ISSN 0182 · 1+201
PIGÈE ·- I
Ill'
I I -
IG QLIICIB tI‘IITl8SII|"IGI du GEPOP r
N° 3 - JANVIER 1979 — Prix : 1 fr. -
"le pouvoir, c'est celui qu'on se donne
tous les jours".
· . 1
ETUDE DES DOCUMENTS D URBANISME DE LA SOMME
Agréé au titre de la loi sur la Protection de la Nature et du Code de l'Urbanisme,
le G.E.P.O.P. a interrogé les différentes administrations tant régionales que départe-
mentales sur leur volonté de faire passer dans la pratique les orientations de concer-
tation définies par le PARLEMENT.
A ce jour, seuls ont pu être noués des contacts avec l'O.R.E.A.P. et la Direction
départementale de l'Equipement de la Somme. Cette dernière a bien voulu accepter de
nous laisser étudier les documents d'urbanisme en cours d'élaboration et éventuellement
de recueillir nos observations. Il apparaît impossible de suivre chacun des dossiers
dont on trouvera ci-après la liste. Aussi, faut-il privilégier certaines zones compte
tenu de l'intérêt écologique où des menaces qui pèsent sur l'environnement ou le site.
C'EST A CHACUN DE VOUS DE FAIRE CONNAITRE AU CONSEIL D'ADMINISTRATI©N DU G.E.P.O.P.
LA OU LES COMMUNES QUI DOIVENT RETENIR PLUS PARTICULIEREMENT L'ATTENTION EN ARGUMENTANT
RAPIDEMENT VOTRE PROPOSITION.
Cette action s'appuiera largement sur l'initiative des membres à l'échelon local
concerné, aussi il est souhaitable que vous puissiez sensibiliser toutes les personnes
intéressées du secteur.
ÃEJLHJ ÉÃLÉ . . SCHEMA DIRECTEUR D'AMENAGEMENT ET D'URBANISME
  .
ggçïîagïâ S Urbamsœ P 1 t 2 Le S .D.A.U. est un document d' analyse et d' intention à
m e
_ ' lon ter (30 :
. Calendrier P. 3 g me ans)
lgfgmaüons — grands travaux d'équipements ,
rapügs P_ 4 - Créations de zones d'Aménagement différé (Z.A.D.),
Usages des Essences ` - créations et caractéristiques des zones d' aménagement
· forestières P, 4 concerté (Z .A.C .)
Pollution des eaux
"mmmfideHesen EÈE9É-SE-E9EEê-i-§;È;ê;É;-Èlꥣȥ§ ‘
Picardie P. 5
Eoëâïvîï   °°°   É AMIENS , AUBIGNY, BAcouEL—Sur-SELLE, BLANGY-·1·Ro1~n/ILLE,
via associaüu P' 7 BOVES , CAGNY, CAMON, DAOURS , DREUIL-les—AMIENS , DURY,
Aüwnz ` P' 8 GLISY, LAMOTTE-BREBIERE, LONGUEAU, P©NT—de-METZ, POULAINVILLE,
’ RIVERY, SAINT-FUSCIEN, SALEUX, SALOUEL, SAVEUSE, VERS—sur-SELLE.
(suite page 2)
GROUPE ENVIRONNEMENT — PROTECTION — ORNITHOLOGIE en PICARDIE — Affilié à la Fédération Française
des Sociétés de Protection de la Nature — Agréé par les ministères de le Culture et de I'Environnement, de I'Equipemem
(loi sur Ia protection de la Nature) et de la Jeunesse et des Sports — MUSEE DE PICARDIE — 80000 — AMIENS —
(C.C.P. LILLE 872.02)
Président : M. Noël RANSON -— Gérant des Publications : M. Philippe DUTILLEUX - Adhésions 2 de soutien : 50 F.
normale : 25 F. moins de 16 ans : 10 F.

- 2 -
. PLAN D'OCCUPATION DES SOLS . ZONE DE PROTECTION DES PAYSAGES
Le P.O.S. fixe d'une manière précise Les Z.P.P. sont instituées dans les
et certaine les droits attachés à l'utili— commune qui n'ont pas de projet d'aménagement
sation des sols : approuvé (P.O.S.), l'utilisation des sols y est
alors soumise à des prescriptions architec-
- découpage en zones urbaines ou naturelles, turales et à des règles particulières.
