§p€@i@M wmëmfwëë ig€m€w@M@ du 7 ÉYKUFÉÃ 2@@/7
Supplément au n° 90 3 É? ^- 2 r T. E- Chère adhérente, cher adhérent, Comme la plupartd'entre vous notre disponibilité n'est pas extensible et nous incite parfois à remettre au lendemain, voire à renvoyer aux calendes grecques ce que nous devrions réaliser dans des délais raisonnables. C'est donc avec beaucoup de retard (...et j'en suis le principal responsable) que nous vous adressons le bilan de l’assemblée générale, présenté le 7 avril 2001 par l'ensemble des membres du conseil d'administration, les salariés et Jean—Marie Thiéry. Ceux d’entre vous qui n'avaient pu assister à cette assemblée générale découvriront la diversité des formes de militantisme associaty” au service de la protection de la nature. Sans anticiper sur le bilan de l'année 2001 que nous vous présenterons dans quelques mois, sachez que nous avons mené à bien certains projets. Néanmoins notre capacité à agir dépend fortement de nos compétences et de nos possibilités de mobiliser chacun d'entre nous pour atteindre les objectüs visés. Pour ces raisons, ne soyez pas étonnés de notre insistance à vous inviterà participer davantage aux activités de l 'association et même à son administration. Le Secrétaire Patrick THIERY Sèiour ornithologique au Lac du Der weekend du 15 au 17 Février 2.009. ll reste encore quelques places pour aller observer les grand rassemblements — d'oiseaux (grues cend rées, canards, etc...) sur ce site bien connu des ornithos. Réservation avant le 10 janvier 2002. Pour tous renseignements demander Guillaume au secrétariat de l'ass0ciation. Picardie Nature, association à but non lucratif (loi 1901) aiîîliée à France Nature Environnement, agréée par les ministères de 1’Environr1ement et de l’Equipement, Siège social 1 14, place Vogel à Amiens Adresse postale : BP 835 80008 Amiens Cedex 1 - Tél. 03 22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72 — Directeur dela publication: Patrick Thiery — Secrétariat: Laurence Tellier COlIlllÉ(`bl'ÉdûCll0llIGÈ'îlldB3lJ(ll'}§SlHlGEB¢Tk!LVmœlÉB3WüI§BHm0C3IDlLB8HWdCWW¤lI,MlOllèl¢ Vmœm\0lbü1 - Réalisation : Bruno Canon ·Photog1aphies et illustrations : Gérard Baudry, Régis Delcourt, Patrick Impression CA'I` Georges Couthon Dépôt légal 4°‘trimestre2001
4 Supplément au n°90 · ? RAPPORT D'ACTlV|TE ' I. ETUDIER, CONNAITRE ll est illusoire de vouloir protéger la nature sans la connaître et la comprendre. La collecte d’informations est donc la première étape des différents processus de conservation de la nature. Sur ce point, les exemples sont nombreux. Les listes d'espèces menacées qui guident les choix faits en matière de conserva- tion dela biodiversité sont établies grâce à la détermination du statut des espèces (répartition, effectifs...). La prise de mesures réglementaires de protection (réserves nature||es...) se fait sur la base de liste d’espèces réalisées par site. La législation sur la chasse évolue sur la base d’informations collectées sur les populations des oiseaux (chronolo- gie de la reproduction, effectifs...). D’une certaine façon, contribuer à la connaissance du patrimoine naturel, c’est commencer à participer à sa conservation. En effet, en France, aucun organisme de recherche professionnel a les moyens suffisants pour s'appuyer sur un réseau d'observateu rs pour étudier, en particulier la répartition des espèces, les effectifs présents, l'éco|ogie des espèces à grande échelle. Les observateurs amateurs ont donc un rôle essentiel à jouer et d’une certaine façon, une responsabilité. La contribu- tion de tout observateur est donc la bienvenue. Pour contribuer, nul besoin d’être un grand scientifique, il suffit d’un minimum de rigueur dans ses observations (dans |'identification des espèces notamment), de noter les paramètres des observations et de les transmettre. Transmettre ses observations contribue également à faire vivre un réseau, le réseau des naturalistes picards. Ce réseau est constitué au sein de |'association Picardie-Nature. L'association est le type d’organisation qui permet une gestion des données collégiales de |'ensemble des observateurs parle biais des différentes instances de l'association (conseil d'administration, assemblée générale). En outre, elle garantit cette utilisation dans un certain d’esprit qui est formalisé dans son objet. Ce réseau est un lieu d'échanges d’informations et de dynamisme dont chaque observateur tire un certain profit. Picardie-Nature a structuré différents réseaux en fonction du groupe d’animaux étudié. LE RÉsEAu AvirAuNE : B I LAN ZOOC Enquêtes réalisées en 2000 C0¤$üîUü0¤ - Recensement des oiseaux d’eau à la mi-janvier 114 membres (Collaboration du GEOR 60 pour |'Oise) - Recensement des rapaces diurnes nicheurs · Recensement des corbeautières Organisation - Recensement des couples de Grands Butors nicheurs Deux réunions annuelles (février/septembre) — Recensement des Hérons nicheurs Un bulletin de liaison, «la Petite Avocette» ' 4 numéros ont été publiés en 2000 pour un total de 24 Ramassage das oiseaux morts sur/a littgralgicard pages, contre 2 numéros pour un total de 12 pages en 1999- PRoJETs 2001 ACTIVITES 2000 · Enquêtes IOn de donnees Decompte des oiseaux d eau a la mi-janvier (deja realise) . . , . , , , Enquête sur les rapaces diurnes nicheurs Eg;âçoîggîïîïîggëtggîlâîsîtrîglâgss et 42 300 dor" Participation au programme de Suivi Temporaire des ` Oiseaux Communs (STOC) par Echantillonnage Ponctuel . . . . . Simp|e(EPS) ' gag r E·— Suivi de |’évolution des vallées alluviales par les popula- tions d’oiseaux Présentation de deux panneaux présentant le réseau Enqwîlœ sur les Blonglos mms mçheurs . . . Enquete sur les Grands Butors nicheurs avifaune et de deux posters, un sur le Rale de Genets en Suite et fm de Ven Uête sur la ré amtion des Am hi_ Picardie et un sur 30 ans de ramassage des oiseaux morts biens et Re mes q p p sur le littoral picard p
N Supplément au n° 90 5 $4 E ;,'î 7 1 E RAPPORT D ACTIVITE _ ` " ç ·¢ La I Edition d’une cartographie préliminaire des lnsectivores · · _ ,!· , 2 · È " et Rongeurs de Picardie r ·- In ‘ ,," - L """>;«`;_,'_“_,,i · ·~( V• Edition d’une mise à jour dela plaquette «Contribuer à Ia / uv connaissance de |’avifaune de Picardie» I n_ 7, \ Edition d’une plaquette «0ù voir les oiseaux sur le litto- .3 ral Pi¤¤r¤» ..Ir` " zi 5 !