PUCA FÈTÈUÈ j à E O T ` smzmnnn ms T O » T , . O *2:; —*>`§` Q l¤~É'>.Ãw fh TF , ¢,·E ’”* <· ; T [ ’llX’>~É¥ÉÀÈ2‘? W W · l7;\;N·· ¥ \§`\·\\\ · « ·· ¢¤ 4 il T ' ’>??t É ` WN W YT: ï°i‘Ã\‘;", T‘rÉY I _ _ ; (aw/G24 · ‘ ·~ » l¥ï~\¥> ff//4 &` \ l ,. *1/* , ` = ? ·` T M7 , » T \\;:l z t+·,· - î .._~ A T I: xi V il ·. *‘ Q \\\\ ii`? T N »‘\ \ \\\ mg · \ N W \ N \§`\M\\m>NN` I »R@vua trimestrielle c1u_ GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE EN PTCARDIE · Association Loi [9OL I |.S.S.N. 0 T82 420l . I î Commission paritaire 11* 65BEO 8 F
l P|CARDIE·NATL|RE É Q î Revue trimestrielle oubliée par le W I n I :• GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE EN PICARDIE ât 7 — I j E AffiIié à Ia Fédération Francaise des Sociétés de Protection ds la Nature · Agréé par les Ministères chargés Q n de I'Emrlronnement, nde I'Eou6pement (Loi sur ia protection dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports (C.C.P. LILLE 872.02 l Siege SociaI : Musée de Pxcardie - SOOUD AMIENS I Secrétariat : ID3, rue Octave Tierce · SOQDO AMIENS Tél : l6(22) 43-26-88 I . V l ' · , 5****-.-. _ I I ` SOMMAIRE : ‘ 1 à ·. â ID.fOrm&tîOn.S §i«ga§pi¤•¢••••••••••••••••• È , Lavie de votre association ....·.····.·. PB OOOIOOOIOOQOOGIOOIOOOOIIOIIOIII 1 IUOIOQIIGIOIIOOOOOIIOIOO Fidélité au site de nidification _ l de quelques espèces paludicoles .,,,.,,,,, p18 La IOIOOOOOOOOIOOl¢I©lIOQOI•|lI¢¢¢I©IO 5 Pourquoi une affiche sur la Faune â CIOIOOOOIIIIOIOOOOOOOIOOIOOQII 3 î ? P i R - dépôt légal 3ème trimestre 1986 - I I A
( U E 1 t v v W v v v v * W u V v v w *‘ "Kl"H<lDN§m HNHQQDHHQHJÃHHGDNSQOD HND«<IDH¤®HJtHHGDNS0M HM t ,¢çuf ( \ _;y DIX ANS DEJA, DIX ANS POUR QUELS RESULTATS,.. 4;/;,* 4 ·q q jaâpz ?n¢,» ¤,,1.,-et " t ^ Le 10 juillet 1986 tous ceux qui s'intéressent à 1'envir0n— nement de près ou de loin devaient être en pleine fête. Cette date, àumarquer d'une pierre blanche, était en effet le dixième ' anniversaire de la loi N°76.629 plus connue sous le nom de la , loi 1976, relative à la protection de la Nature. Mais rassurez vous fëtards de tous poils, vous n'avez rien manqué . Cet anniversaire est passé pratiquement inaperçu. Quelques mou— vements d'auto-satisfaction venus de Paris, un mot ou deux dans la presse... Et pourtant quelle loi mes aîeux... Il nous suffit de lire le premier article pour nous gonfler d'un moral d*acier. · "La protection des espaces naturels et des paysages, la préservation des espèces animales et végétales, le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection des ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d'intérët général, Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patri- moine naturel dans lequel il vit, Les activités publiques ou privées d'aménagement, d'équipement et de production doivent se conformer aux mêmes exigences. La réalisation de ces objectifs doit également assurer l'équi- q libre harmonieux de la population résidant dans les milieux urbains ou ruraux? _ Rendez vous compte; tous les efforts que nous faisons (aussi t modestes soient~ils...) pour défendre les milieux naturels menacés, pour maintenir des "coins de nature" en équilibre avec notre monde moderne, pour que nos enfants puissent encore profiter de richesses inestimables; eh bien tout cela est d'INTE— RET_GENERAL. Si,si,vous pouvez me croire, je n'invente rien, c'est marqué dans la loi,,, Q Mais alors je me pose vaguement une question (”?"). Comment se fait—il que, ayant le bon droit avec nous, nous ayons tant de mal à obtenir la protection d'un milieu naturel, la création F d'une réserve, l'arret d'une pollution ou d'un aménagement débile? Pourtant si j'ai bien compris, celui qui pollue une rivière, transforme un étang ou un marais en dalles de béton, ou chasse une espèce animale en période de reproduction, celui·1à va ` bien à 1'encontre de l'intérët général... Le problème (comme partout d‘ailleurs) c'est que les mots ne sont que des mots et que sur le terrain les actes de destruction une fois perpétrés sont irrémédiables, Là aussi en matière de · protection de la nature les défaites sont définitives et les victoires plus qu'éffémères°.·
2 . Cette loi 76 (qui contient Q3 articles) est bonne dans son en- semble mais comme toujours ce sont les moyens d‘application qui ne sont pas (pas encore...?) à la hauteur, . Si dans l'article 2 on prévoit pour certains aménagements une étude d'impact (ce qui est une très bonne chose), hélas sur le terrain celle-ci est souvent baclée, détournée parfois oubliée » mais rarement prise en compte. Il s'agit trop souvent d'étudier ` non pas d'empëcber de détruire..· e I Les espèces animales sont protégées, même leurs nids et leurs oeufs sans parler de leurs cadavres... Les végétaux et même les fossiles ont droit à leurs petits mots réconfortants... C'est tres bien mais si sur le terrain on ne donne pas aux gardes ~ nationaux les effectifs, les moyens et l*autonomie nécessaire pour travailler c'est plus difficile à concrétiser. Si on protège des espèces et si derrière on laisse détruire ` leurs habitats c'est`peut—ètre aussi se donner un peu bonne conscience. Si on tolère des pratiques et législations cynégé- tiques qui tiennent compte des goûts, humeurs et voix de certains porteurs de fusil au lieu des réalités biologiques des espèces, ce n‘est pas préparer 1'avenir. Mais avec des si..· · Les articles sur la création et la réglementation des réserves naturelles sont nombreux (T2) presque aussi nombreux que le nombre de nos réserves (81). Si la création d'une réserve ne doit pas être une fin en soit (donnant ainsi le prétexte de tout détruire autour...); il est certain que chaque département français mériterait "ses" quatre ou cinq réserves naturelles qui seraient autant d'atouts touristiques et promotionnels... La loi 76 donne le droit aux associations agrées par le ministère de 1'environnement de se porter partie civile contre toute atteinte fait à notre patrimoine naturel, C‘est un grand pas que les associations suivent bien entendu, s'usant bénévolement en maintes procédures administratives pour je crois l'intérêt général et pour aussi trop souvent de piètres résultats quand elles n'en sont pas de leurs poches ce qui est tout de même un comble.., Ne soyons pas injustes, cette loi est une de nos plus belles _ victoires, gràce notamment aux efforts de la FFSPN. Aujourd'hui, à mon avis, avec la décentralisation, tout va se passer au niveau des municipalités, des villages. C'est là que les membres des associations de protection de la nature doivent . 'etre le plus actifs pour faire connaître et comprendre cette loi et encourager sa juste application sur le terrain. Grâce aux Plans d'0ccupation des Sols (POS), aux arrêtés de biotopes aux délivrance de permis de construire, un maire peut aujourd'hui presque à sa convenance détruire ou protéger un milieu naturel. Trop souvent, pour un maire ou un conseiller municipal "la chose" à protéger se sera le joli bois au sommet du village V (même s°il a une valeur écologique médiocre), la plantation de peupliers ou les champs de maïs. La prairie inondable, halte migratoire, la lande à Orchidées ou la haie à Fauvette... connait ` pas... sans intérêt. C°est notamment à nous de donner à nos maires et concitoyens la connaissance des milieux naturels à leur juste valeur et à prendre les mesures qui conviennent à la protection des habitats. A nous aussi d'àtre pris pour des gens sérieux, compétents et constructifs et non pour des éter- nels raleurs. La loi 76 est un des piliers de notre appareil législatif en matière de protection de la nature, sachons 1'utiliser et la défendre comme elle le mérite,.., par Philippe CARUETTE `
. n v W D V V * W v W D * " HN1F‘<lDHâMÃLAYH“HGDNS ., ., C, HNP <IDH¤MAD H<IDN.% ., O D HN} <IDH¤Ã5H.AL ANIMAL CONNEXION EN GUYANE g LE DEBUT DE LA FIN ? jA1ors qua la Guyane constitue une plaque tournanto très im- portante du trafic animalier de l'Amériqua du Sud vers les pays de la Communauté Européenne, des arrêtés ministériels protégeant la plupart des espèces menacées on Guyane viennent d'êtrc pu— " bliés au Journal Officiel. Depuis près do 10 ans, les associations do protection do la - nature réclamaiont que les listes d'ospècos protégées dc Guyane soient publiées afin quo cessa la scandaleux trafic qui existe avec le département français. En effet, la Convention da Washington qui règlements le commerce des animaux et des plantes menacées, ne concerne quo le commerce international. _ ·Da nombreux trafiquants ïntxoduisaiont facilement on fraude, des animaux du Brésil, du Surinam, du Paraguay, do Bolivie (voire d'Argentino ou de Colombia), on Guyane Française puis les rama- naiont on France comme s'ils étaient capturés on Guyane. ' Après la scandaleuse affaire d'Or1y en juillet 85, le Ministère de 1'Environn0mont acceptait do prendre on considération les propositions des associations de protection de la nature. Das textes publiés au Journal Official permettent la protection totale (interdiction de capture et do commerce) dos espèces les plus menacées de Mammifères, Oiseaux et Reptiles et interdisent le commerce ot le transport (limité à la Guyane ou au rasta de la France selon les cas) de quelques Mammifères, do la plupart des Oiseaux, de très nombreux Reptiles et de tous les Amphibiens présents en Guyane. La Fédération Françaiao dos Sociétés do Protection do la Nature sa félicite de la parution do cos textes ot forma la voeu qu'i1s contribueront efficacement à la protection du patrimoine naturel du département d'0utro mor qu'ost la Guyana. Un dossier da presse très complot sur lo trafic dos animaux est à la disposition de la presse sur simple demande (FFSPN Maison de Chovroul 57 Rua Cuvjor 75231 PARIS codex 05). Extrait de "La lettre du Hé1:·isson'° la revue bimsmsuolle de la _ Fédération Française dos Sociétés de Protection da la Natura. . o, · v~‘P¢»¢ tàÉ”ëü§É , \ %M "•« él `_x ·· v7',
' 4 Y W D V V v v V W D V v v v v Q D — HMQ GDIMBHAU H<IDN.% C, M, HNP GDIMBHAH HGDNS ,, ., D HNP <lDH¤MA· RÉ (/PÉ/QO LES f/MLES V ` DE MDA/\/GC·.· _ D V . /"' · " ·v »· -’ N V ’ . N ' `W *\ §· e V 0] . A__ï M VV . ( I J La Région de Picardie, l‘APIREC* et l'ANRED* ont lancé il y e quelques mois une campagne de collecte des huiles de vidanges auprès des particuliers. Le but de cette campagne est double 2 - collecter les huiles de vidanges moteur auprès des particuliers — protéger l'environnement et collecter une matière première qui . une fois régénérée permet d'0btenir de l'huile de base, le tout en créent des emplois. u Environ 25% des automobilistes videngent eux-mêmes leurs véhicules et ils ne savent pas en général quoi faire de l'huile usagée. La quantité d'huile usagée rejetée en France chaque année par ces automobilàstes s été estimée à 30 000 tonnes, soit l'équiva1ent d'une marée noire, !.·lë2i&2-2§2eé2-22ê-2¤2-2=;2Q2&£-2è&è222E--z o W - renversée sur le sol, elle peuts'infiltrex*vers les eaux ` souterraines et les souiller, - déversée en rivière, elle asphyxie le faune et le flore 2 un litre d'huile déverse sur un plan d'eeu pollue celui—ci » sur 1000 m2, ' — rejetée à 1'égout, elle perturbe le fonctionnement des station d'épuretion, ' D - brûlée, elle produit des émenetions dangereuses pour la santé car cette_huile contient du plomb, un métal susceptible de provoquer une maladie greve; le seturnisme.
