î ï ï à le guude trumestruel du GEPOP fr N° 25 (Juillet, Aûût, Septembre 1984) I SOMMAIRE : ` I - Un colloque sur 1'Environnement en Picardie.... . p 1 > - La vie de votre association ................. ...' p 5 `ï-\E‘-*\=5_ - Principales affaires traitées par le C.A. ...... p 13 IIIOOOIOIIIOIIOIUIIOIIOOOOUIOOIIOOOP - Sachez les reconnaitre : Avocette, Phalaropes, Oedicnème., Labbes, Goélands, Mouettes . . . . . . p 15 - Les Tnilobites, les Dinosaures ...et l‘Homme ... p 21 ‘ . • ' J; 5 . . A Q`» ·'5xj,··}., . , ` ,p~. · · · _ `·’=§£‘,'^ _. 1_:,·;gj;f§ggÈ _ -.;,· ügë '·<iaz··=;, ·. · ' · I. ` ·e,[ _ `_,·,_v‘.%·l_`_ € _ÈÃ'ë5—ü"""*-_2;'î~§-’,;·.;-Ã`·,·î'ï~‘ __ ·';§7fâ _.·ï.z···· _ _ ».~ t··ç_$£—=;f"' ri.; .` ‘îë·?'€;«. , î*îà··" ‘· . L .;_;__· — ‘ ii#=" J3; _ ·`. - .__ , ·___ - ._ - _ ·.;·,__ ,11: ·;.· · gg. ‘_;=~ «‘£_J·'.·`.‘T· _ — ·` T` ·— ësis I ·‘f; É=§<·%â§&=. · ~;,* 1···—~irva· ‘*·u·:·#·z¤—:a»—1=— · · · - <.’ ° "“··-ri? ' `· Éë*%&?§î"È·~’-‘É·“ ·· -— .:----.1, ’·°<2'¢,.‘ · , 9/ ck __ · · ·_·;_·_ I · _- 6% (J· ·) — -;-”__ _;-_,,;f A - à w · · —i’i=·‘ · 1 î qô I `.,,| sl ahu dm M A WN`) ~ à E GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE on Pncudn - AMM 6 la Fbdànuon Françanu des Socoàtos z .·· du Proœcüon d• la Nouan · Agtü pu les Mmmèrao ch•t¤O• dt Vëowironnomont, du |‘êquup¤m•m (Lou sun lu paonocuon E $5 ¤·um~n»««¤m»«¤«¤««n»«sp¤m·Muses os mcnaowaooooauosus «cc.r.um.s a72.o2» Priuûuunz .1.14. tméry r É g « Pm: du numtw Q É 5 I D•l•cI•u«ùhPub|u:guon P. Thiéry , 4 francs É Communion purxtairo n° 63BbO _ _
- ]_ -- ,... INFORMATIONS ....... INFORM Analyse bibliographigue : QQIIE DES FLEURS DE MONTAGNE par Christopher Grey-Wilson et Marjorie Blamey - Bd. Delachaux et Iiestlé. Le guide complet des Pleure de Montagne ee veut avant tout un guide de terrain à l‘usage de ceux qui ne connaissent pas spécialement les termes de botanique la clé générale d'identifioat:I.cn placée au début de 1'ouvrage rend aisée Ils recherche d'une espèce par la forme ou la couleur des pétales; les illustrations en couleur signées Marjorie Blamey sont remarquables en raison de leur beauté et de leur fidélité. Le texte placé en face des planches reprend les détails essentiels pour une identification rapide. Plus de 1500 espèces illustrent cet ouvrage, de plus son poids et son format modestes permettent de le glisser date une poche, facteurs importants 1orsqu'on entreprend des randonnées en montagne. Ce livre couvre les massifs montagneux supérieurs a 1000 mètres d'Europe occidentale et centrale, il peut donc être utilisé en France (Alpes, Pyrénées, Vosges, Jura) aussi bien qu'à 1'étranger (Scandinavie Grande-Bretagne). Ce livre est construit dans un esprit de vulgarisation scientifique intelligente, spécialité anglo-saxonne, avec des textes et des illustrations clairs et précis. Q, ROC/QI *7 ( COLLOQUE "hftv . /6. .96 O4, }· 0 ’0 é` O (4 C`) Co OQQ (;· 6 1 0 79 L ENVIRONNEMENT EN PICARDIE ece 44,/6 . "'~v Urgumsu pas IASSUCIUIIOH Mu|lldISClpIlnalre a des BIOIOQISIBS spuclallstes de |'Envlr0nnemem de Plcardle (A.M.B.E. Pncardnel PICARDIE ` place sous la Haute Presldence de l Madame Huguette BOUCHARDEAU ` Mlmstre de Iflînvlronnemenl ‘ __ W amen ne mzmmz · nous ouicnnns Monsieur Gérard DUPRÉ Prefet Commlssaue de la Republlque dela Réglon de Plcardle Monsueur Walter AMSALLEM _ Prsudem du Conseil Reglonal de Pucardre C'est le premier colloque du genre qui a lieu dans notre région. Il s'sgit d'un évènement de première importance pour notre association puisqu'il nous permettra de rencontrer des représentants d'sdmin1straticns ainsi que des élus sensibilisés aux problèmes de 1'Eovironnemsnt. Plusieurs membres du C.A. du GEPOP y interviennent (voir programme). Bien évidemment, les membres du Conseil d'Administration de votre association vous invite à vous inscrire nombreux à cette manifestation au prix d'iz1scripticn très raisonnable de 70 hr.
- 2 .. MATIONS .. ..... INFORMATIONS. M^RO' O OCTOBRE 'OO° I4 rr00 - LA rounerène os CESSIERES-MDNTBAVIN Monsieur lhrœl BOURNERlAS' ProIe$seur·Agrégé 9 H 00 ACCUEIL DES PARTICIPANTS Membre du Comité Permanent du Conserl National de 9 H Il OUVERTURE DU COLLODUE Protection de la Nature Madame Hugueeta BOUCHARDEAU Mrnrstre de |'Envrronnement — LA TDURBIERE DE SAEZY Monsieur Gerard DUPRE ·OMBAL l H I Préler, Commrssarre de la République de la Rrêgron de Prcardre rstant-Agregeà l Unrversrte de Lr e Monsrorrr warm AMSALLEM — LES MARAIS D'lSLE Présrdent du Conserl Régional de Prcardre llnrrniuur Marcel 80URNERtA$° Monsieur Jean~C|aude FONTAN Professeur-Agrègé Délégué Regional à l‘Architecture et à l’Envrronnement de Membre du Comrté Permanent du Conseil National de Prcardre Protection de la Nature Monsieur Eric VIGNEUX Mornieur Serge BOUTINOT Presrdent de l‘A.M.B.E. Prcardre Conseiller Biologiste de l'Arsne Monsieur Jean-Lu: MERIAUX Membre dela Société Ornrthologrque de France Drrecteur des Etudes de l'A.M.B.E ‘ _ LE HABLE D·AUU OIQÃUISBEEUI du Colloque M"- M°'“'°°' P"' TOMBAL Maître de Recherches au CNRS à Angers OIQZUISBIEUI du Colloque W P M 'trè-Assistant à I'Universrté de icardre INVENTAIRE ET DIMENSION EN EUROPE Mïnieur François SUEUR• DES ECUSYSTEMES PICMDS Membre du Groupe Envrronnement, Protection et Ornr- . , . _ rhologre de Picardie President oe seance _ Momiw, Oum, mmm — LES MARAIS ARRlERE·LlTTDRAUX Drrecteur—adjoint de la Protection dela Nature. “°'“""' "°'F'R°'°' WATT'? d Mmmèœ de yëlwlmmcmam Prolesseur à Unrversrte de rcar re l rr rr 00 INVENTAIRE nes nrcnesses NATURELLES oe LA · bis PRAÉESIIAÉQQBÈEÈEESDE L OISE PICARDI nsreur roe • Monsroor r=or~r·rAr~r P'°*°"“""^9'°9é , Délégué Régional à |'Archrtecture et à l‘Envrrortnemont de :I%g;¤;¤Ug~àeQgT‘gîU(z¤·m¤M¤¤ du Come" NO"O"O' de Prcardre _ ' • _ Monsieur Msreor o0urtrrr£mAs• '”°""'“' O""",TOÉ“'°^L p,U|ESScU,.Ag,ègê Proleseur-Agrege à l Ecole Normale de Douar Membre du Comité Permanent du Conseil Natronal de Protec— IB H 00 PAUSE tron de la Nature Monsieur Jwüuc MEmAUX_ IB H l5 LESECDSYSTÈMES LITTDRAUX Directeur de$`EludeS de |'A.M.B E. · L ESTUAIRE DE LA SOMME Directeur d’Etudes a I'lnstrtut Européen d'Ecologre - Metz M°""°“' ·'°f”‘P‘"' DUPONT et Monsieur Paul TOMBAL’ ASISIHHI à I UNIVEISIIÉ UE HDUEU Assrstant-Agrégé a I'Unrversrte de Lrlle I et Monsieur LAFITÉ rr rr 30 LES gcosvsrsrrrss Fonesrrsns §;‘;’§,'lï"'f;·O§;`fj‘§§§§0$ëï‘ x°“"°'" P"! T‘?”IB^L' Chercheur à la Station d’Etudes de la Bare de Somme ssrstant-Agrege a I Unrversrte de Lrlle I . mn. SCHUMACKER, Momœw G‘”Id.1I0’œAL' Proleseur à l'Untversrte de Liege (Belgique) Prolesseur·Agrege a l Ecole Normale de Douar U ' Hmm WGNON I2 H I5 LES ECDSYSTEMES LACUSTRES, PALUSTRES ET Directeur dela Statron d’Etudes de Ia Bare de Somme · FLUVIATILES. Monsieur rrsnoorr sueurs- _ LA VALLEE DE LA SOMME Membre du Groupe Envrronnement Protectron et Dmr· Monsieur rHZh·L\I¢ M£nrAux· 'h°'°g'° OB P'°°'O‘° Drrecteur des Ettrdes de l'A M B E LES DUNES DU MAROUENTERRE Monsieur Xavier COMMECY Monsreur Jacques MORTIER Vrce·Préstdont du Groupe Environnement, Protectrrrn r·t M.rirrra·Aasrsrarrt a l'UrtrverSrlr:t1rrPrcnrrItt* Drnithologie de Picardie Monsieur Françors SuEUR' Monsieur Stephane BACROT Membre du Groupe Environnement, Protectron et Drnr Centrale Drnrthologrque de Prcardre thologre de Prcardre et Monsieur Hugues DUPU|CH' I I H QID LES ECOSYSTEMES DUVEFITS Membre du Groupe Environnement, Protection et Drnr- LES PELOUSES CALCICOLES thologre de Prcardre Monsreur .lun·R¤g¤ lNATTEZ' I2 H 45 DEJEUNER. Prolesseur à l'Unrversrté de Prcardre IB H 00 AUTRE ECUSYSTÈME REMARDUABLE LE BOCAGE DE LA THIERACHE Monsieur Paul TOMBAL Assrstant·Agregé à l'Université de Lille I Monsreur Hugues DUPU|CH’ ' MEMBRE DE L'A.M.B E Ildemlàrepdu Gjroupe Environnement, Protectron et Drnrthu ogre e rcar re IB H 30 DIAPORAMA Faune et Ilore rares de Prcardre Conception et realrsatron A M B.E
