E É 2 I·2·2 2·î·Z·2—‘·2·Z·î·Z·Z·Z·‘ | .C· A R- .... TE- î ;·~î V A- ·T. R- NA 7 URE N°67 ' . .. . ’ •,.. · · SIIPEIPHBHIX 4 A I . __ · . ` t0ll_]0UI'S 1lIl · ’r'““;`v·` `.• "` financ1er! _ ._ E-- -’ * —ïëi·, Ã- ~ A ç `= · - » ‘z `° ,_ i°* "` ` ' _’. . me?. 1- 3%;:*3 ;v"xr: -A QE?} I Génerale: ’ " ° l ’* _ .,`°;J '”:···~·?·*¢:" ï·`·· :Ãû`··î‘É ., É «:-·~—— · . 19 ._ 5 2 Q . ”'î T ; ¤.,.,.;2= ·?€gIrg*îe.Q ·'· = —¢l .. . i 1 îï"~*?§ , T2? ·. _,,r:·*"'”_· f—~¥:a?~=î;=€?'*T.’;€ ç ·· *1- ai ·f·¤¤¤••z·· ·£î••¤ »=-mïa. #2:.*+;:,2-r. ”=»:·.,,, .’ mnt E " ·, ~· . 1;-;.- à'.-Pa:-—··— .—.,;—;;¢;·~;«,j. %:f···'·1» 1-' ;.'1»;tf< "'·· =#— . la Ch ttc · ,·, "%¤¢·· ;;-;::——~:.·*<€1-;;§%¢2’î rx, . ·· ·:4· 2 oue ° lg" ‘* *9* ·¥E--î‘·1É?° " - 9 ' 1 2 ` '·;'· ·-“a.I¤•·--•'r¤;-_; T » •-:3. — ~ L'a_·; ' __ , ‘•_ ,_ ` \“ T 25 F" · - . - ` · J" '*ë·—*‘“·-‘··î‘ïî'>É‘ · 2 · ' ``'` ,»;.f,,,ïï ' ;.,,.,.?_’ ai TÃÉSÈà là? ' ' ,;·_ · `”"‘?ë;i`¤.·-:2~ ‘ êîs;,à~:«· ' • • 2"( ;-·‘$`î’E:.:î¢2: ‘ '- ' L 1 tg ¤' Vers l abohtnon ·· , du Piège `S ' ’ à nm ‘chm·œg l = ;• • I _ Actmtes du · .. • CEHÉIÉ dE SOIDS revue trimestrielle publiée ar Vassociation PICARDIE-NATURE " 10 F lSSN 01824201 COMMISSION PAFllTAlFlE N°6386O
î NA RE Editorial .......................................................... 3 revue au···»««nnnunnnnnnaau••·u·n«««u«·•· publiée par PicardieNature, ’ _ aggociatign sans but lucratif (loi 1901) AdhES101l €i'Al7011118111EYlt ............................... 25 affiliée à France Nature Environnement agréée par les ministères ' de /'En vironnement et de "E¤¤iP9m6’"* Informations - Bienvenue au Loup ...................................................................... 4 ÉÃ`éÉÈÈÃÃÈî§ÃïÃÈi1ðîÉî.ÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÉ 14, place Vogel Amiens am .............................................................................................. 5 Ecologistes = criminels ................................................................ 6 ëdygggg Qo§·[a|g Iàiîèet Littoral ..... Z ......................................................................... 2 E EUX IRO OI`l€lgES ........................................................ . ......... BP 835 I Le scandale de l'eau en France .................................................... 6 80008 AMIENS Cedex 1 supaphaux ................................................................................. 7 Q 22 97 9787 —[g22 920872 E 71 lC6l1' 18 * Fesavm du mm mamma ............................................................ 8 I I I Vers l'ab0lition du piège à machoires ......................................... 8 directeur de publication Patrick THIERY dacivlvgraphie la Vie de notre Association Laurence TELLI ER et Richard MONNEHAY Assemblée générale ..................................................................... 9 Eliane JCSUAN Activités du centre de soins ....................................................... 10 L'affai1·e des hirondelles de Moreuil ......................................... 13 mise en page la nuit de la chouette .................................................................. 15 Bemard COUVREUR rꤤ¤1i¤¤ L' Epe1·vier de jardin ................................................................... 21 Gérard BAUDRY, Josette et Pierre DOLPHIN, Richard MON NEHAY, La Chouette Chevêche ............................................................... 22 Patrick THIERY,Jean Marie THIERY, _ Vincent BA\NED|N’ peter MORQNVALLE Mots croisés ................................................................................ 24 photographies et illustrations %, L Patrick THIERY, Régis DELCOURT » · ; 'J¤* 1* _ c QE} mai fé impression @*3 ""ê` fg î;·’0"f" 6 ° · , , I _ _ » - J .' OU d, ô3‘?°'î'î,?fî^m'î"S1995 l§ë.1î· ‘ ça, re x¢l·¤¤»*<? Gp êga rim GS T9 îizgléoïigîêdr, _>VîN€Z_·(,”·' ,,, //<;E_mï . : JM un " 2 PICARDIE NATURE N°o7
E d 't ' l Picardie Nature favorable au projet de classement du Mass rf du natre du Marquenterre Depuis sa création en 1970, notre association a toujours montré un interet particulier pour les milieux naturels de la côte pieareie ' Par le biais de rornithologie et plus recenunent par le suivi de la colonie de Phoques veawc-tnarins, PICARDIE NATURE a cnerene a sensibiliser ies partieniters _ et les pouvoirs publics sur la nécessité de préserver les espaces littoraux et les espèces qui y trouvent refuge A l'occasion de certains projets, nous avons souvent reçu un accueil favorable de la part de simples antouretot de la nature, de scientifiques et clessociations nationales voire inter-nationaies, Ainsi, en 1979. nous avons lutté par voie de petition contre un projet ataeees direct à la tuer, par toute, menaçant gravement le massif oiunaire du Marqnenterre_ Nous avons obtenu 7000 signatures et c'est avec sagesse que M. Michel D’©RNAN©, Ministre de 1'E1'\Vïî'0î'•-ü€m€¤ïr¤'â autorisé que la realisation d'un sentier, l'acl,·u9l chemin düaccès à la mer de SAîNT`—QUENTIN-EN-TOURMONT, Plus rerernrnent, e teeeesinn de la ies- nressrsusn du projet de rasees oatureile de la Baie de Somme, une pétition lancée en 1990 a recueilli 9 000 signatures de persoimes favorables à la création d’une réserve naturelle, Chacun de ces erenennnts e ete i»eeessisn ae masser que le souhait de sa, préserverles sites de la cote picarde les plus remarquables par la qualite des paysages, leur dimension et les espèces qu'ils abritent, est partagé aussi bien par os riverains que par des organismes scientifiques de France et d’Europe. . . . . . . . . Les déC1S1O1'l5 PTISES ces dernières années (acquisition de terrain par le CORSET- Vatoîte du Littoral, création de la réserve naturelle de la Baie de Somme, instauration d'une Zone de Protection Spéciale pour les oiseaux) sont autant de mesures qui permettroutd’assurer une certaine péreimitéà des sites bioiogiquernent interessants, soumis trop souvent à des spéculations et des divergences d'intérêt. Le projetde classement du inassir dtmaire en itisrqusniens marque La versets des Pouvoirs publics de transmettre aux generations futures un patrtmotne naturel · exceptionnel, dans les meilleures conditions. Cest aussi implicitement une recon- naissance du bien fondé des démarches entreprises depuis plus de 20 ans par des associations de protection de la nature, des scientifiques et des personnalités comme ' le resiste Rebett PMLLET- resine inistr PICARDIE /vero/2E 1v=· 67 3
O I Tm a 0 Tl S L’ASPAS aégalemmtlanoéunesousuipüonenfavundtrretom dulouper1Franœ. Cetteopé·ationserx>nnne<Justiœpot1rles Loups».Lebutestderé.mirlœsomrr1esst11Esaruespotrrque l’ASPASoo¤tinueàtraduireenj11stiœoetnrquiatnontn1isàmort AU ! tmloup,porn·attaqt1c:rdevar1t1œ juüdictiom administrativœ toute décisiondespouvoirspublicsportantatteirrteàlastrrxriedecette L’ASPAS (Asociation pour la Protection des Animaux €®èœ,dp]uSgé;Éa]€m€mpw;pOmgjwg]¤Igac50nSj\mdj. Sauvages) êdita une muvalla Banda Dwinêa qui S’î¤üt¤k= ques enraveurœ1·a¤ié11<¤an¤¤oi statutdes animmsauvages «Bîa¤v¢¤¤aa¤1·¤¤r>>· enFrarx1=.Cesdonssonter1partiedéd11cnblesdevosimpôts. Un Lelouprevientnaturellementerrlirarxnemèsdesaxrnéesde cadœu(mag¤jjjqœ;mz]g,œmjg,œ1mp)gqa05¤tàmm persécutionqui avai¤1tabou1iàsoneJd¤mination.Silelot1pest d0mœmœ2œFm;mim_ revenudansleParccl1.1Mercar1totrr,c’estqu’i1 apuytrouverlegite etleo0uverLPOurtanLde·cide-là,0n€I1IBIIideII>11V€311<<¤i€¤'8u En bref, l’ASPAS diiïuse et gâte (souvent gratuitement) de ' 1¤¤r»>·rêS¤rga¤¤aS <1’a¤¤êaS ¤'¤¤a¤¤ra¤1îSmapa¤¤ara1aSq¤a¤aS mmbœuœs mromaions qmztmres, diaporama, expos, <—>u—...). laloup éîaîîdëvülülm animal mâlldîî Onpeutytrouverr1r1emir1ed’infcJrrrxatiorls toujours claires,très _ bien réalisées et tres utiles. _ Asociation pour la Protection des Animaux Sauvages, siège national : · ' . . 