P |\I° A7 0 V NA 7 U H E 1 .· ,., -· ·— ` ·` » *-1 ·‘=— `·I N — :3 w; F ' - ____ Il `. ·· R _ . ...9•Q wz " xv _ î —. ,/ .. ` 1 9 "" » · tu Q - -· . · É, _ I H ··} E; Il .... ' H ,_ · 4 '\ r ` Q,--A ‘-I-! : •?"%ÉL-— 1 W Al l ji `I _- É" I : __ ' V 11*, ` 1 1 S1111 ' S __ · *1 ;·_ Q ’ «- :**,1* » .. V :4., ’ I ` I __ I _ E 1 è `- & ~ _ 1 ·· b S ` 1 fé; ·~ 1 1 , ;, , —1 wW%w/w»¢mM?%%w/ M ,,4 Revusmnmœsrnams Puauee wm LE c-zaouvs swvnnonnmsm Pnorscnou onummocans EN mcAn¤ae ISSN O 182 4201 COMMtSS?©N PAFHTAIHE N° 53860 1 O F
jî" ï Revue trimestrielle publiée par le Groupe Environnement Protection Ornlthologie en Picardie Association regie par la loi de 1901 Affillee a la Federation Française de Societes de Protection de la Nature. Agreee par les ministères de l'Environnement, de l'Eauipement et de la Jeunesse et des Sports Siege social : MUSEE DE PICARDIE rue de la Republique 80000 AMIENS ' Secretariat : 103 rue Octave TIERCE 80000 AMIENS tel. 22.43.2o.88. CCP Lille 872. 02 E Directeur de la publication : Patrick THIERY Dactylograpnie : Colette Tniery l\/lise en page : Bernard COUVREUR SOMMAIRE Informations p 3 et4 En Picardie p 5 et o Tribune libre p 7 L a vie de votre association p 8 a 12 Au calendrier p 13 a 15 l Economie et ecologie p lo a 19 Coucou me revoila p 20 a 24 Adnesion / Abonnement p 25 DEPOT LEGAL 1 M TRIMESTHE 1990 2 P1cAn¤1sivArui2Erv= 47
MATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORI\ D E N E - · I conditions de concurrence rail-route resteront très défa- vorables au rail, puisque les transporteurs routiers sont avantages par une politique fiscale équivalente à une POUR FN FINI? AVEC I-ES CFC DES subvention annuelle de 15 milliards (source : commis- REFRIGERÀTEURS sion des comptes transports de la Nation) et l'absence d'harmonisation des conditions de travail (temps de Le secrétaire d’Etat à l'Environnement, David Trippier, conduite) a reçu des milliers de lettres de particuliers demandant En pratique, la SNCF va abandonné; sa voééuén géné- comment se débarrasser sans risque de leur vieux réfri- raté de service public ét Sé transformer en entreprise gerateun ll a alors fait appel aux industriels et vient commerciale soucieuse de reritaoirite . Etre coriceritrera <I'¤llll0llC€l €lll€ les ¤l1l0FlléS I0Ci=lI¢S et le gl0llP€ ICI ses activités sur les grands axes et les grandes gares îlllalülll S`3SSOCl€I‘ pOUI‘ l`€CyClCl' gI‘3(Ul[CITlCIlI tous les ("l";G;V; trains complets de marchandises) au détriment CFC des l`éfYIgél`al€Uî`S llléll3g¢FS THIS au l`¤blll· du trafic diffus. Le trafic voyageurs augmentera globa- _ lement, mais le trafic marchandises stagnera; on prévoit ICI il €llV0Yé à l0lll€$ les mlllllClPüIllé$ CIC Cll8¤d¢· déjà, en cinq ans,une croissance de 3O % du trafic des Bfelügllë lllle ll0ll¢¢ Sllf la Pf0Cëdl1F¢ à Sl-IIVTC POUF poids lourds - ce qui en dit long sur l'attention que le · retirer les CFC des appareils avant transport a la de- gouvemement porte a la sécurité routiere, aux écono- ChaI‘g€. Des CyllIldI‘CS l€Ul' SCI‘OIlt llVI‘éS gratuitement et mies d'energie et a l'environnement, et explique sa les services municipaux n'auront besoin que <1l'outils volonte acliamee treteritire le reseau routier et autorou- élémentaires pour retirer le liquide. tier., Enfin diverses lignes sontmenacées de fermeture. A l‘usine lCl de Runconi. les cylindres contenant le Au total , les tiesequiiibres de 1'ameriagemerit du terri- llqllldê I‘Éfl'lgéI‘8Il[ llOClfpOUI‘ l'OZOIlC S€I‘OIlI l`€CyClÉS OU toire ne pourront que s'accentuer_ détruits en toute sécurité. A partir de janvier 1991, ICI y En detinitive ce contrat ne permettra pas, bien au fabllëlllëla dll KI-EA I34 8· llll ülllœ léfligélülll S¤llS contraire, une réduction des coûts économiques, écolo- daflgël P0llT I`0Z0ll€· giques et sociaux des transports. Pendant ce temps la Suisse développe- après l'avoir soumis à référendum - Oil estime €lll`lIY aëll GF3lld€·Bl’€l¤gll¢ 30 llllIIl0llS dt? son programme Rail 2000 qui garantit une desserte l’Éfl'lgéI`3IC\1I‘S et COIlgélKICUI`S ménagers d8IlS lesquels efficace et homogène de son territoire, et lance des le Illbllllülll C0lllî€lll du félllgéfëllll 3llX CFC- investissements impressionnants de ferroutage (trans- port combiné rail-route). Service de Presse de l'Ambassade de Grande-B retagne. Jean SIVARDIERE. LE DEUXIÈME CONTRAT DE PLAN ETATS N C F- LA r2Ec:0NvEi2si0N A Adopté parle conseil traomiriistratiori dela sNc1= le l5 IÃAGRICU LTU RE Février, malgré l'opposition unanime des cheminots et celle du représentant des voyageurs, le deuxième con- E trat de plan Etat-SNCF se caractérise par un statut quo des relations financières entre l'Etat et la SNCF. L‘apu- Un d0$$i€T $PéCiUI rement par l'Etat d'une partie (38 milliards de F) de la dé NATURE ET PROGRES dette de la SNCF, présenté avec tapage par le ministre · des Transports, est un simple jeu d'écritures car la Notre société commence à prendre conscience des subvention annuelle de 3,8 milliards qui permettait à la menaces que font peserles pratiques agricoles actuelles SNCF de la rembourser est supprimée... surl'environnement rural ,sur la fertilité des sols à long ‘ En cinq ans, la SNCF investira plus de 100 milliards... tenne, surla qualité de l`eau et des aliments - et donc sur dont 45 pour les lignes et le matériel TGV ,et l5 pour notre santé-. Le monde rural est malade de l'agnochi- la régionparisienne-soitune augmentationde 50%par mie, chacun le pressent de plus en plus clairement, rapport au premier contrat. Mais elle devra financer mais, dans les milieux agricoles, le sujet dérange l‘essentiel de ces investissements sur emprunt. Et les encore au point que chacun s'ingénie à 1'éviter ou se PICARDIE NATURE N° 47 3
FORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INFORMATIONS .... INI justifie en affimrant qu'il n'existe pas d'autre solution. L'agriculture biologique apporte des réponses cohéren- l Le Conseil d'Etat réaffinne 2 points très importants : tes, scientifiquement fondées et réalistes à ces questions -dans les cas de réalisations fractionnées, c'est l'en- cruciales pour l'avenir. Reste à les mettre en pratique et ` semble des travaux d'aménagement projetés qui doit à sumronter les difficultés de la période de transition. être examiné, quant à l'obligation de l'étude d'im- C'est précisément le sujet que développe le n° 110 de pact. (à rapprocher du jugement du TA de Strasbourg du Nature et Progrès consacré à la reconversion àl'agricul- 16-05-89, dont nous avons rendu compte dans un n° ture biologique. Un épais dossier de 92 pages où se précédent. Une jurisprudence constante semble se côtoient articles de fonds, interviews, dossiers prati- dessiner.) ques, témoignages et présentations d'exploitations. On - lorsqu'il y a absence d'étude d'impact dans un cas où n'y trouvera pas le ton racoleur et triomphaliste qui a elle est obligatoire, le tribunal est tenu de prononcer le parfois sévi chez les pionniers de l'agrobiologie mais le sursis à exécution. discours prudent et pragmatique des hommes de terrain, agronomes, techniciens, conseillers et agriculteurs qui Cette décision très importante renforce l'effectivité du ont largement contribué à sa rédaction. sursis à exécution, cette procédure primordiale pour les _ C'est qu'une telle reconversion n‘estpas possible partout actions en matière de protection de l'enviromiement, et qu'elle doit faire l'objet d'un programme progressif à hélas si peu souvent accordée. ll est heureux que le . partir d‘im diagnostic technique et économique appro- Conseil d'Etat lui-même la remette à l'honneur. fOlldl. ¤ Marie-Laure LAMBERT Cellule Juridique Ce dossier aidera les agriculteurs tentés par l'agriculture Extrait de la lettre du Hérisson - revue de France Nature biologique à en mieux connaître les techniques, les Environnement contraintes et les limites. Il s‘adresse aussi aux organis- ' mes agricoles, aux structures de développement et de formation (...) mais également aux consommateurs soucieux de la qualité de leur alimentation et de l'avenir l D du monde rural. Un document de référence qui susci tera, ' B U nous 1'espérons, de nombreuses vocations. l O _ Les jeunes grands connorans nés sur le lac de Grand- NATURE ET PROGRES n U0'111 H~¤r1989·9<> Lieu (Loire Atlantique) font l'objet d'un baguage coloré l associant 2 bagues Darvic sur la patte droite et une sur la patte gauche au-dessus de la bague métallique du E · CRBPO. 5 couleurs de bagues Darvic sont utilisées : blanc, bleu, vert, jaune et orange. Le Conseil d·Emf' la logique En cas de contrôle, merci de bien noterla position de ces et la Pmfecnon de la Nature bagues'colorées et d en 1nfonnerLo1c Marion ,Labora- toire d Evolution des Systèmes naturels et modifiés, Dans un arrêt du 8 Novembre 1989, le Conseil d'Etat a l gêlîuîuêîgfîïîlcgèâêïêaîîîîî îïlgàèïëâc CRBPQ fait preuve d'une logique qui ne peut que satisfaire les ' ' ` protecteurs de l'Environr1ement. _ \ .5 j. Lg`}. . Il a en effet annulé un jugement du TA de Clennont- É; ' Ferrand (33-11-88) qui avait débouté les associations ` qui demandaient le sursis à exécution contre un arrêté ~. préfectoral autorisant la construction d'une route nou- ,» velle en montagne. Les associations demandaient l'an- ,!,`ÃÃê`f..;,’ ` nulation de l'arrêté pour l‘absence d'étude d'impact sur ; " Z ij? l'environnement. ·;"" l , Le tribunal avait répondu que l'étude d'impact n'est pas · 3 ' ’ obligatoire pourles travaux dont le coût est inférieur à 6 _ ly millions de francs (art 3 du décret du 12-10-77). i J <; \ 4 PICARDIE NATURE N° 47
