PICAWE D A E U I E —- =' î le guide trlmestrlel du GEPOP _ r N°I9 Mars 1983 (dépôt légal ler trimestre 1983) 0 ¥ * ¢ • a LE CON/7E j?’»@M///‘y77(/l770A/ jbl éE/?£2/2 I/M5 P/<./:7EA/TE /5} Q /IEÉLEL//fi I/ét'!/)f WL//f L ·?"’ . § *} Sommaire: âpprenâz àflîs reconnaître p, 4 aune es a aises et de l' t h · Ballade des chasseurs en Pigârâîg ;?î1€uX plcards p°8 Analyse bibliographique p.1§ FIR circulaire ete 62 p.14 AIÉSEMBQEE GENERALE GEPOP p.17 §taë;î3§ë0n;uî8de l'environnement: Architecture,environnement 26 Mm- A c cs î` S 1 . .Ju EPO? · \/€\\t2 Nom`¤\'•·u\1t ! _ ____ L} GROUPE ENVIRONNEMENT · PROTECTION · OFINITHOLOGIE on Plcardlo · Allllid à la Fédâratlon Frencalœ des Soclàidi do Protectlon dl Ia Nature · Agréé par len Mlnlsiàrns chargés de |'EnvIr0nnement, de |'Équ|p¤ment (Lol sur Ia protcctlon E de le Naturel ut de la Jeunesse ai des Sports · MUSÉE DE PICARD|E - 80000 AMIENS · (C.C.P. LILLE 872.02I Directeur de publication : Patrick Thiéry Président : Jean—Marie Thiéry Commission paritaire N° 63860 Abonnement 1 an z 10 K Prix du numéro 2 3 R |.S.S.N. 0 |82·4201
ABONNEM NT A PICARDIE-NATURE J. jumg s Oil!IOOOOOOIOOOOOOIOOOIOOOOIOIOOIO ••••O••••••••••••e••••••••••«on•••e•••••••••••••••••••••• COIOOOOIIOOOIOlill|OIOOOOIllICOCOIOOOIOOOIUOOOODOOIOIIOO Désirs recevoir PICARDIE-NATURE le guide trimestriel du GEPOP CONDITION D'ABONNEMENT : 10 francs par an '· Lee.tarifs postaux élevés grévant lourdement notre budget, p¤ur·sêu¤:1s1¤r de tarifs postau réduits nous sommes obligée de sép§r§r.l'adhésion au GEPOP de l'abonnement à PICARDIE-NATURE. Nousyvous remercions de votre compréhension î"' COTISATION 1983 Je : OIOOOIOOOIOOIIOOOIIOOIOOIOIO OOOIOOIIOOIOOOOOIIOIIOIIOOOIIOIIOOIOIOOOIOOIOIOOIOIO IIOIOOOOIOIIIOIIIOIOIOIOOOOIUOIOOIOOIOIOOOIOOIOOIII Déclare adhérer au GEPOP · _ UH_ , I __ .__ Déclare renouveler mon adhésion au GEPOP (barres la mention inutile) Si vous aves changé d'adresee en cours d'année,veui1lez nous : OOOOOOOOIIOIOOIIOOOOIOCOOOO UOBDITION D'ADHESION 2 adhésion normale 25 francs adhésion de soutien 50 francs moins de 16 ans 1O francs Les adhésions courent de janvier à décembre, afin de faciliter le travail de secrétariat nous vous serions reconnaissant de bien vouloir régler votre adhésion au début de l'année .
`É Pour la sauvegarde des milieux littoraux Les espaces naturels littoraux (dunes, plages, rochers, falaises, marais, îles ...) sont des milieux riches et diversifiés, d une grande beaute, mais fragiles, et qui deviennent un bien demandé, recherché, convoité. Pour enrayer les nombreuses atteintes aux rivages littoraux français a été créé le CONSERVATOIRE DE L'ESPACE LITTORAL ET DES RIVAGES LACUSTRES, organisme public dont le but est «de mener une politique foncière de sauvegarde de l espace littoral, de respect des sites naturels et de leur équilibre éco|ogique». Il serait néanmoins illusoire et dangereux de penser que le CONSERVATOIRE peut à lui tout seul éviter la dégradation ou assurer la protection de nos 5 500 km de rivage. ll faut pour cela un effort soutenu de l’Etat, une vigilance scrupu- leuse de la part des elus locaux et un large soutien de I’opinion publique et particulièrement du mouvement associatif; la protection du littoral est l’affaire de tous. C'est pourquoi Ia LIGUE FRANCAISE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX et le CONSERVATOIRE DU LITTORAL lancent conjointement une campagne de sensibilisation pour la sauvegarde et le respect des espaces naturels littoraux parla diffusion de trois affiches symbolisant des oiseaux dans leur milieu,. • le «MARAlS, milieu vivant» illustré par l’Aigrette garzette, O la «DUNE, milieu vivant» par |’Huitrier pie, O les «lLES, milieu vivant» parla Sterne caugek. BON DE COMMANDE A ADRESSER A LA L.P.O. LA CORDERIE ROYALE BP 263 17305 ROCHEFORT CEDEX Michel Grépeau désavnue le tir A au taisan vivant ‘ ¢ ¢ ¢ Dans une lettre, adressee au depute de la Somme Jean-Claude 6 I. • • y e • e U Dessem, le lTllnlSl'f'€ de l Ef`lVlf°Onn€n'l€nl' €Sl'lm€ qU€ le ll" CU FCISCTI • O \ i I • VlVUl`ll est Une Ub€f°f`Cll`lOl'l. demande U la F€d€f°Gl`lOl'I de €l`lG$S€ de ’ I la Somme d agir pour que cessent de tels errements. N récent reportage de nos champ dans notre bonne vieille De son côté, |'association ne vont pas du tout dans le sens U confrères de FR3 Picardie campagne picarde. On y voydt R.O.C. 80 (Rassemblement des de Vaméliorationdela chasse ·•. ¤ choqué de nombreux d'un côté des gens tout de lxolri opposants ai la chasse) écrivait au Nous avons, dés_ hier, contacté téléspectateurs de la région par la vêtus, fusil de chasse au poing, ministre pour lui demander d'inter- la Fédération des chasseurs de la dureté de ses Images et la cruauté l'œil rivé sur le ciel. De l'autre, un_ dire de telles pratiques, tandis que Somme pour qu'elle donne son de ses acteurs. Le film choc n'avait compère extroydt d'unè pile de le député de la Somme, Jean- point de vue. Mais ses responsa- pos pour but d'explorer dans le caisses en carton des faisons tout Claude Dessein, intervenait égale- bles étant absents, nous n'ovons sensationnel, mais de montrer une frais, tout vivants et quelque peu ment auprès de Michel Crépeau pu connaitre leurréaction que nous pratique qui tend ô se répandre- engourdis après un séiour prolongé pour lui faire part des problèmes ne manqueront pas de faire dans nos campagnes : le tir au fai- dans un espace restreint. Le posés par le tir au faisan vivant. connaître dés qu'elle sera rendue san vivant. Les lournalistes de la compère lançait alors le volatile en Dans une lettre réponse odres- publique. rédaction de F.R. 3 Picardie l'air, aussi haut qu'i| pouvait. sée