— espaces protégés, `
- emplacements des équipements publics,
— coefficients d'occupations des sols. Zones_concernées :
¤ .
E;Qi;-212-s92£§-êiêiêb9£ê&i92 = 1 ) Éngî EISQÉIÉNX ît·AâB§Vy‘ëE `
BAILLEUL, BELLOY, BETTENCOURT—RIVIERE,
ABBEVILLE, ALBERT, CAGNY, CAMON, BOUCHON, BOURDON, BRAY—les-MAREUIL, COQUEREL,
DOULLENS, DREUIL-les-AMIENS, GLISY, CONDE-FOLIE, CROUY—st—PIERRE, EAUCOURT/SOM E,
LE CROTOY, AMIENS, BOVES, CAYEUX-sur—MER, EPAGNE-EPAGNETTE, ERONDELLE, FLIXECOURT,
DURY, POIX, VILLERS-BRETONNEUX, VERS—sur- FONTAINE-sur-SOMME, FRANCIERES, HANGEST/SOMME,
SELLE, CONTY, MOREUIL, M RS-les-BAINS, HUCHENNEVILLE, L'ETOILE, LIERCOURT, LIMEUX,
MONTDIDIER, PONT—de—METZ, ROYE, RUE, LONG, LONGPRE—leS-CORPS-SAINTS, MAREUIL—
SAINT-VALERY—sur-SOMME, SALEUX, SALOUEL, CAUBERT, PONT-REMY, ¥ZEUX.
LONGUEAU, POULAINVILLE, RIVERY,
SAINT-QUENTIN—en—TOURMONT.
2°> !¤l1é€_<îs l¤_S2¤@€.€2t£€.HèM.===& EEBOHNE =
§roupe_dlurbanisme_de : ATHIES, BELLOY-en—SANTERRE,
BERGNY-en-SANTERRE, BETHENCOURT-sur—SOMME,
- FORT-MAHON, QUEND, BOUVINCOURT-en-VERMANDOIS, BRIE, CARTIGNY,
- PERONNE, BIACHES, DOINGT—FLAMICOURT, CIZANCOURT, CROIX-MOLIGNEAUX, DOUILLY, ENNEMAI
— d'AULT, WOIGNARUE, EPENANCOURT, ESTREES-MONS, ETERPIGNY, FALVY,
- des communes_périphériques d'ABBEVILLE : HOMBLEUX, LICOURT, MATIGNY, MESNIL-BRUNTIL,
MESNIL-saint-NICAISE, MISERY, MORCHAIN, OFFOY,
BELLANCOURt, BRAY—les-MAREUIL, PARGNY, POTTE, ROUY-le—GRAND, ROUY—le-PETIT,
BUIGNY—saint—MACLOU, CAMBRON, CAOURS, SAINT-CHRIST-BRIOST, SANCOURT, VILLECOURT,
DRUCAT, EAUc©URT, EPAGNE—EPAGNETTE, VILLERS-CARBONNEL, VOYENNES.
GRAND-LAVIERS, MAREUIL-CAUBERT, NEUFMOULIN,
VAUCHELLES.
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..du S.I.V.O.M. du VIMEU : QèÃï
gêï.
 
AIGNEVILLE, BOURSEVILLE, ·@ygp
CHEPY, FEUQUIERES—en—VIMEU, ·É ·,
FRESSENNEVILLE, FRIVILLE—ESCARBOTIN, ÃÈQIEY v_W
MENESLIES, NIBAS, TULLY, VALINES, WOINCOURT, ;¢;—' Ã ibpèï
 !-yz¢.·__.·-_ __..' .§z·:'~· ,
YZENGREMER. _ ·~p%pywâï»*%,ü
..de la vallée de la Bresle : _
1 _ ` .
BOUTTENCOURT, GAMACHES, BEAUCHAMPS, J1   Q}- @9  
BOUVAINCOURT-sur—BRESLE, OUST—MAREST
, ) ‘ . ·~ `
du M A A A/W•·V‘^^^ L°0"t“ \
- de CORBIE — FOUILLOY ' L.
