— —- ·....,w..._;,-_<I, - B —î— —":u::.§;., -·&î’$ü·ï-—î'fr·_;ï ` ' . .¤=- _ .· .—.‘· _. J3- gr iii le ‘ - g A Tél niv ` :,-5 ' I jé- X 1 SÃ; P n° 74- ·,;, ( A »·’ >« 's..¤- f l ) `Mvw A31 °'··*‘ïÀ lv f -<` /1/F À 4 A À T À T ‘ (·’ Aff r· A A " A; r " \-}·` J L F 1 ô 4 ¤,- ·—7 ·’°\ . f >« r•' J ~ ai »-';`2%"`«\£. T "<!»}f ,·r‘ ‘.îç·_;,/"’ " W r·~ ( M 17/ ,,» · —;, à ï ,f*,.(1`6-À,," Y Cl.;‘(yq;J/J A ‘*~~:_y/*'él')‘ J';·Y,; 1;- d(,RÃV` AL! -3 V',. -c· à QI ~<1,_§ É Ã"';} erf/44 :}-·"î(,_g£/ .f f` —f‘/# r·· : f' - 4 À_,_,(>. fg/·£«`r·‘” " P,/z:,,’”’»rF 4 )-· *2/ rl J Ar) T-f P /,/«— ««*·~ ^¤ "’f ;l ¢·"’?* , < Jim ,~ en *‘^ f J; -§"·r',J1,l » ~ (,4-/r+;.,<a_;/À· ,,·./gf ?>~f·¤*· JÀ C, ~»> J etpïlàc J "/ ff »-4' F-`r·•> ,/6/ J rr- xëy '· ·"»\ ,',ç`}/"/" K2.!/gfî ,/ p .(·’ç,» ff /2<[>·—_(/(J €”:·"·-I >"î•’_îlî¤r " ,0; qu É,. W ·,~£««·~ JJ v ,,02+ J ’ J A J le X .¢· "' J I F` "’ 4 ’§l·/" F ' r' U #~” ·`“f#:f "~ ’;>s~+ ^ É-I " " z" ‘”` »¢· K ` IO "' ^;‘;’»F ”‘!:ï—f,·‘ïç<'%“ï/( ·î [Ã" 2 jm « —~+ r ' ’ V EITIS A/•l((r4J~A£(,^ Y :(rï_J ,z..»·.,f ~;_r}.B.·» rx; ,· J; .9** ·//_r»>~,'f ,·-J', _,,"'x ;·,'.,1r·~ ,îdetudeetde * 4 _-;Ur,j·« N, « 1;., Q, V rotection " N ·*· ’·"" "iJ"%«‘ ” vi »~`·‘ Z tra" J LT " ··‘ «» ,4 ,_ .,·r E h J 'îf T4 irc;/r (Y T ’*' xç _C’\ F ESPOCILIES “ _," >;, ·~ Cs `I ."° ¤~/`à ,i " ·/ à r~ 7- .« J C J L R ¤· Gai F fd" °î" A- "Fréquence " ‘· r * gl' _] (· "' Tà F ç E1 · I, îî··‘·'·l? °ïc?’~É<` ·—·-"É, î·»`î—·—'·3.‘É—~··T~·î‘ ·,,,` ,_’_ ·,,_ z M :· ··· _- _ _. ,, ° ' —§< · — ————* Il _ -;.2.î- f`T`àfZî-`·—î'·T·»·;-._‘ ·.. r*IF§•;71;;,' -"!••·E-" ·‘î_;î ___-e;_;_·=r;î«. »,n• m7f ‘ Revue trimestrielle de l’Ass0ciation PICARDIE NATURE I ISSN 0 182 4201 Commissiuu pnrmirc N° 63860
Picardie Nature n° 74 3 Sommaire E., Editorial B :· -è_ ï 3 Editorial 2;;; ' Chasse, nature et république - 8 Tllblme llble Non, il ne s'agit pas d’un nouveau parti politique. Simplement, il semblerait qu'il I _ convienne de rappeler quelques faits. il 0 Relllle dv Presse C Ainsi, l'espace public formé de citoyens vertueux ii laquelle aspire une république, ' ' c‘est aussi cet espace qui nous entoure, nous tous, promeneurs du dimanche, natura- l 5 All eellellellleï L listes et autres usagers de la nature. Cet espace ou l‘on aime se ressourcer, ce petit être le petit chemin qui serpente au milieu du marais de la commune, le sentier arboré 23 Mols Cmlses î_- d’une lisière oii l'on "V.T.Tise" parfois, tous les lieux non privés ou la libre circulation ` _ est autorisée, tous ces sites dont chacun a la liberte de profiter. Pourtant, il semble- 1 7 Adhésloii et (7.i)OiU`l€i7`l(Éi`lÈ Z rait que cg ne Soit pas lc CaS_ ` i Dans ces espaces publics et communaux, certains refusent votre présence, ou, dans le lnformatlons ' g meilleur des cas, font en sorte qu`elle soit éphémère. Cela se produit souvent de juillet a février... je parle de la minorité intransigeante de chasseurs qui souhaiteraient ne 4 Pllmes ellx péages É.- voir personne d'autte qu'eux dans la nature lorsqu’ils s’v trouvent. Car autrui les S · dérange. Encore plus si autrui a une paire de jumelles. Même petite, la paire de 5 Abolllleî llollî llîlle - jumelles dérange. Seulement voilà, la république fait que, dans ces espaces publics, - C chacun a la LIBERTE d'être, et il doit v avoir la EGALITE dans la possibilité de pré- 5 Loi Velelellle ` ; sence pour tous, enfin quelque rudiment de FRATERNITE font qu'on ne vocifère _ pas, l`arme ii la main, envers autrui. Et allons plus loin (non, non, pas sur le chemin 6 Gelieleïle llelîlellelle - -‘ justement, mais dans le développement !) Le naturaliste, qu'il soit botaniste, ento- I - inologiste ou ornithologue, prend connaissance de la valeur du site qu`il fréquente. ll 7 Belmle ell Semgllei i _ fait des recherches qualitatives et quantitatives au niveau des espèces présentes dans _ - cet espace public. Et pourquoi fait-il cela ? Pour voir comment évolue le milieu, et En Picardie - L quelles actions pourraient être alors envisagées pour que ce milieu ne se dégrade pas _ et reste viable aux espèces qui l`occupent sachant que l’homme aime à s’v ressour- 9 lllelllemlelll de eleelleü I ·` cer, dans cet espace l... Ainsi l`écologie n’est elle pas un lucide huinanisine de l`ave- _ · · nir ? Espérons que les generations futures penseront que c‘est ce qu`elle était. Donc le Vlo de votre aSS¤¢îat Q _ naturaliste participe volontairement en faisant cela, a des activités d'intérêt général; . — il s'occupe de la chose publique : c'est ça aussi res publica. Vous me direz peut-être il il lo em ellelllele et Pmleelileil - à que faire des autoroutes c‘est aussi servir l’intérêt général. C'est vrai. Seulement, on des Plloeilles - peut le servir doublement en les faisant passer la où elles nuiront le moins à la biodi- I " versité. Car elle nous est utile cette biodiversité. Alors que le chasseur, lui, en se pro- 22 Meleille el Di lell$'î - ' menant dans cet espace ne fait que satisfaire la recherche individualiste de son bon- à _ heur privé. Ou est le civisme ? Où est l’intérêt général ? 24 Sollle llllgwlllell _ * Alors il apparaitrait que la présence d'une catégorie d’individus dans la nature soit d plus légitime que celle d'une autre mais ce n’est pas ii elle que certains auraient pu 25 Fleelllellee Sïellellllle — penser ! Heureusement, nous sommes en république et personne n’est plus libre que I `I son voisin d’être la. ll est donc juridiquement indéfendable de s’arroger une telle légi- 26 Les 4 Sellsolls à La Melelelellle ' l tiinité, que l'on soit mains dans les poches, porteur de fusil ou de jumelles et je ter- : · minerai en citant V©LTAlRE : " La Liberté consiste à ne dépendre que des lois ". Articles généraux ; — ' Vincent BAWEDIN 28 Eco-rudologiste ?! Picardie Nature, association sans but lucratif (loi l90l) affiliée il France Nature Environnement, agréée par les ministere de l'Environnement et de l`Equipement. Siege social : I4. place Vogel a Amiens Adresse postale : BP 835 80008 Amiens Cedex 1 • Tél. 03 22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72 • Directeur de la publication : Patrick Thierv • Dactylographie zjocelyne Lenne et Laurence Tellier • Mise en page 2 Bernard Couvreur • impression : CAT Georges Couthon Dépôt legal '·l""" trimestre 1996
4 Picardie Nature n° 74 |]|ÃRÉlbE•`@®hiULÃlî’U@bïlS U UlRÉllF@lî3UiULÃl'FU@|RUS U UlRÉlF@l.i2hh1LÃu'TU@lRUS Vite d · Esso et Elf trop propres sur eux it Formidable, Esso et Elf lancent chacun un nution depuis le 1er octobre dernier, comme Le Marais nouveau gazole, respectivement Diesel Plus ai tous leurs concurrents È Diesel Plus et et Diesel Evolution. D'après les fabricants, Diesel Evolution, comme tous les gazoles PÉaU·d€·Chagl'in ils améliorent la protection de l'environne- vendus à la pompe, contiennent 0,05 % de ment. Entre les placard de publicité, les soufre au lieu de 0,2 %. Le Marais Poitevin rongé par spots radio ou télé, impossible de l’ignorer. le maïs subventionné : Précisions qu'Esso et Elf n'ont pas décidé de Source : Que Choisir n° 332 novembre 96. 35.000 ha de prairies réduire la teneur en soufre de leur carburant Que Choisir a consacré un dossier tres précis humides, soit plus du tiers de pour améliorer la santé des citadins, c’est la sur i’automobile et les carburants (n° 331 - la superficie totale, ont été reglementation qui leur impose cette dimi- octobre 96). sacrifiés en une trentaine ‘*`“"“é‘” ““ P’°“‘ de P“‘ Une prime sur les péages d’autoroutes tiques agricoles destructrices. Le Parc Naturel Régional en ` ' " ' ` passe de perdre son label, POUT les ITIQEHIEUTS de lEqUIp€m€nt. après le Parc National des Un décret du 12 mai 1970 prévoit que les tion d'ouvrages en tous genres (ponts, tun- Pyrénées. Décidément les sociétés d’autoroutes doivent reverser au nels, bretelles, raccordements, ronds-points, gouvernements français sont ministère de l'Equipement une dime que etc.) qui saisit parfois les ingénieurs de loin de l'esprit protecteur. ll l’Etat utilise pour régler les primes de ses l'Equipement 2 plus ils exigent des travaux est plus rentable de retourner loyaux fonctionnaires. Essentiellement les coûteux - même si ce n’est pas strictement les prairies et de cultiver du ingénieurs des Ponts et Chaussées et des utile -, plus l’Etat encaisse grâce aux travaux maïs avec une prime annuel- Travaux publics de l’Etat, les "grands corps " et aux péages. le de 3000 F l’ha. Pour un qui font la pluie et le beau temps à Et ça roule pour tout lemonde. développement durable, il l'Equipement. Lesquels bénéficient ainsi de Source : Le Canard Enchainé du l3 novembre faudrait au contraire si vrai- "remunérations accessoires" qui doublent l996. @ ment il n’y a pas de meilleure parfois le salaire de base. 7 ` solution qU’Ul"iC prime la dOU· CEÈ lI`igéHlCllX SYSÈEÉITIC HITIÈHC Cl`lHqUC W- -I /—« ner aux prairies non retour- année, près de 1 milliard au ministère de /' "Ss nées l D'un côté le ministère l'Equipement pour l`ensemble des travaux A É A de l’agriculture subventionne autoroutiers et leur exploitation. Soit envi- ( l'aSSèChement et les cultures ron la moitié des primes qu'il verse ii ses V1; / intensives, et de l'autre le 100 000 fonctionnaires. @5 ministère de l’Environne- ©n s’explique mieux la frénésie de construc- ment subventionne les zones _ I _ l¤¤¤¤i<1r-rl Amiante : des derogations scandaleuses Belle cohérence de gouver- ' nance ! C'est un gouverne- lfamiante enfin hors-la-loi. Après des spécialiste de l'amiante : "Rien ne justifie ment de corporatisme où l’in- décennies de laxisme criminel, on ne peut ces dérogations. Aucune donnée scienti- térêt général passe après les que se réjouir. Pourtant, au·delà de l’effet fique ne permet de mettre les substituts uti- intérêts particuliers ! d’annonce, les dérogations pointent déjà lisés à l'index. Même les fibres céramiques, G. BAUDRY leur nez. Plus d’amiante, sauf. . . dans les elle aussi cancérogènes, sont pour l`instant vêtements antifeu, les freins de poids-lourds, préférables à l'amiante dans les vêtements Als a annoncé le ministre des Affaires sociales. devant résister à plus de 1 000°C. Elles déga- Les camions Volvo et Mercedes freinent gent moins de poussières dans l'air, les En prélude à notre stage pourtant sans amiante depuis des années, les concentrations d’exposition sont beaucoup Nature en Alsace du 1°' Mai, fabricants de garnitures proposent tous des plus faibles qu'avec l’amiante. " Bref, mis ii Rustica Hebdo a fait paraître versions de substitution. En Suisse, les pom- part la pression de lobbies industriels, rien un article "léger” mais inté- piers portent des combinaisons sans amian- ne justifie ces dérogations. ressant sur le pays de Sélestat te. Alors pourquoi ces dérogations ? "l.es dans son numéro de la semai- produits de substitution sont aussi dange- Source : Que Choisir n° 330 septembre 96 ne du 9 au 15 octobre 96. reux", explique le ministère. Ce n’est pas revue de l'Union Fédérale des Consommateurs l’avis du toxicologue Henri Pezerat, grand ll rue Guénot 75555 PARIS Cedexl l.
