O PHCÈA|ÃÀ UÉ `·.—._` ` I/%|; ’,»<‘*?·M<" , , L//29] Tcxs `B .` _} ) .»·,:··t":¤·' ·' ` ’ . .- \ Q` En I ' ,/, [ \ il ~`gî \ `\··h_" ulsà ! \ à ">>:à_L___ .‘ ·‘ y ~ ` , , —,'~` Q`. ' ”’ '» V x ` · `ït M . ___ SQ" I " \ xi _ ` x wîè , \ " «\*L\‘& i.‘·< ` hu" ` ln `~ `*’.·i. ··\ `*\\ ·i ·· «~ ·=‘ · · ?=—‘ ‘ i *`ç··" fr; K`- : Il —. "" '( x ·j`\ I I : I I ‘J:,` ¥ Q ; % -.\ '• l a/ll,] I . ! ., "·‘Ã;g page 5 . . vi'] Revue tx-1mastr1a11a du GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTICN ORNITHOLOGIE EN PICARDIE Association Loi l90| |.S.$.N. 0 IB2 420I Commission paritaire n° 65860 8
" 1 n . PlCARDlE·NATURE Revue trimestrielle publiée par le uuu uuu ï I ï GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE. EN PICARDIE Affilié à la Federation Francaise des Sociétés de Protection de le Nature - Agréé par les Ministères chargés de |’Envirormemem, du Vëquipernent (Loi sur ie protection dela Naturel et dele Jeunesseet desSports lC.C.P. LILLE 872.021 A la fin de chaque trimestre, vous avez pris l'habitude de lire (nous l'espérons 1) "Picardie-Nature" le bulletin du GEPOP. Au mois de Décembre, vous n'avez pas reçu ce numéro 30, nous nous en excusons. Deux raisons essentielles nous ont empêché de l'éditer à temps. La première raison est que nous étions à la recherche d'un imprimeur, non pas parce que le précédent ne pouvait plus honorer notre demande, mais parce qu'il nous faut désormais diminuer le prix de revient de notre publication. Ce problème a été résolu à la fin du mois de janvier, mais ce que nous gagnons en finance nous le perdons en délai d'imprimerie, on ne peut pas tout avoir ! La seconde raison est que nous avons attendu que notre assemblée générale du 18 janvier ait eu lieu pour y consacrer une dizaine de pages dans ce numéro, vous y trouverez les compte—rendus de nos principales actions menées en 1985. SOMMAIRE : Informations p. 1 et 2 - Au calendrier p. 3 - Nenette partie au bout du monde p. M - Poteaux P.T.T., la fin du tunnel p. 5 à 7 - Bilan des recensements d'oiseaux morts sur le littoral p. 8 à 10 - Classe de Nature avec le GEPOP p. 11 - Les permanents du GEPOP p. 12 - Spécial ASSEMBLEE GENERALE p. 13 à 27. dépôt légal he trimestre 85
- 1 - À “`lN}F<lDH“\5H €X’H“U<I1N’® 1N]F’QDH° M1 Ã À Ea J À IL ooo È Èa J · Nous avons reçu une lettre de Monsieur Claude DUFORET qui s'est rendu au Festival Ornithologique de Ménigoutte et qui nous fait part de sa satisfaction tant pour la qualité des oeuvres présentées ` que pour l'accueil reçu. Quelques Gepopiens se sont retrouvés au Festival International Ornithologique de Ménigoutte, canton rural situé à 35 km au Sud Est de Poitiers dans les Deux Sèvres. Cette manifestation s'est déroulée du 28 octobre au 2 novembre. Elle comprenait un forum (exposition de livres, de peintures, présence d'associations de protection de la Nature,..). Chaque matinée il y avait des sorties (les Etangs de la Brenne, le Marais Poitevin...). L'après-midi et le soir projections de films, tables rondes... Une équipe composée d'une centaine de personnes s'est lancée avec enthousiasme dans cette aventure réussie. Il faut souligner le caractère raisonnable des prestations : Films 15,00 frs pour 3 H de projection, sorties : 30 Frs - hebergement : 25,00 Frs au Centre Social, M©,00 Frs chez l'habitant et 120,00 Frs en pension compléte à l'hotel avec des menus appréciés à partir de 30 frs. Parmi les films primés : la Camargue, la Chouette de Tengmalm mais les autres ne manquaient pas d'intérêt : le Grand Tétras, l‘Aigle royal, le Vautour fauve, les Oiseaux du Tage, Technique de Vol, l'Aigle de Bonelli... #3 en tout ! Certains réalisateurs sont venus présenter leur film. Il ne faudrait pas conclure en oubliant l'accueil chaleureux des organisateurs et habitants de cette bien belle région ou les Rapaces sont communs (Buses, Faucons crécerelle, Busard Saint Martin, Busard des roseaux) même en cette saison. Beaucoup attendent le 2 ème festival. #7;/ J M Si vous avez l'intention de planter un arbre fruitier, de constituer une haie, de planter des arbustes locaux : une adresse indispensable : Monsieur Daniel NINART Rue Planquette à CEMPUIS (60210i près de Grandvillers (dans l'0ise à 1M km au Sud de Poix de Picardie). Ce pépiniériste-paysagiste possédant une grande variété d'arbres et d'arbustes préconise le choix d'espèces locales adaptées à notre région. Demandez lui son catalogue. venez le voir de notre part, vous sercy toujours bien accueilli et conseillé.
.. 2 .. . ·ï»'~Tî2—"‘ L'équipe de la Rédaction de Picardie-Nature a toujours essayé d'informer ses lecteurs sur ce qui est fait ou décidé dans le domaine de la protec- tion de l'environnement. Sans entrer dans le combat politique ( et pour- tant, préserver les espèces et les espaces, en pensant aux générations futures peut être considéré comme un choix politique), nous avons pensé . intéressant de publier un communiqué de la liste "Verte et Picarde" qui se présentera au prochaines élections régionales. Le conseil d'administration ne soutient pas officie'1ement cette liste, conformément aux statuts de l'association. Chacun res.ant libre de prendre position sans engager le responsabilité du GEPOP. ““”“ W ““ vw ELEcT¤oNs aEe¤oNA¤.Es Francis DABOVAL (Union Picardo) conduisent aux élections régionales pour la Some la POUR LA PREMIERE FOIS : DES ELUS VERTS et PICARDS au CONSEIL REGIONAL U']'©n‘|Car~dE S c·Esr POSSIBLE _ AVEC LES VERTS — CONTRE TOUTES LES POLLUTIONS : ` . dea plages cà la baignade eat intudite <_ j ,. . . des niviüei Q; . de Uain (Lu pluies acidu) Èwlgn . du noîopea d'eau aoutvmainea (ce aont elles qui don- É \ nent L eau que nous buvome}. ‘=îv È" 0 — POUR LA `PROTECTION DE LA NATURE, pom aauvegandu la " vie Hu pîaïte.4 et Hu animaux, nous vouiona IPPUQUÉà tu (oie et en auppaimu les dêiogationa V — POUR LE DEVELOPPEMENT D'UNE AGRICULTURE SALLE nous 0 agiaoni `avec ceux qui veîient paomouvoia une agaicuiiïwae biologique, ieapectueuvse de La vie des aou et de £'en- vinonnement, aquaant Zu excu et Lu dangaa de £'a- Q gaicuttwze chimique powa piocuhu aux couomnateuna que nous aomea tous, une aLimenutioh_ saine, givzantie d'une bonne santé. Ne dit-on pu que Uagnicaltuxe est Le pxesiu médecin du hmm. 6 ÀELESPIOWS POUR AFFIEIER IJIIIENTITE PICARDE let pwnouvoizi noue oai- $ giâîl PHMHE K Z'ZcoZe, dam Les médias en dê.§en- O wdant noue enviiomçment navtueet, linguiatique, en 4auve— gaidanx noue pauimoine hiatoaique, inatalxoni ici un \ Cülüû culiwiel picudiyznz. 0 Q . IATTRAPEI IUIIE RETARD ECONONIQE ' 0 I au a PICAR 1 . Tout Le monde Le Aait. Qui Q ,. \• peoteîate ! On a sauigié une niche uadition d'indu4uiu v ai tulle luauise qui ne déuuiiait ni les honmea, ni la Q Q 0 ` eatuee. Les iupouablu aégionaux, de gauche ou de dnoite Q ont iewiggiasusuent investi. Y On oublie souvent eme axouu : Uagiieuiùme qui uamswz- O É.Rll.Ul1||(4C¢·Ld,‘0lêt4·€:HI1·lgêÀë.2· pour tout contact : Mr Duquef rue Paul Baroux Blangy-Tronville BOMMO Boves
F .. 3 - (I G . “ Ml U"`ïDDH`”UD‘H“ ÃÃUU @.41.4 41 Al il .41 Q 1 2 E Nos sorties sont ouvertes à tous aussi bien membres que J sympathisants. \ Des jumelles sont fournies gracieusement par notre association. N Dimanche 2 Mars : Recensement d'oiseaux morts sur la côte picarde. Rendez—vous: 8n©0 place du cirque à AMIENS I ou a 9h30 à la gare de NOYELLES/mer. Repas pris à la station d'études de ST—VALERY quai Jeanne d'Arc. Après—midi: détermination des oiseaux recueillis Dimanche 30 Mars : Sortie en forêt de Compiègne et forêt de Z Laigue. Observation de pics, sitelles, " rapaces, etc... È“¤à^ Rendez-vous à 8h00 place du cirque à AMIENS ·•·=··»©·. ;'—“î;)§% ou à 9h30 devant le château de COMPIEGNE. I n, FLÉÉÈÈ *2 ~·~ QL W I '\"\ STAGES DE DECOUVERTE DES MILIEUX ET DE L'AVIFAUNE DE LA COTE PICARDE. Ces stages sont guidés par deux animateurs du GEPOP. 10 et 11 Mai : découverte des Bas-Champs du Hourdel et du Hâble d'Ault. · Hébergement au village de vacances du Cap Hornu en pension complète. Prix : 300 frs par personne. 21 et 22 Juin: découverte de la région du Marquenterre et visite d'une journée au Parc Ornithologique du Marquenterre. Hébergement au village de vacances du cap Hornu à St-Valéry/Somme en pension complète. Prix : 320 frs par personne. Renseignements et Réservation : Loisirs Accueil en Picardie, 21 rue Ernest Cauvin 80000 AMIENS — Tél 22.92.26.39. · Informations : Local GEPOP 103 rue Octave Tierce — Tél 22.ü3.26.88.
