PICARDIE  
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IIIII
IIII
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i le guide trimestriel du GEPOP r
N°9 - octobre 1980
Eotre génération sait qu’elle ne refera pas le monde,
mais sa tâche peut être plus grande. Elle consiste à empêcher que le
monde nc Se djfassc. Albert Camus devant le jury du prix Nobel 1957,
Le d‘gr le civ lisa*· u P se esure p s seulen nt
, et é r. ` i ' tin. n, , m · - _a , ,.e
au nombre de kilowatts pr·duits, il ss mesure surtout à un grand ·
nombre de critères moraux »t spirituels, et à la sagesse des Hom-
-mes participutts L une civilisation dont ils veulent assurer la
I · \ A n
pérennite dans le caure le jlus fev rable a son epanouisscment.
Jean Dorst," vant que Nature meure" EE Delachaux-Niestlê. 1965.
L’optinisne béat des tonnes autruches m’norripile,
ct le pessimisme utérilz, l’abdication m’exaspèrent. L’espoir de
l’espècc humaine Su t~onve dans une prise de conscience non seule_
-mont des péril; unrt;ls qui pès nt sur la société entiere mais
aussi de la force que rsprés·nte un« oginion publique. Haroun
Taziefî, "Jouor avec l. But" Bl Seuil. 197o.
L’·venir se fait aujouri'hui sans vous, c’ést vrai.
Et s’il existait une possibilité qu’il nc se fasse pas contre vous?
qu’il se fasse même =vec vous? Roger Garaudy, "Appel aux viv~nts"
EH Seuil. Oct l}7).
L’5oologio est un nouvel hmnanisme qui ne cherche pas
seulement à rcptuplsr nos ruisseaux d'écrcviescs disparues, mais à
f·irc de l’Honne "un participwnt cosmique" c’est à dire à restaurer
entre lui et la nature i’eccord rompu, le vieux contrat do mariage
· que la révolution industrielle a cassé. Èrice Lalonde, entretien
télévisé du li') S pt l ·,u`©.
GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - ORNITHOLOGIE en Picardie - Affilié à la Fédération Française dés Sociétés
de Protection dé la Nature ~ Agréé par les Ministères chargés de I'Environnemént, dé |'Équipemént (Loi sur la protection
dela Nature) ét de la Jéunéssé ét dés Sports - MUSÉE DE PICARDIE - 80000 AMIENS - IC.C.P. LILLE 872.02)
Président : M. Noël RANSON · Directeur de la Publication : M. Yvés FLAMENT
Abonnement : 10 fr (sommé réduite à 5 fr pour les membres du G.E.P.O. P.) Prix du numéro 3 fr
Adhésions de soutien : à partir dé 50 fr, normale : 25 fr, moins dé 16 ans: 10 fr
Dépôt légal : 4àmé trimestre 1980 I.S.S.N. 0 182 - 4201

