Picardie Nature 24
Télécharger le PDF
Télécharger le document
LJ: LJL. I uni ILJ.\.·s1U¥|;
2 C
ï
ï
i
1
le guude trumestriel du GEPOP
à N° 24 (Avril, Mai, Juin 1984) l   -
x   n ·
ly. I  çdëf;
a ·" il-' ly'}: - ·
I . \   l `|:’;·_   
.\' î¢=··· *=·=— , : 41 ' . I
  O O O I O I I O O O O I O I O O O I O O I I I P 1  Ã" `(
Au calendrier ... ................... p 4 A
La vie de votre association . . ..... . p
Les Libellules . . . . . . ............... p 7
Quelques informations et quelques
réflexions sur l'emploi des pesti-
_ , ;;· "·   '.·«· *"
      O O O I O I I O O I I O I I O P 9   _\:`QÈ i\
< ` ';a·' .. H ‘
y »i~ 0 , '-··  · »¢\   \·,
Le Faucon créoerelle ............··· p 12 ·  È:.
_ _ . · fIvT,_ >gg`wî.   ,jîi'~.   ·· ` `, . F
  (1      C I I I I O O O O C C I P   lg'?   ·§    
zx-.   ‘·'l Ce; J?=Y’,'g’°:Q ';;. ;;î·îÉ`¤';   *·`·V‘··`:__È!÷*"?«_î'3
Plantes à fI'11i1iS CO¤1€S‘\ii`Dl€S · · · · · · · P 16    
· = ···¢\·‘··:J~·r’ aï ·'  .· ww" · 5 ·`: ‘~·¢·. . `
·~a.¤ z i·*îï§Éî,fÈi>%;#5îz‘?QAz2"   V  
‘«’ 'T*~   la-   à ·} L   Tr:  
I ..}¢/AJ, ' l£~` ."      \  I. "_  .·,;&` . · Y · ’
`·\\(·\ \`·,_‘ \I|, I I!`v ·.y_  ÉU  '  · .`·.¤'1r'
` .x" ' '  •.· 'V;"    tg g'  ·$ É
`Ã "`·\ .
ec ‘ ‘ ,   ,
'  .. —  if
   * _ \" i ,  1
, Q1   7 ` I `    r   .
`\\ · _ . 1, x?'« ‘ .. JI -;/ —.—~·
V ‘ Q   ~"* ···—--- · ¢ ·  
  ' '· —· 2 â9 ,, "FÉ
_  _`       " ·;= `\\\ `      ·; _ ' ? "î? ··|_·£_Q;2ü€`§ 
E ZS, ~ · / l ‘ «' qggç;  I " A- ·· · ` B F
I  •  
2
3 ROUPE QIVIRONNEIENT PROTECTION ORNITHOLOGIE on Pncauduo Afhht à la Fodorauon Françanso des Socmos  
& - Pfûïï do la Notun•Aqroo por |osMini•t•1•• chomh do I'Emnronncmom, do Vêqunpomom (Lon sur la proucuon M
__ ùlofhlmll Iiùllhllllï ||îS¢0|‘B MUSEE DE PICARDIE ·8(I)00Al||EN$ (C.C.P. L|LLE 872.02) _ :
} houston: JJ. 1111617 '“"°“"""*° ê
â 0,,,, . T .
B m'°"°P°N'“'°°“ P' Thu'! Commission parxtaira ¤° 63860 4 francs â

- L -
...|NFORMAII©NS |N
° • • 0 • • a
COMMUNIQUE DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LES OISEAUX MARINS
(Centre de Recherche sur la Biologie et les Populations d‘Oiseaux)
I - BILAN DES BORTALITES ENREGISTREES z
1) Plus de 14000 oiseaux morts ont été récoltés du 10 janvier A la mi-février 1964 sur les côtes
françaises de la Manche et de 1'Atlantique.
2) Les principales espèces touchées sont la Mouette tridactyle G65¢)« le Guillemot (20%) et le
Pingouin (11%). ·
5) Ce phénomène de mortalité s'est étendu aux côtes ibérique et marocaine où plusieurs milliers
d'oiseaux ont été retrouvés morts. Les Iles Britanniques n'ont en revanche pas été concernées.
4) Au total, plusieurs diàaines de milliers d'oiseaux sont morts mais on ne peut pas pour l'instant
fixer une estimation précise.
5) Cet échouage n'est pas sans précédent; cela s'est déjà produit par exemple en 1978 pour le
Pétrsl culblanc et en 1957 pour la Mouette tridactyle.
II - CAUSE ET M CANISME DE MORTALITE DES OISEAUX.:
1) Les forts vente au Large du Golfe de Gascogne, dus A cinq dépressions successives dont une A
caractère de véritable cyclone les 25 et 26 janvier, constituent la cause première de mortalité des
oiseaux.
2) L'état de la mer et en particulier le déferlement des vagues, empêcha durant trois semaines les
oiseaux de s'alimenter.
5) De l A 5 î des Mouettes tridactyles présentaient des traces de pollution par hydrocarbure, ce
qui ne dépasse pas le taux habituel de mazoutage chronique observé A cette époque de 1'année. En ce début
d'année, la pollution pétrolière n'est responsable de mortslités particulières que dans les régions de
Haute—Normandie et Picardie, principalement sur les Alcidés (Guillemot, Pingoui¤)·
I
4) Les recherches de divers polluants (PCB, DDT, etc.) indiquent des concentrations ”faibles" et
pas plus élevées que les années précédentes.
5) Les analyses virologiques menées dans différente laboratoires sur les oiseaux d'origines
diverses, se sont toutes révélées négatives. Les virus de la peste aviaire et de la maladie de Newcastle
ne sont donc pas responsables de la mortalité observée.
6) Les examens bactériologiques en cours ont permis d’isoler des bactéries dont le rôle éventuel
sera précisé dans les semaines A venir.
7) tu plan anatomo-pathologique, les oiseaux présentent snes un amaigrissement et une fonte muscu-
—laire très forts (environ 1/3 du poids) consécutifs eu jeûne prolongé dû A la tempête. Chez la majorité
d'entre-eux, des lésions digestives è caractère congeetif ou hémorragique sont apparues secondairement
sans qu'on puisse les rendre responsables de la mort des oiseaux. Aucune présence significative d'hydro—
carbure n's été décalée dans le tube digestif.

- 2 -
•••l|l|  ·.,••••\ O|a||
8) Une fraction importante des Mouettes tridactyles récupérées vivantes et alimentées de manière
appropriée a été réhabilité sans qu'aucun traitement médicamenteux n'a:Lt été utilisé. Cela confirme que la
sous-mutrition a été le mécanisme essentiel d'ai`faiblissement puis de mortalité des oiseaux. Mais il est
très possible que cet affaiblissement ait rendu les oiseaux plus sensibles à diverses causes secondaires
de mortalité parmi lesquelles, éventuellement, des maladies infectieuses.
III - IMPACT SUR LES POPULATIONS DE MOUETTES TRIDACTÉS :
l) Les populations de Mouettes tridactyles touchées par le phénomène de mortalité se reproduisent
en Islande, Norvège, Iles Britanniques, ainsi qu'en Bretagne. D'autres populations ont éventuellement pu
être touchées.
2) Ces populations se composent d'environ 4 millions d'oiseaux dont près d'un million meurent
naturellement chaque année en haute mer.
Le mertalité supplémentaire infligée par les conditions météorologiques de ce début d'année
3
apparait relativement faible en comparaison de cette mortalité naturelle ordinairement très
peu visible à le côte.
IV - CONCLUSION :
A l'inverse de la pollution chronique par les hydrocarbures, ce phénomène de mortalité, malgré
son caractère spectaculaire, ne semble pas mettre en danger à long terme les populations d‘oiseaux
touchées.
Aucun élément ne permet enfin d'envisager actuellement des interactions avec les activités
humaines de quelque nature que se soit (santé, aviculture...).
 