ARDIE EN PICARDIE ...EN PICARDIE ...EN PICARDIE ...EN PICARDIE ...EN PICAF Les Verfs de Io Somme réolisenf une enquéfe sur lo col/ecfe ef le froifemenf des ordures ménagères. Il nous poroîf inféressonr de vous lo communiquer Nous comptons sur voos nombreuses réponses. ENQUETE "COLLECTE ET TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES" 1) LE RAMASSAGE ET LE TRAITEMENT DES ORDURES MENAGERES SONT·ILS POUR VOUS : a/ résohs ........................... I .................................................................................... .. ..... D bi en voie de résolution .... . ............................................................................................ D d des problèmes qui s'aggravent ................................................................................. ..O · dl autre (précisez) .......................................................................................................... . 2) DEPOSEZ-VOUS VOS DECHETS : ai dans des petits sacs plastiques sur le trottoir ....................................................... ....O ` bl dans une poubelle individuelle sur le trottoir .......................................................... D cl dans un container individuel standard sur le trottoir ............................................... Cl d/ dans un container oollectif de limmeuble ................................................................ D el autre (précisez) .......................................................... . ............................................. 3) METTEZ-VOUS A PART : ai leverre .................................................................................................................. -...0 bf le papier et les œrtons ....... . .................................................................................... ...Cl o' les métaux ................................................................................................................ ..D di les plasticpes ............................................................................................................. ..O el le compostable (épluchures, restes alimentaires, etc...) ........................................... G fl autre (précisez) .......................................................... . ................................................. . 4) UTILISEZ-VOUS LA DECHETTERIE SITUEE CHEMIN DES CARMIERS (Pour les habitants d'Amiens) al toutes les semahœ .................................................................................................... ...L.l bl une fois par mois .......... . ............................................................................................... D oi une fois par an ............................ . ............................................................................... ..l3 dl jamais ....................................................................................................... . ................... D el ou autre zdécharge publique, ramassages privés, etc...(précisez) ................................ 5) POUR Y JETER QUOI ? a/ le verre ................................................................................................................... . ..... G bi le papier et les cartons ............................................................................................ . .... O cl les "monstres" (meubles, frigo, pneus, etc...) ...... . ..................................................... O dl les déchets de jardin .................................................................................................. ....Cl el autre (précisez) .......................................................... . .................................................. 6) AVEZ-VOUS EU DES DECHETS QUE VOUS NE SAVIEZ PAS OU JETER ? PRECISEZ LESQUELS : 7) FAlTES—VOUS VOTRE VIDANGE DE VOITURE VOUS-MEME : a/ jamais ....................................................................................................... . ................. Cl bi parfois ................ . ......... ........................................................................................... Cl . d bujours ................ - .................................................................................................... D Dans les cas b et c, où déposez-vous votre huile usagée : ...................................................... 8) INDIQUEZ LE MONTANT DE VOTRE TAXE D'ORDURES MENAGERES Sl VOUS LE CONNAISSEZ 2 ............ Frs PICARDIE NATURE N° 47 5
9) PENSEZ-VOUS QU'lL VAUT MIEUX : al enterrer les ordures dans la nature ........................................................................... D · bl les bruler ............................ . .................................................................................... ..D cl les bruler en récupérant la chaleur ........................................................................... D d/ récupérer et recycler œ qui peut l'ètre ................................................................... .D el autre (précisez) .......................................................... . ............................................... 10) DANS LA PERSPECTIVE DU RECYCLAGE, ETES-VOUS PRETS A SEPARER : al leverre .................................................................................................................. D bl le papier et les canons ............................................................................................ D o' les mélaix ................................................... . ............................................................ D d/Iesplastiqqes ................................................... . ........................................................ D e' le oorrpostable ............................................................... . ........................................ D 11) SERIEZ-VOUS PRETS A SEPARER LE COMPOSTABLEDU NON-COMPOSTABLE, POUR UNE COLLECTE SEPAREE (expérience actuelle de Dunkerque, poubelle verte) : ouiD - nonD 12) S'lL SE FABRIQUAIT UN TERREAU DE BONNE QUALITE A PARTIR DES DECHETS URBAINS, SERIEZ-VOUS PRET A L'UTILlSER ? _ · ouiD nonD 13) S'lL ETAIT ORGANISE UN RAMASSAGE SPECIAL POUR DES PRODUITS COMME LE VERRE, LES PLASTIQUES ET LES PAPIERS-CARTONS, SERIEZ-VOUS PRE`|’ A LES GARDER CHEZ VOUS : al me sernahe. .............................................................................................................. D b/deux semahes ................ .. .......................................................................................... D o' un mois ......... - ............................ . ...... . ....................................................................... D d/ pœ du tout .................................................................................................. . ................ D 14) Sl UN ORGANISME DE RAMASSAGE A DOMICILE EXISTAIT, SERIEZ-VOUS PRET A LE CONTACTER ? ouiD nonD SI OUI, POUR QUELTYPE DE DECHETS .......................................................................................... 15) HABITEZ-VOUS : al une maison individuelle avec jardin ........ . .............................................................. .D b/ une maison individuelle sans jardin .... . ................................................................... D cl un immeuble collectif avec vide-ordure .................................................................. D dl un immeuble collectif sans vide-ordure .................................................................. D e' une maison isolée ............................................................. . ....................................... .D 16) DANS QUELLE RUE HABITEZ-VOUS ? ................................................................................. 17) DANSQUELQUARTIER ? ..................... . ................................ . ................................ . .............. 18) COMBIEN DE PERSONNES VIVENT DANS VOTRE FOYER ? ................................................... 19) QUELLE EST VOTRE PROFESSION ? .................................................................................... . EI' CEU.E DE VOTRE FEIVIME OU DE VOTRE MARI ? ............................................................. . VOS REMARQUES ET SUGGESTIONS : RENVOYEZ CE QUESTIONNAIRE A : LES VERTS DE LA SOMME GILLES MAIRESSE 71, rue Léon DUPONTREUE 80 080 AMIENS Les résultats de cette enquête seront publiés dans PlQ'VERT le journal des Verts de Picardie. Abonnement au tarif de 40 Frs pour un an par chèque à I'ordre des "Verts de Picardie" à : Thierry BILLET, 80260 VILLERS-BOCAGE 6 PICARDIE NATURE IV° 47
INE LIBRE TRIBUNE LIBRE TRIBUNE LIBRE TRIBUNE LIBRE TRIBUNE L CHRONIQUE REBELLE : REPOS ET REFLEXION A choque instdnt ici ou lo ,lo noture et non l'environnement qui évoque une vision trop onthropocen- trique du monde · est, dons notre voisinoge méme, violemment ogressée. Les visionnoires qui essoient, dons les ossociotlons, de convoincre l'opinion publique de lo nécessité urgente de donner lo priorité o sd défense n'ont prdtiquement pos de succès. Mois usent-ils de bonnes méthodes pour foire porloger leur conviction ? Dés qu'il y d "problème" commence, de leur port, dvec une gronde générosité, une série d'octlons mointenont un peu stéréotypées qui épuisent leurs foibles moyens en finonces, en temps, et en hommes. Tout d'obord, disent-ils, priorité o linformotion, mot socré qu'il ne foutiomois critiquer, olors que Io for- mulotion de I'informotion efficoce est difficile Ci mettre ou point pour qu'eIle soit retenue ; en effet, le cervedu occumule les nouvelles comme lo terre les vestiges orchéologiques, et bientot les oublie. · Ensuite ld pétition : impression de formuloires, distribution et recueil des signotures. Or combien de pétitions sont restées inefficoces ’? prdtiquement toutes . Seule celle de lo défense du porc de lo Vonoise o impressionné Pompidou et touché son but. Aucune outre n'd obouti 1 qu'en sero-t-il de celle sur les éléphonts '? il pdrdît toutefois qu'un mouvement d'opinion les o déjo souvés en I906. Et lo pétition en foveur de l'Antorctique '? Enfin ,oppel dux enfonts : Un grdnd concours pour les mobiliser. Pour lo protection des rhinos ovec un ombossddeur... Les coves de l‘exposition ”d'Ours en Ours" sont pleines de dessins... Vous sovez bien que les enfonts n'ont pos occès ou pouvoir et que ld société se chorge de leur foire oublier leurs vertus. Il y o dussi les motions qui, rédigées dons Io souffronce, disporoissent comme les feuilles d'¤utomne, et il ne fout pos oublier lo fdbrlcotion de gri-gris : mocorons, outocollonts, moillots .... etc. Et pendont ce temps-lo le pouvoir politique seul copoble d'efficocité reste non pos indifférent mois impuissont, vivont dons lo crdinte de déploire d ses futurs électeurs qu'il ne consulte jomois une fols élu, sl bien que dons un régime démocrotlque Il fout descendre dons lo rue pourfoire connoître son oplnion. Et c'est encore plus focile si on o un fusil. Celo , les défenseurs de Id noture ne peuvent ni le foire, ni même |'odmettre. (voir |'éditoriol de M;GALLOlS, in COURRIER DE LA NATURE n° T20) Donc nos méthodes d'intervention sont peu efficoces. Alors pourquoi persévérer ’? Bien sûr , une... des... voix s'éIèveront toujours pour dire : c'est mieux que rien, il fout dgir. Eh bien, non I il fout réfléchir pourfoire sentir è nos contemporoins comment il y o eu des hommes qui ont morché ovec douceur sur lo terre (I). En dttendont, foutez-moi tous les bulldozers o lo poubelle dfin que nous oyons le colme nécessoire d Io réflexion. Joseph HERBET. (I) L'HOI\/II\/IE FACE A LA NATURE, Io crise spirituelle de I'homme moderne. por S. NASR, Buchet Chdstel l978. PICARDIE NATURE I\P 47 7
VOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE AS· VOUS AVEZ DIT BUSARD I Les busords sont des ropoces de toille moyenne, oux longues oiles étroites et possédont une queue ollongée. Trois especes nichent dons notre région, le Busord des roseoux, les Busords cendré et Soint lvlortin. Ces deux derniers, que I'on regroupe sous le terme de "Busord gris" du foit de lo couleur grise des mdles, ont vu leur milieu de vie (friches, proiries noture||es...) disporoïtre. Pour nicher, ils se sont donc robotius sur des milieux de substitution. lls occupent mointenont, essentiellement les cultures céréolieres. l\/lois hélos, les mochines ogricoles détruisent souvent les jeunes ou nid lors de lo moisson. Afin d‘éviter lo destruction des nichées, des ossociotions de protection de lo noture coordonnées por le Fonds d'lntervention pourles Ropoces (FIR) interviennent sur le terroin. Le GEPOP enfoit poriie et choque onnée, depuis 8 ons, il mène cette oction. Elle consiste d repérer les couples de ces ropoces, de locollser le nid et en fonction de l'étot _ d'ovoncement de lo nichée, lo déplocer ou loisser un corré de céréoles sur pied outour du nid. Ce trovoil demonde beoucoup de temps et en générol, peu de gens se mobilisent. Je lonce donc un · oppel o vous, membre du GEPOP ofin que vous poriicipiez o notre oction pour lo préservotion des Busords qui roppelons-le sont en voie de disporition. Vous pouvez nous signoler ropiodement les Busords que vous observez en moi juin juillet en iéléphonont ou 22 43 26 88 (Répondeur) Pour plus de renseignements, je vous conseille Io lecture du dernier numéro de Lo Hulotte (n° 63) "Le Boron gris" qui est tout o foit remorquoble _ (Lo Hulotte 08240 Boult-oux-Bois) Ii-.· L- GAvor2v, ·` "‘ . 'È" C—"`*-~J·§. ‘·—,·'····«`û @1*/’ '/ r r E:-”\"‘·l· ·" · `rj /ïlï/·,îÉV\t «,5i "ë ïl uw Ià I'?'&'| fl'? ee'- — -.·¢;—z~~¤,;:t€·î=°,;§.~*¤· · Èi"—···=:2¤·¢-¤r12·-»·· [ ,.·î·1»;,/’ ii ' _ sy É`? ' ·/î PW . ai M \`:l`î* nf, ·\l/I; Nous recherchons parmi Dimanche 3O Septembre l En vue de la réalisation Nous disposerons proba- vous des personnes sus- 1 foire Eco- biologique à d'une exposition sur les blement bientôt d'un nou- ceptiblcs de tenir un stand SEPTMONTS dans reptiles et les amphibiens veau local, place Vogel à GEPOP : l'AISNE (6 km de SOIS- de Picardie, nous recher- Amiens. Nous serons ins- Dimanche 17 Juin : fête SONS) \ chons des diapositives sur tallés avec la Société Lin- - des Verts de Picardie à I ces animaux. néemte Nord-Picardie et COMPIEGNE, regrou- envoyez vos candidatures contact : l'Association Bio-Géo pant une cinquantaine de rapidement au GEPOP I Laurent GAVORY dans une maison des ' stand d'associations et Musée de Picardie 80000 Sciences et de 1‘Environ- d'organismes divers. AMIENS. l nement, à l'initiative dela municipalité d' AMIENS. 8 PICARDIE NATURE N° 47
IRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASSOC INFORMATIONS DU GROUPE PHOQUES LES PHOQUES Une dizaine ont passé l'hiver en Baie de Somme, ils sont toujours la I Apparemment, ils ont bien suppor- té les tempêtes. Quelques individus ont été observés en Baie d'Authie et Baie de Canche. LES PROJETS Pour l990, plusieurs orientations ont été définies et un certain nombre de projets ont été déposés afin d'obtenir les financements nécessaires a leur réalisation . Plusieurs organismes ont été sollicités : collecti- vités territoriales, Ministère de l'Environnement, Jeunesse et Sport. Nous attendons toujours des réponses. Les actions proposées sont les suivantes : _ - mise en place d'une surveillance estivale dela colonie de la Baie de Somme qui constitue une action primordiale qu'il faut impérativement mettre en place. -information du public sur la colonie de phoques veaux marins dela Baie de Somme par la réalisation ' d'une exposition et d'un dépliant. — dénombrement des Phoques sur les cotes de la Manche-Est en collaboration avec d'autres associations. (GMN - G;© NORD) - poursuivre la formation du personnel des Centres de Soins a la Crèche de Pieterburen (Pays-Bas). - sensibilisation des organismes sportifs et de loisirs au problème de vulnérabilité des oiseaux et des Phoques en Baie de Somme. Le budget total avoisine les 230.000,00 F. ET QUE CA SAUTE ............ La Baie de Somme est un site ou sont détruits annuellement environ IO0 tonnes d'anciens engins de guerre. Il s'agit d'expIosifs en tout genre : obus, bombes, grenades, etc... provenant des deux dernières guerres mondiales. Ces destructions sont pratiquées par la Sécurité Civile (service de déminage) a raison de 6 ai I2 explosions parjour durant 3jours successifs, d'octobre a mai ; une fois par mois lors des marées de vives eaux. Elle procède de la façon suivante : lors de la marée basse, au milieu de l'estuaire a environ 2 kms du rivage sur le Domaine Publique Maritime, les engins sont enterrés dans le sable a faible profondeur (fourneaux). Lorsque la mer est haute, l'eau recouvre tout et l'explosion est alors provoquée. A ce moment de la marée, les Phoques se trouvent dans l'eau et se déplacent dans l'estuaire. Il ya donc risque pour eux , S'ils se trouvent au dessus des fourneauxjuste au moment de I‘explosion : ils sont déchiquetés, et dans un rayon de 5OO m autour de ceux-ci, ils risquent de recevoir des éclats. L'onde de choc sous-marine créée par l'explosion peut aussi les affecter, les effets se font sentir a des distances variables. L'onde se dissipe après avoir rencontré plusieurs obstacles 2 si, dans son déplacement, elle traverse un corps vivant (non homogène) un Phoque par exemple, elle libère de l'énergie qui provoque des lésions de gravité variable pouvant entraîner la mort de l'animal. .Iusqu‘a l‘automne l989, la fréquentation de la zone de tir par les Phoques n'était pas certaine. Mais · depuis le printemps de cette mème année, les animaux utilisaient un reposoir proche du lieu des explosions. Cela laissait supposer la présence de Phoques lors de la marée haute a cet endroit. Ceci fut _ constaté fin septembre et début octobre, soit juste avant les premières explosions. Le G E P O P prit immédiatement contact avec la sécurité civile, et ensemble une solution a été recherchée. Elle consiste a prospecter la zone de tir en zodiac juste avant les explosions, afin de repérer les Phoques et les obliger a quitter la zone. En octobre, sur trois jours de prospection au moins trois Phoques ont été éloignés de la zone I PICARDIE NATURE AP 47 9
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M"'; |•nqu•||.•D1IlI|lîlv0ilpr¤¢l— | I [ J - - •'dg hh ·'%·:a° balai], UQ Tm! lmpd n gou ùfâs ag"/Q7 T/Q" `T ...,,,_ ··M_ N ,.._ - ¤··n·.,,,,,,,,,,,,,,“_,_ _ •·•·•·~ au- mmm 1.,,.,,,,, x _· _ Pech ¤a 4, 1.,, 'r¤1,,,l eba Vu, ve, d vu", #1:;% a d · .·;, . '¢7e,y mt; Pit: 2:2: ::,2;,t·,,·;:;;ç-ï- ·y “"‘·:.:,..,,, ···' ··;,,;;;;g _ ·,,.: É'°^·'·»’Z°,';· bl:;°;g:<;~«°C:;;«1î,,-¤îZîz· »;'•f,»'·b_fië~?î'·°::~,§?:f:Ã7ï%î'* [ài? 1.,% È S . •r.•n lulu mond. I. Quun Ion paulo: i .¤, M . ;_· » _ .;€ au gr D;. Qq _ I, ' . ld BQ A yo!] pe h àgr:°"`.ll;‘.î,Zî.' ZZ’Z.I£`.,1lZ.1’"î ;_g__e; i-ï‘,·«....‘°"‘°"·..'f’3..‘2Z'Z i’J3'.&'7..Z‘£;",:£,“..,,‘· ·· wg ·· É `?‘ ,,¢··‘ °«'É;',;·~'À°QiÈ"d·;· j1JÈ,Q°°j'¤Ã,‘:§zlî°É°g;Z,9j#î° §,°'g°f; "°¤L il ` n mlm en Allain Bou- r••r¤uy·, "'"'••¤n u. M mir. y Plenggm pu ,,, _ ,;-____· ·*“ · -•, _ ‘ _ .2 Io jq, uîyua ° Pg · U 7b J ,° p, °°l.·g8 Cëp ha l\D||h°up°_ ' ' IGH pq|¤. : .u_ |'g·°'"' ·“·|~u· -- f xy J »w` - I" hl.], d|]’¤ Il uqua Q I_ 9Jgs Ieur Op D5: si .... .., · *···r·#~~·¤¤~¤········l.·;·. »········r ' "·•··•· ·* ** · ;~»· — '~ · ^1¤ ·' M ·~·¤., ·¤ f 0. ‘~¤«1 ·=~ P M Uel °'"'"*•¤• pm: mon ag,. “ '°"'N•'•‘ •• üîea - . , N , ··· .- Q lg Mo °‘7 ¤ '¤1 Ph ** L11 era ‘ VII"! |ItOp!i0nn¢|_ fh}-. E' · °v·"‘b'.' hr,. .'·'"C¢ rqyny _..f· ' · N ____· ’__ R rjg qu tîl ` 7, lg: _]h”:l,E ÉLQJWUQ gue le Ipbg HCF ëî·"'·7Zî2"ï '2’ ,1"" °·· ·*·~~î`Ãï?`T`î 'Z?`iliÓ"'T," ····~···7'·'C°'········`·-"“?·Za 2"'”" ‘ ‘* •’°§M · -î-=·" ·*' °°··î.T v··È7"· M. °•~‘T"· J? l§'°’#· ÉÈ”°~É,°·#· J§'°*~Thé° · ' ¤ • donn n.n, .. A"; F' ' •¤i•i•«. `°° °?"' . al" 'E ‘*= * ·· 'J . l' "M1, un que Wu, 9ug ·’ dg "sn Paz se E M •¤ domi, .,.,",,m 6. M "• ¤°0gr•m-Du. """**f•¤|v•ü•¤¤·r.· . a·_-7.. _ N-;. _ ~ r., V « . 1,8 la rg , qu y _ UI rg,] Mds là lame lhydnutinn. •¤un·•|i °'?· q"' Mlninl nu;. uw. “"'“•‘ •`Y••¤|¤« ·" ,71* . "1"""g,Lf -·. ··,"/ 41 ulm), i1·,q”'”9ay q mam" Chcgw l' gsqlan gllghslb/g_ un u ,, , I !l'·*•••g¤ |îbr•.N« , _ •!•¤~¤¤~¤• ¢4·· ' '.‘ ~;_·_ __ ·- _ ,,,. ` ‘— %°*·v°u_'l4:, sdu quil "Lv a c, °"e¤_,, L' 1, 9 Da: ,... ····.7.££S,'..";.;‘.;j'7, · » '··· «···• ·~ .·lZ'I. "J; ';·‘L".‘:‘· °· ·· " **—·>_—.·- ;~ ·-Y' · Ti ~·J’· ·.1"·~Z‘··~ï'°'~·°î* v«É§” M î"°·-§’° ¤â°"-«— V. ,,h,q“ H¤¤l’d•|.Dg“¤°•‘h ,-·· x,‘·· · . . · .1, qu 'fe, ¤u, qg, '¤./B ëa ll lao,] ·mu«· du f" °°"”*· •·· ¤···· haie; ,,,, ""' ” ’ ‘ ·· ""*•Q· '<-" ·- A '°%.°° ai ""¤¤1€" *1 ‘”·¤#1°'°'l¤ p°°9u"°'”1¤¤,,` du Gr°J::r*:':|`;r:::::: FÉIIIIHI 'DHIIOQ; MI"`. F `. Il- ll,-lllll ` ··_. I Oyeb , ,,,,_¤,°n onmmvh ;g»«· ¤·· .·.. I _ .:,t:l.· ;, ,,·_,.·._.· _;. ,1 Pqu, he us ,1 goa bea d'É.9Q’_pGlI6qell/ hun E, AJ'], •·· »sw¤s· lc.s.».o.»=» ·°' " ·' -· É" `A I ?A.î&" 9:%* /’°"’b¤"°'¤u1 ’°'¤¢, °`g°'¤¤d° pas "’ëaÈ”" w '° _ ‘ 3-;,- lliîrfrî ' * A · bopug qvwîgpuss rq %%[l_ ds fte B8 oqugt SD dhuéû - ¢ | mn aw l lglbloan maulwr ,,,%¤m,m m,,,_ %é‘;··«,,_, 2%, u 1% - \ " d' 9 , · a¤" ïedâïâ É ïîêz Six moin uprh ¤v¤ë· Mé r•¢=¤•i"* 'g°î;::":£u§•&:; Ãiaîuïjiîîl /Z:;; ZYfî;W;»:’°% mms us M \\<*"" Mmgmmi, «M¤rü¤| ·'<‘!:«,, ` 419/914,, ~« à *°'ë«~1 *r °·‘”e· /’-· ’ë·: ma “ ‘ “";¤m,« %"'°° ,§’°,,,,,. ,..., main . «·%'»l°,,°·,' y1§,, ;«-î2!