O N 38 ' ¤Cî¤bre. novembre, decembre 87 , -_:·`-»Ãf1}É'/ = . '··2;§Ã·? .i·.1 , ' · rgàlyçtgz -.v: - ` ` É rv, ·’ ÉC ~ ·ï;'<w’ —i" `ÉW?. . 4 " ;’ ' J/' ` ‘ *x. . ,· œ tw W rçngî - · _. .i.¢ =‘·~®·'g x-. V »' J" ·r· _° \`!î l' _`·` `=}`_ · " "i;P N" ‘ I _4gï* \ vx A9 · fi I __` ,G‘,j•;-..,, s\?`·· _ nil _· , · wvn "`im "' '$`··*"\F"·`=` 'ï;ÑJ‘Ȥ"-iH‘}'âgîHÈ' W'!/Y‘È>","*` \\ AH'}; Mn} 4 ·•·«ÃP'~·uZ·Ã·1£LÃî’u,r:'·L 'ôî‘,_ "' ‘•\' ’ ° A afqlg,) `iz . È ‘?~ aiâi I, r '·_ ·'· >? %«,· ' ‘ sg À ‘ ·¢ F ,-.· ïï , xçêa 1A` I n1·:vux·: ·rn1M£s·r1uz1.x.z Punnzzs un LE caoups swvxnouwannm PROTECTION oswzrsonocxs en 1=1cAn¤1r·: xssw ¤ 10: nm 8 F COMMISSION PÀRXTAIRZ H' GSFGO
Pxcnnnzz — Nnruns revue trimestrielle publiée par le cnouvz snvxnouuzuzww Pnorscœzou onuzrnonoczs au Pxcnnnzs association régie par la loi de 1901 4££111ea A la rsnznnwzou FRANCAISE nss soczawss nz pnowscœzou nz LA unwunn lgtêêê pl! les Hl1’iiStè!2S de l'ENVIRONNEMEî\T, dE 1'EQUIPEMENT Et CIB la JEUNESSE Et ÉBS SPORTS. siège social : MUSEE DE PICARDIE - rue de la République - 80000 AMIENS · secrétariat : 103 rue Octave Tierce — 8000O AMIENS - Tél : 22.4].26.88. cc? LILLE avz-01 DIRECTEUR DE PUBLICATION: PATRICK THIERY SOMMAIRE Informations ................................... p. 2 La vie de votre association .................... p. 6 Tribune libre .................................. p. 7 Nourrissons les en hiver ....................... p.11 Donnons-leur une habitation .................... p.14 Au calendrier .................................. p.16 Une station d'êpuration pas comme les autres ... p.18 La Bécassine, petite reine des marais .......... p.21 DEPQT LEGAL 4éme TRIMESTRE 1987
EW Ci' I I `- _] - _ _ _- ..2. fu-. u.1lFE‘|¤`!I·H2iI[ ·· È m I L- I Il j- I I u I I Notre dernière Assemblée Générale È à été un succés. Vous étiez une centàine ce jour là, attentifs aux interventions des membres du Conseil d'Adminis- tration. Dommage que le représentint du Ministère de l'Environnement uit I- - - été absent, nous Avions des choses à lui dire ! J Patrick THIERY E I S I â üi n· L' I I
- 2 - lN1F‘<1DU’°W NH‘H<lIN% I UA I 1 A ¤¢>¤ LE PLAN ORSEC EST LEVE, MAIS viennent s'installer en zones TQUT DANGER EST—IL ECARTE 7 urbanisées est aberrant. A moins de déménager les villes, comme le suggère cocassement octobre 87 - nuage toxique un sous-titre d'un quotidien dans un dépôt d'engrais - national, affirmant que "trop de cita- zône industrielle de Nantes. dins Français habitaient près de zones dangereuses". Faut-il pousser plus Il existe un nombre élevé loin les 450 OOO nantais ? d'entreprises classées A pro- ximité de zones densément ur- Ce problème est rendu plus délicat banisées. Une commission spé- par les menaces qui pèsent encore sur ciale (Groupe “Gardent“) créée la législation des établissements à l'initiative du Ministre de classés. Lors d'un colloque organisé l'Environnement a étudié les à Paris récemment à l'occasion de problèmes posés par ces unités l'Année Européenne de l'Environnement dangereuses, sans pouvoir pro- sur le thème "Entreprises et Environ- poser de solutions applicables nement", n'a-t-on pas entendu de nom- dans l'immédiat. En outre, cer- breux industriels se plaindre des con- taines installations industri- traintes excessives selon eux que fait elles - c'était le cas de Chan- peser sur les entreprises le souci de tenay - ne se sont pas décla- l‘insécurité ? Un rapport dans ce sens rées pour classement à l'admi- présenté récemment au Conseil Supé- nistration, qui manque de mo- rieur des Installations Classées, sug- yens de vérification. C'est gérait de relever sensiblement les dire l'urgence d'un examen en seuils de classement, de façon à ne profondeur et total du carac- laisser au contrôle des services spé- `tère de danger présenté par les cialisés de l'Inspection des Installa- entreprises, et n'excluant pas tions Classées que les plus grandes les cas de risques à faible d'entre elles. Le souci actuel de dé- probabilité d'occurrence, comme sengagement de l'Etat et de resserre- on a trop tendance à le faire. ment budgétaire converge ici malheu- Maj,5 1], y A plus grave, on con- I'€\.lSEm€ht BVEC la demande de certains tinue aujourd'hui le plus sou- industriels. Il est très probable vent Sous le pretexte (eu de- qu'il y a lieu de revoir et d'actuali- meurent bien discutable) de ser les modalités d'une surveillance renteblllte, 5 eutorleer la peut-être inadaptée à l'évolution des çqnstructign ou ]_'gxtgn5j_Qn de C€Chl'|O].OQi€S COhC€Ii¤pO!'Bih€S. Mais il certains établissements clas- est Clair QUE ¤¤¤$ ¤'ëCC€Pt€!°¤5 Pas 5ê5 à proximité immédiate de SBDS Iéâgif UBB Ii¤ES\.1!.'€ qüi multiplie- zones urbanlsées. On peut c1- fait les risques de tYP€ "¤¤¤tais" tëf ],'exemp],e de Ba55en5 cù va, POU! la population. D8 plus, ].OI'S du se construire une usine d'inci- récent congrès de l'Association des nération de déchets industriels Maires de France, on a_pu entendre de à toucher les banlieues nord de nombreux élus exprimer leur ras-le-bol l'agglomération de Bordeaux. des lourdes responsabilités dont on Nous persistons à croire - et veut les charger au nom de la décen- cet accident nous confirme dans tralisation dont la police des instal- cette position - que ce n'est lations classées qui échapperaient au pas admissible, on peut com- I contrôle de l'Etat en cas de relève- prendre les erreurs du passé, ment des seuils pour eux, comme pour il faut bien les assumer, mais les associations de protection de la les renouveler aujourd'hui est nature, il y aurait là, une interpré- suicidaire. Que l'on empêche tation perverse de la décentralisa- l'urbanisation près des zqnes tion? C'est pourquoi nous devons, tous industrielles comportant ces ensemble, faire en sorte que cette me- entreprises, soit. Mais qu'on sure ne voit jamais le jour. accepte que ces entreprises