- A - 7} O Ãlëlllëttlë ])(ll`tl(! (III INIIIÈ Ill] lllülllllb Un coup de téléphone retentit au local : "Oui local du GEPOP bonjour". Un de nos sympathisants vient de recueillir un Oiseau étrange au beau milieu de son jardin situé dans l'agglomération amiénoise. Bien aimablement cette personne se propose de nous 1'amener. La description qu'elle m'en a;faite (longues pattes ver- dâtresï laisse a penser que notre futur patient pourrait bien être une Poule d'eau égarée. En effet, quelques minutes plus tard, au fond d'un carton une jeune Poule d'eau fait son entrée au local. Un "check up" attentif nous laisse a penser que notre pensionnaire n'est pas blessé. Pas d'ailes pendantes, les pattes dignes d'un ' coureur de demi—fond, un regard presque attendrissant la rend très sympathique. D'office nous la baptisons Nenette... Faute de moyen de transport, Nénette doit patienter dans son carton avant d'être conduite au centre de soins de Saveuse. Que faire pour la faire patienter... Déjà du calme bien sûr. Une Poule d'eau ça mange des petits Invertébrés, des Insectes mais au 103 Rue Octave Tierce, ces bêtes la sont plutôt rares. Et pourtant une"chasse effrénée" aux cloportes et Scolopendres cachés sous les briques dans la cour finira par faire le délice de Nenette. Laurent vient justement d'arriver, me prévenant qu'il faut aller récupérer une jeune Hirondelle non volante au centre d'Amiens. Et Nenette... ! On en a pour un quart d'heure, elle peut bien rester toute seule. De retour au local surprise, le carton est vide, plus de Nenette, disparue... ! C'est finalement au premier étage (l'esoalier est pourtant raide !) que Nenette fut retrouvée. sagement et studieusement en train de "lire" des panneaux d'exposition et de visiter les lieux. Quitte a être en convalescence, autant se cultiver ! Mais il faut bien se résoudre à mettre fin à sa lecture pour la conduire à Saveuse. Là, elle fut dotée de papiers d'identité, mais comme elle n'avait pas de poches, on lui mit une belle bague à la patte. Nénette était devenue l'agent NX1022 PARIS. Relachée dans une grande volière, son comportement était des plus satisfaisants, si satisfaisant que l'on pouvait dès maintenant penser à la relâcher. Après maintes discussions, Nenette choisit de partir ... au bout du monde. Rien que cela, du fait du climat agré- able, des plages et des cocotiers. Le bout du monde ce n'est tout de même pas la porte à côté, même pour les longues pattes d'une ” Poule d’eau. Mais pour Nenette, on ferait n'importe quoi... Le temps de placer le gyrophare sur le toit de la ML3sthmatiqu€de Laurent et d'enfi- ler un bermuda à fleurs et nous voilà partis au Marais du Bout du Monde... à AMIENS. Bon c'est vrai ce n'est pas les Seychelles ni les Bermudes mais enfin au moins on n'y chasse pas et Nénette retrouvera des tas de copines. Sitôt le carton ouvert au bord de l'étang, Nénette fit quelques pas prudents puis quelques brasses olympiques avant de se dissimuler dans la végétation. Bonne chance Nénette, et peut être à un de ces jours dans nos jumelles... au Bout du Nonde... ! Ph CARRUETTE
- 5 - O 0 0 W ¢ a B B 4 IPIAQII WH<I’” GIIGD ïS"@DIIIT<l’-“ CI[I%%GD<I“IÃI@IlIIIl<ID.HD I I I ' I ’ = ' l"l"'l` I I I l IOUAIIIX (I Ill (ll tlllllllë CONVENTION I "Entre d'une part : I I L'Etat Ministère des PTT, Direction des Télécommunications de la Région de Picardie et d'autre part : Le Groupe Environnement Protection Ornithologie en Picardie (GEPOP) représenté par son vice Président. Il est convenu et arrêté ce qui suit : I art12&2-.%2r-£§é2é£ê£i£é§l L'organisateur confiera à deux jeunes ayant de dix huit à vingt cinq ans à la date de leur affectation la réalisation du travail d'utilité collective dont l'objet est le suivant : obturation de poteaux métalli- ques des Télécommunications en vue d'éviter la chute et la mort d'Oiseaux cavernicoles à l‘intérieur des poteaux." N ,W ÉIAIAVI Ifl g uw Ainsi a commencé en octobre 1985 une des plus importantes opérations de protection de la faune en Picardie. En France, il y a quelques années, le Ministère des Télécommunications décidait de remplacer les poteaux téléphoniques en bois par des poteaux métalliques creux. Peu de temps après la pose de ces nouveaux poteaux, des protecteurs de la nature s'apercevaient qu'ils constituaient de véritables pièges pour les Oiseaux cavernicoles (qui nichent dans les trous comme par exemple les Mésanges) à cause de l'ouverture de l'ex— trémité supérieure. Des membres de la FRAPNA (Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature, très active EI ont eu l'idée de récolter les cadavres des animaux tombés dans ces poteaux. Les résultats furent des plus inquié- tants : après arrachage, 10% des poteaux contenaient des cadavres de Mésanges, Chouettes chevêche, Sitelles... En 198ü, la FRAPNA notait que dans le seul département de l'Isère, 3000 poteaux n'étaient pas encore obturés, ce qui donne au moins §000 cadavres de Chouettes et de petits Passereaux. En multipliant par 100, on peut compter un minimum de §00000 Oiseaux victimes de ces piéges involontaires. dans tous les départements français Un membre de notre association, Jean Claude DAMIENS, ému par cette situation, a pris contact, en octobre 1985, avec les responsables de la Direction Régionale des Télécommunications pour tenter de trou- ver une solution simple et rapide à ce problème.