' Picardie Nature n° 74 5 UlRÉl|F'@@UUILÃlTU@Ul]S U URÉl|F@Ui2DÈ’I]LÃl'î°U@B1US U Ul]lÉl|F'@lîZUYULÃl'iî`U@RUS Pour 1997, abonnez vous utile. Voici quelques unes des revues aux- * LES REVUES MENSUELLES * REVUES TRIMESTRIELLES quelles vous pouvez vous abonner (vous - Animaux magazine ; publié par - Panda magazine ; édité par le et vos amis) si vous désirez être infor- la S.P.A. 198 F au 48 Avenue de WWF 80 F/an - 48 avenue de l`Europe més sur l'actualité en matière de pro- l`Europe BP 44, 95333 DOMONT BP 8, 95333 DOMONT Cédex. tection animale et de préservation de Cedex. - L’Oiseau Magazine ; édité par la l’environement. Cette liste n’est pas - ASPAS-MAG ; magazine de Ligue de Protection des Oiseaux 120 exhaustive et demanderait a être com- l'Association pour la Protection des F/an . LPO BP 263 17305 ROCHE- plétée tant le choix se diversifie au fil Animaux Sauvage et du Patrimoine FORT Cédex. des ans. Nous avons retenu surtout les Naturel BP 34 26270 LORIOL. Cette - Combat Nature ; revue des asso- revues publiées par des associations revue est envoyée aux adhérents (adhé- ciations écologiques et de défense de militantes reconnues depuis de nom- sion individuelle 100E familiale l50F). l'environnement, abonnement a partir breuses années. Les informations - Que choisir ; édité par l'Union de 180 F. BP 3046, 24003 PER- qu'elles délivrent peuvent ainsi devenir Fédérale des consommateurs, aborde IOUEUX Cédex. autant d'éléments de découverte des régulièrement des sujets avant trait à la - Greenpeace - 28 rue des Petites richesses naturelles qui nous entourent pollution, à la qualité de l'environne- Ecuries 75010 PARIS que d'arguments dans nos démarches de ment 11 rue Guénot 75555 PARIS militant occasionnel ou quotidien Cedex 11 ou 36 15 QUE CHOISIR. * REVUE SEMESTRIELLE auprès de notre entourage. Elles consti- - La Hulotte ; journal superbement tuent en tout cas une approche intéres- * REVUE BIMESTRIELLE illustré convient autant aux enfants sante dans nos rapports avec l'environ- - Le Courrier de la Nature ; édité qu’aux parents 87 F pour 6 numéros. nement, la nature, l'animal. par la Société Nationale de Protection 08240 BOULT-AU-BOIS. de la Nature, 195 F pour 6 numéros/an 57 rue Cuvier BP 405, 75221 PARIS Cédex 05 La loi Verdeille a du plomb dans |’aiIe La loi Verdeille du 10 juillet 1964, ff REFUGE " l'I·lomme a déclaré recevables les applicable dans 9 500 communes fran- CHASSE INTERDITE l’l·\ requêtes de plusieurs propriétaires feu- çaises, oblige certains propriétaires a ·«u_i ~.« ce ses., nz c,,.,5$E,, e R ~, , ciers de Gironde, Dordogne et Creuse. accepter des chasseurs sur leur terrain, ¤L¤7~¥*EÈi§ë§îgfâîgèêîâî -‘ Leur liberté de vivre chez eux sans la qu'ils soient d'accord ou non, et sans g` M chasse et celle de ne pas s'affilier aux compensation. Ils deviennent ainsi Page ` Jj2¥'.—_ ·· ‘ ' alii ACCA a ainsi été reconnue. Il s’agit membre de droit de l’ACCA. P d‘un premier pas franchi vers la Cette loi va à l'encontre de l’article :,l"ïl}\_,l , g'_` gp- 7 ··'` condamnation de la loi des chasseurs L222 du code rural : "nul n'a le droit de ipïïîgi 1 ·· _· tj`) extrémistes par la Cour Européenne des chasser sur la propriété d’autrui sans le .,5 G Droits de l’I·1omme. Reste au gouverne- consentement du propriétaire ou de ses ment français à négocier avec les pro- avants droits". tecteurs de la nature et les chasseurs Elle est également incompatible avec la 'iixi """:` — ?=7- " uf‘[7 5 ?P1%"`îîî`*iïP7 non féodaux, pour une reconnaissance Convention Européenne des Droits de tement assignèrent en référé ces protec- dela liberté des personnes de vivre avec l’I—lomme. En effet, cette loi porte teurs de la nature pour voir ordonner ou sans la chasse sur leurs terrains pri- atteinte au droit de la propriété et de son l'enlèvement des plaques "refuges" au vés, selon leur conscience. usage, ainsi qu’à la liberté d'association. motif que la loi du 10 juillet 1964, Pour cela, envoyez la carte du ROC ci- ' applicable sur la commune, conférait jointe au Premier lvIinistre,après l’avoir Rappel des faits aux chasseurs des droits sur les fonds remplie et signée. D'autres cartes sont ii En 1985, trois propriétaires fonciers de privés. votre disposition au local de Picardie Dordogne apposaient aux limites de Nature ou auprès du ROC 61 rue du leurs terrains des panneaux "refuge" Vers l’abrogation Cherche Midi 75006 Paris au prix de indiquant leur refus de la chasse·loisir. Le 5 juillet 1996, une décision de la 1 E pièce. Les dirigeants de la chasse de ce dépar- Commission Européenne des Droits de
6 Picardie Nature n° 74 [l|ÃRÉllF@lï2Ub]LÃX'ü”U@lRUS ¤ UlRÉlF@@hlUAÃl'î°U@EilS Ci [|l]iÉlF@lEUlUÃÃS'î’U@fRUS Pour |'independance de la garderie nationale de la chasse A VOS STYLOS l La responsabilité des missions des gardes de l'Office National de la Chasse est confiée aux Fédérations Départementales des Chasseurs. Tous ceux que la nature et sa protection préoccupent doivent se mobiliser pour garantir Vindépendance des gardes de l'ONC. Aussi, nous vous proposons d’écrire au Président de la République (merci d'envoyer une copie a I’ASPAS) pour lui demander la réforme du statut des gardes nationaux de la chasse et de la faune sauvage (voir modèle ci-dessous, dispensé de timbrage). NOUS COMPTONS SUR voUS. Monsieur le Président de la République Palais de l’Elysée - 55 rue du Faubourg Saint Honoré 75008 PARIS ll me paraît indispensable de garantir l'indépendance et la sécurité des agents de l'Ofhce National de la Chasse, qui remplissent au nom de i’Etat des missions de service public 1 protection de la faune, lutte contre le braconnage, police de la chasse. De la même manière qu’il serait impensable de laisser la gendamierie nationale sous la responsabilité des associations d’automobilistes, il est incongru que les missions des gardes de l’ONC (établissement public) soient sous la responsabilité des Fédérations de Chasseurs. C’est pourtant la situation actuelle. Comment, en effet, faire confance à ces fédérations de Chasse qui soutiennent les chasses illégales de printemps, luttent publiquement contre l’application en France des directives communautaires de protection des oiseaux migrateurs et des habitats, et d'une manière géné- rale contre les mesures de protection de la nature, par peur qu'elles ne leur amènent quelques restrictions de la chasse. Aussi, j'ai l'honneur de vous demander de garantir l'intérêt général contre la pression d'une minorité de citoyens chasseurs, et de réformer au plus tôt le statut des agents de l'ONC garantissant leur indépendance vis ai vis de ceux qu'iis sont chargés de surveiller. Dans cette attente, veuillez agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments respectueux. Signature Dites-vous que la terre a 46 ans. .. Notre planète a environ 4.600 millions choses ? Car nous avons causé le dispa- d°années : une durée presque impossible :~ _, _I%,",, ;1._ '_'_ _ rition de centaines d’espèces animales àse représenter. _ __ dont la plupart ont existé bien avant Imaginez à présent la terre comme une I nous. Par cupidité, nous pillons les personne de 46 a“S· jj _ matières premières et les sources Cette personne a connu un développe- (iq '·' `ii d’énergie de la planète. Tels des petits · ment tardif. On ne sait rien de ses 7 _ 1-} I y M" " ai enfants qui cassent tout, nous nous premières années, et très peu de choses ·'É__·· ._;_ _ I · ' réjouissons de notre accession fulguran- sur les 35 années suivantes. _` te a la domination sur le monde. Sûrs Ce n'est qu’à l’âge de 42 ans que la ter- de nous, nous nous tenons au bord de re a commencé à s'épanouir. M l'ultime fosse commune et nous délec- Avant son 45 ème anniversaire, il n’y tons du spectacle de la destruction sys- avait encore ni les dinosaures ni les l'heure écoulée, nous avons découvert tématique de la terre, oasis de vie dans grands reptiles. Les mammifères sont l’agriculture et la révolution industriel- le système solaire. apparus il y a 8 mois seulement. le a commencé il y a tout juste une Au milieu de la semaine dernière, des minute. C’est en l'espace de ces 60 LA TERRE NOUS EST SEULEMENT singes très semblables à l’hommc sont secondes, en heure biologique, que les PRETEE PAR NOS ENFANTS. devenus des hommes très semblables hommes ont transformé notre paradis LAISSONS-LEUR UNE CHANCE! aux singes. terreste en dépotoir. N’économisons pas sur le dos de l’envi- Au cours du week-end, la terre était Aujourd'hui, un millième de seconde ronnement! plongée dans la dernière période gla- plus tard, nous sommes placés devant le ciaire. lfespèce humaine actuelle existe choix suivant : économiser sur l‘envi- Source : GREENPEACE ZI, rue Godot depuis seulement 4 heures. Durant ronnement, ou bien plutôt sur d‘autres de Mauroy - 75009 PARIS.
Picardie Nature n° 74 7 Ul]XlF@®lÃlilLÃIî’U@l]ElS ¤ UlilÉlF@[HUlUL?&'U’U@BÈUS Cl UlilÉllF@lî3UlULÃIî’U@BUS Battues au san lier en lein mois d'août dans le Var 9 P Cédant aux pressions des chasseurs, très nombreux dans le Var au mois On pose des fils électriques -pour proté- jean-Charles Marchiani, préfet du Var, cl'a©ût. Alertée par tant cl`inconséquen- ger les cultures dit-on - pour les einpê- a autorisé l’ouverture de la chasse au ce, la SPA a adressé un courrier a cher d‘en sortir. Et s‘ils ne sontpas assez sanglier des le 18 août, soit un mois M.Marchiani lui demandant de revenir nombreux, on en lâche une bonne tra- avant l’ouverture habituelle. lnvoquant sur la dérogation accordée. invoquant lée qui vient d’un élevage. Alors on la prolifération de cet animal dans le les dégats causées par les animaux, il a peut pousser de hauts cris et demander département, les sociétés de chasse ont répondu qu’il maintenait l`application à les chasser plus longtemps. Certaines pu convaincre. Cet argument se fonde de l'arrêté." forêts sont devenues des réserves per- sans doute sur une réalité, mais les Extrait de "Aniiuaux-Magazine" u° 254 inanentes. La végétation ne sort pas chasseurs oublient sciemment un élé- octobre 96. indemme d’un tel système : on traite ment : qui est a l’origine de la suipopu- chimiquement sous les fils pour empê- lation de sangliers ? Ces mêmes chas- LQ Sanglier Qgt-H cher les hautes herbes de les toucher. seurs, bien Entendu ! Menant une poli- un animal nuisible ? Or c est iine zone sensible entre foret et tique de repeuplement , certaines culture ou se rencontrent deux milieux sociétés de chasse procèdent ai des Apparemment on le classe tel pour donc une zone riche où la flore est lâchers massifs depuis des années. pouvoir le chasser plus longtemps. détruite. Comme des pompiers pyromanes, qui, Pourquoi leur jette-t·on des tonnes de Pour qui sont ces sangliers qui engrais- ayant allumé des feux, se glorifient de mais en forêt ? pourquoi de telles cul- sent sur nos terres ? Voilà une gestion les éteindre, ces chasseurs font prolifé- tures en bordure de forêt ? D’habitude, bien pensée par les chasseurs et qui ne rer les sangliers pour les massacrer en les nuisibles sont chassés pourchassés profite qu’aux chasseurs et détruit ce quantité. Ces battues constituent en traqués gazés piégés tirés empoisonnés. qui ne les intéresse pas. outre une inenacc pour les touristes, Or le sanglier est choyé dans sa forêt. GBAUDRY Message aux humains : tout animal est un être sensible. QU’EST QU’IL FAUT FAIRE ? ÉCRIRE AUX PARLEMENTAIRES ............ ???? Mesdames et Messieurs les Parlementaires, Un projet de loi va vous être soumis par le Gouvernement, relatif à l'utilisation de certains animaux. Déjà l'article 9 de la loi n° 76-629 du IO juillet 1976 reconnait à l'animal sa nature d'être sensible, conformément à la réalité scientifique. Mais ce texte prend en considération, dans ses premiers mots, l`enseinble des animaux, pour le restreindre aussitôt à ceux d'entre eux qui sont sujets de propriété, assimilant ainsi le général au particulier. De sorte que tous les autres sont exclus d'une disposition majeure d'une loi qui a précisément pour objet la protection de la natu- re. En conséquence, il nous parait indispensable de rendre sa cohérence à la loi du IO juillet 1976, en apportant une modification mineure à la rédaction de son article 9. Nous proposons que soit adoptée par la Parlement la formule suivante : Tout animal est un être sensible. Si un animal a un propriétaire, celui-ci doit le placer dans des conditions conformes aux impé- ratifs biologiques de son espèce. Nous souhaitons vivement que cette proposition retienne tout spécialement votre attention, et nous vous prions de bien vouloir agréer, Mesdames et Messieurs, l'expression de notre considération distinguée. Coalition pour l’Elevage Naturel et de Plein Air - Fondation Assistance aux Animaux - Ligue Française des Droits de l'Animal - Rassemblement des Opposants à la Chasse