*Ml» E ,. LE RÉSEAU ÀMPH|BlENS·REPTILES : ( W ( 0 0 Bl LAN ZQQQ Edition du 2m pré-atlas de répartition constitution Un 3""‘° pré-atlas a été publié en février 2001 pour la der- 66 personnes renvoient leurs données mere annee de prOSp€CI'°n‘ AC-I-NI-I-ES 2000 Participation à une réunion, à p _ , Q, Paris, des coordinateurs régio- Gestinn des données à •) ,4*0/ naux pourl atlas national • U 4 300 données d'Amphibiens et de Reptiles transmises à ¢•_ ; la Société Herpétologique de France (SHF) dans le cadre ·’ de l’atlas national des Amphibiens et Reptiles de France. LE RÉSEAU INSECTIVORES & RONGEURS Il est en cours de constitution afin de coordonner en Pi- Deux séances d'initiation à l’analyse de pelotes et à l'iden- cardie l'atlas national des lnsectivores et Rongeurs initié tification des crânes de micromammifères ont eu lieu à parla Société Française pour l'Etude et la Protection des Amiens. Une troisième à eu lieu près de Château-Thierry Mammifères. (02). Une vingtaine de personnes a déjà transmis des données. Plusieurs milliers de pelotes ont été décortiquéès. ACTIVITES 2000 LE RÉSEAU CHAUVES·SOURIS DE PICARDIE-NATURE - · tomologie, la floristique .... Une dizaine de membres plus B,'L^'“ DES ACTIVITES ET DES CONNAISSANCES actifs assure l'essentiel des activités bénévoles. REGIONALES EN AVRIL 200]. A Depuis le début de I'année 2000, les chiroptérologues de Picardie ont choisi de rattacher leuractivité à celles de la Rémi FRANCOIS, Coordinateur Chiroptères Picardie pourra SFEPM. principale association naturaliste régionale : Picardie Na- ture, qui constitue également le pôle principal d'études Caractéristiques du Groupe Chiroptères de Picardie des mammifères de Picardie. Les soucis principaux qui Nature ont motivé ce rattachement sont la volonté de limiter la multiplication et l'émiettement des structures naturalis- Ce groupe n'est pas une association constituée en tant tes en Picardie, et l'augmentation de l'efticacité et de la que telle, mais un réseau régional de chiroptérologues (spé- cohérence des activités mammalogiques régionales. cialistes des chauves·souris) initialement regroupés au sein Ainsi, Picardie Nature assure maintenant l'essentiel des de la Coordination Nlammalogique du Nord de la France investigations scientifiques et des animations nature con- (C.M.N.F), aujou rd'hui rattachés à Picardie Nature cernant: Le Groupe Chiroptères Picardie se compose d'u ne tren- - les mammifères marins (essentiellement surveillance et taine de naturalistes, souvent multidisciplinaires puisque protection de la colonie de Phoques veaux-marins de la s'intéressant également à l'ornithologie, l'herpétologie, |'en· Baie de Somme)
6 Supplément au n°90 _5 1 — î RAPPORT D ACTIVITE t LE RÉSEAU CHAUVES·SOUR|S DE P|CARDIE··NATURE (suiTE) - les micro-mammifères : coordination régionale de la Pays de Bray à l'ouest ne possèdent que très peu de sou- réactualisation de l'at|as des micro-mammifères de France terrains favorables. - les chiroptères : études scientifiques, animations. Une analyse des archives départementales par Régis HUET a permis de mettre en évidence un grand nombre de car- Le volet protection des colonies d'hibernation et de re- rières souterraines creusées au XIXème siècle et dans la production est assuré par le Conservatoire des Sites Na- première moitié du XXème, notamment sur le Plateau pi- turels de Picardie depuis le début des activités du Groupe card, qui ont été rebouchées depuis. Chiroptères, dans un esprit de collaboration et d'effica- cité rationnel et très satisfaisant. Somme , Plus d'une centaine de cavités (anciennes carrières sou- ETAT DES CONNAISSANCES CH'ROPTEROLOG'QUES terraine de pierre à bâtir essentiellement) ont été pros- EN PTCARDTE AU DÉBUT 2()()1 âectéestdanâ les années 1e90. Une esttmation grossière u nom re e cavités, inc uant es vas es caves par icu- lières, les blockhaus, d'autres ouvrages militaires et des Une cinquantaine de nersonnes ont deia envoyé des don_ souterrains-refuges, donne un ordre de grandeurde 150- nées de Chauves-sou ris pour la Picardie depuis les années 200 etes hypeees danàle departement _ 1990. Cependant, le noyau " dur " le plus actif concerne Presque U_"[qUeme"t_eeVetePPe SU'? des terrems ereyeex une dizaine de chiroptérologuqes, membres de Picardie Peu eXPt°'te$ en Cemeres Se‘7'te"e'neS· C est le deperte Nature ou dautres associations naturalistes. mentlie moins pourvu renimilieux souterrains favorables aux c irop eres cavernico es. Aisne _ _ Globalement, la couverture des gîtes d'hibernation de la Plusieurs oentatnee de çavitês (anolennee oarrleree $ou· région est bonne. l\/lais il reste toujours des cavités non terraine de pierre a bâtir essentiellement) ont eté pros- encore prospectées dans le Sud de l'Oise, de même que pectées dans les années 1980 et 1990, essentiellement dans post de To gomn-io et ie noro de |'Aisrie_ par Claudy GUIOT Une eettmation er¤SSière du nomore Notamment, certaines carrières souterraines privées sont de cavités, lI'lCIUant les blockhaus, les forts €taUtI'€S OUVI'B· ferrriees par de puissantes griiies OU pOrtes_ Eiies abri. ses mt’tltalre'5· devine un minimum d`un minier de Sites tent probablement plus de chauves-souris que les cavités n1/oogee dans le departement- Certaines Commune? du aisément accessibles, et devraient permettre de belles L¤¤r)¤¤·S ou de Soreeonnare abritent en ertet des dizaines découvertes, pour peu que les autorisations d'accès soient de sites, depuis les vastes carrières de pierre souterrai- obtenues nes i¤S¤¤'¤¤>< irmembrebles " Caeoes" creusée à la main Per exemple, une autorisation de prospecter l'ancienne toro du ¤¤¤f¤it çle 1914jte t citadelle militaire d'Amiens a permis à François DEHONDT Un contraste evident distingue le centre et le sud du de- et Régis HUET de oéooovrir de très tmoortontos ooooio. pertemeot du nord· ou les Sites eouterratne Sent exoeo tions hibernantes dans les anciens souterrains, en plein tionnels (hormis des blockhaus pres d'l·lirson, mais qui r·rii|ieU orooin_ sont peu intéressants), alors qu'i|s sont légion autour de Soissons, Laon, Villers-Cotterets, jusqu'au nord de Châ- teau-Thierry. 0. M .q.ri ise K ~«» rt . _ 51 -W-> É, Plus de 250 cavités (anciennes carrières souterraine de / iii pierre à bâtir essentiellement, mais aussi des " cagnas "_ Ã" de 1914- 18 dans le Noyonnais, quelques blockhaus, quel- _ _ ques caves) ont été prospectées dans les années 1990. ' P"°$pe°t'°“ des bâhments Une estimation grossière du nombre de cavités donne un _ _ I _ I ordre de grandeur de 250-300 sites hypogés dans le dé- 1eO'î%%gîÈ'mî"t$ Presleeetes deP‘·"S le debut des er" partementt nees a no re connaissance, rien ou presque aupa- Le oiateau crayeux au nord du département, ainsi que le ravant), essentiellement par des stagiaires dela C.M.N.E,
Supplément au n° 90 7 É; ..*1* ' RAPPORT D ACTIVITE Recherche-Natu re-patrimoine dans l'Oise, et lors d'inter- Picardie, en Vallée dela Bresle. ventions SOS Chauves-souris, et ponctuellement par des bénévoles. - Prospections aux détecteurs à ultra-sons Actuellement, les prospections des églises par F NOEL et d'autres " micro-mammalogistes " pour trouver des lots Des dizaines de prospections au D980 ont été effectuées de pelotes de Chouette effraie devraient permettre de parles salariés de la CMNF essentiellement dans la Somme déceler la présence de nouvelles colonies de reproduc- et l'Aisnejusqu'en 1997. Mais les résultats (données bru- tion. tes) ne nous sont pas parvenus, bien que valorisés sous - Appels SOS Chauves-souris forme synthétique au travers du Pré-Atlas des Chiroptè- res de Picardie. En 2000, environ une cinquantaine d'appe|s ont été ré- L'Oise a été peu prospectée au moyen de détecteurs pour ceptionnés par Rémi FRANCOIS, Frédéric NOEL ou Régis le moment. Les lacunes de connaissances qui concernent HUET De nombreuses colonies de Pipistrelles communes essentiellement les régions sans cavités seront progressi- ont ainsi été découvertes au travers des visites chez les vement comblées au moyen des prospections au détec- particuliers qui s'en sont suivies. Parfois, il s'agit d'une teur (D 980, D140 et D224). colonie de Sérotine, ou d'Oreillard gris(cas Wambez dans ,, _ ,. _ _ _ ,_ ._ l'Oise). Des animaux blessés ont été récupérés et parfois âëfën f X 'à " F". soignés. Frédéric NOEL a soigné et relâché une Noctule -' ‘ ·—‘· ‘ ‘i’} ` ï commune à Amiens, espèce très rare en Picardie. '· ` té - _ ‘ À; É.; M, _--., *·. ‘ ·_ ( - Prospection des ponts `W; ·;. · L .