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Vers la fm des E I ji : a I
décharges ‘? É II ai ·re; I
Un peu de _; _ i I ïs
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la Fouine. . . I
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Les l'Il€tl€I'S (16 _
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l'A(]ll3Cllltlll”€ 1- ' ' PICARDIENATURE
Kî · _ ' _ Ii ’I? II? ·— -f vous présente
É} ‘ _ · _ . _ -7: ses meilleurs voeux
`— -gQ L'hlSt0lI`& (PHI'} - . É pom- 1994
petit jardin `O ‘ ,§
En bonne I I a
justice I
revue trimestrielle publiée parlessociailon PICAFIDIENATUFIE -1 0 F
ISSN 0182 420î COMMISSION PAFIITAIFIE N°6386G
î R Editorial ........... I .......... ;Q.., ................................ 3 I-
` Au Calendrier ..... ...... -.i ............................... 33
revue trimestrielle , . È · I _.
pUbüé9parPfC8rdieNâfUr8’ _ —_ Adheszort eîilbomzement ............................... se I
‘ ‘ si ttt J '1 1 1
""`SS"‘°"‘“"’" SM b" ”°’â ( O" 90 ) Varas · bm de Commande ..,.................... sa
afüiiée à France Nature Environnement _ _` · · . É
agréée par ies ministères IrIfOt’rrl£lf101*ZS_ ` _ -.
de i'En vironnement Mas où ations nous ? ............................................. Q ........ ï- .... - ...... 4 J
dg i‘Eqi;;;g3,9m9nt Revues "omithos" ....... 1 ............................ Q.; .... ; ................ , ............ 5
et de fa JEUNESSE et des Sports Ala decouvertelde latnature ................... .... ............................ 6
concours photo les oiseaux dela rnangeoire ................ . .......... 7
A _ Pourl'a1nour des cl·:auve~souris ...... . .............. L ........................... 7 ·
Slëgê SOCIBÃ Z Nucléaire ? Non merci l ...................................... T ........................ S
14, place Vogel Amiens _ _ g g
· · ETI PICEITIFZIB ‘ ‘ _
Vers les fin des décharges ............................................................ 9
BP 835 Aménagement du territoire et protection de la nature ........... 10 `
eo cos Amiens cedex 1 _ _ t
Za We de notre Association
El 22 97 97 87 Exposcience-octobre 93 ............................................................ 12 .
_ Quelques nouvelles du Centre cie Soins .; ................................. 13
îêx 72 · Ènbonne justice ...... L ................................................... . ............... 14 I
_Un peu de répit pour la Fouine, le Pigeon Ramîer, etc. .......... 15
* ` Les chasseurs de gibier d'eau condamnés par le TGI . ............. 16
Vaine querelle procédurière .... . ................................................. 16
. ·. . . A la découverte de la côte picarde ............................................ 17 _
dnecteuiî de publication Protection de la colonie de lî'hoques et engins de guerre ........ 18 Ã
Patrick THIERY i 2
Tribune Libre C
_ rédaction Chasseurs, protecteurs : le dialogue impossible .... . ...... - .......... 24 î
Gérard BAUDRY - Josette gg;_pH]N Objectif: pas de poubelle en milieu naturel .... . .....,.................. 25 I
Ch]-jsgop}-,6 HQSTEN - Richard MQNNEHAY L'Hom1:ne_ protecteur .............................. t ....... . .................... 4 ...... 25
I dactylographie · C I
Claudm CARON Le Chevalier Gambette
` miss en Page ' 1126 ·
` Christophe PORQUIER .
I photographies et illustrations . L`hj_St©jj[*€ d']_]_11 Q
Philippe TH1EaY — Alain w11.¤.:AM . P_ 27
impression . I
Copïe—SeIf-Amiens I ·L*aquâCultL]I€
_ dépôt légal 3è"‘° trimestre 1993 ` P' 31
2 PICARDIE NATURE N°6l
E d ' t ` l
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L H0l”t"t me Ptëtltl tell?
Voulant reinodeler la nature a son profit, l'hoinrne a déclaré la guerre
a tout ce qu'il croyait hostile a ses intérêts immédiats.
Pour augmenter la production agricole en éliminant radicalement les
` "enneinis " des plantes cultivées, on répand en grandes quantités des É
[ pesticides, entreautre des hydrocarbures chlorurés d 'une grande persistance È
‘· — le plus souvent par aspersion ou par dyj‘usion aérienne, mais aussi par
leustuse ttes seuetues»
Ces poisons introduits a la base des chaines d 'alimentation, tuent les "
insectes d ’abord sans distinction, containinent les granivores et les
insectivores, puis les carnassiers qui les mangent, la nocivité des toxiques _
agricoles cause de terribles ravages parmi tous les oiseaux et les habitants
des eaux, batraciens, poissons, etc. . ., elle ajîecte l ’Homrne éga lement d u fai t \
de sa situation en haut de l 'echelle trophique’“ dïaliinentation.
L'.l·.loinnie se croit souverain de la nature, mais il connait mal son
fonctionnernent ; combien de ses "victoires " ne sont que de larnentables
tt·¤‘futtes·
Ssu tltrtetsute s ssurte eue rteteul suttstttuet ses lus s settes aut
régissent le fonctionnement de la planete depuis la nuit des temps.
L'Hornine engage son énergie et son intelligence d mettre en oeuvre
des rnoyens techniques formidables pour saigner et oiolenter la nature
auurut se u ’est rss ttes uutteutus tte se rrsrre esreeet setsu tsute uutseiu-
blance, il aboutira a une telle détérioration de son environnement, qu’il en
Sera l 'ultime victime. y
Prédateur suprême aux dons et aux vices également extraordinaires,
· l 'Honirne est sournis aux lois de la nature d 'ou il vit et d laquelle il retourne.
Su usutte itu sluuteetu ttes
" Si tu aimes vraiment la naiure...sauoe—la
* Iroplifque : relatifs? la nutrition d’r.m individu · I
eicmiois uaroasus si 3
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ii Y ï;"’ï' `·'`· É • ·-
t l l ·; a NIBIS 011 ZIHOIIS 110LlS ?
É-; hë.¥itihîÈi§$t$àt jl ..:¤
V - -
.· _ ous savez mamtenant que le Loup est bien
‘ ig} ? II! présent dans nos montagnes des Alpes ( et
I É F encore devrais-je dire dans le massif des
été _ j r , Apenninsm). Les mesures de protection en sa , ,
··-· ····— œmpeCeerehosersjtedepuislelî Septembre È
.. à ,_ l993,rnais d’une façon totaiementparadoxale
` " J et finalement bien peu efficace: le Ministère I
_ _· _ · de l’Environnement (Direction de laNattn·e et
fifi des Paysages} ai comme pwmïsi raismê le D
:'‘ loup sur la liste des mammifères protégés sur i
HÉÉÉ dû le territoire national, au même titre que Ie
· Lynx, l’ Ours, le Chat sauvage et les Lout1·es...Le Lynx et l’ Ours étaient integra~
_ - lement protégés, alors que le Loup était seulement une espece non chassable. Le
_î «hic», c’est que oe même arrete permet au Ministere d’en autoriser, de façon floue
des _ et impossible à etabln scientifiquement, << la capmre ou la destruction (--.) pour
prevenir des dommages importants causes aux cultures et au bétail, ou dans
rroterer de la seooure poonquo...».
Cette Ci1Sp©S1ll1OI1 3.I1Ill.li€ de fait la IIIGSIJTC de pI'()È€Cîl()I'1 dll HOUVCÉH1 (EXÉC.
.,t-, é ië;ï¤ï;ziâië;ëiëe;
s atti' C Qui, et quel tubmtjusera
Celui qui affirme avoir tue un p
est . par Protéger o
développez. plus-mpîdâ} QTCVBHUVSHISHÈ SSS i)I'Bb1S A
Hqgnlq Cela Z _ SÉ 1-BU.-Ouvgnt D
.;,_, égalementdéclassés et soumis · \ F ® 0
aux mêmes ¤¤¤<ü¤î¤¤S < iaw G A
ceptables, il faut bien se ·
sasas Fsvsustl >— L’mbie¤'¤ë de
` dëüîëîous du Ministere estbien _ .
f " t reelle; à qui faire confiance? ·
'.s‘ ëtsaëtltsi¤î¤S'a¤_>ëEttiëë?î1î'S· Encore unefois,etsat1sfaillirà `
` ‘m€S`ëY9hiiif$.d€$·mf1i€uX ·‘ la tradition ce seront les asso- ‘
f¤t¢s.tiet$;.;.rEa¤ealîtm.: —_ . . . ’ .
_ _ CIEÃÈIOHS de ÈEITBJH, les gHI`d€S _
il Sg1·3_î[_bOn'd’€nviëagëf . des pmcs, et les de _ _ _
.· longue date, qui devront sur- 4
veiller de tres pres tout debor- trou
·`S¤pD<?St=¤t‘1i`¤·’i1‘1P#i€?itè‘ë¥?«i"·—'
1’€¤¤éièiSëî1_a¢iî1¢ü`L ëëï É " `
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‘_pouuo‘uo e`t—‘ri`ri`àrroierz '· `‘_· ‘ `tt`' î' Richard MONNEHAY
·`Truîes— ou ouvriers? c’est`
·à vons·d’en·j"uger l `
4 PJCARDLE NATURE Neo? \
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Irrformations REVUES Vtt dirt 1 , € . Du nouveau pour les ormthos È ou Peut—être l’ attendiez-vous, ou tolutsimplement vous vous dites que c’estune L,mm,lOm _ occasion de mieux connaitre les oiseaux. ,:0,,1,;%,1,,,;- dc gjïyaljéè ;_i]rASp,, Un nouveau magazine dont le nom est "Vivre avec les oiseaux" vient de sortir et d’0ssau ·on;Pyréneos Atlanti- dans les kiosques- Le ler numéro comporte plus de 100 pages couleur ` Q!1t‘«9· fëîf üûltltèf de Ã`¤11Cî€î consacrées aux oiseaux ; on y trouve une foule d’informations et de reportages - - I Lear 'DHÈOSEFHC ast . . — dé_sorn1ars—:n1terd1t. Et toute sur les rois du ciel. · __ · _ O Héüéndpàmm · Les sujets de ce mois-ci sont les survants : $g,3j£.pg:wSuÃ,gg_pOm_ I - un dossier sur la Bretagne, terre des oiseaux, 2* _···' , _' L ~ le portrait d’un colibri acrobate, j - les bons conseils pour prendre des photos d’0iseaux, _v€l1âlimlî;1맷q%gÈî Zdûïiiigbï - tous les bons tuyaux pour attirer les oiseaux dans nos jardins, .pHî;üê§îD üîgêsdïîîâm · - un dossier spécial <<orniCultur¤e>> de 32 ]_J%1gE·3S 611 Süpplémëîlî, ' Pygeneesg" Ces mesures 5 . - des fiches €1‘1CyCl0péCllqUeS, ;·ï·—‘;` ‘ avaientavrainrent exaspéré — un grand reportage sur les exploits de i’ aigle américain ( avec un poster Éîlüîiwëïï dû; géant L -. _ psezsentir concerné. . , . . llne resteplus qulà classer et bien d autres 1nformat1ons..- 1,0m_S_-pamüi‘_···_·13S Dmûsamûs Un regret tout de même ; les oiseaux en cage et l‘art de les élever prennent pour déHHîü‘?¢m€nî"l° œnmügî vraiment beaucoup de place dans ce magazine- Ne masquons pas, malgré tout, ` " _ l’effort de vulgarisation de l‘ornitnologie. _ _ ‘___ — je- _ - Ce numero l est en vente dans les kiosques pourla modique somme de 28 ` Yi`? — ` ` — _ _ francs. Vous pouvez également le commander en envoyant un chèque de 28 _;m.,,_.,S;c page _ le gg,t0m.__ F à l’ordre de «Vivre avec les oiseaux>>, à : Vivre avec les oiseaux, 2 bis rue Levez 1e.dotgr,j ,qni peinent. Mercoeur, 75011 Paris, en joignant vos nom et adresse. Vous recevrez le 1`€_$l?îF€T'Ãlië"¤îë£iîï€- ë1ï?_:;QiÉl€"l€$'· magazine sous 10 jours. Un beau cadeau pour l’amateur ou Fomitbologue Suë_§‘3È;ëîS;§tlîÉ‘ààîjîÉ" Conülmçi plusprofondementpossible _ H _- _ la couchede glace de- ` _ et de re1‘1ifler_1es_:_ UIIB ITBVUC p0llI` if: 4 * • ` " s, lescoucbes les ()l`I]1lÃll()lOgI.l€S HVCITIS de .__` = _lÉairI§stius`fornie—de—buI1es··et de- Omithos ( du mot grec signiliant "oiseaux"), éditée parla LPO, destinée · ` ïpobhes, et se $0Il(`·HCClH11i1lÉÀ6.É,' aux ornithologues de terrain de France et d’Europe, traite des especes _ . lf'îÈ“ 1¤¤a'¤¤1¤a>¤¤vt¤‘=S tw d’ oiseaux appartenant a Vavifaune française. Elle contient des articles de dlspmlion DES chgchemidaum , . ,. . . . . , _ laboratoire de Grenoble peuvent — · synthese traitant del identification, du statut et de la biologie del avrfaune ·_·:. amâiphœrizzdrappœ la pmfmj française, des rapports annuels ( especes nicheuses sous suivi biologique, aom,__1;gçguaa;,gg.§èj;aœ,.;,;,,10,,,; _ Comité d’l·Io1nologation National), des résultats de recencements ( B1R©E, gf- gfx; nouvel- — enquêtes LPO, des IÉSUIHÉS des É-EIÃÉS IîlE11'C[11ï=`11'lTS, (168 UGYBS SW dîV@1`S ü$P€Cl$ uzlul del’ ornithologie de terrain, des informations sur des actions de protection, un _Él?mî_ banc d’essai de matériel d’observation, une analyse de la bibliograplrie,`etc--- ` güspëpëgèîpqm _ format 23 x 16,5 cm, 48 pages dont 16 en couleurs, 2 numéros paraîtront en ro Loup Qgng iog·giaëroIg?Éàij5;;i5,' 1994 ( mars et septembre ), disponible par abonnement uniquement, · ‘;0u-îifîllrlts dans*1es·neiges:_du Pie ` ·‘ du d’©ssau-.. LP0, BP 263,17305R0c}1ef0Iï Cedar Riclwd MONÉEÉÃY PICARDIE NATURE N° él 5
Informations SHOPPING I A la decouverte de la nature Vous connaissez peut-être déjà les magasins solution, provoquentun mouvementd’électrons du cuivre Nature & Découvertes, vous savez alors combien il vers le zinc, donc un courant. Ici le courant provient des est agréable de rentrer dans ces lieux un peu magi— deux électrodes que l’on plantera par exemple dans deux l ques, ou nègne une ambiance de tranquillité_stupé— pommes et alimentera une horloge. ( 99,50 F) ' hante. Quittez les bruits de la ville et les gaz d’écl1ap- - une gamme de carillons à vent, fabriqués par un maitre pement pour plonger dans ununivers ou la nature est percussionniste ( Gary Kvistad) et accordés selon l’echelle reine. A peine la porte franchie que des parfums pentatonique ; ils ne chantent pas de lamême façon dans la ` délicats, tme musique douce et chaude, des sons de la brise légère ou dans l’orage. Composés de tubes en alumi- nature vous enrobent. Ensuite, partez ala découverte nium anodisé et de pièces de bois protégées par un traite- - decettefouled’objets quionttousunthèmecommun : ment à l’huile, ils peuvent être laissés à l’extérieu1· sans la nature. Ces magasins, que l’on trouve notamment aucun problème ( de 199 F à 495 F selon la taille, la à Lille, près de la Grand-place, sont associés en complexité, les tonalités et Pinspiration musicale du mo- particulierau W.W.F. et àde nombreuses associations dèle) écologiques locales ; ils vous proposent en plus - un cerf-volant pilotable ( 2 lignes) <<Flash>> de Paimpol, d’objets intelligents, des sorties, des conférences, des la firme bretonne qui est l’une des meilleures du monde: il travaux pratiques et pédagogiques et des pmcipa- est rapide, nerveux mais souple d’utilisation ; ils"adresse à tions aux actions de sauvegarde del’Environnement. des débutants et à des amateurs avertis, il est donc très Que vous cherchiez un livre, un bijou, une paire de costaud. Et l’ayant testé dans les pires conditions (chocs jumelles, des décorations, des jeux...le choix est violents sur le sable, dans la terre, dans des champs, vent toujours luge et la présentation très objective. Des violent, sous la pluie et dans la mer, usure accélérée des fiches concernantchaquetheme coutures, de la voile, etc...), je peux vous sont a disposition dans le ma- assurer que vous en aurez; pour un moment gasin. Voici donc quelques ob- U avant d’avoir le moindre problème E Sensa- jets, en vrac, sans autre but que Q . Q tions tres fortes assurées (ouf, ça fait du bien celui de vous montrer la diver- J; ‘ Gi aux bras quand ça s’arrête...) envergure de sité des articles : . .— , 1 155 cm, fonne delta à deux lignes de 33 kg · 11116 pëûïtè Sî£1Iî011 IUÉEÉOFOIO- _`;`s’à m _Qî 0 de résistance, voile en toile de spi., tiges en gique d’extérieur, idéale toute ç“‘ _ It. C-: fibres de carbone, parfaite finition, protec- l’année dans le jmdin, structure G; "‘ . ` " qt tion des points sensibles par des bandes en 911 811-1- âvüü f0HCîî0¤S l03I0ïHè~ O Q & I; ( tissu plastifié, amortisseurs en cas de chute... tre, thermomètre, hygromètre v _ utilisation parvent de 3 à 8 beaufort. ( 390 F); protégées par un auvent (495 F), également disponible avec le reste de la — le jeu Passeport pour la na- gamme Paimpol chez Décathlon (à Amiens tare crée parle WWF, destiné aux enfants à partir de par exemple".) 10 ans : chaque joueur est un défenseur de la nature, — une paire de jumelles Tasco l0x50 à mise au point _, au fil de ses voyages il doit la reconnaitre et remplir préréglée, forte puissance, bonne luminosité. Idéale pour avec succès ses missions pour arriver à destination une observation lointaine par faible lumière, très bonne (199 F), ergonomie. “ - des magnifiques mobiles en papier recyclé, de cinq ( 750 F) éléments, dessinés par Holly Zucker, assemblés à la - et une foule d’ob_iets dont nous reparlerons a l’occasion main. Chaque souffle d’air met en mouvement les et dont l’achat contribue aux actions d’associations écolo- I animaux de couleur, plusieurs modèles existent(l99 F) gistes de terrain. Allez y faire un tour. - une horloge de Volta, fonctionnant selon le prin- cipe de Volta qui veut qu' une électrode en cuivre et une électrode en zinc, plongées dans un milieu en Richard M©l\ï\lEHAY 6 —— PICARDIE NA TURE N°6l I
I`IîfOnHati(]11$
CUGCLAC ,ii i
, —·-` j ÉTÉ- à ``'` ïï—Èï;i'i`iëÈiià ·--- Éà -`''' il ._'`_ içîîÉëÉ;É;*
.:...:..._..._.. . ._· Ã? · ·_::·:..· ·
Concours photo ' » P-
Il • • Il ``````:‘````:‘:`:` ÉP¢r¥2..