` ·»?;‘çg~ï’,;z;'îî°i;g,·;iî·i‘;§Z,55 . I r _ P_¥‘_ · \\ Ucvsl . 6 ' n œ S que Ia au/Du 'nüqu S H llûyal Ide M . “_ sëxîuoïîwfl un lle.? , ld sl. du HU yïgumc l°;:.;,_,;·'···1,_—,, ge male Is; ,E:¤m,, Eh mime . · dun mh, ce en q\\^ pmxlmrté du P çulnfnaul q°.hpI'%nuI¤a~ zodlfe la *12;;, vlhpk ei age ne " "°Éa+·? ,°`È~««v‘f·É·» um murnlna ·« ¤¤ W "*·¤A,`Èf ·~÷É"' I'°'·Ã° ·‘ï~î°"" '2".”;··n""=a ~» g, · si ~ ’ M ·· . \`MEb\¢` 1; »·~"‘-=· — ça I db A ,, 5 «—\`*· «v···· ' ` · ’;~ ` ` — ......- s·*"‘d`à,`g,\“° L, _ «..°'£..T'·Z‘."·SJZ'«. GEAND_QUOî'·®€N UINFORMATION ···•~··~-·- ·· -·~···••-~; \n`¢_"n“` Ma? 4 · gygy uglî g. pg;. lîùullddllüëllll ,,\à€ 5,,nl* · ·’ ¢T\`¢\É‘¢ dt 1 ' \\\‘ "' ‘\\ “ À·\1" L w°“" É — ; 3,.... . ·¤*"·` \\ ¤“" · **".` · » :9*6 de \ , · . ~ ' ' M Lx`¤'\*X:üA uml$“:î·lxI¢\*‘îJT^§\\ I ' wm N;`,_î;"¢ · "‘ V -‘-§~_’:’ Bowl °Që¤';ïtf,îÈ;r\»f"‘È:Ã:¤··* 4 k ·v¢`°“[§`3\\\m“ I z I r risk"`) O' \n* ""É ;—¤\\" ;`_ `;\\N'· `4`,¤u»\— " 5*:%* “"§¤“°",x« ` "à ·· ··" W ,e«·—¤\\":»»:=· `iïxc. ‘*‘ "`7:“ \—*"‘ É`} v—"" ""j-'-I wmnîàc É; · I - “;"A \€x:\\`\`} \\\îg§3` 4 \L\\ ,»¤ ·^‘,§,« g‘ï\‘§_.“ \_,_.,,“·-·+:§“;.\·· ‘Q;‘È·\&·+Àf\:;(,»vî·:f“fp««··“ ‘Q‘“··x—*·' "` ’ BTIQIUO Bardot et Allam Bougraln-Dubourg ·`ä?:«»\¥I:lç«·«ààî ` _ ,\.·«‘·~ll\§:""`._.··:QQ÷·` .“.·\ wi XY÷`“îlf:î`x·m““·;·\ M |'0nt remis en liberté, hier, en baie de Somme., \ `· ·¤ v " '·\\ · \r·¤\~ , \;¤\\* __ vil ‘ , r \=‘ ' J5 ·· \’*^" · ¢\`^" wu ...· l ll \”‘ \. ‘ «î~¥\\‘ .~·\"‘ uv ~" . \\à x= . · IM .“ «·· ._r\« · ·····\ ··\·* _ ‘»h·*\ 1 ·\·* . \ nv r \ fle? p`\\¢\\ 1 um _ \. \\¤· ‘ ww `_ ,` ·“\¤\· \\«· pux. _ ·“\·_\\ î"<;.·3$?«—·=¥:l·¥¥? ll- '·àîî?—·‘·}‘cy:t:f—` ·::.;:x`··¢¥ï:\. `·@";:§:.:x§:: ‘.·.\. M *“‘·“` DES PARRAINS CELEBR E S ‘;:X-w·‘xx::::“:··—·*x;:; 2 ..`· ____.. ·- - rl. —·^“‘· pOU « M AR TIAL » “"'\“\Z` \` ‘\I\ \w `\l `“\`,\\’> -·__ .-·"`F n\\"““·‘, `\\\’“* `vb _.-— _-'- . · · k\‘,î“T;~ îÃ\:mu:r·l·"""‘\ï ..`«*""-If PICARDIE IN/`1lLJl\L ~~ · w¤l"“\ t I _.·—-··"`_-- IO "
/OTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASS Nous ovons, égolement prévenu les qutorltés (Préfecture, Ministère) de cette menoce qui pèse sur les Phoques. Mois è l'heure octuelle, lo situotion n'o pos évolué. Simplement lo quontité d'explosif est molns importqnte è choque explosion, mois elles sont plus nombreuses et il est possible de moduler lq période de tir , mois c'est encore très insuffisdnt. En effet le G E P O P doit d choque série de tir mobiliser en semoine qu moins deux personnes (bénévoles, rdppelons-le) pour qssurer, en bdteou, lq surveillqnce de lq zone. Tous les frois sont q sq chdrge I Pour le G E P O P ,ceci n'est qu'une solution d'ottente puisque le problème n'est pos résolu : en fonction des conditions météorologiques, lo sortie en boteou n'est pds toujours possible, et quqnd elle l'est, l'éloignement des Phoques pdr rqpport d Io zone d'explosion ne les dispense pds d'ètre dffectés pqrl'onde de choc. Le problème reste donc posé I En octobre dernier, plusieurs oiticles sont porus dons lo presse locole occusont injustement les Services de déminoges. Les démineurs ne sont obsolument pos responsobles, ce n'est pos d'eux que dépend le choix du site des explosions. Nous tenons è préciser que le responsqble de cette équipe est tout q fqit ouveit C1 nos préoccupotions et qu‘il o foit tout son possible pourfocillter notre intervention. Ceci est ossez ' rqre pour être signdlé. MATERIEL Le G E P O P dispose désormdis d'un "zodidc", finoncé por le Ministère de l'Environnement (Direction de lq Protection de lo Ndture) pour l'étude et lq protection des Phoques de Boie de Somme. THERESE ......... Fin Février, A. LASTAVEL, 'SPA de DUNKERQUE, recueille une jeune femelle de Phoque gris pesqnt 26 Kg. ll prévient vers I4 H. lq Crèche de Pieterburen et d I8 H. le phoque quitte le sol frqnçois. L‘qnimql étoit moigre et qffoibli. Elle est porteur du virus P D V . Actuellement, elle est toujours en soins en Hollqnde. SURVEILLANCE I 989 Avec l'dide du WW F Fronce, nous ovons mis en ploce une surveillonce de lo colonie durqnt ld période estivqle I989. Ce suivi devdit permettre d'ossurer ld protection du groupe et surtout celle d'éventueIIes femelles suivies de jeunes. 50 journées ont été pdssés o suivre les Phoques. Elles ont permis d'dpprécier lq fréquence des dérdnge- ments, de mieux connoître Io biologie de I'es- pèce et surtout de constoter l'obsence de nqissonce. Cette opérqtion devroit étre reconduite cette dnnée. Nous y reviendrons. RELACHER DE "MARTIAL” NIARTIAL, vous vous souvenez, c'est le petit Phoque vequ morin qui ovdit été trouvé C1 Nlerlimont, com- plètement qffdibli et que l'on ovdit envoyé en soins d lq Crèche de Pieterburen (voir P N; N° 46). Control- rement o ce qu'dvdit onnoncé un peu ropidement notre directeur de lq publicqtion, il n'q pds été reldché oux Poys—Bos. En effet, le 27 Mors, il regognoit les equx de lo Boie de Somme. Cette remise en liberté d été fdite ovec ` bequcoup de bruit. Il folloit morquer l’événement. Pour l'occosion , en colloborotion, ovec Alloin BOUGRAIN DUBOURG, nous ovons orgonisé lo venue de Nlqdome Brigitte BARDOT. Ces deux personne- _ lités de lo Protection onimole en Frqnce ont qccepté de venir en Boie de Somme, soutenir l'oction du G E P O P et des outres ossociotions de Nlonche-Est pour lo protection des Phoques. Vers I4h IO, le petit phoque drrivoit ou Touquet por qvion. Pour lq petite histoire, signqlons que le voyqge de retour de MARTIAL étoit prise en chorge por l'Ecole Gouvernementqle de Pilotdge des Pdys- Plcmznls NATURE Ivo 47 Il
IOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION LA VIE DE VOTRE ASS ‘ - _ ' Bos de Eelde quidvditpdrrdinéle petit É * . . .( · " vedu mdrin frdnçdis. Aves Brigitte Bor- · b d©t ét Alldin Bougrdin Dubourg, nous É , . _ ' W ___; dccueillons Lenie't HUIT (directrice de Xw F-! ` _? IO Crèche), John de Boerr (gdrde ·"'·=" "___ `=·- * _’ cote). Peter Hdusterhdun (Biologiste " · _ ` ` ·- I qui d identifié le virus qui d tué les _ _ A —, · phoquesetmis du pointun vdccin),et '_ Aéleves de l'Ecole de Eelde. Après les É ' ` __ présentdtions fdites et quelques pho- " ``‘‘ ‘ U ` ' ;_ - ‘ië_.;;_ t©S,h©usg¤gn©ns rdpidement en voi- . _ . T- ture le l—l©URDEL. cdr Mdrtiol devoit _ · __ , ...-,;;-3.-; __ ; T ‘ _ " étre remis q l'edu sdns torder. Sur Q ~;`• É" W . ` ' — pldce,certdinement plus de 300 per- A *· . . ` ` ` ` ` sonnes étoient présentes. Le Phoque L " ‘· étoit descendu dons sd cdisse (spé- ' cidlementfoite pour l'occdsion nous d précisé Lenie't) jusqu'du bord de I'edu. Lq. Lenie‘t ,Brigitte et Mdrtidl posdient pour les Photogrdphes trés nombreux (plus de 20) et le petit phoque qui ovdit été mdrqué por une tqche rouge d ld nuque s'en olldit d l‘edu dprés quelques hésitdtions. Ensuite les personndlités présentes étdient interviewées ; ils n'ont pds mdnqué d'insister sur les mendces qui pésent sur les Phoques de Bdie de Somme et demdnddient que I'enquéte publique sur ld crédtion de ld Réserve Noturelle soit loncée. Ensuite Brigitte Bdrdot et Alldin Bougrdin Dubourg ont regdgné Le Touquet et nous sommes ollés en compdgnie des personndlités, d ld conférence de presse du Centre LoisirJeunesse de CAYEUX SUR MER. Nous remercions pdrticuliérement Monsieur le Directeur de Cdbinet du Préfet, Monsieur le Délégué Régiondl d I'Architecture et q l'environnement, Monsieur le Directeur de ld Protection Civile, Monsieur le Directeur Dépdrtementdl de I'Equipement ,MM. les vétérindires des Services de Vétérindires de Id Somme qui étoient présents et regrettons l'dbsence des élus. Apporemment ld protection de ld seule colonie frdncdise de Phoques vedux morins ne semble pds les préoccuper. ©u peut-étre ont—iIs crdint une moni- festdtion hostile des chdsseurs, comme le bruit en dvdit couru lesjours précédents ’? Dons ce cds, il n‘du— rdit pds été bon de sdtfioher dveo les "écolos". A ce jour de nombreux orticles ont pdru dons ld presse et nous espérons quil en sortird ddutres (Amis ` lecteurs, si vous en voviez. envoyez nous en une copie). Un reportdge est pdssé sur FR 3 . A 2 , et lo cinq. Affdire o suivre I }__ _i M W F W A M ""î ‘ K.? ___: I '''· lv Z ·,, '« jl F" à L GAVOW àr sa rx É îï ,_ , `. A *" . xt · --,,5 T' - ·· M ·· hi _. ·_ ~ t À ·· - , -. ' *" * '· 1 T ..__ ·’ l ' ,;_ ' R ' lx A . ._ ··=. yé @:5 I, P-Y" ·‘ I _ I. _ * - Article ddns ld revue THALASSA ; ··y¤,_ zu _ F , ;)_ · Dans lc numéro dc mai ou dc juin, un " ..— 4 ariiclc sur Ics Phoqucs dc la Baic dc - 4;.*>__ Sommc paraîtra. A nc pas manqucr ! ak ' ( 7 ` ..4 - · Aà ,.·... I2 PICARDIE NATURE N° A"
JALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALE Nos sorties sont gratuites et ouvertes à tous. Pour l'observation des oiseaux, des jumelles et une longue vue sont mises à votre disposition. du 24 au 27 Mal : Assemblée Générale de FRANCE-NATURE ENVIRONNEMENT, la Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature à LILLE (voir programme ci-après) Samedi 9 et Dimanche 10 Juln : journées nationales de l'Environnement (voir programme ci-après) Dimanche 24 Juin : journée de découverte des différents milieux de la côte picarde. durée la journée, repas tirés du sac. Rendez-vous à 9 h à /’extrémité sud de /'esplanade de CA YEUX sur MER .Visite des bas-champs du hàble d'Ault à la recherche des oiseaux qui y nichent (Tadorne, Gravelot, Traquet motteux...) durée la matinée Rendez-vous à 13 h. au port de plaisance de ST VALERY SUR SOMME en face du Magasin Latitude 50 , étude et observation des Phoques venant se nourrir dans le Port durée l'aprés midi _ Rendez·vous à 21 h. au départ du chemin d'accès à la mer de STOUENTIN EN TOURMONI observation d'oiseau au crépuscule et notamment l'Engoulvent d'Europe que nous essaieront d'attirer à la repasse. JOURNEES NATIONALES DE L'ENVIRONNEMENT 9 et 10 JUIN 1990. A l'occasion de ces journées, le GEPOP organise un ensemble d'action dont le thème sera " DES ESPECES ANIMALES MENACEES DANS NOTRE REGION". Quelques sorties sur le terrain sont prévues. Nous ferons découvrir au public, ces espèces menacées et parleront des atteintes qu'elles subissent. Plusieurs articles devraient paraitre dans la presse et une exposition sur ce thème sera réalisée et présentée. EXPOSITION: le 9 - HAM (Somme) - Esplanade du Château de 9 h à 19 h. le 10 - PERONNE (Somme) - Boulevard des Anglais, en Face du Sacré Coeur de 9 h à 19 h. SORTIES - - Ie Phoque veau marin le 10. rendez-vous phare du Hourdel (en Baie de Somme - Cayeux sur Mer) à partir de 12 h. - Ie Cerf - le 10 rendez-vous Parking du L E P de Breuil le Vert (près de Clermont) 8 h.45 Carrefour de la Belle Croix en Forêt d'halatte (près dC4umont) 9 h. 30 Carrefour de la Belle Croix en Forêt d’halatte (près d’Aumont dans l'0ise) 14 h. - Les oiseaux menacés des marais Ie 9 R.V. à 9 h 30 au stand à HAM ' à 15 h à PERONNE en face du Sacré Coeur. le 10 _ R V à 9 h. à St Christ-Briost (face à la Mairie) la journée (près de Péronne dans la Somme) Ie 10 R V à 9 h. à LA CHAUSSEE TIRANCOURT (face à la Mairie) la journée- (à 10km à l’0uest dAmiens) - Les Busards cendré et Saint Martin le 10 RV à 14 h 30 à VIGNACOURT place de l’Eglise (15 km Nord Ouest dAmiens) PICARDIE NATURE NO 47 I3
.ENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALENDRIER ...AU CALEND - Les oiseaux menacés du littoral - SORTIE BAIE DE SOMME · le 10 R V à 10. h au Parking de LA MAYE ( la journée) (à l’emb0uchurc de la Mayc au nord du Cr0t0y) le 9 R V à 9 h à la gare de NOYELLES sur Mer SORTIE AU HABLE DÀULT - Les oiseaux menacés des pâtures humides le 10 R V à 9 h 30 à BEAUTOR (enface de la P0ste)(Aisne) et à 14 h 30 à BEAUTOR (enfacc de la Poste) -Les oiseaux menacés du bocage le 9 RV,· à ERAMECOURT à l'église à 8 h 30 XXII ème CONGRES NATIONAL DE FRANCE NATURE ENVIRONNEMENT ` (F F S P N) 24 · 25 - 26 - 27 MAI 1990 à LILLE organisé par NORD-NATURE LIEU DU CONGRES: Deux bâtiments très proches I'un et I'autre : · -accueil et centre du congrès à la MAISON DE L'EDUCATlON PERMANENTE (MEP), l place Georges Lyon. - activités complémentaires : MAISON DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT (MNE), 23 rue Gosselet ACCES par train 2 gare SNCF de Lille + trajet à pied 25 mn. ou métro : station "gare“, descendre à ”République" ou bus n° 13 de la gare direction Seclin les Euwis arrêt Bd. Lebas. par automobile, autoroute Paris-Lille - Parking Boulevard J.B. Lebas. Contact 2 Tél. 20.91.71.67 PROGRAMME : 1ère partie *‘* Les manifestations dont l'annonce est précédée de trois astérisques sont publiques. Mercredi 23 Mal : 14 h. Installation des stands et des expositions à la Maison de I'Education Permanente (MEP) et à la Maison de la Nature et de I'Environnement (MNE) de Lille. Jeudi 24 Mal : Matin 9 h. Installation des stands et des expositions. Après-midi 14 h - 18 h. 30 : Accueil des participants au oongrès. "’ Ouverture des stands et des expositions au public. Une participation aux frais sera demandée au public, mais la visite sera gratuite pour les membres de France Nature Environnement inscrits au congrès. Vendredi 25 Mal : Matin 9 h - 12 h. Réunion de travail, conclusions des travaux du réseau tourisme (Lille MEP ou MNE) "* ouverture des stands et des expositions au public. Après-midi 14 h - 18 h.3O "" ouverture des stands et des expositions au public 15 h. "* DEBAT PUBLIC A LA MEP SUR LE THEME "TOURISME ET ENVIRONNEMENT" . soir 1 Mini C.A. pour la mise au point des questions au Ministre (réservé aux membres du Conseil d'Administration de France Nature Environnement) Projection éventuelle de films PROGRAMME 2ème partie Samedi 26 Mal : Matin 8 h - 11 h. Assemblée Générale statutaire de France Nature Environnement à la MEP. 9 h; - 11 h : Parallèlement voyage de presse organisé pour les joumalistes présents . I4 PICARDIE NATURE N° 47
. UC UC UC R UCA ND 11 h. 30 - 12 h. *"* ouverture des stands et des expositions au public. après—midi 1 Arrivée de représentants de la Fédération Régionale des Associations de Randonnées (randonneurs pédestres, équestres, cyclotouristes) vers 14 h 30 *'* SEANCE PUBLIQUE, Réception de Monsieur le Secrétaire d' Etat auprès du Premier Ministre, chargé de I'Environnement : Allocution d'ouverture par M. Emile Vivier, Président de Nord-Nature. Allocution de M. Pierre Delacroix, Président de France Nature Environnement. Réponse de Monsieur le Secrétaire d'Etat Débat public entre les représentants des associations de protection de la nature et Monsieur le Secrétaire d'Etat Baptême du réseau d'aIerte (réseau tourisme) Signature des conventions FNOTSI et RENOUVEAU 14 h. - 18 h. 30 *** Ouverture des stands et expositions au public. Soir Conseil d'Administration de France Nature Environnement (concernant seulement les membres du Conseil - d'Administration) zrenouvellement du Bureau. Dîner de clôture avec spécialités régionales et animation par des groupes folkloriques à la Chambre de Commerce · de Lille (réservation obligatoire auprès de Nord-Nature). Dimanche 27 Mai : Journée : Excursion en car d'une journée, commentée par Nord-Nature : le Nord-Pas de Calais terre de contrastes. R.V. 8 h devant la MEP (réservation obligatoire). Un programme plus détaillé sera remis sur place aux congressistes. EXCURSION DU DIMANCHE 27 MAI Le Nord- Pas de Calais, terre de contrastes. Excursion en car d'une journée commentée par Nord-Nature. Nord-Nature vous montrera divers aspects caractéristiques de la région zdes aspects "enfer du Nord", mais aussi de beaux sites. Circuit prévu : départ de Lille à 8 h. R V devant la MEP Le pays minier, de jolis coins du Boulonnais (vallée de la Hem), Ambleteuse (déjeuner), les dunes, le site des Caps, le chantier du Trans-Manche, passage devant la centrale de Gravelines (le plus grand complexe nucléaire du monde), la zone industrielle de Dunkerque, la Flandre maritime, les Monts de Frandres, retour à Lille en fin de journée pour le train de Paris. Eventuellement arrêt à Calais pour ceux qui souhaitent prendre à partir de la le train de Paris. Participation aux frais : 100 F. Par personne. Pour tout renseignement et inscription .· Nord-Nature , Université des Sciences, SN3 Biologie Animale, 59655 VILLENEUVE DASO cedex. .,`—··—*,?./" î `§« QM •Ib’Z equiv/, ..-*" ëëtçhhz É»' ~·<*$M•"b;Z :*.2 · è.~ vr C 4. ëëwli /1/»’ —» r¢,‘2 gl • £g.5£';C-;> E ¢91lI ïhcia Zûîhîüca 7 PICARDIE NATURE N° 47 I5
. ECONOMIE ET ECOLOGIE. par François Barbier Depuis quelques mois, une "prise de conscience écologique" semble avoir eu lieu dans le monde, en France notamment, et les problèmes d'environnement sont aujourd‘hui aux premiers plans de l'actualité (marées noires, pluies acides... et tout dernièrement le problème de l'eau potable). (I) Face a tous ces changements brutaux, il est intéressant de procédera une analyse économique de l'écologie. Robert L'HeiI-Broner, un économiste américain, a bien exposé les liens existants entre économie et écologie dans un article paru il y a déja une quinzaine d'années, mais qui conserve tout son intérêt. C'est un résumé de cet article que je vous propose ci-après. (2) Aujourd'hui, l'écologie, tout le monde en parle. Curieusement cependant, le mouvement écologique est relativement récent car rien de tel n'existait il y a quelques années. La première question que l'on doit se poser est tout simplement de savoir pourquoi la crise écologique s'est—elle en apparence abattue soudainement sur nous, et qu'y a-t-il derrière nos préoccupations concernant l'environnement '? ll y a trois réponses au cette question z l°) La croissance dela population : Une partie de la crise écologique tient a la seule pression du nombre des individus dans l'environne- ment. Dans le monde sous développé, cela prend la forme d'une véritable course entre la population et les subsistances. Nlais mème dans les pays les plus productifs et les plus avancés, le taux de croissance régulier de la population a donné naissance a une série de problèmes de pollution dont les racines se trouvent dans la densité de population. Pour donner un exemple, en I975, la ville de Jersey City aux Etats- Unis, avait une densité de ISO87 habitants au km 2. Quand on atteint de tel chiffres. de très graves problèmes de pollution viennent a se manifester parsuite de congestion. De plus, ces problèmes affectent la population avec une intensité qui augmente proportionnellement au carré du nombre des habitants. En voici les raisons exposées a l'aide d'un exemple O X X O O X O X X O X O X O O X Les deux carrés représentent deux villes de dimension égale dans lesquels les points correspondent au nombre des individus (en milliers ou millions) et les croix, le nombre de cheminées obtenus en fonction d'un multiple approprié. Le montant absolu de pollution sera donc déterminé par l'importance de la population respective des deux villes. Le problème ne s'arréte pas la pour autant. Envisageons la ville de droite dans laquelle la population et le nombre de cheminées sont passées de 2 a 6. Le montant absolu de fumée sur la ville a triplé. En outre, cette triple densité de fumée affecte maintenant trois fois plus de gens. L'impact de la pollution n'a donc pas augmenté trois fois mais neuf fois ! 2° Les effets cumulatifs de I‘industrialisation: Nous venons de voir que l'augmentation de la densité de population est en partie responsable de la naissance de la crise écologique. ll existe une seconde raison indépendante de l'augmentation de la population ; c'est la croissance cumulative des matières polluantes qui saturent l'eau, l'air et la terre a un ` point tel qu'elles menacent de dépasser les possibilités de purification par absorption ou a l'aide de moyens chimiques. Comme l'a montré Kenneth Boulding, nous sommes passés d'une économie de cow- . boy ou les grands espaces vierges étaient infinis au une économie de dimension dans laquelle nous avons une conscience aiguè des limites étroites de notre espace collectif de vie. ll existe une cause économique a cette saturation de l'environnement, elle est liée a une catégorie de facteurs du processus de production dédaignéejusquici. Ces facteurs sont appelés biens libres par les économistes (l'air, l'eau, les 16 PICARDIE NATURE N° 47
