fr P[CA RDIE I · .<=~ A ° B- ··-· - ID; '—" Tèl : » r A` _T-_ 7 ` lâ NA] URE NO 57 ·ï î· `W »· , ~ ` \ ‘ « _ Q —;»«· ;#ij;,~ ¢v€. g< . S ,,«.~__; _ ""“"" ‘ __';,;;:tt §a·¤ ·?· »îàii*è¤Ééï;ëâàQL«; ;' ·f ‘=--‘==·?;;;~jî·;:..“îîi".:—.&»i·:::·:·1~<=%¥==~ ··—~··~··:·:_:_·;·==ï~·;,.»::.·¢.-r:~; ‘ . _ _ ’/0* ^*#É·É/J»z:'»v•«¢,«- hr I"' , ,,, nEvuE TRIMESTRIELLE PuBuEE PAR L‘ASS©C|AT|©N n=•¤cAn¤¤E Nmuma |SSN01824201 COMMISSION PAHITAIRE N°63860 il O F
F 2 1 Revue trimestrielle publiée par PICARDIE NATURE Association régie par la loi de 1901 Atfiliée a France Nature Environnement I 2 Agréée par les ministères de l'Environnement, de l'Eauipement et de la Jeunesse et aes Sports É Siege social : 14, Place Vogel Amiens Il Adresse postale : B.P. 835 80008 Amiens Cédex 1 A Tél. 22 97 97 87 — Fax. 22 92 08 72 — CCP Lille 872. 02 E 026 Directeur de la publication : Patrick THIERY U Dactylographie : Sévérine JANCZAK l\/lise en page : Bernard CGUVREUR I Photographies : Philippe THIERV Impression : Copy-Self — Amiens 2 . SOMMAIRE Il > Editorial p 3 A Informations p 4 a 9 A En Picardie p 10 Chronique rebelle p 11 A L a vie de notre association p 12 a 24 . ' Au calendrier p 25 et 26 Voici un cocktail d'enfer l p 27 a 30 I I Adhésion et Abonnement p 31 ` DEPOT LEGAL sème TRIMESTRE 1992 2 P1cAn¤1E NATUREN° 57
Depuis qu’elle s’intéresse aux phoques de la Baie de Somme, notre · association a toujours espéré une naissance au sein de la colonie. C’est chose faite aujourd’hui puisque la femelle gestante repérée au ' mois de Mai par John de BOER, le spécialiste hollandais de la G Zeehonden-crêche de PIETERBUREM a donné naissance vers la ` mi-Juillet à un bébé phoque. Baptisé GREG par l’équipe de ’ surveillance estivale organisée pour la 3è année consécutive, ce jeune phoque et sa mere ont fait lob_]et d une attention toute particulière durant tout l’été. · « Cette naissance renforce le maintien de la colonie de phoques veau- marin en Baie de Somme après quelques années difficiles. L A Patrick Thiery I I , , , É · B Q Ir [ V. « §ï«ÃÃ~î"‘;:]‘· "__·` ,,. q · A l ,j __ i i 1 «j;;g.} ·,&.· I A ` I ` ïê /4i' ÃÀ _ If". ' F; ` L ·v»· c , ‘j·gp ;?*=¤ > ·‘,· 4 ; ` ' " ``'* ~' Éff Q . “«îF` Mia`, > ··¤\·», ‘· , · ` ' PICARDIE NATURE Nb 57 3
TORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORIII LE Et voici leurs méthodes. v Quatre solutions semblent paitager leurs faveurs : _ — Enterrer ces déchets ou les immerger dans des caissons, Vous êtes un auditeur passionné des voix de la nature, refusant de Savoir SHS ne vom pas Sc üssuœr dm et après le succès de "OISEAUX DES JARDINS DE quclqucs alméôsm FRANCEIZ FERNAND DEROUSSEN 3 ls prargrr de - Les "offrir" à des pays du tiers—monde, qui ont ainsi le vous annoncer la parution du premier titre de la collec- Choix dacœpœf CCS déchets pour un bon prix". Ou oon Z ‘ refuser et crever de faim. , "LE MONDE MERVEILLEUX DES SONS DE LA - Les incinérer en produisant des fumées toxiques que NATURE" _ _ nous respirons tous joyeusement à pleins poumons. - Levolumel :"Quandchantentlesloups"estdisponible _ LCS balancer dans le fleuve le plus proche. cette v en oompoororoo et oassorro _ dernière solution semble remporter les faveurs de I Les cris et chants légendaires et mythiques des loups beaucoup dcmœpüscsl _ - nous rappellent un passé encore proche où les loups _ ohanroroorooo oorrrpogrroo _ A _ Comment arrêter le massacre. ‘ I Passé, mars Poororro ovomr graoo à ropassron de En aidant Greenpeace. Si vous nous aidez, nous aurons I certains hommes qui essayent de réintroduire les loups assez de poids pour promouvoir et faire instaurer um on Franco- _ _ nouvellepolitiqueindustrielle soucieuse delasauvegarde Le rogrorro Sorroro du loup ogr oorrrproxo mars brorr de l'environnement...Depuis sa fondation, Greenpeace I doom- _ _ _ pourchasse les entreprises qui polluentl'atmosphère,les ChorrrS· aooromooror pI·arrrroS’ Iappomonm autant de cours d'eau et les sols, pour les obliger à ne plus rejeter I sons que vous retrouverez entourés d'un grand nombre et à ne plus produire de déchets toxiques. Essayer ooormoux? ro rymo ro rrroou grand due la Chouorro d'imaginer les sommes que nous devons engager pour h¤1<>¤¤· 1¤1<>¤¤¤· et ororr oIaurroS· _ _ assurer la réussite de nos actions de protestations, et ‘ Tour rm monde Sorroro orrrourarrr com dos roupS’ qu] l'efficacité de nos campagnes de sensibilisation. É nous orrro un magmrrquo oorroorr oaruror Greenpeace n’accepte d‘aide ni des gouvernements ni Vous Poovoz Vous procurer Cos smcglsrsesnt Per des entreprises. Ce sont ses membres et ses bienfaiteurs oorrooporroarroo oupros de NASHVERT au prrx dé · qui, par leur générosité, permettent à Yassociation de · rr 126 F pour le oompaorrporr oorrrorrs) room omvrrorr) . subveniràlessentiel de ses besoins financiers.Ensemble *76Fv¤~¤1wSS€¤€<P<>¤¤0mP¤S> (5_]ourS ouvrés) nous gagnerons. Ne les laissez pas transformer la Pour tout renseignement complémentaire, contactez France en poubelle, Souœœz mm: Campagne I ‘ 14 me Lmmez RÉ1>U1soNs-LES - EL1M1NoNs·LEs. g I 75017 PARIS Aidez—nous : En nous envoyant 200 F aujourd'hui... ou ‘ TCI r (1) 46·27'66‘82‘ peut—être plus, vous participez vous aussi à la survie de I la Terre. Greenpeace BP 509 60506 CHANTILLY Cedex E L A ou 28 rue des petites écuries 75010 PARIS É I' · ' JN 7 rr FRANCE EN POU BELLE ? ,,,. Pl ,. , ·»j j / I Voici quelques coupables... Ce sont les plus gros Y ? _; I U pollueurs du Rhône. RHONEPOULENQATOCHEM, É I') A, I ' y@+ I ICI FRANCOLOR, COGEMA, SNPE (Sté Nationale " ’ _ I v desPoudres et explosifs),CIBA—GElGY. Composition '`'` T ^ ‘ , I A » ~ ~ « ' I de leurs déchets toxiques : Cadmium, zinc, chrome, — g q , I cuivre, mercure, rejets radioactifs, hydrocarbures ` ” « à L I chlorées, la liste est malheureusement beaucoup - - _ ',', ‘F .gv,r’i ** .— > I plus longue ! (Informations Greenpeace "La pollution . _ jt fj pg ,.r-, _ ‘ du Rhône", août 1990) W ` - » ~ C `, , vi ._ I; à I 4 PICARDIE NATURE N° 57 I
‘ORMAT|ONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORII AUTOROUTES, OVERDOSE I %q 0, S«S I . 0 0 APPEL A LA MANIFESTATION ¢ N | , F D ARRAS LE 7 NOVEMBRE 4 E ii I992 4i = ‘ / î - Après les trois importantes manifestations de GRENO— à T BLE, de la VALLEE D'ASPE, et de l'ALSACE, orga- / (Y . rrisées dans le cadre de la campagne nationale POUR 0. "`n_ 0 . UNE AUTRE POLITIQUE EUROPEENNE DES _ A ` _ TRANSPORTS lancée par la fédération FRANCE- . L à _ NATURE-ENVIRONNEMENT et la F.N.A.U.T. (Fé- I" A . L _ dération Nationale d'Usagers des Transports), avec le F `_ soutien du C.A.F. (Club Alpin Français), il a été décidé —Vr` " W j une grande manifestation à ARRAS,.le 7 Novembre / tj prochain. Les organisations signataires appellent tous , Q §ê (_ les collectifs et associations de France et des pays voi- i ` Yï'î§\ _ppg K` A sins, en lutte contre des projets autoroutiers abusifs, à y x,—»#" ' x participer en nombre. En attendant 1'obtention d'urr Er È I / · ;__;___î__;_ moratoire sur les programmes autoroutiers, qui permet- q`î[\ ‘· ( Pyr W·.·K trait de redéfinir les politiques de transport dans un sens \ I, jp/j,,ë plus écologique, et de mettre en place les solutions ` ` L/-yfjf C JI II <\ ’ / L V? —-î__ _ _r- I ( (I / alternatives nécessaires, la mobilisation sur le terrain r Ffsïfë îîiî 1<_y;à|,~\—-5,î Q_;% doit se poursuivre et grandir. La manifestationd'ARRAS Q, *3 1;,,3, r,«§,¢‘;,.»=·=· J ="_ doit, parmi la chaîne des manifestations à venir d'ici1'été 9 F ê __} e L "` UD IJOÃHÉ de IZIIHCIILCIIÈ de toutes ICS luttûg C1'] ‘ à •* xl Y `\ cours. La récente déclaration d'utilité publique (15 Juillet œ w" 92) de l'autoroute A 16 BOULOGNE-AMIENS -retenue ï ' / contre le projet de doublement de la Nationale l réclamé / par les associations, et sans que le Conseil Régional présidée par l'élue "Verte" Marie-Christine BLANDIN ait üni de discuter du projet — est une excellente oppor— . 0 tunité pour exprimer notre opposition au "tout autoroute" ' E qui estentraindefairedelalîrancelapoubelleàcanrions ` de l'Europe. La région Nord constitue un véritable ver- SOUS _ EQUIPEMENT rou stratégique dans le systeme européen des transports OU SUR _ EQUIPEMENT ? terrestres, cornrne entémoigne le projet de l’A1 6, itinéraire de délestage au débouché du tunnel sous la Manche, et A en Cmîœ le 10 b b mlm br t _ é d ' V ‘ ' I Il 1 - ;€g%j,}.;jgw?;;gi;Cj§I,g§,>?;;g,g,€ double les m,mms,rÃSaàsiërëîÈsîîërwiîëïëîïà- _ ` ceurs divers, la France serait sous-équipée sur le plan . · t ° . E ` , 'V ' - 1 Sam°d* 7 Novembm _ îëaîlîëîîrls,3ÉîïêlîcïâîîdîîiîSîîïîîîîïâîâît 4 h 15 3 ARR1 AS devant le Bcffr0l· tout le territoire. Quant aux autoroutes, avec aujourdhui Manifestation contre le programme Autoroutier français près dg 7 500 kilomètres _ sans Compter 3 500 km de 2 àl';1p1tggîJlî;`”H¤C€ Nüülfë E¤Vh'0¤11€m€m» N01”d·Nüï¤T€ X 2 voies — , il se situe dans une moyenne trés honorable Ct a ' _ du kilométrage rapporté au nombre d‘habitants. "Le réseau routier français se situe désormais au meilleur niveau international sur le plan technique" ; ..."la France r s'est beaucoup rapprochée dela situation de l'A1lemagne et de l'Italie et devance ses autres partenaires européens" PICARDIE NATURE N° 57 5
