· anbuqneeu QI EP WH ·BIP”°`Ië 'âp I îjgîggîj S§gèîlOq;;u;O uogomoxd 1ueweuu©Jg/\u3 9CIHOJ© _ "O E" HC/À É ID U È _"F`~`—'i""""··· . -··.i...... - Janvier - Février — Mare 1986 §_ I, } —-- ` ~·..l ? ~ `_ >vr` \ E I · NN N I 2* I } I X K È rx _ · / É" · , /\\\“ ` ` \ \\\ \\§` ' ay,/\ \~\\\\\`\ I / \\»\\\. / In IM _ \ ‘·*\\\\\ ’\\ ~“\ ¢ 'îihiïïlbh ` _` , "‘·\\,._4 \\ - E } [ V Imuluu I · H A_ _ IM ‘·¤ W V `_%` `”"" "`—“—”‘. i.......___—"”"* "%“—“—`r .._ ......._..._..*î Revue trimestrielle du GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTIQN ORNITHOLOGIE EN PICARDIE I Association Loi l90I n.s.sM0 ia: ¢20| 8 F Commission paritaire n‘ 63860 "
Q I. PICARD|E·NATURE Revue trimestrielle publiée par le i, î sur É ` GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGXE EN PICARDIE . L ' Aflillé à la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature - Agréé par les Ministères; chargés- ' ' da l'Envir¤nnement, ds Vêquipernent (Lol sur la protection dela Natum) st de la Jeunesse et desS’pqrt¤ (C.C.P;LILLE.B`l2;02l1 - Siège Social : Musée Picardie - 80000 AMIENS ` b - Secrétariat : 103, rue Octave Tlerce - SOQOO AMIENS Tél : l6(22) 43-26-88 SOMMAIRE : V OIOOOIOIIIIHIIUICIOlllllll Tribune libre ...... . .................. page 3 La vie de votre association ..,,,,,,,,, page A _ AU OIIOIIOQIIOOOOOIOIIUIOOIO La Belette, poids plume de nos IIIUIIOIOIBUIOOOIIllllllllîll Un couple de Troglodytes bien de ` IlllllliilllllltUllllllllllll Le IOOOOIOIIPIIOOOIIOOOII Ont collaboré à la réalisation de ce numéro : L Pnilippe CARRUETTE, Yves CORBEAUX, Laurent GAVORY, Cedric LOUVET, Jean—Michel SANNIER, Patrick THIERY, Jean—Marie THIERY. . Dépôt Légal ler trimestre 1986
-1- INWGDHDM €ï~ÉH“HGDï% HNDÉGDHWH il il Il.; .12 il ne COQ l El il L'Association de chasse photographique de l'Aisne L'Association de Chasse Photographique de l'Aisne (A.C.P.A.) est A née en forêt, suite à la rencontre de personnes ayant une passion commune pour la Nature et la chasse photographique. Elle a maintenant deux ans d'existence, C'est une association régie par la loi 1901, son siège social est à Beautor dans l'Aisne. , Son adresse est : J A.C.P.A. 12 Rue Moinet 02800 BEAUTOR Elle comprend une dizaine de membres répartis sur 2 ou 3 départements. Elle devrait d'ailleurs prochainement changer son sigle et passer , de l‘échelon départemental à l'échelon régional (Picardie). Comment nous voyons la Chasse Photographique à l'ACPA Tout en appréciant les qualités techniques et esthétiques de certains documents, nous considérons que la chasse photographique doit être · avant tout accessible à tous avec le minimum de matériel et non juste- ment une exhibition de boîtiers et d'objectifs les plus couteux possibles. _ Les conditions d'adhésion à l'A.C.P.A. s'orientent donc plus vers des I valeurs morales et un bon comportement dans la Nature. - Pour nous en effet, un chasseur photographe doit être avant tout un naturaliste de terrain sachant s'abstenir de déclencher si cette action peut porter préjudice à l'animal convoité. Au sein de l'association, toutes les formes de chasse photographique sont représentées : approche, affût, billebaude..., seules les photos d'animaux chassés ou traqués sont exclues, Les activités de 1‘Association Elles comportent 2 * des réunions (8 à 10 par an) comprenant une partie vie associative, une séance technique "Photographique ou animalière" animée par les 1 adhérents et des projections et analyses critiques des documents pré- sentés par les membres. * Les entretiens avec d'autres utilisateurs de la Nature opérant dans la région : O.N,F,, 0.N.C., spécialistes animaliers, diverses associations. n * Des expositions ou projections de diapositives à la demande d'asso— ciations, d'écoles... P Y Le Président de l'A.C.P.A, Yves CORBEAUX Y L'A,C.P.A. a déjà aidé à plusieurs reprises le GEPOP pour présenter p une animation dans un village,dans le cadre de soirées animalières A place Dewailly à Amiens ou pour la réalisation de l'affiche et du dépliant sur la faune picarde prochainement éditée par le Conseil Régional de Picardie. Les membres de l'A,C.P,A, sont des naturalistes mettant à profit leurs connaissances pour mieux faire connaitre et protéger la Nature; c'est pourquoi nous ne pouvons qu'engager nos membres et sympathisants ama- teurs de photographie à prendre contact avec eux.
- 2 - à En à Ã. lx ooo È ua à UïD?<IDH‘°\§U €l“H"HGlN% HWDWDHWH il LE MOMENT DES FAONS Mettant fin à une gestation vécue dans des conditions parfois difficiles (rigueurs de l'hiver, chasse etc) et d'une durée de 240 jours environ, la biche, avec l'arrivée des beaux jours va mettre bas son Faon. Cette période, comprise dans la majorité des cas entre fin avril et fin juin, est toujours délicate. En effet, le taux de mortalité naturelle chez les Faons oscille entre 10 et 20%. ' D'abord la biche s'isole, rompant les liens avec la harde formée au seuil de l'hiver, au sein de laquelle se trouvait sa cellule familiale qu'e1le délaissera momentanément. Ensuite, elle recherche un endroit tranquille, un coin de forêt assez dense où elle pourra trouver une nourriture abondante et assez riche pendant la lactation. · Dès lors, tout va très vite. Quelques minutes suffisent. Tout noir avec des sabots blancs, le faon entre dans la vie. Le contact de l'air, la première toilette prodigués par la mère, éclaircissent sa ‘ - robe. Il porte maintenant la fameuse livrée tachetée de blanc. — Quelques heures plus tard, il peut se tenir debout, le lendemain il marche. La biche pourtant se montre seule, attirant sur elle le danger s'il se présente. Promeneurs, chasseurs photographes, si vous le rencontrez au hasard d'une promenade, n'y touchez pas, ne vous attardez pas, passez votre chemin. S'il porte l'odeur humaine, il est voué à une mort certaine, sa mère l'abandonnera. Elevé au biberon il deviendrait vite encombrant. î Relâché, il sera repoussé par les siens et deviendra vite malingre , et chétif. â Allaité par sa mère dans le calme et la tranquilité il sera en quelques 2 mois un animal sain et solide, conditions indispensables pour affronter avec de bonnes chances de survie la mauvaise saison. Sevré en octobre—novembre, il commencera sa vie d'adolescent, ne rompant le lien maternel que deux, parfois trois ans plus tard. * y Y' « ‘ >' 4 '" V ’\'W/M Yves c0RBEAUX ï '/r `\ III .` |\‘I||/ [ 5 rx \ Y \v xëo 2 »,•·u;¢’ — , — z È ,1- - 1 V R ¤\'.,'z;/9 NV à —\ ' \\}r//I/ = _ (gf: / \l ¤ lt E X ‘œN/%'LÀ W! ' , x. . H tï a 1 2; W ~ pp ‘-·, _ '§w/j/ Q,} (i t 2 I l ·~ g"'f,’°¤ M t \ ” n¥LD,”Ã&‘«" W pûe W? s 1 I \ t 0 ., \ M u\ , · v’l1'(? 0 ; /`5 \ ~ ‘ \ ~;`:’ , u~ x_ ,,— VUP4d vq, ·Éj[~0~ H n J t ~ /ç,> Je » ¤‘ H?] a i /”;·¤% _,` MLCQ MZV, » j g _i _; _ ¥“ W ”.`\QW7?, t) Ève là L t E, ., ll I "` . ‘] \ \\ '· t \_ ‘·’ . ·’=t'·wG'»«.£ÃT,_,,.,9.,ce ..,.. mm ·/«T·