- 3 - I UA J À b ooo l]'¥D"<IDD°\)H Nl]‘U<1D`ï% Enfin, il est inquiétant de voir re- ON "LESSIVE" PROPRE tomber si rapidement toute forme de préoccupation, hormis celle de quel- ques spécialistes, dès lors que le L'association Nationale de PrOt€Ct1OI'l risque direct pour l'homme issu d'une des Salmonidés T.O.S. (Truite Ombre _ pollution eccidentelle est ecerte_ Saumon) nous communique l'information Cela témoigne de l'inconscience Suivante ‘ incroyable vis—à-vis des dangers indirects des etteintes eux mi_ I Un adhérant du T.O $,,également res- lieex naturels, vis_svis des sis_ ponsable au sein du groupement "Inter- eues d·effets boomesenos on ber_ marché" (Société de supermarché), a vers que les biologistes connais, annoncé A l'association qu'Intermarché sent bien sujonsd•nni_ cer nous venait de créer la première lessive ne vivons pas en dehors des mi- Française sans P°lYPh¤$Ph¤t€$= "OPTIM” lieux naturels, même si nous som- nes devenus urbains e 85*, mais Cette lessive répond parfaitement aux dans et ber enx_ Il Y e là un do_ attentes des consommateurs (performan- maine ou l'éducation des Français ces et Pri*)- R¤PP°1°“S que les P°ïY· reste letoement à faire (vois le phosphates présents dans les autres minceur des programmes d.eeeleeie lessives sont, à forte dose, dangereux dans les 1ycees)_ Il est censtes_ pour l'Environnement. Une lessive "é- nant que plus d'un an après Tcher- °°l°giq“°" S°rait'el1° née ? nobyl ou Sandoz, on reste toujours aussi peu rigoureux dans la volon— T·O·S· té de mettre au jour tous les faits,. pour s'en tenir aux clichés du gen- J'P'_PELLETIER se ule plan oesec est level tent Commission Pollutions et nuisances denees est eeeete"_ 22620 LOGUIVY DE LA MER Va-t-on cette fois se décider Té1· 96·2O·99·0B· à vraiment mettre en oeuvre la "pédagogie des catastrophes" que décrivait Denis DE ROUGEMONT pour aller enfin au coeur du problème des risques industriels, ou bien, une nouvelle fois, se satisfaire seulement d'avoir évité le pire ? Pierre DELACROIX Président de la FFSPN / A \`\ £ \ _ -`\_, \ ) P " \\ §y'¤ \
- 4 - ' F DH°\5H Nl]"l]GIN% Hfïyü G Q; j 1 L caca MORT DE LYNX ' COMMUNIQUE DU ROC Il faut souligner aussi toutes les infractions révélées lors de _ _ l'enquête chez les taxidermistes : Déjà historiquement responsables trop d«éSpécéS Prctégéés sont · de la disparition du lynx en Fran- tuées pour étré émp¤illééS_ Ap- ce' les chasseurs p°°r ne pas fai` provisionnées par des chasseurs re la ménage dans l°°r? ra“gS' ls sans scrupules, les taxidermistes sont aussi de l'assassinat d'Elisa aux aussi auraient besoin dé sé et de S1xty' sé¤arer»des contrevenants trop Ainsi, on a retrouvé, enterrés, les n°mbreux' âgîëëîzîtdîadîgîtdâë ëzgxaâîîîëëo Le ROC est en deuil mais, dans sa pei- entrainê Celle de leurs petits : ne, il trouve une raison supplémentai- c'est toute une famille décimée re de défendre la vie' par la rage, non celle des animaux mais celle des hommes incapables de guérir de la leur : celle de tuer ! Ces gens-là font donc ré- gner leur loi à coup de fusil et, comme les féodaux dont nous avait _; débarrassé la Révolution, s'oc- ·N¢>gr«; `fz " gh troient droit de vie ou de mort J? '·.` \ sur la faune française. C'est in- \‘f’i_÷"ëpî_Q|• tolérable. "à;Ig§‘P:,·Éé?·§:h•'• · ’•?'· ` ·" " 3 *^!ïL===# -e* 4. La belle entreprise de réintroduc- ,. /,0% ` ·* .ÉÈÈ%ix%`\`_§TÉQjg`fQ• tion d'un animal superbe dont la 1i·*€.v="! ' ` 1 Ã' ü. u':"·'e*·9l‘. ·‘:`.|fv C-.--‘·¢··‘; Qftîü [ ; 1 `·i~;3·,,·\4 --.wi· présence était un enrichissement, fn": ‘¥,,f’;îg!$_;<* 7- f ~K'Q ·- est compromise par la faute d'une wj*¢}f@ yjïtff _' ul F catégorie de citoyens qui se con- '•' jy fp-, I , duisent en faisant fi de l'inté- z!:(tj¢;‘ %%R· 1 rêt national. ·2%¢¢’ ‘ Que des protestations contre ces '" crimes émanent de milieux cynégé- tiques ne les excusent pas : ils ont trop longtemps laissé se dé- velopper des revendications irra- ticnnelles et toléré parmi eux des éléments rétrogrades. En fait, les dirigeants du monde cynégétique sont coincés : secrè- tement, ils souhaiteraient peut- être se débarrasser des chasseurs qui détériorent lamentablement l'image de elur activité... mais la chute des effectifs les re- tient sous peine de voir d'effon— drer le nombre des pratiquants, ce qui reviendrait à accepter la disparition à terme de ce loisir.
- 5 - lN1F’<ID1]°\\I] Nü‘H<IIN% 1 u* J 1 A ooo LES CHAUVES-SOURIS Jean François NOBLET (FRAPNA - Isè- re) vient de publier un ouvrage sur les chauves-souris. Non, les chauves-souris ne por- tent pas malheur! Non, elles ne s'agrippent pas aux cheveux des femmes; elles ne profitent pas couramment du sommeil des humains pour leur sucer le sang (seules trois espèces de vampires d'Améri- que du Sud sont hématophages) ! Elles ne sont pas non plus des oi- seaux nocturnes, ne sont pas aveu- gles et n'ont rien à voir avec la sorcellerie ! C'est hélas le sort de ceux qui aiment les chauves-souris, créatu- res intéressantes et utiles entre toutes, que de devoir, avant de parler d'elles, corriger une quan- tité déraisonnable d‘inexactitudes et de préjugés. O Gu \I`•|.Ll6C J Jean-François NOBLET, auteur du P$q~5 fg"-un-`°~ dernier 'Atlas Visuels' qui vient fï`:`vW“u‘ J de paraitre chez Payot, à Lausanne, X «€¢“,·T`°~·_ . ne s'est heureusement pas contenté à qenxënu) de prononcer l'habituel plaidoyer \‘|2.0·$€••u en faveur de ses protégées, il ap- hi·$•gd$` porte à ses lecteurs une informa- Vbuu Shvlwz Tan tion précise, étayée par une riche au- “°` 'aqg expérience personnelle. i` ç’_ Jean-François NOBLET : Les Chauves - souris, AVP N° 18 Un volume cartonné, 15,5 x 20,05cm 64 pages, 64 photographies, 16 schémas, dessins et cartes. EDITIONS PAYOT LAUSANNE 89,00F TTC FRAPNA 4, rue Hector Berlioz 38000 GRENOBLE Tél. 76.42.64.08.