à Jean-Claude Dessein, Michel Aioutons que dans sa lettre, avaient certainement raison de pré- Et le toison, croyant avoir Crépeau vient de désavouer è son Michel Crépeau ne remet pas en senter ces images choc aux recouvrê la liberté, profitait de tour le tir au faisan vivant : « Ces cause le principe méme de la Picards : ils ont sensibilisé I’opinion l'aubaine pour s'envoler ù toutes faits sont regrettables, écrit-il, et il chasse, au sens noble de cette pra- publique et ont ainsi une part de iambes, si l'on peut s'exprimer s'agit à l'évidence d'une aberra- tique sportive, mais condamne le responsabilité dans la prise de ainsil Mais l'animal n'avait pas tion dont, fespêre, les pseudo- tir au faism... dant le but inavoué position de Michel Crépeau, qui battu deux fois les ailes qu‘une chasseurs des associations en cause est de faire rentrer de l'argent approuve les conclusions du repor- dêtonation retentissait et une volée ne manqueront pas de se lasser dans les caisses des associations tage. Le ministre de I‘Environne- de plombs stoppait net le faisan rapidement. D'ailleurs, .fe organisatriees. ment estime en effet que le tir au dans son début de course. demande à la Fédération des P·M_ toison vivant est une aberration. Bref, démontraient les ioumalis- chasseurs de la Somme d'agir Les images du reportage télé- tes, il ne s'agissait pas de chasse auprès de ces associations pour visé avaient été réalisées dans un mais de massacre organisé. faire cesser de tels errements qui " • · ff I..6`· Cou l"l"I Gi" PI CCli"CI
\ | · • r par P. Royer P.Triplet BARGES ET CHEVALIERS Barge rousse (Limgsa lapggnica),Barge à queue noire(Limosa limgsg) La première,plus petite,se distingue de l'espèce voisine par l' absence de barre alaire blanche et de contraste noir et blanc au croupion.Toutes deux ont un long bec,légèrement plus recourbé chez la Barge rousse.Leurstail1es' et leurscouleurs les distinguent aisément des Courlis et des Chevaliers. La Barge rousse fréquente le littoral picard presque toute l'année en nombre trés variable,de quelques unités à plusieurs centaines d' oiseaux.. La Barge à queue noire ne fréquente normalement la Somme qu'en periode estivale sauf un cas d'hivernage pendant l'hiver clément 1982-1983.Les parades nuptiales observées chaque printemps ne permettent pas de l'inscrire parmi les nicheurs potentiels de la Somme. Chevalier guignette (lringa hypoleucos) Peu fréquent sur les rivages,le Chevalier guignette sfobserve au bord des eaux douces:mares,ruisseaux,rivières.Trois caracteristiques permettent de le reconnaître à tout coup:au sol,il hoche constamment le corps de haut en bas et son vol saccadé permet en même temps l'observation d'une fine .barr9 alaire. Chevalier aboyeur (Tringg nebulgrig) Outre un cri caractéristique ,le plus grand de nos chevaliers présente un plumage grisâàre ,un dos blanc,un bec trés légèrement retroussé et surtout des pattes verdâtres trés caractéristiques qui lui valent son nom en langue anglaise "Greenshank" Il est observé principalement`lors des migrations en Baie de Somme. Chevalier gambette (ï;iggg_;gtagg§1 Des pattes rouges et une bande blanche large sur l'aile permettent de le reconnaître aisément.La confusion avec le ·Chevalier arlequin est frâquente chez les débutants observant des oiseaux posés mais ce dernier n'a pas de bande alaire et apparaît plus svelte et plus haut sur pattes.L'arlequin est beaucoup moins fréquent et n'hiverne pas en Baie de Somme contrairement au gambette. Chevalier sylvain (Tginga glageglgl Chevalier culblanc(§;inga gghrgpgs) Ces deux espèces se ressemblent énormément mais le sylvain se distingue en vol par le dessous des ailes blanc,alors qu'il est noir chez le culblanc.Le sylvain est assez peu noté dans la Somme et tmjours en petit nombre,on l'observe d'Avril à Septembre
»j—îî·—·. \ ’ \`\ ¢.'|'}_ I _ ' - \\ f' "'\· ' ( .__ BARGE A QUEUE NOIRE fr ` / ` 5*È I = | ,_1` . . ëjruïzu. g L1 £"& . ( _ _' __ .·~" · 41 I ¢}£È_,.4 . _ lr,4 . r ·- L É — .. _ _§gi#.—f'u·`;i! :7.-* ne u «·~. QL-*6 T6 ' ' - ly 'an ï;'b` AA,} ..4 · ju .— ·'J;,|f: Q ;`_ .‘ t _! ` :45 « _ |_,.1- ·~_- . J, 4 I ·}, , . .1 w _ - I . .. _ - .. ` , -' 4* nl!} ·'/ 1 ' ~—· ' - " _ --—·""" ·"!'*••-.,,Ã`4`;g_. ·.-I-’ ii: _ t: I;. I _,`:`.¥·;·.` H-" . -:.3 J ` I " V: ." ,? I I Inf},-, .1. I ‘ - .. ]·~';`QÉ·;. È". 1 + mf <`¢`<¤1*`?‘?' 9; - 5,; `V ·_ Inv} 3} , hou rc O M pf La fi . . I-ar`, ., I-I. I;. F , , .1-y-1 wi *_}'ü`_ï"!:·'· *1 ; . f ,·..·*·~;_É7•;jî 3 -7 Q . .·" nf - ·" 'T .· ·. Y- ` }*'·”'î‘*î Pv E ~ '. V _]-à j ’à~ É.! '=`€ _ · ; - ...· x ' '-¢'÷‘,'·'«"¥2*·*" `\!"[i pf U" "'¤¤-‘ ·. W ‘· -:·'.- C8 M} `·*~^ W L`} ” ) - A E- _-T 1.. ' .,.· . [_' . " · ,. s. .. ._,; .- _, U ·‘ .·= ‘E`' ' E . ( - I-. e-` I L-vr.-éd-. I __; ‘ _· \ - 41-;.-., _L .-wml , / "TJ; BARGE noussm lï)r:·v·1‘* C L · n. Fî”<J'·r~~· T ·/' vf `§;\î_ ‘· ' Q`? JT', É;·—*:5_~ _ E È? '?·*··»··_ - CHEVALIER `· x · — . GUIGNETTE ïûu /lu.a., A1 v£L]-**7; i If }`û)P ¢·QLLP( é|¤v<ë»’ ,~ )’\¤c,'B~*— COI‘M"0~M^1M<v\·) / Y|C· l’Ig_u,_\" alu cox 7:) dessins 2 u ;. " Etienne Pascal
` . CHEVALIER ' 2 L/’ "~·;___., Maomun 1 'I QG ¢ l ·~· = (9% dl: ll' ,4 » 'ÃOZ, Ji 1/ ~£\\ · »· ?*?·`·"—·» . az; _ , · \. -- (J . R~;\. ‘ _ .. l I *4* \\ · K 1 (I. *4 ? \ RY¥\ A lg `\ I V xx- _·jI. — ê «‘» ( . ., *I ` à ` G ' _ *‘§;" î`%î;A . < ( ·’l\~ ~ *’5ï..-;_~·\ \I . A ‘—\Il — ` I l»»}._III N" Ek ' ' · · ÉTÉ,. " °?¥'·É*¤·.:2·»'.*r: A `I > I V ` Y Vhs. L':î"r¤_âi`·_ I · I 14 . ·' ` — »À};·- —·- _ —' — ...· `—:*·•*:· à · F' *2% U` M ' . ' `· "" ' M fr ` Ã`.?} .· I ' ` · il ay ("f4·» ufr En .·t` ," ‘ ç‘ , · il a LGF; `îÕ '»`·.`ï¥`É ·_y I" ` na, ,. F, (I`! jt Ã"/qI ·· ,_,_I I I « ... 1 EYE ê É`! ~ 5 ' " % '· CHEVALIER 5 ,, Jg: A \\ I »·I ·_,II ./ I I A — `'· t É U 1 - ` · W . . ·f·E\.*"N· . \I·_ EE ~\ ., ,_ I ¢ ` ` · Pu- ", -Ã`-—"`•— :¢" as __ `__ § ‘ ··" '\;:`;`\‘I·x` —.‘ï.’à·v` » ;_ ï) rï\L\;·;_I; I "` ix `:"`€. *·h\\ ‘*\‘="" ·¤".··· *—‘\.~ ‘ `·«î··\ ‘ `* \‘rë · . <` 'v"a ' a "` \\ , ` " .`~ "Y`; QxQ§ I . fr ya ~·`î.·· _ F" §>`3~`~I_;_È"*xLÈ'— ’ ~ ` ·ü¤I l` %I·•·`,`_:`II I \ I ,.~·_,;_ . I _· È.IZiII_II I I I ` $ cnmnnmn 1 » 5 I cœrmwm Q I [ L _-J.-àijj- .g¤-•"""' 4}*
