Picardie Nature 06
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GROUPE D'ETUDE-È·'£-ȧ-ÉB9'EÈÈÉI9È?.§.@ê.-9ɧÈ!.·É°É-§1É-ÉÉÉêÉÈÈÈ--É-É'-:-É-;-É-;-È-:..É-Z
· Qîiëê§ëë.2;ê2‘;‘P!£ê£§ê££Q§.2E.§a§aE:2:13: ·(j*·9?5>
MEMBRES DU COMITE D'HONNEUR :
- Mr Robert MALLET Recteur des Universités de Paris
- Mr René LAMPS Député-Maire d'Amiens
- Mr Roger MALAVIEILLE Directeur du Parc Ornithologique des Dombes
- Mr Renaud PAULIAN Recteur d'Université
- Mr Robert RICHARD Conservateur des Musées de Picardie
' - Mr Jean—Marie VISSE Docteur—Vétérinaire à Hornoy
B MEMBRES DU BUREAU :
- Présidents d'Honneur :
. Mr Jean DELACOUR Directeur du Parc de Clères(76)
. Mr Jacques de CAFFARELLI Conservateur de la Réserve de Camargue(15)
. Mr François de SANTEUL Président du SI de Fontaine sur Somme
· Président :
. Mr Noël RANSON - Employé municipal;Conseiller biologiste -
101, rue du Fg de Hem 80000 AMIENS tél: 91.56.15
- Vice-Présidents :
. Mr Marc DEFERNAND - Enseignant - 127, rue Jeanne d'Arc 80000 AMIENS tél: 92.55.58
. Mr Michel BOULLE - Maire de Famechon 80290 Poië de Picardie tél: 90.02.51 _
. Mr Carlos BACROT - Avocat - 85biS Avenue de la’République 80200 PERONNE tél: 8#.©0,
- Trésorier :
. Mr Jacky BOCQUET - Employé S.N.C.F. - 52, Cité Pétin 80000 AMIENS tél: 91.01.29
- Trésorier-Adjoint :
. Mr Jean-Marie THIERY - Visiteur médical - 57, rue du Bois Saveuse 80750 DREUIL
- Secrétaire :
. Mr Bernard HENRY - Employé municipal - ST-VAST-EN—CHAUSSEE 80510 PICQUIGNY
- Char é des Relations Extérieures et Gérant de Publication :
. Mr Yves FLAMENT — Enseignant - 12, Chemin des Granges 80000 AMIENS tél: 91.97.62
- Archiviste :
. Mr André DEJARDIN - Typographe retraité - #5, rue Liénard Lesecq 80000 AMIENS
MEMBR S DU CONSEIL :
. Mme Francine BAUDRY - Enseignante - 5, rue des Ecoles Longpré 80000 AMIENStél:92.5#.
. Mme Françoise DELAHOCHE - Enseignante - 2, square des Troyens 80000 AMIENS
. Mr Jean-Louis BOURDENS - Etudiant - 72, rue Lemerchier 80000 AMIENS tél: 92.20.87
. Mr Jean BOUSSU - Enseignant - #5, rue d'Abbeville 80000 AMIENS tél: 91.97.66
. Mr Serge BOUTINOT - Professeur;Conseiller biologiste de l'Aisne —
Rouvroy 02100 ST-QUENTIN tél: 62.51.57
. Mr Bruno CONTY - Etudiant - 24, rue Lavalard 80000 AMIENS tél: 92.09.18
. Mr Jean-Claude DELACROIX - Représentant - 111, rue Lemerchier 80000 AMIENS
·u Mr Eric FOURCY - Manipulateur en Radiologie - 80970 SAILLY—FLIBEAUCOURT tél: 59
. Mr Jean NOSAL - Enseignant — ST—FUSCIEN 80680 SAINS-EN-AMIENOIS tél: 262 à SAINS
. Mr Roger ROHART - Educateur sâécialisé - 5#, rue Vatable 80000 AMIENS
. Mr Pierre ROYER - Etudiant — , rue des Cordeliers 80000 AMIENS tél: 91.85.58
. Mr Paul STRAG - Pompier — 28, rue Jean Catelas 8©oo© AMIENS.
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SOHLÈIRE du :»î}°6
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  - Conseil ê.”Ñdministration (lï·'75)   Q-.E.,?.G.P. p l
I F e « · I —
È? ·· Bilan dhme annee d’act1v1te (l'·?7l.). p 3,.4.
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— Rësultats du sondage GEPOP 75. p 5
_ - Qpération "Helte au massacre '7Z,.". p 6,7
.1
- Bilan des ramassages ’7:'... p 3,g
I- Sauvons Les haies et les talus. p l©
-Pourquoi, où, comment planter des haies. _ p ll,l§,
I.
- àëpprenez ài recozmaître les oiseaux. p lîàlî
- Jonathan le Goéland. p 16,17
- Observations centrale GEPW En 73. p 13,19 .-.5 za
- Voyage ornithologique à lejoîque. p 20,21
— Section Ornitho. I p  ,23 Q;
- Les Papaces sont protégés par la loi. p 2;
- Fiefusez les emballages en plastique. p 25
— Propos sur lülectrozzucléaire. p 26à32
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1 3 1
BILAN B’UNE ANNEE D’iCTIVITES
(1974)
12 janvier: Soirée "Paridés" Distinction des différentes espèces de Hésanges,
moeurs, chants, répartition, etc... au Àusée de Picardie.
' 2O janvier: Sortie-Observation des différentes espèces de Iésanges au Cimetièr
de la Madeleine è Amiens.
_ 26 janvier: lbtinée—soirée "GAI-POP" pour les jeunes avec crêperie, remise des
prix du concours de 1’Exposition Rapaces, au Centre Soci0—Cu1tureÈ
Amiens-Nord.
27 janvier: Sortie ornithologique en Baie de Somme:99 oiseaux trouvés morts mr
le littoral entre Fort-Mahon et Ault.
9 février: Soirée "Fringi1les" Distinction des différentes espèces (Chardonne;
Verdier, Pinsons, Linottes, etc...) au Tusée de Picardie.
16 février: Assemblée Générale du G.E.P.©.P. au üusée de Picardie: rapport mor:
et financier, files, projections sur les différentes activités.
3 mars: Sortie-Observation des différentes espèces de Fringilles au Cimetière
de la Jadeleine è Amiens.
8 mars: Conférence-débat sur les Rapaces et la protection des Oiseaux à la
Pàison des Jeunes et de la Culture de Han.
l7 mars: Sortie ornithologique en baie de Sonne: 66 oiseaux trouvés morts sur
` le littoral entre Quand et ault. Détermination des espèces à la
Station d'3tude de la Baie de Somme à St Valery.
7 avril: Sortie ornithologique en Forêt de Crécy. Observations, enregistrement
*·"**“'“ des premiers migrateurs.
20 avril: Soirée "Turdidés, Corvidés". Distinction des différentes espèces
'”` ' observables en Picardie.
27 avril: Participation du G.E.P.O.P. à la "Maille d’Or" sur le thème de l'eau=
stand-diorama des Ciseaux aquatiques en Picardie.
- 28 avril: Sortie-Observation des différentes espèces de Turdidés et de Corvidé;
"”` au cimetière de la Lhdeleine à amiens.
. 3 mai: Participation du G.E.P.O.P. à l’exposition "les Rapaces" de St Quentin
"""" avec 1e"Groupe Nature Europe". Conférence-débat sur les Rapaces et
la Protection des Oiseaux.
14 mai: Soirée "Oiseaux de mer" (Limicoles, ànatidés, Laridés, Alcidés). Diffé-
rencistion des principales espèces observables sur le littoraldde
la région.
19 mai: Sortie ornithologique "Observation des Oiseaix de mer" sur le littoral
entre Quend—Plage et la Pointe de St Quentin.
25 mai: Sortie-Observation de 1’avifaune d’un marais picard à Boves.

- 4 -
26 mai: Voyage annuel du G.E.P.©.?. su Parc Zoologique et des Loisirs de
···*‘ THCIRY.(3 autocars).
9 juin: Rallye—connaissance de la Nature à bicyclette vers Famechon (circuit
"*' des Evoissons), remise des prix.
2~ juillet: Opération "HALTE AU }lSSACRE" en Baie de Somme, le jour de l’ouver-
r ture de la chasse au gibier d’eau, distribution de tracts.
23 août: Interview d’une dizaine de membres du C.E.P.©.P. par Pierre Bonte
J ' journaliste a Europe n°l pour son émission "Vive la vie" diffusée
le 23 septembre au matin.
29 septembre: Journée connaissance de la Réserve de la Baie de Somme. Visite du
- Parc ornithologique du 1brquenterre.Iini ramassage au nord du
Crotoy (4km): 34 liseaux trouvés morts.
13 octobre: Opération S.©.S. Hirondelles (suite) commencée en juin par l’en—
·ï····-î--—• A · n · · ·
quete sur la nidification: sauvetage d’©1seaux
2o octobre: Inauguration de l'exposition 74 "LE MARLIS PICARD" au Musée de
" ' Picardie et présentée jusqu’au ler décembre;plus de l©.OO© visiteurs.
Bé-27 novembre: Iatinées et soirées avec projections de films sur les Réserves
et les moyens de lutte contre la pollution, avec la participation
des Services Culturels de l’ambassade du Canada.
lj_décembre: Sortie ranassage—observation sur le Littoral: 150 Ciseaux trouvés
morts entre Ault et Fort-Pahon. Détermination et comptage a la
Station d'Etude de la Baie de Somme.
Ce sont donc deux a trois activités mensuelles qui sont proposées
aux membres du G.E.P.©.P.; certaines comme le vojage annuel ou soirées suivies
de sorties sur le terrain ont recueilli une très forte participation.
u n I ~ J 1 71 . '·
En plus de toute ces activites de groupe, le Comite au G.;.P.L.:.
s entrepris bien d’autres actions au cours de l’année 1974 (sauvetages, actions
en justice, lâcher d’ûiseaux soignés; etc...). Quant à la Section—©rnitho, son
action sur le terrain est permanente.

