FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES
A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 ,‘ -1
4 E > Association régie par la loi du 1°'juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1€ \   '\€·' 1
•~. Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé  0 ‘
—7
La FÉDÉRATION FRANCAISE DES SoC1ETES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue
d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou
partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature.
La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de
développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique
française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts).
La FÉDÉRATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90
volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés
destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en
France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux
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les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution.
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Chîlopodes publié en 1930. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité.
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Montpellier, le 6 avril 2007
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` ELEMENTS
Faune des Myrîapodes
de France
CHI LOPODES »
H. W. BROLEMANN

TABLE DES MATIÈRES
Table des Matières. . . . .................................... V
Index alphabétique des noms scientifiques .................... IX
Errata ...... . .......................... . ............... XX
Avant-Propos et clef des Classes. . . ......................   I
Notions pratiques : récolte ..... . ........................·. 4
—— conservation ....... . ...,............ 5
—- technique ..... . ....................... 7
—— détermination ..... . ................... 9
Classe CHILOPODA : organisation générale ..... . .......... Il
— développement postembryonnaire ..·.... 24
— biologie ...... . ....................... 29
— zoogéographiei .... . . . . ................ 32
— classification et clef des Ordres. ........ 36
l" Ordre GEOPHILOMOBPHA. ............................. 39
Clef des espèces françaises de Geophîlomorpha .......... 52
l" Famille : Himantariidae ..... . ....................... 58
Tribu : Himantariini ...... . .................. . ..... 59
I" Genre 2 Himantarium ..... . ............. . ..... 59
H. Gabrielis ..... . .............. . ..... 60·
2* Genre : Pseudohimantarium ..... . ....... . ..... 63
P. mediterraneum ...... . ........ . ..... 63
3° Genre : Himantariella ....... . .......... . ..... 65
H. scutellaris ...... . ............ . ..... 65
4* Genre : Haplophilus ........ . ............ . ..... 67`
H. dimidiatus ..... . ............. . ..... 67
H. Arcis-Herculis ..... . .......... . ..... 69
H. subterraneus ..... . .......... . ..... 70
5* Genre : Nesoporogaster ....... . ........ . ..... 74
N. souletina ..... . ............... . ..... 74
' ô' Genre : Stigmatogaster ..... ` ............ . ..... 76
S. gracilis ...... . ............... . ..... 77
2‘ Famille : Mecistocephalidœ .... . ..................... 79
Genre : Mecistocephalus ...... . .... . .......... 79
M; maxillaris ...... . .................. 8l

Vx TABLE mas MA'r1ÈnES_
3° Famille : Schendylidœ. . .` . . .......................... 84
Tribu : Schendylini ..... . .................... . ..... 84
1°' Genre : Hydrosehendyla. . .` . . ................ 87
_ H. submarina ....... . .......... . ..... _ 87
2° Genre : Schendyla ........ . .................. 89
~ S. mediterranea. . . .................... 91
S. Vizzavonae. .` .... . ...... ` ............ 93
S. zonalis. . . . ......................   95
S. nemorensis .... . ............ . ........ 97
3° Genre : Brachysehendyla .... . ........... . ..... 99
· B. Monœei ...... . .............. . ..... 101
B. Monodi ..... . ............... . ..... 103
U B. montana .... . ................. . ..... 105
B. armata ...... . ............... . ..... 107
B. dentana ...... . ................ . ..... 109
4° Famille : Geophilidae ...... . ........................... 111
1" Soue-famille : Dîgnathodontinae. . ..................... 112
I"' Genre : Henia ..... . ............................ 113
H. bicarinata ......   . .` .................. 115
2" Genre ~; Dignathodon ...... . ............... . ..... 117
D. microcephalum ...... . .......... . ..... 119
3" Genre : Chaetechelyne ..... . ..................... 120
C. vesuvîana ...... . ..................... 121
C. montana ....... . ..................... 124
4* Genre : Seolioplanes ...... . ............... . ..... 124
S. acuminatus ...... . .............. . ..... 125
S. maritimus .............. . ....... . ..... 128
2° S0us·fami11e : Geophilinae ..... . .........,............ 129
` l" Tribu : Ribautiinî ...... . .......................... 129
5" Genre : Gnathomerium. .... . .................... 130
G. inepinatum .... . .......,.............. 131
2' Tribu : Geophilini ..... . ............................ 133
6** Genre : Paelhymerium ....... . ................... 133
P. ferrugineucm ...... . .............. . .... 134
7' Genre : Pleurogeophilus .................. . .· ..... 137
P. mediterraneus ...... . ........... . ..... 139
8* Genre : Clinepodes ...... . ..... ' ............ . ..... 141
C. linearis ...... . ................. . ..... 143
C. poseidonis ....... . ............. . ..... 144
9“ Genre : Galliophilus ....... . .... . ............... 147
G. beatensis ....... . ............... . .... 147
10** Genre : Necrophlœophagus ....... . ......... . ..... 149
N. longicornis .... . .............. . .... 151
11* Genre : Geophilus ....... . ...... . .......... . ..... 153
G. carpophagus ..... . .............. . .... 4 . 155
G. electricus ...... . ..... . .......... . .... 157
G. proximus ...... . ..... ' ........... . .... 159

_ TABLE DES MATIÈRES vn
G. pyrenaicus .... . .............,. . .... 161
G. Chalandei ...... . ................ . .... 163 _
· G. Osquidatnm ...... . .............. . .... 165
G. Joyeuxî ...... . ...... ` ........... . .... 167
G. algarum ....... . ............... . ..... 171
G. fucorum ....... . ................ . .... 172
G. insculptus ....... . ............. . ..... ·l75
G. Gavoyi ...... . ................. . .... 178
G. pusillus ....... . ............... . ..... 180
12° Genre : Brachygeophilus ..... . ........... . ..... 181
B. truncorum ....... . .............. . ..... 181
G. Richardi ....... . ............... . ..... 185
3° Tribu : Eurygeophilini ...... . ....................... 186 ·
13* Genre 1 Eurygeophilus ....... . .......... . ........ 187
I . · E.multisty1iger ...... . ............. . ..... 187
14° Genre: Chalandea ...... . ............ . .......... 190
C. pinguis ....... · ............ . .......... 191
2' Ordre : SCOLOPENDROMORPHA .... . ..................... 194
Clef des espèces françaises de Scolopendromorpha. ........ 200 '
1“ Famille : Scolopendridae. . . .................. ·. È ....... ‘. . 201
Genre : Scolopendra ..... . ....................... 201
S. cingulata ..... . .,........... . . . ........ 202
S.` canidcns ...... . .............. . ....... 204
2* Famille : Cryptopsidae ..... . ........ . ........ . ..... _205 _
Genre : Cryptops .... . .................. . ...... 205
C. Savignyi ..... . ................. . ..... 207
C. trisulcatus ...... . ........... . ........ 211 _
C. Parlsi ..... . ............... . ...... . . . 214
C. hortensis ..... . .............. . . . . ..... 217
3* Ordre : LITHOBIOMORPHA. . . ............................ 220
Clef des espèces françaises de Lithobiomorpha. . ........... 233
Famille : Lithobiidae ...... . ................. . ........... 239
I" Sous-famille : Lithobiinae ..... . ..................... 239
l" Genre : Bothropolys ..... . .......... . ............ 240 `
B. longicornis ..... . .............. . ...... 241
B. fasciatus ..... . .............. . ..... 245 *
' B. elongatus ..... . ............ . .......... 247
. 2' Genre : Liihobius ...... . ............ . .......... 249
L. punctulatus ........ . .... . .......... 250
L. variegatus ..... . .......... . .......... 252 `
, L. peregrinus ...... . ...... . ..... . .... ... .· 254
· L. forficatus. . . . . . ...... . ............ ,. . . 257
L. Fagniezi ..... . ................. . . . . 259
L. piceus ..... . ........ . ................ 260
L. dentatus. . . . . . .... . ........ . ......... 263
I

vm TABLE mas MATIÈRES
L. melanops ...... . ....................... 263
L. aulacopus ...... . ....................... 266 ·
L. nicœensis ..... . ....................... 269
L. nigriforis ..... . ......................... 271
· L. troglodytes ...... . ..................... 272
L. speluncarum ...... . ....... . ........... 277
L. crypticola ....... . ..................... 279
L. trîcuspis ...... . ....................... 281
L. agilis ...... . ........ . .................. 285
L. stramineus. . '. . . ........................ 286
L. bostryx ...... . ......................... 287
L. _acu·minatus ..... . ....................... 288
L. borealis ...... . ........................ 290
L. lapidicola ..... . ....................... 291
‘ L. erythrocephalus ..... . ................ .. 293
L. pusillus .... . ........................... 294
L. Ribauti ..... . ......................... 295
L. pilicornîs .... . ......................... 297
L. Blanchardi .... . ....................... 300
L. ·typhlus ..... . ............ . ........... 300
· — _ L. allotyphlus ...... .. .................... 303
L`. mutabilis ...... . ....................... 304
L. pelidnus ..... . ......................... 306
L. cavernicola ..... . ....................... 307
L. inermis ....... . ........................ 308
L. castaneus ..... . ........................ 311
L. ealcaratus ..... . . ...................... 315
L. mutîcus ...... . ......................... 317
L. lucifugush ..... . ....................... 320
L. aeruginosus ....... .l ........ ` .......... 321
L. microps .... . ........................... 322
L. curtipes ..... . ......................... 324
L. crassipes ...... . ....................... 325
L. 'Duboscqui ..... . ....................... 328
` 2° Sous-famille : Henicopînae ..... . ..................... 331
Genre : Lamyctes .... . ............................ 333
Ii. fulvicornîs ..... . ....................... 333
L. cœculus ..... . ......................... 336
4* Ordre : SCUTIGEROMORPHA .... . ....................... 338
Famille : Scutigeridae ..... . .............................. 348
Genre . Scutigera ..... . ........................... 348
~ S. coleoptrata ....... . ...... ' .............. 348 ~
Esquisse phylogénique .... . ............ L ......... . ....... 350
Indeng bibliographique ..... . ........................ , ........ 362

INDEX ALPHABÉTIQUE DES NDMS SCIENTIFIQUES
Les noms en italiques sont ceux dessynonymes. Les chitrss gras sont
ceux des pages contenant les descriptions. ·
Acumînatus, Lithobius ...... . ...................... 34, 239 288
acuminatus, Scolioplanes ...... . ................ 32, 54,' 125 128
Adelea ....... Ã .......................................... 32
Adelina ...... . ................................. '. . .L ...... 32
aeruginosus, Lîthobius. . . ............................. 235 321
agilîs, Cryptops. . . .....................,·· . ........... 207 214
agîlîs, Lithobius. . . . ................................... 239 285
aleator, Gcophilus ..... . ................................... 139
aleator, Lithobius crythmccphalus. . . .................. 239 294
algarum, Geophilus .... . ......................... 35, 56, 171 ·'172
algcrianus, Lîthobius ..... . ................................. 311
allotyphlus, Lithobius .... . ..................... 35, 234,`23ô 303
alpcstrîs, Gcophilus electrîcus .... . .......................... 159
alpinus, Bothmpolys elongatus. . .................. 233, 247 249
alpinus, Geophilus. . . ................. ' ..................... 159
anamorphes ....... . .................................. 24, 37 352 ·
mzaunicnsîs, Geophilus ....... . ............................. . 125·
angusta, Huplophilus dimîdiatus, var. .... Z ........... 53, 54 68
azzomalans, Cryptops ...... . ................................. 207
Antcxmophorus. ..... . ..................................... 32 ,
Apcnuinorum, Brachyschendyla ..... . ....................... 99
Archilithobius ...... . ............................. 27, 240 360
Arcis-Hcrculis, Haplophilus .... . ..................... 35, 54 69
A1·cis·He1·cuIis, Stîgmatogasler .... . ........................... 69
ardesîacus, Lilhobîus ........................................ 260
armata, Brachyschendyla. . . .................... 35, 58, ·l0l 107
armata, Schendyla .... . ..................................... 107
Arthronomalus ....... . .......................... 133, 149 153
Astcnoschcndyla ..... . ..................................... 100
audax, Lithobîus .... . ............................ . .......... . 314
audax, Lithobîus castaneus ..... . ............... ` ....... . 236 814
aulacopusf Lithobîus. . . . ....... . ............ . ..... 34, 237 266

x INDEX AL1>1~1ABÉT1QUE'
Ballophilidae ...... . ....................................... 84
Ballophilinac ...... . ....................................... 84
Ballophilini ....................................... . ....... . 84
banalica, Scolopendra ..... . ................................ 202
barbarîca, Orya ..... . .................... . ............. 32 356
Barrouxia ..... . ...... . . . , ........................ . ........ 32
beatensis, Galliophîlus ...... . ......... - .... . . . . 35, 57, 147 147
beatezzsis, Lithobius .... . .............................,..... 314
hicarinata,Henîa ..... . ......................... 52, 113, 115 137
bicarinatus, Scotophîlus ..... . .......... . .................... 115
bîcolor, Litlwbius ..... . . . . , ...,. . ........................... 317
Blanchardi, Lithobius .... . ............................. 235 300
boreallis, Lithobius ..... . ........................ ' . . . 33, 237 290
. boètryx, Lithobius ..... . ....... î ................,...... 2 38 287
Bothriogaster. . . `. . ......................................... 35
Bothrîogastrinae ...... . ..................................... 59
· Bothriogastrini ..... . ..................................... -.. 59
Bothropolys ...... . ........... 34, 224, 228. 233, 240, 240, 250 359
Brachygcophilus ..... . ...... ' ................... 5 2, 133, 181 358
Brachyschendyla (genre) ,.... . .............. 52, 87, 99, 357 358
Brachyschendyla (s0us—genre) ................................ 100
Brasilophîlidae .... . .................................... '. . 111
. breviceps, Geophilus ..... . ................................ 125
brevicornîs, Gcophilus ..... . .............................. 143
brevilabiatus, Orphnaeus. ..... . ............................. 32
breviunguis, Cryptops .... ·. ......... . ......................... 207
brîtannicus, Lithobius piceus ..... . ..................,....... 263
Brolemannî, Himantarîum ..... . ............................. 63
bucculentus, Lîthobius .... . ................................. 263
, Calcaratus, Lithobius .... . ................... 30, 34,‘ 235, 315 324
calcamlus, Lithommnus ..... . . .............................. 315
Canestrinii, Geophilus. .... . ................................. 121
. carniolensis, Mecîstocephalus ...... . ........................ 79
carpophagus, Geophilus .... . ....... 33. 45, 56, 112, 155, 155 358
castaneus, Lithobius ..... . ............................ 236 311
caucasicus, Cryptops ...... . .................,............... 207
cavernîcola, Lithobius ....... . ...................,...... 234 307
Cenmatobîidae.   . .................. . ........ . ........ 233 239
Cermatobîus. ..... . ....................................... 233
Chaetechelyne .... . ......................... 51, 52, 113, 120 125
Chalandca ....... . ............................. 35, 52, 186 190
Chalandei, Gcophilus ..... . ........................... 35, 56 163
Chilenophîlînac ..... . ..................................... 129
CHILOPODES ...... . ........................... ,, . . 1, 11 36
Chitridiopsis ...... . ............................... , ....... 32
cingulata, Scolopendra ..... . .........,............. 31, 200 202
cingulaloides, Scolopendrq. . , , . .,,,.........,.... ' ....... · ..... 202

' INDEX ALPHABÉTIQUE xx.
cîspadamzs, Geophilus ..... . ................................. 180
clavipes, Scolopendra .... . ................................. 204
Clînopodcs ..... . ............................... 34, 52, 133 141 ‘
cœculus, Henicops ...... . ........ . ...................··.. 336
rœculus, Lamyctes .... . . ...................... 36, 234, 336 336
cœculus, Lamyclînus .... . .................................. 336
cœculus, Lithobius ..... . ................................... 336
colcoptrata, Scolopendra .... . .............................. . 348
coleoptrata, Scutigcra ...... . ........ . ........ 28, 30, 31, 347 348
communis, Lithobîus ..... . ................................. 304
complzmata, Haplophilus su·btcrraneus, var .... . .......... 53 73
condylogaster, Geophilus ...... . ...................... 155 156
confossa, Stigmatogaster ..... . ............................... , 76 _
convenicus, Lithobius for/`icatus .... . ...................... `. 257 '
Coquerellî, Lîthobîus ..... . ................................. 259 ·
coriaceus, Lithobîus .... . . .................................. 257
corsicus, Bothropolys clongatus. . ......... Ã ........ 35, 233 249
corsicus, Lîthobius impressus .... . ........................ ' . . . 249
_ crasslpes, Geophîlus ...... . ................................. 125
cmssîpes, Lithobîus .... . ......................... 221, 235 325
crassîpes, Monotarsobius ...... . ............................. 325
crassipcs, Scolîoplanes .... . ............................... 128
(]RATEROSTI·GM~OMO·RP1IA ..... . .................. 37, 354‘ 360
Cratemstîgmus. . . . ............... . .................... 41 233
cristata, Cryptops Parisi, var. . . .............................. 217
crypticola, Lithobius .... . ..................... 35, 237, 238_ 279
Cryptopîna .... . ........................................... 200
Cryptops ..... . ........................... 26. 200, 205, 205 359
Cryptopsîdae .... . ................................. 36, 200 205 `
curtîpcs, Lithobius ..... . ...................... 34, 235. 250 324
curtîpes, Monolarsobîus. . . . .................................. 324
curtirostrîs, Lilhobius .... . ................................. 257 1
Cyclospora .... . ...................... . .................... 32
Dactylophorus ..... . ....................................... 32
dcbilis, Geophilus ins>culptus .... . .....................·· 55 177
decipîens, Geophilus algarum .... . ....................... 56 172
delicatulus, Lilhobîus .... . .................................. 251
dentata, Brachyschendyla .... . ...................... 35, 58 109
dentatus, Lithobius .... . ........................... 34, 237 263
devia, Henia .... . ..................... h ..................... 113
Dladenoschîsma ..... . .............. _ ........................ 7 6
Diccllophîlîdae ..... . ...................................... 79
Dîcellophilinae .... . .... ' ......... · .......................... 7 9
Dignathodon. Ã . . ................... 30. 49, 52, 113, 117, 122 127
Dignathodontïdae ..... . ........... - .................... 1 11 112
Dignathodontinac ...... . .............................. 112 129
dimîdiatus, Hapl0phi1·us ..... ' ......................... . . 67 70

XII INDEX ALPHABÉTIQUE
DIPLOPODES ..... . ....................................... · 1
Doriae, Lîthobius .... . ............... . ..................... 299
Doriae, Lithobius pilicornis. . . ...................., 238, 298 299 ·
Doriae, Scolopendra. .... . .................................. 202
Duboscqui, Lithobius .... . ................. 33, 234, 235, 324 328
Echinomera .... . . .................................. . . . Ã .... 32
Eohinoschendylal . . . ......,............................... , 89
‘ Echinospora ..... . ......................................... 32
Eimeria ..... . ............................................. 32
electrîca, Scolopendra .... . ................................. 157
electricus, Geophilus .... . . . . ........ 32, 33, 55, 157, 163, 177, 358
elongata, Geophîlus Gavoyi, forma .... . ........... . ...... 178 180
elongata, Haplophilus subterraneus, forma. . .................. 73
elongata, Henia bicarinata, forma .... . ............. . ......... 115
elongatus, Bothropolys .... . .................... . ...... 233 247
epîmorphesl . . . .................................... 24, 37 352
erythrocephalus, Lithobius .... . ................. 34, 236, 291 293
Escaryina ..... . .................................... : ...... 84 ‘
Eulithobîus ..... . ..................................... 240 359
europœum, Pseudohimantarium medîterraneum. . .......... 54 63
Eurygeophilini .... . ............................... 129, 186 359
Eurygeophilus ..... . ................... 35, 52, 186, 187, 187 190
exarmatus, Lithobius Duboscqui .... . ................... 234 331
excavata, Nesoporogaster souletîna. . . ...................... 76
excavatus, Ncsoporogqster ..... . ..................... . ...... 76
cxiniius, Lithobius .... . ..................................... 311
Fagniezi, Lîthohius .... . .. ......................... 221, 238 259
fasciatus, Bothropolys .... . .......,..................... 234 245
fasciatus, Lithobius .... . ................................... 245
. 1`aucium, Lithobîus acuminatus .... . ......... T ......... 239 289
ferrugineum, Pachymerium. . . .................. 34, 55, 134 134
ferrugîneus, Geophilus .... . ................................. 134
fcrrugîneus, Mecistoccphalus ..... . ......................... 79
festivus, Lithobius. . . ....................................... 245
_fIava, Scolopeudra .... . .................................... 151
flavîdus, •C]în0p0dcS. . . .................................... 141
flavus, Geophilus. , . . .......,............................... 151
forccps, Selista .... . ................................... 348 349
forcipata, Scolopendra. . . .................................... 257
forficata, Scolopendra .... . .................,............... 257
forficatus, Lithobius ..... .. . . .......... 26, 27, 236, 250, 257 299
Fortisîa .... . ....................................·.... . ..... 32
fossor, Lithobius. . . . . .,....... Q ......................... Ã,. 260
Fosteri, Lithobius Duboscqui ..... . .................... 234 331
' foveolatus, Scnipeus .... . ................................... 143
fucorum,·Geophî1us .... . ....... . ............. 36, 56; 57, 172 174
fulva, Scolopendmx ..... . ....... Ã .......................... 202

_ INDEX ALPHABÉTIQUE xm
fulvicornîs, Hcnicops .... . ................................. 333
fulvicornis, Lamyctes .... . ..................... 234, 333, 333 336
Gabrielîs, Himantarium ...· . .............. 46, 47, 54, 59, 60 63-
Gabrîclîs, Scolopendra .... . ................................. 60
Galatheac, Lîthobîus .... . ................................... 297 `
Gallîophîlus .... . ....... 1 ..................... 52, 133, 147 151
Gavoyi, Geophilus .... . ......................... 35, 55, 178 180
Geophîlîdae .... . ................ 36, 41,52, 85, 111, 129, 302 357 '
Geophîlina .... . ................................ , _ .... 133 358_
Geophilînae ...... . .......................... 112, 129, 129' 133
Geophilîni .... . ......................... 129, 133, 133, 186 359
GEOPHILOMORPHA. ll, 24, 29, 32, 36, 37, 38, 39, 353, 354, 356 357
Gcophîlus. . . ..... 44, 52, 133, 149, 151, 153, 163, 180, 181, 187 358
gcrmanica, Scolopendra ..... . ............................... 207 '
Gervaisi, Haplophilus Sll·btCI`I`311€’\lS .... . ........... 34, 53, 73 76
Gervaisîz', Himantarium .... . ................................. 73
glabratus, Lîthobius. . . ...................................... 263
Gnathomerium .... . ........................ 35, 52, 130, 130 358
Gonibregmatidae .... . .......................,.............. 111
Gonîbregmatînae .... . . . .. ............................. 111 112
gracîlc, Himantatium .... . .................................. 77
gracîlis, Gcophîlus .... . ..................................... 178
gmcilis, Lithobius .... . ..................................... 333
gracilis, Stigmatogaster. .   .......................... 53, 76 77
gI·aci1itarsîs,·Lîth0bius pîceus .... . .................. 35, 239 262
gracca, Scolopcndra ..... . ................................ 202
grossipes, Lithobius ..... . .................................. 245
Guildingiî, Mecistocephalus ..... . ....... · .................... 81
Gulliverî, Mecistocephalus ..... . ............................. 81
Haplogaster ..... . ......................................... 67 ·`
Haplolîthobius ..... . ....................................... 249
Haplophilînac .... . ........................................ 59 ·
. Haplophilînî ..... . ......................................... 59
Haplophîlus ..... . ....................... 52, 59, 63, 67, 74 76
Harpolithobius ..... . ................................... 20 240 '
« Hcmilithobîus .... . ........................................ 240
Hcnia .... . ...... È ............ 49, 52, 113, 113, 117, 119, 120 121
Henîcopînae ...... . .......................... 233, 239, 331 360
Henicops ..... . . · · ................................... 233 333
Henîinae ..... . ................... . .................... 35 358 _
Hcniinî .... . ......................................... 112 129
hcxodus, Lîthobius pilîcornis .... . ...................... 236 299
Hîmantarielüa ..... . ................................ 52, 59 65
Himantariidac .... . ....................... 35, 36, 41, 52, 58 356
Himantarîinac .... . ..................................... 58 · 59
Himantarîinî .... . ..................................... 58 59
Himantarîum .... . ................ . ............. 52, 59, 63 357 ,

xxv INDEX ALPHABÉTIQUE
hirtitarsis, Cryptops Savignyi .... . ..................... 201 211
hispanica, Scolopendra .... . ................................. 202
hispanîcum, Himantarium .... . ............................. 63
hortensis, Cryptops .... . ........................... 33, 201 217
hortensis, Cryptops .... . ............................... 214 217
hortensis, Lithobius .... . .............. , ..............,..... 257
` hova, Himantarium .... . ................................... 60
hyalînus, Cryptops ..... . . .................. . ............... 211
Hydroschendyla .... . ..................................... 52 87
Impressus, Geophilus .... . .................................. 159
impressus, Lithobîus .... . ................,.................. 247
înaequidens, Lîthobius .... . ................................. 260
înermîs, Lithobîus .... . ............................... 234 308
inopinatum, Gnathomerium .... I ..................... 56, 131 131
insc111·ptus, Geophilusr .... . ...,............ 34, 55, 159, 175 178
italica, Scolbpendm .... . ................................... 202
Joyeuxi, Geophilus .... . ............................. 35, 56 167
Kcrvillei, Geophilus .... . ..............................,.... 134
Khroumirîophilus .... . ............... . ..................... 133
Laevîlabrum, Lithobius .... . ............................... 257
lacvipes, Himantarium .... . ......,............. , ............. 77
Lamnonyx .... . ........................................... 79
Lamyctes .... . ....,.............. A ....... 226, 228, 233, 331 333
Lamyciinus. . .. . . ...................................... 333 337
lapidicola, Lithobius. . . .............. 228, 236, 237, 238, 291 295
latro, Lithobius mutabîlis .... . ......................... 235 306
Leachii, Lîtlwbius .... . . .................................... 257
linearis, Clinopodes ..., . ...................... 55, 141, 143 144
linearis, Slenolaenia .... . ................................... 143
lineata, Scolopendra .... . ........................ Ã .......... 348` `
Linotaenîa. . . .............................................. 124
Lithobiidae .... . ............................. 36, 233, 239 239
Lîthobiinae ..... . ................................ 233, , 239 240
LITHOBIOMORPHA , . 11, 24, 26, 36, 37, 220, 233, 353, 354, 355· 359
Lithobius (genre). 29, 32, 224, 228, 233, 240, 249, 335, 339, 342, 359 360
Lithobius (sous-genre) .... . ............................ 240 360
kLitI10namu1s ..... . .................................. , ..... 249
litomlis, Lithobizzs .... . ..................................... 245
livida, Cermatia .... . ....................................... 348
longicornis, A1·t1u*0n0maIus. . . ........................ . ..... 151 ·
longicornis, Bothropolys .... . ............. . ........ 234, 241 244
longicornîs, Gcophîlus .... . ................................. 151
longîcornis, Lithobîus ..... . ................ . ............... 241
l011gic0I‘nîs,' Necrophlœophagus ..... . ........ 32, 34, 56, 151 151
longipes, Lithobius .... . .................................... 297

' tnmax ALPHABÉTIQUE XV
Iongîpes, Scutigcra .... . ..................................... 348
longissimus, Geophîlus .... . ................................. 180
lubricus, Lithobius .... . .... , ................................ 315
lucifugus, Lithobius. . . ....................... . .... 234, 235 320
luridus, Geophilus .... . ..................................... 155
Iusitanica, Scolopendra oraniensis .... . ....................... 201
Macilentus, Litlwbius .... . ..................... . ........... 285
maritimus, Geophilus ........................................ 128
maritimus, Scolioplanes .... . ................... 34, 53, 125 128
maroccana, Himantariella ..... . ............................ 65
Martini, Bothropolys longicornis .... . ........... 234, 243, 244 244
Martini, Lithobius [Polybothrus] .... . ....................... 244
Martini, Lithobius [Polybothrusl fasciatus. . . ............... ` . . 244
Mutulicii, Lithobius .... . ................................... 221.
maxillaris, Gcophilus . . . .................................... 81
maxillaris, Lamnonyx .... . ................................. 81
maxillaris, Mecistoccphalus ..... . ................ 36, 52, 79 81
Mecistocephalidae .... . .................. 36, 41, 52, 79, 356 357
Mecistoccphalinae .... . ..................................... 79
Mecistocephalus .... . . .. .... _ .................. 25, 37, 43, 52 79 '
mediterranea, Schendyla .... . ....................... 57, 89 91.
mcditcrnmea, var. lusitana, Scolopcndm .... . ................. 204
mcditerraneum, Pseudohiinantarium .... . ........... , ..... 46 63 _
mediterraneus, Geophilus .................... . ............... 139
mediterraneus, Lithobius .... . ............................... 299
mediterraneus, Pleurogeophihus ..... . .............. 57, 139 139
Mcincrtophilus ..... . ....................................... 67
mclanoccphalus, Lilhobius. . . ................................ 263
melanops, Lithobîus .... . ........................... 34, 237 263
Mcsocanthinae ..... . ....................................... 59
microccphalum, Dignathodon .... . ............... 52, 53, 117 119
microccphalus, Geophilus .... . ............................... 119
microccphalus, Thalthybius .... . ........................... 45
mîcrops, Lithobîus .... . ........................... 235, 322 324
Microschendyla .... . ....................................... 100
_ Molleri, Lithobius. . . ........................................ 250
»M0n0di, Brachyschendyla .... . ................. 35, 58, 100 103
Monœci, Brachyschendyla .... . ....................... 35, 57 101
Monœcl', Schendyla ..... . .................................. 101
mononyx, Lithobius tricuspis .... . ..................... 238 '284
Monotarsobius. .... . ................ . .................. 249 250
montana, Brachyschendyla ...... . .............. 57, 100, 105 109
montana, Chaeteohelyne .... . . . . ............................ 124
montanus, Lilhobius ...... . ................................. 245
morsicans, Scolopendra .... . ............................... 202
morsitans, Scolopendra ..... . ............................... 36
multîdentatus, Bothropolys .... . ............................. 241

11Vx ÉNDEX ALPHABÉTIQUE
mu·1·tisty1igcr, Eurygeophîlus ..... . ........................... 187
muscorum, Lîthobius .... . ................................... 257
mutabilis, Lithubius ..... . .................. 34, 235, 237, 304 306
muticus, Lithobius .... . ............................... 235 317
Nannophîlus ..... . ......................................... 87
naxius, Gcophilus .... . ..................................... 143
Necrophlœophagus .... . ........................... 52, 133 149
neglectus, Haplophilus subterraneus ..... . .............. 53 73
nemorensis, Schendyla .... . ..................... 57, 89, 97 97
Neolithobius ..... . ......................................... 240
Nesoporogaster ..... . .............................. 52, 59 74
nicœensis, Lithobius .... . ............................. 237 269
nicœensis, Lithobius nodulipes. . . . ........................,. 269
nigricans, Scolopendra. .... . ............................... 348
nigrifrons, Lîthobius ..... . ...... . .................. 34, 237 271
Nina ..... . ............................................... 32
° nodulipes, Lithobius .... . ................................... 271
numidicus, Cryptops .... .- ............ . ...................... 207
Oblongocribcllata, Chaetechelyne montana. . .............. 54 124
obscura, Scolopendra .... . ...... . ,.......... . .............. 202
occidentalis, Lîthobius spcluncarum. . . ................ Ã . 238 279
occitanîca, Stîgîmatogaster gracilis .... . ................... 53 79
ochraceus, Cryptops. . . ...................................... 217
octops, Lithobîus ..... . .................................... 315
Oligobothrus ..... . .......................... , .............. 249
oligopus, Orinomus. . . ................................. 155 180
olîgopus, Orinophilus .... . ................................... 180
olivarum, Haplolithobius .... . ............................... 331
olivarwm, Lithohîus Duboscqui .... . ......................... 331
Onychopodogastcr ..... . ................................... 141
oraniensis, Rhadinoscytalîs czmidcns. . . . ..................... 204
oraniensis, Scolopendra .... . ............................... 204
oranîensis, Scolopendra canidens ..... . ................ 200 204
Orinomus ..... . ..................................... T 153 155
Orinophilus ...... . .................................. 153 155
Oryidae .... . ............................................. 356
Osquidatum, Ge0phî1u«s ..... . .......... 56, 165, 168, 169, 171 173
Pachymerinac ..... . ............ . ..................... 129 133
Pachymerium .... . ....................... 52, 133, 133. 358 359
pallens, Cryptops .... . ..................................... 217
palustris, Geophîlus ..... . .................................. 159
Parisî, Cryptops .... . ......................... 34, 201, 214 217
parvolus, Lithobius ..... . . .................................. 259
parvus, Rhombocepluzlus ..................................... 202
paucidens, Cryptops hortensis .... . ............ . ........ 217 219
pauciporus, ·Crypt0ps hortensîs .... . ........................ 219

INDEX ALPHABÉTIQUE XVII
PAUROPODES .... . ..................................... 1 2
Pcctinifolîinae. . . ...................................... 111 112
Pectiniunguis .... .' ......................................... 357
pclidmxs, Lithobius. . . ...................... . . . ., . 235, 237 306
penetrans, Scolopcndra. . . .................................. 202
percgrinus, Lithobîus. . . ............................ 34, 239 254
peregrînus, Lithobîus forfîcatus ..... . ........................ 254
~ Phasioptcryx ..... . ........................................ 32
pi-ceus Lit'h0bius ..... . ............................ 34, 239 260
pilîcornîs, Lithobius. . . ................ Z ........... 35, 238 297
pinguis, Chalzmdea. . . .......................... 35, 53, I90 191
pînguis, Gcophilus. . . ...................................... 191
pleonops, Lithobius. . . ...................................... 293 _
Pleurogeophîlus .... . .......... 34, 52, 133, 137, 141, 143, 148 153
Plutonirum. . . .............................................. 198
Polybothrus. ·. . ....... Ã .................................... 240
Polycricus ...... . .............. · · ........................ 133
porosa, Stîgmatogastcr gracilis ...... . ...................... 79
porosa, Stigmatogaster gracilis. . . ............................ 79
poseîdonis, ·Olîn0p0d·es .... . ............................. 55 144
Proctotrypes .... . ......................................... 32
pmmînens, Brachyschendyla montana ...... . ............ 57 107
proîrîncîalis, Stigmatogastci gracilis .... . ................ 53 77
proximus, Geophîlus. . . ........,........... 33, 56, 159, 159 177
Pseudohîmantarium. . . ........................ 52, 59, 63, 65 357
Pseudolîthobius. . . ............................... 288, 240 359 `
punctatus, Cryplops. . . ...................................... 207
punctifrons, Mecistocephalus ..... . .................. 79, 81 83
punctulatus, Lithobius .... . ........................ 31, 233 250
punctulatus, Lithobïus ..... . .......................... 245 250
pusîllifrater, Lithobîus pusillus. . . ...................... 239 295
pusillus, Geophilus .... . ................ 34, 55, 153, 155, 180 358
pusîllus, Lit·h0bius. . . .............. _ .................... 236 294 _
pusillus, Lithonannus ..... . ................................ 294
pygmaeus, Geophîlus. . . ................................ 34 180
pyrenaeus, Geophilus ..... . ................................ 161
pyrenaica, Lîthobius aulacopus, var. . . ................ 35, 237 268
pyrenaîcus, Gcophîlus. . . . .. 35, 56, 160, 161, 163, 165, 167, 172 174
pyrenaîcus, Lifhobius. , . .................................... 310
pyrenaîcus, Lîthobîus înermîs .... . ................. 35, 234 310
Rhadlnoscytalîs .... . ....................................... 201
rhaetîcus, Lithobius .... . ................................... 281
Rhopalonia. . . . ....................... 1 .........,.......... 32
Rîbautî, Brachygeophilus truncorum .... . ................ 56 185
Ribauti, Geophîlus truncorum. . . l ............................ 185
Ribauti, Lîthobius. . . . ................ 35, 224, 234, 236, 238 295
Ribautlina .... . ........................................... 129
Ribautiîni ..... . .................................. 129, 129 358
Rîchardi, Brachygeophilus .... . .. ................... 35, 56 185

7
Xvm INDEX ALPHABÉTIQUE
Richardi, Geophilus ..... . .................................. 185
rosulans, Linotaenîa. . . .................. . ................... 125
rugulosum, Himantarîum. . . ............................ 60 63
rupicola, Lithobius piceus. . . .............................. . . 275
rulpicola, Lithobius troglodytes. . . ............ L . . . 35, 238, 275 275
Sanguineus, Gcophilus .... . ................................ 125
Savignyî, Cryptops .... . ................... 33, 200, 207, 211 215
Savîgnyi, Scolopendra ....,............................... . . . 202
Schendyla (genre). . . ........................ 52, 87, 89, 99 357
Schendyla (sous-genre) .... . ...........,..................... 89
Schendylidac .... . ................... 35, 36, 41, 52, 84, 356 357
Schendylina ..... . ............. . ........................... 84
Swhendylinae .... . ......................................... 84
Schendylini ..... . ................... . ................ 84 84
Schendylurus .... . ................. J. ...................... 357
Schizoschendyla ..... . .......................,............. 99
Scnipœus .... . ............................................. 141
Scolioplanes ..... . ................................ 52, 113 124
Scolioplanidae .... . .............. . .......................... 112
Soolopendra .... . .................. 26, 29, 30, 200, 201, 201 359
Scolopendridae ..... . .............................. 36, 200 201
Scolopendrina .... . ........................................ 200
SGOLOPENDROMORPHA. 11, 24, 25, 29, 32, 36, 38, 194, 209, 353, 354 359
Scotophilus .... . .......................................... 113
I scutellaris, Hîmantarîella .... . ....................... 35, 54 65
Scutîgera ..... . ................................ 28, 30, 342 348
Scutigeridae .... . ...................................... 36 348
SCUTIGEROMORPHA. . . ........ 22, 24, 27, 36, 37, 38, 338, 354, 355 360 ·
scutigeropsis, Lithobius troglodytes .... . ............ 238] 273 277
sedunensis, Geophilus .... . ............................. 155 156
Seuratî, Geophilus fucorum .... . ........................... 174
siciliana, Scolopendm omnïensis lusitazzica, var. . ............ 204
sîmplex, Geophilus .... . ..................,................ 32
sinuata, Lamyctes ..... . .................................... 233
Sloanei, Lithobius .... . ..................................... 297
sodalis, Geophilus .... . ................................ 155 156
Soniphilîdae, .... . ........................................ 133
Soniphilus ..... . .......................... . ........... . .... 153
sordidus, Lithobius .... . ............. . ...................... 260
souletîna, Nesoporogaster .... . ................... . 35, 54, 74 76
soulctinus, Haplophilus .... . ................................. 74
spelumcarum, Lithobîus ..... . ................... , .... 35, 238 277 U
spinosus, Lithobius bostryx .... . ....................... 239 288
Stcnotaenia ..... . .......................................... 124
Stîgmatogaster .... . ............................... 52, 59 76
stramîneus, Archîlithobius. . . ........ . ....................... 286
stramineus, Lith0bi•us .... . ......................... 35, 237 286

INDEX ALPHABÉTIQUE xxx
submarina, Geophîlus .... . ..... ; ........................... 87
submarina, Hydroschendyla .... . ................... 34, 57 87
submarîtimus, Geophilus .... . ............................... 87
subspinipes, Scolopendra .... . ........................... 35 36
subterraneum, Hîmanlarium .... . ........................... 70
subterrancus, Gcophilus .... . ...... . ........................ 70
I subterraneus, Haplophilus,. . .............. 32, 34, 53, 70, 73 77
subterrancus, Slîgmatogastcr. . . .............................. 70
subtilîs, Geophilus ..... . ................................... 125
sudeticus, Gcophilus .... . ................................... 157
sucvicus, Lîthobîus. . . ................... . ........ 1 ......... 304
sylvaticus, Cryptops .... . ................................... 217
SYMPHYLES ..... . ..................................... 1 2
Tasmanîanus, Craterostîgmus. . . . ........................ 37 360
tcnuis, Pseudohimantarium ·mcditcrI·aneI1m. . . ............. 54 64
Theatopsina ..... . ......................................... 200
Tryptoccra ..... . ......................................... 32
Trichorhynchus ...... . .................................... 32
trîcuspis, Lithobius ..... . .................. 34, 239, 281, 285 286
trîsulcatus, Cryptops ..... . ............................. 201 211
trîsulcatus, Cryptops biscarcnsis. . . . . . ,... . .; ................ 211
troglodytes, Lithobius ..... . ........................ 35, 238 272
truncorum, Brachygeophilus .... . ............... 33, 56, 181 181
truncorum, Geophîlus .... . ............................. 178 181
typhlus, Lîthobius .... . ......................... 35, 236, 238 300
Validus, Lithoblus .... . ............................. · ........ 250
variegata, Ccrmatîa .... . .................................... 348
varicgatus, Lithobius ...... . ........................... 236 252
varîcgatus, Lithobius .... . ................................... 304
vasconicus, Lithobius .... . ................................. 251
vasconicus, Lithobîus punctulatus .... . ................. 236 251
velmanyensis, Eurygeophilus multîstyliger. . . .............. 52 187
vclox, Lithobius .... . ......... ' ............... ; .............. 263
vencfica, Scolopendra ..... . ....................... . ........ 202
vesuviana, Chaetechclyne .... . ................. 54, 121, 121 124
vesuvîanus, Geophilus .... . ................................. 121
vîllosus, Lîthobîus ..... . .................... I ........ ` ...... 257
vîolantîs, Scolopendra .... . ................................. 202
viridîfrons, Scolopendm .... . .... . .......................... 202
Vizzavonae, Schendyla .... . ................. 57, 93, 95, 97 99
vulgaris, Lîthabius .... . ..................................... ' 257
Walckcnaerel, Gcophilus ..... . ............................. 60
Xanthînus, Geophîlus .... . ...... · ............ . . Ã ............ 60
Zonalis, Schendyla ..... . ........................... 57, 95 97
zonata, Scolopendra .... . ................................... 202
zwickîana, Scolopendra ..... . ............................... 202

' ERRATA .
Page vu, ligne 12, au lieu de : G. Richax·di...
lire : B. Richardi... ·
Page 46, ligne 28, au lieu de.: six articles cylindriques,
. lire : cinq articles cylindriques,
Page 181, ligne 9, au lieu de : (Biancsô et MEINERT, 1886).
_ lire : (Beaesô et ME1NEm·).
Page 202, après la ligne 23, ajouter :Type 2 Scolopendm morsitans L.
Page 205, ligne 22, au lieu de: Fémoroïdes .
_ lire : Fémoroîde ·
Page 206, in fine, ajouter : Type : Cryptops horlensis LEACH.
Page 211, ligne 16; au lieu de : trisulcatus BROLEMANN, 1902).
· lire : trîsulcatus (BnoLEMANN, 1902).
Page 237, lire les lignes 7 à 10 comme suit :
distincts. Tihia des P. II5 giilbbeux, mais sans verrue ni siillons
(fig. 408*-41091) .......................... Lithobîus nîcœensîs (131101.).
36. P:15 d·u mâle sans structure sexuelle spéciale ....................
.......................... .. . Lithobins nigrifrons LATZEL et HAASE.
Page 293, dernière ligne de la note. pour le.fémur (F) ventralement,
A au lieu de : emp ·
lire:amp Y · ‘ `
Page 369, ligne 29, au lieu de : Ibid., 1911, n° 1. · '
' lire 2 Ibid., 1911, n° 10.
Page 376, ligne 40, au lieu de : 1844 b. — ·
' lire : 1884 b. ··
Page 381, ligne 41, au lieu de : Miriapoli
lire : Miriapodi ` ·
Page 383, ligne 1, au lieu de : Côtcborgs
_ lire: Gôteborgs
Page 386, ligne 1, au lieu de : Ghilagnatha
· _ lire : (ihilognatha.

' ` AVANT-PROPOS
Sous la dénomination de MYRIAPODES on comprenait autre-
fois des Arthropodes qui présentent en commun le caractère
ld’avoir un grand nombre de paires de pattes articulées. Il n’y a `
cependant pas lieu de nous arrêter aux caractères généraux de
ce groupement, la notion ayant prévalu peu à peu qu’il est pure-
ment artificiel. Aussi les divers éléments de ce groupement ont·ils
été dissociés et répartis en quatre classes aujourd’huî désignées
sous les noms de: DIPLOPODES, SYMPHYLES, PAUROPODES
et CHILOPODES.
On reconnaît ces classes aux structures que nous opposons
dans la clef suivante :_
1. Corps cylindrique, avec ou sans épanouissements latéraux, ou plus
ou moins déprimé, généralement recouvert de téguments rigi· ·
des imprégnés de sels calcaires; lorsque les téguments _sont
élastiques et dépourvus de dépôts calcaires, l’animal porte des
faisceaux de trichômes dentés (Polyxcnus). Le corps est com-
posé de segments apparents en nombre très variable, de 11 à
plus de 100; ces segments portent typiquement deux paires de
membres placées l’une en arrière de l’autre (sauf cependant
aux extrémités rostrale et caudale, où les segments peuvent
n’en porter qu’une, ou même être apodes). Les antennes, plus
ou moins claviformes, sont généralement composées de 7 ou
de 8 articles apparents, de dimensions différentes et placés
bout à bout; elles sont articulées latéralement et toujours très
écartées l’une de 1’autre.
(Les pattes sont insérées ventralement et occupent une posi-
tion postérieure par rapport au sternite correspondant. Les
conduits sexuels débouchent en arrière de la deuxième pairc·
de membres ou dans les hanches de cette paire.) ............
................... . ................ Classe: DIPLOPODES,
·— Corps faiblement bombé ou plus ou moins déprimé, recouvert de
` téguments élastiques non calcifiés et ne présentant jamais de
faisceaux de trichômes dentés. Segments en nombre très va-
· riable, ne portant qu’une· seule paire de membres. Ou bien les
antennes sont trapues et sont divisées au delà du 4° article, ou
· bien elles sont allongées et sont alors formées d’au moins
` 14 articles subégaux ................................... 2.
*2

É Myriapodes
2. Corps de dimensions très variables, d’environ 7 mm. jusqu’à prés
de 200 mm., déprimé, recouvert de téguments élastiques, formé
d’au moins 15 segments pédifères et souvent de beaucoup plus.
Antennes jamais bifurquées, parfois moniliformes, composées
d’au moins 14 articles, graduellement atténuées de—la base à la
pointe. Les pattes sont insérées latéralement et toujours large-
ment séparées par des sternites subrectangulaires. La l" paire
de membres est modifiée aux fins de la nutrition; elle constitue
un organe en forme de tenailles, dont les mors sont parcourus
par un canal à venin. Les organes sexuels débouchent à 1’extré-
' mité caudale du corps ................ Classe : CHILOPODES _
~—- Corps ne dépassant pas 8 mm. et généralement plus petit, de colo- '
ration blanche, opaque rou à peine teintée. Onze segments pédi-
fères. Antennes variables, bifurquées ou moniliformes, jamais
filiformes. Les pattes ambulatoires occupent une position
postéro-externe par rapport au sternite correspondant, qui e_st
subtriangulaire, à pointe postérieure. La première paire de
pattes n’e~st jamais modifiée en vue de la nutrition. Organes
sexuels débouchant en arrière de la deuxième paire de mem-
bres, ou d’une des paires suivantes. .................... 3.
3. Corps plus ou`moins,fusiforn1e, ne dépassant pas 2 mm. Tête à
silhouette subtriangulaire; le clypeus est rabattu sous le front
` et les antennes sont insérées de chaque côté du sommet du
· triangle, non loin l’une de l’autre. Les antennes sont formées de
4 articles, auxquels font suite deux branches divergentes pro-
longées par des tigellesrannelées; l’unc~ des branches porte en
outre un organe apical.globuleux. Pas de filières à l’extrémité
caudale du corps .......,.......... Classe: PAUROPODES.
— Corps plus ou moins déprimé, ne dépassant pas 8 mm. Tête à
silhouette ovoïde, le clypeus étant dirigé en avant. Les antennes
sont insérées latéralement et très écartées; elles sont longues,
N moniliformes et composées d’un nombre élevé d’articles. A l’ex-
trémité caudale du corps est une paire d’organes acuminés,
· faisant fonction de filières. ............ Classe: SYMPHYLES.
'Bien que les notions pratiques qui suivent s’appliqu·ent égale-
ment bien à toutes les classes, le présent travail a été consacré
exclusivement à celle des Chilopodes. Encore n’a-t-il été possible _
d’envisager que les formes adultes. Les notions que nous possé-
dons sur les divers stades postembryonnaires de ces êtres sont
encore trop fragmentaires pour permettre u11e étude comparative
d’espèce à espèce. C’est pourquoi nous somrnes—n0us limité aux
indications fournies au chapitre du développement postembryon-
naire, indications qui pourront servir de points de repère à qui
voudracaborder cette étude.

Àvant-propos à
En ce qui concerne les synonymies, nous n’avons retenu que
les plus importantes. Nous avons laissé de côté les citationsiréu-
nies dans les listes locales, d’autant qu’il n’est pas toujours pos-
sible de contrôler s’il y a concordance dans les noms spécifiques
utilisés. Sous ce rapport on ne pourra atteindre à un certain
degré de certitude que lorsque nos Myriapodes auront été métho-
diquement recueillis et étudiés en France.
'Ce n’est 1nalheureuse1nent pas le cas à l’heure actuelle et il
t`aut avouer que, à l’exception de deux ou trois régions, la France
est à peu près inconnue au point de vue qui nous occupe. Le
présent travail est donc forcément élémentaire et nous ne pou-
vons nous faire aucune illusion sur ses lacunes et ses imper-
fections. Si cependant, tel qu’il est, il pouvait éveiller la curiosité
des chercheurs et des savants compétents et les inciter à se con-
sacrer à l’étude de ces Arthropodes, nous nous estimerions
heureux d’avoir contribué à ce résultat.
Avant d’aborder notre sujet, qu’il nous soit encore permis
d’adresser une pensée reconnaissante à tous ceux qui, au cours
de nos études, nous ont encouragé et soutenu, nous'prodiguant
leurs conseils, leurs concours et même une collaboration affec-
tueuse et désintéressée. La liste en serait trop longue pour
trouver place ici. Nous ne saurions toutefois nous priver du ·
plaisir de remercier tout particulièrement MM. les Professeurs
E.-L. Bouvier., membre de l’Institut; 0. Dinaosco, directeur du
Laboratoire Arago de Banyuls-sur-Mer; Ch. GnAvmn,· membre de
, l’Institut; L. Léman, professeur à 1’Institut de Zoologie de Gre-
noble; H. Rmwr, professeur à la Faculté de Médecine de
Toulouse; E.·G. RACOVITZA, sénateur du royaume de Roumanie,
directeur de l’Institut de Spéologie de Cluj. Que tous veuillent
bien trouver ici l’expression_de notre vive gratitude.
\

·NOTlONS PRATIQUES `
Récolte. - Contrairement à ce qui se produit pour la plupart
des Hexapodes, qu’on peut récolter en toutes saisons, la chasse
des Myriapodes n’est profitable qu’à certaines époques de l’année,
de durée plus ou moins prolongée suivant les régions explorées.
S’agissant d’êtnes auxquels un certain degré d’humidité est indis-
pensable, et se reproduisant au printemps et en automne, rares
sont les espèces qu’on peut s’attendre à trouver adultes en été.
En thèse générale, à dater des mois d’avril ou de mai et jusqu’au
milieu ou à la fin de,septembre, on ne peut espérer de bons
résultats, étant donné que c’est particulièrement aux mâles
adultes qu’on aura à s’adresser pour identifier bon nombre
d’espèces. Ceci s’applique tout particulièrement aux Diplopodes;
-ces limites sont moins strictes pour les Chilopodes, dont géné-
ralement la femelle, aussi bien que le m’âle, fournit les carac-
tères nécessaires à leur détermination. Plus on s’avance vers le
sud, plus le temps favorable à la chasse est limité; sur le littoral
méditerranéen, elle ne peut être pratiquée avec profit qu’à partir
. d’octobre (si le temps a été pluvieux en septembre) et jusqu’au
milieu ou à la fin de mars. En dehors de ces mois d’automne et
d’hiver, il est encore possible de se procurer des Myriapodes,
mais on s’expose à ne trouver que des femelles ou des jeunes.
A mesure qu’on s’élève au-dessus du niveau de la m·er, ces
conditions se modifient et, dans les altitudes supérieures à
1.500-mètres, on peut chasser en toutes saisons avec plus ou
moins de résultats. Encore est-il bon d’observer que, même dans
ces altitudes, les trouvailles seront toujours plus intéressantes
au moment de la rfonte des neiges. Dans d’autres conditions
spéciales, l’efî`et de la saison se fera beaucoup moins sentir, dans
les cordons littoraux d’algues ou dans les grottes notamment.
En ce qui concerne les terrains de chasse, on peut en général

' Notions pratiques 5
trouver des Myriapodes partout où règne un certain degré
d’humidité. Exceptionnellement on en rencontre dans des ter-
rains sablonneux, arides et exposés au soleil. Les terrains de
pâturages et de cultures sont déjà un peu plus peuplés; mais ce
sont ordinairement des formes banales et résistantes qu'on·y
recueille, la culture détruisant les gîtes et éloignant les animaux;
De toutes les plus habitées sont les régions boisées. Encore
importe-t-il de faire la distinction entre les forêts de chênes et
de conifères d’une part et les forêts de hêtres d’autre·part. _
Les premières, souvent placées sur un sous·sol facilement drainé,
n’apporteront qu’un contingent relativement faible à nos collec-
tions. Tandis que les forêts de hêtres, dont les feuilles entassées
donnent naissance à un humus constamment humide, réalisent,
semble-t-il, l’optimum pour le pullulement de nos Myriapodes.
Une autre condition en relation avec l’hygrométrie est celle de
l’altitude des forêts qui, en pays montagneuxyseront toujours
plus riches qu’en pays de plaine.
Dans quelque terrain que l’on chasse, il sera nécessaire de
scruter tous les repaires naturels que les lieux offrent à nos
Arthropodes: les pierres, les mottes de terre, les détritus, les
débris de bois, les écorces, les mousses, etc., etc. Les strates de
leuilles en décomposition de nos forêts de hêtres, notamment,
sont d’une richesse remarquable. En effeuillant ces strates, on
se procurera une belle série de formes qu’on chercherait vaine-
ment ailleurs, telles que de petits Géophiliens, des Heterozonium,
de petits Glomeridiens et tout un lot de Chordeumoïdes des
plus intéressants. _
N’oublions pas, comme habitatsspéciaux, les grottes, dont
tous lesentomologistes connaissent la valeur, et les grèves, où
toutefois la faune est réduite à cinq ou six espèces.
Conservation.- La récolte des»Arthropodes est trop c0n11ue
` pour que nous ayons à développer ce thème. Il est bon, néan-
moins de fournir quelques indications sur les méthodes qui nous
ont réussi jusqu’ici. La récolte ne se fait bien qu’à la pince et
au pinceau, l’animal capturé étant plongé dans un tube à demi
rempli d’alcool à 60°. Tout autre liquide est à écarter; des
Myriapodes tués au cyanure arrivent au laboratoire démembrés;
quant au formol, s’il peut avoir certains avantages pour les Chilo-

5 Myriapodcs
podies, il détériore incontestablement les Diplopodcs en corro-
dant leur revêtement imprégné de sels calcaires. L’unique milieu
de conservation approprié est donc l’alcool à 6()°. Pour la chasse,
il sera bon d’avoir en poche plusieurs tubes à demi garnis d’al-
cool à 60° et quelques-uns d’alcool à 90°. Ces derniers seront
réservés à la capture de très petites espèces, c’est-à-dire des
Symphyles et des Pauropodes qui, surnageant un temps dans
l’alcool à GO", risquent de se perdre chaque fois qu’on a à emma-
_ gasiner une nouvelle capture. Toutes les autres formes s’accom-
modent d’alcool à 60°; il est néanmoins nécessaire d’avoir plu-
sieurs tubes en service·pour séparer les formes fragiles des gros
exemplaires qui, dans les contractions de la mort, endommagent
ou broient les autres. Sous ce rapport les Scutigères et les Litho-
bies, dont les pattes sont si fragiles, les Polyxènes, qui se dé-
pouillent si facilement de leurs trichômes, les petits Chordeu-
moïdes à téguments délicats, sont à récolter dans des tubes
séparés. Il faut éviter également de trop entasser des formes
moyennes, notamment les Leptoiules, qui pâtissent d’un séjour
prolongé dans un alcool souillé. `
Rentre-t-on avec ses tubes bien garnis, il est nécessaire d’opé-
rer un premier tri dès le soir même ou, au plus tard, dès le
lendemain et de transporter ses captures dans de l’alcool frais,
où elles pourront attendre leur heure, non cependant sans qu’oi1
en change l’alcool lorsqu’il se colore. Si l’on (léSll'€ conserver
des échantillons en état d’extension, ce qui en facilite considéra-
blement l’étude, il faud1·a leur faire prendre la position voulue
dès le lendemain. A cet effet, dispose1· dans un tube à sec tous '
les échantillons qu’on aura préalablement étendus; couper dans
une feuille de papier un peu rigide (le papier à lettres soutenu
suffira) un rectangle ayant au moins la hauteur des animaux
et une largeur franchement supérieure au diamètre du tube; en
rapprocher, comme pour une cigarette, les bords, qu’on saisira
ensemble avec une pince droite; glisser le papier ainsi maintenu
dans l’espace libre du tube et laisser le papier se détendre; la
rigidité du papier suffira à maintenir les animaux contre la
paroi du tube dans la position où on les aura placés; il ne restera
plus qu’à ajouter l’alcool de conservation. Le même procédé est
à recommander pour exposer en vitrines des échantillons de
collection. Le tube une fois garni, soit provisoirement soit défi-

Notions pratiques Il
nitivement, le fermer avec une boulette de papier de soie médio-
crement serrée, non sans l’avoir préalablement étiqueté, et,le
conserver dans des bocaux à fermeture hermétique garnis d’al-
cool. Les tubes bouchés au liège ne sont pas à recommander, la
partie du bouchon en contact avec l’alcool dépérit et le contenu
du tube se dessèche. Un tube sec est un tube perdu.
S’agit-il de faire voyager un tube ? en caler le contenu, non
pas avec de l’ouate, comme on le fait couramment, mais
avec du papier de soie froissé; on évitera ainsi que
les membres ne se détachent en restant accrochés aux fils
d’ouate.
Technique.- La teclmique de l’étude des Myriapodes varie à
l’infini suivant le but qu’on se propose, la nature de l’animal
(Chilopode ou Diplopode), la résistance de ses téguments, son
stade de développement, etc., etc. Elle est d’ailleurs bien
COIIHUB (1).
(1) Pour le lecteur non fzfmiliarisé avec les méthodes de laboratoire, nous
in·diquerons le procédé que nous pratiquons. S’il s’agit d’un Chilopode, d’un
Géophilc, par exemple, dessiner à la lumière directe, avant toute dissection,
les faces dorsale et ventrale des extrémités de l’animal à étudier, pour en
fixer l’aspect général qu’un accident de dissection, toujours à redouter,
pourrait compromettre; noter, s’il y a lieu, les dimensions de l'animal, le
nombre des segments pédifères et des pattes, les rapports de longueur et de
largeur de la tête ou des organes intéressants.
Détacher la tête en glissant un scalpel fin bu une aiguille sous son rebord
caudal, puis, en avant des forcipules, enfin dans les côtés.
Les pièces buccales étant restées adhérentes à la capsule céphalique, déta-
cher ens_emble les deux paires de mâchoires en sectionnant d’ u·n côt é la
membrane qui les relie aux pleures céphaliques et, en avant, au groupe
formé par Phypopharynx et les mandibules; ce groupe reste attaché à la
tète. ll est inutile de trancher les membranes des deux côtés; il sutilra de
pousser la section de la membrane assez loin pour permettre de rabattre
latéralement les mâchoires. Restent les mandibules placées ·à cheval sur
Yhypopharynx, mais solidement amarrées, soit par le tendon de la base du
levi·er, soit aussi par le condyle man·dibu«l·aire dorsal; ll s’agit alors de tran-
cher l'un et de faire sauter l’autre de son alvéole, opération délicate, car il
faut éviter d’endommager les crêtes des mandibules et les franges du labre
en visière, sous lequel elles sont partiellement engagées. Si on a commencé
par la mandibule du côté opposé à celui où on a détaché les mâchoires, on
pourra, sans pousser la dissection à fond (et si on :1 la main heureuse),
rabattre le groupe hypopharynx + mandibules sur le côté opposé à celui des
mâchoires et on aura une préparation —- en tryptique » qu’il suflira de
retourner pour la dessiner sur ses deux faces, On risquera moins ainsi
d’égarer les pièces minuscules comme ie sont les mandibules.
Eclaircir la préparation. Lorsqu’on se limite à l’étude des pièces sclériflées,
faire bouillir la préparation dans la potasse. Mais si l’on a d’autres objectifs,
il faut s’adresser à des procédés moins radicaux.
Une autre méthode consiste à faire bouillir la tête avant toute dissection;

3 Myriapodes
On peut user assez libéralement de la solution de potasse titrée
à 10 %, soit pour la macération, soit même pour l’ébullition des
objets.à étudier par transparence. C’est ainsi par exemple que,
pour l’étude des vulves des Diplopodes, on peut procéder par
ébullition de toute la partie antérieure de l’animal (jusqu’au
5° segment environ), toujours fortement contractée; la destruc-
tion de la musculature permettra alors d’étendre convenablement
la ièce et d’étudier à l’ai·se les ra orts de ses diverses arties,
P P
avant de passer à leur dissociation.
Par contre les téguments délicats des immatures de Chilo-
‘ podes, lorsqu’on les lave à l’eau après passage à la potasse, se
frisent parfois au point de devenir inutilisables. Il sera alors
préférable de recourir à l’éclaircissement par la glycérine. De
, même pour les gonopodes ornés de faisceaux de lanières de cer-
tains (Jhordeumoïdes, mieux vaut user de la glycérine, la
potasse échevelant les faisceaux, qui gênent alors l’0bservation.
La préparation doit elle être dessinée ? la plonger dans la
goutte de glycérine (ou de gélatineglycérinée)1 déposée sur le
porte-objet et la couvrir après l’avoir convenablement disposée.
Ne j am ai s· é c r a s e r la préparation sous le couvre-objet,
· surtout lorsqu’on étudie les pièces d’un Diplopode. A cet effet,
soulever plus ou moins le couvre-objet suivant l’épaisseur de la
préparation en faisant porter les deux bords opposés du couvre-
objet sur des fragments de lames de verre, qui feront trétaux.
On aura parfois avantage à ne soulever le couvre-objet que d’un
côté et à coincer très légèrement la préparation, pour la main-
elle permet ·de mieux se rendre compte où l’on enfonce le scalpel, et peut
p a r f oi s suffire; mais elle a le désavantage de durcir les membranes et de
rendre plus diiïicile une dissection ultérieure.
‘Pour ·l’examen de l’eupleurium, détacher les segments à étudier (14* ou 5 en-
semble), les fendre suivant la ligne médiane ·du dos et étaler dans la
·glycérine les téguments préalablement nettoyés à la potasse. Aplatir la
préparation avec le couvre-objet. '
Pour l’extrémité postérieure du corps ils suffira, dans la pratique journa- _
·lière, ·de la dessiner sur ses deux faces après ébullition dans la p·otasse. Mais
pour se rendre compte de la composition des segments terminaux, il sera
indispensable de les séparer en bloc du dernier segment pédifère après
éclaircissement et de les transporter dans une goutte de glycérine, coinçant
légèrement lle bloc sous le couvre-objet soulevé d’un seul côté.
Lorsque nous traiterons des Diplopo·des, nous reviendrons sur le sujet des
procédés. Quel que soit ·d’ailleurs l’animal auquel on ait à faire, un peu de
pratique est nécessaire pour obtenir une bonne préparation; mais cette
pratique s’acquiert rapidement, une fois connue la disposition respective des
pièces à examiner.

Notions pratiques 9
tenir immobile. Ce procédé permettra, si besoin est, de faire
rouler sur elle—même la préparation en poussant le couvre-objet
de part et d’autre, sans le soulever. On pourra ainsi observer
la préparation sur toutes ses faces.
On pourra monter au baume les pièces isolées ou les conserver
dans une cellule de papier de soie qui sera jointe au reste de
l’animal dans le même tube.
Il y aura toujourslavantage à faire de nombreux dessins à la
chambre claire des préparations réussies, avec autant de détails
et à une aussi grande échelle que possible.
Détermination. - C’est ici le lieu de remarquer que les carac-
tères morphologiques indiqués comme spécifiques, tels que le
nombre des dents du labre ou des forcipules, des soies de la
zone prélabiale, des pores ventraux, etc., n’ont pas toujours une
valeur absolue, loin de là. On ne doit pas s’attendre à rencontrer
chez nos Chilopodes, si peu élevés dans l’éch·elle des Arthropodes,
une fixité égale à celle qu’on reconnaît aux Hexapodes, beaucoup
plus différenciés et plus fixés. Il y aura do11c lieu de tenir compte,
dans les déterminations d’espèces, d’une variabilité individuelle,
dont les limites ne pourront être établies qu’après étude de maté-
riaux de provenances très diverses. Une part est ainsi laissée
à l’appréciation de l’observateur. ·
Néanmoins, pour réduire au minimum les difïicultés 1·ésultant
de cette variabilité, nous avons fait figurer, lorsque cela était
possible, la même espèce sous des rubriques différentes de noS—
clefs. C’est ainsi, par exe1nple, que Dîgnathodon microcephulum,
dont l’article apîcal des pattes terminales est tantôt distinct,
tantôt si petit qu’il semble manquer, a été inscrit aussi bien
dans`le groupe à pattes terminales de 6 articles que dans celui
à pattes terminales de 7 articles; que Lithobius lapidicola est
mentionné deux fois, suivant qu’il présente une épine supplé-
mentaire au préfémur des P. 15 ou qu’il en est dépourvu; etc.
Tous les cas n’ont pu être solutionnés comme ceux mentionnés
ici; il faudra alors, en cas de doute, essayer des deux caractères
opposés dans le même paragraphe de la clef. '
a

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I « l x . ,/ \_
1 I ‘_ A, .2 }
2 4 `J x
Fu;. 1. — Géophilomorphe (Necmphloeophagus lèngicotnis).
Fm. 2. — Scolopemîromorphe '(|Sc0l0pend1·a morsîtans).
Fm. 3. — Lithobiomorphe (Lithobius forfîoatus). '
Fm. 4l. — Scutî·g*é1·0m0rp*he C«Sculigera coleopirata). `

Classe. CHILOPODA (l:ATaexLLE, î8l7).
Organisation générale.
Dans un Chilopode nous avons à distinguer : la tête pourvue
d’organes buccaux, le segment forcipulaire avec ses membres,
le tronc formé de segments équivalents e11tre eux et qui portent
chacun une seule paire de membres, enfin un groupe de seg-
p ments terminaux dont les appendices sont ou très réduits, ou
modifiés, ou même complètement atrophiés.
Ces diverses parties du corps d’un Chilopode sont constituées
I suivant un gabarit assez uniforme. Toutefois un groupe relative-
ment très restreint présente des différenciations telles que, pour
la simplification de notre texte, nous distingucrons deux types
dont nous indiquerons séparément les particularités.
PREMIER TYPE.
(Pest le type qui s’applique à là très grande majorité des
Chilopodes, les Géophilomorphes, les Scolopendromorphes et les
Lithobiomorphes (fig. 1, 2, 3). · ·
Le corps est aplati, plus ou moins allongé et relativement
étroit, en quelque sorte rubané.
La tête est constituée par la fusion de l’Acron avec six méta- TM-
mères, correspondants aux segments préantennaire, antennaire,
postantennaire, mandibulaire, maxillaire I et maxillaire II. La _
capsule céphalique est une lentille, en partie évidée ventralement
(fig. 5-6), qui porte en avant deux membres, les antennes (ant),
rapprochés à la base et atténués vers la pointe. Son bord caudal
est aminci; ses bords latéraux sont légèrement repliés sur la face
ventrale; en avant, la surface est continuée par une bride étroite,
resserrée entre les antennes; cette bride s’iniléchit ventralement
en s’épanouissant pou1· former la zone prélabiale, ou clypeus (cl).
qui constitue la partie antérieure de la face ventrale de la len-
tille céphalique. l)orsalement, la surface de la tête est faiblement
bombée et unie; elle présente cependant parfois, à son premier

12 Chilopodes 1
tiers environ, un sillon transversal arqué à concavité antérieure
(sillon frontal) (fig. 61, 393), dont les extrémités se perdent laté-
ralement ou butent dans des sillons obliques qui limitent inté-
rieurement des plages ocellaires. Ces plages forment la partie
antérieure du rebord de la lentille céphalique, en arrière de la
base des antennes. Tantôt on y voit des groupes d’ocelles indé-
· pendants, bombés, ordinairement pigmentés, en nombre très
variable (O, fig. 6, 373); tantôt les ocelles font complètement
` défaut (fig. 5).
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Fm. 5. -- Brachygeophilus fruncorum.
Tête, face ventrale, après ablation des forcipules, montrant les rapports des
l'HâChOlI*€S HVQC ¢llBS 3l1tI`€S• organes. GHI! base des 3l'lt€llU€S; Cl! ZOHB prê-
labiale; sp: soies postantennaîres; pl: pleures céphaliques; m I: premières
‘ mâchoires; e: leurs prolongements coxaux; m II: deuxièmes mâchoires;
— g; pores dies glandes métamériques (salivairesù.
(La position du labre et des mandibules sous les premières mâchoires a été
indiquée en traits- pointillés.)
Les antennes sont formées de petitsarticles, en nombre fixe
ou variablej placés bout à bout, comme les grains d’un chapelet '
(fig. 69, 190, etc.), Elles sont revêtues de soies nombreuses, dont

Organisation générale 13
les unes sont longues et disposées en verticiles sur les articles de
la base du membre et les autres sont très courtes, formant un
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Fm. 6. — Lithobius pilicornis.
Tête «îso¤l·ée, après ablation des deux paires de mâchoires, face ventrale. —
ant: base des antennes; cl: zone prélabiale; T.· organe dé Tômôsvàry;
O: ocelles; r; plage paralabiale; pl: pleures cêphaliques; L; labre;
f, f': fulcres; M: mandibules; h: cône hypopharyngîen; m I, mll;
mâchoires des premières et dies deuxièmes paires rcnversées latéralement;
b: bou·rrel·ct marginal de Pêcusson eéphalique vu lpar transparence.
revêtement dense sur presque tous les articles. Les articles peu-
vent cependant être complètement glabres. Su1· les articles api-
caux on observe souvent des organes sensoriels représentés par
des quilles menues, groupées dans des fossettes (fig. 67).
Entre les ocelles et la base des antennes, il n’est pas'rare
d’0bserver un·e petite fossette à péritrème chitinisé, qu’on assi-
n1ile à l’0rgane de Tômôsvàry des Diplopodes, et qui est un
organe sensoriel (T, fig. 6 et Tô, fig. 373) (2).
(2D·J.-IR. Dmus lui donne comme homologue l’0rgane postantennaire des
Collemboles (Soc. Zool. France, 'Ll, 1*9*2*6, p. 241).

lli · Ghilopodes
La zone prélabiale de la face ventrale est une région subpen-
tagonale, plus~ou moins bien délimitée et échancrée en arrière
pour recevoir le labre. Elle porte des soies diversement distri-
buées; l·es angles postérieurs, arrondis, sont tantôt simples (fig. 7),
tantôt accompagnés de plages en croissant ·(1·, fig. 6), les plages
paralabiales. Sur la face ventrale également, les bords réfléchis
de la lentille céphalique sont complétés par une succession de
plages étroites et allongées (pl, fig. 5, 6, 319), placées en arrière
l’une de l’autre et plus ou moins bien circonscrites par des
sillons; ce sont les pleurites céphaliques qui, avec la zone pré-
labiale, encadrent sur trois côtés l’excavation ventrale de la len-
tille céphalique dans laquelle sont·logées les pièces buccales.
pièce, _ Dans l’échancrure médiane du bord caudal de la zone préla-
huœms biale est enchâssé un organe saillant en visière, très court, mais
développé transversalement, qui est le labre (L, fig. 6, 7, etc,).
Celui-ci est constitué par une pièce médiane impaire, encadrée
de pièces latérales paires symétriques, dont les faces dorsales
remontent plus ou moins avant sous la zone prélabiale, La pièce
médiane, ordinairement plus étroite que les`pièces latérales, est
parfois réduite à` un bandeau très étroit en arc (m, fig. 78·) ou ii
un noyau cunéiforme (m, fig. 58); elle est bien pigmentée; son
bord libre (postéro-ventral) est taillé en dent unique lorsque la
pièce est~ réduite, ou garnie de dents tuberculeuses ou eflilées
en lanières longues lorsque la pièce est’plus large; elle peut être
complètementinerme. Les pièces latérales, en ovales ou en rec-
tangles transverses, ont généralement aussi leur bord—caudal
frangé de lanières; il peut cependant être uni; leur face dorsale
· est souvent rec0upée· diagonalement parr un épaississement
linéaire pigmenté; leur angle.interne peut être échancré·en cor-
respondance avec une dépression de la surface ventrale. Les trois
pièces, médiane et latérales, sont parfois soudées en un bandeau
transversal qui offre»alors une large échancrure de son bord
libre (fig. 21 à 24).
Sur les pleurites céphaliques médians prend appui le bras
externe des fulcres (f, fig. 6, etc.), puissants apodèmes fortement
chitinisés, développés transversalement, qui épousent la cour-
bure des angles postérieurs de la zone prélabiale, poussant un
bras antérieur sous le labre et fournissant un bras postérieur
infléchi vers l’arrière; une partie élargie de ce bras étaye la décli-

Organisalîon générale 15
vité latérale du cône hypopharyngien et fournit des points d’in-
sertion à une puissante musculature.
Le labre ferme en avant la cavité pharyngienne (ou vestibule
buccal) qui se continue par le tube digestif. Ventralement cette
cavité est limitée par un mamelon charnu subconique couvert
de papilles délicates, le cône hypopharyngien (h, fig. 6). Sur ses
déclivités latérales s’appliquent les concavités des mandibu-
les (M), dont les arêtes apicales entrent en contact par dessus
son sommet, et qui contribu·ent à clore latéralement le vestibule
buccal. Cette cavité est également le siège de différenciations
(plages ou tiges sclérifiées, crêtes fraugées, papilles, etc.), qui
atteignent parfois une complexité remarquable (Scutigera,
fig. 474). ·
Les mandibules (fig. 168, 194, etc.), membres transformés, sont
de puissants organes masticateurs formés d’une région.élargie
et creusée en gouttière. le tronc, à laquelle fait suite en arrière
une tige amincîe, arquée (y), qui est un bras de levier. Le tronc
est une pièce tantôt homogène, tantôt divisée en plages d’inégale .
superficie par des fissures plus ou moins complètes (fig. 322);
l’une de ces plages, dorsale, porte un tubercule souvent développé ` ·
en un robuste condyle en crochet (a), qui s’engrène dans une
sinuosîté des fulcres. L’arête apicale de la mandibule présente
des différenciations très importantes en systêmatiqueyune lame
épaisse et très chitinisêe, formée de dents plus ou moins agglo-
mérées, occupant la majeure partie de l’arête; des lames pecti-`
nées juxtaposées, composées de lanières simples ou découpées,
couvrant l’angle ventral de l’arête; des papilles et des bouquets
` de soies sur l’angle dorsal, etc. Ces ditférenciations peuvent
exister isolément ou se rencontrer réunies sur le même organe.
En arrière des mandibules se placent deux paires de membres
modifiés, qui recouvrent Pexcavation de la lentille céphalique,
aux pleurites de ·laquelle elles adhèrent latéralement. Les mem- I
hres de la première paire, ou premières mâchoires (m I, fig. 5),
sont rapprochés sur la ligne médiane et forment un ensemble
vaguement triangulaire, concave dorsalement pour s’adapter sur
le cône hypopharyngien. La base en est large, en bandeau trans-
verse, trapézoïdal, dans lequel on s’accorde à voir un syncoxos-
ternum; il peut être entier ou divisé au milieu. Au centre se dres-
sent deux prolongements coxaux d’une seule pièce (e), à sil-

fé Chilopodcs
houette sub-triangulaire, atténués au sommet et relativement
courts; ils sont encadrés par des membres de deux arti-
cles, dont le premier est court et dont le second peut pré-
senter des modifications suivant les groupes; les deux arti-
cles sont parfois soudés en un seul. La deuxième paire.
de mâchoires (m II, fig. 5) comporte_ un syncoxosternum
de dimensions et de forme très variables, au moins aussi
large que celui des premières mâchoires, presque toujours
dépourvu, de prolongement coxaux. Les membres sont très
écartés, repoussés qu’ils sont tout à fait latéralement; ils
sont formés de trois articles cylindriques ou faiblement aplatis;
le premier, qui est plus long que les autres, est un fémoroïde,
c’est-à—dire le résultat de la fusion de deux ou de trois articles
—— trochanter, préfémur et fémur ——, commelindiquent parfois
la persistance d’une encoche ou des vestiges de sillons; l’article
intermédiaire est le plus court;-le dernier porte à son sommet
une griffe simple ou modifiée et parfois d’autres différenciations.
Au bord postérieur du syncoxosternum, ou dans son voisinage,
et écartés l’un de l’autre, s’ouvrent les orifices de glandes méta-
mériques, dites aussi glandes salivaires (g, fig. 5).
â;g·:_îI~l¤ En arrière de la tête se trouve un segment dont les membres,
lm- les forcipules, sont si bien adaptés a la préhension des aliments,
que d’anciens auteurs ont cru devoir le considérer comme appar-
tenant à la tête; en réalité ce n’est que la transformation de sa
partie ventrale qui le distingue des segments du tronc, car,
comme eux, il possède un tergite, des pleurites, un sternite et
des membres (3). Le tergite est un sclérite très variable et comme —
forme et comme dimensions, généralement indépendant (Tf,
fig. 61, 226), mais cependant soudé au tergite suivant chez les
Scolopendromorphes; souvent grand, il peut aussi.être réduit
à un bandeau transversal, Ses extrémités s’appuient sur des
replis obliques, émergeant de sous le bord ou l’angle postérieur
de la lentille céphalique (pf, fig. 61-64, 226, 227, etc.) et s’inflé·
chissant sous le ventre jusqu’à entrer parfois en contact par
leurs extrémités ventrales (fig. 461); ces replis sont les pleurites
forcipulaires. C.’est sur la face dorsale du segment qu’ils sont le
plus apparents; _ils recouvrent, au moins en partie, les angles
(3) Ar·r¤Ms en fait même le premier segment du tronc.

Organisation générale 17 '
postérieiirs de la grande pièce sternale dusegment, qui est à la
base des forcipules. Cette pièce, qui a une silhouette trapézoïdale
ou hexagonale (fig. 227), est le résultat de la fusion du sternum
avec les,coxites des membres. Elle est généralement 11n peu
bombée, avec ou sans sillon longitudinal médian; son bord ros-
tral, plus ou moins proéminent, est tantôt inerme, tantôt denté,
et toujours divisé par une encoche médiane plus ou moins pro-
fonde. Dorsalement, des plages paires, qui sont les faces dorsales
des hanches, sont plus ou moins prolongées en arrière dans le
segment suivant (e, fig. 156). Lie long des déclivités latérales on
remarque des taches très chitinisées formées par deux épaissis-
sements engrenés, qui sont les condyles articulaires coxo-
fémoraux (Z, fig. 156, 175, 394); ces condyles, par leur fixité,
constituent d’excellents points de repère pour apprécier le déve-
loppement du bord rostral du coxosternum; il suffit de relier les
condyles par une ligne conventionnelle et d’en comparer la lon-
gueur à la distance qui la sépare du fond de l’encoche du bord
rostral. Sur les déclivités latérales du coxosternum se dressent
les membres arqués en tenailles. Ils sont de quatre articles. Le
premier, assimilable au trochanter uni au préfémur, est le plus
robuste; son rebord externe est long, son rebord interne est
beaucoup plus court et parfois pourvu de protubérances denti-
formes. Les deux anneaux suivants sont des anneaux très courts
et souvent incomplets 811 dehors; dans ce cas le premier article
et le quatrième sont en contact extérieurement sur un court
espace (b, fig. 45). Dans le quatrième article il y il lieu de dis-
tinguer une base conique ordinairement peu distincte de la grif`f`e
qui lui fait suite; la base, toujours courte, porte parfois une pro-
tubérance. La griffe fortement chitinisée, toujours longue, acérée,
un peu arquée, graduellement atténuée, peut être comprimée
dorso—ventralement en lame de couteau; plus communément elle
a une section en losange irrégulier, provenant de ce qu’elle pré-
sente dans sa concavité une surface plane, ou chanfrein, tantôt
dorsale, tantôt ventrale; son arête concave peut être crén·el'ée·
Cette griffe est parcourue par le canal qui desse»rt‘la glande à ..
venin et qui débouche un peu en arrière de la pointe de la griffe;
sur sa face dorsale; ce canal est plus ou moins long et se termine
en arrière par un cul-de-sac criblé, dans lequel les éléments
glandulaires déversent leur sécrétion; le canal et son cul-de-sac
. 3

1É Èhilopodeà
ne sont visibles que sur des préparations sufüsamment éclaircies.
T'¤¤¤- En arrière du segment forcipulaire commencent les segments
du tronc, constitués chacun par un tergite et un sternite reliés
de part et d’autre par une membrane souple englobantdes plages
sclériliées, l’orifice des organes respiratoires, c’est-à—dire le stig-
mate, et une seule paire de membres. Les segments sont tantôt
en nombre déterminé (15, 21) pour toutes les espèces de chaque
groupe, tantôt-en nombre variable, même dans les limites de
l’espèce. Les tergites sont des sclérites plus ou moins développés,
souvent rectangulaires, tantôt égaux entre eux et tantôt inégaux,
suivant une alternance déterminée; ils peuvent présenter des
différenciations, notamment des sillons. Ils peuvent être dédou-
blés en deux plages, une plage antérieure courte, prétergite, et
une plage postérieure environ deux fois plus longue, le tergite
proprement dit ou métatergite; le prétergite est parfois assez
indépendant pour se superposer au bord antérieur du~métater-
gite; dans le cas contraire, il est simplement séparé de lui par
des fissures. Comme les tergites, les sternites sont dédoublés en
présternites et en sternites proprement dits ou métasternites;
mais les premiers, au lieu de constituer une plage unique, sont
ordinairement partagés en deux moitîés triangulaires; affrontées
par la pointe (s, fig. 166), le bord antérieur du sternite qui suit
étant lui-même largement anguleux. Le‘bord postérieur du ster-
nite pousse parfois un prolongement (endosternite) dans. la
- lumière du segment suivant. Aussi le sternite est-il rarement rec-
tangulaire; il est’ plutôt hexagonal ou en trapèze atténué vers
l’arrière. Sa surface porte ordinairement quelques différencia-
· tions, telles que des sillons, des fossettes, voire même des apo-
dèmes, etc. A noter particulièrement Pexistence très fréquente,
dans le groupe des Géophiliens, de glandes dont les pores (pores
ventraux) s’ouvrent à la surface du sternite, soit isolément, soit.
par groupes plus ou moinscompacts, sur des espaces délimités
ou non·(champs'poreux); la distribution de ces pores est tou-
jours importante à préciser (fig. 159, 232, 236, etc.).
EEE- L’ensemble des sclérites existant dans les membranes latérales
est_ dit Eupleurium. Le nombre des sclérites est extrêmement
variable. ·C’est chez les Géophilomorphes qu’ils sont le mieux
caractérisés. Nous ne mentionnerons ici que les quatre qui
sont les plus constants et remplissent des fonctions plus impor- _

(lrganisalîon générale 1l)
tantes que les autres. Sur l’un d’eux débouchent les trachées
— respiratoires par l’intermédiaire d’une fossette, suivie d’une
petite cavité, et dont le péritrème est chitinisé; c’est le stigmate. ,
· Les stigmates existent sur tous les segments pédifères jusqu’au
pénultième, ou seulement sur certains segments; leur nombre et
` leur forme ont une importance utilisée en systématique. Deux
autres pleurites tirent leur importance du fait qu’ils sont étroite-
- ment liés au fonctionnement des pattes (*)·. On les désigne sou-
vent sous les noms de « procoxa » et de « `métacoxa ». Ils ont ‘
une forme vaguement triangulaire; ils sont placés contre le ster-
nite l’un en arrière de l’autre, l’angle postérieur de la procoxa en
contact avec l’angle antérieur de la métacoxa; leurs grands côtés I
divergent, limitant une encoche anguleuse dans laquelle est
ench·âssée la hanche des pattes ambulatoires. Un quatrième pleu-
rite, dit « catopleure », souvent arqué en croissant et dont les
extrémités peuvent atteindrerespectivement la procoxa et la `
métacoxa, ferme dorsalement le logement de la hanche.
Les pattes se décomposent en une hanche et u11 télopodite de P••¢¤•-
plusieurs articles. Théoriquement la hanche est un cylindre
court, un peu comprimé antéro-postérieurement et un peu incliné
vers l’avant, dont le grand diamètre est oblique par rapport au
plan horizontal de l’animal; ainsi sa face antérieure est en même
temps un peu ventrale. En réalité le cylindre coxal n’est jamais
tout-à-fait complet (fig. 378-379); il présente une solution de
continuité plus ou moins large sur sa face postéro-dorsale. Sa
face antérieure est divisée perpendiculairement par un apodème
fortement chitinisé (a) et reconnaissable à sa coloration; son.
extrémité distale—est façonnée en condyle, de manière à s’arti-
culer avec un apodème analogue existant sur le premier article
du télopodite. A ce point peuvent se raccorder deux brides en
demi-cercle médiocrement sclérifiées, séparées ou réunies par
leurs extrémités postérieures, constituant un anneau coxal com-
plémentaire, relié au cylindre coxal par des membranes sou- .
ples (b). La base du rebord ventral des hanches est plus ou I · `
moins profondément engagée sous le sternite, sur la duplicature _
duquel elle prend appui, parfois par l’intermédiaire.d’un petit
condyle (u’, fig. 379); dorsalement la base de la hanche peut `
(4) Vnnnonrr enseigne qu’ils font partie de la hanche. · U

ÉC Chilopodes
être prolongée par un renflement oulpar une plage tectiforme,
dont le bord dorsal arrondi (u) s’adapte dans la concavité du
catopleure en croissant (n); l’axe de rotation de la hanche est
ainsi approximativement vertical. Dans les derniers segments du ·
corps, la forme des hanches est modifiée en rapport avec les
fonctions que les pattes sont appelées à remplir (fig. 380).
Les hanches de certaines pattes, notamment celles d·es pat-
tes lterminales, peuvent abriter des glandes, dont` les orifices
.(pores,coxaux)· ont une distribution très variable, essentielle à
connaître pour la détermination des groupes et des espèces. Les
hanches sont souvent armées d’épines.
Le télopodite est de cinq ou de six articles, suivant qu’il com-
prend un trochanter, un préfémur, un fémur, un tibia, un tarse
et un métatarse, librement articulés les uns avec les autres, ou
suivant que le trochanter est atrophié ou que le métatarse est
` soudé au tarse ou uni à lui sans articulation fonctionnelle entre
eux (fig. 454, 462). Les articles sont cylindriques, de longueurs
différentes, `armés ou non d’épines ou d’éperons; la spiuulation
est importante, surtout chez les Lithobies, où elle fournit des
caractères spécifiques; nous aurons l’occasion· de l’analyser en `
détail dans le paragraphe qui leur est consacré. Le métatarse
est très généralement pourvu d’une griffe apicale, flanquée ou
non d’une griffe supplémentaire plus courte, ou de deux, ou
d’épines. Les pattes de la première paire sont exceptionnelle-
ment modifiées pour les bes0ins.de l’alimentation (5). Les pattes
terminales sont toujours plus ou moins différentes. Chez les
Géophilomorphes, elles peuvent être plus courtes et plus épaisses
que les précédentes et présenter un article de‘n1oins; dans les
autres groupes, la longueur des pattes va en augmentant vers
l’arriêre, les pattes terminales étant les plus allongées. On y
observe souvent des caractères sexuels; elles sont alors épaissies
et présentent des sillons, des tubercules, des bouquets de soies,
etc., toutes structures importantes en systématique.
$¤¤¤~礤¤ Le corps du Chilopode se termine par lun tergite plus ou moins
  réduit couvrant des pièces latéro-ventrales, les valves anales,
L entre lesquelles l’anus s’ouvre en fente verticaleïon attribue à
' cet ensemble la valeur d’un segment et le,nom de « telson »
65) Dans le genre·Ha1·polith0bizts, qui n’est pasvreprésenté dans notre faune.

Organisation générale 2]
(t, fig. 381. A). Maisrentre le telson et le dernier segment pédi-
fère se placent des sclérifications homologuées à plusieurs seg-
ments. D’arrière en avant, nous trouvons le « segment génital II »,
précédé et dissimulé par le « segment génital I » (6) (fig. 11 à 20,
328, 381, 3*84, 480, 481).
Ventralement. —~ Dans le segment génital II s’ouvre
l’orifice commun des conduits sexuels (O, fig. 14, 384); les parois
dc l’0rifice présentent souvent des différenciations, au moins
chez le mâle (pénis). ll ne porte de membres que dans l’ordrc
des Scutigéromorphes (x II, fig. 481); dans les autres il en est
dépourvu.
Le segment génital I est beaucoup plus apparent (fig. 16, 18,
381. B, 480, 481, etc.), son sternite (SG. I) occupant une large
partie de la face ventrale et portant des membres (cc), rudimen-
taires et d’un article, ou pluriarticulés et fonctionnels, les
gonopodes.
En avant du segment génital I, entre lui et le dernier segment
pédifère, apparaissent encore des éléments (sternite et très rare-
ment présternites) dans lesquels nous voyons un « segment
intermédiaire » (Si, fig. 12, 13, 18, etc.).
Enfin certains auteurs admettent encore la possibilité d’un
segment postgénital en avant du telson (q, fig. 18), en raison de
l’existence, chez les Géophiliens, de glandes (ga) dont les orifices
s’ouvrent latéralement.
Dorsalement. —- Au tergite du dernier segment pédi-
fère succède toujours un sclérite proportionnellement grand
(Ti, fig. 11, 15; T 16, fig. 381. A), dans lequel on a voulu voir
un syntergite commun à toute la région prételsonnienne. Cette
, conception pourrait peut-être s’appliquer aux Géophilomorphes,
mais elle ne s’acc0rde pas avec la présence, chez les Lîlhobius,
d’une région dorsale plus ou moins fortement sclérifiée (TG. I,
fig. 381. A et 384), correspondant exactement au sternite du ·
segment génital I. Le grand tergite appartient donc au segment
intermédiaire. _
Les dispositions différentes que nous allons rencontrer seront
mentionnées dans les chapitres consacrés aux ordres. ‘
(6) Nous employons ces dénominations pour éviter de recourir à des
termes qui auraient été appliqués à des parties différentes.

22 Chilopodes `
" DEUXIÈME TYPE.
Le deuxième type est celui des Scutigéromorphes, groupe qui
n’est représenté dans notre faune que par une espèce, mais qui
offre un grand intérêt en raison de ses différenciations (fig. 4).
Celles-ci seront détaillées dans le chapitre consacré à ce sous-
ordre; nous nous bornerons à indiquer ici en quoi ce type diffère
du précédent.
Le corps, au lieu d’être aplati, est trapu et bombé. La tête
est épaisse, presque cubique, à surface déprimée au milieu. La
zone prélabiale n’est pas repliée sous la tête, elle tombe perpen-
diculairement; de même les bords latéraux ne sont pas réfléchis
ventralement, pas plus que les plages pleuralesgqui y adhèrent.
Le front est large et les antennes sont très écartées. Celles-ci sont
filiformes, démesurément prolongées; elles sont découpées en
petits anneaux dont le nombre est de l’ordre de quelques cen-
taines. Pas d’ocelles isolés; les yeux sont composés d’un très
grand nombre de petits ocelles serrés les·uns contre les autres et
formant une masse noire très bombée de chaque côté de la tête.
En raison de la position du clypeus, l’excavati0n ventrale de la
tête occupe toute sa longueur.
Les pièces du labre (L, fig. 474) sont soudées en un bandeau
dans lequel on retrouve les trois pièces essentielles, qui ne sont
pas frangées. La face dors·ale du labre est longue et pourvue de
deux replis longitudinaux un peu divergents (e), couverts de
' papilles, dont l’ensemble constitue l’épipharynx. A sa suite se
placent des tigelles et des plages chitinisées, qui étayent le ves-
tibule buccal (y). Les mandibules (fig. 472) sont moins larges,
mais également pourvues d’un eondyle.artieulaire saillant et
d’une fissure longitudinale isolant une plage dorsale dont l’arête
est’ frangée. Sur la face dorsale du coxosternum des premières
mâchoires se trouve un organe sensoriel particulier, qui n’a pas
son homologue dans le premier type (q, fig. 466-468); le pre-
2 mier article du télopodite est relativement très allongé. Le télo-
podite des deuxièmes mâchoires (fig. 469) est formé de quatre
articleslongs et grêles, armés de très longues épines; le dernier
n’a pas de griffe apicale.
Tergite forcipulaire en b0urrelet transversal, Pl€L1rit€S 11011

Organisation générale 23
sclérifiés. Les coxites forcipulaires sont presque dissociés
(fig. 470), mais sont reliés dorsalement par les restes d’un sternite
(st, fig. 471); leur bord rostral est peu proéminent et garni de
longues épines. Les télopodites sont articulés tout à fait laté-
ralement et le condyle coxofémoral (Z, fig. 470) est reporté au
niveau du bord proximal des coxites; la griffe est plus· courte,
moins robuste, acérée et assez nettement séparée du quatrième .
article.
Les segments du tronc sont au nombre de quinze, représentés
par autant de sternites et de paires de membres; mais le nombre
des tergites est seulement de sept, ce qui s’explique par l’atrophie
à peu près complète des tergites intermédiaires correspondants
aux petits tergites des Lithobies. Chez les Scutigères, les stig-
mates qui, dans notre premier type, s’ouvrent latéralement dans
l’eupleurium, ont émigré dorsalement et ont fusionné; c'est
pourquoi nous les retrouvons au milieu du bord caudal échancré
des tergites, sous forme de fissuresdorso-médianes, correspon-
dant à d’épais faisceaux de trachées (st, fig. 475). Pas de pré- .
tergites ni de présternites; pas de·champs poreux ventraux.
L’eupleurium est extrêmement réduit. _
Les pattes sont fortement allongées (fig. 476) et pourvues de
différenciations nombreuses; très remarquables sont le tarse et
le métatarse, qui sont découpés en anneaux plus ou moins nom-
breux, articulés entre eux dorsalement sur les pattes 1 à 14; sur
la l5° paire, ces articles sont démesurément allongés, formés
qu’ils sont d’anneaux en nombre considérable.
En ce qui concerne les segments terminaux, nous n’y voyons
pas de différences fondamentales (sauf Pexistence d’une paire
de membres au segment génital II) ·et, pour le détail, le lecteur
voudra bien se réf'érer au ,paragraphe consacré aux Scutigé-
romorphes. ·
Ainsi, chez les Chilopodes, les conduits sexuels s’ouvrent à
l’extrémité postérieure du corps. Cette structure est une de celles
qui différencient fondamentalement les Chilopodes des Diplo-
podes, chez lesquels ces conduits s’ouvrent en arrière et à la
base des pattes de la 2° paire, c’est-à-dire en arrière du 3° seg-
ment. Cette disposition, que les Chilopodes partagent avec les
Hexapodes, jointe entre autres à la répartition des membres (une

24 Ghilopodes
paire par segment), a·permis à plusieurs auteurs de formuler
l’opinion, aujourd’hui généralement admise, que les Chilopodes
sont plus rapprochés des Hexapodes que des Diplopodes (Po-
cocx, 18·87. Kmosrav, 1888. Pococx, 1893, « Opisthogoneata ».
BoLLMAN, 1893, « Etymochila »§ etc.).> _
Développement postembryonnaire.
Bien qu’un stade immature ait été observé chez les Lithobies
des 1837'(G12RvA1s), ce n’est qu’en 1880 que HAASE a précisé la
différence du développement entre deux grands groupes de Chi-
lopodes et qu’il a partagé ceux-ci en « Epimorphes >> et «,Ana—
morphes ».
Par « Epimorphes >> sont désignées les formes qui, à l’éclosion,
sont déjà en possession du nombre de segments et de paires de
pattes caractéristiques de l’adulte (Geophilomorpha, Scolopen-
dromorphq). _
·Les « Anamorphes >>, par contre, sont les formes qui éclosent
avec Ull nombre incomplet de segments et d’appendices et qui
acquièrent le nombre définitif au cours d’une période post-
embryonnaire jalonnée par des mues (Liihobiomorpha, Scufige-
romorpha).
En réalité, la distinction entre ces deux modes de développe-
ment, si tranchée qu’elle paraisse, n’est peut-être pas aussi abso-
lue qu’0n serait tenté de l’admettre au premier abord, comme le
montrent les renseignements dont nous disposons aujourd’hui. _
Pour ·éviter les redites, au lieu de disperser nos renseignements
dans les paragraphes réservés à chaque ordre, nous résumons ici
comparativement les plus intéressants.
Géophilomorphes; épimorphes. ——— A vrai dire, ces
renseignements sont extrêmement rares pour certains groupes,
' pour les Géophiliens notamment, et il est d’autant ·plus hasar-
deux de·chercher à en donner, un aperçu général qu’on peut pré-
voir que des différences importantes surgiront de l’étude des
diverses formes.
Lorsque l’embryon de Géophilien fait éclater l’œuf à l’aide de
la dent de sa euticule embryonnaire, il a déjà le nombre définitif
d’ébauches de membres, et ce nombre serait déjà au complet
longtemps avant l’éclosion, suivant ZOGRAFF§ cette observation

Développement 25
nous enseigne que la croissance embryonnaire est très prolongée.
()n donne à cet état le nom de stade « péripatoide >> (Vennoerr =
fœtus c de LATZEIÀ. Les téguments sont lisses, sans segmenta-
tion; les membres ne sont pas articulés, ou ne le sont que très im-
parfaitement; les stigmates, les trachées, les glandes coxales des
pattes terminales et les glandes anales·manquent; la région géni-
tale est amorphe; le tube digestif est bourré de réserves vitellines
sur presque toute sa longueur.
LA'rzE1. introduit ici un stade (fœtus b) où les téguments sont
encore unis, mais où les membres sont articulés; ce stade est `
inconnu à \%RHOEFF·
Ce dernier auteur reconnaît ensuite un stade « foetus ¤
(fœtus a de LArzEL), où lasegmentation du corps et celle des
pattes, ainsi que les trachées sont apparues, mais non les stig-
mates, et où la·réserve vitelline est en régression. La région `
génitale est sans changement.
Le stade suivant serait le stade « Adolescens I >>. Les membres,
les trachèes et les stigmates, les glandes anales ont inauguré leur
fonctionnement; la réserve vitelline disparaît; la région génitale
est développée, mais sans appendices.
Combien d’autres stades séparent l’Adolescens I de l’état
adulte n’a pu être établi. Vennorzrr, pour Mecistocephalus, en
admet trois, qui se distinguent l’un de l’a·utre par le nombre des
pores coxaux des pattes terminales et par la pilosité de certains
organes. Le même auteur, se basant sur les écarts dans le'nom-
bre des segments pédifères des individus d’une même couvée.
croit que, chez les Géopliiliens multisegmentés. ce nombre peut
croître de quelques unités au cours des mues des adolescents;
cette déduction pourrait n’être pas justifiée, les écarts relevés
pouvant aussi bien résulter de différences individuelles de
contraction tachygénétique au cours du développement em-
bryonnaire. '
Scolopendromorphes; épimorphes. —— Ce groupe pré-
sente des phénomènes de développement analogues, mais non
identiques, et probablement aussi très variables suivant les for-
mes envisagées.
Ici aussi l’animal, au premier stade postembryonnaire, a le
nombre définitif de paires de pattes. Mais il ne peut être taxé
de « péripatoïde », la segmentation du corps étant achevée ainsi

26 Chilopodes ·
que la division des pattes en articles. Il répondrait donc environ
au second stade des Géophiliens. Le développement est par con-
séquent plus avancé que chez ces derniers, dont le stade péripa~
toïde aurait disparu par l’ef’fet de la contraction tachygénétique.
A la suite de ce premier stade on trouverait, chez Scolopendm
(HEYMoNs), un second stade encore immobile; un stade fœtus à
mouvements spontanés, mais sans lame dentée au coxosternum
forcipulaire et avec les fissures mandibulaires simplement indi-
quées; et trois stades adolescents différents, dont le premier a
déjà acquis les structures de l’adulte.
Pour Cryptops (Vennonrr), il existerait un premier stade à
corps encore enroulé, séparé de 1’adulte par trois stades ado-
lescents, sans qu’on puisse afïirmer que la série est complète.
Pour Scolopendra, comme pour Cryptops, les auteurs s’accor—
· dent à reconnaître que l’animal adulte traverse encore des mues.-
Lithobiomorphes; anamorphes. — De tous les déve-
loppements de Chilopodes, celui des Lithobiomorphes est le
mieux connu, grâce aux travaux de VERHOEFF; ce sont donc ses
observations que nous résumons ici.
` Ce développement est partagé en deux périodes : une période
anamorphe, suivie d’une période épimorphe, d’où le terme
« Hemianamorphose >> proposé par l’auteur. La période ana-
morphe est décomposée en : '
1° Fœtus, avec 7 paires de pattes constituées et 1 paire de bourgeons;
2° Larva I, avec 7 paires de patt·es constituées, 1 paire à demi déve-
loppée et 2 paires de bourgeons. 2 paires de stigmates (3* et 5°);
3° Larva II, avec 8 paires de pattes constituées et 2 paires de bour-
geons. 2. paires de stigmates;
4° Larva III, avec 10 paires de pattes constituées et 2 paires de bour-
' geons. 3 paires de stigmates (3°, 5" et 8**);
5° Larva IV, avec *12 paires de ·pattes constituées et 3 paires de bour-
geons. 4 paires de stigmates (3*, 5", S" et 10*); '
6** Larva media, avec 12 paires de pattes constituées et «une paire à
demi développée et 2· paires de bourgeons (6***).
Ce dernier stade n’a encore été vu que chez L. forfîcatus. Les
deux premiers âges sont alimentés par les réserves vitellines; les
suivants empruntent leur nourriture au monde extérieur.
(IB bis) Danis une étsulde parue très récemment (Revue Suisse Zool., XXXVII,
n° 18, septembre 19*3*00, F. BRIOCHENR mentionne qu’i•l« a vu sortir d’un œuf
de Lithobius forfîcatus L. une larve ode 3 mm., à 7 paires de pattes et une
paire die üJ·olu«ngeon·s (q¤u·i correspond, par conséquent, au stade « Fœtws »).
'D’a,pnè«s l"awuteluu·, ·ces bonlrgeoens dle membres Ipeuvent se développer en

Développement 27
La période épimorphe comprend les états ayant le nombre
définitif de paires de pattes (15) et de stigmates (3, 5, 8, 10,
12 et 14), soit :
7° Agenitalis, à région génitale embryonnaire et entièrement glabre; ·
les appendices sont à peine ébauchés, chez la 9 plus que chez
le 6. Chez for/îcatus, ce stade se dédoublerait en : Agenitalis I,
avec un pore coxal aux hanches des 4 dernières paires, ct
Agenitalis II, avec deux pores coxaux.
8° Immaturus, ayant 1+1 éperons aux appendices génitaux de la 9,
dont les articles terminaux ne sont pas différ·enciés et dont la
griffe est minuscule. Les appendices du J sont encore rudi-
mentaires.
9** Praematurus, ayant 2+2 épérons inégaux aux appendices de la 9,
dont les articles sont différenciés et la griffe plus forte. Les
ébauches d’appendices du <3‘ sont bien distincts.
10° Pseudomaturus I, présentant des appendices génitaux de plus en
plus développés et diffèrant d’un
11° Pseudomaturus II par le nombre des ocelles, des glandes coxales
l ct des dents forcipu·laires. .
12·" Maturus junior, où Pappareil génital du c3` a achevé de se déve-
lopper; le nombre des articles antennaires, des ocelles, des
glandes coxales, etc.. est encore un peu moins élevé que chez
l’adulte.
1° Maturus senior, ayant terminé sa croissance complète.
A chacun de ces différents états correspond une taille de plus
en plus grande: 7 1/2 à 9 mm. (agenîtalis); 10 à 10 1/2 mm.
(immaturus); 11 2/3 à 13 1/4 mm. (praematurus); 13 1/2 à
14 mm. (pseudomaturus I); 17 à 17 1/2 mn1.·(pseudomaturus II);
17 1/2 à 19 1/2 mm. (maturus junior); 21 1/2 à 23 1/2 mm.
(maturus senior). ,
Mais ce sont là des observations qui ne s’appliquent qu’au
Lithobîus forficatus. D’autres grosses espèces pourront avoir un
développement analogue; mais dès maintenant il est acquis que
d’autres formes, notamment les formes plus petites, présentent
des lacunes dans la série de ces stades. C’est ainsi que chez un
Archilithobius de petite taille manquent le stade de larva media,
l’un des stades de pseudomaturus et l’un de ceux de maturus;
quelques heuircos, sans intervention d"une mue, l’animal se trouvant alors
zvvoiur 8 pai<re«s¢ due ·pa>tte»s et deux palîres de bourgeons.
S’ill ein ·éta·irt ¤b«ie·n ai·n,s4i, et ·si· unne mue intermédiaire n’a pas passé inob-
servée. les .st·a·d1e»s Fœtus, Larva I et Larva l‘I seraient à caractériser autre-
ment qufelliles ne le sont actuellement. _

28 Chilopodes
les adultes ont alors lestcaractères correspondants à des stades
, épimorphes des grosses espèces, sauf en ce qui concerne les
appendices sexuels. Pour ce qui est de Henicops, on ne connait
encore que trois états épimorphes, assimilés à des stades ageni-
talis II, praematurus et pseudomaturus, mais qui ne correspon-
dent pas pour cela aux stades de Lithobius ainsi dénommés.
Une particularité du développement des Lithobiomorphes est
Vexistence d’une paire de glandes s’ouvrant par de gros pores à
la base du segment anal. Nhaîs alors que, chez les Lithobiides, ces
glandes ne persistent pas au delà du stade agenitalis I à partir
duquel elles disparaissent, l’adulte en étant dépourvu, chez les
' Henicopides, au contraire, elles persistent et se retrouvent fonc-
tionnelles chez 1’adulte.
En résumé on admet que le nombre des mues n’est pas cons-
tant, mais n’est pas inférieur à 10, l’animal ne muant plus une
fois parvenu à sa croissance complète.
S c u t ig é 1· 0 m 0 r p h e s ; anamorphes. —= On manque encore
de renseignements sur le développeinentdes Scutigéromorphes,
bien que VERHOEFF ait recueilli quelques données sur les Podo-
thereua et les Pselliophora (qui sont étrangers à notre faune).
Pour Scutigem (coleoplmta) il ·existerait, d’après FABRE et
LATZEL :
1" Une larve I, de 2 à 2 1/2 mm. de long, à 7 paires de pattes (FABRE);
2° Une larve II, de 4 mm., à 9 paires de pattes et 2 paires de bour-
geons et 5 tergites; _
3° Une larve III, de 5 mm., à 11 paires de pattes et 2 paires de bour-
geons et 6 tergites;
4° Une larve IV, de 6 1/2 à 7 mm., à 13 paires de pattes et 2‘pa_ires
de bourgeons et 7 tergites plus un 8* ébauché.
Puis viendraient, d’après VERHOEFF, les stades épimorphes à
15 paires de pattes et 8 tergites :
5° Agenitalis, de 6 à 7 1/2 mm., à zone génitale embryonnaire, à appen-
dices glabres et encore indépendants chez la 9.
(5° Immaturus, de 8 1/2 à 11 mm., à zone génitale différenciée, à appen-
dices 9 fusionnés, à appendices d` très conrts. »
7° Praematurus, de 12 à 14 mm., à appendices génitaux plus déve-
loppés, ceux du 6 à moitié de leur longueur.
8° Pseudomaturus, de 16 à 20 mm., à région et appendices génitaux
ne ditférant de ceux de 1’adulte que par une _chitinisation
‘ moins accentuée. Enün
' 9° Matures (l’adulte) de 24 à` 26 mm.

