PICARDIE —’ Il À È U É È ·· - _ · , _ -' — Ie guide trimestriel du GEPOP , r 1II° Ãê DECEMBRE 1282 (dépôt légal 4 trimestre 1982) I A Au calendrier p.2 Le nourrissage hivernal p. ° ° Les oiseaux hivernant au cim : iêîre de la Madeleine p.6 OI'¤iI¤h0l0g¤168 à Vos jumelleî, excensement BIROE 82/83 p.10 Interdiction prochaine des xâliëges à mâchoire p.l2 Dates d'arrivée et de déwartmîes passereaux migrateurs p.l5 Un bel exemple de "mise%x7(”;lIura\\eur", le marais du Crotoy p.l8 AMÈIIILJII · Le centre de soins du/(fg 0PiwIJilan de l'année 1982 p.2l L'évolution de 1'OI'Hil%`Q§yiqE;·î1"îv§d8§1B la Somme p.24 · ~ I , Extraits du Livre Bl€.(‘#ymI1î'n`l'àL?#ÃîIi\ronnement (suite et fin) p.26 J ,I Tu ` Liste des espèces vég ëëîëâ yëêégèss p.28 A I l · '· "mnvrv I nieuw ` r \ î"·L` ‘ <‘· D U I ¤ I 7 _ 2E< L I E ,·;\ — I I , * âA\ GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION · ORNITHOLOGIE en Picardie - Aiiilié à Ia Fédération Française des Sociétés de Protection de Ia Nature · Agréé par les Ministères chargés de I'Environnement, de I'Equipement (Lol sur Ia protection ` 5 dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports · MUSEE DE PICARDIE - 80000 AMIENS - IC.C.P. LILLE 872.02) '*· — Directeur de publication 2 Patrick Thiéry 4i_;_;" Président : Jea.n—Mo.rie Thiéry fg Commission paritaire N° 63860 Abonnement l an : 10 FT Prix du numéro : 3 Fr I.S.S.N. 0 182-4201
L · ABONNEMENT A PICARDIE-NATURE Je ,BO'\1BBigI1é (MT ’Mm€ ymlla) É oooooeooonoo•••••••••••••••••••••• ! •I••||¢•••••••e••••••••••|•••••••••••••••••••••••••••I••• s IOOIOIIIOIOCOIlllllOOOIOIIllOCOIODOOOOOOIIIOOOOIOIIOIIOO Désire recevoir PICARDIE-NATURE le guide trimestriel du GEPOP CONDITION D'ABONNEM NT z 10 francs par an `·~· Les tarifs postaux élevés grévant lourdement notre budget, ' pour béneficier de tarifs postaux réduits nous sommes obligés de séparer l'adhés1on au GEPOP de 1'abonnement à PICARDIE-NATURE. Nous vous remercions de votre compréhension OOTISATION 1982 - 1983 J, , z OOIIOOOIOOIIUOOIOIIOCOOOOIII S OOOIIIOOOIIIIDIlllllllllllllIIOOOIIOOOOIOIIIIOOIOIOO IOOOIOOIIOIOOIOOIOIOOOIIOODIIIOIIOOIOIIIIOIOIIIOIOI Déclare adhérer au GEPOP _ ___ ;_ _ _:_ Déclare renouveler mon adhésion au GEPOP (barres la mention inutile) ; Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous IOOOOOIOOUIIOIIOIOOOOIOOOII CONDITION D'ADHESION : adhésion normale 25 francs adhésion de soutient 50 francs moins de 16 ans 10 francs Les adhésions courent de janvier à décembre, afin de faciliter le travail de secrétariat nous vous serions reconnaissant de bien vouloir régler votre adhésion au début de l'année .
2 1U A` H F\'M‘îFl‘ 1 A1 J J1 \ J I Pour chaque sortie des jumelles sont à votre disposition . 19 DECEMBRE : Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard . Rendez—vous à.8 H place du Cirque à Amiens ' à 9 H 50 a la gare de Noyelles s/Mer . Se munir de bottes, vêtements chauds et d'un repas froid. Détermination des espèces trouvées l'après-midi. 16 JANVIER 2 Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens. Très nombreux oiseaux, rendez—vous à 9H à la porte du cimetière. Durée de la sortie: la matinée. Avec démonstration de nourrissage hivernal. 20 FEVRIER : Recensement d'oiseaux morts sur le littoral picard dans le cadre du recensement national organisé par la Ligue de Protection des Oiseaux. Rendez—vous à 8 H place du Cirque à Amiens à 9 H 50 à la gare de Noyelles s/mer. Se munir de bottes, vêtements chauds et d'un repas froid. A 14 H détermination des espèces trouvées. 19 MARS :·` Assemblée énérale du GEPOP. Bilan financier, moral Synthèse des différents travaux réalisés dans l'année etc... ' —l4 H présentation de deux beaux films. -16 H assemblée générale. Le soir ces deux films seront projetés en public dans une salle à Amiens. 20 MARS : Le printemps sera—t—il au rendez-vous ? Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens. Rendez—vous à 9 H à la porte du cimetière. Durée : la matinée seulement. 24 AVRIL : Sortie sur les falaises avec : Sur la falaise, observation des oiseaux de mer. Au pied de la falaise, recherche de fossiles dans les blocs de craie et découverte des petits animaux vivants dans les flaques d'eau salée. Rendez—vous à 8 H place du Cirque à Amiens à 9 H 30 au port de Saint Valéry. Prévoir des vêtements chauds et un repas froid. Nos sorties sont ouvertes à tous aussi bien membres que sympathisants .
3 IG h©t.lI"f`|SSClQC-‘ .’ o za ^ 6 . . ~ qëegï Y L-· |'WIV@T`I'lG| P. Royer — Ce nouveau dossier va voue permettre de constuire quelques réalisa- tions qui aideront les oiseaux l'hivor.Un peu d'astuce et de brico- lage sont les ntoluts qui permettront d'nttirer les oiseaux dans îrcître jardin ou n defaut sur votre appui de I`enêtre.Voici différentes v < <*¤¤1 .` p — J1-. \ —— / . · ·· T" l`î ·· ’ <î·lPLANCHE N¤§°1îgt>•j!îç_l_gou _;__it_w?_ `·¤:;î `·"`+: ,)_ ·‘ "'î ztà :-4:). /·' A un ··'<‘ N,] €î'$`,'i.,· I I" planchr·tte _··-—- |·our·r1tur¤· ‘<"?"‘ clouee ::ur'I«· `U gf piquct I fort piquet tour prot·'r;·:r ln nourriture,on installera :1 (-nvirnn Lm cm au dessus du sol Iv recipiont,:l §vO cm au dessus du r¤'·cipi•~nt une sorte de toiture soutenue par P ou L4 piquets, A'¤‘Il‘¢m'l‘l©m AUX Q||A`l‘§ _; L__. fm ·~>.'·àt¢. 4; ., . · , , '·J4«T%g?zë‘a·;:¢.5‘ë_lÈ.'e·£s.€4Sî il SC? "·=¤¤€¤¤€ rw ` ·g··· `*··i-¤h.‘g,'\A~ es o seaux se . ".çgf¢,;_i:'?i§]§_`,;¥_~îT;$ê_ rapprochant moins i_.4 volontiers de 1* h°"'"'°·O“ le P1¤· l -...· · è ·—··— ···—· , cera donc loin des . habitations 80 cm V f' _ -:1 l it E2 s}- $·__ m0W M/]A } I TQ; // _ / ' ' " Placer sur quatre piquets fourchus qui ne dépasseront que de BO cm du so1,2 solides branches transversales sur lesquelles vous dispo- ·nerez d'autres branches plus fines et bien serrees ou une simple planche qui sera clouée aux ext.rémités,ou encore un paillnsson que vous fixerez nvnc un fil de cuivre. Comment nourrir les oiseaux l'hiv·er ?| l L'hiver,s'1l souffre du jggggid ,1'oiseau souffre aussi de ia Lam. '· ' Les graines se font rares Les petites bestioles sont enterrées ou se cachent ’ La neige recouvre tout ` Le terre gelée est dure au bec,et la §g_1___1: apparaît pendant les p(·rl0<h·s de gr-] |°) Le nourriszsoir ou ponte de nourrlssage: ; _' ' F Il doit être placé hors de la portee des chats ly" I Le plus simple en genéral est de le placer sur un piquet de lm5O È; de hmut,êl01(:n¤'· <i¤‘· tout mur et de tout arbre ï . 2* ' 4 t I ` -:1// 1 . /z0wwî;Z'_‘ Q 4}