- 5 -
33;ULTaT3 DU SCUDAGE G.E.F.C.P. 75
Un questionnaire a été envoyé en janvier dernier à cheque membre
du G.E.?.©.?. en même temps que le programme du ler trimestre. Une soixantaine
de réponses seulement nous sont parvenues.
· Voici comment s’établissent les réponses:
lère question: Jomnent ave:—vous été inforné§e¥ de l’existence gg QEFQQR
« Réponses : -par l’exposition au Musee 28j
-par le journal local 275
—par un autre membre du GEPGP 25f
-par les tracts 8;
-autres réponses ll,
2ene question: Èuellefsl raisonQs\ vous ont conduit(e} a adhérer au EEPGP?
Réponses : -pour soutenir l’action de protection 32î
-Pour participer à la protection 22Ã
-pour mieux connaître la ïature· 2lÃ
—par amour dela ïaüxre EQ
—par réaction anti-chasse ai
Bene question: Estineg;ggus_gyoir_lgs connaissances suffisantes pour détermine;
les :rici:ales_esp§ces d’©iseaux de la région? I
îéponses : —non `_` " Sëf
-a peu pres 25;
-01,11  
sans question: Parni les activités oui ontwété_programmées, aux quelles avez—v©
déja participé? _—_
îéponses : -participation régulière 5Cj
ramassages 36
sorties sur le terrain 32;
toutes les activités 20y
soirées 12
—participation très faible ou nul 5C;
Sinon, quelles raisons vous en empêchent?
Réponses : -autres activités 40;
-éloignement 2Q;
—menque de moyen de transport ^ 202
—pas le temps lâî
-autres réponses 5j
5eme question: Les croblènes de protection étant de plus en plus vastes,_quels
_ autres genres d’actions souhaiteriez-vous voir entreprendre?
Réponses : -5auvetage du bocage, des haies, des talus, ”—W*
lutte contre les pesticides, le brûlage 242
—Création d’un Parc Naturel en Baie de
Sonne 2QÉ
-action plus intensive au niveau des jeunes
des ecoles 2OS
·Action anti-nucléaire 125
-action vis à vis de la chasse (suppression
de la chasse de nuit, moüification des
dates d’ouverture et de fenneture) 12j
-autres réponses 12n

28 JUILLET 1974 :
UII DIMANCHE "-a2·ITI - IQASSACRE".
l ‘ 1 I L I E Des milliers de tracts de
_ ce genre ont été distribués
aux estivants de la Baie de
Somme le jour de l’ ouverture
` de la chasse au gibier d' eau.
MA€9A¢EE .
LA CHASSE RATIONNELLE: OUI
LA TUERIE : NON E
AMIS ESTIVANTS,
AMIS DE LA NATURE,
CHAQUE ETE EN PLEINE SAISON TOURISTI-
QUE, LA BAIE DE SOMME EST LIVREE A DES
MILLIERS DE PORTEURS DE FUSILS QUI ONT
OBTENU SANS AUCUN CONTROLE LE DROIT
DE MITRAILLER TOUS AZIMUTS. ·
QUELLE « DETENTE » VOUS PROPOSE-T-ON
AU MILIEU DE CE DELUGE DE PLOMBS ?...
LES REGLEMENTS DE CHASSE, LES MESU-
RES DE SECURITE SONT TROP SOUVENT IGNO-
RES ET VOUS FONT COURIR DES RISQUES
INUTILES.
PENSEZ AUSSI A LA RICHESSE ET A LA
BEAUTE DU CADRE QUI VOUS ENTOURE ET
AIDEZ-NOUS A PROTEGER LA VIE QUI L’ANIME :
POUR QUE LES OISEAUX PROTEGES NE FAS-
SENT PLUS AUSSI LES FRAIS DE CETTE TUERIE
SCANDALEUSE, SOUTENEZ NOTRE ACTION.
Cette journée d’action et ol’ini`ormation a reçu un écho très
favorable parmi le public venu chercher sur le littoral picard le repos,
le soleil ou le grand air; Paccueil fut plus froid du côté des porteurs
de fusils. .. 1Le comble de la journée: un Faucon créoerelle tiré et abattu
devantnos yeux par un "chasseur" .du Pas-de-Calais;}
Epilogue de cette triste affaire: lelô-lO_’7A,, le Tribunal
dhàbbeville a condamné le prévenu à BOOP d’amende,2.5OF de dommage intérêts,
et Ia la confiscation de son arme.
Le G.E.P.O.P. qui avait porté plainte au nom de la Ligue Française
de Protection des Oiseaux, en est pour ses frais puisque les dommages et
intérêts couvrent tout juste le coût de l·’op-ération.

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  îiograjîzie de l’aile
 
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_ · !' ·· ‘,;_ Le Faucon blesse fut
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;· ;_ A ;‘;p...c1e..»s!1t ramene Sur -zmJ..enS 0‘.1
·· · ,_ ;* la radiographie décsla une fractz:
` " _ · \ ;__ w_ o « • · •
' `Q , · •.‘_' ¤··>L C‘·l!;l`DU.S (Il?2'È`ÈE’îf1€îlÈ Vlîlûlê SUI
. "·- .' ` _ le cliché ci—dessus). Il fut
C ' ‘ · · » -
El?   ( _   yo ` sitsuite soigne pemuant Q mois av;
`( ·; ' ., _~! jr · - ¤’autI·ss epaces recueillis blegg
2 .· ` - ° 4. . jar le ESP'}?.
_ ~ ·\‘   `Q " La fre.ct11re ayant Sté to-
_ Q 4.,, ___ I ~ • 1 · A ·. J
cl &f';I' · r -c¤le..ient reîuite, il zur, relacns
[ · en avril 75 ·2=.:>rès la f’e1t:1eture S.
· , ~. ls. chasse au îarais, pour plus cle
· securité 1 .. . La rofxise en libe.
- 1*,. " vont ,,=·1<~,;·»·,d 2 M .. ~·'L L
·. -..» -li;cc1.ee cass une reserve
` §  F coasse clëzcheugc ex} îfizeuzc, en prê-
. -sence du Garde-Federal EDU RSE (=.=
' gzzoto ci-conëre) et de fr de SITE
· ' '* ;l`èSiê@l'Lt ;i’hor.ne·;·1· du GEPOP.
' [ Soyez. tous prêts encore
§C·:€î»t5’El'J.1'lSS, et participez Em noir
f îgournee d’actio11 le dimanche 2'7
*:_ I   îâuillet 75 1 9 h 30 aux écluses cî
   _ A ;     lat Valery,
JOL`. · · ’ — —·'

.. 5 -
TOTAL DES ©ISE‘éUX TROUVES MORTS È
AU COURS DES P.#.I·ëxSSAGES EFFEOTUES SUR LE  
LITTORAL PICARD DE MERS A La Bel]?.
DLIUTHIE DE JILNVIER 1971 A DECE·IBPrE 1974.
( ·JL:1SSIFICiTl`©N P- 3 Fl; ILLEE)
T is
- 0 42  . wi?
T : É É °`”\ La
»·f` ···• \
., Q É è" 5; à="°
. ""*"`î ·Q"
n° Familles Ebcemples à
U
.]_ Qslvijglae Plongeons 5 gp ]_ - 1
2 Podicioedidae Grèbes i 1 2 2 - 4, Z
3 Procellariidaa Puffins, Petrels 8 l 2 5 - 1;
Z, êulidae Fous 14, 7 5 2 J-4 ·
5 Phalacrocoracidae Cormorans l l - - —
5 âmgC,_;@_aç_ Cygnes, Qisqë, Cêâëidê 52 30 11, ` 8 13
7 Falconidae Faucons l 1 - - l
8 Rallidae Foulques, Râles 2 2 - - ,-
9 Haenatopodidae Huitriers 9   l - —
IO Charadriidae Pluviers, Vanneaux, Gravelots 5 5 _ .. -
ll Scolopacidae Bécasseaux, Chevaliers, Courlis,
E¤rs<-=S, 15 13 - 2 -
]2` Stercorariidae Labbes 2 - 2 - -
13 Iaridae Mouettes, Goelands, Sternes  ol 54 27 40 121
11, àlcidae Petits Pingouins, Guillemots, ·
`  ilergules, î·àcareux  /5 ç BQ 7 M5
15 Gorvidae Corneilles, Corbeaux, Choucas g 3 .. - ..
16 É`tÃ11-;-njîdaîe Etourneauzc ]_ - - ]_ -
1'7 Emberizidae Bruants l - - 1 -
2.3 Indétermines 3 2 - 1 —
Totaux: É! 7 184. 67 OO
Protégés: "OO az  67 51
Les espèces protégées sont soulignées (ex: tous les Plongeons , les
Grèbes, les Laridae, les àlcidae, etc...), le pointillé indique que certaines
espèces)seulement sont protégées (ex: chez les Anatidae: les Bernaches, le
Tadorne ·
· La représentation des chiffres ci-dessus sur l’bistogramme des
fréquences ci-contre met en lumière que les deux familles principalement
touchées sur le littoral picard sont les Laridae et les Alcidœ .
Mouettes et Goélands fréquents tout le long du littoral servent trop
souvent de cibles aux chasseurs en mal de gibier et méconnaissant totalement
les rudiments des règlements de chasse. Les Pingouins et les Guillemots qui
eux sont des oiseaux pélagiques de surface s'eng1uent dans les nappes de
mazout rejeté en dehors des eaux territoriales par les pétroliers qui n'ont
pas le temps de dégazer a quai (immobilisé au port, iln’est plus rentable
pour la cotnpagnieu.) . E1 comparaison avec 1970: 370 Alcidae avaient été
ramassés en 7 opérations; depuis cette époque le mazout n’a pas diminué
bien au contraire, quant aux colonies de Guillemots et de Pingouins de la
l’er du Nord et de la Manche, elles sont en constante rég1·ession.C.Q.F.D....

