u ,C— E AT ··’ ` _E î un . ln? r A- . H NA 7 U F? E NO 64 -a;g5§··‘·;;;;;;·‘;;;;;;;;;z;;§;;;@a;ja=¤:=-—¤ .‘1ëàëê;ï;êé;ë;2;2;5 ._.. .·2;a§à;;Qî"jïëë;ë;;_s`ê5ë;ê2;2;2;âz:a2z2;;;;;;2 I ·:·'· ._ · 1. »îïë*f f ê ïïë ë— ``‘ `‘‘ " `‘‘‘ ;`‘ "îîî?îââïéÉî‘;;âëê ë*?;ïiï-.= ··l——-È . ""‘—— "` -—;·; ;;—; —; .· _-sa? , ê' ‘ *'·1· F"- É " 1 » » »· '* V F -,¢î¢î`. %·#·?? · .3 ’ · ··:¢>»j#; uw . __ = gi! *‘;;¤ë'2¤ë—i?-' ·— :' EI; = `~s, «_ ja, .,, M *,1; * ,·;» ; danS "*‘·^·« —"» *19 ··*—:“î* hr '·:J°»E?·' ï Q ;ÃÈ "Éî»üT=2¥',sÉ'·* 'ïÉT~’ _:·· · . î .; =wg:· g»%xE ?àï‘s··· +‘* ;·\«~17¤§*= :ïwÉ;. Z ,11.. à · · ;I‘ revuatrimestrîellœ publiée parïassocâatïon FWCAHDEE-NATURE F I îSSNG18242ü1 commzssaow PAmTAanE N°6386O /|
u iiii i PICÀRD]E » ï NA RE Editorial .......................................................... 3 u g Au cezaiaee ................................................ 27 revue trimestrieiie , . . pubüée par PjœfdiëNafUre, _ Adheszori etAbon11a1rzcr1f ............................... 29 ‘ ' ri ‘ ' 1 1 “S°"’a"°” S"”"S b" ”°’a"" ("‘°’ 190 ) verres - bon de eemmemie ............. , .............. 28 g 7 afrîiiée à France Nature Environnement __ agréée par les ministères . i A de renvirennemenr, Infûim ütîûfis A de ]‘EqU;;Dgm8nf Pgcmegeeg men tenues ,,2 ,,,.. 3 .................................. e ..................... 4 El 99 È —’*'i·'"”~’i‘S$·‘-’ 9* 995 Spim îî;]-llée 9-,eïÈîîîîîîîQÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÈÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÈÃÃÉÃÃÃÃÃÈ i 14, place Vogel Amiens En Picardie A r ad (9359 QQSÈQIQ gspâcesdsïîbles îrïrm Somme ....... Q ................................. , .......... l · rl es ' ets à 'ens ........... . .... , ......................·.......·............. BP 835 I · Leparadis des oiseaux ........... ` .Q .................................................... 9 _ 80008 AMIENS Cedex 1 Deeetmee, libre réponse ....................... . .................................... 10 È A É 22 97 97 87 — E 22 92 08 72 la Via de notre Association ‘ _ _ Animebzeee ........,.........i.............................................................. 11 _ · · . . _ . C ld .......................................................................... ¤·¤'9<=i9¤r de 9¤¤¤¤¤¤i¤¤¤ eèeëîîlïrï .......................................................................2.., ii Patrick Vallee de I'©ise ........ . .......,...............................,.......................... 14 I . dactylographie ` _ i ehdi GUERMAH et Dina CHANTELLY - _ I " mise en page · I — - I - Bernard COUVREUR Relacher de 3 jeunes Phoques ...,.. _ ...,.,.............................., e ,,,,.,, 17 I iëdacüün Trîbrioe Libre. ....... - .............................. 1 ..................................,.,., 19 Gerard BALI DHY, Josette DOLPHIN, _ Richard MONNEHAY, Pierre PEGLJET, · Laurence TELLIER, Patrick THlERY Le grèbe castagnux ................................................................... 20 · JEAN MARIE THIEFIY, Caroline eousseixu, Pierre Yves r=ao7r1Azs _ l..’©îseau blessé ................................................. T ......................... 21 photographies et illustrations _ Patrick Thiery, Richard Monnehay, Régis Delcourt, _ pg&t·œ_YVBS pmthags E SUI la PISÈE d&5 f3.ï1'1E§'1iS IOSES .................................................... 23 J - impression Q q Copie-Self-Amiens dépôt legal 2è"`*° trimestre 1994 _ 2 _ PICARDIE NATURE Mea
Ed 'l' ' l L L€fe1i退0mPl1· Les enquêtes d ’utilité publique ne satisfont pas les citoyens. Elles vont sans doute être corrigées, sinon améliorées. L’information est mal faite, ou peu exploitable, et la diffusion quasi inexistante. Beaucoup de projets, en outre, passent au dessus de la tête des citoyens. Par exemple, combien de picardssavent qu’il est question de faire un canal ii grand gabarit chez eux ? Tout cela se passe dans des réunions de gens concernés, directement concernés, qui ne tiennent pas tellement a ce que cela change. Mais je veux surtout parler § d'une méthode depuis longtemps éprouvée qui consiste a laisser dire, car c'est É une méthode. L'opposition ii un projet fait partie du projet. Il si@t de la maitriser, com me les vols font partie du prix de vente d’un produit dans un É grand magasin. La dictature dit : <<Tais~toi l», la démocratie dit : «cause É toujours! >>- on laisse donc dire, on laisse réunir; discuter, projeter, même. Et pendant ce temps, le projet avance, les travaux commencent, et si jamais des citoyens réussissent a mettre des bd tons dans les roues, il est trop ta rd, ils sont devant le fait accompli. On ne peut quand même pas démolire, ce serait du gaspillage? S'ilfaut payer une indemnité, on s'en sort sans grand dommage et lé Prqjet est ·realz5g_ _ _ Le tribunal interdit la graviêre ? Tout un pré est déja recouvert de cran pour le parking des camions (NDLR .· graviêre de Prémontiers, société DACHE UX). Le tribunal arrête la construction d'un ensemble immobilier en pleine monta« gne, au bord d'un lac : c'était interdit- quelques années plus tard, les travaux reprennent : on a changé de loi s' Il existe des milliers d 'exemples de la sorte. Quand on sait qu 'une loi interdit un projet, n'y a t-i l pas une auto rité qui peut stopper un projet immédiatement, avant le début du commencement de sa On peut croire que non, quand on voit un préfet, chaque année, prendre un arrêté qu’il sait devoir être annulé par le Tribunal Administratü La France est le pays des dérogations, des sauf-moi, des a—part»nous, des responsables non coupables- Des qu'une loi est votée, on se demande comment la contourner ou la détourner. - ` Llne loi n'est juste que si elle est est la même pour tous. Les dérogations très souvent ava nta gent les profiteu rs, les vicela rds, les sournois, les malhonnêtes et · Les règlements sont souvent barbants et paralysants, mais ils sont la pour protéger. Protéger, c'est protéger les faibles. Protéger, c'est un mot qu'on aime » bien nées ri Pieeréie Net¤re· T Gëra rd BA UDRK t PICARDIE NATURE se sa 3 É u
I I Q 0 Tl S Nous constatons que les Ministres de l’Environne- ment et de l’lntérieur se gardent bien de faire appliquer · la loi républicaine. Si le courage est une vertu, les hommes politiques, en France, 1’ont perdue depuis ` . longtemps l. EN I l El T S NON A LA cmssa AUX TOURTECRELLES DANS LE JEDOC Lutter contre la cruauté et le respect de la vie, c’est aussi, bien entendu s’opposer fortement aux chasses NOUS ne devons pas ml gra; que les gûig Pümîîüjèœs dûs Oiseaux mîgïaœms qui Sl-lwülüm la françaises soient transgrssséas, ni que France en revenant de leur hivernage d’Afrique, pour 1 ss Directi vas Européennes soi sur ba - nicher en Europe. fouées, pour satisfaire, au nom ci 'rnze tradition <<débils>>, dépassés se anci- Or, comme vous le savez, chaque année en Médoc, éC9ï99'Ã@U€’» les alsa bêis instincts de CEM quelques milliers de chasseurs deGirondemassacrent qui west POU? IE plâlSlI`· . les tourterelles en plein mois demai, en toute illégalité. _ _ l _ \ _ Mais malgré de multiples promesses et déclarations EÉÈÈZ Is œfpëcï dœ 101S’ œmœz a Mmslcur Is d’intention, aucun pouvoir politique, ni de gauche, ni Mmlstœ ds 1 Esrasmsmsss ‘ de droite, n’a depuis une vingtaine d’ar1nées fait res- 20 Avenue ds Ségur 7500 PARIS 07 j pecter la législation Nationale et Européenne qui Q interdit formellement les tirs printaniers des oiseaux Laurence TELLIER migrateurs. _ _ _ _ H · Extrait de la revue "Ammaux Magazine de J run 94 · C’est pourquoi le 1 er mai jour de «l’ouverrure» du braconnage en Médoc est <<tradition.nel.lement» le ` ~ l théâtre d’agressions plus ou moins violentes des É chasseurs contre les défenseurs de la nature. Mais ` Q toujours le laxisme des pouvoirs politiques, et des _ forces de l’ ordre permet à ces braconniers d’irnposer leur loi, au mé ris du civisme et du bon sens les lus - ; « z A x .asm,s,_,_ P P s Le Nuclearre detrone Ainsi,l`andenner,malgréles promesses deMichel L’INESTENE (ïnsümt d·Ev31uaüOn des gmtégics Baaüss Miaistrs de 1’E¤rir¤¤¤¤¤1·=¤t si Csüss ds Surrtnnagts etl’Environnement en Europe) aprrbas Cha? 195 Pasîluï Mimîsiœ <î€l’T11të1i€1¤»r>i¤S @40 000 une bande dessinée de vulgarisation sur le thème du tourterelles ont de l’aveu même des chasseurs de nucléaim Que Sg passûrajpil ÈH Ca; dla-Ccidûnt QMÃHE répressionsérieusecontreceuxquiserendentcoupables découvrir SOUS lm angxe aumyam gz humOm·1Süqu€_ ds œs massücœs- une série de tiches illustrées en fin de volume nous renseigne sur les scénarios de sortie du nucléaire, lm Ainsi, le 13 mai 199-1, la Ligue pour la Protection Tîsqucs liés au mciéaiœ, res écomgïnîës d•,gn€l-gîC’ pas des Oiseaux publiait un communiqué titré ; <<LES énergies œmu,_,·€1ab1€S’ gcL__ FORCES DE L’ ORDRE TOUI OURS A GENOUX DEVANT LES BRAC©?iNïERS>>— A la Psîttœ ds Lenucléairedéuôné,parAntome Bondueue,Boua1em Grave, les observateurs de la L.P.O ont enregistré, Khûhfï et Jean Moœsügî (gg fl-S) depuis le 2 mai, le passage de 10895 touterelles dans ·i cette seule commune du Verdon, ainsi que 4644 coups édité pm- ]’I`N'ESTEî\(’E, 5 mg Bu©[75013 pARj5 I I de feu. I 4 PICARDIE I\IÀTUI?E I`“I°É-C u
i UN SAN CTUAIRE POUR LES BALEINES t ( EST CREE EN ZONE ANTARCTIQUE Réunie à Puerto-Vallarta (Mexique) pour la 46 eme A ,r. session,laCon1missionBalei1·rièreJ1iternationale (CBD ',,,,î_çj`t—?«-· î " «·‘;,€Èr .,.·§ —=·· "’ aadopté, jeudi 26 Mailapropositionfrançaise decréer fig; f f "· ,_ pour tous les cétacés un sanctuaire en zone antarctique. " ;i;i§‘· Z _. çà Apres 4 jours de débats, 23 des 31 pays repïntés à P ·— _ iii; . F et Al? la conférence de la CBI ont voté en faveur de cette " J M EL'- (t"‘_._i_ _ 4'(ÉÉ ' proposition. Seul lelaponavoté contre etaafiiché son ` ' ri" È; ·x ` ï_ désaccord en menaçant de se retirer de la commission, \§ sw" \\ La Norvège, elle, aexpruné son désaccord en refusant I sl.; ( ·, de participer au vote- I jl? L · é'/4, fl} È ? ‘ _` Tokyo était cependant disposé àaccepter le sanctuaire f _ tg =`*` _` `it = dans I’océat1 Arrtactique mais à la condition que la I à ` "üè , CBIadopte un amendement (déposé par Kazuo Sliima, çi le délégué Japonais) autorisant la chasse de 2000 a . ` 4000 petits rorquals par an. Il faut dire que d’ après les Brigitte Srtaoui qui représente 7 Organisations Non Japonais et les Norvégiens, la prolifération de cette Gouvernementales (ONG) françaises liées à l’envi- baleine (désormais la plus répandue ) rnenacerait ronnementprécise que la création d’un sanctuaire «est l’ équilibre écologique. Cet amendement aétélargement une mesure préventive dans l’ hypotbeseoù la moratoire rejeté. - serait levée (-..). Le rôle de la CBI consiste àmettreune · Selon les Japonais, les interventions de la CBI, depuis série d’entraves à la chasse : il s’agit d’épuiser peu à sa création en 1946, ont permis d’établir un <<systeme peu les baleiniers pour les convaincre d’abandonner i de protection efficace>> pour les baleines qui, à l’ex- cette activité, selon la même stratégie qu’i1s utilisent _ ception de la baleine bleue (il resterait moins de 1000 eux-même pour épuiser les baleines>>. individus de ce gigantesque cétacé de 120 tonnes), ne seraient plus menacées d’extinction. Carnïine ROUSSEAU Lors de l’entrée en vigueur, en 1986, du moratoire (source : le Monde 28I05I94) suspendant la chasse à la baleine pour une période indéterminée, une exception était prévue autorisant, ` pour les japonaisunquota de pêche <<scientiiîque» de _ - . ,2: ( _ , Y R - 330 petits rorquals par an (drôle de pêche scientifique - 4, _ ' \ puisque Fon trouve de la baleine aux menus des ‘ " \ restaurants japonais), ·""e-·· à `· \ Le conseiller scientifique de la délégation française “=·` 2 j _ (Michel Pascal) précise que «personne n’est dupe (...). u · · %\,J, ·,"· `- Les Japonais ont tout simplement transformé leur % ` ` chasse commerciale en chasse scientifique. Il est vrai _ . qu’ils ont réduit leur prises de 7000 baleines par an à ` un peu plus de 300, mais d’aut1·es pays chassent pour " 5°°im°:°H l eux, en particulier les Philippines et 'l`aiwan>>. La `“**>··=· A MW. --*45/ viande de baleine étant tres prisée par les Japonais qui É 5°“° MH 9* ‘i‘°P"î‘ Mis _ ` _ sont prêts à la payer entre 800 et 900 frs le kilo. s·¤-=l·~¤·~ ëëddë è P¤=·*·=- ‘·’=·"¤rl*¤ I PICARDIE NA IURE N° 64 5 'I