I ·ORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORIII I I écrit la Cour des Comptes (Rapport au Président de la infrastructures de transport, dans lequel tout ceci a été g République, mai 1992).Le Schéma directeur autoroutier exprimé par nous. Etait—ce pour amuser la galerie ou I impose 3 500 km d‘autoroutes supplémentaires — et un pour prendre le virage indispensable, vers une politique bon nombre de "raccordements similaires. La quasi des transports plus écologique ?Les citoyens ne peuvent I totalité des grands axes étant déjà réalisés, dans et entre plus admettre le gaspillage autoroutier alors que les I les régions les plus peuplées, celà signifie que certains moyens font cruellement défaut pour maintenir et mo- voudraient appliquer a la France entière le modèle derniser les réseaux ferroviaires et routiers existants, ou d'aménagement des concentrations urbaines et indus- pour mettre en place des solutions innovantes, plus 1 trielles d'Ile-de-France, du triangle Bruxelles-Rotterdam- écologiques en termes de déplacements et de mobilité. Cologne ou de la région de Milan. Pourquoi pas celui de _ Los Angeles la prochaine fois ? FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT F.N.A.U.T. LE PROGRAMME FRANCAIS : ` =-—· o COUT MAXIMUM, DEGA TS MAXIMUM MA N E , C'est simple à comprendre. Les autoroutes que l'on construit maintenant, se situent dans des zones de lus en » I plus sensibles. Soit elles quittentles plaines etles plateaux LE IîI' US GRAND SALON ECOLOGIQUE correspondant aux principales voies naturelles de com- EUROPÉEN 3I OCTOBRE I 8 NO VEMPRE I992 I munication, pour pénétrer vallées et montagnes plus ou SOUS II ÉGIDE DE NATURE EI PROGRES PARC moins préservées et encaissées soit en région urbaine 'ILORM DE PARIS BOIS DE VINCENNES L . . ’ ’ . ,. . _’ TOUS LES JOURS II H - I9H3U NOCTURNES I elles entrent et taillent à vif des secteurs Jusqu 1Cl épai- LES 3 ET 6 NOVEMBRE 1 I H _ 22 H 30 È gnés, quartiers résidentiels des périphéries relativement I à1'écart des nuisances routières, ou espaces "naturels" _ _ _ _ _ subsistant encore tant bien que mal. Les coûts de cons- Le PIIIS gmnd mamhé blolüglquc ' pmdmts mus et j ‘ truction deviennent souvent pharamineux - sections en IIIIHSIOIIHÉS SIII plus dc IO ©0©_ m2' Toutes IGS plus montagne ou en pleine agglomération - ,et les hommes ëfanqûs assœlamns dç pmœcufm is la Hague çt dc et la nature subissent des agressions de moins en moins I€mIII©Im€mImI' AgIIC}IImœ’ Jammagû bl0IOg1quc’ ê mlémblcsu plantes et semences, outils et astuces, documentation. Des associations de défense de la santé. Hygiène et santé INCURIE HYPOCRISIE oosmétologienaturelle,produitspourlamaison,matériel OU/ET IRRESPONSABIUTE ? lêâz ~axat1on. Artisanat et décoration. Toute la presse et _ _ · tion alternative. Energies alternatives. Des stages, Le trafic routier de marchandises explose. Les experts du Voyagœ randonnées. , Miaisiiis ds i'E9iiiv9ii¤¤i iibisni Sui im <i9¤i>i<=iii<=¤i .a·a, ,av.· i ia, a;.,, a .. ,.,. a ,.. , ., .. . ..r.. .a....=...,..a .., I 1 dans les quinze ans (Rappon BOURDILLON, 1991) 1 È , , '''‘ ,,_ 'I V 3 Ce scénario est1nadm1ss1ble,tant sur le plan national que s ; É î_p ‘ sur le plan de nos positions internationales. ll est, notam- Q ment, totalement incompatible avec les engagements pris par la France : stabilisation d'ici à 10 ans de nos emissions de CO2 au niveau de 1990 (E. MITTERAND " devant l'©NU à Rio, le 13/6/92). Le phénomène est IIII encouragé par les subventions massives au transport I f f routier de marchandises (15 milliards F par an- valeur É ,-‘' donnée pour 1986 par la Commission Transports des II‘"I Ip`~IQp;`;i ”·p Comptes de la Nation, largement sous-estimée). L'ex- 1 C pp . tension du réseau autoroutier est devenu un processus II I ·I,· .,_, `~‘·II j sans fin, entretenu par le financement anachronique et _V”V [_v vpp · .p lâ .;îp. , ,,... i ,, vgzz E aberrant des sociétés concessionnaires (loi de 1955 ac- I'`I ,` à I cordant des avantages fiscaux et financiers devenus · exorbitants). Nous ne pouvons accepter ce laxisme des î responsables pub1ics,politiques et administratifs,devant · la poussée du lobby routier. La Mission CARRERE :.·= I . : ~i·s a .i-e =i=1 ie' ·¢:s ii .i=s- A vient d'an1mer un vaste débat national sur les grandes 6 PICARDIE NATURE N° 57 j
‘ORMAT|ONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .,.. INFORMATIONS .... |NFORI\ ANIMATIONS ET EXPOSITIONS ` » V L'agriculture biologique au service de la vie : les stagiai- res de l'école d'Agrobiologie de Beaujeu viennent à la ` · l / ,, ' . I ‘* ,g _@·) < îîîl _ rencontre des consommateurs pour expliquer comment e qlq gw,/C A les paysans responsables et conscients peuvent produire 4%/éga une alimentation de qualité en gardant un sol vivant — · , _` - 1 vw _.··° garant de l'environnement à long terme. "“— ·~...îîÃ__,_,,__W__w__ `t~·"k L'écologie au quotidien sous forme ludique et interactive, · venez prendre conscience des gestes qui au quotidien et · de manière très simple permettent d'agir pour le respect de l‘environnement. L . C Un ülltfë Fûg?1Td81111î1P011bûHûï 110118 P10d11180118 dû P1118 l'été 1982, avait pour but d'offrir un lieu de vie et de en DIUS dû dëChûïS· U11û 1/181011 21001110 <1û1¤ 1l11û811011 dû8 réflexion aux ornithologues bénévoles effectuant le dé- déChetS et SSS C0¤Sê€1¤û110û8 8111 1108 1110dûS dû 00118011* nombrement des oiseaux migrateurs; Toujours vaillante, mation. sa force de caractère et notre constante attention à son Grand concours de dessins d’enfar1ts sur le thème : Un égard lui Om pems de résjstér à toutcg jés imémpéüés 20810 P0111 1`û0010g1û 1111 Cl110dd1û11- montagnardes. Que de soleil, d'averses et de tempêtes du ‘ C0111S dû 01118111û î 101181ûSl0111S 81111ûS 811111dS T?1P0V1=111 sud ! Cette ruche estletémoin de dix années de migration (C1l1S111û111d1û1111û)rNü1111'ûû1P10g1èS(Pa111û1PaüSS€11€S)·-· transpyrénéenne. Elle résonne de plusieurs milliers de Jüfdîûâgû î dû111011811ü11011 dû <>¤mr>0St· Cd118ûdû8 8111 lû coups de fusil, tranchants, nets et froids. Elle brille Sï311dN3lUfû€1P10g1û8· ë11û11û18dûÃ1¤11”d1111<1r‘ëûû11û111û11û111··· d'espoir et de vie face aux 15 000 cabanes funèbres M3IChé C011Vû1'ï U11 111111Chû 00111'ûd 1ûg1011Pü1111111 E11=111d hérissant les crêtes pyrénéennes. Des centaines de Il0IIlbI`€d€TIl3I`3.îCh€fS€ÈT]CUI`1S(CS€S(àV©'[1'€dlSp()S1üOll... Sympaüsants ront animée de 16111-5 joies, dc QUS f 0810-1-11 dû8 V1û11X mûdûï'8 ? Udû 1’111g111111û d'd1'd“ leurs musiques et cuisines venues d'ailleurs. Toutes les sans vous proposent de découvrir ou de redécouvrir leur langues s·y Sont éxpriméés, avéé pour radical comrnunlô art... ‘ libre passage des migrateurs. Desidées, des projets et des LE FORUM DES ECO-PRODUITS réussites y sont nés grâce au bourdonnement incessant La protection de Tenvironnement, porteur de dêV€l©p- de ses habitants d'un soir ou d'une saison. Et le juste _ pement économique, est devenue une préoccupation combat qu'est la protection des oiseaux migrateurs a prioritaire. Certaines entreprises, conscientes de ces essaimé en France et en Europe, suscitant des actions nouvelles exigences proposent des produits et Se1*viCeS similaires. Mais cette armée encore, les chasseurs ont qui visent à concilier les impératifs écologiques et les massacrétourterellesetpigeons àleurretour auprintemps. nécessités de production. Le forum des éco-produits Cette année encore, ils occuperont tous les goulets rassemblera au sein de Marjolaine les entfep1iSeS, les migratoires pyrénéens pour détruire l'avifaune euro- industries, les institutions désireuses de communiquer péenne. Parallèlement, le nombre de chasseurs est en avec le grand public et de dévoiler leur initiatives dans le . domaine de l'environnement pour une meilleure gestion · des ressources, une amélioration et un respect du patri— L moine naturel. Les exposants Eco-produits zproduitlabellisés gammes I vertes produits de récupération transports propres W emballages services energies renouvelables fournis- I · seurs d'eau, d'air, d'énergie traitement eaux, déchets, · » bruits recyclage administrations, institutions. ` _ L 1,,v .- Y L , ORGAMBIDESKA ' C " * LES 10 ANS DE LA RUCHE II Voilà déjà une décennie que l'abri en bois Q ._ ‘~ d'Orgambidexka,baptiséla "Ruche",repose au creux du S I I ; ORGANBIDEX CDL LIBRE seul col libre en Pays basque. Sa construction, lors de PICARDIE NATURE /\/° 57 7
ORMATIONS. . INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORM diminution régulière (mais lente), accompagné d‘une C attitude de plus en plus violente et irresponsable. La mche d’Organbidexka fête alors ses 10 ans pour que la R prochaine décennie soit source de liberté et de progrès seems Peur 168 uuguueurs· Eue veus aueuu Z Veuez M. Charasse, ministre du Budget, invité à l‘Assemblée ` phosphorer avec nous, élaborer des stratégies, dénom— générale de la Fédérennn des eneeeeure du Puy_de_ brerles oiseaux migrateurs transpyrénéens et savourerla Dôme n tenu à déclarer I ··Snr le pmleeüen des buses et beaute de ce uuu de we- des excès de réglementation, on en arrive àune situation ADHEREZ/ SOUTENEZ ORGANBIDEXKA COL qui fait qu'on est obligé de les tuer clandestinement, LIBRE ' F 64190 JASSES ' TEL 59 OO 20 95· sinon demain, il n'y aura plus de gibier. Il y a des coins ` en réserve de chasse où les buses tuent tellement de Audébutdesarmées80wtgr0upedbmithologueseutlidéede louer un colpyréuéerz lors des adjudications de lots de chasse. les résultats des campmges dbiseawc furent spectaculaires : n _ ,, descerztainesde rapaces de grandséchassrers, etc... donnent l ,_ °ï°§l%‘ es \°—$ u^‘\'··· . àces calspyrénéerzs wtedzrneasian irtœrnatiartale \ . lu “‘— “°‘* P6 *\*~•· Devantltmporzîancedesdmmées recueilliespardesdizazizes - ·_ · e` 7* _. u·‘ ‘·`^ seu “‘^ d bmitholagues bénévoles, lïzssaciatiort ORGAMBIDEXKA _ (°'°"‘· _ Ie"° Pl I COLLIBREim‘ervientauprèSdumirt1l9tredelertviïûrtltememî \ I • M`°u`°\" i pourque d autres c0ls saiertt libérés de la chasse On carmait la suite, ner: na changé, le massacre d espèces gibiers et d espèces pmtégées contmue / _ 900 000 FRANQAIS I CONSOMMENT DE L'EAU . CONTENANT TROP DE NITRATES , gibier qu'elles ne le mange même plus. L'espèce est utile, Lean du feblnel de 900 000 Fmneels e une teneur en il nelfaut pas la détruire (ouf, merci pour elle, monsieur nitrates dépassant le seuil sanitaire üxé de 50 mg/l. La le muusue I) mais faire Oes réglements uup. S¤‘1¤tS· dess mise àlenr du mppen Sm le pellnnen des eaux Sentemln conduire les gens à les transgresseru. Même observation nes en France, du Bureau de recherches géologiques et POur le uerOu‘ <ï>¤11<= va pas uuuer àavoîf des Pmtestw · minières (BRGM),fait remarqueren effet que le quart des uOuS de 1e_FeOeruuOu dés peeueurs pulse qulu muuge nappes du bassin parisien ont des teneurs en nitrates t<>¤S1~=S POISSOOS de l'Au1ee"·_ A COIIlp1‘lS€S entre 50 et 100 mg/l et que 2 8()() km2 dg ngppgg Quant à UOUC UOUVÉEIU IDJIHSUC de l'E1'1vi1‘()rmcmgm, eleeelennee pennelenl ene nneee here Sewleellee een_ Ségolène Royal, au cours de l‘Assemblée générale de la eennenen des nlnetee progresse par endren de 4 mg par Fédération des chasseurs des Deux—Sèvres à Pompaire line et par en et nennen meme 30 ens à Se stabiliser vu en Avril demierelle sestclairementprononcée enfaveur reflet retard enfle degredenen des nappes provoque perle des dates de fermeture échelonnées en déclarant : "j'ai ülnenendneell Le mppendnBRGMSenllgnel·e1nblgnlle lintention de m'en remettre aux réalités. Je continuerai de la question des nitrates, Sa pgychogo favgfjgg d'abOI·d d0¤C à défülïdfê l€S fcmietures échelonnéeg en Févrie; les entreprises de depellnnen el les marchande (Teen sur la base des données biologiques, même si le travail . minérale avant d'inciter à des pratiques respectueuses de eeeOmpu Emu eele e valu à mes servlees des uuuques ds lenvnennelnenn Il repnell e ensei que l en nappes eqnlferee tous bords . Des déclarations démagogiques éditiantes". françaises renferment 2 000 milliards de m3 d'eau dans NOuS SOVOOS 3 quO1 uOus en teuu 1 lesquelles on puise chaque aimée 7 milliards de m3, dont l _ _ la moitié pour couvrir les besoins en eau potable. Seuree 2 L Oiseau MAG‘AfZINE uoee revue dc la Llgue Source : La Dépêche de l'Environnement n°l7). ueuesuse de Pfeteeueu des Oiseaux 8 PICARDIE NATURE N° 57
ORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORN · ' 1 1 · ON F ALSACE · L ment dun grand nombre d espèces végétales ou anrma- R E les, rnféodées à ce mrlreu partrculrer. Il est bren souhgné taire. En conséquent, afin d oeuvrer pour la biodiversité des forets domamale, et proposées aux proprrétarres — La drrectron régronale de l ONF Alsace adrffusé, en mai privés . — marntren sur pred des arbres morts isolés , · dCI`I`ll€I`, UHC IGCOIIIIHBHUZIUOII ICIELÈIVC EUX 31'bf€SII1OI`[S, IHHJIIUCH 3 pI`lO1”1 SUI' plûd (ICS arbres pI`éS€IlÈ3.I1È UBC dépénssants ou présentant des cavrtés. Ce document cavité , —enlevement des arbres dépérrssants présentant recommande le marntren en forets darbres morts ou des risques phytosanrtarres. présentant des cavités et qui permettent le développe- O.N.F. Office National des Forets MOINS DE PUBLICITE DANS LES BOITES AUX LEI IRES. Pour réduire le contenu publrcrtaire mutrle de votre boite aux lettres, vous pouvez écrrre àlUn1on Françarse du Marketing (Service Stop Publicité 60 rue de la Boétre 75008 PARIS). Quelques 200 entreprrses de vente par correspondance ne s‘adresseront plus à vous (voir Picardie Nature n 53~54). Vous pouvez compléter votre action en apposant sur votre boîte aux lettres cet autocollant édrté a l 1H1l13LlV€ de l Umon Fédérale des consommateurs de Bretagne (contre une enveloppe timbrée à 2,50 F). UFC—BRETAGNE 3 allée de Roz—Avel 29000 QUIMPER a ~-==— =. »=l:· · ·==.... :».·.. ~r‘‘ =:. ... .,.'· ·=== =;== ==. **·= —=—·—= Q · » · . ....rr...... ‘- :.·. ..,·.·.·.·... l».·»., r._.... . .,,... .... ; _ , ï ( · , J ····=· ..... — ..,—— ·· 3 ____ r,:., ._._._ .:,_.._ .· ....·, * - · ..»,·,· . `·.·,·~ »·.· »=.·. , .:.:.`,.:. ... .:,, ...... .».,r ».:,· =:¤:: .~,,..:.:>.· s .... . ·.:.: .,...... ::= =,»... · ...·:»: : ' · " ```‘`‘: · I r ·. . ``»‘ ~ `· ~` ·· ~,=.· ‘·.» ` ‘ '`'```''''```` '.’ \\ " g \ .,.. ' ' .... s " ’:````` ï <..:.r·:.. .. .».,·> =r=r . · ··—-···· :.:.:. 1 î ...... . ss.;. ·s...r.<.:: ..:.r; :.. .....· 5 `·r\. »>:>' .·.»:·:» <·,·.·,·.. .~.·> .r;: ,:.,.~ · , .»r.. .,.:..», . ...... .·.. »,·~lr I . . \,», , ;:.,»»»» I .>.<: s .»»>. ...· =—·—» ·-·` ‘‘‘ ‘‘' .,,` ·:‘_... ‘‘‘ ‘·· F I =~~ ``·' · ` ., ` _) _ =—., . ./ I , A · · « " . »«~· r '`····- ·· ~ A —·=‘ Q. ·* » · · ·· - ( tf `:`'`” A ·==— "»· ’%5>·;<— Y ',» » ¤ .. · V, . »" ·»»··~··· . . I " · ** *·'* · ' ·=—· z S · [ " ` ~... N '’``: ` H ' : _. '· S I ` j · `, ‘ \..~~· · " · " É . » " " W É §' , Z V MM V V »V_. . I V , · · E ·· ··=· °\¥ . · .· · — I ·· \ s~ «..· , ' .. »- · ·?ès;=;§:====ï<·-· -~··»·.,. = ` V L E ·: . ··v— · · · VI gt ` I/, · · ,:=` . ,· ·i ··>·”`\ 1 W - ; -· · r-v··._ L ··-·=- ' v·._ V . ~·=‘`` E ‘ · = · ` = ·— 1 . r §* I. V ‘_ _ · . V sur V _ V '``` ` ``'`' = .:::.t se :=::.. tzt. ,.·.: E ::.·s \ ·.·.·. . ,,,,,: .>..,. . _...:.ç ‘.. .tl—; ,..., .... ....... .....·.,. ....., .,. ..., ·...., — ëëë S =.. PICARDIE NATURE N° 57 9
Dons lé précéolént numéro olé PICARDIE—NATURE, nous ovions publié un orticlé sur l'utilisotion én horticulturé ét dons Iés potogérs du compost dé végétoux lignéux céllulosiqué vifs. L'intérét clé cé l compost consisté ci réfoiré «trovoillér lé s©I» grêicé oux micr©—orgonlsmés qu'il contiént (3 millions ou grommé dé motiéré brut), cé qui éntrolné un méilléur dévéloppémént dés plontés tout én limltont I Vorrosogé ét én supprimont lé récours oux produits chlmlqués contré Iés hérbés indéslroblés ét lés molocliés. C'ést égolémént un moyén clé volorisér lé toillis, oi uné époqué ou son éntrétién o téncloncé C1 È disporoîtré. Lés hoiés por éxémplé otfrciiént outréfols un oppoint clé bois oux ogrlcultéurs, oujourcthui ils né voiént plus I'lntérét dé lés consérvér. En dévéloppont cétté octivité, l\/lr LECAT, résponsoblé dé lo ; société Compo—Forést ouvré dés pérspéctlvés intéréssontés én mcitiéré d'éntrétlén ét dé mointién dés F _ holés volré dé géstion écologlqué clé mlliéux noturéls. Lo société compo-forésttrovolllé ovéc dés i éxploltonts foréstiérs ou dés oclmlnistrotions, lés porticuliérs péuvént égolémént bénéficlér dé sés sérvicés · én cos clé quontité osséz importonté. Lé compost ést commérciollsé én scic clé 60 lltrés (corréspond o 2 l A m2 dé couvérturé) pour énviron 35 F, ll péut étré égolémént ocnété én quontlté plus importonté én vroc Ci 350 F lé m3. C©|\/|P©—F©REST l5 tué du Hout clé Folié 80890 CONDE-FOLIE Tél.22.3l .87.49 É ` l s ss ~ ·· ~ » st rsv F` A F slr. Il 2’8` ` ’``2 '88 " l W,;;Lw ,.s., J sm .....,.... ,. .. · , , F} ·F F ``’’’``` , , s. F , . °· · si '‘‘= F É; zl. E F TÃ- , à `````' I ——·~---» sw `·-t- ~~-· ~--- - .·'·, — ·— \. u F , ,__s`i, , I 9 su. · > ,, ‘'· F rtt ,,,,,, ,2 srr —»·· si §r— ,,,, ' E·r ‘::·‘*`‘i'‘i F FFI ·,... ‘i‘·i FF I ——·—·¢ F' · '‘` ° " F l =_·: =,_ ·‘‘_‘```”°` ···· F ’`· " » =.;‘· ·-·`· ,,·,._. l =·. i ===-· · ==~ =·- —·=» ·,.,, .. .,v,· F , 1 F ‘-‘· À i ëeis =#= =ir¤·== ëë§==ë 1·‘» tir. .3; î =··· F F ‘·‘· ‘i‘’‘ V F ‘t·' » ê ·=== ‘·_· _ " ‘‘` _ " ,·,··· ···» , F 7 · ~ C · — s‘'` L ii= ’ ri §î_îï L i‘’ .·.·; » A`;(_=»:_ ëuu A A- '~"' yfàî v F 6 . _- F i`‘ F FF F· F·\·—— —=—· , .·=. r ,,..=,l ’`‘` ï ‘'·i - ·; î‘= îî ii’` · *; —»"~· · ï ·,—» .,.s ·1== ·-—· ` -··` ` »» F ``É`` ,... F = i ‘=s F î F = ¤ s. F ·»s'’`` ` ` `-== '‘—»·` ,2‘, ilr .. ,,·=·, * F F Yi s ; «· F A w _..=· ,»~ ‘ ‘v‘*‘' ‘·‘—~· s F ·=i= '‘t'‘ F ,. i‘i’·= ·t» . s *’ il~ Z si ré; ~ ,»~ É F —r’> `8‘‘··Fii ,·FF F ï F i , A t ,=·` i ..t, » »»i> FFFFFFF F`2` F iF” «~ F · 2 * si =:~=E ,l·, » .·rF _ ` ~ss,‘ « 5 W ,· ···»°` rl.· F z FFF `‘‘F:FF‘F‘ ··'- .·,:. ,=§=.. ( =_``_, ,·zF -—==·; __—· s F»=— · FF ` .,—-.» F ,.==rl.lrl.. ,FFF i F·. .F. --=— -t»·: L » gs ____ _l»»:··î ~_·F · 3 IO PICARDIE NATURE N° 57
lo réglementotion est formelle et dons tout projet dcménogement est prévue une étude d'impqct sur le milieu. l\/lois, le plus souvent, constototion est fqite que l'étude q été oubliée, ou qu'el|e est d'une superficiolité grotesque ou même rédigée opres coup. Est—ce si grqve ’? L"étude d"impqct, meme lo plus méticuleuse et lo plus sincere, ne peut finolement imqginer les consé- quences lointoines de lintervention humoine : un historien botoniste prétenddqns une thèse récente que l‘influence du trocé des voies romcrines est encore sensible dons lq réportition de Io flore. Alors .... Au moment ou les sciences"e><qctes" comme lo physique ou Vostrophysique prennent conscience de lq relqtivité de leurs connoissonces, il seroit incompréhensible que les études qppliquées des sciences de lq nqture s'enfoncent dons lqbsolutisme lCqr se prépore un nouvel ort de gouverner* ou l‘homme politique devro prendre pour lq squvegorde de lo plonete, qui reste dussi le lqborotoire de lo science,—des décisions de plus en plus groves dons une incertitude et une ignorqnce grondissontesn. Sinon, bonjour les Tchernobyl ...— Joseph l-IERBET *Voir : Lo terre outrqgée ("Les experts sont formels"), revue "Autrement", jqnvier 1992. U I " . fitr 'zîzïç l — *=.. _ · .,......2* J 4-i uu,. ' Al ' · ·»=-W" 9 \ . "‘lVr \ l\’§= f 2 I 6% -A-V s! if-. w__,.__·,i_. · _ ill /$ gl 6 yâk | F1" ’ ¢` \` I ’ `”î<¤`°Y " · @4 4 li ` 1 J ` 16 y ` Ã"'7m‘('; pl mf \ Z ”’*~\ T-_——` `ïîr l , M gli; ’ rpg; ty;,r·, (VI}! 4) . —— É 1 C —':/ A ‘·'/. """·< îà 3 I ' _ ° W "”âê.." ”"<'TÉÃ"`—~r— ~°'°”'~»,. ' ..... ‘»·—·»L..‘r—. ‘· . · ·——”i :r`·—ï zll V t ‘‘''`:" ï 'rr1‘rl =,·§ ‘‘‘·‘. Q . , _ i : JV \:_ · .- Xxx M AAMXN I 1 . «.\ =‘` . `._.__ V »·', . V -?' sr " «r*` î~(j>§'^·^*·fx èsgr ff. ·-'» 1. à '`i’ ' li "°`` . —— È l = ··‘·‘ -‘·i f · .. ‘ .·- . ' =·· ·.`=‘ 1 ..’· I . à i‘’ " '— * · .·.._ . .. l‘ J> l · · . ‘‘. =.... s 1 L wm Im FS' 6 Wu NIMH *« I .. ..· =·· =rr= ‘‘‘‘”‘ii ‘‘‘‘ &°$‘°—*^`° (AM \¤·=ll¤S l . .== ' - lli`` I · . .s«. v ... ’‘`` I ” ··.. lr _ —»·=»-— r _,_. o ·...·—···· `=`:`¥ ë·=î ”’`’ " . ·.·. ===r ‘‘‘‘ `'=`ï ·· .`, '‘‘‘‘ ,i_·s.. __.. . — ·` x " :·,. '’‘'_‘ î ====- ,... ="‘ ‘‘"É .. ï r=r~· ï ·t·r··· _ f ____ j .._., =·==·. ‘·`‘ .,,·; ' »__,. r .·:· s ·ît-· «===; -· ‘'` éïifîî ' ----=--= -·r·=·`· j_ .:;I =<= ‘'·`· . - --‘·‘ · ·—·—· s ''·'‘ , _...; ss? ·s==· »· :=. ,‘=r v . °"‘`‘. Q —=—= " »’· af =='î ·‘`` · ·... îl »’'.·r' ' 'i=``· ..s ev‘•.—~·='J\ ‘'‘ '` , —. ‘ " ~ · · ·.···· z ·=î.r = ······ ···· ..·.· s - ·r =···< ····· . · =-r=ë ==·· ·~î·ï. ··== ^ ==== » sa »` _ r——=" r‘¤‘" '’ ‘ .... ·»"·rs- r » . .rr‘ .,,.. `‘=` =—=·—· .·—= ' ....~. :;».:s ,..—. -. 3. si _.._ . r PICARDIE NATURE N° 57 I I
E NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASS PU BLICITE : MOI NS DE BAGNOLES DANS LA NATU RE I Dans son numéro de Juin, la revue GEO montrait une publicité vantant les qualités du dernier break VOLVO. La publi—lnformation mettait en scene, sur une double page, le fameux break dans un décor qui nous est familier, la Baie de Somme. Le scénario était a peu près celui—ci : un photographe animalier, en villégiature sur la cote picarde s'aventure dans l'estuaire avec son véhicule et son chien pour approcher les phoques et les photographier. Dés la parution de cette publi—information PICARDIE-NATURE a réagi L vivement aupres de la société VOLVO. Le texte et les photographies, en particulier un gros plan de ' phoque était pour nous une incitation a penurber gravement la vie sauvage a l'aide d'engins motorisés. Le respect de la tranquilité des oiseaux et des phoques a toujours été pour nous une priorité dans nos interventions pour la protection de la nature sur le littoral picard. Aussi avons nous fait comprendre au C constructeur automobile, qu'en plus des infractions commises (circulation interdite sur le domaine public maritime) la portée du texte allait causer un grave préjudice a la faune, en particulier a la colonie de phoques veaux-marins de la Bale de Somme et nuire aux actions que nous menons avec le soutien d'organlsmes régionaux et nationaux, de l‘Administration et des assemblées départementales et régio— j nales. Nous avons également informé la société VOLVO de l'éventualité d'une naissance au mois de Juillet I et de la situation précaire de la colonie de phoques de Baie de Somme. La réponse a été rapide, Volvo I s'engageait a réparer la faute commise comme le montre la lettre ci—jointe. Nous avons parla suite obtenu I que Iinformation parue dans LE POINT apparaisse également dans IEXPRESS. De plus, le rédacteur de la I revue 4 X 4 Magazine envisage de la publier. Notre intervention vise également a faire comprendre aux L agences de publicité qu'elles ne doivent pas utiliser la nature et ses hotes n'lmporte comment. Espérons I que l'agence concernée a bien recu le message. j Patrick Tl-IIERY . 