4 s 2") La nourriture: . LES GR/UNI-ZI}: goupillon enduit '''” "”"" 1 _ _ · TOUI‘nf:!`¤>l |\0U!` I|'I\E!Tf,I[\U(‘l`|V"T di0I` Mélange de |·¤·\.1Le: ,·r··in~·:=(mil1et,alpisLe,lin,0cillcLte,navette) *‘ " pour lez: pi·nsonr: ,accenL· urs, troglodytes de graisse · — Maïs casse pour pigeon: \.«»urterelles • :. Chenevis et nigellv,tr¤`·:· appréciés et plus chers fl Têtes de cl1ardom:·«··c:= ,bajes de sorbier,de sureau,noix,raisins secs ï_- . - Reste de riz melange avec du miel M POMMES l‘U]Rh)!;: fr En morceaux ou dechets mî‘·me avariès sont des aliments de choix _ tr pour lf!Grnor"I«·I1,griv0x; ll GRANULFIS INl)Ul1’I‘l«‘t|:2LS · gb -'-__----e`----_ .- ‘• Achetez lavpetite taille pour poussins premi_er àge:pratique et pomme de pin ms `t bon marche * Patées , BNJLEE. W ""1' l insectivores gros becs du commerce pour grives et merle_s • _ §‘_AI_§A}lPINl2 pour accenteurs,rougegorges,pinsons...· _ A • / l PAIN coupé en etits morcc·aux,ou trempé dans du lait ou dans la É ç P · · QI";] """"viei1le huile de friture (moineaux ,etourneaux,mer1es) DEBRIS DE VIANDE de boeuf cuite,hachée et séchée •!·:_J ¤—·—n¤¢—~·-—- ·` FLOCONS D'AVOINE pour rougegorges . ' BRISURL;7'3 DE RIZ pour moineaux - f8i1‘8 fondre eogpê jglçgg ’ lg gainâgux ..Vlsux gras de friture,gras de boeuf,végetaline —Sauces de cuisson de viande " laisser refroidir -Gras de boeuf frais de jambommargarine dans des sachets à oranges - dÉIBO`|.I.161‘ filets de saucisson,pour les mèsanges I _ accrocher ···S¤iIIdoUX écrasé avec une pomme de terre cuite (par moitie) ÈFÈB apprécié des rougegorges _ -· Couennes de lard (non salées) I 5°) Les abreuvoirs: Disposez des abreuvoirs peu profonds \ 5-4 cm): soucoupes de pots M gie ?l€¥:lI`G,V1CUX plateaux de balance,boîtesde conserve,vieux plats ·__._, î” ·GbX‘€chCs....ou laisser flotter une planche sur un plan d'eau, ` g_· On peut retarder le gel en ajoutant à l'eau quelques gouttes d' alcool de fruit ( jamais de glycèrine ) o PIPE`l’I\Ri·ZZ UN PAIN l1i·; uR!\l!;f;|·; l·2'I‘ I>!·2 URAIIIIJI5 0 Matériel: une boite de un litre de lait en carton paraffiné 500 g de graisse de boeuf ou de saindoux @90 g de graines ( mélange pour oiseaux ) 50 cm de fil dc fer n Découper_le haut de la boîte de lait en carton.Faire chauffer la I · graisse :1 petit feu.Lorsqu'elle est totalemcment fO¤du€,Verser · _' A ] dans la bo to enlpassnnt les morceaux de viande si nécessaire. _. ·-— **î·-:_—__= Faire un anneau :¤ une extremite du fil de fer et tordre 1’autre ` î en tlre bouchon.Ve1·s··r· les graines dans la L‘;l`(.li!ÉBC·Ãgit€I` avec ‘ le fil de fer que l'on laissera dans le mélange,l'anneau dépassant vers le ha1xt:I,ain::··r refroidlr.Lorsque la graisse est de nouveau , §olid?fi«îe,d;;n«o•1ler· en rlechirant le carton et suspendre à une ranc ne x ar re. A vos fourneaux ^"¥¤ Ola
5 la chaleur de llumpoule empêche l'eau de geler l'hiver. §` Malheureusement lee oiseaux auront tendance à se baigner, trompée par cette chaleur artificielle et se trouveront avec les pattes et le corps gelés à la sortie du bain. <=—-·- \€ cm î-) / \I'\ \ § 1 (*'g•S-""L ./ T ‘“ T f" .9 ___ .. L' ! —,fr|(‘}t¢ O ç-··-····\7cm S âv T é-ï `50·32u·~s ——î> <_ .g;cm____> À °,~ bîodele de mangeoire pour 8.5 tm I Y'; m— pasaereaux T 5 0 ’ T ‘_____ \ç.c_m ----5 I <—Zf· —>T T / T ;,, ·roi·r 26 . 2-; l 1 «— zo -·» T qc É se cm A vos scies I , 1 **1.- Q L T TTQ? T °"‘ l T _— _ __ T <—\C -> rfangeoirc trémie T FOND 23 cm et nes l B DEVANT il I dimcnnionrz (M €"‘ T L _ T e- 20 ——> <- 20 —-> 1
6 LES OISEAUX HIVERNANTS AU CIMETIERE DE LA MADELEINE à AMIENS (Somme) par P.Triplet Depuis près de lO ans le G.E.P.O.P. organise des sor- ties d'initiation à l'étude des oiseaux au cimetière de la Made- leine. En effet, ce site accessible à tout Amiénois se révèle particulièrement riche et intéressant en Oiseaux. Nous avons donc pensé rendre service à tous les débu- tants en ornithologie en leur présentant la majeure partie des oiseaux hivernant ici. Pour cela nous avons principalement repris nos propres observations effectuées sur un parcours de 980 mètres et obtenues d'octobre 1979 à fin mars 1980. Cette distance était couverte le plus souvent possible (généralement une fois par semaine) en 1 heure à 1 heure et 15 minutes le matin. Il va de soi que bien que nous parlons d'hivernants pour cette période le terme n'est pas tout à fait exact. En effet selon 1'enquête des oiseaux en hiver", un hivernant est un oiseau con- tadté deux décades non consécutives entre le ler décembre et le 20 février. Aux résultats obtenus pendant cette période nous avons adjoints diverses observations personnelles d'autres années et également quelques données de collègues observant en ce lieu. Notre emploi du temps ne nous a malheureusement pas permis de suivre l'évolution du statut de chaque espèce au fil des saisons. Il va de soi que la liste des oiseaux présentée à la fin de cet article n'est pas limitative (nous ne présentons pas une avifaune) et il appartient donc à chacun de la compléter. Il faut souhaiter que 1'attrait sans cesse croissant pour les oiseaux incitera des observateurs à effectuer un travail de longue haleine sur ce site exceptionnel. LES ESPECES REGULIERES 14 espèces furent recensées en nombre supérieur è l'unité durant notre période d'étude : - PIGEON RAMIER (Columba palumbus) Ses effectifs demeurent assez stables. Le début de matinée est la période la plus propice d'observation : les oiseaux cherchant alors leur nourriture sur les grandes pelouses. _ - TROGLODYTE (Troglodytes troglodytes) La végatation dense lui profitait mais la tendance actuelle est la destruction des fourrés aussi devient-il moins fréquent qu'il y a quelques années. Le graphique montre une certaine diminution des effectifs de la Bé décade de décembre au début mars, diminution ne reflétant seulement que la discrétion des hivernants. - ACCENTEUR MOUCHET (Prunella modularis) Il n'apparait pas chez cet oiseau de pie migratoire post nuptial alors que la remontée printanière se dessine dès la première décade de mars.
7 En hiver 1'accenteur est facile à voir car il cherche souvent sa nourriture le long des allées et des observations de 2 à 5 individus ensemble sont fréquentes. - ROUGE-GORGE (Erithacus rubecula) I1 n'est abondant que 1ors du passage post-nuptial et jusqu'à la fin décembre. Les oiseaux se contentent alors d'un territoire réduit. La végétation abondante le leur permet sans que les oiseaux se voient, ce qui évite bien des bagarres chez ces oiseaux belliqueux entre eux. Sur le parcours il se repérait facilement visuellement ou au chant dont il n'est pas avare dès que 1e soleil apparait. - MERLE NOIR (Turdus merula) Les effectifs présentent une remarquable constance de l'aut0mne au printemps. Lors de nos différentes observations automnales pendant 3 années nous avons toujours constaté une seule augmentation très brève les tous premiers jours d'octobre, tout comme celà se passe pour 1'espèce précédente pendant 1a seconde décade de ce mois. En 1980, dès 1a mi-mars nous avons recensé à chaque sortie ll mâles et un nombre de femelles toujours inférieurs, Mars correspondant aux tous premiers jours de reproduction , nos recen- sements doivent refléter assez bien 1e nombre de couples nicheurs sur le parcours : 11 couples. e GRIVE MUSICIENNE (Turdus philomelos) La grive musicienne effectue une migration automnale très marquée durant le mois d'octobre et seuls quelques oiseaux hivernent. Dans 1e cimetière, elle s'observe facilement 1e matin sur les pelouses où elle recherche des vers et capture également des escargots. - MESANGE BLEUE ( Parus caeruleus) Des deux espèces de mésanges communes 1a mésange bleue est la plus difficile à recenser sur le parcours. En effet elle se déplace fréquemment sur les plus hautes branches et le dénombrement de l'ensemb1e du groupe n'est pas toujours aisé. - MESANGE CHARBONNIERE (Parue major) Les effectifs de ce Paridé apparaissent stables. Son dénombrement est assez facile car les oiseaux recherchent fréquem- ment leur nourriture au sol avec les moineaux domestiques et les accenteurs mouchets. Si les nichoirs en place n'étaient pas colonisés par le moineau, 1a mésange charbonnière serait une espèce nicheuse fort commune, les effectifs printaniers représentant 10 à 12 couples sur le parcours. - GRIMPEREAU DES JARDINS (Certhia brachydactyla ) Le grimpereau s'entend plus qu'il ne se voit. Néanmoins avec un peu d'habitude on peut l'observer facilement d'éutant plus qu'i1 fréquente toujours les mêmes arbres. En dehors d'une observation de ll oiseaux début janvier les effectifs hivernaux demeurent bas et stables. 3 à 4 couples nichent probablement chaque printemps sur le parcours témoin.