 
Depuis quelques mois la revue RUSTICA ouvre ses colonnes aux associations de protection de le nature.
Cette heureuse initiative aura sûrement un impact important auprès deslecteurs de cette revue.
FEULELYNX!
SAUVE \ Boric run aux nx remue
R . · J,,,,,_ ne
LES PHOQU î:Ãu19;.?se¤l:me un I"; F" on y n d餤¤*b‘* °“"° ` . -
Nvu. mom ES b,,,l' gg , exé trovvë ¤¤¤" ‘F · · ement et 230 °°“P'“· low î;e¤l‘:s9O ` YCLO
  de nëuglœuùcc “né?d,Thmn.·x:~h:;:¤;é nvlf0¤“ ,.,,a¥:·:;¤:=î)'*:|;"f“g‘},m,,_;ë_ ‘·E PED!
%u’   (Fond. cüon gu u baentôt undenx   S rnpaï n     kwnef P E
n-. maud"' w,W.F., IVUC _     Dm u ' \'\|î.\h‘é del l' Z Il
****1 deug, ‘"**· en ;,,, am. ¤¤¤«¤¤¤\¤·*¤•°!° L E GEPOP ""°‘*“°“ · ble en "•¢ ‘ d "W
Fna., ce'; phoque- Tr hmm I, ,,,;.,,5,m pe  à DANSLA LUTT œ, °;,,.,¤u,mw§M}:'ù°m°bm_ fudjo  ,0* Mâcon
;9···d«z..,,,,°;*··•¤~g. , hf ..¤_a.uu=¢¤¤=y~•&¤·  J}: _MUL()TS p¤·«¤ ¤•*‘°"°“"“ .,, puü '¤¤.`  ¤·É"°~¤ "¤¤
ANTI [ www Wo
”8¤¤t p °‘·|¤su · m;,xlnv•1t¤l¤¤•P¤ gg \lPl·|'¤) n $4 *0: o.
kw; `· ‘¤¤i °“¤ m won ev W? ron- ` ven W1 "°“‘°""‘ ·· •¢ 'Lg
DM; h' dou pI\I·|d|$0¤“• hlultl ¤¤¤'-"\°° P\¤"^C" th l dh
_ com . cgmm · , œnninh ly.; . · mnt lm N§gflV0 · "|¢¤ K
:¤¢ ¢·,,m_£'y de 14¤,;°"' L-Lu fun muvnà iïïg gï; M :2::: urd'|¤ Eh, g\im\n1‘:•· ¤“*‘°Y" guréëz Fbhif;
' · X . I
§;"è_;¢·c·9.ü,¤fQQ<g¤r S; 1 ...5 __ ¤;§§§,‘f,,,,,._ Am Elgeï g¤···»._¤*:‘;:;§;‘;_,,f,.. Q-; gue.,   ·
cem _n,,m A c?,,,¤_ Là LHEZ des panda nuv _ n¤¤¤’*¤* ne p,,.,,mpgnun nal Minh,
«·..,, ,2*;;- ^···..,î"f,*;gge· Tcl POTEAU Greve ·3;;_‘§;’,§‘,§î’g,'§‘iî"Z;·"'¤;'i— î,î$@i¤¤¤>~ ·Q;‘·,'$;'.; '°¤»  '·—É‘È‘,'·=·`/’
v°""|* des "°“""¢d¢ “ 4 · °~¢;, X vhs "`“°“‘ pgpynchoiâlde ,, LEG P0?• '°“ ,__  —· · p.·• ,8.
nus   moqlllh     ! ldçttœ ¤GE   dans sa 'e_   ous k I»e¤`g".|€ en nl >-—  ëbœui ¤. n
:;|«Md:°î_·""à<F|.ÈL¢I:§,D:·?î'î'   Éiîrïüw sg " IF?  la hu·· mm '°°;E' Alain R¤"""°" ·,d:¤î:: ::2;,
ac u » L; · I ~ ' • . _ _ _ I'! |\‘ .
êîàïî  Iâtr ':éz.,PN4;, ëgüœ dl: ,:‘;';m,;   Il- '“*î¤x;0uf:- ;:'c°u'î 6,;,.,,;- u··¢«¤¤·P•¤""“ ` »¤fB“:":,"Ã)e ¢¤;;';
N oqua _ 3 _ guhghgenr t°.u ul! tu'! ydbuf hgh  .    Amman rc ,,u·_ B ln" "
ùmtïleyùvelu pu`, Nga"' g . emma zen le- annu! qq (¢‘u  _   P‘ · 9* b·mpe¤‘· uu, de wk
mmïnïïâïgày  t:¤ca,£°•!: àl [7'•¤uÉ2,,f7œâg:,g‘;   ,. ÈE L··“_ -  ' Éel¤"_i';‘;f,,:“ %f:g"‘r‘f:ie«¤¢·
m;,,,œ_   I. - d,"¤y··«. e,u"‘¤e 30 'lazu f· os °" U E " P° - een d' de *"‘°'n
· @,1] IQ · the "llu üe. j   aw ( 7,\¤
.,; r _ ;_·»..:,__· ;«'ï;,,,,#·le»,,,,,,];"" .Lf7,;;,·..’ ;;_î'·‘·§’,.5··»···‘ü _ J FM _c..,..»¤·*,£;"¥îî   ,*3;,*.
' " ‘¢ L" "°‘·T·°'·.".ï,’··=#·'î·l"*'··: ð§"ï~¤°§"‘·ïlî ‘°dï` Z'”· Ã: g ’ê”À?:°'*‘“‘ï°à?‘:“'“«Èîë P£:"Zî·`«(î·`Ó‘§°î’·‘«»:“<ë‘*'
`_ ·. .··1' ‘ 'P" Ga nu. '··! " g,"'_à °*sn \r€'°"° n¤*' °` n P"° \¤M°°
· ,-,—· .  âëîùüiîî .,__f:“ ‘=·/ 5l‘1,jf‘•g;·.,:,Q‘§;'wi°»'§'lg|- Yîëg §§,ÉÈ;6È'>°deS“°°Y"..ïî:§g; ';‘;‘;,`C$· Ahn ¤¤···*"‘°"
. or, e n-. Pa ¢ ' n
‘:` she pour la pxïeezëcn del: Pï•u:·::iÈ3;".r2,L:n“(‘;M(;à'àî` É? £:,x:,)‘;::¤ ;“P‘:,`;"\f¤n“°h" ww uw  
 _ v¤  àl e    I  donn , nec  sh.,,_ ‘în&Spens§he_de_çy; ·e“i\_ m,,,.·u••f C  :cy«¢¤“'·__ )

- 5 -
AIIONS ,,,,,, INFORMAIIONS ,,,,,,
N WE PISTE u‘.»rT'£'ERRISE>AGE Eli FERR.; .—xDELI.$.
Pour établir une base aérienne près de la station de recherches Dumont-d'Urville, la France dynas
site depuis fin 1982 une zone de reproduction de huit espèces d‘Oiseaux antarctiques. Mille oeufs de
lsnchot adélie ont été orevés avec des bâtons cloutés pour faciliter les travaux préliminaires, des dizai-
nes d'oiseaux ont sauté à la dynamite.
Le traité de l'Antarctique, que la France a ratifié, stipule que les ressources vivantes du terria
toire doivent ltre préservées. A la veille de la renégociation du traité, la politique française suscite
la consternation et la réprobation internationales.
C'est 1'association GBEENPEACE (toujours elle) qui a mis au grand jour cette affairs, soutenue en-
suite par la Ligue française de lrotection des Oiseaux (LPO) et la Fédération Française des Sociétés de
Protection de la Nature (FFSPN). Devant les interventions des protecteurs de la nature, le ministre de
1'Industrie et de la Recherche s mis en place un comité de sages chargé de réexaminer l'impact écologique
de 1a base aérienne.
Il semble aujourd'lm1 possible de faire abandonner le projet si tous les protecteurs de la nature
interviennent auprès du ministère concerné.
La base scientifique française est une base biologique vouée à l'étude `
des huit espèces d'Oiseauz qui se reproduisent dans lhkrchipel de Pointe- _· I
Géologie (site retenu pour la construction de la piste), il s'agit du =
Xanchot empereur, du Manchot adélie, du Pétrel géant, du Pétrel des neiges, · __ î_\_
du Damier du Cap, du Fulmar antarotique, du Pétrel de Wilson.ent ·d¤ 3kua ' ~ :2
antarctique. i
4 de ces huit espèces, le manchot empereur, le Pétrel géant, le Fulmar =
antarotique et le Damier du Cap ne nichent en Terre Adélse que dans l'A.rchi (  
pel de Pointe Géologie. . =
 
