversité et la qualité d'une avifaune sont garants de la richesse du biotope". Mr C.De1ahoche présenta ensuite un rapport d'orientation où il.mit l’accent sur le renforcement possible de l’impa:t de la société aussi bien auprès des pouvoirs publics où les propositions du G.E.P.0.P. commencent à etre écoutées d’une oreille attentive, que du grand public où l'approbation devrait se traduire à la longue par une adhésion. Enfin dans l’optique d’un meilleur fonctionnement, il préconisa une "décentralisation" et un échange d'informations plus fréquent avec les membres afin que ceux- ci puissent mieux se prendre euxemâmes en charge dans leurs actions concer- -nant la défense de l'environnement. Pour la SEBTION-ORNITHOLOGIQUE, ce fut Mr P. Royer qui présenta au public présent la face, non pas cachée, mais discrète et labo- —rieuse du G.E.P.0.P. : un travail d'observation sur le terrain, lent, dif- -ficile parfois dont les résultats sont publiés dans "l’Avocette" la revue spécialisée de cette Section qui permet des contacts scientifiques intéres- -sants avec l’extérieur et qu’il voudrait voir mieux connu au sein même du G.E•P·O,P. Ce fût ensuite Mr R.Delcourt qui présenta comme à son habitude un magnifique montage sonorisé de diapositives sur le thème de la forêt au cours des saisons, ainsi qu'un aperçu de quelques manifesta- -tions sur le terrain lors de l’année écoulée. Eh guise de final, pour les 10 ans du G.E.P.O.P., le pot de l’amitié fût offert à tous les membres présents. ` ‘\ ‘ · H\v` \ A , ` A '·n 1 u ~ _ /rag, . ` ·' .) h z 7/ " r b ' É I .1- /4% [Q'!- - ' 5 .î.œ e• ¤ s`· ¤*¤• : w " é P"? —"‘\;·” ‘ï ` . fu` [ j·é1\\` ;_ § ;”“ ( f ’( l à g. , "~\ I · · , l ai 2 T- /0 à z i; /' 5 " V I ng ‘ "~ ;· " F .· \"À’/Z« . ' ` 3 .. , __` 42 ` ._ 1** " .iÉ-. ' } ·‘ ·~ï` "êh, · ,1 - }| à R W" uélk ; *"` ,.·\ .¢~ QE?
( . 6, L ' 3 " • U ',>` 7 par Régis Delcourt. — Lorsqu’en 1974, venant de la banlieue lilloise, je suis arrivé à Abbeville, je ne connaissais le littoral picard que de vague réputation. J’ai immédiatement été conquis par les vastes espaces sauvages de la Baie de So me, du massif dunaire du Marqenterre et du Hable d’Ault. J’ai alors entendu parler des premiers projets d'aména- -gement de la côte picarde. C’était trop bea1! Ces vastes domaines naturels ne pouvaient appartenir uniquement à des initiés amoureux d'observations ou de chasse photographique solitaire! Il fallait les aménager pour les ouvrir à tous afin de développer l'industrie tou- -ristique. Dans quelques années, des milliers de touristes sillon- -neront la région à la recherche d’espaces naturels, puisqu’ils seront dans un Parc Naturel Régional. Que deviendra alors le massif dunaire du Marquenterre, la réserve de chasse maritime, le Hable d'Ault? Les dunes piétinées se dégraderont rapidement, les plantes rares disparaîtront, les oi- -seaux de la réserve iront chercher leur tranquillité ailleurs, et les oiseaux des galets du Hable ne nicheront plus. Pour éviter cela, une seule solution: protéger( d’autres préfèrent le terme: préserver). Peur sauvegarder les milieux rares, les zones de nidification ou de repos d’oiseaux, il faudra créer des réserves intégrales ou limiter l’aocès du public en le canalisnnt dans des chemins d’où il ne pourra sortir, com e au Parc ©rnitholo— -gique du Marquenterre. où sera alors le véritable contact avec la nature? Ces lieux seront devenus des musées que l'on ne visite qu’aux heures