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_ revue trimestrielle publiée par Ieeeeciatiert PICARDIE-NATURE .1 0 F
ISSN O 182 4201 COMMISSEON PAMTAIRE N°63S6©
FT U Editorial .... . ..................................................... 3 NAT RE Au Calendrier ................................................ 22 re vue trimestrielle , . ¤ pumée par Pfœrdi9NâfUf9’ _ Adheszort etAbormeme11t. ........................ . ..... 26 S \ “S""È"‘°" S‘°`"S ”""”°’â""”°" ’9"” ventes- ben de eemmemae ............................ 25 i afiiiiée à France Nature Environnement ` . agréée par les ministères _ de i'Envlronnemenr, I?’ï]CO?"?’7’MtïO7'ïS dg ,rEqU;pgm5»m· Eieeeiaee .... . ........ . .................................................................... ....4 _ et de la JEURESSS Qt des Sports De source britannique ................ .. ................................................ 5 . aegesoaaiz je Picardie 7 · TEÈIOUSSGZ vos É es pour nature ...................................... -1 4’ place Vogêi Amiens Agrî—Envir0m1eme11t en Picardie ................................................ 8 z Tri sélectif des déchets à Amiens ................................................ 9 È adresse gostale g BP ses 80008 AMIENS Cedex 1 la Vie de notre Association Centre de soins ........................................................................... 11 ; @[22979787 ‘ ._ .. 1 E 22 92 os 72 l X Ta1me1isre. .... . ......................................................... ; .......,.,,,.._ 12 Q _ _ I Le Geai des Chênes ........................,........................................... 13 ï directeur de publication r F, · Leseret ....................................................................................... 14 ‘ atrick THIERY t dactylographie La station députation .....................................,,....,,,,,.,_,,,___,_,,,,, 19 · Mehdi GUERMAH et Dina CHANTELLY ï mise en page . ` ;__ __ -_ -:§.2· 5:;::_';·§:i:;j§;i;;;§·;·;rj ___:· - Bëmeid COUVREUH [à ctis ....i z I . i fëü¤¢ü¤¤ J ·..._ `-i`` Gérard BAUDHY-Josette DOLPHIN .`·- _ É -__` Q .j_:_QîÉg§;§;g1§`§;;.Q.j, _ _ ` .:`. à _- ’?§Éf¤-`**j`?ë`Qëf-`f;f@_?‘:ä€Éf;? ge;;1;E;1;1..Qî§É§É'ÉfÉ:E`."_ Pae«e¤©¤.PH1N aimera Monmenrw- ( et—ï2`§·ma`L— E's_paçé9§·‘0ïj_9'0't Qi _ Chri9t0pheP©8©tJIER ` salon-‘d_esg;a_§spfëii§i_îZQlia-= · · Q " ‘ Laurence TELL|ER—Patnck THIERY — - Dy ay; _ ' 4 . . . Journées-de l"Envîronn'ement, 'ün ···.· g photographzes et illustrations _ Standuëyec EX_pp_; H I impression _ l'Hype_rmark;`hé‘·I\b'la`rîi`m_¢uth;—:à ‘°=` Dury§;ë:î.·ï'. " CODES-Self-Amiens ' Ir I - ‘ i·_ ···· :···—: I sega iegen ne trimestre 1994 0 T°*9Ph°¤°Z au E9? 97 B? r l 2 PICARDIE NATURE' N;63 —- i
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C ’%'IRIIIII`
Je ttt Sets est tttt et ft tm matt fv tttt t
Q fai beau y être né, je ne me souviens pas beaucoup mais je
s ne serai pas seul: Gilles etNoëlle, des copains hollandais, sont avec
a vacances asaaasaaasaass ssaaas nous ·ssyassss bien soigné.
Paré asaa une gs-aaas ssaasss en Picardie, on y a un fsa szas
~ Gilles c’est vert, Noëlle jaune, et moi Rémi rou ge I quand on
passera devant sas plage, certains ssassasas qu’ils ont perdu leur
Attttt ttt tete îtttt tt t’t·t~·« tt 19 Atttt 19% et tt tt ttt ttt ttttt
Pieterburen, le Conseil Régional de Picardie, le Conseil Général de
la Somme et le ww; Quand a 1>zsa«a£s·Naiass, c’est des copains,
on va ss revoir ssassai, enfin j’espère, sas on ne connaitpas encore
Allez I il est 14h30 il fait beau - vous êtes gentils mais faut y
— aller! comme vous êtes nombreux!
Bye J sassss les cages, et la vie commence!
Noëlle suis - moi ....
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PICARDIE PFLSTÉRE N; 63 3 I
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I (1 0 H S car l’eau pornpée dans un barrage avec 1 KWII d’élec-
tricité ne produira que 0,75 KWI1 lorsqu’elle sera
turbinée. Le seul but est de vendre davantage d’élec-
A tricité chère aux heures de pointe, en Suisse et à
Fétranger.
Clément TOLUSSO
Une enquête sur le tri sélectif des déchets
dans la revue CHOISIR mai 1994. Quand on utilise une centrale au fioul pour produire de 2
La collecte sélective des ordures ménagères est loin de Pélectrîcité, seulement 35 % de l’énergie convertie se
faire partie des habitudes quotidienne des français, et transforme en électricité, le reste (dans les centrales
pourtant le decret du ler Avril 1992 sur le traitement classiques actuelles en tout cas) se perd en chaleur `
des déchets, prévoit que 75 % des emballages devront dissipée dans Fenvironnement. Si l’usager brûle di—
être recyclés d’ici à 2002. rectement le fioul chez lui, le rendement, dans une
A partir d’exemples concrets de municipalités enga- bonne chaudière, dépasse 90 %. Autrement dit, pour
gées dans la voie de tri selectif des ordures ménagères, couvrir les besoins de chauffage, le fioul est deux fois
QUE CHOISIR nous permet d’y voir plus clair. et derni plus rentable chez le particulier que convertie
en électricité dans une centrale. Ce qui explique
Une enquête sur tes C.F.C., responsables d’=1îl1€¤rSî€> prix élevé du Chauffage <ë1€¤¤ia¤<=·
de la destruction de la couche d’02:one.
Gros consommateurs de CFC, les mousses et les _ _ ]'L' THIERRY
plastiques Sem présents partout autour eerste. Quels emma better iteiitael de Greenpeace-
substituts l’Europe va - t-elle utiliser dans les pro-
chains mois ? Pourquoi faut - il protéger la couche `
d’ozone ? QUE CHOISIR vous indique également
comment consommer sans C.F.C. L A I EJT I E
QUE CHOISIR est , en France, la revue sur la
êîîsgmmatiott la plus objective et la plus iua'epea—
QUE CHOISIR ne reçoit aucun budget de publicité _:_;__,’, _
rl aucun aimouceur.
QUE CHOISIR est la propriété de l’Uuion Fédérale
des Consommateurs. L’UF C- QUE CHOISIR est une ,;':·îlL1î’;
association a but non lucratif indépenalmzte de tout ;ü»É[·; li; ill
A . . . . . . ’ )*/ }
controle jîuaricter et juridique de fabricants, surdi- ,4*:}, $7/*
cats, partis politiques.
QUE CHOISIR - service abouttemei1tB 400, 60 732 .\ _
Satttte—Gettettiêve, Cea'ex9 Tel .· I 6 ( I ) 44 03 44 06 A _; _ " "î°
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Saluons l’heureuse initiative d’©livie1· Chantereau et C
de ses amis : le Club Nature Sauvage du Lycée
En ee, le Suisse tetee de raeeuere nucléaire en Léaaeddsvacl ds tems ¤’»^~MBQ_ïSE @9 table et
France et la consomme pour pomper de Peau des une îûvœ qi}? S9 nomme, "L&_ Chevüchw Dam œ
vallées vers les lacs de montagne. En hiver, cette eau assiste Bjleqmpc ds edësâsa mu? préscnœ sa
est t—ee—neemee en houille streets, en seem Sam sa le Mat <=1 se east 11 sa en
hytlroélecu·icité... Un sommet de l’ absurde l Ce pro- mœœssam de Vfilflclg °°‘ÉfaC‘S pm aw? dg? mahms ai
cédé engendre une perte nette du quart de Félectricité TOUTES 168 pœslblhœs dlœhfmgas qu] SulV6m"·)* lm
4 PICARDIE raw N;53
sujet sur la Loire a Montlouis, un article sympathique à sur les Plroques veaux-marins de la Baie de Somme (tres bien ficelé), des informations sur le milieu naturel de la Brenne (zone naturelle de grand intérêt qui est NIQUE"‘ gravement menacée".) et de nombreuses informa- tions., Nous nepouvonsqu’encouragercetyped’action La Convention sur le changement climatique entre en dans les colle ges, lycées et autres etablissements I vigueur ie 21 Mers ¤ Pourquoi pas un club Nature dans des établissements picards '? Si vous même connaissez des professeurs ou La Grande-Bretagne a lancé officiellement son pro- des élèves motivés dans ce sens, 11'hésitez pas à nous gramme de lutte contre le changement climatique. Ces ·· contacter et à les motiver. Et lon gue vie à <<La mesures vont être prises en application dela Conven- Chevêche>>.. E tion adoptée au Sommet de Rio, en Juin 1992. Depuis, Club Nature Sauvage plus de 160 pays y ont apposé leur signature, et plus de Lycée Léonard de Vinci 37400 AMB OISE 50 1’ ont ratifiée. Eile doit entrer en vigueur le 21 Mars ' Richard Monnehay. prochain. L’un des engagements souscrits dans cette convention est de ramener les émissions de gaz à effet de serre à STA N leur niveau de 1990, d’ici l’ an 2000. La Grande- Bretagne est le premier pays à dire ce qu’elle va faire ' pour y parvenir pour les trois principaux gaz concernés - le gaz carbonique (CO2) mérite une attention parti- L’Uoivorsitë do Limoges ot sa Station Universitaire cutiere. Sa production devrait eue reduite à1’équiva- nous ont communiqué un prograrrune de stages lent de 10 millions de tonnes de carbone (-6%), par (1’1I].lî1Eiil01'1 à liéfüdû (ll.] millûtl Hâîtlîûl (121118 cette belle I·3ppO[*[ aux ppgjgçügng de }_° BJ} 2©G(]_ C3 ggrgjt üffcc- 1‘ë§î0H· ‘ tivement revenir aux niveaux de 1990. 