0 o o o Region Picardie . . . 6 o a ··· un IIHOFGI EHCGFE PFBSETVB . Parce que depuis plus de vingt ans, des associations comme Picardie Nature sont attentives au maintien du Fragile patrimoine naturel de la Côte PlCGI'd6, l8$ I‘IGiUIUlI5lB5 PBUVQIII êt1C0t`9y I`êC8I'I56I' plus de espèces d'oiseaux et Unê Clllûlllé d8 pl`IOqU65 V6OU)('IIIGI'lfI$. q [interdiction de la circulation des véhicules à moteur sur les plages et dans les dunes contribue à maintenir la tranquillité nécessaire à cette toune exceptionnelle, sensible aux dérangements, pour la plus grande satisfaction des promeneurs qui se doivent aussi de ne pas troubler sa quiétude. A marée haute le silence des voiliers et des kayaks de mer vous permettra de taire une turtive rencontre avec les phoques qui lréquentent le chenal de St Valery sur Somme. q ::2.. A · _} . là lé · · ji". I ;:;*`·ë;;;,_ j·· _·'î·T' "L“z';—, T; ` g Lour survie dépend de vous : —====-== ‘s‘=t·*‘’‘`‘“’` G q ~§· __ É · E '___,' j ‘ rt °¤mr£p=mÉi;¤::¤ P*·°¤··•· I Bure de $°‘“mUèS j Q · 8 °° '· wgg ; IB P\‘°q , ,r;I`,_,‘· .. ‘ _H, PICARDIE mrurae 1. A 0 phoques ._ n 4 4 _4 pti d qq -` · Il . Y __ î DP ses . 80008 Amiens Cédex W9? · l i ;I.· ··; î T2' (*2) 22 22 22 22 - · 1,; * .1-* · P Fax (16) 22 92 08 72 ‘ , ·¤î¤2"" Ils ont aidé Picardie Nature à protéger les phoques 2 W.W.F France, Fondation Brigitte Bardot, Zeehondencreche de Pieterburen (NL), Fondation Ushuaïa, Fondation Ford France, Sté. Curver, Conseil Régional de Picardie, Conseil Général de la Somme, Direction Régional de l’Environnement. I2 PICARDIE NATURE N° 57
NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASSOI ALIDOLIR, SOLIM, LARLIE/S.lvl.S. , .—\t L l·ÉN(lli (ii )NSlilI. liN l’l`I%l,ltZl'l`li . Paris, le lerjuillet 1992 ` PICARDIE NATURE BP 835 80 000 AMIENS CEDEX 1 A l'attention de Monsieur Philippe Thierry Monsieur, I En tant que partenaire de la communication de la société VOLVO Automobiles France, nous avons été extrèmement affecté par votre coutrier du 22juin, adressé à M.Lasserre et qui remet en cause une phrase du publi-reportage réalisé en Baie de Somme. En effet, loin de VOLVO (de nous et de la société QUALIPIGE, qui produit ce reportage) était l`intention d`inciter le public à "emboîter le pas" de notre reporter et bien évidemment nous regrettons que cela puisse être interprété de la sorte. I VOLVO ayant le plus profond respect de tout ce qui touche à la nature et à l'environne— ment (n'oublions pas que la philosophie qui présida à la création de la marque fût : "Respect de l'homme" et de son environnement" déjà en 1927) reste très sensible à vos I actions et ît votre acharnement à défendre I`existence paisible des phoques qui nous font I'honneur d'élire domicile sttr notre littoral. , Pour encourager votre dévouement, VOLVO s'engage à stopper immédiatement toute parution future dtt pubIi—reportage concerné, et met à votre disposition un espace publici- taire d‘une demi—page (NB) dans Phebdomadaire "LE POINT" ; hebdomadaire à forte diffusion nationale, très sensible aux problèmes d'environnement. De plus, nous sommes prêts à étudier ensemble, en mettant à votre service notre département de création, le t moyen de remplir efficacement cet espace qui est gracieusement mis it votre disposition par VOLVO. Dans l'attente de vous relire, je vous prie d'agréer, Monsieur pression de nos senti- ments distingués. · A ttc attinez tettr de Clientèle trtIwn; $01071, l.tzrm*/S./II.S. .ï·‘:’I1is, VIIUIIII I·t*mi/I'ItmII2z, 75005 Paris I·rtmcc, IFI. 43.06. 06. 06,- Téfcx 250 0}·1I? Wifécopics 43.36.41. 70 Socié/é/lnonymc tm au/;1`/111 dc 1. 557. 000 E RCS Iëzris B 318 621 802, Siret 318 621 802 00038, APE 7710. -'t. ,llt ( lala; Ã/mm I~1l¢·m.mm|.rI: t\2·u* Iîntk. .8.1:: fmrtrnrit Ãltrnrmlzvultlt, It’u/wmmL Wrmnltg Montréal, I¢1ri¢.·r1n.·m Mzxrwt Xtm Paula Rn: 1Ir }u1z·t¤·rlt Àlrlhmrr/z·, Ixmrlrcs, Drîxxclzlatj MadmL Amxlrrdam, Parts, PICARDIE NATURE N° 57 I3
. I IE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASS ‘ ¢ 5 PICARDIE-NATURE SERA PRESENT AU 8EME FESTIVAL I DU FILM ORNITHOLOGIQUE DE MENIGOUTTE DU 27 OCTOBRE AU IER NOVEMBRE ` Le fesfival de MENIGOUTTE consiilue le rendez~vous le plus fréquenfé sur _ ,.°:· § le plan nafional parles naiuralisles. Le feslival de MENIGOIJTTE c'esi bien sûr des films, des images, mais aussi des exposiiions, des sfands, des ll? *::·,_ sorfies dans le marais poiievin "•uÈ:::: Charles DANCOISNE, membre du conseil d'adminisfraiion de PICARDIE- · ` Z NATURE v fiendra un sfand. Nous disposons par ailleurs de fiches de I réservalion, si vous éles inféressés, confacfez—nous. Si vous y allez, vous pouvez auparavant appeler Charles DANCOISNE au 22 88 97 84. LES CHASSEURS LES JUGES ET LES OISEAUX É ’ L FABLE MODERNE TRISTE ê · U Par Xavier COMMECV E DEMAIN PEUT-ETRE A » Au cours d'une réunion de iravoil de la commission Chasse ef Foune sauvage de lo F.N.E. (Fédéraiion France Naiure Environnemeni, ex. F. F. S. P. N.) ai laquelle nous pariicipions débuf Juillef, il a élé décidé de maniere unanime parles représenianfs des associaiions de proiecfion de la naiure venani cle foufe É la France ou presque que la F. N.E. en commun avec les aulres associaiions nafionoles (L.P.©.,S.N.P.l\l. efc) g allaienf iniervenir pour faire Traduire la France devanf la Cour Européenne dejusfice (exaciemenf la Cour de Jusfice des Communauiés Européennes) de Luxembourg pour non respecl de la direciive sur la É conservafion des oiseaux sauvages. Cei·ie aciion, suife logique des choix faifs par les différenis mlnisfres de Ienvironnemenf pour les dates douverlures de la chasse au gibier d’eau qui sonf année apres année . È considérés comme illégaux par le Conseil d'EfoI ef annulés sans que cela soii suivi d'effefs, n'esf pas unique ef suif une démarche similaire inienfée a |`enconfre dela République ifalienne pour les mêmes raisons en i989 ei donf le jugemenf a éfé rendu au début l99i. Dans son arrêf confrellfalie la Cour Européenne esfime que la direcfive européenne sur la conservafion I des oiseaux sauvages "vise a assurer un régime complei de profecfion ........ par.i4, p. 7). Ceci vienf coniredire les affirmaiions des chasseurs ei des minisfres français selon lesquels la direciive impose E d'assurer la profeciion d'une partie seulemenf (70 a BO %) des oiseaux nicheurs, posifion que nous combalions régulièremeni lors des réunions du C.D.C.F.S. (Conseil Déparfemeniol de la Chasse ei de la Faune Sauvage). A la Iecfure des paragraphes I2 ef I3 , on soperçoif que ceci correspond la encore a ce que nous ·· essayons de faire admelfre aux chasseurs ei a I'AdminisIraiion qui considere pourlani avec mépris Iouf E ce que nous pouvons avancer comme argumenf. I En conclusion, la république ifalienne esl condomnée parce que pour plusieurs especes (Canard colverf, I Foulque macroule, Poule d'eou...) "Ia période de reproduction ei de dépendance de ces espèces n'esi pas encore ferminée" a la daie de l‘ouveriure de la chasse au gibier d'eau. Cefie dare récusée dans un I pays plus méridional au noire ou la reproduction commence ef se Termine plus Toi éfail le l8 Aoûf I En . France les dales douveriure se sifuenl généralemenf enfre le I4 Juillef ei le débui du mois d'Aoûl. Le I I4 PICARDIE NATURE N° 57 I
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSO( résullol ne s`esl pos fdil ollendre el depuis l'llolle o reculé SG dole d'ouverlure de ld cnosse du gibier d‘eou (oinsi qu`ovoncé celle de ld clolure) pour le plus grond bien des oisedux d‘eou iloliens el de loule l`Europe. - Espérons que dqns quelques lemps il en sero de même en Fronce. ll n‘esl pos normol d`élre obligé d'uliliser de lels moyens olors que depuis des onnées les décideurs onl en moin loules les données scienlifiques sulfisonles pour prendre les décisionsjusles qui s'imposenl pour lo souvegorde d'oiseoux d'edu déjo bien mendcés. h , ` » N.B. : Bien que ce jugemenl de ld Cour européenne soil _ AA g connu, les 2 minislres de l‘environnemenl qui se sonl . " ` '· . succédés onl loul de méme décidé d‘ouvrir lo chosse du A L A . - · gibier d‘eou en l99l (B. LALONDE) el en l992 (S. ROY ALE) ··‘‘ `ï `.·. V _ V M »»__. g en Miel- '' ~ . _ ___ C D É ( POUR HIER, C 'EST SUR .... MAIS TROP TARD » i°) comme choque dnnée, nous ovons dû en celle fin . , _ A _ d'niver l992 présenler une nouvelle requéle conlre lor- _=:Q ;__ .`` ` ‘ _·_g Zîzui :.·· relé por lequel le Préfel de lo Somme d fixé de fdçon zzz ._ . = écnelonnée lo fermelure de Io cnosse du gibier d'eou `I iV'‘ Hrs Il f ``éîé ` , — , Cdnord Pllel dons le deporlemenl de lo Somme enlre le 3l Jdnvler el le 28 Février l992. Celle onnée encore le Tribundl Adminislrqlif d'Amiens, comme en l99l (el o 2 reprises celle onnée lo), comme en l990, comme en l989... el loujours pour les mémes molifs o onnulé cel orrêlé pour excès de pouvoir (l\/lr le Préfel ne peul prendre des décisions conlrqires oux loisenqvigueur) en ce qu‘il dulorise lo cnosse ou gibier d'eou poslérieuremenl ou 3i Jdnvier ; voilo qui esl cloir (comme celèi l'ovoil pourlonl élé A les onnées précédenles... _ A _ - · en c/dir, l'/idminisrldlion · A préfecloro/e se moque des décisions ` 6. du Tribundl /lc/minislrdiif _ Souvenons—nous que celle dnnée, une nole de l\/linislere de l'Environnemenl, deslinée une fois encore d permellre une prolongolion en Février de lo cnqsse qu gibier d'eou ovdil élé diffusée oux préfels des différenls déporlemenls de Fronce. Ce documenl prélendumenl volidé por le direcleur du Muséum Nolionol d'l—lisloire Nolurelle ovdil en fciil élé réolisé por l\/lr LETOURNEUX Direcleur de ld Proleclion de ld Nolure (remercié depuis celle offdire l). Il concluoil por une onolyse dile scienlifique sur lq possibililé de cnosser en Février). ll esl lrès inléressqnl de sdvoir que les juges du Tribunol d‘Amiens onl suivi lq posilion des scienlifiques eslimonl qu‘il v ovoil "une erreurmélnodologique fondqmenldle dons lonolyse des données"... el que les conclusions ne pouvoienl élre volidées pcir "des nypolnéses exlérieures invérifiobles" el qu‘il folldil s'en remellre oux documenls scienlifiques exisldnls, Picdrdie Ndlure crvdil fourni une. onolyse de IO ons d'observolions de lo mlgrdlion prénupliole effecluées por ses ornilnologues). Selon le Tribunol, ces documenls monlrenl qu‘il se produil normdlemenl dons le couronl du mois de Février des mouvemenls idenlifiés comme mlgrqlion prénuplidle vers les lieux de nidificqlion". Dons quelques semoines, une réunion de concerlqlion (C.D.C.F.S.) vo se dérouler pour fixer les ddles de _ PICARDIE NATI,/REN° 57 i5