v n I ~‘ 'îr un V ix v v T W ' I- « ”H‘II<IDsNSm lINI<·<IDH¤Ã>MHU<IDN §¤°° UM<·<IDHE®HA”H“HGDN§¤0¤ UNI} Or 1'huile usagée peut être régénérée dans des unités de raffi- nage dont la Franoe est bien équipée. ` Avec 3 litres c1'hu:I.le usagée on peut ainsi produire 2 litres d'hui1e régénérée d'une qualité équivalente à J.'hu:I.1.e neuve. · (*) APIREC 2 association picarde pour la récupération et le _ recyclage des déchets et sous produits urbains, ' industriels et agricoles . MI rue Alexandre Dumas - 80026 AMIENS cédex, ANRED 2 association nationale pour la récupération et l'é1imination des déchets V M2 rue Cambroxme 757ltO PARIS cédex 15. . c d M' · I tee st I I s I I et —» inf? IIE5 IIIIIIS BIB IMIIEIE I à EI IIEIIIIIIIIIIP III PIMSIII . . ,. » Nui "È ·'4•v?',.« If , ...··;;; `t=/É — ·’·"··î·~:" ` • • M "*-1~e··~·?.”.=¤*?. 2:%*jüî ‘ ' I Forum dBSASSOC13È1OHS N -·»·\ g ;;,·:·'uï,':;•_ P2, ,_,_,_»1ɧÈl). $?¢MT O obge au _ . DES SORTIES... mis EXPOSITIONSU, e' =- —· ‘b bre . . · ` M IL ,L§0"°¤¥ Salon de, la Pcmture Ormthologîquè _ · hm'I\·` il l @86 _ _
5 * W D V W v v v W D V v *>¤ Y W D = i HNP GDHQÃBHAH HGDNS ., G .$ DNF GDMBHAH UQDNS ., C, Q HNE <lDD¤Ã§H.AX E.D.F. FETE LE DIXIEME ANNIVERSAIRE DE SEVESO... A SA MANIERE. Presque 10 ans jour pour jour aprèslla catastrophe de SEVESO Q le 10 juillet 1976, un simple incendie dans un poste de transfor- mation EDF menace la santé de centaines de personnes, EDF vient de prouver que les nuages toxiques ne viennent pas forcément toujours · d'URSS et repose le douleureux problème du coût de la sécurité et de la santé des populations en matière industrielle, Des solutions alternatives existent pour les transformateurs EDF : ` ainsi les huiles silicones peuvent remplacer le Pyralène gràce à leurs très grandes capacités isolantes. Contrairement au Pyralène, elles ne dégagent aucune vapeur toxique. Pourquoi EDF n'a t'elle pas encore changé ses 10000 transformateurs ? Parce qu'on attend toujours qu‘il y ait des morts pour installer un feu rouge 1 Enfin la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature _ e'étonne d'apprendre que les expertises aient été confiées à la , société RHONE POULENC qui fabrique elle—m§me le Pyralène ! et les contre expertises par EDF elle—mème.·· . On ne peut être à la fois juge et partie et l'histoire récente dun)nuc1éaire a prouvé qu'on ne pouvait pas confier le rôle d'înformation des populations aux industriels concernés. · Extrait de "La lettre du Hérisson", la revue bimensuelle de la Fédération Française des Sociétés de Protection de la_Nature. N.D.L.R. : Les transformateurs électriques contiennent du P.C.B. (polydichlorophényle) utilisé comme isolant. Ce produit peut dans certains cas (incendies) donner des composés très toxiques après décomposition chimique par la chaleur. L'un de ces composés est la dioxine. En 1986, cette transformation accidentelle s'est produite au moins une fois en France, dans un immeuble de Villeurbanne, D (lire Picardie-Nature n°27, Courrier—Picard des 27 et 30 juin 85 et du 17 septembre 86, Que Choisir septembre 86). A V4 uéle 1 En E
hé v w g V n v v f W D V n v v L 1 j ”ü"H<lD_N§ C, ,, D UN} <IDH¤MLM HGDNÈ D O Q HN} <IDH¤MAXH UGDNS ,, ., C UND /(/y î ïewwœwssvs · ùggyygflûlf/A TNRVHUIW HISTOIRE DE RENNES Si j'en crois M, LOGIRLEF, rédacteur au Morgen Nyhet, grand quotidien de Stockholm, rencontré tout récemment, les suites de TCHERNOBYL n'en finissent pas, là-bas, tout là haut en Scandinavie. Dans le Grand Nord, les autorités ont eu 1'intention de faire abattre nombre de Rennes au grand dam des Lapons, Les quadrupèdes ont eu, en effet, le très mauvais goût de consommer des lichens contaminés par les retombées de Tchernobyl et leur viande n'est plus consommable. Là-bas, l'on ne badine pas avec la santé publi- que. Devant l'émotion soulevée par cette décision et le coût des indem isations demandées par les Lapons, la mesure a, semble-t'il été rapportée... Dieu merci, en France, nous avons le Rhin, la ligne bleue des Vosges et la ligne Maginot, qui, tout le monde le sait, forment une ` barrière infranchissable à tout ce qui vient de l'Est. Alors, ce n'est pas demain que nous allons nous faire du souci. Et puis, nous avons du soleil, nous, et toute l'année. Ga nettoie, c'est bien connu. C'eet bien pour ça d*ailleurs que les Suédois viennent chez nous en vacances. Ils viennent pour se fortifier et se puri- fier avant de retourner dans leur pays. Pays pollué. Tous ceux qui disent qu'en France, il y a eu, il y a, il y aura des retombées radioactives, sont de mauvais français, des ennemis des développements hoteliere et touristiques réunis, des affoleurs de populations. Chez nous, la radioactivité, on la garde dans nos centrales, bien au chauds Le journal et le poste ont dit qu'e1le y resterait toujours, qu'il fallait croire les experts. Nous, on U est pas assez fous pour la laisser dehors... ` » , Jean Pierre RAFFIN Après "l'incident de TCHERNOBYL“, des chercheurs ont décidé de créer un laboratoire privé d'analyses de radioactivité en France, Les résultats donnés par ce laboratoire constitueront un complé- ment non négligeable au semblant d'information fourni jusqu'à maintenant par les autorités. Mais pour fonctionner ce laboratoire a besoin d'argent. C.R.I.I.R.A.D. 8 rue Louise Jémard 26200 MONTELIMAR.
8 O Q Q O D O BMU WDG9 GHG9 ï\"@DÉH`G9 <KU®é§GD<IÉH(IUüH<îDHTl - BMU W'H<I‘9 GUG9 WGDUHTI9 LE GEPOP PERD UN IMPORTANT PROCES En Décembre 1983, un oiseleur d'Amiens mettait en vente des Chardonnerets (1'espèce est protégée par la loi). Notre association déposait plainte immédiatement. * A l'origine de cette affaire se trouvait une dérogation d*impor- tation d'oiseaux en provenance d'ERSS, signée par le Ministère de 1'Agriculture et la Direction des Services Vétérinaires de la f Somme (lire Picardie·Nature n°28~Mars 85). Cette affaire nous parais- sant sérieuse, nous avions demandé les services d'un avocat. Le 1h novembre 198h, à la fin de l'audience le jugement tombait : nous étions déboutés. Nous avons alors fait appel, malheureusement le 11 juillet dernier la cour d'appel confirmait le premier juge- ment : 1'oiseleur était relaxé, le tribunal considérant que la vente des oiseaux litigieux par cette personne était un acte qui découlait normalement de 1'importation qui en avait été régulièrement faite par le grossiste. Nous restons persuadé que l'autorisation d'importation est entachée d'irrégu1arité et nous envisageons de la porter devant le tribunal adminstratif, W Il reste que cette affaire constitue pour nous une perte financière importante -3000 francs- qui grèvera lourdement notre budget cette année. e * * ‘ En Septembre, notre centre de soins a recueilli une Cigogne blanche, elle avait percuté une ligne ` électrique près d'Amiens et avait une fracture ou- verte de l'aile gauche avec une hémorragie importante. ' J, Elle a été aussitôt opérée par les docteurs DULIEU /' et QUINART, vétérinaires à Ailly-sur-Noye, qui ont · pratiqué un embrochage. Malheureusement elle devait V , mourir subitement quelques jours après. Une seconde cigogne a également percuté une ligne à haute tension près d'Amiens, elle a été tuée sur · le coup. Il semble que les passages de " A cigognes dans notre département ÉÉU ait été "abondant“ cette année. Q Une seconde cigogne nous a été apporté peu de temps . après. Celle~ci n*avait aucune blessure apparente. Elle s'était très certainement perdu dans le brouillard, puis- qu'on la retrouvé, épuisée, sur les bords de la So me à AMEENS. Elle était baguéëet proviendrait de Normandie. Elle fut vite relâchée. _ _ -
9 · O 0 D . È Q Q Q ___ ¤ Le O O ' <(üS&<IDG.HGü(ÈH(IDDB· BMU VB6? _<IU<I’2 ïS"<IDîÈH`<I‘9 <lü.&.$><lDCiîï1CIU(ïH<IDHît — UAE · · UN CETACE S'EOHOUE SUR NOS COTES Le GEPOP fut appelé cet été afin de constater l*échouage d'un mammifère marin. L'animal qui mesurait 186 cm pour un poids ' d'environ 85 kgs fut déterminé comme Delghinus delghis c'est-à- dire le Dauphin commun. _ _ Il avait été trouvé le 19 août 1986 sur la commune de Mers-les- bains (80). Cette donnée constituerait_la première mention du vingtième siècle pour le littoral picard, selon l*ouvrage de - F. SUEUR (198h). ( W Ce dauphin possède un long bec, un ventre blanc, un dos noir et un dessin complexe sur les flancs. Il possède une taille moyen- ne d'envir0n deux mètres. On le trouve dans les eaux tempérées et chaudes des deux hémisphères où il est relativement commun. En France, c'est l*espèce de Cétacé la plus rencontrée, avec un maximum d'observation concernant la façade atlantique. Notre observation a naturellement été envoyée au Centre National d'Etudes des Mammifères Marins de LA ROCHELLE pour confirmation et centralisation. Nous tenons à remercier les pompiers de MERS'LES BAINS et du TREBORT qui nous ont prévenu de l'échouage et nous ont accueilli avec beaucoup de gentillesse. L. GAVORY ëiëiisssssëàs S.F.E.P.M. (19343 Atlas des Mammifères sauvages de France (Paris) SUEUR F, (198h) Poissons, Amphibiens, Reptiles se Mammifères de la Baie de Somme et de la Plaine Maritime Picarde (F.SmwR$mm. · `_·` " ” (M, / — se ’%% É" —`\’ · K-
19 °.e*"°"°'”‘~·., OPERATION BUSARD x RESULTAT 1286 /<i;;è%ëê eamom §E§§¥."É-ÉÉ*êɧE:¥EÈEÉE ····.....·.....1......Cî”°“S ° mwus Nord-ouest Amienois: 3 couples donneront 1,1 et 3 jeunes à l'envol. Vallée de la Selle et des Evoissons: 2 couples donneront 2 et 0 jeunes à l'envo1. Région Airainesz À couples donneront #.3 Jeunes à l'envol, un non suivi et un détruit. Vallée d'Authie; 1 couple non suivi. - §222£.·2-2212ë£é ......2;/s...œ.¤11·==¤¤ ar =·· 2 couples donneront 1 et O jeunes. — Pour cette année le bilan est très encourageant. En effet, 12 couples de Busards gris ont été repérés dont 8 ont été suivis (en 1983: 6 couples, 1984: 2 couples 1985: 5 couples avaient été repérés). Les 8 couples de Busard Saint-Martin ont donné 1N jeunes à l‘envol et les 2 couples de Busard cendré en ont donné 1. A cela il faut ajouter un couple probable de cendré et une dizaine de localités différentes d'observation de Busards gris en période de reproduction. On peut attribuer ces bons résultats aux conditions atmosphériques favorables (les résultats nationaux nous le montrerons). à l'effort de prospection d'un petit groupe de personnes. à la chance (eh oui 1 Il en faut) Enfin on peut regretter le manque de mobilisation des membres du GEPOP pour cette activité. En effet M personnes seulement y · ont participé activement, c'est trop peu. J'en profite pour lancer ` un appel, que les personnes interessées se fasse connaître auprès de notre secrétariat, nous leur enverrons une documentation dans le courant du 1er trimestre 87. Je tiens à remercier vivement D. BLED, B. COUVREUR.et J.P. FERRE. l` ` ° Coordinateur Laurent GAVORY é _‘ J e ~· E`? ·’ eâî/A~ \\;;cf " 1 . 7 1 1 ""~.,`: A u ’î’ 1 % 1 ’7 .,g&>en;ïgr~i«`E매M _, / f ' "t`8' ’/ _//V ` ' ' · ;/ // ,qâfE%’ É`
11 * 7 H 70 D B V D Q Q ne 0 o AGB XS HG., QUG, YS <(DUH`<I., (lU®&@DQtH<I[lÉH@DHh UACIU l HG? LA PICARDIE AU NATUREL La Délégation Régionale à l'Architecture et à l'Environnement dispose d'une exposition présentant différents thèmes ayant trait à l'Environnement (aménagement, urbanisme, présentation de milieux naturels). Celle-ci a été présentée pour la première fois à la Foire—Exposition d‘Amiens en juin dernier. Elle a été réalisée _ avec le concours d'administrations (D.R.A.E., D.D.E., D.D.A.) et d'associations dont le G.E.P.0.P. . . Si vous ètes enseignant, animateur, élu, membre du GEPOP ou non et que cette exposition vous interesse, vous pouvez la réserver soit directement auprès de la D.R.A.E. soit par notre intermédiaires dans sa totalité ou en partie. Q229iEi222-92-£é22t!e£é2e-2£,i&2$2-922-22Js&§-2E2£Qé2-s Sont prioritaires les organismes et associations ayant parti- cipé à sa réalisation. Des options pour réserver cette exposition peuvent être prises plusieurs mois à l'avanoe. Il appartient au demandeur de les 4 confirmer un mois avant la date de la manifestation qu'il aura retenue. Une caution de 1000 francs est demandée avant la prise en pos- session de l'exposition (chèque à l'ordre de l'APREPIC). Il est recommandé à l'emprunteur de vériüier si son assurance responsa- bilité civile couvre les dégâts éventuels sur le matériel d'expo- sition. Le transport aller et retour est à la charge de l'emprunteur, g A la date du retour doit être garantie le jour de la livraison. I ·· Regard sur le marais Au ro PQI} uwe E 2 - Nanteuil-Caubert - Vues d'snsemble V _ V 3 -· L'étang et sa végétation c’"\`“¤V\ \'ü\V\£ de. PQ\A\LQ(LL\§\ A - La rivière et sa végétation I de 12'0 x ÉOQJM Q"/`V"v0`^ i' 5 · À chaque ZOIIE végétale 2 SES OISEAUX 6 —· Manmiifëres, reptiles et amphibiens de Msreui,1—·Caubett 7 — Quelques espèces rares de la région présentes â Mareuil—Caubert n 8 ·- Quelques petits animaux des eaux douces A pl 9 ·· Un insecte â chaque niveau _ 0 IO ·— L'êtang et son évolution dans le temps 0 F Il —— Uêcosystëme aquatique ct son fonctionnement • ‘ l2 - Les effets de la pollution organique d'une rivière sur ses habitants I3 — Milieux humides et activités humaines I4 — La pêche l5 — Protection, étude, pédagogie G.E.P.0.P. · I6 ·· Joyeux picards, fragilité de la vie, respectons··les — G.E.P.0.P. I7 — Terre Picarde, terre d'accuei1 - G.E.P.O.P. D.R.A.E. Cité Administrative, rue Jules Barni 80000 AMIENS.