- 6 ,.. °‘*y} É"-tt Nowkt ¢q«ç HFR *'°°^·¤, ‘•‘ ~•¤ nous n «P’C; ÈW “`|S1\Q0€ ’ '\'°`y\*¢ ~J•\ our.: - apn! « Teuf; ’::»î i h ·rms1·; _ _ _ uw) Q~•'=1. €‘$T' \ I\0N _ .. I wanna W Èiflf ·lDKÉÉ•J\,R\‘\\\l\» I ?¤.¤; Swms î'à£1~T Qu 'c««wc" Lu u . | Où ' u. c«..,«·«mc au Mnvmsu Kcwsmms. · à ‘· / V K 1· Ms ¤’«•«¢¤ . zimu ns :3 É _ _ sauva; à _. . r. qu . gn , ·/Jqsà T"`; La ' \ È / · *' \ . ’ §LE¤`•NÈ ` • /` VN *È '( " /1 ;`_ K), ` AF 9 & 4-. . 4 [2* "' ’,À` Il > , \ I ’ qilû! j gacox r' ( 'Ss vu. nus ¤E I WR · Mu. ¤«cns¤-€, ‘\'\fWTE \ E" se ne sat: cm"! ·~ Fes nqnwëuk! gu,]. / à SE NC n|\N6E ' v _ I nue ou 1ZN$€.€TE3 ;§ r rr, un- nus, ` I L'V¥\\l’€\ "ÀÈ W Ends Q `\ÈN‘\'ô`\' `... ·
- 7 - o D ' D ` Q qc o DAB WBG9 CIHG. \((DUH`<I. (I[l&&G*ïCI,HCIüüHC(DHD LES TELECOMS DE LA SOMME : ENCORE UN PEU PLUS ENGAGES DANS L'OBTURATION DES POTEAUX CREUX Il y a trois ans, la Direction Régionale des Télécom- munications et le G.E.P.O.P. signaient une convention par la- quelle nous nous engagions à confier plusieurs T.U.C. aux cen- tres de Construction de Lignes d'Amiens et d'Abbeville; de son côté la D.R.T. fournissait le matériel (perches, obturateurs · et véhicules) nécessaire à l'obturation des poteaux téléphoni- ques creux. · Rappelons que ces poteaux métalliques, installés il y a une dizaine d'années dans toute la France, se sont avérés être de véritables pièges pour de nombreuses espèces d'oiseaux cavernicoles (mésanges, sitelles, chouettes...). La Direction Régionale de Télécommunication a décidé, à partir du ler décembre 1987 d'allouer une indemnité supplé- mentaire de 500, 00 F à chacun des T.U.C. La motivation pour traiter ce problème est loin d' être la même dans d'autres régions. Plusieurs associations de protection de la nature ont de grande difficulté à faire réa- ` gir les services de Télécommunications. Dans quelques mois, l'opération sera terminée dans le département de la SOMME, nous envisageons de l'étendre aux départements de l'AISNE et de l'OISE. . ,1 @52;, . s;·· H¤ B , I · ·· — r_ _ à ·· · J` (Qi ‘ · igvççî 1· · \ ‘ ` x \ · ~· ·# g ·\x\ aîz ' \` ·· I- " ·· Ãâgcîh · " gv. x '\ 4 5 Ag T km · t \\F\Jçy§\g_ \ \ = »-£·ï*'·; ··\ ` . `. ·"‘.·-WF?} — ‘ `<·L`/v·‘.· ‘·i VK sa \_ \fî !' É;
I1 D 1 A A Du 4 'l1`l]°l]H°HINl]” I]HI|°Il°IF' LA TOURTERELLE TURQUE ET L'ANNEE EUROPEENNE DE L' ENVIRONNEMENT Un plumage beige pâle, un peu brunâtre sur le ventre. Une longue queue blanche noirâtre à la base. Un demi—collier noir rehaussé de blanc orne son cou La tourterelle turque a, antérieurement à 1930, une aire de répartition limitée â la Turquie et aux Balkans. Se produit ensuite, un formidable phénomène d'expansion naturel- le que fut seule à connaitre cette espèce. En effet, de 1930 â 1949, elle colonise simultanément une partie de l'Europe de l'Est et du Nord, pour arriver en- France par l'Alsace en 1950 poussant même jusqu'aux côtes de l'Atlantique et de la Manche. Elle est vue pour la première fois en 1952 sur les iles Britaniques, en 1955 en Ecosse. Cet oiseau qui, par ses roucoulements doux égaye vos parcs et jardins a subi semble-t-il, une mutation considérable en passant la frontière française. Serait-il devenu dangereux ? Comment expliquer autre- ment l'attitude de notre ministère de l'environnement qui en cette année 1987, dite "Année de l'Environnement", signe entre autre : - Un arrêté daté du 22 juin 1987 fixant la liste des es- pèces "gibier" dans laquelle apparait pour la première fois notre sympathique oiseau. - Un décret du 22 décembre 1987 “Cadeau de Noël" donnant la tourterelle chassable du 14 juillet au dernier diman- che d'août, en pleine saison de nidifications I Il est à noter que ce même décret reste "vague" en ne donnant que le genre, permettant ainsi un large domaine d'interpretation. Merci pour Elles, Monsieur le Ministre de l'Environnement. Yves CORBEAUX.
l l - i L·4..·i· i. . .. . .. · .. 9 - Il. - Le tableau figurant au deuxième alinéa du I• de hr- ticie 7 du dé· rer du I4 mars l986 précité est modifie comme Suit 1 DATE D'0UVîl'YUll · DAT! UI CLONII •¤•d•\e•~• •¤6<=ü\•·• eu plus tet le eu plus tard Io T¤urmel|e.... ....... .... ' I4 hï .’· D•rnI•tdl·I\••d'••d’•oü Grive .......................... l•·dEmenehed'oœ¤hr• Wdimenehethitushr Art. 4. - Le minier-e de Pequipement, du logement, de Vaménagement du territoire et dot trmtpotti et Io ministre délégué auprès du ministre de Péquîpement, dguigrmeul, de Vaménagement du territoire et des transports, c de I'e¤vI· ronnement, sont chargés, chumn en en qui le oo de Vexécution du présent decret, qui son publie un de la Republique française. Fait i Paris. le 22 decembre 1987. JACQUES CHIRAC Par le Premier ministre : Le ministre délégué aupré: du mlnüln de PQUIQQICIL de I 'aménagement du territoire et des transport:. ehargl de l'¢1tvb·¤nn¢m¢1•¢, ALAIN CARIGNON . • ' Le minime de Nqutpaunt, du hgaunr, de Paménagultent du territoire et de tmnqom. PIERRE MÈIIAIGNBRII * '-·:—S·7 I- n-TF 2, fx tp fà I iiîgaîzf É É `. .. . ëî, . _—··`·;Ãf’t M5
- 10 - I o Q Q o o BACH] WDG9 GUG'2 %'<IDUlT<I9 CIUSSGDGÉHQUÉDGDHTJ CHASSE : 8 NOUVELLES ESPECES D'OISEAUX PROTEGEES. Le Journal officiel du 20 Septembre 1987 a publié l'ar- rété du 26 Juin 1987 stipulant qu'en modification de la loi du 12 Juin 1979, les espèces suivantes : Chevalier cul blanc Tringa ochropus, Tournepierre à collier Arenaria interpres, Chevalier sylvain Tringa glareola, Grand Gravelot Charadrius hiaticula, Gravelot à collier interrompu Charadrius alexan- drinus et Bécassine double Gallinago media ne peuvent plus être librement tirées. En effet, il ne sera à l'avenir plus possible d'effectuer des prélèvements par tir sur ces espè- ces qu'après un arrété signé du ministre chargé de la chasse ait fixé les départements où ces espèces pourront encore ê- tre chassées ainsi que la limite maximale du prélèvement au- torisé. Cette limite maximale de prélèvement sera fixée selon des plans de chasse et chaque animal tué devra être marqué (bague). L'arrêté ministériel permettant la chasse de ces espè- ces dans les départements de l'Aisne, de l'Oise et de la Som- me et les plans de chasse n'étant pas encore signés, les es- pèces ci-dessus sont donc à ce jour intégralement protégées et toute personne les tirant est verbalisable. Les raisons de ces modifications de la liste des espè- ces gibier entrent dans une série de mesures permettant de mettre en accord la réglementation française avec les enga- gements européens que la France a signé; mais ce ne sont là que des demi-mesures, ces espèces devant être entièrement protégées sur tout le territoire européen étant donné leur faible effectif. On ne peut que s'offusquer de cette modification des règlements et lois concernant l'exercice de la chasse et intervenant en pleine saison. Leur application sera diffi- cile à mettre en place et cela risque de semer la confusion et la pagaille, des personnes non informées pouvant (et de- vant) être verbalisées pour des actes de braconnage commis en toute bonne foi. D'autre part, que penser d'un pays qui participe à une année européenne de lüenvironnement, qui modifie ses lois et qui en crée de nouvelles... contraires aux lois de cette Europe! Rappelons que la France a déjà été traduite devant la cour européenne de justice pour non res- pect de la directive européenne pour la protection des oi- seaux en Avril de cette année. Une seule solution réaliste pour palier aux 2 points que nous venons d'évoquer : la protection intégrale et sans restriction de ces 8 espèces de limicoles. Le G.E.P.O.P., association de protection de la nature interviendra dans les commissions départementales où elle siège pour permettre à la Picardie d'adopter une position exemplaire.