2
>>> pour construnre le futur
L'assemblée Générale du G.E.P.0.P.,réunie en mars I980, a réclamé une plus
grande décentralisation des actions de l'association. Cette orientation ne pouvait
que recevoir l‘assentiment des principaux responsables de notre Groupe qui depuis
quelques années appellent à un plus grand “militantisme".
En effet, si le mouvement "écologique" progresse et sait faire prévaloir son
point de vue en certaines occasions, le nombre des tâches auxquelles doivent faire
face les dirigeants d'associations, tous bénévoles, se développe parallèlement.
Aussi devient-il difficile pour un petit nombre d'entre nous de concilier vie fa-
miliale, vie professionnelle, activités scientifiques et de recherche et fonction-
nement d'une association régionale comme le G.E.P.O.P. Un premier pas a déjà été
franchi en donnant à chacun des membres du Conseil d‘Administration la responsabi-
lité d'un secteur précis et en instaurant des strutures internes bénéficiant d'une
certaine autonomie: groupes de recherche ou de reflexions, sections locales (ces
dernières n'ont pourtant pas répondu à toutes nos espérances et devront être relan-
cées).
Par ailleurs, depuis juin 1980, le Bureau bénéficie de la collaboration à plein
temps pour une année d'un quasi-permanent, au titre du service civil.
Pourtant, cette organisation des structures dans un ensemble homogène, si nécés-
saire soit<üJe ne peut être pleinement efficace et répondre aux objectifs définis
collectivement, sans la participation individuelle de CHACUN. Chaque adhérent doit
ainsi, localement, dans son entourage, consacrer quelques heures régulièrement pour
faire progresser notre mouvement de protection de la nature et participer aux refle-
xions sur l'écologie.
>-Pour vous aider à prendre ces responsabilités, une rubrique nouvelle "POUR AGIR"
apparait dès ce n° de Picardie-Nature. Elle donnera à chacun des exemples précis
et des informations pour entreprendre des actions concrètes et répondre à des
problèmes particuliers qui pourront y être évoqués.
>-Par ailleurs, un RESEAU d'ANIMATEURS LOCAUX doit permettre de démultiplier nos actions
et d'être davantage présent sur le terrain. Aussi toute personne qui a la volonté de
servir ainsi de relais entre le conseil d'administration et les membres localement
devra se faire connaitre.
>-Enfin la constitution d'une BANQUE DU VOLONTARIAT répondra au désir de ceux qui souhai-
tent régulièrement ou occasionnellement, selon leurs gouts ou leurs compétences,
consacrer quelques heures pour le fonctionnement ou l'animation de l'association.
Au moment où les états, les gouvernants, comme la plupart des individus sont plongés
dans l‘expectative ou l'attentisme face aux nouvelles réalités du Monde,
"AIDER CHACUN A CONSTRUIRE LE FUTUR" dans le cadre de reflexions et d'actions collec-
tives au sein du G.E.P.O.P. et au niveau des grands débats de l'écologie tel est la
mission qu'il faut se fixer aujourd'hui.
Ph.D
||II|II|I|||II
(dans le sens d'une coopération plus étroite entre les responsables élus
et les membres, la réunion mensuelle du Conseil d'Administration sera

3
K _ 8 y
J';. -4
je Les modificatiwns apportées au
_ • ,f’ plan d'aménagement de la côte picarde nous
(E7hb~\L¢’y\’ ; î- laissent à penser qu’aucune route ne percera
Tt le massif dunaire, nouspermettent d’espérer
D ' que la flore et la faune y subsisteront et
_ «# que restera inchangé le merveilleux paysage
_ argenté de la baie de Smmne.
Je ne puis alors m’empêcher de penser au terme de
Bpéculation" qu’a si bien employé le recteur Mallet dans son discours
de reception à l’Académie des Sciences, des Lettres et des Arts
d’AmiensÃ
Oui, nous avons à "spéculer" sur les espaces de la
baie de Somme. Nous avons à nous préoccuper du futur en gérant au
mieux le présent. "spéculer" c’est "projeter notre regard vers l’ave—
-nir". Ek quel avenir donnons-nous à nos successeurs si nous massa-
-crons les derniers lieux vivants qui nous restent encore?
Le propre de l’Homme est son aptitude à se désinté-
-resser du destin futur qui ne lui est pas imnédiatement perceptible
et qu’il ne connaitra pas. Seules, quelqies considérations égoïstes,
même dissimulées sous le manteau de l’idéal, peuvent le conduire à
"prévoir" et c’est une spéculation.
Mais quelle est la foune de spéculation qui sert le
mieux l’HodÈ? Il faut penser que c’est pêcher contre les générations
futures que d’abîmer inconsidérément et sans necessité un patrimoine
que les temps nous ont légué. Comment envisager, en ce qui concerne
la baie de Somme, de modifier à ses dépens un lieu privilégié ru la
faune et la flore restent encore, et malgré les atteintes graves
qu’elles subissent, un cri de vérité en ce monde?
Cœmne le recteur Phllet, je pense qu’il rous faut
"prévoir qu’un jour,on jugera comme des malfaiteurs, à force d’im-
-prévision ou d’impéritie, ceux qui auront pennis qu’un des ultimes
lieux de passage et de survie des oiseaux de mer, dans un contexte
géologique et botanique d’une rare richesse, fut livréiauxbouteurs
puis aux maisons de plaisance et aux terrains de golf" qu'il nous
faut prévoir que "lorsque l’Hbmme aura détruit la nature, il faudra
_ la recréer, susciter des espaces libres, démolir et fabriquer de la
campagne"...
A propos de la baie de Som e, en particulier, déjà
victime des pratiques de chasse et encore menacée par des instal-
-lations intenpestives, à propos de tous les sites en danger, je
crois donc aussi qu’il faut penser "rentable" culturellement et
humainement rentable, penser, avant qu’il ne soit trop tard, à
préserver ce qui nous reste encore du patrimoine nature.
Mae Marleux-Commecy,
"de la spéculation sur les espaces et sur ceux de la baie de somme
en particulier"; Annales du C.î.D.P. d’Amiens. 5 f SRD? L5 rue St Leu
B.P. 2605 - 80026 Amiens Cedex.