- 3 - Y Y D D ? W D D W HH¤HD»HIMu lLHH»Il¤Hu LA CHASSE C'EST NaTUREL,.. 1eut~être avez vous eu l'©ccasion de voir certains autocollants pro- s clamant "la chasse c'est naturel". Les exemples sont très astucieuse- ment choisis : personne ne pourra reprocher au Brochet de se nourrir d'autres Poissons ou au Renard de chasser les Nulots. De la chasse dépend leur survie et la perpétuation de leur espèce. Vais c*est justement cette astucieuse hypocrisie qui me choque. Car q j•Q5+ime que de nos jours en France, mise à part la chasse des Cervidés nui se justifie dans la mesure ou ces animaux n'ayant plus de préda~ teurs naturels, elle évite une surpopulation néfaste à la pérennité de l‘espèce, la chasse a cessé d'être un acte naturel. A mes yeux, et je le dis sans acrimonie, la chasse est devenue une c activité anachronique, destructrice et immorale. La chasse est anachronique. Elle était une nécessité pour les hommes préhistoriques qui n‘avaient que ce moyen pour subvenir à leurs besoins alimentaires et vestimentaires. Mais de nos jours, nous trou- vnns suffisamment de viande d'élevage pour qu'il soit devenu inutile d'aller la chercher au bout de son fusil, * Pa chasse est destructrice. Non seulement les chasseurs tuent une certaine catégorie d'animaux qu'ils appellent gibier, mais ils dé~ _ truisent aussi par le piège, le poison ou le gaz asphyxiant d'autres animaux qu‘ils qualifient de "nuisibles" parce qu'ils sont leurs concurrents. Cette notion de nuisibilité est d'ailleurs sujette a caution : les Rapaces ont été longtemps considérés comme nuisibles avant que les ornithologues démontrent leur rôle dans l'équilibre naturel. Quand aux animaux protégés par la loi, ils sont trop souvent victimes d'erreurs d'identification quand ce n'est pas d'actes de malveillance caractérisée... la chasse est immorale. Je n'évoquerai pas les souffrances infligées aux animaux blessés par le piège ou le fusil; on me taxerait de sen- siblerie (Et pourtant ces souffrances sont bien réelles et la loi Grammont qui punit les mauvais traitements aux animaux domestiques . pourrait s'appliquer tout autant aux animaux sauvages). Nous assistons tous les jours à la lente mais inexorable dégradation de notre en~ vironnement, Des espèces animales et végétales disparaissent, victimes de l'urbanisation. de l’agriculture, de l'industrialisation. Mais sans vouloir les absoudre, force est de reconnaître que ces activités sont vitales. Mais que dire d'un loisir qui consiste à tuer ? Car il faut se rendre à l'évidence, un fusil c'est fait pour tuer et le chasseur est un ` - homme qui prend plaisir à tuer des animaux sauvages, et ce faisant porte atteinte au patrimoine naturel qui est le bien de tous, Celui-ci n'est pas inépuisable et l'Homme a le devoir de le préserver · pour le léguer à ses descendants. Que pensez vous d'un père,qui, délibèrément deshériterait ses enfants ? C'est pourtant ce que font ceux, qui, pour satisfaire un désir é~ goîste et assez morbide s'en vont battre la campagne, la mort au bout du fusil. Si le chasseur aime autant la nature qu‘il le prétend, qu'il troque son fusil pour une paire de jumelles, S'il recherche le plaisir de prouver son adresse, il peut le faire au ball-trap. Mais qu'il n'aille pas prétendre que la chasse est un acte naturel. C'est de l'hypocrisie... ou peut-être est—ce le moyen de ne plus entendre la voix de sa conscience ? J.M. THIERY
· , - 4 - o qc o 9 'Q DAGU WHQL? QUGÈ ÉVQDÉITGÈ ((H&§·@D<i,ll<(UïÉl'H<lDDïl O ·¤ ¤ O D D Mümure en GJGDUHJIÉ ÃÉÃÉÉGUHFG, mm Parmi les sujets qui nous préoccupent, la préservation du littoral picard est,certainement celui qui nous donne le plus de tra- vail. Nous avons été particulièrement attentif en 1985 (et ce n'est pas ter- s minéï au projet de drainage du Marquenterre, aux problèmes de gestion , de la Réserve Maritime dé chasse et enfin à l'existence d’un parc de loisirs : Maye—Loisirs. C'est cette dernière affaire que nous allons aborder maintenant. En juin et juillet 198M débutent des travaux sur un terrain situé au Nord de la commune du Crotoy, près de l embouchure de la Maye, en ' j limite de la réserve maritime de chasse (voir schema). A cet endroit, se trouvait plusieurs années auparavant, une sorte de centre de va- cances, le Ranch Richard, lieu d'hébergement de colonies de vacances. · Cet été là le terrain sur lequel se trouve un corps de ferme, est très rapidement transformé en parc de loisirs. En août 198ü,dans le cadre d'une visite "d'inspection" de la côte picarde, le Conseil d'Administration du GEPOP visite ce parc et y dé- couvre des modifications profondes du milieu. En octobre, après avoir consulté les textes d'urbanisme nous déposons une plainte pour non-respect du Plan d'Occupation des Sols (P.0.S.). · En juin 1985, l'affaire aurait dû passer devant le tribunal mais mal- sa heureusement l'huissier chargé de remettre la convocation à Monsieur ` Delefortrie (responsable de Maye-Loisirs) n'a jamais réussi à le join- dre. Un déplacement pour rien... Le 22 octobre 1985, celui—ci est enfin présent au Tribunal de Grande — Instance d'Abbeville; nous aussi, ainsi qu'un représentant des ser- vices de l'équipement et le maire du Crotoy Monsieur Wadoux, cité comme témoin à la demande de Monsieur Delefortrie. Lors de cette au- dience, nous sommes, à un moment, surpris d'entendre le représentant de l'Equipement nier l'abattage d'arbres à certains endroits du parc. La confrontation fut houleuse, tant et si bien que le Président du , Tribunal demanda le report du jugement pour complément d'informations. Le 10 janvier 1986 à 15h30, nous sommes donc convoqués devant le parc de Maye-Loisirs par un géomètre chargé d'une mission d'expertise. ` Après une brève visite des lieux en notre compagnie, celui-ci se met au travail (une semaine de relevés sera nécessaire) et le 31 janvier fait parvenir au GEPOP et à Monsieur Delefortrie un rapport d’expertise. Sur ce rapport, on voit nettement la modification du paysage à cer— tains endroits du parc. Actuellement, nous attendons d'être convoqués à l'audience au cours de laquelle devrait être visionnée une cassette vidéo que nous avions réalisée au printemps 1985.