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Le 15 mars dernier était lancée - 10 -
notre Ci-llPL1GllE 75 :
çâü Vûhê (Q? Éâ '€§
_ ef âëë ÉÃ ûéç
La Terre est un ensemble vivant qu’il faut
préserver et non sacrifier pour un profit
- éphémère aux conséquences castastrophi-
ques.
6 Les haies et les talus limitent les effets des eaux
— en régulisant l'écoulement superficiel des eaux: l'eau des pluies
a le temps de s'inûltrer, l'erosion superficielle est évitée.
— Les arbres et les haies assèchent les sols trop humides.
O Les haies, les rideaux évitent l’ér0si0n et servent de brise-vent
— Les haies .· C freinent l'enlèvement superficiel des limons par le
vent et la perte d'eau — limitent la verse des céréales - réduisent
les écarts de temperature nuisibles aux cultures et aux élevages,
améliorant ainsi les rendements.
— Les rideaux: O mis en place au cours des siècles ont maintenu
jusqu'a nos jours les sols fertiles sur les pentes.
• Les boqueteaux, les haies, les talus sont favorables aux équilibres
naturels, ils abritent et nourrisent un grand nombre d'auxiliaires de
l'agriculture qui empêchent l'acti©n des animaux nuisibles aux cultures.
O Les rapaces: protégés par la loi détruisent des milliers et des
milliers de petits rongeurs.
O Les petits oiseaux insectivoress utiles aux cultures, trouvent
abri et lieu de nidification dans les haies.
• Les insectes utiles .· comme les pollinisateurs qui ont une influence
capitale sur les rendements n'habitent que les haies et les talus.
Q Le gibier y trouve son abri et son lieu de reproduction.
Arrêtons immédiatement
- l'arasement cles rideatuc et des talus,
la destruction des lzaies et des bosquets
Replantons avant qu’il ne soit trop tard !...
ce tract est
aine et (   E P
diflusé par les , , , °
Plus de 20.000 de ces tracts ont été distribués j11squ’à
ce jour! ’
I I
Avez-vous des echos sur la facon dont ce texte a ete accueilli
P · ,
par les intéresses? Toutes vos observations seront les bienvenues.
• Des milliers de ces tracts sont encore à votre disposition
pour les distribuer dans votre secteur.

POURQUOI, OU, OCMMENT g
PI..`r2ITEH DES HAIES  
Le mouvement de replantation qui com ence a s’intensifier
répond à un réel besoin, les nouvelles plantations doivent poursuivre trois
objectifs:
- Li PÈOTECTION LICEOCLIMATIBUE: les récentes expérimentatio:
· de l’I.U.î.i. confirment l’efficacité d’un bon maillage de haies:
J diminution de 3O à 505 de la vitesse des vents
. réduction de 25 à BOQ de l'évaporation
• . élévation de l à 2i de la température diurne, cett<
élévation, modeste en apparence, cum lant ses effe‘
de jour en jour pour accroître la précocité
. en définitive, augmentation de rendement dans une
‘ ‘ zône protégée large de lO fois la hauteur des haie
compensant largement la baisse de rendement consta
au bord des haies.
- La PRODUCTION DE BOIS, à moyen ou long terme, pour la menu;
—serie, la pâte a papier ou lg chauffage. a cette production s’ajoute dans
certains cas celle de fruits secs: noix, noisettes, châtaignes.
— L’nPELIOEiTI©H DU PAYSAGE enfin, pour la qualité de la vie
des résidents, permanents ou temporaires.
'UÉLLÉ EEPECES ?;i`aÉÃTÉR ?
Ghoisir des espèces feuillues DU BAIE, poussant avec vigueur.
Associer toujours PLUSIEURS especes de chacune des 3 listes ci-desso
I’utiliser les résineux qu’en association avec les feuillus, et en
faible proportion.
ESSENCES DE HLUT JET, dont certaines aptes a la production de bois
d’oeuvre Zmenuiserie, déroulage):
Frêne, Orme, Erable, Eeuplier, Tilleul, îerisier,
Eoyer, Hêtre, Châtaignier, Chêne.
E3§ENCES FOUR Qiîîl SUGE IXTE3GàTgIïE, à receper (ou non) tous les
IG ans pour le preàuctien de perches (bois de chauffage, piquets ue
clôture, pâte à papier...):
lytise, Erable champêtre, Noisetier, Faules, aulne,
Boulea1, Charme, Orme, Eeuplier,
nRBUSTES BUISSONïaITS POUR Là GaRHISSëGE BAS (à contenir par la tail,
latérale`:
Aubépine, Charme, Cornouiller, Hoisetier, Prunus,
Viorne, Troène, Fusain, genêt, Lyciet.
ot Pnnîrm 2
Principe fondamental: reconstituer un maillage fermé et non des ligne
. de brise-ment nonréunies entre elles. Il est facile de trouver les
meilleurs emplacements: lignes de crête, ruptures de pente, limites
de propriété, limites entre les grandes parcelles, pourtours des
_ habitations et des exploitations, rives de chemins, berges de fossés
de canaux, de rivières. (les aiguilles d’Epicéa da1s l'eau sont un
poison violent pour les poissons, attention !).
iXI@EKT PLaNTER ?
Travailler le plus tôt possible à l’automne la bande de terre à plant
L’essentiel est de la débarrasser complètement des mauvaises herbes
vivaces(chiendent, cha·dons, ronces),et d’y incorporer une fumure à
base de fumier et de phosphates. Retravailler le sol juste avant la
plantation qui doit avoir lieu le plus tôt possible entre novembre et
mars: les plantations précoces s’enracinent mieux et font de plus
fortes pousses. Planter à la bêche ou à la pioche dans le sol ameubli
et bien tasser avec le pied. Pailler abondamment (lOcm d’épaisseur)

- 12 -
avec paille, herbes sèches, broussai11es... Ge paillage est le
SECRET de la reussite: il garde la fraîcheur, limitant les arrosages
pendant l’été, et freine les mauvaises herbes, à condition que le
sol soit bien débarrasse des plantes vivaces comme le chiendent.
Un arbre maintenu sans herbe pendant les 2 premières annees est
assuré des plus fortes pousses: 50 à C0 cm/an, et souvent beaucoup
plus. Envahi d’berbe, il végétera plusieurs années, avec des pousses
de 5 à 10 en.
.001-ELENT ASSOCIER ARBREA ET AELBUSTEE; ?
Trois exemples de baies-rideaux pouvant servir aussi bien à la protec-
_ —tection des chanps gbrise-vent) qu’au boisement des rives d’un
chemin, à la clôture d’un terrain d’habitation ou au cazeuflage de
bâtiments trop voyants.
I 1) avec 3 plants au metre. ,
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Quantité de plants pour 100 m: 25 Ormes (Or) ou Frênes
(Fr), ou 13 de chaque. 25 Merisiersâbœ) ou Sycomores
(Sy), ou 13 de chaqie.50 0ytises(Cy), ou 25 Cytises
+ 25 Erables champêtres. 50 Châtaigniers(0ha) ou 25
Chàtaigniers + 25 aulnes. 75 Hoisetiers(Noi) ou 25
plants de 3 espèces différentes. 75 0harmes(©h) ou 25
plants de 3 especes differentes.
2) avec 2 plants au metre.
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· Pour 100 m : 25 urmes(Cr) cu Frânesfïr). 25 Lerisiers
(Bb) ou Sycomores(Sy). 25 0ytises(Cy), 25 Gnâtaigniers
(Cha). 50 Noisetiers (Noi). 50 Ch&rmes(0n).
S 3) S steme mito*en, avec 2 •1ants au mètre.
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Pour 100 m z 20 0rmes(0r) ou Frênes(Fr). 20 Herisiers
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(ne) ou ¤yc0nores(:y). 40 Cytises(Cy). 40 Chataigniers
— (Cha). 40 N¤1Set1e:S(n¤1). 4,0 Chermes(Ch).
4) Exemple de haie basse taillee sur ses 3 faces(1,5 à 2,5n )«
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avec 4 plants ai mètre. Pour 100 m : 100 Aubé ines Au`
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100 Noisetiers. 100 Prunus. 100 charmes(Gh).

