GROUPE D'ETUDE-È·'£-ȧ-ÉB9'EÈÈÉI9È?.§.@ê.-9ɧÈ!.·É°É-§1É-ÉÉÉêÉÈÈÈ--É-É'-:-É-;-É-;-È-:..É-Z · Qîiëê§ëë.2;ê2‘;‘P!£ê£§ê££Q§.2E.§a§aE:2:13: ·(j*·9?5> MEMBRES DU COMITE D'HONNEUR : - Mr Robert MALLET Recteur des Universités de Paris - Mr René LAMPS Député-Maire d'Amiens - Mr Roger MALAVIEILLE Directeur du Parc Ornithologique des Dombes - Mr Renaud PAULIAN Recteur d'Université - Mr Robert RICHARD Conservateur des Musées de Picardie ' - Mr Jean—Marie VISSE Docteur—Vétérinaire à Hornoy B MEMBRES DU BUREAU : - Présidents d'Honneur : . Mr Jean DELACOUR Directeur du Parc de Clères(76) . Mr Jacques de CAFFARELLI Conservateur de la Réserve de Camargue(15) . Mr François de SANTEUL Président du SI de Fontaine sur Somme · Président : . Mr Noël RANSON - Employé municipal;Conseiller biologiste - 101, rue du Fg de Hem 80000 AMIENS tél: 91.56.15 - Vice-Présidents : . Mr Marc DEFERNAND - Enseignant - 127, rue Jeanne d'Arc 80000 AMIENS tél: 92.55.58 . Mr Michel BOULLE - Maire de Famechon 80290 Poië de Picardie tél: 90.02.51 _ . Mr Carlos BACROT - Avocat - 85biS Avenue de la’République 80200 PERONNE tél: 8#.©0, - Trésorier : . Mr Jacky BOCQUET - Employé S.N.C.F. - 52, Cité Pétin 80000 AMIENS tél: 91.01.29 - Trésorier-Adjoint : . Mr Jean-Marie THIERY - Visiteur médical - 57, rue du Bois Saveuse 80750 DREUIL - Secrétaire : . Mr Bernard HENRY - Employé municipal - ST-VAST-EN—CHAUSSEE 80510 PICQUIGNY - Char é des Relations Extérieures et Gérant de Publication : . Mr Yves FLAMENT — Enseignant - 12, Chemin des Granges 80000 AMIENS tél: 91.97.62 - Archiviste : . Mr André DEJARDIN - Typographe retraité - #5, rue Liénard Lesecq 80000 AMIENS MEMBR S DU CONSEIL : . Mme Francine BAUDRY - Enseignante - 5, rue des Ecoles Longpré 80000 AMIENStél:92.5#. . Mme Françoise DELAHOCHE - Enseignante - 2, square des Troyens 80000 AMIENS . Mr Jean-Louis BOURDENS - Etudiant - 72, rue Lemerchier 80000 AMIENS tél: 92.20.87 . Mr Jean BOUSSU - Enseignant - #5, rue d'Abbeville 80000 AMIENS tél: 91.97.66 . Mr Serge BOUTINOT - Professeur;Conseiller biologiste de l'Aisne — Rouvroy 02100 ST-QUENTIN tél: 62.51.57 . Mr Bruno CONTY - Etudiant - 24, rue Lavalard 80000 AMIENS tél: 92.09.18 . Mr Jean-Claude DELACROIX - Représentant - 111, rue Lemerchier 80000 AMIENS ·u Mr Eric FOURCY - Manipulateur en Radiologie - 80970 SAILLY—FLIBEAUCOURT tél: 59 . Mr Jean NOSAL - Enseignant — ST—FUSCIEN 80680 SAINS-EN-AMIENOIS tél: 262 à SAINS . Mr Roger ROHART - Educateur sâécialisé - 5#, rue Vatable 80000 AMIENS . Mr Pierre ROYER - Etudiant — , rue des Cordeliers 80000 AMIENS tél: 91.85.58 . Mr Paul STRAG - Pompier — 28, rue Jean Catelas 8©oo© AMIENS. Q
- 2 - rî SOHLÈIRE du :»î}°6 [fl'. - Conseil ê.”Ñdministration (lï·'75) Q-.E.,?.G.P. p l I F e « · I — È? ·· Bilan dhme annee d’act1v1te (l'·?7l.). p 3,.4. \ r· — Rësultats du sondage GEPOP 75. p 5 _ - Qpération "Helte au massacre '7Z,.". p 6,7 .1 - Bilan des ramassages ’7:'... p 3,g I- Sauvons Les haies et les talus. p l© -Pourquoi, où, comment planter des haies. _ p ll,l§, I. - àëpprenez ài recozmaître les oiseaux. p lîàlî - Jonathan le Goéland. p 16,17 - Observations centrale GEPW En 73. p 13,19 .-.5 za - Voyage ornithologique à lejoîque. p 20,21 — Section Ornitho. I p ,23 Q; - Les Papaces sont protégés par la loi. p 2; - Fiefusez les emballages en plastique. p 25 — Propos sur lülectrozzucléaire. p 26à32 E-! - O O O · FH E5 (. H I [li
1 3 1 BILAN B’UNE ANNEE D’iCTIVITES (1974) 12 janvier: Soirée "Paridés" Distinction des différentes espèces de Hésanges, moeurs, chants, répartition, etc... au Àusée de Picardie. ' 2O janvier: Sortie-Observation des différentes espèces de Iésanges au Cimetièr de la Madeleine è Amiens. _ 26 janvier: lbtinée—soirée "GAI-POP" pour les jeunes avec crêperie, remise des prix du concours de 1’Exposition Rapaces, au Centre Soci0—Cu1tureÈ Amiens-Nord. 27 janvier: Sortie ornithologique en Baie de Somme:99 oiseaux trouvés morts mr le littoral entre Fort-Mahon et Ault. 9 février: Soirée "Fringi1les" Distinction des différentes espèces (Chardonne; Verdier, Pinsons, Linottes, etc...) au Tusée de Picardie. 16 février: Assemblée Générale du G.E.P.©.P. au üusée de Picardie: rapport mor: et financier, files, projections sur les différentes activités. 3 mars: Sortie-Observation des différentes espèces de Fringilles au Cimetière de la Jadeleine è Amiens. 8 mars: Conférence-débat sur les Rapaces et la protection des Oiseaux à la Pàison des Jeunes et de la Culture de Han. l7 mars: Sortie ornithologique en baie de Sonne: 66 oiseaux trouvés morts sur ` le littoral entre Quand et ault. Détermination des espèces à la Station d'3tude de la Baie de Somme à St Valery. 7 avril: Sortie ornithologique en Forêt de Crécy. Observations, enregistrement *·"**“'“ des premiers migrateurs. 20 avril: Soirée "Turdidés, Corvidés". Distinction des différentes espèces '”` ' observables en Picardie. 27 avril: Participation du G.E.P.O.P. à la "Maille d’Or" sur le thème de l'eau= stand-diorama des Ciseaux aquatiques en Picardie. - 28 avril: Sortie-Observation des différentes espèces de Turdidés et de Corvidé; "”` au cimetière de la Lhdeleine à amiens. . 3 mai: Participation du G.E.P.O.P. à l’exposition "les Rapaces" de St Quentin """" avec 1e"Groupe Nature Europe". Conférence-débat sur les Rapaces et la Protection des Oiseaux. 14 mai: Soirée "Oiseaux de mer" (Limicoles, ànatidés, Laridés, Alcidés). Diffé- rencistion des principales espèces observables sur le littoraldde la région. 19 mai: Sortie ornithologique "Observation des Oiseaix de mer" sur le littoral entre Quend—Plage et la Pointe de St Quentin. 25 mai: Sortie-Observation de 1’avifaune d’un marais picard à Boves.
- 4 - 26 mai: Voyage annuel du G.E.P.©.?. su Parc Zoologique et des Loisirs de ···*‘ THCIRY.(3 autocars). 9 juin: Rallye—connaissance de la Nature à bicyclette vers Famechon (circuit "*' des Evoissons), remise des prix. 2~ juillet: Opération "HALTE AU }lSSACRE" en Baie de Somme, le jour de l’ouver- r ture de la chasse au gibier d’eau, distribution de tracts. 23 août: Interview d’une dizaine de membres du C.E.P.©.P. par Pierre Bonte J ' journaliste a Europe n°l pour son émission "Vive la vie" diffusée le 23 septembre au matin. 29 septembre: Journée connaissance de la Réserve de la Baie de Somme. Visite du - Parc ornithologique du 1brquenterre.Iini ramassage au nord du Crotoy (4km): 34 liseaux trouvés morts. 13 octobre: Opération S.©.S. Hirondelles (suite) commencée en juin par l’en— ·ï····-î--—• A · n · · · quete sur la nidification: sauvetage d’©1seaux 2o octobre: Inauguration de l'exposition 74 "LE MARLIS PICARD" au Musée de " ' Picardie et présentée jusqu’au ler décembre;plus de l©.OO© visiteurs. Bé-27 novembre: Iatinées et soirées avec projections de films sur les Réserves et les moyens de lutte contre la pollution, avec la participation des Services Culturels de l’ambassade du Canada. lj_décembre: Sortie ranassage—observation sur le Littoral: 150 Ciseaux trouvés morts entre Ault et Fort-Pahon. Détermination et comptage a la Station d'Etude de la Baie de Somme. Ce sont donc deux a trois activités mensuelles qui sont proposées aux membres du G.E.P.©.P.; certaines comme le vojage annuel ou soirées suivies de sorties sur le terrain ont recueilli une très forte participation. u n I ~ J 1 71 . '· En plus de toute ces activites de groupe, le Comite au G.;.P.L.:. s entrepris bien d’autres actions au cours de l’année 1974 (sauvetages, actions en justice, lâcher d’ûiseaux soignés; etc...). Quant à la Section—©rnitho, son action sur le terrain est permanente.