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Au Calendrier
DIMENQHE   IÈNMIEB g Sortie â l'Ile Ste   g "Etude de la vie de
Axagone â Amiens. la foret avecela collaboration de l'0NF
Responsalbe :A\. Claude DELAHOCHE. En f¤1’€‘-C de Cr€CY (1) (3) ·
Rendez—vous â 9 h 30 â la Pointe Herbet â ReSp0nSabl€ 1 M- Nœl RANSON·
Ereuvie_ (3)_ Déplacement en autocar (4). ` ·
Durée ; la merinee_ Déparïtàbî heureîgllalce du lcîrqueda îm1e[ns..
Rasse ement eures ace e a airie
MDEEDI   IANMIEB ;_ Réunion du Conseil â Crécy—en·rPonthieu.
d Administration â 20 heures (Salle 4) Plaœ Duree i la J°ur¤œ·
Dewailly â Amiens. Re _ d C _l
  ï ê““1°“ “ °“S€l
MEEDI   IÉDHKIER : Soiree prgjgctign ; Ri- d Administration â 20 heures Place Devailly
chesses naturelles du Delta du Guadalquivir en 8 A1¤1€*·¤S (Salle 4) ·
Espagne par M. Régis DELCOURT. _ _
A 20 h 30 Place Dewailly â Amiens.   _i Sortie Pédestre des
Rencloturœdes Mollieres" (1) (3)
  : POSE et visite deg RÈSpOI1S8b].E Z MM. DELCOURT Et F-LÀMENT·
nichoirs dans la ville d'Amiens. DÉPla·C€lfl€‘-rlt en auwcar (lt); _ _
Responsable ; M_ paul STRAG_ Depart a 8 h 30 Place du cirque a Amiens
Rendez—vous â 14 h devant le cirque. _ 9 h 15 Place V· H“g° a APPÉVIHE
Duree : 4 ·nenree_ Rassemblement : 9 h 45 Place du Casino
â Saint—Valéry.
DIIMMICHE   EÉEEBIEE : Recensement d'cj_- Durée : la journée.
seaux sur la cote picarde (I) (3). 1 `
Responsable : M. Jean Marie THIERY. co omer _/" _·fqeHou,.de,
Déplacement en autocar (4). ""’”SE“5 '°°°‘R°°" ww' .> î’·
Départ â 8 h 30 place du cirque â Amiens. N' ,· '    _ î§ ·
9 h l5 Place V. Hugo â Abbeville. ¤m» _ (   —·   ~’
e \l·» -  ulm ° ·
Rassemblement a 9 h 45 Place de la Gare de S il · · 3 _. l   _ .
!ë·o5·elle·—sur—Mer.         grà  I e
Durée : la journée. `   J     -r· `·  
u «BR     www    -,·'
  = R뤤 du <=<>¤¤¤11 «  i J   "  \1
`d. Administration â 20 heures (Salle 4) Place   R '  ·_
Dewailly â Amiens el'  j¤·«·¤·«¤J   11
. / y   ··.· ·='¤··=§ 5     _·__ (
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A$SEM131.ÉE GÉNÉRALE DU_GEPOP arr Muses de ·*§v¤~·==$··*·***—f`)7_ "-——/" ‘
Picardie rue de la République â Amens â U M h H e
Partir de 14 h 30· _ ErNnBE'n'Iî_2Q' ME;] ; Réunion du conseii
` rapP°rœm°ram€t financœra d Administration a 20 heures Place Dewailly
· renouvellement statutaire du Conseil d'Admi— â Amiens;
nistration »_ en A —
- perspectives d'actions. ' 98 un .
— projection.  ' : Grande ren-     /)
donnée pédestre en Picar— ' .' _ ·_
VOTE PRÉSENCE EST I N D I S P E N S A B L E die, camping, etude et- 'r%é%I'.' ;.