8 — PINSON DES ARBRES (Fringilla coelebs ) Le pinson présente des effectifs très fluctuants mais facile à dénombrer car les oiseaux cherchent généralement leur nourriture au sol. Au printemps 1980 7 couples probablement nicheurs étaient contactués sur 1'itinéraire témoin. - VERDIER (Carduelis chloris) Le moindre coup de froid provoque 1'arrivée d'oiseaux supplémentaires. Sinon les effectifs restent stables. Tout comme l'espèce précédente il recherche fréquemment sa nourriture au sol. - MOINEAU DOMESTIQUE (Passer domesticus) Nous n'avons pas fait entrer cette espèce aux effectifs importants dans nos graphiques car elle est particulièrement difficile à recenser. En effet les oiseaux effectuent sans cesse des déplacements qui auraient induit un double comptage dans certains cas. - ETOURNEAU SANSONNET (Sturnus vulgaris) Fort commun, l'étourneau est absolument impossible a recenser, car les oiseaux effectuent d'une part des va et vient continuels vers une décherge d'ordures proche et d'autre part ils n'occupent pas de territoires qui pourraient permettre l'évaluation de leur nombre. L'abondance des autres espèces a permis à beaucoup d'- entre eux d'acquérir des dons imitatifs très développés allant du Pic vert à la Fauvette à tête noire, par exemple. - PIE BAVARDE (Pica pica) L'instabilité des effectifs sur le graphique n'est qu'apparente , car les pies se déplacent fréquemment en bandes plus ou moins importantes du cimetière à l'Ile Sainte—Aragonne, ce qui rend leur comptage peu aisé. Les nids sont occupés dès la 5è décade de mars, 2 à 3 couples nichaient au printemps sur 1'itinéraire échantillon. LES ESPECES IRHEGULIERES —FAUCON CRECERELLE (Falco tinnunculus) Chaque hiver un à deux oiseaux chassent au dessus des pelouses .... et des tombes. Leur présence n'est pas continue et il peut se passer plusieurs semaines entre deux observations. - TOURTERELLE TURQUE (Streptopelia decaocto) Bien que nicheuse en période estivale, la tourte- relle turque ne fréquente pas le cimetière assidûment en hiver et il est plus fréquent d'observer des oiseaux survolant le site quhy stationnant. 2; P10 VERT (mous viridis) Un individu a séjourné dans le cimetière au moins du 12 décembre 1979 au 26 mars 1980. - GRIVE MAUVIS (Turdus iliacus) Elle stationnne essentiellement lors des périodes de migrations, notamment en octobre et mars et plusieurs dizaines d'individus peuvent alors être observés.
9 — GRIVE DRAINE (Turdus viscivorus) 4 oiseaux furent observés dans la 2é décade de dé- cembre 1979. Mais la grive draine déserte normalement le cimetière de début novembre à mi-février. - SERIN CINI (Serinus serinus) Hôte estival abondant le Cini disparait dès les premiers froids, mais de temps à autre quelques oiseaux, généra- lement des mâles passent l'hiver dans notre région. Nous avons pu observé un mâle chanteur le 12 décembre 1979. LES RABETES Bien des espèces n'ont été observées qu'une fois dans le cimetière, tel le Héron cendré, la Poule d'eau ou la Bécasse et l'espèce qui suit constitue l'observation que plus d'un ornithologue aimerait faire z FAUVETTE EPERVIERE (Sylvia nisoria) Espèce exceptionnelle en France : 2 individus ont été observés au cimetière le 28 avril 1974 - (F.Sueur en 1976, Bull. Inf. Liaison GEPOP ). Liste non limitative des oiseaux observés posés ou en vol au cimetière : Héron cendré Roussqueus mit Qi; çgndrég Rougequeue à front blino Faucon crécerelle ROUEESOFSE Poule d'eau Rossignol vgnnggu huppé GI‘lVê llÈOI'1'l€ Bécgggg Merle à plastron Goéland argenté Mëflë ¤¤iT Mouette rieuse Gïivë mëuvlë Pigggn gglgmbin Grive H1LlSlCl€I1Il€ Pigggn yamigr Grive dI‘al1’1€ Tourterelle des Bois Fwvstts ëpervièœ 7 ` Tgurtgrgllg tuyqug Fauvette des jardins Coucou gri; Fauvette à tête noire Ohgugttg hulottg Fauvette babillurde Chougttg 3ff]_·g_j_g POU.i,l,i.©li flti:3 lartingt noir Fouillot velooe pic vert Roitelet hupps Pic épeiche Roitelst triple bandeau Pic épeichette Gobemouohe gris Cochevis huppé MéS8¤ë€ È l0nS¤€ QUEUE Alouette des champs Mésange ¤0¤Q€tl€ Hirondelle ds rivage Mésange borëêla Hirondelle rustique Mêsanëe MUPPQE Hirondelle de fenêtre .M@$ünS@ ¤OLT@ Pipit furlouse t Bergeronnette printanière Bergeronnette des ruisseaux Bergeronnette grise Troglodyte Acoenteur mouchet
1O Mésange bleue ` Houvreujl p1:oLwe Mésange charbonniere Jrosbeo Sittelle torchepot Moineau domestique Grimpereau des jardins Mûinéau friquet Bruant proyer · Etourreau Bruant jaune Pie bavarde Pinson des arbre Choucas des tours Finson du Tori Oorbéau freux Verdier Oorneille Noire Chardonnereü Tarin des animee Linottg mélodieuse Serin Cini ORNITHOLOGUES A VOS JUMELLES INFORMATIONS BIROE (Saison 1982-198]) Le Bureau International de Recherche sur les Oiseaux d'Eau (B.I.R.O.E.) a pour but de stimuler et de coordonner, au niveau international, les études et la conservation des oiseaux d'eau et des zones humides. L'activité la plus connue du B.I.R.O.E. est l'organisation des recensements d'oiseaux d'eau. Programme de recensements 1282-1282 Cygnes, Oies, Canards et Foulques mi10/82 miO1/83 Limicoles miO1/83 miOÃ/83 Groupe "CXgges" Il centralise les observations relatives aux stationnements hivernaux pendant et hors des dates de recensements. Groupe "Oies grises" Il rassemble les informations concernant les stationnements migratoires et hivernaux. Groupe “Bernaches" (cravants} Recensements mensuels d'octobre à mars. Renseignements concernant l'âge-ratio souhaités. Groupe "Limicoles" Recensements mensuels tout au long de l'année. Pour la baie de Somme, 2 synthèses annuelles ont déjà été communiquées. Nous travaillons actuellement pour la période juillet 1982 à juin 1983. L'enquête "Limicoles continentaux" se poursuit. Au niveau régional, les différentes fiches d'enquête peuvent être obtenues auprès de François Sueur (Saint—Jean 80120 Rue) qui assure le regroupement des recensements effectués en Picardie, en collaboration avec Olivier Hernandez en ce qui concerne les Limicoles. Les informations relatives aux Cygnes et aux Oies grises sont collationnées par Xavier Commecy au niveau de la Centrale GEPOP (Musée de Picardie 80000 Amiens). F. Sueur
ll r¥>—Ã`¤î¤.»a! A! Le cmnetière de la Madeleine suite et fin. .« 5 ., . , . “····=· ‘·‘•‘·· ¤\n. à‘~1um» u' •n Èm J`o·¤w¤;` S AI · NAM". Jwbmniu ¤ •~ ¤ s v w s r\¥»• Ãlugnm nï www fùmîlf ° ya h Y N $1 À`0&gm• r IO ¤ ve ¤ 1 V V1 à. 5 nb-• ôlmnnun b ,, . ., . . “··2¥··*·x‘· I! ah-: l`¤4.«¤»¤ nû s •\«.nn§u~· m¤uJ¤•} ° ” ° ’ ' “ wm 1. .·¤·· n Ii 1 O rn À-• J'~·w».· u« Àn J`¤•¤»« K Il (I A S U _ D 1 ' N R•u`•·%¤¢‘¤~. 1 nhn l`•q»·; U · Édu • I • i 9 v• nhûxlllun · IX r ` s , n 1. !_ _ au War`: ¤¤ï' G ” D U D U *\ \• ü Ã! s G60; muidmvn. 0 un u 8 r •*