12 _ ( Si vous ètez comme moi, un ”dingue“ du miel fondant, parfumé et crémeux à souhait, prenant naissance sur les côteaux calcaires ~ à Orchidées de Picardie, alors pas d'hésitation allez dire un petit bonjour aux ruchers des Avenettes près de la vallée du Liger; · Michel WAROUDE et sa femme, jeunes apiculteurs, (mention biologique . Nature et Progrès, gage de qualité des produits naturels) vous y accueilleront avec une grande gentilesse et avec un de leurs · pains d'épices... qui vaut à lui seul le déplacement. Ils sont chaque samedi au marché sur l'eau d'Amiens (histoire de goûter aussi aux cakes, aux petits sablés et... à l'hydromel). * ****************** Aux Ruchgrâ dgs Ajvgmgt·f;g5***************** * ’· Michel WAROUDE Tel.22.25.95.#6. ` Inval-Boiron W &àF\ _ 803hO Beaucamps le Vieux à \ _ , fs.: \ a n -". L 2~\ ba ry ' w` M ` 11/ ` ' ';•< J ré%4/ ü f ' , x M 1'J ` ( Le dimanche 26 octobre la POMME est sacrée reine(tte) à Cempuis dans l'Oise (à 7 km de Grandvillers et à 20 km de Poix de Picardie) _ durant la célèbre foire aux pommes. _ ~ Ce sera 1'occasion de déguster les produits locaux (et on n'en est pas pauvre I), de découvrir paysages, artisanat et architecture de Picardie; une vraie expo nature en quelle que sorte dans la bonne humeur. Ne manquez pas cette journée mettant en valeur les richesses de notre région et où le GEPOP comme l'an dernier tiendra un stand, Renseignements : I Z°0N CREUQUE EUN POM Mairie de Cempuis 60210 Grandvilliers. N I/,r··» :»· x \`\ \\ %/ \ 5; ` /` , · Y iffqj Aaïéx \_ W E X / 2 s s v s t /ï ·“*> `
13 Y Q 7 IJH W D AÉAUU GAÃADAHÈNDDHE UÉZHD. Nos sorties sont ouvertes à tout public. Encadrement par des ornithologues de 1'eseociation et prêt de jumelles. DÉmÉncye_l§_oEtgEre : sortie au plan d‘eau de l'Ailette, dans l'Aisne. Passage d'eutomne,(canarde, re- . peces...). Rendez—vous 8h00, place du cirque à AMIENS 2%% ou 10h30 devant l'église de ' àm%V’; CHAMOUILLE (15 km au sud de LAON. \_;:;:l<*>- Durée la journée, repas tiré du sac. I Dim§ngBe_§_ngyemÈre : Sortie migration en réserve de chasse ` ° du nord de la baie de Somme (limiceles, passereeux...). Sensibilisation au pro- blème d'envasement de le baie. _ Rendez—vous à 8h30 place du Cirque à AM ENS ou à 9h3® à la gare de NOYELLES. Durée le journée, repee tiré du sec. DimEn2§2_êQ_ngxemÈ£2: Recensement d°oieeeux morte sur la côte picarde, Rendez-vous 8h30 place du cirque à AMIENS ou 9h30 gare de NOYELLES/MER. _ Durée la journée, repas tiré du sac à la station d'étudee , quai J. D'ARC, ST—VALERY. Sortie au cimetière de le Madeleine à AMIENS, à le découverte des paaeereeux hivernents des perce et des jardins. îendez—vous à 9h30 devant l'entrée du cime- tière. Durée : le matinée. DIMANCHE 1er FEVRIER : ASSEMBLEE GENERALE A 1hH30 SALLE DEWAILLY A AMIENS. PRESENCE INDISPENSABLE. ( le déroulement en détail de cette journée vous sera communiqué uàtérieurement). ~ QÈm§ngne_§ë_£é!rëer ; Recensement d'oiseeux morts eur la côte picarde. · Aeqgp, Rendez—vous 8h30 place du cirque AMIENS. ., _ _ ,/ . _ <î 9h30 gere de Noyelle/mer. Durée la journée, repas pris à la station p d‘étude en baie de Somme à St·Va1ery. » ““_ %‘- `W En ÈMV "-"' ‘ 2-% 7 «’ _ — ,fÃ%;ë>—ee·—`·e·· 'ëfzê »¢’ ’*`>‘ë êlmu
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14 Q`?} . . É?l'· \ ( Amonumtmr A PICARDIE-NATURE \ ' i l:\\\ >\` OO•••••••••••••••••••¤••••¢•••••o¢••••••l E neue•e•n•o•n•u«•••«·«•·«·«••«~s¢•••••i`-il · \ wnsssm z * ··’ ••ll•OIlOl|O|O|•I•••|••|l|¢IOlIO|||QOI 7% A \ î` 4 , désire recevoir PICARDIE-NATURE le bulletin trimestriel ` g , " X *‘;,> * ·~· ···;;L . du G,E,P,0.P, abonnement: 30 F _‘,·::¤‘ ` `x 4* Z ADHESION AU G.E,P.0,P, UUIIOIIIIl·U¢0ll•|Ol|lU¢OtIIO•IO•|¢I•||QQOUOHOII i OO•I·60I¢lII•IOIOIIQQIIIIOOIIIIOIICIUOO0•|Il OOOUOOUIIIIIUIIIIIUICOIUl•IlIO;UII|IIIl¢\OI I déclare adhérer au G.E.P.O.P. déclare renouveler won adhésion au G.E.‘P.0.P. (barrer la mention inutile) , condition d'a,dhésion : adhésion simple 25 F moins de 16 ans IO F adhésion de soutien à partir de 50 F EXTRAITS DES STATUTS DU G, E. P. 0 P. 'L’Associati0n dite ’Groupe Environnement Protection Ornithologie en Picardie’ (G.lï.l’.().P.) régie parla loi de 1901, a pour but de contribuer à Véducation populaire en matière d'étude et de protectionfde la Nature et des · oiseaux sauvages, et de sauvegarde et rfaménagement rationnel de Venvironnement et des sites. ~ " Elle se propose de mener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées, les périmètres sensibles} la protection de la Nature, l’urbanisme, dans le cadre fde législation en e vigueur'. Q’ s v i t x st ° ·. illlîtlll,/L HU N, · (li, l0l\ .
