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I _PlCARDlE·NATLlRE * g ( Revue trimestrielle publiés par la =I =·"' p =• GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE. EN PICARDIE n _ Affilié à la Eédératlon Françaln das $0ciéIés du Protactinn du la Nmurv - Aqrêâ »¤¤•’ W9 Ml•"l"è'°‘ °"°'°é° F du |'Enylronn¤m¤nI, ·d¤ |'Ed¤lp0maht (Lol sur la promctloh dela NaIuœl¤t dela Jeunesse et dasâport; lC.C.P. LILLE 872.02) 5,58, 50cm I Musée de Pxcm-dia · :0000 AMIENS Secrétariar z 103, rue Octave Tlercc - 80000 AMIENS Tél : I6(22I 43-26-88 I g=:=:î-——îî · à " ·v·» ' I S 0 M M A îlî R E I Informatione ••••••«••a•0••••••«•• P•1 · î La vie de votre aaseciatien .····· p.1O Au calendrier 9999••99q9••«•••••I• p•15 5 La coche anneen••n••n•n«n«•«•••on• pg`? Et ÉVBC vua sur la mer ççg«o•¢••e• pqzz Le plan d'eau de 1'Ailette au fil ',, ` N des Saisons QCIQOOIOOOQIIIQIOIDQQQ plzh _ La Hérisson .·· Uh destin à la É 0FOiBé8 d8B routes ¢n•••9m•••b•••• F•29 Ont ceèleboré à la réaliaation de ce numéro 8 . Philippe Brunet, Ph, Carruetta, Michel Dumoulin, Laurent Gavory, Yves Lecomte, Jean Marie Thiery, Patrick Thiery J et Thierry Vincent. A _ ~ dépôt légal Ze trimestre 1986 « '
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- 1 - V W D V V Y W Y î D~ V H Y Q mc à La ooo À qq ul J L IL ooo _ 0 DD W M HGD\% IN] DH W €lHHQD\%~ L'ACCIDENT DE LE CENTRALE NUCLEAIRE DE TCHERNOBYL Communiqué de NORD—NATURE. La fédération NORD-NATURE, qui a averti dès 1973 les populations des risques du nucléaire et en particulier des dangers que l'énorme complexe de Gravelines présente pour les habitants du Nord-Pas de ` ` Calais, rappelle qu'un accident est possible en France et que les _ victimes d'une catastrophe sont bien plus nombreuses que celles _ que l'on dénombre au moment de l'accident s é ·: la pollution radioactive provoque en effet des cancers qui se révèlent seulement des années plus tard et des anomalies génétiques qui peuvent frapper les générations futures. - la dilution de substances radioactives dans l'atmoephëre ne sup- prime pas le danger :_il n'existe pas de seuil en dessous duquel · la radioactivité puisse être considérée comme inoffensive et les petites doses de radioactivité peuvent se concentrer de façon très dangereuses dans les chaînes alimentaires. PzPar ailleurs, NORD—NATURE rappelle que l'ensemble_des usines nucléaires mondiales dégagent régulièrement en fonctionnement normal des doses de radioactivité équivalentes chaque années à , celles de l'explosion d'un réacteur, ces doses qui s'ajoutent au fil des ans peuvent provoquer par cancer des milliers de morts _ qui passent inaperçues car elles sont dispersées et considérées comme des morts naturelles. Aussi NORD-NATURE demande-tîelle l'abandon progressif du nucléaire et son remplacement par la suppression du gaspillage énergétique ' et l'emploi généralisé d'énergies propres qui ont fait leurs . preuves mais demeurent inexploitées. * ' ` ·•• CQUEICIMLS 30\\f$ F\U\ rûïàk un Q\H.`€`\Al$ S¤\A\f\ ‘àtU.$ 1 0 »-l ° _, t ° î ï ¤ ° C ° C ï ° « Eh Fïnvmû., `GI \'\1¢2“0¢\¢·hV;\'Oi (A L¤A \'\laÉ0¢l¢h\lü-i (Q LQ} `ÉSNNRQ Rîlü (A Eh A\$c\¢1¤·)¢l|·$ îf*;V\¢Và$ 9.•J` ymrma`1. » dimhuz écus Mlm f¥$Y$TI) Puw•.v~\' Élu cowsewmîs, ov\\' iti vd? ¢É> du yv~¤w¤\n÷77 vs`? 0 aucun I'\$<‘u¤.77 I
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· .. 3 .. ”l]“l]<ll>N'® lN'lF<ll>ll° ïlli îX"lÃl“ll<llN® lNlli’<ll>ll° \llÃl Nllïl " ‘ l ’ F it l. u. le tt i ii. l <ll>Nt%.,..llNli Pour cela, il doit se soucier du long terme et de la sauvegarde du capital que représentent nos campagnes: capital de nature et capital de sol, à partir desquels, par Vagriculture, nous prélevons un intérêt qui est à la base de nos ressources alimentaires. Mais s’il est souhaitable de mieux utiliser ces ressources et · surtout de les mieux gérer, il ne faut pas entamer ou dégrader le capital. I C'est pourquoi un Fiemembrement doit être un Aménagement ru_ra| rationnel. C'étaitautrefois un simple regroupement des parcelles qui permettait de faire des champs plus grands, plus près du centre d'exp|oitation, plus faciles d'accès. Ces seuls objectifs qui entraînaient la suppression de tout obstacle ont conduit à des abus parfois catastrophiques, avec des conséquences graves (érosion des sols, inondations) pour l’agricu|ture et |'intérêt général, indépendamment de la dégradation des paysages et de |'appauvris- " sement de la faune sauvage. · Par_ailleurs, des recherches modernes ont montré l'intérêt des haies pourla productivité agricole · ·- · elle-même, en plus de leur nécessité pour les équilibres écologiques fondamentaux; gardiennes de la · · diversité, les ha-les constituent une richesse des milieux ruraux et donc de la stabilité. — ll est donc capital pour tous qu'un Remembrement soit réussi. Pour cela il faut savoir comment les choses se passent, quelle législation en règle le déroulement, quels principes il doit respecter. Un certain nombre de lois et décrets récents ont modifié dans le bon sens les règles du remembrement : la notion d'aménagement rural a été introduite dans le remodelage des terres agricoles, une personne qualifiée pour la protection de la Nature (P.O.P.N.) a été introduite dans la Commission communale, une étude d'impact a été rendue obligatoire afin d'évlaluer les conséquences d'un tel aménagement sur l'environnement. Mais réussir un Remembrement, ce n'est pas seulement connaître et appliquer correctement la législation, c’est aussi connaître les principes sur lesquels reposent les objectifs, ce qu’il faudrait faire ou ne pas faire, le pourquoi et le comment des choses car on ne fait bien que ce qu'on a compris. . _ L’agriculture des petits Iopins de terre a vécu. Mais sans les précautions nécessaires, l'Agriculture moderne peut tout détruire pour les enfants de demain. Certains pr_incipes que respectaient les _ vieux paysans d’hier, par intuition et longue observation de la Nature et des saisons, ont tendance à être violemment bousculés et rejetés. Or, les sciences et l'Agronomie moderne, découvrent ou redécouvrent, aujourd'hui les raisons d’être de certainsaménagementscomme les talus et les haies, |'utilité des zones t humides, celle des arbres, la fragilité des sols et le rôle capital de l'humus.` ~ Un bon aménagement rural doit, non seulement satisfaire aux intérêts actuels, mais prévoir les risques et dangers de l'Agriculture moderne et sauvegarder avec la Nature, les intérêts de demain. . Tout cela il fallait le dire à ceux ui, à un titre ou à un autre interviennent dans un remembrement. , ' . q , · . 'F . . , ' C'est ce que nous tentons sans avoir la prétention, ni de tout savoir, ni d'être complet, en esperant simplement être utiles. · _ ' - ' _ ‘ E. VIVIER I $6 W · Président de la Fédération N ORD-NA TURE , 'T _;' dz j ` s " ··î*»~“" jmmüll Q' A _i I Jsjeèâitêiàr-—=·;;~*Ã`—.=-"= . , , _ · g}·2*gy;,a;;· > ·’ .·«1• , · €·· i · ;;q·;»_5?· I . ,4, ` lp _ - _ ‘«··« ·‘ , ,, _ ag; »c—%a4¢~2j· · ' ir . , .·;~°'î9'·· , , - ·•"" *·<,':·î»"·*·:v il / ji: · , ‘ WV / r" ilm’”’" · l ~· ii il/' »% ,a»«.,,r · Ml .‘i‘ Qjl .*’ ,0,-;;,,, 3; ,» ~· . —p_ ,, - · gé i'i' / ' 9 ,« Ter". ’ U2; · . · _ . z ; / i * _, » . ~, ,. ,, ·/il}?/. «/ W _ -—>* / I » ·· ·"""'-<--<·--——··t ·~ ‘7’ ix?) _ ·»» . gz « i ' ~.\,y. Y ,+3%-=___·;·.(/, JL LL /\· P ^Jv</Ldëîlëîî; ` Mx, I
.. I; .. v s D v n v v * N D v m v w v n m *4 BMG <IDH¤Ã\H,M HGDNE ., D D HNDO GDHQEHALH HGDNS D Q ., HNDQ GDHEÃBM CAMTAGNE NATIONALE DE REHABILITATION DES CHAUVES—SOURIS _ La France compte 30 espèces degchauves-souris, soit le tiers du peuplement en mammifères sauvages de notre pays. Différentes par leur taille (la plus grande la noctule géante mesure 60 cm d'envergure), leur gîte (habitations, grottes, vieux ponts, arbres creux, églises) ; elles ont en commun de se nourrir d'in— sectes (moustiques, mouches, papillons nocturnes) et d'être protégées par la loi et menacées. _ P En effet, 5 espèces : Rhinolophe euryale, Rhinolophe de meheli, Barbastelle, Minioptère et Grande Noctule sont en voie de dis~ U parition et une vingtaine en forte régression. Seules quelques ·espèces (Oreillard, Pipistrelle) résistent aux pesticides, aux destructions de leur gîte, aux produits de protection des char— pentes, aux chats domestiques et aux dérangements de toutes sortes (spéléologie). Les chauves—souris ont longtemps été victimes des légendes qui courent sur elles. Auj0urd'hui les scientifiques nous ont appris que seuls les Vampires, chauves-souris d'Amérique du Sud, se nourrissent de sang, que les chauves-souris ne s'aocrochent pas aux cheveux, qu'elles ne sont pas aveugles et qu'elles détruisent le quart de leur poids (poids moyen 15 grammes) en insectes nuisibles chaque nuit grâce à leur sonar capable de détecter un fil de 1/1000 ème de mm. 4 Nous avons encore beaucoup à apprendre de leurs mécanismes d'hibernation, de leur étonnantes possibilités d'0rientation, de reproduction, La Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature ü lance une grande campagne de réhabilitation des chauveswsouris ~ avec une quarantaine de ses associations adhérentes, la L FRAPNA-Isère en assure la coordination. ' FEDERATION RHONE ALPES DE FEDERATION FRANCAISE · PROTECTION DE LA NATURE DES SOCIETES DE _ E A.TUR" FRAPNA SECTION ISERE PR°TECT‘°N D LA N L 57 rue Cuvier 4 rue Hector Berlioz PA CE E j 38000 GRENOBLE 75231 RIS D Z X5 TEL î6.42.64.08 TEL 16 (1) #3.36.79.95 ègxnmg "‘·* Ms- F süïf GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION tâ %':%0•‘*"° ORNITHOLOGIE EN PICARDIE ( , ; w;gieà;Q;`gV**° Vj., bgl, Musée de Picardie 80000 AMIENS ,,··~ g TEL 22.£+3.26.88 * Wa?