12 INTERDICTION PROCHAINE DES PIEGES A MACHOIRES? par P.Triplet Ainsi titrait le Courrier Picard du 17-l8 Juillet 1982. Le débat sur le piégeage dure depuis des années et ne semble pas prêt de s'arrêter car en effet s'affrontent deux points de vue contradictoires autour de ce problème. - Les pièges à machoires apparaissent utiles è un certain nombre de chasseurs qui entendent ainsi protéger leurs élevages, leurs "gibiers" de repeuplement et leurs chasses. Piéger constitue également pour eux un moyen de traquer la bête secrète qu'on ne voit que de rares fois dans sa vie et qui pourtant rôde chaque nuit dans la campagne environnante. - Le piège à machoires est un engin cruel dans lequel l'animal souffre pendant des heures avant d'être achevée par le piégeur. Il est par ailleurs non sélectif et attrape tout animal qui passe dessus. Par ailleurs il ne parait pas nécessaire de piéger des carnivores qui possèdent une autorégulation importante adaptant leurs populations à celles de leurs proies. Le texte qui suit indique les éléments à prendre en compte objectivement sur oe problème. On accuse les carnivores d'être la cause de la dis- parition.ou de la diminution des espèces dits gibiers En réalité ceci permet de cacher le problème de la dégradation de l'environnement beaucoup plus délicat à résoudre et dans lequel le chasseur-agriculteur porte également une part de responsabilité quand il détruit une haie ou déverse des pes- ticides sur ses terres. Le piégeage ne protège pas les repeuplements. Jusqu'à présent ceux-ci se font avec des animaux provenant de pays étrangers et qui ne s'adaptent pas tous à nos climats, ou d'animaux élevés en volière et incapables de subvenir eux-mêmes à leurs besoins. Ils constituent alors des proies très faciles parce qu'affaiblis , aux carnivores sauvages, aux animaux domes- tiques (chiens et chats) et à l'homme qui les ramasse pour de multiples raisons. Le piégeage ne protège pas non plus les basses-cours Le peu qu'on connait des carnivores montre qu'ils réoccupent très rapidement un territoire laissé vacant, ce qui provoque l'illusion d'une forte densité aux abords des habitations. La protection du poulailler par un bon grillage évite toute perte. Rvant de piéger ou d'entreprendre des destructions de carnivores, il nous semble important d'entreprendre localement des études de répartition et de dynamique de populations afin de mesurer leur impact éventuel sur le milieu et sur le reste de la faune. S'il s'avérait dans certains cas très particuliers que la destruction (limitée) de carnivores est nécessaire, que celle-ci se fasse par des spécialistes et avec le piège le plus
13 adéquat existant pour cette espèce afin que d'autres espèces n'en subissent pas de conséquences. Nous rappelons que ce cas devrait demeurer une exception. Enfin signalons que même si le piégeage est officiel- lement interdit, des années seront nécessaires afin que la loi entre en vigueur pour les deux raisons suivantes : - beaucoup de chasseurs dis osent de ie es chez eux . . S et il n'y a rien de plus facile que de les poser discrètement, d'auta.nt plus que le nombre de garde-chasse est relativement bas pour assurer le respect des lois existantes. - il se produira le même phénomène que pour les pièges à poteau : leur commercialisation ne sera pas suspendue ( à cause de raisons économiques) et il sera toujours aussi facile de s'en procurer et de les utiliser. J; "" fr G G îl«l¤¤î€‘·-s—~—·. I e _ — —- vs- - ·· -—- f,. I __ .- ··—-» -···=*····· ···,;s··· ', '·, , -5* ‘»îîë; ···..·».. ,.····—- . —··— _ N5; »~« mee-- · — ` ·*" "IW ·—*‘* ·t"-—·~» “`<·»-tt ·' _ . . · . -. ,.»<'?Ãî’Ã;rQÉ Q`- ~» de--- ···· I · se ~ M u . `\ ——-‘* ; ; ¤. 1** ·~— —¤—--— *· ‘\«·‘ Q %*·~·«=¤s-=" ‘· >‘—\` NM · - H `ÉÉM W W f' ‘ É ·· ` ._; · É · "¤`\‘—·.\ È · ` . Il > ; à ·*·,"~ ` $9 Ã" ~·ë~- '”î` . - N.-- 2 Seat J «s$`~ · 1* ·— ~-L------ —·»——— i . : ` I A si · aïe >· " si 5-; ”‘¢ 'J `ëlvïyx È · ·»»·~ *~i ~·s··‘·fî —- ._ ` P"`: ` · = m`·§;j,;·;\;;.;;·-gîzesa . ~ 3 1 :_ _ _ , _ ~__\,·=··"·, —:·. _e7:?·; ,;;r·.. >« ___ ~ ' ' -·- - u _` V", Y ·*'xï"'·· "4;ï:;ê"-Rtsîïî A Ir ii?.-E;- = ‘ . ‘='y-,T‘·='.i"·'. * ruiîii.- É ,F— _»‘_,#_,tg';mf.p3i¤;=`~\œ\·;É&É襷g‘,_4L¢É¤‘·Ã -- " " T .· .-4 si ,,_;,_,,,;— ·. ‘° `. \ iî-'. fl , «'=- ., ‘ xii; - ·,é~' , «·».—;·= ·"`:tT··`~·"‘= _ " -.5- · - g i" -î — , ` ' _‘ »~><_5i¢;:î»·_, = fet; · (Ã"? ' - _; ` . · se. 5. 'Tï .·"'i’;È;;î 3 · - ·_ 1 ' —` -·” F "‘3_'r‘_·;; · gs'? ;= *· tt -- - 1;. ,, ; jl -—>—- ·-·-5 » __ · .. /# 1 -1 1"" · ·'·. '·-‘;¤·l·L*;'* ;i=.l··: , — · - - -_ '- ._d_ __îi-_`-· ,- _ ' ·J __,, ;:;·5~ ‘2_}îi,;,; · '··Ji»’;: É 'îêk JT-. -—` 'É ` ` I'.-ji- "?€ "'··?¥ÈÉÈà?Z '}__‘ »r·` ?—'-`- · - fr ·1' · · ' ' ·.,_ -···· - I··":·§'..—-·*îtf<¤ ' . ` - — —·i' ··;_ :·—.·z. ` " - ·"" ' [ ‘» · ' ***2 s"2·‘~·»—· · ' 2**- '·`· - i ' , ,'•°· ;,.,.·——=’ 1-r""=» t` ___; - __"-ll'- -"--p g- '§-__ ___ _ lc" I Érîth Li « —— ‘. _" .I 'ïluiïî 7--;·——' ' rg? ·- ;.îîï;î_·î ' fi-- — · ——·*€ _ " "" _ _ ulg-__ L - _'-:_________ L - _ ; __ __§ _;_ î_:;L____ _È,___ __ —:___ __ _ ___ _____ _,__,_,,_______,____·___________,_,.,,, ° APPEL A TEMOIGNAGE •<\·»»·\ Si,au cours d'une promenade dans la Réserve de chasse au 5/ Nord de la Maye,vous voyez des autos,des motos ou tout au- £/ -tre engin motorisé ou des chasseurs,é¤rivez-nous en pré- ; y -cisant bien le lieu,1a date,l'heure du délit ainsi constaté. MERCI DE VOTRE TEMOIGNAGE I ‘·.:..,,_4·°'
15 DATES D'ARRIVEE ET DE DEPART DES PASSEHEAUX MIGRATEURS DANS LA SOMME par F. Sueur et P. Triplet Nous présentons ici 1es dates extrêmes de présence dans la Somme des Passereaux migrateurs, ceci afin d'inciter chacun à envoyer ce type d'observations concernant ces espèces même si elles paraissent à priori plus ou moins intéressantes. A long terme nous pourrons peut—être mettre en évidence des relations météorologie-dates de départ et d'arrivôe. Les observations concernant les départements de l'Aisne et de l‘0ise sont particulièrement les bienvenues. Pour la rédaction de cette courte note, nous avons utilisé les données publiées par COMMECY (1980) ainsi que des observations inédites. VISlTEURS D'ETE Hirondelle Je rivage Rigaria ri aria 15 mars 1973 - 12 octobre 1981 (F. oUDUR). Hirondelle de cheminée Hirundo rustica j mars 1976 — 8 décembre 197h. Hirondelle de fenêtre Delichon urbica 23 mars 1977 — 8 novembre 197ü. Pipit des arbres Anthus trivialis 26 mars 1980 - 1er novembre 197ü. Bergeronnette printanière Motacilla flava 1er avril 1979 - 16 octobre 1976 et 1977. Traquet tarier Saxicola rubetra 23 février 197h - 27 novembre 1977. Traquet motteux Oenanthe oenanthe 15 mars 1981 (G. DELVUYE, M. HULLE, F. SUEUR, P. TRIPLET et I. VERIERE) — 2h octobre 1976 (mais 2 données hivernales). . Rougequeue à front blanc Phoenicurus ~hoenicurus 1er avril 1975 — 17 octobre 1981 (F. MONTEL et F. SUEUR). Rossignol philomèle Luscinia merarh nchos 1er avril 1979 - 21 septembre 1980 (F. MONTEL). Locustelle luscinioide Locnstella luscinioides M avril 1981 (M. MONTADERT1 - 21 aout 1981 (G. FLUHART).