— 1 1 - WDGD ll ° WG llH`(l° (I °°%<lD ` ll DAB . (I G. D . Bin il,l1<l[l HCIDDH Arrlté du 26 |ul•\ l!·|7 lnatituartt un plan da chaas• pour c•rtain?a espèces d'ois•aux d'oau NOR: ENvNeI¤otl9A · lac m'ni tre délégué auprés du ministre de l'équipement, du loge- _ , ment, de i'sménagement du territoire et des transports, chargé de dix; iggsgiswgssàïî *:3 xîdzlzlàl dc l`""'i‘°“"°"’°"'· sers, préalablement a tout tran on t l l‘ · un Vu le code rural, et notamment son article 37) ; ¤Pl¤f¤. muni d‘u¤ dispositif maî·qt::;e_“eo;î':;;:`e:,“¤%îgéî: Vu la directive C.E.E. n• 79-409 du Conseil des communautés déposé au service de la chasse de la direction de la protection de la européennes du 2 avril l979 concernant la conservation des oiseaux naësre. sauvages; ¢ dispositif comporte un numéro d°¤rd 4 gr; · · _ Vu l‘svis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage, rompue. œ Im une x ° mmm nn. 8. - Les dispositifs de marquage seront délivrés par la fédé- Aneic z îhasàeursœau àténélâciaire de plan de _ _ _ ce ut cs ld e ` ` An. lv. · Pour la campagne de chasse l9!7·l9Bl, la liste des déci-"°¤ m¤¤ü¤¤¤¢¤Ã i`¤¤l¢l¢ $· si la lœmdè pu la espèces de gibier d'eau que l'on peut chasser établie par arrété du La fédération des chasseur! établit un registre sur lequel figurent 16 juin l987 est complétée par les especes suivantes: chevslieg gut lü fi¢l'¤¤¤d¢¤¤ M i¤ ¤\t|¤ét’¤S d`¤t‘dr= da marques qui leu; gm gi; blanc, tourrtepierre I collier, chevalier sylvain, grand gravelot, ber- attribuées. Mehohîsàiâztltbgguesu vansble, grsvelot A collier interrompu, Wiart. 9. - Danséeles ving: iziurs suivânt la cloture de la chasse de . . concern , to t ' · · · pour eliseune de ses especes un arrété du ministre chargé de la fera connaître le nomiure se 2;:: tuznglînpüzîmdndivlduel =¤¤•s ¤¤• l•• ¤è¤•¤¤¤=¤¤ ¤¤ ¤<=• ¤t>¢¤=• v=¤~•¤t ¢¤• chosen. et · eemmamire dela ntpiulaqua - " " '“ ‘“ '1 'i·•¤••·• rr•1ri••~v•»- Ait ¤ré|è\'rt••-•l _ An io IA d. d |· . . - rrecte ` Uans ces departements. ces especes ne peuvent étre chasséee par l'esécution du présent ïriété, çïïîlcbbigîntè ie les âétenteurs du ldrottdde chasse oàs leurs ayants-droit s'ils ne sont République française. c I bén tciaires de p ans e chasse in ividuels attribués conf é t . . . . wi disimiiim d_·pi,¤_ °"“ ‘¤°“ Fait t rsm, le ze juin lm. An. L · Chaque personne physique ou morale qui détient le ^'·^"° C^*'C•'“°"‘ droit de chasse sur un territoire et qui désire obtenir un plan de i chasse individuel doit en faire la demande. _ ll) Le modéle de demande ess disponible dans lei préfectures des dépu. La demande doit étreiconforrrtc au modéle annexé su pi-ésenti """'“' °°"°‘”‘°‘· arrété (l). Elle est adressée chaque année au président de la fédération des chasseurs. Art. 3. - Les demandes revétues de l‘avis du président de la fédé- ration des chasseurs sont transmises au commissaire de la Répu- blique. Art. L · Toutes les demandes de plans de chasse individuels sont examinées par une commission comprenant : Membre.: JG droit : - le commissaire de la République du département, président cu son représentant ; · le directeur départemental des affaires maritimes ou son repré- sentant; - le directeur départemental de l'sgr·iculture et de la forét ou son représentant : · le président de la fédération départementale des chasseurs ou son représentant. Henrbrer nommés par le eonrmtrmire de lo République .· ·· trois représentants des intérêts cynégétiqucs nommés sur propo- sition du président de la fédération ; - un représentant d`une association de protemion de la nature . agréée au titre de l'articlc 46 de la loi du I0 juillet l976. lg commission peut recueillir l'avis de toute personne qu'elle Juge utile de consulter. . la commission propose au commissaire de la litépublique le nombre maximum de têtes de gibier susceptible d'étre préleve sur les territoires considérés. l.'ensemble du attributions ne pourra dépasser le maximum prévu a l`article l•*. Art. 5. - Au vu des propositions de la commission, le commis- saire de la République arrète l'ensemble des plans de chasse indivi- duels. U notiüe a chaque demandeur le plan de chuse individuel que le concerne. _ Art. 6. — Des demandes de revision des décisions individuelles peuvent étre introduites auprés du commissaire de la République en la forrrte de recours gracieux. Pour étre recevables, ces demandes doivent étre souscrites par lettre recommandce avec avis de récep- tion. un délai de quinze jouta a compter de la date des déd· sions incriminées ; elles doivent étre motivées. Le défaut de réponse dans un délai d‘u¤ mois vaut decision implicite de rejet. ,
- 12 - D o D H D ` r n ` Q qu 0 AGB WHG. <I G. \<IDüH`(l. G\1à&<ID<I.1]<1üHDCtDHïJ I \ NOURRISSONS LES EN HIVER COMMENT LES OISEAUX AFFRONTENT-ILS L'HIVER ? A la mauvaise saison la nourriture se fait rare pour la plu- part des oiseaux. Ceux-ci doivent gratter la terre à la recher- che de graines disséminées et de vers ou de larves enfouies dans le sol. Si le sol est gelé,la nourriture devient alors inaccessible à un moment où les oiseaux en ont le plus besoin pour se proté- ger du froid et échapper aux différents prédateurs en.quête de proies faciles. C'est à ce moment là que nous pouvons intervenir en leur apportant des aliments qui faciliteront leur existence durant les grands froids. · COMMENT LES AIDER EN HIVER ? Ce sont les passereaux qui ont le plus besoin de nous pour affronter la mauvaise saison. Il nous faut dans un premier temps leur apporter une grande diversité d'aliments plutôt qu'une gran- de quantité du même aliment. ' Il ne faut surtout pas risquer la vie de ceux que nous vou- lons aider en leur donnant des denrées néfastes à leur organisme comme par exemple : des aliments salés (cacahuètes salées) ou très secs (noix de coco sèche) qui auraient pour effet de les deshydrater. Trop de mie de pain, également, n'est pas bon pour eux, cela gonfle le jabot et risque de les étouffer. A PART CES EXCEPTIONS TOUT LEUR EST BON. POUR LES GRANIVORES : Pinsons, Verdiers, Bouvreuils, Moineaux, Tarins, etc... Un mélange varié de graines est souhaitable : blé, orge, maïs, millet, noix, tournesol, chénevis, riz, granulés pour poussins... POUR LES INSECTIVORES : Merles, Rouge-gorges, Accenteurs mouchet, Troglodytes, Mésanges, etc... On peut garnir les mangeoires avec des fruits : raisins secs, pom- mes, poires même avariées, pommes de terre cuites, etc... MAIS TOUS APPRECIENT LES CORPS GRAS quelque soit leur régime. Ces produits ont l'avantage d'être hautement énergétiques. On donnera de préférence du gras de boeuf, de la végétaline, de la margarine, du gras frais (chez les bouchers), du saindoux écrasé avec une pomme de terre cuite, des couennes de lard (non salées), etc... Les mélanges GRAINES + GRAS DE BOEUF sont très appréciés des passereaux. .