- 5 - 33;ULTaT3 DU SCUDAGE G.E.F.C.P. 75 Un questionnaire a été envoyé en janvier dernier à cheque membre du G.E.?.©.?. en même temps que le programme du ler trimestre. Une soixantaine de réponses seulement nous sont parvenues. · Voici comment s’établissent les réponses: lère question: Jomnent ave:—vous été inforné§e¥ de l’existence gg QEFQQR « Réponses : -par l’exposition au Musee 28j -par le journal local 275 —par un autre membre du GEPGP 25f -par les tracts 8; -autres réponses ll, 2ene question: Èuellefsl raisonQs\ vous ont conduit(e} a adhérer au EEPGP? Réponses : -pour soutenir l’action de protection 32î -Pour participer à la protection 22à -pour mieux connaître la ïature· 2là —par amour dela ïaüxre EQ —par réaction anti-chasse ai Bene question: Estineg;ggus_gyoir_lgs connaissances suffisantes pour détermine; les :rici:ales_esp§ces d’©iseaux de la région? I îéponses : —non `_` " Sëf -a peu pres 25; -01,11 sans question: Parni les activités oui ontwété_programmées, aux quelles avez—v© déja participé? _—_ îéponses : -participation régulière 5Cj ramassages 36 sorties sur le terrain 32; toutes les activités 20y soirées 12 —participation très faible ou nul 5C; Sinon, quelles raisons vous en empêchent? Réponses : -autres activités 40; -éloignement 2Q; —menque de moyen de transport ^ 202 —pas le temps lâî -autres réponses 5j 5eme question: Les croblènes de protection étant de plus en plus vastes,_quels _ autres genres d’actions souhaiteriez-vous voir entreprendre? Réponses : -5auvetage du bocage, des haies, des talus, ”—W* lutte contre les pesticides, le brûlage 242 —Création d’un Parc Naturel en Baie de Sonne 2QÉ -action plus intensive au niveau des jeunes des ecoles 2OS ·Action anti-nucléaire 125 -action vis à vis de la chasse (suppression de la chasse de nuit, moüification des dates d’ouverture et de fenneture) 12j -autres réponses 12n
28 JUILLET 1974 : UII DIMANCHE "-a2·ITI - IQASSACRE". l ‘ 1 I L I E Des milliers de tracts de _ ce genre ont été distribués aux estivants de la Baie de Somme le jour de l’ ouverture ` de la chasse au gibier d' eau. MA€9A¢EE . LA CHASSE RATIONNELLE: OUI LA TUERIE : NON E AMIS ESTIVANTS, AMIS DE LA NATURE, CHAQUE ETE EN PLEINE SAISON TOURISTI- QUE, LA BAIE DE SOMME EST LIVREE A DES MILLIERS DE PORTEURS DE FUSILS QUI ONT OBTENU SANS AUCUN CONTROLE LE DROIT DE MITRAILLER TOUS AZIMUTS. · QUELLE « DETENTE » VOUS PROPOSE-T-ON AU MILIEU DE CE DELUGE DE PLOMBS ?... LES REGLEMENTS DE CHASSE, LES MESU- RES DE SECURITE SONT TROP SOUVENT IGNO- RES ET VOUS FONT COURIR DES RISQUES INUTILES. PENSEZ AUSSI A LA RICHESSE ET A LA BEAUTE DU CADRE QUI VOUS ENTOURE ET AIDEZ-NOUS A PROTEGER LA VIE QUI L’ANIME : POUR QUE LES OISEAUX PROTEGES NE FAS- SENT PLUS AUSSI LES FRAIS DE CETTE TUERIE SCANDALEUSE, SOUTENEZ NOTRE ACTION. Cette journée d’action et ol’ini`ormation a reçu un écho très favorable parmi le public venu chercher sur le littoral picard le repos, le soleil ou le grand air; Paccueil fut plus froid du côté des porteurs de fusils. .. 1Le comble de la journée: un Faucon créoerelle tiré et abattu devantnos yeux par un "chasseur" .du Pas-de-Calais;} Epilogue de cette triste affaire: lelô-lO_’7A,, le Tribunal dhàbbeville a condamné le prévenu à BOOP d’amende,2.5OF de dommage intérêts, et Ia la confiscation de son arme. Le G.E.P.O.P. qui avait porté plainte au nom de la Ligue Française de Protection des Oiseaux, en est pour ses frais puisque les dommages et intérêts couvrent tout juste le coût de l·’op-ération.
. T`- - K `î - .· 4 _ É -+55. · ~. - " H I t % _ I. ` ` T =_'t.,_ _ I I_ _ __A:_ x. -·¤- -- - V ··=" «··-·,. W ii'; îiograjîzie de l’aile »• ‘ I . _ · !' ·· ‘,;_ Le Faucon blesse fut ·I à '_ ;' ~ __ _ f ; • ·« ;· ;_ A ;‘;p...c1e..»s!1t ramene Sur -zmJ..enS 0‘.1 ·· · ,_ ;* la radiographie décsla une fractz: ` " _ · \ ;__ w_ o « • · • ' `Q , · •.‘_' ¤··>L C‘·l!;l`DU.S (Il?2'È`ÈE’îf1€îlÈ Vlîlûlê SUI . "·- .' ` _ le cliché ci—dessus). Il fut C ' ‘ · · » - El? ( _ yo ` sitsuite soigne pemuant Q mois av; `( ·; ' ., _~! jr · - ¤’autI·ss epaces recueillis blegg 2 .· ` - ° 4. . jar le ESP'}?. _ ~ ·\‘ `Q " La fre.ct11re ayant Sté to- _ Q 4.,, ___ I ~ • 1 · A ·. J cl &f';I' · r -c¤le..ient reîuite, il zur, relacns [ · en avril 75 ·2=.:>rès la f’e1t:1eture S. · , ~. ls. chasse au îarais, pour plus cle · securité 1 .. . La rofxise en libe. - 1*,. " vont ,,=·1<~,;·»·,d 2 M .. ~·'L L ·. -..» -li;cc1.ee cass une reserve ` § F coasse clëzcheugc ex} îfizeuzc, en prê- . -sence du Garde-Federal EDU RSE (=.= ' gzzoto ci-conëre) et de fr de SITE · ' '* ;l`èSiê@l'Lt ;i’hor.ne·;·1· du GEPOP. ' [ Soyez. tous prêts encore §C·:€î»t5’El'J.1'lSS, et participez Em noir f îgournee d’actio11 le dimanche 2'7 *:_ I îâuillet 75 1 9 h 30 aux écluses cî _ A ; lat Valery, JOL`. · · ’ — —·'
.. 5 - TOTAL DES ©ISE‘éUX TROUVES MORTS È AU COURS DES P.#.I·ëxSSAGES EFFEOTUES SUR LE LITTORAL PICARD DE MERS A La Bel]?. DLIUTHIE DE JILNVIER 1971 A DECE·IBPrE 1974. ( ·JL:1SSIFICiTl`©N P- 3 Fl; ILLEE) T is - 0 42 . wi? T : É É °`”\ La »·f` ···• \ ., Q É è" 5; à="° . ""*"`î ·Q" n° Familles Ebcemples à U .]_ Qslvijglae Plongeons 5 gp ]_ - 1 2 Podicioedidae Grèbes i 1 2 2 - 4, Z 3 Procellariidaa Puffins, Petrels 8 l 2 5 - 1; Z, êulidae Fous 14, 7 5 2 J-4 · 5 Phalacrocoracidae Cormorans l l - - — 5 âmgC,_;@_aç_ Cygnes, Qisqë, Cêâëidê 52 30 11, ` 8 13 7 Falconidae Faucons l 1 - - l 8 Rallidae Foulques, Râles 2 2 - - ,- 9 Haenatopodidae Huitriers 9 l - — IO Charadriidae Pluviers, Vanneaux, Gravelots 5 5 _ .. - ll Scolopacidae Bécasseaux, Chevaliers, Courlis, E¤rs<-=S, 15 13 - 2 - ]2` Stercorariidae Labbes 2 - 2 - - 13 Iaridae Mouettes, Goelands, Sternes ol 54 27 40 121 11, àlcidae Petits Pingouins, Guillemots, · ` ilergules, î·àcareux /5 ç BQ 7 M5 15 Gorvidae Corneilles, Corbeaux, Choucas g 3 .. - .. 16 É`tÃ11-;-njîdaîe Etourneauzc ]_ - - ]_ - 1'7 Emberizidae Bruants l - - 1 - 2.3 Indétermines 3 2 - 1 — Totaux: É! 7 184. 67 OO Protégés: "OO az 67 51 Les espèces protégées sont soulignées (ex: tous les Plongeons , les Grèbes, les Laridae, les àlcidae, etc...), le pointillé indique que certaines espèces)seulement sont protégées (ex: chez les Anatidae: les Bernaches, le Tadorne · · La représentation des chiffres ci-dessus sur l’bistogramme des fréquences ci-contre met en lumière que les deux familles principalement touchées sur le littoral picard sont les Laridae et les Alcidœ . Mouettes et Goélands fréquents tout le long du littoral servent trop souvent de cibles aux chasseurs en mal de gibier et méconnaissant totalement les rudiments des règlements de chasse. Les Pingouins et les Guillemots qui eux sont des oiseaux pélagiques de surface s'eng1uent dans les nappes de mazout rejeté en dehors des eaux territoriales par les pétroliers qui n'ont pas le temps de dégazer a quai (immobilisé au port, iln’est plus rentable pour la cotnpagnieu.) . E1 comparaison avec 1970: 370 Alcidae avaient été ramassés en 7 opérations; depuis cette époque le mazout n’a pas diminué bien au contraire, quant aux colonies de Guillemots et de Pingouins de la l’er du Nord et de la Manche, elles sont en constante rég1·ession.C.Q.F.D....
•·-••«~•*t *· ·••-••`V·····‘—""·'*"··‘*""' (A —-• "' c> S É EJ _, @ Gaviidaa ·g~ 5 U Q g 0 6, .g Podicipedidaa °° 3 Rrocœllariidae L" n . 3 l -·:· GS-. • h b I Sul1daa M É Phalacrocoracidae W }·`:? %'1?=·1•`·'?=':‘:î * ' . . 9 QLEZÉ $;;_··ëü'$}··:î_î amat ldâc '··:O.•|.; .•¢·' .?-.·|:¢a1| .4.4 É Falconidac Q Rallidae ns . Hamatopodidae i ··.v,·. _ _ _ A FL'., Ch&I‘6·C1.I‘].ld3.€ ¤ x,.·.. ! .~ ’ ·f=§·’;·:j:·· Scolopaczxdaœ ·‘ ‘.·?¤"i’-2 , .• ->· ·· . È U Stercoraœiidae É'.: ¢·'~"‘î "·"• T'. `-‘· J- '·°·`: $2 ·· *, -§,; É! ‘ ,2;. J.: -._§ .·:.û·, Layidag U _ Ã=$*S·'l·.'·î'·.t‘··;': ·1*·' ( — `ëîïi Alcidaœ ‘ ·7 ' rc} ·’ 3 Corvidae Q un Q. 2 A smnidaa °' °` [I I 6 !.·:=`:Z§ L ·Z·=î€E‘3' g _, Eïrxberizîdae ·+‘ B" ¤· ra 9 É ¤ 0 " ¤ I g È.! . 1 · A îî: Eg E B :» .5. · Indatermzmes · · -1 · 9 F X A Q U) C" m 3- Cv] (W" 1 ·· ga F; ca cu
Le 15 mars dernier était lancée - 10 - notre Ci-llPL1GllE 75 : çâü Vûhê (Q? Éâ '€§ _ ef âëë Éà ûéç La Terre est un ensemble vivant qu’il faut préserver et non sacrifier pour un profit - éphémère aux conséquences castastrophi- ques. 6 Les haies et les talus limitent les effets des eaux — en régulisant l'écoulement superficiel des eaux: l'eau des pluies a le temps de s'inûltrer, l'erosion superficielle est évitée. — Les arbres et les haies assèchent les sols trop humides. O Les haies, les rideaux évitent l’ér0si0n et servent de brise-vent — Les haies .· C freinent l'enlèvement superficiel des limons par le vent et la perte d'eau — limitent la verse des céréales - réduisent les écarts de temperature nuisibles aux cultures et aux élevages, améliorant ainsi les rendements. — Les rideaux: O mis en place au cours des siècles ont maintenu jusqu'a nos jours les sols fertiles sur les pentes. • Les boqueteaux, les haies, les talus sont favorables aux équilibres naturels, ils abritent et nourrisent un grand nombre d'auxiliaires de l'agriculture qui empêchent l'acti©n des animaux nuisibles aux cultures. O Les rapaces: protégés par la loi détruisent des milliers et des milliers de petits rongeurs. O Les petits oiseaux insectivoress utiles aux cultures, trouvent abri et lieu de nidification dans les haies. • Les insectes utiles .· comme les pollinisateurs qui ont une influence capitale sur les rendements n'habitent que les haies et les talus. Q Le gibier y trouve son abri et son lieu de reproduction. Arrêtons immédiatement - l'arasement cles rideatuc et des talus, la destruction des lzaies et des bosquets Replantons avant qu’il ne soit trop tard !... ce tract est aine et ( E P diflusé par les , , , ° Plus de 20.000 de ces tracts ont été distribués j11squ’à ce jour! ’ I I Avez-vous des echos sur la facon dont ce texte a ete accueilli P · , par les intéresses? Toutes vos observations seront les bienvenues. • Des milliers de ces tracts sont encore à votre disposition pour les distribuer dans votre secteur.