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15 I HISTOIRE DE L ETE Le Gobe—mouche gris Muscicaga striata est un passereau de IM cm, —au dos gris—brun, à la poitrine blanche finement striée de brun, au dessus de tete également strié de brun foncé et au bec fin. Le nid est généralement édifié dans un arbre, entre les branches _ d'une fourche, ou contre le mur d'un jardin_ceuvert de plantes grimpantes et parfois dans un trou de mur. ' C‘est ce dernier habitat qu'nn plein centre d'Amiens, un couple de gobe—mouohe gris a retenu fin mai 1986. Ce choix aurait été excellent (coin très calme et garde-manger à portée de bec) si le fameux trou n'avait été situé dans une construction récente dont le mur allait être bientôt recouvert d'un crépi. Que faire pour éviter un désastre certain ? Tout simplement avoir le réflexe G.E.P.O.P.... En effet, aussitôt alerté, Philippe THIERY entreprend les dé- marches nécessaires. Comme les travaux ne peuvent être retardés, il décide d'instal1er un nichoir à un endroit propice et d'y transporter le nid. Le jour "J" est fixé au lundi 23 juin. Entre-temps, les jeunes sont nés et les parents se relaient sans cesse pour apporter insectes et chenilles à leurs petits. L'opération pourtant délicate se passe très bien. Le nid sort intacte du trou du mur et Philippe THIERY Y découvre trois oisil· T lons endormis, dont un ne se réveille même pas. Les deux autres se contentent d'cuvrir un oeil et le bec mais ne s'effraient nullement. Un quatrième oeuf n'a pas éclos. ip' A T / , _ · sxvuuw I e ce se e È / N" Z-` M · ~ 0 ,, iwwérlâb \ r W )"ïwî$f Àfr ° Z, T - · , Au · ln ·-,· "' ` L . O " I sdâîlllllüllüji I Il } __ ____ , ’// 0, / e/ î I / · " - r /'! J ·
16 Le nid trouve largement sa place dans le nichoir et celui—ci est fixé quelques mètres plus loin, à un endroit où les adultes ont l'habitude de se pereher» Ceux~ci ~ont surveillés de près ce qui vdent de se passer et n'ont cessé de manifester leur _inquiétudgi_Nw~lsl,.~lFas·ss~«~«~t~s v—ee ee·~e *‘”oooo e·'^ ·v“··~—~—sr'”' 'e`' M A Comment vont—ils maintenant réagir ? _Dès que Philippe THIERY Q a disparu, les deux oiseaux se rendent directement au trou du mur mais celui-oi est maintenant bouché. Les parents s'affo1ent de ne pouvoir s'approcher de leurs petits si bien qu'au bout de 1 n trois quart d*heure, Philippe THIERY retourne au nichoir dont il lève le toit afin que les adultes aperçoivent les jeunes, Encore trois quart d'heure d'attente (et c'est long pour tout , le monde ···)· Les adultes se sont ealmés mais ne découvrent toujours pas leur progéniture. Heureusement, cel1e—ci prend l'initiative de maniâester son mécontentement par des piaille- . ments de plus en plus forts et c'est le déclic pour les parents qui se posent enfin sur le bord du nichoir. 'Cela demande tout de même un certain apprentissage : l'adulte bat des ailes cer il semble perdre l'équilibre en se penchant « vers l'întérieur mais, bien vite, le bon truc est trouvé. I L'oiseau entre carrément dans le nichoir pour en ressortir bientôt, Les allées et venues se multiplient car, les petits estomacs crient famine, il faut maintenant rattraper le temps perdu. Dans leur précipitation, deux ou trois fois les parents se dirigent d'abord vers le trou du mur, mais bientôt celui-ci leur devient tout à fait indifférent, Ouf... Le suspens est terminé ! Il n'y a plus qu'à refermer le toit du nichoir··· Juste avant la tombée d'une forte pluie, Le nourrissege se poursuit sans problème Jusqu'au vendredi soir 27 juin, jour où les trois oisillons, bien dodus, grimpent à tour de rôle sur le bord du niohoir et découvrent leur univers. v 52*3 M sa v l Il “ ” -=i@ , \,I!F Ã] n n ~ 3 =· U ¤¤‘· ' ' lr r ll, \ G¤·w E _w · ¤. I I ·â··· ` > '___ ¤_ ;_”§É, _ E.-· . \/ en t /.5 e o
_ 17 Le lendemain matin à 6hü5, il n'y a plus personne.·. Et il ne reste plus qu'à souhaiter bonne chance à la petite famille et espérer que le couple reviendra nicher l'année prochaine au même endroit ! ` · Mireille SUEUR Le GEPOP exprime à nouveau ses remerciements pour la bienveil-A lente compréhension dont ont fait preuve la Chambre de Commerce ' d'Amiens, la Direction Régionale d'Aotion Sanitaire et Sociale et les Notaires associés de la rue de Noyon. Q gï/ "z;//Q M ’/M M ’ e---- 3; ij
18 FIDELITE AU SITE DE NIDIFIC/—\TI©N DE QUELQUES ESPECES PALUDICOLES par xavm comm _ Si le baguage des oiseaux permet de connaitre leur grande voie de migrations, les lieux d*hivernage de nos nicheurs et inverses ‘ ment les lieux de nidification de nos hivernants ou migrateurs, il faut pour cela beaucoup de chance et il n'est pas fréquent de trouver un oiseau bague. Par contre lorsque 1*on peut baguer ré- ` gulièrement dans un même lieu pendant plusieurs années, il arrive de capturer et de contrôler des oiseaux que 1'on a soi—mëme marqués auparavant. Ce sont les premiers résultats de quatre années de baguage dans les marais picarde menés par F. SUEUR et moi-même que nous vous proposons ici. La fidélité au nid est légendaire chez 1'hirondelle de cheminée (Hirundo rustica) et F. SUEUR l'a recemment montré à RUE (80) avec 2 oiseaux nicheurs en 1981 et repris dans les mêmes bâtiments en 1982 et un autre bagué en 1980 et qui est revenu nicher dans les mêmes lieux en 1981 et 1982 (pas de baguage dans ce secteur dûpllisy dommage n••)• Pour d'autres oiseaux sédentaires, c'est à dire restant toute l'année dans le même territoire, une telle fidélité est facile- . ment compréhensible. Par exemple une Bouscarle de Cetti (Cettia cetti) baguée en 1982 à la CHAUSSEE—TIRANCOURT (80) y a encore été trouvée nicheuse en 1983 et 1984. De même pour un Merle noir femelle (Turdus moru- la), nicheuse en 1983 et 198h et un Verdier d'Europe (Carduelis ch1oris)en 1983 et 198h aussi, toujours dans ce même marais; L A BOVES (80), 4 Merles noirs bagues en 198h (sur 13 marqués cette année-là) sont repris en 1985 et 2 marqués en 1985 (sur 6) le sont BH Par contre, d'autres oiseaux sont migrateurs; Certains sont dits migrateurs partiels c'est à dire qu'une fraction de la population peut rester hiverner sur place alors que les autres glissent plus au sud pour la mauvaise saison. D‘autres sont dits migrateurs ~ totaux : l'entière population des nicheurs de nos régions va hiverner loin au sud, Ces deux groupes montrent eux aussi une · certaine fidélité et c'est ce que nous allons montrer. 2.9;-u., ies.z¤2.es2·J=.2+.·a.?..@»..P.e.2=‘.§.z12}2.J. ` A BOVES (80), 3 Fauvettes à tête noire [Sylvia atricapilla) (sur 1h baguées en 198M) sont reprises en 1986 (pas de contrôle en 1985 ou la pression de bagaage a été relativement faible en ce lieu). Les Fauvettes § tète noire hivernent essentiellement ' dans les régions circum—méditerranéennes. Pouillot véloce (Phylloscopus oollybita). Les hivernants se répartissent du sud de l'Europe aux régions équatoriales pour une large majorité (et donc cet oiseau de 6 à 8 grammes survole ré- gulièrement le Sahara sur toute sa longueur et cela deux fois · par an).
19 A BOVES en 198h nous avons bagué 47 adultes en période de nidi— fication; 3 seront contrôlés en ce même lieu en 1985 et un autre en 1986. 2 autres bagués en 1985 seront repris en 1986. Sur 24 · Pouillots véloce nés dans le marais de BOVES et bagués en 198ü, 2 reviendront nicher en 1985 dans le secteur qui les auvu naître. De même, deux fois nous avons contrôlé des Bruants·des roseaux (Emberiza schoeniclus) nicheurs deux années consécutives a BQVES. P<>2£-&22-eis£eieese·.Ensae-; , La Fauvette des jardins (Sylvia borin)M: 2 oiseaux bagués en_198h ~ sont revenus nicher en 1986, Leur lieu d'hivernage étant localisé ( à 1‘Afrique tropicale et équatoriale, ces oiseaux ont donc effectué deux années consécutives 6000 à 7000 km X 2 (aller et retour). ‘· Ceci pour un oiseaux d'environ 20 grammes. La Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) est une nicheuse tres commune des marais des vallées picardes et elle hiverne autour de la méditerranée surtout sur la côte nord·ouest de l'Afrique (Golfe de Guinée). En 198h, nous avons bague à BOVES 24 adultes nicheurs; N sont contrôlés au même endroit en 1985 et un autre sera reconnu en 1986. De même en 1985 ou 12 adultes nicheurs ont été marqués et M contrôlés en 1986. . Les résultats obtenus à;LAW0HAUSSEE—TIRANC0URT (essentiellement par F. SUEUR) sont du même ordre 2 8 adultes marqués en 1983 (sur #0) sont contrôlés en 198ë. ' En 1983 une rapide séance de baguage nous avait permis de capturer M Rousserolles effarvates à VILLERS—EN·PRAYERE (02). Un autre rapide passage (quelques heures) en ce lieu nous a permis de reprendre 1'une d'entre elles un an jour pour jour après son marquage. Pour les oiseaux de première année, un jeune né à BOVES en 1984 a été repris comme nicheur en 1985. On peut remarquerque dans tous les cas, c'est environ un quart des Rousserolles qui sont reprises d'une année sur l'autre. En continuant notre activité de baguage pendant plusieurs années nous aurons peut-être la chance de retrouver des oiseaux montrant un retour aux lieux de nidification sur plus de 2 ans. - Nous ne manquerons pas de vous en tenir informé si tel était le cas . ' On veut Bilan 1eur ;¤?.~ ïav moïra aida ,.; a. il DY u dfîg )e.urs •"¤·¢·-)\9.\’<)¤`!¤·$··· ` à ···· Maui îlvxt çquc)v¤Ã1" Pas ,·§ÃÃ?" ··" quüls ux ¤1>w=.•m1' 1) î/L: · ( ,4 N ? 27 r' 1 ( / ( J 11o“so // / u e o ’ ’*~`à·· /:'°' / wmïfü ij} A ` —·`____,_& · `àëgë e.è»w··‘*î· J É / o ‘ ` ;. ij \ù y V Il 5; & «i N \M $‘%W · ·*` ‘¢ ^g§î¢âss*§¢\9 · /·»—— ; " ‘§\kà\ É ?,- Wie ’ ( % _ ·(’ 1
20 LE CERF , par Marc SENGEZ Au cours des temps (depuis la préhistoire où 1°on trouve déjà trace du Cerf jusqu'à nos jours), les rapports de l'Homme et de la faune sauvage ont constamment évolué de par les_profondes transfer- ‘ mations que le société humaine a fait subir à l‘environnement, Le Cerf, animal mythique et légendaire, ne doit se survie qu'à son image prestigieuse. En effet, les premiers traités qui remontent ‘ aux alentours de 1560 (période p0st—“chssse-cueil1ette") ne relèvent que de 1'art et la manière de faire passer le üerf de vie à trépas. La science de le vénerie commence à cette époque, Plus près de nous de nombreux ouvrages ont été consacrés à la chasse àc tir, alors que les connaissances cynégétiques et biologiques s'affinsient. De nos jours, le Cerf connait de bien plus graves dangers encore, ,`son environnement naturel e tellement évolué que ses besoins essenà tiels en alimentation et en quiétude se tarissent. De plus 1'agricul· ture (devenue attrayante avec entre autre le production du maïs), la sylviculture et la pression touristique dans les massifs forestiers font que ces grands animaux changent leurs habitudes naturelles. Ceci implique une détérioration de la flore exotique implantée sur les territoires ancestraux, d'où tous les problèmes de dégâts de n gibier qui entraînent une répression cynégétique folle décimant les cheptels. ' I1 reste donc toujours à trouver ce fameux équilibre sgr0—sylvo— cynégétique. · En d'autres termes, le Cerf a-t~il encore sa place dans nos forêts en 1986 7 Pour limiter les populations de grands cervidés, les instances dé- partementales qui fixent les plans de chasse se basent sur deux notions très importantes après recensement du cheptel (souhaitable tous les 3 ens), Ce sont le densité biologiqucment supportable (D.B.S.) dont le dépassement entraine une dégradation du milieu et de la popu- lation et la densité économiquement supportable (D.E.S.)· Ce11e—c1 indique le seuil s ne pas dépasser pour que les dégâts à la forêt et _ aux cultures restent tolérnbles. Elle est toujours inférieure à la D.B.S.· U? nombre suffisant d'animaux est nécessaire pour que le population puisse satisfaire à ses instincts sociaux, Sinon il peut _ se produire un phénomène d'iso1ement (stress) et la compétition du rut est faussée et engendre des risques de consenguinité. · A l'inverse, en cas de surpopulation (quand le nombre d'animeux dépasse la capacité d'accuei1 du territoire), se produit un stress de voisinage, un manque de nourriture, des épizooties et paresitoses, — la dégénérescence du cheptel et à moyen terme sa disparition. On peut se demander alors quels chiffres sont acceptables ? L'adminàstration n les siens et les protecteurs les leurs. En fait de véritables recherches scientifiques et adaptées manquent encore pour définir ce que pourrait être 1°équilibre agrc—sylvo-cynégêtique.