- 13 - î o _ ‘ Q o o ]LCN]· WHG9 GUGP \'<lDUH"G'3 )<I[l.%.%<ID<I'îl]<Il1(î1]<IDlÉ1ï1 LE POSTE DE NOURRISSAGE. S'il est au sol, il doit être situé dans un endroit découvert, afin que les oiseaux aient le temps de fuir devant un prédateur. Sinon, il doit être placé hors de portée des chats, le plus sim- ple est en général de le poser sur un piquet de 1,50 de haut, é- loigné de tdut mur et de tout arbre. (fig. 1) LE PROBLEME DE L'EAU E! En période de gel l'eau devient rare pour les oiseaux : flaques et mares sont gelées ainsi que la neige qu'ils consom- ment volontiers. Les oiseaux ont un organisme qui demande un faible besoin en eau, donc il n'est pas nécessaire de mettre à leur disposi- tion une grande quantité d'eau, ceci est même extrêmement dan- gereux car ils profiteront d'une eau libre pour se baigner et par temps de gel cela est mortel pour eux : leur plumage devient immédiatement perméable au froid. L'idéal est de disposer une gamelle peu profonde : 5 à 10 cm maximum et pas trop large : 20 à 30 cm de diamètre, on la rem- plit aux 3/4 d'eau; préalablement on aura garni le fond de pier- res ou de gros cailloux pour empêcher les oieaux de s'y baigner. (fig. 2) Pour retarder le gel, on peut y mettre de l'eau légèrement tiède, disposer des pierres chaudes mais non brûlantes, exposer la gamelle en plein soleil ou bien ajouter du sucre. ( ` " · · !ÈS:,r" IIlI> —•r _;/ È )? RECETTE Demandez A votre boucher des morceaux de gras de boeuf, éliminez la viande qui est restée autour. Mettez ce gras dans une vieille casserole et faites fondre à feu doux. (fig. 3) . Pendant ce temps préparez des pots de yaourts vides ou tout autre récipient du méme genre, coupez des morceaux de ficelle (30 cm, assez grosse, elle retiendra mieux le gras) ou mieux des morceaux de filet à oranges. Posez la ficelle dans le fond en laissant dépasser 10 cm pour pou- voir la fixer à l'arbre et tout en la tenant versez la graisse fondue et les graines. (fig. 4) Laissez refroidir. Quand la graisse est solidifiée, démoulez, il ne vous reste plus qu'à l'accrocher à une branche. (fig. 5)
- - BU 25 25 LO mm MANGEOIRE g _ _ 2 _ , une planche de 1 m X 20 cm toit tolt toit 10 En COIl`ÈI’€-Plàqué OU BD sggloméré que 1'on peindra côté côté devant fond 10 soigneusement pour rester É E É E É E dehors durent tout 1'hiver. 50 50 50 10 ,f__ 1// -· ·_"‘•/ A". Il; liçs. E ·'l '4': H · ’ '•‘ M". MOI È I _ ‘·E ·' E Z lèiëëgfî · '. ' gëw e · 2 Fe ;,·zs=à«· |· ·_ . É;-`§à??`.7»· t : rai? l?'?·«` I \\ ' f<;t«~:» .·—-· A tk I ` :-`_· %r:·”ë;· _i `-·> · \¢’\rjLÃI4J - . · 5 // n È c .2 [ I I._.` ` ` ` È es E
° Q ° n un r · • v ü BMU WHG. GG. %<IDUH`CI9 <I[là&((D((.D(HlD<ID1]ï] 0 Il L DONNONS LEUR UNE HABITATION POURQUOI DES NICHOIRS ARTIFICIELS ? Autrefois les vieux arbres pourrissaient sur place. Les oiseaux cavernicoles (qui nichent dans les trous) y trou- vaient des emplacements favorables pour se reproduire. Aujourd'hui on supprime les vieux arbres et on dé- truit les haies. Pour permettre à ces oiseaux de se reprodui- re, il faut donc leur procurer des creux artificiels, c'est le but des nichoirs. QUAND FAUT-IL POSER UN NICHOIR ? ' ' Dès la fin du mois de février un certain nombre d'oi- seaux commence à chercher un territoire de nidification. Il faut donc placer les nichoirs avant le mois de février. Le mieux est de poser votre nichoir en janvier, en même temps que vous nourrissez les oiseaux. OU POSER UN NICHOIR ? On peut le fixer sur un tronc d'arbre, contre un mur, dans un jardin, un parc, un bois, en le plaçant hors de portée des chats et ... des humains. . COMMENT POSER UN NICHOIR ? L'orientation est importante. Le trou d'envol sera di- rigé vers l'Est ou le Sud-Est (abrité des vents et de la pluie d'Ouest). S’il est placé sur une branche inclinée, le nichoir devra être posé de telle sorte que le trou d'envol soit diri- gé vers le bas. (fig. 4 et 6) Pour ne pas abimer l'arbre sur lequel il est fixé, pla- cez des cales en bois entre le fil de fer et le tronc. (fig. 4 et 6) FAUT-IL ENTRETENIR UN NICHOIR ? Chaque année les oiseaux tapisseront le nichoir de ma- tériaux neufs. Ceux-ci s'accumuleront et amèneront des parasi- tes. Il faut donc nettoyer l'intérieur du nichoir tous les ans en automne. PEUT-ON REGARDER DANS UN NICHOIR LORS DE LA NIDIFICATION ? C'est vivement déconseillé, les oiseaux risquent d'a- I bandonner leur nichée.
Founuxœunas 5 - Une planche en bois blanc ou en contre—plaqué ou aggloméré "extérieur"de 1,60 m X 15 cm, de 10 à 15 mm d'épaisseur. - Une bande de caoutchouc pour la charnière de 6 X 15 cm (vous découpez un morceau dans une vieille chambre à air). · DEUX crochets POLII le couvercle, \J.I`1€ qllâfâfltâiflê de clous de 30 ou 40 mm de longueur, un peu de colle à bois et un peu de teinture neutre. Si vous le fixez sur un arbre, ajoutez quelques clous ca- valiers. Tracez et coupez la planche comme indiqué ci-deseoua.(dimensione en milli- -mètreS)' - d= 28mm pour les Mésanges bleues 250 , 210 d= 32mm pour les Mésanges Charbonnièree <————> e—è-I ; I I : 150 côté côté ° face toit fond dos 5 300 E E 250 E z 250 ><250 Bçgiëî 55;; > ` —· e ai seur= 1 A",/'lr taillez la planche de face en bieeau afin que le couver- -·C].€ TE OSS COI‘I‘6C'È€U1€1'1't« \ / / 5 •î ‘ f' ` ‘\¥ §Mw%%§9 II Il \l. A / i' ... ëé àê Il Zi 1a0N . É É wmv
· 17 - V W * D D D Mu G..€1D.D2NDDH¤UDuH¤ Nos sorties sont ouvertes à tout public et gratuites. L'encadrement y est assuré par des naturalistes de l'asso- ciation. Nous mettons des jumelles à la disposition des participants. Dimanche 14 Février : Recensement d'oiseaux morts sur la côte picarde. Rendez-vous à 8h00 place du Cirque à AMIENS ou à 9h30 à la gare de NOYELLES/MER Repas pris à la station d'Etudes Ecologi- ques en Baie de Somme, quai J. d'Arc à SAINT VALERY / SOMME. L'après-midi sera consacré à la détermina- tion des espèces trouvées. Prévoir des bottes et des vêtements chauds. Dimanche 20 Mars ; Découverte des marais arrière-littoraux. Observation de nombreux oiseaux migrateurs. Rendez-vous à 8h00 place du cirque à AMIENS ou à 9h30 place de la gare à NOYELLES/MER. Repas tiré du sac. Dimanche 27 Mars : Sortie en forêt domaniale d'OURSCAMP-CARLEPONT (voir plan). Observation de Pics (Pic Noir espéré), de Sitelles, etc... Rendez-vous à 10h00 devant l'abbaye d'OURSCAMP. Repas tiré du sac. Dimanche 10 Avril : Sortie en basse vallée de la Bresle, guidée par J.M. SANNIER, ornithologue de la région. Observation d'oiseaux d'eau, de rapaces, etc... Rendez-vous à 8h00 place du cirque à AMIENS ou à 10h00 place de l'Eglise de BOUVINCOURT, (voir plan), Repas tiré du sac. Dimanche Ier Mai : Sortie ornithologique en Baie d'Authie, Observation de limicoles, de canards, etc... Rendez-vous à 8h00 place du cirque à AMIENS ou à 10h00 sur le parking de l'Aqualand entre QUEND et FORT MAHON PLAGE. Repas tiré du sac. Dimanche 15 Mai : Sortie en haute vallée de Somme. (le lieu de rendez-vous vous sera précisé ultérieurement).