les OISCHUX de la I`Il3Ilg€O1I‘€
· ` » l
Organisé par L’oiseau magazine et la LPO: participez ace concours ouvert — l’objeçtîlà estçaiiîîrefletg-`ilï=a une
aux adhérents de la LPO et aux lecteurs de Loiseau magazine, le nombre de · PF g
· · · · · - - '... Z Counlé àvn. ...· ·
cliches ( diapositives couleurs et tirages papier couleurs- format 18 x 24 ) est _ [él. . E
M mœàgpm pilucrpimr 3 prix : prix dela meilleure photo au 131311 mîeüauà
pnxdelameüleurephow =1¤p1w1to¤h¤îe¤€»P1'î>¤doïam¤I*ss¤îœl¤PIUSgms ``::_ ` ‘
d’ oiseaux l L’irnage devra montrer obligatoirement des oiseaux sur une ou des ,·_ ` ` 1
'· mangeoires. Chaque cliché doit être accompagné dela mention <<I’at1torîse la à lo Ãîërrrooorirfeiô (
LPO à utiliser ce cliché librement « et comporter nom et adresse inscrits Sur 42 ___· I EQ_ï_ _.z_§.`_
_ le cache ou au dos du tirage, ·—
Les 9 meilleurs chclies seront X_f5gf ggmHü€g_d6_..4o,‘â_?
publiés dans ljoiseau rnaga— +$9?C,_'epuiçhe_s-, ttliraglturtineuî
/ Zllïü de Novembre 94 et 133
gagnants aurontdesprix offerts '_ une .
. `§¤E¤ IISEL BCD · ·
M parla LPO et ses partenaires. ‘ -Ia;ëëièpOïà1à$m·‘=;]·:·]‘ éc
[ I vrai eziciirs mi si envoygr `seërà1¢îë1isS`r¤¤s¤s5 sa Baie de
E , . , `- `SOIHHIC, p31'CXCH1piC...
- [ au 1‘arg’ postal en vigueur a -
f~·.a.— ’ LPO- Concours Photo SOS ii? j_ _;_jj¤_;Z·, — _.
\ I \ i Oiseaux en Hiver, Corderie Fourmi vgàg
Tüyalië, BNP. 263, 17300 .(}?1mg-pgvrgg; 48;.@€$€,l1-;__-
ROCHEFORT avaïit le I 5 couleurs pour lesienfarrls
Mars 1994. or1e1irS.par¢¤ts, ·$'11¥"li1'¤â¤1fèQ .·—`
Laissez-vous tem‘er... -3uF@“T de la mm? et Pour 13
naturewcelle qui on ct
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NOCTURNE ¤er;jie¤i_esr—<1ç;·20©.ëg§;;jee 10 ·-
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Pour l amour des Chauves-souris i i ii ; ; i , « .
•|"§F0anr1i1§ireg1a,.`. _;_:-§ ·___
. BEP; 54; 63202 MGM- ‘ ‘ ·‘°`°‘ ·
Le livre de Florence ENGLEBERT : POUR IJAMOUR DE§ CHAUVE— tél', 73 26 86 75. " ‘
SOURIS, nous raconte des moments privilégiés passés en compagnie des . $ _ __ _ —
mystérieuses chauves-souris. Discrètes, cachées, généralement difficiles à · ` _ ——
observer et étudier, elles méritent une protection accrue, à rebours des —-._ ir _- '·—- ;_
~ superstitions fantaisistes...Un texte vivant divertit, infonne et fait vibrer le u. I I _ ildçes di-çëlicaiii
1®Cî€UI au fil des rythmes de vie de ces étormgmgg bestioles ‘ tlm ï?Ig€'·‘lI`]ë E'? *~m—îéP9F¤‘=
._ "§;¤Agenda aux oiseaux ",·ce·sont
; . deux arttcleswïllustrés par Serge
I" éditions de H aide-Provence _ _- Nicolle, indispensable pour votre
68 P; en librairie. omrïoîoùe-`êêsirê ou vos observa-
—` saw; tions.natura.Izstcs, une bonne idée
i~—i, i dt oder aeirsüi des eme
`'··. liyiëë __ de soin LPO. L’agenda : 22,5 x
232 em, relié, 128 p, 148 r. Le
- ‘*il¥îî’·l iepeeere; us X isscm, Paré,
H2 pi 79 F, articles en vente
dans le catalogue LPO 1994 et
ai dans les bonnes librairies. .
err V
PICARDIE NA l'UI?.E I\1‘° ol 7
Informations
Vite, EN SORTÃR OU PAS 'È
É Nucleaire ? N on mercrl
Emm lfédition d’un ouvrage de vulgarisation sur le nucléaire se faisait sentir tant
et Ègigom un . pour le grand public que pour les milieux militants, les associations de défense I
projet·,t1e_banage, noyant lat ‘ de Penvironnement, les enseignants, les élus (au moins ceux qui se préoccupent I
‘l%É€9_;dB 65* à Féludcr: de ce problème). C’est maintenant chose faite avec NUCLEAIRE ‘? NON
É MERCI !, un livre se présentant sous forme de dossier, coordonné par Henry
ïiâîê, du Chevallier,ettegroupantles grands noms de la lutte anti-nucléaire : Didier Anger, v l
Èvaiignn_g·rernm_` pmj'e_;_j__ ; `_ Michèle Rivasi, lean Pignero, Marc faivet, Philippe Lebreton, Greenpeace, _;
pour repondre ami ` ’ _ ` Robin-des-Bois, la CRI!-Rad, Pierre Radanne, le comité Malville, Silence, Jean-
`lmüïüë Cfiîîësültls tm wu @@8 Marc Carité, les Verts français et européens, Ecolo wallon,. -. =
agüculœilrâi démlim lâ Avec 75 % de son électricité d’origine atomique, la France détient le record
mondial des installations nucléaires civiles- Non contente de cela, elle ennetient
un arsenal militaire coûteux et dérisoire. Seule -contre tous!— elle prétend encore
son parcours. à la réussite d’un surgénérateur à Creys-Malville. . .
-Énëlûul-l€°— I La plupart des grandes villes sont situées dans le rayon immédiat des dangers
de radioactivité, voire d’explosion. Le vieillissement du "parc nucléaiie” révèle
www, il de nombreux défauts que l’ optimisme officiel de façade ne suffit plus à cacher.
·p€l(imiHl°‘l°,t°“°î"£érê[ I Est-ce assez dire que la situation est inquiétante ?
tounsuque, d autant plus que
rîêüü Iëëfüg dû la-folêl Serait Après un quart de siècle de luttes anti—nucléaires, il convenait de faire le point
et d’avancer sur des pistes "pour en sortir".
àpüè—DB‘;fÉm[ Imc La période actuelle est favorable à une remise en question radicale de cette
de miam.; technologie lourde qui hypothèque gravement notre avenir. En effet : d’une part,
_prepiœsnuzidéveloppemenL,de nous avons assez de recul au_iourd’hui pour voir les limites de cette source
ufîllllüs Bluïlllïuüs llîvëisliïéü d`énergie, y compris les limites "d’indépendance nationale" ; d’autre pûlï la
Èëîïsïàïîggîâîïâëï -13 conjoncture mondiale qui amène un ralentissement de l"activité, freine
forêt- ïpessêmjd de 1, cm] de considérablement la croissance de consommation d’énergie ; enfin la prise de
ra (Org; va au dœm,5 am la conscience des problèmes d’environr1ernentconduitàune analyse plus objective
1'éSE‘,F\«`€, Elllgfîlfiîllâlili les d.ÉS “I°l`llI'8Ci€S” de la science.
Tïsllüüs diïnœndïü dam les Dans ce dossier, toutes les données sont passées au crible de l’analyse des
mms asgéchéœ spécialistes qui luttent depuis des années pour faire entendre raison- le bilan est
¤".Adhércz gi sans complaisance et sans appel : il faut arrêter le nucléaire.
S0·S·B’0Cëlä”d€‘ ‘ Des scénarios de sortie existent. A nous de faire que la pression de l’opinion
publique impose une volonté politico-économique de changement, pour un an
' ` °°i. ב 2.000 sans nucléaire. C’est possible.
