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Le Lérot ........ p 1 7  ,  ·
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Dessin : Umberto Catalano _ ·  _      
C I ’ C O
Revue trimestrielle de I association PICARDIE NATURE
ISSN 0 I82 420I Commision paritaire N°63860

Picardie Nature n° 90 3
R-
C È-
Sv m m il- re    
_i 7 ·
Editorial ............,...........,..,....,... 3 lg 0Ser communiquer Sur le dêv¤|¤r>¤¤m<-mt durable et
_ É la protection de |'envrronnement!
Programmes des sorties   7 - ;
Jeux 16 — ` L'écologie est un thème à la mode, malheureusement je dirai. Probablement parce que les
``'`'''`'`'''''''`''°'''''`‘°''''''`''`'` · ` menaces sur la planète et les atteintes à la biodiversité n'ont jamais été aussi sérieuses.
Adhésion et abonne —` Q Comme tout sujet porteur; il incite certaines entreprises à l'exploiter à des fins commerciales.
ment 17 L _ Delà à penser que celles·ci commencent à promouvoir les valeurs qui sont les nôtres depuis
'''°'''''''''''''`'`'''''`''''''''`''''' · — longtemps, il n'y a qu'un pas qu'il ne faut surtout pas franchir aveuglément. Dans le domaine
VI E DE VOTRE - î du développement durable et de la protection de l'environnement méfions-nous des discours
ASSOCIATION j _ édulcorés et trop positifs pour être honnête (intellectuellement parlant).
- — Ainsi vous avez certainement vu à la télé à une heure de grande écoute, au mois de mai, la
Les estionnaiœs de la na- — · pub de cette grande entreprise nationale marchande d'électricité. Quelques images montrent,
t g t. t I I .t l - en accéléré la transformation radicale d'un paysage naturel en une mégapôle faite de buildings
we Cm 'nuen eure exp °' S4 .. ; et d'autotoutes. Quant au commentaire il est si positif et agréable à entendre qu‘on ne peut
.. , . _ qu'y souscrire:
Me prem'er_e expenence z È L C'est mal de détruire la planète -' d'accord, préserver l'environnement c'est vital ' - d'accord
Smgner un °'Seeu Seul ········ 4 - ' aussi, ' le développement durable ' — toujours d'accord, et enfin ' donner au monde l'énergie
- Q d'être meilleur- bien entendu d'accord.
Deux bennes nouvelles ········ 6 ·' I Une phrase néanmoins devait retenir notre attention, la première, celle qu‘on oublie
, ; ` généralement, celle qui est subtilement associée aux autres :
SOl€ll ClOUC€Ul' ....................... 8 . _' ¤ produire plus dénergie est une nécessité ¤
EN P|C^R Dl E _ ` — Quand on sait que cette même entreprise communiquait fièrement il y a quelques années sur
_ _ _ — ·· le fait qu'en France, 70% de l'électricité est produite grâce au nucléaire.
Been de la 4eme mm de la — ` Quand on sait que l'industrie nucléaire génère des centaines de tonnes de déchets, radioactifs
Chouette delle l'O'$e -·~··········· 9 ‘ Q pendant des centaines d'années, que les générations futures auront à géren
T î Quand on sait qu'en équipant les foyers de |'Ukraine d’ampoules basse consommation, ce
glëî)lèeUl’eU$e initiative 10 L î pays (tristement célèbre depuis l'accident de Tchernobyl) pourrait se passer de centrales
' ...................................... ` - nUç|éaj(g5_
. · On constate amèrement que certains donneurs de leçons sur le développement durable ne
E; C0F'\îl'€ gouvoir 1 la C0¤· _ - s'encombrent pas avec la morale humaine.
' ération aysanne ............. 10 .
· Dans un autre registre du marketing vert, la firme Monsanto (également connue pour la
Rencontres ····························· J1 ` ` commercialisation des semences génétiquement modifiées) est en passe de convaincre la
· ` France du caractère inoffensif du fameux Round·up, herbicide idéal car il est' biodégradable
Le lagunage ........................... 12 _ et respectueux de l'environ nement '.
Tout le monde l'utilise, les particuliers, les responsables de voiries communales, la DDE, la
IN FORMATIONS __ · SNCE les agriculteurs. Homologué il y a 30 ans, ce produit n'a jamais fait l'objet de recherches
dans l'eau des rivières et des nappes   Jusqu'en 1998, année au cours de laquelle, les
Hubert Reeves est prési- ·   bretons particulièrement sensibilisés, ont trouvé la présence du principe actif, le Glyphosate
dent du ROC .......................... 14 Q -; et des produits de dégradation à des concentrations élévées. Actuellement on peut penser
— que l'ensemble du territoire national est contaminé par le Glyphosate qui rejoint en cela
Théodore Monod nous a T   l'Atrazine.
quittés ..................................... 14 É = Alors toujours 100% biodégradable ?
Défense et protection .......... 15 Ces deux exemples illustrent bien la complexité du monde dans lequel nous vivons et le
' contraste avec le simplicisme des discours qu‘on arrive à nous faire gober parce qu'ils sont
Abécédaire ............................. 16 _ T redoutablement bien présentés.
ARTICLES GENERAUX . — Raison de plus pour rester des citoyens vigilants , critiques, capable de faire preuve de
T discernement.
Le Iérot ................................... 17 Patrick THIERY
Piwfdîë Nature,.       (loi 1901)  Nature Environnement, . ·
agréée   de1’Envîxonnemexi§§§txie1’Eqx¤ipemcut _
 Ã"`Sîèg¢   2 14, Plafie Vûîçl   . . '
Adresse postale 2 BP 835;§;§QQQ8,Ainiens Cedex 1 - él.  22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72
- Directeur   Pgilrick     :Lamence   ·- " — · . ·
COH1lîÉ(È!ÉCl3£üOIlZGÉ’8l`dB8i·KiE  
- Réalisation t Bruno Canon   et illustrations     Baudry,  
ïmPr¤SS¤ CAT Georges C¤¤1h¤¤     . '   Dépôt légal 3** trimestre 2001

4 Picardie Nature n°90   5
    LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
— LES GESTIONNAIRES DE LA NATURE
CONTINUENT LEURS EXPLOITS
Dans le numéro 89 de Picardie Na- - le 2 janvier 2001, un Epervier De même le 17 décembre 2000, ont
ture je vous avais indiqué que du d’Europe (Accipiternisus) était trouvé été trouvés:
10 septembre au 3 novembre 2000, blessé à Aveluy avec 2 plombs de · un Grand Cormoran
10 oiseaux protégés avaient été chasse . ll est mort deux jours plus (Phalacrocorax carbo) sur la plage du
abattus par des chasseurs. Le 21 no- tard. Détail navrant, il avait été ba- Crotoy avec 6 plombs de chasse .
vembre j'ai donc écrit à Monsieur le gué au Museum d'Helsinki - une Bernache cravant(Branta
Préfet de la Somme, Président du - le 3 janvier, un Faucon créce- bernicla) sur la même plage du Cro-
C.D.C.ES (Conseil Départemental de relle (Falco tinnunculus) a été recueilli toy avec 2 plombs de chasse.
la Chasse et de la Faune Sauvage) à Picquigny : 1 plomb de chasse - une Avocette (Recurvirostra
pour attirer son attention sur cette dans l'abdomen a entraîné sa mort avosetta) toujours sur la plage du
cascade de délits et lui demander de en deux jours. Crotoy avec 2 plombs de chasse .
rapporter ces faits aux représen- - le 7 janvier, un Hibou - un Bécasseau (Calidris alba)
tants des chasseurs. brachyote (Asio flammeus) a été entre Quend plage et l’Anse Bidard
Par lettre du 12 décembre celui-ci trouvé mort dans le Hâble d'Ault. Sa avec 1 plomb de chasse dans le tho-
m'a répondu en précisant « Le tir et mort a dû être instantanée, 1 plomb rax.
la destruction d’espèces protégées de chasse dans la région du cœur
constituant une infraction grave, j'ai ayant entraîné une énorme hémor· Ces oiseaux, bien que protégés, ont
attirél'attention du Président dela Fé- ragieinterne. été tués par des chasseurs. ll ne
dération départementale des chasseurs - le 12 janvier, un autre Faucon s'agit là que des oiseaux qui ont été
en lui demandantde rappelerà ses res- crécerelle était abattu par un chas- retrouvés, combien d'autres sont
sortissants que de tels actes sont pas- seur à Baizieux. morts loin des regards et dont les
sibles de lourdes sanctions, méme si cadavres disparaîtront sans laisser
les auteurs ne sont pas identifiés ». Par ailleurs, le 26 novembre 2000, de trace ?
Malheureusement, j'ai dû lui écrire à des membres de Picardie Nature ont
nouveau le 26 janvier 2001 pour lui trouvé 3 Tadornes de Belon (Tadorna Dans cette lettre du 26 janvier 2001,
signaler que d'autres oiseaux proté- tadorna) et 1 Aigrette ga rzette je demandais à nouveau que les ins-
gés avaient été abattus par des chas- (Egretta garzetta), espèces protégées, tances cynégétiques soient mises au
seurs, à savoir : morts, sur la plage du Crotoy, et chez courant de ces faits répréhensibles.
- le 28 novembre 2000, un lesquels la présence de plombs de
Héron cendré (Ardea cinerea) était chasse a été mise en évidence. J’attends encore la réponse.
trouvé blessé à Saint Valéry·sur-
Somme avec 4 plombs de chasse . Jean Marie THIERY
, , ljîî, ..··'îj.w   -1; ï    
À MA PREMMERE ExPERiENcE : __,_.,, ,   ···t    ,  ,     ·_e.: ; ;—
SOIGNER SEULE U N       jj  _;·j·£_î=  ,lQ‘gÃ}_
2 ·-·.      _ ..«_     .·., —  Pyr  ;·. ..jt;·_~
MALADE. Qj§;;;·;- _*.·,l 5;;:,i; ._:;     -.;-,, ._.. _ ,_     j···· a »· i ··
Nous étions le vendredi 10 avril auparavant. Les symptômes étaient oiseaux et des jeunes phoques est le
1998 (déjà). La police municipale identiqueszétat de faiblesse extrême, même, c'est de l’orisel, glucose des-
nous appelle pour nous signaler un ne tenant plus sur ses pattes et res- tiné aussi aux jeunes enfants. Ayant
cygne échoué sur la rive, dans le pirant difficilement. eu soins au préalable de mouiller le
Parc St Pierre. Deux jours aupara· Arrivée au local à 11 heures 30, j’exa- tuyau de la sonde (toujours à faire
vant nous avions déjà récupéré un mine le cygne : il est de plus en plus car un tuyau de plastique est très
cygne tuberculé mâle en très mau- faible et sa respiration de plus en sec, et doit aller jusqu’à l'estomac).
vais état, qui malgré tous nos soins plus difficile, il me semble en hypo- Le cygne se laisse faire.
est mort le soir même. Arrivée sur thermie. Le recouvrant d’une couver-
les lieux à 11 heures avec Alain ture, je décide de lui faire une pre- 13 h 00. Sa température monte et il
William, nous découvrîmes un cygne mière réhydratation à l'aide d’une respire toujours avec difficulté.
tuberculé femelle, peut-être la com- sonde gastrique. Le produit que nous Tout |'après-midi et toute la nuit, pose
pagne du premier, mort deux jours employons pour la réhydratation des de vessies de glace toutes les 3 heu-

