Picardie Nature 88
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LE CDTEAU DE CH ERMIZY-AILLES DEGRADE
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PAR DES VEHICULES TOUT TERRAIN.,
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30 ans de ramassa- ..   r   "  "  —·  É ;`t‘?;'·«¢·     ·  V 
ges d’oiseaux sur le ·     `— '"`”   
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BIIZII (ICS IICIIIIIIBS (III 1   ·· ····‘ * —·- __ wa Il  
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groupe churopterœ- -- . *1**   3;  É — a_ 
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Rencontre avec le I ·_   ° °“ _._V È T   .
maire de Conly. .. . L Ã. · —  
  lrlaerlla   eaeel   eaaraa ai leolellllee     A   le   ~9V C   C ~ A i I eeer   D     E
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Revue trumestruelle de I assocnatnon PICARDIE NATURE
ISSN 0 I82 4201 Commlslon parilnin N°63860


			
Picardie Nature n° 88 3
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Svm mai rv    
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  UNE LOI CHASSE? ET MAINTENANT?
— j Chacun le sait maintenant, une loi chasse a été votée Fm juin par les députés français. Nous nc
_ _ j - reviendrons pas sur les düfércntes navettes nécœsaircs cnixc l’Asscmblèc Nationale ct lc Sénat
Edttcmal ......................,............... 3 - — qui ont précédé cc vote, ct les assauts dc démagogie envcœ l`cxtrêm¤ chasse auxquels sc sont
Jeux .............,............................... 27 r É livrés les élus des deux assemblées. Les représentants picards, cn particulier M. GREMETZ, sc
Adhgggmüabonmmmt _________   gg ; f sont révélés des champions de la scrvilité dans cci exercice, le Sènçt acceptant même cn toute
VI E DE V TRE · — connaissance de cause de tmvauilcr sur un document prétendument scxcnhüquc, faussement signé
0 - g d’cxpcrts indépendants, alors qu’ü èmanait des scrvim dœ chasseurs!
ASSOCIATION î -~ Au üml, lc gouvcnamcut ct son lïll1'llSî1`C dc Faménagcmcnt du territoire ct de 1`cnvimtmcmcnt
Les , C ~ · ont réussi à imposer leur projet présenté comme un compromis nécessaire afin dc mettre cn con-
°°h°S du A ················· · ······ 4 · ` forrnité la loi iiznçaisc avec lc droit européen (cc qui revient à avouer a posteriori qu’cl1c nc fêtait
Et ça "œommcnœ -----·-·-···--·---·-·-· 4 Y Q pas, cc que nous disions depuis des armées ct que ¢·s mêmes personnes nêcusnicnt).
30 ans de ramassages d’0iseaux...5 L _
Sortie Fulmars .... . ....................... 6 _ i Comme tout compromis, il ne satisfait personne : les chasseurs car cela leur impose quelques
Unecig¤g«1cé!cctr¤cutée ............. 7 zi légères xusuictiorasr cc qu’i1s nc peuvent admettre, quittcà employer la violence : un jour de non
Remblai du marais dc Bellay sur · ` °h"S*`·° (l€_¤1°m¤<h)· _ _ _ _ _ _ _ _
Somme _____________________________________*__ 8 Q ï quelques gouts de chasse en moms cn fcvrm et en yuallct-aout sur les onscaux mxgmtcurs.
    } î Pourquoi cela ne satisfait-il pas les protecteurs dc la nature que nous sommes?
NF °°“““““iq“€“t ···· Z ······ · ········· 9 ·. È i) les dates dc chasse rctcnucs par la Ioi nc respectent ni les décisions des plus hautes juridictions
Blïm 2000 de la Suwëîllüüœ des j ; nationales et   ni les résultats publiés par des scientifiques deus un document,. dc?
phoques en Bare de Somme ........ 10 _ — mande par cc meme gouvernement (lc rapport Lefeuvrc par exemple). Pxrc, alors que cette I01
Bilan des activités ctdcs connais- — · laissait cutendrc que la chasse au gibier d’cau nc pourrait commcnœr qu’au ler septembre des
www ,·ég50na|cS en aw;] 2()()()__1; T Q dérogations étant pogsiblcs, il apparaît fà la ptxmtiou des décrets annuels rfapplication que ccs
EN PI CARDI E ; _ dcrogatxons sont la regle ct dans la QLIBSI totahté des départements
’ ` · l’ouvcrtnrc s‘cst faite lc IO aolat (3 semaines dc chasse supplémentaire discrètement accordées!)
Le mm de cHERM1zv· `-_'. "“ '“èp"S d°’ °“g“g°'“°“" pm;
MLLES dégïadé Pmdcs "éhl°"'   î 2) La chasse dc nuit est Iégaliséc (œ qui est une nouvcauié, elle était jusqu’a101·s légalement
lœ lûumcmm ------·····-····---·--··----· 14 , - interdite et seulement tolérée) dans 21 départements et la chasse hors des huttcs aumdséc 2 heures
Rencontre ..................................... 15 _— É avant et 2 heures après lc coucher du soleil, autre grande concession pro chasse.
AR » ` ' ' 1 É . . . .
Tlcuîb GENERAUX - - 3) Le dront dc non chasse mt reconnu, mms tellement dxüicnlc à mettre en place qu’il risque dc se
Lc Frclon (I/ëspacrubm) .............. I T ;—' révéler inopéran-
d h ' I .. . . . . . .
Eg SÃ;   ou Tîiîgî wi cs 19 · _ Pour toutes ocs msons (ct bacn d’autIcs ayant trait à Porganzsatton du monde dc la chasse, à son
pas cur '''''`°‘ 21 ` ' iîuanccmcnt ) nous n' t s œncl ` algzél cl tinzfdcs cées la
Voyage de balisage au Burkina ï l -   Pœepons Pa Ulm GS qu ques   avan · pour pm
_ - tcctxon dc la nature qu elle a pcmnscs et continuons nos acuous pour œclamcr la mxsc en c0nfor»
Fw —··················-······-·-···-·····------- 23 l 5 mité dc la loi fîançaisc avec lœ directives communautaires, avec les réalités bio} i ucs ct les
`dé`dltrè d "tédF " tha Ogq
. . · .   _ , sus c a s gran c mzqon cs rançans qu: nc son pas c sscurs.
|\F()R\î.ï\ï|(}\b _ u Xmm COMMECY
Abécédaire .................................. 25 r î
OQM _______________''_______________________l___ 26 L *_ Pour les personne.: voulant plus dïnformattom, elles les tmuvemnt dans les archives de la lists de d§,Ifu~
· Ã stan de Ptcanclte Nature; elles y lmuvemnt aussi des liens vers des sites web traitant de ce sujet
L- — Watt également llâbécédatre lettre P - Peillon Vincent
Picardie Nature,   àbut     '_ I .- '
· agréée"   csmiuist ___d¢ *   _ _   ` -· 
l       ··       l e _' _   e t
  püàtàlc : BP 835*89008 Amîëûe   él; 03 2291.97 87 ··   03 22 92 08 72
..    ·· du rédaction çüémrd Bwdryn,         D¤!vîgm,·V`m¤¢ut When
· Réalisation z Bruno Canon       R45gis_Dcicm1rt,  
Impœssî0n:CAT‘G¤¤rgcsC01uh¤n _ .   ..      .—__  

4 Picardie Nature n°88  
_ ECHOS DU CONSEIL
D’ADMINISTRATION
 o z _ _    J  mr 6 mm la paire, pris sur les fonds «Busards». gramme ; procédures judiciaires contentieux
  ` II I` I` `   I ` administratifs et stratégies associatives.
Protection du Courlis cendré dans le dé- CONSEIL DIAUMBSIEIÈRAHQN DU IER AQÉT
partement de l’Aisne I I I   I II I II I I I I I I I L’O.N.E s’intéresse aux Chauves-souris
Depuis 8 ans le Courlis cendré était exclu de Plan de gestion de la réserve naturelle de IJOIIICC National <ICS Forêts ¤0US PFUPUSC de
la liste des espèces chassables dans ce dépar· Baie de Somme 2001-2005 U0US associer È UU projet <I°IUSîâII¤îI0U ¢I`UUC
tement parce que plusieurs couples arrivaient Dans le cadre de notre participation au projet CCUIUIUC de oîchoîrs à CIIIFOPICFCS dans les fc
sur site fin février pour y nicher. Aujourd’hui de plan de gestion, nous programmons plu- rêts <I0mîU\I¤ICS de I°IC¤f<IIC· En contrepartie
son statut de nicheur rare n’a pas changé mais sieurs réunions en août et septembre pour dres- le gf0UPC Chîroptères <IC Picardie animé PCF
les représentants des chasseurs au dernier Con- ser le bilan de l’activité de protection de la Rémi FRANCOIS apportera UU appui îCCI1UI·
seil Départemental de la Chasse et de la Fau- colonie de phoques durant ces 5 demières an- €|UC PUUF I'I¤Sî8II¤îI0¤ et le SUIVI des ChIf0PIC·
ne Sauvage ont demandé etobtenu que le Cour- nées et pour présenter au gestionnaire un pro- TCS, PUT le biais 1l0î¤mmCl\ï ¢I'U¤C I0|‘m8îI0¤
lis cendré soit de nouveau chassable. Nous in- gramme d’action pour les 5 prochaines années. des agents de I’ONF·
terviendrons auprès du Préfet de l’Aisne pour
demander soit la reconduction du statut anté- CONSEIL   nt; 5 snrmwmm
rieur soit la restriction de la période de chasse
pour cette espèce. Formation juridique des associations de  
protection de la nature E _ . /_  
ÀCIIII (IC |ll¤îêl'IeIPOUl‘ les BUS¤l‘¢IS Patrick et Jean-Marie Tl—llERY participeront y L ·I v 'I
Nous décidons de remplacer nos «vicux» pos- les 22 et 23 septembre à une formationjuridi- 1 · · rl?} T
(CS CB. ICIBIIVCHICDI peu pI'8IlqUCS par (ICS que grganjgég par France Nature Envimrmc-  
talkies-walkies plus fonctionnels. Coût 690F mam et le G,D,E_A_M_ (Pas dc Calais), Au pm.
_ ET CA RECOMMENCE !
C’est presque devenue une tradition, cha- rapaoe, qui a été tiré en vol, mesure l,2 m d’en· auteur une lourde amende et la suppression de
que année, dès l’ouverture de la chasse vergure, on ne peut pas le confondre avec un son permis de chasser.
notre Centre de soins reçoit des oiseaux gibier d’e¤u. ll s’agit donc d’un acte délibéré Voilà plusieurs années quej’écris ce genre de
protégés blessés par des chasseurs. de malveillance. lettre avec l’espoir que cette information finira
par porter ses fruits. Espoir bien faible il est
Cette année n’a pas dérogé à cette règle : Une J ’écrirai donc au Maire de la Chaussée Tiran- vrai, dans la mesure où, pour encore trop des-
Bondrée apivore a été trouvée blessée tout près court pour lui demander de rappeler aux chas· prits bornés les rapaces sont des nuisibles des-
des marais de la Chaussée — Tirancourt. La seurs opérant sur le territoire de sa commune trrrcteurs de leur sacro-saint gibier d’élevage
radio a mis en évidence la présence de 5 que la Bondrée apivore, comme les autres ra- et doivent être détruits sans merci.
plombs de chasse dans le corps de cet oiseau : paœs, diumes et noctumes, est protégée par .
l dans l’aile gauche, l dans l’aile droite et 3 l’arrêté ministériel du I7 avril l98l pris pour JEAN Mxrurz THIERY
dans l’abdomen. Ce sont ces demiers qui ont l’application de la loi du l0juillet I976 et que
provoqué sa mort par perforation des intestins. sa destruction est un délit justiciable du Tri-
On se demande ce qui a bien pu provoquer le bunal correctionnel et qui peut valoir à son
geste imbécile du chasseur qui l’a abattue. Ce

  É Picardie Nature n° ss 5
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_ QUELQUES DONNÉES SUR 30 ANS (1967 1997)
DE RAMASSAGES D’OISEAUX MORTS
D¢P¤î¤ Plus dë 30 ¤¤¤ ¤¤*¤'¤ ¤¤¤¤°î¤ü°¤ °¤’·    
ganise chaque hiver des ramassages  " I-   ‘ _ If;-fïf ..-¤<<;.~ .' 
d’oiseaux morts sur une quarantaine de   (jr  `I _     ·-``     ` _ ‘·I_ 
kilomètres de rivage.Del967à 1997,189 "      ;·    _.      " Wi - «`·” _ _ " 
o ·  w I`; I   _  il   :¤,«· ·     '   I " - I- 'I.; ·r -
ramassages ont été assures I I I_ I      I    çi?  I __.I EIIII II E II '   _. _I I _
· · , · , . , · ·  "  ` `r     - .=:,1à.$: · ·—·* ï ' " `É"·* ` ·
Cetteactiviteadeux interets, etudier les œpè- _     1  ‘·-· =  ;;g·» *1 '~g___zII   - - ·.    ·— ·___ _II__
œsetinitier les participants à|’identi1ication ·I_. ; `      5 3; F     ____  "` __ · ' isa <." `
des oiseaux.   È  - '   __ . - ·· ga " ‘ ` _
Un total de 17 851 cadavres ont été collectés.   _ _   I-   L     QI; I. _
Uelïectif record collecté p0U!' Ull |'&m8$$6g€ `·   È`, / P   (R . ;.=-iii:   S   I! .
est de3 829 œdavres le 17 février 1991,en- I   É A O       IF   = -
suite vient 1 480 du 5 au 12 février 1984 et   .· ·· -1     · I    i `   1 ·   · É    
611 le 18janvier 1981. 9 (4,8%) se situent É   " -     3 È .   .``. EI;} , FT? ` i   "À
entre500et250 puis37(19,6%)entre|00 et   — _> ` ‘  È   il   __ Je ‘**·
- - É   -·1*· . -. · ' —·>‘•‘ i ":—·_É,._"`È'ï· r._,Ã'·`-I,·;     - `
_   ,1 hf.? I _ .Q V 'çï · _       Ã-·`   l-hal-I I
4 079 cadavres présentaient des traces d’hy-   ·   S    *   I   ,___I
drocarbures (22,85%) Q1" _1._ *·<?‘· `¥’ë1€f,-Fw  ·- *'* î
1 476 cadavres avaient reçu des plombs   îÉ.§`§;=-—:·-zjï`—?···   I   ?¥QE,,`_,`_’&:·*¤_, Q',·`   `   `·.,` ...3
  II `;   ·-  : `f·Ã*,__gI L.% " ;·£$$7I; t;   '$*u‘   _' _,:·î _  I;_·'·-       
. . ., . . . , fre " —î . — «*  2*  '.·1'*f·'··*·` ·=«       = -   `ï·—-'*·s:·
sont pres de 31% de morts lies ades activites ‘ "È""“ ' ' *"' ‘ kr I 'iü ' vn" 1
humaines. K 6Un de nos tous premiers ramassages en 1967
'  ° ~* · . .. · ·
_ _ _ I - A __ ou on recommt a gauche Noel RANSON, presi-
Q“°‘q“°$ mfqnimllonâ sur le cspcœs dcœu -., i dent et fondateur de l’ass0ciation.
vertes : (Ontete selectiormees celles pour les- B ,   Qnggp
quelles plus de 200 cadavres ont été collectés) ·· ·· 'È
c Les différents secteurs de ramassage.
.... _ ` ·  I       lw
Alnœuedes     EZ- Z:. __ `_ _ .’}   ··#?"'
  —·   1       : I:   -I-·.I·fv‘$'? È I --àïl  iilb 'vlnl
Gœmrœmraz soa   ¤     ··   ·< ""‘·     —»_.,,
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6 Picardie Nature n° 88  
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LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION ë
ï sonm DU 6 AOEJT 2000 ’3—·»—-·-··%
A LA DÉc0UvERTE   X `/—""/
DES FULMARS É fix
I)lIr)IO,Q.·lTül)lCl1 GAR(`l}\   'Q.     bien ! qui vit au milieu de l’océan.
  I   ’ .     p '  ‘II; __.—   ‘ I Nous descendons ensuite sur la plage où arri- On assiste à un retour progressif des oiseaux
I .,   ,p» ` . _     · vent de nombreux pêcheurs à la ligne ou aux de novembre à avril. En mai, c’est la nidilica-
  · Ij ,   i< zj-si-v crevettes. C’est marée descendante, nous pou- tion, puis peu à peu c’est le départ vers les lieux
 ‘I'*· III‘·       vons alors longer le bas des falaises. C’est un d’hivemage en pleine mer.
.I.;·   .. _   _   chemin très apparent du haut de l’observatoi-
  I   __     œé I I ——     I re Victor Hugo, qui passe entre les paquets de Lesjeunes vont y rester3 ou 4 années. Puis ils
 _QÉ`ë:§·j·?   ay   ·—···   -'   Q; moules fixés sur les rochers calcaires. On y vont accompagner les adultes vers les côtes
        ,‘ I   ` trouve aussi des bigomeaux qui mangent des où ils vont apprendre à devenir adultes et les
  ·_ · .,,    Ii     _.j}£_ _ j__, végétaux, et des petits escargots qui, comme imiter. C’est alors difficile de les distinguer de
,     `   $‘i`       __ ;_·'.KÈ,;ij   lestbulots, sont camivores   ils percent les   ces demiers pour les dénombrer I Ces jeunes
 , %,1% ·———_-- I     ·- quilles, dlssolvent leur proie, avant de lîaspl- ne nlcheront que. vers 8 ans et n’élèveront
   àà rer. Les patelles Irongent la roche calcaire, et qu’un petit a la fois.
    les balanes parasltent. Dans les flaques nagent
    _   î-:     des crevettes, des petits poissons et des cra- Florent nous raconte tout cela au milieu des
    ‘ II R ik I  __     bes. cris incessants (et la falaise fait écho) des goé-
Eifè _ ,=_·   `EZ ·     I;     lands et des mouettes. Plus nous approchons
èsî   [·   E   .§ :'y?ff·l'_;  I ·<_ zik  _‘.  Mais Florent attire notre attention sur les fill- d’Ault, plus les pêcheurs estivants sont nom-
_ _ mars qui colonisent la falaise. Et dans les ca- breux. Toute une rangée de connorans nous
C°°' "Iœt Pai"? “m°I° d° f°!'d sur l° vités, on peut en effet observer les jeunes (1 regarde nous éloigner. Les pigeons deviennent
FUÉMAR €'“c'“l's* cîœt la "°!°t'°" qI""° par nid seulement) et parfois un parent. Quand eux aussi plus nombreux.
S°m° “g'I°É|É|° °t '“St'I“°t"f° fl"' "Ia ils ne trouvent pas de cavité, ces oiseaux ni-
wamœ ambmmt que d° `(°E'S mvm': aux chent sur des petits promontoires ou plates- Nous sommes de retour à Ault à 13 heures, et
“?mb'°"s°S S°'It'°s °'Ig“'S°œ par Pm" formes. à cette heure là je vous prie de croire qu’on ne
dw Nam"' pense qu’à manger. Alors vite ! Au revoir !
_ I _ _ _ _ Un FULMAR peut vivre 50 ans.
Cc mt une Jfmmee qU'* sans wc pm'°}'l'èr?' ll couve 50 jours et nourrit ses petits 50 jours Q : Je suis navré de devoir vous avouer que
mem °“S°|°'"é°= mt préîewéc de la p|U'°‘ Dm (moyennes). je ne sais toujours pas, à Ault, où se trouve la
Sept p°'S°““°S mt Sum Floœm VIOLET °t Ils sont plus de 2 millions dans le monde, 500 déchetterie,.
Anne BACQpEV"“LE· NÈIUS nc p°“v'°“S 000 en Ecosse et seulement 2 200 en France. GERARD BAUDRY
P'¤%· comme ·l vé} @8- Sum? '= bord dé la Lacolonisation des km de falaises emreAult
mmc ïr °°"°'°' S îtalt é?ï°"‘°€ par endrfmsr et Mers est assez récente : Iére observation en
nous primes le chemin lnteneur des douaniers, 1972, 1ère nidiücation en 1979. . .?"#î»;:<@1:  .;  `_?_ · ,; 5,-;  un .   V  ¥,_ _ y; _, Q .
parmi les vaches, alouettes, chardonnerets, ta- Les questions fusent vm mue guide qui se   .î. _,;r_  §, ·;_  À  gg;  ·_ ·  _.   _.»__er 
¤«·*•s¤réS·l¤··¤°¤°ré°¤*<=ll·===*z=<>é*¤¤·lS· ramplarsa de mm la vie bizarre de aes   :5,
_ , _ _ _ oiseaux de mer   . '` i  A I‘ _.siI?'     ·-  ‘  ·'‘`  
La lialcheur du bois de Crse nous accuerllrt: `_ *·  ‘   Q     =;—·
c’est un bois de 60 ha environ, composé de Le Fulmams glacialis est un Oiseau fgâ lilz          
grands arbres, assez aéré, qui couvre un ter-   ·-·`  l'   ··.`Èf’:   __ E,    
rain très vallonné. On peut aussi observer les   _ Z   __   ·_ ':_i`   `E 
oiseaux, d’un point haut, sans lever la tête car        __   _ __ · -`           ` W     ·. _·   _ ii. 
notre regard est à la hauteur des cimes des ar- .. _ _.  _,j‘.;IIY"_»‘    '  ;' Q2;   'JQ1 I ____ Q si ___:      E. I; .·—    ji _ _.·_;
bres plantés plus bas. On aperçoit d’ailleurs         "   `                _._  
un pic vert et un pic épeiche. Bien sûr on y   ._.'` ,` I I};       ,.4; 
trouve de nombreuses villas, du même style ___       _-     I    
que le front de mer de Mers les Bains. Un pe-   I ,__s.g_·§·~_,;-'     . '   _ E?  . -
tit cabanon sis à Cise, ici, nous plairait assez P|m,l_., I ,3-.   `__j_` --I·' ‘ ‘·       " `S
    ' '··' - · .. . A , '·   __ -.·   p   A.  -  "r‘:-«·"  

