T .· u I jf- A ____R_ D` uî I C 3 I' IE ïèî I —·~î V —·1·. u -É— ' · .· n° 73 '— ·""I`·’Ã'°·'I.â"/`à 1=`¢**=""”· 1 . .1 I `' ` 1 2 *, ‘*·-· 1 1s `_.· 1 · A ` . '·'' 1s"I`." `:`\—-·· '-'I":-` _- J --·’Ã" a~·-" F5 Im"; `.—· ' ld.'; ' ._ · —?‘«-fg? " " 1 . _ 1,: Ti-. 1.1:9- `îi.1—'—·És1;" Q ’ ``'`' — I I ` I1 ·I' `”" II`I`$` II‘I=L III"- A 1 =1:·-‘·~·1 ud ‘;··~=«>=s=.··;·r·-Fe? " vé'? -e~-‘ ' ‘ .-” ‘ · ' ; 1 . . F . 1»1 .··. -· .1-fée ` Il s i ·`·’ , -1 I1?. ~_1 .1 I l Fîgrâ:;ï'ë?1=;:1;;q5e1 B [ · `3 K $' *· ,=».î·<—‘11·-1îI‘·*‘ÃÉ·‘I .;.. · ‘ ` I 1 **1;. ‘=¤È<l¤;_§_1 ·.-= -112: ···.. . _ · -¤¤î ' - xp. ._,_ ..; ·—.·.,;‘_î-c.;·=1,-:;_··1·¢_~,—,¤_;-._-__··.:_ .:- . _;T ·· _ ` l r F [ II I`- I ·II __ . . I II · .II¥· I I . .·,.1.5~`,_ ‘,_•-î' -_ · E. r / @1 .—·:.l-15e -. e i - -,4 A .·`· 1 A I ’ ` 1 ` -` " :-‘ _ _ - 1 K Q F * +1 si .· E _ ,1 sx ·»l= sy, 'I.: '_•=-,1 F-T- . .:1 Des adresses I A E 1 _ 1 x î ‘%,*l' I IIIII sg . |û0UI`1âQII” III q '. I I à îàl _.g··'1î .I III jI·I II I- III.I.I. -:I «/I I I I._ 1 II- I1 ` _' ü sa BTÉES OITIEI . esc-; si- 1; _ #-%*5-; IK ».,..1l'·-SIXI-»,_` ._ · . 4. _!. ès *11. ·1-ses __ _ _ , É ``.- à 1 . —~ 1; 5 ·`î"E1*I ` — I* ES II°I ` 1 ` ··.·. .1 ·· -- :* ' ' T ··_r` un __.,., H _ _. jl- P DOSSIEF Z 1 - —--—· _J_,É.j;s.1E 2.. ·"îi*,:·e?Èï`j ·'-,?%ï;¤;;a»-:ê~îî?ss—r1,,. J ` - · ·· · 1 _ _ _ 11 -1>î.· #1. _'—sj;g§;;§:g-_ , . ‘¢}â«;·1?-?_;,Ee5 .f:>îiëɧII?'*;1·ÉI"É’Éj‘iâfE;;,· · 1_·_. :1 _‘ · _ -- 1'1· —··-— 1 1; , M .s`_ isa;-··‘=· · 1 -· ·· 3;-.- ’—~ · ·° ' '- , . -` · F`? ï·· 1- ‘1 ‘ ‘ de la Bare 1; . 1,.1 de Somme “ A A 1 I 1 #*1 — * Revue trimestrielle de |'Ass0ciati0n PICARDIE NATURE I 1 ISSN O 1SI ROI Cummlssmn parratre N° 63860
Picardie Nature n° 73 5 l1lRÉllÉ'·'@LHHhdL?S`î`U@UÉIS C1 l1lRÉllF'@lT3hVÃldÃ1'î'U@UÉlS C1 l1l]1ÉIlF'@ITIhYUd?Sî`U@E1US rs, rents devant la Commission européen- d’éclairer les écoles, conserver les vac- . . ne des Droits de l'1·1omme. Celle-ci cins, irriguer les cultures, faire fonc- S · · vient de déclarer la requête recevable. tionner les machines. En cas d‘échec des négociations (le Alors, pourquoi pas en France? "En effet sur 400 cartes de prélève- ROC, association de défense des droits G. BAUDRY ments distribuées l’an dernier, seules des non chasseurs est prêt à s'asseoir à la 104 sont revenues remplies. Sébastien table, avec FRANCE NATURE ENV1- NB. Bien sur je suis d'accord pour toutes ROCHE qui présentait le rapport d’ac- RONNEMENT, sous l'égide du minis- les aides que peuvent apporter les riches tivités a donc insisté sur le manque de tère de l'Environnement), la Cour aura aux pauvres. sérieux des trois quarts des chasseurs àconfirmer ou infirmer la décision de la Mais si EDF aide, c'est du commerce, si qui n'ont pas rempli leur carnet". Commission. . . mais cette première Danone aide, c'est du connnerce, si "Pour être crédibles, il faut être sérieux. étape est déjà une victoire 1 Adidas aide, c'est du commerce. En lisant les chiffres que nous avons pu Que les commerçants s'occupent des récolter, on obtient des résultats com- Source : Rassernblenient affaires, je suis assez grand pour m'occu- plètement erronés. Surtout que certains des Opposants à la Chasse : I 1.07.96. per de ma générosité, s'il y a lieu. vont même se vanter de tirer une tren- taine de canards durant une nuit." Enfin 1 vous voyez que tout peut arriver. VN, WN p/W N 2 Voilà des chasseurs qui avouent. ]’ai il / / PAM __ remarqué que presque 300 ne renvoient P/W \X\ ' ` pas leur carnet. Pourquoi I (question à \ ·\\·— (qi my`] IO F 1 ) Donc les 100 chasseurs qui Alors que la France n'a pratiquement répondent vont souffrir d‘une détério- —î_î 'TI _ PFW plus de saumons, mais irrigue déjà un ration de leur image à cause des 300. minimum de 1,2 million d'hectares, Tenez vous bien 1 je lis la suite " La QPH QI/V est-il utile de construire un barrage majorité trinque pour une minorité". 2) cher, menaçant les ultimes saumons (en Que voilà une belle majorité de 25% 1 1 _ 1995, seuls six saumons Olït franchi 1'as- A moins que ce ne soit le journaliste du censeur du barrage EDF de Poutès- Courrier Picard qui ne soit pas bon en Monistrol), simplement aux fins de math ? développer l‘irrigation dans les Gérard BAUDRY limagnes clermontoises I d`autant qu'il Source : A.G. des chasseurs est maintenant admis que ce type du littoral sud de la Somme d’agriculture favorise la concentration (Courrier Picard du 24.6.96) POU I, Uoi as de la production, la pollution de la res- q p source en eau, la désertification du I en Fra nce ? monde rural. La Les associations, inquiètes devant les ]’ai reçu ma facture EDF pour faire une conséquences prévisibles de cet ouvra- bonne rentrée. ge, demandent qu’il hrsse l'objet, dans La loi VERDEILLE ne résistera proba- Derrière l`enveloppe, on m'invite à me les plus brefs dé1ais,tI’un audit indépen- blement pas à l'épreuve de la Cour montrer généreux pour une association dant, international, permettant de faire Européenne des Droits de l’1·1omme. "Energies pour le Monde". jusque là un bilan coûts-avantages qui n'a pas été Depuis plus de 10 ans, le ROC défend rien à dire c'est la mode. Plus généreux réalisé et autorisant ainsi une compa- ses adhérents contre la scélérate Loi que moi tu meurs. Mais j’apprends raison entre les ressources qu'il créera VERDEILLE qui impose à un proprié- qu'avec mon argent, sans mon avis,EDF et la destruction du tourisme de pêche taire de laisser les chasseurs de est généreux. _l’adore qu'on soit géné- au saumon qu'il induira. Elles deman- l'Association communale de chasse reux en mon nom. Autre hic : nucléai- dent à M.Doligé, nouveau président de agréée venir exercer leur loisir armé re en France, renouvelable ailleurs. l`EPALA, de reconsidérer à la lumière chez lui s'il ne dispose pas d’une surface Lisez : Electricité de France et Gaz de des acquis scientifiques récents en minimale (20 hectares d’un seul tenant, France coopèrent avec la Fondation matière d’écologie des fleuves, cet par ex) "Energies pour le Monde" pour déve- ouvrage qui pourrait devenir un musée Ayant épuisé les recours et plaintes lopper l’utilisation des énergies renou- des réalisations nationales inutiles, auprès des juridictions nationales, le velables dans les zones déshéritées. Le comme Concorde ou Superphénix. ROC et ses avocats défendent les adhé- solaire, l’éolien, le biogaz permettent SOS Loire Vivante
6 Picardie Nature n° 73 UlRÉllï@®HIl]LÃI'FU@ULflS U l]l]UF@®UIUÃÃ\TU@EUS E1 |]llflF@lJî2HIULÃI‘ïU@ULflS Il ' Il Vite dit Pour que vivent les rapaces de France. ,§?yg?~·e îlesdchasseurs eâtrémistes. Ceux-ciaexîgent ' · ‘ ' .· ···· =·;·· 'xjçî ' a estruction es ra aces et particu mère- ,_a ’,">»î\)-‘·'i9’li»(" ment des busards, ressonsables a leurs yeux , l I':) 7 . . . I I Iv! du declin des perdrix. _ " Les busards, rapaces de plaine, par ailleurs de I'2Il1ImaI W É; •y/ I menacés en Europe, sont tout autant vie- ` ` I N f times que les perdrix, les autres espèces chas- A titre indicatif voici X R j' sables, la faune et la flore en général, d'une quelques marques de produits Q t agriculture intensive, d'une urbanisation d'entretien qui font de réels if é l }/ galopante et d'infrastructures lourdes, qui efforts dans leurs méthodes I \ _ stérilisent nos territoires ruraux. de tests et ont arrêté les tests Le FIR et la LPO remettent au ministre de Les ZOO OOO signataires de "Pour que vivent sur I’animal au moins pour les l'environnement ZO0.000 signatures en les rapaces de France" mobilisés par le FIR, produits finis : faveur des rapaces. la LPO, la revue La Hulotte et de nombreux Monoprix vert Le IO juillet 1976, la France se dotait d'un autres associations et partenaires divers, instrument législatif efficace pour protéger manifestent ainsi leur désir profond de vivre Pur et naturel la Nature et l'Environnement. dans une nature harmonieuse et complète. Maison verte Vingt ans après, rassemblés autour de la Ils veulent aussi, et cela ne devrait pas lais- Ligue pour la Protection des Oiseaux et le ser insensibles des chasseurs, que les perdrix Ecover Fonds d‘Intervention pour les Rapaces avec et les autres espèces retrouvent en France Bîofa et Bîolav l’aide du joumal "la hulotte", les protecteurs leur niveau de population des années SO. de la nature célèbrent cet événement en Dans ce combat pour la vie sous toutes ses remettant au Ministre de l’Environnement formes, chasseurs et protecteurs ont tout Francine .BAUDRY Madame Corinne Lepage, une pétition de intérêt, en ce ZOème Anniversaire de la loi ZOO OOO signatures "Pour que vivent les pour la Protection de la Nature,àunir leurs M r rapaces de France." forces pour sauver, au delà des espèces, la _ Si la loi du IO juillet I9Y6 est venue oppor- diversité du patrimoine national. tunément protéger ces prestigieux oiseaux de la façon la plus stricte on a récemment ]. F Terrasse A. Bougrain Dubourg Les Proctériens ne reculent constaté la remise en cause de ce statut par Président Président devant rien. Avec la compli- cité active e · · Drug Ad,,,,,,§,,,,i‘§O,îf"f.‘îOC“§f,‘à Balade avec les plantes all iees et Gamble vient de lancer Dans le grand groupe des fougères certaines - Le retour du topinambour : une réputation l'olestra, une sorte de fausse plantes n'ont pas du tout "l’air de famille", d'aliment de disette lui colle a la peau depuis huile qui "transite" seule- ce sont les ophioglosses, prêles, isoètes... et la dernière guerre mondiale ; aujoud’hui, il ment par le corps, mais peut autres plantes alliées. Leur biologie et leur est temps de le redécouvrir ! provoquer des maux d’esto- morphologie étonnent le naturaliste. - Des rubriques d’actualités, lecture... mac, des troubles gastriques Plusieurs d'entre-elles sont menacées de dis- Ce numéro de la Garance voyageuse est dis- et empêcher Passimilation de parition en raison de la modification de leur ponible au prix unitaire de Z5 F : une bonne certains nutriments et vita- biotope par les activités humaines. occasion de faire connaissance avec cette mines. Des centaines de Le numéro 34 de la Garance voyageuse, une agréable revue qui traite des domaines variés médecins ont tiré la sonnette revue de vulgarisation botanique, se penche liés à la flore (milieux naturels, gestion, uti- d’alarme, mais les intérêts ont sur ces plantes bizarres et méconnues. lisation et reconnaissance des plantes, éco- primé sur la santé. Chips, Dans ce numéro, La Garance nous fait éga- logie...). cacahuètes, biscuits, glaces... lement découvrir : américains pourront bientôt - La Flore calaminaire : de belles fleurs pour La Garance voyageuse, revue du monde végé- contenir de l’olestra à la pla- les sols pollués. Sur certains sites pollués en tal, 48370 St Germain de Calberte, France, ce de matières grasses. Aïe métaux lourds par l’industrie, une flore triée Tél.O4 66 45 94 IO, Fax O4 66 45 9l 84 Aïe Aïe. sur le volet et parfois unique s'est adap- Abonnement d’I an (4 numéros) : 9O F Source : revue Pro Anima tée...Lorsque la friche industrielle devient (ISO FF pour l’Etranger). réserve naturelle, c'est le monde à l'envers !