# à . . . , . I`, F ‘ï‘É·,‘~·/AÈ Il subsiste tres peu de ponts en pierres dans la region, , ;· ~ · · ·* notamment suite aux deux guerres mondiales qui ont con- É ¤ ` _ cerné la quasi totalité de |'espace régional. E f` . - Les ponts en briques sont plus nombreux, mais souvent ~_` · _ _ r. _`;‘·_,;-` moins favorables car plus récents. Ãw"§§j .¢ } N©mbre de ponts prospectés en saison de reproduction ; _ .;, · , *~§’· une cinquantaine. ï~··*·g _ . È En période d’hibernation : une centaine. ' · ·*‘* " ° ' °- Des ponts en pierres présentant quelques fissures pro- - Captures au filet fondes subsistent dans le Pays de Bray, qui est en cours de prospection actuellement. Les moulins, nombreux sur En 2000, 6 personnes disposaient d'une autorisation de les rivières gagneraient â être visités systématiquement. capture au filet et habitaient en Picardie, et 3 autres pro- venaient du Nord- Pas-de-Calais. Colonies de reproduction connues d'espèces remarqua- Quelques dizaines de sites, en grande majorité des car- bles rières souterraines, ont fait l'objet de captu res au filet en été / automne. Les captures au filet en forêt, bocage, - Petit Rhinolophe : 3 colonies sont repérées dans |'Aisne; milieu humide, vi|lages... restent ponctuelles. Elles mérite- 3 sont connues et une dizaine suspectées dans l'Oise, L'es- raient d'être plus nombreuses, notamment pour amélio- pèce est absente de la Somme. rer la connaissances des écosystèmes sylvatiques.. - Grand Rhinolophe : une seule colonie repérée (restant à confirmer) dans la Somme en limite avec la Seine Mari- time. Presque tout reste â faire pour cette espèce dont Informatisation des données les effectifs semblent en chute libre en Picardie. Plusieurs colonies sont suspectées dans le Laonnois oriental, où l'es- L'essentie| des observations bénévoles en notre posses- pèce est bien présente en hiver. sion depuis le début des années 1990jusque 1997-98 ont -Vespertilion à oreilles échancrées : une seule colonie cer- été saisies sur le logiciel EXCEL. Par contre, toutes les taine dans la Somme près de Doullens, une probable dans données (ou presque) des salariés qui œuvraient pour la l'Aisne, ainsi que dans l'Oise près de Beauvais. C.M.N.F semblent perdues ou irrécupérables, de même · Grand Mu rin : 3 colonies repérées dans l'Oise dans des que les données SOS Chauves-souris d'avant 1998... châteaux (Compiègne, Troissereux, Achy). Une colonie est Des données bibliographiques restent â rechercher, no- localisée en Thiérache, une est possible dans l'Aisne vers tamment en ce qui concerne les séances de baguage ef- La Fère. Aucune n'est connue dans la Somme, mais une fectuées lors des années 1940-1960 dans le sud de |'Oise colonie est connue en Seine-Maritime en limite avec la et de l'Aisne.
8 Supplément au n°90 RAPPORT D'ACT|VlTE 7 LE RÉSEAU CHAUVES··SOURIS DE PICARDIE··NÀTURE (SUITE) ETAT DES PROTECTIONS DES SITES REIVIAR- PROJETS POUR ouABLEs AU DEBUT 2000 Sites rfhibernation _ - Poursuite de la définition des priorités d'intervention sur la protection des sites abritant les principales colo- A l'heure actuelle le Conservatoire des Sites Naturels de mes de reproduction et erhibematien des Espèces les plus Picardie protège, suite à la collaboration avec le Groupe ra'?/menaee.eS de e;eÉrd',e' Ceee. îrategie peuir lgs 4 Chiroptères Picardie, 12 sites souterrains dont les entrées OU ane e `éiemeeereiei a Orîeâmgem gwen avec e On` sont fermées par des grilles quasiment inviolables. Servatewe 95 'tes ature S e 'ear 'e· Sur le plan foncier, les sites sont essentiellement proté- àintâgzatienfes dmànîee SE" le eegiîiiel SNA-Ii de Pica"` gés par location et convention avec des propriétaires pri- 'e. .6 ere'. BS m°,a des e Se'e'e es, ennees Ser ce vés communaux i.ONF(en Foret de Saint_Gobain) ou avec logiciel, qui apparait tres adapte a la realisation d une ie éonseii eénérai de ia Somme Un site imooeteni est banque de données faunistiques (utilisée actuellement propriété du Conservatoire dans i.Oise (Saint Martin ie pour |'avifaune et l'herpétofaune) sont en cours de défini- Nœuu, site Natura 2000). *'°"· ll s'agit essentiellement d`anciennes carrières souterrai- ` Pîieutien dlugoâêmî." î;é`Aî|ee des Ch.impte'2e$É de Tie nes de pierre à bâtir (calcaire lutétien et craie), mais éga· car 'e .ve'$ 'a m e Ya enser au mveeu regena. a iement d.on ancien site iié a des rampes de lancement de somme importante de donnees issues dela reactualisation V1 (lnval-Boiron dans le Sud—Ouest de la Somme). Une de I Anas nat'°na'· citadelle militaire, appartenant au Conseil Général dela A él, t, d , i è r Somme, est en cours de contractualisation (Doullens), de `. m 'ere mn, ee cennmssaeees eur es esp ces °reS` même que plusieurs autres sites remarquables. t'e'eS’ tres meeemees en P'ea.rd'e‘ Netammenttla re` cherche de colonies de reproduction sera une priorite pour les années à venin notamment dans le but d'identifier des Colonies de reproduction préconisations concrètes de gestion sylvicoles et de pro- tection de sites remarquables auprès des organismes 2 ooionies de Petits Rninoioones sont protégées dans gestionnaires des espaces forestiers (0.N.E surtout). Une i.Oise (iisiere de ia Foret de Compiegne à Traoy_ie_'Mont) enquête auprès des forestiers de l'ONF est envisagée pour et dans l'Aisne (lisière dela Forêt de Saint-Gobain : Brie). 2000 Les combles sont préservés au moyen de convention avec A t t. d t . t i le propriétaire, privé dans l'Oise et communal dans l'Aisne. ' ,Ugme" e ',°" es par emma Ãavec es g'ï°uPeS chiroptérologiques des régions voisines, visant a deve- 2 colonies de Grand Mami le sont au moyen de Conv.->n· •<>¤¤€r des $v·*<=rg*€$· par exemple sur la ¤ê**¤***¤¤ de ré tion dans des Chateaux de mise. Deux sont prives et ce seaux de sites à protéger et des espèces les plus rares et i ·d C ·· t· t ~ i.Et il menacées à considérer comme prioritaires. C'est le cas ul G Omplegne appar len a a notamment pour les Grand et Petit Rhinolophes. Une ooionie de Sérotine Commune est éeaiement présen Des captures au filet et des prospections hivernales inter- Vée dans one église de i.Oise (Fontaineiavaganne) régionales ont été effectuées (Vexin français par exem- ` ple), et les prospections communes de sites limitrophes importants ou de secteurs insuffisamment connus se sont ner ·r u · wé u i i' P' u' "“"t‘¤"é9$- Im Ion es pmm S 6 pm ec Ion en mar le Une collaboration est engagée depuis 2000 avec un club Une hiérarchisation des principales colonies de reproduc- PPN tres aet.'f.de Seme`Samt`DemS ETOURNEAVX 93 tion et d'hibernation des espèces les plus rares/mena- ) pour 'e eue" et le recherche des Snes Seetenams du cées de Picardie a été effectuée en 2000 conjointement Sud de ' O'Se et de I A'Sne· pas Picardie Nature et le Conservatoire des Sites Natu- rels de Picardie. Elle reste à affiner, notamment pour les actions visant les colonies de reproduction.