Biologie · 29
Le même auteur fournit une intéressante série d’indications
sur les anneaux antennaires, les segments des tarses, leurs che—
villes·et leurs soies, etc., dont le nombre va·croissant au cours
de la période épimorphe. Mais ces données, sujettes àïles varia-
tions spécifiques ou génériques, ne peuvent servir à caractériser
les stades; c’est au développement de la région génitale qu’il
faudra problablement demander des criteriums précis.
A un point de vue pratique, il est bon de souligner que, si
Pidentitication des Géophiliens et des Scolopendres à des stades
immatures est relativement aisée,'il n’en va pas de même pour
les Lithobies parmi lesquelles°certaines formes, prématurément
fixées à l’état adulte par contraction de leur croissance, se trou-
vent avoir les caractères morphologiques (spinulation, pilo-
sité, etc.) Ide jeunes d’une autre espèce. C’est alors l’état de déve~
loppement des segments terminaux qui peut seul guider le myria·
podologiste.
, Bi 0 l o gi e .
Nous sommes très mal documentés sur la vie de nos Chilo·
podes. Ce sont des êtres très craîntifs, qui fuient la lumière et
`qui ne livrent pas à l’observateur les secrets de leur existence.
Aussi ignore-t-on encore s’il existe une copulation et en est-on `
réduit à des conjectures à cet égard. On sait cependant que le _
sperme est façonné en spermatophores de. formes différentes
chez les .Scolopendromorpbes, aIors.que, chez les Lithobies, il
serait simplement aggloméré en faisceaux. Enfin HEYMONS a
observé une fois deux Scolopendres dont les extrémités posté—
rieures étaient rapprochées en une sorte d’accouplement.
Dans nos contrées. le rapprochement des sexes doit avoir lieu _
principalement pendant la saison humide, à partir d’octobre, et '
`serait suivie de la ponte en·fin d’hiver et au printemps; bien
entendu, ces époques sont variables suivant les espèces et les
climats.
Les Géophilomorphes et les Scolopendromorphes pondent des
œufs en amas de faible cohésion, qu’ils veillent, pelotonnés au-
tour de leur ponte pour empêcher tout contact avec le sol. Lors-
que l’amas ou un des œufs tombe sur le sol,.il est abandonné et
promptement détruit par les moisissures. Le nombre d’œufs
composant les amas est très variable et généralement élevé;

30 Chilopodes
HEYMoNs indique les chiffres de 15.à 33 pour Scolopendm et
VERHoEF1=· a trouvé des couvées de 19 à 30 jeunes sous des
femelles de Géophiliens. Ces pontes o·u ces couvées se rencon-
trent_dans des cavités ordinairement moulées par l’animal et
très abritées, en terre, sous des racines, des pierres enfoncées, etc.
Par contre, les Lithobies paraissent semer leurs œufs isolé-
` ment. Il n’est pas rare de recueillir des femelles de ce groupe
portant un œuf entre leurs appendices génitaux. Après l’avoir,
enrobé de particules terreuses et l’avoir ainsi,dissimulé, elles
l’abandonnent·à lui-même.
Tout aussi variable est la durée' de la vie de ces Arthropodes
qui, d’une année, peut se prolonger six ans et plus suivant les
formes (ATTEMS).
On peut dire qu’il y a des Chilopodes partout où règne un
certain degré d’humidité. Il-existe néanmoins des espèces peu
exigentes sous ce rapport, puisque nous en avons trouvé dans
des placards creusés dans l’épaisseur des murs d’une maiso11 de
Paris et que Scutigcru coleoptmta circule sur les murs de nos
appartements. Peu nombreuses sont cependant les formes de ter-
rain sec (Scutiglera, Scolopcndm, Dignathodon, Lithobius calca-
ratus). La plupart aüectionnent des habitats beaucoup plus
humides, s tenant’sous les pierres, les écorces, dans les mousses,
dans l’humus, dans les amas de feuilles en décomposition, etc.;
aussi est-ce dans les forêts de montagne qu’on recueille le plus
grand nombre de formes diverses. Dans ces régions de montagne
elles remontent jusqu'à la limite des neiges, sans cependant,
qu’on reconnaisse d’espèces spécialement attachées aux altitudes
élevées. On trouve également des Chilopodes dans les cavernes,
parfois en grand nombre, qu’ils soient attirés du dehors ou qu’ils
` y aient élu domicile de façon permanente (Lithobies), auquel cas
ils peuvent présenter. des structures spéciales aux troglobies.
Enfin nous connaissons des formes littorales de Géophiliens,
vivant sous des pierres, dans des anfractuosités de falaises ou
dans des cordons littoraux d’algues, mouillés par les embruns
ou même périodiquement submergés. Même dans le cas où l’air
fait totalement défaut, ces espèces survivent à la submersion
pendant quelques heures (48 et plus, suivant PLATEAU).
Dans ces divers gites, leur fréquence est aussi subordonnée à
l’abondance de nourriture. Bien qu’on ait cité des cas de Chilo—

A Biologie 31
podes trouvés dans des fruits ou des légumes, on peut dire qu’ils
sont essentiellement carnassiers; ils se nourrissent ordinaire·
ment de proies vivantes, de vers, de larves et en général d’a11i
maux à revêtement peu résistant. Toutefois Scutigera coleoptrala
capture pour s’en repaître les Diptères de nos demeures (Künxar.
D’HERCULAIS)', des Lépidoptères (M. MURTFELDT) ou même des
Blattes (Hlmorrr apud MAlïLATT); quant aux Scolopendres exo-
tiques, elles ne craignent pas de s’attaquer à des ennemis forte-
ment cuirassés, puisque PAVIE a observé en ,Ind0chine une
grande Scolopendre (? subspinipes) aux prises avec un Scorpion,
animaux_ très susceptibles aux morsures de ces Chilopodes
(Dunosco).
Ce qui permet aux Chilopodes de s’attaquer à de plus grands
qu’eux, c’est qu’ils possèdent des armes formidables, leurs for-
cipules. A l’extrémité de la griffe apicale acérée débouche le
canal qui·dessert la glande à- venin logée dans le télopodite de
la forcipule et si bien étudiée par Dunosco (1894). D’après cet
auteur, qui est d’accord avec BACHELIER, ce venin est un poison
des centres nerveux. La morsure d’un Chilopode est toujours
mortelle pour son ennemi, en tant que celui-ci est un Arthropode.
Par contre on a certainement très exagéré l’action nocive de la
morsure de Scolopendres exotiques sur l’homme (BAERG, 1924).
et.lorsqu’on est en présence d'un accident grave, ilimporte de
tenir compte de la réceptivité du blessé et du rôle que peut éven-
tuellement jouer une tare physiologique préexistante (paludisme,
alcoolisme, syphilis ou autres). Pour ce qui est de notre Scolo- `
pendm cingulata, l’opinion de J. ‘CHATIN (Dict. de Médecine,
1889), que sa morsure « occasionne du frisson, de la fièvre, etc.,
mais qu’il est rare que le malaise dure plus de 24 heures », ne
paraît pas avoir été·contredite jusqu’ici. A plus forte raison,
lorsqu’il s’agit de petites formes (Géophiles, Lîthobies), peut-on
les tenir pour inoffensives à l’homme.
Plus pénibles, par contre, sont les cas de pseudoparasitisme
où les Chilopodes; en s’attaquant aux muqueuses, peuvent déter-
miner des troubles locaux douloureux et persistants. R. BLAN-
cimnn (1898-1916) a rassemblé 46; cas, dont la majeure partie
(environ 72 %) se réfère au séjour de Chilopodes dans les voies ·
aériennes et le reste à·leur présence dans les voies digestives,.
Il s’agit ordinairement de Géophiliens logés dans les fosses nasa- `
\

32 Chilopodes
les; quant aux cas se référant à des Lithobies ou à la Scutigère,
ils sont probablement sujets à caution, surtout lorsqu’i1 est parlé
d’un séj0u1· dans les voies digestives. _
A leur tour les Chilopodes peuventêtre attaqués par des para-
sites. En fait d’ectoparasites, on ne cite encore que des Acariens
du genre Antennophorus. Par contre, les endoparasites sont
nombreux et· variés. Ce sont surtout des ·Coccidies: Eimeria,
Barrouxia, Echinospom, Adelea (chez les Lithobies), Adelinvr
(chez les Scolopendromorphes), Eimeria et Cyclospora (chez les·
` Géophilomorphes), ou bien des Gregarines très spéciales : Rho-
palonîa (Géophiliens), Nina, Daciylophorus (Scolopendromor-
phes), Echinomera (Lithobies), Trichorynchus (Scutigère). Plus
rares sont les Protophytes (Chiiridiopsis des Lithobies, LEGER et
Dvnosco), des levures (BALBIANI), ou des larves d’Hyménoptères
(Proctotrypes calcar, DE GAULLE) ou de Diptères (Phasiopteryx,
THOMPSON, ou Fortisia : Thryptocera de GIARD).
Parmi les Chilopodes, les Géophilomorphes paraissent être les
seuls à présenter des phénomènes de phosphorescence. Encore
n’en a-t-0n_observé que chez sept espèces : Haplophilus subterra-
neus, Scolioplanes acuminatus (: crassipes), Nccrophlœophagus
longicomis, Geophilus electricus, une forme indéterminée citée
sous le nom de Geophilus simplex et deux formes exotiques, Orya
barbarica et Orphnaeus brevilabiatus. On admet actuellement
que cette propriété est acquise, dans des conditions particulières,'
à la sécrétion des glandes existant sous les sternites et les pleu-
rites voisins. Suivant les pays, elle a été observée à des époques ·
différentes; d’avril à août en Grande-Bretagne (BRADE-BIRKS)· et
de septembre à novembre (GAZAGNAIRE, etc.) dans des régions
plus méridionales, notamment en Algérie. On suppose que cette
propriété est·en relation avec les fonctions génitales. g
Zoogéographie.
La France a encore été si peu explorée au point de vue qui
nous occupe, qu’il est hors de propos de songer à donner un
, aperçu détaillé de la constitution de safaune. Le Limousin, le
, `· Bocage, l’A1·morique, les forêts des Ardennes, du Morvan et du _
Plateau Central n’ont jamais été visités; on peut presque en
dire autant de notre versant des Alpes et du Jura ou de l’Auver-

Z'0ogé0graphîe' 33
gne, pour ne parler que des points principaux susceptibles de
fournir des éléments nouveaux d’appréciation ou de confirmer
les données acquises. Ce n’est donc qu’à un coup d’œil d’ensemble
qu’il nous faut consacrer ce paragraphe. Et cette réserve est
d’autant plus justifiée que les Chilopodes sont des êtres à grande
dispersion et, par cela.même, se prêtant peu à caractériser une
faune. I
Néanmoins, de ce que nous croyons savoir, semble se dégager
un fait : que nous ne possédons pas en France une faune homo-
gène et que les régions qui rentrent dans notre domaine d’inves-
tigations sont des régions frontières où viennent se chevaucher
` ou se perdre des faunes d’origines diverses.
Pour traduire l’idée que nous nous faisons de notre faune de
France, nous aurons recours à une hypothèse. Nous tracerons
une ligne imaginaire qui, partant au nord d’un point indéterminé
de l’Armorique, partagera diagonalement la France, passant'par
le Plateau Central, gagnant la vallée du Rhône aux environs de
· Valence, contournant par le nord le littoral des Alpes-Maritimes
et se poursuivant par delà les mers en Corse et jusqu’en Tunisie.
Cette ligne servira de démarcation (très approximative, natu-
rellement) à deux grandes régions que nous désîgne1·ons comme
« région orientale >¤ à l’est, et « région atlantique » à·l’ouest.
Région orientale. - La faune de la région orientale est ali-
mentée par celles d’Europe, voisines de nous. Il serait intéres-
sant de rechercher la correspondance, da11s notre domaine, des .
faunes spéciales que distinguent dans le leur lés naturalistes
austro—a1lemands. Mais, outre que les Chilopodes, par suite de _
leur large dispersion, se prêtent mal à une étude de ce·genre, _
la pénurie de documents rend ce travail impossible; il déborde-
rait d’ailleurs le cadre du présent essai. Nous nous bornerons·à
partager sommairement nos matériaux en trois lots, un lot
« nordique », un lot « central » et un lot est—méditerranéen, dit
par abbréviation lot « balkanique »; ces appellations indiquent
suiiisamment leur origine.
Le lot nordique ne renferme aucun Chilopode caractéristique;
c’est tout au plus si l’on y peut ranger des espèces de provenance .
très douteuse, telles que Geophilus carpophagus, electrîcus, proxi-
mus, Bmchygeophilus lruncorum, Cryptops horlensîs, peut-être _
. 4

îlji Chîlopodes
Cryptops Savignyi et une ou deux Lithobies, L. borealis et L. Du-
boscqui, qui toutes sont plus communes dans le nord (Grande-
Bretagne, France septentrionale), mais sont répandiues aussi
au loin. ' "
Le lot central est de beaucoup le plus important de la région
orientale. Nous y voyons figurer des Géophiliens (Pachymerium
ferrugineum, Necrophlœophagus longicomis, Geophilus insculp-
' tus, pusillus, pygmaeus), le Cryptops Parisi, qui paraît très dis-
persé, et près de 50 % des Lithobies que nous cataloguons (les
Bothropolys, Lithobîus punctulatus, peregrinus, piceus, dentatus,
melanops, aulacopus, nigrifrons, tricuspis, muiabilis, les formes
d’acuminaius et d’c1·yfhr0cephalus, calcaratus, curtîpes, etc.),
La contribution en Chilopodes de la péninsule balkanique ou
du bassin oriental méditerranéen est, par contre, très peu impor-
tante ou difficile à définir (un Pleurogeophilus et deux Clino-
podes). Nous sentirons davantage son influence lorsqu’il s’agira
de Diplopodes,
Région atlantique. — Cette seconde région nous intéresse
beaucoup plus, parce que d’elle nous vient.un contingent original
et important 4- estimé à 60 % de la faune cataloguée. Il semble
que nous avons affaire là aux témoins d’une faune disparue en
majeure partie par l’immersion de terres occidentales et dont le
domaine, à l’époque tertiaire encore, afïleurait n·os côrtes de
l’Océan, couvrait la péninsule ibérique, s’étendait jusqu’en Pro-
· vence— et en Corse, englobant ainsi toute la chaîne pyrénéenne.
Delà vient la diiïiculté de partager. nettement la région atlantique
r telle que nous la trouvons actuellement, en districts caractérisés.
I Lorsque nous étudierons les Diplopodes, certaines différences
· ressortiront mieux qu’aujourd’l1ui, où les ·Chilopodes ne four-
nissent que des données vagues. Nous ébaucherons néanmoins
, les distinctions suivantes :
D’un district côtier océanique, qui prolongeau nord la région
atlantique, nous n’avons que de rares formes à signaler; encore
aucune d’elles n’est-elle bie·n spéciale. Ce sont : Haplophilus sub-
ierraneus, très commun dans le district pyrénéen et remontant
jusqu’aux Iles Britanniques; il s’avance dans l’Est jusqu’au
Plateau Central et il pousse ses colonies jusqu’en Belgique I
(subsp. Gervaisi). Hydroschendyla submarina est restée canton-

_ Zoogêograpliîe $55
née au bord de la mer, comme aussi.d’ailleurs Scolioplanes mari-
limus, qui toutefois n’a pas une aire de dispersion aussi étendue,
puisqu’on ne l’a pas encore signalée en Méditerranée. Ici figurent
encore Brachyschendyla Monodi, connue seulement par un indi-
- vidu du Finistère, et le Gnathonîerium, dont les congénères sont
nord-américains. A
District pyrénéen. — Nous remarquerons ici que les trois `
familles Himuntariidac, Sclicndylidae et Hcniinac sont des grou-
pes ayant leur origine hors du conti11ent européen. Le fait que
les Himantariens sont surtout des méditerranéens occidentaux
indique qu’ils sont là sur les limites de leur domaine d’élection;
s’ils ont poussé des colonies vers l’0rient (Bothrîogaster), ce n’est
qu’au prix'd’adaptations particulières. Les Schendylines et les
Heniines sont incontestablement des formes occidentales, comme
le démontre le nombre de leurs congénères signalés sur le con-
tinent américain, soit du nord, soit du sud. Aussi` ces trois
groupes forment-ils un noyau important (25 fo1·mes principales)
et caractéristique de notre faune atlantique. De ces formes un
petit nombre est spécial aux ·Pyrénées : Himantariella sculellaris,
Nesoporogaster souletina (qui a une race dans les Baléares) ct
Brachyschendyla dentuta.
A ce lot viennent s’ajouter deux Géophiliens d’allure particu-
lière, Eurygeophilus et Chalandea, pyrénéens l’un et l’autre, mais
pas exclusivement cependant, puisque l’un a été trouvé au Por-
tugal, l’autre en Corse. Enfin une série de Geophilus proprement
dits, tels que G. pyrenaicus, Chalandei, Gavoyi, ainsi que Gallic-
philus beatensis, semblent spéciaux aux Pyrénées. En fait de
Lithobies, nous relevons particulièrement des races de formes
, connues d’0rient, piceus gracilitarsis et aulacopus pyrcnaicus,
des formes spéciales, L. stmmineus et Ribaulî, surtout L. pili-
comis (vrai atlantique qui a envoyé des colonies jusqu’aux Alpes)
et une série de formes cavernicoles du type troglodytes (rupîcola,
spcluncarum, crypticola, etc.), ou du type typhlus-nllotyphlus. '
Pour caractériser un district provençal, nous n’avons guère à
mentionner que Haplophilus Arcis-Herculis, Bmchyschendyla
Monœci et armata, Brachygeophilus Richardi et la race pyre-
naica du Lithobius inetmis (7); il a encore en commun avec la
67) Qui habite d’ailleurs la côte depuis Banyuls-sur-mer.

6
  Èhilopoefes
Corse Bofhropolys elongatus corsicus, Chalandea pinguis des
Pyréné·es et le Geoplzilus Joyeuxi. Lies Geophilus algarum des
côtes de la Manche et fucorum du district provençal, formes
apparentées entre elles, dérivent certainement d’une même sou-
che 'atlantique méditerranéenne; le second, toutefois, a une si
large dispersion (il se retrouve sur la côte africaine) qu’on ne
peut les considérer comme inféodés à un district plutôt qu’à un
autre.:
Enfin certaines espèces ont été importées de pays éloignés,
Mecisfocephalus maxillaris ct Lamycfes cœculus, tous deux accli-
matés dans les serres du Museum de Paris (8).
Ainsi, notre faune se présente comme Fagglomération d’ap-
ports appauvris d’origines diverses, qui s’enchevêtrent aux
abords de la ligne hypothétique que nous avons esquissée et dont
il appartiendra aux chercheurs futurs de fixer le tracé.
Classification.
Pour nos Chilopodes de France nous adoptons la classification
suivante : ·
h CIQSSBZCHILOPODESZ
1" ordre : GÉOPHILOMORPHESZ
1'° famille : Himarzfariidae;
2** -—- Mecistocephalidae. . ·
3* ——· Schendylidae;
4* —— Geophilidae. .
2° ordre: SCOLOPENDROMORPHESZ _ I
1" famille : Scolopendridae;
2° —- ' Cryptopsidae.
3° ordre : L1THoB1oM0RPHEs.·
I- Famille :,Lith0biida`e. - I
' 4° ordre : SCUTIGÉROMORPHESZ
` Famille : Scutigeridae.
~(8) On a signalé la découverte, à Lyon, de Scolopendra subspinipes et dans
nos ports, de Scolopendm morsitans, ap·portées·avec des marchandises de
. provenanceexotique; mais ni .l`une n1 l’autre ne paraissent s’êtr2 acclîmatées
en France. '

Classificatlon 37
Etant donné les limites dans lesquelles nous croyons devoir
maintenir ·le présent travail, il ne nous est pas possible de passer
en revue les opinions qui se sont traduites avant nous par des
classifications. Elles ne portent d’ailleurs que sur les divisions
inférieures. les quatre grandes coupes restant les mêmes. Nous
signalerons seulement que nos prédécesseurs ont admis généra- _
lement une division de la classe en deux sous—classes : '
Chilopodes éplmorphes·(Géophilomorphes — Scolopendromor-
phes), et
Chilopodes anamorphes (Lithobiomorphes — Scutigéromor-
phes).
Cette division a été créée par E. HAASE, en 1880, sur une parti-
cularité du développement de ces Arthropodes (voir p. 24, le
Développement postembryonnaire). Elle n’a pas été conservée
ici; on en trouvera les raisons au dernier paragraphe de ce tra-
vail, consacré à une esquisse phylogénique.
CLEF mas ononns DE C1-nLoPonA.
1. Quinze pattes de chaque côté du corps ...................... 2
-—· Plus de quinze paires de pattes ............. . .......... . .... 3
2. Face dorsale du corps recouverte de: un tergite postcéphalique .
(forcipulaire), suivi de 16 tergites (dont le 15° dissimulé sous
lc précédent), à bord caudal non fissuré, oeux occupant les 2°,
4', 6‘, 9°, ll', I3', et 15* rangs étant plus petits que leurs voisins
immédiats (9). Stigmates latéraux pairs. Articles apicaux des
pattes non découpés en anneaux (sauf chez des formes exo-
tiques) .... . ................... ·LlTH·OBIQMORPHA (rfig. 3).
(*9) ~Poo0ci& (1902) a décrit, d’Austra1ie, un ·Chilopode très curieux — Crate-
rostîgmus tasmanianus — pour lequel il a institué l’ordre des Cmterostigmo-
morpha. L’animal se présente comme une Lithobie ayant 15 paires de pattes,
15 sternites, six paires de stigmates correspondant aux sternitcs 3, 5, 8. 1*0,
1*2 et 14, mais dont la segmentation dorsale est irrégulière, les tergites
correspondant aux pattes 3*, 5, 7, 8, 1[0 ·et 1’2 étant précédés d’un sclérite '
tergal supplémentaire. Ces solérites sont considérés comme des prétergites
Qi. interkalartergit ») par Vmnnoarr et .-\1·rEMs, ce qui ne paraît pas démontré.
Longueur, 37 mm. Ecusson céphalique comme Mecistocephulus. Antennes
de 18 articles. Labre à 3 05) dents. 'Mandibule avec une lame dentée formée
de 3 séries imbriquées de 3 épines chacune et avec un lobe dorsal proéminent.
Bases coxales des premières et des deuxièmcs mâchoires divisées; télopodite
des deuxièmes mâchoires de 4 articles. Tergite forcipulaire étroit. Forcipules
avec des différenciations de Scolopendre, mais avec les deux articles inter-

38 Chilopodes
—— Face dorsale du corps recouverte de : un bourrelet postcéphalique
(forcipulaire), suivi de neuf tergites apparents, dont les sept
premiers ont le bord caudal boursouflé et interrompu par une
' couwrte fissure dorso-médiane (stigmate dorsal impair). Pas d’al-
ternance dans la dimension des tergites,_qui va en croissant
jusqu’au 4° tergite pour diminuer ensuite vers l’arrière. Les
deux articles apicaux des pattes sont découpés en anneaux
nombreux .,.. . .............. SCUTIGEBOMORPHA ·(fig. 4).
3. Pattes au nombre de 21-23 paires. Face dorsale du corps recouverte
de : un tergite postcéphalique (premier tergite du tronc), suivi
de 20 tergites apparents subégaux, ne présentant pas de divi-
sion transversale. Stigmates latéraux pairs au nombre de 9-10.
Pattes terminales accolées, continuant la silhouette du corps. . .
........................ S©OLOPEN‘DB()M·©RPHA (fig. 2).
— Plus de 25 paires de pattes. Face dorsale du corps recouverte d’un
tergite postcéphalique (forcipulaire), suivi d’un nombre de
tergites égal ·à celui des paires de pattes, et, plus en arrière
» encore, de tergites apodes (·dont le second en partie dis-
simulé); chaque tergite est divisé transversalement en une très
courte plage antérieure (prétergite) et une plage postérieure
(métatergite) environ deux fois plus longue. Stigmates en nom-
bre égal au nombre de paires de pattes moins une. Pattes
terminales largement séparées par les segments apodes et se
détachant latéralement du corps. GEOPHILOMORPHA (fig. 1).
médiaires du télopodite complets extérieurement, comme dans le type
. Lithobie. Sternite soudé aux pleurites sur les segments 13 et l4· et, en outre,
fusionné avec Je tergite en un cylin·dre complet sur le 145*, Hauches des
pattes à structure particulière; métatarse distinct du tarse sur la 15** paire de
pattes seulement. Segments terminaux dissimuehés dans une gaine sclérifiée,
comprimée latéralement et fissurée ventralement.
VERHUEFF (Ti·er~Reich, 19*07, p. '23A2¤) conserve Poudre créé par Pooock; mais
A·rrEMs (19*26) réunit aux Lithobiomorphes cette forme, qui présente un vif
intérêt au point de vue de l’êvolution des ·Chilopodes.

l" ordre. GEOPHILOMORPHA (Pococx, IS95).
»Coloration monotone, passant du jaune paille au fauve brun.
Corps aplati, toujours relativement très long et très étroit, pré-
sentant en arrière de la tête un segment forcipulaire et un nom-
bre plus ou moins élevé de segments pédifères; ce nombre, qui
va de 31 à 173, est variable dans les limites de l’espèce et toujours
impair; suivent enfin des segments modifiés, désignés comme
segments terminaux.
Capsule céphalique généralement lenticulaire (fig. 226), pro- _ Téle-
portionnellement petite, faiblement bombée, de longueur et de
largeur subégales, mais parfois aussi suhrectangulaire (fig. 61)
et alors sensiblement plus développée en longueur. Jamais.de
bourrelets marginaux. Lé sillon frontal est distinct ou non. Les I
ocelles manquent constamment, ainsi que l’organe de Tômôsvàry.
Les antennes, relativement très courtes, puisqu’elles ne dépas-
sent généralement pas trois fois la largeur de la tête, sont tou-
jours composées de 14 articles; elles peuvent être minces ou
épaisses, filiformes ou moniliformes, exceptionnellement clavi-
formes; le dernier article peut porter des quilles sensorielles
groupées dans des dépressions de la surface (fig: 67); sur la face
ventrale, la zone prélabiale est un peu bombée; ses limites laté-
raies sont souvent distinctes, au moins sous forme de lacunes li-
néaires dans la réticulation de la surface (fig. 7). Son bord caudal
échancré enchâsse les pièces du labre, tandis que les angles,
proéminents et arrondis, butent directement contre la branche
externes des t`ulcres, sans interposition de sclérîtes paralabiaux.
La zone prélabiale (fig. 9) porte des soies, dont les plus constantes
sont une paire isolée, dressée en arrière et en dedans de la base
des antennes (soies postantennaires). On observe parfois, immé-
diatement e11 arrière ou au contact de'cette paire de soies, une
petite plage subcirculaire à structure spéciale, tantôt percée de
pores, tantôt couverte de réticulation très fine tranchant nette-
ment sur la réticulation plus grossière des téguments environ-
nants : c’est l’aire clypéale (fig. 8).
Trois plages peuvent être assimilées aux pleures céphaliques
(pl, fig. 5, 6, 7). La plage antérieure est celle qui fait suite laté-
ralement à la zone prélabiale; ses contours sont ou effacés ou

40 Chilopodcs i
médiocrement accusés. La plage médiane est une longue pièce
continuant vers l’arrière la plage précédente; elle est étroite par
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-`   V1? .`?É-`1‘lÈ:`·)««ïî~;Ã;$,,”il i·"i, 2
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Fm. 7. -;— Zone prélabiale (clypeus) d’une femelle de Necrophloeophagus lon-
gicornîs, de 3\9 mm., à 55 paires de pattes, du Jura QSalinsO, avec le labre, L,
les fulcres, f, et l’aire clypêale, z. —- cl: zone prélabiale; pl.· pleures
céphalîques.
Fm. 8. — Région centralle antérieure de la figure précédente, plus grossie,
montrant le »d·étwil< de l’ai¤re clypéale, z. -— sp: soies qnostantennaires.
F10. 9. — Région centrale de la zone prélabâale, dépourvue d’aire clypéale,
d’une femelle de Geophilus fucorum, dle 2*2* mm., à 53 p. pattes, des Alpes-
` Maritimes ·GC·annes). L.· tlabre; f: fulcres; sp: soies postantennaires.
rapport à sa longueur; elle est, en majeure partie, soudée à la
précédente. En arrière encore vient la troisième plage pleurale,

Geophilomorpha 41
généralement triangulaire, de faibles dimensions. C’est aux der-
niers pleurites qu’adhèrent les deux paires de mâchoires.
Le labre, saillant en visière, est de structure variable suivant ,,EÃ'ÃÃî:,_
les groupes (L, fig. 7, etc.), On y reconnaît ordinairement`les
trois pièces fondamentales, c’est-à—dire les deux pièces latérales
et la pi.èce médiane impaire, mais cette dernière peut avoir une _
conformation particulière et prendre un grand développement
aux dépens des pièces latérales (fig. 152, 167, 174). Les fulcres
(f, fig. 7, etc.) se présentent comme un apodème en 'I`, à branches
développées à des niveaux différents, et dont le bras externe est
articulé sous le pleurite céphalique antérieur. Le labre est géné-
ralement écarté des pleures céphaliques de toute la largeur des
fulcres; on rencontre cependant des dispositions différentes chez
` les Mecistocéphalides (fig. 58) et chez les Heniines.
L’hypopharynx est relativement peu développé et ne présente
pas d’intérêt particulier pour la systématique. Par contre, la
structure de la mandibule est très importante à connaitre, puis-
que la distinction des grands groupes repose en partie sur ses
différenciations (fig. 168, 194). Dans le.tronc nous ne voyons pas
de fissures ens croix et le condyle dorsal est médiocre. Les diffé-
renciations de son arête apicale se,résument en une lame pectinée
(Geophilidac, fig. 194) ou plusieurs lames (Mccistoccphalidac,
fig. 60), seules ou accompag11ées d’une lame dentée bien indivi-
dualisée et très chitinisée (Hîmantariidae, fig. 39, Schendylidae).
La lame dentée peut être souvent divisée en plusieurs blocs
(fig. 79, 82, etc.), ce qui a donné naissance à.l’hypothèse —— con-
firmée parla structure de la mandibule de Cmtcrostigmus ·- que
la lame dentée résulte d’une différenciation spéciale de quelques
lames pectinées, qui ont t'usionné plus ou moins intimement. Les I
différenciations occupent la déclivité dorsale de l’arête apicale
jusqu’à son sommet, la déclivité ventrale pouvant être plus ou
moins épanouie, mais seulement avec des soies ou des papilles.
Les premières mâchoires ont un syncoxosternum généralement
entier (m I, fig. 70, 199, etc.), mais parfois aussi divisé sur la
ligne médiane (fig. 32, 65). Au centre de son rebord rostral on
trouve toujours une paire de prolongements subconiqucs (c,
fig. 199), libres ou non, et, latéralement, des membres de deux
articles. Il existe fréquemment, au rebord externe des mâchoires,
une ou deux paires de lobes de dimensions variables (h), plus ou

42 ' Chilopodcs
moins couverts d’aSpérités (papilles) ou'de soies, prolongeant
respectivement les angles externes du syncoxosternum et de l’a1·-
ticle suivant (fémoral); ce sont les palpes maxillaires (10).
L’article distal en est toujours dépourvu. La base des deuxièmes
mâchoires (m Il) est formée de coxosternites tantôt fusionnés,
tantôt indépendants (fig. -182) suivant les groupes. Ici nous nous
bornerons à signaler que c’est à la base interne de chaque coxo-
sternite que s’ouvrent les orifices des glandes métamériques,
dites aussi glandes salivaires (0, fig. 199). Les membres sont
refoulés latéralement; ils sont· de trois articles, un fémoroîde
(c’est—à-dire un complexe de deux ou de trois articles), un tibia
. et un tarse; ce dernier est garni de longues soies et surmonté
d’une griffe; exceptionnellement la griffe est remplacée par un
tubercule sulycylindrique portant de minuscules chevilles.
Seglnen, Dans le segment forcipulaire, nous avons à envisager un tergite,
f°LfÃ,",Q"` des pleurites et les forcipules proprement dites. Le tergite est
un scléritegénéralement plus court que large et dont nous
verrons la forme changer suivant les groupes. Parfois son bord
antérieur est un peu échancré et, par Fentrebaillement qui sub-
siste entre lui et le bord postérieur de la tête, on devine ou même
on voit une plage sclérifiée transversale très courte, la « lamina
basalis » des auteurs anciens (b, fig. 226, 292, 314, etc.); on
Vinterprète comme une pièce tergale appartenant aux mâchoires.
Le tergite forcipulaire est souvent débordé latéralement par le
coxosternum, qui occupe la p0‘sition ventrale. Mais entre lui et
le coxosternum s’interposent les pleurites. Ceux-ci étant placés
diagonalement à cheval sur les côtés du segment forcipulaire
(pf, fig. 226-227), ils recouvrent toujours au moins une partie du
coxosternum, tant sur la face dorsale que sur la face ventrale;
` on peut suivre leur bord antéro-ventral· depuis l’angle antéro-
externe du coxosternum jusqu’à«l’angle antéro-externe du ster-
nite du premier segment et les dispositions de ce bord sont en
relation avec la forme de lapièce hasale des forcipules. Cette
pièce, qui occupe toute la largeur de la face ventrale de la tête,
est un syncoxosternum résultant de la fusion du sternite et des
hanches forcipulaires (fig. 227); il est ordinairement un peu plus
(1*0) Les palpes, lorsqu’ils sont de dimensions réduites, ne sont bien visî—
bles que ·par la face dorsale, vers laquelle ilS sont toujours plus ou moinâ
repliés.

Geophilomorpha 43
large que la tête, mais sa longueur apparente varie du tiers aux ·
cinq sixièmes de la largeur; son bord rostral n’est jamais proé-
minent ni denté, comme dans d’autres ordres, néanmoins on peut
y distinguer deux petites saillies dentiforn1es qui sont les angles
internes, prolongés, de la face dorsale des régions coxales; son
bord caudal n’est jamais apparent, car il plonge plus ou moins
profondément dans le premier segment (e, fig. 156), parfois
même jusqu’au niveau du bord postérieur de ce dernier. Une
particularité de cet organe réside dans l’existence fréquente
_ d’épaississements chitineux longitudinaux (ch, fig. 156) situés de
part et d’autre de l’organe au niveau des condyles articulaires
coxo-fémoraux (z)‘; en surface ces épaississements se traduisent
par des sillons linéaires plus ou moins foncés, partant des condy— ·
les ou d’un point voisin et se perdant dans la partie endosque-
lettique du syncoxosternum. Suivant qu’elles sont en contact
avec les condyles ou non, ces « lignes chitineuses » seront dites
complètes (fig. l56)· ou abrégées (fig. 227).
Le coxosternum supporte, de part et d’autre, des télopodites de
quatre articles plus ou moins écartés l’un de l’autre. Le premier
est un fémoroïde auquel le trochanter est intimement soudé;
son rebord interne est plus court que l’externe; il est souvent
plus court extérieurement que large à la base, mais dans d’autres
cas (Mccîstoccphalus) il est deux fois aussi long et son condyle
apical atteint alors au niveau de la pointe de l’écusson céphalique
(fig. 61-64). ·Sur son extrémité distale, qui est oblique, se pla-
ce11t deux articles incomplets, le tibia et le tarse, dont les rebords
externes, atrophiés, sont remplacés par le condyle apical externe
du fémoroïde; celui-ci est ainsi en contact immédiat avec l’article
apical (b, fig. 45). L’article apical. tronconique, se termine par
une griff`e puissante. ll existe ·à la ibase une nodosité qui peut être
dentiforme; la concavité de la griffe s’accompagne presque tou-
jours d’une face plane, le chanfrein longitudinal (j, fig. 45), tan-
tôt dorsal, tantôt ventral, et l’arête concave peut être crénelée.
Dans de rares cas, la griffe est comprimée dorso-ventralement en
lame de sabre et le chanfrein fait défaut. C’est à l’extrémité de
cette griffe, sur la face dorsale, que s’ouvre l’orifice de la glande
à venin. I ‘
Le tro11c est formé d’un nombre de segments pédifères variable, rr.,...·,
même dans les limites de l’espèce;lexception est à faire cepen-

44 Chilopodes ,
dant pour les Mécistocéphaliens, qui ont un nombre fixe de seg-
ments. Chaque segment est couvert dorsalement d’un tergite,
précédé d’un prétergite un peu moins large que lui et beaucoup
plus court. Il est parcouru par deux sillons longitudinaux para-
médians, parallèles, peu profonds,.qui manquent parfois. Les
sternites sont des sclérites subrectangulaires, à surface plus ou ·
moins fortement réticulée, présentant souvent des dépressions
longitudinales et des pores ·(pores ventraux). Le groupement de
ces pores est variable et fournit des caractères taxonomiques pré-
cieux. Tantôt ils»sont groupés sur un champ restreint (fig. 159);
ce·champ est souvent en contrebas de la surface et, par cela
même, il est encerclé d’un fin ressaut et.très facile à observer à
Péclairage direct ou oblique; sa forme peut être circulaire, ovale,
réniforme, subrectangulaire, ou même en biscuit. Tantôt le
champ poreux n’a pas de limites définies, il est diffus et sa forme
est très variable (fig. 23+6); il peut être situé au centre d’un espace '
qui, par sa réticulation à peine perceptible, se détache nettement
des surfaces environnantes; c’est dans la moitié postérieure du
sternite qu’il faut alors chercher le champ poreux; il conserve
rarement la même forme d’un bout à l’autre du corps, il peut se
diviser en deux amas symétriques environ au delà du premier
tiers du corps, ou même disparaître entièrement vers l’arrière
(série écourtée). Dans ces conditions les amas poreux sont—s·ou-
vent difficiles à découvrir et nécessitent une préparation des tégu-
ments pour être vus clairement (Schendylines, par ex,). Enfin
tous champs poreux peuvent faire déf`aut. ll n’est pas rare en
outre_de rencontrer des pores isolés, épars de ci de là sur le ster-
nite (fig. 216). ‘
Indép·endamment des champs poreux, on peut rencontrer des
fossettes à parois plus chitinisées que le reste du sfernite, qui
accumulent les sécrétions suintant des pores ventraux voisins.
Leur localisation est différente suivant les groupes ou même les
espèces. Chez les Himantariens, par exemple, nous voyons des
fossettes circulaires paires creusées dans le bord externe, immé-
diatement en arrière de l’angle antérieur, auxquelles font suite,
en arrière, des gouttières bordant latéralement le sternite (f.
fig. 46);,Ce sont les fossettes virguliformes; ou bien ce sont des
rainures impaires qui accompagnent le bord caudal des sternites
(fig. 51). Très constantes dans le genre Geophilus sont des fos-

Geophiiomorplza 45
settes réniformes impaires, qui occupent un espace plus ou moins
large du bord antérieur des St€1'I1lt€S sur les premiers segments
du corps, et vis-à-vis desquelles est une saillie obtuse du sternite
précédent (e, e', fig. 232); nous désignons cet assemblage par le
terme de « structure carpophagienne », du nom de l’espèce —
Geophilus carpophagus — type du genre où on l’0bserve.
Nous avons dit que c’est chez les Géophilomorphes que l’eupleu- mip1»·.·
rium atteint.à son plus parfait développement. On peut y dis- mm
tinguer jusqu’à cinq rangées longitudinales de pleurites, comme
sur la figure 10 (Thalthybius microcephalus, exotique). Nous dési· V
gnons ces pleurites par·les numéros et les indices suivants: La
' rangée placée au contact du tergîte est la rangée 1; celle qui est
la plus proche du sternite est la rangée 2; la rangée 3 est située
sous la rangée 1, et la rangée 4 au-dessus de la rangée 2; entre
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Fm. 1*0. —- Téguments étalés d’un Géophilien exotique (Thalthybius micro-
ccphalus) à cinq rangées d•e pleurites Qnumérotées 1 à 5*).
les rangées 3 et 4 apparaissent encore des pleurites qui forment
la rangée 5. ·En outre, dans chaque rangée, les pleurites reçoivent
les indices ¤, B et *1, selon qu’ils occupent une position antérieure,
médiane ou postérieure. Suivant les groupes, les genres ou même
les espèces, et essentiellement suivant le degré de différenciation _
de l’animal, les rangées sont toutes représentées ou non et, dans
telle ou telle·rangée, l’un ou l’autre des pleurites peut manquer.
Les pleurites les»plus constants, en raison de leur importance
fonctionnelle, sont le pleurite 149, qui_porte le_stigmate, et les ` '
pleurites 2H (procoxa), 2*1 (metacoxa) et 45 (catopleure), qui
qui encerclent la base des pattes.

46 Chilopodes
En outre, chez les Himantariens, il existe, au-dessus des pleu-
rites de la rangée 1, des sclérites qui se sont détachés des tergites
et de leurs prétergites et qui sont les « paratergites ». CHALANDE
· et RIBAUT, qui les ont particulièrement étudiés, appellent « para- _
tergitesiintercalaires >> ceux qui sont au niveau du prétergite,
entre celui—ci et le pleurite la, et « paratergites principaux » ceux
qui se trouvent au niveau du tergite. Les paratergites interca-
laires existent chez tous les Himantariens, au moins en avant;
ils peuvent persister d’un bout à l’autre du corps, mais généra-
lement ils disparaissent vers l’arri¤ère; ils peuvent se dédoubler
l plus ou moins franchement. Les paratergites principaux ne se
rencontrent que chez nos Himantarium Gabrielis et Pseudo-
himantarium mcditerraneum (sans parler des exotiques).
Les stigmates, de forme ronde ou ovale, sont toujours relative-
ment petits. Ils existent à tous les segments pédifères jusqu’à
l’avant-dernier; sur ce segment, le pleurite stigmatifère peut être
si·intimement soudé au tergite correspondant, que le stigmate
paraît s’ouvrir en dedans du bord du tergite (fig. 42, 54). Géné-
ralement cette structure est d’allure spécifique; i1·est cependant
de rares espèces où» le pleurite stigmatifère est soudé chez des
individus et libre chez d’autr·es. ·
Pam La hanche ·des pattes ambulatoires, à grand axe oblique, est
l fortement étayée par les pleurites 26 et 2v, qui la maintiennent
écartée des sternites; elle est de dimensions réduites et est large-
ment ouverte sur sa face postérieure. Elle présente sur sa face
antéro-ventrale l’apod«ème longitudinal déjêvsignalé, mais n’a pas
de condyles articulaires ventral ni dorsal. Le télopodite des pattes
est formé de six articles cylindriques, de dimensions variables,
dont le dernier représente le tarse et le métatarse; l’article distal
est surmonté d’une griffe mue par un tendon, qu’i1·est aisé de
révéler dans les préparations. Fréquernment la paire de membres
du premier segment est,de dimensions réduites, tandis qu’un cer-
tain nombre de paires qui la suivent sont `plus épaisses que celles,
de l’arrière du corps.
Ainsi il existe dans le tronc deux régions non exactement limi-
tées. La région antérieure, un peu moins renflée, plus courte, sou-
vent un peu mieux chitinisée que l’autre, se distingue en outre
` par des membres plus épais. (Yest dans cette région qu’on observe
les champs poreux sternaux les plus fournis; la division des

` Geophîlomorpha 47
champs ou leur disparition, lorsque l’une ou l’autre se produit,
précède de peu ou coïncide avec la transition à la région posté-
rieure. C’est également au niveau de cette transition qu’il faut
chercher les fossettes sternales spéciales des Himantariens; quant
à la structure carpophagienne, elle apparaît avec les tout pre-
miers segments et ne dépasse pas la limite de la région antérieure.
Cette division en régions paraît être en rapport avec une division
du tube digestif. `
Le dernier segment pédifère n’est pas essentiellement diffé- lggfnrgîî
rent des autres. Son prétergite est tantôt de largeur normale et pedîfèw
alors il est llanqué de sclérifications assimilables aux pleurites la
(t, fig. 48); tantôt les pleurites ne sont pas distincts du prétergite:
qui est alors beaucoup plus large que le précédent (fig. 54). Le
sternite est plus,ou moins large et de forme variable, suivant .
qu’il est étalé (Su, fig. 229) ou resserré entre les hanches des
pattes terminales (S, fig. 47); il est parfois divisé par un profond
sillon en deux pièces triangulaires symétriques. Son présternite
est généralement bien apparent, ou entier à bord postérieur .plus
ou moins rectiligne, ou profondément étranglé par une échan-
crure anguleuse de ce bord. ‘
Les hanches ont un développement relativement considérable.
()rdinairement elles sont boursouflées, débordant le segment qui
les précède, et font largement saillie en arrière de la pointe du
sternite (fig. 47)·. Ces hanches sont les seules à présenter des
pores glandulaires, les hanches précédentes en sont dépourvues.
Chez nos espèces françaises, il existe au moins deux pores dans
chaque hanche, mais ce chiffre peut être beaucoup plus élevé (ll).
C’est ainsi que, chez Himanfnrîum Gabrielîs, les pores, très petits,
sont extrêmement nombreux et -— cas exceptionnel mais non·
unique —— envahissent même le prétergite et le métatergite du
segment (fig. 26-27). Dc même la dimension des pores est très
variable. Leur localisation est très importante à connaître pour
I la détermination des espèces. Tantôt on les voit s’ouvrir isolé-
ment et ·à ·découvert sur tout ou partie des faces ventrale, latérale
et dorsale des hanches. Tantôt ils sont cantonnés le long de la
base de la hanche, tout en demeurant isolés (fig. 229, etc.); dans
ce cas ils sont presque toujours recouverts par les pièces voisines
(11.) On connait des formes exotiques où les pores font défaut dans les
hanches terminales.

' 4È Chîlopodes ·
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Fu;. 11. T-- Face dorsale de Pextrêmité cau·dale ·d’une femelle à 37 paires de
« «pattes de Chalandea pinguis des Hautes-Pyrénées (Lourdes).
Fm. 12. ——- Face ventrale de la même préparation.
Fm. 13. —— Face ventrale de l’ext,rémî·té cawdale ·d’une femelle de Stigmato-
gaster gracilis provîncùalis à 89 p. pattes des Alpes-lMa1·îtim·es ¤([L.e Cannet
de Cannesô.
Fm. 1*4. —— Profil de Pextrémibé caudale ~d’une femelle de Chaetechelyne
vesuviana à 7*7 p. pattes ·d*es¤ Alpes-Maritimes (Le Cannet de Cannes).
Pour les quatre.figu1·es; A: anus (fig. l·4.); G.lI+q: région homologuée au
segment génital Il (;G.II) fusionné avec le segment postgénital (q);
ga: glandes anales; gc: glandes coxales; Hu: hanches ·des pattes du
dernier segment pédifère; lc: champ poreux Idu pénultième sternite

Gcophilomorpfia 'lif) /
du revêtement chitineux, qu’il convient d’éclaircir par une tech-
nique appropriée pour voir les pores par transparence. Tantôt
enfin les pores sont partiellement ou totalement agglomérés dans
des dépressions ou poches, creusées dans le bord basal de la
hanche (g, fig. 210).
Le télopodite des pattes terminales est très·généralement de
six articles, le métatarse étant distinct du tarse, contrairement à
ce que nous avons vu pour les pattes `du tronc; exceptionnelle-
_ ment cependant, l’article apicatmanque (Henia) ou paraît man-
quer (ûignaihodon). L’article apical porte ordinairement à son
extrémité. une griffe normalement constituée et fonctionnelle,
mais il ne manque pas de cas (Schendyliens, par ex.) où elle est
représentée par une épine très peu apparente, non fonctionnelle
et plus ou moins complètement` soudée à l’article, et d’autres cas
encore où elle fait totalement défaut._
Suivant le sexe, les pattes terminales peuvent présenter quel-
ques différences. Généralement le télopodite est un peu ou beau-
` coup plus épais chez le mâle que chez la femelle et la face ventrale
des articles est souvent couverte d’une pilosité trés fine et très
dense. D’autre part les hanches peuvent avoir la partie libre de
lenr bord interne épaissie en bourrelet ou amincie en crête ct
ordinairement vêtue d’une pilosité dense.
En attendant que soit faite l’étude comparative des segments sc,,····m«.
terminaux chez les Géophilomorphes, nous indiquons ici, dans iiliitxf
leurs grandes lignes, les structures observées sur des espèces de
notre faune (fig. 11 à 20). On reconnait, chez la femelle :
Le grand tergite du segment intermédiaire (Ti), peut être com-
mun à plusieurs segments; c’est celui dont le bord caudal arrondi
termine le corps. Ce tergite présente sur les côtés des lignes
épaisses obliques (fig. 19), qui indiquent qu’il est fusionné avec
des pièces pleurales; c’est donc un p1euro—tergitc. A ce tergite cor- ·
respond ventralement un bandeau atténué dans les côtés, qui
(diffus sur la fig. 1·21, condensé sur la fig. 13); O: orifice de Poviducte
(fig. 141); SG.I,· ~sternlite ·du· segment génital I, dont les parties pleurales, p,
sont distinctes sur la fig. T2; Si: sternite du segment intermédiaire;
~ Su: sternite du dernier segment pédifère; Ti: tcrgite du segment inter- ,
médinire, couvrant également les segments génitaux; Tu: tergite du der-
-nie1· segment pédifère; l: tergite du telson; u: valves anales; x: appen-
dices génitaux du segment génital I, uniarticulês et fusionnés (fig. 12
et 14~) ou biarticulés et indépendants (fig. I3, 18 à *2*00; y: traces de fusion
du tcrgite intermédiaire avec ses pleurites.
· 5

50 Chilopodcs
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_ Fm. 15. — Face dorsale d’une femelle de Chaetechelync vesuviana à 77 p.
pattes des Al«pes-Maritimes (Le Cannet de Cannes).
Fm. 16. —- Face ventrale de la même.femelle.
F10. 1‘7. — Face dorsale »d’un mâœle de Chaetechelyne vesuvîana à 77 p. pattes
des Hautes-Pyrénées (Fabian).
Fm. 18. -· Face ventrale du même mâle.
Fm. 1*9. —— Profil du même mâle.
Fm. 210. —- Profil des segments terminaux d’un mâle de Geophilus carpo-
phœgus à 4»7' p. pattes de Grande-Bretagne, d0n·t le pénis, pn, est évaginé.
Mêmes imd·ic·es· que pour les figures 11 à 14e, avec en plus: pG.I: pleurite
du segment génital I; pi: pleurite du segment intermédiaire; q: région
homologuée au segment postgénital, avec les glandes anales, ga;
pn: pénis; SG.II: sternite du segment génital ll.

Geophilomorpha · 'âi
serait le sternite du segment intermédiaire (Si, fig. 12-13). Dans
de rares cas (Chaelechelync) on observe en avant du sternite des
plages sclérifiées paires, sans qu’on puisse décider s’il s’agit de
présternites ou de simples incrustations de la membrane inter-
. segmentaire.
Au segment génital I, pas de tergite, mais un grand sternite
(SG. I) deux fois aussi large que long, arrondi dans les côtés, qui
est un pleuro·sternite, comme le montrent les lignes obliques
(vestiges de soudure) apparentes sur la figure 12. A son bord
caudal fait suite une bande homogène très courte, homologue des
appendices, et qui est, par conséquent, un syntélopodite gono-
podial (sr, fig. 12). Parfois ce syntélopodite est remplacé par des
gonopodes coniques de deux articles (x, fig. 13). '
L’oviducte débouche en arrière de ce segment, c’est-à—dire dans
le segment génital‘II (0, fig. 14). La paroi dorsale de l’oviducte
est légèrement sclérifiée et son bord caudal, largement échancré,
afîleure à la commissnre ventrale de l’orificc anal. Il·y a lieu de ·
voir dans cette région sclérifiée (SG II+q) le résultat de la fusion
de vestiges du segment génital II- et d'un segment postgénital.
Vient enfin le telson, constitué par un petit tergite èn ogive
arrondie (t)· et par les valves anales (v); le telson est rétracté sous
le syntergite de la région génitale.
Chez le mâle, nous distinguons (fig. 17 à 20):
Au segment intermédiaire, des pleurites complètement dis-
tincts du tergite (pi).
Au segment génital}, des pleurites indépendants, pièces laté-
rales triangulaires (ÃG I) entre lesquelles proémine le sternite, ct
des membres gonopodiaux de deux articles (sc).
Nous considérons comme appartenant au segment génital II la
pièce arrondie qui apparaît entre les gonopodes (SG II), ainsi que
les sclérifications de l’0rifice sous-jacent des canaux déférents,
sclérifications qu’on désigne comme pénis (pn). '
Telson comme chez la femelle. ’
Chez Chaetechelyne, toutefois, on trouve immédiatement en
avant des valves anales une pièce transversale en biscuit (q,
fig. 18), qui appartient peut-être à un segmentpostgénital. D’ail-
leurs beaucoup de Geophiliens ont des glandes, dites « ana-
les » (ga), débouchant latéralement, et qui semblent bien appar-
tenir à ce segment postgénital.

52 ‘ — Chilopodes
Dans~notre faune sont représentées les quatre familles sui-
vantes :
HIMANTARIIDAE, avec les genres Himantarium, Pscudohiman-
· tarium, Himantariella, Haplophilus, Ncsoporogaster et g
Stigmaiogaster; _
MECISTOCEPHALIDAE, avec une espèce importée du genre Mc-
cistocephalus;
SCHENDYLIDAE, avec les genres Hydroschendyla, Schendyla et
Brachyschendyla;
GEOPHILIDAE, avec les genres Henia, Dignatlwdon, Ch¢1ete—
chelyne, Scolioplanes, Gnathomerium, Pachymerium,
Pleurogeophilus, Clinopodes, Galliophilus, Necro-
. phlœophagus, Geophilus, Brachygeophilus, Eurygeo-
philus et Chalandca.
' Clef des espèces françaises de Géophilomorphes.
1. ·Pattes terminales de 6 articles ·(’hanche comprise) .................. 2
Pabtes terminales de 7 articles. ................................... 3
2. Pas de champs poreux sur les sternites. Griffe forcipullaire armée de
deux petites épines préapicales dans sa concavité (rfig. 1*639 ......
. ............. . .............. Dignathodon microcephalum (,LUcAs).
Des grands champs rporeux ventravwx déprimée, en b<isc·uits,¤à grand
axe longitudinal (fig. 11590. Griffe forciipulaire inerme ........ _ ....
. ...................................... Henin bicarinata (Mnmaar).
3. Tergite forcipulaire beaucoup plus étroit que le premier tergite sui-
vanit, à bords latéraux parallèles, Claissant· complètement à décou-
vert lles pleures forcipulaires Qfig. \6ll) ..........................
.................... Mecistocephalus maxillaris 'GGERVAIS) Sn.v12s·rm.
` Tergite forcipulaire aussi large que ile premier tergite suivant, au
moins en arrière, et recouvrant en partie les pleures forcipu-
laires ..... . .................................................. 4
4. Tergite forcipulaire de 3 1/2 à 4 *1/2 fois au·ssi« large que long, à
borrls latéraux subparallèles, a·rquès ou convergents en arrière, et
débordant les angles postérieurs de ll’écusson céphalique Qfig. 41,
53, 314). . . . .................................................. 5
Tergite forcîpulaire moins large et nettement trapézoïdal, plus étroit
en avant qu’en arrière, à bords latéraux subrectilignes, conver-
gentis en avant (fig. 6191, 221 etc.) ................................ 26
5. Griffe forcipulaire grêlle, comprimée en lame de sabre (fig. 3107) ..... 6
Griffe forcipulaire normale, à section polygonale .................. 7
· 6. Segments antérieurs présentant des a‘igui»ll0ns très courts et épais»
sur la surface des ·sterni¤te·s ·Qfig. '3*0¢8). *35-:57 paires de pattes ......
, .................. Eurygeophilus multistyliger velmanyensis Bnon.

Geophilomorpha 53
Pas d’aiguillons semblables sur iles sternites. 315--f7 paires de pattes.
......................................... Chalnmleu pinguis BROL.
7. Dernier pleurite stigmatîfère soudé au tergite correspondant (figu-
res 42, 54) ................................................ .. .. 8
Dernier pleurite stigmatifère séparé du tergite correspondant (fig. 5·2~,
179, 26l8) ·... . ...................... . ......................... I4
8. Prétergite du dernier segment pêdifère flanqué de pleurites (fig. 480. 9
Pas de pleurites de part et d’autre du prétergite ·du dernier segment
pédîfère (fig. 2·6·8, etc) ............... . ......................... 12
9. Des fossettcs virguliformes à certaînis sternites, soit au milieu du
corps, soit à son extrémité postérieure ............... . ......... IO
Pas de fossettes virguliformes, ou seulement de faibles dépressions _
sans contours nets ni parois épaisses ......................   11
If`!. Les fossettes existent à certains sternites du milieu du corps ......
........................ Hnplophilus suhterruneus ('Lmcn) typique.
Les fossettes n’existent qu’aux sternites des derniers segments ......
...................... Huplophilus subferraneus Gervnisi (PLATEAU).
11. Champs poreux manquant dans la moitié postérieure du corps,
comme chez le type ...........................................
............ Haplophilus suhterraneus var. complnnata CHAL. et illm.
Série des champs poreux continuée jusqu’au pénulltième sternite par
des amas de pores parfois peu apparents .......................
......................... Haplophilus subtcrraneus neglectus Bnon
12. Pores coxaux nombreux, disséminés sur toute la surface des pattes '
terminales. Pas de fossettes spéciales aux stcrnites ............
..................... Haplophilus dimidinfus, var. angusta (LATZELL
Pores coxaux condensés dans une large fossette sur la face dorsale
des hanches terminales, ·sous les hord·s latéraux du tergite (fig. 54).
ll peut exister éventuellement quelques rares pores isolés sur la
face ventrale, qui sont alors très peu apparents. (Stigmatogaster
gracilîs nltfanuznr, nec LATZEL); ................................. 13 `
13. Pas de champ poreux sur le pénultième sternite. 2+2 à 4+4 petits
pores sur la face ventrale des hanches terminales ............ ..
......................... Stigmntogasfer grucilis occitanicn RmAU’I‘.
Un champ poreux sur le pénult‘ième sternite. Pas de pore·s_ sur fla
face ventraie des hanches terminales ........................ ..
.............. . ......... Stigmatogaster gracilis provincialis RlBAUT·
14. Griffe forcipulaire armee de 2+2 épines préapicales dans sa conca-
vité (fig. 1630. Cqrps`fortement atténué en avant jusqu’à être fili-
forme ..... . ................. Dignatkoilon microcephalum ·fLUcAs).
Griffe forcipulaire sans épines préapicales. Corps pas particulière-
ment atténué en avant ........................................ ·15
15, Dernier article des pattes terminales surmonté d’un2 griffe normale,
fonctionnelle ..... · ............................. . ............. 16
Pas de griffe apica·]e au dernier article des pattes terminales ....... 1'9
1*6. Prétergite du dernier segment pêdifère étroit, flanqué de pleurites ` ·
(fig. 17*90 .......................... Scolioplanes marîtimus (ALEACH).
Pas de pleurites de part et d’autre du prétergite du dernier segment
pédifère, qui est large (fig. 1716) ........................ ¤ ........ 17
17. Une f01`f€ dent à la base de la concavîté de la griffe forcipulaire

54 Chilopodes 7
Cfig. 175¤). Pores ventraux groupés sur deux champs ovales, symé-
triques, près du bord postérieur du sternite ............. . ......
................................. Scolioplanes acuminatus (Lmcn).
Base de la grîiïe forcipulaire inerme .............................. 18 ·
18. Champs poreux ventraux circulaires ou à grand axe transversal
(fig. 171). 61-77 paires de pattes ................................
............................ Chaetechelyne vesuviana (INEWPORTL 9.
Champs poreux ventraux ovales, à grand axe longitudinal (fig, 1720.
45—éé7 paires de pattes .........................................
. ................ Chaetechelyne montana oblongocribellata Vnnuozarr.
19. Prétergite et tergite du dernier segment pédifère sillonnés, à surface
rugueuse et percée de pores très petits et tres nombreux, qui ne
manquent que sur une étroite bande médiane (fig. 261) ..........
4 ................................... Himantarium Gabrîelis QMNNÉ).
Prêtergite et tergite diu dernier segm·ent pédifère ni sillonnés, ni.
· rugueux, ni porewx vtïsauf parfois dans les bords latéraux réfléchis
du tergite) .... . .......................................... J . . . 20
20. Prétergite du dernier segment pédifère tlanqué de pleurites ........ 21
Pas de pleurites de part et •d’autre du prétergite d~u dernier segment
pédiifère. I . . . ................................................ 22
21. ¤Main¤dibuLlte po«u»rv'ue de 11 lames pectinées et d’u¤ne lame dentée •
formée de 7 dents (fig. 319). Labre à êchancrure étroite munie
de 41+4 denwts et fissurée au milieu (fig. 37) ....... . ............
. .................................. Himantariella scutellaris BROL.
Ma·n·dîbu1e pourvue de ·5 à 6 lames pectinées et d’une lame dentée
formée de 12 dents (dig. 31). Labre à échancrure large, simplement
lobée et non fissurée au milieu (fig. 30) ........................
. ..... Pseudohimantarium mediterraneum europeum CHM,. et RIBAUT.
, Z2. Des fossettes spéciales soit au bord postérieur, soit aux angles anté-
rieurs de certains sternites. .................................... 23
Pas de fossettes spéciales aux sternites ........................... 24
2·3. 5 à.7 fossettes sternales impaires, en rainure transverse, au bord
postérieur des st·ernites 4*3-5¤4· environ (fig. 510 ..................
................................. Nesoporogaster souletina (Bam").
Une douzaine de fossettes sternales virguliformes paires ·dans les
angles antérieurs des sternites 54 à 65 e·nviron ................
............................... Haplophilus Areis-Herculis Bnon.
24. Champs poreux ventraux en série complète du premier ou du
deuxième sterni»te au pénultième ......... . .... • ................ 25
Champs poreux ventraux en série écourtée, ne dépassant pas la
moitié du corps ....... Haplophilus dimidiatus, var. angusta WLATZELU.
215. Bond rostral du coxo·sternum forcîpuïlaire fortement échancré
(fig. IFO1). 61-85 paires de pattes. Pas de paratergites ............
............................ (lhaetechelyne vesuviana ¤CN‘E'VVPOR'I`) J.
Bord rostral du coxo·sternum forcipwlaire subrectiligne (fig'. 313). Au
moins 139 paires de pattes. Des paratergites. ..................
.........   ..... Pseudohimantarium mediterraneum tenue (ILATZELL
26. Pattes terminales munies d’une griffe apicale fonctionnelle, norma-
lement constituée. . . . ......................................... 27
Pattes terminales totalement dépourvues de griffe apîcale, ou PORT-

Geophilomorpha 55
vues seulement d'une petite épine peu apparente et non fonc-
tionnelle ..... . ............................................... 48
27. Pores ventraux groupés en amas à contours plus ou moins vagues
en des points déterminés des sternites (fig. 20*9) ................ 28
Pas de pores ventraux, ou, lorsqu’il en,existe, ils sont épars, isolés,
sans localisation déterminée et peu apparents (fig. 3*00) ........ 45
28. Pores coxaux s’0uvrant dans des poches à la ba· des hanches ter-
minales (fig. 20*6, 21*09 ...... . .................................. 29
Pores coxaux s’ouvrant isolément et non groupés dans des poches. . . 3*0
29. Pores coxaux s'ouvrant dans une grande poche située sur la face
ventrale des hanches, sous le bord latéral du sternite (lflg. 210).
Pores ventraux enc bande transverse diffuse Qfig. 2*09*) ............
· ................................. Clinopodes poseidonîs (Vannœrr).
Pores coxaux s’ouvrant dans plusieurs poches réparties en fer-à-
chevall autour de la base de *1a hanche, visibles en partie sur la
face ventrale (lfig. 206), en partie sur la face dorsale (fig. 205). `
Pores vemiraux en.ama•s> subcirculaires définis (iflg. 20*41) .......
...................................... ' Clinopodes Iînearis C. Koen.
30. Po·res coxaux très nombreux s’ouvrant à découvert sur les trois faces,
ventrale, latérale et dorsale, des hanches terminales (fig. 1*9*2).
Tête d’un tiers plus longue que large, à ponetuations fortes
(fig. 1*90l) ...................... Paehymerium ferrugineum C. Kocn.
Pores coxaux moins nombreux, ne s’o·uv.rant que sur une ou sur
deux dies troi·s faces de la hanche et généralement à 'la base. Tête
` au plus ·d’un(hu·itième plus longue que large, à ponctuations
nulles ou faibles .... . .... . .................................... 31*
31. Deuxièmes mâchoires terminées par un 'tuhercule, surmonté lui-
même de chevilles (fig. 287*). Pas de palpes aux p1·emières ma-
choires ..... . . .................................. . . .......... . . 32
Deuxièmes mâchoires terminées par une griffe normale. Des palpes
aux premières mâchoires ........... _ ............................ 35
32. Griffe forcipulaire à concavité crénellêe (lflg. 290l). 1Pas de pores anaux. 83 ` (
Griffe forcipulaire à concavité lisse. Des pores anaux .............. 34
-33. Sternites 3 à 18-avec une fossette carpophagienne. 39-57 paires de
pattes ................................ Gcophilus Gavoyi Cnamunr.
Sternitcs antérieurs sans structure carpophagienne. 31 à '3'7 paires
de pattes ............................. Geophilus pusillus Mmxrxanr.
34i. Un des pores coxaux est écarté des autres vers Parrière et s’0uvre
à découvert Qflg. 28*2*). ................ Geophilus inseulptus A·r·rEMs..
Tous les pores coxaux sont réuni·s côte-à—côte sous le bord du ster-
nite; pas de pore à découvert en arrière (fig. 285) ..............
............................ Geophilus insculptus debilis, n. subsp
35. Griffe forci·pulaire lisse dans sa concavité ........................ 36
Griiffe forcipulaire crénelée dans sa concavité ..................... 39
36. Pores coxaux s’ouvrant le long du bord interne des hanches termi-
` nales, aussi bien sur la face dorsale que sur ila face ventrale
Mig. 237, *238) ......................... Geophîlus electrîcus (Lima).
Pas de pores coxaux sur la face dorsale des hanches terminales .... 37 _
37. Tous les pores coxaux ·s’ouvrent le long du bord interne des hanches
terminales, sous le bord latéral du sternite (fig. 229, 242, etc.) .... 38

56 Chilopodes
Quelques pores s’ouvrent à découvert sur la face ventralle des hanches
terminales ûfig. 2*5*0) ................ Geophilus pyrenaicus CHALANDE.
38. Fossette carpophagienne occupant plus des deux ti·ers du bord anté-
rieur des sternîtes (üg. 2*41) ........... Geophilus proxîmus C. Koen.
Fossette carpophagîenne occupant moins de la moitié du bord anté-
rieur des sternites Mig. l2*3’2l) .......... Geophilus earpophagus Liaison.
3*9. Sternites antérieurs dépourvus de structure carpophagienne. Antennes
à articles très longs, à pilosité longue. Tête au moins ·d·’un cin-
quième plus longue que large (fig. 2*21). ........................
............................ . Necrophloeophagus longieornis LEACH.
Sternites antérieurs pourvus de structure carpophagienne. Tête de
moins ·d’un cinquième plus longue que large .......... . ......... 4*0
40. Pores coxaux s’ouvrant aussi bien à la base des hanches terminales
sur la face dorsale (un pore sous le prétergitel), qu’au bord interne
sur la face ·ventrale ndeux ou trois pores) (fig. 2·6•8, 2700. Halophile.
............... . ........................ Geophilus algarum Bnon.
Pores coxaux s’ouvrant sur la face ventrale des hanches terminales
seulement (pas de pores dorsaux)\ .............................. 41
41. De 9 à 15 pores eoxaux de part et d’autre, en majeure partie à décou-
vert Cfig. 2\5«31). .......................... Geophilus Chalandei Bnon.
De 3 à 41 pores au bordl interne de chaque hanche, en majeure partie
recouverts par le sternite (fig. 2l58—2%5*9, 2*63) ...... . ............. 4*2
42. Concavité de la griffe forcipulaire découpée en petites dentelures par
des incisures rapprochées et nombreuses (environ une trentaine)
(fig. 25*7). Deux ou trois pores eoxaux recouverts par le bordi du
métasternite terminal. ............... Gcophilus Osquidatum Bn0L.
Concavité de la griffe forcipulaire découpée en dents larges par des
inci·sures espacées et peu nombreuses (environ 1*04 à *12) (fig. 2‘6l2,
2*66)l. Trois ou quatre pores coxaux .......   ................... 43
43. Un pore coxal, plus petit que les autres, est isolé en arrière, à décou-
vert (fig. 27*8*). Gri~ffe apicale des pattes terminales rudimentaire.
Hallophile ............................... Geophilus fucormn Bnon.
Pas de pore isolé en arrière ·des autres, qui isont tous udissimulés ,
sous le sternite (fig. 2635 '27|3) .................................. 44
4«4. Griffe des pattes terminales ru·dimentaire. Pleurites forcipulaires
` convergents sous le ventre. . Geophîlus algarum, var. deeipiens, n. var.
Griffe ·des pattes terminales normale. Pleurites forcipulaires refoulés
latéralement ................. Geophilus Juyeuxi LÉGEB et DU1a0scQ.
4*5. Pores coxaux nombreux, distribués sur les faces ventranle et latérale
des hanches terminales (fig. 1*8*4*) . . Gnathomerium inopinatum RIBAUT`.
Pores coxaux au nombre de 2l-+ 2 ou de 4+4* disposés en arrière l’un.
de l’autre sous le bord latéral du sternite ..... . ............ .... 46
— 46. Pas d·e structure carpophagienne au sternite des premiers segments
(fig. 34013). Lame prébasale apparente sur toute sa largeur. 31 à
331 paires de pattes ............... Brachygeophîlus Richardi ('Bn01..).
Premiers sternites présentant la structure earpophagienne Qfig. 2915).
Lame prébasale non ou à peine visible. 37 à 41 paires de pattes. . 47 ·
' 47. 2+2* pores coxaux aux hanches ·des pattes terminales (fig. 29*4*) ......
‘ _ ............................ Braehygeophilus truneorum Gl`fE1NER'1`)·
4+4 pores coxaux aux hanches des pattes terminales (lfig. 3*0*1) ....
' ...................... Braehygeophilus truncorum Rihautî (131101..).

Gcophilomorpha 57
48. Pores coxaux nombreux, s’ouvrant isolément sur iles faces ventrale _
et latérale des hanches terminales (fig. 2+00, l218) ................ 49
Pores coxaux peu nombreux, de 2+2 à. 4+4, s’ouvrant l’un en
arrière de l’autre le long du· bord ventral interne de chaque
hanc'he ..... . ................................................ 50
-1*9. Dcs champs poreux sternaux en série complète du deuxième ster-
nite au pénultième. Dernier sternîte long et étroit, à bords laté-
raux faiblement converents *(S u, fig @0*0) ......................
......................... Pleurogeophilus medlterraneus (MmN«aa·r).
Pas de champs poreux sur les sternirtes, dont des premiers sont for-
tement ponctuéls. Dernier sternite en trapèze court, à bords
latéraux fortement convergents (fig. 218) .......................
............................ Gallîophilus beatensis lRIBAU'l.‘ et B*nox..
5*0. Sternites antérieurs pourvus de structure carpophagienne (fig. 2*77•).
Généralement 3+3 (lou même 4*+4) pores sur la face ventrale des '
hanches terminales (fig, 27*8). Halophile .... Geophilus fucorum Bnon.
Pas de structure carpophaglenne aux sternites antérieurs. Pas plus ·
de 2+2 pores sur la face ventrale des hanches terminales ...... *51
51. Des champs poreux ventraux au moins ·su·r les sternites antérieurs. . 52
Pas de champs poreux aux sternites.. ........,................... 56
52. Griffe forcipulaire à concavité crénelée (fig. 86) .................... 53
Griffe forcipullaire à concavité lisse ............................ .. 64
53. Dernier article des npattes terminales égal environ aux trois qualrts
de l’article précédent. Préfèmur des mêmes pattes gibbeux inté-
rieurement (fig. 8¤9•) .............. Schemlyla mexliterranea Sœmvasrnx.
Dernier article des pattes terminales égal environ au quart de Par-
ticle précèdent. Préfémur des mêmes pattes épais, mais non
gibbeux (fig. 7*4). Halophile ...... Hydroschendyln sulumnrina ÉGRUBE).
54. Ongle apical des deuxièmes mâchoires à arêtes inermes (Jig. 114).
(Dernier article des pattes terminafles égal environ à la moitié
du précédent (fig. 116). 37 à 43 paires de pattes)‘ ............. .. .
................................... Sehendyla uemorcnsis C. Kocx-x.
Arêtes de l’ongle apical des deuxièmes mâchoires portant une ou
deux épines (fig. 9*2, 93, etc) ................................... 55
55. Dernier article des pattes terminales égal environ au précédent
(fig, 950. Stigmates ovales. 445 à 51 paires de lpattes. Corse ........
.......................... Schendyla Vizzavonae Léman et Duaosco.
Dernier article des pattes terminales égal environ aux deux tiers du
précédent. Stigmates ronds. 41·à 4*9 paires de pattes. France mé-
ridionale ........................ Schemlyla zonalis Bnon. et Rmiwr.
56. Griffe forcipulaire à concavité crénelée. Halophile ................
............... , .............. I-Iyalroschendylu suhmarina (Gauss).
Griffe forcipulaire à concavité lissc .............................. 57
57. Griffe apicale des deuxièmes mâchoires à arêtes épineuses ........ 58
Griffe apicale des deuxièmes mâchoires inerme ................... 60
58. Une dent à la base de la concavité de la griffe forcipulaire (figu-
res 120, 1*390 ................................................. . 59
Pas de dent à la base de la concavité de la griffe forcipulairen
(fig. 13*00 ...................... Brachyschendyla montana (.A*r'rEMs).
59. 43 à 45 paires de pattes. Lame dentée des mandibulles non divisée
(fig. 135) ....... Brachyschendyla montana prominens Rxnxtrr et BnoL.
51 à 57 paires de pattes. »Lame dentée des mandibules divisée en
deux blocs (fig. 118) .... . ......... Brachyschendyla Monoect (lBa01..).

58 Chilopodes
. ' 60. Angle interne du fémur des foreipwles prolongé en dent subépineuise,
longue et robuste (fig. 1*4*5, 115*0) ................................ 61
Angle interne du fémur et base de la griffe inermes. ..............
............... . .................. _. Braehyschendyla Monodi lBRoL.
61. Base de la griffe forcipulaire inerme (fig. 14¤5')<’ ...................
................................. Braehyschendyla armata (Brion.);
A la base de la griffe forcipulaire, une dent semblable à celle de
l’a11g1e interne du fémur ·(;fig. 1¤5~0*) ....................... . ...... A
.......................... Brachyschendyla dentata Buon. et Rmiwr.
1’° famille. HIMANTARIIDAE Cook, 1895.
(Himantariini A'rTEMs, 1903. Himantariînae Vnmxozrv, 1908; BRoLE-
MANN. 1909. Himantariidae CHALANDE et R1BAUT, 1909; ATTEMS,
1914, 1926.)
Grandes formes, à segments nombreux. Labre homogène, en
bandeau transverse, à bord libre profondément échancré et nette-
ment denté, jamais divisé en trois pièces (fig. 21-24). L’arête
apicale de la mandibule porte plusieurs lames pectinées, acc0m· ·
21 23
É"? îeî
22 24
Labres »d’)H·imantariid·es •0d’aprè«s Cnnmxon et Rmiurr).
' Fm. 21. — Hîmantarium Gabrielis.
Fm. 212*. -— Haplophilus dimidiatus.
Fm. *23. — Haplophilus subtermneus.
Fm-. 214. —· Stigmatogasfer gracilis. _
pagnées d’une lame dentée ·d’un seul bloc et très pigmentée
_ (fig. 31, 39, etc.), Articles du télopodite des premières mâchoires
soudés ou divisés (fig. 28, 32, 50, etc.)·. Deuxièmes mâchoires à
coxosternum divisé ou non, à télopodites trapus. Tergite forcipu-
I

Himantarîidae 59
laire très court et très large, à côtés arqués (fig. 25, 41, etc.),
parall·èles ou convergents en arrière.- Paratergites représentés au
moins dans une partie du corps par un paratergite intercalaire,
mais souvent par plusieurs sclérites. Jamais de pores anaux ni
de griffe apicale aux pattes terminales.
Des deux tribus que nous admettons, Hîmantariini et Bofhrio-—
gastrîni (12). la première seule doit nous occuper ici, la seconde
ne renfermant que des formes de l’Afrique du Nord.
Tribu. HIMANTARIINI BROLEMANN, 1909.
(lfîmanlariînac+IIapl0phîlz'nae VE1moa1··1=,. 1908; H1'manfu1·iini+Hapl0-
philini ATTEMS, 1926.)
Tergites avec deux sillons longitudinaux. Des palpes plus ou
n1oins développés aux télopodites des premières mâchoires. Coxo·
sternum des deuxièmes mâchoires à bord rostral échancré et
divisé au IllOiI1S en partie (fig. 28, 32), exceptionnellement entier
(fig. 38). ·Chanfrein de la griffe forcipulaire en partie visible ven-
tralement. Hanches des pattes terminales développées en lon-
gueur, suivies d’un télopodite de six articles.
Genres : Himanlarîum, Pscudohînumfarium, Himanfariella,
Haplophilus, Ncsoporognsicr, Slîgmafogaslct'.
l°' genre. HIMANTARIUM C. Koen, 1847.
Labre à lobes latéraux dentés, mais à échancrure médiane
inerme (fig. 21). Mandibule à lame dentée grande, et à lames
pectinées peu nombreuses et dont les peignes ont les bords
parallèles et la pointe arrondie. Des champs poreux ventraux à
tous les sternites, hormis le premier et le dernier. Paratergites
très nombreux, en plusieurs rangées. Dernier pleurite stigmati-
fère non soudé au métatergite correspondant. Pores des hanches `
terminales très nombreux et très petits, envahissant non seule-
ment toutes les faces des hanches, mais aussi le prétergite et le
métatergite du dernier segment pédifère, qui ont tous deux un
sillon médian (fig. 26).
Type : Himrmtarium Gabrielis (L1NNÉ).
(1*2) Bothrîogusfrini = Bofhriogaslrinae + Illcsocanthinae de Vnnnœrr et
d’A·rrEMs.

60 _ Chilopodes
— Himantarîum Gabrîelis (LINNÉ, 1766).
[Fig. 21, 25-29.]
(Scolopendra Gabrîelis L1NNÉ, 1766. Geophilus Walckenacri GERVAlS,
1835. Gcophîlus Xanthinus NE\Ã'POHT, 1844. Hîmuzzfarium rugulo-
sum C. Koen, 1847. Himantarium Hova SAUSSUBE et ZEHNTNER, 1902).
6 9
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Himantarium Gabriclîs oûdtaprès Sxussunn et ZE«HN'1‘NER)·
Fm. 25. — Extrémité antérieure, face dorsale.
Fm. 26. —— Extrémité caudale, face dorsale.
Fm. 27. ——— La même, face ventrale.
Longueur jusqu’à 195 mm.
Segments pédîfères : 133 à 163 (cî`) et 139 à 173 (9).
Corps très robuste et très long, un peu atténué en avant.
Tête plus étroite que le tronc, plus large que longue, à sillon

llînianlariidac · 61
frontal ordinairement bien marqué. Antennes très courtes, conti-
guës et épaisses à la base, rapidement atténuées. Zone prélabiale
à pilosité abondante, sur une bande transverse. Labre (fig. 21) à
échancrure médiane non dentée, égale environ au tiers de sa lar-
geur. Mandibule à angle dorsal non saillant; lame dentée occu-
pant plus de la moitié de la largeur de l’arête apicale; 4 à 6 lames
pectinées. Rebord externe du télopodite des premières mâchoires
taillé en gradin et portant un petit prolongement conique, qui est
le palpe (fig. 28); pas de division distincte en articles. Bord ros- `
` tral du coxosternum des deuxi·èmes mâchoires avec un tronçon
de sillon médian; ongle apical arrondi en cuilleron, sans épines
à la base (fig. 29). (Zoxosternum forcipulaire très court et très
large, presque en croissant; son bord rostral est faiblement
échancré, avec deux petites nodosités foncées; les lignes chiti-
neuses, qui sont complètes, et les bords internes des pleures sont
fortement convergents. Forcipules courtes, dépassant rarement
la pointe de la tête. · '
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Himantarîum Gabrielîs.
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F10. 28. — \Mâchoires de la première paire et de la deuxième paire, face
ventrale. (,D'après A·rrr·:Ms.)
F10. 29. ·— Ongle apical des deuxièmes mâchoires, face et profil. 0D'après
Cixammnn et R1nw·r.·)
Tergites à sillons longitudinaux faibles; surface inégale, sur-
tout entre les sillons et dans la moitié postérieure du corps. Les
paratergites augmentent en nombre d’avant en arrière; on
compte 1, puis 2 paratergites intercalaires, 1, puis 2, puis 3 para-

62 Chilopodes
, 3 tergites principaux. Eupleuriumscomportant quatre rangées de
sclérites; aux rangées .31 et 4 manque un sclérite. Stîgmates ova-
les. Présternites peu apparents; métasternites unis, subrectangu-
laires; ceux des segments antérieurs sont sillonnés. Pores ven-
traux condensés sur un champ circulaire, depuis le 2" sternite
· jusqu’au pénultième.
Prétergite du dernier segment pédifère large, non tlanqué de
pleurites; métatergite arrondi, plus large que long; l’un et l’autre
sont sillonnés au milieu et, de chaque côté du sillon, leur surface
est rugueuse et percée de pores très nombreux et très petits ·
(fig. 26). `
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Psezzdolümuntarfum medîterraneum. QRIBAUT del.)
' Fm. 30. — Région médiane du labre. ·
Fm. *31. ~—~ Crête apicale de la mandibule.
Pseudohimantarium mediterraneum tenue, femelele à 1*59 p. pattes
d•e Tunisie.
Fm. 32. -— Mâehoires de la première paire et de la deuxième paire, face
ventrale; malformation de l’article api·cal de la mâchoire gauche de la
deuxième paire. 0: orifice de la glande métamérique.
Fm. 3«3.— Forcipules et sternites des segments 1 et 2, face verutrale.
h: endosternite forcipulaire.

Himanlariîdae , 63
Métasternite triangulaire, divisé par un sillon médian en deux
sclérites symétriques (fig. 27). Hanches des pattes terminales
boursouflées, rugueuses, percées sur toutes leurs faces de pores
très fins.
France; Corse. Europe centrale; Afrique du Nord; Madagascar.
C. Kocu, 1847, a donné le nom de Himanturîum rugulosum à
des individus qui ne se distinguent de H. Gabrîelîs que par des
détails de sculpture variables et par un nombre moins élevé de
segments pédifères (J: 101-129; 9: 97-139). H. rugulosum est
actuellement tenu pour une forme méridionale de H. Gabrielis.
(Italie; ·Sardaigne; Afrique du Nord).
. (Léman et Dunosco, 1903, ont créé le nom de Himantarîum
Brolemannî pour des individus de Corse, au sujet desquels on
n’est pas encore fixé; peut-être s’agit-il d’un Haplophilus.)
2** genre. PSEUDOHIMANTAÉIUM CHALANDE et Rnsatrr, 1909.
Comme Himantarium, mais sans pores sur le prétergite ou le
métatergite du dernier segment pédifère, qui sont unis.
Type: Pseudohimantarîum mediterraneum (MEINERT) (13).
Pseudohimantarium mediterraneum, subsp. europœum
CHALANDE et Rnawr, 1909. [Fig. 30-31, 35-36.]
(? Hîmantarîum hispanicum MEINERT, 1870.)
Longueur jusqu’à 122 mm.
Segments pédifères: 111 à 133 (J) et /119 à 141 (9).
Voisin de H. Gabrîelis, mais un peu moins robuste. Labre à
échancrure médiane égalant la moitié de sa largeur, avec une
faible incisure au centre (fig. 30). Lame dentée de la mandibule
occupant un peu moins de la moitié de l’arête apicale (fig. 31).
Télopoditcs des premières mâchoires à articles distincts. Coxo-
sternum des deuxièmes mâchoires divisé par un sillon longitu-
dinal médian sur plus de la moitié de sa longueur.
(13*) Le type semble ne pas exister en France. _ _.

64 Chilopodes
Un seul paratergite principal et un paratergite intercalaire pri-.
maire sur toute la longueur du corps; un paratergite intercalaire
secondaire dans la moitié postérieure du corps. Stigmates ovales.
Champs poreux ventraux ovales, en série complète du 2° sternite
au pénultième. .
Prétergite du dernier segment pédifère étroit, flanqué de pleu-
_ rites ·(il n’en existe pas chez le type, dont le prétergite est large).
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  · & S'!
5 5
5 6
54 I i
Pseudohîmantarîum mediternmeum.
FIG. 34. - Extrémité postéri·eu·re, face ventrade, d’un mâle de la forme
typique.
Sl1bS<p. €llI`OpO(’llI’I’l·
FIG. 35. — Extrémité postérieure d’un mâle, face ventrale.
FIG. 36. —— Extrémité postérieure d’une femelle, face ventrale.
('Les troi·s figures d’après CHALANDE et R1nAU'r.)
Hanches des pattes terminales allongées (fig. 35-36), rugueuses,
percées de pores de toutes parts, mais les pores n’empiètent pas
sur le métatergite ni sur son prétergite. Pattes relativement grêles
dans les deux sexes, alors qu’elles sont épaisses chez le type de
NIEINERT (Hg. 34).
Aude; Pyrénées-Orientales. Espagne. _
Pseudohimantarium mediterraneum, subsp. tenue
(LATZEL, 1886). [Fig. 32-33.]
Cette variété a été créée par LATZEL (in GADEAU DE KERVILLE,
1886) sur des individus. plus longs et plus grêles de Tunisie et

\
Hîmantariidae 65
des environs de Paris (?), atteignant 140 m1n. de long et comp-
tant 141 à 161 segments pédifères. Les champs poreux seraient
circulaires. Une femelle de 159 segments, de Tunisie, qui nous
est passée sous les yeux, n’avait pas de pleurites au segment
terminal, dont les pattes étaient du type grêle. a
3* genre. HIMANTARIELLA CHALANDE et Rmaur, 1909.
Labre à échancrure médiane découpée par des incisures déter-
minant des dents obtuses (fig. 37); l’incisure médiane peut être
assez profonde pour diviser l’organe en deux moitiés; lobes laté-
raux plus ou moins dentés. Lame dentée de la mandibule occu-
pant environ le quart de la largeur de l’arête apicale (fig. 39);
elle est débordée par l’angle dorsal; lames pectinées deux fois
plus nombreuses que les dents de la lame dentée, à peignes _
courts, dont les bords sont convergents et la pointe acuminée.
Paratergites comme chez Pseudohimanlarium. Des champs po-
reux du 2° sternite au pénultième. Dernier pleurite stigmatifère
non soudé au métatergite correspondant. Pores coxaux des pattes
terminales fins, distribués sur toute la surface des hanches
(fig. 40); pas de pores sur les sclérites tergaux.
Type : Hîmanfarîella mnroccnna CHALANDE et RIBAUT.
Himantariella scutellaris Baonnmnw, 1926.
[Fig. 37-40.]
Longueur jusqu’à 152 mm.
Segments pédifères : 113 (6)*.
Corps robuste, à téguments lisses en avant, un peu rugueux en
arrière. Tête large. Antennes très courtes, épaisses. Sillon fron-
tal peu marqué. Zone prélabiale à pilosité assez abondante, en
bande transverse. Labre à échancrure dentée. l’incisure médiane
profonde divisant l’organe (fig. 37); lobes latéraux à peine dentés.
Mandibule (fig. 39)· à angle dorsal médiocrement saillant; lame
dentée de 7 à 8 dents; 11 lames pectinées. Télopodites des pre-
mières mâchoires (m I, fig. 38) divisés en deux articles; les
6

66 Chilopodes
palpes sont rudimentaires et repliés sous les rebords de l’organe.
Coxosternum des deuxièmes mâchoires sans division médiane;
les plages pleurales sont développées intérieurement et rejoignent
la base du coxosternum en dedans du niveau des pores méta-
mériques; télopodites trapus; ongle apical large, en spatule, avec
une épine basale. Tergite forcipulaire de même largeur que la
tête.
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Himantariella scutellaris, mâle à 113 p. pattes des Pyrénées~Orientales
~(,Saint-tMartî~n··<1u-Canigouô.
Fm. 37. —— Labre.
Fm. 38. — Mâchoûres de la première paire, m I, et de la deuxième, m Il.
Fm. 3|9. —— Arête apical·e de la mandibulle.
Fm. 410. —— Extrémité postérieure, face ventrale.
l Métatergites du premier tiers du corps à sillons déterminés par
la dépression de l’espace qui les sépare. Un paratergite principal
et deux paratergites intercalaires en arrière du corps. Stigmates
ovales et obliques en avant, arrondis en arrière. Champs poreux
` petits, circulaires, devenant un peu transverses dans les der-
niers segments.

Himanfarîidae 5È
Prétergite du dernier segment pédîfère non soudé aux pleu-
rites, qui sont étroits; métatergite subrectangulaire. Métasternite
trapézoîdal, sillonné (fig. 40). Hanches des pattes terminales ren-
flées et percées de pores fins très nombreux sur toute leur sur-
face; pattes terminales modérément épaisses chez le mâle. La
femelle adulte est inconnue.
Connu jusqu’ici seulement de Vernet-les-Bains (Pyrénées-Orientales.)
4· genre. HAPLOPHILUS Coox, 1896.
(llaplogaster Vannœra, 1896. Meînerlophilus Sxnvnsrm, 1898.)
Echancrure du labre entièrement découpée en dents obtuses
par des incisures, dont la médiane atteint généralement le bord
rostral du labre (fig. 22, 23). Lame dentée de la mandibule occu-
pant moins de la moitié (env. 2/5") de l’arête apicale (fig. 43); '
lames pectinées en nombre toujours inférieur au double des °
dents de la lame dentée; leurs peignes ont les bords convergents
et la pointe acuminée. Pas de paratergites principaux; un para-
tergite intercalaire, plus ou moins‘bien détaché du prétergite.
dans la région antérieure du corps; il manque généralement dans
la région postérieure. Stigmates arrondis. Série des champs
poreux ventraux parfois complète,.mais plus souvent interrom-
pue au milieu duicorps; les champs sont nettement circonscrits.
Il peut exister sur certains sternites des fossettes en nombre pair,
à parois épaissies, localisées diversement suivant les espèces.
Pores coxaux des hanches terminales beaucoup moins nombreux
et plus grands que chez Himantarium, dispersés sur la surface
de la hanche (fig. 47, 48); lorsqu’il en existe sur le métatergite,
c’est seulement sur les bords latéraux, le reste de la surface
demeurant uni (fig. 52).
Type : Haplophilus dimidîatus (ÃIEINERT).
I. ——- Haplophilus dîmidiatus (MEINERT, 1870)- · '
[Fig. 22.]
Longueur iusqu’à 120 mm.
Segments pédifères : 111 à 143 (6) et 133 à 145 (9).

68 Chilopodes
Corps grêle par rapport à· la longueur, à bords parallèles, à
téguments unis. Tête aussi large que les segments antérieurs du
corps, à sillon frontal indistinct. Labre à échancrure subtrian-
gulaire, n’occupant que le tiers médian de sa largeur; des dents
sur les bords de l’échancrure seulement (fig. 22). Lame dentée de .
la mandibule de 6 à 7 dents, n’0ccupant pas la moitié de l’arête
apicale (environ les 2/5“), débordée par l’angle dorsal de la man-
dibule; 5 à 6 lames pectinées. Coxosternum des deuxièmes mâ-
choires à bord rostral en angle rentrant, dont le sommet est con-
tinué par un sillon médian incomplet. L’ongle apical est long,
étroit, en ovale allongé, avec des épines ·à la base.
' Tergites unis, soyeux en raison de l’orientation longitudinale
de la réticulation, àisillons vagues. Un paratergite intercalaire
dans le tiers antérieur du corps et deux en arrière. Pleurite pré-
stigmatifère (1¤) très allongé. Stigmates ronds. Pores ventraux
_ condensés sur des champs circulaires déprimés, du 2° sternite ou
du 3" au 55° à 72°; les champs manquent dans la moitié posté-
rieure du corps. Le dernier pleurite stigmatifère peut être soit
libre, soit soudé entièremenïau métatergite correspondant; on
connaît des intermédiaires où la soudure est incomplète. La
griffe des pattes ambulatoires peut être ilanquée à la base d’épi-
nes, qui manquent souvent.
Prétergite du dernier segment pédifère beaucoup moins large
que le métatergite précédent; pas de pleurites distincts. Méta-
tergite à silhouette rectangulaire, ses bords latéraux tombant per-
pendiculairement. Sternite subtriangulaire, à sommet arrondi,
sans sillon médian accusé. Hanches des pattes terminales très
bombées, percées de pores fins sur toutes leurs faces; ces pores
peuvent même envahir la région déclive du bord latéral du méta-
tergite. Pattes grêles ou renflées.
I Algérie. i .
Haplophilus dimidiatus, var. angusta LATZEL, 1886. a été
trouvée en France (Pyrénées-Orientales); elle diffère du type par
ses dimensions : longueur jusqu’à 85 mm.; segments pédifères :
en moyenne 115 à 129. Champs poreux jusqu’au 59° sternite
environ. · ,

gg Himantariîdae
2- — Haplophilus Arcis-Herculis ·(BR0LEMANN, 1904).
[Fig. 41-44.]
(Sligmatogasler Arcis-Hcrculis 81101.., 1904).
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Haplophilus Arcis-Herculîs.
Fm. 41. —- Extrémité anté1·i·eux·c, face dorsale, d’un mâle de Monaco.
Fm. 412. —- Extrémité postérieure, face dorsale, du même mâle. sf: stigmate
s’ouvrant dan·s le pénultième tergite.
Fm. 4·3. — Arête np·i·cale de la mandibule d’un mâile des Alpes-«Marit·imcs.
Fm. 44. — Eupleurium d’un individu de Menton (Alpes-Maritimes). S: ster-
nite; T: tcrgite; 1, 2, 3, 4: les quatre rangées de pleurites, à la rangée 3
desquels manque lc pleurite a. n: paratergite.
Longueur jusqu’à 74- mm.
Segments pédifères : 111 à 113 (d`).

70 Chilopodes
Corps robuste, atténué dans le tiers antérieur. Tête sensible-
ment plus large que longue, au moins aussi large que les seg-
ments antérieurs (fig. 41). Antennes égales environ à trois fois
la longueur de la tête, peu épaisses, un peu moniliformes. Labre
comme H. dimidialus, à incisures médianes profondes, atteignant
presque le bord rostral du labre. Lame dentée de la mandibule de
6 dents, occupant à peine le tiers de l’arête apicale, débordée par
l’angle dorsal de la mandibule (fig. 43); six à huit lames pecti-
nées à peignes courts, acuminés. Premières-m*âchoires de deux
articles. (loxosternum des deuxièmes mâchoires à division mé-
diane incomplète, le bord rostral est profondément échancré en
angle. Coxosternum forcipulaire court et très large, à pleurites
fortement convergents, à bord rostral inerme. Forcipules trapues,
écartées l’une de 1’autre; griffe lisse dans sa concavité; tous les
articles inermes au rebord interne. .
Tergites unis; sillons bien marqués. Un seul paratergite inter-
calaire plus ou moins bien détaché du prétergite (n, fig. 44). Stig-
mates circulaires, punctiformes en arrière. Champs poreux ven-
traux transversaux, réniformes, du 2** sternite au 5·3°-55’ environ;
ils manquent dans la moitié postérieure du corps. En outre, les
sternites 50 à 65 environ présentent, dans l’angle antérieur, des
« fossettes latérales paires, virguliformes, auxquelles font suite des
gouttières bordant latéralement le sternite (cf. fig. 46). Dernier
pleurite stigmatifère soudé au métatergite correspondant (st,
fig. 42).
Prétergite et métatergite du dernier segment pédifère étroits;
pas de pleurites distincts (fig. 42). Métasternite trapézoïdal, un
peu plus long que large à la base, sillonné Iongîtudinalement.
Hanches terminales percées d’un grand nombre de petits pores ‘
sur toutes leurs faces. Pattes grêles, même chez le mâle.
Littoral des Alpes-Maritimes.
3· —— Haplophîlus subterraneus.(L1aAcu, 1817)·
[Fig. 23, 45-49.]
(Geophilus subterraneus LEA(.lH, 1817. Himantarium Sllbt€I‘l’GI'l€l1IIl
Bnnosô et Mnnmnr, 1866. Stigmatogaster subierrancus ATTEMS, 1903.)
Longueur jusqu’à 75 mm.
· Segments pédifères 2 69 à 87 (ci`) et 73 à 89 (9).

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Hîmantariîdae 71
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Haplophilus sublermncus, femelle à 97 p. pattes
des Hautes-Pyrénées (Fabian).
Fm. 45. - Forcipwles et sternite du 1•' segment pêdifère. b.· contact du
fêmoroï·dc avec l’article apvical, les d·eux articles intermédiaires étant.
incomplets (voir: b, fig. 4~0¤4·l; j: chanfrein; p: pleurite forcipulaireg
S 1: sternite du 1** segment avec un champ poreux de deux pores.
Fm. 46. — Sternites des segments 4·2 et 43 porteurs de fossettes latérales
virguliformes, f; r: gouttières latérales leur faisant suite.
Fm. 47. — Extrémité postérieure, face ventrale. Le sternite, S, du dernier
segment pédifère est partagé par un sinllon médian et le présternite est
divisé en deux sclérîtes symétriques. Les appendices génitaux, x, son¤t de
deux articles.
F10. 48. — Extrémité postérieure, face dorsale. Le prétergite, t, du dernier
segment pé·difère est étroit et ilanqué de pleurites; le métatergite, T, a
ses bords latéraux repliés et percês de pores. (Voir figure similaire de
` N. sawlelîna, fig. 52a)
Fm. 4*9. — Ongle apical des deuxièmes mâchoires, profil et concavité. (’D’:-après
Cuanxxma et RmAU'r.)