7 stages sont proposés on 1994, do Mai à Octobre, à - Les emissions, de méthane seraient réduites de 10 % lV[EY1\‘1AC (Corrèze), petite ville de la bordure -Ceiies d’0;·iydeiii;i-eux (NÉQ), ([375 %_ Les autres gs; orientale du plateau de Millevaches- Ces stages sont peiiiisms, moins piesems, seieiem aussi reduits dg ouvertsatous (Age minimum : 14ans). llscomprennent fsçgi-i sig;iiiiCgiiive_ ' des sorties sur le terrain assorties de travaux simples de laboratoire Ds ao oooossîtoat, on pritroîpo, attottrrs Globalement, compte tenu deïirnportance relative de l formation particulière préalable. chaque gaz,1e programme arrête devrait débouchersur En VTEC Z DÉCOUVGITB (ÃSS 01S€E|.1lX de la 1`1'101`lïâg1`1€ img djminuügn dg 5 % dgg émj53jQi]5_ Limousine, approche en VTT des milieux naturels du plateau de Milievaches. etude du sol, étude des plantes Service de Presse de 1 ’Am.bassaae de Grande-Breragrr e È ïl€¤1"S· lüütüœ do PëîY53ë€S· iJlëlït€S roodîoîoalos tit 35, me du Faubourg SrH0n0ré, 75383 Paris Cedex08 toxiques, etude des champignons. Pour avoir mt programme plus détaiiié, contactez .‘ STAHON UNIVERSITAIRE DU LIMOUSIN Faculté de Pharmacie ' 2, me du Docteur MQFCZGIT.d 87025 LIMOGES Cedex - TéZ.·5543 58 50(n2ardietjeuai) JARDIN··· Nous connaissons tous plus ou moins bien notre Picardie ( le plus, c’est entre autres par votre Picardie Nature, et le moins, c’est ce que l’on voit du balcon ou de la voiture".) Cependant, il est parfois agréable d` aller voirce que nous proposent les autres régions de France. Et c’est I PICARDIE [T; 5 I
sur un site bien différent de ceux auxquels nous sont- VOUS l`3111”€Z C©H1D1`îS, 165 86115 ClëS01¥ëS, l@S mes habitués, que nous nous poserons cette fois—ci. Cet D€llîC11l€S phütû ( Fuji Vclvîü, 011 ¤ëgE1îlî1°C011l€¤1` 50 îS0 endroit particulier est essentiellement renommé parles conseillés) bien remplies, vous aurez encorele loisir de extraodinaires efforts de coureurs cyclistes et par les vous divertir avec la sympathique équipe de jeunes innombrables possibilités de tourisme qu’offre son bénévoles passionnés assurant la permanence. Cette franchissement. Je parle bien sûr du fameux col du courte visite au pays des merveilles vous pennettra de Lautaret- voir d’une nouvelle et agréable façon vos prochaines Outre les somptueux massifs qui l’encadrent, la excursions en montagne. N’ oublions pas le cadre, È Meije et ses glaciers ( 3982 rn) et le Grand Galibier aux mais I€Sï0¤S p1`¤fïSï roches si claiies,lecol prornetd’ imprenables panoramas sur plusieurs vallées ( La Guisane et le Briançonnais, Le Jardin Alpin du Lautaret, Col du Lautaret ‘ puis la vallée de la Romanche,vers le Grenoblois) - 05 - Hautes-alpes, France C’est là, à 2100 rn d’altitude ( rassurez—vous, le MASK? soleil y est souvent présent! ) que l’on trouve avec __ ·. _. _ surprise et avec un peu dïnforrnations (vous n’aurez _;_ _ _ _ V plus d’excuses...!) le Jardin Alpin du Lautaret. ‘ , f ._ ;;,sL;·l"" X- Vous, visiteur averti, n’hésiterez pas à garer votre . véhicule encombrant sur le vaste parking du col et à _.·· ‘ I_·- `I ul ·- ·_ Il _ J. M gravir la petite route qui grimpe en serpentant jusqu’à .-I . f ' _,,. la sympathique et discrète entrée de ce lieu surprenant, -_ I 1 I.'` F î·· Q J'-, _a € De là, vous ne résisterez pas à pousser plus loin la L ·;r_·;`;__9.35;~..=·î·_"' ·' È; ' découverte en contribuant fort modestement àl’action j · _ ‘·-_' " _` , Cl€$ül·ïV€g81’Cl€ deladiversitébiologiquede1’A5ggg1arrOn I îïpf gl I _·-—· ' _;;,——,,r,j·_ dag Amis du Jardin Alpin dl-l Lama-TBL œcï POU? ` ` il f. t·ï_f’fl.°É·‘·°°` `lî . `'``' ,— t aCCéd@I` à divers milieux naturels reconstitués pour le '. *5 à — ·· · __ piauu des Sais. · _.'·— " J ·î_î4ï+*€"' Ce jardin alpin réunit plus de 20-00 espèces ( I ) de ·" _;_6'f`*° _ _, · `J" " ` plantes et de fleurs des rn ontagnes du monde entier, sur - _ et - .- plus de 60 rocailles aménagées. Des sentiers sinueux vous emmènent de surprise en surprise dans un espace magique (ruisseaux, cascades, rnares".) afin que chacun s’y perde, attiré ici par le jaune vif d’un Lis du Caucase et agenouille là, inspirant le délicat parfum de l’©rcbis vanille,. Pinedes, pelouses, Combes à neige, maréca- Association des Amis du Jardin Alpin du Lautaret ges, éboulis. vous y comparez les plantes de nos cimes L I`¤€ Düïûmïüü — 3 SUUU GRENOB LE - avec celles des Montagnes Rocheuses, du Caucase, de Tél en Saison: 92-24.41 .62. l’Hin·ralaya, des Carpathes... Tél hors saison: 76.51.46.0G- poste 54-88 ou 76.51,49.40. Voilà de quoi faire agréablement le tour du monde -~> ouvert de fin juin ti début septembre, y contpris des massifs montagneux. Mais attention, nul besoin olimonches etjottrsfériés, de I O F1 à I8h3O d’être Linné ou d’être un botaniste endurci. Tout -—> possibilité de visites en groupe avec des anima- ` néophyte ( du petit dernier à grand-mère ) ne pourra teurs rester insensible àde tels mélanges de parfums, coktails Richard MONNEHAY. ` t de couleurs, même si l’umateur averti y trouvera son bonheur ( << enfin je peux mettre un nom sur la fameuse fleur mauve de mon herbier photo, qui me titillait depuis 2 ans..È >> ). 6 prgagprg gtragripg gu,-53
I E I l ri Picardie RETROUSSEZ VOS MANCHES POUR LA NATURE! Le Samedi 26 Février 1994 s’est déroulé un chantier de bénévoles a la Réserve Naturelle de |’Etang Saint-Ladre a Boves. Alain William et Richard ivlonnehay y étaient présents à titre individuel et souhaitent rappeler l’intérét de ces chantiers d’entretien et de sauvetage des espaces naturels ·· menaces. Rappelons tout d’abord que l’Etang St—Ladre est une réserve naturelle d‘état. Sont donc interdits sur toute la réserve : - Pintroduction et la destruction de toute espece animale ou végétale, ' - le dérangement des animaux, - le dépot de tout matériau, - les sports nautiques, - les travaux susceptibles d’altérer le milieu naturei, _ - l’emploi de tout produit chimique, la péché est autorisée conformément aux textes en vigueur. ' Les réserves naturelles d’état sont au nombre de f 13 en France a |’heure actuelle. Bientôt, espérons- le, viendra s’a]outer et cette liste la réserve de la Baie de Somme. La réserve naturelle de St—Ladre a été instituée en 1979 mais une gestion adaptée a été réellement mise en place beaucoup plus tard, en 1988. Elie est gérée sous forme d’une association de gestion g par le Ministere de l'Environnement, représenté localement par la DIREN, en association avec l l commune et le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie. La commune de Boves en est l’unique I propriétaire. i D‘une superficie de 13 ha, la réserve est constituée essentiellement de marécages: un étang et des l roseliéres. L’Avre y a apporté de nombreux alluvions tourbeux et l’eau calcaire a pour conséquence I un milieu caractéristique (vasques, herbiers aquatiques, tapis de sphaignes flottants, prairies l tourbeuses, saulnaies et aulnaies). Le tout forme un milieu d’une richesse biologique particuliere puisquauxespeces végétales rencontrées (+ de 200) s’ajoutent une quantité d’oiseaux remarquables X (60 especes) tels que le Blongios nain, Héron cendré, Rousseroles, Locustelles". De nombreux insectes y trouvent également leur compte. L’homme extrayait de la tourbe depuis longtemps en creusant des fossés ou «entailies», et fauchait les roseaux pour accéder à la tourbe. Depuis que ces techniques ancestrales sont abandonnées, la végétation reprend le dessus et le milieu évolue d’un type marécageuxtourbeux vers un type pré- forestier avec arbustes dont la principale conséquence est lassechement du sol et l’étou ifement des roseliéres. Bien entendu, la prédominance de ces derniers nuit aux especes présentes depuis longtem ps. ll est donc nécessaire, afin de maintenir une grande diversité des especes, de gérer l’évolution de la réserve, de reprendre des activités telles que la fauche des roseaux, la création de nouvelles entailles, Vétrepage (ratissage) de la tourbe, et ia coupe de fourrés ou de saules des secteurs ies plus secs. ll s’agit de redonner aux especes pionniéres la possibilité de se (ré—)imp|anter et de _ «réouvrir>> le milieu. C’était le but de ce chantier qui s’est déroulé dans la bonne humeur et a été entrecoupé d’un exposé et de la découverte des richesses du marais. Le bois coupé a été emporté par les participants et le reste brulé. - Ces chantiers, d’une utilité évidente, permettent aussi de se dépenser et s’instruire, de concrétiser notre propre respect de l’ environnement et ils sont la meilleure façon de lier directement le public au milieu naturel. Conservatoire des Sites Naturels de Picardie l 24 Allée dela Pépinière · Village Oasis 80044 AMIENS Cedex i - tél .· 22 89 63 96 PICARDIE N; 53 7 I
Mesures agri-environnementales en Picardie
L’Urrion Europeenneparticipefinancièrement, aégalité avec I’Etat, à certaines opérations -appelées
chez nous OC-RAF, Opérations Groupées d’Aménagement Foncier — en vue dencourager des
pratiques agricoles compatibles avec ia protection de l’Environnernent.