- 5 - ..... INFORMATIONS ,,_,,,, INFOR MERCREDI 10 OCTOBRE 1984 LES ^¤‘•`•VITF$ H¤¤•^•~€§ A40 M•VE^0 ¤E$ I4 e 30 L'ETAT DES EAUX DE SURFACE EN PICARDIE EOOSYSTÈMES fI_(;ARO$ Monsieur Yvon RAAK ' LES Acrlvrres SPECIFIQUES Aux MILIEUX NATURELS '3:'°°"’“;f_’f ' ^0?:°êâ*ïj;;g3;Q£"°**·P·¤¤'"·¤ Président desénnce Chul de la Drvrsrnn Oualné des Eaux Naturelles, Agcnce de Monsieur ,»m·c|m4e IIQURE l‘Eau NDrd·ArtDrs·Plcardre Delégue à la Dualrté de la Vue I5 H OO LES TRANSPORTS Mmrstern del Envtrormement — LE RESEAU ROUTIER ET AUTOROUTIER IMPACT 9 En D0 LA 3vLvtcuLTLmE SUR LES MILIEUX NATURELS ET AMENAGEMENTS Momwy gm Jgmgg , Monsieur Philippe CARTIER Directeur Régmnal de |'OIlice National das Forêts |J•r•er mur Ruqrnuul rie I'E Turpement ur: PrL.,m.u Monsreur I-Iutsen LECLERC DE HAUTECLOOUE LE RESEAU DE VOIES NAVIGABLES PRISL EN Prèsrdent dela Fédératron Natronale des Syndncats de Pruprw COMPTE OE UENVIRONNEMENT DANS LA MISF AU tantes Forestrers sylvrculteurs GRANU GABARIT DES CANAUX Présrrlent du Centre Régronal de la Propriété Furestrère Nord ~ Monsreur Prerre DUROZOI pas.d8.Ca|a,sE|p,ca,d,e lrtgenreut du l'Arrundrssement ru: P¤t.mdu· du Servrcr: de g H 45 LA CHASSE Nuvrgatnurr de la Same DIFFERENTESACTIVITESCYNEGETIOUESENPICARDIE l5H3U PROBLEMES PDSES PAR L’EXPLO|TAT|ON ET LE REA. — ÉIIÉÃUZDNES HUMIDES ET CHASSE DES MENAGFMENT DES CARRIERES ET GRAVIÈRES — Monsieur Fnnçoù HURÉ ‘ Mor¤ieurGa¤q¤MIGUET ·` D rcrzten Regronal de l'lnd str et d la 1 I. .t ·d:P ·. l 'Prèsrdentdel'Assuc¤atn0n Prcardedes Chasseurs rie Gib¤erd'Euu etlmonireur Guy SARELS U le E QC W ut ( N tm le -' CHASSE EN PLAINE ET CHASSE EN FORET R**$P°"$abI€ de la CEHUIG $0¤S·S0|. LA «(§EST|ON DE LA PER[)R|X» _ Orrecttun Régronale de l'lndustrre etdelaRecI= rchedePicnrd•e Mnmisur Reyrrurnd GARRIGLJE5 _ IB H 00 URBANISATION ET MILIEUX NATURELS DANS LE Conserller Cynegetrque à I'OlIrce·Natr0nal dela Chasse DEPARTEMENT DE L·0|gE_ IO H 45 PAUSE _ ' . . Monsieur François LE PICARD N H 00 EA PECHE 2 Orrecteur Départemental de l'Equipement de I'OlbL ‘ ETUDE ET PRESERVATION DE L·ENvmDNNEMENT *0 H 00 PAUSE POUR UNE MEILLEURE GESTION DU LOISIR PECHE Momgaüsric VSGNEUX _ IB H 45 BlLA·N OU COLLOOUE Directeur-adrornt de l‘Ec0|e du Paraélet ~ il/^P¤*;,¤*f' 뤤Õ§ IÉENISI R I d P d U H 30 LE TOURISME nce- res: BRI u OFISEI egrpna e rcar ne · CONCILIATION ENTRE LA PRESERVATION D'UN E;‘;'§:I"° '° C°"‘"““'°" ^m¢~a¤¤m·=~·0~1a·¤·E~v·'¤~· MILIEU NATUREL EXCEPTIONNEL ET LE OEVELOPPF . MENT D'UNE COMMUNE L‘EXEMPLE DE MAREUIL '§;'§”"f(1°‘;°‘f“P° 'î°§’/BE . I §>^08E0T M.Zî`i':.ZÃ’...SlLî·i"’F·?.~lît~ Ma";;;';;;UZî:E§E?FE Entîîîtiîîëgfvlgààgâhttœture et D l'Env«rurmerr\ent — UN POLE D'ATTRACT|ON OHNITHULOGIOUF IN Pwsrtlunt de L'A M B E Prcardre TE RNATIDNAL LE PARC DU MAROUENTERRF Monsreur Jun-Luc MERIAUX Mpnsreur Michel JEANSON Drrecteur des Etudes de l'A.M.B.E. DIIBCIEUI du PBIC OIDIITIUIOQIQUB dll MGILJUUTIIPIIC I7 H I5 ACTIONS ENV|SAGEES PAR LA DELEGATION REGIO, I2 H 30 REPAS NALEAL’ARCHlTECTURE ETA L'ENVlRONNEMENT Momrour Jun-Claude FONTAN Délégué Régronal à l‘Archrtectute et à l'EnvttDnnement. LES Acrlvlres NDN SPECIFIQUES Aux MILIEUX NATURELS ll H 90 CL0T00E 00 COLL000E Résident de séanœ Vrce-Présrâent duwëîîgâl Règronal de Picardre. Monsieur Jacques BELVALETTE Nlonsseur Jem-CIwd• ROURE Drrecteur de |'Aménagement Régmnal de Prcardre · Délégué à la·OualIté de la Vie -Mimstère de |'Env¤rDnnement 14 H DD [AGRICULTURE . %Es RELATIONS Avec LES d MILIEUX NATUREL · · · · 'C”' 'E Munsoeur Paul BARON Dnecteur Départemental de l'Agnculture de I'Arsne /
- 4 - ___, INFORMATIONS ., ,,,,, INFOR A ‘» ..,.:.î._.:;.: '— ___ Jr __ _ ` ’ .. -— """" ···· ` È I. " __ __ - — _ _ î î ï î î î ï i î î î à î É ï î ï ï î î BULLETIN DE PARTICIPATION AU COLLOQUE «L’ENV|FlONNEMENT EN PlCAFlD|E» A HETOUFINEH A A.M.a.E PICARDIE -23, me u·E¤ eas GRIVESNES 80250 AILLY-SUR-NOYE AVANT LE 30 SEPTEMBRE 1984 ACCOMPAGNE D'UN cnEDuE DE 70 Ens A t.'DnDnE DE A.M.e.E. PICARDIE NOM : ............ Z ...............................................................·.................... PRENOM : ............................ . ................................................... FONCTION :' .......................................................................................................................................................................................... ADRESSE: .....................................,....,......... . .................. . ........,..... . ..... ....._..................... . ......... TEL: .................,......... . .... Seules les personnes régulièrement inscrites pourront avoir accèsà la salle du Colloque BON DE COMMANDE DES ACTES DU COLLOQUE L‘Association Multidisciplinaire des Biologistes spécialistes de l'Envrronnement (A.M.B E.Iva éditer les Actes du Colloque sur «l'Environnement en Picardiee. Ces actes se prèsenteronfsous la lorme d'un livre imprimé · lormat 2l x 29,7, réunissant les textes des différentes interventions et communications. lls seront disponibles le 9 octobre dès Vouverture du Colloque. Le tirage des exemplaires se lera en lopction de la demande . aussi, alin de prévoir leur nombre, ll est indispensable que bone de œmrnende et re¢en•en¤ noue parviennent event le 30 septembre IQI4 (date limi tel. ` BON DE COMMANDE à BCIIESBI à ZA.M.D.E. Picardie · 23, rue d'En Bee · GHIVESNES 80250 AILLYSUWNOYE nou ....................................... . .............................. . .,.... . ...... . vneuou .... . .......................................,......... . ...........,..... ORGANISME ET roucrion ....................,,.....,,_ , ....,... . ...... . . .... . . . .. .... ADRESSE: ....,......................,................ , .... . ......_ . .......,... , . . _ ... ...... ret ....... .... . .... ... .. passe commande pour .........,.... .. exemplarrels) de «L‘Envtronnement en Picardien adresse son règlement par chèque 2 bancaire postal la El la memmn mmm désire recevoir une lacture 2 oui non V ' Prix unitaire : l00 Frs TTC _ Frais d'emballage et de port : 24 Frs (pour les inscrits au Colloque, le livre étant remis le tour de l'ouverture, il n'y a pas lieu d'inclurc ces“lrais dans le prix total) Prix totil 2 , 124 Frs Inon inecit eu Colloque! . 1% Fu ünsœü W c°"¤“I IBVBI la ITIBTIIIOU IHLIIIIE Date et Signature Pour tous renuignernenn s‘edre·¤er : au Secretariat du Colloque · Tél. l16·22l 38.07.35 ou (16-27) 47.70.47