8 Picardie Nature n° 74 WTEU LUJEUE ILU IÈXÉ D 'îlîfl üülîflë ILLI IÉEE Ci TEU GURUÉ ILLI LÉÈÈ Dans la série grands reportages Grocqueville - Décembre 1996- Des bruits persistants circulent dans la capitale qui amplifient la rumeur selon laquelle des mouvements penseraient à proclamer unilatéralement l’indépendance de la Grocquie. En effet, certains milieux motori- sés ont émis la possibilité d’une séparation d’avec la Chiraquie intérieure qui pourtant jusqu’ici a fait montre de beaucoup de souplesse envers une population qui refuse toujours d’appliquer les lois européennnes sur les oiseaux. ll est vrai que ces derniers traversent le territoire sans papiers, sans visas. lls forment des bandes parfois très importantes qui se posent n'importe où. Les communes sont dans l'impossibilité de leur deman- der la taxe de séjour, ce qui serait la moindre des choses. D'où le nombre de plus en plus grand de partis poli- tiques qui s’élève contre la migration clandestine. lls traversent le territoire sans aucun souci du respect des territoires occupés "c’est eux ou nous" disait encore il y a peu de temps un volontaire armé jusqu’aux dents, sur les bords de la Flaquie. Comme a dit leur Président : "Du balai E" Seulement les balais manquent et les volontaires n’ont que quelques fusils de chasse récupérés en Corse, grâce à la fraternité des peuples oppri- més. Toujours est-il qu'à l'heure où j’écris, la situation est tendue et des milices armées parcourent la cam- pagne à la recherche d’ennemis infiltrés car -et c'est le drame de la Grocquie- on ne dispose ici d’aucune aviation. Les clubs aéronautiques sont entre les mains de partisans chiraquiens qui se gardent bien d’inter- venir dans un conflit qui pourrait devenir un piège. On se souvient de l’éclatement de l’ltalie suite aux revendications de la Padanie. Ont suivi comme tout le monde le sait celles de la Papie, de la Sicile, de la Calabrie et de la Brindisie; si une tentative de réunification a lieu avec le choix avancé de la Bottie qui pourrait fédérer tout cela, il faut bien avouer que la situation est pour l'instant bloquée. Les milices grocques appelées par dérision Kakies (prononcez Kakises) par les opposants au régime armé, sont sur le pied de grues. Il est certain que si la Conférence des Présidents des Fédérations autonomes d'Associations indépendantes décidait une scission, le passage migratoire du printemps prochain subirait la plus grande défaite de sa carrière. Comme disait hier un député socialiste qui connait le problème "ils pour- raient ne pas s’en remettre". Ils, étant les intrus qui refusent toujours de contourner la région au nom d’une tradition multi-séculaire : "Ce ne sont pas quelques trublions agités qui vont nous arrêter le long des côtes. On nous demande de passer au large. Qui va nous installer des plates-formes pour le ravitaillement ?" Comme à Paris, où roulent les taxis parisiens, à Châlons les taxis de la Marne, j’ai rencontré ici un taxi- dermiste qui travaille en ce moment nuit et jour. Et cet homme qui connaît le pays, qui est né au pays, qui est donc un pur paysan, m’a dit son profond désarroi : "les congélateurs sont pleins; il suffirait d’une grève d’EDF pour perdre le produit de longs mois de travail. Que toute notre vie économique soit soumise à des fonctionnaires irresponsables est insupportable. ]e suis pour l’indépendance, tous les rempailleurs sont pour. Sans compter toute la gastronomie grocquienne qui en dépend ! - du d'andouille l ai-je ajouté dans un enthousiasme imprudent - les douilles aussi, m’a-t-il répliqué, vous avez raison, c'est elles qui me fournis- sent E " Telle est la situation en ce moment en Grocquie. Les armes sont fourbies, les hommes sont fourbus. je me suis laissé dire qu’une solution extrême est envisagée par le gouvernement chiraquien pour éviter toute effu- sion de sang. On enverrait l’armée au devant des migrateurs en faisant un barrage assez important pour détoumer les vols qui se dirigeraient vers la Grocquie. Bien évidemment, l’armée aurait ordre de ne tirer qu'en l’air. Espérons qu'une solution sera trouvée avant février, d’abord pour éviter l’hécatombe parmi les voyageurs mais aussi pour empêcher les troubles qui ne manqueront pas de se produire a cause de l‘étalement du ces- sez-le-feu : Certains Grocs doivent ranger le fusil le IO février, tl'autres le IS, d’autres encore le ZO et cer- tains à la fin du mois. Une grande confusion ne manquera pas de s’installer. Aussi tous les gens de bonne volonté espèrent et supplient les responsables de penser au bonheur des Grocs et des Grocques. Envoyé spécial FR4 - Grocquie. G. BAUDRY
Picardie Nature n° 74 9 EDI'] IFU IEUÉ U EBU IFU IEUÉ U EDU IFU IÉDUE Contre l'implantation d'un incinérateur Un Exemple de déchets industriels dans l'Oise. d t . . I t.f Depuis deux ans un projet d'incinéra- actions. E I teur de déchets industriels sur le terri- Le IS août dernier, alors même que les toire de la commune de Ribecourt autorités préfectorales ne se sont pas Le SIRTOM des quatre cantons a mobilise les associations locales de encore prononcé sur l`opportunité mis sur pied un ramassage de défense de Venvironnement. d’installer une plate forme de traite- déchets triés par les particuliers. Il Elles contestent le choix défendu par le ment de déchets industriels, le maire de a distribué quelques sacs poubelles groupe industriel TERIS, une filiale de la commune de RIBECOURTDRES- jaunes et quelques bleus, avec un Rhône Poulenc d’imposer une plate- LINCOURT accorde un permis de petit livret guide pratique du tri. forme de traitement d’une capacité de construire aux promoteurs du projet. 70 OOO tonnes/an très largement supé- Afin de satisfaire a la demande du péti- - le verre est collecté dans les rieur aux besoins des industries tionnaire, la commune de Ribecourt a containers en place dans chaque picardes. . . A moins bien sûr d'impor- procédé auparavant ai la modification village. ter des déchets industriels (ce qu’envi- du plan d'occupation des sols. Une tel- - le papier, le carton, les emballages sage probablement Rhône Poulenc). le procédure constitue un détourne- ménagers en papier ou carton dans Par ailleurs les riverains s’inquiètent, à ment de pouvoir dans la mesure où elle le sac jaune. juste titre de la concentration d’indus- n’est intervenue que pour satisfaire aux - tous les emballages salis et les tries potentiellement très dangereuses. intérêts d'un propriétaire unique dans déchets organiques dans la poubel- En effet le site retenu se situe proxi- la commune, sans prendre en compte le traditionnelle. mité de deux usines à haut risque sou- l‘intérêt général. - les gravats, végétaux et encom- mises aux directives SEVESO : SECO Compte tenu de ces éléments et brants sont à apporter à Ia déchet- (stockage de nitrate d’ammonium) et d’autres irrégularités de forme relative à terie. RHONE-POULENC (stockage de l’instruction du permis de construire, Ie butadiène). comité de défense contre l'implanta· Un numéro de téléphone vert est à Pour permettreàl'association de défen- tion de l’incinérateur a décidé le 5 la disposition des citoyens pour se de l’environnement de Pimprez octobre d’engager un recours devant le toutes les questions. Ceci est un (commune limitrophe, située sous les Tribunal administratif d’Amiens en vue début. Demandez à votre Maire où vents dominants) de s’exprimer auprès d’obtenir l’annulation du permis de en est le plan de ramassage et de des autorités, Picardie Nature a accepté construire. Picardie-Nature s’y est asso- traitement des déchets dans votre en 1995 de déléguer sa représentation ciée. commune ou votre canton. au sein de la commission d’élaboration Patrick THIERY ; du Plan Régional d’EIimination des ' G. BAUDRY Déchets Industriels Spéciaux (PRE- P.S. Pour apporter votre soutien a cette , .= DIS) à Messieurs Alain CASONI et action, prenez contact avec l'association . I ]ean CHEVALIER responsables de l'as- de défense de Veiwironnement de Pimprez, SlRÃil` OM des quatres cantons Hôtel sociation de PIMPREZ, ceux-ci nous Monsieur Alain CASONI 6O place de la de ville - Homoj le Bourg. ont régulièrement informé de leurs République 60170- PIMPREZ ju _ I · L —-·——= · ==¢ v ai ' `“”£*¤.:t *9':`!·"=J . -`\. ° · ·· /. ° `'··· ,’/ + ·. ¤·· ¤rsq···a ,,,,, ÈÃÈLÃY gw q °"‘· j " _,»;\·"`l `~ . Ã" » +<»°° =/ °'”" i‘É}—·"**'îU?‘°‘°</-1 ° 5. ` p · ` ï ï ï · ï · i ï i Z r ····'`` "’~·— ~"' · `§!·t· ry; .cjT. I il î&“î·;;` É. / il éîêfpl ,-. :;:4 ° ' imp ¤¢rr:,: R¤b¤`¤t0¤rt:—. · _ ..···-·‘' r-ai UE ;*” ·= ~, 1- ; ,, ' \`|`\\ Yf il " X% il ° ~ °`l<É ' / lill · qq _ lg? 'Qf_,9,§L,·.·a .., »-' ,. ,i ,g~`a_.,i,,> X / «» _ · A/I ai R": .¤· àl, Cru" cd Q lvcl S V-—=’ e t ‘· A < .. i WW. «~ /- ""—r§ î»· · ¢~· ”>· È; ê ·l ;.’ t ‘.~;. , »·' < ° ~ EQ? .3,, $_,,,,,9_y<@ \ë"-Z'; QL lîîî-'È/J `~,% `~;\;r,<. mc · —, ,-' r , = · ·-·· ·‘»· » , M =, c·· xj · '· =`T""";î tif? /i `iii3 ";'>i” /- +d°*È=¤-is ?·i°L`i·—= ï D J A Gv. \À .35 X l · '/É - · °-ï 1*--i** SIZE Er-) /'\° . A * . @»Ã*\ ·i·· r;'m¤¤~:‘./. ·. / la , ·.····'· J sa 1 ..····· 5
I 0 Picardie Nature ¤° 74 ÉEWEUJE ®lÉ' FIBÉSSE Cl LÉÈEWKUJÉ (EE FEESSÉ Cl Volcl pourla période de mi-octobre Phonthieu-Marquenterre pour la créa- L’U : 14/11/96 : "Traitement des L’U : 29/11/96 : |OlNC©URT : "Ligne âfln décembre une Sélection, "Une tion du centre conchylicole du Crotoy. déchet : la réponse de Pierre André de chemin de fer: l'environnement mis llste " des titres concernant l'envi- CP , 02/03/ll , la Luce polluée à (Président de l'intercommunalité) à àmal." '°“"°'“°'“ °“ '°l°“'d'° '°'°"é’ lgnaueaun ` Mine °"""°n"9"‘°nl el $9l9‘* L'U· 30/11/96 ~ st QUENTIN - ite til dans2 uotldlens ré lonaux re ré- ` · , ` . . _’ Z . nfîl·N0u 1awî mp U CP:04/1] ygôseunseii Regional; lires 9999999 S€l€Cl|l arrive. nouvelle habitude a ‘°"“ ’" ‘i’°‘ °" i · · · CP · 14/11/96 · "Les cormorans font a ~ par manque de place, les pro- choix de la region pour l'envlronne- ,· I _ I Il O ¤PPi€n ie- I l blémes d'envlronnement natio- ment, la culture, ledueatian." 9"mlîl alim de 9 WF1 UCîm` L’U : 02/12/96 2 Aisne "La Societe naux ou internationaux. Préservation de la côte picarde (sub- men am lm esïnîllislïns 99,% d’équipement du département de ces articles peuvent être consultés veniioii ati $nia¤<>t>i>1 niaîtiiie Cle ‘j[‘en;i‘;l€leS"Ql§l;m”(;§:l"l§ l'0ise1laSED/iselaneewrleniarehe à l’assoclatlon. l'ener9ie1 plantation de haies concluant narnde P de lenvlionnement." Sources et abréviations : Courrier l·'U :04/11/96 î Lelaferois: "En allënl _ '_ . _ L’U : 02/12/96 : "Sympa pour les Plcand édition Grand Amiens (CP), dans les landes pour un premier chan- Egenrlses/LLi9îIIè:Bïîarcglîe nlseaux" ·Parç de l'lsle ; Plantation LUnron edltlon de Chauny/St- tler. Emmenes par un charge de mis- , , I dune haie devant une vollere de Qilêflllfl (LIU)1 sion du conservatoire des sites naturels ÉÉONTÉÈI/96 ND I I I réadaptation de rapaçe; blessé; à la vie L/us 22/10/96 Z Alnlanle au Collège de de Plcardle, des amls des landes ont . I ll emaln, ques rans- sauvage . _ 1 1, merle tm Combat Our restaurer une porü COll€Cl|iS? Le COilSE|l REQlOilBlS€ I s I _ H ,, , e1s111e16. P «¤~«e ta i avea ii<ia¤tta~a¤¤n9*· ëgqluilééfééftîô 1l1^'î1‘èî,s11É1î1§i’1°'îlî CP: 23/10/96 : Deux expositions au nu , 11Temlm 11dém0bnlSéS11 _ une lectifs. _ , - · |'Olse la SEDA se lance sur les marches C.P.l.E de Dury. "Au carrefour des nchme à Il · ·· Cp · 18/]]/96 · iitihom · une ai uille ' ,, ,, , , ,_ ,, preserver. Les terrains mrll- -_ l · Il · 9 uelieauy eaux et DeC°UWe" v°s"V'ms‘ taires sont souvent d’exceptionne||es Pallnlleîdüllelî · CP _ 02/l2/96 _ ales emes mains CP123/ill/961Ènl/ll'0nnenl€nl;"Allliî réserves écologiques. France-Nature CP;19/11/96:Amiens " Le Château- ` . ` ,1 Up. 1 1 · · Il . ,. .. . . ,, vertes domartolses. lnltlatlonalenvr- 9i°$$°ll$€l9i°$$°llCl$- Environnement sin uiete du devenir blanc restera un es ace semi-sauvage 1. , ,, 1 ,, p ronnement pour des eleves de CP et CP: 23/10/96 = "nes lianes tltii tleian- des fiitiiia Cleln¤l>lli¤e$ - L’U 1 19/11/96: "La foret de lietz1 le Séme gent" a EP99ll€·EPa9ll€ll€· Bataille cl>106/11/961'·Lastati6nd·epu1at1an l16iss6u1ee1l'en1nl6i.~ _ ' _,, . , . luildlqllesui la $UP€mCl€ des hlllleî n'est pas en odeur de sainteté." Proiet 1 . .11 · · n iii CP ' 02/l,2/96 ' Une hm dalbœs a _ , , LU.21/11/96. Un etesansc asse. Essenaux l'll¤2·i/10/96=^niianteaii¤olle9e<le Cle_¤¤n$ti¤<ti¤n Piea de l°"9P'9 lei Aneles ininisreliels annules pâi le _ Wc-sur-Aisne : le conseil général s'en· Amiens. eonsell diÉtat Z la Chasse aux Olseanx CP :,02/12/96. \A|lIers-Bretollneux. les 9999- Liu 1 07/11/96 1 ·'ouand le malais d'eau devra tenil com te du rait que °°"99'9"‘ $9 P9"° en S"' ”“‘°'°"‘ ' P . t Il L’U : 25/10/96 : Bohain : Un chevreuil d'isle mobilise" nettoyage par des etu- |'été est une saison de reproduction. 9 amputé d'une patte. diants lors des iournées de |'environne- Position du ROC. CP : 03/12/96 : "Le retour des L’U : 25/10/96 : Amiante : Plusieurs mem- CP:21 /11/96 : "Soixante·dix cadavres Ph°"l9€$ fm 'ep°rl‘~’· Ailisle de collèges touchés. L’U : 07/11/96 : "Les peupliers en bor· d'oiseaux recensés sur le littoral" par lacques Baal- Liu s 25/10/96 Z Rage: les Ardennes à la dure du canal de St Quentin abattus." Picardie Nature. CP : 03/12/96 : '”l'ri selectif: un avenir traine. CP 1 07/11/96 1 ~lnqui6luue paul la CP 1 22/11/96 1 ~L'aveni1 du fonds de àiliietillov-l'^i>l>ai/e" yu s 26/lo/gé s Corinne Lepage lenee baie de Somme, une usine alimentaire gestion de llespace rural" Réponse de L’U : 03/12/96 : "Protection de l'envi- un nouveau mouvement. menacée" Création d'un collectif P. VASSEURal. HART. ronnement; nouveau partenariat" , _ _ _ . "Sauvons la baie de somme" par ljtl ; 2]/]]/96 ; irpéehets ménagers; Convention signée entre la FNSAFER leue ggélull/gîuyëîeîeIllîunlennîlïepfor Danlel C°""al" Plésldenlde l'a$$°ClP‘ on peut changer les modes...d'em· (Fédération nationale des sociétés 9 P 9 ` tion l'l¤lbi¤n· |oi." "Et si l'on re ensait notre fa on d’aména ement foncier et d'établisse- LIU ` ° [ILES COllégl€l`lS S d · d 7 É t · 1 ' 1- '· L’U : 08/11/96 : St Quentin ; "Une e pro ulre es or ures. co ogle men rura e nlon na lo- dHëmoâallxslnvesqfsentpoum pm` grande voliere pour rééduquer les 2001, le bras associatif de Génération nale des fédération départementales œcllon E anawm rapaeesblessee écologie, voit de |'emploi dans les des chasseurs) dans le but d’amé|iorer L’U 2 30/10/96 : Aisne : "lîlimination . dechets " la rotection des habitats de la faune » 11, · L’U : 08/11/96 : ”Cote d’Opa|e : plu- ' p dîndëîllïës'dlîlîclîëîaslgîlaïî îlâîgt sieurs milliers d'oiseaux victimes du @125/ll/961Alnlen$·Un5en9llelen $a9Va9€‘ ` se de compostage U ` botu|isme." Centre ville L’U : 04/12/96 1 "La RN 29 revalori- 1 , ` , 1 · uu 1 09/11/96 1 "Les chefs d'en11e· CP ¤ 25/ii/96 : F¤liiii¤y·"Qtiand les See" Gle°ee"e9i°'°¤l€··· àl;ïlgslwâlglîlluglîcvèlîsem-mdUS` prises s'informent sur les méfait de C)'9ne5 Cll$Pell§l$$€nï·" Une lamllle de L’U : 04/12/96 : "L'Oise monte." nu _ Om I /96 _ ECOIQQIE 2601 Ouvre Ie l'aniiante·” Cl/9"ES d;‘Pa'a't· I s L’U 1 04/12/96 1 "Proiet de carriere à 1 ' i L'u111/11/961·'Appelaux pécheurs L’U r 2611/96 2 "nes laclieres laotir l'eau1soulageinentali61nl1lie1es.'· clebïsurles dîîlleu , ,_ de S.Boutinot : donner leurs prises ChôsS€l·" Position du ROC sur les L,U I ln/12/96 I ,,L,envn0nnemem LU'0l/ll/96· l·e_paySa9° dÈ999'°a pouralimenterun aigle pécheursoigné iéCh9l9$· · · 1 d l. Thenelles Standallse le Rale des au canne de soins L,U I 29/Il/96 _ ,,FabIE _ Personne ne Hlêelâglggè éIîIîIeCg;IîlÈl;?ÃdllêlîIe aîià, mn Ãiftel"°iȧÃlaÃ,"§LeÈ,"§`§l ci = ii/ii/96 : Arsy = Manifestation leiie de Papiers dans les i¤e¤··— lilns111u1l1annisue l·e111i1611ne1nen1. leuses. °°"l'°'e$dé°h9"""l"‘“· CP = 29/il/96 ¤ Amiens = "pei d° L'll116/12/961"llne nouvelle haie au l·'U!0l/11/96:"Le castor conserve sa CP ï lllll/96 ï H Maniienaiion de dechelœne au bolsdu ChaleaU'blanC‘" parc de |'lsle" : Les membres de 1 11 » · 1- - c clistes à Avi non : Cyclistes et CP:29/11/96:Daours:lnau uration l'lnstitut des sciences de l'environne- cote d amour Reunion d lnformatlon X 9 , _ 9 _ sul le Castor nal. la enndlnallnn mann Herissons: même combatl" de la station de depollutlon des vlllages ment plantent une haie devant une malogique lors des semaines de l'envi- CP : 13/11/96 : Baie de Somme: de Da°l"$·V€C‘1U€m°"l€lBU$$Y· nouvelle l/Ollele Cle. réadaptation de ronnement "Picardie Nature en pétard contre Flesselles : "La seconde vie de la mare rapaces blessesala vie sauvage au parc CP 2 01/11/96 : "Moules et coques l'Em·” 9IOll"C°9'l· de l Isle' bientôt plus propres." Accord du L’U : 14/11/96 : "Station d’épuration, L’U : 29/11/96 : 34 millions pour les CP : 26/12/96:Amiens. "Amiante: un conseil général, de la C.C.i. d'Abbevil|e incinérateur: plus c'est propre, plus premières réalisations routières d'ac- surcroît de précautions." Les collectivi- et du Syndicat intercommunal du c'estcher." compagnement de |'A29. tés locales inspectent leurs locaux.