Afin de limiter la disparition des zones humides, une telle opération a lieu dans la plaine
maritime du lviarquenterrè. Dans ce contrat, plus l’agriculteur accepte de contraintes, plus la prime
annuelle pour le manque è gagner est élevée : cela peut aller du maintien en prairie naturelle, sans ’
aucune modification, jusqu’a la reconversion d’une terre cultivée en prairie.
Le projet de contrat est parti à Bruxelles pour accord fin Février. Les premières signatures de .
contats doivent avoir commencé.
Le conservatoire des Sites Naturels est chargé de l’é-valuation des effets de cette opération.
Souhaitons que de nombreux agriculteurs soient intéressés : 3000 ha pourraient ainsi être
sauvegardés. È
_ . vytîrûïrïu ` Gérard BAUDRY. ·
vr atm ®— orrrce rwrorut w;'_mE_
¤—¤—¤—¤—¤—¤—¤—¤—¤—¤—%—¤—¤¢—¤—¤—¤¤>w—:¤¤»~>»=ri et"‘t‘¤;g<; ,:,;,:,:::,; wi DE I-ACHASSE .
ADAS EA . . .-;. .-2;:;;ç;:;;5;;;;;:::1:;:1:;:;:;:;;;:;:;;:; g la mu;
VIVE LA NATURE ! LA VIE EST BELLE I
19 Mars veille du printemps. Promenadesur le plateau, pas un kilomètre sans dépotoir:
Toles rouillées, vieilles boites à conserves «type col|ectivités>>, bidons en plastique coupés en deux
sens long, débris de briques, herbes brûlées au produit sur 2m2 autour: on dit <<agrainoirs>>.
Ecoeuréetu descends vers les marais, gros bidons d’huiie aux couleurs criardes : on dit <<poubelles»,
a voir les canettes, emballages de cigarettes, papiers de friandises autour de la flaque, je me
demande si c'est nécessaire. ll y a des espèces de radeauxfaits de bidons et de planches échoués
= un peu partout ; des parpaings, des ferraiils et des cendres : on dit «barbecues». De vieilles
caravanes et des carcasses de fourgons achèvent de pourrir. Tout au fond un rarnassis de caisses,
cageots, tôles couronnés par un filet, c’est du plus bel effet : on dit «élevage de faisans».
L’Tle a été fauchée en grande partie et on y a élevé une belle pancarte «péche sportive=>. Là où il y
a 5 ans poussaientCalthas, Cardam ines et Benoites.
à D Am E U à Des ruisseaux il n’y a que des orties.
" Fw °L ‘*’°’.i _ Pas réconfortée parce spectacle je regagne le
è‘°r‘ â’“^`°°M°~$ F" à°·°* °"!*““—î~,- vitlage parune autre route. Pas de chance parcours
ees iaiàess , E qe tout- terrain autos motos, on y prépare la grand
Ctres, tatciwg I cli.; htàsus messe des 6 heures d’endurance. La où il y a 2 ans
il y avait des cultures séparées par des talus garnis
de haies de pruneiiiers et où poussaient ; tenez-
vous bien : des bleuets il y a des pistes tracées au -
W bulldozer, des ballots de paille, des rubans plasti-
gt '§ii_¢Éi ques, des panneaux publicitaires de la boue et, et —
C” C? i?° É Ã iê gfîcczi} 200mètresdes pistes, descaravanes, descamping- A
* cars qui vont peut—étre passer la nuit. Et le lende-
Sur ua cfr blu.-t mam <î¤.w.~ les ©¤—S¤¤r~·~e¤· mgin_ ii y aura foulé, dans IQ bfulï, les OCÉSUTS de .
carburant:V|VELANATUFtE! LAVIEESTBELLLE
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Francine BAUDRY.
8 pzclzraozrs rtmtrae ivres
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i l TRI SELECTIF DES DECHETS · L I . 5 E ‘ LA VILLE D AMIENS S ENGAGE Actuellement, trop peu de grandes villes sont dotées d’une usine de traitement de leurs déchets ménagers. li y a quelques annees, Fancienne municipalité d’Al\»’iiENS a innové en faisant construire, _ parla société VALORGA, une usine de méthan isatlon, la plus importante et Vépoque dans notre pays. Apres quelques déboires financiers et des dysfonctionnements d’ordre technique, Ventreprise a ete remise sur les rails parce que Vidée était bonne et le procédé, d‘avenir. · Des améliorations sont encore nécessaires en particulier celles visant à améliorer ia qualité du · compost en réduisant la teneur en métaux lourds et à diminuer le volume des déchets ultimes. l Pour ces raisons, la municipalité d‘Ait/IIENS a mis en place, a titre expérimental pour le moment, des conteneurs [JOUY DIESTIQUS, papier, VSFVQ et piles usagées Sur trois sites: -rue St-}-lonoré il —rue Marivaux É -à l`angle de la rue Jules Barni et de la rue de Gagny ljopération a débuté par un aménagement des plates-formes d’accueil des conteneurs et une sensibilisation des habitants du quartier. Les premiers résuttats sont encourageants. Une tonne par bac pour le verre et le papier, 100 kg pour le plastique et 20 ltg de piles (c’est toujours ça de moins dans la nature!) sont ainsi récupérés chaque semaine. L’opération doit être étendue à dautres quartiers dans les prochains mois. AM 1 ENS Mad”"°· M°“‘l"“" Si vous avez connais- - Savez-vous que chaque année, les Amiénois produisent 56 OGG tonnes d'ordures ménagères, soit Féquivalent en volurne de 26 fois la Tour Perret. SQHCQ d’Qpé|'3tlQ}"|$ La Ville d‘Arniens a choisi de valoriser ws déchets afin de réduire les apports d'or— _ _ _ _ _ C`l|·il‘€·S I1Zl~É!I&gÈFBS CÉHHS les décharges publiques. Le Lri sélectif et le recyclage deg drichctg En sont les solutions qui nous permettront d'atteindt·e cet objectif. A Amiens, il existe déjà 6*3 bacs à verre répartis sur la commune. Nous pouvons aller encore plus loin en élargissant la · . collecte â dautres matières (verre. papier. piles. plastique). faltêg-nous Un 3mC]@’ Une enquête réalisée au mois de juillet 1993 auprès d'un échantillon repnfsentatif de nous le publierons EGO foyers montre que 90% des Amiénois se disent prêts à trier leurs déchets ménagers. Cest pourquoi la viîle d'Amiens rnet en place des petites décl1etteries de proximité appel- lées "points pt·opreté". Cinq sites ont déjà été aménagés dont un dans votre quartien d8.l`lS la IÉVUÈ. Vous pouvez y déposer facilement et à toute heure dc lajournée du verre, du papier, du plastique et des piles. Je vous invite donc désonnais à déposer vos déchets dans les conte- L . . d neurs réservésàcetusage.\r'ous participerez ainsi activement â la protection de votre envi- QS mk la NES ans CG " ronnernem. . domaine sont tou- Sachant compter sur votre contribution, je vous prie d'agréer, Madame. Monsieur. - Pexpression de ma considération distinguée et de mes se timents dévoués. q ` I r IOUTS bonnes 8, lëlllê connaitre. . _ _ _ _ _ Patrick THIERY l PICARDIE I—l%‘É'L?E tv; E3 9 ; I
La Vie de 110 re Asso " ·01’l t czatz . ·. . . I . ` 1 1 ·..· . , o —- _· ..—· —— tf 1 i Aujourdhui les derniers Ours pyrénéens sont Ce souci de préserver les richesses biologiques de la extrêmement menacés. Le Parc National des Py- planète pour les transmettre aux générations futures a _=_ rénées devait, à Forigine, les abriter. En l·99l,1e poussé Eric PETETIN à se battre contre le projet du Conseil de l’Europe a retiré au parc son label tunnel du Somport. Ses actions de protestation (dontla européen, sanctionnant ainsipourla première fois dégradation d’une clôture pour pouvoir pénètrer sur un ' l’échec de la France dans la protection de l’©urs. chantier déclaré illégal par la plus haute juridiction . Les©ursbruns ontétémassacrés danslesVosges, administrative de notre pays) lui ont valu plusieurs le Massif Central et, jusqu’au dernier, en 1935 condamnations â la prison avec sursis aboutissant dans les Alpes. finalement à la condamnation surprenante de l4 mois I de prison ferme. I ll reste dans les Pyrénées une dizaine d’individus Bien que grâcié par le Président de la République qui ont survécu au braeonnage et se ten·ent au tin après 2 mois de cachot, Eric PETETHW reste privé de ses fond des forêts. Mais leur suivie est conditionnée droits civiques jusqu’en 2003 l par le maintien de grandes étendues sauvages peu Un collectif d’associations nationales et européen- fréquentées parl’i·lornme. La création de nouvel- nes (WWF, Greenpeace, FIEP, France Nature Envi- les pistes forestières, ou pire d’infrastructures ronnement-..) appelleàmanifester contre la poursuite routières a grand gabarit risque de les faire dis- des travaux en vallée d’Aspe, le Dimanche 22 Mai paraitre. . 1994. L’Etat Français a décidé en 1990 la construction L’association PICARDIE NATURE, solidaire des d’un tunnel en vallée d’Aspe pour le passage organisateurs invite les adhérents intéressés pour d’une route à 2 X 2 voies (qui s’est transformée participer à cette manifestation à prendre contact depuisen une autoroutereliar1tPauàSaragosseen auprès du secrétariat de Passociation, Espagne).Cette autoroute permettra d’une part le tél : 22 97 97 87. transport de marchandises par camions et, d’ autre part Fexportation de déchets hautement toxiques Panic}; T1-]1ERY` vers une déchmge située à proximité du tunnel côté espagnol. Un transport par autocar a été mis en place Face à Facharnement de l’Etat et du lobby Dal deux ¤SS®Clalï®nS T français des Travaux Publics à poursuivre des ÉIBUHQ Bl9¤€=“ (1 5) 1 45 45 48 76 mmmx mm jusüfirés éccmûmîqucmgnt, les pm? Depart de Paris le vendredi soir a 21h recteurs de uuaus spam ra necessaire pro- Dé îàagj ggglsgjsîhsësu I_ tection d’un patrimoine biologique en péril. Elsdpüûn à I,2Vanî@gn2èS1§ in É D’autant qu’il existe actuellement une voie de ' l Cl`lCl`[llI`1 (if! I'€i.lE:lIlî Pëlll à CEî.l'£fl'2].I'1C ¤¤WWF¤l Tél- (1 11 l et qui POUITSÃÈ ÈÈYC IÉITTISC BH éliill POUTUU coût de Paris IG Samêdî È _ fois inférieur à celui envisagé pour les travaux de Pzgœ dg |·EtOi|@ construction de Pautoroute (le convoyage des Départ du Somport ie dimanche soir ` · marchandises par rail est nettement moins pol- lrlstlptîon 200 F luant et permettrait ici de sauvegarder le territoire ATFE NTI ©N· des Ours)- réservé en priorité aux adhérents WWF. Leïribunal administratif puis le Conseild’Etat I , _ un- um arme arm en mstaaaar tag travaux , l·r"€b‘°"gE‘““,‘i"* S€îaF‘ "°i'€‘ Chëiëg du mme] illégaux. i (hotel, camping, nuit a ia belte etoile) 1 i 1 0 Prcanora ans; l