- 13 -
I APPREJJE -- RE<J©Iïîî.-ITRE LES OISEÈIH \
Cette note n’est pas destinée aux ornithologues confirmés,
ni nêue aux amateurs éclairés: elle s’adresse à toutes les personnes aimant
la Ieture pour qui n’importe quelle espèce d’©iseau entrvu n’est qu'un Oisesz
· anonyme sans plus (cf les résultats de notre sondage : ESL des personnes
ayant répondu estiment ne pas avoir les connaissances suffisantes pour déter-
-niner les principales espèces de la région).
— Il faut savoir que l’interêt pour les Oiseaix ne s’éveille
vraiment qu’à partir du moment où l’on devient capable de les reconnaître
et de leur donner un nom. leur observation procure des joies inattendues et
subtiles et constitue une saine et stinmlants évasion.
Encore faut-il que le débutant procède avec méthode s’il veut
se familiariser avec les îifïérentes espèces d’Ciseaux.
l) Il doit être enoossession d’un ouvrase de détermination comme:
-"Guide des Oiseaux d’Europe"de R.Peterson chez Delachaux.
-"©iseaux d’Ehrope" de H.Heinzel chez Delachaux.
Il doit feuilleter souvent les planches de ces ouvrages pour
que la mémoire visuelle enregistre le plus d’oiseaux possible.
2) ll doit être vêtu de manière peu visible:
Le costume de l’observateur doit être de teinte neutre, un par
plus clair que la couleur ambiante, imperméable, veste kaki ou "camoufléc
s’il se paut et capable de résister aux ronces; de nombreuses poches son;
utiles. En cas de sortie nocturne, se munir d’un gros chandail et de
sous-vêtements même en été. Le port d’un chapeau est à déconseiller, la
casquette est préférable si l’on tient è garder le tête couverte, mais
en aucun cas elle ne doit gêner la vue ou l’ouîe. Les modèles de chaussur
varient selon les saisons et les terrains, mais il est indispensable
d’evoir des chaussures resistantes ou des botte:. les imperméables en
toile plastifiée ne sont à mettre que s’il pleut très fort, car il se
Zroissent Estnuzmzent; :hgisisses—les vert îoncÉ,ou noir.
b` Il doit posseder une bonne paire de îumelles: aucune observation
sérieuse ne peut se faire sans jumelles.
Les jumelles se caractérisent per leur grossissenent, leur
champ, et leur luminosité.
Le fort srossissenent n’est pas toujours a rechercher, car
il a pour-Éoîîéëuéîéés une perte de le luminosité et une
diminution du champ de vision. un grossissement de X3 constitu
une bonne moyenne; à la rigueur on peut adopter du X10, sous
réserve que la luminosité soit bonne.
le champ est donné par le constructeur. llm a la distance de
lCCm est un minimum. a cette distance, un bon`cha1p visuel se
_ situe entre l3 et 15m. Certains modèles permettent même
d’atteindre iûm. L’intérêt d’un champ large réside dans la
facilité qu’il donne de découvrir l’oiseau et de ne pas perdre
_ de vue qu’il se déplace. Cheque paire de jumelles porte 2
chiffres gravés, tels que : SKBO, lOK40, l©X5C. Le premier de
ces nombres indiqie le grossissenent, il est égal au rapport S
F/È (F= distance focale de l’objectif, f= distance focale de
l’oculaire). Le second chiffre donne le diamètre de l’objectif
exprimé en millimètres. ;
La lumingsité est égale au nppport :(iEe l’objectif/Érossisst)
Une luminosité de 9 est un minimum, à partir de 16 on aune
bonne luminosité, car les oiseaux ne se trnuvent pas toujours
au soleil. Il convient également de vérifier si l’image est ne
sur toute sa surface et s’il n’y a pas irisation autour des
objets observés vers le ciel, ce dernier phénomène déformant
les couleurs.

- 14 -
4) Il doit toujours avoir lui un carnet et un crayon pour noter sur
place la date, l’heure, l’endroit precis où l’oiseau a été observé ainsi
que les particularité (plumage, attitude, vol). Si possible, faire un
croquis de l’oiseau.
QURHD OSSERVER LES OISEAUX ?
_ Surtout le matin de Sonne heure, et aussi en fin de journée. On constate
un ralentissement d’activité au milieu du jour, sauf chez ceux qui cons-
-truisent leur nid ou nourrissent leurs petits.En fonction des mois de
_ l’année, les espèces observables peuvent être évidem ent différentes:
sédentaires, migrateurs visiteurs d’hiver ou d’été. Le mois d’avril est
l’idéal : de nombreux migrateurs sont arrivés, les arbres n’ont encore
que très peu de feuilles.
\/
OU OEJEHVE  LES OISEuUX ?
A peu pres partout : en ville dans les parcs et les jardins, sur le littoral
au bord des rivières, des étangs, au marais, dans les près, au bord des
bois, etc... La Picardie offre un grand choix de biotopes extrèmement
variés.
JOIDEKT OBSERVER LES OISEAUX ?
On observe bien que SEUL, ou éventuellement en groupe très réduit ( les
sorties en groupe organisées par le GEPOP sont avant tout des sorties
d’initiation, absolument indispensables pour la reconnaissance des espèces
régionales). Demeurez SILEEGIEUX, l’oreille aux aguets pour repérer chants,
cris ou appels. EVITEZ DE FAIRE DU BRUIT : pas, froissement de feuilles,
brisure de branches. Pas DE LIHDEDQETTS INUTILES qui signaleraient votre
présence. OBSEEVEZ iVEC VOS YEUX : vous devez devenir capable de repérer
en quelques secondes l’oiseau qui chante dans le buisson ou sur la
branche d'un grand arbre au milieu du feuillage. Surtout, soyez patient,
persévérant, sachez guetter et attendre.
GUE E;UT—IL OBSERVER DE L’OISElU ?
Le EEEÃE GEHERiLE DU CORPS : allongée, trapue. L. QUEUE : courte ou longue,
fourchue, dressée, agitée... LES COULEU3S des diverses parties du corps
et les caractéristiques de certaines espèces : taches, rayures, barres sur
les ailes ou la queue, sourcils (raie au-dessus, en travers ou au-dessous
de l’oeil). Sa TAILLE comparée à celle d’un oiseau familier comme le Hoineau
le Lbrle ou le Pigeon. SA FACON DE SE DEPLACER A TERRE : marche ou sautil-
-lement. sa LLUIERE DE VOLER : rapide ou lente, son vol droit ou onduleux,
la forme de ses ailes en cours de vol. SES ;GTIVITES. Son CHaHT et ses GRIS.
LE FLUî·I£.GE
Chez certaines espèces le plumage des deux parents est identique, chez
d'autres, il diffère : le mâle ayant un plumage plus coloré que la femelle.
` Les teintes d’un même oiseau sont souvent plus vives à la fin de l’hiver
et au printemps qu’elles ne le sont en été.
Les oisillons ont souvent un plumage différent de celui des adultes, plus
terne, rappelant celui de la femelle. A la première mue, le jeune mâle
acquiert ses couleurs définitives.
LE CHANT
Il diffère selon les espèces. Habituellement ce sont les mâles qui chantent
soit pour attirer la femelle, soit pour délimiter leur territoire de chasse
C’est au printemps que les oiseaux chantent le plus, au moment de la saison
des nids. Quelques—uns chantent dans l'arrière saison, comme le Rouge-
gorge, d’autres commencent dès la fin de l’hiver.
En dehors du chant, le mâle et la femelle émettent, selon les circonstances,
des appels ou des cris d’alarme.

..15..
au retour de vos observations, examines les notes de votre carnet et chercher
è identifier les oiseaux observés en consultant un ouvrage de détermination.
Vous noterez ensuite vos observations identifiées dans un agenda
qui servira de références pour vos futures années d'observations. Vous ferez
ainsi très vite des progrès et la joie de reconnaître rapidement de nombreuses
_ espèces d’oiseaux compensera largement les efforts Cue vous aurez fournis.
Si vous avez l’oreille tant soit peu musicale et la mémoire des
_ sons, vous aurez aurez intérêt à acquérir des disques de chants d’oiseaux
( comme le guide sonore des oiseaux d’Europe par Jean-Claude ROCHE : enregis-
—trements de chants d’oiseaux en 27 albums-disques super 45 tours aux Edition.
"Le Chant du Monde“.) è les passer et è les repasser souvent. Vous pourrez
. ainsi déceler la présence d’oiseaux parfois bien cachés et parvenir a les
identifier par leurs chants.
Apprendre à reconnaître les oiseaux demande donc un travail person.
continu, de patientes observations et une grande rigueur scientifique dans
le raisonnement. Il faudra sans c esse feuilleter les guides de détermination
des oiseaux et ne pas se laisser aller a des identifications douteuses, comme
le font trop souvent les débutants qui croient voir des espèces extraordinâire;
rarissïnes ou qui n’existent qu’a des centaines de kiluuètres de chez eux.
L’etude des cartes de répartition est aussi indispensable que les caractéris-
—tiques physiques de l’oiseau, et peruet ainsi d’éliminer certaines espèces
que l’on ne peut observer dans notre région.
Dans notre prochain nmiéro , nous publierons la liste des Oiseaux
que vous aurez l’occasîon d’observer en Picardie (uniquement). l’inventaire
comprendra trois catégoriesï
- LEe SEDEITlIRES: Oiseaux que l’on peut voir
toute l’année. Ils sont plgs nombreux au printemps quand les jeun:
s’aje;tent. lugientation aussi en fin d’auto1ne par l’arrivée
d’nivernants nordiques appartenant ï ces nêmes espèces. Certains
de ces sédentaires étant erratiques, ce ne sont pas toujours les
même individus que l’on observe toute l’année.Ils sont nicheurs en
Picardie.
- LES VISITEURS D’ETE: Ces Oiseaux arrivent pour
la plupart d’afri;uErp6ur_nÉÉher-et-séjourner dans nos régions
d’avril a septembre. Certains partent tôt conne le Zertinet oule
Rossignol. D’autres, comme l’Iirondelle e’attarie jusqu’en octobre.
— LES VISITEURS D'HIVEî: Ces Oiseaux arrivent du
‘ Eord et du Sentre de l’Europe pour sejourner chez nous plus ou moi:
longtemps selon les rigueurs du climat.
L’OB3EiVlTIO§ DES OISEAUX EST UNE DISTî,CTION A Ln PORTEE DE TOUT
LE MONDE, ELLE EBT PRÀTICABLE EU TOUS LIEUX, EH TOUTES SAISONS.
ELLE PEOCURE DES JOIES IXATTEEDUES ET SUBTILES, ION SEULEKEET ELLE
DELASSE, MAIS ELLE AGIT BOMBE UNE SAINE ET STIHULAHTE EVASION.