.. 5 .. <"""4U")l¢m"` "" ' ><"`î"z %<î>1 - -I I—l—I3`2 » , ii?vï,"'}s.~_j_1É;"" J r J? A Ã L.' » y g ~IV! — t ( w . I' Il I I··.n¤·~··· a w/ f 1) I îïl · ` ) fg `HÉ L [F;] I l6~««~«u»..,—, ;(_F\!: ri ·' 1 |>\l;'.( \I: . L... J ·. u Z" ( 2i*,.,,’ ,` ,,_,,.',,Q, )Xî L · \ , U ` _ g '-§ ( * ——~*····*··=·~——-·· w · 5 V \ — ni W*"T`TÉÈ%E@; ·ï . ._= +· Ã / L ‘ »w, A Q L ' I `É' Ã _ `INSTRUCTIONS H Prendre une planche de bois brut non traitée. La découper aux mesures indiquées (mesures minimales pouvant être dépassées). Ecailler la par— tie centrale avec un tournevis pour que les chauves-souris puissent s'accrocher, Recouvrir le tout (toit + façade) dîune toile goudronnée noire qui captera la chaleur du soleil. Recueillir (si vous en trouvez) du guano, le mettre, dilué ou non, dans le nichoir, ¤ù-i2-2222£-2 · " Sur des bâtiments bien exposés (sud, sud-est), sur des arbres en , lisière de forêt, au bord d'un étang, Prévoir la possibilité de faire un contrôle avec une lampe du pied de l'arbre, à la verticale, Eviter qu'il ne soit trop visible pour des promeneurs, Quand le_pgser Z De mars à octobre. · Espèces recbercëées i Pipistrelles, Oreillards,Murins en estivage °`__` W - d'avril à septembre. ,
QUELLE EST LA PROCHAINE ESPECE DE MAMMIFERE QUI DISPARAITRA DE FRANCE ? LÀ PLUS GROSSE. ` I En 1970, il y avait 40 ours dans les Pyrénées; depuis, 500 millions de centimes ont été dépensés et quinze ans après, il en reste moins de ... 20 l ` . La sauvegarde de l'ours brun est bien loin d'être acquise, C'est rabacher que dire: · les routes forestières pénètrent les derniers bastions de re- ` production de l'espèce, h · · le tourisme, au travers de son aspect le plus dangereux, x · l'urbanisme d'altitude, et sa clientèle de consommateurs de nature 'font reculer toute la grande faune montagnards, ' - l'0NC prétend nourrir et réintroduire alors que les braconniers battent toujours la montagne, _ C'est vrai et c'est pire. — _ D'autres causes existent. Comment comprendre alors que toute cette énergie humaine et financière dépensés nous laisse à ce triste présent, il y a moins d'ours qu'il y a quinze ans. FIEP, Groupe Ours National ... Mais aussi ONF, ONC, DPN, conseillers généraux et autres élus... Il y a de bonnes fées mais aussi des oarabosses penchées sur le berceau des` ours. C'est l'état d'alerte, _ - ce n'est pas de nourriture artificielle quë l'ours a besoin, mais de protecteurs efficaces des grands espaces tranquilles. ~ Ecrivez Ã.. que nous nous oomptions. ' E Le FIEP, Groupe Ours Pyrénées. S - La Lettre du Hérisson n°43 - avril 86 - Mr Michel CHEBEAU, un ancien ministre de l‘Environnement qui avait sévi il y a*quelques années, avait déclaré en Décembre 84 à Tarbes : "on ne peut pas compromettre le développement régional pour 3 oursons". ` sans commentaire ! Pour en savoir plus sur les ours pyrénéens 2 ¥~ Fond d?Intervention Eco-Pastoral,»8~rue»Ge»Gal, 64030 PAU,MhwaÀ«É®¥
- 7 - A UND?’<IDH3%HA”H“HQDN®' F UNWIDHDRXH €YH“H<ID\'® UNEF ° ` A (3 ooo à HA à L B ¤O¤ 1 TAXIDERMISTE TRAFIQUANT, LOURDE PEINE. ` · Un taxidermiste naturalisant des espèces protégées vient d'être · condamné avec ses comparses par le tribunal correctionnel du Mans . à la plus grosse amende jamais infligée dans ce domaine. A l'occasion d'une opération antibraconnage montée par des gardes de l'0ffice National de la Chasse, une perquisition chez un taxi- dermiste de la Sarthe permettait de découvrir 57 animaux protégés ‘ (dont 26 rapaces, 13 écureuils, 6 pingouins, 3 martin-pêcheurs, 1 chauve—souris, etc). L'enquête devait montrer qu'il existait un véritable réseaulde particuliers, chasseurs, bracànniers, gardes- ` chasses, armurier qui alimentaient ce taxidermiste. Près de 200 ·personnes ont été interpellées, mais seules 12 ont été traduites en justice, Trois associations, la Fédération Française des Sociétés de _ Protection de la Nature, la Ligue pour la Protection des Oiseaux et leÃFondsdFIntervention pour les Rapaces se sont portées partie civile. Elles ont été représentées par Maître Roche. Le résultat du procès est à la hauteur de l'importance du trafic qui sévissait dans la région. Le taxidermiste est condamné à 20 000,00 F d'amende, 1'armurier à 15 000,00 F, un garde-chasse à 8 000,00 F et les autres comparses à des amendes de 6 000,00 F à 2 000,00 F. p Les 3 associations reçoivent près de 60 000,00 F à titre de ` dommages et intérêts. _ C'est là un jugement exemplaire qui montre une évolution très 4 favorable de la justice en matière de répression des atteintes · du patrimoine naturel. _ 2§§\ La Lettre du Hérisson n°M2 - avril 86 I V —- _ i À . ~nWw«` ' f :;'•`,:`|:~,:\ ' x 1, f?-' C VÈ·\~ §"îï*"??¢“: [ Q / \\ L \“‘\û V · '11 // Qàggëvw RE;/4, t 1 La Lettre du Hérisson est la revue bimensuelle de la F.F.S.P.N.
- 3 - N O S V O I S I N S D U P A S — D E - C A L A I S LE GROUPE NATURALISTE DU TERNOIS Le G.N.T. se propose d'agir dans l'esprit suivant : î°) Oeuvrer pour la perennité et la qualité des milieux naturels, condition essentielle pour assurer la sauvegarde des espèces végétales et animales. 2°) Respecter les règles élémentaires d'observati0n de la nature : " - laisser les sites en leur état naturel intact, ne laissant aucun signe permettant de déceler la présence humaine, . — connaitre la liste des espèces protégées. — ne pas prélever d'espèces de façon intempestive, - ne pas mettre en péril la réussite d'une nichée pour faire une photo ou une observation. Le bien—être et l'intérët du sujet devant toujours passer avant les intérêts de l'obser— vateur. 3°) Parfaire les connaissances sur la flore et la faune sauvages ainsi que les inter-relations existantes dans l'éc0système d'un mi- lieu étudié, seule garantie d'une protection crédible. M°) Mettre tout en oeuvre pour faire respecter et améliorer les habitat de la faune sauvage en aménageant ou en réaménageant les zones existantes, et en montrant notamment une grande vigilance pour interdir la destruction des zones humides et pour déconseiller l'arrachage des haies. . 5°) Aider à la survie des espèces sauvages en cas de circonstances météorologiques défavorables. « ~ 50) Agir dans la légalité pour défendre la qualité de notre patrimoine naturel. · 7°) A propos de la chasse et de la pêche, le G.N.T. : - bannit toute notion de compétition dans les prélèvements ainsi que la réalisation de tableaux qui lieraient le plaisir de l'activité à une réussite quantitative, - proscrit tout mode de chasse ou de pêche artificiels sur des animaux ayant perdu leur caractère sauvage. -ne considère aucune espèce animale comme malfaisante sous prés texte qu‘el1e est prédatrice d'une autre espèce gibier potentiel, - condamne toute destruction, même accidentelle, d'une espèce . animale sauvage protégée. GROUPE NATURALISTE DU TERNOIS Association pour l'étude et la protection de la nature 62390 QUOEUX-HAUT MAISNIL Adhésion simple 70fr - de soutien 120fr - moins de 16 ans 10fr.