gt É mamie name n·· 90 5
  E" _ _ __ _   ____ _:,;   ;_ l         ._ .....     . l, . . . .         .. .       ....   .. ..
  '   VI         
' ·· ` ` qu’un jeune cygne. Comme vous
_ ` pouvez vous en douter cela ne lui a
' . pas du tout plu qu'un étranger vienne
- · _ investir son territoire. Mais «mon»
· cygne semblait Vignorer. Tout ce qui
  _::—     _ Pintéressait c'était de plonger, de
· · Ã  __     faire des tonneaux dans Veau dont il
· `   ___.. . .; avait été privé pendant trois semai-
· __   ·_'`   . nes. .l’étais si heureuse d'avoir pu le
__ _     ` sauver et contribué à sa joie de vi—
· _—   E`-'`   '-'· vre !
  ' , Quelques jours plus tard, elle s’en·
'   __  vola on ne sait où. J'espère qu'elle a
__ _ `··· ·' "‘i’.; ;s_    ____ _ trouvé un endroit calme et paisible,
` _ ·` ` -       et—qui sait ?· un nouveau compa-
. - ' — ·.   '__::` " gnon...
, ..· Éj;‘f· `-`···= ~ — · _ .   Laurence TELLlEFl
res pour faire baisser la température, il était trop tôt encore et une rechute
hydratation. Quelque chose de tout pouvait arriver. Dimanche soir je pro-
simple mais qui apparemment fera cède â une réhydratation au lieu de
de l'effet. Je peux vous dire que la trois car j'avais de plus en plus de - ` _   Q- ·   . Z
nuit fut à la fois longue et courte. mal à tenir sa tête, et je ne voulais        
Samedi matin, avec un peu d’an— pas risquer de le blesser. · ou   uùê.9h,ùdm,B_
goisse, je retourne voir le cygne, il Lundi matin comrneiltalsait toujours I      
était toujours vivant, semblait avoir beau, le cygne est resté sur le gazon         `.`=   · ` —; ;— __  
moins de température, mais respi· à boire et à manger du blé sans pour    .$;.m3'£iüü·;àëÉrita .g,· Lauiiehgàg
Sait de plus en plus difficilement avec autant ten¤r' sur ses pattes. Lundi Tëmgt, c¤É§$.p¤nq.à img  
es mouvements du cou brutaux- Je apres-midi, j arrete completement le ._ 6-ü _JÉan,Maf_iB·Th;Éry-. souhaitait __
continuais la réhydratation qui sem- traitement mais garde l'0iseau au pàsœma ralaiàdu cëhtmdgsûîns-
blait agit au niveau de Vélimination : chaud.  "gj',~jgga;j·j'gJ_§*'gj·;'gë`;;g
1'iente d’un vert bouteille, signe de Mardi matin retour sur le gazon, et Biàûtwîtè trèà pmnantè; Ayànt dak
saturnisme léger ou plus grave d‘em- là, miracle! le cygne est sur ses pat  nùLà,è“ë"brgàn;,—
poisonnement. Mais ce qui m'inquié- tes. Il n'est pas très stable mais il _$aü,$h*`à0ùè-aviûns mt;;'gà`Éé_ù“°
tait le plus c’était sa respiration. marche!    
Comme je vous laisse le deviner, Mercredi, on ne peut plus le tenir, il _à_`g¤rmB,.·dés bênévolëg êàbâbles,
l’après·midi et la nuit furent consa- fait la connaissance de canards, des   cèffâgns de  
crés aux réhydratations. rescapés eux aussi mais qui ne pour— charge des_¤jœau—x_pgndahfjàlpé-`,
Dimanche matin, le cygne était tou· ront retrouver la vie sauvage. Par ,.j6d€'d€S pœmiÉ·,.5··È¤idg··.èë`bëuf
jours vivant, plus vil, car à Vappro- prudence, car le terrain où lise trouve di,amœSd·accUB;j;;·rdû_  ._
che de la sonde gastrique il s'éner— est assez long, je lui attache une  `pow 
vait un peu (il ne devait pas aimer grande ficelle à la patte de peur qu‘il Una Structure ma Snasf  
cela). sa respiration était normale et ne s'envole et ne se retrouve sur la plaœèdus 
il n'avait plus de température. Quel route. Nous Vavons gardé ainsi en- pampag etïzgtéphànè  
soulagement ! core une semaine, pour son bon ré- pa,··œnarîat aux `j`iARApg_j  
Pourtant il ne tenait toujours pas sur tablissement, ce dont il nous remer- cjation dtînsgrtion Süciaiêï Mani.
ses pattes. ciait à coups de bec et de siffle- là gm dé ;·ànném1_-n-Uüggjgès É-ns.;
Une semaine s'est écoulée. Diman- ments. tàüaüons aux- nêjsmïsgï devraient
che après-midi il faisait assez beau Le jour vint de lui rendre sa liberté. gbmëiour;   .-.'       ’ ` _
et pas très froid. Pour lui changer les L’ayant examiné une dernière fois, ` — - ‘     _   - ` .
idées, je mets le cygne sur le gazon tout me sembla normal. ll était prêt `   ` ` `````: Z `
avec de Veau. Au bout de quelque à retourner à la vie sauvage. Nous
temps, ie cygne commença à man- Vemmenons chez Mr Dupas (un ad-
ger du gazon tout en buvant. Je me hêrent) qui possède un petit étang
suis dit iiça yest, c’est gagné hi mais dont le maître des lieux n’est autre

6 Picardie Nature n°90 · 
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
_ maux BoNNEs NouvEl.i.Es
Le 13 février 2001 la Commission les connaissances nécessaires pour le Dr Lemal, vétérinaire à Froissy, en
Départementale des Sites réunie en être Responsable d'un Centre de Sau- tant qu’antenne du Centre Régional
formation ufaune sauvage captive» vegarde, j'avais apporté une caisse de Picardie et que les résultats qu’il
a donné un avis favorable à la de- de matériel utilisé habituellement a obtenus (94 oiseaux soignés en
mande de Certificat de Capacité (pinces, ciseaux, thermomètre, com- 1999 et 111 en 2000) justifient plei-
présentée par Mr Stéphane Soyez. presses, micropore, eau oxygénée, nement l'obtention de son Certificat
Ce Certificat de Capacité est en effet bétadine, attelles, sondes, fils, réci- de Capacité.
nécessaire pour être responsable pients divers, etc...) etj'avais préparé Maintenant la région Picardie est une
d'un Centre de Sauvegarde de la un questionnaire théorique et prati- des mieux couvertes de France avec
Faune Sauvage (autrement dit d'un que (35 questions). Mais, au vu du un centre dans la Somme, un autre
Centre de soins aux oiseaux sauva- dossier, les membres de la Commis- dans l'Oise à Francastel, et deux
ges blessés ou mazoutés) ainsi que sion ont estimé qu’il n’était pas né- dans |’Aisne, à Hirson et Saint Quen-
le stipule l’Arrêté ministériel du 11 cessaire que Mr Stéphane Soyez ex- tin.
septembre 1992. plique à quoi servait ce matériel ou
A l’époque je l'avais obtenu en me réponde au questionnaire et ont ac- Jean Marie THIERY
présentant devant une commission cordé un avis favorable à sa de-
siégeant au Ministère de l'Environne· mande.
ment à Neuilly; maintenant il y a une Je ne sais pas si cela s'est passé de
commission dans chaque départe- la même manière pour Mr Eric
ment mais le Certificat de Capacité Desesquelles quand il s'est présenté
a toujours la même valeur: il atteste le 8 janvier 2001 devant la Commis-
que son titulairea toutes les connais- sion de l'Oise mais celle-ci a donné
sances requises pour soigner les un avis favorable à sa demande puis-
olseaux blessés, empoisonnés, ma- que le 5 février 2001 le Préfet de
Iades, mazoutés en vue de leur réin- l’Oise lui a accordé le Certificat de  
sertion dans le milieu naturel. Capacité «pour les soins sur les ani- îy ,· »
Lorsqu’il avait envoyé son dossier à maux de la faune sauvage: les '—*—
l’administration préfectorale, le 6 oiseaux» Yi I
avril 1999, Mr Stéphane Soyez avait Mr Eric Desesquelles n'est pas un  F,
déjà reçu une formation de 50 heu- inconnu pour nous. ll est le dynami- n  I
res portant sur les points suivants: que Président de l’association
E.N.\LO.L. (Envol Nocturne et Vie des
1 L’Arrêté ministériel du 11 septem- Oiseaux Libres) que j'ai eu le plaisir
bre 1992 de vous présenter dans le N° 81 de
2 L'identification et l’anatomie des Picardie-Nature. Cette association est
olseaux née Le 24 juillet 1998 à Froissy (Oise)
3 L'examen d'un oiseau blessé, ma- ; elle a pour but la sauvegarde des
zouté ou poussin oiseaux sauvages dans leur milieu
4 Le régime alimentaire d'un oiseau naturel. Son Siège social est tou-
en captivité jours au 11 rue du Crocq 60480
5 Les pansements et attelles (ailes, Francastel
pattes, podagres) C’est à cette adresse que Mr
6 La réhydratation par sonde gastri- Desesquelles a installé son centre de
que soins, (sur un terrain de 55m sur
7 Le nettoyage d'un oiseau mazouté 25m qu’Il a réussi à acheter après
8 Le recollage des plumes plusieurs années de pourparlers)
comportant des installations parti-
Depuis cette date il a évidemment culièrement bien réussies et propres
continué à me seconder et donc à se à offrir aux oiseaux qu’il soigne les
perfectionner. meilleures chances de s'en sortir.
Faisant partie de la Commission et Je précise que depuis 5 ans environ
désireux de montrer à ses membres Mr Eric Desesquelles soigne les ·
que Mr Stéphane Soyez avait toutes oiseaux blessés avec l'aide de Mme

