PICAWIE uuuur uuu! ï I I . - Ie gwde trumestruel du GEPOP . y n°2© JUIN 1985 (dépôt légal 2Eme trimestre I985) $0mm¤Ã¢2.: Le centre de soins pour oiseaux blessés,bilan de l'année I9&2 Bilan financier du GEPOP "Les émules d'2scobar" Au calendrier L'effet de la maladie des Crmes sur les oiseaux nicheurs en milieu rural Apprenez a les reconnaître Une enquête sur le Héron cendré auprés des piscicultures de la Somme Analyse bibliographique Etats ré ionaux de l'environnement —Gas illa e—réflexions sur I _ P une nouvelle ethique &y\ Flore et Faune de la Forêt de Crécy •, · P TECTION · ORNITHOLOGIE on PIcardIo · AII||i6 à la Fèdérntlon Françaho du Soclâtés goROI:::îctî¤':V|2?¤O|TyEhT5ï; · Azgé par les Ministères chargés de I’Environn¤m¤nt, de |'Equipem¤m ILoI sur Is protoctlon I dala Natom) lt ds Is Jeunesse ot das Sports- MUSEE DE PICARDIE - 80000 AMIENS · IC.C.P. LILLE 872.02) Directeur de publication 2 Patrick Thiery Président 2 Jean—Marie Thiéry Commission paritaire N° 65860 Abonnement 1 an 2 10 K Pflx du numér° * 3 È •.s.s.~. 0 182-4201
-2. LE CENTRE DE SOINS POUR OISEAUX BLESSES BILAN DE L'ANNEE 1282 Fonctionnant depuis huit ans, nous avons reçu cette année une bouffée d‘oxygène sous la forme d'une subvention du Ministère de l'Environnement, nous permettant de refaire entièrement nos volières, construites pour la plupart il y a six ans avec du materiel de récupération. Nous disposons actuellement de quatre enclos et autant de cages. Voici peu détaillée la liste complète des oiseaux recueillis au centre du premier janvier au vingt mars 1983. — Oiseaux recueillis 35 - Oiseaux relâchés ll · Oiseaux non relâchables 8 Dont 2 une buse et un corbeau freux gardés au centre. __ un epervier et un busard saint-martin confiée au Fond d'Intervention pour les Rapaces. " une mouette rieuse confiée au Parc Ornithilogique du Marquenterre, c‘est sans nul doute le dernier oiseau confié à ce parc de vision. une mouette rieuse et deux hérons cendres confiés au zoo d'Amiens (l'un d'eux est visible ` au parc de la Hotoie). - Oiseaux morts 16 Dont 5 ont dû être euthanasiés. Les principales espèces rencontrées: ` On note un arrivage par vague à des époques bien déterminées. les chouettes en duvet: tous les ans en Avril-Mai. les chouettes Effraie et Hulotte adultes: en Janvier—Février, toutes blessées par des automobiles, sans doute dû à un regain d'activités en début de période de reproduction- . · les hérons cendrés: en période de chasse. les oiseaux mazoutés: tous les hivers.
- 3 - Relations avec les autres centres Le centre de soins du GEPOP est en relatinn depuis trois ans avec d'autres centres, tous affiliés à des associations de protectionn de la nature. Cette année il a été créé une coordination des centres pgur;lê;réhabilitation des animaux sauvages, en vue de régulariser les echanges d'amimaux non relâchables afin de les diriger vers des centres de reproduction.Ce regroupement permet aussi d'approfondir nos connaissances en matière de soins, mais surtout de clarifier la situation des centres en differenciant les organismes sérieux I (affiliés à des associations de protection de la nature adhérentes à la FFSPN) de "centres" mi-refuge mi-zoo et de repahwm de trafiquants d'animaux. Au mois de novembre, la FFSPN (fédération française des sociétés de protection de la nature) a organisé avec le GEPOP un stage sur les soins aux animaux blessés à la Station d'Etudes en Baie de Somme à Saint-Valery sur Somme. La famille THIERY Nous recherchons une place dans un congélateur pour y entreposer de la nourriture pour nos oiseaux. .\ _i " lé I ,' CiÃ\i§__Q\çÉ;§—;°,j;*.___%·-§_-.·__=*..î`·”` MX ç ï î_E>is€R €§ï% (Y;‘T`· ( Q`, ’+ ’ `Eà1'G€?¤9—îIE::r—*' · , 1 "i§` “ [/ - ’ ’ É ’ \h%( 'Y0 ’ ' " b
I G. E. pi. O. P. EXPLOITATION GENERALE MUSÉE de PICARDIE 1 1 Rue ia la Éèpubliquu 890ll0·»Aèl!ENS 5 9 c.c.P. mu. 872-02 N CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT Frais d'exploitation 561.10 Cotisations 5 915.00 Frais de séjour 60 854.80 Dons , 2 555.00 Adhésions,abonnements, 0 Abonnements (depuis assurances 1 450.00 m septembre 1982) 150.00 Picardie·Nature (tirage, Subventions: poste) 8 540.41 Ministère Environnement e = · (1981) — 2 000.00 Table de presse 2 941.20 Ministère Environnement ` (I982) 2 000.00 Expositions, projections 1 115.66 Conseil Général (achat volière) ` 5 000.00 S.0.S. Oiseaux 5 467.72 Conseil Général 2 900.00 a Ville d'Amiens 240.00 Frais dgétudes 180.00 ' Prise en charge du Cré- K dit Agricole) 8 000.0C Divers 23 788.02 _ ^ Frais de séjour · 45 600.00 Table de presse 2 859.41 Expositions, projections 200.00 Divers 42 244.65 Total charges 104 898.9I É Résultat d'exploitation 12 545,15 u TOTAL 117 444.06 TOTAL 117 444.06
O O O O O O O O O O O O O O UN LIN E·4 O O O O O O O O O O O O O O •·· •· E O O I O C C I O I I O I O C O I O O O O O O O O O O O O O O UN UN E4 O O O O O O O O O O O O O O d' d' È E O O O O UN O :4* UN O UN \D O O UN L\ Z •· O •·· •·· N N ® N B UN O NN LIN I I É I3 O :4 U '•··• 0 E •:·4 ID ID S-• C 0 0 ID ·:-4 ITS :-4 C U 0 E 0 0 :-4 G' L: :-4 Le-:-4 ID 0 ·:-4 ID I5 0 0 ¤·¤ ID :4 60 I-: uJ 0 . U IDL: 0 ID C C C ID 0 L: -:-4 :-4 0 D If) -4- CO D: > O -I-‘ C lâ 0 0-4 I .c: 0 :2 0 VJ C ·:·-ID-: 0 O -A-1 0 O ·:-I 0 E O ID 4-> U -:-4 -:-4 '*'> -:-4 -4-> ~0 · ·«-4 :.1 -:-40 ID *0 ct .