- 5 - 70 7 Q Q qc O HAGIÀI ÉSHGÈ GUGÈ ïS<iDUH`<I’3 <(ü®·S,·GD@,HGüüHGDHB Notre action pour préserver cette partie de la baie de Somme ne se limite pas à ce seul procès. En effet, nous devons nous battre en plus sur un plan administratif puisque le 27 juuillet 198h le conseil municipal du Crotoy décidait la mise en révision du Plan d'0ccupation des Sols. Un an plus tard, nous apprenions que cette révision portait entre autre sur le site de Maya-Loisirs. Le voeu de la municipalité était de modifier le réglement en rendant constructible cette zone. La conséquence immédiate serait la régula- risation de la situation du responsable de Maye—Loisirs. Après avoir dépouillé de nombreux textes de lois et la réglementation ' en vigueur dans cette région, nous pensons avoir trouvé une solu- tion durable par le biais d'un document important : le Schema Directeur d'Amenagement et d'Urbanisme de la côte picarde (SDAU). En effet. selon l'article L123—1 du code de l'urbanisme, les plans d'occupation des sols doivent être compatibles avec les orientations des schemas directeurs or dans le SDAU de la côte picarde, la zone u en question a été classée "zone naturelle strictement non aedificandi" (non constructiblel. _ La municipalité du Crotoy ne peut donc pas légalement modifier à sa façon le réglement du précédent P.0.S. Fort de cette constatation, nous sommes intervenus il yna‘environ deux mois auprès des autorités préfectorales. Dans cette lettre, nous demandions à Monsieur le Préfet de Région, garant de la régle- mentation en Picardie, de bien vouloir examiner cette affaire et nous souhaitons également que soit retirée la partie litigieuse du programme de révision du POS instaurée par la municipalité du Crotoy. La Préfecture nous a rapidement répondu qu'elle suivait attentivement ce dossier. Quelque soit la décision des autorités préfectorales (que nous espé- ` rons tout de même à notre avantage), nous sommes prêts à aller jusqu'au bout pour que cette partie de notre littoral soit préservée. ` Patrick THIERY Il y a environ un an a été lancé un vaste projet de drainage et de remembrement des prairies humides du Marquenterre. Depuis le début, notre association a participé à toutes les réunions _ organisées par la Direction Départementale de l'Agriculture. Devant les menaces graves qui pèsent actuellement sur les zones · humides du secteur concerné, le GEPOP vient d'envoyer une lettre I (Picardie Nature N°30 page 26) à différents organismes concernés de près ou de loin par cette opération de drainage (Conseil Général de la Somme, Conseil Régional de Picardie, Syndicat Mixte d'Aménagement de la Côte Picarde, Comité Départemental du Tourisme...)· Bien entendu nous continuons de suivre ce dossier avec le plus grand intérêt. J
O O 0 1· ‘ V 55 H D r Q D ¤. <> e ü Dem '\\ HG,. (1 CI., 15 GD =.H"G,, GU®S@D((il(1[l HGDHH veus sa ez que la loi du 10 juillet 1976 et ses décrets d'appii— cation pris en 1981 interdisent la naturalisation des espèces pro- tégéest ` Ces dispesitions ont eu pour conséquence inattendue de favoriser le développement de la taxidermie clandestine. j En effet les taxidermistes respectueux de la loi ont été obligés de refuser ia naturalisation des animaux protégés que leur apportaient leurs clients. Ceux-ci se sont alors adressés à des taxidermistes moins scrupuleux qui acceptaient (et acceptent encore!) d'effectuer le travail en cachette. Cette situation a attiré l°attention du Syndicat National des _ Taxidermistes de France qui estime que ses membres ont été durement touchés par la loi précitée car ils ont perdu un certain nombre de clients au bénéfice des taxidermistes clandestins. Le SNTF s'est _ donc rapproché de la Fédération Française des Sociétés de Protectio1 de la Nature afin de trouver le moyen de neutraliser les taxidermistes clandestins qui se font une clientèle par des procédés illégaux. Ce moyen, élaboré conjointement par la FFSPN et le SNTF est une " Charte de la Taxidermie" qui réglemente les conditions d'exercise de la taxidermie, Les taxidermistes qui le désirent s'engageront à respecter cette charte. En contrepartie la FFSPN leur délivrera un label valable pour un an. Le renouvellement de ce label sera subor- donné à la vérification par le représentant local de la FFSPN (en l'occurence le GEPOP pour la Picardie) du respect de la charte. _ Un premier engagement a déjà été pris à Paris le 28 janvier 1986 par Monsieur Guy de Maries, taxidermiste à Amiens en présence de Philippe Thiery qui représentait le GEPOP. D'autres suivront. L'engagement de respecter cette charte est pour nous une garantie du respect de la loi de 1976 car il est bien évident que le taxidermiste qui serait surpris à enfeindre cette.loi malgré l'engagement pris se verrait poursuivi avec la plus extrême rigueur. ,/;‘,€(/--”`;.; q_ . · fâîy 1/% / ~ ;»;— ~1ec,.,£—» » _·ce `·»r ::21 J _M; THIERY ' ·.*,_· 2 , Llï-î-il-Z I. »*’_ N V, · A J < i ( J-t,«_='wK - R- _ X > · —· _ #" r*="· x( / (Ã 17 ' · . _~'à;$LA tH(/ é;î_ _ ~ c ' *,...0% **,,; « \ ·;· · » ~ ‘e—- . —;·. ~s · e 11 ~ 1 /'à *~« l 2 M" VI " ' ·, · · u .....~·..·———·»·'·····r·..—;:.·;"" Q ,î ,, jâ (\_<î`¤!¥__w,«~»«~~·· y yÃn»@sï jV · Blongios nain mâlë