NO PASSARAN! sa Ils étaient environ 10 0©t},ce dimanche 22 Mai, avenir __ ·_ . 2 _ _ r ·_ _ — _ l crier leur colere en vallée d’Aspe contre le projet de A N C H E -2 ` A l l`ttXe E`? et du tunnel du Sornport, Hs sont venus de _ L;-·-COI du Somport _F'2 _·_·hEUI'€€;;, partout (plusieurs régions franc aises et pays europeens autoroutï; JO · __ — , . , , . . A · xe · ·•-= etarentrepresentes) etrl y avartrnerne des prcards (dont Èsuqtîllîîl mvnux “_\_“0° it? _ _ _ - 3 I'\'\ ' r a-•' MNMH quelques membres de Picardie Nature É). Ils ont du etre ^"°‘aT¤¤¤¤eB°3È&z,n30·“ B ,_,,_,,,__î sacrément déçus en arrivant et en découvrant que le Iûee percement du tunnel avait débuté peu de temps au pa- Q" ravant (il parait même que le chantier est tres tres bien :C`i y É gartlé...). ,/QQ _ 4} ___·· W _ mn; M. Lassale, Conseiller général des Pyrénées Atlanti- `g, _ - · E ques, ne les a pas apprécié lui, ces écolos venus de gl`- ·,j··:.`* . '_ ·- - _ his: partout, àen croire ce qu’il adit sur Europe 1 ce même ·<·lÉ.î_; I ‘,···j;_·q€ sa ""““î.“ï · . , . · .'_’J i · . 1 ---- """" jour. Il les ·a trouve bien envalnssants et un peu trop - [É / _ F; __; t râleurs. ll taut dire qu’1l se rerourt du projet de cette rx à j autoroute qui va pourtant devisager sa vallée, car, É lç _—" = · · · · r · ·sf ·— ‘(·É C"? . .11Lt: selon lut, ce sera un brenfartpourles ours qui aurontdes ‘ ·. - · - ·;,; _ · passages aménagés sous l` autoroute (il pense que cela ( ( — °"î`(”~:£."È.E ‘ vaut mieux que la petite route actuelle qu’ ils traversent r ;_;g·j;-_· ( de temps tr autre), Sauvons la vallee JASPE . UI -L NQN au tout c¤mr¤¤ Q au FU! _ ''`'''` Peut—on sérieusement envisager que les ours que l’on _ I _ I — _ _ _ _ _ a tant de mal tr apercevoir dans leur milieu naturel m " (’( " " ( (tellement il sont craintifs et sauvages) ernprunteront aq e:— — E , cu . cen d.,·, , ’,-`."-. ., . 1;, **1u.;-Ur" ` _ °Sp"*‘?"g°’S‘“"‘i“‘lï`€S'”‘È’“S“"‘?‘““°‘°“ L Ou È "· un sera snryamer mramneam- Autant reurpmpesei (essentiellement compose de poids lourds pour cet axe , des passages cloutés . _ alsll SOFOHS Sëee‘X» M- mele ( ¤(¤"·” mmünt Pe ( ÃIÃiiÉÉ(È?ÃÈiÉi'iÃi?·ïi'? ¤î’=1¤¤‘€S êîêumêüü È'- OPPOSET aux éCOlOSl$l€$ TÉVORÉS _ tris 1’<>¤ mmcrs ws S1 bells rësîtm POU? Ssrrîr des intérêts qui ne sont pas ceux de la valïtëe D’a¤w»¤t ( ··1S È ·] ·h bîywü d 1 · f » ( · · relie Pau a Canfranc en Espagne) et de son tunnel. On r _;,: iîé le Sëllî, cette méthode servirait les même intérêts sans j llilîilï C_î>È¥_ê ül_ÃêÈî"?` pour autant dévisager la vallée qui resterait intacte, et Q _ ,r:?·('Iîj(_"(j·§î§§ëfïj'f·'_'_ le cout de l operation serait 1U fois rnferreur a celur t üchmcmœml ‘ -`_' Q ai notre appel puisque, à l’l·teur'e qtfil est, les travaux ; rearnêt;_ag<î:rnerrtsj_tte;?;_t?12rtrsct- Occupation des··SuLs;arnerirr<re- . ·( ·· · ···— 1;ïLï··_ï::;';·;:·:·ï;§3'_î·ï;Q;§;ïEï— · _· _ - _ - . .' COl'll_1nl_lCnl____ _ - mât}?·e§l.F%,.1.l?lT%?_‘illF?èêEîfe?1Z1FlltllP*€.'l_0ll2.j.,î€C·"êT“ll“ êl ¥îF°l‘È$Èl%*??“— ( (.tît:s‘ ïvégétaux`f..' i`Les' 'tloiyvent être ti un à .Bac+2_et,;r·eussiij__—l_es cëiiiitènrns A, Ben cnrngjii_nris‘_§ïgiux Doit-on vrairnent se resoudre Er perdre cette vallée un i - sauvage et tous ceux (et ce) qu’elle abrite ? È È.NÃl.T§ï‘l‘.P·È`(`3,(îue—Le¥Nû:_ue, 49045 Purgers cedex O l, 2 ml: 'l-l'2È*·l4·î?‘l—‘(··i x ( ( ( camrrne ROUSSEAU · i 5 PICARDIE NA TUQE N°é4 ' I
En Picard ' IE s Covssarirmrec _ ` ~ __ ors srrcs rameau — _.___ _ · _..·_ . I M pr rameurs I _ If xt - PROTECTION ET GESTION I··I DES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA SOMME. Dans le cadre de ia politique qu’i| conduit en faveur de Venvironnement, et des compétences en matiere d’Espaces Naturels Sensibles qu’il détient en vertu du Code de |’Urbanisme (article L et Fi 142-1 et suivants), le Conseil Général de la Somme, qui gere les crédits dela Taxe Départementale des Espaces Naturels Sensibles (T.D.E.N.S), a une mission de préservation, de gestion, de mise en valeur et d’ouverture au public de milieux naturels de grande quatité, et souhaite, à ce titre, constituer un réseau de milieux riches et diversifiés, véritable «vitrine nature» d u Département. A cette fin, et dans le cadre du Plan Départemental de l’Environnement, le Conseil Général mène ; actuellement une réflexion trés approfondie en collaboration avec l’Etat. Ainsi, |’Assemblée I Départementafe a récemment décidé de lancer la réalisation d’un schéma départemental de ` protection et de gestions des milieux naturels, destiné à identifier les secteurs prioritaires d‘interven- tion et à établir, avec Vensemble des acteurs concernés une véritable stratégie d’actions pour le moyen terme. _ Le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie est, à ce titre, un acteur privilégié ; en effet, intégré au réseau national «Espaces Naturels de France», il a été créé en 1989 pour préserver et valoriser, ' sur les plans écologiques et pédagogique notamment, les espaces naturels les plus rernarquabies I · de la région. Il a déja mené de nombreuses actions dans ce cadre grâce, en particulier, aux aides financieres provenant de sources diverses: Etat, Région, Département, Communes, Fonds Mondial I J pour la Nature, donnateurs privés. C'est ainsi que dans la Somme, il a mis en oeuvre os modalités I de gestion <<écotogique» en Vallée d‘Acon et sur le coteau calcaire de Guizancourt; il réalise en outre I le fichier du patrimoine naturel du département (Z.N.|.E.F.F .,... ) et conduit une étude diagnostic sur | Vécologie des dunes littorales. D'ores et déja, le Conseil Général de la Somme a amorcé, lors de son débat d’orientation budgétaire pour 1993, un partenariat étroit avec le Conservatoire en lui apportant un soutien financier pour ces différentes réalisations. L’Assemblée Départem entaie a souhaité, lors de son dernier débat d'orientation budgétaire et du vote de son budget primitif 1994, que ce partenariat soit renforcé dans le cadre d’une convention. L’objet de cette convention porte sur un partenariat entre le Conseil Général de ta Somme et te , Conservatoire des Sites Naturels de Picardie permettant de meneret accompagner, avec l’ensembie des partenaires concernés, des actions de préservation, de gestion et de mise en valeur des rnitieux naturels remarquable de la Somme. Le Conseil Général de la Somme finance un poste et charge le Conservatoire d’assurer les missions suivantes 1 — — Participation afélaboration du schéma départemental de protection et de gestion des milieux I naturels. I - Montage de projets en coltaboration avec fe Département et fensernble des parties concernées g ' (propriétaires publics et privés ou ayants droits, cotlectivités, associations), suivi des opérations _ (expertise de l‘état initial des miiieux considérés), objectifs de gestion, suivi scientifique et technique, assistance technique du Département. Cette convention est conclue pour une année. Promote ivrtrunsnrs au 7 I
l I '\ Z LE TRI DES DECHETS A AMIENS, SUlTE... . Désormais, la ville d’Amiens, qui apparemment fait de gros efforts de sensibilisation sur I tri sélectif ` des déchets ménagers, publie dans Amiens Capitale (9 juin 1994), entre autres, une carte publi- iniorrnation sur laquelie se trouvent la totalité des points de récupération qu‘e|le possede à Pheure actuelle. Ces points, les Amiénois sont certainement déjà passés devant, se répartissent en 3 groupes : * les bacs à verre (au nombre de 60) ‘ . * les points propreté (4 sites sur lesquels on peut trouver différents conteneurs pour récupérer les verres, plastiques lisses, plastiques gondolés, papierscartons et métaux) I * 2 déchetteries (où vous pouvez apporter tout ce qui vous encombre, ainsi que vos ordures I ménagères de grande taille). l La collecte sélective, suivie d’un traitement approprié, d‘un recyciage et d’une valorisation, nécessite un suivi tres sérieux et un minimum d’engagement de la part de la population. I A Amiens, la municipalité a passé un contrat avec Ventreprise VIDAM, récupérateur et recycleur de ses déchets ménagers. Ce contrat exige une collecte séparative de qualité au niveau des conteneurs, de même qu‘une garantie sur la valorisation des matières premieres récupérées. Ces points sont ouverts 7 jours sur 7 et sont bien disséminés sur la commune et les quartiers éloignés. Félicitons-nous du slogan aiiicbé pour Voocasion « Trier pour recycier. A Foccasion des journées de I’En vironnement, faires un geste .· triez vos déchets et déposez Ies dans I’un des ôôpoin-ts de coiiecte répartis dans toute Ia viiie oi24mIens>>. Cette page, d‘untormatA3, constitue sans doute un pas en avantdans ia politique de Fenvironnement à Amiens et mérite certainement d’étre encouragée. _ I * ·- ?·*¥îiÉ.'§ *".;e. · A- JI ;i:§:§:§:;:§:j:Qt}:§:§:§:j:j:Q:Q:ig;};Q;Qrf;Q;};§3j1;j:Q:Q:Q:Q:Q:;;Qf;§>:;:§:;:§tjtQ:Qzi:QQ;}-;§:§:§:§:§t§:Q;§;§:§:§:§:§:§:§:§:§:§:;:§:Q;Lfaâëg-.·;'. - [È · ·$__ F .''` ” É, - `.·· '·=. *9 - '·`` LE'; '"'I _, ,. É `· ‘ ··.—·· bâti-; ÉV . · " ¤' `_ . =·» - =·" · ""’“‘ ‘* - —> .= ÉEÉEÉEÉEÈEÉEÈÈÉEZ`ZFÉÉÈÉEI"zÈIEÈIÉZÃft-.cïiïïiÉ?EÈEÈEïîîîîîîïîîîïëïEÈEÈEîêZ`?%??îEÈFëêïêîîgëî"?î?E?EÉEÈEÉEÈëi?§È‘ïîëÉ`ll=·=EÈ·¤- *-' ·· ’* ·.¤ -*· .. ·.°·=·1is··= ¤·2¤=¤==r===* ._._. ..1nt$2· ..... *5 Q ravi,-1*%, a. ·"` M¤¤*¤¤ =——· r *1 r ·:’: .... ·_r=· **‘ ·. >=‘..—it au T5 ··-•= ‘ " #2 ·`T`â·= __ _·.i gbaasigëeëgiz -;7_,3;§‘E·¢f·È#·=§'*x*`:'yÈ}"';.È “"¥;'&* A‘;='i ;· ‘ î ·· 7 · _.Q;i,s 'ÉLL Égîgî;E;1;I;I:2:2:2;1§;I;L;I;I;I;L;I;I;É;I;:;t;t;:;:;;;@;:;:;:;:;:;t;:;:;ii9·`.=&,gÀE;;;;;:?t §:;;:;;§:;:; È·1·;·—e&'?·t`1‘?.‘f;êi·%É':î:.*=` J -·. " . ’ :·;!' · · at-?E"'ifi""""""P"i"ï""j"‘¤""E;E;i;i;É5E§ï;E;î;E;î;E5E;E§§EE1ȤÉ3;-:2::-:-;:3;-:15¤È1EÈaiE¤Er€r£r£È:i:â_·;.:=E>·î·¢i€i·î·?E· `î*É%’=1§=:É—?ëîFéT ’i£' sv "" "‘ É ` È; \ 7 · ·‘-* '·`· i` ig êéëëâÃÉÃÉIÉmïêët52gi;2gi;t5;35;ë¤ë¤ê;ëëêëiESêëêëêëêëëëëëëëêëâëëëëëëiêiê2èiëiâzëiâéjéèiii;gsêàzàzâzââzëëégitgzg,2;, ?<;r"‘ ·' rs ., ts-,. É \. ., '. ;*· izêî. ·=== tritiàttiiIIaIa5I5aIairriteetIInezese¤e:e;ese;s;e;e;s;aIez2azI2a2zas:-=sssie<e;e,te, É ii. tx, ·% A-ê>'ïâfÃ;`:'Éɧ`Ã%.__*&È.»i A E}/·r@·» 'IÉ ’â`*’?v~=·—~ x· ` - ·`:S%î:2!;*:·;1.;,; ,..4* .;:%·§§‘ Il ` ""ër *1/· ’_ ÀIEIQIE THB JLIÉES BBITII g-·· 5:5:5:§:§;1·¤··:;:3:Q:Q:§;Éî<·§·¤·¤·¤:¤·2;Q:Q:1-3-1:5:;:1:5-1-5:5;;:;:5;3:3;;:;;;:;;;:;;;:;:;;;:5;;;;;g;g;g;:-5;g;2-g5£:ê:i:E:îg§;;§:i:E¤§:i:ëj.' .; .,,· ; . X? wàjyrtë LQ; ···=f¤¤=¤=¤¤¤¤i _- ê — · ;·;.- —· · . È• ., ..;·_ _ ·· ‘· ·-i-: I esaIaIaI---ieizaasëeâet2aiaeëeëteëieieiseëeiëi =:¤; ti =i= r ··~‘ ‘ amtauiie " ·. I C mh A W A *" " "' ``’'`` i·· QE Bitume. — % ` É ° ‘’”’ " " D A ¤ p=·¤·¤= p¤¤·t·=¤=è : ¤»a>r··¤~·««·I«.¤=»~ AE `¢ iî I>I¤rIf«r~¤IriI¤ si. ·· .—. y ï-L *2-=·*— "'··‘· ’*‘ ¤i¤€<ërÈrȤî=;:;:î‘î'*¤I‘*'·1:2;;;-'-1:2::1:¤E1È:E1-·-=?=E=E¤E¤:=E¤5E=E¤€=£¤E¤iiÉîëîîërizîlE1:f:I:'·;;;2=;¤:=;2F:F1iiiài¤E¤E¤E¤E=E¤E=E¤E¤€=.·;·. ïî E 2=*è=*¤=¤=ri¤====i¤·1¤=i=·=’rf«r·=II»’#— i4*=·—·-I ¤~==¤F·¤=i¤¤ au elle A à encombrants, papier rtzrzw:. ec:-re, Imrrerisr, À; _ '`‘`‘ '''·' ;__j;_ È ‘”t“r~·’t”i=‘*=~Ir·»°”r~=· im- tits- ë'**‘=‘·"- . ai mi iiii ir- É `‘t` ¤ I Qi . .— 8 PICARDIE NA IUIGE N64