s 7 Le cùlblanc est assez rare en hiver,ce migrateur est noté dans l'ensemble_du département de la Somme,toujours en petit nombre. Chevalier combattant (Philomachus pugnax) Le combattant présente un bec court,un dos "écailleux",le ventre est dépourvu de pointillés.En vol les ailes ont un liseré blanc et le croupion présente deux tâches ovales blanches .Il est absent en hiver chez nous,c'est un migrateur que l'on rencontre en Avril-Mai puis en Juillet-Août-Septembre principalement sur le littoral,rarememt à l'intérieur des terres. CREATION D'UNE NOUVELLE ASSOCIATION ORNITHOLOGIQUE EN PICARDIE Le 1er Décembre 1982,la C.O.P. (Centrale ornithologique Picarde) déposait ses statuts à la sous préfecture d'Amiens.Cette nouvelle association se donne pour but l'étude des oiseaux en Picardie en particulier par le biais de différentes études réalisées par des ornithologues . Un Atlas des oiseaux nicheurs des trois départements picards marquera la naissance de ce nouveau groupe et constituera le moyen de motiver de nombreux observateurs.Une originalité de cette association est de regrouper des gens du GEPOP,du CALIDRIS, du Groupe Ornithologique Nord,de l'association Marquenterre Nature de la Station d'études en Baie de Somme et des indépendants. L'enquête est prévue pour trois ans avec une synthèse publiée la première année.Un bulletin dévoilera le résultat de ces études,il s'agit de 1'"Avocette" qui devient "bulletin de la Centrale Ornithologique Picarde". Un comité de lecture a été mis en place pour ce bulletin ainsi qu'un comité de rédaction des synthèses.Une commission d'homologation a été créée et regroupe les membres du comité de rédaction des synthèses. Son siège social est la Salle Rlyvalente de l'Ile aux Fagots , 45 Chemin de Halage UOOOO Amiens LG Conseil d'administration est composé comme suit: Président:F. Sueur Trésorierzx. Commecy Secrétaire: J.C. Robert Membres: P. Biet,P.J. Le Morvan . .... Matériel optique: La SNPN (Société Nationale de Protection de la Nature)met à la, disposition de ses membres des jumelles“IOx4O Minolta marinen à prisme en toittet mise au point interne ainsi que des longues vues terrestre Kowa type TS1"à grossissement 25 fois. La LPO (Ligue Française pour la Protection des Oiseaux) quand à elle,permet à ses membres d'acquérir des jumelles compactes à \prisme en toit gainées Perl 1Ox4O"ainsi que des optiques classiques ` Binopet 8x}OÉDes modéles de longues vues°Kowa"sont également vendus par la LPO. Pour tous renseignements: LPO La Corderie Royale BP 265 17505 Rochefort Cedex ' SNPN 57 Rue Cuvier Paris Veme
FAUNE DES FALAISES ET DE L'E5TRAN RDCHEUX PICARDS par François SUEUR INTRDDUCTIDN Les Falaises littorales, au sens commun du terme, ne sont que peu répandues en Picardie puisqu'on ne les rencontre que de Mers-les-Bains, embouchure de la Bresle, è Ault soit un peu plus de 7 km. Il s'agit de Falaises "vives" puisqu'elles sont soumises à deux types d'érosion : marine sous l'action des vagues et gélive dont le rôle n'est reconnu que depuis peu. L'altitude maximale de ces Falaises est comprise entre 60 et 70 m tandis que les points bas des vallées sèches (ou "valleuses") qui les échancrent sont situés entre 30 et 40 m. Ces Falaises sont constituées de craie blanche sénonienne à silex et nombreux Fossiles. En avant des Falaises "vives" se trouve une plateforme d'abra- sion marine, taillée dans la craie par la mer, parfois recouverte de galets dans la zone supérieure, de sables dans la partie inFé~ rieure. Toute la partie de cette plateforme soumise à l'action des marées constitue l'estran rocheux dont nous donnerons plus loin une vue d'ensemble du peuplement animal. A l'est d'Ault, la Falaise "vive" s'abaisse jusqu'à I0 ou 15 m d'altitude et fait place progressivement à une Falaise "morte" qui n'est plus soumise à l'action des vagues et Forme la limite entre les bas-champs et le plateau du Vimeu. Elle se termine au Cap Hornu. Pour plus de détails sur les Falaises et leur évolution, on se reportera au travail de REGRAIN (1973). Il ne sera pas question dans le présent article des Falaises dues à l'extraction de craie à l'intérieur des terres. FAUNE DES FALAISES En dehors de la classe des Diseaux, il n'existe aucun inven- taire Faunistique de ce milieu très particulier que constitue l'abrupt de la falaise tandis que les biotopes des rebords (prés et bois notamment) comportent les espèces classiques. Dans l'argile qui Forme le sommet des Falaises crayeuses, l'Hirondelle de rivage Ri aria ri aria creuse ses terriers : au moins 13 en 1975 (A. BARÃ5 et F. SUEUR), 69 en 1982 mais avec un taux d'occupation inconnu. Le Goéland argenté Larus ar entatus, quant à lui, occupe divers sites de nidification : surplombe calcaires, végétation des rebords de Falaises et éboulis du pied de celles-ci. Les effectifs actuels de cette espèce sont compris entre 350 et 500 couples (RDBERT 1979 a, E. MERCIER comm. pers.). Dans les cavités nichent très probablement le Choucas des tours Corvus monedula , le Rou equeue noir Phoenicurus ochruros (qui Éiverne de temps à autre? et le Pigeon colombïn Columba oenas.