A · 7 · _ `b'` A CHARTE DE LA » TAXIDERMIE j‘ ··,' VA`; vl, ol A A A C A· A», O t ·4» ‘ :.4 nArvnA1.xs41·x0n mms ' ,0%, ` A "" · so É 00 · " A, ’ 4, LI RESPECT DE LA FAUNE A ""• ac Q · A Ill O I IN GA A A A FFS PN - SN F A · _ Les RESPONSABLES nes Assocnmuns ne Pnorscwon ¤EH-LAS NATURE (FFSPNL n'unE PART. V Les REsr·0usAm.Es nu Svumcmr mas NAwnA¤.|s~nss ne Fnmcs (SMF). ¤’AumE mn. , DEHNISSENT AINS! LEURS ENGAGEMENTS RÉClPROQUES· O ‘ A. ' , us mms nu svumcu uœs nuunnmxsrzssnxxomxsrns mrœssmnms nz Q se mrcnm ne ll cnzmon 0-un ou- mm ne LA rnnnmon mom- ' Qgq smunms sr snumum u IECUIIIISSIICE umcmu nz mm vuorzssnon. · • ` A um- uw on ne css Azs0w· 2 ,,:2:22:;:% ::¢;::$::“;:A:, 2a.,::·’:..,2·::1iA;1‘::6;*:::, .·:.:·:·::,«:: !»-f·‘ïî‘ëîë‘ë¤·è ‘-îëï'¥îëë ê 'ïî%'?·"?··7·'ëî’ë$··-·" ' » snnupumusznm us msn-nsmons us LI un nu un mmm nm numw: A , A LI mwucnun nc un munz sv mus ne LA cmwcmou ne mmunmu sun A u cmmzncz mznunnnum Ms AIIIAUX. LI F·F·$·P·|•· = I unnnnqmnr An num[_ LA nggmunuup gr LA mmgM;|AU5Anng nç;5 gg- I A FDIIIIIHI AU SVIDICH DES IIAWIIALISIESJAXIDERIIISIES PHDFESSIDNIELS ` mes AIIHILES nz LA mm: mncusœ mAcus u sa wu un nxsmmnn. ne mncœ us IIFURIAIIMS sn Amen: ne mmunn ne LA mm nou mn- ‘ um Avon nœsm msn: mam. I | vmumxsnn LA NAIURALISAIIOB uns xswzczs Amczzs oz LA nm rm - cusz, sm Aurnnnsmun omvm LEGALEHEII A nes ms scxmmouss Eï I I SWTEIII LE 5V¤¤¤¤^V M5 |^T“M,}_!£ ‘ ms ce cAs A um un xmms xunxnum LA PRDVEIAIBE. UE Flklüf PW! M IE€0l|^|8$l|¤î_¤€,__1LL•‘_ |’.¤¤L__î$$|°!· I SDIIHAIIEWI UNE CULLABDRHIUI Enum: Am: Ass 0a¤;A»|snz5 scxuun- I A AG€£PIEkà IL_g_A_ü_Q_! EI tf SYl_ · QUES EI DE PRDIECIIDI Di LA ||A||m£ DMS LE nm mug; ||5||_L£ung 555rmy un DICAY DES ||AIU|\ALIS!E$·YAXIDEIIIISIES PRDFESSIDIIELS Di FMICE MII IEIIRES vnmnnuc unnmu FRANCAIS sv owmc ADAPIMIOH ne mm Pnorcssiou El fonc ¤€ CF WDIW ûüümm U•’|·W""m Ln mus M U °“^*"· rm nas nzcsssms un LA mnccnuu ne cs vmxnnnus. ‘ A | A ACCEPTE! ws ADAPTIHOIS ne mms mAmAA1 LI IIIUMLISAIIUI | cunmnum us rAxxnmusus cwunzsms EI us cozuacnnmunà sims scnurm: au soummm un nmmzun comm ses vouvnxns vumcs sun ce ¤¥^¤$^ ` pmy|_ CHIDI DU PLA! DE PIEGEABE. I A AMW A A. A _ _;_ ;_A_A,___,,,_,_,,,.M»-»//' - ·-· IMPORTANT- IMPORTANT- I MPORTANT- I MP ORTAN T- IMPORTANT- IMP ORTAN’F-·IMPORTANT- , A· ··_)¤T|îOW OU`; ` ` , CUL Afa OPERATION BUSARD 1986 COMME LES ANNEES PRESCEDENTE, LE GEPOP VA MENER A CETTE OPERATION QUI CONSISTE A SAUVER LES OEUFS ET . R LES NICHEES DE CES OISEAUX, QUI, HELAS , CHOISISSENT A `\·Ã"·A Za?] 2, Ã} LES CULTURES POUR FAIRE LEUR NID. L A É`} NOUS PRIONS TOUS LES GENS DESIREUX DE PARTICIPER A ·A CETTE ACTIVITE DE PROTECTION (Cela consiste cessen- A tiallement en des sortias sur le terrain) DE SE ` ` q`E'p`0' P FAIRE CONNAITRE ASSEZ RAPIDEMENT, SOIT EN NOUS ENVOYANT UN COURRIER, SOIT `EN TELEPHONANT A NOTRE LOCAL. EN RETOUR, NOUS LEUR ENVERRONT UNE NOTE EXPLICATIVE. LE SUCCES DE CETTE OPERATION DEPEND DE VOTRE PARTICIPATION. _ MERCI A L 'AVANCEA
¤ 0 0 5* P ·=¤. <~ · Rx BMU É HG? HUG? É <iDüH`G’2 <IH®&GDG,HQHüHGDHD _ Q _ L-u 'N 0·00 ’ t ~#‘ï¤îï Q ‘ ·0.. ' ,0... · z< ·« '¢g;,.¤ sg; DU moua mms LA CERVELLE. . . ’§§% «pP ~ /$,5; _î.¤;;' Le récit que nous allons vous raconter étonne encore l'équipa du centre de soins du GEPOP, l La2H)janvior; Mr Fournier apporta à Saveuso une Buso variable qu'i1 a récupéré près GB Borny sur N0y@·` Mon frère et moi-même examinons l'Oisoau : pas de fracture apparente, un plumage gonflé, nous oriente à première vue vers un animal malade ou empoisonné. L'axamen radiographiqua va pourtant nous revéler une surprise de taillo.· 5, 10, 1§~.. 23 points blancs apparaissent sur le cliché radiogra- phiquo, autant de plombs de chasse qui ont frappé ce Rapace innocent. Nous évaluoms les dégâts : 3 plombs dans l'épauls droite, un dans ' l'ail9 gauche et de nombreux dans lo thorax ot l'abdoman et enfin un plomb au beau milieu de la boîte cranienne. ' Que faire devant ca triste tableau. Impossible d'opérer et même si les lésions tüoraoiquos et abdominales sont superficielles, la plomb au cerveau risque d'être fatal à l'0isaau. Nous décidons de la mettre dans une cage sombre, en observation chez Philippe Brunet. Néanmoins, nous nous promettons de l°euthanasiar dès l'appariti0n do crise d'épilepsie (provoquées par la présence irri- ' tante du plomb dons le cerveau) afin d'évitor toute souffrance céré- brale, ' Après quatro jours de jeûne volontaire (mise en état de doahydratation pour diminuer les risques d'0odëmo cérébral) notre Buse est encore vivante mais toujours prostréo, Nous commençons alors à la gaver. Il était temps, elle ne pesait plus quo 550 grammes (Poids moyen ds la Buse variable 2 300 grammes pour le mâle et 1 kilo pour la femelle). Trois jours plus tard, elle mangeait soule, avidemnmt—mêmo..· Quinze jours après son état 5'étant amélioré nous la transplantons. dans une grande volièra de Savouse pour qu'el1a puisse sa réeduquor au vol. En une semaine, elle fit do rapides progrès. Son état de * prostation avait disparu ot son poids était redevenu normal. Après avoir vérifié qu'œlla n'avait pas do troubles de comportement, ` il fut décidé, à la grande satisfaction générnla da lui rendra la ’ liberté. ` Par une bella matinée ensoleillée nous nous sommes rendus Philippe Brunet ot moiwmêmœ dans le bois de Frémontiors où déjà trois Busos t variables commençaient à parador. Notre protégée a pris son envol avec légèreté malgré le poids do ,··· · ses plombs. Cot Oiseau revient de très loin et a eut bien de la chance. Nous souhaiterions qua les porteurs de fusil qui continuant de porsécutœr nos Rapaces aient, eux, un peu plus... de plomb dans la carvollo.·,! N » r ' Patrick THIERY A
zu H n v ü sn , *· *2 ¤¤ Q BMU É HG., G 6,, 'MD FG, <lü.®.&<(DG.,I1Gü HGDHD I UN PETIT TOUR A LA M©NTAGNE... , Depuis plus d'un an le GEPOP s'eff0rce de développa? l'&nimati0n nature dans les écoles de Picardie. Le succès de nos interventions sur des thèmes variés (connaissance des Rapaces, des zones humides, du la forêt, de notre littoral, analyse de pelotes de réjacti0n..