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE- ASSOI cloture de la chasse au gibier d'eau au printemps l993, quelle sera lattitude de l'Administration 7 Soura- t—eIle écouter ce nouvel avis des juges ou continuera-t-elle a prendre des dispositions entachées d'illégalités CP ’2°) En 1989 nous avions présenté une requete devant le Conseil d'Etatcontre Iarrêté par lequel le Ministre de |'Environnement a fixé de façon échelonnée l‘ouverture de la chasse au gibier d‘eau dans le département de la Somme en l989. Cette année encore (le jugement met environ 2 ans a être prononcé), le Conseil d'Etat comme en I988 et l987... et toujours pour les mêmes motifs a annulé cet arrêté,jugé illégal, beau parallélisme et belle constance dans I'erreur pour le ministère et le représentant départemental de l'Etat. Lesjuges ont estimé "qu'aucune des espèces concernées par le tir au dessus du Domaine Public Maritime n'a achevé sa reproduction; qu'au surplus, a la date du 29 Juillet I'une au moins des especes concernées se trouve encore en période de reproduction". La encore, nous avions fourni lors des réunions du C.D.C.F.S.=tous les éléments biologiques pouvant éviter de telles condamnations; nous n'avions pas été suivis, a peine écoutés. _ Malgré tous ces avis du Conseil d’Etat, pour la campagne l992, la chasse a ouvert le IB Juillet I Nous avons j dû encore une fois établir dossiers, rapports, analyses. .. pour demander réparation de ce qui a été maintes foisjugé, perte de temps et d'argent pour l'association. En clair, Iadministrqtion ministérielle ST préfêcforûlê S9 n'7OQ(j9nf· ` · • · I des décisions du Conseil d'Etat ' . I Nous avons pourtant bien mieux a faire pour la protection de la nature d'autant que lesjugements sont . L rendus bien apres lexécution des actes incriminés (bien trop tard pour les oiseaux reproducteurs et leurs I poussins I) mais nous estimons ne pas pouvoir laisserfaire cela sans réagir, ce serait la porte ouverte a toutes les exactions contre la nature. Dans les départements voisins, les associations de protection de la nature » font comme nous, avec le même succés moral chaque année. j Quelle belle leçon d'incivisme que de voir des représentants de |'Etat manquer de respect pour les choses jugées parles hautes instances judiciaires de notre. ‘ , _~_. . ..,j ···r A il ? =x» » —xI I ‘“ .,_ ‘‘‘it ‘i` i `Ii‘‘`t"R L A j =::—»I—· ,e.. ,. ..... ·»«~ .... . =·»I. .:. — I· I --»: . .·.·II·= i R ».~· z r··; ` l ii 9 ltll C jse sir srrtrirr itt 2 ts ii É} é`,.. ‘< .. . «° * » ., .. 1 _ , ‘ `I , ···r I · ‘ .... I s ..·,. ...... Barge a queue noire ; I6 PICARDIE NATURE N° 57 F
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOI Quelques oxrroirs des differents jugements c/rés dons I'qrTic/9 1NH“,N'_\l lu; ns"! I" A " \`lI\‘|l l:)L#iLlI5'1§I,l · (_0MUNH"·l‘nîî;û\ mn.] As A l\\M\Il'N:\\.|TFS I€\'Il«1I'!`|!~.t~;| ~ . . . . I CUIR1 DF Et2|t0I‘H;IahE |·n.Ll rssvuxm its T mmm I.InL.NM5 Ã" ` “°"'S“°' , f ,·« tmunwmum. IÈUIl|‘.^.I`I| ""` CVRJA4 ·' ...... GHRICIITSHUI t`1\N'II* ui <:1t·s·u.·= — DF-Il uetm. 5uR0|>M$('bI1»;N GEMEI\S(.'l!r\|`lI`\ tg:lzt·m1A |;L:mr|·u1 i î _ tuxewiaouno —— ' Mxxrrunn · · nor v.·.~ iusistn mn wlwor EVPOHAIKON I<0I~·3THT¤N tïlnttit·Esii GEMEIiNbl`Hr\I·I'I ·. ïï. l ï-.,- cotmroricsticr ARRET DE LA COUR 1I*'\*¤N^L¤EIi*$“'?^ orme D^5__ V , cuuorem communities conumoxoes ecum eus Traducüûn du 17 janvier 1991 "Non—respect d'une directive · Conservation des oiseaux sauvag:es" Commission des Communautés européennes, représentée par tin. E. de March et T. Van Rijn, membres du service juridique, en qualité d'agents, ayant élu domicile à -uxembourg auprès de M. 6. Berardis, membre du même service :e la Commission, Centre Nagner, Kirchberg, Contre 4 _ République italienne, représentée par M. Z. M. Braguglia, avvocato dello stato, en qualité d‘agent, ayant élu domicile . à Luxembourg, au siège de l‘ambassade d‘2talie, 5, rue HQ|'1€'Àdé|.êîUE, ····——·- I · l 13 Il s'agVit donc de savoir'si un Etat membre peut 12 Guant à la première question, c'est-à-dire B"‘°'i"' la Chess? â Dartir du momen: ou la majorité Vinterpretation de l'article 7, paragraphe 4, deuxieme es Jeunes Oiseaux d"’"° °Sp°" d°‘°""‘"°° B é"€‘"T $0*1 _ _ __ _ _ _ _ indépendance al` ` et troisieme phrases, de la directive, il resulte du ïmemawh et tam q" la ¤W¤è" d€$ _ _ oiseaux d'une es èçg i t · , ` dossier que les cycles reproductiis et les mouvements L _ D m gra nce °° S“"°L°"' pas °"‘C°'° · e territoire de cet Etat membre vers l L' migratoires des oiseaux sont caracterises par une .d.f_ _ _ _ _ eur `°° de v · ' I ’ _ ' · "'* ‘ `ltêtiori, ou si le législateur national doit ajouter certaine variabilité qui, en raison des circonstances à l . . . _ - - I f 4 I a periode habituelle de reproduction et de dépendance meteorologiques, a iecte notamment les periodes au cours Inns; ·· . . _ QU 3 Celle de migration une période supplémentaire desquelles ces phénomènes se produisent. Ainsi, certains pour tenir compte des variations indiouées ci dess s · . — u . jeunes oiseaux d'une espèce déterminée peuvent encore se ’ trouver au nid ou en état de dépendance alimentaire ài 14 A cet égard, _il y a lieu, de souligner que r une date postérieure à La période moyenne de ` l'article 7, paragraphe 4, deuxième et troisième 1 reproduction. De même, un certain nombre d'0iseaux d'une phrasesr de la di'"‘1V€» */*59 â assurer un régime É .- . . · . . com let d t ' · · _ espece migratrice donnee peuvent entamer leur trajet de D 9 pm °°t`°" pendam LH ¤”‘°d°$ awt CGUCS ' desquelles la survie des oiseaux sauva es est retour vers leur lieu de nidiiicaripn à une date ani L.· , _ g relative em I H h Y iras p cu ierement menacee. En consequence, la protection M Drecoce par rapport aux ux migra o . . . _ contre les activites de chasse ne saurait être limitée à moyens. , . .. , V la majorite des oiseaux d'une espèce donnée, définie d'après une moyenne des cycles reproductifs et des _ mouvements migratoires. Il serait incompatible avec les objectifs de la directive que, dans des situations marquées par une dépendance prolongée des oiusillons et une migration précoce, une partie de la population d'une espèce échappe à la protection prévue. PICARDIE NATURE N° 57 I 7
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOI q — TRIBUNAL ADMINISTRATIF D'AMIENS - l D Considérant à cet égard que le paragraphe 4 de l'article 7 sus- mentionné prévoit que les Etats membres È "veillent en particulier à ce que les espèces auxquelles s'applique la législation de la chasse ne soient pas chassées pendant la période nidicole ni`pendant les différents stades de reproduction et de dépendance. Lorsqu'il s'agit d'espèces migratrices, ils veillent en particulier à ce que les espèces auxquelles s'applique la légis- lation de la chasse ne soient pas chassées pendant leur période de repro- duction et pendant leur trajet de retour vers leur lieu de nidification" ; ‘ qu'il ressort des pièces versées au dossier que si le Ministre de l'environnement estime dans sa note susmentionnée en date du 3 janvier 1332, gue la migration prénuptiale des oiseaux sauvages doit être considérée comme ` effective, en vue de la fixation des dates de fermeture de la chasse au gibier d'eau, dès lors qu‘un seuil de 10 Z d'individus a commencé sa migra- tion, le directeur du Muséum national d’histoire naturelle précise dans une , I lettre adressée le 23 janvier 1332 au ministre que les propositions de la I note précitée, dont il n'est pas le signataire bien gu'elle fasse allusion à j sa contribution et à laquelle il ne peut souscrire, sont : “techniguement Y injustifiées du fait d'une erreur méthodologique fondamentale dans l'analyse i Le rewurs à I des hypothèses extérieures invérifiables (loi gaussienne) ne peut en aucun É cas se substituer à un vice de forme dans le raisonnement présenté. Seules sont valides les informations présentées dans les tableaux du rapport (pages I 17 à 13)" réalisé conjointement en mars 1383 par le Muséum d'histoire ' naturelle et l'Office national de la chasse à la demande du ministre de l'environnement ; qu'en l'occurence, la directive du 2 avril 1379 vise à assurer un régime complet de protection des espèces d‘oiseaux sauvages, objectif incompatible avec des dispositions dont l'effet protecteur serait * seulement partiel, ainsi d'ailleurs que l‘a rappelé la cour de justice des · communautés européennes dans son arrêt du 17 janvier 1331 ; I Considérant en l‘espèce, qu'il ressort des pièces du dossier et É notamment du rapport précité établi conjointement en mars 1389 par le Muséum I g national d'histoire naturelle et l'Office national de la chasse, dont les I conclusions ne sont pas contestées, d'études établies au plan local par des Q | spécialistes et de revues éditées par les chasseurs que le début des mouve- c I , ments identifiés comme migration prénuptiale vers les lieux de nidification, _ I notion qui exclut d'autres mouvements de caractère erratique, se produit Q normalement dans le courant du mois de février pour certaines des espèces de I gibier d'eau auxquelles s'applique l'arrêté attaqué ; qu'ainsi, l‘arrêté du ` ` ' I ` textes susvisés et plus particulièrement par l'article 7 de la directive du I ; t j · î doTt_ét;e_annuTé-en-;e_§uTTT_autorTséTTa_chassé_aux gibiers d`eau É » , —»— ‘ __________L..--·-——-———-—-··—·""*”’”””TTT-T_—‘#*_T_T__T-7 ` ‘ ' D E C 1 D E I -:—:-·:-:-:——:-— l - ARTICLE ler : L‘arrêté du Préfet de la,Somme en date du 15 janvier 1332 l est annulé. ` I I · §EllQL§_§ : Le présent jugement sera notifié à l'ASSOC1ATION PICARDIE É NATURE et au Ministre de l'environnement ; copie en sera adressée pour information au Préfet de la Somme.I I 78 ·—·—i·········l PICARDIE NATURENO 57 I I