De nouvelles especes nicheuses (Grèoe huppe, Canard milouin), des hivernants (Herons cendres, anatides), se sont installees dans la Reserve naturelle des marais de l’lsle à Saint Quentin, le long de la Somme (Aisne . On rencontre des Colverts, des Foulques noires et en periode de . . Y , migration, passent les Chevaliers, Becasseaux, Courlis cendres, Cygnes et Oies- On entend le Rossignol nichant le long des rives non loin_de la Grive musicienne, de la Fauvette, le Merle noir et dans les ilots looises c‘est le Coucou et le Loriot qui donnent le «la». Plus de 160 especes, rien que pour Favitaune, sont observées dans ce paradis où les tusils, — depuis 1973, sont strictement interdits. C'est la seule reserve situee en ville (à Saint Quentin). C'est ` aussi un des sites Picards desi ne au titre de la directive 70/409/ CEE our la conservation des . Q I oiseaux sauvages d’Europe. t Laurence TELL! ER \_ Extrait de /a revue «An/maux ll//a az/ne» ~ ` Q rev . î· " ‘ - ‘Eê «É-- " gn" ' · ` - « ``.·'` i"` · tëüîëië-iÉlÀ" 0 ~ ' · ai, . ( · · · · ~ É —~-· - eà Ya il .\t, ib, ll}? / r· "¢"' C- É _. = ’ , , Q *` É- Yi E · ._.» ' ···· i j ?° ' `- `&âa¤\i'\- J if, ` l"-·' * a-E à "?"r*· ex:- r " .- ’ · 7 2;2;2;2;:;:;:;:;:;:;r;:;:5;:;fà:;:;È;;_:;:;:5§:;:;:;:;:;:;:;:5;:;;;:;;;:;:;:;:;:;:;:î;:¢:ï;î:§;T;j;,@5g:;:;:;:;:;:; I _<î,f&` re; ·\\ CI; l É[g"—·,""·_·:. va j" È ·-D/Ã\ 3 - · _- : ;`§§‘,·i;.«:· §·.' _· -··. I-1.. i;‘iî°"` ~ ‘ §Q" i ,i -·,«=—r` .— -· ·· rr til; ·e§ai«/.-"·—`·' .—‘t ·m'.=L’°i,.,I-. i ·- ·j.-,·;¤}’ K `* · ' ‘î·¤· 5, °..·,,·-"-" V ` ië_ïië`i.;;¢,§.`£i*. '° ` ’-’ iî??>`ïë·' î_ I"` ·- ."‘ i »* i I ii i —\·;'.`-iXl`·§r*—·.§_%; gi 0 ' J -` ` ”?—.i = «` É i ` "l'l H: .. 2 li'.- -‘} i , , à _ >?î· '·· ~·”' ~· ' ` i i · ·.`—· /«<—*î*a—.r ` .. .· C°?'”9-il 1 l à · · ' . l —·Éî È, " l 1 . B —`· ’ mega? ei.? -— . ~ °t>£p"-·~i —l ‘=* Ft.-, ""( ee" ?~“ t' ··· ` ;2§2;2;:;:;;;:;:§:§:§:§:§:§:§:§:;t;:QE:-1-:ï:-;-;ï;·;-:12:%-;·:3-:·tj:L;·;`;,,:·c-tîzëî-12;ï:-:-:ï:T:î:î:î:ï:îÉî:î:î:î:î;î:ï:§;î: > -- « O % ·- I ii" li É _! / ^>‘ ‘> ' '· , t `·-— · ` ·"1~—ï ·,—·· ' ·._.,.,.,. ,. ...........,..,.____._.__ . _._._._._._._._._ I ._._ î ._._._._._.,., ._._._._._._ . _._ _._. Rënül p — «, -@*4 . V'.- »»~« ·. '·:» ¤ « . .... si » af _w~%:__“ ®.‘~`?·* <§3É,<;t. @ —--.~__: V, H; agie Épuêv i·· I -t-" I 0"·'-rr" _ -3 F, _ ____. ·:T?`·-L-: nhl \«_` çi J..- U jv U} ; fsf-È tê‘î~î> —; <î* «t~« · i<it=··- · i t- r 'I ·· `?=·"`^' ‘?°\· Mge i ltïl -=- `I .-2: r* ‘ o —·'@& _·,.·_ ° ——,- · I ‘ *§ · _.·‘ .·: ?"x?\ ' ··-·-··’°" I". I`- ‘ É , 'f"\ _ ‘€".‘ë Q'- ·i.·.,-- io ·~·=·`· · ’ — _ È -t7` ' - ;; î° <â#"a€>‘âî·î 6 I A »’ (7% , \r. , iêr . '¢ »,_;- .·/r . KG, O · .· / .,,i -· ,= "` * % ê? ai ro /? ··° L i - i iv-. _ ê ·_ ·’};_ < . ¤ • .¤ @5 _, _ __·`_ o @11-5;, ,\ 2/. mî . î f 4*/13/ _ ¤ ÉC? Q, _ · __ X Ay"`.- ···,_ - cl "?.¥*..-` _ `ïl-ê·._ " (__. . *E i ts ·` ‘ ,, .--/-· ‘;m·y"‘gÃà Q- F — "` !È‘·— ‘·`* isa: `.·é`¢"`°°/ ' ` '· °' — w J— ` F É: :É. :«:,i;?·z- 41É€·e°i‘îf.z/'—`· , Q / » , .,;;«'*;.*’È\·=._ €'?` ‘ ge->\\ " ”lf'.·e~ -e— ” w ww e°" f‘° · · - -<—î;à> ‘·ï~i£··€¤.··,tF... ®‘>°— > '— ·— ‘ <-,· Mage —_—. F _____,_- ;__"§= _ . __ · · ,_ zi- .=- E % ·, _` -..-É fc}? :, ·_\ - .3: ;·.::î‘a_3_ï_`:’-- -7-, _ l .. -_;____¤¤·î_·~ _· É Y jt t "lî ,- · /-' • JR `\\-k ' ‘ ( ¢·:·‘¤"· \___';_"`_-·..-..·-""L""""* ` ; _· ‘ ¤ oz osstm \` _’ LM ' PICARD/E NA TU/QE N° 64 9 ]
. [JO 9 3 Lll‘6 . DECATHLON ‘ S rt t N t " Toute Vannes République Tcheque, 4j dont 3] de chasse Taxe de prélèvement d’un mouilon comprise A partir de1133O F, assurances incluses CHASSE A L’0UFiS de mi-mai à tïnjuîn1994 Quebec, 5 jours dont 5 jours de chasse limite de prise : 1 ours par chasseur Prix en avion, assurances incluses: 109OO F . Méthode de chasse : L A ïochossedfoursnoirseproiiguedi’o1‘r‘ûrsuro’es ¤·«a·.E A Lmeeu . sites oppdres, Des mr'roo’ors, minutieusement Giiqjtn =^ ’°~*•*~ss? r/_ij—,_} sr- ser l _ a ' ___ I M- uFFE.) on Pmnt.: -·i à y l '· )\ Du SVJÉTI i montes er prepctres des Semdmêâ IO i Clt/GFICE9, QT sa swmpe sa · · \ g vous sonroririoues. Des specioiisres deiîours noir ¤«>~= ses ? » - ' /· ·::·_ ,. à vous informent des hooiiudes er des methodes F ,= _ i de chasse de ce gibier si ruse. Le chasse se I tîî z prorigue ie rnoiin roi ei en rîn de journee. Pen- " " g CEJODT iejour, ii SS? ,DO$SiDi9 de pr¤riqueri’¤ç1ii;iré ];=*'·- Ingrrrrnr '( de io peche d io truite rnoucheiee." .... i ` ' ri ., ~ _ Il Voici un extrait du catalogue de Chasse de Decathlon dont nous vous avions parle dans le ‘ _\ . · , · , F’lCardîe—NatureN°B2. Bel exernpledesportivite ' - ·j ' _,I ·' l l l ; Apres avoir promu les sports de nature, cette chaine de magasin elargit sa gamme de produits en proposant des safaris de chasse. _ _ i Pour faire cesser ces pratiques, nous vous proposons d’exprlmer votre indignation aux dirigeants i de la firme en adressant la lettre ci—]ointe à la boite postale suivante : DECATHLON LIBRE REPONSE - N° 1327- 59659 VILLENEUVE D’ASO CEDEX Il existe trois magasins DECATHLON en PICARDIE, un dans la SOMME à AMIENS et deux dans FOISE à BEAUVAIS et VENETTE- , Monsieur le Directeur, i I J’ai pris connaissance de votre catalogue Chasse et j'ai releve que vous proposiez des safaris chasse en Europe de l’Est et autres contrées du globe encore sauvages. Je suis indigne de voir que DECATHLON, qui promeut les sports nature, propose des voyages ` de chasse à des prix tres compétitifs concernant des especes animales protégées dans notre pays I ` Je souhaite que ces pratiques cessent et vous demande d'ôter la partie chasse de votre catalogue- [ Espérant que cette demarche sera suivie rapidement d’eâfet, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, a l‘e:<pression de mes salutations distinguées- i IU PICARDIE r\lATU.·'?E N°<5-<' i
La Vie de 110 re Associa i Tl É t O r v l I _ I \ I . Ahlm8lZlOI`lS [3388893 9"E 3 Vêl1II'... Les mois de Mai et ]uin ont été fertiles en manifesta- =-. Z, :__.·__ _ __ _ ·**·· » ° tions concernant les associations etïenvirorunement. ·``_- ·'_.:' =·_'` " r. COI'DlTt€ Châqllë BHDÉQ, Pi.C€iI’dIi€ NEYCUIE Éîêlii présente —'··.i _=___ `“" E _ lllz E ·-__ E Z-E -_·_- _: ·===- il ·==· z _;. ·"° FT.- ; nous avions un tres beau stand vaste et bien situé. ``’` . `- ¤j—É =''i ii ·'—`'= ï - ' Picardie Nature a présenté une nouvelle exposition. _```· *= ``.,`_ _— .`_._ .;:: _.—-_ ._.:: ; ` 12 panneaux sur la protection des rapaces avaient .3 il `·.·· ._:_ _=_:?____:E= E_=_=_ · été réalisés. Nous avons présenté également des PT E x_. pr ___E_ =—_; ailes etdes pattesprovénantttentmaoxmorts etdég L Bu -.t-·_§ Pelotes de I€j@CiÉOD.NOÈf€ SlZE11`ldî:1Vi®’€lH€DÈll1iêIQSSÉ t_ -·-·— llll '·'.·. =.- ·` i lesjeunesetles moinsjeunes. Nous avons d’ailieurs r .=:._._... . L ' eu les hemsuré de la tëïêvîéîeé PUÃSCIUE mas · ` `é i s.`.é t - ·'. i> —·x.·s î*** éié`i P .'a- zist ».x=: , ...·x. r ...t»..·. , . Semsë passé SUI Frame 3 aux éswaütëë rêsîééé- x-xét été` i bien marché et la Perspîcacité de certains jeunes =‘‘t —t·.. ... ·..·.-·e -::· — ·.·.· = ..—·· ·—··—=t— — tt:·=· . -:...: ¤—— r .-·—t 2 t·. — .·-·‘· =·— ·‘.‘.‘ - —-—· . : ¤tt faisait plaisir et démontre que l’informatîon au ni- veau des enfants est importante. Nous remercions Pfiüüpâlëî ëdïvîïéî de Picardie Nâmîë- TTÈS ÉU}-î' 195 gyggnigâtguyg çf_’E5paQ9 ]_9@]_’ Qt 9;} Pgytjçuhgy IHBIÉ CIÉCOIÉ Qi &'C’CfElC'ïli.f, CEÈ GSPEACB SUI la I`iâ‘?ÈLlI9 â Madame V1ARD_ penriis à un grand nombre de personnes de mieux Pguf 1QS jQuméQS dQ1!QnVîfQnnQmQnt! b9auC9up @9 CO1ïI'l&îl3.'€I'lOÈ1'€ &SSOClâ'ClOIl. Nous JEEIIOHS È IEHIEICÃEI ' sorties avait été programmées. De plus, pendant î’Hxp€1·m¤r¤hêMé1¤m©¤ih»€¤Péftî¤1üefM¤dé¤1s I une Semaine, 1‘1—1yp€ym_;,Lmhê Mammouth de Buy- Martin pom son amabilité, Madame Tellier et sa fille les-Amiens nous avait aimablement mis à disposi- Laurence, qui ont bien voulu transporter les grilles fig;} un 95}),399 @335 la gal9yj9 yngyd]a_nd9 @9 ggn âV9C 1B1.1l'VÉhiC1,1i€ ôiI1Sl (11.16 i.€5 PEISODQS IÃUIODÈ magasirppour présenter une exposition sur ia pro- aidé à tenir le stand : Yvette et ]ean-Marc Momege, tection des phoques de la baie de Somme et sur té; GerardBaudry,]eai1-MarieThiéry, Pierre Dolphin, , ' _ J __ A _ _ Mehdi Guermah et Richard Monnehay. .- § }_ Q, Josette D©LPHiN. , `tî à. sa I rm .xxx , à î = * . . '· . .·———— — — ——·. z. Q “ ·‘r'.—' — t=· t ·==```` Q — . · = J x ‘ ··· ·té ti. `P , .c ai . r é rr·t r 'i t cî tt tttc îxxi sxr— . ' it `té ' iitti r xcxi t iii ' li P V > ’ , r,..., . ~§‘i , trrxr ct, .x r tt , , ..rxx » citti i ttsr iii iitii L . - ‘ *· ‘ _. ..... ée22252222ê1a2é2ézê22;¤5;ïë;ï£;at§.it‘;¤- ·‘·_: `ë:ÉÉ?êÃÉÉÉQë;?;’ÃfÃÉÉÈ- · PICARDIE NATURE N° dé T F i I