 
  '
L'&SSOcia.tion 3·REBNYEACE a consacré ôinq pages de son journal = [
 
au problème ie la Terre Adélie.
_ GREENPEACE L.P.O. F.F.S.P.N.
Nous vous invitons à lire cet article tres interessant _
 
 
 
A lire aussi dans ce numéro du journal de GREENPEACE un article complet sur les pluies acides, un
des plus graves· désastres écologiques des années à venir.
Les retombées acides proviennent des rejets ies industries métallurgiques et des centrales
thermiques principalement. Depuis peu les instances internationales s'en préoccupent, ainsi en janvier
damier le Parlement Européen a estimé à 552 milliards de francs les dégats causés dans la Communauté
Economique Européenne.
Les pluies acides ont déjà touché 5000 lacs suédois, lans l'état de New—`iork 200 lacs sont maintes
nant dépourvus de poissons, 140 lacs canadiens ont subi le même sort et les experts canadiens craignent
qu'au cours de la prochaine décennie 48000 autres lacs ne neurent à cause de l'am,ge1an.ta:t1on le l'acidité.
Le problème n'est pas récent, ainsi en février 1974, en Ecosse une eau de pluie avait ur pH de 2,4
soit presque la même acidité que le jus de citron (2,2).
_ SREENÉPMCE , 5 rue de la Eûcnerie — `50©5 PARIS - Journal de 3REEN'PE.='·.CE 4 n°/en : 30 Pt

- 4 -
NOS SORTIES SONT OUVERTES A TOUS, AUSSI BIEN MEMBRES QUE SYMPATHISANTS.
17 JUIN : Visite de la Réserve Naturelle du marais d'Isle à
St—Quentin, sous la direction de Serge Boutinot, ornitho-
logue et responsable de cette réserve. ·
Durée : la journée, prévoir un pique-nique.
Etant donné les élections européennes, le départ d'Amiens ne se fera gu'à
lOhOO place du Cirgue.
Rendez—vous à llh3O à l‘entrée de la Réserve.
Il n'est pas prévu de car pour cette sortie. A
QO SEPTEMBRE : Sortie d'initiation ê l'ornithologie sur le littoral
picard.
Deux parcours d'©bservation au choix 2
- Réserve de Chasse sur le Domaine Public maritime
- Hâble d‘Ault ¤+ falaises du Bois de Cise.
Durée : la journée, prévoir un pique-nique.
Rendez-vous à 8hOO Place du Cirque à Amiens
à 9h5O à la gare de Noyelles/mer où s'0rgani-
seront les deux parcours d‘observation.
A CHAQUE SORTIE DES JUMELLES SERONT A VOTRE DISPOSITION.

- U -
Observation d'u.n Pic noir lors de la sortie du A5 mars en forêt
de Laigue. C
 
Nous étions une bonne vtngtaine ce jour—là à nous rendre dans 1'Oise, découvrir les Oiseaux
forestiers. Plusieurs jours auparavant, Hugues Dupuich, ornithologue au GEPOP était allé repérer les
m illeurs lieux d'observaticn et c'est donc vers la forêt de Laigue que nous nous sommes dirigés. Nous
étions m ais d'un magnétophone, appareil qui s'est avéré très utile. En effet, au début du printemps les
oiseaux marquent leur territoires et sont alors très attentifs aux chants de laure congénères. Profitant
de ce comportement nous avons pu ainsi attirer,à deux ou trois dizaines de mètres du groupe, des Sitelles,
des Pics mar et, cnose remarquable, un superbe Pic noir, oiseau rare dans notre région (15 à 20 couples
en Picardie). Ce bel oiseau, haut de 45 cm environ, à la calotte rouge-¢if,·est resté près de 10 minutes
dans nos jumelles, volant d'arbre en arbre, très intrigué par l'enregistrement sonore.
Quelques Rapaces ont également été observés, notamment plusieurs Buses variable et an Autour des
palombes.
 
 
 
40 personnes à la sortie du 29 avril dans la Réserve de Chasse
 
en baie de Somme.
Trente neuf personnes exactement s'étaient données rendez-vous ce jour-là pour observer les oiseaux
du littoral. Le temps était ensoleillé bien qu'un peu frais le matin.
Tout au long du parcours on aura pu voir l'o1seau symbole de la côte picarde z le Tsdorne de Belon,
dont la population picarde constitue la plus grande colonie de France. Le plus souvent en couple, les
Tadornss étaient présents dans les pâturages des bas-champs, se prélassant au soleil ou sur les du es,
cherchant un terrier pour nicher ou encore s'alimentant dans les vasières de la baie. Deux membres du
GEPOP avaient eu la bonne idée d'apporter chacun leur longue-vue, tout le monde a eu le loisir d'observer
outre des Tadornes de Belon, un autre oiseau typique de notre littoral , l'Avocette ainsi que d'autres
Limicolee x Gravelots à collier interrompu, Tournepierre à collier, Chevalier gambette, Huitrier-pie, etc..
Les participants ont également appréeié- les dérangements que subissent ces oiseaux par les passages
répétés des motos "vertes” et des véhicules 4X4!
Cette sortie en baie de Somme a connu un franc succès, nous la renouvellerons en septembre, au moment
des migrations d'automne, période pendant laquelle les oiseaux stetionnent plus longtemps sur no·re côte.
 
 
Vous avez probablement remarqué l'augmentation du prix d'abonnement è PICARDIE·NATURE. Sachez
que pendant plusieurs années notre revue était imprimée gratuitement par le Crédit Agricole moyennant un
encart publicitaire. Pour cette raison , longtemps les tarifs d'abmnnement sont restés très bas. En 1983
le Crédit Agricole décidait, sans raison, de ne plus nous aider. C'est en partie pour cela que l‘abon»·
-nement est passé de lO à l5 francs, les autre raisons vous les connaissez : augmentation des tarifs
postaux, des frais d'imprimerie (papier, encre...), etc...

- 5 -
 BILAN FINANCIER POUR LKANNEE 1985
vx
CHARGES MONTANT PRODUITS MONTANT
Frais d'exploitetion 1 717,58 Cotisations B 260.00
Frais de sejour 46 )24.80 Done 1 5}}.00
Adhésions, abonnenents, Abonnements 1 260.00
assurances 1 956.00
Subventions:
Picardie·Nstur• (tirage, Ministère Environnement 8 000.00
poste) 2 044.06 Conseil Général 5 000.00
Ville d'A|ie¤s 250.00
Table de presse 1 087.50
Frais de séjour 48 000.00
Expositions, projection 2 517.42
. Table de presse 3 689.40
$.0.5. Oiseaux 2 0}8.65
Expositions, projections 250.00
Divers 7 586.22
Divers 20 516.81
Total charges 65 052.23
Reenltet d'exp1o:1.tati¤n 26 811.98
TOTAL 91 864.21 TOTAL 91 864.21
LE CONSEIL D'ADMINIS’I'RAI‘I©N DU GEPOP POUR 1984
Président : Jean—Marie EHHIERY Secrétaire : Jacques HARLEAUX
Vice-Président : Xavier COMI\1îECY Trésorier : Régis DELCOURT
Vice-Président : Patrick THIERY
Thierry RIGAUX
Philippe BRUNET Maurice DUQUEF Danièle LALANDE François ROUSSET .
Bernard COUVREUR Laurent GAVORY Madelaine MARLEUX François SUEUR
Hugues DUPUICH Olivier HERNANDEZ Eric IVXERCIER Philippe THIERY `
Ia. mms  `cx pmu.-ha un c¤¢1'¢x(v«s son s V7
mcou r¤.w¤w¤.\ÉP \wv .3.11.4..st û1\@\AT nbovïvmavtx',  .· E
Di 6chQ.n—v¤us ...... Àmvôr c`A`Ã\ sa $¤`1\' hop hvÀ...   O
<  
 