POURQUOI, OU, OCMMENT g PI..`r2ITEH DES HAIES Le mouvement de replantation qui com ence a s’intensifier répond à un réel besoin, les nouvelles plantations doivent poursuivre trois objectifs: - Li PÈOTECTION LICEOCLIMATIBUE: les récentes expérimentatio: · de l’I.U.î.i. confirment l’efficacité d’un bon maillage de haies: J diminution de 3O à 505 de la vitesse des vents . réduction de 25 à BOQ de l'évaporation • . élévation de l à 2i de la température diurne, cett< élévation, modeste en apparence, cum lant ses effe‘ de jour en jour pour accroître la précocité . en définitive, augmentation de rendement dans une ‘ ‘ zône protégée large de lO fois la hauteur des haie compensant largement la baisse de rendement consta au bord des haies. - La PRODUCTION DE BOIS, à moyen ou long terme, pour la menu; —serie, la pâte a papier ou lg chauffage. a cette production s’ajoute dans certains cas celle de fruits secs: noix, noisettes, châtaignes. — L’nPELIOEiTI©H DU PAYSAGE enfin, pour la qualité de la vie des résidents, permanents ou temporaires. 'UÉLLÉ EEPECES ?;i`aÉÃTÉR ? Ghoisir des espèces feuillues DU BAIE, poussant avec vigueur. Associer toujours PLUSIEURS especes de chacune des 3 listes ci-desso I’utiliser les résineux qu’en association avec les feuillus, et en faible proportion. ESSENCES DE HLUT JET, dont certaines aptes a la production de bois d’oeuvre Zmenuiserie, déroulage): Frêne, Orme, Erable, Eeuplier, Tilleul, îerisier, Eoyer, Hêtre, Châtaignier, Chêne. E3§ENCES FOUR Qiîîl SUGE IXTE3GàTgIïE, à receper (ou non) tous les IG ans pour le preàuctien de perches (bois de chauffage, piquets ue clôture, pâte à papier...): lytise, Erable champêtre, Noisetier, Faules, aulne, Boulea1, Charme, Orme, Eeuplier, nRBUSTES BUISSONïaITS POUR Là GaRHISSëGE BAS (à contenir par la tail, latérale`: Aubépine, Charme, Cornouiller, Hoisetier, Prunus, Viorne, Troène, Fusain, genêt, Lyciet. ot Pnnîrm 2 Principe fondamental: reconstituer un maillage fermé et non des ligne . de brise-ment nonréunies entre elles. Il est facile de trouver les meilleurs emplacements: lignes de crête, ruptures de pente, limites de propriété, limites entre les grandes parcelles, pourtours des _ habitations et des exploitations, rives de chemins, berges de fossés de canaux, de rivières. (les aiguilles d’Epicéa da1s l'eau sont un poison violent pour les poissons, attention !). iXI@EKT PLaNTER ? Travailler le plus tôt possible à l’automne la bande de terre à plant L’essentiel est de la débarrasser complètement des mauvaises herbes vivaces(chiendent, cha·dons, ronces),et d’y incorporer une fumure à base de fumier et de phosphates. Retravailler le sol juste avant la plantation qui doit avoir lieu le plus tôt possible entre novembre et mars: les plantations précoces s’enracinent mieux et font de plus fortes pousses. Planter à la bêche ou à la pioche dans le sol ameubli et bien tasser avec le pied. Pailler abondamment (lOcm d’épaisseur)
- 12 - avec paille, herbes sèches, broussai11es... Ge paillage est le SECRET de la reussite: il garde la fraîcheur, limitant les arrosages pendant l’été, et freine les mauvaises herbes, à condition que le sol soit bien débarrasse des plantes vivaces comme le chiendent. Un arbre maintenu sans herbe pendant les 2 premières annees est assuré des plus fortes pousses: 50 à C0 cm/an, et souvent beaucoup plus. Envahi d’berbe, il végétera plusieurs années, avec des pousses de 5 à 10 en. .001-ELENT ASSOCIER ARBREA ET AELBUSTEE; ? Trois exemples de baies-rideaux pouvant servir aussi bien à la protec- _ —tection des chanps gbrise-vent) qu’au boisement des rives d’un chemin, à la clôture d’un terrain d’habitation ou au cazeuflage de bâtiments trop voyants. I 1) avec 3 plants au metre. , «--~@--‘ 35 "• , \` ! y" ` ,1\ Y ’ "` lx "` ’ 1 1/ ' I I " Q . \ la l \ ( ` · W en · i ‘ Quantité de plants pour 100 m: 25 Ormes (Or) ou Frênes (Fr), ou 13 de chaque. 25 Merisiersâbœ) ou Sycomores (Sy), ou 13 de chaqie.50 0ytises(Cy), ou 25 Cytises + 25 Erables champêtres. 50 Châtaigniers(0ha) ou 25 Chàtaigniers + 25 aulnes. 75 Hoisetiers(Noi) ou 25 plants de 3 espèces différentes. 75 0harmes(©h) ou 25 plants de 3 especes differentes. 2) avec 2 plants au metre. ‘—' ‘ ·‘ U ": ;§ /’ f fr " g [f' I \€C I s 1 I ' \ . -_,·-_ ..-I__,_ __ _ gv @1R,É · Pour 100 m : 25 urmes(Cr) cu Frânesfïr). 25 Lerisiers (Bb) ou Sycomores(Sy). 25 0ytises(Cy), 25 Gnâtaigniers (Cha). 50 Noisetiers (Noi). 50 Ch&rmes(0n). S 3) S steme mito*en, avec 2 •1ants au mètre. o . · · ‘ \' 'ï' ‘ (t' " F F}· î ` liE=ê""î ‘ lzl?" I%T' luîiî `u`” « 4 I ~ , » , » ,’| ~ , \_ . / ®°°” "My sgj `·' ; “· ' ¤· · u É s· O. — —-sl- —— ¤~;- v ·+— ‘ L., Pour 100 m z 20 0rmes(0r) ou Frênes(Fr). 20 Herisiers sr -1 -« • À • • (ne) ou ¤yc0nores(:y). 40 Cytises(Cy). 40 Chataigniers — (Cha). 40 N¤1Set1e:S(n¤1). 4,0 Chermes(Ch). 4) Exemple de haie basse taillee sur ses 3 faces(1,5 à 2,5n )« . T) . . ····- ··‘ Nm ·"·· "··' DW "" A·u······ IUm""" / ; , § , x x I z ,· \ r " / ~ , ` ' r »* _ \ _ · \ z —-— dt. —-- »—-— oh --- ·»······ · ‘‘‘‘ - ëë 63 ea Q3 @ @ ® L; " avec 4 plants ai mètre. Pour 100 m : 100 Aubé ines Au` .. . P 100 Noisetiers. 100 Prunus. 100 charmes(Gh).
- 13 - I APPREJJE -- RE<J©Iïîî.-ITRE LES OISEÈIH \ Cette note n’est pas destinée aux ornithologues confirmés, ni nêue aux amateurs éclairés: elle s’adresse à toutes les personnes aimant la Ieture pour qui n’importe quelle espèce d’©iseau entrvu n’est qu'un Oisesz · anonyme sans plus (cf les résultats de notre sondage : ESL des personnes ayant répondu estiment ne pas avoir les connaissances suffisantes pour déter- -niner les principales espèces de la région). — Il faut savoir que l’interêt pour les Oiseaix ne s’éveille vraiment qu’à partir du moment où l’on devient capable de les reconnaître et de leur donner un nom. leur observation procure des joies inattendues et subtiles et constitue une saine et stinmlants évasion. Encore faut-il que le débutant procède avec méthode s’il veut se familiariser avec les îifïérentes espèces d’Ciseaux. l) Il doit être enoossession d’un ouvrase de détermination comme: -"Guide des Oiseaux d’Europe"de R.Peterson chez Delachaux. -"©iseaux d’Ehrope" de H.Heinzel chez Delachaux. Il doit feuilleter souvent les planches de ces ouvrages pour que la mémoire visuelle enregistre le plus d’oiseaux possible. 2) ll doit être vêtu de manière peu visible: Le costume de l’observateur doit être de teinte neutre, un par plus clair que la couleur ambiante, imperméable, veste kaki ou "camoufléc s’il se paut et capable de résister aux ronces; de nombreuses poches son; utiles. En cas de sortie nocturne, se munir d’un gros chandail et de sous-vêtements même en été. Le port d’un chapeau est à déconseiller, la casquette est préférable si l’on tient è garder le tête couverte, mais en aucun cas elle ne doit gêner la vue ou l’ouîe. Les modèles de chaussur varient selon les saisons et les terrains, mais il est indispensable d’evoir des chaussures resistantes ou des botte:. les imperméables en toile plastifiée ne sont à mettre que s’il pleut très fort, car il se Zroissent Estnuzmzent; :hgisisses—les vert îoncÉ,ou noir. b` Il doit posseder une bonne paire de îumelles: aucune observation sérieuse ne peut se faire sans jumelles. Les jumelles se caractérisent per leur grossissenent, leur champ, et leur luminosité. Le fort srossissenent n’est pas toujours a rechercher, car il a pour-Éoîîéëuéîéés une perte de le luminosité et une diminution du champ de vision. un grossissement de X3 constitu une bonne moyenne; à la rigueur on peut adopter du X10, sous réserve que la luminosité soit bonne. le champ est donné par le constructeur. llm a la distance de lCCm est un minimum. a cette distance, un bon`cha1p visuel se _ situe entre l3 et 15m. Certains modèles permettent même d’atteindre iûm. L’intérêt d’un champ large réside dans la facilité qu’il donne de découvrir l’oiseau et de ne pas perdre _ de vue qu’il se déplace. Cheque paire de jumelles porte 2 chiffres gravés, tels que : SKBO, lOK40, l©X5C. Le premier de ces nombres indiqie le grossissenent, il est égal au rapport S F/È (F= distance focale de l’objectif, f= distance focale de l’oculaire). Le second chiffre donne le diamètre de l’objectif exprimé en millimètres. ; La lumingsité est égale au nppport :(iEe l’objectif/Érossisst) Une luminosité de 9 est un minimum, à partir de 16 on aune bonne luminosité, car les oiseaux ne se trnuvent pas toujours au soleil. Il convient également de vérifier si l’image est ne sur toute sa surface et s’il n’y a pas irisation autour des objets observés vers le ciel, ce dernier phénomène déformant les couleurs.