QUELQUES NOUVELLES DU CENTRE DE SOINS *5 Du 1er Janvier au 31 Mars, — gigi? 61 oiseaux ont été accueillis sg Q!-• dans le centre de soins de Picardie Nature : — 2 Chouettes eftraies victimes de collisions avec autos dont une a été retâchée. g — 6 Guiilemots mazoutés dont 2 ont été reiâchés. — 2 Buses variables dont i’une, trouvée a Beaucham ps, était amputée d’un bout d’aiie et portait des È bagues d':-appelants aux pattes i — 2 Cygnes tuberculés : i‘un avait heurté une ligne â haute tension â Dreuil-les-Amiens; l’autre, trouvé * le 20 Février i’aile brisée par une balle (22 LFt ou 9 mm) dans le canal de la Somme, en amont de tet pointe d‘Herbet, a été soigné par le Dr Quinart, vétérinaire à Ailiy sur Noye, qui a procédé à — Venclouage des os brisés (radius et cubitus). — Un faucon créoerelle coincé derriere un volet a été relâché une semaine plus tard. - 1 Héron cendré abattu par un chasseur; le 14 Février pres de Longueau. - 1 Corbeau freux a subi le méme sort au début du mois de mars prés d’Abbeville. - 1 Corneille noire dont les plumes d‘une aile étaient coupées aux ciseaux. il faudra attendre ia mue pour la relâcher. - 1 cane Coivert trouvée avec plusieurs biessures à ia Hotoie à Amiens, commence à aller mieux. — 1 Goéland argenté trouvé à Amiens. - 42 oiseaux mazoutés (Fous de Bassan, Guiliemots de Troïl, Petits Pingouins, Plongeons) en provenance de Berck et du Touquet ont été transportés par les sapeurs-pompiers de Berck au Parc Ornithologique du lvlarquenterre qui me les a confiés. Tous ont été réhydratés, les pius vigoureux nettoyés, avant d’étre transférés dans un autre centre de VUNCS (Union Nationale des Centres de Sauvegarde dela Faune Sauvage) â Allouvilie—Beilefosse. Un autre, qui lui aussi, a beaucoup voyagé, est ce Fou de Bassan, recueilii mazouté sur la plage de Criei-sur-mer ie 2 Janvier. Ftéhydraté et nettoyé, ii a été conduit ie 21 Janvier au Centre UNCS de File Grande à Piemeur Bodou (Cotes d’Arrnor) à Foccasion d’un stage UNCS sur tes soins aux oiseaux mazoutés. il y a été relâché en parfaite santé le 9 Février. La Buse variable trouvée le 9 Novembre 1993, dans le bois de Waiiiy avec une patte sectionnée par un piege â mâchoires a été reiâchée fin Mars devant les élèves de l’écoie de Conty. ‘ _ Jean Marie Thiery "\« i i` . Centre cte soins cte Picardie Natzure —·...__,-¤• cal. 22 54 14 40 l PICARDIE L·\p,rrLL¤_r; rv; 63 1 1
b Q b Les ¤pllllÃaÈ)Ãl«lrÃlÉîsltîÉÉtÉîstÈîðbd°”° ¤-=*=*:5=E¤E=E=E=k*2E:E:E:*=RE:°>"$1·k*=Eh¤3%%:kE:E:E:E:E:E:E:E:E:§:§zërërërërêrêrërêrêrsëtèê:E=ÈÈt¥âÉ`t?¢è¤TëëiiÉë¤î?i¤;¤a¤:¤;i¤ On a longtemps cru que__la nature, et ce qui la compose, était RES N LILLI LIS, _ c'est ii dire une CHOSE qui appartenait au premier qui la prenait. Beaucoup L pensent encore ainsi. Les chasseurs par exemple: le «gibier» est a celui qui le tue. t Influence judéo-chrétienne qui perdure dans les esprits conservateurs, moutonniers, ou tout ce qui n'est pas spirituel est péché, sale, inférieur, oi: tout ce qui n'est pas humain est chose bonne a prendre, est a notre disposition, par la volonté divine. I Et voila qu 'on a trouvé un nouveau dieu : la nature. ] 'avoue que j ’y vois un progrès : l Homme n'est plus qu ’un élément d 'un ensemble et cette humilité me plait. Mais l’Homme est devenu l ’espêce humaine. Quand on aime `quelqu’un, on ne perpétue pas une espèce, on aime c’est tout. Or, dans cette optique, l 'individu devient quantité négligeable, sujet de Dieu Nature. I je ne suis et ne serai jamais le sujet de qui que ce soit. je dois avoir une ` ` malformation aux genoux. je suis un indivùlu (je vous laisse le choix de l 'adjectyü. La Nature est une résultante (matérielle) de relations entre de nombreux individus . , vivants qui obéissent plus ou moins aux lois de leur espèce, de leur passé, de leur milieu. Quand j'aide un oiseau, je n'aide pas l’espèce, j'aide cet oiseau. Libre à chacun de greyîer la-dessus des intentions qui arrangent les scientifiques ou les mystiques : ce ne sera jamais la vie. La vie est dans les individus, les individus sont dans la vie, sont source de vie, et vie c'est vert ça l Ne soyons pas dupes, tout le reste est littérature l ” I ‘ Gérard BAUDRY 1 2 PICARDIE waves N,-63
(`Ga.rru·Zzts glîa·miœr£u.s) La futaie de chênes dresse ses troncs immenses des situations nouvelles, et fait preuve d'op- =_ vers le ciel. Un oiseau de la taille d’u.n pigeon portunisme quant à son comportement ali- s’est envolé puis a disparu dans un arbre en mentaire. Son régime se compose de faînes, de lâchant un cri traînant et rauque ; c'est le geai. châtaignes et bien sûr de glands. Ce corvidé est probablement l’un des plus ïjhiver, ce fruitluiassure l'essentiel dela nour- beaux habitants de la sylve grâce à sa livrée riture, il le cueille dans un arbre même ou le contrastée d’une teinte brun-rose clair avec le ramasse au sol. ll avale successivement 5 â 6 ` croupion blanc, marquée au poignet par le glands qu’il garde dans son tupe digestif et bleu rayé de noir, et d’un miroir blanc à __ qu’il dégorge et déguste tranquillement É l’aile. un peu plus tard. ll est doté d’une petite crête érectile l Le surplus est caché dans une fente tachetée de noir et de blanc qui, lors- d’arbre ou dissimulé dans la terre ou sous qu'el1e est dressée, donne à la tête les feuillesllretrouvera ses réserves oules i une forme carrée. oubliera. g Ses moustaches sont noires, l'oeil Au printemps, les glands germeront et des E lui est bleu pâle.“Les bois et sur- petits chênes pousseront au hasard tout les chenaies, sont M, sg _- des pérînigrations de lection de notre 5 __ ' _ A la belle saison, les oiseau. gros insectes, les vers, Si dang (jeux-Ci, il SQ les escargots COI‘ûplëî&I"LlISOI'l 1'1’1@I`Ll.1· déplace en tous sens parmi I Le geai des chênes est sédentaire ou les ramures avec une étonnante migrateur partiel diurne. habilité de mouvements, il est N Certaines années, les populations peu à l’aise dans les endroits uu nord de l’Europe, s’exilent vers le | dégagés.Aterre,ilprogresse par sud du continent de la mi-septembre à l sauts sans grâce. octobre. ll est remuant et criard, farouche, Les retours s’échelon.nent de la fin du méfiant, manifestant son inquiétude mois de mars, au débutdumois deluin. par des cris assez désagréables,il apour- Il se reproduit de préférence dans les tant un registre vocal trés développé et " bosquets et les massifs de feuillus peut imiter d'autres oiseaux. surtout les chênes. Comme tous les corvidés, le geai des chênes Il aime les lieux frais, à proximité des est un oiseau «intelligent». Il sait s’adapter à lisières, des clairières, et des cours d'eau. Au printemps, on trouve souvent des rassem- ~ Description : blements de geais que l’on appelle <<foire aux plumage : les deux sexes sont identiques, mariés». Une trentaine d"oiseaux s’agitent, se les jeunes sont plus ternes que les adultes. poursuivent par jeu ou prennent des postures ` LEUVS YEUX Sent Qllê El Flüll blêüë- singulières, tout ça dans une cacophonie géné- l !'O“9U@Ul I 33 Cm rale. Lors dela parade nuptiale, le mâle hérisse l Èpûidâ :170 Q les plumesde la calotte, du croupion et du É|qn9_Ewt_B : lg fins _ _ _ ventre, tout en écartant les ailes afin cî’exhiber l lEiÉ!Ãl§?$‘§%sÈêî§"lÈ’©ÈÉé"‘l°p©nismais. sbiresdeesseelsblsudtisssvssum-La ’ femelle, alors en posture de soumission, dresse ; ercaaors iv; 63 1 3
I
I
les plumes blanches du croupion. f
Mâles et femelles participent à la construction
du nid, celui-ci souvent bien caché et robuste f
est constitué cle branchettes, et de racines par- .
fois mêlées de terre, l’i.ntérieur est plus finement
garni. —
Après l’éclosion, la femelle reste encore une Bibliügmphie 3
semaine avec les jeunes. Le mâle assurant le La vie S€C1‘è’f€ de la 1`ûü-11‘€ E
ravitaillement ensuite, les deux `parents IF DEIONGHÈ I
s'acquitent ae cette tâche. Au beat de 20 joute P GEROUDET r 1_i ..._1lreS assereaux <î'E¤r¤ E
environ, les jeunes s’envolent. A MÀNSCÉFON 1 - ,
]. Dolphin.