observation de la nature;   _
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Ab0nnez—vous directement au COURRIER DE LA   _ ‘
NATURE : 6 numéros par an : 50 F   / Ã
S.N.P.N. BP 405 75221 PARIS Cedex 05 · "" ”,;,,_«_
(I) Se manlr de vêteamts chauds, bottes, jmellcs, livre d'ida1tificatim et d'1m rœas tiré du sac pour le midi.   U
(2) Dans la licite des places disponibles (participation à l'esse1ca à verser directement au conducteur). Q
(3) Les enfants d 'âge scolaire sont vivexmt encouragés à participer accompagnés de leurs parents, dba non adhérents.- _
(A) ilëliî Aller·Retour : 15 fr (Fanille + 3 pars. : 45 fr) · ABBEVILLE A11ar·Ratour 7 fr (Faille + 3 pers. : 22 fr)

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Informations Rap 'd
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Lo Declorotion universelle OOONNENTATTON NOTOTOLEO O
° cl I' ° I
des droits e ommo T
Cc document, rédigé en plu- -=—=—=-=-=—
sieurs lanzues. la été préparé par
la Ligue Intematlonalc des droits
de l'n.nlmal. qui -a. des représen- _
⤤î8 dâüëlil lëslîvort des 1¤_¤yS Il y a actuellement et partout des hecatombes
Oërlïgsn ;OrmOdONr3;àï°nT1nSœ°° causées par les appâts empoisonnés destinés aux
Q Tout animal n drolt à. 1'at- soi-disant nuisibles et contre lesquelles on ne
tt§:t}§:'O:uilhÃ?à?OSOîl A la p'°` peut rien dans l'état actuel des textes.
N 1 1 . . . .
Ages àaiîggëmiràlîeïêâümgrxlllâ Dans le but de faire intervenir le Conseil
des °â:‘î`°l'“°l·$à d_ T Supérieur de la Chasse et le Ministère de l'Envi-
mg est néœssniœfzlgüî, dâ gé ronnement (service de Protection de la Nature),
lnstsntoqès. lndoloro. non goné- la 5,p,A, de Concarneau recherche des documents,
ratrioe dangotwe; _ , _ d ,_
• Tout anima] N le OTOTT OO textes de plaintes, etc,. . ayant trait a es empoi
"l"e‘le·‘l·e$°¤ Pleple e¤*l¤9¤¤€7 sonnements afin de constituer un dossier suscep-
ment et toute privation de liberté . , . .
est oontigirg g ce dffjlt: tible d alerter les pouvoirs publics.
A I Top}; anglnql outérler a droit
sumilâpgs imm Mm r pammœ et . Les adresser directement à M. PECHENART
Nul animal ne doit être ex- ‘ ' _
Flcgté pour le divertissement de Presldênt de la S'P°A
'homme. B.P. 174
4 29183 - CONCARNEAU
Il ' Il
PICARDIE · ECOLOGIE
Une revue d'Ecologie et de Protection de la Nature à caractère scientifique
et régional vient de voir le jour dans notre Région à l'initiative de diverses asso-
ciations de protection de la Nature.
On peut se la procurer par abonnement (4 numéros par an : 20 fr - 4, rue des Archers
80000 - AMIENS - titre de paiement à l'ordre
de M. DUQUEF)
ou dans certains kiosques ou librairies (le n° 5 fr).
1
DE L USAGE DES ESSENCES FORESTIÈRES (SUITE) B
Le bols dr "l‘—"’l$l€' allX’l0¤$ lallfleï Le iilleula petites feuilles affectionne peuplier noir, au port en fuseau, branchu
Ieugeellee esl lm rs9l=¤r¤h= P°‘"_l el>e· los sols frais ot profonds: il résiste bien de la base au sommet du tronc, est bien
¤`1$1€`, la Dîafflüeîleüe et la meF}UlSe1’Iel aux attaques des lapins; les taillis de connu comme arbre d`alignemenl mais
Cost l PICHJOU des P&yS î€m_P€r€§; l€5 tilleuls des forêtsde l'lle—de-France n’0nt seuls le m>mble et le grisard. son hybride.
lJ0|S des ülllI'€Sfl'UlIl£îI`S 311 gfiilll îll'€S lill. pag d`3ul]·e Origine; son bois œndlîè cl avec le peuplier blanc` som des ar-bl-et
aux "mns allant du laUllç'r9ugCa,llç Élu llblellxëlfle l'llUlllPle$ ll$8ge$ ontournorio forestiers; leur bois tendre et léger est
l0ll3e· sont eëalemelll _llllll$e$ el} ebe¤1$· et dans l'1ndustne du meuble. recherché pour la caisserie et le déroulagc
mm` en mdlqlictlcllc mms aussi pour la _ Los P€’¤Pll€V-Y HOFF-? Pl hl¢1m'S d‘0F1— quand les sujets sont bien conlormés et du
gfavllle elll bel? a Conso Qc la ûnosso dr gine méditerranéenne n`existent pas dans dimensions guffiganres
lelll §F¤l¤· el la labeleaîleü d`0lll1l$ el nos forêts; lc peuplier d‘ltalic. variété de
dïnstruments.