·) c'ast d'&b0rd l'intérêt et la joie de découvrir des enfants qui sont autant d'enc0uragements réguliers et répétés à poursuivre notre actions Du 21 au 28 février, j'ai au la chance de partir dans la région de Burdignan (Hauta~Sav0ie) comme animateur—nature avec 110 enfants de · l'Oi$œ partant avec la Fédération des Oeuvres Laïques de l'Oisa. Bien entendu, je ne suis pas parti les mains vides 2 montages diapositives sur les Rapaces, pelotes de réjection, livres sur la Nature, jumelles et télescope étaient tout naturellement du voyage. Le GEPOP découvrait les b&F?Q§;FOCh9US@SrG&lC&iPB$ du Chablais.., · Les activités furent nombreuses avec comme base principale la skî alpin. Du côté nature, plusieurs projections ont au lieu sur les . Rapaces et sum les 0i$®üUX,f&C9 à la vague de froid de 1985, ' L'analy$e des pelotes de réjection fut une découverte pour beaucoup d'enfants. Etonnœment candide chez les petits de 6-7 ans face à papa et mamam Chouette effraie qui chaque j0ur,—mêma la dimanche, font la chasse aux mulots étourdis qui oublient que les Chcuattes volent silencieusement la nuit. Intérêt sérieux pour les plus grands qui construisent aussitôt une chaîne alimentaire avec ce grain de blé et ce crâne de Campagnol trouvés dans une pelote. Avec Murielle, sympathique animatrice, et un groupe d'anfants nous sommes allés accrocher du gras dans un bois du village d'Habèra—Pocha. Ca fut l'0ccasi0n de découvrir le Grimperaau des bois, la Buse I variable, de reconnaîtra quelques arbres et fruits, de deviner quelques traces du via comme les cônes d'Epicéa rongés par l'E¤ureuil ou les — fruits de l'Eglantier exploités par les Grives et les Marles... Découverte d'um milieu, respect et protection de notre patrimoine furent les maîtres mots de mes interventions, gontilesso, joie da vivre et responsabilité furent ceux qui qualifièront la mieux tous les enfants. Que ses quelques lignes soient aussi un simple remercie- ment à tous les enfants et animateurs avec lesquels j'ai au grand ` plaisir à passer cas quelques jours. . , ; Ph. CARRUETTE êî* fÃFï ‘·`· gg? _ , ` ,"/· ÉÉ%ë~ A*7 I4] âfii?/1Èü; " î ·',w.U,;,‘*t}·· N V V ` u ‘.«î /5 yy r- ‘%;&ï%;ë« j V I A èàëâëîïï /V;·r ?#
. — 10 ~ O = · c 0 D P o H 1; V Q S; <· <» ·<> É MH `ÃS Hit (I (L, \`> GD ETI, QlÈl.Se&QDCtll<I|Èl HGDHD _ CHOUETTE SORTIE DU 08 FEVRIER 1986 A L'ECOUTE DES RAPACES » NOCTURNES. . Ce samedi soir, nous étions une vingtaine réunis à Saveuse devant le maison de Monsieur Thiery. Ce n'était pas pour une manifes- tation de soutien à notre président bien aimé mais pour faire connai- ssance avec les reines de le nuit que sont les Chouettes hulottes.` A cette époque, les mâles de cette espèce signalent leur territoire par des hululements caractéristiques, bien connus des amateurs dec » · films d°hcrreur où châteaux hantée, vampires et autres fantômes 0 tiennent les premiers rôles (vous voyez d'ici les risques que pren- nent les personnes présentent à cette soirée...!!!). Ces Oiseaux très territoriaux sont très réceptifs à tout chant émis par l‘un de leur congénère¤.. ou simplement par un magnétophone. Cet habile stratagème nous e permis d'observer assez facilement deux Chouettes nulottes: l'une au plumage roux (phase rousse) et l'autre - en phase grise, pas du tout incommodées par le projecteur que nous evione loue pour l°occesion ce soir là. Le plupsrt des personnes présentes furent très impressionnées par le = ( beauté du regard (yeux noir de jeis) et le taille de ce rapace (90 à 100 cm d“envergure? commun en Picardie et pourtant encore méconnu. L'utilisntion d°un magnétophone diffusent le chant d'une espèce (pratique de le repasse) est employée par les ornithologues pour recenser certeines espèces d'Oiseaux difficilement observables (Butor étoilé, Feuvettes equetiques, Ràles, Rapaces nocturnes...). Cette technique doit toujours être utilisée avec la plus grande prudence et le plus grande modération afin de ne pas perturber les Oiseeux, ` .'ei ,,e瀒” , ; 7«;2;;;r ‘; · ( N .- `~ V ' J É ` I À ' xwgù ·:` À ig Q") ' 1 sfse * ··î‘( >ë»î'w륷" V * 4 / i J" Hou / Q ' » _ c ''`A .· (MJ ;pÉg@setesne¢q ‘ssî vt·s ne ëét*^¤;,«j a A yyçî s ft unwyeç, ”eç~ « /'&l,ÉW· :%2~ tv ` ai · · 17/i ..»· < Z ·+·-; < o tnt eeeü '@“ üzl. *" Ãzëut €@ÉAyw~4V» »· "·»·~~s» ,~..o , '·’· “ ' ···i_. ;î` ' _ J ïïîë ‘ » /. " ff i,?; ,oo< * [ ff r/¤>’ .....,::¤€· ·<..~ .. ·, 1 ·, r1, · ] 4 ·‘ ;» · · ·: `~'·;: ».;:îS·>‘2'· ..· ·' ` ' 5 . ?‘ — !·¥ ` fr` ·-·· êp*f»5î'!/, î'î,'2,.»*·<·'· ·=-”' ;%h / ~ /5, [ J" " rf *"j¢::·j?,.t«o »»«;‘e·¢e;: '‘r.· se · ` -"«'S»°î‘;Ze'/egg, ·‘‘‘ »
- 11 M D 0 0 MV I3 H1; 1* Q m <= <> T1 U UAGH \Xl1,<L (1111, `\1(1DH`<I,· <1U&S<1D<(JH<1üHGDH1l BILAN DES DEUX DERNIERS RAMASSAGES DU GEPOP ESPECE 26 JANVIER 1986 09 MARS 1986 Plongeon catmarin 1 2 1 Grèbe huppé 17 8 Grèbœ juugriœ 2 Pœtrœl fulmar 3 8 Fou de Hassan 1 2 Grand Cormoran 1 Oie das moissons 1 1 Tadornœ de Belon 1 10 ` Canard wifflœur 1 Sarcœllœ d’hiver ` 1 _ Canard colvert D 1 Canard pilœt 1 Harulde de Miquœlon 1 Mücrœusœ nmiïœ · 2 6 _ Huitrier nie M 6 Vannaau huppé 1 Courlîs cendré 1 M Bécassœau variablœ 1 Grand Labbœ 1 _ » Goéland marin 6 1 ` Goéland argenté 6 8 Gûéland cündïé · 2 11 Mnuœtte wiœusœ 3 10 J Mouette tridantylœ 5 3 I Goéland 6p. 2 1 Guillemot dœ Troîl 58 BN · Pœtit Pingouin 1 1O S Macawœux moine · 1 Alcidéw sp. D 3 I TOTAL D 13h 118
- 12 - Wiki] DW 7 D 'îl D ÀAUU GM 41411 Il tu «\DDH HBH EÈe5_Ènd_du_2§:ÈZ_avrilw: Eorum des Associations. Espace 1901. Le , GEPOP y tiendra un stand. Lieu : Parc des Expositions à Amiens près de l'Hippodrome. ` P9—lÈ£-êE~l§—@ê} S Exposition du GEPOP sur les coteaux calcaires de Picardie à.la Bibliothèque Municipale d'Amiens (Rue de la République près du Musée). Permanence : lundi, mardi, jeudi, vendredi de 13h à 18h. mercredi, samedi de 10h à 18h. QÉTÉÉEÉÈ-êâ-œêi ' : Découverte de la flore (Orchidées) et de la faune de nos coteaux calcaires. Lieu : dans un rayon de 30 km autour d'Amiens. ` Rendez vous : 09h30 Place du Cirque à Amiens. Durée la journée, repas tiré du sac. Qimancne_l§_ggin : Recensement d'Oiseaux morts sur la côte — ‘ picarde. . Rendez vous : 08h00 Place du Cirque à Amiens ou à 09h30 à la gare de Noyelles sur Mer, l Après-midi : Découverte de nos falaises (faune et flore) avec recensement de la colonie de Goélands argentés. Stages de découverte des milieux et de l'avifaune guidés par dèux« _ animateurs du GEPOP. Y Les 10 et 11 mai I Découverte des Bas-Champs du Hourdel et du Hable d'Ault. Hébergement au village de vacances du Cap Hornu en pension complète. Prix 300 frs par personne. Les 21 et 22 juin A A e Découverte de la région du Marquenterre et visite d'une journée au parc Ornithologique. Hébergement au village de Vacances du Cap Hornu à Saint Valery. ` en pension complète. Prix 320 Frs par personne. _ _ · Renseignements et réservation : Loisirs Accueil 21 Rue Ernest Cauvin 80000 Amiens Tel 22.92.26.39. , I! O ïnformations ,·.. : Local GEPOP 103 Rue Octave Tiercé TEL. 22.4}.26.8o.e