1 DIMANCHE 22 MAI 1994 Col de Somport -12 h - Nous y etnons. Pour une fois, ma femme et moi sommes à Mais si, ils reviendront peut-être car, savez- Z l’heure etmême avecunjour d'avance puisque vous, certaines routes nouvellement créées le samedi 21 vers 18 heures nous projetons de montent en haut des cols et n’aboutis sent nulle faire un tout (plus d’un I) du coté de la vallée part. d’Aspe. Quelle belle région I ` ` Nulle part ? Non I c’est l'endroit et le moyen A quelques kilomètres d’©loron (notre port idéal et rapide pour flinguer les oiseaux de d’attache) nous sommes déviés par les gen- passage. I darmes qui arrêtent systématiquement tout Bref, voilà le compte-rendu de notre... véhicule non immatriculé 64 : vérification des pélerinage. papiers - nom, prénoms, âge-..Formalités ac- . complies, nous repartons. La montée du col était enthousiasmante. La I Le lendemain, vers 13 heures, nous gagnons le descente plus décevante, mais nous avons eu le sommet du col de Somport où se sont réunis plaisir de prendre en stopMadame FAUCHER, 5 environ 10 000 manifestants, jeunes pour la Présidente de la S.P.A.', qui remontait I plupart, pacifiques mais déterminés dans leur courageusement mais trop fatiguée pour par- désapprobation à la percée d’un tunnel qui courir le reste du cheminà pied. otruirait le site. Nous nous sommes trouvés arrêtés par l'inter- Pendant tout le parcours de la vallée d’Aspe, vention de quelques jeunes qui ont eu la sur cette merveilleuse petite route, nous avons mauvaise idée d’agresser les CRS. et de dé- cotoyé une voie de chemin de fer, hors service truire le grillage protégeant le matériel utilisé depuis 1958, mais fort restaurable, qui peut pour le percement du tunnel, ce qui a ralenti transporter des poids lourds, comme le font encore notre descente du col de Somport à la nos voisins Suisses plus soucieux que nous de vitesse d’un escargot. — préserver leurs montagnes... Mais l’explication de ce ralentissement nous a ' Ce rétablissement du chemin de fer apporte- été donnée par Marie-Anne ISLER-BEGUll\l rait des avantages écologiques, financiers et (tête de liste des Verts aux Européennes) : elle touristiques évidents. et son équipe avaient bloqué pacifiquement la Mais, les avantages «Fric>> sont plus percutants route en s'y asseyant afin de convaincre les et dans la région, une partie de la population C.R.S- de libérer quelques manifestants qu'ils est partisane du tunnel, car qui dit tunnel dit avaient arrêtés. autoroute et l’autorout apportera, comme chacun sait, une activité commerciale plus A notre retour, nous avons pensé à tout ce qu'il importante à cause du fameux y a d’illégal (ex : le pont de l’lle de Ré) et désenclavement I puisque le percement de ce tunnel a été com- mencé sans autorisation, n'est-ce pas aux for- Onpeut toujours rêver .... moi,}e cauchemarde 1 ces de l’ordre d'y mettre fin plutôt que de nous narguer comme ils l'ont fait ? Belles petites routes sinueuses, bordées de ]’espère toutefois qu'unjour oul’autre... lebon vieilles maisons, recyclées en autoroute pour goût de la vie...Non, nous n’avon.s pas oublié des poids lourds bruyants et polluants avec les Ours (autoroute, tunnel, poids—lourds, tunnel s'il vous plaît I Telle est la vallée d’Aspe chasse, etc...) eux qui ne demandent rien sauf projetée par des messieurs cravatés, attachés- qu’on leur fiche la paix... cases, P.D-G., qui n'ont cure de la région qu'ils - détruisent puisqu'il n'y habiteront pas... Cest Pierre PEGUET. bon pour les autres .... · I2 PJCARDIE NATURE N°é—4' I I I
OUELOUES NOUVELLES DU CENTRE DE SOINS . Q. . ï~î_`·‘*ï%;~"‘t>?£&*F·?l·‘?l'f;-— ` Si le premier trimestre . . 1994 a été celui des oiseaux mazoutes, le É--r deuxième est sans con- _ teste celui des bébés. En J'? JA effet, sur les 24 oiseaux accueillis entre le ler Avril et le 12 juin, il y a 1 1 jeunes en duvet, à savoir : @2 1 Faucon crécerelle venant de Compiègne, 1 gf . ? eg`! È Chouette Effraie venant de l’î—lôpital Philippe E . gf ! Pinel et 8 Chouettes hulottes en provenance de ` la Somme (Amiens, Talmas, et Tilloy les Conty) ` . I de 1'Aisne (Villers Cotterêts) et de l’OiS€ Ill? , (Neuilly en Thelle, Méru, Beauvais, I Compiègnelbnejeune Corneilleinoire venant _ ,·;“ ;·;;:È5 de Villers-Bocage, plumée mais incapable cle F ! wî . gf i ._ trouver seule sa nourriture, se fait nourrir par ·— 'në,';ri j|'À·ll' celle aux plumes coupées dont j e vous ai parlé " dans le numéro 63 de Picardie Nature. ` ' ' Nous nous sommes occupés également d’un g Héron cendré avec 3 plombs dans le cou, 2 l` · CQ1'?-É? 9 df? Seins — Chouettes effraie heurtées par une voiture, df? PÉCCU`dï€ NCLÉWQ ainsi que 3 Hiboux moyen—ducs. I ÉÉà 22 54 M 40 2 Buses dont une unijambiste, l’autre patte I · ayant été sectionnée par un piège à mâchoires, — 1 femelle de Canard chipeau, et 1 Guillemot faire mais finalementafait pire que mieux.Cet mazouté. oiseau était dans un état lamentable : queue A noter 2 autres oiseaux aux plumes coupées : . absente, plumes des ailes coupées en arrondi, une Pie bavarde avec une mandibule supé- podagres aux deux pieds, comportement rieure qui dépassaitlamandibule inférieure de quemandeur. Après lmois de soins, devant 1 cm au moins et les plumes de l’aile droite Yimpossibilité de remettre dans la nature cet coupées aux ciseaux. ]’ai coupé la mandibule oiseau handicapé tant au plan physique que supérieure ala bonne longueur et je vais recoller mental, il a fallu se résoudre à Feuthanasier. des plumes àl'aile droite, comme celaa déjà été Emanciper un jeune oiseau est plus difficile fait chez d’autres oiseaux. Le second est un qu'on ne le pense généralement. Faucon crécerelle <<élevé>> depuis longtemps par une personne qui sans doute croyait bien ]ean-Marie TPHERY. ..rr - r I Prcaems NA rues ne sa F3 È I
VICTOIRE IMPORTANTE CONTRE UN PROJET DE CARRIERE EN VALLEE DE L’OISE M Le mois dernier, le tribunal administratif diâiniens rendait un jugement important pour les associations de protection de la nature en annulant une autorisation d 'exploiter une carrière en vallée inondable de l'Oise dans une zone d'intéré`t écologique majeur. I) HISTORIQUE c) Les raisons pour lesquelles, notamment du point Le 11 octobre 1993, le Préfet de l'Aisne autorise de pue des préoccupations d 'enoironnement, parmi la société ”Ballastière de TRAVECY ”, une filiale les partis envisagés, le projet présenté a été retenu. du groupe industriel REDLAND, à exploiter d) Les mesures queVexploitantsengageamettreen une carrière sur le territoire de la commune de oeuvre pour prévenir, supprimer, réduire et si _ TRAVECY, près de la PERE. Le projet couvre possible compenser les conséquences dommageables E 77 hectares de pâture humide dans un secteur du projetsurVenoironnernentainsiqueliévaluation de valeur écologique remarquable. des dépenses correspondantes. · Le 12 novembre, PICARDIE NATURE et la e) Les mesures prévues pour la remise en état des fédération AISNE ENVIRONNEMENT enga- lieux l gent un recours devant le Tribunal Adminis- Dans ce domaine, notre intervention visait à tra tif d'AlvHENS visant a obtenir l’an.nulation démontrer le caractère incomplet del’lnventaii·e j de l’arrêté préfectoral. des richesses naturelles, en particulier l’in- Q ventaire floristique. II) LES MOYENS ]URIDIQUES INVOQUES En effet, le relevé de végétation répertorié dans Ils sont au nombre de trois. l’étude écologique du site montre un certain 1) Tjintérêt à amy r : nombre de taxons limités au genre sans dé· ‘ Nos deux associations sont agréées au titre de termination précise de l’espèce et dont certains I Q la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la comportent des espèces légalement protégées É nature et statutairement ont pourbut de mener (une centaine de noms incomplets] tandis que des actions pour faire respecter la législation d’autres désignentdes espèces quin’ont jamais relativeàla préservationde la nature. Le recours existé ou sont étrangères à la flore française. engagé auprès de la juridiction administrative Par ailleurs, l’analyse des effets de Yexploita- pouvait donc être considéré comme recevable. tion sur la faune et la flore nous paraissait trop sommaire, puisque le petitionnaire n’était pas 2) Tjinsuffisance d’étude d'impact : enmesure d'indiquer quelles espèces animales Le décret du 12 octobre 1977 pris pour appli- etvégétales disparaitraientàlasuitedestravaux cation de la loi du 16 juillet l976 et l’artlcle 10 par supression du substrat ou modification du du décret du 20 décembre 1979 relatifs aux niveau d’eau. autorisations cl’exploiter les carrières précisent le contenu de l’étude d’impact que doit §§}§urlalégalité interne de l’arrêté préfectoral 1 préalablement réaliser le pétitionnaire. Dans les différents mémoires que nous avons . Une étude d'impact doit comporter : produits (plus de 100 pages au total E), nous a) line analyse de l'état initial du site et de l'enoi- avons expliqué que lavallée del'©ise fait l’objet ronnement portant notamment sur les richesses d'une attention toute particulière de la Corn- naturelles. munauté Européenne, de l’Etat, et des asso- ' b) line analyse des ejjfets de Vexploitaion sur l'en- ciatlons de protection de la nature, en raison vironnementetenparticuliersurles sites et paysages, des fonctions de première importance que cet la faune et la flore, les milieux naturels et les hydrosystème assure (épuration des eaux, équilibres biologiques. stockage d’eau de qualité, zones inondables l 14 Picaaois N,aTo.QE N°<5·:' I
assurant une ré ulation des ré 'mes h drauli- Le site de TRAVECY est inventorié comme . . . él r ” ques, procriclion biologique importante, der- Z.N.I.E.P.P. ` niere zone refuge pour des espèces très mena- cées comme le Râle des genêts. • Les Zones d'Intérêt Communautaire pour les De ce fait, les Administrations nationale et ©iseaux(ZïC©).Ils s'agitdezones de protection européenne ont élaboré plusieurs documents spéciale appropriées à la conservation de cer-_ de ortée énérale et soutenu des actions d’inté— taines es `ces rares mentioni1éesàl'ai1nexe1de g . . ret général : . la Directive Europeenne 79-409 CEE concernant • Le Plan d'Exploitation aux Risques d'Inonda- la conservation des oiseaux sauvages et de leur tion (PERI) de la vallée de l'©ise institué par la habitat. Sur la base des travaux, menés souvent loi du 13 juillet 1982, bénévolement par des ornithologues au sein • L’inventaire des Zones Naturelles d’mtérêt d’associations (enpartict11ierLat1rentGAVORY, . EcologiqueEa1mistique etFloristique(Zl\·lIEFP), vice président de PICARDIE NATURE, pom · . . , . · ._ _, . ;· · ; • · ; · initie en 1982 par lelvïirustere del Environnemnt. l inventaire reg1onal),l’Etat français a etablr une g \ I- · · · · « · \ · I Lasynthese del inventaire dupat1·1rnomenattirei liste ZICO. Le Mirustere de 1’Env1ronnement a É icard a été ublié en 1992 conointement ar le ro sé en ZICO la mo enne vallée de l’Oise et - . 8 . . P P . . . , Ministere de l’Env1ronnement et le Conseil Re- s’enga ge ainsi a prendre des mesures de gestion I gional de Picardie. On peutylire dans la préface et de protection appropriées. cosignée par Mr. le Préfet de Région et Mr. le • Les Actions Communautaires pour la NA- Président du Conseil Régional de Picardie la IURE (ACNAT) en particulier l’opération de passage suivant : sauvegarde des vallées alluviales du Nord et de “ l’Etot etla Region sesont doncessociés pourdresser l’Est de la France. lïnoentaire des zones naturelles les plus remorque- _ blesqzfils'az2èreenjourd'huiimpémtifdeprenclreeii Dans le cadre du règlement CEE n° 1973/ 93 . compte dans les documents d'm·lmnisme et les projets (programme LIFE) du 21 mai 1992,1’Etat français clkzmenageznent et de cléoeloppement." etla C.E.E. ont agréé le programme monté par les ·;ï, i A —. `·E· l ··-·'` . — . ·' =l*ë`*ï·itle**?‘*’¥‘lt~'l~· " °"` tîilûèëlw. I î <"" F .? i` · iârtëül 1. ;=‘` il il i\î-· 's;`*î"""‘ l I" |?ç·’,- ` i, , ti-- i‘ ‘ Ill `, ‘=’eÃ÷M i=Ãi" ": "·l°_;`—lti . A ·" C" —·»`Èi“t '``'’ li" -. - · ‘— ' É} L ig.- ,\ , _~’ *' · tjr- ".’7" / =t Q ;li`ë,°'e"( "sfki S? t ,i¤,.,°»·7J·» JL . * ·‘·' -î" rr" 'd :l‘°l“l"lë—;.¤=¤}·' ~·—lë>¢""‘· `F =-. "*"" ¢;··J§·-· l¤·¢;g¤çÈ:a;?¢e=c§=~i1s§€€iëï;:“."'· il ’ _ s seereeeëeî , 5 s ,. , / ss _ - *5, a,.·5l;s /' f` `°—î · "à¤é=?¤l= l >>'¤ , “ y·îaî??z·l.,l e t ;·.e*" l la /"' }i ·< ‘° r il —. se " r ` ` É °ï— est-·re=¤= ï—.~ î· ‘‘`'—e K . »- · ·-L - "'——:*‘fL '· ·‘'` Q élan '—”· sert À. »·2=··-ewtk-la iviëïs -. » lié ' . · * > a,îl·<··i~È, jÉï\·'°‘ tl\—É”`l'i,.·>l ' . °”‘·î;‘??ë#li·l—.— .—·· ~'»‘@*P"FF*>‘ v .·—— "‘*`li«" ·'· . " sega —,, 3,. sjglk -_ _;I:f _._ ~· __ 45,,3g .;r;-·=‘~ —·"s-mi. Qi s· . .· ' 1;- ”_ "}’ï' ,.-3-5+, ‘~-—fÉ .ë; ei ·‘ t · -· “’,—~’;•ëq ** ` ' _ ,_ -···, ·· ·"*\7 " ·—" ""I-|'iTÉÉE»,2ë* M ; î,' -,;_ ·. È E - 4;:} nàgméi _ _’ë* "·` '·'¤` F - É.} \Él§;._-·‘· I`!" -2,;- . ' _ 'gxj (_; _À;ëI;¤i:e¤i E «_- . ` — . I` ¤€ 4jÉ;-rs., , L mr I;_Q¢q` *5-/· - " >;*<l l-.-·s=rL° ——··\* ç ëël ti ” ° . ·~ ’·î.·=—··r « ... sr sa ··.- - > ··.·· ï.·~ i ’ ·= . P "" .· ·— t t ```''` · lîîmla tlïêë .~ « » "` Q naar., . ‘. ··‘·.É .:9; r · . ‘ .--e .—r -“ z —T . .=l*‘ —· ’ M ‘·‘='·‘~·>——-·à= · · `· ` rr rated —. · ¤'. »· · ·-·· ’··:s-::·-· · tlfr _‘ ’ â»,g;j,—*»—·. ··;rl§=«*g==j,;È}\,÷ ,6*.- · _`_-,;_eR¤u`iguLr;;¤§.;~;î<l·' "'g\ · z).·~ ;,,§l ~~¥i‘ '·_—-;« _ · _ , ·.l_;>¤3Ãt .· V- ,-j..- (u sr _;a·=t··~t··+»‘s,n£L~ gé z se x 1 .;·r...‘ _ rt et et ' Éël Q. . -`¤‘· i Ji; l*lr:f€=,êl-È'ir,·"`}~—?‘.¤g:‘?%·°‘* ·.· · — · ;·==_ ..,·- "*···l à '·°·.·:·gn] Ctîïeîia li; · " i i 'îî .,,"· ' `· °` ' ’i ." — ‘iÈt··i“t,? ?°â’§" Q ` __·_ -9 V `_' te `\ `\;>;\°' , 5* ' ll ÃT·~«.‘2A "·_ _. ·_ W ·,.-·"";"`x - · `] Im -J I1,-ti $'·?'Ã' " ‘ i“·°' T1: l' É—«,?i· "; —=·T-.·· —·.=· ——' _- - rl ¤~ · ‘* en ‘ ' - · 2 fr . *?ï`·=·' e' ’ . ‘? ·· -· ‘t*·· ` E _ ·, ‘ \·;—·‘§·;ï.¤ _~-·- \ __· M'_ L » __ _ , -_ 1 _ ··-;§,,‘ Éïmgrà, · I E*=_*H£,·` »·, ¢_ __.-·- _ vr __£ n··_.'î_ *** .·_È.;·5~' É‘-`Ã,_;»i;·_ j laa»Ã~._-_- _ 2t1s5'É,.; ·· — -¢— __,—,,;ï§eîêp iî¤,·;§Y,>t;> _ ¤,.s..‘·};=,,§* Fil - , ?.··}•,¢>\ __.\ ·- .· :?:·;_, /—‘Q·¤=¤l*$·¤~·- ;_ .; _-f- ,···. , .·"_ -_, · »·-.5.,·JL§·;L_ ,6./ ·‘\ L ·’··· ··+-·-—«—·# / ·¤\¤"1'·'· '( · | _c.·§è;s,a.gJ—,_x \‘ï ‘îgr.g'Èy;· ._,¤·¤xm » _ * ·"~·,·, g;?·" " ‘ " ' r » gîlîâl ~= ‘ ·».`~( ”“"» ..., .2 ¤·’·; · _ , ., . . · · ·· · —i ,' ,"’ _ -";·;i:·*"2:9 :ÉZ'i'lî.v·*·É5 " BQEÈEÉ5 Ifl1’I`i1lQ€5 de lâ. SI]. lv Éiiiëë dl? 1 OISÈ ¤.._ (ee., ., ·§,‘s.°·~· ¤ , ``````` " ''·-< ,_., s- . ,`''· · - _"eëï'i*.‘.î_jî'_ 7 PICARDIE NATURE NO se l5 I