  5 Picardie Nature n° 88 7
  ' LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION
_ UNE CIGOGNE BLANCHE
` ELECTROCUTEE PRES DE CHAUNY
,- Le 22 août à 10 "Éû'é°f"° “‘fSSI· d’°ù 'IS‘l“° S"Pl"É"‘°“‘ l>.»xss.·x<`; li lZX(`l·Èl"l`l©\\lï 1- mi (`I(§()(_]\l·Ã$
gu · _ mm d mf°ct'°“· Le 25 la Patte dmœ et lîl.«\\(`I·Il·ÃS l),—\\S l.l·Ã (`Ilil. I’I(`.-\RI) :
heures à Pierre
mande ’au Sud de froide et des excoriations apparaissent sous
Chun ul; « II ud » la bague. J ’enlève donc cette bague. Grâce   dépltrer;
(em Io é IIÉIEDF Chin é de à la sonde gastrique les aliments et les mé- (¤Km¤llmîqlé&dr¤Sséâh]rœe'eb23_amît) I I
Ia ssrviülmœ des  nes dicaments sont administrés facilement.   WE (ga 3°   dwfua ls   Ii °I°
¥¤W$I1P¤1' Cllïlïîülésümüîïmûnü C1B¤8¤¤°·
ël¢¢11·î<l¤¢S)•l뢤¤vf¤î¢ ¤¤¢ LCN ti · I d. I1 d I blandwes,e¤nmœeet1ùn¤ignehlistededisctmimstr
cigogne irlrrrrelre hier- mêmc“;'0';;0:l;uî     rrmeru obs§carldie>>,al@erJardœ1¤1t1ualistœ
mîéînlîszâmëï ligne dans son comportement ne laissait prévoir     Num
Quatre heures plus tard Stéphane Soyez l’ap- D œtt ml, _' _ t d, , _ ‘    (‘H’FV^)»;°·-· I
Welt au Cm **=   E"= état à ··*·=~·*è· saaîste r§rZ..rll°.î. îâlëîlœ î2."‘î,'§î;°l; rm     `œmmlf   e,I¤¤nstÀ.     factuelle] par
re vue très gravement atteinte, complètement J I , d PEDF p t . ü d q Ià.   · 'I
allongée, inerte. L’examen minutieux conlir- amp Oxcs it C. on agr   °;‘f’"î ne  ”
mait la gravité des blessures : l’œil droit était pawcnv cê È 'gügnct œïc C JF cs en   Il,€Si @8   187   m
touché, les plumes de la tête, du pectoral droit ;îI';‘î;°I;Ic;u°r;: ni îli     le 21 aoûimgsgiëz
41*1 · ·· b~· · ___,   ,,,,. `È .,,,l_   _._.,,     _,mst·nuxi¤nt ·
et C ZI'? dm"? Stamm. rqlcîs Tmjs Sumut chance de survie. Si elle avait été moins  
une moitié de I alle droite etait lltteralement . . . ,   rr   . . ,,,· .. ,   , · _
cuite Ia chair écméc Iaissam Voir Iœ deux OS atteinte elle serait sans doute encore vivan- la     l Aisne) le 22  .
md- ’ b- · · I d ’ te, justement grâce àcette rapidité (qui dans    
. '"S it °“.'“’S “'“SÈ "“° “ ‘°“ °“? (°°“? ce err rerir ecrit primordiale) ¤îtë`ü€$¤Fl>¢=âB¤$¤¤î¤¤ë¤d=M¤*¤¤V¤l(()¤°)*¤¤
aile était d’allleurs froide) ; la patte droite, qui p '   awt   É   Ik  
portait une bague de la Vogeltrekstation d’Ar- II fa t tc , I I , d PEDF GEOR60),
nhem (Pays-Bas) était tendue, paralysée. , U no trausmluîi clim? Oyœ î , I  
qui se son occupes e oiseau on pns e hn.IühJaumœudcuFP8I¤Id¤I»éI‘FIgIcéIœmqIF,
Manifestement l’amputation d’une partie de mquc d îgtènâr   mfguïwmê a œux qm m°'sœu>@¤ém°°mSmI“'œmFhgBH)P`aPlq`
l’aile droite s’avérait nécessaire. Cette opéra- accuêcm C emma CS Oiseaux avec  (Amt)  
. . . ,. ses lignes. veeauomtredcsomslmsenuelniteiagraisrispnrne
tron exclut bien entendu tout espoir de rein- Ixmé ,I I rm
sertiondans le milieu naturel mais pemiet d’en- , . la Pm.]ISa· ` · dœ ·
· · Des fortes concentrations de Cigognes en mm lim Imgœsm hgms www
visager un placement dans un Centre de soins , _ , , , I _ 1* vü cmmmùunmt ·
b d pour a um SCFRISUIVI'6.
de l’UNCS (Union Nationale des Centres de mlgmüm ayant Ste 0 Scwœs a   I-En Sivmggwzfàitdœobg¤·vgüqgdéC1@;eg,n’l:§5i·
Sauvegarde de la faune sauvage) spécialisé ETS 3, (ms PT'] œcïmaçt avec , a ,“ tezgnsà lesetmnnuiiqierà 
dans la reproduction des Cigognes, en Alsace. ct? 'îr que   cs nique pœêcmcs lI03229208_72,S¤1î;¤I¤i1iîlâ  
Pour le moment le plus urgent était de préve- Pai- cs lgms É îiuœ p°"1°°îi§)'î°a'D‘ mImȤBe ¤k¤$I“hœ>m¤¤°°ÈI°h°Jd_°b‘
nir une infection quasi certaine et de rétablir et cs mcsum 8 pm tc pour CS 'mmucr   °mmmc)' De  
, , , . . , · ou les annuler.  
un etat general satisfaisant alin qu elle puisse SmtIœ—I-»·= —=·:·:—=   · , xmms ai   IIE ûmsœ
$UppO|'tC|' le Ch0Cd’UlIC amputation (sous allœ- J RY œgau j=s;s:s;z;5;a:;s;à1  ·œ8g     A 
thésie générale, bien entendu). Donc désinfec— EAN MAME IHIE A   _· ` ``'` `
tion des blessures, pansements et installation   QM `jeœntussanœ ’````     Q, ‘ dB88CIU8IIœS' ` " G'-
d’une sonde gastrique à demeure afin de pou- _     le Sîiti ï hîîpîll
voir administrer nourriture et médicaments  
p usieurs ois parjour sans op a s esser       .'I_I ·_   I . qœ
l ' f ' ` tr l tr . · ,     Ã"   Ã `È - · ,‘
Le 24 août en changeant les pansements je EIEMII   Ipœmnœm III  
FOFISIÃIC que l’aile droite est plus atteinte que amas,  I A  . ris··l··     III I
je ne le pensais, la peau ne tient plus et semble ms   Sçnmg

8 Picardie Nature n° 88 —.·î=.j
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
— REMBLAI DU MARAIS DE BELLOY-SUR-SOMME :
PICARDIE-NATURE INTERVIENT
Picardie-Nature a constaté la présence de pensions qu’à une époque où la préservation (il dessert une hutte de chasse). Il y a fait part
deux dépôts de gravats sur le marais com- des milieux naturels et en particulier des zo- de sa surprise quant à not1·e intervention, indi-
munal de Belloy-sur-Somme en mai der- nes humides était prônée, de telles pratiques quant qu’il s’évert11e à gérer son marais de la-
nier: Le premier se situait au débouché du étaient révolues. Surtout que les marais de çon écologique depuis plus de dix ans et qu’il
chemin qui longe le mur du château. Ie Belloy-sur·Somme font partie des zones hu- travaille pour cela en partenariat avec le Con-
Iong de l’étang, sur une zone tourbeuse, mides les plus remarquables de la région Pi- servatoire des Sites Naturels de Picardie.
du sable, des graviers, des bordures en cardie. lls présentent une grande valeur recon- D’ailleurs, il yjustitie sa bonne foi en préci-
béton, des plaques de bitume avaient été nue pour de multiples raisons : paysage uni- sant que le Conservatoire supervise les travaux
déposés sur une longueur avoisinant les que, patrimoine naturel remarquable, valori- réalisés par la commune.
100 mètres et une épaisseur supérieure à sation récréative multiple : pêche, chasse, ran-
50 centimètres. donnée, découverte de la nature... De ce lirit, A nos yeux, la situation sur le terrain est tout
ils sont répertoriés dans les différents inven- autre, le marais de Belloy·sur-Somme a subi
Le second site était localisé à proximité du taires qui ont trait au patrimoine naturel : de multiples atteintes aucours decettedemiè-
Stade. Des matériaux de différentes natures : ZNIEFF, ZICO, Natura 2000... re décermie : mise en culture des prairies bor-
sable, gravier, terre... ont été déposés puis dant le marais, modification du fonctiormement
aplarris. La surface couverte était supérieure à Suite à ce constat, nous sommes intervenus hydraulique (creusement de fossés), curage
1000 mètres carrés, sur une épaisseur supé- auprès de Monsieur le Préfet de la Somme et avec dépôts des produits en berge sur des îlots
rieure à 50 centimètres. ll est probable que les Monsieur le Maire de Belloy-sur-Somme dans de roselière, surpâturage de certaines zones,
matériaux déposés soient les gravats d’un le but defaireœssewesdépôts. Parallèlement, brûlage des roselières, progr·ession du boise-
chantier qui a eu lieu, à cette époque dans les nous avons prévenu la police de l’eau, en l’oc- ment et atterrissement des roselières, .. Enfin,
nres de la commune. currence la garderie du Conseil Supérieur de le Conservatoire des Sites Naturels de Picar-
la pêche, qui a verbalisé. die que nous avons contacté, nous a indiqué
Ces deux cas de remblaiement constituent une que la commune n’a jamais donné suite à une
atteinte grave à la zone humide. En elfet, les Monsieur le Maire dans un courrier a précisé proposition de partenariat et, donc, qu’il n’a
surlirces qui ont été couvertes de gravats sont que de tels remblais visaient à créer tm empla- jamais supervisé de travaux.
détruites de lirçon certainement irrémédiable. cement hors d’eau en hiver pour les chevaux
En outre, un des remblais a été déposé sur une qui pât11rent dans le marais et que le chemin Nous reviendrons sur cette affaire qui n’est
zone où des espèces végétales protégées était devenu irnpraticable. En outre, il a ajouté certainement pas un cas unique dans nos trois
avaient été notées (Grande Douve). dans un article du Courrier Picard du l9juin, départements.
que ce chemin était utilisé par les chasseurs
Nous avons été constemés par un tel acte. Nous Lxumvr GAVORY
parcouru 267 km en 143 jours.
_     ! i.esd;9 8I.ll1’îS0lS¢tïlX obsengsâ sonï deg Goé-
an argent en rure san ont es agues
Le 6 février 1996, sous le titre « les mouet- Cayeux-sur—mer, 13 Goélands cendrés et 53 blll blc lllcs ll   lls lle Sblll pas alles lm
tes ne rient plus » le Courrier Picard tirüait Mouettes rieuses à Amiens sur le plan d’eau de liblll   bllt cllblsl les PllyS'BllS’ llyallt pamblllll
état d’une véritable hécatombe de Monet- la Hotoie (lie11 choisi pour assurer· une meilleu- cs lllstllllœs ds l. bllllll de bob à 250   Am
tes et de Goélands aux alentours de hr baie re surveillance). Je me souvierrdrai longtemps des llclllls ll? Slllvl? ll°353 a llblblbllls lls Sem`
de Canche, dans Pas·deCala' . du voyage Cayeux— Saveuse—Amiens avec 66 bl°“‘ bllc blcll g“°"S.‘l° lblll b°lllllSlll°‘ ,
Très vraisemblablement œs oiseaux avaient été oiseaux dans la voiture. Cllmllls œpllt cllaëlllls S ct°llllcl°llt’ 8 °lîllS`
victimes du botulisme, une intoxication par le Je commençais à désespérer de cormaître jamais qllclblll p°lll`°ll° lll°lll°’ de llbllîl vbll dcplbycl
bacille botulique, dont l’origine se trouverait le sort de ces oiseaux lorsquej’ai reçu des nou- lllllt ll cllblls pblll Sllllvbl de blœallll dom les
dans la décharge (plus ou moins contrôlée) de velles en proverrarrce du C.R.B.P.O.* Jusqu’à llsbècœ llllsblllplls ell vblcd °llllll°ll0ll’ alim"`
Dannes où ils avaient l’habit11de de se nourrir. présent 23 oiseaux ont été retrouvés : 2l Goé- balle', Mllls ll llllll clllllpllbllllllî qllc lolll blsœll
Dans les jours qui suivirent, notre Centre de lands argentés, l Mouette rieuse et l Goéland blesse bll llllllallc er llll elle vlvlllll qlll Sblllllc
soins 3llX oiseaux sauvages (atlilié à l’UNCS) cendré. Les dates d’observation de oes oiseaux cl que le lllll llîlc Sblgllcl et llll geste tout 8 lllli
reœvarrzrz landes mraacs ; rsooérarms œrr vom du 1·= mai 1996 au 25 octobre 1999. Les ““‘“'°'· D° "‘°"‘° 99 " f““‘ °°‘“P'°"‘l'° “"“'
drés, 65 Mouettes rieuses et 189 Goélands ar- premières observations ooncement des oiseaux qllc llllllqllc lll glavllb lle Sœ blcsslllcë llsqllb lle
gentés. Ces oiseaux lirrent soignés par Frarrci— retrouvés morts : l Goéland oerrdréà Usselmeer- llll fall? Sllbll des ëbllillllllœs ,‘“‘°l°“"'?l“ ou
ne et Gérard Baudry, Anne-Marie et Régis Del- polders, aux Pays-Bas, ayant parcouru 386 km ll cllllalllel llll llllmllcllp ‘"°°“E°“‘l’l° cl lllq°lll`
court et moi-même, dans la h11tte d’observation en 600 jours ; l Mouette rieuse à Tampere, en plltlblc llvœ llllc ylc llbllllalc C et llll dcvbll lle
de la Réserve ONC du Hâble d’Ault. Finlande, ayant paroounr l847 km er1200 jours ; llllllllc llll lcllllc a ses Sblllbllllbœ
l Goéland argenté à Bassevelde en Belgique, ‘lll^N'M’llllll TTHIERY
Finalement 205 oiseaux en bonne santé ont été ayant parcounr I93 km en 76 jours et l Goé- C·R·ll·ll0· ‘ C“""‘ de R”l'”‘l'“ ll" lll ll'°l°g'° "ll“l P°""`
bagués et relâchés: 139 Goélands argentés à land argenté àMaasvalkte aux Pays-Bas, ayant l“‘l"""ll0'l“"'“‘