` I 21 Mais raisonnablement, un bon observateur connaissant bien le terrain, sait à peu près qu'el1e est la densité biologiquement sup- portable. De plus nos forêts cultivées peuvent accueillir des popu- lations plus importantes queries forêts primitives £Bia1owieza en » Pologne ou les Carpates où ln densité ne dépasse pas 2 animaux aux 100 hectares). Il est sûr qu‘une forêt pauvre comme une forët de montagne n'accueillera pas plus de 2 à 3 animaux aux 100 hectares alors que les forêts picardes peuvent en aoeueillir de M à 5. A Ce que 1'0ffice National des Forêts (0.N,F.), qui gère les popu- lations et demande les recensements, s‘efforoe de récuser en faisant appel à l'0ffice National de la Chasse (0;N.0.) qui multiplie les "études” sur des cas particuliers. Ge sont done les intérêts éoonow · ïiqïes (ONF) qui priment actuellement par rapport aux réalités bioàl og ques. · tu ’ , . Z? » 5.5 \ xv fg É v‘'- &%g§' É%%\Q§% %f ‘ ?’ `°‘ n:ÈH¤ 7/#7 ,/ · I; ' QI!} -£·g(»p 4/ï/ - >_ Q v 3 A lu / /4vv V; I Q (I > (IH · 4·®ï4»*l% ¢ M? ft ‘·,· ‘ % /é ·/% ` / " W ÉÉ « .0;; /ë?” -·\ > * A W 9 " ‘ //’ f?’ »l«;;/// // W W · ·// / F 5 A'! A I v .' M AL · ," ' · '/'É/`âîüâ "w‘ïll"§ t y /7/ ·`, · ,7_ä` v· A. f »/ _`f%%É« ÉQQZQÉYÉÉÉ; ’ / /L//Fw ’/" 9,-"‘ ’· ' L_» wm et / / » «#”/ /// / ne ‘r*t~€5M:* 92 (VW s ~ / A / ” 2/}% î' ~/ . ° A _'É‘?É;§É);$it ÈÈÈà ’ 9 z - ’/ / 2f· ’e " C / // A ` mf? Wh: / ' VIE ET MOEURS DU CERF AU FIL DES SAISONS . I REGIME ALIMENTAIRE Tous ceux qui ont observé des cerfs savent qu'i1s aiment brouter sur les lisières, les chemins, les parcelles en régénération et en plaine. On peut done en conclure que le cerf a un régime alimentaire varié à base de ligneux, semi-ligneux mais aussi de plantes herbacées. Mais il sait ménager ses gagnage herbeux en consom ant des essences arbustives. Le cerf mange (on dit qu'il viande) de façon assez glou- tonne, surtout au début de la nuit et à l'aube. Mais·dans des milieux
22 peu perturbée, on constate 5 à 6 périodes de gegnage tout eu long de la journée, entrecoupéee de ruminetion et de repos. Selon ea taille, AA il absorbe environ de 6 à 12 kg de nourriture par jour, A’1e belle saison, le strate herbecée fournit plus de 50% de son régime, alors que le part des ligneux augmente en hiver. Les feînee, châtaignes et pommes prennent une part importante de le nourriture. Pour ce qui est de l'e1imentetion en pleine, disons qu'i1 affectionne le mais eu ` moment de le pousse, les betteraves müree et le blé en herbe. ` Les dégâts occasionnés par lee cerfs sont les dommages subis par les forestiers et les agriculteurs. D'eberd l*ebroutiseement, qui est 1a destruction des bourgeons et de l'extrémité des pousses terminales · sur les jeunes arbres, est un dégât qui occasionne des buissons en forme de boule ou de pyramide. L'ebroutieeement a lieu en fin âihiver et eu printemps (dêbourrege des feuilles), A noter que lee essences - éxotiquee recemment introduites eont toujours les plus convoitées. `Ensuite l'écorçage qui ee fait lorsque l'enime1 lacère des parties entières de l'écorce des jeunes arbres (on voit quelquefois très bien les traces de dents dans certaine gaullie ou perchis} Il sévit souvent en hiver quand les conditions climatiques sont rigoureuses, · mais aussi en été quand le sécheresse règne. Il fait partie d'un besoin fondamental cer il intervient aussi dans des conditions normales, Il existe aussi deux autres formes de dégât : lors de le chute des bois et lors de le chute des velours, quand lee cerfs frottent leurs bois sur des tiges épaisses et eu moment du rut où, afin de marquer leur territoire, ils massacrent certaine arbustes ou bien se battent en que1que»eorte avec eux pour e'exercer au combat ou pour se déchar- ger un peu de leur agressivité, II L‘HIVER C'est l'époque des grandes hardee parmi lesquelles on peut apercevoir de grands mâles. Il n*eet pas rare de rencontrer des hordes de 30 à #0 individus, voire de 80 à 100 dans des forêts trèe peuplées. Cette » — grosse harde est toujours conduite par une biche, dite meneuee, qui est le plus souvent une belle biche qui possède un beau petit (ce n'est donc pas une vieille femelle stérile) et qui, tree vigilante et expérimentée sait mener tout eon monde. Cette harde est très hierar- chisée et se compose d'autres biches suitéee(c'eet à dire avec leur faon) ou non euitéee puiàfde jeunes màlee. Ce eont les cellules femi- liales de base s biche§,bichette^ et foon; ou bioher,daguet et faone ‘qui la composent} Dans une grosse harde tranquille, on peut voir une certaine distance entre cheque cellule de beee. Quand cette distance n*est pas respectée, il peut y avoir pugilat entre deux animaux avec) . `leure pattes antérieures. Les feone mâles présentent une couronne de poile autour des pivote _ en formation} En Jenvier,1ee bosses (proéminencee frontales) sont · bien epperentes et la crinière pousee· ' · La fin de l'hiver est souvent une période de disette pour les grands animaux. Lee mâles se concentrent entre eux ou bien recherchent le présence de grenàee herdes. Le jour beaucoup plus court à cette époque oblige à une recherche de nourriture en pleine journée et bien souvent pendent les heures lee plus chaudee quand le gel ee fait moins fort. Ainsi il est fréquent de voir une harde se chauffer au soleil dans une clairière durant le mi—journée, qui est souvent en même temps une période de moine gronde activité humaine (j'ei remarqué que beaucoup d'enimeux sortaient pendent cette période et cela correspond en effet à l'heure où les gene vont déjeuner, font le pause et où il y a eur— tout moine de circulation automobile). ‘
23 C'est donc une bonne époque pour 1'observation des cervidés bien que 1'hiver soit quelquefois assez rude et le fasse payer aux animaux les plus faibles (les faons nés tardivement par exemple). _ Une petite anecdote pour conclure sur l'hiver, 0'était l'année der— nière dans une forêt de l'Aisne, le 2h Décembre en fin d'après-midi. Je surveillais une grosse harde de 30 animaux avec 2 dix-cors qui pàturaient une maigre végétation dans une futaie. Cette harde était toujours en mouvement à cause d'un cerf véritablement excité qui avait un comportement très clair vis à vis d*une biche qui, elle, ne mtadmettait pas de cette façon. On sait que les biches non couvertes pendant le rut peuvent revenir à de courtes périodes de chaleur. Le deuxième cerf observait ce manège lui aussi et, tout à c0up/l'obscu- A rité commença à s'installer et ce sont de vrais brâmes que nous ' eumes la chance d'entendre ainsi que plusieurs tentatives d'accou- plement. Quel beau cadeau de Noël ! ‘ \ » · 1 . ;Q\ ‘ Q et ng 5 JI.: I 5 " ·‘É * z- « ' ' · ‘ ama .·'. "sx vl u · :· ` Jâëf ·` I/V l 5 ">·*tî’ é t ' ~ É! l ' uïî /'— ` v/r'° %“** à · · `î ?"’ ÉÉ i A ' l A Il ‘ 1 ` L / 1/ ' . 'v W " u i taz = "` *ï?‘ » -· ‘ · Y " A · fg, I N É J ‘77» » à? WW " Y ` Jy ft · ’·‘ dw k fl fil à ' · 8.11 EI‘iI1t9mQS L J, u t" 7 ~ · à ij ‘ 1 e I e . ¢*·«— ' s pf yy e ` %// rm ju111et III LE PRINTEMPS Pour les cerfs le printemps commence tôt. Dès la mi-février, chez r les plus agés, à l'endroit ou le bois est implanté sur le pivot se produit un phénomène appelé ostéite décalcifiante. un anneau blan- châtre se dessine autour de la meule et l'animal commence à ressentir . des démangeaisons qui le poussent à se frotter la tète contre les jeunes arbres. Bientôt les bois vont tomber; cfest la pousse des nouveaux bois qui provoque la chute des anciens. Souvent, ils ne · tombent pas ensemble et le nerf ayant la tête un peu déséquilibré cherche à se débarrasser de l'autre assez vite. Plus ils sont lourds plus le cerf le fera tomber rapidement, ce qui explique que pour les rares très beaux sujets, on trouve bien souvent la paire au même endroit. La mue est plus précoce en plaine qu'en montagne et certaines ` ' années quand la nourrture est riche et le temps assez clément. Un certain nombre de cerf "jettent leur tête" vers la mi-février. La cassure de la mue est plus convexe chez un jeune cerf et concave chez un vieux. Le mâle ayent jeté sa tête est dit ”mulet". Les daguets ` peuvent perdre leur perche ou dague jusqu'en début de mai. Au moment de la chute, une tranche de pivot disparait, emporté avec le bois. Avec 1*àge le pivot a tendance à diminuer de hauteur et à augmenter de diamètre, ‘ ` c