_ Picardie Nature n° 90 7
J? P|‘0!||‘îIIIIIIIB . , _ Q je J J r  
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Dimanche 22 juillet Dimanche 19 août
P|CARD|E·NATURE, ` t' d’étude
otoo protection doloaîïâïïnoo Dénombrement concerté des Les Phoques de la Baie de Somme
emmèneà la découverte des milieux 'imicdeî en ham migrateire S"' le ll vous sera proposé, à l’occasion de
naturels dela région et plus "tt°"a' P'°ard cette sortie, de visiter l’exposition qui
particulièrementdesonavifaune. Au cours de cette sortie, la côte se tiendra à la station d’étude de
Dang oe programme, vous trouverez picarde sera parcourue par différents l'Université Jules Verne. Ensuite vous
|'|-reereer|e|ieooereno|ez.voosoù nous groupes afin d’y recenser les serez conduit sur le terrain pour
vous jnvjtongàvoug rendre Ensuite, limicoles qui migrent à cette observer les phoques à marée
eooompegnesororroooeplosieorsgoides époque : Chevaliers, Bécasseaux, descendante, en période des mises
de l'ass0ciatlon, vousvous rendrez sur les Pluviers. Berges l’©¤55€5l U85-
|ier_rxo|'ooservetioo_ Tournepierres... RDV : 14h00 à la station d'étude,
RDV : 10h00 à la gare de Noyelles- quai Jeanne d'Arcà Saint-Valery-sur-
Deuxtypesdesortiesvoussont 5Ur·M€r· Somme-
proposees; Durée : la journée, prévoir un pique- Durée : 4h00.
Les sorties d’initiati0n, à vocation rllCl¤€·
purement pédagogique, s'adressentà _ _ _ Dimanche 2 Septembre
toute personne intéressée parla nature, D|ma|1che 29 ]|,||IIeI§ L Ph d I B _ d S
quel ue soit le niveau de ses es °€l"e$ e e ele e emme
conngissancesdansledomaine Les Phequee de la Baie de Somme Idem sortie du 19 août.
considéré. ll vous sera proposé, à l’occasion de RDV : 14h00 à la station d'étude,
cette sortie, d'observer à marée quai Jeanne d'ArcàSaint-Valery-sur-
Lessortiesd’étude,pourlesquellesune basse les phoques en période de Somme.
mention estindiquéeà cotédu titre, ont mise bas puis de visiter l'exposition Durée : 4h00.
une vocation d'étude, Elles ont pour but qui se tiendra à la station d’étude de
îlaerecLëîllirde(;'inform€1tionsuüa I ëLà\r;ivelis2Èî1<î).ë)ulesV|eIrne.d H d I Dimanche 16 Septembre
une essa ressen aunpu lcpus 2 au p are u our e,
motivé. commune de Cayeux-sur·Mer. Oî$68¤Xmîg|’¤î€¤|’$ de la Rë$€|’V€
Toutes ces sorties sont gratuites et Durée : 4H00. N6î¤|’€||€ dê la Bâîê dê Somme
OUVEYÈBSÈÈOUS.POUTIESQTOUDGS Lo Nord do |a Bajo do Somme
¢¤mpr¤(l¤¤t¤l¤$d¤10¤¤rS¤¤¤¤S.¤¤¤S Dimanche 12 août accueille durant la marée haute la
Veljs lrlvltene à prendre Centeet _ _ majorité des oiseaux qui fréquentent
nrealablememavecnous- ¤ë¤9¤V¤**§ du Bols de Cm si des reetuaare. Profitant des grands
Falmses d Amt (80) rassemblements, vous apprendrez à
Nous vous invitons à adapter votre A l’occasion d’un circuit empruntant les reconnaître : Canards,
hablllementenfonction du lieu etdutype le chemin des douaniers en haut de Bécasseaux, Cou rlis, Barges,
d8SOl'tl(î:IVêt6m6HtSCh3UdSOU de pluie falaise et en revenant par l'estran, Goélands,  
au besoin, les chaussures de marche et vous découvrirez la faune et la flore RDV : 9h45 à la gare de Noyelle-sur-
généralementlesbottessontconseil|ées... des plateaux calcaires, d’un bois Mer.
Si vous disposez de matériel semi-urbanisé et des falaises de Durée : la journée (prévoir un pique-
d'observation (jumelles, |oupe...) de craie. La géomorphologie du secteur nique à transporter dans un sac à
manuels d’identification ou autres sera abordée et il sera possible dos. Les bottes sont vivement
ouvrages, Nhésitezpasàlesemmenen d’admirer les Fulmars boréaux et conseillées).
. . _ _ _ leurs poussins.
P‘°a'd'°N”t"Q,î,o},'£’,’Ãjf,‘,î§,`f§g°' BR 835 Rov z ehao devant le casino cl'Ault,
03.22.97.97.87·wwwpicardie·nature.org au mveeu de "e$p'e"'ede· face a la
mer.
Durée : demi-journée, prévoir un en-
cas et des chaussures de marche.

S Picardie Nature n°90  
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
_ SOLEIL DOUCEUR  
Ce n’était donc pas une blague, la d’obione, régale de nos fa- I de son restent sur le rail
météo avait vue juste. Dimanche meux moutons de prés salés. “ pour prendre des images
1er avril, dès I'aube, enfin presque, Nous croisons un troupeau · en gros plan puis ils sau-
debout, direction Noyelles. Une sor- gardé par son berger; l'un tent sur le bas côté, lais-
tie Picardie·Nature a été proposée d’eux s’est échappé et, I sant ainsi
hors calendrier, tardivement, via monté sur le ~\ É   f passer la lo-
lnternet, en basse vallée de la ballast, il nous ···_7,;""É"  \ , c o m ot i v e
Somme. Rendez-vous à 9H30 de- regarde pas- G" l\\ ' menaçante..de
vant la gare. ser en file in- grands signes de
Pas besoin d'être très observateur dienne. Au loin, nous percevons les main saluent le chauffeur et les pas-
pour repérer les participants: jumel- ricanements sarcastiques de quel- sagers qui répondent à notre salut
les en bandoulière, tenue assez neu- ques Tadornes de Belon ou le et s’éIoignent dans un nuage de fu-
tre, pas de valise à la main, le groupe «chamaillement» de Goélands. mée noire.
se forme petit à petit.
Je n’ai pas encore le réflexe «comp- Côté marécages, nous sommes at- Au loin, nous avons letemps d’aper-
tage» aussi, je dirais qu’approxima· tirés par un chant grinçant et rau- cevoir le vol groupé de cinq Avocet-
tivement, nous devons être une quin- que qui s'élève du pied des roseaux: tes élégantes. Mon regard est attiré
zaine de participants. le Phragmite des joncs reste bien à nouveau par un passereau brun
Une équipe de tournage est présente: caché et, seul, le mouvement anor- roux, vif, toujours en mouvement, qui
caméraman, preneur de son, inter- mal de quelques joncs nous permet saute rapidement d’un pied de ro-
viewer. de suivre sa trace. Un vrombisse- seau à l’autre, il est immédiatement
Ils se prennent bien un peu les pieds ment sourd me fait tourner la tête: suivi par un congénère et soudain,.la
dans les fils avant de commencer c’est le vol un peu lourd mais com- moustache lill! tout le monde aux
leur travail; ils sont venus filmer sur bien majestueux d’un Cygne jumelles et oui, LA PANURE ! !! Les
le vif et en extérieun un court-métrage tuberculé qui passe juste au dessus observateurs présents n'auront pas
sur l'implication des adhérents dans de nous. De temps à autre, nous en- tous la même chance car trois pe-
une association, ainsi que ce qu'ils tendons le long sifflement du petit tits «Pingk» et puis s'en vont dans le
viennent y rechercher (NDRL: dans train provenant de St-Valèry. ll sem- fin fond de la roselière. Pour parfaire
le cadre d’un film sur le centenaire ble se rapprocher. Une trouée dans letout, deux Gorgebleues vont à nou-
de la loi de 1901). Après avoir jeté les roseaux nous permet d’admirer veau nous faire l’honneur de leur vi-
leur dévolu sur deux membres, une belle colonie de Cygnes, certains site en restant quelques temps sur
homme—femme, parité oblige, ils gardent jalousement leur nid, un saule.
commencent leur prise de vue et in- d’autres semblent tenir un adversaire
terview. àdistance en émettant quelques gro- L’heure de notre rendez-vous à la
gnements. Les roseaux deviennent à gare de Noyelle approche. Laurent
Nous sommes enfin prêts à rejoin- nouveau plus denses. Un vol rapide. Gavory propose aux conducteurs de
dre les lieux d’observation, deux Un passereau se pose à quelques retourner aux voitures, donnant ren-
groupes sont formés. Nous arrêtons mètres sur une tige bien en vue quand dez-vous au reste du groupe au peu
les voitures en bordure de la route il accepte de présenter fièrement son plus loin, au boutd'un chemin de tra-
qui contourne les Mollières dela Baie poitrail, pas d'hésitation, nous som- verse. Ces précieuses minutes accor-
de Somme, puis équipés de jumel- mes ravis d’admirer une jolie dées, vont nous permettrel’observa-
les et de longues vues, nous nous Gorgebleue à miroir mais elle ne tion d’une autre Panure à mousta-
engageons sur un sentier qui rejoint nous laissera pas letemps d'ajuster che et d’un Phragmite des joncs
les rails du petit train de la Baie de la longue-vue. A nouveau, le chant
Somme. Nous les longeons au som- grinçant sort des roseaux, mais cette 12H15, entrée en gare de Noyelles.
met d’une digue qui surplombe d’un fois, nous aurons letemps de recon- Avec regret et un peu d'envie, je quitte
côté les Mollières parsemées naître le sourcil bien marqué du les membres du groupe qui repar-
d'étangs et de huttes, de l'autre une Phragmite. tent poursuivre cette belle journée
succession de marais envahis parles Le sifflement du petit train, désor- par un pique-nique et à nouveau
joncs. mais très proche, se manifeste à no- d’autres observations
tre attention et avec beaucoup d’in-
Ambiance bien particulière que cette sistance: le caméraman et le preneur `
vaste étendue verte, recouverte Marie-Hélène Fremau