  5 Picardie Nature n° 88 9
  ' LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION
_ OPERATION «FA1T1zs DES ARTICL È
POUR FAIRE VIVRE LA REVUE» gf Pwlapdie
't° 87
il lu
I'
LA REVUE PICARDIE-NATURE : RE- QUI PEUT ECRIRE ? pm. ê 8
FLET DE L’ASSOCIATION ? ex:}   f
, I •   administrateurs bien sûr, les` naturalistes   V 
C estun constat, larevuetr1nrestrrellePlCAR- specralrstes des orseaux, chrropteres, arnphr- ·.  
DlE·NATURE ne reflète pas suffisamment la biens, insectes, etc... les naturalistes travaillant
diversité des actions menées par Passociation. sur une espèce en particulier, les animateurs  
A ce premier dysfonctionnement s’en ajoute d’activités... et tout adhérent de base( au sens · "~i;/Ã
un second, le retard chronique de parution. Il non péjoratif) participant à une action ou à une   -   ` L
ne s’agit pas d’écrire n’importe quoi pour rem- sortie prévue au programme. Les projets d’ar- ___   t
plir les 30 pages requises, mais de tenir infor- ticles doivent être saisis si possible sur word, ” ·~   __
més les lecteurs, donc les adhérents, sur les envoyés par mél ou en postant la disquette. lu" @7
multiples actions que nous menons, sur nos
connaissances acquises depuis 30 ans et sur
ce qui se passe en Picardie dans le domaine de LECALENDRIER DU PROCHAIN NU-
la préservation de l’environnement. MERO (N°89) QUE FAUT-IL POUR FAIRE UN
Au bas mot, on peut estimer qu’une trentaine COMPTE-RENDU DE SORTIE ?
de thèmes peuvent être abordés tout au long Comité de lecture : le mardi 2l novembre à
de l’armée : l8h00 - des informations sur le site (type de milieu
mise en page   pour un envoi   ün décem- naturel, carte de localisation, photographies)
fonctionnement de l’association bre.
centre de soins - des informations sur le groupe (nombre de
actions en justice APPEL AUX ANIMATEURS DE SOR- participants, adultes, enfànts, des anecdotes,
phoques TIES de la convivialité)
busards
chasse De nombreuses sorties sont organisées chaque - des informations sur les espèces observées
pollution année parPlCARDlE-NATURE mais très peu (liste des espèces à établir tout au long de la
milieux naturels font l’objet d’articles dans la revue. C’est dom- sortie et avant de se quitter) et sur les condi-
espèces menacées mage car ceux-ci seraient certainement appré- tions d’observation,  
connaissance de certaines espèces ciés des lecteurs et irrciteraient probablement
réseau avifaune plus d’adhérents à y participer. Tout ceci peut-être rédigé par un des partici-
autres associations Nous sommes par ailleurs persuadés que vous pants avec l’aide teclmique de l’animateur.
représentation dans les commissions trouverez toujours au sein du groupe que vous
espèces protégées emmenez une persorme intéressée pour relater Alors à vos plumes et parlezren au groupe
sorties-nature lajoumée passée ensemble. avant de débuter votre sortie.
actions concrètes de protection d’espèces
interventions auprès de l’Administration .  
chauvesouris Z-- ,  
"""`“°l?"’    —·   j         .. . .   _; _ r .     
““‘“““'t°"°‘   ses ·:~     _._— , ; .     .-`` 1   · , · · -_ ·   -.·-      . ; .5.;.2;
*t*¤*‘¤·n¤¤tt°8t¤n°¤= ïi    _`t`  ` "  —```     Ét i  . I  `  ,··  "     `I I
anecdotes         (       J 
relais d’actions nationales           `_.._     I _
brèves   -,__   ·'`:      i `  ```· `ît. .  z  . a=`,‘· ,·;f.   ··...·.··-     '·`:`:’` É·   _ _
È'tfI'§'“° '“"°   I ·iit l   lâ?  C f`trI   ....       irtl ’ C ·         Q
e, FS . ,   __'· *     t     " . ,— f_ ·_ ‘·   ëë I    —; 
Fnnlnnttnn d ntlns       . _. .   raïreieëï   ··'···'‘- '   ` "  ``'—— ` Ã ' 
întemet         l   ....                  
ÉÈOIISCII       I       E          

Bi
1 0 Picardie Nature n° ss ·è; __
-| _ Z
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
3;-
_ SURVEILLANCE DE LA COLONIE DE
PHOQUES DE LA BAIE DE SOMME
La onzième surveillance estivale de la co- ·*·· ' ‘ =·· *· —·   - · - ·- »..—·     -- .
Ioniede phoquesdeInBaiedeSommeS’eSî    _ ··    Ã.; ._,w___I··  _:'_ _   ao _  I ·· ""“
eüectuée du9 juin au3septembre 2000.  . III     I_ ff   Ijfï}     g       Is   .
  `g _ _.        'M,.     " III; .,    ' ‘ `_:· ii _. —
28 personnes ont participé à I’opération; le    "'       -5 M ' ' `  `   ·.  _. II II
· · _   ff., 1=·-'     ai- -.1;**   rc; .     [  “
permanent de Picardie Nature, les 20 sur ëÉg.e꧗i_«r   _ _  II g-.- _ 7   ._:_    gg, ·
veillants sélectionnés et 6 bénévoles de l’as-     ·""»—t" ·` :.·   __·_ È  
sociation et Patrick Dufossé, garde dela Ré-   ._ ·' · 11   I o.     ._.. sa  ao-;—
serve Naturelle (pour la récupération des pho-   _ tf — _— lit     1     ·- ‘=ë;ê*? __ _i r·   `-
ques échoués). Parmi les 20 surveillants,9sont           _   ` __..       " Il ,_
originaires de Picardie, les autres venant des  ji`: _. I _ ` ·- ·· · · . |1  
départements du Nord, de Seine Maritime, du   `'·`‘     ` ‘ ' · " `
    dëaaavaa ahsa 1a vhaqaa ssaaavë mam oogoo à très basse altitude des avions à rooo
om dejà participé à la surveillance des pho pmi les Hmm phoques œmvés vivam “°“ (5 ‘*é’““C°“‘°“")·
ques- 2 Ollt   l`éCUpél'éS daIlS le Nord de la Baie Uinfofmation destinée aux touristes est tou-
___:__: _ __; __.__   1-;CItP'CmlCTPh°‘1“C ëahgaëàiîxïtt C jours aussi importante : plus de 2000 person-
. ` É   . C C SPC C PO"' $9mS CU CC11 C C"' nes sont venues observer les phoques au Hour-
· ville-Bellefosse, près d’Yvetot, et les 3 autres dc] ou au pa,-king du bloekhaus (Sud dem baie)
au     and R€SB21l`Cll CClllCl'€ de gâee au point d’aeeuei|   par Ies sur.
_·_ _    Pîatarbaraa (Pa)/S·Ba$)· veillants (45 animations) et plus de 4000 per-
; ' '‘'`   ‘·'·- __ * sonnes ont visité l’exposition sur les phoques
M a En 1081¤I;¤¤'¤1I;î1¤¤s ayaatamiâahê ¤;12<1êra¤g<·- de la Baie de Somme, à ro Station o’EmooJo·
. " mC11t CS P OQUCS Om été 11CS- mîsas C les Vemeà St Vale -sur-Somme.
 — . * _ · l’eau n’ont pu être évitées contre 39 l’an der- · ry
I ` \I I I Illêl'. L,aUgIIlCIltatl0Il du Ilûmbrc des   Lejeune phoque soigne en Nonnandie a re.
_ ·  ’·   ` _ mfats ast das aux kayaks (aa passa da 7 a 14 trouvé la Baie de Somme oo doom du mois
Y - I vl É derangements entre 1999 et 2000) et aux pas- d’œt0bœ_
É _ Alain WILLIAM
Roland Delattre, notre «Oousteau» suisse _·j · (   ‘· `Ih  
' I î L I     I
 ; _ ‘   :1
' — "   il ,
102 séances de suivi et de protection ont été ·· _ ·_ _ ‘   __'' . L   _ —  
réalisées. Le nombre maximum de Phoques __ ·   I ` _ _  '   i , ,·   î "
veaux-marins observés est de 74 (66 en I999).     " ·· et Os II  
Le nombre maximum de Phoques gris reste   —* ·° .î*‘g   _ï» ,II _I_   _   ' L — ,.—· — —--= s  
Stable: 8 individus. 10 naissances minimum `   ·      . --· ·—-__I_I       I   TE;
étaient attendues, selon l’estimation faite par I   ````     __I_     "    
M.John de Boer, au début du mois dejuin. 12 - "     '``` i ~`*· ";;:' __  ``-'     ' · -  
naissances ont eu lieu dans la baie ou en péri- _,    -· ·_ un L `:""ii`iiii       \`-
phérie. 6jeunes ont été sevrés naturellement,  un "  I ” A (Q
S autres ont été retrouvés échoués (1 mort et4 _ `   `-’` _     ""`È` ' ` z' _.   _aë
vivants). Des conditionsmétéorologiques mau-     _...     il
vaises peuvent avoir entraîné la séparation d’un 1’11¤¤¤= D=1¤h1¤= •‘¤¤>¤ë¤ 1¤ 26j¤î¤ 2000
jeune phoque et de sa mère (vents de force 5 à
6). Un taux important de métaux lourds a été

. · l ·· ,
z Une bonne idee de cadeau pour n0el·
?§ une paire de jumelle P
3 L|l'l€ lOl'\gl.|C VL|€...
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E Pensez G VO`l'l"€ (1SSOC|Ct'l'|Ol'l. _ _
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  S Picardie Nature n° 88 'I 1
  ' LAVIE DE VOTRE ASSOCIATION
' CONNAISSANCES
  Rémi FRANCOIS, Coordinateur Chiroptères Picardie pour la SFEPMÃÉ   «§%'Èn>
Régis HUET, Conservatorre des Srtes Naturels de Prcardre. _, ···>  AQ,
Caractérütiques du Groupe Chiroptères veillance et protection de la colonie de Pho- Étatd ¤ connaàsances chiroptérologiques
de Picardie Nature ques veaux—marins de la Baie de Somme) en Picardie au début 2000
- les micro-mammifères : coordination régio-
Cc groupe est un réseau régional de chiropté- nale de la réactualisation de I’Atlas des mi-
rologues aujourd’hui regroupés au sein de Pi- cro-mammifères de France Aisne
cardie Nature. - les chiroptères : études scientifiques, anima- ,
Le Groupe Chiroptères Picardie se compose tions.
d’une trentaine de naturalistes, souvent multi-
disciplinaires puisque s’intéressant également Le volet protection des colonies d’hibematîon Dans l’Aisne, plusieurs centaines de cavités
àl’omithologie,l’herpétologie,l’entomoIogie, et de reproduction est assuré parle Conserva (anciennes carrières souterraines de pierre à
la floristique .... Une quinzaine de mem- bâtir essentiellement) ont été prospectées
  plus actifs assure l’essentiel des ac- _    Ã ,.,1 E. i   ' I ·     M , dans les années 1980 et 1990, essentiel-
trvrtés bénévoles.   ·     ;,,·'_   _   » ·;§g,_, -‘ lement par Claudy GUIOT. Une estima-
Pendant les années 1994 à 1997,jusqu’à   l=,"«   ej _.`î      ia;    1 tion grossière du nombre de cavités, in-
deux salariés de la C.M.N.F (Coordina-   M ëî N   `L  "j;» ’ v.,;_aÃ;'[`—`<; f  cluant les blockhaus, les forts et autres
tion Mammalogique du Nord dela Fran-   , , ‘ ? °     _ _ __,._f   ouvrages militaires, donne un ordre de
ce ) avaient assuré une grande par·t des   1   _‘ A   ·,.   2, Q. r    I` grandeur supérieurà 1000 sites hypogés*
prospections chiroptérologiques et de  tg I'? E   ·     r ‘ - ' ç`  3 ` ,—   dans le département.
l’animation de la vie du groupe, grâce à  l _ ”,     ’_ " E _ 'jëy,    — _ Un contraste évident distingue le centre
des financements spécifiques. Q .'l‘‘ f>'j   "   ·_ ·   Vi ’  i    et le sud du département du nord, où les
· , ·,   · "J~,,a . ·· ,_ • - ’- -¤   ·'   _, . . .
Cependant, rl n y a plus de salarres ·_ ·**—¢   _· 1 _-     ·.:z,ff--’%—. srtes souterrains sontexceptronnels, alors
œuvrant sur les chauves-souris de Picar- MQ ~_ lg ~ ,4] · *9*   , _,;g§§—'*` qu’iIs sont légion autour de Soissons,
die depuis fin 1998, ni de financements . J_`  —   ` " rs , _   ’   r.  _; Laon, Villers-Cotterets,jusqu’au nord de
particuliers.       _ -—     Château-Thierry.
Ã. - — " ` ‘i "' `=;î¢.Z2 î
1 .. 5. ._ ' ·__'§*F‘
Depuis le début de l’année 2000, les chi- `È,   , _ · _ ,ijg¤ r`}.-A
roptérologues de Picardie ont choisi de ,   ` ig, I` I J jr  ` 
rattacher leur activité à celles de la prin- ,   · -’   '
cipale association naturaliste régionale: .   .· ~ " " —a _ ` ; .   iaîë
Picardie Nature, qui constitue également *‘  ,5__  Tx .   Q- "   .»*— `;¥S'Q   `  î` Dansl’Oise, plus de 250 cavités (ancien-
le pôle principal d’études des mammifè· ; `;'       par .   _ _    À l·‘§§'.5__ nes carrières souterraines de pierre à bâ-
resde Prcardiebes soucis principauxqui   , __-1   —'$·——·~..  ‘    Lg üépje î'   tir essentiellement) ont été prospectées
ontmotivécerattachernent sontlavolonté ‘ "   É 'œi *2.. ,- (ye ‘»Ã lr _fÉQjÈjaSçg  dans les années 1990. Une estimation
de limiter la multiplication et l’émiette- ,    "   '· _· ·— ,v;,}L§Ã;ïÃ... ,î· "   grossière du nombre de cavités, incluant
ment des structures naturalistes en Picar- · ;_ _' fr `IÃ.     :   ag    les vastes caves particulières, les bloc-
die. et l’¤UgmC¤t¤îi0¤ de l’€1Hœ¢lîé €î · ·     Q _§·;_   à ' · ri, [   . - 2*1 khaus, d’autres ouvrages militaires et des
de la cohérence des activités mammalo- I 1 I; " ‘ T   ‘   I" " 1 `    souterrains-refuges , donne un ordre de
giques régi0“alcS‘ 0Petit Rhinolophe en hibernation- rare en Pi- grandeur dc 250`300 Sites hYP°8éS dans
Cgrdig' ,,,,,,,,6,; ,,,, 5,,,0,,,, le département. Le plateau crayeux au nord du
Ainsi, Picardie Nature assure maintenant l’es- département, ainsi que le Pays de Bray à l’ouest
sentiel des investigations scientiiiques et des toire des Sites Naturels de Picardie depuis le ne possèdent que très peu de souterrains favo-
animations nature concemant: début des activités du Groupe Chiroptères, rables.
dans un esprit de collaboration et d’efiicacité
- les mammifères marins (essentiellement sur- rationnel et très satisfaisant.