·¤ 4-* 0 :-1 41: 4-* O CDU 0 0 C Le O IU E O $#3 G1 -:-4ID O :-I ID IU O 0 L: 0 · CJ ·:- 0 ·»->0 ¤.m ·¤ I-: I-: -4 0 '•-· -:-4 0 h0 -:-4ID ><0 I6 0 :-4 N ID C '*• **-4 '•-• O -4-> IIS IDL: 0L: -:-1 > 0 C 0 O -:-4 C IU :-4 ID L: 00 -:-4 -:-4 -:-4 I5 U *11 U -4 NN I1: O -:-4 ¤-:> C0 L: U L: 0 C -0 -:-4 • C CD >< Q: ·&-> ><·:-4 OO C ID -0 ID -4-P ID C '¤ O ON 0 0U ·:-le-4 O ID 0 -4-* -:-4 ·0 C ·· ·· 0 0 - 4-#0 I1: C O IU O • 0 0 0 U U U UID IUU O C E ‘¤ U C C 0 CE C ID ID -:-4 IU • IK) ¤D > D ID ID ID IDO ·:-4>< +> ID L: -4-> U) ID ID IU 0 L: O -:-4 -:-4 -:-4 ·:-4-:-4 :-4C IIS -0 C IIS • -4 -:-4 9: 9: 0 D- 0 IIS I5 0+-à IBIS .C .·C ID ·C O IIS IIS E E ID ‘ L: L: L: L:I'¤ ·00 U U ID O • L: _L: IU 0 -0 É B: G-: Ir: Ln:-I-> DS:-J < < < < If) C1: -1-: D D DG Z È 4-4 O O O O O O O O O LIN LIN U) E4 O O O O O O O O O •· •· |—( É I I O I I O O O O I I > O O O O S O O O O UN UN 43] E·* O O O O O O O O 4* J' È É O xD O O O O O O \O UN l\ E'. J •— NN UN O •·· œ NN L\ N , UN 9 •— UN v- O m P' CD Q ID CD ID :-4 - 8 -:-4 É · L: E4 à° S -I-> ·:-4 U •0 Le U IU ID C L: C O C If] E2 -4-9 -4-* ® Fri O :-4 ID 0 IIS 0 CN ‘ W · E- -:-4 0 :2 un :-> 0 ·- E- E-: ·»-> 1-: 0 L: cn ·v·> \ E Cri tu ‘® W'. œ œ rn "' gli]; O ID C E .·C '•·• O O _ Er} -:-4 ·0 < O -:-4 \ gc ,_., ' • . H ” TS U 2 ¤ â S 6 °<?- ° 0 :-4 -0 ·¤ 0 E 0 :9°° S ~· -4 +3 ·•·1 :3 3. .0.2 ° ID ID ID 0 E 0 0 0 ·0 IIS : È E- E 0 -4-> C ID -:-4 :-4 ID 0 ID '° ° 5 3 S E. 3 É ° :» 3 • I " . ,•· ' :·> g :·• :.> z > 0. :·» ·¤ ro |·u·`G".·§ -:-4 0 C -:-4 -:-4 ' ,4/7-S É C U 5 E ai _ aîî _ U C ID > 'U -:-4 0 E_s 2 ,8 5 'S 2 2 ¤ · ¤:_ < :12 cn ¤: Is: Id É
LES EMULES D'ESCOBAR Qui se souvient encore d'Antonio Escobar y Mendoza?Ce casuis·· te espagnol du 17ème siècle s'était rendu célèbre par son art subtil de faire prendre à ses contemporains des vessies pour des lanternes. Quoique écrivain fécond,Escobar n'a pas laissé dans les mé- moires un souvenir impérissable,si ce n'est par le terme "escobar-—~ derie" qui désigne une forme d'argumentation spécieuse,basée sur la mauvaise foi,permettant à son utilisateur de se donner facile·- ment bonne conscience tout en assouvissant des passions pas tou- jours innocentes.De nos jours l'escobarderie fleurit un peu pariout certains hommes politiques la cultivent avec tendresse,mais c'est me semble-t-il,chez les chasseurs·qu'on en fait les plus belles · récoltes.Jugez en: Le 29 septembre 1980,le marquis Jean de Thézy,organisateur du tir aux pigeons vivants de Thézy—Glimont,dans la Somme,tentait en ces termes de me démontrer l'utilité du tir aux pigeons vivants: "C'est grâce au tir aux pigeons qu'il y a encore des pigeons dans nos campagnes.Dans le temps,les fermiers ils élevaient des pigeons dans leurs colombiersgils ne leur donnaient pas d'hormones comme maintenant,c'étaient des vrais pigeons.Alors ils les ven- daient au"Tir aux pigeons"et nous on leur coupait la queue pour qu'ils puissent se sauver plus facilement,comme ça,si le pigeon se sauvait et rentrait au colombier,le fermier il reconnaissait .son pigeon parce qu'il avait la queue coupée et il était content. Maintenant vous voulez interdire le tir aux pigeons,alors les fermiers ils ne feront plus de pigeons et les colombiers seront abandonnée" Las! Toute cette belle tirade n'aura pas servi à grand'chose puisque le 5 Octobre 1980 paraissait au J.0. le décret 80791 du Ier Octobre 1980 stipulant dans son article 13 qu'il était désor- mais "interdit de pratiquer,sous quelque forme et en quelque lieu que ce soit,le tir aux pigeons vivants,consistant à offrir ces animaux comme cible aux tireurs après les avoir libérés" Admirez maintenant la finesse d'esprit de M.Miguet,Président de l'Association Picarde des Chasseurs de Gibier d'Eau du Départe- ment de la Somme. Mécontent des articles que je fais publier dans le "Courrier Picard" à chaque fois que la radioscopie me montre des plombs de chasse dans le corps d'un oiseau protégé, M.Miguet m'écrivit donc,le 27 Novembre 1982 : "Je réponds donc à cet appel pour vous dire tout d'abord que nous sommes,sans aucun doute possible,les"premiers"Protecteurs de la Nature.Bien avant l'existence de mouvements comme le vôtre, les chasseurs se préoccupaient déja de la nature;ils ont sans dou- te été,en effet,les premiers à s‘y interesser,car l'origine de la ' chasse se perd dans la nuit des temps.Je pense que vous ne nous contesterez pas ce droit d'antériorité,pour lequel nous ne tirons d'ailleurs aucune vanité" Bien sûr,ils n'ont pas le temps d'en tirer vanité,trop occu- pés qu'ils sont à tirer des Tadornes ou des Hérons! Mais la palme revient,à mon humble avis,à ces chasseurs du Nord et du Pas de Calais qui ont écrit à M. Crépeau,l'ex-ministre de l'Environnement pour prendre la défense du piège à mâchoires 2 'De tous les pièges actuellement en service,le piège à mà-
choires reste le plus efficace et le plus sélectif.C'est le seul dont le maniement soit connu d'un grand nombre d'utilisateurs po- tentiels en voie de disparition à cause des charges de plus en plus élevées.Il offre en outre l'avantage de ne pas être mortel pour les animaux domestiques en divagation pouvant s'y trouver pris accidentellement et de ce fait être remis vivants à leurs propriétaires sans mutilations et blessures" Vous avouerai-je que j'ai failli sortir mon mouchoir pour écraser furtivement une larme sincère à l'évocation des "utili- sateurs potentiels en voie de disparition"? On serait tenté de penser en souriant que ce type d'argument n'a vraiment aucune valeur et ne peut convaincre que les imbéci- les.Eh bien! Ne sourions pas trop vite car c'est précisément en utilisant des procédés semblables que certaines sociétés de chasse sont en train de se faire reconnaître des Pouvoirs pu- blics comme Associations de Protection de la Nature! J.