O
72 Chilopodes
<Corps élancé, proportionnellement étroit. Tête un peu plus
large que les premiers tergites, plus large que longue; sillon
frontal obsolète. Antennes épaisses et courtes, environ deux fois
la largeur de l’écusson céphalique. Echancrure du labre médiocre,
occupant environ lle tiers de sa largeur; dents courtes sur les
déclivités de l’échancrure, profondément divisées au milieu par
des incisures dont la médiane atteint presque le bord rostral
(fig. 23). Lame dentée de la mandibule n’occupant‘pas plus du
tiers de l’arête apicale, débordée par un angle dorsal arrondi;
5 à 7 dents en un seul bloc. 6 ou 7 lames pectînées à peignes
acuminés. Palpes des premières mlâchoires très courts. Coxo-
sternum des deuxièmes mâchoires avec des restes de divi-
sion médiane au fond de Féchancrure de son bord rostral; ongle
apical étroit, allongé, ilanqué d’épines à la base. Coxosternum
forcipulaire très large. (fig. 45), présentant généralement des
saillies au bord,. rostral; télopodites courts; tergite forcipulaire
pas plus large que la tête.
Tergites à sillons distincts. Un paratergite intercalaire dans
le premier tiers du corps, deux au delà. Stigmates petits. Champs
poreux circulaires, en série débutant sur le deuxième sternite et
interrompue au delà du 38·" à 43·°. En outre une dizaine de ster-
nites, du 25° au 38°, présentent, immédiatement en arrière des
angles antérieurs, des fossettes virguliformes à parois épaissies
s’ouvrant latéralement et suivies d’une profonde gouttière cou-
rant le long du bord externe du sternite (fig. 4-6). Dernier pleurite
stigmatifère complètement soudé au métatergite correspondant,
le stigmate s’ouvrant dans le bord du tergite. ’
Prétergite du dernier segment pédifère étroit, tlanqué de grands
pleurites (üg. 48). Métatergite aussi large que son prétergite aug-
menté des pleurites; ses bords latéraux sont rabattus perpendi-
culairement et sont percés de que·Iques pores dissimulés; born I
caudal tronqué-arrondi. Sternite trapézoïdal, plus long que large
à la base (fig. 47). Hanches des pattes terminales renllées, percées
sur toutes leurs faces de pores assez grands. Télopodites allongés,
un peu plus épais chez le mâle que chez la·femelle.
France; ne parait pas dépasser la vallée du Rhône, à 1’Est (14).
' Europe septentrionale,
(1*-i') Un individu douteux de Monaco.

Hîmanlariîdae 73
Haplophilus subterraneus, /`orma elongata
CHALANDE et RIBAUT, 1909.
Segments péditîères 91 à 95 (J) et 93 à 97 (9). Le nombre des
champs poreux croît proportionnellement à celui des pattes.
Régions élevées des Pyrénées.
Haplophilus subterraneus, var. complanata
CHALANDE et RIBAUT, 1909.
Segments pédifères comme le type, dont cette variété diffère
par l’absence de fossettes virguliformes. Sous ce dernier rapport,
il existe des passages de la variété au type.
France centralè et occidentale; Pyrénér .
Haplophîlus subterraneus, subsp. negloctus
BRoLnMANN, 1926.
Segments pédifères: 87 (J). Diiïère du type par 1’existence
d’une série de champs poreux continue du deuxièmelsternite à
l’antépénul·tième; jusqu’au 45° environ, ils sont grands et plutôt
transversaux; au delà ils deviennent très petits et parfois diïîi-
ciles à observer. Pas de fossettes virguliformes. Télopodites des
pattes terminales du mâle épaissis.
Pyrénécs—Orientales.
I-Iaplophilus subterraneus, subsp. Gervaîsi (PLATEAU, 1872).
(Himantarium Gervaîsîi PLATEAU, 1872.)
Longueur jusqu’à 51 mm.
Segments pédifères : 71 à 77 (J)! et 79 à 81 (9).
L'auteur, comparant son espèce à H. subterraneus, la différen-
cie par six caractères, dont les seuls à retenir sont : « les impres-

74 ‘ Chilopodcs
sions latérales [fossettes virguliformes] ne se trouvent que sur
les derniers anneaux du corps; régions épisternales et épimé-
riennes [hanches] du dernier anneau pédigère marquées de pores
peu nombreux et très gros; pieds de la dernière paire forts, plus
longs que les précédents, velus, ceux du mâle deux fois aussi
gros que les avant-derniers >>.
La ·localisation des fossettes virguliformes sur les derniers
anneaux du corps est un caractère qui est certainement de nature
à faire retenir comme race valable cette forme que les auteurs
qui ont examiné les types ont mise, jusqu’ici, en synonymie avec
l’espèce de LEACH (15). .
Belgique (Gand). Doit se retrouver dans le Nord de la France.
5’ genre. NESOPOROGASTER VERH(EFF, 1924.
(Huplophilus. pro p., BROLEMANN, 1907.)
Comme Haplophilus, mais avec des fossettes ventrales impai-
res, transversales, au bord caudal de quelques sternites du milieu
du corps (fig. 51).
Type : Nesoporogaster souletina (BROL.).
Nesoporogaster souletina (Bao1.1aMANN, 1907).
[Fig. 50-52.] `
(Haplophilus soulelimzs Bnor., 1907.)
Longueur jusqu’à 88~ mm.
Segments pédifères : 99 à 101 (J) et 103 à 107 (9).
Corps élancé, atténué dans le tiers antérieur. Téguments à
léger retlet soyeux. Tête aussi large que les premiers tergites;
sillon frontal nul. Antennes non épaissies, trois fois la largeur
de la tête. Echancrure du labre occupant environ le tiers de sa
. largeur, peu profonde, présentant de part et d’autre environ
5 dents; lobes latéraux peu épanouis, inermes; incisure médiane
(1.5) A notre grand regret, il ne nous a pas été donné d’examiner même
des cotypes de PLATEAU.

Himanlariidae 75
n’atteignant pas le bord rostral du labre. Lame dentée de la
mandibule de 5 dents, n’occupa11t guère que le quart de l’arête ·
apicale; 7 lames pectinées à peignes courts. Palpes des premières
mâchoires courts et épais. Coxosternum des deuxièmes mâchoires ,
à bord rostral échancré en angle, dont le sommet se continue par
un court sillon (Fig. 50). Bord rostral du coxosternum forcipu-
' laire dépassé par,deux saillies arrondies; les articles suivants
très courts.,
Tergites unis, à sillons peu profonds. Un grand paratergite
dans la région postérieure du corps seulement. Sternites unis;
champs poreux circulaires du deuxième segment au 44°—48'; au
delà ils font défaut et les pattes, d’épaisses qu’elles sont en avant,
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Nesoporogaster souletinu, mâle des Basses-Pyrénées (Arudy).
Fm. 50. —— Mâchcires de la première paire et de la deuxième paire (disso-
ci·êes·), face ventralle.
Fm. ·5l. — Sternites des segments 43, 414l et 415, portant les fossettes spéciales
du bord caudal du sternite, f, et les gouttières latérales, r. Le sternite 4·3
présente le dernier champ poreux de la série, k.
_ Fxo. 5I2. — Extrémité postérieure, face dorsale. Le métatergite du dernier
segment pédifère, qui a normalement une silhouette rectangulaire, a ses
bords latéraux poreux étalés. st: dernier sclérite stigmatifère séparé du •
pénulbtième tergite.
deviennent plus grêles. Cette espèce est surtout bien caractérisée
par la présence, sur 4 à 6 (6) ou 4 à 7 (9) sternites consécutifs,
de grandes fossettes elliptiques transversales, situées en avant du
bord caudal du sternite (fig. 51); elles se rencontrent sur les seg-
ments 44 à 52, le sternite qui précède et celui qui suit la série
pouvant également présenter des traces de fossette. En outre il
peut exister dans les angles antérieurs des mêmes segments de

75 Chilopodes
faibles dépressions paires, mal circonscrites, tenant lieu de fos-
settes virguliformes, ainsi que des gouttières latérales larges et
profondes. Dernier pleurite stigmatifère non soudé au métater-
gite correspondant (fig. 52).
Prétergite du dernier. segment pédifère moins large que le
métatergite précédent. Pas de pleurites distincts. Métatergite à
silhouette rectangulaire, à bords latéraux tombant perpendicu-
lairement et percés de quelques pores (fig. 52). Métasternite tra-
pézoïdal, aussi long que large à la base. Hanches des pattes
terminales boursouflées et percées de nombreux pores sur toutes
leurs faces. Télopodites longs, pas particulièrement épais chez
le mâle. —
Basses-Pyrénées; Hautes-Pyrénées.
Nesoporogaster souletina., subsp. excavata. (Vanuœrr, 1924).
(Nesoporogaster excavatus Vxamrœrr, 1924.)
Cette forme des Baléares se présente comme une race du '
N. souletina, de taille plus grande et à segments plus nombreux
(jusqu’à 114 mm., et 165 paires de pattes), comme on en connait
à d’autres Géophiliens. Elle se distingue de la race typique~par
la présence de fossettes virguliformes et de gouttières latérales
sur les 9 à 13 derniers sternites, et non aux segments du milieu
du corps. (·Cf. Haplophilus subterraneus Gervaisi.)
Non encore signalé en France.
6‘ genre. STIG-MATOGASTER LATZEL, 1880.
(Diadenoschîsma VERMEFF, 1918.)
· Difïère de Haplophilus en ce que les pores des hanches du
dernier segment pédifère sont au moins en partie groupés dans
une gouttière dorsale dissimulée sous le tergite terminal (fig. 54);
il peut concurremment exister des pores plus ou moins nombreux
sur le reste de la surface des hanches. _
Type : Stigmatogaster confossa, nom. nov. (16).
(1*61) Les inwdividtus pour lesquels L\TZE'L a créé de genre Stigmatogaster
. étant différents de ceux a11Xquel~s\MEINERT a appliqué le nom de gracilîs, il
convient de les désigner sous un autre nom: S. confossa.

Himantariîrlac 77
Stigmatogaster gracilis (MEINERT, 1870)·
· [Fig. 24, 53-57.]
(Himantarium gracile MEINERT, 1870. ? Hîmantarîum laevipes C. KocH,
1847. — Ncc:`Stîgmatogastc1· gracilis Livrznr., 1880.)
Longueur jusqu’à 69 mm.
Segments pédifères : 85 à 103 (J) 89 à 109 (9). r
Très voisin de Haplophilus subterraneus, dont il a les pièces
buccales et l’eupleurium. — Forme grêle. Champs poreux en série
ininterrompue du deuxième sternite à ·l’antépénultième; le pénul·
tilème en est dépourvu; ces champs sont réniformes en avant,
plus arrondis en arrière. Du 45' au' 60° environ il existe, immé-
diatement en arrière des angles antérieurs, une fossette virguli-
forme suivie d’une gouttière bordant latéralement le sternite
(cf. fig. 46). Le dernier pleurite stigmatifère est complètement
soudé au métatergite correspondant (fig. 54).
Prétergite du dernier segment pédifère large, non flanqué de
pleurites; métatergite aussi large que le prétergite, moins long
que large, tronqué·arrondi au bord caudal (fig. 54). Métasternite
trapézoïdal, moins long que large à la base, avec une dépression
longitudinale médiane (fig. 55). Hanches des pattes terminales
boursouilées, sans pores, sur les faces latérale et ventrale, mais
avec un amas de pores s’ouvrant dans une grande et profonde
gouttière subrénit`orme creusée dans le bord dorsal interne de la
hanche et recouverte par le métatergite et son prétergite (fig. 54).
Télopodites peu épaissis chez le mâle. '
Italie septentrionale ct centrale. Paraît manquer en France, où
Pespèce est représentée par deux des races suivantes. _
Stigmatogaster gracilis, subsp. provincialis
CHALANDE et Riimur, 1909. •
Longueur jusqu’à 102 mm. Forme robuste. Un champ poreux
sur le pénultième sternite. Pas de pores sur la face ventrale des
hanches terminales (fig. 55); gouttitères poreuses dorsales divi-
sées par un soulèvement transversal du fond.
Littoral de Provence; Corse.

73 Chilopodes `
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Stigmafogaster gracilis, subsp. ptovincialis, mâle de Monaco.
Fm. 53. — Extrémité antérieure, face donsale, à tergite·f0rci¤pulai·re, Tf, du
type large.
Fm. 514. ———~ Extrémité postérieure, face dorsale. Prétergite, t, et métater—
gite, T, larges; pas de plleurites. f: pores réunis dans une fossette dorsale;
st, stigmate s’0uvrant dans le pénultième tergite.
Fm. 5I5. — Extrémité postérieure, face ventrale, à hanches dépourvues de
pOI‘€S.
subsp. porosa.
Fm. 56. — Extrémité postérieure, face ventrale, présentant des pores coxaux
fins, disséminés. QT)’après 'GHALANDE et RIBAUT.)
Fm. 57. — Fossette virguliforxne d’un sternite, très grossie. (D’ap1·ès
‘ Vnnnuimv.)

Mccîstocephalîdae 79
Stigmatogaster gracilis, subsp. occitanica RIBAUT, 1910.
·Comme le type, mais il existe constamment quelques pores
(2+2 à 4+4) sur la face ventrale des hanches terminales, géné-
ralement contre le métasternite; ces pores sont toujours petits.
Les gouttières poreuses dorsales sont plus ou moins nettement
divisées par un soulèvement transversal du fond. Pas de champ
poreux sur le pénultième sternite.
Pyrénées-Orientales; littoral languedocien.
Stigmatogaster gracilis, subsp. porosa.
CnALANnE et RmAv·r, 1909.
Forme tra ue. Un cham oreux sur le énultième sternite.
P P P P
Quelques pores sur la face ventrale des hanches terminales
(fig. 56). Gouttières poreuses dorsales non divisées.
O
Algérie.
2‘ famille. MECISTOCEPHALIDAE Vennoarr, ·1901 (17).
(Mecîslocephalinae Veimcxàrr, 1901; ATTEMS, 1903. Mecîstocephalidae
Vemxozrr, 1908; BnoLEMANN, 1909; Ar·rnMs, 1914, 1*926. Dicell0phî·
lîdae Cook, 1895. Dîcellophilinac Srnvesrm, 1919.) p
Genre. MECISTOCEPHALUS Newronr, 1842. ‘
(Lamnonyx Coox, 1896; Rimur, 1914; SILVESTRI, 1919; etc.) (18).
Tête allongée (fig. 61); tergite forcipulaire (Tf) plus étroit que
la tête, à bords latéraux parallèles, laissant complètement à dé-
~ (17¤) Cette famille, qui ne contient que des espèces exotiques, n’est repré-
sentée en France que par une forme acclimatée dans les serres du Muséum
d`H·i~stoire naturelle de Paris. Nous ·réunisson.s les caractères de Ila famille à ·
ceux du genre, pour éviter les rcdites.
(18) Nnwronr, en créant le agente Mecistocephalus, 18442, n’indique pavs de
type, mais y range: Ill. ferrugineus (‘pri·s par Kocu pour ty·pe de son genre
Pachymerium), M. niaxîllaris, M. pnnctifrons, etc. Il y a donc lieu de conser-
ver cette dénomination au·x espèces qui, comme maxillarïs, ont une dent aux
pleures céphaliques; un autre nom générique devra être adopté pour M. cat-
niolcnsîs et ses congénères, qui ne présentent pas ce caractère.

80 Chîlopodes
I
couvert les pleures forcîpulaîres (pf); le bord interne de ces
pleures s’acc0mpagne d’une fine arête encadrant le tergite et la
base de la tête. Pleurites forcipulaires ne recouvrant pas dorsa-
lement l’angle antéro-externe du coxosternum qui est visible sur
la face dorsale (co). Fémoroïde des forcipules tres allongé
(fig. 64); son condyle apical externe se trouvant au niveau de la
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Mecistocephalus maxillaris, femelle des serres du Museum.
Fm. 58. - Zone prélabîale et labre. cl: zone prélabiale; L.· pièces latérales
du labre, avec lignes chitineuses obnliques; m: pièce mé·dia·ne cunéiforme;
pl: (plures céphaliques p0urvu·s d’une dent rostrale dhitrinisée.
Fm. *5*9. -— Sternite 11 et partie du sternîte 12, montrant le développement
de l’apodème médian, a, et de l’en·doster11i'te, e.
gëî É `· . as , ·
pointe de la tête. Labre formé de pièces latérales subrectangu-
laires (L, fig. 58), resserrant entre elles une pièce médiane
réduite (m)·, beaucoup plus longue que large, unidentée. Les
pièces latérales sont parcourues diagonalement par une ligne for-
¤_ tement chitinisée, qui relie 1’angle caudal externe de la pièce à
un point variable du ·bord interne; ces pièces refoulent les fulcres
(qui ne sont pas apparents) et entrent en contact avec les pleu-
rites céphaliques (pl). De ces pleurites, l’antérieur se termine en

Mecîsloceplralidaa S1
avant par une dent trapue fortement colorée (fig. 58, 62); le
pleurite médian a son bord interne renforcé par une bande
sinueuse très chitinisée (Z, fig. 62).
Mandibule couronnée de lames pectinées en nombre variable,
mais sans lame dentée (fig. 60). Premières mâchoires (m I,
fig. 65) à coxosternum long, divisé par une fissure médiane, por-
tant au centre une paire de prolongements coxaux encadrés d’une
paire de membres rudimentaires. Prolongements et membres sont
constitués par une pièce basale portant quelques soies et sur-
montée d’un lobe en spatule moins chitinisé, hyalin, glabre.
Deuxièmes mâchoires (m II) à coxosternum non divisé, très pro-
fondément échancré en avant; les pores métamériques (0) sont
repoussés latéralement au niveau de l’angle rostral externe et
sont complètement entourés par la surface chiitinisée du coxo-
sternum.
Un certain nombre de sternites (antérieurs) présentent un pro-
longement endosternal de leur bord caudal, qui plonge sous le
sternite suivant dans un repli de la membrane intersegmentaire ,
(c, fig. 59) ;· ces sternites sont parcourus en partie par un épais-
sissement longitudinal médian sillonné (zz). qui débute environ
au centre du sternite et se poursuit jusqu’au bout de l’endoster- i —
nite. Le nombre des paires de pattes est fixe dans les limites de
l’espèce; la première paire est de dimensions plus ou moins
réduites.
Généralement le métasternite du dernier segment pédifère est
divisé transversalement par une dépression prémarginale qui
isole une étroite bande caudale (fig. 66). Les hanches des pattes
terminales sont ordinairement percées de pores isolés, dissémi-
nés sur toute leur surface; les télopodites sont allongés, dépour-
vus de griffe apîcale.
Type : Mecîstocephalus maxillaris (Ganvaxs). '
Mecistocephalus maxillaris (Gnnvxxs, 1837). Sinvasrm, 1919.
[Fig. 58-66.] ·
;GcophiIus maxillarîs Ganvlus, 1837. Mecîstocephalus Guildingiî Mar-
Nxanr. 1870. M. Gulliverî Burman, 1879. M. punctifrons, pro p.,
Husa, 1887; Pococx, 1891; BROLEMANN, 1897. Lamnonyx maxillaris
7

SQ ' ' B , Chilopodes
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Fm. 60. — Lame pectinée couronnant Parête d’uue mandibule d’un Mecisto-
cephalus (punctifrons), d’après RIBAUT.
Mècîstocephalus maxîllaris, femelle des serres du Museum.
Fm. ·61. — Extrémité antérieure, face dorsasle. co: angle antér0—dorsal du
coxosternum; pf: pleures du segment forcipulaire; sc: sillon frontal;
Tf: tergite du même segment.
Fm. ·62·. —- Face ventrale de l’écuss0n céphalique, après ablation des pièces
buccales. z: rebord interne renforcé des pwleures céphaliques médians. .
Fm. 63. — Trois éléments dé la lame pectinée mandibulaîre, très groslsis.

Mccîstocepiialidae Q3
Srnvxzsrm, 1919. — Nec: Mecistoccphalus punctifrons Newponr, _ ·
1842.)
Longueur jusqu’à 40 mm..—— 49 segments pédifères.
Tête deux fois aussi longue que large, faiblement atténuée en
arrière. Sillon frontal distinct. Ponctuation médiocrement forte,
un peu plus accusée dans le tiers postérieur (fig. 61). Zone pré-
labiale longue, occupant le quart antérieur de la face ventrale .
(fig. 58, 62), nettement délimitée latéralement, ornée de huit
soies, dont six en une rangée et deux plus en arrière. Labre à
pièces latérales non ciliées; les lignes chitineuses aboutissent au
premier tiers du bord interne des pièces correspondantes (fig. 58).
’Coxosternum forcipulaire d’un tiers plus large que long, à bord
rostral subrectiligne et·armé de deux très petites dents (fig. 64);
fémoroïde long, son rebord externe égalant deux fois sa largeur;
deux nodosités sur le rebord interne. Tergite forcipulaire à peine
deux fois et demie aussi large que long (Tf, fig. 61).
Tergites lisses. A l’eupleurium manquent les pleurites 3¤ et 5¤.
Epaississement médian des sternites antérieurs bifurqués en ,
avant (fig. 59)«, les branches sont courtes et l’angle qu’elles for-
ment est obtus. Pattes de la première paire de moitié moins
longues que les suivantes. Dernier pleurite stigmatifère non soudé
au métatergite correspondant. `
Prétergite du dernier segment pédifère flanqué de pleurîtes.
Métasternite trapézoïdal ou faiblement trilobé, à bord postérieur
arrondi et présentant une dénivellation prémarginale qui isole ce .
bord du reste du sternite (fig. 66). Hanches des pattes terminales
assez longues, renflées, densément pileuses au bord interne libre;
les pores sont peu nombreux et assez gros (comparativement à la
plupart de ses congénères). Télopodites allongés, sans griffe apii
cale. Des pores anaux. '
I Serres du Muséum d’Histoire naturelle de Paris. Espèce largement
disperséc dans toutes les régions tropicales, d’apx·ès Srnvnsrm. î
Fm. 64. — Forcipules, face ventrale. co: coxosternum; pf: pleures forci-
pulaires.
Fm. 65. —- Mâchoires de la première paire, m I, et de la deuxième paire, m II,
face ventrale. 1Le télopodite droit de la deuxième paire n’est pas figuré. .
0: porc métamérique.
Fm. 66. — Extrémité postérieure, face ventrade. _

34 _ Chifopodcs
3* famille. SCHENDYLIDAE Vnnnœrr, 1908.
(Schendylidac+Ballophilidae Coox, 1895. Schendylinii-Ballophilirzi·
ATTEMS, 1903.)
Elle a été divisée en deux~sous-familles :
Ballophilinae Vunnœrr, 1908, à représentants exoti-
ques, et '
S ch en d y lin a e BROLEMANN, 1909.
Cette dernière, à son'tour, est partagée en deux tribus :
Escaryîni (exotique), à pores coxaux nombreux et disséminés
sur la surface des hanches terminales, et
Schendylini, qui doit seule nous occuper.
Tribu. S•CHENDY(LlNI ATTEMS, 1903.
(Sçhendylîna BROLEMANN, 1909.)
' Formes petites ou très petites, filiformes, de coloration pâle.
Zone prélabiale sans aire clypéale, avec une paire de soies post-
antennaires, une paire de crins en avant du labre et une rangée
ou deux de soies intermédiaires. Labre formé de deux pièces
latérales reliées par un arc médian (pièce médiane) divisé en
dents (fig. 98) ou en callosités (fig. 78); à ces saillies correspon-
dent des épaississements de l’arc qui, vus par transparence de
l’organe, simulent des racines. Mandibule avec un condyle arti-
culaire dorsal (a, fig. 79), et portant sur son arête apicale une
lame dentée et une seule lame pectinée. Premiwères mâchoires à
I télopodites divisés en deux articles (fig. 70), avec deux paires de
palpes (I1, fig. 125). *Coxosternum des deuxièmes mâchoires sans
traces de division médiane; le point de contact des pleures avec
les saillies postérieures du coxosternum est empâté de chitine
(ce qui n’est pas toujours le cas chez des formes exotiques); ongle
apical des télopodites inerme (fig. 125) ou garni d’épines sur
ses arêtes (fig. 71-72, etc.), Tergite forcipulaire trapézoïdal, à
bords latéraux convergents en avant, à bord rostral plus étroit
· que la tête (Tf, fig. 69). Pleurites à bords ventraux obliques,
recouvrant dorsalement le coxite, dont l’angle rostral externe'

" ` Schcndylidae ` 85
est invisible. Coxosternum forcipulaire pen
allongé, dépourvu de lignes chitineuses
.%   (fig. 86), à bord rostral resserré entre les
J---]; \i`ï télépodites ; ceux-ci sont de longueur mé-
__Èl ·\}\‘ `È _ diocre, les condyles externes de la base de
/A/A  Ã; -·‘J la griffe coïncidant environ au tiers antérieur
i   t de l’écusson céphalique,
à  Jamais de paratergites, ni principaux, ni
L/\  intercalaires. Eupleurium à rangées 1, 2 et
· / ( 3 toujours complètes (fig. 68) ; dans la ran-
4 gée 4, le pleurite ez peut manquer, ou, lors-
  · ''``   ; ;/ qu’il existe, il est refoulé en avant du pleu-
/ rite 3 at. Les sternites portent normalement
\' quatre paires de grandes soies marginales,
67 une anterieure et une postérieure au voisi-
nage des angles_ et deux intermédiaires si- '
Brachyschendyla , , , , , _
ûschîwschendyla) tuees a peu pres lune en avant, lautre en
f 11 Aîionïâcgo · arrière du nivëâlï de Particnlatign des pat-
mg E7 S pÃMe;nm" tes (fig. 68); ces dernières sont les plus déve-
de ni Principauté loppées et la paire postérieure sert éventuel- .
de ‘M°"“°°· lement de point de repère pour la localisa-
Fm. 67. — Les deux ,
dwnîg,5 articles de tion des champs poreux. Le bord caudal des
l’¤11¤€· dont le sternites est'souvent anguleux, sans qu'on
dernier porte,de part d f d b d
,6, d·a,m.c de sa mOi_ trouve e ossette correspon ante au or
tîê dîstals. des quil- antérieur du sternite suivant; il n'y a donc
les sensorielles vues d t t 1 .
en pam: par www pas e s ruc ure carpop iagienne, comme
i>¤r¤¤¢¢· chez certains Geophilidae. Dernier pleurite
V stigmatifère toujours
\/i® G P Z ( \ séparé du métatergite
@  .4   ( (À correspondant.
P , ,
ji ,/ —,' ' I ( Pretergite du der-
. @ ij ; '  · ' I ' nier segmentpédifère
` `* ~ I \ O
J-,   · l " plus large que le me-
¤  i`   · · · \  ` tatergîte précédent.
)' Y ' / \ y sans pleurites dis-
,\ ,··.,_....·.`_,_____ tincts (saut chez les
I· 5 4 2   formes africaines). _
_ Schendyla (Echinoschetldyla) zonalis. Ngetasœrnîtî trÉ}îezî_
Fm. 68 —-—· Sternite et eupleurium étalés d’unc 0]dal· precedé d un
femelle des Alpes-Maritimes (Vallauris). pyéstgynüg lgrgg (fig,

86 Clzîlopodes
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Hydroschendyla submarina.
Fm. 69. -—— Extrémité antérieure, face dorsale, avec antenne droite, d’un
mâle de Tunisie (SEURAT legà. pf: pleurite du segment forcipulaire;
Tf: tergite forcipulaire. '
Fm. 7*0. -—— Mâchoires de la premiere paire, m I, et dela deuxième paire, m Il,
face ventrale, du même mâle.
Fm. 71. -— Ongle apical des deuxièmes mâchoires d’une femelle des Pyrénées-
Orientales (iBanyuls—sur-Mer). [RIBAUT del,]. _
Fm. 72. -— Même organe d’une femelle à 419 p. pattes de Loire·Inférileure
Wiriac). [ALLUAUD, leg,].
Fm. 73. —— Extrémité postérieure, face dorsale, du mâle de Tunisie.
Fm. 74. -—- Extrémité postérieure, face ventralie, de la femellle des Pyrénées-
Orientales: URIBAUT del.].
Fm. 7¤5 et 7î6. — Article aipical avec ru·dîment d’0ngle des pattes terminales
d’un individu ·d·e l’î1e de Jersey.

' Schendylidae i 87
74, 89, etc.). Pas de pores anaux. Pattes terminales de 7 articles (de
6 articles dans le genre africain Nannophilus); jamais plus de
2+2 pores ventraux aux hanches ; la griffe apicale fait totalement
défaut, ou est tout au plus représentée par une épine dépourvue de
tendon. \
Les genres représentés en France sont : Hydroschendyla,
Schendyla (avec deux sous-genres) et Brachyschendyla (avec
_ quatre sous-genres).
I" genre. HYDROSCHENDYLA BRoLEMANN et Rinwr, 1911.
Arc médian du labre formé d’une succession de callosités peu
nombreuses, larges et à peine saillantes, prolongées à l’intérieu1·
par une racine également large et courte (fig. 78). Arêtes de
l’ongle 'des deuxièmes mâchoires portant deux ou trois épines
espacées (fig. 71-72). Sternites dépourvus de champs poreux. `
Type : Hydroschendylc. submarina (Gaume:).
Hydroschendyla submarina (Gaume. 1869)-
[«Fig. 69-80.]
(Geophilus [Schendyla] submarina Gnomz, 1869. Geophilus submarî-
timus D. W. T[HOMPSON], 1889. Geophilus [Schcndyla] submarînus
CAMUs, 1892.) -
Longueur jusqu’à 40 mm.
Segments pédifères : 45 à 51 (6')· et 47 à 53 (9).
Ecusson céphalique ovalaire, d'un cinquième plus long que
large, tronqué en avant et en arrière (fig. 69). Lame prébasale
souvent visible sur toute sa largeur. Zone prélabiale circonscrite;
deux soies postantennaires et trois ou quatre autres soies en
arri·ère des premières; un ou deux crins contre le labre. Pas de
plage lisse en avant du labre. Arc médian du labre étroit et for- g
tement arqué, constitué par des callosités courtes et très larges
en nombre variable (2 à- 7) (fig. 77-78). Pièces latérales sub-
rectangulaires, nettement limitées en avant' par une bande claire,
portant de 3 à 6 dents triangulaires aiguës sur leur bord

_ · 88 Chîlopodes
libre. Lame dentée des mandibules avec 8 à 12 dents (fig. 79-80),
généralement réparties en trois blocs de composition variable
(ordinairement : 3, 3, 4); angle dorsal de l’3I'êt€ de la mandibule
effacé. Coxosternum des premières mâchoires glabre; deuxième
A article du télopodite long; palpes médiocres, plus ou moins
arrondis. Coxosternum des deuxièmes mâchoires à bord rostral
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' ' ' Hydroschendyla submurimz.
Fm. 77. —— Labre ~d’un ind<ivi·du du Finistère (Roscoff).
Fm. 78. — Labre ·d’un mâle de Tunisie. OSEURAT leg,). m: arc médian formé
de caillosités.
Fm. 7•9. — Mandibule droite, face dorsale, du même mâle. a: condyle dorsal.
, Fm. 8¤(). —— Lame dentée mandüibulaire d’u·n¤e _femell_e à 4•9 p. pattes de Loire-
inférieure (Piriac). [ÀLLUAUD leg,].
en angle rentrant (fig. 70); pilosité courte et dispersée; membres
élancés; ongle garni d’épines non contiguës sur ses deux arêtes,
ou au moins sur l’une d’elles (fig. 71-72), en nombre variable ne
' dépassant pas 5 sur chaque arête. Coxosternum forcipulairc
échancré entre les membres; les trois premiers articles sont.à
peu près inermes; griffe inerme à la base, crénelée dans sa conca-
vité par des incisures espacées.
À Tergites â pilosité assez abondante. Eupleurium à rangées 1 à 3
complètes; rangée 4 représentée par le seul pleurite postérieur.
Sternites sans champs poreux, mais ceux du tiers antérieur du
- corps présentent généralement quelques pores isolés, dispersés

Scheudylidac 89
principalement au niveau des soies marginales postérieures. Der-
nier pleurite stigmatifère séparé du métatergite correspondant.
Sternite du dernier segment pédifère trapézoïdal (fig. 74), plus
large que long, beaucoup plus pileux au bord postérieur chez le
° mâle que chez la femelle. Pattes épaisses dans les deux sexes
(fig. 73-74), densément pileuses chez le mâle; 2+2 glandes coxa-
les; dernier article quatre fois plus court que le précédent, il se
termine par un_ petit tubercule conique épineux, qui peut parfois
être indistinct (fig. 75-76). _
Côtes de France (Manche, Atlantique. Méditerranée), dans le gravier
humide des grèves, les falaises, les trottoirs à Litholhamnium (FAGE),
etc. Grande-Bretagne; Scandinavie; Italie; Afrique du Nord.
2° genre. SCHENDYLA Bnnosô et IWEINERT, 1886.
. Arc médian du ·labre formé 'de dents tuberculeuses accolées,
franchement saillantes, prolongées par un épaississement interne
en forme de racine (fig. 81, 90, etc,). Zone prélabiale avec deux
grandes soies postantennaires, deux cri11s très courts en avant du
labre et une rangée intermédiaire variable. Arêtes de l’ongle des
deuxièmes mâchoires avec ou sans épines; lorsqu’elles existent,
elles sont peu nombreuses (1 à 3) et espacées. Sternites de la
région antérieure du corps toujours pourvus de champs poreux
sans contours arrêtés (fig. 94, 107-108, etc.); ils font défaut dans
la moitié postérieure du corps. Hanches des pattes terminales
avec 2+2 glandes.
En raison des variations de structures de la lame dentée, des
mandibules et de l’ongIe des deuxièmes mâchoires, nous distin-
guons deux sous-genres :
1" sous-genre : Ec hin o s c h e nd yl a Bnon. et Rns., 1912.
— Lame dentée de la mandibule divisée en plusieurs blocs (figu-
res 82-83, 100, etc.); arêtes de l’ongle des deuxièmes mâchoires
avec des épines (fig. 71-72, etc)·. — Type Sfmedifcrmnea S1Lv.;
2‘ sous-genre: Schendyla, s. s., Bnon. et Rua., 1912. -——-
Lame dentée de la mandibule d’un seul bloc (d, fig. 113); arêtes
de I’ongle des deuxièmes mâchoires inermes (fig. 114). — Type :
S. ncmorensîs (C. Koci-1).

90 Chilopodes
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Schendyla (Echinoschendyla) mediterrancm.
Fm. 81. —— ·Labre ·d’une femelle à 417 p. pattes de la Principauté de Monaco.
Fm. 8*2. — Arête apicale ·d‘e la mandibule ·de la même femelle, à lame dentée
·de 2+8+3 dents.
Fm. 83. — Arête apicale ·de la man~d*ibule d’un. individu des Alpes-Maritimes
(Vallauris), à lame dentée de 3+3+4 ·den·ts.
Fm. 84. — Ongle apical_«des deuxièmes mâchoires du même individu.
Fm. 85. —— Griffe foreipulaire à crénelures espacées du même individu. .
Fm. 86. —— Forciipules de la femelle à 417 p. pattes de la Pri·n~c·i·pautê de
Monaco.
Fm. 87. -— «Sternite du 7* segment de la même femelle.
Fm. 88. — Extrémité postérieure, face ventrale, de la même femelle.
Fm. 89. — Extrémité postérieure, face ventrade, ·d’un¢ mâle à 49 p. pattes des
collections du Musée Océanographîque de Monaco.
\

Schcndylîdac 91 °
1- —— Schendyla (Echinoschendyla) mediterranee `
Sinvnsrm, 1898. [Fig. 81-S9.]
Longueur jusqu’à 19 mm. I
Segments pédifères (d’après SILVESTRI)Z 47 à 53 (d`) et 52 (19)
ià 55 (9). ` ’ '.
Ecusson céphalique un peu plus long que large, tronqué en
avant et en arrière, à bords latéraux faiblement'arqués et présen-
tant sa plus grande largeur au. quart postérieur. Antennes envi-
ron trois fois la largeur de la tête. Zone prélabiale portant huit
soies placées 2 et 6. Arc médian du labre formé de 18 à 27 dents,
tuberculeuses et contiguës au centre,.passant latéralement à la
forme de dents épineuses et espacées (fig. 81). Pièces latérales
subtriangulaires, laissant subsister entre elles un espace égal à
peu près au quart de la largeur du labre; elles sont limitées en
avant par une bande claire. Lame dentée de la mandibule divisée
en trois blocs de 2, 3, 3 à 3,3, 4 dents (fig. ·82—83)·. Angle dorsal
saillant, appliqué contre la dernière dent de la lame dentée.
Palpes des premières mâchoires courts et larges. Bord rostral du
coxosternum des deuxièmes mâchoires à échancrure large et
arrondie; écart des pores métamériques égal à deux fois la dis-
tance d·’un pore au condyle coxofémoral correspondant; ongle
apical avec 1 ou 2 épines sur son arête ventrale (fig. 84). Tergite
t'0rcipulaire court. Lame prébasale cachée. Bords ventraux des
pleures médiocrement convergents. Bord rostral libre du coxo-
sternum dépassé (fig. 86) ou non par les angles des coxoïdes;
des nodosités peu prononcées au rebord interne du fémoroîde et
à la base de la griffe, dont la concavité est découpée par quelques
incisures espacées (fig. 85). ‘
Champs poreux du 2° sternite au 13°-16°. •Chez les individus
connus de France, les champs poreux (moins grands que chez le
type) sont précédés de deux petits amas symétriques formés cha-
cun de deux à quatre pores (fig. 87); ces amas peuvent être reliés
entre eux en une rangée tangente au champ principal.
Métasternite du dernier segment pédifère trapézoïdal, son bo1·d
(19) Chiffre pair, inexact.

92 Chilopodes `
caudal est de moitié moins large que le bord rostral et plus ou
moins distinctement entaille suivant le sexe (fig. 88-89). Hanches
des pattes terminales comprîmées et très pileuses au rebord
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Schendyla dEchin0schendyla) Vizzavonae, type de LÉGEH et Dunosco.
ÉRIBAUT del,).
Fm. 90. —- Labre. ‘
Fm. 91. —— Arête apicale de la manidibule.
Fm. 9*2 et 93. — Ongles des deuxièmes mâchoires.
Fm. *94*, —- Champ poreux d’ui:i sternite.
Fm. 915. ~·- Extrémité postérieure, face verrtrale, d’ur1e femelle.

Schendylidae 93
interne libre; premier article du télopodite annulaire, pas plus
large que la hanche; second article fortement gibbeux sur sa
face dorso-interne dans les deux sexes, moins cependant chez
l la femelle que chez le mâle; ces boursouilements, qui peuvent se
retrouver sur les pattes de la paire pénultième à un degré moin-
dre (fig. 89), paraissent sujets à des variations suivant les régions,
notamment chez les femelles; le troisième article peut également
être renflé. La longueur du dernier article oscille entre le tiers et
les trois quarts de l’article précédent.
Littoral méditerranéen. Sicile; Sardaigne.
2· — Schendyla (Echinoschendyla) Vizzavonae
LÉGER et Dunosco, 1903. [Fig. 90-95.] _ I
(Non_ syn.: Schendyla Vizzavonae BROLEMANN,·1904.) ,
Longueur jusqu’à 45 mm.
Segments porifères : 49 (J) et 45 à 51 (9)*.
Ecusson eéphalique plus long que large (rapport : 6 ::5).
Antennes longues comme quatre fois et demie la tête. Lame prê-
basale visible. Zone prélabiale avec une rangée de 6 soies en
arrière de la paire postantennaire; pas de plages lisses en avant
du labre. Arc médian du labre formé de.25 dents tuberculeuses,
à la suite desquelles se placent une dizaine de dents efîilées en
lanières, occupant à peu près la moitié du bord libre des pièces
latérales (fig. 90); celles—ci sont subtrapézoïdales, à angles inter-
nes aigus, et bien délimitées en avant par une bande claire. Lame
dentée de la mandibule divisée en quatre blocs de 3, 3·, 2 et
1 dents (20) (fig. 91); angle dorsal de l’arête mandibulaire débor-‘
dant la lame dentée.·Palpes des premières miâchoires distincts.
Coxosternum des deuxièmes mâchoires à pilosité abondante (une
trentaine de soies); 3 à 4 épll1€S espacées sur l’arête ventrale de
l’ongle apical (fig. 92-93). Forcipules atteignant la pointe de la
tête; griffe à concavité lisse, à nodosité basale peu développée.
lCul-de-sac poreux de la glande vénimeuse en épi renflé et très
allongé. ` I ' _ '
020) Probabllement une variante de.la disposition 3, 3«, 3 dents. I

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Schendyla tûlîcliînoschcndyla) zonalîs.
Fm. 916. — Extrémité antérieure, face dorsale d’un mâle du Tarn (Albi).
[RmAU*r·de1l.]. ·
Fm. *97.-Labre d’une femelle à 45 p. pattes de Roumanie (Comana
Vlasca). [’MONTANDON leg,].
Fm. *9l8«. -—- Labre d’une femelle à 4~7`p. pattes des Basses-Pyrénées (vallée
d’0s»sau, Aspeigt).
, Fm. *9*9. -· Mandibule droite, M, face dorsale, et mâchoire droite de la pre-
mière Ipaire d’une tlemelle à 415 p. pattes des Basses-Pyrénées, (bois
d’I·zeste). d.· lame dentée manxdilxulaire de B1—|-·3¤-|-1 dents; h, hs pallpes
maxillaires.

Schendylîdac 95
Tergites bisillonnés. Eupleurium avec un pleurite 4¤. Sternites
antérieurs avec une fossette médiane vague. Champs poreux du
2° sternite au l5° environ; ils sont divisés en trois amas, dont
un amas postérieur impair et deux amas plus petits symétriques
placés immédiatement en avant et un peu en dehors du précé-
dent (fig. 94); il peut y avoir fusion de ces derniers entre eux et
' avec l’amas principal.
Prétergite du dernier segment pédifère large, non accompagné
de pleurites. Métasternite en trapèze plus large que long (rap-
port : 4::3), à bord caudal bilobé et densément pileux (fig. 95).
Bord interne libre des hanches terminales en bourrelet pouvant
faire saillie sur l’extrémité de l’article et très pileux. Télopodite
allongé, à articles un peu épais; le dernier est au moins aussi
long que le précédent et sans trace de griffe apicale.
Corse.
3- — Schendyla (Echinoschendyla) zonalis
BROLEMANN et RIBAUT, 1911. [Fig. 68, 96-111.]
(Schendyla Vîzzavonae ·Bno1.., 1904; nec: Léman et Dunosco, 1903.)
I
Longueur jusqu’à 27 mm.
Segments pédifères : 39 à 47 (6) et 41 à 49 (9).
Espèce à structures très variables. — Ecusson céphalique ova-
'laire, à bord caudal tronqué (fig. 96). Antennes deux fois et demie
à trois fois la largeur de la tête. Lame prébasale visible. Zone pré-
Fm. 100. ——·Lame dentée mandibulaire d’un individu d’Italie (‘Borgota1·o
d’Em·î1ia), à trois blocs de 3 dents.
Fm. l·01. —- Lame dentée mandibulaire d’un mâle à 413 p. pattes des Basses-
Pyrénées (vallée d'Ossau, Asp€îgt)· à blocs irréguliers.
Fm. 1*02. — Ongle ap·ical droit des deuxièmes mâchoires d’un individu des
Basses~Pyrén·êes (vallée d’0ssau, Aspeîgt).
Fm. 103. -— Ongle apical gauche des deuxièmes mâchoires du même individu.
Fm. 1•04. —- Ongle apical droit des deuxièmes mâchoires du mâle à 43 p.
pattes des Basses-Pyrénées (vallée d’Ossau, Aspeigt).
F10. 105. ·— Forcipules de la femelle à 45 ·p. pattes des Basses-Pyrénées
(bois d'Izeste). _
Fm. 1·0•6». -—- Champ poreux du deuxième sternite du mâle à 43 p. pattes des
Basses-4Pyrénées (vaoldée d’0ssau, Aspeigt).
Fm. 1*07. —- Champ poreux ·du neuvième sternite du même mâle.
Fm. 108. -— ·Champ poreux du dixième sternite d'une autre femelle de même
provenance.
Fm. 1*09. -— Rudiment épineux de griffe apicale d’une patte terminale d’une
autre femelle A 47 p. pattes des ·Basses-Pyrénées (vallée ·d`Ossau, Aspeigt).

I I
96 Chîlopodes
labiale large, avec de 2 à 7 soies en arrière de la paire postanten-
naire, en une ou·deux rangées transverses; sa réticulation peut
empiéter sur les pièces latérales du labre, ou s’effacer avant de les
atteindre. Arc médian du labre formé de dents tuberculeuses
passant insensiblement à la forme acuminée ou en lanières, qui
est celle des dentelures des pièces latérales (fig. 97); le nombre
total de ces dents ou lanières oscille entre 16 et 26. Pièces laté-
raies atténuées intérieurement, nettement limitées en avant par
une bande claire, écartées d’enviro11 le quart de la largeur du
labre. Lame dentée des mandibules généralement formée de 7 à
9 dents, en blocs de 3, 3 et 2 dents, mais cette disposition est
variable, même d’un côté à l’autre des individus (fig. 100-101).
Angle dorsal de 1’arête apicale débordant largement la lame
" dentée. Palpes des premières mâchoires bien développés, mais
ordinairement rabattus dorsalement (h, fig. 99). Ongle des
deuxièmesmâchoires (fig. 102-104) pourvu de 1 à 3 épines espa-
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Schendyla (Echinoschendyla) zonalis.
Fm. 110. —— Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle de Roumanie
(Comana Vlasca, AIOVNTADON leg,). [D’après \Bn·or.nMA.Ni~x et RIBAUT.]
Fm. 111. ——- Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle d’ltalie (}Bor-
gotano d*’Emilia) présentant un rentlement d·u bord interne libre des
hanches terminales, r. [tD’après BROLEMANN et Rn;AU·r·.l
cées sur son arête ventrale et parfois d’une épine sur son arête
dorsale. Ecart entre les pores métamériques égal en moyenne à
deux fois la distance d’un pore au condyle coxofémoral corres-
pondant. ¤C0xosternum forcipulaire à bord rostral assez étroit,
· un peu échancré, dépassé par les angles arrondis des coxoïdes

Sèhendylidae Q?
(fig. 105). Griffe à concavité lisse, ayant à·la base une nodosité
dentiforme parfois très proéminente. Cul-de·sac poreux de la
glande comme _Vizzav0m1e.
Sternites antérieurs avec un vague sillon. Des champs poreux ‘
du 2‘ sternite au 12°-16°;.les pores (fig. 106-108) sont générale-
ment répartis en trois amas, comme chez Vizzavonae, mais, ici
aussi, il peut y avoir fusion des trois amas; la division entre
l’amas postérieur et les amas antérieurs est au niveau des soies·
marginales postérieures. Eupleurium comme Vizzavonne (fig. 68).
Présternite du dernier segment pédifère très large; métaster-
nite trapézoïdal (fig. 110·111), à bord caudal rectiligne ou un peu
sînueux. Bord interne libre des hanches terminales souvent renflé
(notamment chez les individus des Alpes—Maritimes); le dernier
article du télopodite ne dépasse qu’excepti0nnellement les deux l
tiers de la longueur du précédent et porte à son extrémité un
tubercule court, conique, épineux ou non.
France méridionale. Italie; Roumanie. Cette espèce a dû être sou-
vent confonduve avec S. ncmorcnsîs. ·
4. —— Schendyla (s. s.) nemorensis (C· KOCH, 1837)·
` [Fig. 112-116.]
Longueur jusqu'à 28 mm.
Segments pédifères : 37 à 41 (ci`) et 39 à 43 (9) (21).
Corps efiilé, délicat, assez fortement pileux surtout vers
l’arrière. Tête de peu plus longue que large. Antennes environ
trois fois la largeur de l’écusson céphalique. Lame prébasale
visible sur toute sa largeur. Zone prélabiale avec une rangée de
soies (rarement deux) en arrière de la paire postantennaire, soit:
2+4 (ou 2+2). Arc médian du labre formé d’environ 15 dents,
tuberculeuses au centre, aiguës dans les côtés (fig. 112). Pièces '
latérales mal séparées de l’arc médian, aux extrémités duquel
elles paraissent souvent soudées; elles sont refoulées dans les
côtés et ne sont délimitées en avant que par la réticulation gros-
(21·) Les chiffres fournis par Lurzex. et par Mmmznr pour S. nemorcnsis '
s’appliquent probablement en partie à S. zonalis, espèce qui leur était
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8

· 98 _ Chuîlopodes
sière de la zone prélabiale: Lame dentée de la mandibule d’envi-
ron 6 dents agglomérées en un seul bloc (d, fig. 113); angle dorsal
plus ou moins saillant, ordinairement triangulaire. Premières
mâchoires pourvues de palpes étroits (Z2) repliés dorsalement
(h, fig. 113). Ongles des deuxièmes mâchoires complètement iner-
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, Schendyla ¤(s. s.) nemorensis.
Fm. 112. — La·bre d’urn¤e femelle à 41 p. pattes de Seine-et~Olse (Asnières-
sur-Oise).
Fm. 113. — M»a·n«d·ibm}e, M, et appendices droits des premières mâchoires, ml,
face dorsale, avec la lame dentée manduibulaire d’un. seul bloc, d, et les
pallpes, hc, hf, repliés dorsalement. zz: condylc dorsal de la mandibule;
s; «p1·olongemen¤t coxa<l des premières mâchoires. In·d·ivi·du dlu Puy-de-Dôme
(Saint-Martial). _
Fm. 114. —- Ongle apical ·inerme des deuxièmes mâchoires du même individu.
Fm. 115. - Champ poreux du sixième sbermite de la femelle à 41 p. pattes
de Seine-et-Oise (Asni·ères—sur-Oise).
Fm. 11·6. —- Extrémité postérieure, face ventrale, de la même femelle.
mes, élancés (fig. 114)} Coxosternum forcipulaire à bord rostral
relativement large et un peu sinüàeux, inerme; fémoroïde avec
une faible saillie en gradin au rebord interne; griffe à concavité
lisse, avec une nodosité dentiforme à la base.
(2*20 Contrairement à l’0pîn·ion émise par dlanciens auteurs.

' Schendgjlidae 99
Tergites bisillonnés. Eupleuriurn comme S. Vizzavonac. Ster-
nites antérieurs avec une dépressipn longitudinale distincte, par-
fois accompagnée de vagues fossettes latérales. Des champs
poreux du 2' sternite au 14' environ; ils ne sont jamais complè-
tement divisés, mais ils sont ordinairement étranglés (parfois
même profondément) au niveau des soies de la rangée intermé-
diaire postérieure (fig. 115); l’amas antérieur forme alors une
bande transversale plus ou moins régulière, tangente à l’amas
postérieur. _
Tergites et sternites du dernier segment pédifère du type large,
sans pleurites; métasternite court, à peine deux fois aussi large
que long, trapézoïdal (fig. 116), tronqué en arrière (S?) ou un peu
lsinueux (6). Hanches des pattes terminales assez courtes, percées
chacune de deux pores,· un peu épaissies et pileuses au bord
interne libre, surtout chez le m·âle; télopodite plus ou moins
épaissi (plus, semble-t-il, chez les individus méridionaux); lon-
gueur du dernier article atteignant la moitié du précédent; son
extrémité est inerme. I
Toute la France. Europe; Afrique du Nord. · ;
3° genre. BRACHYSCHENDYLA BnoL12MANN et Rmwr, 1911.
Arc médian du labre formé de dents tuberculeuses et pourvues
d’une racine. Zone prélabiale comme Schendyla. Lame dentée des
mandibules divisée en blocs ·ou non. Arêtes de l’ongle des deuxiè-
mes machoires avec ou sans épines; l0rsqu’il en existe, elles sont
espacées et très peu nombreuses. ·
Sternites dépourvus de champs poreux (fig. 126), ou ne pré-
sentant qu’un très petit nombre de pores sur les tout premiers
sternites seulement. Dernier pleurite stigmatifère toujours déta-
ché du métatergite correspondant. Hanches des pattes terminales
avec 2+2 pores.
Nous distinguons quatre sous-genres: ·
1" sous—genre : Schizosche ndyl a BnoL. et Rua., 1912. —-—·
Lame dentée de la mandibule divisée en plusieurs blocs. Arêtes
de l’ongle des deuxièmes mâchoires épineuses. — Type B. Apen-
nînorum BROL. et RxB., 1911.

\
100 ' Cliilopodes
2° sous-genre: Astenoschendyla, n. subgen. —— Lame
dentée de la mandibule divisée en plusieurs blocs. Arêtes de
l’ongle des deuxièmes mâchoires inermes. — Type : B, Mozwdi
B11oL., 1924. ·
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Brachyschendyla (Schizoschendyla) Monoecî.
Fm. 117. — Labre d’une femelle de 17,50 mm., à'57 p. pattes, de ala Princi-
pauté ·de Monaco.
Fm. 1*18. — Arête apicale man•d·i·bulaire, à Lame dentée de 3+2l dents, d’une
femelle de 22 mm., à 511 ·p. pattes, ·de Roumanie (Comana Vlasca,
·MONTANDON leg,).
Fm. 11|9. — Ongle de la deuxième mâchorire droite, face dorsale, de la même
femvelle.
Fm. 120. —— Têilopomlite forcipuâaire droit, fa·ce ventrale, de la même femelle.
Fm. 1*21. — Extrémité ·posté«z·ieure, face ventrale, de la femelle typve de
_ 210 m·m., à •5~7 p. pattes, de la Prînciapauté de Monaco, des collections du
Mu-sée Océanographique.
Fm. 1<2!2. —~ Extrémité de l’article apical ·d’une patte terminale de la femelle
de (Roumanie, à ongle 1·ud·ime11ta.i1—e. I
3·° s0us—genre: B r ac h y sch e n d yl a , s. s., BROL. et Bm.,
1912/- Lame dentée de la mandibule HOI`1 divisée, d’un seul bloc.
Arêtes de l’ongle des deuxièmes mlâchoires épineuses. —— Type :
K montana (ATTEMS, 1895).
4' sous-genre : Mi c r o s c h e n d yl a Bnon. et RIB., 1912. -—

Schendylidae 101
Lame dentée de la mandibule d’un seul bloc. Arêtes de l’ongle
des deuxièmes mâchoires inermes. - Type : B. armata (Brion.,
· 1901). .
1· —- Brachyschendyla (Schizoschendyla) Monoeci
_· (BnoL1aMANN, 1904). [Fig. 117-122.]
(Schendyla montana Monoeci Bnor., 1904.)
Longueur jusqu’à 22 mm. . ·
Segments pédifères : 51 à 57 (9).
. Petite espèce filiforme à coloration plâle. Tête plus longue que
large (rapport: 8 ::7), tronquée aux deux extrémités, à bords
latéraux régulièrement arqués. Lame prébasale invisible. Anten- •
nes environ trois fois la largeur de l’écusson céphalique; le der-
nier article égale les trois précédents ensemble. Soîes de la zone
prélabiale disposées en trois rangées (2+6+4 ou 2+5+5). Arc
médian du labre formé de 9 à 13 dents tuberculeuses, auxquelles
font suite, de part et d’autre,.une dent aiguë ou deux (fig. 117).
Pièces latérales relativement peu larges (égales chacune à un tiers
du labre), subovales, séparées par une bande claire de _la surface '
réticulée, qui est à gros éléments. Lame dentée~de la mandibule ·
de 7 à 8 dents, réparties en deux blocs très variables (fig. 118);
angle dorsal de l’arête non proéminent. Palpes des premières
mâchoires peu saillants, arrondis, rabattus dorsalement. Coxo-
sternum des deuxièmes mâchoires large; pores métamériques
repoussés latéralement; ongle élancé (fig. 119), muni d’une épine
ou de deux sur son arête ventrale. Coxosternum forcipulaire
large; bords ventraux des pleurites médiocrement convergents;
bord rostral étroit, faiblement échancré, mais laissant voir les
angles émoussés des coxoîdes; un tubercule en gradin au rebord
interne du fémoroîde; une dent triangulaire à la base de la griffe, , '
dont la concavité est lisse (fig. 120).
Sternites dépourvus de champs poreux, Pemplacement de
ceux-ci est envahi par la grosse réticulation.
Prétergite et métatergite du dernier segment pédifère larges
tous·deux, le second est subarrondi; pas de pleurites distincts.
Métasternite en trapèze court; le bord postérieur est·égal aux
M deux tiers du bord rostral (fig. 121); bords latéraux médiocre-

192 Chilopodes ` _
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Brachyschendyba (Astenoschendyla) Mozzodi, type feme•l·le de 2*1,50 mm.,
à 4’1 p. pattes, du Finistère QPeuzé).
Fm. l'23·. — «Mandibu]«e gafuche, face dorsale.
Fm. 12*4. ——— Premières mâchoires, coxosternum et télopodite droit des dxeuxiè- `
mes mâchoires, face vcn<trale.
Fm. P25. —· [Région centrale droite de la préparation p·récé»dente, face dorsale,
mo11·t1°a11t 1*es palpes des premières mâchoires, I1, h, et l’ongle apical des
deuxièmes mâchoires, plus grossis.
Fu;. 1*26. ·— Sternite du 7"segment dépourvu de champ poreux.
Fm. 1*27. —— Extrémité postérieure et patte terminale gauche, face ventrale.

I Schendylîdae r 103
ment convergents, refoulant en dehors les hanches des pattes
terminales. Celles—ci sont·médiocrement développées, divergentes,
percées chacune de deux gros pores; leur bond interne libre est
un peu épaissi et pileux. Tèlopodite grêle et allongé; dernier
article plus long que le précédent et inerme. ou épineux (fig. 122).
(Jette espèce n’est encore connue que du. littoral des Alpes-Maritin1€S .
(des femelles) et de Roumanie. ·
2- — Brachyschendyla (Astenoschendyla) Monodi
BaoL1aMANN, 1924. [Fig. 123-127.]
Longueur : 21,50 mm. · _ '
Segments pédifères: 41 (9).
Ecusson céphalique plus long que large (rapport : 5 ::4).
Antennes courtes, un peu plus de deux fois la largeur de la tête.
Zone prélabiale avec une rangée de trois soies en arrière de la
paire postantennaire. Arc médian du labre d’environ 8 dents
tuberculeuses, suivies de chaque côté d’une dent épineuse ou de
deux; pièces latérales très espacées, très étroites, développées en
longueur dans les extrémités seulement, où·elles ne sont limitées
que par la réticulation. Lame dentée des mandibules de 6 dents .
(fig. 123), réparties en deux ou trois blocs (3+3 ou 3-|ï2+l);
angle dorsal de l’arête peu saillant et arrondi. Palpes des `pre- `
mières meâchoires allongés, rabattus dorsalement (fig. 125). Coxo·
sternum des deuxièmes mâchoires à bord rostral fortement
échancré, à pilosité très rare (fig. 124); écart entre les pores méta-
mériques à peine deux fois la distance d’un pore au condyle
coxofémoral correspondant; ongle inerme. Bord rostral du coxo— (
sternum forcipulaire relativen1ent large, peu proéminent; bords
ventraux des pleures convergents depuis l’angle antéro·externe.
Pas de nodosité caractérisée au rebord interne du fémoroïde; une
nodosité faible à la base de la griffe, dont la concavité est lisse.
Sternites dépourvus de champs poreux, à sillon médian vague,
à réticulalion forte en avant et en arrière (fig. 126); sur l’empIa-
cement de la fossette carpophagienne est une faible dépression
à contours vagues. `
Prétergite ct métatergite du dernier segment pédifère larges.

104 Chilopodcs '
le dernier est tronqué en arrière. Pas de pleurites distincts. Méta-
sternite en trapèze d’un tiers plus large· que long;,bord caudal
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Bmchyschendyla (ls. s.) montana.
Fm. 1*28. — Labre d’un mâlle du Puy-de-<Dôme ·QClerm0nt-JFerrand0.
Fm. 129. î·~M8.·H·É11)Hi€ droite à lame ·dentée ·d’un seul bloc, face dorsale,
' ~d’une femelle à 45 p. pattes des Apennins ·üBorg0tar0 d’Emil·ia·).
P10. 130. —~ Télopodite forcipulaire gauche, face ventrale, de la même
femelle.
Fm. 13*1. —— Patte terminale gauche, face dorsalle, de la même femelle.
Fm. 1¤3|2. — Onglelapical dwes deuxièmes mâchoires ·d’une autre femelle de
même provenance.
égal à peine à la m0itié.du bord rostral (fig. 127). Hanches des
pattes terminales courtes et larges, percées de 2+2 pores, avec
le bord interne libre épaissi, maispas particulièrement pîleux

Schendylidac 105
cl1ez la femelle. Télopodite épais; dernier article presque égal
aux deux·tiers de l’article précédent, inerme à Pextrémité.
Une seule femelle connue·du Finistère (D' Morton).
3· -- Brachyschendyla (S. s.) montana (Arrnns, 1895).
[~Fig. 128-132.] _
' Longueur jusqu’à 27 mm.
Segments pédifères : 43 à 47 (J) et 45 (9).
Ecusson céphalique d’au moins un huitième plus long que
large. Antennes à articles allongés. Lame prébasale visible ou
non. Zone prélabiale avec une rangée de 6 soies e11 arrière de la
paire postanténnaire. Arc médian du labre formé de 10 à 12 dents
tuberculeuses (fig. 128); les dents des extrémités sont un peu
plus acuminées, mais pas plus allongées. Pièces latérales ovalai- ·
res, en partie séparées de la surface réticulée par une bande
claire; écart entre elles égal environ au tiers de la largeur du
labre. Lame dentée de la mandibule de 6 ou 8 dents en un seul
bloc (fig. 129). Palpes coxaux des premières mâchoires indis- '
tincts; palpes fémoraux très peu développés, arrondis. Coxoster-
num des deuxièmes mâchoires à bord rostral échancré en angle
rentrant; pores métamériques écartés en moyenne de deux fois
la distance d’un pore au condyie coxofémoral correspondant; ,
ongle apical élancé, armé d’une épine sur chacune de ses arêtes
(fig:132). Coxosternum forcipulaire large et assez court; bords
ventraux des pleurites convergents dès l’angle antéro-externe; un
tubercule pigmenté au rebord interne de chacun des trois pre-
miers articles forcipulaires (fig. 130). Griffe atteignant la pointe
de la tête, à concavité lisse; la nodosité de la base est peu
prononcée.
Sternites des premiers segments avec une dépression médiane
longitudinale large. Pas de champs poreux. Prétergite et méta-
tergitc du dernier segment pédifère larges; le dernier est arrondi.
Métasternite en trapèze à bords latéraux faiblement convergents,
le bord caudal égalant presque les trois cinquièmes du bord ros-
tral. Hanches médiocrement boursoufiées, à bord interne libre
non épaissi et sans pilosité spéciale. Pattes terminales peu ou pas

106 Chilopodes
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Brachyschendylu (s. s.) montana promînens, du Tarn·(|Arf0ns«). _
Fm.133. —— Extrémité antérieure du corps, lface dorsale, ·d’un mâle à
415 p. pattes. .
Fm. 1134. — Labre du même in·d*irvidu. `
Fm. 135. — ·Mandibu·le. URIBAUT, del.]
Fm. L36. --·Mâchoi1·es de la première paire et·de la deuxième paire, face
veutrale. [RIBAUT del.]
Fm. 1*37. ——— Partie droite des mâchoires de la première paire, m I, et de ia
deuxième paire, m ll, face idorsale, montrant les palpes maxillaires, h,
d’un« autre mâle à 4*5* p. pattes.
~ Fm. 1*38. —- Ongle apical d’une mâchoire de la deuxième paire du même
individu.
Fm. 13*9. —— Membre forci·pula·ire droit, face ventrale, du même individu.
z: dent de la base de la griffe.
Fm. 1*410. —— Sternite du 4* segment du même individu.

’ Schendylidae 107
renllées; dernier article au moins aussi long que ple précédent
(fig. 131), à extrémité brusquement atténuée en cône surmonté
d’une épine.
Forme de montagnes: France centrale; Alpes maritimes. Italie;
Autriche.
Dans les forêts de ha Montagne Noire (Tarn) vit la forme parti-
culière suivante: · · ·
Brachyschendyla (s. s.) montana, subsp. prominens
Rimurr et BROLEMANN, 1927. [Fig. 133-143.]
Longueur jusqu’à 19,50 mm. — Segments pédiferes: 45 (d` et 9).
Elle diffère essentiellement du type par la présence d’une
forte dent -à la base de ·la concavité de la griffe forcipulairc -
(z, fig. 139).
Arc médian du labre formé de 14 dents (fig. 134). Lame dentée
de la mandibule de 7 dents (fig. 135). Une épine sur chacune des
arêtes des ongles des deuxièmes mâchoires (fig. 138). Dernier ,
article des pattes terminales au moins égal à l’article précédent
(fig. 143). Pattes terminales deux fois plus épaisses chez le mâle
que chez la femelle et densément pileuses (fig. 141).
4· — Brachyschendyla (Mieroschendyla) armata
· (BHOLEMANN, 1901).
[Fig. 14-4-148.] `
(Schcndyla armata BnoLEMANN, 1901.)
Longueur : 9 mm.
Segnients pédifères : 35 à 41 (J) et 37 à 39 (9).
Très petite forme, blanchâtre. Tête subrectangulaire, e11viron
d’un cinquième plus longue que large. Antennes courtes, guère
plus de deux fois la largeur de la tête. Lame prébasale invisible.
Zone prélabiale très large, avec quatre soies en une rangée en
Fm. 141. —- Extrémité postérieure, face vexrtrale, ·du premier mâle.
Fm. 1412. ——· Griffe rudimentaire d’une patte terminale du même in·divi·du.
Fm. 143. — Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle. [Rxnwr del.]

108 Chilopodes ,
arrière de la paire postantennaire. Arc médian du labre formé
d’une dizaine de dents tuberculeuses, dont les externes sont un
peu acuminées (fig. 144). Pièces latérales très écartées, occupant
chacune environ un quart du labre, nettement séparées par une
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Brachyschendyla (Microschendyla) armata.
Fm. 144. — Labre d’une femelle des Alpes··Max·i1imes (Cannes).
Fm. M45. — Forcipules de la même femelle.
Fm. 1*416. — Premières mâchoires, face dorsale, ·d’un mâle de la Principauté
de 'Monaco. I1, h: ypalpes; s.· prolongements coxaux.
Fm. 1*47. — Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle à 37 p. pattes
des Aolpes-Marit·ime·s (Sospel).
Fm. 14*8. — Pattes terminales gauches, face ·ventral·e, du mâle de Monaco (A)
et de la femelle de Cannes (`B). ,

Schendylidae 109
bande claire de la réticulation, qui est très grosse. Lame dentée
de la mandibule de 6 dents en un seul bloc; angle dorsal de l·’arête
mandibulaire nul. Palpes latéraux des premières mâchoires grê-
' les, acuminés (fig. 146); prolongements coxaux et membres un
peu allongés. Deuxièmes mâchoires comme B. montana, à pores
métamériques très écartés, à ongles inermes. Coxosternum forci-
pulaire proportionnellement élancé, d’un cinquième seulement
plus large que long (fig. 145)·; les bords ventraux des pleurites
sont faiblement convergents; le bord rostral est étroit et dépassé
par les angles des coxoîdes; fémoroïde à rebord interne long et
prolongé par une forte dent, dont le sommet atteint au niveau
du condyle de la griffefarticles suivants inermes; griffe robuste.
avec une faible nodosité à la base; sa concavité `est pourvue d’une
lame translucide à arête rectiligne, jalonnée de deux faibles
incisures.
Sternites allongés, à pilosité longue, typique. Pas de pores
ventraux.
Métasternite du dernier segment pédifère en trapèze deux fois
plus large que long; son bord caudal porte une rangée de soies
(fig. 147). Hanches des pattes terminales très peu bombées, lon-
gues, percées de 2+2 gros pores; leur bord interne libre est
an1inci et cilié de soies robustes (fig. 147). Télopodite grêle chez i
la femelle, un peu plus épais chez le mâle (fig. 148); dernier
article au moins aussi long que le précédent, inerme ou terminé
par une petite épine. -
Littoral m·éditcrranéen de Cannes à Menton.
5- — Brachyschendyla (Microschendyla.) dentata.
BnoL1aMANN et Rxmur, 1911.
[Fig. 149-151.]
Longueur : 12 mm. ·
Segments pédifères : 319 (*9). »
Petite forme, très voisine de la précédente, dont elle diffère par
la présence, à la base de la griffe forcipulaire, d’une forte dent
épineuse (fig. 150) et par la structure des pattes terminales.
Celles—ci sont épaisses chez la femelle (fig. 151); la hanche ne

110 Chilopodes
présente pas d’épanouissement au bord interne libre; le préfé-
mur (P) est remarquablement réduit, plus court ventralement
que large; le dernier article, rudimentaire, tronqué à Fextrémité,
sept—fois plus court que l’article précédent, est surmonté d’un*
tubercule aplati, à peine distinct de l’artîcle et armé d’une épine.
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Brachyschendyla (Microschendyla) dentata. `
Fm. 14*9. ——· Labre de la femelle type de 12 mm., à 39 p. pattes, de la Haute-
Garonne (Saint-·Béat). [D’ap»rès B\H0LEMAxN et RIBAUT.]
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Brachyschendyla Clllîcroschendyla) dentata, ·femel¤le type de 12* mm.,
à ·39\ p. pattes, ·d·e la Haute—·Ga1·0nne ¤qSaîn·t-Beat-).
Fm. 115*0. ·— ·Forcipu1*es.
Fm. 1*51*. -— Extrémité postérieure, face ventrale. P.· préfémur.
Arc médian du Iabre formé d’e11viron 11 dents, dont les cinq
médianes tuberculeuses et les autres aiguës et un peu arqufées en
crochets (fig. 149)·. Lame dentée de la mandibule de 4 à 6 dents.
Des palpes à l’artîcle fémoral de la première mâchoire seulement;

Geophilidac 111
ceux du coxoïde paraissent manquer. Ongle des deuxièmes
mâchoires inerme. Pas de pleurite de part et d’autre du p1·étergite
du dernier segment pédifère.
Haute-Garonne (Saint-Béat); Tarn (Montagne Noire).
4° famille. GE()PHlI.Il)AE (Lmcn, 1814) BROLEMANN, 1909.
(Geophilidae + Dignathodonffdac Coox, 1895. Pectinîfoliinac + Goui-
bregmatînae AT'rEMs, 1903. Geophîlidae + Gonîbrcgmatîdae + Bra-
silophîlidae Vaimosiwr, 1908. Geophilidae, pro p, A'r·mMs, 1920.)
Formes de dimensions variables, généralement médiocres ou
petites, à coloration banale (29). I
Zone prélabiale avec ou sans aire clypéale (fig. 7, 8, 9) et sans
paire de crins en avant du labre. Labre divisé en trois pièces dont
·la médiane est plus ou moins développée (m, fig. 193) et parfois
plus grande que les latérales (fig. 152, 174). Maudibule avec un
condyle dorsal souvent réduit à une nodosité basse et arrondie,
parfois même obsolète, en tous cas jamais développé en crochet
(:1, fig. 194). L’arête apicale de la mandibule ne porte qu’une
lame pectinée (M, fig. 153), à l’extrémité dorsale de laquelle peut
exister une dent pigmentée unique, différente de ses voisines;
jamais de lame dentée; son rebord ventral peut être plus ou
moins épanouî et couvert de papilles spiniformes (v, fig. 202-203,
244, etc.). Premières mâchoires à éléments distincts et à coxo-
sternum pas divisé (fig. 213), sauf chez certains Dïgnathodontizme
(fig. 155, 162); les télopodites sont de deux articles; les palpes
latéraux existent ou font défaut. Coxites des deuxièmes mâchoi-
res tantôt soudés en une seule pièce (m II, fig. 155), tantôt allon-
gés et séparés sur la ligne médiane (fig. 182); dans ce dernier
cas, ils présentent des particularités de structure et notamment
une bande de chitinisation intense courant obliquement de l’angle
caudal jusqu’au pore métamérique (2*). Télopoditc de trois arti-
cles, surmonté d’un ongle, exceptionnellement d’un tubercule. .
(23) Iles caractères suivants s’appliquent particulièrement aux groupes
représentés danvs notre fnunie.
(24) Cette bande chitiinisée paraît résulter de la souduire par superposition
du bond' de la hanche et d’un bandeau pleural développé parallèlement à lui,
la surface de l’un et de l’autre étant à des niveaux différents.

112 Cliilopodes
Coxosternum forcipulaire et télopodites de. dimensions variables
(fig. 156, 227, etc.). Griffe crénelée ou non dans sa concavité.
Tergite forcipulaire tantôt large (Tf, fig. 154)·, tantôt trapézoïdal,
c’est-à-dire plus étroit en avant qu’en arrière (fig. 226).
Eupleurium de composition variable, sans paratergites chez les
formes françaises. Sternites pouvant présenter au bord rostral
une fossette transversale, à laquelle correspond une saillie angu-
leuse au bord caudal du sternite précédent (e, e', fig. 232, etc.);
cette structure sera désignée sous le nom de « structure carpo-
phagienne » (25). Les pores ventraux existent ou font défaut.
Dernier pleurite stigmatifère séparé du métatergite corres-
pondant.
`Prétergite du dernier segment pédifère ordinairement large,
exceptionnellement flanqué de pleurites et, dans ce cas, plus
étroit que le métatergite précédent. Pattes terminales générale-
ment de sept articles (hanches comprises), rarement de six arti-
cles (fig. 157-158), avec ou sans glandes coxales, avec ou sans
griffe apicale. Il existe souvent, en avant du telson, une paire de
glandes s’ouvrant au dehors par des pores latéraux, dits « p01'€S
anaux », et qui appartiennent au segment postgénital (ga, fig. 15,
16, 18). ·
Des trois sous-familles que nous groupons sous ce chef, Goni-
bregmafinae, Dignafhodonfinae et Geophilinae, les deux dernières
ont seules des représentants dans notre faune. ·
1'° sous-famille. DIGNA’l1HODONTllN·AE (COOK, 1895).
(Dîgzuzlhodoufidae COOK, 1895. Pectinîfoliinae, pro p. ATTEMS, 1903.
Heniini, tribu des Geophilinae, BR0LEMANN, 1*909*. Scolioplanîdae
VER1-rœ1=1··, 1918.)
La pièce. médiane du labre est toujours plus grande que l’une
des pièces latérales; ses dimensions sont telles qu’elle occupe
toute la largeur du plafond buccal, c’est-à-dire tout l’espace com-
pris entre les fulcres, qui sont de structure simple (fig. 152,
1·67, 174); son bord libre, ventral, est ordinairement tourné vers
_ l’avant; ce bord est denté ou frangé de lanières. Les pièces laté-
·(`2\5O Du nom du Geophilus carpophagus, type du genre qui présente ce
caractère.

Geophilidae ` 113
rales sont réduites à des tigelles transverses arquées, refoulées en
avant de la pièce médiane, de chaque côté de son bord rostral: `
elles ne sont jamais en contact. Les contours de la pièce médiane,
comme aussi ceux des pièces latérales, peuvent être très vagues.
Les éléments des premières mâchoires sont plus ou moins _
indépendants (m I, fig. 155, 169); le coxosternum est générale-
ment divisé. Goxosternum des deuxièmes mâchoires trapu; mem-
bres de trois articles. Coxosternum forcipulaire court et très
large. à bord rostral large et plus ou moins échancré (fig. 156, 175),
Formes ordinairement de taille moyenne, mais robustes, à
tissu glandulaire condensé, communiquant avec des champs
poreux ventraux circonscrits et souvent avec des poches coxales.
Sillons des tergites nuls ou peu marqués Pattes terminales de
sept articles ou de` six. Appendices sexuels du mâle ordinaire-
ment bien développés et de deux articles; ceux de la femelle
ordinairement soudés en un syntélopodite d’un seul article.
Nous connaissons en France les genres : Henin, Dignathodon,
Chaetechclync et Scolîoplanes.
l" genre. HENIA C. Kocu, 1847. `
. (Scotophilzzs MEINERT, 1870.) ,
Bord rostral du labre denté (fig. 152); pièces latérales en forme
de tigelles arquées. Prolongements coxaux des premières mâchoi-
res et article basal des télopodites fusionnés avec le c0xosternun1
(fig. 155); pas de palpes latéraux.
Coxosternum forcipulaire très large, prolongé en arrière jus-
que sous le premier sternite (e, fig. 156). Tergite forcipulaire
aussi large que la tête, ·à bords latéraux arqués, non convergents
(Tf, fig. 154).
Des champs poreux nettement circonscrits, déprimés (fig. 159),
en série ininterrompue sur la plupart des sternites. Les glandes
coxales sont condensées au moins en partie et s’ouvrent dans des
poches à la base des hanches terminales. Pattes terminales de .
six articles (hanches comprises). Appendices génitaux du mâle
biarticulés.
Type : Henia devia C. Koen.
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114 Ghilopodes '
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Hcnia bîcarinata, femelle de 418 mm., à 81 p. pattes,
_ des Alpes-Maritimes (île 1Saint—Honorat).
Fm. 152. ——~ Labre.. L: pièces latérales; m: pièce médiane; b; V€·Stl1b\1,l8
bucca] avec six papihles sensorielles.
Fm. 153.-·Mam1ibule gauche, M, face dorsale. Au second plan, Particle
distal de la première mâchoire gauche, m I, et, en dehors, celuuî de la
deuxième mâchoire gauche, m II, montrant la structure de l’ongle apical.

(lcophiliàzc 115
Henia. bicarînata (HEINERT, 1870)-
[Fig. 152-159.]
(Scotophilus bicarînatus MEINERT, 1870.)
Longueur jusqu’à 55 mm.
Segments pédifères : 67 à 75 (<3‘) et 73 à 85 (*2) (26). · _
Corps atténué dans son quart antérieur, presque tronqué ·à son
extrémité postérieure. Pilosité très courte, pas apparente. Tête
plus·large que longue (rapport environ 4:: 3), recouvrant entiè-
rement les forcipules (fig. 154). Sillon frontal obsolète. Antennes
courtes, ne dépassant guère deux fois la largeur de l’écusson
céphalique, à pilosité courte, même à la base. Pièce médiane du
labre armée d’environ 9 dents obtuses (m,   152); son bord. ·
denté est incliné vers l’avant; latéralement la pièce est reliée à .
des sclérifications du plafond buccal symétriques, à contours
internes vagues; ces sclérifications débordent' latéralement les
piè‘ces latérales, qui sont réduites à de très minces bandes. Man-
dibule large, à surface convexe (externe) glabre (M, fig. 153).
Coxosternum des premières mâchoires profondément entaillé au
milieu, fusionné avec les prolongements coxaux et avec l’article
.liasaL du télopodite; le second article est arrondi. Coxosternum
des deuxièmes mâchoires court et' très large; ses angles posté-
rieurs sont arrondis et peu proéminents; télopodites peu allongés,`
le dernier article porte une griffe tuberculiforme, dont la pointe
arrondie est surmontée d’une quille ou de deux (fig. 153).
Tergite forcipulaire au·moins aussi large que la tête, quatre
fois aussi large que long, couvrant. dorsalement les pleurites
(Tf, fig. 154). Coxosternum environ deux fois et demie aussi
large que long, à bord rostral large et profondément échancré en
angle rentrant (fig. 156); lignes chitineuses (ch) atteignant le con-
dyle coxofémoral; bords ventraux des pleurites fortement con-
vergents. Les trois articles suivants sont très courts, inermes \
intérieurement. Griffe longue, arquée, inerme à la base.
- Tergites mats; les sillons dorsaux sont vagues et souvent sépa-
rés·par nn troisième sillon médian, encore moins bien marqué.
(26) lil existe aux Canaries une forme « elongata ·» à 97 »segmen·t·s pédifères.

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116 Chlopodes
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- Henia bicarinata.
Fm. 154-. — Extrémité antérieure, avec l’antenne droite, face dorsale, d’une
femelle de 4101 mm., à 81 p. pattes, des Al»pesJMar'ltimes (île SâlHt—HOHOT&’t)·
Tf: tergite forcipulaire large.
Fm. 1«5<5. — Mâchoires d·e la première paire, m l, et ·de •la deuxième paire,
m II, face ventrale, de la même femelle'. 0: pore métamérique.
/ Fm. 1·5·6. ——- ·Forcipules et sternite, S 1, du premier segment pédifère, face
ventrale, de la même femelle. ch: lignes chitineuses; pf: pleures forcipu-
laires; e: e·n·dostex·uite; z: condyle articulaire coxofémoral.
Fm. 1157. — Extrémité postérieure du corps, face ventrale, «de la même
femelle.
Fm. 1*58. —— Extrémité postérieure, face ventrale, d’un mâle de Tunisie.
[Seumr leg,].
Fia. 1619. ——- Champs poreux ventraux des segments 8, 91 et 1·0 du même mâle.

Gcophilidac 117-
Sternites avec un grand champporeuxlen boutonnière, à grand
axe longitudinal, encadré par deux côtes arrondies, en dehors
desquelles le sternite est déprimé (fig. 159); les côtes portent l
deux ou trois soies longues. Les champs poreux existent du pre- `
mier sternite à l’antépénultième.
Prétergite du dernier segment pédifère au moins aussi large
que le métatergite précédent; pas de pleurites distincts. Méta-
tergite arrondi. Présternite étranglé sur la ligne médiane. Méta-
sternite subhexagonal, court, la longueur étant à la·largeur dans
le rapport de 4 à 7 (fig. 157-158). Pattes terminales pas.plus
longues que les précédentes, fortement épaissies chez le mâle;
hanches médiocrement développées, percées d’un gros pore ven- '
tral isolé, recouvert par le sternite, et de plusieurs pores s’ouvrant
dans une poche dissimulée à la base de ·la hanche. Télopodites de
5 articles, dont le dernier est dépourvu de griffe apicale; la face
ventrale des articles est couverte de crins beaucoup plus denses
chez le mâle que chez la femelle. · ‘
- Espèce localisée sur.les grèves, notamment dans les cordons litto-
` raux de varech. Littoral méditerranéen. Algérie; Canaries.
2° genre. DIGNATHODON Memnrvr, 1870. _
Bord rostral du labre denté; pièces latérales très réduites. Pre-
mières mâchoires comme Henin. Ongle des deuxièmes mâchoires
tuberculeux. Tergite forcipulaire très court, au moins aussi large '
que la tête (fig. 160). Coxosternum forcipulaire prolongé sous le
premier sternite du tronc; les membres sont très écartés et
trapus; la griffe est épineuse dans sa concavité (e, fig. 163). .
Sternites dépourvus de champs poreux.
Pattes terminales de 7 articles, fortement épaissies dans les
deux sexes (fig. 164). Glandes coxales condensées, débouchant
dans un sac commun dissimulé sur la face ventrale des hanches.
sous le bord du sternite. Dernier article très réduit portant, en
guise de griffe, un tubercule conique séparé de l’article (fig. 165).
Pas de pores anaux.
Type : Dîgnathodon mîcrocephalum (Lucxs).

118 Chilopodes
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Dignathodon microcephalum.
Fm. 160. — Extrémité antérieure, face dorsale, et antenne gauche d’une
femelle à 79* p. pattes de ‘M·onac0.
Fm. 1*61. — Face ventralle de la tête, avec les pièces buccales en place, de
la même femelle. '
Fm. 1·6¤2. — Mâehoires de la première paire, m I, et de la deuxième paire,
m II, face ventrale, de la même femelle. 0: pore métamérique.
Fm. 1¤63. — Griffe forcipulaire gauche, face ventrale, de la même femelle.
e: épines de la concavité de ala griffe.
F10. 1·64‘. — Extrémité postérieure, face ventrale, de la même femelle.
gc: podhes où s’ouvrent les glandes coxales sous le sternite du dernier
segment pédifère, Su. '
Fm. 1*65. —— Article apical d’une patte terminale de la même femelle, très
grossi.
Fm. 166. —- Eupibeurium ·d·u 4161* segment, de type gé0phil·i·en, d’un individu
des Bouches-du-lllhône ('Les Baux). 5: présteruite,

Geophilidae 119
Dignathodon microcephalum (LucAs, 1846). ·
- [Fig. 160-166.]
(Geophilus mlcroccphalus Lucns, 1846).
Longueur jusqu’à 50 mm.
Segments pédifères : 67 ·à 85 (8) et 69 à 89 (9).
Coloration brun-rouge. Corps fortement atténué en avant, pres-
que filiforme dans le tiers antérieur. Téguments granuleux. Tête
très petite (rapport de la largeur à la longueur : 4::3), plus large
cependant que le tergite du 2° segment, recouvrant complètement
les forcipules (fig. 160). Le sillon frontal est distinct ou non. `
Antennes environ deux fois la largeur de l’écusson céphalique,
claviformes, la différence de diamètre entre le 4' article et le 11*
étant de l’ordre de 0,02 mm.
Zone prélabiale très nettement circonscrite, avec quatre soies
en une rangée en arrière de la paire postantennaire (fig. 161).
Pièce média11e du labre armée de quatre dents obtuses; pièces
latérales peu développées, un peu plus larges néanmoins que la
pièce médiane; plafond buccal entièrement sclérifié, présentant
de nombreuses papilles sensorielles subsériées. Mandibule à con-
vexité glabre. Premières mrâchoires ressemblant à celles dé Hcnia
(m I, fig. 162). Coxosternum des deuxièmes mâchoires médiocre-
ment élargi, à bord rostral peu échancré (m II); les pores méta-
mériques sont très rapprochés, l’écart entre eux n’étant guère
supérieur à la distance d’un pore au condyle coxofémoral corres-
` pondant (0, fig. 162); membres trapus; l’ongle apical est rem-
placé par un tubercule subcylindrique, surmonté de deux quilles
minuscules. Coxosternum forcipulaire très court et large, longue-
ment prolongé sous le premier sternite; bord rostral profon-
dément échancré; membres beaucoup moins courts que chez
Henia, le rebord interne du fémoroîde étant égal aux trois quarts
de la largeur de base et aux deu`x tiers de rebord externe (27)
Dernier article robuste; griffe relativement courte, armée de deux
fortes dents épineuses sur son arête dorsale (fig. 163). Tergite
f`orcipulaire plus de trois fois plus large que long, à bords laté-
0270 La figure donnée par Lyrzni., 1880 (pl. IX, (ig. 8*8*), ne répond pas à la
structure observée sur uosindividus français.

120 Chîlopodes
raux convergents en arrièrî (fig. 160), recouvrant le bord posté-
rieur de l’écuss0n céphalique ainsi qu’un petit bandeau trans-
versal (visible par transparence), qui est la lame prébasale
_ Tergite du premier segment en trapèze, à bords latéraux con-
vergents en arrière. Tergites suivants avec deux vagues dépres-
sions paramédianes. Eupleurium.du type géophilien (fig. 166),
c’est-à·dire à rangée 4 très réduite; le pleurite 3¤¤ est distinct.
. Sternites antérieurs avec un sillon médian; sternites postérieurs
avec trois sillons. Pas de champs poreux.
Prétergite du dernier segment pédifère plus étroit que le méta-
tergite précédent, flanqué de grands pleurites distincts. Métater-
gite large de base, à bords latéraux fortement convergents. Pré-
sternite large, étranglé au milieu; métasternite relativement long,
sa longueur égale les trois quarts de sa largeur de base, qui est
elle-même double de la largeur du bord caudal (Su, fig. 164).
Pattes terminales de 7 articles, fortement épaissies dans les deux
sexes. Les pores coxaux sont groupés dans une poche creusée
sous les bords du sternite (gc). Articles du télopodite plus larges
que longs; dernier article très petit, parfois même peu apparent,
sa longueur h’est guère supérieure au cinquième de 1’article pré-
cédent; il est surmonté d’un tubercule très petit (qui peu man-u
quer dans certains cas)' (fig. 165).
' Forme de terrains secs. Provence; Languedoc; Roussillon. Espagne;
Afrique du Nord;.remonte jusqu’à Vienne (Autriche). `
3* genre. CHAETECHELYNE Mnmnirr, 1870.
Pièce médiane du labre large, à bord rostral échancré et frangé
latéralement de lanières (fig. 167). Pièces latérales indistinctes.
Prolongements coxaux des premières mâchoires soudés au coxo—
sternum Cs, fig. 169); les membres sont plus ou moins distincte-
ment divisés en deux articles;, pas de palpes latéraux. Coxoster-
num forcipulaire très large et très court, à bord rostral
profondément échancré (fig. 170), prolongé en arrière jusque
sous le premier sternite du tronc. Tergite forcipulaire très large,
homme chez Henia.
Tergites sans sillons longitudinaux. Des champs poreux nette-
ment circonscrits en Série ininterrompue sur la plupart des ster-

Gcophilidae 121
nites (k, fig. 171). Pattes terminales de 7 articles; des glandes
coxales agglomérées, comme chez Henia; dernier article avec ou
_sans griffe apicale suivant le sexe. Appendices génitaux du mâle
grands, biarticulés (œ, fig. 18).
" Type : Chactcchclync vesuviana (Nxawvoar). A
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  167
( 11
168
Chaetechelyne vesuvimm, mâle à 67 p. pattes du Jura (Salins).
Fu;. 167. — Moitié gauche du labrc, L, et fulcre gauche, f, face ventrale.
Fm. 168. — Mandibule droite, face dorsale. `
1. — Chaatechelyne vesuviana (NEWPORT, 1844).
[Fig. 167-171.]
(Geophilus vesuvîanus Nnwronr, 1844. Geophîlusüancstrinii
Fianmzzx, 1876.)
Longueur jusqu’à 75 mm. (exceptionnellement jusqu’à 95 n1m.).
Segments pédifères : 61 à 85 (ci`) et 63 à 87 (9).
Corps très robuste, un peu atténué aux deux extrémités. Deux
bandes parallèles foncées, verdâtres, sur le dos. Téguments mats.
Pilosité peu apparente. Tête couvrant entièrement les forcîpules.
d’un quart plus large que longue, arrondie en avant. Sillon fron-
tal pas apparent. Antennes médiocres, de deux à trois fois la

122 Chilopodes
largeur de la tête, très faiblement claviformes. Lame prébasale
pas distincte. Zone prélabiale à contours vagues; quatre soies en
arc de cercle en arrière de la paire de soies postantennaires.
Pièces latérales du labre obsolètes; pièce médiane très élargie, à
bord rostral échancré et garni de part et d’autre de 1’échancrure
de très nombreuses lanières arquées, retombant sur le vestibule
buccal (fig. 167)‘; le plafond buccal esttentièrement sclérifié.
Mandibule à tronc subrectangulaire (fig. 168); immédiatement
au-dessous de la lame pectînée sont des rangées parallèles de
soies rigides, au-dessous desquelles vient une région couverte de
crins. Coxosternum des deuxièmes miâchoires comme chez Dig1za—
thodon, mais les pores métamériques sont écartés d’environ deux
fois la distance de I’un d’eux au condyle coxofémoral corres-
pondant; ongle apical du télopodite remplacé par un trè·s petit
tubercule subcylindrique surmonté d’une quille minuscule (m II,
fig. 169). Coxosternum forcipulaire très court et très large;,les
bords ventraux ·des pleures convergent fortement en arrière,
_ recouvrant en partie les lignes chitineuses, qui sont complètes
(fig. 170); bord rostral très profondément échancré; forcipules
courtes et épaisses à la base, à griffe faible, lisse dans sa concavité.
Tergites dépourvus de sillons longitudinaux, unis. Eupleurium
comme Dignathodon. Sternites divisés par deux côtes longitu-
dinales en trois gouttières larges; dans la gouttière médiane est
un grand champ poreux déprimé, nettement circonscrit, circu-
laire ou ovale transverse, du premier sternite au pénultième
(k, fig. 171).
Prétergite du dernier segment pédifère plus large que le méta-
tergite précédent, sans pleurites distincts. Métatergite presque en
demi-cercle. Présternite à peine plus large que le métasternite
précédent, un peu étranglé au milieu; métasternite très court et
large (rapport: 2::3,3), arrondi latéralement. Pattes terminales
de 7 articles. Hanches courtes, creusées à la base d’une fosse
large et profonde dans laquelle s’ouvrent les pores coxaux; en
outre, un gros pore isolé débouche à mi-longueur du bord du
sternite. Télopodite grêle, avec une robuste griffe apicale chez la
femelle; il est au moins deux fois plus épais et inerme chez le
mâle. Des pores anaux.
Toute la France. Grande—Bretagne; Europe centrale; Afrique du
Nord. .

· (
Geophilidae 123 ·
Remarqu e . Q Nous avons recueilli à Magagnosc (Alpes-
Maritimes) un individu femelle identique à ses congénères par
ses structures, mais d’une taille tout à fait anormale; il mesure
95 mm. de longueur et 4 mm. de largeur, bien que n’ayant que
81 paires de pattes.
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17 I 172
. Chactcchelyne vesuvîana.
Fm. 169. —-— Têlopodites droits des premières mâchoires, nz I, et des deuxiè-
mes mâchoires, m II, face ventrale, d’une femelle à 83* p. pattes des
Hautes-Pyrénées (Lourdes). (Le prolongement coxal, s, du coxosternum
IIICSÈ lpas d·is«tinct et le membre n’est pas entièrement ·d·iv·isé. llfongle apical
des deuxièmes mâchoires est tuberculeux.)
Flo. 17*0. ——— Forclpules et sternite du premier segment pêdifère, face veu-
tralc, de la même femelle.
Fm. 1*71. -—- «Stern•ite et régions pèricoxales du 4«4P segment d’un· mâle à 6*7 p. ~
· pattes du Jura (Salins). lc: champ poreux en ovale transverse.
Chaelcchclyne montana oblongocrîbellata.
Fm. 172. — Sternites des segments 1, 2 et 3, à champs poreux longitudi-
naux, lc, d’un mâle à 415 p. pattes de Monaco.

124 Chilopodes
2· — Chaeteohelyne montana MEINEHT, 1870·
D’après l’auteur, cette espèce se distingue de la précédente par
les caractères suivants :
Longueur jusqu’à 30 mm.
Segments pédifères : 55 à 59 (<3‘) et 57 à 61 (9).
Coloration pâle, à bandes sombres moins accusées. Téguments
granuleux, les soies étant montées sur de fines élevures. Tergites
à trois sillons, moins distincts à l’arrière du corps. Champs
` poreux sternaux rectangulaires non transversaux, plutôt déve-`
loppés longitudinalement. Pas de pores anaux.
Tirol. — En France, nous ne connaissons encore que la race
suivante :
Chaetechelyne montana, subsp. oblongocribellata
` VERMEFF, 1898. ·
[Fig. 172.] 1
Longueur jusqu’à 18,50 mm.
Segments pédifères : 45 à 47 (6) et 45 (9).
Coloration pâle, sans bandes dorsales. Antennes environ quatre
fois la largeur de l’écusson céphalique.
Champs poreux ventraux très étroits et étirés longitudinale-
ment en boutonnière, leur longueur égalant près de quatre fois
leur largeur (fig. 172).
Pattes terminales épaissies et armées d’une griffe apicale dans
les deux sexes. Des pores anaux.
D’ailleurs comme C. vesuviana.
Littoral des Alpes·Mariti»mes; éventuellement cavernicole. Sud-Tirol.
4° genre. SGOLIOPLANES Benesô et MEINERT, 1866.
(Stenotaenîa C. Koen, 1847, pro p. Linolaenîa ·C. Koen, 1847, pro p.)
Pièce médiane du labre large, à bord rostral arqué en segment
de cercle et denté (m, fig. 174). Pièces latérales (L) en bandeaux
étroits, dont les extrémités internes, très rapprochées, encadrent

Geophilidae 125
en avant la pièce médiane. Fulcres (f) coudés en équerre. Nlandi-
bule étroite, à convexité glabre, mais avec des papilles épineuses
au bord dorsal. Prolongements coxaux des premières mâchoires
soudés au coxosternum, qui n’est pas divisé; membres de deux ·
articles; l’article basal est replié sur la face dorsale, formant une
sorte de palpe rudimentaire; pas de palpe fémoral. Deuxièmes
mâchoires comme Chaetechelyne,.mais avec un ongle normal, `
robuste. Tergite forcipulaire large, à côtés arrondis (fig. 173).
Coxosternum large, sans lignes chitineuses (fig. 175)·; les bords
ventraux des pleurites, très obliques, empiètent largement sur sa
face ventrale; membres courts, avec une très robuste dent à Ia
base de la concavité de la griffe.
Des champs poreux circonscrits, pairs ou impairs, en série
ininterrompue du premier sternite au pénultième. Pattes termi-
nales de 7 articles; pores coxaux disper-
(\ ·» ( / sés sur la surface des hanches et non
condensés dans des poches (fig. 177) ; der-
nier article pourvu d’une griffe fonction-
nelle robuste. Des pores anaux petits, peu
apparents.
' Type: Scolioplanes marilimus (Liaison).
1· — Scolioplanes acuminatus
(Lmcn, 1814).
[Fig. 173-177.]
I \ (Geophilus crussipcs C. Kocu, 1835. G. subtilis '
( J C. Kocn, 1838. G. breviceps NEwPon·1·, 1844.
\ Lînotaenîa rosulans C. Kocu, 1847. Geophilus
sanguîneus Geavaxs, 1847. G. mzaunicnsis .
_   Fxanmzzx, 1876). ·
. . \
S;g,§;g5Q~·g~;;°g?1;gçgg; ’ Longueur jusqu'à 56 mm. _
des Pyrénées-orienmles Segments pédifères: (33)39 En 57 (d`) et
'-(lNIODl,·L0\1lS·)·'   à    
Fm. 113. — Extrémité au-
té1·i·eure du coups, à ter- C0lOl‘3tlOI1 l`£IllV€ rougeâtre. HVBC le VCI1-
§%°faf:e"îg:;'î;`f° large' tre pâle. Corps robuste, atténué cn.avant.
Téguments unis, avec ou sans vestiges de
·sillons longitudinaux. Tête ne dissimulant pas complètement le

126 Chilopodcs
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Scolioplanes acuminalus. _
· Fm. 174·. — Z0n`e prelabiale et labre d’une femelle à *56 p. pattes des Pyrénées-
_ Orientales ·(\Montlou1isD. L: ptièceé latérales du labre, très réduites; m: pièce
_ médiane; f: fulcres.
Fm. 175. ·— Forcipulest face ventrale, de la même femelle. z: conidyle arti-
culaire coxofémoral; n: dent de la base de la gniffe.
Fm. 1<7<6. ——- Extrémité postérieure du corps, face dorsale, dJe la même femelle.
Tu: tengdte du dernier segment pédifère; p: son prétergite •de,type large
et sans pleurites.
F10. 177. -— Extrémité postérieure du corps, face ventrale, d’une femelle à
47 p. pattes ·d•es Hautes-tPyrénées (tBarège·Si). Su: sterrrite du dernier seg-
ment p·é·di*fè1·e, de forme étroite; lc: champ poreux divisé du pénultième
sternite.

' Geophilîdae 127
coxosternum forcipulaire, de peu plus large que longue (rapport :
23::20) (fig. 173). Limite frontale parfois visible sous forme de
ligne claire. Antennes non claviformes, longues, environ trois
fois et demie la largeur de l’écusson céphalîque. Lame prébasale
pas distincte.
Pièce médiane du labre large, à bord 1·ostral garni de fines
dentelures très nombreuses (m, fig. 174). Pièces latérales (L) très
grêles. Coxosternum des premières mâchoires non divisé. Coxo-
sternum des deuxièmes mâchoires large, à pores métamériques
rapprochés comme chez Dignuthodon; ongle apical robuste. Coxo-
Sternum forcipulaire environ deux fois aussi large que long, à
bord rostral étroit à peine sinueux (fig. 175); pas de lignes chi-
tineuses; bords ventraux des pleurites très obliques. Fémoroîde
très trapu, très large de base, plus large que long en dehors
(rapport : 7::6). Griffe courte et assez grêle, mais lélargie à la base
par une dent robuste très saillante (11), caractéristique du genre.
Tergite plus long et moins large que dans les genres précédents .
(rapport presque 2::1), néanmoins plus large que la tête et forte-
ment arrondi latéralement (fig. 173).
Eupleurium comme Dignathodon. Sternites déprimés dans leur
moitié antérieure, divisés par un sillon longitudinal. Champs
poreux en série ininterrompue du premier sternite au pénultième,
souvent limités en avant par un sillon transverse rectiligne;
ils sont constitués par deux amas subcirculaires circonscrits
(lc, fig. 177), mais pas déprimés (plutôt même soulevés), qui ne
sont fusionnés que sur le premier sternite.
Prétergite du dernier segment pédifère plus large que le méta-
tergite précédent, sans pleurites latéraux; métatergite grand, _ i
arrondi (fig. 176). Présternite divisé en deux sclérites elliptiques.
à grand axe transversal, pas en contact sur la ligne médiane.
Métasternite allongé, pas plus large que le métatergite du seg-
_ ment précédent, à bords faiblement convergents (rapport : envi-
ron 3::2) (fig. 177)·. Pattes terminales de 7 articles; hanches bom-
' Scolîoplanes maritîmus, femelle à G1! p. pattes du Calvados
(1Luc-sur-lM‘cr) .
Fm. 178. — Forcipusles et sternite du premier segment pédifère, face ven-
trale. n: dent de la base de la griffe.
Fm. 17l9. — Extrémité postérieure du corps, face dorsale. Tu: tergite du
àqrnàêr lpzëâment pédlifère; p.· son prétergite, flanqué de pleurites, s

128 Chilopodes `
bées, percées de 14 à 40 petits pores isolés, dispersés sur la face
_ ventrale; télopodite guère plus long qu’aux pattes précédentes,
grêle chez la femelle, très épais chez le mâle, armé d’une griffe
apicale fonctionnelle dans les deux sexes (celle du mâle est tou-
tefois plus faible et peut même manquer, d’après LATZEL). Deux
pores anaux.
Toute la France. Europe; Afrique du Nord.
Remarque. ——— On a longtemps séparé, comme espèce dis-
tincte sous le nom de S. crassipes, ce qui n’est pour nous qu’une
forme moins contractée de S. acuminafus.
Forma crassîpas C. Kocx-1, 1835, ne se distingue du type que
par le nombre des segments pédifères :
acuminatus : (33) 39 à 41 (6) et 41 à 49 (9); j d,a rès LATZE
crassipes : 45 à 57 (é`) et 47 à 59 (9),   P L'
2. -—- Soolioplanes maritimus (Lama, 1817).
[Fig. 178-179.]
(Geophilus maritimus LEACH, 1817.)
Longueur jusqu’à 31 mm. I
Segments pédifères : 47 à 53 (ô` et 9).
Espèce très voisine de la précédentek remarquable surtout par
son habitat d’élection dans les fissures des falaises battues par
la mer et sous les pierres de la grève.
Elle se reconnaît à ses forcipules (fig. 178)· dont le bord rostral
est plus échancré, dont les fémoroïdes sont moins larges, dont la
dent de la base de la griffe (n) est plus faible. Elle a en outre des
dents moins caractérisées, parfois même indistinctes, au bord
· rostral du labre. Enfin et surtout le prétergite du dernier segment
pédifère est plus étroit que le métatergite précédent et il est
flanqué latéralement de pleurites (fig. 179). La pilosité est aussi
plus longue et plus abondante.
Côtes françaises dé la Mer du Nord. Iles Britanniques; Danemark.