(suite page 8)

- 5 -
LA POLLUTION DES EAUX SUPERFICIELLES EN PICARDIE
par Philippe DUTILLEUX
Dans un premier article (P.N. n° 2), nous avons caractérisé les moyens de détection de la.
pollution des eaux. Nous présentons, maintenant, l'état de la pollution des eaux superficiel-
les en Picardie. Rappelons que les eaux sont classées selon leur qualité :
f —- qualité 1 : bonne qualité (vie piscicole et reproduction des poissons normales) l
¥ - qualité 2 : qualité nvyenne (possibilité de perturbations dans la reproduction des poisson:
— qualité 3 : qualité médiocre (vie piscicole perturbée) •
- qualité 4 : aucun usage normal possible (pas de vie piscicole).
L'eau est abondante en Picardie et sa présence a modelé son économie
au fil des temps (cultures maraichères, textiles ...)
L'urbanisation et le développement industriel, fixés pour l'essentiel
dans les vallées, ont cependant conduit â des degrés de pollution inquiétants
certains cours d'eau.
Parmi les principaux foyers de pollution, on peut distinguer :
l°) Dans le bassin de la Som e, trois zones critiques :
o - la région en aval de St-Quentin—Gauchy jusqu'â Eppeville
(qualité 4) : la pollution chimique due â l'extension de l'industrie pharma-
ceutique, aux industries des fibres synthétiques et des teintures, s'ajoute
â la pollution_des industries sucrières ; car ce secteur du fleuve est
particulièrement sensible en raison de son faible débit. De plus, la
pollution de la Somme se prolonge par les canaux vers le Nord et vers le
Sud.
¤— le sous-bassin de l'Avre (qualité 3) : les rejets organiques
des nombreuses industries agricoles et alimentaires ont com encé â ètre
traités ; mais le débit insuffisant nécessiterait des travaux tertiaires sur le
rejets.
0- l'Ouest du Vimeu (qualité 2) : même si elle n'atteint généralement
pas la côte d'alèrte, bien que celle—ci ait parfois été dépassée, la pollution
imputable aux nombreuses usines métallurgiques de cette région (surtout les
rejets chimiques des usines de traitement des surfaces) com ence a étre
préoccupante.
2°) Dans le Bassin de l'Oise et de ses affluents, tous les types
de pollution et d'une manière générale une qualité des eaux fort médiocre
liée â la concentration industrielle et urbaine dans ce secteur.
o L'Oise depuis COMPIEGNE et l'Aisne sont classées en qualité 4, la plus
mauvaise : - poDutions thermiques avec les centrales de CREIL et BEAUTOR
- pollutions organiques (sucreries,conserveries)
O - pollutions chimiques (industries pharmaceutiques, matières
Q plastiques, papeteries).
I La pollution de l'Aisne provient essentiellement de rejets effectués
dans la Région de REIMS.
o Le Thérain depuis BEAUVAIS connait également une situation très préoccupante
(qualité 4) ëejets d'industrie des transformations de produits alimentaires,
des plastiques, de la peinture ...)