Picardie Nature n° 73 7 [llRfllF'@|î3HIULÃXî'U@UÉlS Cl UlRÉllF@lî?UEU2Ã1î'U@EUS El Ul]`[lF@lÉt?UVÃlAÃ1‘î'U@ElflS L’ltalie aime les loups - Pourquoi pas nous ? Le loup n'est pas le bienvenu en Bien sûr, un loup reste un loup et préfé- France. Ses détracteurs menacent rera toujours croquer un agneau plutôt Une même de l'abattre. En Italie pourtant, que de courir après un cerf, mais il est 0 le I 500 loups cohabitent avec la popula- démontré que les attaques sont raris- p p tion. La France trouvera-t-elle un com- simes si le troupeau est bien gardé. Les promis? bergers déjà subventionnés par IJASPAS (Association pour la pro- Voilà bientôt quatre ans que le retour Bruxelles, perçoivent une indemnisa- tection des animaux sauvages) du loup dans le parc national du tion qui varie entre S50 et 2000 F selon entend sensibiliser l'opinion quant au Mercantour (Alpes Maritimes) déchaî- qu'il s'agit d'un agneau, d’une brebis, sort du loup en France. Outre une ne les passions. d'un bélier. Aussi goulu soit·il, le loup a pétition de soutien à la position du Ses ennemis les plus virulents ? bon dos ! On oublie trop souvent le ministère de l'Environnemcnt sur ce Les éleveurs de moutons, pour les dom- lourd tribut payé par les ovins aux dossier, elle propose des cartes pos- mages causés sur leur troupeaux, et les chiens errants. Or, aucun critère tales a adresser à certains maires de chasseurs, pour la concurrence sévère sérieux ne permet à coup sûr de faire la communes des Alpes Maritimes. que représente ce prédateur sur "leur différence entre l'attaque d'un loup et - Cartes gratuites à commander avec gibier". Face à eux, les défenseurs : les celle d'un chien... une enveloppe timbrée il 3F responsables du parc, le ministère de A la différence des français, les Italiens l'Environnement, les associations de ont su faire du loup un formidable atout Contact : protection de la nature, et 80% des éco·touristique, note Franco 'Fassi ASPAS « BP 34 - 26270l.©R1©l. français (Sondage Sofres réalisé en mai "Directeur du parc national des 1995). ABRUZZES". Bien sûr, il ya les connait pas de frontières. Si la survie Pourtant le loup est bien réapparu "POUR" et les "CONTRE". Pour Luigi est à peu près assurée en Italie, le loup naturellement : des ABRUZZES à l'Est Boitani, il faut protéger le loup de ûiçon ne trouvera sa place en France que si le de Rome, il a cheminé le long des rationnelle et pragmatique autrement pouvoir politique utilise la pression de Apennins et pointé son museau dans dit déterminer des territoires où sa·pré· l'opinion publique contre la minorité les Alpes. Selon Luigi Boitani, sence est compatible avec l'activité qui lui est défavorable conclut-il. Zoologiste italien, qui étudie ce carni- économique. Le gouvernement français Alors qu'il s’interroge sur 1’avenir du vore depuis plus de vingt ans 2 "Le loup devrait se montrer plus ferme sur la pro- loup en France, Luigi Boitani ose cette peut parcourir 100 km en une semaine tection du loup dans le Mercantour, et prophétie : "]e parie qu'il sera à Genève sans problème. De plus, à deux ans, les identifier les zones ou il souhaite le dans dix ans E" On parie?!!! jeunes quittent la meute et cherchent maintenir. Sa présence ne doit pas être Source : un territoire, l’expansion de cette espè- gérée localement, mais sur un plan 30 Millions cl'Amis n° 1 12 - ]ui71 1996 ce est donc évidente et naturelle". national, voire européen, car le loup ne D’ailleurs, il y a fort à parier que le loup _ ·"`\ a d'ores et déjà dépassé les limites du ` J 1 ! Mercantour. Ce "prédateur" pourrait \ .· =.' i b fecoloniser les Al es à une condi. 1_f‘.,,C" i ·. · L ~··‘;. . . P . mp É Ya/r tion, et pas des moindres : qu’on tolere · g_; , · —·· " ‘ \•\ sa présence. Car c'est bien de cela qu'il E34? ._ V 2 \§_ ..,,_ S'agit· Le loup, en France a plus d'ermg· jy q __ *3 .1 · mis qu'ailleurs. ""i. \ f'F(\`x§/' 7.% \.. . Bien que chassé, aussi, en Italie, il n’a 'jl È / = _ F ` l" çi jamais disparu. En 1973, dans le cadre p ( I. "` "' çi ;;;î:":"'"·.?=,.·· )\\lÈ` QI], JI ·‘ ,·_ de l'opération Saint-François financée QM _i\ T · g âff, ,|j\)`_.·<· ·' ( ,' parle Fonds mondial pour la protection Wi, ’ L __ ( _} , 2, `\ de la nature (W.W.F.) un premier ". à ty _ _ .. [ " ` recensement donne l'alarme : il ne res- "` sf ‘ x` ·j ·7 l' I \ 'l_ te qu'uneb cîintaine de loups dans lc H _ _ J. mdà U.: ----7/ _ L- pays. D’a or partielle, sa rotection '\·-V · -,,,ɤf__-_ )· Ij ..__ - -.,_ " " " ._ J~—l— devient totale en 1976. Ad;ourd'hui, i M F I on estime à 500 le nombre de loups qui ' gambadent dans les Apennins.
8 Picardie Nature n° 73 'FEB BBBUE EB EE U TEB BBKRBE EB EE U 'TEB BBBÈBE EB EE Détérioration de l'Environnement : non au fatalisme ! notre ouvoir individuel est considérable l p . On ne peut rien y faire E Tout ça nous dépasse É C'est pas nous qui décidons l STOP ! Ces propos fatalistes me sont devenus difficilement supportables l Halte à la passivité qui, à mes yeux est une forme de collaboration à la détérioration de notre planète. Au contraire, si dans le passé, notre pays s'est libéré du joug de régimes autoritaires et violents, c'est bien grâce à la combativité de ceux qui ont cru à leur chance et à leur pouvoir d'infléchir le cours des choses. Certains objecteront que la partie en faveur de la sauvegarde de la planète est probablement déjà perdue, ils ont peut- être raison. Mais ils ont manifestement tort de fonder leurs comportements sur des prévisions pessimistes incertaines car la perte d'espoir et de combativité qui en résulte nous conduit assurément au marasme. Si croire qu’il est possible de "sauver la planète" est une utopie, alors seule l’utopie est raisonnable ! Etre utopiste, c’est alors se retrouver confronté à des responsabilités et des devoirs dont les fatalistes se sont libérés commodément, consciemment ou pas. C’est aussi devoir faire face à un certain nombre de contradictions entre nos comportements individuels et nos reven- dications en faveur d'une meilleure gestion des ressources naturelles de notre planète. C’est donc également s’exposer aux critiques plus ou moins sévères de notre entourage. Mais c’est surtout, je crois, tenter de s’inscrire dans la seule voie qui cherche à rendre notre vie compatible avec le respect des générations futures. lfattention des parents portée à leurs enfants n’est-elle pas dérisoire lorsque ces mêmes adultes n’entreprennent rien en faveur d’un meilleur respect de notre planète. Ils sont pourtant légion. Face à la passivité ambiante, essayons de donner des signaux de notre volonté d'entreprendre, de changer certains de nos comportements, etc. Pour passer du discours aux actes - transition qu’il faut essayer de ne pas oublier ! -, je vous livre ci-après quelques pro- positions d’actions concrètes. D’une façon générale, les maîtres mots sont réactivité, participation, proposition, ini- tiative. Nous vivons certes dans une démocratie représentative, dans laquelle, par définition, les citoyens ont trans- féré le pouvoir de décision à leurs représentants : du Président de la République aux élus communaux. Mais ça n’est pas pour autant que ces élus n’ont pas besoin d'être régulièrement informés des souhaits particuliers de leurs admi- nistrés. En conséquence, voici quelques propositions d’action: l) Vous constatez dans la nature, en ville. . . des aménagements ou des événements divers qui vous font fortement réagir : manifestez auprès du maire et/ou des autres autorités concernées votre réaction, qu'elle soit négative ou posi- tive. Ils n’y seront pas indifférents. Il n’est pas inutile d’encourager les initiatives qui vous paraissent heureuses, d'autant plus que ces mêmes initiatives seront peut-être contestées par d’autres personnes n’ayant pas non plus sombré dans l’apathie générale mais ne par- tageant pas votre point de vue. Vous pouvez éventuellement envoyer copie de votre intervention aux associations de protection de la nature concer- nées qui pourront, le cas échéant, appuyer ou suivre votre action. 2) Interrogez-vous sur la cohérence de vos propres comportements avec les idées que vous défendez et tirez-en des conséquences concrètes. Vous constaterez alors probablement qu’il y a du pain sur la planche pour rapprocher vos choix de consommations individuels (alimentaires, vestimentaires, de loisirs. . .), vos modes de déplacement habi- tuels (probablement énergivores et polluants). . . avec ces satanées idées que vous avez coutume de défendre. Même dans ce cas général douloureux, ne décidez pas d’aller téter le tuyau à gaz ou de vous jeter par la fenêtre de l'immeuble où vous vivez ou travaillez. Choisissez quelques changements à votre portée et essayez de vous y tenir. C’est très difficile mais vous n’avez pas vraiment le choix l Par exemple, vous pouvez peut-être ou sûrement : - aller au travail à pied, à bicyclette ou en utilisant les transports en commun, - choisir des produits alimentaires issus de Vagriculture biologique ou tout au moins des produits d'une qualité mini- male garantie (produits fermiers, du terroir, etc),