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Avez-vous déjà fait une promenade dans Avez-vous écouté? ll y a parfois des mo-
la forêt, par un beau matin de printemps enso- ments de grands silences impressionnants et
leillé ? inquiétants, puis soudain, une trille, un chant
Avez-vous vu ces couleurs ? Le bleu du mélodieuxs’élêve,i:nautre lui répond, comme
ciel à travers la haute futaie, si le chef d'orchestre invisible avait donné le
le vert tendre des bourgeons, et des premières signal. Le concert commence, la forêt s’éveille,
feuilles toutes heureuses de pouvoir enfin sous le vent léger les jeunes arbres semblent
s'épanouir. battre la mesure...
Le blanc laiteux de quelques champignons La vue, le toucher, i’odorat, le goût, l’ouïe.
précoces. Nos cinq sens sont a la fête pour quelques
Ici le violet des jacinthes des bois, dont les heures, mais le tableau ne serait pas Complet si
clochettes grelottent encore sous la rosée du je ne vous parlais pas de ses habitants, car si la
matin. forêt semble au premier abord déserte, elle est
Là, quelques primevêres timides et pâles habitée par tout un petit monde.
montrent leurs bouts de nez. Il y a d’abord les oiseaux : les Pinsons, les
Verdiers, les Pouillots, que nous connaissons
Avez-vous touché l’écorce de ces arbres, bien, mais connaissez-vous la Sitelle torchepot
certains centenaires,les unes rugueuses comme au chant particulier, elle a le dos gris bleuté, le
le Chêne, le Châtaignier ;les autres lisses comme ventre rose, elle se déplace la tête en bas sans
le Hêtre ou le Bouleau, et ces mousses etlichens craindre le vertige.
doux comme du velours.
Avez-vous senti cette odeur indéfinissa-
ble d’humus et de terre mouillée? Plus loin les Wî
effluves de quelques arbustes odorants mon- MQ R —·
tent à nos narines. Parfois il y a dans l’air une X \\
SQDÉQUI très forte de Charnpigïions, l'on cherche; \c_§à _\· — I
sûr, qu’il y a quelques cèpes cachés là; hélas! § ‘ ____ `
pour cela il faudra attendre l’automne. \\
Mais déjà nos papilles en imagination savou- N \ _..
rent ce met délicieux, et pourquoi pas comme l
dessert, quelques fraises des bois. \\x\
1 4 prcanbrs Manrea N; 63
J
Le long cî’un tronc, un petit oiseau tourne autour EHQMIME ET.-.LA—_Eq;;ET _ · I d’un arbre, se laisse tomber pour repartir sur le _ ' tronc voisin, c’est le Grirnpereau se clélectant des îêîîgîg degedïârëerel est leuleure il-ne e‘ïelll“re·--ext'? petits insectes trouves sous l'ecorce. Sem les';pmd€$ï_·à_`p9,CBVOir CEKÉÃIÉamgêggmgIzgxgâzêêzëïE Plus loin un Merle plonge sous les fougeres, une seion._‘tîljabitïu_ëIe_ ç;u`Écn en a, ‘ _ ë__î;;QgfZfQë;‘§‘Z Q _ lil`:-§’§§ï’Qî‘ê·fɧÃ-Qg _Qf,Q_Ã_ï _:`_·,` ;Q§QgQ;_gÃ;` _ Grive musicienne s’egosille pour appeler sa —î€lë¤legÉPÉÉ_É?îl$i,!§lQ§§_Éli¤`ïQ¤€` - eepre··.··e”Èe§?`ïiÈ·" -· -£§ïî.É§É§É§·ÃÉ;§ïj—ï§ .·-` ·’.. e -`ëE`??*ëÉëe?-`- " COmPꀓe· _ _Ls·rarêr est·`I*àà'S'¤_§jisiie.¤‘.vêsêî`ëië`ëîil`¤1§É¤P.¤i¥,iî&ê?hiiii§lêêe_ïl¥e.eï ai Soudain, un tarnbourineinent pan-pan pan-pan dg mman, _:__ ç;g:g_$rmja_:igëXppeegim-··_j_§:;__p|_ngr:ïgv‘g;igege::;¤deïgla. comme untam ta1niln’y a pourtantpas d’indiens végétation _;ï:'.e*eet§§î}eïgQje_rmation jçie · dans le coin, mais un Pic épei-che ; oui, il a choisi le‘·’°"~'l'?" ilelilrelle-e,'·’"e ler'rel;lÉ?lil;ïlle9ele.lÉl§¥1§f'Qi’· . . . .1 b Il I Certes_l.H©_rr;rne peutmtervenincreeIdee-f¤rei5.:8tiii¤Qi<?lt rm Wei ar rs sr a avec _. / les euesse;sjn‘s_gerenrersaesreiiailiis, en eqg;sg_llrs,;se,gs·_;- une adresse surpre- , ___.· Il IL rurale ;;_dsn`s_,jiç_s._regicns ies"iarniq_e_aux trie-îv ; e‘e r°¤^e ri i `lîiêiî ~ , · J E _ _;;,, T10 re ec__e`_B· L1 etTip_S, 3_ OI', — H __-Z: ___g‘ Cepeeux Yelent a Émile se e, af entité sret_§qqe,··qessà.mys2erie_use-hieratiq‘ue ;,_;a_ç§sgï·ej;gg;· V1'f€55€» lâï$$0ïi5 19 â SGD —· ~_tg,ir` ‘- _ ett_ei;_elie·—avait un caractere sacre, et |’cn_p:e'n_sjait ·-‘· q Lfejileç ; lZl`âVEiil} Cli1‘ige011S I'1OL1S i` ,'l;t \1`§`», i / hebergeaitties êtres surnature_ls,_··: I . rf _` · .ï¤`. 5 vers tm sentier barde ae Jill r. `Bt r Errrë`eî¥îèr§î;s,rtsrêïestsae¤ss,¤îe,ie_·5i`s1smsnts'·v¤ir.erits> . xr 1 Q ' g unis entre -eux-—-pandas ilens d-inter_çlepen_dan_c_e·en con- petits arbustes avec sur exgvue ;§ tgmœgrs_ëV5]`üi;`5‘eg;Q—j_ `·``‘` .ï' `·‘_ - la gauche quelques Sa- ." rr ` , eg ©utrelïi_nterve_ntio`n quasiuntv_ers_e|le..etprépondérante de " r- ‘ ' / l’i·tomme deëizhangements ciimàtiques des·é`iie'nements 9 . ’ I , LE:. _ ` · u __;:E._ .. . » · -- j ·· meteoroiogrques, des rncendrs, des maladies, des mo- Iîïëëânlëesfüëâlâlïîiëlî-bîljîïî \r [ drgrçargsnephysics-chimiquesdusoialterentiacompnëiîien 3 « . -·, 4 tlonstsque et les prepertrens numeriques des diverses nière, la noire, la bleue, ` È espèces des strates arborescente et arbustive de même la Iwîmetœ avec Son Ca, r ·- / que les especes des strates herbacees et-..musci_njales‘, . .‘ ` comme iesyçlaampignons, les mousses et·—*les;liçhens,_ puchemlde vsîeurs ¤j1·¤- _ _ _ " formes plus1?;QHü`rntil°es-mais n_qn_`_rn_qins imporft_ant_eé_·pour_ Er la Meeemge huPPee«· S1 lelre evee se hrrplje se l’é¢0.il9Ãiî¤l9.l.ÈÉliilîïeÃl,lÈi`iê~e . . . J bataille, toutes jacassent à qui rnieux mieux. Cel? Pl_P§§j;Q`lëml Pl ëristèvr de la l°0?el§‘@$l*SëliS- ; `¢¢·È1._É`$lëeÃ?i.É. ¤‘mrrie: _` ‘ 1 `- ' l Us eeeele de Meeeneee e leeeee queue Peeeee li ·eriânji¤.èms¤i sentis à se ¤¤¤Sîrs.ire des ¤.etri¢Ã¤.t?S en · l de terminer leur md Peeee mdrrrerenr- utiiisantides branchages arracl*i`e`ë?.a¤X a`rtJre`$§;ïÉ’p`üîÉ des.} " I Si vous regardez bien, vous verrez peut-être le troncsentiers,commeentémoignentlesiameuxpalatittes plus peut de DOS passeœauxf le Rûîtelet huppé gïrogüuctions lacustres) du Neohihrque (5000 a 2500 vous epereevrez furüvemene Sem bandeau Flers-tard,iorsquesîefîablirentles premiers peupies_g¤e_r:_ orange, Câï il €5°f l`1'@$ l'€mUâï`1î· tiers et pasteurs, on asststa ade nombreuxrabattageszet Au fur et à mesure que nous avançons, nous incendie? _' _ _ _ _ reconnaissons les chants des habitants de la fo- ce preeq"lee' se leleeeem le. ellleee de ee—eeltee A . . . d Alexandrerle Grand, furentprincipalement-· le fartdes. roucoulement tendre de quelques Tomterelles Les des bois ou de Pigeons rarniers, le coucou vient Se_‘~‘X· e;‘;‘rï"ïlle; ··‘— eXriellelel"r ’lellî$, . .` BISSE3 . . ' " Q, —-_- “ .§;;;.,· ` de Se feu? emendœr âvezwçus rm? pleœ de La chute de i’Empire Romain et les invasionsz·ti’arb_are'sg‘ m©¤1’ïE·11€’ dîîïïfâ V0’fI`€ POCl"~€v il Pâfâït QUE Cëlâ qui, historiquement ccnsîrtuerent un recul de ia ititiiiisae pgytg bO¤__hgU_l·_ Au 1Oj_I·]_ un Faisan lance SOR Cri llOl`l, pîjfmlïêïiidà lûfêl, ClOî'|là 0î`| SG £lÉSll'IlÉl’@5S_3ll, de repren re ses ro s. _ ` eeuquee Avec les conquêtes de Charlemagne survient la tamirie, et une nouvelle vague de destructions et rapiri.es·sîabattit Tout ce petit monde a son gardien, celui qui à la sur les forêts. _ _ v _ _ ` moindre alerte prévient toute la forêt de l'arrivée I-l”"É"`"me msdsrns e left pl'·‘e,e“?,°re ï " e ml*lrlP;ii?,lee d, . 1 G .d h,r b d defrichernents-et modifie les equilibres ; il a--exploite |e= ¤¤1¤¤;1S»_ E se ee C enesrâvec Sem mesme patrimoine forestier errdepassant la prod_u'çti\at`e‘,Q__·_i_I:`· bleu S9 Cl1Sl1IïgL1€·! des ô1lïl'€S· entamele capitale! surtout il n’a pas su incu`lq_ue_ri-;_dansï_ jQ jlfgn Vgudfaig d'O]_1bl_i€l· les rapaces; mais la S©Clé'Léd8Cl_LièïQ) le SEIÈS nous reviendrons un soir pour ies écouter. ëggën em C ee"' et e le e leur eele-ur. UI e Pierre D©l.Pl—llN. PICARDIE 63 1 5 l I
Il y a aussi les petits mammifères, le Mulot gique mystérieux où tout un monde du plus
toujours affairé, le Hérisson regagnant les sous petit au plus grand a un rôle à jouer.