4. B.P.34, 26270 LORIOL. Tél : 75 62 6486, Fax : 75 62 66 00 — \"· I .·' f · W _ . " =‘t""*î" - 2 ··T , ` "‘·`·g·*,*!» ' En finir -—i:`î `|' f ‘ 'Qà . fin , h ——à · ° _s»~\g avec le tout-routier. L-' ` . __ . '·"?’ ·-`* \ n ' nm? à 3 · P0¤I1111€ poliüquedestransports écologique, sociale et sans ) " if ` ` ,` gaspillage de fonds publics. / \\\ lu ` W · , `\ / ‘ Les Comités Somport Bretagne, Somport Manche-Calva- , A ’[, · ‘\\ \» dos, Somport Omelancent un appel commun pourun grand ·’ rî \\\ / rassemblement à Avranches le Samedi 8 Avril 1995. Le fs ` ¤ \ t I / rendez-vous est à 10h00 devant la gare SNCF et le pique- . ‘ `\\ \\ 6/ / /I / nique est à partir de 12h00 plaœ de l’Hôtel de Ville. '* '·‘”‘* ' H s’agitde montrer: - votre solidarité avec les opposants au tunnel du Somport, Bien sûri1nes’agitpasdesevoildlafar:e, leretourdulouppose Zgnnn œn; des aânnmnœs A 83 (Caca ' Rennes) et A 28 des lèmes,notamment ' destroupeauxdemouto , aaaa ‘ Cnçnn · qui ïgbsom plus gardés œalëggîïm 1- amen temps, maislîe - votre intérêt pour la modernisation immédiate de la ligne ministèredel’environnements’eiî`orced’apporterdes solutions à SNCF Caca ` Rcnnœ _ CES dü»ücu“éS_ · votre volonté d’un programme de réouverture des vois ferrées. 11 emrtœmœmps œratœtme apgouedaeeaobjecaveœm S°Y°Z Présent im '€“d°z·"°“S ! situationetdemesurerleserneuxdtrretourci1rlo11p.C’estpourquoi Cnntnct Z . l’ASPAS, entre autres, met à votre disposition une bande (FEI; dessinéegratuitede16pagœ.Atraversl’lristoîrededetnrer1farrts T " f auoontactduloup, vousensatrrezplussrrlemodedetriedeoet ;g/gz:/-I I ' ,§ Z1HlII13]SOCi81fHlS3IlI¤H1V€d’UIBîIlICl]lg€1'lœ l€,C[SlH / / .ü - "` ". · le oontextequi autorise son retour. fr ,·É -• = A f 0 WURDIITI: C’egtA1exisNouailharquiamisauserwIiœdeœtreBDsontaler1t 55 dedessinateuretquellepeutêtreobternreenlademaridantà ( l· ASPAS «BD L0up», BP 34, 26270 LORIOL, en envoyant 'UI / 16Fenchèqueouentimbrespotrrlesiiaisdeportetde _ ' 9 œramomam. gg ïl 4 PICARDIE NATURE N°67
des auditeurs auxquels France Culture demande de se mobiliser pour identifier et localiser les passages dange- reux des batraciens sur les routes. Vos informations peuvent être transmises par va bientôt coasser sur les ondes ! _ ëîéieaïenâ egg? îg sl; gg 10 Dll 4 M&l‘S au 1€I' AVl'i]. au P.C. de l’opération : La Ferme aux Grues, 51290 St Remy-en-Bouzemont. - par écrit : le magazine «Science et Nature» publie, dans son numéro du mois de mars 1995, une fiche de rensei- gnements à remplir et renvoyer au P.C. Grenouille. Fréquence Buissomiière, que vous cormaissiez peut-être déjà, diffïisée tous les samedis matin de 7h00 à 8h00, ' devient donc du 4 Mars au ler Avril la Fréquenœ Gre- nouille. Les 4, 11, 18 et 25 Mars, le point sera fait sur les informations collectées avec des témoignages en direct des auditeurs participant au repérage. Suite à l’émission, les données seront remises aux DDE. et aux Sociétés d’Autoroutes, qui en tiendront compte lors de leurs (rares !) prochains chantiers. En 1996, le bilan sera fait sur les mesures qui ont été prises. A vos postes de radio ! France Culture, le Magazine «Science et Nature» et les Espaces Naturels de France lancent une opération de localisation et sauvetage des batraciens via tme émission rarrre sur France Carrere- Le catalogue 1995 du Fonds d’Intervention pour les Rapa- Chaque armée au printemps, les batraciens (grenouilles, ees esr paru_ tritons, crapauds et autres salamandres) tentent de regagner leur mare natale poursereproduire. Parti pour vivre adulte On v rerrouve oornnie lran passé de superbes affiches et dans les sous-bois ou les prairies humides, ils ne peuvent se photos dc raoaees diurnes et noorurnes_ une foule de iivres reproduire qu’à l'endroit où ils sont nés, leur mare. Le (guides d·idenriiiearion des rapaces, photos, ierniesse___)’ rrremerrr "err“· rrs S`Y ¤1¤s<—=¤t en lrgrre ererre des T-shirts,éping1ettes, mobiles, autocollants, cartes pos- C’est la que les embûches apparaissent et mettent en péril raies ervideos Parrni ies nouveautés, on noreraies drnbres_ leur Survre naturelle r mares asséchéœ r°rrreS· e°“$mre' vignettes, des cartes postales en bois, les calendriers et des tions., Le printemps est donc pour ces batraciens la saison iivres___A dernander (sans complexe i) au i:_i_R_ du massacre ; on les retrouve par milliers écrasés sur les reares- Fonds d’Intervention pour les Rapaces : Depuis plusieurs années, les naturalistes attirentl’attention 29 rue du Monuvaierien, 922iO SAiN·i·_Ci_OUD . des constructeurs de routes sur ce phénomène et mainte- Tel r (1) 47_7i_02_87_ nant des systèmes de protection existent. Certains sont provisoires cornrne les pièges à grenouilles (simples seaux · où ils tombent) ; les animaux sont ramassés, comptés, _ ..s;$"~^r'aF‘r‘ identifiés et déposés en lieu sûr, dans leur mare de l’autre giaç u _ coté de la route. Des systèmes permanents comme les _? turmels à batraciens sous les routes existent également. En ‘§ ‘ '«-L-i France, ces systèmes sont encore installés de manière È __'·_ lnsuffisante...et Fréquence Grenouille est la pour répérer 1%, _ · _a__ __ ____ _ les voies de passage des batraciens, puis aider à poser deS E"`§§~,}cu~" turmels aux endroits à risque. ea èriztiizïlar L’ opération se déroule du 4 Mars au ler Avril, avec l’ aide PICARDIE NATURE /\/° 67 5
C O O O Ecologrstes = crmnnels ? Halte aux Motoneiges Après les jeux virtuels, la démocratie virtuelle, voici les La FRAPNA-Savoie lance une campagne «Halte aux opposants virtuels ! L’application du Nouveau Code de Motoneiges». Le but est de sensibiliser le public pour procédure civile menace de museler toute velléité de mani- s’ opposer au développement anarchique de la pratique de festation : aunomdela «libertédu cornrnerce» les pollueurs la motoneige en zone de montagne. Lecornitédegestion du pourront assigner leurs opposants potentiels devant un Collectif est constitué du Club Alpin Français section tribunal avant même qu’ils aient entamé leur action ! Haute-Tarentaise, Mountain Wilderness, FRAPNA-Sa- Ainsi, Greenpeace France vient d’être condamnée par voie, Vivre en Maurienne, Vivre en Tarentaise. Vous anticipation à 300 000 F d’ amende par le Tribunal de pouvez le soutenir en lui adressant des dons par chèques Grande Instance de Cherbourg à la moindre infraction à libellés à l’ordre de FRAPNA-Savoie/Collection «Halte l’embarquement des déchets radioactifs vitrifiés vers le auxc motoneiges». Japon par les compagnies anglaises BNFL et PN'I‘L, au FRAPNA Savoie - Collectif «I-Ialte aux motoneiges» motif de «prévenirun dommage imminent» ou «un trouble 20, rue Croix d’Or, 730()0 CHAMBERY. manifestement illicite» (Art. 809)... Tel : 79.85.3l.79. Fax : 79.85 .20.03. C’est toute une conception de la démocratie qui est en jeu. En effet, le seul «dommage imminent», c’est le transport des déchets. Et les seuls coupables sont les sociétés anglai- ses et non les militants écologistes qui tentent de les prévenir. Ainsi, l' appareil d’Etat met toute sa puissance au • • • service de la logique économique, au détriment de l’envi- ronnement et des Droits de l’Homme : il condamne Eric g Pététin à la prison quand il entrave la circulation au l eau en mais ne le pont de de La revue publie, dans Son numéro 313 dc mega] 1 Il deeeehe sa Marme dans ludamlque Nord mn Février 1995, un dossier complet sur le scandale du prix de pes pemi vemüer la longueur des mais demams de the' l’eaudans notre pays. Deplus enplus gontlées,les factures gîjîîoxîlîèî pom empecher les bateau de Greenpeace de les d’ eau sont le retlet du mode de gestion opaque de ce service · 0 public bradé au privé. Partout en Franœ, les usagers se Source 2 Vereeomaet N 368 battent pour réclamer plus de transparence. L’eau potable, une ressourœ vitale dont la gestion