24 A cette époque on peut assister à quelques modification à 1'inté— rieur des hardee de cerf. Un beau cerf, étant devenu mulet alors que les autres ont encore leurs bois, peut se trouver en difficulté face à ces jeunes coiffes qui veulent renverser la hierarchie. Le mulet ayant perdu sa ramure, son arme de dissuasion, perd également son rang social, mais tout rentre vite dans l'ordre tandis que les mulets règlent leuxndifférents à coup de sabots antérieurs. ` Les nouveaux bois poussent rapidement, àls sont appelés "refeits” (la repousse se fait en 130 jours environ). Uh bourrelet apparait au sommet des pivots, Au début 1*0s est mou, cartilegineux et spongieux, entouré d‘une peau protectrice qui renferme un réseau de vaisseaux et de nerfs. La croissance se fait par 1'extrémité et le bois ne se miè néralise que progressivement. Cela demande une quantité d'énergie 7 considérable pour reconstituer cette ramure et à cette époque on voit souvent les cerfs en velours aller au gagnage à n'imp0rte quelle heure, _ Pendant ce temps est arriîée 1'époque des feons chez les femelles. Celles-ci, après avoir connu une période de mue (ainsi que pour les cerfs), ayant perdu par touffe entière la bourre épaisse et grise et ayant retrouvé un pelage ras roux fauve avec une large tache jaune , clair à le hauteur des cuisses, vont pouvoir mettre bas après quelques 2hO jours de gestation. Le biche met au monde un feon, assez rarement deux. Les naissances sont étalées de la fin avril à le fin juin, On observe parfois des naissances plus tardives, mais qui donnent des faona moins robustes qui auront moins de chances de passer 1'hiver,` Quelques jours avant la mise bas, la biche s'ie01e dans un coin ~ couvert et calme. La naissance est rapide, le faon est tout de suite léché et séché, le placenta mangé par le mère afin de ne laisser au— cune trace aux prédateurs éventuels. Le nouveau»né s'éc1aircit rapi- dement pour adopter la fameuse livrée mouehetée, Quelques heures plus tard il peut se tenir debout et le lendemain il peut marcher. Mais pendant les tout premiers jours, la biche le laisse seul pour aller au gagnage, c'eet pour cela que certaines personnes croient avoir affaire à des faons abandonnée. En fait, la mère n'est jamais très 1oin et il ne fawt“surt0ut pas toucher au faon. Peu après, à partir de la mi—juin les faune sont solides et suivent leur mère au gagnage. 0*est ainsi que 1'on trouve des petites communautés de biches adultes et de faons, ce qui donne lieu parfois à des spectacles bien amusants ( les jeux des faons entre—eux sont assez plaisante voire désopilants). A cette époque lee jeunes de 1'année précédente sont à nouveau tolérés. La mortalité naturelle est de 1'ordre de 10 à 20% pour les faons (printemps humide, présence de prédateurs§.·)» Une biehe est . apte à se reproduire à partir de sa deuxième année, ü0% de ces Jeunes' femelles, en moyenne, ont un faou. La stérilité n'apparait qu'à un o âge canonique, 15 ou 16 ans, ce qui est rare dans nos massifs. Le taux d'aocroiaeement théorique se situe autour de 60% du nombre de femelles. Il peut varier avec la densité, la richesse du milieu et la struo— °A ture de la population. e Dans le prochain numéro, nous aborderons 1'été et le brâme, * * % _ ,
25 ,1;*** À, ' I, A. /I//I/4 . (2 ff ' /' f v' — " 'L '·`'' ·‘ ' //·v’/f·’à K W /4 ’ /6/ Ã' 4 / /4/fv '7 ·’»? ‘‘·' / /%/ r "..¥ _»·»;'ïî/ ·.·’ -0// ‘ ‘ WI ’ »·%/f' .· ». î ’—'/ · '·,/' - /A" — · ·«.· ·; >",·2" — , -··· Aff · _,,· /2/ ,·' . ,‘ ;;:—’ rxj/‘ , . L ·f 4 /' , . ” É *'- M }/ t ‘ ·‘ ' à ’, r' ' } 1 ·- ` T. *2 [ 'É·";';’ " ·· « CK ,,74 » /7% ‘;î>··//yi €-·// $$,6 i"’·«’ · .f 9 ./4%/il! / t //%2’/Ã- ' / ê' 4 ' ·*‘ . "' x .£J’ 7)/ / "/>* 7 ?6/ / rv -7, · ( ·· w' ·«/ = //’ .,·. ··'· ·· « A, _ /^ 5/ J- /4 / * / Ill • 7 ' / y / Q, ?% [(p / [à ; l . · · 'I;./Zia / I/»·£l·î _` » N» ·v y fg wfwn , _ v ;· *4/ I] j : A ,î1,’ · · L/' ,· 7 ` . ‘¥` « I/I" v` /' 4//t // /_ ài, ,' X ;l • â (9; · / ‘¢- v » ,· ‘·‘, / I ï_· fi , A >`'. _,2l_], T,. _ ,3 , ry', ~' A l ~r v wàw ·•v-éwgyâ [Z,) T1" % ` 7 Ã/_î`;_·‘ î ; H "/ l |// ,9} r --_ ' ff': W / % 9 9 . [V ' ' ·*'_’ /,7"=:»·£ ~«'î}`·· / ¢ ·. “ " ,*.5, ·’. -, ` ` " »" .j`·¤" [sé V 9 /1 "/ ‘ If gypl AQ5·r·[f ·`,,; * / , ;‘ ??’»/`,· · I ·//ZM *,· «·.· »‘¢É”‘ \ ·"· ,\ - $6 I/I W)/..9 ,’ fr V`- ,v'· É/*/" lm ` ,_ /54;% ' " , ' ` '• r· •' A '- r ( I rtïgy [ ,2 I / - li _,. , · num \x*'·y”>//4,4 · s W ‘ ,"» ".'.‘~`,"+; W r n W, •‘ L J -» N hl % I, ,’ ' j Q É M \ ‘;g:,·q;, ` j . . x '-·@.:·ï?·,:;'¥ * N`- .· / · *. f A ' · '/3* """*.‘l'*»·` 'r é " ” / ·'· ;-,·f '^` Y •' F5" .- /‘ I « · o .. à éfly n BESTIAIRE s V U Dénomina_tlong_¢iilyergeg_ s le male adulte est le cerf, la femelle est la biche et le ' _-`` "— - _ jeune de l*année le faon. — Une biche accompagnée de son faon est dit euitée, Le faon mâle devient here après 6 mois, il porte alors deux dagues ou perches sans ramification. Le faon femelle devient jeune biche ou bichette vers un an, A 2 ans elle devient adulte et est appelée grande biche, Une troupe de cervidés est une harde. lcgggéylté x sauf maladie ou accident, un cerf peut vivre normalement 18 à 20 ans, Un cerf de 12 ane, loin d'@tre un vieillard, est au contraire à l'apogée de satfïîo; et de eî beautâ, il représeïze dîs lâre ïndexcelleît géniteur, Malheureu- eemen au savo r que ans nos mass s p car s e ans ou e la France d ailleurs ces beaux cerfs sont 1oin· d'§tre légion car décimés dès que leur trophée commence à ’ représenté une certaine valeur vers 5 ou 6 ans. C'ed1dire le peu de cas que l'0n fait de cette espèce, car elle gagnerait en vigueur et en beauté si on respectait un temps ` _ soit peu le rapport des sexes (sex-ratio) et le rapport des classes d'âges (âge-ratio). §__t£uc_t!._¤r_e___ggg_5:g_lg__diune_Ègpuletlgn z une population de cerfs et biches doit vivre en ` · ‘ équilibre avec son milieu la densité étant adap- âéîhàtladcapacité nutriïive du tergîtâire, mâlî aâxssi cré équilibre interne, Le sex-ratio , o en re vers un cer pour une c e quan a enslt est proche de la ité t .. ritoriale (une population de cerf ne peut vivre que eur un minimum de ls à ëêâaîxectarîg le chepÈel8seâ;Étuânî·alzrâtautour det;0 à 1'îâ Èëîes). Ceîëaines proportions entre les sexes e S s 0 ven ·re respec· es i c es a carac risti . d l ti · naturelles équilibrées. La moyenne d'âge des animaux se situe entïgaj et goâxîsî lgga jeunes ne sont pas surabondante et lesadulte représentent une part importante, gage d'une bonne perpétuation de 1'espece, . ' Màles Feme les 1 l d' b ' t ‘ · · ` iîîîîtgx im; Orme de 0 à I an · 2596 2596 environ u ·e n erne · ··‘· ‘ , V .. de population t d° 1 à M mm 3 % à 35% °nvi1`°n · de il à 8 ans 2096 2096 environ . · 8 ane et plus 2096 2096 environ
26 î,,, """l = FICHE SIGNALETIQUE s A Sxstématigue Embrenchement ·: Vertébrés _ ` ‘ ' ''``° -— 'U Classe 5 Mammifères Super-ordre z Ongulés Sous-ordre‘ s 'Ruminents Super-famille s Elaphoïdés Sous—famil1e z Cervidés · Genre ~ : Cerf Espèce |_ Cerf Blaphe ou Cerf d'Europe I ¤¤£¤2Eè£22-22z2i2222 *1 Longueur (du mufle à le queue): de 180 à 250 cm chez le mâle, de 170 à 210 cm chez la femelle. · ` Hauteur (eu garrot: de 120 à 150 cm chez le mâle, de 100 à 125 chez le femelle, Poids (en France) z 150 kg en moyenne pour le mâle, 100 kg en moyenne pour le femelle (il est fonction de la richesse de l'alimentetion). Aspect du mâle : élancé ·t svelte chez les jeunes; lourd,mas¢if et trepu chez · les animaux âgés. Bois 2 chute de février à mai. Hauteur pouvant dépasser J mètre et poids pou~ vent dépasser 15 kg, Pelege s il subit 2 mues, en automne et au printemps. Le couleur tire sur le roux fauve en été et sur le brun gris en hiver. Les feons ont une livrée techetée jusqu'à 6 mois, É2É2-ÉE-Yi2 · Comportement grégaire et social; les mâles et les femelles vivent séparément en dehors de la courte période du rut (hardes de jeunes cerf, hardes de biches hères, bichettes et faon, cerfs agés isolés, ‘ Déplacements s liés à le recherche de le nourriture et aux besoins de la reproduction. ` Alimentation s ligneuse, semi—ligneuse, herbacée. Reproduction s conception en septembre-octobre lors de la spectaculaire sei- , son du brame, Gestation de 230 à 2hO jours. Mise bas en mai- juin (un seul jeune en général), Apogée comportementale et physique entre 10 et 1M ans. 4 î` . sl) ` \ , A _ \\`\// n \ 1 j c · ·· r —¤,/— <V 1 WW \ l , \ )· ^ · 1 c ` , V1 < C M 1 n ~ ·.,1 1 . / l/ si »\ _ stp] my, · ;\wN\ MQ; , ·· mf \’§» dg;) M " e 1 / jf ww "ïâfiï ` e 1 W ~¤* "‘*~h—`. I `l `k;,F`_ rif? x, ;~\ l/ Iluv M `“ \_1·‘L1.)·lL ( “« Mpuv j uw ‘«,?> '/7` Il · / (1wmu "' *1:/ ; » ?%». ‘ j O W M W x y W / l "lL ;« 1ère année 2e année · ML 2; année ~ Ag annég ày AA)
27 Densité x du temps où la prédation naturelle existait encore, la limitation de la po- ''''`'` pulation était assurée. Aujourd'hu1, c'est l'homme qui se charge de la régu- lation. La capacité d'accueil des territoires et la richesse nutritive du milieu régis- sent la densité optimum, D*autres facteurs entrent en jeu, qui sont contenus dans l'in- - dice d'Ueckermann, ce sont en particulier 8 . — le pourcentage des bordures en culture ou prairie. - les essences forestières - le pourcentage des cultures ou prairies enclavées - la nature géologique des sols (les plus favorables sont le ` calcaire juraesique et la craie) A cela il convient d'ajouter | ’ - 1*âge des peuplements forestiers (une forêt régé- - le mode d'exploitation sylvicole nérée est plus favorable qu'une forêt de vieux — le climat taillis). — l'exposition - la configuration du terrain, le relief - la présence d'eau * — la cohabitation avec d'autres herbivores - le facteur tran uillité q l v A§}`É¥ .<· ·l : rev , ~”â?22·v»= '#*<· A ;g?ï.<;%§§§#»%;¢z¢t hv ·»Gf»»·,à~··.·· %,»/A' /' ' ¢#w g¢î" ( *·)&_ _? 7 I I I I é? /@4 / · i à ‘ r; A ,1/ ‘% M ’ IM j 9 " 4 fà 4% A Pe . "a Marc SENGEZ est membre de l‘Aesociation de Chasse Photographique Pioarde. Celle—ci regroupe une vingtaine d'adhérente, Quelques—ens d'entre·eux nous ont aidé dans la réalisation de l'affiche “La *Faune en Picardie, ” A.C.P.P.S 12 rue Moinet - 02800 BEAUTOR. W