6
POUR AGIR...
 
EÈder chacun à inventer le futur, c’est aujourd’
hui lui réapprendre è participer, à éteindre sa télévision, à se dire
"pourquoi?". Pourquoi ne pouvons-nous pas vivre autrement? Pourquoi
moi, apparemment isolé, je n’agirais pas, je n'interrogerais pas les
autres. Pourquoi je ne refuserais pas la délégation...
Alors,...
.5. organisez un Club de défense de l’environnement
dans votre quartier, votre commune, des petites sections GEPOP qui
nous feraient part de leurs propositions.
... organisez des réunions d’information dans les
Centres Sociaux-Culturels, les maisons de jeunes, les Clubs, les
foyers scolaires ou du 3ème âge, etc... Le GEPOP possède des mon-
-tages de diapositives pour illustrer et lancer la discussion.
... surtout, INTERVENEZ REGULIEREMENT AUPRES DES ELUS
LOCAUX, plutôt qu’une intervention orale, n'oubliez pas par exemple
qu'une lettre adressée au maire et au conseil municipal est lue à
l’ensemble des conseillers municipaux et peut ainsi figurer au compte
rendu de séance.
Soyez clairs, précis, par exemple faites un plan,
illustres de photos percutantes.
Vous pouvez ainsi intervenir auprès de la préfecture,
de la mairie, de la gendarmerie (s’il y a délit), des services de
l'équipement, des ponts et chaussées, de l’inspection générale des
eaux et forêts, de l’inspection générale d’agronomie, de la délega-
-ti0n régionale de l’environncment, de l’action sanitaire, du comité
du tourisme, etc... des députés, des conseillers généraux, des
sénateurs, etc... Vous trouverez toutes ces bonnes adresses dans les
premières pages roses "services publics" de l’annuaire des abonnés
au téléphone.
Les exemples ne manquent pas: tout ce qui peut porter
atteinte à notre environnement, le non respect des règlements et lois
en vigueur, les dérogations, les projets de constructions, etc... '
Nul n’étant censé ignorer la loi, il vaut mieux d’abord bien s’in-
-former des textes officiels ce qui demande parfois bien du temps.
. Lisez attentivement dans les mairies les enqiêtes d’utilité publi-
-que, et dans les journaux les pages de publications légales.
. En ce moment, enfin, questionnez vos élus sur l’enquê-
-te menée auprès de toutes les communes au sujet de l’inventaire des
"périmètres sensibles", faites des propositions. (dans notre prochain
numéro nous reviendrons plus en détail sur ce problème des périmètres
sensibles à l’aide de cas concrets. Dès maintenant vous pouvez nous
faire parvenir des informations à ce sujet).
Enfin, si possible n’agissez jamais seul(e), recueil-
- -lez un maximum de signatures, ou faites recopier le modèle de votre
intervention. Surtout, ne ja ais s’avouer vaincu(e), persuadez-vous
que même sans passer par une organisation structurée, une interven-
-tion isolée, mais bien menée, se doit de réussir,