- 5 .. I bl ' ' ' |1C|‘0y3 B . U|'| |'3|)ëICB f8|‘ISSI|`I'|B - \ 1 abattu pres d Argœuves J" , 00 NCROYABLE decouverte _ Ã? > ' ->· _ ” · a ,` I pggrœdes promeneurs, ii; wi $ · Ã". ‘ Ro "• j` I _.._ jour, tout pres de . _ _ ‘: e Ji _ fg! _ I I. É l'étang d’argœuves. Ce . ; ` É" .. '~` · magnifique balbuzard ? J >··}· — . É ; ""' Q" 'sîr ~· ` • Y ,. . · . · — z A _ _ - pecheur,` qui, avait ete _ v_ . -·. J /__ ;î];= ·‘ _ tk •* - î touche a l'arle, par des fd ,49 ,,;,4 ff-·~r'î - N .; J. plombs. E J _` . ._ ` . - -— · ` Ramenéà Amiens, il a été È: . ¢~_ I j,;` gti F .‘ · É _ <.—g·~'~ 4 · confié au G.E.P.O.P. qui a __‘ ' T · L-j' __ ._ 3 _` ' T; 5, fait intervenir un vétérinaire, É" `g f ` ‘· ,. - 6 afin de pouvoir le sauver. · tf; '. L- . ' ' __ tj Celui—ci a tenté une opéra- ·- I T-·· 1 ft` _,`»' ,3,. _ » 4 tion pour lui permettre de __-. 9 g ..·—· —· Qt L} ©« s’en sortir. Mais on ne sait ··=w.·—-* ,· _,,.g"' " " ` ` _ Jr ëfànn _ . pas- encore s'il pourra . !.:·**î1*î 2.. ·,, gl ,·‘ . 9 survivre. _"gF.·* ` »· jé? ` Z; "' ` De toute manière, s'il s’en je'] " _ "_ ¤= È, Z l sort, il ne pourra jamais plus _ ` 1 _. " É ; pêcher normalement, et ne ·' .. Q] __ • 0· pourra de toute façon pas J __ · _ .· I être relâché dans la nature. ·= ·—·· 1 a. · Le balbuzard pecheur Il _., . · 1* ° .-;; " ·’!*` ( j (encore appelé balbuzard È` · ` , " .45 fluviatile) est un rapace qui — ·— g est devenu extrêmement — ` ¢= ‘ x` _ rare. Il n’en reste que ' ` ‘- • quelques COUP/GS en I; \\ s ’L I - àz Europe: on en compte une — — ·— X quinzaine en Allemagne, une _ . kw ”`' à LU dizaine en Ecosse, et ·' . E .—" ` . . t quelques-uns en Scandi— _ _—_` `*`4ë` " · ` · : É . ` _ .— " ·. ` - navie, où il a l’habitude de ':» É »· `.. nicher. A `- ‘ ·¥* ` Il est donc trés grave de .·—:¤-'· . ‘j"T` ’ · - ;'÷· ` · '··‘ voir ainsi de telles espèces `·—,— _- ’ ·.—., ` -` ‘=- T . K =_= É, finir avec quelques plombs gl wà __ _ 5 si à - ` 4.- -· ' _ dans I •?'/B; Faut-il rappeler que les été tiré par in8dV8ft8nC8. Car. il n y a aucun doute: rapaces sont des especes Quand on n’est pas capable cet oiseau a ete uabattu par protégées ? Et qu’il est de reconnaître un rapace un chasseur de gibéer d’eau, interdit de leur tirer dessus ? d'une sarcelle, on reste chez comme 1 y en a eaucoup Et on ne nous fera pas soi! dans ce secteur. U croire que ce coup de fusil a F LACHAT Le l7 septembre, l'heure où. nous écrivons ces lignes l"oiseau est encore vivant, malgré deux plombs dans le corps et u.n fragment dans l'a:i.le. Nous avons préféré ne pas l'amputer malgré la " sale blessure qu'il avait a l'aile gauche (fracture ouverte). La gravité de la blessure prouve que l'oiseau; a été tiré près du lieu ou il a été recueilli. Bien entendu nous avons déposé plainte. Y
- 5 - ·•""""..L "'*-î-"`—-"“"' '·•-··-—=«î'•!·.n¤-••'.sa¤¤£. ..-¤·-.,, 4 TOUR SME EN PAY S OE SOMME J· · ._y rt i — 9-,1 ¤^¤·¤‘*"'; . _:· . · z -",x('», . ` [ y ,. · ·=`:. QI "> * ` `} 'É w .·:‘— . . `· ·**=?~·%? 1*+*.. ; ' . È,. 'I -,;T sg" «.· | ‘· ' _É-T.- ~ I I -` - -L--:-Ã’·_ __I È? à z — ~, . · ;' · ,·î _TÈ’f· · ·_;——. î'··--#5`ɧr5«ït..- ` · ` ' ·· 1** ··(‘**` ` ·—î. .4; ‘ — è 1 ' · ` .\ 2 ·I••• Z I · ,} f _ €~a+:£-?J ,> _` _ » > ·` J, ~\` .___`· E ,·,ÀJ·âî E ` R 2 ,, · zî; v · ,2 ( 'x` _ Amnavxg l : \ ' a 0 \ w <\ Q’;· \S\ `2 *, Q/ Vs » I, Od E ly "'*"U* «·‘*··· +** «"++';N++ §/ I l l ‘4"'*«·z ‘ 1, T'1 +*1 </ l (/W #4+** s·o·•: </ E - S G IA «·r+;.3rÈ ® _ I `\ \ '·\; \‘ M E * 'à à E l \ ( M1 à . O I BILAN 1984 DE LA SURWEILLANCE. DES NIDS DE BUSARDS I I .L Les Bnserds sont des rapaces rares, ils ont la fâchsuse habitude ds nicher dans les cultures I et les couvées sont donc souvent détruites lors de la moisson. Deux espèces sont menacées pe.: les pratiques agricoles, ll s'ag1t du Bussrd St llsrtin st du hasard cendré, plus rare, p¤.1equ•on esums ss population sondisle actuelle L environ BO00 couples seulement. L'sn dernier, dsns ls Somme, 6 nids avaient été surveillés, 4 de Buserd St Isrtin et 2 de Busurd cendré. Sur les 6 ccuvées, 4 s'envolbx·ent, les 2 nids de Busard cendré furent détruite. Cette année toutes les couvéss rspérées sont arrivées § tems, mais ls résultat globe]. reste tout de mise sédioore puisque ssulesent 2 couples de Busurd St` !s.rtin ont été suivis.
- 7 - II CBGAIISATIOI B LA SURVEILLAHUB Les années précédentes peu de personnes étaient infomées de nos sorties B la recherche des Busards cer nous pensions qu'il fallait rester le plus discret possible. Nous nous apercevons maintenant que si l'on doit .8tre d'une extrêne discrétion une fois les nids repérés, il fsut qu'1.1 y ait avant cela le ¤e:!.¤mn'd'observstsurs pour 'traquer' L ls junelle ces rapaces. C'est pourquoi, L deu reprises des sorties de repérage et d'1.nit1ation I. la fois furent organisées, en espérant que les nouveaux omithologuss nous renseigneraient sur les déplaeenents (parfois importante) des Bussrds votre sur Pssplscessnt des nids. Deux nids de hasard St Isrtin ont done été surveillés. Tous deu: étaient située L environ 25 kilosetres i l'0uest d'Aniens unis dans des tsrritoitss bien distinct (que nous ne préoiserons pas). Le prssier se trouvait dans un bois exploité il y a dent ou trois ans et envahit de ronces. Il . · n'était donc pes appsrsxment en dengermais nscessitalt néensoins une surveillance importante pour le protéger d'éventuels prédateurs à deux pettse. Le surve:Lllsnoe s été effectuée per Bernard COUVKEUB. Bur les trois jeunes découverts le lu Juillet deux s'envolàrs¤t le 22, le troisieme, plus faible, s dû ltre sacrifié pour nourrir ses aimés. Pas moins d'une dizaine de sorties sur le terrain ont été nécessaires pour repérer les adultes puis le nid. Au totel, 50 i 55 heures ont été consacrées à cette oouvée. _ _` 5 " (A`. ' ' , - .//4 J. ·" ` »—_""zj> / f· 4. _ — ’ 'È_ -: .·· -- A ` ·`.` tî nd'- · _ /- Q? ) I ` ’;' 'J,·_ ‘/ `< L ~ sy e -. - _ · rr «£_ L _`-- , `_ -- ·¤[ ui ;’« É4 ` Q I ' ·\( - f'*~<hv‘È· ·- - îgîïv; ·~ p . î' . ’—· a' _\.·_;·§1• . `_ 5·.,,_‘fh·[._ ,_-‘=ÈT;( ·"«· ·· _ ;“~ 1 MI" · · É;/W,'« ïp kà§Ã\Èg \ sk`! ' · d _ ‘ .* · K (~ ign? r. ` ;x\` *¤ _ ' ' ' ,·· ; · ' ‘ç· ,. (Q, ·,<~/`·,« " , ·· ‘ ‘ . /·"ï*·T' :;_ · ·r‘§--:'_r··,· _ . z ··",9\§ m · \ ,`. YH '· °ÉÃÉg)É.É'gî-È'1" Ki. · ’ -;“?__2- *Mz\r ,l ljigqr 4_ ~,=;_,î·£,;_;:’,,;t; ; · I lq, TM ·' ' î" '· ‘ · ?"'°*‘,ï`··.% .· ià??:=‘:=·¤=îî·’ -—‘Ã,§’ë¤.‘·È§* ' ·. ,.-«,,,.,,, ,_ - ' - ` ··`>*?'···î*"1 s?;’;2f '‘‘· ` ~ `· ?Li<*"’ " · ' ? ‘ ,;»—<`?¥ ,. ' l* ’ ·'l` ‘ zîi-¢.?— _ . 'izï .’·'`. s " " v` · , —. ··'' ` à ··;`;:'_ '_ ,, ·· . . · 1- à zrrenrj J '''` " · Y _ _ ·=<. T5-: ' _ .· . ' ?;_ · . _ L __ ..·· ·s¤ .:54* _ ’_ 1* QG ·?·?Ãà ‘ ’·/’··~1'É·?·?4 ..«- , ·· ‘ ·; q'e/ ·,¥ */3 ’ [ ` 5, 'ÃIQ À ¤;`·_`à . _ ", " —. ` ’ J , 4 / _ ‘ I/,, l: '_: A"_[·` `:v•n ".'..;;·r· ):·;·«_"_î..ë_‘_';Àt·:-; ; *4 'J \`I ` q` ‘ qi 1 ·¤_ , d, . ,, · B, :`§;'_U·¢/IIr;./iq:.';`·':_··`_:___'.;-·`_ · · - ` · · _.‘ L ( —¤ · • .·fv .·' l--:‘·'··:r., ';` "·.··_'·l>··!·_· t J ` \ hC G [ y . «·· _} . _\‘__;:_"_’à ’_··.'\·'· ·-,§}'>_·'_,;··;. _ ,-' ' _ ·· `_ ` ¥ *9 (_P_k-:7 Q gi ;;·;;t .`·_··. ,·~,··_ ;·5';.._—îl·..!· v ·_; · [ &°‘+C,( t··:';’ ··.= ‘ fu?. .‘î='.-if" ·.·`* *2%. · · ` ,,.<»" Sfr-’· rl: :T:'J· il .:À‘_ ...2 · X., · ` . _ /$Q`_)\ ‘ ’¤~¤·r,·,, Q îë Q Q, se W '^ t`Y¤\M CL? Se À«î%¤u.vcÀw \Q'> CM QS Q