1 2 Picardie Nature n° 88    
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
production : une cinquantaine.
S°mm° En période d’hibemation : une trentaine. Aujourd’hui, 5 personnes disposent d’une
autorisation de capture au iilet et habitent en
Dans la Somme, plus d’une centaine de cavi- Des ponts en pierres présentant quelques tis- Picardie, 3 autres proviennent du Nord-Pas-
tés (anciennes carrières souterraines de pierre sures profondes subsistent dans le Pays de de-Calais.
à bâtir essentiellement) sont connues. L’ ordre Bray, qui est en cours de prospection actuelle- Quelques dimines de sites, en grande majori-
de grandeur est de 150-200 sites hypogés dans ment. Les moulins, nombreux sur les rivières té des carrières souterraines, ont fait l’objet de
le département. gagneraient à être visités systématiquement. captures au iilet en été / automne. Les captu-
Presque uniquement développé sur des terrains res au lilet en forêt, bocage, milieu humide,
crayeux peu exploités en carrières souterrai- Colonies de reproduction connues d’espè- villages... restent ponctuelles. Elles seront plus
nes, c’est le département le moins pourvu en ces remarquables nombreuses à partir de 2000, notamment pour
milieux souterrains iirvorables aux chiroptères améliorer la connaissances des écosystèmes
cavemicoles. - Petit Rhinolophe : 3 colonies sont repérées sylvatiques.
dans l’Aisne ; 3 sont connues et une dizaine
Globalement, la couverture des gîtes d’hiber- suspectée dans l’Oise. L’espèce est absente Informatisation des données
nation de la région est bonne. Il ne resterait de la Somme.
que quelques cavités non encore prospectées - Grand Rhinolophe : une seule colonie re- L’essentiel des observations bénévoles en no-
dans le Sud de l’Oise, de même que dans l’est pérée (restant à confirmer) dans la Somme en tre possession depuis le début des années 1990
de la Somme et le nord de l’Aisne. limite avec la Seine Maritime. Presque tout jusque 1997-98 ont été saisies sur le logiciel
Notamment, certaines carrières souterraines reste à faire pour cette espèce dont les eiïectiis EXCEL. Par contre, toutes les données (ou
privées sont fermées par de puissantes grilles semblent en chute libre en Picardie. Une ou presque) des salariés qui œuvraient pour la
ou portes. Elles abritent probablement plus de plusieurs colonies sont suspectées dans le C.M.N.F. semblent perdues ou irrécupérables,
chauves-souris que les cavités aisément acces- Laonnois oriental, où l’espèce est bien présente de même que les données SOS Chauves-sou-
sibles, et devraient permettre de belles décou- en hiver. ris d’avant 1998...
vertes, pour peu que les autorisations d’accès - Vespertilion à oreilles échancrées : une Des données brutes ou bibliographiques res-
soient obtenues. seule colonie certaine dans la Somme près de tent à rechercher, notamment en ce qui con-
Doullens, une probable dans l’Aisne, ainsi que ceme les séances de baguage effectuées lors
- Prospection des bâtiments dans I’Oise près de Beauvais des années 1940-1960 dans le sud de I’Oise et
- Grand Mnrin : 3 colonies repérées dans de l’Aisne.
150-200 bâtiments ont été prospectés depuis I’Oise dans des châteaux (Compiègne, Trois-
le début des années 1990 (à notre connaissan- sereux, Achy). Aucune n’est cormue dans la État d w protection des sites remarquables
ce, rien ou presque auparavant), essentielle- Somme, mais une colonie existe en Seine-Ma- au début 2000
ment par des stagiaires de la C.M.N.F., Re- ritime en limite avec la Picardie, en Vallée de
cherche-Nature-patrimoine dans l’Oise, et lors la Bresle. Sites d’hibemation
d’interventions SOS Chauves-souris, et ponc-
tuellement par des bénévoles. - Prospections aux détecteurs à ultra-sons A I’heure actuelle, le Conservatoire des Sites
Les prospections des églises (notamment par Naturels de Picardie protège, suite à la colla-
F. NOEL) pour trouver des lots de pelotes de Des dizaines de prospections au D980 ont été boration avec le Groupe Chiroptères Picardie,
Chouette elîiaie devraient permettre de déce- effectuées (surtout par les salariés de la 12 sites souterrains dont les entrées sont fer-
ler la présence de nouvelles colonies de repro- CMNF) essentiellement dans la Somme et mées par des grilles quasiment inviolables.
duction. l’Aisnejusqu’en 1997. Mais les résultats (don-
nées brutes) ne nous sont pas parvenus, bien Sur le plan foncier, les sites sont essentielle-
- Prospection d « ponts que valorisés sous forme synthétique au tra- ment protégés par location et convention avec
vers du Pré-Atlas des Chiroptères de Picardie. des propriétaires privés, communaux, l’0NF
Il subsiste très peu de ponts en pierres dans la L’0ise a été très peu prospectée au moyen de (en Forêt de Saint-Gobain), ou avec le Conseil
région, notamment suite aux deux guerres détecteurs pour le moment. Les lacunes de général de la Somme. Un site important est
mondiales qui ont concemé la quasi totalité connaissances qui concement essentiellement propriété du Conservatoire dans l’Oise.
de l’espace régional. les régions sans cavités seront progrœsivement
Les ponts en briques sont plus nombreux, mais comblées en 2000 et les armées suivantes. ll s’agit essentiellement d’anciermes carriè-
souvent moins favorables car plus récents. res souterraines de pierre à bâtir (calcaire luté-
Nombre de ponts prospectés en saison de re- - Captures au iîlet tien et craie), mais également d’un ancien site

  Picardie Nature n° 88 'I 3
  ' LA VIE DE VOTRE ASSOClATlON
lié à des rampes de lancement de V1 (Inval- la protection des sites abritant les principa- - Amélioration des connaissances sur les
Boiron dans le Sud-Ouest de la Somme). Une les colonies de reproduction et d’hibemation espèces arboricoles, totalement méconnues
citadelle militaire, appartenant au Conseil des espèces les plus rares/menacées de Picar- en Picardie lirute de travaux spécifiques. No-
Général de la Somme, est en cours de contrac- die. Cette stratégie pour les 4 ou 5 ans à venir tarnment, la recherche de colonies de repro-
tualisation (Doullens). sera élaborée conjointement avec le Conser- duction sera une priorité pour les armées à ve-
vatoire des Sites, en déclinaison de la Con- nir, notammentdarrs le butd’identilierdes pré-
Colonies de reproduction vention de Partenariat en cours de rédaction. conisations concrètes de gestion sylvicoles et
de protection de sites remarquables auprès des
2 colonies de Petits Rhinolophes sont proté- - Intégration des données sur le Logiciel organismes gestionnaires des espaces forestiers
gées, dans |’Oise (lisière de la Forêt de F’NAT de Picardie Nature. Les modalités (O.N.F. surtout).
Compiègne, àTracy—|e-Mont) et dans l’Aisne de saisie des dormées sur ce logiciel, qui ap-
(lisière dela Forêt de Saint-Gobain :Brie). Les paraît très adapté à la réalisation d’une ban- - Augmentation des partenariats avec les
combles sont préservés au moyen de conven- que de dormées làunistiques (utilisée actuel- groupes chiroptérologiqnes des régions
tion avec le propriétaire, privé dans l’0ise et lement pourl’avifauneet l’herpétofaune) sont voisines, visant à développer des synergies,
communal dans l’Aisne. en cours de déiînition. par exemple sur la déiinition de réseaux de si-
2 colonies de Grand Murin le sont au moyen tes à protéger et des espèces les plus rares et
de conventions dans des châteaux de l’Oise. - Oücülisation de la collaboration Grou- menacées à considérer comme prioritaires.
Un est privé, et celui de Compiègne appartient pe Clriroptères / Conservatoire des Sites : C’est le cas notamment pour les Grand et Pe-
à l’Etat. une convention définissant les modalités de la tit Rhirrolophes.
Une colonie de Sérotine est également préser- collaboration des deux organismes est en cours D’ores et déjà, des soirées de captures au iilet
vée dans une église de l’Oise (Fontaine-Lava- de rédaction. inter-régionales ont été effectuées (Vexin lian-
garme). çais par exemple), et les prospections commu-
- Pamtion d’un Atlas des Chiroptèrcs de nes de sites limitrophes importants ou de sec-
La carte ci-après, Iocalise ce réseau de sites Picardie vers 2002-2003, atîn de valoriser teurs insuffisamment connus se multiplient.
protégés en cours de constitution. au niveau régional la somme importante de
données issues de la réactualisation de I’Atlas Si vous êtes intércssé(e) par l’étude et
Projets pour 2000 et les années à venir national. la protection des chauves souris, on si
-Déünition des prior·itésd’inter·vention sur vous avez des chauves-sour·is chez
• vous, contac-
C  LOCALISATION nes mrrs nvrnrrons wi '° 'i'°"p°
( nu cowsrrzvxxror ars _ °'f“°l"f'“ "°
È ·\.,rV\iY:·) SUR DES SITES A CHIROPTE RES Picardie Ni"
I/X Q _L_'_“ Mm   NORD·PA5·DE·CAl.AI5 ture.
< l   O it?}       L__/\ ..·"r\<î’-\\'\//è \` BEL6 [QUE C 0 n t a c t :
HAU7-r·\ *8. •,_,____,,_j___, ·   _É‘ 1. ' ` ` "°""; Rëmi FRAN.
NORMANDIE \   ·. W j J9, _: . \
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_ \\ ·· ·.....,....,. `   fe"; `·`' AISNE Q   _ 4 Place du
’“;’   ‘" '°“"’ » ____ j ·· .....   . ‘ ` j Générer Lé-
A m·.,r...,,...,,,,,,,.,.,, Ã ·É_     __ _ ____' n un E un 5,. · -   , Q-. ( clerc
mf;1:"|:¤¤ffL`“;§;‘;7g·i'w à _·A~_M___`___,___ ` U     ·i ""‘ô•·"i   “\=__c::, = ox IM   _ QÉHAMPAGNE   Que-
~g· ·:.·:::::::·· M   ¤, a::·~»·-~·     .«~·~ · w • . 2. ‘* M-»~   v=···~*"°~
A ,.,,,,,,,,,.., ATM.   __ ;_ ,_____ • I   »__ ·~·-·« · L nozmsoama
F 3,;_,_,__,; f, É F   , . A `§*i..... ...O....a.:,\ È E · M a a r :
  ` A   i:`ii ai ilii L ,   [ .·     · `°`   ,/-5* ,“! remihanénbr
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U N KM  £—D£—rnA~cé\"\,,·<»,L’(\\_r\    É- , °
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`I 4 Picardie Nature n° 88  
_ LE COTEAU DE CHERMIZY-AILLES DEGRADE
PAR DES VEIHCULES TOUT-TERRAIN
Il y a quelques mois, au cours d’un week- pèces protégées
end, plusieurs naturalistes du Groupe Fau- sur tout le territoi-
ne Flore de l’Aisne ont été témoins de la re) et à l’échelon _- ’ ' .
présence de véhicules 4X4 et de parapen- r é g i o n a l _ I ÈFI —.·-  · Q_`L‘ 5- `
tistes sur le coteau de CHERMIZY- (arrêté du 17 août __   ry _·:·  Q    ``'-— —  ____  
AILLES, alors qu’ils participaient à une 1989 fixant la lis- , _’   _— = ·          ’ 5*   È"'¥ , a.·r
sortie botanique sur ce site d’une grande te des espèces  ir rfët ··· .   '   -· ·.  îî-F? °i" "‘*" —    
valeur écologique. Quelques semaines protégées en Pi-       `  
auparavant, ils y avaient déjà observé 9 cardiê)   `     un   ————-¤   ·—·: Q   _   "—-—· _ Q, U Q    
"‘°t°s t°“t't°"""i“·   ·`·`  · "  ` ``'`· ·   .--.`.       ··'`‘-     ·-·=ï   `Q  
_,_ . - ._ __ _._. ..~. _,._ gs".-_ .z_·< .___·__._ ._ . _ ._t:_·A`_’·_ -_-I I-7.~.·. _.- n · .· _.,. _A%,_,
La présence de gg ·   ':i'·‘ ‘'''‘'·' ””"'  ‘ ‘_ I _ · `    
Lesvéhicules tout-terrain au nombre de quin- véhicules tout-ter-   '   _ _ ' "   ‘ ‘·__ = ·_·_  ;j5;jrg_:;___:_.   ·_``4_· ;-.;·;§Qf
zeenviron circulaient sur le site.Lesparapen- rain sur le site _ _ 'ï`Q`j _. .· _   _ _   `ë—‘t   `__·.` `ïI` `.    
tistes étaient au nombre de deux et le risque (dégradation du   ·¤:.   .:.· __   _.,;<lï_.__ __—·.   ¤—1-· —· ·····   -·‘· ji '=i`   ' '`':` Q `Ã`   "É   ·   `''_ ____  
devoir lesite se transformer en base d’envoI milieu) et la des- Fm --·--- . ·.·.· . R"  '.·;     `-·*` ï "ïlÃÃÃà -``: l -·:·—-· 2 -:·-·.·:-—-·     -`-`     .·.:·::·- :.rr=rr:s·—;4Q·¤ïîr‘=:    `'.. ï ·‘·' Z    
est important. Les photos prises sur place par truction de plan-
les naturalistes du G.F.F.A. ont permis d’iden- tes appartenant à des espèces protégées cons- ment.
tiiier au moins un 4X4. tituent des faits graves à plusieurs titres : Le G.F.F.A. et PICARDIE-NATURE ont dé-
En ce qui coneeme I’identitication des contre- cidé de porter plainte auprès du Procureur de
venants nous savons que seuls 2 clubs de 4X4 - en raison du nombre élevé de véhicules et LAON pour:
sont présents dans le départernent,l’unàSois- par le caractère organisé de tels rassemble-
sons, l’autre à Laon. ments, - altération et dégradation de milieu natrrrel
où sont présentes des espèces végétales non-
Le site naturel de CHERMIZY-AILLES est -en raison de latrès grande sensibilité des sols cultivées et protégées,
une propriété communale gérée par le Con- superticiels à l’arrachage mécanique par les ·
servatoire des Sites Naturels de Picardie par roues de ces engins, -destruction d’espèces végétales protégées par
convention avec cette commune. ll abrite une les arrêtés du 20 janvier 1982 et du 17 août
iiore remarquable et certaines espèces, très - en raison de l’implication de la municipalité 1989 pris en application de l’artic|e 4 dela loi
rares au niveau national, bénéticientd’une pro- de CHERMIZY-AILLES qui, par un arrêté en n°76-629 du 10juiIIet 1976,
tection réglementaire à I’échelon national (ar- date du 19 mai 1994 entendait déjà empêcher
rêté du 20 janvier 1982 fixant la liste des es- la dégradation du site par les véhicules tout- - circulation de véhicules à moteur dans un
terrain, espace naturel, interdite par la loi n°91-2 du 3
  Q‘ Q   ·, · _ ,_ ,·    · ='—   -’ ·2îîr§_î""   ;_ janvier 1991 ar re décret n°92-258 du 20 mars
           **_ël  ·      ··  ' 1 " 1:,; — vw que touts 1992-
2   I. J 13   1 L-L  `f     —·.-··` Q ifi    ` É ` personne pénétrant
 :*2.. ' — `_   ` - '    `= =- _ .,,ë’_ _ ` sur le site est en
· _ _ `_ . ·     Q .   ·‘·.:  L. __ _ .. __.., .   _____     principe informée A l’heure actuelle le dossier est toujours en
  "_ '.._ _ - - I   _ r_·;;«_         ,__—       ïï;-·f·"'   _   _—-`   desa grande valeur instruction. Nous vous tiendrons informés des
  I _   I I L"-- I I   " ·-L   -` "   '`'i ` I   écologique et des Suites que le Tribunal voudra bien donner à
iq  I I ._ F   ;._ .·   Q    ___,Q,_,·   dispositions régle- cette aüàire.
    ·· " '``` ' `;i—` ` · -·‘`` ` '   `   mentaires interdi-
 .Q _ -‘ _  . . . I -_·`-``   - H -  .'_`   ·’°_       -_·-‘     sant la circulation Prmucx TPHERY
  _. · -‘· _ _` ·· _ ` ` _ ' "   ·_;ç-'ïr"*i`L`}Ã;ZQ`:,`     .`-'   ' ..   des véhicules tous-
%".·-·"_·i '   4-..;. I". I È )~ ··   I I il it'- T--L" :·l    _·.  I-  U_'h._:_.,        
  _.._;_·.î:Q1r,,-· .··_'_ _—       ·_î -_·,  È;  1 `.·— — —·    "—_ neaux sauf quand
· =,     É     — __:_ '· ` .— _ `·'·   ceux-ci sont arra- contact: YvesCORBEAUX G.F.F.A. 12 rue
  ``-'       _1.î*.·,i_É ’j_;î`§     __-_   " ·   chés volontaire- Moinet 02800 BEAUTOR