5
POUR AGIR ... (suite)
 
Les membres du GEPCP sont nombreux, NOUS SOMEES NOMBREUX:
plus d’un milliers d’inscrits depuis sa création,
Le Comité, fort de ses 16 membres, a besoin bien souvent
de bras, de têtes supplémentaires. La "BANQUE DU HENEV©LAT" permettrait
au GEPOP d’être plus efficace.
Si vous désirez participer activement à la vie du GETOP,
militer pour une société de proteution de la nature, vous nous retournez
cet imprimé
nom: ............ .... ... prénmn: ... ......... ... profession: ......... .
adresse: .... .......................... . ............ . ...................
.·.......... ..... .. .... ................ tel: ............ .... .
Je désire militer au sein du GEPOP, et je suis disposé(e)
¤= (m
O - dactylographier quelques pages du bulletin trimes-
-triel "Picardie—Hature" ou de "l’Avocette” bulletin
interne de la Section—Ornitho.
O - illustrer les articles des revues.
O - transporter une exposition 5 l’eide d’un fourgon.
O - faire don à la société de matériel divers: livres,
revues, matériel de rangement, appareils de projec-
—tion ou d’optique, d’enregistrement, etc...
O - mettre à la disposition de la société un local de
permanence ou de rangement de matériel.
O - tenir un stand GEPOP lors de certaines manifestations.
O - animer des sorties guidées dans ma propre région.
O - réaliser des panneaux d’exposition.
O - collaborer aux actions juridiqies.
O - tenir une permanence locale GEPOP (indiquer le lieu).
O — distribuer des tracts GEPOP dans mon secteur.
O - mener un enquête locale (préciser le sujet),
w - participer à la réalisation de montages audio-visuels
O - collaborer de par mes connaissances dans un domaine
. des sciences de la nature (à préciser) à l'éducation
du public lors de sorties sur le terrain,
_ O - autre proposition:
merci d’avance pour votre aide. (renvoyer le bulletin—réponse au
Musée de Picardie Amiens}

6
POUR AGIR .·. (suite):
 
. OFFRIR UN GITE A LÀ FAUIE·
 
1) RECONNAISSANCE DU DROIT DE GITE
Le droit français semble considérer la chasse comme la seule relation possible
entre l'homme, une terre et les animaux qui peuvent y vivre. Ainsi, un non chasseur
peut être tenu d'apporter son "territoire de chasse" à une association communale de chasse
agréée selon la loi du 10 juillet 1964 (A.C.C.A.).
Ceci est inacceptable pour les amoureux de la nature. Aussi, la Société Nationale
de Protection de la Nature (S.N.P.N.) se propose—t—elle de lancer un mouvement d'opinion
publique en faveur de la reconnaissance officielle d'un droit de gîte, se substituant
au·droit de chasse lorsque le détenteur de ce dernier ne chasse pas. Droit pour l'homme
 
lieu de repos, de reproduction, de passage, de nourriture, à l‘abri es ommes en quete
d'appropriation.
Par exemple, le fait d'opter, pour un propriétaire pour le droit de gîte plutôt
que pour le droit de chasse, lui permettrait entre autre, de voir sa propriété exclue
du territoire de l'A.C.C.A.
Les adhérents actuels ou futurs du réseau des réserves naturelles libres de la
S.N.P.N. qui ne disposent d'aucun recours officiel face à la chasse dans le cadre de la
législation actuelle, seront les principaux soutiens et bénéficiaires de ce mouvement
que doivent rejoindre tous ceux que les abus légaux ou illégaux de la chasse indignent.
POUR SOUTENIR CETTE ACTION, RETOURNEZ LA PETITION CI—DESSOUS A LA S.N.P.N., 57 rue
Cuvier — B.P. 405 — 75221 PARIS cédex 05.
Les soussignés demandent
La reconnaissance juridique du droit de gîte, droit se substituant au droit de
chasse lorsque le détenteur de ce dernier souhaite ne pas chasser et ne pas
laisser chasser.
NOM
ET PRENOM SIGNATURE