Picardie Nature n° 74 ‘I ‘I @@1 WUE IDE W@îlî2E .4Ã1SS@@[lAÃ1TU@l]ïl 1986 1996 Dix années de rotection et d'étude ' P de la colonie de phoques de la Baie de Somme jusque dans les années 60, des phoques crèche de Pieterburen, un Phoque de animaux (contrat d'étude DRAF. semblentavoir fréquenté régulièrement Groendland est pris en charge par les Picardie). la Baie de Somme. Leur présence Néerlandais. Il est relaché le ZS avril. - Une tentative de vaccination de la semble être devenue irrégulière par la - un Phoque Gris (1·lalichoerus grypus) colonie échoue. Au cours de l'opéra- suite. En septembre 1986, une petite meurt au cours du transport par la rou- tion,4femelles en gestation sont obser- colonie est à nouveau observée. Le te du centre de soins d'Allouville vées. Des naissances sont attendues GEPOP entreprend alors d'étudier le (Normandie) aux Sept lles (Bretagne). pour l'été. Un étudiant néerlandais, comportement de cette colonie. - une épidémie virale (Phocid Hans de Heij, assure un suivi quotidien D'autres évènements, survenus en 1986 Distemper Virus) atteint les Phoques entre le 27 juillet et le 19 août. ll n’ob- et vont ég%1lC1T1CI`lÈ 1T1OÈiV€1` l‘HSSO· V€k1UX·1`[1211'1T1S (121K`1S le Nord de l,EUl'OpC. SCFVC [DHS de Hk11SS2111CC, 1`l1i11S COFISÈHÈC ciation: Face à ce virus qui se répand un nombre important de dérangements. - un pêcheur nous fait part de ses (Danemark - Pays-Bas - Grande- Ifopération devra être renouvelée et craintes de voir disparaître dans l'ano- Bretagne), le GEPOP organise à St- nécessitera un nombre plus important nymat la colonie en raison du compor- Valery une réunion des centres de soins de surveillants. tement agressif de certains individus de la faune sauvage des côtes de la - En septembre, deux phoques sont envers les animaux. Manche-Est. M. Duguy (Centre aperçus, à marée haute, dans la zone - un jeune Phoque veau-marin (Plwca National d'Etude des Mammifères choisie pour la destruction par explo- uinulina) meurt en septembre 1987 dans marins) et lvl. Mouton (Centre sions sous-marines tl’engins de guerre. la Baie après deux tentatives de remise National d’Etudes Vétérinaires de Des contacts sont pris avec la à l’eau. Maisons-Alfort) y participent. Protection Civile pour éloigner les ani- - la visite de la crèche pour phoques de La coopération avec la crèche de maux de la zone dangereuse lors des Pieterburen (Pays-Bas) fait découvrir Pieterburen est décidée, et le réseau des explosions. un centre de soins pour phoques blessés centres de soins est renforcé. ou malades aux méthodes profession- Pour faire connaître ce réseau, un Le document "le phoque veau-marin en nelles et efficaces. dépliant (tiré à Z5 ©©© exemplaires) est France bilan et perspectives" (sep- réalisé (financement DRAF. Picardie). tembre 1989) définit les 5 axes priori- L¢§ années taires de travail: 1989 : - Mise en place d'actions de protection Elles vont permettre d'identifier les - Partition du rapport sur la population - Amélioration de la prise en charge des problèmes rencontrés parla colonie de de phoques en Baie de Somme (I,. phoques échoués phoques et de définir une stratégie de Gavory, Ph. Thiery, Ph. Spiroux), le - Meilleure protection du site protection et d'étude pour l'avenir. rapport fait un bilan de l’état des - Sensibilisation du public connaissances sur le Pboque veau- - Amélioration des connaissances sur la 1988 : marin et le Phoque gris, et met en évi- vie des phoques dans l’estuaire. - 3 avril : 1ère coopération avec la dence l‘occupation de l’estuaire par les ` vl ` ` "* u. ··~i ‘ ’ eff- )~ ``··· - ._ _ ··§.—«·t'· ~ ¤)i'¥' *<=F(· z. \= "··'~·:·ïaf " *1 5: ai ¥ï€iÃv«ï` *1: " na " f' *-A; . ( 'ju ·___ · "" .'î*ï1=_,‘ _.s‘ i i. `~ _.;,= "",.·» fl 1%% ·*‘ .«’ aw ·--» · z '¤-· ·· V". ·~—~—aa¢.e¤:rr>.¢ ’ * l;;;î;;L;_ ·f '~· ce _ ____ . . __,·— î;î_2»;.-../«1>——--"‘·-=<:ï' ° W ···‘' i · F FI T? . . - . __,/--————-«-··""····~·—-·'—··"‘”"°°`îE‘îFï,ï,;
I Z Picardie Nature n° 74 I lléîi Wfllë EDE W@Tlï2É LÃ1SS@@ULÃ1`ï'fl@lRÉl les résultats escomptés sur les nais- novembre 1996. 42 phoques ont été P sances ont été faibles (seul un jeune éloignés de la zone des explosions. 43 On phoque est observé, de la naissance au personnes ont participé ii ces missions. sevrage). Il a donc été décidé de mettre En décembre 1996, Picardie Nature a , en place une surveillance dés le mois de décidé de ne plus participer a ces mis- juin pour protéger les dernières sions d'éloignement. semaines des femelles en gestation et Nous allons voir ces différents chapitres pour sensibiliser les usagers réguliers de Améliqrafiqn et faire un bilan de dix annees d HC[lVl- la Baie (pecheurs, DDE;.) Le suivi des de la Prise en charge tes. femelles en gestation a ete mis en place I ’ Mise en place d’actions de protection en 1993 grâce à un financement du de phoques cchuues : Conseil Général de la Somme. Surveillance estivale Lors de la Zème réunion des centres de soins des côtes de Manche-Est (1989), A partir de l'été 1990, une surveillance Miggigng un protocole de réhydratation par son- estivale est mise en place. Son but est , » · _ de gastrique des phoques échoués est d'éviter les dérangements des phoques d clolgnement ° mis au point. La crèche de Pieterburen sur les bancs de sable en période de La première action d'éloignement des commence à former quelques membres naissance et de permettre aux bébés phoques lors de la destruction des du réseau des centres de soins. En 1990 phoques d'atteindre le sevrage (3 à 4 engins de guerre a été mise en place en et 1991, de nouvelles réunions des semaines) sans problème. novembre 1989. centres de soins ont lieu à St-Valery. En Depuis 1990, une quinzaine de sur- La méthode consiste ii être sur la zone février 1995, dix nouvelles personnes veillants bénévoles participent chaque le plus tôt possible pour empêcher l’en- sont à nouveau formées aux techniques été a l’opération. ljencadrement est trée des phoques dans l‘embouchure de de premiers soins des phoques, grâce a assuré depuis 1991 par un CES, puis un la Maye à l’arrivée du flot, puis de un financement AUEF- Conseil régio- salarié à plein temps (A. William). contrôler toute la zone immergée pour nal de Picardie (projet européen s'assurer qu’aucun phoque ne sera pré- C©1viET'I`). Suivi des femeileg sent au moment des explosions. Avant la coopération avec les en gestation : 1.’<;l'oignement fait à 'l’aide d’un Néerlandais, ’les résultats des soins sur zo iac, a raison une semaine par mois les phoques echoues etaient peu satis- Si les 3 premières années de surveillan· entre octobre et mars. faisants. A partir de 1989, le taux de ce estivale ont permis de faire baisser Plus de 50 missions d'éloignement ont réussite des phoques échoués, soignés et un certain nombre de dérangements, été effectuées entre novembre 1989 et relachés, est passé à plus de 80%. ANNEES 91 92 93 94 95 96 DÉRANGEMENTS 6 4 % 6 O % 5 3 % 4 8 % 2 8 % 3 1 % 36% 40% 47% 52% 72% 69% ANNÉES NOMÈ'î§é°§T'Ãî':fJîLES NoM9aEoENAis9AmcEs JEUEEÈEÉARÃÉEÈUS Écaouéssoms Moars 1989 4 1 a 2 mois Memmom IHM- 1 1991 1 ,? 1 (cordon ombilical) ___ Touguet M______ m 1 2 1 1 de 1 semaine Brighton IEEE]- 2 `_"`""""`”""""' 1 994 2 2 IEEE 2 2 'É 4 4
Picardie Nature n° 74 I 3 ILZÃX WUÈ ®E W@TlHlÉ AÃ1SS@@|]LÃ1Tll@lRÉl ( ar r 1 I l .;:1 - I fr · . _ L I -,-A -‘ ·· f T " · vl *1 J.- ... -···-"’ "‘ ·` ' · - ·— ·· · —-—·· ï-? · î.î"'7‘?`Èî':?1;· ` " î ""ë ·îî . .···· l il l ' ' fr pj?. 5/ //5 . 'il ` î Ã r .,.. ..» wm 1.. Une meilleure Sensibilisation . . _ _ ’ phoques echoues. Protcctlun du site du public : 1.'information s'est faite sous différentes formes: La Baie de Somme est un cadre excep- Dés le début des actions de protection - dépliants : tionnel, encore protégé, mais convoité de la colonie, un débat a lieu au sein de . dépliants DRAE Picardie (1988) et par des projets risquant de le dénaturer. l’association : faut-il agir dans la discré- dépliant : "un phoque échoué, que Éri- Au cours des dix années, l'association tion ou sensibiliser le public pour par- re, qui prévenir", WWE Diren, Conseil est intervenue à plusieurs reprises pour venir a une protection efficace des Régional, Conseil Général (1994). protéger le site. phoques ? - panneaux d’information : - 1988 : lancement d°une pétition en Face aux menaces constatées ou suspec- - Relacher de Martial (mars 1990) : faveur du projet de Réserve naturelle tées, la seconde solution a été choisie. avec B. Bardot et A. Bougrain- (zones de stationnement des phoques) : La sensibilisation s’est faite proportion- Dubourg, relacher de 3 phoques (avril plus de 9 000 signatures recueillies en nellement aux possibilités de maîtrise 1994). France et à l'étranger. sur le terrain (surveillants). - affiche "St-Valery accueille les - 1989 : mobilisation contre un projet Les administrations et les élus ont phoques" (1992) . d’extension des bouchots constituant d‘abord été informés, puis le grand ·exposition le phoque veau-marin de la une menace contre la tranquillité des public. Actuellement, la sensibilisation Baie de Somme 2 (Ushuaïa, Diren, reposoirs des phoques. s'affine et touche plus particulièrement Conseil Régional) (1993) - 1990 2 intervention contre un projet les pêcheurs, les scolaires et les ensei- - stands : Rallye de la Baie des phoques de pyramides de paille à proximité des gnants de la côte, le tourisme nautique. a partir de 1988, exposition estivale a reposoirs. Le but de cette sensibilisation est le St-Valery à partir de 1991, Forum des - 1990-1991 zparticipation de l’associa- maintien d’une colonie de phoques associations... tion lors de l'enquête publique sur le dans l’estuaire picard. Elle vise à faire - Animations: les animations touchent projet de Réserve naturelle. prendre conscience du caractère excep- 700 enfants et adultes en 1996. - 1994 : création de la Réserve naturel- tionnel de ce patrimoine et de sa fragi- - Médias : 109 articles dans les jour- le de la Baie de Somme. Picardie lité. Un comportement respectueux de neaux,4Z reportages dans les magazines Nature participe au comité consultatif la tranquilité des animaux permettra a (Thalassa, Chasse marée, Mer et et technique. la colonie de subsister. 1..’information Océan, 30 Millions d'Amis, Terre cherche également ûiire mieux Sauvage, Pays du Nord".) et 28 repor- connaïtre le réseau de récupération des tages TV.