terroins vogues .... sont des biens libres). De nosjours, les biens libres voient leur importonce ougmentercor tout en restont libres (leur utilisotion est grotulte), ils deviennent rores. 3° Nouvelles technologies et extemolité. Lo troisième couse de lo crise écologique d troit o lo noissonce ropide des nouvelles technologies dont l'impoct sur l'environnement est extroordinoire : c'est le cos des pesticides, des rodiotions, des engrois chimiques .... Ces nouveoux produits dromotiques d'un effet économique jusqu'ici négligé. Cet effet représente ce qu'on o coutume d'oppeler des extemolités de production et de consommotion. Por externolité, on entend les effets exercés por le processus de production et de consommotion des biens négligés por le système de prix. Ainsi, quond nous considérons ordindirement le prix d'un bien (d'une outomobile por exemple), nous supposons que ce prix reflète pleinement tous les coûts de fobricotion. Supposons cependont que les usines de voitures rejettent une fumée qui diminue lo voleur des terroins olentours ou dccroït les frois d‘ossdinissement. Ces coûts ne sont pds intégrés dons le prix de lo voiture. Admettons d'outre port, que l'utilisotion de voitures nécessite l'instdlldtion de feux de circulotion et de routes onéreuses. Ce sont ld des externolités de consommotion qui imposeront des coûts (impots) oux ` utilisdteurs mois dussi ou non-utilisoteurs. Supposons mointenont que lo production ou ld consommotion d'un bien créent des externolités · bénéfiques (une nouvelle école por exemple), on pourrdit penser que ces bénéfices devroient être déduits du coût de l‘école. Or, il n'en est rien l ll fout bien reconndître que les externolités sont des cordctéristiques inévitobles et inhérentes o presque tous les systèmes économiques et que l'un des problèmes d'un système de morché ,étoit d'oublier de tenir compte de leurs ovontoges et de leurs coûts. Ce que lo crise écologique o mise en évidence, c'est que le morché omet réellement d'enregistrer une gronde portie de ses coûts et ovontoges. Ainsi, une enseigne publicitoire offreuse est un exemple d‘dctivité économique pour ldquelle les coûts privés sont inférieurs oux coûts socidux. Au controire, qudnd une personne dépense de l'orgent pour s'instruire. elle se volorise elle-méme mois volorise dussi ld communouté cdr elle devient plus productive et plus responsdble. Les ovontoges socioux de certdines dépenses peuvent donc étre plus impoitonts que les ovontoges privés. ECONOMIE contre TECHNIQUE. L‘économiste tend C1 roisonner, non seulement en termes de possibilité technique, mois dussi en termes de mdjorotion ou diminution des gdins ou des pertes. ll n‘est plus utile de souligner que le cdlcul de ces ovontoges et de ces coûts est une tdche très compliquée. Lo pollution qui recouvre une ville n'ougmente pos seulement lo note de nettoyoge et ne couse pos uniquement des oltérotions de sonté ; elle dégrode dussi les immeubles, perturbe le trofic dérien, irrite les gens... Chiffrer ces effets est évidemment une procédure orbitroire. Néonmoins, lo vision que l'économiste o de ces choses nous sensibilise ou foit que ld tdche du contrôle rdtionnel de l'environnement n‘est pds toujours d'utiliser lo solution technique ld plus ovdncée, mois ou controire de rechercher ld solution qui équilibre le coût morginol de lo réolisdtion d'un meilleur environnement ovec les ovontoges morgindux que l'on peut en tirer. Chiffrer les coûts et ovontoges morgindux de l'dméliorotion ou de lo détériordtion de l'environnement est I'une des difficultés de l‘opplicotion de colculs économiques d l'écologie. Le second point o troit ou problème préoccupont de ce que doit être le toux sociol doctuolisotion o utiliser. Ce terme décrit notre tenddnce C1 tous d voloriser ddvontoge les bénéfices présents que les bénéfices futurs. Ainsi. un spécidliste de l'environnement ne peut déterminer un toux quelconque d'octudlisdtion lui permettont de cdlculer ld . voleur présente des ovontogesfuturs espérés. Ce problème n‘est pos focile o résoudre cor nous n'ovons pds souvent les moyens de donnerdes voleurs exoctes oux ovontoges que pourroient opporter les projets en motiere d'environnement. Un outre problème est de décider du toux de rendement sociolement ' désiroble une fois que nous ovons effectué cette évoluotion. Supposons qu'oprès mûres réflexions, nous ovons pu chiffrer le coût d'un progromme de conservotion de l'environnement. Le rendement devroit- il obligotoirement être dussi élevé qu‘il devroit l'étre si cette somme étoit investie dons une entreprise ? PICARDIE NATURE Ivo 47 I7
ou au contraire devrait-on juger suffisant un taux de rendement inférieur pour ces projets a caractère social ’? Le contrôle des externalités. Jusqu'a maintenant, nous avons montré comment un systeme économique engendre des externalités et la difficulté pour décider des sommes a dépenser pour réduire la pollution ou améliorer l'environne- ment. Tournons nous maintenant vers un autre sujet tout aussi important ,celui de choisir la méthode pour diminuer les activités nuisibles de production et de consommation. Theoriquement, il existe trois façons de controler les coûts externes 1 l) réglementer l'activité qui les crée. 2) lmposer l'activité qui les crée. 3) Subventionner le pollueur pour qu'il arréte ou diminue son activité. Réglementation. Parfois, la reglementation est le moyen le moins coûteux, le plus facile et le plus efficace pour arréter la pollution. La réglementation n‘est cependant pas toujours la solution la plus indiquée. Dans certains cas, les réglementations peuvent étre très coûteuses ou très difficiles a mettre en place. De plus , une loi qui n‘est pas appliquée a fond est souvent pire que pas de loi du tout car elle incite a l'enfreindre. Dans d'autres cas, des réglementations sévères peuvent engendrer des résultats qui ne correspondent pas aux _ meilleurs intérêts sociaux de la communauté. Cela signifie que lorsque le but d'une politique sociale n‘est pas d'éliminer toute pollution, mais de la maintenir dans des normes socialement acceptables (niveaux auxquels avantages et coûts marginaux sont égaux), la réglementation peut ne pas étre l'instrument le mieux adapté au but souhaité. Imposition . Les impots ne peuvent étre utilisés comme moyen de controle quand le polluant est très dangereux puisque par leur caractère méme, ces impots sont des licences destinées au permettre l'activité de pollution en la rendant cependant plus coûteuse. ll est donc important de comprendre les raisons de l'utilisation de l'impôt comme moyen anti-pollution. Ils ont pour buts d'imposer un coût a ce qui auparavant ne coûtait rien. Ainsi, en transformant un bien libre en bien qui ne l'est plus, les impots essayent d'internaliser les externalités, c'est a dire forcer l'entreprise ou les personnes créatrices d'une externalité négative a la payer(ou a faire payer l'utilisateurau lieu de rejetercette charge sur la communauté). En d'autres termes, on peut utiliser le mécanisme de limpot pour permettre au marché de tenir compte de tous les coûts et aussi d'allouer les ressources au mieux de l'intérét public tout en conservant l'efficacité inhérente au mécanisme des prix. Subventions. Tama mh Pa, mmpjel f É î La oû une imposition efficace est diffi- · » J° 2ÃQ"`@|,ÈÃÃ,Àa,îÃ"°° _` `È Cite G mettre en place, et ou une regle- . _ _ L '· F mentation directe peut ne pas étre non _ /[/ ' maj, j,,,,,,I;; ME FORCE; plus ' valable, la solution peut étre de \· U D payer le pollueur pour qu il installe un sj , É; _ L. equipement anti-pollution. Le probleme î_· "" `\·2g—;:._,v2__'jj. *’;`_._·k, avec les subventions c'est que le public ;;"<»(;"··l”·—é—;°;î¢1: , < . _ ;—· peut être indigné d'avoir au payer des ~ É È;-â . _ ij impôts pour inciter quelqu‘un a ne pas _ .. -î gg _E>_ » commettre un actequason avisilnaurait · jamais du commettre. Il y a cependant, ,1 certains cas ou la subvention peut être la E XTRNT DU Kw RN M " LA H M LM-TE manière la plus efficace d'arriver au résul- 18 PICARDIE NATURE N° 47
tot souhqité. Ainsi, en ce qui concerne ld pollution por les gdz déchqppement, on pourroit réduire cette forme dongereuse de pollution en instdllont grdtuitement l‘équipement opproprié sur choque outomo- bile. Ce seroit bien sûr une subvention mois celq pourroit être le meilleur moyen de troiter un problème difficile. CONCLUSION. ll est temps mointenont d'en qrriver Ci quelques jugements préliminoires : l) Le morché réussit mol C1 qllouer des ressources ouxquelles qucun prix n'est qttoché. On constqte donc une tendonce C1 ce que les pditiciponts ou morché (entreprises et individus) surutilisent les biens libres méme si ceux-ci sont devenus rores. 2) Le morché n'est pos équipé pour prendre en compte les coûts et les ovontdges socioux engendrés _ por l'octivité économique . ll s'ensuit que l'ollocotion d'octivités por le morché conduit générqlement q une surproduction de produits "néfqstes" et C1 une sous production de "bons" produits. ‘ 3) Les effets externes, c'est q dire, les coûts et ovontdges dont on ne tient pds compte dons lo fixqtion du prix des biens et services, sont virtuellement omniprésents. 4) Grêce o l'impot et C1 lo subvention, il est possible de foire entrer dons le système de mqrché, une bonne portie des effets externes, en imposont des couts ou en ollouqnt des ovontdges o ceux qui outrement ne seroient pos pleinement pénolisés ou récompensés si l'on s‘entenqit ou seul morché. Quqnd on ne peut utiliserimpots et subventions, lo réglementotion (pourvu qu`elle soit qppliquée rigoureusement) peut réduire lo pollution ou réduire d'qutres effets externes. 5) Le controle de lo pollution et l'qméliorotion de l'environnement sont des domoines quxquels on peut oppliquer un cdlcul économique. Bien sûr, plus nous devenons conscients de l'ubiquité du problème écologique et des sommes importontes qui doivent éventuellement être dépensées pourqméliorer notre environnement, et plus il devient importont de roisonner en égolisqnt les coûts et ovontdges mqrginqux du mieux que l'on peut , en se servont intelligemment d'idées telles que le toux sociql d'qctuqlisotion. I) cf le rdpport morol de Jeon—l\/lorie THIERY o l'Assemblée Générqle du GEPOP l’qn pqssé. 2) Ce résumé est extroit de "Le mqrcné et l'environnement", poru dons Comprendre Lo Microéconomie qux éditions Economicd.(l<?76). PICARDIE NATURE N° 47 I?