r — 8 — · I Le deuxième couple se situait A une quinzaine de kilomètres au lord du premier. Ihns cette sans, un mâle adulte avait été repéré lors de nos sorties en groupel Plus tard, le nid e été localisé par un de nos membres, Jean-Pierre PEE qui ne compte plus les' heures passées è observer les Busards. Celui-la était senscé, il était situé dans un champ d'crge déjè bien avancé alors que les jeunes n'aveisnt que trois semaines. Dans ce genre de situation, nous savons par expérience qu'il est préfé- rable de déplacer le nid plutôt que de demander è l'agriculteu.1· d'évite:· le·fauchage autour du nid. Xalhsureusement la parcelle voisine était constituée de luzerne d'une hauteur insuffisante. C'est alors que Jean-Pierre FERRE eut ame idée géniale (si,si), au cours de ses longues observations il avait remarqué se posait souvent sur un buisson en bordure d‘une pièce d'avoine encore vert. la nichée fut alors réinstallé dans ce champ au pied du buisson. Ce transfert comportait des risques, le distance entre les deu: sites étant de 165 sètres ! Ce fut une réussite puisque ls femelle retrouva E sa progéniture quelques heures après. · Trois raisons è ce succès x — la bonne connaissance des habitudes de la femelle (buisson—perchoir) ` - le fait que les Busards St lsrtin ne s'éloignent pas du site quand on les dérange, à l':Lnverse des n Busards cendrés qui disparaissent pendant un long moment. · le fait d'avcir montré un des jeunes è la femelle pendant tout le trajet. I Il y e néanmoins une ombre è ce succès. Une semaine plus tard, lors d'une vérification, un des ` quatre jeunes, éffarouché, e'est envolé è 50 mètres du nid, sans jamais y revenir. Il n'a pas été E retrouvé è l'envol avec ees trois frères. à EV CONCLUSION Q bepuis que los protecteurs de la Nature protègent las nids de Busards, 1l·'s'ag1Lt, a notre Il connaissance, du plus long transfert de nid jamais réalisé en une seule fois. Il semble que les H déplacements des nids soient plus Lnterressents que des interventions auprès des agriculteurs ( on ne connait pas toujours leurs intentions). H Iüsxpérience aidant, nous pensons faire mieux l'année prochaine, avec votre aide bien entendu". I v l ‘ N I A PROPOS DU PIPZGE A POTEAU I · ' Il y a è peu près un an, nous lancicns une campagne contre la vente du piège à poteau. Le problème de ce piège est le suivant : l'usage est interdit (tue principalement des Rapaces) ï sais la vente reste libre. Nous intervenions alors auprès des ministères OO¤CE1'Gé8|(ÈVlJ'O!J.¤€G€L`nt' Commerce et Artisanat) ainsi qu'suprès de plusieurs députés picarde. ` |· 1 4
- 9 ... Un député de l'Oi.ne avait écrit eu préfet de son département. Le réponse de celui-ci était npiduont classée` dans le d¤•¤i¤1‘· ............—· I Lujou:·d'hui nous ne résietons pas su J Wi/J plaisir de vous la communiquer. !·.···..»··« «¢ x. 5f§•»”·r•·* sé: ;’,••¢0»«:/JC /,iÉu« v- REF z A rappeler z CAB/SD/CP/N° | Monsieur le Député, Vous avez bien voulu appeler mon attention sur les plaintes de M. le Président du Groupe : Environnement, Protection, Ornithologie en Picardie., ‘ relatives aux dangers que constituent pour les oiseaux protégés les pièges à poteaux. ` J‘ai l'honneur de vous faire connaître que de l‘enquète à laquelle j'ai fait procédé, E\ R ( \ \ ! il ressort que dc tels pièges ne sont plus utilisés ©\A\AO\/\ , (1** CGMS C\ dans l'Oise. \ , n S©‘^^‘^*° _; \\ X QV` VQ\^A CUU"‘r°W\NQ"\\ bien ruteudu, si cette p1.¤Lique venait \,L$ \^^QW(iq\§Kç$ SOVQY ·QçQQ$ à réapparaître, les gardes-chasse, placés sous · mt · \ ml - \Q< 7 la respcmsabilitc de la Fédération des chasseurs Vv¤.w\>~Q Sx ‘»* Q*·°\^ · - · de 1'0ise, ne manqueraient pas de verbaliser les contrevenants. S` PQ_`,5OW,,O·` meut `_\IÀ`\\<¤Q) Par ailleurs, une éventuelle interdiction t gç \ Ar A) de vente de ces pièges ne parait pas nécessaire ')‘#·¥S¤\>—\·•~9 \^ O~\M"î\ \ °-C QV` car il serait aisé d'en confectionner d'autres à 1'aide _‘\\ \M um: LO \ uk \^D\)`\ d‘un piège à machoire, dont la vente est autorisée. 0. x · q N Y Dans l'immédiat, je puis vous assurer “ Q H Q- qu‘une surveillance permanente sera assurée a£in· · · d‘éviter que ces pièges à poteaux soient employés. Je vous prie d'agréer, Monsieur le Député, l'expression de ma considération ·très distinguêe.,4 M 1% ,<,JIl~«,J·( L -¤-</-—-s .Jean•ClÀ QUYOLLET / , I POURQUOI UTILISER DU PAPIER RECYCLE ? | Voici le premier numéro de "PICz\.RDIE—NAEDURE" entièrement en papier recyclé. Auparavant il nous était difficile de promouvoir le papier recyclé si nous nn montrions l‘exemple. C‘est ce que nous faisons aujourd'hui, à vous de juger. Le coût n‘est pas plus important à con- dition d'en commander de grandes quantité à la fois. _
APPORT P IERE UALITE UALITE COURANTE RECYCLE Nscssssuua REM Q Q E •-· - ·‘îi' 2%*} E 3. .. ,, — . ¤ 0 È. *3 gg]5 S,3eüres(2400K3) 3,8stèro8(l WOK!) Vieuxpepierseul E É- h _' -0-rd. - •-— _—__—i~-— E ; Q I È A ¤ ~· ” ° du n , EAU j“8qu'à uodusqu s·· jusquà 8 En FRAIQHE zgoggomœs _- ___L 000|ntœs - 2000htres —_-I tg ,5 \\ /_\\ A//, \\\* ·' ` \ _— - .. F ` - I W É W @ a` `n `jr N- [ xxx, E yu ENERGIE 7600 kWh 5 000 kWh en moyenne I moins de 2 $00 kWh UNE MENACE POUR LA RESERVE DE CHASSE AU NORD DE LA BAIE DE SOMME : UN PARC DE LOISIR A LA MAYE l.L!l—IûISIRS a surgi des dunes il y e quelques sois. Le lB Août, les nenbres du Conseil d‘Mn:Ln.1s— tration du GKPOP sont allés visiter ce pare situé à côté du parking de le laye, donc en lieite Bud de le Réserve Cynégétique du lord de le Baie de Some. A cet endroit existait déjà un centre equestre qui proposait des proeenades dans la baie. le nouveau parc\de loisirs offre des possibilités de baignade dans un bassin creusé pnseieresent à neue ls dune ou des prolsenades en bateau i noteur électrique sur des canaux. eux eussi recesnent creusés. On peut aussi e'y pronsner à cheval. Lux amateurs de sports notorisés, on propose des véhicules tous terrains st nous evone vs évoluer un UI! qui venait de décoller d'une piste goudronnée située A quelques dizaines de nètres de la Réserve. OD pourrait voir dans le choix de moteurs électriques pour les bateaux un certain désir de réduire les nuisances. Reis alors pourquoi les véhicules tous terrains, engins essen bmyants,.et cet UI! qui risque en les lurvolent, de troubler la quiétude des reposoirs d'o1eesu.x de la haie ? Ce qui est A craindre, c‘est que l'exploitant de ce parc n'en reste pas lt et cherches agr-slndir ses installations è l'1.nstsr de 'Bagatelle" ou de ls'Iex· de sable'. L'a.ff1ux touristique qui en rés·ultere.1t, lwnénagenent de nouvelles voies d'accès auraient des conséquences fâcheuees pour Penvironnenent, en particulier la fréquentation accrue des zones voisines dininuernit leur capacité d'ecc¤ei1 de l'svifaune nigrntriee. Certes, nous n'en sommes pas encore b· ce stade·là, nais consent ne pas s'1.nquiéter quhd on sait que le pronotsur de ce parc ne e'e¤harraese pas de scrupules puisque les travaux d'e.nén.egenent ont été réalisés sans pemds de constx·u.1.re et que le pare est situé en zone E du Plan d'0ccupatiot. des Sols de ls commune du ûnoy, c•est e din en zone tnconstructiblà, en raison de ls fragilité du nilieu. _ Ioususuivons de pris cette affaire, il ne serait pas inpossible que nous intxiduisions une action` sn Justice.