- 14 - 4) Il doit toujours avoir lui un carnet et un crayon pour noter sur place la date, l’heure, l’endroit precis où l’oiseau a été observé ainsi que les particularité (plumage, attitude, vol). Si possible, faire un croquis de l’oiseau. QURHD OSSERVER LES OISEAUX ? _ Surtout le matin de Sonne heure, et aussi en fin de journée. On constate un ralentissement d’activité au milieu du jour, sauf chez ceux qui cons- -truisent leur nid ou nourrissent leurs petits.En fonction des mois de _ l’année, les espèces observables peuvent être évidem ent différentes: sédentaires, migrateurs visiteurs d’hiver ou d’été. Le mois d’avril est l’idéal : de nombreux migrateurs sont arrivés, les arbres n’ont encore que très peu de feuilles. \/ OU OEJEHVE LES OISEuUX ? A peu pres partout : en ville dans les parcs et les jardins, sur le littoral au bord des rivières, des étangs, au marais, dans les près, au bord des bois, etc... La Picardie offre un grand choix de biotopes extrèmement variés. JOIDEKT OBSERVER LES OISEAUX ? On observe bien que SEUL, ou éventuellement en groupe très réduit ( les sorties en groupe organisées par le GEPOP sont avant tout des sorties d’initiation, absolument indispensables pour la reconnaissance des espèces régionales). Demeurez SILEEGIEUX, l’oreille aux aguets pour repérer chants, cris ou appels. EVITEZ DE FAIRE DU BRUIT : pas, froissement de feuilles, brisure de branches. Pas DE LIHDEDQETTS INUTILES qui signaleraient votre présence. OBSEEVEZ iVEC VOS YEUX : vous devez devenir capable de repérer en quelques secondes l’oiseau qui chante dans le buisson ou sur la branche d'un grand arbre au milieu du feuillage. Surtout, soyez patient, persévérant, sachez guetter et attendre. GUE E;UT—IL OBSERVER DE L’OISElU ? Le EEEÃE GEHERiLE DU CORPS : allongée, trapue. L. QUEUE : courte ou longue, fourchue, dressée, agitée... LES COULEU3S des diverses parties du corps et les caractéristiques de certaines espèces : taches, rayures, barres sur les ailes ou la queue, sourcils (raie au-dessus, en travers ou au-dessous de l’oeil). Sa TAILLE comparée à celle d’un oiseau familier comme le Hoineau le Lbrle ou le Pigeon. SA FACON DE SE DEPLACER A TERRE : marche ou sautil- -lement. sa LLUIERE DE VOLER : rapide ou lente, son vol droit ou onduleux, la forme de ses ailes en cours de vol. SES ;GTIVITES. Son CHaHT et ses GRIS. LE FLUî·I£.GE Chez certaines espèces le plumage des deux parents est identique, chez d'autres, il diffère : le mâle ayant un plumage plus coloré que la femelle. ` Les teintes d’un même oiseau sont souvent plus vives à la fin de l’hiver et au printemps qu’elles ne le sont en été. Les oisillons ont souvent un plumage différent de celui des adultes, plus terne, rappelant celui de la femelle. A la première mue, le jeune mâle acquiert ses couleurs définitives. LE CHANT Il diffère selon les espèces. Habituellement ce sont les mâles qui chantent soit pour attirer la femelle, soit pour délimiter leur territoire de chasse C’est au printemps que les oiseaux chantent le plus, au moment de la saison des nids. Quelques—uns chantent dans l'arrière saison, comme le Rouge- gorge, d’autres commencent dès la fin de l’hiver. En dehors du chant, le mâle et la femelle émettent, selon les circonstances, des appels ou des cris d’alarme.
..15.. au retour de vos observations, examines les notes de votre carnet et chercher è identifier les oiseaux observés en consultant un ouvrage de détermination. Vous noterez ensuite vos observations identifiées dans un agenda qui servira de références pour vos futures années d'observations. Vous ferez ainsi très vite des progrès et la joie de reconnaître rapidement de nombreuses _ espèces d’oiseaux compensera largement les efforts Cue vous aurez fournis. Si vous avez l’oreille tant soit peu musicale et la mémoire des _ sons, vous aurez aurez intérêt à acquérir des disques de chants d’oiseaux ( comme le guide sonore des oiseaux d’Europe par Jean-Claude ROCHE : enregis- —trements de chants d’oiseaux en 27 albums-disques super 45 tours aux Edition. "Le Chant du Monde“.) è les passer et è les repasser souvent. Vous pourrez . ainsi déceler la présence d’oiseaux parfois bien cachés et parvenir a les identifier par leurs chants. Apprendre à reconnaître les oiseaux demande donc un travail person. continu, de patientes observations et une grande rigueur scientifique dans le raisonnement. Il faudra sans c esse feuilleter les guides de détermination des oiseaux et ne pas se laisser aller a des identifications douteuses, comme le font trop souvent les débutants qui croient voir des espèces extraordinâire; rarissïnes ou qui n’existent qu’a des centaines de kiluuètres de chez eux. L’etude des cartes de répartition est aussi indispensable que les caractéris- —tiques physiques de l’oiseau, et peruet ainsi d’éliminer certaines espèces que l’on ne peut observer dans notre région. Dans notre prochain nmiéro , nous publierons la liste des Oiseaux que vous aurez l’occasîon d’observer en Picardie (uniquement). l’inventaire comprendra trois catégoriesï - LEe SEDEITlIRES: Oiseaux que l’on peut voir toute l’année. Ils sont plgs nombreux au printemps quand les jeun: s’aje;tent. lugientation aussi en fin d’auto1ne par l’arrivée d’nivernants nordiques appartenant ï ces nêmes espèces. Certains de ces sédentaires étant erratiques, ce ne sont pas toujours les même individus que l’on observe toute l’année.Ils sont nicheurs en Picardie. - LES VISITEURS D’ETE: Ces Oiseaux arrivent pour la plupart d’afri;uErp6ur_nÉÉher-et-séjourner dans nos régions d’avril a septembre. Certains partent tôt conne le Zertinet oule Rossignol. D’autres, comme l’Iirondelle e’attarie jusqu’en octobre. — LES VISITEURS D'HIVEî: Ces Oiseaux arrivent du ‘ Eord et du Sentre de l’Europe pour sejourner chez nous plus ou moi: longtemps selon les rigueurs du climat. L’OB3EiVlTIO§ DES OISEAUX EST UNE DISTî,CTION A Ln PORTEE DE TOUT LE MONDE, ELLE EBT PRÀTICABLE EU TOUS LIEUX, EH TOUTES SAISONS. ELLE PEOCURE DES JOIES IXATTEEDUES ET SUBTILES, ION SEULEKEET ELLE DELASSE, MAIS ELLE AGIT BOMBE UNE SAINE ET STIHULAHTE EVASION.
'* 1.,..: '• |'\ I·—·. . ¢’ _. J". ·‘ · _>• _ L .· I · I'.; ·— I I ·; j ' ,Z' ` £«__. ‘.I !- --.? "·-—.. ';_I I.; ;I_` ., ., ï' I, _ ‘.»~ À- È . - .-*1 1 ‘ “ O I ~ « `I - ' L`I*-'_ I)IL—` - _ II I,` ;‘,V '· _ _I ;· II I`- .‘_ É-;_H.-,_ , IA _ ._·-|·f·'I` § . ` ·•" ~` . · '—ïh_Iî`l*à’ J: ·. J ·" · a ·u¥É'ÃiÈ£"î. ' È" 'I ¤ __ - -r à ·; ·— "**—’É;.È Éw - ·'|î"'·` àv _i I` ;;§1É( I I. -_I I- _ I- _ I;ï~ ,:_î_ IIIIII III.".;t...._·- I I _‘ I- JI _II I _ __ tg _:_ nan? \ ,IY*l .. _ · ff`.}, \• 1. ___· __A . . IT ·"'??¢.'EE!ë*!"_É·*È' ;"L·· —`·""··;T“ .·É· @5; `—`··,·.;.I ‘· "·, ` · J —' 1* " L ` ""` ·- " ,·' ¢· ‘ - - ·. ( , _*· .2. —·,__-,-.-.I \;.'..1;· ‘· — _ ¤• ¢ n -}I I`-I `— . `I ’ I Ir _- '\ - I -- w *·_, " 1.* . `I __?_.x· ' —— · ‘ È-" . `· nv} _ · I- __ _·`î`•·_' . .___ ____· _ . _ _ . QWWVW . ¢’¤"`%*" ?r`-=îr'~r.-<2•·•.·.·;..— ,«.,. s —· ‘ ·~ ;"·#w$}*';Q’.· àâ âïk "*œ’:i"" " E" ’È?"‘3· --6-à 4aî'····«, `( mf, - ·. ? 4% ‘q;—?·q··, — É- $t— · w-.- -¢.;· ne;. ··p.-4 ¢. I'W;î=:···¤· @ 1 ‘·.—. · _. •xp·Q· --,-`*•*-·a»-—_ S ÈQP-` 4 " 'r , - '$ .-.;e'¤"î· e-. .· gr .;à‘·.}‘~' ï—('k> .,v,•g:s‘ Ã"; I_ II - IIIII _~.- II¤_III II_;·.I · g II? . I,·· ";·'\ _+\fy-_ : 1; *; :;* fêtaâgjf ·" __<y:;:g__%':I:-JY-] . 31 :.7., - I _I_ , -_ II" qI’:; `,I _ —·-.·'., ?··€;'·_.q·gÃ;-' .. .-:1 ‘ ·· _/ ' .. ·_··--=<È?·.:É;§:_·:~· . _·I.I.__I ..I(I_ · II ._ - ·I I; III ·,· I _.II,Ië¥ï: f;. . . "É`;!··lAI ` 1-.- Ã-"_'··É'xL_i` ¤-'_"t __ · - ~ç`-È" T- IÈÈI I ;\ ;_'-;-`il-;_:§;I;îë';·`III;;¤ I- - ..¤. .. gf---; ·. a f -44- ·- " :.'·= ». __ _ ’*·- -—‘î I ‘ .1 `?.;à·.§:- _" `È·;':1T`: _ '·_f .. '-_ -·’ ‘ I . É ? I Ã.'_ I"'_' T J 4;ëf`ë+FÉ". ï··-'-`§, '· ·;‘*"?_-"··.- "È ; ;·,·fIIfr§‘,$’,L?;î_§.`ÉQ°·-_;..·—"·_ .`.__ `--Id}. `.·" .. , g_ · _\ `.,if;-"_._I~.-}I;_Iv·- _ FI;-_ . Il - I ` « ,7: I ._ g- 1. `§..;: ‘ · COX]. ROUÃTÉÉU. ·` · .‘ --—#""ï ~·;·*7".·"" - . ' 1 . ..4 ,..»;%;j_.· · · -_ ` A., ~° -; .«.OxLl..;.].'1É« ¤ :;_.· _ _1,`I‘—r ___._-'·f·;—,_ _. _:" "*, -1*-1 II ;_I’ê2I«Il:\.. .·i’ I · _._ _ __I 3 __ IL`- Ilîj;-«.-Ij-III I à I -«1î,·‘· ‘ .. -· -·:,' « *3 "-__ ` "·’ ”'T A .· Ij_£;J.;__j•IIé ;—?iIIIIII .î - II F._._·;—.- y _ _ . =} lh / "ë`:’TÉ’— É ` `· A , I- ._ __H_ ,_ _ _ .I_ _ , . _ I "` `___,.·;· · I - - . É ' " . ' . — + - r- ,. - _ _)‘ I — ·; “,.gÃ':- ` . -·‘ J Y T \i - . __ '_ \ I I ':_ `^:: _ 54* `—' .__ ___` -._' I IIIIII ~rI \ï\“·ç_ I ,. ·? ..: 4 I . ,7.; ,·,_ I_ I nr gf . ` ·· aw`- M ._I_ I , . I ` · ·« _ T `— - __ _·.· .__. - ' . r' .;', ‘- f_ ISI`.} _ à È I}-', "ï?I51;—·- . _._ `·· €* "· P - *_. I ‘, · . .· ._-.`· -l..`_ rv-C · - . ¢\` `.‘ ~ *¤‘·=_}· '· . ‘. _— ·_ _ ..u È ;—* , _s. .2}. » · · "‘!K$. _ I . 4,.**1- ·, __ (My ·: ·,~‘-.·,, >,;,'°î’w. , :52.,qg _ 8552.1 d'anv0l. \ _'_ `ï}I.,;,: *‘·I ,-,\E·\ Q hl u .—1’;-·u_I%l.II·:rI ` ·\l ms Q '·`4'·k~¤·Q··_ ;;?&*'·'l `T Elf ’£Rk*|·*;* ',^·‘ . ` î~¥:.. .; ··; ·· L`] .,_ nz-I4-·.__`II_ I `ÀL ‘- ·I!I I | [ __ II I4 ; I . I , · . , `L '•| '· "TÑ .v‘·‘;,·- ’\« """- · ‘ ,. R} ., -` ·`-*7 L \`° ‘ ` H""· ' ` .`·-¢; ' `r \‘::`\È""·« " `· "`I -..,_§` I_1_‘§,,___·I",L ‘~·a ,,,__··" · .- ` _ ·*\_"· . .'