est depuis quelques années sous l’emprise de la «bande des quatre». Les trois EE quarts des usagers de notre pays sont aujourd’hui àla merci Q de quatre grands groupes : Compagnie Générale des Eaux, Lyonnaise des eaux, CISE (groupe St Gobain) et SAUR (groupe Bouygues) qui se partagent le marché dans des conditions parfois douteuses. H faut savoir également que l’ absence de prévention de la pollution se paye maintenant parce que les hommes politiques ne se sont jamais préoc- cupés de protéger les ressources en amont. Envolée des MER et factures, marchés opaques, responsabilité des maires, cor- ruption, pollution par les nitrates : un dossier àlire attenti- La nouvelle revue économique et scientiüque du litto- vement Egalement dans ce numéro de Février 1995 : , ral. Tous les mois, cette nouvelle publication d’tme soixan- - Mieux connaitre les logos «écologiques» des produits et tainede pages présentetousles sujets ayanttraitaux océans de leurs emballages, (pêche, pollution,biologie maritime) et aux littoraux (amé- - Economiser l’énergie électrique (donc nucléaire !) à la · nagements, préservation des milieux, économie). La revue maison, dispose également d’tme rubrique qui nous intéresse plus - Trafic d’anabolisants et viande de boeuf. particulièrement : «Côtes d'alerte» sous la responsabilité dg Pjg;-rg DUQRAY’ Ouvgyœ aux associations dg pyoœc- QUE CHOISIR, éditée par l’Uniorr Fédérale des Consommateurs, tion de la nature- estune revue indépendante des pouvoirs publics et des partis polruques. Régulièrement, QUE CHOISIR publie des articles sur la ualité de la vie, Penvironnement, les llutions. MER ET LITTORAL gw; CHOISIR (11 numéros: 265F) Po ABONNEMENT 1 AN (10 NUMEROS ) 1 180 F BP 400 · 60732 SAINTE GENEVIEVE CEDEX 9 14 rue Carnot - 77360 VAIRES—SUR-MARNE UFC - II me Guénot - 75555 PARIS CEDEX II 6 PICARDIE NATURE N°67
I • • lp • • odi to SI.lpBI'ph€l1lX . 3Ctl0Il _]lll’l qllê COD lllllê. . . . . . et a besom de vous n redivergeant le 4 août 94, après plus de 4 ans d’arrêt, Superphénix n’a pas fourni un _ seul kilowatt-heure (kWh) au réseau électrique d’EDF. Il a continué à en consommer, comme depuis son chargement en sodium en 1985 pour le maintien à son état liquide, l’équiva1ent d’une ville de 30.000 habitants. _- En ces temps difficiles, l’argent ne manque pas pour Superphénîx, Un billet de 100F est englouti toutes les 5 secondes pour des travaux et assurer le non-fonctionnement. Nous ne pouvons accepter la poursuite de cette menace pour les Rhônalpins et les pays voisins. Avec vous, continuons l’action. _ 5000 tonnes de sodium, 5 tonnes de plutonium, et de nouveau déjà deux incidents entraînant Z l’arrêt du réacteur depuis le redémarrage. Le programme de redémarrage annoncé n’est pas respecté (c’était en fonction de ces prévisions qu’une hypothétique «sous-génération» de quelques dizaines de kilos de plutonium aurait dû être expérimentée en l’ar1 2000). ll faudra désormais compter uniquement sur la décroissance naturelle du plutonium dont la demi-vie est de 24000 ans. ' Devant les dangers que présente cette expérience unique au monde, la FRAPNA, avec les associations et les collectivités suisses, avait obtenu en 1991 l’armulation par le Conseil d’Etat du décret de redémarrage du 12 janvier 1989 pour illégalité. ` Aujourd’hui, la FRAPNA a entamé, dans le cadre du collectif Européens contre Superphénîx, de nouvelles procédures à l’encontre des décrets autorisant le redémarrage qui datent de cet été. . Afin de couvrir les frais de justice liés à cette action, le bureau de la FRAPNA a décidé d’ouvrir un compte spécial pour vous permettre de participer financièrement. Nous vous invitons à souscrire et à diffuser cet appel autour de vous. C’est la mobilisation des membres et des sympathisants qui sont garants de la force et de l’indépendance de notre association. Adressez vos dons au compte Stop Creys-Malville CCP 44515 U et envoyez-les à la FRAPNA, 5 place Bir-Hakeim 38000 Grenoble. Une feuille de contact sera adressée à chaque donateur. PICARDIE NATURE N° 67 7
E P ' ol ' \ I I I I I ’ 5eme Festival International du Film Animalier d Albert Jean-Pierre HUE, cinéaste Picard a réalisé il y quelques années un film sur les marais de la Haute Somme auquel nous avions participé. Il est coorganisateur du Festival du film anlmalierd'AIbert et nous invite le Jeudi 23 Mars 1995 - 21 H - Théatre du Jeu de Paume, à la ro'ection du film Zakuma (primé à Méni oute) ainsi . . l . . . . qu'aux conférences animées par Marie-Helene BACONNET (réalisatrice du film) et Pierre PFEFFER, du Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, connu dans le monde entier pour ses actions de protection des éléphants, du Vendredi 24 Mars 1995 - 20 H 30 au Samedi 25 Mars 1995 — 20 H 30. I I I I\ \ A I Vers l abolition du piege a machoires Arreté du 16 décembre 1994 relatif au retrait d'homologation de certains Cet arrêté Sugçitg depuis longtgmpg dg p"’9“· vives et nombreuses réactions de la part Vu le règlement (CEE) n° 3254/91 du conseil du 4 Novembre 1991 des çhaeseurs et des p'€9€""S·,C°mm€ interdisant l'usage du piège à mâchoires dans la Communauté et l’intro- en temelgne Cet exemple releve dans la duction dans la Communauté defourrures et de produits manufacturés de FGVUG « PiC&1fdi6 ChaSS6>> dê Janvier certaines espèces animales sauvages originaires de pays qui utilisent ·|gg5 ; §3ï'Àîï.LZî’2ÉL€iÀîlîLî.îîeî i§‘§‘;’l;’§§§§’$’ §’§,î!2î.E'.lf.1î’§î,"Oî2.î,î.2`lî.i"2Èî le Piège à mâchoire a“‘°‘€i‘€'€*2- ' ë1Ãi‘ɧ.lÃSSÉîfÉîÉil“SiÉi“,§e"§e‘§î.`°iQ°§i§sî’.Èi’è Vu reiieie du 12 Août less mesiiie relatif e imemeiegeiien de pièges. Pour la $¤¤v¤$=¤<l¤ du Pîègë à ¤¤â¤¤¤îf¤S- C’<=$¤ encore ime fois au nom de la construction euro- Arrête : péenne que les technocrates de Bruxelles ont Art. 1er : L'annexe 1 de l'arrèté du 12 Août 1988 modifié susvisé relatif à réussi àimposer leur souhait. Dans notre dépar- |'homologation de pièges portant liste des pièges homologués est modi- lémém, en 1994, près de 4000 yénards Om été liée °°mm€ Suit ¤ aeimite gràce à ce pieeeiie de regiiieiieii mais- Est retirée de cette annexe la mention de tous les pièges y figurant dans pensable la catégorie 2a correspondant aux références précisées par cette annexe Le f . à 1 . . . comme Suit Z · SUppI`II§lCI'I`BVlCl’l( ·COI1d3IIlIlCf Cpéîlil glblêl`. 1a. pièges ronds ordinaires (numéros d'identification 114 à 122) Pm Datlfam Souhmœ que œtœ pém“1n_œn' 1b. pièges ronds à ressort spirale (numéros d'identificatîon 162 et 164) Cenlïclcfncmc Succès que œuc l·°mCé°"O‘C‘ une 2. pièges ronds à armement automatique (numéros d’identification 214 à d1Z81¤€ d armées CU f8V€\11` de l3Châ$S€ àC0¤¤’€· 222) Al‘ép0que,prèsd’unmi11îondesigr1at11rcsavaient 3. pièges sur barre (numéros d’identification 312 à 322) ere recueillies et un ministre avait paye cela très 4. pièges à queue à ailes carrées (numéros d'identificatiori 410 à 420) cher), 5. pièges à queue à ailes rondes (numéros d’identification 510 à 520) Art. 2 : Le présent arrêté prend effet â compter du 1er Janvier 1995. , _ ,, _ Art. 3 : Le Directeur de la Nature et des Paysages est chargé de l'exécution V? Fon ve"' eg nouveau l Etat lrançêls du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République h€SIiBf DUIS CGdGl' devant la [JFGSSIOD Française- _ _ _ d’un lobby pour lequel le piège à mâ- F"'1a P""S· 16 16 D"‘?‘?'“b'e 1991 . . . choires est un procédé très sélectif - Pour le Ministre et par delegation, b. t d d . I h t . · Le Directeur de la Nature et des Paysages, 1611 en en U `· S6 GC enc an 1“1111qU€` G_ 5|MQN_ mêflt au paSSag6 du fêflafd - Gvldém- ment-, pennettant donc de préserverle petit gibier - comme tous les pièges -, et enfin étantl’unique etindispensabletech- nique de régulation - c'est convenu ·? · e Non, car vous et vos amis ne si nerez . ! _ ` · I g ` ’ ‘ pas cette pétition...et saurez rappeler a _ nos élus, si cela venait à se produire, gçgg É, 1 ' qu’i| est plus sage de respecter la loi et 1% que les pièges à mâchoires massacrent f,,f' la vie sauvage. JJ}! 8 PICARDIE NATURE N°67