_ Geophilidae 129
2* sous·t`amille. —- GEOPHILINAE (Bn0LEMANN, 1909).
(Geophilinae, excl. Henîîni, Vimnoarr, 1908. Geophilini, tribu des Geo-
philinae, Bnonmmnx, 1909. Geophilinae + Pachymerinae + Chile-
nophilinae ATTEMS, 1926.)
_ La pièce médiane du labre est toujours plus petite que l’une .
des pièces latérales 'et placée ordinairement au même niveau
qu’elles (m, fig. 186, 193, etc.); jamais elle n’éntre en contact
avec les fulcres; son bord libre est denté ou frangé de lanières.
Les pièces latérales, bien développées, occupent une position laté-
rale par rapport à la pièce médiane, ce n’est qu’exceptionnelle-
ment qu’elles se rejoignent eh avant d’elle (fig. 180)); leur bord
peut être frangé de lanières ou découpé partiellement en dents
épineuses. Les éléments des premières mâchoires ne sont pas
soudés entre eux (fig. 181, 234, etc.); le coxosternum n’est pas
divisé; les membres sont de deux articles, avec ou sans palpes
latéraux. Coxosternum des deuxièmes mâchoires de structure
variable; les membres sont de trois articles. Coxosternum forci-
pulaire jamais aussi large que chez les Dîgnathodontinae; les
membres peuvent être élancés (fig. 227, 235, etc.); le tergîte forci-
pulaire est trapézoidal; a bords latéraux convergents, de sorte
que le bord rostral n’est pas plus large que l’écusson céphaliquc `
(fig. 226), sauf chez les Eurygeophilini. ·
Eupleurium généralement avec un pleurite 3 a (type géophilien),
exceptionnellement sans ce pleurite (type pachymerien, fig. 185).
Sternites avec ou sans champs poreux. Prétergîte du dernier
segment pédifère non accompagné de pleurites. Pattes terminales
de 7 articles; hanches percées de pores coxaux; dernier article
généralement pourvu d’une griffe apicale fonctionnelle.
Nous distinguons trois tribus : Ribautiini, Geophilini et Eury-
geophilinî. . . ·
l" tribu. RIBAUTIINI (Bao1.EMA1~m, 1909).
(Rîbautîina, sous-tribu des Geophilinî, ·BnoLEMANN, 1909. C}iilenophi·
Iinae, sous-famille des Geophilîdae, ATTEMS, 1909, 1926.)
Coxosternum des deuxièmes mâchoires divisé en deux moitiés
symétriques, de forme subtriangulaire, qui sont des coxosternites
10

130 .C'}u’l0podes
indépendants (fig. 182). Le coxite a un angle caudal aigu (c) dans
` Valignement du rebord externe et un angle interne (b) dirigé à la
rencontre de celui du coxite opposé; entre ces deux angles le bord
postéro-interne, oblique, est accompagné d’une étroite bande à
chitinisation intense (e), dont la coloration tranche sur celle des
téguments d’alent0ur et qui ne dépasse guère le niveau du pore
métamérique (0). Une étroite région sclérifiée, homologuée au
pleurite, suit la bande chitinisée, à la formation de laquelle elle
paraît concourir par juxtaposition; cette région pleurale se
trouve ainsi située en dedans de l’angle caudal du coxite. La
séparation médiane des coxites et l’espace entre les pores méta-
mériques peuvent être partiellement occupés par une plage empâ-
tée à structure réticulée très fine (y), contrastant avec les surfaces
voisines. Pores métamériques <(0)· très rapprochés, l’écart entre
eux étant à peine égal à la distance d’un pore à l’articulation
coxofémorale correspondante; les pores ne sont pas entièrement
encerclés par les sclérifications. Sur l’angle rostral, tronqué, des
coxites sont insérés des membres de trois articles. Griffe forcipu-
laire robuste, à section polygonale; tergite forcipulaire étroit,
trapézoïdal.
Cette tribu, constituée principalement par des formes exoti-
ques, n’est représentée en France que par une espèce appartenant
au genre Gnalhomerium.
5' genre. GNATHOMERIUM Rimur, 1910.
Zone prélabiale sans aire clypéale poreuse. Pièces latérales du
labre se rejoignant en avant de la pièce médiane (fig. 18·0); les
trois pièces sont frangées de lanières. Premières mâchoires pour-
vues de palpes très développés (h, fig. 181). Télopodite des deuxiè-
mes mâchoires de trois articles; pas de prolongement coxal en
dedans de l’articulation coxofémorale, ni de prolongement à
l’angle distal-externe du tibia. Les coxites sont reliés par un
empâtement àréticulation très fine et très irrégulière.
Eupleurium du type pachymerien (cf. fig. 185).
Pas de champs poreux aux sternites, ni de prolongement du

Geophilïdae 131
bord caudal. <Pattes terminales de 7 articles, dont les hanches
présentent des pores coxaux disséminés (fig. 184).
Type : Gnathomerîum înopînatuin RIBAUT. . ·
Gnathomerium inopinatum Rxmur, 1910.
' [Fig. 180-184.]
Longueur jusqu’à 18 mm.
Segments pédifères : 39 (d` et 9).
Corps trapu, parallèle en avant, brusquement atténué en arrière.
Tête plus large que longue (rapport : 1,3::1). Antennes égales à
trois fois la longueur de l’écusson céphalique. Zone prélabiale
avec une rangée de quatre soies en arrière de la paire postanten-
naire; en avant du labre sont deux plages symétriques lisses,
c’est-à-dire à réticulation obsolète (fig. 180).
Pièce médiane du labre relativement large (m, fig. 180). refou- I
lée par les pièces latérales (L) qui se rejoignent en avant d’elle. ‘
Les lanières du bord du labre sont courtes et obtuses. Arête
ventrale de la mandibule garnie de papilles sétiformes. Palpes
des premières mâchoires grands, épais, écailleux (h, fig. 181). '
Deuxièmes mlâchoires sans condyle articulaire coxofémoral ven-
tral (le condyle dorsal est très développé). Fémoroïde très élancé;
ongle apical robuste (fig. 182). Coxosternumforcipulaire subrec-
tangulaire (fig. 183), ponctué, très dégagé sur la face ventrale,
les bords ventraux des pleurites (pf) étant repoussés latéralement
et presque parallèles; le bord rostral est un peu saillant et
inerme; il existe un tronçon de ligne chitineuse à la base. Télo-
podites très élancés, avec_ des nodosités dentiformes au rebord
interne de tous les articles et à la base de la grifïe, dont la con-
cavité n’est pas crénelée. Tergite forcipulaire étroit, laissant à
découvert une bonne partie de la région dorsale des pleurites.
Tergites bisillonnés. Sternites antérieurs creusés d’une gout-
tière médiane, flanquée latéralement de vagues dépressions. Pas
de champs poreux.
Présternite du dernier segment pédifère (s, fig. 184) beaucoup
plus large que le métasternite (Su); celui-ci est trapézoîdal, à
bords latéraux peu convergents, de peu plus long que large à la

13;,} Clgilopodes
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Gnathomerium înopinatum.
Fm. 180. ——- Labre. L: pièces latérales; m: pièce médiane; f: fulcres.
Fm. 181. — Mâchoires d«e la première paire, face ventrale. h: palpes.
' ·F1G. 1*82. —·— Moitié droite et région centrale des mâchoires de la deuxième
r paire, face ventrale. b: angle interne; c: angle caudal; e: bande chîtiinvîsée;
0: pore métamérîque; y: empâtement médian.

' Gcophilidac _ 133
base. le bord rostral étant moins de deux fois le bord caudal.
Pattes terminales allongées; hanches étroites et longues, percées
sur leurs faces ventrale et latérale de petits pores disséminés; pas
de pores dorsaux. Dernier article au moins aussi long que le
précédent, inerme. Des pores anaux. Appendicesgénitaux du
mâle (x) biarticulés.
France septentrionale et centrale. _
2** tribu. GEOPHILLNI (BROLEMANN, 1909). .
(Geophilina, sous-tribu des Geophilini, ·BRoLaMANN, 19*09. Geophillâ
nac + Pachymcrînae ATTEMS, 1926. Soniplzîlidae ~CuAMnEm.n~:, 1912.)
Coxosternum des deuxièmes mâchoires non divisé sur la ligne
médiane, où la sclériiication est continue et homogène. Pas de
bande à chîtinisationintense (fig. 188, 213, etc.). Les sclérifica-
tions pleurales sont très généralement placées dans la continua-
tion (et non en dedans) de l’angle postérieur du coxosternite.
auquel elles sont généralement soudées, débordant presque tou-
jours en dehors son rebord externe (sauf chez Pachymerîum).
Pores métamériques espacés, l’éca1·t entre eux étant supérieur à
la distance de l’un d’eux à l’articulation coxofémorale correspon-
dante. Gritïe et tergite du segment forcipulaire comme dans la
tribu précédente'.
Formes de dimensions très variables, parfois très petites, ren-
trant dans les genres: Pachymerîum, Pleurogeophilus, Clino-
podes, Galliophîlus, Necrophlocophagus, Geophilus, Brachygeo-
philus.
— 6° genre. PACHYMERIUM C. Kocn, 1847.
(Polycricus, sous-genre de Arlhronomalus, HUMBERT et Saussuna, 1872.
Khroumiriophîlus, sous-genre de Geophilus, A·rTEMs, 1908.) ·
Tête étroite, plus longue que large, dépassée par les griffes
forcipulaires (fig. 190). Pièce médiane du labre armée de dents
Fm. 183. — Forcipules, face ventrale. pf: pleures forcipulaires. '
Fm. 184. — Extrémité postérieure du corps d’un mâle, face ventrale. Su: ster-
nite du dernier segment pêdifère; s: son présternite; ac: appendices géni-
taux mâles.
(Les cinq figures d’après R1BAU·r.•)

134 _ Chilopodes
tuberculeuses; pièces latérales frangées de lanières effilées
(fig. 186). Arête ventrale de la mandibule un peu épanouie et
ciliée (fig. 187). Premières mîâchoires pourvues de palpes. Coxo—
sternum des deuxièmes mâchoires long au milieu, à régions
coxales allongées, à angles postérieurs arrondis (fig. 188); sépa-
rées des angles par une fissure membraneuse, viennent des plages
pleurales (r) qui ne débordent pas extérieurement les hanches.
Tergite forci·pulaire laissant à découvert la majeure partie des
pleurites sur la face dorsale (Tf, fig. 190).
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Fm. 185. - Sternite du 36** segment et eupleurium étalé, ·d<e type pachymé-
rien, d’une femelle de Pachymerium fertugineum, à 55 p. pattes, des
Alpes-Maritimes (La Bocca).
Pores ventraux groupés en plusieurs amas peu nettement cir-
' conscrits (fig. 191). Métasternite du dernier segment pédifère plus
large à la base que celui du segment précédent, mais moins large
que son présternite et que les hanches-(fig. 192). Pattes termi-
nales de 7 articles. Pores coxaux disséminés, s’ouvrant isolément
sur toute la surface des hanches. Dernier article surmonté d’une
griffe. Des pores a11aux.
Type : Pachymerium ferrugineum ·C. Koen.
Pachymerium fe1·rugineum(C. Koen, 1835).
[Fig. 185-192.]
(Geophilus ferrugineus C. Koen, 1835. ? Geophilus [Khroumiriophilus]
Kervilleî A·1·TEMs, 1908.)
Longueur jusqu’à 47 mm.
Segments pédifères J 41 à 55 (8) et 41 à 57 (9).

' i Geophîlidac 135
Corps élancé, plus atténué en arrière qu’en avant. Téguments
ponctués. Pilosité longue. Tête beaucoup plus longue que large
(rapport: 10::7), un peu plus large en avant qu’en arrière, à
grosses ponctuations sériées (fig. 190). Antennes longues; au
moins trois fois la largeur de l’écusson céphalique. _
Zone prélabiale avec deux petites aires clypéales non poreuses
en arrière des soies postantennaires. Pièce médiane du labre
presque égale à la moitié d’une pièce latérale, avec 8 à
10 dents tuberculeuses (fig. 186); les lanières acuminées des
pièces latérales sont courtes, fines et nombreuses. Palpes des
premières mâchoires longs, mais grêles •(h, fig. 188). Coxoster-
num des deuxièmes mâchoires long, surtout au milieu, bien que
profondément échancré au bord rostral; les pleurites (r) sont
subtriangulaires et redressés le long des bords internes des angles
postérieurs du coxosternum; ils sont parfois même assez déve-
loppés pour se rejoindre. L’écart entre les pores métaméri-
ques (0) est à la distance du condyle coxofémoral correspondant
dans le rapport de 4 à 3 environ. Forcipules débordant largement
la tête; coxosternum subrectangulaire (largeur et longueur dans
le rapport 6::5), à bord rostral peu proéminent et dépassé par
les angles internes des coxites (fig. 189); lignes chitineuses (ch)
très abrégées et très écartées; de même les bords ventraux des
pleurites sont refoulés latéralement et subparallèles sur plus des
deux tiers de leur longueur. Fémoroïde long, avec une nodosité
au rebord interne. Griffe à concavité lisse, avec une dent à la
base. Tergite ·à bords fortement convergents (Tf, fig. 190).
Sillons paramédians débutant sur le tergite du premier seg- _
ment du tronc. Eupleurium à rangées 3 et 4 réduites (fig. 185).
Sternites présentant une vague dépression médiane et des amas
poreux du premier sternite au pénultième. Les pores sont groupés
en amas irréguliers formant, sur les segments antérieurs, une
bande prémarginale postérieure et deux groupes en arrière des
angles. antérieurs (fig. 191); vers l’arrière la bande se divise en
deux groupes symétriques et les amas antérieurs tendent à dis-
paraître; on rencontre également de rares pores isolés sur lc
présternite et de petits groupes sur les pleurites voisins.
Présternite du dernier segment pédifère occupant toute la lar- _
geur du corps, divisé par un sillon médian (fig. 192). Métaster-
nite plus large que le métasternite du segment précédent, mais

136 Chilopodes `
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Pachymerium ferrugineum.
Fm. 18*6. -— Labre ·d’une femelle à 55 p. pattes des Alpes-Maritimes (La
uBocca). L: pièce rlatérale; m: pi·èce médiane; f.· fulcre.
Fm. 18*7. -— |Mandi·bule, vue par la face concave (3/4> ventralel, de la même
femelle. v: arête ventrale vue en perspective.
Fm. l•8·8. — Mâchoires ·de la première paire, m I, et de la deuxième paire,
m II, face ventralc, de la même femelle; h: palpes maxillaires; s; prolon-
gements coxaux; 0: pore métamérique; 1·.· région pleurale.

Geophilidae 137
moins large que son présternite; il est de peu moins long que
large et atténué en arrière. Pattes terminales longues, épaissies
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494 . 192
Pachymcrium ferrugineum.
Fm. 1·91. - Distribution des pores ventraux sur le sternite et les sclérites
péricoxaux du 9* segment d’un ind'ividu à 51 p. pattes d’Espagne.
· Fm. 1*92. -— Extrémité postérieure du corps, face ventrale, d’uir1e femelle à
55 p. pattes des Alpes-Maritimes l(1La Bocca).
.1 7’
chez le mâle; hanches longues et peu dilatées, percées sur toutes
leurs faces de pores nombreux et petits, s’ouvrant isolément;
dernie1· article avec une griffe fonctionnelle.
Toute la France, mais non encore signalé du littoral de l’At1antique.
Europe; Afrique du Nord. Se rencontre souvent sur les grèves en
compagnie de Hcnia bicarinata.
7' genre. PLEUROGEOPHILUS Vismxœrr, 1901.
Tête recouvrant entièrement les forcipules. Pièce médiane du
labre frangée de lanières (m, fig. 193), comme les pièces latérales.
Arête ventrale de la mandibule épanouie et ciliée (v, fig. 194).
Des palpes aux premières mâchoires (fig. 199). Coxosternum des
F10. 189. -— Foreipules et sternites des deux premiers segments de la même
femelle, face ventrale. ch: lignes chitineuses; pf; pleures foreipulaires.
Fm. 1*90. — Extrémité antérieure du corps, face dorsale, d’un· inidividu à
51 p. pattes d’Es·pagne. Tf: tergite forcipulaire de type trapézoîdal.

138 _ Chilopodes
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' _ Illeurogeophilus mediternuneus.
Fm. 193. — Labre d’un màle à 71\ p. pattes de Monaco. m: piece médiane
firangée ·de lanuières obtuses.
Fm. 1l9~4·. ··- Mandibule gauche, face dorsale, du même mâle. d: arête dorsale;
v: arête vlentraleg a: c0n·dyle dorsal; y: levier.
Fm. 19*5. ——- Extrémité antérieure du corps, face dorsale, ·d’un jeune mâle
à 73 p. pattes de Monaco.
F10. 196. —- Extrémité antérieure du corps, face vcntrale, du même mâle.
Fm. 1*97. — Tégulments étalés. de type gêophielien, du· 4·2# segment «d’un mâle .
à 71 p. pattes des Alpes—Maritimes (tbe Cannet de Cannes).
Fm. 1*98. —- Extrémité postérieure du eorps du même individu, face dorsale.

Geophilldae 139
deuxièmes mâchoires court au milieu, le bord caudal étant forte-
ment échancré; les pleurites sont soudés aux angles postérieurs
des coxites qu’ils débordent latéralement. Tergite forcipulaire en
trapèze court et large, recouvrant en partie les pleurites (fig. 195).
Pores ventraux groupés sur un champ» circonscrit (fig. 197).
Métasternite du dernier segment pédifère étroit, pas plus large à
la base que le métasternite du segment précédent, beaucoup plus
long que large (fig. 200). Pattes terminales de 7'articles; pores • ‘
coxaux disséminés, s’ouvrant isolément sur la surface des han-
ches; dernier article dépourvu de griffe apicale. Des pores anaux.
Type : Plcurogeoplzilus mediferraneus (MEINERT).
Pleurogeophilus mediterraneus(ME1NEnT, 1870).
` [Fig. 193-200.] ·
(Geophflus mediterraneus 'MEINERT, 1870. Geophilus aleator
Pococx, 1890.)
Longueur jusqu’à 75 mm.
Segments pédifères : 61 à 73 (d`) et 63 à 73 (9).
` Corps allongé, un peu plus atténué en arrière qu’en avant, à
téguments unis, luisants, à ponctuations éparses sur le dos, plus
denses sur la tête et surtout sur les sternites. <Pilosité assez
longue. Tête aussi longue que large, ou parfois d’un dixième plus
large que longue, arrondie en avant, à bord postérieur rectiligne
(fig. 195); sillon frontal obsolète. Antennes égales à au moi11s
trois fois la largeur de l’écusson céphalique. Zone prélabiale avec
une rangée d’envîr0n 14 soies en arrière de la paire de soies
postantennaire. Pièce médiane du labre (m, fig. 193) égale au
tiers d’une des pièces latérales et, comme elles, frangée de laniè-
res épaisses et obtuses; il existe souvent une dent tuberculeuse
au milieu du bord de la pièce médiane. Mandibule avec un condyle
articulaire dorsal assez saillant ·(a, fig. 194). Palpes des premières
mâchoires grands, hérissés de papilles (h, fig. 199); le coxo-
sternum est long au milieu (m I). Coxosternum des deuxièmes
mâchoires court et large (m II); l’écart entre les pores métamé-
riques (0) est presque double de la distance d’un pore au condyle
coxofémoral correspondant; ongle apical robuste. Coxosternum

140 l Chilopodes
forcipulaire court et large (rapport : environ 2,5::4), bombé
(fig. 196); bord rostral de peu moins large que l’un des fémo-
roïdes et assez proéminent, pas ou à peine dépassé par les angles
internes des coxites; lignes chitineuses complètes, rejoignant les
condyles; bords ventraux des pleurites refoulés latéralement en
avant, obliques néanmoins en arrière. Forcipules trapues; arti-
` cles courts et sans nodosités au rebord interne; griffe à concavité
lisse et sans dent basale. Tergite forcipulaire en trapèze large,
· laissant parfois entrevoir une lame prébasale (iig. 195).
Tergites à sillons peu marqués, encadrant parfois une dépres-
sion vague. Eupleurium (fig. 197) à rangée 3 complète et rangée 4
réduite (type géophilien). Sternites, du premier au pénultième,
pourvus de champs poreux, qui sont submédians et nettement
circulaires sur la grande majorité des segments, mais rapprochés
du bord caudal sur les cinq ou six derniers et évasés « en cloche » ,
en arrière (lc, fig 200). Pattes de la première paire plus courtes
que les suivantes.
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Pleurogeophilus mediterranéus, mâle à 71~ p. pattes de Monaco.
Fm. 1*99. — ·l\Iâchoiire«s· de la première paire, m I, et de la deuxième paire,
m II, (stélopodite droit non figuré), face ventrale. c: prolongements ooxaux;
I1: palpes maxillaires; r: région pleuraile des deuxièmes mâchoires; 0: porc
métamérique; z: condyle articulaire coxofémoral; b.· bord dorsal des
régions coxales, auquel adhère le bord proximal du coxosternum des
premières mâchoires.
Fm. 20*0. -— Extrémité postérieure du corps, face ventrale. Su: sternite du
dernier segment pédifère, plus étroit que iles hanches terminales; k: champ
poreux en cloche.

Geopnîzzdae 141
Présternite et métasternite du dernier segment pédifère pas
plus larges que le métasternite précédent; le présternite, forte-
ment étranglé au milieu, se présente _sous la forme de plages
triangulaires coifïant les angles antérieurs du métasternite
(fig. 200)·. Celui-ci est très long (rapport largeurxlongueur: 3::4).
Pattes terminales très longues, grêles chez la femelle, un peu ·
moins chez le mâle (fig. 198); hanches allongées et peu bombées,
percées latéralement et ventralement de pores nombreux (jus-
qu’à 40) et espacés. Faces ventrale et latérales des articles du
télopodite vêtues de soies très fines et très courtes; dernier article
dépourvu de griffe apicale. Appendices génitaux du mâle longs,
de deux articles. Des pores anaux.
Alpes-Maritimes. Littoral circumméditerranéen; remontant jusqu’au
Tirol; Afrique du Nord. _
8' genre. CLINOPODES C. Kocn, 1847.
(Scnîpocus Banosô et Mamnnr, 1866. Onychopodogasler
Vnnnœrr, 1902.)
Tête ne couvrant qu’en partie les forcipules. Pièce médiane du ·
labre frangée de lanières (fig. 201), comme les pièces latérales, ou
pourvue de dents. Arête ventrale de la mandibule largement épa-
nouie et ciliée (fig. 202*-203). Premières mâchoires munies de palpes
plus ou moins développés. Coxosternum des deuxièmes mâchoires
comme Plcurogeophilus, débordé latéralement par les plages pleu-
rales mal délimitées. Tergite forcipulaire en trapèze large; bords
` ventraux des pleurites très convergents.
Pores ventraux rassemblés en amas, avec ou sans contours
nets (fig. 204, 209).
Présternite et métasternite du dernier segment pédifère plus
larges que le métasternite du segment précédent (fig. 206); pré-
sternite plus ou moins étranglé; métasternite plus large que long.
Pattes terminales de 7 articles; pores des hanches groupés et
s’ouvrant dans des poches au moins en partie dissimulées
(fig. 206, 210); dernier article avec une griffe apicale. Des pores
anaux.
Type : Clinopodcs flavidus ·(C. Kocu).

142 Chilopodes _
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206 204 202
Clfnopodes Iinearîs. , ~
Fm. 2*01. - Lahre d’un in·divi·du du Rhône QSaînt-Clair près Lyon). m: pièce
médiane frangée de lanières ciliées.
Fxo. 2l02. -—— ‘Manrdibule gauche, face ventrale (3*/4 interne'), d’une femelle à
71 p. pattes des Alpes-¢Maritimes *(|Le Cannet de Cannes). dt arête dorsale
avec sa lame pectinéle; v: arête ventravle frangêe.
Fm. 203. — Arête ventrale de la même préparation, v, étalée pour montrer
son développement.
Fm. 204. — Champs poreux du 1!2* sternite, du 31* et du 3f2° de la même
femelle.
Fm. 2*0*5. —— Extrémité postérieure ·du corps, face dorsale, de la même

Geophilîdae 143
1- — Clinopodes linearis (C· KOCH, 1835%
[Fig. 201-207.]
_ (Geophîlus brevîcornis C. Koen, 1837. Stenotaenia lînearis C. Koen,
1847. Scnipoeus foveolatus Baaosô et MEINERT, 1866. Geophîlus
naxius Vannœrr, 1901.)
Longueur jusqu’à 50 mm. ·
Segments pédifères : 63 à 75 (6) et 6i à 79 (9).
Tête aussi large ou un peu plus large que longue, à bords laté-
raux arqués; sillon frontal pe11 distinct. Antennes courtes, envi-
ron deux fois la largeur de l’écusson céphalique. Zone prélahiale `
avec de nombreuses soies subsériées _transversalement, à con-
tours distincts. Pièces du labre frangées de lanières longues,
ciliées à la pointe, dont 7 ou 8 pour la pièce médiane et une
douzaine pour chacune des pièces latérales (fig. 201). Arête ven-
trale de la mandibule fortement épanouie et densément ciliée,.
mais ne formant pas de saillie au sommet (fig. 202-203). Pre-
mières mâchoires à coxosternum court au milieu, bien échancré;
des palpes grêles. Deuxièmes mâchoires à membres trapus, armés
d’une griffe robuste. Coxosternum forcipulaire (fig. 207) court
et large (rapport : 4::7 environ); bord rostral inerme; lignes chi-
tineuses non abrégées; bords ventraux des plcurites convergents.
Télopodites très courts; le fémoroïde est moins long en dehors
que large et presque globuleux; griffe longue, à concavité lisse.
sans dent‘caractérisée à la base. .
Sillons des tergites peu profonds. Sternites antérieurs faible-
ment ponctués. Les champs poreux des sternites antérieurs sont
circonscrits et un peu déprimés, de forme circulaire ou en ellipse
tronquée; un peu avant la moitié du corps, ils se divisent en deux
amas symétriques, qui ne se rejoignent que dans les derniers
segments (fig. 204). Eupleurium comme Plcurogeophilus (type
géophilien).
Prétergite du dernier segment pédifère plus large que le méta-
femelle. g: glandes coxales disposées en fer-à-·cheva»l·; d: faisceau dorsal
de glandes; i: faisceau venrtral vu par transparence; v: groupe ven-
tral isolé.
Fm. 2106. —- Extrémité postérieure du corps, face ventrale, de la même
femelle. g: groupe des glandes en fer—à-cheval; v: groupe ventral isolé.

ML Chilopoales
i tergite précédent, sans pleurites latéraux ~(fig, 205). Présternite
étranglé au milieu. Métasternite beaucoup plus large que long
(rapport : 3::2), arrondi (fig. 206). Pattes terminales médiocre-
ment longues; hanches assez courtes, un peu renflées; les glandes
(g, fig. 205-206), qui sont nombreuses, s’ouvrent dans des dépres-
sions en fer—·à—cheva1 qui bordent la base des hanches, de sorte
qu’elles ne sont visibles que par transparence et en partie sur
la face dorsale (d), en partie sur la ventrale (i); en outre, u11
groupe de glandes débouche dans une poche isolée, sous chacun
des bords latéraux du sternite (v). Dernier article avec une griffe
· fonctionnelle. Des pores anaux.
Languedoc, remontant jusqu’à Lyon; Provence; Roussillon; pénètre
à l’Ouest jusque dans la Haute-Garonnen Littoral méditerranéen
d’Europe.
2. —— Clinopodes poseidonis VERHTEFF, 1901-
' [»Fig. 208-2*10.]
Longueur jusqu’à 32 mm.
Segments pédifères : 49 là 53 (<3') et 49 à 55 (9). ,
. Voisin du précédent. Zone prélabiale avec une seule rangée de
soies en arrière de la paire postantennaire. Lanières du labre
moins nombreuses, environ une quinzaine en tout (fig. 208). Coxo-
sternum des premières miâchoires long au milieu; les palpes sont
rudimentaires. Forcipules avec une faible nodosité à la base de
la griffe, dont la concavité est,lisse; le bord rostral du coxoster—
num est inerme. ·
Dès le second segment, les pores ventraux sont réunis en bande
transversale à contours vagues, près du bord postérieur du ster-
nite (fig. 209); comme chez C. linearis, les bandes poreuses se
divisent avant le milieu du corps en deux amas, qui restent sépa-
rés jusque sur le pénultième sternite. Les sternites antérieurs
présentent en outre la structure carpophagienne, c’est-à-dire une
fossette transversale, égale environ aux deux tiers du bord ros-
tral, à laquelle correspond une saillie anguleuse du bord caudal
du sternite précédent.
Prétergite du dernier segment pédifère beaucoup plus large
que le métatergite précédent, sans pleurites latéraux. Présternite

Ceophïlidae 145
un peu étranglé au milieu. Métasternite en trapèze deux fois aussi
large que long, à bords latéraux subrectilignes (fig. 210). Dans les _
hanches des pattes terminales, on n’observe qu’un seul amas de
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Fm. 2·07. — Forcipules d’une femelle de Clinapodes lincaris à 71 p. pattes
des Alpes-Maritimes (De Cannet de Cannes).
Clinopodes poseîdonis, femelle à 53 p. pattes des Alwpes-Maritimes
(île Saint-Honorat). ’ _
Fm. *2*08. —— Labre. (Les deux lanières médianes se présentent en perspective
par la pointe.)
Fm. 209. -- Sternites des segments 1*0* et 11*, montrant •l·es champs poreux.
Fm. 210. — Extrémité postérieure d·u coups, face ventrale. g.· glandes grzîuï
pées dans des poches ventrales.
glandes, débouchant dans la poche de la face ventrale, sous les
bords latéraux du sternite (g). Une griffe à l’article apical. Des
pores anaux.
Sur. les grèves et dans les cordons littoraux de varech du littoral
méd‘iterranéen de France. Circumméditerranéen et Nord-africain.
11

`ùë Chîlopodés
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Galliophîlus-bealensis, femelle de 51 mm., à 85 p. pattes, de Haute-Garonne
(Saint-Béat).
F10. 211. — Labre. '
Fm. 212. -—- Extrémité antérieure du corps, face dorsale, avec antenne droite.
b: lame prébzusale; Tf: tergîte forcipulaîre.
FIG. 1218. —— .Mâch·0îres de la première paire et de la deuxième paire. 0: pore
métamérique; pl: région pleumale.

Gcopliilidaa 147,
91 genre? (ÃALIÃIOPHILUS Rrmur et BnoL1aMANN, 1927.'
'lêête couvrantienigrande partie les forcipules (fig; 212)£ Pièce}
1iiédiane'du labre avecdes>dents°tuberculeusès;· dont'les‘extrêf’
mes, efiiléesyfont lè passage aux~lanières·(fig. 211); piècès«latéï'
rales frangées de lanières acuminées.-Arête ventrale de larmandi-'
bule sans épanouissement notable; mais avee· des1c«ils» courts$·
Premières mâchoires pourvues de palpes robustes. Goxosternuml
des deuxièmes mâchoires du type géophilien, débordélatérale-·
ment par des plages pleurales mal délimitées (fig. 213)l 'Pergite?
forcipulaire en trapèze (fig. 212); coxosternum proéminent et'
bien dégagé des pleurites, dont les bords ventraux sont presque
parallèles en avant (fig. 216).
Sternites dépourvus de champs poreux et de fossettes carpo-
phagiennes.
Présternite du dernier segment pédifère très large; métaster· `
nite plus large que le métasternite précédent, plus large que long
(tig. 218). Pattes terminales de 7 articles; pores coxaux s'0uvrant
isolément, disséminés sur la face ventrale des hanches; dernier
article inerme.
Type : Gallîophilus beatensîs Rmsur et BnoLEMA1~m. _ I
Gglligphilug bgatgngig RIBAUT et Bnoncmmn, 1927.
"` ` [Fig. 211-213.] . `
Longueur jusqu’à 51 mm. ' ' _
Segments pédifères : 85 (9), ‘
Corps étroit, élancé. Téguments ponctués, surtout sur ·les ster-
nites où les ponctuations -sont régulièrement espacées. Pilosité
peu apparente. Tête d’un huitième environ plus large que longue
(fig. 212), à bord eaudal un peu échancré, laissant entrevoir une
Fm. 21*4. -— Forcipules. ch.- lignes chitiineuses; e: endosteriiite; pf: pleures
forcîipulaires. _
F10. 21·5. -·— Griffe forcipulaire, à concavité finement créuelée.
Fm. 21*6. —-· Sternite du 11* segment, avec quelques pores disséminés, p.
F10. 217. — Extrémité postérieure d·u corps, face dorsale.
Fm. 218. -— La même, face ventrale. · - . .

u
148 Chilopodes ‘
lame prébasale (b). Antennes ayant trois fois la largeur de
l’écuss0n céphalique. Zone prélabiale portant trois paires de
soies l’une en arrière de 1'autre et une soie très écartée de
chaque côté.
Labre avec 6 à 8 dents tuberculeuses au centre et autant de
lanières acuminées de chaque côté (fig. 211). Arête ventrale de
la mandibule non épanouie, à ciliation très courte; le condyle
articulaire dorsal est bas, réduit. Coxosternum des premières
mwâchoires long au milieu; palpes longs et robustes (fig. 213).
Coxosternum des deuxièmes mâchoires fortement échancré en
avant, très court entre les pores métamériques (0), qui sont assez
rapprochés; rebord externe des coxites court et se confondant
· avec les régions pleurales (pl); celles-ci sont larges, débordant
les coxites extérieurement et, intérieurement, atteignant les pores
métamériques (0). Un ongle triangulaire au sommet du troisième
article. Coxosternum forcipulaire subrectangulaire (largeur et
longueur. dans le rapport 5::4), à bord rostral très étroit, proé-
minent et dépassé par les angles dorsaux aigus des coxites
(fig. 216); lignes chitîneuses (ch) complètes; bords ventraux des
pleurites (pl)`rep0ussés latéralement, presque parallèles en avant.
Membres trapus; fémoroîde aussi large que long en dehors; griffe
épaisse, à concavité finement crénelée, avec une petite dent à la
base (fig. 215).
Tergites bisillonnés. Eupleurium comme Pleurogcophilus. Ster-
nites avec une vague rainure médiane et de ra1·es pores isolés,
disséminés; maispas de champs poreux, ni de structure carpo-
phienne (fig. 216).
` Présternite non étranglé au milieu; métasternite presque en
segment de cercle (fig. 218). Pattes terminales longues (fig. 217);
hanches percées d’environ 18-pores, s’ouvrant isolément, en
partie sous le bord du sternite, en partie à découvert sur la face
ventrale; pas de pores dorsaux; face ventrale des articles cou-
verte de poils très courts et denses; dernier article un peu plus
l court que le précédent, inerme au sommet. Des pores anaux.
Connu seulement de la Haute-Garonne (Saint~Béat).

Geophîlidae 149·
10* genre. NECROPHLOEOPHAGUS Nxawvonr, 1842. '
ÃGeophilus, pro p., Lmcu et auct. Arthronomalus Navvvonr, 1844, pro p.)
Très voisin de Geophilus avec lequel il est ordinairement con-
Èondu.
Tête allongée (fig. 221). Antennes très longues (iig. 222). Zone .
irélabiale avec une aire clypéale petite, poreuse, située en arrière
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Necrophloeophagus longicornis, femelle de 39 mm., à '5»5 p. pattes,
du Jura QSalinsl)l.
lm. 21*9. — ·Mand»ibule gauche, face·dorsa1e. a: condyulle; d: lame pectiuée
de 1’arête dorsale; v: arête ventrale.
lm. 220. -· Forcipules. ch: lignes chitineuses; pf: pleures forcipulaires;
S.I.· sternite du premier segment.
i * 7
le la paire de soies postantennaires (fig. 8). Arête ventrale de la l
nandibule épanouie (fig. 219), cîliée; un condyle articulaire dor-
sal bas (a). Pores métamériques des deuxièmes mâchoires très
approches. Tergite forcipulaire en trapèze allongé, ne recouvrant

]50· Chilopodes
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Nccrophloeophagus longicornls, femelle de 39 mm., à 55 p. pattes,
du.Jura (ISa1ins).
Fm. 221. ——- Extrémité antérieure ·du corps, face ·d0rsale. —
Fm. @22. —- Antenne (au même grossissement quç da figure précédente).
Fm- ??3· —— Labrc. ·

. Gcophîlidae _ 151
que peu les pleurites (fig. 221). Les bords ventraux des pleurites °
sont refoulés latéralement et sont presque parallèles en avant
(pf: fig- 220)-
Pas de structure carpophagienne aux sternites antérieurs.
Ce genre forme un passage des genres précédents au genre
Geophilus, dont il a d’ailleurs tous les autres caractères.
Type : Necrophloeophagus longicornis (LEACH).
Necrophloeophagus longicornis (LEACH, 1814). `
[Fig. 7-8, 219-225.]
(Geophilus longicornis Lmcn, 1814. ? Scolopendra flava DE Gama, 1778.
Arthronomalus longîcornis Nrzwpoxvr, 1844. Geophilus flavus S·1·UX·
Bene, 1871 et auct. suecic; JEANNE1., 192·6.)
Longueur jusqu’à 44 mm. `
Segments pédifères : 41 à 53 (J) et 43 à 57 (9).
Corps élancé, atténué en arrière, à téguments `ponctués, notam-
ment sur la tête et sur le coxosternum forcipulaire. Tête au
moins d’un cinquième plus longue que large (fig. 221). Antennes
très longues (fig. 222), environ cinq fois la largeur de I’écusson
céphalique, à articles deux fois aussi longs que larges, portant
une pilosité longue. Zone prélabiale avec une aire clypéale petite.
circulaire (fig. 7-8), percée de quelques pores; en arrière de la
paire de soies postantennaires sont deux paires de soies (dont `
l’unc sur l’aii·e clypéale) et une soie très écartée de chaque côté. '
Pas de plages lisses en avant du labre.
Pièce médiane du labre avec une rangée de 6 à 8 dents,`dont '
les médianes sont tuberculeuses et la dent de chaque extrémité
est efiilée; pièces latérales nettement circonscrites (fig. 223), por- —
tant chacune une dizaine de lanières larges à la base et brusque-
ment rétrécies au premier tiers. Arête ventrale de la mandibule
fortement épanouie et garnie de cils (v, fig. 219); un condyle
articulaire dorsal large et bas (a). Premières et deuxièmes
mâchoires comme Gallîophilus. Palpes coxaux des premières
Fm. 2*24. —— Griffe forcipulaire, à concavité crênelée.
F10. 2t215. — Extrémité postérieure du corps, face ventrale, avec la patte
terminale droite.

152 Chilopodes·
' mâchoires grêles, palpes fémoraux plus épais. Coxosternum des
` deuxièmes mlâchoires très échancré au bord rostral; écart entre
les pores métamérîques une fois et demie la distance de l’un d’eux
au condyle coxofémoral correspondant; ongle apical long et
robuste. Tergite forcipulaire en trapèze de deux et demie à trois
fois aussi large à la base que long 4(fig. 221); bord caudal environ
une fois et demie le bord rostral; ce dernier est faiblement
échancré et laisse- subsister une fissure entre lui et l’écusson
céphalique. Coxosternum subrectangulaire (fig. 220), presque
aussi long que large, à lignes chitineuses incomplètes (ch), à
bord rostral un peu proéminent,,inerme. Les bords ventraux des
pleurites (pf) sont refoulés latéralement et n’empiètent sur la
face ventrale du coxosternum que dans ses angles postérieurs.
Fémoroïdes longs, le rebord externe représente au moins une
fois et demie la largeur de la base qui, elle-même, est égale au
rebord interne; ce dernier est anguleux. La griffe est forte; son
articulation externe se trouve presque au niveau du sommet de
la tête; sa concavité est finement crénelée, avec une petite nodo-
sité à la base (fig. 224).
Tergites bisillonnés. Sternites avec une gouttière médiane.
Pores ventraux rassemblés en amas, ni déprimés, ni circonscrits,
en avant du bord postérieur de tous les sternites; sur les premiers
segments, ils forment une bande transversale qui, entre le 15° et
le 20°, se divise en deux groupes symétriques, subovales d’abord,
puis subcirculaires. Eupleurium à rangée 3 entière et rangée 4
abrégée. ' .
Prétergite et métatergite du dernier segment pédîfère plus lar-
ges que le métatergite précédent; métatergite long, tronqué-
arrondi. Présternite étranglé au milieu; métasternite en trapèze
très large de base et peu atténué en arrière, sa longueur égalant
o les deux tiers de son bord rostral. Pattes terminales longues et
grêles, à pilosité longue; hanches très peu bombées, abritant 8 à
10 glandes, dont les pores débouchent isolément en une rangée
recouverte par le bord du métasternite; pas de pore écarté vers
Parrière. Griffe apicale fonctionnelle. Des pores anaux. l
Toute la France. Europe. Eventuellement dans les grottes.

Geophîlidae 153
I
11' genre. GEOPHILUS Lmcn, 1814.
(Arthronomalus Nawronr, 1844, pro   Orfnomus ·A·1··rEMs, 1895. Orîno- ·
_ philus Cook, 1895. Soniphilus CHAMBERMN, 1912.)
Tête peu allongée, souvent large et couvrant en majeure partie
Ies forcipules (fig. 226). Zone prélabiale sans aire clypéale (fig. 9).
Pièce médiane du Iabre avec une rangée de dents tuberculeuses
(m, fig. 230), à chaque extrémité de laquelle est parfois une dent
effilée; pièces latérales frangées de lanières. Arête ventrale de la
mandibule généralement pas ou.peu épanouie (fig. 244); le con-
dyle articulaire dorsal est très bas. Premières mâchoires à coxo-
sternum long au milieu, avec ou sans palpes latéraux. Coxoster-
num des deuxièmes m·âchoires à pleurites débordant latéralement
le rebord externe des coxites (fig. 280); l’ongle est tantôt normal, ,
tantôt tuberculeux. Tergite forcipulaire en trapèze plus`0u moins
large (Tf, fig. 226). Pleurites (pf) à bords ventraux plus ou
moins obliques, recouvrant l’angle dorsal du coxosternum forci-
pulaire. Griffe forcipulaire normale, ·à trois faces, avec un chan-
frein le long de l’arête interne. _
Tergites du tronc plus ou moins nettement bisillonnés. Pores
ventraux rassemblés en amas mal circonscrits, non déprimés, de
forme transversale, généralement divisés en arrière du 2()° seg-
ment (fig. 23*6). Un certain nombre de sternites antérieurs pré-
sentent, en arrière du bord rostral, une fossette transversale bien
chitinisée (c, fig. 232), à laquelle correspond une saillie (e') du
bord caudal du sternite qui précède (structure·carpophagienne); ,
cette structure ne manque que chez une espèce, G. pusillus, dont
la présence en France est encore douteuse. Eupleurium à rangée 3
complète et rangée 4 réduite (fig.,249), comme chez Plcur0geo—
philus. Dernier pleurite stîgmatifère toujours séparé du méta-
tergite correspondant.
Prétergite du dernier segment pédifère au moins aussi large
que le métatergite précédent, jan1aîs llanqué de pleurites
(fig. 237); son métatergite est de forme ogivale, plus ou moins
' tronquée-arrondie. Présternite aussi large que les hanches des
pattes terminales; métasternite plus large que long (fig. 228-229,
238, etc.). Pattes terminales de 7 articles; hanches percées de

154 2 Chilopodes
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Geophilus carpophagus.
Fm. 226. -— Extrémité antérieure dn«c0rps, face dorsale, d’une femelle à
4«9 p. pattes des Bas»ses~Pyrénées (\Pau0. b: lame prébasale; Tf: tergite
forcipulaire; pf: pleures forcipulwires.
Fm. 2*27. — Forcipules die olta même femelle, face ventrale. ch.· lignes chiti-
neuses; pf: pleures forcipulaires; S.I: sternite du premier segment;
lc: ·s0n champ poreux. ·
Fm. ¤2128. — Extrémité postérieure, flce ventrale, d’un mâle à 417 p. pattes_ de
Grande-4Bretagne.
Fm. 229. —- Extrémité possténieure, face v·entrale, d’une femelle des Bouches-

awpmzmae ' \"* \ 155
pores isolés, jamais eondensésidans des poches, en nombtoe vama"
ble jamais inférieur à 2+2; une griffe apicale. Gé11éraleme1.`t des
pores anaux. I ix
Type 2 Gcophilus carpophagus LEACH. \<v
Remarque. —— ATTEMS, 1895, a créé le,genre Orînomus
pour une espèce (O. olîgopus : G. pusillus) à laquelle manquent.
les palpes des premières mâchoires et l’ongle des deuxièmes.
mâchoires. Le second caractère n’est qu’apparent, l’ongle étant
remplacé par un tubercule. Au nom créé par A'r·r1aMs, déj·à pré-
occupé, O. F, Coox, 1895, a substitué celui d’O1·inophilus. Cette ,
coupe n’a pas été conservée dans notre système.
1· — Geophilus carpophagus Lmcn, 1814. · ¤
[Fig. 226-232.]
(Geophilus sodalis Bnnosô et Memmrr, 1868. ? G. luridus, Marmzmg 1870.
G. condylogaster LATZEL, 1880. ? G. scduncnsis Faiâs, 1902.)
Longueur jusqu’à 70 mm. '*
Segments pédifères : 47 à 57 (6')' et 49 à 59 (9).
Forme robuste, atténuée aux deux extrémités. Téguments. unis
dorsalement, finement ponctués ventralement. Tête aussi longue
que large, à bords latéraux arqués, à bord postérieur échancré,.
couvrant en majeure partie les forcipules (fig. 226). Antennes
plus de trois fois la largeur de l’écusson céphalique, mais cour--
tes par rapport à la longueur du corps. Zone prélabiale bien
délimitée; pilosité assez abondante, en bande transverse, en
arrière des soies postantennaires. ·.Z
Pièce médiane du labre avec (3) 6 à 8 dents tuberculeuses
(m, fig. 230); environ dix lanières acuminées, divergentes dès lan
baise, aux pièces latérales. Sur l’arête ventrale de la mandibule,.
qui n’est ni épanouie ni ciliée, la lame pectinée se termine par·
quelques dents de plus en plus petites (fig. 231); le condylez
du·Rhône (Abbaye de Ferigouletl, dont la pénultième patte gauche, j,
est anormale. k: champ poreux dwivisé du pénultième sternite; Su: ster-1
nite du dernier segment pédifère, aussi large que les hanches (cf. fig. 200) :;
s: son présternite.

156 Chîlopodes
dorsal (a) n’est pas particulièrement chitinisé. Palpes des pre-
mières mâchoires bien développés. Deuxièmes mâchoires à coxo-
sternum fortement échancré au bord rostral; pilosité des mem-
bres abondante et longue; ongle robuste; pores métamériques
très rapprochés, l’écart entre eux étant à la distance de l’un d’eux ,
au condyle coxofémoral correspondant dans le rapport de 9::7.
Coxosternum forcipulaire (fig. 227) très large (rapport lon-
gueur >< largeur: environ 5::8); bord rostral peu proéminent,
étroit. inerme; lignes chitineuses très écourtées (cli). Griffe à con-
cavité lisse, avec une faible nodosité à la base; bords ventraux
des pleurites (pf) très obliques. Tergite forcipulaire (Tf, fig. 226)
très large à la base (trois fois la longueur), à bord rostral échan-
cré, laissant entrevoir la lame prébasale (b).
Tergites bisillonnés. Eupleurium dépourvu de sclérite 3 ¤. Ster-
nites avec une très faible gouttière longitudinale médiane. Pores
ventraux groupés sur une bande parallèle au bord caudal
(fig. 232); la bande est divisée vers l’arrière du corps; il peut
également exister quelques pores sur les pleurites voisins (pro-
coxa et metacoxa). F ossette carpophagienne (e) étroite, n’occu-
pant pas plus du tiers du bord antérieur du sternite; elle dispa-
rait entre le l5" et le 20° segment.
Présternite du dernier segment pédifère large, étranglé au
milieu, souvent peu découvert (s,,fig. 229); métasternite en tra-
pèze plus large que long (rapport`: environ·5::3), à bords laté- `
raux un peu arqués (fig. 228-229·)·. Pattes terminales médiocre-
ment longues, généralement contractées dans la mort; hanches
peu bombées, plus divergentes chez le mâle que chez la femelle,
abritant de 3 à 9 glandes, dont les pores s’ouvrent en une rangée
sous le bord du sternite; pas de pore isolé en arrière ni de pores
dorsaux. Griffe apicale fonctionnelle, forte. Des pores anaux
petits. '
Toute la France; Corse. Europe; Afrique du Nord.
Remarque. —— On admet comme synonyme le G. sodalis
Bnnosô et ÃIEINERT, redécrit par LATZEL sous le nom de G. condy-
logaster, bien que ces auteurs s’accordent pour nier l’existence
de pores anaux à leurs individus.
De même FAÉS a décrit, sous le nom de :
Geophilus sedunensis FAÉS, 1902, une espèce qui paraît iden-

Geophizzdae 157
tique à celle de L1-mon, mais qui n’aurait que 4 pores (dont
3 petits) aux hanches terminales et pas de pores anaux. Nos indi-
vidus des Alpes-Maritimes, qui ont constamment un nombre de
pores coxaux peu élevé (3 à 5), ont cependant de petits pores
anaux. — ·Ces divergences d’0pinion résultent évidemment de ce
que ces pores sont parfois peu distincts. `
2· — Geophilus electricus (LINNÉ, 1758). ·
[Fig. 233-238.]
(Scolopendra eleclrîca LINNÉ, 1758. Geophïlns sudetîcus HAASE, 1880.)
Longueur jusqu’à 45 mm.. .
Segments pédifères : 65 à 69 (cî`) et 67 à 71 (9).
. ·Corps étroit, à bords presque parallèles. Téguments unis; pilo-
sité assez courte. Tête un peu plus longue que large (rapport:
15::13), en ellipse tronquée aux deux extrémités; bord caudal
rectiligne. Antennes assez longues, quatre fois la largeur de
l’écusson céphalique. Zone prélabiale à pilosité rare, soit une
paire de soies et une rangée de 6 soies en arrière de la paire
postantennaire. Pas d’aire clypéale, ni de plages lisses en avant
du labre.
Labre avec au moins deux dents tuberculeuses au milieu et,
de chaque côté, environ 10 à 12 lanières acuminées, divergentes
dès la base; les pièces latérales ne paraissent être limitées en
avant que par la réticulation de la zone prélabiale. Arête ventrale
de la mandibule un peu épanouie et ciliée (v, fig. 233); condyle
dorsal peu saillant et pas particulièrement chitinisé. Palpes des
premières mâchoires longs (fig. 234). Ongle apical des deuxièmes
mâchoires robuste, aigu; l’écart entre les pores métamériques est
environ une fois et demie la distance d’un pore au condyle coxo-
fémoral correspondant. Coxosternum forcipulaire plus large que _
long (rapport : 4::3); bord rostral assez large, inerme (fig. 235);
lignes chitineuses (ch) rejoignant les condyles; les bords ven-
traux des pleurites sont médiocrement convergents, mais nulle
part parallèles. Les—trois premiers articles des télopodites sont
inermes intérieurement; la griffe a sa concavité lisse et une
petite dent aiguë à la base. Tergite forcipulaire large et assez
. court; la lame prébasale n’est pas visible.

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’ ' - ~ 236
' " " Geophîlus carpophagus.
Flo. 230. -- Labre d’un mâle à 53 p. pattes de Monaco. m: pièce médianex
Flo. 231. -— Mandibule d’une femelle du Vaucluse (Avignon), face dorsale,
a: condyle; v: arête ventrale.
Fm. 23*2. —-· Sternites ·des segments 8* et 9° d’1me femelle à 49 p. pattes des
Basses-Pyrénées QPau). e: iossette carpophagîenne; e'; tubercule du bord!
caudal.
i _ 2
' Geophilus electricus, mâle à 64} p. pattes de Seine-et—Oîse
Qforêt de Carnelnle).
Fm. 233. —— «Man·dibule. v: arête ventrale.
Fm. 234. -- Mâchoires de la première paire et de la deuxième, face ventrale,
Fm. *235. —— Forcîpules. ch: lignes chitineuses complètes.
Fm. 236. —— Sternîte du 15e segment, avec sa fossette carpophagienne, e, et
champ poreux du 2\6¤° sternîte divisé. .
Fu;. 237. —- Extrémité postérieure du corps et pattes terminales, face dor-
sale. d: pores dorsaux.
Fm. 238.- Extrémité postérieure du corps, face ventrale. (,Les segments.
terminaux sont évagânés accidentellement.) _ U

I iieophîlidaè 159
·’l‘ergites du tronc bisillonnés. Sternites avec trois impressions
longitudinales en avant, et une seule' en arrière du corps. Les
pores ventraux, nombreux, sont groupés en ellipses ou en losan-
ges transversaux, occupant une plage lisse, en dehors et en
arrière de laqueIle.sont deux plages arrondies, symétriques, plus
petites et non poreuses; les amas se divisent aux environs du
25 sternite (fig. 236). On observe parfois aussi de rares pores
isolés, disséminés sur le pourtour du sternite. Une douzaine des
sternites antérieurs (du 8* au 20* environ) ont près du bord anté-
rieur une fossette carpophagienne très large (e), occupant les
cinq septièmes de la largeur du sternite (28).
Métasternite du segment terminal en trapèze, dont la longueur
égale les deux tiers de la largeur de base, qui est elle-même
double de la largeur au bord caudal. Pattes terminales assez lon-
gues, épaissies chez le mâle (fig. 237); hanches médiocrement
bombées, ayant une rangée de pores en fer-à~cheva1 sur le pour-
tour de sa base; environ quatre pores s’ouvrent dorsalement
(d, fig. 237) et 6 ou 8 ventralement (fig. 238); le dernier de ceux-ci
est écarté des autres vers l’arrière et entièrement à découvert, ’
les autres étant plus ou moins recouverts par le sternite. Une
griffe apicale fonctionnelle. Des pores anaux. , " ·
Forme des forêts de la,France septentrionale, atteignant le plateau
central et même la Montagne Noire; signalée dans les·Pyrénées arié-
geoises. Grande-Bretagne; Europe septentrionale.
3- — Geophilus proximus C- KGCH. 1847- f- ‘
[·Fig. 239-242.]
(? Gcophîlus impressus ·C. Kocn, 1847. ? Geophîlus palustris C. Kocn,
1863. ? Geophilus alpinus ·MErNEn·r, 1870 [29].)
Longueur jusqu’à 35 mm. · ,
Segments pédifères : 45 à 51 (J) et 45 à 55 (9).
(‘28') Une var. alpestrîs Vaux-xœrr, 1895, de Salzbourg, a des amas poreux
plus larges et des fossettes carpophagiennes occupant toute la largeur du
sternite.
(*29) Il règne encore un .peu d’incertitude au sujet de cette espèce que
. Vum-xœ1=F :1 cru devoir confondre avec G. însculptus A·r·rsMs, Nous avons
mdopté comme type de proximus celui décrit par CHALANDE, 1909, sur un
individu de Brandebourg, et dont nous reproduisons les indications.

160 Chilopodes
_ Comme pyrenaicus, dont il diffère sur les points suivants 2
La pièce médiane du labre est unidentée (lig. 239). Les franges
latérales sont espacées à la base et rétrécies brusquement à
mi-hauteur (fig. 240).
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  241
4 Geophilus proximus, du Brandehourg (d’apx·ès Cm.x.ANnE).
Fra. 2•3l9. —— Labre.
,F1o.·’240. ——- Lanières ·d»u labre, très grossies.
Fm. 241. — Sternite.
Fm. 242. — Dernier segment pédifère, face ventrale.
Les champs poreux sont losangiques et mal délimités aux
angles latéraux, qui restent plus éloignés des côtés du sternite
(fig. 241).
Les champs poreux disparaissent brusquement sans se dédou-
bler. Le 16* segment porte un champ poreux de la dimension des
précédents; le 1'l' ne porte plus qu`un très petit champ de 4 à 5
pores situé sur la partie médiane; les segments suivants ne pré-
sentent plus trace de pores. `
Le champ poreux du premier sternite est formé d’un nombre
de p0res·beaucoup plus élevé (une vingtaine) que chez G. pyre-
naicus. Il est complètemedt entouré de forte réticulation.
Le champ poreux du deuxième sternite est ovale, il n’a donc
· pas la forme de ceux des segments suivants.
La partie médiane des sternites estparcourue par une large.
bande longitudinale de forte réticulationz

Geoplzîlidac fôi ·
·Les pores des hanches des pattes terminales sont localisés sous
les bords latéraux du sternite (fig. 2·42).
France septentrionale (trouvé len Seine-Inférieure par M. H. GADEAU
ma KEnv11.LE). Europe septentrionale.
4· — Geophilus pyrenaicus CHALANDE, 1909·
[Fig. 243-250.]
(Gcophîlus pyrenaeus JEANNEL, 1926.) _ `
Longueur jusqu’à 30 mm. \
Segments pédifères : 45 à 49 (J) et 49 à 69 (9).
Corps peu atténué en avant. Téguments unis, sans ponctua-
tions, à pilosité éparse. Tête à peine plus longue que large. Anten-
nes courtes, environ deux fois et demie aussi longues que la tête,
à articles plus longs que larges. Zone prélabiale avec deux paires
de soies en arrière de la paire postantennaire; à la base de la
paire intermédiaire est un petit espace circulaire plâle, à réticu-
lation obsolète, qu’on peut interpréter comme une aire clypéale
rudimentaire.
` Trois dents tuberculeuses à la pièce médiane du labre et une
douzaine de lanières aux pièces latérales (fig. 243); ces lanières,
larges et contîguës à la base, sont graduellement atténuées à
partir du 2* tiers et grêles dans le tiers apical. Arête ventrale de
la mandibule peu saillante, largement arrondie, ciliée au voisi-
nage du sommet (fig. 244); condyle dorsal en forme de crête chi-
tinisée allongée (a). Palpes des premières mâchoires (h, fig. 245)
bien développés, surtout les palpes fémoraux, et hérissés de
papilles à l’extrémité. Pores métamériques des deuxièmes mâchoi-
res assez rapprocl1és, l’écart entre eux est à la distance du condyle
correspondant dans le rapport de 10::7; ongle long et droit.
Coxosternum forcîpulaire large et court (rapport : 3::2); son bord
rostral est étroit, inerme (fig. 246); les lignes chitineuses sont
peu abrégées. Les bords ventraux des pleurites, refoulés latérale-
ment, sont néanmoins convergents. Premier article court et large,
son rebord interne est inerme, comme aussi celui des deux arti-
cles suivants; griffe à concavité lisse, avec une dent rudimen-
taire à la base (fig. 247). Tergite forcîpulaire très large, à bords
latéraux arqués.
. — · T • 1*2

162 ` Chîlopodes
Tergites bisillonnés. La rangée 3 de l’eupleurium est complète.
· Sternites antérieurs avec trois rainures vagues; premier sternite
à grosse réticulation limitée au tiers postérieur. Tous les sternites
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· 249 245
Geophilus pyrenaicus, femelle à 47 p. pattes de ala l—laut·e—»Gar0nne
(forêt de la Seoubol.
Fm. 243·. -— Labre.
Fia. 244. —-—- Mandibule gauche, face ventrale. a: condyle vu par transpa-
rence; v: arête ventrale.
Fm. 245. —— Mâchoires de la première paire et de la deuxième paire, face
ventrale. h: palpes. ·
Fm. 246. —— Furcipules.
Fm. 2·4'7. — Griffe forcipulaîre à concavité tinerme, face ventrale.
Fm. 2*48. — Sternite du 8* segment. et fossette carpophagienne.
Fm. 249. — Sternite du 31* segment, avec son eupxbeurîum de type géophilien.
Fm. 25•0. - Extrémité postérieure du \corps, face ventrale.

Geophîlidae :l63
sauf le dernier, présentent des amas de pores; au premier seg-
ment, l’amas est de 3 ou 4 pores, groupés à la limite d’un espace
lisse qui occupe presque toute la largeur du sternite, ou bien
englobés dans la réticulation (fig. 246); dès le deuxième, cet
espace lisse est partagé en trois plages, comme chez G. electrîcus;
la plage antérieure est limitée par la réticulation (fig. 248) et
l’amas de pores qu’elle porte est subtriangulaire à pointe posté-
rieure; au delà du 17’ environ, la plage poreuse n’est plus circon-
scrite, puis l’amas se divise et, sur le pénultième sternite (fig. 250),
chaque amas ne compte plus que 2 ou 3 pores (30). Fossette
carpophagienne large, occupant les deux tiers du bord antérieur _
des steruites (e, fig. 248); elle disparaît aux environs du 17° seg-
111ent.
Métasternite du dernier segment pédifère en trapèze à bords
très convergents, sa longueur étant un peu plus de la moitié de
la largeur de base qui, elle—même, est plus du double de la tron-
cature caudale (fig. 250)·. Pattes terminales assez longues, épais-
sies chez le m·âle. Hanches relativement courtes et médiocrement
bombées, percées sur leur face ventrale seulement de 5 à 7 pores,
dont trois, disposés sur une ligne courbe, s’ouvrent à découvert
à une certaine distance en dehors des autres, qui sont recouverts
par les bords du sternite; le pore postérieur, qui est le plus gros,
est rapproché de la pointe de la hanche. Griffe apicale fonction-
nelle, longue et fine. Des pores anaux.
Pyr-énées; Montagne Noire; Puy—de-Dôme.
5. — Geophilus Chalandeî BROLEMANN, 1909.
[Fig. 251-254.] '
Longueur jusqu’à 44 mm.
Segments pédifères : 59 (6) et 61 à 71 (9).
Forme très voisine de G. pyrenaîcus, dont elle se différencie
par les structures suivantes :
Corps de dimensions plus grandes, formé d’un plus grand nom-
(30) La forme de l’amas poreux et I»e nombre des pores qui l·e composent
sont sujets à variations vindividueuleles, mais la drisposition des plages se
retrouve semblable chez les espèoes suivantes du genre Geophîlus.

pm Chîlopodes .
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` Geophilut Chalandeî, femelle de Melmm., à 161 p. pattes,'
' Ã ' des Basses«Pyré11ées (Laruns).
Flu. |25l. — Extrémité antérieure du corps, face dorsale. b: lame prébasale.
Fm. 25*2. —_Eg&t1·émité postêriepre du corps, face dorsale.
Fin.   `—-L La même préparation, fa'ce ventrale. ' ‘ · · .
F1¤E2*54: -—— G1·îi`l7e`f01~cîphl2ti`re à coucavîîé crémelée; 1*. ‘ ‘ · · · .

Geophîlidaïe · 165
bre de segments, atténué en arrière seulement. Ecusson cépha-
lique un peu plus allongé, laissant parfois la lame prébasale à
découvert (fig. 251). _
La concavité de la griffe forcipulaire est 'finement créneléc
(fig. 254), les incisures étant nombreuses (une vingtaine au
moins) et rapprochées, et les dentelures petites (r).
La réticulation du premier sternite est ordinairement l’inverse
de ce que nous avons vu chez G.` pyrenaicus; c’est~à—dire qu’elle
envahit les deux tiers antérieurs du sternite. Les amas poreux
sont plus grands et plus fournis. ' t
Les hanches des pattes terminales (fig. 253) ont un nombre de
pores généralement plus élevé (11 à 15); de ce nombre, 5 ou 6
sont dissimulés sous le bord du sternite, tous les autres s’0uvrant
à découvert sur la face ventrale de la hanche. subsériés en deux
‘ files longitudinales plus ou moins régulières. ·
Les autres organes, notamment les pièces buccales, sont sem-
blables dans les deux formes. ' _
Forêts de hêtres de la chaine pynénèenne; Cantal. ,
. 6.`—- Geophilus Osquidatum Bnonemmx, 1909.
· · [Fig. 255-260.] ` ""'
Longueur jusqu’à 27 mm. _ —. _
Segments pédifères 2 51 à 53 (J) et`53 à 59 (9). .
Corps à bords parallèles, atténué seulement en arrière. Tête à '
ponctuations clairsemées, un peu plus longue que large (rapport:
7::6). Zone prélabialeavec ou sans plages claires en arrière des
soies postantennaires. · -
Pièce médiane du labre avec quatre dents (fig. 255); elles peu-
vent être toutes tuberculeuses, ou bien les deux externes peuvent
être effilées en lanières; exceptionnellement (Puy-de:Dôme)
7 dents. Pièces latérales avec 7 à 10 lanières en contact à la
base seulement, rapidement atténuées dans le tiers basal et grêles
au delà. Mandibule comme G. pyrenaicus. Palpes coxaux des
premières mâchoires grêles, plus ou moins réduits; palpes fémog
raux larges, en demileroissant (fig. 256). Coxosternum des deuxiè-
mes mâchoires à bord rostralïprofondément échancré;·pox·es

156 Chilopodes i
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·;— Geophilus Osquidatum.
Fm. 255. — Labre d’unc femelle de 1*8 mm., à ¤5*3 ‘ p. pattes, du Cantal
(lLi0·1·an0.
Fm. 256. —-· :Mâch0îrcs dela première paire et de la deuxième paire, face v«en·

Geophîlîdac 167
` E
métamériques (0) rapprochés, l’écart étant environ une fois et
_ quart la distance d’un pore au condyle coxofémoral correspon-
dant (z); ongle apical long et fort. Coxosternum forcîpulaire à
bord rostral peu proéminent, inerme; lignes chitineuses abrégées;
bords ventraux des pleurites faiblement convergents; articles _
inermes au rebord interne; griffe avec une petite nodosité à la
base; la concavité est-crénelée, les incisures étant rapprochées
et les dentelures irrégulières et nombreuses (une trentaine)
(r, fig. 257).
Sternites comme pytcnaïcus, avec des amas poreux peu four-
nis et des fossettes carpophagiennes n’occupant guère que les
deux tiers du bord antérieur (fig. 260).
Présternite du dernier segment pédifère très large (s, fig. 258);
métasternite trapézoïdal, la longueur est à la largeur de base
environ comme 4::7 chez la femelle (un peu plus long chez le
mâle) (fig. 258-259). Hanches des pattes terminales percées de
2+2 ou 3+3 gros pores, tous dissimulés sous le bord du méta- _
sternite; pas de pore isolé en arrière; pas de pores dorsaux.
Griffe apîcale normale, relativement longue et grêle. Deux gros
pores anaux.
·Pyrénées occidentales, de préférence dans les parties peu élevées
(Pau, Arudy, Lourdes); Tarn; Cantal; Puy-de-Dôme; Seîne—Inférieure.
7. —-· Goophîlug Joyeuxi LÉGER et DUBOSCO, 1903.
[Fig. 261-263.] ·
Longueur jusqu’à 22 mm.
Segments pédifères : 49 à 51 [67] (<3‘)‘ et 57 (9)*.
Espèce voisine de la précédente, de taille plus réduite, tête un
peu plus large que longue (rapport`: 10::9). Antennes longues
au·moins quatre fois la tête.
trale. de la même femelle. o: pore métamérique; z: convdyle articulaire
coxofémoral.
Fm. I257. -— Slrîffe forcipulaire gauchle à concavité crénelée, reface ventrale,
de la femelle type à 57 p. pattes des 1Basses~Pyrénées (Arudy).
Fm. 2*58. ——- Extrémité postérieure, face ventra.l·e, d’un mâle à *56 p. pattes
des Hautes-Pyrénées (Calypso'), d·ont la patte terminale droite, j, est
anormale. s: présternite du dernier segment pédifère. —
Fm. 2*59. — Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle de 19 mm.,
à 5/9 p· pattes, de Seine-Inférieure (Gwaw ve Keavxnw 1eg·)· ··

168 Chilopodes
Labre avec 9 à 10 dents tuberculeuses au·centre et 6 à 7 laniè-
res de part et d’autre; Palpes des premières mâchoires plutôt
grêles, à papilles allongées; palpe coxal très réduit. Ongledes
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~ Geophilus Osquidatum.
Fm. 260. —— Sternitc du 7* segment du mâle de 18 mm., à 53 p. pattes, du
Cantal Qhioran). e : fo·ssette carpophagienne.
. Geophilus Joyeuœi, mâle typve de Corse QVi·zzav0na).
Fm. 261. —— Sternite du 5** segment et bord~r0s·tral du 6* sternite. e; fossette
carpophagienne.
Fm. 2162. — Griffe forcipulalre à concavitê crénelée, r, face ventrale.
Fm. 2643. ——- Extrémité postérieure du corps, face ventrale.
deuxièmes mâchoires long et fort. Forcipules comme G. Osqui-
datum, à lignes chitineuses abrégées et pleurîtes repoussés laté-
ralement; la griffe est crénelée dans sa concavité, contrairement
au dire des auteurs, mais les incisures sont très peu nombreuses

Gcophilidae 15§‘
(une dizaine) et espacées (r, fig. 262), ce qui permet de recon- `
naître aisément cette espèce de la précédente.
Sternites antérieurs (fig. 261) avec un champ poreux entier
jusqu’au 19' segment et une fosette carpophagienne (e) plutôt
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264   Wi 269
Geophilus algarum.
Fig. 2¤64 à 268 empruntées à la femelnle type à 57 p. pattes d·e la Manche
(grande île Chausey). [GADEAU DE Knnvinua 1eg.].
Fm. 264. — Moitié droite des mâchoires de la première parire, ml, et article
terminal de la deuxième mâchoire droite, m Il, face dorsale.
Fm. 2165. — Griffe forcipulaire droite à co-ncavité crénelée, r, face ventrale.
Fm. *266. - Forcipules à lignes chiyineuses abrégées.
Fm. 2¤67. — Sternite du 8· segment. c: fossette carpophagienne.
Fm. 268. — Extrémité postérieure du corps, face dorsale. st: dernier sclérite
stigmatifère séparé du pénultiéme tergite.
Fm. 269. — Mandiibwlle droite, face dorsale, d’une Femelle de \2i3 mm., à 57 p.
pattes, de Loire—Inférieure ûltiriac) [ALLUAUD leg.].
étroite, n’0ccupant guère que la moitié de la largeur du sternite.
Dernier segment pédifère comme G. Osquidalum. Hanches.des
pattes terminales avec 4+4 (ou.3+4) pores dissimulés sous leS

170 ` Chilopodes
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Geophilus ulgarum.
Fm. ®7~(). — Extrémité postérieure du corps, face ventrale, ·d’u11e femelle de
23 mm., à 57 p. pattes, de Loire-Inférieure (Pirîacl. v, v: pores ventraux;
df pOI'€ *dOI'S3.1 VU. PET tI‘H·H«SpHI`€XlCB·

Geophilidac 171 `
bords du métasternite (fig. 263); pas de pores dorsaux; télopo-
dites épaissis et densément velus chez le mâle; ongle apical fort.
. Deux gros pores anaux. ·
Corse; Alpes-Maritimes (Cap d’Antibes). Nous possédons d’Arles-sur-
Tech (Pyrénées-Orientales) un petit mâle- qui présente les mêmes
caractères, mais qui compte 67 paires de pattes.
8. -— Ggophilug glggrum BRox.EMANN, 1909. `
· [Fig. 264-270.]
Longueur jusqu’à 3"5 mm.
Segments pédifères : 53 (cl`) et 53 à 59 (9)*.
Corps grêle à bords parallèles, faiblement atténué en arrière.
Tête de peu plus longue que large (rapport: 13::11); la lame]
prébasale n’est généralement pas visible. Antennes longues, au
moins quatre fois la largeur de I’écusson céphalique, à articles
allongés. Zone prélabiale avec deux paires de soies en arrière de
la paire postantennaire et deux espaces clairs géminés à la base
de la paire intermédiaire.
Labre avec deux dents tuberculeuses au centre et, de part et
d’autre, 6 à 7 lanières semblables à celles de G. Osquîdatum.
Palpes des premières mâchoires comme chez cette même espèce
(m I, fig. 264). Coxosternum des deuxièmes mâchoires peu pro-
fondément échancré au bord rostral; l’écart des pores métamé-
riques est presque double de la distance d’un porc au condyle
coxofémoral correspondant; ongle apical long et acéré (m II,
fig. 264). Coxosternum forcipulaire court et large (rapport :
5::6,5), à bord rostral peu proéminent, inerme (fig. 266); lignes
chitineuses abrégées; bords ventraux des pleurites bien conver-
gents, Griffe à concavité crénelée, découpée par des incisures peu
nombreuses (8 à 12) et espacées (r, fig. 265).
Gcophîlus algarum, var. decipîens, de la Manche (Coutances).
Fxo. 271. — Labre d’une femelle de 17 mm., à 57 p. pattes.
Fm. 272. - Extrémité antérieure, face dorsale, de la même femelle. _
Fm. ‘27¤3. — Extrémité postérieure, face venitrale, de la même femelle. (Tous
les pores sont ventraux.)
Fm. 2*74. -— Extrémité postérieure, face dorsale, d’une autre femelle de
17 mm., à ·55 p. pattes, de même provenance. d: pore dorsal asymétrique;
v: pores ventraux vus par transparence.

172` Chilopodes
Tergites bisillonnés. Sternites à champs poreux comme G. pyre-
naicus, divisés à partir du 18* segment environ. Fossette carpo-
phagienne jusqu’au 17* segment environ, occupant à peu près les
deux tiers du bord rostral du sternite (e, fig. 267).
Métasternite du dernier segment pédifère en trapèze plus ou ·
moins long, très large de base ·(rapport : 3::5 ou 3::5,6), à bords
latéraux fortement convergents, le bord caudal étant au bord
rostral dans le rapport `de 1::2,7. Pattes terminales. médiocres.
Hanches peu bombées (9), percées de 4+4 pores; l’un des pores
est situé dorsalement sous l’angle rostral du métatergite (fig. 268); .
p un autre pore, le plus petit, s’ouvre à la base antérieure de la
hanche et n’est visible que par transparence, mais est plus appa-
rent sur la face ventrale; les deux autres s’ouvrent à côté l’un de
l’autre sous le bord du métasternite et non loin de son angle
caudal (v, fig. 2·7(l·)‘. Dernier article long, pourvu d’une griffe
courte et large de base, conique. Des pores anaux petits.
Manche (grande île Chausey [type], Pont de la Roque); Loire-
Inférieure (Piriac); «Charente—Infé1·îeure (Fouras).
Remarque. -— Des deux individus recueillis au Pont—de-
la-Roque (Manche) par M. le professeur 0. Dunosco, l’un n’a de
pore coxal dorsal que d’un côté, l’autre n’en a d’aucun côté
(fig. 273-274). Ils se rattachent pourtant incontestablemenïau
G. algarum par Ia conformation de leur griffe forcipulaire et de
la griffe apicale des pattes terminales. Ils constitueront la variété
decîpiens, n. var. [Fig. 271-274.]
9· -— Geophilus fucorum BROLEMANN, 1909-
[Fig. 275-278.] ~
Longueur jusqu’·à 29 mm. `
Segments pédifères : 49 à 53 (8) et 53 à 55 (9).
Corps élancé, à bords parallèles, atténué seulement en arrièreî
• Tête aussi longue ou de peu plus longue que large (rapport:
9::8 ou 7::6), à bords latéraux subrectilignes et convergents en
avant. Antennes longues, de quatre à cinq fois la largeur de
l’écusson céphalique, à articles allongés. Zone prélabiale avec

Geophîlidae 173
deux paires de soies en arrière de la paire postantennaire et sans
plages claires caractérisées.
Pièce médiane du labre avec 5 à 7 dents, dont au moins les
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Geophilus fucorum.
Fm. 27*5. — Lnbre d’une femelle à 56 p. pattes des Alpes-Maritimes (île
Saint·Honorat)I
Fm. 276. —- Miàchoires de la première paire et de la deuxième, face ventralc,
d’une femelle de 212 mnm., à 53 p. pattes, des Alp·es-Maritimes (Cannes-
Croisette'). h: palpes maxillaircs; 0: porc métamêrique; 2: eondyle articu-
laire coxofémoral.
Fm. *277. —- .Stern·i«te du 9* segment de là même feme«l·le. e: fossette carpo-
phagienne.
Fm.I2l78. — Extrémité postérieure du corps, face ·ventrale, de la même
femelle. `
trois médianes sont tuberculeuses (fig. 275), la dent externe pou-
vant être etiilée; pièces latérales portant environ 5 lanières non `
contiguës à la base, mais conformées comme chez G- Osquîdatum.
Arête ventrale de la mandibule non épanouie. Palpes coxaux

174 Chilopodes
des premières mâchoires très réduits; palpes fémoraux grands
(h, fig. 276). Coxosternum des deuxièmes mâchoires échancré peu
profondément mais largement au bord rostral; l’écart des pores
métamériques (0) est à la distance de l’un d’eux au condyle
correspondant (z) dans le rapport de 5::3; ongle grêle, long et
acéré. Coxosternum forcipulaire large par 1·app0rt à sa longueur
(comme 5: :4); bord rostral peu proéminent, inerme; lignes chiti-
neuses abrégées; bords ventraux des pleurites fortement repous-
sés latéralement et presque parallèles dans les deux tiers anté-
' rîeurs; rebord interne des trois premiers articles inerme; griffe
avec une petite dent à la base et avec la concavité découpée par ‘
12 ou 14 incisures assez espacées.
Sternites avec des champs poreux conformes comme chez
G. pyrenuîcus, entiers jusqu’au 15’ segment environ (fig. 277),
divisés ensuite. La fossette carpophagienne (c) n’est pas bien
caractérisée; elle est ~plutôt étroite, n’occupant généralement
guère plus de la moitié, parfois pourtant les deux tiers du bord
du sternite.
Prétergite et métatergite du dernier segment pédifère assez lar-
ges; ce dernier est arrondi en arrière. Métasternite large et court
(rapport : 3::2, ou même plus court), à, bords latéraux peu con-
vergents (fig. 278). Hanches des pattes terminales peu bombées,
avec 3+.3 pores, dont deux gros sous les bords du sternite et un
petit isolé en arrière des autres et à découvert. Griffe apicale
rudimentaire.
Littoral des Alpes-Maritimes; Banyuls-sur-Mer. Vit sur les grèves et
dans les cordons de varech battus par les vagues.
En Algérie (La Pérouse), ‘M. le Professeur SEURAT a trouvé une
race du G. fucorum (subsp. Seumiî BRoL., 1924) qui diffère prin-
cipalement par le nombre des pores des hanches terminales; on
en trouve 4-}-4 gros sous les bords latéraux du sternite et parfois
un très petit en avant, mais pas de pore isolé en arrière. Le coxo-
sternum forcipulaire est un peu plus large et les pleurites un
peu plus convergents. L’ongle apical des pattes terminales est nul
chez le mâle, rudimentaire chez la femelle. Les autres structures
comme chez le type.

(`leophîlîdae 175
10. — Geophilus inseulptus ATTEMS» 1895-
[Fig. 279-283.]
Longueur jusqu’à 30 mm. ·
Segments pédifères : 43 à 47 (cl') et 47 à 63 (9). '
Corps grêle, un peu atténué en avant. Téguments unis, sans
ponctuations. lPilosité abondante, longue surtout sur les derniers
segments. Tête petite, aussi longue ou de pe/u plus longue que
large, subrectangulaire, un peu plus étroite en arrière qu’en
avant, à bord caudal rectiligne. Antennes trois fois et demie à
quatre fois la largeur de l’écuss0n céphalique, faiblement moni-
liformes. Zone prélabiale bien délimitée, sans trace d’aire cly-
péale; en arrière·des soies postantennaires est une paire de
grandes soies, suivie d’une paire de soies plus petites.
Labre avec 5 dents tuhereuleuses à la pièce médiane et environ
7 lanières à chacune des pièces latérales (fig. 279); ces lanières
sont longues, non contiguës et graduellement rétrécîes depuis la
base. Arête ventrale des mandibules non épanouie, tombant pres-
que paralllement ·à l’arête dorsale; condyle articulaire peu déve-
loppé, comme chez les autres espèces du genre. Coxosternum des
premières mâchoires long au milieu; les palpes font défaut, le
rebord externe des articles étant simplement rabattu dorsale-
ment (m I, fig. 283); l’article basal du membre (fémoroïde) est
très long en dehors, ce qui a pour effet de faire verser en dedans
l’article apical (fig. 280), dont l’axe se trouve converger fortement
` avec celui de l’article opposé (M). Coxosternum des deuxièmes
mlâchoires à bord rostral large, échancré en angle rentrant; l’on-
gle apical fait place à un tubercule un peu plus long que large,
surmonté d’une quille sensorielle minuscule (y, fig. 283). L’écart
des pores métamériques est environ deux fois la distance de l’un
d’eux au condyle coxofémoral correspondant. Coxosternum for-
cipulaire large et court (rapport : environ 3::2), à bord rostral
inerme; lignes chitineuses abrégées; les pleurites sont repoussés
latéralement, leurs bords ventraux étant néanmoins bien conver-
gents. Membres trapus; fémoroïde court et très large, inerme
intérieurement, comme aussi les deux articles suivants; griffe à
(31) (Pest par erreur que Arrems attribue des palpes à son type. _

176 Chilopoales
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Geophilus insculptus, mâle de 2*6 mm., à 47 p. patbes,
- du Tarn ¢QArf0ns).
Fm. 27*9. —— Labre.
Fm. 280. --«Mâch0i1·es de la première paire, m I, et de la deuxième paire,
face ventrale. 0: pore métamérîque; z: condyle articulaire coxofémoral.
Fm. 281. —- Sternîte du 15* segment. e: fossette carpephagienne.
F1G.282. -— Extrémité postérieure du corps, face ventrale. ï: pore coxa·I
écarté ·du groupe. · . · · ·

Geophîlîdae 177 `
concavité lisse et avec une petite dent à la base. Tergite forcipu-
laire large, à bords faiblement arqués; lame prébasale peu ou pas
apparente.
Tergites bisillonnés. Eupleurium avec un pleurite 3 ¤. Sternites
avec 1 à 3 rainures, comme chez G. electricus. Les pores sont
réunis en amas, occupant le centre d’un espace lisse en fuseau
transverse, jusqu’au 19* ou 20" segment (fig. 281); à partir de ce
point il se divise en deux groupes symétriques de plus en plus
petits vers l’arrière; en même temps les soies principales devien-
nent de plus en plus longues. Lafossette carpophagienne (c) est
à peu près aussi large que le sternite; elle disparaît à partir du
1·8· ou 20* segment.
Métatergite du dernier segment pédifère en ogive. Métasternite
` en trapèze près de deux fois aussi large à la base que long (rap-
port : 9::5) chez le mâle (fig. 282); plus allongé chez la femelle.
Pattes terminales longues, épaissies chez le mâle. Les pores des _
· hanches, au nombre de 5 à 7 tous ventraux, s’0uvrent en une
rangée et rapprochés les uns des autres, sous le bord latéral du
métasternite; un autre pore (i, fig. 282), écarté des autres vers
l’arrîèrc, s’ouvre à découvert non loin de la pointe de la hanche.
L’article apical est muni d’une griffe fonctionnelle. La face ven-
trale des articles 2 à 5 ou 6 est couverte de crins tnès courts et
très nombreux. Des pores anaux. '
Toute la France, mais beaucoup plus commun dans l’Est et le Midi,
où il remplace le G. proxîmus. Europe, surtout méridionale.
Geophilus insculptus, subsp. debilis, nov. [Fîg· 284-285.] ‘
Dans les Alpes·Maritimes ·(Cannes; Cap d’Antibes), on trouve
des individus grêles, pâles, de taille moindre (jusqu’à 21,50 mm.),
ayant 49 (cf) et 51 à 53 (9) segments pédifères, auxquels manque
· I Geophilus însculptus. I
Fm. 2•8P3. -· M0i·tié droite des mâchoires derla première paire, m I, et article
terminal de la mâchoire de la deuxième paire, m II, face ventrale, du
mâle à 47 p. pattes du Tarn (Arfons).
Geophilus insculplus dcbilis, mâle de 1>9,5¤01 mm., à 49 p. pattes,
des Alpes-Maritimes (Le Cannet de Cannes).
Fm. *284. —— Griffe forci·pu1laire à concavité unie.
Fm. 285. —- Extrémité postérieure du corps, face venrtrale, sans pore isolé.
· _ J 13

178 Chilopoales .
constamment le p0i·e isolé des hanches
‘ 4 "`: " ') terminales qu’on connaît au type (fig.
` ; , ( 285); les 4+4 ou 5+5 pores coxaux
L Ã ' sont tous rapprochés les uns des autres
— ' « · sous le bord latéral du sternite·
*1 ° U · ·
288 e' 11 - Geoph11us Gavoyi CHALANDE, 1910..
W I , ' [Fig. 286-290.] _
/ (Geophilus lruncorum CEALANDE, 1888, nec :
U Maman?. Gwphilns gracilis Cuaiamoa, 1888,
.   » pro p., et 1892, nec : MEINERT.)
x _   ' Longueurjusquà 30 mm.
_ .` 287} ' Segments pédifères : 39 à 43 (J) et 41
à 45 (9) [voir f. elongata],
\l°`î—~· ‘ , Forme voisine de la précédente, élancée.
` ~ Téguments lisses, brillants, à pilosité mé-
‘ _ ' , diocre et clairsemée, Tête subrectangu-
\ . _ / laire aussi large ou à peine plus large que
. . \> longue, à bords latéraux faiblement ar-
qués,tronquée en arrière (fig. 286). Anten;
‘ ` nes environ trois fois et demie aussi lon-
,·"'=r.z:::~····=— gues que la tête, à articles plus longs que
— larges, dont le dernier est plus court que
les deux précédents réunis. Zone préla-
biale comme G. insculptus, sans trace
286 U d'aire clypéale et avec deux paires de soies
> en arrière de la paire postantennaire.
Gwphüus_GaU0yi’ femelle l°ièce médiane du labre large, armée de
de 27 mm., à 5·1 p. pattes, 7 a 9 dents; pièces latérales garnies de
des (îâïïîîlîî9T’;§1;î)t“1°S 5 lanières longues, non contiguës à la
Fm- ,286. _ Exirémüié am base et graduellement effilées. Mandibules
téniieure dw corps et SQUS épanouissement (16 liâïêtë V€I1iI‘3l€ 6l
î;‘;e°““° dr°1t°* face dm" avec un condyle dorsal très peu saillant.
Fm. 287. -—- Article apical Premières mâchoires sans palpes laté-
fLfu;’]‘êgt1î1;ï’âî:;‘teà‘;‘· É raux. Deuxièmes mâchoires larges et
deuxième paj]•g_ courtes; le bOI`d 3ll`l)éI`lCUl' dll COXOSlÀI`l`ll.lll]
Ft°— 28Ét'· " Extrémité est largement échancré; l’écart entre les
postérieure du corps, , , _ , ,
gm, vg,,u·a1€_ pores metameriques est environ deux fois

Éeophilidae 17É
la distance d’un pore au condyle coxofémoral correspondant;
1’ongle apical est remplacé par un tubercule subcylindrique trapu,
surmonté de deux quilles sensorielles minuscules (fig. 287); Ter-
gite forcipulaire grand, à côtés un peu arqués et faiblement con-
vergents (fig. 286). Ooxosternum forcipulaire court et large (rap-
port : 10::7), à bord rostral inerme; lignes chitineuses abrégées:
bords ventraux des pleurites convergents. Les trois premiers arti-
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6
À 8 9 /
Geophilus Gavoyî.
Fm. 28*9. — Sterni·te du 8P segment (d’après CHALANDE). e: fossette carpo-
phagienne.
Fm. 2*9*0. — Gwriffe forcipunhaire droite, face ventrale, de la femelle de 2*7 mm.,
à ôlx p. pattes, des Pyrénées-Onientales (Arles-su1·—'l`ech). r: concavité
crénelée. _
cles sont înermes; la griffe a une très petite dent à la base et sa
concavité, découpée par une trentaine d’incisures peu profondes,
est finement denticulée (r, fig. 290).
, Tergites peu profondément bisillonnés. Sternites antérieurs à
trois sillons longitudinaux. Fossette carpophagienne occupant
presque toute la largeur du sternite (e, fig. 289); elle disparaît
du 14* au 18° segment. Amas poreux en ovale transverse; celui
du premier sternite est nul ou rudimentaire; ces amas disparais-
sent soit brusquement vers le 18° sternite sans se diviser, soit
vers le 23° après s’être partagés en deux groupes.
Prétergite du dernier segment pédifère aussi large que le corps.
Métatergite long, en ogive arrondie. Métasterniteen trapèze large
et assez long (rapport : environ 3::2), à bords latéraux bien con-

180 Chîlopodes
yergents, le bordcaudal étant au bord rostral dans le rapport de
1 à 2,5 (fig. 288).- Pattes terminales grêles chez la femelle, un peu
plus épaisses chez le m·àle. Hanches peu dévefoppées, percées
chacune de 4 à 7 pores ventraux, tous dissimulés sous le bord
du sternite; pas de pore isolé` en arrière ni de pores dorsaux.
` Dernier article avec une griff`e fonctionnelle normale, longue.
l’as de pores anaux.
Puy-de·Dôme; Tarn; partie orientale des Pyrénées (rare à Pau).
Grande#Bretagne.
Remarque. —— Sous le nom de; forma elongata. CHA-
LANDE, 1910, l’auteur toulousain distingue des individus qui ne
diffèrent que par un nombre plus élevé de segments pédifères :
49 à 55 (J) ·et 51 à 57 (9). Avec le type.
12. —— Geophilus pusillus BTEINERT, 1870.
(Orinomus oligopus A1··rEMs, 1895; Orinophilus olîgopus ‘COOK, 189*5.)
Nous mentionnons ici cette espèce de l’Europe centrale et méri-
dionale, parce qu’elle a été signalée d’Italie; ce serait, d’après
Vnnnœw, le Geophilus cispadanus de .S1LvEsTR1. Elle nous est
inconnue. Elle doit être voisine de G. Gavoyi CHAL., dont elle ne
différerait que par l’absence de fossette carpophagienne et par
le nombre de segments pédifères ·(31 à 37). Les autres structures
sont encore à vérifier. '
Geophilus pygmaeus LATZEL, 1880, qui a été mis par VERMEFF
en synonymie avec 1'espèce de MEINERT, a la concavité de la griffe
forcipulaire lisse et des pores anaux; il semble donc bien qu’il
s’agisse d’une espèce distincte. Autriche.
9:**
Risso, 1826, a donné le nom de :
Ggophilug longiggimug à une forme des Alpes-Maritimes
trop sommairement décrite pour pouvoir être identifiée. Elle
n’appartient probablement pas au genre Geophilus, tel qu’il est
_ défini ici.

Gcophilîdae 131
_ 12° genre. BRAGHYGEOPHILUS Baonnmmm, 1909.
Comme Geophilus, mais les espèces sont petites, à nombre de
segments pédifères peu élevé et, par cela même, moins variable.
Les amas poreux ventraux font complètement défaut, même .
aux segments antérieurs (fig. 295), où l’on peut toutefois renco·n-
trer de très rares pores isolés, dispersés sur le pourtour des ster-
nites. La fossette carpophagienne peut faire défaut, Pas plus de
4+4 pores aux hanches terminales.
Type : Brachygeophilus truncorum (Banosô et Miamenr, 1886).
l. — Brachygeophilus truncorum (BERGSô Et MEINERT, 1866)-
, [Fig. 291-296.]
,_ (Geophîlus truncorum Benosô et Memear, 1866.)
Longueur jusqu’à 18 mm.
Segments pédifères : 33 à 39 (J) et 33 à 41 (S?).
Petite espèce grêle. Téguments luisants. Pilosité peu apparente.
Tête aussi large que longue, subrectangulaire ou faiblement
atténuée en avant, à bord caudal rectiligne (fig. 292·)‘. Antennes
environ trois fois la longueur de la tête, à pilosité relativement
courte, même ·à la base; dernier article au moins égal aux deux
précédents réunis. Zone prélabiale nettement limitée, large et
longue (rapport: environ 5: :3), avec deux paires de ·soies en
arrière de la paire postantennaire et sans trace d’aire clypéale.
Pièce médiane du labre égalant un cinquième de la largeur totale (
de l’organe, munie de 5 à 6 dentel·ures triangulaires trapues, aiguës
(fig. 291); pièces latérales développées transversalement, de qua- ~
tre à cinq fois aussi larges que longues, frangées de 5 à ·6 lanières
non contiguës. Arête ventrale de la mandibule non épanouie;
condyle dorsal rudimentaire. Premières mâchoires à coxoster-
num long, pourvues de palpes fémoraux et parfois de petits pal-
pes coxaux, tous courts et acuminés. Deuxièmes mâchoires à
coxosternum profondément échancré au bord rostral; les pores
métamérîques sont rapprochés, l’écart entre eux n’étant qu’un
peu supérieur à la distzmœ d’un porc au condyle correspondant.

132 Chilopodes _
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Brachygeophilus truncorum.
Fm. *291. —— Labre d’u11c femelle de 1’Aisne «(La Ferté-Milon). .
Fm. 2912. —— Extrémité antérieure du corps, face dorsale, de la même femelle.
b: échancrure ·dru bond rostral du tergitc f0·rcipulaire*laîssant voir la
lame prébasalc.

' Geophilidae 133 [
Ongle apical robuste, présentant une faible dentelure à moitié de I
son arête ventrale (fig. 296).
Tergite forcipulaire large, à bords latéraux faiblement arqués;
son bord rostral, un,peu échancré, laisse entrevoir la lame pré-
basale (plus ou moins, suivant l’âge de l’animal) (b, fig. 292).
Coxosternum forcipulaîre relativement long (rapport largeur ><
longueur : 4: :2,7), à bord rostral inerme (fig. 293); lignes chiti- _
neuses (ch) fortement abrégées, ne dépassant que peu le bord
ventral des pleures, qui sont très obliques. Membres trapus,
inermes intérieurement; griffe longue, très robuste, non crénelée
dans sa concavité et avec une petite nodosité aiguë à la base.
Tergites bisillonnés. Sternites à trois sillons longitudinaux,
accusés dans les premiers segments. Fossette carpophagienne
n’occupant guère plus de la moitié du bord antérieur du ster-
nite (c, fig. 295); elle disparaît en arrière du 11° segment. Pas de '
champs poreux; les préparations montrent quelques rares pores
isolés, disséminés sur le pourtour de la plage centrale rectangu-
laire à réticulation obsolète (cf. fig. 300).
Prétergite du dernier segment pédifère aussi large que le corps;
métatergite arrondi, en demi-cercle. Présternite en bandeau plus
ou moins étranglé. rarement nettement divisé (Maroc) sur la
ligne médiane; métasternite trapézoïdal, court et large (rapport:
environ 1::2). à bords latéraux peu eonvergents, le bord caudal
égalant un peu moins des deux tiers du bord rostral (fig. 294).
Hanches des pattes terminales peu proéminentes, assez longues.
percées typiquement chacune de deux gros pores·(MEx·NEn1· dit
2 ou 3), en partie dissimulésjsous le bord du ste1·nite. Télopodite
de peu plus long que celui des pattes précédentes, assez grêle
chez la femelle, nettement renflé chez le mâle, où la face ventrale
des articles est vêtue de pilosité très courte et très dense. Griffe
apicale normale, fonctionnelle. Deux gros pores anaux. '
Toute la France. Grande-Bretagne; Scandinavie; Europe centrale;
Espagne; Afrique mineure. ·
Fm. 2*93. —·—·Même préparation, face ventrale. ch: lignes chitineusesi très
F1oî1l2I9îEél-T Extrémité postérieure du corps, face ventrale, de la même
Fxcfeûnêâldî- Sternites des segments 7* et 8* d’un·e femelle de 9 mm., à
3'7 p. pattes, du Maroc (Dj. Tachdirt). ç; fossette carpophagiumne.

184 ` ` » Chîlopodes
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T 301     299
Brachygeophîlus truncorum. '
Fm. 29*6. — Ongle apical de la deuxième mâchoire d’un in·divi·du de Grande-
Bretagne.
Brachygeophilus truncorum Ribauti.
Fm. 2*9*7. — Labre ·d’un mâle des Haute5—Py1·énées (Fabian?).
Fm. 2*98, —— Arête apicale de la mandibwle du même mâle, face dorsale.

Geophîlidae 185
Brachygeophilus truucorum (BERGSÈÃ Et MEINERT),
subsp. Ribauti (BROLEMANN, 1908).
[Fig. 297-301.]
(Geophilus truncorum Ribautî BROL., 1908.)
Comme le type, mais présentant constamment 4+4 pores à
chacune des hanches des pattes terminales (fig. 301). Le nombre
des dents du labre paraît aussi moins élevé, 2 ou 3 (fig. 297)·.
Pyrénées; Tarn; France centrale. _
2- — Bmchygaophilus Richardi (BROLEMANN, 1904): .
[Fig. 302-304.] u
 
(Geophilus Ricluzrdi BROL., 1904.)
Longueur jusqu’à 8,50 mm.
Segments pédifères : 31 (<ï)» et 33 (9).
Espèce très voisine de la précédente. Pièce médiane du labre
égale à peine au tiers de la largeur totale de l’organe, armée de
quatre dents, dont les externes sont épineuses (fig. 302). Pièces
latérales plus ramassées, guère plus de trois fois aussi larges que
longues, mal délimitées en avant. Un seul palpe (fémoral) aux
premières mâchoires.
Lame prébasale visible. Pas de champs poreux aux sternites,
ni de structure carpophagienne (fig. 303).
Présternite du dernier segment pédifère non étranglé au
milieu. Métasternite très court et très large (rapport: 1::2,2).
Hanches des pattes terminales avec chacune deux gros pores en
Fm. 2199. — Moitié gauche, face dorsale, des mâchoires de la première paire,
m I, et dela deuxième paire; m II, du même mâle. h: pailipes inaxillaires.
Fm. 3¤00. — Sternite étalé du 9** segment ·d'une femelle à 41. p. pattes
d’Espagne (vallée d’Arazas) [D. CHOUARD leg,]. e: fossette carpophagienne;
p: pores isolés, disséminés.
Fm. 3•01'. — Extrémité postérieure du corps, face veutrale, d’une femelle à.
37 p. pattes de la 1Haut«e-Garonne •(·f0rêt de la Scoubo).

I
186 Chilopodes
partie recouverts par le sternite (fig. 304). Pattes très courtes,
très épaisses chez le mâle, avec une griffe apicale normale.
Deux pores anaux petits, peu distincts.
Alpes-Maritimes (Monaco; Villeneuve-Loubet).
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502 _
Brachygcophïlus Richardi. '
F10. 3102. — Labre d’une femelle à 331 p. pattes de Monaco.
Fm. 3103. - Sternite d’un segmlent antériieur ¤(]entre Je 5** et le 8a) de la même
femelle.
Fm. 30*4. — Extrémité postérieure dw coups, face ventrale, d’un mâle à 311 p.
pattes de Monaco.
3** tribu. EURYGEOPHILINI, nov. frib.
Deuxièmes mâchoires comme chez les Geophilini.
Tergite forcipulaire très court et très large, à bords faiblement
convergents, débordant la tête (fig. 314) et rappelant celui des
Dignathodontinae; coxosternum très condensé (fig. 317); griffe
grêle depuis la base, comprimée en lame de sabre.
Formes plus ou moins courtes et relativement larges.
Genres: Eurygeophilus, Chalandea.

Geophilîdac 187
13* genre. EURYGEOPHILUS (Vnnuœrr. 1899).
(Gwphîlus, sous-genre Eurygeophîlus, Vnnuœrr, 1899.)
Pièces buccales comme Geophilus; mandibule sans condylc
dorsal (an semper ?). Champs poreux sternaux en amas trans-
versaux ou en rangées transversales (fig. 309), Certains ster-
nites sont plus ou moins envahis par de minuscules aiguillons
coniques aigus, qui peuvent même se retrouver sur la base des
pattes (fig. 307-3*08). Dernier pleurite stigmatifère non soudé au
métatergite correspondant. Dernier prétergite large, non flanqué ·
de pleurites. 'Métasternite du dernier segment pédifère plus large
que long. Pores coxaux disséminés. ·Pattes terminales de 7 arti- _
cles, armées d’une griffe apicale.
Type : Éurygeophilus mullîslyliger Vennczrv.
Eurygeophilus multistyliger (Vxa1moa1=F, 1899).
subsp. velmanyensis BROLEMANN, 1926.
[Fig. 305-311.]
Longueur jusqu’à 28 mm. Largeur jusqu’à 1,50 mm.
Segments pédifères : 55 (6) et 57 (9)*.
Forme peu élancée. Téguments unis. Tête subtrapézoïdale.
atténuée en avant; la longueur est à la plus grande largeur dans
le rapport de 7 à 8,5; bord caudal rectiligne, laissant entrevoir la
lame prébasale. Antennes trois fois et de1nie la longueur de la
‘tête, à pilosité courte; dernier article moins long que les deux
précédents réunis. Zone prélabiale non limitée latéralement, sans
aire clypéale; une paire de soies immédiatement en arrière des
soies postantennaires et une_ rangée latérale prémarginale de cinq
soies de chaque côté. En avant du labre sont deux plages symé-
triques lisses, arrondies. Pièce médiane du labre égale à peine à
un sixième de la largeur de l’organe, en râteau formé de huit
dents tuberculeuses (fig. 305). Pièces latérales ovalaires, trois
fois et demie aussi larges que longues, frangées d’une douzaine
de lanières efîfilées et non çontiguës à la base, Mandibule (fig. 306)

188 Chilopodes
‘ sans dents à l’extrémité de l’arête dorsale; l’arête ventrale n’est
pas épanouie. Deux paires de palpes allongés et velus aux pre-
mieres machoires. Coxosternum des deuxlemes macholres court
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te   308 309  
Eur eo hilus mullisf liger velman ensis, mâle die 28 mm.,
99 P 9 ll
à 55 p. pattes, des Pyrénées—()rienta·les (Velmanya).
Fm. 305. —— Labre. -
Fm. 3¤0¤6. — nMand¤i¤bule.
Fm. 307. — Forcipules et sternlites des segments 1 et 2.
F10. ·3~0\8. —- Fragment de la surface du ster·nite I, montrant les aiguillons et
Les pores très grossis.
Fm. 309. — Stennite «du 2l6° segment, avec champ poreux et sans aiguillons.
au milieu, le bord rostral étant très échancré; pores métaméri-
ques rapprochés; ongle apical robuste subconique.
Tergite forçipulaire au moins aussi large que la tête, presque
cinq fois aussi large que long, à bords latéraux faiblement con-

Gcophîlîdae 189
vergents. Coxosternum fortement condensé (fig. 307), extrême-
ment court (rapport longueurxlargeur : 1::3), sans lignes chiti-
neuses apparentes, à bord rostral incrme; les pleures se rejoi- -
gnent en avant du premier sternite, leurs bords internes s’unis-
sant en une ligne largement arquée, Articles suivants extrême-
ment courts, inermes; le premier article est environ d’un tiers
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  W Eurygeophilus nuzltistylîgcr velmnnycnsis, mage dg
,_:·   28 mm., à 55 p. pattes, des Pyrénées-0rien«ba1e·5 (vê]ma,,yag_
 fjë Fu;. 31·O. — Extrémité postérieure du corps, face dorsale.
' · "*i~ Fm. 311. -— La même, face ventrale, avec la patte terminale
d·ro·ite.
plus large à la base que long en dehors; griffe très peu arquée,
rétrécie dès la base et comprimée dorso-ventralement; pas de
nodosité à la base.
Tergites du tronc sans sillons. Pleurite préstigmatifère (1 ¤)
trés grand, triangulaire. Sternites subquadrangulaires dans les
segments antérieurs, subrectangulaîres transversaux ensuite; une
région médiane est surélevée en plateau limité en avant et en
' arrière par des déclivités abruptes; ce plateau est plus ou moins
fortement mamelonné et présente, en avant de la déclivité cau-

190 Chilopodes
dale, une bande unie occupant toute la largeur du sternite et
percée d’une série de pores disposés sur une rangée ou sur deux
(fig. 309); cette disposition se retrouve jusqu’au pénultième seg-
ment, la série de pores tendant à se diviser vers l’arrière. En outre
les sternites de la moitié antérieure du corps sont en majeure
partie envahis par des cônes minuscules, qui débordent même
latéralement sur les sclérites péricoxaux (fig. 307-308).
Dernier segment pédifère à prétergite plus large que le méta-
tergite précédent; métatergite plus court que large, arrondi en
segment de cercle. Présternite étranglé au milieu et peu visible
He part et d’autre. Métasternite subrectangulaire (chez le mlàle),
à bords latéraux subparallèles (rapport longueurxlargeur : 2::3).
Hanches des pattes terminales très courtes et globuleuses, per-
cées chacune d’une douzaine de pores isolés, disposés en fer-à-
cheval le long de ses bords internes dorsaux et ventraux et qui
sont tous dissimulés (fig. 311)=. Télopodite épaissi et pileux ven-
tralement chez le mlâle (la femelle est encore inconnue); l’ongle
apical est fonctionnel.
Pores anaux peu apparents.
Pyrénées-Orientales.
Remarque. —— Le type a été décrit par Vennœrr (1899)
sur une femelle du Portugal qui, avec 32 mm. de long, n’a que
51 paires de pattes. De sa description ressort que les pores ven-
traux sont réunis en amas et qu’i·l existe des glandes coxales
groupées en un gros bouquet dans l’intérieur (c’est-à-dire à la
base) de chaque hanche de la paire terminale. Le type n’a pas
encore été trouvé en France.
' 14° genre. CHALANDEA B1>.o1.EMANN, 1909.
·Comme Eurygeophilus, mais les sternites sont dépourvus de
cônes sur leur,surface. Corps extrêmement ramassé; segments
- très peu nombreux.
Type : Chalcmdea pinguis (BROL.)‘.