Des "contnats de branche" passés avec certaines industries
(sucreries, féculeries, papeteries) ont pour objectif de réduire la
pollution réelle - réduction qui devrait atteindre 80 Z d'ici 1985 —
Mais les difficultés actuelles de la situation économique ne sont pas favorable
â 'IIUP "P1-IQ Ã11r\`Iu|-·in-n

- 6 -
LB G¤EoPeOoP¤ Bt 1B ¢hB·SS8 EU. gibier d’88·'I1   CEST LE MQMENT DE POSER VOS NICHOIRS
""' " 'i"" L""î“"" ' x
I
   
` Le 9 j'üi]..l8'B lqî'8 16 G·E·P·0·P« €~¤•   Aujourd'hui on supprime tous les Vieux
=v¤ya.'I,t a tous 188 6].115 du dép81°lZ•8l¤9D·'b 6`È (168 § arbres, aussi faut-il procurer aux oiseaux
conmnmes interessées par la chasse au gibier S des Creux artificiels pour se œprOdU_iœ_
d’eau, une lettre de 3 feuillets dans laquelle   _ _ _ _
étaient exposées les positions du G.E.P.0.P.   Des la_fm de Éëvîflër Commëncë lâ
vis à vis de ce "sport" qui se pratique du mois ; Èêchërchê d un tërrlüflfë de ¤idif1Cat1¤¤·
de   I       dB         ll.   donc POSÉÈ des maintenant les Y
da Jour cîuï de       et       1'1J.ChO.`.I.rS Slilf Uîl ÈYOHC d'âI`bI'€; contre UD ;
Z mur en e p açant hors de portée des chats
Suite aux mauvaises conditions cli- L ‘ et   des h¤maï¤S-
·-metiques du printemps nous y demandions le É ·· 1 · . _
ses d·¤uw·«····«·«» «¤mêe-se du mwa ¤·>¤¤·  l d·€nvÉl“§îrîÈî°i2 îîîâîtîëîaîîîg ····ëîdȧZ`€
-t&te dans les couvées locales (principalement
le Colvert puisque le gibier d'eau est essen- il · . ,. ._
-tiel.1emnt migrateur). i rieurpâï alëàîlïsê ll faut nettoyer 1 mœ
Nous profitions de l’occe.sion pour i nl 1 ous QS ans en autOmn€`
renmveler notre demande d'avancement de le (
farm gwen mrs la chasse cont Q   NE JAMAIS DERANGER PENDANT LA NIDIFICATION.
en pleine période dlaccouplement ou de nidifi- ‘ . . .
îgaïfggrgn mem ¤==P¤°mf était J°î¤*= à jl indiCîîîîlîuëîîâelîîuîl§hÃÃÈÈiÉ€É?ÈnÈS
wm, nous nous maignisne de la ( g1j;°g?é;gi;î§rm X °'2° “‘ et d""“ “‘°i"S,
persistance locale et illegale du tir de nuit »* °
(ce qœ les chasseurs appellent le "pratique A .` 4 '
traditionnelle') qui ne laisse aucun repos à 3 ‘
1’¤vif¤¤¤¤ <·>¤r¤1>ê<¤¤¤¤ migretrëe et qui ne Per- i "““=@.   iW~·.¢;m».»«
-·met pas de distinguer une es ce protégée d’une   ,·— `
      I I Qhgv fùefl
  . sy E · I
Parmi les réponses reçues: ‘ 5 % çumcpmi du
Nous IlO`b0I1S avec satisfaction 13 N1.- J `, Q cou ·:ev»\à
-se de position du conseil mnicipal de Péronne _ · É'
qui approuve la position du G.E.P.0.P° et ceci É T«.\\¢e (ia
en plein pays de chasse au gibier d'eau. Q 'I svenska de Ea
Certains élus d’Abbevi1le et d’Ault , ;`_   v‘¤- CM "‘<_
nous répondent qu’i1s pensent que ce n’est pas É ·•§ — çeeeae ""‘ b*$~‘*~‘
à eux d'spprécier ces demandes; mais par ail- 5 • ) , uçïm que \e
—leurs ces mêmes élus s’engagent perS9¤¤8llem¤¤‘€·  ¢°~=#"**° "“\°°“
et ouvertement dans la presse pour défendre " . , ¤~'>*"'°‘“"““‘^*`·
les pratiques tra.ditionne]les”. y ' ,
Eifîn des lettres ”ac¤usés de recep- | \'···>~= C\ envol
·-‘È·i¤n' dans lesquelles on prend bonne note de , | lp de28·-m pou
nos positions, l’une émanant dn Ministre de Q __ ,| ;;°°°>“'î3;É2
Püzvironnement et nous infomant que nos po- ' , `jsig Pèîlîï Éhuficw
—sitions sont actuellment à l’étude par les î I //C€J Wwçü
services compétents de son Département (lettre '  ij/vf A
trsnmnise per le Député de le 5° circonscrip- ( _ .   un
•'bi0¤), 3
mn L 200 0 ·
25'O 300 250 *250 ·2êP°"*·°•*"’· œ
 
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- 7 -
_ Vie Associative
paru dans "Abbeville—libre", "La Baie de Somme" et "l'Eclaireur du Vimeu", un article
de M. LEWIN, Président de l'Association de Chasse sur le domaine maritime jetait le
discrédit sur le GEPOP et calomniait ses membres, à la suite de la manifestation de
sensibilisation au Cap Horm» prés de ST VALERY le 15 FEVRIER 1976. Nous y demandions
notamment la fermeture de la chasse en période de nidification. Le 8 juin 1977, le
Tribunal d'Abbeville condamnait les 3 journaux et l'auteur de l'article pour dif-
famation suite à la procédure que nous avions engagée,. Ceux—ci faisaient appel et le
2 février 1978, la Cour d'Appel d'Amiens confirmait le ler jugement et augmentait les
amendes. C'est enfin la Cour de Cassation de Paris en son audience du 13 novembre 1978,
qui clôt cette affaire en rejetant le pourvoir déposé par les prevenus et en les
condamnant aux amendes et dommages et intérêts. ’ _
7Au dela des passions, puisse cette affaire apporter plus de tolerance sur ces rivages !".