- ]_7 .. J Gîtïlïînîl '2·;;:·-··»~·—~ .;·-. · s¤,.. —··., g -··«ç ·— ·—<· .. . Nous l’avons trouvé sur la grève, entre Quend—Plage et la Ééserve du Larquenterre, au cours d’un de ces ramassages mie le GEPOP organis périodiquement sur le littoral Picard. Ce dimanche là, nous avions déja . trouvé quelques oiseaux morts, mazoutés ou fusillés, quand nous apercûmes au loin un goéland cendré qui tentait de fuir, gêné par un vent assez fort. Sa capture fut chose facile: après l’avoir cerné en lui bloquant toute . fuite vers la mer, nous pûmes le capturer rapidement sans ennui. La pauvre bête était très maigre nais elle se défendait vaillamment à coups de bec... Nous continuâmes le ramassage, portant chacun notre tour le malheureux Jonathan (c’est le nom que nous lui avions choisi) enveloppé dan. · un morceau de filet de pêche trouvé sur la plage. a l’issue du ramassage, nous lui donnâmes a boire de l’eau douce et il mangea une quantité impression- —nante de pain tranpé, avant de rejoindre la Station d’Etudes de St Valery où la Vignon nous accueille toujours fort obligeam ent lors de nos sorties. La, nous pûmes l’examiner plus attentivement: il souffrait d’une fracture du poignet gauche en voie de consolidation et d’une cassure du bec, cause vraisemblable de sa malnutrition. La journée terminée, de retour chez nous a Saveuse, Jonathan fut soigneusement pensé: son aile solidement maitenue par des bandes de sparadrap, il fut fut d’abord logé dans une grande caisse en attendant une installation plus confortable. quelques jours plus tard, il prenait possessie de son nouveau domaine: une petite plage de sable et de galets entourée i’un yrillage, et agrémentée ;’une baignoire, le tout installé a une trentaine du nètres de la maison près du potager. Jonathan s’habitua très vite a se nouvel demeure, mais il était dans un tel état de faiblesse qu’il resta près d’une semaine appuyé sur les tarses sans pouvoir se redresser. Nous le nourrissions de poisson cru (laquereaux, âœrlans, Gardr qu’il avalait goulûnent et qu’il pouïnit renvoyer en partie s’il était effray Ious avions donc pris l’nabitude de ne l’observer que de loin, et c’est ainsi que nous avons pu suivre ses efforts pour réapprendre a voler: il sautait au- .iessus de la baignoire, revenait par un détour a son point de départ et reco;- —nengait cinq a six fois ce manège. fous admirions les efforts et le courage de cet oiseau, qui jour après jour, inlassablement, s’entrainait et réussiss- ·1aintenant è se soulever d’un coup d’aile. Un jour, nous ouvrîmes son enclos: il se mit à courir vers une butte située a une vingtaine de mètres, l’escala§· secoua ses ailes plusieurs fois et, profitant d’un coup de vent, s’envola pou. retomber lourdement deux mètres plus loin; il ne perdit pas courage et recog- -nenga inlassablaeent. Rous le sortions presque tous les jours afin qu’il puisse, av: notre aide, s’entrainer au vol. Il progressait rapidement, tant et si bien qi nous risquions de le voir partir définitivement. C’est ce qui faillit bien arriver quelques jours avant l’ouverture de la chasse : notre Jonathan prit ` son élan, s’envola et en rase mottes parcourut plus de cinq cents mètres; grand émoi de toute la famille et calvacade éperdue à travers champs pour rattraper l’évadé qui, après avoir espéré la liberté fut obligé de réintégrer sa prison. Fort heureusenent, ce ne fut pas pour longtemps : le dimanche qui suivit, nous l’avons remis è fr Jeanson qui gère le Faro Grnithologique du arquenterre, et depuis Jonathan coule des jours paisibles dans ce havre de vaix en Baie de Somme. Sylvain, Patrick, Philippe et Isabelle THIERY membres du GEP©Pa
.. 13 · F "";` ""` " "` "”*`"“""`* È CE`x·zTR.:LE OBNITHOLOGIQUE GEPOP: 1 I É *.lUEIL!lUES GB 'i.’·l`E?ÃL·.Tl'©l·ïS - X EI? l'?’73. ' ··...;.... ·- ----·.-»-··»·«··—·s»««-—n•~¤ Crée en 1973, la Centrale Ornithologique a pour `out de regrouper toutes les observations faites dans notre region (Aisne, Oise et Somme). J .L. BOUEENS a la charge de la mise à jour du fichier par espèces. assez peu de fiches d’observation étant parvenue la première ·;nnée Èa. la Gentrale pour 1973, nous ne Sommes pas en mesure de publier une synthese des observations, cependant nous avons cru devoir le faire pour les olus intéressantes et les dates d'arrivee et de départ de quelques migrateurs. - « \ · . · , « q o n ealiste complete des observations de 1974 paraîtra sans le procnain bulletin. Observateurs : Ill. J.L. BOUÉDEUS, B. CONTY, Li. DEFEB.N.ïl—lD, D, DFL»H©CHE, G. ?·U`H.aQlEL, E. FOUÉCY, J. Éî©C3.èL, ZI. ?..;Eï;'50îI, P; 30;%, F. SUEZ2, P. THIEÉY, B. de îI.;§IE.ES. nbréviations : E~:l3:E·aie de Sorgue, l-.::1âle, Fzfemelle, im:i.·rr.at·1re Qigogne blanche (Ciconia ciconia) - ·. · . u ·. • . . /·· l, ; saint-Pierre a Sou; et a la E;aussee-Tirmcourt (-,©) lÈ"..`1··E.Oî?.+&. Jigogne noire (Ciconia nigra)' ` _ N l tuto par une lign: a haute tension, Àolliens-fidazzze ( .1;) 15 août. gpatule blanche (?lat-.lea leu.ooZ‘o·:lia; 3115, l le 6 mai, l le se;î;_;br—:. Qlanant rose (Fhoezzioopterus ruber) Bciô, 2 le 2.8 octobre. Qns; pattue (Buteo lagopus) B«iS, L le li octobre. _ lilsn noir (Lïlvus migrans) ^ l, è Blengyëîronville (LO) le o aout. _ §_us_ard Saint-alartin (Circus oyaneusj octobre: le 27, BdS. [ F N novembre: lF/im le 2, 3dS. lF/im Vadencourt (e>©_- le 17. décennbre: lî·î, iioreuil (30). lF/im Corbie a_·E©) les ler et 2. Eaunqn robe 2. (@-199 -v2.¤ps£î¤é+îg2ë). BdS, lî~ï blesse un "chasseur" mi-mars. BdS, lli LF les 19 et 20 mai, les 26 et 27 mai (E;FCUPCY, ci bulletin du GEO? :105) . ...¤..«==. ¤ë—1‘.êa.$Q1;1.as1?sê).. 5 en vol, Amiens (SO) le ler novembre.