Conservatoires des Sites Naturels de Picardie, de sîyfga l Charnpagne—Ardennes et de Lorraine. La ‘ moyenne vallée l'©ise est concernée par un _ \ périmètre situé à la limite Sud du site de j' I TRAVECY. 'f ,;· àl .,. ' Nous avons considéré que ces dispositions ont ,’$'f " z une portée générale. Dans ces conditions Yarticle . _ L - 22 aa aaaaa aa zo aaaaavaaa 1979 aaiaar aux na tte ? »/" 9 autorisations de mise en exploitation devait s’appliquer (voir encadré). ‘ Eu agaaa a raaiaaêa aaa1pg1qaa remarquable du sitec1eTRAVECY,à aaaaaaaaaaa aaampiaçasia Peer eee’e1ees eseeees ees meeseees ee Presse eemme ee aaa des Geeeea eses aesas eeesîeefe see 1e Preise ee1‘ee·¤e ai/se eeeesîs ses seeee e1'aPeeeeae1e¤e¤¤e fesessee Pas 1ese1sPes111ess ee1emeeee‘ees eîeees Peeeeeemmeet Peee mee ses ee eeeee msrizatrr 9 Apres la pfeeueeea ee pheieeas "e1eeaeee ee seP119¤e"»1'affaee e eee aeeîeseee 1e 9 mai 1994 ee 1e Ts1ee~e·a1 a feeds sesiesesseee 1e 24 mai 1994 ee ssseîeee 1'eeee Pfe1‘ee’eese1 seeesîsast i'9“‘”'9e9“e 9'eme eeeeee sse1e elle- 4 1esîsees est es see eesseee see 1e Préfet se 1*94999 e 9999499 999 994914 meelfeste 9'ePPe9· ‘È99‘ï“ É9“ 99 ï9}“9“9“t pas les d‘p°Sl“°“" 9 se 1'ëî seeea el erteee 1911119 haut PCUT 1110'¤V@F U11 T91:1119 d’autorisatlon au titre de l’arti cle 22 du décret du 29 Deeemere 1979 et de 1'areee 94 de eede maaaa. ' rt est probable que le aaraaa fasse appel de cette eeesîee eevam 1e ee¤se11 e1’Eeee· 11 feet saeee 9¤e¤'est1aseeseeef91a9¤e1e1s1e1ma1eeL¤em` 's· esefeees eesseeeses se 1e ease ses mereas 1991991999 9“9“9é999”°9* 9’9d9·C991Pe9m9“t9 - « — · « · - « · ëaezazzeaa ·::.·:·a· e -:—:—:—:—:—:— 2 ·==-=-=- Sâ1IE·S Cl QSPQCGS H1€11êlC€€S Cl QXURCÉXOH È l eche· lon européen comme le Râie des genêts, c’est la question de 1*aa1ia ation et dela préservation de deux ressources naturelles non renouvelables eaîeeteeeee ee maniere aisee aves e1'¤¤ei>ar’¤1es seemeae ee saaeelae eeeasee Paaees es111ee>< ss1see1s» 1s fesse es 1a eess se Patrick ramer. 9 F6 PICARDIE NATUf?EJ'\1'°ô4
À I I § . R9l3ChGI‘ Cl6S 3 ]9Ul'I9S phoques GI'} BBIS de SOITIITIB I I I I I I Z Notre ETIVOYG Spêûlûl l9l‘|"|OlQl1€... I Ca y est, c’est fait I Nos 3 jeunes protégés, Rémi, ' _·i ._ ._ Gilles et Noëlle sont arrivés apres un petit tour Q I d’avion et de fourgonnette. A St Valéry sur ==_ _ i Somme, c’est le branle—b as de combat: tous en g, place pour les surveiller le plus attentivement u` si À; ,,,`_ gg È _w possible". Nous ouvrons les caisses de transport Q posées sur le sable, au bout du quai, et 20 ";, ` îï`, ài ; secondes plus tard, à la grande joie des nom- __ ; :_:_: gi =_: il ._._ _ _ breuses personnes venues pour cet évenement L ````= ` _ _;Q zuu —· ‘·=· gg pour le moins original, nos 3 lascars font un ':` i petit plouf E dans le chenal de la Somme. L·"·“”` `-É ` Ã'? " *""ï·î"‘ ’l*·° "’“î“t"" A ce moment précis, personne ne sait que l’un pendant, à Saingvarêry d’entre eux, Noëlle, ne sera observée que jus- Q que dans la soirée et quittera la Baie pour aller pour le zodiac. Mais qrfimporte, Yévenement connaître la grande aventure vers le est de taille 1 Comment imaginer que cette large...Bonne chance E Quant aux deux aunes, petite boule de poils pas vraiment à l'aise sur le c’est une bien longue histoire". sable aurait franchi successivement plusieurs .=__EE: m m / v_:_m, Vâïïlïëâ Bl êCl1lS€S SUI la Somme, dont la fa- meuse écluse de St Valéry ou le courant est sr ·—·=:·:= violent î? Et pourtant, nous l'avons bien ob serve ' W zuzll lzzzzz I lulzuluz ···· zzzzz un zzzêzzlzzl ~ '' '``````' ·' `zz`` ·· " ’ là-bas,dans l'un des bras «morts>> de la Somme, l ·e,.a;r»,»,l,a,ra-r·r__ *- ___=:::_ ttz Si loin des côtes, à de nombreuses reprises. ` _`_ `=`:: ``'' Il I " A- ' Cest qu’il faut maintenant partager les obser- 1;; ---_ , -; _.-- ; ‘ . , . . , ·_·· __ vatrons entre Remi, le phoque pernturlure de · ‘ — · il · rouge, et Gilles, avec sa belle tâche verte sur la H " " ' Q . . ‘ _ .. mique ï Les carnets bien remplis des nombreu- · ` · ‘ " _ Q" ` Ã — il ." s* ses observations quotidiennes depuis ce 19 Avant, à Pieterburen Avril, du comportement de chacun à travers les moindres gestes et une bonne quantité de ]eudi 3 ]uir1. Apres un long séjour d’un mois et kilometres dans les bottes, comme aux comp- derni dans les eaux nourricières de la Somme, teurs des voitures, c’est encore avec de longues enpassantparràbbeville,Pont-Rémy,Eaucourt heures d’observation aux H jumelles et à la et bien d’autres endroits tranquilles, Gilles binoculaire que nous accueillons le nouveau décide de venir goûter au grand air de la Baie. venu en Baie. Mais chutmune étape importante Nous le rencontrons donc un peu par hasard va se dérouler devant nous... aujourdhui, tout près du Hourdel. Cest cette Gilles s’approche tout doucement, dans le cou- petite tâche sombre, à un endroit tout à fait rant, d’un banc de sable ou se reposaient, il y a inhabituel, qui titille nos yeux collés aux ju- 2 minutes, deux autochtones nommés Yun melles. En approchant un peu, c’est la grande «Saturne» pour l’anneau qu'il a sur le museau, _ surprise". Gilles, un peu désemparé puisqu’il l’autre «Clandestin>>, tout simplement parce ne connaît pas encore vraiment la baie, mais qu’il est arrivé tout seul ici, en étant bague, et calme et en bonne santé, nous observe du coin qu'il s’y plait E Est-ce que la rencontre va avoir du museau. ll pleut, il vente, il faitfroid, même lieu ? Est-ce que le contact va se dérouler de- à travers les vestes utilisées habituellement vant nous ? I PICARDIE NATURE N‘° od I7 · I
I Et bien non...Gilles passe tranquillement de- _ — . . . à vant les deux habitués du banc de sable, qui à __ _ entre temps sont allés dans l'eau, et ne les voit __ zëi —_:_ _ ___,—;;_—f; _:._ —- _' ·· ‘ pas... Alors il continue son chemin et s'amuse -EE=-=- _ :—- — __·``''.· Z- Ã_Ã_‘ tout seul dans le courant. Ce sera peut-être à __.:__ "‘à ’ ·:·` `-'_; -3-Q. _÷·~ i pour cet apres-midi, voire demaîn". En tous ‘—· -._. Ã- `-·_'` _,Ã,Ãl . i cas bientôt, car ici les nouveaux locataires sont .i»_ _.·-—,`_ à -_._.': · ·-_- _``.r _`.: à g·g;· _‘.‘` leuieufs bleu es¤uelllls· , iiills- arërrli î L iaicrr-- r tacr -cl--- î a»utl allarc E lulcipu Ti? à Bien plus loin, dans un endroit où il ne vaut _ _._,_ Q —_—_' fÃ-.; ``.' .`‘— à ,__ — .,—`'¤‘.` _ mîellx Pââ trop l€1'â1` quand le me? €$l bëlëëe ...· rl `'·.· à _ °lÈ `_`—-=Ã. —_-‘Ã.Ã`` ê ` =_· · ·;;j_·*·—r; , à la gïëlftdê dÉC€ptlO1'l dES ObSEI'VBlf€UIS de ÃÃÃà ÃÃÃÃÃÃ_ à ÃÃÃà Ã_`` ..-_-, L uuzzï `·`·. ÃÃ.Ã, 3 -----= à Picardie Nature et de nos amis des Pays-Bas, Ã````à Ãà à ````Ãà à Ã` `Ãëi à '”" l Rémi se prélasse sur le sable. La pluie cesse- Apres, en Baie de Somme I Heureusement, Rémi est là en bonne cornpa— gnie, avec le plus gros groupe de la colonie de Cest là qu'il s’agit de- faire circuler l'informa- la baie. Ce fût d’ailleurs un moment tres fort tion : attention,_les phoques sont menacés... ;, lorsque nous le vîmes pour la première fois en Respectons les distances pour les observer,. ‘ leur compagnie...Ainsi Rémi s’êtait bien inté- Admirons-les encore longtemps... Et pensons gré au groupe, et chacun de ses faits et gestes que leur survie ici passe par leur tranquillitéh. étaient des plus prometteurs quant à son Un phoque en difficulté ? faites le 22 97 97 87 E comportement vis-a-vis des autres phoques. Mais ce n’est pas tout, il faut encore rentrer à la ll fait bon se retrouver en famille (puisque station d’études en Baie de Somme de l’Uni- Rémi est né ici î) voire avec sa maman ! versité de Picardie à St Valéry. Après avoir Aujourdhui, Remi nous regarde tranquille- rempli les fiches dlobservation, avoir nettoyé _ ment, peut-être sait-il que nous sommes la en le matériel et discuté longtemps des moments observateurs et en admirateurs avant tout. forts de cette journee comme du programme - <<Rémiiiiii I << des jours prochains, nous pourrons enfin man- Un clin d’oeil et il se retourne, nous laissant sur ger et aller faire de beaux rêves... devinez de le sable qui commence déjà à être recouvert par quoi ?! le flot. 2 minutes pour ranger tout le matériel et NOUS voilà I'€PâI'iZl.S Vêl'5 des bEî1'lCS plLlS rassurants, puis vers la plage où nous attends un peu de chaleur dans les voitures. Un dernier coup d’oeil vers Saturne et Clan- destin qui, inséparables depuis quelques temps, nous proposent un ballet aquatique bien plus . selu que Ceux des Pâtes dfatttecttett Btetttôt été§2Q2âéëëêëêëéëéëêëésê2E2EëêaêëèaêërêëtéêéEEêEEEêtEâêêEittztëiêtîtêtiê5ê;ê;ê§ë§é§é5EtâêâëëêëëëêëëëêëëëêéêëëEEEEàeêeêëêeëEEFEëëêEEEêëëëtêëêëêêëêëëëêëêEêEêEêEêëai2E2Er:êEêëééitétriersiéâëâëiëiëiêe Tele ee eeeu ueee seu eelleusles eeeee Peel eeeueee ue Peel sel ele- eue ele leeeueeue ele usîu sur le islsueueu i Quelques ruemeueurs sieur eueuzu les ¤leu>< semiseresl ueus demandent ee quel ll seslu Apres uu suup <l's·eîl ulsus le euseeuleîfe et quelques eseluusueus Wluseeslsu l Fes ses- -· slule l lseseule elelu l Gels usuels--1 Cest seulsl le vleuueul les queseeus uueeueules- 13 ,¤icAi2·oiE mu Tuer? N°6·ë l 1