d’ouverture... sans oublier le guide! Et cependant, c'est ce que demande le GEPOP dans les pro- -jets d’articles qu’il a élaborés pour la charte du futur Parc Régio— -nal Naturel!... Oui, nous demandons la création de réserves et la limitation de l’accès du public dans les sites naturels aujourd’hui accessibles, ou qui le deviendront. Parce que c'est actuellement le seul moyen de sauvegarder des paysages, des plantes, des oiseaux, des mammifères. La politique de protection de la nature de nos jours vise à exploiter tout milieu naturel interessant à des fins touristiques. Mais com e l’afflux de touristes est préjudiciable aux milieux, on · protège ces derniers. Le fait que la nature soit préservée dans cer- -tains lieux donne bonne conscience, et permet de ne plus s’en soucier ailleurs. Ne vaudrait-il pas mieux garder un peu partout des arbres, des haies, des bosquets, des friches, des étangs, des rivières aux berges sauvages accessibles à tous? Les citadins en mal de véritable contact avec la nature le retrouveraient partout, et ne seraient plus obligés de se regrouper en certains points. Ne vaudrait-il pas mieux `également, éviter les grandes concentrations urbaines pour permettre ca chacun de vivre à proximité de la nature dans des conditions plus humaines? ` Maïs: J9 m’egure... Je fais de la politique! TZNJD.
1 4 î _ D LES RAPACE EN PICARDIE · _ __ pmxcmm F ? A O ~ .. q AVEC G|E|P| •P¤ " Nïà ` · ·-·' <.» ».··· «? ·, `*-‘ _A UNE ENQUETE NATIONALE __ ` I ` ‘ -‘·‘ , A l’initiative du F.I.R. (Fonds d' Intervention pour les Rapaces) et de l*U.N.A.0. (Union Nationale des Associations Qrni- -thologiques) , une enquête nationale sur les populations de rapaces diur- -nes non rupestres a été entreprise en 1979 et 1980. La méthode utilisée pour ce dénombrement est la suivante: La France a été divisée en 1100 cartes suivant le découpage des certes I.G.N. (Institut Géographique National) au 1/Soooo La P1cardie compte environ 40 cartes, certaines à cheval sur deux régions. Chaque carte au l/Soooo ème est divisée en 45 rectangles de 3 km de base sur A km de hauteur (1200 hectares). La pros- __, · — _ -pection se fait par le dénombrement de tous -*§})J . les ragces sue ces rectangles. Un minimum de P i'-? ?'°· * 3 4. rectangles par carte est demandé pour per- · .·_A " I -mettre d’extrapoler les populations constatées esï îïï · ë·|`\ à l'ensemb1e de la carte. Je \ _ 4_/L ( Bh 1979 l•enquête a commencé dans j, _ " nctre'région comme dans toute la France, mais . les resultats sont assez decevants: 31 rectan- `i‘1;§;u É -gl6s seulement sur 9 cartes ont pu être pros- yé; ,ïéî’ ,?7/ -pectés. Ceci semble bien faible pour préten- , ` -·dre connaitre les populations de rapaces de gf —‘-' notre region aussi le G,E P.O.P a-t-il déci- — -d@ de îioigr activement cette annee à _ .;; cette enquete avec l’aide de sa Sect on-Ornitho. ‘ A jf Qpatre sorties O1”I1iÈhO10giQÉ@S Su- —_ G 4·.·: ; -ront organisées ce printemps sur le thème des A W ' rapaces: ,;É·f:ë'g' ·) le 23 mars 80: carte I.G.N. 1/50000 ~ ' de Rozoy sur Serre. ( 02) . É I le 30 mars 80: carte I.G.N. l/5oooo ’ W ‘\ de Doullens (80). P _ d V (le)ll mai 80: carte I.G.N. 1/Soooo , ,f _, _2É'ü\_ e ervins 02 . /·/ ' le 25 mai 80: carte I.G.N. l/5oooo L/ jnâgê; _ de Hallencourt (3())_ f ··‘:·;:É'···: S«` rl fd', _ ,‘Lî1'·}2_·= _’z g Èm- À. (wi .. '- L J'; Y` ëi · air \~—!· I ·lï"` I. 9*% Ãàu" s\