... 1 8 - SORTIE EN FORET D'OURSCAMPS. ~· •— } f \x · ~Q· /5*->_ga I = H ·§·. _ um; —- , _ ‘ .« ·"“"à’ 4- >"`EÀ'?% ài - luna ' àüûtmvy -`\ · à I¤IIûɤ]4î1 rxï vf .9 · 9 L S ,· . · . , · . . .`¤«»«• r. wüw p *y· ( .4; ` IINIM . (M ,» âêîây- I Vrin:} R " .- . É" ·· ···J¤\~wJ~;‘° ·u!!|Z.ÉÃàî ··V? ` ~····•·‘?—.. ' I \ QQ · (mu}, ';î’îA¤y,,,,,:," îh c V«l¤nno\ dm a " (vx M., — " °që4/ïî "m""°"°°" QQ? à ` —·\ ’ j_ hub`., ,% M-gb": ' _ à , ____ .,, · .. ~·•· ··1·· L 5 rrî«;.»m-.¥.2¢n< · · .> · 1/`\@x .¤ 4 ~ · . °¤•;•"¤ ..·,_; 4. Dom. —¤··g;4». '•?‘¤ï•= ye , -1. ki n · -· ,9;, 6 $J' , .': ·~_, ' ` ' ~:· .’îHôpir¤ ·\_ M"'°'° .`." ·-·· ‘*· " --""· ‘/" ···‘·£·}· ‘ ·=· ·ï··3\· l \’» .'° . / ¤ < 4E -·`< "@,‘. ·. A ' A » ~ ·· — 4 4% . \ ·*¤¤/ ju · WfL `% L · J _=;/· ·"*•W ·- ‘ / L _ L H • , _ " I \ . · , U ' ' l \>q FI . ,,, .\_2 "` 1 _ '·— ·? , * —· ll I, F ] bug . . ¤ ' F . ' · ' É!_· ,•*-‘“"‘·-· /à ` _ __,·x· « :7/ ·' · • ‘ llluun ' up; · E.-· nm _ ` ,, · . V A ·g• ; \ , ~•·-·· Y 1 f`—ëi?e‘ /• w · · ¤ \, _ uuu; * jj H7 cz __ ·. • g Ibn- __,-/( ‘ D`, if hun- ·;- î E È" 1 __ DF J E __ 1 . _ , `- ' I"'. J L y .` AL " 'j W · '°us:}· Li: Q _£ n Q1 wm ' ·; }« ' x I \ , , ,.· \ . .,*•M .J· R A L° W ' ,' . ‘( ·._Z./`·- — · ' · ' ·. `— / "’ ‘ ' ‘ · •“¥ ' ` ` ”` ~·n..f ` ‘· g>· · "‘ ' —~ç ~r« "‘ ·"""·· " .— ' ‘ Ã] ‘ ' f " ··` ' `È ü` .4 — · `^' de hlnnur · ~ `*‘—"*‘·' · .1. 1vf% · vr · . ï Tcîf · €_ QM una /);:75 B X · : ") »9 . "" -s ‘ \ · 'ûm Mn- ,/~\.-· - É, p ü '." L ¤· · (` * îïîw-·.. " _x _ — SORTIE DANS LA VALLEE DE LA BRESLE· _ _»' Pîlülllll I 4 ~` ·; , I -2 ._ . ,J ·· A ,, . Ill"'.: :’_ I/ty I X A\ "‘>î2'$Y|by $ I B LP Vu"? · _! I. ' £`i'." I G g’\` M", lf .l I '-` ' ‘ Img- “ 'z,&!(;f - 0. A `- . "awebuavaulïîeqîlîëîgsà§_èI"`m' 0·É’(¢g:ïg,,;;n Glgëmagîî-· 0 24 ig I , v ` ‘• Q 3 '; I ' · . P s . _,=" . · ·~· q = .`, , . ‘ __· · ' _ I ' F"; Au; '°“"";‘:î’1É|*î?"âY"k’/U"? :°*"""°!’ °W:~l:,»«"M;'%'îf°T:?n il L " · l a ""‘§,'Z"'î` :¤¤¤:··F` .- - .... È A?. ,E;:>— ,_ ,_ ` ` · * _ ,,, ~» . ¤ -1 *·· _ »..,._M.,,.,, ; _;-;¤·•~»··¤. WN 1 ;r·~·¤··_ , 7N. .z-y \··T~ · · . · ·.°Ã" L Nl .,,. '"’°‘ ¤¢•Vv|¤¤n ' _.··"_ydPv· Fr wa-./1; püîcray ‘ " · · :=' " N"'? °¤%r.""*• ' "'P"‘Y m T"ÈL. 4 Q ? ï?· _T Fm ll jj. Q L5 _ .· K fgf ' YIVIIIEZ ¤ s ! à L `N ¤~u|4’a pu '*“ . Quan , No 4.-··i Mul f ··'~ Y•*"Y>"-6*-x` tgçarhghn sm _ .1%* ¤ >· +`>,. lx H eg *· s ·· ·’ M ' 7 L lnw. S gsy, .g_,,,,·,,.«,,MM%£p. H I) au n.\ mm `<> :.,_ ·_ n , M [2 ak _, M•r1:···' lg __·C¤Q=,5·•~g_€¤·'W 0 . ,1* ·-f · *s· u · $,5 hnyannnüh • .¢ «> Emu ~ ·\ ;»*‘“ ·!••·¤~¤¤· I ";»ÀI’° ^ s' .»£” ., " T &q»@,>:.,·,g·, """ _ /·*‘ ` "·*^·'~· ‘* .w· ,= ï , _ M '·Q•¤··••*• ""_ ¢····..»· ! .. -·· ' ' · =4*•¢`~ " *—~ Q , ' =·-·”î· ' J · ,.ï ·. (N5 L* _ - h.’¤ rl ¤'" IJ |—·— - Il _ ;|"- 4 W9" g) `uvœj ·’ ·“ . ldv . œgun I- ‘ Il: .·""'|’|·r° émis-. ·—«. ¢· ' · "v' I ë¤""'v ’·` Bihan É D ` MJ 9,; ùon Ia. ·' · .' _.· · D _ J · ’ - , 1 us ·••- mu 0 :2;, ` , Qoomun ._,,Kl vl•||• f. *"\; I `_.·: -" * u - I`:. l È} ,' \ xd É`, Ehud ‘ "jm \'-‘ îf Mlwwi ,0 ·; F s· · Pg •'· IÃN « . '· · _. —~_ ·.¤u¤¤ë•x à . ° '<—$ Ji Y¤u¤.·\ €n¤¤r! ' "":' · °" %?È`° ’ 4 ' °m Ja; —' 1. -'=· " 1 Z? **:,1, ' «. `%1'°°'°‘“"‘ ‘~ ‘«....«.,A ·'*'·~ -’ -r É ·, ‘~ "l"""* '"'/E · -' 5 ~•¤••"’=·,« ' ' T •·· " . ' ` Ãëïî ,·· %~·¤~•€!·e· ~4Ãîïî5’é‘?> «·«·« «.«»..u·âY·%”"""·· ~` îuâé ' `§.aÀ·-*D:?%#l È'; · "· È? li ·» " - :'P'€"$É"==— ·· " · /= ‘°`îr C °/ * $—·ü9""°·*" "“"§"}·= È. »—;·`ïî$ D ' `$'u·¤.«§·» 6 adrien . · " ,“;_ ·¢* .· . "H —·_\, ` . Beaudumpx mgünf A1 ’ I Py; ·u"Jl;,‘;‘··,,,,_,,— _. __ I · V ‘ ' . _îf; "' É _>Éè"bkœ. 2..;. ' · u, m,,,;,—· . · · . - n ' .• . . , `· _ ` " .-. ,.2 _ W, — I 9 &°" R ` : m , I- gm . . lïlfdilî E I ·' '0 '*' "• sum * simu ' ¤.~?‘.» ' 1* Fœ•1•«•ou|¢’*îÈî"€’à\" ` · ·' un ·' · V n "‘2·ï— •"·""'•• ""`c'”" V Q j "°‘ •" D .. 5 5; —- Q. ·_ · ‘) mam"' _ ·«25·6|!¤ud•\u¤qvg¢ ,; `, ud ,t / 1 1 , \ /· 2 . V n wam, , :17, .1, .- 4-%- -_-A l \ Y + à M null I Emu _ _` ür _;· ’ ·` w/' · ,·i4` · '· " · '·—g?;"'—_'~¤"'· . **"""m•_ .. "· |¢•¤•·k¤n$ -·' . · `|• a °"""46(*¤ lt>r··. î"°"""}'rè:=«··Ã .‘éS%î;·•¤•·~?} ` ` · -%#' h` ’ T}"»..."m°‘;;"'f;É" wa? Ã*i“:‘?`È‘*..-""` ,.....m¤ sa »