  Picardie Nature n° 90 9
— BILAN DE LA 4'ÈME NUIT DE LA CHOUETTE
DANS L’0ISE - 24 MARS 2001 -
Tous les deux ans et depuis 8 ans des Pays de l’0ise, Mr Pingeot , in- val ( centres d'équitation ) et à la
déjà, cette manifestation prend de tervint pour présenter les actions du pose depuis 1995 de 9 nichoirs. An-
I'ampIeur au niveau national : orga- Centre. Enfin, Jean Philippe Bonnel, nonce fut également faite du nou-
nisée par la Fédération des Parcs président du GEOR 60, prit la parole veau noyau de population ( 5 chan-
naturels régionaux et la Ligue pour et présenta les animateurs , Cédric teurs ) trouvé en plaine du Valois, en
la protection des oiseaux, il était Louvet et moi-même. limite du Parc. Nous avons aussi pré-
logique que le futur PNR Oise-Pays La conférence débuta par des trans- senté le travail de l'entomologiste
de France y participe. parents sur la morphologie particu- cantilien Jean-Claude Bocquillon sur
lière des nocturnes, de l’oeil aux ser- le régime alimentaire ( cf article «
C’est ainsi que le Centre Permanent res, en passant par le plumage et la La chouette chevêche : une collabo-
d’lnitiatives pour l'Environnement des tête. On projeta ensuite le diaporama ratrice à ne pas négliger «- L'entomo-
pays de l’0ise, Le Groupe d’études en commençant par montrer les Iogiste- Tome 56 -2000).
ornithologiques de l'0ise et l’Asso- _____ _'__g M _ _ _
ciation pour l’é|aboration de la ' · ` __  __     On aborda alors les menaces liées
charte du Parc, ont proposé, avec le _.,‘ __ _    ' ' . ,;-· à ces espèces : prédation, pesticides,
concours de l'lnstitut de France, une   ,;?"""‘iï3<“*’*"‘* "  * urbanisation, circulation automobile,
conférence-diaporama à 20h30 ce . __ 1 '··'   etc ....
24 Mars dans l'orangerie de |'Abbaye           I. `
de Chablis. Sujet : les rapaces noc-    Ã . En conclusion, on termina par une
turnes de notre région. `   ‘ /· É note d’espoir : le retour du Hibou
" , . .····’ petit-duc en forêt d'Ermenonvil|e.
Malgré une pluie battante, le pu- Ã, 
blic a répondu nombreux à cette soi- · (sid Ce diaporama fut suivi d’un débat
rée.Al'entrée se trouvait l’exposition ·*°Ã餍    pendant près de 20 minutes. Les
itinérante expliquant le projet de créa- l/(  , .  ' sujets abordés furent sur le ramas-
tion du Parc. Un atelier de coloriage J   `=_ ‘ '· ·‘ sage des oiseaux blessés, leur lon-
avait même été prévu pour les jeu-  1  ··‘:,_ ·   gévité, leur nombre et les moments
nes enfants. Enfin, la salle presti- li? j `Z¤»  . ·   ~ propices pour les observer.
gieuse était agrémentée, sur son ll.  I-,  
pourtour, de panneaux sur les diver- , ll.} ,· ""‘*“*’ [_ _;·.;· La pluie ayant cessée, |'assemb|ée
ses espèces de nocturnes. A cela  gj . "    se divisa en plusieurs groupes, cha-
s'ajoutait sur deux grandes tables, ljjlii à _   - cun accompagné par un ornitholo-
une exposition de nichoirs, pelotes j- |‘ _ ù,.;?·l‘! J gue. Je remercie William Mathod, Fré-
et appeaux. Un grand écran visible   ·· déric Bouchinet et Claude Guyot, qui
de tous avait été monté dans |’après- ont répondu présent. La repasse
midi, complétant ce dispositif. Un proies potentielles de ces prédateurs. dans le parc de l'abbaye fut mitigée
petitlivret surles chouettes et hiboux Ensuite chaque espèce fut décrite : les Hulottes ne semblaient pas
locaux ( illustrations de Peter précisément (caractéristiques, d'humeuràrépondre. Toutefois quel-
Moronvalle ) avait été édité spéciale- chant et cris, alimentation, habitat, ques cris furent entendus. La sortie
ment pour l’occasion. reproduction). L’assemblée réagit é se termina vers 23h30, puis chacun
la vue de 7 jeunes Effraies, dont une retourna chez soi, plein d'enthou-
Le public était composé des diffé- en tutu de duvet, ressemblant à une siasme après ce «voyage au pays des
rents acteurs associatifs dela région, ballerine. Toute la salle éclata de rire. oiseaux de nuit».
parmi lesquels , des entomologistes,
botanistes, photographes, Une place particulière fut faite à la A titre de conclusion, Je tiens à
croqueurs de pommes, ornitholo- Chevèche, espèce devant bénéficier remercier particulièrement Cédric
gues et amoureux de la nature. En d’un programme d’action spécifique Louvet et l’équipe du Parc, pour leur
tout, plus de 120 personnes s’étaient pour sa préservation dans le cadre soutien moral et logistique, sans qui
déplacées, représentant diverses as- du futur PNR. J’intervins sur ce sujet ce grand moment n'aurait pu avoir
sociations et collectivités locales. La et expliquait l’action des bénévoles lieu, le groupe chevêche de la vallée
soirée fut ouverte par Mr de Virieu, dela vallée de l'Ysieux-95. C’est ainsi de l'Ysieux, Jean Bernard Marque
conservateur des lieux, excusant que la population actuelle se com- pour ses diapos et Catherine
l’absence de Mr Arthur Dehaine, dé- pose de 10 à 15 couples, la plupart Walbecque pour son aide, Cécile
puté maire de Senlis et Président de inféodés aux prairies plantées de ver- Birard, directrice du CORIE pour le
l'Association pourl’élaboration de la gers. Cette population ne subsiste prét de nichoirs à Effraie et Chevè-
charte. Puis le président du C.Pl.E que grâce aux activités liées au che- che.
Henry de Lestanville

'I 0 Picardie Nature n° 90  
_ UNE i-iEuREusE iNiTiATivE ¤·E¤F
Vous savez que trop souvent, hélas , Frégard, de Milly sur Thérain (Oise) Une semaine plus tard EDF lui ré-
des oiseaux heurtent des lignes attire l'attention de Mr Eric pond qu’il est impossible de placer
électriques qui Desesquelles, le des protecteurs sur la ligne et que la
Ieurinfligentdes  ir ii; ___`-ne v   Président de seule solution serait de déplacer
blessures mor- ii " e, a..~•r2ii$.1üE.ini1wut¤r;rj§ Ez ; l'a ssociation celle·ci.
telles. ll s'agit le   ` . I Il F4 ` "  E.N.\lO.L. sur le Finalement, le 15 janvier 2001, soit
plus Souvent de   · C     fait que, en 1999 5 semaines après la demande de Mr
cygnes, mais [  l r __/     `_ et en 2000 plu- Desesquelles, l’Agence EDF de Beau-
parfois aussi de   if tr/i' Ã     sieurs cygnes vais lui fait savoir que «une décision
cigognes au   -.....À _ fQ__  é   Ã sont morts d'investissementa été prise au niveau
cours de leurs        ' "    ·lg.· après avoir de notre Centre de Cergy-Pontoise
migrations. EDF tïti i j __ Q 6 _.·" heurté une ligne pour déplacer le réseau haute ten-
a déjà fait des et- '  `‘··`,   _ __ __     fi? __ _'__: 3 à haute tension sion» et que «ces travaux sont ins-
forts en plaçant  ;·. _r _eJe_Ise‘ €·ti:_    ‘  `W     passant à Milly crits dans notre programme d’inves-
surces lignes des ` i ` `  ` surThérain. tissement et seront réalisés dans les
systèmes d’eh‘arouchement (appelés mois à venir».
protecteurs) mais cela n'est pas tou- Immédiatement, Mr Eric
jours possible. ll faut donc saluer Desesquelles alerte l’Agence EDF de Le plus tôt sera le mieux. Je ne man-
|’heureu se initiative prise par Beauvais en demandant s’i| est pos- querai pas de vous tenir au courant
l’Agence EDF de Beauvais sur la de- sible d'établir une protection sur ces de la suite qu’EDF donnera à cette
mande de l’association E.N.\LO.L. lignes afin de mettre un terme à cette affaire.
importante destruction d’oiseaux .
Le 4 décembre 2000, Mme Jeannine Jean Marie THIERY
- UN CONTRE POUVOIR :
LA CONFEDERATION PAYSANNE
Lelsi-lue· en 1$88· Val fait ufi Pfemiel I ’échec des politiques suivies jusqu 'ici.
Pm/et de Vepuse de Vexplelteueu de Des expériences ont montré qu 'une ré-
mes parents (45 hectares 80000 u' duction des intrants (engrais, phytos,
tresde quota/airier>· i/me ëfërënvndu eaneentree.") ne penaiiee pas le re-
que c’était insuffisant pour s 'installer, venu, et Souvent i·emeiid,e_
etle 1'ei Cru- Que ce wir la FQSEA le Cette expérimentation porte notam-
le dlseeur s eteu tee/Ouf s le meme? leu raccourcisseurs sur blé (qui diminuent
en mmsteue Pes e mems de 100 000 la hauteur de la paille) ou le remplace-
litre °” " fe”d’e't que "°”s ’eF"e"'eZ rnentdu rnaiS ensi/age par/'nerbe Une José Bové et lantimondiaiisation. La
10 eu 15 hectares eu plus---, _ égalité de traitement au niveau des Confederation Paysanne, r;'e5t |ui_
J'ai dontc renonce. de suis alle travailler aides pAC enne i·ne,be et le mais de- Nans avens pense due ee syndicat
dans d autres ,œg1°nS· Et le me §È”S vient inCu$P€n$ôb/€»· agricole avait des idées très intéres-
aperçu qu 'il existait une autre maniere santes du ant a ia taeen de gerer i·en_
detfaire de i’agriculture. Finalement le C'e$t le témoignage de Serge Sellier vironnement, et qu'il avait en gros la
SUIS Installe daris cette f6nn6’d6pUl$ 6   tient une ferme à   et pro, rnêrne   du développement
eus evef men ePeuse· Le deYelePPe· duit du lait, de la crème, et des tro- durable que noug_
ment s est faittpar la vente directe, et rnagesl gen épouse Sandrine S6 Eeenteaies Z
"°”s pe’me" d en ""”e e"e° "°s ”°'s trouve régulièrement au Marché sur Refusons l'obligation permanente de
enfants I _ l'eau et celui de Dury (bio et terroir) produire toujours p|u5_
Je Veux qulon [eusse une_¤n·¤n¤e e rvus le vendredi matin. Leur exploitation Défendons des prix qui rémunèrent
Ceux qulueulemeue agriculteurs 1—e's' est d’ailleurs en période de conver- notre travail,
qu on voit la baisse constante de leur Sion au bid Les petites termes sent ies grandes
nvrnbre, vn ne Peut que Ceustetel Tout le monde connaît maintenant oubliées des politiques agricoles,