É - 19 - Bécassine double (=}o11ir1a=·o xqàïial -—~·-~n•§œ;e»; , , ° @,,*2 —u-.1: , _,,‘_ Y 1, mwa, la Jo2.ussac—r1.1·a#.11cou:t 27 2.o1î‘b. EE êgîzassà .»b1z=:1cl1o (Iü:aa:1t·o;1;s É1ig1an‘ï._oç:11· É"`; W îdî, fin mai. ;77g: cette ( c11.rvirosë2z·& avo sctta )_ gg ' A ` Bù", 3 }¤.iv,'31·g§,ï1î·es le 17 üëcoxrâore. Grang gbbo (5J&É1“C_OÉâ·§ti`iS S1` fi? ~·—-«·—•·p} ,¤q§ —· ·À»- _€·- _| _ `%_I§__`~*,, I-?«U· _"_ \ _ ' [ B ^ 1, Lo moup a (.:c.ê>"î· 12 àà:. oout. En. v" 11 ~x·1 `·~•·=·~ '/f§:·1n·1î¤|'·1É r\·"Ã'·ë V-f È \·"ï:"`···" ”“"‘°*""â' .. , . .;;1· : Corbis le â?i»`ÈL^avm·i1. __ Eiboëèg _ë?È..rg§r&is (mio ëbauîüœxxg) _ “`·‘ ·· °`””“: 1,,, ”ëÈÉf,@?.îê1T€orz·e fin £îÉC‘E3lÉ1,01"€· _gg2;·ti:1·et noir (zzpmxs agis? __ __ v1¥*:‘è1‘?3 :`°`Eovës 1g JÉ 2::1*11 i;.::·ïi*_î.';ër,s : Éiî*`.)·3.lS (og`;) lo 1% goût. __ T âüïci-és __(U;:*ï1»p& agnops} ’ 1, §t1e;1;§,§.»î—l`i'-ao:‘.;«fi1}»«2 iii?} 1%. êuâ llœë. Egg (*D1~yoco;=.1s zumrtïëz s} J ` A· ~ ` -1 _ ¢\ lg! " ' · 1, Ã?`om·:·¤ ce oompl-sgno \ë:·@ 1.%% octobre. grise Ãîosszxiuws =a¤,·;:,,·:¤.1¥à=bcè1=•§ _ fl ‘ rl, i51a;=g,f,=—'È1~o11·\ri11o (ëfœîw gxbwrgiorëw. Éîb¤z~gü©.·w,v.a noir ëÃqâëo?«:;1·i~z1z:¤.1s oclmwosy " ' 1::;*: 11-T la ZZ,. üm'S,"CoE*bi<a (ÉC). Éioussërolœ tu.r·:loï·îo (âcroqipîzalus _§É;m1d5mî,£ou,g§ lara : Bovcs la I2 mas,. .E211·i1l.ï°.N~él¤§â-§?13*ïl¤P¤<mE 2..ë ·.:#;2àë—2~2. " qagslquas hivcrna.¤ts la 31 jauzviorm les e-.5 et 25 fèvriger aux 6OI'bi€ (SO). àëhsaggc Qu U10!2.SÈâCE1€,·‘S (ïazzusms bQ.:tn.;î.cuS2 " 1, .`v.!ll&‘.11COL].l":C« MSG) la ler janvier *5-"i p. • — -5 ·~ q ëë L oovcs (oO) lc .1 octoorc. Sizcrin îlamné 'ëlarduelis flammoa) _ -16} .ê€Zl ·î·f,.` - ¥··,` É .·., .~4nJ.ans V20) lâ 46 mrs. Soxïàn cini (îerirrgs sc1*:ï.:1usà$ ler : 1EiE, iâorbie (50) Jn llmamœ. Qëêâgg, o p.cheté (èîucïïraga cary95g§_L~E§·PÉ1â‘$:> · · 3, Glisy (ao) lc 13*,-3à:r1vm·êr.
- 2g.. au printemps 1975 .... VOYAGE ORNITHOLOGIQUE à MAJORQUE Comme son nom l'indique, MAJORQUE est la plus grande des îles formant les BALEARES, Cette ile de la Méditerranée, se trouvent à environ · deux cents kilomètres de^la terre la plus proche, l'ESPAGNE, présente un double intéret du point de vue ornithologique : · — tout d'abord, de par sa situation, elle sert d'étage aux migrateurs. - d'autre part, elle offre une grande diversité de paysages (montagnes - maquis - marais - falaises rocheuses - terres cultivées - salins — espaces ouverts ...) Après la liste des observations, nous ferons quel- ques remarques. Le relevé des observations (effectué du 22-3 au 2-4-75) est donné en fonction des lieux où les oiseaux sont observés le plus généralement. DANS LES_SALINS ET LES MARAIS (La Albufera, Pollensa, Carr'Picafort ...) Héron cendré - héron pourpré - Aigrette garzette — Tadorne de Belon - Colvert - Siffleur - Balbuzard - Milan Royal - Buse variable - Busard des roseaux — Bale d'eau (en- tendu) - Poule d'eau — Foulque macroule - Echasse - Avocette - Petit gravelot - gravelot à collier interrompu - oecasseau de Tenminck — Becasseau Hinute - Bécasseau Sanderling - Chevalier gambette · Chevalier arlequin - chevalier guignette - Cheva- lier cul—blanc - Chevalier combattant - Courlis cendré — Barge à queue noire - Becassine des marais — Mouette rieuse — Chouette effraie (pelotes) Martinet noir - Huppe — torcol - hirondelle des cheminées , de fenetre, de rivage, de rocher - Pipit s ioncelle — Bergeronnette printanière (sous espèce iberiae Bergeronnette grise - Pie grièche à tete rousse - Lusciniole à moustaches — Bouscarle de Cetti — Cisticoles des joncs - Gorge-bleue — grive draine - Bruant des roseaux. ` PINEDES _ Chardonneret - serin cini — verdier - pinson des arbres — pinson du nord - roitelet triple bandeau — mésange charbonniere - pouillot véloce. VERGERS, PRES ET CHAMPS Bruant proyer — bruant zizi — Perdrix rouge - huppe ^ . » . , , traquet patre - bec croise des sapins — cochevis de Thella - troglodyte — merle noir - mouette des champs.
..21 - MAQUIS ET BORDS DE MER Fauvettes sarde, à tête noire, mélanocéphale, pitchou — Linotte mélodieuse — rouge—gorge - royge-queue noir Grive musicienne - grive draine - martinet alpin — hibou petit—duc (entendu) oedicneme criard - Moineau domestioue — coucou (entendu) — Ramier. _ FALAISES · Merle bleu — cormoran huppé — accenteur alpin - pigeon biset — hirondelle de rocher - faucon crécerellette - ‘ goeland argenté - Grand corbeau. EN MER ET PRES DES COTES ` Puffin des Baléares — Puffin cendré · Goëland d'Audouin. EN MONTAGNE (chaîne septentrionale) Grand corbeau - Vautour moine - Aigle botté - faucon crécerellette — Milan noir — hirondelle de rocher. REMARQUES : Cette liste n'est pas limitative : d'une part, car il nous est impossible d'observer toutes les espèces presente sur l'ile, en une douzaine de jours d'observation ; d'autre part car certains migrateurs n'arrivent que dans le courant du mois d'avril (faucon d'Eléonore - Agrobate roux, merles de roche — Sternes, guifettes - certains béca seaux, certains chevaliers). AIGLE BOTTE : tous les oiseaux observés étaient en phase claire, sauf un en phase sombre. VAUTOUR MOINE : observé une quinzaine de fois durant le séjo E6 BI/5/75, nous pumes en observer 5 ensemble dans le ciel. Espèce localisée dans la chaîne de monta- gnes septentrionale. GOELAND D'ADDOUIN : deux immatures observés le 27/5/75, È Perto Colom (presqu'île) et trois adultes le meme jour à C. de Salinas. TORCOL : Observation le 25/5/75 d'un oiseau dans des roseau? 4 GORGE-BLEUE : Un seul oiseau observé^( C ) le I/4/75 au soir ` et le 2/4/75 au matin au meme endroit. _ Il est à noter l'absence totale de Pies, de geaies. et de corneilles. En définitive le nombre d'espèces observées, s'élèx à une centaine environ. Cette liste aurait pu etre plus impoz tante si notre séjour avait eu lieu trois ou quatre semaines plus tard. C'est-à-dire fin avril début mai. Nous aurions alors observé un plus grand nombre de migrateurs. Ce voyage fut néanmoins très enrichissant. J.L BOURDENS B. de WAZIERES
- 22 - "SECTICN ©RNITH©" ÉCLPTE-JEÈDU Le la ECZÉIE-ri 23.i.74. `ggguiîions nétQg;qlogi;ues_: -Pression oaronétrique: 757 mm/Eg. -Vent: moyen de ZLÉÈL 6 -Température a 6 heures: _l°C. -Luninosité: soleil/ciel clair. É: .·._ ;ier lien d’observation Éd lieu d’observation ème lieu d’observation Baie de Somme Nord Q Pointe ïord du Hourde le Hable d’Ault Q El; E1 l2h. Q 12130 à lA.h. - 14h30 a l'7h. QnS}$CêSZ Q _ Q Q îorneillc mantelée Q Bruant des neiges Plongeon (sp) Q Q îéron cendré ' Q Linotte mélodieuse Traquet pàtre Q Q Goéland cendre Q Linotte à bec jaune Fuligule morillon · Q " brun Q Grive litorne Fuligule milouin · ‘ " marin Q Grive nauvis Cygne tuberculé ‘ " argenté Q lerle noir Pipit farlouse Zusard St rartin Q Goéland marin Bénard gilet Q gouette rieuse - ;1c£ied%üvx· Q Janard colvert Q Q ïanneau luppé ` _ j Éourlis cendré - ; Iuitrier—pie Q Q Pigeon hiset Q È ihevalier gambette Q Q Zécasseau (spî Q Q Q Éadorne de Belon Q Q Q Cie cendrée Q nlouette des champs Q Jocnevis huppé Pipit farlouse · Notons que les membres de la Section Ornitho ont recensé lors de cette sortie et cela uniquement aux 3 points d’observation cités, un certain nonhre d’oiseaux trouvés morts ou mourants dont voici le détail : Q Espèces Q lort Q lbrt Q Hort Q Q Q mazout Q fusil Qindéterminée Q a ; · i î f l Guillemot de Troîl adulte X 2 Q Q l Goéland marin immature X È É 'Q l Fou de Bassan adulte ‘ X ' Q Q l Cygne tuberculé adulte = K Q Q l Corneille noire adulte _ Q X ; Q È l Goéland cendré adulte ï · X Q Q Q l Busard Saint-Martin adulte C Q Q Q X Q Q ' Q Sur 7 sujets, 6 sont protégés par la loi .....! Le Cygne tuberculé a été retrouvé agonisant dans une phragmitaie une aile broyée par une décharge de plombs de chasse. La mort s’en suivit le lendemain. Le Goéland cendré avait également une aile brisée par du plomb de chasse et la gangrène avancée provoquait la mort 2 jours plus tard.