La Vie de notre Association rxcAmë·‘ll1T j M] fil V ___ Assemblee generale 1994 Dimanche 19 mais 1995 ai partir cle 14h00 Salle Dewailly ai Amiens Venez nombreax, /%~“/ très nombreux I gg? [ /î2î:_ \ _ ` ~«._ À — ~; ‘îr‘%) l $'Èë\ ·`»j\ // , ;>~;,£~ ¢*·~· ,4% _ É “".a PICARDIE NATUREN° 67 9
ACTIVITES DU CENTRE DE SOINS »~. 9 I I I I Les causes d accueil du faucon crecere Ie I I\ I HU COUTS CIES CIIX CI€I‘I‘Il€I'€S 3I‘Il‘I€€S. En 10 ans, de Janvier 1984 à Décembre 1993, le Centre de soins de PICARDIE NATURE qui est affilié à I’UNCS (Union Nationale des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage) a accueilli 670 oiseaux dont 50 Faucons crécerelles (Falco tinnunculus), espèce protégée comme le sont tous les rapaces en France depuis 1972. Le tableau n°1 donne la répartition mensuelle des oiseaux recueillis. La petite taille de cet oiseau explique qu’on n’en retrouve que si peu eu égard au nombre assez important de ceux qu’on peut observer . volant sur place. Le nombre élevé constaté en été et à l'automne correspond à l'émancipation de jeunes inexpérimentés. Tableau 1 - Chronologie des arrivées IBIS 1 IIIEIKIIZIIIKÉÉIJIIIIEI TGTAUX 1994 KKKZKIIKIIKKII 1 4 9111 79 IHKÉÉKZÉKKK 1 $1ÉÈî 1986 KKKKKKKKKKKKIEIIEI 1987 ZZKKKKKKKKKKIEEI 1988 $1$$$$$$$KKK 9 9111 72 1989 1 XEKKKEKKIIKÉ-EE] 1999 KK 1 KKKKIIIIKIIK · 4 9111 76 lmIKllKK$EllEIlllEI$ 14 9111 105 IEKKZKKEII 1 1 IIKEHEEI 1999 XZKKÉÈEIIIIIEIIK 9 9111 94 19119 1 IIIIIEIEIB 1 lil-! I3 IIE! 99 9111 919 Le tableau n°2 indique la provenance des oiseaux accueillis au Centre de soins. Contrairement aux Buses, les Faucons crécerelles s’approchent assez près des grandes agglomérations puisqu’on en a trouvé à Amiens. Quand on parle de provenance, on évoque immédiatement la question de transfert au Centre, qui est plus délicate que pour la Buse ou le Héron. En effet, cet oiseau est léger, il a peu de réserves, ses ailes sont fragiles, leurs fractures s’ouvrent rapidement et sont d’autant plus difficiles à soigner. ll convient donc : Tableau 2 - Provenance DEPARTEMENTS AISNE TOTAL 1994 1111119119 - 1191199911 - 9919119 -E ATHIBUS ‘ 1986 1987 1988 1989 Belloy sur Somme · Fouencamps - Limercourt - Baizieux N · Fresnoy au Val - IîamChaussée Tirancourt Vec uemont - Dreuil les Amiens Viile le Marclet - Boves - Gnmy - Bayonvillers - Saveuse - Airaines - Amiens · Dommartln - Campnauseville Friville - Co uerel 1992 Canaples - Amiens - Bray les Moreuil - Neuilly en Thelle ~ St André · Méru Famechon - Vi nacourt · Sénar ont St Germer de F 1993 Boves · Berteaucourt les Thennnes - Ecuvelly Origny ste Benoîte Cana les - Amiens - Quevauvillers TOTAL IU PICARDIE NATURE N°67
1) de mettre I'oiseau au calme, dans un carton (percé de trous pour la respiration) qui sera placé à l'endroit le plus · silencieux delamaison. Nedonnerniàmangerniàboire. Q A `_ ` 2) de prévenir le Centre (2254.14.40) et d'y transporter _: . ·'= · `*" ‘*‘î@ ou faire transporter I'oiseau dans les plus brefs délais. H} ` . ¤.*eîï§L+ . \ N.B. : Je souhaiterais connaître les personnes qui ont |'occasion de ` venirtous les jours à Amiens et qui accepteraient de transporter un " \ cy. ‘~. N . u \È“\ z‘\* \~ oiseau blessé. Merci d’avance de votre coopération. aw" ‘°* J_¥s\?\\“ à à. Le tableau n 3 indique les causes d accueil. \ \ \\\ , _ @*4 , . . . . . ` ~· \ xi _ Route : I oiseau a ete trouve blesse au bord de la route, \ . \) la radiographie ne montre aucun plomb. J’ai remarqué ·- L \ xè · qu’on ne trouvaitpas, ou rarement, de Faucons crécerel- ii" , 9;. \\‘ · . · · M Ft · les blesses sur les routes nationales et jamais sur les ;_ à ~ \ \) autoroutes, non pas que ces voies de communications ) , soient moins dangereuses pour eux mais plus simple- · J ment, je pense, parce qu’en y roulant plus vite, on n’a pas i \ // , ., letemps de les voir. IND : Cause demeurée indéterminée malgré un examen complet et les renseignements donnés par les personnes qui ont trouvé I’oiseau. Autre : I'oiseau a été trouvé, avec une aile cassée sous ou à proximité immédiate de fils électriques ou téléphoniques ou accroché à un fil de fer barbelé. Ces barbelés sont de véritables pièges pour les oiseaux et seraient utilement remplacés par des clôtures électriques ou des haies. Le désairage contrairement au dénichage des chouettes hulotte souvent accidentel, est ici volontairement effectué par des gens qui s'imaginent capables de dresser ces oiseaux pour la chasse au vol. Un seul de ces oiseaux a pu être relâché selon les critères exigés par l'UNCS. Tir: la radioscopie montre des plombs dans le corps de I'oiseau, preuve irréfutable qu’iI a été abattu par un coup de fusil de chasse, acte inexcusable car le Faucon crécerelle ne peut être confondu avec aucun gibier. On constate que la route et les obstacles divers sont les principales causes de blessures des faucons crécerelle. Il s'agit de blessures involontaires, en revanche le tir, au fusil de chasse, de 18 individus est délibéré et inexcusable. Jean-Marie THIEHY Vous trduvez uni oiseau blessé,. Ta'b|°a‘·' 3 " Causas Fréquemmcnt,dcnombmuses_pers0nn¢s, adhérentes ou n¤n,dela campagne ¤u'cli=:;s-grandes villes, parfois Annm Iâtëïüîï rm Klïûhtïlùïlï rem- pmumtas puimttmemtmtue mt message _ 1984 -n--I- de mm imag, nm zgppqgignt un ogm., simu nu -Eî-—-C-É mmœpimüc Nm,,_,°u;l,üu, .,,;,,;,,,,,5,5 gm. mais - mmmtmeneamw ue sagem qui et-I; M8? ! mae de mübun à la p,,,;,,,m,,,ü,,_,, dw uw, lëââ îî . È RW il ··*1· Pm°*·· W la ris PW a --1 fil éiectrl u 4 °°°â"°°SP°¤°“Bnf°utî`w°“ qu un-°'S°°°‘?'ëm° àmà 5 $$11 ni item ii “‘“‘”‘”“"‘” ‘°“"""°^”""‘*‘°""~“‘*’~“"°°“"°""i“ 1992 5 2 bammés œuhz de wins BS·ÈdûIIC·§TlPl'BElC\.i8IIÃBüd§58U\fBI (de “ 1 mm n fun. mini.,,..i—...l.l...,.,,.....l,r....,_.....,, i,l..- îîîï *"°”'”"”""”`°’””°”"` 1 désaîfa B css animaux;. de-Sixt: d‘a1zu·me lors- TGT L qu ille fimt,i:tent`md·‘mterpe}lcr1es autrmtégcompë- =¤ îlîlîîîî ‘°“‘“ °“°*“"“‘f"‘°""°“‘·"’°"‘ ‘°“’ M ’° ?’°*“*°’ maillon delachaînelorsque vous irmxvczim oiscanen difficulté, alors n’hésitcz pas àuoiis eomactcrmct merci rfavanœ l PICARDIE NATURE N° 67 F T
' I Lettre au maire d OCHANCOURT Le 23 Décembre 1994, nous avons adressé un courrier au maire d’OCHANCOURT, dans Ia Somme, à la suite de la découverte d'un Faucon crécerelle blessé par un coup de fusil sur Ie territoire de Ia commune. Le 23 décembre 1994 Monsieur le Maire, J ’ai le regret de devoir attirer votre attention sur les faits suivants: Notre centre de soins aux oiseaux sauvages blessés, affilié à l'Union Nationale des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage a soigné récerrment un Faucon crécerelle trouvé bléssé sur le territoire de votre commune. _ La radioscopie a montré la présence d'un plomb de chasse dans le thorax de cet oiseau, preuve irréfutable qu'il a été abattu par un chasseur. Je vous serais reconnaissant de bien vouloir rappeler au Président de la société de chasse locale que le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est une espèce protégée par la loi du 10 Juillet 1976 et que sa destruction est un délit passible du Tribunal correctionnel. Je vous saurais gré également de lui expliquer que la petitesse de cet oiseau, qui ne pesait que 150 g ainsi que son régime alimentaire composé à 90 % de campagnols et de mulots le rend totalement inoffensif pour le gibier. Il est de ce fait un auxiliaire précieux des agriculteurs. Conf iant dans l' intérêt que vous portez au repect de la loi et à la sauvegarde du patrimoine naturel, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'e>cpression de mes sentiments respectueux. Le Président, Jean—Marie THIERY. Lettre reçue à PICARDIE NATURE Ie 5 Janvier 1995 : Monsieur le Président, Je vous remercie de |’information qui m'est parvenue. Je transmettrai votre courrier au Président de la société de chasse du village. Je dois cependant attirer votre attention sur les faits suivants : - ll n’est pas fait mention du nom dela personne qui a trouvé |'oiseau, ni de la date de l'incident, ni du lieu exact ; - Vous accusez un chasseur du délit 2 il serait plus convenable d'accuser un tireur ; - L’oiseau a peut-être été tiré sur le territoire d'une commune voisine. Espérant que vous prendrez en compte mes remarques, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, |’expression de mes sentiments les meilleurs. Le Maire, Michel TONDELLIER. 