Un autre Pigeon, le Biset C. livia y nichait encore dans les années 70 mais la dernière mention connue est celle de 6 individus le 28 juillet 1980 au Bois de Cise (P. TRIPLET comm. pers.) ; le risque le plus grand pour cette espèce est l'abatardissement par croisement avec des Pigeons domestiques dont le Biset constitue la souche sauvage. Le Fulmar ou Pétrel glacial Fulmarus glacialis, oiseau en expansion en Europe depuis le milieu du XVIIIe siecle (YEATMAN 1971), a vu ses effectifs passer de 1 à 9 couples de 1972 è 1979 mais ce n'est que cette dernière année que la reproduction a pu être prouvée (RBBERT 1979 b). Il faut noter que chez cette espèce, les immatures peuvent fréquenter leurs futurs sites de nidification pendant 5 è 7 ans avant de s'y installer réellement. Un Passereau apparenté aux Bergeronnettes ou Hochequeues a fait l'objet d'une observation curieuse 2 un Pipit spioncelle Anthus s . s inoletta le 30 avril 1979 à Ault déplaçait des brin- Billes sans qu'un transport effectif ait pu être prouvé ; en ce lieu la présence de la sous-espèce maritime A. s . etrosus en période de reproduction aurait été plus normale. Une nouvelle espèce nicheuse dans les falaises picardes est l'Hirondelle de ` fenêtre Delichon urbica , oiseau nichant plutôt dans les agglomé- rations tout au moins dans notre région comme l'indique son nom latin : absente avec certitude jusqu'en 1977 ; au moins 9 nids le 1er juin 1982 au Bois de Cise, Ault. En conclusion, l'abrupt de la falaise est fréquenté essentiel- lement par des espèces nicheuses notamment cavernicoles (Fulmar Pigeons colombin et biset, Rougequeue noir et Choucas des tours). Du fait des difficultés de prospection de ce milieu, la reproduction de certaines d'entre-elles reste è prouver. FAUNE DE L'E5TRAN RUCHEUX Le problème des animaux, et des végétaux, peuplant l'estran rocheux est lié è l'alternance immersion-émersion (zone de balan- cement des marées) et aux phénoménes qui s'y rattachent (variations de la salinité, de l'eau disponible pour les organismes...). 0n trouvera donc en haut de l'estran rocheux les espèces qui supportent les plus fortes variations des différents facteurs du milieu tandis qu'au bas seront présentes les espèces nécessitant les conditions les plus stables. Dans la zone des embruns et jusqu'au niveau des hautes mers, on rencontre la Lygie Li ia oceanica (Crustacé Isopode) et la Littorine bleue Littorina neritoides (Casteropode). Cette dernière espèce est relativement rare sur le Littoral picard, aux niveaux situés plus bas elle est remplacée par deux autres Mollusques Gastéropodes beaucoup plus communs : la Littorine des rochers L. saxatilis (niveaux supérieurs) et le Bigorneau L. littorea (nlveaux intérieurs). Le sommet de l'estran rocheux est peuplé par de curieux Mollusques Polyphacophores (présence de 8 plaques calcaires) ou Chitons (Le idochitona cinereus...), par de nombreuses Balanes Chthalamus stellatus (Crustaces Cirripèdes) remplacées à l'étage inferieur par une espèce voisine Balanus balanoides. Dans les niveaux supérieurs et moyens, on peut noter les Patelles Patella vul ata et P. intermedia ; cette dernière est la plus souvent absente des lieux qui demeurent les plus longtemps émergés. A tous les étages, mais devenant de plus en plus fréquente lorsque l'on s'approche de la limite des basses mers se trouve la Moule M tilus edulis. Le Gastéropode prédateur Nucella la illus se rencontre dans les étages infra et médiolittoraux sous ses 2 formes (lisse et côteléà. La plupart des Mollusques, qu'ils soient Lamellibranches ou Gastéropodes, sont les proies des Goélands argentés qui nichent dans la falaise. L'estran rocheux est assez peu fréquenté
par d'autres Laridés plus communs sur les côtes sableuses ou de galets (Goéland cendré Larus canus et Mouette rieuse L. ridibundus). Ouelques Limicoles y sont notes de temps à autre 2 Huîtrier-pie Haematogus ostralegus, Tournepierre à collier Arenaria inter res, our 1S cendre Numenius arëuata et Bécasseau violet Calidris maritime. Cette dernière espece es res peu observée dans notre region. CONCLUSION Les Falaises picardes abritent des oiseaux qui ne nichent en Picardie que dans ce milieu ( Fulmar, Pigeon biset) ou presque (Goeland argenté avec un seul couple reproducteur en dehors de cette zone en 1982). Les Invertébrés de l'estran rocheux sont, quant à eux, quasiment tous inféodés à ce biotope. REMERCIEMENTS Nous tenons à remercier pour les observations qu'ils ont bien voulu nous communiquer Messieurs Alain Baras, Eric Mercier et Patrick Triplet. BIBLIOGRAPHIE REGRAIN R. (1973) Etude géographique. Essai de géomorphologie statique, cinématique et dynamique du Littoral picard in Fasc. 2 "Etude écologique sur le Littoral picard" CRDP_Amiens 3 - 108. ROBERT J.C. (1979 a) Le statut des Laridés de la baie de Somme - Alauda 47 : 247-258. - (1979 b) Actualités ornithologiques du printemps 1979 - Documents zool. 2 : 41-44. ’ YEATMAN L.L. (|§?1] Bistoire des oiseaux d'Europe - Paris - Montreal (Bordas), 363 p. Pourpre petite pierre Nucella lagillus FS Forme°côtelée forme lisse
ACADEMIE DU DISQUE DE POESIE ll ·· · Président-Fondateur: D. CHTANOVA ` I *§;ëêÉ' `iïëh ~ Z¢f;§î:· Ã; A xr ('0|"d('Ol1RS' 1981 Q V . .,`. ,, 2 ' P ~ - _ s ·,. Les Mex]/eurs Poemes à dire f#*‘z·' [ ef l e 2 î î‘·:>f-il se 'îë Le M, ., dé cc,n 6 az E ;;3|î} · îëf www- Ãkw, -2/Sozâlfif l à Éêi PDQ5/Èmefï .......,....... D · ~ V I | . __ · EALLADE DES CHASSEURS DE PICARDIE · Le fusil est 'mis en bretelle, Q Id Fuyez, Csilles et Tourterelles ! _ A Clamecy, point de répit, wërr Un congélateur à crédit, · Vous servira de tombeau, Prés du caviar des péquenots· . -0-0-0- _ ` Finis, les jeux dans la bruyère, Tout prés du champ de Rigobert l Demain la foudre tombera, Vite, jeune levreau, sauve—toi ! Permis et balles coutent cher, Prends garde, à ta pauvre ohair·« . -0-0-0- , _ Prés de l'Eglise, cache ~toi, ` Non loin de là, tu les verras, Te méfieras du gros ventru, Du réformé, du farfelu, _ Dans le royaume des cousins, La fuite est le seul moyen. Jean-Pierre Lêpolard Clameoy ‘ l·ïC1·:Lxxx1