__ .`’_ · _ . _ __ ` Un abord extrêmement simple et pédagogique, pour un problème complexe. "
·P°Hllüôll· Tous les thèmes sont passés en revue, vous saurez tout ce que vous avez toui ours
agïgâsëilgjgéîn voulu savoir sur le nucléaire : les installations nucléaires en France, la radioac- _
formes de forage bümmîqœs, tivité, la pollution nucléaire, le nucléaire militaire, et des scénarios de sortie du
principales responsables de ce ¤l-îC]é?îïï'@-
can stop he Ponotrrna
¤·•· Nucrnnrrus ii Non Manor 1 os ne
_ I li — _-·:—-· ; .;:;.¤_ — — _ _ Dossier coordonné par Henry Chcv.-ztllicr
,·-Source q. Gq;zmd·A£,. 3, ·—·—' dons lo collection L'o1temotive écologique, dirigée porleon-iirorc Coritë `
umvembfe 93- · " éditions Utovie & Silence (40 320 Bots)
8 PICARDIE NA lUI'?E N°oI
E ' ar ie rz P10 d Vers ld fin des déchoirges ? Le Conseil general de la Somme élabore pour les transports des déchets soient étu- actuellement un plan départemental de collecte diées. Le choix des sites d’implantation d’ usi- et detraitement des dechets ménagers et un plan nes de retraitement près ou éloignée des voies départemental de déchetteries. Commencée en ferrées et fluviales est important. g 1991 la reflexion débouche aujourdhui à i’heure Nous demandons aussi la mise en place É des choix. Après des décennies de mises en d’un plan de valorisation et d’explication de - décharges plus ou moins contrôlées, allons nous l’acte individuel du jet sélectif (pourquoi et dans i vers letraitementetIavalorisation de nos dechets quels but trier ses dechets? Pour quels résul- * ainsi que l’impose une loi du 13 Juillet 1992 qui tats?) prevoitque seuls pourrontétre mis en décharges En aval : Nous considérons ce projet les déchets ultimes (non valorisables ou insuffisant (pourtant valable en lui-même dans recyclables)? Est-ce la fin des pollutions visuel- ses principes) sine sont pas mises en place les les et des milieux naturels par les décharges? filières industrielles de traitement et Espérons le. commercialisation de produits recyclés. Aquoi Dans le plan départemental en cours d’éla- sert de nous demander de faire ïeffort de trier si boration, la Somme est coupée en quatre,ils’agit tout est ensuite mélangé pour étre brûlé; de actuellement de choisir quels procédés utiliser plus, agir ainsi c’est continuer le pillage de nos dans ces 4 zones ainsi définies. ressources naturelles (les plastiques viennent Picardie Nature fait partie du comité de du pétrole, les papiers—cartons des foréts...), pilotage de mise en place de ce plan, au cours pouvons nous encore nous le permettre? De des réunions préparatoires nous avons été méme, un plan départernentaldemise en place agréablement surpris d’entendre les différents de 35 déchetteries (principe adopté, aucun élus présents reprendre les questions que nous habitant de la Somme ne doit se trouver a plus soulevons depuis bien longtemps : comment de15 kilomètres d‘une déchetterie) est sédui- réduire le volume de déchets produits (moins de sant mais a notre avis totalement inopérant si déchets produits, moins de déchets à traiter)? derrière ne sont pas mises en place les condi- Quels moyens efficaces de valorisation de ces tion de traitement de ces déchets et si tout est déchets choisir? remélangé pour étre brûlé! Les bonnes questions étant posées nous En conclusion, on peut constater que les avons essayé (et continuerons à le faire) de les choses bougent pour l’é|imination et la aider à trouver ies bonnes réponses. valorisation des ordures ménagères et des Pourcela nous avons rappelé que les choix déchets industriels banaux;. il se peut que seul qu’ils allaient avoir a faire ne devaient pas oublier l'aspect élimination soit privilégié, Picardie Na- Vaspectenvlronnementaldu problème;cetteprise ture souhaite que |’aspect valorisation par le ,. en compte nous fait privilégier le recyclage à la recyclage ne soit pas oublié, la nature a tout à valorisation énergétique (usines dïncinération) y gagner, · _ des ordures ménagères récupérées. De mème De tels plans sont aussi en cours d‘élabo— ' nous agissons pour favoriser la mise en place du ration dans les départements de |’Aisne et de tri sélectif à la source (plusieurs poubelles chez l’©ise. Si vous habitez cs departements, es- · chacun) et la mise en place de bacs collectifs sayez de prendre contact avec votre Conseil pour la récupération des produits toxiques. Général et faites comme nous dans la Somme, Notre réflexion nous amène a prolonger le plan essayez d’intervenir, nous sommes prets à départemental en amont et en aval. vous y aider. En amont .· Nous demandons que des ai- ternatives au tout camion (sources de dangers, X. C©lvlivlECY de pollutions et de mal vivre pour les riverains) PICARDIE ivaruivs rvr ai 9
EI: Picardie Am * m 1· d t ·1· · GUCIQG GI'] U Gm OITG . . , .... , Les 21 Octobre et 10 novembre 1993, Picardie Nature etait invite par monsieur le Préfet de region à debattre et reflechir au projet engage par le Qüuvernement fixant les orientations d’un nouvelle politique d’amenagement du territoire pour les vingt prochaines annees. Notons que Picardie Nature etait la Sëulë Sïrwîîure associative independante invitee parmi la cinquantaine de per- S©¤1"l3|lîêS Ou Organismes presente, ' îÈî;·;·;·:·;·;·È2È·:ïÈï:-:-:-:-:-:-;-:-:-:-ÉÉîÈî:-fî:-;-:-:-;·:-:·:-:-:-Àïëfzïtftftftf . . t . Nous avons parfois eu bien du mal a nous faire entendre dans ce rassem- blement d’e|us et representants de structures institutionnelles; il est vrai que tous . ne Sent pas prets à entendre autre chose que leur latentes habituelles! Sülîë à CES réunions, nous avons remis une lettre a Monsieur le Préfet de Ftegien qui repondaitaux trois questions qui nous etaient posees et qui devaient guider POS lllt@l'V9mi0nS î 1) Quelle France souhaitons nous en 201 5? 2) Ouelie place la Picardie peut—elle y prendre? , . . 3) Quels moyens devons nous mettre en oeuvre pour materiallser les options choisies? . , - . . , A . ]~&m@n·’=‘9@m€·‘m du îëfflîülfe a des consequences extremement impor- tantes sur le milieu naturel aussi Picardie Nature, toujours soucieuse de defendre la nature, a—t—elle choisi cette occasion pour essayer de com battre les nuisances à Venvironnement avant qu’el|es ne se commettent au lieu de tenter d‘en attenuer les effets apres. Serons nous entendus. NOUS ê1v©rlS delendu Ces differents axes sur les 3 themes imposes 5 1) Pas d amenagement qui conduirait a une augmentation de la croissance des villes et des banlieues, source de desertification rurale et d’abandon des 5;;;;:_.;g;2g:;:;:,.2:;:;:;:;:azz:;:;g;ë_·î._:E·.;ë;É;Egêgêgëgêgâgiëiggjgêgêgêgëg . . . . , , , , _ l`l1|l|QLlX |'l3ïl.1l'SîS ElIl’1Sl QUE de DOHUÈIOHS COHCQUUEES. Nous VOl.llOl'lS FQCOHCIIIGF l’l-lomme avec son milieu de vie; pour un homme, connaître le milieu naturel qui I'entoure c’est apprendre a le respecter dans sa biodiversité. EEEEBBEITEHFFIE ` .6’5%;5ë?;îëê2ë2ë2ê;i l l , Contre la Dë3Hôl|SëîîIOF1 actuellement GFI COUTS des DEA/SEIQQS NOUS EVOHS OEÉQRCÃU l’idee de voies de communications a Vechelle du supportable, correlaire d’un developpement econorn lque deploye surtout le territoire qui evitera les migrations ieteeee des gens et leur usiaernamsm r .i.i: ii: 2) NOUS evene déf@nCiU Fldéë C]`|.ll`lG Picardie, Iërrê @[1 Ibn pçguf gnggrg vivrg, par un developpement economique decentralise et grâce à une politique de ` sauvegarde des milieux naturels (source possible d’activites economiques supplementaires: «tounsme vert». ..). ll nous a fallu ators lutter contre certains elus de grandes villes qui pltiderent pour une «theorie moleculaire» ou la ville grossit et lorsqu‘e|le a atteint une taille critique aspire a elle les richesses qu’e||e peut alors redistribuer. Une ville avec un desert autour, la nature est totalement absente d’un IO PICARDIE NA TUIQE Wei
En Picardie
Nous sommes aussi intervenus centre i‘idee d’une Picardie terre de passage ou parc naturel
pour ia detente des citadins entasses dans ies me-galopoles parisiennes ou lilloises, nous avons donc
préconise des liaisons inter-regionale-s avec nos regions voisines piutôt que des grandes voies de
communications (toujours destructrices de milieux naturels) reliant le Nord au Sud du pays ou l’Est
a i’©uest ou de contournement large de Paris.,
3) Enfin nous avons plaide pour un rôie d`arbitre donne à l‘Etat qui, garant des regles du jeu
veillerait ai la mise en place de synergies entre les petits pays des regions qui seraient responsables
cle leur developpement pour le bien de tous et non au profit de quelques uns. Cette decentralisation
cooperative devant etre renforcee par une diminution du rôle de decideur qu’ont les grandes
·— tecnnostructures du type E.D.F. ou S.A.N.E.F. devant celui des habitants des zones concernees par
ies grandes inirastructures indispensables.
_ On peut le voir, Picardie Nature association de protection de la nature doit parfois savoir depasser
ie champ de ces activites habituelles pour defendre la nature en Picardie tellement economie, social
et milieux naturels sont etroitement lies.
X. COMMECY
Pourceux etceiies qui sont interessés pari ïniegraiite du courrieradressé surce thème à Monsieurie Préfet de Picardie
( 7 pages), ie reciarrter à Vadresse de Vassociation, ii vous sera adresse par retour du courrier Merci.
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S1`(QU@n1`m 20 ' 23 octobre 1993
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Picardie Natureetait presente à Fexposcience de St Quentin avec une
exposition sur les oiseaux (Connaître et Protéger t’©iseau) et des animations
(Alain WILLIAM et Richard MONNEHAY) sur les pelotes de rejection des
ra aces noctumes.Un exposcience a our but de develo er des actions à "
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caractere scientifique et technique chez les jeunes de s a 25 ans.
Les jeunes montent des projets et les presentent eux—memes au public. (
Cette premiere exposcience tenue en Picardie et presiciee par ivime
Biiëitttë SANGWAN iëspünëëbtë titi tët>C>it1t¤tF€ Ct'¤¤Cti¤Q6¤èSë Gt de
biotechnolo ie Amiens a obtenu un franc succes (4000 visiteurs). Une (
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vingtaine de reaiisations etaient presentee dont une torte proportion sur le L
thème de Venvironnem ent ("etude de la Fteserve naturelle des Marais d’isie",
"Envir©nnement ton avenit"’, “se procurer de Peau", “sclence chez les mouet-
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ÀUÈOUF de lexposcience, CÃGS E1H1mElT|Ol"IS, USS COI'} GFQHCSS, des `it|I"l'lS
permettaient cfenrichir la reflexion sur la place de la science dans la vie
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`'i* 78 jeunes ont participe aux animations sur les pelotes de rejectlon et cie
nombreux contacts ont ete etaplis avec les enseignants de la region.
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Lg:¤:¤:¤L=L¤L¤;L;L=LLLL-¤-=L=L¤-=L¤arL=L=L5LgL=QgîtE=E1ELQL;L;ggggggggjggggggggggggggà PICQFCHG Nature E. O`H€I"t le 2SmQ FIX (cate ONE dëm arche SCIÉFITNI ue) au club
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du Lycee Henri lvtlartin de St Quentin pour la pratique de la culture in vitro . Ces
jeunes viendront passer une journee en Baie de Somme.
Aiain vvii.LiAivt
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I2 PICARDIE ivxiruree msi
La Vie de notre Association
Quelquesnouvelles du Centre de i Soins N
Octobre et Novembre auront étabii un triste record : !
ceiui des oiseaux protégés tués par iusii de chasse.
4 Octobre : Un Héron cendré trouvé a la Chaus-
sée Titan wus près ds Pissiwisnv svss 4 ¤l0m0s a tttr ,r _ssts , r a s a
_ dans le thorax et Fabdomen. _- Ec_ ·``_ — ‘êiEi=:`` ’ " s C s s .
21 Octobre:UneBusevariabtetrouvéeàChipii2y, _ . ÃZÉ =`` ‘
pres de Corbie, avec 1 pîornb dans une patte, ‘ ' · ___ lg ; É-_; _E=__ :_____ `
‘ 1dans le bréchet ett dans Vabdomen. _ - ttzz Ezz ' —
28 Octobre : Un Faucon crécerelle trouvé dans . . .·.\ · _ _= · ·· *1 i
|’©ise avec un plomb dans Vaîle. · I ` I R
31 Octobre : Un Epervier d’Europe trouve a g li? —:_—` àà :=:_ _. *t ' f ·-·-·' t_.;r \_ sa
Compiegne avec un plomb au milieu du thorax. ij} ``:` ___=_ z ; ..` ____._
9Novmbre:Une Buse variabîetrouvéeawailly É r " ==·== ~ _
avec une patte sectionnée par un piege a · .`_' ' ·-·=_ '·. ·—i' ·=.i: È É .:=·== .--¤—=
machoires. (voir photo). H Izul if
14 Novembre: Un Héron cendré trouvé à Breulî- `
le-sec ( pres de Clermont de |’©ise ) avec 3
plombs dans ie thorax et Pabdornen.
18 Novembre : Un Héron cendré trouvé a Mar-
seille en Beauvaisis avec trois plombs dans Fab-
domen.
26 Novembre: Une Buse variable trouvée aux environs d’Abbevi||e avec un plomb dans le bréchet.
26 Novembre : Un Héron cendré trouvé a Lamotte-Brebiere avec 2 plombs dans Vabdomen.
30 Novembre : Un Héron cendré trouvé dans t’©âse avec 7 plombs dans les ailes, le thorax et
Pabdomen.
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tu rrr r . . . .
Qi rrr zêë __ _ Le centre de soznlsl a recueilli il y a quelques
. ‘·‘_ g ‘‘‘ ..‘'= semaines un magnifique Autour des palom bes, lui
_=_ A} *· `_`` aussi blessé par un coup de tusit (un plomb dans
`_:`_.··‘ _ rr. une patte et une épaule endommagée).
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la Vic de notre Associa fion En bonne Justice Le 15 Août 1992, au Crotoy, les Gardes Nationaux de ia brigade d’Abbevi||e dressaient un procès verbai pour destruction d’oiseaux protégés, en i'occurence des Grands Gravelots, à trois r chasseurs de Bt Quentin en Tourmont, Gérard Dupont, Sylvain Thueux et Bruno Biojet. É Le Tribunal correctionnel d’Abbeville vient de condam ner les délinquants a payer solidairement 1500 F. d’am ende, leur permis de chasse leur est retiré avec interdiction de repasser l’examen avant 1 an. · Prévenu davoir, ie 14 Novembre 1992, dans la baie dela Black, non loin de Wimereux ( Pas- — , de—Caiais ), tué un Phoque Veau-marin d’un coup de fusil, un chasseurde Boulogne sur Mer, Vaiéry ` Delpierre, vient detre condamné par le Tribunal Correctionnei de Boulogne sur Mer à trois mois de _ prison avec sursis et mise à |`épreuve pendant 18 mois au cours desquels ii devra effectuer 240 heures de Travaux d’lntérêt Général (T,i.(3. ) et a la suspension de son permis de chasser pour une durée de deux ans. ll devra en outre payer a titre de dommagesintéréts 500 F. a la Fédération des Chasseurs du Pas-de—Calais, 5000 F. au WWF France, 5000 F. a ia Ligue de Protection des Animaux de Calais et 10.000 F. a Picardie Nature. Le 8 mars 1993 les Gardes Nationaux de la brigade d’Abbeville ont dressé proces-verbal a ivl- Bernard MOPIN, taxidermiste à Woignarue (80480) pour naturalisation d’espéces protégées. Cette affaire a été jugée le 23 novembre par le Tribunal correctionnel d’Abbeville qui a condamné M. MOPIN à 3 mois de prison avec sursis et 2000 F d’arnende. Picardie Nature obtient 450 F de dommagesintéréts. Le 1er janvier 1993 les Gardes Natio— naux de ia Brigade d’Abbeviile ont dressé ee, , ‘“""" 10%), proces-verbal à Mlvl. Bernard FERTE (le pere) ”ë"" Wat.! £€"""==e· Bernard FERTE (le fils) et StéphaneVlGrN©LLE 6%;;, i·¤i·**‘ P4/V ‘ pour destruction d’espec:es protégées e QM \ [7 ff', Pây (Eiécasseau variable et Tadorne de Belon). à\ \ i /'/__? Ã"§,î,,QE Le 9 novembre le Tribunal correctionnel · I r Cl’Abbeville a jugé ies délinquants ; 2w,,gw::"\ à ·/L; -ivi. Bernard Feare eeepe de 500Fd’amende, ‘“”""”’t‘°"_-__ ;`€'_;·_ 1"T ··-—·==· "" confiscation de son arme, retrait du permis de gaz, ' ` I FA/V chasser avec interdiction de ie repasser pour . \? "î§j@'i.;g*!,W ia saison de chasse 93 - 94. i¤,·,jeee,@°~"‘ Bâlxv _ -t\z1. Bernard FERTE est condamné à 500 F K 7 Il d’amende, confiscation de son arme, retrait du permis de chasser avec interdiction de le re- g . · passer pour les saisons de chasse 93 - 94 et 94 , . V - g5_ ·` `— gr ALGR5 ? "' · -M. Stéphane VEGNOLLE récolte 500 F )’rwr.=trwv‘r Pré »=r€FAmE r=·xy:.·27er,-r ,;,4;; d’amende, confiscation de son arme, retrait du ,,%,,,5/ M, permis de chasser avec interdiction de le re- passer pour les saisons de chasse 93/94 et 94/95. T4 PrcA2¤tE tva rues ivre?