-M. THIERY îîg iëï yy _ A u Calendrier Àour ttutes nos s©rties,se munir de vêtements de pluie,de bottes livres d'identification,repas tire du sac pour le midi. I · Les enfants d'âge scolaire sont vivement encourages a participer accompagnés de leurs parents,même non adherents. 19 Juin: Sortie botanique et ornithologique ` L- , r Duree zla matinee. _ Découverte d'une zone humide,l'1le ste aragone. Rendez vous a 9h à la pointe d‘Herbet,la ou la route allant d'Etouvie à Longpré les Amiens franchit la Somme. 18 Septembre: Sortie prévue sur le littoral,les modalités seront . · - precisees par voie se presse CAMPAGRQ G;PCP POUR LA PECTESTïCK JAS BUSARDS : Dans le cadre de la protection des nids de busards dans la Somme le G.E.P.©.P. a produit une affiche et un tract qui seront · u distribués dans les coopératives agricoles . Nous esperons ainsi sensibiliser les agriculteurs a ce probleme et les faire participer à la protection des nids de ces rapaces. ` u Il est encore trop tôt pour evaluer le succes de cette campagne mais nous vous tiendrons au courant à la fin de la saison de . ¤ . u E>¤f¤S\hBv¤ L3 JU, UM SÈÈÉNLYL È, le. S|'¤."£•v~ cv E"uÀ¤s x· Ã'Av=- Sr Mr-\¤.«·y }/$¤v¤~w¤.
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L'effet de la maladie des Drmes sur les oiseaux nicheurs en milieu rural. par P. TRIPLET Chaque picard a pu voir et regretter la disparition de l'0rme dans notre région. Cet arbre était è coup sûr l'arbre le plus populaire dans le nord de la France. Présent partout. il formait des rangées remarquées le long des routes et en ville (chacun se souviendra de ceux du Boulevard Beauvillé è Amiens]. L'analyse oe cette maladie a fait l'objet de quelques études locales [VIGNEUX 1980 et 1981] mais ce n’est que depuis peu que l'on songe aux répercussions de la disparition de cet arbre. Il a également fallu bien du temps pour que les autorités admettent que la seule façon d'enrayer I la maladie passait · par l’abattage de tous les arbres malades. · par des soins appropriés aux rares ormes encore vivants. Le problème est crucial sur le littoral où chaque coup de vent casse des branches tombant alors sur les routes et risquent de provoquer des accidents. Actuellement il ne reste plus que de jeunes arbres mesurant en moyenne 1 mètre et qu’il faudrait un jour soigner (bien que cela coûte très cher] si nous ne voulons pas rayer l'orme définitivement en Picardie. Un des aspects de la maladie des ormes est étudié ici. Il concerne l'impact sur certaines espèces d'oiseaux. Nous ne disposons que de quelques observations en Picardie aussi nous avons fait appel aux travaux britanni- ques et ce texte constitue une synthèse traduite d'un travail récent publié par Patrick DSBDRNE dans Bird Study. Depuis 1969. la Grande Bretagne a souffert d'une énorme perte d'ormes Ulmus sg. due à l'épidémie de graphiose. Cette maladie est causée par un champignon Ceratocvstis ulmi et est véhiculée sait par des Coleoptères du genre Scolvtus ou par les racines des arbres malades. Dès le début de l'é— pidémie. les tentatives de contrôle par traitement sanitaire (par exemple traitement des arbres affectés] s'avérèrent inefficaces et la campagne natio· nale contre la maladie fut abandonnée à la fin de 1972. Puis des travaux fu· rent effectués. utilisant fongicides et insecticides d'un prix élevé, mais les insecticides s’avérèrent également inefficaces. L'immense perte d'arbres était totalement imprévue car bien que la graphiose ait été observée pour la première fois en Grande Bretagne en 1927 elle était restée è un niveau très bas après une flanbée dans les années 30. Fait étonnant. peu d'attention a été portée sur les effets possi· bles de la graphiose sur les oiseaux. Même en Amérique du Nord où la maladie agit depuis les années 30. la principale recherche a porté sur l’usage des insecticides et sur le contrôle de la maladie. Ce texte est le premier bilan d'une série de recherches sur les réponses aux questions concernant les effets de la graphiose et sur la perte d'oiseaux dans les rangées d'arbres et dans les haies comprenant des ormes. Bien qu'aucun oiseau ne soit complètement dépendant des ormes pour nicher. plusieurs espèces les utilisent. La principale caractéristique de ces arbres est constituée par les cavités formées è la fois dans les gros· ses branches et dans le tronc et dues à la nourriture résultant de l'action des champignons (Rigidoporous ulmarius. Polyporous sguamoscus et Pleurotus ulmarius. Deux auteurs ont noté en 1950 et 1957 que la compétition intra et interspécifique chez les oiseaux cavernicoles pouvait étre sévère quand de
J · n Scenomo de Io melodie de orme IHIYER 32 \ , WPRIEÉTENPS 85% Galeries e a femelle et des 1 larves 9, °Ub!l€Y` AUTCî··'l`ÉEÉ S2 \‘$veç/ ~'§c¤\.~‘ïL ee _ ly ' /Z/Xu,-.~— J I \\ P 9 / M \\ `¢ I e _ HNAII _____`-E JI ai \` I ?¤«- œ=,`<u· E9 \ ` ,- QG Q¤«·¤'•L, `G \ ·. , A - — L \\ \ " / f \î<»L\'¤.5 èxz,5 ,\ KA . · " / _ ' $?c\`Q_Q 2.*:1 x\`l" \ :·% - 4 re? 9À.n (XY? ·- ’ ij; ' ______ r Ã) _ \ ` _ JUIN ?·*ALl¤.o; ; ‘ _ Ref?. , c\¤¤m‘>(%¤¤\’\ e [FW? \ , ‘ S . r M ! . L-.- 1 ` W FE r`%\ (V \— ("N ‘ I ·' \\.x — · I F 92 / j x W 1-Les îcolytes attirés par l'odeur L+_Le ehempignen fruetifie de l Crme maleoegtreusent ees dans les galeries et pI,O_ trcus dëns 1 ccîrce `?©uI` S Y -duit des millions de spores reproduire et s y loger l'h1ver 2-1..a femelle creuse une galerie ORNE SÃIN verticale le long de laquelle ' 5_Lee jeunes beelytee 5_îè]é€lâî_§ê;eêÈîâSêâ‘êfSt t essaiment et transportent des 1 T_. ‘ X G Creusen avec eux les spores qui 1 ,ga GAGS raJ©nnant * contamineront un arbre ateralement / Sain KR.