Supplément au n° 90 9 '·$; E IS F ( · î.- RAPPORT D ACTIVITE I I. AG I R Les membres de Picardie-Nature sont bien décidés à retrousser leurs manches et à user de la plume pour faire avancer la protection de la nature en région Picardie. Leur objectif est d’obtenir des résultats concrets à cou rt terme. Les actions se font selon deux stratégies différentes .· - une série d’actions concrètes pour lesquelles elles mobilisent le volontariat. Elles concernent directement les espèces. Les principales actions sont : · le centre de soins aux animaux sauvages en difficulté ; - le sauvetage des couvées de Busards ; · la protection dela colonie de Phoques veau-marins. - une série d’actions combinant judicieusement interventions auprès des décideurs et la presse, participation aux instances de concertation et à différentes commissions préfectorales, interventions juridiques... soit des démar- ches plus juridico-administratives. . Elles visent à : - s’assu rer dela prise en compte de |’environnement et de la nature dans les décisions prises et à la mise en œuvre des actions décidées en matière de protection de la nature et de |'environnement ; - contribuer au respect de la réglementation en matière de protection de l'environnement. ll s'agit principalement : - des interventions dans le débat public ; · - le suivi des grands dossiers d'aménagement ; - des interventions en justice pour le respect des espèces protégées. LE CENTRE DE SAUVEGARDE DE LA FAUNE SAUVAGE oémî mn UASSOCIATION Picmois mruas Créé en 1975 à l'initiative d'un adhérent, M. Jean-Marie naturel. THI ER! le centre de soins fonctionne grâce à l'action des En France, la plupart des centres de soins sont regroupés bénévoles de |'association PICARDIE NATURE et en par- au sein de l'Union Nationale des Centre de Sauvegarde de tenariat avec une structure d’insertion, l'A.R.A.RE..l. Cette la faune sauvage (UNCS), association loi 1901 créée en structure est conforme à la législation, les deux princi- 1984, à l’origine d’une législation réglementant cette ac- paux animateurs sont titulaires d'un certificat de capa- tivité. En effet, réglementer cette activité est un moyen cité (autorisation préfectorale d'exercer cette activité). de limiter le développement de structures qui ne corres- pondraient pas aux critères d’éthique et de qualité que Des centres de sauvegarde de la faune sauvage dans se sont fixé les associations membres de l'UNCS. chaque région Chaque oiseau sauvé Si cette dénomination recouvre une réalité concrète pour les naturalistes, ces centres demeurent peu connus du est un encouragement à poursuivre notre action. Si, de grand public et de certaines administrations. plus, cet oiseau appartient à une espèce rare et mena- lls accueillent des animaux sauvages (oiseaux essentielle- cée, cela renforce le bien fondé de l'existence des centres ment), qu’ils soient blessés, malades, dénichés, plus ou affiliés à l’UNCS. moins apprivoisés, empoisonnés ou mazoutés. Différentes techniques de soins, adaptées aux` espèces sont mises en oeuvre. L’objectif est de redonner à |’ani- mal un état de santé permettant le retour dans le milieu
'I 0 Supplément au n°90 ` _ _ RAPPORT D'ACTlV|TE Éî r Des résultats régionaux comparables aux chiffres natio- Rapaces nocturnes:31 naux En moyenne sur 100 oiseaux recueillis en centre de soins: 11 Chouettes hulottes dont 8 relâchées 10 Hiboux moyens-ducs dont 1 relâché 30 ne su rvivront pas à leurs blessures 8 Chouettes effraies dont 3 relâchées 2 Chouettes chevêches encore en soins 30 ne pourront être relâchés, ils devront être euthanaslés à cause deleur blessure ou proposés à un programme de recherche, de reproduction ou orientés éventuellement vers un parc de vision. 10 Guillemots de Troïl dont 5 relâchés 1 Fou de Bassan 40 seront relâchés dans le milieu naturel 1 Plongeon catmarin BILAN DE L’ANNEE 2000 Autres oiseaux: 131 oiseaux recueillis de 36 espèces différentes dont 49 9 Cygnes tu berculés dont 5 relâchés relâchés. 1 Cigogne blanche Rapaces diurnes: 42 PRINCIPALES CAUSES D’ACCUEIL 18 Faucons crécerelles dont 4 relâchés 9 Eperviers d'Europe dont 4 relâchés La route a blessé 49 oiseaux dont 22 Rapaces nocturnes 5 Buses variables dont4re|âchés et 15 diurnes. La chasse a blessé 18 oiseaux dont 11 5 Busards St.l\/lartin dont 4 relâchés Rapaces diurnes et 2 Cygnes. 11 oiseaux ont été victimes 2 Balbuzards pêcheurs d'empoisonnement, 10 oiseaux de mer ont été mazoutés 2 Busards des roseaux dont 1 relâché 1 Bondrée apivore LE BUSARDS S m RELATIONS AVEC LES AGRICULTEURS, LES CHASSEURS, très swrmandeâ en 'œmP$· _ I _ LES MEDIASN Des moissons qui s'annonçaient precoces, ont finalement eu lieu très tardivement après une longue période de froid Pas d'évolution positive du milieu chasse envers les becs et de Pw'9 ¤¤1¤·••¤t· crochus Bonnes relations avec certains agriculteurs mais ne per- Résfméi I _ _ ' mettant pas d’uti|iser des techniques de déplacement APr€$ un 'mportant tram" de PÃOSPQCUOR en debut de comme les carrés dans l'Oise et la Somme. Situation plus $a‘$°n·_€t de Pr€P?rat'Or"€È/OU d9P'aœrr‘€r‘t C6 r"d$· IPS favorable dans |'AiSn€_ ITISUVSISBS COI'ldltlOI'lS I'Tl€t€OTO|OglqU€S de ]UI|l9t Ont BIT traîné une certaine démobilisation d'une partie des sur- pRgB|_EME5 RENCONTRES: veillants, les moissons étant retardées, devant permettre ainsi aux jeunes de s’envolen Difficultés de trouver des surveillants pour des recherches çeci PXPMCIUP en grande Partie le famfle rlorrlpre de leunes a l'envo| par rapport au nombre de nids suivis. COUPLES | NiDS | JEUNES |5URVElLLANTS ```` , avec , . grâce à journées/ nombre trouves mœwenmn detruits volants mtewention nombre homme 22 18 ec 20 Bczi Bc 21 Bc Bc 25 Sm 11 Sm Sm Sm 23 sm sm 14 92 Br Br Br Br Br Br Bc : Busards Cendrés; Sm : Busards Saint—Martin ,· Br : Busards des Roseaux