Picardie Nature n° 73 9 'BJEB BBBÈBE EB EE D `FEB BBLRBE EB EE Cl TEB BBBÈBE EB EE - d'une façon plus générale, vous soucier de l'impact environnemental et social du produit sélectionné. Attention : cette recherche peut devenir, dans certains cas, un véritable casse·tête E Exemple vécu : vaut-il mieux acheter ces clémentines d’Espagne ou ces autres du Maroc. D`un côté, les conditions de production et de transport des fruits espagnols sont vraisemblablement plus respectueuses de l'environnement et des travailleurs/producteurs et de l‘autre acheter un produit marocain pourrait être un acte de solidarité vis-a-vis d'un pays moins riche. Conclusion : faut-il vraiment acheter des clémentines ? Plus sérieusement, sans condamner l’achat de ces fruits mer- veilleux, force est de constater que la consommation de produits d'origine locale est bien souvent préférable sur le plan environnemental : le transport en est réduit tandis que vous êtes plus à même d’avoir des informations précises sur les conditions de production. D'ordinaire, le choix est moins cornélien mais reste souvent délicat. ll nécessite notamment la recherche d’informa« tion sur le produit. Bien souvent, le choix d’un "éco-produit" suppose un certain effort financier : la qualité de la fabrication se traduit en général par des coûts de production accrus répercutés sur le prix de vente tandis que, dans le même temps, d’autres productions, bien moins respectueuses de l'environnement ou des conditions de travail génèreront des coûts externes (pollutions, bruit, détérioration des paysages. . .) qui ne seront pas supportés sélectivement par le producteur et le consommateur (pourtant co-responsables) mais, à terme, par la collectivité dans son ensemble. Le consommateur a donc des responsabilités considérables. A nous tous de les assumer au mieux ! Thierry RIGAUX Un consommateur encore bien ordinaire, faisant de petits efforts et décidé "à progresser" Ras-le-bol Défense de l'environnement, préservation de la faune et de la flore, protection de la nature, tout le monde y va de son petit refrain. Mais la réalité est toute autre, notre cher Premier Ministre gèle le projet Natura ZOOO, alors que c'était une grande chance pour notre région. Les directives européennes sont bafouées ou ignorées. On est pour l‘Europe certes, mais quand cela nous arrange ou du moins quand cela arrange certains. Les agriculteurs continuent à mettre de l’engrais chimique sur leurs champs, labourent jusqu'aux bords des routes sup· primant talus et fossés, coupent le moindre arbrisseau qui les gêne, et malgré les subventions, je ne vois pas beaucoup de haies refleurir. Les cours d'eau sont toujours aussi pollués. Les bords des étangs sont ratissés, il faut Eure de la place pour la voiture, plus de plantes sauvages, seuls fleurissent les sacs plastiques, les canettes et des petits cylindres de couleurs variées et à culot métallique .... tiens, j'en ai oublié le nom. Dans le Médoc on continue à chasser illégalement les palombes, et dans notre région on chasse toujours 7 mois l /2 sur 12, jour et nuit. "lls” reconnaissent eux-même qu'il n’y a pas encore de canards au mois d’août, mais qu’ils s'en· traînent à faire des cartons sur les pies de mer (huitriers pies) et les limicoles. Pauvres oiseaux migrateurs vous parlez d’un amusement et d’une tradition ! Les communes ont presque toutes (c'est une mode) une machine qui tond l'herbe, mais qui broie les branches des arbres et arbustes le long des chemins, laissant après leur passage un spectacle désolant de branches déchiquetées qui pendent lamentablement. Sur les routes on voit toujours déposés ça et la des petits sacs de déchets, avec leurs ins- criptions bleu ou rouge, on pourrait les prendre de loin pour des touffes de bleuets ou de coquelicots, mais ce ne sont que des bouquets d'inconscience et de lâcheté. Sur la côte les promoteurs tels des oiseaux de proie guettent la moindre parcelle de plage ou ils pourraient construi- re, bétonner, défigurant ce qui fait la renommée de la côte picarde, son aspect encore vierge et sauvage, et certains maires tentés par l'appât du gain sont bien près de céder. Les hortillonnages, joyau de la ville d'Amiens, sont aussi menacés. Un projet de routes et de parkings étant ai l’étude dans ce site privilégié. Ne baissons pas les bras, continuons à nous battre, ne nous laissons pas abuser par de belles paroles alors que les actes sont en totale contradiction avec celles-ci. Protecteurs de la nature, ces gens-là ! de qui se moque-t-on ? josette DOLPHIN
I 0 Picardie Nature n° 73 EN IFU IEHIÉ U EBU EPU IEUIÉ U EBU IFU IEUIÉ Martes Foina : mustélidé plus connu congénère. Des véhicules arrivant, un avec leurs automobilistes stressés, leurs sous le nom de fouine. coup de klaxon volontairement donné piétons pressés, laissent place, après le Cet animal, au pelage brun grisâtre qui fit fuir les deux chahuteuses, ceci afin coucher du soleil, au vagabondage contraste avec sa bavette blanche à la d'éviter une mauvaise rencontre entre d'une faune discrète qui cohabite avec forme caractéristique, mesure à peu près ces fouines et les voitures. nous, souvent sans que l'on soupçonne 45 cm sans la queue (70 avec), pour un Effectivement, leur périple aurait pu même son existence. poids moyen d'environ 1,6 kg. Son s’achever comme celui de cette autre régime alimentaire est composé d'oi- fouine, découverte morte fin juillet F. GARCIA et V. BAWEDIN seaux, de rats, de souris et autres micro- quartier Saint Maurice (voir photo). Photo : V. BAWEDIN mammifères (d’où son utilité) ainsi que Ainsi, les rues embouteillées du jour, de fruits de façon plus occasionnelle. · ` · · ··=··-.··· ··-.,s···â·*¤•i" .'· ‘ .— 'ânl "* ` ` ' - Les moeurs nocturnes et discretes de ce c1;,·_.";; __ _ A iti.; . ’ _ ' _ -_ ' `°·i.'," «·._‘ ,.: ' __ '_5 _ . ; .i·_~g__ `: Q: __ _|·h. ij, " 7* ,. *5 ‘ _- , . · mustellde font que l'on a peu l’occas1on _ a ( gs é~·,··."?' jlî? .=?è%§y&î};É,.;_ï;_É_·,à·._.E_,.;,l ·,I_ I _ É W ,= n . , à '·..J ··'·,·· si — __ :j__ 4j_.,..·,gI- .` `‘·' Q'. @1. ., _= L "- de le rencontrer, et pourtant,1l est pre- ·~ ··'_‘ _ ¤;},_. _çj;~» _· -_ _ ·~,_. . pr} _ , · · T *" ·· F; .1 · ` . · sent dans les villes et les villages. La _,‘;··»w.';g»_ j~¢Tï;a~5'T%>§i;e7· ·» 5%;;. ·; •€.;;§* _ I. N È.}, ‘·_ . . . . , -·— ··-«»#·`-".'ïï‘É“`*`*"ÉÈ "' ~" · M ' " Gîav ` cri';}-T··i. · _? il *‘÷¢=¥f"*"i~ - ·· fouine en effet vit â proximite de }:4;«;g;g§5,I,;'§$â,°f€=î;i’î¢_;`§ .16 "; . ._ -· _â=?,ë«r÷§¤r_jà«( ·, . gl . __rrS'-:T;'^·2};_-àl ' lg * ' I ' }` . - ·_ I ;j;·'=<·i *_· >~>>·‘· ,'&v I i,*A 1î l’homme : elle habite les hangars, les `¤·â_;—«;'—;··,â¥a;î%};;Zîr· L î — E. ,ü.,_ . ·§§?&-·;·;__.;;ë~1_,§É¤g§;&;~. · · · · · · 'U"a.".... . ‘*'<·· " `*·- ` ·_ " · ·:·!§ ¤*~_`¤·‘~- - , ¤•'~· •` r greniers des vieilles batisses, dans les _,ê¢;_;'?*i . · _'_A _ _` #5 _. __;;_€É. __ ,5,:* ·. ·~~»‘··¤=·4,·· sJ..&=~'~» · · . . , .· · ·— _ · , . '· ~. wm: T- combles ou les carrieres proches des ,..=·,É‘,#;,¤g·;·_&j'·=¤‘» *=—*"` Là · ’ ie · _ F —. _j,. · =¤ a_r··,_s P}; · · · e ‘·'ï>?e‘:¤«?.% · sv ·· ~.,;§,‘·#'.:*»·,,‘. . , · se · ' ~· —·},;·,«~»~·-5,- habrtattons. Rien de surprenant donc _._‘ yfzizpqsw _ ,·· . — _ ~ ._ ·. · ··· -;.1 iügà-”· ·, · T) ,¥î#—a§ ,' 3** ¢_ ··2·.;1‘, 2* _.!·€À·M;¤,·§.€;f » de la rencontrer dans une grande ville ;,tr··;‘?ï,g·~,*,:"_;.&«1:;i ,·;§.ë; -"¤·.,,,,,..;—'— ·,,·;_,,_ ,. L à ç,g· ‘à ;•‘ ·· ·-‘ .5. vi} Comme ce fut le cas a deux reprises cet ,· ·;,_·-E-_,îî;;É:"!î*`~Q§;§r _ "‘i / ; ,__5î,- e ;=f,,__ i L ,3 » » L È‘~,·.· iv `giï ,, ' #,, " ¤ ' Jgjj ;_·_Lj~_ T 5; _ . : ii; , gw 1. , ’ «·_ . ° * F \ 41 f ' .. . , = —=:?*p.a'.7ë*i’# ,·‘¥»5·'ü·~·¤ ~··· , — · ._ 1" ·· La premiere rencontre a lieu debut r~·‘—*‘.·;£§<;§· ”` · ·· f·?’· , · ag? . . . ·=«&ë-.2r Wi, ' `··‘ ··- ’ . ’ * `: juillet, vers l h.3O du matin sur un bou- _ll`—i_;· · r-, «, ..:ff•"t_ `ÈE "·· .ç,·· · · · Ã`1ï`ï·:`»Ãêi':·`È:`a·'gf ib `L " î· .· _ M `· ,‘· . vf!. ` · levard d'Amiens qui bien que des plus *'· · , C " " » » · , , · t GZ? ·-.f1É«?·,— 5** `îîïîù _- ‘ · " ;· . . ' , .'.` ,.·t ` frequentes la journee etait a cette heu- gri M1. ¥·>__; À . +—— j`-qyyr pëigx *9 . , ;.—`_-;#j,`.§fI f):,:_:%¥ "QJ —_ rl `,. ":' · xs- J,. 4 `¢_.~ lv _» re aussi desert que les autres. Deux -;_ U1" fouines coura1entl’une après l'autre rue ’ _ :;·‘2g;;@"_ ' ·" Br " — . Z : ‘.I·2=}·*·*:·· ·'·;€;*.· l·, ,,,..,,_ . -· ·· ms,.) ,· ' ·’ de Paris. lfune d'entre elles se coucha 3 ;:;;-; §··_ · ;à Ci3I`\S le CHHIVCHL1 tandis que l'au[re, le · · · · - 1- · .;s·t·_,É3,î.., «¢;,N·,_,.fà__ z__ dos bombé, sautait en crabe devant sa ]’ai glané quelques noms d’oiseaux en canard femelle = énétte picard ; si vous en connaissez d'autres. .. faux canard = blète moineau = moégneu courlis = corlu, couldru, couyéru, _ moineau friquet = muraillot courluru _ . _ —ïÃ`.`ȧ;,; hu e = hou eux (à Mons Boubert : rou e- ueue = ion-ne, hoche- ueue _, ·.;5= g q É; mûr;. hibou) rouge-gorge = foérouille “ milouin = pilet tané hirondelle = éron-ne, aron-ne g‘î.,;N · ~ ~ ·""!";·:.;_--ace _.L" '··` ·" tadorne = ragan, ringan merle noir = neurmele ; _ '·*i=·,,;e., -95;. llïjlil j — jj- - = ·b d- ~j = »·jj /` .,,,»·r .——— , 1> ,_ .42:/5 · grave otaco ier interrompu r1 au it rae rei e _ I , ,, i 3,/ . . . . , · ` ..4 .· '· / , chipeau = rindin-ne caille des bles = carcaillou _ · jl guignette = tchu blanc grive litorne = chacha Il (dw aboyeur =·; tilvo rousserolle = cracra ' ‘ Le sarcelle d hiver = truiffeux martinet = focheu grèbe = pihuite accenteur = grimounié pie = agache pivert = pleupleu, bec-ed-bos canard mâle = maillard Francine Baudry