Remercions MM. AGACH , BOM ARD, CHAVANNE, MALLET, PELLERIN, POIGNANT,de LIPPENS et la revue
"La Hulotte" pour leur soutien. Remercions Maître LECUL,notre avocat. Remercions tous ceux
qui nous ont apporté un concours financier.
Au Conseil d'Administration
Le Conseil d'Administration s'est réuni tous les mois depuis Septembre;au cours de ce
trimestre il s'est plus particulièrement attaché à l'étude des projets d'aménagement de
la côte picarde en liaison avec la section d'Abbeville. Il a mené par ailleurs une action
contre le tir aux pigeons vivants en Septembre avec d'autres associations concernées.
Concertation interassociations
Le 23 Septembre et le 16 Décembre, un certain nombre d'associations de protection de la
nature des trois départements picards se sont réunies dans le cadre de l'instauration d'une
concertation informelle au niveau régional que nous avions lancée en Juin dernier. Au de-
là de la spécificité de chacune des associations et dans le respect de ses buts, il s'agit
de mettre en commun des moyens d'approche, et éventuellement de mener conjointement des
actions sur des points précis.
Aménagement de la côte picarde
A l'initiative de la section d'Abbeville, une réunion de Q,“A_PQge
travail a eu lieu le 18 Novembre avec M. MEZIN, Directeur O
de l'OREAR sur l'aménagement de la côte picarde. Un large
échange de vue s'est instauré entre les participants sur
tous les problème de protection de ce milieu particuliè— ` È
rement riche mais à l'équilibre écologique-assez fragile. , v
La pénétration massive des estivants dans certaines zones I S .5* EA
!~..
(notamment dans le massif dunaire du Marquenterre) a rete— ' ¢ "PEEI ——~.__É°"
nu la·préoccupation des membres du GEPOP. Cette pénétra- : “‘ uââpomt
tion fait apparaître de grandes menaces sur la présence I \à
de milliers d'oiseaux dans cette zone, la preservation / gi
des dunes, la flore... I C
/ *2
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PETITION POUR LA SUPPRESSION DU CHEMIN D'ACCÈS À
LA MER À PARTIR DE SAINT··OUENTIN·EN·TOURNONT
Caîeux
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DE LIUSAGE DES ESSENCES ort avec la provenancede graine alors b t' ‘ tj · ·
· p S S; re oisemen jusqu`a une aintu e voisine
FORESTIERES (Suite de la p` 4) que celles originaires d`Haguenau et des de 250à 300m:en bon sol, leur croissance
Les autres peupliers, hvbridcs de pays baltes donnent des individus au est tres rapide bien que le sapin pectine
]I£'ll[JI'I(’I’SI`lOiI'.\'ClCI€[7L'l.J[}]I('I'.\dI)lL;I'f('0IH.\. ¤”0¤C élânfle et net de branches. On soit long zi démarrer, ear trés sensible
remarquables par leur forme et leur rencontre frequernment des peuplements dans son jeune àge aux gelées printa-
croissance, sont reproduits par bouture et aus troncs tordus et bas-branchus. issus nières. Les bois de ces deux essences sont
cultivés : Sérotina de Champagne. Séro- de graines d'or1gine douteuses très appreciés en ébénisterie, en menui-
tina du Poitou, peuplier robusta. l 2l4 et Selon S8 Pf0Ve·nënCe, le pin §)tlV€$îF€ serie eten charpente;les produits d’éclair—
l45—5 l. sélectionnés dans la vallée du Pô. peut donner des sctages de qualite. de la cie se vendent bien en papeterie; leur bois
pour ne citer que les principaux. charpente ou de la eaissetne; les poteauvt d‘une couleur blanc nacre donnent par
Dans les taillis abonde le charme au bien droits sont recherches comme iippül tapage de la pâte mecanique sans qu'il
tronc cannelé, au bois blanc, lourd et dur POUF les lignes téléphoniques. soit nécessaire d`utiliser des produits de
qui se tourne etdonne un beau poli: iltest La gemme du pin ,nu,t·ri,ne faisait blanchiment et la ·France est importatricc
très recherche en papeterie au même titre vivre autrefois toute une nunutatian dc de grandes quantites de pate nieeanique,
que le hêtre, le bouleau, le tremble et lé résinicrsctdC¤1étayCrSlandaiS_ vivement base de la fabrication du papier journal.