1 5 I Qïx Au cours de ces journées _ ‘ un maximum de groupes de 4 à . ëî 5 personnes accompagnées d’un QQ;_. —€_,-:÷‘à’ Q (_ ornithologue sera constitué; '1 B . chaque groupe aura la respon- (_ _i ë·;;î;.Jî· _,_ .É·*r2;>:, -sabi1ité de la prospection L a i ‘`.n Ji"` ' ”=*îÈ1·ïɧ d'un ou deux rectangles de / 5 5 . 3 km sur 4. Avant le départ · _,·_ x l des équipes, une initiation Àügyî à la méthode des dénombrements par carte sera " " i donnée, chaque groupe recevra un dossier avec _ A ` ` un formulaire des consignes pour la journée, une ' " carte I.G.N., zmréswné de la méthode utilisée. Comme vous le voyez, mx]. besoin d'être un grand sgcialiste des animaux gg; ET c ET ces journées et chacun sera le bienvenu débutant ou non. “ Éien entendu, les rapaces ne seront pas les seuls oiseaux que l'on pourra regarder ces jours-là, les autres espèces sont toutes tou- -;]ours aussi intéressantes et admirables (ceci est surtout vrai pour les; 2 sorties dans la Somme, ce département se montrant beaucoup moins riche en rapaces que le département de l'Aisne· · Nous comptons beaucoup sur votre aide, l' aboutissement de cette enquête étant de la plus haute importance pour la protection de nos rapaces, en particulier face aux allégations des porteurs de fusil qui affirment que les rapaces pullulent ( mais ces mêmes personnes ne sont-e].les pas les seules à constater la gullulation de _ la Loutre .... dans nos étangs et nos rivières, mais oui!... et en redemandent le tir comme pour le Héron cendré, Nous . · pensons plutôt que certaines espèces voient leurs popula- -tions diminuer fortement. :_gàQI:.;_j eîïyfoîçl ` Cette enquête concerne les espèces ï il suivantes: Bondrée, Milan royal, Milan noir, Autour, " .ë_%.N5 Epervier, Buse, Aigle bottê, Circaete, Busard cendré, " ;-il Busard Saint-Martin, Busard des roseaux, Faucon `_ ._· Q}. ,¢= hobereau, Faucon crécerelle. ` · · 'vëwwl · ,- jr - Pour tout renseignement ·, .· ` fâgigz complémentaire, s’adresser à: _ A Xavier Commeoy 204 ai de la — ~ . ' somme 80000 AM1ms (îeeramatem _, ‘ .. î·- · ’ï’* régional Aisne Oise Somme) A _' " "'?v ` S9I‘g6 B0'L1'['«iI10‘b ROUVROY ` 02100 Saint-Quentin ' `· ' ` ·, ' (responsable de l'Aisne) K " · ` __ _ 6,) · I. ` _' V _È`(0 _ï Si chaque personne sachant recon- à É` -naîî.re les rapaces s'attachait ” É, · ff * à couvrir un ou plusieurs rec- · ,· 3 , -tangles autour de son lieu d' ' É habitation, une bonne partie :• É ' " ! \ du travail I‘égi0m1l Serait . É ` ii > ’ ; T «I·! assuré, ‘ “· · ·- ' •·· illustrations: F.I. H. et P.Dé0m du journal "la Hulotte"·
· 6 .; EXPERIENCES DE REAMENAGE/IENT: EACTEURS DE MILIEU INFLUANT SUR LE CHOIX DES ITINERAIRES OU DES LIEUX DE FIXATION L'oiseau peut-il être un guide de l'Ho me dans la compréhen- -sion et l'appréciation de la qualité biologique des milieux naturels? L'étude des exigences physiologiques de l’oiseau conduit à la conclusion que ce type d’animal ne devrait normalement pas survivre, étant donné les contraintes contradictoires qu’implique son mode de vie. L'observation des solutions mises en oeuvre par la nature pour résoudre ces apparentes contradictions conduit à s'intéresser aux exigences alümentaires des oiseaux, sédentaires ou migrateurs, et à déterminer les lieux où ils peuvent les satisfaire. On s’apergoit alors que ces lieux sont toujours placés sur les franges d*interférence entre des milieux différents. Dès lors on pos- -sède un clef de lecture des paysages dans leur caractéristiqies biolo- -giques. L’uti1isation