LA SUPRESSION DES FOIRES AUX SAUVAGINES Nous voulons balayer des siècles de tradition (la foire date du Voyen Age) au nom de la morale et de la survie des es èces.Jadis, une telle foire pouvait être "accepta5Ie",ma1s aujourdihuî He nombreuses espèces animales sont en voie de disparition (le Uhat sauvage ,pourtant protégé depuis 1979,est un exemple parmi tant d'autres). Les dames doivent prendre conscience qu'elles portent des peaux de cadavres.En effet,pour confectionner un seul vetement,il faut trois à cinq tigres,ou dix lynx,ou quatorze castors,ou vingt six à trente six agneaux (Astrakan) ou trente six àsunxante cinq visons ou encore quarante chinchillas (pour une veste !....) Et au delà des statistiques il y a les méthodeszles pièges à machoires d'acier les agneaux égorgés et gonflés d'air,les phoques assomes au gourdin les panthères auxquelles on enfonce par l'anùs une barre de fer chauffée au rouge.Chiffré en souffrance animale,le prix d' une fourrure devient incalculable ! """""""‘· Le coupon ci dessous est à retourner une fois complete et signe à l'une des deux adresses. ÃSSUBIATIUN DEPARTEMENTALE PUUR U Ãl;|£fE’Gf\RL|?E DES ÀN!!!AUX' (A.D.S.A.L NATURE ai DECOUVERTES P C U! FU É! COMP! U WVISGCYPOII n | · NMYO Ill îlp6fi|'|\l'|'î:'"0|'|I GUY Ill GHIMGUI pour «. mm .«.. mm. R «.,.,~.,,. '=·'~·*•*· E'j@'_°” MEP P¤ff¤•¤6• P¤f À"¤î•‘• BUUGRNMOUBUURG Presldent-Fondateur n A|¤In CADOT Prâxldont-Fondateur e Frank VIDAL Sms. Sock" : 82* R"' d. lu cwdn Allo : (85) 46.09.9I N •00 CHALON·SUR-SAONI Slege social: 2, Place du Chatain TM. (85) 48.6a.I7 7rI00 CHALON·;>UR·SAONE PETITION NATIONALE CONTRE LES FOIRES AUX SAUVAGINES DE CHALON SUR SAONE """" _ 3 Je 8U“Ssign6 (O) ouenne••••••¢e•¢eoeo••••••e••••••••••• ·` oeoooeoooen••••e•ou••••••e•eoo•e••••••••••••••••o•o• I Pr°f···i°¤ C uu••o¤o•o•••••••eu•o¤e•• demande le eupreeeion doe foires aux eeuvagines de Chalon /Se6¤e ot le miee en oeuvre rapide d'u¤o réelle politique de contrôle des marchés parallèles. Signature,
( ANALYSE BIBLIOGRAPHE; CLEMENT-GRANDCOURT M.(l982)Un étang?Pourguoi faire? CRDP Amiens. ` Derrière ces 2 interrogations se cache un manuel d'initiation aux problèmes des zones aquatiques et de leur remise en état.Ainsi M. CLEMENT- GRANDCOURT nous présente-t-il tout d'abord les données écologiques des eaux continentales:formation,sédimentation,facteurs physiques,chimiques, flore,faune.Cette présentation bien conçue et à la portée de tous permet l'acquisition d'une base de connaissances au non initiés et rafraichit la mémoire de ceux qui ont déjà étudié ces problèmes. L'auteur présente ensuite les différentes possibilités de remise en valeur des plans d'eau selon le mal qui les affecteznettoyage et curage pour les étangs en voie de comblement et aménagement des berges pour les nouveaux plans d'eau que constituent les gravières.C'est ce dernier problèmeque l'auteur s'attache à faire connaitre.Le lecteur picard trouvera les premiers éléments du réaménagement de la gravière de Woignarue dont nous aurons l'occasion de reparler. Mis à part un problème que nous allons examiner maintenant,ce livre nous laisse une très bonne impression,par sa clarté,par l'exactitude des idées exposées et par la volonté de l'auteur de ne jamais froisser les susceptibilités:protecteur-aménageur-chasseur-pêcheur. · Aucun livre de ce genre n'est parfait et nous avons été réticent au problème des espèces végétales et animales utilisées.En effet l'auteur estime qu'introduire une essence nouvelle à la localité ou le réaménagement s'ffectue constitue une"nnte originale soit sur le plan de l'esthétique, soit sur celui des ressources alimentaires que certains arbres ou arbustes peuvent apporter aux animaux et en particulier au oiseaux." Cette attention louable chez un protecteur reconnu tel que M. CLEMENT- ` GRANDCOURT`éonduit néanmoins à modifier la flore locale,ce qui d'un point de vue écologique n'est pas souhaitable. _ En ce qui concerne les oiseaux M. CLEMENT-GRANDCOURT a trop tendance à faire confiance à des espèces importées(oie,bernaches)et à délaisser les oiseaux locaux.Cette situation qui malheureusement se répète de plus en plus conduit à une situation où en fait on ne peut plus être sûr que l'oiseau observé est sauvage ou introduit.Par exemple des Bernaches nonnettes sont arrivées au Parc Ornithologique du Marquenterre et l'une d'entre elles s'y est accouplée avec une des Bernaches captives.Lé couple a mené à bien sa reproduction en l98l(4 jéunes à l'eclosion).La femelle volante de ce couple était-elle vraiment sauvage?On peut avec de bonnes raisons en douter. De plus,toute espèce introduite provoque le risque de compétition avec les espèces locales et peut entrainer une perturbation dans leur biologie. Il faut donc souhaiter que,les techniques de réhabilitation s'amélio- rant,seules les espèces végétales et animales locales seront utilisées à l'avenir.En ayant déjà discuté de ce problème avec M. CLEMENT-GRANDCOURT ' je sais qu'il oeuvre en ce sens et on peut souhaiter que dans un proche . avenir les plans d'eau réhabilités s‘intégreront parfaitement au milieu. Nous conseillons la lecture de ce livre bien entendu aux protecteurs, aux chasseurs et aux pêcheurs,mais également aux aménageurs et hommes politiques qui devraient s'en inspirer longuement avant de décider de l'avenir de sites placés sous leur responsabilité. P.TRIPLET
. _ ·1 t ··, I I sic:- ·i' _ ' '·`iJ;;;€·j3_ «_ Association (Loi de I90 I) à Ia Fédération Française des Sociétés de Protoctiondl .`·' Q · = · laNotue, ' autitredeI¤ticIel0¢:IeIaIt:iduI0"IIotI976reI¤tivIùl¤ ' de ] .° J; Keen jui Fûlldât sr; j R"' 6;, , la nature, ns un cadre national. " I `— "s. A =. ':' ‘ ccr sa :u0·¢0 r LA source B P 27 92250 La G¤|’€|'\I'I€ COIOIHIIGS -` ` 'jj Tél.: (II 77I.O2.87 Le 20 septembre I982 mm CIRCULAIRE ·· E`I'E 82 Madame, Monsieur, Cherjej sociétaire, Cher ami des rapaces, Nous venons de passer une période dillicile et les mois qui viennent ne presagent hélas aucune amélioration dans le climat de Ia protection de la nature. Notre association soumise d'autre part E1 une crise de croissance imposée par laccroissement rapide du nombre de ses membres et du volume des allaires trai- tées, o un besoin impérieux de votre aide et d'un certain regroupement autour de I'idée qui nous est chère z protéger les rapaces et leur milieu de vie. L'union lait Ia lorce I Cette lonnule n'est pas vraie qjue pour certains chasseurs qui réclament le droit de massacrer les oiseaux migrateurs de toute l'Europe, ou nom de traditions dont il laudrait redélinir Ie sens et a valeur. Les lilets en nylon japonais manœuvrés par des ressorts en acier... et les pylanes tout neuls construits en Gironde en mai I 982 pour massacrer les tourterelles sont·iIs traditionnels 2 n lait, ces scandaleuses manipulations