.. 7 ...
jl")   "" ·|;·,,_·__
1 LES L1BELLULEs   4 ·   ,
  P \ egg)!
__ ._ /2 KI" ~—\.;_,L.·-
    —· ..
Les libellules n'ont guère été étudiées en Picardie,  
`naàh-*’
comme dans le reste de la France, en général. La principale
raison, c'est que les entomologistes sont malheureusement pour  .____ Q
la plupart des collectionneurs, et qu'ils n'ont guère été attiré î  
par ces insectes, si beaux vivants, mais si ternes une fois  
morts, leurs brillantes couleurs étant détruites par les _` mi
graisses de leur corps.  ;%à`~—·_?
K 'T-ls;. 
De nos jours pourtant, la photographie (avec un  -1j, __,
» -·_·... _ · ·_ C`-'  _
appareil reflex 24 x 36 muni d'un petit téléobjectif-macro) pour · "«r :   _ =
ceux qui respectent la vie, et des dégraissages à l'acétone(pour
ceux quilmalheureusement pour elles, étudient les libellules
mortes) permettent de garder les couleurs des Odonates. ·
Ce n'est qu'en 1955 qu'a été publiée une modeste liste
de libellules de la Somme à l'lntérieur d'un article de
MrsS. Goulliart, Cavro et Denis, concernant surtout le Nord et __  _
- ?J*.·
le Pas-de·—Calais. 'f_    
··  .—¢·¤v·— ·
C'est pourquoi depuis deux ans, Melle Christine Brunel ·É`=,'È;s·r; ,..,;,;,: ,__
et moi-même avons commencé l'étude des Odonates de nos trois  _ 1,.; · -`I
départements picarde et nous pouvons citer ci-dessous les 34  
espèces que nous avons déjà pu observer :  
  ?
ZYGOPTERES ANISOPTERES  
Calopteryx splendens (Harris) Gomphus pulchellus (L.) i
Calopteryx virgo (L.) Bachytron hafniense (Müller) ·
Lestes viridis (Vanden linden) Anaciaeschna isosceles (Müller) T·` __ , .:,}})
Lestes dryas Kirby Aeshna grandis (L.) ‘;   `_  
Platycnemis pennipes (Pallas) Aeshna cyanea (Müller) `='  "'-··, -"'
Phyrrhosoma nymphula (Sulzer) Aeshna mixta (la Tr.) -+'î#—î;î—" " 
Ischnura elegans (Vandm linden) Anax imperator leach J;   ._  _~ ` =:;~§'=~  ··· `P
Coenagrion lindeni (L.) Corduleqaster boltoni (Don.)   _1_ `
Coenagrion puella (L.) Cordulia aan.; (L,)  -;.5
Coenagrion pulchellum (Van den linden)Scmatod1lora flavcxnaculata   J
Enallagma cyathigerum (Charp.) (Van dm Linchn)  
Erythromma najas (Hansem) Libellula depressa (L.) ;.
Erythromma viridulum (Charp.) L.i.bellula fulva (Müller) ` · ·
Osriagrion tenellum (Villors) Libellula quadrimaculata L. -
' Orthetrum ooerulescens (Fabr.) '
/ Orthetrum cancellatum (L.)
¢’· Qmpetrum danas (Sulzer)
jf , ' Synpetrum sanguineum (Müller)
  I-’ wnpetrun striolatun (Charp.)
h ‘/_·_ ', -. wnpetrmn vulgatun (L.)
  T,   . 'n.' x Crooothsuis servilia erythraea
Q, - ¢»/·-3. . _ _,/ (amim
 /—
  ,J _ Anhcpüns
(J, _;,»’ lummm unmnu lmuülu phplinmpn
' ' gg; h¤·¤|.InuP¤n•ü|•• \ ham
klutuù lxtlhlllilüllh X. _ ii
Si l‘on considère les autres espèces citées des régions wub •=  É .
voisines, nous pouvons espérer ajouter une dizaine d'espèces. |.|_   . %·î·"""  .
La Faune Picarde pourrait donc comporter environ la moitié des   _.g¢.:É;    
_    hi. ,,1.
espèces francaises. ne `  ·`  ____...··»———- . ;(_
  É" 
Certaines libellules sont très communes et se trouvent  p   |!
.. ~.-.._ ~$ë:—s· »· ...——¤
partout où il y a de ·l'eau, d'autres vivent dans les cours d'eaux T En  g¤:ï—,ï_,sg:-. _C ··  ` “_
· ,· `—·4gE,;. ’·  ra ‘
lents (Calopteryx splendens) ou les cours d'eaux rapides    ,zZ,f*;;.·T"/°' “.g_ llmhuhux
(Calopteryx virgo, Cordulegaster boltoni) et même certaines qu I m ‘   I
espèces ne se développent que dans les tourbières à sphaignes ` g,g,m,,·,,”;,,-,,,
(Sympetrum danse, Leucorrhinia). Malheureusement, vu la "'=‘•ü•)•·W**¤ ‘•·¢·•W¤ |¤rL|¤¤|••¤»|••••l«r•
boinc uuu u lkùnüocl
destruction des marais, certaines espèces deviennent rares ou
disparaissent.