  Picardie Nature n° 90 1 1  
alors qu’elles utilisent peu d'hecta- la loi d’orientation agricole en 1998 Soyez attentifs à leur discours. Au
res et de moyens de production, per- se résument souvent à des aides di- delà d’une médiatisation que certains
mettant ainsi à de nombreux pay- rectes à |’investissement et ne favo- peuvent trouver agaçante, voilà des
sans de vivre. Plus économes, elles rise pas les fermes les plus petites. agriculteurs qui sansjouer forcément
restent transmissibles et garantis- Le développement ne doit plus se le bio ont un bon esprit et beaucoup
sent des productions diversifiées et faire sur la quantité, mais surla qua- de courage. Tout le monde peut le
de qualité. lité : nombre de paysans, qualité des faire.
Les aides PAC vont surtout aux gros- produits, respect de l'environne- Gérard BAUDRY
ses exploitations . Les CTE (Contrat ment.
Territorial d'Exploitation) adoptés par
 
_ RENcoNTREs
Au cours de mes visites chez des vache laitière produit moins, c'est France. D'ailleurs notre ami a
éleveurs bio, j’ai parfois rencontré gênant pourtout le monde, qu’on soit passé ces examens en Suisse.
des gens étranges. Comme ce Serge en bio ou pas en bio. » Mais les vétérinaires français
que Francis voulait me faire connai- Serge a une vie de bâton de chaise. prescrivent les produits qu’ils veu-
tre. C’est un ingénieur chimiste qui Souvent à |’hôtel ou à table d’hôte. lent.
soigne les animaux d’élevage. Bi- Il fait rarement une nuit complète. Il
zarre, n'est-ce pas ? Et c'est une si- est toujours en route car il travaille
tuation plutôt scabreuse vis à vis du dans tout le nord de la France.
corps médical.
« Je ne vais voir aucun éleveur. Je ne Définition des différentes thé-
« Je fais de l'homéopathie animale reçois que des appels téléphoniques rapies « douces »
comme travail de base. Mon métier, pour intervenir. Si ce que je fais ne
c'est de soigner les animaux par les marchait pas, je n’aurais pas des Homéothérapiezfait appel aux rè-
plantes. appels téléphoniques pour aller chez gnès végétal, animal et minéral.
-Vous ètes une sorte de vétérinaire? des gens que je ne connais même Les médicaments sont disponi-
-0ui. Mais les vétérinaires n’aiment pas. Quand on m’appelle, j’y vais. bles
pas ça du tout. Pourtant les grands Que ce soit de nuit ou de jour, que ce sous forme de granules ou gélu-
groupes laitiers font appel à moi soit pour des porcs, des vaches, des les.
parce qu’ils ne s’en sortent pas avec chevaux... Phjggthérapie : utilise les plantes
la médecine vétérinaire. Moi j’ai des Je fabrique mes produits àfaçon. Par médicinales pour guérir ou pré-
résultats. ll ya très peu de maladies exemple, je soigne actuellement 2 venir les maladies. Les posolo-
animales qui résistent aux traite- 700 chevaux de compétition. Si un gies
ments par les plantes. On a de très cheval me fait une maladie respira- s'expriment en grammes, cg ou
bons résultats, qui sont 4 fois supé- toire, je vais composer un produit qui mg et les médicaments sont pris
rieurs à ceux qu'obtiennent les vété- lui est propre. Cela peut ètre de l'ho- sous forme de gélules, tisanes,
rinaires. Le problème, c'estqu’on ne méopathie, de la phytothérapie, de intraits, suspension, teintures-
veut pas le dire. J’aides jeunes vété- l'aromathérapie, de la gemmo-thé- mères.
rinaires qui seraient prêts à passer rapie ou de l’oligothérapie. » Aromathérapie : traitement par
le cap. Je donne des conférences en les arômes des plantes (huiles ès-
catimini le soir, en cercles restreints, Je n'en saurai pas plus. Serge s'est sentielles)
sur |'oligothérapie que je connais tué sur la route, un jour de décem- Qemmothérapie : emploie des
bien, cela les intéresse beaucoup, bre. macérats glycérinés de tissus vé-
mais « tu comprends on ne pourra gétaux très jeunes (bourgeons)
pas employer tes produits puisque Gérard BAUDRY Qligothérapie : utilise des oligo-
|'Ordre des vétérinaires l'interdit » éléments (métaux)
L'homéopathie a beaucoup plus un Bien d'autres thérapies existent
rôle préventif chez les animaux. Moi, Remarque mais je vous conseille de consul-
j'essaie d'être scientifique, de A à Z, ter un ouvrage spécialisé l
et d'être conscient qu’on est dans Serge a dû s'emporter dans ses pro-
une réalité économique. ll faut avoir pos. En réalité, ce sont les diplômes
les pieds sur terre. Chez les animaux d'homéopathe et des autres théra-
onaun devoirde résultat. Quand une pies qui ne sont pas reconnus en

1 2 Picardie Nature n° 90  
. ·` _, - · Z ·~ `U
_ LE i.AeuNAeE     s     "       Ã
      -·  ' ~   ê.
/,-¥—$.·.Z·Ã'Éi?    xi'- ` .   · " .   §
_ Fî ‘=l —«     ,7     · - ‘§î:
  ·*·l’ _~   ,   ·-——_ _: .;·-·.= 1. · ·-   ·     g.
. il-   ‘e- _°*=—·v;îil··   -·‘·.i ’}êîr’?îç,·~¤ï·>·ii PÃ-  ·‘·'    
C’est un procédé d’épuration des Premier étage: 8 ·,.h;'i_l;5:·    
eaux usées pour petites agglomé- lits en parallèle ‘-Ã;. 
rations (1) qui $0nî ¤0¤"l$    ‘.·É·lT _`'·  
Le procédé consiste à épandre des chacun leur   '·', Q     
eaux usées domestiques contenant tour; pendant       4-1 
essentiellement des produits organi- que les eaux se       =-·  
ques dans des bassins plantés de déversent sur un       .·?’   É·.Ã1·,;   ‘'``  
roseaux, de typhas, de joncs, d’iris. lit, les sept   - _..É: :·'     1 3-·;_;j;,..·g·»;..‘.é:ï 
Ces plantes aquatiques vont utiliser autres ne reçoi- ` ` ` ` ` ` ` "
les micro-organismes pour leur pro- vent rien.
pre croissance. Second étage: 4 lits au lieu de 8 mais fond imperméable ou imperméabi-
fonctionnement identique lisé. Faucarder (2) régulièrement les
Description Les 3 étages suivants ne compor- plantes aquatiques et enlever les ti-
Toutes les eaux concernées passent tent qu’un lit chacun et sont plantés ges coupées.
par un dégraisseur. Elles arrivent de scirpes et d’iris.
ensuite dans des bassins plantés et Le temps de circulation entre l’en- Renseignements: Cellule Eau Envi-
disposés en cascade. Les deux pre- trée et la sortie peut varier de un à ronnement Assainissement et la
miers étages sont plantés de phrag- deux mois. Subdivision d’Abbeville de la DDEde
mites. Les eaux traversent les gra- la Somme. Mairie de Pont Rémy.
viers et sont récupérées dans des Avantages: Economie d’énergie, uti- Lagunage naturel et lagunage aéré:
drains en fond de bassins qui vont lisation raisonnable de terrain, sim- procédé d’épuration des petites col-
les conduire aux bassins suivants. plicité d'entretien, pas lectivités. Etude lnter·Agences 1979
d’odeurs, c’est un milieu semi natu- Ministère de l’Environnement
rel qui peut attirer les oiseaux. (Agence de bassin Loire-Bretagne) et
____   _____ _, Ministère de l’Agricu|ture
·····   ····· l Conditions de bon fonctionnement; (C.`KG.R.E.E)
  l Dimensionner correctement les bas-
sins par rapport à la quantité d'eaux
traitées et à leur pollution (en Gérard BAUDRY
t moyenne un hectare pour mille ha-
I I bitants). Construire des bassins sur (1): — Pont Rémy 1400 habitants
Armée   ‘ - Loeuilly 830 habitants
‘ I
eaux Usœs   ,,.,,_   (2): - Faucarder: du picard
Il I  ···  «feuque>>,|a faux
    l ———— ·— ———-———· -
. ........ . ..... . l 
  °`'°i °° ''°'    îl îl îl `P
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Ames ‘E’î^"‘“’“ · · ·· · \ E \
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<‘.'~,.ê     .
" · jllllllglüllll •s· __m:¢mulrlri. ,¤;._