Picardie Nature n° 73 I I DU Muséum NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE le Dimanche 2 Fevrier 1997 Pour un de vos longs dimanches d`hiver, Picardie Nature vous propose de visiter la Grande Galerie du Muséum National d'I·Iistoire Naturelle à Paris. La Grande Galerie, dénommée aussi Galerie de l’Évolution, vous permettra selon votre sensibilité, de découvrir la diversité fascinante des animaux de notre planète, d’essayer de pénétrer les mystères de l’évolution qui se cachent derrière cette biodiversité ou encore de mesurer l’infIuence de l’homme sur ce patrimoine biologique et génétique. La mise en scène spectaculaire et vivante vous fera découvrir ou redécouvrir I’architecture réputée du monument. Collections remarquablement mises en valeurs, projections de vidéo, salle d'expérimentation : cette exposition s’adresse à tous, petits et grands, simples et savants pour peu que chacun soit curieux ! Vous pourrez aussi, selon votre goût, profiter de cette excursion pour vous attarder sur les richesses du ]ardin des Plantes : Galeries de Paléontologie, de Minéralogie, Ia ménagerie, exposition sur les météorites, ou encore pour visiter Notre Dame, l’Institut du Monde Arabe, la Saint Chapelle, Les renseignements pratiques indispensables : - date : dimanche 2 février 1997, durée toute la journée · trajet : en car au départ d'Amiens · départ : à 7 heures au bureau de Picardie Nature · pour le déjeuner, vous pouvez prévoir un pic-nique ou déjeuner dans un café ou un restaurant aux abords du jardin des Plantes - le retour est prévus vers : 20 heures au bureau de I`association - prix de l’excursion (trajet + entrée à la Grande Galerie) : 160,00 F par personne Attention, si vous venez nombreux, le prix du trajet sera moins élevé ! A Biiauror u É BULLETIN D’1NSCR1PT1ON Nom et prénom : ................................................................................... Adresse : ......................................................................................... Nombre de participants : ............ X 160,00 F MONTANT A PAYER : ........................ F Votre chèque sera libellé à l'ordre de Picardie Nature, il doit être envoyé au bureau de Picardie Nature impérativement avant le 20 janvier 1997 PICARDIE NATURE - 4 place Vogel 80.000 AMIENS -tel : 03-22-97-97-87
I Z Picardie Nature n° 73 Mo ts 1 2 3 4 5 6 7 8 9 1 O 1 1 12 croisés III I I III 2II IIIIII II Hmmm 3I IIIIIIIIII lmmmmmm IIIIII IIII din ches bos ! - Mon chien c'est le mien 4 Zmmmmmm I IIIIIIIIII CiVOI`€S plO[ïg€UI`S · Début (i’éÈOUl'CilSSC· 5 mm III III II 3 · Migratrice très aimée chez nous 6 iammmmm III IIII III Quatre UI`l I`OI'û81I'\ 7 Swmmm Eivc IIIIIII II 6 - de Bassan · article - conjonction 8 immmmmm ayés II IIIII III - enlève 9 8 - Elle est souvent partie - fin de saison 9 - Dans « deux fois ou trois fois, c'est pareil - On attrape les S - Mésange en latin - Parfois baba oiseaux encore ainsi dans les régions attardées 6 - Mouette - seule richesse des animaux 7 · Initiales d'un empereur - Habitant d’une ile Verticalement 8 - Ecris l * lI1SÈI`Um€H( I'\éC€SS8il'€ HU botaniste · l)OI1 OU mauvais 9 · lVi3mlT1CllCS 2 · POUl' les docteurs · ]eune Cl1€VI'€Ull 10* PI'é[ïOm félTllHiI`l · Ol'gHI1iSH(iOH DOD gOUV€l'I`l€m€I1[HlC 3 - Piscivores aux longs becs il- Légumineuse papilionacée à fleurs en grappe 4 ‘ DUC I`lOC(Ul'I'\€ · Morceau Cilâfgëlïté 12- Départ l'OI`HHi[ï * COITIITIC Eugène • o Solution du n 72 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 1 12 1¤AEEE EATUEA 2 E A v EE ws 3 T E E F L E G E U E T 4HEttEEEEE E 5v EEIL ENTEE SEEE E EEEE 7 EEUELEESE E 8EIE11E I EUE gl EF ENEINE 10 E T A L A L E S E E 11 E A m E S E S S S
Picardie Nature n° 73 I 3 I O O Surveillance estivale de la colonne de phoques O O 1 er juillet : . , .. . . 1 P 1 La 7eme edition de la surveillance estivale de q_ la colonie de phoques de la Baie de Somme _ `/ ej; z' _ 1* commence. La surveillance estivale est " ` "°‘ i , . . , , . ·· · 4 BU'? . desormais integree dans le plan de gestion (eg], ) . . de lâ Réserve naturelle gérée par le Syndicat -\ _' e Y . , A . . I mixte d’amenagement de la cote picarde. 7 \\ ut ~ La première équipe de surveillants est déjà · .iï·` \ 4/ V sur le terrain pour proteger la tranquillité des j ` · _ e ) animaux pendant la periode des naissances il A et pour sensibiliser les usagers réguliers de \ t I D 1 [A |'estuaire et les estivants. . 1 - Qi}, - F Quatre naissances sont attendues, john de ( "; \ œ_l~_\ ·l»~·· Boer (garde-côte dans la Mer de Wadden) a M . » — · · _=_·»—-— confirmé la présence de 4 femelles en gesta- l" ' 'LJ -· - L3 tion début juin. Les femelles ont été réguliè- -—£-°'·""’ rement observées jusqu'au 27 juin. (Fabien Garcia, Wncent Lefevre, Alain Vlülliam). renouveler les succés des étés 94 et 95 (2 fois 18 surveillants ont participé à |'opération Au lerjuillet, l'effectif de la colonie est de 33 2 naissances : les jeunes phoques étant dont 11 avaient déjà participé à une sur- phoques (31 phoques veaux-marins et 2 émancipés sans problème) veillance. phoques gris). 85 marées basses ont été contrôlées. Equipées de voyants baudriers fluo qui 1Q septembre g 778 heures de terrain ont été effectuées signalent notre présence aux postes de sur- dans le périmètre dela Réserve naturelle, 82 veillance des plages, les équipes (terrestres et Nous pouvons tirer maintenant un bilan de heures au Cap Hornu et 28 heures en Bale zodiac) partent sur le terrain avec |'espoir de la surveillance. d'Authie et en Baie de Canche. L'apport des membres de Picardie Nature (extérieurs aux équipes de la surveillance) a représenté un ,.,0,,,,, M, total de 214 heures de terrain. I L’effectif maximum de phoques observés a Touriste; 61 ,, 2 ¤Tuuuuee été de 37 phoques (34 phoques veaux- Survelllants plage 2 · · Chasseurs 2 22 É Survcillanls plngc mamîs et 3 phoques gris). _ Bateaux tourisme 11 Pâlml les phoques V€âUX·I'T1âI'll'lS, Ul'l B°°°°`”‘ Pêm 2 D Ch"”°"" phoque porteur d'une bague néerlandaise I ¤ ”"‘°"“"‘°“"“'"° s'est reposé régulièrement sur un banc de Terrew 83% . . Ma,. ,7·,,, 61 E ¤¤¤¤¤¤xr·cc¤·¤ sable face au Cap Hornu entre le 14 juillet et le 20 août. 78 dérangements ont été évités, mais 35 Nombre : as mises à |’eau se sont quand même produites. Beteeux uuuueme H m,,e,,,,,,,,(,,, Les dérangements d’origine maritimes Batmx 1¤ê=h¤ 5 uxayaks représentent 57% des mises à |'eau des Kayaks 2 D I ke , , jet sk] 1 1* 5 phoques. Le facteur predommant de pertur- zodiac Picardie Nature 1 1 2 °î,‘;‘,§·],§""““"” bation,reste la navigation de plaisance. Tourxstes 4 2 __ _ _ _ _ Éurveillants plaîs d A É leisiàë ¤T‘“"l5‘*$ Les 4 l’13lSS3|'1C€S Ol'1là blCl'1 EU ll€U, ma|S un quxpeterrestte icar ie 2 ·;-.-È-:-5}:-.* w E5urveil|an\Spl·1j;2S I t·t h · Speed Suu 1 ;e:,,,e.,«·—·—·—· eelh p U seu per p oque a connu une croissance SEP dâ feu É 2 uiïïiïërmî normale. Il s'agit de Manu 96, né le 19 juillet ICO OURUE ind "' . . , , 1-tenais cmi 1 4 II [jy “5*‘**·‘$"‘ qui sera vu en compagnie de sa mere jus- ^"‘°“’ "‘"““"°S 2 1 2 :° ‘‘`' ""“'““ qu'au 4 septembre. Sa mère n'est autre que Héllcuxluuane ` _ _` e E 57/ uuuuwueu Mamanue, mere pour la troisieme annee au= °¤ , . Tafta: 29% · BA\·luns mllltnires ^‘*= 14% 2 jeunes phoques ont été découverts les 4 et