16 Locustelle tachetée Locustella naevia 25 mars 1981 (F. SUEUR; — 25 aoüt 1981 (F. SUEUR). Phragmite des joncs Àcroceghalus schoenobaenus 3 mars 1980 — 21 septembre 1979. Rousserolle effarvatte Acroce halus soir aceus 26 mars 1981 (G. FLOHART1 - 30 septembre 1981 (F. MONTEL). Rousserolle verderolle Acroce halus alustris 31 mai 1981 (P. TRIPLET; — 29 août 1981 (F. SUEUR). Rousserolle turdoide Acrocephalus arundinaceus 30 avril 1979 — 17 juillet 1979. Hypolaîs ictèrine Hi olais icterina 5 mai 197M — M juillet 1981 (M. BELLARI, F. SUEUR et P. TRIPLET). Hypolaîs polyglotte Higyolais Eolïglotta 28 avril 1980 — 7 septembre 1981. Fauvette des jardins Sxlvia borin 1er avril 197ü — 6 septembre 1980. Fauvette babillarde Sylvia curruca 3 avril 1980 — 8 septembre 1981 (F. MONTEL). Fauvette grisette Sylvia communis 1er avril 1976 - 3 octobre 1980 (F. SUEUR). Pouillot fitis Phfllosco s trochilus 20 mars 1977 — 12 octobre 1981 (F. SUEUR). Gobemouche noir Ficedula h oleuca 3 mai 1977 — 8 octobre 1981 (F. MONTEL). Gobemouche gris Muscicaka striata · 6 mai 1977 — 17 octobre 1979. Loriot d'Europe Oriolus oriolus 11 avril 1979 — 1er septembre 197h. VISITEURS D'HIVEK Alouette haussecol Eremophila algestris 16 octobre 1977 — 10 avril 1976. Grive litorme Turdus Eilaris 7 octobre 1979 — 28 avril 1979. Grive mauvis Turdus iliacus 30 août 1981 (D. FOSSE; - 16 avril 1977. Bruant des neiges Plectroghonax uivalis 3 octobre 1975 — 25 murs 1975.
17 Piuson du Lord Friuyilla montifrinpillu 5 octobre 1980 — 21 avril 1931. Farin des aulnes Curduelis spinus 23 septembre 1976 - 1er avril 1979. Linotte à bec jaune Carduelis flavirostris 16 octobre 1977 - 11 mars 197h. Corneille mantelée Corvus corone cornix 12 octobre 1975 — 13 avril 1975. Biblio—ra,hic CUMMECY X. (1980) Remarques sur quelques Passereaux et autres migrateurs de la Somme — L'Av0cettc ü(1-2)25- 30. BONJOUR A L'Al\1NEE ZPROC INE I ; :1**** ,;•••••• """ ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUÉE Documentation scolaire. Images Encyclopédie. 1üh et 1N§. Les Oiseaux tomes 1 et 2 - Editions Arnaud. Il s'agit de 2 petites plaquettes abondamment illustrées avec de courts textes. Une large place est donnée aux oiseaux d'Europe. Malgré quelques erreurs et imperfections, une bonne initiation aux oiseaux pour les enfants. CURRY-LINDAHL K. (1980) Les oiseaux mi rateurs à travers mer et terre - Neuchâtel et Paris (Delachaux et Niestlés, ZK1 p. Depuis que l'ouvrage de DORST sur les migrations des oiseaux était épuisé, nous ne disposions plus en librairie de livre conséquent sur ce sujet. Cette lacune est comblée avec celui de CURRY-LINDAHL. Après une présentation des légendes et anciennes théories sur les migrations, de leur étude scientifique et de leur origine sont abordées leurs diverses modalités et leurs différents types. Ensuite l'auteur décrit les migrations sur tous les continents puis les différents problèmes liés à ces phénomènes (orientation, météorologie, physiologie, morphologie, évolution, écologie, éthologie...). Cet ouvrage est abondamment illustré et comporte de nombreuses cartes, la bibliographie est très riche. En résumé, un livre que tout ornithologue se doit de consulter. F. SUEUR
18 UN BEL EXEMPLE DE “MISE EN VALEUR'D'UN MILIEU NATUREL : LE MARAIS DU CROTOY par H.Triplet l - Présentation du milieu Situé au nord du Crotoy le marais couvre 220 hectares, secteur dunaire compris. Il est limité à l'ouest par le cordon dunaire et à l'est par la départementale D 4 e . Il borde le Champ Neuf au nord et sa pointe sud butte sur les premières maisons du Crotoy. Plusieurs secteurs peuvent y être définis : — une zone marécageuse à l'est comprenant 7 huttes de chasse. — une zone à végétation arbustive (Argousier, Troène commun, Prunelier, Sureau) se développant sur un substrat sableux, très huüide, occasionnellement inondé en hiver. — la zone dunaire est constituée de dunes très mobiles ou poussent l'0yat et l'Euphorbe des dunes. - une plantation de Pins occupe la partie nord—ouest du marais. L'ensemble du marais est réputé pour sa flore particu- lière dont la diversité s'amenuise rapidement actuellement. En effet jusqu'en l977 les éleveurs locaux pouvaient y laisser paitre leurs bovins durant la majeure partie de l'année, les bêtes n'étant rentrées que pendant l'hiver. L'absence de pâturage provoque la prolifération de plantes hautes notamment le Séneçon jacobée qui supplanta la végétation basse. L'assooiation de chasse locale estime quant à elle que les herbes hautes pro- tègent le Lapin de Garenne en ce sens que lors des périodes¤de chasse, il n'ëxiste plus d'espaces parfaitement dégagés ou le chasseur pourraitntirer facilement. Cette mesure de*protection n'est malheureusement pas atteinte puisque la population de ce Lagomorphe stationne a un niveau très bas depuis 1975, date à laquelle une épidémie de myxomatose beaucoup plus importante que les précédentes ravagea tout le cheptel reproducteur. Ce milieu varié constitue un maillon important pour les migrations.âIl estûen.effeïrinclusLdans la "plaque tournante" des migrations de Turdidés en France. Les arbustes et leurs baies (Argousiers notamment) offrent repos, protections et nourriture à ces passereaux. En hiver le Merle noir, les Grives litornes, musioiennes et mauvis y sont très abondantes, les pinsons des arbres et du nord se rencontrent également dans ce milieu. Chaque années les chasseurs locaux tuent 60 à 70 bécasses. Les mares jouissent d'une excellente réputation cynégétique et elles
19 constituent en migration prénuptiale des sites de stationnement intéressants pour les Anatidés. Les nicheurs sont nombreux mais ne représentent que peu d'espèces. Le Pouillot fitis, la Linotte mélodieuse et le Rossignol figurent parmi les plus nombreux. La nidification du Canard souchet ,de la Sarcelle d'été, de la Foulque et de la Poule d'eau est régulière. La Chouette hulotte et la Chouette chevêche semblent y nicher également. La Huppe s'y est reproduit pour la dernière fois prouvée dans le dépar- tement en 1972. Les mammifères, notamment les Canidés et les Musté- lidés sont encore largement représentés : le Renard, la Fouine, la Belette, l'Hermine et le Putois trouvent en ces lieux, une nourriture adéquate constituée par les Lapins qui reste le mam- mifère le plus typique du marais. Avant le début des années 1950, il était semble-t-il particulièrement abondant mais la myxomatose a amené une régression importante de l'espèce. Un couple de Chevreuils s'est reproduit en 1981 et quelques uns de ces animaux stationnent là en permanence. II - Les problèmes Naturels : Outre 1'appauvrissement de la flore dont nous avons parlé plus haut, deux autres point noirs existent. Le marais comprend une frange très humide qui tend à diminuer d'année en année. Vers 1966, cette zone s'éta1ait sur 500 m. de large environ de la route aux premiers Argousiers. Elle recevait différentes espèces nicheuses peu nombreuses dans le Marquenterre : Canard souchet et sarcelle d'été. Les station- nements de magrateurs y étaient importants. Jusqu'à une trentaine de cygnes muets y stationnaient en février—mars de chaque année. Les Chevaliers Combattants y étaient communs à chaque passage pré et post-nuptial et furent particulièrement nombreux en 1968, année où près de 200 oiseaux pouvaient être observés de la route. Progressivement la frange humide diminua et par quatre fois (1973. 1976, 1981, 1982) 1'ensemble des mares bordant la route s'assécha totalement. Actuellement les Poules d'eau et 2 à 3 couples de Foulques se reproduisent sur les quelques étendues d'eau restant à chaque printemps. Un couple de Grèbe castagneux a également niché en 1980 et 1981. Le canard souchet et la Sarcelle d'été sont devenus rares et leurs nidifications bien que régu- lière ne concerne plus qu'un ou deux couples de chaque espèce par an. Les causes de cet assèchement progressif sont à rechercher parmi les processus naturels de comblement de zones humides par accumulation de sédiments. La faible tranche d'eau actuelle per- met par ailleurs le développement important d'une roselière di- minuant encore la surface d'eau libre. Le cordon dunaire se dégrade à toute allure. Les fortes marées attaquent les dunes et certaines ont reculé de plusieurs mètres depuis 15 ans. De plus beaucoup de ces dunes sont blanches (absence de végétation) et le vent emporte le sable.