Geophilidae 191
Chglgndgg, pinguîg (BROLEMANN, l898). •
I [Fig. 312-318.]
(Geophîlus pinguîs BROL., 1898.)
Longueur jusqu’à 20 mm. Largeur jusqu’à 1,60 mm.
Segments pédifères : ordinairement 35 (6) et 37 (9). Les rares
individus connus de ·Corse et des Alpes-Maritimes, tous femelles,
ont 45 et 47 segments pédifères, chiffres qui peuvent éventuelle-
ment s’observer dans les Basses-Pyrénées. . l
' Forme remarquablement trapue pour un géophilien. Tégu-
ments unis, peu luisants ou mats. Pilosité abondante.
Tête subpiriforme (fig. 314), à peine plus large que longue, à
bord postérieur rectiligne ou faiblement bisinueux, laissant entre-
voir la lame prébasale (b) Antennes relativement robustes, de
trois à quatre fois la longueur de la tête; dernier article presque `
égal aux trois précédents réunis. La zone prélabiale- n’est pas
limitée latéralement et se confond avec les pleures antérieurs;
une paire de soies en arrière de la paire postantennaire et quel-
ques crins irrégulièrement distribués; pas d’aire clypéale, mais
deux plages lisses symétriques au contact du labre. Pièce mé- `
diane du labre très étroite, occupant un neuvième de la largeur
totale de l’organe, formée de trois longues dents tuberculeuses
(fig. 312). Pièces latérales frangées de 8 à 10 lanières grêles, ras-
semblées dans la moitié interne de I'arête postérieure. Mandibule
du type géophilien, mais sans épanouissement ventral, ni apo-
physe dorsale. Premières mâchoires à éléments peu distincte-
ment séparés; deux paires de palpes longs, grêles et rugueux
I (h, fig. 313). Coxosternum des deuxièmes mâchoires très ramassé,
à prolongements pleuraux (r) écourtés, arrondis, débordant laté-
ralement le rebord des coxites; bord rostral profondément échan-
cré; pores métamériques rapprochés, l’écart entre eux est à la
distance du condyle correspondant dans le rapport de 2::1,25.
Ongle large, robuste, émoussé (fig. 318). `
Tergite forcipulaire court, de trois à quatre fois aussi large
que long, à bords latéraux convergents. Coxosternum très court,
près de deux fois et demie aussi large que long (fig. 317); bord
rostral`inerme; lignes chitineuses (ch) rejoignant les condyles;

_ 192 ` Chilopodes i
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Chalandea pinguîs.
Fm. 3142. — Lahre •d’u¤ne femellwe à 3\7 p. pattes de la Haute-Garonne (Saint-
Béat). s: plage lisse prélabîale.
Fm. 3.143. — Mâchoires de la première paire, m I, et deuxièmes mâchoires,
face ventrale, de la même femelle. h: palpes maxillaires; 0; pore métamé-
rique; r: région pleurale des deuxièmes mâchoires; z: condyle articulaire
coxofémoral.
Fm. 314. — Extrémité antérieure du corps, face dorsale, de la même femelle.
b: lame préhavsale, découverte par extension de la tête.
Fm. 315. — Srternite du 25* segment de la même femelde.
Fm. 31|6. — Extrémité postérieure ·du corps, face ventrale, de la même
femelle.
Fm. 317. —~—— Forcipuhes d’u·n mâle des Basses·Pyrénées (Ahusquy). ch: lignes
chi/Lineu·s·es complètes; pf: pleures foircipwlaires.
Fm. 3*16. ——-· Ongle apical des deuxièmes mâchoires d’uu individu des Hautes—
Pyrénées (Lourdes). V `

Geophilidac _ 193
pleures fortement obliques (pf). Articles, des membres très courxts,
télescopés; longueur du premier article en dehors ne dépassant · ·
pas les trois quarts de sa largeur de base; tous les articles so11t
inermes intérieurement; la griffe, rétrécie depuis la base, est lon-
gue, très graduellement atténuée et comprimée en lame de sabre;
sa concavité est lisse. _ _
Tergites non sillonnés. Sternites'comme dans l’espèce précé-
dente, mais le plateau médian est dépourvu de cônes et plus ou ·
moins nettement mamelonné (fig. 315). Des bandes poreuses
transversales jusqu’au pénultième segment. Les _deux derniers ,
sternites sont atténués en arrière, trapézoïdaux.
Prétergite et métatergite du dernier segment pédifère aussi
larges que le métatergite précédent; métatergite en segment de
cercle. Présternite étranglé, se présentant comn1e deux petits '
triangles symétriques, ou même pas apparents. Métasternite tra-
pézoïdal (largeurxlongueur environ comme 5 est à 4), à bords
latéraux peu convergents, le bord caudal étant moitié du bord
rostral (fig. 316). Ha11ches des pattes terminales courtes et bom-
bées (même globuleuses chez le mâle), percées chacune, sur la
face ventralè seulement, de 6 ·à 10 pores, la plupart à découvert.
un d’eux étant isolé et non loin de la pointe de la hanche. Pattes
pas plus longues que les précédentes., grêl·es chez la femel.le, très
épaisses et très velues chez le mâle, armées d’une griffe apicale
longue et grêle, fonctionnelle dans les deux sexes.
Deux pores anaux médiocres, refoulés vers l’arrière. Appen-
dices sexuels.du mâle longs, biarticulés.
Pyrénées; Alpes—Maritimes (Peîra Cava); Corse. _
14 °

2· ordre. SCOLOPÈNDROMORPHA Pococx, 1895.
Coloration·soit uniforme, jaune fauve, soit variée de vert olive
et de brun (32). .
Corps aplati, relativement plus contracté que les Géophiliens,
tantôt étroit et élancé, tantôt plus trapu et beaucoup plus large.
· En arrière de la tête· et du segment forcipulaire, on ne compte
jamais que 21 segments pédiifères, chiffre fixe dans toutes nos
espèces françaises (33).
rm Tête lenticulaire, moins large que le corps. Pas de bourrelet
marginal ni de sillon frontal distincts, mais parfois des sillons
(ou fissures) longitudinaux paramédians. Les yeux manquent, ou,
lorsqu’ils existent,.se composent de quatre ocelles disposés en
quinconce. Les antennes, rapprochées l’une de l’autre, sont encore A
relativement courtes, bien que plus longues que chez les Géophi-
liens; elles sont ordinairement moniliformes et composées ·d’an·ti-
cles graduellement plus petits en nombre variable, guère infé-
rieur à 17, chiffre moyen. La zone prélabiale est courte, bien déli-
mitée, bombée, avec ou sans pilosité et sans aire clypéale
(fig. 319, 330); son bord caudal échancré reçoit le labre. Elle est
continuée latéralement par les pleurites céphaliques usuels (pl),
de dimensions variables, sans être fusionnée avec eux. De chaque
côté de l’échancrure médiane du bord caudal les angles de la zone
prélabiale sont arrondis et adhèrent à des sclérites paralabiaux
en croissants à convexité postérieure (r); leur bord rostral, qui
est chevauché par l’angle de la zone prélabiale, prend, par suite
de la superposition des surfaces, une coloration foncée qui attire
le regard. C’est en arrière et en dessus de ce sclérite que se pla-
cent les fulcres. · .
vzèm Labre nettement circonscrit (fig. 319, 330). La pièce médiane
"“°°“‘“ est toujours très petite, en forme de coin monodenté, coincé entre
les pièces latérales. Celles-ci sont plus ou moins trapues, obliques,
parfois avec une incisure à l’angle caudal interne (fig. 356); le
labre a alors une apparence tridentée au centre; pas d’épines en
surface. Mandibule robuste ·(fig. 322); le tronc est franchement
. découpé en quatre régions par dès fissures en croix. La- région
. «(\3Q¤) Les jeunes Scolopendres ont même les extrémités ·d’un»e vive couleur
OI->?£13îeh'l1EZ ql1€lql.l€S I‘HI'8S €'SpèC6S· 8X0t'lq1l€S 011 C1'1 Cümptü 23.

Scolopcndromorpha 195
antéro-dorsale, le « Zapfenstück » de Vxanndarr, porte un condyle
très développé (a), un peu arqué, à pointe arrondie qui, dans sa
position normale, prend appui dans une sinuosité des fulcres.
Les arêtes apicales des mandibules sont asymétriques; elles pré-
sentent une forte lame dentée,· formée de dents tricuspides au
nombre jle cinq sur l’une des mandibules et de quatre sur l’autre
(fig. 323-324); ces dents sont soudées en un bloc, cependant la
première dent ventrale peut être séparée des autres. L’angle dor-
sal de la mandibule est cilié; l’angle ventral porte une lame
pectinée formée d’éléments plus ou moins nombreux.
Premières mâchoires divisées jusqu’à la base (m I, fig. 320-321);
les prolongements coxaux (s), médiocres, ne dépassent pas la
moitié de l’article apical des membres et sont plus ou moins bien
séparés du coxosternum. Les membres, de deux articles, sont dé-
pourvus de palpes latéraux; l’article basal est un anneau très
court; l’article distal est beaucoup plus volumineux; il est ter-
miné par un coussinet renflé et envahi par des soies souvent
différenciées.
Les coxites des deuxièmes mlâchoires sont soudés en un syn- '
coxosternum large et très court (m II), échancré sur la ligne
n1édiane, plus fortement au bord caudal qu’au bord rostral.
L’échancrure du bord caudal est encadrée par les angles posté-
rieurs des coxites, qui sont médiocrement saillants et bien cir-
conscrits, parfois même duplicaturés. Les régions pleurales for-
ment des plages distinctes en arrière et en dehors des angles des
coxites. Les pores métamériques sont.dissimulés. L’article basal
des membres (fémoroide) est long, relativement grêle et arqué
intérieurement; il paraît constitué par la fusion de trois articles,
trochanter, préfémur et fémur. L’article distal, aussi·long que
l’article intermédiaire, peut-être plus ou moins excavé en· cuille-
_ ron et porte une griffe large, divisée ou non (fig. 325‘-326).
Les forcipules sont fortement développées (fig. 327, 332). elles îsmgzï
débordent la tête dans les côtés. ll n’y a pas de tergite forcipu- nm.
laire apparent, ce tergite ayant fusionné avec le suivant; par
contre il existe, entre la tête et le premier tergite et dissimulé
sous les bords de l'un et de l’autre, un sclérite transversal désigné 4
par les auteurs par le terme de « lamina basalîs », par analogie
avec ce qui se voit chez les Géophiliens. De chaque côté de la base
des forcipulessont de petits pleurites visibles dorsalement et

196 ` Chîlopodes
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¢ Scolopendra et Crypiops.
Fm. 319. — Face vcntraüe de la tête, après ablation des pièces buccales, de
Scolopendra cingulala. cl: zone prélabiale. L: labre; pl: pleures cépha-
liques; r: plage paralabiale.
Fm. 312:0. —- iMâch0ires de la premiène paire, m l, et de la «d·euxièm·e paire,
. m II, face ventrale, de Scolopendra cingulata. s: prolongements coxaux
des premières mâchoires.
FIG. 321*. —— ‘Mâch0ires de la première pauire, m I, et de la deuxième ·pai·re,
m II, face ventrale, de Cryptops trisulcatus. s: prolongements coxaux
des premières mâchoires.
Fm. 322. — îMandibu«le étalée de Scolopendra cingulata, d’après Vizmxœrr
(figure simplifiée). a: condyle dorsal.
Fm. 323. — Lame dentée de la mandibule droite de Cryptops hortensis.

« Scolopendromorpha ' 197
latéralement, mais qui s’atténuent sous le ventre et n’apparais·
sent pas en dedans du niveau de la première patte (pf, fig. 357).
Le coxosternum est une pièce large et courte, sans sillon médian
et sans lignes chitineuses; tantôt le bord rostral est' inerme
(fig. 332, 366), tantôt il est continué par deux plaques dentées
contiguës, séparées ou non du reste de l’organe par un sillon
transversal (fig. 327). La partie dorsale, endosquelettiquefdes
hanches est peu prolongée en arrière. Les membres sont très»
trapus; l’article basal est large, plus court en dedans qu’en
dehors, son rebord intern-e peut être muni d’un prolongement
dentiforme lobé. Les deux articles suivants sont des anneaux
incomplets très courts, ouverts en dehors. L‘article apical, subco-
nique, est_ surmonté d'une griffe longue, arquée, acérée; il existe
souvent une nodosité à la base interne de cet article; extérieu-
· rement, il est en contact avec le fémoroide, en raison de la lacune
des articles intermédiaires. Concavité de la griffe lisse.
Le tronc est constitué par 21 segments pédifères. Les tergites 'l'*‘°"•*·
sont semblables entre eux, sauf parfois le 2° et le 4', qui peuvent
être un peu plus courts que les autres, et le dernier qui est un
peu différent de forme. ll n’exi`ste pas de prétergite indépendant
recouvrant le bord antérieur du métatergite; mais chaque tergite
présente dans sa partie rostrale, emboitée, des fissures transver-
sales qui isolent une courte bande, assimilable à un prétergite
(T 2, T 3, fig. 358). En outre, des les premiers segments, les ter-
gites sont parcourus par deux sillons symétriques encadrant une
région médiane plus étroite que les régions latérales. Enfin cer-
taines formes présentent sur ces régions latérales des sillons
arqués à concavités affrontées; d’autres ont des sillons prémar-
ginaux dans les côtés. i
Les sternites sont des plages d’aspect rectangulaireou tra-
pézoïdal (fig. 334-335, 348-349, etc); dans ce dernier cas, ils
sont un peu plus étroits en arrière qu’en avant et leur bord
caudal peut être prolongé sous le sternite suivant (endosternite).
Nous retrouvons ici des présternites libres, semblables à ceux
des Géophiliens. L’endosternite emboité, lorsqu’il existe, est par-
Fm. 3214. -— Lame dentée de ala mandibule gauche du même individu.
Fm. 3215. — Ongle de la deuxième mâchoire de Scolopendra cîngulata, vu
par sa concavité, ·d'après LA·rzm..
Ficlrîîg. - Ongle de la deuxième mâchoire de Cryptops Paris-î, face ven-

198 Chilopodes
fois délimité en avant par des fissures plus ou moins complètes
(ac, fig. 335). Jamais on ne voit de groupes de pores ventraux ni
de fossettes spéciales. Il existe par contre des rainures (sillons)
longitudinales et, parfois, des apodèmes transversaux.
L’eupleurium est moins développé et beaucoup plus irrégulier
que dans l’ordre précédent et il est parfois impossible d’homo-
loguer les pleurites de· ces deux groupes; nous ne retien-
drons ici que les principaux. La rangée 2 est ordinairement com-
plète, les pleurites importants — procoxa et métacoxa -——· étant
toujours représentés; le pleurite 2 ¤¤ est moins constant. Le cato-
pleure (4 B) ne manque jamais; il prend la forme d’un croissant
à concavité ventrale, qui encadre dorsalement l’articulation
coxale (n, fig. S'52); il est divisé ou entier. Enfin les pleurites de
la rangée 1 peuvent être tous représentés, ou bien le pleurite stig-
matifère n’existe qu’autant que le stigmate est présent. Les stig-
mates ne se rencontrent qu’aux segments 3, 5, 8, 10, 12, 14, 16,
18 et 20 (34), et le pleurite IB peut alors manquer aux autres
segments. La forme des stigmates est tantôt allongée, en fente
subtriangulaire, tantôt circulaire et plus petite.
mlm La hanche est toujours ouverte dorsalement. L’apodème longi-
tudinal peut prendre un grand développement et former, avec la
partie ventrale de la hanche, un fort prolongement arqué et
élargi en spatul·e, qui plonge profondément sous le sternite corres-
pondant; ce prolongement s’atténue vers l’arrière du corps. Le
télopodite des pattes, de 5 articles ou de 6, suivant que le méta-
tarse est indépendant ou non, est robuste et encore assez court;
il peut présenter de très fines épines ventrales à l’extrémité du
tarse ou à celle du métatarse de chaque côté de la griffe apicale,
ainsi que quelques épines ou de nombreux aiguillons sous les
premiers articles des pattes terminales, notamment sous le pré-
fémur. `
Bmw Le dernier segment du tronc, le 21*, a un tergite à bord caudal
;‘;§i';}§‘[‘j saillant en angle émoussé; il ne porte ni sillons prémarginaux,
ni sillons arqués, ni sillons paramédians pairs, mais parfois un
fin sillon impair dorso-médian et des bourrelets latéraux dus ·à
. l’accolement des pièces coxopleurales. Le sternite est trapézoïdal,
plus étroit que les précédents, à bord caudal arrondi ou tronqué
(34) Dans certains cas on trouve, en outre, des stigmates sur le 7· segment
et exceptionnellement sur tous les segments du 2' au 2‘0° (Pluibnîum).

Scolopcndromorpha, \ 199
(fig. 328, 369). Entre lui et le tergite se place, de part et d’autre,
une pièce désignée comme « coxopleure » (terme utilisé par
LATZEL), qui est unehanche modifiée. Ces hanches ont une direc-
tion parallèle au plan sagittal; elles sont rapprochées l’une de
l’autre au point d'entrer en contact et émergent de sous le bord
caudal du tergite, continuant ainsi la silhouette du corps. Elles
sont divisées en deux régions par un sillon longitudinal, qui
sépare une partie dorsale unie d’une partie ventrale criblée de
pores (pores coxaux). La partie dorsale est étroitement accolée
au bord latéral du tergite qu’elle dépasse, constituant une petite
arête saillante émoussée. La partie ventrale criblée a son bord
interne chevauché par le bord latéral du sternite; son bord cau-
dal est tronqué-sinueux; il peut présenter une protubérance sub-
conique (parfois fortement allongée chez des formes exotiques),
i dont la pointe porte de petites épines noires utilisées en systé-
matique (fig. 328). Le télopodite des pattes terminales est de
5 articles, le trochanter faiœmt défaut. Ces articles sont beaucoup
plus épais que ceux des pattes précédentes; les articles de la base
peuvent être déprimés dorsalement, ou présenter à leur extrémité
des saillies dentiformes ou coniques qui, elles—mêmes, portent des
épines. Il existe constamment soit des aiguillons, soit de petites
épines noires sur certains articles. Le dernier pe11t être comprimé '
en lame de couteau; il est toujours surmonté d’une griffe apicale `
robuste. Enfin, sous le tibia et le tarse de certaines formes sont
des arêtes dentées en scie (fig. 350, 371-372).
Les segments terminaux sont fortement rétractés sous le S·;gm¤i*~
· 21' tergite et complètement invisibles dorsalement (fig. 328); ¤¤•·¤
leurs éléments sont d’ailleurs à peine sclérifiés. Ventralement ils `
font très peu saillie en arrière du bord caudal du dernier sternite
pédifère (en état de contraction usuelle) et ce n’est qu'à l’aide
d’une préparation qu’on peut les étudier. Chez la femelle,· on dis-
tingue sur la face ventrale une paire de lobes sternaux, qui
appartiennent au segment génital I, deux replis longitudinaux
accolés qui représentent le segment génital II et des valves ana-
les; dorsalement, il n’existe qu’un petit tergite en ogive qui est
celui du telson. Chez le mlâle, nous voyons·un sternite` génital I
portant des styles très courts dans ses angles postérieurs, suivi
d’un pénis et de valves anales.

200 · Chilopodes
VERHCEFF (1907) a divisé les Scolopendromorphes en trois
superfamilles : Cryplopsina, Thealopsinu, Scolopendrina. Nous
n’av0ns à retenir ici de la première que la seule famille des
Cryptopsidae, et de la troisième que la seule famille des Scolo-
pendridac (35).
Clef des espèces françaises de Scolopendromorpha.
1*. Pas d’arête dentée en scie sous le tilbia ni sous le tarsendes pattes
terminales. Quatre ocelles die part et d’autre de la tête. Deux fins
sillons paramédîans sur les tergites du tronc. ‘Formes robustes,
relativement trapues, de coloration plus ou moins variée d’olive.
(}Genre Scolopendra.) ..... . ................................... 2
Une arête dentée en scie sur lia face ventraile du tibia et du tarse des
pattes terminales (fig. 3¤5¢0)·. Pas d’ocelles. Quatre sillons sur Les
tergites du tronc, dont les externes sont arqu·és. Petites formes, .
relativement grêles, d’un fauve uniforme. (Genre Cryptops.) ...... 3
2. Dernier tergite avec un sillon médian fin mais complet. Au moins
7 épines au prolongement coxal ·des pattes terminagles, dont quel-
ques-unes dorsales; au moins 210 épines au préfémur et 2x épines
au sommet du cône apical. >(*Corse.) .............................
........................... Scolopendra canidens oraniensis (Lucas).
Dernier tergite sans sillon médian. Au plus 5 épines au prolongement
coxal des pattes terminales; au plus 10* épines au préfémur et
généralement 4 à 5 épines au sommet du cône apical. ·(xLi~ttoral
méditerranéen.) ................... Scolopendra cingulata LA1·nmLLE.
3. Un silllon transversal et des sillons longitudinaux sur le premier ter-
gite; des sillons longitudinaux sur le second (fig. 3*33) ........ .. . . 4
Pas ·de sillons sur le p1·emi_er tergite -ni sur le second (dig. 358) ...... 6
4. Ecusson céphalique avec des sillons longitudinaux complets depuis
la base des antennes jusqu’au bord caudall (fig. 329). Pilositê cons-
" tituée par des crins extrêmement courts et très nombreux, sans
poils allongés, même sur les trois derniers articles des pattes ter-
minales, qui ont un revêtement dense de ces crins (tfig. 338). Endo-
sternites limit·és en avant p·ar des fissures en croix, au moins dans
les premiers segments (cc, fig. 3435). Ponctuation forte, notamment
dans la partie antérieure du corps ........ Gryptops Savignyi LEACJ1.
Sillons longitudinaux de l’écusson céphalique largement interrompus,
manquant au moins sur le tiers médian de la tête (fig. 33*91, 344,
3*55). Pilosité essentiellement composée de soies longues, même sur
les trois d·evniers articles des pattes terminales qui n’ont pas de
revêtement de crins (fig. 3412, *35*05 etc.·). Endosternites non limités
. par des fissures en croix (fig. 351—3~5*2). Ponctuation plus faible ..,. 5
5. Sillons longitudinaux du premier tergite croisés avant d’atteindre le
·sil•l·o·n transverse (fig. 333, 340). Extrémité dorso-apicale des ar-
635) La superfamillle des Theatopsina rënferme des espèces européennes
localisées dans le bassin médî·terran·éen, mai·s inconnues dans notre faune.

Scolopendridae ` 201
ticles des .pattes terminales tronquée, sans prolongements épineux.
................................ Cryptops Savignyl hirtitarsis Bnon.
Sillons ·llong«itu·dinaux du premier tergiite non croisés, se rencontrant
danis le sillon transverse (j, fig. 3416-3-L7}. Extrémité dorso-apîcale
de certains articles des pattes terminales avec des saillies épi-
` newses (u, fig. 35*01) .................... Cryptops trisulcotus (\BnoL.).
6. Labre formé d’unc dent flanquée de lobes entiers, nrrondis(·L, fig. 366).
Ecusson céphalique sans sillons longitudinaux au bord postérieur.
Bord rostral du coxosternum forcipulaire peu saillant (rapport: '
24,6 à 31,3 %'). Un endosternite jusqu’au 3* segment. ·C0xopl•eure·s `
du segment terminal avec une soie isolée à l’extrémi·té du· champ
poreux (fig. 3691). Scie tarsale des pattes terminales formée de 2 à
3 dents (fig. 37*2) ........................ Cryptops hortensis Lexon.
Labre formé d’une dent flanquée de lobes inciséns (tridcnté) (Ir, fig. 3¤56·).
1Deux tronçon·s de sillons paraméddans parallèles au bord posté-
rieur de 'l’écus·son céphalique. Bord antérieur du coxosternum for-
ci.pulai·re très saill¤ant érapport: 33,3 à 40,6* %). Un endosternlte
jusqu’an 6* segment. Hanches du ssegment terminal avec de nom-
` breuseis soies (une douzaine) subsériées, réparties sur tout lei
champ poreux (jfig. 3|519*). Scie tarsale formée de 4*-5 dents (fig. 3•6¤l¤,,
363-3*641) .... . ............................... Cryptops Parisi Bnon.
1" famille, SCOLOPENDRIDAE Knanremu, 1903.
Famille représentée dans notre faune par deux espèces ·du
genre Scolopendra; deux autres espèces du même genr·e se ren-
· contrent accidentellement en France, importées avec des mar-
chandises exotiques. ·
Genre. SCOLOPENDRA (Lxumâ, 1758) Newronr, 1844.
(Rhadînoscylalïs A·rrEMs, 1926.)
Quatre ocelles en quinconce de part et d’autre de la tête.
Antennes jamais très allongées; 6 à 8 articles de la base ordinai-
rement glabres, suivis d’articles pubescents. Zone prélabiale
médiocrement circonscrite. sans pilosité entre le groupe de soies
` postantennaires et la rangée prélabiale (fig. 319). Pleures cépha-
lql.l€S re a lvemen cour s e ar es.
l` l t` t t tl
Pièces latérales du labre trapues, sans fissures aux angles
internes (L). Griffe des deuxièmes mâchoires élargie en spatule
arrondie. îlanquée d’épines grêles (fig. 325). Bord rostral du coxo-
stcrnum forcipulaire prolongé par une paire de plaques dentées,
séparées ou non du coxosternum par un sillon , transversal
(fig. 327). Rebord interne du fémoroîde forcipulaire avec un pro-
longement lobé, dirigé en avant. _

1
202 Chilopodes
Premier tergite recouvert antérieurement par le bord caudal
de l’écusson céphalique, ayant parfois un sillon transversal, mais
pas de sillons longitudinaux. Tergites du tronc avec deux sillons
paramédians symétriques, mais sans sillons arqués latéraux; un
certain nombre très variable de tergites ont des sillons longitu-
dinaux prémarginaux déterminant un rebord latéralen bourrelet
arrondi. Sternitesplus larges que longs, subreetangulaires, sans
endosternite postérieur ni suprasternites et sans épaississements
ni sillons transversaux entre les pattes. Catopleure entier ou
divisé. Neuf paires de stigmates. Apodème longitudinal de la
hanche parfois prolongé sous le sternite en spatule arquée. Méta-
tarse séparé du tarse par une articulati·on fonctionnelle.
Tergite du segment terminal avec ou sans sillon longitudinal
médian. Région ventrale des hanches terminales percée de pores
nombreux et fins (fig. 328)]; son bord caudal présente un prolon-
gement conique, épineux au sommet. Pattes terminales relative-
ment longues, ou trapues et épaisses; préfémur très généralement
armé de petites épines disposées en rangées longitudinales et
d’un cône apical dorsal-interne à sommet divisé en petites épines.
Pas de protubérances unciformes aux autres articles. Pas d’arête `
dentée sous le tibia ni sous le tarse. Pas d’aiguillons aux articles.
Une griffe apicale robuste.
Régions tropicales eit subtropicales.
1- —— Scolopendra cingulata. LATREILLE, 1829.
[Fig. 319-320, 322, 325, 327-328.]
(Scolopendra italica C. Koen, 1835. S, fulva, morsicans Genvms, 1837. .
S. graeca BRANDT, 1840. S. cingulatoides, hispanîca, Savignyi, viri-
ldifrons NEwPonr, 1844. S. barznatica, obscura, penetrans, zonata,
Zwickiana C. Koen, 1847. S. vene/îca L. Koen, 185-6. S. Doriae,
violantis PIROTTA, 1878. Rhombocephalus parvus Nnwronr, 1844.)
Longueur environ 60 à 80 mm. (jusqu’à 130 et même 170 mm.
chez les individus orientaux).
Coloration très variable, allant du brun jaune au brun olive,
' avec parfois le bord caudal des tergites de teinte différente.
-Tî-ete ponctuée; pas de sillons longitudinaux. Antennes de 17 à
21 articles, dont les 6 premiers sont glabres et brillants. Lames

Scolopcndrîdac 203
dentées du coxosternum forcipulaire armées chacune de 4 à
5 dents (fig. 327). Premier tergite sans sillons. Sillons paramé-
dians des tergites suivants débutant dès le 2* ou le 3* segment;
sillons prémarginaux très variables, apparaissant parfois dès le
5° segment ou parfois seulement sur le 15*, mais débutant géné- I
ralement entre le 7' et le 12*. Dernier tergite sans sillon médian.
Sternites des segments 2 à 20 bisillonnés; dernier sternite géné-
ralement plus large que long, à bords convergents, subtronqué-
arrondi à Pextrémité, sans sillon (fig. 328), mais avec une vague
dépression médiane.
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Scolopendra cingulata.
F10. 3l2*7. -- Forcitpules. ,
Fm. 3|28. — Extrémité postérieure, face ventrale, d’une femelle.
(Les deux figures d’après LATZEL.) `
Pattes des paires 1 à 19 avec une épine ventrale au tarse; tarse
de la 20* paire inerme. Prolongements coxaux des pattes termi-
nales courts, portant généralement 3 épines au sommet (on peut
cependant en rencontrer 1 à 2 ou 4 à 5); télopodites assez courts,
la longueur du préfémur n’égalant qu’une fois et demie à deux
fois son diamètre; le préfémur et le fémur sont un peu aplanis _
dorsalement et avec une dépression articulaire à l’extrémitê, mais
sans traces de rebords marginaux. Spinulation du préfémur:

204 Chilopodes
rebord ventral-externe avec 1-3 épines en une rangée; face ven-
trale nue; rebord dorsal-interne avec deux rangées rapprochées,
chacune de 1, 2 ou 3 petites épines; cône apical avec générale-
ment 4 à 5 épines (exceptionnellement 3 ou 10).
Roussillon; littoral des Bouches-du-Rhône, remontant la vallée du
Rhône jusqu’à Avignon; très rare |(*CAZIOT, une capture) au Cap d’Anti-
hes (Alpes-Maritimes), Bords de la Méditerranée jusqu’en Syrie; Nord
de l’Afrique.
2- — Scolopendra canîdens, subsp. oraniensis (LucAs, 1846).
(Scolopendm oraniensis LucAs, 184*6; KRAEPELIN, 1903. S. mediterranea,
var. lusilana Vennœrr, 1893. S. clavipes SxLvEs1·R1, 1897 [nec:
C. Koen]. S. oraniensis lusitanica, var. siciliana ATTEMS, 1902.
S. oranîensis lusitanica LÉGER et Dunosco, 1903. Rhadinoscytalis
canidens oranîensis ATTEMS, 1926 [36].)
Longueur jusqu’à 55 mm. _ _
Coloration vert pâle, jaunâtre ou olivâtre. Pattes concolores.
Tête sans ponctuations ni sillons longitudineux. Antennes de
18 à 22 articles, dont les 5 premiers et une partie du 6’ sont
glabres et brillants. Lames dentées du coxosternum forcipulaire
armées chacune de ·3‘ à 5 dents, dont l’externe est isolée et les
autres plus ou moins fusionnées; dent du rebord interne du
fémoroïde sans nodosité.
Premier tergite sans sillons. Sillons paramédians du 2" tergite
au 20°; bourrelets marginaux débutant environ sur le 13°. Ter-
gite terminal avec un sillon médian complet. Sternites 2 à 20`
bisillonnés; dernier sternite en trapèze, subtronqué au b0r·d
caudal. —
Pattes de la première paire avec deux épines tarsales; pattes
suivantes jusqu’à la-18°-19° paire avec une épine tarsale; les
dernières sans épines tarsales. Griffe apicale des pattes termina-
les tlanquée de petites épines. Prolon'gements coxaux des pattes
terminales longs, grêles, subcylindriques, portant 7 à 11 épines,
dont quelques-unes sont dorsales; une épine au bord caudal des
coxites, éloignée du prolongement. Préfémur et fémur des mêmes
pattes un peu aplanis dorsalement, mais sans sillon articulaire ni
rebords marginaux.;Spinulation du préfémur : 9 à 12 épines en
(¤36') Voyage zoologique de M, «H. Gadeau de Kerville en Syrie; I. Rouen, 19*26.

· Cryptopsidae 205
deux rangées ventrales externes; face ventrale nue; 12 à 15 épi-
nes réparties en 3-4 rangées entre le rebord ventral interne et le
rebord dorsal interne; cône apical avec deux épines accolées.
Derniers articles non étranglés à la base.
Corse. Littoral de l’A*friqu·e du Nord.
2* famille. CRYPTOPSIDAE Vennœrr, 1907.
Notre faune ne comprend que des espèces du genre Cryptops.
Genre. CRYPTOPS Lmcn, 1814.
Coloration uniforme jaune, plus ou moins fauve. Antennes nor-
malement de 17 articles, graduellement atténuées. Pas d’ocelles.
Zone prélabiale nettement circonscrite au moins latéralement
(fig. 330, 365), avec quelques soies (normalement 3 paires) entre
les postantennaires et la rangée prélabiale, qui est formée de 10 à
12 soies. Pleurites céphaliques ordinairement étroits, allongés.
Antennes relativement longues, grêles, moniliformes.
Pièces latérales du labre fissurées (fig. 356) 011 non à l’angle
interne. Ongle des deuxièmes mâchoires en crochet flanqué d’un `
lobe plus ou moins arrondi et émergeant d’un bouquet de‘soies
différenciées (fig. 326). Le coxosternum forcîpulaire, près de deux l
fois aussi large que long, porte à son bord rostral des soies ou
des aiguillons, mais n’est jamais prolongé par des plaques den-
tées (fig. 332, 345, e.tc.). Fémoroïdes forcipulaire enviro·n deux
fois aussi long au rebord externe qu’au rebord interne; ce dernier
est simple, sans prolongement dentiforme. La griffe est lisse dans
sa concavité.
Le premier tergite est tantôt dépourvu de sillons (fig. 3·58),
tantôt découpé par un sillon transversal et par des sillons longi- _
tudînaux (fig. 333, 346). Tergites du tronc avec des sillons para-
médians accompagnés, en dehors, de sillons arqués à concavité
interne; les sillons prémargînaux, tels qu’on e11 voit chez les
Scolopendres,·font défaut; on voit cependant dans les prépara-
tions des téguments de fines fissures prémargînales. Sternites
(fig. 334-3315, 351-354, etc.) plus longs que larges, prolongés en
arrière par un endosternite plus ou moins développé, séparé ou
non du sternite par des fissures; dans certains segments anté- I

203 Èhilopodes ·
rieurs, ces fissures isolent plus ou moins complètement des pla-
ges subrectangulaires obliques, dites « sclérites suprasternaux >>
(ou « suprasternites », y), qui demeurent accolées de chaque
côté de l’endosternite et qui tendent à disparaître vers l’arrière
du corps (fig. 352, 354); les suprasternites sont toujours recon-
naissables à la présence d’une rangée de crins minuscules. L’en-
dosternite est toujours plus réduit ou manque dans les derniers
segments.
Les sternites sont, en outre, divisés, dès le 2* segment, par un
apodème endosquelettique transversal arqué, à concavité anté-
rieure, situé au niveau de la base des pattes; cet épaississement
se traduit en surface par un sillon coloré; de plus il existe géné-
ralement une rainure longitudinale médiane superficielle, parfois
doublée ·d’un épaississement endosquelettique, qui peut être
bifurqué en avant.
Catopleure non divisé (n, fig. 352). Neuf paires de stigmates.
le 7° segment en étant dépourvu. Apodème coxal des pattes du
tronc ne formant pas de saillie prolongée sous le sternite. Le
métatarse n’est séparé du tarse que sur les pattes des deux ou
trois dernières paires; sur les segments 1 à 18/l9~, les deux tarses
sont soudés ou se font suite sans interposition d’articulation
fonctionnelle.
Hanches des pattes terminales avec des champs poreux plus
_ ou moins développés et sans prolongement ventral au bord cau-
dal (fig. 337, 359, 369). Télopodite généralement parsémé d’aiguil-
lons noirs (fig. 338, etc.); le préfémur peut présenter sur sa face
ventrale une rainure longitudinale glabre; on trouve parfois à
son extrémité dorsale' une petite protubérance unciforme (ll,
fig. 350), mais pas de cône épineux; des crochets semblables peu-
vent exister à l’extrémité dorsale des articles suivants, d’un côté
du membre ou des deux côtés. La face ventrale du tibia et du
tarse ont des arêtes longitudinales dentées en scie; la scie du
tibia, la plus lo11gu·e, compte plus de dents que celle du tarse, qui
d’ailleurs est limitée à la moitié basale de l’article (fig. 350, etc,).
Métatarse comprimé en lame de couteau, à tranchant ventral. Les
pattes des deux ou trois dernières paires peuvent être glabres ou
vêtues d’une pilosité plus ou moins dense, caractère probable-
ment en relation avec le sexe.
` Genre répandu sur tout le globe; en France on en distingue
cinq formes.

' Cryptopsîdae _ 207 _
1· — Cryptops Savignyi LEACH» 1817-
[Fig. 329-338.]
(Scolopcndra germanica C. Kocn, 1840. Cryptops anomalans Niawponr,
1844 et auct. C. puntatus L. Kocn, 'I863; lLATZEL, 1880. C. agilîs
'MEINERT, 1868 [nec : PLATEAU, 1872]. C. caucasicus Knssmzn, 1874.
C. breviunguîs COSTA, 1882. C, numîdîcus Mraxunnr, 1886 [nec:
LucAs, 1846].)
Longueur atteignant 40 mm. °
Tête, tergites et sternites parsemés de ponctuations fortes, d’où
émergent des soies très courtes et peu apparentes.
Ecusson céphalique arrondi, parcouru par deux sillons paral-
lèles complets, reliant le bord caudal à la base des antennes
(fig. 329). Zone prélabiale à contours nets, près de trois fois aussi
large que longue (fig. 330). Pièces latérales du labre non incisées
à l’angle interne (L). Coxosternum forcipulaire peu proéminent,
sa longueur, en avant d’une ligne qui relierait les condyles arti-
culaires coxofémoraux, est à l’écart des condyles environ dans le
rapport de 31 % (fig. 332). Fémoroïde trapu; rapport de sa lar-
geur à la longueur du rebord externe environ 2::3.
Premier tergite à bord rostral ordinairement recouvert par le
bord caudal de l’écusson céphalique, coupé transversalement par
un profond sillon arqué à concavité antérieure, parfois accom-
pagné d’une petite fossette en son milieu; en arrière sont deux
sillons obliques croisés, plus fins, qui se recoupent environ àl
moitié de leur longueur (fig. 333), encadrant la fossette médiane;
dans certains cas on observe un tronçon de sillon reliant le milieu
du sillon transverse au point de jonction des sillons croisés. Des
sillons paramédians du 2° segment au pénultième; sillons arqués
débutant sur le 3° segment. Dernier tergite sans sillon, mais avec
une dépression longitudinale atteignant le bord caudal, qui est
subaigu. Sternites relativement courts (rapport de la longueur à
la largeur entre les pattes environ 6,5 ::5) endosternites bien déve- ’
loppés dès le premier segment et jusqu’au 6' (e., fig. 334-335), rec-
tangulaire à angles proéminents sur les segments 1 et 2; à partir
du 3', l’endosternite est isolé par des fissures diagonales croû-
sées (sc) et devient plus large, subpentagonal; à partir du 7’ seg-

_ 208 Chîlopodes
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\Q_>_<] 332 330 - ~»¤,
Cryptops Savignyi, ·in·divi·du de Roumanie.
Fm. 329. —— Ecusson céplralique, face dorsale. j.· fissures dwongitudinales.
Fm. 330. — Tête, face ventrale, après ablation des pièces buccales. cl: zone
prélabiale; L: labre; f: fulcres; q: tendon ·du levier mandibulaire.
Fm. 331. — IMâch0ires de la deuxième paire, face ventrale.
Fm. 332. — Forcipules, face ventranlre. z: condyle articulaire coxofémoral.
Fm. 333. — Tergite du premier segment. j: fissures longitudinales; k: sillon
transversal.
Fm. 334. — Sternite du premier segment et du deuxième. e: endosternite.
T Fu;. 335. —— Stennite du 5* segment. e: endosternite; x: lîssu1·es_ en croix;
_ y: isuprasterniite.
Fu;. 336..- Sternite du 7* segment (bord caudall.
' Fm. 337. — Coxopleure de la patte terminale gauche. À

Cryplopsidae 209
ment, les fissures disparaissent gra-
  duellement et l’endosternite est de
:r·î2·.§§;£=;z·'· · plus en plus reduit. Au·prem1er seg-
Ã_ " ment, métacoxa. su rasternites et
O}. • p
_§$·_'·, sternites sont soudés; dès le 3** Seg-
  j mem les suprasternites (y) sont li-
~*2‘·`< , .· bres et le sternite présente entre les
t}·;._._ z.    5 pattes un sillon arqué doublé d'un
 "È=É_ A ` ;·· apodème et recoupé par une rainure
  îj,f= jÉ·   longitudinale médiane non bifurquée
ë'  en avant.Dernier sternite arrondi au
  bord caudal sans articularités de
r · L l» dn . ’ p
·l) B  ·. XM structure.
L _··.;" B Pas d'art1culation tarso-métatar-
_f gtf  ' sienne aux pattes, sauf aux trois
' ·#¤ ·. ·
Q . J. <l wi dern1erespa1res. Champ poreux des
Q. • ‘ dé    coxopleures du segment terminal
_ 4 4    atteignant le bord caudal et par-
¤ . · .  .
, _ ¢ " , ,·  semé de soies très courtes (fig. 337).
\ X [   Pattes terminales fi .338 a ant le
 ?* y
;«· 4   jî préfémur et le fémur garnis d'a1-
` Q' ¢ · ,` · t , . .
g pl -, 5 guillons tres courts et epais sur
É l• “' _ ` ·r  . leurs faces ventrale et latérales,
R t 4 Nr  fr   avec ou sans gouttière ventrale gla-
  s 4  ·` bre. Tibia avec une scie formée
.. 4 
; A, Ã • v ·· _' de 7 à 10 dents tuberculeuses, cour-
É , ‘ "  _   .;> tes et espacées, en dehors de laquelle
v . . ’ .
 t" 4  f É est une brosse de soies courtes;
Q  P! tarse avec une scie de 3 à 5 dents
"`_ ''‘‘ jf 3 Af `  crochues et saillantes; pas de dent
38 [ à la base du métatarse, dont le pro-
Cryptops Savîgngà f1l.ventral est rectiligne d`ans·dse's
Fm_ 338_ _ Pang tmnînalc trois quarts apicaux, Les tions et-
droite, proül interne, d'un niers articles des attes termin3l€S
individu de Roumanie A p
. . .' ’ ' lon ue mais
scie du tibia et B.- s·c1·e du ne portent aucune Sole g ’
tarse. plus grossies. SOI1l1 envahis par un revêtement
dense de crins minuscules.
France septentrionale et centrale jusqu’à Avignon; paraît manquer
dans les Pyrénées et sur le littoral méditerranéen. Espagne; Europe
centrale. ·
15

210 Chilopodes
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‘ 342 ·· · '
Cryptops Savignyi hirtitarsis, i·ndi»vi·du de Pau (Basses-Pyrénées).
Fm. 339. — Ecusson céphalique, face dorsalle, et base de l’ar1tenne gauche.
j: amorces des fissures longitudinales.
Fm. 340. —- Premier tergite, face dorsale. j.· fissures Iongîtudinales; lc: sillon
transversal.
Fm. 341. —— Sternite du 41* segment. e: en·dost·erni·te; y: suprasternite; s: prê-
sternite du segment suivant.
Fm. 342. -— Patte terminale droite, profil interne.
Fm. 34-3. -—— Tibîa et tarse de la patte gauche, profil externe. _

Cryptopsîdae Q1}
2. — Cryptops Savignyi, subsp. hirtitarsis BROLEMANN, 1928.
[Fig. 339-343.]
(ûryptops hyalînus BaoLEMANN, 1920, nec : SÀY,)
Il diffère du type sur les points suivants : _ I [
Les sillons céphaliques sont largement interrompus et man-
quent sur le tiers médian de la tête. Sternites très longs; au
4P segment la largeur entre les pattes est à la longueur dans le
rapport de 6::11. Les endosternites, distincts jusqu’au 6’ seg-
ment, ne sont pas limités par des fissures en croix. Les aiguillons ·
des deux premiers articles des pattes terminales sont un peu plus
longs et moins trapus que chez le type; les trois derniers articles
sont plantés de soies longues, mais n’ont pas de revêtement de
crins courts.
Cette forme particulière a été trouvée dans un jardin de Pau (*Basses-
Pyrénées). ·
3. — Cryptops trisulcatus BROLEMANN, 1902).
[Fig. 344-350.]
(Cryptops biscarensîs trîsulcatus BaoL1aMANN, 1902.) `
Longueur jusqu’à 35 mm.
Ponctuatîon peu apparente et irrégulière, à points gros et
petits. _
Ecusson céphalique plus long que large (parfois d’un sixième),
recouvrant normalement le bord rostral du premier tergite, avec
deux tronçons de sillons longitudinaux ne dépassant pas le cin-
quième de la longueur de la tête (j, fig. 344). Antennes au moins
trois fois la longueur de la tête. _
Zone prélabiale uniformément bombée et sans région centrale
soulevée, au moins deux fois aussi large que longue, bien échan-
crée en arrière; trois paires de soies entre les postantennaires et
la rangée prélabiale, qui compte 10 soies. Pleures céphaliques
très étroits. Pièces latérales du labre comme chez C. Savîgnyî.
Coxosternum forcipulaire prolongé en arrière par un endoster-
nite »à deux pointes (e, fig. 345), peu proémineut en avant (lon-

È12 Cliflogiodes
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Cryptops lrisulcatus.
_ Fm. 344. — Ecusson céphaellîque, face dorsale. j.· t1·onçon·s de sillons.
` Fm. 3415. —— Foroipules, face vcntrale. c: endosternite replié dorsalement;
z: condyle articulaire coxofémoral.
Fm. 3416. —— Lame prébasale, b, et tergitos des segments 1 et 2·. j: sillons
longitudinaux; k: sillon transversal,

Cryptopsîdae ‘ 213
gueur en avant de la ligne des condyles dans le rapport de 23 %).
Bord rostral arrondi, divisé par une petite encoche, de chaque
côté de laquelle sont deux soies. Fémoroïde élancé (rapport de
` sa largeur au rebord externe 58 %); rebord interne avec trois
aiguillons et-deux soies. ' '
Premier tergite avec un sillon transverse au centre duquel
aboutissent deux sillons longitudinaux convergents un peu arqués
(j, fig. 346, 347). Sillons paramédians à partir du 2' segment, l
sillons arqués à partir du 3'. Meme sur les premiers segments.
les endosternites ne sont pas séparés des sternites, dont le bord
caudal est plus ou moins ogival ou arrondi. Aux deux premiers.
la métacoxa est soudée au suprasternite correspondant en une
pièce qui est distincte du sternite (fig. 348). Dès le 3*, le supra-
sternite est libre et affecte une forme en équerre ou celle juste-
ment comparée par Rmxur à une botte (y, fig. 349). A partir du
2' segment existe entre les pattes un apodème arqué, du milieu
duquel se détache vers l’arrière un long épaississement longitu-
dinal correspondant à la rainure de la surface. Dernier sternite
à bords faiblement convergents, arrondi en arrière.
· Champ poreux des coxopleures des pattes terminales n’attei·
gnant pas le bord caudal, avec 6 à 8 aiguillons, dont un certain
nombre entre les pores et 1 ou 2 entre le champ poreux et le
bord caudal; celui-ci porte également les aiguillons usuels. Préfé-
mur et fémur parsemés d’aiguillons peu_ nombreux sur leurs
faces ventrale et latérales; pilosité rare et' longue (fig. 350):
Préfémur et fémur avec des tubercules unciformes à leur extré-
mité dorsale-externe·(u), Scie ventrale du ti·hia formée de 9 à 13
dents; scie du tarse de 4 à 5 dents. l '
Tout le littoral méditerranéen (Pyrénées-Orientales; A]pes-Màriti-
mes); Corse. Afrique du Nord 5 Canaries.
Fm. 347. — Tergite d·u premier segment d’un autre individu, chez lequel: les ‘
sillons longitudinanx ne se rejoignent pas.
Fm. 348. - Stemite du premier segment.
Fm. 3419. — Sternite du· 4• segment. y: suprasternite.
Fm. 350. — Patte terminale gauche, profil interne. u: tubercules unciformes
des articles proximaux. .
;Fîgux·es 345, 346 et 350 empruntées à un individu de Monaco; les autres
figures ·d’apres ·R1nAu1·.D · ·

214 Chilopodes
4· —— Cryptops Parisi BRoLEMANN, 1920.
[Fig. 351-364.]
(Cryptops hortensis LATZEL, 1880, nec: LEAcn. Cryptops agilis
PLATEAU, 1872‘, nec : MEINERT.)
` Longueur jusqu’à 21 mm., généralement de 14 à 16 mm.
Les ponetuations sont obsolètes ou peu apparentes. La pilosité
est assez abondante, mais médiocrement longue, plus sur la tête
` et les premiers segments qu’en arrière du corps.
Ecusson céphalique à bord caudal recouvert ou non par le pre-
mier tergite, à peine plus long que large, présentant au bord
caudal deux sillons longitudinaux parallèles ne dépassant pas le
tierspostérîeurs de la tête ·(j, fig. 355); à la base des antennes sont
deux tronçons de sillons convergents, très courts, qui, prolongés,
se recouperaient au milieu de la tête sous un angle aigu. Zone
prélabiale bombée, sans contours nets en avant. L’angle interne
‘ des pièces latérales du labre est incisé de telle sorte que l’échan-
erure médiane du labre paraît comblée par trois ou même cinq
dents (lc, fig. 3*56). Bord rostral du coxosternum forcipulaire proé-
minent et resserre entre les membres (fig. 357), la région anté-
rieure étant à l’écart entre les condyles (2) dans le rapport 33,3
à 40,6 %; le bord porte 4+4 à 5+5 petites soies courtes et rigi-
des et 2 + 2 soies longues en·retr»aît. Fémoroïde trapu (ou très
trapu chez les grands individus); le rebord interne est toujours
sensiblement plus court que la largeur, qui arrive à 85 % de la
· longueur de condyle à condyle. - _
Premier tergite sans sillons, ni transversal ni longitudinaux
(T 1, fig. 358). Sillons paramédians débutant sur le 2* ou le
3° tergite et sillons arqués sur le 3° ou le 4**. Sternites allongés,
_ à bords convergents en arrière (fig. 351-354). A partir du 2" seg-
ment, la métacoxa est indépendante ·et il existe entre les pattes
' un apodème transversal arqué, recoupé par une rainure longitu-
dinale médiane; du premier segment au 5", on trouve un endo-
sternite (e), mais il n’est pasxlimité en avant (pas de fissures en
croix ni de rides) et il fait suite à la·surface du sternite.
Pas d’articulation tarso-métatarsienne jusqu’à la 18° paire de
pattes.—Pattes de la 20° paire généralement garnies ventralement

Cryplopsîdae ‘· ` 215
de soies abondantes et assez longues. Champ poreux des coxo-
pleures des pattes terminales n’atteignant pas le bord caudal,
planté de 15-20 soies entre les pores (fig. 359). Préfémur et fémur
avec des aiguillons plus longs et plus grêles que chez C. Savîgnyi,
parfois presque sétiformes (fig. 360). Tibîa avec une scie de
(5) 7 à 9 dents (fig. 362); tarse avec. une scie de (3) 4 à 5`dents
souvent agglomérées en crête saillante (fig. 361, 363-364). Méta-
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Cryplops Parîsi, individu de la Côte-·d’Or.
Fm. 351. - Sternite des segments 1 et 2.
Fm. 352. —-· Bord caudal du sternite du 4• segment et sternite du 5*.
Fm. 353. -— Bord caudal du sternlte du 16· segment. _
Flo. 354. - Bord caudal du sternîte du 17* segment.
· Pour les quatre figures: c: endosternîte; H: hanche; n: catopleurers: pré-
sternîte; y: suprasternîte. ·

216 Chilopodes ’
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È, ·· \ ' M`} ,’ ~ =··_ ..
352* \     —: 363
Cryplops Parisî et var. cristala. _
_ Fm. 355. — Ecusson céplialîque du type d·e slwa Côte-d’Or. j: tronçons de
sillons longitudinaux.
Fm. 356. —- Labre tridenté d’un individu des Bouches-du·Rhône. lc: încisures
· des pièces latérales.
Fm. 357. — Forcipules, face ventrale. e: endosternüte; pf: pleures forcipu-
laires; z: condyle articulaire coxofémoral.
'·* Fm. 358. — Tergites des segments 1, 2 et 3 ·du type de·la Côte—d’Or. (Prolon-
gement de Ja figure 355.)
Fm. 359. -—— Coxopleure de la patte terminale droite du même indivi·du. ·
· Fm. 360. — Patte terminale droite de Pindividu des B0uches—du·Rhône
(Abbaye de Ferigoulet).

Cryptopsidac 217
tarse à pilositélongue et pas particulièrement abondante. Pas de
saillie dorsale dentiforme à l’extrémité des articles.
Est de la France; n’a pas encore été signalé à l’0uest de Paris; ·`
Clermont-Ferrand; Banyuls-sur-Mer. Belgique; Scandinavie.
Les grands individus à scies formées de dents nombreuses ont
reçu le nom de var. cristata. R1BAUT, 1925. [Fig. 362-364.] ·
5- — Cryptops hortensis Lmcn, 1814.
[Fig. 365-372.]
(Cryptops ochraceus, C. sylvaticus, C. pallens C. Kocn, 1863. Cryptops
hortcnsis, var. paucidens LATZEL, 1884. —— Non syn.: Cryptops `
hortensîs LATZEL, 1880.) .
Longueur jusqu’à 3·0 mm.
Espèce très voisine de la précédente, avec laquelle elle a été
longtemps confondue.
Ecusson céphalique arrondi, aussi large que long, sans sillons
dans le tiers postérieur, à bord caudal tantôt découvert, tantôt
dissimulé sous le premier tergite. Zone prélabiale bombée, sans
contours nets en avant (fig. 365). L’angle interne des pièces laté-
rales du labre (I.) n’est pas fissuré et l’échancrure ne présente
qu'une dent (pièce médiane) tlanquée de lobes arrondis. Bord
rostral du coxosternum forcipulaire peu proéminent (fig. 366),
la région antérieure étant à l’écart des condyles (z) dans le rap-
port 24,6 à 3*1,3 %. Le fémoroiide forcipulaire est moins large que
dans l’espèce précédente et le rebord interne est plus long, le
rapport de la largeur à la longueur de condyle à condyle, en tant-
que connu, ne dépassant pas 75 %.
Premier tergite sans sillons, ni transversal ni longitudinaux.
Sternites (fig. 367-368) un peu moins longs que chez C. Parîsi et
à bords moins convergents. L’endosternite n’est caractérisé que
jusqu’au 3° segment; à partir du 4*, il est de plus en plus réduit;
il n’est pas limité en avant et se confond avec le sternite.
Fm. 3*61. — Scie tnrsale d·e la même patte, plus gross•ie, profil interne. '
Fm. 362. -— Scie •du tibia de la patte terminale ·d'un cristalus des Pyrénêes«
Orientales (iBa·nyuls-sur-lMer).
Fm. 663. — Sci·e du tarse de la même patte.
Fm. 364. — Scie du tarse d’un individu de crîstalus du Puy-de—Dôme (Durt_0»l).‘

218 _ Chîlopodcs
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Crypfops hortensis.
Fm. 3\6>5. —— Zone prélahiale et labre d’un indiv¤îd¤u de la Mayenne. cl: zone
prélabîale; L: labre; f: fulcres; pl: pleures forcipulaitresi
Fm. »3«6¤6. —- ~Foncipu1e·s, face ventrale, ·d’un 1i«ndîv*î·du¤ de Grande-Bretagne (Lan-
cashiire). z: condyle a1·ti»cu•Iaire coxofémorai.
Fm. 3·67. — Steruites sdes segments 1* et 2, avec les pieurites droits corres-
pondants •Qd’apmès Rmaur). `
Fm. 3*68. —- Bord caudal des sternites 5-*, 1*5* et 18* (·d’ap1¤ès· RIBAUT).
Fm. 36*9. — Sternite ·du segment terminal et coxopleure gauche d’un individu
des Basses-Pyrénées.
Fm. 3’7*O. -——— Patte terminale gauche, prolil interne, de 1’i1·1·dividu de Grande-
Bretagne.
Fxc. 371. -— Scie du tibia sde la même patte, très grossie.
Fm. 37*2. -—— Scie du tanse dre la même patte, très grossie.

Cryptopsîdae 219
Pattes comme chez l’espèce précédente. Hanches terminales à
champ poreux atteignant presque le bord caudal des coxopleures,
avec une soie entre les pores postérieurs du champ (fig. 369).
Aiguillons des deux premiers articles des P. 21 plutôt grêles et
longs, presque sétiformes (fig. 370). Généralement la scie du tibia
` est formée de 5 dents et celle du tarse de 2 dents (fig. 371-372);
on rencontre toutefois fréquemment une, ou plus rarementrdeux
dents de plus à la scie du tibia et une de plus à celle du·tarse.
Pilosité des derniers articles longue et abondante. Pas de saillies
dorsales à l’extrémité des articles.
Toute la France, mais plus commun dans le·Centre et le Nord.
Grande-Bretagne (type); Belgique; Europe septentrionale.
La variété paucidens de LATZEL est certainement typique. _
Dans les Pyrénées, le Tarn, les Landes et le Puy-de-Dôme, il ‘
existe une forme plus petite, plus pâle, dont le champ poreux des,
coxopleures des P. 21 ne dépasse pas la soie isolée de 1’extrémité
postérieure, s’arrêtant ainsi loin du bord caudal; c’est le Cryp.
tops hortensis, subsp. pauciporus BMLEMANN, 1908.

3** Ordre. -—.LITI-IOBIOMORPHA Pococx, 1895.
Coloration allant du jaune pâle au brun-rouge très foncé, par-
fois avec des ombres foncées sur la tête, sur la ligne médiane du
corps~ et sur la marge des tergites; pattes ordinairement plus é
claires que le dos, passant au jaune vers l’extrémité.
Corps rappelant celui des Scolopendres, mais de dimensions
beaucoup plus faibles (fig. 3), et formé seulement ·de 15 seg-
ments pédifères, chiffre fixe.
Té"? Capsule céphalique subcirculaire ou un peu cordiforme
(fig. 393, 413, 440). Le bord caudal, rectiligne ou faiblement
_ émarginé, s’accompagne d’un `bourrelet étroit, aplati, dont les
extrémités latérales remontent de chaque côté jusqu’à environ
·la moitié de la tête. Au tiers antérieur, la surface de la capsule
céphalique est coupée par un fin sillon arqué à concavité anté-
rieure (s), plus ou moins apparent, qui s’incurve pour atteindre
la base interne, de la fosse antennaire ou pour rejoindre latérale-
ment des sillons obliques moins bien marqués; ceux-ci délimitent
dorsalement le champ ocellaire. Sur ce champ sont les yeux for-
més d’un ocelle ou ·de plusieurs ocelles indépendants, générale-
ment bombés et bien pigmentés (O, fig. 373). Lorsqu’il y en·a
plusieurs, ils sont disposés en rangées horizontales ou arquées et
en nombre très variable et, en arrière de ces rangées, est un.ocelle
plus gros que les autres,_ qui ne rentre pas dans 1’alignement des
rangées; de là la formule adoptée pour indiquer la composition_
d’un groupe — 1+4,3,2, par exemple —— le·premier chiffre, isolé
des autres par le signe de l’addition, étant le gros ocelle posté-
rieur, les chiffres suivants se rapportant au nombre d’ocelles
entrant dans la composition des rangées, en commençant par la
rangée dorsale, qui renferme les plus gros ocelles._Les ocelles
peuvent manquer totalement, notamment chez les cavernicoles
vrais. · ·
Entre la base des antennes et les yeux, et assez près de ceux-ci
pour pouvoir être pris pour un ocelle, est l’orga11e sensoriel dit
« organe de Tômôsvàry >>, petite fossette circulaire, délimitée
par un péritrèmerannulaire en margelle, et dont la fonction est
encore incertaine (T6, fig. 373, 433).

Lithobiomorpha 221
Sur les déclivités latérales du bord rostral de la tête sont
implantées les antennes, organes allongés, ne dépassant générale-
ment pas la moitié du corps, mais pouvant cependant arriver à
égaler sa l·ongueur. Elles sont composées d’articles irrégu-
liers, un article court pouvant être intercalé entre deux longs
ou inversement; le dernier article, ordinairement plus long que
le précédent, présente normalement des plages plantées de
minuscules chevilles sensorielles. En outre tous les articles por-
tent des soies nombreuses; sur les articles de la base ces soies, ‘
longues et clairsemées, sont disposées en verticilles plus ou moins _
réguliers; peu à peu la longueur des soies diminue vers la pointe
de l’organe, les articles situés au delà du 6” environ étant vêtus
d’une pilosité serrée et très courte. Le nombre des articles est
variabl·e, même dans les limites de l·’espèce; les variations sont .
d’autant plus amples que l·e chiffre moyen des articles est plus
élevé chez l’adulte, ou que les individus sont pl·us développés.
Les nombres extrêmes observés chez nos espèces françaises
sont 17 (Lithobîus crassîques) et 72 (L. Fagniezi) (37).
La zone prélabiale présente une région triangulaire soulevée, à
sommet arrondi mais sans limites latérales bien nettes, qui porte
des soies sur son pourtour (cl, fig. 418). Les angles postérieurs de
la zone prélabiale s’appuient sur des sclérites paralabiaux, comme
chez les Scolopendromorphes ·(r, fig. 373). `
Les pièces latérales du labre, subrectangulaires, obliques, coin- pièces
cent entre leurs extrémités internes la petite pièce médiane en humus
losange ou en fer de lance, dont les contours ne sont distincts
qu’en partie (m, fig. 374). A l’angle interne des pièces latérales
on remarque ordinairement une petite fissure qui est en corres-
pondance avec une dépression de la surface; sur l'arête de cette
dépression est implantée une épine longue (q). dirigée horizon-
talement à la rencontre de son homologue du côté opposé, par
dessus la pièce impaire.
Le tronc de la mandibule n’est découpé que par une fissure `
parallèle à son axe principal (fig. 377). On y retrouve, bien déve-
loppé, le condyle (a) existant dans l’ordre précédent. Les diffé-
renciations de l’arête apicale sont une lame dentée de 4 dents à
trois pointes, faites pour s’engrener entre celles de la mandibule
(3*7) Ce·chifi're dépasse la centaine chez.certaines formes cavernicoles I
(L. Mafulicîi Venu., de Trebinje). I p

222 Chilopodes
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37 7
Fm. 373. —-· Angle postérieur droit de la zone prélabiale, cl, et bord droit
de la tête, avec une partie du champ ocellaire, O, vu en perspective et
Porgame de Tômôsvàry; T6, face ventrale, de Lîilwbius pilicornis des
Hautes-Pyrénées (Gèdre). L: lahre; f: fulcre; r: plage paralabiale. .
Fm. 3*74. — Région médiane du dabre d*’une femelle de Lîfhobïus melanops
des Hautes-Pyrénées «(|L¤ourdes), montrant les «sty«lets des pièces latérales, q.
m: pièce médiane du labre.
Fm. 37*5. ——- ·Mâc'h0i1·esa de la première paiire, m I, coxosrternum et membre
droit des deuxièmes mâchoires, m Il, face ventralle, d’u¤ne iiemelle de
Lithobius pilicornîs des Basses-·Pyrénées LArudy).
Fm. 37·6. — Tégumentis ·étalés de Pextrémité postérieure du corps ·de la même
femellle. T 15: iergite du D5? segment mis à nu (normalement il est recou-
vert par le tengite T 14); S 15: sternite; P 15: hanche de la pavtlte et n 15:
catopleure ·du 15* segment; T 16: tergite du segment i·11ter1né•diai1·e; TG.}:
plenrotergite divisé et SG.I: .ste1·nite du premier segment génital, ce der-
nier pourvu de ses appendxices génitaux; i: telson.
I Fm. 1377. ——· Mandibule étalée de Lithobius piccus IGd’après Vnmaœrr, figure
simplifiée). a: co·ndyle dorsal.

\
Lithobîomorpha 223
opposée; à son extrémité dorsale est une protubérance plantée
d’un bouquet de soies; ·à son extrémité ventrale est une lame pec-
tinée, dont les peignes, longs et arqués, sont en nombre plus ou
moins élevé. '
Les premières mâchoires forment un ensemble triangulaire,
concave dorsalement (m I, fig. 375). Leur base est constituée par
des coxosternites trapézoïdaux en contact sur la ligne médiane.
Ces pièces supportent, intérieurement, un prolongement coxal
conique, élancé, d’une seule pièce et, extérieurement, ·des mem-
bres de deux ou de trois articles. L’article basal est court, beau-
coup plus large que long, et l’article distal, plus volumineux, est
garni à son sommet de franges de soies modifiées.
Les deuxièmes mâchoires (m Il) ont un syncoxosternum en
bandeau très court, dont les extrémités, dilatées, sont arrondies
latéralement et en arrière; cette pièce présente une trace très
apparente de division médiane sous forme de sillon. Sur les extré—
mités dilatées du bandeau coxosternal, et par conséquent très
_ écartés l’un de l’autre, se dressent les membres de trois articles,
proportionnellement longs et étroits; l’article basal, le plus long,
est un peu arqué; nous trouvons le long de son rebord concave,
interne, des encoches, vestiges de divisions disparues. Le troi—
sième article, à peu près de même lo11gueur que le second, est
couvert d’une abondante pilosité, notamment sur sa face interne,
‘et porte une griffe apicale dont les arêtes sont armées d’épines
aiguës. On ne voit pas de traces du tergite de ces membres sur
Ia face dorsale du corps.
Les mâchoires sont recouvertes par les forcipules, qui sont les îgfglfff
pattes de la première paire modifiées en vue de la nutrition ""'°·
(fig. 385, 404). Les forcipules comportent dorsalement un tergite
ayant la forme d’un bourrelet, environ~aussi large que la tête
(fig. 393). Latéralement sont des pleurites repliés ventralement
sur la base des forcipules, où ils peuvent parfois se rejoindre
(pf, fig. 461). Ventralement on trouve un syncoxosternum p0ly—
gonal, au moins aussi large que la tête; il est coupé par un
sillon longitudinal média11; son bord rostral est plus ou moins
proéminent, plus ou moins large suivant les espèces, rectiligne ou
découpé en deux lobes par une encoche correspondant au sillon
médian; le bord apical est normalement armé de dents en nombre
variable, placées symétriquement de part et d’autre de l’encoche,

224 Chilopodes
d’où les formules 2+2, 3+3, etc., qui indiquent le nombre de
dents existant de chaque côté, le signe + correspondant à l’en-
coche; en outre, dans la très grande majorité des cas, on observe,
un peu en retrait et· en dehors de la dernière dent externe, une
petite épine translucide peu apparente, mais qui peut prendre un
développement particulier, notamment chez les espèces à dents
atrophiées (Lithobius Ribauti, par exemple, n, fig. 432). Les
condyles coxofémoraux son bien apparents (2, fig. 394, 398, etc.);
le rapport entre leur écartement et la longueur de la région anté-
rieure du coxosternum, en tant que connu, oscille entre 37,6 et
48,2 % chez les Lithobius; il paraît être plus faible chez les
Bothropolys (34,1 %).
Les membres forcipulaires sont de 4 articles; ils sont surmon-
tés d’une griffe puissante; ils sont arqués en tenaille à la ren-
contre l’un de l’autre. L’article basal est formé de deux articles
fusionnés, le trochanter et' le préfémur, comme l’indique un
tronçon de sillon oblique sur son rebord interne; c’est le plus
long et le plus large, les suivants sont graduellement plus étroits.
Les deux articles intermédiaires, fémur et tibia, sont des anneaux
courts, mais complets (b, fig. 404), à peine un peu moins longs
. extérieurement qu’intérieurement. L’artic1e apical (tarsal) est
approximativement conique; il est continué par la griffe, longue,
graduellement atténuée, acérée; elle est séparée de sa base tarsale
par un petit ressaut. Le canal de la glande à venin est ici se11si~
blement plus court que chez les Géophiliens.
e mmc. A la suite du segment fbrcipulaire se placent 15 segments com-
portant chacun un tergite et un sternite réunis par des mem-
branes pleurales souples, et une paire de membres.
Les tergites sont de dimensions inégales; ceux des segments 1,
3, 5, 7, 8, 10, 12 et 14 sont grands, presque aussi longs que
larges; ceux des segments 2, 4, 6, 9, 11 et 13 sont aussi larges que
les autres, mais beaucoup plus courts, leur longueur étant envi-
ron le tiers de leur largeur. La dimension des grands tergites va
en augmentant du premier au 10° et décroît ensuite vers l’arrière;
leurs bords latéraux sont faiblement arqués; leur bord caudal
est rectiligne ou plus ou moins échancré; les angles postérieurs
‘ sont arrondis dans les premiers segments et parfois aussi dans
les derniers; cependant, chez certaines espèces, ceux du 7** peu-
vent présenter des prolongements triangulaires (T 7, fig. 386, 389).

Litiiobiomorpfia ‘ 225
Leurs bords s’accompagnent d’un sillon qui, sur les deux ou trois
pre1niers segments, se poursuit ininterrompu le long du bord
caudal et, sur les suivants, disparaît à peu près dans les angles -
postérieurs; latéralement et éventuellement en arrière, le sillon `
est assez rapproché de l’arête latérale pour déterminer un étroit
· bourrelet, mais, au voisinage de l’angle antérieur du tergite, le
sillon s’écarte brusquement du bord et délimite une zone anté-
rieure transversale très courte qui n’est visible qu’en soulevant
Ie_bord caudal du tergite précédent. Les petits tergites ont les
angles toujours arrondis sur les segments 2 et 4, rarement pro-
longés sur le 6° mais souvent sur les 9’, 11' et l3‘ (fig. 391,
395, etc.); ces prolongements sont variables suivant les espèces.
Les petits tergites sont constitués comme les grands, mais n’ont
jamais de bourrelet au bord caudal.
Entre le tergite terminal et le 14*, dissimulé sous ce dernier,
existe un tergite court et large qui, bien que plus étroit que les
petits tergites précédents, leur est strictement comparable. C’est
donc le tergite du 15° segment, c’est·à·dire de celui qui porte les
pattes terminales (T 15, fig. 376, 381 A). Il a longtemps passé
inaperçu; nous le voyons figuré pour la première fois par ATTEMS
en 1926 (in KüKENTHAL); avant lui on admettait comme tergite
du 15* segment le grand tergite terminal suivant, qui est le 16‘
et qui appartient en réalité aux segments terminaux. Il n’exîste
pas de prétergites distincts.
Les `sternites, de forme approximativement trapézoïdale, sont
atténués en arrière, leurs angles sont arrondis et leur bord caudal
est tronqué ou subarrondi. Le dernier sternite (S 15, fig. 376)
correspond au petit tergite 15'. Pas de présternites.
Les membranes pleurales sont amples, mais les pleurites sclé-
ritiés y sont peu nombreux. Indépendamment de la procoxa et
de la métacoxa déjà vues dans les autres ordres, nous avons à _
mentionner comme pleurites, par ordre de fréquence :
1° Le catopleure encadrant le condyle dorsal,de_ la hanche.
auquel il fournit un point d’appui (n, fig. 378-3179). Il se retrouve ·
sur tous les segments, mais, à partir du 13**, il perd peu à peu sa
forme de croissant, devient plus court et, sur le 15'(11 15, tig. 380),
il est subarrondi et accolé au tergite,
2° Un pleurite subréniforme ou polygonal placé en avant de la
hanche de P. 1 à P. 12 (manque en avant de LP. 13 à P. 15).
. _ 10

226 g Chilopodes
3° Un pleurite stigmatifère (st, fig. 378), correspondant au
sclérite 1 B des Géophiliens, et qui se rencontre sur les segments
stigmatifères 3, 5, 8, 10, 12 et 14. Dans certains cas (Lamyctes),
' il existe un stigmate au premier segment. .
4" Un pleurite en ovale allongé que nous désignons par l’in-
dice 1 1 en raison de sa position en arrière du pleurite stigmati- I
fère. On le trouve au 1°' segment (lorsqn’il n’a pas de stigmate),
au 3°, au 5° au 8° et au 10*; il manque à tous les autres (même
aux 12* et au 14*, qui ont des stigmates).
5" Enfin aux segments 2, 4, 6, 9 et 11 (à petits tergites) on
trouve un petit pleurite subcirculaire au niveau du bord anté-
rieur duftergite (fig. 379).
Pam. Les pattes ambulatoires sont formées d’une hanche, d’un télo-
podite de 5 ou de 6 articles et d’une griffe apicale.
La hanche (fig. 378-380) est un cyllindre trapu présentant un·e
large solution de continuité sur toute la hauteur de sa face posté-
rieure (ou postéro—dorsale, le grand axe de la hanche étant un peu
oblique). Elle est munie d’un petit condyle ventral, qui s’appuie
sur la duplicature du sternite (u', fig. 379), et d’un grand renfle-
ment dorsal arrondi ·(u), qui fonctionne comme condyle opposé
au premier et disparaît à partir de la 13** paire de hanches. Le
cylindre coxal est en outre parcouru sur toute la hauteur de sa
face antérieure par un apodème (a), dont l’extrémité distale est
repliée en crochet dans la lumière de l’article et qui se' fait remar-
quer par sa chitinisation intense. En ce point se raccordent deux
brides en demi-cercle, l’une dorsale, l’autre ventrale, séparées ou
réunies par leurs extrémités postérieures, constituant une sorte
d’anneau complémentaire relié au bord distal de la hanche par
d’amples membranes articulaires souples ~(b); c’est entre cet
anneau et l’article suivant que se produit la rupture du membre
par autotomie, lorsqu’elle a lieu. Sur le condyle apical antérieur
· de la hanche s’articule le condyle proximal correspondant du pre-
mier article du télopodite, le trochanter, qui est, lui aussi, par-
couru dans sa longueur par un apodème faisant suite à celui
de la hanche. Le trochanter, comme tous les articles suivants, est
un cylindre fermé; il est relativement très court, plus long ven-
tralementhque dorsalement. A sa suite se placent 5 articles, dont
le dernier est armé de la griffe apicale. L’articulation tarso-
métatarsienne peut être à peine différenciée ou même être immo-

Lithobîomnrpluz 227
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Lithobius forficatus, d·e lltoumanie.
Fm. 378. — Hanche de la •5+* paire et pleurites droits du 5• segment.
Fm. 37*9. — Hanche de nia 6* paire ûdont la patte est enlevée), vue en rac-
courci, et pleurites droits du •6* segment.
Fm. 38*0. —- Handhe des pattes 14• et 1l5* (co 14, co 15), face dorsale, avec
une partie du tergite 15 (T 15) e·t du tergite intermédiaire (T 16) et les
catopleures des mêmes segments (fn 14, n 15). ·QLe«s pores coxaux de la
face ventrale sont vus par transparence.)
Pour les trois figures: a: apodème coxal; b: anneau complémentaire; g: bord
distal des hanches 1*4 et 16; n: catopleure; P 5, P 6: pattes des pa·ire«s 5*
et 6*; S5, S6: sternites 5+* et ‘6•*; st: stigmates; T5, T6, etc.: tergi-
tes 5•, 6*, etc.; u, u'.· condyles de la hanche.

r
228 Chîlopodes
bilisée (x, fig. 454); le télopodite ne comptera alors que 5 articles.
La longueur des articles est variable suivant le degré de crois-
sance et aussi, mais à un degré moindre, chez les adultes suivant
le sexe.
Vers l’arrière du corps la hanche se développe peu à peu, le
bord distal (g, fig. 380) demeurant vertical jusqu’à lia 14° paire.
La hanche de la 15° paire est pl·us longue et la région dorsale
de son bord distali (g) prend une direction horizontale,
parallèle à l’axe de l’article. En même temps les articles du télo-
podite s’allongent graduellement et ceux de la base s’épaississent;
les membres de la paire terminale sont ainsi plus longs (parfois
même considérablement) et plus épais que les précédents. La
griffe apicale des P. 15 est tantôt simple, tantôt accompagnée
d’une griffe latérale postérieure plus courte, ou même de deux
griffes latérales symétriques.
_ Les hanches des quatre dernières paires présentent une
dépression en gouttière de la face ventrale, dans laquelle s’ouvrent’
` les pores de glandes coxales (pores coxaux) (38). Ces pores peu-
vent être en nombre relativement restreint et alignés en une seule
rangée (fig. 381 B) parallèle à l’axe de la hanche (Lithobius,
Lamycfes); ou bien ils sont nombreux et sont alors disposés en
plusieurs rangées irrégulières (Bothropolys) (gc, fig. 383).
Chez les mâles, certains articles des P. 15 et même des P. 14.
notamment le préfémur, le fémur et le tibia, sont plus renflés que
chez la femelle et peuvent présenter des structures sexuelles pro-
pres à chaque espèce. C’est ainsi qu’on observe des rainures lon-
gitudinales·sur la face dorsale, des verrues pilifères, des tuber-
cules, etc., toutes structures utilisées en systématique.
Fifgàla- Tous les articles de la patte, hanche comprise, peuvent porter
des épines sur le pourtour de leur 'extrémité distale. Théorique-
ment on devrait en trouver six, soit une antérieure, une médiane
et une postérieure, sur chacune des deux faces dorsale et ventrale
du membre (39); mais, en fait, il en manque toujours quelqu’une
et la répartition de celles qui subsistent a une valeur·utilisée en
(38) Dans un genre américain, Pseudolifhobîus, on trouve des pores sur les
cinq dernières paires ¤de hanches.
(39*) Ces six épines seraient le reste d’un vert'ici·l·le apical de huit épines
(soies différenciées), auquel manqueraient l’épine de la face antérieure et
celle ·de la face postérieure. Excep·tion«n·ellemen.t on trouve cette dernwière aux
P. 1¤5 de Lîthobius lapidicola.

I
Lithobiomorpha 229‘
systématique. Les premiers auteurs qui ont fait état de la spînu-
lation des pattes de façon méthodique ont été MEINERT (1868-
1872) et LA·rzEL (1880); rna,is.ils se sont limités à celle des pat-
tes 1, 14 et 15, la cristallisant dans une formule disposée en
fraction de cinq chiffres; ces chiffres indiquaient le nombre des
. épines dorsales et ventrales des cinq articles proximaux du mem-
bre, mais non leur position. RIBAUT (1921) a montré l’intérêt
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Lithobius piiicornis, mâle des Basses-Pyrénées (Arudy).
F10. 381. — Extrémité postérieure du corps, face ventrale, A, et face dor-
sale, B, montrant les sclérites apparents des segments terminaux. S14,
S15: sterni·tes des segments 1*4P et 15*; T14, T15: tergites des mêmes
segments; T16: tergite du segment intermédiaire; SG.], TG.]: sternite
et tergite du segment génital I; n: catopleure; pn: pénis; si! stigmates;
t: tclson; v: valves anales; x: appendices génitaux (gonopodes). Su¤r la
patte terminale droite de la figure B: H: hanche, avec les deux épines VaH
et VmH; tr: trochanter, avec son épine Vmtx; P: préfémur, avec les
quatre épines VaP, VmP, VpP et DpP.
qu’ott're cette position sur toutes les pattes de l’animal et a carac-
térisé chaque épine par un indice formé de trois llettres. La
première lettre, V ou D, indique auquel des groupes, ventral ou
dorsal, appartient l’épine; la seconde lettre, a, m ou p, caractérise
sa position antérieure, médiane ou postérieure; enfin la troi-
sième lettre, H, tr, P, F ou T, est l’initiale des noms des articles

230 . Chîlopodcs
de la patte. Ainsi l’épine dorsale antérieure du fémur portera
l’indice DaF, et. éventuellement un chiffre indiquant le rang
occupé par la patte considérée (4**).
En général les épines sont dtautant plus nombreuses que l’ani-
mal est plus différencié; de même la spinulation est plus fournie
chez l’adu1te que chez l’immature. Les épines peuvent manquer
totalement (41).
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, Fm. 3842. — Extrémité postérieure du corps, en profil, d’un mâilie de Li thobîus
aulacopus des (Basses-Pyrénées üPau), avec les articles rproximaux de P 15
droite et le gonopode droit réduirhvà un bourgeon, x.
Fu;. 388. -— Extrémité postérieure du corps, en profil, «d’u·n mâle de Bothro-
polys longicornïs Martini des Basses-A1p·es ~(All·os}, dont lie télopod»ite
de P15 droitie est enlevé. x: gonopode droit, en tigelnle allongée, et
re»dres·sée domsalement; P 15: au second rpla·n, patte gauche de la 1‘5P paire,
dont la hanche est percée de pores nombreux, gc.
·(4«(l') Voir, par exemiple, ·la disposition des épines ventrales ·de la hanche,
du trochanter et du préfémur des P. 1l5 sur la fig. 38*1, B.
(4»1·) Au cours des pages qui suivent, nous nous sommes efforcé de donner,
pour chacune de nos espèces françaises, une idée de la répartition des épines
des fpattes. Il faut cependant ·se garder d’envisager ces données comme des
caractères absolument fixes. Si~ alia limite postérieure de telle ou telle épine
es·t'r€l&tivemen·t constante, ·sa limite antérieure est éxninemmient variable,
la spimrlation augmentant ·d’arri~ère en avant avec le développement de

Lithobîomorpha _ _ 231,
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Lithobius pilicornîs.
Flo. 384. — Extrémité postérieure du coups, face vcntrale, d’une femelle de
Ja Mayenne. Le sternite génital I, SG.], avec ses appendices, x, a été
renversé en avant, découvrant l’0rifIce de l’0viducte, 0, dont la paroi
dorsale est pourvue d’une plage sclérifiée, lobée, assimilée au steruite
du segment génital II, SG.Il. — P 15: hanche de la 1l5•· paire; T 16.· bord
du tcrgite intermédiaire; TG.]: bord rétléchi du tergite du segment géni-
tal I; t: telson: U: valves anales.
l’animal et, par conséquent, avec son degré de différenciation. Les tableaux
que nous fournissons sont parfois des moyennes de spinulation; mais en
général il ne convient de les accepter que comme des répartitions ¤« types »,
destinées de permettre aux myriapo·do<l·ogîstes qui nous suivront die faire
toutes comparaisons utiles et d’étab1·ir à la longue des chîtl'reS·définitifs.

232 Chilopodes. ‘
5,%,.,.,..,, En arrière du 15° segment pédifère se placent encore les seg-
tÃÃ:`,:` ments terminaux connus (fig. 381-384). Le segment intermédiaire
n’est représenté que par son tergite (tergite 16, Ti), sclérite hexa-
gonal de grande taille, qui suit immédiatement le 15° (42); sa
plus grande largeur est environ à moitié de sa longueur; il est
rebordé dans sa partie antérieure seulement; son bord caudal.
peut être plus ou moins fortement échancré. Il n’existe pas de
sternite sclérifié à ce segment.
Le segment génital I a un tergite (TG. I) et,un sternite (SG. I).
Le sternite est trapézoidal, plus large en arrière qu’en avant;
son bord caudal est échancré. De chaque côté de l’échancrure se
dressent les appendices, variabl·es suivant les sexes. Ceux du
mâle sont tantôt des bourgeons rudimentaires, peu apparents
(as, fig. 382), tantôt des tigelles relativement longues, biarticu-
lées, redressées vers le dos de chaque côté du corps (sc, fig. 383).
Les appendices de la femelle sont au contraire très apparents,
arqués en forme de tenailles (x, fig. 384); ils sont formés de trois
articles. L’article basal, ou coxa, un peu plus large que long, porte
sur son angle distal interne un nombre variable d’éperons, géné-
ralement deux ou trois de chaque côté. Le second article, inséré
sur la moirtié externe du bord di»stal· de la hanche, répondrait au
préfémur et au fémur; il est plus court intérieurement qu’exté-
rieurement. Il est surm·onté d’une griffe (« ltarsungulum » de
VERMEFF) graduellement atténuée, évid·ée sur sa face interne
et qui peut présenter une dentelure sur chaque arête. —— Le ter-
gite est grand, subrectangulaîre, mais médiocrement chitinisé
chez le mâle. Chez la femelle il est membraneux dans la région
dorso-médiane (TG. I, fig. 376), mais ses côtés, bien sclérifiés,
sont rabattus ventralement sur la base du segm·ent anal, où ils
se présentent comme des pièces symétriques triangulaires à angles
arrondis (fig. 384); c’est cette position qui a dû les fair·e homo-
loguer à des pleurites du segment anal.
·Comme dans les autres ordres, le segment génital II est repré-
senté par le pénis chez le mâle (pn, fig. 381 B). Chez la femelle, ·
nous ne trouvons qu’une petite bande transverse dont le bord ros-
tral émet une saillie plongeant dorsalement sous un repli mem-
braneux et dont le bord caudal libre porte deux petits lobes arron- ,
dis saillants (SG.II, fig. 384). g
6412) C’es·t le tergite qui a été longtemps considéré comme appartenant au
1·5* segment, le 1•5° tergite se trouvant dissimulé sous le 14**.

Lithobiomorpha  
On ne trouve pas ici de vestiges caractérisés d'un segment post-
génital, comme chez les géophiliens. `
Quant au telson, il possède un tergite rectangulaire (t) et des
valves (v), entre lesquelles s’ouvre l’orifice anal en fente longitu-
dinale bifurquée en Y. —— C’est à la base des valves qu’on trouve,
au début de la croissance, une paire de glandes. Chez les espèces
‘ des genres Bothropolys et Lithobius, ces glan·des disparaissent
avant la fin du développement anamorphe. Chez Lamyctes, au `
contraire, ces glandes se trouvent également chez l’adulte
(IC, fig. 458).
On est ici·en présence de trois groupes assez homogènes de
Chilopodes, ayant pour types Lithobîus, Henicops et Cermalo-
bius (*3). Le rang que doit occuper chacun de ces groupes dans
la classification varie avec les auteurs. Nous nous en tenons à
l’ancienne division en :
Famille Lithobiidae, partagée en deux sous—familles, Litho-
biînac et Henicopînac, et
Famille Cermatobiidae, renfermant des formes exotiques à tar-
ses postérieurs divisés en anneaux, comme les Scutigères, etisur .
laquelle nous n’aurons pas à revenir.
Clef des espèces françaises de Lithobiomorpha.
1. Des pores coxaux de dimenrsions inégales, en. nombre élevé, en plu-
sieurs rangées, sous chacune des hanches des quatre dernières
paires de pattes (gc, fig. 38•3l). (Gen. Bolhropolys.) ................ 2
Des pores coxaux subégaux, en nombre restreint, en une rangée,
sous chacune des hanches des quatre dernières paires de pattes
mg. 38·1, B) .... . .............................................. 6
2. Des prolongements aux tergites 6, 7, 9, 11* et 13 Qfig. 386, 389). Griffe
des P. B5 double. Pas d’épi.ne coxolatérale aux ·P. 15 ............ 4
Des prolongements aux tergites 9, 11* et 13 seulement nfig. 391). Griffe
des ‘P. 1l5 simple. Des épines coxolatérales aux P. 15. (B0fhropolys
clongatus ·Nsw1>on·r.'>. . ... ...................................... 3
3. Une épine DpP aux ’P. 16 et une DpP crochue aux P. 114 (fig. 3900 ....
...... . ......... Iiothropolys elongatus corsîcus (lI1ÉGEl'1 et Dunoscq).
Plas d’épine DpP aux P. II5 et une DpP droite, normale, aux P. 14
(lfig. 3*92*). ...................... Bothropolys elongntus alpinus Bn0L.
4. P. L5 longues, le rapport tibia X tête étant 1¤0\7 à 120 %. Taille 26 à
415 mm. Des ponctuations fortes sur la tête et les forcipules. Pas
(4130 Dans la classification la plus récente, due à ÀTT'1"EMS (19·2\6, in Kücxa·N·
Titan), Craterostigmus est rattaché aux Lithobioinorphes, ce qui ne paraît
pas justifié. `

234 Chilopodes
de VpF aux P. 15* *(an semper ?) .... Bothropolys fasciatus Q.NEWPORT)·
P. 1*5 t*rès longues, le rapport ti·bia X tête étant au moins 1*2*9 %.
Taille: 18*,50 à 2*7* mm. Pas *de ponctuations notables sur la tête et
les forcipules. Une VpF aux P. 1*5. (Bothropolys longicornis Rissol. 5
5. ·Des épines DaF et DaT aux P. 1*5. Rapport tibia X tête 12*9* à 13*0 %.
.......................... Bothropolys longieornis gemzînus ·ORI*ssoD.
Pas ·de DaF ni ·de Dat aux P. L5. Rapport tibia >< tête 13*1 à 1*15* % ....
.............. ; ........... Bothropoiys Iongieornis Martini (Bn0*L.).
6. Pas ·de pro·l*ongem.en*ts caractériisés aux teirgites 9; 11* et 13 *([fig. 446, 44*9*) 7
Des prolongements caractérisés aux tergiteseô, 7·, 9; 11' et 13·, ou à
quelques-uns ·d’entre eux .... . ...... . .......................... 27
7. Pas d’ocel1es .... . ............................................... 8
Un ooelle unique de chaque côté. Griffe des P. 1*5 triple ............
...................... . . ............ Lamyetes fulvicornis MEn~1Em·.
Plusieurs oce.l*les *de chaque côté. Griffe des P. 15 double ou ssimple. . 1*0
8. Pas ·d’épin·es aux pattes a.mbulatoi·res. Antennes très courtes, ·de
.24 articles Cincidemment 2‘8). QForme exotique importée dans les
serres d’Europe.} ....................... Lamyctes eoeculus (BROL.)·
· Des épines aux pattes. Antennes longues, d’au m0i*ns 4*9 articles.
*(jFormes cavermicoles des Pyréniées:) ....... . .................... 9
9. VaT manque à toutes les pattes. Antennes de 5*8—*(i3 articles. Jamais
de coxolatérales aux P. 1'5 .......... Lithobius allotyphlus SILvE'sTR1.
VaT *ex.i*ste au moins à part*ir de P. 8. Antennes de 49-51 articles.
¤P. 1*5 avec ou sanis coxolatérales ...... Lithobîus cavernicola FANZAGO,
10. Pas d’épines coxoelatérales aux P. 15 ...................... . ....... 11
Des épines coxolatérales aux P. 1*5 .......,.... . ................... 2*4
11. Dents forcipulaires atrophiées; des aiguillons latéraux épais (fig. 432).
...................................... Lîthohius Ribauti CHALAMJE.
2+*2 »d¤ent·s aux bord rostral du coxosternum forcipulaire, i*ndépen*dam-
ment ·des épines latérales éventuelles (fig. 423*) .................. 13
Plus de 2+2 dents au coxosternum forcipulaire (fig. *394). ......... 1*2
12. U11 siilzlon sur la face posténieure Ginterneû des deux derniers articles
r des P. 15*. Spinulation vcntrale des P. 1*5 : amp, a m-, a- - ......
.............................. Lithohius inermis genuinus L. Kocl-I.
‘ Pas de sillon semblable. *Spinu»lation ventrale des .P. 1*5: amp, amp, am-.
.................................... Litliobius lucifugus L. Kocn.
1*3. Griffe terminale des P. 15 simple ................................. l«L
Griffe terminale des P. 15 double ................................. 2*0
14. Un sillon *sur la face postérieure (jinterne) des deux derniers articles
des ·P. 1*5* .................. Lithobius inermis pyrcnaicus (MEJNERT).
Pas de sillon semblable .......................................... 15
1·5. Antennes *d»e 20 (18*-280 articles ................................... 1*6
Antennes ·de *25 articles environ. Spinulatîon ventrale des ‘P. 15: 0, 0*, ()·.
................ Lithobius Duhoscqui, var. exarmata Bn0·1..
' + var. Fosteri BRADEFBIIRKS (44).
Antennes d’au moins 2*9 articles .................................. 17
(4*4s) La spinulatiom des P. 15* de l*a var. Fosferi n’est pas connue.

Lithobiomorpha 235
16. Spinulation ventrale des P. 14: 3L 3·, 1, et des P. 16: 3, 2; 0*. P'. 14 et
P. 16 épaisses et courtes, sans épine crochue chez le mâle, ni de
verrue au 5P article des P. 115. Ocelles disposés en rangées ........
..................................... Lithobius crasslpes L. Koen.
Spinulation ·ventrale des P. 1l4·: 31/2*, Ci/2, 1,, et des P. I6': 3, 2, O'/1.
P. 1*4 et P. 16 courtes et épaisses, sans épuine crochuc, mais avec
une protubérance sillonnée au 5° article des P. 16 chez le mâle.
Ocelles disposés en rangées plus ou moins régulières ............ l
...................................... Lithobius curtipes C. Kocn.
Sp·i~niu1ation» ventrale des P. 14: 3, 2*, *0; et des P. 1'5: 3, 1, 0. Une épine
crochue au 4P article des P. 1'5 du mâulue. Occlles disposés en
rangées ................ . . .......... Lithobius aeruginosus L. Kocn.
17. Ocelles en une rangée formée de 3 ocelles généralement .peu puigmentés
U et peu ·dist·in·cts. Spinulateion ventrale des P. 141: (aù mp, - m -, · —-,
et des P. 1|5·: amp, - m-, ---. Mâle sans structure sexuelle aux
iP. 15 ................................ Lithobius mîcrops (MELNHRT).
Ocelles en pllusieurs rangéés, bien conformés et pigmentés. Aut moins
deux et généralement 3 épines ventrales au fémur des P. 14 et
P. 16 .... . ............ . ....................................... 18
18. Spi>nulati·on ventrale des ·P. 1I5: BL 2*, *0/l'. Article 4P des P. 1·5 du mâle
avec une verrue et article ·5° plus grêle, sillonné ................
........................................ Lithobius pelidnus ‘HAAsE.
Spinulation ventrale des P. 15: 3, 3. 1. ·Certains articles des P.`16 du
mâle sont sillonnés, mais aucun n’a de ·v¤er1·ue .................. 119
19. P. 1*4 et P. 16 du mâle sanxs particularités. Griffe génitale de la _
femelle divisée en trois dents robumstes, subégales ................
................ . ..................... Lithobius lucifugus L. Kocn,
5" article des «P. 15 du mâle avec 11n· profond si·lllon, qui se retrouve
plus faible ·sur tP. 14‘. Griffe gén¤itale de ·la femelle divisée en trois
dents. dont les latérales sont pluxs faibles que lia centrale ........
.............................. Litluobius mutabilis latro (Mnixrenr).
P. 15 ·d·u mâle sans particularités; 'P. Ml avec une verrue dorso-apicale
au 5* article. Griffe génitale de la femelle paraissant bidentée, 1’unc
des dentelures latérales étant insignifiante ('fig. 44>7·) ..... . .......
...................................... Lilhobius muticus C. Koen.
20. Ocelles en: rosace précédée de deux ocelles alignés (fig. 444). Corps
atténué derrière la tête. Forme noire. Tlibia des P. 16 du mâle
tuberculé (fig. 4413). Généralement pas de V·aP .................. _
.................................... Litliobius calcarutus ·C. Koen. ,
Ocelles disposés en rangées plus ou moins horizontales ............ 21
21. Ocelles disposés sur u·ne seule rangée ............................ 22
Ocelles disposés sur 2,, 3 ou 41 rangées ........................... 2*3
22. Spînulation ventrale des P. 15: 1, 1, *0. Environ· 25 articles aux
antennes ...................... Lithobius Duboscqui genuïnus Bn0x..,
Spi»nulation· ventrale des P. 15: 3, lv/2, Ol. 34 à 3'9 articles aux
antennes .................. Lithobius microps lMr.1mE¤n·r,
+ Lîlhobîus Blanchnrmli Liêoen et Dunosco.
23. Spinulation vventrale des P. 15: 3, ·3\, 1·/2. Antennes d·e 39 à -43 articles.
5' article des P. 14- et P. 16 du mâle sillonné. Taille 10 à 1!5· mm.
VaT au moins aux dernières paires de patte·s ....................
,,...... . ................... Lithobius mutnbilis genuinus L. Koou.

236 Chilopodes
Spinulation ventrale des P. 15: 3, 3/l, #0. Antennes die 29 à 4»0· articles.
P. 1*4 et IP. 115 du mâle sans sillons. Taillle 8 à 13,150 mm. Pas
ide VaT. Des traces de prolongements au tergite 13 ..............
.................................... Lithobius lapidicola Mnmnnr.
Spinulation ventralen des P. 1*5: 3, 1, 0. Antennes de 26 à 33 articles.
P. 14 et P. 15 du mâle sans sillons. Taille 61 à 8 mm. Pas de traces
de prolongements au tergite 1*3 .......... Lithobius pusillus LA'1·zEL.
24. Silhons prémanginaux ·des tergites 1 et 3 plus ou moins franchement
interrompus au milieu· du bord postérieur et réfléchis vers l’avant
à la rencontre de rainures longitudinales paramédianes ¤QLîth0bizzs
castcmeus, fig. 4410). ................................ . ........... 25
Sillons prémargînaux des tergites 1 et 3 non interrompus au milieu
du bord postérieur ni réfléchis .... . ............................ 216
25. VaP débute sur P. 1 ou P. ‘2·. Antennes longues égalant la moitié du
corps ...................... Lithobius castaneus gcnuinus Nnwronr.
Va1P débute ·de P. 3 à P. 12·. Antennes plu_s courtes, égalant le tiers
du corps ................ Lithobius castancus, var. auriax ('lllE·INER'I‘).
2*6. Denvts foroipuhaires atroplhiées; des aigu·î·llons latéraux épais (fig. 432).
_ ............... . ...................... Lithobîus Ribauti Cnsnmnn.
2+2 dents normales au coxosternum forcipulaire. Pa·s dé VmH.
Griffe apicale des P. 15 double .... Lîthobius erythrocephalus C. Koen.
Au moins 3-|-3f dents au coxosternum forcipulaiire. VmH aux P. 15.
Griffe apiwcale des P. 15 simple,. Lithobîus pilicornîs hexodus (Brion,).
27. Des prolongements [aux tengites *9L 11*, 1*31 ou 11, 13,- ou 1*3 seulement. . 3*0
· · Des prolongements à •d’autres tengites que 9, 11* ou 13 ...........,.. 28
28. Des prolongements aux tergites 7, 9, 11, 13. Poreis coxaux petits, cir-
culaires ............................... Lithobius variegatus Lmcn.
Des prolongements aux tergites 6, 7, 9, 11, 13. Pores· coxaux grands,
ovales. ¤GLith0bius punctulatus.) ............ . ................... 2*9
29. Fémurs forcipnlaires fortement ponctués. Deux sillons parallèles sur
les fémurs et tibîas des P. 14 et P. 1‘5• ........................
.......................... Lîthobius punctulatus gcnuinus Mnmnnr.
Fémurs forcipulaires non ponctués. Pas de sillons dorsaux aux
fémurs et tibias des P. 14 et P. 15 ......... . ......... Ã ........
..,................,... Lithobius punctulatus vasconicus CHALANDE.
30. Pas d’épines coxolatérales aux P. 115 .......... .. .................. 31
Des épines coxolatérales aux P. 15 ..........,..................... 46
31. Griffe termin·ale des P. 15 simple ........ . ........................ 32
Griffe terminale des P. 15 double ................................. 37
32. Dents forcipulaires atrophiées; des aigulillons latéraux épais (fig. 432).
...................................... Lithobius Rihauti CHALANDE.
2+2 dents normales au coxosternum forciipulaire .................. 3*4
Plus de 2+2 dents au coxosternum forcîpulaire .................. 33
33. Des ocelles ................................ Lithohius forflcatus L11~:NÉ.
Pas ~d’ocelles .... Z ......................... Lithobius typhlus ¤LATZÉL·
34. Pas d’ocelles. ......... . .............. Lithobîus allotyphlus Sinvnsrm.
Au moins deux ocelles, pigmentés ou non ........................ 35
35. Spinuhation ventrale des P. 115 : a mp, amp, a--, et dorsale:
amp, -—p, -—-. Antennes de plus de 50 articles. Ocelles très

' Lithobiomorplza Q3'}
peu· nombreux (r2 à 70 et souvent peu distincts. P. 15 du mâle
_ sans particularités ..................... Lithohins crypticoln RIBAUT. ‘
Spinulation vcntrale des P. 15: 3, 2, 1/0. Antennes de moin·s de _
50 articles .... . .............................................. 36
Spinulation ventrale des P. 15 : a m p, ·m-, ---, et dorsale:
;mP» ···« --·. Anterrnes de moi.ns de 445 articles. 8 à 13 ocelles
36. P. 15 du mâle sans structure sexuelle spéciale ....................
distincts. Tibia des P. 15 gibbeux, mais sans verrue ni sillons
(fig. 408-409} .......................... Litholiius nictrensîs l.Bnox.).
............................. Lithobius nigrifrons Lxrzei. et Husa.
P. 15 du mâle avec tubercules et sillons. .   .. Lithobius pelidnus Hssss.
37. line épine supplémentaire sur la face postérieure (interne) du pré-
fémuir des 1P. 115 ...................... Lithohius Iapîulicolo ME1Nr.n·r.
Pas d’épîne supplémentaire aux P. 15 ............................ 38 _
38. Trois épines ventraleis au fémur des P. 15 (13, 3, 0·/2) .............. 30
Une épine ventrale ou deux au fémur des P. 15 (13, 1/2, 0) .......... 42
39. Tergite 9 sans prolonigicments; tergites 11 et 1·3 avec de très faibles
prollongementis ...... . ........................................ 40
Tergites •9, 1'1^ crt 13 ayant tous des prolongements caractérisés ...... 41
40. 28 à 40 articles aux antennes. Spinulation ventrale des P. 15:
amp, amp, am- QGran·de-Bretagne, ou 3, 2/1, 0, Autrichcü.
Taille 1*0 mm. Coloration châtain plus ou moins rembrunie. P. 15
du mâle courtes et épaisses, sans xstructures spéciales ..........
...................................... Lîthobîus borealis Msrmarrr.
44 ·à •5«3 articles aux antennes. Spinulation ventrale des P. 15:
amp, am—, ---. Taille 18 mm. Coloration jaune paille ......
.................................... Lithohîus stremineus Arrnms.
39 à 43 articles aux antennes. Spinulation ventrale des P. 1'5:
amp, amp, a--. Taille 15 mm. Coloration brun rouge plus
ou moins foncée. P. 15 du mâle assez longues, avec deus sillons
dorsaux .............................. Lithohius mutabilis L. Koen.
41. 3-1- à 46 articles aux antennes. «Prolongemen»ts des tergwites 9, 11, 13·
médiocres, émoussés. Spinulation ventrale des P. 15 :
amp, amp, -—-; et dorsale: amp, --p, ---. P. 15 du mâle sans
structures sexuelles .................. Lithobius melanops NEw1>on·r.
47 à 62 articles aux antennes. Prolongements des tergîtes 9, 11, 13
grands, aiigus. Spinulation ventrwle des P. 15: 3, 3, 1/2, et dorsale:
3/2, 2/1, 1/·0. P. 1l5 du mâle à tibia sillonné ..................
...... . ............... . ............ . . . Lithobius dentntns C. Koen.
42. Tergites 9, 11, 13 ayant tous des prolongements caractérisés (fig. 40·2·) . 43
Angles du tergite 9 droits; ccux des tergites 11 et IB plus ou moins
distinctement prolongés ..... . ................................. 45
43. Une é·p·i·n¤e DaP aux P. 125. P. 14 et P. 15 du mâle sa¤n·s structures
sexuelles ............................ Lithobius melanops Nawronr.
Pas de DaP aux P. 15. Articles 4 et 5 des ·P. 14 et P. 15 du mâle
sîllonnés. (Lithobius auIac0pus.¤) ................ . ............... 44
44. DaP de P. 7 ou P. 8 jusqu’à P. 1'3 ou P. 14 ........................
..................... · ....... Lithobius aulaeopus genuînus LATzEx..
DaP manque totalement ou est très petite sur P. 1*2 .... . .........
.............·............ Lithobius nulncopus, var. pyrenaiea Bao!.