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Bibliographie ODMMECY X. et TRIPLET P. (19BO] Centrale‘Ornithologique GEPOP. Synthèse des observations 1979 dans la Somme. L'Avooette 4 (3-4] 51-114 OSBORNE P. (1982] Some effects of Dutch elm disease on nesting farmland birds. Bird Study 29 (1] 2-18 ROBERT J.C. (1978] Les Corbeautières du département de la Somme. 1ère par- tie : l'arrondissement d’Abbeville. Documents zool. 1 (2] 3-9 ROBERT J.C. (1979] Les Oorbeautières du département de la Somme. 2ème partie et fin. Documents zool. 2 (2] 5-27 VIGNEUX J.L. (19BO] La maladie de l’Orme. Picardie Ecologie 5 : 11-22 VIGNEUX J.L. (1981] Ecmint récaper chês Omiers ? Ch’Lanchron 5 : 30·31 TGI QUI AIMES LES AIINAUX : Nous voulons t'apprenâre la creation de notre club de jeunes moins de 18 ans de la S.P.A. Si tu veux avoir d'avantage de renseignements sur les activites de notre club,alors rejoins nous et prend contact ou plutôt écris à : Groupement des associations 11 Rue Ernest Cauvin SCOCO Amiens Les jours de permanence sont les Mercredis et Samedis de T4 h à 18 h TEL: 91.65.6Q seulement les jours indiqués Nous sommes déjà une quinzaine,si tu es seul nous serons heureux de t'accueillir et de faire connaissance avec toi. Nous t'attendons vite. Le club local de la SPA JEUNES ' ` ahiqàww E . X \%
\ I . g r . LES EECASSEAUX p,TR1pLET dessins PASCAL ETIENNE Eéca seau maubècne (Calidris canutus) En reconnaîtra le Bécasseau maubèche a sa taille importante,à son aspect trapu et court de pattes.L'ete,il revêt un plumage roux dont le dessus est tache de noir,l'hiver,il devient gris avec le dessus ecaille et le dessous blanchâtre.Ce Becasseau fréquente nos rivages au cours des passages migratoires et aussi en hiver;on peut donc l'observer avec les deux fermes de plumage.Il niche dans les toundras — arctiques. Eécasseau cocorli (Calidris ferruginea) . Ge limicole posséde également un plumage roux vif en été qui deviendra gris en hiver .©n le distinguera du Becasseau variable en livree hivernale par le bec tres fin et arque et par le croupion blanc tres apparent en vol.ll niche dans des contrees arctiques et n'apparaît chez nous qu'aux passages pre et post nuptiaux. Eécasseau variable (Calidris aleina) En livrée nuptiale,le dos roux vif et la tache noire à la poitrine ne permettent aucune confusion avec un autre Becasseau.L'hiver,il devient gris,le bec legerement arque, la poitrine et les flancs rayes permettent de le distinguer;a cette epoque ,seule une experience sur le terrain permet de le différencier des autres proches cousins. Le variable reste un des plus communs de nos necasseaux,on l'observe de passage sur nos côtes,mais il peut former des bandes importantes d'nivernants sur notre littoral (plusieurs milliers d'individus) Bécasseau sanderling (Calidris alba) C'est souvent l'hiver qu'on voit ce limicole trottiner sur les plages de sable comme un jouet mecanique.Encore une fois,le roux distingue la parure nuptiale contrastant avec le ventre blanc pur.C'est aussi un nicheur de l'arctique qui apparaît chez nous pendant ses migra- —tions et aussi en hiver lorsqu'il forme des troupes qui courent le long des vagues qui meurent sur le sable,il apparaît alors gris blanchâtre avec une tache noire à l'epaule caracteristique. Bécasseau minute (Calidris minuta) Sa taille réduite,son bec court et droit,le roux sur le dos permettent de le reconnaître l'ete.A la mauvaise saison,le gris est de rigueur, marque par deux V blanchàtres sur le dos roux et noir,c'est aussi un nicheur de l'arctique de ·passage sur notre littoral .