- 9 - I O P n ° s so O D YO D [lb P ü s Daüll WHC}? <lllCl’9 îS(lDllH`(l, <lll·b&@D(l,lÃl(l[lllil(lDl]ll — a(lll É HG, (I G, à (ID lill, F\ Le travail de secrétariat est une activité non négligeable effectuée par les bénévoles qui travaillent au local du GEPOP 103 rue Octave Tierce à Amiens. Ainsi du 11 juillet 1985 au 1er mai 1986, le GEPOP a reçu 595 lettres et paquets, Cela va des échanges de revues, aux convocations pour des réunions, aux demandes · de renseignements et d'adhésion... De son côté pour la même période, le GEPOP a envoyé plus de BQ6 lettres que ce soit à des personnest individuelles, administrations, associations... Cela ne tient pas ‘ compte des 250 Picardie Nature envoyés chaque trimestre, Cela montre bien entendu la vitalité de notre association mais ` grève aussi son budget par les frais non négligeables de correspondance. Vous pouvez toujours compter sur nous pour toutes demandes de renseignements et de documents mais soyez assez aimables de joindre quelques timbres pour la réponse, ce dont nous vous remercions à l'avance. , A .· .· / ,¢~ ap, ' '·.*,/" g ¢“ . Au Xvitf siècle, Jean-Jacques Rousseau, chantre de ' « l’état de nature >>, recherche des fondements naturels au ' . droit. Dans le « Discours sur l’inégalité », il s"adresse ainsi ‘ aux citoyens'de Genève: «'Les jurisconsultes romains assujettisserit indifféremment l’homme et tous les autres animaux à la même loi naturelle. >> Le philosophe remet 4 en cause le principe même de la chasse: « Il semble en effet que, si je suis obligé de ne faire aucun mal à mon semblable, c’est moins parce qu’il est un être raisonnable 'que parce qu'il est un être sensible, qualité, qui, étant commune à la bête et à l'homme, doit au moins donner à l'une le droit de n'être point maltraitée inutilement par l'homme, >>_ ·
- 10 - 0 0 0 0 0 QUSSGDGÉHGUÉHGDHH ·· DACIU Will? GHG9 `î$"GDU]î<I’2 QUSSEQDQEHGUÉUGDHD ——- BMU 1 NOUS Y ETIONS ! Le week end du 26-27 avril 1986, l'office culturel d'Amiens organisait ESPACE 1901, forum des associations, véritable foire exposition d'une foule d'associations, En effet plus de 100 ass0» ciations étaient réunies au palais des congrès afin de montrer ` (s'i1 en est encore besoin) que le monde associatif surtout en cette période de crise, n'est pas un monde agissant en vase clos _ mais au contraire ouvert au grand public, actif et créateur. Le GEPOP ne pouvant rater cette occasion de montrer son dynamisme, y tenait un stand qui ne passa pas inaperçu, loin de là. Au centre du stand un poteau métallique PTT de N metres de haut (gentiment prêté par le centre de construction de lignes d'Audens afin que Patrick Tbierv ne scie pas celui de sa rue...l tronaît avec le matériel pour obturer son extrémité (voir Picardie Nature N°307. Les murs étaient décorés de nos affiches, posters, panneaux didactiques, articles de presse ainsi que des nichoirs à Chouette chevêche et à Effraie, On n'était,bien sûr,pas là pour faire "tapisserie" et les visiteurs enfants et adultes, ont pris plaisir et intérêt à découvrir le régime alimentaire des Rapaces avec les pelotes de réjection ou à apprendre à construire et à poser un nichoir avec notre Président. Curieux stand ou les crânes de Campagnols se mêlaient aux clous et planches des jeunes menuisiers en herbe, sans parler du poteau PTT qui parfois penchait de façon quelque peu inquiétante. Mais enfin, sans vouloir se jeter des fleurs, comme disait Valérie " "c'était beau", La bonne humeur fut toujours de rigueur et les contacts chaleureux, même s'il fallut attendre dimanche pour que le public picard se ” "débride". La restauration était assurée par Folle Avoine; c'est tout dire.., on se souvient d'un certain dessert,., hum 1 Le GEPOP vous donne rendez-vous en 1987 pour un nouvel espace 1901 avec,nous l'espérons,toujours la même bonne humeur et un stand encore plus vivant et original. Que par cet article soient remerciés tous ceux qui ont participé . à la réalisation de ce stand, les nombreux visiteurs, en particulier les enfants, avec qui nous avons eu plaisir à discuter, ainsi que l'office culturel d'Amiens, ainsi que le Centre de Construction de lignes des PTT d'Amiens. Ph. CARRUETTE
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- 12 - O ' V Q U O D O WHG9 GHQ9 \8<iDïlïI`G’§ Gü·%.$>GDG3H<IUîïïlGDHU ····D.4(IU WHC]? GUG9 W(IDHH`<I’3 GHSMD HISTOIRE DE PELOTES , Depuis plus d'un an deux animateurs du GEPOP interviennent dans les écoles de la Somme afin de faire connaître à nos enfants les richesses de notre patrimoine naturel. Le majeure partie de leurs interventions repose sur la connaissance des Oiseaux de proie gràce au montage diapositives du Fonds d'In— tervention pour lee Rapaces (FIR) et sur l'étude de leur régime alimentaire avec lee pelotes de réjcction. * Ces interventions sont un complément aux cours de Sciences Naturelles dont l'étude des pelotes est inscrite au programme de 6ème, Q Généralement, selon le souhait du professeur, nous présentons d'abord le montage du FIR que nous evene acquis il y a deux ane. Il présente en 80 diapositives lee différentes espèces de Rapaces de France, leur biologie et leur rôle indispensable dans la chaîne elimenteire, Les nombreuses menaces qui pèsent sur oee oiseaux et les moyens de les protéger sont bien développée, Le commentaire,zperticulièrement remarquable, est parfaitement adapté aux élèveejdu CM2 à la terminale, Pour les petitee classes comme la maternelle, noue choisissons dea' diapositives et nous faisons nous même le commentaire, dialnguantle plus possible avec lee enfants. A la fin du film, la parole est laissée aux enfants afin d‘expliquer et de développer certaine passages du montage. Bien souvent les élèves sont étonnée par la vieille gravure de l'Aigle emportent un enfant, par le photo de le femelle de Busard Saint Martin nourrissent son poussins avec le dernier né ou per le Oiroeéte mangeur de Serpents. Lee questions fusent "Gombien pèse un Repaoe", VEst—ce que tous les Oiseaux rejettent des pelotes"... Pour régionaliser cette présentation nous paeecne ensuite en revue, u grâce à des panneaux didactiques les différente Rapaces de Picardie en insistant sur leur rôle dans la chaine alimentaire, leur mor- phologie adaptée à leur habitat et à leur mode de chasse, ainsi , qu'hélae sur les causes de leur rareté. Pour concrétiser cette première approche des Oiseaux de proie nous faisons une étude des pelotes de réjoction, Généralement, eoue la conduite d'un animateur, chaque élève analyse une pelote, ce qui, à notre avis, est bien plus pédagogique et instructif qu'une étude collective. Les différentes proies sont identifiées et comparées 2 Rongeurs · (en majorité Cempagnole) et Ineectivoree (Musereignee), Gieeaux granivoree et Oieeeux îneectivores; parfois élytree d*1neectee ou crâne de Ghiroptère.. C'eet aussi 1'occaeion d'une petite leçon d'enatomie où 1'on apprend à reconnaître les différente os, de le minuscule vertébre en passent par·1e radius ou le tibia-péronée.· Pour lee enfants le pelote est d'abord une véritable pochette sur- prise où ”1'on trouve de tout", devenant bien vite un moyen amusant de comprendre la chaîne alimentaire et le rôle des prédateurs, On est loin des livres d'éco1e (pas si vieux que ge l) où 1°Epervier
-*13 - O O C O O O CIÉHGUIIHGDBII ·· UJQII ï>"H(I? (III(I? W’GDIIH`G? (I[ISSGD(IÉH(IUüH(IDHD ·— IL«(I[I WIIG? (IHG? est un cruel tueur de Perdrix et où l'Aigle décimait des troupeaux entiers de moutons. C'est mettre fin aussi aux légendes qui traînent encore ici ou là sur les Rapaces nocturnes. Qertains chasseurs, gestionnaires de la faune aux préjugés moyenageux, feraient bien. aujourd'hui d'écouter leurs enfants. Les résultats de l‘analyse de chaque élève (nombre et type de proies) sont notés dans un tableau afin de connaître le nombre moyen de proies par pelote et le pourcentage de chaque espèce, Pour l‘anecdote, un élève "est tombé" sur une pelote d'Effraie avec 8 crânes (1 Rat, M M Campagncls, et 3 Musaraignes I). ESPECE crâne couleur oreilles , ventre longuaur de la ueue \ grisatre nettement légèrement aussi 1* ngris visibles plus longue I I Ar Q Bourisn très Clair lguîorps · développées "S 1 V. ` gîïîes "~· ( R • N G E U ) ` É ` brun nettement aussi fauve visibles blanc longue .' 8 GOTPS ° 1 L 1°"'° Aëëîël Mew Eïëï , ( RD NG—Eu ·) brun peu légèrement 1/3 de _ Q qa ' gris visibles plus la longueur ~ 11 d . \ I brun masquées C B T U OOFPS sable par le _ EÈEBEEEEÈ ( n 0 N G E u R ) palagg U " . . visibles `/Q grisatra pau léîîïîment lâemïâtié I dé 1 é 11 1 __/`ÉÃ ve cpp es c a r dgnîgîxgî Il ÉÉ ÉÈÉÉE \\\ (1 ws EC TI vo RE ) L (tableau de Y. LECOMTE) P ("W / *?ï·E’·` ‘...I\··- 1 .