238 Chilopodes
45. !28 à 32 articles aux antennes. Sp·ivn~ulation· dorsale des P. 15:
amp, ---, ---, et ventrale: amp, —m-, ---. P. 15 épaisses,
sans structures sexuelles chez le mâle ..........................
..................................... Lithobius lapidicola IMEJNEBT.
414 à.-49 articles aux antennes. Spi·nul«at1ion des P. 15 comme lapidi-
cola. Une proémineuce pileuse à l’extrém·ité· du tarse des P. 1·5 du
_ mâle (voir texte) .......................... Lithobius hostryx Bnon.
4+6. Griffe terminale des P. 15 simple ................................. 47
Griffe terminale des P. 1·5 double ............ . ................... 56
47. Dents du coxosternum forcipuladre rudimentaîres; épines latérales
remplacées par des aigu·il·l·ons épais, ptùgmentés Mig. 4320 ........
...................................... Lîthobius Ribauti CHALANDE.
Dents du coxosternum forcipulaire normales, au nombre ·de 2'+2. .. -48
Plus de 2+2 dents au coxosternum fozrcipulaire ................... 52
· 48. Une épine ventrale ou deux au fémur dxes 4P. 1*5* et pas d’épine aw
tibia. (Liihobius speluncarum.), ................................ 4*9
Trois épines ventralles au fémur des \P. 15 et une (zz) au tibia ...... 50
49. La spinulation ventrale du fémur est m, ou m et p. Antennes de 3*9
à 45 articles ............., Lithobius speluncarum genuïnns Fanzaco.
Les épines dw fémur sont a et m. Antennes de 46' à 48· articles ......
........................ Lîthobius speluncarum oeeidentalîs BIBAUT.
50. Soit DaT, soit DpT aux ¤P. 1!5 et parfois les deux wensemhle. P. 15
longues et minces, le rapport tibia X tête étant au moins 93 %.
taille 15 à 22 mm. .......... Lithobius troglodytes gemzînus LATZEL.
Ni DaT ni DpT aux P. 15 ............. . ................ . .... . .... 51
51. P. 1*5 longues et minces, le rapport tibia Xtête étant au moins
1*02 %. (Grottes des 'Basses-Pyrénées.) . .. Lithobius crypticola RIBAUT·
P. 15 courtes et épaisses, le rapport tibi.a X tête étant au plus 84 %.
»QForm·e de surface des Pyrénées centrales.) ....................
.............................. Lithobius tricuspîs mononyx LA·rzar..
52. Pas d’oce1les .............................. Lîthohius typhlus îLA·rzE.L.
Des ocehlles .... . ............ . ................................... 58
53. Une épine VmH aux .P. 1l5. (Lithobius pilicomis.) .....,............ 54
Pas ·d’épine VmH aux P. 1*5 ..................................... . . 515
54. Des prolongements au tergite *9*. Ordî~na·irement *5+5 dents au eox·0—
sternnm forcipullaire et 30 à l3|5< articles aux antennes ......,.....
...... . .................... Lithobius pilicornîs genuinus NEVVPORT.
Pais ide prolongements au tergibe 9*. Ordinaürement 4+4 dents au·
coxosternum foroipulaire et 231 à 3|3 articles aux antennes,. ....
.............................. Lithobius pilicornis Doriae (Poitoux.)
55. Rapport tibia X tête de 9*8 à 100 %. Généralement pas de DpT aux
P. l<5 ........................ Lithobius troglodytes rupicola (BROL.)
Rapport tibia X tête de 1016f à 1·1l4 %. Généralement unie DpT aux
P. 1¤5 ..................... Lithobîus troglodytes seutigeropsis BR0rL.
56. 2+2 udents au coxostiernum forcipulaire ...................... . .... 57
Plus de 2+2 dents au coxosternum forci·pulaire .................... 660
57. Au moins *60 articles aux antennes ..... .. .. Lithohius Fagniezi RIBAUT.
Moins de 60 articles aux antennes ................................ 58

Lithobiidae 239
58. Tarse des P. 1·5 du mîulre tronqué et pileux ('voir texte). Pas d’épine
dorsale aiu préfémur des ·P. 1.. Lithobius bostryx, var. spinosa BnoL. ` —
Tarse··des P. 1'5 du mâle sans particularités. Une ép~ine dorsale (ou
_ deux) au préfémur des .P. 1. (rpeut cependant manquer chez
L. agilîs) ·... . ............................................... 59
59. P. 15 longues ·et peu épaisses, à spinulation ventral·e: 3, 2, 0. VnrP dé-
bute de P. 6 à P. 9. Tibia des P. 115 du mâle sans s·tructures
sexuelles ................................ Lithobius agilis C. Koen.
P. 15 courtes et épaisses, à spinulation ventrale: 3; 3*, 0. Tibia
des P. 15 du mâle cbaviforme, ·sillonné Qflg.·4·3r0D ................
— ...................................... Lithobius ncuxninotus Bnon.
P. 15 courtes et épaisses. à spnînulation ventrale: 3, 3, 1. VmP débute
de P. 2 à P. 5. Tibia des P. 15 du mâle généralement sans sillon
caractérisé ............................ Lithobius tricuspis ·ME1N1zn·r.
60. Une épine coxolatérale aux P. 13, P. 14 et P. 15. A·ppendice·s génitaux
dle la femelle avec 2+2 éperons ..... . . . Lithobius peregrinus —L.vrzEL.
Une épine coxolatérale aux P. 15 (rarement aux P. 140. Appendices
génitaux de la femelde avec 3+3i éperons ou davantage (fig. 401*). . 61
61. P. 1*5 graduellement eüilées vers Pextrémité, sans transition marquée
entre le tibia et le tarse ........ Lîthohius piccus genuînus L. K0cH.
T·arse dews .P. L5 allongé et grêle, contrastant avec le diamètre du tibia
(fig. 400*) ...................... . Lithobius piceus grncilitarsis Bam,.
[N. B. —- Ne sont pa·s comprises ici les tr0i·s formes suivantes :
Lifhobîus acuminatus, var. faucium Vmmcxarr, 1925,
Lithobîus crythrocephalus aleator Vmmcnrr, 1925 et
Lîlhobius pusîllus pusîllîfmter Vnnuosrr, 1925,
dont les descriptions ·ne nous ont été connues qu'après la rédaction de
cette clef.]
Famille. LITHOBIIDAE Niavvvonr, 1844.
On a divisé l’o1·dr·e des Lîthobiomorphes en deux familles, celle
des Cermatobîîdae, comprenant une espèce exotique dont nous
n’avons pas ·à tenir compte ici, et celle des Lilhobiîdue, dans
laquelle rentrent toutes les espèces de notre faune. Les caractères
de cette famille se confondent avec ceux que nous avons donné-
pour les Lithobiomorphes.
Nous y reconnaitrons deux sous·familles, celle des Lithobiinae
et celle des Henicopinae.
1" sous-famille: LITHOBIINAE Pococx, 1901.
Six paires de stigmates, une à chacun des segments 3, 5, 8,
10, 12 et 14 (manquent au 1" segment). Pièces latérales du labre
üssurées à l’angle caudal interne, d’où fréquemment un aspect

240 Èhîlopodes
tridenté (fig. 374). Pas de glandes anales chez l’adulte. Très géné-
ralement des épines au moins à certaines pattesambulatoires,
sinon à toutes. Une ou deux griffes apicales au pattes de la·
15° paire.
Nous n’admettons ici que les genres Bothropolys et Lithobius.
R e m a r q u e . — ·La sous-famille des Lithobiinae compte près de
30*0 espèces, constituant un groupe très homogène. On ·a tenté de le
morceler; mais, à part certains genres très ·peu nombreux, bien carac-
t·érisés et ne renfermant d’ailleurs qu’un petit nombre d’espèces (Pseu-
dolîthobius, Bothropolys, Harpolithobius, etc.), la plupart des coupes
proposées ne donnent pas entière satisfaction et ne sont pas unani-
mement acceptées.
En 1863, Woon a isolé, dans le genre Bolhropolys, les espèces dont
les pores coxaux sont nombreux et en plusieurs rangées, genre qui a
été conservé dans la systématique.
STUXBERG, en 1875 (suivant en cela 'ÃIEINERT, 1872), a créé le genre
Pseudolithobius pour une forme américaine ayant des pores aux cinq
dernières paires d‘e hanches, et, pour les formes n’ay·ant que quatre
paires de hanches porifères, il a proposé les sous genres :
Eulithobîus, avec des prolongements aux tergites 6, 7, 9, 11, 13; '
Neolithobîus, avec des prolongements aux tergites 7, 9, 11, 13;
Lithobius, avec des prolongements aux tergites 9, 11, 13;
Hemilîthobius, avec des prolongements aux tergites 11, 13, et
Archilithobîus, n’ayant de prolongements à aucun tergite.
Si la démarcation est assez nette pour les deux premiers sous-genres,
pour les trois autres il est loin d’cn être de même et nombreux sont
les cas où il n’est pas possibl·e de décider dans quelle coupe l’espèce
doit être rangée.
Une autre tentative, basée sur les mêmes caractères par Kocu, 1862;
a d’autant moins retenu l’attention que l’auteur n’a pas donné de noms
spéciaux à ses sous—genres.
LATZEL, en 1880, a suivi STUXBERG.
Plus récemment, CHAMBERLIN a créé de nombreux genres pour la
faune américaine. Mais ces genres sont établis sur des structures qui
paraissent peu constantes et sur des caractères sexuels et n’ont pas
encore ét·é acceptés pour les Lithobies d’Eunope.
Le genre Harpolithobius n’a pas de représentant dans notre faune.
. ' 1°' genre. BOTHROPOLYS Woon, 1863.
(Polybothrus LATZEL, 1880, pro p.; nec: CHAMBERLIN.)
Pores des hanches des quatre dernières paires de membres
nombreux et disposés en plusieurs rangées irrégulières. Appen-

Lîthobiidae L Qq
dices génitaux du mâle en forme de tigelleplusieurs fois plus
longue que large, redressée obliquement en haut et en arrière '
sur les côtés des segments terminaux (x, fig. 383).
Bourrelet marginal de la tête brusquement interrompu latéra-
lement avant d’atteindre le champ ocellaire et formant une den-
telure aiguë. Zone prélabiale pas nettement circonscrite en avant;
à pilosité abondante. Pièces latérales du labre développées trans-
versalement, avec une fissure à l’angle interne (fig. 374). Prolon- ,
gements coxaux des premières mâchoires aussi longs que les
membres voisins, qui sont de deux articles. Pleurites forcipu- ·-
· laires ne se rejoignant pas en arrière du coxosternum; celui—ci
est peu proéminent et armé de nombreuses dents, mais sans
épines aux angles externes chez nos espèces françaises (fig. 385).
Glandes anales atrophiées chez l’adulte. Des ép_ines à toutes les
pattes. Métatarse toujours indépendant du tarse chez l’adulte. ·
les deux articles étant soudés chez les larves.
Type : Bothropolys multidentatus Nawvonr. _
1. -—- Bothropolys longicornîs (Rxsso, 1826).
(Lithobius longîcornis Rrsso, 1826.)
Longueur 18,50 à 24 mm. ·—— Largeur au 10° tergite 2,30
à 3,20 mm. I '
‘C0lOl.'2ltlOIl fauve, fauve-orangé ou fauve-brun sur le dos; tête
passant au rouge-orange; membres fauve-jaune; coloration plus
pâle chez les individus cavernicoles. Corps presque parallèle en
avant, peu atténué en arrière. Téguments du tronc à surface
inégale, mais sans rugosités ni ponctuations.
Tête plus large que longue (d’un dixième environ), avec de ·
vagues dépressions médianes et postérieures; ponctuations indis-
tinctes ou très rares; bourrelet du bord caudal médiocre, for- ·
mant un angle saillant peu proéminent sur la ligne médiane.
Antennes extrêmement longues, dépassant les deux tiers ou
même les trois quarts de la longueur du corps; elles sont formées
d’articles relativement peu nombreux, 39 à 44, mais les articles
eux-mêmes sont longs, surtout· à l’extrémité distale; le dernier
n’est pas beaucoup plus long que le précédent. Ocelles indis-
tincts, nombreux, 19 à 22, en quatre à cinq rangées subrectilignes
(1 + 4, 5, 5, 4 —— I + 5, 4, 5, 4, 3). (Ioxosternum forcipulaire court,
1*7 ,

242 ï Chîlopodes
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Bothropolys longîcornis Martini, des Basses-Alpes (Allos).
Fm. 3815. — Forclpules d’une femelle, face ventrale.
Fm. 386. — Silhouette des tergites 69 7, 8 et 9 d’un mâle de 28 mm.
Fu;. 387. —-.Segmen·ts terminaux et articles prôximaux de la p. 15, de trois
quarts externe, du même mâle. g: rênflement npî·cal du fémur; T 16:
tergite du segment intermédiaire; œ: gonopode.
Fm. 388. — Appendices génitaux d’u·ne autre femelle des Basses-Alpes.
Bothropolys fasciatus, femenllle de Lombamdie.
Fm. 389. ——- Silhouette du rebord gauche des tergites 6, 7, 8 et 9. — '

_ Lithobiidae ` · 2,;;;
à surface unie, sans ponctuations; bord rostral très large, recti-
ligne, divisé par unetrès petiteencoche, portant de 7 -|- 8 à 8 + 9
très petites dents (fig. 385). Fémoroïdes sans ponctuations.
Angles des grands tergites 1, 3, 5 arrondis; tous les autres
jusqu’au 14°, sont aigus. Des prolongements aux tergites 6, 7 ,9,
11, 13; ceux des tergites 6 et 7 sont beaucoup plus larges que
longs et émoussés (fig. 386), ceux des tergites 9, 11, 13 sont aussi
longs que larges, aigus ou très aigus. Tergite 16 fortement échan-
cré,·à angles lobiformes, arrondis.
Pores coxaux subsériés en 3 ou 4 rangées.
Spinulation des pattes :
P. Pr ti- P 11* 1* H tr P F *1* l
1:V:- - -mp amp am- D2- - amp a-- a-- ,
2‘: - - -mp amp am- - · amp a-p a--
3: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
4: - · ·-mp amp am- - - amp, :1-p a-p
5: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
6 : - - -1Tlp amp am- - - àmip 8-p a-p ,
7: - · amp amp am- - - amp a-p a-p
8: - · amp amp am- · - amp a`-p a-p
9: - · amp amp am- - - amp a-p a-p
10: · - amp amp aim- - · amp a-p a-p
11: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - . amp amp aim- a — amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a - amp a-p a-p
15: — m amp amp am- a - amp —-p —-p
d'où la formule de RIBAUT (*5) :
nF r¤F pF nT mT PT
V: 151515————1514 0
D: 14 015 —- 14 015 :type;
ou D : 15 0 15 —-—-— 15 0 15 : Martini,
(45) Rappelons que la ·· Formule de RIBAUT » zt pour but d"exprimer, en
une formule brève, la limite postérieure des trois épines, a, m et p, du·
fémur (XF) et des mêmes épines du tibia ('I‘). tant pour la face ventraule (V)
que pour la face dorsale (Di).
· Bothropolys elongatus corsicus.
Fm. 390. — Préfémur, P, des P. 1*4 d’un individu de Ia Principauté de
‘Monaco (A, en profil) et d’un iindzîvidu gie Corse CB, face dorsale, d’après
Léman et Dunoscol. Dp: épine crochue caractéristique.
Bothropolys elongatus alpinuspdes Basses-Alpes (Allos).
Fm. 391. — Silhouette des tergites 9, 10, 11, l3· et 14. _
Fm. 392. — Extrémité postérieure, face dorsale, avec ·l=e·s articles proximaux
de iP. 14 droite et de P. 1•5 gauche et les épines—du préfémur IMP, DmP
et DpP de l’une et de l’autre patte; ·sur ·P.' 15, DpP est remplacée par un
bouquet de soies. __ _

244 Chilopodes
` pour les deux sexes. Les P. 14 et P. 15 sont extrêmement longues,
aussi longues que les antennes. Le fémur est plus long que le
préfémur; le tarse est plus long que le tibia; rapports de lon-
gueur observés (46) : fémur >< tête 95,7 à 101,5 %; tibia >< tête
121 à 131 %; tarse >< tête 114 à 137 %; tarse >< fémur 119 à
137 ’%. Pas d’épines coxolatérales aux hanches. Griffe apicale des
P; 15 double. `
Chez le mâle le fémur des P. 15 présente une nodosité dorso-
apicale glabre (ou sans pilosité spéciale), occupant le quart ou
le tiers dela longueur de l’articl·e (g, fig. 387).
Bord caudal du sternite génital I de la femelle taillé en angle
rentrant très ouvert; sillon médian profond. Appendices génitaux
armés de 2 + 2 éperons cylindre-coniques et d’une gritïesimple
étroite, robuste (fig. 388).
Alpes—Maritimes; Isère. En surface et dans les grottes.
Bothropolys longicornis, subsp. Martini (BROLEMANN, 1896).
[Fig. 383, 385-388.]
(Lithobius [Polybothrusj Martini Bno1.EMANN, 1896. Lithobias
[Polybothras] fasciatus Martini ATTEMS, 1902.)
Ditfère du type par la taille (longueur 24 à 27 mm.; largeur
3 à 3,50 1nm.), par le nombre d’a1·ticles aux antennes (45 à 49)
et par la longueur des pattes de la 15° paire (rapports : fémur
>< tête 103,9 à 113,5 %; tibia >< tête 131 à 145 %; tarse >< tête
135 à 158 %; tarse >< fémur 124 à 148 %)~.
D’autre part le type du longicornis de Rrsso provenant du
littoral des Alpes-Maritimes, la spinulation dorsale des P. 15
indiquée plus haut, a, -, amp, —-p, —-p, qui s’est rencontrée
constante, doit être prise pour typique. Au contraire, chez la
forme que nous avons appelée Martini, nous avons toujours
trouvé la spinulation dorsale a, —, amp, a-p, a-p, aux P. 1«5. _
Versant français des Alpes (Basses-Alpes et Alpes-Maritimes); des-
cend jusqu’à l’Hérault. Le type provient de la Grotte de Nabrigas
(Lozère).
` (46) Dans tous les rapports de longueur, c’est la tête qui- est prise pour 1*00
dans les trois premières équations, fémur X <tête, tibia X tête, tarse X tête,
et le fémur dans la quatrième, tarse X fémur. F

Lithobiidac 245
2. 4 Bothropolys fasciatus (N·Ew1>onr, 1844). ·
[Fig. 389.]
(Lithobius fasciatus Niawrorrr, 1844. L. monlanus C. Kocn, 1847.
L. grossipcs L. Kocu, 1862. L. feslivus L. Kocn, 1862. L. litoralis
L. Kocn, 1867. L. punctulatus Mnmam, 1872, nec C. Kocn, 1863.) `
Longueur 24 à 45 mm. --— Largeur 3,50 à 5,10 mm.
Coloration brun-rouge foncé; antennes, forcipules et derniè-
res pattes fauve-roux ou orangé; autres pattes fauve-jaune
clair. Corps à peine atténué en avant, aplati; les tergites sont très
peu bombés et les bourrelets marginaux sont légèrement sail-
lants. Téguments à surface plus ou moins rugueuse, ou au
moins inégale et semée de très fines élevures portant des soies.
Tête d’un dixième plus courte que large, avec de grosses ponc-
tuations. Bourrelet marginal pas notablement élargi au milieu .
du bord caudal et très peu sinueux. Antennes atteignant ou
dépassant la moitié du corps, formées d’articles allongés et mé-
diocrement nombreux, de 40 à 55. Ocelles nombreux, de 15'à 23.
en quatre ou cinq rangées un peu arquées (1 + 3,4,4,3 —-
1 + 4, 4, 5, 5, 4); l’ocelle postérieur et quelques-uns de la rangée
supérieure sont gros. Coxosternum forcipulaire court; le bord
rostral est très large, rectiligne, à échancrure médiane petite,
armé de 7 + 7 à 9 + 9 dents. Surface à ponctuations grosses.
peu profondes, plus faibles et plus·rares sur les fémoroïdes.
Des prolongements aux tergites 6, 7, 9, 11 et 13. Aux deux
premiers ils sont très courts et très larges, presque trapézolidaux.
à pointe plus ou moins émoussée (fig. 389); ceux des tergites 9.
11 et 13 sont un peu moins longs que larges, triangulaires, aigus.
Le bord caudal des grands tergites est un peu échancré, mais très
faiblement jusqu’au 8‘ inclus; tous les angles sont aigus, sauf
ceux des tergites 1, 3 et 5.
Pores coxaux relativement petits, de dimensions variables,
811 quatre ou cinq rangées entremêlées; on peut en compter de
25 à 50 d’après LATZEL.
Spinulation des pattes :

246 I Chilopodes
P, 11 1: 1- r r . ta ll 1- 1· r r
1:V: - - -mp amp am- --— D: - - amp a-p a-p
2: - - amp amp am- —-p - - amp a-p a-p
. 3: - - amp amp amp —-p - - amp a-p a-p
4: - - amp amp amp —-p - - amp a-p a-p
5: · - amp amp amp --p - - amp a-p a-p
' 6: - - amp amp amp —-p - - amp a-p a-p
7: · - amp amp amp —-p - - amp a-p a-p
8: - - amp amp amp·a-p - - amp a-p a-p
9: - - amp amp amp a-p - - amp a-p a-p
10: - - amp amp amp a-p - - amp a-p a-p
11: - - amp amp amp a-p - - amp a-p a-p
12: - - amp amp amp a-p - - amp a-p a-p
13: `- - amwp amp amp a-p a · amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a-p a - amp a-p a-p
15: - m amp am- am- --- a - amp —-p —-p
·Eventu·ellem·ent : VaP débute sur P. 1 ou sur P. 7; VpT sur
P. 4; DaH sur P. I;2 ou sur P. 14É L’épine VpT et les épines
du tarse sont beaucoup plus fines et plus courtes que les autres,
noires. Sous le tarse, on en trouve généralement une rangée
longitudinale postérieure sur les premières pattes·jusqu’à P. 7
ou P. 8, puis, de là jusqu’à P. 13, deux rangées, l’une antérieure,
l’aut1·e postérieure; c’est l’épine distale de ces rangées qui figure
au tableau ci-dessus.; aux 1P. 14 il ne subsiste que les épines
distales de ces rangées, a et p; aux P. 15, celles-ci·ont disparu.
La rformule de RIBAUT se trouve être : "
, aF mF pF .1T [111 pT ma pra
V: 15 15 14 —-——— 15· 15 13 ——— 14 14
D:14015——14015--0 0
Les P. 14 et P. 15 sont très longues, atteignant les deux tiers
de la longueur du corps; elles sont relativement grêles. Les rap-
ports de longueur des articles sont : fémur >< tête 94,4 à 100,9 %;
tibia >< tête 114,9 à 120 %‘, tarse >< tête 110,6 à 118,3 %; tarse
>< fémur 110,6 à 119,5 %. Pas d’épines coxolatérales aux han- .
ches. Griffe apicale des P. 15 double.
On distingue généralement chez le mâle deux sillons dorsaux
parallèles sur lc préfémur et sur le fémur, mieux marqués aux
P. 15 qu’aux P. 14; le sillon interne (postérieur) du tibia de
P. 15 est élargi en rainure. Il peut exister des vestiges de ces
sillons chez la femelle. '
' Sternite génital I de la femelle à bord apical largement échan-

Lithoblidac * 247 Q
cré ou en angle rentrant, avec un large sillon médian. Appendices
génitaux avec 2 + 2 éperons cylindro-coniques courts et une
griffe simple trapue.
Cette espèce n’a pas encore été signalée en France, mais`pourrait
s’y rencontrer, étant très commune dans l’Europe centrale, l’Italie
septentrionale et jusqu’en Ligurie (d’après Pococx). '
3. — Bothropolys elongatus (Nnwroar, apud Lucius, 1849).·
(Lithobîus împressus C. Koen, 1841, sec. SILVESTRL)   '
Le type est commun en Afriqueidu Nord; il est représenté dans
notre faune par les races suivantes : _
Bothropolys elongatus, ÃMDSP. alpinus, nov; '
[Fig. 391, 392.] ( ` _
Longueur 18 à 21 mm. —— Largeur au 10' tergite 2,30 à
2,60 mm.
Coloration fauve-roux, ternie ou rembrunie sur le dos; téte
tirant sur le rouge; ventre et membres plus clairs. Téguments
unis, ou avec de fines élevures portant des soies, notamment à
l’arrière du corps.\Corps à côtés suhparallèles. — Y i
Tête aussi large que le tergite 10, un peu plus courte que
large, à surface unie, présentant des ponctuations très faibles
et clairsemées. Bourrelet marginal médiocre, mais présentant une
légère saillie anguleuse sur la ligne dorso-médianel Antennes
égalant à peu près la moitié du corps, formées de 51 à 57 articles.
plus courts au premier quart qu’à l’extrémité; le dernier article
égale environ une fois et demie le précédent. Ocelles nombreux,
relativement petits, au nombre de 16 à 19 en quatre rangées un
peu irrégulières. Coxosternum forcipulaire à ponctuations clair- _
semées et très fines, à bord rostral large, subrectiligne, divisé 'par
une petite encoche et armé de 6 + 6 à-7 + 8 dents petites.
Fémur forcipu·laire sans ponctuations caractérisées., `
Pas de prolongements aux tergites 6 et 7. Prolongements des
tergites 9, 11, 13 aussi larges que longs, aigus (fig. 391). Bord·
caudal des grands tergites écliancré à partir du 8' segment; au

248 Chilopodes `
8° et au 10', les angles sont arrondis, au 12° et au 14**, ils sont
subaigus ou aigus.
Pores coxaux de` dimensions variables, plutôt petits, subsériés
en trois ou quatre rangées irrégulières (10, 15, 16, 14; etc,).
· Spinulation chez la femelle :
P. H tr P ir r rr tr r ir 1·
1:V:- - -mp amp am-D:- - amp a-- a--
2: - - -mp amp amp - `- amp a--p a--
3: - - -mp amp amp · - amp a-p a--
4: - - -mp amp amp — - amp a-p a-p
5: — - -mp amp amp - - amp a-p a-p
6: - - amp amp amp — - amp a-p a-p
7: - - amp amp amp — · amp a-p a-p
8: · - am/p amp amp - - amp a-p a-p
9: - - amp amp amp - - amp a-p a-p
10 : - - amp amp ·amp - - amp a-p a_-p
11: ~ - amp amp amp - · amp a-p a-p
12: — m amp amp amp a - amp a-p a-p
13: - m amp amp amp a - amp a-p a-p
14: a m am«p amp am- a - amp —-p·--p
15: a m amp am- a-- a - amp --p ··-—
d’où la formule de RIBAUT :
aF' mF pl•’ :¤'l' mT pT
V: 1515 14——·—15 14 13
D:13015———13·014
Chez le mâle, DpP manque aux P. 15 (fig. 392), remplacée
qu’elle est par un pinceau de soies (p) porté sur une callosité
saillante de I’angle dorso—postérieur de l’article (cette particu-
larité manque à un jeune m‘àle de 13,50 mm. de long.), Les pattes
14 et 15 sont très longues (dépassant la moitié du corps) et pas
sensiblement épaissies. Le fémur est plus court que le préfémur,
le tibia ou le tarse qui sont subégaux. Les rapports de longueur
connus sont : fémur >< tête 81,3 %; tibia >< têgz 100 %; tarse
X tête 98,3 %; tarse >< fémur 128,8 %. Chez le mâle, le préfémur
de P. 14 n’a pas de touffe de soies apicale et son épine est droite.
Sternite génital I de la femelle court et large, à échancrure
triangulaire, large et profonde. Appendices génitaux armés
de 2 + 2 éperons longs, épineux, et d’une griffe simple, étroite
et crochue.
Basses·Alpes (Allos, dans les prés des bords du Verdon).

Lithobîidae 249
Bothropolys elongatus, ëubsp. corsious (Léman en Dunosco, 1903).
. [Fig. 390.]
(Lithobius împressus corsîcus LÉGER et Dmaosco, 1903).
Longueur 17,50 à 26 mm. — Largeur au 10° tergite 2,23 à
3,10 mm.
Cette race diffère de la précédente par des ponctuations assez
fortes sur la tête et sur les forcipules et par la structure et
l’armement des pattes des deux dernières paires.
Chez le mâle, le préfémur de ces membres est renflé en massue
(fig. 390). Il est comprimé latéralement sur sa plus grande lon-
gueur; l’arête dorso-postérieure, arrondie, est renflée progressi-
vement vers l’extrémité, qui porte un petit pinceau de soies et
une épine dorsale (DpP). Sur P. 14, ell·e est rétroarquée en
hameçon; sur P. 15, elle est presque droite (c’est cette épine
qui paraît manquer chez la race alpînus sur P. 15 et être presque
droite sur P. 14).
Chez la femelle, la spinulation ventrale du tibia de P. 14 est : ~
a-p, au lieu de : am-. Il existe généralement une épine anté-
rieure sous le.tarse de P. 15 et même parfois sous celui de P.14,
dans l’un comme dans l’autre sexe.
Pattes relativement un peu plus longues. Rapports de longueur
des articles de P. 15 : fémur >< tête 7·0,5 à 81,2 %; tibia >< tête
90 à 95 %; tarse   tête 84 à 90 %; tarse >< fémur 109 à 114.%.
Antennes formées d’un nombre un peu moins élevé d’articles :
38 à 47.
Littoral des Alpes-Maritimes; Corsc. , `
2° genre. LITHOBIUS Lmcn, 1814.
(Olig0b0th1·us LA*rzEL, 188*0*. Monotarsobîus Vmmœrr, 1905. Haplolî-
· thobius VERHGEFF, 1925. Lithonannus ATTEMS, 1926.)
Les pores des quatre dernières paires de hanches sont rela-
tivement peu nombreux et sont disposés sur une seule rangée
longitudinale régulière (fig. 381 B, 397). Appendices génitaux
du mâle représentés par des bourgeons pas plus longs que larges
et très peu apparents (x, fig. 382)·, Coxosternum forcipulaire

250 Chilopodcs
généralement proéminent avec des dents au bord rostral et, en
plus, des épines dans les angles (fig. 394). Le bourrelet marginal
de la tête se perd insensiblement avant d’atteindre le champ
ocellaire et sans former de dentelure saillante (fig. 393). Arti-
culation tarso-métatarsienne des pattes ambulatoires tantôt dis-
. tincte et fonctionnelle, tantôt indistincte et non fonctionnelle
chez l’adulte. D’ailleu1·s comme Bothropolys.
Type :·Liih0bius forficatus (LINNÉ, 1758).
Remarque : Le nom de Monotarsobius a été créé par VER-
nœrr, 1905, avec le Lithobius curtipes pour type, pour certaines
espèces dont l’articulation tarso-métatarsienne des pattes est
indistincte et non fonctionnelle, même chez l’adulte (caractère
larvaire), et dont les antennes ne comptent qu’un nombre peu
élevé et plus stable d’artic1es (20 à 25): Ces espèces étant des
formes contractées de Lithobies proprement dites, nous ne pou-
vons voir dans ces caractères les indices d’affinités entre les for-
mes qu’on devrait inscrire dans cette coupe. L’auteur l’a d’ail-
leurs ramenée à la valeur de sous-genre. i
1. —- Lîthobius punctulatus (C. Koen, 1847).
(Lithobius validus l\lEINERT, 1872; LATZEL, 1876, 1880. Lithobius Molleri
Vnnnœrr, 1893. Nec : Lithobîus pzmctulatus MEINERT.)
Longueur 18 à 30 mm. — Largeur 2,50 à 4 mm.
Corps trapu, à bords parallèles. Coloration brun-rouge foncé
à fauve-brun. Tête franchement ponctuée, plus large que longue.
Antennes courtes, formées de 39 à 48 articles. Ocelles petits,
au nombre de 22 à 32, en,cinq ou six rangées. Coxosternum à
ponctuations fortes; bord rostral rectiligne et armé de 6 + 7 à
8 + 8 dents robustes, émoussées; fémorofide fortement rugueux.
Tergites 6, 7, 9, 11 et 13 avec des prolongements, plus larges et
i plus émoussés sur les deux premiers.
Pores coxaux elliptiques ou en boutonnière, de 8, 8, 8, 6 à
10, 9, 9, 9.
Spinulation des pattes : . B
r. n tr P F r H tt P F 1-
_1:V:- - -m·p amp am-D:- - .amp a-- a--
t4:` - m amp amp am- a - amp --p --p
15: · m amp amp a-- a - amp --p »---

- Lîthobiidae 251
Eventuellement VmT existe aux P. 15, La formule de RIBAUT
est ainsi :
aF ml? pl" uT m'I' pT
V : 15 15 15 ---15 14(15t 0
D : *2 0 15 ——— ? 0 14 .
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 ou 2· + 3
éperons et d’une griffe robuste, ilanquée à mi-hauteur de petites
dentelures. _
Le type, dont nous empruntons les principaux caractères à Lxrzm.,
n’a pas encore été signalé en France, mais pourrait se rencontrer dans
les Alpes. Il habite l’Europe centrale et l’Ita1ie septentrionale. Il est
représenté dans ·notre faune par la race suivante. ·
Lithobius punotulatus, subsp. vasconicus (Cuxnxunra, 1905).
(Lithobius vasconicus + Lîthobius delicatulus C1~rALA:vi>E, 1905.)
Longueur 22 à 310 mm. (exceptionnellement jusqu'à 38 mm.),
Largeur au 10° tergite 3;90 mm. et jusqu’à 4,70 mm.
Coloration brun-fauve, généralement très foncée chez les
grands·indîvidus; membres concolores, éclaireis seulement à
l’extrémité. Tête plus longue que large, avec quelques ponctua- ·
tions médiocres et clairsemées. Antennes pouvant atteindre la
moitié du corps, mais restant ordinairement en deça, rapidement
effilées, grêles et formées de très petits articles à l’extrémité; '
44 à 50 articles. Ocelles petits et nombreux, 18 à 20, disposés en
rangées obliques. Coxosternum forcipulaire à grosses ponctua-
tîons; celles-ci passent sur les fémoroïdes, où elles sont encore
distinctes, mais plus clairsemées; bord rostral presque rectiligne,
faiblen1ent encoché et armé de 6 + 6 ou 7 + 7 dents petites.
' Tergites à surface un peu inégale et sans pilosité bien appa-
rentef Angles des tergites 6, 7, 9, 11 et 13 prolongés; sur les ter-
gites 6 et 7, les prolongements sont beaucoup plus larges que
longs et le bourrelet marginal accompagne les deux côtés de
l’angle; les prolongements suivants sont aussi longs ou plus longs
que larges, de plus en plus aigus en arrière, et le bourrelet mar:
n ginal disparaît brusquement à la pointe de l’angle. Tergites 10, 12
et 14 à bord caudal de plus en plus échaneré et à angles aigus.
mais sans prolongements. Tergite 16 fortement échancré, l’échan-

252 ' Chilopodes ·
crure pouvant être divisée au milieu par une faible saillie an-
guleuse. '
Pores coxaux plus ou moins ovales, au nombre de : 7, 6, 6, 6
ou 8, 8, 7, 6, etc.
Spinu·lation des pattes :
P. H tr P F ·r H tr P - P rr
1:V:- - -mp amp am·D:— - amp a-- a--
2: - — -mp amp am- - - amp a-p a--
3: — - -mp amp am- - - amp a-p a-p
4: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
5: — - -mp amp am- - - amp a-p a-p
. 6: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
7: - - -mp amp am- — - amp a-p a-p
8: - - -mp amp am- - - amp a-p. a-p
9: - - -mp amp am- — - amp a-p a-p
10: - - am·p amp am- - - amp a-p a-p
11 : - - am·p amp am- - - amp a-p a-p
12 : - - amp amp am- a - amp a-p a-p
13: · m amp amp am- a - amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a - amp a-p a-p
15: - m amp amp am- a · amp --p ---
Eventuellement : VaP peut débuter sur P. 11; DaH sur P. 11
ou P. 13; DpT sur P. 4. La formule de RIBAUT est donc : '
aF mF pF 3T m'l` p’l`
V : 15 15 15 -—- ·15 15 0
D : 14 0 15 î 14 0· 14
P. 14 et P. 15 longues et ass·ez minces, sans particularités chez
le mâle. Le tibia est toujours plus long que la tête n’est large. Rap-
ports de longueur des articles de P. 15: fémur >< tête 8>2 à 84,5 %;
tibia >< tête 102 à 105,9 %; ztarse >< tête 99 à 102,2 %; tarse X
fémur 117,2 à 123,4 %. Pas d’épines coxolatérales aux dernières
paires de pattes. Griffe terminale des P. 15 simple. ·
Sternite génital I de la femelle à encoche médiane profonde
au bord caudal; appendices génitaux armés de 2 + 2 éperons
épais, cylindre-coniques, et d’une griffe simple, crochue.
Pyrénées.
2. —— Lithobius variegatus Lmcrx, 1817.
Longueur 18,50 à 23 mm. Largeur au tergite 10 : 2,50 mm. (8),
et 2,70 mm. (S?). _

Lîthoblîdae 253 _
Coloration fauve, plus ou moins fortement rembrunie; les for-
cipules orangées contrastent avec le ton sombre de l’écusson
céphalique. Pattes postérieures souvent foncées, annelées de
clair, Tête généralement aussi longue que large, débordée par les
forcipules. La surface est parsemée de ponctuations clairsemées
médiocrement fortes et peut présenter de vagues dépressions
divergentes, débutant au bourrelet marginal. An.tennes n’attei-
gnant Das la moitié du corps. formées de 35 à 44 articles (soit
environ 39); dernier article guère plus long que le- précédent.
Ocelles au ·nombre de 1 +14 à 17; l’oce1le postérieur est un peu ·
écarté des suivants, qui sont· disposés en quatre rangées peu
régulières. Coxosternum forcipulaire à ponctuations profondes;
son bord rostral est profondément entaillé et armé normalement
de 6 + 6 dents petites, tuberculeuses; fémoroides à ponctuations
très peu apparentes et peu nombreuses.
Tergites 7, 9, 11 et 13 avec des prolongements. Ceux du ter-
gite 7 sont plus larges que longs, en angles très ouverts, émoussés,
rebordés; ceux des tergites 9, 11, 13 sont étr.oits, aigus, mais
relativement petits. Bord caudal des tergites 10, 12 et 14 de plus
en plus échancré; celui du tergite 16 est fortement échancré chez
le mâle, beaucoup moins ou même presque rectiligne chez la
femelle.
'Pores coxaux petits, circulaires, au nombre de 5, 5, 5, 4 —-
6, 6, 6, 5, etc. `
Spinulation des pattes : ,
r·. n` u x- a rr 11 u r· 1¤· ·r
1:V:- - ·-- am- -m-D:- - amp a-- a--
2: · · ·—p am- am- - - amp a-p a--
3: - — ·—p am'-·am- - - amp a-p a--
4: · · ·—p am- am- - - amp» a-p a-p
5,: - - ·—p am- am- - - amp a-p a-p
6: - — ·—p am- am- — - amp a-p a-p
7: · . ··p am- am- - · amp a-p a-p
_ 8: · · ·-p am- am- - - amp a-p a-p
9: - · -mp am- am- - - amp a-p a-p
10: · · -mp amp am- · - amlp a-p a-·p
11: -— — -mp amp am- · - am·p a-p a-p
12: - — -mp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp· am- - - amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a - amp ·—p ·—p
15: - m amp amp am- a - amp ·—p ---

_ 254 Chîlopodes
Eventuellement : VaP apparaît à P. 12 ou à P. 14 et VpP sur
P. 8 ou P. IQ (incidemment sur P. 2); VaT disparaît sur P. 14;
VpF sur P. 12 ou P. 13; DaF persiste jusqu’à P. 14`et DpT jus-
` qu’à P. 15. La formule de Ruslxur est :
` nF mF pF al` m'l' yT
V :_ 15 15 15 ——— (14) 15 15 ·0
D : (13) 14 0 15 —— 13 0 (»14)15·
P. 14 et P. `15 longues et très grêles, sans particularités chez
le mâle. Rapporzts de longueur des articles de P. 15 : fémur X
tête 61,3 à 73,4 %; tibia >< tête 80 à 86,7 %; tarse >< tête 75 à
83,1 %; tarse >< fémur 111,3 à 123,9 %. Pas ·d’épines coxolaté-
rales aux dernières pattes. Griffe des P. 15-simple.
Sternite génital I de la femelle très développé et bombé chez
les grands individus. Appendices.génitaux armés ·de 2 + 2 épe-
rons tronc-coniques (încidemment spatulés) et d’une griffe
munie d’une petite dentelure interne aiguë.
Angleterre et.Ir1ande. Non encore signalé de France, mais devrait
se trouver en Bretagne.
3· — Lithobius peregrinus LATZEL, 188(L
(Lîthobîus for/icatus peregrinus VERIHEFF, 190·0.)
Longueur .18 à 24 mm. -—— Largeur au 10° tergite 3,35 mm.
· Coloration faune terne (un peu violacé); tête tirant sur le
rouge, contrastant avec le ton jaune des forcipules; tergites
bordés de noir; ventre et pattes pâles, sauf les dernières pattes
qui sont rembrunies. ·
Tête un peu plus courte qu·e large, à sillons nets; bourrelet
marginal légèrement épaissi au milieu du bord caudal. Surface
à ponctuations vagues et très clairsemées. Antennes peu allon-
gées (deux cinquièmes de la longueur du corps), robustes à la
base, puis graduellement efîilées; 44 à 45 articles, dont le dernier
est double du précédent. Coxosternum forcipulaire avec quelques
ponctuations légères; bord rostral armé de 4 + 4 à 5 + 5 dents
souvent irrégulières, petites et peu aiguës. Ocelles ramassés sur
un champ relativement court, au nombre de 15 à 18 (1 + 5, 4,
4,1`—— 1+6, 5, 4/2) ; l’ocelle postérieur est grand.

Lithobiîdae ` 255
Des prolongements aux tergites 9, 11 et 13; au 9' ils sont beau-
coup plus larges que longs et émoussés; au 13°, ils sont allongés
et aigus. Le bord caudal des tergites 10, 12 et 14 est faiblement
émarginé; celui du tergite 16 est franchement échancré.
Pores coxaux petits, circulaires, au nombre de 5 à 7 sur chaque
hanche (6, 5, 5, 5, ——- 6, 7, 7, 5).
Spinulation relevée chez un mâle de 24 mm. :
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:- - -1np amp am-D:- - amp a-p a--
2: - — -mp amp am- - · amp a-p a-p
3: - · -mp amp am- - - amp a-p a-p
4: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
V5: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
6: - - -mp amp am- — - amp a-p a-p ·
7: - - -mp amp am- - - amp a-p a-pi
8: '- - -mp amp am- - - amp a-p a-p
9: - · -mp amp am- — - amp a-p a-p
10: - · -mp amp am- - - amp a-p a-p
11: - - -mp amp am- - -· amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - — amp a-p a-p
13: a m amp amp am- a - amp a-p a-p
14: a m amp am·p am- a - amp --p --p
15: a m amp amp a-- a - amp --p ---
La formule de Rmwr serait donc :
` nF mF pF nT m1` pT
V: 15 1515--15,14 0
D:13015———13014
P. 15 relativement courtes (8,80 mm. chez un d` de 24 mm. de
long) et un peu épaisses, sans particularités chez le mâle. Rap-
ports de longueur des articles chez le mâle de 24 mm. : fémur X `
tête 67,3 %;; tibia >< tête 75 %; tarse >< tête 71,1 %; tarse ><
fémur 105,7 %. Des épines coxolatérales de P. 13 à P. 15. Griffe
apicale des P. 15 double.
D’après LATZEL, les appendices génitaux de la.femelle sont ,
armés de 2 +2 éperons longs, eiïilés, et d’une griffe large à
trois dents.
Cette espèce a été signalée de ci, de là, en R0umauie,.en Dalmatie
et en Lombardie. Elle est rare en France; trouvée dans une grotte
du Gard. '_

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256 ' Chîlopodes _
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3 94 îî; / · 3  
Lithobïus forficatus, femelle ·du Tarn (]Montagne Noire).
Fm. 39*3. -— Tête et premiers tergiites, face dorsale. s: sillon frontal.
Fm. 394. -— Forcipules, face ventrale. z: condyle articulaire coxofémoradl.
F10. 395. — Sillhouette des tergites wde la moitié postérieure du corps.
Fm. 3¤96. —-— Articles proximaux d·e la patte gauche de .1a MB paire et patte
gauche de la 15* paire, face dorsale.
,' Fm. 397. — Appendices génitaux femelles. p

· Lithobiidae 957
4· — Lithobius forficatus (Lmmïà, 1758).
[Fig. 378-380, 393-397.] . _
(Scolopcndra for/îcata LINNÈ, 1758. Scolopendra forcipata DE GEER,
1778. Lîthobîus laevilabrum L1:Ac1«1, 1814. L. vulgaris Lmcrx, 1817.
L. Lcachîi NEWPOPÉ, 1844. L. villosus, hortensis, muscornm, coria-
ceus L. Kocn, 1862. L. curtirostrîs EISEN et Sruxnuao, 1868. L. par-
volus Fianmzzr, 1877. L. forficatus convenicus Cx-1ALANnE, ·1907.)
' 1
Longueur 18 à 32 mm. —· Largeur 2,80 à 4 mm. _ ·
Coloration fauve, généralement peu rembrunie, la tête passant
au rougeâtre et les membres souvent plus clairs. Corps à côtés
parallèles, non étranglé en arrière de la tête. Téguments par-
semés de ponetuations très clairsemées, aussi bien sur la tête
que sur les forcipules.
Tête ordinairement de peu plus·large que longue, à bord eau-
dal rectiligne ou très faibl·ement échancré (fig, 393); le b0·ur1·el·et
marginal est un peu élargi en arrière, mais sans sinuosité carac-
térisée. Antennes relativement courtes, ne dépassant guère le
tiers du corps, formées de 28 à 53 articles (moyenne : 39 à 43),
dont le dernier est environ double du précédent. Ocelles très
distinctes, nombreux, condensés, de 20 à 24, sur 5 à 8 rangées.
Coxosternum forcipulaire peu proéminent, à bord rostral rec-
tiligne, large, divisé par une échancrure assez profonde et armé
de 5 + 5 à 7 + 9 petites dents obtuses et de 1 + 1 épines grê-
les (fig. 394).
Bourrelets marginaux des tergites 1 et 3 entiers au bord cau-
dal; celui du tergite 5 est obsolète sur un court espace dorso-
médian. Tergite 9, 11 et 13 avec des prolongements grands, pas
plus longs que larges,,aigus ou en partie émoussés (fig. 395).
Bord caudal des autres grands tergites plus ou moins largement
échancrés, mais peu profondémentrangles des tergites 8 et 10
arrondis ou émoussés, ceux des tergites 12 et 14 subaigus. `
Pores coxaux variables de forme, en boutonnière (gros indi-
vidus) (fig. 397), ovales ou arrondis, au nombre de 5 à 11 à cha-
que hanche. \
Spinulation des pattes : ·
_ , _ .` ‘ 1·8

258. Chîlopodes `
r. H tr P r rv 11 tr 1- F ·r
1:V:- - -mp amp am-D:- - -mp a—p a--
2: · - ·mp amp am- - - amp a—p a—p
3: · · -mp amp am- - - amp a—p a—p
4: · - -mp amp am- - - am·p ‘ a—p a—p
5: -. · -mp amp am- — - amp- a—p a—p
6: - - -mp amp am- - - amp 'a-p a-p
7: - - -mp amp am- - - amp a—p a—p
_8: · · ·mp amp am- — - amp a-p a-p
9: _· - -mp amp am- - - amp a—p a-p
10: - - amp amp am- - - amp a`-p a-p
11: · - amp amp am- - - amp a—p a—p
12: · · amp amp am- a - amp --p a—p
13: - m amp amp am- a - amp --p --p
· 14: - m amp amp am- a - am.p --p --p
15: - m am·p amp am- a - amp --p ---
Eventuellement: VaP peut débuter beaucoup plus tôt, même
à P. 2 ou P. 3`(individus orientaux); VaT manque souvent aux
P. 15; DaP, de mêm·e que DpT, peuvent débuter sur P. 3; DaT
disparaîb sur P. 12 ou P. 13. La formule de RIBAUT est :
af mF pF n'l` mT pT
V : 15 15 15 —— :15/14 15 0
D : 11 0 15 —— 12r/13 0 14
P. 15 assez longues (fig. 396), parfois avec des indications de
sillons dorsaux peu accusés. Les rapports de longueur des arti-
cles sont tvariables suivant les localités; alors que les moyennes
ne paraissent pas s’écarter de :
fémur >< tête 76,5 %; tibia >€ tête 88,9 %; tarse >< tête 85,5 %;
et tarse >< fémur 111,7 %, dans les pyrénées, et de :
fémur >< tête_73,7 %; tibia >< tête 86,2 %; tarse >< tête 82,7 %;
et tarse >< fémur 113,2 %, ·en Roumanie,
des individus de Seine-et-Oise nous ont fourni les moyennes sui-
. vantes :
fémur_ >< tête 64,5 %; tibia X tête 73,9 %; tarse >< tête 68,8 %;
et tarse >< fémur 106,6 %. .
Pas de coxolatérales aux P. 15, dont la griffe apicale esrt sim-
« ple. Mvalêw sans structures sexuelles particulières aux P. 15.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 éperons
lancéolés et d’une griffe courte et large, Ilanquée de dentelures
aiguës sur les deux arêtes et au même niveau (fig. 397).
Très commun partout, sauf dans les montagnes. _

Lithobildae 259
5· —- Lithobius Fagniezi RIBAUT, 1926
(I'? Lithobîus Coquercllîi LUCAS, 1860.) ‘
,Longueur 13 à 17 mm. _ ___
Brun clair. — Antennes de 68 à 75 articles. — Ocelles de
9 à 11, bien conformés. — Organe de Tômôsvàry de dimensions
moyennes, seulement un peu plus grand que le`plus gros ocelle.
— 2 + 2 dents aux forcipules.
Angles des tergites 9, 11 et 13 très prolongés._—- Pores coxaux:
4,5,5,-4à5,6,6,5. A
Spinulation des pattes :
P. H tr P F T H tr P F T .
1:V:- - --- am- -m- D1- - -mp a-- a--
2: - - --- am- -m- - - -mp a-- a--
3: - - -mp amp -m- - - -mp a-p a--
4: - · -mp amp -m- - - -mp a-p a--
5: - - -mp amp -m- - - -mp a-p a--
6: - - -mp amp -m- - - -mp a-p a-p
7: - -` -mp amp -m- - - -mp a-p a-p
8: - — -mp amp -m- — - amp a-p a-p
9: - - _-mp amp am- - - amp a·p\ a-p
10: - - -mp amp am-· - - amp a-p a-p
11: - — amp amp am- - - amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - — amp a-p a-p
` 13 : - m amp amp am- - - amp a-p a-p
14 : - m amp amp am- a - amp -`-p a-p
15: a m amp -mp --- a - amp ·-p --·
Eventuellement : VaH peut débuter· sur P. 13 ou P. 14, VaP sur
sur P. 9 ou P. 10, VpP sur P. 2; VaF se rencontre parfois sur
I P. 15; VpF n’apparaît que sur P. 4 ou P. 5;.VaT se rencontre dès
P. 4 et parfois sur P. 15; DaH peut exister sur P..13 et même
P. 12; DaP sur P. 7 et P. 6; DaF peut exister sur P. 14; DpF
peut apparaitre sur P. 2, et DpT sur P. 5. La formule de RmAU·r »
est:
uF nu? pF n’I` mT p'l` I
V : 14/15 15 15 —- 14/15 15 0
D : 13/14 0 15- —— 14 0 14
P. 15 grêles, sans structures spéciales chez le mâle. Griffes des
P. 15 double. · `
Appendices génitaux de la femelle armés de 3 + 3 éperons et

261} Chîlopodes l
d’une griffe triacuminée, ·dont la dentelure externe est plus rap-
prochée de la base que Pinterne. `
Grottes du Var. ~
6. ——`Lithobius piceus L- KOCH, 1862-
_ [Fig. 377, 398-401.] t
(Lîthobius sordidus L. Koen, 1862. Lithobius fossor L. Koen, 1862.
Lîthobius inaequidens Fenmzzr, 1877. Lithobius ardcsiacus FE-
Dmzzx, 11877.) ï
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Lithobîus piccus gracîlitarsis, iiemelleydes Basses-(Pyrénées ·QGabas·).
Fm. 398. — G0x0·ste.rnum forcipulaire, normal à droite, anormal à gauche.
z: conidyle arti·cu1a·ire coxofémoral.
Fm. 3'9*9. — Silhouette des tergîtes ·de la moitiié postérieure du corps.
Fm. 4010. -— Pattes ·de la 1'5·° paire, face dorsale.
Fm. 4101. —- Appendices génitaux de la femelle, face ventrale.

Lithobiidac 261 '
Longueur 13 à 21 mm. — Largeur au 10' tergite 2 à 3 mm.
Coloration fauve rembruni, parfois très foncé, avec une
bande dorsale et la tête passant au brun-noir; extrémité des —
antennes et des pattes plus claire, orangée. Corps un peu atténué
aux deux extrémités, à téguments lisses, brillants, à pilosité long
gue mais rare. ·
'l`ête guère plus large que longue, sans ponctuations, à bour-
relet marginal non élargi. Antennes longues, etïilées dans leur
moitié distale, atteignant ou dépassant la moitié du corps, for- ·
mées de 46 à 56 articles environ (ordinairement 50 à 53). Ocelles
' bombés, au nombre de 11 à 16 en quatrerangées rectilignes.
Coxosternum forcipulaire à bord rostral en angle rentrant peu
profond ou même subrectiligne, taillé obliquement en dehors
des dents eirternes, armé de 3 à 5 dents de part et d’autre (très
généralement 4 + 4, fig. 398).
Grands tergites 7, 8, 10 à bord caudal pas ou à peine émarginé,
12 et 14 à bord caudal échancré; les angles sont droits aux trois
premiers, de plus en plus aigus aux deux derniers. Tergites 9, 11,
et 13 avec des prolongements grands, relativement étroits,
aigus (fig. 399). '
Pores coxaux subovales, de 4 à 7 à chaque hanche (4, 5, 5, 4
- 5, 7, 7, 6, etc.).
Spinulation des pattes : ·
P. H tr P F T H lt: P' F T'
1:V: - — --p am- —m- D: - - -mp a-- a--
2: - - -mp amp —m- - - -mp a-p a--
3: - — -mp amp am- · - -mp a-p a-- .
4: - - -mp amp am- - - -mp a-p a_-p
`5:. - - -mp amp am- - - -mp a-p a-p
6: - - -mp amp am- ·- - -mp a-p a-p
7: - - -mp amp am- - -. -mp a-p a-p
8: - - -mp\ amp am- - - amp a-·p a-p
9: - - -mp amp am- - ·. amp a-p a-p
10: - - amp amp 'am- - - amp a-p a-p
11: - - amp amp am- - - · amp a-p a-p
12: `- - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp am- a -, amp a-p a-p
14: - un amp amp am- a - amp a-p a-p .
15: arm amp amp a-- a — amp --p --p
Eventuellement : VaP peut débuter dès P. 8. et DaP dès P. 7.
La formule de Rnanor est ainsi : _

I
262 _ Chilopodes '
' aF mF' pli` aT m'I' pT i
V: 151515————1514 0l
D: 14 0 15--14 0 15
P. 15 assez longues; rapports de longueur des articles :
fémur >< tête 68 à 78,7 %; tibia >< tête 77 à 88,5 %; tarse >< tête
75 à 80,3 %; tarse >< fémur'102 à 11·0,8 %; les derniers articles
sont graduellement atténués, sans transition brusque entre le
tibia et le tarse. Une `épine coxolatërale aux P. 15. Griffe apîcale
double. Pas de particularités de structure chez le mâle.
Sternite génital I de la femelle étroitement échancré au bord
caudal, à sillon médian très peu prononcé. Appendices génitaux
armés de 3'+ 3 éperons cylindr0—c0niques et d’une griffe pré-
sentant .une dent interne (fig. 401), qui peut parfois être lobi-
forme et largement arrondie.
France septentrionale; Alpes. Comm·un en Europe centrale. Manque
· dans les Pyrénées, où il est remplacé par la race suivante.
Lithobius piceus, subsp. gracilitarsis B11oLEMANN, 1898.
Cette forme, qui est répandue dans le Sud de la France, se
distingue du type par la structure des P. 15,,dont les deux der-
niers articles sont sensiblement plus grêles que les articles pré-
cédents et plus longs que ·chez le type (fig. 400). Rapports de lon-
gueur des articles des P. 15 : fémur >< tête 74 à 79,7 %; tibia ><
tête 83 à 93,7 %; tarse >< tête 85 à 98,4 %; tarse >< fémur 114,3
à 123,5 %.
On relève quelques variations dans les épines des premières
paires de pattes :
1>. 11 tr P F T H tr P F 1—
1:V:- - --p am- -m— D: - — ·mp a-- a--
2: · - ·mp amp -m— - · ·mp a-p a-—
3: - · ·mp amp am- - - ·mp a-p a--
4: - - ·mp amp am- · - ·mp a—p a-p
Eventuellement: VmP débute sur P. 1; VpP n’apparaît que
sur P. 2; DpP apparaît sur P. 1 ·et DpT sur P. 3. Au delà, l’arme-
. ment est sensiblement le même que chez le type, VaP débutant
entre P. 7 et P, 10 et DaP pouvant apparaître sur P. ti (47).
(747) Richard S. «BAoNA.1.L •QThe Myriapods of the Derwent Valley; V. Derwent
Trans., 1*9*1%, p. 2*4 du tiré-à-part) signale des comtés de Durham et de

Lithobiîdae 263
7. —- Lithobius dentatus C. Koen, 1847.
Cette espèce nous étant peu connue, nous empruntons à LA'rzEL,
1880, les indications suivantes : ' `
Longueur 11 à 18 mm. — Largeur 1,80 à 2,50 mm.
Coloration allant de fauve-jaune à fauve-brun, avec générale-
ment une bande dorsale foncée; tête tirant sur le rouge. ` ·
' Tête plus large que longue. Antennes longues, de 47 à 62 arti-
cles. Ocelles nombreux, 14 à 23, en 4 à 6 rangées arquées. ·C0x0-
sternum forcipulaire à bord rostral rectiligne ou faiblement
arqué, divisé par une encoche profonde et armé de 2 + 2‘dents
robustes.
Des prolongements très grands, aigus, aux tergites 9, 11, et 13.
Bord ·caudal du tergite 16 souvent très échancré.
Pores coxaux ronds, au nombre de 4 à 6 àl chaque hanche.
La spinulation indiquée par LATQEL est :
P. H nr P F ·r H •r W rr . 1-
1 : V: 0 0 0 1 1 D: 0 0 2 1 1 ·
14 : 0* 1 3 3 2 0 0 3· 2 2
15 ;.- 0 1 3 3 2/1 0 0 3/2 2/1 1/0 _
P. 14 et P. 15 courtes, peu épaisses. Pas d’épines coxolatérales
ni de DaH aux hanches des P. 15,,dont la griffe est dou·ble.
Chez le mâle le tibia est·épaissi, contrastant avec les articles
voisins, et porte une forte rainure dorsale, qui peut se retrouver
sur l’article correspondant des P. 14 et·même des P. 13.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons trapus
et une griffe courte et large, flanquée de dentelures à mi-hauteur.
Nord de la France. Europe.
8. — Lithobius melanops Nnwronr, 1845.
[Fig. 374, 402-403.]
(Lîthobius glabmtus C. Kocx-x, 1847. L. velox, bucculentus, ? mclano-
cephalus ·L. Koen-1, 1862.)
Longueur-10 à 17 mm. — Largeur 1.80 à 2,30 mm.
Coloration uniforme fauve-roux ou fauve-brun, ou avec une
. ombre plus foncée sur la tête, les champs ocellaires et la ligne
Northumberlnmi une race anglaise: Lithobius piccus brîtannicus Bm1·xAx.1.,
1*913, reconnaissable à première vue sur le terrain à ses tibias jaune vif.
Elle pourrait peut-être se retrouver en France.

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264 Chilopodes
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T1-402 -·'*.¤- . ·~·.     '  
~ "*._ \__«' ‘.`"-; ' __ ," .
Lithoëius mclanops, femelle des Hautes-Pyrénées (Lourdes).
Fm. 402. —- Silhouette des tergîtes de la moitié postérieure du corps.
Fm. 4103. — Appendîces génitaux, face ventrabe.
_ Lithobîus aulacopus.
Fm. 4*0*4. —— Goxosbernum forcipulaire et ·f0rcipule gauche, face ventrale,
d’un mâle des »Basses~Pyrénées (environs de Pau). z: condyle articulaire ·
coxofêmoral; b: rebord externe, non atr0p'hié, du fÉII1l1I'*€t du tibia
(voir: b, tlg. 445:)
_ Fm. 405. —ï Artiicles proximaux de alla patte droite de la 1·4• paire et patte
de la 1•5• paire, face dorsale, d’un autre mâle de même provenance.

. Lithobîidae 265
dorso-médiane du 'corps. Téguments unis, médtiocrement lui-
sants; pas de ponctuations ni sur la tête ni sur les forcipules.
Tête généralement couvrant les forcipules, aussi longue que large,
à bord caudal rectiligne; bourrelet marginal non élargi. Antennes
n’atteignant pas la moitié du corps, formées de 34 à 46 articles,
dont le dernier n’est pas plus d’une fois et demie le précédent
(souvent moins). Ooelles bien distincts, au nombre de 1 + 10 à 15,
en rangées à peu près droites. Coxosternnm forcipulaire à bord '
rostral subrectiligne, échancré et armé de 2 +2 (parfois 2 + 3)
‘ dents petites et écartées; dans chaque angle une épine grêle en
retrait des dents externes.
Tergites 9, 11 et 13 avec des prolongements généralement
médiocres (fig. 402). Ceux du tergite 9 sont les plus petits; ils
sont plus larges que longs et plus ou moins émoussés; ceux du
tergite 11 sont aussi larges que longs, aigus; ceux du tergite 13
sont un peu plus faibles que les précédents,- Bord caudal des
grands tergites 8, 10, 12 et 14 m0·dérément échancré, les deux
I premiers à angles arrondis, les deux derniers à angles droits,
non émoussés. '
Pores coxaux au nombre de 4 à 6 à chaque hanche, relative-
ment petits, ronds.
Spinulation des pattes :
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:- - --p_ amp -m- D1- - -mp a-- a--
2: - - --p amp -m- - - amp a-p a--
3: - - -mp amp_-m- - —’ amp a-p a-p
4: - - -mp amp -m- - - amp a-p a-p
5: - — -mp amp -m- - - amp*a-p a-p
6: - - -mp amp `-m- - - amp a-p a-p
7: - - -mp amp -m- - - amp a-p a-p
8: - - -mp amp -m- - — amp a-p a-p
9: - - -mp amp -m- - - amp a-p a-p ·
10: - · -mp amp -m- - - amp a-p a-p
11: - - amp amp -m- - — amp a-p a-p -
12: · · amp amp -m- a - amp --p a-p
13: · m amp amp -m- a - amp --p _--p
14: _- m amp amp -m- a .- amp --p --p
15: - m amp amp —-- a - amp --p --··
Eventuellement : VaP débute sur P. 12; VmP sur P. 2 ou P. 4;
VpF manque fréquemment aux P. 15; VaT manque générale-
ment, mais peut cependant se rencontrer entre P. 8 et P. 14;

266 Chilopodes
DaP débute parfois sur P. 3; DpF sur P. 1;'DaF peut persister
jusqu’à P. 12. La formule de RIBAUT sera ainsi de :
HF IMF pl" AT IMT |¤'l
V ,—: 15 15 14/15 -— 0 14 0
D : ·11/12 0 15 —— 12 0 14
Pattes des deux dernières paires assez longues et faiblement
épaissies, même chez le mâle, qui ne présente pas de structures
spéciales; le tibia est un peu plus long que le tarse, qui est lui-
même un peu plus long que le fémur. Rapports de longueur des _
articles: fémur >< tête 65 à 74,5 %; tibia >< tête 73 à 79,2
(91,5) %; tarse >< tête 66,6 à 73 (83) %; tarse >< fémur 100 à
105 %. Pas de ooxolatérales aux dernières pattes. Griffe des
P. 15 double.
Appendices génitaux de la femelle avec 2> + 2 éperons et une
griffe tridentée, dont les dentelures latérales, petites, sont rap-
prochées de la base et pas au même niveau (fig. 403).
Toute la France. Europe. ·Cette espèce parait affectionner les alti-
tudes moyennes ou basses; a été rencontrée plusieurs fois dans les
habitations, ainsi qu’à bord du « Français », de 1’expéditi0n antarc-
tique, et dans les grottes des Alpes-Maritimes et d·u Doubs.
9. —— Lithobius aulaeopus Lxrzex., 1880.
[Fig. 382, 404-405.]
Longueur 8,50 à 12 mm. —- Largeur au 10° tergite 1,40 à 2 mm.
Coloration fauve, plus ou moins rembrunie; la tête souvent
· foncée. Corps médiocrement élancé, un peu rétréci en avant
(l" tergite de deux dixièmes plus étroit que le 10°), ayant sa plus
· grande largeur au 10° segment. Téguments brillants, non ponc-
tués. Tête à peu près aussi longue que large, à bord caudal
presque rectiligne; bourrelet marginal peu distinctement élargi
et sans sinuosité médiane. Antennes atteignant la moitié du corps,
formées de 34 à 49 articles, dont le dernier est environ double du
précédent. Ocelles petits, souvent mal alignés, au nombre de 7 à
12, en 3 ou.4 rangées: Coxosternum forcipulaire à bord rostral
étroit et divisé·par une encoche profonde. 2 + 2 dents triangu-
laires, dont les internes sont les plus fortes, et·1 + 1 épines grêles
en retrait des dents externes (fig. 404).

Lîthobiidae l 267
Bourrelets marginaux des tergites 1, 3 et 5 entiers, étroits.
Tergites 8, 10, 12 et 14 à bord caudal faiblement échancré; leurs -
angles, arrondis au 8°, sont droits au 10' et 12‘ et aigus au l4‘.
Tergite 16 fortement échancré. Tergites 9, 11 et 13 avec des
prolongements grands, mais émoussés.
Pores coxaux petits, de 3 à 5 à chaque hanche.
La spinulation des pattes est assez variable, notamment sui-
vant lesrrégions; nous adop_tons ·Ia suivante comme terme de com- _
paraison pour les individus septentrionaux :
. P.- 11 u- 1= t r ·r H ti- 1- F r
1:V:- - --- -m- -m- D: - - --p --- --·
2 :
3: - - -mp am- am- - · -mp a-p a--
4: - - -mp am- am- — — -mp a-p a-p
5: — - -mp am- am- - _- -mp a-p a-p
6-: ·· - -mp am- am- - -- -mp a-p~ a-p
7: · - -mp am- am- - - -mp a-p a-p
8: - - -mp am- am- — - amp a-p :1-p
9: - - -mp am- am- — - amp a-p a-p
10: - - amp amp am- · · amp a-p a-p
11: - - amp amp am- · - amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp am- - · amp --p --p_
14: — m amp amp am- - _- amp --p --p
15: -1n amp am- --- '- - -mp --- ---
Eventuellement : VpF peut débuter sur P. 8; DaP existe ordi-
nairement de P. 8 à P. 14, ou au moins de P. 12 à P. 14. La for-
mule `de Rmaur est donc :
n|·‘ m|·` pF MT mT pT
V: 151514————1414 0
_ D:1Z014—12014 '
P. 15 relativement courtes; tibia et tarse subégaux; les rap-
ports de longueur des articles concordent avec ceux fournis par
les individus pyrénéens [infra]. Pas d’épines coxolatérales aux
P. 15, dont la griffe est double.
Chez le mâle, le fémur et le tibia des P. 15 et, à un degré
moindre, ·des P. 14 ont une rainure longitudinale dorsale accu-
sée (fig. 405) ; ·la rainure du fémur des P. 15 est ouverte en dehors,
il serait donc plus exact de parler d’une dépression à déclivité
antérieure respectant¤ l’arête d0rso·postérieure, qui forme une
carène arrondie.

268 ~ _ , Chilopodes
. Appendices génitaux de la femellearmés de 2 + 2 éperons tra-
pus et d’une griffe courte et large, tridentée.
` Toute la France. Europe. ·
Var. : pyrônaica., DOV.
· Dans les Pyrénées, l’espèce se présente avec une taille légère-
ment plus faible, une coloration un peu plus claire et une spinu—
lation réduite : °
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:- - --- -m- -m-D:- — --- a-- a--
' 2: - - -·- am- am- - - -·p a-p a--
3: - - --- am- am- - - -·p a-p a-p
4: - - -~- _am- am- - - -·p a-p agp
5: - - -m- am— am- - - -·p a-p a-p
6: - - -m- am- am- - -· -·p a-p a-p
7: - - -m- am- am- - - -·p a-p a-p
8: - - -m- am- am- - · -mp a-p a-p
9: - - -m- am- am- - - -mp a-p, a-p
_ 10: - — -m- am- am- - - ~mp a-p a-p
11: - - -m- amp am- - - -mp a-p a-p
12: - - amp amp am· a - -mp -·p a-p
13: - m amp`amp~ am- a — -mp -·p -·p
14: - m amp amp -m- a · -mp -·p ---
15: - m amp -m- --- Z1 - -mp --- ---
. Ici les variations sont nombreuses. On remarquera que DaP
manque constamment, ce n’est qu’exoepti0nnel·lement qu’on ren—
_ contre une très petite épine aux·P. 12. Eventuellement r VaP
· débute sur P. 11 ou P. 13; VmP sur P. 3 ou P: 10; VpP sur
P. 10; VaF sur P. 5 ou même sur P. 10; VpF sur P. 12; VaT sur
P. 4 ou même P. 9; DmP sur P. 7 ou P. 10; DpP et DpF rare-
ment-sur P. 1; DaF disparaît à P. 10 ou P. 12; et DaT à P. 11.
Formule de RIBAUT : ' _ i
aF mF pF a'l` m'l‘ pT
V : 14 15 14 ———-— 13 14 0’
D : 1*0/1+2 O` 14 —— 11/12 0 13 _
Les rapports de longueur des articles de P. 15 oscillent dans
les limites suivantes : fémur >< tête 62 à 67,1 %; tibia >< tête 83,3
à 97,6 %; tarse >< tête 80 à 93,2* %; tarse >< fémur 111 à 142,8 %.

Lilhobiîdae 269
10. — Lithobius nicoeensis (Baonammw, 1904).
[Fig. 406-412.]
(Lithobius nodullpes nîcœensîs BROLEMANN, 1904.)
Longueur 9 à 14 mm. ·-— Largeur au 10* tergite 1 à 1,60 mm. `
Coloration fauve-roux ou fauve brun, généralement un peu
rougeâtre, avec les pattes plus pâles et parfois d·es marbrures'
violacées sur la face postérieure des articles proximaux des der-
nières pattes. ·
Tête aussi longue que large, à bourrelet pas sensibl·ement
élargi mais avec de vagues indications de saillies très écartées.
Antennes n’at:teignant pas le milieu du corps, formées de 32 à
43 articles courts. Ocelles au nombre de 8 à 13, en trois rangées
subrectilignes. Coxosternum t`orcipu«1aire sans ponctuations, à
bord rnstral proéminent et armé de 2¤+ 2 dents petites, assez ,
écartées; en arrière de chacune des dents externes est une petite
épine translucide; ditïicile à observer (fig. 406).
Tergites 9, 11 et 13 avec des prolongements subégaux, plus
larges que longs, robustes, subaigus; ceuxl du tergite 11 sont un
peu plus grands que les autres (fig. 407). Bourrelet marginal
interrompu au 5' tergite seulement. Bord caudal des tergi.tes 8,
10, 12, 14 un peu échancré; les angles sont arrondis au 8' et au
10', aigus aux deux autres. , `
Pores coxaux circulaires, petits, au nombre de 2 à 3 chaque ,
hanche.
Spinulation des pattes: `
1·. H tr P rw- ·r 11 tr p 1¤· ·r
1:V:- - —-_- ·—- -m- D: - - -·p a-- a--
2: - - --- -m- -m- -`- -·p a-- a--
3: - - --- -m- -m- - - -·p a-·p a--
4: - - --- -m- -m- - - -·p a-p a--
o: - - --- am- -m- — — -·p a-p a-- `_
6: - · --- am- -m- - - -·p a-p a--
7: - - -m- am- -m- - - -·p a-p a-p
8: - · -m- am- -m- - - -·p a-p a-p
Q': - · -m- am- -m- - - -·p a-p a-p
10: - . -m- amp am- - · -mp a-p a-p
11: - - -1np amp am- - - amp a-p a-p
12: · · amp amp am- - - amp a-p a-p
13: -· m amp amp -m- · — amp --p' a-p
14: - m. amp am- -m- - - amp -·p -·p
15: -—m amp -m- ·-- a - -mp --- --- ·
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270 Chilopodes `
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411 `§° 406
Lithobius nicœensîs, des Alpes-Marîtîm·es«(‘Cannes).
Fm. 406. —- Bord rostral du coxosternum forcipulaîre d’u11e femelle.
Fm. 4107. —— Silhouette des tergivtes de la moi<ti·é postérieure du corps de la
même femelle.
Fm. 408. —— Pattes ·droites des paires l·4* et 1\5*, face dorsale, d’un l’1'lâ*lî€.'
Fia. 4>0l9. —- Profil interne «(po·stérieur) de la patte «dro·i·te de la 1*5* paire
·du mâle. g: gibhosîté ·duz tibia.
FIG. 4-1*0. — Profil interne «(}po·stérîeur) de la patte droi·te de la 14• paire du
mâle, montrant les glandes au préfémur et au fémur.
Fm. 41·1. --· Extrémité, plus gr0rss·i·e, du fémur de la patte précédente, avec
SES PODBS.
Fm. 412. — Appendicets génitaux de la femeldle; l’a·ppendioe droit de troi·s
quarts, l’appen•dice gauche vu par sa concawitê. •

· Lithobîidae 271
Eventuellement: VaP débute sur P. 11 ou P. 13; VmP sur
P. 5 ou P. 9; VpP sur P. 10; VaF sur P. 3; VmF sur P. 3; VpF
sur~P. 9 ou seulement sur P. 12 et se trouve·parfois sur P. 14;
VaT existe parfois de P. 6 à P. 12; DnP débute sur P. 10 ou P. 12;
DmP sur P. 11 ou P. 12; DpP sur P. 2; DaF disparaît à P. 11 ou
P. 13; DpF apparaît sur P. 2 et DpT sur P. 6. La formule de
RinAu·r sera ainsi :
AF mF pF ¤T mT pT
V —.: 14 15 13/14 -—·- 11/12 14 O`
D : 12/13 0 14 ——— 13 ·0 14
Pattes de la 15‘ paire guère plus longues que les antennes. Rap- ·
ports de longueur des articles: fémur >< tête 70,7 à 81,2 %;
tibia >< tête 85,3 à 86,7 %; tarse >< tête 82,9 à 88,2 %; tarse ><
fémur 107,8 à 117,2 %. Pas de coxolatérales aux P. 15, dont
la griffe apîcale est simple.
Chez le mâle, les quatre premiers articles du télopodite des
P. 15 sont épaissis (fig. 408); le diamètre du tibia, notamment,
égale le tiers de sa longueur; il est fortement gibbeux dorsale-
ment (g, fig. 409), la gibbosité, sans contours distincts, va en
s’accentuant jusqu’à l’extrémité—de l’artiele, où elle s’abaisse
brusquement. On ne reconnaît là ni rainure ni' verrue, comme
chez L. nodulipcs (dont nous 1’avons rapproché autrefois). En
outre leur face interne (postérieure) est criblée de pores très
fins (fig, 410, 411). Les P. 14 sont un peu moins épaisses que les
P.,15 (fig. 408) ct le tibia, au lieu d’être gibbeux, est sillonné sur
la face dorsale.
i Sternite génital I de la femelle à échancrure peu profonde,
suivie d’un sillon faible et écourté. Appendices génitaux armés
de 2 +2 éperons cylindro-coniques et d’une griffe courte et large, _
tridentée, dont les dentelures latérales, subégales, sont à peu près
au même niveau (fig. 412).
N’a encore été signalé que des Alpes·Maritimes (de Cannes à Men-
ton), où il est commun.
11. — Lithobius nigrifrons LATZEL et H.AAsE, 1880.
Cette espèce nous étant inconnue, nous empruntons à LATZEL,
1880, les indications suivantes. .
Longueur 9,50 à 14 mm. — Largeur 1,3·0 à 2 mm.

\
272 ’ Chilopodes
Coloration châtain, souvent très foncé sur le dos; tête jaunâtre
ou rougeâtre, avec le bord rostral, et souvent le centre, très foncés,
noirâtres. Pattes postérieures concolores, avec le tibia jaune clair.
Corps un peu atténué en av·ant, à téguments brillants, unis.
Tête presqu’aussi longue que large. Antennes assez longues,
formées de 36 à 43 articles. 0cel·l·es 14 à 18, en 4 ou 5 rangées.
Bord rostral du coxosternum forcipulaire étroit, à encoche pro-
fonde, armé de 2 + 2 dents petites et rapprochées.
Tergites· 9, 11 et 13 avec des prolongements médiocres,
émoussés.
Pores coxaux ronds, au nombre de 3 à 6 à chaque hanche.
La spinulation indiquée par LATZEL est :
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:'0 0 0 2 1 D: 0' 0 2 1 1
14 : 0 1 3 3 2 0/1 0 3 1 1
15 : 0 1 3 2 1/·0 0/1 0 2 0 0
Epines ·dorsa·l—es généralement courtes ou très courtes; épines
médianes de la face ventrale grêles et très longues. Pas de coxo-
latérales aux P. 15, dont la griffe apicale est toujours simple.
On observe parfois chez le mâle un aplatissement du fémur
et, dans ce cas,'il n’est pas rare de rencontrer des rainures sur
le tibia des P. 15 et P. 14. D’autres fois il n’existe aucune struc-
ture sexuelle.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons trapus et
une griffe étroite, flanquée près de la pointe de petites dentelures.
Signalé de Corse par LÉGER et Duiaosco.
· ` 12.- _Lithobius troglodytes Lxrzm., 1886.
Longueur 15 à 19 mm, —·- Largeur au 1·0° tergite 1,80 à 2,50 mm.
~ ·Coloration fauve généralement remfbrunie, parfois très foncée;
pattes concolores, avec les derniers articles plus clairs. Pilosité
dorée, clairsemée, ass·ez longue, manquant souvent.
Tête toujours plus large que longue (environ dans le rapport
de 10 à 9), avec ou sans impression médiane au contact du bour-
relet marginal, qui est élargi au milieu du bord caudal. Anten-
nes graduellement efîilées, assez longues, généralement égales à
la moitié du corps, composées de 49 à 63 articles (ordinairement

Lithobiidac 273
53 à 55), dont ·le dernier, variable, peut égaler deux fois la lon-
gueur du précédent. Ocelles très distincts,_de 1+12 à 18 en l
quatre·rangées (1 + 4, 4, 3, 1 —- 1 -|- 5, 5, 5, 3). Ooxosternum
forcipulaire à bord rostral proéminent, armé de 2 + 2 ou 2 + 3
d·ents médiocres, écartées l’une de l’autre. Coxosternum et fémo-
roïde non ponctués.
Tergites 9, 11 et 13 à prolongements aigus; ils sontaussî longs
que larges sur le 9° tergite et un peu plus étroits sur les autres.,
Pores coxaux circulaires, ordinairement 4, 5, 5, 4 — 4, 5, 5, 5.
La spinulation des pattes est semblable à celle de la race scuti-
geropsis. Les P. 14 et P. 15 sont plus courtes que chez cette
_race et assez épaissîes.
Rapports de longueur des articles :
fémur >< tête: 80,7 à 88,1 % (J) et 84,4 à 102,2 % (9);
tibia >< tête: 97,7 à 100,0 % (ô`) et 101,1 à 103,5 % (9);
tarse >< tête: 90,7 à 92,8 % (J) et 94,1 à 97,8 % (9);
tarse >< fémur: 105,4 à 114,2 % (8*) et 95,7 à 113,1 % (9).
Des épines coxolatérales de P. 13 à P. 15. La griffe apicale
des P. 15 est simple.
Chez le mâle, le fémur etlle tibia sont généralement aplanisx
ou même un peu irrégulièrement déprimés et on voit‘parfois;
dans la dépression du'fémur, une fine ligne longitudinale noire.
Les P. 14 ne présentent que de très vagues différenciations de
même nature.
Appendices génitaux de la femelle portant 3 + 3 éperons cylin-
dro-coniques et une griffe large, tridentée. A Gavarnie (Hautes-
(Pyrénées), la plupart ·des femelles n’ont que 2 + 2 éperons ou
2 +3.
Très commun en haute montagne (chaine des Pyrénées), notamment
dans les endroits découverts. N’a pas encore été signalé des Alpes.
Remarque. -— Les individus de la vallée de Barèges (Gèdre,
Gavarnie) ont presque toujours une épine—DaF et s0uvent*une
épine DaT aux P. 15, ce en quoi ils diffèrent du scutigeropsis des
Basses-Pyrénées (sans parler de la longueur moindre des pattes).
Par contre, à mesure qu’on s’avance vers l’Est, dans la Haute-
Garonne et dans les Pyrénées·Orientales, DaF disparaît et DaT
se fait plus rare. ·
. · . 19

· 274 Chilopodes '
Lithobius troglodytes, subsp. scutigeropsis, nov.
Longueur 20 à 23 mm. —— Largeur au 10° tergite 2,30 à
2,50 mm.
Coloration fauve terne. Les articles proximaux des deux der-
nières paires de pattes sont plus foncés que les deux articles ·dis-
taux. Téguments à surface un peu inégale, non ponctuée, à pilosirté
longue et fragile. Tergites antérieurs relativement plus étroits
que chez le type.
'Tête un peu plus large que longue, non ponctuée. Antennes
très longues, dépassant généralement la moitié du corps, formées
d’articles très variables, au nombre de 58 à 74 (ordinairement
63-64). Ocelles nombreux, bien conformés, au nombre ·de 1 + 16
à 25 en quatre rangées assez régulières. Bord rostral du coxos-
` ternum forcipulaire divisé par une encoche assez profonde en
deux lignes courbes, occupées, sur la moitié interne seulement,
par 3 -|- 3 dents robustes. '
i Prolongement des angles des tergites.9, 11 et 13 longs, rela-
tivement étroits, aigus. Bord caudal des tergites 10, 12 et 14
échancré; bord due tergite 16 un peu plus échaneré que celui
du 14‘, ·et plus chez le mâle que chez la femelle.
Pores coxaux grands, iovales, au nombre de 5 à 6 sur chaque
hanche (5, 5, 6, 5 —— 6, 6, 6, 6,).
Spinulation des pattes : ·
P. 11 tr r>· F T 11 tr ie- F ·r
' 1:V:- - -mp amp am- D1- - -mp a-- a--
2: - - -mp· amp- am- - - -mp a-p a--
3: - - -mp amp am~_ - -~ -mp a-p a--
4: - - -mp amp am- - - -mp a-p a-p
5: · · -mp amp am- · - -mp a-p a-p
çi: · - -mp amp am- - - amp a-p a-p
7: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
' 8: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
9: · - amp amp am- ` - - amp a-p a-p
10: — - amp amp am- - - amp a-p a-p
11: · - amp amp am- — - amp a-p a-p
12: · m amp amp am- a - amp a-p a-p
13: ai m amp amp am- a - am·p a-p a-p
14: îl m amp amp am- a - amp a-p a-p
15: a m amp amp a-- a - amp --p --p

Lithobiidae 295
Eventuellement : les coxolatérales, VaH, peuvent n’exister
qu’aux P. 15 ; VaP débute sur P. 6 ou P; 8; VpP peut manquer à .
P. 1; DpT peut manquer aux P. 15; DaF et DaT peuvent exister
aux P. 15. D’où l·a formule de RIBAUT :
uF mF' pF nT mT pT
V: 15 1515 ——-· 15 14 0
D : 14/15 0 15 —- «14/·15 0 15
P. 15 longues et grêles; les deux derniers articles sont parti- j
cuiièrement allongés. Rapports de longueur des articles :
fémur >< tête : 87,3 à 92,7 % (J) et 94,9 à 102,1 % (9);
tibia >< tête : 106,7 à 109,1 % (d`) et 113,0 à 114,9 % (9);
tarse >< tête : 108,4 à 114,5 % (J) et 115,0 à 118,8 % (9);
tarse >< fémur : 120,7 à 127,1 % (6) et 114,6 à 123,5 % (9).
·Chez le mâle, les articles sont donc un peu plus courts que chez
la femelle. Pas de structures sexuelles chez le mâle. Griffe api-
cale des P. 15 simple.
Sternite génital I de la femelle avec une encoche profonde.
Appendices génitaux avec 3 + 3 éperons épineux, longs. Griffe
Large, découpée à l’extrémité en trois dentelures aiguës; on peut
observer parfois une dentelure très petite à la base externe.
N’est encore connu que de la vallée d’0ssau (l3asses—Pyrénées). `
Lithobius troglodytes, subsp. rupico1a(BnomaMANN, 1898).
' [ [Fig. 413-417]. · '
(Lithobîus pîceus rupicola Bnonemnmr, 1898. Lithobius troglodytes
rupîcola Rxnlwr, 1926.)
Longueur 16 à 21 mm. — Largeur au l0' tergite 2,20 à
2,70 mm.
Coloration brun-rouge ou brun—fauve; pattes concolores, avec
les tarses un peu plus clairs.
Tête toujours un peu plus-large que longue (fig. 413), non
ponctuée, présentant gé·néral·emen:t une vague impression
médiane contre- le bourrelet postérieur. Antennes longues, ne
dépassant cependant pas la moitié du corps, graduellement eiîi-
lées, formées de 46 à 61 articles. Ocelles distincts, de 1 + 12 à 17
en quatre rangées (1 +» 4, 4, 3, 1 — 1 + 5, 5, 4, 3). , ·
Coxosternum forcipulaire·à. bord rostral proéminent, large,

276» Chilopodcs
hilobé, armé de 3 + 3 (4 +4) dents (fig. 414); ces dents occupent
un peu plus de la moitié interne de chaque lobe; elles sont trian- _
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Lithobius lroglodyies rupîcola, femelle des Basses-Pyrénées
(grotte d’Izes·te).
Fm. 413. -— Silhouette de l’écusson céphalique, face dorsale. s: trace du
sillon frontal.
Fm. 414. —— Région rostrale du coxosternum foncipunltaire, face ventrale;
moitié gauche du bord rostzral normal, moitié rdroite anormale. 2: eondyle
coxofémoral.
Fm. 41•5. — Silhouette des tergites de la moitié postérieure du corps.
Fm. 4146. ~— Profil interne (gpostérieur) de la patte droite de la 15• paire.
Fm- 417. — Appemdâces génitaux de la femelle, de trois quarts.

Lîthobîidae 277
gulaires et'aiguës et accompagnées d’épines externes très grêles.
Tergites 9, 11 et 13 à prolongements aigus (fig. 415); au ter- ·
gite 9, ils sont de peu moinslongs que les suivants et aussi bien
caractérisés.
Pores coxaux ordinairement circulaires et médiocres; 4, 5, 5, 5
—— 5, 6, 6, 6.
La répartition des épines" sur les pattes paraît être semblable ·
à celle de la var. scutigeropsis, DaF et DnT faisanbpresque tou-
jours défaut aux P. 15; de même DpT manque fréquemment.
Les P. 15, et aussi les P. 14, sont assez longues (fig. 416); le
télopodite est un peu épaissi dans ses articles proximaux, sur-
tout chez le mâle. Rapports de longueur des articles :
fémur >< tête : 80*,7 à 86,2 % (J) et 81,3 à 89,1 % (9);
tibia >< tête : 94,6 à 100,0 % (6) et 94,5 à 109,1 % (9);
tarse >< tête : 94,2 à 103,4 % (d') et 94,5 à 109,1 % (9):
tarse >< fémur : 116,6 à 120,0 % (cf).et 115,9 à 122,4 % (Y).
dans la grotte ·d’Izeste (Basses-Pyrénées);
fémur >< tête 74,2 ii 83,7 %; tibia X tête 90,9 à 95,7 %; tarse ><
tête 92,4 %; tarse ><. fémur 124,5 %, chez deux femelles de la
grotte de Bétharram (Basses-Pyrénées). ·
Chezlle mâle, le fémur et le tibia des P. 15 (et, à un degré
moindre, des P. 14) est déprimé et largement sillonné dorsale-
ment, la dépression étant limitée postérieurement (intérieurement)
par une arête émoussée; sur le fémur des P. 15 on peut obser-
ver souvent une fi·ne carène écourtée, en saillie au fond de la
dépression. Ces structures font défaut chez ·les.jeunes.
Appendices génitaux de la femelle portant 3+3 éperons
cylindro-coniques et une griffe large, nettement bidientée à la
pointe et munie d’une petite dentelure externe plus rapprochée
de la base (fig. 417).
Basses-Pyrénées, dans les grottes à l'O. du gave d’·0lor0n et dans
quelques grottes des Hautes·Pyrénées, mais également en surface.
13. — Lithobius speluncarum Fmzmo, 1877. _
Longueur 11 mm. — Largeur 1,50 mm. v
Coloration fauve-jaune; tête rougeâtre. avec les forcipuleè ~
jaunes.

278 Chilopodes ·
Tête arrondie en avant. Antennes robustes, à pilosité rare, for-
mées de 39 à 45 articles. Ocelles peu distincts, de 2 à 8 en une
rangée ou deux. Coxosternum forcipulaire avec 2 il- 2 dents.
Tergites 9; 11 et 13 avec des prolongements médiocres; ceux
du tergite 9 plus faibles que les autres, très peu proéminents.
Spimulation des pattes de femelles de la grotte ·de Moulis
(Ariège) 1 .
P. rr tr P F r H tr P r· ·r
1:V:_·; - --- -m- -m-D:— - -m- a-- a--
2: - — -~- am- -m- · -~ -mp a-p a--
3: · - -·- am- -m- - - -mp a-p a--
4: - ~ --- am- -m- - - -mp a-p a-p
5: - - --· am- am~ - - -mp a-p a-p
6: ~ - --- am- am- - - —mp a-p a-p
7: - - --— amp am- - - -mp a-p a-p _
8: - - -m- amp am- - - —mp a-p a-p
9: - - -m- amp am- - - -mp a-p a-p
10: - - -m- amp am- - - -mp a-p a-p
11: · — -m- am·p a·m— - - amp a-p a-p
12: - - -mp amp am- - - amp --p a-p
13: - m amp am·p am- - - amp --p --p
14: — m amp amp -m- - - amp --p --p
15: atm amp -m- -·- a - amp --p ---
Eventuellement : VaP débute sur P. 12; VmP sur P. 7 ou P. 6;
VpP sur P. 11 ou P. 10; VaF peut exister sur P. 1, VpF sur P. 6
ou ~P. 5 et se rencontrer sur P. 15; VaT peut apparaître de P. 2
à P. 4; on peut trouver DaH sur P. 14 et sur P. 13, LMP sur P. 10
et P. 9, DpP sur P. 1 et DaF sur P. 12 et P. 13.
Formule de Rrmur : `
aF mF pF aT mT pT
V : 14 15 14/15 ——— 13 14 0
D : 11/13 0 15 —— 12 0 14
Des épines coxolatérales aux P. 15, dont la griffe apicale est
simple.
Mâle sans structures particulières aux dernières pattes.
` Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 (incidemment
2 + 3) éperons spiniformes et une gritïe tridentée, dont la dent
externe est plus rapprochée de la base que l’înterne.
Grottes de l’Ariège. ’

Lithobiidae 279
Lithobius speluncarum, subsp. occidentalis Rmwr, 1926.
Nombre d’articles des antennes un peu plus élevé (46-48); yeux
encore plus rudimenlaires (0 à 2 ocelles); la spinulation ventrale
du fémur est am-. _
Grottes de la Haute-Garonne et des Hautes-Pyrénées.
14. —·- Lithobius crypticola, RmAu·r, 1926.
V[Fig. 418-422.] _
Longu-eur 18 à 20 mm, - Largeur au 10‘i tergite 1,80,à 2 mm.
Coloration fauve terne, la tête, l’extrémité postérieure et les
dernières pattes fauve-rouge. Corps étroit, élancé, à bords paral-
lèles. Téguments brillants, à surface un peu inégale, sans ponc-
tuations. '
Tête un peu plus large que longue et un peu plus large que le
tergite 10; le bourrelet marginal est très faiblement élargi au
bord caudal, mais sans saillie distincte. Antennes très longues.
dépassant la moitié du corps; ar.ticles au nombre de 46 à 62, dont
le dernier atteint au moins trois fois la longueur du précédent.
Ocelles indistincts, généralement peu ou pas pigmentés, en nom-
bre très variable, de 2 à 7 de chaque côté, sans ordre régulier.
Coxosternum forcipulaire à bord rostral proéminent, étroit,
taillé en angle rentrant et armé de 2 + 2 (exceptionnellement
3 + 3) dents coniques, aiguës, relativementrobustes, en retrait
desquelles sont de petites épines externes grêles (fig. 419).
Tergites 9, ll et _13 à prolongements aigus ou subai· '
gus (fig. 42·0); au 9" ils sont beaucoup plus larges que longs, et
, graduellement plus allongés au 11° et au I3'. Grands tergites
relativement étroits, à bords latéraux parallèles ou même un peu
convergents, à bord postérieur très faiblement émargîné au 8'
et au 10’ et rectiligne aux tergites l2’ et I4'; aucun n’a d’angles
arrondis. ` ` ' ·
Pores coxaux médiocres, au nombre de 3 à 6 à chaque hanche

280 Qhîlopodes
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Lithobius crypticola, femelle des Basses-Pyrénées (grotte d’Inil:•erry).
- Fm. 418, — Région centrale de la zone prélabiale, cl, et dulabre, L,
Fm. 41·9. — Région rostrale du coxosternium forcipulaire. z: comlyle arti-
culaire coxofémoral.
FIG. 4420. — Si·l¤houette des tergites de la moitié postérieure du corps.
Fm. 421. —· Patte droite de la 15* paire, profil externe.
Flo. 422. — Eperons des appendices génitaux de TÃ femelle.

· Lîthobiidae 281
Spinulation des pattes :
P. H tr P l•‘ T H tr P F T
1:V:- - -·p am- -m-D:- - -·p a-- a--
2: · . ··p amp —m- - - -mp a-p a--
3: - - -mp amp —m- - · -mp a-p a-- ·
4: - - -mp amp —m- - - -mp a-p a—p
5: - - -mp amp am- - - -mp a-p a—p
6: - — -mp amp am- - - amp a-p a—p a _
7: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
8: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
9: - - -mp amp am- - - amp. a-p a-p
10: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
11: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp am- - - amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a - amp a-p a-p
15: a m amp amp a-- a - amp -·p -·-
Eventuellement: V·aH (coxolatérale) n’existe que sur P. 15,
ou manque complètement; VaP débute sur P. 11 ou sur P. 13;
VmP sur P. 4; VpP débute sur P. 2 et toujours avant VmP;
VaT sur P. 6; DaF a été trouvée sur P. 15 d’un côté seulement.
De là la formule de RIBAUT 2 ‘
aF` mF pF aT m'I' pl`
V : 15 J5 15 ——— 15 14 0
` D : 14/15 0 15 ——-—- 13/14 0 14 ·
. Les P. 14 et P. 15 sont longues, relativement peu épaisses
(fig. 421). Rapports de longueur des articles : fémur >< tête 93,4
à 98,4 %; tibia >< tête 105,2 à 112,9 %; tarse >< tête 100 à 104,8 %; ,
tarse >< fémur 106,5 à 108,8 %. Griffe apicale des P. 15 simple.
Appendices génitaux de la femelle armés de 3 + 3 éperons
cylindro·coniques et d’une griffe courte et assez large, tridentée,
dont les dentelures latérales sont fines et à peu près au même
niveau (fig. 422).
Grottes des Basses-Pyrénées à l’O. du Gave d‘Ol0ron.
15. —— Lithobius trîcuspis ÃIEINERT 1872.
‘ [Fig. 423-426.]
` (Lîthobîus rhaetîcus ME1NEnr,· 1872.) _
Longueur 10,50 à 13 mm. —— Largeur au 1·0' tergite 1,50 à
2 mm. `
Coloration brun-fauve à brun·rouge, avec les membres un peu _

282 Chilopodes
plus clairs; la tête est souvent pl·us foncée. Corps un peu fusi-
forme, plus atténué en avant qu’en arrière. Téguments unis ou
faiblement inégaux, sans ponctuations. .
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Lithobius tricuspis, femeltlle du Tarn (Montagne Noire):
Fm. 423. -— Bord rostral ducoxosternum forclpulaire.
Fm. 4¤24. — Silhouette du rebond droit des tergites de la moitié postérieure
du corps.
Fm. 425. — Pattes gauches des paires 1*44* et 16*, face dorsale.
Fm. 4l26. — Appendice génital droi.t de la femelle, face ventrale, dont da
grilïe est simple.
, Lithobius agilis, femelle des Hautes-Pyrénées ·0Barèges9.
. Fm. 4127. —— Silhouette du rebond gauche des tergites de la moitié posté-
rieure du corps.
Fm. 428. — Patte gauche de la 1•5¤ paire, face dorso-postérieure.
Fm. 429. — Appendice génital gauche de la femelnlœ et silhouette de la griiïe
' vue par sa concavité.