por Philippe Corruette Le retour du printemps, même si letemps n'est pos toujours ou rendez-vous romène dons ses bogoges bien des migroteurs qui n'ont pos choisi (porfois on les comprend ..... l) de posser I'hiver ovec nous. Dons les bois et les toillis des bords de riviere des début mors on peut entendre lo ritoumelle du Pouiilot Véloce. Petit insectivore rondelet oux tons belges sons éclot, son chcint peu enclin o lo mélodie rofflnée est bien focile o reconnoître. C'est un continuel "Tsiep tsiep tsiep..." Les onciens le nommdient le compteur d'écus. En Avril-Moi son chont est portout et retentit sons cesse... cerldins Pouillots doivent être bien for- tunes l Les hirondelles sont elles oussi de retour. D'obord l'hirondelle de cheminée ovec so gorge ocre, puis lo petite hlrondelle de rivoge toute brunette et enfin l'hirondelle de fenêtre ovec son croupion blonc. Pour le Nlortinet noirovec ses oiles en forme defoux, en Picordie il foudro ottendre les derniersjoursd'ovril, voire _ le lerou le 2 moi. Les petits derniers o drriver seront le Loriot, lo Fouvette bobillorde, le Gobemouche grls... Mois un hote de morque ne semble pos encore lo, heureusement que so voix se foit entendre sinon certoines mduvoises longues prétendroient que j'oi volontoirement oublié le Coucou grls... du foit de ' moeurs peu ovouobles. l Et oui "coucou l coucou l me "revoiloû", comment ço vo chez vous moi en Afrique troplcdle ou orien- tole I'hiver c'étoit nourriture o gogo et bronzoge ossuré..." Au retour printonier, les premiers coucous sont signolés vers fin mors-debut ovril en Picordie, porfois plus tot (14 mors 1974 , 11 Mors 1978). C'est le mole qui émet ce chont bi-syllobique dont il porte le nom. Revenu d'Afrique, le chont n'est encore que discret. C1 peine oudible. Que voulez-vous il fout que notre soliste se fosse lo voix ofin de défendre son territoire et d'ottirertoutes lesfemelles. Pourcommencer dons lo bonne morolité, il fout dire que ces domes voyogent »-ê ÉQ Ã; `A xfâ « r 1/ É i; ' · , S là ‘ J /··"' W r .. \ « .\ If ? % HM nd . · , *.1 Wlur "* " -,7 ' ‘§`rllll»··· ’.· É ‘¥ “"` ' _ X V llrlllwll ]“_-lu" V -· il llwhü WM ?' A7 mm » @ lvl / W i¤··-li É; · / Ã/I _ /” ’ V ' l fl W - r l ik W If] . 4 l 2 \ ,»9à‘;/ 20 PICARDIE NATURE N° 47
d'un territoire a l'autre et que les males sont dans ce sens polygames... En un mot point de couple établi et durable, ce serait plutot au "hasard des passages"... En mai, on l'entendra partout. Sous l`effet de l'excitation il peut répéter non plus deux mais trois ou quatre fois son "coucou". S’il chante généralement posé sur une branche, on peut l'entendre en plein vol alors qu'il poursuit une femelle ou mème... en pleine nuit. Quel homme... mais de la a dire qu'il ne dort plus n'exagérons pas l On dit que lorsqu'on entend pour la première fois de l'année le Coucou, le fait d‘avoir de l'argent sur soi vous en apportera toute l'année durant... Je me permets de mettre hautement en évidence ma grande expérience personnelle pour affirmer que certaines légendes populaires sont fausses (a mon grand regret I). Le cri de lafemelle est plutot étrange, ressemblant a un rire gloussé (je ne nomme personne mais cherchez dans vos connaissances...) ,un glougloutement violent ressemblant a une bouteille d'Evian que I'on débouche et I'on vide brusquement (avec Contrex. c'est beaucoup moins réaliste...l) L'on parle du Coucou gris depuis un bon moment et pour l'instant on ne l'a toujours pas vu. "Le drame" de bon nombre de personnes n'est—il pas d‘entendre le coucou et de ne jamais le voir. Souvent il partira ` du dense feuillage de son vol rectiligne aux battements pressés et a la silhouette longiligne. En vol ,c'est tout le portrait d`un rapace avec ses ailes pointues et sa longue queue. ll fait penser au Faucon crécerelle - mais avec une queue plus longue et d'une morphologie toute différente. Le plumage est d'un beau gris ardoise sur le dos et le dessous blanc rayé en travers de gris chez les deux sexes. Certaines femelles sont dites de forme "hépatique" avec le dessus roux barré de brun noir et le dessous blanchatre rayé transversalement de brun noir. Cela peut accentuer en vol la confusion avec une femelle de Crécerelle. Le bec n'a rien de celui d'un rapace puisqu'il est fin et pointu comme celui d'un insectivore. Sa taille surprend quand on le voit pour la première fois (34 cm de long pour 100 a l30 grammes soit l`équivalent d'une tourterelle turque). Le coucou ne se nourrit que d'invertébrés. Il a un faible pour les chenilles velues que les autres oiseaux dédaignent du fait de leur pouvoir urticant. Pour le coucou, selon Géroudet pas de problème, les poils restent fixés a la paroi stomacale et lui donne l'aspect d'une fourrure 'imaginez-vous dans un manteau de fourrure en poils de chenilles I) La reproduction du Coucou est certainement un des phénomènes les plus étranges du monde des Oiseaux. Elle a intrigué et décontenancé bien des ornithologues du début du siècle et encore aujourd'hui des comportements gardent encore leurs mystères. Unefois que la femelle a fait une brève rencontre avec un ou plusieurs males,elle va se mettre en quete d'un nid intéressant, laissant ses compagnons a leurs "coucou". Tout le monde sait que le coucou est une espèce parasite, et que plutot que de s'éreinter a construire un nid (elle en est d'ailleurs totalement incapable) elle va squatteriser celui des autres. De lvlai a Juin, cachée dans la végétation , elle surveille les allées et venues de ce couple d'Accenteur mouchet qui en parents "honnètes et travailleurs" construisent, eux, leur nid. ll faut dire que leur manège, brindilles et mousses au bec, ne sont pas faits pour favoriser la discrétion. Avant que la femelle d' Accenteur ne se mette a couver, le Coucou profite de son absence pourvenir pondre son oeuf dans le nid. Si le nid esttrop fragile ou d'accès difficile, elle va pondre au sol et déposer son oeuf avec le bec avec ceux du petit passereau. Sa ressemblance avec l'Epervier fait peut-ètre fuir les passereaux lorsque le coucou arrive bien qu'il soit souvent houspillé. Avant de quitter le nid, la femelle du coucou peut emporter dans son bec un oeuf d'Accenteur qu'elle abandonnera ou mangera plus loin. Ce comportement étrange, non systématique, permet-il de mieux "faire passer" la su- . percherie en gardant le mème nombre d'oeufs dans le nid. Cela ne doit en tout cas pas faire passer le Coucou pour un pilleur de nids dévoreur d'oeufs; ce comportement étant lié uniquement a la période de ponte. La femelle ne pond qu'un seul oeuf par nid, les nids parasités deuxfois l'on été pardeux femelles ' différentes. Une fois l'oeuf déposé. le Coucou ne s'en occupe plus. Elle part a la recherche d'un autre nid pour un autre de ses oeufs. Elle peut pondre ainsi 8 a l2 oeufs. Selon Paul GEROUDET, il semble que le nombre d'oeufs est fonction des probabilités de leurtrouver un nid d‘accueil. ll semble ainsi que "la vue de passereaux construisant un nid stimule la pondeuse et que les recherches infructueuses obligent a la PICARDIE NATURE N° 47 2I
rétention de l'oeuf et suspendroient le développement des suivonts“. (GEROUDET ) L'ornlthologue britonnique E.CHANCE est orrivé o 25 oeufs chez une femelle en s'orrongeont pour qu'elle rencontre toujours des nids exploitobles. Mois ottention , celo ne veut pos dire que tous ces oeufs vont éclore. Certoins porents découvront l'oeuf du coucou vont obondonner le nid ou jeter l'intrus hors du nid. Des oeufs vont étre pondus dons des nids oyont déjo des poussins, ou tout o foit inodoptés. ll y o eu por exemple des cos de ponte dons des nids de Poules d‘eou ou de Grèbe costogneux. Des oeufs sont couvés mois les porents surtout gronlvores comme les Bruonts por exemple finiront por ne plus donner lo nourriture odéquote oujeune coucou qui finiro por mourir. ~`2tm"?w ' - R ww ' '·" § § - I •‘ É \\ ,, \—$ \· ` "%‘:`~l‘§È’. 3 xl; É _è· \\ _ \ ~../ ' \ —w“§` \ \ àî \\ ` Ex È? z " ` `· b· “ E \ §§( S; È `T5 ·_ / Z /> \> È` :\\\\\ 2 / >, \—~- à é-;. @ ri È =· ·< wi È —i :3 _; . E È \/\‘\ ` " `\\\‘ \ E `·· A M R $ · ®\ ~ x $ & L Mois revenons o notre couple d'Accenteurs et ou codeou empoisonné qu'il vient de recevoir. Lo femelle, ne se rendont compte de rien, rejoint ses oeufs pour les couver. Mois dome Accenteur o bien des excuses. En effet, l'oeuf de coucou est déjo équipé pour posser inoperçu. Cet oeuf, certes plus gros que celui de l'Accenteur est bien petit si l'on se référe ou gros oiseou qui l'o pondu. De plus so coquille ressemble quelque peu oux oeufs de l'Accenteur occentuont le mimétisme. ll semble que les femelles se spéciolisent sur une espèce (celle qui les o élevé'?) et que leurs oeufs prennent oinsl une couleur proche des oeufs du nid porosité. Ainsi des femelles de coucou porositont des nids de Rougequeue noir ont des oeufs bloncs, pour le Rouge-gorge ils sont plutot mouchetés...Etronge phénomène d'hérédité ’? L'oeuf est déjo un modele d‘odoptotion. Bien que plus gros, il vo éclore ou bout de 12-13 jours c'est o dire en même temps ou même ovont les oeufs de l'occenteur (12 o 14 jours d'incubotion). C'est un ovontoge , remorquoble. Pendont les trois ou quotre jours qui suivent so noissonce le poussin nu et oveugle, comme tous les nidicoles, ne peut supportertout outre objet ou étre o son contoct. So peou hypersensible est irritée por le contoct des oeufs ou des poussins d'Accenteur dons le nid. Ce poussin de coucou o priori inoffensif ' s'orqueboutont sur lo poroi du fond du nid ovec lo téte et les pottes, vo porter l'oeuf sur son dos en le retenont porses moignons d'oiles. lvlorchont o reculons, il vo se hisser progressivement ovec son fordeou jusqu'ou bord du nid ou dons une dernière poussée il boloncero l'oeuf por dessus bord. Epuisé por l'effort 22 PICARDIE NATURE N° 47