* | Les opinions exprimées dans cette mbrique b b n'enga<gentque1eurs auteurs. _ Jg rgvigng dg Grgqyfg ,· dg lg Grggufg pr0fgrgg'g_ l,¢11«’OL.t€r-l'tllLIr€SSlC8Sg€fLîS'üpp€l(1i€HIGTOQHÉEHS, C ’est une région étonnante, tant par son histoire, C8 qui r1'851` ,11615 l8 C61S· C61n1n18 Quoi i 'i111n1011r··· , ses coutumes, que par la façon de vivre originale de Ne VOHS avisez pas de les appelerBadgaml Ils feront ' ses habitants. J’ai surtout parcouru la Groquie 881-U1 Qui nt? C611`nP1‘ 811118111 .1161-% 81‘·’6111-*` 11,811 $1111182 l iufërjguro pas plus, ou ils feront ceux qui comprennent et Puisqu ’il yaune Groquie inférieure, le commun des 8n1r8ron1 tions 11n8 `~·’i0l8r11‘8 C0iër8» 81 Vous 11,611 l mortels pourrait s’attendre a Fexistence d’une saurez pas davantage l Groquie supérieure. Hélas, nous avons du nous rendre a Févidence, il n’existe aucune Groquie Cette peuplade a hérité aussi, il faut le dire, d’un supérieure. certain caractere anglosaxon que l’o_n retrouve en Pourquoi ? Amérique du nord parmi les hordes de cow-boys .· Les archéologues émettent l Uhypothèse o"uu ilsnepeuventvivre sansavoir une arme àproximité. ajïaissetnent de terrain- bien improbable selon les D'61iil811rs si Vous 611182 l61 Cl1t1r1C8 6ïi·‘?P011`~’0l?' 8n1r€r géologues - et les éthnologues pensent que les @61115 11118 6i8 i8111‘S 8*1158-% W1I«1S $8181 ]C"¢1PP—‘i 011 habitants auraient leur part de responsabilité. En fr 11,0,1188 Pur i61Pr és 81188 @,11118 1111118 61C81'f1Cl'1·‘i8 61 le ejïet ces derniers avat'ent - et ont toujours — i’hubi· paroi, dans la pièce principale, souvent d ’ailleurs tude oula manie de faire des trous, de creuserle sol. (111 61855115 61'8 la Ci18111i1“1·‘i8 ·` i’=1r1118 851111:11Si îC111}'0111`$ Tout leur est occasion de creuser .· champs, landes, Ci^161116i€ etopérationnelle È 1ou1tnon^1€’n1· tis ignorent . prairies ........ Vu du ciel c’est encore de nos jours un l’11s61g8 dela graisse J la rouille n iojutnois le temps spectacle étonnant. Et l’on se perd en conjectures 6178 s’ins161ii8r· Mëmë les €nf61n1s ont le droit de sur le butpoursuivi, car un trou est-il apeine creusé n’111t1iP11i81° l8S ¢11'1?181`- Lepêrefa1t¤1'ns1¤eup dûüble-' QU’IL SE REMPLITD’EAU l l’arme reste opérationnelle et le fils s’entraine. La multiplication mal contrôlée de ces trous aurait faitquepetitt`ipetitl’eau auraitenvahi le territoire. _i'61i Pu établir de bonnes relations avec quelques Mais la leçonn’auraitpas porté puisqu’on peutvoir ina'ividus, en étant d’une grande prudence. Mais de nos jours, et ceci tres près de la mer, les imam- cela reste superjïciel car ils refusent aI’évoluer. Ils brobles flaques qui résultentde cette activité bizarre, se reconnaissent d ’ailleurs facilement .· la vêture A moins que le but poursuivi soit jugtgmgnt dg qui tire sur le kaki et le jîtsil qui tire souvent. Une remplir d ’eau ces trous. grande partie de la population s’est adaptée à la vie Pourquoi? moderne ets’intéresse peu et ce qu’elle appelle des La question reste posée. Car on ne peut prétendre séquelles anachroniques. Et sïil est vrai que ces que ces mares setventauxoiseatoc: les habitants les individus sont en minorité aujourd 'hui les autorités en chassent constamment et tuent impitoyablgmgnt les confortent dans leur isolement car c’est facteur ceux qui osent s’y poser, la liste de ces importuns non négligeable pour le tourisme- étant déposée en Mairie. J’ai cherché et en savoir plus, j’ai posé des gue;- Des agences de voyages organisent déja des voya- tions. Mai cela n’éveille aucune réaction chez les §8s Safari Budgoin afin de foire Clécouvrir CES — habitants, qui n’ont l’air ni étonné ni désappointé P€u,oi61ti8s 11111 16111ris185 (,_11ëri€161]8 61 é1»`i18rl11ill€1 11 . por l'f;r;g;qgfgf;`gn dg fgyrg ;rgg,g_g_ Lgjïggmg glcmg février). Il est QLt€Sii0?'1 £l€ ?'£lCC0ll?'Cl.1‘ cette pëïlûlilê font preuve vientpeut-être de leur origine, car la néfaste 6111 1ouris1ne 3 la commission de Bruxelles ` Groquie jîtt envahie il y a très longtemps par une s'8s1P€n8i188 sur C9 ,oroÈ‘létn€· peuplade britannique, les Badgam, une appellation quifait toujours rire leurs voisins, on se demande Gérard BA UDRK pourquoi. Nous, peuple évolué, serions - il faut bien PICARDIE NATUIQE Nr ea F9 I
(I`s-cl1yrZap-tu.s- rzrficallis) Petite boule de plumes flottante à la surface de l’eau comme un bouchon, tel est le grèbe castagneux, le plus petit de la famille desGrèbes. Il se déplace rapidement parmi la végétation aquatique, plongeant à la moindre alerte. _ _·__ S’il passe la plupart de son temps dans l’eau, il ' vient parfois se reposer à terre. Chez cet oiseau î··i%g, ="· """" trapu et rondelet, la queue n'existe pour ainsi î ._—— ur —..- 4 Ã.-: ‘·¤_ _—_._ _. `\ dire pas, car les vestiges des rectrices sont i g. -_ - comp etement caches par le plumage. ._ :g_···—-c— - .\ ~ , ._ Si l’hiver celui—ci est assez terne et le fait res- iii ` sembler à une châtaigne, en revanche au ' _ · 1 ~ printemps, il se pare d’une livrée beaucoup _ plus sombre, presque brune, la tête et le cou se · colorent de brun rouge et une tâche blanc jaunâtre apparaît à la base du bec bien visible En dehors de la période de reproduction, les de loin. oiseaux seréunissent parfois en petits groupes. il se nourrit essentiellement d'insectes aquati- Mais, dès la belle saison il mène une vie retirée ques et de leurs larves, de crustacés, de mol- au coeur d’une roselière d’où il lance parfois lusques, et de petits poissons. Cest un rnigra- une trille aiguë, liquide, souvent prolongée. ‘ teur nocturne partiel, les hivernants originai- Les parades amoureuses sont moins specta- _ IGS d'Europe du Nord arrivent de septembre à culaires que chez le grèbe huppé- Le couple décembre à l"ouest du continent. construit un nid flottant tantôt sous le couvert lfhiver on le rencontre dans les eaux décou- touffu des roseaux tantôt parmi les branches vertes des lacs, des cours d’eau, parfois dans des saules sortant de l’eau ,: il est constitué de les eaux salées des étangs côtiers et des petits débris de végétaux aquatiques et mesure une ports de mer, jamais loin du rivage. Au prin- trentaine de centimètres de diamètre . L’incu— temps il choisit les roseaux qtti bordent les lacs, bation dure trois semaines, elle commence dès les étangs, les mares, les eaux dormantes. Le la ponte du premier oeuf, ce qui explique castagneux n’a pas besoin de beaucoup d’es- l’échelonne1nent de l’éclosion. pace. A leur naissance, les petits sont recouverts Il est de nature craintive dès qu'il se sent ob- d’un duvet rayé brun et beige. Ils nagent et serve, il plonge rapidement, ou il se cache à plongent dès leur sortie du nid pour échapper l’abri dans quelques recoins obscurs. aux prédateurs. Ils grimpent souvent surle dos des parents trouvant ainsi un refuge douillet, sauf quand ceux-ci plongent ! Ils se retrouvent Dëscllpllûn i alors désorientés et seuls à la surface de l’eau, plumage i . . . mais ils ont tôt fait de rejoindre leurs parents et les deux sexes sont identiques, les leurres ont des de œœvûîf la becquéê. rares blanches sur les cotes de la tete ei du cou. _ · Longugur ; 23 Cm Lesjeunes restent ensemble ]usqu’a i’automne._ . Poids : 200 g. rongeurs :13 ans. Igggmg Dglphjn Nldiflcatior? zfin avril ai fin Juin. ` | Bibliographie: Nombre doeufs i: 5 a 7 oeufs, blancs creme, se I GER©UDET‘_‘1€É‘Pà1mi èdes temlant par la surte, semi- nrdrfuge. I _ · U _ P _ . ]F DEIONGHE . Oiseaux entre ciel et terre. 20 PICARDIE JN ·'.. aTu.·?E Mod I l
’ ciseau cessé En fin d’après-midi,je revenais de promenade, \ il faisait beau. je volais légère et insouciante lq quand soudain un choc, une grande j ,1}, j I douleur, un éclair, comme si mille bougies Èxkpgcx , Q dansaient dans ma tête, puis le trou noir, j’étais inanimée sur le bitume. Ce qui se passa ensuite °.;‘ j je l’ai vécu dans une sorte de brume j’étais inerte, mais je ressentais les choses, et j’enten- · tj Ex dais les voix. wy ; jl ét : llïyà " che, je rrfendormie tout de suite. A mon réveil Y .\ ·* il fait grand jour, je souffre un peu moins, je SY 7 “ 5 \ regarde autom de moi, nous nous trouvons T QE ÉE- gg dans un jardin. je dis nous, car je ne suis pas (_ È 'vë seule, d’autres patients de toutes sortes se trou- --Ms-— î ( (D î ·r>=`r<^+—· vent dans un box à proximité.Un héron avec M Ct) __"* une aile en écharpe s’approche : «Bonjour me dit-il tu as été blessée>>oui dis-je ime voiture -J·»a~x.-·· , , m a renversee» _ «ah encore une, tous des chauffards s’exclame Des mains me soulevaient doucement, sa t’il. _ m’enveloppa dans ce qui me sembla être de Pouvez-vous me dire ou nous sommes s’il l’étoffe puis on me déposa dans une voiture, je vous plaît lui demandais-je. Nous sommes au sentis que l’on roulait .]e me retrouvais ensuite centre de soins de Picardie nature ma petite, a dans une pièce très claire, plusieurs personnes Saveuse. ]’en avais entendu parler.Et vous se penchaient sur moi- monsieur le héron que vous est-il arrivé.©h <<Elle est très blessée demanda une jeune fille>>. moi ce sont des chasseurs il m’ont tiré trois Nous ne savons pas répondirent presqu’en plombs dans le corps il m'avait pris pour un coeur le couple qui m' avait amené nous l’avons canard, un canard moi tous des irresponsables. trouvé sur la route, une voiture l’a percutée le ll élève un peu la voix et les autres nous re- conducteur ne s’est même pas arrété alors, on gardent, j’en profite pour les saluer d'abord vous l’apporte. deux chouettes mes plus proches voisines ; «Vous avez bien fait dit un jeune homme, ne elles dodelinent de la tête lTune d’elle me dit vous inquiétez pas nous allons faire le néces- d’une petite voix tremblante, moi je suis tom- saire et prévenir le centre de soins. Pour l’ins- bée dans une cheminée vous m’auriez vue je tant, nous allons la mettre dans im carton dans ressemblais à un ramoneur hou hou ce sont les le noir car il ne faut pas qu'elle se stresse trop pompiers qui m’ont sauvés et m’ont amenés cela peut lui être fatal pour un oiseau surtout ici. dans son état.Les voix s'éloignèrent et je som- Ma jeune compagne, elle se sont des sales brai dans l’inconscience. Lorsque je revins à gamins qui ont détruit son n.id, elle a pu se _ moi un grand monsieur barbu, sans doute le sauver se sont des promeneurs qui l'ont trou- docteur me palpait, mïauscultait, il me passa à vée, transie de froid et affamée, trop de gens · la radio puis après avoir désinfectée ma plaie il nous malmène encore maugréa le héron qui me fitun pansement et immobilisa mon aile, il s’est approché, il est un peu bougon mon me nourri de force et me déposa sur une cou- compagnon mais il a raison.Vous avez l’air Promote Narums ne sa 2l È · I