Picardie Nature n° 90 1 3
 
  ‘J ·' ·   5-:...,
. . ,.·, ., ., ·_·;‘,’.'2·.
«Si on met un point rouge sur cha- écolos.   Brière Mottière», propriété indivise
que lieu de non-droit · Moi j'ai     des Communes riveraines depuis
environnemental inspiré la plupart du appris à 1461.
temps par le CPN'là on s’aperçoit que chasser le mercredi, maintenant les En hiver, les rassemblements d'ana-
la France a la varicelle.» gosses qui n’ont pas école le mer- tidés et de limicoles sont tels que la
Certains parleront même de lèpre ou credi, ils ne peuvent plus apprendre
d'omerta. De nouvelle Corse. A pro- à chasser, la chasse est fermée le  
pos du marais de la Brière. Depuis mercredi ! `   .,.. »      
des années les exactions se succè- - Tant que c'était l’éco|o de salon, le   ‘___      
dent : barques découpées à la tron- p'tit gars bien gentil, on s’en foutait.     P M '  
çonneuse, cabanons incendiés, mal- Je crois qu'on n’a pas vu le vent du   C °‘  
sons brûlées ou saccagées... Aucune boulet venir; ça va dégénérer, c'est  .  u H  _?  
enquête n’a abouti, aucun terroriste sûr... îîî  Z  si ;
n’a été appréhendé. Les sauvageons - Ces gens—là n'y connaissent      
de la Brière sont des délinquants rien...zéro. Des gens qui vivent en   ___` `  _`· -·  
dont le Ql ne permet pas d’espérer ville, passent un permis de chasse,  ··`.jÈ `· ‘ - · ''i·  
une insertion dans un monde démo- qui confondent le crocodile avec la   _ _ (  
cratique. A ce niveau-là on ne parle girafe, qui ne sont pas capables de      
que «passion», «on ne sait rien faire reconnaître un rouge-gorge d’une oie   .··· ^ "  
d’autre», «je suis né dedans», «on a sauvage, et toutà l'avenant l...Toutà
toujours fait comme ça» ,... l’avenant l...lls sont nuls surtoute la Brière est considérée comme une
Quand ils se mettent à rire, c'est bien ligne. Et ce sont ces gens—là qui vou- étape migratoire internationale de
pis, de quoi faire rater une couvée de draient nous obliger à vivre comme tout premier ordre. Quel monde l
singes. C'est la monoculture dans eux, dans des tours au 5ème étage Quelle diversité ! Du Héron pourpré
tout son éclat, avec tous les risques en ville... au Blongios nain, des Sarcelles aux
qu'elle engendre. Busards, des Faucons aux
Le pauvre Hugues, de la LPO, avait Ah l l'émotion fait déraper un peu. Marouettes, des Echasses aux Avo-
une barque, à propulsion électrique L’émotion. Certaines régions font cettes...
comme dans les Hortillonnages pour naître beaucoup d'émotion. La
emmener les scolaires dans la Corse, la Baie de Somme, le Médoc, Siège et Accueil:
Brière. ll avait construit un petit bâti- la Brière...
ment d’accueil. Mais «il n’a pas res- Parc Naturel Régional de Brière.
pecté le Brieron, il embêtait les gens La Brière, le plus grand marais d’Eu- Maison du Parc.
à la passée...» dit un chasseur lls ont rope après la Camargue inscrit au 180 lle de Fedrun-
laissé à Hugues sa femme et sa mai- patrimoine international pour sa flore 44720 Saint Joachim.
son. Béni soit St Hubert! et sa faune. Au cœur des 40 000 ha
Choses entendues... du Parc Naturel Régional, sur 7 000 Tel 02 40 88 42 39
- La Brière est un état dans l’état ha s'étendent des marais, entre St
- On va être obligé de faire la chasse Nazaire, Guérande, La Roche Bernard http://www.parc-natu rel-briere.fr
aux écolos...(rires) et Pont-Château.
- On voyait pas un cormoran il y a Un des plus anciens et des plus pe-
20 ans. Maintenant on est envahi. tits parcs français, caractérisé par Gérard BAUDRY.
C'est exactement comme avec les une zone centrale«Marais de Grande
— __ =». , ,— _ _ . · M-. _.-gi. ·-·· * ~     I  
%     · wi A F I bnf î¢.,..._î.`,,_,.¢;;i_,,;è.;,,‘;g(« fg-:,_,i.» ~;6·.*,·_j“‘Hi. « · ;_g     ·  · _ _ ;;___·,··.
    g,     J" D     C Et        
J-.....; ·  ,»—~·—<i   f iï 7 ~—·~   f sa-·.     a s. - ,   la l   .  
nf ·····" "     · yi- .î:`_'Lï("ïJ;"i~îl*··,‘;•_;*gJ•‘¥-···..·—~`_ É.;   ``````` 'L '`'` `· gm; `·   Ei‘.'_*$`î,.·Ã*Ã>"· "'-
. .. ...¤ x..¤n.. .. L.4Ju».··. ..... . .. —« .

'I 4 Picardie Nature n° 90
_ HUBERT REEVES EST   rrr   
PRÉSIDENT ou ROC   T=ie      
    ‘·=··  
  ___ll I   É; 
. . . . . . , . , ·=î`»‘iî.¥"  -··i   `  ——`—  ï"îî’$; 
C’est avec joie et fierté que le ROC Pour mieux souligner sa fidelite ïï =__    
rend publique cette nomination. au passé et ses ambitions nou-   _     ·   
velles, le ROC est la Ligue pour      _ — ____  a,_ I
Les objectifs principaux de |’asso- la préservation de la faune sau-   -_.-;   je     ’
· · , . · ` . , .__._;[.}_  :,'Z·t ..‘I;?. _.);_"_' 
ciation ont été redefinis a |’article vage et la defense des non-chas-     f.
1 des nouveaux statuts. seurs.      
"     Ã? ·§·Éîo,;   °'  
, . . . .     -«2î*.· - . '·’` `
Succedant a Theodore MONOD, Hu- Le ROC accueillait deja les non- -=--_;,I_I   (fg  
bert REEVES a élaboré un pro- chasseurs soucieux de la pro-    
gramme dont les grands axes sont motion de leurs droits, et de la  
devenus nos objectifs : défense de la nature, quel que  
- préserver la faune sauvage, soit le degré de leur opposition
l a ' " n èces ` c asse. , . ,
et p US p rhcuheœme t.|€,S esp a |a h President, notre mouvement se de-
dont la chasse est autorisee, ou cel- . ,
, . . . , veloppera dans le souci de la lega-
les pretendues nuisibles, Tous ceux qui se preoccupent du de- . , . . , .
. . . , . lite, de la solidarite avec les associa-
- faire reconnaitre le statut venir des especes, du sort des ani- . , , , .
,. . . . . tions federees au sein de France Na-
d etre sensible a tout animal, et en maux, tous ceux qui exercent une .
. . . t . . , , . ture Environnement, et avec la Fon-
premier lieu aux mammiferes et aux activite economique dans la nature, . . . .
. . , . dation Ligue Française des Droits de
oiseaux ou qui la frequentent pour leur loi- I,AnImaI I
· défendre les droits et intérêts sirs, disposent aujou rd'hui d'une as- ' I
des non—chasseurs ui, victimes ou sociation encore lus ouverte. , . . . .
. q , , . , . p Largumentation scientifique et la
non de la pratique cynegetique, desi- . . . I
, ,. . non-violence active resteront ses im-
rent sy opposer. Sous l impulsion de son nouveau pératifs I
l
  .· _ié ;_ .,.,,.   I
' ' "¤ ï`-·î@· ·- 'É '€.ê`=.       
-1i-uzooone Monoo nous A ounrizs  au ., ,,.u.,aa P  , ·a ,u     r   
.I __I·I   _I.,: n
ll fallait qu'ici son souvenir soit évo- Président du ROC (Rassemblement    `Y`  
qué. Il est de ceux qui apportent aux des Opposants a la Chasse), il etait  ·‘ ···* ’ ····· ‘ " ·-*`·*   ···—·· ·
hommes ce dont ils manquent le plus un scientifique, un voyageur, un écri-
: de |’humanité. vain, et surtout un sage, un ardent de neg appétits en de neg, rnsengjtgjlp
I _   _ __ _  I  _ _ d€f€l'l$€UT de la Hôîufè Gt de la tés» (L'émeraude des Garamantes)
 ·-     ·.,.· ·  *  . .-r-· --·-·   ·
          Vl€· Gérard BAUDRY
    ;    
_ -':   _)?·_;.-       ;î}_.';‘;~ ,·I¤_h`,`_‘ ·'I     · A p ;-
   1  --··· >   "" fa”t.’€$p€°œ’€t"°€’"€ "8"8 r¤s<¤s«v¤¤ ¤»¤··>< v~~·€»tz
  =.—     __,II£.·.··I;Ig;   rer la vie sous toutes ses formes» È ·I,_ ,·- ··..·.·..,· ne-  
  là   .`·_   (Sortie de secours) «blesser, pié· r' ·g£5;¢;:¤ wragzr   l
· .· · ·. -1- T. *-9* '·ï -·I;_· ·'.;_1'f`..?;· "";.·;i l1.r'_-É-·.,-5 ,-1 · » · »~ · · _ 1 - si
I.   _;   ger, fusrller, detrurre un etre vi-  là? og'?} 1.); · ,.Iç
· -‘ -. · :;-'._.`·;··.·', .I' T|.·£-6'§,1,__',_·'_"·_':î1T'·t___ _._} , · __ r #9;-·I. 5 ·
  -_l_     l·;—.~5=;.If·II..:‘ ._.___I—;f;_;=·o-_;;ro-::···g,;I.—e·;;g·;e;;·I vant sauf pour abreger une ago- •" tr! È.; 7,   ·—§_I‘s
‘ ,' _ . ·· I__  L. '€·'.'   îh_·§f_-"É"`_§.;•;É;¢•*' ·?'-‘__ · · ^ , · · :" *·~
I ·_l»,I   .·  me bien sur c est enfreindre une v   É Y  
I     fègle Supfêfne, Commefffg un Le «bIaS0n»  W `PIÉ   Xi ·   â
' - et-51 _     _     `PÈI ·-   crime de lèse-création, bafouer · ·' ai EP ·** -  ,-É
»   , - _§·io' - ;;—.§g,-   `I $.,5.;;;-:,: 1î;:;,;·,·;-gg; _ _ I I (IC Theodore ( hip    4;
_     .,1.      ..;:ï·-··_;Éë,;.jf;g un droit, celurdelarmee muette Monod N   I,  , _ i ; ··V · È;
- É " ‘i     __.· gti,}  et pitoyable, livrée au bon plaisir §à’>'i»ë`.§§tz.'  - `  _?I_  ati
    —-_. ¤ ·_.- _    ji'.?‘1;·`·—.<·ë=*;§§î·E"iï€à·ia-·I'T·Q.  de nos orgueils triompha/istes,  Q- V! 'l=:......T 1
.   · ·-'__     · .·5·n*'î_.   ·‘_jT·«  