iç i, .- ll <s°'"l ·.—· L ·?¤- ·"··É `T‘ --. `§‘·*»)g·<v«_:, ' 7’3` . _ ¢·î'·" < ’z · cv ._ · É- ·..__ _ _ X ;>§;;;·;,îf_,,#2,g«;-5..: ·.î._ J ‘_ · °*· `I -` ·¢""??-;·¢ ·-· ._ ai ·g. . __ _ ;_:· · F--•"" ..'__—··.·· _— T‘··_ ">« g;,,. ·· - — -7 / " "‘" K x » M ~ ·» E .- $2 ’ ·—1·~r~ r·· ¤~w~ (1 js :_·'I· DL¤ Ã0 .,4 Là ». Q} ’x' rf; ·' Illîq T- , ‘. 1L; MAUBECÃE ff ' »· t · . ._ ¢·f·¢'~.1,.` ~·' ' ' . · ——·¥i.$. 2% '‘'' ' "‘ T-}; =—- 1 - . · _ ·I,.,;;g« ;_,_:”..t';_Z :.;.;.1 '·f5 _; BEC AOQEAU ï ‘· ·_ ` . COCORLI -·=·._' ` \ = 7 0 I" "à "" · A `1":£«€~§€‘ · . -— ~j· ‘·‘îÉîi2.<; ‘·*'··»— A ,..··- A _ " · · -—~=~ _ ' È , M " - X ._ BÉCASJÈ4. ., VAÉIAELÉ z A À \ }0' `rg ._.;•·T- ·· ‘_; .. ,, __ t , , ^ ^ °‘°"^‘° ms :2; *;-:- Q` &U~üCÃ\Là om" Ang "'i ¢» " hxcezs Ac \M¢l·2¢\&" BECÀSSEAU A y SANDERLIKG ` » , A - / V ,1 Ever _¤ q`• *5 ' ,.. _ è`*~` •,' »¢ê.ï··-fëlàî-*“'>»* . \ *«W_<l;*}€2£?.;,>,,r’ ;_._____, . BECASSEAU É ,17 A MINUTE
Janvier l9U2 "22` ETATS REGIONAUX GE l'ENVIRONNE}ENT GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE de PICARDIE (G.E.P.0.P.) Musée de Picardie, rue de la République AMIENS rapport de Madauœ M. MARLEUX·COHMECY GASPILLAGE — REFLEXIOES sur une NOUVELLE ETHIQUE Le G.E.P.O.P., en réunion de travail, a étudié les problèmes de gaspillage qui l'ont mené â une réflexion sur une éthique qui se dégage de la situation actuelle. Nous avons connu l'êre de la consommation, voire du gaspillage, nous avons vécu dans l'insouciance du déséquilibre alimentaire entré les peuples, qui fait basculer la plamëte, nous avons surtout acquis la mentalité qui correspond à cette évolution. Il est temps de prendre conscience que consommer n'est pas une supérioritr c'était une chance que nous n'avons peut—étre pas su exploiter comme il le fallait. Il nous faut maintenant revenir a de plus justes positions ; il y a eu gaspillage et il faut penser maintenant économie. C'est l'économie de l'énergie, c'est l'economie alimentaire qui ramasse l'esprit sur d'autres objectifs. C'est l'utilisation des déchets, c'est l'économie du papier, son recyclage, qui ramènent aux arbres sacrifiés sans utilité. L'arbre est noble, qui participe à la création, et par là a droit au respect. La protection de la nature n'est pas autre cnose qu'une forme de respect. C'est aussi le respect du plus faible, et la Cnarte des Animaux, déjà élaborée, le combat pour améliorer les conditions d‘abattage, sont déjà une prise de conscience de ce respect qui nous mène à une forme d'humanisme plus affinee. L'nom e a pillé les ressources de la Terre, il gaspille l'eau, pollue toujours sans vergogne, dilapide la patrimoine. C'est là une forme d'égoisme, de facilité et la conscience civique va surement gagner à la saine réaction qui s'annonce. En marge de la consommation, nous évoquons l'artisanat. Si l’usine est indispensable, encore que bien pensée, l'artisanat donne le goût de ce qui se fait avec le temps, de ce qui est créé, poli, adapté, avec la joie du travail bien fait. .f..
— 'N -2 + ~.J ;l’·:$t: p<;uL·Ètre: Let L'a:2nox1«:e Jui: c:;.;:tj_;e. ent de ciVili·· SUEÃUKI, Civil rll.1 CULIÉ (LES, .l.'8l7.Z`tL)îlC€ Liltiil 3.UZL'B ordre de pl'iOl'i.CéS, l.ZI:ïSL Lille: :.È‘.`€) LUCLOLI hdi Ll:ïl`>L'î.lS, UBS ÉOZZD: F1CïJV€à.l.].E d'i"LL1IHôI1î.SUl€‘. }Jx:L1L'êl.L’«:, Qui pL”=JCÃ;dP: àîVL1l1C EQJL du [`::SpQLiC GES GCIES EC des choses. C'e·at; bien lâ une éctlique gui implique, en même temps (jLic· ].'=:£[u`iC. Qêîsiùïllltli., le Ekïlùftlî · ‘UZ¤L HE `v'Oi€I'1C pâ.S la FLt‘CCSSl.lL<: cl: ;l•:ÉCnl \ÑJGÀl.l.E.tOR, Qui sa ii: Wl.`|.`C §L·iL.lC'ëCI'€ Hlôlgfé EUX, ce peut être une elïliique de temps ï1©u'»/eaux. ` ï\I"\- ï\’J.(\¢u; CC«Vl\`\\LCT p C 1 C A I ` ] 31 IC C s pé I l` I _ " É., c ZT ~ . g ..·· ` FK; c Depuis plus de 10 ans nous œuvrons ` pour que ce rêve devienne realite. ' Sauver les phoques. proteger les baleines, lutter contre les déversements de dechets industriels Votre soutien nous est indispensable. Aidez Greenpeace â Je verse la somme de 100 F pour mon soutien et mon adhésion à Greenpeace. Nom Prénom Adresse 3,ruedeIdBùd1erie75005P¤rîs a2s·91·a7 -·
FÉDEFNATIDN FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE PROTECTION DE LA NATURE Pteconnuo d'u1iIIté puni que Ie IO fevrier 1976 Agrément national ou rive de Ia Ion du 10 îuîllüï 1975 :eIaxive à Io prctsczion de Io nature .~z’W:’,n sàiaiilâgizfre ·É§§‘!