.. 13 .. , ‘ · N ' 4 1 1 Lu luelctte penis plume de nos mnnnpugnms Par Philippe CARRUETTE L'observati0n des Mammifères n'est généralement pas chose aisée. La rencontre d'un Chevreuil ou d'un Ecureuil est souvent une vision furtive mais au combien agréable, Pourtant vous vous souvenezê lors d'une promenade le long â'un chemin creux, d avoir crois un étrange petit animal rouss tre au ventre blanc. Par sa vivacité et son corps filiforme, il ` ressemble à un ressort muni de quatres courtes pattes et d'un bout de queue. Si vous restez immobile, notre petit ressort, pas sauvage pour deux sous, continuera à vaguer à ses occupations, explorant avec ménutie le moindre buisson, les herbes hautes W et le champ de blé voisin. Parfois il se dresse sur ses pattes , de derrière pour observer les environs; Soudain elle disparait dans un petit trou. qu NNE F SE I ,/ ··:. .··p, · i = «»·· 2, j y, · \ ge 5 .,,. q L. V/:,· ,· Le . ,,É?,%&‘,\N . _,_à\_~;5l· ç__` ~· ,. 4 * î"~—륥° »·—<"t l j v ~ I *>î.€:“*î r·ii *1 \ "> M ` ` · A \~*t· _`-È; ·4§·=· ra \— Ar} I Y l M tl ' Vous venez de rencontrer la Belette, la Bacoulette comme on dit Q si joliment en picard, entrain de chasser. Mais abandonnons le r vocabulaire, car notre petit carnivore vient de sortir de son ` trou de face il semble qu'il ait doubler de volume ! Si vous ne bougez pas vous aurez peut-être la chance comme cela m'est déjà arrivé de veir l'explication passer à vos pieds. La Belette vient de tuer un Campagnol des champs dans son trou, et le trans- . porte dansxsa îueule.,Le Rongeur eît sî vglïmîîeuâ (uïe trîntaine de grammes ... que 1 on ne voi p us a e e e err ere on panier à provision 111 est vrai que la Belette fait partie des poids plumes avec ses M5 à 120 grammes pour une longueur totale de 17 à 25 cm (vérifier sur un double décimètre, puis poser ensuite la question à un chasseur . Si vous regardez le trou ou elle s'est enfilée il a à peine 5 cm de diamètre I La Belette s'est, de ce fait, spécialiséedans la peursuite des Rongeurs dans leurs galeries.
- 14 l Elle est avec le Faucon crécerelle et le Busard le seul prédateur de ces Rongeurs gros consommateurs de grains, à s'être adapté aux vastes exploitations agricoles où toutes les haies furent rasées. Peu difficile elle loge alors dans les terriers de ses victiîes (néanmoins c'est en bocage qu”elle trouve sa plus forte densité . A — Sa reproduction est même très dépendante des populations de Rongeurs Lors des pullûlations de ceux ci, la Belette peut avoir deux pogïées de'} à É2 jeunes. È l'inverse en période de disette elle n eve qu une aible port e. C'est en juillet que l'on observe avec le plus de chance les jeunes Belettes. Je me souviens en Vallée des Evoissons d'avoir observé les jeux de quatre jeunes Lelettes au milieu d'une route 2 une sympathique partie de Plutte a quatre" avec roulades et cavalcades effrénées où il était parfois L difficile de distingueur les différents antagonistes. Et pourtant les chasseurs ne respectent pas les Belettes. Les gardes les piégent à l'aide de belettières pendant leurs cadavres aux fils des clôtures. Victime de sa curiosité la Belette qui pénétre dans cette boîte est prise au piège. Bien souvent le piégeur ne trouvera qu'un petit corps froid mort d'épuisement ` ou de stress à force de se cogner contre le grillage ou de ronger le bois. ‘îs~ `î»» *?;es,î;;iî#”“î ne `à \ ;; e J", ,_ ,, __ ll · · ‘ l - le - ÃUN¢Q”v ·- et-- “*%»?ji\À .. ` ..·v. - ïl ,.;: ~ ~‘ F `·¢ · ` A À _, , - *=ë2s==> ~n · ;» ef - 'ëï .Éîîi < [ _’ g>=. _l, : Certes, il arrive que la Belette consomme de jeunes Lapins de v Garenne (qui est considéré comme nuisible), des couvées de Perdrix mais le gibier une fois dans la Nature n'appartient pas plus aux chasseurs qu'à quiconque. Le chasseur ne va pas piéger les L ëTiHï€mPS humides,et il est plus facile de s'attaquer aux(petits arn vores qu aux vraies causes de disparition du gibier destrïction deî biotopes, pesticides mal adaptés, mauvaise gestion cynég tique;.· _
.. 15 - La Belette qui autorégule ses populations sur celles des Rongeurs É aussi et toujours de nombreux prédateurs (Busard Saint Martin, Câpaces nocturnes, Renard, Fouine, Putois...)En consultant la réîîîîgr Franâais de février l9h9 on oonstate qu'un lecteur éd t ,par o servatmon direote,que la Belette est un redoutable i gi jânîuërdïgâînîeursë Et ïourîant on trouve dans Picardie Chasse 1 B. ILO B Su VBI). 9 t la départementale 191, après le ` tage d'Argœuves,5be|ettes se suivant à la queue-|eu<|eu traversaient la i route devant le véhicule automobiiç · _ _ d'Un Sydmpathlique fsntiénois. Un tâger 4 0 C OGM UI G 8t'mi$ BPI Y i _ , ·> "" Ãcïàer deux. Un mode dg destruction ._ N" COmm6 Ufl autre POUT remplacer iê *' " _ piège è môchoisesf -\\_ De 19#9 à 198M quelde progrès, que d'évolution.··· . *32 QP · “ €ë—· aïe tîë A liïe le reëarquable dossier "Nuisibles" de la Hulotte ainsi que es diff rents numéros consacrés à ce sujet, ouvrages qui devraient absolument être lus par tous les chasseurs et les i· respînsaëlîîtcygégétiques ainsi que par tous ceux intéressés par BS 8 S &!’1‘1i'V`0I‘6 8 · Revue "La Hulotte" — Boult-aux-bois 082NO BUZANCY ·É‘«%;<€` ·ï' @01,; "’, /4"*‘,?É · ^ i®,e;;$§\\×裏§îë1i—ytîëf; e E, l À ç —x~' ‘ y tt-· —, \· `· I /r' ? p?*y/('_?":§.' Éf "'.; ` · e ti r V- ~ ~ " t rd/FYà · K " · ~ A" ` ; ,—* , î' , »»-·— îee Se ëgêëâe; i '»*1·»r‘*'<;É€·îëÉ’Èï,,t EÉÉÉ1 » `<;_ à Là cousine de Dame Belette; 1'Hermine ' (dessin d‘après P.DEOM La Hulottet.