bois apres une escapade ô combien dange- La nature est si bien faite, à condition que
reuse. l’homme le comprenne avant qu’il ne soit trop
Au détour d’un sentier vous verrez peut—être tard.
quelques chevreuils aux grands yeux apeurés, î losette DOLPHIN
ou quelques sangliers et là c’est le contraire qui _ __ -
risque de se produire si vous êtes silencieux, en " _T
levant les yeux, un écureuil vous montrera s on T " °‘
agilité en exécutant quelques acrobaties, S'îl est ·—
de bonne humeur, il jouera avec vous ime
partie de cache cache.
Car tout est possible dans la forêt endroit ma- "
/ Ã ‘ . °` . ‘ . I ’ . . ll" I l ,«-‘
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K
» LA IEUNESSE : LE PERCHIS
Entre 40 et 60 ans, les Chênes croissent en hauteur
` " r et peuvent atteindre 30 rn de haut; le forestier
I continue à intervenir pour les éclaircies. Les arbres
F ' [ É malades, dépérissants, mal conformes sont élirni-
h_] 1 \ nes.
L’AGE ADULTE : LA |EUÈ\lE FUTAIE
/ _ lls ont 100 8115, 30 Cm de diamètre environ, leur
croissance en hauteur est ralentie. lci un forestier
LA NAISSANCE : LA GERMINATION sélectionne les arbres qui doivent partir, leur taille
Un seul Chêne donne des milliers de glands qui n’étant pas suffisante pour que ceux—ci soient
vont germer et donner naissance à de nouveaux Vendus, il se contente de les griffer pour qu'ils
arbres. soient abattus. C’est le griffage en abandon.
LES EEBES : LE SEMIS LA MATURITE : LA HAUTE FUTAIE
Dans les premières années, Yensemble des jeunes A 200 ans, la croissance en volume ralentit ; il ne
pousses forme un semis de Chênes qui ne pourra se reste plus que 100 arbres à Yhectare. Avant qu’ils ne î
développer que si la lumiere arrive jusquà 1ui_ Il deviennent stériles et meurent, il faut les couper |
faut donc enlever les vi-aux Chênes, les sernenciers, progressivement pour permettre à la lumière d’ar— ·
qui leur ont donné naissance. river au sol et aux glands de germer, c’est la coupe
de régénération. _
UENFANCE : LE FOURBE u
10 ans passent, les semis sont devenus irnpénétrgs LES ANCIENS : LES SEMENCIERS
bles. Dans le fourré, il y si plusieurs centaines dg Le sol ainsi nettoyé va favoriserla croissance du
milliers de jeunes Chênes à l’hectare. Le forestier semis. Lorsque les vieux Chênes ont rempli leurs
intervient en éliminant les especes concurrentes fenctieiis il fautpmcder à la coupe définitive.
(c’est le dégagement du semis).
DES VIEILLARDS SUPERBES".
UADOLESCENCE : LE GAUUS Certains Chênes particulierement remarquables
Parmi les jeunes Chênes de 20 ans, la concurrence sont conservés et peuvent atteindre des âges très L
est tres vive. C'est la sélection naturelle. Les arbres avancés, tel ce Chêne de la forêt de Bercê (Sarthe)
les plus faibles meurent. Le forestier aide la sélec- agé de 332 ans en 1984 et qui porte le nom de
tion naturelle en favorisant la croissance des Chê— füülêëü de la R01-155îÈ‘1'ë‘>>·
nes les plus beaux, les plus droits, les plus vigou-
reux. ils sont encore tres serrés. au josette DOLPHIN.
1 5 preneurs euros.; N; 63
? .:—- .- .- ~ Noble, le roi des animaux était très en- «Moi, moi, moi..>> lui répondirentlvlordo- nuvé. Il avait déjà bien du mal, en temps nor- rée la Bécasse, Cendré le Courlis, Birgorneau mal, à faire régner ordre et justice en son l’Hui`trier,etbiend’autres dontles oeufs prirent royaume, alors, vous pensez, cette révolte des effectivement par la suite la teinte de ce qui les oiseaux ne Venchantait guère. Les plaintes entourait. <<Sire» s’écria Chutla Chouette, «vous ‘ s’accumulant dans la clairière ou il tenait sa savez que nous autres, Chouettes et,Hiboux, cour, il décida de les réunir tous et leur tint ce n’aimons guère le jou, alors-.-». langage. un E1 P . a _° <<Depuis tous temps, vous avez vécu en ` j, · g r ; - paix, respectant les frontières de vos territoires t il __ · et vivant côte à côte en parfaite harmonie. La _, _"`g;_ .,_` prospérité vous est venue et votre population È —_ E a tellement augmenté que vous manquez ° ``·`_ ' aujourd’hui de place pour nicher tous sur le sol ,r ip ai _ __·’ Cûmme vous le faisiez jusqu’a1o;·5, pçmdgmt .·:_ vos oeufs blancs à même la terre nue. Vous me · dites tous que vous êtes gênés par vos voisins et que vous ne vous sentez plus en sécurité>>. _ ' 1 · <<C’est vrai, sire» intervint Couriole le ‘ ` · Gravelot, «je n’ose plus quitter mes oeufs pour «C’est vrai>> répondit Noble <<alors toi et aller manger de peur qu'on me les prenne (ce les tiens garderez vos oeufs blancs, mais vous disant il tourna un regard accusateur vers les disposerez maintenant dans des trous Margot, la Pie) ou qu'ils ne prennent froid>>. d’arbres ou de murs>>. <<Ehbien>>lt1iréponditNoble «dorénavant «Nous aussi, nous nicherons dans des tu auras des oeufs gris tachetés de noir, comme trous d’arbres et garderons nos oeufs blancs>> les cailloux parmi lesquels tu les déposes; ainsi ajouta Marteleur, le représentant des Pics, <<et personne ne les verra. De plus tes oeufs auront nous creuserons nous-même nos maisons », une forme conique, disposés en croix, pointe contre pointe,ils tiendront moins de place sous << Nous ferons de même mais dans dela ton corps et tu pourras mieux les couver et les terre ou dans du sable poursuivirent Chasseur réchauffer. Enfin quand tu ïabsenteras, le so- d’Afrique le Guêpier au plumage multicolore, leil prendra ton relais. Qui veut suivre cet Bleuté le Rollier et Goujonnet le Martin-pê- exemple ?>>. cheur- _Un brouhaha de voix passionnées s’éle- _ É%;î’;;";_% vaitmaintenant de lt assemblée. l\loble, dans sa I G; , profonde sagesse, la1ssa1tfan·e, guidant le choix ' É; , des uns, conseillant les autres, calmant les · ` ’ ’ ’ disputes naissantes. H préférait que ce choix ` soit fait par ses administrés eux-mêmes. Tire—lire l’Alouette, Rousseline le Pipit, _ Ortolan le Bruant, Pâtre le Traquet, tous les F " leurs etbien d’autres choisirent de rester au sol. E PICARDIE rn-rtran N- 63 1 7 j
<<Mais nous contruirons une petite mai- D"autres s’établirent dans les rochers, en
son douillette d’herbes sèches, de poils, de montagne ou sur les falaises au bord de la mer.
crins, de plumes... et nos oeufs seront plus ou «Moi, je m’arrangerai pour pondre des oeufs
moins colorés our ue nous les reconnais- tres coni ues>> déclara Uria le Guillemot, d'un
. . . , . . fl
s1ons>> precisa Siffleur le Pouillot, <<a1ns1 on les air un peu savant. <<Il n’y a pas beaucoup de
verra moins de l’extérieur et, à leur naissance, place surles étroites corniches ou nous pondons
nos enfants ne souffriront pas de froid tout le nos oeufs; aussi avec cette forme, ils rouleront
temps que nous éleveron5>>, . selon un tout petit cercle s’ils sontbousculés, et 0
` ne tomberont pas dans le vide>>. rt
D’autres oiseaux les irniterent, mais, par
prudence, placèrent leurs maisons (qu’ils ap- A la fin de la séance, tout le monde était
pelèrent depuis lors des nids) en hauteur, dans case ou niché. Noble et ses sujets, satisfaits, se
un buisson ou dans un arbre. Ce fut le cas de séparèrent.
loyeux le Pinson, Elégant le Chardonnet,
Babillarde la Fauvette. Front-Blanc le Rouge- Tous avaient malheureusement oublié
queue fit de même mais se réfugia prudemment Parasite le Coucou, qui jura alors de se venger.
dans un creux d’arbre, ou encore, dans une Il ne construirait aucun nid, puisqu'il en était
loge creusée parl\/iarteleur. Bec crochul’Autour ainsi, et pondrait ses oeufs dans le nid des
et ses frères de rapines, en seigneurs puissants, autres, leur laissant le soin d'élever sa progéni-
· choisirent les places les plus élevées dans les ture.
grands arbres.