"l
2) RÉSEAU DES RESERVES NATURELLES LIBRES
 
Le Réseau des Réserves Naturelles Libres mis en oeuvre par la S.N.P.N. ne
dispose d'aucun recours officiel dans le cadre de la législation actuelle, seuls les
· adhérents actuels ou futurs au réseau sont les pctnaioaux soutiens et bénéfïctatras
CZ2 C8 l7I·JLtU€fïi€l’I.lJ.
IV - Mais, la pleine jouissance du propriétaire (ou de ses ayants droit) com
prenant entre autres les droits de péche et de chasse. le membre du réseau s'en-
gage formellement :
- â ne jamais chasser ou laisser chasser sur la réserve libre et d user des moyens
légaux â sa disposition pour faire respecter cette interdiction.
Lil Le '"'mtiœ du Rica: xîejigagî a wuœmr ïaclio" (I? la ;îbN'P"V' enfqvefr · â ne jamais pêcher ou laisser pêcher sur la réserve libre pendant la période de
"_ u N°'?"";'s'w'lf`B   mu îIg'";.gfî" (lue C ac"', pume ' '°'""'] e' [eg" e' reproduction (aa sens large), quelles que soient les dates d 'ouverture et de jerme-
mutt creer es reserus nature es 1 res. ww légale de la pêche.
Le droit _/rançais semble considérer la chasse comme la seule relation pos-
sible entre l'homme. une terre et les animaux qui peuvent _v vivre. Ainsi un non V - Le membre du réseau prend en outre l'engagement de conserver au mieux
chasseur peut étre tenu d 'apporter son ~ territoire de chasse · â une association le milieu dans son état naturel. ti protéger lajlore sauvage et ti procurer aux ani
comntunale de chasse agréée si les conditions d'opposition ne peuvent être rem- maux sauvages la possibilité de vivre el de se reproduire sur la réserve libre dans
plies. Une telle conception est inacceptable pour les amoureux de la nature. les meilleures conditions.
Pour inventer d'autres relations hontmefaune sur un territoire. la reconnais- E" paîîicugqlil srwigqge â îauveglîrlfrlwux les Uimmx Mch°·“" H M"
sance d'un droit de gite. se substituant au droit de chasse lorsque le détenteur de Pon"' qu ' S 5 len pmwges ou mn pa H O"
ce dernier ne chasse pas. est donc indispensable. Droit pour l’homrne d'oiTrir le
gîte mais aussi droit pour la faune de trouver le gîte. c'est-a·dire, un lieu de VI — Par suite de circonstances particulières. le membre du réseau peut étre
repos, de reproduction, de passage. de nourriture, â l'abri des poursuites des cependant mis dans l'obligation de prendre des mesures de limitation de popula
hommes en quéte d'appropriation. tion de certaines espéces, A vant lûitle chose. il est nécessaire de prendre I 'avis de
la S.N.P.N. qui pourra indiquer les méthodes de contrôle les plus appropriées,
Il - Sur proposition du membre du réseau en a_vant la jouissance. tout domaine V I , _, , _ _ . , ,,
(terrain, parc,fbrét. bois,jardin, espace vert. plan d'eatt et:.) privé ou apporte- Il É L§;"$“°”'·"" ;1*' la "*`·“"""' "“'“'E//È [fb"' W"' ·"·¥”“I*`*' F" P“bl"` P"' If"}
nant ti des collectivités ou organismes privés ou publics. peut devenir réserve et mm" un (WP ""*"'*lP¤""#¤¤ (U" [""""` ""`”“ °“·' [""""·‘ J" ‘1""'""'*·
naturelle libre. c'est-ti-dire un espace ati la nature est protegée par acceptatt'on _ ' _ [
dm L,,,gugL,,m,,,,S _`.pé,.y;*_;$ dans la p,é“,",e charm PIII — L admission au reseau et la mise en réserve libre prennent t;/]et ii dater
de la signature du bulletin d'adntission et peuvent prendre _/in .·
III - L'admission aux réserves naturelles Itbres est fondée sur la bonne volonté, · PW démlîîlûn du fé-W¤¤ Slgflüïëf É) lll $·N·P··V··
la bonne_/bi et la conjiance mutuelle dans l'intérét de la protection de la nature. · P¤" ¤PPll¢`¤/IU'! MCUWMCIP ll? lu Pt’='5¢’tllt' Chuflm
- par démission du membre de la S.N.P.N..
Le membre du réseau conserve tous ses droit; sur 5on domaine, lg lib;-g gt - par non renouvellement de la cotisation ti la S.N.P.N. ou de I'ubonnt.·ment au
entiere disposition de son bien et la jouissance de celui-ci. Courrier de ld Ntllltfe.
Personnellement, j'entreprends la mise en réservesnaturelleslibresde trois
propriétés dans le département de la Somme. AUSSI JE PUIS VOUS DONNER TOUTES LES
INDICATIONS UTILES POUR ENTREPRENDRE CETTE DEMARCHE , En m ' éCIiVâ1’1t au "G . E . P . O . P . —
Musee de Picardie - 80000 AMIENS" (joindre une enveloppe libellée à votre adresse et
timbrée pour la réponse).
M . DUTILLEUX

Ro  et  e e +A1·nh€mo
  D’ EUROPE
. J <·€;'."' É·—·
u .`*?;»Eï1,.—  ·u
  È avec 257 photos
5 `    ;  i    d’oiseaux dans
o un      leur milieu
 'È 7 L TZ  ‘·  `I          
a.  -1; ‘_ _-    '  :.‘1§;-,;g "·;  
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  le ^ë*¤Li@î\u.lè*£¢I¢%oiië;ëi