bien triste dis-je a un goéland, argenté vous donc là-bas il y a une voliêre de 25 rn de long où ; souffrez beaucoup ? Non mais, je ne pourrai elles pourrontréapprendre àvoler et retrouver jamais plus voler mon aile est cassée et ne ensuite la liberté. guérua pas. Mais alors tous les oiseaux qui viennent ici Ohje suis désolée pour vous.Merci,mais je suis guérissent, hélas non malgré tous les soins résigné je vais sans doute aller finir mes jours beaucoup meurent, ils ne peuvent pas faire de au parc ornithologique, je serai logé, nourri, je miracles pourtant ils sont bien dévoués à verrai du monde. Il était fier mais il y avait de PICARDIE NATURE et tous les gens qui nous la tristesse dans son regard et puis ajoute-t—il je trouvent et nous apportentici sontbien sympa. vais revoir mon amie la cigogne, elle est là Onne saitpas leur diremais nous sommesbien depuis trois mois elle s'est électrocutée en se recomaissants envers eux. je suis de son avis il posant sur des fils électriques elle est estropiée est bougon mais il a du coeur mon nouvel ami. i à vie, je lui souhaite bon courage. Deux Vous avez l'air fatigué ma petite dit-il je vais g guillernots s’avancent vers moi de leur dérnar- vous laisser vous reposer, d’ailleurs c’est bien- à che dandinante,vous n’avez pas de pansement tôt l’heure du repas, et ça c’est sacré ici Mon- ; leur dis-je où avez-vous rnal ? Nous avons été sieur lean-Marie c’est lui qui s’occupe de nous mazoutés dit l’un d'eux j’ai encore l’intérieur et nous soigne il est intransigeant là dessus- Le l qui me brûle dit l'autre mais nous sommes principal dit·il après les soins c’estla nourriture sauvées, il faut dire que nous avons été bien etil faut dire qu'il nous gâte à chacun son menu soignés, nous avons Yhabitude de l’eau mais là les uns des souris ou des petits poussins, les quel bain etje te lave et je te rince et je te relave autres de délicieux petits poissons les plus ça sentais mauvais, mais nous avons eu de la petits oiseaux des vers de farine et l’eau est chance, car beaucoup de nos camarades meu- toujours bien fraiche; ll me laisse, car en effet je rent tous les jours dans d’atroces souffrances. me sens lasse, mais si je souffre encore un peu Les pétroliers ne savent pas le mal qu’ils nous- je n'ai plus peur je suis en sécurité je mets ma _ font à nous les oiseaux de mer quand il dégaze tête dans mes plumes et ie rn'endors et je rêve. : illégalement.C’est interdit dis-je ? ©ui mais ils ]e rêve d’un monde où il n’y a plus de chauf- le font quand même. Tous des assassins ré- fards, plus de chasseurs plus de pollueurs,un torque le héron qui ne me quitte pas j’ai fait le monde où tous les oiseaux vivent heweux et l tour de mes nouveaux compagnons il en reste libres. Mais je rêve je rêve je rêve". bien deux mais elles me font un peu peur, car ` elles sont si grandes . ]e me tourne vers mon losette Dolphin guide . Elles ont l’air bien excité lui dis—je. Ah oui c’est une buse et une bondrée depuis qu’elles ont appris leur départ en rééducation · à Bacouei elles ne tiennent plus en place; pense ét "' , .. il Ftœ i 22 PICARDIE NA TURE Méd I
Su r î f dl t C Aventure dans les sables du Niger. I l _ _ _ Figure ir. Znmrrfq.1 cfîmurique du Notre envoye special au Niger, Pierre-Yves "·¤=' ¤= *950 U W- PROTHAIS, nous adresse son témoignage de l ‘ î·°*~“ ···_ ._ UBYE la région de Geudeunieria, au sud—est du pays, l É? N Ararair Q —:-,- Q —— -_.-. où il effectue depuis Décembre 1992 une`mis- ' À sion de dévelo ement a icole avec l'O.N.G. -. ëï#a,.` -·`· Q · PP Ugï · · des Volontaires du Progres (Organisation non ouvernernental .Une tâchebien difficile our » E? g , ,6:) , · P 18 r ·* *1 -. ; """ ‘‘·` · L un français qui tente d apporter une auto- MM-* · suffisance agricole aux populations nomades = — wm; , . , · · ""5 §,Éî§î§ _*` ·=_·_— "ëjf ! et Sedemâlœs de CE PaYS·· Car H ¤¤b11¤¤S Pas · I a i aut §~iîiâ:âîê?ê=5;&;îs#;·rl.]-È" 2°°'“'“ l — que le Niger est une ancienne colonie française mm · . , . . . . · , , ' “ 1 L . et les ni ger1ens n’oubl1ent pas si v1te... _2_ t=="§?il!§âîH NIGÉRIA & . . . ‘ È È Nous vous livrons 1c1 son reportage- . ·— 2* 8* 14* E Mîfvëvfën mères}: _ czimarsaraarîen I E = WW ïüà lm É cnmai sanelœearanan I IR., UNE E 2C0à5OC| E -=2C0 ` Clîmatsahéio-eou:laniei·· E R I, __ Figure 2. Zanclînn cfimcffque du X P; ·" “ Niger de ]‘§'6S ci F985. __ l J °§§_°" - il iam _ __ wm ; _ \ \ F ALG eme __'` l ï ·— ,.. —``‘ z È? l . E 4-; 12%;- Ant- va: Ss — ii·t i Le `· am...·l·. l um mm mm J F · Z —. ..,.. — Tweê ne ·. '·‘—‘‘ 1 — · » ** ‘°“°·^ È ` ‘ '““"" `° "” "ëëî=;*`·`=£a;;§gp· ` ·` 2°°"“‘ ==‘ 'îîœtif ·` ïl‘«|îGÉFlîA·- «Avant de vous parler des particularités dela Le climat sahélien (entre le type saharien et zone de Goudoumaria, voyons les grandes soudanien) est sujet à de grandes variations caractéristiques climatiques du Niger. suivant les années. Ainsi, apres la période ex- Compris entre le tropique du Cancer et le 12° trêmement pluvieuse des années 1950 â 1967, de latitude Nord, ce pays présente toutes les le pays est entré dans une phase climatique étapes climatiques entre un climat de type plus aridejusqu’en 1986. Ceci aprovoquéun soudanîen et un climat de type saharien : glissement des3 zones climatiques vers le sud. * Au Nord, une zone a climat saharien, Deuxannées de sécheresse ont été particulière- précipitations inférieures à 200 mm/' an. ment désastreuses, 1974 et 1984. . ’* Au sud de celle-ci, une zone à climat D’une manière générale, cette baisse moyenne sahélo-saliarien, précipitations de 200 à 400 dela pluviométrie a entraîné: ' rnrn/an. * la baisse générale du niveau des nap- * encore plus au sud, une zone a climat pes phréatiques alimentées annuellement par sahéldsoudanien, précipitations entre 400 et les eaux de ruissellement de la saison des pluies · 600 mmf an. (juin à septembre) ; l , I Prcaeexr Naines ue sa 23 · n
* une réduction ou modification de la plusieurs espèces s’associent aux palmiers : flore des surfaces pastorales utiles,ayantpo1,u Acacias albida, A. nilotica, A. raddiana". ` conséquence une prolifération des graminées · annuelles au détriment des pérennes (subsis- En plus de Yabaissement des nappes, le pro- I tant plusieurs années) ; cessus de désertification de cette région se . * une diminution au nord et une aug- caractérise soit par l'avancée d'un front dé- È mentation au sud des surfaces agricoles au sertîque, soitparune détêrioratîonintense du dépens des surfaces pastorales ; _ - milieu. Les sols dénudés sont devenus sensi- * une surexploitation des surfaces agri- bles à l'érosion éolienne et le sable, par po- coles dansles zonesderepiis(oùles sols étaient ches, a commencé à se déplacer par vagues, les plus intéressants) avec arrêt des jachères, créant des dunes plus ou moins importantes, E conduisant souvent à Yappauvrissement, puis allant jusqu’à ensevelir certaines cuvettes. à la stérilisation du sol ; *1s mëfes’= se le dîSP==`·fî* d'sS· . .; =a—,,,., la— r ~ —rt-r-- ,.· i ··..,.., ._., pèces lîgneuses. neesssîres à1'eüme¤teüe¤« ilc iii` ifii l=ÉiiÉl' _liii`icl.'''cs 'rc`i l’artisanat,la médecine...Ceci est dûàunecoupe ‘‘‘; '`·‘ z asp sévère ét répétée des branches utilisées r _ _ ' ``A`' r [ comme bois de chauffe et pour Yalimentation É ;___ _· __'_` -· _, des ovins et caprins (surtout les chèvres) et ` .··· ' _ ___EE Q également des arbres au moment du défrichage '‘`· ···=E .‘· `" ` ’ I CÉES Champs. Lïnadaptatlon de certameg 95- W" ` · ·== uëzzê · =·· QT-—.r__ ` pèces aux conditions plus difficiles (baisse de ==- =E‘` ' lanappeetérosionéolienne) ainsi quel’absence ` jl _ de régénération (espèces dont la germination . ` , est difficile et attaque des jeunes pousses par I ` ' 'J Tir- :__ . les caprins) sont également l’une des causes de pû v _ f —I;`j_ cette raréfaction ; "`°”‘“ * ·· É. —. si * la mise en place d’un processus de `\ _ désertification. La région du Mrmgari, comme jp i" ·` les suites, ¤’y s pas ëshsPy· .. · té < , Cette région, caractérisée par des sols très sa- I — _ 2- ·=··‘_j sg ::,;,5 lâ If- I bleux, a la particularité d’être parsemée de " I _ _ dépressions, les·Cuvettes Oasiennes. Au dé- '—_·_`î *~- È"-"i ""· _ _ butdusiècle,lamajoritédecescuvettes étaient "`Ã??% ` + ïî'*»·“· i·“i”2·‘-' ` des lacs. Puis, Yabaissement progressif des ` · - nappes a amené les populations à exploiter le sel (prélevé au censé aes cuvettes ét contenant Ce¤se_s¤e¤se se t'_etesie¤_eetie§l¤e sw *es_seeeiss ime forte proportion de carbonate de soude). (EC" Acacia albiiia) Z mise 3 lim des racmêâ . , . tusqua la chute de larbre Auiourd hui, quelques rares cuvettes sont des mares temporaires et pour la plupart, la nappe est à une profondeur de 1 m à 7 in. . Une végétation arborée luxriante s’est déve- Ces phénomènes sont souvent amplifiés par le loppée en grande partie sur la couronne de ces maintien, par les populations locales, de pra- cuvettes. Le Palmier doum, Hyphaena tiques agricoles et pastorales inadaptées au thebaïca, y domine avec le Palmier dattier, nouveau contexte écologique, comme par Phoenix dactilifera. Ce dernier aurait été im- exemple : porté au début du siècle par les caravaniers des * la coupe des arbres lors du défrichage ©asis du Sahara venant troquer les dattes con- d’un champ pour empêcher les oiseaux d’y tre le sel de la région. De plus, des acacîas de nicher lors de la récolte du mil ; 24 PICARDIE NA TUITE WM ` n
_ * le surpâturage des animaux : pour la Yexploitation des sols et, d'autre part, passe plupart sédentarisées, les populations prati- en dernier lieu pour ces populations. Il nous [ quent un élevage extensif a l'échelle du terroir suffit de retourner des années en arrière pour de leur village. Mais, sauf durant la saison se rendre compte facilement que l'idée de T chaude (avril à juin) ou ils sont parfois envoyés sauvegarder notre environnement en Europe en transhumance hors du terroir de fourrage, nous échappait encore totalement à la moitié les animaux paissent généralement librement du vingtième siècle. toute l'année, laissant apparaitre des z_ones surpâturées ; Pour répondre au terme «laxisme», nous pour- * Yaccroissement du cheptel caprin : les rions plutôt dire «îrresponsabilité» par rap- sècheresses successives fragilisant les trou- port à la terre.Ici en effet, la terre ne devient É peaux de bovins amènent les éleveurs à se propriété qu’à partir du moment où elle est retrancher sur des ani- l maux lus résistants · _ ,_ ·— , — .==EE....:==.==.. · .··ir . ·=·: . ———·.=· · - -=.=. ` ` z commé) les caprins. l u É ` Leur alimentation à lm H W L ‘ · · ··— · =‘ ·î a bete ee Esneux emPê· < asrvavave i , se r e. r E she le Peelüefeüee éee t‘t ( 'f's* if’ c'c'c`fètific fiilsf i*rtÉ ieeeee Peeeees r. ·r·r ·-i· r —·»—— V ff` - ff` " e · xr. . .-- éiéîïë . .r=—: -· ·::_ _ I X - 8 '_ = ·‘ _ -·*· `'`'‘ ‘· ai lé; · Ar f —— Même si la population _ — —-—-- est bien consciente de ·) €··_` î_t_;_·_i j. _ — —- _ - _ g f —:·== la dégradation accélé- Ã'.; ·__._ __ _ — _ . ,·; _ · J ..\._ _ -:_·· _ ` rée des sols et de son ji-_; =-_ _ ._ _' .. ` · _ - , ` `· environnement elle NW il ai —l,'Ã"—·l '··` .··t‘‘ ï semble assez peu im- ' I I . zêë pli quce Pour œmé- Cuvette à eau atfleurante (eau pendant 6 mois de Vannée) dier, ou du moins pour la ralentir. Pourquoi existe ce laxisme ? défrichée. Et vu l’importance de l’espace, il est Avant d'y répondre,il est important de décrire toujours facile de se procurer de la terre, puis le contexte économique difficile dans lequel dela laisser enjachère lorsque celle-ci s’appau- les gens vivent. Le mil étant la seule céréale vrit, pour aller voir plus loin- résistante à ce type de climat et de sol, il est la Ainsi, les répercussions néfastes que peuvent nourriture principale de chaque famille. Ainsi, provoquer le défrichage trop intense et le chaque année, ie seul souci de chacun est de surpâturage ne sont pas vus par la population bénéficier de bonnes pluies afin que les récoltes sous un angle aussi grave que chez nous. puissent couvrir tous les besoins durant une année. De plus, cette zone étant la plupart du temps déficitaire en céréales, la population a En plus de ces facteurs, un certain fatalisrne pour tactique de revendre des petits animaux règne parmi les gens. ljorigine en serait la (ovins et caprins) afin de pouvoir combler leur reli gion pratiquée (pays islamisé à 90 %) qui a déficit durant la période de soudure (d'avril à tendance a considérer Dieu comme l’unique I ` la récolte, enseptembre). responsable des évènements ou phénomènes Dans un système précaire tel que celui-ci, où le nouveaux. Q premier objectif est de pouvoir nourrir sa fa- mille, il semble évident que la sauvegarde de Tous ces éléments nous amènent rapidement à Venvironnement est, d'une part, très liée à la conclusion qu’i1 n’est pas simple de mobi- PICARDIE matures me sa 25