_;$’£;¤‘;:!gî\\ Siège socia! : E7. rue Cuvier · 75251 Paris Cedex G5 Comore chèque poste! : 25 EDD B4 L Por s CECI N’EST PAS UNE CHAENE D'Aî<IITIE OU OE PRIERE. IL N’Y A NI IMAGES NI `TIvî3RES,I~Iî LOUIS O’OR A GAGNEEH, IL S'AGIT SIWIPLENEIIT OE NOUS AIDER A IJEFENDRE VOTRE PATRIMOINE NATUREL. Jeunes encore (lepremier date de ï963) nos parcs, VOS parcs natio · naux sont en péril. Sur les 6 qui existent à ce jour (Vanoise,Port-Cros, Cévennes, Pyrénées occidentales, Ecrins et Mercantour) 3 sont menacés dans leur existence même par des projets de barrages : La Vanoise (le premier parc national créé en France) en Haute Tarentaise; les Ecrins en Haute Romanche, les Pyrénées Occidentales dans la haute vallée de la Nesbe. Un quatrième parc, celui des Cévennes est en butte à un projet d‘extension d'une station de ski en zone centrale, projet qui détrui- rait une forêt de protection et un site resté jusqu'alors vierge. Si vous voulez conserver des espaces d'aventure et de liberté, un patrimoine naturel de valeur pour vous et vos enfants, défendez-les! Ecrivez à M. le Président de la République pour lui exprimer votre opposition à ces projets. Il vous suffit de 1 - photocopier dans un premier temps cette page pour l'envoyer ou la donner au plus grand nombre possible de vos connaissances, - remplir et découper la partie inférieure de cette page puis l'adresser à : M. François Mitterrand, Président de la République, Palais de l'Elysée 55, rue du Faubourg Saint-Honoré 75008 Paris. Et si vous souhaitez en savoir plus, écrivez-nous (avec un timbre et une enveloppe pour la réponse, SVP. Les associations de bénévoles ne sont pas riches...) A Monsieur François Mitterrand Président de la République Monsieur le Président, Informé (e) des projets de barrages en Haute Tarentaise,` Haute Romanche et haute vallée de la Neste, d'extension de la station de Pra Peyrot au Mont Aigoual, projets qui, s'ils étaient menés à bien détruiraient une partie de nos parcs nationaux de Vanoise, des Ecrins, des Pyrénées occidentales et des Cévennes, je vous demande de bien vouloir intervenir pour que soit préservée l'intégrité de notre pa- trimoine naturel national. NOM ADRESSE: L; c···· r ··• ··· : QLGÃALURL ~·*~‘ ts!//5:P ~.ïî*25.e··c 2~> '¢%’~•îâ`
.. - , /··a`<ïÈ 5 (K FLORE ET FAUNE DE LA FORET DE CRECY ë§È` ·’ par François Sueur , r]-r/ F1 bi PRESENTATION La forêt de Crécy couvre une superficie de 4 314 ha et constitue le principal massif forestier du département de la Somme. Son altitude est faible puisqu'elle varie de 3O a 7O m, son relief est donc peu accentué. Le sous-sol est constitué d'un socle de craie du Crétacé supérieur recouvert par plusieurs mètres de limons silico-argileux. Le sol étant généralement perméable, il ne se produit pas de stagnation des eaux sauf au niveau de quelques mares (mare aux Pourceaux, mare du Galandeau, mare Boulois...). Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus dans un ouvrage publié par le C.R.D.P. (Collectif 1982). FLORE ` La forêt de Crécy est une hêtraie-chênaie Ou Fcuêsêît le Hêtre Fagus sylvatica et le Chêne pédonculé Ouercus robur. Les zones peripheriques sont constituées essentiellement de taillis-sous- futaie où le Charme Carginus betulus accompagne les deux espèces précédentes tandis que dans la partie centrale nous trouvons une futaie (secteur des Grands Hêtres, secteur des Vieux Chênes). Certaines parcelles ont été plantées en Conifères è croissance rapide : Epicéa Picea abies, Sapin de Douglas Pseudotsuga menziesii, Sapin d'Amérique Abies grandis et Méléze du Japon Larix kaemgferi. Cette politique forestiere nefaste dans les hêtraies-chenaies semble désormais abandonnée en forêt de Crécy où la priorité est aujourd'hui donnée à la régénération de la futaie de feuillus. Parmi les arbustes présents, citons seulement le Houx Ilex aguifolium et le Coudrier Cor lus avellana. Deux Fougères sont communes en forêt de Crécy : la Fougere femelle Athyrium filix- femina et la Fougère mêle Dryopteris filix-mas, qui malgre leurs noms ne sont pas les deux sexes d une meme espèce. Les Ronces du groupe de Rubus fruticosus sont abondantes. Les plantes herbacées semblent ne pas avoir fait l'objet d'un inventaire détaillé, nous pouvons cependant citer quelques-unes d'entre elles 2 Epiaire des bois Stachys sylvatica, Aspérule odorante Asgerula odorata, Luzule des bois Luzu a s lvatica, Jacinthe des bois End mion non-scri tus (Collectif 1982), Belladonne Atro a belladonna (Bonnier et de Layens 1972) et Violette des chiens Viola canina (N. Ranson). Trois mousses ont également été notées : Ãtrichum undulatum, Pol trichum formasum et Funaria hygrometrica ; tandis que sur les Bouleaux blancs Betu a pendu a on rencontre relativement fréquemment le Polypore du Bouleau Pigtogorus betulinus (Champignon parasite). FAUNE Tout comme pour la flore herbacée, la forêt de Crécy n'a pas été inventoriée en ce qui concerne la faune, aussi nous présenterons celle-ci de manière succinte. Parmi les Mollusques Gastéropodes signalons la très commune Limace rouge Arion ater sous ses formes rouge sombre ou orangée, ainsi que deux especes moins fréquentes : Limax tenellus et