Picardie Nature n° 90 1 5
É ¤ErENsE ET Pnorizcriou
Les terrains militaires sont, sans ble des terrains). Le constat de leur coeur l). C’est le côté négatif,.
conteste, des sites exceptionnels richesse naturelle conduit le Minis-
pour la faune et la flore qu’ils abri- tère de la Défense à promouvoir une *ils peuvent être nourris ou sporadi-
tent. Ils constituent des refuges pré- gestion de son domaine plus respec- ques
cieux sur de vastes superficies pour tueuse. Chaque terrain de manoeu-
de nombreuses espèces d’oiseaux vres fait l’objet de consignes strictes Les partenaires.
rares et menacés en France, de nom- destinées à la préservation du milieu
breux insectes et aussi pour des es- naturel. La circulation des véhicules Espaces Naturels de France
pèces végétales qui trouvent ici des à roues ou chenillés est limitée à des
conditions propices à leur épanouis- chemins aménagés, les zones de bi- (Fédération des Conservatoires Ré-
sement. vouac sont réglementées dans leur gionaux) protègent, en 1999, 36000
Cette situation exceptionnelle tient au utilisation, les tirs sont restreints*, les ha de terrains militaires sur près de
fait que les terrains militaires ne sont déplacements limités. 1100 sites.
pas cultivés: pas de labours, de trai-
tements chimiques, pesticides et L'armée de terre mène des actions Les Parcs Naturels Régionaux tra-
phytocides qui ont appauvri la diver- diversifiées: reboisements, lutte con- vaillent aussi avec l'Armée : une
sité de nos campagnes. lls sont épar- tre l’incendie. grande majorité des PNR (plus de 60
gnés par l’urbanisation, |’industriali- La marine nationale est responsable %) est concernée par la présence
sation et l'exploitation agricole inten- de la lutte contre la pollution en mer de terrains militaires.
sive. lls ont néanmoins bénéficié d’un et surveille les pêches.
entretien minimal suffisant pour évi-
ter leur évolution vers un stade fo- Bien sûr des sociétés de chasse mili- A LIRE : La plaguette «Défense et
restier. taires assurent la «gestion cynégéti- Protectien de la nature» édite’e par
Que fait l’Armée ? que» des territoires. Elles invoquent le Ministère ele la Défense en iuillet
Une grande partie des terrains de comme les autres les dégâts aux 2000.
manoeuvres et des camps nationaux cultures et une «régulation» néces- www.defense.gouv.fr
a été incluse dans l’inventaire des saire. Elles agrainent aussi par ca-
ZNIEFF (45000 ha : 17% de l'ensem- mions (on a les moyens et on a bon Gérard BAUDRY
_ ABECEDMRE
A ALSACE L'eusses-tu cru ? — - .   D Désertification rurale
Le choix du groupement des produc- ·  . ..  ·     Elle concerne aussi la faune. Pour-
teurs d'œufs régionaux, avec la com-     -·  `* I -_.i· I quoi ? L’agriculture a détruit le mi-
plicité de la grande distribution, est  ¤fF,;îl;¢'i,'_#   " lieu naturel par les pesticides et la
fait Z pérenniser et renforcer la filière   L·§" \·` ' · · suppression du bocage. Donc les
des oeufs de cages-batteries d’Al- ` —·.ïë`*~··. ..,·,_;;  animaux trouvent plus facilement à
sace. Le Préfet a autorisé M. Hege à ,};-5,   manger en ville : poubelles débor-
Riedseltz et Steinseltz, à détenir 211 lili  QQ; .53:;-3 —-<...É"""*‘:- dantes, de la bonne herbe sur les
000 poulettes en cages, destinées à   À; ""1 g-;· Py!] F".  nombreuses pelouses, des haies
la ponte. M. le Sous-Préfet, présidant   l .__` ' riz?-É?   autour des maisons dans les zones
le Comité Départemental d'Hygiène, ` tee,.  `~ ·   i' »l`(l,:,}9& résidentielles, avec des baies appé-
ditque » les poulettes ne se plaignent   \ m·My ¤ id tissantes, des abris plus nombreux
pas ». Au niveau économique, le rap- C C et des habitants compatissants qui
port Evette, sur la surproduction en Source : Anne Vonesch A|sace-Na- parfois les nourrissent...On dénom-
filière oeufs, ne fait pas le poids face ture n° 41 18 rue du 22 novembre bre 3000 renards dans le centre de
au groupe LUSTUCRU dont fait par- 67000 Strasbourg. Londres. De quoi chasser pour le
tie le groupement Bureland, et face prince Charles l Palsembleu l What
à la grande distribution. do we eat this evening, Mummy ?.

'I 6 Picardie Nature n° 90
— ABECEDAIRE (SUITE)
M Maïs contaminé (été 2000) Source : Animaction n° 19 et 20. One reuse d’énergie, La Poste décide de
Le gouvernement n’a pas Voice BP 41 67065 Strasbourg Ce- remplacer le train postal qui chaque
détruit les 3300 ha de dex. nuit achemine 120 tonnes de cour·
A maïs conventionnel con- rier de Paris vers la Franche Comté
\ ° taminés par 3 types 0 OGM et la faim dans le Monde par une douzaine de poids lourds.
C hl: d’OGM (dont le BT 11 in- Les céréales OGM ne vont pas résou- «La route est plus rapide»l Le train
Q; ‘·’4 terdit de culture en dre le problème de la faim dans le roule à 160 km par heure. Et les
IP}; France). Les semences Monde. Selon la FAO, l’Organisation poids lourds?
I   incriminées, importées des Nations Unies pour l'agriculture France Soir 5.01.01.
‘ des Etats-Unis, ont été se- et l'alimentation, la production ali-
  mées dans 23 départe- mentaire augmente plus vite que la R Ruée vers l’0R. Souvenirs
â¢|'_¢· ments du Sud Ouest. Le population mondiale, et cela conti- Les Montagnes Rocheuses sont par-
llilj problème était connu nuera. La nourriture est donc dis- semées de mines désaffectées, héri-
-È"I bien avant les semis, ponible et abondante. Les 800 mil- tées des années de ruée vers l'or, l’ar-
  pourquoi le gouverne- lions de personnes souffrant de faim gent et le cadmium du sous-sol. Re-
·Fg..,l ment a-t-il attendu juillet? sont les victimes, non pas d'une pé- monté à la surface par les forages
Q.   Petit à petit les pollueurs nurie, mais d’un problème de distri- et absorbé par la végétation, le cad-
"*!-`jru nous auront. On ne se dé- bution et d’accès à l’alimentation. mium a ainsi contaminé les Lagopè-
  fend qu'à reculons et un C'est donc un problème de géopoli— des à queue blanche de la région,
*·( jour on lâchera tout car tique. comme le rapporte James
(1% on ne maîtrisera plus le - Alors que la famine faisait des mil- R.Larison, de l’Université de Cornell.
` problème. Quand on n’est lions de morts en Ethiopie, le pays « Ils accumulent le cadmium dans
Nl \ pas sûr de maîtriser une exportait des céréales vers l’Europe leurs reins, et tout leur système ré-
filière complètement, de et les Etats·Unis nal en souffre. » ll s’ensuit une décal-
son début iusgu’à sa fin, on ne l’em- - 78% des enfants mal nourris vivent cification de l'animal, qui provoque
grunte pas. C'est cela le principe de actuellement dans des pays avec des des fractures aux pattes et aux ailes.
précaution. excédents de production Boris Weintraub. National
Source : Sud Ouest Nature n°109. alimentaire (FAO) Géographic (revue mensuelle) 6 rue
Sepanso rue de Tauzia 33800 Bor- Lorsque les OGM sont cultivés dans Daru, 75008 Paris.
deaux. les pays du sud (Argentine principa-
lement), ils sont en grande partie
N NOVARTIS exportés pour nourrir nos animaux
Le géant suisse Novartis, d'é|evage   W,
«champion» des OGM (qui, comme Greenpeace Magazine n° 48    
Rhône-Poulenc, a sponsorisé le can- Greenpeace 22 rue des Rasselins    
didat Bush) a une filiale IMUTRAN, 75020 Paris.  ·¤*S.;" z
spécialisée en transplantations d'or-   ` ` `. , '
ganes animaux (xénogreffes), basée P La Poste roule pour qui ?   L ` g3` ·
en Grande Bretagne. Cette filialeafait A l’heure où le gouvernement sem- °·  ` __ D
un compte-rendu malhonnête de ses ble se battre pour le train et contre ' ` "°"'· ` `· `_ ` ~·,a:r&;;:,"",; `·"
expériences, qui fait scandale dans l’automobi|e, où |'on parle de ferrou-   ;.··-
le monde scientifique. tage, où tout le monde s'accorde sur L ‘·’ -»·
les avantages du rail comparé a la |_€,ag0pèd8àqu€u€b|anChe
W Fêv route polluante, dangereuse et devo-
_ ME  _>I· `..   T,A_ ‘  mr ·
  IUGM =    .
·'· ·  llamicr ! .·lî‘  -· ` 
É T-t"  ·~       L i  T I I U
· 2 25],;%,;.   .·T§g 0 0 Q

C r ··;yi Picardie Nature n° 90 `I 7
  fi i
' .·;ïà ‘ È?  
— l-E l-ER0T et —-·— AQ
rf .   " i
,i~fà;?"Q`€  
Parmi les petits mammifères de la `;j»' ` ‘ ‘ ‘ la mise bas, ces dernières délimitent
famille des gliridés (les loirs au sens ' o n et défendent un territoire d’élevage.
large), il en est un dont il est préfé- orooi Elles ont 1 portée annuelle de 4 à 5
rable de se méfier : le lérot. ia toto petits qu’e||es allaitent pendant 3 se-
en bas maines à 1 mois. Mais ne nous lais-
Un petit brigand masqué i o a r sons pas amadouer, et n'oublions
eXemp|e_ Profitant de oos pas les intentions de ce malfrat qui,
A la différence du vrai Loir (G/is g/is) virtoositosr ii oonstroit son preuve en est, communique par
de couleur gris brun et dont la sil- nid dans |es buissonsrtrous oyarorosr messages codés: gloussement mé-
houette se rapproche de |'écureui|, nionoirsr fentes des murs ainsi oiya tallique, cri rappelant ceux dejeunes
IB iél'Ot pl'éS€l'lt€ UNE t€iI'lt€ plus COI'l· Vinterieuf des maisons, dans |es gfe. I'nOiI'l€aUX, gTOgI'l€|'l'l€Tlt, Ci8C|U€|'l'I€I"lt
tractée avec le dessus brun roux et niorsi ]so|ations___ Mais attention, ois. de dents... chaque émission sonore
le dessous blanc ou crème. Il est éga- simu|er oos nios n'est oas ia seu|e ayant une signification propre.
lement plus petit que le Loir avec une raison de yintérêt oiyii porte a ia pré. La communication joue un rôle im-
longueur (tête+corps) de 10 à 17 sence de |'homme_ portant pour cet animal qui vit le plus
centimètres. Sa queue de 9 a 15 cen- souvent en bandes pouvant attein-
timètres présente une extrémité touf-   pouy mieux io dérober iii dre 10 à 20 individus. Autre strata-
fue et bicolore : noire dessus et blan· gème : la peau de sa queue se déta-
che dessous. Mais la caractéristique En effet, mêrno si io réginao a|]men. che facilement, ce qui lui permet le
essentielle de cet animal, celle qui taira du Lérot est p|us oarnivoro (an-i. plus souvent d’échapper à ses en-
trahit SBS mauvaises iI'lt€I'ltiOI'lSÈ IB phibiensr œufs, jeunes oiseaux, pe. I'l€I'l'liS.
masque neu qui lui enteure les yeux tits mammifères.,) que végétarien,
et se Preierlge ll-l$Ql-le derrière ses il consomme néanmoins beaucoup
Brarldee 0reiiie$· de fruits. Que ces derniers soient sau-
vages ou cultivés, il va là où ils sont Avis DE RECHERCHE
  Preehe de i'il0mme-- abondants. Aussi, il est courant de Dans i,° cadre de iiatias "‘?t'°"‘?i d°$
ie rencontrer à proximité des arbres lnsectivores et Rongeurs, Picardie Na-
Le Leretr Cll-le i'0rl rerleerltre erl El-l· fruitiers. Cela lui vaut des appella- ture mène une enquête Sm |a·pré`
rene. Asie Oeeieielitaie et Airiell-le Cil-l tions tel que « Rat fruitier » ou « Rat Sem? de cette ëpèœ en Picardla
, , . . _ _ Aussi nous vous invitons à transmet-
Nordv n hesite pas a SB rapprocher d9S VSYEETS )). il`lUtli€ dB VOUS dll'€ que tre sans attendre toutes obsefyatjons
de Vhelrlme- Habitant les t>0i$ (re$i· la présence de ce chapardeur n'est (récentes ou anciennes) dûment cer-
neux et feuillus), les terrains ro- pas toujours appréciée tiiiéas
cailleux avec broussailles, il est éga- Evioion-in-ionti oot anin-iai rrmaiéfioooii Les informations minimales dont nous
lement à SCH aise BUÈOUT d9S habita·   surtout |a nuit et passe souvent souhaitons diSpOSCl' SOl`lt les suivan-
tielie Ciarle ie$Cll-leiie$ ii l1'i’le$ite Pa$ inaperçu auprès de ces victimes. En œii , . .
à pénétrer. Bien que moins àrbori· journée, ii dort dans son nid com àlâîudobsewation(communeet lieu-
°‘?'9 que 'Gî autres G""d°S °*"°· eese de feuilles et ele mousses ele"- ·esee·eese~etrer rie plus precise
iï>eerl$· Ces Ciepiaeemelite al-l Sei Serlt catement garni de plumes et de poils. possibie)
rares et il est eeeelsle el'e><i1>l¤iteere- reut rond, ce mei est parfois le résul- nom de i·,·,i,$,.,r,,at6,,,
batlell-le propre à l-lrl Carrl· tat de la restauration d’un - Description sommaire del'observa·
brloieur ï Cie$Celi‘ r. titi  nid d'oiseau ou d'écureuil. tion
dre Url i __ ``  F ¥,. Pourquoi se casser la tête. Merci pour votre contribution
nu   __ .   D’ailleurs, il n'est pas trop
  . = ,·` excessif de considérer le Lérot
 i§·`ë·ë'i” _ — · __  i comme faisant partie de la catégo- Frédéric NOEL
' - -`”   i '_'`     ,··' "·*‘a' rie Cl€S fainéants. En effet, ce dernier
_ ` ‘i`?" ` ' J,»"' s’autorise chaque année, un petit  '-    
J /_  ·  ·'*ïit somme du mois d'octobre au mois _ I     · · 
 _ __ · ···'   ~ 2 ·· d'avri|, l'histoire de ne profiter que · ”     ·‘ · _
  i"i  ,_.r;r·;·.f·.agçsÉ · des beaux jours. Au printemps, les ` ` ``i-'_`` j   __ '    , · -
r " f i     _ mâles se réveillant avant les femel- ‘ sf. =· .   " i  I
1 _' fr   les, il établissent leur hiérarchie en- F  = ç _'  __ j_f_
Q ·     tre eux et dispersent les jeunes mâ· i___ I   _· ·   H ____. · 
  ·.  les de l'année précédente. Puis, ils     `
\ ' · ·___   s'accouplent dès le réveil des femel- ` "
. X   à= · les. Trois semaines après, peu avant