20 Provogués Bien que le Plan d'occupation des Sols préconise une protection du marais pour sa richesse écologique, il faut si- gnaler toutes les attaques dont il est la cible. La fréquentation de l'étang de pêche (creusé en 1965 pour avoir du remblai sur la route panoramique Le Crotoy-Noyelles) augmentant, la commune du Crotoy remblaie les abords afin d'y créer un parking plus pratique que les quelques sites de stationnement existant actuel- lement. Il constituera alors une ouverture vers l'intérieur du marais au détriment de la flore et de la faune. Aussi grave est la plantation de peupliers et de pine effectuée début 1982. Pour 560.000 Frs , on a défriché 35,8 Ha dont 5,8 pour la peupleraie (905 peupliers) et le reste pour les pins 54.600 arbres). Les objectifs sont une fixation de la dune par les Pins et un joli but de promenade dans quelques dizaines d'années. Quant aux peupliers ils constitueront une bonne source de revenus (presse locale) En automne 1982 la situation se révélait catastro- phique, Si les peupliers ont tenu, entre 85 et 98% des pins n'ont pas repris pour les raisons suivantes : - sécheresse importante — piétinement des jeunes arbres et vols. — un certain nombre d'arbres ont été plantés directement dans la dune et ont été ensevelis rapidement sous le sable. Malgré cette expérience et malgré une autre remontant à quelques 30 ans et ayant abouti au même résultat , il est question de remplacer les arbres par d'autres grâce à 1'argent de l'assunance. Les conséquences sur le milieu seront importantes, si les plantations réussissent. Il va se produire un asséchement rapide de tout le secteur tout comme cela a déjà été constaté dans le massif boisé du Marquenterre. Sous les pins , la végétation va disparaitre car ces arbres ne laissent pas passer la lumière indispensable à la croissance des plantes chlorophylliennes. Il en suivra une modification profonde de l'avifaune avec perte ou régression des espèces actuelles qui seront remplacées si tout va bien par quelques rares oiseaux typiques de ces milieux (hibou moyen duc et Mésange huppée par exemple). En ce qui concerne la peupleraie, le problème est tout autre et nous nous contenterons donc de citer les deux types de situations que nous avons rencontrées dans la vallée de l'Authie et dans le Marquenterre en période de nidification. Une plantation dense ne permet pas le développement en sous-bois d'une végétation arbustive. Un des rares oiseaux à profiter communément de ce milieu est le Loriot dont la distribution dans la Somme coïncide avec la carte de répartition des peupleraies. Le Pouillot véloce, les Mésanges bleue et char- bonnière, ainsi que le Pinson des arbres y sont également notés. En hiver les hautes branches servent de reposoir aux Grives mauvis.
21 Si l'espacement des arbres est plus important, une végétation arbustive pourra se développer. Aux premiers rangs de celle-ci on trouvera l'Aubépine et le Sureau. En plus du Loriot et de quelques rares espèces profitant également du cas précédemment décrit beaucoup d'autres oiseaux seront alors contactés : Troglodyte, Rouge—gorge, Rossignol, Merle noir, Grive musicienne, Fauvette des jardins, Fauvette à tête noire, Pouillot fitis, Mésange boréale. Quand le sol est très humide, la Locustelle tachetée parvient à s'implanter. Enfin une des premières conséquences sera l'interdic- tion de chasser qui surviendra d'ici quelques années, ce qui on s'en doute ne manquera pas de provoquer divers conflits. conclusion : Déjà amputé par le camping municipal , le marais du Crotoy risque de ne plus constituer ce site exceptionnel qu'il représentait auparavant. q«a&îy§Y’ îâ> :;c·e:;·;E::; m f ` "`n , îï. c~€.·>¤¤..2¢·`î2vv.§È J « —.;«= nt!) E- ‘:a:— - * . " · 1 ‘ WM * ii sv.§•1~>_·g_s1¤î§îî.'»‘ ·.z M: Leu? GEN! —î·.T;`;_;..·.·r>—·î·· . LAN DE INANNÉEE 1 82 îf\·~\"`,,·É‘___|,_`§_—'·H GC,. /· »•-·• '· 'T. `Pv ? Vo ci la synthèse des activités du ce ~Je de soins, "c~ avec quelques anecdotes. ,M54 ¤ Cette année 1982 a été bénéfique pour le centre puisqu'nne subvention a permis de refaire nos enclos, ils en avaient beeoin,et qu'en matière de soins notre expérience s'améliore. UN SAUVETAGE PEU BANAL Le I Septembre I982,une habitants de Saint—Sauflieu m'avertit qu'ells avait recueilli un pigeon dont le plumage étaitttrès souillé par de l'hui1e de friture.Effectivement,quelqu'un avait trouvé com- —mode de déverser sa vieille huile de friture dans la mare et l'oi— —seau,en venant boire,s'était englué· J'ai donc utilisé la technique employée pour démazouter les oiseauxxaucun résultat! L'huils oxydée formait une gangue durcie adhérant au plumage.Les moyens chimiques ayant échoué,st l'oiseau se trouvant en période de mue,la seule solution était d'acoélsrer le renouvellement du plumageaen arrachant les plumes.En effet les plumes nouvelles poussent à la place des anciennes qui sont tombées une à une et de manière eymétrique.Cette mue dure près d'un mois. Si les vieilles plumes restaient collées,les nouvelles ne pourraient pas pousser ou se tordraient. Aus=i,chaque jour,j'arrachais une ou deux plumes à chaque aile et quelques plumes de couverture en les tirant assez fermement mais sans brusquerie.Le pigeon ne semblait pas souffrir de se procédé barbare! Le resultat est que maintenant son plumage est entièrement rs- -nouvelé à l'exoeption de six ou sept plumes à chaque ails.Il vole de nogveau et va bientôt quitter la volière pour retrouver la li- -bBT't e
22 Espèce Date Lieu S Blessure :Cause S Avenir Mouette rieuse S fracture aile dr.: ? S ne vole plus,-miù“aui le 20/1 Amiens S S S P.O.M¤~ ·n·=·`. ·?~ -—-——-——-——-——-—————+————-——-—-----7———————·v—~···················· Hibou moyen-duc S fract. ouverte S ?.f` S a du être euthanasié le 15/2 Amiens S aile dr. + oeil S S S crevé. S ·. .. S “*É*¥•*-È—-**•*—···1·--··-····**···**T··*·*·"1***-*”**'**"**‘”-*'-” Tadornë de Belon · S fract. aile dr. S fusil S amputation de l'aile le 24/2 B. de Somme S + oeil crevé S6 plombs: mort le lO/5 Buse variable S fracture aile dr.S ? S ne vole plus le 24/2 Beauvais S assez ancienne S S gardée au centre ··.·--··------+-—-——-————-——-—-4-——--1-——-————-——-----—- Mouette rieuse S mauvaise fract. Sligne S ne vole plus, mis au le 15/5 Amiens S aile dr. Select. S P.O.M. -————---—-——--—4-————-—*~**·*-·*·*4-····*·*1*******·**'·***“”'“‘*“' Faucon crecerelle S pas de blessure Sépuisée S relâchée le 28/8 le 50/4 Cuts (Oise) S apparente S S -—~———-——-———-—————4————**********·····F-*“·”””*?“*”“'*‘*“*“'*”'”'”"“' Chouette hulotte S jeune en duvet S S relâchée le 5/7 le 24/4 Amiens S perdue en ville S S observée le 6/7 -----—--—-—-——4-——-——-——-—-—————+-——-———r-—-——-—-——————~—————— Chouette hulotte S idem, de la même S S relâchée le 5/7 le 5/5 Amiens S famille. S S Chouette hulotte S idem S S la plus jeune des 5 le 5/5 Amiens S S S trop faible, morte S S S le jour même. Faucon crecerelle S fract. aile dr. S 7 S a été relâché après- le 11/6 Clermont S + bec cassé S S sfêtre assuré’qu'i1 S S S pouvait déchiqueter S S ` S de la viande. -—--—--————-—-——u———-—--—-——-—-4--—-—-—-r——-—-—--—————··—···· Huîtrier—pie S fract. aile g. S ? S mort le 24/8 le 14/8 B. de Somme S assez ancienne S S -—-—————-————-—-—-—¤———-—————--—-—--w-——————-1——-—————————————······ Héron cendré S petite plaie au Shameçon S opéré par un vété- le 19/8 Conty S cou S+ fils S rinaire, relâché le S S : 24/8 Héron cendré (jeune)S grosse fract. S fusil S mort après l'anes— la 50/8 S bags aile dr, S2 plombs: thésie. --——-——-————----4--——---—-—————-4———---1————-—-————··*········· Pigeon S "mazouté" Shuile S arrachage délicat le 1/9 St—Sauflieu S Ssur la S des plumes pour S Smare. S activer la mue. -———-——-—-———~——-4---——···*···*·+*****‘-1*·'“”*"”“”"““"-*”“' Héron cendré S fract. aile dr. S fusil S euthanasié. le 5/9 Sailly- S + les 2 pattes S8 plombsS Laurette. S S S ---—-———--—————+————-——-—-————--+-——--1-——————·———·········· ¥È§OÃM:Vëîparc ornithologique du Marquenterre, il possède un ilôt `réservé aux goélands et aux mouettes, nous n'avons confié au POM que des goélands et des mouettes non volants.
