PICARDIE IIIIII llllI IIII l _ _ _ |lI' ' S guidé tri éstriel du GEPOP r N° I — M A R S 1978 A.G. 1978 : ENv1R©NNEMENT, PR0TEcr1©N ET ORNITHOLOGIE. Créé il g aura bientôt dix ans et issu de la simple section L.P.O., le GEPOP a fondé son action sur l’éducation populaire, la protection sur la base de l'étude scientifique de la nature sur le terrain. Mais vouloir préserver, les oiseaux en l'occurence, pose le probleme de la gestion même du milieu naturel, des relations entre_l’Homme, son organisation socio- économique, et, la Nature. Dans ce sens, l’Assemblée générale réunie le 4 février 1978, a particuliere- ment insisté sur l'importance de l'action de CHACUN en matiere de protection, d'aménagement rationnel de l’environnement. Dans le quartier, la commune, le lieu du travail ou des études, il faut rassembler, sensibiliser, faire prendre positionl Non seulement défendre, protéger, mais aussi avancer des solutions constructives en liaison avec le Conseil d’Administration si nécessaire. g· L'Assemblée a rappelé l'importance de l'étude de l'avifaune comme un indicateur "aisé" et "privilégié" de l'évolution du milieu naturel dans notre Région. Elle a décidé de modifier le titre de l'Association en "GROUPE ENVIRONNEMENT- PROTECTION-ORNITHOLOGIE en PICARDIE" (GEPOP) et de ses statuts qui prévoient notamment de mener toutes actions et interventions pour faire respecter les lois et décrets sur la protection de la nature. A cet égard, l'arrété du 10 février 1978 des Ministres de la Culture et de l'Environnement, et, de l'équipement AGREANT le GEPOP au titre du CODE de l'URBANISME et de la LOI SUR LA PROTECTION DE LA NATURE sur le ressort des [ 3 départements picards Aisne—Oise-Somme, lui confére des moyens nouveaux de faire entendre ses justes préoccupations pour la sauvegarde de Ja nature. I _ Un tiers des membres du Conseil d'AdministLation étant à renouveler, outre les membres sortants reconduits, un nouveau membre a été élu : M. Vincent LEFEVRE, lycéen. ' GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - ORNITHOLOGIE en PICARDIE — Affilié à la Fédération Française des Sociétés de Protection dela Nature - Agréé par les ministères dela Culture et de I'Environnement, de I'Equipement (loi sur la protection dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports — MUSEE DE PICARDIE — 80000 — AMIENS — (C.C.P. LILLE 872.02) - `Président : M. Noël RANSON - Gérant des Publications 2 M. Philippe DUTILLEUX - Adhésions: de soutien : 50 F, . normale : 25 F, moins de 16 ans 1 10 F.,
-4 - I · Soucieux de 1a 1ibre expression de ses membre g LIBRE 16 G.E.P.O.P. n’entend cependant donner aucun g# · approbation ou improbation aux opinions qui S _4’ OPIIQION emises sous cette rubrique. Elles restent Sou // 1'entière responsabilité de Iéurs auteurs. ’ I vê Le G.E.P.0.P. veut être défenseur de la Nature et de l'en- `N vironnement à part entière. Quelle lourde charge... Enfin nous `ïl allons pouvoir défendre tout ce qui concourt à un mieux-être autour de nous. Au fond j'attendais cela depuis longtemps. Nous allons enfin -ou cela ne saurait tarder- avoir une position claire et nette sur le Nucléaire. Jusqu'ici nous nous retranchions prudemment derrière·la Fédération. Lette fois il faudra avoir une opinion et la dire. Fi de la politique. Vouloir vivre mieux, vouloir survivre, c'est faire de la Politique. Cette politique-la est inscrite dans nos statuts. _ Enfin nous allons pouvoir parler des oiseaux en cage, de tous les oiseaux en cage. Tout le monde sait que nous plaignons amerement les serins et les perruches, que nous n'aimons pas les cages, que nous déconseillons ce genre de compagnie, notre der- niere Exposition en témoigne. Mais les autres ? Les oiseaux d'élevage ? Parcequ'ils sont condamnés à être abattus parcequ'il nous faut (qu'en pensent les végétariens ? ) manger, ces animaux n'ont plus le statut d'oiseaux, n'ont pas le droit de vivre en oiseau, de se déplacer, de voler ? Tout le monde est condamné, que je sache, et cela n'empêche pas de goûter à la vie, d'ëtre heureux et de rire. Je réclame pour ces êtres vivants un statut d’êtres vivants, et le droit de vivre comme tels. Nous devons -par simple dignité- défendre et protéger ceux-la comme les autres. Je sais : l'équi- libre naturel n'est pas compromis. Mais notre dignité l'est. Quand on aime les oiseaux, on aime tous les oiseaux. Les gens ne comprendraient pas que nous n'intervenions pas pour ceux-là. Notre dignité est engagée aussi à propos de la vivisection. La science est aveugle, comme la chasse (M cygnes tirés cet hiver) . Des in- volontaires ne doivent pas servir de cobayes. Un scientifique ne vaut pas les 150 grenouilles sacrifiées par an pour ses études. Le G.E.P.O.P. est un groupe d'humanistes, c'est à dire des gens qui ont des sentiments numains et cela a plus d'importance que la science. L'équilibre naturel, d'accord, mais la vie de mon chien d'abord. Pourquoi ? Devinez. Alors à bas les élevages en batteries et la vivisection. Et qu'on le dise ! Gérard BAUDRY Informations Rapides M D....EUX RGUES ' Un nouvel équipement de sécurité pour les ’ É ' «deux-roues» vient de faire son appari- Ggëlandg, m0L1€'È`['.€S, €`tOl~ïrnçauX·î-l là @% ' tion.sur le marche, avec luagrement du Campagnols €·l_;·y·g_g(?`f1d1I1S dOlV€l'l · gl, , .__ _ service de I\/lines. Il sagit dun «ecarteur ils être considérés COIIl1’¤€ (168 ¤(• L de d8|'1g€l')). d|SpOSlIlf est COTTTDÈSB ou v duntbras mobile et flexibleren matiere tégés ? La prolifération de Ces Tà ,_ plastiquelqui se fixe a Iamere gauche Q za S Ose de graves problèmes ·_.îi'M· W) dun engin a deux roues. Etant etendu, —«Sp··C€ _p_ 1+ urs et aux agri- _ -` · un réflecteur rouge, qui ne raie pas la aux I.î1y'Èl'llCU· ve _ -` né ions _ sé"? peinture, offre la possibilité d'être vu de Cultgurs d3.I1S Cêrtalnêb ¤· 8 (div _`M/1 jour comme de nuit parce qu'il est phos- de France, · W M phorescent, par Vautomobiliste. Ce réflec- · ' -·""'-rn `Nw teur est fixé au bout de la tige. Ainsi les (]'_,'EXpI‘€SS, I’1° 'l592"dU l5 - conducteurs de voitures peuvent mieux maps 1978, pp, 108 3. 110) , apprécier la distance à respecter . `