- 5 - <> n D 70 D H D 7 D Q 0 0 AGB W HG,. (I G, YS GDÉITG, GUSMDQJHGUÉHGDHD Après plusieurs entretiens très cordiaux avec Monsieur WEBER, direc- teur technique et Monsieur DEPARIS, chargé de mission, il fut décidé que notre association embaucherait des stagiaires TUC. Ceux-ci seraient employés par les Centres Départementaux de Construction de Lignes pour obturer les poteaux. Dans un premier temps, nous avons effectué des démarches auprès de la préfecture de région pour signer une convention TUC, puis avec la Direction Régionale des Télécommunications une seconde convention fut adoptée précisant le travail à accomplir et les conditions dans lesquelles s'effectuaient la formation des stagiaires. Pour l'instant, un stagiaire est employé au Centre de construction de lignes d'Amiens et un autre au C.C.L, de Saint Quentin (Aisne). =•;§~ A} ` },;§·‘®f»‘4, · ïî., /·" ¢, -;%%Lk2a*· ' ; «’/zyul '• •.‘ _à;`·;.` J`- /? ' "’:' 'CP'Z`\!;·`È‘ ·è -—— ·.,,_ ff »’¤ ~ ` fï " /j//oz / V 1;] H `\` _ llfëihg '·/¢w»*”*»»·« « À . ». Ã/É"? ’ ' ` T " ` ·-»— ·’ T V? ·•i*" *,/ÉM · 0 — , " " W I . - - ;!’} ,«, # il ll" / I [ _,,l·"" ~ ·· / I',.·',' /»’/ // Il W M # w' / . r ’/ /', » ’_ " *11Éïï ~ · M fn" | p/J' "; , Qpnn i_;“ ,, / 4,1. ni-, \,§·î·?)s,î22<\_’· r rl-; `,;··_`\\w'*Hë:j··», }"$~;D À_ ’ ‘n "‘}~ à:?’;_Èm F6- 'Ã 5 * T * _ L ` ,\\\\x .\ · ._ x \ Èl “ x | ,/ 4\= pi " 'L ' , TÃÈ =_ _;-
.. 7 - La Direction Régionale des Télécommunications a mis a leur dispo- sition du matériel spécialisé (perche) ainsi qu'un véhicule de l‘administration. Nos stagiaires obturent chaque jour environ 40 à 50 poteaux. Leur travail, commencé le 5 novembre, a déjà permis de sauver la vie de plusieurs centaines d'Oiseaux et de Mammifères. En effet, un res- ponsable du Centre de Construction de Lignes d'Amiens a noté la présence de cadavres d'Ecureuils. Cette personne a également cons- taté que certains poteaux recélaient une quantité impressionnante de cadavres · ' Avec la Direction Régionaleldes Télécommunications, nous envisageons d'étendre l'opération aux autres centres de construction de lignes de Picardie. Nous pouvons espérer, ainsi, qu'à la fin de l'année 1986, beaucoup de poteaux métalliques posés en Picardie seront devenus totalement inoffensifs pour les Oiseaux. Par cette action, nous sauverons la vie de milliers d'©iseaux. Cette opération est certainement une des plus importantes opérations de Protection de la Nature que le GEPOP ait réalisé ces dernières années. Cette action, qui tient en quelques lignes, nécessite dans la réalité un travail fastidieux de démarches administratives (Préfecture, Direction du Travail, Sécurité Sociale...), travail aujourd'hui nécessaire à toute opération de grande envergure que les associations de protection de la nature veulent entreprendre. Nous remercions Messieurs BURGER, DEPARIS et WEBER pour l'intérêt qu'ils portent à cette action et pour l'accueil qu'ils nous ont réservé, et nous souhaitons bon courage aux stagiaires. Il .· / IV · I I}; A? _«| _x ,, a. I" ,1 . 'i\ ·— ~» D ”*/ [ I ! ' ¢ É ? I /? / ` T = I l/ N ' I Mèy % H W / / « / /}/ ` mise en place / V des obturateurs
- 3 - Dam \Y1îl(l“ <1H<v> ïS"(IDÉH"” *2* ‘° ü° A . , (I. ((US®((D<1..ïl(1üH(1DH1] COMPTE—RENDU DES DERNIERS RECENSEMENTS D'OISEAUX MORTS, SUR LE LITTORAL Les 17 novembre et 15 décembre 1985, le GEPOP a organisé deux ramassages d'Oiseaux morts sur tout le littoral picard. Comme d‘habi- tude, ces sorties furent de grands succès par le nombre de personnes présentes. Elles ont permis à beaucoup de nos adhérents de se rencontrer et de faire une vivifiante promenade sur le bord de mer en apprenant à reconnaître aussi bien les Oiseaux morts que les Oiseaux vivants. La liste des Oiseaux trouvés morts est donnée ci-joint. Elle s'établit à jhh Oiseaux dont 269 (78%) sont des représentants d'espèces proté- gées pàr la loi. Parmi les Oiseaux protégés, 11 sont morts suite au mazout (ü%1. Il s'agit donc d'une faible proportion qui tranche de manière très positive avec les chiffres que nous sommes, hélas, habi- tués à constater à cette époque de l'année. Espérons qu'il ne s'agit pas d'une rémission passagère, et que cette toute récente bonne si- tuation se prolonge et pourquoi pas s'améliore encore...!!! Par contre l'étude des Oiseaux protégés trouvés morts, mais encore à peu près frais, a montré que M6% d'entre eux présentaient des blessures et des fractures que nous n'avons jamais rencontré qu'en période de chasse. Nous avons donc une forte présomption que plus des 12O des Oiseaux protégés que nous avons ramassé ont été victimes de la chasse. Une cinquantaine de ces Oiseaux a été passée à la radioscopie et notre présomption s‘est transformée en certitude pour 17 d'entre eux ou la présence de plombs était bien visible dans le corps. Parmi ces derniers, on note par exemple : 1 Pigeon voyageur, 3 Bernaches cravants, 5 Tadornes de Belon (dont l avec 17 plombS...) et 3 guillemots de Troîl (dont 1 avec 19 plombs...)... En conclusion, ces deux ramassages qui viennent après plus de 1OO ramassages répartis sur 18 ans, nous apportent un espoir, encore très précaire, et une confirmation. L'espoir est que la pollution marine par les hydrocarbures baisse enfin. La confirmation est que certains (7) chasseurs du littoral tirent, y compris à bout portant, sur de nom- breuses espèces protégées. Dans ce domaine aucune amélioration n'est hélas à attendre avant une sérieuse réforme de la chasse aux migrateurs, et notamment l'interdiction de la chasse de nuit, et un complet changement de la mentalité de ceux qui se disent 'les seuls vrais protecteurs de la nature" (sic1, Eric MERCIER Tmlorne dc Beloh nmmwk
I .. 9 - BILAN DES DEUX DERNIERS RAMASSAGES DU GEPOP a ` ‘ ' È 17 NOVEMBRE 1985 15 DECEMBRE 1985 , I * Grèbe huppé l 1 * Grèbe sp. 1 1 * Petrel fulmar M I * Fou de Bassan 3 . 2 * Cygne tuberculé E 1 * Bernache cravant 3 E 1 Oie cendrée 1 ` Oie sp. 1 * Tadorne de Be1on 3 ‘ 13 Canard colvert 1 A Sarcelle d'hiver 2 . 1 Canard siffleur ` 1 Fuligule milouin 1 * Faucon émerillon 1 Foulque macroule \ 1 Huitrier pie 8 _ · 10 Vanneau huppé 1 Pluvier argenté 2 Grand Gravelot 1 Bécasse des bois 2 Courlis cendré M Barge rousse 1 Chevalier gamhette 1 Bécasseau maubèche 3 2 * Bécasseau variable 12 9 * Grand Labbe · 1 ' * Labbe parasite 1 * Labbe sp. 2 * Goéland marin 2 3 * Goéland brun 2 * Goéland argenté 8 2O * Goéland cendré 11 zh * Goéland sp 15 6 . * Mouette rieuse 18 29 * Mouette tridactyle 9 3 Sterne caugek 1 * Pingouin torda ; 2 3 Guillemot de troîl Q 18 33 Pigeon sp. ï 6 2 * Pigeon voyageur · 2 1 1 Etourneau É 1O 1 Choucas Q 1 | Corneille noire É 1 liseau indéterminé 1 5 1 1 TOTAL _ 158 186 * espèces protégées ° - gp : indéterminée. ' ,/5ég, Hu11'v1cr.pi2 v M j T,.-*"'ï%/-·· -—‘ ._