UNE CIGOGNE NÉERLANDAISE SOIGNÉE Le somedi 8 Août lVlr Vqilloint demeurent C1 Beoucqmps le Vieux, nous q confié une Cigogne blonche qui s'étoit blessée en heurtqnt une ligne électrique de moyenne tension o Beoucomps le Vieux. Elle foisqit porlie d'un groupe de quinze dont l'une, mcrlheureusement électrocutée, portoit une bogue de lo Vogeltrekstcrtion d'Arnhern (Hollonde). Elle soutfrqit d'une importonte Iuxdtion de lépqule droite qui lui tendit l'oile complétement écortée du corps. Outre cette luxqtion lo rqdiogrophie fqite por le Dr Bove, vétérindire ci Amiens, o mis en évidence une frqcture de lq clovicule gouche. Lo luxdtion fut réduite pqr lo remploiçqnte du Dr Quindrt, vétérinoire q Ailly sur Noye. Pour lo frocture de ld clovlcule on ne peut pour le moment quqttendre so consolidqtion spontonée. Son ovenir demeure incen‘oin. Lo gronde question étqnt : Pourro—t—elle revoler correctement ’? Pour cette qnnée, so migrotion est terminée. Nous ovons le choix entre plusieurs solutions: lui foire rqpotrier lo Holldnde (si toutefois elle en vient, ce qui n'est pos prouvé) mdis il tout pour celq obtenir une outorisqtion de tronsport du Ministere de |'Environnement, ce qui peut prendre un temps plus ou moins long. Lo confier q un centre UNCS (Union Nqtioncle de lofqune squvqge) spéciolisé dons les soins qux Cigognes. Ldconfier ‘ qu Porc ornithologique du lx/lqrquenterre qui q entrepris un progrqmme de reproduction de Cigognes et o obtenu 2 noissoncesen 1991 et 2 outres en 1992. Lo décision n'qpportient pds C1 Picqrdie Noture mois o l'UNCS. En otlendqnt, le ponsement qui soutenqit toile luxée oydnt été enlevée notre Cigogne déqmbule poisiblement, en toute quiétude (ce qui est nécessoire ou so bonne convoilescence) dons lo volière de rééducotion de lVlr et Mme Péguet C1 Bqcouel. fr ‘ ·- · `« ·**î‘ ·.`.É rrr, # ..· . `'.'` iii —A—=l .» ~°`· ·°‘' =»- =s` ‘s‘i « ` `‘'. * ,..(_ -·-· .·._, :.. ...._ _.__ ··———* ~ ‘ rx .. A .__._ 3 E É .—··î r ~_ ·»·= —·. C Ã, } r·· —··· ·='’: ``,»':’ * A ·'«- > .=—: ·==r' -r·‘ . Y ~ ~ «:· i‘s `'‘‘`` A ” . i·..· r:‘» `'V. s\—s·—§.. =~‘ . ~ · » · —:—» g _____ ij .·s,_.? _ ‘ . ·A · ¢‘,.gs( — ( · ~ . ...... _ eg; ' · L? ``..` ` '`s· · A WF . , ~ ï `~=*= ` ' A . A I ‘`` ~ — · . . . ·î ' · .·—» — .. _. , C . srr ittt — s ‘ A- ,.·—‘ , ZAA . ` — 1 A, ,,.. .,=· ,. . · _ J `? É- -( >. ` _>>_ _>__ _ _A_ > ____ > _:;_ __ _ r . . I" ` _. ` B? ..·. · .... .... AAA~¤ ,. . ...,... , .,... . . . . .... , . ...... ~ agr ·~.~ f P `*`i ' . ’ii ` ``:ii1`1t :`: î :`1` ``·"':i:t ? È`? `»‘`` Air'1·‘ î `A‘· i ii‘ si . .·As 2 . A·r`A É ’..·i ='Aë . .. A .,.. . . ,·,», · ‘‘' ,;J i‘‘ A·.. E`” " :=Aë AAAA A.îAA *s`‘``_` QT °A=A rA:.‘ r . *-·. AAis',ï 1 »irr.. AA~r É? *`''`* " H .., éïï `‘'‘··=·= - .... AAA.—.r ‘i` · rr"iis‘ii ‘*‘== :.. — ‘>As . ‘1‘`~~ A .A . z 'r‘‘*== A s `'s‘`r ‘ 'ti‘=- . __.... A .`r=ë·i , V. · s ` '‘‘1 `rA-·· —_; i1v~--A s · ~ ïïî —’A-A Q Éî·:;Q§ï »~ ?îîïZIf· I ,àQ ' ' H =’' ‘ — ¤ A., ,° ' —· A rii—=—— se `‘',~ ==·. —»»`. - A :`'‘ * A · A‘·· A A . ., . — ix; Q4§@til>¥v‘;?§§-;*y$;\; `êïë J: __§:_,'ï< IÈ V _ JE: · : un 7%* ;» ,. .·.. .,__ g Es s`-. · »s’—î‘ é r=-.A '« `IA— ‘'r'.·` ‘»€‘;sl<·i ‘ . i,A-- s · -A ;A A _ r··· v .. —‘* .''. ‘ _ PICARDIE NATURE N° 57 ]9
NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOI j INTERVENTIONS DE PICARDIE NATURE DANS PLUSIEURS ENQUETES PUBLIQUES. Les associations de protection dela nature, |orsqu'elles veulent préserver des milieux naturels menacés par des projets d'expIoitation de gravieres ou d'urbanisation doivent intervenir a tous les niveaux de la , procédure administrative. Certains projets, de par leur importance sont soumis a une enquete d'uti|ité i publique. Cette enquete se déroule généralement pendant un mois, le public est invité a consulter le f dossier d'étude d'impact et a donnerson avis sur le projet. Un commissionnaire—enquéteur est désigné par L le Tribunal Administratif pour assurer la bonne tenue de lenquéte. p Le décret du I2 Octobre I977 pris en application de la loi du IO Juillet I976 relative a la protection dela r nature réglemente cette procédure et précise le contenu de toute étude d'impact. Ce|le—ci doit ' comporter obligatoirement A chapitres : I°) Une analyse de I'état initial du site et de son environnement, portant notamment sur les richesses naturelles (flore, faune.. .) · 2°) Une analyse des effets sur I'environnement et en particulier sur les sites et paysages, la faune et la flore, I les milieux naturels et les équilibres biologiques. , I ` 3°) Les raisons pour lesquelles, notamment du point de vue des préoccupations d'environnement, parmi I les partis envisagés, le projet a été retenu. P 4°) Les mesures envisagées par le maître d`ouvrage pour supprimer, réduire et si possible compenser les conséquences dommageables sur l‘environnement. A Vous I'aurez compris, I'enieu est important et les associations (comme tous les citoyens d'ail|eurs I) peuvent intervenir sur chacun des chapitres et voir si la législation est bien respectée. Pour cela, il est nécessaire de lire attentivement les dossiers et de rechercher les documents sur les I richesses naturelles des sites lorsque les études existent (inventaires des ZNIEFF, données personnelles, etc...). » ·- _ ï Ces derniers mois, Laurent GAVORY ci émis un avis défavorable pour 5 projets : IER DOSSIER: PROJET D'EXTRACTION DE GRANULA TS DANS LES MARAIS DE BREILLY I (VALLEE DE LA SOMME). " L'anaIyse de I'état initial du site est jugée insuffisante. L'inventaire avifaunistique est daté de fin Septembre, or 5 especes migratrices inscrites dans la liste ont quitté la région ai cette époque. L'anaIyse de Iintérét ornithologique est plus que douteuse : la rareté de la Rousserolle turdoi`de n'est pas I `signalée, or c`est un nicheur rare mentionné dans I'inventaire ZNIEFF. De même il n'est pas fait mention de la rareté du Triton creté qui est pourtant un amphibien en forte régression et considéré comme rare par l‘inventaire ZNIEFF. Il est écrit qu'iI n'y a pas despéces protégées, ce qui est une grossière erreur puisque la majorité des I espèces animales citées dans I'inventaire sont des especes protégées I . . · Comment le pétitionnaire peut—iI évaluer |'impact sur la faune ai partir d‘un inventaire aussi mal—fait. É Il est par ailleurs abusif de laisser croire qu‘en ayant modifier profondément la flore, une faune identique _ a celle présente initialement pourra recoloniser le site. Il est claire que I'ensembIe des especes inféodées au milieu paludicole vont disparaître. _ I Pour toutes ces raisons nous avons demandé qu'une étude sérieuse de I‘état initial de l'environnement soit effectuée avant toute décision et que soit éclairci I'impact du projet sur I'écoulement des eaux souterraines. ' 20 PICARDIE NATURE N° 57 ~
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION ... LA VIE DE NOTRE ASSO 2EME DOSSIER: EXPLOITATION DE GALETS SUR LA COMMUNE DE CA YEUX -SUR-MER. Nous sommes opposés ou projet pour plusieurs roisons : - l'exploitotion fero disporoître des cordons de golets fossiles. Cette originolité geomorphologique confère o cette zone un intéret poysoger et écologique certoins d'une physionomie porticullere, ces cordons de - golets ne se rencontre nulle port oilleurs sur lo cote picorde. Cet élément de notre potrimoine noturel déjo fortement offecté por l'exploitotlon industrielle de golets foit portie des poysoges remorquobles du littorol picord, il est o ce titre inscrito l'inventoire des sites pittoresques et doit donc être conservé, — Lojustificotlon de lo nécessité économique · t de ce projet est loin d'etre convoinconte. il , i t “ ·· Dons ce domoine il n'y o oucune plonifi- :`__ _ ‘ cotton des GXDIOITOTIOOS GD fonction CQ lq A t ::·` F `zzz vV · W --·`» - I M :4 ‘‘‘ ` ’’:` J ,···v'·»` V ¤«>¤~¤¤¤e, des g¤s€m<—>¤ts» de lé-¤¤¤¤mi€ ll . i`i`l sls L- À · _ __>_ ____,, ·=·— A -· ti _ conditions nous estimons qu'i| tout stopper Tî . W ’ ”i·‘ ’?°É `QQ _ lt lo délivronce onorchique des outorisotions. ” ` _ »: 1 zo écologique o vocotion ornithologique et M , estime de cette foçon réporer les dom- H . . moges cousés ou milieu. ©r si technique _·‘· È V ment mcîîrisê |·GXp|©H.O.HOnI |·U·HHSO·H©n fU_ - ïw ° Q};-s,S‘. ’ I... =»,:== . ·` ture du site revient ou propriétoire. Nous _ Les morois pioords sont menocés n‘ovons donc oucune ossuronce que celui- por les extroctions de gronulots ci désire en foire une zone d'observotion des oiseoux. — L'onolyse de l`étot initiol du site comporte un cerioin nombre de corences. Les relevés botoniques ne concernent qu'une petite portie du projet, lo quosi-totolité o été réollsée en dehors du site. L`inventoire ovifounistique, réolisé o une période ou bon nombre despéces ont déjo quitté les lieux (Juillet et Septembre), ne mentionne pos deux especes nicheuses rores : le Todorne de Belon et lo Fouvette - bobillorde. 3EME DOSSIER: PROJET D'EXPLOITATION DE GRANULA TS EN VALLEE DE LA BRESLE. Nous sommes fermement opposés o ce projet pour les roisons suivontes : — il intervient dons un secteur de lo voilée de lo Bresle qui n'ojomols été exploité, qui o donc conservé un poysoge originel,foit rore dons cette voilée durement offectée por les exploitotions cle gronulots. Elle est complètement défigurée por ces corrieres. - Le choix économique de cette exploitotlon n'est pos justifié. Cette entreprise possede des outorisotions ,jusqu'en 2004 l. De plus, ilest signolé que lo demonde en gronulots est grondissonte, (p 94/95) dons quelle mesure ? Les outorisotions déjo délivrées, dons le déportement, ne suffisent-elles pos o lo sotisfoire 7 Pos ` d'informotions précises sur ce sujet. A nos yeux, Io destruction d'une voilée doit étre justifiée. — L'onolyse de |‘étot initiol de lo foune est nulle cor entochée d'erreur. Il n‘o monifestement pos été réollsé por un spécioliste. Les mouches et les moustiques sont des dipteres et non pos des hyménoptères. Les oroignées sont des orochnides et non pos des ocoriens; l\/lioromys minutus est le Rot des moissons, et hon PICARDIE NATURE N° 57 2I