  Picardie Nature n° 88 1 5
- RENCONTRES. . .   Ville
.l1·e.`$f, ., -’
  d e Conty
J’ai rencontré Guy LACHEREZ, Maire Que faitœ-vous pour l’environnement ? actuellement. Il y a les eaux usées un réseau
de Conty et Conseiller général Un élu de « En tant que Maire, il y a la décoration de la qui date de 20 ans et qui lixit. Il faudrait tout
terrain. Un certain recul vis à vis de la ville, le fleurissement. Le problème des ordu- retiiire. Une étude est en cours en vue de répa-
politique. res ménagères : il a fallu que je me batte pour rer et d’an1éliorer le rendement. L’air ? pas de
Ses parents étaient instituteurs. ll ensei- faire admettre notre participation au SIRTOM problème.
gna encore un peu lui aussi. Et comme des 4 cantons, qui est la meilleure solution
dans ce métier on est en contact avec les ,_     :..   .:._.._.: , :._ _ _:_. . _.,: , Le lagunage de Loeuilly c’est moi. Dans les
gens, on connaît leurs diücultés et on a     ii,. __;_   ·_-‘`__ = =-: ` \ années 77. Avant tout le monde. Mais ici je
envie de lee eiden ilse trellve petit il petitr i   ii   ....     r   `·e·, manque de Place- il me feudteîi 2 heetetee et
sans ambition particulière, au sein d’un E   `‘_' · -·—·' É     .       ''‘— É I je ne les ai pas.
Conseil Municipal, à Loeuilly d’abord, i   ` ```` '   '--'    
puis à Conty où il est devenu Maire. Mais         I I   Comme Conseiller Général, je me bats pour
ses concitoyens l’ont aussi envoyé au Con-   ·__:_..   `````—  _ _  -.-—_ , _ "’i‘?'irïÃ?_;  _ li les rivières, pour la propreté des rivières. Pour
seil Général, lors des dernièrœ élections.   E    le tourisme fluvial, le département dépense 2
  fini, _.   ·     millions de fiancs par an pour la Somme ».
« La défense de l’homme c’est la défense de ·‘ ‘· M   ,,    
son environnement, on ne peut pas faire n’im- _   È-   ·.·._: iai   Et il montre des photos qui présentent des en-
porte quoi, il faut éviter les pollutions, celles É       ië droits où flottent les déchets habituels : plasti-
dela Vie de tous les jours, qui sont les ordures     ‘ _ "` r ee"- ,,5 " È ` î ques, flacons, objets divers", Il n’a pas I’air
ménagères, les rejets en riviere, le bruit err les   t     r ,1 j_fîie j ` content.
crottes de chiens. ll y a tout ».  r ii  *`——       ` ..... J ......
LE TRÃSELECTÉF EST gent tout., C’est du mauvais esprit et de l’in- Dëelms °b“d°'més dans le 'm'“'°
UNE NECESSITE civismei
J ’ai voulu rappeler l’intérét de trier ` jm eevehee cm Pa`
Dans le canton de Conty (20km au sud Plc? vlt 3 mms
d’Amiens) les errmiree locales ont rerree, GERARD BAUDRY -¤¤epe1llre de üvitîà  
il y a quelques années, une campagne d’in- -—----- ·... ----- 6 mtfis 13 2 W
formation auprès de la o ulation. H Pqubgugg Ek 'lm.l°“ma 0 1 mele
s’agissait de lancer le tri     ‘ un °h°Wi¤8'8‘1m 5
Que trouve t-ondans les ` ‘ ms
Dçpmg ngug gommgg mfgymgg mguhgœmçnt   7 W · · UBC b0liC Gil âilllllllllllîll (16   8   BDS
et encouragés à porter le verre aux containers (parmppm au pgidg 10. J i ' un Sac Plafüquc de 100 Ã l000 ms
qu’on trouve aux endroits stratégiques, età trier ral) ‘ une 0000**116 de WU? 4000 ms Y
le reste dans 2 sacs poubelles, folmiis gratui-
tement (papier — carton et plastiques). Tout ce · 10% de phsüqrm
qui est lrer eele ve eres le poubelle lebl¤»el— · 5% de meer,. âgeeeeegr C·;;·f*° "··j'·‘·, C°···“e*? #··;€'·*
re, rr e·.,,rr eirrrp1errrerrrr1‘eequerirdes rieure · rev, de verre rrîîL°,Z"}5.rîrr;ïîr?.É...”“ °""°' ”'“" "°
des. Mais il existe bien sûr des mauvais ci- - 17% djvgi·g(vê1g;ngng5_,_)
teyells rüyeetleete dllverre dtmsles peebei- -30% de déchets finmentescibles
les, certains brûlent les plaStiqueS dans l€U1' - 25% de papier, carton
jardin, d’autres ne mettent jamais de sacs pou-
belles devant chez CRX (ils Il13.IlgCIltlL0l.lÈ l). Sauge : « Charente Nature » n°I 72 —— mars
Des jeunes locataires ne trient rien et mélan- 2 000-

1 6 Picardie Nature n° 88  
Uuutpipuie Ai6 passe à 6 km à i-est de Cpp, sencombrerait les routes. Pourquoi rie pas uti- Queue en prend une deesesene en ôte de ie
ty. ll y a quelques années tint conçu le projet de uses les suteleules Peue les Pemes ulsuulees il liberte pu de iteutpppmie ii eepiuipes pei,_
area aaa iaataita a ce niveau (La naaqaai · L M6 <=rtv·<1¤·P¤¤r<1¤¤¤¤¤v¤S|¤r=¤¤v¤¤r¤v<>¤ soupes
Esscrtaux) des gens qui entreront à Essertaux pour sller à
« Nous n’avons pas besoin d’une gai-tie tfauto. Aml¤iIS Nord ou   Flixecourt ? i'our cela il faut Le reveleüen
route. Si nous I’avons c’est superbe, mais ce les selle Payer tres bon mslelle l eu 2 F POU? « Mei, ce qui mia le plus Ouvert iœ yeux, caest
lllest Pss un ues°l“· Ou et e 20 mluutes le pllllclpcie Tchemobyl. J’étaisàl’abri de tout, et un beau
u”l'uu`ulvlllel`s• sl 20 mlllutes ds Durs eu sels jour alors que je dormais est passé au-dessus
e 20 mulutes dr Seleux (Azul- Les accès ue Les éllls lle sîlllllclll-lle pas llllpcll llœplllle de ehez moi le nuage dé Tchemobyl. J ’étais
manquent donc pas. Ce qui est plus impofltitli sables u “ exc “ comms parles cllllsœlllls ' décomposé. Hiroshima c’était au Japon, je ne
elest que la SANEF ue leue pes lr ·leu· Nuus risquais rien il y avait une telle distance. .. Et
dewipps avoir des péages à 2 vitesses. Les «- Tout le monde est coupable. Ce qu’i| faut tem dem eeep en eepereeit que phemme est
autoroutes ne sont pas utilisées par les autoch- elest dlsleguee Melivewebllslme ble"- Elle up apprenti spieiep Op ipimagipuit pas que
tupesy Le guis qui est au péage, qu,il eppuô_ fait avancer l’écolog1e, le respect de la nature. eeie eieee neue emver i e
le 100 ou 1000 véhicules, il ne coûte pas plus Même ri elle euuue dw u`ues· Mels ee lllest « page cr la nature pui. bâcn sui mais as à
cher. Quant à la chaussée 10 000 voitures ne Pas Facile. elesl une fsmms rt en rs lui a Pes ptimpeîe queues epiidiueps Op aimpeeifpius
lluseul pas plus quluu seul °euu°“· 011 ue` làclllte le îllilsce , vite en convainquant qu’en imposant. Avan-
Ce que Je n aime pas c est le non absolu. Le eee e eme ee eee reieeneebie ee en
  ..·'. J '`·`=     _`lQ; a   · - »..' e ` ee NIET. On dit non àune autoroute et on ne pré- ee ei; ee leeee ’ gagll
  il " e   sente pas de solution de rechange. La situa- p ll l `
W ' " wie       ··:.=:.·.·= t ·.=.   .·». u°“ °“ l"°‘l“é° "· =•= mat ènes habitants aaa té ions tta '
, 5   g , g versees.
/ s  
GERARD BAUDRY
Régupëygtign et ya]m•igatign’ Le réemploi, c’esttmnouvel emploi d’1m dé- caractéristiques permettant de l’utiliserenrem
les définitions de itAdeme* chet pourunusage imalogue à celui de sa pre- placement d’l.lI1Cm3l1èIB premièreneuve. C’es
mierc utilisation C est, enquelque sorte, pro- le cas, par exemple, de la regenération d
Le eeieeîeeüee eeeeieee deee e le reem longer la durée de vie du produit avant qu’il huiles usées ou des solvants, ou du papier `
. . .- . est à la fois recyclé et régénéré par le désen
plot, le recyclage ou toute autre action vx- e > . em e
SM! à obtenir; à partir des déchets, des       _  e ·_::   B ·
matériaux réutilisables ou de I’énergie »         l ``'` É
(loi du 13 juillet 1992), · e   ' _     eeee I  
  _...._.___  · __.. i     ll;
Récupérer un déchet, c’est le Sortir de S<>¤   v *—   -—-—
circuit traditionnel de collecte et de traite-     `·‘`` `
ment : par exemple, mettre des bouteilles ou
Èîejeîiîeelleitâegsiïn cîiîîîeclësîeîïelî ali ne devienne un déchet : par exemple, la consi~
. . l po ` , pm gue des bouteilles, à nouveau remplies après La valorisation énergétique consiste à uti
tron, quisuppose une collecte séparee ouun ieum I e i. i ee] ei eem deee i d, h
tri, se situe en amont de la valorisation qui g ’ elâîeeciîeeiegt âsee eeeclegïeet i,eel:ei§îeîe.
lmslsm ll une œmlllc façole ll œdolmcl La réutilisation consiste à utiliser un déchet produite pour, par exemple, chaulfer des im
““°"“l°‘"“‘“'°h““d°°°°‘d°°“°"·u“’“' ataaaaa aatsttaataaaaa mi · ta ata aaaaaia del"l ta te c· tr
lariaauaaaetraattiaparatvatamayaaa. l’°. . s . . , ,l"° °’°"‘ °P‘ .s°“ . È,°° ?’ · rs ex
plot, ou a faire, a partir d tm déchet, un autre ploitation du gisement d energie que conuen
Le eeeyeieee ee t le eeieeedeeeee i. produit que   qui lui a donné naissance: nent les déchets.
d’~·¤dê°hs d····r*=¤>r*·=·*=rr°d¤rü¤¤d°¤* “îÃê"°‘“°a aÈ°’““'àS§‘a.°°a.‘§.°.“§È.îX§lE!}S°“’ MDEME aaa. De .·a..t.a......,,. ., a
il est issu, en remplacement total ou partiel P g œqu ` I, M,,;,,.i,e dguggie)
d’tme matière première neuve: pm exem· . . , .
plc, prendre des bouteilles cassées, les re-   légéllélmlloll œllslsœcll llllploœde pllye iQ14!.9·€¤ Les dëahw en F*¤¤¤=
fendre, et ee feee eee beetemee eeeveee sique ou chimique qui redonne à un déchet les

Picardie Nature n° 88 1 7
— LE FRELON -· VESPA
CRABR0
Notre cave est rm platcul* nous nous y ren- de couleur marron et jaune de 2 à 5 cm la tête / ,/(rl j
dons souvent bien sûr; il faut traverser la porte 2 gros yeux à facettes et 2 courtes an- 4 
cour car elle se trouve dans la grange. En tenues. Ailes transparentes, pattes jaune Q   ' /`
juillet, plusieurs fois nous avons remarqué et marron se terminant par un article 4 e ' , l [ \
la présence d’un frelon près de l’entrée. mimi d’un crochet. Mâle et femelle . ,' _
Un peu inquiet, je collai du scotch le long sont identiques. LeFrelon porte un m —\ \ ·` I, [ `
d’une fente, mais cela ne changea rien. Et aiguillon et peut injecter du venin. l e · I / .,  
peu à peu ils furent 4 ou 5 à rôder autour 1 / yy , ” \?'Q 1 I
des planches du mur qui ne sont jamais Habitats: haies, jardins, parcs,    ' il   _ ·,..‘ È, _,,/ '\ `
bien jointives. Alors nous avons cherché lisières, vieuxbâtiments, vieilles / ·-· ' \
de la documentation sur cet insecte avant forêts de feuillus.
de faire quoi que ce soit. tion etau printemps, elle va à la recherche d’un
· Reproduction : endroit protégé de la pluie pour y fonder une
Tout ce qui ressemble à la guêpe eiliaie. Si insecte à métamorphose complète. La femelle colonie. Elle gratte ensuite du bois et mélange
vous parlez d’un nid de tielon à une personne, pond des œufs d’où sortent des larves qui gran- les particules ainsi obtenues avec de la salive
elle ne pensera qu’à appeler les pompiers pour dissent par mues successives avant de se trans- pour former une masse ressemblant à du pa-
le détruire. Et pourtant, si le frelon mesure 3 fonner en pupe (chrysalide) d’où sort l’insecte pier très solide. Elle construit alors le premier
cm de long il est relativement inoffensif Bien à son demier stade de développement, insecte rayon qui comporte une enveloppe et des ouver-
sûr il peut piquer, mais il n’en a pas plus en- parlait, ou imago. La larve est le seul stade de tures. Elle dépose un œuf dans chacune des
vie que votre voiture d’entrer dans un arbre. développement où l’on observe une croissan- cellules de ce rayon et y emmagasine de la
Vous pouvez passer à côté du nid dix _ _l_. _ _ , _ _   nourriture pour les larves à venir. Cette
fois parjgur; lcg photrjgraphjcggj vous Kerr? l _ _ È , I I _       I Il0UlTl[Ul'€ SC C0il`Ip0SC (`l,lilS6ClCS ll'lâ·
agissez prudemment, ils resteront pa- `i· ‘ ‘         chés et d’une substance sucrée qu’eIIe
citiques. Pourtant le nid est toujours j,  T   ·,§;ezr§c; __;__ , ·   _·_l_el   lèche sur les feuilles des arbres. Les pre-
sur le qui-vive, à l’entrée se trouvent   _'   "     __ ‘   miêres larves donnent naissance aux
des gardes en pemranence qui donnent   r   _·;:   ‘"        ````` ` un   ouvrières
l’alarme en ers de danger et appellent È" *" '         __ __    $l.c1=«;Eëë=i'°:"   "       qui agrandissent le nid, donnent à man-
mëdîatement à l’¤Cîl0¤· Èïl. ·  "     ._     _, gîlzrieeïi de. En automne, éclosent aussi les mâ-
    .. `°`i .____ _ "   _ `'·` É ii ````` ` 5     les qui fêcondent les femelles nées en
Signes d’agressivité   Z _ _ _ ·     ._._.__: _           _____   :,:,:_ É _;:,,,,. , ee ._.___,.·.—=—   —·‘` Z   même temps qu’eux. Après la féconda-
Alors qu’ils étaient 3 ou 4 à voler et     _ ````'`   ·¤·=     '·``''   ..·.     llenllee femelles Scenvelene à la reehee
t<>¤¤¤<>v¤¤¤t¤¤rd¤ |’¤¤¤ë¤, l’¤¤ <1’¤¤x     ____,___ , Z,.   __:_ j .,,e,.   ‘''· *   ` ` che d’une bonne cachette pccl mbcmcr.
se jeta sur moi et me toucha sur le des- `T     * ·   ‘'‘'‘' ` **'· ii
sus de la tête. Je ne sais pas, sij’avais eu une ce, le moment le plus propice se situant après Le vol des jeunes femelles (lirtures reines) et
chevelure abondante, ce qui serait arrivé mais une mue, lorsque l’insecte s’est extrait de son |’apparition des mâles annoncent la tin de la
comme je m’éIoignais, ils reprirent leur occu— ancienne enveloppe rigide et qu’i| se retrouve société. Les femelles fécondées conservent les
pation. Cela arriva une seconde fois, à Franci- dans la nouvelle, line et élastique. La pupe, spennatozoîdes dans un réservoir (spermathè-
ne, de la même làçon.Vous restez à 2 ou 3 elle, est immobile, elle ne grandit pas, tout que) et les utilisent peu à peu au printemps
mètr·es pendant2 ou 3 minutes, vous en verrez comme l’insecte adulte. pour féconder les œufs.
quelques uns toumoyer autour de leur nid d’un La désintégration de la société commence par
air inquiet. Parfois quand il y a un peu trop de La femelle, la reine, hibeme après sa féconda- la disparition des ouvrières. Les individus en-
curieux à leur gré, l’un d’eux
reste dehors, près dela porte,
et vous observe sans bouger. D  
wuf   ;·~z’2
Fiche technique b · l31’V€ I
c - pupe ' ,,1 `\·
Description : ll — imâgü (
insecte hyménoptère* - VES- / \`
PA CRABRO. Grande guêpe Q y ¢ 4 ` i