le jeune coucou retombe ou fond du nid, letemps de recommencer une nouvelle expulsion. Le squotter en effet se déborrossero oinsi de tous les légitimes propriétoires du nid qu‘ils soient oeufs ou poussins. Quont oux porents légitimes comme plongés dons l‘opàthie du désespoir, ils ne font rien pour empécher ce drome. A cet àge un jeune tombé du nid n'est pos nourri. L'ottroit du nid est encore trop fort et les porents ne nourrissent que lesjeunes qui s'ytrouvent. Et si deux jeunes coucous sont dons le même nid, il devro n'en rester qu'un. ..l Lejeune coucou vo se retrouver seul dons le nid et vo bénéficierde tout l'opport de nourriture des deux occenteurs. So croissonce est ropide. A l5jours , il déborde déjà du nid dont les porois s'effondrent. Les porents en viennent à lui grimper sur le dos pour lui opporter sons cesse de lo nourriture. Lo gorge colorée des poussins nidicoles incite les odultes à les nourrir, c`est pour celo qu'ils ont générolement le fond de lo gorge de couleur rouge vive. Pour le jeune coucou ce seroit plutot le roux vif... Ce qui stimule tout pàrticulièrement ces lilliputlens que sont devenus les occenteurs foce à ce monstre à l'oppétit de Gorgontuo qui pèse mointenont 5 fois leur poids. A trois semoines, il quitte le nid en ruine et il sero encore nourri outont de temps hors du nid por ses dévoués porents odoptifs. Foce à cette mosse de nourriture ` distribuée duront une très longue période, il seroit impossible oux Accenteurs de nourrir à lo fois le jeune coucou et leurs propresjeunes. Le portoge d`une nourriture, déjà insuffisonte, n'oboutiroit qu'à lo mort de — tous les poussins. Le jeune coucou à lo sortie du nid vole mol et devient une proie focile pour les prédoteurs que ce soient l'Epervier, les petits l\/lustélidés et surtout le chot domestique. Si le porositoge est lo solution de focilité pour les odultes, les résultots ne sont guère encourogeonts et à priori ce n'est pos le système idéol pour là prospérité d'une espèce. Pourtont l'espèce est relotivement commune dons lo compogne picorde surtout dons les bosquets, les toillis de bord de rivière. Roppelons que le coucou est une espèce totolement protégée. Elle fréquente oussi les coteoux colcoires et les morois boisés ovec roselières. En effet sur lorris et sovords boisés, le coucou vo porositer le nid du Pipit des orbres, de l'Accenteur, du Troglodyte et du Rouge-gorge. Dons les morois, il choisirà surtout les Rousserol- les, les Bergeronnettes et le Phràgmite des joncs. Alors quejeune coucou vient à peine de quitterses porents odoptifs, les coucous odultes pensent déjà ou déport. Dès lo mi-juin le chont se foit bien rore et en juillet-oout les coucous odultes nous quittent. lls vont surtout voyoger de nuit, seuls, pour rejoindre l'Afrique. Un peu plus tord fin oout·septembre lesjeunes entreprendront eu oussi, seul, le grond voyoge nocturne. Et pourtont leurs porents odoptifs étoient bien souvent sédentoires et ne verrontjomois l'Afrique... L'instinct, les étoiles et bien des mystères le guideront .... Difficiles à càpturerdons les filets de boguàge, il reste bien des énigmes à résoudre notomment sur les lieux exocts d'hivernoge du coucou. Les tous derniers coucous portiront fin septembre ovec des retordàtoires début octobre. Le coucou de por ses moeurs et son chont est un oiseou des plus populoires. ll est l'octeur involontoire de bien des légendes et foit portie de notre folklore. Ainsi en Poméronie un pouvre poysàn décide d'obondonnerses enfonts dons lo forét , poussé qu'il est por lo misère. ll les emmène donc cueillir des fruits des bois et orgonise un jeu de coche-coche pour les perdre. Pour se foire repérer des enfonts, le père devàit crier "coucou" ...... l\/lois point de "'coucou"' pour les enfonts. .. Lo situotion s'étont oméliorée, le bràve homme pris de remords voulut retrouver ses enfonts; il fouillà toute lo forét en criont "'coucou"` mois point d'enfonts... Une femme opporut pour lui onnoncer que ses enfonts étoient morts depuis longtemps. , L'homme fut trqnsformé en coucou et comme punition fut condomné à criersons cesse "coucou coucou" i Dons les Vosges, l'on m'o roconté que dès que l'on entend le coucou il fout se rouler ou sol. C'est un ` excellent remède contre les rhumotismes et lumbogo (honnêtement, je dirois plutot que c'est un bon moyen pour en ottroper... l) Lors de nos prochoines sorties de moi si vous voyez un de nos vieux ornithologues se roulont por terre ou cri du coucou surtout pos dàffolement .... l (Je ne citerois pos de nom...) PICARDIE rvArur2E lv=> 47 23
' L;§'o'uco1Tn'est'·posbomme on o pu!ë voir unmodèle de fidéIité;Que Ies|personnes intéressées, qui, enF1és'îâ'o7rÉ'e-couse"f'§e dënondoient cl'où xîenoit le¤mot"cocuFou Ienuonglolsrne cherchent po§pIus loin :1-@1 ins pou1'Ie vocobuloire... (Lo non plus je ne'citerois pos de nom I) Apres Éesrbonnes poroles, XIF: K _ il ne noùsreste p_lus qu'o oitenclre'le retour de notre héros! Au premier chont n'oubIiez pos, comme moi, de gordê? tout dé' même quelques pieces dons votre poche .... histoire cle perpétuer nos jolies légendes,. et puis on ne soit jomois ! I É É I - I — ¤I · ·: ‘ . = I I iii I I 1 .1 ll; I I u É I - Ia: î - I '· I I .| I 11 I I U I J I l I rx ‘· _ I I I I I F ' ·' ' ' ' · · . ..: .·r.]| · I I _ I I I [ -I— L I I I I I •. I I I hl 0 II Il É I ' - I É É Il I I I I Il I I I I III Il - I î l I I ' ' | · ·.| · :. nl I I I- I I É I I — I H I q É I I I ITI I I ' ' ¤ · I I I I H I I I .. I n I _ I I. - I * j I - _ I I I II I Q - - - I I I IE4 '¤PICARDIE NATHI?E¤N° 47
ADHESION AU G.E.P.O.P. ET ABONNEMENT A PICARDIE NATURE ANNEE I99O NOM ._ Prénom(s) (prénoms clés clifférénts odhérénts) Proféssion (focultotif) _ I Adréssé Codé postol · Villé NO tél <r¤¢uII¤rIr> C] rénouvéllément II] nouvelle oclnésion/obonnémént ADHESION AU G.E.P.O.P. E moins clé Io ons ______________________ 25F II] normolé _________________________ 40F II] clé soutién ci portir dé ___________________ 80F II] fomillé ___________________ 70F + IOF por énfont |I| couplé __________________________ 70F ABONNEMENTA PICARDIE NATURE _ I3 A numéros por on _____________________ 40F réglement totol ‘ ( odnésion + obonnémént) Réglement à l'0rdre du G.E.P.O.P. Musée de PICARDIE 80000 Amiens CCP Lille 872.02 E Sur simple demande un reçu pour déduction üscale vous sera envoyé : E] PICARDIE NATURE NO 47 25
Q ' " , " par la fédération mules Naruits suvxnommmem-F1‘=sm' " C C ‘ `· une hormone à lait à l'heure des quotas laitiers l DOC! ’ Hormone dê lactation destinée à augmenter la production de lait des vaches, la somatotropine en Europe est actuellement interdite : il n’est pas permis de Vadministrer aux vaches laitières sur tout le territoire communau- W taire, sauf à des fins scientifiques et techniques, et ce jusqu'au 3l décembre l990. Or la Commission de l'Ag1·lculture du Parlement Eu ropéen demande que «cet te in terdiction soit matntenueaussi longtemps que les travaux de recherche rfaurout pas apporté dêlémcnls dïnformationfxkzlzlcs sur les conséquences de lüudministmtion de SOMATO- PROPINE-B.S.T. sur la sauté». Mais poser le problème de cette manière est insuffisant. Si des travaux scientifiques satisfaisaient à Vexigence de la Commission de l'Agriculture du Parlement Européen, il conviendrait que la CEE interdise définitive- ment sur tout le territoire communautaire Putilisation de la SOMA'l`O'1'ROPINE - B.S.T. pour des raisons économiques et sociales : Dans le respect de l'esprit du Traité de Rome, la Politique Agricole Commune doit, en effet, encourager et sauvegarder une agriculture fondée sur des exploitations familiales : c’est un objectif prioritaire. Or, la SOMA- TOTROPINE - B.S.’I`. sera surtout utilisée par les grandes exploitations intensives d' élevages bovins et contribuera un peu plus à la disparition des entreprises familiales déjà durement touchées par les quotas laitiers . Corrélativement il s’en suivra une diminution de la qualité des produits laitiers et des viandes, et une augmentation sensible des pollutions et des nuisances dûes à de véritables usines à vaches. Il n'y aura de profit pour personne: ni pour les producteurs ni pour les consommateurs., sauf pour deux ou trois multinationales de Yinductrie pharmaceutique. Au total Vintêrêt général et en premier Venvironnernent n'y trouveront pas leur compte i C’est pourquoi, pour soutenir les agriculteurs et les consommateurs, avec les associations de protection de la nature et de l ' environnement et leur fédération nationale FRANCE NATURE ENVIRONNEL/[ENT, auprès de la Commission des Communautés Européennes. remplissez et faites remplir autour de vous cette pétition, puis adressez- la à ' FRANCE NATURE ENVIRONNEMEWF-PFSPN - 57,rue Cuvier - 75235 PARIS CEDEX 05 l' voui PETITION AU vsnso Bâ
NON A LA SOMATCTROPINE ! — î- -_ -— î- -_- - —- - -— - -_ -_- -_- -_- -_- -_- A -_- · îj î
·./" .. _, ,. ,,·~· ·aa·<·F".,-ur · Q liîëtïéërr gèg Ã? Monsieur le Ministre de l'Environnement, "*— Le Groupe Environnement, Protection, Ornithologie en È; 5 Picdrdie (G.E.P.©.P.) et les signdtdires du présent qppel s'qdressent C1 "' ·_ " ~ E; . . » . sg · ···»¤· ‘!gr·f·7 el ' vous pour exprimer leurvolonte de preservqtion du groupe de phoques ·. is, ' ·’ ’· A_ gg ,_`__ vedux mqrins (Phocd vitulund) fréquentdnt ld Bdie de Somme. ;»,;;i);_F_, fg ` '?<«i-rÈ4é;r "Ãï°î·É , _ , _ , Lo survie de cette espece depend de lq conservqtion des ;î,‘·r2;%;<;g£âw/È S · u · I · • ` "'. r Jffnsl " aw'. '·/ ' espqces qui lqbritent, c est pourquoi nous vous demdndons, Monsieur le · 4»f=«¢ëh~°è—%·= · ’ Ministre, qu'une pdrtie de lq Bqie de Somme soit mise en Réserve Nqturelle. Les génerqtions futures nous jugeront qussi sur le pdtrimoine que nous leur léguerons. P NOM ADRESSE SIGNATURE h I A renvoyer à : G.E.P.O.P., Musée de Picardie - 80000 AMIENS
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