.. ljç ... O ,- . - ’ · · ·"`°»;*"f ·`* ' ·_ _..._ >*¤·,;’?`: - _ _ ’ 1 ·?’ 1; .:1 ` ._ · ` . . R- I-- .;h -g’ É" • '··I - I- -- -_ . '·· à C? "·· ~• J" ' ` - . É; _ QE 1 ,-3 Y sx _•» _ ` Ii ` : J F U ·; A: ·, e- . - _ · fa - · H -_ ' ~ ·-’ , ' xt- • . E I" î` Éïtîîë · ··~ - i_î·,;§;‘;- · ` ` '— ' _*' "·i·` - `;` . ` ?`”;' "` _ F1 '*x4"_ ":' A-*_ - i 1A çgx `- '\_i-.t \_`t g` `1.`_ _ '··`î$—` '~ ..; ' · É "'ꀰ‘<"î§ · · "`.` 1 — *4.; ' È-\\ . _ _ 7* ~.:· ça-" \ _· · , . `Z`~·~" `s;— ..‘—·= ·v -- "' É ·· ' " "-* · FIA -.-ll. :__-_ .· \ . I ._il ·*j ' n -T·'_g__¢.-._·§`%$f:jè;?~_ ·..` L '‘'.. 2-l *I" ,,5 -. ,;?#`·~— §‘- . ' =‘` ;_ _· `_ i-.- _ __-Z; - _R I ' ·—·= — · ` ~·'·]î,..,· · ` ï"È,>iî`É‘**` ,· " ` ` ··:- ·- É.-yîè.-*·;.` ~ ..,,1*.;*;. ~ _Ã'··—'lx - - _ .- - '.:;; "' ? ·"’*"‘:,‘·àxQ‘î`.ÈÈ *Èï=*?*?'·`··’T .— `* ,,·`¢=P Mg" _ î - ss _,,4·:F "‘“-ës >8·~·· ;I_ ·_ . -‘t ?q__. ·` I; N 5. '. 1.,1 - f __~ _ -:¤__,__t;__ __ -_; · - ._ , _ _. · .\ .. _ · ,_ ' ---. - e-`,~=‘ _ *ë`€*..§· *··¤·‘;-2 =·-= 1**-;:** 5 . .. :__ ·. _. \ .` I à __·_- T La _ A —— sg} l · . — `·?* * _°`* ·.'. `- ‘·‘ _-<. s · T s .»¤· `--‘É ès ’ = —ë ·_ È ' s ·' *17* _ ·' * " *=«.` A _ _. =—_ · - - .. si- .—·——. .-. · s}`%§‘<..a.~ = sa ··.-î ····‘ 1 · :·· Qfï _. l `·:,,_>,T ":·_—._:_;É' .' J · · l -l§ T` Il W l - - I:. '_‘ l E "~·=§-..-.<£‘;·=:¥t " ··''· -1; " ni - \ · ··É‘¤ V,-ë_ =-.· ;. ·- = ` ' 4 ·. L; —_: ''·· · · · ··rî>'-·-.·i·‘h», ·, " — , ï M; ; · __ _ _ __ F , -J-TJ: f ; _-1.-; x I ,` A É x " - - _ 1**:: È _.·.‘·,'•f" l ' ` ·_ `lr Ill _ ` '*-‘· __ -:*.5 ,_ ,· 4,: -;_.. ~~ §~§«s>§s#î·, ·· · - — L? .*7*/lf'. gf.}; ‘ 2;} _,:f ··,. \-«,__ A-\ °§àp(;·§ë`··>; _ ,· ` ïaî;;·· g,~· ,·!-*->L> -WW-J;-_\‘ av, - · _ ?=` -1*% ·'•·- ‘ Ã; 11 É'.'°·'È' \”ï E 1- - - . - —— "`·'::j’ _,,, -_.··“ V; _.}.`ë —«·'__ ` É: · ·· à;ë;??5j__.,,,· 'wv "1«É:_,; _q __ . , _ -..·' ·_ -1 - _ · ’-·'P*= " ’ · .â=· ___-- '— ' __ l "fw" B '__-‘· : H ._ .. . · ' . .. if _ . · ` —- ==` .21*-‘· .___ ne îirsz pâus sur les RAPACES ils sont tous PROTEGES par la LUI
- 25 - R3FUSE`.Z LES Eâ·;':l-.LL-£`:É I EZ?L»TI£RE PLHSTIQUE ! ã§N§la$ÈIgEE EST CIÈTEEà : Ion seulenent vous payez l’emballage, puis vous finances sa destruction Qrrais de concierge, eboueurs, incinéra_ _ tion, etc...), nais aussi, vous supportez (nal) la pollution ·— :».·-’ ,·.~. ·. .-,,5,,:.- .,. ; - .2 occaslonnee pal ce materiau et la note aê cepollutlon est encore -V-O'L2.S• §§_El§§@lgU§*§§ï IIUTILE : L’emballgge en verre existe. Dans certains cas, le contenant coûte plus cher que LS contenu ! 3’est un scandale I Et pourtant, on nous clâironne a chaque instant que grâce au plastique nous sonnes l©CC fois ;agnant!... jl§mE§a$@IQUE EST P©LLUa§ï_: Il pollue par sa présence dans les dépôts d’ordure; · · L-. 4 . ,·. l • · . qu’ils soient contrôles ou sauvages; il pollue egalement nos plage: ` * . ·.. ·L..,c ;. , ,.., ·, __ ~` les berges ue nce r1¢ie-es, et uêne uans les canpagnes les prus reculees. Là pollution la plus préoccupante reste la pollution atmosphérique que prpvoquî l’inc;neration aes ngtieres plastiques, seul noyen güülêliâîêûu ce supprimer M gauais cette matiere. un seul Kg de P.J,C. gcnlorure ne polyvinyle) libere dans l’air 3©© litres d’acid chlorhydrique ainsi que divers hydrocarbures tels que le 3-L oenzopyrene, cancerigene notoire. Cr le EVE est le principal constituant des emballages plastiques. LE PL;3TIfUE EST ©a1CEHIGEHE_: Les emballages en ?.?.G. cèdent au contenu, surtout s'il est alcoolique, du chlorure de vinyle caucêriaène hépatique puissent. _LE PLASTIQCE EST IIDESTRUGTIBLE : Vous pouvez le tasser, le broyer, le reduire «\ n ' · · ` I. , en poussiere, il restera toudours a l’etat de plastique. La seule soiitiol reste pou. l’instano l’iucineration : il est lE§OSSlDlê d’accepter une solution aussi nocive. La seule voie possible est la suppression pure et simple du plasti; et du gaspillage en general, seul moyen de résoudre le grave problÉ des pollution;. §aSSOHS DES IlIITÉXl§T H L’”STIJZï} ·—··• I I I il y a quelques annees encore, l’eau ninerale n’existait qu’en bouteille de verre consignes, les yaourts dans des pots de verre, ' repris egalement. Iaintenant l’huile, le vin, le vinaigre, les produits laitiers, l’eau, etc... sont vendus en emballage plastique` I • rd • Q c Et nous reagissons conne s’il y avait ces siècles que ces changeuen· ' étaient intervenus. Il faut savoir que l'eau en bouteille de verre consignés existe, et qu’il suffit de la denanuer aupres de votre detaillant, que le yamr f&bTlQHE)SOl!H€3E est sans aucune connune mesure beaucoup plus sain J. . "|_ • _ - ¤ · ,, et plus econœnique que le contenu des emballages percus. Boycottons au maxnmmn les oenrees sous emballage plastique. A cause de ce gaspillage continu, la pollution croissante nous menace tous u v` " I q I les gouls davantage, les decuets representant une sotne de plus en plus elevee, nous sommes conuamnes a travailler toujours davantage pour "gagner" tougours plus, des milliers de ruraux désertent les I • u \ o • campagnes pour s’etabl1r en ville ou ils deviendront des consommateu \ • n ~ I n · \ • n ¤ a part entiere, aiuant l’econonie ce leur pays a enrichir les riche: et a appauvrir les pauvres.
-26-- I ”P^P”% ÉUR L'EL3CTR¤NUCLEàT“3.[ Wee informations vous parviennent tous les jwurs sur le proqramme nucleaire français, inform1ti·ns qui le plus souvent sont de source officille.W-ue voudri=ns mettre l'acoent sur — quelques points des risques et dangers des programmes electro- nucléairesfe nuelcue nati-nalit/ qu'ils soient.Woun une infor- mation plus complète vwus pourrez vous reporter iux ouvrages ¤ cités dans la bibliographie. Nous parlernns surtout des incidences sur la nature de ce mwven de productiwn d'energie, et aussi n us essayerons de poser le problème de l'eeerzie. Examinons la chaîne suivie par le combustible nucléaire. \u dfpart le mine d'uranium: sachez que le sous—sol de l'Euro- pe est pauvre en uranium comme il l'est en pétrole ( c'est encore au pillage qraanisë des paysdu tiers mande qu'il faudra avoir recours pour s'approvisionner).Bn ce qui concerne les rFserves·de combustibbe, pourle charbon elles sont estimées à T7‘f ans, pour le pëtrole à BF ansêt pourle nuclëaire en l'an ?¤'^ il ne resterap plus rien.' Entre cette mine et l'aire de stockage des dëehets, le com- bustible nucléaire subit de nombreuses tranformations et mani- pulativns qui sont rësumees dans le schlma du cycle du combus- tible nuclëaire.(voir paae suivante) · T·ut au lon; de ce parcours il est possible que des indivi- dus rentrent en contact avec des matëriaux radio-actifs qui Fmettent des rayonnements dangereux pour l'Womme et pour toutes les formes de vie. Fes dangers peuvent être classés en trois arandes catëaories: — le danaer imm·diat, pwuvant entrainer la mort après une irradiation accidentelle à très haute dose; - le dinaerretardé, pour un individu qui a ete irradië , de c ntracter une maladie, un clncer par exemple, plusieurs annres ou même plusieurs dizaines d'annëes après avoir /t« , faiblement mais pendant une durée suffisamment prolengëe, exposé à des rayonnements; — un danger de mutatiin pouvant affecter des populatiwns. Les rayonnements peuvent, en effet, modifier le patrimoine g/nëtioue, et des effets n=gatifs apparaître après plusieurs générations dans l"ensemble de la population. Ces tois dangers swnt de nature très différente, et leurs conséquences mal cunnues. \lors que les deux premiers mena- cent l'individu qui a été irradié, le dernier n'apparaîtra · que dans sa descendance. Quel heritage pour nos enfants Ill Qi l'on connait la dose provoquant des effets physiques immé- diats, il n'en# est pas de même pour le danger retardé et ’ encore moins pour le danger de mutation, aussi la Commission internationale de protection radiologique, rencontre de gran- des difficltés pour fixer les taux maxima admissibles dans ce domaine. des dangers existent , surtwut les deux derniers, car les constructeurs admettent que même en parfait =tat de marche, une centrale nucléaire ne saurait être rigoureusement étanche. Il se produit des fuites de radiw-activita.
. 0 É I > 0 < I § G E n tnçn mg: JG.: êëô È 2-% ÉSS 2 zoo ° :°°* ocrx gg: X -3U gg sââ ·§ É ëêî ëâ'8 . § ' ëâë ?· É IE? ÉÉ? 2 §ë'£ § I; ESI îîî - É gag Q ., gi . 2 â . 2;; E ~s- ¤ e ° saw “ m ··•·n Il E g - ¤ > Z °¤ 3 È, " s SS É c G. 2 " - ·$ 2 III 8 S 0 C 9 ¤ s È S ” 3 se 9 ° · - É S E 0 C È m I 3 Z Z U) ITI m c ' rn O 2 E -I 2 > ITI m °· 0 0 ·~ ¤ 5,* I -I Q - . III > m 2 I -·c z -• I Z §¤¤ É 3 "I » 2 · z ` ”’ 5 ` Z I m ZC I Q I III 0 C G E un, E à I É É 0 ¤~" 2 m Z C 80° Pg!} .· T ·O ITI È Mg,. 0 I 0 5 Z gà% I â II - UI 0 ëês I È Z C w§‘É I — ..,_, cc I È °2 I " : Ea m I I E §° I g I I I . 0 S I < I É v ·· I ' I I I I F g%3 I I I m -2ï I CD ¤s:··· I I 0 ESE? I O oa: I C ¤;¤¤ Il 0 1 C âîâ ~ V â ëëâ ·î ··* îi m xa ·¤, m E;« > 0: Èg É oz'} 0 ce nm S. «,,,° 'I :3 :13 - E" m .00 0 — aâa g · sa gn ¤~ nai % BS B ="·i' E ° ès ê Éëî "‘ __ —G2 É · ‘ î I2; ~ ¤” È ëg ê I? .· Q· _î — ' dëfinition de curie : c'est une unité de mesure qui est égale • au nombre de transformations nuclëaires d'une source radio- active pendant une unitf de temps. Un curie correspond a 37 milliards de désintégration par seconde.La concentration ' maximale admissible de radio flfments dans tout le corps hu- ` main varie entre le millicurie (un millième de curie :mCiI et le microcurie ( un millionième ëïCiI. Autre sous—multiple le pico : p ( un millionième de mi ionièmeà. Xbrrviation utilisée dans ce tableau: — M nui veut dire Méga: un million exemple: Mwê : un million de Watts Electriques — G veut dire Giga : un milliard.