Supplément au n° 90 1 1 ’·ïï E i ' RAPPORT D ACTIVITE Lizs Pnoguizs ( A/ain Mlliam — Philippe Thiery - Surveillance estivale (du 3.06 au 6.09) - Pression d’observations 20 surveillants originaires de : 157 séances d’obs·ervation réparties en : Picardie : 9 - 40 séances « suivi annuel » Noro.i¤as dg Calais ; 3 - 6 séances « protection avril/mai » Normandie ; 1 - 4 séances « contrôle des femelles en gestation » Bretagne ; 1 · 102 séances « suivi des mises-bas » Region parisienne ; 1 - 5 séances « suivi relâcher « Delphine » » Rnone.Aioes ; 1 F + 14 séances : contrôle état sanitaire et récupération Lorraine ; 1 ' ·~ —`·‘ — `:_x'-È;iîj~É.l";~>..` , · phoques « échoués » Alsace : 1 Suisse : 2 ~ »-Zi --> Sur 171 séances :31 sont dues uniquement au béné- Vûlaï Picardie Nature Sur 20 surveillants : 14 ont déjà participé à la surveillance estivale. (maxima) 102 séances de protection représentent 2 400 heu res de terrain (total heures de terrain x nombre de surveillants). · Ph0ClU€$ VaaUx·mal’m$ î 74(19-08 et 4-09) Sur ces 2 400 heures, 255 sont dues uniquement au bé- · Ph0ClU€$ 805 î8(10 et 26-08) névolat Picardie Nature, et 125 heures consacrées aux soins et à l’évacuation des phoques vers des centres de · RaP|’0d¤€t10¤ soins spécialisés (le CHENE en Normandie et le SRRC aux Pays-Bas). - 12 naissances :-4 entre le 18 et 30 juin - 5 entre le 1°' et 15 juillet . Sensibiiisaiion -3 entre le 16 et 31 juillet Dont 2 en baie d'/\¤thl9( ?) Exposition zdii 16.07 au 31.08 :42 animations z plus de - 6 Jeunes phoques sont parvenus au sevrage naturelle- 3 900 visiteurs m«=>¤t· Poste d'observation (Hourdel) : du 10.07 au 28.08 : 45 - 5 retrouvés échoués :4 vivants (2 en baie de Somme et animations ; oiiis de 2 000 visiieii rs_ 2 en baie d'Authie) ; 1 mort (en baie de Somme) Taux production de jeunes (17%) cela reste inférieur au . Derangemenis (jiii||ei-aoûi) taux moyen connu dans les autres colonies (20 à 27%). En augmentation : 52 (contre 39 en 1999 et 42 en 1998). · ECh0Uag€$ Cause : - nombre de dérangements provoqués par les kayakistes x2 (14 en 2000, 7 en 1999) 9 phoques échoués en 2000, entre Cayeux et Berck-sur- Mer. Sur les 9 : 8 Phoques veaux-marins et 1 Phoque . nombre de mjgggà i'eao des phoques dues aux gris- passages a très basse altitude des avions militaires : Parmi les 9 phoques échoués : 5 sont retrouvés vivants 5 en 2000, 0 gn 1999_ et 4 retrouvés morts. - Interventions - Qause supposées des échouages : - orphelin :6 En baisse:108(136 en 1999 et 132 en 1998) 4116109 PêCh€ î 1 _Q_ause : · mauvais temps en juillet · Ch0C ï 1 - baisse du nombre de dérangements des promeneurs (82 ·i¤dët<=>rmi¤ê :1 en 2000,119en1999,110en1998). Les 3 phoques autopsiés : taux de PCB élevé. . cooperation soieniifigiie Parmi les phoques retrouvés morts, 1 mâle adulte de taille . Eçhouagg o'iin Phoqug Veai_i.marin aioinos et Suivi dg « h0T$ 00Tmë » î 1 m95 (généfaiëmam maximum 1 m80)· |’état sanitaire d'une femelle en baie de Canche (janvier) avec le GOnord.
'I 2 Supplément au n°90 RAPPORT D’ACTlV|TE 7 Llzs PHOQUES (sum;) ` iÉe en Char e eur S ms dv he ue « Del mue » ·Au Fonds Européen de Développement Régional et son relagher en baie de Somme cleune femelle retrou- (FEDER) vée échouée dans la Réserve Naturelle de la baie de _AU Conseil Regional de Ricarclie Somme, le 26 juin. Prise en charge pour soins par le ceni _Ao Conseil General cle la Somme tre du CHENE, à Allouville Bellefosse (Yvetot), relâchée le _A la Direction Régionale de lïnvironnement 3 octobre au Hourdel. Signalée à nouveau dans la baie de (DlREl(l _ Picardie) Somme les 15 octobre et 23 décembre. _Ai_i FONJEP , _ _ , _ , _ A M. Patrick Triplet, directeur de la Réserve Naturelle de ` la Baie de Somme, et M. Patrick Dufossé, garde de cette chelle (2 decembre) : organise par le Centre de Recher- Reserve, Che Sur les Mammueres Menus (CRMM) A M. Paul Personne, président de l’Université de Picardie i _ _ i _ Jules Verne. L'Université de Picardie a contribué à la réa- ` , , Des Carte; d euterfsauon de transpert d especes lisation des actions de protection et d’études de la colo- pretegeee sont ueuvrees a · L Dupu'S· E Gamai Ph Tmeryi nie de phoques en nous offrant gracieusement la salle de A· W'u'am· conférence de la Station d’Etudes à St Valery-sur-Somme C _ , pour les animations et |’exposition sur les phoques. ' °mmumcat'°“ A M. Gilles de Robien, député-maire d’Amiens, pour la , mise à disposition des bureaux de |'association. ·_ iieiiioiciëiiiiiiii iiii la iiiiiiuiiiiiiiii de Piiiiiiiiiii iii¢iiii¤·iiiii· A M. dingrernent, rnerre de et veieryreernrne nenr le prêt rins en baie de Somme : Thlery Ph, Vedder L, William A. de salleà lroœasion dranimations. Le Ceumer de la Nature 20O0` n 182 (35·37> A Mme Lenie’t Hart (Seal Rehabilitation and Research , _ i _ , , Centre (SRRC) de Pieterburen)) et M. J.P Jacques (Cen- · *"i¤iiiii·i·<i·iS ii iiiiiiiins Piiiii iii iiiiiii de giisiiiiii iii iii RG- tre errienergentent et d'Etude Nature et Environnement serve Naturelle de la baie de Somme 2001-2005 : Gavory CHENE l - l,i · cl l,i L, Tliiery Ph, William A. ode multicop - Picardie Nature. ecnoiies? '°°°'r a pme °n ° afee p°°'rSemS GS p Oques 23p· A M. John de Boer, garde—côte pour le ministère néerlan- dais et Mme C. Kuiken (SRRC Pieterbu ren) pour leur pré- REMERCIEMENTS cieuse coopération scientifique. , , _ A M. C. Jacot, directeur du Laboratoire départemental · vétérinaire pour les autopsies pratiquées. _ , , , A M. M Desmez (Groupe d'Etude des Milieux Estuariens Marie-France Bernard, Emmanuelle