.. 8 -
I
} .
Pour ceux qui désirent en savoir plus nous les 1  
  ··.a·
renvoyons à l'artlcle qui doit paraitre bientôt dans le : gi
bulletin de Sciences Nat (2 rue André Mellenne VENETTE 60200 I   '· _
I I [ __
Compiègne) : les libellules de Pleardle (1ère note) par     I/É;. ,’ _ - ___
cnrlstlns BRUNEL et Maurlce nnomas. Èë     "'  LE 
I ¤ · ,..... ......
 aine   
Et surtout, vu l'absence de livre français illustré : / 7   3 —l. `
sur les Odonates, nous les invitons à souscrire dès maintenant : ,`-   \ "
A l'achat du livre dont le bulletin de publicité est reproduit | A    
ci-après. i
Nous connaissons personnellement l'un des auteurs ; I l Aadœssera
JJ., DOHMANGET et nous nous portons garant de la qualité de ce I I I. 1
livre. Il faut 1000 souscripteurs minimum, sinon ce livre ne : .
sara pag édité, : " (Im Uûîdùiàîlâlî J.‘L.
| , `I, HUE LÀMARTINE
: · 78390 BOIS IYABCY
Maurice Duquef I ’
I
i A
I ' L J
` I _   Veuillez m’adresser . .....,.... exemplairels) du
\J°“$ v` 0 gg; Ma Nq Pas : I GU/DE QE$>LlBELl.Ul.ES, prix de souscription
I V BI/Bh! PBIUIIOII .'
\ ` | i _ EE l38-, Fr.$: 3.9—F.b: 1049 + lrars d'envol
A CN QM} G~ CX\I`§I\C·°·`f   ^ l · . au/ieude:
· · : / A F.F: I6`9·- Fr.S; 47-F.b: 7275 + Irais d’env01
I après parution.
I · Adresse  _ , ,______ - _.
l ' , No postal localité î______
I » Date QI SLQDBYUIE __ __._..
I · 3
I .
à REGLEMENT! RECLPTIUNDE LA FAC TUR!
| .
. J ·.«..»· Jem wacuaum - »u··u»· nouwwcn · nm rsccnnc
TAB\£ DES MATÉRES -”¤¤~:•-lu uuu un•~•¤¤¤ • In uuu rï sum. en I. ".°::;2°"
hiunlz-lh¤¤U—|3\®“:¤h\ï¤7»—:\1=‘= Z    
ll;-la-n•:.‘-hansntunnunue
- hq.; · ` I
  .·;.··°·’··.....f·······~·············i·········· LIBELLULES D EUROPE
•C—î-IIÉIQII •lm••n•¤;I¤mp¤¤¤•e••••al:\l••¤•\¤•.|•us••,
  •e·un¤:•¤su¤¤::°'•ws§¤¤¤ga~»  
_c¢Iîw' • •àî$h,l•$\¤ll•lBïî;î·ÉI
· ·····= *·#..,·:;·:.····~·····........,-.....‘**·'~:'·r·:.«:t·:··.~.... ····-·¤-’¤—··-······· Guns bas D'AFR|QUE DU NORD
£...""1"".;.î:.""""‘··I.;..i.. """"""‘“ “““"“" -—..
•* _ = _   _ D'EU|\DPE —» `_ -ç _,  
_     Il Dluînus `È:= — ,,_§î~   ·-
~•·••-¤·=~·•-~¤*·•·¤·••··•·• ‘\l  ,5  1 DU NMD  —,s+3,¥:  1 »-.~;_····e  se
— hasni: pveenunnupunuus __ ·-;v;_A - A ; lëâf,  . `-  :  "  .
:°""""°‘°"":‘ du "*·î=:·;   y ,        -" `-·:"`
:|\•¤•r•ü¤•¤•¤sv•¤••••• wi. ·       ·. \·§;—«·. ·';,= ,
······'····.1.:·.,·:,:,·:,*.·.~:·;.:_.. I T   la ?*`:a·—¢? ~  
luvpheloqioll ,
- Doltütuuuvemn · i ¢;;î
  ?;-SLI ` Q-; / É.  
-ua•n••¤ct¤•••\¤•¤•¤¤ol•••¤~¤•••0•¤•• ‘ · st` I ^ 4-  7
- rou. |yÉD\àlIÈG'|lIàï"È“$' — .._ §` . "§' , r è.__=·"
kî ‘ ` I, ··' -· ppt- , —·,.»—~v
'I .··.   —-· · ï.>  L   Q
    ‘ · ·.’î    î ‘· '
'   ·   1-_-·«;g,_ _ >~g.)’ \ ` `
uascumss ou NATURALISTE —'  .   _;_ ___  · · -:·_;_=,e——   gp I
â` ·   2;/ —s?>`   · `·‘°\· `?`ë· '
Cahseutqhpaxuûûüï. le `àârizëbûyw s;. _  
¤h•¢nràvAt»¢¤¤nù•dd‘i¤tdn IE ·‘   ` \  
I-unnnnhaùalurnuvdnfhauu. = _ `\· liêj;- ~- `
1 MA   << °>
Dmgulgx DELACHAUX n. mssus '\È .  
 

- 9 -
(QUELQUES INFORMATIONS ET QUELQUES REFLEXIONS SUR
IINEMPLOI DES PESTICIDES EN AGRICULTUE.
par Thierry RIGAUX
Utilisés en quantité croissante en agriculture, les pesticides (herbicides et insecticides princia
palemsnt) font l'objet de nombreuses critiques : leur utilisation est jugée par certains inadéquate, à
savoir en particulier abusive et finalement dangereuse. Responsables de la raréfaction, voire de la dispa-
rition, d'un certain nombre d'éléments de notre flore et de notre faune, les pesticides doivent-ils et
peuvent-ils être supprimés du catalogue des outils de l'agriculteur ? Pour répondre à cette question, nous
rappellsrons l'objectif de l'utilisation des pesticides, les effets de cette utilisation a eu sur les bio-
cénose (ensembles d'êtres vivants occupant des milieux donnés, les biotopes), avant d'exposer quelques
données sur une alternative possible à la situation actuelle. Nous nous intéresserons plus particulièrement
aux insecticides.
I . INTERETS DES PESTICIDES EN AGRICULTURE.
 
Les pesticides, appelés encore produits phytosanitaires, sont employés de façon générale dans la
protection des cultures. Celles—ci sont maintenant, dans l'immense majorité des cas, des formations végé-
tales monospécifiques (champs de blé, de colza, de luzerne,...) dont on essaie de tirer un rendement
optimal. Or, outre les problèmes locaux d'alimentaticn en eau et en éléments minéraux conditionnés par la
nature du sol et le climat, deux grandes catégories de phénomènes peuvent être préjudiciables à l'obten~
tion d'un bon rendement.
Ce sont : - d'une part la présence d'adventices (ou "mauvaises herbes") qui, en concurrence avec la
culture pour l'eau, les éléments minéraux et la lumière, en limitent la production.
- et d'autre part, celle de parasites et de ravageurs, parmi lesquelq certains Champignons,
certains Insectes, certains Acariens (petits êtres assez proches des Insectes) ou encore
certains Kématodes (êtres microscopiques fueiformes ou filiformes).
Or, les dégats occasionnés par les parasites et les ravageurs se sont accrus avec les pratiques de plus
en plus répandues de monocultures car la répétition d'une même culture sur une une même parcelle favorise
la pullulation des ravageurs, ceux-ci pouvant e'y installer puis s'y multiplier sans limites. Ausei,.puur
lutter contre des dégats parfois désastreux, les biologistes ont-ils mie au point des produits biocides,
les pesticides, dont on pensait initialement qu'ils permettraient d'anéantir complètement l'espèce visée.
Restée relativement restreinte jusqu'alors, l‘utilisation des pesticides prend une ampleur considérable
avec l'apparition des premiers insecticides de synthèse après la seconde guerre mondiale. Panmi ces dare
nisrs, le DDT, de la famille des organochlorés (composés organiques de synthèse contenant du chlore),
permit de remporter d'importantes victoires contre des Insectes indésirables dont il produisait la mort
grâce à son action redoutable sur leurs système nerveux. Mais l'enthousiasme finit par laisser place è
une certaine inquiétude car les premières difficultés apparurent en fait assez vite.
II ..DIFFICULTES ET DANGERS PRESENTES PAR L'UTILISATION DES INSECTICIDES.
 
Après un certain nombre d'années de traitement efficace, on se rendit compte dans certaines situ-
ations qu‘il fallait augmenter les doses pour maintenir la même efficacité de destruction : des souches,
plus ou moins résistantes, étaient apparues. Dans d'autres cas, on put même assister à de véritables pul-
lulations du ravageur contre lequel on luttait x non seulement des souches résistantes étaient apparues
au sein de la population du ravageur mais les prédateurs naturels, qui pouvaient en limiter la proliféra-
tion jusqu'alors, avaient, eux, souffert considérablement des traitements insecticides.
Deux problèmes se trouvaient déja posée : celui de la résistance aux insecticides et celui de la selec-
tivité de ces produits. L'action biocide de ces pesticides ne se limite hélasepas même aux Invertébrés.