- 1Q - 6 3 318 _ ll 19 EUX 3 81SêS 9 BIS DIb'd7Iith’ f1' dM Y t ' d t J · 2* rf · 1 fâ 0l1]0lI1'S ll IIIHZOII él! mél Cè>«··r·«f·/i¤¤'•i °'·~ ' 86 · _ Ill e Le 26 janvier, le G.E.P.O.P. oiseaux, Ton se demande en Islande eten Scandinavie) sait, sauf le sable et les galets (1) organisait son troisième comment`â chaque printemps furent victimes de l'irrespon- de nos plages... _ _ ramassage depuis le début les colonies des cotes l;u=itan— sabilité des pétroliers qui O¤€ CGUX QUI ühmêtlîêllî de l'hiver et le premier de` niques et'scand,inaves subsis- 'continuent de nettoyer leurs $a¤S.v€T9°9¤°, C6 Ch1m€· l’anr1ée 1986. Pour les omîtho- tent toujours. Certains sont cuves en pleine mer, profitant gyaglnsgt im mstam çêtœ l0Q\1€8 €î PT¤î€Cï$ de la entièrement maculés, des— récentes tempètes sur as? ·°1Sçaux anam 6* nature les années ssent et ' · ‘ Yolée à lamas à ms généra' · Pa englués par le mazout, notre littoral. _ mme llllmes à nes enfants el S6 œësiembleni amèrëmm comme des blocs d'anthra- Si on a parlé souvent avec àféqujljbyg },atnœj_ (âggt ;‘:_?;€Su°‘$€a“x tfulïîînî cite, d'autres n'ont qu'une · véhémence des spectaculai-‘ La surveillance des cotes _ mètîss de lgqumagcîtdlecè simple tache au ventre... Pour res catastrophes pétrolières de la Manche et de la Mer du Cela fait dopcgîlspàe Cm ' tous, le méme destin: la mort de ces dernières années de Nûfd doll êîfë 6CC豈· Des l ......tœ...,.ï‘...‘°t..t....tS. °‘ si ¤1¤¤s·¤€S mouette Pam monde on subis mp ‘l’§’êîà..§?ââë Devant le Slallen deludee tridactylesl (différente de la souvent que depuis dix-neuf les étmllers ul Olluem de Salnbvelely en leeemlaî, mouette rieuse. elle v1t en ans plus de dix mille oiseaux nellepmer leur îlet îans se les lleblluels vlellmee du permanence au large), des furent ramassés sur les côtes, lendœ comme du Sllleeelde mezelllz pellls pingouins el grèbes huppés (dont un picardes parle Q.E.P.O.P.D1x mgn qu'jlS traînent den-iète guiuemotsl Un instant nous vivant ràiazoulé mags gui lmlle oiseaux qui ne sont que eux___ avons Cm qneja pollution paf_ mourra ans a nuit, les a face visible de l'1ceberg, · - lgglhydyocaybuygg yégtgggégl macreuses (canard lrnarm), reflet de deux ou trois jour- plélgclçglîugîllîlggîëëîgîenîng mais nous nous sommes troxn- une harelde de Miquelon nées de ramassage par an. picardie, mnsée de plœldle A pes. Face au nombre de ces (rare canard marin nicheur Quel est le chiffre réel, nul ne 80000 Amiens. ` Ce dimanche 15 décembre 1985, nous n'étions plus que dix à par- ticiper au ramassage d'0iseaux morts organisé par le GEPOP. Tant pis pour les absents, car le temps était superbe... Vers dix heures nous arrivons au port du Hourdel avec un précieux chargement. En effet c'est là que nous devions relâcher une Mouette rieuse qui avait hâte de retrouver sa liberté. Philippe a d'abord filmé notre arrivée puis le lâcher de la Mouette au pied du ponton. L'oiseau s'est envolé rapidement et a commencé à voler face au vent pour aller se poser plus loin dans la baie. Un coup·d'oeil sur la Baie de Somme avant de commencer le ramassage : nous admirons cette immense étendue de sable et d'eau où miroite le soleil. Les bâteaux de pêche sont sagement alignés sur le sable à marée basse. C'est le grand calme ! A peine entendons nous le cri plaintif des Mouettes. Nous commençons à ratisser le rivage è la recherche des Oiseaux, Près de la pointe du Hourdel, nous ne trouvons que quelques squelettes déjà anciens. Plus loin nous ramassons quelques Guillemots sans doute ma- zoutés. Mais notre récolte ne sera pas très importante, en tout à peine une dizaine d'0iseaux morts. Heureusement la promenade est belle et nous faisons d'autres découvertes : des Algues, des oeufs de raie, des Coquillages, de la végétation naine qui se développe dans les galets. A propos de galets beaucoup grognent en se tordant les pieds car la marche n'est pas facile. Heureusement nous ferons le chemin du retour par la route ! _ Après cette bonne marche de 10 km, nous sommes heureux de retrouver les voitures. De retour à la station d'études de Saint Valery, nous I nous reconfortons avec un bon casse-croûte, chacun parlant de ses découvertes et de ses impressions de la matinée. Pendant que des membres du GEPOP étalent les oiseaux sur la digue, Monsieur Thiery nous montre la façon de soigner un oiseau blessé à l'aile. Le bilan total du ramassage est assez impressionnant : près de 200 Oiseaux fusillés ou mazoutés. Parmi eux un superbe Cygne blanc I ramasse au Hable d'Ault. Quelques promeneurs s'arrètent et posent des questions, et nous leur proposons des brochures. Espérons qu'un jour les ramassages ne seront plus utiles car il n'y aura plus de victimes mazoutées et fusillées ! Les élèves de 5ème 5 et 5ème 6 du Collège d'Etouvie (Amiens).
I - 1 - #° ¤ V È => ”"°@DG“IîlQUüï1GDHD î BMU É BG? QHG., YS GD FG. Clüàa . d CLASSE DE NATURE AVEC LE GEPOP Durant le mois d'octobre nous avons eu le plaisir d'encadrer > pendant huit jours M50 élèves du collège d'Etouvie (toutes les É classes de 6ème et de 5ème` dans le bois de Frémontiers (près de Poix de Picardiel dans le cadre d'un Projet d'Action Educatif (PAE), Ce fut l'occasion pour tous ces enfants de découvrir la forêt comme un milieu naturel à part entière, un ensemble vivant de la ' ' faîne au grand Hêtre, de la petite Sitelle au Sanglier. 1 Dans la pratique les enfants se sont habitués à regarder la forêt r comme un ensemble uni avec différentes strates (muscinale, herbacée, arbustive, arborescente\. Ils ont appris à reconnaître et à connaî- F tre plusieurs espèces d'arbres, d'arbustes, de plantes et d'animaux. Chaque classe ramena a Amiens de superbes moulages en plâtre d'em- preintes de Chevreuil, de Sanglier et de Blaireau. Le rôle écono- mique, sociologique et historique de la forêt ne fut bien sûr pas - négligé. ' Monsieur Barrus, technicien forestier, nous accompagna durant ces sorties, nous présentantpassionnémentson métier, le bois et son Sympathique chien de sang, Portos (spécialement dressé pour retrou- ver les Chevreuils blessés évitant ainsi qu'ils agonisent pendant plusieurs joursl. Et comme toutes sorties, celles—ci eurent leur "must". Un groupe a eu la chance de voir 38 Grues cendrées tournant au-dessus du bois (observation remarquable pour notre région), alors que lors d'une explication de Monsieur Barrus M5 a 50 Oies cendrées nous ont survolé en vol vers le Sud. Nous avons eu la chance d'observer une Salamandre tachetée, espèce localisée dans notre région. Un autre groupe surpris dame Bécasse dans un layon. · De nombreuses photos, films, échantillons de la forêt furent ra- menés au lycée pour une exposition de fin d’année préparée par les enfants des clubs photo et protection de la nature que nous animons à Etouvie. En conclusion, quelque soit les classes, nous avons toujours apprécié, la gentillesse et l'intérêt des élèves et de leurs professeurs. n , · gx,\·,5·ss«s · M/' %/%_"·î;;ê;; Ph, cARRUETTE c\w~•zv«¤5 le \¤\U'\-2 M al'/(9%/( . ., âf final ,;*É%Q,=_ \3 a xwœ <¤mp¢y\\P È yi- ly, ’)%2\\\·l: A' ` zà'îà*mâ; *}?ï '2?È“$` \·~~~M~¢~ms ·’ 40 · L 4 ‘/È" Z/1\ \W . · 7=, - ,»·’ rë » ‘ ¢\u\` \/\u·,\· ¢\c · Q ,,.%/.6- ·. «/#·~L};- É-/2 Ã? pm\S$QY·._, j] I1 y "-g•,t’__ ,.. Kb T W, n«4¤,ê·E`~—,-Ièw ·~~*=> F-·= *5 ·‘ w « .~£e» èèîîëë \ €w`P`_Q`·h‘.QS à Éfjla " J} ! '··/ ··· pj ,,:3 /7/ ghz. ::9: m//,0//” ïâ M ..· L .· Qàçev ’ .» «* ·1 -2 1 ~ W1' ‘ jwï / \ _ / W v ¤ 1 % Yu M U CE} 4/// y v~ ` i ¢1¢¢»z1 1 " ‘~&/ ( %__ ··\ A 0 - ' '·%""'*· " —