systématique de cette clef dans le département de l'eure, situé sous un réseau de veines migratoires, a permis de sélec- -tionner las lieux les plus intéressants, d’abord pour y faire des obser- -vations méthodiques, p is pour y réaliser des réacclimatations réussies. Breteuil-sur-Iton, Damville, Saint-Nicolas d’Attez jalonnent ainsi chronologiquement une série d'expériences qui sont actuellement en cours d’extensi0n d'une part dans l'Eure, d'autre part en préparation dans la partie sud des Bas-Champs de l'estuaire de la Sumne, La relation de ces expériences, illustrées de nombreuses dia- -positives, aura lieu le mardi 29 avril dans le cadre d'une soirée GEPOP et précèdera une excursion dans l'Eure, fixée au dhnanche 4 mai. Ces deux activités de notre groupe seront conduite par Mr M. Clément-Grancourt, ingénieur en chef d'Agrono ie à l’Inspection Générale d’Agronomie de Nord-Picardie.
- 7 mn i' Ã: `i;`;" I"-‘A"•Q I-I`I\ ’: -.'! '- v I `r;'û‘·-1*; ILQÈLÃTÈ uw - < · il · u \ ‘ '``` — ~vî'—f ` ./1".»f.; ·· ·—'— 77 / .1 I _·A_ I '_ J t Z 7 P' -Z-2:- ; - _É_" "' ____,,, lg _- _*`£‘f'-1-:d’..?"; __r___ _ - "-' t.;î"' ·=-'S'·· ‘%" Mi / V )·<)~«ZrbÉ`,. état primitif (après exploitation} F rjrw ·‘. `· ia. -"1;"',IH| E JI I A | ÃFEÈÉ·Ã*Àt~!.€*.L'tQ_*..*Ã'.~ F ,.~»,,,m i I J., ‘,,, É"} A, `- ·' '*'-""‘—~;î·..·—li `"-¤" "'· '_î T""'°='^ · " " ‘· i T, , Q; " "T IL —· k *¥` ' ·« -'* *l: ·|_—· —··»i_,_ i ”"‘\ * ··E‘ ‘~°*’~ · t A r _. ~’z—`» . ..% -.__ -Q‘ .· \\* ,_" `:‘\'« . , " _‘—··• . '· `:` `al; `îi 4m`. 2: i Y Ãïë \ Es «!g· « t · — J MW \ ‘ \.l i ` ÈSN après réaménagement
- 8 - REPUBLIQUE FRANCAISE PREFECTURE DE LA SOMME DIRECTION DE VADMINISTRATION GENERALE ARRETE du 19 Juin 1978 ‘ ET DE LA REGLEMENTATION · Interdiction de la circulation des. LE PREFET de la REGION de PICARDIE véhicules et engins à moteur de toute PREFET de la SOM E nature sur l'ensemble des communes du littoral du département de la Somme Officier de la Légion d'Honneur, VU les dispositions du Code des Communes et notamment de son article L 131.13 ; Considérant que la circulation de véhicules et engins à moteur de toute nature dans les dunes constitue un danger pour la sé- curité publique et une source de dégradation importante ; Sur la proposition du Sous-Préfet d'ABBEVILLE ; A R_R E T E : Article 1er.- A compter de la publication du présent arrêté et sur l'en- semble des communes littorales du Département de la Somme, la circula- tion dans les dunes est interdite aux véhicules et engins à moteur de toute nature. Articlc_§l- Des dérogations exceptionnelles pourront être délivrées par le Maire de chaque commune, pour une durée limitée et pour un nombre restreint de véhicules. Artlcle 3.- Les présentes dispositions ne font pas obstacle au droit des Autorités Municipales de prescrire dans ce domaine, toutes mesures complémentaires qui leur paraîtraient opportunes, compte tenu des cir- constances locales. Artlcle 4l- Le Secrétaire Général de la Somme, le Sous-Préfet d'ABBEVILLE, les Maires des Communes de QUEND, FORT-MAHON-PLAGE, SAINT- QUENTIN-en-TOURMONT, LE CROTOY, SAINT-VALERY-sur-SOM , CAYEUX-sur—MER, WOIGNARUE, AULT et MERS-les—BAINS, le Directeur départemental de l'Equi- pement (Se¤&¤aMaritime), le Lieutenant-Colonel, Commandant le Groupement de Gendarmerie de la Somme sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Recueil des Actes Administratifs et affiché dans chacune des communes concernées.