. - li — · °”^"““”"'°"^"’““‘ COQ6? REPUBLIQUE renucmss I ` SOUS-PREFECTURE ¤·A¤nevu.i.e ^°°°"‘“°· ‘°2°"*¤¤ 1984 lJ· A IO um · 4»~i¤· casa • I Monsieur ie Président. HM/BL '· Par lettre du 31 janvier demier vous m'avez informé de la plainte U I/x _ Foi \'.Ha.\1 vx déposée auprès de M. le Procureur de ia République, à ABBEWLLE, pour | / ‘—""` inobservation de l'arrêté pré[ectoral du 19 juin 1978 interdisant la clrcula- , Quest`- P a tion des vehicules et engins a moteur dans les dunes des communes littorales. I ' Vous m 'avez également signalé la nécessité de remettre en état ou | ' de remplacer les panneaux délimitant la réserve de chasse en Baie de I I Somme. , oi ' / 7 . Comme suite à mon courrier du 3 février j'al i'honneur de vous j ’ ‘* faire connaître que l'attentiqn de M. le Président de la Fédération Départe- · ’g ’ mentale des Chasseurs a éte appelée à ce sujet de manière à obtenir une | gc), P“\“,% meilleure signalisation des lieux. I px, Ja In Ho. ¤. A \ ’ - , Veuillez agréer. Monsieur ie Président, i'assurance de ma considé- \ ’ , » ration distinguée. \\l// /1 /’ x ' xl ( \ ¢ — _] Le Sous-Préfet, ` I Commissaire Adjoint de la République, · · I j . Monsieur J.M THIERY \ ` \•— · President du CEPOP · j Musee de Plcordle I l : Louis-Frederic MERMET 5 rue de la République I ' I 80000 AMIENS I _ L .· Q · W MINISTÈE 68* la de le NATURE · Gt dt L' 1 · IIISTEE É'TRâISœ’|'S_ Un des panneaux poses . ` ' quelques temps après l'i1'1ter~ - N MA IME . , " ,. · RIT vent1or1 du Sous—FI·efet . Il , `_ Je 1) __; _ _ I' 11'est resté intact que trois ' f' · ° n ; ,. K _ . , } Photo rise le 25 Août 1984 ·_"_ ‘ ·•‘| I'- J-'_ ———'—"'°`°"°`—°`°'—— ' ` uns! L gn mm *79 .' BIIIISSE Bi __ _
· - .. lg _.,.::fî—4f_·‘î_..; _ _ __·. _i·ca.%.,>- ` `\— ·2«É%`î:rs£¢€îF.î'·*a5? . tifs. · · `· · .·r ` _ H Ve _ \,}£_2j-,·;;__—î.·¤,;e£_g.';;- _',~ -_- _ _ __ » I -_ ··`· 4:-*;-. -· ` . · . rf 'Y:§;~._' =·"•v’}j1··;E ,_·_._. '_; 1,_: ‘, ‘ · ` ' . _ï» ··»':_',· _ '. . ; '-, . ÀÉ nt üûâ Z.È;._·l_“:__,, __ _ _ __ ` - · ’ `•.ï ·':`? « ~··t?·· - U " du DS \¢A Rœsczrvz ·;_;·;5,__ ·;· ; . :·..;,:¢· I ' · ' \ \ \ — · *= ` fes avions · finals dnâu a mn" . . . I ' F-___:_·':'A_“ ' · —-—··..__4,__...····-*·g ` .·'_,€:(€. A` . —..¢À·L_kh‘ · ·« ~= r~ ;. —·#·‘I€·‘ .=rï=3·’$à,?5£*ï·aî‘ ""· — · ` · * ` _, ·_·';,« ·§f.»,_ ;_§êif·~Zl,.;.--=::;lf'~î · ‘ i ' ·‘=‘ — · " tax _ ' ‘ ·· " *-2—=’â2É·E·ï·«"É "·-:¤?%;ïli€·;;*.‘§ " ' ' ‘ "*ê*맷.Y"·‘ t ""“*'ü¤; r—.·~*=¤É · ·:;.‘.·:; , . ( :[·;·_î ··· -1 ‘ t·‘J£;ë,;g:·f;•h.J_j-`â' W- l ,. L ,î_ __ ·_ _ · " ` ' ..;:.=»;=?1·:·*·—-;:·=~ï¢-. · . ' -* · ·· Y' · —‘ ` ~>«— —« ‘· "’ ·»¢l‘·¢.·=:,:=;.‘.`;-· .·f=. :2 · .- = _. * ¢*' ., ¤~ ·:¢ = e,! ° ' I ' , I·.:·yI.». -.. .¤.:_ ...,—·s __ _--__ , ` _' — `_` T ` ` - wks AUf}·bOI'J$ ‘~ ·- ~-··_ -T-— — -·;_ _·_E·. __; _ ff, " lï A _ -—__: U -_ ·î - î·-*·- '; Y I È I ` ~/ · -_- — -ju-..··· ET;- . l, - · ..- L-_ _ _ . · ` "' " ‘ `.._`· ~ ` — `Q_ «‘."` _ " · F ' ` _ . ` · ` `§ ·‘ " Tv-., · * . I _ _ _ ` » . g` ;·_ L Q. — _ I U};-`,__ , ·' I A · ia -- J3, ""' ` " ` — " É-~ 7.*- " -,-· t , "'·î" ,, ,· · _ _ _ _ ____ _ ' . -_ _ :1.. ’;' E- ·· ·?‘ * ‘- —ï· ·· · '<Ã'*'?T%?`•'J¤?.$Y‘»`É'·"·ï1’_ '· · ·— < ` - · · ‘ - Ri`: ‘ ” · " —- -· xî - `>, -= .. - ` ·· ~·" ` à -`·· çri-· _È ‘ — - - _ - _ __ _ _ : ` ` `i”-'#·——”;'-= `;:"· ‘1— ·—··;—î ‘.·..` *.2 · '÷¤¢*._ *5-; ; ._· ` - ·; - ~ _ _ · ‘ -· .- im .·î:——"¤»»~"·¤~~ -—~·; T î · · 1 · ï·:=·;?·-Q ·~-rt · :_-i li ; 2;*:- ·..' i jês UTLJ/*t.. ' ` ~ î" " · .- É 4 _· `;`MÉ" V- "TTCÈ`. ;_~.È`·-`î;,···îQ3? Q, —— ---·· _ J Y \·\‘ p II'; · I '· · ` À, ' ·’ . · . — flan · î _ 2 /p»:,·;` ’- L É . _ _ - r——:;î··éf;;lL»·§ -ë`I>";; É. F>—1ï1;_<·;;;L·£>:_ _· _·.;»;. _”.._ _ __ »»« · . · · · ;r·—·-T ;;-._.;y "‘ · ·, ·_ , - l ' '. '. _ , tw/‘ rm.-= 5=—?#'—"·î" a—«=°?“:·`*” *' ‘ ` —‘ ' T ' ` " ` ` ( v` > ; _ . . _ _ · ,, ~ _ - _ , I . _ _ J É`-àà '· -_ ` '» -_ · V _ . . · . É z'· n- · _ _. - I ' · ¢ · 7•z> V5 lcuéî /ou/L-/'êrr‘a1Ãn·· _ ` « .· ' · . — · ; _ ' — ; ` ` ‘ io/-_ - îïï ‘Ã?·.`È ·'.``' _ ° _ '. " · ' · 3 ` · - QL · ‘ Af` ‘ · · ·~ É . î?·'?r`2"·` ‘ . · A è;.ï*_. '· 2 · · 'U ' * ` .-·¥•.t_·ï`-Àr· rf- L?" J ,,` vt"-É ' · ‘- ,~` . ` 1 ·· · . -=\·îL·É·" ` . ' ‘ ' I i··?`·;§··. ?\;î?=.·"’··‘;;‘- 'gk;. M} .,·· ·f—' . —. .- ‘- J ' ` —. ·_·";' ;ï‘ Z Q · · ` _ · · 'W— ja";} ;`\rp€·. _\f··.;' ‘?._à··‘} · . . · · î_ ` ` •, l ·· ' I A ' ` . I . . · l" haîi ` ' ' `· ' '·rëg—=«~·..·»‘."— '-” A ' ' ' _ · <?'çÃ:î: s' ' I .' I un r: ' __ `sz Ã"' __ · ' ' · iv': /D/10/`Ogfa/n}>a5 · lux ' Q _. _ ’-4*.,·.· .:,1lr ’ _‘ lâ" r ll _ - ` ‘ % Ji .. » ‘~·_.?.,î·"j ‘ · · _ al'.] vx: I ' [T' ,. ' ]· I * 4 _ ‘ï···· -• · l ( ·` Il .' l . _ . / u « ___«._îfi;. » ` .·—#, La C/msseurs qu , 9} b·..«a4»zÉ£Yqç§ ,i];·;‘«| , . V Ml V; 5}:* _· /('··"" nî/%%"«·` ' i` ‘ ' ' ' I îrî - ` - . ’ `~’ M - r·"V/" " 2 '·\ ` I`·' " · ' '. _ Èfâsîl I _«·_ · E g`: L I ’ . . —_ - —, 1 l ` 4l! H1 ¢] 4 ' ` v` '” ' 4, _· 2 ` wu lï ` 1 ‘ ' . ' * S ~ *24 ^ · · _ _ B1 x~ À. J;/··'·;.-;.;‘î7È2'·;.i-·î.—. .· j » ' -` ' · . /,`}·È·_·`}j-—;,*.?~ - —/ — .? _ ·- _ _· I _ un-üfyrxfmh/._.··:·:_ · 7 1 J , _' ' ` ' ·"_ \ç. ( I ‘ *- È fr ll? Reproduction d'u.n panneau de 1 ‘ exposition du GELPOP . " Le Littoral Picard "
... 1} .. PRINCIPALES AFFAIRES TRAITEES PAR LE CONSEIL D‘A.DMINIS‘I‘RATION DU GIEIPIOIPQ · , . É Participation du GEPOP à la réunion relative aux dates d'ouverture et de fermeture cà la chasse pour la caapagns 1984-1985. (voir compta-rendu). ° Plusieurs plaintes sont au cours, nous vous informerons des résultats dans le prochain Picardie-llature. Intervention auprès du Sous-Préfet d'Abbeville en vue de relancer le Conseil de Gestion de le Réserve de Chasse sur- le Illï. Iotre préêédente intervention concernant le balisage défectueux de cette Réserve e aboutit x de nouveaux panneau: ont été posée. après la pollution par le pétrole qui a eu lieu, cet hiver, sur notre littoral, de nombreux élus régionaux sont intervenus, A notre initiative, aupres des ministères concemés. Intervention auprès de la Préfecture de la Somme au sujet des nouvelles dispositions relatives au déeairege des Rapaces. Le Service Technique de l'Inventaire Permanent du Littoral (il s‘agit d'une mission interministerielle Urban.isme—B¤vironnement) nous a contacté pour le mise à jour des données ornithologiquee sur le littoral picard. Le GEPOP est représenté _à l'association de gestion du Centre Permanent d'1nit:Lation à l'Env·lroxmement de . M, le page de g^mT-yM_Egy W MM up,uc_,,;¤,,_t' _ - lu Députés du ième et tème cùcouuiptimu, °"'v°lé"¥ °“"'S°'“‘°‘ · u muum du coma uegama au ne upauwac, - u. Pauidenz du Consult Génuat ou un nepekutant, - la Paàeiduet du, Comité Economique et Social ou un u.p«.¢.u.n.tg; -l.e Pnuiduœduâyndicaxlaknpau t'Asb¤.q¢s•.n·td•.l4Cût¢ Prcandc ou aan aapeéecntant, · Le Pauidmt de l'Maoci4LL¤n de Chasse au Le Dunaùm Public Alcnizùn de La. Bui: de Sonne ou son acpdacntnwt. _ _ - La Pauidenz du G.E.P.0.P. au son nepzhutuuz. êxrrcuf (Jets S clac CP1 C Les nembree du Conseil düdministration du GEPOP sont allés visiter, cet été, différente sites du littoral, certains projet plus ou moins néfastes pour la Nature se sont en effet concrétisée. ...·.. Bt encore beaucoup d'affaires en cours. I É
- 14 - . . NOS SORTIES SONT OUVERTES A TOUS,AUSSI BIEN MEMBRES QUE SYMTATHISANTS. DES JUMELLES SONT MISES A VOTRE DISPOSITION. · QO SEPTEMBRE : Sortie d'initiation à 1'ornithologie sur le littoral picard. En cette période dellannée, de nombreux oiseaux migrateurs sont à observer. , 2 parcours d'observation au choix : — Réserve de chasse sur le Domaine Public·Maritime. - Hâble d'Ault + falaises du Bois de Cise. Durée : la journée, prévoir un pique—nique. . Rendez-vous : à 8hOO Place du Cirque à Amiens _ ou a 9h5O à la gare de Noyelles/mer ou . s'organiseront les 2 parcours d'observation. 21 OCTOBRE : Sortie en forêt de Hez (Oise), une très belle forêt en Automne. Rendez—vous : à 8hOO Place du Cirque à Amiens à lOhOO Place de la gare à Clermont Durée : la journée, prévoir un pique~nique. 18 NOVEMBRE ; Recensement d'0iseaux morts sur le littoral picard. Rendez-vous : à 8hOO Place du Cirque à Amiens ~ à lOhO© à la gare de Noyelles/mer pour - la répartition des secteurs. Durée : la journée, prévoir un pique-nique. l6 DECEMBRE : Sortie d'initiation à l'ornithologie dans la région du bois de Frémontiers. Rendez-vous : a 9hOO Place du Cirque à Amiens à 9h5O Place de l'église à Namps-au—Val Durée : la journée, prévoir un pique-nique et des vêtements chauds. ·