- 19 - UNE STATION D'EPURATION PAS COMME LES AUTRES A PONT - REMY La construction d'un lotissement, à proximité du ca- nal de la Somme et au centre du village, posait le problême de l'assainissement dans l'agglomération de PONT-REMY. L'assainissement individuel ne convenait pas au lotis- sement composé de 38 logements, à cause de la proximité de l'eau et de la faible surface disponible. La commune retenait 1'assainissement collectif pour le lotissement et 52 logements existants situés autour de la Place du Château. Le réseau d'eaux usées, dit “tout-à- l'êgOût", collecte les eaux de chaque habitation dans un poste de refoulement, avant de les envoyer sur la station d'épuration par l'intermédiaire de pompes. CHOIX DU SYSTEME La commune de PONT-REMY souhaitait la mise en oeuvre d'un système rustique, peu consommateur d'énergie, et éco- logique. Les procédés traditionnels, notamment les boues acti- vées, étaient écartées pour leurs coûts énergétiques et d'entretien. Plus rustique, le lagunage, en raison de la nécessité d'une surface de plan d'eau de 5 000 m2 minimum, était abandonné. C'est pourquoi, sur les conseils de la Direction Dé- partementale de l'Equipement de la Somme et du C.E.M.A.G.R.E.F. de LYON, la Municipalité de PONT-REMY, commune de 1 500 habitants, choisissait, pour une partie de la population (500 personnes), le procédé d'épuration par épandage sur lits à macrophytes. Le système de traitement mis en place préserve les avantages du lagunage naturel, tout en minimisant l'emprise au sol. Il utilise la fonction d'épuration du sol naturel (ici des graviers rapportés) et celle des végétaux (roseaux, iris...). La Cellule Eau Environnement Assainissement et la Subdivision d'ABBEVILLE de la Direction Départementale de l'Equipement de la Somme ont assuré la maîtrise d'oeu- vre de cette réalisation. Le CEMAGREF de LYON, qui suit l'expérience de SAINT-BOHAIRE, assure à PONT-REMY le sui- vi de cette opération, dans le cadre d'une convention d'é- tude sur l'adaptabilité de ce procédé aux communes rurales.
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- 21 - . · ..h._, _ É DESCRIPTION DU PROCEDE Après refoulement et passage par un dégraisseur, les eaux usées transitent dans des bassins plantés et disposés en cascade, sur cinq étages. ,· Sur les deux premiers étages plantés de phragmites, les eaux sont filtrées et récupérées, après percolation dans les graviers, dans des drains posés en fond de bassin. Le premier étage est constitué de 8 lits en parallèle avec alimentation individuelle par goulotte. Pendant que les eaux se déversent sur un lit, les 7 autres ne reçoivent au- cun apport et les lits sont donc alimentés régulièrement par roulement. Le 2ème étage a un fonctionnement identique au premier mais ne comporte que 4 lits au lieu de 8. ' Sur les trois derniers étages, les eaux,subissent une filtration supplémentaire et, après translation au travers de la masse de cailloux, sont rejetées vers la Somme. Deux lits sont plantés de scirpes et un d'iris. L'installati0n épure donc les eaux comme une autre station d'épuration avec les avantages : — d'une économie d'énergie _ - d'utilisation raisonnable de terrain (1 250 m2 de lits plantés), - de simplicité d'entretien. Après un test probant de ce procédé à SAINT-BOHAIRE, près de BLOIS, l'expérience de PONT—REMY, sur la base de 500 équivalents-habitants (1ère en France de cette impor- tance), permettra de mieux connaître les limites de ce procédé. Nous remercions Monsieur François ATRON, chef de section principal de la Cellule Eau, Environnement, Assainissement de la Direction Départementale de l'Equipement de la Somme. Dossier de presse réalisé par la Cellule Eau, Environne- ment, Assainissement de la D.D.E. de la Somme.
- 22 - LA BECASSINE , PETITE REINE DES MARAIS . par Philippe CARRUETTE Les premiers jours de novembre n'ont pas encore reçu la visite du gel et de la neige, pourtant les prairies de nos vallées se sont déjà vidées de leur bétail. Le vaste ta- pis vert se trouve, comme chaque année, recouvert d'une fine pellicule d'eau lui donnant l'aspect d'un lac d'émeraude là même où l'herbe sèche trônait en août. De ci de là des touf- fes de laïches et de carex trahissent une humidité perpétuel- le. C'est là qu'au printemps, quelques couples de vanneaux huppés ont niché en compagnie du Pipit farlouse et de la Ber- geronette printanière. Mais en cette fin d'automne la prairie humide abrite un hôte de marque : la Bécassine des marais. Sa rencontre est très souvent le fait du hasard. Rapide comme l'éclair, un oiseau brunâtre de la taille d'un gros merle jaillit de vos pieds. Que retenir de ce diablotin sorti si brusquement de derrière une touffe d'herbe, si ce n'est son vol zigzaguant au ras du sol et un cri qui ressemble à un éternuement rêche! Essayer de la voir posée sera bien plus difficile, la Bé- cassine est si méfiante (elle a tant raison de l'être!). Au sol c'est encore sa petite taille qui étonne : 20 à 25 cm pour un poids de 80 à 180 grammes. Sa livrée "feuille morte" aux rayu- res claires se fond dans le paysage. Son oeil rond particuliè- rement fascinant semble porter en lui la crainte et l'angoisse de l'espèce surtout quand le petit limicole se tapit au sol prêt à se catapulter dans les airs. rfî/Iii ' `_ ..‘;_. \,_,4·.._ ` \V `È ""_(r· W? · 9 * `v."*J;——.Q: `T . / J" ·‘ >~à.\`î'§`C~’É·:§? `î)'l¥» ' · . \ ï~È`~·.'%ë ~·î· 222% ' ` ···· · ~\¥·3·§~î¢b>ëê . · V r <‘\` . ` "_; M ¢§z%L:.,,.· \ a0*·.·?à.·à} ,/ , , ` - A- ·‘u - "' ”·•··€ë'JJ] \« 5* 1-' > -%;··‘ N - x \_ _ G î- d;>»-» ;_ -e==îT-. «;* _ ·-;,,ï·· ”` - Hu?