I \ g 1 | 9 I °‘ I É I > I I I »<Q; nx) JI I -=·È1· ‘*¤· r ." \\ . I 0 I , `/"*\__ ' wgâ l · V1 "` ` ' ‘—\ V" V" e ·%’I M .-\ II ¢"‘\< I? I “ I vae I IIII I ” é E f I — , - cr M I" ¤~ I I · WI I , II F; I îm I e I I I ,-1 I Av L F ff`), ` , [ _ ITI »° , I_ . _—;5 '/ tëslî- I_ · V I > I y L ..’ .··— Ã? ·’ é’·‘;=;àg au ·- A _ *8 I. ’/ · I Q2 J gz I (à` , Il ‘ N X àg ·| » la “” I (D F-I I; I É I up ) ) É _ É ,’ /‘ ~‘î·’ 0~··ï\\ II = A,\ ‘ «· É I C èîîr . I \` I` mkzùï ,e»¢° »'\I¢; I gw 4. MIÃL 'R [ :. ` / ' ’ bt', `I- I É I (K '7;·‘··i_] ig ‘· O "":î (LV I I F9, V ·`·`Ir V Q 6//*ÉI§`·;Q·I ‘, »7I F p—/}»·; C I I ~. , _ il ( \`\ `W In nl r ge O · u à f. Nc] / ar '/` B E \(·Q:_» êfîj E I` ff Q I . ’ " ï¥""% ·-gg J! ~ T I ·~· t? ’ ·—— \\ '· É. r-I · les ' · ‘%• "‘ ` IIAII/,;f Q I / —-I? -5 C-··-_' ?É. 4 Qè;4/.’ `O-"‘v MA 130 îîîe I. ’ É lëo )\;j···· .£ _;`·g_y% (gl) I \ ' I -* I:. I *12:3:: I> B I . · TI I ` "¤ Pour le respect de la vocation premiere de certaines IO-; I portions de la côte mises en réserve, Q-I É I pour 1'app1ication de 1'arrêté préfectoral du 18 juin gl l 19*78 réglementant la circulation des engins motorisés sur le lit- ¤ -toral et dans le massif dunaire, I U) rg I È t pour la pratique organisée et non anarchique des sports I 8.11 O-H10 O, Q ai I les soussignés demandent aux pouvoirs publics d’étud:I.er r·« I au plus vite la mise à disposition des usagers sportifs d'engins È I à moteur tout-terra un espace réservé à leur pratique dans le :> I respect des intérêts de OECUl'1» ci 0: r·« I ld I nom adresse signature ¤> I L4 ai I 3 I îê I ykü I I I I I I I I
' -• 10 •• LE LILAS DE MER EN BAIE DE SOM E La B ie de Som , qui dans un avenir assez proche maintenant, sera incluse dans les limites d'un Parc Naturel Régioe -nal, se doit de représenter au mieux et pour longtemps encore, les multiples éléments, parfois uniques, de sa faune et de sa flore, La valeur intrinsèq et la diversité des formes vivantes représentent à nos yeux un patrimoine régional précieux qu'il faut absolument préserver, afin que la pérennité en soit assurée. Or, diverses activités humaines s’exercent dans ce vaste estuaire, et parmi celles-ci, l'une d’elles nous paraît tout particu- -lièrement préjudiciable pour la flore: c’est L’ARRACHAGE DU LILAS DE MER. Cette plante vivace à fleurs de la famille des Plomba- -ginacées, qui pousse dans les mollières au niveau du Schorre, à proximité des digues de renclôtures, n’est recouverte que lorsque les marées hautes de vives eaux se produisent, et de cefait elle est facilement accessible. saga X, _ , ·Y‘r8' ·_ gg Là:::.s)‘Ië% gf 2i'w`È‘ ·_ ·g9·¢r.;emi§« _, _ ai tu' %f&§}» " ·` \ · _ / 'v·. " IE?) I) e il ··—,._ 1 »* ,,# Statice pseudolimonium ‘» aç \_/ ou Limonium vulgare \j§’ Lilas de mer `\ ou Saladelle EJ] IIIIIIIIII È J Il y a un engouement pour la cueillette du "Lilas de mer" pendant les mois de juillet et août, lorsque les fleurs s’épa- -n0uissent et teintent d’un violet-mauve soutenu les quelques di- -zaines d'hectares où cette plante vivace halophile (qui pousse enprésenoe du sel) se reproduit. Sans même parler du piétine ent du sol des mollières, provoqué par les très nombreux touristes qui s’oxygènent, il y a plus grave pour 1'espèce précitée: c’est la "collecte", nous dirons "l’arrachage", qui pendant six à huit semaines, détruit un à un les plants enracinée.