- 16 - C A ` Un couple du trmjlmlytees 1 imm cle 1,1102. amuse. Qui n'a pas entendu le chant perçant du Troglodyte animant nos campagnes au plus profond de 1'hiver, alors que les autres Oiseaux se font discrets depuis longtemps ? n ce sémillant "poids plume" qui exerce ses talents de maître-chanteur dans nos jardins, est connu pour nidifier dans des cavités, trous de mur.·. mais aussi à l'intérieur même de nos bâtiments, notamment dans les granges traditionnelles (Picardes et Brayonnes) à pans de bois : sous—bassement en briques et silex, mur en torchis, à l'intérieur pas i de plafond en mortier mais des pièces de bois mobiles appelés loca- lement "chés chnai1les" sur lesquelles est étendu un lit de paille ou de foin pour constituer un fenile lC'est ainsi qu'en 1983 dans une vieille grange, furpnwxobservés les innombrables aller et venues d'un couple de Troglodytes nourrissant leurs poussins dans un nid réalisé dans la paille, entre deux "ohnailles" ~ s En observant plus attentivement l'ensemble de la pièce, deux autres orifices furent repérés, La période de nidification passée, les nids furent prélevés pour en connaître la structure : tous étaient cons- ” titués d'une boule de mousse d'un diamètre de 15 cm collée contre la paille, l'entrée circulaire donnant sur le sol; l'un d'entre eux était garni de plumes (nid nuptial), les deux autres en étant démunis (nids de mâle). · En 1985 dans le même bâtiment deux nouveaux nids furent découverts sans que la nidification fut prouvée. Après une courte enquête, de mémoire d‘hommes, il s'avére que cette , aptitude du Troglodyte à concevoir son nid dans la paille était au- trefois courante. Les anciens bûcherons du massif forestier d'Eu le notaient comme systématique au sein des "Carcahoux" (hutte de - forme conique édifiée en rondin de bois et couverte de paille). ` Jean Michel SANNIER à : . o ~ % ' ; · .·i' //» , ·»¥—«-~*ï;î9j/p ., \s F$e»àww§~
l 17 - E-. P $:1 · · “ ·` _ ‘?`>~&—""”f,: ' ’-`·? T` - "I _-A ü` ` —`\ , ' `3 . ··· e Tl.; · `§"'à' " îî e , _ » _* \. _\_\` ~··»·,_, . ` —§• : e n l -» . n =e· « —« o -*2;- \ `— ,;, ,1 _ ~ _ ` , *’î B.: ` î,·,;%¢ ·iÉ~ ” \ ïÉ*. `, `·t?‘;, nv' nd XR "§··«.. ¤ · °·‘·“’·=. ."’.· ~ \, -.~_,,, __— l n _.~,· · _ `» ** ,HU _ ·- `jÃe,·· »· e +ÉÈ? e ng;.-_;,_, ‘ e t ~- - ` —-·—~.l" ~ `-——·--··1···"` A le tt' ï Juehé sur le porte de l'écurie ` · ` f Q ' metre petit receleur récite inles— = f _`* seblement sa ritournelle aux _ x Av x_ accents métalliques dans 1'eep0ir t,_ `,, · _ t° de séduire une autre compagne, car l _ ` , lnx,nU ent,e,q« _ A,_A x_, le Troglodyte comme vous le savez, ——~—————-—-——¢———*~“*“‘·**~—“**————— est polygeme, . VA AA l'intérieur du bâtiment, une ,§§t femelle tapisse un nid à l'aide de â#È ; plumes ramaeséee dans la basse-cour **¤’⤰? voisine. Deus le fond, entre deux JU e,,·· W- ., ewm "chnaillee", on distingue l'0rifiee' .___ d'un second nid non occupé dit "nid ' ?ȧ§sî?L »#*'îf§? de mâle". - ÈÉÉeÈ;ë£ëêûâÀWE* « . =§è<#=‘ '‘· ; . E. . t ’ À . , " · — `_ · ~x·`,~~ .` e et en M" ` ‘ e W " ' · ~· V ai l ` '°5'·§‘,, ., _ ` l ( È Q"·~h_ "‘~ ,v Cx?) i n l , l n
- 18 - . W W I 1 \ 1 Lc MN} M2. l>A&SAA . par Laurent GAVORY Ce trimestre, nous vous présentons un Oiseau qu'il peut paraitre suprenant de voir figurer dans l'avifaune picarde. En effet, on associe plus facilement le Fou de Bassan aux côtes rocheuses de Scandinavie ou de Bretagne plutôt qu'à la côte sableuse de Quend- Plage, Et pourtant on peut l'y observer ainsi qu'à Ault, Cayeux sur Mer , au large de la Baie de Somme ou à Fort Mahon, Hélas, la plupart du temps cette espèce se tient assez loin du. rivage. en mer, ce qui rend difficile son observation. Cependant, il arrive que des individus plus complaisants se rapprochent de la côte (notamment par temps de brouillard), Qssszîilziiaa » C'est un oiseau de grande taille (longueur 87 à 100 cm, envergure 165 à 180 cm) qui posséde un corps fuselé ainsi que des ailes longues . étroites et pointues, Sa queue est courte et pointue. Les adultes sont de couleur blanche avec l'extrémité des ailes noire. En période de reproduction, la tète et la nuque sont jaunes. D'après — J. FERGUSSON, LEES et coll. (1983l, on peut distinguen;le mâle de la femelle par la présence d'une ligne sur les pattes, ligne qui est jaune—vert chez le mâle et bleuwvert chez la femelle. Chez les jeunes le plumage varie suivant leur âge, En effet, les Qeunes Fous prennent leur plumage d'adulte vers 1*âge de cinq ans (ainsi vont-ils passer par differents plumagesiavant d°acquérir celui d'adulte définitif). ' L'0iseau de première année est de couleur brun—noir moucheté_de blanc avec un V blanc à la base de la queue. Après une mue complète de mars à avril le Fou acquiert un plumage de deuxième année ou la tête C les couvertures alaires secondaires et un V à la base du cou sont blancs, le reste restant foncé. Puis le plumage s'éclaircit, après ` une mue de juillet à décembre (période où désormais l'individu muera chaque année). L'0iseau de troisième année a la tête, le corps, la queue et l'aile secondaire blancs avec quelques.plumes noires éparses. Enfin, la quatrième année il est comme l'adu1te mise à part la tête et la nuque qui ne sont pas jaunes et la présence de quelques plumes noires sur l'aile et la queue (voir dessins). ‘ Cet Oiseau est très facilement reconnaissable, pourtant on peut 1 éventuellement le confondre à grande distance avec un grand Goéland. ' Ce qui les distingue alors c'est le vol puissant, direct et soutenu aux battements réguliers que possède le Fou de Hassan et que n'ont pas les grands Goélands. C , ,;A·· _