·· 114 ··— 7 D Q Q QD 0 O . Q V O O WIDHHTI. .<(ü&MDG.HGü(1H<ïDHH UJQH '%'H<l’9 GHGP W<lDUH`<l9 CIü&&>GDGîHGüUHGDHU En se basant sur une moyenne de 8 Rongeurs par zh heures (2 à 3 pelotes par nuit) pour un couple de Chouettes ou de Hiboux moyen duc, on arrive au bout d'une année à 8 x 365 = euh 1 je pose un et Je retiens 12 (lesanimateurs du GEPOP ne sont pas très amis avec·1es chiffres) disons 2920. Ce qui fait environ 3000 Rongeurs consommés par an (sans compter les jeunes que les adultes doivent nourrir). En considérant qu'un Rongeur et sa nombreuse descendance peut oon- sommer 10 kilos de céréales par an on arrive bon an mal an à 3 tonnnls de grains économisées gratuitement par un couple de Rapaces nocturnes résidant dans un village. - · DGS Ghiffres qui doivent faire réfléchir plus d'un agriculteur ou _ les maires qui grillagent leur clocher d'église en oubliant de mettre un nichoir à Effraie, sans parler de certains chasseurs bornés qui prennent toujours nos Rapaces pour cible, W Notre intervention dure généralement 1h30 à 2 heures mais les enfants nous privent toujours agréablement de récréation pour discuter des Rapaces et des animaux sauvages qu'ils rencontrent. _ _ En un an et demi nous avons travaillé avec plus de #000 élèves de _ tous niveaux et de tous les coins de la Somme et nous fûmes toujours` agréablement surpris et touchés par l'intérêt et l'accueil des enfants. » Les problèmes de protection de la nature et des milieux naturels vont se poser de façon de plus en plus cruciale et pressante à nos générations à venir; il serait dom age que nos enfants n'y soient pas préparés par une meilleure connaissance du monde qui les .entoure. Il serait dommage également qu'à l'heure de l'informatique, nos enfants soient encore plus aveugles que les non voyants, oubliant de regarder et de comprendre les fragiles richesses vivantes que portent notre Terre. Q Ce type d'intervention nécessite, vous devez vous en douter, un nombre important de pelotes de réjection, Nos fournisseurs habituels, Monsieur le Moyen Duc de la Campagnolière et Madame la Duchesse Effraie de la Musardière sont actuellement en rupture de stock ~suite à une grève sauvage de leurs propres fournisseurs (une honte!) V, Alors si nos aimables lecteurs connaissent des lieux à pelotes oo peuvent nous en apporter au 103 Rue Octave Tierce à Amiens (Tel. 22.h3.26.88), ils seront décorés de l'ordre de la Mulotière et ` recevront tous nos remerciements, Ph. CARRUETTE
· 15 · . . 7 “ " TDDHDHWHD Xi I; JÃHH G41.4ÃDAD‘21N Q 21 H .......__. ' 'Resv ua À! MLM ' · Nos sorties, ouvertes à tout public, sont gratuites. Encadrement par des ornithologues de l'association et prêt de jumelles. Dimanche 15 juin ; Recensement d'0iseaux morts sur la ````'``—- _—_—_—_ ' côte picarde. Rendez vous : 08h00 Place du Cirque à Amiens ou à 09h30 à la gare de _ Noyelles sur Mer, Après—midi z Découverte de nos falaises (faune et flore) avec recensement.de _ la colonie de Goélands argentés. Dimanche 21 septembre : Recensement d'Oiseaux morts sur la ````````—- ——*—--_—-—_ côte picarde, Rendez vous : 08h30 Place du Cirque à Amiens ou à 09h30 à la gare de Noyelles sur Mer. Durée : la journée. Repas tiré du sac, Dimanche 12 octobre : Sortie au plan d'eau de l'Ailette dans ~' `-````-`-`_-—--_ ` l'Aisne. Passage d'automne (Canards, Rapaces...).. I Rendez—vous 08h00 place du Cirque à Amiens ou 10h30 devant l'église de Chamouille (Sud de Laon). Durée z la journée. Repas tiré du sac. . Dimanche 2 novembre : Sortie migration en Réserve de Chasse -——__-·-—-*—-—-_-—- du Nord de la Baie de Somme (Limicoles, Rapaces, Passereaux...) Sensibilisation , aux problèmes d'envasement de la baie. Rendez-vous 08h30 place du Cirque à Amiens ou 09h30 à la Gare de Noyelles sur Mer. Durée : la journée. Repas tiré du sac. Dimanche 30 novembre : Recensement d'Oiseaux morts sur la `° ````_` *—_*__-—_—__ côte picarde. Rendez—vous 08h30 Place du Cirque à Amiens ou 09h30 à la gare de Noyelles A sur Mer. bx Durée : la journée. Repas tiré du sac: §; ` .\`y
, 15 - " D “ïU HD HU"]? — - ÀUH (IAA Mm. D m 2 u, Dimanche 20 décembre , : Sortie an Cimetière de la ''”''' ' `'`-` —"--—`— Madeleine à Amiens à la découverte des Paesereaux hi- vernants des parcs et des jardins, A Rendez—v0ue : 09h30 devant le Cimetière. Durée z la matinée, » \ UL ' ' (/Wrjjëwë,/·v\ X yr, _.°7QU1/y [ M1) Y À! Mé y e /y/`/7; // I I ' M ' N Ã •' W] 1 / 'N / ïz·} . f ;` A F/F . 7; lv 9/L = D ` gf J}, m~w’. ":_ I vé:(—»—·—· ·. :\_\ \
..,. .,,. c•éta1¢ en mai 1981, ma première sortie avec le GEPOP; Direction Texel, une petite île au Nord des Pays~Bas. Alors qu'en car nous traversions "l'autre pays du fromage" les ornithologues_présents ne cessaient de répéter : "eelui-ci c'est sûr je me le coche" ou encore "ce sera ma coche de l'année", Intrigué, je deviens franchement inquiet, quand, celui qui était à 1'époque président de l'association, s'avança vers moi 1'oeil lu- brique et me dit en"montrant son "Peterson": "vous voyez cet Oiseau - (une Spatule 1), je fais le voyage pour le cocher !". Puis bien haut il lança ” A Texel, nous cocherons tous"··· _ _ Ce fut la goutte d'eau qui_mit le feu aux poudres et j‘allai me réfugier au fond du véhicule, bien décidé à empêcher le carnage une fois sur ·les lieux, Car enfin, c'était sûr, cet homme, apparemment raisonna- ble, propre sur lui et tout et tout, allait jeter un sort à cette pauvre bête ou ramener son bec et l'offrir à sa femme pour faire la cuisine. Pendant ce temps, ma voisine bougonnait "Ah ces hommes tous des 1 cocheurs,,l", ' Le lendemain matin, dans un observatoire face à un petit étang côtier, ce fut la révélation, Notre homme, les yeux dans les jumelles, la respiration coupée et la bouche ouverte, était en extase. Sans un geste, sans un mot, tout lui était plaisir. Dans un soupir, il murmura "voilà je l'ai coché", Et comme souvent dans ces cas là, soulagé, il alluma une cigarette. Je regardai à mon tour, et en face, à 100 m, c'était elle, la Spatule, souriante, décontractée, très classe quoi. Elle venait d'être cochée mais ne semblait pas s'en être rendu compte, et en tout cas, ne s'en portait pas plus mal. Depuis ce jour, ce virus (la cochite) m'a atteint et ma définition de la "coche“ serait celle-ci : "Déterminer pour la première fois, . avec certitude, sans déranger (en tout cas jamais volontairement) et si possible sans l'aide d'autrui, un Oiseau sauvage et sain, de préférence dans son milieu naturel", L'aboutissement étant la . marque (coche) inscrite sur son livre de terrain face à l'Oiseau identifié. Ce pourra être un mâle en plumage nuptial, une femelle souvent beaucoup plus terne ou un immature, Qu'importe ça vous fera un point. Avec le temps, on affinera la coche en faisant connaissance avec toute la fami1le..· / ne 1 1 à 1 fïêî/É}, A `·r.;_.', I ···¢ Il
- 18 - On peut cocher à l'affût, à pied, à cheval ou en voiture. On cochera par accident ou par préméditation. Dans ce dernier cas, la coche sera souvent précédée d'un long préliminaire c'est à dire qu'on ràvera de l'Oiseau, on croira le voir, on se déplacera exprès pour lui et on finira par être récompensé. On peut cocher de 7 à 77 ans, le dimanche, de 5 à 7 ou pendant ses vacances. Ainsi pour moi la Bretagne ce fut le Fou de Hassan, 1'Ardèche le Percnoptère, l'Ecosse le Balbuzard et Texel.., la Spatule, On peut cocher en solitaire, en famille ou en groupe pour peu qu'on adopte une certaine discipline. Il y a le “cocheur romantique" que seule la beauté de l'0iseau in- téresse. Il y a le "cocheur scientifique" encore appelé ornithologue. L'idéal étant d'être les deux à la fois,,. Heureusement, jamais l'Oiseau ne fera de distinction et avec beau- coup de patience et un minimum de chance quiconque pourra “cocher rare", - Voilà, en quittant Texel, je connaissais une bonne soixantaine d'espèces, eujourd‘hui j'en suis à 160, Mon livre en comporte M30 et je pourrais mourir tranquille lorsque toutes auront été fixées · dans mes jumelles, Aussi si certains me reprochent de dégainer un peu trop lentement mes jumelles, je réponds "j'ai le temps", Cet article a pour but de vous faire partager ma passion afin qu'elle devienne la vôtre, Même si vous n'avez pas l'ambition de passer maître dans l'art fascinant et difficile de reconnaître l'OISEAU, vous pouvez en faire un excellent jeu pédagogique. ` y 1É;*?%¢>**?< ,4; n N n ·· o ,# 1-4sV AZ , , «ë·*y??3yi y ! 0 y !y=w;·· V ·~` .§y‘·;¤ia—yè··**.ê%y~ ~ ·?»*$§?·§\?'7le'l éc V W h l yï¤?ü*ï` Fv‘n ?%u¥m€¤¤ » xvy, gw y, L mwM§v, yy wwmwwwy J L ,, , L • \ L Y à J L. zyncïgî, g, nm .· 3 , my, ,—.g§y¤4 .üw» vv t¥”vV ÀAÉN “*%~y# `$“ W; `v‘ ‘*»‘ `ggip vu,Ejg“g J X \’»l« v *9 \.,\ Mïv Mi x . · \, V · _,»·"""f `_ »y y yy /$%§2Zî··$§§A . *\»\~‘—‘y ‘y ~%ëv1yïy«<e·à\\·- e y\\ W; \_\ ~ Qi` \\/`1' L ' 'Àz §§x /2 \à/ ; à 4 ‘ ' · / ' /î"î'W"‘ ¤ U'/?'(`î'î*§ '/’ y > M B lb d à il UZÃF P C CUP