18 PicardieNaturen°90  A C  E F G HI J K L
1 I IIIIIIIIII
2 IIIWIIIIIIIE.
3 IIIIII I I I
4
IIIII IIIIII
5 IIIIIII I II
7 III IIIIIII
\‘l©ï5 C/i©\5i5 mi o. mort       -
IIOIOOOOOOOOOIOOOIOOOOOOOO    
1 Taxidermiste A «ours» australien. Sans être let, il est laid
2 A déconseiller.A six pattes B Elle nous les coasse
3 Font de l'ombre C Ne sont pas claires du tout
4 Petit dormeur. Grosse mouche parasite D Oxyde de fer
5 Batraciens. Existes E Minable. Bout de queue
6 Oreilles ?. La petite est cultivée, la grande caillouteuse F Cycles. Espace entre basse et haute mer
7 Cœur de feuille. Canard G Est anglais. Sans car pas de récompense. Vipère
8 Vainqueur à Denain. Robe rouge brun H Volé. A voir ou écouter
9 Avec oua, cela fait fidèle. Calmée I Un grain de talc. Délices des tarins
10 Queue de casserole. Sans ornement. Début de lèpre J C’était Louis XIV Mettre de niveau
11 Comme la main de certains. Darling K Fin de mue. Ensemble
L A déclarer. Trimestre `
OOOOIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOCIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Ji\\}( Di \'\©ï5 mi nmcoin
OCIOOOOOOOOOOOOIIOOOOOOOOO
P ______ Bords lors de navigation ·
_ _ Lettre grecque _______ Sportive sur l'eau
_ _ _ Oiseau de mauvaise réputation ________ Peut être noire ou brune
____ Surveillé discrètement
_____ Elément d’un tout
______ Dérobée famillêrement T
_______ Celui-là est « major » _ _ Pronom personnel
___ Filet au tennis
____ Autre nom de la baudroie
C _____ Une telle neige est dangereuse
_ _ Adjectif démonstratif pour le ski
_ _ _ Service gagnant ______ Accepté mais sans plus
____ Gente ailêe féminine _______ Jeu de hasard
_____ Pièce nécessaire pour instru- ________ ll aurait grimpé sur le dos d’un
ments à vent aigle pour aller plus
______ Panneau utilisé dans la construc haut que tout le monde
tion
_______ Dans le coup
________ La « nigricans » est recherchée L
parmi les « bernicla » _ _ Donne le ton
_ _ _ Cor au pied
____ Ne révéla pas
R _____ Fait rapidement...même trop...
__ _ Cours d'eau ______ Cordages ou filins
_ _ _ Acide pour les fruits _______ Qui peut être travaillé avec un cer
*_*_ Artifice pour tromper ` tain outil
_____ Peut être de vérité ________ Cet hiver il en a été vu trois en
Picardie

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I Picardie Nature n° 90 `I 9
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I
I   Adhésion à l’àssociat1on Picardie Nature,
I P"- : abonnement à la revue trimestrielle
I   _
I   V et à la revue ornithologique "L’Avocette"
I   Année 2001
I Cochez les cases correspondant à vos choix
I Renouvellement III nouvelle adhésion / abormement [I
I N©M ................................................... Prénom ....................................................
I Noms et prénoms des différents adhérents .............................................................
I (pour adhésion couple et famille)
I Adresse .................................................................................................................
I ........................................................ Téléphone (facultatif) .........................................
| Code postal ...................................... Ville .............................................................
I s’agit-il d’une nouvelle adresse oui III non E
I Adresse electronique : ................................. @ ..........................................
I M*·ë=           rraéél     Q
I Moins de l6 ans ............................. 25F ..........................................  
I lndividuelle ........................................ 60F ..........................................  
I de soutien ...................................... plus de 60F ..............................  
I Couple .......................................... 90F ..........................................  
I Famille .......................................... 90F+l0F par enfants ..................  
' Don _
I Don de soutien pour le centre de soins ............................................  
I Don de soutien pour la protection des busards en Picardie ................  
i Abonnement à na mue *f_1ëi¢ay1i¢iQnapiiurry ‘   r r i P , I f C C P  arain É 
I 4 n° par an ................................... 50F ...........................................  
%§ ^*·······°·¤=··* ài la   7    Q    A       QQ ei i     Qfîï rr   
l volume soit 2 à 4 fascicules: l00F si adhésion à Picardie Nature.,  
............................................. l 20F sans adhésion à Picardie Nature  
I I I ·I I" I a C É;   _â"Q—*¤g`   a   I;Q"Ñg`Règ|èm¢ni wm t I L;   I Qv I I_·-  
I Chèque bancaire III CCP II] Espèces lil Autre: .......................
I Règlement à l’0rdre de Picardie Nature
I Souhaitez-vous un reçu fiscal? II] oui [II non
I Je souhaite que /'association envoie une documentation à:
I ·.··.. .... ........................................··...·.·....··...··· ..... ............. ....... ...... ....... ..·····...........·.. .... ............................. ......
I ..........................................................................................................................................................
I Merci de retourner ce bulletin accom a né de votre rè lement à :
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Picardie Nature- BP 835 - 80008 AMIENS Cédex 1
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Picardie Nature n° 90 Zi
Informer et sensibiliser
par des expositions
L 'association PICARDIE NATURE a réalisé plusieurs expositions ayant
pour thèmes principaux l 'étude et la protection des espèces, en particulier des
oiseaux. S ouhaitant une large dwusion, l 'association les prête ou les loue,
selon le contexte, à ses adhérents, à des enseignants ou des particuliers
organisateurs de manifestations. Des grilles (80X200cm) peuvent être
également mises à votre disposition.
Espèces menacées de Picardie - 7 panneaux 70X100cm
1 — les oiseaux du marais - le grand Butor
2 — les oiseaux du marais — le Blongios nain
3 - les oiseaux du bocage - la Chouette chevêche
4 — les oiseaux du bocage — la Huppe fasciée
5 - les oiseaux des prairies humides - le Courlis cendré
6 - les oiseaux de la plaine - le Busard cendré
7 - la baie de Somme — le Phoque veau marin
Connaitre et protéger les oiseaux - 10 panneaux 70X100cm
l — code de bonne conduite de l’ornithologue amateur
2 - observer les oiseaux — le matériel
3 — observer les oiseaux - les méthodes
4 — aménageons notre jardin
5 — donnons leur une habitation
6 - nourrissons—les en hiver
7 - secourons les oiseaux blessés
8 — les oiseaux sont menacés par les activités humaines
9 — les espèces protégées l
l() - les espèces protégées 2
Les rapaces - 9 panneaux 70X100
l — la Chouette Chevêche
2 — la Chouette Effraie
3 — la Chouette hulotte
4 — le Hibou moyen—duc
5 - le Hibou des marais
6 - Les Busards cendré et St-martin
7 — contribuer à la protection des Chouettes et Hiboux
8 - contribuer à la protection des Busards '
9 — construire des nichoirs pour les Chouettes
cette exposition peut—être complétée par quelques panneaux sur l'adaptati0n des rapaces
au vol , à la chasse ainsi que par cles pièces anatomiques et des pelotes de rejection pour
cles travaux pratiques sur le régime alimentaire.
suite page suivante

22 Picardie Nature n° 90 %
Connaissance des oiseaux - 6 panneaux 70X90cm  
1 — chacun sa nourriture I
2 - chacun son chant —
3 — chacun sa silhouette '
4 — chacun son nid I I
5 — chacun sa patte .¤
6 — chacun son bec ` 
l
Les phoques de la baie de Somme - 12 panneaux 50X100cm  
exposition entièrement réactualisée, abordant la biologie du ,_
phoque veau-marin, l'historique de la colonie en baie de somme,   il
la vie des phoques au quotidien dans l'eau et sur les bancs de  
sable, leur étude et les actions de protection, les phoques et les  
bateauxwles phoques et les promeneurs. f
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N 'hésitez pas à contacter le secrétariat de l'associa1ion g
contact : Patrick THIERY ou Laurence TELLIER  
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