·· 15 · _ ·,A··. . ·.;·;:;_ _>_;«;_·;,; —. SACHEZ LES MCONNAITHE . V _ jé —· —·-· `=?*i··z=—r*¤· ·¢::~:.a; ·_; 1 ;:;·_.·.· ·· '·‘i'*ê‘·§' j·"ï;‘;3—;;à,‘~—l__· AVOCETTE, PHALHBPES, OEDICNENLE2, , " j <¤1u:ï.· . LABBES, GOELANDS, MOUETTES. . ,,.î;:=^·; . _. ° *·'*·-= &:·. _ ' A " § "·EÈ""°?1 ,;....· ?É:"' ïîëîïgïïî ·l r 1 -`·-` L ï ’ " Q · · ’; ;·l;r ·5L·?.f:i.'·;_îi;î—È' }·É;' ' T P ROYJR ' __ ,'f·5·"' ·Qîjgssî¤,·kîÉîÃ:;É:`Ãi_:2.?.f_\ , ·· ·~ .. pa · L ' ·_·‘ ' ' - ' · T ’ï;î§?ïïî3£;;':· ï?`i€·l.’·e · ‘÷`s€î€ 1-' ‘ · ¥¢?:’î‘&:·‘ · . . ···‘ >£%·î:l1=' ~ ··=l•~}· , ir}? ï·.ë:§" ' · • ·l;;?::È;2j; ` ï . 'jfzffâîa > fn ( LVOCETEEE (geeurvirostra Avoeetta) x 4 4 `Q Est-il encore utile de présenter cette espèce ‘? Smn plumage blanc bariolé de noir et son long bec fin recourbé vers le haut n'offre aucxme difficulté au novice. L'évènement le plus remarquable de l'·ornithologie picarde ces dernières années est certaines ment le retour de l'Avocette en tant que nicheur sur notre littoral. En France, ses lieux de reproduction sont localisés en Camargue, sur le littoral atlantique et dans l'estua:Lre de la Somme. Dans le Nord, quelques cas isolés ont déjà été notés. Les Avocette forment xme colonie dans le Iarquenterre qui compte plus de 100 couples. Lorsque la oouvaison est terminée, on peut voir évoluer les poussins qui ont déja le bee légèrement recourbé, sous la vigilance des parents. En période de reproduction, les adultes créent des manoeuvres de diversion pour éloigner les intrus; la l'alax·me et au cris flûtés incessants succèdent des mimiques d'oiseau blessé. l È PHALAROPE A BEC LARGE (Phalsrogg fulicarius) x Le Phalsrope è bec large niche en Islande et dans les régions arctiques. On 1'observe sur le littoral picard au début de l'automne, parfois Phiver, il s'egit toujours d'isolés ou de quelo ques individus. ' Z PH..l.ABOPE A BEC ETROIT (Phalarogis lobatus) : Le Phalarope à bec étroit fréquente les régions arctiques mais descend plus au sud pour nicher Chez nous, il est de passage, on peut le rencontrer de Kai à Septembre pendant ses migrations. ( OEDICKEIEE CRILRD (Burnus oedicnemus) x Les grandes plaines de culture ainsi que les dunes du Harquenterre constituent le biotope de ce limicole terrestre. Son statut reste flou en Picardie, Bien qu'il subsiste dans certains secteurs, il semble avoir régressé ou disparu ailleurs, vraisemblablement à la suite de métho- des agraires modernes. Son observation reste malaisée è cause de son plumage protecteur (brun, gris fauve); c'est surtout pendant les chaudes soirées qu'on peut entendre son chant flüté. Il est nicheur dans le Somme où quelques cas de reproduction ont été constatés. ,
- 16 .. Dassin : Patrick _TI;IIERY À7.#^*¢¢ \ / 6/ \ .1 x l' g ~ l 4, \ [J-; ·"-_ // \ ·.>' `/ ) \ " B `*/ ' A ’ _·‘_ ‘ · .\ — ·f—..·=‘ï \,· ,:- \ __ ) __1¢’1· / \«» A y Avocette I ‘·î·« ` ·. " ` - É ` `l"§jÃ;ï'“ L " `I -, ___ .5. "‘Él· — Phalaroge à bec large Phalarope à bec étroit .41; l . ',' E §`i\;>~:¤= Turi _ Oedicnème criard ÃÈZÉEÈ ;·__< ~ \ Ã’.L§ · '. .- .;» "* :—\`;= .,_-~ gcgïlg
. .. 17 - LAKBE POHABIH (gtercorarius pgmsrinus) x LLBHE PARASIZÈZ, (ëercorarius paraeitus) 1 \ É LABBE (Stercorarius slcus) x Les _Labbes sont des oiseaux de mer apparentés aux Laridés (lâouettçs et Goélands). Excellents voiliers, ils résistent admirablement au plus forts coups de vent. adaptés au parasitisme, ils harcèlent sans cesse les mouettes et les stérnee pour leur faire lâcher leur proie. Leur plumage gris brun rend malaise leur identification. Le Grand Labbe se distingue par se taille et par deux grandes marques blanches sur les rémiges primaires. Le Labbe Psraeite pré- sente des rectrices médiane`s allongées,-droites et pointures alors qu'ell•s sont epatuléee et tordues chez le Pomarin. Chez nous les Labbes sont observés principalement en période de migration pmstnuptisle, on peut les voir poursuivre inlassablement les mouettes, goélmdseet sternes pour lee faire ldcher leur proie. - É GOBIAID IARD! (Larue marinus) x Ba grandsoteille, son plumage noir et blanc le distinguent des autres goélands. Chez nous, il ne niche pas, mais on peut observer des adultes sur notre territoire en dehors de ls saison de reproduction. Les immstunes au plumage gris brun sont observés touts l'année. Sa zone de reproduction se situe en France (Bretagne, Normandie) et dans les pays nord1quss(Island•, Scan- dinavie, Grands-Bretagne). Z GOELAHD BRUN (Larue fuscus) n Version réduite du Goéland marin, il se distingue de ce damier par ses pattes jaunes. Les immatures sont quasiment indiscernables des jeunes goélands argentés au pluamge gris marron (grisards en picard). Cmasiment absent sur le littoral picard en Mai, période où il réside dans ses quartiers de reproduction, on le voit apparaitre vers le mois de juin. Ses effectifs augmentent en automne, alimentés par des individus migrateur qui laisseront la place à quelques hivernants, ceux-ci disparaissent presque complétement de qu'un coup de froid survient. Z GOELAKD LRGEIITE (Larue argentetus) x Les 'uouettes" qui animent les ports deopêche sont en réalité des goélands argentés. Ils se distingue de la Mouette rieuse par la taille plus grande, un gros bec jaune tâche de rouge, la pointe des ailes noire et blanche, d'autre part, le üoéland argenté ne possède pas la calotte noire de sa proche parente en été. Plusieurs sous-espèces fréquentent notre littoral, on les distingue notamment par la couleur des pattes. Hichsur sur les falaises picardes, le goéland argenté fréquente le bord de mer toute l'an.née, on remarque des fluctuations dues zausmincursions à l'intérieur des terres et aux mouvements migratoires. Très opportuniste, le Goéland argenté a su profiter des dépôts d'or~du.res comme source de nourriture, c'est pourquoi on peut.l'observer en grand nombre principalement l'hiver sur les décharges au milieu des terres (BÈOO individus en janvier 1980 à Seins-en-Lmisnois). Les jeunes goélands argentés présentent un plumage brun` qui deviendra gris plus tard (grisards en picard). _
- - • · :·?\ . z° ' I I I: , ll ,. $1*3*-s` l_ I- .·I I' ( • — .' ` ' n `·¥·¤ · ' var. 9}*-,* ·'î7‘ ` _ ,IÃ;’} A A;/’ · ‘··'_'1·`f]~!• ..~ `.-EJ} . .. · _1· -'ï§ ___; _ ` .· `QF Ã" " . ..__ · F Q-; . _' .·. - ,·~;’É’ ,·*’ ' · Ki \** , ···’* 1 _ ll T-Ã--F;ç_·û'·_ _•__î`_(;§‘\f .:1 f f?:.;:_f; . I · I - .._.: __ f___$,,,·îf_'fA; J/la ` " ’=ë"ë‘»"?'f»è=? . Aé «.· . ~=;.· · _ » , ·\i·;L'â·h_- . 'v'4.L I. I I î` I ·r¢ *u_·\\`,`[I<— " ·'·•=.- `,`-î_;§'*§$ç,_+ r ' —` «`· - ...;'»·»·«""ï·'$‘·?" · * · :'-‘»:y~,· Is 1‘?)?"‘ `î~ *· -x·=f!?ïÉ`=::?` ’î# . " ` "*`¥##?'ëÈ#î£î‘¥i¤·,%4 ·` ` ` -""='l` *·‘F·¤·4"‘··fî ·` ·"’:}*"`»" " . *.,`_ ` 1 I; Labbe garasite · 1 I C l A votre gauche : rectrice de Labbe parasite A votre droite : rectrioe de Labbe pomarin · * ,/ QQ? Y:. J, _ ” g /I ,' ghz:-àÉî'l; *-_} f I /· 1- :4 ·; -- / * __ _ ;— \ I [ [ · ·" . I \\-___ .·* \ V (