la Vie de notre Association Le 14 Novembre les Gardes Nationaux d’Abbeviile ont dressé un proces verbal a MM Philippe HOU DAILLE demeurant à Neuilly en Theîie (60), Eric CASTAG NET demeurant a Bury (60) et Alain MOREL demeurant à Ercuis (60) qui, à eux trois, avaient tué 32 Bécasseaux Variables ( espèce protégée ). Ils croyaient, disent-ils, tirer des «Bécasseaux cul—blanc» ( une espèce que vous ne trouverez pas dans les livres didentification doiseaux, car ette n‘existe pas ). Le 30 Novembre, ie Tribunal correctionnel d’Abbeville les a condamnés a payer à Picardie Nature 1350 F de dommages-intérêts, teurs fusils sont confisqués et leur permis de chasser est supprimé avec interdiction de le repasseravant 3 ans. NDLR ; En France, tous les bécasseaux sont fégalementprotégés à Fexception du Bécasseau Maubèche. ' Jean—Marie THEERY " ¢ n u à Un peu de repit pour lo Fouine, le Pigeon rcimier, lo Corneille noire et lo Pie Bcivorde En appigœiign gun jgggmgni non, qui pose la patte dessus. (Nous avons déja retrouvé des rgnd|_]}g3©_}U]||@t1993 pgrig Tribunal ECUFGUÉÉS Gi USS Buses ClEil`IS CGS DÃÈBQEESH.) ll est Qlïîlïd ïQlTlDS Administratif cramiens le Préfet de den interdire l’emnl®i· Ftégion a, le -1-4 Octobre, adressé a JQan_MariQ -I-HIERY toutes les mairies du departement de la Somme un communiqué indiquant , que la Fouine, le Pigeon ramier, la MSUBLÃUE HÀNCMSE Corneille noireet la Pie bavarde étaient .._ .. _ retirés de ta liste des animaux nuisi— blesetquelepiégeagede ces animaux ._ n‘était plus autorisé. _' C‘est ia premiere tois qu’un csismzsss Préfet applique un jugement du Tri- _ _ _ _ _ _ l bunal administratif. Nous espérons img GES www wmms vivement que ce ne sera pas la der- niére. _ _ _ _ _ Pour que cette mesure soit et- ssss.-sssÉÉÉsfdÉ"ÉÈÃÉisd§sÃÉsiɧsÉÉÃÉÉ»ÃÉÉÉîssiÉssÉÃÈÈSÉ`ÃÉ | . . . H du 27 novembre 1992 f;za.l:: la Ltste ¤‘_€S âmmâtzî mJ;£.L.b;e5 · fective, il faudrait que les 80 preges- scsi- ms. | cages a corvidés du département de ` _ _ _ _ _ _ _ U la Somme (qui sont d’ail|eurs respon- animaux Ãîîsîîïîîêî Swàms mt xmms GE la hm SES sablesde la mort d’oiseauxd‘espéces _ __ ` ; ; protégées comme les Cbouettes ef- mâmîîrës ia P ;__ — fraies, Epervierd’Europe, Busard des MGM ' roseaux) soient neutralisés, c’est a " "` i djrg quçg lçgurg pg[·[35 ggignt 5g;·][3\,rég5_ Le oléossca de ses a.¤l.·¤auz mes: olus autorisé. Mais COU-H-nent Sr-npêchêr que Toutefois le cioeon-radier, la corneille noire et CPSF°¤‘“€S“P“"9“lS€iâ"€l"€"°'ë l iisai; rësrrâzsâzzëîi (etmourir)danslespiégesamachoires î ms zelacif s la ssssssss de ssssss isssssss. _ ’? Cet engin de mort est totalement i z aveugle ettuetoutanimal, protégé ou i . PICARDIE nia runaivs ai 75
la Vic de notre Association L'Ass0cicili©n Piccircle Vciine querelle procédurière ges Chasseurs de gibier Le 22 Janvier 1991 le Tribunal administratif d’Amiens d ecru du deracrrlement de evelreeeele un eeere erereererel du 24 Juillet 1990 en ce lc Somme Condumnéê qu’ii classait nuisibles Ia. belette, la fouine, le putois, le ‘ _ ragondln, la corneille noire, la pre bavarde et le prgeon , pcir le Tribunal de Grcincle reeeiei. r lD$1'GHC9 d'Al'T]lêl"lS - Néanmoins, le 20 Février 1991 un nouvel arrêté prétec- j toral remettait les memes animaux sur la liste des nuisi— ` La Tnnrnal na Granaa lnatanaa aanniananant bles; Il eieri annulé le io area 1991 eer le rireeeel _ no de rendre un arrét oui met fin a un proces oppo— admînîstrgtif d'Ami@nS- 5 santdepuisplusieursannéesI'Association Picarde _ _ _ _ _ l _ des chasseurs de gibier d‘eau du département de É-9 ll Jenvlel leel I? Tllblmâl admlmeïlatlf d Amiens e ladate de fermeture de iachasse au grbrercteau en ce qu’il Rappelüns la Genèse na Cana amie- Fautorisait postérieurement au 31 Janvier 1991. Le 2 avril 1979, le Gouvernement français avait _ _ ‘ _ Protection ooo OiSS8UX’ oo; prévoit oo ooo orooio l’Association picarde des ohasseurs de gibier d’eau de la 7 : "‘C‘6lS membres C8 que IES Somme une requete en deman- Chasse, oo oojooj ooo Châsséês pendant Ia oo, avenu sonjugementen date du 1 1 Janvier1991 . Le meme oooro ojojoojo ojooooroof [85 orjororooro ofooroo de jour la Federation départementale des chasseurs de la roorooooooo et de dépêndance oloo J;ooo_oo~_ I Somme en faisait autant et, dans la foulée, déposait une Un oooto ministériel du Soorotooo d’Etat à deuxieme requête a Fenoontre du jugement du 22 Janvier i·EoViroooomoot_ oo ooto du 23 jojo 1989 avait 1991 et une troisieme a l’ encontre de celui du 19 Août fixé les périodes douverture spécifiques de la wel- anaaaa au oiniar n’aa¤ aaar la Carniaaona 1999 — 1 urleeeeieliee picarde tree ChElSS@Ul'S de gibier d’@ElU de leee eene la eeeeltemelll eele 9nrnnna· ell aa l la Somme, pour ne pas être en reste sans doute, déposait lemeteeellee rnara·a_aa lslnmeeleleu lelemel l aussi une requete demandantoueleTribuna|déc|arenon peer la narnaina meet'me· avenu son jugement en date du .22 Janvier 1991. _ an riant aa Cet anata la pleeleellt aa l’aaan¤¤a- Voilà donc les cinq requetes parfaitement inutiles qui inn Pnaraa aaa Cnaaaaara na 9·¤iar n Eau aa ont ere exemieeee parle rrieeeel administratif eemieee aananarnanr aa la eemme avan peeheleemem et au cours de son audience du 3 Novembre 1993. aplusieurs reprises appelé ses adhérents à chas- Sgy ayant CES d&t9S_ Le Tribunal, HDTÈS en HVOll' 3., SVSC SHQSSSS, _ _ _ _ rejeté ces requetes, mettantfin,‘je Vespere, a une querelle _ Eaaïnant que Cana annana ee“el't_Ue‘t une de procédure qui n’est pas à Vhonneur de ceux qui |’ont incitation au braconnage, notre association l‘avalt oooroooo assigné devant le Tribunal de Grande Instance U démo Como B ÉU tems Vargumëm avancé tam ·· d‘Amiens. il l U U ï par la Fédération départementale des chasseurs de la C€|U[.Ci Vient de rendrê un ÃUQEI-nent Con- Somme CIUÉ par ;lie\SSC·'ClaüOn picarde des chasseurs de - à la Sommê dg 1 F à de est QUS HC9 gr3.V@" dommages Qt intérêts, Gt oojio de 2-000 j: ooo ment aux intérêts des chasseurs qu'elles représentent en application de yoroojo 799 du ooovooo Codê de remeltanten cause les datestraditionnelies d'ouverture du procédure oo,9o_ gibier d'eau"... Comprenne qui pourra ! Jean—lvlarie Tl—llEFlY Jean—tv1arie THIERY 16 PICARDIE rvarurëervaor ‘
i la Vic de n0treAss0cintion A lo découverte de lo côte picorde Le temps o"un été, Picardie Nature a organisé avec ie soutien de ia DiREN (Direction Ftégionaie de l’En vironnernent) des sorties o"initia tion a ibrnitnoiogie. Les deux mois ont été Foccasion de rencontres et cfobservations exceptionneites. Les sorties Les sorties ont compris 5 thémes en rapport avec la diversité des milieux qu’ottrent la côte picarde. ' Ces sorties ont concemé les Falaises d’Ault, le Hàble d’Autt, ies Ftenclotures de Noyelles, la Baie de Somme et les Dunes de Quend. F Au cours de ces sorties était évoquée |’écologie des especes rencontrées inféodées aux différents miiieux. E lvlais tintérét de ces sorties était qu’el|es permettaient de ne pas se limiter aux oiseaux mais aussi d’aborder certaines notions de géomorphologie, de géologie, de botanique". Enfin, tout ce qui compose la i richesse écologique de notre cote. Ã l Un temps de rencontre Pas de discours scientifique pesant, place a la convivialité ! En effet chacune des promenades a été |’occasion d’échanges et de longues discussions sur la santé _ de notre environnement. De tait, les visiteurs régionaux ont pu ouvrir ies yeux sur les diversités écologiques de notre région et les menaces qui pésent sur etles. Quant aux visiteurs extra-régionaux ils ont pu découvrir quelques milieux exceptionnels qui tont ïoriginalité de notre cote picarde. Parmi ies visiteurs on a pu compterdes ornithologues conti mtés ou débutants, des passionnés de nature, des randonneurs et bien sûr des adhérents de Fassociation. Je remercie ici tous ces visiteurs qui ont permis autant que moi de rendre ces sorties vivantes. Des observations exceptionnelles Même si les conditions météorologiques n’ont pas toujours été clémentes, on a pourtant pu taire des observations qui resteront dans la mémoire de tout passionné de nature. A ia Ftenciôture de Noyelles, on se rappellera du va—et-vient des jeunes mésanges a moustaches survoiant la phragmitaie ou de Vapparition du Butor étoilé. La visite du Hàbie d’Ault a permis Vobservation de nombreux anatidés et Iaridés. Les sorties sur ies falaises ont permis de voir évoluer tes oiseaux fantastiques que sont les fuimars. Mais bien sû r le spectacle le plus magique nous aété donné parla Baie de Somme. Que ce soit les nuages multicolores de limicoles, rniroitant ou le Balbuzard observé péchant et mangeant, tous ies acteurs de |’estuaire ont provoqué l’émerveiliement des visiteurs et le mien. En conclusion, je dirai que ces quarante nuit sorties ia/`ELX réalisées en juillet et août ont permis de sensibiliser les ' visiteurs a leur environnement et de taire connaître , Picardie Nature. L’expérience aux vues des visiteurs et _ ._ ` 5 des menus est profitable et intervenabie et vaut detre _ _ _· _, "`I renouvelé. I _. Remerciements : 'È. Pi- _ r a Laurent GAVORY et ia DIREN qui ont mis en place ce ~ `ïl ·=·· É I ·/" projet, a Pierre D©L.Pi-iiN et Gérard DELOISON pour n-IL jrli leur aide précieuse ainsi que les adhérents pour leur ti, soutien. iljl iii · Cédric L©U\/ET xl" PlCARDiE NA runs ivs af F7 1
I Zo Vie de notre Association ï Protection de lo colonie de Phoques veoux-morins et destructions ol’engrns de guerre en Bore de Somme Depuis 1989 Picardie Nature a du faire courant de marée montante pour remonter le face a une situation pouvant mettre en péril chenal de la ix/lave ; a marée haute ils entament - des phoques dela Baie de Somme. Le présent des périodes de repos sous Veau pouvant durer article a pour but de rappeler la situation de de 3 à 15 minutes. É Vépoque, de décrire la méthode mise en place h afin de limiter au maximum les risques encou— Il - Picardie-NBÉUTQ et la PI'0feCii0t1 civile Z rus parles phoques pendantles opérations de A la suite de ces observations un courrier _ destruction d’engins de guerre menées par ie "d’aierte" fut envoyé à I\r1. ASNAR, Directeur de ia i Service de Déminage de ia Protection Civile. Protection Civile. Paraiielement nous étions reçus É · le 12 octobre par M. GUILBEHT, chef du Centre I - Les phoques sur le site de Sécurité et de Déminage dela Somme. ii nous deg dsst;-Ucügns donna son accord pour une opération d‘éloigne- Lss ssmsrsssnsss acquises ss, rss ment. Nous n’avions guere d’autre solution à phoques dsis Baie ds Ssmmsstsisntiimrtsss proposer, ies tirs étant prévus les 17, i8 et 19 jusqu’a une période récente, à un suivi ap- Ociobœ 1989- proximatifdes etfectifsdepuisiesieciedernier, Pet ie Suliê diauiiës enirevwee ewrent ii9U et a queiques descriptions de phoques sur ies 9”'9C M- AS NAF 9i M- PA©'-ANTONL f9Pi9$9"· bancs de 53}:)],9 et autres Sites de la Baia tant iQ Piiéiëi de ia. Somme et ies tirs Ont L’utiiisation de Vestuaire et les mouvements iëpimés È Nüvgmbië DOW nous Peimêiiiê @9 dgg phgqugg sn fgnctjgn du sysls des msrsss mieux organiser ies opérations deloignement. nefurent appréhendée qu’en 1988 (1). , , , , Jusqu’en septembre 1989 le site des Mes ereeeereetieoe 9iOb/9Ci"'S destructions n’avait pas fait |’objet d’études de PICARDIE NATUQE spsgiiiquss dg lg psn dgg nswysrisiss sims- Si ïinfîuence des tirs sur la reproduction de rsssam aux phgqugg dg ts Bsls dg Sgmmg queiques especes d’oiseaux avait déja fait |’objet pUrsm|·sis1ggg,srsss ss imriirrprsnss, de discussions sans que des preuves formeiles Picardie-Nature met en place un suivi continu 9i9¤ï ete 99999999 Piîi i99 ¤9iUi9li9i99i iü Pf9· de la colonie (des femelles gestantes ont été 99999 @99 Dh9@U99 9 Ci¤9'CiU9S m9ii99 @99 i9Uf· I ldsnririsss par lg hdllgndgig _)@|-rm DE Bdrgrsq neaux pouvait laisser craindre le pire. En effet, ie au ccurs cïunetentative de vaccination). carta Service ee Demioeoe eemet eue lee eelete des préggncg d'()b39r’v3tg|_]r5 pgrm gf d’gpp;·Ofgn- Gl’iQiFiSCi1.ii explosent SSCHSDQFSEBN Ciâi'ïS UN Fêlyûiî 6 dir snssrs ra Cgnngrigggngg sss Zssss ris- de500rnautourdestourneauxetpeuventatteindre qrggntègg par lss phsqUss_ En jsirispssgi un directement un phoque. De plus ¥’onde de choc - bang sssssls srrUss|·smsssshws ssis Msys sous—marine peut créer des lésion pulmonaires ssi rsgutisrsmsm iysqssms s msyss sss- mortelles par transformation de i’énergie libérée ssnssms (A_ w|t_L|AM, A_ GQURVENEQ ps de l’élém ent liquide à |’é|é'ment gazeux que repré- Cl-4ANTR|EUx, |—|_ DE HEIJ) rg) Css; gn sentent ies alvéoles pulmonaires cl’un phoque. septembre que |’on découvre lafréquentation A 99ïï9 9P99U9 i9 99|9Vii9 @9 I9 B9i9 @9 régulièrg dg lgmbduçhwg dg |g Mgyg par SOITWUG Éîêîiî COFIDUQ COl'UlTlE Éiêtflî _iE1 SSLli€.‘ SUS- dsux phsqsss, s msyss mgnfamg si s mayég ceptible de faire prospérer, en France, Vespéce i'lE1UiG GÀVORY). Les pi`1©qLj@S pi’©1°iîQnîdU Clili, CiânS NONE DBYS Éiâii estimée FHOÃTIS de 20 i 8 Prcnizors rvaruiesrvecr i
la Vio dc notre Association
individus. llfallait réduirelerisque de disparition meurtriers n'ayant pas explosé. Ces obus,
de la colonie, mais comment faire '? Nous bombes, grenades, mines n’ont rien perdu de
avions plusieurs solutions 2 leur puissance meurtrière et sont désamorcés
- Empêcher ies tirs en réalisant une opération et stockés non loin de l‘embouchure dela Maye,
du t e “Green eace". ils serviront de char e ex losive our la des-
Q
l\/lediatiquement, nous aurions pu être suxvis, truction des bombes au phosphore et des obus
tes phoques étant un sujet porteur. a gaz.