1 8 Picardie Nature n° 88
'-  · , . - - ·' 1 · · -- . 3.   *1    «·· Le ' ;
I`, N, -«;§«,*·_g—;;, lg ; , Ik,  __ _,  `,£.,l _  ·_ .é!$L*L
_ ‘ _ · *   -I§;L[q,_'§,‘.,lJ`.î‘,  I' -,.   £ •!‘   ._x:?,É’_;z..-  1-   Ji- -   J ' `
rh,. w ju a- ·*"-·_,_. lâ" ‘ · 9*} , ·  - ·;.r. _.; î‘5’x.’L_~·  '_;··g·  ' .··2     1&r:* *hymenoptere: hymen (membrane) pteron
r· gs · v l _ r   . l  W'?.  J? ;.,,;,r=  Ar .·_·; ‘, l JM  Z.-  I .,._      .:,5 •
'jl ·, ,     ali 5 I _~  .4   ,]·`     _—_`   (üllC)Z
il. ·'  5 ··  ._ _, '    ,   af fe .,      .·._.·       ,. ·· 1, ', ·*‘   cesont des insectes de taille etiteà moyenne
._ " ·_   •, V " _* 'JJ 'yv " ‘     dl  ai ll  ll'0 ' - ° ' ' P p
·_    ë· / l ' ···_ ··*··· 1- É- , ·t lg., ·· Nl ·       ' qui ont une partrculante commune:
`*  f` _  "   <`%g'_-*__, - ""' `É `·-—   ·.`' \—+   ' '     .  `  I la grande majorité des espèces possède2paî-
  —,  ·   “ëî;r;,_,_l ' ` _.¢`»,l· ,,_· '·= " t (         ,_ _ res d’ailes membraneuses.
fwr _.   ll-  »,ÉlEF/lâ!   · W • I I I, `   ' _ -NC - E .,ë-B-_  *
  }— ‘       *·**¤*è~·=·*‘<·*=··=<>P* €*°¤ <a"~=>
 Q" ·—:j*::’, _` _ «' . Q" ' _ __     5,;--i>  insectes à 2 ailes, dont la tête est munie de
    " T   l · ·r   ·. _.`.    za; pièces buccales en fonne de trompe, servantà
~ ~ ·'·‘ ·‘· '· ` ¢‘~"'î.'·. . ··,/' `· 1 C1?   . ·. · _ `- .;.""*`   L " l · —
K-Q  ~_ .1;,ggî;·;;'._, ‘ · agi;  _ É   Q; _, ·_,5 ·f5;'§;*f*;,=· rr   prquer, a sucer.
· ·-‘   ·__ ;1`t_,_.;. ` I · 55   1 l' 'L   . tp} · _*a·`   rg?. · _. _l_‘:;’g,
l   ''—' `  ` ’· z   li ·`‘·-`  · egg   '   ÃÉÃ `  A ····
  - ‘,,ll_   _ _   l 1·;Èi",...;*·     -· Ã ‘ xl _ `—_,     ··‘`   *platcu| zœve prcardeademr enterree dans la
       ," _   _` , ll ` -     al., lll"È1;_ · craie qui occupe souvent une extrémité dela
    Ã 'll __*   _ ·   ____ I l llluu   __   Emüge-
.     ¥l·~;î ` xa?   W}? `.«l*ï.=- -sa-. ...;·;aj;·-. ..    
. . vent ni ar les faibles ondées · ils sortent ar
core présents dans le nrd négligent leurs tâ- p ’ p
. . beau temps comme par temps maussade et
ches de noumssage du couvarn; les larves volent même de nuit Castle ûold qui pctltà Anecdote
margnssent et tombent des cellules ;·les Fre- petit, a raison de lwxlsœnœ du nid- I I ' l l
lons les transportent entre leurs mandrbules et Jem Paul a ete temorn de la force de cet rnsec-
les jettent sous le nid ou aux abords. La reine Situation éc hl ne te « j ’ai observé un frelon pris dans une toile
gwmlépulîîc par I? ll°'?È  c’ im Les Frelons peuplent la majeure partie de l’Eu- d çmggme'. Il S fît debam aussl! lzçjllînœ
lque esma esapres a econ a on. meme mpc (On ne les trouve pas awdclà du 63, pa_ es e e arrivee vt e etacommence a en or-
srte peut servir plusieurs années de suite. mllèlc) ct de l,ASlc On trouve en France les tiller dans ses fils. Mais la victime, avec une
deux Sousüpècœ bcpuls le milieu du xlx, ou deux pattes qui dépassaient, a réussi àsai-
 S:S0m des 'd tc Il h t Siècle, cette espèce peuple également l, Amé_ str qon ennemie et preîtement a la piquer:
pre a urs. s c assen rique (depuis l957 le Canada) Que ques mouvements ur suffîrent pour se
toutes sortes d’insectes, surtout des diptères*. ` libérer et emmener sa proie ».
En étudiant les proies capturées par les Fre- Conclusion, I
lons, on a constaté qu’iI s’agrssait à 90 % de ïll fa. d l F l
mouches Mais res renom œrrœœm égare 'É° "°“°"“ °“‘°"“° ° ’°°“°"°'°° ““°
ment du   (par exemple sur les tilleuls) llclloll llélléllqllc plllll llll0lllmc’ lle Sclall-ce Bibliographie
absorbent les sucs des arbres feuillus blessés gïaîllillllîvllllàîllêulîî ;l(înl:?àlclll;sa?llcll;Uî?;;
et pénètrent dans les ruches où ils dérobent du . . , ` . ’ Guide Nathan tout terrain — 100 animaux fa-
miel. On peut aussi les observer devant les llllll de ms plllâllllls llymcllllplçlcs et llllll des ciles à voir- Bemard Loyer
ruches·iIs attendent u’une abeillese résente ballsscllls de llllls lœ plus alll0ltS` llasmlcllll G 'd d b 'Il ^ t f ` J` '
et la saisissent Om gen munir p re des rayons est un des phénomènes naturels Z; cd ï al_îlt.cS’ gucpcs C (xmms _ m
P , ` , les plus extraordinaires. Cela vaut vraiment la ra m _ a lcl . . . .
Ils entreposent leur noumture dans un jabot peine d,cxamlncl_ un rayon dc Frelons abam Poches Nature- Faune des jardins — Edrtrons
dll`ll "`. , . ..,.,
nîlzlzvîlëîltg âëînseonentjuêqë îu md lls donne, ce que je ferai brentot j’espere. On y du Camîuscl . . . __
qu une partie e eur prore observe amîpll une ré ularlté éométrl ne Faune d Europe—.lrrr Fehx—Grund.
etdonnentle reste auxjeunes larves,àla reine . P g g. . q
et auxjclmœ ui ne chasscm as www CCS incroyable, toutes les cellules sont identiques,
dcmlm ne mîngcm aux aus; qwunc éme hexagones réguliers disposés les uns contre les
de leur ration et donnent le reste à d’autres in- llmllcS` El llllll cela   collstllllll la plllpllllt dll
divldus all, és temps dans l’obscurrte complete et dans un es-
Les larves réclament énergiquement de la nour- paœ exlgll’ sans Stage de follllatlllll l`
riture : elles grattent les parois de leurs cellu— Ne cédcz donc as à œ œmlcr élan destmœ
les avec leurs mandibules, attirant ainsi I’at- , p p . . ,
tcmlon des ouvrières Lors de leurs vols pour teur. Entre prédateurs, on dort pouvorr s en-
` tendre
la quête de nourriture ou de matériau de cons- `
· , . GERARD BAUDRY
truction, les Frelons ne sont rebutes nr par le

Pieardie Nature n° 88 `I 9
_ RAT DES CHAMPS ou RAT DES VILLES ?
Bien que l’évocation du rat suscite souvent datent du XVlIl"“° siècle. Plus tard il est in- grnnes, fruits, paille, viande, œufs, ordures mé-
le dégoût, je me propose d’en faire une des- tr·oduit sur tous les continents par le commer- nagères. . .). Notons ici que le Ratd’égout pré-
cription, ou plutôt deux descriptions car il ce maritime mais dans de nombreux pays, il sente un comportement de néophobie : il se
existe deux espèces de rats du genre raüus reste cantonné aux zones portuaires et aux méfie des aliments nouveaux tel que le grain
: le Rat noir Rattus raüus et le Rat surmu· grandes villes. empoisonné généralement de couleur rouge
lot Rattus norvegicus On perçoit ainsi que ces deux espèces ont lar- mis à sa disposition ; il n’en mange que peu
gement bénéficié de l’homme qui leur a offert ou pas la première fois.
Des rongeurs de taille moyenne bien malgré lui, abris et nourriture en abon-
Décrivons d’abord celui qui semble être le dance.
moins connu et en tout cas le moins courant, Prédateur, le Rat est aussi une proie pour de
le Rat noir. Il s’agit,comme son cousin, d’un Chacun son milieu nombreuses espèces parmi lesquelles on cite-
rongeur de la famille des Muridés (famille qui Ces deux espèces ont pourtant chacune des rale chien, le chat, le renard, le putois et autres
comprend également la souris, les mulots et le exigences écologiques bien différentes. Le Rat camivores de taille conséquente, ainsi que les
rat des moissons). Il mesure (tête + corps) de noir est attaché au milieu sec. Ainsi, dans le rapaces noctumes. Ces prédateurs préfèrent les
l5 à 24 cm auquel il firut ajouter l2 à 26 cm nord dela France, son habitat est lié àcelui de jeunes rats car les adultes des deux espèces
pour la queue qui est souvent plus longue que l’homme alors que dans le sud et notamment sont courageux et agressifs,.
l’ensemble tête/corps. Il pèse entre l00 et 250 surle pourtourméditerranéen, il vit plusà l’état Les rats ont une activité plutôt nocturne avec
grammes, son poil est sombre (souvent noir), sauvage, en milieu forestier surtout. mme préférence pour les premières et demières
ses oreilles glabres* sont presque translucides Le Rat surmulot, a contrario, affectionne heures d’obscurité. Les individus dominés sont
et ses yeux sont gros. particulièrement parfois contraints de se nourrir en dehors de
LeRat surmulot, appelé aus- I gg .    _` —-  ' " · · .—  ·  _ les mi- ces périodes, en pleine journée par exemple.
si Rat d’égout, Rat· i -  ' ' É fr  _ _    _
brun ou Rat - _. · ,_ ..  É `îïï Y-;  .· A ·
     rl-! -   un  l Z   Il- -iP`-` ` _- · ·   .· -h '  , ,,  'l `:·v;"
plus amd   D   J   .          
et p|ug ;       i Ki- — _   _ · j   · ·  Le mt noir _ Rattus Rattus  
mmf que ‘     · ( ( . E.   D — A L -       _`·—`‘ · · E ` . . > » 
son qousin aveâ 21   ‘ `= -,       ——-_É   -- ,, A È   — ‘   " 
une ongueur e un; . r  ‘;_·J     §§ï;_·§;:·*""¥` ·. ' ` . ._¤=~· A.     .   l, ·.=-
29 cm plus 17 à 23 cm pour     .· .  *"°*i`iï’·"î`_  _ __ __ ~ · r _`;  `
la      `L ; ‘ · ~ ‘•€:*:\-en     `_   x-_· ~· _ ·· ·«¤.·..g_ ._, _A_,_ _· la  _  -·
ment plus courte et plus _ ·· ·    
épaisse. Un individu pèse en-
tre 250 et 500 grammes. H présente un pelage lieux humides (bords de rivières, marais, Deux espèces très prolifiques
court de couleur brun à noirâtre dessus, sou- égouts, sous sols, décharges,...). Comme tous les rongeurs, les rats (les deux
vent gris bmn, le ventre étant d’un gris plus Ainsi, on peut retr·ouver ces préférences éco- espècœ confondues) sont très prolifiques. Bien
clair. logiques dans l’occupation des maisons où que ne présentant que rarement une activité
chaque étage correspond à un micro milieu sexuelle I’hiver, il peuvent mener jusqu’à 5
Colonisateur de l’Homme différent : caves et rez-de·chaussée étant le portés annuelles de 6 à 9 jeunes. La producti-
Historiquement, le Rat noir a colonisé l’Euro- domaine du sunnulot alors que les étages et le vité moyenne dans la nature est souvent pro-
pe bien avant le surmulot. Originaire de l’Asie grenier, plus chauds et plus secs, attirent le Rat che de 25 jeunes par an. Les jeunes sont nidi-
du Sud-Est, il s’est implanté dans le bassin noir. coles : il sont nus à la naissance et leurs yeux
méditerranéen dès le néolithique. Il a envahi ne s’ouvrent qu’à I’âge de l5 jours. Ils quit-
l’Europe du Nord à la suite des Romains grâ- Chacun son régime tent le nid à 22 jours.
ce au développement des villes et villages qui Leur régime alimentaire à l’image de leur ha- La maturité sexuelle est atteinte vers 3 mois
pennettent à ce rongeur tropical de survivre bitat, est lui aussi très différent. Le Rat noir mais l’espérance de vie est faible, la grande
au fioid des hivers. estplutôt végétarien (iiuits, graines, bourgeons majorité des rats ne dépassant pas l an.
Le Rat sunnulot est, quant à lui, originaire des mais aussi quelques invertébrés et petits ver- Le renouvellement des populations est donc
régions plus fioides d’Asie (Mongolie) d’où il tébrés parfois) alors que le Rat d’égout est plus important etjoue en faveur de leur adaptation
s’est répandu en suivant les caravanes. Son fianchement omnivore, cherchant les aliments aux milieux qui évoluent.
expansion massive et son arrivée en Europe riches en protéines et en amidon (gr·aines, lé-

20 Picardie Nature n° 88
Les NIS VOIIt-ils d`  pàlïlîtlt ? tenunee à un elun), le sexe, la maturité sexuel- (IIS). Comme S0!lt IIOITI lùtlll l,litdlqUC, il ap-
Pourtant, le statut de ces deux espèces diverge lé, ,, partient à un autre geme, celui des Micromys.
notoirement. Le Sunnulot, abondant partout, Pour communiquer, lés rats éméttént égalé. C’est le plus petitrongeur d’Eur0pe, son poids
n’a pas de soucis à se faire malgré la dispari- ment dés cris ; des ultras sons émis par lés est compris entre 5 et 11 grammes. On le trou-
tion de nombreuses décharges. Par contre, le nouvéaux nés ainsi qué par les mâles adultes ve un peu partout en Picardie, pourvu qu’il y
sort du Rat noir dans le nord de la France est pendant la copulation ét lés bagarrés ; dés cris ait de grandes herbes, des céréales, des haies
plus inquiétant. ll est considéré comme très audiblés (20 lrl-lz ou moins) quand un indivi· ou des buissons pour constr·uire son nid, petite
rare en Normandie par le Groupe Marnmalo- du sé sent ménacé ét sé défend éontré un pré- boule d’herbes tressées.
gique Normand (1988). En Pioûtdle, Eric BAS dateur afin que ses congénères puissent pren- Dans 18 famille deS AI'Vl¢0lldêS, qui I'8SSetI1-
(1998) pour l’Oise et ROBERT & TRIPLET dre la lirité, ble les campagnols au sens large, ont trouve
(1984) pour la Somme considèrent également une espèce plus imposante : le Rat musqué
qu’iI est très rare en plus de la diiiiculté que Les rats ont aussi un séns tactilé trés dévelop- (Ondatra zibethicus). Avec une taille,
l’on a pour l’observer ou obtenir des indices pé. lls utilisent leurs moustaches pour s’orien- tête+corps, de 25 à 40 cm, il est bien cormu
de sa présence. La raréiàction de cette espèce tér dans l’obséurité_ D’autre poils tactilés sont sur les cours d’eau de la région.
qui était commune au moyen âge n’est pas élu- disséminés dans léur pelage ét leur assurent Enlin dans la tàmille des Myoœstoridés, le Ra-
eidée Une des eeuses évoquée semble être le un contact permanent avec té substrat. Bien gondin (Myocasmr coypus) est également par-
compétition avec le Sunnulot, hypothèse en- que la vue soit correcte (surtout chez le Rat çu comme un rat au sens large. Il en est pour-
core non prouvée. Une autre cause plus pro- noir) cé sens tactile contribue à uné bormé con- tant très éloigné. De par sa taille d’ab0rd (lon-
bante serait l’évolution du cadre de vie de naissance de leur espace vital dont la taille, en gueur T+C=60 cm, poids=6kg) mais aussi par
l’homme (réfection des bâtiments vétustes et relation avec la disponibilité de nourriture, est son régime alimentaire strictement végétarien.
aménagement des combles conduisant à la dis- souvent réduite à quelques dizaines de mètres Le Ragondin est très localisé en Picardie mais
parition de son habitat). carrés. il semble en expansion.
Les Rats musqués et Ragondin ont été décrits
Dœ animaux sociaux Un animal proche de l’homme par Yves LECOMTE dans le numéro 77 de la
Les comportements sociaux chez les rats sont ljorganisation sociale des rats est à mettre en revue Picardie Nature.
Püftîetllîèfemeîlt <léVel0Pl1éS· Chez le Ràtltoîf, relation avec un niveau intellectuel très élevé
si les clans se forment autour des mâles domi- pour des rongeurs. Ainsi les chercheurs ont fait Fntzntzruc Not!.
nants (les meilleurs défenseurs du clan), les sur le surmulot des tests d’intelligenceet d’ap·
femelles dominent tous les autres membres du préntissagé pouvant éclairer cértainés maladies
clan. Elles sont plus agressives que celles de mentales de l’homme. Plus troublant encore,
l’espèce cousine, al|arrtjusqu’à écarter les con- cette espèce est devenue irremplaçable dans
génères de la noun·iture disponible. Les étran- la recherche médicale car sensible à presque
gers au clan sont attaqués, les mâles par des toutes les maladies humaines (peste, rage, ty-
individus des deux sexes, les femelles unique- phus, stress...).
ment par des femelles. Ainsi peut être ne regarderez vous plus les rats
Le Rat surmulot est lui aussi très sociable, il de la même manière?
vit en groupes lirmiliaux hiérarchisés avec un
mâle dominant, un harem de femelles, grou-
PCS 0U ¤l¤¤$ Peuvent fefmef des e0l0|lleS où Surtout, si vous en voyez, même mort sur la
les étrangers peuvent s’intégrer plus facile- route par exemple, essayez d’identitier l’espè-
ment. ceetiàites nous part de votre observation. Vous
contribuerez ainsi à l’atlas des insectivores et
rongeurs de France.
DlV¢I'S¢S tetlllliqll w de tommlllllotltîoll *gIabres = sans poils
Une telle organisation sociale nécessite que les
individus communiquent entre eux. L’odeur
joue ici un rôle très important. Il existe ainsi Les ülltfœ ¤\t8
plusieurs glandes à odeur: glande nasale, glan-
des anales, de Harder, dé Meibomius, lacryma· Dans le langage courant, le mot rat est utilisé
les, sébacécs (solés plantaires), préputialés_ également pour désigner d’autres rongeurs.
L’urine et les sécrétions génitales guident lés Dans la famille des Muridés, outre les rattus
autres rats le long des pistes, Les odeurs ren- (Rat noir et Rat sumrulot) ont tr·ouve égale-
Seignent sur I’identité (lien de parenté, appar- ment le Rat des moissons (Micromys minu-