1 4 Picardie Nature n° 73 MES @Ll[l@@LlUÉS IEE ILAÉA AÃLIJE IEDE S@liY,ïlllEil@ Surveillance estivale de la colonie de phoques . é` U a \s,»e·*~-TM 7 I ` ii-T”"‘ ···` i i M · _-...·"‘”""` . ::*14*:*-*-—·~· ··~ __ _ _ ···-.=,É.._;_, ···—W ·- , ,....«;u===;··· (,3* ' ··v€'* A” -=_ _ fî "_";....-¤¤, ,_ “-"_ ·==î"""""""ï.-- » ····e _. .· 2·.¤· *‘ _;__· T _,,.;>'”` we`; — · * ·, -.·/ls ··`‘ 1} . `- '· N _,.·. . ‘ ` ?<_,,.··— s···;Ã`;·:· ——•-·"‘ · ·-' __" --` it- _-_;,; ' " —-2-~^*;§_,r— ‘- · '* ·' " ii . \·;î · · c:- .ï -—~..,.`“"— _ ;'<_ A- · ` _ - _ ·_ ;_ , ·.;_-—·.. -- .--—· _.·î & I à __%’-N". — · · ··¤<__,_·*’___ï_'€:.< . ·î‘/_"f;'· " f___ ` .T' · à $ 5 I.- '— L ft "—` ·`*‘_ __·—kf;:·- -4*;-.='Tf·-· "’\·.,.,¤_ — Z5'. ' ·=î‘°`i°`î,·," 17 juillet, séparés de leur mère et échoués Ce deuxième juvénile est-il notre 4 ème gendarmes et auxiliaires de la surveillance sur les plages de la Maye et du Crotoy. Leur bébé, suivi jusque fin juillet? des plages, aux pompiers et à tous ceux qui état a nécessité une prise en charge avec ont participé à cette opération: soins. Lacollaboration efficace entre Picardie L'inf01‘m3IZî0Il 3 été ¢l1C0· S.Amato/ A.Bacquevi||e/ D.Barbier/ Nature,'|’équipe.de la Réserve naturelle et le re importante cet été_ ©.Bardet/ V.Bawedin/ E.Betourne/ |ohn·de Seal Réhabilitation and Research Centre Boerl S.Botto/ S.Duf|ot/ L.Dupuis/\LDurier/ (Pays-Bas) a permis leur maintien en vie. Les aéroclubs du Touquet, de Bagatelle, C.Dyzma/ C.Fauve|ot/ F.Garcia/ C.Hosten/ Actuellement en soins, ils devraient retrouver d’Abbevi||e et du Tréport, les postes de sur- E.|osuan/ V.Lefevre/ A.Lebe|/ R.Legrand/ la Baie de Somme prochainement. veillance des plages de Berck à Ault, les bases Ph.Lemairè/ S.Miquel/ |.Paw|ak/ L.Te||ier/ Leur nom ? Pierrot pour le premier (en sou- nautiques du Crotoy et de St Valery, le club Ph.Thiery/ A.Di Trani. venir de M. Pierre Peguet) et Lili pour la de kayaks de Quesnoy le Montant, les gen- A.Wi/liam deuxième. Sa marraine, Emilie, jeune valéri- darmes, la DDE ont reçu une information Pour information: caine, souhaite la revoir bientôt. sous forme de dépliants, d'affiches ou de Le 14 septembre, un jeune phoque veau- Quant au quatrième petit, il a été vu avec sa contacts avec les surveillants. marin de 2 mois est retrouvé mort sur la pla- mère entre le 26 et le 31 juillet. Après plus Coté médias, le Courrier Picard et France 3 ge du Tréport. rien. Les prospections en Baie d'Authie, en Picardie ont consacré des reportagesa|’opé- Le 20 septembre, un autre phoque veau- Baie de Canche, les recherches effectuées ration. Un journaliste de la revue Terre marin, Simone agée de 8 semaines est avec le garde de la Réserve naturelle, auprès Sauvage est venu voir notre travail (article retrouvée sur la plage de Ault. Réhydratée à des kayakistes et des chasseurs de |'associa- prévu pour la fin de |'année) 3 reprises, elle a rejoint le Centre de tion de chasse de la Baie de Somme n'ont Pierterburen. rien donné, Nos remerciements s’adressent à M.P.Trip|et, Depuis le mois de juillet, 7 jeunes phoques Le 4 septembre, 2 jeunes de |’été ont été directeur de la Réserve naturelle, retrouvés en difficultés sur les côtes de Aultà observés dans la Baie. M.P.Dufossé, garde de cette réserve, aux Dunkerque ont pris le chemin des Pays Bas. Surveillance estivale : armées 91 à 96 Années 91 92 93 94 95 m Dérangements 49 54 39 52 61 35 64% 60% 53% 48% 28% 31% Interventions 28 36 34 56 160 78 (dérangements évités 36% 40% 47% 52% 72% 69% Pénétration en 2009 Sensible 77 73 108 221 113
Picardie Nature n° 73 ‘I S ILES lFDfl@@BUlÉS IÉDÉ ILAÃX [ÃXUÉ ENE S@l]l[llililÉ Sorties d'été sur la côte Picarde Côte Picarde, Côte d’amour. _ quement pour se reproduire; dans l'an- Une fois de plus, nombreux furent les fractuosité de nos parois de craie. estivants à découvrir ou redécouvrir cet espace riche et préservé qu'est la côte '‘'` ll? Réserve naturelle . . . tout est dit Picarde. i` 2È* La principale colonie française de Picardie Nature, pour la quatrième ; E ETÃÈW · veaux-marins et la présence de plus de année consécutive a organisé cet été Ã _ J 320 espèces d'oiseaux dénombrés expli- près de 20 sorties de découverte de la quent ai eux seuls l'intérêt de cette faune, de la flore et des milieux naturels E ` ` réserve. Mais quand on y est, c'est tout de notre littoral aimé. Aimé par près de _` §;:"`_ autre chose. A marée haute, c`est une 220 personnes cette année, ravies d’ob- _., _: ' au ` "\\ ambiance qui nous prend aux tripes, server le phoque veau-marin, d'admirer É une beauté perçue différemment selon le pavot comu ou de se laisser aller à la Q ‘ chacun tant les teintes sont différentes rêverie dans cette formidable réserve _" et subtiles. Et allez, disons-le, se prome- naturelle de la Baie de Somme. " `V ner dans le plus bel estuaire du nord de Belges, Allemands, Picards, Francs- ( la France, ce n’est pas rien. (Certains, Contois, Parisiens . . . tous venus de méable, érodées par le gel et la mer, peut-être un peu chauvins, diront sim- régions éparses, rassemblés pour une donnant cette côte à galets adoucie à plement "le plus bel estuaire de (ou plusieurs) visites dans les grands l'entrée de l'estuaire qui forme cet France"). Les myriades de limicoles espaces. arrondi appelé poulier. Telle est notre accompagnent les promeneurs, les "côté méridionalé" qui s‘étale de Mers cigognes blanches, depuis peu, survo- Le veau-marin vaut le détour. au Hourdel. La rudesse des vagues lent le site, s'élevant grâce aux ascen- La Baie de Somme reste le principal site contre la roche n‘y fait rien, il en résul- dances thermiques. Cette année, la cis- français pour le phoque veau-marin. te de la douceur et de l’harmonie. ticole, petit oiseau méditerranéen, nous Elle abrite en effet + de 50 % de l’effec· lfhomme n'y est pas pour rien. Golf est revenue. Et il y aurait tant ii ajouter. tif national. Cependant, ces phoques avant le Moyen Age, port pendant, le . . mais un tel spectacle se passe bien de libres dans un vaste estuaire n'auront Hâble d'Ault a ensuite (1752) était fer- commentaire (le comble pour un guide pas toujours pu contenter la curiosité mé aux flots. ! ! ). des visiteurs. Aussi, l'histoire de leur Des zones de galets et de marais le com- Voilà ce qui aura été perçu, vu, enten· présence sur la côte, le rôle de l'associa- posent, accueillant une flore particuliè· du et je l'espère retenu par nos visiteurs. tion dans la protection de la colonie, re (pavot cornu, chou marin, armeria Merci à eux et je l’espère profondément l’avantage que leur apporte la réserve olympia) et une avifaune variée. Ce zà l’année prochaine. naturelle ont été compris. Chacun milieu est également digne d’intérêt sur savait alors qu'ils étaient là et faisaient le plan herpétologique (calamite des Vincent BAWEDIN parti intégrante de la baie. joncs, pelodite ponctué, crapaud com- mun. . .) Les falaises abruptes abritent * pélagique : qui vit en haute mer, au Roche et galets : côte Sud quant à elles le fulmar boréal, espèce large des côtes. Les falaises d'Ault au calcaire per- pélagique * venant sur nos côtes uni- Exposition : les Phoques de la Baie de Somme Comme chaque année Picardie Nature étonnés, curieux, intéressés. L’expo ne qui m'on aidé il tenir l’exposition et la à présenté son exposition sur la baie de laisse pas indifférent, visiteurs des table de presse. Somme et le phoque Veau-Marin a St diverses régions de france ou visiteurs Valery dans le cadre de la surveillance étrangers. ]0sette DOLPHIN estivale. Cette exposition c’est tenu Il est toujours agréable de parler de pro- pendant 15 jours début juillet et IS tection avec des gens motivés ou de jours fin Août. sensibiliser les autres. De toute manière Cette année le temps était morose donc le contact est toujours bon et profitable un peu moins d’estivants, nous avons à tous. quand même eu environ S 000 visiteurs je remercie les jeunes de la surveillance
I 6 Picardie Nature n° 73 \X/eek-end à la clinique pour Phoques de Pieterburen (Pays-Bas) Samedi 15 et Dimanche 16 Février 1997 Le voyage à Pieterburen, prévu pour le Samedi 31 Août et le Dimanche 1er Septembre n'a pu avoir lieu, faute d'un nombre suffisant de participants et par suite des délais trop courts accordés par l'hôtelier de Pieterburen ! Toutefois, le fait qu’une vingtaine de personnes se soient rapidement inscrites nous incite à remettre ce voyage pendant les vacances scolaires de Février 1997 aux mêmes conditions. (le Samedi 15 et le Dimanche 16). Le déplacement s’effectuera en autocar de classe tourisme : Départ d’Amiens Samedi matin (vers 6h) Retour Dimanche soir Pre—Programme visite de ia Zeehondencrèche observation d’oiseaux visite du Port de Hoorn Prix (approximatif) comprenant : le voyage Aller-Retour en autocar (Tout confort : WC»l\/lachine à café-Air conditionné), le logement à l`unique Hôtel de Pieterburen avec petit déjeuner hollandais et repas chaud du samedi soir : entre 4OO Frs et 4SO Frs par personne (j’ai demandé un prix de groupe à l’hôtel, j’attends la réponse) Seuls restent à votre charge Z - le pique·nique du Samedi midi à emporter - le repas du Dimanche midi (épicerie à Pieterburen· ou arrêt à un Snack (poissons frits et frites à Lauwersoog). de COI`1H3'iÈl'€ dès QUE pOSSilÃ)iC le nombre Cl€S éV€I\ÈU€lS p3I'ÈlCip3I\ÈS, les pCI'SOI'1I.'l€S intéressées SOHÈ priées de retourner rapidement (et en tous cas avant le 20 Décembre 1996) le bon d’inscription ci-joint HU S€CI'éÈ3I°i8È. Rappelons que ce voyage est limité à SO personnes. Pour tout renseignement complémentaire on peut téléphoner à Mme Colette Thiery au O3 22.S4.l4.4©. Inscription pour le voyage à Pieterburen Nom : .......................................................... Prénom (s): ...................................................... Adresse : ........................................................ Nombre de personnes ............................................... Tél : ................................................,........... Bon à retourner avant le 20 Décembre 96 au secrétariat de Picardie Nature 14 Place Vogel BP S35 SOOO8 Amiens Cedex 1.