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I_ II - IIIII _~.-   II¤_III II_;·.I · g II? . I,··   ";·'\ _+\fy-_ : 1; *; :;* fêtaâgjf ·"
 __<y:;:g__%':I:-JY-]  .     31 :.7.,   - I _I_ , -_ II" qI’:; `,I _      
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  . _·I.I.__I ..I(I_   · II ._ - ·I   I; III ·,· I _.II,Ië¥ï:
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J Gîtïlïînîl    
'2·;;:·-··»~·—~ .;·-. · s¤,.. —··., g -··«ç ·— ·—<· .. .
Nous l’avons trouvé sur la grève, entre Quend—Plage et la
Ééserve du Larquenterre, au cours d’un de ces ramassages mie le GEPOP organis
périodiquement sur le littoral Picard. Ce dimanche là, nous avions déja
. trouvé quelques oiseaux morts, mazoutés ou fusillés, quand nous apercûmes
au loin un goéland cendré qui tentait de fuir, gêné par un vent assez fort.
Sa capture fut chose facile: après l’avoir cerné en lui bloquant toute
. fuite vers la mer, nous pûmes le capturer rapidement sans ennui. La pauvre
bête était très maigre nais elle se défendait vaillamment à coups de bec...
Nous continuâmes le ramassage, portant chacun notre tour le
malheureux Jonathan (c’est le nom que nous lui avions choisi) enveloppé dan.
· un morceau de filet de pêche trouvé sur la plage. a l’issue du ramassage,
nous lui donnâmes a boire de l’eau douce et il mangea une quantité impression-
—nante de pain tranpé, avant de rejoindre la Station d’Etudes de St Valery
où la Vignon nous accueille toujours fort obligeam ent lors de nos sorties.
La, nous pûmes l’examiner plus attentivement: il souffrait d’une fracture du
poignet gauche en voie de consolidation et d’une cassure du bec, cause
vraisemblable de sa malnutrition.
La journée terminée, de retour chez nous a Saveuse, Jonathan
fut soigneusement pensé: son aile solidement maitenue par des bandes de
sparadrap, il fut fut d’abord logé dans une grande caisse en attendant une
installation plus confortable. quelques jours plus tard, il prenait possessie
de son nouveau domaine: une petite plage de sable et de galets entourée i’un
yrillage, et agrémentée ;’une baignoire, le tout installé a une trentaine du
nètres de la maison près du potager. Jonathan s’habitua très vite a se nouvel
demeure, mais il était dans un tel état de faiblesse qu’il resta près d’une
semaine appuyé sur les tarses sans pouvoir se redresser.
Nous le nourrissions de poisson cru (laquereaux, âœrlans, Gardr
qu’il avalait goulûnent et qu’il pouïnit renvoyer en partie s’il était effray
Ious avions donc pris l’nabitude de ne l’observer que de loin, et c’est ainsi
que nous avons pu suivre ses efforts pour réapprendre a voler: il sautait au-
.iessus de la baignoire, revenait par un détour a son point de départ et reco;-
—nengait cinq a six fois ce manège. fous admirions les efforts et le courage
de cet oiseau, qui jour après jour, inlassablement, s’entrainait et réussiss-
·1aintenant è se soulever d’un coup d’aile. Un jour, nous ouvrîmes son enclos:
il se mit à courir vers une butte située a une vingtaine de mètres, l’escala§·
secoua ses ailes plusieurs fois et, profitant d’un coup de vent, s’envola pou.
retomber lourdement deux mètres plus loin; il ne perdit pas courage et recog-
-nenga inlassablaeent.
Rous le sortions presque tous les jours afin qu’il puisse, av:
notre aide, s’entrainer au vol. Il progressait rapidement, tant et si bien qi
nous risquions de le voir partir définitivement. C’est ce qui faillit bien
arriver quelques jours avant l’ouverture de la chasse : notre Jonathan prit
` son élan, s’envola et en rase mottes parcourut plus de cinq cents mètres;
grand émoi de toute la famille et calvacade éperdue à travers champs pour
rattraper l’évadé qui, après avoir espéré la liberté fut obligé de réintégrer
sa prison. Fort heureusenent, ce ne fut pas pour longtemps : le dimanche qui
suivit, nous l’avons remis è fr Jeanson qui gère le Faro Grnithologique du
arquenterre, et depuis Jonathan coule des jours paisibles dans ce havre de
vaix en Baie de Somme.
Sylvain, Patrick, Philippe et Isabelle THIERY
membres du GEP©Pa

.. 13 ·
F "";`  ""` " "`   "”*`"“""`*
È CE`x·zTR.:LE OBNITHOLOGIQUE GEPOP: 1 I
É *.lUEIL!lUES GB 'i.’·l`E?ÃL·.Tl'©l·ïS
- X EI? l'?’73. '
··...;.... ·- ----·.-»-··»·«··—·s»««-—n•~¤
Crée en 1973, la Centrale Ornithologique a pour `out de regrouper
toutes les observations faites dans notre region (Aisne, Oise et Somme). J .L.
BOUEENS a la charge de la mise à jour du fichier par espèces.
assez peu de fiches d’observation étant parvenue la première
·;nnée Èa. la Gentrale pour 1973, nous ne Sommes pas en mesure de publier une
synthese des observations, cependant nous avons cru devoir le faire pour les
olus intéressantes et les dates d'arrivee et de départ de quelques migrateurs.
- « \ · . · , « q o n
ealiste complete des observations de 1974 paraîtra sans le procnain bulletin.
Observateurs : Ill. J.L. BOUÉDEUS, B. CONTY, Li. DEFEB.N.ïl—lD,
D, DFL»H©CHE, G. ?·U`H.aQlEL, E. FOUÉCY, J. Éî©C3.èL, ZI. ?..;Eï;'50îI, P; 30;%, F. SUEZ2,
P. THIEÉY, B. de îI.;§IE.ES.
nbréviations : E~:l3:E·aie de Sorgue, l-.::1âle, Fzfemelle, im:i.·rr.at·1re
Qigogne blanche (Ciconia ciconia)
- ·. · . u ·. • . . /··
l, ; saint-Pierre a Sou; et a la E;aussee-Tirmcourt (-,©)
lÈ"..`1··E.Oî?.+&.
Jigogne noire (Ciconia nigra)' ` _ N
l tuto par une lign: a haute tension, Àolliens-fidazzze ( .1;)
15 août.
gpatule blanche (?lat-.lea leu.ooZ‘o·:lia;
3115, l le 6 mai, l le   se;î;_;br—:.
Qlanant rose (Fhoezzioopterus ruber)
Bciô, 2 le 2.8 octobre.
Qns; pattue (Buteo lagopus)
B«iS, L le li octobre.
_ lilsn noir (Lïlvus migrans) ^
l, è Blengyëîronville (LO) le o aout.
_ §_us_ard Saint-alartin (Circus oyaneusj
octobre:   le 27, BdS. [ F N
novembre: lF/im le 2, 3dS. lF/im Vadencourt (e>©_- le 17.
décennbre: lî·î, iioreuil (30). lF/im Corbie a_·E©) les ler et 2.
Eaunqn robe 2. (@-199 -v2.¤ps£î¤é+îg2ë).
BdS, lî~ï blesse   un "chasseur" mi-mars.
BdS, lli LF les 19 et 20 mai,   les 26 et 27 mai (E;FCUPCY, ci
bulletin du GEO? :105) .
 ...¤..«==. ¤ë—1‘.êa.$Q1;1.as1?sê)..
5 en vol, Amiens (SO) le ler novembre.