- 12 - H YO D U D Y ü D Q Q QD O AGB É HG. G G. ÉSGD ITC!. <(ü.S&<IDG,HQüïÈD<IDIl1l Si un jour vous vous rendez au local 103 Rue Octave Tierce à Amiens vous avez toutes les chances d'être accueillis par ceux qui constituent la cheville ouvrière du GEPOP (pourvu qu'elle n'enfle pas après cet article !). Ce sont les permanents de l'Association et ils sont trois. Deux objecteurs de conscience et un TUC. Je vous les présente : Jérôme Lecuxer : objecteur au GEPOP depuis novembre 198ü. Il vient de Saint Quentin sur les recommandations de notre ami Serge Boutinot. Avec lui, l'armée ne perd pas un farouche guerrier mais nous gagnons un hon bricoleur (constructions d'une volière, panneaux, nichoirs, étahli... Sa passion : Moniteur de canoë-kayak? Philinpe Thierï Succède à son frère Patrick (objecteur les deux années précédentes) le 13 novembre 198N. ° Pour la Somme le nom de THIERY rime avec écologie, c'est donc un "Genopien" de longue date,très engagé. Bou wédagogue (animation dans les classes, projection, sortie sur le terrain...ï Participe aux expositions,stands, stages et aux principaux dossiers. Il fait partie de l'équipe de"SOS Oiseaux bléssésT Signes particuliers_ : Excellent photographe de la nature, J'ai toujours en mémoire certaines de ses photos... Philinpe Stagiaire TUC depuis juillet 1985. Qu'il ne désire pas qu'on le nomme ici c'est dé à c rmer ux peu le personnage extrêment réservé et modeste ( a ce point c'est un défaut) C•eSt le "public relation" du GEPOP et cela explique la remontée du nombre de nos adhérents cette année. Participe pour une grande part aux travaux importants (affiche, pla- quettes) Plus particulièrement chargé de l'encadrement des scolaires_·Il admre travailler avec les enfants leur faisant découvrir nos richesses naturel] et culturelles de Picardie. Tape à la machine ce qui est inestimable... Le truc du TUC : De nombreux articles du Courrier Picard qui parfois font polémique (voir article sur le Martin pêcheur), nous cultivent (qui connaissait Eugène Boudin...), nous font rire (Nenette au Bout du Monde...) ou vous ferez raccrocher le fusil au plus fanatique des chasseurs de la Baie de Somme un jour d'ouverture (on peut rêver !) Voi1â ces trois là sont un peu la plaque tournante du GEPOP, le noyau autour duquel gravitent les plus militants d'entre nous et d'ou part l'essentiel de nos actions. , Ils ont choisi le GEPOP,comme association d'accueil (ils y adhèrent) Venez au local pour les aider ou pour les encourager: vous verrez, leur motivation est contagieuse...!!! Ph. BRUNET
- 13 - où JIÀà Jlooolx dll].! Aoooù AA %HDD<W’H M] %HDU<î”G"H M] %HD]F<I"H Jlœœgli DAAA Uzlizlïlzl AA îL%%D<î’\§HD‘°D DW @"ïF’\?]F’H“ M] D? Le 18 Janvier à 15h00, salle Dewailly à AMIENS a eu lieu l'ASSEMBLEE GENERALE annuelle de notre association, en présence de Monsieur LAURENT, Délégué Régional à l’Architecture et à l'Environnement (représentant du Minis- tère de l'Environnement) et de Monsieur DESSE, représentant le Conseil Général de la SOMME. Les adhérents présents se souviendront de cet après-midi au cours duquel ils ont pu s'informer sur les actions entre- prises en 1985 par les membres du Conseil d'Administration et apprécier les encouragements que nous ont donné les personnalités présentes. Malheureusement un grand nombre d'entre vous n'étaient pas présents ce jour-là. C'est regrettable, car une A.G. est un moment privilégié pour se rencontrer et discuter de sujets importants. C'est également l'occasion de montrer aux personnalités présentes que notre association est dynamique et forte. Mais peut-être la date était-elle mal choisie ou la publicité mal faite, si cela vous semble avoir été le cas, n'hésitez pas à nous faire part de vos remarques. Néanmoins, nous espérons tous vous rencontrer en Janvier 1987 à l'occasion de la 16e Assemblée Générale du GEPOP. î§î‘ Patrick THIERY s sa È" _ · \ E âûilqzug - fl ·,'6Tc°/7 ·
- 14 - QXSSHWHHDD DW <l"1F’NU<?’K`° M IF dans 414 DAAIA BAL JIIDÃ AA Ouverture de la séance à 15hOO intervention du Président. CHERS AMIS Avant d'entamer les travaux de cette Assemblée Générale, je tiens à remercier Monsieur Laurent de la Délégation à l'Architecture et à l'Environnement et Monsieur ù#sse qui repré- sente le Conseil Général de la Sonne. Ces personnes ont pris sur leur temps pour honorer de leur nrésence cette Assemblée Générale. A travers elles nous remercions la Délégation Régionale à l‘Architecture et à l'Environnement et le Conseil Général de la Somme dont l'aide nous est précieuse. Le Conseil d'Administration et moi—même vous remercions d'être venus participer à cette Assemblée Générale. Votre présence est pour nous le meilleur des encouragements. Car nous avons besoin d'être encouragés lorsque nous voyons que certaines des actions que nous entreprenons n'aboutissent à des résultats concrets qu'au bout de plusieurs années. Plusieurs membres de ce Conseil d'administration vous parleront en détail des différentes actions que nous menons en dehors de nos sorties mensuelles que ce soient les conférences dans les écoles, les actions en justice, le sauvetage des Oiseaux blessés, notre participation à diverses commissions, des réalisations comme cette exposition sur les larris picards. Nos activités sont nombreuses et variées et croyez moi le Comité d'administration accomplit un gros travail. Certains oenseront peut-être que nous voulons en faire trop, nous occuper de tout. Mais pouvons nous rester insensibles à la dégradation du patrimoine biologique ? Chaque jour se présentent de nouvelles affaires à traiter, on nous sollicite ,on nous demande notre avis. Nous pourrions nous contenter d'étudier la nature qui nous entoure, d'assister sans protester à sa lente destruction. Ce serait beaucoup plus simple et certes moins contraignant. Mais notre vocation n’est pas d'être une société savante mais une association militante. Nous avons choisi de sauvegarder le patrimoine naturel afin que nos descendants puissent en profiter à leur tour. Cette mission est exaltante mais elle est aussi astreignante et exige une vigilance constante. Voilà pourquoi nous devons être unis, forts et nombreux} L'avenir de la Nature en Picardie est entre nos mains.
- 15 - C Art Aa D414141 BAL am./1 AA €l®®D<WHD“l] DW <l"DWD«1l]° îl <?’ BILAN D'ACTIVITE Il s'agit d'un résumé des moments importants et des principales actions entreprises en 1985. intervention de Patrick THIERY " En janvier, une vague de froid touche notre région. A la station météo d'Abbeville des records de froids ont été battus depuis sa création en 1920. Devant le risque de voir cette situation exception- nelle persister jusqu'en février, nous intervenons dès les premiers jours de janvier auprès des autorités préfectorales pour que la chasse au gibier d'eau soit suspendue. Le 10 janvier le Préfet pre- nait un premier arrêté suspendant la chasse pour 8 jours, puis un second pour une semaine suppléméntaire. Malheureusement, les chas- seurs, très véxés de n'avoir pas été consultés sont intervenus en force et la chasse fut réouverte le 23 janvier alors que les étangs étaient encore gelés. En janvier toujours, débute un vaste programme d'assèchement du Marquenterre. Cette opération dirigée par un organisme céréalier est à nos yeux une grave menace pour les zones humides de cette cette région. Tout au long de l'année, nous assisterons à des réu- nions d'information au cours desquelles nous aurons l'impression que les études écologiques initialement prévues ne seront pas prises en compte. En février nous développons une opération d'information sur l'u- tilisation du Minitel par les chasseurs de gibier d'eau auprès de nombreuses associations de protection de la nature françaises et européennes. Plus de 300 lettres seront ainsi envoyées, dans les- quelles nous dénonçons les indications données aux chasseurs sur les éventuels passages d'oiseaux migrateurs. L'utilisation de ce moyen moderne de communication est à nos yeux incompatible avec le caractère traditionnel de cette chasse, argument si souvent avancé par les responsables cynégétiques. En mars, le Ministre de l'Environnement charge un député, Mr COLIN d'une mission de reflexion sur la chasse et la gestion de la faune sauvage. Celui-ci organise dans chaque département des consultations au cours desquelles les chasseurs, les protecteurs, les agriculteurs les forestiers etc.., donnent leur point de vue sur différents sujets. Le GEPOP participera aux réunions dans la SOMME et dans l'AISNE. Cette consultation devrait dëbouchér sur un projet de loi. Nous nous dirigeons probablement vers une décentralisation des décisions, celles-ci pourrait être prise par une instance départe- mentale qui n'existe pas encore officiellement. Notre souhait est que les associations de protection de la nature y soient correcte- ment représentées.