’28 PQURQUOI UNE AFFICHE SUR LA FAUNE EN HICARDIE '? N par Philippe CARUETTE La protection de la nature? l'étude et le respect de la faune, de la flore et des lieux qui les abritent sont devenus aujourd'hui _ les préoccupations de nombreux picarde et non plus celles réservées à quelques spécialistes, Quelle réalisation mieux qu'une affiche destinée à être diffusée en nombre dans toute la PICARDIE ne pouvait faire découvrir et apprécier à nos concitoyens notre riche patrimoine naturel ? V Une affiche et un dépliant pour nous montrer qu'au delà des prée jugés tenaces,la PICARDIE n'est pas une terre triste et monotone, que les lieux où nous nous promenons-sont le berceau de fragiles _ joyaux vivants et non pas encore des printemps silencieux. , En lançant cette affiche sur la faune de PICARDIE, notre asso- ciation, avec le soutien de la Délégation Régionale à l'Architec- ture et à l'Environnement et le Conseil Régional de PICARDIE ` veut montrer l'importance que revët pour une région et ses habitants un patrimoine naturel, trop souvent méconnu, trop souvent ignoré et par delà trop souvent bafoué. Pour ses concepteurs, la ligne directrice de cette réalisation fut d'abord la recherche de l'esthétique, traduire la beauté d'es— pèces animales grâce à la photographie, Plaisir des yeux devant cette Rainette prête à bondir, devant ce sympathique Blaireau à l'entrée de son terrier ou ce Colvert venu du nord pour hiverner en terre picarde. Etonnante féerie des chaudes couleurs méditerranéennes avec le Guêpier d'Europe pourtant nicheur- en PICARDIE. Les Insectes, qu'îls soient Coléoptères, Libellules ou Papillons sont tantôt diamants, émeraudes ou broches d'argent au fil des rayons du soleil. Spectacle 8 combien touchant que ce Chevreuil en communion avec le regard de l'homme qui l'a surpris sans lo déranger, · Autant de cathédrales vivantes, toiles de maitres en mouvement, ` Versailles de nos campagnes.·· Mais l'admirat1on massive peut porter en elle les germes de la destruction. L'Homme est—il aujourd'hui assez discipliné, respec- tueux et responsable pour ne pas violer ces/beautés ? , Comme c'est souvent le cas, ce qui est beau est rare et fragile. ` La protection est donc le deuxième but de cette opération, à Le Phoque veau—marin, aujourd'hui protégé, fréquente notre lit— toral mais pour combien de temps encore sera-t—il le symbole de A ces rivages, toujours sauvages ? Des Papillons, comme l'Argus de la Gentiane se maintiennent comme a des reliques sur certains coteaux calcaires, il en est de même pour certaines Libellules indicatrices de la pureté des eaux de nos rivières et de nos marais. · . Mais à quoi sert la protection d'une espèce si son habitat est détruit, si les sites d'hivernage ou de reproduction, les haltes migratoires sont rayés de la carte. _
29 Nos marais et nos étangs ne doivent plus être considérés comme des zones à domestiquer et·à drainer. Nos forêts ne sont pas que des usines à produire du bois et nos coteaux calcaires de banaux terrains de moto-cross. Les maires de nos communes, depuis la décentralisation, ont dans ce domaine un rôle primordial à jouer. Ce n'est pas être protection- ' niste et retardataire pour une commune de protéger son patrimoine naturel, Au contraire, c'est agir en responsable aux yeux des géné- _ rations futures. Par la création de réserves de chasse ou naturelles, de zones protégées par arrêté de biotope, par la préservation des haies, des mares et des bosquets dans les procédures de remembrement, par la prise en compte des éléments naturels lors de 1'élaboration des plans d'occupation des sols, nos élus peuvent assurer ce pari pour 1'avenir. _ Une affiche et un dépliant pour les écoles, pour nos enfants des villes et des campagnes. Depuis deux ans le GEPOP s'efforce de faire connaitre en milieu scolaire la valeur de nos richesses natu- relles régionales et mondiales. Des Rapaces en passant par notre littoral ou les êtres vivants du marais, l'intérët que portent les enfants à nos interventions est le meilleur de nos encouragements. Aujourdihui à 1'heure des technologies nouvelles, l'enfant, avide de savoir, découvre ou redécouvre le milieu qui l‘entoure même si les programmes d'écologie restent encore insuffisamment proches de la réalité, faute de sorties suffisantes sur le terrain. Dans les années qui viennent nos enfants (et les enfants de nos enfants) seront confrontés de façon plus cruciale et dure aux menaces latentes ou actuelles qui pèsent sur notre Environnement. Apprendre aujourd‘hui à le connaître et à le protéger, c'est aussi préparer leur avenir... ' . Que cette affiche et ce dépliant ouvrent à nos enfants et à leurs professeurs, encore plus grandes les portes de la connaissance et A , · de la préservation de notre patrimoine naturel. Plus encore que par le passé nous nous devons d'être animés par cette passion de convaincre. Convaincre que notre Terre est riche, convaincre que notre Terre est fragile et ne pas croire que nous ne pouvons être que des aveugles et des irresponsables lors de ` la légation de ce patrimoine naturel à nos enfants. Cela dépend de chacun de nous pour le bien de tous..· "Les générations actuelles ont une tâche bien plus lourde * que de refaire le monde, c'est d'éviter qu'il ne soit défait" (Josué de Gastro)· I . I " ;£.;l;;e~‘: I ` I I
A .1; . 7«=-r- v---- - — « · ée 7 ·§?v‘—*«‘-— '-5*;*1e¥¤7;îi@=->.·q-îiàeîieï ·.:.l'$xÉ"s É"- @-7- · Le? Ét·&Q`tzêîpaÉ¥·e É'-- +—·· »·‘·’-·<·‘ ee"- ···= .-.. ··’·a‘*¤;ï= ‘ë' ¤ .,-1 % - ~ · ·. . · .~·e.;E>¤·4~.§;--Xs.--· 7 7 \.\ \\\ 7_ 7 .--7; _A., . ,,A ~-—> mer- ` *. - . ' · ‘ > · .e,<.7.7.;.-·;-..,.; .-, \-·,, :.·-`t€=;.î‘1-=·.··.- ..’,."`~‘ ww C-·-ee iii - '‘·· ,;1_· , ·..¤· *1- î - · "- ï ‘°” '””“‘”· î' _>,‘ ’*"Ã` 8 A —· =- **3 V} iv . F '; ` g;;L —- . ; 7 serresviva-nteurfeslams 7 7 `Éï " EE? êâ ."e12lîuë¤es1r:.le11:<ouveis F` M} -`îëî-?--î-1 ·' if-— “'* .>4.n·‘à ' 4 . -* ·. A ; ' -° "" —È"x?*:'@"*··î — ~ 3$’·`=.£? . :a.me1r-=queni¤r1·=s ames ’ ·- _ _7;;q;;îâ_7e$- —. 4 g É.: ·7.~4:· 7.. . u . 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L °‘°"—*9°' de B°‘¤'9°9¤’=* Jenquernent Bleu des collines calcazres" étau. ll ,v a noumt. dans ses premzers stades. des Ileurs de la 1 ` ` ` ` ' îëï. core Vzngtans, commun danela plupartdes fncheset Gennsuecroisetteputseile esrrecuetürepardestolümls 7 Rêchemhamun SO, . 7 7 ,7) ..E_7, , B 7 eaux crayeux. Malheureusement comme beaucoup Cellescl sont lnandesdmne substance- sucrée sécretée Gmc? U F rif C¤};;1 ~¤-9;90- C'? ’>¤f€1fC’9¤e‘_@S- lires papillons liés à ces milieux, tl est en enorme par la Chen1ile.·par contre cette denueze vs devenu Dm `î,ëOÈïmmp`È zu gî‘Ep€”‘S€î GES 77 EQ .·ï·?§Q-ÉÈ`?’;QàîÉf?§§`§l , 'esston. La plupart desesstatzonssesontételntes au cërmvore el dévorer les leunes larves des lournusi . pgèmïinë ;,C"S,.,§fd§77;à lgzëgèâuïlun ¤ï'fëÉ7î‘è`§;!g!7;' ai. 7 ;?%Èi ' 7. - · ~ ~r· · · u s_. L., . -3 7::1 rs 7·y·.» .:· :._ 37.-xx,-àt`Q§»~;7·y;·»œuç" — 7 Sîîs dîzuînî Zënâeîœ V I d Béa r SEUIE la ïëmë/IE 119 CMS espèce E61 Dwlëgéë. dehors de ces dates Je dsametre de le coquille des ,` É fi `, 'ï .§lÉ¥?¥=È’;ɧ?É£È*î?"g'§ § @" ES ° IT â S °'—"'°—‘ 6-* ESE EêcvgottamcsséscoltêrreszlwneweScm,Lebmlage .‘ii'î`~î-£»`=ëë.-ï-¤7? '- ·-l‘ï'É-'àïîlîëëêë-..-°È€"' É ": · ullon apparaû en août. l!IÉIîÉChl desztalus en zue des milliers -ïf·` ’~-€*:7î"--"*iiî·£*-”É‘7 " z 7 ' · ' ‘ - · .-'.· ' ·1l'» «i`- =×, ‘i§’·X .i,'£}·,-V25c·—1';$y,·ml·~‘»;¤,`e J ' ' ' ’ V ;1» - -5-Mur \.».·z,..( .-1--.. -· -:-e..—- -· .;- . - . , .e ...· ,..., 7»._ > "7î.”=:'i E) W · s , 77 7_ . . . 7 ·. . ~ - -· ·· si ·e..·. le -~..·· 77«· —7 le- .».s·me-—w. eàîes. ...¤.7«· - ..;..s·e;;7 7. 7,..»e» — 7.: -· · 7. 7 . · .. 7. , l Xp QÃ.ÃÃfl:g;.u·.§3. ,Ã,..` L apelle fascœe %u»î.Q,·Z' 7 `É ~É_7T"ÉÉf§)Èɧ‘ Q` ÈÉ 77._‘.7,.=€§;77 ,7, _.œâ`.g_.7 *}*7 7 7. \xs 7- \ .·r' -. 7. " ·· ` 7 fî»i’·;-- 7·=_ ·` - _ ·—* Atatgnee ruendtonale. ' 57.- _ 7 7 77..2;'j,j1 lE¤e1Is-tetsclêeclevtetltcitè 77; ' ;"· ~>" —` jl.: 7.,:57 --j' 17.-@7;-. ri É: · 7- ' ‘· . 77 .,. · '- ·. plus en plus rareamesure p u * " 7 ç - 1 e *7 , î- ique im surance vers 7 ` »7·' E -_. ,..*· 7-s·..*e.· . . 7-..1 J ·e Nora Celte belle 7.r a éiz. s té? -;·§ê;î?FÉ·‘;?°"_;î·¤u7:7..- °. ?” *`.··‘- `· " ".îî‘ Aratnee ucue et 7-aune ' " in?. €x_âk?Fi?î§î· 7- lr''' . » .· . · 7 7 · A. sei se . · fl · A ·..«·.-·.,«- y, eye ·· . - ...4-- l Ès »..,e-en ee. .. .7 t·.» .·=<»· u~~·~%c:e. _;;;7.7.-_.· - 7 Là; 7§_+;-yy. est localzseu a quelques gg-;-· 7r;g£2,_ "‘ >»-’ .e ëâî.ï‘ "~ fg- ;.f_..£;e;;.tÉéf"'*I:è"‘*·""""`~?·;)ge,.$È ·ëï‘îî-` sé? Y" : *· ‘¢i‘-É î'i"°nS qui mémmœm _ ' Q ' Yé ' s ‘ïî —?‘« 1. · · ·- -:15 -.'t A- -7 e , -1.;- ..¤ë·.@> ·-·· ;¤·, . . ·î.‘ê = - - 7:. .~· 1-...;§..j.