Lithobïîdae 283
Tête un peu plus large que longue, à bord caudal rectiligne,
à bourrelet marginal non ou très peu élargi au milieu. Antennes
médiocres, ne dépassant pas la moitié du corps, formées d’arti-
cles variables plus larges que 'longs, au nombre de 35 à 42; ·der-
nier ar.ticle un peu plus long que le précédent. Ocelles bombés
bien distincts, ordinairement au nombre de 10 à 12 distribués en
trois rangées presque droites et assez régulières (1 +4,3,2 ——
1 + 4,4,2 — etc). Coxosternum forcipulaire sans ponctuations.
Son bord rostral est médiocrement proéminent, divisé par une
petite échancrure arrondie en deux lobes étroits et armé de
2 + 2 dents .triangulaires, accompagnées de 1 + 1 épines peu
apparentes (fig, 423). '
Tergites 9, 11 et 13 à prolongements assez variables (fig. 424);
ceux du tergite 9 sont sensi·blement moins longs que les autres,
toujours plus larges que longs et émoussés, ils peuvent être très
peu saillants et même parfois être obsolètes, les angles du rter-
gite étant alors taillés droit et émoussés; l·es prolongements
suivants sont un peu plus étroits, ordinairement pas plus longs
que larges et aigus; ceux du tergite 11 peuvent être un peu plus
développés que ceux du tergite 13. Le bord caudal du tergite 8
est à peu près rectiligne; celui des iergites 10, 12 et 14 est à peine
échancré; les angles des tergites 8 et 10 sont émoussés, les sui- .
vants sont aigus.
Porcs coxaux circulaires, au nombre de 3 à 4 (5) sur chaque
hanche (3, 3, 3, 3 —— 3, 4, 4, 3 —— 3, 5, 4, 4, etc). —
Spinulation des pattes :
r. H il- 1- 1·~ r 11 u r r ·r
1:V:- - --- am- -m- D: - - --·p a-- a--
2: - · --- am- -m- - · -mp a-p a--
3: · - --- am- am- - - -mp a-p a-p
4: - · --- am- am- - - -mp a-p a-p
5: - - -m- am- am- — - -mp a-p a-p
6: - · -m- am- am- - - -mp a-p a-p
7: - - -m- am- am- - - -mp a-p a-p
8: · · -m- amp am- - - ·mp a-p a-p
9: - - -m- amp am- - - amp a-p a-p
11): — - -mp amp am- - - amp a-p a-p
11: - 2 -mp amp am- - - amp a-p a-p •
12: - · · amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp am- I1 - amp a-p a-p
14: - m amp amp am- a - amp --p --p .
15: a m amp amp a-- Il - amp --p ---

284 Chilopodes
Eventuellement : VmP peut débuter de P. 2 à P. 5; VpP débute
généralement de P. 9 à P. 11, mais aussi sur P. 5 ; VpF de P. 8
à P. 11, ou sur P. 1 à P. 2 (dans les Pyrénées—Orientales); VaT
de P. 2 à P. 4; DaH peut débuter sur P. 12; DaP généralement de
P. 8 à P. 10, mais aussi de P. 4 à P. 6 (Pyrénées-Orientales);
DaF peut exister sur P. 14 et DpT sur P. 15. '
La formule de RIBAUT sera don·c É ‘
• :~l·‘ mF pl? ·•’l` mT pT
V : 15 15 15 ———— 15 14 0
D : 13/14 0 15 ——— 13 0 14/15
Les P. 14 et P. 15 sont courtes, épaisses (fi·g. 425); les rapports
de longueur des articles observés sont.:
fémur >< tête : 60,5 à 71,1 % (9) et 62,8 à 80,5 % (ci');
tibia >< tête : 65,8 à 84,1 % (9) et 72,1 à 100,0 % (J');
tarse >< tête : 60,5 à 78,2 % (S?) et 65,1 à 90,0 % (ci');
fémur >< tarse : 100,0 à 110,2 % (9) et 100,0 à 107,5 % (d`).
Il n’exis·te de coxolatérale (Vz1H) que sur P. 15, dont La griffe
apicale est double.
Le fémur et le tibia, qui sont les plus épais, sont un ·peu ap·lan·is .
sur la face dorsale, mais sans particularités de structure chez
le mâle. _
Afppendices génitaux de la femelle avec 3 -1- 3 éperons, dont
l’interne, souvent dissimulé par l’éperon médian, est plus petit
que lui, Griffe tantôt large et flanquée de dentelures à des niveaux
différents, tantôt plus étroite et sans dentelure latérale (fig. 426).
_ Très commun dans toute la France, notamment dans les forêts.
Grande-Bretagne; Europe centrale. ,
Var. mononyx LATZEL, 1888. '
Longueur jusqu’à 16,50 mm.
Diffère en outre du type par l’absence de griffe accessoire à
l’extrémité des pattes de la 15° paire, qui a une griffe simple, ainsi
que par les limites antérieures ·des épines des pattes; les propor-
tions des articles sont d’ailleurs les mêmes.
Un grand mâle de 15 mm. a, sur la face dorsale du fémur des
_ P. 15, une arête longitudinale fine se perdant dans une flossette
vague de l’extrémi'té de 1’article; le tibia est déprimé.
De ci, de là, avec le type, mais plus commun dans les cirques deS
hautes vallées de Barèges et de la Pique.

Lzthobiidac I 285
16. — `Lithobius agilis C. Koen, 1847 (48).
[Fig. 427-429.]
(Lithobius macilentus L. Kocu, 1862.)
Extrêmement voisin de L. lricuspis et comme lui caracté-
risé par :
Longueur 8 à 11 mm. -— Largeur 1,30 à 1,70 mm.
Antennes égales au tiers du corps environ, formées de 33 à 45
articles plus larges que longs, dont le dernier n’est qu’un pcu I
plus long que le précédent. Ocelles environ au nombre d’une
dixaine (1+ 3, 2, 1 — 1 + 1, 3, 3, 2, etc).
Les tergites 9, 11 et 13 ont des prolongements plus larges que
longs (fig. 427) ; ceux du 9** sont moins développés que les sui-
vants, qui sont souvent un peu plus étroits que chez leur con-
génère et plus aigus.
Pores au nombre de 2 ou 3 à chaque hanche.
La spinulation des pattes est en moyenne de :
I'. H tr P F T H tr P F T
1:V:- · --- -m- -m- - · --- a-- a--
2: - - --— -m- -m- - - -·p a-- a--
3: - - --- -m- -m- - - -·p a-p a--
4: - - --- am— -m- - - -·p a-p a-p
5: - - --· am- am- _- - -mp a-p a-p
6: - - --- am- am~ - - -mp a-p a-p ,
7: - · -m- am- am- - - -mp a-p a-p
8: · · -m- am- am- - - -mp a-p a-p
9: - - —m» am- am- - - -mp a-p a-p
10: - - -m- am- am- - - -mp a-p a-p
11: - · -m- amp am- .- - -mp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp_ am- - - am·p -·p a-—p
14: - m amp amp am- a - amp -·p -·p
15: Il m amp am- --- a - amp -·p -—-
Eventuellement : VaP débute sur P. 13; VmP sur P. 6 ou P. 9;
VpP sur P. 11; VaF sur P. 2; VmF seulement sur P. 2 ou P. 3;
VpI·` sur P. 10 ou P. 12; VaT entre P. 3 et P. 6; VmT peut man-
@448) Nous appliquons à cette espèce la dénomination créée par C. 'KOCH,
dont la diagnose s’aecorde avec nos individus français, sans cependant qu’il
soit absolument certain qu’i1 s‘ag·isse de la même forme.

àë;6 Chilopodes
quer sur P. 14; DaP débute sur P. 11; DmP entre P. 2 et P. 6;
DpP sur P. 1; DaF peut débuter seulement sur P. 2 et peut per-
sister jusqu’à P. 13; DpF débute s·ur P. 2; DpT sur P. 3 ou P. 5
et se rencontre rarement sur P. 15; Les P. 14 et P. 15 sont rela-
tivement un peu plus longues et moins épaisses (fig. 428) et on
trouve généralement, sur la face ventrale du préfémur et du »
fémur des P. 15, une rainure longitudinale, qui s’accompagne
de grosses ponctuatious suhsériées (49). Les rapports de longueur
des articles des P. 15 sont :
fémur >< tête : 62,8 à 73,5 % (9) et 68,2 à 78,4 % (ô`);
tibia >< tête : 75,0 à 83,7· % (9) et 73,8 à 93,2 % (cl`);
tarse >< tête : 66,6 à 77,1 % (9) et 68,2 à 88,8 % (cî`);
tarse >< fémur : 96,3 à 122,7 % (9) et 100,0 à 113,0 % (6).
La formule de RIBAUT est :
aF mF pl·` aT mT p'l`
V : 15 15 14 ·-·— 14 13/14 0-
D : 12/13 0 15 î 13 0 14
Il Il’€X1St€ de coxolatérale (VaH) qu’aux P. 15, dont la griffe
apicale est double.
_ Les appendices génitaux de la femelle portent 2 + 2 éperons
et une griffe large, plus ou moins nettement tridentée (fig. 429).
Forêts des environs de Paris; à l’inverse du L. tricuspis, cette espèce
est rare dans la partie orientale des Pyrénées et commune dans la
partie occidentale. A
17. —- Lithobius stramineus (Arriaus, 1927). '
` (Arcliilifhobius stramùneus A*r·rEMs, 1927.)
Longueur 18 mm. — Coloration jaune paille uniforme. Tégu-
ments unis. `
Tête arrondie, atténuée en avant. Bourrelet marginal large.
Antennes atteignant le bord caudal du 7° tergite, formées de 44
à 53 articles un peu moniliformes. Ocelles au nombre de 11 à 12,
en trois rangées htorizontales (4, 4, 3/4). Bord rostral du coxos-
ternum forcipulaire profondément encoché lau milieu, avec 2 + 2
dents rapprochées de l’encoche.
(49) Cette structure n’est cependant pas propre à l’espèce.

Lîthobîidae 287
Tergite 9 à angles taill·és droit; tergites 11 et 13 avec de fax- '
bles prolongements. Bord postérieur des tergites .8, 10, 12 et 14
faiblement émarginé. Bourrelet marginal complet sur les ter-
gites 1, 3 et 5, interrompu en dedans des angles postérieurs sur
les tergites 2,’ 4, 6L 9, 11 à 13.
Pores coxaux circulaires, 4, 5, 5, 4.
Spînulation des pattes :
1:V:0 0 1/2 1 1 Dzam- autibla.
2-3 : O 0 1 3 1
4-8: () 0 2 3 1
9 : 0 0 2 3 1/2 deux épines au préfémur et
1'0-12: 0 0 3 3 2 [au fémur
13 : 0 1 3 3 2
14: 01 3 3 2 a - amp --p ---
15: Om ampam--·- a - amp --p --·
Pas de coxolatérales aux P. 15, dont la griffe terminale est dou-
blée d’une griffe supplémentaire minuscule.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons et une
griffe triacuminee.
Cette forme, récemment décrite du Nord de l’Espagne (province de
Tarragone), pourrait se retrouver dans nos Pyrénées. '
18. — Lithobius bostryx Bno1.EMANN, 1897.
Longueur 10 mm. — Largeur derrière la tête 1 mm.; au 10‘
tergite 1,30.
Coloration fauve-roux uniforme, avec la tête un peu plus fon-
cée et les tarses (ceux des dernières pattes notamment) plus
pâles. Corps fusiforme, atténué derrière la tète. Téguments ~lisses,
brillants, avec quelques ponctuations.
Tête plus large que longue, sans ponctuations. Antennes dépas-
sant la moitié de la longueur du corps, formées de 44 a 49 arti-
cles, Ocelles indisti11cts, fondus dans un champ pigmenté. Coxos-
ternum forcipulaire un peu proéminent; son bord rostral est en
` angle rentrant, à échancrure médiane large, armé de 2 + 2 dents
petites, rapprochées. ·
Les angles du tergite 9 sont droits; les tergites 11 et 13 ont des
rudiments de prolongements, plus accusés au second qu'au pre-
mier. Bord postérieur du tergite 14 non échancré; chez un mâle.
ce tergite présente une fossette prémarginale ouverte en avant.

\
288 Chilopodes ·
· Plores coxaux circulaires, au nombre de 2 ou 3 à chaque hanche.
Spinulation connue :
P. H tr P 1«~ r H tr P P fr
1:VZ- · --- --- -m- DZ- - -·— 3-- ·-..
5: — - --- -m- -m- - - --- a-p a-p
14: - m amp amp -—- .1 - amp --p --p
15: - m amp 1(50)--- a - amp --- ---
I P. I5 longues, un peu épaissies; té-
/l//\ `/ mur court; tarse long. Hanche sans
/L\ l//W coxolatérale; griffe double.
\ Chez le mâle, le tarse (5*) est insensi-
blement dilaté et brus uement tron ué
45l q q
à l’extremité; celle-ci présente une sail-
  lie postérieure (interne) plantée d’un
/éf/`A · bouquet d’une quinzaine de soies. qui
· EJ sont grêles à la base et épaissies, obtu-
` ses, au sommet. Cette structure existe
J déjà chez un mâle de 6,50 mm de la
( ·’ variété suivante.
_ ( Appendices génitaux de la femelle
. l\ (   armés de 2+2 éperons épineux, grêles
e tn et d’une grifïe pourvue à mi—longueur
L Pv da ,
»~ une dentelure externe.
/   VÃQÃ Forêts des environs d’Al1usquy (B.—Pyr.)
 / ‘ ‘ /
[ A
6// \ var. spinosus BROLEMANN, 1898.
\
N  L î Caractérisée ar la résence d’une
\. ` P P
O épine coxolatérale aux P. 15. Avec le
_ ‘ \è type.
19. — Lithobîus acumînatus
4 50 A 1 BROLEMANN, 1892.,
` [Fig. 430-431.]
· Longueur 8,50 111m.
Lîfhûbills Gcllülîlltlflls Largeur   u·un_
de Lombardie.
Fm. 4«3»t}. — Aspect géné-
ral de ]’guîma1_ (50) Nous ignorons s’ils’agit de VaFou dc VmF.
Fm. 431. — Bord rostral (51) Notre description de 1897 est probablement
du coxosternum forci- erronée; il semblerait plus naturel que ce soit
pulaire. le tibia.

Litliolziidae 283 _
Coloration fauve-rouge; tête foncée; membres pâles. Corps
trapu, nettement atténué aux extrémités, derrière la tête plus qu’à
l’arrière·du corps (fig. 430). Téguments lisses, brillants.
Tête large, recouvrant en partie les fémurs forcipulaires. Anten-
nes courtes, de 41 articles. Ocelles peu distincts, plus ou moins
fusionnés (peut-être 1+2,2). Coxosternum forcipulaire atténué en
avant, le bord rostral étant occupé par 2+2 dents aiguës, rap-
prochées, et divisé par une encoche profonde (fig. 431).
Les prolongements_du tergite 9 sont à peine saillants; ceux des.
tergites 11 et 13 sont plus accusés, émoussés.
Pores coxaux ronds, relativement grands, au nombre de
2, 3, 3, 3.
Spinulation connue pour les : '
P. ll lr P F T H tr P r' . T
1:V:0 0 0 11D:0·0·1 1 1
15 : 1 1 3 3 0 1 0 3 1 0
P. 15 médiocrement longues et un peu épaisses, avec une épine
coxolatérale et une griffe apicale double. De grosses ponctuations ·
sur la face ventrale des articles.
Chez le mâle, le tibia présente sur la face dorsale une dépres-
sion sulciforme plus accusée à son extrémité distale, où L’article
est un peu renflé. La femelle est inconnue. '
Décrite sur un exemplaire de Lombardie (Lac Majeur), cette
espèce a été signalée de Corse par Liâortn et Dunosco.
Var. faucium Vamaoarr, 1925.
Tergite 9 avec des rudiments de prolongements, tergites 11*ct
13 avec des prolongements courts, mais caractérise-È. Pores
coxaux : 2, 3, 3, 2.
Spinulation : ,
p. nnpr1·u»i>r·r`
·1:V:00001D:00011
24 : 0 0 0 1 1 0 0· 1 2 1
14:_01·33110311·
15:10133·010310
· Des coxolatérales aux P. 15, mais pas aux P. 14. Griffe des P.·15
double. — .
._ · · " I 20

290 Chîlopodcs
Appendiees génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons et une
griffe large, à deux pointes. ·
I Alpes-Maritimes (Gorges du Cian).
. 20. —— Lithobîus boroalîs ÃIEINERTX 1872.
Les diagnoses de Mamnnr et de Larzer. fournissent ·les indica-
tions suivantes. _
Longueur 10 mm. -—— Coloration châtain ou brun-fauve, avec
le ventre et les pattes plus puâles.
Tête de peu plus large que longue. Antennes courtes ou médio-
cres, formées de 28 à 40 ar.ticles, dont le dernier est trèscourt.
Ocelles au nombre de 6 à 11, en deux ou trois rangées (1 + 3,2 —-
_ 1 + 4, 3, 3). Coxosternum forcipulaire armé de 2 + 2 dents.
Tergites 11 et 13 avec des prolongements; tergite 9 à angles
droits ou arrondis.
Pores coxaux petits, ronds, au nombr·e de 2 à 4 à chaque
` hanche. ,
Pattes postérieures courtes et épaisses. Armement ventral des
P, 1 :0, 0, 1, 1/2,1 ;etdes P. 15 :0, 1, 3,1/2, 0.
Pas d’épi·nes coxolatérales. Griffe apicale des P. 15 double.
Nous avons vu un individu de Grande-Bretagne (BAGNAL1. leg.)
que nous considérons comme appartenant à cette espèce. Outre
une taille un peu plus grande (13 mm.), la spinulation des pattes
est légèrement différente : `
1-. rx tr P xr r v H tr P ir ce
1:V: - - -·p amp —m— D: - - -m·p a-- a--
2: - · —mp amp —m— — - —mp a-p a--
3: - - —mp amp —m— - - —mp a-p a--
4: - - —mp amp —m— - - amp a·p a--
5: - - —mp amp —m— - - amp a-p si-p
6: - · —mp amp —m— - - amp a-p _a-p
7: · - —mp amp —m— - - amp a-p a-p
8: · — ·mp.‘amp —m— - - amp a-p a-p
' · 9: · - —mp amp —m— - - amp a-p a-p
10: · - amp amp —m— - - amp a-p a-p
11: ·· - amp amp —m— — - amp _a-p a-p
12: - - amp amp —m— - - amp --p --p
13: - m amp amp —m— a - amp --p --p
14: - m amp amp —m— a - amp --p --p
15: · m amp amp —-- a - amp --p --p

Luhobüdae 291
La formule RIBAUT serait donc :
· uF mF pr ·1· ënr pT
, V.-.:151515——0140 '
D : «11 0 15 —— 11 0 14/15
Le type provient des Feroë; d’après l’auteur, 1’espèce existerait
aussi en Espagne (Cordoue) et en Algérie (Bône). Elle devrait donc se
rencontrer également en France. -
21. — Lithobius lapidicola Mnrmanr, 1872. .§
Certains auteurs font de cette forme une race de erythroce-
phalus dont elle est effectivement très voisine.
Longueur 9,50 à 11 mm. — Largeur au tergite 10: 1,25 à
1,60 mm. . `
Coloration fauve, plus ou moins rembrunie; tête parfois plus
foncée. Tégumenlts unis, non ponctués.
Tête ·lenticulaire, guère plus large que 1on»gue;_bourrelet mar-
ginal non élargi au bord caudal. Antennes courtes, égalœant l·e
tiers ou les deux cinquièmes de la longueur du corps, formées de
28 à 32 articles, dont Ie dernier est plus longque le précédent.
Ocell·es bien distincts en trois rangées, généralement : 1 + 4, 3, 2. ·
Coxosternum forcipulaire sans ponctuations. Son ·bord rostral est
proéminent, bilobé, peu profondément incisé et armé de 2 + 2
dents petites. '
Tergite 9 à angles arrondis ou droits; angles du tergite 11
droits ¤ou très faiblement proéminents; angles du tergite 13 géné-
ralement un peu prolongés; le développement des prolongements
est très variable suivant les individus. Bord caudal des tergites
10, 12 et 14 à peine émarginé; celui du tergite 16 est plus échan-
cré. Aux 10° et 12‘ tergites les angles sont arrondis.
Pores coxaux petits, circulaires: 2, 2, 2, 2, — 3, 3,_4, 3.
Caractéristique pour cette espèce est la présence, sur la face
postérieure (interne) du préfémur, entre VpP et DpP, d’une épine
supplémentaire; celle-ci, cependant, peut n’exister que sur l’une
des deux pattes ou même manquer complètement: Pattes de la
l5" paire courtes, un peu épaissies, égales environ aux deux cin-
quièmes de la longueur du corps. Rapports de longueur des ïarti-
cles: fém·ur x tête 57,5 à 64,1 %; tibia X tête 66,6 à 73,1 %;
tarse >< tête 61,3 à 69,2 % ; tarse X fémur 100 à 117,4 %. Pas

292 · Chilopodes
d’épines coxolatérales. Griffe apicale des P. 15 double. Pas de
structure spéciale chez le mâle.
La spinulation moyenne des pattes est : ·
P. H fr P F T H tr P F T
1:,V: - - -·p am- -m- LD: - - -·p a-- a—-
2: - - -·p amp. -m- - - -mp a—p a--
3: - - -·p amp -m- - - -mp 'a-p a--
4: - - -·p amp -m- - - amp a—p a--
5: - - -·p amp -m- - - amp a—p a--
6: - - -·p amp -m- - - .amp a-p a—p
7: · - -·p amp -m- - — amp a—p a-p
8: - - -mp amp -m- - - amp a—p a—p
9: - - -mp amp -m- - - amp a—p ai-p
10: - - -mp amp -m- - - amp a—p a—p
11: · - amp amp -m- - - amp a—p a—p
12: — - amp amp -m- - - amp -·p -·p
13: - m amp,amp -m- a - amp -·p -·p
14: — m amp amp -m- a - amp -·p ---
15: - m amp -m- --- a - amp --- ---
Eventuellement : VaP débutesur P. 13 ou P. 14; VmP sur P. 7
ou P. 9; VaF sur P. 2, ou même sur P. 4; VmF sur P. 2; DmP
rarement sur P. 3 ou P. 5; DpP incidemment sur P. 10; DpT sur
P. 5 ou P. 7; DaF disparait entre P. 10· et P. 12 et DaT entre P. 11
U et P. 13. D’où la formule de RIBAUT :
I uF mF pF - af mT pT l
`V: 14 15 14 -—— 0/13 14 0
D : 10/12 0 14 -—— 11/13 0 13
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 éperons
cylindro·coniques et d’une griffe ·divisée en trois pointes aiguës.
Assez commune en France, cette espèce paraît préférer les régions
montagneuses; signalée également d’une grotte des Basses-Pyrénées
(Istaürdy). Grande-Bretagne; Europe centrale.
Remarque I. — Les individus des Alpes (Mont Genèvre) ne
présentent que rarement l’épine supplémentaire de la face interne
du fémur des P. 15. ·
Remarque II. ——- Des individus du littoral des Alpes-Maritimes,
semblables aux types par la taille et la forme des tergites 9, 11, 13,
diffèrent par la spinulafion des P. 15 auxquelles manque DaP,
- la formule dorsale se réduisant à : -,-,·mp, ---,---.
Remarque III. — Chez les indlividus des Basses-Pyrénées.

` Lilhobiidae 293
l’épine VpP ne débute souvent qu’entre P. 8 et P. 12; également
VpF peut n’apparaitre qu’entre P. 9 et P. 13; enfin DaP peut '
manquer jusqu’à P. 6 ou P. 8. ·
22. — Lithobius erythrocephalus C. Koen, 1847.
_ (Lîthobius pleonops MENGE, 1851.) '
Longueur 10 à 16 mm. —— Largeur 1,50 à 2,20 mm.
Colo1·ation variant de fauve à châtain foncé; tête passant'au °
fauve-rouge, assombrie en avant; pattes postérieures s0uve11t ‘
rem·brunies en dehors. Corps trapu, très peu atténué dans les
extrémités. Téguments très unis chez les individus de plaine, plus
ou moins ridés chez les individus de montagne. ·
Tête lisse, assez large. Antennes plutôt courtes, formées de 2-7 `à
35 articles. Ocelles au nombre de 10 à 14 de part et d’autre, eu
3 ou 4 rangées presque droites (1 + 5, 4, 3, 1 -- 1 + 4, 3, 2). Bord .
rostral du coxosternum forcipulaire armé de 2 + 2 dents médio-
cres ou petites; encoche médiane assez forte.
Tergites 9, 11 et 13 sans traces de prolongements.
Porcs coxaux ronds, de 3 à 6 à chaque hanche.
Les seuls renseignements que nous possédions sur la spinu-
lation des pattes sont`dus à LATZEL, qui indique, pour :
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:0013 2D:00211
ou 0 0 1 2 1 0 0 1 2 1
ou 0 0 2 3 2 0 0 2 2 1/2
14 : ` 0 1` 3 3 2 1 0 3 1 1
ou 1 1 3 3 1/3 1 0 3 1 1
15: 1 1 3 3/2 1/0 `1 0 3 1 1/0 (52)
Les P. 14 et P. 15 sont courtes et épaissics dans les deux sexes, '
avec de grosses ponctuations sur la face ventrale. Hanches des ·
(52) Les formules ci-dessus se traduisent probablement par:
P. H tr P xv tr H ti- P xr *1*
1 : V: - • •-p, ump nm D: - · ·|¤|P |" " '
nu - - -·p nm- -m- - · ··P ¤·P •“
ou · • · mp amp am - • ~ - mp 8 - P (I-? un I--)
H- : - m amp amp nm- au - amp -·p -·p
ou u m ump ump (·1¤¤P0¤·¤¤·) ¤ · ¤"‘P °'P "·
t5 :: n rn ump emp (-m- ¤•l·l ···) I · *‘"‘P "P("' °“ "P

294 Chîlopodes
P. 15, et parfois des P. 14, avec une épine coxolatérale (VaH).
Griffe apicale des P. 15 double.
Tibia parfois aplani dorsalement chez le mâle, mais sans rai-
nure.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 (incidem-
ment 3 + 3) éperons~longs et grêles et d’une griffe large, à trois
dentelures subégales. _
Alpes françaises. Europe.
· Lithobius erythrooephalus, subsp. aleator Vnnnozrr, 1925.
Longueur 8,50 à 1‘2 mm. —— Coloration brun ou brun-jaune,
avec la tête plus foncée. Corps à bords presque parallèles. Ter-
gites sans traces de prolongements.
Quatre à cinq pores coxaux à chaque hanche.
Spinulation des :
P. 12: tr P F 1· H tr r Fr ·r
1:V:0 0 1 1/2 1 D:0 0 1/2 1/2 1
2 : 0 u 0 2 2 1 0 0 2 2 1
14 : 0 1 3• 3 1/2 0 0 2/3 1 0
15 : 0 ·0/1 3 1 · 0/1 0 0/1 3 0/1 0
' Pas de coxolatérales aux P. 15; —- Appendices génitaux du
mâle avec deux soies.
La Turbie (Alpes-Maritimes). Italie (Sorrente).
_23. —— Lithobius pusillus Larzac, 1880.
(Lîthommnus pusillus Arrmrs, 1927.)
Longueur 6 à 8 mm. —-—- Largeur 0,90 à 1,10 mm. A
Fauve-jaune ou châtain, à pattes postérieures fauves. Corps à
bords parallèles, à téguments brillants, unis. i
Tête plate. Antennes très courtes, de 28 à 33 articles (moyenne
29-31). Ocelles très peu nombreux, 5 à 6, irrégulièrement disposés
(1 -1- 2, 2 ou` 1 + 3, 1). Bord rostral du coxosternum forcîpulaire
à échancrure large, de chaque côté de laquelle sont 2 + 2, dents
assez petites, écartées l’une de l’autre.
Pas de traces de prolongements aux tergites 9, 11 et 13.

Lithobiidae _ 295
Pores coxaux ronds, au nombre de 2 à 3 à chaque hanche.
Spînulation indiquée par Lxrzizx. pour les :
P. H tr P F T H ·`tr P F T
1:V.:(‘ 0 0_0/11D:,0 0 0 _1 1
14 : 0 1 3 2/1 0 A 1/0 0 _2· 1/0 0
15 : 0 1 3 1 0 1 0 2 ` 0 0
L’épine ventrale du fémur des P. 15 est toujours médiane.
Pattes postérieures courtes et épaisses. Pas de çoxolatérales aux
P. 15, dont la griffe apicale est double. _ M
Pas de structure sexuelle chez le mâle. _ '
Appendices génitaux de la femelle avec 2 +_2 éperons épineux
· et une griffe courte et large, tridentée. _
Espèce signalée de Corse, avec doute, par LÉGER et Dvnosco.
Lithobius pusillus, subsp. pusillifrater Vxannœrr, 1925.
Longueur 6,50 à 8 mm. —- Brun, avec les deux extrémités pas-
sant au rougeâtre. Tergite 13, et éventuellement T. 11, avec des
rudiments de prolongements. De deux à cinq pores coxaux à
chaque hanche. — Spinulation des : _
1>. 11 tr 1- r r rr tr 1> r ·r
1:V:0000/11D:000/1 1 1 ·
2: 0001/·21 001/221
14 .—: 0 1 3 2 1 0 0 2 1 0
.15 : 0 1 3 .1 0 0 0 2 0 0 ·
P. 15 sans coxolatérales et avec une griüe double. `
Appendices génitaux du mâle avec une soie. Appendices de la
femelle avec 2 + 2 éperons et une griffe triacuminée. · `
. / ` ~
Alpes»Maritimes (Saint·Agnès; Grimaldi). _ b .l `
(Pourrait n’être qu’un L. lapidicola chez lequel les prolonge-`
, .ments du tergite 13 ne sont pas développés.)
_ 24. —— Lîthobius.Rîbautî~CnAx.Am>e, 1907. .
[Fig. 432.] ' _
Longueur 10 à 14 mm. —- Largeur 1,45 a.2 mm. _ .
Coloration fauve ou fauve—brun. Forme petite à téguments unis.
sans ponctuations. . _
Tête à peine plus large que longue. Antennes courtes, égales

296 Chilopodes
au tiers de la longueur du corps, formées normalement de 25 ar-
ticles (21 à 25). Ocelles au nombre de 11 à·13,. en 3 ou 4 rangées.
Coxosternum forcipulaire large et court, à bord rostral taillé en
angle rentrant, ne portant que 2 + 2 rudiments de dentelures,
mais présentant de chaque côté, près des angles externes, un
aiguillon robuste, bien saîllant (fig. 432). Griffe grêle.
Tergites 9, 11 et 13 sans prolongements caractérisés. Généra-
lement les angles du tergite 9 sont droits‘ou tronqués; ceux des
tergites 11 et 13 sont très faiblement saillants, ce qui peut résul-
ter de Péchancrure (toujours très faible) du bord caudal.
Pores coxaux ronds, au nombre de 3 à 5 à chaque hanche.
Spinulation des pattes:
P. ' H tr P F T Il tr P F T
1:V:- - -m- -m- -m-D2- · --- a-- a--
2: · · -m- -m— -m- — - --p a-- a--
3: - - -m— am- -m— `- - --p a-p a--
4: · - -m- am- am- — — --p a-p a--
5: · - -m- am- am- — - --p a-p a--
6: · - -m— am- am- - ·- --p a-p a-p
7: - - -m— am- am- — · --p a-p. a-p
8: · - -m— am- am· ·· - —mp a-p a-p
9: · - -m- am- am- · - —mp a-p a-p
10: · — -m- amp am- - - —mp a-p a-p
11: · - —mp amp am- - · amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: ·. m amp amp am- - - amp a-p a-p
14: a m amp amp -m- a - amp --p --p
15: a m amp am- --- a - amp --- ---
Eventuellement: VaF débute sur• P. 4 ou manque à P. 15;
l VpF débute sur P. 11; VaT sur P. 5; DaP débute sur P. 12;
DmP sur P. 10; DpT`sur P. 7; DaF peut manquer d’un`côté sur
P. 13, de même que DpT sur P. 14. D’où la formule de Ribaut 1
:aF mF ;l· ..'I' m'l' PT _ .
V : 14/15 15 14 ·—-—— 13 14 0
D : 12/13 0 14/15 ——- 13 0 13/14
Pattes terminales de longueur médiocre; le tarse est un peu
plus long que le fémur. Rapports des articles des P. 15 :
.a fémur >< tête: 70,7 à 87,0 % (É?) et 65,7 %"(ô` juv.);
.tibia >< tête: 82,9 à 100,0 % (9) et 74,2 % (cï juv.);
tarse >< tête: 64,0* à 75,6 % (9) et 68,5 % (ô` juv.);
' tarse >< fémur: 105,0 à 106,9 % C'?) et 104,3 % (J iuv.).

Lîthobiîdac 297
Hanches des P. 15 avec une épine coxolatérale, qui peut man-
quer parfois (Eaux-Bonnes). Griffe apicale simple.
\ z I _ \ ·
\/ /   A
\-
\—-—— -.-
Lîlhobius Ribauli
' Fm. 432. — Forcipules, d’après Cuxnmne. n.· aiguillon latéral.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2, parfois de
2 + 3 éperons; griffe tridentée, ayant une petite épine externe en
deçà de la moitié et un lobe interne, plus grand, au delà de la
moitié.
Peu commun dans toute la chaine des Pyrénées; Montagne Noire. De
préférence dans la mousse. i
25. -- Lithobius pilîcornis Newvom, 1844.
[Fig. 373, 375-376, 381, 384.]
(Lithobius Sloancî Nswvom, 1844. L, longîpes Ponyr, 1870.
L. Galathcac M1a1NER1·, 1872.) _
Longueur 25 à 30 mm.
Coloration fauve terne, châtain ou brun-rouge; les pattes pos-
térieures sont plus rousses. Corps à côtés parallèles, non rétréci
derrière la tête, qui est à peu près aussi large que le tergite 10.
Téguments brillants, à ponctuations éparses et assez fortes. •
Tête arrondie, à ponctuations grosses et nombreuses. Bourrelet
marginal un peu élargi au milieu du bord caudal, formant deux
petites saillies anguleuses, du niveau desquelles se détachent de

298 Chilopodes
faibles dépressions longitudinales, courtes et arquées. Antennes
» médiocres, assez rapidement atténuées dans la moitié proximale,
ettilées dans la moitié distale, formées de 30 à 3'5 articles longs;
le dernier est environ une fois et demie le précédent. Coxoster-
num forcipulaire semé de ponctuations, plus denses sur les
fémoroïdes. Bord rostral taillé en angle rentrant, à déclivités
subrectilignes, et armé de 5 + 5 dents généralement robustes.
Tergites 9, 11 et 13 avec des prolongements; ceux du tergite 9
sont toujours plus faibles que les autres et même parfois mal
caractérisés, ils paraissent alors faire défaut. Tous les grands
tergites ont le bord caudal échancré, le tergite 1·6 plus que les
autres (fig. 381, A).
Pores coxaux ovales ou arrondis, au nombre de 4 à 8 à chaque
hanche (4, 5, 5, 4 — 6, 18, 7, 6) (fig. 381, B).
Spinulation des pattes (empruntée à la race Doriae) :
P. rr tr P P 1· 11 tr P F rr
1:V:- - -mp amp am-D:- - amp a-p a-p
2: - - -mp amp am- - — amp a-p a-p
3: · - -mp amp am- -' - amp a-p a-p
4: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
5: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
6: - - -mp amp am- - - amp- a-p a-p
7: · - -mp amp am- - - amp a-p a-p
8: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
9: - - -mp amp am-. - — amp a-p ·a-p.
_1·0: · - amp amp am- - - amp a-p a·p
11: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
12: · - amp amp am- - - amp --p a-p
13: - m amp amp am- a - amp --p --p
14: a- m amp amp amî a - amp --p --p
15: amm amp am_- a-- a - amp --p ---
L’épine VmH, très constante, est bien caractéristique de cette
espèce. Eventuellement: VaP débute entre P. 9 et P. 12; DaP
débute sur P. 3; DaF peut exister sur P. 12 et DaT souvent sur
P. 13. D’où la formule de Rinwr :
aI•‘ mF pl? a’l` mT p'[‘
V : 15 15 14 -— 15 14 0
_ D : 11/12 0 15 -———— 12/13 0 14
P. 14 et P. 15 longues, épaissies dans les premiers articles, gra-
duellement atténuées ensuite, à pilosité longue, abondante et
érigée. Fémur relativement court; tarse beaucoup plus long que

Lithobiidae 299
le fémur et de peu plus court que le tibia. Rapports de longueur
des articles des P. 15 :
fémur X tête: 73,1 à 75,8 % (9) et 74,5 à 89,9 % (6);
tibia X tête; 86,5 à 88,7 % (9) et 87,2 à 98,6 % (J)?
tarse X tête: 79,1 à 83,8- % (9) et 81,8 à 93,1 % (cf);
tarse X fémur: 108,0 à 113,0 % (Y) et 106,4 à 112,0 % (cf).
Des épines coxolatérales aux P. 14 et P. 15. Griffe des P. 15
simple.
, Chez le mâle, le férnur et le tibia des deux dernières paires
peuvent être très faiblement déprimés dorsalement, sans cepen-
dant·jamais présenter de rainure ou autre structure spéciale.
Appendices génitaux de la femelle avec 2+2 épe1·ons cylindro-
coniques (fig. 384). ·La griffe apicale est élargie par une dentelure
subapicale interne émoussée et une faible sinuosité externe, située
au même niveau. q
Littoral occidental de la Grande-Bretagne, de la France et de la \
péninsule ibérique..Madère; Açores; Canaries.
Lithobius pilicornis subsp. Doriae (Pococx, 1890).
(Lîthobîus Doriae Pocoox, 1890. L. mediterrmzcus CHALANDE, 1903.)
Longueur 13 à 25 mm. —— Largeur 2 à 3,50 mm.
Ponctuations des téguments moins accusées. Antennes de 23 à
33 articles (ordinairement 29-30). Dents du coxosternum forci-
pulaire moins nombreuses, ordinairement 4 + 4 dents.
· Tergites 9* et 11 à angles tronqués ou droits; tergite 13 avec de
faibles prolongements, larges, courts et émoussés. La spinulation _
des pattes et leurs dimensions sont celles indiquées ci·dessus.
Très commun dans les Pyrénées, où il remplace le L. for/icatus, avec
lequel on le trouve mélangé dans les fonds de vallées et dans la plaine;
S.-E. de la France. '
Lîthobius pilicornis, subsp. hexodus (BROLDMANN, 1889):
(Lithobîus hexodus Bnonaumm, 1889.)
Race affaiblie, ne présentant pas de prolongements au ter-
gite 13-et n’ayant généralement que 3 + 3 (parfois aussi 4 + 4)
dents coxales et 27/28 articles antennaires.
Versant français des Alpes. Lombardie.

300 Chilopodes
26. —— Lîthobius Blanohardi LÉGER et Dunosco, 1903.
Longueur 12 mm.
Coloration brun-sombre; tête brun noirâtre, couleur de poix.
Corps étranglé en arrière de la tête, les premiers tergites n’attei-
gnant que les trois cinquièmes de la largeur des grands tergites
médians. ,
Tête petite, subcirculaire. Antennes de 44 à 50 articles, égales
aux cinq douzièmes de la longueur du corps, Ocelles au nombre
de 8 à 10 de part et d’autre. Bord rostral du coxosternum forci-
pulaire armé de 2 + 2 dents.
Tergites 9 et 11 à angles taillés droit; tergite 13 àangles
subaigus. _
Pores coxaux ronds, 2,3, 3, 3,
La spinulation ventrale des deux derniéres pattes est :
P. 14 : 0 1 3 3 1 sans épine coxolatéràle et
P. 15 = 0 1 3 2 oi griffe apicale double. ,
P. 15 courtes, sans structure spéciale chez le mâle.
Appendices génitaux de la femelle avec 3~ + 3 ou 4 + 4 éperons
et une griffe sans dentelures. ~
Corse. _
27. —· Lithobius typhlus LATZEL (in Gan. DE KERVILLE), 1886. `
Longueur 14,50 mm. — Largeur au 10* tergite 1,90 mm.
Coloration fauve, un peu marbrée de brun; tête plus brun-
rouge. Corps plutôt élancé, à tergites relativement étroits, non
rétréci en arrière de la tête; celle-ci, avec ses forcipules débor-
dantes, est plus·large que le tergite 10. Téguments très brillants,
sans ponctuations.
Tête plus courte que large, à bord caudal rectiligne, et· avec
deux vagues dépressions écartées longitudinales, qui sont élar-
gies et confluentes le long du bourrelet marginal; celui-ci test
relativement bombé et étroit, très faiblement élargi au niveau des
dépressions de la surface. Antennes très longues, égalant ou
dépassant les deux tiers du corps, assez grêles à la base, filifor—

_ Lîthobîldae É01
mes à l’extrémité, formées de 58 à 60 articles allongés, dont le
dernier est deux ou trois fois égal au précédent. Les ocelles font
entièrement défaut. Coxosternum forcipulaire à bord rostral en
angle rentrant, armé de 4 + 4 ou 4 —|— 5 dents aiguës réunies sur
un court espace. ·
Bourrelet marginal des tergites 1, 3 et`5 en angle légèrement
proéminent sur la ligne dorso-médiane, point où le sillon est
presque obsolète. Tergite 9 à angles presque droits, obtus; ter-
gite 11 à angles droits, aigus; tergite 13 avec de très petits pro- `
longements triangulaires aigus. Bord caudal des tergites 8, 10
et 12 faiblement échancré; tergîte 14 à bord rectiligne. I
Pores coxaux grands, subovales, au nombre de 3 à 5 à chaque
hanche. (3, 4, 5, 4/5, etc,).
Spinulation des pattes : `
P. 11 tr 1- P ·r 11 tr P P ·r
1:V:- - -·- -m- -m-D:- - ·mp a-- a-- _
2: - - -·p am- -m·- - - ·mp a-p a--
3: - - -·p am- -m·- - - ·mp a-p a--
4: - - -·p amp -111- - · ·mp a-p a-p
5: - - -·p amp am- - - ·mp a~p a-p
6: - - ·mp amp am- - `- ·mp a-p a-p
7: - - ·mp amp am- - · amp a-p a-p
8: - · ·mp amp am- - - amp a-p a-p
9: · - ·mp amp am- - · amp a-p a-p
10: · · ·mp amp am- - - amp a-p a-p
11: - - ·mp amp am- - - amp a-p a-p
12: - - ·mp amp am- - - amp a-p a-p
13: - m amp amp am- - - amp a-p a-p
14: - m amp amp am- - · amp a-p a-p
15: a m amp amp 21-- a - amp -·p ---
Eventuellement : VaP débute sur P. 12; VmP de P. 4 à P. 8;
VpP peut débuter de P. 1 à ·P. 4 et peut manquer sur P. 15;
VaT peut débuter sur P. 7 et manquer sur P. 15. De là la formule
de RIBAUT :
nF mF |¤F AT HIT pT
V : 15 15 15 i 14/15 14 0
D : 14 0 15 —— 14 0 14
Pattes ambulatoires longues en raison. de l’all0ngement des
tarses; P. 15 très longues, plutôt grêles; rapports de longueur
_des articles : fémur >< tête ‘96,·6 à 98,3 %; tibia >< tête 110 à
111,6 %; tarse >< tête 106,6 à 108,3 %; tarse >< fémur 110,1 %

302 Chilopodcs _
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E• 1 TH. t- É Z _ `\* .î·,
t , ·· l l _ 435
'— _ J 436   ` ,·  
Litlzobius alloiyphlus, femelle des Hautes-·Pyrénées
(ggrotte de tBé·thar1·am).
Fm. 433. —· Tête, face ventrale, après ablation des mâehoines et des maudi-
bules. b: bourrelet marginal de la tête; cl: zone prélahiale; L: labre:
Tô: organe de Tômôsvâry.
F10. 434. — Région médiane du labre, avec sa rangée prélabiale de 15 soiers.
FIG. 435. — Coxosternum forcipwlaîre, faoe ventrale. z: condyle articulaire
coxofémoral.
Fm. 436. — Silhouette des tergites de la moitié postérieure du corps.
Fm. 437, — Profil anténieur·(,emter11e) de la patte droite de la 15* paire.
Fm. 4138. -— Appeudices génitaux de la femelle.

Lîthobîzdae 303
chez u11e femelle adulte; et, chez une femelle jeune, fémur >< tête
91,1 %; tibia >< tête 102,2 %; tarse >< tête 95,5 %; tarse >< fémur
104,8 %. Aux P. 15 on trouve une épine coxolatérale, qui peut
aussi manquer, et une griffe apicale simple.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 éperons
épineux et d’une griffe large, tridentée.
Grottes de l’Aude et des Pyrénées-Orientales.
28É —-— Lithobius allotyphlus Srnvesrm, 1908. ,
[Fig. 433-438.] ,
Longueur 14 à 15 mm. — Largeur au 10° tergite 1,60 mm.
Coloration fauve-jaune. Corps étroit, élancé.
Tête de peu plus large que longue, à bord caudal rectiligne, à
bourrelet présentant deux très légères sinuosités écartées (b,
fig. 433). Antennes très longues, dépassant la moitié du corps.
formées de 58 à 65 articles irréguliers, dont le dernier égale au i
moins deux fois et demie le précédent. Les ocelles manquent
totalement. Par contre 1’organe de Tômôsvâry est très.grand
(T6). Bord rostral du coxosternum forcipulaire en angle rentrant,
dont les côtés convergent vers une profonde incisure médiane
(fig. 435); 2 + 2 dents relativement robustes, accompagnées de
1 + 1 épines placées en retrait. Surface du'coxosternum et du
fémoroïde sans ponctuations.
Tergite 9 à angles arrondis ou tronqués; tergite 11 à angles
taillés carrément et aigus, pouvant même former une très légère
saillie (fig. 436); tergite 13 pourvu de très petits prolongements
triangulaires aigus. Les grands tergites ne sont pas sensiblement
échancrés au bord caudal, ou le sont à peine; les angles sont
émoussés ou subarrondis aux tergites 6 et 8, subaîgus ou aigus
aux suivants.
Pores coxaux petits, ronds, généralement au nombre de 3, 4, 4. 4.
Toutes les pattes sont longues en raison de Pallongement du _
tarse (fig. 437); les P. 15 ne dépassent toutefois pas la moitié de
la longueur du corps et sont relativement grêles. Rapports de lon-
gueur des articles : fémur >< tête 91,8 à 100 % ; tibia >< tête 102
à 109,8 %; tarse >< tête 96,9 à 100 %; tarse ><‘fémur 100 à

I
304 Chilopodes ·
105,5 %. Pas de coxolatérale aux P. 15, dont la griffe apicale
est simple.
Spinulation des pattes :
P. H tr P, F T H tr P F T
1:V:- - --- —-- -m-D:- - -mp a-- a--
2: - ·· ·—p -m- -m- - - -mp a-- a--
3: - - ·—p am- -m- — - -mp a-p a—î
4: — - --p am- -m- - — -mp a-p a--
5: - - --p am- -m-- - - -mp a-p a-p
6: - - ·—p am- -m- T - amp a-p a-p
7: - - -mp am- -m- - - amp a-p a-p
8: - - -mp am- -m- - - amp a-p a-p ·
9: - — -mp am- -m- - - amp a-p a-p
10: - — -mp amp -m- · - amp a-p a-p
11: — - -mp amp am- - - amp a-p a-p
12: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
13: — m amp amp am- a - amp a-p` a-p
14: - m amp amp -m- a · amp a-p ·—p
15: - m amp am- ·-- a - amp ·—p ---
_ Eventuellement: VmP débute sur P. 8; VaF sur P. 4; VaT
peut n’exîster que sur P. 13; DaP peut débuter sur P. 7; DaF sur
P. 3; DpF peut manquer sur P. 15 et DpT débuter'sur P. G. D’0ù
la form~ule de RIBAUT 2
aF rnF pF aT m'l` p'|`
V: 1515 14 -— 13 14 0
D: 14 0 14/15 ï 13 0 14
Appendices génitaux de la femelle armés de 2*+ 2 éperons
épineux, dont 1’interne sensiblement plus petit que l’autre, et
d’une griîfe courte et large, tridentée (fig. 438); la dentelure
externe est très petite et située près de la base, l’interne est
rapprochée de Yextrémité, bien détachée et aiguë.
- Groupe des grottes de Bétharram (Basses-Pyrénées).
29. —`Lith0bîus mutabilis L. Koen, 186-2.
(Litlwbius varîegatus C. Kocu, 1847, nec LEACH, 1817. Lithobius com-
munîs ·C. Koen, 1844. Lithobius suevicus MEINERT, 1872.) `
Longueur de 10 à 15 mm. —— Largeur au 10* tergite 2 à 2,20 mm.
Coloration brun-rouge souvent foncée, avec les derniers arti-
cles des antennes et des pattes éclaircis. Corps assez trapu, très_

Lîthobiidae ' 305
faiblement atténué dans les premiers segments. Téguments à `
peu près unis, sans ponctuatîons.
Tête un peu plus large que longue, environ dans le rapport de
9 à 8, à sillon frontal fin. Bourrelet marginal assez épais sur tout
le bord caudal, mais pas particulièrement élargi au milieu.
Antennes aussi longues que la moitié du corps, robustes dans la
moitié proximale, elîilées au delà, formées de ,39 à 43 articles.
Ocelles hombés, au nombre de 16 environ, serrés les uns contre
les autres, d’où irrégularité dans les rangées (1 + 4, 3, 4, 3, 1, etc.), _ a
Coxosternum forcipulaire avec 2· + 2 dents petites, mais aiguës.
Angles du tergite 9 tronqués obliquement; angles des tergi-
tes ll et 13 taillés droit, à pointe aiguë, pouvant, par suite de
contraction, dépasser légèrement le bord caudal, sans. qu’on
reconnaisse de prolongement caractérisé. Bord caudal des ter-
gites 10, 12* et 14 faiblement émarginé; par contre celui du ter-
gite 16 est très profondément échancré (chez le mâle, tout au
moins), l’échancrure déterminant deux lobes arrondis, dont la
longueur est presque égale à la largeur du fond de l’échancrure. _
Pores coxaux médiocres, circulaires, au nombre de 3 à 5 à
chaque hanche. _
La spinulation des pattes serait, d’après un mâle de Roumanie:
I'. H tr P F T H tr P F T
1:V; · - -mp am- -m- D: ~ - --p a-- a--
2: · - -mp am- -m- - - -mp a-- a--
3: · - -mp am- -m- - — -mp a-p a--
4: · · -mp _am- -m- - - -mp a-p a--
5: - - -mp am- am- - - -mp a-p a--
6: · - -mp am- am- - - -mp a-p a--
7: - - -mp am- am-_ - - -mp a-p a-p
8: - - -mp am- am- - · amp a-p a-p
9: - · -mp am- am- - - amp a-p a-p·
10: - - amp amp am- - _- amp a-p a-p
11: · - amp amp am- - - amp a-p a-p
12: · · amp amp am- - — amp a-p a-p
13: - m amp amp am- - - amp· a-p a-p
14: - m amp amp am- - -- amp --p —-p
15: - m amp amp a-- a - amp ·-- --·
Eventuellement VaP débute sur P. 12. La formule de Riawr
est ainsi : . , -·
ali mF pF :•'l` m’!` p’l`
V: 151515--1514 0
D: 13'0 14——13·0 14
_ _ _ 21

306 » Ghilopodes
' Pattes longues, généralement contractéesdans la mort. Rap-
ports de longueur des articles des P. 15 : fémur >< tête 55,4 %;
' tibia»>< tête 80,4 %; tarse >< tête 89,3 %; tarse >< fémur 161,3 %.
Pas d’épine eoxolatérale aux P. 15, dont la griffe· est double.
Chez le mâle, les pattes des deux dernières paires ne sont pas
particulièrement épaisses, mais présentent des différenciations.
, Le tibia des P. 15 est creusé dorsalement d’une rainure longitu-
dinale large et profonde, interrompue au delà du milieu par une
· petite verrue pilifère (bien nette seulement chez les individus
âgés)`; le tibia des P. 14 et même celui des P. 1.3 peuvent égale-
ment`être sillonnés. mais moins fortement.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2·+ 2 éperons
(rarement 3 + 2 ou 3 + 3) et d’une griffe tridentée.
France.septentriona1e et Alpes françaises. Espèce commune en
Europe centrale, jusqu’en Roumanie.
R e m a r q u e . — On s’accorde à considérer Lîthobius latro
MEINERT,‘ 1872, comme une race du L. mutabilis, à laquelle man-
querait la griffe supplémentaire de l’extrémité des P. 15; elle est
de taille un peu plus petite (long. 8 à 11 mm.) et les structures
du mâle sont moins accusées. `
30. -— Lithobius pelidnus HAASE, 1880.
· Nous empruntons à LArzEL, 1880, les renseignements suivants:
Longueur 10 à 15 mm. — Largeur 1,50 à 2 mm.
Coloration jaune, parfois un peu rembrunie; la tête et les ter-
gites ont`souvent une tache ou une bande plus foncées; extré-
mité des pattes postérieures toujoursplus claire que la base.
Corps atténué en avant, à téguments plus ou moins unis.
Tête un peu plus large que le premier tergite. Antennes assez
longues, de 41 à 45 articles. Yeux composés de 15 à 18 ocelles,
disposés en 4 ou 5 rangées très arquées. Coxosternum forcipu-
laire avec 2 + 2 dents au bord rostral.
Tergites à peu près unis, ou~fa.iblement inégaux (principale-
ment chez le mâle). Tergites 9, 11 et 13 à angles arrondis; parfois
cependant les tergites 13 et 11, et plus rarement le tergite 9, sont
très faiblement anguleux. Une dépression en avant du bord cau-
dal du tergite 15, qui est échancré.

_ Lithobîldae 307
Pores coxaux ronds, au nombre de 2 à 5 à chaque hanche.
LATZEL donne· la spînulationsuîvante pour :
I'. H tr P F T H tr P F T
1 : V: 0 0* 0 1 ' 1 D: 0 0 2 1 1
14 : 0 1 31 3 2 1 0 2/3 1 1
15 : 0 1 3 2 1/0 1 0 3 0 0
P. 14 et P. 1·5 courtes. Pas d’épîne coxolatérale aux P. 15; —
griffe apicale simple.
·Chez le mâle, le préfémur est renflé à l’extrémité et excavé sur
la face postérieure (interne); le fémur présente un boursoufle-
ment pilifère dorsal; le tibia, brusquement plus grêle et comme
'siuueux, est parcouru dorsalement par un sillon.
Appendîces génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons acumi-
nés et avec une griffe flanquée de dentelures inégales, l’externe '
étant plus petite que l’interne.
` Espèce citée des forêts du Nord de la France, où elle semble peu
commune. Europe centrale. . .
31. —— Lithobius cavernicola Fmzaco, 1877.
Longueur 12 mm. — Largeur 2, mm. `
Coloration fauve-brun uniforme.
Pores coxaux ronds : 3, 4, 3, 2. — Spinulation des pattes d’un
mâle de la grotte d’Aurouze (Ariège) : `—
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:- — --,p -m· -m· D:- ~ -mp a-- a-- _
2: - - -·p am- -m· - - -mp a-- a--
3: — - -·p am- -m· - · -mp a-p a--
4: - - -·p am- am- - - -mp a-p a-- ·
5: · · -·p am- am- - — -mp a-p a-p
6: - - -mp am- am- - - -mp a-p a-p
7: - - -mp am- am- - - -mp a-p' a-p
8: - - -mp am- am- - - -mp a-p a-p
9: - - -mp am- am- - - -mp a-p a-p
10 : - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
11 : - - -mp amp am- · - · amp a-p a-·p
12: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
13 : - m amp amp am- - - amp a-p a-p
14 : - m amp amp am - · - amp - - p · - p
15: a m amp am- --- a · amp -·p ---

308 Cfiilopodcs
Eventuellement: VaH fait défaut; VmP apparaît sur P. 5 et
VaT sur P. 3. La formule de RIBAUT est ainsi É
· nl? ml? pr .·1· mr pT
V: 15 15 14 —~——— 14 ·14 0
D: 13 0 15--13 0 14
Tête tronquée en avant, à bord caudal faiblement émarginé, à
surface parsemée d’élevures clairsemées. Antennes longues, dé-
passant la moitié du corps, à pilosité dense, formées de 42 à
51 articles. Les ocelles font totalement défaut. Coxosternum for-
cipulaire avec 4 + 4 (parfois aussi 3 + 3 et même 2 + 2) dents
petites. ·
Pas de prolongements caractérisés aux tergites 9, 11 et 13,
mais les angles du 13° peuvent être légèrement saillants.
Pattes longues et grêles. Les coxolatérales existent ou man-
quent aux P. 15, dont la griffe est simple.
Pattes des dernières paires du mâle sans structures spéciales.
La femelle est encore inconnue.
Grottes de 1’Ariège et de l’Aude. .
32. —— Lithobius inermis L. Koen, 1856;
Longueur—18 à 21,50 mm. — Largeur au 10° tergite 2 à 2,60 mm.
Coloration fauve terne, parfois tirant sur le rouge, plus rare-
ment b1·un—1·ouge, avec les pattes plus claires et les forcipules
( jaunes. (âerps relativement étroit, élancé, à bords parallèles, non
atténué en avant. Téguments à surface inégale en raison du déve-
loppement des élevures pilifères.
Tête pas plus large que longue, parsemée de fortes ponctua-
tions. Bourrelet marginal un peu élargi au milieu du bord caudal,
plat. Antennes courtes, n’atteign_ant pas la moitié du corps, à
articles longs, formées de 36 à 46 articles. Ocelles distincts, en
3 ou   rangées rectilignes, rarement arquées (1 + 3,3,3,2 —
1 + 4, 4, 3, 4). Coxosternum forcipulaire à sillon médian accusé,
déprin1é;"'b0rd rostral bilobé, à encoche médiane profonde, avec
4·+ 4 dents courtes, obtuses. Surface à pon·ctuatio·ns fortes,
moins profondes sur le fémoroïde.
Bourrelet marginal entier sur les tergites 1 et 3, étroitement n
interrompu au tergite 5. Angles des tergites 9, 11 et 13 arrondis

Lilhobiidac 309
ou tronqués (rarement en angle droit au tergite 13); bord caudal
des tergites 8, 10, 12 et 14 faiblement échancré, un peu plus
profondément au tergite 12.
Pores coxaux ovales, au nombre de 4 ou 5 à chaque hanche.
Spinulatîon des pattes d’un mâle d’Espagne (Pozuelo de Cala-
trava) :
P. H tr P F T H tr P F T
1:V:- — amp amp am- Di- · amp a-p a-p
2-: ·· - amp amp am- - - amp a-p a-p
3: - '- amp amp am- - -. amp a-p a-p
4: - - amp amp am- - T amp a-p a-p
5: - ·· amp amp am- - - amp a-p a-p
6: · - amp amp amp - - amp a-p a-p
7: - - amp amp amp - - amp a-p a-p
8 : - · amp amp ëlmp - • amp 3 - p 3 - [J
9: - - amp amp amp - - amp a-p a-p
10: · - amp amp amp - -` amp a-p a-p
11: · · amp amp amp - - amp a-p a-p
12: · · amp amp amp · · amp a-p a-p \
13: - m amp amp amp· a -- amp --p a-p
14: - m amp amp am- a - amp --p --p
15: - m amp am- a-- a - amp --p ---
Formule de RIBAUT : _
aF mF pF MT mf pf
V : '15 15 14 ——— 15 14 13
D : 12 0 15 ——— 13 0 14
P. 15 longues; les articles 3 et 4 d’une part et, d’âutre part, les
articles 5 et 6 sont égaux deux à deux, les seconds étant un peu
· plus longs que les premiers. Préfémur avec une rainure ventrale,
une face postérieure (interne) concave et Pextrémité renflée;
fémur avec un faible sillon; tarse et métatarse comprimés laté-
ralement et parcourus sur la face postérieure (interne) par un
large et profond sillon. Pas de coxolatérales aux P. 15, dont la
. griffe apicale est simple.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons longs,
subspiniformes et`une griffe trapue, simple, dépourvue de dente- \
lures latérales.
_ Le type est d’Espagne (Malaga); Les individus français constituent
une race qui a été décrite par Maman?. ` '

310 Chilopodes
Lithobius înermis, subsp. pyrenaicus (Miaxmznr, 1872).
· (Lithobius pytenaicus MEINERT, 1872.)
Les téguments sont plus unis, à ponetuations faibles sur la
tête et sur les forcipules. Les articles antennaires sont courts.
Le coxosternum forcipulaire est armé de 2 + 2 dents écartées, en
dehors desquelles se place, de chaque côté, une- petite épine
noire; il.peut arriver que cette épine prenne l’aspect‘d’une den-
telure, ce qui forme alors un passage à l’armement du type, 4+4.
La spinulation des pattes offre des variations sensibles :
1-. rr tr P 1¤· cr H tr P F cr
1:V:-,- -mp amp am- D2- - -mp a-p a--
'2: · - -mp amp am-` - - -mp a-p a-p
3: · - -mp amp am- - ·- -mp a-p a-p
4: -· - -mp amp am- · - -mp a-p a-p
5: - - -mp amp am- - — -mp a-p ·a-p
6: - - -mp amp am- - - -mp a-p a-p
7:_ - - -mp amp am- - — amp a-p a-p
8: - - -mp amp am- - — amp a-p a-p
9: - - amp amp am- — - amp a-p a-p
10: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
· 11: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
12: ·· - amp amp am- - - amp a-p a-p
. 13: · m amp amp am- a - amp --p a-p
14: · m amp amp am- a - amp --p» --p
15: — m amp am- a-- a - amp --p ---
Eventuellement : VaP débute généralement entre P. 7 et
P.'11 (53); VpF se rencontre souvent sur P. 15; VpT fait cons-
tamment défaut; DaP débute ordinairement entre P. 5 et P. 9;
DpT peut parfois exister sur P. 15. D’où la formule de RIBAUT :
aF mF pF aT mT pT
_ V : 15 15 14/15 —— 15 14 0
»D : 12 '0 15 —-— 13 0 14/15
P. 14 et P. 15 relativement courtes, plus épaisses chez le mâle
que chez· la femelle, plantées de soies érigées. Dans les deux
sexes les deux derniers articles sont comprimés latéralement et
653) Pour Pamplitude de lces variations, voir l3no1.EMANN, 19216, Bull. S0c·
Hist. nat. Toulouse, LIV, p. 2164.

Lithobiîdac 311
profondément sillonnés sur la face postérieure (interne). Rap-
ports de longueur des articles des P. 15 : `
fémur >< tête: 58,2 à 64,4 % (9) et 60,0 à 69,0 % (J);
· tibia >< tête: 72,7 à 78,5 % (É) et 74,0 à 83,.3 %‘(<3`); •
tarse >< tête: 74,5 à 80,3 % (9) et 78,0 à 85,7 % (cf`); .
tarse >< fémur: ’ 126,6 à 136,3 % (9) et 124,1 à 133,3 % (6).
Pas de coxolatérales. Griffe apicale simple.
Chez le mâle, le tibia des P. 14, et plus encore des P. 15, est
très épais et creusé dorsalement d’une large rainure.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 éperons
longs, subspiniformes, et d’une griffe simple trapue.
Pyrènées·0rientales; Alpes-Maritimes.
33. —— Lithobius castaneus Nxawronr, 1844.
_ [Fig. 439-441.] ' · \
(Lithobius eximîus Memnnr, 1872. LithoIbîus algerîanus
SÉLIWANOFF, 1876.)
Longueur 23 à 33 mm. -— Largeur au 10' tergite, 3,30 à
4,40 mm.
Châtain plus ou moins foncé, parfois avec une vague bande
dorso-médiane plus sombre., Corps robuste, non rétréci derrière
la tête, pas particulièrement brillant, avec de grosses ponctua-
tions clairsemées sur la tête et les segments antérieurs, plus rares
encore sur les forcipules. _
Tête grande, environ aussi longue que large, à bord caudal
subrectiligne (fig. 440). Le bourrelet marginal est légèrement
élargi au bord caudal, le sillon présentant deux sinuosités, qui
correspondent à de faibles dépressions sulciformes, parallèles,
limitées à la moitié de la tête. Antennes longues, atteignant la
moitié du corps, graduellement atténuées dans leur moitié proxi-
male, filiformes au delà. Articles longs, au nombre de 26 à 30.
dont le dernier égale une fois et demie à deux fois le précédent.
Ocelles petits, ramassés mais distincts, au nombre de 18 à 26
en 4 ou 5 rangées. Coxosternum forcipulaire à bord rostral très
large, subrectiligne, divisé par une très petite incisure (fig. 439);
il est armé de 2 + 2 dents très petites, auxquelles font suite, _sur

312 Chilopodes
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\\   ",i‘ ·' ·.
442     ‘;»
Lilhobius casfaneus, mâle d’Algérie.
Fm. 43¤9. — Coxosternum forcipulaire, face ventrale. z: condyle articulaire
c0x0fémora,l·.
Fm. 44•0. — Extrémité antérieure du corps, face dorsale. Sur les tergites 1
et,3, le bournelet marginal est interrompu en b et réfléchi.
Fm. 441. — Appendice génital drolit d’une femelle du Portugal (d’après
Vhxmœw).

Lithobiidae 313, ,
le même niveau, 1+1 épines dentiformes, écartées des dents
externes, d’où la formule 3 + 3 indiquée par les auteurs.
Même sur les tergites 1, 3 et 5, le bourrelet marginal est large-
ment interrompu au milieu du bord caudal, les extrémités des
sillons se redressant en avant par une large courbe (b, fig. 440).
Grands tergites postérieurs un peu échancrés, plus faiblement
au 8° qu’aux suivants; angles de tous les tergites de 8 à 13 arron-
dis, ou au moins émoussês; angles du tergite 14 presque droits.
Pores coxaux ovales, de 4 à 8 à chaque hanche.
Spinulation des pattes :
1=·. xr tr P iv 1* rr tr i r 11* *1*
1:V:- · amp amp am- D: - - amp a-p a--
2: - ~ amp amp am- - - amp a—p a—p
3: - - amp amp am- - - amp a-p a—p
4:_ - ~ amp amp am- - - amp a—p a—p
5: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
6: - - amp amp am- · - amp a—p a-p
7: _ - - amp amp am- - - amp a—p a-p
8: - — amp amp an1- · · amp a—p a—p
9: · - amp amp an1- - - amp a-p a—p
10: - - amp amp am- — - amp a-p a-p
11: - ~ amp amp am- · - amp a—p a-p
12: - m amp amp am- a - amp a-p a—p
13: a m amp amp am- a - amp a—p a—p
14: a m amp amp am- a · amp --p --p
15: a m. amp am- --- a - amp --p ---
Eventuellement: VaH (coxolatérale) ne débute que sur P. 14
et VaP sur P. 8 ou P. 9; VaF peut manquer sur P. 15 et VaT sur
P. 14; DpT peut débuter sur P. 1. La formule de RIBAUT se
trouve être :
nF mF pl? nT mT p'l'
V : 14/15 15 14 —-·- 14 14 0
D : 13 0 15 ——-—- 13 0 14
P. 15 atteignant la moitié du corps; les rapports de longueur
de ses articles, en tant que connus, sont :
Lithobius calcaratus, mâle des Alpes-Maritimes (Le Cannet de Cannes).
Fm. 442. — Coxosternum forcipulaire, face ventrale. z: condyle articualaire
coxofémoral.
Fm. 4413. — Patte droite de la l¤41• paire et pattes de la 15*, face dorsale.
y: tubercules du fémur des P. 15.
, F10. 44*4. -— Disposition en rosace des ocelles, d’après L. Koen.

314 Chilopodcs
fémur >< tête: 90,4 à 107,3 % (9) et 85,7 à 88,6 % (ci`);
tibia >< tête: 101,0 à 1017,3 % (9) et 96,4 à 97,1 % (J);
tarse >< tête: 93,6 à 96,3 94;, (9) et 84,3 % (8); ·
tarse >< fémur: 89,8 a 103,5 % (9) et 95,1 à 98,3 % (J).
Des épines 'coxolatérales aux P. 14 et P. 15. La griffe apicale
, des P. 15 est simple.
Chez le mâle, les articles proximaux des pattes des deux der-
nières paires sont plus ou moins épaissis, mais sans structure,
spéciale.
Appendices génitaux de la femelle avec 2* —l- 2 éperons plus ou
moins longs et graduellement amincis et une griffe grêle et aiguë,
tantôt inerme (fig. 441), tantôt pourvue à mi-hauteur d’une den-
telure externe épineuse, aiguë.
Forme cirrumméditerranéenne, signalée de Corse, mais pas de la
France continentale, où elle est remplacée par la suivante.
var. a.uda,x (MEINERT, 1872).
(Lithobius auda.1: MEINEHT, 1872. Lithobîus bcaiensis CHALANDE, 1907.)
° Longueur 18 à 26 mm. —-Largeur au 10** tergite 1,95 à 3,75 mm.
La spinulation des pattes n’est guère différente; DaF disparaît
· indifféremment sur P.'12 ou P. 13; DaT peut exister sur P. 14 et
DpT sur P. 15. L’épine qui présente les plus grandes variations
est VaP, qui débute entre P. 10 et P. 13 (Pyrénées centrales) ou
entre P. 3 et P. 5 (Pyrénées-Orientales).
Les rapports de longueur des articles des P. 15 sont :
fémur >< tête: 72,8 à 97,6 % (9) et 82,1 à 100,0 ‘% (C3`);
tibia >< tête: 87,5 à 109,7 % (9) et 92,2 à 109,2 % (ci`);
tarse >< tête: 76,5 à 101,2 % (9) et 82,8 à 103,3 % (cf);
tarse >< fému1·: 100,0 à 109,4 % (9) et 98,1 à 108,2 06 (cl`).
La griffe des appendices génitaux de la femelle a toujours trois
pointes, les latérales n’étant pas au même niveau.
Pyrénées.

I Lithobiidae 315
34. Lithobius calcaratus C. Kocn, 1844.
[Fig. 442-444.]
(Lîthobius octops Maxon, 1851, pro p. Litlwbîus lubricus L. Kocn, 1862.
Lithonamzus calcaralus ATTEMS, 1927.)
Coloration sombre, brun—bistre passant au noir; la tête, une.
bande dorsale et le rebord des tergites sont généralement plus
foncés que le reste; de même parfois aussi une partie des pattes.
Corps fusiforme, très rétréci en avant, allant en s’élargîssant jus-
qu’au 10° tergite, la différence de largeur pouvant atteindre
0,70 mm. Téguments luisants, semés de fines ponctuations peu
apparentes.
Tête petite, lenticulaire, assez bombée, à peu près aussi longue
que large, à bord caudal rectiligne. Le bourrelet marginal est
étroit, avec deux siunuosités écartées, à peine distinctes. Antennes _
médibcrement longues, xfatteignant pas la moitié du corps, grê-
les, formées de 39 à 56 articles, dont le dernier est double du
précédent. Ocelles au nombre de 7 à 9, généralement bien con-
formés et de disposition particulière; ordinairement`six d’entre
eux sont rangés en cercle autour d’un septième, formant rosace,
en arrière de laquelle sont alignés deux ocelles isolés (fig, 444).
Coxosternum forcipulaire très proéminent, à bord rostral étroit,
divisé par une profonde encoche et portant 2 + 2 petites dents
triangulaires rapprochées et 1 + 1 épine (fig. 442).
Bourrelets marginaux des tergites 1, 3 et 5 non interrompus,
étroits. Le bord‘caudal des tergites 10 et 12 est-peu nettement
échancré; celui des tergites 14 et 15 est rectiligne. Les angles de
tous les tergites, petits et grands, sont arrondis, sauf au l4’, où
ils sont subaigus.
Pores coxaux petits, ronds, au nombre de 2 à 4 à chaque
hanche, ordinairement 2, 3, 3, 2.

316 Chilopodes
Spinulation des pattes :
P. H tr P r T rr tr P F T
1:V:- - --· --- -·-D:- - --- a-- a--
2: - - --- --- -m- - - --— a-p a--
3: - - --- -m- -m- - - —-— a-p a-p
4: - - --— am- -m- ·· --- a-p .a-p
5: - - --- am- -n1- - - --— a-p a-p
6: - - -—- am- -1n- - - --— a-p a-p
7: - - --- am- -m- - - --- a—p a-p
8: - - --- am- -m- - - --- a-p 'a-p
9: - - --- am- -m- - - ·-— a-p :1-p
'10: - - -m- am- -m- - - --- a-p :1-p
11: - · -mp am- -m- · - --- a-p a-p
_12: - - -mp am- -m- - - -mp --p a-p
13: - m -mp am- -m- - - -mp --p --p
14: - m -mp am- --- - - -mp --p --p
15: - m -mp -m- --- - - -mp --- --.-
Eventuellement : VaP existe incidemment sur P. 14 (Landes);
VmP débute sur P. 8 ou P. 9, ou encore sur P. 11; VpP sur P. 10
ou P; 12; VaF débute de P. 3 à P. 6 et disparaît de P. 121à P. 13;
VmF débute sur P. 2 et manque incidemment sur P. 15; VaT
_ peut exister de P. 10 à~P. 12 et VmT sur P. 1 et sur   14;
DmP et DpP peuvent ne débuter que·sur P. 13; DpF et DpT
peuvent s’arrêter à P. 13; DaT peut exister sur P. 13. De là la \
t`ormu1e de RIBAUT :
° aF mF pF U at mT pT
V : 13/14 15 0/12 ——- 0 13/14 0
D: 11 0 13/14 —·—- 12/13 0 13/14
P. 15 courtes, à articles plus ou moins épaissis suivant le sexe.
Rapports de longueur des articles :
fémur >< tête: 61,7 à 59,5 % (9) et 61,3 à 66,6 % (6);
tibia >< tête: 66,6 à 71,6 % (S?) et 64,4 à 65,9 % (cï);
tarse >< tête: 61,9 à 64,2 % (9) et 50,0 à 59,0 % (6);
tarse >< fémur: 104,0 % (9) et 76,3 à 96,1 % (5).
Pas d’épines coxolatérales. Griffe apicale des P. 15 double.
Chez le mâle, le préfémur de P. 15 est trapu et évasé à l’extré-
mité. Le fémur est très rentlé; son arête dorso-interne est très
gibbeuse sur les deux premiers tiers, puis est brusquement dépri-
1née dans le troisième tiers; au fond de cette dépression se dresse
une verrue subeylindrique obliquement dirigée en arrière, dont

Lithobiidae 317
le sommet tronqué porte un bouquet de soies (y, fig. 443); dans
certains cas cette verrue est très réduite et le bouquet de soies
persiste seul.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons cylindro-
coniques et une griffe large à sommet bidenté.
Commun- dans toute la France. Europe. LA·rzE1. le dit rare en
Autriche.
35. —— Lithobius mutious C. Koen, 1847.
[Fig. 445-448.] " `
(? Lithobius bicolor TôMôsvAm·, 1879.)
Longueur 10 à 15 mm. —-— Largeur au 10° tergite 1,50 à 2,10 mm.
Coloration fauve rougeâtre allant au brun-rouge; il existe sou-
vent une bande dorso-médiane·plus foncée; la tête peut être
rouge·âtre. Corps un peu rétréci en arrière de la tête. Téguments
luisants, sans ponctuations distinctes sur les tergites, mais`avec
des ponctuations faibles sur la tête et sur les forcipnles:
Tête un peu plus longue que large, à bord caudal rectiligne,
à bourrelet médiocre, non élargi et sans sinuosités; pas de dé-
pressions caractérisées. Antennes assez longues, dépassant le
tiers du corps sans atteindre la moitié, formées de 34 à 45 arti-
cles, dont le dernier est environ double du précédent. Ocelles dis-
tincts, groupés en trois ou quatre rangées arquées, au nombre
de 12 à 18. Coxosternum forcipulaire à bord rostral proéminent,
étroit, divisé par une encoche profonde et occupé par 2 + 2 dents l
petites, aiguës, et par les épines latérales usuelles (fig. 445). ·
Bourrelets des tergites 1, 3 et 5 non interrompus. Bord caudal .
des tergites 10, 12 et 14 graduellement plus échancré; celui du
tergite 16 peut être subrectiligne chez la femelle et fortement
échancré chez le mâle, au point que le tergite paraît lobé dans les
cas extrêmes. Angles du tergite 9 arrondis (fig. 446); angles des
tergites 11 et 13 plus ou moins droits, mais toujours au moins
émoussés (5*); ceux des grands tergites sont arrondis, sauf au
14' segment, où ils sont taillés en angle ouvert et émoussé.
Pores coxaux petits, ronds, de 3 à 6 à chaque hanche. '
454) Le bord caudalldn tergite peut être un peu échancré au voisinage des I
angles, ce qui les fait alors paraître saillants.

318 Chilopodes
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. — \ \ I` T_ ‘ 4 I , I
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· Lithobius muficus, des Basses-Pyrénées (Arudy).
Fm. 4415. -— ~Coxos·ternum forcipulaire d’une femelle, face ventrale.
Fm. 446. — Silhouette des tergites de liza moitié postérieure du corps.
Fm. 44*7. ——— Appendîees génitaux de la même femelle, face ventrale.
FIG. 448. — Profil interne (postérieur) de la patte droite de la 14* paire d’u11
mâle de, même provenance. g: ver1·u·e pîilifère.

Lîthobiidae ` 319
La spinulation paraît être : 1
r. rr tr 1- F r H u- r r ·r
1:V:- - --p am- —m-D:- - --p a-- a--
2: · - -mp am- am- - - --p a-p a--
3: - - -mp am- am- - - --p :1-p-·a-p
4: - - -mp am- am- - - --p a-p a-p
5: - - -mp am- am- - - --p a-p a-p
6: - - -mp am- am- - - -mp a-p a-p
7: - - -mp am- am- · - -mp a-p a-p
8: - · -mp am- am- - ~ amp a-p a·p
9: - - -mp am- am- - - amp' a-p a-p
10: - - -mp am- am- - - amp a·p 21-p
11: - - -mp, amp am- - - amp a-p a-p
12: - - amp amp am- - - amp a-p a-p
13: · m amp amp am- - — amp --p a-p
14: - m amp amp am- - - amp --p --p
15: - m amp amp a-- a · amp -—- ---
Eventuellement : VaP débute sur P. 10, P. 11 ou P. 13; VmP
sur P. 1; VaF sur P. 2; VpF sur P. 9, P. 10 ou P. 12; VaT débute
entre P. 1 et P. 5 et manque incidemment sur P. 15; DaP débute _
entre P. 6 et P. 10; Dn;P peut débuter sur P. 8 et incidemment
sur P. 3; DaF disparaît à P. 11 ou P. 13; DpF débute sur P. l
` et se rencontre sur P. 15; I)pT débute sur P. 4. La formule de
Rmaur esbainsi : ’
uF ml·` pF nT m'I` pT
V : 15 15 15 —— 15 14 0 _ .
D : 11/13 0 14/15 —— 13 0 —14
Pattes terminales aussi longues que les antennes. Rapports de
longueur des articles : fémur >< tête 47,9 à 59,1 %; tibia >< tête '
56,2 à 72,7 %; tarse >< tête 56,2 à 70,4 %; tarse >< fémur 112,7 à
119,2 %._ Pas de coxolatérales aux P. 15, dont la griffe apicale est
simple.
Chez le mâle, les pattes de la 15' paire n’ofïrent pas de parti-
cularités. Par contre celles de la 14' présentent un rentlement
terminal peu saillant, mais aisément reconnaissable à la touffe
de soies dont il est orné (g, fig. 448). ·
Appendices génitauzt de la femelle armés de 2 + 2 éperon’s
cylindro-coniques et d’une griffe large, dentée près du sommet
sur l’arête interne (fig. 447)· et parfois .p0urvue d’une autre dente-
lure, externeypeu saillante, beaucoup plus rapprochée de la base. ·
Forme commune en France et'en Europe.

320 · Chilopodes
36. — Lithobius lucîfugus L. Koen, 1862.
Longueur 12 à 17 mm. — Largeur 1,70 à 2,20 mm.
` Coloration fauve terne, passant au brun rouge au centre de la
tête et sur une large bande dorso-médiane; tête orangée; pattes
terminales rembrunies en dehors, jaunes en dedans. Corps élancé,
étroit, à bords parallèles. Téguments lisses et brillants, sans ponc-
tuations.
Tête à peu près aussi longue que large, à bord caudal droit ou .
un peu échancré; bourrelet marginal légèrement élargi et sinueux
au milieu. Antennes courtes, ne dépassant pas les deux cinquiè-
mes du corps, formées de 33 à 3'8 articles (L·A*rzEL indique 39 à 50,
moyenne 41-47, pour les individus autrichiens). Ocelles nom-
breux, de 13 à 23, tantôt·confusément entassés, tantôt subsériés
en 4 à 6 rangées arquées (1 -|- 3, 3, 3, 3 ——— 1 + 5, 5, 4, 4, 3,1). Coxo-
· sternum forcipulaire à bord rostral proéminent, divisé C11 deux
lobes par une échancrure large et profonde, sur les déclivitês de
laquelle sont 2 + 2 dents courtes,·mais robustes et aiguës; une
épine grêle à chaque angle.
Les angles des tergîtes 9`et 11 sont plus ou moins arrondis ou
tronqués; ceux du tergit·e· 13 sont droits et émoussés. Le bord
caudal des cinq derniers grands tergites est à peine émarginé,
leurs angles sont arrondis, sauf au tergite 14.
Pores coxaux généralement ronds, au nombre de 4 à 7 à chaque
hanche (4, 5; 5, 4 —— 5, 6, 7, 5).
Spinulation des pattes :
P. 11 tr P P r H tr P P ·r
1:V:- - -mp amp am- D: — - amp a-p a--
2: - - -mp amp am- — - amp a-p a-p.
3: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
4: - - -mp amp am— - - amp a-p a-p
52 — -· -mp amp 3Iïl· · · 31Tlp H-p 3-p'
6: - - ·mp amp am- — - amp a-p a-p
7: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p
S: - - -mp amp— am- — - amp a-p a-p
9: - - amp amp am- - — amp a-p a-p
10: - - 'amp amp am- - - amp a-p a-p
11: - - amp amp am- - ·- amp a-p a-p
12·: - - amp amp ain- — - amp a-p a-p _
13: - m amp amp am- a - amp --p a-p
' 14: — m, amp amp am- a - amp' --p --p
15: - m amp amp -m- a - amp --19 ···

Lithobiîdae 321
Eventuellement : VaP débute entre P. 7 et P. 10; VaT se ren-
contre sur P. 15; DaF et DaT disparaissent entre P. 11 et P. 13;
DpT peut débuter sur P. 3. La formule de Rmaur est alors :
aF mF pF _ aT mT pl'
V : 15 15 15 —— 14/15 15 0
D : 11/13 0 15 — 11/13 0 14 ·
Pattes terminales assez longues, à métatarse court, ne dépas-
sant_ pas la moitié de la largeur de la tête. Toutes les épines sont
longues et grêles, notamment les médianes. Rapports de longueur
des articles des P. 15 : fémur >< tête 55,2 à 70,4` %; tibia >< tête
65,5 à 83,3 %; tarse >< tête 58,6 à 79,7 %; tarse >< fémur 102,8 à
119,5.%. Pas de coxolatérales. Griffe des P. L5 simple. ·
Chez le mâle les pattes terminales sont un peu épaissies, mais
sans structure spéciale.
Appendices génitaux de la femelle armés normalement de
2 -[— 2'éperons courts et épais, cylindro-coniques. Griffe apicale
large, tridentée; les dentelures latérales sont aiguës, pre·sque
aussi fortes que la pointe médiane et situées au même niveau
près de la pointe. · .
Alpes françaises. Europe centrale. Affectionne les pelouses des hautes
altitudes. W · I I _
37. —— Lithobius aeruginosus L. Koen, 1862.
Longueur 6 à 9,50 mm. —— Largeur 0,80 à 1,10 mm.
Coloration fauve-rouge à châtain foncé; tête tirant sur le rouge.
Corps ramassé, à peine un peu atténué en avant. Téguments lis-
ses et brillants. ‘
Antennes courtes, formées ordinairement de 20· (rarement 21)
articles. Ocelles disposés en une rangée, aü nombre de 4 à 6;
l’ocelle postérieur est plus petit que le suivant. Coxosternum
forcipulaire proéminent; son bord rostral` est étroit et porte
2 + 2 dents aiguës. _
Tergites 9, 11 et 13 sans prolongements, taillés droit ou
arrondis. Tergites'8, 10 et 12 marqués, en avant du bord caudal,
d’un sillon arqué à concavité antérieure.
Pores coxaux au nombre de'3 ou 4 à chaque hanche.
22

322 Chilopodcs
D’après LA'rzEr,, à qui nous empruntons ces indications, la
spinulation est pour :
P. H tr P F T H u- P F 1*
' 1:V:00021‘D:0011/21
14 ; 0 1_ 3 2 `0 0 0 2 1 0
15 : 0 1 3 1 0 1 0 2 1 0
P. 14 et P..15 courtes et épaisses dans les deux sexes. L’épine
ventrale du tibia des P. 15 est médiane (55); quant à l’épine dorso-
interne du préfémur (DmP), elle est souvent crochue*et portée
sur une protubérance chez? le mâle. Pas· d’épines coxolatérales
aux dernières pattes. Griffe apicale des P. 15 simple. '
Les appendices génitaux de la femelle portent 2 + 2 éperons
cylindro-coniques et une griffe longue tridentée, à dentelures iné-
gales, l’inte1·ne plus forte que l’externe.
Cette gespèce est citée d’Autriche (Salzbourg, Styrie, Carinthie); elle
a été revue dans 1’Isère (Bourg-d’0isans), mais n’a plus été rencontrée
depuis en France (56).
38. ———— Lithobius microps Meimanr, 1868.
Longueur 8 à 10,50 mm. —-— Largeur 0,80 à 1,20 mm.
Coloration jaune. Corps indistinctement atténué en avant. la
tête est aussi large que le 10* tergite. Téguments unis, brillants,
sans ponctuations distinctes sur la tête ou les forcipules.
Tete à peu près aussi longue que large, arrondie, à bord caudal
rectiligne; le bourrelet marginal est légèrement sinueux, formant
deux angles arrondis, écartés. Antennes courtes, environ un tiers
de la longueur du corps, composées de .34 à 39 articles, dont le
dernier est généralement deux à trois fois aussi long que le pré-
cédent. Ocelles très peu distincts, très irrégulièrement pigmentés,
— x
, 0550 Les trois formules ci—dessus se tradu«i1·ai·ent don·c probablement par:
P. H tr P_ F T H tr P ` F T
12 V 2 · · ·-- lill]- ·m#' U: - - --p au-p .1—-
IÃ :2 - m nmp am- -—— — - _ —mp ···p ··-
15:: - m amp —m— --- a - -mp ·-p ---
G50) Il y a lieu de remarquer que les structures .sus—in·diquées sont égale-
menrt celles de stades immaturos de certaines espèces, avec lesquels elle
peut facilement avoir été confondue.

Lithoblidae 323
au nombre de 2-ou 3 en une rangée. C0xosternum·forcipulaire
armé de 2 + 2 dents relativement robustes.
Tergites 8, 10, 12 et 14 pas ou à peine émarginés au bord
caudal. Les angles des tergites 8 et 10 sont arrondis; ceuxldes
tergites 12 et 14 sont simplement émoussés; ceux des tergites 9.
. 11 et 13 sont tronqués-arrondis. '
Pores eoxaux petits, au nombre de 2 ou 3 à chaque hanche.
Les pattes 1 à 13 sont relativement minces, contrastant avec
les deux paires suivantes, qui sont épaissiesL (sans transition).
La spinulation des pattes est:
r. n tr x- F 1· 11 tt 1- r l ·1·
1:V:- - --- -m- -m- D: - - ·-p a-- a--
2: - - --- -m- -m- - - ·-p a-p a--
3: · - --- am- -m- - — ·-p a-p a--.
4: — · —-- am- -m- - - ·-p a-p a-p
5:: - — --- am- am- - · ·-p a-p a-p
6: · - -·- am- am- - - ·-p a-p a-p
7: -_· --- am- Iam- - · ·-p a-p a-p
8: · - ·-- am- am- - - ·-p a-p a-p
9: · · -m- am- am- - · --p_ a-p a-p
10: - - -m- am- am.- - - ·-p a-p a-p
11·: - · -m- amp am- - - ·-p a-p a-p·
12: - · ·mp amp am- · · ·-p ·-p a-p
13: - m ·mp amp am- - - ·mp ·-p a-p
.14: - m ·mp -m- --- `- · ·mp ·-p ---
15: - m amp -m- --- a m ·mp --- -·—
Eventuellement : VaP peut débuter sur   14 ou P. 13; VmP
apparaît de P. 8 à P. 11; VaF débute de‘P. 2 à P. 4; VpF sur
P. 10; VaT peut n’apparaitre que sur P. 7 ou P. 8; DaP parait
manquer constamment; DaF peut exister sur P. 12; DaT peut
manquer sur P. 13; DpT peut débuter sur P. 3. Quant à DpP, sa ·
distribution est très curieuse; on la trouve presque toujours sur
quelques-unes des premières paires, généralement ·sur P. 1 et sur
P. 2 et même sur P. .3', et toujours au moins sur les trois der-
nières paires, mais elle manque ordinairement sur les paires
intermédiaires, ou n’apparait que d’un côté, deci, delà, par ·
exemple à P. 5 ou à P. 11 et P. 12. La formule de Rimur sera
ainsi : n
, uF mF pF nT mT pT
V : 13 15 13. -—-—- 13 13 0
D : 11/12 0 14 -·-·· 12/13 0 13 ·

82-Ã Éhilopodes
Le fémur et le tibia sont subégaux; le métatarse est très court,
ne dépassant pas la moitié de la longueur du tarse. Rapports de
·longueur des articles de P. 1'5: fémulr >< tête 81,9 à 85,1 %;
tibia X tête`82 a 89,2 %; tarse >< tête 72,1 à 75,6 %; tarse ><
fémur 88 à 88,8 %. Pas d’épines coxolatérales. La griffe apicale
des P. 15 est très courte, presque triangulaire, et n’est pasaccom-
pagnéle de griffe accessoire chez nos individus du littoral.
vA'ppendices génitaux de la femelle armés de·2 + 2 éperons
`longs, épineux, Griffe courte et large, avec une très petite dente-
lure à la base externe et une forte dent interne profondément
séparée de la pointe principale, dont elle est rapprochée.
. _ ·Les individus que nous croyons pouvoir rattacher à l’espèce de
MEINERT proviennent des Alpesel/Iaritimes. Ils ne s’écartent de la des-
_cription du type que par une taille un pieu plus forte. Au sujet de la
·griffe des P. 15, MEINERT dit, dans sa diagnose, qu’elle est double et,
dans ses observations, qu’elle est souvent_ simple; cette contradiction _
apparente s’explique si 1’on admet que MEINEBT a eu· sous les yeux
deux espèces (probablement microps et Du-boscqui).
R e m a rqu e. — L. mîcrops a été signalé également dans d’autres
régions, notamment dans les forêts de la Seine—Inférieure; mais il n’est
pas certain qu’iI s’agisse de la même espèce. '
Q 39. -— Lithobius curtipes G. Koen, 1847. .
(Monotarsobius curtipes VERH(EFF,~1905·)
Longueur 6,50 à 11 mm. -— Largeur 1,10 à 1,40 mm.
Coloration brun-fauve ou brun-rouge; tête parfois plus claire,
rougeâtre; extrémité des antennes etrpattes postérieures passant
au jaune orangé. Corps un peut atténué en avant, ou à côtés
parallèles. Téguments unis, brillants.
Antennes très courtes, de 20 articles. Ocelles généralement dis-
posés en rosace précédée de deux ocelles en ligne, comme chez
L. calcamtus; cet assemblage n’est toutefois pas constant et peut
' se résoudre en deux ou trois rangées irrégulières. Coxosternum
forcipulaire avec 2 + 2 dents robustes, séparées par une encoche
nette. _
Tous les tergites ont les angles arrondis.
' Pores ooxaux ronds, au nombre de 3 à 5 à chaque hanche.

Lithobiidaë 325
D’après Larznt., à qui·sont empruntées ces _indications, la spi-
nulation est pour :
P. rr n- r xr ·1· H u 1- rv r
1:V:00111D:00111
14: 011/32/31 10311
15: 0 1 3 2 0/1 1 0 3 1  (57)
L’épine ventrale du tarse des P. 14 et des_P. 15 est médiane.
Les deux dernières paires sont courtes et épaisses. Pas de coxo-
latérales. La gritïe des P. 15 est simple.
Chez le mâle, le tibia des P. 15 porte une protubérance dorso-
apicale aplanie ou même sillonnée dorsalement.
Appendices génitaux de la femelle avec 2 + 2 éperons aigus et
une gritfe à deux dents apicales robustes, la dentelure de la base
externe étant insignifiante. _ '
»N’a encore été signalé que des forêts de l’Eure et de la Seine- ~
Inférieure. Grande-Bretagne; Europe centrale.
' 40. — Lithobius crassipes L. Kocu, 1862. `
[Fig. 449-452.]
(Monotarsobfus crassipes Arrmrs, 1909.) "
Longueur 6 à 10,50 mm. ——- Largeur au 10* tergite 1 à 1,40 mm.
Coloration de fauve-jaune à fauve-brun; extrémité des mem-
bres ordinairement plus claire. Corps très faiblement atténué en
avant. Téguments brillants, à surface parfois un peu inégale.
` Tête un peu plus large que longue, sans ponctuations, à bord
caudal presque rectiligne, à bourrelet étroit et sans>sinuosités.
Antennes très courtes, ne dépassant pas le tiers du corps, for-
mées ordinairement de 20 articles (incidemment 18 ou 21), dont
le dernier est environ double du précédent. Ocelles peu nombreux,
8 à 11 en deux rangées droites. Coxosternum· forcipulaire à` bord
rostral proéminent, étroit, divisé par une encoche profonde et
armé de 2 + 2 dents relativement robustes, rapprochées; en
outre, 1 + 1 épines grêles (fig. 452).
(57) Nous avons vu chez un mâle : ` Z F `
P. H tr P F T H tr P F ·` · T
H: V: - un ump ump -m- D: m - ump --p -·|J
15:: ~ m amp nm! 1-1 IT! — 1 amp --p ···

326 Chilopodes _
Tergites 1, 3 et 5 à bourrelet marginal entier, ou très briève-
ment interrompu sur T. 5. Tergites 8, 10, 12 et 15 faiblement
échancrés au bord caudal. à angles largement arrondis; tergite
14 à peine émarginé, à angles presque droits; tergites 9, 11`et 13
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4..0 45.- Q «
A .
Lîthobius crassipes, mâle de Seine-et-Oise (forêt d·e Carnelle).
Flo. 449. ·-—· Silhouette des tergites de la moitié postérieure du corps.
Fm. 4150. — Patte droite de ala 1*4* paire et pattes de la 15**, face dorsale.
Fm. 4*51*. ·- Appendices génitaux d’une femelle de même provenance.

` Lîthobiîdae 327
taillés droit ou tronqués-arrondis, sans traces de pr0longe· '
ments (fig. 449). · . .
Pores coxaux petits, ronds, de 2 à 4 à chaque hanche.
Le métatarse des P. 1 à P. 11 ou P. 12 n’est généralementpas
distinct du tarse, ou ne l’est que très împarfaitement sur quell-
ques pattes; il_ est nettement articulé sur les trois dernières
pattes. _
La spinulation moyenne des pattes semble être :
P. H tr P F T K tr ` P F T
1:V:- - --· -m.— -m-D:- - -mp a-- a--
2: - · -·- am- -m- — · ‘-mp a-p a--
3: - -' --- am- -m- - - -mp a-p a-p
4: · - --- am- -m- - —· -mp a-p a-p
5:- - - --- am- —m· - - --mp a·p a-p
6: - - --· am- -m- - · -mp a-p a-p
7: - - --- am- am- - - -mp a-p a-p
8: - - --- amp am- - - -mp a-p a-p
9: · - -m- amp am- - · -mp a-p_ a-p
10: — - -mp amp am- - - amp a-p a·p
11: - - -mp amp am- - - amp a-p a-p ¢
12: - - -mp amp am- - · amp --p --p
` 13: - m amp amp am- a ·" amp --p --p
14: - m, amp amp -m- a - amp --p --·
15: - m amp am- ---_ a - amp —--_ ---
Eventuellement : VaP débute sur P. 14; VpP peut débuter inci-
demment sur P. 1 ou sur les suivantes (Seine-et-Oise); VpF peut
n’exister que sur P. 13 et P. 14, mais manque toujours sur P. 15; _
VaT se rencontre parfois déjà sur P. 4; DaP n’existe parfois que
sur P. 15; DmP peut manquer jusqu’à P. 9 (Pyrénées); DaF peut
disparaître dès P. 9; DpT peut ne débuter que sur P. 10 ou
P. 11; etc. De là la formule de Rxmur :
uF Tar ··1·· nT mr ·1·
V : 15 15 14 ——— 13 14 0
D : 9/11 0 14 —-—- 11 0 13
P. 14 et P. 15 courtes, épaîssies dans les deux sexes, plus chez
le mâle que chez la femelle (fig. 450). Rapports de longueur des `
articles de P. 15 : ·
fémur >< tête: 62,3 à 65,8 % (É') et 61,1 à 62,1 % (c3`);
tibia >< tête: 70,5 à 77,6 % (Y) et 69,4 à 73,6 % (cl');
tarse >< tête: 55,7 à 63,1 % (‘î)· et 50,0 à 60,5 % (6);
tarse >< fémur : 89,4 à 96,0 % (9) et 88,8 à 97,8 % (3).

328 Chilopodcs
Jamais d’épine coxolatéraleaux P. 15, dont la griffe apicale
est simple.
Chez le mâle, le tibia est gén·éralement déprimé dorsalement et,
plus l’animal est développé, plus la dépression se creuse à 1’ex-
trémité distale de 1’article, où elle peut prendre l’aspect d’une
fossette ouverte en avant. `
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2 éper·o·ns
cylindro-coniques ou lancéolés; dans ce dernier cas, l’arête des
éperons peut être ·denticulée (fig. 451). Griffe apicale courte et
large, flanquée de deux dentelures situées à peu près au même
niveau. '
Commun dans toute la France. Europe.
41. ——— Lithobius Duboscqui BnoLEMANN, 1896.
L i [Fig. 453-455.] .
Longueur 5 à 8 mm. —— Largeur au 10·° tergite 0,50 à 1 mm.
_ Coloration jaune uniforme, rarement rembrunie. Corps à côtés
· presque parallèles ou faiblement rétréci derrière la tête. Tégu-
ments unis. ·
, Tête cordiforme aussi longue que large, à bourrelet marginal
étroit, non élargi au milieu du bord caudal. Antennes très cour-
tes, ne dépassant guère le tiers du corps, relativement robustes,
même à l’extrémité, formées normalement de 25 articles (chiffre
oscillant entre 23 et 28). Dernier article de peu plus long que le
` précédent. Ocelles très peu nombreux, en une rangée formée
généralement de trois ocelles, l’ocelle médian étant le plus gros.
Coxosternum forcipulaire à bord rostral proéminent, taillé en
angle rentrant et armé de 2 + 2 dents assez robustes (fig. 453).
Les angles de tous les grands tergites sont arrondis; ceux des
tergites 9, 11 et 13 sont tronqués ou arrondis, sans jamais aucune
trace de prolongements.
Pores coxaux petits, ronds, au nombre de 1 à 3 à chaque
hanche.

` Lithobîidae 329
Les épines des pattes sont très peu nombreuses et extrême-
ment variables; elles peuvent même manquer entièrement (vidc
infra); la disposition suivante paraît répondre à la moyenne :
· ' ô *
/ - · inn;. I I · X >< .
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Lithobîus crassipcs.
Fm. 452. ——— Coxosternum forcipulaire d’une femelle de Seine-et-Oise iforêl.
de Carnelle), face ventrale.
Lîthobius Dziboscquî, femelle des Hautes-Pyrénées (Fabian).
Fm. 4453. -— Segment forcipulaire, face ventrale. z.· condyle articulaire coxo-
fémoral. _
Fm. 454. —— Fémur, tibia et tarso-métatarse de ala patte gauche de la 7* paire,
face antérieure. x: trace de Particulation tarso-métatarsiennc, qui n’est
pas fonctionnelle.
Fm. 455. —— Profil interne de la patte droite de la 16* paire, monrtrant les
plages poreuses.

330 CI1ilop0des~ »
P. H tr r F cr H tr P F r
1:V:- · --- --- ·m-D2- - --· --- a--
2: — - -—- --— -m- - - --- ·-- a--
3: - - ·-- --- -m- `· - -—- ——- a--
4: · - --- --- -m- - - --— -—- a--
5: - - --- --- -m- - - --- -m- a--
6:: - — --- ·-- -m- - - --- --- a--
7:_ - - ·-- -m- -m- - - -·- --- a--
8: - - --— -m- -m- - - —-- -—- agp
9: - - -—- -m- -m- - - --- --- ai--
10: - — -·- -m- -m- - - --- --- a·-
11: - - ---'—m- -m- - - --- -—- a--
12: - - —-- -m- -m- - - --- --- ··-·
13: - - -m- -m- -m- - - --- --- ---
14: - m -m- -m- --- - — -—p —-- -—-
15: - m -m- -m- ·-- — - -—p -—- -—-
Eventuellement : VmP débuite sur P, 13; VmF débute entre
P. 4 et P. 8 et peut manquer sur P. 15; VmT peut manquer de
PS1 à P. 3 et sur P. 13; VaP, VpP, VaF, VpF et VaT paraissent
manquer constamment; DmP n’existe que très incidemment (sur
P. 12); DpP peut manquer complètement, mais existe ordinaire-,
ment sur P. 15, P. 14 et même quelquefois sur P. 13; DaF et DpF
manquent; DmF, qui s·embe anormale, n’apparaît que très inci-
demment sur P. 4, P. 5 ou P. 6 (Mayenne); DaT disparaît entre
P. 9 et P. 12; DpT peut être représentée de P. 7 à P 9. La formule
de RIBAUT sera ainsi :
aF mF pF nT mT pT
V : 0 15 0 ·l *0 13 0
D:000———9/1208/9
L’articulàtion tarso—métatarsienne n’apparaît que sur les pat-
tes des trois dernières paires, elle est indistincte (:1:, fig. 454) sur
les autres. Les P. 14 et P. 15 sont très épaisses, chez la femelle
un peu moins que chez le mâle, sans structures sexuelles chez ce
dernier (fig. 455); leur face interne est criblée de pores. Rapports
de longueur des articles de P. 15 :
fémur >< tête: 55,0 à 62,0 % (9) et 59,1 à 65,8 % (6);
· tibia >< tête: 62,5 à 70,0 % (É?) et 63,4 à 64,2 % (6);
tarse X tête: 58,0 à 93,5 % (9) et 33,3 à 36,5 % (J);
tarse >< fémur: 90,9 à 93,5 % C9) et 92,3 à 96,0 % (J).
Jamais d’épines coxolatérales. Griffe des P. 15 double.
Appendices génitaux de la femelle armés de 2 + 2* éperons

Lithobiîdgze 331
épineux, longs, et d’une griffe large, découpée au sommet en
deux pointes robustes; il peut exister une épine interne jamais
très développée.
Toute la France. Ne paraît pas dépasser à l’Est le Rhin et les Alpes,
mais pénètre le long du littoral méditerranéen jusqu’à San·Remo. Est
connu des Catacombes de Bicêtre et de plusieurs grottes du Sud de
la France.
R e m a r q u e. -- Les individus des Basses-Alpes sont souvent
dépourvus d'épine DaT; le nombre des articles antennaires est
également peu élevé (ordinairememt 21-23). _
_ ` var. Fosterî (BRADE·BIRl·LS, 1919)~. ‘
(Monotarsobius Duboscqui Foster! Bmma-Bmxs, 1919).
Ce nom a été créé pour des individus de Grande-Bretagne dont
la griffe apicale des P. 15 est simple.
var. exnrmatus Bnonamrm, 1926.
individus des Pyrénées-Orientales et des Basses—Al.pes, 'de taille
réduite, n’ayant d’épines à aucune patte et ayant également une
griffe apicale simple aux P. 15.
var. olivarum Vern-xœrr, 1925. ,
(Haplolithobius olîvarum Venuœrr, 1925.)
Individus de San-Remo dont les troisdernières paires de pattes
sont dépourvues d’épines. La création d’un genre pour ces indi-
vidus n’est aucunement justifiée.
2* sous-famille : HENICOPINAE Pococx, 1901.
Sept paires de stigmates, une à chacun des segments 1, 3, 5, 8. •
10, 12 et 14 (existent donc au 1°’ segment). Pièces latérales du ,
labre non fissurées à l’angle caudal interne (L, iig. 459). Glandes
anales persistant chez l’adulte (k, fig. 458). Pas d’épines aux
pattes ambulatoires. Trois griffes apicales aux P. 15:
Un seul genre français : Lamyctes.