- 15 - En avril, le Préfet renouvelle le conseil de gestion de la Réserve de chasse du Domaine Public Maritime de Baie de Somme, nous en faisons désormais partie. Cette réserve d'importance inter- nationale et qui accueille chaque année des milliers d'oiseaux est menacée par le braconnage et la circulation a·tomobile. La dernière réunion du conseil de gestion date d'avril 1975 ! Depuis deux ans nous ne cessons d'intervenir pour que les problèmes que connait cette réserve soient abordés le plus rapidement possible. D'après la personne chargé du dossier à la préfecture, il ne faut pas atten- dre de réunion avant le mois de mars prochain. En avril également, s'est réunie la commission chasse chargée de définir les dates d'ouvertures et de fermeture de la chasse dans le département de la SOMME. Le représentant du GEPOP demandera cette année encore le report de l'ouverture de la chasse au gibier d'eau. Au mois de mai nous embauchons un stagiaire TUC, celui-ci est chargé d'animer avec Philippe Thiéry nos interventions dans les écoles Pendant les 2 derniers mois de l'année scolaire, ils projetteront à plus de 1500 élèves un montage sur les rapaces, leur rôle, leur . avenir. En juin, notre association propose au Conseil Régional une affiche et un dépliant sur la faune de Picardie. Ce projet sera financé également par la D.R.A.E,, il devrait voir le jour en juin 86. Le même mois, dans le département de l'AISNE, nous participons à la commission chasse. Egalement dans ce département nous inter- venons auprès du maire de Monceau-le-Vaast pour protéger une colo- nie de Guêpier d'Europe, espèce rare en France et dont le départe- ment de l'AISNE constitue la limite nord de répartition. Toujours en juin, notre conseil d'administration décide d'augmenter les tarifs de Picardie-Nature afin de réduire le déficit important que nous cause sa publication. En contre-partie un effort est fait pour améliorer sa présentation. L'abonnement passe à 30 francs. · Au mois de juillet, nous apprenons que le Plan d'0ccupation des Sols de la commune du CROTOY est en cours de révision. Le maire envisage de modifier le règlement en rendant constructible la zone sur la- quelle est implanté "Maye-Loisirs", un parc de loisir contre lequel nous avons entamé une action en justice pour non respect de texte _ d'urbanisme. La modification de règlement, si elle aboutit, régula- risera la situation du responsable de Maye-Loisirs. Nous espèrons que cela n'ira pas si loin car cette modification du règlement serait alors incompatible avec le SDAU de la Côte Picarde (schéma directeur d'aménagement et d'urbanisme) que le maire est tenu de respecter. Pour préserver cette partie du littoral en limite de la réserve maritime de chasse, nous devons maintenant nous battre sur deux fronts : - juridique contre le responsable de Naye-Loisirs - administratif contre le maire du CROTOY qui a toujours refusé de nous accueuillir pour nous permettre de nous exprimer devant les membres du groupe de travail chargé de la révision du P.0.S. . ·
- 17 - €§%%U<WHD“U UW TUWHFHD M IF appa. DAAA U411.4m4141 Lors de la réunion de la commission chasse dans la SOMME, en avril, le représentant de la préfecture avait laissé entendre que l'ouverture de la chasse au gibier d'eau pourrait être reportée 5'il apparaissait un retard dans la nidification des oiseaux d'eau. Les ornithologues du GEPOP ont alors réalisé·un dossier qui montrait que de nombreux oiseaux ne seraient pas encore volants le 1M juillet, Notre intervention n'a rien changé, mais nous ne désespérons pas de voir un jour l'ouverture de la chasse au gibier d'eau reportée, les associations de protection de la nature ont bien obtenue, il y a quelques années, l‘arrët de cette chasse en wars. En juin et juillet. a eu lieu l'opération BUSARDS qui consiste à repérer les nids de ces rapaces et à les protéger éventuellement des moissonneuses-batteuses. Cette année 3 couples avaient été repérés. deux seulement ont été suivi régulièrement : - dans la région d'Airaines, un couple de Busard St-Martin a donné naissance à M jeunes qui se sont envolés sans problèmes, - à proximité de la Chaussée—Tirancourt un couple de Busard cendré, espece beaucoup plus rare que la précédente, a été surveillé pratiquement tous les jours à l'approche de la moisson. Leurs à jeunes se sont envolés. En septembre, nous intervenons dans un stage organisé par l'asso- ciation IDEE, association dont le but est de créer des emplois dans le domaine de l'environnement. Notre tâche consistera à sensibiliser des stagiaires TUC à la connaissance de la nature, Actuellement ces TUC réalisent un sentier de découverte d'un marais, auxétangs du bout du monde entre Amiens et Longueau, Le mois d'octobre fut particulièrement chargé. Les 5 et 6. plusieurs personnes du comité se rendent en Vendée pour assister au he colloque organisé par l'union des centres de soins pour oiseaux blessés.(lire bilan du centre de soins). Le 8 octobre, au tribunal de grande instance d'Amiens, nous nous constituons partie civile dans une affaire de destruction d'espèce protégée, il s'agissait en l'occurence du tir d'un Martin—pêcheur. Un fait intéressant est à signaler : alors que nous n'étions pas au courant de ce délit, le procureur a pris l'initiative de nous convoquer, probablement grâce à la parution dans le Courrier—Picard d'un article sur le Martin-pêcheur, quelques semaines auparavant, Le 11 octobre, nous rencontrons les représentants du Syndicat ` d'Aménagement du plan d'eau de l'Ailette à Chamouille dans le département de l'AISNE pour leur faire part de notre projet de réaliser des observatoires et des sentiers de découverte autour du plan d'eau. Ceux-ci sont d'accord sur le principe à condition que nous trouvions nous—même un financement. Il faut savoir que ce plan d'eau artificiel destiné en grande partie à la pratique de sports nautiques est un formidable site d'accueil pour les oiseaux d'eau. Dès la première année de mise en eau, une colonie de Mouettes
- 18 - rieuses s'est installée et une espèce rare de Grèbe, le Grèbe à cou noir y a niché. Nous pensons, par cette opération, renforcer la protection des extrémités du plan d'eau, les plus intéressantes pour l'avifaune. '\ 1: I sw. w` J?._, Toujours en octobre. pendant 2 semaines, Philippe Thiéry et Philippe Carruette, avec des professeurs du collège d'Etouvie à Amiens, ont encadré M30 élèves de classes de 6e et 5e dans le bois de Frémontiezx Le but du stage était la découverte et la con- naissance de la forêt, Une autre opération importante est prévue cette année avec les enseignants d'Etouvie. Dans le cadre d'un P.A.E. (projet d'action éducative), ils envisagent de réaménager la maison forestière de Frémontierset d'y mettre les travaux que les élèves auront réalisé. Le mardi 22, au tribunal de grande instance d'Abbeville avait lieu notre procès contre la société Maye-Loisirs. Le débat fut houleux surtout quand le responsable de Maye-Loisirs a nié certains travaux. Devant la complexité de l'affaire, le tribunal a ordonné un complément d'information. Actuellement un géomètre expert réalise un état complet des lieux. Les 26 et 27 octobre, 3 membres de notre C.A. interviennent dans un stage organisé par le comité régional de randonnée pédestre. Ce stage est destiné à sensibiliser des moniteurs de randonnée à la découverte de la nature, Le 27 octobre également, par un matin brumeux, Jean—Claude Damiens, sa femme et moi—même accompagné de 2 inspecteurs de police, intervenons pour faire arrêter un tir au pigeon vivant dans le quartier de Renancourt. à Amiens. L'affaire a failli mal tourner pour nous lorsque nous avons demandé la saisie des pigeons. Même protégé par des gendarmes, nous ne serons pas très rassuré lorsque nous verrons des fusils se pointervers nous. Dans cette affaire, nous nous sommes portés partie civile évidemment. Enfin le mois d'octobre s'achève par le lancement d'une impor-= tante opération de protection de la nature puisque après quelques réunions préparatoires nous signons une convention avec la Direction Régionale des Télécommunications par laquelle nous confions aux Centres de Construction de Lignes des stagiaires TUC qui auront pour tâche d'obturer des poteaux métalliques PTT. En contre-partie la D,R.T. fournit le matériel adapté et le _ véhicule, de plus elle prépare les stagiaires au concours d'agent d‘exploitation, Il faut savoir que les poteaux métalliques sont creux à leur extrémité supérieure, ils constituent de ce fait de véritables pièges pour les oiseaux cavernicoles, Chaque année. des milliers de petits passereaux mais également des chouettes chevêches et des écureuils meurent au fond de ces poteaux. Nous pensons qu'à la fin de l'année 86 ils seront tous obturés en Picardie.
- 19 - lîlîlîl VW YÉID ° °U<· ((D\~ ‘ agira 41.1 DAAA UÈIL Yam: 41% En novembre et décembre. nous organisons deux recensements d'Oiseaux morts sur la côte picarde. A chaque fois, près de 200 Oiseaux sont trouvés la plupart du temps victimes du pétrole en mer et de la chasse. Le GEPOP est la seule association de protection de la Nature qui en France organise régulièrement depuis 15 ans ce genre de re- censement. Une synthèse est actuellement en préparation. En décembre nous réalisons une plaquette pédagogique sur le littoral picard celle-ci est accompagnée d'un montage sonore d'environ 5O diapositives. Ce matériel est principalement destiné aux établisse- ments scolaires Ainsi s'achève l'année 1985 ..... . Agggâïngudlmüüî "'““*"'*“—””"”*—"'““"”“” BILAN DU CENTRE DE SOINS intervention de Philippe BRUNET Nous avons recueilli en 1985 près de 70 Oiseaux avec une grande variété d'espèces du fait de la diversité des biotopes picards. Ce chiffre est en augmentation. A cela deux raisons essentielles. * La réputation grandissante du centre de soins "SOS OISEAUX". * Et malheureusement la montée d'une grave maladie particulière- ment virulante cette année "le saturnisme aigu" (en d'autres termes les Oiseaux flingués...) . Nous cherchons le vaccin. Un exemple : Rien que pour le mois de novembre 1985, voici la liste des Oiseaux protégés abattus. (voir tableau page suivante) —-—————*Er
- 2Q - Date Espèce Z Lieu Plombs l Devenir le 2 Héron cendré Trosny-Breuil 1 A mort 2 jour- après le 3 Fou de Bassan Fort-Mahon +5O ;Trouvé mort le 5 Buse variable Vimeu 3 Amputée à l'aile le 15 Buse variable Drancourt M Morte deux q jours après le 17 2 Bernaches Hable d'Ault 1 et 3 Trouvées cravants mortes 1 le 2Ã+ houette hulott Ferrières Euthanasiée le 25 ibou Moyen Duc Naours 3 Trouvé mort le 3 g Buse variable Airaines 1 Relâchée ` 1 mois plus tard. Voilà, ces chiffres se passent de commentaires. Présenter un tel bilan, c'est aussi l'intérêt du centre de soins. Ce n'est pas de l'anti-chasse systématique mais une triste constatation, Pourtant, je terminerai sur une note d'optimisme. Nous avons relâ- ché une trentaine d'Oiseaux en 1985, avec notamment : - 6 Chouettes hulottes 1 Epervier - 1 Chouette effraie 1 Buse variable - 1 Hibou Moyen-Duc 1 Cygne tuberculé - 1 Faucon crécerelle Dans la mesure du possible nous relâchons en présence de scolaires qui sont souvent très étonnés. C'est ainsi joindre l‘utile à l'agréable, la pédagogie à la distraction. Llannée 1986 commence bien puisqu'une Chouette hulotte, une Buse variable et surtout un Fou de Bassan mazouté ont déjà pris leur envol. Le bilan financier sera vite fait puisque ce travail est réalisé bénévolement et pour l'essentiel sur les finances personnelles des responsables.