1.’0¢9EALt jl BIEN Plomb Ãl" $$7 C H U E ini wat: mx vr: l «l~»··= ” Q‘“)°“ T' 5 ua meurt rip: aussi: i ¢'·—»~l Im """ JE ····· Fa} I. · ·' mag; P ETAIT )0NC BIEN · ‘ f /C`o °° ' E la ll! — - \ 0 A [ Q I ï~ I \ C]51- N U Ind. , , r , P" ' / i É'. \ , EVLDENTJ .g é" Eterueurmns ,1} -. ·• ' .!I: / îëi » g,`gW§ UN (JW HON MER M \< / I [lair ”’/ \ · , î I au 1:* 3 \. \ ' ·'°€‘ 5 · ·¤:·,1> ( vf`- l2 PlcARb1r.= IvAruI2E N°67
RE|JIISE d'Ul‘l OISEEIU SOIgl‘lE ET DBQUE EU CEl'lîl‘E dE SOINS. En 1991, un jeune de Busard cendré sauvé de la moissonneuse par |'équipe de surveillance des busards, élevé par M. ét Mme Péguet, s’estenvoIé définitivement le 9 Août 1991 . Porteur de la bague EA 380658, l'oiseau a été _’_ ç retrouvé nicheurdans les Ardennes au cours de I’été 1994. *°· · Il s'agissait d'unefemelle. L'élévage de ce jeune, encore en duvet, dans notre centre de soins, a donc été bien mené puisqu’iI n’a pas perturbé son comportement reproducteur. W Une fois de plus les centres de soins montrent leur utilité J' pour la protection d'espêces rares. |ê_ ‘ Souhaitons lui longue vie. """ Ã " É; . \_.\ ` <’)· Jean-Marie THIEFIY. L'affarre des hirondelles de Nloreurl Tout le monde parle de la protection de la Nature mais lorsqu’une association comme la nôtre, qui a pour objet statutaire, entre autres, de faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées, met en garde une entreprise contre les risques d’infraction à la loi du 10 Juillet 1976, elle se heurte parfois à I’incompréhension, voire à l’hostilité ouverte, de ses interlocuteurs. L’ah‘aire des hirondelles de Moreuil en est un exemple. Le 17 Juin 1994, je reçois une lettre d’une habitante d’un HLM de 36 logements à Moreuil accompagnée d’un document signé d’un certain MonsieurDACHEUX D., palmes d'argentde l’Encouragement public (sic) lui intimant l’ordre formel de détruire les nids d’hirondelles de ses fenêtres car des travaux vont être entrepris dans l’HLM : «Vous devez absolument détruire vos nids d’hirondelles et les empêcher de recommencer». Interrogé par téléphone, M. DACHEUX me renvoie à M. Gérard CHABOISSIER, Directeur de la Société Immobilière EIIILLEÃ PAUBNTEIZ Picarde à qui j’écris, le 18/06, que la destruction des nids fil/wks Qusmrrss Tom; d’hirondelles est un délit et qu’il est regrettable que ces travaux >’u· v¤u:— ¤·M·r.·· aient été programmés en pleine saison de reproduction des J: vou; karma; hirondelles. DE lI¤TRE z¤HPIl&'HEIlliII " le 27 Juin, M. Patrick POISSONNIEFI, Directeurtechnique de la Société Immobilière Picarde, me fait parvenir le projet des , _ travaux envisagés qui comprennent, bien sûr, des interventions 4 ` en façade, aux fenêtres (où il y a des nids d’hirondelles) mais ·· aussi de nombreux travaux à l’intérieur (entrées, cages d'esca- liers, menuiserie, changement de chaudière, d’éviers, de lava- #1% È bos, de W.C., pose de baignoires, revêtements de sols, peintu- res, reprise des plafonds) et me demande de lui préciser à quelle ' * date on pourra continuer les travaux sur les immeubles. Le 6 I Juillet, je lui réponds que «Picardie Nature n’a pas l’intention au-1 d’empêcher les travaux de réhabilitation des HLM du 8/05/1945 J Q à Moreuil. Mais la loi interdit la destruction d’hirondelles et de ——7=· ‘ « ____> PICARDIE NATURE N° 67 I3
leurs oeufs et nos statuts nous font obligation de la fairé respectér.» Jé lui précisé aussi que «les nids actuellement vides peuvent être enlevés mais les nids actuellement È occupés doivent être respectés jusqu’à l’envol des jeunes. Il pourront être enlevés énsuite.» \ \;_. Comme il n’y avait que quelqués nids occupés, le problème pouvait être facilement résolu d'autant que de \ nombreux travaux pouvaient être effectués à l'intérieur, t sans risque de déranger les hirondelles et qu'ainsi le chantier ne souffrirait d'aucun retard. Mais au même moment, M. DACHEUX nous assigne · I _ I en référé devant le Tribunal de Grande lnstance d'Amiens L HQmmg Vjtupgfatguf en réclamant 50 000 F de remboursement d’une supposee plus-value des travaux, 50 000 F dé réparation d'un preju- _ _ _ _ _ _ _ dice moral et 10 000 F par fenêtre non terminée. Dans la *?X'S*€·*·'* @98 C"*€'€S 'a*'°""€î'§· $°'€‘“*" foulée, il ecrit a M. le oepute Alain éEsT, a Mme le sans- no_uas· ou' oannanant oa onuouarg ua Préfet de Montdidieren des termes peu élogieux pour notre ¤l¤m<i¤ de raoroonan avao amoaona ou association 2 «Nous devons cette ignominie à Picardie ay oonuana avao, auoamomsma ·_ Nature, sur dénonciation anonyme qui fait ressortir un peu r<iS¤l·tt·<>¤S uas uao'oau's· _an mauara plus le caractère de làchété donné à cette affaire.» d’Envlronnement. Leurs choix, sont-ils le résultat dé facteurs si complexes, si sub- l<i<=i·*S· ou’una granoa 'noannuoa 'agna Le21 Juillet paraît dansle «CourrierPicard>> un article en la meets 7 , _ _ A _ signé Luc TAZELMATI nous mettant en cause. Le droit de _ D 'moonantas oao's'ons sont`a*' réponse quej'ai sollicité le 25 Juillet ne m’a pas été accordé. les pnsés un peu au hasard, sans cohe« s'on· nf *o9'oua ? Ma's_aVons nous la Pourne pas être en reste,le2Août, M. CHABOISSIER P'€*€"*'°",°'€ *09* °‘?""a'*'9· ¤°$S9d°"$ ecrit a M. le oepute Alain eesr «ll sagit en fait dune ariaiie nous le so'anoa 'nnaa· _ navrante qui nous montre les excès possibles de l'écologie _ NG uavons nous pas Y vou plus poussée àson éxtrême. 12 millions defrancs de travaux, 20 o*au _oans les rasoluuons ammammant emplois dans le bâtiment (secteur sinistré) pendant8 mois, o'n'o'*as· m"osyono*oo'oua· m*'so'ant'n` dés travaux attendus depuis plus de 20 ans pour certains oua· ou ast suatagna u une aouon tan' locataires et tout ceci perturbé, pouvant même être bloqué oam a mooman un stat *atant· _ par l’action de quelques individus attachant plus d’impor- _ ,Nu* ne pout Youlou sans fana tance au sort des oiseaux qu’au sort des hommes.» Lui Mes I nomma Vnuoarataur ralaua sur aussi nous menace de nous réclamer 50 000 F de rembour- sas samo*ao*as· las 'asoonsao'*'tas·ou 'I sement d'un surcroît des travaux qu’aurait entraîné notre n'a pas pnses, soit par manque de con- mœN€nüOn_ naissances, soit par apathie. Reprenons un omvama 'ussa :"M'aux veut ellumer Devant ces attaqués injustifiées et susceptibles de una onanua**a· oua 96 mauuua *ousou` nous causer préjudice, nous avons décidé de déposer une nta · Aooranonsg ou '* n V a pas de o'na` plainte pour diffamation lé 19 Octobré mais M. lé Procureur ranoa· anu a uao'oa' at fana de la République près lé Tribunal de Grande Instance _ _ d'Amiens nous a fait savoir le 30 Novembré qué notré _ Alors pounons nous paut site on' plainte était irrecevable car déposée après le délai de uouar les auuas prescription, qui ést très court en matière de diffamation. ' Eudémonisme: Doctrine morale selon laquelle le but de l'action est le bonheur. Jean-Marie THIERY Pierre DOLPHIN I4 PICARDIE NATURE N°67