grisard alors que les autres essences le cottcurrencée par les produits chimiques _' _lses especes erotiques voisines de
sont beaucoup moins; le chêneàcause de dc gynthègc et tc faible goût de la main- lepteea et du sapintpectine spnt 'tres
son moindre rendement en pâte et le tyœuvre en Espagne, au pnrtugat ct en utilisees dans nos rebotsemcntsieplceadv
châtaignier pour son tannin. i Grèce, Où Fon gemme lc pin ri·_,s_iep, la Str/ca, S0])lHlI'€.NOfl1IHüIII1, sapin de Van-
Outre les peupliers hybrtdes, _l€$ pratique du gemmage ne cesse dg deerOi_ couver et sapin de Ooug/as; ces deux
essences feuillues exotiques l¤îf0dU1î€$ tre, pour le plus grand profit de la qualité dcmleœst especes imclgmm œ$PCCllYC'
@3*15 W5 fûfêîâ Sont Peu ¤°mbfC1}$C$· du bois utilisé pour la menuiserie, le ‘T}‘*“_[ 80 a 90 m_d° ha“t°U_I dans lclff PüY>
Le chêne d'Amërique à croissance _c0ffi·agg’ la eaisserie ct mêmclcdéroulagc d'ortgine,cequi les classejuste derriereiles
plus rapide que notre chêne indigène quand les grumes sont bien droites et peu sequoias geants de Californie et certains
donne un bois de ¤'l0l¤dF€ V8lȤ_F·   noueuses. Le contreplaqué de pin mari- ÉUCEIYPIUS d_A'U$"¤il€- A
rohmier ou faux acacia, originaire time estriqtussrbeiie qualite que eeiuirjes La qualite et lusage de leurs bois
d`Amérique du Nord,futintrodutt depuis iautres résineux et notammentdusaninrie sont ivoisins de ceux de nos essences
le début du XVIl° siècle;ilest maintenant Dougias d`Amériquc du NOi.d_ L’c¤-lploi mdtgenes. Le sapin de Qouglas dont la
SUb·$P0¤î8¤ê· $8 CT0l$$¤¤C€ €$( VaPldC· ll des délignures de scieries et des petits bois Cmlssémcc est tres ÈaP‘dC· i0l}fml 80%«l€s
rejette bien de souche et donne des d·ét—iaireie pour ies industries dc la contreplaques utilises aux Etats-Unis.
piquets de Clôture très feCh€FCh¢$ POU? cellulose et des panneaux de particules D 0
Leur durabilité. n`est que secondaire. ‘
LC fm .v_b']\‘€SlI‘€ (Fès l'€pi`tI1d\1 à I`Él&I Bien que croissant dans les régions
¤3l¤¤`€ï· 3 fait l`0l>l€l de ¤0f¤bF€¤P< montagneuses. l'épicéa et le sapinpecriné
rebotsements de qualité variable en rap- ont été introduits comme essences de
 
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LES VOIX DISPERSEES NE SONT PAS VENTENDUES  
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6di"IêI'€2 au G.E.P. O.P.
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° t protection de la nature  
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0 UN ENGAGEMENT PERSQNNEL, plus que le simple versement d'une cotisation,
ü |_E SQUTIEN d'un mouvement qui n'a pour but que l'intêrêt général,
5 DANS LA MESURE DU pg55tBi_E , un minimum de disponibilité pour nous aider,
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É UNE ASSOCIATION PUISSANTE« L INDÉPENDANCE ASSURÉE ·
  CRÉDIT AGRICOLE
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