I, 1iv1‘·· s s ·r 11::. ois—'·117»; rr merqu-ont pas dirormt
- c·rt·i¤r, ·5s si "oi :’en tizrt E c·ux Édîtïf en lengue frengnisœ
nous ¢o:;¢r ii n lei ierriërv liu l«ot urs d’Outxe—Phnche, et c’est
pourquoi rxouss zacoeillczw: =·‘J«:c: r-1··i:··i1· le r·o1·î'··1«': ic: 1’·=::ce ll ont Oll-
-v1*s«.=f« "·`.v"[;,ü,ï§`~È L·’ïTÉ` FFE" de îïngrr ,;r· ham.
=31i est Roizr Arnheml C’evt event tout notre ami du
Bolgidue, qui e sont;uu le GETFP à div rs.: occenions. lm ornitho-
' —l©€Uc d« r«worr$. moLJie1« tjmcîm d~ l~ destruction de l’·viV¤um;
«ur·np«Ã·.1··1\ .nIgî·ë,t.‘«·î::r; ·:·~.··.r lr: ÉTKÉÉ,] ·‘t 1, .1 ;·zi,=_··i·_r:e 5: n·::,ltip`Lrs, Il
e créé Avec »ts ami; le Comité de Coordîretîor pour le Protection
des Oistwux, et il est président de la Lj?l< B îge pour le îrotcc—
—tiou des Oiseaux. Il «st W noter que le C,C,P,C, Jîite une revue
trimostriellt de grande qualité: "l’Honme et l'©is¢eu", l’ehonne—
enont pour la Frnrcœ est de 35 f , adresse: Dursmtijdlci 8, ¢l3©
B1‘aisSche,mt— Ce lgicîue ,
Jeux ce livre, l’zut`ur met l’wcrrrt sur le protec-
-tion des oiseaux nenecés de disparition, 21 plus do le description
hgbituwlle des caractéristiques et du mode de vi~ du l’ois«eu, nous
trouvons des iuîormitious très complètes, peu courues au maj·t du
le densité de çojmletiom ou des dangers encoumwc çwr les divgrses
espèces européennes,
Fréfecf per Peul Gérœuâlt, l’ouvre;e Corti-nt 257
Photographies en cowl·ur, une par espèce, Wien çluw Qu’u‘ Simple guide
sur les oiseaux, Cv livre iérite une place de choir drns le bik1io—
-thàque de cheque sti de le mature et des oîs<¤ux,(«:*ï·ov 1*0 F,).
\/"
vaux IE7 Père; offxzsz voue PEREZ PE? É, G3 ET PE PWM?
ps; mms; gun uv HELlREUX,’,\/ O PMTECTEMU PF-
A/A.Tugg_ , O LÀ- NATURE en
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\ • •. w ‘ •,
0 " I I
X ze se V V se %
îî
Z Livres de détœrrîwetîou d’oisenux:
 
R. Peterson Guide des oiseaux d’ELu·ope Delechmx
H. Heinzel Oiseaux d' Europe Delachmx
B. B UUn Tous les oiseaux d’Ehrope Elsevier
P. Géroudet La vie des oiseaux en 6 volumes:
- les Rapaces, Colombine et Gallinecés
- les Echassiers
- les Palmipèdes
- les Pessereux I du Coucou aux Corvidés
— les Pessereaux II des Mésamges aux Fauvettes
- les Passereeux III des Pouillots aux Moi;1eau:c

10
Le Groupe Environnement, Protection et Ornithologie
en Picardie
VOUS pt'Op0$8
I"
  A `A
  i _.._ ___ î . î 1 _ ___  
——·— .· É   ___î__ —
Spectacle de diapositives en
fondu-enchaine sonorisé,
suivi d'un débat sur
les projets d'aménagement
de la Picardie
maritime
Pour l’animation d’une soirée-débat dans votre
secteur, un montage sur la forêt picarde peut être également
présenté en première partie.
Pour tout renseignement, contacter Mr Régis
Delcourt - 25 rue de la plume 80100 Abbeville - tel 24 73 86.
( location du matériel et frais de déplacement à la charge des
organisateurs de la soirée, tirage d’affiches possible).