Mais ceci est une autre histoire!.
Certaines familles,jugeant sans doute que
la terre restait toujours trop dangereuse, préfé- Laurence TELLIER
rèrent nicher sur l’eau libre, ou dans les
rosseaux; ce fut le cas pour Cra-Cra la
rousserolle, Bougon le râle, Rieuse et Moustac
les mouettes, décidèrent même, pensant que
l’union fait la force, de construire leurs nids
tout prés les uns des autres pour mieux se .
défendre, créant ainsi des colonies.
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1 3 PICARDIE Macross N_.·63 :
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En France la meîtîë des reise vrbaiee üavîdee est de cet ar), puis ri est assimilé par certains errer rrrrrrrrr,r·rr
traitee dans des îeetalîetieve e¤t¤¤¤îîèreS· si rrrrrr va lara, il err transformé en rrrrrrr arrrrrrrrraara
« Et lraueee moitie ej} (NH4), puis en azote nitreux (NO2), puis en azote nitrique
— Euhmnous pouvons en avoir honte car elle part direc- (NOW DE l't120lE ¤¤¤05PhEflqt1e â Vazete amnionracal ça
.. tement dem la nâtme r cette eeembe ee diminuer va tout seul, puisqee le processus se fait seul et deefaçon
progressivement et on peut espérer un fort pourœru n?nUFEnE· PE ME EST QUE Qûllï büelelef le Cycle, rr feet
tage de rejets traités d’ici une quinzaine cl"années. Il Pnooot ooj nzoto ntttotot et tntntlno et ozoto oonoooooto
n’en reste pas moins que toutce quiva dans une station ooo ooo otnlîoo oo tont leeteeeit des ls notttto et ovoo
de traitement n’en ressort pas forcément prgprg Car 'FEEY CE QUE leüîï fE]€tï€, ll serait llnpessible pour elle cle ¤
maigre tout, une station d’épuration n’a pas un taux de toit o le tttntnn Es o oooo mto ou rest ooo motttodo de `
dépûjjuüûn de 100% (mm de là E). SL1lJSÈ1’EL1'E1©D CjL1l I'€PI'€l'1Cl le pI`lI'LClPQ cle l EjDLlI`âl`lOIl QUE i
l’on trouve dans la nature ; cette methode est mise en place E
rr je trouve qu’elles sont bien cachées ces stations...» dans la station d’épuration.
- Oui, à un point tel que l’on ne s’inquiète pas de savoir I _ I _ _ _
Si il e, en e une quand em mveeee un Vmege_ Cest «D accord,1na1sl azote sous forme cle mtzntes etunitretes
quand même bien qu’elles soient discrètes et cachées dans la natntor on ne gono Potoonnof on se So Vott momo
derrière des baies, leur vocation n’est pas de s’afficber Pos et sa se Sont ooo t ft _ I
meie drêeee eflqeaœb et bien îmégqeee au paysage. · .EllEtZÈ1V€l'Il€Ilt£, C est 11'LCOl0î`€, pI'€5qLl€ l1'lOCl01'E El C EST
bien la le danger !
rr Dans mon village, elle est si bien isolée qu'on Les nitrites etles nitrates sont tres toxiques pour lavie, de
l’oub1iepresque,sicen’estparles senteurs exotiques très faibles concentrations dans l’eau des rivières et du
qui s’en dégagent et par ce curieux bruit robinet passent encore,..mais à partir cl’une certaine te-
d’aspirateur...©n croirait qu’elle va décoller E Mais neur, les troubles de santé sont très graves et peuvent
d’abord, c'est quoi exactement nos rejets ?» entraîner la mort. ©n en parle malheureusement assez
-Nosrejets,cesonttoutesleseauxuséesqueïonenvoie souvent...La quantité d’azote sous forme de nitrites et
al’égout. Ces eaux <<sales>> peuventvenlr del'évler, du nitrates qu’une station d'épuration rejette (donc qu'elle
lave—linge, du lave-vaisselle, de la douche, de la bai- n'a pas réussi à traiter) se retrouve dans les rivières, ies
gnoire, des sanitaires...Elles peuvent aussi venir de milieuxnaturelsetfinalementclanslesnappespluéatiques
l’extérieur de la maison, comme les eaux de pluie, de dont nous tirons notre eau potable.
nettoyage des voies, d’arrosage etc...En tous cas, nos . _ i _ _
rejets urbains sont essentiellement composés d’azote ` ttntoto ottonnon se n1tn‘too···t*n otnnon lono dess
(Symbole Chimique ; N)! SOUS différentes fermes blue role de transformation de l'azote, donc assure une partxe
ou moins stablesje ne parlerai pas des autres éléments oo Son oyoto···" e
comme les graisses, huiles, métaux lourds, détergents, ' pot; elle Potntotoono oonototomont otoo ootvot le Vo'ot'
clivers produits cnimiquesmqui se trouventen quantité Vtont du nnotttn Poonont au oooono oo tn tnnoto ont Pnooo
bien moins bbbbeeebee que peebte des ebmbbeee b,.ee_ dans ton village. Elle permet aussi a ta commune de verser
niques. De bjueeereetbiebjreebte qui bbeeje bebbleme moins de taxes sur la pollutren qu’elle rejette ; car si la
dela aarrailrrarrrr. crea un constituant errarrrra de la Steeve mardis bles Clefs eeeeïlee laser la semmuee
_ matière vivante, donc des composés organiques et il est tonotto ooo lomnoo Pont opotottont ont semreeteet not'
dgbeüe de pebmjbel. dee eeex que bebe eebdbbe e je malementles taxesmfastidieux mais interessant autant sur
naturee la plan écologique que financier.
rr Et alors, l’azote peut aller dans la nature, d’où il «Vapourle Martin-pêcheur,maisluinenfatoujourspas (
vient...qu’est ce que ça change ?» dit comment il voit du ciel cette station qu’on ne peut t
- Ben non ! justement, ça change tout î Si on rejette trop même pas visiter !» I
d'azote, ça ne va plus. L’azote suit un cycle. Il part de la - On y vient. Tous nos rejets arrivent par les égouts sur le
forme gazeuse (N2) dansl’air que nous respirons (80% site de la station cïépuration, on y trouve donc un gros
I
PICARDIE LÉLTKRE I\,¤',' 6-3 1 9 I
tuyau dlgù gg détrgfgg un flüt bizarre; à la tgxtuî-Q pOur lIElllSfOlim.€I`. CE SCll'll des bElClÉél'lÈS fOUlà le lÈ)OL1lOl`, le moins originale. Cest la le seul endroit où on a besoin ellee Sem lill Pell epeelelee et Cel`eeleFlSllCllle5· l~'¤lïlll5ê· ee ee beeejtey lg eeZ___,rtVettt ee tejte le traitement tion des bactéries s’appelle ici untraitementbiologique. · · · l a lusieurs fa ons d’utiliser ces microeoreanismes. proprement d1t, on effectue quelques operat1ons pour I Y P _ C e uniformiser le rejet peut terre en sorte que le aeut qui le te perle le el’¤¤ reellement ee eeeeîer el’eù lee fermee tttjmeete tee meettjeee Soit eettSteet_ (je Fgtîpg donc tte de citerne des disposnifstde la station. Les bactéries sont maximum d’élements qui pourraient endommager ou l'egleUPeee evee lee dtîbîle elgemellleettel mmeleex ee ee minimiser le traitement (graisses, eerste, particules soli- eve Ven eppelle en ee l eeeemele ee+ee¤ terme le des de grosse taille...). On peut aussi neutraliser betle eeüvee· ‘ l" tll lii" i · even ue e acrdite ouça ca irute du. rejet Qu appelle ttcette bam! C est ttt tetët ? tt ces operations le tamrsage, deshuilage, degraissage, . , . _ , . . . . . , - Non, la boue est differente du rejet, elle s en «nourrrt» dessablage etneutral1satron.Lenombre etla capacite de , . . .i . , , . , . . . . . et s enrichit de ses matieres minerales et de ses debris. ces operations varient selon le type, la taille des stat1ons CE t te bmw QS t Sttttée dans tm grand bttssttt tt fait ttttta et la nature du rejet qu’elles reçoivent. . , , . , . . _ (bassin cl oxygenat1on).L azote arrive dans le rejet sous tgreeeett-jt teet ça; ce Sent les gadgetS___qereSt ce que forme organique, sans trop rentrer dans les détails, il se e*eSt C fameux ttattemeet jr tt passe3 étapes cïammonification de l’azote organique se . Le ttejteeeeet etttve jeSte après teeteS eeS eetjtee faitseule,d’où ces délicieuses odeurs bienlointaines des Opérations mais là! ça devient un peu particulier. POU1- pÉ‘lYfl,lH`lS à la mûde. Les l)E·1Cl@1‘l€S1l'llQI'Vl€llIï.E3I`lÈE?IlSllllê`, des rejets errerae, riches en meueree organiques, on peer peeeer ele leeele emmeeleeel (Ntle) e Veeele utilise des esclaves qui transforment l’azote organique Flllleux lN©2l» Pme el llezele mmelue lN©3) i Crest le gn e_-tete geZej_et___ nitrification = accumulation cle nitrites et nitrates. Les bactéries ont besoin pour cela cl’un apport en oxygène. <<ST©P l Des esclaves 8 cote de Cl1BZ IIIUI les BUTEIS Ensuite} faut ygpggggy de Vâzgtg njtyjqug à entendu hurler etj aurais reconnu le claquement du legere gazeux (N2), c'est le boulot d’autres organismes e°l~lef···€e me mllelle lee pyreepelee d egYPle«leS eSelë' qui se trouvent aussi dans ces boues et qui, en récupé- VES des gI'EiI`ldS ÈFHVRUX, Ell'Ll1...8SClâV€ Èl‘âI'lSfOI‘]I1E1,1l' mm Vgxygèng pour Sg ptguyyîyf ygglgytttgytt Vgzgtg gâ- d azele···’* j zeux : c’est la dénitrification. ll n’y a pas besoin de ' CGS lI`E7lVEll.liE‘L1l'S Sçiïll COI`llÈ€î"llÈS qUZ‘lI`lCl OD leur fgufgif dg llgxygèytg puîgq-u'ilyg¤gtplgî¤ lebâggingïâgg donne du travail, c’est a dire de la pollution azotée à e jtetepe eteeeeeete_ I l / _ t t ` ; [ Éûwrâi rmfrm Az¤‘1`e: GAZELJX i I I I I Az WE l\.l meu muet A ` l â . ; 2 ¤·1·z Oggaurœeg << Oui.