·;î - ï ’· *' ?L⧫`iî‘! lë Ãtëîeguêïîtuî ugïlî .’ ·§@â" .'.` 2 ¤;.;e;.lF'· ig '·,'— 7 · . g .·7· Sofrmze [ .‘ï':.<=I;¤··î§ s - rs ' qe îî 452.- 7-7,;-.e:;e ez - · gigi · ·—·· ¥-ar —.«z A . 7J .,., .·. .. » 7. ..‘ . - 2. .• *7.. ‘ 7.. . -·.' ess- ï" '<-É s` `—.'»· 1-ï 1 T · et Mb à ` ' ’ T2:-`ïîë sw-2‘ --1î%%-‘.=.‘·%î;2e-ë;’ïiî;;;>;%?e·= .; — M-; . *7 ·î . . 77 . ,:s»¤ .<- -” 7 .:* J ` ` " ""\ `'`‘ """`*·"`*""" . ,««. . §· LT-; ·' 1- VH" ` ~· · ~··`———`~~·-·~—¤->=>`·—>-w~e~:¤~:-—· ,. dr [ ` ·.·1’·u‘§ .· ".r:~'·», ' . · la-"1-:7. .2--:. · · ., . .. · . ‘#'.?7'..‘-7 5 2- '··-*·7·'-*°¤?~‘_ fm-7·7=ïl§ -· · .7 ; . - . ,. 7 . ipëgggggë-7;J7l.L7.-.%;,5#7.7;;.,;-,7 777 ui 7-‘v ;,.%`7;,.,7 .~..··-··1·.u^='·L,4_·~.·e«-v.-ee.=1¤tas.,“‘*-¤=.1s.%à·2«. 7-77.7 » um"-, . .7%.. em .7-, ‘7,,_EÉ._,7&E.. ..7 gîtewé-1·Er :e§$—..§.:.».E,ïâï,-;mÉg£7&ë;:«..7 7} cerf éleplze ·î*"? ~« -< > ,u . ès .7;: - x f _ ai 7. ku. _7 . « ' `·"\"`a"\~~ ~\ la ,-1* · · rf tw .. ¤«z:rA.&~;e¤É r., .,; \ ·. gen A <·J» . `q;»·îMt-o.«-·u-=· z F! - . ‘ · “`2 -·- ge ,.,·.=vt"·s¤’Ef~4t;»r1î.eÉve-.,--— Y · ·;1~.s;1ne·1a:lsleskuelsouSnt1ert1eI’Lis1de1a _':<J- y -. 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Il ·· I üîxùlhz a` 1-eue y-· g een se-s¤.§~§e g-. it. lünee ...:.1..: .x7; .-·' 5- 73;-1;;.l¤=’ · we ete-ti. · . 7 <M'â(à—zà ‘:' *’ ·zd® · mam 7- ‘7 · ~1·»=e"" - ¥É " -*7:% ef- rs 7, - 1 Y1"°_ .7 n ·**‘ .W*&.É- 'yw lï ii-É J . .. É ‘ `J C} 45 V É Q F ·· i Le ¤h¤¤-ette e · -.7 . e le- ' .¤ ‘‘°- -1 il · 2 T $7 7;; hl] tt . 77 7;:% 7 77;,7.75 . . .·—.;e»..er-uw. E.7 .;e ...,s»-s,§-. e. · .4.-7 1 0 9 --·~ · e- .¢s. 5e 7%- - Ãïëü [D · I IU ' èa.7 J1-·^ ».:+"‘ .g,=§`€- \\ ~·` L %~ Ay- 1 Q p ‘@F:ï·¤ . s. C ' ‘ 7 î nîfzxî ·’·` OMS went munies ou nocturnes comme la Cuoueue .# I . , ~ h É? 2% _ ,¢f;·.f! hulolle les Rapacesscnld©;J1·éc1cllx suiulruueu des 7' 7- Le IIEIT F É: [ C 1 5- F — Wâsiegëœiël ·.--¥§,«Q·‘- , E' . ,g=«î1s agriculteurs . 7· = \\— \\ . J . .’-M:-‘Y'=~V7 -‘ ‘ = »!'-ww;-tim:. ~ - .· ,·¤· O I'. _ E É?-j' mns: le couple de Huloztes qu: ruche dans les arbres t vf,) î ff tsüyw-- , .7, ‘ _ `-é7⧷ 7;1 7,;' creux de nosrbms. ccnsonznxepluscleEûûüzongctns par 5 4 li ·· j - · 5 n ` _g;;..'}¤ _,jt1· " ' . _ 7· 7 'l' ,4 «1n(€·nIre6000eIl00OOpuurunRen.sr:l) lîlIeez:::uncul g.- , j î-" - 7 , €?!75='i¥Éi’ î îA" îê ‘î ,g§“ ;_ Ã? C7"'lU¤?D0U!S0llhtlllllëlïltëillFllllwnçânlL'1è.~;l<èlr1©lu<l.¤ _?— _· gë .'É' __ ' TG I «e-(gg 2% ;'§· . Janwerla période cle teprouuouen Q É Q QI rf _ - 7 gg É 7 £»â»77,;; . 7. _ 7; · ·.«,7_; 77—._ - [ La . · 1 ~—· . . · .- îwrst ni}? salamandre tacluetee -, “ë Ex. · @FÉ@·œJ‘§*}}* `·*} à ' w1 u.. \\.u\ seu`. ue \ .. u .-1. ·‘ · : . .... . · · . u. f»=«' se- ~ .- .1 0 . · ‘ - €î“ ·’ ` ` \ L’ê\'·'î1l‘GL!lI gf · 1€zee—§’¥eeë.e.».ë*a . jf ig? ·.-se aims -Jmt·ul.ës de nn: mêle IuS.1lu:u;z;.rjm Ju'.-`J [và \ " É; _. 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É';. de nurnlsteuses graines 7; auxiliaires du jardiniezj ll mm les zesù ;· -7 Q; _. jy QQ -;;;.74-1. -1. .7,; (glands, /dûl¤P·?.1lQ1S©1l¤J ) ,7 seruplgleuserhem g v*‘•’ ' ..··¢;< Z àl-ierlf aznwà In regénérs. —- ·-5 ·;_ -2; 5/ - - ·:~.· 'v.î··É.~î·• · · xï =â.·1= î B -.îH`~; · . ·` · . - s.· il-- - ' · .- ...,;_,« ._g.·» g p. __·. 7. __ 7r_•g ry .71 7. Mge flurtlezlc-slorets Heure,. 7 .7. `f’ Q" 7i? -13; ÈFE7 -L sement vomrne loulou: Bee É'; _ _\ _ _ _ F! X; il ff! · . . .3- 7..mç»;.·». 7.- , -7 I . ·<¢:., · e ,,,, -. e . \\ $\——\—\¤~ > i . .1 IN, `\\ ut 7.1. ïdpx. . , »¤¤’.; 1;; j È d§,¤_>;.q È; suà C‘6‘]JL&. o [·..I€}].L.» null': X7 -1 àà [ [ ·¢· 7 $;·?l* ‘*' " sylnnalhtquepgrnRc-ngcur »7 F \‘ \ j /; —' ' - - -¤ 7.-;;v_;!,ï-T -7 t " _- 7; 7î.. üv 7 ·f;:” *1-- = * nc-ltnuaplustal. rsll,.e^ r fi N Élu ' \ $7 î·<("§«_( 77 lr 5 · Ni? .7 . un rebord de phenuneeîh *` E I Ã, `\·\xa,\» ’ - ·-f.7g;·3." 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Luume. _:.le.ec.n. » uuu:. suxpeue: err É? .7 -- " - " · _ _ j muces c.-r :,.1 gran. mollusirues et je 1* ii, .. 7 .. · — .» 7 . ~ î·`* 7. 7- __ 7`©r.. ·\°‘“`*<î§`§· 7%. e.». .7 , wm au ne--.es.i.-·=rs«.. ou e-< les I2-”` .— c ei" - I — 7 u1;`RD:8m . iq à É s.-fl-¤' àîî?É;§’î' RÃÈYÉ l Slêggiîêîll Qîïlëlâ ;ë5€.'l`*;-ï1î."É:Ià?ëlHêH3léJLî;(è'g;:@' ME ANGLE ` i rî?lÈ१§`È‘~§h‘#¥ €E?J®¥" ' " TSM fèsn-f1'-P le Si:-asse est reconnue duuponan BAIE DE f · gi)? 7 7— ifi.7 ;$5777_.' jj 7-: · «nt-.::2a:zr.-.e..2 grcur i1e.·7a1r;breusêS especes d'C1LSee. - 7.7, t· s _7 z§7;j;l;€î;2îêç^»€ î 7f ‘gaç=i§_-Q=:,§i*.;;§é7 > r f` .?1:gt·11eurs versant «1'Eurc7-se qu Nord el de l Est 7-Ii?-s`t ;·7« .2%;* . ..·7 uuu?. . · ·· -‘ ·-.,- · et- · er -· . .. saw ;. ~ 7 · e=e,.@<;e¤. ..4;- .-.. .e-Ã.;-aezre 1 ~‘ -A' - T — «- ...,7 · » *r·= °}îe;.§ï<-¥£t·.. ‘-·· i···ï';»ï-.jÈ¢3>‘=€;*:à:¥É7£'L, *77'?-7. ÉÉ if · 77; ' ·~ z =·· E W 230 D. L-G mdümë °?‘·` geler- 7` ` 7` 7 ;"..,§î,Q, animales sont protégées en Picarcüe. Cela peut .. 7 `L, É 7j x ‘ ' P•îIa[`U'e beâllcûllli etD0u;-ran! enteëlâzd du tzombre « ¤£‘ü"‘ ..·;•:(î ‘ » ;; ue Taflurne de Bi-Jun est un Olseau svmbole de la cite .,§~ ·?iï§;;É‘§g%§\.T¥Èg§,£’iÃ1pÃîc;._îg»s>;g·»} total des espèces c'est peu. Mets ce ne sont pus 7 É- f' pzcarde I ·Fî*_.È eidïëy «"`*Ã’\+ gëlë ` seulementles espècestruïlfautprotégernîâllgaxlesl _ - Zu En JSM seule une qumzalue ae couples substslan sur .§?g§\>1$È‘l_§ etsünoutlesmiljeuxhalureledontellesdépendent ' j_; nusrelmcral Auraumvzuzstzn s1elJItit?.=pi·Ce er;-aegee `?;*lïf;ïÉî7`~¤ É'; * ‘ 7 5 ' ' ' T 71. -· fg 13575;*. 7* 7_7;;1É* .zÃ= à ~·* ‘ 1î§"§.;*‘& ‘¢«,:·;ïï§>ï‘-'s'·‘ a, 4 ai !!1âllI:EIl CIEIIS nu IS ISQJCH S: AME }Jê!.’l'1J5s. SYDII URB 7;, 1F ’·'!'(·»jÉ;;;F;7§l` '£e,7Q-'»,i·ï•2»a:_ " ‘ ' fg ‘ hurlement. De colrzbtende trésolswvhnhvvee Ons N _7 V M,. N3, ` É ,· A W - 7' " _' 7_77_ .7 771.1 7 F4 ,77 #;;.À.·w.·.··g -· , ` mis encore priver nos générations futures ? . ?¤" * " 7 .7. . 7 7_ ' ;â‘fî;};;Ègf‘jr1%§·fif;'Qf‘ 77.yj Alla - ;}··;:xyg\y,F·~.îe«?·1:«·*-- · .- -ws--' · A " . î' · . C *‘ ·* ‘ °‘ ‘, -"* · .~··· ·'*· .;‘ 1 .i *1 F-- ‘” -« ·"#,~? É"-ée ne . '°"bH°"8pa—"q"°"°"“"°‘°"""‘ESq"°]°°am”E“ - - . , .7· ·<~î <' deus -83 wnureux 1-Mers se- supsn zu mass: minette :*1-; rpatrirnoine que nousléyueronsànosenfënts et Q-ig 7_ ·` ‘‘'' ;- du Msmuenterre. A la uazsesnce les oouesme sont É ziy_;·em·a_n;;77_ , gyîig 7. _- _- N ‘- ¥"`ï; ‘--;`îî` <°.-1 jj reqzcupes en zsecrw sous la surveillance ne quel;-u és _7;_-'· fx 7 ; : -· . * K otre rémcn e la adultes 77ëî 7] 77 7 l¤1'¤t¤¤¤¤11 WS ¤¤'·¤1¤¤‘¤¤ 11¤'"·’eJS_ W des 7;-chauve de posséder un littoral aux neysages 7; Le cllievalier aboyreriï eyes laplesefî/soon d@·vé·;¤‘.ç1뤤¤·î*1lm=î/8—‘1€‘F t payticzxlièrementvanésdalslses de Mers, cordon .’ =ï Q; a"-`\""\`\~~~" 'fâjëî/ë'11•î111€7€11dësfîqlîlùbfës-b'°(°9"Èr19$ .· de galets du Houle d'liuIt, splendide maesi! Q 7.§f 7] aes Ils parucrpent et a protecùon SS kylmajrp batschampgdu Marquemermsausuubueg- 7 J - '€-"“"` W'¤‘€~$"1·î"U!§‘]/êsf-‘°1’1ÃT*7'¤W•?·$`]‘?·$"·`*î'fF*?·‘f‘7'€ —— lesvâsles vüwèresetm0llièreedeehaiesde$'o¤une . ü=` `”" dëûûll '7'L1 19-* '716"•‘lC`€”' ·"°‘7' d”1'9'·‘?^’ et d'I[uthie. Tous ces différents biotopes — · il . _ Y î ï pennîttemà1·melà¤ne»e>¤.rêtne1nen;dive1Hi.jéede ` . àl -}-16 phnqwè "`@"“—`ûmI;~” du devoù de chacun de Vallier à le 7 vzyre. ..r»nede repospnmoxdralesxxrechefluu des ’]~ rde duPaü2;·no1)wIVat¤:e/dârzeleque/llwt QT nuqrateum. le littoral picard est m1 lieu de QQ, qu MÉCIEGQI777. ftespvbàlyues 0upn'vé&sdî1ménagement Q etahlonrxement ptlvzléyzé de nnnlbreuses espèces f xy gnap. Vhéhl et de producùbn doivshl Se î" d`OlS8&l!K. sr- . :’ · 3...-.5 .§:g—7·‘g§;,;-ï?. r u ` ' n . retâ/1.} uonde C- 17 · - L É rue .e........,... -.;%,;:5,-ggïgïzg,-:,·;.§-5-5-gr.;-7E7-r--*-· x de L1 popldelrbn 1\·5S1Z'i<înf daim /9—¤' - d'Ampî1lbien_<;. Plllsie1l¤zes¤"' ¤11¤-·>t·’¤¤"·¤*’î ;§;ïï` `zauiz et creutzee -—- lmuuiuiuweatsrs Ha.1net0¤’·* . . gie ,77 Amcls xwfsnuer
Y A Pguama Iwuna BUFFJ fwaux É' ¢a·v~»+1'ë RTE/V ' EN P•cA-R1>î°E._/ RIEN Y FAIRE! A LA NATURE`! EH ouïe! §A·,DETRUlîI' MATE. s·:°_/ ·. Y FUNT pas 5ORTfES I · à ar g4 aaramra mmm Amana AN 1>* f»v îrïnîarv, AUT ^'G‘îR [ _ ` Q) G··E·R0P7 r~,4»=»¤«a~DR4·; Q 2 / A 0 ; %@~'êIî`È gg $4% QJIIQ » ,.2%,. JC ; ` COMMENT .;,5/YUÃ/H NM5 QU)E‘îvT-CE U? FDNT EXACTEMEN'7? · C'E5T SERI-EUX ,7 C / Q U [ F 6 NT 2 Y paFa~pa~r Las oêaw >< mur mm mn us; nmimœs ru RE.C`,`EVRH·S NN comme LESPESTIINCTEURÉLÀCÉTE pzmüullittüynüwwîvwwüif ¤uI.Iarî~ ymmxnnrwm wma Las Pzwnarauxg pa L’EQUîPEHENT arpa TRFM Es·r·RîE.1.. La-MER €0IW'RELE/‘MZll!}' LAT:-:uNE.$S·E£r ssnm c / ';· ETC,E.T~f..,· ’}· É / si $5 ^"@Z M M N 'I7 P ` -4 X La .. A :2 C il ru cnoîs qu’v zëwr am J î’mTs· qu aaqua causa vaux LA mvru Ra = BES·0îN,¤E MW/1- HESTGNZ ' ' S 'gpngng ·A-u Qgppyj avîp a M M E NT! Pm; Ysskwr MNBREJIX ' 4 — nusvsaaom srrîuazs · Q • · ,. ·-—-î / C7 zi I>= S ,,»·,` G (_ / l» , ` ? C L A- 7 Ã') C au ° P0uR MIEUX PROTEGIER LA NATHRE EN PTC/+R}>ïE Nûüâ AVIME BEEOTM pE I/0TAE /I-pHE$ION GROUPE ENVIRONNEMENT, PROTECTION , ORNITHOLOGIE EN PICARDIE
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