L. marginatus. Sous les écorces des branchages morts, l'escargot Discus rotundatus est assez répandu. Le Prione tanneur Prionus coriarius, Insecte Coléoptère peu connu dans la Somme, a éte capture en Forêt de Crécy le 13 août 1976 (Robert 1977). Le 29 du même mois, nous avons trouvé des galles de l'Hyménoptère Andricus kollari sur un jeune Chêne pédonculé ; l'éclosion de celles-ci s'est produite les 6 ou 7 septembre. Un autre Hyménoptère y a été rencontré : le Frelon Vespa crabo (P. Dequiedt). D'autres insectes ont été déterminés : le Coléoptère Geotru es stercorarius et les Lépidoptères Aglais urticae (Petite îortue) et Inachis io (Paon du jour). Robert et Bellard (1979) écrivent que les points d'eau temporaires (Fossés, ornières de chemins) ou permanents (mares) permettent l'installation en Forêt de Crécy d'Amphibiens intéressants comme la Grenouille rousse Rana temporaria, le Crapaud commun Bufo bufo, les Tritons alpestre riturus algestris, vulgaire T. unctatus et palmé T. helveticus ainsi que la Salamandre tachetee Salamandra salamandra qui atteint là sa densité probablement la plus elevee du departement de la Somme. Le seul Reptile que nous connaissions en ce lieu est le Lézard vivipare Lacerta vivigara que l'on rencontre au bord des chemins ensoleilles. En ce qui concerne les oiseaux, la nidification du Busard Saint- Martin Circus cyaneus en Forêt de Crécy a été prouvée pour la première Fois en 1976 (Delcourt 1977). D'autres Rapaces diurnes y nichent très probablement : Buse variable Buteo buteo et Bondrée apivore Pernis a ivorus tandis que l'Epervier d'Europe Accigiter nisus et le Faucon hobereau Falco subbuteo semblent avoir disparu. L'Autour des palombes Accipiter gentilis est très rare (une seule observation récente). Parmi les Rapaces nocturnes, sont présents le Hibou des marais Asio Flammeus (cas de nidification connus), le Hibou moyen-duc A. otus (regime alimentaire d'un dortoir hivernal étudié par Sueur 198D), les Chouettes hulotte Strix aluco et chevêche Athene noctua. Les trois Pics communs de la Somme peuvent être notés en Corët de Crécy, les deux derniers étant les plus abondants : Pics vert Picus viridis, épeiche Dendrocopos major et épeichette D. minor ; mais le Pic noir Dryocogus martius y a déja eté observe (Rovette 1978). Les Faisans de Co chide Phasianus colchicus et vénéré S rmaticus reevesii se maintiennent grace a Bes Iachers. Si l'hivernage de Ia Éecasse des bois Scolopax rusticola a pu être prouvé, il n'en est pas de même pour la reproduction. Parmi les Passereaux nicheurs signalons la Fauvette des jardins Sylvia borin, le Pouillot véloce Phylloscogus collybita, les Mésanges a longue queue Aegithalos caudatus et bleue Parus caeruleus, la Sittelle torchepot Sitta eurogaea et le Pinson des arbres Fringilla coelebs... Il serait egalement intéressant de prouver la reproduction de quelques espèces présentes dans certaines clairières : Rousserolle verderolle Acrocephalus Ealustris et Hypolaîs polyglotte Hippolais polyglotte notammen . armi les hivernants originaires des Pays nordiques, signalons seulement Le Pinson du Nord Fringilla montifringilla et le Sizerin Flammé Carduelis Flammea... Nous n'indiquerons que quelques Mammifères : la Taupe d'Europe Talpa euroïaea, le Renard Vulges vulges, l'Ecureuil d'Europe Sciurus vu aris, le Muscardin uscardinus avellanarius (voir etude de Rogert 1978), le Campagnol roussatre Clethrionomys glareolus, le Lapin de garenne Dryctolagus cuniculus, le Sanglier d Europe Sus scrofa et le Chevreuil d Europe Capreolus capreolus
(voir étude de Koualoryck et Dequiedt 1979). BIBLIOGRAPHIE Bonnier G. et de Layens G. (1972) Nouvelle Flore du Nord de la France et de la Bel i ue — Paris (Librairie Generale de l'EnseignemenÉ), 309 p. Collectif (1982) Les petits gays de la Picardie — Amiens (CRDP), 294 p. Delcourt R. (1977) NidiFication du Busard Saint-Martin, Circus cëaneus, en Forêt de Crécy-en-Ponthieu — L'Avocette 1(1) 1 _ Bo Hovette C. â1978) Données aviFaunistiques nouvelles en baie de Somme de 1973 à 1976) - Documents zool. 1(2)10-19. ' Kowaloryck D. et Dequiedt D. (1979) Contribution à l'étude d'une population de Chevreuil en Forêt de Crécy - Documents zool. 2 (1)29—4D. " ' Robert 3.C. (1977) Prionus coriarius Linné en Forêt de Crécy (Somme) - Rutilus (11)18. Robert 3.C. (1978) Le Muscardin, Nuscardinus avellanarius dans le sud-ouest amiènois - Documents zool. 1(2)71—8D. Robert 3.C. et Bellard J. (1979) Nouvelles données sur la répartition de la Salamandre tachetée Salamandra salamandra terrestris (Lacépède) dans le département de la Somme - Documents zool. 2(1)7z-91. Sueur F. (198D) Le régime alimentaire du Hibou moyen—duc Asio otus 2 comparaison entre la Forêt de Créc et deux localités du plateau du Ponthieu — L'Avocette 4(1—2)33—37. 2 CQ ` Que W \ W Ã; . çoo¢«·Q/ smc A /°êe/’/ DE Lgctcïoy // ce/'«’ /' sonne /%%,-·/yu ' 1 ///7// Ã//j' , /// 4 N¢ . S'\kùn~7 R)¤¥u¤Ã\\c.