i le Cqmpqgnol nqin. Le Rqgondin l\/lvscqstor coypis n‘est plus présent q l'étqt squvqge dqns lq Somme, qui plus est, en vqllée de lq Bresle. î Lq pqrtie qui trqite des oisequx est tout qussi délirqnte : le Fuligule morillon et lq nette rousse sont des ‘ cqnqrds plongeurs et non des cqnqrds de surfqce. Lq Buse et les Fqucons sont des oisequx tres utiles pour lesquels on fqit des efforts importqnts pour leur protection. Ils sont protégés pqr lq loi contrqirement q ce » qui est écrit. Enfin, lq liste est imcompléte. Ce trqvqil est insuffisqnt pqr conséquent l'impqct de |'e><p|oitqtion ï reste difficilement qppréciqble. Q — L'impqct d'une telle exploitqtion sur le plqn nydrqulique est certqin. Il y q risque d'un "colmqtoge de lq Bresle" pour lequel qucune mesure n'est prise.De plus, lqnqlvse sur llwydrqulique de lq \/qllée de Lq Bresle, j n`est qbsolument pqs réqlisée. _ ï - ll y q destruction d'un pqtrimoine nqturel intéressqnt. — ‘ . · « # ,r··1: ra; · l — =—;. .·ri: ; ,·rë ‘r‘·i l » ._, \ jj _ E, ‘`i ·i,r- ‘»:,= · .» ·r‘=·‘ . ,`'~ ·`:·r,`i l ‘ È · _,.; ; »··i · _ _· i,_ ,,., ,‘. ·:»i l ., ··— -·.r i’‘ ··· ,§ l ' S ` ` s »—,· . gigsî . . È ,»- s ; ,,r \··> 5 I , , ~ . _ ,,~, 1 Fr ·· · g ‘-l ,, ` »=· ' ==,, ; É`` l . ësês l ·,._._ É . l is ;. i - É rr: 1 . r É = ·=« L fîgg i.· r~=»- ·——·= · s=:r., »,._— cz. ~ ,îl ‘`` »»»— ‘ ’‘‘i. ï L ' · ' ——t' »»‘i ` ·=·` .,·` ·.._ i‘‘: Z =§ — — ,“’` ï l " zsr '-“ °~iv i‘'’ =·‘· ,..‘ ··»i r‘— = ·'·· î " ‘r~. . . i-.: ir? ’··.“ l.,‘ » 1 `·`,· A ..»§= ==··= ·=·‘ ri· ‘-·‘ `i'=· —·—i= ‘“· ·ii· ,=i· ' `‘·· . . Eîr ri' zrr = ‘'ir"‘`=· ‘r··*~· î=ii .,r »·,r x =i~ i . i‘·r‘ I " ‘‘i‘ :.,~ ”r=_ =‘·. ï r,;~_ F . ë»`î rss »»·— ` (>:b>>> ·v·_ ; g ·` `··=_ ,·`,,, î ==—-ï ,.~==— ; ï ï r-·—~ ··—~— - - r‘\`‘ri‘ ' '`` - =·‘ ¤== s .·i`-i~—»»=- ¤ î °’—` ‘ r¤1· .r.»r ,.: ·‘,·· r 3 . 1<’ È ·ii,r· , `isi É * »·“, . -~»·. î * ,‘,, ê Ar ‘',. ,”·. =·' ‘'·i‘i î iir ·;:;&;;·, ·i·= ,=¤—·} î rv·, 1 ‘ ~ . ,e·,‘ î ‘·=. gf; ·=-~ L Il >—__,§ _____ ·_ ·- ( ,· M 1 - Le projet de réqménqgement est bqnql et il n`q d‘écologique que le nom. Cette cqrriére viendrq s'inscrire î sur lq liste déjq longue des plqns d'equ q vocqtion nqlieutique de lq vqllée de Lq Bresle. D'un point de vue 1 technique, il vq bequcoup q dire : le plqn d'equ esttrop petit pour prétendre qvoir un intéret qvifqunistique ; une pente de l5 q 30 % n'est pqs suffisqmment douce (voir lq configurqtion des berges p ii0 pour s‘en É convqincre : comment une ceinture de végétqux peut—elle se reconstituer sur des berges qussi qbruptes ?. .. les 225 000 Frqncs (p l l i) de réqlisqtion de pqrking ne sont pqs au prendre en compte dqns le coût de lq remise en étqt. 4EME DOSSIER: PROJET D‘EXPLOITATION DE GRANULATS EN VALLEE DAUTHIE. Nous sommes fermement opposés q |'ouverture de cette cqrriere pour des rqisons d`ordre pqysqger. En , effet, |'Autnie est ra l'neure qctuelle le seul fleuve cotier du dépqrtement de lq Somme qui soit quqsiment = indemne de toutes exploitqtions de grqnulqts. Lq vqllée q pqr conséquent gqrdé un cqrqctere pqysqger , originql que l'on ne retrouve plus dqns les qutres vqllées. ll fqut qbsolument lq conserver dqns cet étqt. l i Le dossier de demqnde qinsi que létude d'impqct qu'il contient sont insuffisqnts. L'étqt initiql est inexistqn 1 f lq flore n‘est pqs cqrqctérisée, il n‘y q qucune liste d'espéce qnimqle et végétqle. ll est clqir qu‘iI n'est pqs . i 22 PICARDIE NATURE rvo 57
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSO< l'oeuvre d'un spécioliste et de ce foit, I'impoct sur lo foune et Io flore est difficilement oppré— = _ cioble. De plus, les conséquences des modifi— cotions du fonctionnement hydroulique, ou ni- 6/ A . veou de lo voilée sur lo foune et Io flore ne sont · A , obsolument pos onolysés. Enfin, les justificotifs · ~.II économiques sont inexitonts. \ ^ x I ' Devont Iinsuffisonce de létude d'impoct et l'in- L // ( ’ térét générol qu'il y o conserver les pqysoges de ' ·· lo voilée de l'Authie, nous ovons demondé ou I 0 j commissoire enquêteur d'émettre un ovis dé / 4 lt / [ fovoroble. C > . mfff 1 I litt il I I' 'IW; L . il / ir É QI . I ` j fr / _ II few I _i / ,. I V rl ·I U vt¢i·Il£sÉ ' » I . L I rv r l‘ilIri~•’*’r '·/ I Il »‘ ., I. , I «, Il ( ( h Ãq l· 4 a Il —r'.·I(l}l’(fÃl/ ‘. ll fi`}; ll; L %, L I I ” î Q Il — . 2 §··¢— »l _ \ 5ÉME DOSSIER: PROJET DLAUTOROUTE A 29. Deux tronçons étoient concernés : Amiens—Soint-Quentin et NeufchoteI—en—Brov—Amlens. Nous ovons pu constoter o lo lecture de ces deux dossiers que I'utiIité de ce projet est loin d‘étre prouvée. ‘ En effet, lo fréquentotion prévue est ou-dessous du seuil de rentobilité. Les perspectives économiques induites por cette future infrqstructure sont hypothétiques et ne font même pos l'objet d‘une évoluotion dons le cqdre du dossier présenté. De plus, o I'heure oû l'on porle des gronds problemes d'environnement comme le réchouffement de lo plonete, et de lo réduction des réserves de pétrole, qui risquent dobliger les pouvoirs publics o revoir completement leur politiq ue des tronspoits, l'option trés coûteuse "Autoroute" n'est peut-être pos Io meilleure. Doilleurs, le dossier ne présente pos d‘étude comporotive ovec d'outres modes cle tronsport comme le prévoit lq loi. Lo mise o deux fois deux voies est troitée en quelques lignes. Il n‘est foit o oucun moment d'études comporotives entre cette possibilité et l‘outoroute : oucun chiffre, ` que de vogues propos que nous devons croire sur porole. Pour PICARDIE NATURE le choix d‘une telle infrostructure, si coûteuse et dévostotrice pour les poysoges et les milieux noturels, devroit étre mieux justifié. ‘ Por oilleurs, les trocés proposés posent des problemes. Pour lo portion Amiens—Soint—Ouentin, qui o foit Iobjet d'études denvironnement sotisfoisqntes, Io troversée des voilées de l'Avre et de lo Somme est préoccuponte.En voilée de l'Avre, l'outoroute posseroit o moins de 700 metres de l’unique Réserve Noturelle du déportement de Io Somme. Le possoge en rembloi prévu risque d'ovoir des répercussions sur Ihydroulique de ce secteur de Io voilée. On peut croindre une modificotion des niveoux d'eoux qui ouroit des conséquences évidentes sur lo flore remorquoble et PICARDIE NATURE I\I° 57 23
NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOCIATION LA VIE DE NOTRE ASSOI sensible dela Réserve. De plus, le Ivlinsifre de I'Environnemenl auroif du efre consulfé du faif de la proximifé de celle réserve nafurelle, or il ne |‘a pas éré. PICARDIE NATURE va saisir le lvlinisfre sur ce sujel ef demande que la vallée soif franchie par un viaduc, moindre mal en comparaison de la solulion remblai. En vallée dela Somme, le passage de Iauforouie délruiraif une zone humide, milieu de plus en plus rare PICARDIE NATURE demande que le Tracé soif recalé en Ienanf compte de la sensibilité des milieux nalurels. elle regrefle a ce propos que la varianle "cenfre", ayanl un moindre impacl, aif éfé écarlé sans jusfificafion. Quani au fronçon Neufchaiel en Bray—Amiens, lassocialion a pu consfqier Iinexisience de Iéfal inifial de I · Ienvironnemeni (obligqloire dans foule étude dimpaci). Elle esf réduire a une carie des conirainieslrès superficielle qui se base sur des données incomplefes. PICARDIE NATURE envisage diniroduire un recours devanf la juridicfion adminisfralive. Elle juge inadmissible que pour de lei projel, Ienvironnemenl el ‘ Iinférei des milieux naiurels ne soienf pas mieux pris en compfe. Concernant le Tracé, Iqssociafion esf défavorable a. l'opIion choisie c'esI—a-dire le passage au Nord de - Quevauvilliers. Celle varianle esf une cafaslrophe pour les paysages ef les milieux nalurels. p L'opiion Sud quraif pu erre un moindre mal ;’ de plus son coûi esl moindre, Ioui en permelfani une implanlafion favorable des échangeurs. ' I PICARDIE NATURE ne comprend pas ce choix qui esl paraif-il dicié par des impérafifs agricoles. Elle voii 1 plufof dans celfe opfion le résullal de querelles de clochers ei de lulfe enlre responsables poliiiques de la zone. Elle juge cela inadmissible ei demande que ceife oplion soif rééiudiée. é \/\`W, I , AE1 g ' \ ` Ã \ > .\ gg 4 ïà I- BREILLV I 2—CNr‘EL!}I—‘3UR-l«·lER 3- BOUTTENCGURT-5UR~BRE5LE ` I 4— LE BOISLE I ` —`— Z 24 PICARDIE NATURE IV° 57 I
CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENI Mardi I3 Octobre : Conférence sur la colonie de phoque veau-marin de la Baie de Somme illustrée par une projection de diapositives. Rendez-vous a 20 n 30 a la Maison Léo Lagrange place Vogel a AMIENS (prés du local de Picardie Nature). Dimanche 11 Octobre: sortie ornithologique sur la cote picarde. Memionl Observation des oiseaux en Baie de Somme, le matin et au I—lable d'Au|t le regroupement rC'p"éS'miC"· . ne se rait plus Rendez- vous a 9 lt 30 au parking de la l\/laye (d 2 km au Nord du CROTOY). PU CIIQUS Un regroupement est prévu pour les amiénois Ct 8 n l5 à la Maison des _ Sciences et de la Nature I4 place Vogel a AMIENS. · Le midi, repas tiré du sac. Pour la visite du Hable d A ult, un rendez-vous est fixé vers l5 n 00 a I 'extrémité A sud de iesplanade de CA YEUX-SUR—MER. ' «/3 Dimanche 25 Octobre : Manifestation contre un projet de décharge a MONS-BOUBIERT a I5 km de _ la Baie de Somme. · · Cette marche de protestation est organisée par I'Association de ‘ Protection de |'Environnement du Vimeu (APEV) avec le soutien de _ |‘Association de Protection de l'Environnement de CRlEL~SUR—l\/IER (APEC), PICARDIE NATURE, I‘Association de Lutte pour Ilînvironnement en Picardie, » Génération Ecologie, Les Amis de la Terre. les Verts de Picardie, et ' |'Association "je respecte mon village". Rendez-vous ca l0n30 sur le site de l'actuelle décharge cantonnale de BOISMONT · W4î‘mI°r D // ¤"`“I Cl,} [ \> Aürsrzvrue , , Il _ \ÃÀgr\/ _ SOMME · Binche ll rss, ‘ B¤tSv\rx0\^\` "\~>A(3BE\JlLLE H (cow is volss) REMARQUES : Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vetements de pluie. = Pour les sorties d'initiation a l'ornithologie. notre association met a votre disposition des paires `i·;· ; de jumelles. _ — Parfois un rendez~vous est fixé place du Cirque a Amiens, celui-·ci n'est nullement obligatoire, M, il est fixé simplement pour permettre aux habitants d'Amiens et des environs de se regrouper ' dans les véhicules, l’attente a ce rendez—vous n'excéde pas l5 minutes. PICARDIE NATURE N° 57 25
CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENL Dimanche 25 Octobre : Recensement d'©lseaux morts sur la côte picarde. A A Lematin, recuperation des cadavres par secteur de plage. L'aprés—midi determination des espèces trouvées. repas tiré du sac pris d la station d'études, quai Jeanne d'Arc d ST VALERY— SUR-SOA/IME. ‘ , Rendez—vous d 8 n 75 au local de Picardie Nature ou d 9 Iv 30 Cr Ia gare de I\IOVELLES—SUR-MER. _ Samedi 7 Novembre: I4 h I5 a ARRAS devant le Beffroi. Manifestation contre le programme Autoroutlerfrançais a I‘appe| de France Nature Environnement et Nord—Nature. D Dimanche i5 Novembre: sortie ornithologique du plan d'eau de l'Ailelte (20 au sud de LAON dans I L l‘A|SNE) Rendez—vous d 70 n 00 sur ld place de Ia Mairie de NEUVILLE SUR AILETTE. Un regroupement est prevu pour les amiénois à 8 n 75 au local de I Vassociation. · ` Repas tiré du sdc. i Dimanche 29 Novembre : Recensement d'oiseaux morts sur la côte picarde (idem sortie du 25 Octobre). W Dimanche I3 Décembre : Sortie dinitiation a l'ornithologle au cimetière de la Madeleine a AMIENS. î Observation des oiseaux des parcs et des jardins. Durée Io matinée. Rendez—vous a 9 n 00 à I'entrée du cimetière. ,·r ··( ei fr./` C U \""$;f_· ;· T 1 ‘ ' ` N Ãî I · U et .i —»·- . LW > . 26 PICARDIE NATURE N° 57 I I