Picardie Na ur  n°      ___: p   __ Z, x   r r .::.
_ LES s0UEs N*0NT     iiii  
PAS D’ ODEUR   r p
Je ne parlerai pas ici de la misère des ani- aldéhydes, crésols, phénols, hydrogènes sul-    
maux. D’autres s’en chargent mieux que li1rés... , `       ` ` . . .
moi, car c’est un problème si révoltant, que molyuqllcê lœmolcpuquü mll lllsaml .
je suis incapable de l’ évoquer sereinement. -des bactéries (staphyloooques, streptoooques). Dœ llllllblollqllcs  lllgcmclllllllllscs pmll Sol`
Je parlerai seulement de la pollution en- gna et Smiout actwcl la cmlSSmlcF`
gendrée par les élevages industriels des Les pathologies respiratoires sont donc nom- D°î;ï“°îé"°S Souvent devenues lcslslallœs aux
porcs. Cet enfermement des porcs a causé breuses, tant chez les animaux que chez les allll l°tlqllcS‘
la disparition de 3,5 millions d’hectares de éleveurs. Imaginez maintenant cet air expulsé
prairies et nécessité la culture de blé et de par des exuacteurs : c’est tout bon pour les _ _ ,
mais pour nourrir les animaux ; ces deux voisins et pour l’environnement ! car on met lîolll les llllmwl’ dllfcls types de Slallolls lï°llc`
cultures utilisent à grande échelle des pro- rarement des filtres, c’est trop cher. ll°llllclll’ œ qlll a l avalltage’ pol"' œmlllîS’
duits hytœanüaim u,0n œtmuve dans de réduire les odeurs en même temps. La cir-
le sol ft dans hir q Le lisier culaire Voynet- Le Pensec du 2l janvier 1998
l Crest un mélange dmrinc et de Em très “_ oblige toutes les exploitations de Bretagne si-
L’air quide (2 à 5% de matière sèche) qui contient : tuées ell Zfmcs ‘l'E"°é‘l°“‘S Slmcllllels (ZES)
L’air dans les bâtiments d’élevage comprend : de l’azote ammoniacal pour 60 à 75% de |’azo- qlll plolllllselll plus de 29 000 kg dllllnlc pal
tc total Le reste étant de Pamœ Organique Se an (5 kg au m ’) à recounr à de telles installa-
— des poussières d’origine alimentaire, prove- tiansformeen nitrate par un phénomène d’oxy- ïollîzlgll ll cxplollcl lclll llslcl dans dlaulœs
nant de la dessiccation des fèces*, bactéries, dation. gl '
aliments non digérés, pellicules des animaux Du phosphore à 80% sous forme minérale et à ’ , d “s_
20% sous forme organique. N’est pas assimi- Llepllllllllgâ F ler _ I, _ d,
- de l’ammoniac, âcre et fort, qui provient de lable par les plantes et doit d’abord être miné- ` 6 °°“la°l_ ° ammmllac 8866 nair, egage
la dégradation de l’urée et d’autres composants ralisé par les micro-organismes du sol. ïlàîrgllcllls lllsllppollablœ ms lolll aux ale"`
azotés présents dans |’urine stockée dans les Du potassium sous forme de sels minéraux '_ _ _ _
pré-fosses qui se trouvent sous le cail|ebotis* dans les urines. Soluble à 80% dans I’eau. ` les llvclllllls les plus llîlgllc? pcllvclll Solllllll
- des composés volatils : acides carboxyques, Du magnésium et du calcium. Des composés ll? compllcatlolls l°Spll"lt°ll°î’ palllologlcs
bien connues en Bretagne, étudiées par I’Eco-
le Nationale de Santé de Rennes, le CHU de
` Dinan, et le Laboratoire de Biotechnologie de
  _ ]’Unjversité de Nantes.
' » ' l   - les nitrates, par percolation* ou ruissellement
É .· 2 rejoignent très rapidement les eaux superficiel-
·     · les et souterraines.
W
‘ _'   - les phosphates s’accumulent dans le sol
. ;   f // car non lessivables. lls suivent les cours
î ·· ’)> - [ . I li d’eau, favorisent la prolifération d’a|-
· \   ,·   l, lh gues.
      _ `  -—  J4 /} I [ U- les apports importants de cuivre et de
\ f 7 914) I  / '   zmc, mtoxrquent les terres. Ils affectent la
\`\· · — B 7 . ff / /=   ' vie biologique des sols, des vers de terre et
'I/ , /, ' ·% 7 /.9 ' , ;/  ’ 0rga_ même dans les milieux aquatiques.
’   ! ' / . My I] )l »,l-/Vl r/Q /‘//çL4¢ '
,»  ,«· mquesvo-   ,_
I ,  , /07/ ' mns . acéti_ - les antibiotiques engendrent l’appar1tron de
i A , | '·| 'l l l 1// ques bmydqucs pmpioniqucse bactéries résistantes qui se retrouvent dans
' Des oligo-éléments : bore, cuivre, fer, manga- l cnvllomlcmcni , _ N _
nèse, Sélémm soufre, zinc Avec tout cela, Je n ai plus qu a vous souhai-
Des résidus médicamenteux : anti-stress, an- tcl un bon appclll l

22 Picardie Nature n° 88
Mais au-delà de ces questions d’environne- tre au monde entre 200 et 300 porcelets. vnitwksitehœmd de yamdaüm
ment reste posée celle de I’indispensable di- Elu et   de Bretagne
gnité avec laquelle doit être élevé tout être vi-   = « Awivwwv Magwwe » ~°244·
"‘“‘t· Créée en I969 par des pêcheurs de sau-
Extrait de I 'article de Christian GERMINET 0*     dela dw:.
paru dans « Combat Nature » n°I27 ·       H-
ur 3046 24003 Périgueux cedex. “è’°S_ _i3ll@   ÉPPÃÈ “l°“
.A880¤!¤   P`1'¤î¤¤ü0a. . lama
*oailleboti$ = treillis de bois, de métal, ser- 28 millions de porcs, dont 24 élevés sur caille- Slllîa Ball     liaS9¤··
vant de plancher amovible dans les endroits botis, 2l millions de m’ de lisier par an néces- Ulaîlall 3   action et sa Téilaxîaa
humides ou boueux, Sltêllt 600 000 ha d8 Sllfiàœ pouf les épandre. à   de   et
une truie allaitante produit 20 I de lisier par de  ctdeâ   ne-
*fèœs = matières fécales, résidus de la diges· ]0¤|'· lumlsr   L .. l _ W
tion, un porc à l’engraissement 4 l parjour.   agfêéa Pa1"l’Eîat all titre
un élevage standard de l00 truies produit 2000 de la   Yeîtvîronnement et de
*percolation = inliltration. m3 Paf all-     Ea
1 Ie £¤¤ia3plJ&1’t¢Ila¤¤¤’ . . que, u
&   de Bretagne oeuvre dans les
ri, quatre départements bretons, la Manche
. n et la   aidée d'un¢ équi-
_ pedhmedouzainedepelmaneniâetde
et nombreux militants.
Eau & Rivières de Bretagne s’appuic sur
Fait divers UD fêaetiu (l,8Cll1É|'¢IIi8 fort de plus d’un
millier de personnes, et fedère une cin-
600 truies asphyxiées quantaine d’associations locales.
3 mois, 3 semaines et 3 jours
ALBI -— Quelque 600 truies ont été retrouvées
C’est letemps que met une truie pour « fabri- m0lT¢S aSl>hyXlé¤S,ja\1dl a R0\1még0\1X(Tam),
quer » ses petits. Elle a en moyenne l2 porce- à la suite d’un orage durant lequel la foudre a
lets à chaque portée, pour douze ou quatorze frappé un bâtiment de l’élevage, mettant hors '
tétines. service le système d’aération. H
A la naissance le porcelet pèse environ 1,5 kg. D’lmp0ftaI1tS m0y¢¤S 0llî dû être déployés par Ekvsae h0"$·¥°l i œmmwt dîa8¤9$"
On coupe les pointes aiguës de ses canines afin les pompiers pour dégager de leurs boxes in- tll|\l¢I‘ les nuisances?
qu’il ne blesse pas sa mère en tétant. On cas- dlVld\1€lS l¢S animaux. daS ü'l1l¢S gestantes
tre à vif les petits mâles pour éviter que leur pesant chacune 200 à 400 kg. Un projet d’élevage se préparedansvotre
chair ait un goût trop fort. ïÉ8l0¤·
Les animaux qui seront incinérés par une en- Vous Vous inquiétez de SOII impact sur
A I’âge de 3 ou 4 semaines, les porcelets sont tteprise spécialisée du Lot-et-Garonne, avaient l’C¤ ll·
sevrés. Ensuite on les nourrit exclusivement été découverts jeudi matin par les responsa-
avec des granulés « premier âge ». bles de l’élevage, géré en coopérative par 8 Eau & RÃVÉIBS VOUS explique comment
petits exploitants. agit
A 2 mois la plupartd’entre eux sont mis à I’en-
gjisscment dans une pol-che]-ic, ils prennent   .` (( Le Cûuffiëf PiC(U'd D du   août. www  
alors 650 g parjour. A 6 mois ils pèsent l00
kg et sont vendus.
, 0*
Le porc détient tous les records de production ·
en moins de 200 jours, il multiplie son poids
initial par 70 l. En l0 ans une truie peut met-

Pioaruie Nature n° sa 23
- IMPRESSIONS DE DECOUVERTE
VOYAGE DE BALISAGE AU BURKINA FASO
Jean-Ma rie GLANTZLEN, infatigable détoumés des bennes de déchetteries et/ou des ,
militant pour le traitement et le recyclage collectes d’encombrants à domicile et/ou en- UNE INSULTE À L INTELLIGENCE
des déchets produits par notre société in- core signalés par leurs propriétaires comme ET À LA MISÈRE HUMAINE
dustrielle, a entre ris un voyage au Bur- disponibles pour nos trois associations. ’ , _
Irina Faso (ancierîne Haute Volta) pour   mi cxcyëcisl né°°SSwç* "m,pmfœ`
tenter de mettre sur pied rme action alliant 4°) Découvrir et dialoguer avec la structure Slmmcl Spœmhsé dans le Sum qui *PP°‘·
solidarité entre les peuples et recyclage de exemplaire et pionnière E.C.L.A. (Etre Com- 1¤¥=S °h°S°S par 1·=~¤¤¤m· m tquœs com
matériaux en Picardie. me Les Autres) qui, à Ouahigouya, au grand mwfsufcc dccwscsf =*·1¤v¤==t*>*=·T¤¤·
nord de Ouagadougou accomplit des actions œfmsl obstacle ·¤¤J=¤1à’¤m¤f=~=•¤*=
sociales plus que louables au bénéfice essen-   dl? mnîpm em la Fm
¢ tiel, mais pas unique, des handicapée (yes; êt la wie ¤ü1¢8m¢. d UDC   et le finan-
—‘ cette structure qui reçoit de Chambéry, d’une œlglmt du mnspm   un   J}?
A A ` part, etd’ une associations suisse, d’autre pan, qu aw? locaux des assœmtïgs bémümb
Q ·   des vélos usagés qu’elle arrive à revendre à r°S_qm   quîlqucs œutcliîcs mu?
  7 peu près au tiers du prix du moindre vélo neuf sçncs ‘fÉi‘“"?”““°"°‘ ·=*<?<>·m=1=¤==;M¤·S
; _ '· burkinabè- si on s   de la pratique pionnière  
,,,,,<,!M , M,     5°) Faire enfin connaissance avec un Gour- mmphmd Ecmaœamgçmlc com
K   mantché burkinabé de Fada N’Gourma (Est gëobai du   peut être mhmmmt
J` du pays) avec qui j’ai entamé une correspon- œpmidam le pîlx de vente de chmîlm
‘§' dance en ms. <¥=S°b1=¤*=¤Wv=%¤··¤¤ë9**°°m=*°=·
. hstement sans p&SSl0l1l’I1i1lliÉ et l’attrac-
¢ tivité du prix d’occasion par rapport au
., . . ueufî Seulement aucunbanquier burkina-
Pœmœm Impmsms bé, voire aucuubanquier français, nefera
Il est extrêmement diiriciie de décrire, surtout "“°"i‘i"‘“‘,l“,b°‘°‘i "‘?È“g°8°’“°'“ ‘*“‘
Les buts de ce premier voyage de balisage au brièvement, le Burkina; on ne trouvera donc poumlt se Emma ams! ` «Dè" que mus
BURKINA FASO (et en Afrique),financé par ci-dessous que quelques impressions majeu- mmm rëcupérépanielkmenn wœmde
trois généreux mécènes, étaient les suivants : res (non classifiées par ordre d’importance ou mwpm de WMF le com du Fmspmt
d,imc“Sité)· nous ïrnmenceronsazî vous remboggsîr
l°) « Méconnaître un peu moins le Burkina Éîlzjlgggxïra mt emempayé s a
Faso, sacapitale Ouagadougou, quelques unes Beaucoup de mois sont chauds au Burkina, ce Il im ne dmic ne les aux veuillent
de ses villes principales, quelques Burkinabé qui entraîne pour beaucoup de Burkinabé eux bien :;idcrd,an1°œu_hmm et de
(mot invariable). Avec la totale conscience de mêmes d’aller dormir tard (Minuit), de se le- ümnœr mntégmüté des frais sa W
ne pas pouvoir dire en rentrant « Je connais ver néanmoins tôt (5 H 30), de manger peu mkœnvoi qui I . ts,éval“c:w_
maintenant le Burkina ». faute d’argent, d’essayer néanmoins de tra- tm 35 et 50 000 fram , œ   ne œpré_
vailler « avec énergie et dynamisme » et de Smœqucmoins de 10 œàümcs ur dw
2°) Faire la connaissance des trois vice-prési- gagner son tô, le plat principal (céréale mou- 6 contribuable Bien mmdupïœ his
dents des associations récemment créées dans lue) du pays, même si la baguette y est très È mms rt Swim inclus dans la vente
leNord, le Pas-de-Calais etla Somme qui sont souvent utilisée. Cela explique peut-être que des Objcgodu premier mvoipour E
des « pointures » burkinabé de Ouagadougou le Burkinabé en bonne santé ayant relativement au minimum la moitié des mis dc mms_
impliquées dans la vie sociale du pays et faire bien dormi ne semble pas aussi «nerveux » que pm du second envoi wam que les dcàw
la connaissance de quelques autres sympathi- beaucoup de Français. mmùœ paient iméglâlunmt aupm md,
que °°¤·=S¤°···*~·*$ *··*=m*·¤···=S· le troisième mi si les arm ce
Beaucoup de Burkinabé, y compris ceux qui œnsümmt une œndiüm sine qmàon, et
3°) Rencontrer les trois associations locales ont de hautes responsabilités, éprouvent énor- clairement amoméc là_bas déjà de la
partenaires, sélectionnées par les susdits vice- mément de difîicultés à respecter et/ou faire poursuite dcnotm action: la   im
présidents qui réceptionneront et vendront respecter des engagements horaires parce que, œmaüomlc qui a fomémmt aussi ses H_
(sans enrichir personnellement les administra- outre le poids des us et coutumes extrêmement miœs dans 1% budgets collectifs et mdp
teurs) les envois des trois associations fran- fort, le sens de la conception du temps, de son viducls ùmçaîsh
çaises ; et pour commencer les vélos usagés déroulement et de sa bonne utilisation est vrai-