É Picardie Nature n° 73 1 7 5 Adhésion àl l’association Picardie Nature, 5 abonnement a la revue trimestrielle 5 et a la revue ornithologique "L’Avocette" 5 Année 1 99 7 l Cochez les cases cowespondam à vos choix l renouvellement E] nouvelle adhésion/abonnement C] E NOM ......................... Prénom ............................... l Noms et Prénoms des différents adhérents .................................... à (pour adhésion couple ou famille) l Adresse .............................................................. É .............................. Télépl'lOl'l€ (facultatif) ........................ È Code postal ..................... Ville .................................. l s’agit-il d’une nouvelle adresse oui Q non Q É ACll'1éSlO|`1 à l'âSSOClâtl0|`I Picardie Nature montant à verser E moins de 16 ans ....... 25F ........................... E normale .............. 6OF ........................... Q de soutien ............ plus de 60F ..................... Q 5 couple ............... gar ........................... Q E famille ............... 90F + 1OF par enfant .............. Q 5 don .............................................. Q 5 don de soutien pour le œmœ de soins ..................... Q E don de soutien pour la protection des busards en Picardie ....... Abonnement à la revue "Picardie Nature" Q E 4 n° par an ........... sor ........................... Q E Abonnement à la revue "L’Avocette" _ l 1 volume soit 2 à 4 fascicules : .1OOF si adhésion à Picardie Nature .... É ........................ 12OF sans adhésion à Picardie Nature . . È Chéque bancaire Q CCP Q Espèces Q autre: ........................... E Réglement à /’ordre de Picardie Nature E Merci de retourner ce bulletin accompagné de votre réglement à : : Picardie Nature - BP 835 - 80008 Amiens Cédex 1 , Souhaitez vous un reçu fiscal (adhésion et dons uniquement) : oui Q non Q
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Picardie Nature n° 73 1 9 A C l cl ' Dimanche 8 décembre Les oiseaux hivernants du Plan d’eau de l’Ailette (02) Ce plan d’eau est l'un des plus vastes dela région. Pour cela, en hiver, il accueille plusieurs milliers d'oiseaux d’eau (canards, iou|ques...) qui y trouvent quiétude et nourriture. Grâce à des longues-vues, nous vous apprendrons à reconnaitre les prin- cipales espèces de grèbes, canards, iuligules et autres oiseaux d’eau. RDV: à 70 h 00 à l’entrée du Parc de I'Ailette. (Neuville -sur-Ailette à 20 km au Sud de Laon). durée : la journée, prévoir un pique-nique et les vêtements chauds. Dimanche 15 décembre Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard (80) En plusieurs petits groupes, nous parcourerons les plages du littoral picard en recherchant dans la laisse de mer les cadavres d'oiseaux que la mer I aura déposés. Nous nous donnerons ensuite rendez-vous à la station d'études en Baie de Somme où nous mangerons au chaud et ensuite, nous déter- minerons et dénombrerons les oiseaux ramassés. RDV: à 8 h 75 au bureau de I'association ou à 9 h 30 à la gare de Noyelles-sur-mer (à 75 km à I’Ouest d'AbbeviIle). durée : la journée, prévoir un pique-nique. Dimanche 29 décembre Découverte des oiseaux des parcs et jardins : . _) ~ · les hivernants au Cimetière de la Madeleine à Amiens (80). ` A l'occasio’n de cette sortie, vous apprendrez à reconnaitre les principales ., , •~É)l_5I;; especes frequentant ces milieux urbains en hiver. ·` ` __ RDV: à 9 h 30 au Cimetière dela Madeleine à Amiens (quartier Saint- , , ‘°` Maurice, Ouest) · durée: la matinée. Dimanche 19 janvier Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard (80) En plusieurs petits groupes, nous parcourerons les plages du littoral picard en recherchant dans la laisse de mer les cadavres d'oiseaux que la mer aura déposés. Nous nous donnerons ensuite rendez-vous à la station d'études en Baie de Somme où nous mangerons au chaud et ensuite, nous déter- minerons et dénombrerons les oiseaux ramassés. RDV: à 8 h 75 au bureau de l'association ou à 9 h 30 à la gare de Noyelles-sur-mer (à 75 km à l’Ouest d’AbbevilIe). durée : la journée, prévoir un pique-nique. Samedi 15 et Dimanche 16 février Week-end à la clinique pour phoques de Pieterburen (voir détails en page 16) Dimanche 23 février Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard (80) En plusieurs petits groupes, nous parcourerons les plages du littoral picard en recherchant dans la laisse de mer les cadavres d'oiseaux que la mer aura déposés. Nous nous donnerons ensuite rendez-vous à la station d'études en Baie de Somme où nous mangerons au chaud et ensuite, nous déter- minerons et dénombrerons les oiseaux ramassés. RDV: à 8 h 75 au bureau de l’association ou à 9 h 30 à la gare de Noyelles-sur-mer (à 75 km à I'Ouest d'AbbeviIIe). durée : la journée, prévoir un pique-nique. Samedi 1er mars Assemblée Générale de Picardie Nature Salle Dewailly à Amiens, à partir de 14h30 REMARQUES : Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. Pour les sorties d'initiati0n à l'omith0logie, notre association met à votre disposition des paires de jumelles. Parfois un rendez-vous est fixé au siège de Picardie-Nature, celui-ci n’est nullement obligatoire, il est fixé simplement pour per- mettre aux habitants d'Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, l'attente à ce rendez-vous n’excède pas IS minutes.
20 Picardie Nature n° 73 lléîl WUÉ EE W@'îlî?lÉ A?èSS@@l1L?XïT'l1@l]§Él Pour agi r; des adresses à retenir Les Gardes Nationaux de la chasse et de la faune sauvage ont de multiples missions, entre autres de faire respecter la loi du 10 juillet 1976 dont les arrêtés d’application définissent les espèces animales et végétales protégées, c’est à dire dont la destruction, la mutilation, la capture, l’enlèvement, le transport la naturalisation et la détention sont interdits. Ce sont donc eux que vous devez avertir en priorité si vous êtes le témoin direct d'unc infraction concernant une espèce proté- gée par la loi. (vous nous tiendrez ensuite informé de vos démarches). Voici les coordonnées : Pour la Somme Ouest (cantons de Rue, Crécy en Ponthieu, Nouvion, Saint Valery sur-Somme, Ault, Gamaches, Moyenneville, Abbeville, Hallencourt, Oisemont, Ailly le Haut-Clocher, Hornoy, Molliens Dreuil, Poix, Conty, Picquigny, Domart en Ponthieu, Bernaville et Amiens) . Brigade d'Abbeville, 5 rue Gontier Patin 80100 Abbeville. Téléphone 03 22 24 51 63. Pour la Somme Est (cantons de Doullens, Villers Bocage, Boves, Ailly sur Noye, Moreuil, Acheux en Amienois, Corbie, Albert, Bray sur Somme, Rosières en Santerre, Montdidier, Roye, Chaulnes, Nesle, Ham, Roisel, Péronne et Combles) Brigade de Péronne - Montdidier, route de Lihons, 80320 Punchy. Téléphone 03 22 83 95 95. Pour l’Oise la limite entre les deux brigades est matérialisé du Nord au Sud par la voie de chemin de fer passant par Breteuil embranchement, Bacouël, Chépoix, Saint lust en Chaussée,puis la RN 16 de Saint just à Senlis en passant par Clermont, Nogent sur Oise, Creil, et enfin la RN 330 de Senlis à la Chapelle en Serval en passant par Pontarmé. A 1’Ouest de cette ligne avertir la brigade de Beauvais, Ferme de l’Abbaye, 60370 Hermes, téléphone 03 44 03 28 98. A l’Est de cette ligne, avertir la brigade de Compiègne, Ferme de Corbeaulieu, 60200 Venette. Téléphone 03 44 90 07 01. Pour l’ Aisne Nord (cantons de Le Catelet, Bohain, Wassigny, Le Nouvion, La Capelle, Hirson, Guise, Saint·Quentin, Vermand, Saint-Simon, Moy de l’Aisne, Ribemont, Sains-Richaumont, Vervins, Aubenton, Rozoy sur Serre, Marie, Crécy sur Serre, Laon et Sissonne) Brigade Nord, rue de l'usine à gaz, 02140 Vervins. Téléphone 03 23 98 29 18, fax 03 23 98 60 10 Pour l’Aisne Sud (cantons de Chauny, Tergnier, La Fère, Coucy le Château, Anizy le Château, Craonne, Neufchâtel sur Aisne, Braine, Vailly, Vic sur Aisne, Soissons, Oulchy le Château, Villers Cotterêts, Neuilly Saint-Front, Fère en Tardenois, Château Thierry, Charly, Condé en Brie) Brigade Sud 1 rue du G.de Gaulle, 02210 Oulchy le Château. Téléphone 03 23 55 38 55, fax 03 23 55 38 53 NOR 'MûHSiEUf` fc jarae Tc l'a_i |*r¤u\/É lalëssë 0 Te Vamenais È Picardie llahtœ , ( ao ua t 2, A savoir r Q 5 Les gardes nationaux peuvent éta- , *` ) blir des Procès verbaux d’infrac- vw " tion, éléments essentiels pour \ qu’une association comme T- 7 \ Picardie Nature puisse se consti- KJ Q tuer partie civile lors des juge- — ^· -4* / P==· ments.