- ll - Les tiges cylindriques relativement dures et raides et raides ne peuvent se casser facilement: il faut un sécateur pour couper proprement le rameau fleuri. Des centaines de milliers de pieds sont donc arrachés de la vase par les amateurs, mais aussi par les “industriels" du Lilas (quelques autochtones, et beaucoup de nomades) qui, mécanisés emportent avec leur véhicules automobiles(fourgonnettes, camions, motoculteurs, etc...) des quantités importantes de Lilas afin de les faire sécher, et teindre de couleurs vives, pour être ensuite vendues dans diffé- -rentes villes de France et à Paris principalement. N’oublions pas que lors de sa floraison, cette plante possède un certain pouvoir nectarifère, et représente pour les Abeilles un attrait tout particulier. Chaque jour, pendant la floraison des milliers d’Abeilles viennent pomper au coeur des petites corolles une nourriture essentielle pour la confection des réserves alimentaires hivernales. La biomasse de Saladelle repré- èsente pour les insectes pollinisateurs du secteur une valeur sûre, car celle—ci permet de résoudre leurs problèmes de nourriture, et par là même leur survie, de laquelle découlera le travail, d'un intérêt insoupgonné pour le touriste, que représente la pollinisa- —tion. Sans ces agents ailés, le transport du pollen indispensable ne peut se faire , et cela au détriment du plus grand nombre de plan- -tes fourragères, d’arbres fruitiers, etc.. . qui resteraient stéri- -les donc improductifs sur un rayon de trois à sept km. Notons que chaque année un nombre croissant de récoltants procède è. cet arrachage systématique qui leur procure ensuite un revenu non négligeable. Il faut envisager les plus extrêmes réserves quant au maintien naturel de cette remarquable station de Saladelle, car ce n’est ici, qu’un· de ces aspects directs de destruction volontaire pu l’Homme de la végétation fragile des mollières. En mettant un terme officiel à ce phénomène d’ érosion, peut-être arriverons-nous è con- -server intact le biotope de reproduction de cette plante sauvage qui est un des maillons de la vie intense qui règne dans cet estuaire de la Baie de Somme, dont la vulnérabilité biologiqie (qui ne devrait plus être à démontrer) se fait chaque jour plus pressante. E. Fourcy. 'HEN5, SE TW CUEILLI T/EN), AUIOHRDHUI UN BUH UET E L/LIIj,DEMEK J'/H ETE RAIMNNHBLE (X _ ;g..,,•ÃÈ5»;• CA \(A PA} A/JN! Oügfîâb TU Aj /î/ÃRHCHE If _î· -:·*ê§ n,·, _ \S^ A S"-` ï-iT" 4-J, A ‘ ‘. § D »2;··-; ` à I / à QV"`? / M'ENF1N g Q'UÉ}T£EQUE _ J’Al_Dl7'_PE MAL 7 A 0 ·— ' % 8 _- V ;·a> ->"" à ·‘~`*—È É L il ai