I 4 Picardie Nature n° 74 @@1 WUÉ (EE W@îlî2E A?1SS@@f1£Ã1Tfl@l]lfl - Exposition à St-Valery (été) 4 ul_¢__.,;Fzh · 1992 : 1730 visiteurs ` - 1993 2 2900 visiteurs g,,;i7··É%<;"‘ - 1994 : 3000 visiteurs " - 1995 : 8000 visiteurs ;g_;=_;_p_’-· ' * 1, [ il - 1996 2 5000 visiteurs (11 3 ·,' '::e·:z J; —% É! fi » · . I 1 ÀIIICIIUPZUUII ' 1; des connaissances È,. y ",)x ,, sur la vie des phoques if? ·.1. '•`9 i`?;,\¢gà dans l’estuau·e : px.-- _ ·—~ ";*·'\_s\ 4,*25hàî _ lui}-; _ ·» ®‘ (I Les différents thèmes d’étude ont porté _ SLIT Z - . Jggzï - la dynamique du groupe : effectifs, espèces, âge et sexe ratio, rencontres, aux stages (ex : stage de phoques sont porteurs de bagues néer- natalité. mortalité photo- identification au Canada : landaises et anglaises). - l'utilisation de l’estuaire : localisation Ph. Thiery). Le nombre de phoques gris varie de 1 ii des zones de stationnement, 4 individus. Nous disposons de peu déplacements intra-estuaires d’informations sur le sexe et l’âge·ratio. - les dérangements supportés par les Réguhgtg g Les conditions d’observation ne per- animaux mettent pas la détermination simulta- - le comportement maternel Au cours des dix années, la pression de née de l'ensemble des phoques dans - le régime alimentaire l'observation s’est accrue. l’estuaire. Les méthodes utilisées : En 1986, un dénombrement mensuel Reproduction : En 1989, ]ohn de Boer, - dénombrement des zones de station- était organisé, puis deux. A partir de garde-côtes dans la Mer des Wadden, nement à marée descendante, soit en 1990, nous avons porté notre effort sur observe 4 femelles en gestation au sein longeant les chenaux, soit à partir d’un la période estivale avec un suivi quasi- de la colonie. Chaque année, il revient point d’observation fixe. quotidien en juillet-août. A partir de dans la Baie pour contrôler la présence - observation â marée haute dans les 1993, le suivi quotidien commence en de femelles en gestation. Depuis 1992, ports juin (Ze decade). douze phoques sont nés au sein de la - suivi des animaux en canot pneuma- . En 1994, la possibilité d’avoir un poste colonie : tique salarié à plein temps permet d‘entre- Mortalité : Dix phoques ont été retrou- - dénombrement par survol aérien (en prendre un suivi hebdommadaire de la vés morts. Parmi les causes de mortalité novembre 1990, la Direction de la pro- colonie des phoques en plus de la pério- : fusil (3), noyade par filet (1), perfora- tection de la nature finance le dénom- de estivale. tion intestinale (1), décés au cours brement aérien des phoques des côtes La baisse de 56% constatée entre 1988 d'une semaine de destruction d‘engins de la Manche-Est : 73 225 F). et 1989 est du même ordre de grandeur de guerre (1). - amélioration du recueil des données que celle observée dans les grandes Utilisation de l’estuaire : d’observation et expérience colonies du Nord de l'Europe après le La vie du phoque est rythmée par le accrue des observateurs déclenchement de l'épidémie virale cycle des marées. A marée haute, les - formation acquise grâce à la collabo- (PDV). phoques se dispersent dans la Baie, cer- ration avec Pieterburen, avec des Ifaugmentation des effectifs entre 1993 tains sont observés dans les ports scientifiques (C. Di Trani, F Moutou), et 1994 est due à une immigration pro- (pêche-repos), d'autres le long de la à la documentation rassemblée, aux venant des colonies voisines (plusieurs côte (de Mers à la Baie d’Authie). 9 \ EVO11.ltlOI`l par ESPCCCS Années 1987 1988 1989 199011991 1992 1993 1994 1995 1996 Pho ues veaux-marin 15 16 “ 12 12 22 27 35 P11¤ ¤¤S 11S 1 1 1 3 4
Picardie Nature n° 74 I 5 A C l d ° jeudi 13 février Soirée débat sur les déchets RDV: 20 h 30 sa/le Léo Lagrange, I2, place Vogel à Amiens (80) (juste a coté du bureau de /’associaion) Dimanche 23 février Ramassage d’oiseaux morts sur le littoral picard (80). En plusieurs petits groupes, nous parcourerons les plages du littoral picard en recherchant dans la laisse de mer les cadavres d’oiseaux que la mer aura déposés. Nous vous donnerons ensuite rendez-vous à la station d'êtudes en Baie de Somme où nous mangerons au chaud et ensui- te, nous déterminerons et dénombrerons les oiseaux ramassés. RDV: 8 h l5 au bureau de l’association ou à 9 h 30 à la gare de Noyelles-sur·mer (à l5 km à l’Ouest ditlbbeville). Durée : la journée, prévoir un pique-nique. Samedi 1er mars Assemblée gén érule Votre présence est indispensable ll! Dimanche 9 mars Sur les traces du Cerf et autres mammifères en Forêt de Compiègne. A |'occasion d'une promenade en forêt, vous chercherez les traces de mammifères. L’animateur vous parlera des habitants de cette forêt mais aussi de sa gestion et vous montrera quelques exemples d'une exploitation peu écologique. RDV: à i0 h place du château à Compiègne. Durée: la journée, prévoir un pique-nique. Nuit de la chouette Samedi 22 mars "Chevêche-paysage-protection" RDV à l5h30 à Vil/ers Bocage (80) - plus de précisions vous seront données dans le prochain calendrier à paraitre mi février Sortie nocturne à l’écoute des Rapaces Nocturnes. RDV à Beauvais (60) (alentours) - plus de précisions vous seront données dans le prochain calendrier à paraitre mi février Sortie nocturne a l’écoute des Rapaces Nocturnes. RDV a Amiens (80) (alentours) - plus de précisions vous seront données dans le prochain calendrier à paraître mi février Vendredi 21 mars 1997: Soirée Diaporama "Les Rapaces Nocturnes. Présentation des espèces, causes de régression, moyens de protection." RDV à 20 h au bureau de l’association : Picardie Nature 14, place Vogel. Amiens. Samedi 22 mars 1997 : Exposition de découverte des "Rapaces Nocturnes des villages de la Somme, la chouette chevêche." RDVà Montigny sur l’Hal/ue, i5 km au Nord Est d’Amiens(80). De i0h00 à i5h00 environ. Dissection de pelotes de Rapaces Nocturnes RDV au bureau de l’association à 14h30 : Picardie Nature 14, place Vogel. Amiens . .../ REMARQUES : Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. .Pour les sorties d’initiation à Vornitliologie, notre association met à votre disposition des paires de jumelles. Parfois un rendez-vous est fixé au siège de Picardie-Nature, celui-ci n’est nullement obligatoire, il est fixé simplement pour per- mettre aux habitants d'Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, l'attente à ce rendez-vous n’excède pas 15 minutes.
‘I 6 Picardie Nature n° 74 A C a l cl ' Dimanche 23 Mars 1997 : Exposition de découverte des "Rapaces Nocturnes des villages de la Somme, la chouette chevêche." RDV au bureau de l’association de 10h00 à 17h00 : Picardie Nature i4, place Vogel. Amiens . Construction de Nichoirs pour chouette chevêche avec le publique. RDV au bureau de l'association de 10h00 a 17h00 : Picardie Nature 14, place Vogel. Amiens . Pour les inscriptions aux sorties (facultatif) et pour tout renseignement : 03 22 97 97 87. Dimanche 6 avril Découverte des oiseaux des parcs et jardins : migrateurs de printemps au Cimetière de la Madeleine à Amiens (80). A |'occasion de cette sortie, vous apprendrez à reconnaitre les principales espèces fréquentant ces milieux urbains. Sur ce lieu, quatre sorties auront lieu durant cette année afin de découvrir les oiseaux hivernants, les sédentaires, les migrateurs et les visiteurs d'été. RDV: à 9 h 30 au Cimetière de la Madeleine à Amiens (quartier Saint-Maurice, Ouest) - durée : la matinée. "Stage" en Alsace du 1"' au 4 Mai 1997 (ce programme n'cst pas encore totalement clos, il est possible qu’il soit légèrement modifié) Un dossier sur les hébergements existants peut être retiré au bureau de l’association. Ce stage aura lieu dans la région de Villé, des sorties nature vous sont proposées : Au programme : la forêt vosgienne avec ONF le Ried alsacien avec un ornitliologue ' les cigognes les loutres a une sortie botanique. Bulletin d’inscx·iption à renvoyer avant le 1”' Mars 1997 â Picardie Nature 14, place Vogel BP. 835 « 80008 AMIENS Cedex Mr, Mme, Melle .................................................................................... Tél ...................... Adresse .................................................................. Votre lieu d’hébergement : adresse ...................................................................... .......................................................................... Tél .................... Participera au stage du l°' au 4 Mai 1997 en Alsace. avec (noms prénoms des personnes vous accompagnant) A ............. le ................... Signature NB I Les lll[t!TU€l'l(ll`l[S éllllli iJél'lÉUOltZS, Oil IIE pülll ÉITE Sllï ¢]llIlll'lC SOl'(ltl SCT(l t3fftZC[ll.‘tZl1iCll£ ¢lSSllTÉt! 5 171015 il l’(lL'[ll`lC¢!.
É Picardie Nature n° 74 I 7 5 Adhésion a l'association Picardie Nature, 5 abonnement à la revue trimestrielle 5 et à la revue ornithologique "L’Avocette" E Année 1 9 9 7 l Cochez les cases correspondant à vos choix É renouvellement E] nouvelle adhésion/abonnement E] É NOM ......................... Prénom ............................... È Noms et Prénoms des différents adhérents .................................... [ (pour adhésion couple ou famille) E Adresse .............................................................. É .............................. Téléphone aatuitatio ........................ É Code postal ..................... Ville .................................. É s’agit-il d’une nouvelle adresse oui [l non [l Adhésion à l’association Picardie Nature montant àvetser E moins de 16 ans ....... 25F ........................... à normale .............. 60F ........................... Q de soutien ............ plus de 60F ..................... _ E couple ............... 90F ........................... E famille ............... 90F+10F par enfant .............. 5 don .............................................. _ Q don de soutien pour le centre de soins ..................... — E don de soutien pour la protection des busards en Picardie ....... Abonnement à la revue ”Picardie Nature" - E 4 nt par an ........... sor ........................... _ 5 Abonnement à la revue "L’Avocette" - É 1 volume soit 2 à 4 fascicules : .100F si adhésion à Picardie Nature .... É ........................ 120F sans adhésion à Picardie Nature . . É Chéque bancaire [Il CCP El Espèces ij autre: ........................... E Rég/ement à /’ordre de Picardie Nature à Merci de retourner ce bulletin accompagné de votre réglement à : i Picardie Nature - BP 835 - 80008 Amiens Cédex 1 , Souhaitez vous un reçu fiscal (adhésion et dons uniquement) : oui C] non [Il