•_ _ ÉGOELAHD CEKDRE (Larue sang) s Plus petit que le loélendergenté, sa taille est proche de celle de la Kouette rieuse. Il s'an distingue par un bec et des pattes jaunes-verdâtres. En vol on remarquera une tâche blanche A la polnte de l'ails noire. Les jeunes se distinguent par une queue blanche terminée par une barre noire. Sa nidification a été prouvée au Parc Ornithologique du larquenterre en 1975 et _ 1976. En 1980, deux tentatives de reproduction ont échoué. Z IOUETTR IIEUSE (Isrus rigzbundus) x Sa petite taille, se calotte brun foncé en été réduite à ne petite tâche derrière l'oeil an hiver, ses pattes et son bec rouge la distinguent des autres laridés. En vol on remarquera le bord antérieur des ailes blanc. Ladloustte rieuse est sujourd'hu1 nicheuse dans le Somme. Des colonies importantes se sont installées dans la région de Rue, Péronne,Boye. Elle semble apprécier les bassinsde déosntation pour y installer son nid. On remarquera que cette espèce est un oiseau d‘eau puisqu'elle se reproduit toujours près des eaux douces. Les décharges contrôlées attirent également*la Mouette rieuse en gra d nombre au même titre que le Goéland argenté, à l'intérieur des terres. î IOUETTE PYG=«~ (Large minutus) x Bichsuse de Ie Baltique à la Sibérie, au Paye·bas, elle est de passage chez nous. Ce qui frappe au premier coup d'oe1l chez ce laridé, e'sst se taille réduite. Le dessous des ailes est noir chez les adultes. La Mouette pygmée possede une calotte noire en été. f IOUETTE TRIDACTYLE (Bises tridsctgle) s Espèce strictement pélagique, la Iouetts tridactyle vit en haute mer une grande partie de l'année. Bur notre littoral, on peut l‘observer près des côtes, on remarque la pointe des ailes noire, les pattes noires et le bec jaune. ` » *? ÷ ` · »L·=îÉtÃü§fð“·**~ '—`` Z- .. .;·_—TSî; ` f · _ ° " ‘ë€#ï‘ ." *" ‘ ,...l ·—- - _rÈT7·;*·Z-\IÃ,:î I .. ' "}‘··· ""* ..- `— É- "-""T-` _ .·¥";`>.î-;"*` ' · `· '· . .· L · — ·-·~1*—*·" _J§$1y ` w^ _ , _ _· l,*fÉë?îÈ:"- . ' ~ -——-—···E·:~. ;i —- _ ___q,î::, 5*À `ï ·~ lÉ:ïî?F>1ë9::=¤at— U; _; ;’ï==Eâ2:;::2î; »— QT` · , H- 7 _\* ° " _ .. a ·· ;Éê—;â ==ÉE==§_ _ t _ . .1 Goéland marm · —\ .C—.—. -- ··—········— _ ..·— `——î èî or? ·:—’j-——···îî’·=;:î`:·-=î;..eë···—¤·==.,"'*”;,€· ` ‘î·-5-. *—· -,—E_,· " E ___
- ., PHOTOGRAPHIES D'AILES (collection établie à partir des cadavres d'0iseaux recueillis lors des ramassages organisés par le GEPOP) ` ? r``é " O « ,, * ' " , ,.·· ~ ' ai , ' ' · et '" ~ . · ~ , . . . ' ,«;·· , .··— , ,. ,· ' II I 3 I I, ' · ·. I . I I ,— ,.·1"_ ,— —- II, ` Q ‘· . ‘ - · · -‘ .· ._.-"‘ _.*" , _ I _ »· ,_ - II I I I II II I- -, III _ I :@· II; I ., · _ _ I . . ·I · Ir I- I —I* ,,·-··/, I` _,?-" l` -` I ' " ·_’ . · ;. II II I I·;fIII=IIî‘I‘ ‘ I III II II II ‘ -· I- I - I II; î - I II I I I I I gIï IIII ÉRII I " II :- II II II II; I I - _, I .· - I II. ___. I, I, I, ,III( I ·;_ I, I _I I I_I ,'- I =I . .- .`_. ' ',· r _·. · · ·» " " } —' ¤··. .· ·, " ·‘ ·· ,- . wgrièe ..·— . `?’~'·5f—¤=î=`ïQî’É:`:·È·: *' A ·· 7 . .-,5.,;, Q `·_ __ I Rà I^;,_·iï?':È·" ·-f,__· ;;IIÉî'?- 5 ..E1_` ." ·:I I IF ``·_ ¥- , . "` à _ ,· ··· ïë ·· W A- '-·· ;~`·-..‘;ï=¤:—*‘« ·=-+= '·*»`-—··’ `··w -É· ` `+· ” ` ·· « ‘ " _ _ `,·I;*;j '*" -’*·!`”;¤iIiçI_;" -5ÈgI · ·§?«'*%’ $ÉIÃI§¢·-,;"··,,;·,I;» I- I ·*» lu`` ' II"-? I ~ ` ` :.";«;,?a*¥ÃiÉ`à· ·?;I¤? -` . ,, ·· '`'' ÃîI.`?*·‘=î *E`? , . , ,·>" J `· ··-· I 'II’ _ I I -I E1" _:mÉ`s·À·=~• .I' .2: ' · EJ , I*··Q I1: ; .· J · I ' ._I ‘ _: ;` I ~_z- ' ' I I‘I`< I " ` ··ç" ·î""`|,‘I'mï ·>`· ·-·= ~` —· ··<··' ' "` " I ` ·‘ ' g ·- · · I I I _ _ '_ _III:îII,I_I.II:~ ,I}_I` I _ f1J . · 'I.I ’ II . ' · _ ' ~ " I '¤·, ' g, ` LI I '· - -91 î. ,2É——"j"=î · =-, . ` - à ’ " ~*· ·. I -_ __ I II I·I II III'IT:I_£II.It,I_ I I.I I 5 » I Il tïh z , I PI ,. '· ·, ' ;.` ._ ·’«` · P · · - à 4-* ‘ ·- I- -' - TI I`;. II . I. ' II Ig Q ( .:I;’II` ··;- I L2`; A ·I`· I 'II(IIIIî-.III_'É I [fl", II,·"I-I ,-`If III _··" ; I II I / [I _ ’ 'çêê'; "IIIVJ ëI J: EI 5-__ I'I I_fIII ,· II I 1 I I I I I; ··I' I , I ·— ·_ ' ,II Iï,`]`·=’·_ÈÈ·-. I. , II · · I ·` }:,’·" ÈIZIÀ _,,' .· ,· 1 · '· - ' — ' . . - '··· · · ma.-;, —··— i ' > _.—·., .- ;.,, L-;1·È·"' (ak T•··";Y` ' ·. ".,..`·.~,;,Ãl i ii `=¤b` É"!. * —.·,1.·~; · sa- ···— · · · — ‘~#`I ;.Z-. (l) Goéland marin (2) Grand Labbe (5) Goéland argenté ad. (4a) Goéland cendré immature (4b) Goéland cendré adulte (5a) Mouette tridactyle immature (5b) Mouette tridactyle adulte ' I I · ' I . I FI "‘*"_ - , · I fjq“î"'I·" I I I I ¥Iî· ` ` É`? " · ";;·«.·" · ' 3- " - il" `ël;'*·l"'ë.r·ÉÃÉ"‘=¤· II - I II II»;I,I · I· .*&·- III ' I ` - · `¤à5ù_,E"` " . .' `· ,_ ,· ,; ` `. 5;-. · * ‘“ I - I W I I ..—·- -··. I ·. ` - ,1 _ ,. ·, ,, ., xt-? I ‘- I ·I"à·,`(; I' I-·.`:I_I"'L·. ,-·" ,=",r1¢ }$ . ="·, ' 4%-È ta -2- ·=aa 2 tk ng- I€‘F· « - · -· ··-··'·—· `, ., i, "`J·"— *T‘ ·,£·— =,;` ._·,..*`l ’I -« ¤· ' · .- , _ _ J"' _·./`I_,é·‘>;5If_Ér’ Ã-·\i;»,;_\I ._,ï_.·_·1.`_1 Q ·, I.?} · _ I_ , ·-§·‘ * _ a, ·—, ·_ · I,;··"£5’ gi; Jv = I ï·\*.;- _ j’r =· -' · ' ._ . ¤ - ‘ _ =— I IJI; —·)«._·À___x;;.___III I I ._ II I II I I ,-, ,_ · .·- I E » , G ,1 G î·» , F5 .- ·` "' I. ·;' ,, · - I · ·` S' I _ ` _ ` - 3 É I` -`!"II, I É " Ã, I _, .» ·· ·· II I I-. Iqë I - E; ·Ã, I:¥·I· il .`1'. I' ë`=Q;l -‘F··~É III` I O I "Égtvz. <\·2. gv~¤.àg2=Y` \
.. 2]_ - I LES TRILOBITESO, LES DINOSAURES ... ET L'HOMLIE. \ par Eric MERCIER L'eau d'un ruisseau, d'uns rivière n'est jamais totalement limpide, surtout à certaines époques comme après de fortes pluies ou la fonte des neiges... En effet cette eau transporte de fines particules en suspension. Ces particules proviennent de l'érosion permanente des roches et des sols qui constituent le bassin versant de la rivière considérée; elles proviennent aussi des débris de matières végétales (feuilles, pollens...) et des matières polluantes d'origine humaine. Après un parcours plus ou moins long, la rivière va se jeter dans la mer ou dans un lac, la vitesse de l'eau diminue alors brusquement et les particules en suspension vont se déposer à plat au fond de la mer ou du lac pour constituer des couches horizontales de boue (=le sédiment). Au cours des temps géolbgiques cette boue pourra se transformer en roches sédimentaires. Les géologues sont très interessés par l'étude de ces roches et tout spécialement par la modification de leur nature au cours des temps. Ces modifications indiquent en effet les changements,de la nature des particules apportées par les fleuves et reflètent donc les modifications du milieu naturel ayant régné sur les continents A cette époque. Cette·étude constitue la seuls approche scientifique dont disposent les géologuee pour décrire les milieux naturels du passé. On a pu ainsi décrire un certain nombre de modifications dans les milieux naturels du passé, modifi- cations qui ont souvent une arigine climatique, mais qui toutes ont eu pour effet direct de faire ` disparaître de très nombreuses espèces animales (Trilobiteéî Dinosaures, Ammonites, etc...). Pour transformer les boues en roches il faut des centaines de milliers d'années. Ainsi dans les lacs ou les mers existent actuellement des couches de boue qui se sont déposées année par année depuis plus sieurs milliers d'années et qui ne sont pas encore transformées. Des géologue! canadiens (MATHBWE8 et D'AURIA 1982) ont eu l'idée d'étudier les sédiments déposés depuis le milieu du siècle dernier dans un mac de la côte Ouest du Canada (Région de Vancouver). Une telle étude permet d'appréhender l'influence le la civilisation industrielle sur un milieu originairement 'vierge”. En effet l'homme blanc n'est arrivé dans ces régions que très recemment; la colonisation et l'egriculture n'ont commencé qu'en 1862. En l90l la région n'était habitée que par 52000 personnes, il y en a maintenant plusieurs millions. Ces scientifiques ont pu mettre en évidence un certain nombre de modifications dans la nature des sédiments; voici quelques exemples. Vers 1890, les pollens contenus dans les sédiments ont changé de nature, on a assisté à une brutele diminution des pollens d'arbres pour voir apparaitre des végétaux de friche ou de culture. Sur le plan des polluants, on observe dès 1947 une forte augmentation de la teneur en plomb (toxique) qui correspond è la croissance du trafic automobile et è la sédimentation du plomb contenu comme additif dans l'essenoe. De même depuis 196} on observe une brutale augmentation de la teneur en produit radio- actif qui correspond aux essais de bombes atomiques dans l'atmosphère. · D'autres corps chimiques plus ou moins toxiques (cuivre, potassium, strontium, aluminium, titane, zinc) augmentent parallèlement depuis 1950. La cause de cette augmentation est è rechercher, bien sûr, dans l'industrie et dans l'agriculture intensive. · \