LA NUIT DE LA CHOUETI'E . . . . . r ' I X A l’rmtrave du groupe de travail interparcs sur la Chouette _·____A`_ . '§ chevêche; la Fédération des Parcs Naturels RégîO['|aL|x dg Ffance _ DP, et la Ligue pour la Protection des Oiseaux organisent, le Samedi · `* ·_ —‘—'- 0 É 25 Mars 1995, la nuit de la Chouette. ~ ` 1 gl __ Cette joumée, centrée autour de la Chouette chevêche, f ..“ ~ J Ãfz" oiseau symbolique, dépassera le cadre géographique —,g" » î` · des Parcs et sera généralisée à la majorité des départe- ·§ ,,,3 A il ` pf ments français ; plusieurs manifestations, destinées à "Q " 5 ` sensibiliser un large public, seront ainsi proposées pourle ` " _ -. département de la Somme et plus particulièrement pourla " ,`‘'`· ` _ _ _ périphérie amiénoise. L — ii ' ``‘* ' ` ' i--\.·i§,:; · . »·: ',;‘ V ` ` C’est tout d’abord aux élèves du collège «|es COUDFt|ERS» ~ R ?‘ 1,, ‘ ,,.t» -· de Villers-Bocage que sera proposée une exposition sur les -· thèmes «LES RAPACES NOCTUHNES» et «LACHOUE1TE " ;__ ,.}`f¤‘ if CHEVECHE DANS LA S©MME», exposition qu’iIs pourront —` _ _ découvrir durant la semaine du 20 au 25 Mars 1995 ; cette _ · ., exposition sera ouverte au public le Samedi 25 Mars 1995 de 9 In gt _ ·` " N5;} __ ·`gg. h à 19 h 30 avec possibilité de visites guidées au cours de l’après- ‘ ' · ‘ —· if! midi. Cette exposition vous fera découvrir les rapaces noctumes \ T à __, fg qui peuplent nos campagnes et nos villages ainsi que les menaces · ` Q qui pèsent sur eux. Vous pouvez également découvrirla Chouette i i ‘ chevêche par le biais de quelques panneaux dévoilant la morpholo- I ` ‘ gie, le régime alimentaire et la reproduction de ce petit strigidé. Une i··*" I table, réservée à |'étude des pelotes de réjection des rapaces, vous ` permettra de cemer les méthodes de connaissance de différents régimes alimentaires. Un concours portant sur les rapaces nocturnes de Picardie permettra, au sein des élèves intéressés, de désigner quelques uns d’entre eux qui pourront venir assister -au cours dela matinée du Samedi 25 Mars- à la pose d’un nichoir à Chouette chevêche dans une pâture à Villers-Bocage ; ils seront alors sensibilisés aux problèmes de destruction de biotope par les pratiques agricoles mais également parla construction de lotissements dans les zones bocagères. Ils pourront également découvrir un «site à Chouette chevêche» -occupé jusqu’en 1992 mais actuellement déserté à la suite de la chute de l’arbre de nidification· et auront ainsi l’occasion de se rendre compte de la précarité de la situation et de la nécessité de mettre en place des cavités artificielles pour pallier au manque de vieux arbres. J; _ _ W _Y_ La journée du Samedi 25 Mars 1995 se clôturera parla découverte -· Sr A ` zvïîë nocturne du chant de quelques espèces de strigidés peuplant les W - _ ' alentours d’Amiens ; le rendez-vous de Villers-Bocage, fixé à 20 h -- · ~ ·‘ L . \, permettra de faire découvrir les résidus bocagers du village, le site ggë.g,îÉ 4;% ;ë_‘; ` anciennement occupé par les Chouettes chevêches, l’avancée des 4;: QQ.}? lotissements dans cette zone de bocage ainsi que le nichoir posé le _ "' , ’? , matin même. A la tombée du jour -à Villers-Bocage comme à Ailly-sur- "”' "·%=!·/f"”” No — rr ‘ i n h ¤ · I rr ·r , _,Ã,, _,__ ,.. 4/ ye nous pa irons a a rec erc e e rapaces qui peup en a nur, / , -9-; d’abord(sicelaestpossible)parl'observation d’uneChouettechevèche ' É , _. /W attendant l’heure propice pourdébuter sa quête de nourriture et ensuite ' «/ir X _ par |’écoute noctume des chants des différentes chouettes et hiboux A ·‘- ` ._ \ ,2/ ex que nous rencontrerons. " " Cettejournée, consacrée aux rapaces noctu mes, sera alors le prétexte ar? pour proposerl'exposition à d’autres collèges et lycées dans le but, une fois de plus, de sensibiliser un maximum de personnes à propos des PICARDIE NATURE M 67 l5
menaces qui pèsent sur certains rapaces noctumes de notre département. Si vous avez besoin besoin d’un renseignement complémentaire au sujet de la «nuit de la Chouette» ou en ce qui conceme les rapaces noctumes de Picardie, ou si vous désirez utiIiserl'exposition (survotre lieu de travail, dans un collège ou lycée ou à toute autre occasion, n’hésitez pas à me contacter: Peter MORONVALLE 6 bis, rue de Cosse 80260 VILLERS-BOCAGE SORTIES ORGANISEES A L’OCCASION DE LA «NUIT DE LA CHOUE7TE» , i ' A Samedi 25 Mars 1995 A E * Sorties crépusculaires et nocturnes pour l'écoute dela Chouette /;'.Q‘; ·.'î$,;î`,`g` chevêche et des autres rapaces nocturnes de notre département : 1l* I, -·È fi ,·, .· agi 1) Rendez-vous à20 h place de l’Eglise d’Ailly-sur-Noye : écoute 7/7 f;’2 [ 'IQ 'y nocturne sur le plateau et dans les vallées de l’Aure et de la Noye. I, ' y 1-:7 ( [I I _) 1,'/L2 / , 2) Rendez-vous à 20 h place de l’Eglise de Villers-Bocage : ' / écoute nocturne dans divers secteurs du Nord Amiénois. eV f —” $,;,,5 * Exposition «Les Rapaces Noctu mes de Picardie» et «Ia KM'! /2 4* — à` Chouette chevêche dans la Somme» au collège «Les Coudriers» de ' " · ~ Villers-Bocage, exposition ouverte au public le Samedi 25 Mars 1995 ,_/ (W / de9hà19h30. "REVOLTE " Il ne faut pas croire en lisant mes bluettes que je suis utopiste, sentimentale et passive Cette poésie parfois un peu naïve cache souvent une grande révolte contre les abus de toutes sortes Révolte contre la bêtise et la méchanceté des hommes, leur inconscience, leur mépris de la nature des êtres et des choses qui les entourent Révolte contre le pouvoir de l’argent, les magouilles, les passe-droits qui freinent Souvent la réalisation de projets pour drîendre l’environnement Révolte contre tous ceux, qui soit-disant, protègent la nature , sa faune et sa flore mais la détruisent peu à peu Révolte contre l’hyprocrisie, la mesquinerie et Vindüférence Voilà pouquoi je me bats et d’autres personnes avec moi peut-être qu’un jour si les individus prennent conscience serons-nous encore plus nombreux à nous battre pour que la nature redevienne ce que racontent mes bluettes. Iosette DOLPHIN I 6 PICARDIE NATURE N°67
CLANDESTIN _(_,ɧ Il s’appelait Clandestin 1 ""?` ·<.. ~` , . · T .»v·· —· :3 * ' Il etait notre amz .,»¢« ·— ' -,;/4%;; gw _°· Le petlt phoque veau-maïlïl ..r»·· y? « , ,· I/25,} . ‘·¤( _ ~ . . , fg I — \ 2 De la Baie de Saint-Valery —— —'>~>==»:5;z· x #¤· .. ·- · \,,.` Il venait des Pays—Bas gr. _ _ Et apres un long voyage ·-X ,\_\ Il deczda de rester la Trouvant beau notre rivage Adopté par la colonie . Il vivait des jours heureux Il s’était fait plein d’amis Le petit phoque aux grands yeux V. \ I- \ ` X I » · [tags ‘·s;R<_, Quand la mer etait basse ° ._ - rw On pouvait souvent le voir · , - -. xghârîïs sa · ~ / — Venir apres quelques brasses · sa Sommeiller sur un reposoir , _· · ï une après—midi d’aut0m11€ "î J ïî , · ..——-—· É gâ ___\è Il ne se mefzapas Parfois parmi les hommes Il se trouve un scélêrat D’un coup de fusil dans la tête De trente deux plombs il le blessa _ Avant que son coeur ne s'arrête Plusieurs heures il agonisa Tu t’appelais Clandestin Tu étais notre ami Le petit phoque veau-marin De la Baie de Saint-Valéry fosette DOLPHIN /î ip 2 PICARDIE NATURE N° 67 I7