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Picardie Nature n° 74 ‘I 9 A marée basse, ils se regroupent sur des carrelets semblent les proies les plus anciennes, inventaire de suivi des bancs de sable pour se reposer (une consommées. sites...), du Comité consultatif et du dizaine de "reposoirs" sont régulière- Conseil technique de la Réserve natu- ment utilisés). Q°mmuniga(igng’ relle de la Baie de Somme créée en Les dérangements : artici ations mars 1994. Une convention a été lls ont été mis en évidence par Hans de P P ’ signée avec l’organisme gestionnaire, le Heij en 1989. Outre les dépenses éner- rapports Smacopi (Syndicat mixte d'aménage· réti ues inutiles infli ées aux hotues, ’ ' • ment de la côte picarde) intégrant les P C Pu ICR l0IlS· __ _ __ les mises a l'eau peuvent avoir un effet activites de protection et de suivi de la néfaste pour un jeune en période d'al- Plusieurs étudiants ont sollicité colonie dans le plan de gestion de la laitement. Picardie Nature pour les encadrer dans Réserve Naturelle. Actuellement, les dérangements d'ori- la rédaction de mémoires de stage (C. En 1991, le prix Ushuaia et les prix de gine terrestre semblent pouvoir être Lusseau 2 pollution de la Baie de la Fondation Ford France (Prix maîtrisés, de même que ceux occasion- Somme, effets sur les Phoques veaux- Environnement Nature et Grand Prix nés par les pêcheurs. Le tourisme nau- marins, A. Renard : déplacements et Nature et Patrimoine), reconnaissent la tique reste un facteur important de fréquentation des Phoques veaux- qualité et l'intérêt des actions menées clérangements. marins dans les ports de la Baie, R. par l`association en faveur des phoques. Comportement maternel: Legrand : surveillance estivale de Parmi les publications et les rapports Corinne Di Trani, ethologue, a pu étu- phoques en Baie de So1n1ne...). parus, on peut se référer plus particuliè- dier le comportement mère-petit en Des communications ont été faites lors rement aux articles : 1993 et 1994 (financement AUEF - des premières rencontres sur les mam- Publications Conseil régional de Picardie). mifères marins ai Brest (1991), lors du - Revue Arvicola 1995-1997 (Z), Di Deux articles sont parus en 1995 dans XV111e colloque de la SFEPM (Société Trani C., Z articles : la revue Arvicola (Société française française d’étude et de protection des • Observations ethologiques sur la pour l'étude et la protection des mam- mammifères) à Bourges (1994), au 22e reproduction du Phoque veau-marin mifères). symposium de l`European Association en Baie de Somme (p 13 et 14). Régime alimentaire : (suite page 19) • Naissance de deux Phoques veaux- Les observations se font pendant les for aquatic Mammals en Suéde (1994). marins en Baie de Somme (p 14 et 15). mouvements de marée. L’analyse du Ifassociation fait également partie de - Bulletin de la coordination mammo- contenu des uel ues fèces recueillis l'Observatoire des mammifères marins lo i ue du Nord de la France, THIERY S jusqu'à présent peut également servir (Ministère de l'Environnement) créé Ph. : Z articles d’indicateur. Les flets, les mulets, les en 1994 (recueil des données • N°1 (1994) : Organisation des soins _ "" . ..;~•¤:*·< \ _'i - _. -·—-_·:_-—:<-».;·` . _rr?—‘=_-#..:7É:g _, ·(·. '· Z-_,_ V —?_·,:T. ..-4:-- _ . — ` — · ·,. -4;. · — · ,(,:_` 1i Ã_ , "'···"`.;.T"î==__;' · i: 4_~;-__:.—,—: È`?. gp}?. _î·î;ï_î. * ;> " ` .·..--_:·-_îg ~_ *-;— _ ie-%î· _ zag ·•·""n_>•È.â.ï;~; vx- A2 '-`,i:1 `* "icl — .....; , , ,,' ‘ `?· ‘Nr·`·i\?‘\ ¤· 1·i,'··. · :.' 1 "~ .—· . ·-. ze--: ——-_ ——~ ‘— - îj ·· ,.,5 · agÉg,.g§¥; \`ë§x«;;‘<··jî _ ‘jy_5·‘·». gri; ‘t·î§·* `_ _·._'¥ _ ;; · : . -- _ ) 3·"_.q;p;¢· ·\·- ;. içi · ` -__···'*;*= - j‘ 1 I. - """” .;.;:5,, g g·— ¤eg.·» ·»·· ·,Ñ(}i;&q·;È;;!·ï5?‘ _€··t 5 ·:.=-· -¤·:;,_,·__—-— ·? 'îll =;" ·* Y-fêômîîî ·i§1··v `‘-· B ¥`··. «î' `=î "·\ ·':i£S· =·-· ‘1;`—’¤*== ·*·"‘-=- -—· T ·»— *î% î` .' ,eîF‘ ·, . =£·.· ‘ ·«· "*·;·> »· ‘-·fZ·"Ã' ·.-l —. ··¥%ë?î‘· :. È ; A ~ 4 ii?-î`·î`=_ :`*" _ - »_;·; Y si ' __·:` îj§§§y`,·_ ~!§5;_.·.. ; _` _· J- ·r;èijJ__ · _ _"_·;__...; a· · _i _ _ ' est » Ã` È" — — ·· - -« - - '-·. .., — —»-:_ · · É:-L`. ` * *=·· $É,z`*i** ~i·=îL` À. " ' `·'' ·` È?#.$? ""'°— .ï— > —~ïxi',}; '· _i T1 vîïîï sg. . ' ïi _3_—:·:_î_;__-5;,; - -2,,,,. · :— »- »=- »’.. ·;>#·¤a·<=·‘:»'·'=-—¤a··;· ;·-;·*· ·3 ·"¤·:= » ··~.__“‘·:É -:=··î'—···g:—~ . —· ···î—.::. — e-hf ;····-·1# ¤¢·.9<<*.::*Y···=·· :f".‘•-··1 · ·-¤· \ ·-,~ ~ · =·¤¤ga—:-__····e· - ,__,_ - · · _;,· .,/ , · .·.;r‘z -, 4_»··_.,r.¢, ,.3;; , J.,,.·, . · _>_. •‘| ` _ ~. , _ »-...:._ .·.· ......., -·__ ·, ; __;;g.,;g-· -,4,:4 5i;ygJ¤;ft__ ,,,, ' 4; ;` · ‘ “ _· .____ .,__;_* -_. .;·....._·.,· _ ' :;~€l22«;7Ã1,,·î'f;'5;·1ît·1·g%··-«· 'î' Y'---§\ ___._ `L- _ . `* ’·" ay É? ''.` ?·/-%ï¢=¢a ·-.1"?§’ Ea-- - `?— FÉ ”—âi;_- J-Ãîî_;:;? —îF‘— ·îf‘ ,','·_ii·,"“iï;i~ ·;ii`··1i fi . 7 lîï î' ( Éa:;··§;— g -__;. ;· _ g ,· ,:,l_ ;,:,'· ç;,«/-_;_·,·_· .;f.]··f ‘--§·.··.·,·;t;·,.·;·.g;- at ;g ;;__ - e._. §*.» î·.. ,4 /··«..,..... . . .... v<· rg É_;_—_: :-,,,2 gay gm ·-·~·. ;·_. Q., 12,::- €2·-T-—· -- P" ·: B? Jflë _L5?."··.Zz··1*T£,”—¤È1l»‘î~.¤.`."iE;t€j."·‘·È`>··.·?.- . É'? · *-2*** *; = ` ___: » f_'f:j "`_ _" `· ?"; _ ;* —ÈA· É÷1i4»`É·`;)'lÃj._`i·f¤""·:'·"""`- _ —T·tÉî;- fl- ;î;." ...î-..—. . ~ î ‘· ..-4,,-: ' ,. " ·-;***-3-—*'§_Z"'· F-——è· _. — 2,;- 1 `?;'î=·———lT— :2 · " ` —;î ‘%‘ . ‘ -:=··'— -ë""·¤' ‘!~>_»îs*=·_;-t·.·-._¢·«—_ -—-· =·—··· `î —:ï ;——`—-es -. __ ·=‘—”` · · ' L: —
r' · 20 Picardie Nature n° 74 il — Aâlki 5,%%:; lf`·\ J'-: A 4 élîïîlii È. l' ·—>·- Mi ` llé-Ia Il/7[HÉ IÉDÈ W@T®È lë if _· —— \ I- ` " · · . ^ `¤ donnés aux phoques recueillis sur les · côtes de la Manche-Est (p 6 à 8) .- — _,/ • N°2 (1994) : Intérêt de la photogra- 7:-:- phie pour le suivi individuel des _( EL-·'î4 phoques veaux-marins de la Baie de ·' Somme. Premiers résultats (p 1 à 5). lî - Le Courrier de la Nature (1996) : .; ‘— Convain D., Thiery ).M., Thiery Ph., Ã! \ William A. : destruction d'engins de · guerre dans la Réserve naturelle de la f l · Baie de Somme, 159 (17-21). , «· "ylgi - _` Rapports: (1 ·oAvoR¥ L.,Ta1ERY P1«.,s1=1aou i u ü, ` ·«__\ i P (1989) : Rapport sur la population de i` I V ` Phoques veaux-marins en Baie de " ` i ` 7 Somme. Contrat d'étude DRAE colonie (années 90 ii 96), et à ceux sur - Fondation Nature et Découverte Picardie GEPOP. le suivi régulier de la colonie (années - Fondation Ushuaia - DE HEI] H. (1989) : Report of obser- 94 à 96). - La Grande Récré vations of seals in the Bay of Somme Plusieurs articles sont parus dans la - Ministère de l'Environnement from 27.07 to 19.08.89, Doc Multicop revue Picardie Nature, notamment - WWF FRANCE WWF-GEPOP. dans les numéros 42 et 43 (1988), - THIERY Ph., GAVORY L., articles de Ph. Carruette, L. Gavory, O. Aide matérielle WILLIAM A. (1993) : Missions d'éloi- Hernandez, ).L. Maury, Ch. Peguet, Ph. gnement des phoques au cours des Thiery. -Etablisse1nents Curver périodes de destruction d'engins de -Mairie d’Amiens (bureaux) guerre en Baie de Somme. Contrat - Seal Rehabilitation and Research d‘étude Ministère de l'Environneinent - Tout ce travail n’aurait pu être mené Centre (Pieterburen) Picardie Nature. sans la contribution importante de - Université de Picardie (Station - DI TRANI C. (1993-1994) : nombreux bénévoles et l’aide matériel- d’Etude - St·Valery). Observations éco-éthologiques sur la le et financière de nos partenaires. colonie de phoques veaux-marins de la Aide Pratique Baie de Somme. Analyse qualitative et Bénévglgt g quantitative du comportement en - Centre National d'Etude des milieu naturel. Etude d'impact des acti- · la liste des personnes bénévoles est trop Mammifères Marins (CNEMM), La vités humaines sur la colonie. AUEFP- longue pour être citée ici. A titre de Rochelle Conseil Régional de Picardie - Picardie référence, le bénévolat consacré aux - Centre National d`Etudes Nature. activités phoques en 1996 a totalisé Vétérinaires et Alimentaires (CNE- - THIERY Ph., WILLIAM A., DI 1895 heures (uniquement en terrain + VA). Maisons-Alfort TRANI C., RENARD A., MONNE- exposition a St-Valery). - Centre de soins du Chene HAY R. (1996) : Suivi du relacher en - Groupe Mammologique Normand Baie de Somme de trois jeunes phoques Partenaires - Le nombre de partenaires (GMN) émancipés et soignés au SRRC de est lui aussi important, parmi les princi- -Groupe Ornithologique Nord (GON) Pieterburen. Doc multicop - Picardie paux: - LPA Calais Nature, SRRC, UNCS. - Parc ornithologique du Marquenterre - THIERY Ph., GAVORY L., Aide financière - Réserve naturelle de la Baie de WILLIAM A. (1996) : Suivi et protec- Somme tion de la colonie de Phoques veaux- - Association Université Entreprises marins de la Baie de Somme: actions et pour la formation en Picardie A. William - Ph. THIERY coût. XVIIIe colloque de la Société (AUEFP). française pour l’étude et la protection - Conseil général de la Somme des mammifères. Bourges 15 et - Conseil régional de Picardie 16.10.92. - Direction régionale pour l’Environ- On peut également se référer aux rap- nement en Picardie (DIREN) ports sur la surveillance estivale de la - Fondation Ford France
Picardie Nature n° 74 ZI LLLÃX WUÉ IÉDIÉ W@T`lÉtiÈ 2Ã1SS@@l]2Ã1î[|@i]é1 POUROUOI LES 3 PHOOUES N'ONT PAS ETE RELACHES Les 3 jeunes phoques récupérés cet été Les 3 phoques recueillis cet été ont reçu France 3 Picardie, le Courrier Picard et sur la côte picarde devaient être remis des soins au SRRC respectivement l'Eclaireur du Vimeu ont rendu compte en liberté dans l'estuaire le 23 pendant 156 jours (pour Pierrot), 143 de la conférence de presse. Au cours de novembre, après avoir été pris en char- jours (Lili) et 78 jours (Simone) aux cette conférence de presse, Picardie ge pour soins par le Seal Réhabilitation seuls frais des Néerlandais. Nature a expliqué les raisons qui l’ont and Research (SRRC) de Pieterburen amenée ai ne plus assurer ses actions (Pays-Bas). Les élus ne pouvant être Pgur répondre d‘éloigneinent des phoques lors des des- disponible ce jour, le relâcher avait été aux critiques tructions d'engins de guerre. reporté au 7 décembre (date connue dès le 11 novembre). Lies Vedder, vétérinaire au SRRC et Que L. Gavory, C. Hosten, L. Tellier, Le 29 novembre, la préfecture nous ]ohn de Boer ont tenu une conférence Ph. Thiery soient remerciés pour leur informaitqu'une nouvelle campagne de de presse le samedi 7 décembre à St contribution rapide et efficace. Un destructions de munitions de guerre par Valery. Lies a rappelé qu’il fallait envi- grand merci aussi a Gillian Flower et à explosions sous-marines était program- ron 2 semaines à un phoque pour s'ha- Nicole Hajdn pour avoir servi d’inter- mée â partir du IO décembre, soit 3 bituer à un nouveau milieii. Il devenait prête lors de la conférence de presse. jours apres le relâcher. Dans ces condi- impensable de réintroduire des ani- tions, le SRRC ne souhaitait plus relâ- maux dans un environnement perturbé Pgur gn Savûif plus } cher les animaux. et dangereux. Les 3 phoques devront Le 4 décembre, le Courrier Picard se être relâchés en mer des Wadden rapi- - THIERY Ph (1994) : Organisation faisait l'écho du report de date, criti- dement pour ne pas altérer leurs capaci- des soins donnés aux phoques recueillis quant 1'attitude des Néerlandais et de tés à vivre librement. Lorsque la Baie sur les côtes de la Manche Est. Bull. Picardie Nature. retrouvera un peu de tranquillité, trois Coord. mammal. Nord. Fr. 1:6.8. autres phoques pourront y être relâchés - WILLIAM A. et THIERY Ph. (1997) Une mise au Pgint (probablement au printemps). Lies a 1©années de protection et d'étude de S,imP0Se· precise que les echanges de phoques la colonie de phoques de` la Baie 'tle entre les differentes colonies de Somme, article publie dans ce numero Picardie Nature n'a jamais co-signé de phoques du Nord de l’Europe sont de Picardie Nature. communiqué de presse faisant état de constants comme le prouve la présence "problème technique" au niveau du de plusieurs phoques porteurs de bagues Alain WILLIAM SRRC. Les destructions d’engins de néerlandaises au sein de la colonie de la /,,_ guerre sont la seule cause annulant le Baie de Somme. __,_ ,/,,,__I, > relâcher du 7 décembre. I w ïfzy î En ce qui concerne Pieterburen, voici _;,·<;`.·`—}§,Q`_‘lQ i"—‘)l',ï un rappel de leur coopération: .· J En 1989, devant l’absence de résultats ii i satisfaisants dans les soins donnés aux iltfii il « ' j, ~ " ië; phoques recueillis, les centres de seins ` ‘ \§_· ` i) I i '*É " e> des côtes dela Manche-Est décident de gie K`, ‘:§i;l§igzif}5gf.§, · ·_ S’associer au SRRC. Les résultats sont ·ï éloquents : entre 1973 et 1988, sur 25 âgé e " ,“;· ` Phoques veaux-marins pris en soins au `~§'\)"X§Ã_1Q;, ,· ·`·, I infi ", ‘§Q;.;à/ — ’;§g niveau national seuls S Phoques ont pu . I li`) I ··~__ f i/'°`¢Éi,* · Éâ être relâchés (taux de réussite : 20 %). — '«‘ ,i Entre 1989 et 1993, sur 10 Phoques veaux-marins recueillis,· 2 meurent / ` avant leur transfert à la _.,· _ I , Zeehondencreche, les 8 autres y sont v =· I · transférés rapidement (par avion) et " » I M seront ensuite relâchés (taux de réussi- M" 3 L 7 te : 80 %).