- 19 i Le matériel du cocheur &/ £2-i22£2-22-2é£2£sis2£i22 Il en existe une très grande variété adaptée au grand public.Pourtant deux livres de terrain émergent nettement du lot au prix d'environ 100 Francs. * le B. Bruun et A. Singer. Tous les Oiseaux d'Europe. Edition Elsevier. Peut-être le plus pratique pour débuter. * Le Peterson - Mountfort. Guide des Oiseaux d'Europe. Nouvelle édition 198h toute en couleur. Edition Delachaux et Niestlé· C'est notre Bible à tous. Sans doute moins maniable que le précédent mais plus complet. Le gros avantage étant les flèches qui indiquent ' les points de détermination de l‘espèce. * Une fois rentré chez soi, tous les ouvrages de Paul Géroudet sont un excellent complément (étude du comportement). Les livres en . langue anglaise,notamment les monographies sont généralement excel- lents. — b/ Ess-22e2££22-2£-£22s222:222E Tout dépend du lieu où l'on observe,mais il faut savoir que la luminosité des jumelles est un facteur important. Une paire de 8X30 (grossissement huit fois) et nettement moins lumineuse qu'une BX50. Si vous observez en forêt le mieux est d'avoir des 8X50· Pour une utilisation plus polyvalente, les 10X50 (grossissement 10 fois) sont les plus appropriées. Eviter les 20X5O ou les_soomsj généralement peu solides._A noter le bon rapport qualité-prix des 10X50 de la marque OURAL (prendre soin de coller les embouts en caoutchouc spécial lunettes si on ne veut pas les perdre et renforcer les attaches de la courroie) Prix minimum : 320 frs avec pochette _ en cuir et filtres. Pour les longues—vues, tout dépend de votre portefeuille (2 à 3000 Frs pour les moins chères). La marque KOWA est particulièrement fiable et réputée. Un oculaire 20 grand champ ou 25 est largement suffisant. Particulièrement utile pour la Baie de Somme et les grands plans _ d'eau, ¤/ &2,22z22£-92-e2£22 - Y indiquer le nom, l'âge, le sexe, l'attitude, le comportemenzde — l'0iseau. L'endroit de la découverte, la date exacte, doivent toujours être indiqués avec précision. d/ É2È-EÈÉSÈÈÈÉÉ-2È-ÉÉÉ2Eȧ-ÉÉ-9EêEÈ Ils permettent de se familiariser avec les sonorités "aviennes". L'oreille pouvant toujours être un précieux (et parfois le seul) auxiliaire pour découvrir et identifier une espèce. °/7 ï.:E§.-‘.£Èt2EE“ÈE Toujours éviter les tenues trop voyantes. A mon grand regret, dans ce domaine, oui aux militaires (sans partir en campagne commando.··) et non aux punks 2.
.. gg ... où cocher Pour débuter, les jardins et les grands parcs (par exemple le Cimetière de la Madeleine) vous permettront de découvrir déjà beaucoup d'espèces. Eviter de commencer par la forêt, milieu.fermé, Sinon le bocage, le bord des cours d'eau, les étangs et le littoral sont des valeurs sûres. Quand cocher De préférence tôt le matin et en fin d‘après-midi, La nuit... pour les nocturnes. Toujours pour les débutants, l'hiver est une excellente période. L'approche est souvent plus facile, on peut installer un poste de nourrissage et les feuilles ne les cachent plus. De plus, notre avifaune s'enrichit de nombreux hivernants venus d'Europe du Nord ` et de l'Est. En migration (de mars à mai et de juillet à octobre), durant ces _ périodes on peut voir de tout un peu partout (j'exagère mais à peine). Avec gui cocher Cela ne me regarde pas. Eviter de préférence le chien (surtout s'il ressemble au mien...) et la belle-mère (sans commentaire...). Par contre je conseille humblement votre chasseur préféré, Il comprendra qu'on peut se promener dans la nature sans son fusi1... Vf I `\ // [ ' SP¤)`¤)•· \¤)¤v4c,)\¤.I A É? Q" 9\¤¥’¤î·¤ \~·«.«.««.. .,,. ··z`ijÉ\._;·j~;s:;;. -~A·‘ / · ‘Q4:(‘r:;=_.·.' y I I \ ~î ¢· · ,, f` Fîtt · r * ,» ~- ... » , ** ‘§‘.+;"¤îlQQ· r "' ~ ) •éÃQQ0” ,mE~«fëÈà“" .' me ). 2;~<;::»»———zs*§Eêï" I «> ¢1J" L' ¤u)"2ur J son c)1Iev\
- 2] .. La charte du cooheur * Un cocheur sachant cocher doit savoir cocher sans choquer. C'est à dire sans être vu ni entendu. Surtout pas de coche à tout prix, * Petit cocheur deviendra toujours grand protecteur. * Un bon cocheur est un cocheur pédagogue et modeste, * Faire passer du fusil à la jumelle votre voisin ou votre beau-frère. * Ne jamais hésiter à prendre contact avec nous et à venir à notre local. Nous pouvons vous aider et vous prêter de la documentation. Et puis, envoyez nous le récit de vos coches et histoires insolites; nous les publierons avec plaisir. "· _ * Enfin, il faut savoir rester humble, se méfier de lwxoitationdu W moment, source de bien des erreurs (oe Flamant rose sur l'î1e de Ré qui n'était qu'un Flament du Chili échappé de captivité...) et . puis comme pour tous, plus vous avancerez plus vous avancerez len- tement. ` - En conclusion comme l'aurait dit si bien notre cher Jean de La Fontaine (1621-1695) "Si l'on·doute de votre coche, ne prenez pas la_mouche !" Philippe BRUNET 1 ` 1 · ' · <* Eâî W "È Ã Éà U\ , tg; -'l, ' » ·I·.v 1 vîsv 1 - · Es:. » \.x·M\ , Xi' ~;îQ;~ \ \. du )_ __ ' ‘r,`,r" E-, ‘ ;;·‘ LEVY. ` tu _? ·I Le. L ·..v · "`1 ·’ I ~ _`...·:' a i ` _ï._"`,>:l uw W à 1 gp·f‘·>·, oi , >"'v / y '!» Vjü ‘``‘ ` un ‘ / çÓ\ 4 ' nf'- 1 g « i E} ··'§\\\."!’1\` ` |¤ MU *@‘É\tt*""!" I I ll \ . 'r,·'.| . ` j ai \* §'*._ “ · ''·s P" ,',· A WX W ‘! W '‘v'···1v`·' · I \' \¥;\j§i· ;; 7 '\ \·âîÈîiît‘; J ;1_ 1*;
- gg - OU LE PREMIER CAS DE NIDIFICATION DU GOELAND ARGENTE EN MILIEU URBAIN, DANS LA SOMME. I · Le 10 mai 1986, au cours d'un contrôle visant à connaître l'extension du phénomène de nidification urbaine des Goélands argentés dans les agglomérations littorales de Seine-Maritime, nous nous sommes rendus dans la ville du Tréport (76), La ville de Mers les Bains (80) n'est séparée du Tréport que par l'embouchure de la Bresle. Une rapide vérification des toits de Mers les Bains à la longue vue permit de voir des Goélands argentés - stationnant en quelques points précis. Une seconde observation, cette fois à partir du calvaire de Notre Dame des Falaises (falaise d'amont), permit de noter la présence · en ville d'un couple nicheur et d'un autre couple en train d'édifier un nid, Le nid complet est situé sur la toiture de l'immeuble de la Poste, à l'angle des rues M, Holleville et M. Dupont, du côté de la place du Marché : sur ce bâtiment, le toit plat est recouvert de zinc. Le nid, composé d'herbe, repose sur la couverture métallique à quelques dizaines de centimètres du pied d'une cheminée, Sur le nid, un adulte a stationné pendant toute la durée de l'ob- servation. Son attitude et son comportement permettent de penser qu'i1 couvait déjà, Le nid ébauché auquel les deux adultes travaillaient est situé quant à lui contre la bordure d'une lucarne sur un toit assez plat également recouvert de zinc. Cette toiture correspond à l'immeuble d'habitation n°72 de la rue H. Lebeuf. Rappel historique : Les Goélands argentés sont des nicheurs fréquents dans les falaises de Seine—Maritime aussi bien que dans celles du littoral picard n (Commecy et Sueur, 1983). Lors d'un premier contrôle de la nidification en ville des Goélands argentés, au printemps 1982, nous avions constaté que si les . — Goélands nichaient déjà au Tréport (7 nids), par contre, ils n'uti- lisaient même pas les toits de Mers comme reposoirs (Vincent, 1982), La progression de la nidification de ces Oiseaux au Tréport apparaît nettement au fil des ans (Vincent 1@82, 198M et 1985) : - 1982 7 nids — 1983 12 nids - 198u 15 mds »¤» - 1986 37 nids \ \ _\ .L ;§\ — \\ — , E i ( \ `\ \î‘ss se X \ _ I À \ >`\j"\ E5 \\`· \x_ \\\ ”’°*”??î%?ï?îïà>;»c>s'î?ï>ç?ïÉ?iE1’¤/;>îî§;*‘3¥;ii;§:>:;><¤->«n>«¤»» '·~· -··.. 0 @1 M (1 V _..i ML- ..s1 (mp: L, _·—— ~—·· ·» *;;ïî_“"`Ã___lfTfîÈ_·`É:ï`:ÃÈ'$Q.LÈ.I.'tî." .··É·»—» ··»- ·—·——·-··t··~···'* ""'y “ I ;r·~nwW1I??1«