I I I I I Bilan de I operation de protection des busards - 1 994 - L,.,,,_,,,, GAVORY. A la veille de la prochaine saison de protection , nous présentons le bilan de l'année écoulée. Comme les années précédentes, nous nous sommes organisés de la façon suivante : répartition des surveillants par secteurs géographiques définis à l'occasion d'un dîner de travail (très convivial) rassemblant l'ensemble des surveillants, organisation de sorties collectives pour initier les novices, recherche de façon autonome par chacun des surveillants sur leurs secteurs et réunion de bilan, également autour d'un petit buffet (toujours convivial). Bilan du travail de recherche 29 personnes ont participéà l’opération. Elles y ont consacré près de 890 heures, dont 810 à rechercher les oiseaux sur le terrain, en faisant pas moins de 8500 kilomètres avec leur véhicule. I Si cette activité avait été prise en charge par des personnes rémunérées, nous aurions eu à supporter une dépense d'environ 76095 F (frais de déplacements : 22695 F (barème impôt, 5CV) et frais de personnel : 53400 (considérant qu'il s’agit d'un travail de technicienà 60 F l'heure) ce qui est considérable. Rappelons, que pour mener cette opération, l'association n'est absolument pas subventionnée. 17 secteurs ont fait l'objet d'un suivi dont vous trouverez la carte ci-après. Ils ont surtout été visités durant les mois de juin et juillet. Il est vrai qu'au cours de la deuxième décade de ce dernier mois les moissons se sont faites pressantes. AN)E\/ILLE Flégagitign des gifférentg sgqguœ ; N` · _ AIQAINEJ im: gljww F Amiens 2-É; · —·~·· — • P0t1~—îE PI-Umiê •Y1o£wi¢. * /5l.E‘l'Ebi1. rp··¢•veiue·m~ 6eAovAî8ie> 7 8 PICARDIE NATURE N°67
`N àà \ \ . , E"- a ` Nombre de sorties par decade çà îàe r- É Sg SO Y" J" V ‘ -' Ãiëf 40 gi ur ur r·· L · .. .. 1-* - · .·,a·>~? ‘ r—- r—- M M r—- M M S IT; . 30 N N N 67 -1 °° r—- 20 F ·-·· 1 . , N N ~· ·•·· C) O 'IO tg Ã:/sara/œ¢0¢U/UT O A1 A2 A3 M1 M2 M3 J1 J2 J3 JL1JL2JL3A1A2 A3 S1S2 Un total de 423 sorties ont été effectuées au cours desquelles environ 300 points fixes ont été assurées. Un point fixe est une séance d'observation qui assurée à partir d'un même point. Bilan par espèce Un total de 47 couples de Busards, toutes espèces confondues ont été repérés. 11 couples de Busards cendré Circus pygargus ont fait l'objet d'un suivi plus ou moins poussé La reproduction de 9 couples a été constatée, mais seuls trois ont donné 9 jeunes à l'envol. La reproduction des 6 autres a avoxté pour des raisons différentes : 3 ont été fauchés, pour 1, les jeunes sont morts au nid et pour les 2 demiers la cause est inconnue. Ces couples ont été très éclectiques dans le choix de leur culture d'installation : 3 dans du ray—grass, 1 dans le Seigle, 1 dans l'escourgeon, 1 dans du dactyle, 1 dans le blé, 1 dans une friche et i pour lequel nous ne connaissons pas le type de culture utilisée. 31 couples de Busards Saint-Martin Circus cjvaneus ont été observés. Nous ne connaissons le devenir de la reproduction que de 14, d'entre eux. 7 couples ont donné 21 jeunes à l'envol. Nous avons constaté l'échec de 7 couvée. Les causes sont essentiellementla fauche, avec 4 cas, 1 détruite par un facteur inconnu et 2 n'ont pu être expliquées. · · Pour 25 couples, le milieu d'installation a pu être détemiinéz 11 en coupe forestière, 4 en champs de blé, 3 en escourgeon, 2 en ray-grass, 2 en orge, 1 dans une pièce de dactyle, 1 en friche et 1 en luzeme. Près de la moitié des couples repérés s'installent donc en coupe forestière. P 5 couples de Busard des roseaux Circus aeruginosus ont été signalés, parmi ceux—ci, 3 se sont installés en culture (1 dans de l'orge, 1 dans du blé et 1 dans du dactyle) et les deux autres ont niché en marais. Les ` . couples nichant dans des cultures ont été suivis mais aucun n'a pu mener à terme sa couvée pour différentes raisons : 1 abandon et 2 inconnues. Les deux autres couples ont niché avec succès donnant 6 jeunes à llenvol. PICARDIE NATURE N° 67 19
L Ex F J \\ È Bilan des interventions Au total 26 couples de Busards ont été suivis, pour un total de 30 jeunes à l'envol. Ce résultat a nécessité 6 interventions qui ont consisté à déplacé le nid de 4 couples. Pour 2, ce fut salutaire. , Conclusion Comme les armées précédentes, nous avons pu constaté une bonne mobilisation des bénévoles, même si leur nombre est en baisse. Le travail accompli reste encore colossale mais le nombre d'heures passées et de kilomètres parcourus n'ont pas été à la hauteur des niveaux atteints les années précédentes. Néanmoins, fait important, le nombre de couples de Busards surveillés reste dans la moyenne. Enfin, le résultat de chacun des participants, nous a été transmis dans les temps et avec des fiches (nombre de 16) dont la qualité des informations inscrites est grandissante Conclusion, les Busards ont toujours besoin de vous et nous vous invitons à participer à l'opération qui sera à nouveau reconduite en 1995 1990 1991 1992 1993 1994 nombre de surveillants 15 30 30 36 29 nombre d'heures assées ? 1220 985 1100 890 nombre de sorties ? ? ‘? 445 423 nombre de kilomètres arcourus 9516 15650 13900 Eg 8500 nombre total de cou les de Busards re érés 43 53 41 34 47 nombre de cou les de Busard cendré surveillés 13 W 12 4 E nombre de couples de Busard Saint—Martin È 13 10 15 14 surveillés nombre de couples de Busard des roseaux 2 1 È 4 3 surveillés - nombre de 'eunes à l'envol de Busard cendré 21 30 19 10 È nombre de jeunes à l'envol de Busard Saint- 22 20 20 33 21 Martin _ nombre de jeunes à l'envol de Busard des 2 3 2 11 H roseaux nombre de `eunes à l'envol au total 45 53 39 54 30 Remerciements Nous tenons à remercierl'ensemble des participants et notamment les personnes qui ont assuré le suivi d'un secteur: P. DOLPHIN, J. DOLPHIN, X. COMMECY , H. KUREK, G. BAUDRY, F. BAUDRY, Y. LECOMTE, C. WALLIS, P. MORONVALLE, C. HOSTEN, M. MANNERS, S. SOYER, A. BEGUE. C. DANCOISNE, B. CHEVALIER, X. POLBOS, Y. MOMEGE, R. et JM. MOMEGE, P. FAUCI·HLLE, JP. FERRE, F. GARCIA, G. POIRIER, S. CAUX, B. COUVREUR, E. DE FERAUDY, L. GAVORY et les oubliées (qu'ils nous en excusent).Nous donnons un coup de chapeau à JP. FERRE qui a assuré encore cette année, une part importante de ce travail,avec près de 330 heures passées et 3800 kilomètres parcourus. Les personnes interessées par cette opération peuvent contacter le secrétariat de PICARDIE-NATURE, au 22 97 97 87 pour y laisser leurs coordonnées afin que l’on puisse leur faire parvenir les modalités de participation. 20 PICARDIE NATURE N°67
s L EPERVIER DE JARDIN Une soudaine panique s'empare des passereaux. Les moineaux domestiques et la mésange bleue se précipitent dans la baie, les étourneaux s’éparpiIIent d'un vol désordonné... L’un d’eux ne repartira pas. L’épervier a réussi son coup et se dirige avec sa proie vers le vieux poirier. Les merles affolés alarment encore. Cette scène ne se passe pas dans le bocage Normando-Picard mais à Amiens, au cœur du Faubourg Saint-Pierre. Nous sommes en Décembre 1992. Comme chaque hiver, les mangeoires sont installées, attirantles cohortes habituelles «d'afiamés» zverdiers, mésanges, pinsons, sansonnets... Parfois, des espèces plus intéressantes viennent égayer le citadin en s’offrant une halte au poste de nourrissage. C’est le cas des grives mauvis, des tarins, des pinsons du nord ou encore des pics épeichettes. Si ces · rassemblements réguliers d’espèces variées font la joie des amoureux des oiseaux, ils satisfont, outre les chats du quartier, un autre visiteur devenu fidèle aux jardins bordant la maison : |’Epen/ier d’Europe. ' Chaque année, en effet, un épervier «vient se servir au self du jardin». Ses proies favorites sont les étou meaux et les moineaux. Un reste de tou rterelle turque a également été trouvé, mais cela peut être aussi bien le fait d'un chat que de l’épervier. Il s’agit ici d’une femelle qui est plus corpulente que le mâle. Le rapace n’est guère farouche. Il se poste dans les arbustes à proximité des mangeoires, nous I’avons même vu sur le muret de la terrasse à deux mètres de la fenêtre. C’est maintenant un habitué des lieux, connu aussi des propriétaires dejardins envi ronnants... Des voisins étonnés l’ont vu posé sur leur balcon ! Au centre d’Amiens peuvent donc être faites de telles observations. Quand cela est possible, il suffit de favoriser l’impIantation des oiseaux (nourrissage hivemal régulier, pose de nichoirs) mais surtout d’ouvrir les yeux... partout! Ainsi, il m’est arrivé en attendant le train, d’observer un épervier (encore!) capturer un moineau sur les quais de la gare à quelques mètres des voyageurs. Quant à celui régulièrement observé derrière la maison au fil des hivers, on ne peut certifier que ce soit toujours le même, mais sa familiarité surprend et nous le considérons maintenant comme l’épervier du jardin... superprédateur de notre écosystème urbain. gg; Vincent BAWEDIN «/\«· , af - ` ._;U4 x J *< . Vigo Ft % _. ·/z/*1% 5 ( . ' / egg Wgâa È} '/ :-7 `É" "7 ·X· I · y £ J ¤ '.»»‘ ·r "' `*·,;~i _\\*~$ . //% /\`*7•î":' ~«\<~\‘* ° D" . " 1 / u` W · _ •.V~ // / / r b ·,;:ëy;Eë?·' / je • : ·“ , ` Ã È É X 'rf Q " /, je _ J ; - l \ È- Èggàuqâ .; \` jj // È ;'î È' Ã; Afzfïl PICARDIE NATURE rv=· 67 2l