24 Picardie Nature n° 88
ment très élastique au Burkina, comme exemple, aux bénélîces du portefeuille du bu-
|’avouent parfois, à regret, certains Burkina- reau de l’association. ,
bé. Cela entraîne, et pas seulement pour un Uni 'NSULTÈ À L NÉLHGENCE
Européen, d’énonnes pertes de temps, voire ll est donc évident que l’action de solidarité ET L" Mig RE HUMAHEGUITE)
d’ellicacité, qui expliquent peut-être le triste internationale que les élus français de nos trois _ , ,
état économique et social du pays. Même si la départements - pour commencer ! - peuvent     Emumèms dz: smsîbl"
corruption classique (et aussi européenne en permettre d’errtreprerrdre, en décidant de mieux mmm   du   m°°m`
Europe), d’une part, et le fossé entre les ca- gérer les encombrants de déchetteries ou de    
dres très supérieurs divers et le reste de la po- collectes à domicile, rendra de très apprécia-  
pulation,d’autre part, estimportantetressenti bles services dans un pays où plus de 45 % ûpamt   · yuppc eu . W
douloureusement. des gens vivent en dessous du seuil de pau- m' Y âzmpmî œlm qc pmpnétaiœî de
Le vélo est effectivement roi dans le Burkina vreté. Et quel seuil l ! paf     sont pgrâeg mg;
dans l’ensembIe du pays ; mais cette supré- e ,s ou espion u` I
matie est largement disputée parles mobylet- Au Burkina, un vieux vélo rouillé, c’est déjà  t  e tmîïsm œmâïn;
tes (7 500 FF) et les motocyclettes( l0 000 FF une importante économie de temps et de lati-   ‘ mmmm "  ce
et plus), qui dès qu’elles ne sont plus neuves, gue, et pour certains un formidable saut vers Xtmîsthi quiz °umî  U   
' polluent énormément, y compris les poumons leur propre auto développement ; en particu- Iegue  elle Quifsmitmoîg
des voisins cyclistes. L’importance du nombre lier en brousse, sachant que déjà la troisième , Iexgw t cree e` I .e à dese-
dcs cyclos peut s’avérer très dangereuse, en ville du pays comporte moins de 70 000 habi-   decmm   en .
particulier pour les mamans assises derrière tants et que la population rurale et périurbaine mmm ‘ œs mn 68 ûmçam
lerrrs maris avec leurs poupons dans le dos. A est particulièrement importante et pauvre. En ,, . , .
côté de cela même des véhicules appartenant pensant tout particulièrement aux gosses qui   œtîtdselï 1:* eîleœt bien t o gjuîlïeeîuelîz
à des gens relativement aisés roulent avec des font des kilomètres à pied pour aller à l’école egg; burkinabè reeeoeeees de favoriser
pare-brises télés depuis longtemps et des amor- et/ou pour chercher du bois ou de |’eau. perrenveî dïmequlpenentî s tique
tisseurs qui ont rendu l’âme depuis plus long- eeeene sl weeeesiœseeneeulezeest
temps encore;surtoutqu’à part les grands axes Conclusion provisoire leur gestion des envoie mais eeeere le
principaux (dit « le goudron »), toutes les mes ueeumpide eeee des ecoles du
secondaires sont en latérite et pleines de trous. Dans toute la mesure du possible des soirées B I · et des ecoles üeeeeleee de ehe_
de sensibilisation des élus ou encore des for- que dem I L
Même quand, entre autres, par philosophie ces vives de nos trois départements vont être
(liée d’ai|leurs parfois à la prise de conscience organisées bénévolement à partir de septem- On peumlt dire que à eette date le bell e
de la misère africaine, comme c’est depuis bre;aiîn que cesse I’insulteà Pirrtelligence est meieseeene sement et dl ebeîes eelre
longtemps mon cas), on a adopté un confort et à la misère dans la dis-gestion actuelle les meme de ceux des elue qui ne rem
de vie « écolo-économe » en France, il reste des encombrants de la plupart des collec- pes eeeere Selelee eemme de eeux qui em
très poignant et attristant de voir à quel point tivités. · emmem des eemmeeeeàeeue sue
même les Burkinabè (dits parfois « lettrés ») 5:]; tee ee (mie pl d e de tous lee elus
que nous appellerions chez nous des cadres Peu ont pris conscience que la plupart de ces `I I Il lie l dela tmdleemelle I:
moyens ne peuvent même pas se payer un con- encombrants sont très réalistement - car ça se trêve estivale » Im ete üeneele durent le_
fort rudimentaire. lls se résigrrent, mais cela fait déjà, et pas seulement àEmmaüs - restau- quel les B l ·’ be (ee Seleee de pluies)
handicape quelque peu l’ ellicacité des plus rables et revendables en France en créant des eenünueet dleveù, mm etteul perüeulie_
dévoués altruistes d’entre eux; que ce soit au emplois ; alors que d’autres, qui n’ont plus rement eu moment de le dlmelle soudure
niveau de leur profession ou au niveau de leurs aucune valeur marchande attractive en Fran- dbctebre e»est Il dite le periode Où le re_
activités militantes associatives. Avecce qu’on ce, peuvent rendre de très appréciables servi- celte   west pes encore reeelleble
imagine comme conséquences pour les fem- ces au Burkina par exemple. et eu les penememsles sont pmleulle_
mes en particulier. I eme.
JEAN-Mmm GLANTZLEN
Réemploi burkinabè des encombrants §e0u£:Iîs É  
fnnçm J°a“`Ma"° GLANIZLEN _ _ re se tient à la disposition des élus pour
Réseau~Club/Solrdanté/Burkrna 8 rue de Mr- dialoguer ct les sides à passer à l•scüIm
Le marché de I’0ccasion dans tous les domai- raumont F-80300 IRLES su plus ms Nc semlbss queen décident
nes est extrêmement présent au Burkina, mais Tél. 03 22 74 66 6l dès demain msüm su sens propre _ d»exl_
probablement très peu le marché d’occasions Email : songtaaba@afrique.net gm. des sssdlms dc lsms déshslœslss de
données par des Européens à des associations mem Il pm et en sécurité les vieux vé_
créant quelques emplois et ne vendant pas, par los Wim les vieux vélomoœms

  Picardie Nature n° 88 2 5
_ ABÉCÉDAIRE
D Dioxjno rit un animal, on n’obtient — en viande, etc., Maires de Znydcoote et Bray-Dunes (59).
Eeiie à la iigne et dioxine qu’une petite proportion de ce qu’on lui a don-
née àmanger. Il y a donc un gaspillage de pro- « Nous sommes un certain nombre de chas-
Le ministère de i·Agrieninires dans une c“quê_ téines et dercalories. r seurs côtiers qui ne supportent plus d’être dé-
tc restée ooniidemieiier ne revèie pos nn·nne Les estimations varient, mais lîenvrronnemen- rangés, pour ne pas drre emmerdés, de plus en
irnire ssnvnge peonee dans le Massif vosgien taliste José Luteentberger écrit, dans le livre plus, sur la plage, Iorsquernous chassons, par
pouvait oomenir 0,53 picogmmmc de dioxine « The IvleatBusrness », que sr l’on rnclut dans des cons, qur fontrdu jogging, de la planche à
por gramme Un pioogrnmme, eresr nn miiiio_ l’équatron la consommation d’eau, nous obte- voile, du speed—sarI, du char à voile, de l’équi-
nieme de millionième de gramme Un gosse nons un taux de conversion de la nourriture tation, du V'l'l`, du cerüvolant, ou qui se pro-
de dix ons noi mange oem grammes dc ce pois_ pour animaux vers la nonmture pour humain mènent avec leur chien alors que nous payons
son va ovoier 53 pioogrommes de dioxine, soir de 20 pour l (cela veut dire que nous donnons pour avoir le droit de chasser depuis plusieurs
près du donbie du senii à nc pas depasser seion 20kg de nourriture à l’arnmal pour obtenir l années.
lc Ministère de io Some Si Pcnfant n einn ons kilo de viande) Gare àvous aux prochaines élections. De plus,
o·esi enoore plus dramatique iyopord poroe que il pourrait vous arriver des emruis personnels ».
le pauvre chérubin nous attendrit, mais aussi sm g _ r
parce que le seuil est calculé selon le poids.   ,,.   « La Vwx du N°'d " 4 deœ""
Ainsi, la dioxine pourrait tuer chaque année   re `
entre 2000 et 5000 persomres, c’est une accu-   1  
sation lancée par le CNllD*, qui ne conceme     Qu   _ _
que les truites d’élevages et de rivières. ysnis   73 A des fm¤•F¤|$ ¤¤«r¤¤et¤
*CNiiD = conne Nsnonni diinfonnsrion in_   L’ifop pour le quotidien Libération a réalisé
dépendante sur les Déchets - 5l rue du Fau- 'm_S°"dage Sm le p°"°°pü°“ q"’°llt le lia"'
bonrg Sr Antoine _ 750i i PARiS çars des OGM. 73% des personnes interrogées
se déclarent inquiètes de la présence d’OGM
d·ap,·è_,· rr Terra Sauvage » ,r¤ ]50 _ mai 2000 Actuellement, les animaux consomment un dans leUl’ alimentation. On il'0llVC presque
tiers de la production mondiale des céréales et autant d’interrogées pour répondre que la qua-
F Famings plus de 90% de la production mondiale de soja. lité alimentaire s’est plus améliorée (48%) que
En mangeant beaucoup de viande, nous L’U“i°" cumpécmlc împme déjà 70% de dîtéri0réc(45%)'6%% œnîidèrcntquelcwn-
nnrrieinons à iinggrnvnrion des i-nminss protéines qu’elIe utilise pour l’alimentation trole des OGM est Impossible et 58% dISeIlt
dans ie inonde animale. Lescéréalesetle colza viennent son- ne pas faire confiance aux pouvoirs publics
vent de pays comme le Brésil, où 32 millions pour prendre les bormes décisions en matière
43,2 milliards d’animaux ont été tués pour être (lc pcrëmmes Swmcm fic fa'm‘ gn haut f°"°` d,OGM'
eonsommes à nevers ie monde en 1998, ssion tronnarre de la FAO estrme que sr tout le mon- _
la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour de mîulgcîlit le même quamiïé de vimldc que ïëggzce J « Le Bonhomme Picard » I7 mm
l’agriculture et I’aIimentation. Ceci inclut 290 ramcncam m°¥°"’ mus aumns bœ°m de 4 l
miiiions de bovins, de bniiies et de vsonxs iii planètes dela taille de la Terre pour cultiver la
milliard de porcs, 802 millions de moutons et mummœ à dmmc" aux amma“x‘
de chèvres, 4l,l milliards de poulets, de din- Source _ « champ nbre » nom mi 2000
des, de canards et d’oies. ‘·* . . _
Ces statistiques n’incluent pas les petits p3yS çlçlzîtcigon Mondiale des Animaux de Ferme à  
et la mort d’animaux hors abattage qui ne sont 4, rue Maurice Barré.: 57000 Merz.
généralement pas rapportés.
Les animaux des élevages intensifs ne peuvent _ I 1 ;  
p3S aller chercher leur nourriture à l’extérieur, E NON] TBITC d’8C¢\lCll l k
Pour les nourrir, on leur donne de grandes quan-
tités d’aliments à manger. Mais quand on nour— J ’ai bien aimé cette lettre reçue par les

26 Picardie Nature n° ss  
L Peillon Vincent _ QGM
A méditer cette déclaration du Député de
la Somme
« Pai toujours été très clair: on fait une loi, Le maïs transgénique sera-t-il imposé sur Greenpeace regrette I’opinion de l’avocat
on ne mctpas les dam on négœieles dé|_0ga_ le marché français ? général et insiste pour que la CJCE ne le
tions, c’est ce que I’on fait. Nous sommes , _ ` Smvc pas dans Sonjugcmcm EM"
d’ailleurs déjà en train d’obtenir des déroga- `If avocat général consîme a la CQW Euro` , , ,
tions puisque ron a acquis le principe d,0uvm peenne de Justice de rejeter la plainte iran- « ll est regrettable que l avocat general ne
du IO août au lo février- Et œ west pas Hui. çause. dofplne pas a up Etat membre le cîroit de
· re ser une cu ture autorisée sur e mar-
ïzlgslîgloëgplîmîgïlîsîâïâïzîîuîügjîï Luxembourg, 25 novembre 1999. La Fran- ché européen, a déclaré Arnaud Apoteker
que En février. Finalement les chasseurs ce n’ava1t.pas d’autre choix que- de suivre de Greenpeace F rance. Cependant la CJCE
n,am,0m perdu que 10 jours et ils Seront mm la proposition de la Commission Euro- n’est pas obligée de suivre nécessairement
qumœ »· péenne et d’autoriser le maïs génétique- les conclusions préliminaires de l’avocat
ment modifié de Novartis à entrer sur le général et nous lui demandons instam-
SOWCE _. « Le huma] dubbevme » 4 mai marché européen quand ce maïs a été ini- ment de ne pas le faire ».
2000. tialement approuvé par la Commission, a
indiqué |’avocat général de la Cour de Jus- La CJCE devrait remettre son jugement
tice des Communautés Européennes final dans un délai compris entre 17 et 22
· ( C J C E ) . mois après avoir été saisie du dossier en
janvier 1999. ll reviendra ensuite au Con-
B Réserves mgndiahgg A seil d’Etat de prendre la décision finale sur
dgéncrg ie 9 la plainte de Greenpeace.
\.
lires âéserves mondiales fluctuent en fonction \"     ?yrî5%%@aî,îEï“cc’ 21 mc Godot de Mau-
es ecouvertes de nouvœwr gisements etde   Tcl Z 0l•53·43·85·85 _ Fax :
l’evo|ut¤on dela consommation. 'I 0 Ol 42 66 56 04
Actuellement il resterait: I Q ; ‘· ` .` , `. ` .
_ 228 ans de charbon ·, ` . E-mail . mfo.ogm@diala.greenpeace.org
_ 66 ans de gaz naturel È. (Q. Internet : WWW.greenpeace.fr
- 60 ans d’ura- `··'..
- 43 ans de pétrole   4 ._• ·
I E Ã).
Pour le soleil et le  
vent, les estima· »· ‘ '
tions sont d’envi-  
ron 6 milliards ai ‘."
d’années. Certains   my g ·
se demandent où il I   U4]
làut investir... I · ’ iœrîll
  jlv 
Source .· « Si-
lence » n°254 - (
Evrier 2000.  
Ni
\

Picardie Nature n° 88 27
  Mors cRo1s1îs
N •
- - Marque la volonté enfantine :
- - - Animal dont la réputation n’est pas justifié :
---- Grand poisson de mer ,
----- S= dépêché ~··~· gag= muet = EÉÉÉÈÉÉÉÉ
—--——- Croque lorsqu’il s’agit d’une pomme • 2  
----—-- Petit passereau de nos jardins :
--—-—-—- Des horaires peuvent I’être : 3    
--------- Ne quitte généralement pas les forêts de •  
conifères septentrionales 2   '-
; H— — —É_É
E _ • 7 —— —_É È
-· g'¤Sm·m=¤*•·¤=î'= Z EI__—__—IK
·· - -   •
—·—— Fait fausse route :
----- Protection maçonnée d’un talus :
------ Pennet de se situer :
—~-———- Conduit pour l’écoulement des eaux , HORIZOTALEMENT
-·--·--- Petit rapace d’Europe :
C
, l- Limicole stylé
T I , , éd} , : 2- Vendu en kit à Picardie Nature
` ` Jsâgîictïînuïiîgoiffàzrîncennc • 3- Gaz rare inerte -— Anagramme d’une maladie qui
·· ·· — O
, · gmîœ
`'`' Enlcvœ , , . ° 4- Habitants d’une planète en danger
'`'`' Rcmorquœ pour ulm pcmchc : 5- Telle l’atmosphère marine — Adjectif possessif
------ Doit donc être dourllette · 6 P , .
, , , . . • · l'CIlOll'l IIIBSCUIIII
`*``—`` Demme à I mgmllc • 7- Adverbe de lieu - Habitat d’oiseaux bousculé
-------- Une espèce très recherchée sur les • . . . ., , . .
. • 8- Aurait a montre plu a Vivaldi
plages en hiver .
O
I
N •
- - Adverbe de liens : VERTICALEMENT
- — - Refixse de reconnaître : A Canards de Smàœ
- ` - l Peu de chose . : B; N’est pas pour autant albinos — Volonté enlimti
—---- Préférable à counr , ne
— _ - — n - Met du ÈcmpS’ Sî““ÉTd° : C. Langue du sud dela France—Du temps du mur...
------- Engloutre au petit dejeuner • à Pest
- t - - n - — - Oiseau peu apprécié des enfants E D. Donc peut-être rare - Phonétiquement mort
L • E. Source d’énergie écologique
• · · ·
, F. Partie d’une plante — Ancien our
_ w 9 O
Largeur d etage . ° G. Etat d’excitation extrême
“ n h Entendu dans une îmnc . : H. Précède la matière - L’eau de mer l’est
---- Moyen de locomotion très écologiste ,
----- Enrouler °
----—- Utilisera ses ailes :
--—---- Occupant du bois de Boulogne :
-------- Petit lrmicole de la famille des charadnidés : Patrick DECORY
C
O
O
O
rmacknaconv Z

28 Picardie Nature n° ss
du numéro précédent
HEIÉIEIEIIEIIEIII
Il S A Iîl C I3 L L E
EE] H lllü A S
HU ÈLLÈÉY
Il C E1 ¤ v A Il S
H H A IRE L EE S
HE S IEIEIEIIIII
7 T |§ T s T
00000OOOOO0OIlOOOIOOIOIlilCOCOOO0OOOOOOOOOIOOIOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO
Réponses du numéro 87
R N R
Rc On Re
hc Ton Ere
Rim Otan Crée
Raîœ Raton Rechu
Tarîcr Notera Chevre
Tadomc Vachère
T Chavirée
Et T Chevalier
Tel Te
Lîmmc Ecoute Patrick DECORY
Touchée
Chouette

I
I Piwaae Nature n° ss 29
I
I   Adhésion à l’association Picardie Nature,
I E; E abonnement à la revue trimestrielle
I   7 et à la revue ornithologique "L’Avocette"
I Ã; Année 2001
I Cochez les cases correspondant à vos choix
I Renouvellement El nouvelle adhésion / abonnement E
I NOM ................................................... Prénom. ....................................................
I Noms et prénoms des différents adhérents .............................................................
(pour adhésion couple et famille)
I .........................................................................................
I Adresse .................................................................................................................
I ........................................................ Téléphone (facultatif) .........................................
| Code postal ...................................... Ville .............................................................
I s’agit-il d’une nouvelle adresse oui EI non II]
I Adresse electronique : ................................. @ ..........................................
I
I Adhésion à Passociatîon PICARDIE NATURE montantàvcrscr
I Moins de I6 ans ............................. 25F ..........................................  
I Individuelle ........................................ 60F ..........................................  
I de soutien ...................................... plus de 60F ..............................  
I Couple .......................................... 90F ..........................................  
I Famille .......................................... 90F+l0F par enfant ..................  
' Da _
I Don de soutien pour le centre de soins ............................................  
I Don de soutien pour la protection des busards en Picardie ................  
| Abonnement à la revue " Picardie Nature" _
  I 4 n° par an ................................... 50F ...........................................  
  Abonnement à la revue " L'avocette" _
m l volume soit 2 à 4 fascicules : l00F si adhésion à Picardie Nature.. _
............................................. l20F sans adhésion à Picardie Nature  
I Règlement total :
| .
I Chèque bancaire III CCP E] Espèces E Autre : .......................
I Règlement à I’0rdre de Picardie Nature
I Souhaitez-vous un reçu iîscal (dons uniquement): oui E non E
I Je souhaite que l 'association envoie une documentation à:
I ...···············.······..·······.···.······.········································.·..··········....····················.....···..··...····················.·.......
I ..........................................................................................................................................................
I Merci de retourner ce bulletin accompagné de votre règlement à :
I Picardie Nature- BP 835 - 80008 AMIENS Cédex 1

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LES PRDDUITS PRDPDSES PAR PICARDIE NATURE -î =
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   et~  — R   ARA   ,..i ,.., =l,, E
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