d - 23 - Mais ce qui étonne le plus, c'est le long bec (6 à 7 cm) - remarquable outil de forage qui lui donne son air de lutin clown. Quel spectacle passionnant que de pouvoir observer avec toute la discrétion méritée le repas de la Bécassine. Au ras du sol, du haut de ses courtes pattes, elle avance lentement, à pas comptés, sondant méticuleusement du bec le sol gorgé d'eau. Un bec ultra—sensible, pourvu de nerfs tactiles à l'extrémité. La mandibule supérieure est flexible, elle s'écarte au contact de la proie qui est aspirée comme un vulgaire spaghetti. Tout cela à 6 cm sous terre, sans que l'oiseau n'y voit quoi que ce soit, gardant ainsi toute son acuité visuelle pour surveiller les environs. La base de son alimentation est constituée de vers d'insectes et de petits mollusques. La Bécassine des ma- rais a donc besoin d'un sol toujours humide pour se nourrir, à la végétation rase pour ne pas gêner son envol. Elle choisit ainsi de préférence les prairies humides , les vasières des bords de rivières et d'étangs, les tourbières et les marécages aux eaux peu profondes, évitant les eaux à trop forte salinité. É . - j` " I': Il A- '«î 4 ,é ` ‘ L · 2 È · * ' Il · ‘ , ` I ` ’ ?ë S 2 t ' ‘ - ‘ï; 3 · ai î ’ î 1 È ’ — — · . É Z, * ‘ À; 2 i ’ ` 2 \ ·. É É ·. . ï _ I If 1 _ Q } 1 1 iq ' =>` _ _; - , si » ·î ‘ i|= H ` É M? `· :’ · É ‘ . . — É 4 _ lill · ·‘,_I\ :1FlI :}:-3 T: __ _~ i. È . ‘ _ ·¤'—·* · _ _*" " .··-- ' - _=,. ~ 1,' · Éî li lLJlFÉ:·U ;;*È_ J Lë·ï;~ J"- A â` - *‘JJ ; .-ii'? _ ·-' "‘ , __" Jv gl "§ . ’Fr k7¤—— · Tr' * `-§ -— ;"ex «r~ ~— ~* A · ` 6 = É un ’ - I vd;.;“· I `ÉL', È? 14 -—- , ·* .,,,._,- ` un ·, _ "' _ ·/ v +__ __.£-L€:î‘..- I __;-L5 _. « »—~— ¥IE,*· a ‘ ·« ‘5¤#%§ï?T _h;--¤· — _ ·"`·` _ `tï _ ` _ .1 ‘»%`*·*"*" """ , _ ,_ . Uï B · `· jT_` ` _: Q " *‘ Q ‘\ •
- 24 - . Entre fin mars et juillet, au lever et au coucher du · soleil, une musique étrange s'éveille des marais à bécas- sines. Cette musique, même si elle y ressemble, n'est pas le chant de l'oiseau. La Bécassine survole le marais en loopings, les ailes déployées. Lorsque l'oiseau pique vers le sol la vibration des rectrices externes (les plumes de la queue) provoque un son chevrotant, comme un rapide et léger houhouhou ! C'est le moment du vol à chevrotement. Etrange vol effectué surtout par le mâle, mais aussi dans une moindre mesure par la femelle. Ce type de vol a une valeur territoriale et probablement sexuelle. La femelle va s'occuper seule de la couvée. Elle va pon- ' dre en avril-mai, 3 ou 4 oeufs dans une végétation plus dense que les endroits où elle a coutume de se nourrir. Il s'agit en effet de passer inaperçue durant les I8 à 22 jours d'incubation. L'oiseau va compter surtout sur son plumage de camouflage et son immobilisme pour se dissimuler parfaitement. Les inondations et le piétinement des nids par le bétail détruisent de nombreuses couvées. _ Le mâle et la femelle vont s'occuper des poussins, qui quelques heures après leur naissance commencent à se débrouiller seuls. Les premiers jours ils reçoivent la nourriture de leurs parents mais bien vite ils apprennent à sonder le sol meuble de leur bec encore court. Les poussins, à cet âge sont particuliè- rement vulnérables et comptent beaucoup sur le camouflage par- mi la végétation . En cas de danger, l'adulte, comme chez beaucoup de limico- les peut adopter une attitude de diversion, mimant l'oiseau bles- sé pour attirer le danger sur lui. Un autre comportement, commun à sa cousine la Bécasse des bois fut parfois observé par quelques ornithologues chanceux : un poussin peut être transporté en vol, bien calé entre les pat- tes et le ventre de l'adulte, afin d'éloigner les poussins des zônes dangereuses. çïv- ;;,.;a>ïeg—<.s`· · ·l i `\\ so?) ' ‘ » ·z '-~ ’·’ J XE . * ëiêîf. · \ ·¢(`.»·_'à._- » '_’;é7 I rl: Q _. Q1 §" ‘4· ' , ` _ i <, _ /\ ;'“ ‘ ; ` g É ~ "· ` ` `
- 25 - La Bécassine des marais est un nicheur particulièrement rare en France. L'enquête effectuée en 1984 par MAHEO et DUBOIS pour la réalisation de l'Atlas des Limicoles nicheurs de Fran- ce donne un effectif de 100 à 185 couples avec un maximum de 250 couples. Les bastions de reproduction se trouvent dans les départements de la Manche, du Doubs, des Ardennes et du Finis- tère. En Picardie, elle reste un nicheur très rare et localisé. Même si l'espèce est encore relativement mal connue, il est indéniable que ses effectifs sont en chute libre notamment dans les départements du nord et de l'ouest de la France, qui voient leurs effectifs se réduire en peau de chagrin. La principale cause de cette raréfaction réside dans la destruction aveugle des zônes humides, notamment par le drai- nage; la crise laitière ne faisant aujourd'hui qu'amplifier ce phénomène (diminution des zônes de pâturage). La Bécassine ne supporte pas la modification de son habitat, la disparition de l'eau par le drainage et le labourage du sol pour la cul- ture du maïs ou le recalibrage des rivières sujettes aux crues saisonnières la privent de ses meilleurs biotopes. La France ne détient qu'une infime partie de la popula- tion européenne estimée à 600 000 couples. L'avenir de la Bécassine des marais est entre les mains de quatre pays nordi- ques,l'Islande, la Suède, la Finlande et la Norvège qui dé- tiennent à eux seuls entre 73 et 98 % des effectifs européens, lourde responsabilité... Les chasseurs au gibier d'eau français devraient y pen- ser, eux qui glorieusemènt ont su prélever en I983-I984 700 000 Bécassines! La très grande majorité des individus tués appartient à l'espèce des marais, les Bécassines doubles et sourdes, encore plus rares, ne composent qu'une petite partie du tableau, tableau de chasse qui représente plus de la moitié des effectifs européens avant reproduction. Triste record! Même si les chasseurs aménagent des platières à bécassi- nes (pour leur tir), heureusement que dans le nord de l'Europe, réserves naturelles et protection des milieux nous offre enco- re le loisir de la voir venir migrer et hiverner dans nos marais. Il est urgent qu'en France les meilleurs sites à Bécassi- nes (tant pour la nidification que pour l'hivernage) soient mis en réserve. La pression de chasse devrait être réduite par l'ins- tauration des quotas de prélèvement et la période de chasse aux oiseaux migrateurs devrait ètre raccourcie. Mesures raisonnables et indispensables pour une espèce particulièrement fragile, symbole des marais, libre et sauvage. Bibliographie : Limicoles nicheurs de France par Ph. DUBOIS et R. MAHEO (1986) Avifaune de la Baie de Somme et de la plaine maritime picarde par F. SUEUR et X. Commecy (1983) Prélèvement du gibier d'eau en France Saison 83-84 Office National de la Chasse La Sauvagine et sa chasse juillet 1987
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\ I ADHESION AU G.E.P.O.P. I I ET ABONNEMENT A PICARDIE NATURE I I I I NOM I I Prénom(s) I (prénoms clés différents odhérénts) I Profession (focultotif) I Adresse I I C¤¤e P0$I¤I I wine I N°téI <r¤cuI+¤Iif> I I I I -.-î I ADHESION AU G.E.P.O.P. I I moins de lé ons —————————————————————- - 25F I normolé --------------—----—------ 40F I de soutien E: portir de ———————————————————— 80F I fomille ------------------- · 70F + IDF por énfont I couplé —————————————————————————— - 70F I I ABONNEMENT A PICARDIE NATURE I I 4 numéros por on —————————————————————— 40F I I réglement totol ._( oclhésion + obonnement) _._..i I I Réglement à l'0rdre du G.E.P.O.P. Musée de PICARDIE 80000 Amiens CCP Lille 872.02 E I I I I
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