É
- 19 -
Bécassine double (=}o11ir1a=·o xqàïial
-—~·-~n•§œ;e»; , , ° @,,*2 —u-.1: , _,,‘_ Y
1, mwa, la Jo2.ussac—r1.1·a#.11cou:t  
27 2.o1î‘b. EE
êgîzassà .»b1z=:1cl1o (Iü:aa:1t·o;1;s É1ig1an‘ï._oç:11· É"`;
W îdî,   fin mai.
;77g: cette (   c11.rvirosë2z·& avo sctta )_
gg ' A   ` Bù", 3 }¤.iv,'31·g§,ï1î·es le 17 üëcoxrâore.
Grang  gbbo (5J&É1“C_OÉâ·§ti`iS S1` fi?
~·—-«·—•·p} ,¤q§ —· ·À»- _€·- _| _ `%_I§__`~*,, I-?«U· _"_ \ _ ' [ B ^
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  \·"ï:"`···" ”“"‘°*""â'  .. , .
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“`·‘   ·· °`””“: 1,,, ”ëÈÉf,@?.îê1T€orz·e   fin £îÉC‘E3lÉ1,01"€·
_gg2;·ti:1·et noir (zzpmxs agis? __ __
v1¥*:‘è1‘?3 :`°`Eovës   1g JÉ 2::1*11
i;.::·ïi*_î.';ër,s : Éiî*`.)·3.lS (og`;) lo 1% goût.
__ T   âüïci-és __(U;:*ï1»p& agnops} ’
1, §t1e;1;§,§.»î—l`i'-ao:‘.;«fi1}»«2 iii?} 1%.   êuâ llœë.
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fl ‘ rl, i51a;=g,f,=—'È1~o11·\ri11o (ëfœîw     gxbwrgiorëw.
Éîb¤z~gü©.·w,v.a noir ëÃqâëo?«:;1·i~z1z:¤.1s oclmwosy
" ' 1::;*: 11-T la ZZ,. üm'S,"CoE*bi<a (ÉC).
Éioussërolœ tu.r·:loï·îo (âcroqipîzalus _§É;m1d5mî,£ou,g§
lara : Bovcs   la I2 mas,.
.E211·i1l.ï°.N~él¤§â-§?13*ïl¤P¤<mE 2..ë ·.:#;2àë—2~2. "
qagslquas hivcrna.¤ts la 31 jauzviorm les e-.5 et 25 fèvriger
aux 6OI'bi€ (SO).
àëhsaggc Qu U10!2.SÈâCE1€,·‘S (ïazzusms bQ.:tn.;î.cuS2
" 1,   .`v.!ll&‘.11COL].l":C« MSG) la ler janvier
*5-"i p. • — -5 ·~ q
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Sizcrin îlamné 'ëlarduelis flammoa)
_   -16} .ê€Zl ·î·f,.` - ¥··,`
É .·., .~4nJ.ans V20) lâ 46 mrs.
Soxïàn cini (îerirrgs sc1*:ï.:1usà$
ler : 1EiE, iâorbie (50) Jn llmamœ.
Qëêâgg, o p.cheté (èîucïïraga cary95g§_L~E§·PÉ1â‘$:>
· · 3, Glisy (ao) lc 13*,-3à:r1vm·êr.

- 2g..
au printemps 1975 ....
VOYAGE ORNITHOLOGIQUE à MAJORQUE
Comme son nom l'indique, MAJORQUE est la plus
grande des îles formant les BALEARES,
Cette ile de la Méditerranée, se trouvent à environ
· deux cents kilomètres de^la terre la plus proche, l'ESPAGNE,
présente un double intéret du point de vue ornithologique :
· — tout d'abord, de par sa situation, elle sert
d'étage aux migrateurs.
- d'autre part, elle offre une grande diversité de
paysages (montagnes - maquis - marais - falaises
rocheuses - terres cultivées - salins — espaces
ouverts ...)
Après la liste des observations, nous ferons quel-
ques remarques.
Le relevé des observations (effectué du 22-3 au
2-4-75) est donné en fonction des lieux où les oiseaux sont
observés le plus généralement.
DANS LES_SALINS ET LES MARAIS
(La Albufera, Pollensa, Carr'Picafort ...)
Héron cendré - héron pourpré - Aigrette garzette —
Tadorne de Belon - Colvert - Siffleur - Balbuzard - Milan
Royal - Buse variable - Busard des roseaux — Bale d'eau (en-
tendu) - Poule d'eau — Foulque macroule - Echasse - Avocette -
Petit gravelot - gravelot à collier interrompu - oecasseau de
Tenminck — Becasseau Hinute - Bécasseau Sanderling - Chevalier
gambette · Chevalier arlequin - chevalier guignette - Cheva-
lier cul—blanc - Chevalier combattant - Courlis cendré —
Barge à queue noire - Becassine des marais — Mouette rieuse —
Chouette effraie (pelotes) Martinet noir - Huppe — torcol -
hirondelle des cheminées , de fenetre, de rivage, de rocher -
Pipit s ioncelle — Bergeronnette printanière (sous espèce
iberiae Bergeronnette grise - Pie grièche à tete rousse -
Lusciniole à moustaches — Bouscarle de Cetti — Cisticoles des
joncs - Gorge-bleue — grive draine - Bruant des roseaux.
` PINEDES
_ Chardonneret - serin cini — verdier - pinson des
arbres — pinson du nord - roitelet triple bandeau — mésange
charbonniere - pouillot véloce.
VERGERS, PRES ET CHAMPS
Bruant proyer — bruant zizi — Perdrix rouge - huppe
^ . » . , ,
traquet patre - bec croise des sapins — cochevis de Thella -
troglodyte — merle noir - mouette des champs.

..21 -
MAQUIS ET BORDS DE MER
Fauvettes sarde, à tête noire, mélanocéphale,
pitchou — Linotte mélodieuse — rouge—gorge - royge-queue noir
Grive musicienne - grive draine - martinet alpin — hibou
petit—duc (entendu) oedicneme criard - Moineau domestioue —
coucou (entendu) — Ramier. _
FALAISES
· Merle bleu — cormoran huppé — accenteur alpin -
pigeon biset — hirondelle de rocher - faucon crécerellette -
‘ goeland argenté - Grand corbeau.
EN MER ET PRES DES COTES
` Puffin des Baléares — Puffin cendré · Goëland
d'Audouin.
EN MONTAGNE (chaîne septentrionale)
Grand corbeau - Vautour moine - Aigle botté -
faucon crécerellette — Milan noir — hirondelle de rocher.
REMARQUES : Cette liste n'est pas limitative : d'une part, car
il nous est impossible d'observer toutes les espèces presente
sur l'ile, en une douzaine de jours d'observation ;
d'autre part car certains migrateurs n'arrivent que dans le
courant du mois d'avril (faucon d'Eléonore - Agrobate roux,
merles de roche — Sternes, guifettes - certains béca seaux,
certains chevaliers).
AIGLE BOTTE : tous les oiseaux observés étaient en phase
claire, sauf un en phase sombre.
VAUTOUR MOINE : observé une quinzaine de fois durant le séjo
E6 BI/5/75, nous pumes en observer 5 ensemble dans
le ciel. Espèce localisée dans la chaîne de monta-
gnes septentrionale.
GOELAND D'ADDOUIN : deux immatures observés le 27/5/75, È
Perto Colom (presqu'île) et trois adultes le meme
jour à C. de Salinas.
TORCOL : Observation le 25/5/75 d'un oiseau dans des roseau?
4
GORGE-BLEUE : Un seul oiseau observé^( C ) le I/4/75 au soir
` et le 2/4/75 au matin au meme endroit.
_ Il est à noter l'absence totale de Pies, de geaies.
et de corneilles.
En définitive le nombre d'espèces observées, s'élèx
à une centaine environ. Cette liste aurait pu etre plus impoz
tante si notre séjour avait eu lieu trois ou quatre semaines
plus tard. C'est-à-dire fin avril début mai. Nous aurions
alors observé un plus grand nombre de migrateurs.
Ce voyage fut néanmoins très enrichissant.
J.L BOURDENS
B. de WAZIERES

- 22 -
"SECTICN ©RNITH©"
ÉCLPTE-JEÈDU Le la ECZÉIE-ri 23.i.74.
`ggguiîions nétQg;qlogi;ues_: -Pression oaronétrique: 757 mm/Eg.
-Vent: moyen de ZLÉÈL
6 -Température a 6 heures: _l°C.
-Luninosité: soleil/ciel clair.
É: .·._ ;ier lien d’observation Éd lieu d’observation ème lieu d’observation
Baie de Somme Nord Q Pointe ïord du Hourde le Hable d’Ault
Q   El; E1 l2h. Q 12130 à lA.h. - 14h30 a l'7h.
QnS}$CêSZ Q _ Q
Q îorneillc mantelée Q Bruant des neiges Plongeon (sp) Q
Q îéron cendré ' Q Linotte mélodieuse Traquet pàtre Q
Q Goéland cendre Q Linotte à bec jaune Fuligule morillon ·
Q " brun Q Grive litorne Fuligule milouin ·
‘ " marin Q Grive nauvis Cygne tuberculé
‘ " argenté Q lerle noir Pipit farlouse
Zusard St rartin Q Goéland marin
Bénard gilet Q gouette rieuse -
;1c£ied%üvx· Q
Janard colvert Q Q
ïanneau luppé ` _
j Éourlis cendré -
; Iuitrier—pie Q
Q Pigeon hiset Q
È ihevalier gambette Q Q
Zécasseau (spî Q Q
Q Éadorne de Belon Q Q
Q Cie cendrée Q
nlouette des champs Q
Jocnevis huppé
Pipit farlouse ·
Notons que les membres de la Section Ornitho ont recensé lors
de cette sortie et cela uniquement aux 3 points d’observation cités, un
certain nonhre d’oiseaux trouvés morts ou mourants dont voici le détail :
Q Espèces Q lort Q lbrt Q Hort Q
Q Q mazout Q fusil Qindéterminée Q
a ; · i î
f l Guillemot de Troîl adulte X 2 Q
Q l Goéland marin immature X È É
'Q l Fou de Bassan adulte ‘ X ' Q
Q l Cygne tuberculé adulte = K Q
Q l Corneille noire adulte _ Q X ; Q
È l Goéland cendré adulte ï · X Q Q
Q l Busard Saint-Martin adulte C Q Q Q X Q
Q ' Q
Sur 7 sujets, 6 sont protégés par la loi .....!
Le Cygne tuberculé a été retrouvé agonisant dans une phragmitaie
une aile broyée par une décharge de plombs de chasse. La mort s’en suivit le
lendemain.
Le Goéland cendré avait également une aile brisée par du plomb
de chasse et la gangrène avancée provoquait la mort 2 jours plus tard.