- 12 - I Au Calendrier Dimanche 23 mars: `— " sortie "RAPACES" avec les guides de la Section-Ornitho, enquête sur les populations de rapaces en Picardie. Prospection de la carte de Rozay sur Serre (02). Déplace- -ment en voitures particulières: rendez-vous à 7 h 30 à Amiens place du cirque, ou 10 h place de l’église du village de Ebnneval (02) près de Rozoy sur Serre. Durée la journée, prévoir: jumelles, livre de détermination, bousso1e(si possible), crayons, carnet de notes, repas tiré du sac. Dimanche 30 mars: """""""""'enquête sur les rapaces (suite) prospection de la carte de Dcullens (80). Rendez-vous à 8 h 30 place du cirque à Amiens ou 9 h devant l'église de Beauval. Déplacement en voitures particulières, durée la journée comme le 23. Dhnanche 27 avril: le matin seulement, initiation à l’ornithologie. Dans le même milieu où ont été étudiés les oiseaux hivernants au mois de janvier, étude des nicheurs (sédentaires et mi- -grateurs nouvellement arrivés). Séance sur le terrain d’étude du chant des oiseaux, reconnaissance, significa- -tion, enregistrement. Rendez-vous à 8 h 30 devant l’en- -trée du Parc de la Madeleine, rue Saint M urice}à Amiens Mardi 29 avril: , soirée de préparation à la sortie du 4 mai: seance de projections sur le réaménagement de milieux naturels et la création de réserves dans d'anciennes carrières ou balastières. Présentation de réalisations effectuées dans 1’Ehre avec réintroduction d’espèces d’oiseaux, projets en Picardie. Soirée animée par Mr Clément—Grandcourt auteur des réalisations. Dimanche 4 mai: suite à la soirée du 29 avril, sortie en autocar dans l’Ehre: le matin: visite d'une réserve au coeur même du village de Damville et d’une autre réserve dans une ancienne balastière réaménagée à Saint Nicolas d’Attez. le midi: pique-nique a la réserve municipale de Breteuil sur Iton ou au foyer des jeunes en cas de mauvais temps. l’après-midi: visite en autocar du site du Vaudreuil et des 800 ha de carrières des Andelys dont certaines parties sont en cours de réaménagement. Accueil aux Andelys par la société écologique du canton. départ d’Amiens a 7 h 30 très précises place du cirque, retour après 19 h 30; prévoir bottes et jumelles. Frais de transprt à la charge des participants
- 13 - les 9, 10 et 11 mai: Kssemblée Générale de la F.F.S.P.N. ( Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature) à l’Université de Caen. Le thème de l’année 1980 sera consacré aux problèmes de 1'Energie. Une délégation du G.E.P.O.P. sera présente aux travaux et commissions, les éventuels participants doivent se faire connaître en écrivant au siège social Dimanche -11 mai: enquête sur les Rapaces (3ème sortie sur le terrain) prospection de la carte de Vervins (02). Rendez-vous à 8 heures place du cirque à Amiens ou à 10 heures place de 1’égli5e de Marle (petit village de l’Aisne près de Vervins). Déplacement en voitures particulières, durée la journée com e le 23 mars. Dimanche 25 mai: `_"""""""""enquête sur les Rapaces (4ème