2, ,.«;·-» I , ··`· S / _. À, , Y Q g l` . r - , E" ` rr \ il , r · · ai I ·· . · f s s · ’ VOICI UN COCKTAIL D'ENFER ! Parmi les produits toxiques repérés dans l'analyse de ce verre d'eau, l'un d'entre eux merite le détour : l'acide l—2 benzenedicarboxylic- 3 nitro. Sa concentration dans l'échantillon était de 200 microgrammes par litre. Des doses semblables infectées de maniere répétée a des souris leur déclenchent le cancer. . Prélèvement effectue dans la Seine ai Paris, le 27 ll/iars 7992, par un reporter du magazine Actuel, et analysé par le docteur P. Johnston, de Greenpeace. Cet échantillon d'eau a été collecté a la sortie d'un égout qui jetait directement ce poison dans la Seine, sans passer par un centre d'épuration. Directement du producteur au c©nsommateur... En route pour la Manche et la mer du Nord. j . 17 millions de personnes vivent ainsi juste a côté de cette poubelle qui a pour nom la Seine, deuxième fleuve de France, témoin de notre Histoire. En 1992, la Seine est bien malade. Ses maladies sont nombreuses et parfois incurables. Penchons—nous un peu sur cette moribonde et voyons quelles sont les causes de son mal. SEVESO-SUR-SEINE A ` A Ce surnom n’a malheureusement rien dexagéré. L'honneur du drame arrivé en 1976 a donné naissance Cr une directive : la directive SEVESO contraint les entreprises présentant un risque majeur de pollution, a prendre des mesures particulières de sécurité. La Seine est gatée puisqu'elIe ne compte pas moins de 34 entreprises SEVESO dans son bassin normand. Ces 34 fleurons dela pollution ai haut—risque rejettent quotidiennement, en quantité importante, nos vieux ennemis les produits mortels : composés organochlorés, arsenic, mercure, cyanure, azote, chrome, PICARDIE NATURE N° 57 27
l cuivre, fluor, ocide sulfurique... pos un ne mqnque G l'oppel. l Le 23 Février 1989, deux personnes sont mortes G |'usine d'©RKEM G Grdnd Quevilly, pqr suite d'une fuite d'un goz de synthèse. Il y G choque qnnée dons le bqssin Seine Normqndie pres d'une centoine V Ã d‘Gccidents sérieux, soit un tous les 3 jours. Petit détoil qu'oublient les chqnsons sur lq Seine l i Foce G cette situqtion dromotique, que trouve-t-on ’? Rien, clbsolument rien. Mqnque de mesures 1 efficqces, monque de personnel... les seules regles mises en qpplicotion sont G hurler de rire,telIe celle de "l'quto—surveillonce" qui consiste G chqrger les industriels eux-mêmes de déclqrer ce qu'iIs rejettent ! De qui se moque—t—on ? · ¤ En plus, s‘il y q des contrôles, ils sont générqlement plonifiés Gvec l‘industriel qui G noturellement beou jeu de corrigertout écqrt qvqnt lq visite des inspecteurs. Sur le pGpier... tout vd bien, n'est-ce pds le princlpol '? DES POLLUEURS, MAIS PAS DE PA YEURS Deux Gutres sources de pollution viennent donner un coup de moin Gux industries qui jqlonnent lq Seine. ' I D'Gbord Poris ou lq pollution boctérienne est 100 fois trop élevée pour permettre lo bdignqde. Dons le bossin Pqrisien, prés de 8 millions dhqbitonts rejettent directement leurs eoux usées dons lo Seine ou ses Gffluents. V L'insuffisGnce des instqllqtions d'épurotion et lq vétusté des égouts demeurent le point noir de Io cqpltole. En cos dorqge, ces réseoux sont surchorgés, le nivequ de l'equ monte et tout déborde, déversont des huiles. des hydrocqrbures, des grqisses, le plomb de l'essence, le zinc des gouttières et des pneus... Ã Conséquence, fin l\/lqi 92 des centqtnes de milliers de poissons ont été intoxiqués G mort. r Et puis, il y G lq pollution Ggricole qui est lo troisieme source de pollution de lo Seine. Les nitrqtes comme l les pesticides s'qccumulent dons les terres qgricoles, puis sont reldchés progressivement dons les noppes i phréqtiques. r Aussi estime—t-on que, même si les ogriculteurs cessqient des oujourdhui toute utilisqtion de ces produits, les teneurs en nitrotes ou produits toxiques dons les eoux et lo noppe de lq Seine contlnueroient G Gugmenter pendont une dizoine d`onnées encore. Ces pollutions urboines et qgricoles sont trop diffuses pour qu'un responsqble soit qccusé. Disons que nous, pqrticuliers, sommes tous coupqbles. C'est pour celo qu‘il est lmpoltont de modifier les comportements et les mentqlités. Greenpeoce vous en porle plus loin. LA SEINE / MER DU NORD... MEME COMBAT l Oui, ovont de vous exposer notre progrqmme, suivons le cours de lq Seine. Nous cirrivons qinsi dons IG Mqnche et dons lq mer du Nord mois nous n'y Grrivons pos seuls. Nous sommes Gccompqgnés de Z cqdmlum, de mercure, de plomb, de zinc, de Iindone, de cuivre. .. les mêmes que précédemment. Tenez- vous bien celq représente . ` 500 000 G 900 000 tonnes de déchets por jour (500 000 les bons iours, 900 000 les moins bons I). i Rien d'étonnqnt G ce que les poissons péchés en boie de Seine soient près de 10 fois plus contominés que É ceux péchés en bqie de Douqrnenez. Les moules qui contiennent des teneurs en hydrocqrbures`7 fois plus élevées qu'en l\/léditerrqnée, sont d'qilIeurs totqlement interdites G lo consommqtion. Si Io survie de lhumonité est effectivement liée G lq mer, comment tolérer ces déversements de polluqnts toxiques ? Dltes—vous bien que polluer G Poris, c‘est contribuer G lo destruction de lq mer du Nord, ou 18 000 i phoques sont morts en 1988 d'une épidémie... (diminution des défenses immunitqires por lo pollution) l , 28 PICARDIE NATURE N° 57
GREENPEACE PROPOSE , Il y a donc urgence au prendre des mesures concretes pour améliorer la qualité de la Seine. Voici celles que Greenpeace propose : C 1. Produire propre. Un permis d'exploitation ne serait accordé que si le responsable de lactivité démontre qu‘il appliquera des méthodes de production propres, non génératrice de déchetstoxiques et qui remplacent les technologies polluantes. 2. Un véritable suivi de la qualité de la Seine. Actuellement il y a trop d‘organismes et pas assez de moyens. Des scientifiques devraient être appelés a participera l‘élaboration d'un bilan complet et objectif de |‘état · du fleuve. ` 3. Améliorer et harmoniser les normes européennes. De nombreuses directives européennesiont été élaborées pour lamélioration de la qualité des eaux potables. La CEE et la France doivent impérativement oeuvrer pour l‘harmonisation de ces textes. ‘ 4. Appliquer les "normes" existantes. Pour cela, il faudrait que le nombre des inspecteurs soit triplé. Ainsi les visites inopinées chez les pollueurs pourraient étre multipliées, et des proces—verbaux dressés o ' l'encontre des industriels dépassant les normes. 5. Accès à l'information. Les procédures d'autorisation d'ouven”ure ou de modification d'établissements classés prévoient une consultation préalable du public ainsi qu'une information par voie de presse et d‘affichage. Chacun peut alors consulter le dossier et porter ses remarques dans un registre, soumis ensuite au préfet qui délivre ou non l'autorisation. Cela c'est la théorie, il faut qu'elIe puisse être mise en pratique. GREENPEACE AGIT. AIDEZ-NOUS., Nous avons un objectif : Rejet zéro de substances toxiques en l'an 2000. Ce n'est pas une utopie si on encourage les méthodes de production propres. C'est d'autant plus sensé qu`on évalue le coût de la pollution en France a plus de 200 milliards en |'an 2000. · » Votre soutien est capital l En nous faisant un don vous contribuez o nos actions sur le terrain : - Prélèvements d'échantillons et analyses de l'eau de la Seine. — Information du public. _ · — Interventions pacifiques, comme nos deux actions ayant permis l'interruption des déversements toxiques — dans la Seine de 2 gros pollueurs, Rhone Poulenc et la papeterie Alicel. La Seine a besoin de vous, aidez-la l » . S'il vous plaü, adressez~nous, un don selon vos moyens. Si le montant est de 250 F ou plus, vous recevrez · en cadeau de remerciement notre Guide de l'Ecologie Domestique. Merci d'avance de votre don et de votre aide. ..,., C «, ..—. -,?‘?j»ï -·,‘ §î_ïï·,î;î?;; i s := ; ; .. . s —.. . -.,· . r 'i ·.,— ; —,'— A ,53;. ·,—— ..,%iî’l· Alt! , ~ ·tàl&'~!·s ·"rtsêa‘ ,.,~ . . l· · 4707 « Ji'! Il t r ,. ·.—. ' `lA' ’ ·`’‘ PrcAR¤rr.= NATU/?EN° 57 29
LE PIEGE DU FAUX PROBLEME — ` L'ettort de lutte contre lo pollution coûte cher : A - le tomeux progromme "Seine propre" vo coûter 12 milliords; — le Ministère de l‘Environnement estime que 50 milliords seront nécessoires sur 10 ons pour oméliorer lo quolité des eoux ; ‘ - selon le méme Ministere, 1 14 milliords seront égolement nécessoires pour moderniser les réseoux de collecte et l'ogrondissement des stotions d'épurotion. ` · Le totol des opérotions, en Fronce, coûtero environ 200 milliords de troncs d'ici o l'on 2000, et prés de 700 milliords pour les onnées qui suivent, 900 milliords ou totol soit plus de 45 000 F por toyer. Qui vo poyer 7 ll vout mieux empécher Io pollution oujourd'hui que de tenter de dépolluer demoin. CHARTE EUROPEENNE DE L'EAU , Proclomée le 6 Moi 1969 por le Conseil de l'Eur©pe J 1 - ll n'y o pos de vie sons eou. C'est un bien précieux, indispensoble o toutes les octivités humoines. l 2 — Les ressources en eou douce ne sont pos inépuisobles. ll est indispensoble de les préserver, de l les controler et, si possible, de les occroître. 1 3 — Altérer lo quolité de l'eou, c‘est nuire o lo vie de l'homme et des outres êtres vivonts qui en dépendent. 4 - Lo quolité de l'eou doit être préservée o des niveoux odoptés o l'uti|isotion quien est prévue et doit notomment sotistoire oux exigences de lo sonté publique. 5 — Lorsque l'eou, oprés utilisotion, est rendue ou milieu noturel, elle ne doit pos compromettre les usoges ultérieurs, tont publics que privés, qui seront toits de celle-ci. 6 - Lo souvegorde de l'eou implique un eftort importont de recherche scientifique, de tormotion de A spéciolistes et d'intormoti_on publique. ` § 7 — L'eou est un potrimoine commun dont lo voleur doit étre reconnue de tous. Chocun o le devoir de l'économiser et d‘en user ovec soin. . 3 8 — Lo gestion des ressources en eou devroit s‘inscrire dons le codre du bossin noturel plutot que dons . celui des frontières odministrotives et politiques. 9 — L'eou n'o pos de frontières. C'est une ressource commune qui nécessite une coopérotion internotionole. ` LE REJET ZERO DE SUBSTANCES TOXIOUES COMMENCE CHEZ VOUS l - · 1 Si vous observez ces deux grondes régles, lo pollution domestique sero en diminution : 1. Achetez et utilisez des produits domestiques sons chlore et sons phosphote. lmoginez une seconde les dégots cousés por des cristoux de soude utilisés pour déboucher un tuyou de lovobo... Pensez o lo ventouse. C'est plus totigont pour vous, mois meilleur pour Venvironnement. 2. Ne jetez pos n'importe quoi dons les toilettes ou les égouts : peinture, plostiques, pesticides, ? engrois... Por exemple, l'huile de vidonge provenont d'un moteur,remettez—lo C1 votre gorogiste. · Devenez octeur et non plus spectoteur. 30 PICARDIE NATURE N° 57
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