Betourne, Françoise et Littoraox . GEMEL) pour sa participation a cieux ani_ et Régis Delcourt, Ghislain Doremus, Laétitia Dupuis, Fa- mations. ` ' men Ga_re'a· He|ene_G°u ruuqi çlauue Gnmauui Ameuu Le` Aux membres des postes de surveillance des plages de la bel, Philippe Lemaire, Christine Moullnler, Laurence Tel- Nlolliere du Floorclel de Fort Manon et de Berck_sUr_li/ler uen Phmppe Th'ery· pour les informations sur les phoques qu'ils ont bien voulu _ _ , , _ _ _ _ nous transmettre. Aux surveillants ayant participe au SUIVI des mlses-bas. AUX personnes cnargees cle Veiller a la securite des ola_ , , _ _ ges, MM. Alain, Jean-Marie et Jean-Paul Devismes. Marie-France Bernard, Stephanie Bucamp, Fabienne Al - r · » — · _ Campion, Ludovic Cottret, Herbert Decodts, Roland rit; gendarmene pour I atlœntlon portee a notre secu Delattre, Ghislain Doremus, Laétitia Dupuis, Denis Hamon, Ainroecneors a M- E. Dilbert (Promenade en Baie) M. O. Arnaud Lebel, Helene Maria, Joelle Nlnoff, Sophie NOUTFIS- Retillion (clubs de kayaks de QUesnoy_le_Montant) pour son, Anne-Sophie Reymond, Marle Rldel, Laurence Tellier, leur comprehension. Remamwaruzalai Irene Wembergen _ A ceux qui ont participé à la récupération de phoques R _ _ échoués, ou nous en ont signalé en difficulté : M. Arene, M. H. Bernard, lvl. o. Degouy, Melle E Fiere, lvl. J. rrdideval, lvl. W.Gdf ,M.E.R ' ,M..Y ,°° " - iii Sviiiiiiiii iii><i<—= <i‘ii«·iiiie<—=i·ii=iii iii iii Ciii Piiiidi rnerê âerCgerck—sur?lâearret eJieîî2tîêt'lîLi‘ïr“rî,É.îriï`r§’î—‘ie (SMACOPI), gestionnaire de la Réserve Naturelle de la Cayeox Baie de Somme, et aux organismes financeurs, sans qui le ` suivi régulier n’aurait pu être mené
5 Supplément au n° 90 'I 3 RAPPORT D ACTIVITE Lias Actions EN J usnci: LA Pnorizcriou oss izsescizs ET nas iviii.iEux wml- VlCT0R¥ prevenu de reiet llleeel ¤'hydr¤eerb¤reS dans le RELS PAR LE RESPECT DE LA LEGISLATION ll/le¤ehe· A la suite de lettres envoyées par Patrick Thiery, Secré- Les législationsfrançaise et européenne en matière d'en- tollo de Ploololo Nature oox Plooorools ooo Tribunaux vironnement nous offrent la possibilité d'engager des re- ooooooooools de Boologoo Sol o"oT· lre Hevre et Polls et cours devant les juridictions administratives et pénales oox Doootoo o'loo"oTo$ oo le Coo"o"'$$'oo o ooolooto Sof le pour faire respecter les intérêts que nous défendons (rap- oooooolt o'lootlo'lo ooo r>r¤d¤•_tS Polloootî le Pe lol-lot du pelons que Ia protection de la nature est géné. Trlbiunal Correctlonrtel Paris nous Infornolêlt de cette ral : lol du 10 juillet 1976 ), et surtout de faire modifier les elfelre et de la date ¤l_aud¤eriee_(6/ 12/00), rnaisurie greve mentalités et les comportements tant des particuliers ooo ovoooto ooooloolt le Toovol de ootto ooollo o ooo ooto que des représentants de l'Etat ou des collectivités terri- ooîooo Toîo PoooàPo· ïoooo Neiiure îovlloooomoot oo' teriaies_ vai nousin ormer iece e nouve e 'aemais nous avons Picardie Nature se constitue partie civile devant les juri· ooooo l'e¤¤r¤ee du logomoot Pol le tolol/l$loo· dictions pénales, le plus souvent pour des infractions à la _ _ e législation sur les espèces protégées: destruction, cap- Aoooo comoogmo Generale de coaooo Pelkvej ture, naturalisation, commercialisation, ou, plus récem· te sof dejeembre 1998r le âofpmoho este eelijeee Paf de ment, pour des pollutions marines ou fluviales. oo_ ool _ oo Plovoooooo eo oro oo ooo ` oovlo o Picardie Nature intervient également devant les juridic- Ao'"oo$·P'ooToIlo Nololo o oooooo Ploloto oololos de Pro' tions administratives principalement pour faire appliquer oofoof de le Roooooooo Clol o Plofolo Toooool o ooo mo' la législation européenne en matière de chasse aux oiseaux oloooo Pooolo oo ooâlgooot le Su ool_V'$loo oolflgoooo de le migrateurs, mais aussi pour contester les autorisations D·D·E· oommo ootooto oomloloooovo ooolgoo oo_PTooo· préfectorales de travaux susceptibles de porter atteinte Sol eette oooîooooo oox Polooo e•v·leS= Foooloooo oo? a des rnilieux naturels fragiles. pecgeuirls et Federation aies îehasâeurs de la Sorànme, Pi- car ie a ure e un par icu ier on es canar s appe- L’action en Justice ne constitue pas pour Picardie Na- lente ol/oloot oto mezeuteet Pleerdie-Nature o ootooo ture une fin en soi mais plutôt un moyen que nous utili- 20000F de ooo"o"o€o$"otoTot$· Sm? Iorsquiil noni semble le mieméëiapté à la Situaü? Destruction du stand de Picardie Nature et agression de ou orsque es au res moyens ont épuisés ou s’av - _ _ _ rent inopérantss bénévoles, festival de l’oiseau avril 2000 Affaire toujours en instruction au Tribunal d’Abbevillle. LES AC·i·iQN5 EN _jU5·i·iCEi Bii_AN DE Clfâlzàêtlûlgêh 4X4 sur le Côteau de Chermîzy-AîIIeS le 22 L’ANNEE 2000 ol"' '$oo Affaire toujours en instruction au Tribunal de Laon Peu d’affaires ont abouti devant les juridictions correc- tionnelles au cours de cette année, certaines sont encore STAGE DE FORMATION JQRIDIQUE en instruction ëesP22 eâ·2î\]septemb[re, ·a·Mer|ii*nontj(î2) deLix membres e icar ie a ure on suivi un s age e orma ion organise · r . . . par le servicejuridique de France Nature Environnement et gmane BîPA,:'â,MEtNT|’ Sœvâïm de fafa? de Cortmcot le GDEANI sur le thème des moyens d’action juridiques des Ãîscapacl 6 8. aU.OnSa 'On. OUI/er ure une mâe ere associations de protection de l'environnement. a eauvais (oiseillerie amazonienne, avenue Montaigne) L Lés peints suivants y ont été développés: l¤_ee·;6e6~5 ¤;Ole%¤F¤C¤;el eerrjeetlsennel de Beetgveie ge 8 fe- Comment preparer reeriep contentieuse devant le Tribunal VTIBT C amen B. Ol'l'll'l'lBg€S·Il'l STG S €lTlal`l· adminjStratif_ do$ï 500 E 0b'€€¤U$ï ï E$Yl'l'lb0llQU€ Arrêt dë le CGUF CI'êlî>· Les prérogatives ouvertes par l’agrément de la loi Barnier pel d'Amiens du 15 février 2001 : amende ramenée à aux associations. 