- 21 - 0 G (I 0 ÉASSDWHDDU D€·"]Ã|‘ <I"D"ND"H° " Jitsu Ali DJJJIA UA]. ADJÃDJIHA LA REPRESENTATION DU GEPOP Intervention de Patrick THIERY Je vais vous parler très succintement des commissions et des organismes dans lesquels le GEPOP est représenté. Nous sommes tout d'abord membre de la commission départementale des sites depuis 3 mois. Cette commission est composée d'élus, de représentants d'administration, de personnalités scientifiques et de représentants d'associations de défense du patrimoine architectural et naturel. Elle se réunie au moins deux fois par an: dans la Somme elle ne s‘est pas réunie pendant deux ansi! Ses membres émettent un avis favorable ou défavorable le plus souvent sur des projets architecturaux situés sur des sites ins- crits du département, L'an dernier nous sommes intervenus auprès du préfet pour que des projets concernant la côte picarde soient présentés en commission des sites. La seconde commission officielle dans laquelle nous sommes re- présentés est le Conseil de Gestion de la Réserve de Chasse de la Baie de Somme. Ce comité de gestion dont nous ne faisions pas partie au moment de la création de la réserve ne s'est pas réuni depuis avril 1975...!!!! L'année dernière nous sommes intervenus de nombreuses fois auprès des pouvoirs publics pour qu'il soit dans un premier temps réactualisé puis réuni. Lc renouvellement a eu lieu en avril dernier, nous y sommes présents. Quant à la réunion, nous l'attendons avec impatience car depuis bien longtemps nous souhaitons une gestion à la hauteur de la valeur internationale de cette réserve pour l'avifaune européenne. Nous siégeons également dans une 3ème commission qui elle n'est pas officielle. Il s'agit de la commission chasse chargée de discuter des dates d'ouverture et de fermeture de la chasse pour le département de la Somme. Si la réforme de la chasse aboutit, elle sera officialisée et certainement dotée de pouvoirs plus importants. Cette commission s'appellerait alors Conseil Départemental de la Chasse et de la Faune Sauvage. Nous sommes par ailleurs membres du Conseil d'Administration du CPIE de Saint Valery sur Somme (Centre Permanent d'Initiation à l'Environnement). Cet organisme a un statut d'association loi 1901. Comme l'initiation à la connaissance de la Nature est un domaine que nous connaissons bien nous faisons partie en même temps de l'équipe chargée d'élaborer le programme pédagogique. Dernièrement, nous avons proposé notre stagiaire TUC comme • animateur-nature au CPIE...
- 22 - Enfin nous sommes membres du Conseil d'Administration de l'Association de Gestion de la Maison de l'Oiseau. Pour ceux qui ne connaissent pas, la Maison de l'Oiseau située à Lanchères est une sorte de musée où sont présentés d'une manière très esthétique des Oiseaux naturalisés dans des biotopes très bien reconstitués. Au sein de notre Conseil d'Administration, les avis furent partagés pour savoir s'il fallait rester dans un établissement qui présente des espèces protégées naturalisées. Il y a notamment une série de vitrines avec des Rapaces qui en a choqué plus d'un d'entre nous, D'un autré côté, il faut avouer qu'il aurait été dommage de laisser s'éparpiller une collection privée si bien naturalisée et conservée et qu'il fallait au contraire montrer au public les Oiseaux magnifiques qui vivent sur notre côte. Quoiqu'il en soit nous intervenons à chaque fois que cela est nécessaire pour que le respect de la Nature soit mis en avant. ) ëïk t·î'·¤·¤ `·"" >~ ./ ‘ --e·—·-—·-î··.·.. / ÈÉ`.î_î¢f+/"'î;m;,)‘}P§’}%s· ( < &x 5_,l;/[tw'! 1 LM H. " _? \ __î”_ . `/ ACTIOYS EN JUSTICE NENEES EN 1985 Je commencerai en vous rappelant un extrait des statuts de notre association qui précise : " L'association se propose de mener toute action et intervention pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées, la protection de la Nature, les périmètres sensibles, l'urbanisme dans le cadre de la législation en vigueur". C'est pourquoi depuis quelques années nous entamons des actions en Justice contre des personnes qui détruisent la Nature. En 1985, nous avons déposé 12 plaintes. 5 pour tir d'une espèce protégée 2 pour vente d'espèces protégées 2 pour circulation dans une réserve 1 pour chasse dans une réserve 1 pour cruauté envers les Animaux · 1 pour tir au Pigeon vivant. Toutes ces affaires ne sont pas encore passées au tribunal. Il faut attendre en moyenne un an avant qu'elles ne soient jugées. En ce qui concerne les plaintes pour destruction d'espèces protégées les 3/M d'entre elles n'aboutiront pas en l'absence de témoin au moment du tir de l'Oiseau. Néanmoins nous déposons systémati- quement une plainte dans le but d'informer les procureurs sur nos actions et sur les délits de chasse.
- 23 - £à.t>S4la DJIA.!] HAL ADA AA Q “JF1HD°D DW <l"D<W1FH° M] IF En 1985 quatre affaires ont été jugées et une a été reportée, il s'agit de notre procès contre Maye-Loisirs. Le 18 février au tribunal d'Abbeville, nous nous sommes portés oartie civile dans une affaire de circulation dans la réserve de chasse sur le Domaine Public Maritime. Le contrevenant fut condamné à 600 Frs d'amende pour non respect d'un arrêté préfectoral interdisant la circulation dans les dunes. Nous avons demandé un franc de dommages et intérêt et la publication de la condamnation dans le Courrier Picard; nous l'avons obtenu. Le 8 octobre nous nous sommes portés partie civile contre deux chasseurs qui avaient tiré sur un Martin Pêcheur. Nous avons obtenu les cinq cent francs de dommages et intérêt demandé mais par contre pas la publication de la condamnation dans la revue _ de chasse "La Sauvagine" ni dans le Courrier Picard. Le 18 novembre, six personnes passaient devant le Tribunal d'Abbeville pour circulation sur la plage en pleine réserve de chasse. Malheureusement pour nous, après avoir délibéré, le Président du Tribunal considéra que l'arrêté préfectoral inter- disant la circulation dans les dunes ne pouvait s'appliquer au domaine public maritime. Les six personnes ont donc été relaxé. A ce moment, nous n'avions plus aucun recours légal contre les - personnes qui circulent dans la réserve. Il nous fallait donc trouver rapidement une solution d'autant que toutes nos autres plaintes concernant ce domaine risquaient d'être classées. Heureusement nous avons trouvé un arrêté préfectoral plus ancien mais toujours en vigueur qui lui interdit la circulation sur les plages. Nous nous sommes aussitôt hâter d'en envoyer une copie au tribunal d 'Abhevi lle . Le 19 novembre, au tribunal pour enfant, était jugé une bien triste affaire. L'hiver dernier des adolescents d'une quinzaine d'années n'avaient rien trouver de mieux à faire que de capturer des Etourneaux, de les asperger d'alcool à brûler et de les enflammer vivants...! Leurs parents ont été condamnés pour acte de cruauté envers les Animaux à verser 300 Frs de dommages et intérêts au GEPOP ainsi qu'à la SPA. Je terminerai en vous signalant que dans toutes ces affaires jugées nous défendons nous même l'association. Nous ne prenons pas d'avocat pour des raisons essentiellement financières.
- gu - BILAN FINANCIER ——-——-——-——-——— intervention de Régis DELCOURT EXPLOITATION GENERALE 1985 fut une année très difficile pour la trésorerie du GEPOP. Nous avons dû faire face à des dépenses beaucoup plus importantes que celles prévues par le projet de budget: - doublement du prix du tirage de "Picardie Nature" (environ 10.000 fi francs pour l'année) imputable à un plus grand nombre de pages et à une augmentation des tarifs. - doublement des dépenses pour le local (environ 6000 frs) dû essentiellement au fait que nous sommes désormais seuls à le louer, l'association qui devait le partager avec nous l'ayant quitté. - augmentation sensible des dépenses liées aux actions du GEPOP : frais de déplacement, frais de procès, photocopies... (3000 frs). De plus nous avons subi un retard très important du remboursement des frais de séjours des objecteurs combiné à une erreur dans l'un de ces remboursements. Les entrées d'argent prévues ne se faisaient pas, mais les factures arrivaient, plus importantes que prévues. Ce qui nous a crée des problèmes durant quelques mois. A la fin de l'année, la situation s'est rétablie car des rembour- sements nous sont parvenus. Il faut toutefois remarquer que nous avons avancé au 31 décembre 85 environ 19.000 frs aux objecteurs suite au retard de paiement de l'Etat. Cette avance gonfle donc le déficit de notre résultat d'exploi- tation qui est en réalité de - h573,39 Frs. En 1985, le GEPOP a donc dépensé environ M500 Frs de trop par rapport à ses recettes. Ceci malgré des entrées parfois plus importantes que prévues : Environ 2000 frs d'adhésions et de dons de plus que l'année précédente. Environ 5300 Frs du fait des expositions, projections, stages. Environ 7800 Frs en divers (vente de matériel...) Cette situation ne peut se renouveller en 1986. Le budget 1986 doit être en équilibre. Pour ce faire, dans le projet de budget nous agissons à la fois sur les dépenses : réduction des frais d'exploitation, de tirage de "Picardie Nature"... et sur les recettes : augmentation du nombre des cotisations (nous comptons sur vous !), du prix de l'abonnement à Picardie Nature... Dans le projet de budget, il est à remarquer des entrées im- portantes et variées en subventions. Celle-ci servent à finan- cer les réalisations pour lesquelles elles ont été sollicitées et ne contribuent donc pas à payer les frais de fonctionnement ` du GEPOP. Ce bilan financier prouve, une fois de plus, la vitalité de notre association, mais il démontre aussi que pour agir dans de bonnes conditions il nous faut des recettes substantielles et ceci est 1'affaire de tous.