.. 23 - Un autre tvpe de danger prwvient des radioëlrnents sont dis- persés dans le nature.Par différents chemeins ils aboutissent à l'Homme qui est le dernier maillon des chaînes alimentaires comme nous le montre ce schema! prêcîplkqticns _ I I I I çzmraate I . , _ * h SOI-S ;:··;·.·;-.-.-;;;-I-.-.-;;;è'-?§‘êÉ°§?,, FLEUVE5 MER I s6a»··¤··«mt·¤n Crosnun L » 6 VEGE TATION PLAN¢TON I herbes Ansuzzs I cercaks , POISSONS I 5: _________ _ ______ f` o.r'nas d@..~' B"‘TAH· poîsscm I Cërëalcs _ _' 1·_ U _ po}s5¤n5, I |é%U,-nes [mb `»/|Cl|’\C.".î FCS}>1•‘G·¤O¤ p¤«550n5 çrustnczs I I FFUIIL5 / COq_U\IIC\Q£·$ · I $ A ”/ ’ I Chemins suivis par les radioëlëments et aboutissant a l'ïomme. si certains ëlus se rëjouissaient que sur le littoral de la somme il n' tait pas prfvu d'installation de aentrales nuclé- aires, ces messieurs devraient savoir nue par le jeu de chii- ¤ëS alimentaires et surtout par le ph nomène de concentration des radioeléments tout au long de cette chaîne. Ainsi en con- swmmant des algues, des usines étant installres au bord de la mer, la dose reçue serait d¥jà très grande,comme nous le mon- tre leschrma suivant! I asm: MER Movie PAIN ' c¤~soM~«A·rEuR RETRAIT:. sur ' · · I ' N COMJQTIBLE DIRLRNDL 0 A¤.f·u·S (460 5 AN-) /\/\/\' d¤$L |'€¢Ut GV HXVQCU du m (2, Ftctum 700 'nlgm/un '\_/\/W gn · soi}: 50% lwmîtc. GKPR U E> ·\/\/\/ D \: C> B pour la eàrnuyr. dz h4¤t I 2°°¤ I'lSQU¢ · (4.6 FINA" gn I mais , 1959) o.cB FCZ ’ ISO pC% 70;:CÉé I I3 £n T9¤9, 9*000 Gallois avaient consommé un produit à base d'algues du genre Èwrphvra, ·ui concentrent lQoo fois le ruthënium 106 nue rejetiit l'usine de traitement de Windscale, ils furent exposés, au niveuu intestinal , à des doses supé- rieures au maximum par la Cwmmissiwn internationale de protec- tion radiwlogique (C.I.P.P.I
"ême dans nos rivières la pollut on atteindra nos poissons, comme cela s'est prosuit dans le fleuve Columbia de l'Puest des L.q.k. ' RîFKD·C·$$€·4ENT Rivlaaî cv-gam cousommrraow, I nu naguaos C0\-UMDVN ?0\$$<>*‘ (2go ;·¤_Pq<, ; 4¤ kgg,. de pnissmx ) - O *\/xnxvv GX dose dans Az systim; _ C-> \/\/\^fV E> @l D ossgux =o.5 R¢m/un C -(/\^/V`, GDJ soli: 2o'/, de lalîmlte ¤° ww, ..3 I ` 0.15 PCi.Am¤ 2.50 pCL/â Concantratfon moyenne. I dg Vhosphurg 57. dg Pnuphn il d° Pu dans les '$P'“$ (ES plus Ccnsnmmecs; tm); ÀQ C¤¤¢cn'(.r;î'än du Pbingphna-: SL (pbz) k 40 PCL/¤ sans [:5 tissus dc; poumons ; ' ( hîVC|‘ unpèrnwf À. 1- à été Sono hans ce cas le phosph~re radio-actif a été concentré ïffû fais dans la chair des poissons; chez les consommateurs mes effets se manifestent surtout au niveau de la mwelle es- seuse au se forment les cellules sanguines., Enfin sur terre les produits agricoles ne seront pas épar- gnés RETOMBÉÉS hqnsmigglan absorptïvn "\°'*\¤ RETETS par ic vache Pm- I; I¤€\· $¤N¤"'· \¤FHcrc ê (3 . . ·'A COh\'Q|'\'\'!‘·G}'*°¤ "; G A du gulcîom du (XI xl; ml sal par \c " "Uî/J I k, ".÷'(·Z§*j I ' S ron ju"` — absorption POP h-ansmisxinn ‘ ;· , de ccflc confq- [pî_s.'_c%uTcî'i minntinn par m S' clan cs g IES vÉ¢3É?'¤u>: Pournuwi parler du ¤tr=ntium ? Ce radioélément a des propriëtés ctimioues voisines de celles du calcium. Le sol Ftant contaminé, les végétaux le fixe, l'homme est contaminé par l'intermédiaire des produits laitiers que lui la vache qui s'est nourrie de ces végétaux. Le strontium se fixe com- • me le calcium dans nos os. Uüe fois fixé il y reste et ce n'est qu'au bwut de 28 ans que son activité est réduite de moitié, et pour que sa radioactivité soit réduite presque ‘ totalement il faut attendre 560 ans. Au cours de votre vie vos cellules seront donc irradiées ,et notmment les cellules reproductrices (danger de mutation). · · J I n n'autres poisons radioactifs seront regetssz le Fésium l%7 nui est incorporé à la place du potassium, le krvpton 85 qui se répand dans tousles tissus humains et enfinle tritium qui se combine avec l'oxygène pour former de l'eau qu'il rend radioactive (eau tritiée).
- 3Q.. Et cwîme nouü le montre la carte des implantations de toutes ces cen riles La France nucléa ire ` Q 2 — l G'a.Y¢É.î¤.?$ I — :_— __—— `·Oyo-Plgèg . -. ` TIHANGE ` Fëi Z- fjbannes ·•· , ···—· VaI-du-Prêtre "¤··=· ·`·=·· ¤· L g ·,. Auuinëlaï .Ms==¤" •_ · i··—··¤¤ ¤··Evattetot?7Q tO.»" PE"'? cn-tooz —. - _ · Antiter _;»··`\Pa|ue| ` _ van-wxusson ThionviHe‘··‘ tjgg·a¤·Frv Maiivieux châ|°“Éî`Mam° Lauterbourg ‘ j,=*· t N¤9¤¤î·$·$· Gerstheim t I ,· ·t - __,·\;§ _ Sundhousc-:_:§Q·· CBRENNILIS ',,\>· Marckolsheimîp Mogoff Montereau wyt-«|(AIIzmagne) __ , . FESSENHEIM · g rdeven SLLAURENT Dampierre - _ .-—.¤¤¤f=¤¤·== i Q , _ `: _ -—————î Corsept CHINON ' (Suisse) --;Brétign0||es · Verbois _ îi2=sr. Mam¤—¢e-mm Èà · - _ ‘î— ` _ « V *"î`_ _ong_ St. Maurice-I'Exit:: Creys-Malville M;. :::B|gy;îg ' aff Arras ,_ · —‘”'î"ï`î h Soyons _ Cyuag'-- _ • Pcerrelatte · _ ———-—-—— ;j·Go|tech MARcou|_E ‘ ' ·' 5 FI’0|’1Cîg¤3h:·-. TÃdigue$ É-î Centrales nucléaires : __ C Port-la -N0uve||e î É Q en exploitation Zo poœâsg _ ··—._ '—"" â É on cgngtruçtign tg Z, È É , · Ng §:i€·; · ; f'f· panne _, Q " É É O S'*° P'°SP°°*é — = —nos harenzs —nws c>—uilla¤es (déjà bien atteints par d'autres Dolluti ·~ns\ —nwtre beurre ou'il soit normand ou de charente poitou T ous ces produits qui nous font faire le tour de la France ° ne seront plus nue des doses supplémentaires à notre ration quotidienne de radioéléments. ` BON APPBTIT messieurs, et pensez à cela la pro- chaine fois. Les sites envisageables sont soumis à l'appréoiation des cnnseils régionaux, en tant que citwyen , nous devons faire p pression sur ces conseils pour éviter l'installat,on de cen- trales et souteeùr l'action de peus les comités qui se créent pour lutter contre l'implantation de centrales.
- y1- Le secwnd noint surleiuel nous vaudrions vous faire réflé- chir, c'est celui de la production d‘electricitF par les centrales thermiwues, ou'elles utilisent du charbon, du pétro- le , de l'uranium ou tout autre combustible. Toutes ces centra- « les ont ét construites pour satisfaire notre boulimie en ener- sie: quand vuus faites cuire votre ouf , ou quand vous vous ¢ chauffez avec un radiateur rlectrique, vous consommez de l'ene7 * vie qui a été produite en consommant de l'énergie, avec toutes les pertes que cela comporte. —un exemple avec le pétrole! G `¢€:r^‘!È G}\OUç‘FQ(É¢ FFE June icc cm 1 . ·" · È È Q Q W CD dhabxtojaoo !'@ · ` . Q Q I e ° ¤ PETn¤1.E A ` _ a·ê‘<··S RAb\ATEOR R£c.han.·î€'e· "¤$‘~¤Éïté CENTRALE EL_EcTRic,îTE ELECTRÈQUÉ ment de q T·«ERMi¤¤a . Mère C= ?< , œù15dWmb« C batïcn . î EH gg °*‘¤°~°F¤%€ 5 pièces o\`h<ùsltat(ov\ PETRQLE “ PoELE AHROUT ”'es+ la ou'interviennent les partisans du nucléaire en nous disant ¤u'un srasme d'uranium produit autant d'énergie tue `,* t. de charcwn ou que 1,8 t. de pétrole. “ais en contre pir- tie de t·ut cela : —une seule centrale exige,gue l'on coule un îllian de tonnes de b”ton; —aue l'an fares en aciers spéciaux des pièces €'une dimension encore jamais vue. faut cela représente des matières premières et de l' nersie ·ui se cosomment: on a calculé que, jusau'à ce jour, l'&TWîd1 des centrales américaines avait necessité 9 à 10 fois * plus d'6aergie électrique ~u'elle n'en avait fournie. ^V devine bien en définitive vers quel type de sovié- l té nous entraine ke choix nucléaire: industrielle, centralisée hvper cansommetrice et sans doute plus répressive au'auQouddhua kussi peu+—¤n se demander si les kilowatts feront le bonheur des Trancais de l'an 9^FP/. C'est à chacun d'y rzfléchir.