d'un mot, n excusent aucun massacre quand celui-ci n'est perpetré que pour le plaisir de tuer la vie! Notre lorce E1 nous aussi ce sera I'union, celle de vos présences, et de vos cotisations, seuls garants de votre canliance en nous. Merci pour ce soutien indispensable. Au cours du demier Printemps, le Ministère de I'Environnement, insensible aux voix des amis dela nature, a plutôt prêté I’areiIle aux manilestatians de masse des milieux Cynégétiques soumis à la surenchère de leurs lactions les plus rétrogrades. Tout ceci aboutit E1 des mesures catastrophiques pour la nature dont la presse s'est largement lait I'écho. · Le FIR a pris I'initiativè d’une réponse collégiale jvoir circulaire jointe) èt toutes ces alertes z Pour la première lois dans l'histoire du mouvement écologique, nous avons réuni autour d'un communiqué de presse es signatures des I 4 principales associations nationales lrançaises de protection de la nature, de animal au de I'env1rannement. Cette "Sointe alliance" unique en son genre prouve bien que les chasseurs ont poussé trop loin leurs exigences et que le pauvoirpolitique a eu grand tort de vouloir les écouter. , Ce communiqué tiréen juin I 982 E1 I 8.000 exemplaires a été dillusé au plan national et régional, E1 toutes les associations de protection et d' étude dela nature, E1 tous les joumalistes spécialisés, E1 tous les députés et sénateurs tI est encore disponi Ie au FIR Nous restons cependant sur nos aarples car les prochaines ratilications des conventions de Bonn et de Beme seront I’occasion pour certains chasseurs de réclamer une lois encore la destruction e I’innocente Buse variable. _ Ce combat d' arrière-garde est d' autant plus stérile que nous nous sommes pour une lois parlaitement mis d'accord avec les responsables cynégétiques au plus haut niveau. r Réunis autour du tapis vert, les experts ”Buse" du FIR ont rencontré plusieurs lois leurs homologues de t'Ollice National de la Chasse en présence des responsables de I'Union Nationale des Présidents de Fédérations de Chasseurs, de I'O.N.C et du Comité d'Inlom1atian Chasse·Nature. Le but de ces réunions était, bien entendu, de trouver remède au sempitemel problème de la "pralilération des buses et de leur nocivité E1 l'encontre des espèces gibiers". La conclusion de ces réunions s'imposait très vite: Ie FIR et |’ONC se mirent d'accord pour rassurer les chasseurs, et la vérité toute nue éclataitz O premier point: Ia buse ne prolifère, ni ne puttute. _ _ C deuxième point : son régime alimentaire innocente absolument ce mangeur de souris ' Nous eumes lagréable surprise de trouver auprés du Comité d' Inlonnatian Chasse Nature un interlocuteur éclairé qui acceptait aussitôt de participerE1I'édu- cation des chasseurs pour tenter de résoudre le problème "Buse variable", autrement que par le fusil. zi"- ,. ’. Ceci lut lait avec la rédaction du Petit livre vert n' 5 consacré au Lapin de Garenne, qui pour Ia première lois jitîtiî_ ‘ ouvrait ses pages pour éduquer le chasseur sur une âpèce non gibien de surcroît oiseau de proie · la Buse va· ·~ riable Cetouvroge joint èt la circulaire, tiré è 2.250 O d' exemp aires, sera entre les mains de tous les chasseurs ·_ jf __: ‘ , Ne vous y trompez pas, c'est un document exceptionnel I... La qualité de I'inlom·iation qu'iI contient, alliée E1 tie ' ` ·` . une illustration exce lente doit certainement contribuer grandement E1 I'améIiaratian des connaissances des _ · ` ‘ ;`;_\j chasseurs sur une espèce gibier et sur un prédateur si controversé. · `« , _ ,_ ' ~ Nous Voulons croire que cette réalisation commune et Ie symbole qu'elIe représente ne resteranjfas lettre " A ‘ j i· · morte EI QUE nous pourrons poursuivre ce genre de travail pour le plus grand bien dela nature que nous élertdorti - · ' · pf j ~ Nous vous recommandons instamment, E1 I'image de ce qu'ant lait plusieurs associations régionales, de laire _ . rélérence E1 ce petit livre vert, E1 chaque lois que des chasseurs partiront E1 nouveau en guerre contre la Buse. I E j ' ' PROJET VMITOIIRS-CEVEIIES I L A 'l i Les 8 vautours pionniers valent magniliquement dans leur nouvel habitat de gorges et de Causses. · _ I ‘ L _ sri Un bébé vautour est né le 20 mai. Son envol apres A mois au nid est attendu dans les jours qui viennent T · "_ ·— _ .' Cette nouvelle o comblé de joie tous ceux qui suivent de près ou de Iain cette expérience passionnante et unique _ ·~; '&__ ~ . __§c T, "?· 1 au monde (lire poutèjalus de détails Ie récent article paru dans Ie numéro 79 du COURRIER dela NATURE le · - · m` _, _ c l l ?} ·. I _: *__ retour des Bout ras - SNPN — 57 rue Cuvier - 75005 Paris). •p I.- · . · . lâ, I0 nouveaux vautours s'envaIeront vers Ia liberté en Automne I982 ww" '·` Ii" `R '« —r•· ·· T ` ·~·' . . · ··»**···.·· ~r·. DEU} cartes postales edrtees par Ie FIR sont en vente au beneltce de ce projet : envoi de IO Cartes contre 22 trs '_ Tft ç _ - 34*-,j A}? 'hé " çà U; I en timbres. Merci d’apparter votre soutien E1 ce projet en répondant a cet appel. ` I Y' ‘ ` `· " "‘
PRINTEMPS 1982 - IIEPROOIICHOI ET SIIIVEIILIICE DES IIIIIS DE IIPICES Un Printemps beau dans Yensemble a eu comme conséquence un assez bon résultat dans les succès de reproduction des rapaces malgré des destructions ça et la ai l'initiative de certains chasseurs _ Le Faucon pèlerin par exemple conlimie une tendance lavorable dans les Vosges, la Franche-Comté, le Massil·Central. L'Aigle royal, le Vautour louve, par exemple, se sont bien reproduits Par contre tassement dans lexpansion du Balbuzard en Corse avec en plus la perte d' un adu te tire au lusil et enlin mauvaise année pour les Aig es de Bonelli provençaux. Le Printemps sec a avancé la période des moissons, ce qui a causé de graves perturbations a la reproduction des Busards dont de nombreux nids ant été moissonnés ETUDES ET PROTECTION DES HIGRÀTIOHS Une heureuse épidémie gagne la France l Le désir de mieux connaître les phénomènes migratoires et de protéger les oiseaux, rapaces ou non, contre les ardeurs des "protecteurs" ai lusi l ' Après Leucate au Printemps ou nos équipes ont intercepté les chasseurs de Bondrée, la migration de retour s'annonce chaude: I QRGAMBIDESKA `l98z 2 _ l Aux adjudications de Mai l982, les cols de Mehatze et d'Ocho(gorrigagna prolongeant la crête d'Or ambideslra, ont été loués four 3 ans, (55000 F lus les taxes). e col d'Orgambidesl<a lui-mème, proposé ù l60.00 F a été retiré des enchères à 80.000 F (il avait été loué l .000 F par an en lg79 l) En l'absence de toute politique cohérente du Ministère de l'Environnement et de la Direction de la Protection de la Nature, début Sejptembre, le S ndicat de Saule a cèdé le col ai la Féderatian des Chasseurs des Pyrénées Atlantiques, dont le Président Mr Saint-Josse est aussi le Président de Association die Délense djes Chasses|Tradjtjonnelles.