- ]j) -
Qn a p  constater les effets dévastateurs des organochlorés, produits dont les molécules très stables
et donc très persistantes en font une menace considérable pour les écosystèmes. Par exemple, de nombreuses
populations d'Oiseaux furent véritablementdéeimées smnon fortement réduites, soit en raison de la toxicité
de 1'insecticide à leur égard (concentré progressivement dans la pyramide alimentaire), soit par suite
d'une réduction des disponibilités alimentaires (moins d'insectes à manger). Les populations de Perdrix
grises, parmi bien d'autree, sont aujourd'hui en grande partie limitées par les disponibilités en Insectes
au moment de l'élevage des jeunes. Il fallait done réagir et envisager d'adopter une nouvelle attitude.
Mais laquelle ?
III . RECHERCHE D'UNE ALTERNATIVE A L'UTILISATION SYSTEMATIQUE D'INSECTICîDES
A SPECTRB D'ACTIOH LARGE ET DURABLE.
Emu par cette situation qui nous concerne tout de même au premier chef - l'Homme, consommateur
ultime, est au sommet de la pyramide alimentaire -'on a mis fin è l'aut¤risation d'utilisation des organe-
chlorés en Europe (encore exportés vers l'Afrique1!), remplacés par des produits aussi efficaces mais
moins persistants. On a en effet trouvé des produits très intéressants tels les premiers pyréthrénoîdes
de synthèse mais, pour répondre è la demande implicite des agriculteurs il semble que la recherche au
sein des grandes entreprises de produits phytosanitaires s'oriente à nouveau vers des produits plus per-
sistants qui, appliqués sur une culture, la protège plus longtemps; Cette triste orientation résulte sû-
rement essentiellement de l'attitude de bon nombre d'agriculteurs qui utilisent ces produits systématique-
ment, c'eet è dire sans s'être assurés de la présence effective du parasite ou ravageur au sein de la par-
celle s traiter. Dans ces conditions, il est clair que l'agriculteur, pour limiter le nombre de traite-r
ments, a intérêt à utiliser un produit persistant s'il veut assurer une bonne protection de sa culture.
Il s'ensuit deux faits regrettablee : l'administration excessive de pesticides, persistante de sûrcroit,
dégrade profondément le milieu naturel qu'il mutile d'une partie conséquente de sa faune et est è l'ori-
gine d'une dépense parfois inutile qui conduit certains agriculteurs dans des situations économiques
délicates par augmentation considérable des charges. En tout état de cause, l'administration systématique
de pesticides constitue une nuisance pour l'environnement en même temps qu'elle diminue la compétitivité
de l'entreprise agricole ... qui n'a pas besoin de cela.
Compte tenu des inconvénients rencontrés dans l'utilisation des insecticides, on a cherché à mettre en
oeuvre un autre type de lutte, la lutte biologique, dont l'histoire est ancienne mais qu'il s'agit de
mettre en application à tout autre échelle aujourd'hui. La lutte biologique consiste è utiliser des préda-
teurs ou des parasites du ravageur concerné. Le résultat obtenu ne pourra êtrë`effè6tif que si l'on dis-
pose de quantités suffisantes de prédateurs ou parasites. Pour cela, on peut adopter deux stratégies,
qui ne s‘excluent d‘aillaurs·pes :
— pratiquer un élevage et relâcher les auxiliaires au moment opportun.
- favoriser le développement (ou simplement le maintien) des auxiliaires naturels en ménageant dans
le milieu naturel un certain nombre de sites favorables à leur reproduction au passage de
l'hiver.
Ces intéressants moyens d'intervention ont permis de résoudre un certain nombre de problèmes, sans
pollution du milieu, mais il est de nombreux cas où les résultats ont été insuffisants ou trop couteux
et où l'on a dûavoir recours è une lutte chimique.
Dlne bien des situations, on préconise donc aujourd'hui une lutte intégrée combinant lutte biologique
et lutte chimique, l'apport de pesticides, choisis aussi sélectifs et aussi peu rémanents que possible,
ne devant intervenir que si la population du ravageur dépasse un seuil donné, défini comme le niveau de
population en deçà duquel les dégats causés peuvent être considérés comme économiquement supportables.
Le décision d'intervention devra donc prendre en compte des informations sur le niveau réel de popula-
tion du ravageur sur la culture, des connaissances sur le seuil rgginnal de population ainsi que des don-
nées sur la biologie du ravageur, celui-ci pouvant être particulièrement sensible ou particulièrement
résistant aux insecticides è certaines périodes de sa vie.

- ll -
Il reste donc à espérer qu'à court ou moyen terme le réflexe du traitement systématique et préven-
tif (aussi bien fongicide qu'insscticide) soit abandonné au profit d'une intervention raisonnée. Dans
ses conditions, il est permis d'espérer que l'on diminuera considérablement les nuisances d'origine agri-
cole portées contre le milieu natu1·el.(pourvu que les pesticides appliqués soient sélectifs et peu pe1·~·
sistsnts). Les 1’:Lna.nces de l'explo:Ltation agricole s'en trouveront, elles aussi, ssssinies.
zi: _ "_\~$a
, se m eâa `
·;;·)}»   - . '  _
ne  »» ~ ,·  
sy Bâ] z ¤""     I `-(
i d IÃUÃ  F A
  II (ëytIù;l |\,"‘\  `rI(`
\_—I 1    wir?. ]  
VP ^  .\ I   lr  K`) À] (
X wi  ’l>;T—=§çL.e·_I  e . <
I J I   I ILI " ‘—\_` II!l _~ I I `
· ’* "   “  · =ï?·î'w¢ w   ·1· Ã F
- /» ~e> #3*%  im-[N ,   · » `
9-/O _ L]  \_I_I · 'xàl Jr  (" fr
S-Tv ,¢}7ë  · — ` s lg ,·J»(J$
î’_«4&,_I‘,I;È?_/~;*")I _/£î$tI/\II__(L
'»." »}—“ * ff   \¤   Ã/'*îfÈQ.b·F
y· j' ta I ï   · î   .\ (J K/(-9
.. V ·’ *4 3 »1 v `î` L I \ · "
if ,<   ~<;  É ,/mn/1¤ '·*~¤¤¤m«  ·    ^
_ ‘;’ ) LW 'J   1. · A   "c?"  xv
f;  _ '·—" `Ijî 7... ài.,  _ I I II F "iÀ* _.?;.,ü;""FÉ"'I'§,`Ã'À".·
, I I" ir ,‘¤\   ·,.   Y       n· ln II» g ' ·
._.,g`\|¤ L z. (  ,.·‘_·, l\ ,,1.
  Ãh WV x · uw}; €·‘J`w   té-? J"' A3   Ã n   I
  `¤`,·,· Jr‘ X' L` È ' î‘î"`r•` " I ., I": '
    ( rl- *" 1 `y:*d   Fêj`,   F — 'I It   E        A r W · _ `
 li. ' ·  V M\;`·1,_§€  u iïuf L È  °%',_·.«f•I ·  IV <, •0L`(«,«'
\i ·%',   ' I ;   I` I, Y 1  I*"‘ +) I · `   ul
‘ ,' N§¢Ã\§«Ã »‘   \ ¥«\ ·È  Q TI QI sl? ‘· `QW «.  
‘ ’wI·Wï' Iy 4e'  ,•I· _:  i, «_ :·    ICE  `·v·, "Ã'_ "vm '
`  e ,‘%*Ñl#`%?»;?$lQQ#¥I =ÉÉ  ')`à —*· .."· _·. "-, '=’I  É, " ' °'·; ""··"¤_”· «,·‘È··,_,  
   Vç>M”"  »'f··   4'7 ·  ·   I»'< ¢ 6;     Sq °“*«·?· **14;
Ã. ‘.£  U,  '¤   ?‘·“ § fï· `L  "·), .· ·-·',  '=·   ·; ‘ ·?"~ ·  `'-:  
‘ °" `«"“i'·"  M  l   \·î·  ,"    ff., Z Yu   ·  ° v ·  «'·—·-· «.    ,“
L »·  ·- n./' .\M ~· V1 ~9· ·  \«· — ·· «~ X —
al A .!· ` ‘ IF';  \'(? (" l }__· — i· l` ":··’/ ' I