Mais quel avenir pour cette solution ’? _ Ce stock, qui devait, selon les estimations
—Utiliserun dispositifdéloignementdes phoques officielles, etre épuisé au bout de 20 ans est,
par une bouée emettrice. Mais c'était courir le actuellement, loin de l’étre. Si les découvertes
- risque de voir les phoques quitter définitivement faites à Voccasion des pratiques agricoles sont
cette zone, peut-etre même la Baie de Somme. de moins en moins importantes, en revanche
, — Sachant que les phoques, s’ils sont, dans un les grands chantiers : rocades, autoroutes, Q
premier temps, attirés par ies bateaux, finissent T.G.V. exhument bon nombre d’engins, parfois 2
par s’éloigner si ceux—ci restent dans leur sec- isolés, parfois sous forme de véritables dépots. .
teur, c’est cette solution que nous avons pro- Avec Page les inscriptions permettant de les 1
pose au Service de Déminage qui nous a identifier s’effacent, les composants chimiques g
autorisé a controleria zoneiuste avant les tirs. deviennent instables et leur manipulation de-
Pour la premiere expérience nous avions reçu vient de plus en plus dangereuse ; ie nombre
i’aide des sapeurs—pompiers de St Vatéry et croissantdesaccidentsmortelsdepuisquelques
avions ioué, a nos frais, un avion pour controler années en est ta preuve. La technique utilisée
les opérations dans ta zone à couvrir. pour détruire ies engins chimiques (phosphore
et ypérite) consiste à les faire exploser sous une
2.Les préoccupations du Service hauteur d’eau de plus de 5 metres avec une
Départemental dela Protection Cil/ile. Chalëtê ClaSS'ClU·’ La Plâîgîlün de yëûu S'âiOU‘
Ls deuX(et même trois) dernières gugngg gnt iëllï E1- celle de lexploslon entraine laiors la
laissé dans Ess Csmpsgnss du Nord de la forrnatzon dune bulle de gaz qui-, portee atres
France uns quantité Considérablê d‘êngEnS haute temperature perd sa noclvite. La hauteur
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PICARDIE ivArui?Erv=· ai I9 Z
I
I I Io Vie de notre Association I çfggg nggggggirg ggt ggjgimg gn Bgig dg CESSEIITE È leur DYEDELTEIIOH Et SE IEIISEIII alors SE1T`IS Sgmmg lgrg dgg mgrggg dg vivgg gag); COHITÉJIE CIES COFICIIÈIOFIS EI`IVIFOFl¤EITlEI'tiE1IES (IDIUIE, Uensembledesopérationsde stockage gel, DFOmenëIJrS, C©nCl1yIICIJ|teUI’S, etC...). n gt dg (jggtrugtign dgg gngif]5 dg gugrrg ng- ETI `IQBB- OUI EU IIELI IES DFEITIIEFS ESSEIS CIE u Cgggitgs pggp êtrg rggligg Cgrrggtgmgnti dg DEIIEÉIISEIIIOII. LES 'IOUIHEEIUX SOTII COIISIIIUES SUI' I réungy Sur Ia site Choigg ; palettes préparées dans un endroit protégé. Les - un Mende Stockage éiûggng des hgigitgtign5_ risques daccident sont ainsi diminués. En cas de - rm Sitg dg tir prgghg dg [igI_I dg 5[ggkggg_ DFOIDIETTIE IECI"`1TïIC|UE IES IOLIITIEEUX IJEUVEFIIZ être — un site éloigné des habitations pour éviter enlevés du site de tir qui est passé de 700 m à 2 km Iee preoiemee liés a Fondé de choc se de- de I‘em¤<>¤<=Iw’re_de le Meve _ I _ . I plaçant dans ie sol et dans |’airetsI.Isceptible C6 IJFGCEECIG Dëlmêï de FTIIEUX Iëpümi IQ? de provoquer des dégradations dans les CI’IëIQ€S EXPIOSIVES PQI IëF>F}C>I”I_ë1U>< CIIEIQGS ChllF*· habitations : bris de vitres, iissuration des CIUGSI €¤IFëI¤&"iï U¤€CIImI¤UlI0¤ IITIDOIIEIIWIQCIUDOIIIS “ mgr5_ Un Cgntrôlg gtfgctué par I’In5titut CIE ITIUNIIIOHS CLII [BESSE EIIHSI CIE 2 IOHFIES Et SOO kg ' Gggphygiqug du @|g|gg g mgntçg dgg rg5t_I|- DEI `IOUITIEHLI IÃOLII El'} QEIIETIIISSEIIÈ la CIESIIUCIIOFI (IES tats satisfaisants pour des charges de 1,5 à 082- . Q tgnngg gfgxplggifg pgp fgurnggg LES IIFS SOFII EÉECIUES [JEU QFOUDES CIE 2 IOUITIEEILIX I Avant 1988 Cg5 fggmgggx gtgignï gn- à 5 SECOFICLIES CVIHIENEIIIE. CEIZIE TECHNIQUE IDEl'ITlE`I fggig dgmg lgg Sgçjimgmg gt Cgntgngignt 1,5 CIE CIIITIIRLIEF lœ OFICIES CIE choc IEITESITE EI SOUIEI- a 2 tonnes de poids brut de munitions cha- t8I¤€· A _ ` CUn_ Cgmmg i|5 (jgvgignt gxpigggr à mgrgg LES DEIIOCIES CQ Ill’S CIEICJLIIS 1983 ]USQU 8. 1993 SOTII haute une importante manipulation était né- VQCEIISES Clânë le Iâblêëü I I I I ' ' I I I I I I 1993 I I I I ïl I I I 1 I I I I ‘°°“ ‘ E¥I I I I I I~îI—'—IïI I 1991 I I I I I I I I I I I I I î 19% I I I 1 I I e—·—gI I I I I I mlî 1987 I;-I I———l I I I l———l—-—-—-I I 1986 I——·+——l—I—·—I I I I l+I . . I—I—I—I—I I I I l+-l Ire ’*‘îa,.,.I..I.._.1 I ' I i I I Im - I I I wml I I I l I I I I Ju Fu Mu Av Ma Ju Ju Aa Se OC Na De ;N¤is uvuc unepèriodadu rir[5 iours dans lai-1-mi;} Mel! ¤\·¤C deux pêfbëu cl! tir [2 x5 iourxduns la moisil -· Périodes de tirs dans I‘c1r11·Iée l`l9§§-1 9*92} Source : Service cle Demincige cle Io Proiedion C·v·iIe Fin (définitive ?) des explosions en Boie de Somme L’annonce de |’arrét des opérations de destructions d’engins de guerre a fait grand bruit. Il est vrai que ces explosions provoquaient la colère des riverains Et rnenaçaient la faune. li reste que cette décision politique ne règle pas pour autant le problème du traitement de ces explosifs inaiabies et menaçants. Souhaitons que cet arrêt mornentané devienne définitif pour Ia tranquillité des riveraire, des oiseaux et des phoques. 20 PICARDIE NATURE I\I'°6I l
Io Vic de notre Association I
I
Bilan des opérations cféloignement des phogues lors de la destruction d’engins I I
de guerre. ` I
Nbre phoques PIWOCIUBS ' Force Températures
Date. Dépaxi Fleiour dans Iazone démmbïês du vent . en degrés
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10.03.93 A TAILLEUX 101-115 14H00 I 5 25 Kmfh 3.7 11.6
A WILLIAM I É
11.03.93 I L MOIGNET 10I-I45 14H40 3 5 25 Kmfh 2.7 15.7
A WILLIAM
I P MOZGAWA I I E
08.02.93 P LEMAIRE QH45 14H00 I 1 32 I·<mIh 4,9 5,6 I
I A WILLIAM ’
_ . P MOZGAWA ï
9.02.93 P LEMAIRE 10I—I15 14H15 I 1 32 Kmfh 2,1 3,2 ·
A WILLIAM
P MOZGAWA
10.02.93 P LEMAIRE 12H15 151115 I 1 I 29 KmIh 1,1 2,9
A WILLIAM ` .
P M©zGAwA I
11.02.93 P LEMAIRE 13H00 17H00 I 3 I 32 KmIh 1,2 3,4
A WILLIAM
R DELCOURT
9.12.92 JL MAURY 81-I25 12H00 1 4 43 Krnfh 2,4 5,6
A WILLIAM
10.12.92 L MOIGNET SH15 13}-I00 1 3 I 22 Kmlh I 0,1 5,6
A WILLIAM
L MOIGNET
11.12.92 D HAMON 10H45 14H30 I I 65 Kmlh 1,9 11,0
A WILLIAM
I A WILLIAM
14.12.92 · D HAMON 12H15 16H45 1 3 43 KmIh 7,7 9,3
I JM SABLON I
I I R DELCOURT ` I
I·24.11.92I JL BONNAY ? 2 61 Kmfh 9,6 13,2
I A WILLIAM I
” ENGIEI É
I"25.1 1 .92 A WILLIAM 10H00 12I-I00 ? 101 Kmlh 9,0 I 14,2
5 I JL MAURY I
I A WILLIAM I I
I 26.11.92· D HAMON 10H15 13H15 I I 2 94 Kmfh 6,2 I 10,3
L M©IeI~IE‘r I ·
R DELCOURT
27.10.92 JM COFFIGNIER 10I·I40 13H30 65 Kmfh 10.8
A WILLIAM
J MAROT
28.10.92 JL MAURY 10H45 13H00 '? 2 97 Kmfh ¤ 9.3
A WILLIAM .
PICARDIE NA IIIPE AIO o I 2 T
l
l
lo Vic de notre Association Q
Ill - Comportement des phoques en fonction de la marée ‘
et technique d’éloignement
Les phoques qui se reposent sur les bancs de sable à marée basse (sauf lorsque la
température de lairesttres intérleurea celle de Veau) se laissent em porter par le courant2 H 30 apres
l’heure de basse mer (B + 2 l-l 30), \
Leurdisperslonàcemomentest \_·' _____
encore mal connue. Ce que nous sa- _' k V I.
vonsc’estque certains phoques pren- I
nent tout de suite le rapide courant de K/Q ° _i
marée montante. Ils peuventalnsietre f-——~, "`% _· r '
transportés jusqu’à St Valéry sur\ 4-? / ;'___î-_,_\ l
Somme, le Crotoy ou Vestuaire de lai / -
î _
lvlaye (carte n°1). ( _ ·-—~. ·;-·-
D’autres vont rester sur let _ `;_ ¤
reposoir de marée basse pour ne sei Sl \· C ,;’
déplacer que tardivement durant lai ’ §
marée montante. l l
Deuxtypes d`action étaient donc 1 /· ""
a envisager : Empêcher les premiers
È __.,[» phoques d’entrer dans le secteur de la
,~'f,I’ ,; lvlaye (carte n°2) ; controler qu’aucun
I `— phoqueretardataire ne fréquentela zone
dangereuse lorsque celle-cl est comple-
É; I tem ent envahie par les flots (carte n°3).
É Au début, des bouées furent placées
X É pour mieux repérer la zone des four-
M neaux.
l \§>,, Pour ia premiere tentative d’éioigne-
"""' g ment des phoques nous avions prévu
É des pétards de rappel comme ceux utlli-
‘ É"- ___* .sés dans la plongée, mais nous nous
r î sommes rendu compte que le bruit de
’ ` Vhélice suffisait (nous cherchions à em-
pêcher les phoques de venir dans lal
zone de tir, pas à les stresser). V _\
En 1990, nous avons continué
cesmissionsdemanîere completement, M \ ï É
bénévole, avec certaines contraintes:] qq Q _
wechercherditférents points demiseal \, \ ‘ `\Q
Veau du zodiac, ( a _
- trouver des volontaires pour accom—î Q Q \
plir bénévolement ce type d’action, t — \ Q
- vérifier Vetficacité de la méthode eu _,¤r > tw
égard aux efforts fournis. EU J
En 1991 un rapport tut réalisé et ‘
22 PICARDIE NATURE Ntot
I
i la Vie dc notre Association ` envoye aux Ministères de i‘Environnement et Bib/iggrgphie - de Vlnterieur ainsi qu’au Conseil Regional de (1)Tl·ilERY P., sPii=iou P. (1989} . PICAFIDI Eet au Conseil General de la SOMME. ! ‘ l I l ‘ ' ` ll S accompagnait d une demande G ëid'9 imm? GEPOP Contrat d’etudes Ministère de l’Environnement cière, car si nous acceptions dïntervenxr · · · _ (2) DE HEIJ I-I. (1989) I-àîjîcàëxiëggâspag Suppm Report ot observations of seals in the "Bay of Sornme" · _ frorn27~7îo19-81939 Nous avons donc obtenu en janvier 92 : · GAVORY L. T l·l|EFtY Ph. (1989) 15.500 Fdu Ministère de |’Environnement(sous » forme de aappaio·aipoaoa suivi de population), 1 10.000 F du Ministère de Flntérieur, __ 7.000 F du Conseil General de la SOMME, THIEPY Ph. (1991) · ' · Missions cïeloignement des phoques au cours des opéra- 21050 F du Pcnsêîll Rêglonal de PICARDIE i SOUS `FOITHÉ d IUVQSUSSÈN-ign`! PICAHD[E NATURE È En , Alain ’ÉlTipiO¥é‘ SOUS THIEHY Ph. WtLLIAM A. (1993) Contrat-Emploi-Solidarité a ete forme a ces I · · périodes de destruction d’engins de guerre Novembre 90 - ' FTIISSIOHS. Mars 93 I I Depuis 1992 il assure Fencadrentent des ·“‘îD|E NÀTURE _ DQYIGVOIES, QUI souvent bravent ies Ql@mGl'I'iS Contrat d’etude Ministère de [Environnement pour proteger ies phoques. Ils sont 21 à avoir participe à ces missions, qu’ils soient tous ici remercies. _ Philippe Tl—llEFiY & Alain WILLIAM `III ` “ ` ` : ' i ' _ ``''I " '.. Q',-_’i;`>»p;>?,`Éë* . * ' ' . L" .. 'iî g È L . .. . .... .. ....... iiii .... iii =i . . i=·‘' "'ii " ii==-. ,,, i·._ ,> ..i. .... ``' — . . .... . ,. a `=.-..·: I E'` i-i» ‘ iii iir Q ,..,,..,, , , . , ... , .. PICARDIE NATURE ivi oi 23 i j
• • Les (}],`lil'!lU]'Il·î exprimées dans cette
W M H 8 1 I'l.IbTl lit? HIGH ’Eî 9F'tt i Ut-} lE!L11'5 ÃUÈPUTS
I d' I 'm 'bl
G iGi 09 UG i P0$Gi G
Venttrerti i? Septernprer ireiiie tie lpuirenure eenerate rte la enaeee en pleine, I
=l· la radio regionale Radio France Picardie avait organisé une table ronde sur le i
titenie tie ia etiaaee Ftiearriie nature représentait les protecteurs ae la nature,
etaient aussi presents, S. BOUTI NOT representant le R.O.C. (Rassemblementdes I
Opposants a la Chasse), Monsieur le Directeur Departementat a rngriculture et a I
la Foret Monsieur A BOULANGER de Generation ecologie pour les ecoiogistes · -3
ppiitiriueateapnaaeeurequitievaientetrerepreeentesparMoneieurH·BALEDENT, A
president de la federation departementale des chasseurs de la Somme avaient .
decline l’invitation; pîus même, par courrier ieur president avait interdit à tous les
’ 'd jj C] ' 't ' 5 locales de chasse de artïci er à ce débat. IHÈGTTOQÉS SUV
E§§5§5E;E=i=£5E5Q;%;i;§;E5%;§5E5Egi5E5ÈE5Q5E5E5Q5E5E5;2;5I2·2·2tQE5I5E;E;§g:5I;I;5;;;;;;;j;;;;; presl en S Q SOCIG G p p
tee reieene ri’une telle attitude, Monsieur GRICOURT, responsable oe la corn-
munication (sic!) a la federation des chasseurs de ia Somme, expliquait que les
ch asseu rs n'avaient pas à essayer de convaincre les non-chasseurs de la justesse
ee lettre peeitipne et quite rrairaient pas peeoin des autres pour savoir eorninent
niener teur eernpertenrent ee eiiaeeetire Fenetiennent eene erre etreetere
m©¤©|ithlCtLle et iTi©ii0p©liStîCjue, Ces gens ont tout oublie du sens du dialogue.