23 Espèce Date Lieu 2 Blessure 2 Cause 2 Avenir Héron cendré 2 extrémité de 2 : confié au parc le 3/l0 Bourdon 2l'aile dr. coupée ? 2 zoologique d'Amiens Grèbe huppé (jeune): rancune zbrouillard relâché à la Hotoie le 5/ll Saleux 2 2 2 à Amiens. Epervier d'Eu.rope 2 aile dr. luxée zclôture 2 le 20/ll toujours au le 4/ll Ault 2 nombreuses zgrillagéez centre, si ne vole plus 2 plumes cassées 2 2 mis au FIR pour repro- 2 2 2 duction. Héron cendré 2 fract. ouverte 2 fusil 2 le 20/ll toujours au le 15/ll Monsure 2 en 2 endroits 23 plombs 2 centre, vu la blessure près de Conty 2 2 2 il a peu de chance de 2 2 2 revoler. Guillemot 2 mazouté 2 mazout 2 Le 20 toujours au le 19/ll Cayeux 2 2 2 centre, tentative de 2 2 2 réimperméabilisation 2 2 2 en cours. mm È )'u¢B¤.riu«¢.n\`¤\’iov» amusée. Iüarrachage des plumes est une technique particulière pour '§$,?" activer la mue et surtout le renouvellement des plumes des ailes I `· et de la queue. Au centre, il nous arrivait assez souvent de , ’ I " soigner des rapaces aux plumes cassées ou coupées, jamais nous V ., n'avons essayé cette technique de peur de faire saigner ou de i 4 PJJ prolonger la période de captivité encore plus que si l'on • n'avait rien fait. __ - 7 Ce pigeon nous a donc permis de maîtriser ce procédé dont nous ” ` profiteront à l'avenir. Le faucon crecerelle du 50/4 est arrivé au centre avec un plumage très abimé et une insuffisance respiratoire sévère. Cet état était probablement du au long séjour qu'il a passé chez un particulier dans un olapier, en effet il faut savoir que le ciment use les plumes, que le manque d'aération, lié à une alimentation mal adaptée, favorise les affections respiratoires comme l'aspergillose (mycose pulmonaire). des antibiotiques associés à l'iodure de potassium (traitement de l'aspergillose) 01112 BB.`\1Vé«.:B8 I‘BpB.O8· Le héron du 5/10 Hè"1‘ious paraissait pas relâchable puis<1u'il lui manquait huit grandes plumes à l'aile droite, il a été confié au zoo d'Amiens. C est avec surprise que nous avons appris qu'il volait et actuellement tout le monde peut le voir sur le bassin rond du parc de la Hotoie. Le grèbe huppé du 5/ll a été trouvé à Saleux alors qu'il cherchait à décoller de la route. D'après le temps qu':Ll faisait ce jour là nous en avons déduit qu'il avait confondu la route avec une rivière. P. miser
24 REFLEXIONS SUR L'EVOLUTION DE L'0RNITHOLOGIE DANS LA SOMME I par François SUEUR Récemment nous avons publié une "Bibliographie ornithologique de la Somme (1833-1979)" (SUEUR 1980). Ce travail nous a amené à réfléchir sur l'évolution de l'ornithologie dans ce département. De 1830 à 1869, l'ornithologie est une science confidentielle dans la Somme et on ne recense que 2 à M publications par décennie. De cette période ne se distinguent que deux travaux émanant de la Société d'Emulation d'Abbeville. Il s'agit de la simple liste de Louis Antoine François BAILLON (1833) intitulée "Catalogue des Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons et Mollusques testacés marins, observés dans l'arrondissement d'Abbeville" et de celle commentée de Francis MARCOTTE (1860) "Les animaux vertébrés de l'arrondissement d'Abbeville". De 1870 à 1939, on assiste à un développement de l'ornithologie avec un net accroissement du nombre des publications : 10 de 1870 à 1879, 5 de 1880 à 1889, 17 de 1890 à 1899, 18 de 1900 à 1909, 27 de 1910 à 1919, 5h de 1920 à 1929 et 80 de 1930 à 1939. Trois auteurs ont particulièrement contribué à cet état de fait : F. CHABOT avec 28 références de 1912 à 1932, G. COCU avec 12 références de 1926 à 1933 et A. PAREL avec 17 références de 1928 à 1933. Il ne s'agit plus de simples listes mais le plus souvent de notes consacrées aux espèces rares et à l'aspect qualitatif des migrations, la nidification étant quelque peu délaissés. De 1870 à 1909, les travaux sont publiés en grande majorité dans le "Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de la France", puis progressivement les revues nationales, "Revue française d'0rnithologie" et "L'Oiseau" fusionnant en 1930 ainsi que "Alauda", prennent le relai.
25 Avec la Deuxième Guerre Mondiale, le nombre des publications ornithologiques concernant le département de la Somme tombe à 11 pendant la décennie 19M0. Il croît ensuite : 28 articles, notes ou ouvrages de 1950 à 1959 et 7h de 1960 à 1969. De 1970 a 1979, on assiste à un véritable "boom" avec 300 publications figurant le plus souvent dans les revues régionales de création récente : "Le Héron" (1968), "Association Marquenterre Nature" (1973), “L'Avocette" (1977) et "Documents zoologiques" (1978). Le premier bulletin ne publie plus régulièrement de données concernant la Somme et se cantonne désormais aux départements du Nord et du Pas-de-Calais. Dans le second, ne paraissent que des articles très brefs. Le quatrième n'a pour l'instant paru qu'en 1978 et 1979. Pour cette période, il faut retenir essentiellement les deux contributions de C. MARTIN publiées en 1972 et 1973 et intitulées "Etude écologique de l'avifaune d'un parc urbain" (Thèse d'Etat) et "Etude ornithologique in Etude écologique sur le Littoral picard". Depuis cette décennie paraissent régulièrement des synthèses ornithologiques annuelles ou saisonnières permettant de suivre l'évolution de l'avifaune. Si les notes concernant les espèces rares demeurent, des études sur les régimes alimentaires, les comportements, les migrations (aspects qualitatif et quantitatif), etc sont publiées. De plus des travaux concernant les espèces généralement considérées comme banales (Laridés et Passereaux les plus communs par exemple) sont actuellement en cours. Dans un prochain article, nous aborderons l'apport de la Section Ornithologique du GEPOP a la connaissance de l'avifaune picarde (notamment de celle de la Somme) et à sa protection.