- 12 -
1 LE FAUCON CRECERELLE
par Xavier Commîoy
Le Faucon crécerelle, vous le connaissez nous en sommes sûrs. I
Rappelez vous, sur le bord d'une route, un drôle d'oiseeu, de la taille
d'une petite mouette, suspendu à quelques mètres au dessus du sol en vol
sur place. Quelques rapides mouvements d'ailes, une queue largement
étalée mais il n'svsnoe ni ne recule d'un centimètre pendant des dizaines
de secondes puis, un léger glissé et dix mètres plus loin, un nouveau
point fixe, au dessus des champs ou des pelouses, toujours avec cet aspect gz  
de pantin suspendu par on ne sait quelle invisible ficelle. Ce drôle ‘_  
d•oi||au o'est lui notre Faucon oréoerellm   jyîy/;Z.,,,»/,Ã'
Si vous l'observez de près et un peu plus attentivement, vous `_ÈJJ!’f*'jîîà';/w
remarquerez ses longues ailes pointues, son dos brun-roux ponctué de  
taches sombres, ses pattes jaunes st,si o'est un mâle : une tête et une     l
queue grises ou si o'est une femelle, une queue rousse avec de larges À ’ "  ». \
barres sombres la tête étant comme le dos. La femelle est un peu plus   '
grosse que le mâle x 220 grammes en moyenne contre 190. Leur envergure ny; 'E ·j\ Y »
est d'¢nviron 70-80 centimètres. C'est donc un petit rapace que cet l_   _ ”
émouohst comme l'appelent les gens de nos oampagneslmais que de services `
il peut rendre.
Comment un si petit rspaoe peut—il nous être utile ? Tout simple-
-msnt en nous débarreseant d'une quantité considérable de rongeurs qui
se nourrissent de graines et donc ravagent les récoltes . Toutes les
études faites sur l'alimentaticn du Faucon crécerelle concordent z
6§ a QO E [selon les régions} des proies gu'il capture sont des campgpols.
Le reste ? D'autre rongeurs (mulots, souris, jeunes rats), des
taupes, des insectes, occasionnellsmnt des ohauves—souris, des batraciens,
des lénrds ou des oiseaux. Chaque jour il lui faut environ 2 ou 5
campsgnols soit l‘équivalent de 45 grammes de viande. C'est donc un animal _, '
très précieux qui nous débarrasse de bien des ravageurs et on peut bien yé I Y "/V H
lui pardonner les jeunes mammifères (lapereaux etc..) qu'il lui arrive ( ¢.,  ,/
exceptionnellement de prendre.  »   V
Ses proies, il les capture au sol après une longue et minutieuse observation, perché sur un quelconque
support ou au court de ses stations immobiles, accroché en plein ciel comme nous le décrivions au début.
Il lui faut donc des zones de végétation rase où les proies ne peuvent se cacher, o'est pourquoi on ze
rencontrera des Faucons crécerelles dans les zones de grande culture, en lisière de bois, dans les clai-
rières des grandes forêts mais aussi en zone périurbaine ou dans les grandes friches des zones industriel-
les quioleuzrafirent alors de grands territoires de chasse. On peut aussi les trouver en centre ville pour
peu qu'ils trouvent un parc ou un jardin qui leur convienne.
Peu difficile pour ses terrains de chasse, le Faucon crécerelle ne l‘est pas non plus pour choisir
1'emplacement de son nid : une simple plate—forme lui suffit. Une habitation, des rochers, des arbres; tout
lui est bon pour s'i.nstaller. Il occupe régulièrement de vieux nids de cervidés et exceptionnellement un
trou de Pic. Sur cette plate-forme ou aucun matériau nouveau n’a été amené, 3 à 5 oeufs sont déposés (ra-
rement plus) en avril-mai après une discrète parade nuyisl de quelques semaines. Après trente jows de
couvaison par la seule femelle, le mâle chassant pour la nourrir, les james naissent. Ils resteront au
nid environ un mois, d'a't·ori nourris par le père p.1: per les deux parents.

- QL} -
On trouve des Faucons crécerelles nicheurs dans toute l'Europe, en Asie et en Afrique du Nord. Les ter-
ritoires de chasse peuvent être communs à plusieurs couples, seule une petite zone autour du nid étant
défendue, aussi les densités de ce petit faucon peuvent-elles paraître fortes s'i1 y a assez de nourriture
peur 10uB· En France, environ 10000 couples se reproduisent régulièrement et en Picardie une enquête réali
sée en 1979, 1980 et 1981 a permis d'estimer sa population entre 175 et 250 couples pour 8500 km2, se den-
sité étant au mieux d'un couple pour E50 hectares mais il est beaucoup moins ah¤ndant·dans de nombreux
secteurs de nos trois départements. 0n peut penser que la protection intégrale dont bénéficie le Faucon
crécerelle comme tous les Rapaces de France depuis 1971 a favorisé cette bonne implantation après les
injustes persécutions qu'il subisseit auparavant. Il faut toutefois regretter les trop nombreux tirs qu'il
doit encore essuyer de la part de quelques chasseurs retardataires et mal informés qui ne peuvent admettre
sur leurs territoires d'autree formes de vie que LEUR gibier.
Dès juillet, on peut voir des Faucons·créeerelèes la où ils n'cnt pas niché : ce sont les jeunes de
1'année qui après leur émancipation se dispersent. La migration des adultes vivant dans le Nord et l'Est
de l‘Europe se fait surtout en Août—Septembre et après chaque_coup de froid de nouveaux oiseaux fuient les
rigueurs de 1'hiver et arrivent chez nous. Ils retournermnt vers leurs quartiers de nidification en 'v
Février-Bars.
Voici en quetques lignes une présentation rapide de ce petit oiseau de proie, le plus courant dans la
plupart des régions françaises.
I1 existe d'autres Fauccns qui nichent ou qui fréquentent habituellement la France :
- Le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) plus grand (116 cm d'envergure, 600 g pour les mâles et près d'un
kilo pour les femelles) et nicheur dans les parois rocheuses. Environ 250 couples nichent en France
alors qu'ils étaient 4 à 5 fois plus nombreux avant l'emploi des pesticides par l'agriculture moderne.
- Le Faucon hobereau (Falco subbuteo) ressemble à un Faucon crécerelle avec les plumes des cuisses rous-
ses. C'est un grand mangeur d'insectes dont moins de 1000 couples nichent en France alors qu‘il était
lui aussi bien plus abondant autrefois.
- Le Faucon émerillon (Falco columbarius) le plus petit des Faucons français (60 cm d'envergure, 200 g).
Il n'est présent chez nous qu'en hiver. Il niche dans le Nord de 1'Eur0pe.
Références : GEROUDET P. (19BE) Les Rapaces diurnes et nocturnes d‘Europe- Genève, cmll. Del. et Niestlé
415 pages.
YEATMAN L. (1976) Atlas des Oiseaux nicheurs de France- Paris (S.0.F.), 282 pages.
Masson D. (1980) Note sur le régime alimentaire du Faucon
Crecerelle Falco tinnunc -L_ns Mns 1'Amienois,
l'Av©cette 4 Ãl-J) 1.50.
 
 
 

- 14 - I
OI`dl`Q· ÀCCI aITI`If©I`mQS · Jaw
. gris
f `ll F ( 'd' \ I
/f/ eu. îâa ê
  E I b J*.
i
FAUCON (REC RELL    
,...._, :,%"‘ "
· 4** ’·' N rl
CO \\'l(ll.lDCLJ US /,«·~»·»«,
B ww * v Il "
V v '7· 0/
marron-roux / 0,
.· J'. 9,
/ , —l·,. af I
" . [wé / fl
« t ·'·u:7·»*/ ,»
| .0 , __ ;;~ I /
Avos CY'Ã\'0\l$ A0. C¤\l\P.\·\( ·   I L   2]
Q /' ( Ã,/. Q/T? ( à beige-
, I ' D . x
U /   f\ ""* ‘·~;—è ·,, orangé
/ "/\$ ( v' /, K  `r ël?"
/| / [ f/’?l   ( (I}, | I ,
( / K â»1 7/ .
'/'( ' WW Y .
î//y , 4 .
. I · I
gris   _ , N; Jeune
~ / » l D ·
.;··· · , _
/k/( y J :_¤ I [ I
/beige-orange
/ 1. (  
/·:  
è9M·î ,,.._
  Éî;î·ïîÃÉ€=` "    ..
  *î‘·'2’¢§Éï€*` ` èë·· 
, ·. ·« —· · · '>' Ã-*’~q — -.4 ses  
NID D ABLILLL LT ESSAIM , · · <¤.,·; 
·  . ,_.
Ces deux termes engendrent souvent peur, panique et parfois par ignbrance, l'irréparable
destruction.
Travailleuse infatigable, l‘abeille butine de fleur-en.fleur en aspirant le nectar qui sera
transformé en miel et transporte aussi le pollen indispensable à la fécondation des fleurs.
Son butin est très faible au regard de sa contribution à l'&mé1lOTBt1OD des récoltes de fruits,
d'oléagineux (colza, tournesol) et de baies (mûres, frambo1se...). Des expériences scientifiques
l'ont montré. Grâce à une pollinisstion accrus Je notre environnement végétal celui-ci est plus
vigoureni, plus productif, les fruits plus beaux, plus sains. -
I Alors ne détruisez pas le nid d‘abeilles découvert lans le tronc d‘arbre, entre fenêtre et
volet, entre plafond et plancher, dans le muraille, dans la ·beminée inutilisée. Regardez plutôt
ce va et vient incessant, ces retours lourds Je pollen, écoutez ce bourdonnement à vous faire une
8iGBTi8··.