Beer lee Meesee à 1'emeïî01'eeîe¤ ee leee e"' , vîmmœmen t. Le bénévolat est inexï stant dans C9 Cîûlïlêlilïê. Seule la SubV€n1j©I1 GH nature · · ' ’ ‘ · É (vlvîes) Ou "É“ ?"?“‘mm“.t le “e"`e11eP"’““S' M parl mte1·med1a11e de projets, de mobiliser des I Pepeleüem à le temeüve de fîxee dee mmee ? Nee1m1eî¤e»me¤ee dem ee eeee de eemme ee É Pemf em Pee eee emmee eemte mmem Pee lee projets, est souvent voué à Yéchec. Ainsi, afin ï · · · · ee œSP°"‘SeÉ’dïSe" ee mem lee P°P"de“°“S* les p1·o]ets s omentent de plus en plus vrs la ; Sensibilisation} le e°mPréhe“Sî°¤ et îe mee mee des eeehnîelues à emïePïe“dIe Pour le fi><¤’e1¤¤ des dunes, et per, en plem de le parti- . . · . . . · . \ 2E2E2:2E;ï2E2ë<E2E;E;E;E;Eiëë f;_ _ àà§i§i2§a§a§2§;§;E;§;E<€2§§;§2E=‘¤ea?TiiE2â2êiiiâ2â§a§2î2â2§¤ë¤§2E2ê2;s2feeEE‘igEEEF¤·¤gëîé:E;5;5zë:2=¤·êL2ez;;2;2î2¥%2‘¤‘¤‘¤·¤·?;¤§éE;§§â;—g- elpeeenphyeeelueeïePe"*‘°‘Pe“°“ f“‘e“°‘e’e· Cm meme eî eeüe-eî eemeîe e¥mee1îe1¤e»eî1e lmp que PIÉLS, le P°P“le“Y’“ ee Pümeî me Châüœ de P€’F€¤1S~91' 1*95 ëC'¤¤T15— Peüemem eeeme et eeemrkme le imm eù dee villageois fixeront la dune menaçant le urs Cul- , _ , , -23:Q:5r5:5:§:§:§:§:ï:§:5:§:§:§:§È3î;,.§<1-2%&É&:ÉE:E:;:E:E:EÈFE1Ere·%:%:îrE:E:E:§1E:E:E:E:E:ïzi:E2Eai2E:§1§:§:§:E:5:5:5F=E=E:E:3‘rE355ErE5‘E‘E;E¤?¤E1ErE¤E;E;È1E5E1È=Èë%ꧢ£·‘îÈë=.?=c=:§‘5.=ïeî15¤E1î;‘¤eÉÉE¤E¤E§E5E5E5E tures- de leur ro re mmauve 1 » P P :&ÉQE;î§E§E§E§E§E5€jEEEEïgî5ëS§§êE2E:E:F;Fre2F2Eçîçîgîzîgigigigigigigîgî5EgîçîçE;§;§;E;E§E§E§3§§§§§§§§§ijEÉEÉEÉ5ÉEEQEQïQ?EEEEEE5EEÉFEFE53;igE5i;E3E5E5E;î;E;î5E;§5EçîâëjgEgEÉÉ?¢":ÉÉEj§§E§5ÉÈE§E5ëE5ÉÉî=îÈE=ÉE5E5E5E5E5E5E5E5E5E§ . _ par P“m'Y"‘” me I L *15* em 19% , e ·a·aa? » ,—·ë=ë;ge;;¢;42;eew;¤2;-1 1 ee-·2¤2¤2ai;2;2aê;2;2;2;2¤2;2;2;2;2;2;2¤2;2¤z¤=>2;2;2;s;e4e;2;2¤s;s;s;s;;2¤2·¤2;s;e:zëefeêsëâzëëëëéèîiâaëëzêëëëë :s?€»·:;eëaëâ맧ae§‘àï. S?êëê1ëëëeëëëëëêëêëêëêëêëêeeëêëâëâëEëêëêëëëêzëëëâëëzëzëziëêëëëëzâzâeëaëzèâziëïzâzëizeâêzïzîQÉâïëe=â¥e=‘=e;î;;ë§ë2#ëzë2iai5;;22ë=P;2ia;5;;;age5ag;5;;;5;;z§e;=ë¤;;;;;;;;;;;;;;;;;; . 2 26 Promos; NA TUFE New z i
C l vl ` | · 'ï?°'(·"'*’“"î%?î*· `Ã`î2iIÉ€.' IL(*'€` ..: s —1‘·\ ' \ } Nllllil- J:(*I’, ·'Ja _- _°°_ - tû,?_ I d Che pT’OTI’I€TI£1'd(·? pE.i’ClESl`l‘€ _ ï" '° %¤¤r=¤ ` M,,,,,, M n a I M , §ï;·T—*a«Tà·Ã¤' ‘·— i err vallée ~·~»·-EF" ` °`”*'“”"" °» `ët’/t”"’” *" I __-_M iam I I /1; _-Ik!-lV‘*I_¢‘ Q; yçgî / jl BM". I D Le I, im . · J-. · . . a evorssorvs é` fr "“;2'*" "' ° "‘ ' ··-~‘ I ` ·· ,__ , -· · ~ ,"‘ °‘ ·sws:.· " `*+.—*:""""` e ES rsàiswlsg S`]! Il/K I Septembre ·«ss Q LM wa mr ,_,_ La ï___. ÉÈJÉILÉIÉÈ _ =«·s_,.,.,,,, qt-,i,,,,, oai; ’ *51 _·,- ·_ ¤,,,,.;m:_i _ *,1 r gr- · `_>.Y «·g ` 'rf ï,;|$Y.i.;,.ç:«`· , Il m 1 -1* ;;,î,,, _ -»i,.,,_s~ I I \ I. —¤_' Ã_ "*`Rendez-vousà 101100 clevantlecamping de]FAl\«1fECï-IONI ' °î?m". Ã_5 ` _______§· J ._ ·~=·”·. =· · I ' . . — (entre CONTY et POIX à 25 Km au SUD d'AM.lENS) îam ‘_ ‘ ` '· _ I,;i¥;*-~·«._,;_î_Ãî.·",. _ . in, ïëyîv · C¤=•¤es·- "` ' .; x I à L _ I ·îÉÉ.«. X à\ âwveim .·‘_,§tL¤3•~·== _ .,..,,.,«.· _ ami È dimanche sertie orrrothologique · —· r » · sw . ,; _ _ vs · · __, _ 9 dans le reserve naturelle ; I . ‘''' I 'i«;».i.iI··* W I ' ·—- -: · lggq ‘- -*1 ;qJ"··'e;€ AH. M Jv. - ,3 dt? le Belt? CIE SOIIIIIIE · ..·----··' · e.·~si·` é·è2;';‘e‘ sj -s er-- ` ·` ùïlï · 'ZTÉÉ-·-·' '``` I-: `_—"É` _ . ‘v— ;,""‘ï-`I=—;#`*a?;Èî>\ ·- ‘ I ·'-'-· ' mu Jïgf ·lCl.·É=¤ .·';!`J? '3"·\"ïQ wi"? ' l ' :7 ` I 5 ô -- îÉ,=ï,.F/‘:‘;-`·-i.·l\|1!I:,:-‘L_'_§‘= _ I -_-ie Gr? J-#— .\ <' 3% },È-` '·-vmâii ‘ ,-" · 4. ·'-·.-;':_·- IJ _ \ lau , .:··-ts 'A E:-=C:~=¢· 4 L `_ i§1=:j'«·j: Dm · ' · ' _ se- __ Pt \ W . _ A A ·_ ._ zu Nsiprygîê -·:*;î;_?::;rI“2;Eîî/È? ` I _,, ·,uE;“__;É:;-A ix'- -- *Rendez—vous a SHC) clevantle siege del association ou a .- M__;«=_;—_ -3 · M du EE -— _ _. «.»I · ,-9 "" P _- À · _._¤_¤j; ._.__. -.g‘_-L-x" ·. - I `_ · L ss. J- _ · ' 9h30 au parking de la Maye (1Km au Nord de LE CROTOY) ll; §;!;î;'s-;,·?«;€,·ei‘es‘«¤·;~—·~~=»·;;« gzgw -· .·— · E ~ . à o. A- '_ 5 -'.s -">” -m= i "";('l"‘~ __ ,· ·P' · _‘ _ -hDUïé€Z1HjOUIHÉ€ î;·_`_§ "4,;:î·"°É’=?T?¥’°fî§?î='îÈ?î*?’?’î,*°‘”"“”"’,i,s,è,Ã,,;:,,‘= _ a«,.,.;r -,1; zevgb 6 M- , , É- · "’·î£‘î ?·.`=":=’. ·``_ J II ' À I . T tr -· ··rs«_, **"repas me du sac ‘i=;g_;—ï·`îf$?§@· js *3, : «‘;~'*~'I··“··· · , :' È-JI,-`rl-,1,;; .S l`·‘· · ,_._ _ · f‘ z _ '-._ ·. 1 usïà@É’ _ s_ r eg Q ';`.’ ’ _ -;F;5"}‘;"‘·=¤I=- ·· ï'°î ï-·- `·`‘ -` Q ? ? -. ~~ï«·‘I.î"`*‘“<¢"È*î**'· `-.· s ;~iei;ê;i··Ã I .?;î3È"" ei-‘.t,.,.ii"“""*îl ”"l '°?ï~,¤@·t·É/î"* °"°" ’*· ?“"ëë -`-- * i t?-=·~r··-I 1,-_§¥·+gg.-I fe Il! ·· · , - .§ .. -_ - _' .• D la E _; É s e E·ra,.,,,_Ég <-· le 2; Fm, · ·e É -=~ . *· "« JJ: ’e M 'Q·2·É`-gg? _|p;rai‘i;; _ .. =—B_lnî '? ·_ ” CllH`13IlCh€ TECEHSBITIEHÉ ‘Q}I_- ssii.; Il _. 5 y , ».«_ Àfçjg r · È.-J iI"È9l`M' »·«Ã I ;€t,=S""?'lI"‘“»·;*'“~·;s‘ê“‘ Ol OlS€aux ?TIOI’l'S mg; [lé s\ ès, ,, I je SMT II] Picerde È I E Q - ' J E. __; È%=¤È¤urÉL_xi_ëIïg'ç:; 0II£u}`°;1*`\='J_ àà, 'I_m,,U?_;!_M_Qn:am —·`- -J?° iuslïèc _ R. .· ‘· PM"! -~.C»*" ’\· -’ ürnamaurtii *2 "“*'°-· its .-î,¥"il ,9ëf un ` "-— ,_ QLE, (*¤¤•¤r·e :"‘****·¤-rr Nûœmbœ ·_ È; *"Rendez-vous à à 8h00 devant le siege de lhssociation ou (ésjëfügyn ·ç¤'*··;î»·jiFs'l .,t3§l; *>;._ |_X· _L5a| .· 9 ' ^ë.Lc:-"l•J;_"—;- _J un "_I _, Il 'T ·='=..$\ Jé Q à 9h30 à la gare cie NOYELLES-SUR-MER. e` I le 6} J£~¤;;‘_g" -:.--·eî,;î;r'·~É· (S 'ii t;;îL.,,, ”«S"°“"""'É€«; _ —— -775* 1·r· r Aria I,-,d°—' 5,===_i5~e“—"î"Éë>"' °°" gguïêe Z la ÉOUFRÉE -ZÉl··v·emI»«t»===’?-,.E*· .- .- * == ——;s . m_ ..·eL__._ l‘¢=¤l¤es `> 917,/ *"`1·epaS tiré du sac REMARQUES .· _ Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. ` Pour les sorties dïniiiation à Vornithologie, notre association met à votre disposition des paires dejumelles, Parfois un rendezvous esifixé au siege de Picardie-Nature, celui-ci rfestnullementobligetoire, il est tixe simplement pour permettre aux . habitants d‘Amieris et des environs de se regrouper dans les véhicules, Fatlemte à ce rendez-vous rfexcede pas 15 minutes, ·_ I l PICARDIE INIATUITE I\I° 64 27 Q I
Bor: de corrrrriamle- _ . . _ E Publications 5 Picardie-Nature, anciens numéros . ................... . ........................................................................ 10 frs CI î Connaître et protéger l'oiseau ................................................,............................... 20 frs Cl -— * Guide des oiseaux de la Baie de Somme .............................................................. 50 frs Cl --· Protéger Voiseau en protégeant son rnilieu naturel ............. - .......... . ..................... 5 rre CI —··· Ajjïches et posters l ”Saint—Valery accueille les phoques o la Baie de Somme" (couleurs, 40x60 cm) .............. 5 frs Cl L ”P1'otégeo11S le littoral picard" (couleurs, 60xSO cru) .........................................,.................. 20 frs 1:] ï É "La faune en Picardie" (couleurs, 60xSO cm) ...... . ,,..,..... . .........................,.................,..,........... 20 frs CI ——— "’La flore en Pîcardie" (couleurs, 60::80 cm) ..........,....................,............,.....,..............`,........... 20 frs Cl ——·r Cartes postales indiquer le nombre désiré SVP. ( l photographies er: couleurs, prix a l'uriite .· 5frs _ — l Râle des genéts . . .l:l Coucou . . .l:l Vanneau huppé . . ij Hibou des marais. . .û l papillon Vulcain -..Cl Cane Colvert ...Cl Chouette Chevêche MCI Grand Cormoran . . J] Chouette Effraie .-.l:l Canard Plongeur. ml] Fulrnar Cormoran l·1uppé...û serie "Picardie au naturel photographies eu couleurs, prix ii Vurute .· 5 frs É Plioque veau-Mann . . Héron cendré . . Cerf elaphe . . .[l Grèbe huppé . . papillon Le Gazé . . .¤ Anémone . . ij Coquelicot . , ij Digitale pourpre . . Ã] Phoque Veau-Marin en Baie de Somme (avec mention ”La Picariiie"). ......... . ......... 5 frs Cl -— carte~correspondance (photo eu couleur itoiseaux, 11,5x16cm) + enveloppe .......... 8 frs Cl .—~— Articles du centre de soiris pour rrzarrzmiferes rriarirzs de Pieterbureri (Pays-Bas) poster "35 especes de inarrunifères 1narins" (couleurs, 50::70) ................................ 40 frs Cl —~ l@@·Sl'llI'l (taille XL, uoec logo Pieterbureu~phooiie dans une bouée) ....................................... 100 frs Cl ·—- styîo ·......v.......... . ......................................................·............. . .................................... 10 frs I] î badge ................ . .... .. .... . ..............................................,.......... . .................................. -.10 ue. C1 a.- Autres articles erz verite I u "` dessins d’oiseau>< sous-verre (eu couleurs, 18::24 cru) ...............· . .......................................... 30 frs D pin's Picardie-Nature .......................................................... . .................................... 20 frs Cl pi¤’s UNCS (Union Nationale des Centres de Soins) ......................................................... i ..... 20 frs Cl — E·1L1ÉOC©llE:11'1’E lrvllllls (Fond Mondial pour la Nature) ......................................................,............. 6 frs U nîchoirs ..........................................................................,,_, , ,,,.,,..,.............,.,,,_,__,,,,,,,, 45 ue [I M. i€€·Sl`Lî1‘t "Picardie Nature protege les Phoques de la Baie de 5ornrne" ,................................... 70 frs CI i ,,,,,,,,,,,c,,.,.,rr,cc.,_..,,srs.__,_,r,,r, ,.rrrrreee.....r,s,,_.,,_s., C] Tous ces articles sont disponibles directement Frais de port au siège de Picardie~l\’ature : en supplement 14 place Vogel à Amiens (ouvert du lundi au vendredi de Sh à 1811) *9 V ous pouvez également les commander en nous renvoyant ce bon dûment rempli à : · ' Pgigmgnr Picardie-Nature, BP 835, 14 place Vogel, 80 008 Amiens Cédex 1 à rêçgptjgg OU ED lÉlÉ’pi't©IlEil1È 31.1 22 97 97 87 dg ngtyg facture I 1 28 p;cARD.*E NATUFE o'°6-=’ I l
n ADHESION A PICARDIE NATURE ET ABONNEMENT A LA REVUE un ANNEE 1994 Cecrm ies cms correspondant à vos choz}: renouveilemenr I3 nouvelle oclnesion/obonnemenî [I Nom Prenom prenoms des clifiérenîs odhérenîs I (pour cohésion couple ou fomillel I Adresse i COCIG posîol .. _..._ Ville I Cnongemeni ciocziresse III Z I ÀCU`IÉSIOI"I È PICARDIE NATURE monîantàverser moins de I6 ons 25F _ ~m'e É- de souiîen su perieur ci . Cûup P É- iomille 90F + 10F por enfoni _ Abonnement à la revue "PICARDIE NATURE" - Type cie reglement : - Ch Bit] CCP C] Espèces II] outre : _ Cheque or i'oroIre de Picardie noiure à Reglemeni + Ioulleiin Cïodhesion/oponnemenî C1 renvoyer c1 : · - Picardie noîure - BP 835 — 80008 Amiens Cédex 1 Un reçu fiscol, correspondonî ou monîcni de voire ocihesion, vous sero envoye sur simple ciemonde. III ,¤icAr2DrE NA ruiaërve 84 29 1