ll
LE CHCIK D'UNE PAIRE DE JUMELLES
par P. Foyer,
Bien souvent,au cours des sorties ornithologiques,certaines personnes
me demandent de les guider dans le choix d'une paire de jumelles.Il
est bien difficile de conseiller telle ou telle marque,car il en
existe pour tous les goîts,et pour toutes les bourses!Le nombre d'
' optiques différentes est élevé,et lorsqu'on regarde par exempletoutes
les vitrines des opticiens amienois,on s'aperçoit que le choix est
malaisé.Différentes gammes de matériel existent sur le marché, des
jumelles aux qualités optiques médiocres à bas prix,aux optiques de
haute qualité mais à un prix élevé.Malgré tout ,la somme deboursée
n'est pas un critére cas il existe des jumelles valables à uquprix
abordable.
Sur quelles caractéristiques se baser pour l'achat d'une paire de
jumelles ?
CRITERES TECHNIQUES:
¥ Grossissement et diamétre de l'objectif:
Chaque paire de jumelles est définie par deux nombres.Le premier
désigne le grossissement x le second désigne le diamétre de l'
objectif en millimétres.
Ainsi 8 x 50 signifie grossissement 8 fois,diamétre de l'objectif
50 millimétres.
10 x 40 : 10 fois ,diamétre #0 mm
Au grossissement 10,un oiseau observé a 100 métres est vu comme
si il était à 10 métres.Le diamétre de l'objectif défini la quan-
tité de lumière qui pénétre dans l'optique.Plus ce chiffre est
grand,et le grossissement petit,plus la luminosité est élevée.
Une 8 x 65 sera plus lumineuse qu'une 8 x 50.
La pupille de sortie découle de ce qui a été dit précedemment,et
correspond au faisceau de sortie de la lumiére dans l'oculaire.
diamétre de l'objectif
LG rapport   dO1'lIl€ le diarnêtrê dê Ce
faisceau : #0
10 x 40 rapport T6 = hmm pour la pupille de sorfie
60
10 x eo rapport T6 = 6mm pour la pupille de sortie
0n voit donc que le diamétre de la pupille de sortie s'éléve en
fonction du rapport diamétre de l'objectif et donc la luminosité
grossissement
augmente avec le diamétre de l'objectif.
4* La luminosité:
Elle s’obtient en élevant au carré le diamétre de la pupille de
sortie.

12
EQ = # mm · · »
10 x 40 : 10 ‘ luminosité 4 x A = 16
¥:La puissance crépusculaire:
Elle désigne le nombre de détails distingués en lumiére faible.
C'est la racine carrée du produit grossissement x diametre:
V GxD
exemple: jumelles 10 x 40 10 x h0 = 400 = 20
20 correspond à une puissance depusculaire excellente .En dessous, elle
est de moins en moins bonne,au dessus elle est d'autant meillleure .
On verra mieux le soir avec une 8 x 65 qu'avec une 8 x 50.
¥ Le champ :
C'est un critére important pour l'otnithologue car plus il est élevé,
plus vite on trouve l'oiseau. Le champ correspond à la largeur de l'
image perçue a 1000 métres .Un champ de 110 metres est donne comme
satisfaisant.
¥ La profondeur de champ :
Elle correspond à la tranche d'espace où les images sont nettes et
dépend du grossissement . Plus il est elevé,moins cette profondeur
est grande,ce qui occasionne un réglage souvent renouvelé de la
nettete, d'où l'avantage des faibles grossissements qui font que l'
image est nette sur une grande distance en deçà et au delà du point
visé.
FACTEURS LIES A L'UTILISATEUR :
Il faut savoir que le diamétre de la pupille de l'oeil humain varie dans
la journée selon la luminosité,et diminue avec l'âge,ainsi les images
d'une paire de jumelles lumineuse seront moins bien exploitées par un
oeil de sdixante ans que par celui d'un homme de vingt cinq ans . A
soixante ans la pupille a une ouverture maximum de 4mm,si la pupille
de sortie est de’8 (jumelles 8 x 65 ),une partie de la luminosité ne
sera pas exploitée. Le port des lunettes est un autre facteur important.
Les jumelles ne corrigent pas certaines déformations de l'oeil telles
l'astigmatisme .Si la déformation est faible,on peut toujours observer
sans lunettes,mais dans la plupart des cas ,les gens doivent les garder.
Certaines marques allemandes (Leitz,Zeiss) ont conçu leurs optiques
pour les portenrs de lunettes par la présence de bonnettes en caoutchouc
· sur les oculaires,mais il sagit souvent de jumelles a des prix trés
eleves.D'autres a des prix trés abordables (marques japonaises) sont
conçues pour l'observation avec lunettes,elles se caractérisent par
un oculaire trés grand.
FACTEURS LIES AUX CONDITIONS D'UTILISATION :
Selon que vous observez en forêt ou sur un étang il faudrait deux paires
de jumelles différentes.Les 8 x 50 conviennent trés bien dans les sous
bois mais s'averent d'un grossissement trop faible sur les étang: ou
le bord de mer .