C iirow - 23 - Parallèlement, c'est en 198ü que s'est amorcé à Mers le stationnement des Goélands sur les toits, Leur nidification dans cette ville n'est donc qu'une conséquence de la fréquentation croissante de l'agglomération au cours de ces deux dernières années, La conquête en 1986 de la ville de Mers et par conséquent l'extension ' à un nouveau département de la nidification urbaine du Goéland argenté s'inscrivent dans le cadre d'une progression de l'urbanisation des Goélands. Thierry VINCENT ”CP Muséum d'Histoire Naturelle ' Place du Vieux Marché . ‘/ 76600 LE HAVRE. REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES COMMECY X. et SUEUR F. — 1983 — Avifaune de la Baie de Somme et de la plaine maritime picarde. GEPOP. Amiens, p.129. VINCENT Th, - 1982 - La reproduction des Goélands argentés (Larus argentatus argenteus) sur les constructions humaines, urbaines et portuaires en Seine Maritime (76 - France). Annales du Muséum du Havre, 21, p,3_ VINCENT Th. — 198M · Quatre Laridés reproducteurs dans les falaises du Pays de Caux (Seine Maritime, France). L‘0iseau et la R,F,O., V,5H, n°3, p.220. VINCENT Th. — 1985 — Les Goélands argentés_(Larus argentatus) leur ` expansion en centre ville et les moyens de lutte permettant de s'y — opposer. Bull. trim. Soc. Géol. Norm. et Amis Muséum du Havre, t.72, p. 80. - è ~ ( I È xl } _ ' È . V E =;:=L. ( *· = § `“' "ez >~ ` ” y; ;’Ã\ I -: "· "’ÈÉ"` 1*/ “*ë¢;L·*¢·*· - : 0 A - `·-•¤¤· .â"'b'· till; , ,.7 · ` .. , ft`} Mà ïg}4 —- V/ j " ig
.. 2].;, ,. LE PLAN D 'EAU DE L ’AILETTE AU EI L DES SAISONS Cet article traite des observations ornitholo i ues au lan Q P d'eau de l'Ailette (Aisnel au cours de l'hiver 1985-1986. Il est bon néanmoins de faire un retour dans le temps. Avant la mise en eau du plan d'eau, deux rivières au cours peu rapide ser entaient au travers de rairies de bois et de maréca es. La P P 1 È I » » » e u faune ne présentait rien de bien particulier. A noter cependant que jusqu'en 1952 une quantité considérable de Bécassines des marais fréquentait la bordure de l'Ailette dans la partie constituée actuelle- ment par l’amont du bassin. Ces Bécassines disparurent en deux ans après la création de fossés dans une pâture qui était leur lieu de ` I · ¢ ' prédilection. · Bien sûr, on rencontrait le Colvert, quelques Chevaliers, des Fuligules mais en nombre assez limité. Quant aux autres Oiseaux à proximité de ' ce qui devait devenir le plan d'eau de l'Ailette, rien de bien parti- L culier à signaler sinon une augmentation considérable des Faisans après la disparition presque totale du Renard par la rage. Augmenta- tion notable aussi mais momentanée de quelques Rapaces diurnes comme . . . • la Buse Variable le Busard Saint Martin et le Faucon crécerelle. 1 Pour autant qu'on puisse en juger le nombre de Rapaces nocturnes, relativement élevé. n'a guère changé depuis plusieurs dizaines A d'années. · Bien entendu, certaines espèces, comme partout ailleurs, ont prati- quement disparu. Je pense tout spécialement, parmi les Rapaces diurnes, à ce merveilleux Faucon pélerin, qui ne sera bientôt plus connu que grâce à des gravures anciennes. Une particularité dlun marais de Neuville sur Ailette : de très nombreux Troglodytes qui _ ont la réputation d'être peu Voyants. vers St—Quentin I ' ····* H ’\î%z;$; ,, —- ` qa ` mix * · _·' ·· ·¤|·l¤isy *3, ` ca \ _ _., .«§ , - A Gizy ‘ ` ;; ¤¤<v— `°` / cmmmy 9**;*- ^* . * · y•|ès·( __ ~, |x| f ·v ; _ _ ml; d W1 ~ B. Q! · -h·Bmy0_ '\,;§ q!"`1·>¢f 'à ;,,` f- jîpfï A A- ` QT" M0m'î¤h3Iî I -;5¤ Y, , : _ _ 2; \• ' *- v` Pyp p ·l `?·l· —. ""r ` _ f , ` ,, ,·F d -•·’ ‘;2·’·' 0 rfëq ' M, a€y· >Ih•a .`*• · ’. fà, _, ,,·_ _, PP¤$ ('€0u:y· .€\, ' ·._' ‘ Mëvjhnguwnï r f « st- Q · .M.5”D 1,,, _v ·.r· E l »""’7"î"~‘< · *1 ;- ·;JÃ`Zùy '~%~,` "‘ SM .= D ·î>ïï°'î*' ,, îî-É ,,;·!··-9%-;f*"1~ n py1,B2¤t¤¤·9¤<R ° V¤ ¢¤|| JÈQ ,..5 , ; ,.« nslud ik- M¤vr¤gr•y— .-·. ·.·,4,'·- ‘ mug/\~ -:144, &|·BîH§:m_u 'N Q 1 . _!_v’ · "2 ‘P_'15; ·•n·Nayg • I V Y y ['Mn jûâga ·• · / hÃyy.|è·.Éh ` ·/ _ XE xyz A yigpsüqux il /( A/L' V _ _ _: I r q `.` H · Cham is] _. I If ;'r__ m'9"•;·* .4 ",· ' ;g? ·¤UfYlf à·S;tE'#”_ ·` ' V °*"' °”'» ` 1 à W J · ° *~ A ` \\___. E ‘=*"*â‘ ‘ «`·’î, r' A ·` · · a ""‘ Bmx 5 Uma il!/Q ` rîign · Y " ';;. | \' , `\""" A ` ‘° ‘ M«·3nÉL,,,“ g, ”‘°P!9"· ( ·¤¤ ·;;P|n "·.«·,/ , "à ' "" - avugg ’\ ~ • Tm; .«·« B,]-GE h mm}, *5} È, ruine" S"·(r¤i ‘ p LP .*’~¤~v- °ïX" °' L'"' Q'"°’ =J Fl mrifbm W ·'=~·* "" ‘='¤s.;r L 2, 1 " ' ' ‘ 9/v ·"" ·· <>· ram"} ·. t ""Y(( se. ·‘· gaucran ' | · AMÉJ \ W ` “ r` 9*5 0 vp R J/auclair N ` *’ ‘ ··'if _• 0 - _ gw. uwmr ·· · '· ‘î » *°¤v¤ [gs c ¤;:nfdZ,;".M' a — -uumus ·' ·_ .....4.. raââç îçl vers S0iSSO¤ ~VëJwWM»§ 4 Hwwhmswn ¢ M*ȧf“m“$ ” s bp ,. 4;, · · , Paassy Fw ' ’¥ _, E I ·«». Q ='î . » W ,r»e·e<§· ··¤"··= ° ·~ï·:= skill: .
, É5 m Le bassin fut mis en eau à partir du 15 octobre 1983. Jusqu'à la ` fin novembre peu de changement dans la faune. Puis en une semaine ce fut à n'en pas croire ses yeux et ses oreilles. En parcourant la berge sur deux kilomètres seulement, presque tous les jours je pouvais faire lever de 600 à 800 Bécassines des marais ou sourdes, , ces dernieres en moins grand nombre cependant. Une véritable "invasion". Une explication plausible à cela : l'eau montait régulièrement. Les petits Invertébrés qui n'avait pas l'intention de se laisser noyer remontaient en surface en bordure de l'eau et les Bécassines trouvaient là une nourriture abondante et variée. Cette théorie semble d'autant plus valable que peu après que l'eau se fut stabilisée (le 5 février 198M1 et ensuite lors de l'hiver suivant le nombre de Bécassines redevient fort réduit. Lors de cet hiver 83-8ü, dans une pâture qui semblait être leur endroit favori, on voit apparaître quelques Chevaliers. Le Chevalier gambette était de loin le plus commun mais aussi le>Chevalier I guignette, le Chevalier sylvain et le Cul—blanc qui,lui}était souvent là avant la mise en eau. Trois Hérons cendrés n'ont pas attendu _ que le plan d'eau soit empoissonné pour monter la garde. Ils étaient `d'ailleurs là depuis fort longtemps faisant la navette entre un petit étang de Neuville, l‘étang des Moines de Vauclair et une pâture fort marécageuse d'Ailles. Les Colverts sont arrivés. 0n en compte 500 le 21 janvier, une centaine le 25 mars. Cn retrouve les Chevaliers auxquels on peut ajouter trois aboyeurs le 12 mai, Les Gambettes sont 50, les Guignettes une dizaine. · , Un Martin-pêcheur scintille de tous ses bleus, ses verts et ses roux 1 sur la digue de Neuville sans guère se soucier des passants, Très rapidement les Grèbes huppés deviennent très familiers, comme d'ailleurs les Grèbes castagneux ces petites boules de peluche qui ne font guère penser à un oiseau sauvage mais plutôt au jouet d‘un enfant. Un Grèbe à cou noir est identifié ainsi qu‘un couple de Pies grièches grises. Au printemps 198ü. le plan d'eau est en partie recouvert par des amas de branchages tout à fait indiqués pour la nidification de certaines _ espèces. On peut compter une centaine de nids de Foulques macroules et la même quantité de Mouettes rieuses, principalement en aval du,~ ` pont de Neuville où le plan d'eau n'avait pas été débarassé de ses r arbres ni de leurs branches. Et par dessus tout cela le vol de milliers de Martinets, espèce que l'on ne iencomtrait qu'accidentelle— ment dans les environs. · En 198M quelques nouveaux venus furent aussi observés : des Guifettes moustacs le 3 mai, deux couples de Petits Gravelots le 12 mai, un couple de Canards chipeaux le 25 mai. Le 18 octobre un Grand Cormoran sèche paresseusement ses ailes perché · sur un tronc d‘arbre. Ce même jour un Milan royal est longuement observé en vol. Le 31 décembre,,un Harle bièvre, un peu plus tard en février 85 plusieurs Harles piettes, une douzaine de Canards chipeaux et quatre Pilets. Le 2 mars quatre Cygnes sauvages passent la soirée en aval du pont de Chamouille. Le lendemain, ils ne sont_plus là mais trois groupes de quatre me sont signalés sur l°Aisne à proximité de Beaurieux, ils y resteront une quinzaine de jours.