ZZ Picardie Nature n° 74 ll/à WUÈ @lÉ WGÈTWÈ LÃlS§@@lÃl£ÃXT`fl@Elfl Maque (Donald) et pr taIS-t ! ! U l capables d'utiliser car elles sont des ' I ;:·:rà !_î$; acrobates de premierlordre. ` im agi ;_ " ~‘È,t - chapclets de graines (cacahuetes, rif __ ,‘ f§ ;1ïlfî;';";.—\ noix, amandes. . .) îlgl ` : : _`ê& - pots de yaourt en carton, renversés, • lâ È (ïL[ ` ~l Q remplis d'un mélange de graisse et de lllbu l ,“ graines. l iQ' ·\ ,4. ‘*" @'¤¤wsîs_%i5 - petits sacs de graines de tournesol L -· J;)_:l·F_;'! .£" dans un filet suspendu. ïagîëfîs jj - corde enduite de saindoux. l ` A J [ULP Pour les autres insectivores : merles, grives, rouges-gorges, accen- de 1,5 m, a l’écart de toute plantation. ·. ,,r \ 42 teurs, troglodytes... l.’eau z aussi importante que la nourritu- ‘·>`< - pâtée pour insectivores du commerce. re 2 plusieurs petits récipients peu pro- - surtout des fruits : pommes, poires; fonds, parsemés de cailloux, dans les- pommes de terre cuites... quels vous versez de l'eau tiède. Chez nous, janvier et février sont sou- - et des corps gras : beurre, margarine, N’ajouter rien dans l'eau pour l‘einpê- vent les mois les plus rudes pour les saindoux, sauces, fonds de plats, gras de cher de geler, renouvelez-la simple- oiseaux. La nourriture se fait rare, ce boeuf... ment. Pensez aux vieux couvercles tle qui reste est recouvert par les feuilles ou lessiveuses de ]osette Dolphin. par la neige. l.’eau est parfois gelée. La Pour les granivores : PS. un truc : pour le rouge-gorge, jetez végétation est rabougrie et le feuillage verdiers, pinsons, bouvreuils, moi- un peu à l'écart une poignée de flocons ne protège plus. neaux, tarins, sansonnets, tourte- d’avoine. Sans vouloir faire du nourrissage systé- relles... G. BAUDRY matique, comme le font certains "ges- - toutes les graines sont bonnes, telles tionnaltes", il faut aider les oiseaux que ou enrobées de gras : blé, orge, dans les moments difficiles. Et quel ma`is,chènevis,millet,noix,cacahuètes _ plaisir de pouvoir les observer de sa non salées, riz, granulés pour poussin et fenêtre, d'établir des relations avec ce surtout tournesol. \`~ _; monde plein de mystères et pourtant si - et les corps gras comme pour les insec- gs\ proche de nous. _ tivores, accrocher une couenne de lard `\L§\ (non salé) ou du gras frais du boucher. \ \ ··§§ _. i Les MESANGES. ,, l Z ..-Tîàeù Ce sont les grandes vedettes du nourris- Où ? par terre en terrain découvert (les \\à_Qà _ sage. Pour que les autres passereaux ne oiseaux tloivent pouvoir s’envoler `liîiw ll leur prennent pas tout, il faut inventer l'approche du chat) ou sur une planche ` A ll des jeux suspendus qu'elles seules sont abritée de la pluie, fixée sur un poteau l I , y ai llmî; îlmll D`? 3 l'·s‘_|· wa atm l il .. , · ',·— fl ll. , ll" '_ Mà fgf " ’ · 1 ·‘ ·· "lllr — —¤
Picardie Nature n° 74 Z3 Pas de gibecière à |'éco|e A la rentrée, toutes les publicités des leurs parents utiliser ce terme pour qua- des ûibricants, des publicistes). (grands) magasins appellent un sac lifier un sac d'écolier. Le mot la plus Quand le magasin dispose d'un pupitre d,éCOllCI` “glbCClèI'€", OI' UDC gll)€ClèI'C I'épHI'1ClU est "cart" (ClC CH['[kll)lC). Où VOUS QOUVCZ Cl©l1l1C[' votre avis, pl`0· c'est l·?\lÈ [JOUY le "gibier"; c'est UD [CNRC ECI'l\'€Z HLIX lTlHg?iSlDS de DC plL1S fitez de l,OCCHSlOI`l· lVlHlS HC lCLlI' Ll€ll12ll`l· spécifiquement groc et mal venu quand employer ce mot vulgaire et sanglant, dez pas de se justifier, demandez leur de il est employé par des enfants. De plus dès maintenant, alors que se prépare changer de terme, tout simplement. ]AlVlAlS je n'ai entendu les enfants ou déjà la prochaine rentrée (au niveau G. BAUDRY gw t g ,; A B C D E F G H ( J K L J . IIII IrII I Hmmm 2III IIIIII I Où on ne parle que de mammifères (M.) ou à propos de mammifères (M.) - - 1- lvl. qui est camoufle - cri d'étonnement d'un M. 3 Z- titre accordé à un lvl. parrain - lvl. d'Afrique de moeurs grégaires 4 3- piège utilisé par quelques lvl. du Médoc - imite un autre lvl. 4* 8l:l’lI`m8IlOi'1(l€ · petits l1llÉ‘Cl'I1Cl'\[ dill'lS les habitations · 5 ' _ d‘ “C°“““ IIIIII II II 5* dCLL`( COHSOHHCS COl'\SéCU[lVCS * COIUIUC lil] \'élO il UDC bEllCll]C 6 I 6- panires des femelles de lvl. - Merinos sans rinos - délice de chien 7 - J dmmdi °“g€¤ 'IIIIIII II 8- M. à tête sifflante · char de M. 8 9· M dd de Pds · ddddc vvdld 9 ” ‘MMwd ‘‘‘‘ Ill I ~ Il I ll- M. crack · période difficile du male - lvl. chassé parfois à partir de trains 1 0 _ , I aII,IIIsIIIII Verticalement A- petit M. pyrénéen · peut parler, paraît-il, comme les M. G- laveur ou pas, c'est un sale petit M. - un anglais B- avec gnon, cela fait de l'argent - se dit de M. incorruptibles H- ce que dirait un M. à un serpent qui perd sa peau C· l'JCîlUCOUp HIOQUÉ · lJl3l'\Cl1C, si ll'\l'\OCCl'\[C l· petit l'Ol'lgCUl' hélas souvent ClOlllCS[lqllC · ZIVCC elle c'est UDC l`lC|.ll' Cllété D· Flmplîlblë _l· S0ll\'Cl'\[ blllill * éll\llll1l[lOl1S de CCl'\'C2lllX lll2ll\lll\ll·él’lCl\S E- valait un demi hectare environ - M. africain à cornes K- grand dogue F' si SCS plq\l8l'\(S étalent plus dlll'S, l..· ilfI`lCî'lll'\S carnivores lll2\I\gCl'\[ les restes et pllCl'\[ les automobilistes en écraseraient beaucoup moins l - devant mammifère. 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 O 1 1 1 2 1dEd I E ANI ZEH HAELES Er dd dIHE~EELdE 4IdEEdE IIII 5E EESSIGNELS d F U · EEiE Solution 7E^~ ^VIE"ErE ° 73 dEEd^dIE Ed- dun gel IIE¤H~Edd
Z4 Picardie Nature n° 74 lléîl WUE IÉDIÉ W@Tlî?E AÃ1SS@@UAÃ1`î'U@lRU Sortie migration du 13 octobre. , pigeon ramier Un ralentissement dans le passage des , _ alouette lulu passereaux nous permit de casser la ` pigeon biset graine au milieu des dunes du Banc de ix: _ cochevis huppés l’llette. ll faisait très beau. Certains ç a I 7 alouette hausse-col poussèrent ensuite jusqu'a l’Anse " V pipit des arbres Bidart et y virent deux belles alouettes " lâ/` chouca des tours hausse»col. faucon pélerin Au retour, la marée étant basse, cer- linotte mélodieuse tains coupèrent et traversèrent la lvlaye Le rendez-vous à Noyelles était inhabi- labbe pomarin pieds nus. Mais tous se félicitèrent de tuel : 8 heures ! Aussi la plupart se sont pinson des arbres s`être levés tôt car ils n`oubliront pas de levés tôt. Après quelque attente due à mésange charbonnière sitôt ce spectacle rare de milliers de un malentendu, nous nous rendons au pinson du nord mésanges les survolant. parking de la Maye. La matinée est inésange bleue G. BAUDRY fraîche mais la journée s’annonce belle. geai des chênes Ã; Y 1 Ã; »·· ( Q J Nous sommes une vingtaine, mais les mésange noire »·~ A , ··' A 'J J oiseaux sont des milliers qui traversent moineau friquet ar ’[ T ,*3 J" ` F _ la baie ou longent la plage. ]usqu’a midi milan royal ng J "" J )\^ " _/` ce fut un passage incessant, les alouette des champs ·/>_\1')_ ,3., 7 - 1 mésanges volant à quelques mètres de Ac î J. C4 as *_ nous, se posant de buisson en buisson, tl («— _r L-( 5 fr [_ reprenant le groupe suivant; nous nous ·r 1 ,4 F , ` trouvions pratiquement au milieu d'elles. ]amais je n'avais vu autant de L-_ É;-—>,î%;i2"-i’;‘,`_"`;.l’·;;, $1;-"i'§ ,.L· sf"; mésanges noires, charbonnières, bleues. ,7€^,_···l,È,";; }·»*_;·l_,_:»._::"î‘;_ "`·_ E- i; V Liste des migrateurs vus ce jour·là (ce '_ à _ dont je me rappelle) : · ' "" ' JE- ' - ` " "Pour les beaux yeux de la chevecne'; . . . Dans l'ëdition du 12 octobre 1996 du de cavités naturelles. ll a organisé une Aff \« g Courrier Picard, vous avez pu voir une . exposition sur les rapaces de la vallée de ' ,. ' I ; photo de Peter Moronvalle parmi les l’l·lallue à l’école de Montigny. Bravo à É élèves de Montigny·sur-l’I·lallue. En effet Peter et merci aux enseignants qui regar- _ gr r•l ·',.jM;g;! · Peter se démène pour protéger la chouet- dent la nature par le bon bout de la lor- ·· . L p,é'?*0f te chevêche dans la région et s’adresse gnette l agi/i Fpigàif . , · ‘wf_ aux enfants pour leur expliquer la neces- Cl BAUDRY 2 il; sité de construire des nichoirs pour cet ,· ` it l J oiseau qui ne trouve plus suffisamment ' ° · Petites annonces · î `i` i° ’ [ l gg N°ll : petits grimpeurs, roitelets... La Société d’Etudes©rnithologiques de Vends (très bon gît) l IO dis UCB de N:12=s¤b¤S1¤l9¤l}€Spî¤îtS€tB€fs¤t¤¤- France possède un certain nombre de 1 d, , d 1 ` H [Fl J au N°18’g“‘É‘ Sdlluco se doubles de revues régi©¤al€S’¤atiO¤al€S cqaîïts oiseauxlle ace eil·1©¤ 6 5s N 19 ; petits limicoles et mœmationalcs d,OmithOl©gi€ qU,€l' Roc er en exce CDE etat (, isqucî-4. N°21; greg, cygnes et canards le est prête à vendre ai des prix intéres- [Om? Coînpomm le Cham d une half NGZS : guifmeb gœbes et mamuctœs sants. Des listes détaillées peuvent être _ Èsçîcœs 2 P t dd, N°27,* grands eveœi Obtenues sur demande adressée à· la NO4 ;t«·<1¤€eât t Br BCS _H ` 5OFlensemble (porta votre charge) ` Bibliothèque SEOE 55, mc Buffon D . auvettes aquatiques et pour ots Contact , Q3 22 gg 45 33 apres 75005 Paris' N S : fauvettes sylva et hypolais 1ghOQ_ \
Picardie Nature n° 74 Z5 llël WUIÉ IEEE W@Tlî2E LÃlSS@@flAÃX°FlÃl@lRÉl Fré uence renouille l q G à vous d’observer la migration des grenouilles. Chaque année au début du printemps, Nature a décidé de se mobiliser pour sont les plus hivorables au déclenche- les batraciens (grenouilles, tritons, cra- prendre le relais de l`opération ment de la migration. Lors de ces soi- pauds et autres salamandres) tentent de "Fréquence Grenouille" a laquelle cer- rées, vous pouvez aider les amphibiens à regagner leur mare natale pour se repro- tains d‘entre vous ont peut être partici- traverser les routes en les collectant duire. lls l’ont quittée pour vivre leur pé en 1996. En mars, chacun pourra dans des sceaux et en les versant de vie d'adulte plus loin dans un sous bois nous aider, a son niveau, à renforcer l’autre côté de la route (bien identifier ou une prairie humide, mais ils ne peu- notre argumentaire pour la sauvegarde le sens de passage pour ne pas vent se reproduire qu’à l’endroit ou ils des amphibiens et pour la protection contraindre les animaux a traverser sont nés. C'est pourquoi le moment des zones humides. deux fois !). venu, il s‘y dirigent en ligne droite. Lors des nuits sans passage, vous pouvez _°" tout de même être utile en par- Mais de multiples embûches _ ·\Q'¢\·\ courant des tronçons de routes viennent désormais contrarier ·g·(\\<'9 . = favorables (entre un bois et des cette loi naturelle et mettre en càcç gal" __ * étangs par exemple) et en comp- péril la survie de nombreuses (@6 ça - · · tant les cadavres de la nuit précé- populations de batracienszdepuis _i dente (c’est peu ragoûtant mais leur naissance, leur mare d’origi- . ` " Ã J ` î l’essentiel des points noirs identi- nea pu être asséchée ou comblée, fiés l’ont été grâce à ce type de une route est apparue. Avec 7 fl i prospection). L’identification des l'augmentation du trafic automo- especes est parfois délicate E bile, le problème ne cesse de s’ag- ej-Z" ,_ -.~· ·—-¤ a - z ' graver. · , i Les batraciens sont de plus en C'est pourquoi le printemps est, plus menîcés parl la disparipon de pour les grenouilles, la saison de =`` .· " A . eurs mi ieux e vie, i s ont tous les dangers. Leurs cadavres fîi besoin de votre aide pour vaincre jonchent par milliers les routes et gl / · les multiples obstacles pour autoroutes. . .... _ _ - _ .. _____ atteindre leurs lieux de reproduc- Depuis plusieurs années, les natu- P tion. ralistes attirent l’attention des Alors, a vous de jouer, transmet- constructeurs de routes et des services tez nous vos informations en utilisant la de l'Équipement sur ce phénomène. Que faire Q fiche d'enquête ou en téléphonant à Des systèmes de protection existent. Picardie Nature en localisant bien le Certains sont provisoires comme les Nous vous invitons donc,par le biais de site, en donnant une estimation de pièges à grenouilles (de simples seaux nos sorties collectives ou de vos pros- l'ampleur du problème et en précisant dans lesquelles elles tombent). D'autres pections personnelles, à participer ai les espèces impliquées. Dans les cas les systèmes comme les tunnels à batra- cette opération. Informez nous sur les plus graves, et dans la mesure de notre ciens (parfois nommés "crapauducs") sites critiques de passage que vous disponibilité, nous tenterons de nous sont permanents. observez., de préférence en nour retour- rendre sur place. En 1996, grâce aux différents conserva- nant la fiche située en page Z5 ou en toires régionaux d’espaces naturels, de téléphonant vos renseignements au nombreux "points noirs" (sites de pas- bureau de l’asssociation (O3 ZZ 97 97 sage des amphibiens sur les routes) ont 87), ou encore en appelant le "PC été repérés en France. La "palme de gre- Grenouille" au O3 26 745 745. nouille" est revenue, une fois n’est pas coutume, à la Picardie avec 45 sites, En pratique, la période la plus sensible suivie de la Champagne-Ardennes. est le mois de mars qui voit les mouve- En 1997, le Conservatoire des Sites ments les plus importants de Crapaud Naturels de Picardie renouvelle l'opéra- commun et de Grenouille rousse mais tion grace a ses adhérents et aux asso- aussi de Salamandre et de quelques tri- ciations de la régions./Xinsl, Picardie tons. Les nuits douces et pluvieuses
Z6 Picardie Nature n° 74 Mà WE EEE W@TlîZ|É LÃXSS@@|ÃlLÃXTU@l]lÉl Quatre saisons à la Madeleine Picardie Nature organise chaque année ,/« 4 sorties au Cimetière de la Madeleine, _\ réparties de façon ai ce qu’un échan- È tillon le plus large possible des oiseaux ( ` ` N _.;·x·_···—_,:x qui le fréquentent puisse être vu. .. Présentation du site : I / J _· · Le Cimetière de la Madeleine existe _ I` L depuis la fin du XVlll*'"‘ siècle. i H lfarchitecture des monuments funé- F /’ ` taires de cette époque confère au site `f , une atmosphère romantique. Signalons [lg, ,_<<â<â*g·;§f$yl§\%Q ^l’~m; que nombre d'entre eux ont été sculptés , ai _ ,,_®§iû)‘)°\ \s\,\,_«\:` Ã, par les célèbres frères DUTHOIT (ou Q" Il ` · v ip l'un Cl’CLlX en tout cas) et leur nom est ‘l!"~·=.,,·: _ indissociable du site de la Madeleine. § JM ` Une association existe depuis 1985 * \i à afin de sauvegarder les vieilles pierres et I " D de faire connaitre le cimetière, son his- torique, et les célébrités qu'il a l'hon- neur de receler; citons bien sûr ]Ul.ES oiseaux. Nous ne serons pas étonnés de espèces nichent à la Madeleine et y res- VERNE, mais aussi AUGUSTE _lAN- trouver parmi ces espèces végétales de tent tout l`hiver. VIER, EDOUARD GAND, le com- nombreux arbres et arbustes à feuilles mandant V©GEl.... et tant d'autres persistantes (divers conifères...), sym- Les oiseaux MIGRATEURS, qui ne dont les noms sont ceux de nombreuses bole d'éternité cher ii beaucoup en ce font qu’y passer. ll s’agit soit tl'espèces rues Amiénoises. C'est ai l’extrémité lieu. ne nichant pas chez nous (merle a plas- Nord-Ouest de la ville que se situe le Un crématorium existe aussi a la tron) soit d'espèces qui peuvent se cimetière, aujourd'hui d'une superficie Madeleine pour tous ceux qui préfèrent reproduire dans la région mais dans des de 18 hectares. Les nombreux arbres des funérailles laïques. Ainsi, ce site milieux très différents. Ces derniers qu’on y trouve en font un lieu de pro- riche d'événements et d'histoire est en trouveront alors à la Madeleine juste de menade ombragé. Les essences sont plus un espace vert qui attire une multi- quoi se reposer quelque temps (gobe- nombreuses et variées, la strate arbores- tude d’espèces d'oiseaux. Mieux les mouche noir, pouillot siffleur). Nous cente (arbres de plus de IO mètres) est _ connaître et comprendre leur présence pourrons les observer lors de la migra- très bien représentée ainsi que la strate ici sera l'objet de nos sorties. tion postnuptiale (d’automne) ou pré- arbustive (arbustes et buissons de plus nuptiale (de printemps), l’une pouvant de Z mètres) et sous-arbustive (50 à ZOO Intérêt ornithologique être plus propice que l'autre selon les ` centimètres), ces deux dernières offrant de "La Madeleine" espèces que l'on VCLIÈ voir. en période de fructification de nom- Il est bien réel. Sachons que plus de YO breuses baies qu’affectionnent les espèces d’oiseaux y ont été recensées Les visiteurs D’ETE dont au moins la moitié sOnt nicheuses. Comme leur nom l’indique, ils sont la Nous n'allons pas dresser la liste des uniquement â la belle saison. Dans cet- oiseaux qui y ont été vus, nous citerons te catégorie, nous trouvons toutes les -1 simplement quelques nicheurs parmi les espèces qui viennent chez nous pour SC iii plus remarquables : pigeon colombin, reproduire avant de repartir pour des À I ""i¥ pic épeichette, mésange huppée, sittel- contrées plus clémentes lorsque l’hiver r · _ `I`. le, grive draine et gobemouche gris. arrive ici. Ce sont la plupart des insecti- \ _ _ - É Nous allons en revenche nous pencher vores parmi lesquels nous trouvons de ( ` d’avantage sur les quatre "grands nombreux transahariens (hirondelle, _,__ groupes avifaunistiques” qui fréquen- rossignol, coucou...). Selon les espèces, >· tent le site: leur retour a lieu de fin mars (pouillot "'ï- -`:' ·;è};- Les oiseaux SEDENTAIRES tout fitis) ami mai (gobemouche gris) et leur d’abord, qui peuvent être vus toute l'an- départ de mi août (coucou) a fin " née (rouge-gorge, accenteur...). Ces octobre (fauvette des jardins).