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  I" î`      Éïtîîë ·  ··~  - i_î·,;§;‘;- · ` `
'— ' _*' "·i·`  - `;`  . ` ?`”;' "` _
  F1     '*x4"_    ":'  A-*_   -
i 1A çgx `- '\_i-.t \_`t   g` `1.`_ _
'··`î$—` '~ ..; ' · É "'ꀰ‘<"î§ · · "`.` 1 — *4.; '
  È-\\ . _ _   7* ~.:· ça-"   \ _· · ,  .
`Z`~·~"   `s;— ..‘—·= ·v     -- "'   É ·· ' " "-* ·
  FIA -.-ll. :__-_ .· \ . I ._il ·*j ' n -T·'_g__¢.-._·§`%$f:jè;?~_        
  ·..`   L    '‘'.. 2-l  *I"   ,,5 -.    ,;?#`·~— §‘-   . ' =‘`  
;_ _· `_ i-.-   _ __-Z;   -       _R I
' ·—·= —     · `  ~·'·]î,..,·      · ` ï"È,>iî`É‘**` ,· "
`   ` ··:-   ·-  É.-yîè.-*·;.` ~ ..,,1*.;*;. ~ _Ã'··—'lx - - _
.-     -   '.:;;     "' ? ·"’*"‘:,‘·àxQ‘î`.ÈÈ *Èï=*?*?'·`··’T .— `* ,,·`¢=P Mg"   _
     î  -     ss    _,,4·:F "‘“-ës >8·~··
  ;I_   ·_ . -‘t ?q__. ·`  I; N 5. '.   1.,1     - f __~
  _ -:¤__,__t;__ __ -_; · - ._ , _ _.   · .\  .. _ · ,_
  '     ---. -  e-`,~=‘  _  *ë`€*..§·  *··¤·‘;-2   =·-=  1**-;:** 5
.     ..     :__   ·.   _. \ .` I Ã  __·_- T La  _ A ——    sg} l
·   . —  `·?* *    _°`* ·.'.       `-   ‘·‘  _-<.
s · T s   .»¤·    `--‘É   ès   ’      = —ë ·_ È ' s  
·'    *17*    _ ·' * " *=«.`   A _ _. =—_ · - -   
.. si-   .—·——. .-.   · s}`%§‘<..a.~ =   sa ··.-î   ····‘   1 · :··  
 Qfï _. l `·:,,_>,T ":·_—._:_;É' .' J · ·   l -l§ T`  Il W   l   -   -   I:. '_‘ l E
"~·=§-..-.<£‘;·=:¥t  " ··''·   -1; " ni  - \ ·   ··É‘¤ V,-ë_   =-.· ;. ·- =    
`       '  4   ·.      
L; —_: ''·· ·   ·   · ··rî>'-·-.·i·‘h», ·,   " — , ï M; ;  ·   __   _ _
__   F , -J-TJ: f ; _-1.-;  x I   ,` A   É x " - - _
1**:: È _.·.‘·,'•f"  l ' ` ·_ `lr Ill _ ` '*-‘· __ -:*.5 ,_
    ,·  4,:  -;_..  ~~ §~§«s>§s#î·,   ·· · - —
  L? .*7*/lf'. gf.}; ‘ 2;} _,:f ··,. \-«,__   A-\ °§àp(;·§ë`··>;   _
  ,·  ` ïaî;;·· g,~·  ,·!-*->L> -WW-J;-_\‘ av, - · _
?=`   -1*% ·'•·- ‘ Ã; 11 É'.'°·'È' \”ï E 1- - - .
- ——  "`·'::j’  _,,,   -_.··“ V; _.}.`ë —«·'__ ` É: · ··  
à;ë;??5j__.,,,· 'wv "1«É:_,;     _q __ . , _  
  -..·' ·_  -1 - _ · ’-·'P*= "   ’       · .â=·
  ___-- '—   ' __   l   "fw"  B   '__-‘· : H
._ .. . · ' . .. if _ . ·
  ` —-   ==` .21*-‘·   .___  
 
ne îirsz pâus sur les RAPACES
ils sont tous PROTEGES par la LUI

- 25 -
R3FUSE`.Z LES Eâ·;':l-.LL-£`:É I
EZ?L»TI£RE PLHSTIQUE !
ã§N§la$ÈIgEE EST CIÈTEEà : Ion seulenent vous payez l’emballage, puis vous
finances sa destruction Qrrais de concierge, eboueurs, incinéra_
_ tion, etc...), nais aussi, vous supportez (nal) la pollution
·— :».·-’ ,·.~. ·. .-,,5,,:.- .,. ; - .2
occaslonnee pal ce materiau et la note aê cepollutlon est encore
  -V-O'L2.S•
§§_El§§@lgU§*§§ï IIUTILE : L’emballgge en verre existe. Dans certains cas, le
contenant coûte plus cher que LS contenu ! 3’est un scandale I
Et pourtant, on nous clâironne a chaque instant que grâce au
plastique nous sonnes l©CC fois ;agnant!...
jl§mE§a$@IQUE EST P©LLUa§ï_: Il pollue par sa présence dans les dépôts d’ordure;
· · L-. 4 . ,·. l • · .
qu’ils soient contrôles ou sauvages; il pollue egalement nos plage:
` * . ·.. ·L..,c ;. , ,.., ·, __ ~`
les berges ue nce r1¢ie-es, et uêne uans les canpagnes les prus
reculees.
Là pollution la plus préoccupante reste la pollution atmosphérique
que prpvoquî l’inc;neration aes ngtieres plastiques, seul noyen
güülêliâîêûu ce supprimer M gauais cette matiere. un seul Kg de
P.J,C. gcnlorure ne polyvinyle) libere dans l’air 3©© litres d’acid
chlorhydrique ainsi que divers hydrocarbures tels que le 3-L
oenzopyrene, cancerigene notoire. Cr le EVE est le principal
constituant des emballages plastiques.
LE PL;3TIfUE EST ©a1CEHIGEHE_: Les emballages en ?.?.G. cèdent au contenu,
surtout s'il est alcoolique, du chlorure de vinyle caucêriaène
hépatique puissent.
_LE PLASTIQCE EST IIDESTRUGTIBLE : Vous pouvez le tasser, le broyer, le reduire
«\ n ' · · ` I. ,
en poussiere, il restera toudours a l’etat de plastique. La seule
soiitiol reste pou. l’instano l’iucineration : il est lE§OSSlDlê
d’accepter une solution aussi nocive.
La seule voie possible est la suppression pure et simple du plasti;
et du gaspillage en general, seul moyen de résoudre le grave problÉ
des pollution;.
§aSSOHS DES IlIITÉXl§T H L’”STIJZï}
·—··• I I I
il y a quelques annees encore, l’eau ninerale n’existait qu’en
bouteille de verre consignes, les yaourts dans des pots de verre,
' repris egalement. Iaintenant l’huile, le vin, le vinaigre, les
produits laitiers, l’eau, etc... sont vendus en emballage plastique`
I • rd • Q c
Et nous reagissons conne s’il y avait ces siècles que ces changeuen·
' étaient intervenus.
Il faut savoir que l'eau en bouteille de verre consignés existe, et
qu’il suffit de la denanuer aupres de votre detaillant, que le yamr
f&bTlQHE)SOl!H€3E est sans aucune connune mesure beaucoup plus sain
J. . "|_ • _ - ¤ · ,,
et plus econœnique que le contenu des emballages percus.
Boycottons au maxnmmn les oenrees sous emballage plastique. A cause
de ce gaspillage continu, la pollution croissante nous menace tous
u v` " I q I
les gouls davantage, les decuets representant une sotne de plus en
plus elevee, nous sommes conuamnes a travailler toujours davantage
pour "gagner" tougours plus, des milliers de ruraux désertent les
I • u \ o •
campagnes pour s’etabl1r en ville ou ils deviendront des consommateu
\ • n ~ I n · \ • n ¤
a part entiere, aiuant l’econonie ce leur pays a enrichir les riche:
et a appauvrir les pauvres.