LL KAELA ü‘ïULî, ;ar Éatrick Triplet V: numéro onêciwï " lîëfâiê ECQl0ëï€"@St Fonsâcré ëu Eaple d’Ault Qe »sU».»¤ ‘-~ »' · sis de differentes recnerches r@aliS%@S SUP CE ÃÃe§,§lie «S5 1*:~ nr- ie Fatrick Triplet,inst15aÈ€uP·€È_C©0Fd0¤üt9¤T Qà ·~e«<«e on w ir rv-ra les travaux de nombreux SP€C1âl1StêS en ,_+ ··» .,«.—.·.·..«-·•·~ ,_; · ' ’ _ _ . , Y`. A ,_ ,,, Q __ ïnticuliîjï CGE.: ; _ ·..=· Bull;. <c@!31p©SlÉl©2 l©s;lQU·: £l§S’c<'5ïI..«1x,O%-§`OCû€«...S> °. Een (cha::ign~*= et lichens) P. Biet (ïlûïî EE Y€§@tâ?lOn · `a sentie ¤oolo«<~ reorouoe les recherches de Patrice Triglet-sur les LJ L4 - -·• .5. a ¤—· — * ·- t: — . A- v` s Y` C. ¤§?;;?OÉ©dQS’a9 y_ ,¤;;e1,F. Sueur,D.Lchez,E.T.1olet sur ie- lBS@Cb,S enfin là eartie e;,Libiens et reptiles mammiferes et avifaune est ·§Ã=ri;L7~_.r>é;} ::1** 7 ,ïT`l?îlîÉ. , , _ . — - E ?__}_ü-igàilïë-CE îpgyrâil ygmayquablê nia ete §OSSlIDlQ Qïlë ETQCE TI ;©4îÈu,»~~=—» ~ —~«*reuv naturalistes de terrain oui ont C©DCFlbü€ ..1 .· ;;·:1·.·2,i .' ·..L1;.» - ~=- ··‘·- ‘· ‘·^ ` _`·^ _ _`. : · à mieux connaître T-? richesses oioloâlëuês @9 C@`°ltE:Enfln?l'autGur Ãvgnua 1•evenir i c;:·e zone soumise à des problemes €CQl0â1§¤€S Et tgurjstiques qui,Fe_ér2ns le,n'altèrerons pas les caracteristiques sui ont rendu celèçre le Hable d'Ault· ve- -uv»»re est ais ·1ible en s'adressant à l'auteur: (Prix ÃDÉ I ¤¤rri*É -JÉ·IT_ Ecole Rue du Éepos BOSÈC LE CF0ïCY D·m1i:1:x;i.··Sultnw par Dominique SOLTNER __ A ,`___ _ ··_. _} À; gif- * 2' EDITION ENTIEREMENT NOUVELLE # "·è~ ~ ~ 2* ·—:*•ï·»iz » . .. , , . . . · "Lç_` - I ?: ' · · ='¢·«—— ;_ ,_ ·: ; · ’ à · . Depuis !0 ans Domtntque SOL TNER ecrit sur les haies. les talus. le bocage. et il expe- 5.:}* ‘ .· — _ -, . _ _ · \ li , rimente avec l’Institut pour le Développement forestier de nouvelles tec/tniques de replanta- Ãtï _ _ Ã-} il * . I _ · tion. En l974, L'ARBRE ET LA HAIE (aujourd'hui6' édition), en I979, PLANTER DES ··àE·,«.f€§t£ * HAIES. BRISE—VE«VT, BANDES BOISEES. " ‘ " ' " Il propose azqourd 'hui une 2* édition entiérement refondue et augmentée de ce livre, 80 ' Z, pages illustrées de plus de 300 photos et dessins en couleurs: I ' air — les 5 grandes familles de haies; • '_·j·_ »' ` - les arbres et arbustes pour haies. illustrés de dessins et photos. et classés en tableaux d h ·___ · ` selon les exigences climat-sol et les aptitudes telles que bois de c/razqïage, bois d ’œu1·t·e. QS È- ‘¤ abri et nourriture de la faune. des abeilles... _ _ ‘· _ ·;` _ — les nouvelles méthodes de plantation et de conduite des haies, avec notamment la replan· hl’î'~¢’·\`*’"î· I’·*"d"'· b"'“’”” ` " tation mécanisée sur talus ,· ' · .l__,.;;`fL,è 7 i _ — les résultats étonnants de ces méthodes. suivis et photographies depuis i0 ans. . . *•`.T —· 1 » - ` " ` ` ,’ . '· Alors qtte la maladie de l'orme continue ti décimer les haies bocagéres, alors que depuis ' 2 (NIS Sllïlûlll, les CllpI‘ESSIlS QI IhlI_\'ü (dûlli il €SI_/-(III si gfülld GI7llS) SOIII GIIEIIIIS I€llI' (OUV _ ' ADUF (TRS IHüIlZdI€S IIICIIITIDIES, CE I`lOll\'€üI.l IHHIIMEI pI'ûj70.\`€ (TES SOIMIIOIIS I'üpIdES EI éCOIIOI71I· ï .g_«·.- _·_ M __"“r_ · QHES pOllI' I’EL‘OIISlIlllEI‘ (TES IIGIES Q-/ICGCES. pI'OdllClI\’€S, El EII IIGFITIOIIIE GVEC IES ·Dd_\'St1g€S ·; _, É- — locaux par le recours aux espèces du pays. . - , . « r _ ml; I. F · :_'=· -' '-_ - I _ - Lil! IIVFB GIISSI IIÉCESSIZIVE GHI ügI‘ICllIIElU’S ADOIIV leurs CIIGIHIDS EI IE,’llI'S bâIII7I€I1IS, qll’¢Zll.\' _ 1 _ - _ ‘T ,·- · . ,·` ·- _ E·_ pGI‘II'Cl(II€I'S ADOIIV I€llI‘jüI'dIII El I€llI‘ IHGISOII, EI qll'(ZU.\î IIFDUIIISIES G! ÉINS IOCUIIX pOllI' I'II1S€I‘- .- _ 2 `. pg -- ;` ï·‘ —_; tion au paysage des équhwments collectü du village ou de la ville. _ _ ;;_.` I" É- i ,~ ujf ‘ . ‘? A ces deux livres s'ajoutent une brochure résumée trés illustrée, de i2 pages couleurs. le îÉ?É"*T~·'?«”»Jî`*î1€ï`î'iTi?* =_ _ ( 'tîi ï ' ·-‘— `· PETIT GUIDE DES ARBRES ET HAIES CHAMPETRES. 5*- r" îr:1 -=n;·;.`= ' .. · · · ‘· " ' · · ' ` LHRBRE ET LA HAIE (6' édition), H2 pages, Il x 28, Prix franco 40,00 F. PETIT GUIDE DES ARBRES ET HAIES CHAMPETRES. il pages Ji x 28 Prix franco '0 F. DiITusi0n. documentation. tarifs dégressifs: E 5 O F SCIENCES ET TECHNIQUES AGRICOLES. Sainte-Gemmcs—sur-Loire. 49000 ANGERS. Tél. (4Ii V 6658.:6. A LA 80 page 21 x 28 S I N C P I N I
I _2®— ABONNEMENT A PICARDIE-NATURE Je ’Mm€ : llltlllltlDOOIOOOIOOOOOOIOIIOOOCOO OllI•OIlIl¢IOO|U¢IO|lOO•II|¢•|•lill!OIOIOIIDIIIIIOIOOOOOI OOOOUOOIIIOOOIIOUIIIIOIIlIOIOOIIlOIOllIlIII|Il•|lIII•I•• _ Désirs recevoir PICARDIE—NATURE le guide trimestriel du GEPOP CONDITION D'ABONNEMENT : 10 francs par an `- Les tarifs postaux élevés grévant lourdement notre budget, pour béneficier de tarifs postaux réduits nous sommes obligés de séparer l'adhésion au GEPOP de l'abonnement à PICARDIE-NATURE. Nous vous remercions de votre compréhension OOTISATION 1983 : OIOIOIOOIUDIIOIIOOIOOIUIOIOO ••••••••••••••••e¤e••••••••¤•••••••••••••••••••••••• OOIOOIOIIIOOIIIIIIlill!OIIOOIIOIIIIBOOOOICIIIOOIUOO Déclare adhérer au GEPOP _____ · _ _ Déclare renouveler mon adhésion au GEPOP (barres la mention inutile) Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous : OIOOOIIIIIIIOOIOOOOOUDIOOIO CONDITION D'ADHESION : adhésion normale 25 francs adhésion de soutien 50 francs moins de 16 ans 10 francs _;“'î,;'· · . I »<:l"`\‘ Les adhésions courent de janvier à décembre, afin de faciliter le travail de secrétariat nous vous serions reconnaissant de bien vouloir régler votre adhésion au début de l'année . |•••¢;0••rg••·C•u1|•••• Amlsns