.. 22 .. Haie ce qui est sans doute le plus grave, c'eet que l'on assiste à u changement de la nature du sédiment. Les couches les plus anciennes étaient constituées principalement de matières organiques (végétaux morte), actuellement non seulement les sédiments sont constituée principelsnent d'argile mais de plus l'epaisseur annuelle des dépôts s'est multipliée par trois. Cette multiplication et ce changement de nature sont è relier à une érosion des sols et donc à une diminution de l'épaisseur de terre arable dans les terres cultivées du bassin versant. Cette diminution va aller, a terme, juequ'à le complète disparition... C'est ainsi que chaque jour 660 hectares de terre sont perdus aux Etats-Unis (0,22 millions d'he par an) (DORST 1974 p.l92). La cause en est bien sûr 1'agr1culture moderne incapable de respecter les règles élémentaires de protection du sol (protection ou mise en place du bocage, labour perpendiculaire à la pente, etc...). __,_ _. _i 8] 1: '.' *.·• _-"-`» ·`u ‘ .•:¢ .'-’r"/-`\<q , '-‘ ::`|" ' I '1· .~ 1 D x x ·”“.e 5 ' *2 ( · •"· ` '.`)\:}» ·;.É.'lIl ` \ I, |« ,J vtt-__· ,•`-c¤¤•o -“___.-· LJ! / ' \ `-I T ,4 / )' `, F, P --4 l 1 S, `l1"'t-\F|ë§r’tfI " V i'1.'. · - J . m» · ' " g' I" ( ,- "-- I ' a ,»*"" ssseî P , · Mme"' ï7—‘~’ —- <=~— ` »‘» . -’ `j*ï?7',¢ ! __ *4 , ·· I __ 74 ( MIL} af} 5/ j .' _ ·£_:··"` É" · · · Õ_ ' È"),-/, « ·, I ` ' . .‘ LQ * .' A- · /40/ ( I- ' I ‘ '.' •'. î, Il , w °· . f ,· ·· "’ ' ./ __ Nu" /9 ., I,:._ Fx fî nfîq ·· df- f / \ I ·’ · à \ _ *1 / '· _ • . __.«-“\\ A- ,.~·· 2 ; if® t· ·, ».~*\$* ,' L ¤ \k J; i` - rf `® [ §""""" __}l'7¢••--tj \ /l nl · _` — 4 ,4/ Q `~_~" 1. §·— " ·`——"••lI|—¤¤‘." Rien dans cette étude n'est totalement nouveag et il y a longtemps que les écologistes dénoncent l'augmentation des polluants dans notre environnement. L'érosion des sols est également un problème connu. Mais ce qu'il y a de nouveau et d'intere~sant c'set que pour la première fois et grûée à une approche géologique des problèmes de l‘environnement, on dispose d'éléments de comparaisons entre les effets de notre civilisation sur le milieu et les effets des grandes catastrophes climatiques et éco- logiques du passé qui sont connues pour être la cause de la disparition d'un grand nombre d'espèces vivantes. Ie moins que l'on puisse dire est que cette comparaison est inquiétante... REFERENCES : QQRST J. 1215 : Avant que nature ne meure: Deleonaux et Niestlé éd. 542p. EÉQQEWES H.W,,Q'AUR1A J.M. lQ82 : Himcric changes in an urban watershed determined`by pollen and geochimical analyses of lake sédiments. Can. J. Earth. Sci. 19, pp2114-2125. ° Trilobite. : fossile disparu è la fin de l'ère primaire Ammonite : mollusque disparu à la fin de l'ere secondaire
- 2 T .. ` B ' °' ->T*' ‘ ‘ · M · ' ·· e ‘?;~s.=:e. 9-1 ‘ ' _ 1 ,,1. .g _ 1: · I_ - ·k?__ -*3***,1-r. w _ '— ne · · . · ¥f \·· . r ‘r. i ix r r _' H, I , Le · Y .. ,1 pi. î 5* I [ ê¥',=_v'ëI rr _ Q, ; W H ; É E l l I, ` _ .Q,wà•€`t i 1 ` F LL É à à 1 ·. · ·' =·· ··=··"‘· ·· · "=*· · ·· · ·"' _· * _···· · rm- — · 1 —·—r:_-‘.-7·t —. etdederer·reedelen»riora1er·rtertt C Amlu. ernle. Le bonheur de l'homme dort passer event le production, le prolit et le consommation ; Il besoirts collectifs avant les hterets prives et |'evertir du monde avant l'eaploitetlon aveugle de le Terra. Dictees par le simple bon sens, esa pnorrtes sont luleaaablsment proposeee par la mouvarnertt esso- cietif engage dans Is delanae de la nature et l'action ecologique. Depuis quatorze arte, a Combat Natura n tertsoigne regulierement de cette vtutits associative, de ses luttes opinretras, de ses succes. psrtols lnesperes. de ses echecs aussi. Dessuocemilyenazatilyansuredaplusenplusl Si le montagne, parlois, est encore bella, si le littoral n'est pas partout voue au betonnege, si le remambrernant de l‘espace rural n'eat plus tout I lait aussi devaatateur 3:9 le fut, c'aat bien parce que, partout, des associations de citoyens resolua vetllent au grain. Le cœur cites de quelque importance sera bientot degage de |'etrarnte automobile et rendu I l usadgla des pretona. Les transports en commun ranaieeent en milieu urbarn, avec le tramway qui revient e enoble. La recyclage peu e xr âagne du terrain et des alternatives reelletee se dessinent dans une multitude de domain!. L" a pou- velr de vlvre a, ele aussi. felt son chemin. Il s tseu dirt ans 7 ll en faudra encore dis, vintt 7 Bien sur : l'evolutron des menumss est trop lente. Le decouragement guette la maaumwseu qul se de consacrer son temps et ses efforts I une cause juste, sans doute, mais qut, I son niveau, ne s'impoae que tree lentement. C'eat le qu'intervient a Combat Natura ». ll se passe toupours quelque chose, quaiqtsapart, qui fait avartcer, ne serait-ce que d'un frentisasment, la ceuea que nous defendons. Pour suivre cette evolution et le comprendre, vous devea llre tt Combat Nature s l Pour faire savoir e d'autres ce que vous faites, pour laire connaitre vos actions, vos experiences et vos methodes de trevsü, a Combat Nature a est I votre rllsposltlon pour publier vos temoignages. Nous souhaitons pouvoir poursuivra encore longtemps notre action. Pour ash nous avons besoin, I le fois, de votre pertlclpetlon et oe voue soutlan morel et materiel. Vous pouvez nous adresser vos dossiers : prenez un contact telephonique avec la redaction. Faites vous un devoir de nous envoyer, des au}ourd'hul. vos sbonnernents. Notre combat est le r Combat Nature a Combat N••¤r• • üuûirecteur de le Publloetlon B.P. U. Mm Perigueux ‘I’l.:@U·8·|I1atO·I·11 Alaind•$warts Decoupez et adressez e rt Combat·Neturs il B.P. N, 2A003 Perigueux (France) Nom et whom : ..................................................................... ; ............ Adrnea : ........................................................................................ Actlvltes prefessatnndlss ataaeoclstlvss : ............................................................ Versezsurzrtoltthsorrtrrtedsttlz N I- ·-1§0Favecaoutien — \(DF•imo|• ?;¤••a•ereastassaelssut•tse«rara··s.·.......... - i20Fm|ütsnt - 120Fetranger par users bancaire ou C.C.P. len ce cas envoyer les trois volets sans numero ds compte) libeee I l‘orore de s ïlüli Nature s, B.P. U. NUS Perigueux. Tel. : l53l @.29.01 Date : Signature : Pour on savo ir plus sur les pluies ac idos , l' accident du lvlont-Louis on Mor _ du Nord, LISEZ LE JOURNAL DE :' —· . 6 ortzsnvcscs il rue de le Bûcherle ÀÈOOIDIIDNII : 75005 Paris fan, enl J0 F Tel 3259137
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à È Pnpler récupéré et recyclé EXTRMTS DES STATUTS DU G. E. P. O P. 'L'Associatnon dite 'Groupe lznvrronnetuent Protection Ormthologie en Picardne’ (GE P O P.) régie par la loi de 1901, 'a pour but de contribuer a l'éducat1on populaire en matière d’etude et de protectnonfde la Nature et des oiseaux. sauvages, et de sauvegarde et cfaménagement rationnel de Venvironnement et des sites. Elle se propose de mener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées; les périmètres sensibles, la protection de la 1 Nature, lüirbanisme, dans le cadre de législation en _ rigueur'. ICI] En patronnant des manifestations de sensibilisation en formant des propositions concrètes en mtervenantiuridiquement contre les délits, ` en intervenant auprès des pouvoirs publics et des élus locaux en coopérant avec les mouvements simxlaires. Le CBPOP, association 'agréée’ (reconnue par les pouvoirs publics) veut étre non une ’societe savante' mais d'abord militante. C'est pourquoi, l'mtérêt que vous pouvez nous marquer doit se concrétiser dans un engagement La sympathie pour notre action ne suüîra pas à résoudre ·les questions I__et à nous donner du poids. NOUS N’A VONS QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION " INENVIRONNEMENT C'EST I.'ENSEhxlBI.E, A UN MOMENT DONNE, DES FACTEURS PHYSIQUES, CHIMIOUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONOMIQUES, PSYCHOLOGIQUES ET ETPHQUES SUSCEPTIELES D'AVOIR UN EFFET DIRECT OU INDIRECT, IMMEDIAT OU A TERME SUh LES ESPACES, LES ESPECES BT LES ACTIVITES HUMAINES. " l (définition donnée par le c©nse1l 1nte1·nat1©nal de la langue française au congres d'A1x-en—Pr©vencc_ en 1972) shop I¤|¤ts·j—-Dothan: ·l·—|¤r•¤u