sortie sur le terrain) prospection de la carte de Hallencourt (80). Rendez-vous è 8 heures 30 place du cirque à Amiens ou à 9 heures place de l'église d'Airainss. Déplacement en voitures particulières, durée la journée, prévoir: jumelles, livre de détermination, boussole (si possible), crayons, carnet de notes, repas tiré du sac. Dimanche _8 juin: ——`__-"—"_"""` sortie annuelle cycliste (promenade découverte de la nature accessible a tous quel que soit le vélo utilisé). Circuit dans la vallée des Evoissons à partir de Frémontiers (au sud d’Amiens entre Conty et Poix de Picardie), le pique-nique du midi aura lieu à Eramecourt. Départ à 10 heures, retour vers 17 heures à Frémontiers, on peut s’y rendre directement à vélo... ou en voiture avec les vélos sur la galerie. Attention! comme 1’an dernier, une camionnette pourra se charger du trans rt des vélos jus u’au point de départ è Frémontiers, è partir d’Amiens. (rendez-vous pour l'embarquement des vélos à 9 heures très précises à la place du cirque d’Amiens). les sorties gn groupe attention à votre tenue! Sur le terrain ··· 'CTCP VCYB-me: eue `\\lS:"···"*—‘————— fait fuir les oiseaux ^( vous ferons mieux decouvrir la Nature! B 4 °,€St bien Vrai çàx·•. « S · ·'• LJ q ali-`L `R.:¢>.
., 14 .. ABONNES-VOUS AU "COURRIER DE LA NATURE" N LE COURRIER DE LA revue bimestrielle QQ, 6 , fp abonnement annuel : 60 F P. ùû s,N,1>,N, B.1¤. 1,05 75221 - Paris Cedex 05. ai È' 4, V Q}1 - ?‘ * -_ V %—·.·—·-—-—~ » 1 af Q LA CAMPAGNE EN FAVEUR DU PAPIER RECYCIÉJ ` ;__; ____ ___.___________ ______ ______ mi, -. Papier recyclé *" j' Récupérer, collecter, réutiliser _` _ c’cst utœroontrele gaspillage. · · Il est maintenant possible de vous procurer du papier recyclé. Le recyclage dulpapier est techniquement au point, il est écologiquement souhaitable et economiquement rentable. La rame de 500 feuilles format 2l X 29,7 : 17 F- Pour vos commandes, adresse?-vous à Mr G. Baudry 3 rue des ecoles Longpré-les-Amiens tel: 4.3.49.88. COTISATIONS 80 ' ` La nouvelle carte (verte) d’adhérent GEPOP pour 1980 et les annees a venir est enfin parue, certains d’entre vous la connaissent déjà. Elle sera envoyee après reception de la cotisation Etes-vous à jour de votre cotisation? 1979 C7 sauf er1·eur de notre part, une croix 1980 E7 dans la case indique que vous n’ave7. peS réglé votre cotisation cotisation normale : 25 F. cotisation de soutien : à partir de 50 F. moins de 16 ans 2 10 F. pour régler votre cotisation, vous pouvez utiliser le talon détachable ci-dessous. MOluoillll•|••IIOIIOOOOIIOUIOOOIIIIOlllllllllll : ¢O•I••lOOO|tIII••O•l¢IO|lOIOIllO•I•lOOOOOIOIIOOOIIIOIII! renouvelle mon adhésion au G.E.P.0.P. et verse la somme de ......F. le : signature : G.E.P.0.P. C.C.P. Lille 872 - O2 Musée de Picardie. lüngœuh" . LE BON SENS PRES DE CHEZ VOUS. lïlzf IE - · [LQ f' b _ ,` T, «. L wc, É _,§î .g_,a".=·.sa·;-L-_' :f·‘,"¤ - _,_ .q3;;1,F _ ,,,1 ~ gif · N M """'·' I - -·» " " ·_·;_;. " -__-`~·` - ~` ·' `É-.J· ""·_ ` _ M