Picardie Nature n° 73 Z1 ILLÃX WUIÉ EE il/7@'îlRÈ L?èSS@@UÃTU@RU Bilan du Centre de soins pour le 1 er semestre 1996 Du 1€l' _l3I`lV1€l' HU 30 _lLli¤ 1996 Les Chguettes hulorres : 1 seule est mettre en danger la survie des jeunes le Centre de Soins aux Oiseaux morte, Z1 sur ZZ ont été relâchées. Ce relâchés). ’ ’ nombre élevé s'explique par la forte Sauvages blesses ou mazouœs a proportion de bébés encore en duvet Les Goélands cenclrés : 18 touchés par aeeuellll }28 Oiseaux, (19) qui m’ont été confiés. Leur éman- le botulisme, en provenance, comme cipation complète est longue de Z à 3 les Ooélands argentés et les Mouettes 235 ont pu être relâchés, munis d’une mois et nécessite certaines précautions rieuses de Berck (Pas de Calais) et Fort- bague, après avoir été guéris, en parti- pour éviter un arrêt du développement Mahon ont été soignés d'abord au culier : 190 Goélands argentés, 68 comportemental incompatible avec la hâble d'Ault puis à Saveuse. 13 d'entre Mouettes rieuses, Z2 Chouettes vie sauvage (l’oiseau se laisse mourir de eux ont été relâchés à la Hotoie, com- hulottes, 20 Ooélands cendrés, S faim devant des souris). ll arrive parfois me les Mouettes. Grèbes huppés, S Buses variables, 4 que des personnes bien intentionnées, Un autre, trouvé à Hétomesnil avec Z Hiboux moyens ducs, Z Ouillemots, Z mais ignorantes de ce qu'il faut et ne plombs de chasse, est mort peu de Faucons crécerelles, 1 Cygne tuberculé, faut pas faire, croient pouvoir élever de temps après son arrivée. 1 Héron cendré, 1 Foulque macroule. jeunes Rapaces, qu'ils finissent par me confier alors qu'ils sont irrémédiable- Les Guillemots 2 2 seulement ont été Les Goélands argentés: 189 d’entre eux ment perdus pour la Nature. Celles-ci soignés au Centre, victimes du mazout. ont été atteints de botulisme après ont été relâchées à Saveuse mais aussi à l seul a été relâché au Touquet (Pas de avoir pris leur nourriture sur une Bacouel, à Thennes, à Voyennes et a Calais). décharge dite “contrôlée" du Pas de Allone (Oise). (La densité de Calais. lls ont été soignés dans la hutte Chouettes hulottes à Saveuse est à la Les Grèbes huppés . lls sont morts des Gardes Nationaux de la chasse et de limite de la saturation et risque de tous les S, victimes de la bêtise humai- la faune sauvage située dans le hâble d'Ault et mise à ma disposition par M. ,. . · . · Patrick Triplet, Directeur de la Réserve S naturelle. - - · _ Gérard et Francine Baudry, puis Régis nos ' et Françoise Delcourt se sont succédé ' ' ' pour les réhydrater par sonde gastrique tandis que les gardes de la Réserve du hâble d’Ault assuraient le nourrissage Lors de notre Assemblée générale du 9 mars 1996 nous avions demandé si des et le nettoyage. 140 ont ainsi pu être personnes voulaient bien participer au fonctionnement du Centre de soins relâchés dans de bonnes conditions au dans le respect des conditions fixées par l’Union des Centres de Sauvegarde de bout d’une semaine de soins. la faune sauvage. Trois adhérents ont déjà répondu à cet appel. Il s’agit de Mme Sylvie Lefebvre Les Mouettes rieuses : 65 d’entre elles et de M.M Fabien Garcia et Romain Legrand, qui, depuis le 15 mars viennent ont été, elle aussi, touchées par le botu- régulièrement le leudi de 171130 à 19h à Saveuse s'exercer aux premiers soins à lisme et soignées dans les mêmes condi- prodiguer à des oiseaux blessés. Ces personnes ont ainsi accompli chacune une tions que les Ooélands argentés; au vingtaine d'heures de formation à des techniques diverses : pesée, pansements début tout au moins, car, pour faire de divers, pose d’attelles, recollage de plumes, anesthésie, préparation de la nour- la place, j’ai préféré les rapporter à riture, baguage... etc, ce qui leur a déjà permis de soigner très efficacement Saveuse (en vrac, dans la voiture l) 53 quelques oiseaux. ont été relâchées à la Hotoie, à Dès la rentrée cette formation reprendra avec, bien sûr, Papprentissage des Amiens, lieu choisi pour faciliter la sur- gestes utiles mais aussi des notions de la législation en vigueur. veillance après le relâcher. Une autre, D'autre part nous avons un nouveau corrrespondant dans le département de trouvée 1 mois plus tard au Touquet, l'Oise. Il s’agit de M. Eric Desesquelles qui demeure près de Beauvais, à Saint avec les mêmes symptômes a pu être Omer en Chaussée. M. Desesquelles assure, sous ma responsabilité, les premiers relâchée après quelques jours de soins. soins aux oiseaux blessés trouvés dans la environs de Beauvais. Lui aussi a déjà Une autre encore, trouvée à Longpré fait la prebve de son efficacité avec des bébes Hulottes qui ont pu être relâchés les Corps Saints avec Z plombs de chas- en parfaite condition. se vus à la radio est morte malgré mes ]em1Marie Thiery soins.
ZZ Picardie Nature n° 73 llérà WUIÉ EEE W@'ïT'lRlÉ [ÃXSS@@ULÃX'ï'U@EXl ne : 3 touchés par les hydrocarbures et souffrant sans doute de dénutrition. chasse à Argoeuves (Somme) (2 déversés en mer par un capitaine de Les Hiboux moyens ducs : 3 relâchés plombs vus à la radio) et qui est mort. pétrolier peu scrupuleux, 1 abattu par sur 4. l victime de la route, 1 amputé Mort aussi le Cygne tuberculé pris dans un chasseur (3 plombs vus à la radio) du pied dans une poutrelle et 1 abattu des barbelés, aussi à Argoeuves. Enfin dans les hortillonnages, et un abattu à d‘un coup de fusil de chasse à Epineuse une Foulque macroule empoisonnée Arsy (Oise) par un coup de carabine à (Oise) (2 plombs vus à la radio). volontairement par une spécialité à air comprimé (1 plomb à jupe). base d'alpha chloralose a pu être relâ- Les Faucons crécerelles : 2 seulement chée après soins. Les Buses variables : 4 sur 5 ont été abat- au mois de janvier, l victime de la rou- tues par des fous de la gâchette, à te, l`autre dénutri. Ils ont été relâchés Comme on le voit l’éventail des Halatte, Compiègne, Marseille en tous les deux à Saveuse après 2 mois de espèces et des causes d’accueil est large- Beauvaisis (Oise) et Cottenchy traitement. ment ouvert. Certaines de ces causes (Somme), l’une d’entre elles est morte, relèvent de la malveillance pure 2 il est les 3 autres ont été relâchées à Bacouel Pour terminer 3 oiseaux victimes com- en effet impossible de confondre un ainsi que celle apportée par les Gardes me les Orèbes de la bêtise humaine : 1 Grèbe, une Buse, une Mouette, un Nationaux de Punchy au mois de Février Héron abattu d’un coup de fusil de Goéland, un Héron ou un Hibou avec un gibier. ]e crains qu'avec l'ouverture de la chasse d’autres espèces viennent encore alourdir ce bilan. À La pollution par les hydrocarbures reje- È . tés en mer est encore plus meurtrière, zgjt _-_ rares sont les oiseaux qui en réchap- ua pent. Ceux qui sont recueillis et soignés gg É, _ ne sont qu'une infime minorité au yy " regard des centaines de cadavres qui VW 1,. sont rejetés chaque année sur les côtes ir É françaises. Mais l'appât du gain est tel l ·· ’ . (i #.%:2 que trop i nombreux encore sont ales ~ Ègêimreofz commandants de petroliers qui n hesi- ' ‘C •,‘ ' tent pas à jeter à la mer l'émulsion résultant du nettoyage des cuves et qui empoisonne lentement mais sûrement la flore et la faune marines. ]ean-Marie Thiery •••••••••••••••••••••••••••••••••••••••• Petites annonces : S nouveau modèle, entièrement garantie Voici les mesures les plus appropriées à Si vous avez aime ies poèmes et ieeies étanche, MAP 2,5 m, testée 4 étoiles ce genre d'utilisation : de Josette Deiphim ccuxaci som mus en performance optique (revue Ch diamètre du rondin : 20 à 50 cm ieimis dans im petit ieeiieii ediee par d'images) 750 F état proche du neuf longueur du rondin : peu importe Picardie Nature, il est en vente à notre Pour res 2· diamètre du rrerr r 5 à 20 em local eu par Correspondance au mix de - Pied Lourd SLIK, attache rapide, tête Contactez : Peter MORONVALLE 35 E fluide, 500 F 6 bis, rue de cosse - 80260 - Villers- Le beaefiee de sa veme iia diieeiemem Contact : 03 23.52.71.3l. Bocage - Tél 2 03 22 93 74 49 . au centre de soins pour les oiseaux bles- * Merer rllrrverree sés. Merci. " Pour les beaux yeux des chouettes" © © le recherche des "rondins de bois creux Recherche Vends possédant une ou plusieurs ouvertures - Tome 1 passereaux de P Oéroudet édi- - Optolyth TBS 80 HD FLUO avec latérales (ou même sans ouverture) et tion Delacahx et Niestlé. oculaire 30 gd Champ 5.200 È pouvant faire office de nichoir (pour Contacter : Laurent Oavory - Tél. 03 - jumelles 8 x 24 B et Lomb, Legaly, chouette chevêche notamment) 22 80 86 82
Picardie Nature n° 73 Z 3 O Ca Srtelle torch epot (saura eumpaea) mence cette manoeuvre à plusieurs reprises. Si la femelle accepte |'emplacement, elle se livre alors à un travail étonnant, elle réduit la taille de |'entrée de son habitation en la maçonnant avec de |’argile, ` de la boue, voire du crottin séché, |'oiseau étale soigneusement son } Ã.;-— ï ( / / mortier. Ce mur ainsi bâti peut avoir 6 cm d'épaisseur, un orifice irré- -1-V/ gulier laisse tout juste un passage à l'oiseau; par contre |’intérieur du / . / / nid est rudimentaire, fait de débris de bois ou de feuilles séchées. év ' I _`/ [jr) I [ En avril ou mai la femelle dépose 6 à 10 oeufs, |'incubation commen- ’ j ce soit à la ponte complète, soit en cours de ponte. ‘l“}:-___ / L · i Le mâle nourrit la femelle, l’accompagne lors de ses sorties, et veille _,_\ :· 7/; :.1 , / aux alentours. I ‘ Q" ~ `jl } ` / 1 LES |€¤¤€S Slïïëllesgrandlssent lentement, elles sont nourrie; par leg · deux parents. Apres la sortie du nid les petits n’y reviennent plus, ils %' ‘ / ' restent en famille encore quelques semaines, puis devenus indépen- % [ Q dants, se séparent des adultes et errent en petit groupe lâche ou se jj É / cantonnent déjà. ` ' Les sittelles sont sédentaires et ne quittent leur territoire que forcées. Le mâle et la femelle sont souvent unis pour la vie, mais dorment cha- cun dans leur trou respectif. Un martellement sec, sonore rappelant celui des pies mais nettement En règle générale, les jeunes ne s'é|oignent jamais â plus de 10 km du moins long, puis des sifflements vigoureux; à en juger par la sonorité lieu de naissance, même s'i|s font parfois des petites escapades avec on devrait apercevoir un oiseau assez gros, il n'en est rien. Il ne s'agit des groupes de mésanges et de roitelets. que d'un petit passereau de la taille d'un moineau, il descend le long d'un tronc d'arbre la tête en bas, défiant les lois de la pesanteur. Bibliographie: la vie secrète de la nature Son plumage est beau, son dos gris bleu ardoise, contrastant avec le j.F. DE|ONGHE : entre ciel et terre. jaune roussâtre du ventre, un bandeau noir partage les côtés de la tête Paul GEROUDET : les passereaux d'Europe. entre calotte grise et gorge blanche. L'oiseau est trapu avec une queue courte, le bec droit est pointu en losette DOLPHIN forme de poignard. Si cet oiseau se caractérise par sa faculté de parcourir les arbres en / tous sens et toujours en "courant" la tète en bas, cela tient à la force _,}__>/ly de ses pattes aux doigts robustes armés de griffes puissantes. Mais ce r/gg à n'est pas la seule singularité de la sittelle torchepot la bien nommée \ ;" ou |'oiseau maçon. \ \· .. ' r` _ i`,=?