lâ
Les 12 x 50 sont bien adaptées à l'observation sur les plans d'eau,mais
sont d'une utilisation difficile en forêt d cause du fort grossissement.
Les IO xéopermettent un usage polyvalent en forêt ou en bord de mer .
Le poids et la maniabilité sont a prendre également en considération.
Les jumelles classiques a prismes décalés sont souvent d'un poids
élevé . Les plus récentes,à prismes non décalés ou " dialyt " présen-
tent l'avantage d'avoir un faible poids,un faible enc©mbrement,et d'
être plus maniables.Elles existent a des prix élevés (Zeiss,Leitz) ,
mais aussi plus abordables chez certaines marques japonaises.
Enfin,apparaissent sur le marché des jumelles caoutchoutées dites " de
Chasse " ,qui évitent les chocs et les bruits, et permettent une utili-
—sation aisée sur le terrain.
Le traitement des lentilles est important car il conditionne la lumino-
-aité . En effet, la perte de lumiere par réfkexbn est importante, et
il faut traiter de les surfaces des lentilles pour éviter ces inconvé-
-nients préjudiciables a la qualité de l'image,de plus le traitement
antireflets augmente le contraste. Il est facile de vérifier si les
lentilles et prismes sont traités:
Le traitement à une seule couche dgnne une coloration violette
Le traitement à deux couches donne une coloration verte et la déperdi-
`tion de lumiére est encore plus faible.
Le traitement en trois couches est encore plus efficace (couleur or).
Il faut savoir si les lentilles sont collées ou pas,car dans ce cas,
elles peuvent se decoller au moindre choc.L‘ étanchéité joue un rôle
important lorsqu'on fait un usage intensif des jumelles,en particulier
vis a vis des poussiéres.
J'espére que ces caractéristiques permettrmnt de vous fixer un choix.
EN RESUME :
A l'achat,verifier que la pupille de sortie est circulaire et claire sur
fond noir.Assurez vous du traitement des lentilles et des prismes .
Essayez les jumelles et vérifiez qu'elles sont claires et nettes partout
( sur les bords également ) .Vous pouvez faire conûance aux grandes
marques mais méfiez vous des imitations .
Enfin ,vos appréciations personnelles vous permettront de mieux choisir
une paire de jumelles adaptée à vos besoins,et essayez celles de vos
amis ou de votre entourage.
JUMELLES FORME "DIALYT" JUMELLES FORME JLASSIJUE(Ex5©)
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  · ·' -1:  ,;.7- —--T-L·"·'· ` , ·
····————— :— `lîgî ·   . demande du retrait du heron de la liste
· ·..—î-;'* *;‘...  _
·- -—·-—=î;:¤1 ;·î·%î§} ;-——
i`_,·,·-:::..;%.;·5—"___   "?· des es èces roté ées a atteint les som-
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"   -mcts du "hit-parade" (nombreuses publi-
.. ;.r.:î·l· ?"*—   î· —Ã ————
"   1- —cutions dans la resse locale de is deux
. ..- - P PP
ans interventions ré étées au niveau des
2 P
instances nationales, du ministère de l'
environnement en particulier),
Nous publions ici deux
réactionsà cette campagne menée contre ces
maudits hérons qui pullulent en Picardie.. .
c’est bien connu.
  ···* · ·; Qï; =§;;i    ·j ·f··«;ià  
"     ·``· P1" ` î" ‘§i‘Ã"Ã`~?î«e 
*.x,,,-.-.·¤` 4"'ç',"’ J; E ‘v'--EA v" 
illustrations: dessins de P, Déom,
journal "la H'u.lotte".