- 111ëîS il lëül les deux ÉlHP€S;€01IL¤1e¤î pelllüll périodes de repos. Ceci pendant quelques heures, en faire pour avoir en même temps une oxygénation et un fgngttgn de la nature du rejet mtitê_ > repos des boues ? << E t t -Les deux étapes se font alternativement : nitrification / litt C Be; Font ‘ «_ I b tt t _ clénitrification,ce qui se tracluitpar des périodes d’aéra· ` OH'; eut maintenant Sepeîer çelœ GUE E l Bell se tion des boues activées à l’aide de grosses turbines (d’où gïlrme Qntîm est pfûpî le hqîdêdesl jaser HSE dm ce bruit de mateur eu d’aspirateur) alternées avec des autres eeeee elle ee epee e ee e*““le`~“S· Le 2 0 prcxannrn nran.?3 rv; es
rocessus est sim le, ti si ue uis ue les boues lus lourdes tombent au fond et sont recu êrées, alors ue l‘eau _ P Y fi P Pl P _ _ _ claire se retrouve à ia surface et est évacuée par une rigole, vers la rivière. Le principe est simple mais pourtant il y a énormément de problèmes au niveau de ces décanteurs, car c’est là que tops _ les petits défauts du traitement s’accuntulent et ont des conséquences graves comme le rejet de boues ou de mousses à la rivière". Q «Cela serait peut-être bien avec un dessin...>> - Bien sûr E voilà : _ __ ni ` I · I- RE,J”ETr°RETR.Atî'E Al R [ïunonteâj · _ I` t I Ã- É? i _ gi. —__. ï. l`·`f`;`È gg; L — ' '· A EECANTEUR _ EPUREE I `_ïi"·"`tÈ>,·âset~ `nrasannnugjl _. je · I ci;mi'i:mÈ ies- booçâ =’f·}, — I .· "îtj,t · î .r si I . *—a_.;.—· = ·" · È . B0 UE5 l (§o»4c€i~J1·i¢2.EE$ i————4———-··~·-—~—— ————— ······—C)··—·—“·*ENEXCE5. B·=>·-*6:5 RÉG RCULEES ..s1M;aé·.e;s··· *·°’ c·Pa' wplaâê. . -··> vcd 0-1`·.s¤tt·`¤a- 1 Schema général simplifie du procédé de traitement des eaux usées par boues activées - ïu vois, ce n’est pas si compliqué ce qui se passe derrière la haie. «C'est vrai, mais ça ne me donne plus tellement envie d'al1er voir...» ` ` — Cest un tort, profitons de la prochaine visite des exploitants dela station pour leur demander l’autorisation de la visiter ;c’est toujours mieux grandeur nature. Tu verras que, finalement, une station qui fonctionne correctement, est — beaucoup plus propre que ce que tu penses. Et tu pourras, après la visite, te tenir informé auprès des services de la mairie de ton village. Mais la meilleure façon pour faire en sorte qu’elle fonctionne, c’est encore de lui envoyer le moins d’eaux usées, donc d’ul·iliser au mieux Veau qui nous arrive au robinet et ne pas jeter nimporte quoi à l’évier. ` Propos de Mlle A. ZOTE recueillis par notre envoyé spécial D. CANTEUR PICARDIE: rttacrttae N; 53 2 1 I
C l ti ' élit él 811 1*161* I / | Operatzon Basard Dimanche 12 JUIN LAMARONDE (prés de POIX, 30 km au Sud Ouest d'AI\/[IENS), Rendez — vous à 91100 place de 1’ég1ise, durée la journée, repas tiré du sac. Mardi 14 JUIN CREVECOEUR — LE — GRAND (40km au Sud oi’AMIENS), — Rendez - vous 19h30 place de Péglise Jeudi 16 JUIN QUESNOY - SOUS - AIRAINE5 (25 km à l’©uest d'AI\/IIENS), * l Rendez-vous à 191130 place de Yéglîse. Jeudi 23 JUIN AILLY - SUR - NOYE (20 km au sud d' AMIENS) Rendez-vous à 191*130 au plan d’eau d’A1'LLY I Les zones importantes pour la conservatzon l des oiseaux (ZICO) de Ptcardte. Sorties le 5 juin F à |'0ccasion des Journées de l'Environnement organisation de sortie de découverte de Paviiaune dans les ZICO, observation cle l'avitaune en compagnie cl'un guide (sorties gratuites). Forêt de Fietz Littoral Picard I Hâble d'Ault FN au parking du Château de Vilters— RV au kiosque à Cayeux-sur—mer à Sh Cotterêts a 9 h ‘ Durée : la matinée Durée: la journée, prévoir un pique-nique Marais arrières-littoraux Forêt de St-Michel RV a la gare de Noyelles—sur—l\Aer à 9 h FEV place Saint-Michel à Saint-Michel a S h Durée : la matinée Durée : la matinée Vallée dela Somme Vallée inondabîe de l'Oise RV a |'église de il/lorcourt à Sh FIV au parking dela salle des sports de Durée : la matinée Beautor FIV à Saint—Christ—Briost pour un point fixe Durée : la matinée ctobservation de Bh à 16 ri (ttêchage à partir cle la mairie) Vallée de la Souche FlV à Yéglise de Marchais a 9h30 Vallée dela Noye, Marais de Boves Durée : la matinée FIV sur place de |'église à Boves Durée: la matinée · Forêt de saint-Gobain FW face a l'Abbaye du Tortoir à 14h30 Durée : |'aprês-midi 2 2 pzcaaozra n:rn,aa· es
C 1 él · ’
6 1 1 gxpgszûgïï , == Rendez-vous dans la galerie marclïende du supermar-
âu SMT IES lgctzvîtes che Mammouth au centre Commercial Amiens Sud à _
. . de l'ass0c1atz<m only.
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mercredi
_ SOlTÉ€ É VÉCOIHEE * Rendez-vous à 211*100 devant le domicile de ]een·Ma1·ie
- 8 au IUE du bois à à YOLIESÉ
c1’AMIENS).
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Some cl olaiservatmrl I · q_ ·-·,e',,e.«· · z
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* Rendez-vous à 8h00 au siege de Yassociation ou à 101100 , _ == ~« Èl0s?Ã.ÈÃ;_ïÀ ; ' `¥ . _ û,1g_,_ _
place de Téglise de MARCHAIS. I I Ã
1* : la ;|k.Ég; îfî1 " _ I,-2 l I Ã'], É; l
* repas tire du sac _ ÷·.· -" ` — .1É .- —»;—<9t"* ` ‘¤“Y%$ÉÉZî° î§.“;%'\.«\îÃ"
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I 24;* Il É I . 1 _ . S? (@..1, 06 -
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"' Rendezvous à 10h00 à Veglise de MALZY(p1·es de GUISE). 90/ ' ; . FT " `
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Durée le joemee fwïqagny Eï ¤?·'—à"J îîT\\ g
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* Rendezvous à 8h30 au siège de Yassocïation ou à 9h30 ., `• là ·«_ ,; - _,..·Q-·;°·=<* Jsîwva Q la ll I L mf \ F .
gg - et-cum ï 1_ a u Q pi ¤_ ,9:.cJ F: 5
Pim de règne de BRAY/SOMME. ···, if L. .§“‘°**'î‘ ·
— . . , aa .l e, semis- l —< ·. *·’ /¤«»a ch ,.
’ DUTGE Z la ]OI.11’I"tE.‘€ iÈ· !_Iu_·’ë ._ _ Q MW §;<[‘ü
· ·=· gîr ". ' C li » ., rcyaer —`
* repas ürë de ses .- ef ~i'°' ' · SDE. t. ,·.«_·aÃiiP A S la "rs
|
. I
REMARQUES . I I
.Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie;
Pour les sorties d’initietion à Pornithoîogie, notre associatien metà votre disposition des paires dejumelles i
Parfois un rendez-vousest fixé au siege de Picardie-Nature, celui·ci n’estnullernentobligatolre, ilestîixé simpleinentpourpemweitre aux E i
habitants d’Arniens et des environs de se regrouper dans les vehicules, lïettente à oe rendez-vous n’e><oède pas 15 minutes. E `
PICARDIE î\@ï'D?ENi' 63 I 2 3
u
Exposffjgn * Rendez-vous à la station cfétudes en Baie de Somme, quai
Il I ` 'V ' '
9 les Aphoqugs et la leemned Arc a ST ALERY SUR SOMIVIE
. A Baie de Somme"
]u1llet Aout
\ ek" *? _ A' -’ A W _
· _ t , “"‘É$ï""e. Éeëë ee . · ` g E
dlmemche promenade a velo · _i e
En *8***** I mlm ` ¥—
?”\\ ‘ J‘T?’î`€¤:'gbe ·-·.: 'e',
des EVOISSONS Y ·———ï êî~
jüllltêlî ÉglÃ`É,.Qee.` `B,;d§e;‘ëÈï"î* ""”;â Ã
.§"1e‘e" · e -" "Sï`lè~’F?¤—- J ïë `
(cel que l’cm a pas pu faire au mois d’avril à cause de la neige!). · Ee,,,ë_ ’··#n-n î a| ;v ·'.î.e,, L _, — ,
· Rendez-vous sutlaplace de C©NTYà10hU0(à 20Km au Sud Ouest ~.,,,,,. H _
-w-Mm ·-`T-·___^·l C "“' " ` f ' _
d'A1\/HENS. J î-A '”'°”"' ·= ne en · z
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