ÉÉE’ Mais parlons un peu de son alimentation, elle a un régime mixte. *·î ·"€; [ / Après une nuit solitaire dans un trou, elle se met très tôt en quête de \ ` . ' 2/ nourriture. En explorant les écorces, elle découvre quantités d’in- ` " /7 sectes, (coléoptères, diptères, chenilles, fourmis, oeufs et larves) dont _fg=î,—f rf elle fait une grande consommation. A la fin de |'été elle y ajoute des ,,«—"/j-«—%f/ graines de toutes sortes, des noisettes, des fèves, des glands etc. . . f Ce petit oiseau semble toujours soucieux d'accumu|er des provisions qu'i| dissimule dans les fentes des écorces, dans les trous de murs, voi- Descri tion _ re dans la terre. ll a d'ai||eurs une technique incomparable pour coin- p ° cer un fruit à coque dure, une noisette par exemple, dans une fissure Plumage : la femelle plus terne au niveau des flancs appropriée et le casserà coups de bec répétés; parfois la noisette sera la raie noirâtre est plus large que chez le mâle abandonnée. C’est donc toute une chaine de garde-manger que la les jeunes ont le dessus moins vif que les adultes sittelle protège en défendant son territoire. Elle ne tolère aucun longueur: 14 cm concurrent sur son domaine, c’est |’un des rares passereaux chez les- poids : 23 gr quels les combats entre mâles sont parfois mortels. longévité : 9 ans environ La saison des amours commence dès le mois de février. Afin de nidification: fin mars début juin convaincre une femelle d'adopter un trou d'arbre, le mâle décolle de nombre d’0eufs 2 6 à 10 oeufs blancs tachés de brun rougeâtre son perchoir en vol plané, les ailes et la queue étalées, pénétre dans une ponte annuelle - jeunes nidicoles |'ancienne loge d'un pic et regarde la femelle de la "fenêtre", il recom-
Z4 Picardie Nature n° 73 o E2 Blûlïéûbl (Meles meles) *7 ___,,. paquets sont transportés, serrés sur le haut des pattes, tenus par le · cou. t , ,,, 1 '/ *’ L , I I ., l' " ·· «—~- Au Printemps : C est le grand nettoyage I LAutomne, le change- . — ·.·'?<• sn- .¤' .· wc-·· ... , , . . ·:·..- - ·..÷ ___i·.I I ~-~ ment de litiere s effectue d une façon plus discrete. " * " ‘·'l—*— Devant le terrier, un amoncellement, d’herbe, de feuilles et de terre / rejetées parle Blaireau. .~,«¢É:î—<€~ ,,4;*, Une fa on de faire le ména e... et merci... les arasites. /_, §·_,r,î.eâ#_î_ -._f· e - · së î·ë¤*e--·- — . e‘=s·~J). ,«- . . , , .,.. ::..;·` ,_: 1 ei s _· Pres du terrier, une place, reservee aux jeux et a la toilette. Bien Je- isa" · _ propre, tassée. Les arbres de |'endroit gardent la trace des griffes... i (_^;--fr affûtées... Ramasser quelques poils et des "Bourres" à cet emplace- "·':·~—“ ·" “‘ '”’4'~ ment est chose aisée (Indices de présence). De la famille des Mustélidés, porteur d'une glande anale très odoran- Moment privilégié et important, "La Toilette" il prend grand soin de te. De ce fait : catalogué Puant. sa fourrure, qu'i| peigne et coiffe avec ses griffes et ses dents. Le mâle : Le BLAIREAU, Un peu plus é|oigné... des entrées: les "Cabinets". Ces petites cavités Madame: La BLAIRETTE. de 10 â 15 cm de diamètre, les "Pots", creusés, dans lesquels il Les jeunes : Les BLAIREAUTINS. défèque. L'odeur est très musquée... musc|ée... même I Ils sont de gris-noir vêtus avec un masque noir et blanc très caracté- Certainement le plus omnivore de nos mustélidés. ristique. L'oui`e et |’odorat sont très développés. Avec 20 kg maxi pour .. · ` . ' * le male et 15 kg chez la femelle - 0,80 a 1m de long, queue compri- m LHOTEL de le FORET ' ' se 00/12cm) et 30 Cm au an t MENU 3 **· ETOILES pour le BLAIREAU _ _ _ ?'_ s _ _ _ lesAmuse Gueule 2 a 5 petits naissent, deja, fin Fevrier/debut Mars - Le rut, lui a lieu fin Champignons! escargots, Ijmeeesj jnseetes et jeuss Iewesm Mars. Plats de Résistqnce La fécondation s'elfectue, mais le développement de |'embryon s’ar- · IE§ I—°mI>tIC$ î 60 E70 %_*I'=‘ sa l‘°""I‘U'É; rête et ne reprend que courant Décembre. Les naissances ont lieu 8 à ç'°"°U'"°$'_C'apa°d$ et R°pt'I°$' Oeufs et O'S'II°"$' I0 . . I I. F, . ,b , I h, . petits Mammifères (Taupes, Campagnols, Mulots, etc...) Semameî apre? 'A’ a In evner/de Ut Ma"' C est ° P emmene Les Animaux malades, blessés ou écrasés sur le bord des routes., de la Gestation Differee. Assiettes de Verdure ` Il fréquente : les forêts de feuillus, mixtes, les bosquets et les taillis. LES CEFEHIES 1 BIE. M¤`I$· AVEIHE EI€··· Racines, Rhizomes, Tubercules, Oignons etc LE rennnssien ne LAFORET c'Esr Lui • E · "" °‘’‘ " ·· · • Les Baies et Fruits des bois; des Vergers et le Raisin. Noix et Noisettes. _ Suprême du Repas Le TERRIER Les Gâteaux de miel et le couvain des Guêpes, Bourdons Vaste habitation, en général ; plusieurs entrées nommées "gueules", EIAIIEIIIES $¤UV¤9E$· €lU'II dêIE"E ɤ IIIIIISÉIPI $@5 QIIIIES P¤I$$a"I°$··· Pmtégé d · I I t · I u nl ·I-~ I I · paI'§OH EPHISSE OU|'lzUI`€· df d E . |,l’°‘f'. "‘ P “’ 9'°‘ "’"""" L° F°“ "” P'°P"" f""‘ mois, il rend visite aux mem, evenrmia mess . O em"' a 'nte"eUI' avec ses pattes pour accéder â sa convoitise. · Pendant le creusement de ses terriers,i| déplace des pierres/cailloux de ·+· ·•· _ _ __ _ 3 à 5 kg... sans problême. Les mètres cubes de terre rejetés, lors des creusements, forment des tumulus â |'entrée, reconnaissables chez le Blaireau â la "Gouttière ou _ `· w /"I Toboggan" profond de 15 â 25 cm visible sur plusieurs mètres â |’ex- _ _ , ds d d I , _ ff d Il b _ térieur. Caractéristique de la présence du propriétaire du lieu. Le son am/',œ Hîpçn E, a Eeniperawœj mmm aci quan E e als` Territoire à défendre est en fait le "Fort" et |'environnement de celui- Se' en fait d Hlbematlon ' C est plutot le repos mama" Selon les , Hivers rudes ou doux, la disponibilité de la nourriture le rend plus ou C" , _ _ _ _ _ s _ s moins actif, vivant sur ses réserves de graisse... De plus, il possede plusieurs terriers a 1 ou 2 gueules, dissemines dans la forêt, bosquets ou taillis, il les utilise au gré des saisons et de le Se déplace en trottant, comme |'Ours. recherche de sa nourriture. Bien souvent pour la mauvaise saison, Le Blaireau : La brosse à barbe, ses longs poils ont servi, pendant des chaque mâle occupe |’un d’entre eux : " Le Terrier Hiverna|" générations à raser nos grands-pères et aussi â les nourrir : le Blaireau A |'intérieur, une niche garnie d’herbe, feuilles ou fougères sèches... en daube ! "La Litiêre". 2 fois par an, la litiêre est sortie du terrier. Une nouvelle La Prédation : Quasi nulle - Quelques individus écrasés sur la route... la remplace, ramassée au Printemps et à |'automne. Nous pouvons par les voitures. observer ça et lâ sur les "Cou|ées", passages empruntés pour la récol- SEUI I'I'I0mmE··· IE PIEQEI IES 9âZ Eî IE P0I$¤fI· REQUIEUCII I te, des petits paquets de foin oubliés ou en train de sécher... P°U'qU°' 7 Les emplacements de récolte sont souvent proches des terriers. Ces Yves LECOMTE
Picardie Nature n° 73 Z5 L' a Pluie l`) jüi F [ll F H • I . ` I ir _ ' Qui dit que la pluie est triste ? Ecoutez son chant sur les carreaux, ‘ C’est un vrai concert d'artistes, • x A ii · ,. ¢ Du cristal en petits morceaux. 5 ( ill lî 7 î Ses gouttes sur |’étang argenté S'amusent et font des ronds. Dans les chemins creux des forêts • Se forment des miroirs pour moucherons. Les Haro d Iles J A n e Asséchée parle chaud soleil ` La terre accueille avec délice Cette pluie providentielle, Source de vie génératrice. . ' Les plantes jusque-là endormies ` Ont les racines qui les chatouillent, Hirondelle, hirondelle, où vas-tu ? dis le moi Maintenant commence la vraie vie Quelle brise t’emp0rte, errante voyageuse Même si pour cela on se mouille. Ecoute, je voudrais m'en aller avec toi. · Le gazon revêt son habit vert Bien loin, bien loin d'ici, vers d'immenses rivages Les feuilles prennent leur douche. ` Vers de grands rochers nus, des grèves, des déserts, Tel un télescope, le ver de terre Dans l'inconnu muet, ou bien vers d'autres âges Montre le bout du nez et louche. Vers les astres errants qui roulent dans les airs. Devant lui le merle moqueur_ Ah ! laisse-moi pleurer, pleurer quand de tes ailes Profite de ce temps favorable ` Tu rases l’herbe verte et qu’aux profonds concerts Pour récolter en connaisseur Des forêts et des vents tu réponds des tourelles Un petit supplément délectable. Avec ta rauque voix, mon doux oiseau des mers. ·- J _. . ' Lesoiseauxtout à leur toilette, - Hirondelle aux yeux noirs, hirondelle, je t'aime. Pour un moment sont silencieux, le ne sais quel écho par toi m'est apporté Et si les fleurs baissent la tête, Des rivages lointains ; pour vivre, loi suprême C'est pour éviter l'eau dan_s les yeux. Il me faut comme à toi l’air et la liberté. __.=` ; __·` _— · Certains sont vraimentià la fête, Louise Michel Grenouilles, limaces et’colimaçons N'ont plus qu'une idée entête, Tous vers la grande évasion. J · Oh lv pluie douce et bienfaisanté, - 4 • «~ . " Tu en fais bien des heureux. Seuls qu_e|ques-uns se Iamentent; . _ J , • S Et bien, tant pis, tant pis pour eux l . josette DOLPHIN .- • F ' L
la P' . 1card1cNatul_e 0 U (A f h- -M , . *5%: ,; ·*#%’ / · ;ï'è "$· ?É;4Éf / • , il *1% (if ë??** ~ 4 '\ W Mr , 257 . M! W J ‘r’ ” ; < . z5·' · ‘JÉ ''''' ”__;·É*`È'ï*»`”1¤'·'· = " J ‘, . _J§2H“;«i’Y»"»§‘ · , ’ ..*··+f¥’· \ ·‘·§}\L · ' :··· ¤ " ) [ ‘Ã;'%î;'- I I/ ¤'/ I M 1 \\¤ _, ,1 '· ·' tf; ·¢’L&gà_i»“vt I I H Z · I [TW I I X l 'I 'W yi I" É lv", _' ` Il i X, I I » 4 1/. L y ¢ , · ··**.` (pl`, , 'F jl] · . "" )’ É / l 1 à · Il M [ ! ~' _ (AM I ' I '_ ’— ' l- F, î /r l h .: il =_:_;;iî · É` ; 1" X * A "= *2 — É