· Picardie Nature n° 74 27 Mil WE ®lÉ W@T@É AÃX§S@@flA‘ï§î`|]@l]§Él —-i '\ Enfin, les HIVERNANTS encore la, mais pour peu de temps. lls ne nichent pas en France mais vien- _ ai AEE: Cette période est la plus adéquate pour nent car ilv fait doux l’hiver...par rap- observer le régulier gobemouche noir, port à leur Scandinavie natale. Ainsi, I" jv, g` venu d'Europe du Nord-Est et ne faisant de fin novembre à mars de nombreuses ici qu’une halte. Les rougequeues a front espèces que nous appellerons hiver- `\_ _ ____ blanc venus du Nord . . . de la région ou nants stricts peuvent être vus fr la &\ `_ /,·’/ î — de l‘Europe, accompagnent parfois les Madeleine 1 tarin des aulnes, pinson du gobemouches. nord, grive mauvis îîifl I: - Enfin, entre NOEL et L'AN a lieu la Ce que réservent les sorties : "soi·tie des quatre saisons" qui ferme la Vous remarquerez que ces "4 grandes tion pour les oiseaux. Cette sortie, boucle. Cela est l’occasion d'une bonne catégories" se recoupent. Ainsi les der- enfin, est "un classique" pour observer le balade digestive ! La, nous verrons... niers visiteurs d’été cotoient les migra· coucou qui approche lorsqu'on imite toujours les sédentaires que vous teurs d'automne et parfois des hiver- son chant. connaissez maintenant par coeur mais nants précoces. Ce sera là une période aussi les hivernants (grives litornes et intéressante pour effectuer une sortie. - la seconde est placée DEBUT ]UIN mauvis ...) qui attirent parfois l'épervier Nous aurons en effet la chance d’obser- Là, les "migrateurs stricts" sont passés, venant chasser l'hiver jusqu'au coeur de ver la plus grande diversité de "catégo- restent bien sûr les sédentaires et tous nos villes. ries" donc la plus grande diversité d‘es· les visiteurs d’été, les derniers étant arri- Evidemment, chaque sortie réserve des pèces. C'est pourquoi les dates des sor- vés dans le courant du mois de mai surprises (observation d'écureuil...) et ties ne sont pas choisies au hasard : (gobemouche gris, inartinet). Cette sor- c’est toujours avec plaisir que l‘on · la première a lieu Ml-AVRIL tie permet d'observer la multitude d'es— déaiubule dans les allées du cimetière de Elle permet de noter déjà de nombreux pèces qui se reproduisent ici, les jeunes la Madeleine, jumelles au cou, oreilles visiteurs d'été venus renforcer en quémendant de la nourriture à leurs aux aguets, sans oublier le respect nombre l’avifaune du parc d’oû les parents étant alors bien visibles. qu’imposent les lieux. hivernants sont tous partis et où ne res- En espérant vous y voir prochaine- taient que les sédentaires. A cette - Ensuite, nous nous retrouverons en lnC¤t... aux sorties bien sûr! ! époque, c’est aussi la période idéale pour SEPTEMBRE Vincent BAWEDIN de nombreux migrateurs (merle E1 plas- Les migrateurs d’automne sont en route tron), c’est également là que l’on se vers l'Afrique alors que quelques séden- ,,mmsmimmS.appEHe..LcSmmSdclaM‘ddcm·· f3mlllHl'iS€l'3 HVCC les Cl1HI1[S Z DOUS ÈHÃFCS nourrissent les j€UI'i€S de leur Zrue de la Poudrière SOOO0 Amiens. sommes déjà en période de reproduc- seconde couvée. Les visiteurs d'été sont -21:;-I '\ I EL` ` < A i `·"~·Q . Q1 ·` ` M · _.."·r,\ _`···~—î,_ 4 . -- · ._ · —_`_‘g_` ·—·;.;¤ *~.—,_.;,_ I V" 4 i ru Ir ~ f > " · N — , TL:-;ï`*•;%
28 Picardie Nature n° 74 ï O J C 1: cologrste, evrdemm ent, O J O mais eco-rudologrs te ? La majorité des adhérents de Picardie Nature peut très bien s'efforcer, c'est à dire gérer au mieux les encombrants, recycler au maximum le au prorata des outils que nos élus mettent à notre disposition dans contenu des bennes des déchetteries (avec restauration-vente d'une nos cantons respectifs, de gérer le moins inécologiquement possible partie des encombrants entre autres). Il faut ensuite récupérer par ses déchets ménagers sans pour autant jamais avoir entendu parler de apport volontaire en mini-déchetteries de quartier ou au porte à por- l'institut de rudologie de l'Université du Maine au Mans. te un réel et réaliste maximum de ce qui, dans nos poubelles, peut devenir des matières premières substituables (aux matières premières C'est quoi la rudologie, c'est la "science des poubelles" ou la "scien- vierges). Il faut encore tirer partie surtout dans un département rural, ce des déchets" qui fait l'objet de |'attribution pour la vingtaine des matières fermentescibles (élagage, tontes, épluchures etc); avant d'élèves de chaque promotion annuelle d'un diplôme d'études supé- de se retrouver avec ce que les professionnels appellent parfois le rieur spécialisé de rudologue (sous-titré gestion territoriale et sociale "fatal", qui ne l'est pas forcément au moins pour ce qui est des quan- des déchets et des pollutions). Mais de même que tous les écologistes tités qui arrangents certains, désireux de garder quand mème la plus ne sont pas des écologues diplômés, de même tous les rudologistes, grosse part du gâteau par rapport à la bête poubelle d'antan. c'est à dire les personnes s'y connaissant "pas mal" (c’est à dire déjà tout juste suffisamment pour constater qu'un élu en sait souvent peu Ce fatal dans lequel on trouve encore des matières premières substi- et mal ou selon une version trop "prudende et officie||e")au niveau de tuables mais plus ou moins souillés et irrécupérables ai coût raison- la gestion des déchets, ne sont pas des rudologues. Et comme il vaut nable, mais aussi des incombustibles qu'on met pourtant ”à bruler", mieux porter bien haut son drapeau, alors qu’il pourrait y avoir des il peut être parfois éco-défendable d’uti|iser un outil faisant appel à la rudologistes qui, paradoxalement, ne privilégient pas l'environne- chaleur (avec ou d'abord sans flamme) pour en réduire la nuisibilité ment, on peut préciser "éco-rudologiste" ; à côté des éco-ingénieurs, potentielle et le volume, voir pour en tirer encore quelques matières des éco·consei|lers, des éco-maires etc. Et même des éco-dirigeants substituables et quelques thermies. Après celà il suffira (!) alors de d'EDF l mettre dans ce qu'on appelle encore à tort décharge ou méme CET (centre d'enfouissement technique) qu'on appelle aussi centre de sto- Quoiqu'il en soit, il parait évident que dans toute la mesure du pos- kage maintenant, "le reste du reste" selon des pratiques qui ont beau- sible les adhérents de notre association et autres lecteurs de notre bul- coup évoluées et sont très éco-défendables; mais un état des |'art qui letin ont tout intérêt à disposer d'un bagage minimum (cf ci-dessus) est malheureusement ignoré de la plupart de nos concitoyens (élus concernant l'état de l’ait pour ce qui est de l'ensemble de la gestion compris). des déchets en général et des déchets dits-municipaux en particulier Cétait là un très rapide survol, dont chaque élément fera, dans les qui n'inc|uent pas seulement les déchets ramassés sur le trottoir, ni bulletins ultérieurs, |'objet d'un commentaire simple, succint, non même ceux ramassés dans les déchetteries, appellés ensemble ces hyper-technique, mais néanmoins techniquement incontestable, par- deux derniers, déchets ménagers. Ce qui commencera à faire de ces ce qu’il ne faut évidemment pas envoyer un militant au combat avec lecteurs attentifs des éco-rudologistes amateurs capables de dialoguer des mauvaises armes et des munitions inadaptées. avec leurs élus qui, comme dit, en sauront souvent moins (bien) Et on reparlera encore également de rudologie appliquée à nos rési- qu'eux et les respecteront peut-être face à leur attitude de connais- dus de consommation dit municipaux le 13 février 1997 dans la salle seurs très exigeants mais éco-constructifs, dans le cadre de projets liés Léo Lagrange à partir de 20h30 heures très précises en compagnie au plan départemental dont nous reparlerons également dans nos d'un de nos nouveaux adhérents éco-rudologiste professionnel - ça prochains bulletins. Il est en effet utile à l'intérêt général d'être des existe aussi - spécialisé, et c'est beaucoup plus rare, dans l'aide à l’ana- interlocuteurs à la fois crédibles et éco-constructifs dans le domaine. lyse et à la qualité de la communication sur l'éco-gestion des résidus municipaux précisément. Qu'on se le dise. Si on survole rapidement la filière comment se présente-elle ? Alors N.B. Evidemmentsi d'ici là, dans son contexte local, I’un de nos adhérents qu'elle suppose pour être comprise d'une bonne information rude- est pressé d’améIiorer sa culture rudologique ou rudérique, il lui suffit de rique si possible contradictoire au départ; et, pour être logique, des prendre contact avec le secrétariat de Picardie Nature. actions de réduction a la source puisque la tonne la moins chère à gérer est celle qui finit par ne plus exister après une bonne sensibili- sation précisément; et ce, bien évidemment sans retour à la bougie et Une soirée-débat aura lieu le leudi 13 février à 20 h 30, à l'issue de laquelle à l’écue|le de buis; mais en limitant les problèmes posés par teitaint wie les a<iiieie¤_i-e-§ iiiieieiiii <>ii_ii¤ii· ançieiiiea iiiiiiiii qui ievwiieiii bien- emballages, par les gratuits, par le gaspillage des matières fermentes- p°°"°m S"nSC,"œ a une ".f°rmat'°n aïeleieen sur la base dlup "pem Vade` cibles (épiutnuie, tantes de gazon att), parles iiitiiieiateuit sur- Qïjëff p°,f' “°gj“d°'°g"‘° "“"°“'· q"' '°‘" p?ï'“"‘"’ "“ “p"""‘"È I _ I per onora ement et constructivement un siege dans toute commis dlmenslonnes etc. sion rudérique (c’est à dire concernant la gestion des résidus ou déchets) loca- Car après, pour ce qui est des résidus de notre société de dys-pro- lei départementale eu regi<>¤ale· dUCîi¤n, de dys-commercialisation et de dysconsummation qui sont M¤i$·_ d'<>i?$ ei dëlâi si V°_U$ eiii/i§a9e1iîePafiieipefâcette"S<>iiêe-apêritive", Vraiment inévitables, H Convient d,aVOi|_ une approche écwéaliste merci de bien vouloir lefaire savoiren telephonantau siege de Picardie Nature.
i Picardie Nature n° 74 29 É "Fréquence Grenouille" É `Q opération conduite par Espaces Naturels de France et les Conservatoires Q ~ Picardie nature, Mg` BP 835 . 80008 Amiens Cedex l Q Tél. 03 22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72 Nom ......................................... Q Prénom ....................................... Adresse ....................................... E Code Postal .................................... E Ville ......................................... J'ai observé des batraciens sur la route N° ..........................,...... É allant de la commune de : . ............................................... département ............ É a : . ................................................................................ département ............ C'était le (date et heure)...... ...... ...... ........ .. Espèce (grenouille, triton,crapaud)..................... ...... ...... Leur nombre : ..... E vivahtes.......... ..... Q écrasées ...... . ........ La météo du jour (température, humidité...)........................ Descriptif des lieux (route départementale, chemin goudronné, E bois ou étangs proches ...... ...... i (si vous en avez la possibilité, meci dejoindre une copie de carte permettant de localiser le site) O à retourner à Picardie Nature
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rotection des phoques nitiatîon à Pornithologie — I entre de soins aux oiseaux bxeussès I I · A nimation [ projection de diapos I R éalisatîon de documents de vulgarisation; D êcouverte dela nature à K ntervention en milieu scolaire E QE tude des milieux naturels \ « I ; îN on à Furbanisation sauvage du littoral ction de protection des busards IT ravail bénévole 1 ne revue trimestrielle Q îR ecours en justice tude sur la mortalité des oiseaux