Confondant leur mode de fonctionnement base sur îimposition en force de
leurs choix, it affirmait que de toute façon ils ne se connaissaient plus d’ennemis
depuis que ies ecologistes avaient subi une defaite aux elections de Mars 1993 l
Ce faisant, ils tentent de faire oublier que nos positions sont prises sur les
Seule iaite pieieeiquee, treriiiee annee apres annee et que pour nous, elections ou
pas, iobby puissant ou pas, les oiseaux remontent vers leurs lieux de nidiflcatlon
en ieirrierr truite elerent lettre ieunee ap ree la rni-Juillet et que leur eeetruetien e eee
eppquee est une aberration. ils negllqent aussi ctadrnenre que par definition, leurs
preteriepe "U'S'blQS GG PGUVGGÈ FlU"U'G*· 'GUY "GmGïG Gitîiil iG9UlG Gii lGiiGltGii GGG
ressources alimentaires disponibles et qu’il n’y a pas a les detruire de maniere
ar, _.,. . .,.... ai .=,=. . .... _.,. · ·
ÉOTCQHBQ COlTilTl9 tlS le i°Oî`l'[.
£lë?il';" `1·:i:i:·:·:i:-;¤:·:l:·l·:t:·· `]k.;.;:E:;.1,,~·;·-’î*ÈEEÃEÃE§ï"i¤*"""`:`î . . , ,·
Une ettipiiee nette ettentiait ati eeure tte ee eepat: le representant de
generation ecologie disant s’exprimer en tant que responsable pour son parti du
epeeier eiiaeee affirmait que s’îi n'y avait plus oe gibier c’etait la faute des rapaces
· I- B I II,I· I II I I · · I
Qt En pal-UCL] lër des USBS . Bl-UG QS C ÈSSQU FS QS D US ret l'Ogl'adGS n osent p US
tenir un tel langage depasse depuis des annees. ‘
A Vouloir lallê la DGCHG (OU le Cll€iSS~9?) EUX \i'OlX, certains Oublient
l’evidencemheureusement que tous les ecoîogistes ayant choisi te chemin de la I
POHHCIUG DOW dGfGl`idlG la UGTUVG GT SGS OCCUDERTS l`|`OTiî [388 UH9 telle attitude, -
DEUX CIHSSQIIIS » r » I , . CI , . ,_I
IEIEIEIEIEÉE131E1:1E1E¤;¤E¤E¤E¤E¤E¤E¤E¤E1?=E1EtëërîrîîëzërE2EE=É<E=Ã$ë%E<·;E=EE¤E=E=E: DIFGSQHTS a C9 dëbat,. prenant 3. precautlon É DFÈCISÉF qu I S
,,_,__ - ______ 2 _ _____ §:ÉïÈÈÉÈîÈÉîÉÉÉïÉÉÉ , · · ~ · . , .
s expnmaient a tttre personnel et en aucun cas au nom de leur federation, —
lntenren aie nt avec teur seuîe conviction de chasseurs. Ils semblaient bien peu au
fait des reglementations et discussions juridiques actuelles. Nous leur avons fait
remarquer que dans leurs interventions, ils nutiiisaient que ies termes «gibier» et
·-······ r ·······r··········· ~ et ···· r ·· -··-· · ·-·-······ ····= raser; . . ..
pas ceux de «taune sauvage», «animaux» ou «oiseaux» que nous nous utilisons,
qu ils parlaient delleurs activites de regulatron oulgestton des populations, d eli
ï`¥`||l`iEiï|Ol'l des e><Cedents... mEll5 rt utilisaient jamais le terme de tuer; et pourtant
=et=t=i=i:e¤:¤#2=E=EiEêtEi:Ea. .,.· lgltlglglgljgltàa I . I. . . I · · · · ·
_.,. c est bien ce u ils font. Ainsi que nous I avons dit lors de cette emtssion radio, le
Z-2ÈZ-Z·Z·Z-É-Z-Z-Z-Z-Z·Z·Z·Z-1-2-2-Z-Z-Z-Z-Z-Z-'-Z-Z-Z-Z-Z-'-'*î*?•'*.IIi$§·I·I·I·'·I·I·I·%
24 PICARDIE NA TURE l\l‘°ol
i
i
Tribune Libre
choix d’occuper ses loisirs atuer des animaux sauva- · _; L,H¤mm Protecteur
QES Est un CW ·¤EiS¤ri¤El QUE È·¤eïEiE Nature neue meerrrene sement et eereieemeni e eerste
fESpECtE Et Qui ClOlt OOUVOIT COHIEIHUGF 8 ExlStEr Sl cette et ceci dans undésordre complet, pourtant les
&1CtlvltE ESt COrfeCtemeflt réglementée et contrôlée richesses et le charme de celle-ci doivent continuer-
mais ce choix doit être assumé tel qu’i| est , avec ses D za iElE“" "îî "*‘î°'*î dE ]§"°l€îÈ'°"·
lumières Qt SES Ombœsl I ans eur ensem e, les rans orrna ions
. . P. . d, . apportées par i Homme au mrlreu sont drlterents
INPQS lîëmerclonâ Radm Fœll-'CG lcûrdlœ avûlr processus évolutifs habituels- et, de ce fait, iebut `
[JEOSE E lflvltef Pteeriïlle NEHUFE â cette t8.l3·lE l'O¤ClE, recherché et l’action entreprise en matière de
pour un débat bien préparé et bien construit. Consi- protectionde la nature se re1r0uvent—.'davant un
dérant que les absents ont toujours tort, nous nous -P ·: Il I —_·_d __È!·îïl?¢_°°"£?l€t-
` efiorcerons dans la mesure du possible de répondre _—_— jêê—a—i.‘Q__ —rÉ?i°CÉ.ilS Gimp GZ ig -.·— É ..—. ..:3il-win une É
_ f . G especeavienne. le Gioeland argente ( Larus
El mules 'ES dêmalldës EE C6 Qënfë Et E"? Elllëll FG argentatus). Nous nous trouvons eeoore une fois =
· la VOIX de CEUX QUI Ol'Ii letli te Cl'lOlX de ta VIE. devant une nouvelle formulation face à la pullulation
· d’une espece ·
X. COMMECY .
Devons nous intervenir ou-rester spectateur?
* · _ Le Goéland argenté, qui possède un statut un ;
· peu particulier parmi les espèces protégées, a fait '
Fobjet d’un certain nombre de mesures plus ou
moins violentes, destinéesaiieviter qu’il élimine
d’autres espèces ou qu’il devienne trop gênant pour
|’Homme, ce qui est une autre question. On sait
sans violence les disperser et les repousser vers
des lieux où ils ne présentent plus les mêmes
La poubelle est un meuble urbain qui fait partie du inconvénients.
SyStètTlE urbain. . Nous pouvons utiliser leur propre code Z en
La reiei ne aucun besoin de cet objet, de cette EmE¤r¤t¤jS Signy§e|EEt;EëîjUjyàE§§;;gdE9S;
· . . scuven possi e e es air
hêmLidS’ Comme IGS Iâpcnç n Om pas besoin de distances. Le procédé est sembie~t-ii sans défauts.
R Tout d'abOî-di IBS Goéîal-lds SE Croyant attaqués
CÉE lOlCyClEttES... apres avoir entendu la diffusion des messages
·. . l t,’bd t i `d,`i"-
Ui·E pûubêllê Ears en ¤EiS· C Est ¤lm¤~E¤i· MES- ɧiT‘§iT§eTeîeîTl§e"EîE lëîîlîëèîiïàiîiiîëîaiîîi
PECÈUGUX- i répertoire, dans l’espoir de faire fuir un ennemi
Mettre une pOUbElle Et creer un l'emElSS6tQE, C`ESl menaçant et invisible. De plus, tes Goélands,
ta solution la plus tacite, compréhensible a court Cenvainsvsda satrçuvsrdanj-3 un iieu i¤artiç¤tièr·
terme. cneeun doit repartir avec ses eleerteie. mE§it EXPESE e E ¤iEEe¥·En· ElE~·jE¤t ele EE1E¤¤E5
- x qu en temps normal, afin de maintenir une popula-
Il faut donc agir pour, a moyen terme, supprimer la I _ _ \ tien ¤¤¤St3nt·E·_
poubelle hors de ia ville, en deux temps s’ii le faut : Ulm Mig i”i€°î""l'°" C°”S§lEÉ"* 8 ëîpacîîl lêâ iiigâ
. . _ . . au maximum pour rmrnuer es c ances u-
1) Sur IGS aires de pique mqU€’ le Iüng des Chœmms prédateur, fait que les surfaces ainsi libérées sont
El des r:>r¤·t=s¤_a¤€S~ I I A I H occupées par de jeunes oiseaux qui normalement
2) SUV lES lDEil'l·<1ttQS €—lFl'lEl"lEiQES ETI iOt'Et OU En llSlE|'E. auraient du mal à s'app_roprier un territoire.
- · _ _ _ _ _ _ La raison de ce phénomène provient donc
MOYBHÈI S@nSlbll'S€itlOn·d€ la pçlpulatlûn Ulibamg d’urie adaptation rapide a la civilisation humaine;
parles lTl&11I'leS, lES COlTlllESCl El`l’trepl'lSE, les Clul3S...Def l’espéce a su protiter de nouveaux modes d’aiimen-
*‘ |g prgggg j pggnggng au Cjèpgrf gn Wgglçgndi ig tetlOl"l^et de l‘lldliiCE1tlOt'i urbanisation etl'1et’Ct3lQuE de
sensibilisation de ia population scolaire parle Flectorat, la C‘° OU " "lchâlb d@CI"ë’9€_S C°È‘l’°'@€Sj OU 'É°" I
, . , . , garde-manger approvrsronnetoute l annee ...i
I Inspection Academique, I IDEN (Inspecteur _
Départemental de i'Education Nationale) : pensons Përcel ‘9"9"‘P'6‘· la l”B'·"’S Bsi fait Q"? ie
b rt. d T T d l t protection et la gestion de la nature doivent etre
EUX “°"“ 'BUSQS SO 'QS @5 En En S ETS E "E WG- eeeuyeee sur i-tee eemiereeeeeee et quelles doivent
La nature Sans pol-llbêllê Ã îlcl-Nêlle lmîfgê de la restertoujours prudentes si nous ne voulons pas
PlCelI‘CllE. UNE lt't`lêlQE QUI DOU Welt DEUÈ-Etre telle ÉCOlE. que nos remèdes soient pires que le mai.
Gerald BAUDHY Pierre coter-tin l
PICARDIE ivaruae lvE oi 25 E
1
(trirz-ga to tenus) _ Au mois de Mai, dans un marais côtier, l’at- La femelle dépose ses oeufs dans un coin de tention est souvent attirée par un petit végétation assez touffue, elle recourbe les tiges de échassier qui émet constamment un cri sur cette végétation pour former un petit corridor par trois notes : tiou-dou-dou. Si on imite son cri, où elle accède à ses oeufs. Foiseaupasse souventtrès près avec unrapide Sitôt hors de la coquille et sec, le poussin peut ` vol battu : on peut alors voir la barreblanche trouver lui-même sa nourriture. caractéristique qui marque tout le bord pos- Dès qu’ils sont en mesure de marcher aisément térieur de son aile. Et, si l'on est bien caché, on parmi les herbes, les poussins sont menés vers des peut le voir se poser à proximité : on remar- zones humides, riches en aliments et en couverts. ` que ainsi les pattes rouge»orangées et le bec losette DOLPHIN rquge à pqinte noire. I l ’ Biwmgmphig l __ = È»ÈiïîriitiiaiïîîesÉÉÉÉÃÉÈÃIÈÈÃÉIÃÉÈ slt-DEJONCHE M - P. GEROUDET Limicoles d Europe Méfiant, nerveux et bruyant, il manifeste toute · P. SUEUR Oiseaux de Picardie _ · inquiétude en haussant et abaissant la tête ] par saccades brusques, en lançant quelques cris ; l'envol est prompt, souvent un peu ‘ _ `_ _ zigzaguantn. ;f "`ïrï Les Chevaliers gambette ne cherchent pas la A ;~\`§ïî°·=`à_\ compagnie d’autres especes, mais ne i’évitent È pas non plus. _ Sociables entre eux, ils forment des troupes de plusieurs centaines d'individus en milieu _ _., maritime, surtout quand les oiseaux dissémi- g;g;_ ;,—·\_i__àM\»g}\ wqrï nés à marée basse sur les vasiêres se regrou- pent devant le flot montant et se réunissent en -t à .` _ masses serrés et turbulentes sur les refuges de ‘ _ _ ; , A; . t " marée haute. ·``` I L Le Chevalier gambette cherche sa nourriture ` I " dans une zone étroite et humide qui borde gê ~ ,_ " ·_ l’eau et dans l’eau elle-même en faible pro- I . F fondeur. ji Les vasières maritimes lui fournissent des `ÉÉ vers néréides, des petits crustacés et des mol- ` lusques. ' Au bord des eaux douces il trouve des insec— ` tes, des lombrics, des crustacés et des mollus- ques terrestres et aquatiques. _ Bien que migrateur, on peut le voir toute PLUMAGE NUPTIAL Lon wu t 27 Cm Environ l'année en Picardie. Il niche dans presque —g+ e 'ÉOUÉG VEUIOPQ Gt (LEDS UDG gfêilïdë Pâftllë de l de brun foncé et roux, Luigi; l25 grammes i'ASi@. dessus brun foncé, bas Son lieu de nidification doit lui offrir une W se végétation herbacée assez haute mais ne gê- PLUMAGE EN HIVER Nidificaritmz nant pas la vue et cl préférence à proximité Dsâws bm ssnétë M¤fS·ÀV¤l à mî·î¤î¤ de Vasièœs- uniforme, dessousplus I r I d pale, finement raye Nombre d neufs . 4 oeurs Les herbages des prés salés lui conviennent très bien. Maturité sexuelle : 1 ou 2 ans un 26 PICARDIE NA TURE N°6F I- n
...x
Lorsque je eu1e venue habiter ceuae-1=e11e11 I1 y a dfîbûïd les Yeyaseurs sw ne ms fem
, y a de cela 5 années, j’étais un peu triste et C1¤'¤¤ PQFÃÈ CGUP delle ëîl Passant:
` inquiète; en effet la maison que je quittais était · 169 ©1€S cçndrêes (ADEF âïlëëfi ëïl f0ï'më'
entourée d'un très grand terrain avec une pe- ÉGIL qlü Pîûfltëüt dim Vëïlï d'®€t0`¤1`€ fâvüïêk `
` louse et beaucoup d’arbres, alors que la nou- bîë P©¤l' Pôïüf V€f5 19 $@911,
velle ne possédait qu’un coin de verdure -:7* _ _ .>—» W E
beaucoup plus petit et je craignais de ne plus _ il Ã
voir mes amis, les oiseaux. *4 ‘ ·`_ * É; É FX i
L'E1V€1'Llf âiiîrllt IUE ClOï'l.l'I€l' lÉOl't ···· . àà;
Plantons le décor utile pour la suite de mon if} Mi 1 '
récit : ` —· ·*-
lmaginez une terrasse, une rocaille qui des- ;
cend vers une pelouse de 10 mètres de large sur `
20 metres Cie mag' bordel`; É gauche par un -les Grands Cormorans(Phalacrocorax carbo)
11e1sm¤1«1 es11s1s1e111111s€- Aubsuîds se eeaume sur u eu
la pelouse se trouve un potager et au-dela, a "’
gauche, un terrain en friche puis, à droite, un
cham ui chan e d’as ect suivant les cultu- ___,
res etïleë saisonsâ P _ I-·
Les arbres sont un Sorbier des oiseleurs _ _ _ _
(Sorbus aucuparia) chez mon voisin de gauche .