(Ce dernier vient d'appeler.récemment au cours d'une conlérence de presse les 40.000 chasseurs des Pyrénées Atlantiques à venir c asser sur e co . Face ia cette provocation, dont nul ne peut sousestimer la gravité, nous voulons avec votre aide, intensilier notre occupation pacilique et non violente de la crête d'©rgambidesl<a. Soyez nombreux avec nous en Octobre pour y voir passer libres, les oiseaux ¢l’Europe. .PRÀT DE BCUC l982: Ce col du Cantal lait l'objet du l" septembre au 3l octobre prochains d'un camp d'étude dela migration automnale. Venez nombreux rejoindre les naturalistes du Centre Omithalogrjque Auvergne, d' Espaces et Recherches et du FIR pour étudier et protéger ces migrateurs. Des milliers de rapaces, des centaines de milliers d'hirondelles ou de igeons ramiers, des millions de passereaux vous y attendent. ij Contact: ESPACES ET RECHERCHES - l5240 ANTIGNAC. 3 LA FAYOLLE - COL DE L’ESCRlNE'|’ (ÀI‘tlè€l'IB) l983 2 · Les naturalistes du Groupe omithologique Ardèche satislaits de leur expérience du Printemps l982 veulent la renouveler en mars l983. Il laudra la encore soutenir cette initiative courageuse, dans un climat cynégétique pas toujours sereinl _ Contact: J. FRlER - Résidence LES MOUETTES · 38370 LES ROCHES DE CONDRIEU. COIIOOUES - · Colloque de Mammalopiez thème mammifères marins · 23 et 4 octobre l982 a a Rochelle (Charente) Muséum de la Rochelle Société Française d'Etude et de Protection des Mammilères - M.C. Saint Girons Laboratoire d'Evolution des Etres organisés · l05, bd Raspail- 75006 Paris - Colloque Ornitholo?ique Interrégional 6 `et 7 novembre l98 ai Dijon (Côte d'Or) Faculté des Sciences. ‘ Congrés Intematianal sur les Rapaces Méditerranéens l`.3 et I4 novembre l982 è Barcelone (Espagne) - Faculté de Pharmacie - Université de Barcelone. Congrès d’0mithalogie et de Mammalogiez ` . l·" week-end de décem re 1982 - Strasbourg. ·Contacter: Dr de Lestree, 2l avenue de la lorêt noire 67000 Strasbourg. XI' Colloque Francophone d’Ornithologie — l" week-end de mars 983 è Paris au Muséum National d'Histoire Naturelle. FEUTES MIIIOIICES ,_ · ` L'association Mayenne-Environnement se ropose de réunir pour l'Eté l 983, instituteursj proiesseurs, éducateurs, militants d'associotions de protection de la nature, alin de debattre des relations ECOl?E et NATURE, pour promouvoir en particulier a découverte, la connaissance et la grotection dela nature en milieu scolaire. Une circplaire préparatoire est disponible au Fl pour préparer cette importante rencontre (contact: Michel RO E, Président d'Ecole et Nature ` I .53, 33 rue du Vieux St-Louis, 530l 8 Laval Cedex). ·_ Le dossier "chosses traditionnelles des oiseaux migrateurs dans le Sud—Ouest de la France" vient de sortir. · ‘ Pour en savoir plus sur cet épineux dossier et lutter contre ces pratiques, envojyer votre commande a: SEPANSO · Institut de Biologie Animale - Université de Bordeaux l 33405 alence cedex. Prix 25 lrs + port. ' OIIGMHSÀTIOH DE VOYÃGES O'OlSERVÀ'l'lOlI DES RÃPÃCES Nous envisageons ai partir de l983 de proposer aux membres du FIR des voyages, en France ou au l'étranger vers les hauts lieux de l'observotion des rapaces: Ceux qui sont intéressés sont priés de nous le signaler alin que nous leur a ressions le programme préliminaire. Ces dillérents chapitres seront bien sûr dévelo pés dans le prochain bulletin (n° 9 o paraïtre début l 983). D'ores et déja nous sollicitans ardemmentvotre col- laboration (articles · lettres - photos · dessiné), pour laire de cette revue le meilleur outil pour connaître, suivre et protéger nos rapaces Merci è vous tous. Nous espérons vous voir nombreux nous laire part de vos suggestions et nous témoigner votre conliance o l'Assemblée générale du l6 Octobre l982. L Cordialement. . DER Le Bureau du F.|.R NIÈR'? Mnv "I l « ufgur en · "' h... ,, mé lundi 20 Pnpler recyclé °P·-· i] 7 I septembre 0 9 très b. · rcn r
RANDONNEE ORNITHOLOGIQUE EN ISLANDE du 13.6.83 eu 30.6.1983. A la découverte des meilleurs endroits ornithologiques ct naturels d'Is1ande. Possibilztér d'observation et de Photographie de tous les oiseaux nicheurs (marins- rupuces«puu¤erenux) Ulreuit efVe·tuê avec un véhicule tout terrain en compagnie d'un guide islandais spécialiste en ornithologie. Logement sous tentes ) Prix 2 7·0OOF ëgzzïîéa) g nèiai d'Inscripti¤n 31 Janvier I98} ‘ ° _ . ` ' en versant un acompte de 2.IOOF Voyage en eur, en Avion, Bus et Bateau wsnurnnce, nourriture,trsnsp0rts aux aéroports Maximum x I5 Personnes. Logement, Tnxnr ) Tous renseignements: Serge BOUTINOT Pont de Rouvray 02100 ROUVROY St QUENTIN Tél: (23) 62.}I.}7. Dominique LAIGRE l6l Hue J.Bl¤nchot 07100 St QUENTIN T61 (2}) 68.}6.58. UEHTRE_Ql_IHlTlATlON A LA NATURE HOULT AUX BOIS Randonnée "L'Hivor" 27/I2/H2 AU }I/I2/B2 Argonne Septentrionale. UTHÃÈhO\OR]" 12/ 2/8% AU 17/ 2/83 Hoult auxBois. Nature "Vr1n|«mpu" A/ A/Bl AU 9/ A/Bl Boult uuxB0is. Mmnm r··n1evin 11/ 4/H3 MJ 16/ 4/83 vendée. Flore et Végétation 2]/ 5/8} AU 23/ 5/B} Boult auxBois. Decouverte des Forêts de Signy l'Abhnye et 2/ 7/8} AU 8/ 7/8} Signy l'Abbeye. •':nV1!·un:3 lnxttutzun Nature 2/ 9/85 AU 6/ 9/8} Boult auxB0iB· Tous renseignements: Progrümme, Conditions, Prix etc... au C · I · N · V BOULT AUX BOIS ' 08240 BUZANCY g_H A R_j_E D E S Z 0 O S Deux parcs : Le Parc de Saint-Vrais dans 1'Essonne. Le Pure de la Bourbansais dans l'I11e et Vilaine Ont été les premiers à signer la "Charts de Protection de 1'Animal en milieu |oologique" Les porcs signataires s‘engagont à respecter x L'Educat1on du Public aux problèmes des Animaux , Le Bien être de leurs pensionnaires. Les Parcs collaborent étroitement avec les associations de Protection de ls Nature aux sauvetnges d'unim&ux en dünger comme les oiseaux marins et les phoques. C TÃ! TÃGNI PL ll} AWE 5£RONf NOMBREUX /PM/li /WUBL/EZ PAS VOTRE ET F7?/7E} /IP//EKEK PLU A/01]} 5E£üVfE‘F7£4@ Cûîy/VI70iV PMA 83... Vë /I/W5. Sm], QQ W"? A ’`‘· ' iü ^^ A A \, -- r · A A 1- J [1 , ^ L ‘*' · · ‘ • · [gl \ ·· _: '* s x/ ,‘· s .· J .2 L/ Q ` U! N 1 A xy K . ' »1 L M'i.A"_/ I fx, ·—-1 , 'Fïûtz