- 25 - En été 85 on observe aussi une vingtaineüde Rousseroles effarvattes et de nombreux Bruants des roseaux, Par contre les Martinets si nombreux l'été précédent sont devenus rares-et les Mouettes sont moins nombreuses. Les Grèbes huppés et castagneux plongent à longueur de journées et l'on en voit de plus en plus devenant de plus en plus familiers. Le nombre d'Hirondelles de fenêtre et de cheminée qui semblait en régression depuis quelques années a considérablement augmenté. Mais comment va se passer l'hiver 85-86 ? Si en son début il fut clément et se contenta de temps en temps de pointer le bout de son nez (-5 le 18 novembre et -10 le 31 décembre) par contre il n'attendit pas février pour nous prouver qu'il était là et même bien là. En novembre et en décembre quelques nouveaux arrivés. La première Nette rousse est observée le 10 novembre ainsi qu'un Canard siffleur. , Le 15 décembre un Eider à duvet ainsi qu'un Garrot à oeil d'or. Dès la première semaine de février la température descend a —12° sous abri et à -17° au plan d'eau. Assez curieusement les Oiseaux n'avaient " pas attendu ces froids intenses pour arriver en grand nombre. Avaient— ils en mémoire la froidure de l'hiver précédent et s'étaient-ils hàtés de prendre les devants ? Ce froid dura et fut constant, Le 11 mars il y avait encore -5° sous abri et -8° en bordure du lac sur gazon. Le plan d'eau est presque totalement pris par la glace. Par les plus grands froids la superficie non gelée ne dépassait guère un hectare. Et pourtant les C Oiseaux n'en ont pas pris pour autant la route du Sud, Peut-être savaient-ils qu'il y faisait plus mauvais encore. Lors d'un comptage effectué le 12 novembre 85 il a été dénombré : 11OO Foulques, 18 Grèbes huppés, 6 Castagneux, un Cygne tuberoulé, 120 Colverts, quelques Chipeaux, 1 Siffleur. Le 16 décembre le nombre de Colverts a considérablement augmenté, on en compte 650, Les premiers Milouins sont arrivés, il ne reste plus qu'un Grebe huppé et plus du tout de Castagneux. Par contre on observe l'Eider à duvet et un Garrot à oeil d'or. cP.·w«” · \»'/(I/7/(/fn M ' ' - » ëï.; ~ d’ M, .1 ‘ M/1ML ,z — M i g , ~ ‘~`\ î@"**‘~· ,’ i4fcUf1(\\Y(/4. ‘ _` rd .», gv \"£·:`C`" ` . - V" "` _ `%l— `< - "‘·— M //// F ""”""` lm tw \\ AE ,4% ` ’/î A ·.. WG" L _g/ xi/_ s » ··\ —"~âs%’ ·//J /MV!/W/· A C -_/Ãî?
- 27 - Le 10 janvier deux Cygnes chanteurs sont venus tenir compagnie au ` Cygne tuberculé, ils font bon ménage et ne se quittent que rarement, Fin janvier, le nombre de Colverts a encore légèrement augmenté ainsi que celui des Foulques. Les Milouins sont environ M50 et on dénombre une dizaine de Fuligules morillons, Le 6 février il ne fait , pas chaud chaud. A 7 heures du matin il y a -S° sous abri et -13 au plan d'eau. Pour effectuer observations et comptages ce jour là, il y avait intérêt à se couvrir. La population observée sera à peu près constante jusqu'au début mars. Les Foulques sont particulierement nombreuses, environ 1600, mais nlétaieut pas encore toutes là puisque à la fin du mois on en dénombrait 1800 à 2000. Par contre les Colverts sont à leur nombre maximum avec environ 750. Les Morillons qui n'étaient qu'une dizaine un mois auparavant sont maintenant 350, les Milouins étant au même nombre qu'en janvier, Le Canard siffleur a été rejoint par une trentaine de compagnons, la _ Nette rousse par deux autres. Les trois Cygnes sont toujours la et dans dix jours le Tuberculé aura lui aussi un compagnon. Un Grèbe castagneux est là, tout seul de son espèce, mais n'ayant pas l'air . plus malheureux pour cela. Deux Macreuses brunes, un Harle bièvre, tout seul lui aussi, cinq Harles piettes, deux Oies cendrées, quelques Chipeaux et Souchets. Les jours qui suivirent le plan d'eau est presque entierement gelé, au bord de l'eau le thermomètre descend à —17°. Les Oiseaux luttant contre le froid se rassemblent à différents endroits qui varient d'un jour à l'autre suivant la direction et la force du vent. Les Colverts, sauf quelques sujets, font le plus souvent bande à part, Les Oiseaux forment une immense masse sombre d'ou se détachent la blancheur des Cygnes et le blanc des Morillons. Combien sont-ils ’ Ce n'est que gràce aux comptages effectués précédemment que l'on peut estimer leur nombre'à 3500 ou Mooo Oiseaux. Vers le 15 février, une légère hausse de la température dégèle une partie du plan d'eau et aussitôt les Oiseaux se dispersent permettant un comptage approximatif qui confirme les chiffres pré—cités. Mais le 23 à nouveau une baisse du thermomètre («16° plusieurs nuits de suite). A nouveau, il ne reste plus guère qu'un hectare qui n'est pas gelé. Les Oiseaux souffrent. Certains restent sur la glace. Les Cygnes semblent dormir à longueur de journée la tête sous l'aile. Les · Corbeaux freux et les Cormeilles épient les Oiseaux affaiblis et isolés pour en faire une proie facile. Un Milan royal, quelques Buses variables, un couple de Busards Saint · Martin planent souvent à proximité mais ne semble guère s'intéresser à cette faune engourdie. Un Faucon crécerelle, dont la famille depuis des générations, a treuvé un abri sous la rive du toit de mon habita— tion, vole sur place à basse altitude ausdessus des savarts quand il n'est pas aux aguets au bord de la route sur son poteau téléphonique préféré. * ——&¥$' ,wv' » e §,]vr,,:É·" .·_,` u $,.1 ywl WL x L _ , , .r,.. vif si bé r tor. `.'J;‘• ' *;- —_ - q ll V. :_ My Cûgmïum i#
.... 28 ... Début mars le vent tourne au Sud. C'est un dégel bien provisoire mais les Oiseaux s'éparpillent sur toute la surface du lac sauf en aval du pont de Chamouille où c'est encore gelé. Encore un dernier assaut de l'hiver avec -6 les 11 et 13 mars. C'est enfin le dégel ponctué de gelées nocturnes mais contrebalancé par des températures diurnes relativement élevées. Ce n'est pas encore le printemps car les Cygnes chanteurs n'ont pas encore regagné leur lointain pays nordique mais déjà des couples de Grèbes huppés toutes "oreilles" dehors s'adonnent à leur parade nuptiale. Je voudrais remercier les ornithologues qui depuis des mois m'0nt fait part de leurs observations lorsqu'ils étaient de passage près du plan d‘eau. Je pense à Messieurs Féquant, Crignon, Langlois. Boutinot, Chatelain,Fremaux et bien d'autres qui connaissent admira~ blement les Oiseaux. Déjà cet hiver de nombreuses sociètés ornitholo— " giques ou qui simplement s'intéressent à la nature ont visité le D plan d'eau. Parfois même elles ont été victimes de leur succès car comme le dit Guy Fequant : pour observer les Oiseaux, quand on est ' 50 on est @9 de trop. Que cela ne soit qu'une boutade car seul il est bien difficile d'apprendre. Souhaitons au contraire que les ama- teurs soient de plus en plus nombreux. Ce ne sont certainement pas des D hôtes encombrants ni gênant pour les autres visiteurs du parc nauti- que car les amis des Oiseaux sont des gens disciplinés, peu bruyants et qui respectent la Nature. Souhaitons que cette activité qui ne peut être que complémentaire aux autres activités du parc nautique soit favorisée. Combien serait minime la somme nécessaire à quelques aménagements, à quelques observatoires dans des zones qui ne sont fréquentées par aucun visiteur du plan d'eau, pas même par les pêcheurs car les endroits qui intéressent les ornithologues ne sont recouverts que par très peu d'eau. Les années qui viennent de s'écouler ont prouvé l'intérêt que présente le plan d'eau pour la faune. Ce serait dommage de laisser passer cette chance. . ‘ É} Michel Dumoulin W Éî Ingénieur Agronome ··ÉÈîl:g§§;:è > ` ll . ,,0 % ___=_ '· ê 1 i ai · F nnümj (/}rs·¢¤`¢•»f "`;_ C ï z Des panneaux double-face sous polycristal représentant quelques ·35© Oiseaux ont été réalisés par Mr Michel DUMOULIN. Ce sont des gravures de Rapaces diurnes et nocturnes, des Pics, des Passereaux, des Oiseaux aquatiques et des marais, une carte de migration. Les Oiseaux observés à proximité du plan d’eau ont une marque distinctive. Ces panneaux peuvent être mis gratuitement à la disposition des groupes scolaires ou ornithologues. Il suffit d'en faire la demande ~ à Mr Michel DUMOULIN Neuville sur l'Ailette O2000 LAON et de prévoir le transport (dimensions 2m x 1m — pieds peu encombrants).