et trois bouleaux (Betula alba) chez mon voisin .
de droite. Dans ma pelouse se trouve un petit , _ " É il
chêne (Quercus robur) et, dans le terrain en H . __ `
friche, un vieux pommier, ` \\
Bien sûr, depuis 5 ans, il y a eu un peu de
changement, la rocaille et quelques parterres É ` ,
se sont couverts de fleurs; le mur de lierre et
quelques arbustes sont venus prendre leurs
- places. Le petit chêne mesure maintenant l© - un vol de canards battant frénétiquement
mètres et se couvre de glands. Depuis, quel- des ailes, comme si ils avaient le diable aux
ques mangeoires et deux nichoirs, et un petit trousses,
V bassin avec de l'eau complètent le décor, sans - quelques Hérons cendrés ( Ardea cinerea)
oublier au milieu de la pelouse un couvercle de au vol lourd et nonchalant regagnant un étang
lessiveuse de nos grands-mères. Celui-ci re- tout proche,
tourné fait office d’abreuvoir, je devrais dire -l’alleretretourdesGoélands argentés (Larus
une piscine des plus appréciées., Si elle pou- argentatus), reglés comme une horloge, par-
vait parler , elle vous dirait que des centaines tant le matin vers Amiens pour se nourrir sur
d'oiseaux l’ont utilisée. quelque décharge, rentrant le soir sur ia côte
Mais parlons un peu de ses habitants : pour un œpœ bien meme'
Ptcxuznts Natueervo et 27
I L’êté, le ciel se remplit parfois de minuscu— ljeeejl le plus hîul 1pçCS1bïî' œëlmë îïïë ai les points avec des ailes enforme de faux;les _iCPï1CC’“ïlC€î?C CC CICCCC Cm CCCC C Martinets noirs (Apus apus) sont de remar— lim L_ QSC; mu d_ (Card QMS Canibim ) quablesvoiliers dontl’espace estla demeure. CS _m© Qstmîî leulîîe désâîtéœf le mâle Enfind'après midi, unebuse variable (Buteo qui Vlemœp" G Cul? , ’ · · A ressemblant a une cerise sur fond d herbe verte, buteo) tournoie lentement pour disparaitre , , . . , - le Chardonnet elegant (Carduelis carduelis ), dans les nuages. Un Faucon crecerelle (Falco _ ‘ ünnîmçulus} petite palette de couleurs, venant avec adresse Vœm faire le vider mes oeillets de leurs graines. s ai nt- e s p r it Soudain, c’est un éclair de feu qui se pose sur (C’est le nom le haut du mur etplonge dans le fameux couver- " Z '- , que l'©¤ d@Tlï`1@ cle rempli d’eau: et je m’ébroue et je me rince et \\,\ . \ il â cette 1°â§©I1 hop sur le fil a linge, c’est bien pratique pour se « N unique de fîrllïë sécher se dit le Rougequeue noir ( Pl1oeI1lCL1IL1S I la- É:-_ ' du sur-place) Qchruros · U ·' â11·Cl€SS¤S du Mais voici unnouveau venu...tiens l il marche E in - Clïëmp, gue? celui-là... eh oui! un Pipit des arbres ( Anthus 1 , CPC TCF?-· lâïlï la moindre trivialis ), il ne reste pas tres longtemps : un petit Q, : 9 C "__ CPPCIMOH de tour de pelouse et le voilà dans le Bouleau. Il y a 5;:;; ,. " ai Dame M`~·15âfëî· dejà du monde car c'est l’heure ou le Pouillot ,§ —-Ec-:,___ gflë (90fëX véloce (Phvlloscopus collvbia ) vient compter °‘ " · - . * * _ _ "È_.,_·:_;€_.:, araneus),tandi5 quelques écus. Voyons, en a1-je assez pour me bg"! ‘°ê::;$ Clullme Pie ba' payer un petit verre d’eau bien fraîche ? È! J ll l Verde (PîCë1 — la Bergeronnette grise ( Motacilla alba), elle, ce JY pice) Seutille È qui l’interesse, ce sont les petits moucherons le recherche de tombes dans le bassin, elle fait quelques tre- consciencieusement le tour en marchant avec 50TS- précaution, picorant çà et là, elle arrive souvent . . . - ' - ` ? Lhlveff ce wm les VOIS de Comedies EO} vers 16h30 17 Heures, serait elle Anglaise . T€5 (COYVLIS Cüfüïïëll de C01‘lî>€ë1¤>< lïëllx Mais voilà les envahisseurs : les Etourneaux (CGTVUS fïügïlëlgllâl ClÉCh11`·?1¤ï le Silence de sansonnet (Sturnus vulgaris ), d'abord un, puis l€LlI`S C1'ZlS pl.â.l1'ltlfS qlll 3ppB1‘BlSS@1'1l,Z ils sont deux SQ dgndmant Cgmmg dag Clgwngl puig dix; SOUVEWF accompagnée Cllllïïë '€1‘OllP€ de puis vingtsebousculantàquimieuxrnieux pour CllO1.1CEiS (COFVLIS l'Il©1'l€ClL1lâ) ÉIIQIVÉS Eli prendre un bain ; yen ai ggmpfé jugqyfà 4[]_ bruyants. , Il Y a Qu aussi des Visiteurs épuiséspalmée q Ilyales plus rares, ceuxzquel onvoitde temps derniere: deux pigeons voyageurs et un cou- Clautœ ' _ _ 1 _ ple de Tourterelles des bois ( Streptopelia ` âîërîîuîtîgîîlîïéîîfàîg lîm§Iî1îià?u1 se Com decaocto) sont restes deux à trois jours, dor- P S _ p_ _ S _ _ P la _ mem presque toute la jeumee, ne pleeiam ` CC Cm Cim ( Cmnlî Cîîmfî l CC C em CCC' que quelques graines, ne buvant que quel- Samge PCVÉCCCC Sm! Egg Ss €çU1qîS’ . 1 ques gezgeee. Ce qu’ils voulaient, deuil se `“î`* CCCÈC CE CCîCC“"( m CCÉÉCCC CCICC CC) reposer , je ne les ai donc pas elerengee, gm CC? 1'C C C? CC CCC CCCC ICCC el Clm CCC même pour leur demander d’où ils venaient Email Q C Cpu e' _ _ _ _ e · · - un Bruant ]au.ne ( Emberiza citrinella ) qui et ou ils allaient. _ . . habite la ferme toute roche, venu en voisin me P Des la belle saison, c’est un gazouillis gaine;-_, perpétuel î _ - un Gobe-mouche gris ( Muscicapa striata ) de - l’Alouette des champs (Alauda arvensis) paggaggm 28 PICARDIE NATURE NCCJI l I
Un soir, une Chouette chevêche (Athene - les Pinsons des arbres (Fringilla caelebs) qui
noctua) s’est posée sur la barrière devant la lancentleurs Raplapla chichiouic des le matin".
maison et par son regard triste m’a demandée
de faire quelque chose pour elle et ses amies, É _
laissez-nous les vieux arbres semblait—t-elle
dire. * ex
—
' P`l.Tl;OI`1 dëî ElTb1'î‘5
9* *4 '1 `
a·a»'=;,-3=»*~"
` Vers le soir, loin de la foule, un solitaire : il est E
É,g;_I U; I. discret, presque timide l’Accenteur mouchet '
· (pttmatta moclulîris), il se retouâne, 11 fouillîîît É
Il E- ¢ · ’ ` S EI']. Vil C©I`L'L'L`I'1@ ESJE V€I`|.11} SO1.1 3.111 UILG PQ E
sa- boule agressive surgit, explore le lierre, tous les
petits trous et se faufile comme une souris, c’est ‘
le Troglodyte mignon (Troglodytes troglody-
Il y a les habitués, ceux que l’on remarque tes) C Qlet wet qu 11, €St,CmqlugH©l€t'
moins car onles mms les tm, et partant Is m se ieudee d,ï>tittst le Rïmgs ester
si attachants: (Erithacus rubecula),l ete il disparait et puis un
_ les Momeâux domestiques ( Passer beau matm ctautomne, il est la sur la terrasse,
domesticus ), ils attendent des le matin le pain me regardent droit dans les yeux provoquant
et les graines, ils se poursuivent et se battent à presque arf9gallt’ faleânï des COUIbEtteS’ comme
la SEllSOI`L Cl9S âl`HOL11'S, SE pElll.lO°L'lZ@1Tl ClâI'LS IHGS pour me dire (île SUIS la" tu peux Commander
parterres fraîchemen semés,et qui m’aménent des ver? de farmeï _ _
leurs jam, tres ses aa ms les présenta. Meîism le Mets ses ïevtduë m€m1¤>» is
Cesmemesjeunesxmpeuplastara,prermeat ne pele pee pepfqppl le lei leplppfe appele
mon Bigmgm pour un discothèque êtorgîk comme ça, lui c est un gourmet, il faut le voir
misent tûus les S©iI_S des bûums des plus ffâpîîëï le sol pC)LtI` EBD S©1'l`1I' `L.1I`l TGI l)l@I1]L1t@L1X,
bmyamesf ou deguster les baies rouges de mon cotoneaster
» les Verdiers (Chloris chloris) qui ont l’air Èe}1ChEtt1’_Ol1 Pâftagefdme îmmî avec une
toujours de mauvaise humeur, prennent les GITE muelclemœ (Tue ue P OH1 _OS_) qu une
mangœiœs Cyassaut Pour déguster les gm} rive drame (Turdus viscivorus) qui visitent la
meg de tournesol! pelouse les ]ours de grand froid.
ag Parfois il y a des cris, puis un grand silence,
` c'est le vide, plus rien ne bouge, que ce pass e—t-
` u il ? Sur un piquet du grillage une statue, tm
` superbe Epervier d’europe (Accipiter nisus),
est la cause de cette panique ; je le redoute un
rramaasmastsaat peu, je l’éloigne, mais il faut bien que tout le
monde vive.
Il y a celles qui occupent mes petits apparte-
, _ ments:
— ,_, _,__ - les Mésanges charbormières (Parus major),
` ' a .