V rl - QQ ... `\ . _,/ - ·— Q . // \ ··Z Y // _,. . *§? I / lï · / , -—· ’ C W ”~ \ îe C ÀV7 ‘~` ~^~»,»»//(x F //7f H \$/ — 1 7 / //z! /7 ` /1^ RGEELÉÉEÉÈÉÉE · . Nous ne nous attarderons.pas sur ce point, lëspèce ne nichant pas dans la région. Cependant, il faut savoir que le Fou niche·en colonie dense sur les corniches, dalles rocheuses, aplombs... des côtes rocheuses. Il pond un oeuf sur un amoncellement d'algues ou à même la pierre. L°incubation dure MM jours et le jeune quitte le nid au bout de 9O jours. Il est à noter que le Fou couve son oeuf sur W les pieds. ` B1sL1©eRAPH1E COMMECY X. et SUEUR F. (1983). L'Avifaune de la Baie de Somme et de la Plaine Maritime Picarde. GEPOP (235 pages), Disponible au local au prix de 70 Frs. D1F G, (1982) Les Oiseaux de mer d'Europe, Paris ARTHAUD (MMB P.), FERGUSSON.LEES J. et Coll. (1983) The Shell Guide to the Birds of . Britain and Ireland. London MICHAEL JOSEPH (335 P,). W TUCK G et Coll. (1985) Guide des Oiseaux de Mer. Neuchâtel-Paris _ DELACHAUX et N1EsTLE (310 p,). Synthèses d'observations parues dans l'Avocette (1979-1980-1981-1982). ~j L
- 2 1 .. î«.,,d, ·$¤3?m «, (usa,) W _ COQ_][•`v|ggY AM¢•‘¤`r.a•'Y\» Tâïfl Y|¢u\l j (J?)'1 C (Jq?0) w QOM dg) 6'F îagrul LH ;Hoc(_üç}D) (·l1%*1)" . 2.L(oc(Mh) - . 0 île;. 0¥(¤`)’aYlv|s‘qL1_¢;g b ._`_` , .1*14 aou ct (M65) ` Q Éeeus- ` » ‘ j À0:H»‘\'0¢) ‘ , D r. l Q · ( · » - —e * ' ' pû Sa!. Mme M gi" A —° gf ou, _? . , ‘—-¤'“"" .;.. Q ” ` W" · A A A ·· rr iÀl` ' Ffüïlfg I : _.- (Lcs Szyhlfex) ‘ " K "¤\'¤uc(4qH) A ` ` v. ` J B NOMBRE DE COUPLES NICHEURS PAR ETAT OU REGION ‘ d'après DIF (1982ï, entre parenthèses année de dénombrement 0 . Aî É? v 6/ I U A EAÃE ; A AVVW ·v,4 . ·` A / / x . 1- '
[ ABONNEMENT A PICARDIE—NATURE QQOQOIOOOIO|O|•Oll••••I••|••OOOOIOOOOOIIIOIOOOI QOIOOIUIOIIIIUIOQOIOIQIQ•O••II|IOOlU|l|OO|Il IDIOOOOOOOIOOOOIIIOIIQOCI!-UIOOOIIOOUOOOUOOO Y, désire recevoir PICARDIE-NATURE le bulletin trimestriel du G.E.P,O.P. abonnement: 30 F [ ADHESION AU G.E.P,0,P. ' IIQOIIOIIOOOIOOOUDIIOIIIIUIOOIOIIOIOIIOQIIIOIOO · QIOIO••|IlOO•|l|||l|l|O|••©||OIIl|l|•I••••|| OIIOOIIIlOIIIOOIIIIOOt|||OlQ|¢l|lO|¢lIOl|¢¢ W déclare adhérer au G.E.P.O.P. déclare renouveler mon adhésion au G,E,P.O,P. (barrer la mention inutile) ' condition d'adhésion : adhésion =imple 25 F moins de I6 ans IO F A adhésion de soutien à partir de 50 F · FAITES ADHERER VOS AMIS... V ¢· ·.M A' flâms ` · all i LOI DU IO JUILLET IQZ6 RELATIVE A LA PROTECTION DE LA NATURE grtigle Ier :_üLa protection des espaces naturels et des paysages, ` la préservation des espèces animales et végétales, le main- tien des équilibres biologiques auxquels ils participent et la protection de ressources naturelles contre toutes les causes de dégradation qui les menacent sont d‘intér§t général. Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publi- ques ou privées d'aménagement, d•équipement et de production doivent se conformer aux même exigences. La réalisation de ces obgectifs doit également assurer l'équilibre harmonieux de la population résidant dans les ~i1ieux urbains et ruraux". X
` \ EXTRAITS DEB STATUTS DU G. E. P. O P. ï E ’L‘A¤0·cnat•on d•L¢ 'Clüupv h|\VIf0|Ifl¢l\)¢H( P|’0|¢'¢'||00 Ornuhologue en Psczrd»e’ (C E P O P) règne par la Ion E _ de INI a pour but de conrnbucr a Véducanon populaue ; en maüère d‘¢tude en de procecuonjdc la Natur: et des Olxâul IBUYHQCS, CI de $üQV¢BI|’d¢ H d'I|n¢DI·¢¤¢D( 4 TIUOUHCI de I’¢|'•VIIO¤0¢m¢M Ct tk! MIB!. E Èlk IG pI’0P06€ de |'¤¢h¢f mutt: ICKIODS ti |¤¢¢fV¢D0008 FOU! (ill? |’¢|p¢Clt| IC! lou ct d¢C!¢U IUT ki CSÈH · ' Pfü&¢¢%; kt p¢|’|m¢!f¢I Stmlblti, Il pîûitttlûll de KI n j Nature, Vurbnnume`, dans le cadre de legùhnon en _ A T vs;ueu:' En POUUDFBBDÈ d¢| fl\3ll|[¢$l3(50(|3 de 8¢h8|bI|lS3(IOD êü fûtmiht pfûpolltlûni concrètes Bh NIIGIYCIIKDK yutàdtqutmcm €0fIl’I¢ les déüti, I en nmervenam auprh des pouvom publucs en des , thus locaux p · Sü COOFÉIIIII AICC les IIIO¤V¢m·¢nt$ tlmihltü. , Le GHPDP. amocsanon ‘agré¢c’ (reconnue par les pouvom à jlubhcsl veut être non une 'soeuetc >avame' mw d’abord mihtame. _ î CTS! POUIQUOI. Vmtétù que v0u$ pouvez n0u.S matique! ÉOIK L: COXTSUSBF din! UI`! ¢|'|g28¢IT`h¢D( L2 Syflïpllhk POU! BOU; ICKIOD ne wlîra pas à résoudre ·|cs quemom en a nous donner du posds. NOUS N'AVON.§` QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION 'Q 4 ° N nr t x ~t E « Sêëîlîlêlltt HU l"(, (IL l()ll _ °' IÃENVIHONNEMENT C'EST IJENSEMBLE, A UN MOMENT DONNE, DES » FACTEURS PHYSIQUES, CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONO· A MIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET ETHIQUES SUSCEPTIBLES D'ÀVOIR UN EFFET DIRECT OU INDIRECT, IMMEDIAT OU A TERME SUR LES ·, ESPACES, LES ESPECES ET LES ACTIVITES HUMAINES "· (définition donnée par la conseil international de la 1¤·nE¤° _ française au congrès d'Aix-on-Provence on 1972) ·