- gg - LE HERIS;»©N. . .UN DESTIN /—\ LA CROISEE DES ROUTES L'arrivée du printemps_et de·ses journées ensoleillées a vu réap- L paraître dans nos jardins et nos campagnes un animal bien sympathique que tout le monde connaît. , La première fois que je l'ai rencontré je devais avoir cinq ou six ans, passant mon temps à trotter partout dans le jardin au détriment des . Sgmig g Quelle ne fut pas ma surprise de me trouver nez au nez au milieu- , des salades avec unn bizarre goupillon rétréci qui me semblait bien vieux du fait de ses piquants à l'extrémité blanchâtre. Je venais de faire connaissance avec mon premier Hérisson en train de manger goulû- , ment une Limace. Comme tous ses collègues il dut se mettre en boule ne faisant dépasser que sa minuscule truffe de cuir noir et la discus- sion tourna court, Le Hérisson est certainement un des plus vieux français encore au _ monde puisque des Erinacoides existaient déjà à la fin du Secondaire. Cette espèce a traversé des millénaires pour notre plus grand bien. Le Hérisson est en effet un Insectivore vorace se nourrissant de Limaces, Escargots, larves et vers de toutes sortes. A proximité des habitations il peut se régaler dans le plat du chien ou boire avec délectation le lait du chat. Il sort surtout la nuit mais les observa- tions en plein jour sont loin d‘ètre rares, Si sympathique soit-il éviter de le prendre dans vos bras; outre les piquants le Hérisson · est le refuge idéal pour une foule d'ectoparasites (puces, tiques...) Il faut dire que quand on est aussi mal rasé que lui, il est bien difficile d'expulser les squatters par grattage, ' Le Hérisson est un hibernant. Dès que la température tombe à —ü° il rejoint un abri pour tomber dans un sommeil profond (léthargie). Il . choisit généralement un tas de bois, un terrier abandonné, un tas de feuilles... Lorsque vous brûlez un tas de brindilles, vérifiez , que ce ne soit pas le logement d'un Hérisson qui attend patiemment le printemps. Pour se préparer à cette vie au ralenti jusqu'en mars, dès l'automne il fait de sérieuses réserves de graisse. Ce comportement - a fait croire qu'il existait deux espèces de Hérissons : le nez de chien et le nez de cochon...! A vrai dire c‘est le même individu qui, · à 1'automne, grassouillet à souhait, à un nez de "cochon"; alors qu'au printemps, au réveil, il est plutôt amaigri avec "un nez de chien" plus affiné. L'hiver on peut parfois le rencontrer comme oe jeune individu trottinant sur la neige à Poix début janvier 198ü. Le Hérisson serait du genre chacun chez soi, développant un comportement . territorial marqué. Il ne tolère guère les collègues et en mai on peut assister à des discussions houleuses avec cris aigus et grognements, Les Hérissons ont une à deux portées par an (mai-juin, août-septembre) de M à 7 jeunes (Saint Girons 198ü). ` L Les nouveaux nés heureusement pour les parents ont des piqiants mous, blanchàtres. Au bout de M8 heures, ils deviennent de vrais piquants opérationnels grâce à la musculature spéciale qui permet à l'animal de les orienter comme il le souhaite. ’/ i ;4Ès¥?"
... gg ., Depuis 1979 (en même temps que l'Ecureuil) le Hérisson est totalement protégé en France mais cette protection semble pourtant dérisoire sur le bitume de nos routes. Plusieurs millions de Hérissons sont écrasés chaque année sur les routes d'Europe. Au printemps (mâles à la recherche des femelles, présence d'insectes morts sur les r0utes...) on va en trouver partout, aplatislles piquants éclatée, en bouilliî (3 sur 3 km le 18 mai et le 23 septembre 85 en vallée de la Poix . Dans le bocage de l'Ouest de la France 10 individus sont tués en moyenne chaque année sur 1 km de route nationale (Saint Girons 198h). A l'arrivée d'un véhicule le Hérisson utilise son an- cestral moyen de défense, l'immobilité avec souvent la mise en boule, qui cette fois signera son arrêt de mort. Pourtant en Angleterre, on a observé des individus qui ont abandonné cette méthode pour filer de toute la vitesse de leurs petits pieds, ce qui est une adaptation remarquable pour cet être étrange vieux de 70 millions d'années! _ Il faut préciser néanmoins que certains petits malins du genre sadiques prennent plaisir à donner un coup de volant, histoire de faire éclater un Hérisson, d'autres préfèrent les Lièvres c'est plus rémunérateur... , Le Hérisson souffre aussi comme bon nombre d‘espèces de la destruction des milieux, notamment des haies, bosquets et pâturages proches des villages banalisant nos paysages. Le Hérisson n'est plus dans le coup, Portant dans ses piquants tout l'avenir de sa race, il avait pourtant traversé les milliers d'années de notre monde fou. Mais aujourd'hui il lui faut traverser nos routes et nos véhicules semblent vouloir mettre fin au périple de notre vieux voyageur débonnaire. Le bitume va être à plus ou moins long terme son ultime tombeau, Et pourtant, étrange contraste, les Hérissons qui traversent nos routes par une belle nuit de mai, c'est bien souvent pour perpétuer l'espèce,,, Ph. CARRUETTE , ¢< 7 1 1 =à@\t[».·w`È« Mwgw ¢Q.‘ç—¢s¢ 17%%:% ~ e'`f . 1 G , j’··‘Ã //·v I //` W 1 ’ 1 W ,eW' lgy, W ^/p/ `
·ij-.ÈîëEë!lLFîÈ;_ . B (_ `]‘ `%§`È$Q~ [ A ONNEM A PICARDIE NATURL A Éçëëîà R : .....1OIIIOOIIOOIIOOIOIIUICIOQIOIOOIIOIIIOOUIIO 8 IQOQIIOIOOODIIQOOUUOIOIOII•||I|OOUIQOIOIOOII : UOIIOIOIOOIOIOOIIIIIIIIIUOUIIIOOOIIUOOOOOOO i désire recevoir PICARDIE—NATURE le bulletin trimestriel p du G.E,P,O.P. abonnement: 30 F [ ADHESION AU G.E.P.0.P. l g IOIOUUCIIOIIIIIOOOIOO|Illi|6•IOIIllU•lîOICIUCIO 8 QOOOD•©I¢OOIII0lIIBIIIOIIIOUIOOIOIIOOCBOlill s DOUDOU!IQIIIIIQOIIIIOOItllillltlllùtlflliûl ' déclare adhérer au G.E.P.O.P. é déclare renouveler mon adhésion au G.E.P.O.P. (barrer la mention inutile) ‘ condition d'adhésion x adhésion simple 25 F moins de 16 ans IO F adhésion de soutien à partir de 50 F ¢} inn-•~•—~—••—¤•-u¤••¤¤——¢¤¤•—•-¤———q»«¤;-—-u·———-————-...-...--s.-,-.-.._.-..,...--.. .,,.. ol Q U ï FAITES ADHERER VOS AMIS. . . li IV r~ — e 'gws \A ··\/\ LOI DU 10 JUILLET IQZ6 RELATIVE A LA PROTECTION DE LA NATURE Èrtggge 1er ; _üLs protection des espaces naturels et des paysages, la préservation des espèces animales et végétales, le main- tien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection de ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d'intérêt général. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publi- ques ou privées d'aménagement, d'équipement et de production dOiV6l'lt B6 COIlf0I‘ll|8l` AUX mê!118 €Iig8l'lC85• La réalisation de ces obgectifs doit également assurer l'équilibre harmonieux de la population résidant dans les- milieux urbains et ruraux”.
EXTRAITS DES STATUTS DU G. E. P. O P. U 'L'A¤0c|3t•0n dote '(Jmupc I:nv»r0•mcu»cm Pl’0(¢€\|00 Ornuholopc cn Pscardnc'» 4C E P O P) rcgnc par la lou = A de l901 a pour bu: dc conmbucr a Véducauon populauc cn mnnèrc d‘¢tud¢ cu dc proœcczaorüdc la Natur: et des U Oiseaux sauvügcs, et dc sauvegarde ¢t d'Ill7•¢¤35¢I¤¢m rauonnel dc Vcnvnmnncmcm cc des mes « C B"¢ l¢ PTOÉC dc m¢D¢( COMICS 3CH0lI| ¢( IIIICITBDDOIIS pour luxe rcspccucx les Ion cx dccrcu sur les espèces ° pratgéœ; les p¢nm¢·rrcs scmablcs, la proœcuon dc la p Nature, Vurbanumc`, dans le cadre d¢ Iépdanon en É Isgucux" ` î mm _ En PSUOIIIIIIII dcs |'|'l3|'|l(¢$|3(|0|\! dc scrmbthsauon · î ¢I'\ fûllllihî PTOPOSIIIOIN concrètes Ch ||I(¢fY¢hID( |L\Hd|QU¢t'D¢|ll COHUC ÉCS OÉÃÃU, V en mtcrvcmnc auprès des pouvons publncs ce des tlm locaux ï en c¤op¢ram avec les mouvcrmms nnulanrœ. , ê Le CÈÈOP. itiûûzllon ’igt颢’ (reconnue pût lc! pouvoir! pubhcsb v¢u¢ Circ non une 'socncxc >avamc‘ man d‘abord mihtamc. A C'¢¤ pûutquw. Vmcéràc que vous pouvez nous matquct don A: ¢0¤¢t¢t¤¢I dlül un cugagcmcm La sympathhc pour nou'; acmm ^ à ne suüra pas à tésoudrrlcs qucmom cu 2 nous donne: au posds. NOUS N'AVON.$` QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION m A . • \ T ir t ] \t T Sülltlêllbb ll!) Fl, (ll, l()ll É " IJENVIRONNEMENT C'EST IJENSEMBLE, A UN MOMENT DONNE, DES I FACTEURS PHYSIQUES, CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONO· 4 MIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET ETHIQUES _SUSCEPTIBLES D'AVOIR UN J EFFET DIRECT OU INDIRECT, IMMEDIAT OU A TERME SUR LES 1 ESPACES, LES ESPECES ET LES ACTIVITES HUMAINES ". (définition darméa par le conseil international de la langue frauçaiao au congrès d'Aix-·on—Provence en 1972) p