26 n Voici la su1te du chapitre n°3 du Livre Blanc de 1 'Environ- nement qui concrétise les travaux de la commission faune et flore auxquels le GEPOP a participé activement . E|·v·¤·_ élevage mdusmuln ut que soit inter aucun intérêt, leur visite parles alàvee ditc pour ces produits toute pubiicité des écolos a d'¤¤||aurn fait |'ohiat La sw; cmà,6 mmnu pou, yamlolm illustrée par des photos ou des des- d'une mise en garde du Ministère dg lion d·Un àlavaga da vmwxv de noms sim; représentait! cos animaux vivant |'Educn\i0n Nationale. Elles devraient ou de voiamos Bs! la mmahmwl CES! cn plcin au si tizl |\'l!S| pas le cas. être interdites. pour cette raison que ces animaux sont élevés dans des conditions EMM d€"‘a"d¤'“ ”"'"‘ *\U'¤UCU"¤ On PW! ¤¤Vî5¤¤¤f UM f8C0nv¤r$i¤n d'inconf0rt très difficilement guppm "¤U"•ïU'8 dcsiinés î|U¤ 8¤îm8U¤ NB don parcs zoologique; an larmgg gcc)- mbias : manqua de p|ac8' d·ai, E, de sont importée dns imvs en voie de isa présentant des anlmaux |ndig¢nes iumiàvo. Cet àievuge concentration dé"8'°î'¤”"‘°"'· d¤m¤¤\|<1\-•¤5 dû VBCGS GN VME maire entraine une iragillté du cas nm d'extinction. Dos locaux servirnient à msus nécessitant dss traitements si ^¤'¤•¤¤¤ *¤m‘“¤*¤· <1¤¤ ¤¤¤¤¤i¤i¤¤s des nwisctlsns ds ban, dqymibgmiqueg icaux C5 (ya,] films atdinpositivas. On pourrait aussi leurs utilisée systématiquement pmu L" b"$°*" ‘*'”""C""" "‘ du $@C¤'“6· V ¤di¤î"df¤ ¤¤'â$ sccvvd HVGC |8 muni leurs cllets orexigànss ai amiimii '"'¤ du "¤"*'(#‘(¤ •"<h*'**' Dm *8 VW Cînsülè GI |¤s vétérinaires. des dispcn Sams). il en résulte, là aussi, In nèvp "‘¤d¤'"¤· ¤¤¤¤î¤•\ wi fwmbfs gr¤¤dîS· saires où on pvatiquarnit ia lnlouagc iopncmcm de souches m;C,0mc"m,E, sant du pcrsonims i`: tcchclchar la et la stérüisnticn des chiens ot des ümibiorésislantus, La Iisicr ai Ins iicn C'~”“|'mU“i° d'n"‘i'“"“" domüsüquüî Ch¤\$· ms som Suscuphmcs dc gavonsm lu surtout des cliicns ci des chats. Ceci poilmm, des nappes ¤h,6m,q\mS pd, iuvonsu un cnnimmt.c Ilorissnnt, par- C°mP6‘m°¤¤· ms n",umS_ fuis illicitc d'm||utn:;, mais cnimînc en contrepartie, im vcrmin nombre du Dans le dàpartomcnl dc la Somme, on Ccrtmiis dt: cas éicvaiics wiuuinunt rllvsaiitéimziits Cm animaux sctcpro pratique encore des concours dc un gaspilingc t|'uninmU¤_ || 5'nwi dm, (M50"!. ii CH iésiihtb im nomhrc gum chiens ratiers consistant 3 Imn (ain; èlcvügcs dt:|lUU||!S|)UI1dcuSt•$pun•,¢ <"!i5üI\i tl';i\):imh1ii•$ CIEHP Situation BNIBDN UCS rats CBCVIOS SOUS dus dant une ècloscuc, AIm1rècIU5n)n_ ic; i'“|)U5|! Ill mïîiiîiïiü Mc ki iiopulation pots à fleurs ictournès, En supprimant poussins sont scxés, on conserve Im; ëmiimilu pm une- règlcmcntntion lcuio motivation linancièro à cos con Icninllcs ct lcsmàlcs sont tuéezpm luz; S(2vr`:it: On iwtn uiivinngnv un pro cours, ou iimitcrnit la iréqucncc dc IIIOVIEHS Icë plus c0mm0(|n5 mm-; qui iI'î||“•‘\\! (IU |•|\\|\il|I0l\ (105 |\î`||5Sü|\COS CBS Spcctaclcs harhnrn5, nc sont pas, ci dc très loin Ivs plus uw S\éii|isni•0ii~1¤··: indtiltns ou ciithn mdulnms Cutte puitiquc révnltzmiu ¤•i15i0 dns poit(·r·:· mme il lau! surtout Ufbanlintlon. ns! Iv résultait dc la snéciulisziimii rim. "$$"i"i' "* '"‘"C""' |*·" "î‘i?|*“CF"i0" mcus il y ai dus tmiiliis ··ri u·uI<»· ci viqmmziizw iIi··; ibglaeniciiis sur L'urbnmsaii0ii détruit la flore natuvclli: (195 p9uI¤5 nl;) ¢;h51rn, LQ5 dillfmgm ty, """|)U"î|||U'| U\I Id Vl‘|\\|% (10*3 Chlüls ct UBI OCCUQBIIUI1 du sol en pnriiculicr dc qnûi cum: ces cgtèggugg lgçhnp V! C0""0|i‘ S|VlC| •|l‘5 (i|0Vü9l‘S Pour dBr\$ les zorias pittoresques izcncg puni tfuiliciirs nu pmlmm cïmi |'uni lutter cnmic Ins nlmndons lc tatouage humides, inrris, liaiàrcs do forêts} con immilé dnnu In mcdinmiic «|~·vvmi Mm wmhi nhligmnni- sidéràes comme arguments de venin, Un Parc des Aigles à GOUV|EUXI, Ello ()'un point nic vuc plus pliilowpliiqiic Élpâvîmonlation. déséquilibre In faune un à|oignzmt cm un meut ingieitcv que hon nomhm the tams animaux et en favorisant la proli CHS imimnux stiiuni ttoinug uw-; img; [ *"(D("||"1‘|\|î|‘•O|î î|'\||\\il|l! souvent 'ÈYBNOH dus moinanux, (135 5;m5gn Iwnduüs au plovcnance des vuvb un IHIHIIIE FSI CO||LH||1\|1(!l' [HI! HES USSOCHI |’\8l5 GI dES DiQUO|'\5 L'U|")B|'\i5üüO|\ vom du d0Vc|¤np¤mBm_ munmc 0,, lions di·motct,\•midiv|n nntum nudes canahse les eaux pluviales ct his provenance de Thnüanda pm mmm =¤•*îm¤\J¤ C¤||0$ crsüuhailcnl que des envoie directement A la rivière, aug plg, Lag hg\)i|3r\\5 dg CQQ pgy5 gm;] vvchevchcs $0UUm ¥DD|d8|TT0|'1\ BHITB |’|’\0|'\IB¤\ IGS TÉSQUHS d'if\0|`1d8\iO|'1, ham da Mcm, chmniqm, do cn,,_,nC,,5 prises aim dc Iimitcr au maximum, (Somme en avai d'AM|ENS au couts en mmà;"85 aim, que ia coms méd; voire même de supprimer lotaioment du Vhîvcr 1981Iî 982I. Or, uno terre cnl estime que lus lrançais mangent CU **10*19 d'|i`¤V¤5\•g¤\¤0¤. NH n0urra¤\— inondée ast une terre asphyxiàg, Iron dc vinndc ui de graisses ummg Wi DGS dûià dans Venseignemant, iB$_ vumpiacav ccvtuincs oxpànonces lai Afin de sauvegarder la iaune natu ws sur les animaux par dus projet: relie, on peut cràar des espaces bui Toutes les associations de protection "0"$ UB "'m5 ? L`•¤dU5|f|¤ Dhafmn S68. LOS plantations (aims jusqu] de la nature ou de protection ds; sm CUUNQUG (WU! GMP uilüssr des cultures présent sont souvent trop pst; dan. mous estimant que Véievsgs indus dv **55*15 7 sos. Prévoir pour tout nouveau iotis trial actual doit disparaître ou aire sement un schéma général d‘aména mndiîiû du incon radicale Elias propo PMC! !00|09î¢I¤0¤· gement du lotissement faisant apps sent que les conditions de détention reître · dan animaux: d'6|avaga soient amàlio LES DMCB l00|0g¤¤u¤S Uni pour objec- rées pour leur donner plus d'espacs et M |¤ nréssmatiun au public d'enim¤ux · les Impientatione du bâti. de iumiore solaire, que ia capacité des *‘W‘/BUG! ¤¤¤‘"$· Ln C¤¤i¤'¤ 8* '9 · les zones communes et aires d'àv0 élevages soit limitée, que caus ci "*""$¤°" **9 CBS ¤"•m¤U¤ C¤U¤¤ UM Iution. soie"` wma, pa, des mambœg des ènmme mortalité Le comportement · ien surlsces boisées. associations nationales de protection des ¤"""¤¤* P'è5'·?"‘6$ dans 'BF ¤¤'C$ · L’imp|¤ntation des réseaux et ieu: su; snimswt, Ens; dgmgndgnt 700|0GiQU€$ ¤'¤ Mm â vsiv ¤V¤C ¤¤|Uî raccordement sur les inlrastructums d'sutve part que tous |es produits en ¤‘*'“$ Dm d¤"$ '¤U' •’“'“¤U •"¤‘•·"9'· LG existantes. pisvsnsnss d'6|evnqa¤ industriels iôis èdscsiîi dss ¤s·¤.s 1¤¤•¤¤i¤¤¤s soisnt soumis s un Gtinusisas indi- **5* d¤"¤ "ë¤'ëd¤** Cstts étude asia soumise s Pavie quant en cinit «produitprovennnId'un Les mànagenes itinérantes n'0Hrent d'une commission comprenant des