.. 25 - BILAN FINANCIER EXPLOITATION GENERALE 1985 ` ~°~T ^ Frais d'exp1oitation 6927.60 Cotisations 3985 _ Local 5811,90 Dons I 2352 È Picardie Natura 9763,98 Abonnement Picardie Natura · 25Q9‘Q7' SOS Oiseaux 727,35 Subventions Conseil Général 5500 Exposition, projection, stages 5330 51 Expositions, projections, stages 537g_8O Actions diverses 2893 2U Avifaune 1762 30 Divers 2995,80 Divers 7883 02 Objecteurs •8.62ü,10 objecteurs I hg_52g W * 1 . _ 1 TOTAL CHARGES 10307ü,ü8 TOTAL PRODUITS 79QO6 5· RESULTAT D'EXPLOITATION — 23667,79 Nous avons avancé cette année 1909h,h0 Frs aux objecteurs. Le résultat réel d'exploita- « du GEPOP est donc de — H573,39 PROJET DE BUDGET POUR 1986 CHARGES ` Montant PRODUITS ynntant Frais d'exploitation I 3000 I Cotisations g500 ïccal GOOD _ ` none 5000 Pi¢¤Fdi€ N¤t¤F¤ UOOO Abonnements Picardie Nature MQQQ O i ” S S O seaux 1000 Subventions : Expositions, projections, 1000 Conseil Regional + DRAE (affiche` R8,o50 St . , ages Direction départementale de la Jeunesse 9.îï0 Montages diapos 4800 et des Sports de l'Aisne Réunions procès 2000 Conseil général (Panneaux réserve de 5.500 la Baie de Somme, SOS Oiseauxï Actions de protection 5000 Affiche faune 88.950 DRAE ("'°“*“€°’ “”°P°‘) '*·800 Pl d' d l'Ail tt. 0 . , an (gîgêrîatoireîx 9 _ 935 Lxpositions, projections. stages 5_000 Divers 1000 Divers 1_000 Objecteurs 62.868 Objecteurs 62•868 Voici votre dernier numéro de Picardie Nature pour l'année 1985. Nous avons fait de sérieux efforts pour essayer d'améliorer sa présentation et nous nous sommes engagés dans de nombreuses actions de protection de notre environnement (voir bilan des activités). Ces efforts ne sont possibles que grâce à votre soutien. Si vous ne l'ave7 pas déjà fait, n'oubliez pas de vous réabonnsr et d'adhérer pour l'année 1986. Ce sera la meilleure preuve d'encouragement et de confiance pour continuer nos actions. MER;] A EOUTES ET A TOUS
- 25 - LETTRE AUX PERSONNALITES PRESENTES "Monsieur le Délégué Régional à l'Architecture et à l'Environ- nement, Monsieur le représentant du Conseil Général de la SOMME, nous voudrions profiter de votre venue pour vous faire part de notre inquiétude en ce qui concerne l'opération de drainage du Marquenterre. Nous voudrions tout d'abord rappeler que la France a signé la convention RAMSAR portant sur la préservation des zones humides d'intérêt international dont la côte picarde fait partie. Notre intervention portera sur M points particuliers qui relèvent de domaines différents : Premièrement, le projet de drainage nous a été annoncé comme une solution aux problèmes que connaissent actuellement les agriculteurs du Marquenterre. Nous ne sommes pas persuadés qu'en les orientant vers une production céréalière actuellement saturée leur situation économique s'améliorera. Deuxièmement, nous craignons que, du fait des échéances annoncées, les études écologiques ne soient pas prises en compte et nous sommes persuadés que des zones humides d'intérêts faunistique et floristique exceptionnels seront touchées par ce drainage. Le troisième point portera sur les destinées du Marquenterre et les choix d'aménagement. Alors que les responsables du tourisme misent actuellement sur la qualité des paysages de la côte picarde, le Marquenterre risque d'être radicalement modifié et perdre ainsi son caractère typique de bas-champ qui en fait son charme. C'est dusmême esprit que relève notre quatrième remarque.. En effet, les eaux de drainage seront chargées de nitrates qui iront se déverser pour 70% dans la baie de Somme et la polluer ainsi un peu plus en apportant des nutriments aux bactéries qui constituent la base de la pollution organique de cet estuaire et ceci au moment où le Département et la Région mobilisent de très gros moyen pour la dépolluer et y permettre la baignade et donc sont utilisation touristique. En conclusion, Monsieur le Délégué Régional à l'Architecture et à l'Environnement, Monsieur le réprésentant du Conseil Général de la SOMME, le projet de drainage ne nous semble pas être de manière évidente une solution aux problèmes agricoles, de plus il menace à plus d'un terme le potentiel touristique de la côte picarde et de manière grave son potentiel écologique. Nous souhaitons donc ardemment que l'opportunité de ce drainage et les risques de pollution et de dégradation du patrimoine naturel soient très sérieusement étudiés avant que le financement éventuel de cette opération ne soit décidé." le Conseil d'Administration
- 27 - ÃSSDWHDDU DID? G"UW]F'I"·’ M] IF JZNNAA DAJIA UA1 JILHA AA CONCLUSION Vous avez pu constater au travers des différents interventions que le GEPOP est une association active. Et pourtant nous ne sommes pas 2OO ! Ce faible nombre ne diminue pas notre crédibilité car nos dossiers sont solides, mais il ne concourt certes pas à l'augmenter et nos interlocuteurs auraient beau jeu de nous rétorquer " Mais vous ne représentez que moins de 2OO personnes". Je suis persuadé que les personnes qui partagent nos idées sont nombreuses mais qu'elles n'osent pas se manifester ou qu'elles ne pensent pas à adhérer. Alors si elles ne viennent pas à nous spontanément, c'est à nous d'aller vers elles. Parlons en à nos voisins, à nos amis. Il suffit parfois de peu de choses pour qu'un sympathisant devienne un adhérent. Et plus nous serons nombreux, mieux nous serons écoutés. Alors moins de 2OO en janvier 1986 et 3OO en janvier 87. Cela n'est pas impossible et je suis sûr que vous aurez à coeur de tenir et de gagner ce pari. D’avance MERCI LE PRESIDENT _ Y bg} / n¤wv•¤^ wwsvrpvëvë
EXTRAITS DES STATUTS DU G. E. P. O P. 'L’Association dite "Groupe Environnement Protection Ornithologe en I‘icardie' (G.B.P. O. P.) régie par la loi de 1901, a pour but de contribuer à. Péducation populaire en matière d’étude et de protectionfde la Nature et des oiseaux sauvages, et de sauvegarde et d’aménagement rationnel de Penvironnement et des sites. Elle se propose de mener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées, les périmètres sensibles,] la protection de la Nature, l’urbanisme, dam le cadre fde législation en vigueur'. ` AGIR · En patronnant des manifestations de sensibilisation i en formant des propositions concrètes en intervenant juridiquement contre les délits, en intervenant auprès des pouvoirs publiœ et des élus locaux en coopérant avec les mouvements similaires. __ Le GEPOP. association 'agréée' (reconnue par les pouvoirs ‘ publics) veut être non une ’société savante' mais d'abord militante. C’ext pourquoi, l’intérêt que vous pouvez nous marquer doit se concrétiser dans un engagement. La sympathie pour notre action ne suiîira pas à résoudre les questions et à nous donner du poids. NOUS N’AVONS QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION. BULLETIN D'ADHESION AU G.E.P.O.P. IIOIIQOIOIIIOIOIIOOIIIIIIIOIOIOOIIIIOOOOOI OOOIOIOIOOIIIOIOIIIIIIIOIOIOOOIIIOIOIOI OOIOIIIOIIOOOUIOIOIOIIIIIIOIIOIIIOIICO Déclare adhérer au GEPOP Déclaré renouveler mon adhésion au GEPOP (barrer la mention · inutile) Adhésion.normale= 25 frs - Moins de 16 ans 10 frs Adhésion de soutien à partir de 50 frs. BULLETIN D'ABONNEMENT A PICARDIE-NATURE IIIIIIOOIIIIOIIIOOOOOOUOllllllülllllllll IOIIUOOIIIOIOOIO•lIOlI|IIIIllIllI||¢III : aunoceouen•••••••••••••••¢•••••••••|•• désire recevoir PICARDIE-NATURE, le bulletin trimestriel du GEPOP Abonnement 30 frs - Lt n° par an.