fg ,7%% la mçmenté A ÉPÃSFCF im ./ " »’ ¢ î-— . .. .. ,· A ` ` A rr > mar r War ram ,..5 c4,·,4,· @4..,;,4, ( t 6**6 "°“*““» Ala nuittombante,dansla campagne endormie, lelongdes titue des «lardoirs» ou garde-mangers. chemins creux, de vieux arbres déformés prennent des Comme ses cousins, ce rapacenedigèrepas plus les os que allures fantomatiques, soudain, des petits cris plaintifs se les plumes ou les poils, elle les avale pourtant : le tri font entendre, d’autres leur répondent s’effectuant automatiquement dans l’estomac ; chaque C’est le conœrt des petites chouettes. jour, l’oiseau recrache ainsi de 2 à 4 pelotes de 1 à 2 cm De taille modeste, courte et trapue, la chevêche se distingue environ. aisément des autres rapaces noctumes. LaChouette chevêche s’exprime pardenombreux cris, les Le dessus de son plumage est gris brun, omé de tâches et plus ùéquents ressemblent à des miaulements, des jappe— de barres blanches. Af / ments, on peut les entendre en Le dessous est blanchâtre avec des raies sombres. , ,_,» J automne, puis avec une fré- Ces couleurs sobres lui assurent un excel- / ;-rr-· quence croissante de décembre · lent camouflage. !j .· ` ·-.` -` - _ __ Z » à février pour atteindre son pa- Les yeux aux larges pupilles noires # — \, Q`;} ·__: roxysme en mars - avril à la ont un iris jaune. A, * —· ` saisondes amours. Sa large tête plate et son front ` ( _ É ` Après l’accouplement, la fe- bas lui donnent un air sévère, . î ` t., melle dépose 4 à 5 oeufs dans têtu, visible même le jour et à __ une cavité de bâtiment, le trou bien que peu farouche au , $ N ·:_ _ _;Ã_;___ naturel d’un arbre, dansun ter- naturel, elle n’aime pas se ¢;î4g2;ît.If%:‘ Kw 5;;; `q _ `’`` rierabandorméouaucreuxd'un sentir observée. @t_;—;«‘§`_\" %.§§__ arnoncellement de pierres. Elle manifeste son mécon— ¤§;}ffi·,t?‘%t\q;t;,î\,;<§",'_§· ài L’esse¤tiel est d’être dans un tentement par une série de \\‘\ M iâ —' f;\ ="`* recoin obscur même un peu à · Iii ·-*‘ " ,$—y~\t*’¥1*¤§—l\·‘§>.:r `* l" \ ‘ · ?·tî\ · · . · · courbettes nerveuses puis IN:=;r;·\§p·;,,‘·;\ ,— ,3 3 il ’· î,£_,·,;;ï l étroit ,1 oiseau ne prend pasla rejointunautreperchoird’un NY \ · ' ‘ÈIg_î.!,~l'~î>;'\ Ã.j,rfî, j` peine de garnircenid. vol bas et onduleux. ` ` I ".~` > " \ , Q `§îêç ;_ `SQ, "` ` Pendant près d’un mois, la fe- La chevêche est sédentaire, ' "l.—‘ '\î=— `·* “‘ "E " "" melle couve ses oeufs, elle est attachée à son territoire, celui—ci peut être assez exigu. alimentéeparle mâle qui occupeunrefuge voisin, mais elle Elle aime les terrains ouverts ou semi-boisés où elle trouve ne dépend pas exclusivement de lui et chasse parfois elle- des sols à végétation rase, des perchoirs dégagés et des même. retïrges commodes. Les poussins sont nourris par les deux parents. Elle habite donc les vergers, les parcs, les boqueteaux, les Au début, les jeunes sont recouverts d’un duvet blanc qui lisières de bois, mais parfois aussi près des habitations. les fait ressembler àdes balles de tennis d’où dépasseraient On connaît son goûtpour les vieux bâtiments et les ruines. simplement deux serres demesurées, puis peu à peu un Comme son domaine est limité, la chevêche doit se conten- plumage très proche de celui des adultes remplace le duvet. ter de tous les petits animaux qu’elle peut trouver. Ils quittent le nid au bout de 5 semaines et demi, mais ils Bien que l’essentiel de son menu soit constitué de petits restent dépendants des parents encore 1 ou 2 mois. rongeurs, elle se nourrit aussi d’insectes, de limaces, de On assiste depuis vingt ans à la régression de cet oiseau. vers de terre, d’oiseaux. A cela diverses raisons : Lorsque la nourriture est abondante, la chevêche se cons- - Contamination des proies par les traitements - Destruction par les automobiles DESCRIPTION - Destruction due aux poteaux téléphomques creux qui les Pluma e·Lesdeux sexessontidenti ues Les 'eunes garœmpmomucrs sont IUE ue les adultes _üS Sogt niéücolâs - Disparition de son habitat par le remembrement. Log ueîr _ Z? cm ` ' L’accumulationdetous ces problèmes aboutitàl’effondre- , g ' ` ment des effectifs et à la disparition de la Chouette chevê- - Poids: 170 grammes. . , . . , Longévüé _ 15 am che dans de nombreuses régions alors qu elle était ,1ln y - Nidification : Entre avril et mai avec 1 ou 2 pontes. a pas Sl lOngœmpS’ le mcmme le plus commun _ ! « Nombre d œufs . 3 à 5 oeufs. Josette DOLPHIN 22 PICARDIE NATURE N°67
C 1 ai ° Dimanche I / / 19 Assemblee Generale Mars S“§;°‘“ Lam , ïlîiëïfîîâîïlîîâîâon-· M de la Chouette cheveche ars “ . Comme chaque année, PICARDIE NATURE Samedi 8 Espace 1901 présentera un stand à «ESPACE l90l», le forum - D¤m¤¤¢h<= 9 le fOHim_ des associations au Parc des Expositions Avril des ASSOCIHUOHS Mégacité à AMIENS. Passez nous dire un petit bonjour, cela nous fera plaisir. . , A î` , U D|müUCh€ Sortie en foret r . 9 de Saint Gobain et . . - > Avril en Vallée de l'©ise $,,0; * rit? S'°°°'°" 3® * Rendez-vous à 8Hl5 au siège de l’association â` ` en ·= . ou à 10H devant l'Abbaye du Tortoir (St Nico-- à ((9 . las au Bois). ' `jf *Dé,l' é, u' . UI' 6 3._]OLlI`I1 C I'6p3.S i'C HU SRC ` ‘ ' ` . ·I FI ‘ 1 I à Dimanche Sm 14 en Réserve Naturelle " `, · · î._—-1;,],î · Mal de la Baie de Somme le g A `—-—-iînr"" - ' U * Rendez-vous à 8H15 au siège de l’association È; gg; ~ t , ou à 9H30 sur le parking de la Maye. ju ___ _ i _ * Durée, la joumée, repas tiré au sac, _y_ m _ } ` »-p, ,« Q a·hL§··-a·. ` . Dimanche L'éveil de la nature, (10Km au S¤¤·ES*<î’^M1`€NS>- 21 , 1, b d le mar . * Rendez-vous à 6H a l'entree de la Réserve _ a au 6 ms als Naturelle de Boves (pont prussien). — Mal de Boves * Durée, la matinée REMARQUES : .Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. .Pour les sorties d'initiation à l‘omithoIogie, notre association met à votre disposition des paires de jumelles. Parfois un rendez-vous est fixé au siège de Picardie-Nature, celui-ci Nestnullementobligatoire, il est fixé simplement pourpermettre aux habitants d‘Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, |'attente à ce rendez-vous n'excède pas 15 minutes. PICARDIE NATURE N° 67 23
7 8 9 10 11 12 13 14 1 III IIIIIII 2 I|IIIIIIII .¤l¤¤¤¤'I¤ - . IIIIIII I 5 IIII_I I 6 I IIIIIII 1- Fin, long, courbé ou crochu / Dame blanche. 2- Rapace diurne. 3- Jaune et noir. 4- Au long bec... 5- Nom latin de l'outarde. 6- A des pattes roses d'une longueur surprenante. 7- Perdrix des bois, vers |'Est. 8- Prévient tout le monde, dès votre arrivée dans la forêt. 9- Exclamation quand on voit un bel oiseau. 10- Souvenir d'oiseau. · _ 11- La plus commune est musicienne. "· 12- Nom latin des sarcelles et de certains canards. / 13- Canard à duvet — EI M10 '/5 ‘ /a/as amis 14- Rapace qui tourne souvent dans le ciel. éwifmw Bon courage, solution dans le prochain PICARDIE NATURE... Réalisé par Gérard BAUDRY 24 PICARDIE NATURE N°67