1 Il A J1 I J \ \U l` U FYl)l'IFl‘ Pour chaque sortie~ des jumelles sont à votre disposition. 20 MARS : le printemps sera-t-il au rendez vous ? Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens, rendez vous à 9 heures à la porte du cimetière, durée : la matinée seulement. 26 MARS : ASSEMBLEE GENERALE DU G.E.P.O.P. I ÀYQYWÉ l .*4% " çmcütës ce N RENDEZ VOUS à 14 heures dans Q i Rüë ê§2EÉ¥°' Q le grand amphithéâtre de la g I il' A faculté des sciences rue Saint- Z n · * Leu à Amiens, entrée Grande Rue ' cf; de la Veillère en face de la g 7m} 6 salle des sports. ·%// àl Q Fygâêüœ - ’ / § ;f”,;:¤=¤’É£i;É2§,,«-AU PROGRAMME z - Rapport moral et financier r-"- S thèse des différents travaux réalisés dans l'année Xn - Projets — Election du comité - Table de presse, vente de brochures - Présentation de deux beaux films , En ce qui concerne les elections au conseil d'administration tout membre du GEPOP peut faire acte de candidature, soit le I jour même de l'assemblée générale soit en faisant parvenir ` \ la demande au siège social. 4 É 27 MARS : A partir de l4 heures, salle Dewailly à Amiens le "'» ———- GEPOP présentera plusieurs films sur la nature, // \ cette projection sera ouverte au public. 24 AVRIL : Sortie sur les falaises : observation d'oiseaux de mer sur la falaise, recherche de fossiles dans les blocs de craie, découverte des petits animaux vivants dans les flaques d'eau salées. Rendez vous à 8 heures plase du cirque à Amiens, à 9 heures au port de Saint Valéry.Repas tiré du sac. 8 MAI z Sortie en forêt de Crécy : détermination d‘arbres, d'empreintes, participation probable d'un guide, Rendez vous à 8 heures place du cirque à Amiens, à 9 heures à Forêt-L'abb&y€ E(parking à l'entrée de la forêt).
'IÈS Janvier l982 ·- ETATS REGIONAUX de l'ENVIRONNEMENT GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE de PICARDIE (G.E.P.0.P.) Musée de Picardie, rue de la République AMIENS rapport de Madame M. MARLEUX·COMMECY ARCHITECTURE, ENVIRONNEMENT et NATURE Les graffiti de |968 exprimaient déjà le malaise d'une époque, sa difficulté à vivre dans un cadre hors nature " Non au béton" "des maisons, pas des clapiers". Les choses n'ont guère évolué ; les constructions, qui . répondent â des impératifs anarchiques, n'ont pas amené l'harmonie et il semble que le seuil de rupture soit atteint. Il suffit de voir, chaque week—end, avec quelle frénésie les habitants des grandes villes ‘ quittent leurs agglomérations pour comprendre qu'un besoin instinctif et primaire rattache l'homme â la nature. Les nécessités de l'aprês—guerre, 30 ans d'une urbanisation rapide, ont doté nos villes de H.L.M. d'une uniformité affligeante ; ces constructions, vite effritées, ont été remplacées par d'autres de construction plus rapide encore. Tous ces bâtiments, stéréotypés et gigantesques ne peuvent satisfaire leurs occupants car l'échel1e humaine ne s'y rctrouve pas. Tout autouf, c'est l'uniformité des aires de circulation ; rien ne ressemble plus à une entrée de quartiers nouveaux qu'une autre entrée de quartiers nouveaux, fut—elle â l'autre bout de la France. C'est le règne des espaces artificiels, des perfectionnements de la technique, de l'air conditionné, sonorisé, c'est la débauche des lumières électriques, tout un univers des marques de modernité, auxquelles on se doit d'adhérer. Ce bouleversement des structures, joint â la rapidité du développement économique, ont fait oublier la mesure, l'équilibre, l'harmonie, nécessaires aux hommes pour vivre mieux. La sur—densité, la congestion circulatoire créent le stress, la fatigue. Le manque de repères, dans une production identique, fait des sites sans âme, et cette absence de différence exclut le rêve nécessaire et l'ahecdote. O/•|
Ces villes sont la réplique de la croissance hâtive et incontrôlée. Ce sont des villes plates mais oü tout s'élève vers le ciel. Leur manque de racines se traduit par cette prétention des hauteurs. Une façon naive de masquer le peu de mémoire que la pierre requiert. Ce sont des villes saisies par le siècle, dans toute sa violence, ses incohérences et ses prétentions. Elles instituent l'angoisse. Si leur passé est maigre, elles espèrent investir dans le futur " écrit dans "Le Monde" Tahar ben Jelloren. Ailleurs, ce sont les frontières indéfinies entre la ville et la campagne, oü la route uniforme défile devant des maisons finalenœnt uniformes, c'est l'accès de la mer rendu difficile par les annexions particulières, ce sont les maisons qui trouent les flancs des collines et des montagnes. L'urbanisation n'est plus une conquête de l'homme sur la nature, elle est aliénation de la nature. Il semble qu'une situation de malaise se soit installée et qu'on s'interroge sur la place de la nature dans la vie quotidienne. La conscience universelle a pris en compte ces graves menaces auxquelles doit faire face l'humanité, pollutions, destructions des sols, atteintes aux sites naturels, pillage et extermination de la faune et de la flore, mise en danger de la nature sous tous ses aspects. Les questions d'environnement se posent parfois en termes de conflits qu'il faut dépasser poururechercher une synthèse : il faut empécher que soit rompu l'équilibre, parfois fragile, qui unit l'honmœ â la nature. - "ll est temps que domine â nouveau l'homo·sapiens, celui qui sait que seul un juste équilibre avec la nature tout entière peut lui assurer sa légitime subsistance et en définitive, le bonheur spirituel et matériel auquel il aspire " écrit Jean DORST. L'architecture a produit des objets "dé—naturés", des objets de consommation ou de représentation sociale "déconnectés de leurs racines culturelles ou de leur signification profonde". L'intégration de la nature â l'architecture respecte les dimensions, reprend les données fondamentales d'orientation et d'isolation et exprime "naturellement" les besoins du lieu d'implantation. L'architecture est un art d'humilité, a—t—on écrit "car c'est un art d'insertion et non de provocation...c'est un att de continuité et de mesure". Le passé nous a ligné des pierres qui ont abrité le travail humain, des formes définies par l'obligation d'une fonction et ce sont ces lignes simples, nobles et robustes qui ont résisté aux modes et aux temps. L'architecture est aussi mesure et c'est dans ce sens encore qu'elle rejoint la nature car elle est alors, comme elle, l'harmonie.
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