, jrànïa des le mois de mars, elles approchent de leurs
' nichoirs, elles connaissent déjà le self-service, il
Vgdie, est toujours bien garni. Mais une maison c’est
Promote NATURE txt ai 29
·
1
autre ch0se, il faut visiter, v0ir si le cadre arbres, 111011 c0uple d’l1abitué HIGH revient pas, alent0ur c0nvient ; puis 0n emrnénage, 0n "c'est t0i qui a invité t0us ces c0usins?", semble p0nd, 0n c0uve, 0n n0urrit, le plus grand dire madame a s0n c0111pagn0n. travail p0ur une grande famille affamée. V .1i d . . .€ 0.5 de la Un beau matin, des petites b0ules de f ,.01 a Bpms çuflq âI;S' œ que J. V 1 E . s , enetre de ma cuisine. X 0us avez fait le C0mpte, , p01ls sortent, les unes apres les autres ets en _ . i . ; v0ntvers IÈUIS destinées. q“‘t”‘“.t€ C¥“‘l‘?Sp€œ5 "`“"“"i“· , . l · les mésanges bleues (Parus caeruleus), M‘?‘q‘”“““g““l‘l€ “€.l’l“S"°l‘d °lSm’É:··V?“S qui pssmssissms s'i11téressentqu’aupair1 lm tm ““ pm ]‘î.“lm' ne dm Pal qu Il “ l' a r de misge ami de âmes rien, ayez de la patience, regardez, ebservez, et _ g g gf ’ v0us verrez le plus magnifique spectacle qui as `_ s0it : de la danse, des chants, de la c0uleur, z . _'£.,,;-· mieux que le plus beau des pr0grammes de la t` télévision. ' ····—··”T"' Car c’est le spectacle de la nature, de la liberté, ,, de la beauté, de la vie qu0i. Mésange bleue ? J ]0sette DOLPHLN Mésange charbonxrère - les Himndelles de cheminée (Plirudo rustica), elles 011t élus d0micile devant la · _, - .s _ maison ; elles préfèrent batir leurs liabita- ti0ns elles-mêmes. ©n n’est jamais si bien i__É__r, ’i_;—f .··. servi que par s0it même et là aussi c’est · L En Fémerveillement, bien qu’elles se lèvent un peu tr0p tôt à m0n g0ût. C0mme elles Accenteusmaucliet prennent le balc0n de ma chambre p0ur salle de bain, chantant à tue—tête vers six heures, je n’ai pas bes0in de réveil matin. ]’ai gardé p0ur la fin l’ap0thé0se, et,de plus, cela se passe en ce m0ment. Depuis quelques j0urs, dans le champ, 0ù _ le mais vient d’être c0upé, une quarantaine de M0ineaux friquet (Passer mentanus) se gavent de grains. V0us ne c0n.naissez pas le _ Meineau friquet ? c'est un petit meineau de la campagne, avec ses j0ues blanches, s011 grain de beauté n0ir et sa cal0tte marren, il " est bien sympathique. Ils ne s0nt pas seuls, une quarantaine de Rwîgmge T0urterelles turque (Strept0pella deca0ct0) ° 0nt pris le p0m1nier c0mme d0rt0ir et le champ cemme restaurant; il y en a part0ut, dans la pel0use, sur le grillage, dans les SO PICARDIE NATURE N°6l
Ã- _ Q- ;‘ ;' Q. _. E n ces temps düciles, il est bon de rappeler que notre combat quotidien, l'étude et la sauvegarde de l'Environnement, est, malgré une prise de conscience tres limitée, une activité en pleine expansion. A tous les militants de longue date, comme Picardie Nature qui oeuvre dans ce domaine depuis plus de 20 ans, viennent désormais s'aj0uter des possibilités d'emploi trés diverses, a tous les niveaux de qualfcation et pour de nombreuses vocations. Avec 1,1 % du Produit Intérieur Brut communautaire en 1990, la Communauté Européenne renforce sa volonté de développement en matiere d 'Environnement. En France, le nombre d’emplois dans ce secteur s'accroit de 1 a 2 % par an depuis 1985, pour représenter actuellement 360.000 emplois ( soit 1,6 % de la population active, et c'est déja important l ). Désormais, on peut de plus ' en plus "gagner sa vie en protégeant la vie C ’est pourquoi, cliaque trimestre dans votre Picardie Nature, je vous parlerai de quelques métiers "verts " différents, ÃECREFÈ nouveaux ou pas, mais qui promettent des embauches. Attention, qui sont les principaux employeurs ? É, É, _ Ce sera l objet du prochain numero. . Ã "* ——: " ._ Q f Aujourdïiuis ',ï°LM/ ._l\ @5 et I ”~‘ I Q7 en J, I Il existe plusieurs formations spécifiques qui débouchent sur des métiers différents ayant I rapport avec l’aquaculture. Le travail s’effectue dans des exploitations aquacoles et des écloseries. On distinguera l’employé d’aquaculture du technicien en aquaculture et du responsable d’exploitation aquacole. ljemployé d’aquaculture est le niveau le plus bas par rapport aux autres postes, il aide le technicien en aquaculture dans tous ses travaux quotidiens. Le niveau de recrutement est le B.P.A., le B.T.A.,ou formation interne. Le tecmicien en aquaculture s'occupe concrètement de l’exploitation. ll achête tout le nécessaire au bon fonctionnement de la station, entretient les installations et participe aux différentes phases de l’élevage des poissons ou des coquillages : reproduction, engraissement etc... Il est sous l’autorité du responsable d’exploitation et travaille le plus souvent en extérieur, ce qui n’est pas toujours agréable et est difficile. Il doit être résistant, de bonne condition physique _ et avoir de Yorganisation, comme l’employé aquacole. Le niveau de recrutement est un Bacs-2, par exemple un B.T.S. ou une formation continue et stages spécifiques. `° Le responsable d’exploitat:ion aquacole gère et controle la qualité des eaux et décide de quoi sont nourrîes les espèces élevées. Il établit les programmes de reproduction et surveille tous les problemes survenant dans les stations d’élevage. Ses qualités doivent être des connaissances pointues, la patience et le goût du plein air ; son employeur est l’entreprise de production et son niveau de recrutement est un Bac+4 ou Bac+5 ou équivalent en formations continues, stages., (D.E.S.S., D.U., Ingénieur".) Richard MONNEHAY Comment y arriver : les formations (page suivante) PICARDIE NATURE N° ol 3l I I
| | 1 O Employé d'aquaca lture : = — BPA, diplôme de conchyliculture: admission 3eme minimum, débouchés entreprises eau de mer ou eau douce; CPPPA BP.722, Z 50207 COUTANCES CEDEX. - BPA, diplome dïaquaculturez techniques aquacoles, gestion des milieux aquatiques, gestion économique, même adresse que ci—dessu.s, + CFPPA, rue Wüliam Bertrand, 17560 BOURCEFRANC + Centre d'Etudes du Milieu et de Pédagogie Appliquée ( ‘ CEMPAMA), Beq Meil BP.35, 29170 FOUESNANT. - BPA, diplôme de production aquacole: étude des milieux aquatiques et des techniques de production , formation sociale, économique et de gestion, CEMPAMA, adresse ci-dessus. - CAPA, diplôme de conchyliculteur (CAP Maritime): biologie des esp èce s, techniques de culture maritime, sta ge de 12 semaines, Association des Ecoles Maritimes et Aquacoles, ‘B.P,529, 17022 LA ROCHELLE CEDEX. - BEPA, diplôme de pisciculture et conchyliculture: Lycée des métiers de la mer, Port de la Barbotiere, 33470 CUQIAN-l\/[ESTRAS — BEPA, diplôme de piscicuitiue: hydrobioiogie, machinisme, génie piscicole, CFPAI Place du Pré Commun, 48500 LA CAN OURGUE + LA, 6431 0 SAINT-PEE-SUR-NIVELLE + Lycée d’Enseignement Professionnel Expérimental, rue des Collèges —_ . 44350 GUERANDE + Lycée de la mer et du littoral, 17560 BOURCEFRANC + LAP La Balme de sillingy 74333 POISY- - CHAVANOD + Lycee maritime et aquacole privé St-Antoine, B.P.7, 29870 LANNILIS. l — BEP, diplôme de conchyliculture (BEP Maritime): MÃFREO, Les Plantes, 85300 CHALLANS + Association des Ecoles Maritimes . et Aquacoles, adresse donnée ci-dessus. É O Technicien en aquaculture : - BTA ou BTSA, diplôme d’aquacuIt1.u·e: enseignement général, sciences et techniques d’élevage aquacole, Lycée de la mer et du littoral, adresse plus haut + Lycée maritime et aquacole privé St-Antoine, adresse ci-dessus + LA, 64310 SAINT -PEE-SUR- 1 NWELLE. | - BTA ou BTSA, diplôme cl'aquaculture option pisciculture, Lycée des métiers de la mer, adresse ci-dessus, - BTA ou BTSA, diplôme de production aquacole, admission seconde scientifique, LAP, adresse ci-dessus + CEPAI Place du pré cominun, -1-8500 LA CAN OURGUE + LA Bréhoulou BP.15, 29170 FOUESNANT + Lycée de la mer et du littoral ( Dept 1 7} adresse lus haut. . EDEUST, diplôme de génie hydrosanitaire et aquacole, Université Montpellier H, place Eugène Bataillon, 34095 MONTPELLIER CEDEX -DEUST, diplôme chef de projetetd'exploitationd'aquacu1ture, zones méditerranéenne et intertropicales, UniversitéMon@llier II, CREUFOP, 99 avenue d’occitanie 34096 MONTPELLIER CEDEX - MAITRISE d’Océanographie biologique, Université de Brest. Faculté des sciences et techniques, 6 avenue le Gorgeu 29287 BREST CEDEX - Diplôme Universitaire de Technicien Spécialisé en Aquaculture, Bac+14 mois, Université Monmellier ll, CREUFOP adresse plus haut. - Formation continue / stages, diplôme d’IchtyoIogie appliquée ( DTS ), durée 9 mois apres un Bac+2, Ecole Supérieure Ag ronomique- Formation Continue 145 av. de Muret, 31076 TOULOUSE CEDEX O Responsable d 'exploitatiou : - MAITRISE d'Océanographie biologique, voir Université de Brest, ci-dessus - I.NGENIEURAgrono1nie, spécialisation ichtyologie, Université de Toulouse, Laboratoire d’IchtvoIogie App Liquée 145 av.Muret , 31076 TOULOUSE CEDEX ~ DES S d'Exploitat:ion des ressources vivantes et côtières, Université de Caen Institut Biochimie et Biologie Appliquée, Eglanae de la Paix, 14032 CAEN CEDEX - DEA Envirormement marin, connaissance et valorisa tion, Université Aix-Ma rseille IH, Ressources animales marines, rue Henri Poincaré, 13397 MARSEILLE CEDEX _ -Forma tion continue / stages, Exploita tion des ressources vivantes aqua tique s, 1 An de forma tion apres un Ba c+4,InstitutSup érieur des Productions animales HSPA |, 65 rue de St-Brieuc, 35042 RENNES CEDEX Z - Formation continue / stages, Diplôme des Hautes Etudes Technologiques en Idityologie Appliquée, 1 an de formation après Bac+4, Ecole Nationale Supérieure Agronomique de Toulouse, adresse plus haut. O formations spéciales : - Formation europ éenne de cadres en aquaculture, Diplôme d'E tudes supérieur des Techniques Aquacole, 9 mois d'êtudes après un Bac+2 ( Diplôme Universitaire ), Université Monmelier H - ARDAM — CNAM, station de Laguna ge, B.P.118, 34140 MEZE É - Formation continue et stages, diplôme d'aquaculture et conchyliculture, admission après BEP, BTA, BTS Aquacole, durée de la formation: S40 h, CEl'VEPAl\rÉlA, adresse donnée plus haut. Abréviations des diplômes cités : BPA : Brevet Professionnel Agricole CAPA : Certificat d`Aptitude Professionnel Agricole BEPA : Brevet d'Etudes Professionnelles Agricoles BEP : Brevet d`Etudes Professionnelles BTA : Brevet de Technicien Agricole BTSA : Brevet de Technicien Supérieur Agricole DEUST : Diplôme d’Etucles Universitaires Scieutîliques et Techniques DESS : Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées DEA : Diplôme d’Etudes Approfondies Toutes ces informations ont pour source un guide des Métiers de l'Euvir0nnement, de Michel MABl'I`,Editi0ns Opéra 32 PICARDIE NA IURE N°6I ¤ 1
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•*‘ Rendez-vous à 9h30 à l’entrée des étangs. . i··=··— ‘* ins a_ i ‘ ~^-·, Q lai] R |_ jr I `î
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*•' Rendez-vous à 8 h 30 pour les Amiénois au siège de 1 ..·— i ` 3;* ` `°!=°:,‘::;£ I '
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Tassociatiori (14, place Vogel)oua 9 1130 suzlepai-king _ Z. · , [ gm - L ,;â_§;§Q§?_i?,—g· I'
dela piscir1eaABBEV`ILLE. î ’_Q,_ "§g;_j _ .. ri;
•|" Dorée : la matinée
(ü1]‘L§1'1C_h€ * Rendez-vous à S h 15 our les Amiénois au sie e de E
P S
RECEHSEIHEHÉ l'associatlon (14, place Vogel} ou à 9 h SO à la gare de
— 3 0 d,OlSE,'£Il'»£X morts NOYELLES-SUR-MER.
sur la Côte picaydg •|‘ La matinée est consacrée au ramassage des oiseaux
· · sur les la es. ï./a rés-midi, à artir de 14h. identifi-
]anv1er P g P P
cation des especes
'”Repas tiré du sac, pris au chaud à la station d’ét¤des
Quai Jeanne d’Arc à ST-VALERY/ SOMME.
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dimanche Sortie d'0bservet1ori A _y_ ·_ _ ii mg _i@•'_ ¤ % . 6 ii.
des oiseaux hwermmts ‘.·’ Q ‘ È iîmiiîisai FEE
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-· ··t_ ..;ir, :· ' · I. P Ti‘KI`ie_`c
- ¤|‘ Rendez-vous à S h 15 pour les Amiérnois au siège de i 1 sr qîî un 1 `
Yassociation (14, place Vogel) ouà 9 1145 surle parking ne · D; /
i. ·‘: ‘·· 55; 1;;;:1î_:_:_·.f,'_:;ïg&}f-·,,g·;;i3;—_1_;î—_ . •
de la Maye [2km au nord du Crotojr. ,, ' .Hw,; L à__ ,%/S
- B -2 · I . .:9- 1 ```' "·'îJ;:;E;- . _ ·
*‘ Durée : la journée I/G" - , 1sLÉ ‘·î' wm
*•* rpas tiré du sac EJ sir mb I giîmïl (
REMARQUES : -
Pour tes sorties sur le terrain 1 il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie.
Pour les sorties d’initiation à I'ornith©togie, notre association met à votre disposition des paires dejumelles.
Parfois un rendezvous est fixé au siège de Picardie-Nature, celui-ci n'est nuliement obligatoire, il est îixé simplement pourpermettre .
aux habitants d’Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, Fattente a ce rendezvous n’excède pas 15 minutes. "
Prcasors rvaruee us ai 33
E
dlID.HI`lCh€ R *`un recensement est effectué à la même date sur Fensemble
I çcgnbgmgnt des côtes françaises.
d OISEQUX morts *organisation/ rendez-xtouszctwmme la sortie du 3i janvier
f, _ sur la côte picarde
€V1'1€I'
mardi *" Rendez-vous à 20h30 à la salle polyvalente de l'île aux
Réunion dg pyëpgygffgn fagots (43 chemin du Halage) à Amiens,
22 dg VOP OH •*"'1`outes les personnes intéressées par les actions de protec- -
"B d ,, 1994 tion des nids de busards que Picardie-Nature organise _ _
IHEII S usa? S depuis plusieurs années sont invitées à prendre part à cette ’
réunion.
. ' —-·.·= Z ; _-·=·'_ J oie 'i-.;"‘*=-s I
• · · · Q "" I. ÉII iaî
dmmchë Sortie d’ob5eroetion (J _:;_.;.—.___ E5-?- [· p.v. f is
27 des oiseaux dans ·_. 2 · r..n ,,»7: ;'·3”—;rîgi—~,;·..;rs-·;r geggg;
· -·‘të · '?,· ee‘·,»·ï?« » " · ; . `· ·.
les bas-champs 1 wi; "ïî«‘iï1· F °· ·»<*;*,=É/.· _ tri s E
A · t ` il- ' ‘ "îg · ,» *1 —--e
mais du Hable ai Aiilt ·;»; - Ã /~=·:ï·s ?s»,
/.7 \'." -· Lazuâëfês . Pande ?" ' _ ‘ 1* «·j'·-· I W
" É -· -î‘^*·î· î` ‘·= . ,Q;r=:e·eE· ' eiismn ï
_ I-;_,· .' -· ht lgx I LJ, » T \ l ` _ I
••“Rendez-vousà 8h15 au siège del’ass0ciation ouà 91145 sur Z si àà _ @ ,9,;;; îlgw E F}
le parking au Ipied de l‘amer (balise) situé a 1'em-emjte Sud ff __./=5î%_¤_ “\È\
de l'esplanade de CAYEUX·SUR·MER ·;~€;_I· — -_;~«·i~«vauââ¤U`\%îâàï_B[I|m°m_ _.É_.c‘_;I gg/__ E2? 9
‘*"durée : la journée I Lmwj Iîî=¤¤v-*¤-M¤¤ra¤¤}—` LF
.· ·- M , ‘ . _ · ‘~ [annu · "
*'r®Pas tiré du sac — ` 2 JK ,L` »m¤e·’iîo vé _»=muai.,··.c;- _ _ t?%É#'
CllII I18I1Ch€ I . . " _· lx}. i MJ %¥‘ J `~="”î`*îi¤E,,’§"L*,;, ` '}’
Sortie d'olJservat1o1t des r I 5 0,
» A , Ãwfà; 'I ““'I - . _ · IL · *···¤|;s,"f1,f’i_I€ ‘ °°·'ZI·"¤
3 OISÉHÈUC €T£]¢lJT€l' de Crecy _ n l
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