1000E Dommages-intérêts obtenus, 1 E Les règles de procédure contentieuse devant le Tribunal ad- ministratif Affaire FLEURY-BOVE, prévenus de naturalisation et vente Le F>VoCo$ oll/Il et Poool; i eyanirnaux appartenant a des especes protégées La loi relative aux droits des citoyens dans leurs relations Jugement du Tribunal correctionnel de Laon du 23 no- a"oo|'admIo'$t'at'oo . · A l’issue de ce stage on peut dire que Picardie Nature a une Éî)ng,î;iîëgg?etë?gtî Éignîgîeîiloeîeet ebtenus, 6000 F Les certaine expérience tant au plan du contentieux administra- · . · ` ' tif que pénal, mais que la législation évolue assez rapide- erereeue ont feeeeeel de ce jugement ment et qu’i| est nécessaire de se documenter régulière- Affalre MIMENDIS, Capitaine du pétmher FAREAS gieent pour utiliser au mieux les possibilites qu elle nous o
`I 4 Supplément au n°90 · ' 2 0 I. I ï RAPPORT D ACTIVITE sa III. SENSIBILISER - FORMER Aujourd'hui, le constat est évident. Bon nombre d'atteintes à la nature et à I’environnement sont la conséquence d'une part, d’un manque de conscience des enjeux qui les concernent, d’autre part d'une méconnaissance de Ia nature. La situation de notre environnement et de notre patrimoine naturel ne pourra évoluer de façon positive et durable qu’à partir du moment où : - une majorité des habitants de notre planète auront compris |’intérêt de préserver notre environnement et · auront une connaissance suffisante pour mesurer la portée de leu rs actions et/ ou leurs décisions sur I’environnement et la nature. Picardie-Nature entend contribuer à l’éveil de cette conscience sur la nécessité de la protection de la nature et de I’environnement et à la formation des citoyens dans le domaine des milieux naturels. Pour cela, elle organise différentes activités : - un programme de sorties de découverte de la nature ; · des participations à différentes manifestations : salon, forum, fête de campagne... - diffusion des expositions - organisation de manifestation publique : ramassage d'oiseaux morts... PARTICIPATION À DIFFERENTES MANIFESTATIONS Vous aurez Cêfîainêmënt I'OCCaSlOl’I de V€I'Ill' SUI' le stand où notre stand 3 été détruit par des chasseurs violents ; de l'association qu’elle tient généralement lors des prin- cipales I’I'IâI'lif€STiâ'(lOI'IS qui COI'IC€l'|’I€I'ITi la I'l8tUl'€ Bt S8 |Dl’O- · S3int·\/3|ery·5t_j r·Somme ; août 5 3 ©©© Contacts t€¤tl¤n· - Senlis : salon Nature et mycologie : 7 et 8 octo- bre : 3 000 contacts A cette occasion, l'association va à la rencontre des ci- . Amiens ; découverte ; 12 novembre ; 50 Contacts toyens et les informe, au moyen notamment d’expositions. MANIFESTATIONS PUBLIQUES Picardie-Nature a été présente sur quatre lieux Picardie-Nature organise parfois des manifestations pu- · Amiens : salon de la retraite active et du bénévo-_ oljqoes visant a informer la population ; lat: 17 et 18 mars: 100 contacts; · Nuit de la Chouette; - Abbeville zfestival de l’oiseau :8 au 16 avril :200 . Ramassage d'oiseaux morts contacts RAMASSAGE ¤’OisEAux Monts Bilan 2000 · , · · · 16 individus d'espèces protégées présentaient des plombs 4 ra massages ont SU Sclœ 125 pamC'pat'OnS` de chasse dont Avocette, Aigrette garzette, Epervier d’Eu· 428 cadavres de 40 espèces ont été ramassés. mpe Les oiseaux les plus représentés sont le Guillemot de Troïl, le Goéland argenté, la Mouette rieuse. 117 présentaient des traces d'hydrocarbu res
Supplément au n° 90 1 5 @$4 E QE 7 # s RAPPORT D ACTIVITE Lizs Sonriizs oi: Diâcouviznri: oi: LA NA1‘uRi: Bilan 2000 PiCard]e.|\,|atU re offre gratuitement tm programme de p|u5 57 OM été 0I'g3|’IISê€$ 2 5]. d't|`|tü8tt0|I Gt 6 d'ÉÈUd€. P0|.|I’ de 50 sorties par an. Au cours de ces sorties, il est pro- :4 d’entre_e||es nous ayons recupere Les données zur la posé de ; réquentation. 6'15 participations ont té enregistr es., - découvrir les principaux milieux et sites naturels C6^l9TQET6mm6_ Iml?0Tt6TIt d6 $QTt•6$ a PU'6tf6 0T8aDI§6 dela région, tout en apprenant à reconnaître les espèces, grace a la contribution de 18 animateurs benevoles diffe- surtout animales, qui les fréquentent ; V6¤t$· - se perfectionner à la reconnaissance des espè- _ _ I ’ ’ ces et aux techniques d'étude, voire contribuer à la con- ç6Fî6•¤6$ CI6 C65 $0TîI6$ 0nï_6'f6 IC>V0F>0$66$ 60 C0I|’ëb0Vë· naissance du patrimoine lors de séances de comptages 'U00 hô\î66_ d'ëU(§Fî$©6$$0C|l6t|Q¤l$ ZSGVCÈQD6 d'6'fUCl6$ par eXemp|e___ OITIIÈ O OglC|U€S 6 ' ISG, La UCIO 6, ym lOS6... Le mode d'()rgar]i5at]()r] egt 5imp|e_ Ur] programme ge- Les objets Ont été l'€lâtlV6I’l'l€l'lt V3I’lÉSS T€Cl'l€I'Cl'l€ Cl€S mestriel est clinuse où les informations pratiques sont dis- Busards, des Grands Butorsr 0rchidêes,_Libe||uIes, recher- ponibies : objet de retude, heure et lieu de rendezvous. ches du Balbuzardi Amphibiens et Reptiles}; tout comme les sites visités : Baie de Somme, Marais e la Souche, Plan d'eau de l'Ailette, Baie d'Authie, plateaux cultivés... 