-26--
I ”P^P”% ÉUR L'EL3CTR¤NUCLEàT“3.[
Wee informations vous parviennent tous les jwurs sur le
proqramme nucleaire français, inform1ti·ns qui le plus souvent
sont de source officille.W-ue voudri=ns mettre l'acoent sur
— quelques points des risques et dangers des programmes electro-
nucléairesfe nuelcue nati-nalit/ qu'ils soient.Woun une infor-
mation plus complète vwus pourrez vous reporter iux ouvrages
¤ cités dans la bibliographie.
Nous parlernns surtout des incidences sur la nature de ce
mwven de productiwn d'energie, et aussi n us essayerons de
poser le problème de l'eeerzie.
Examinons la chaîne suivie par le combustible nucléaire.
\u dfpart le mine d'uranium: sachez que le sous—sol de l'Euro-
pe est pauvre en uranium comme il l'est en pétrole ( c'est
encore au pillage qraanisë des paysdu tiers mande qu'il faudra
avoir recours pour s'approvisionner).Bn ce qui concerne les
rFserves·de combustibbe, pourle charbon elles sont estimées
à T7‘f ans, pour le pëtrole à BF ansêt pourle nuclëaire en
l'an ?¤'^ il ne resterap plus rien.'
Entre cette mine et l'aire de stockage des dëehets, le com-
bustible nucléaire subit de nombreuses tranformations et mani-
pulativns qui sont rësumees dans le schlma du cycle du combus-
tible nuclëaire.(voir paae suivante) ·
T·ut au lon; de ce parcours il est possible que des indivi-
dus rentrent en contact avec des matëriaux radio-actifs qui
Fmettent des rayonnements dangereux pour l'Womme et pour toutes
les formes de vie. Fes dangers peuvent être classés en trois
arandes catëaories:
— le danaer imm·diat, pwuvant entrainer la mort
après une irradiation accidentelle à très haute dose;
- le dinaerretardé, pour un individu qui a ete
irradië , de c ntracter une maladie, un clncer par exemple,
plusieurs annres ou même plusieurs dizaines d'annëes après
avoir /t« , faiblement mais pendant une durée suffisamment
prolengëe, exposé à des rayonnements;
— un danger de mutatiin pouvant affecter des
populatiwns. Les rayonnements peuvent, en effet, modifier le
patrimoine g/nëtioue, et des effets n=gatifs apparaître après
plusieurs générations dans l"ensemble de la population.
Ces tois dangers swnt de nature très différente, et leurs
conséquences mal cunnues. \lors que les deux premiers mena-
cent l'individu qui a été irradié, le dernier n'apparaîtra
· que dans sa descendance. Quel heritage pour nos enfants Ill
Qi l'on connait la dose provoquant des effets physiques immé-
diats, il n'en# est pas de même pour le danger retardé et
’ encore moins pour le danger de mutation, aussi la Commission
internationale de protection radiologique, rencontre de gran-
des difficltés pour fixer les taux maxima admissibles dans ce
domaine.
des dangers existent , surtwut les deux derniers, car les
constructeurs admettent que même en parfait =tat de marche,
une centrale nucléaire ne saurait être rigoureusement étanche.
Il se produit des fuites de radiw-activita.

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.· Q· _î — '
dëfinition de curie : c'est une unité de mesure qui est égale
• au nombre de transformations nuclëaires d'une source radio-
active pendant une unitf de temps. Un curie correspond a
37 milliards de désintégration par seconde.La concentration
' maximale admissible de radio flfments dans tout le corps hu-
` main varie entre le millicurie (un millième de curie :mCiI
et le microcurie ( un millionième ëïCiI. Autre sous—multiple
le pico : p ( un millionième de mi ionièmeà.
Xbrrviation utilisée dans ce tableau:
— M nui veut dire Méga: un million
exemple: Mwê : un million de Watts Electriques
— G veut dire Giga : un milliard.

.. 23 -
Un autre tvpe de danger prwvient des radioëlrnents sont dis-
persés dans le nature.Par différents chemeins ils aboutissent
à l'Homme qui est le dernier maillon des chaînes alimentaires
comme nous le montre ce schema!
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Chemins suivis par les radioëlëments et
 
aboutissant a l'ïomme.
 
si certains ëlus se rëjouissaient que sur le littoral de la
somme il n' tait pas prfvu d'installation de aentrales nuclé-
aires, ces messieurs devraient savoir nue par le jeu de chii-
¤ëS alimentaires et surtout par le ph nomène de concentration
des radioeléments tout au long de cette chaîne. Ainsi en con-
swmmant des algues, des usines étant installres au bord de la
mer, la dose reçue serait d¥jà très grande,comme nous le mon-
tre leschrma suivant!
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£n T9¤9, 9*000 Gallois avaient consommé un produit à
base d'algues du genre Èwrphvra, ·ui concentrent lQoo fois le
ruthënium 106 nue rejetiit l'usine de traitement de Windscale,
ils furent exposés, au niveuu intestinal , à des doses supé-
rieures au maximum par la Cwmmissiwn internationale de protec-
tion radiwlogique (C.I.P.P.I

"ême dans nos rivières la pollut on atteindra nos poissons,
comme cela s'est prosuit dans le fleuve Columbia de l'Puest
des L.q.k.
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hans ce cas le phosph~re radio-actif a été concentré
ïffû fais dans la chair des poissons; chez les consommateurs
mes effets se manifestent surtout au niveau de la mwelle es-
seuse au se forment les cellules sanguines.,
Enfin sur terre les produits agricoles ne seront pas épar-
gnés
RETOMBÉÉS hqnsmigglan absorptïvn "\°'*\¤
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minntinn par m S' clan cs g
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Pournuwi parler du ¤tr=ntium ? Ce radioélément a des
propriëtés ctimioues voisines de celles du calcium. Le sol
Ftant contaminé, les végétaux le fixe, l'homme est contaminé
par l'intermédiaire des produits laitiers que lui la vache
qui s'est nourrie de ces végétaux. Le strontium se fixe com-
• me le calcium dans nos os. Uüe fois fixé il y reste et ce
n'est qu'au bwut de 28 ans que son activité est réduite de
moitié, et pour que sa radioactivité soit réduite presque
‘ totalement il faut attendre 560 ans. Au cours de votre vie
vos cellules seront donc irradiées ,et notmment les cellules
reproductrices (danger de mutation).
· · J I n
n'autres poisons radioactifs seront regetssz le Fésium l%7
nui est incorporé à la place du potassium, le krvpton 85 qui
se répand dans tousles tissus humains et enfinle tritium qui
se combine avec l'oxygène pour former de l'eau qu'il rend
radioactive (eau tritiée).

- 3Q..
Et cwîme nouü le montre la carte des implantations de toutes
ces cen riles
La France nucléa ire
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 Fëi Z- fjbannes ·•·
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*"î`_ _ong_  St. Maurice-I'Exit:: Creys-Malville
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—‘”'î"ï`î h   Soyons _
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———-—-—— ;j·Go|tech MARcou|_E ‘
 ' ·'   5 FI’0|’1Cîg¤3h:·-. TÃdigue$ É-î
Centrales nucléaires : __ C Port-la -N0uve||e î É
Q en exploitation Zo   poœâsg _ ··—._  '—"" â É
on cgngtruçtign tg  Z,       È É
, ·    Ng  §:i€·; · ; f'f·  panne   _, Q " É É
O S'*° P'°SP°°*é    — =
—nos harenzs
—nws c>—uilla¤es (déjà bien atteints par d'autres
Dolluti ·~ns\
—nwtre beurre ou'il soit normand ou de charente poitou
T ous ces produits qui nous font faire le tour de la France
° ne seront plus nue des doses supplémentaires à notre ration
quotidienne de radioéléments.
` BON APPBTIT messieurs, et pensez à cela la pro-
chaine fois.
Les sites envisageables sont soumis à l'appréoiation des
cnnseils régionaux, en tant que citwyen , nous devons faire p
pression sur ces conseils pour éviter l'installat,on de cen-
trales et souteeùr l'action de peus les comités qui se créent
pour lutter contre l'implantation de centrales.

- y1-
Le secwnd noint surleiuel nous vaudrions vous faire réflé-
chir, c'est celui de la production d‘electricitF par les
centrales thermiwues, ou'elles utilisent du charbon, du pétro-
le , de l'uranium ou tout autre combustible. Toutes ces centra-
« les ont ét construites pour satisfaire notre boulimie en ener-
sie: quand vuus faites cuire votre ouf , ou quand vous vous ¢
chauffez avec un radiateur rlectrique, vous consommez de l'ene7
* vie qui a été produite en consommant de l'énergie, avec toutes
les pertes que cela comporte.
—un exemple avec le pétrole!
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5 pièces
o\`h<ùsltat(ov\
PETRQLE “ PoELE AHROUT
”'es+ la ou'interviennent les partisans du nucléaire en nous
disant ¤u'un srasme d'uranium produit autant d'énergie tue
`,* t. de charcwn ou que 1,8 t. de pétrole. “ais en contre pir-
tie de t·ut cela :
—une seule centrale exige,gue l'on coule un
îllian de tonnes de b”ton;
—aue l'an fares en aciers spéciaux des pièces
€'une dimension encore jamais vue.
faut cela représente des matières premières et de
l' nersie ·ui se cosomment: on a calculé que, jusau'à ce jour,
l'&TWîd1 des centrales américaines avait necessité 9 à 10 fois
* plus d'6aergie électrique ~u'elle n'en avait fournie.
^V devine bien en définitive vers quel type de sovié-
l té nous entraine ke choix nucléaire: industrielle, centralisée
hvper cansommetrice et sans doute plus répressive au'auQouddhua
kussi peu+—¤n se demander si les kilowatts feront le bonheur
des Trancais de l'an 9^FP/. C'est à chacun d'y rzfléchir.