- 19 - QQ ..
QUELQUES RECETTES    
SIROÉP DE FRAMBOISE CQIWITURE DE ERE
Chëuïfar d°u°°m€nt JuBqu'à °bulliti°n 500 8 de Préparer un sirop avec une livre et demie de suere
TT¤¤b°î¤°¤ bïan mûrsss 500 G de vinaigre de vin et et deux verres d'eau. Ajouter le jus d'un citron et
500 g·.PB.BS6I‘ En 8X}’)I‘i|!JB.T1`È S`!} COl1B6I'V6I` dB!lS llllê bou- un kilo de mûres dont on aura enlevé les nqii€u8Bg_
tûïllë bien f9Tmé°• Porter l'ensemble à ebullition jusqu'à ce que la con-
soit terminée.
RECETTE DU GUIGNOLET ····î*—'-—"
Il faut laisser macerer pendant un mois 10 kg de LïQUEUR AUX NOYAUX DE PBUNELLE
cerises équeutées mais non dénoyautées dans 5 litres on récolte un ben verre de noyaux qu·0n écrase eu
¤‘el¤¤¤1 È 5O°• °xPrim€T le Éusv fiïtfër et að“t€T marteau. Mettre macérer ces noyaux écrasés pendant 3
5 ¥8 de Sucre dissous dans 5 litres d`€au· L° €uig“°' mois dans 5 litres d'alcool (environ 40°). Ajouter
let est encore meilleur avec les merises sauvages _ 575 E de euere par litre d·eleeel_ Filtrer et mettre
plutôt qu'avec des cerises. en bouteille.
   
SIROP DE CEFJSE LIQUEUR DE PRUm=.:LLE
Dénoyauter les cerises et les mettre reposer 24 h Faire maeérer une benne poignée de prunejlee dans
dans une ouvelle couverte d'un linge. Presser les un litre dueleeel à 4O¤ pendant un mois; ajouter en
YTUÃPB Pûuï an extraire le jus- P°uT 500 B de Éua même temps 300 à 400 g de sucre; filtrer, mettre en
ajouter 870 g de sucre et donner quelques bouillons. bOuteille_
Ecumer et faire tiédir en bouteille. Pour une '
conservation, stériliser les bouteilles. GELEE DE SUREAU
-—--—-——--—-— Laisser cuire 10 minutes à partir de l'ébullition
........ 2 kgs de baies de sureau, non levées. Laisser égout-
-_ ter sans écraser. Ajouter 5 volumes de sucre pour 4
volumes de jus. Bien mélanger et laisser cuire
10 minutes.
_  ,. 9
·'·~ G?
\ Q Q
\_~
Éëëëlggëêâëlëli Guy DEWERS - Je récolte les fruits sauvages - Collection Agir et Connaître.
SCHAVENBERG , Paris — Guide des plantes médicinales - Delachaux et Kiestlé.
’, CH'BAUDET , numéro spécial - Chés plantes d‘ichi pi cmin qu'in s'in sert.
1
y,·-
 $t'_
yz Trois bow c.•2,\'
\>
»¢ »·-—”
r / ® ovh c,\¤ Sur les Boxe; éd?
,' _ "\ éë U /
  s` ‘ CCVV\ÈS\/\ &$ M?
· a
/ ‘ ' \
, ’ \
/ , \-\ I, E ·

-20-
gzuaommmsm A PICARDIE-NATURE
          : OIIUOOOOIIIlIOOIIOIODIOOIOIIOOOIOOOOIO
  xOIIOOÃIIIIOOOOOOOOIOOII|O||ll|O•I|OOl|OI|IIOIIOOIIOIUOIIIIOI
  : |IOIO•||•Ol|•••IO•I••••l•••••••••••|••|••l•••OOOIOOOIOQIOOIO `
Désirs recevoir PICARDIE—NATURE le guide trimestriel du G.E.P.O.P.
Cgggition d'abonnement : 15 francs par an.
g Anussiou ou G.E.P.O.P.
Je, soussigné (Mr, Mme, Mlle) : ......................................
  :IOOOlII•I••I•••••|••••••||•|l|•|•••I|I||ltI•••tOl••¢•OIIIIIO
 8sBxIIOOIOIIOIIOOIDOIOII••|••|•ll|I•••·•~|I|OI||OI|I•••••e•-•~|•
Déclare adhérer au G.E.P.©.P.
Déclare renouveler mon adhésion au G.E.P.©.P.
(barrez la mention inutile)
..... “i°¤ d'a°mé¤1°¤ * ê..dêÉêiï*-E9.rE*ê}E-.Éâ.î' · ‘BL¤.3ê.ÉE..èÈ-H*§--à9-?I
ê*l~EÉêà9§.êE-§9BE&î§--è-B§—£`Eê£-9E.-â9.‘È
S1 vous avez changé d'adreese, veuillez nous le préciser.
Les adhésions courent de Janvier à décembre; afin de faciliter le travail de
secrétariat nous vous serions reconnaissant de bien vouloir régler votre adhésion
au dégut de l!année.
PL H} Not; 5£RoNj NUHBAEUX Am; wuouaz PA; vomi ...ET FAIRE} APA/tkt?
Pu); W15 5EüWfE:‘FZ•¥C£j corgnnorv Poux 8~... vo; Ano.
_«·»/.,_•· Q.  _   ‘ x,
<Pr’ëi""J  o z ' WP ^ Ã ^ ^
P·   z» f ' X M ’ A ·—
 “   " V »·»» P
o u o‘î\—«»·· ·» di
97 A L IL ... ; [·\ lag _;/
ÉÉ

EXTRAITS DES STATUTS DU G. E. P. O P.
'L/Association dite ‘Groupc Environnement Protection
Ornithologie en Picardie' (G.E P O P) régie par la loi
de 1901, a pour but de contribuer a l’éducation populaire
en matière d’étudc et de protectionfde la Nature et des
oiseauxr sauvages, et de sauvegarde et d'aménagement
rationnel de l’environnement et des sites.
Elle se propose de mener toutes actions et interventions
pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces
protégées; les périmètres sensibles,§`la protection de la
Nature, l'urbanisme, dans le cadre fde législation en
vigueur'.
AGIR
En patronnant des manifestations de sensibilisation
en formant des propositions concrètes
en intervenant juridiquement contre les délits,
en intervenant auprès des pouvoirs publics et des
élus locaux
en coopérant avec les mouvements similaires.
Le GBPOP. association 'agréée’ (reconnue par les pouvoirs
publics) veut être non une ’socneté savante' mais d'abord militante.
C’est pourquoi, l’mtérêt que vous pouvez nous marquer doit se
concrétiser dans un engagement La sympathie pour notre action
ne suffira pas à résoudre les questions et à nous donner du poids.
NOUS N'AVON.S` QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION.
" L'ENVIRON`NEMENT C'EST L'ENSEMEI.E, A UN MOMENT DONNE, DES
PACTEURS PHYSIQUES, CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONOMIQUES,
PSYCHOLOGIQUES ET ETHIQUES SUSCEPTIBLES D'AVOIR UN EFFET DIRECT
OU INDIBECT, IMMEDIAT OU A TERME SUR LES ESPACES, LES ESPECES BT
LES ACTIVITES HUMAINES. "
(définition donnée par le conseil international de la langue
française aulcongrès d'Aix-en—P1·‘ovence en 1972) I
Mlle °•t1|;|·°•dI•• An|•••