1 IV. PROJET D ACTIVITES 2001 Eruoiizn, CONNAITRE Mammifères en moyenne vallée de |’Oise ; · rédaction et publication des synthèses d'obser- · suivi de la colonie de Phoques veau-marin dela V8îî0¤$ 1?98‘@t 1999 2 _ ‘ Baie de Somme (dénombrement regulier et relevé de dit- _ · edition de la ioladoettej «Contnb¤er a Ia oon- férentes informations (comportement, déra ngements...), ¤8I$$ô¤66 G6 ljdi/If6U¤6 CI6 PICEI FCI6 >> §_ _ bilan des connaissances, publication des résultats · ë6ClUI$It|0¤ d'0UVT6E6$ $CI6nt|fICl¤6$- - activité «chauves souris» : dénombrement, étude I h b du Petit Rhinolophe... R6P” 65 6î AMP i i6”$ - atlas des rongeurs et i nsectivores : poursuite des _ _ _ prospections et édition d'une cartographie préliminaire. · DOUTSUIT6 Ci6$ Iî>V0$Iî>6Ct|0TI$ POI-IT |6$ A'f|6$ n6tI0· nal et régional des Reptiles et Amphibiens (publication Ayi/gym; d'un pré-atlas déjà disponible) et amorce dela rédaction de l’atlas définitif dont la sortie est envisagée en 2002. - publication de la revue «L’Avocette» (deux numé- W fr ros dans l’année) - animation du réseau d’observateurs (quatre , @,2 TF J feuilles de contact, sorties collectives, 6 réu nions...) =_ _;_ X ff; - relais régional d'enquêtes ornithologiques natio- tj.} nales : recensement des oiseaux d'eau hivernants, enquête _*É,î.`gr`!' «rapaces nicheurs», dortoirs de Grands Cormorans, STOC ; ,’. [ r , F suivi de |'aVIfaU|'I€ d€S vallées BHLIVIBIBS, |'a|’]']a$$ag@ ` "/ \§;?·`§ Fl d’oiseaux morts de fin février... jl iii, ,î`__# rr - enquête régionale : dénombrement des couples ,5; nicheurs de Blongios nain, suivi des chanteurs de Grands \ ig} Si? I, __-—· 9,97 , Butors, suivi de la migration pré—nuptiale des oiseaux d'eau , É iii-. 3 tit i. iti" ‘iii2}É,§ iti JF Ji ,
‘ ai `I 6 Supplement au n°90 · r _ É '- È 1 _ N y i 4 E Acm Recrutement d’une personne dans le cadre du dispositif Interventions pour la préservation des espèces « nouveaux services, nouveaux emplois » pour assurer l’ani- - Centre de soins aux oiseaux blessés: pou rsu ite mation de réseaux de bénévoles et ainsi dynamiser la par- du travail engagé ; organisation d’u ne rencontre des cen- ticipation de volontaires ; tres picards. - Busards: poursuite du travail de protection de Interventions pour la préservation des milieux naturels ces oiseaux, deux réunions annuelles et sorties collecti- ves. · persévérer dans les démarches pour financer le - Phoques: poursuite du travail pour le Syndicat recrutement d’une personne apte à conduire ces inter- Mixte d’Aménagement et de la Côte Picarde pour le suivi ventions; et la protection dela colonie de Phoques veau-marin dela - rôle de veille dans le cadre des différents projets Baie de Somme. d’aménagement ; - Chiroptères: étude, SOS Chauves-souris. - accroître nos interventions dans le cadre de cer- - Espèces protégées: poursuite des interventions taines commissions (carrières de la Somme, sites de la en justice. Somme...). - Chasse: poursuite de nos interventions pour li- miter les excès de cette activité. I I I Sensibiliser et Former · publication dela revue Picardie-Nature (4 nu- méros ; s' rg ) T · wîfî ` , . . , . — _ J' , R `.' -ensembled animations(operation marée basse, l" · _ -— sorties estivales «découverte du milieu et des Phoques», E, ,-*2 ·;« 4},, ensemble de sorties organisées les week-end...). ' · ·,._;@_ _, _,,j·»'·€‘·~- %¥%»,,,,<»¢·, · »>~;îé<” - multiplication de nos participations à différen- }?ï·_ " y··_;-<%‘§j= Q _,.s tes manifestations (20 envisagées sur l'année). * ;;~·ê .·ît*'r "_g`· I _..‘_: t _ - ` _"·"ët__`___ .ï~. ( g, '_ __, '_ ·‘,` -·' · _s ` _', · réalisation de quelques panneaux d’exposition ·.— I W sur les ramassages d'oiséaux morts ainsi que Védition M .,5 _ _ d’une brochure, ti`- mrà 5 ‘~··;, "‘· i `xü . _ - conception et réalisation d’une pla- ·· '· -—· ÉÃ;È·‘£À4 ···. · ,;,. î·`¢ quette sur les sites ornithologiques du lit- @1- sr - É ’ï:’*-·‘?: ··*‘ = · ‘ —‘ ` ,,·r·;r;; ;?;i*€`°§§F ‘”='·É.-,;2·—· "tî~··E —ÈT·· , """‘·-"' . tom" . . I _ . . . . · · ’ ë"""` - actualisation de l’exposition sur __« __ -L.-‘ _î_ jj ”· . __ · les Phoques et édition d’une brochure. 'Égïxj;. '_E\";;.·~%% `·‘:_ _ "Q .2;; _§*·`î'*'Ã~·,; ` _ _ , _ Ys ` ’-â§îï'àÉë"'ï ' F; ··: ,__«,·_ —-=· "' " 3 `_,— Ss · z. - interventions dans les medias. , QE- ,;_ ;;,<·_ P· ·;‘-îÉ._ e;·?5·<:É ‘_ . r-î§;·e·;—": . . . ·.‘l°*...· I àà · poursuite des animations sur .,?ç`;`¤y.*_g%,,<< _g._—.*;_;-:;,,;_g;,__w«__ ____ i Internet "~··` ‘ ·"‘—·w. "r*t—‘·ë·ï __·._~ . · " ·- ""T ` '·"'···`·üÃ.'-" :· `·‘ ····- ‘ ' "‘ -\ .~ —· T _ë1e— ~— . `É‘ $*È‘*_'î ’ ?§fï` ; È ? .· ` *"..`ë-. ~.` — · saz- = · ,. Q4. *\ `
` Supplément au n° 90 `I 7 ' RAPPORT FINANCIER ACT[F Brut Amortissements Net Provkions _¥É_..ACTïF 1MM®131L1sE î î Immobilisations corporelles 351 518 260 380 91 137 Immobilisations tînancières 5 000 5 000 TOTAL 1 356 518 260 380 96 137 —_ 5CT1F CIRCULANT îîî Matières remières, a rovisiomements 9 645 _ 9 645 Créances : Clients etc ts rattachés 2 028 _ 2 028 Autres 305 468 305 468 Valeurs mobilières de lacement 47 191- 47 191 Ban 116, CCP, autres dis onibilités 173 283 _ 173 283 Csisss TOTAL Il 537 676 - 537 676 TOTAL GENERAL 1+11 894 194 260 380 633 814 PASS" KÃK . A¤2< PR®PREs ïïï Ca sal î 215 309 Réserves ré lementées 21 777 Report à nouveau 153 097 Résultat de l'exercice -29 776 Provisions réglementées 41 458 TGTAL î 401 867 î î umss É Foumisseurs etc ts rattachés 96 951 Autres dettes î 105 533 Produits constatés d'avance 28 412 TGTAL 11 îî 231 946 ToTAL GENERAL 1+11 j- 633 814
1 8 Supplément au n°90 - RAPPORT FINANCIER ' PRODUITS D'EXPLOITATION - Ventes de marchandises 47 780 Production vendue 2l 858 Subventions d'exploitation reçues 467 506 Autres produits 48 878 TOTAL I 586 024 - CHARGES D'EXPLOITATION - Achats de marchandises 32 286 Achats matières premières 40 677 Variation de stock (matières premières) l2 222 Autres charges extemes 193 255 Impôts, taxes versements assimilés l 390 Rémunérations du personnel 245 541 Charges sociales 100 477 Dotations aux amortissements 33 899 TOTAL II 659 749 RESULTAT D'EXPLOITATION I-ll -73 726 _ PRODUITS ET CHARGES DIVERS - Produits financiers ` 762 Produits exceptionnels 43 186 · BENEFICE OU PERTE -29 776