332 , Chilopodes ·
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i 456 `
Lamyctes fulvicornis, femelle de 9 mm. des Hautes-Pyrénées (Gèdre). ·
Fm. 456. — Mâchoires de la première paire, m I, et de la deuxième paire,
° · m II, face ventrale. s.· prolongements coxaux.
Fm. 4457. —— Extrémité postérieure du corps, face ·dorsale. Ti: tergite du
segment intermédiaire; TG.}: tergite du segment génital I; t: telson;
:1:: appendices génitaux.
Fm. 4458. — Segments terminaux, face ventrale. SG.]: sternite •du segment
génital I; x: ses appendices; lc: glandes de la base du segment anal;
f: te¤l·son; v: valves anales.

Lithobiidac 333
Genre LAMYCTES MEINERT, 1868. ' `
. (Henîc0ps ·LA·rzm., 1880, pro p. Lamyctinus Smvnsrm, 1909.)
Bourrelet marginal de la tête ndn interrompu latéralement,
continu jusqu’au niveau de l’unique ocelle existant; Zone préla-
biale nettement circonscrite en avant, à pilosité rare (cl, fig. 459).
Pièces latérales du labre étroites et longues, subarrondies à l’an- .
gle interne. qui n’est pas fissuré. Prolongements coxaux (médians)
des premières mâchoires pas distinctement séparés des coxites,
petits, ne dépassant pas l’article basal des membres, qui sont de
deux articles (fig. 456) (58). Lames dorsales du coxosternum for-
cipulaire ne pénétrant pas dans le premier segment. Pleures for-
cipulaires réunis par leurs extrémités ventrales, barrant la base ‘
du coxosternum d’un bourrelet rectiligne en partie sclérifié (pf,
fig. 461). _ ,
Une paire de stigmatés au premier segment. Pas d’épines aux
pattes ambulatoires. Le métatarse des pattes des deux ou trois
dernières paires est distinct du tarse; il ne l’est pas sur les paires ,
antérieures (fig. 462). Une paire de glandes anales à la base de la
face ventrale des valves (fig. 458). Appendices génitaux du mâle
longs et grêles, de trois articles (chez L. fulvicomis, tout au
moins). · ' .
Type : Lamyctcs fulvicomis ME1NER'r. _ . , .
1. — Lamyctes fulvicornis Mnmnivr, 1868.
` [Fig. 456-462È] ·
(Lîth0bîus gracilis PoaA·r, 1869. Ilenicops fulvicornis LATZEL, 1880.)
Longueur `7 à 11 mm. — Largeur 1 à 1,30 mm.
Coloration fauve-jaune passant au châtain ou même au brun-
roux, avec les membres plus ternes. Corps étroit, à bords sub-
#58) »LA·rzEL (18800, pour L. fulvicornis, et A1·1·aMs (1909), pour Lamyctcs
sinuata, enseignent que ces membres sont de trois articles. Cette opinion
n’est pas fondée en ce qui concerne nos imdividus et il y a lieu de penser
qu’el1e repose sur une erreur d’inte1·•prétation.

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334 Chilopodes
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Lamycfes fulvicornis, femelle de 9 mm. des Hautes—Pyré1iées (Gèdre).
Fu;. 45*9. — Zone prélabiale, cl, avec labre, L. En .p0î·ntillé, les fulcres, f, et
l’0celle unique, O, vu par transparence. I': plage para•l•abi·ale. ~
Fm. 460. ——- Mandibule gauche, profil externe. a: condyle dorsal.
Fm. 4*61. — Segment foreipulaire, avec le sternite du- premier segment, S 1,
et la patte droite de la première paire, face venvtrale. j.· prolongement
épineux du tibia; pf: pleure foroipulaire, rejoignant son homologue en
arrière des forcîpules; z: condyle a1·t·i·culaire coxofémoral.
Fm. 462. — Patte droite ·de da 11* paire, face antérieure. j.· prolongement
épineux du tibia. A

Lithobiidae 335
parallèles. T éguments luisants, extrêmement finement rétieulés,
sans ponctuations distinctes. Pilosité rare.
Tête environ aussi longue que large, pourvue d’un ocelle uni-
que dœchaque côté ((), fig. 459). Le bord caudal est rectiligne;
le bourrelet marginal est étroit et remonte latéralement jusqu’au
niveau de l’ocelle, sans présenter d’interruption dentiforme.
Antennes médiocres, égalant trois fois et demie la largeur de la
tête, formées d’articles irréguliers au nombre de 25 en moyenne
(incidemment 24-29); le dernier article est d’un quart plus long
que le précédent. Zone 'prélabiale circonscrite par des fissures,
à pilosité rare; quatre soies en quinconce à la·pointe de la région ·
saîllante et quatresoies en une rangée prélabiale (fig. 459). Lar-
geur des pièces latérales du labre une fois et trois quarts leur '
longueur,_portant une paire d’épines, comme Lifhobiusz leur
face dorsale est peu prolongée. Angle dorsal de 1’arête de la _
mandibule étiré en dent aiguë (fig. 460). Bord rostral du coxo-
sternum forcipulaire proéminent, portant 3 + 3 dents, dont les
externes, rudimentaires, paraissent remplacer les épines qui font
défaut (fig. 461). ·
Les angles de tous les tergites sont arrondis. A partir du 8'
segment, le bord caudal est échancré. '
Pattes totalement dépourvues d’épines, mais avec un prolon- °
gement acuminé à Pextrémité du tibia des P. 1 à P. 11, sur la
face antérieure (j, fig. 461-462). Sur les pattes 1 à 12, .le tarse
est.soudé au métatarse (fig. 462); i·l est indépendant sur P. 13 à
P. 15. Télopodites des P. 15 .pas plus longs que les antennes; rap-
ports de longueur des articles chez une femelle de 9 mm.:
fémur >< tête 66,6 %; tibia >< tête 78,8 %; tarse X tête 72,7 %; ·
_ métatarse >< tête 45,5 %; tarse ><' fémur 143,3 %. Griffe apicale
de toutes les pattes, les P. 15 comprises, flanquée de chaque côté .
d’une griffe accessoire plus petite.
Appendices génitaux du mâle de trois articles,.longs et grêles. ,
Chez la femelle, le tergite 15 est réduit à un bandeau court,
atténué dans les côtés. Le tergite 16 (intermédiaire, Ti, fig. 457)
est en ovale tronqué aux extrémités (section de tonneau), assez
bombé, à angles simplement émoussés. Le tergite génital I (TG.!)
est évasé en arrière, à angles arrondis. Le sternite génital I est
fortement échancré en angle rentrant. Appendices génitaux armés
de 2 + 2 éperons robustes et courts. La griffe, nettement délimi- . .

336 Chilopodes
tée à la base, est courte, étroite, très arquée, sans dentelures laté-
rales (fig. 458). I
Pyrénées (au-dessus de l.00·0 m.); Allier. Europe; Afrique; Australie.
Le mâle est inconnu en France, comme d’ailleurs sur le continent
européen. Il a été signalé dans les archipels de l’Atlantique, Canaries
et Açores.
2. 4 Lamyctes cœculus (Bnoramxnw, 1889).
[Fig. 463-465.]
(Lithobius cœculus BROLEMANN, 18‘89. Henicopswœculus SILVESTRI,
— apud Benmasn, 1892. Lamyctes cœculus A·rrEMs, 1908. Lamyctînus
cœculus SILVESTRI, 1909·)
Longueur 3,50 à 5 mm. — Largeur 0,38 à 0,50 mm.
Coloration jaune pâle, avec les extrémités et la base des anten-
nes orangées. Corps à bords parallèles, élancé (fig. 46.3).
Tête atténuée en avant, complètement dépourvue d’ocelles.
Antennes très courtes, atteignant à peine le tiers du corps, for-
mées normalement de 24 articles, dont le dernier égale les deux
_ précédents. Coxosternum forcipulaire très proéminent, étroit,
profondément échancré, armé de 3 + 3 (incidemment 4 + 4)
dents; la paire externe est très petite et écartée des autres
(fig. 464). ·
Angles de tous les tergites droits ou arrondis. `
Pores coxaux ronds, relativement gros, au nombre de 1 à 3 à
chaque hanche (1, 2, 2, 2 — 1, 3, 3, 2 — 2, 3, 2, 2).
` Pas d’épines aux pattes ambulatoires. Un prolongement épi-
neux au tibia des P. 1 à P. 12. M'étatarse soudé au tarse sur P. 1
à P. 12, indépendant sur P. 13 à P. 15 (fig. 465). Griffe apicale
des P. 15 triple. `
· Appendices génitaux de la femelle comme L. fulvicomis.
Espèce exotique (Australie) importée, décrite des serres de Lom-C
bardie et également acclimatée dans·celles du Museum d’Hist0ire
naturelle de Paris.

Lîthobîidae 337
R emarqu e . — SILVESTRX, 1909, a cru devoir créer pour
cette espèce un genre Lamyclinus, caractérisé uniquement par
l’absence d’0celles. La validité de cette coupe est encore à démon-
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` Lamyctes cœculus, type de Lombardie.
Fm. 463. — Aspect général ·de Panimal, face dorsale.
Fm. 464-. —— Coxosternum forcipulaire.
Fm. 465. — Profil interne (postérieur) d’une patte de la 1‘5* paire.
trer, ce caractère se présentant comme variable dans d’aut1·es
genres. D’après le même auteur, il n’existerait pas de pores
coxaux aux P. 12, ce qui n’est pas le cas chez les individus de
Lombardie.
23

I
4f ordre. SCUTIGEROMORPHA Pocoox, 1895.
Corps fusiforme, plus atténué en avant qu’en arrière, épais.
(fig. 4). ·
1뤷·· La tête, qui était aplatie dans les groupes précédents, se rap-
proche-de la forme hémisphérique; elle est volumineuse, épaisse;
vue par La face dorsale, elle est carrée en arrière, arrondie en
' .avant; son rebord postérieur est redressé en arête très ~1ine qui
remonte latéralement jusqu’aux yeux; dans la moitié postérieure
elle présente-une dépression large et vague, qui est bifurquée en
avant et communique avec des fosses antennaires creusées dans
les angles antérieurs tronqués de la tête. De l’angle interne des
yeux partent deu-x fins sillons fortement convergents, qui s’in-
îléchissent et deviennent parallèles, atteignant au niveau de la
base des antennes; ils sont reliés entre eux par un troisième
sillon arqué, à concavité postérieure (sillon frontal). En avant
des antennes, la zone prélabiale, ou clypeus, tombe perpendicu-
lairement au lieu d’être repliée sous la tête, comme dans les
groupes précédents; elle est bombée, sans région soulevée spé-
ciale. A moitié environ de la longueur de la capsule céphali-
que et`s1ir les côtés, sont les yeux, grosse masse subtriangu-
laire, noire, bombée, formée de très nombreux ocelles accolés.
Les antennes, très écartées l’une·de l’autre, sont refoulées dans
les angles antérieurs de la tête; elles sont fillformes et extrême-
ment longues. Les deux articles de la base, tout en étant essen-
tiellement cylindriques, sont déforinés par des échancrures indis-
pensables à la mobilité de l’organe et portent l’orifice d’un organe
sensoriel §z·, fig. 47.3); au delà, elles sont constituées·par une
successiori d’innombrables petits anneaux, dans lesquels s’inter-
calent des articles plus forts (nodus), constituant une articulation
qui partage l’antenne en deux ou trois régions; le nombre d’an-
meaux de la région proximale est d’environ 74-75, mais il est
extrêmement variable, même sur les deux antennes d’un indi-

Scutigcromorpha 339
vidu (59); quant _aux régions distales, elles comportent ensemble
quelques centaines d’anneaux, L’organe de Tômôsvâry est à peine
perceptible entre les yeux et la base des antennes.
En raison de la conformation de la capsule céphalique, la face vim.
ventrale de la tête est beaucoup plus longuement excavée que hum"'
dans les autresgroupes. Le labre fait suite à la région prélabiale, '
de laquelle il est séparé par une fissure, vague au centre, nette
et linéaire dans les côtés. Les trois pièces qui le con1posent étant
soudées, il se présente comme une lame transversale, à bord
libre largement lobé de chaque côté du milieu, l’échancrure entre
les lobes étant interrompue par une dent médiane (L, fig. 474).
Pas d’échancrure ni'd’épines aux lobes latéraux. Par contre on
_ observe une rangée de 4 + 4 longues soies à son bord·rostral. .
En arrière du labre sont deux replis épipharyngiens symétri-
ques, en éventails affrontés, frangés de papilles (0), et une série
de ditférenciations du vestibule œsophagien, consistant en plages .
sclérifiées et en apodèmes fortement chitinisés (y, y) de formes
diverses et de dispositions compliquées (fig. 474).
La mandibule, qui rappelle celle de Lithobius (fig. 472),.a un
tronc moins robuste, n1ais un prolo11gement basal plus long; elle
présente dans sa concavité une rainure membraneuse et, sur son
arête dorsale, un co11dyle robuste mais moins individualisé que ‘
cl1ez les Lithobies. Sur son arête apicale nous retrouvons une
lame dentée de trois fortes dents tricuspides, encadrée par une .
lame ventrale formée de lanières pectînées et par une proémi-
nenee finement ciliée; son arête dorsale est également ciliée.
La pièce basale des premières mâchoires est grande (fig. 466-
467); elle est divisée par un sillon longitudinal médian superfi-
ciel. Les prolongements médians, resserrés entre les membres,
sont relativement petits (s), développés perpendiculairement,
' I mais avec une face ventrale étroite et un sommet atténué. Par
contre les membres, de deux articles, sont grands et dépassent
les prolongements médians de la moitié de leur longueur. L’arti-
cle proximal est très long extérieurement, et tronqué·très obli-
quement à l’extrémité. L’article apical est un cylindre chitineux
incomplet très court, dans lequel est emboité un coussinet par-
659) C1-xAMnr·:m.1N, 1920 h, a trouvé de 66 à 1¤07 anneaux chez des individus
des Etats-Unis et des Antilles., et IM·unAL¤w1cu, 1910, 62 à. 88 chez. des indi-
vidus orienrtapx. ` . _

340 Chilopodes
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kâel l ' F`---'f:l_~-`_-'. I-I:
Scutîgcra coleopfrata.
Fxo. 466. - Moitié droite des mâchoires de la première paire, m I, face ven-
trale, d’un mâle de Monaco. q: organe maxillaire; s: prolongements
. coxaux. , ‘
Fxo. 4~87. —-—— Région centranhe, plus grossie, du coxosbernum des premières
mâchoires, m I, face dorsale, montrant l’organe maxillaire, q, et la travée
(sternalefqui le supporte, j, du même mâle.
Fm. 468. ——— Elément isolé de l’organe maxillaire, d’après lI..·x·rzEL.
Fm. 469, —· Syncoxosternum et membre gauche des deuxièmes mâchoires,
face dorsale, montrant les vestiges du sternite, st, du mâle de Monaco.
co: coxîte. .

` Scutigeromorpha 341
tiellement couvert de soies différenciées, courtes et très nom- _
hreuses. Sur la face dorsale du coxosternite (fig. 467), suspendus
de chaque côté de la ligne médiane à unetravée sternale chiti-
neuse (j) barrant la base des prolongements médians, sont des
organes symétriques (q) constitués par de volumineux faisceaux
de trichomes en fuseau, à surface délicatement guillochée
(fig. 468). La fonction de ces organes, qui transparaissent°en
masses sombres sur la fig. 466, n’est pas encore élucidée. `
Les deuxièmes mâchoires sont portées sur un syncoxosternum
très court et très large, profondément échancré en demi-cercle
(fig. 469). Les membres, de quatre articles..sont très écartés l’un `
de l’autre; les articles sont très grêles et très longs et sont abon-
damment semés de crins très courts. En outre, les trois premiers
articles portent de très longues épines apicales, au nombre de 3
(une ventrale et deux dorsales) au premier article, 4 (dorsales)
au second et 2 (dorsales) au troisième; le dernier article est
dépourvu de griffe terminale. . _
I Le tergite forcipulaire est une pièce très large, comprimée en Fmip_,h_
crête transversale plantée d’une rangée de petits crins; il peut
être dissimulé sous le bord postérieur de la tête, lorsque l’animal
est contracté. Les pleures sont membraneux: Les forcipules sont
différentes de ce que nous les avons vues dans les autres groupes
(fig. 470-471). Les coxites sont dissociés, mais accolés sur la ligne
_ médiane; ils ont une silhouette rectangulaire; leur bord rostral.
un peu saillant, porte de trois à quatre longues épines en une
rangée marginale. Les coxites~spnt reliés entre eux par un rudi-
ment de sternite, qui n’est bien évident que sur la face dorsale
du. ooxosternum (st, fig. 471). Le télopodite est accolé latérale-
_ ment au coxite et le condyle articulaire coxo-fémoral (z, fig. 470)
est situé dans·l’angle proximal externe du coxite. _
Le télopodite est de quatre articles, dont le dernier est sur-
monté d’une griffe. L’artiole basal (60), qui est le plus long, est
` 660) Cet article est un pnêfémur, d'a·près Vznnœrr.
Fm. 47*05- Coxosternum forcipulaîre et forcipule gauche du même individu,
face ventrale. z: condyle articulaire coxofémoral.?
Fm. 471. — Coxite forcipulaire gauche, co, avec les vestiges du sternite, cl,
fac: dorsale, du même individu.
F10. 4¢7\2. — Mandibule, d’après A·r·naMs. ·
Fm. 473. — Base de l’antenne gauche, face dorsale. d’une femelile des Basses-
Pyrénées (Pau). r: organe sensoriel de l’article proximal de Pantenne.

342 Chilopodes
un peu évasé à l’extrémité; il présente une longue épine à moitié
° environ de son rebord interne. Le second article estcylindrique,
un peu plus court en dedans qu’en dehors. Le troisième est un
peu plus long que le second. Le quatrième est aussi long que le
troisième, il est atténué graduellement et continué par une griffe
presque droite, acuminée, peu nettement séparée de l’article.
mme. Le tronc est constitué par 15 segments pédifères, dotés chacun
d’un sternite. Mais, contrairement à ce qui existe ailleurs, on ne
voit que 7 tergites entre le tergite forcipulaire et les deux tergites
V ' postérieurs (intermédiaire et anal); toutefois, en avant de ces ter-
gites (le premier excepté) se trouvent des assises faiblement
sclérifiées, à contours vagues, en étroites bandes transverses.
Ainsi les 7 grandstergites de Scutigem peuvent être homologués
aux 8 grands tergites de Lühobîus, en admettant que le 4** tergite
de Scutigera est l’équivalent des tergites 7° et 8° de Liihobius, les
petits tergites de ce dernier étant rep1·ésentés par les assises
intertergitales de Scutigem. La taille des 7 grands tergites va en
augmentant jusqu’au 4°, qui est le plus grand, puis elle diminue
· I ` ` vers l’arrière (fig. 475). Leur surface est parsemée de crins; elle
présente en outre des aiguillons jumelés, qui résultent d’un déve-
loppement particulier, dentiforme, du péritrème de la fossette
d’insertion de l’aiguillon (fig. 479). Au bord antérieur des tergites
existe, comme chez Lithobius, une arête, qui s’infléchit à ses
extrémités, accompagnant les bords latéraux et limitant des zones ,
antérieure et latérales étroites. Les bords latéraux et postérieur
sont dentés en scie, à dents espacées. Le bord postérieur est
arrondi' dans les—angles et échancré au milieu; à l’échancrure
correspond une fente longitudinale courte, finement marginée,
encadrée de boursouflements symétriques de la surface du tergite
(st, fig. 475). Cette fente est un stigmate devenu impair et dorso-
médian ·par la migration vers le sommet du dos et la fusion des.
stigmates,pairs et latéraux des autres ·Chilopodes. Il y a par
conséquent 7 stigmates. Des trachées en faisceaux épais se déta-
chent de ce point; c’est leur présence qui donne l’aspect translu-
_ cide aux boursouflements voisins. ,
Les sternites sont des sclérites trapézoïdaux, plus étroits en
arrière qu’en avant. Tous les angles sont arrondis, tous les bords
sont émarginés; leur surface est sillonnée et plantée de soies
courtes. L’eup1eurium est très réduit et pas franchement sclérifié.

Scutîgeromorpha 343
Nous retrouvons le catopleure sous forme d’un repli coriace plus
ou moins arqué en croissant. De même la procoxa, c’est—à—di1·e '
le pleuritc 2W, n’est pas chitinisée; aussi est-elle peu apparente.
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    y ·· ~ ··   i   ‘ ·;’*i~Ã;·  
` , i " ·-..‘.·?î?9'."'
Scutîgera coleopirala, mâle de la Principauté de Monaco.
Fm. 474. ·— Diffêrcnciatîons de l’ori·flce huccal et du vestibule œsophngien.
L: labre; e: replis épipharyngiens; y, y: plages sclérifiées et apodèmes à
chitinisution massive du vestibule. ` ’ ·
Fm. 475. —- Tergîtes 1, 4 et 7. st: stigmates dorsaux. .

344 Chilopodes
Tous les autres pleurites manquent, y compris le pleurite stig-
matifère. · _)
Pau". Les membres prennent ici un développement très particulier
(fig. 476). De longueurs peu différentes jusqu’à la 7° paire, les
pattes deviennent de plus en plus longues en arrière. Sur les
pattes 1 à 14, la hanche, comprimée d’avant en arrière, est placée
obliquement, mais elle n’est pas complètement ouverte antéro-
dorsalement, les angles distaux de la fissure demeurant en con-
tact par l’interméd_iaire du condyle articulaire coxo-trochantérien.
Ici aussi nous avons l’équivalent de l’apodème longitudinal ter-
miné par un condyle apical, auquel correspond un condyle
basal du trochanter. La hanche s’engage ventralement sous le
sternite, sur la duplicature duquel elle prend appui, sans cepen-
dant qu’on y trouve de condyle caractérisé. Par contre, sa face
dorsale est prolongée par une pièce, faiblement sclérifiée, dont le
bord arrondi épouse en partie la concavité du catopleure et qui
fait fonction de condyle dorsal, comme chez Lithobius. Ce pro-
longement est séparé de la hanche par un tin·sillon; de circu-
laire qu’il est sur les premiers segments, il s’allonge verticale-
ment en arrière, où il est parcouru en majeure partie par une
crête (« culter coxalis » de Visnnœrr). La hanche porte une
longue et robuste épine, dentée en'son milieu, sur la face ven-
trale (VmH des Lithobies). Le trochanter est un anneau très
court, complet; il demeure attaché à la hanche lorsque la patte
· se détache, la rupture s’efi`ectuant entre lui et le préfémur.
Les 5 articles suivants vont en s’allongeant dans les trois pre-
mières pattes, puis de nouveau à partir de la 10°. Sur les trois
premiers, préfémurxfémur et tibia, la surface est parcourue par
des arêtes longitudinales, qui sont en nombre variable suivant les
articles et suivant le rang de la patte considérée; ces arêtes por-
tent chacune une série de soies, de dents, ou d’épines simples ou
I jumelées (fig. 479), qui persistent, au moins à l’état de vestiges,
même lorsque l’arête est aplanie. Ces mêmes articles portent des
épines apicales très longues, savoir : une vent1·ale et deux dor-
sales au préfémur, une dorsale et deux dorso-latérales (une de
chaque côté) au fémur, une dorsale et deux ventrales au tibia; _
en outre on peut trouver, sur le pourtour de Pextrémité distale
_ dés articles, des aiguillons plus ou moins nombreux qui, sur le
tibia de certaines pattes (la 13° notamment), ont' la disposition,

Scutîgeromorpha 345
d’un peigne (n, fig. 478). Les deux derniers articles sont différents _
des _autres en ce qu’ils sont fractionnés en petits anneaux ariti- .
culés en nombre variable et toujours élevé pour le métatarse.
On ne voit pas d’arêtes longitudinales sur ces anneaux, bien que
le premier tarse puisse en porter des amorces sous forme de
rangées plus ou moins développées de petites épines noires. La
division proximale du tarse (« tarsobasale I » de Venuœw), qui _
égale en longueur les 4-6 divisions suivantes, est toujours rela-
tivement longue; les autres, beaucoup plus courtes, vont en
diminuant. Le métatarse est grêle et très allongé; il est terminé
par une griffe courte et robuste; la face ventrale des anneaux
(fig. 477) est tlanquéehde bouquets de soies entre lesquelles on
distingue des soies élastiques (j) et des petites chevilles (« comula
tarsalia », lc), qui n’existent cependant que sur certaines pat-
tes (61) et dans un ordre déterminé.
Les pattes terminales sont plus grêles et beaucoup pl_us longues
que les précédentes. Les hanches sont disposées parallèlement à
l’axe du corps et leur` forme est modifiée en raison des fonctions
de ces appendices. Nous y retrouvons néanmoins les parties
essentielles de Ia hanche, bien que le prolongement dorsal ait '
perdu sa consistence avec sa fonction. Le préfémur, le fémur et
le tibia ont aussi des arêtes longitudinales, mais celles-ci sont
plus faibles, bien qu’au moins aussi épineuses; en outre les
grandes épines sont en nombre différent : une dorsale au préfé-
mur (pas de ventrale), trois dorsales au fémur (comme sur les
autres pattes), une dorso~postérieure et une ventrale au tibia. Les
deux derniers articles ne sont pas distincts l’un de l’autre, ou
bien leur limite est vague, et le nombre des anneaux qui les
composent est énorme — jusqu’à plus de 500 d’après LATZEL; '
ces anneaux ne présentent ni articulations, ni soies élastiques,
ni chevilles; leur extrémité, tout à fait filiforme, est dépourvue
de griffe apicale. Elles ne servent pas à la translation, mais bien
à la capture des proies, ou bien elles font fonction d' « antennes
pOSiéI'lEl.lI`8S »·
Les deux derniers tergites apparents, 8° et 9*, recouvrent dor-  
salement les quatre segments terminaux. Le segment intermé- _ '
diaire n’est représenté que par le 8° tergite; son stern·ite fait
661.) Chez certaines formes exotiques, ces chevilles peuvent se trouver à
toutes les pattes de 1* à I¤4. _

346 Chilopodes, .
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\ J 480 <>' _, ~·'\—   48I `
ç / ; ' ' 27.]] É"}
\J / I`
Scutîgem coleoptrata.
Fm. 4~7*6. ——- Une patte, d’ap.rès A·1·1‘EMs.
Fm. 477. — Cinq anneaux du métatarsc d’une patte, avec leurs chevilles, lc,
et les soies élastiques de la face ventrale, j, d’après ATTEMS.
Fm. 478. — Face antérieure de l’articulation tibio-tansale, ti-ta, de la patte
gauche de la L3? paire, montrant le peigne apical du tibia, n; mâle de
« Monaco.
Fm. 479. ——— Epines jumelées ou avec talons des rangées antérieure et
antéro·ventrale du .p1·éfémur de P. 9; même în·divi·du.
F10. 480. —— Sternite du segment génital I, SG.I, formé du sternite, st,'et
des coxites, co, des appendices génitaux d’une femelle des Basses-Pyrenees
(Pau). xs télopodites des appendices.

Sculigeromorpha 347
défaut. Le tergite du segment génital I est membraneux. Son
sternite est différent suivant le sexe. ·Chez le mâle (SG. I,
fig. 481), le sternite est une pièce· subrectangulaire ou tra-
pézoïdale, pas plus longue que large; au voisinage des angles se
dressent des styles d’un seul article, graduellement atténués.
légèrement arqués et à pointe mousse (:1: I), qui sont les homo-—
logues des membres gonopodiaux de ce segment. Dépassant le
bord caudal du sternite génital I, apparaît le sternite en hourrelet _ .
transverse du segment génital II (SGJI), pourvu, lui aussi, de
styles analogues à ceux du segment précédent (rc II). Entre les
deux segments existe un pénis analogue à celui des Lithobies.
Chez la femelle (fig. 480), les parties ventrales du segment
génital I sont plus développées et recouvrent presque entièrement
les segments suivants (SG.I). La pièce basale est très longue et_
très large; c’est un syncoxosternite divisé superticiellement par
deux sillons parallèles longitudinaux en trois régions; la région
médiane serait l’homol0gue du sternite (st); les régions latéra-
les (co) sont des coxites. A Yextrémité atténuée de ces parties
coxales sont des condyles sur lesquels s’articule le reste des mem-
bres (x). Ceux-ci sont formés de deux articles; les articles proxi-
maux accolés et soudés forment une pièce large, profondément
échancrée à son bord caudal; d’après Vnnnœrr, il faut y voir
deux articles soudés entre eux et avec leurs voisins en un synté-
lopodite. Les angles proéminents de.cette pièce portent chacun
un article distal, rappelant par leur fo1·me les styles du mâle, à
convexités ailrontées, ce qui a fait comparer l’organe à une pince.
Le segment génital II n’est pas représenté ici par des pièces
sclérifiées. Le segment anal, formé d’un tergite (le 9°) et de valves
_ épaisses (v, fig. 48l)·, u’abrite pas de glandes.
Nous ne possédons en France qu’une seulle espèce de Scutigé-
romorphe, Scutigera coleoptmta (L,).
Fm. 48*1. —- Extrémité postérieure du corps, face ventrale, d’un mâle de la
Principauté de Monaco. S 15.· sterniwte du dernier segment péd·it`ère;
P 15: hanche des pattes terminales; SG.]: sternite du segment génital I.
avec ses appendices, .7: I; SGJ]: sternite du segment génital II, avec ses
appendiceâs Er: II; v: valves anales.

348 Chilopodes
Famille: SCUTIGEBIDAE GERVAIS, 1837.
VERHCEFF a divisé cette famille en deux sous-familles : Scuii-
getinae et Thereuoneminae. Le seul représentant du groupe en
France appartient à la première et s’inscrit dans le genre Scu-
iigera.
Genre SCUTIGERA LAMARCK, 1801.
Scutigera. coleoptrata (Lmmà, 1758) (62)-
[Fig. 466-481.]
(Scolopendm colcoptrata LIN., 1758. S. nigricans GEoFFnoY, 1762.
S. lineata Rossrus, 1790. Cermatia livida Lmcn, 1817. Scutigcra
longipes LAMARCK, 1818. Cermatia variegata Rrsso, 1826. Selista
forceps Rafflnesque, 1820 (sec. CHAMBERLIN). Etc...)
Longueur jusqu’à 26 mm. — Largeur environ 3,50 mm.
Coloration jaunatre, avec trois bandes longitudinales violacées
plus ou moins nettes, dont une dorso-médiane et les autres laté-
rales. Pièces buccales tirant sur le fauvel Pattes plus ou moi11s
annelées de violet. ·
Antennes extrêmement longues et fines, formées d’anneaux
minuscules pouvant atteindre le nombre de 250 à 3001 (même 400,
d’après FABRE); elles sont diviséeas en deux (plus rarement en
trois) régions par des articulations constituées par deux anneaux
consécutifs plus différenciés (« nodus »).
Métatarse des P. 1 à P. 9 avec des chevilles ventrales, de plus
en plus rares sur les trois dernières paires; les chevilles sont_
généralement disposées de deux en deux anneaux, à partir de
l’anneau 9° ou 10° (fig. 477); mais très nombreuses sont les dis-
positions irrégulières (chevilles sur deux ou trois anneaux suc-
cessifs; lacunes dans la série; etc). Des petites épines noires à
Panneau proximal du tarse à partir de la 5** paire de pattes; leur
nombre va en augmentant jusqu’à la 14** paire. Aux anneaux du
` tarse suivants, les épines ne débutent guère avant la 8** paire de
pattes; elles sont moins nombreuses et plus irrégulières. Le nom-
(62) Les caractères de Foudre ayant été empruntés à cette espèce, nous Ile
donnons ici que quelques indications complémentaires.

Scutigeridac 349
I
bre des articles des tarses et'des métatarses va en diminuant de
la 1'° paire de pattes à_ la 5' environ, il demeure à peu près sta-
tionnaire jusqu’à la 12', puis il augmente de nouveau sur les trois
dernières. Les ehitfres·du tableau suivant sont approximative-
ment ceux observés le plus fréquemment.
Articles du Epines du l' ann. Chevilles du ~
Pattes tarse métatarse du tarse métatarse
1 13-16 33-36 0 8à10
· 2 11-13 33-34 0 9-10
3 1·0-13 30-33 0 7-10
4 8 - 12 2*8 - 32 0 5 - 9
5 8 · 10 26 - 30 2 5 - 7
6 8 - 9 27 - 29 2 4 · 6 .
7 7 - 9 26 - 30 3 31 - 4
- 8 7 - 9 27 - 29 7 2 - 4
9 7 - 9 26 - 30 9 0 - 2
10 7 - 9 26 - 31 18 0
11 7 - 10 27 - 31 15 0
12 7 - 10 26 - 31 18 · 0
13 7 - 10 32 - 35 ` 23 0
14 8 - 13 32 - 40 25 0
15 500 - 600 10 0
Mâle : sternite génital I subrectangulaire, plus large que long
(rapport 2/1- environ), à bord postérieur rectiligne, à angles
tronqués (fig. 4-81); styles pas plus longs que le sternite; styles
du segment génital II (:1: ll) seulement un peu plus courts.
Femelle: plage sternale (SG.], fig. 480) beaucoup plus longue
que large (rapport 16/7 environ); pièce basale des télopodites
subrectangulaire, un peu plus large que longue, échancrée en
demi-cercle presque jusqu’à moitié de sa longueur; article distal
égal environ aux deux tiers de la pièce proximale.
· Forme commune dans le midi de la France, remontant en se raré-
fiant jusque d·ans le Nord. Circummediterranéenne, atteignant la
Russie. D’après R. V. CuAMm;m.xx, la Selista forceps (RAF.) des Etats-
Unis et des Antilles ne diffère pas de la Scutîgera européenne.
\

  '
ESQUISSE PHYLOGÉNIQUE.
Au cours de nos publications (63), nous avons eu l’occasion
d’exposer les idées auxquelles nous ont amené l’étude des Myria-
podes. Mais c’est presque exclusivement aux Diplopodes que nous
avons emprunté les exemples apportés a 1’appui de notre opinion.
Les Chilopodes ne sont cependant pas différents des Diplopodes
_ sous le rapport de l’évolution et ce qui s’applique aux seconds
est également vrai pour les premiers. Nous nous proposons par
‘ conséquent d’appliquer ici les mêmes principes, qui peuvent se
condenser comme suit.
L’évolution des Myriapodes est dominée essentiellement par la
Tachygénèse, c’est-à-dire par la tendance à la condensation de
plus en plus accusée du développement. Et par « évolution >>
nous n’entendons pas parler uniquement des variations que
révèle la comparaison d’individus d’un même groupe (congénères)
ou celle de groupes voisins (tribus, familles), mais bien plutôt des
phénomènes qui ont entraîné l’apparition des formes disparates
que nous distribuons dans les divisions supérieures de nos sys-
tèmes (ordres, classes) et dont il importe de retrouver l’enchaî-
nement.
Un corollaire logique, inéluctable, de la tachygénèse est la
maturation de plus en plus précoce des éléments sexuels, matu-
ration qui abrège la durée du développement du soma. Surve-
nant à un moment où l’être n’est pas encore parvenu au stade
ultime de croissance auquel atteignaient jadis ses ancêtres, cette
maturation fixe l’organisme à un état qu’on peut qualifier de
larvaire. L’être nouveau n’a alors ni la taille ni le nombre de
i segments de ses ancêtres et ses organes ne présentent plus la
complication propre à la souche commune. Dans ces conditions,
il présente une conformation d'apparence trompeuse, qui peut le
(*6·3') Notamment en 1‘9l8¤, « Quelques indices d’évoLlution chez les Myria-
podes »; en 1*921, « Principe de contraction contre principe d’élongation »;
en 1923, « Biospeologica. XLVIII, Blaniulidae ».

Esquisse phylogénîque 351
faire.considérer comme une forme archaïque, si l’on ne tient pas
compte des altérations apportées par le processus .tachygénétique.
·Ce processus, que nous désignons par le terme de « Contraction
tachygénétique », se manifeste au cours de crises pathologiques
engendrées par des modifications survenant dans le milieu. Sous
l’effet de ces modifications, l’équilîbre morphologique ancestral
se trouve ébranlé et demeure instable jusqu’au jour où se trouve
réalisé un nouvel équilibre n1oins précaire, plus en harmonie avec
les nouvelles conditions du milieu.
En raison de la simplification de sa conformation, l’être néo-
formé n’est plus astreint à des conditions d’existence aussi stric-
tes. Les organes, moins fixés, peuvent être le siège de variations
plus amples; il y a en quelque sorte rénovation de sa plasticité,
permettant Papparition de structures nouvelles, différen—tes de·· ·_
celles qui caractérisaient les formes ancestrales. Plus sonffréî `
quentes les crises pathologiques et les contractions qu’elles déter-
minent, plus l’être néo—formé s’écarte de la conformation des
générations dont il dérive.
La contraction tachygénétique permet ainsi de concevoir un
enchaînement entre des formes très différentes, issues cependant
d’unc même souche, et la continuité des phénomènes de la vie.
(loncurremment à ce processus de contraction se manifeste
constamment celui, bien connu, d’adaptation, de complication,
qui est considéré comme le mode évolutif par excellence et pour
lequel nous utilisons le terme de « Différenciation ». C’est en
vertu de ce processus qu’a.pparaissent et se développent les varia-
tions progressives que révèle la comparaison de formes appa-
rentées et qui servaient jusqu’ici de criterium pour apprécier le
degré d’évolution des êtres. A l’inverse de la contraction tachy-
génétique, la diff`érenciation n’est pas déclanchée par des crises
pathologiques; au contraire, ses effets ne peuvent se manifester
que lorsqu’un rameau phylétique se perpétue à travers de nom-
breuses générations dans des conditions qui r1’entraînent pas de
graves altérations de l’équilibre morphologique de ses repré-
sentants. · ·
Mais en s’acce11tuant, en adaptant toujours plus étroitement
l’organisme à son milieu, l’organe à sa fonction, la différenciation
en arrive à réduire graduellement la plasticité de l’être. Que des
modifications trop brusques ou trop radicales surviennent dans

352 Cmzopodes
le milieu, et l’être, entravé par un cadre morphologique`trop
rigide, est condamné à disparaître faute de pouvoir réaliser un
nouvel équilibre. _
Il y·a ainsi antagonisme entre les deux processus évolutifs de
contraction et de différenciation, et c’est· dans les résultats de
cet antagonisme que nous pouvons trouver l’origine de ces asso-
ciations,/souvent relevées ·chez nos Arthropodes, de structures
contradictoires, les unes d’apparence archaüque, les autres de
nature spécialisée.
Voyons maintenant, à la lueur de ces données, comment on
peut concevoir les affinités et la phylogénie des diverses formes
de Chilopodes. ·
Nous savons que le criterium d’appréciation le plus important
. est le degré de contraction de la croissance. Malheureusement
nous ne sommes pas à même, faute d’indications complètes, d’éta-
blir un tableau comparatif détaillé de la croissance de ces Arthro-
podes, qui nous dispenserait de toute argumentation. Les seuls
points de repère dont nous disposons nous sont fournis par les
différences mentionnées du mode de développement épimorphe
` et du mode anamorphe.
Dès 1880, ces modes apparaissent tellement caractérisés, que
les divers auteurs n’hésitent pas à voir, dans les Chilopodes où
on les observe, des groupements à affinités étroites, et à classer
dans l’un les Géophiliens et les Scolopendrides, l’opposant à un
second groupement constitué par les Lithobies et les Scutigères.
Il nous est apparu depuis lors que ces modes de développement
ne sont pas aussi tranchés qu’on le supposait et qu’ils ne sont
que l’expression, à différents degrés, de la contraction tachygé-
`nétique, qui domine l’évolution de ces êtres.
Evidemment si le développement embryonnaire des uns et des
autres était strictement semblable, la théorie de 1880 gagnerait
en force. Mais il ne faut pas perdre de vue que le point de
comparaison adopté, 1’éc1osion, n’a rien de fixe ni, par consé-
quent, de comparable. Il nous frappe parce qu’il marque le pas-
sage du développement embryonnaire, dissimulé au regard, au
développement postembryonnaire, apparent à l’œil nu, et parce
qu’il sert généralement de point de départ aux études de morpho-
logie. Mais le second n’est que la suite du premier et c’est tout à
fait arbitrairement que nous séparons l’un de 1’autre et que

Esquisse phylogéniquè 353
nous prenons prétexte de l’éclosion pour ouvrir un nouveau
paragraphe. En réalité l’éclosion n’est qu’un accident dans le
développement général de l’être et ne renferme qu’un renseigne?
ment dont il est indispensable d’apprécier la valeur, sans la sur-
estime`r. Très importante à ce point de vue est la constatation de
ZoGRAFF que la formation complète du corps d’un Géophilien
dans l’œuf précède celle de la Scolopendre par rapport à
l’heure de l’éclosion, et, à plus forte raison, celle des anamorphes,
dont la formation du corps n’est terminée que longtemps après
l’éclosion.
Essayons d’un schéma. Traçons trois lignes parallèles qui
seront supposées représenter la croissance de chacun des groupes
des Géophilomorphes (¤-w), des Scolopendromorphes (¤'-w') et
des Lithobiomorphes (¤"-w") (6*). Marquons d’une croix, ><, le
moment (F, F', F") où s’achèwe la formation du corps et par un
trait, I, celui de l’éclosion (G, S, L). La partie comprise entre
la croix et l’extrémité w de la ligne représentera la période épi-
morphe; celle à gauche de la croix, la période anamorphe.
a   tu (Géoph.).
P s
a`  —---—-î•·-X—I  w, (Sco|op.).
g;" |-·-·--·-•-   rn" 4Lith0b.l,
On s’expliquera ainsi aisément que l’apparition du mode ana-
morphe dépend uniquement de la contraction du développement,
entraînant une `éclosion·de plus en plus précoce.
Ce schéma, empressons-nous de· le dire, est certainement
incomplet en_ce qu’il suppose que, dans les trois cas, la forma-
tion du corps requiert un laps de temps égal. Or rien n’est moins ,
certain. La tachygénèse faisant incontestablement sentir ses effets
dès le début de.la segmentationde l’ovule fécondé, il est infini-
ment probable que, si l’on pouvait mesurer les trois lignes ¤-«F,
¤'-F', ¤·”-F",.,on les trouverait graduellement plus courtes. ‘Les
écarts entre les époques-d’éclosion G, S et L s’en trouveraient
par cela même augmentés; '
(*64) Iilous supposerons les Scutigères semblables aux Lîtlhobîes au point de
vue de la contraction de tl•a~croissance, pui·squ'elles ont l·e même nombre de
segments; mais il est évident que cette mssimidation n’est pas absolue.
24

354 Éhilopodes `
‘ Si l’on ne peut arriver par ce schéma a un résultat pratique,
on peut néanmoins se rendre compte qu’il n’y a aucune raison
· pour· donner à la position de L une valeur différente de celle de S
ou de G. Ces deux dernières n’ont pas plus d’atïinités entre elles
` qu’elles n’ont de différences avec L et il n’y a pas lieu d’exagérer
lasignification des modes épimorphes et anamoinphes. Nous ne
conservons donc les termes que pour la commodité du langage,
sans leur laisser la valeur de divisions (sous-classes) des Chi-
lopodes.
Par contre ce schéma indique comment nous avons à·envisager
les rapports des cinq groupes des Chilopodes : Géophilomorphes,
Scolopendromorphes, Cratérostigmomorphes, Lithobiomorphes
et Scutigéromorphes, que nous tenons pour des ordres séparés.
· Les Géophilomorphes sont les plus voisins de la souche primi-
tive,` comme l’indiquent les nombreux caractères archaïques
qu’on leur reconnaît. Leur éclosion est tardive et le corps a déjà
sa segmentation complète bien avant la sortie de l’œuf. Le corps
CSt'tI'èS allongé et il est formé d’un nombre élevé de segments
t (de 30 à 173); ce nombreen’est pas fixe chez l’espèce. La tête est
proportionnellement très petite. Les segments du tronc sont
homonomes; tergites et sternites sont précédés de sclérites inter-
I 'calaires, les prélergites notamment égalant presque le tiers du
tergite correspon·dant_.©n trouve fréquemment, entre le tergite·
forcipulaire et la tête, des restes d’un sclérite tergal (maxillaîre).
Il existe encore des organes segmentaires (stigmates, glandes) en
série ininterrompue d’un bout à l’autre du corps. Les pattes_ de
la dernièrepaire sont séparées par les segments terminaux. Et
parmi les organes : le nombre des articles des antennes est peu
élevé (14). Le tronc des mandiliules est homogène, sans fissures;
le condyle dor·sa1 est médiocre. Les selérites des segments termi-
naux sont nombreux et les appendices génitaux sont simples dans
les ·deux sexes. Les organes des sens sont peu développés,
Par contre nous observons quelques structures qui portent
l’em·p1·_einte de la différenciation. Téguments épais chez lesrplus
grosses formes; mâchoires et forcipules soudées deux à deux par
la base; tîémur et tibia des forcipules à rebord externe atrophié;
paratergites et pleurites nombreux; système trachéen complexe.
Passant aux Scolopendromorphes, nous~voyons que les carac-
tèresarchaiques diminuent. Si l’animal sort de l’œuf entière-

Esquisse phylogénique 355
ment conformé, cette formation n’a pasprécédé de beaucoup
l’éclosion. La taille de l’animal est déjà beaucoup plus condensée,
le nombre des segments pédifères est ramené à 21-23 et il est
devenu fixe. La tête est déjà grande, environ 6 à 7 % de la lon-
gueur de l’animal.. Les segments sont encore homonomes, bien ·
que certains d’entre eux aient·une tendance à diminuer; les pré-
tergites et les présternites disparaissent; dn peut néanmoins
retrouver la trace du sclérite postcéphalique. Le nombre des
organes segmentaires diminue (9-10 stigmates, pleurites réduits)
quand ils ne disparaissent pas totalement (glandes ventrales).
Bien peu nombreuses sont, en définitive, les structures primitives
que la contraction tachygénétique a respectées, alors que la diffé-
renciation en a développé d’autres: antennes à articles plus
nombreux (15 à 23); mandibules ,à fissures compliquées et à
grand condyle; forcipules à lames dentées marginales; pattes de
la dernière paire rapprochées dans l’axe du corps et en contact;
élimination de la plupart des sclérites terminaux; etc.
Le même phénomène est encore plus évident chez les Lithobio-
1norphes, où l’on chercherait vainement les structures archaïques
signalées chez les Géophiliens. L’éclosion précède de beaucoup
la fin de la formation du corps, réduisant la taille et le nombre
des segments pédifères, qui tombe à 15. La tête représente envi-
ron 9 à 10 % de la longueur du corps. La segmentation dorsale
n'est plus homonome. Le nombre des stigniates est ramené à
6 ou 7. Les pattes terminales qui s’étaient rapp_rochées revien-
nent de nouveau à la position écartée du fait d’une résurgence
de la disposition primitive, résurgence due à la contraction. Des
résurgences analogues s’observent aux articles des forcipules
(fémur et tibia) qui, ici, sont cylindriques avec un rebord externe
non aztrophlé; aux mandibules, dont les fissures sont incom-
plètes; au système trachéen, plus simple même que chez les
Géophiliens. -— Pa1· contre certaines différenciations sont en pro-
grès; les articles des antennes et les ocelles sont plus nombreux;
le labre porte des tigelles non encore observées; les appendices
génitaux se compliquent, au moins chez la femelle.
' Chez les Scutigéromorphes, ce sont les différenciations qui
dominent et qui sont plus accusées qu’ailleurs. Migration des
stigmates qui deviennent pairs et dorsaux, avec un système tra- _
chéen compliqué. Développement de la tête et complication des

356 Chîlopodes
structures pharyngiennes. Segmentation indéfinie des antennes
et des tarses, pour ne parler que des plus saillantes. Mais ces
différenciations n’excluent pas les résurgences, telles que la dis-
sociation des membres des mâchoires et des forcipules, inconnue
dans les autres ordres et qui constituent, à n’en pas douter, la
» réapparition dé structures larvaires.
En résumé, si nous passons d’un groupe à l’autre dans l’ordre
où nous les avons énumérés, nous voyons les structures simples,
primitives, du premier disparaître progressivement pour faire ·
place à des associations de caractères qu’on pourrait supposer
contradictoires. Contradictoires ils ne le sont cependant qu’en
apparence, et leur association s’explique par les effets combinés
de la contraction tachygénétique et de la différenciation. Nous
avons donc à envisager une souche d’afîinités géophîliennes, de
laquelle s’est détaché un·tronc secondaire; celui-ci, à son tour,
a fourni les rameaux des ·Scolopendres,' des Cratérostigmes, des
Lithobies`et des Scutigères. Le rameau des Scutigères paraît
s’être séparé de bonne heure du tronc commun, si nous en
jugeons par les différenciations accusées qu’il présente. Les
Lithobies se sont émancipées plusktardivement et n’ont pas eu le
temps de se spécialiser autant que les Scutigèlres.
Les mêmes principes vont nous guider dans l’a11alyse des
divers ordres:
_ G é 0 p hi l o m o r p h e s . — L’0rdre des Géophilomorphes s’est
partagé de bonne heure en plusieurs branches, dont les mieux
connues sont les Oryides, les Himantariides (65), les Mécistocé-
phalides, les Schendylides et les Géophilides.
Les plus grands Géophiliens appartiennent aux Oryides, que
nous devons considérer comme des formes primitives à plus d’un
titre. D’une part le nombre de leurs segments est élevé et leurs
organes segmentaires sont répartis sur tous les segments, et
d’autre part les rangs clairsemés de leurs représentants et leur
répartition géographique disséminée nous enseignent que nous
avons à faire à un groupe ancien. Ils ne sont pas de notre faune,
mais le type du groupe, Orga barbarica, est commun en Algérie.
(*65) Vnmiœirr a réuni dans la même coupe les Oryides et les Himantariides
et nous l’avons suivi jusqu’ici. ·Cepen·dsant A·i·rEMs a ·peut—être raison d’en
· faire des groupes disti·nchs· et de même valeur en raison des structures diifé-
rentes de la mandyibule. _} A · · _

' Esquisse phylogénîque 357
La famille des Himantariides n’est probablement qu’une de leurs
· colonies qui s’est perpétuée aux abords de la Méditerranée, mais
seulement au prix de modifications sensibles; Les grandes for-
mes, Himantarîum, Pseudohimanfarium, sont les plus anciennes
et ce n’est qu’ultérieurement que sont apparus par contraction
les Haplophiliens, de taille plus réduite, à téguments moins coria-
ces, à pleurites de moins en moins nombreux, à série de glandes
ventrales de plus en plus écourtée. Dans ce dernier groupe la
différenciation a fait-apparaître les fossettes sternales si curieuses,
Les Mécistocéphalides ne sont pas de nos climats. Ils forment
un groupe que la contraction a ramené à des proportions plus
modestes, fixant même le nombre de leurs segments. Par contre
nous y trouvonsdes structures très spéciales, telles que celles
des pièces buccales, des sternites; mais ils ont été.trop peu étu-
diés pour qu’on en puisse tirer des conclusions. Ils sont d’ail-
leurs d'organisation assez homogène pour s’opposer à un frac-
tionnement intensif en genres. _
Dans un autre groupe, celui des Schendylides, les étapes de ·
l’évolution sont plus faciles à saisir. Ils sont probablement origi-
naires de l’Amérique, où nous rencontrons leurs plus beaux
représentants. Quelques-uns (Pcctîniunguis) ont même conservé
des dispositions anciennes, déjà amendées.chez les espèces du
continent néotropical en ce qui concerne la taille, les glandes
coxales (homogènes) et la série des champs poreux ventraux
(Schendylurus), et plus amendées encore chez les espèces de
notre continent. Nous ne possédons en •France que de très petites
formes, chez lesquelles la tachygénèse a occasionné un dépérisse-
ment manifeste; les pièces du labre sont peu empâtées et mal
délimitées; la frange de l’ongle des deuxièmes mâchoires est`
réduite à quelques épines ou a disparu; la série des pores ven- ‘
traux est de plus en plus écourtée (Schendyla) ou disparait chez
certaines espèces (Brachyschendyla). Rares sont ici les structures
relevant de la différenciation. Il semblerait plutôt que ce groupe
soit en cours de disparition sur notre continent; en tout cas il`
est, en Europe, sur les limites de son domaine d’élection, ce qui
justifie déjà son amoindrissement. f
Le dernier groupe de nos Géophilomorphes est celui des Géo-
philides proprement dits. Bien qu’il constitue le lot le plus impor-‘
tant de nos Géophilomorphes paléarctiques, il a des i·eprésentants`

358 Chilopodes
dans toutes les parties du globe et sa patrie d’origine est difficile
à préciser. Le caractère de la mandibule à une seule lame pec- _
tinée, qu’il a en commun avec les Heniines, nous a amené à con-
sidérer les uns et les autres comme issus d’une même souche et
` c’est pourquoi nous les réunissons dans la même famille. Or les
Heniines sont des formes anciennes. Leurs espèces sont peu nom-
breuses, bien que plus prospères aux Etats-Unis, et nous n’e»n
cataloguons ici quelquelques formes disparates, puisque nous
comptons presque autant de genres que d’espéces. Elles sont géné-
ralement dotées d’un nombre élevé de segments. Leurs struc-
tures se ressentent d’une différenciation accusée. Elles ont des
téguments relativement épais, des pores ventraux condensés sur
un point déterminé et bien circonscrit des sternites. Elles présen-
tent aussi des structures compliquées; dimensions de la pièce
médiane. du labre développée au détriment des pièces latérales;
fusion des éléments des mâchoires; apparition d’épines ou de
dents à la griffe des forcipules de certaines espèces, etc...
Les Géophiliens proprement dits, au contraire, ont évolué dans
un sens un peu différent et surtout ils ont dû, au cours de leur
évolution, traverser des périodes de crise, car nombreux sont
ceux qui portent des traces de contraction. Plusieurs genres sont
réduits à une ou deux espèces et ce sont les plus grandes. Mais
dans le nombre, le genre Geophilus s’est sans doute mieux adapté
à 11os climats et c’est lui qui, avec ses formes nombreuses et
souvent très voisines les unes des autres, peut-être pris comme
le type européen continental. Presque tous ses représentants ont
été plus ou moins fortement contractés, puisqu’à côté du carpo-
phagus, type à 57-59 paires de pattes (en moyenne), ext de l’elec-
tricus (69-71 paires), s’en rencontrent d’autres à 37 paires, comme
le pusillus ou les Brachygeophilus. Ces derniers, les plus petits
de nos Géophiliens (31-41 paires de pattes), n’ont même plus de
pores ventraux, constituant un excellent parallèle aux Bmchy-
schendyla (de la famille des Schendylîdes) qui sont dans le
même cas.
_Le'Gnath0merium et le Pachymerium ·—- qui appartiennent à
` des groupes exotiques —— ainsi que les Eurygeophiliens se sont
séparés de nos Géophiliens dans des sens divers d’autant plus
divergents que leur domaine est plus éloigné de notre continent.
Chez Gnatlwmerîum (et les Ribâutiines, auxquels il appartient),

Esquissephylogénîquc _ 359
la différenciation a modifié le coxosternum des deuxièmes mâ-
choires et Vimportance de cette modification est telle qu’on a dû
les isoler dans une coupe spéciale. Ils s’accommodent de préfé-
rence des conditions de l’hémisphè»re sud et des régions arctiques.
Pachymerium; également caractérisé par ses deuxièmes mâ-
I choires, est cependant beaucoup trop rapproché de nos Géophi-
liens pounmériter d’être séparé d’eux au.même titre que les
Ribautîines. ‘
Quant aux Eurygcophilînî, dont on ne connaît encore que deux
représentants dans la faune atlantique, c’est leur segment forci-
pulaire qui a été le siège des différenciations (tergite large, coxo-
sternum condensé, griffe en lame de sabre).qui nous obligent à
les séparer des Geophilînî.
Sur les Scolopendromorphes, dont nous n’avons que
le type Scolopendre et le type Cryptops, nous n’avons pas à nous
étendre. Nous noterons simplement que le premier, avec sa taille
parfois gigantesque, ses téguments épais, son énorme condyle
mandibulaire, l’armement de ses forcipules, toutes particularités
nées de la différenciation, se présente comme beaucoup plus
ancien que le second. '
L’ordre des L i t h 0 bio m 0 r p h e s est composé de façon très
homogène, à telle enseigne que les genres, qu’on a cherché à y
distinguer, sont fondés, à de rares exceptions près (Bothropolys,
Pseudolithobîus), sur des caractères peu précis. Le genre Pseudo-
lithobius, créé pour une espèce américaine ayant des pores aux ·
cinq dernières paires de hanches, doit être moins contracté que
les autres genres qui ont une paire de hanches poreuses de
moins. Parmi ces derniers, les Bolhropolys, dont les pores coxaux
sont nombreux et non sériés, sont à tenir pour plus anciens, ce
que confirme en outre leur taille généralement grande. Mais dans
la masse des espèces du genre Lithobîus, qui s’élève à plus de
250 espèces, il est difficile de s’orienter actuellement, en dépit des
tentatives qui ont été faites pour la fractionner. Les premiers
essais de divisions ont été basés sur la présence et sur le nombre
des prolongements des sclérites tergaux (66). Il est incontestable
que les formes à prolongements nombreux (aux tergites 6, 7, 9.
11 et 13, comme Eulithobius, par exemple) sont plus anciennes
(66) Voir p. 240les divisions créées par Swoxnuno (1875).

360 Chilopodes
que les Lithobius s. s. (à tergites 9, 11, 13 prolongés) et que les
Archilithobius (qui n’ont pas de prolongements); il est également
évident que, dans ces derniers, certaines espèces sont apparues
par contraction, comme le démontrent le nombre peu élevé de
leurs ocelles, leur spimulation réduite et l’absence d’articulation
tnrso-métatarsienne aux· pattes du tronc. Mais, outre qu’il n’est
pas toujours aisé de décider s’il existe ou non des prolongements
à tel ou tel tergite, il est infiniment probable que les groupements
établis sur ces caractères sont purement arbitraires, parce que
polyphylétiques.
Par contre on peut aisément isoler des Lithobîines une série
de formes ordinairement de petite taille, celle des Henicopines,
qui sont exotiques, mais dont nous avons en France deux repré-
sentants. Ce sont çles Lithobies fortement contractées par la
tachygénèse, tout nous l’indique; le nombre réduit de leurs
ocelles, des épines des pattes, des articles antennaires, et mieux
encore deux particularité des plus intéressantes: la présence
d’une paire de stigmates au premier segment du tronc et la per-
sistance des glandes anales. L’une, l’existence d’une paire de
stigmates supplémentaires, est· la réapparition d’un caractère
archarîque qui a dû être commun à tous les ancêtres du groupe;
l’autre, la persistance d·es glandes anales, est la conservation d’une
structure larvaire qui disparaît dans les derniers stades du déve-
loppement de Lithobius, mais se trouve préservéef chez les Héni-
copines, par une fixation prématurée à un stade de développe-
ment où les glandes larvaires existent encore.
` Les S c u t i g é r o m 0 r p h e s , qui ne comptent qu’une espèce
en France (et même en Europe continentale), et ses congénères
exotiques, encore peu étudiés, ne fournissent pas matière à des
comparaisons.
Il ne nous reste qu’à mentionner l’ordre australien des Cra-
t é r o s ti g m o m or p h e s . Il ne contient `qu’une seule espèce
de Tasmanie, Cratetostigmus tasmanianus Pococx. En tant que
connu, ce Chilopode participe d’une part des Scolopendromor-
phes par son aspect général, par le nombre de ses sclérites ter-
gaux (21) et les différenciatîons du coxosternum forcipulaire;
d’autre part il se rapproche des Lithobiomorphes par le nombre
des segments pédifères (L5) et des stigmates (6 paires), par la
conformation du férnur et du tibia forcipulaires complets exté-

Esquisse phylogéniquc 361
` rieurement. Enfin, la forme de la tête et la composition de l’arête
mandibulaire peuvent faire songer aux organes correspondants ·
de certains Géophiliens. En href, il semble qu’on ne puisse con-
cevoir ce Chilopode que comme une Scolopendre en cours de
contraction, n'ayant pas encore réalisé complètement le type .
Lithobie et chez lequel existent des réminiscences ancestrales
restaurées par la crise pathologique qu’a traversée sa lignée.
A ce titre, il ne saurait être classé dans aucun des ordres admis.
\

INDEX BIBLIOGRAPIIIQUE _
Les travaux traitant en même temps des Chilopodes et des autres
Ordres des Myriapodes étant très nombreux, afin d’éviter les répé-
titions, nous donnons ici une liste générale destinée à servir aussi bien
pour les volumes à publier que pour celui des Chilopodes. Cette liste
, ne comprend que les principaux travaux relatifs à la faune paléarc—
tique; ceux consacrés à des faunes exotixfes n’y figurent qn’en tant
qu’ils ont une importance quelconque à un point de vue général.
A¤ENsAMEn (Th.), 1893. — Ueber das Auge v.‘Scutigera coleoptrata.
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X, n° 112, 1917.
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poda), with special reference to the Leachian Species. —— Ann.
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Soc. Entom. France, 1896, n“ 3.
— 1896 c. —» Myriapodes recueillis dans~les serres du Muséum. -—
Bull. Mus. Hist. nat., 1896, n° 1.
— 1896 à 1912. — Matériaux pour servir à une Faune des Myria-
` podes de France. — Feuille j. Natur.: ,
1896 e, (3*) XXVI, n° 306-309. _
1896 f, Ibid., n° 311.
1897 a, (3) XXVII, n° 317-318.
1898 a, (3) XXVIII, n° 326-327.

Index bibliographique 367
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1900 e, (3) XXX, n° 358-359. 1
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1902 d, (4) XXXII, n° 376-377. · '
1905 b, (4) XXXV, n" 415.
1909 b, (4) XXXIX, n° 466. E
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en 1896. —- Bull. Soc. Entom. France, 1897, n" 7.
-—- 1897 c.‘— Deux Iulides nouveaux de la région méditerranéennel
— Ibid., 1897, n° 10.
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—— 1898 c. -~ Ahusquy (Basses-Pyrénées); Myriapodes. ——— Ibid.,
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368 Myriupodes · _
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——- Zcits. Entomol., (n. F.), 8 Heft, Breslau, 1881.
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n° 3, 19*10.
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1881. '
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der Chilopoden. -— Biol. Zentralb., II, 1882.
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— Paris, 1888.
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Jahrb. Hamb. wisscnsch. Anstalten, XII, 1895.
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Zool. Anz., XXIII, n° 625, 1900.
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[Des mêmes auteurs, nombreux et importants travaux sur les
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—- 1907. —- Contributions à la Faune des Myriapodes du Caucase. ——
Ann. Mus. Zool. Acad. Sc. Saint-Petersbourg, XII, 1907.
— 1911 a. — Neue *Beitrâge zur Myriopodenfauna des Caucasus. —
Ibid., XVI, 1911.
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Attems. —- Zool. Anz., XXXVII, n° 6/7, 1911.
——— 1911 c. — Geschichte der embryonalen Entwîckelung von Poly-
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Mém. Soc. Natur. Nouv. Russie, XXXVIII, 1911.
LINNÉ (C,). 1758. — Systema Naturae; Editio decima. — Holmiae,
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— 1761. — Fauna suecica; Editio altera. ——- Stockholmiae, 1761.
[Et autres ouvrages classiques.]
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borgstraktens Naturh. Gôteborg, 1923.
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. gique, Paris, VII, 1844.
-— 1845. -— Note sur une n·ouvelle espèce d’Iule (Iulus albolineatus)
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France, (2) III, 1845.
--· 1846 a. -- Note sur quelques nouvelles espèces d’Inscctes (Myria-
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Bull. Soc. Eulom. France, (2) VII, 1849. ·
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française, le Lithobius Coquerelii. —- Ibid., (3) VIII, 1860.
-- 1861. -· Note sur les dégâts causés au Phascolus vulgaris par la
présence en grand nombre du Blaniulus guttulatus. — Ibid.,
· (4) I. 1861.
—- 1871 a. —- Remarques sur la Scolopendrella notacantha. —- Ann.
Soc, Entom. France, (5) I, 1871.
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-— Bull. Soc. Entom. France, (5) II, 1872.
--- 1872 b. —- Note relative à des Arachnides et à des Myriapodes
cavernicoles. — Ibid., (5) II, 1872. ·
— 1881. —— Myriapodes et Coléoptères nuisibles aux Bétraves. —
Ibid., (6) I, 1881. `

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_ _ _ V 2·6

386 — Myriapodes
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on allied species. -- Ibid., (6) II, 1888.
-- 1889 c. — A marine Millipede (Geophilus submarinus). — Nature,
XLI, n° 1052*, 1889. '
--1890 b. — Contributions to our·knowIedge of the Chilopoda of
·Liguria (Res Ligusticae; XI). ·— Ann. Mus. Civ. Stor. Nat.
Genova, (2) IX, 1890.
— 1890 g. — Description of a new Species of Polydesmus from
·Liguria (P. Laurae). — Ibid., (2) X, 1890.
—- 1891 a. -—- Notes on the synonymy of some species of Scolopen-
dridae, with descriptions... etc. — Ann. Mag. Nat. Hist., (6)~
VII, 1891.
— 1891 b. ——- The History of a long forgotten British Lithobias
(L. pîlicornis Newport). —— Ibid., 1891.
— 1891 c. -—- Descriptions of some new s·pecies of Chilopoda, ——
Ibid., (6) VIII, 1891. l
— 1891 d. — Descriptions·of some new Geophîlidae in the Collec-
tions ot the British Museum. — Ibid.; (6) VIII, 1891. .
- 1892 a. —-— On the Myriapoda and Arachnida collected by
Dr. Anderson in Algeria and Tunisia. — Proc. Zool. Soc. Lon- '
don, part 1, 1892. '
, — ·1893 b. — Upon the Identity of some of the Types of Diplopoda
containedin the Collection of the British Museums. etc. — Ann.
Mag. Nat. Hist., (6) XI, 1893. `
—- 1893 f. - Notes upon some Irish Myriapoda. - Irish Natur., II,
n° 12, 1893. I .
— 1893 g. — ·0n the Classification of the tracheate Arthropoda. ——
Zool. Anz., n° 423, 1893.
—- 1894 a. — Contributions to our knowledge. of the Diplopoda of
Liguria. Supplementary note... etc. — Ann. Mus. Civ. Star. Nat.
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and Iulus teutonicus, n. sp.). ——· Ann. Mag. Nat. Hist., (7) VI, 1900.
— 1901 a. - Some questions of Myriapod Nomenclature. —— Ibid.,
(7) VIII, 1·901. _

388 _ Myriapodes
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-— 19·03 b. — Remarks upon the Morphology and Systematics of
certain Chilognathous Diplopods. —— Ann. Mag. Nat. Hist., (7)
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Stockholm, XXVI, 1869. .
—— 1870. — *0m nagra Myriapoder fran Azorerna. —~— Ibid., XXVII,
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—— 1888 a. — Om Norska Myriapoder. ·—- Entom. Tidsskr., VIII,
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tarum. —— Ann. Soc. Entom. Belgique, XXVIII, 1884.
— 1884 f. — Tentamen Catalogi Lysiopetalidarum. Iulidarum, Archi-
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-- 1894 d. —- Contribuzione alla conoscenza dei Chilopodi, Symphyli,
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—— 1898 11. — La fecondazione in una specie animale fornita di Sper-
matozoi immobili. —- Atti R. Accad. Lincei, VII, 1° sem., ser. 5,
fasc. 5, 18·98. ` -
— 1898 m. —— Sull·a morfologîa dei Diplopodi, 33 et 4a nota. —
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Chilopodi. — Riv. Patol. vegetale, X, 1902.
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communis Savi. — Labor. Scuola sup. Agric. Portici, 1902.
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Ibid., XXX, n° 1, 1873.
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—— 1891 b. — Ein Beitrag zur Mitteleuropâischeu Diplopoden Fauna.
—— Ibid., XXXVI, 1891. '
-— 1892 a. — Ein Beitrag zur Kenntnis der Gattung Chordeuma
(Diplopoda). —— Ibid., XXXVII, 1892.
—— 1892 d. — Ueber Proterandrie der Diplopoden. —— Ibid., XXXVII,
1892. .
— 1892 c. —— Vorlâufige Mittheilung über eine neue deutsche Chor-
deuma-Art. -— Zool. Vlnz., n° 386, 1892.
—-— 1892 f. —- Neue Diplopoden der Palaearctischen Region. — Ibid.,
n° 403/404, 1892.
—— 1893 a. — Neue Diplopoden aus dem oesterreichischen Kusten-
lande. — Ber!. Entom. Zeiis., XXXVIII, H. 3/4, 1893.
—·— 1893 b. —— Ueber einige palaearktische Chilopoden. ——— Ibid.,
XXXVIII, H. 3/4, 1893.
—- 189*3 c. —— Diplopoden des oesterreichischen Adriagebietes. ——
Ibid., XXXVIII, H. 3/4, 1893. .
——— 1893 d. — Ueber in neues Stadium in der Entwicklung von
Iuliden-Mânchen. —— Zool. Anz., XVI, 11° 410, 1893.
—— 1893 e. —— Notiz zum Schaltstadium bei Iuliden=Mâncheu. ——— Ibid.,
XVI, n° 414, 1893.
—— 1893 f. —— Neue Diplopoden der portugesischen Fauna. ·- Ibid.,
XVI, n° 418, 1893.
—- 1893.g. —— Ueber Chordeuma germanicum mihi (Dîplopoda). ——·
Ibid., XVI, n° 436, 1893.
—— 1893 h. —~ Bemerkung über einige nicht publicirte Diplopoden.
-— Ibid., XVI, n° 430, 1893.
—-— 1893 i. —— Vorlâufige Mittheilung über neue Schaltstadium·
Beobachtungen bei Iuliden, eine neue Gruppirung der alten
Gattung Iulus und... etc. -— Ibid., XVI, n" 436, 1893.

Index bibliographique 395
VERl·I(EFF (K.—W.). 1894 a. —— Eine neue Polydesmiden-Gattung. —
Ibid., XVII, n° 437, 1894. .
—— 1894 b. -— Beitrag zur Diplopoden-Fauna Tirols. —-— Verh. K. K.
zool.-bot. Ges. Wien, XLIV, 1894.
— 1894 c. — Beitrâge·zur Anatomie und Systematik der Iuliden,
Versuch einer naturlichen Gruppirung derselben. -— Ibid.,
' XLIV, 1894.
— 1894 d. —- Beitrâge zur Dip10poden·Fauna der Schweiz. ——- Berl.
Entom. Zeits., XXXIX, H. 2, 1894.
- 1894 e. —- Zur Kenntnis der Copulationsorgane der Iuliden, über
eine neue Iuliden-Gattung und eine neue Tachypodoiulus-Art.
—— Zool. Anz., XVII, n° 456, 1894.
-— 1894 f. —— Ein neues Entwicklungstadium bei Polydesnzus. —-
Ibid., XVII, n° 461, 1894. I
——- 1895 a. — Aphorismen zur Biologie, Morphologie, Gattung-und
Art-Systematik der Diplopoden. - Ibid., XVIII, n° 476-478,
1895.
—— 1895 c. -- Beitrâigc zur Kenntnis paliiarktischer Myriopoden;
1 Aufsatz. Ueber einige neue Myriopoden der Oester.·Ungar.
Monarchie. -—- Verh. K. K. zool.-bot. Ges. Wien, 1895.
·—— 1895 d. - Beitriige etc.; 2 Aufs. Ueber Mitteleuropâische Geophi-
liden. —- Arch. Nafurg., I, H. 3, 1895.
—- 1895 f. —- Ein Beitrag zur Kenntnis der Glomeriden. -- Verh.
naturf. Ver., LII, 1895. ’
— 1896 b. — Iulus Bertkaui, ein neuer, deutscher Iulide. —· Zool.
Anz., XIX, n° 493, 1896.
—- 1896"c. — Geophiliden und Scolopendriden aus Portugal und
Tabelle europâischer Geophilus-Arten. — Zool. Anz., XIX,
n° 496-97, 1896.
—- 1896 d. - Zur Phylogenie der Myriopodenordnungen. —- Ibid.,
XIX. n" 500, 1896.
—~ 1896 e. —— Notizen über Polyxenus Iagurns. —- Ibid., XIX, n° 500.
1896.
—— 1896 f. — Ueber Polydesmus germanicns, n. sp. und subg. Propo-
Iydesmus Verh. -- Ibid., XIX, n° 508, 1896.
— 1896 g. —- Zoologische Ergebnîsse einer von Dr. K. Escherich
unternommenen Reise nach Kleinasien; 1 Theil. Benrbeitung
der Myriopoden, nebst anatomischen Beitrëgen. —- Arch.
Natnrg., I, H. 1, 1896.
·—— 1896 I1. -— Beitrâige, etc.; 3 Aufs. Zusammenfassende Darstellung
der Aufenthaltsorte der mitteleuropâischen Diplopoden. —-—
Ibid., I, H. 1, 1896.
—- 1896 i. —- Polydesmus spelaeorum, n. sp., aus dem Banate. ———
Verh. K. K. zool.-bot. Ges. Wien, XLVI, H. 6, 1896.
-— 1896 Ic. —- Zur Morphologie der Segmentanhânge bei Insectcn u.
Myriopoden. -— Zool. Anz., XIX, n° 511/12, 1896.
-—-— 1896 I. —- Ueber die Copulalionsorgane der Lysiopetaliden und
ein Lysiopetaium aus Bosnien. -- Ibid., XIX, n° 518, 1896.

396 ' Myriapodes
VEm·maF1~· (K.-W.). 1896 m. — Nochmals einige Bemerkungen zur Phy-
logenie der Myriopodenordnungen. - Ibid., XIX, n" 519, 189*6.
-· 1896 zz. —- Beitrâge, etc.; 4 Aufs. Ueber Diplopoden Tirols, der
Ostalpen... etc. —·- Arch. f. Naturg., I, H. 3, 1896.
—— 1897 a. —— Beitrâge zur vergleichende Morphologie, Gattung-und
Artsystematik der Diplopoden, etc. —— Zool. Anz., XX, n° 527/28,
1897.
—- 1897 b. — Bemerkungen über abdominale kôrperanhânge bei
Insecten u. Myriopoden. ·—- Ibid., XX, n° 539, 1897.
—— 1897 c. —- Diplopoden Rheinpreussens und Beitrâge zur Biologie.,
etc. —— Verh. Naturh. Ver. Preuss. Rheinl., LIII, 2 Hâlfte, 1897.
—- 1897 d. —— Diplopodenfauna Siebenbürgens. —·- Verh K. K. z00l.·
bol. Ges. Wien, 1897.
—- 1897 e. —— Ueber einige Chilopoden u. Diplopodeu aus Rumânien
— Bull. Soc. Sc. Bucarest, VI, n° 4, 1897.
—- 1897 f. —- Beitrâge, etc.; 5 Aufs. Uebersicht der mir genauer
bekannten curopâischen Chor·deumiden-Gattungen. —- Arch. f.
Naturg., I, H. 2, 1897.
—— 1897 g. —— Ueber Diplopoden aus Bosnien, Herzegowina u. Dalma-
tien. I Tlieil : Polydesmidae. ·— Ibid., II, H.,2, 1897.
—— 1897 h. —— Même titre. II·Theil : Chordeumidae u. Lysiopetalidae.
—— Ibid., 1897. '
— 1897 i. —- Même titre. III Theil : Chordeumidae u Lysiopetalidae.
—— Ibid., H. 3, 1897.
—- 1898 0. — Noeh einige \Vorte über Segmentanhânge bei Insecten
u. Myriopoden. —- Z00I. Anz., XXI, n° 549, 1898.
—- 1898 b. — Einige Worte über. europâisclie Ilôhlenfauna. —— Ibid.,
n° 552, 1898.
·—- 1898 cl. —— Ueber Diplopoden aus Bosnien. Herzegowina u. Dal-
matien. IV Theil : Iulidae. — Arch. f. Naturg., I, H. 2 1898.
-—- 1898 e. —- Même titre. V Theil: Glomeridae u. Polyzonidae. -—
Ibid., I, H. 2, 1898.
-- 1898 f. -- Ueber Diplopoden aus Kleinasien. —- Verh. K. K. zool.-
bot. Gcs. Wien, XLVIII, 1898.
—· 1899 h. — Beitrâge, etc.; 6 Aufs. Ueber palâarktische Geophiliden.
—— Arch. f. Nalurg., I, H. 3, 1898. ·
—- 1898 i. -—- Beitrâge, etc.; 7 Aufs. Ueber neue und wenig bekannte
Polydesmiden aus Siebenbürgen, Puumânien u. dem Bauat. -«
Ibid., XLIV, I, H. 3, 1898.
- 1898 Ic. ——— Fauna Diplopoda Bosne, Herzegovine i Dalmacije. —
Glas. Zcmal. Muz. Bosn. Herz., X, 2/3, 1898.
— 1899 a, — Ueber europâische Hôhlenfauna, insbesondere Diplo- `
poden u. Chilopoden (2 Aufs.). — Zool. Anz., n° 584, 1899.
- 1899 c. -—· Ueber zwei Westdeutsche Diplopoden. — Ibid., n° 594,
1899.
—~ 1899 d. -— Beitrâge, etc.; 8 Aufs. Zur vergleichende Morphologie,
Phylogenie, Gruppen-u. Artsystematik der Chordeumiden. ——
Arch. f. Naturg., I, H. 2, 1899. `

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Faune de la Roumanie. — Bull. Soc. Sc. Bucarest, VIII, n° 1/2,
1899.
—- 1899 g. —— Neues über palâarktische Geophiliden. -- Zool. Anz.,
XXII, n° 596, 1899. ·
-—- 1899 I1. —- Beitrâge, etc.; 9 Aufs. Zur Systematik, Phylogenie 11.. '
vergleichenden Morphologie der Iuliden... etc. —— Arch. f.
Naturg., XLV, I, H. 3, 1899.
·-— 1899 i. -— Ueber europâische Hôhlenfauna (3 Aufs.). — Zool. Anz.,
XXII, n° 602, 1899.
-—- 1900 a. —— Ueber Doppelmânchen bei Diplopoden. —- Zool. Anz.,
XXIII, n° 605, 1900.
— 1900 b. — Beitrâge, etc.; 10 Aufs. Zur vergleichenden Morphologie,
etc. der Lysiopetaliden. — Zool. Jahrb., XIII, H. 1, 1900.
— 1900 c. —— Beitrâge, etc.; 11 Aufs. Neue u. wenig bekannte Litho- .
biiden. —.Verh. K. K. zoolèbot. Ges. Wien, XLIX, H. 9, 1900. ‘
-- 1900 d. —— Beitrâge, etc.; 12 Aufs. Ueber Diplopoden aus Griechen-
· land. — Zool. Jahrb., XIII, H, 2, 1900.
~—- 1900 e. — Beitrâge, etc.; 13 Aufs. Zur vergleichenden Morphologie,
etc. der Ascospermophora. —— Arch. f. Naturg., I H. 3, 1900.
—— 1900 f. -—- Beitrâge, etc.; 14 Aufs. Ueber Glomeriden. — Ibid., I ‘
H. 3. 1900.
- 1900 g. — Diplopodenfauna Siebenbürgens (2 vermehrte Autlage).
— Ibid., LXVI, I, H. 2, 1900. ·
—- 1900 h. — Wandernde Doppelfüssler, Eisenbahnzügehemmend.
.- Zool. Anz., XXIII, n° 623, 1900.
—- 1900 i. — Ueber Schendyla u, Pectiniunguis. -—— Ibid., XXIII,
l'1° 624, 1900.
~— 1900 k. - Unerhôrte·Nah1·weise eines Diplopoden. —- Ibid., XXIII,
n° 626, 1900.
— 1900 I. — Ein unbekanntes Merkmal junger Iuliden. — Ibid.,
XXIII, n° 627, 1900.
- 1900 m. — Beitrâge, etc.; 15 Aufs. Lithobiiden aus Bosnien, Her-
zegowina u. Dalmatien. —- Ber!. enlom, Zeits., X·LV, 1900.
— 1901 a. — Beitrâge, etc.; 16 Aufs. Zur vergleichenden Morphologie,
Systematik u. Geographie der Chilopoden. — Abh. K. L. C.
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meergebiete. —— Arch. f. Naturg., I, H. 1, 1901.
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LVII, 1901.

398 M yri apodes
VERHGEFF (K.-W.). 1901 g. —_ Faune de la Roumanie par M. Jaquet;
Chilopoden u. Diplopoden aus Rumânien. —— Bull. Soc. Sc.
Bucarest, X, n° 1/2, 1901.
‘ —— 1901 I1. — Zur Phylogenie der Diplopoden. — Z0ol..Anz., XXIV,
n° 651, 1901.
—— 1901 i. — Ueber die Coxalsâcke der Diplopoden u. die phyloge-
‘ netische Bedeutung der Colobognathen. —— Ibid., XXIV, n° 654,
` 19*01. Y
_ — 1901 l. ——- Ueber Mesôgeophilus baldensis. — Ibid., XXIV,
n° 657/658, 190*1.
—— 1901 m. — Beitrëge, et·c.; 19 Aufs. Diplopoda aus Herzegowina,
Ungarn u. Bayern. —- Arch. f. Naturg., LXVII, I, H. 3, 1901.
— 1901 n. —- Beitrâge, etc.; 20 Aufs. Diplo·p0den des Oestlichen
Mittelmeergebietes. —— Ibid., LXVII, I, H. 3, 1901.
— 1902 a. —- Zur vergleichenden Morphologie der Chilopoden. —·
Zool. Anz., XXV, n° 662, 1902.
. —-— 1902 b. — Uelâer Chilopoden von Südsteiermark, Krain u. Kroa-
tien. — Silzb. Ges. Nat. Frezmde Bèrlin, 1902, n° 4. ,
—— 1902 c, —- Ueber einige palâarktische Geophiliden. —-— Zool. Anz.,
XXV, n° 677, 1902.
—— 1902 d. — Myriopoden, in :H.-G. Br0nn’s Klassen und 0rdnungen'
des Tierreichs. — Leipzig, 1902 à 1925.
' -1902 g. — Ueber Diplopoden; 1 (21) Aufs. Formen aus Tirol,
Italien u. Cypern. — Arch. f. Naturg., LXVIII, I, H. 3, 1902.
—— 1903 b. -—- Ueber Diplopoden; 2 (22) Aufs. Griechische Tausend~
füssler. —- Ibid.} LXIX, I, H. 1, 1903.
~—— 1903 d. — Ueber Diplopoden; 3 (23) Aufs. Zur vergleichenden
Morphologie der Iuliden Gonopoden. —-·Ib1'd., LXIX, I, H. 2,
1903.
—- 1903 f. —- Ueber die Endsegmente des Kôrfpers der Chilopoden,
Dermapteren u. Iapygiden, etc. —— Abh. K. L. C. deutsch. Akad.
I Naturf. LXXXI, Nova actu, n° 5, 1903.
—— 1903 g. — Ueber die Interkalarsegmente·der Chîlopoden, etc. -—
Arch. f, Naturg., I, H. 1; 1903. —
—- 1904 a. — Ueber Tracheaten-Beine; 6 Aufs. Hüften Il. Mundbeine
der Chilopoden. — Ibid., I, H. 2, 1904. ,
—- 1904 b. ——— Mittheilungen über die Gliedmassen der Gattung Scuti-
gem (Chilopoda). —— Sitzb. Ges. Naturf. Freunde Berlin, 1904,
n° 9. ~
— 1904 c. —— Ueber die Genitalzone der Anamorphen und Scutigeri- ·
den, nach Bau und Entwickelung. — Ibid., 1904, n° 10.
·— 1904 d. — Ueber Gattuugen der Spinnenasseln (Scutigeridae). —~
Ibid., 1904, n° 1*0.
—— 1905 a. — Ueber die Entwickelungsstufen der Steinlâufer, Lith0—
biiden, und ·Beitrâige zur Kenntnis der Chilopoden. —- Zool.
Jahrb., suppl. VIII, Fcstschr. Môbius, 1905.
—— 1905 b. — Zur Morphologie, Systematik und Hemianamorphose

index bibliographique 399
der Scutigeriden. —— Sitzb. Ges. Natnrf. Freunde Berlin, 1905,
11° 1.
Vmmuzrr (K.-W.). 1905 c. —- Ueher Scutigeriden; 5 Aufsatz. ——— Z0oI.
Anz., XXIX, n° 2/3 et 4, 1905.
— 1905 d. — Ueber « Ceratosoma » pectiniger Brol. -- Ibid., XXIX,
n° 7, 1905. _
—- 1905 e. -— Uebcr Scutigerîden; 6 Aufsatz. Variabilitât, etc. —-
Ibid., XXIX n° 11, 1905.
-·- 1906 a. —— Uebcr Diplopoden; 5 (25) Aufs. Zur Kexmtnis der
Gattung Gervaisia (ûpisthandria). —- Ibid., n° 24, 1906.
-- 1906 b. — Ueber Diplopoden; 4 (24) Aufs. Zur Kenntnis der Glo-
meriden, etc. —— Arch. f. Naturg., LXXII, I, 1906.
—- 1906 c. —— Vergleichend-morphologische Studîe über die coxo-
·pleurale Kôrperteîlc der Chilopoden, etc. -— Abh. K. L. C.
deutsch. Akad. Naturf., LXXXVI,.Nova Acta, n" 2, 1906.
—- 1906 d. —— Sur des variétés pyrénéennes de Glomeris intermedia
trisulcata Roth. (Traduit par le Pr. H. RIBAUT). -— Bull. Soc.
Hist. Nat. Toulouse, 1906, n° 2. —
——— 1907 a. —-— Ueber Diplopoden; 6 (26) Aufs. Tausendfüssler nus
Brandenburg, etc. -— Mitt. zool. Mus. Berlin, III, H. 3, 1907.
—- 1907 b. —- Ueber Diplopoden; 7 (27) Aufs. Europâische Polydes-
miden. -— Zool. Anz., XXXII, n° 12-13, 1907.
—— 1907 c. — Ueber Dîplopoden; 10 (30) Aufs. Zur Kenntnis der
Iuliden und über eînige Polydesmideu. ——- Arch. f. Naturg.,
. LXXIII, I, 1907.
— 1908 a. -—- Ueber Diplopoden; 8 (28) Aufs. Ein neuer Streami-
( Iulide und seine biologisch-morphologischc Bedeutung. —- Zool.
Anz., XXXII, n° 17, 1908.
— 1908 b. —— Ueber Diplopodenç 9 (29) Aufs. Gervaisia u. P0lyz0·
ninm. —-· Ibid., XXXII, n° 18, 1908.
·—— 1908 c. -—-Zwci neue Gatttmgcn der Glomeroidea. ——- Ibid., XXXIII, `
n° 12, 1908.
—- 19·08 d. —- Ueber Chilopodcn und Isopoden aus Tripoli und Barka.
—— ZOOI. Jahrb., XXVI, H. 2 1908.
——- 1909 a. —— Iu1iden·Systcm. — Zool. Anz., XXXIV, n° 15, 1909.
-—— 1909 b. ·- Ueber die Schaltstadien der Iulidcn. —- Ibid., XXXIV,
n° 16/17, 1909.
— 1909 c. -— Uebcr eînige Mastigophorophylliden und Crasped0s0·
midcn. —- Ibid., XXXIV, n° 18/19, 1909.
·- 1909 d. - Ncucs System dcr Diplopoda-Ascospermophora. —-—
Ibid., XXXIV, n° 18/19, 1909.
——- 1909 e. -—— Ueher Diplopoden; 16 (36) Aufs. Zur Kenntnis der
Glomcriden. — Ibid., XXXV, n° 4/5, 1909. '
— 1909 g. -— Neues System der Diplopoda-·Lysi0peta10idea, und über
italicnische Callipus-Arten. —- Sitzb. Ges. Naturf. Freunde Ber-
lin, 1909, 11** 4.
—· 190*9 I1. —-· Ueber die Vulven der Ascospermophora, das Cypho-

, x
400 Myriapodes .
poden-Segment und Spermatophoren als Begattungszeichen. ——
Ibid., 1·909, n° 4.
VERHQJFF (K.-W). 1909 i. —— Superfamilien der Diplopoda-Opisthan·
. dria. — Z00l. Anz., XXXIV, u" 16/17, 1909.
—— 1910 11. — Ueber Diplopoden; 17 (37) Aufs. Deutsche Craspedo-
somiden. ·—— Sitzb. Ges. Naturf. Freunde Berlin, 1910, n° 1.
—- 1910 b. ——`Ueber Diplopoden; 19 (39) Aufs. Iuliden u. Asc0sper—
,m0ph0ra. -—- Jahrh. Ver. Natur]:. Würtiemb., 1910. `
— 1910 d. — Gynandromorphismus bei einem Iuliden. —- Zool. Anz.,
XXXV, n" 23, 191*0. ·
—— 1910 e. — Ueber Diplopoden; 42 Aufs. Neue Polydesmiden aus
Mitteleuropa und ihre Verwandten. -— Ibid., XXXVI, n° 6/7,
`1910.
— 1910 f. —- Ueber Diplopoden; 43 Aufs. Mîtteilung betreifend Oko-
Iogie, etc. bei Gl0meris.«— Ibid., XXXVI, n° 16/17, 1910.
—— 1910 h. — Ueber Diplopoden; 18 Aufs. Die N0rd-Bôhmische-
Sâchsische Fauna etc. — Abh. Naturw. Ges. « Isis >> Dresden,
H. 1; 1910.
— 1910 i. — Ueber Diplopoden; 11-15 (31-35) Aufs. Beitrâge zur
Kenntuis der Glomeriden, Iuliden, etc. — Abh. K. L. C. deutsch.
Akad. Naturf., XCII, Nova Acta, n° 2, 1910.
— 1911 u. — Ueber Diplopoden; 20 (40) Aufs. Neuer Beitrag zur
Kenntnis der 'Gattung Glomeris. — Jahrh. Ver. vaterl. Naturk.
· Würitemb., LXVII, 1911. '
·— 1911 b. - Die Diplopoden Deutschlands. - Leipzig, 1910-1914.
—— 1911 c. —— Ueber Diplopoden; 44 Aufs. Zur Kenutnis der Craspe-
’d0s0miden-Gattuugen Helvetiosoma und Orotrechosoma. -— '
Z00l. Anz., XXXVIII, n° 1, 1911. `
—- 1911 cl. — Ueber Diplopoden; 45 Aufs. Xylophageuma, eine neue
Gattung der Orobainosomidae. - Ibid., XXXVIII, n" 7/8, 1911.
, —- 1911 e. —— Uber Brachychaeteuma, n. gen. und Titanosoma juras-
sicum aus England. —— Ibid., XXXVIII, n° 20/21, 1911.
-- 1911 f. ·—— Ueber Diplnpoden; 49 Aufs. Zur Kenntnis des Mentum
der Iuloidea und über Protoiuliden. ·— Ibid., XXXVIII; n° 24,
1911. '
—— 1911 g. — Ueber Diplopoden; 46 Aufs. Tessinosoma, n. gen., und
die Cyphopoden der Mastigophoropliyllidae. —— Sitzb. Ges. ’
Naturf. Freunde Berlin, 1911, n° 6. ·
... 1911 h. — Ueber Diplopodèn; 47 Aufs. Eine neue Polydesmus-
Hochgebirgsform und die Gliederung der P0lydesmus-G0n0p0-
den. -— Ibid., 1911, n° 6.
— 1912 a. — Ueber Dîplopoden; 50 Aufs. Rheintalstreckewals geo-
graphische Schranken. — Z00l. Anz., XXXIX, n° 5/6, 1912.
— 1912 b. - Ueber Dîplopoden; 51 Aufs. Zur Kenntnis der Neoatrac-
tosomiden. —~ Ibid., XXXIX, n" 8/9, 1912.
· -—— 1912 c. — Ueber Diplopoden; 52 Aufs. Adenomeris und Gervaisia.
— Ibid., XXXIX, n° 11/12, 1912.

Index bibliographique 461
VEm~raz1=x= (K.-W.). 1912 d. —— Ueber Diplopoden; 53 Aufs. Zur Kenntnis
deutscher Craspedosomen. —- Sitzb. Ges. Naturf. Freunde Ber-
lin, 1912, n° 2.
— 1912 e. — Ueber Diplopoden; 54 Aufs. Zur Kenntnis deutscher
und norwegischer Craspedosomen. — Z00l. Anz., XXXIX,
n° 15/16, 1912.
—- 1912 f. -- Uber Nesoglomeris, n. g., J. Carl. - Ibid., XL, n° 4/5,
1912.
—— 1912·' g. — Ueber Diplopoden; 55 Aufs. Zwei neue mitteleuro-
pâischc Cylindroiulus-Arten. — Ibid., XL, n° 8/9, 1912.
——- 1912 h. -—— Ueber Diplopoden; 56 Aufs. Dendromonomeron m.
Typen der Cheîrite und ein neues Entwîckelungsstadium von
Gervaisia. -—- Zool. Anz., XLI, n° 2, 1912.
—- 1912 i. —— Ueber Diplopoden; 57 Aufs. Zur Kenntnîs ciniger mitte1·
· eur. Chilognathen und dcr Schlâfenorgane der Plesiocerata. --
Sitzb, Ges. Naturf. Freunde Berlin, 1912, n° 8. ,
——— 1·913‘a. —- Ueber Diplopoden; 58 Aufs. Ceratosoma und Listro-
cheiritium, n. g. - 2001. Anz., XLI, n° 7, 1913.
—— 1913 b. — Ueber Diplopoden; 59 Aufs. Dîe weîblichen Fortpflan-
zungswerkzeuge von Listrocheiritium und Macheiriophoron. —-
Ibid., XLI, n° 9, 1913. _
— 1913 c. -; Ueber Diplopodeuç 60 Aufs. Zur Kenntnis von Haplo-
poralia und Uncoiulus. — Abh. naturw. Ges. « Isis » Dresden,
1913. H. 1.
—·-— 1913 d. -— Ueber Dîplopoden; 61 Aufs, Die Süddeutschen zoogeo-
graphischen Gaue, etc. -— Sitzb. Ges. Natur]. Freunde Berlin,
1913, n° 3. _
-— 1913 e. — Ueber Diplopoden; 62 Aufs. Zweî neue Gattungen der
Trachyzona, neue superfamîlie der Ascospermophora. —— Z00l.`
Anz., XLII, n° 3, 1913,
——· 1913 f. — Ueber Diplopoden; 63 Aufsatz. Syngonopodium, n. g. —
Sitzb. Ges. Naturf. Freunde Berlin, 1913, n° 4.
~—— 1913 g. -— Ueber Diplopoden; 64 Aufs. Erscheinungszeiten u.
Erscheinungsweîsen der reifen Tausendfüssler Mitteleuropas,
etc. — Verh. K. K. z00l.-bot. Ges. ·Wien, 1913.
—· 1913 I1. — Ueber Dîplopoden; 65 Aufs. Die Ondnungen der Proter-
andria u. zur Kermtnis der Cambaliden. — Zool. Anz., XLIII.
n° 2, 1913.
-—- 1913 i. -- Ueber Diplopodenç 66 Aufs. Norische Formen aus den
Gattungen Leptoiulus, Ceratosoma u. Polydesmus. - Ibid.,
XLIII, n° 3, 1913.
.... 1913 k. -- Ueber Diplopoden; 67 Aufs. Zwei neue Iuliden·Gattun-
gexraus den Tauern. —— Ibid., XLIII, n° 4, 1913.
—- 1913 l.`-— Ueber Diplopoden; 68 Aufs. Einîge Chilognathen aus
Pnlâstîna. — Verh. K. 2001.-bot. Ges. Wien, ILXIV, 1913.
.... 1914 b. — Ueber Diplopoden; 70_Aufs. Zur Kenntnis Süddeutscher
Craspedosomen. — Zool. Anz.,.XLIV, n° 8, 1914.
· 27

mg , _ _· Myriapodes
VERH(E1=1= (K.-W.), 1914 c. —·- Ueber~Di.plop0den; 71 Aufs; Die Ver-
wanddung des Mitteldarmes von Polydesmus wâhrend dex··Hâu.-
tungsperiode. — Ibid., XLIV, n° 11, 1914. · '
— 1914 d. —~ Ueber.Dipl0p0den; 74 Auzfs. Bau der larvalen Schutz-
glocken von Polydesmus. — Ibid., XLV, n° 2, 1914.
-—- 1914 e, ———- Ueber Diplopoden; 75 Aufs. Zur Kenntnis einiger alpi-
ner Chilognathen. —— Ibid., XLV, n" 5, 1914. ~
— 1915 a. —- Ueber Diplopoden; 72 Aufs. Beitrâge zur Kenntnis
der Diplopoden von IWürttemberg, Hohenzollern u. Baden. —
Jalirh. Ver. Natur. Württemb., LXXI, 1915. .
— 1915 b. — Ueber Diplopoden; 73 Aufs. Zur *Kenntnis der Gattung
Listracheiritium aus den nôrdlichen Kalkalpen. ——— Ver. K. K.
I zool.-bot. Ges. Wien, 1915.
.-· 1915 c. —- Ueber Diplopoden; 78 Aufs. Polymorphismus bei Chi-
' lognathen und seine Abhâugigkeit von âusseren.Einf1üssen. -·—-
Z00l. Anz., XLV, n° 8/9, 1915.
' —— 1915 d. —— Ueber Diplopoden; 79 Aufs. Die Kreise des alemaxmi-
schen Gaues, der helvetische Rheintaldurchbrwch und zwei
neue deutsche Chordeumiden. —— Ibid., XLV, n° 9, 1915.
—- 1915 e. —— Ueber Diplopoden; 80 Aufs. Ueber Craspedosomen aus
Sachsen rund Sûddeutschland. —Abh. Nat. Ges. « Isis » Dresden,
’ 1915, H. 1. ·
—— 1915 f. ——— Ueber Diplopodenç 81 Aufs. Zur Kenntnis deutscher
Symphyoguathen. »——- Z00l. Anz., XLV, n° 11, 1915.
— 1915.g. — Ueher Diplopoden; 82·»Aufs, Zur Kenntnis der Plesio-
cerata. -— Ibid., ,XLVI, n° 1/2, 1915.
— 1916 a. — Ueber Diplopoden : 76-77 Aufs. Beitrâge zur Kenntnis
der Gattungen Macheiriophoron und Craspedosoma. —- Z00l.
Jahrb., Abt. Syst., XXXIX, H. 3, 1916.
—— 1916 b. — Ueber Diplopoden; 83 Aufs. Zur Kenntnis der Diplo-
poden-Fauna Tirols und Vorarlbergs, ein zoogeographischer
Beitrag. —— Zeits. Natur. Leipzig, LXXXVI, 1914-15.
—- 1916 c. — Ueber Diplopoden; 84 Aufs. Abhângigkeit der Diplo-
poden und·bes0nders der Iuliden«Schaltmânchen von âusseren
· Eintlüssen. — Zeits. wiss. Zool., CXVI, H. 4, 1916.
— 1916 d. — Ueber Diplopoden; 89 ‘Aufs. lst die physiologîsche
Bedeutung der Glomeriden-Gonopoden geklârt ‘? — Biol. Cen-
talb., XXXVI, n° 4, 1916. ·
——— 1916 e. — Ueber Diplopoden; 90 Aufs. Germania Zoogeographica.
— Z00I..L4nz., XLVII, n° 4/5, 1916.
— 1917 a. — Ueber Diplopoden; 85-88 Aufs. Zur Kenntnis der Zoo-
geographie Deutschlands, etc. —— Abh. K. L. C. deutsch. lAIcad.
Naturf., CHI, Nova Acta, n° 1, 1917. .
·— 1917 c. — Ueber einige niederôsterreichische Diplopoden und
Isopoden. — Verh. K. K. zoal.-bot. Ges. Wien, 1917.
—- 1921 u. —— 91 Diplop. Aufs. Chilognathen Studien. - Arch. f.
Naturg., LXXXVI, H. 12, 1920.

Index bibliographique 403
VERH¢EF1= (K$·W.). 1921 b. -- 92 Diplop. Aufs. Ueber Diplopoden der
Riviera und einige alpenlândische Chilognathen. - Ibid.,
LXXXVII, H. 2, 1921. '
——- 1921 c. -—- Der Fôn und seine zoogeographische Bedeutung. -
Zool. Anz., LII, n° 12/13, 1921.
——- 1923· c1. — 93 Dîplop. Au»fs. Zur Kenntnis der Palâstîna Chîlogna-
· then. —-— Arch. f. Naturg., LXXXIX, 1923.
—- 1923 c. — 94 Diplop. Aufs. Chîlognathen aus Pommern. —- Ibid.,
LXXXIX, 1923. '
—·- 1923 d. ·—— 96 Diplop. Aufs. Periodomorphose. — Zool. Anz., LVI,
n° 9/10, 1923.
— 1924 b. — 100 Diplop. Aufs. Ueber Myriopoden von Mallorca und
Ibiza. — Entom. Tidskrifl, 1924. _
- 1925 b. -—— 95 Diplop. Aufs. Neue Chi10poden·Beitrâge. -·—— Zo0l.`
Jahrb., Abt. Syst., L, 1925. `
— 1925 c. — Diplopoda, in : Fauna Faerôensis. — Entom. Meddel.,
XIV,'H. 9/10, 1925.
-— 1925 d. — ·Medite1·rane Chilopoden und N0tiz·zur Periodomor-
phose der Iulîden. —— Zool. Anz., LXIV, H. 3/4, 1925.
—— 1925 e. — Beitrâge zur Kenntnîs der Steînlâufer, Lithobiiden. -—
Arch. f. Naturg., XCI,.Abt. A, H. 9, 1925.
-— 1926 a. -— 102 Diplop. Aufs. Ueber einige südalpine Chîlognathen. I
—- Zool. Anz., ·LXVI, H. 1/4, 1926.
- 1926 b. — Ueber einige von Dr. J. Buresch in Bulgarien gesam·
melte Diplopoden. ——- Arb.`BuIg. Naturf. Ges., XII, 1926. .
- 1926 c. —- Zweî neue Hôhlen-Myrîopoden .aus Bulgarien. — Zool.
Anz., LXV, 1926. _
-— 19·2·6 d. — Myriopoden. II Buch; Diplopoda, in : H.-G. Br0nn’s
· - Klassen und Oridnungen des Tierreîchs. ·- Leipzig, 1926 à .... ,·
` · (en cours de publication).
—— 1926 e. — 104 Diplopoden Aufs. Vom Einflusse unbewegten Wasg
' sers auf Tausendfüssler. — Zool. Anz., LXVIII, 1926.
-—— 192*6 f. —— Ueber einîge von Dr. J. Buresch in Bulgarian gesam-
melte Diplopoden. II Aufs. — Mitteil. Bulg. entom. Ges., III.
1926.
L- 1926. g. —— 103 Diplop. Aufs. Chil0gnathe11—Beîtrâge. —— Zool. Anz.,
· LXVIII, H. 1/2 et 3/4, 1926. '
··— 1927 a. —— Zwei neue Geophil0m0rphen·Catt1mgen aus Thracien
* und Mexico. — Zool. Anz., LXIX, H. 3/4, 1926. ‘
;- 1927 b. —— 105 Diplop. Aufs. Ueber Diplopoden des Bayerischen Y
Waldes. -— Zool. Jahrb., Abt. Syst., LIII, 1927.
L- 1927 c. —— 106 Dîplop. Aufs. Beîtrâge zur Kenntnîs der Diplopoden-
. Fauna des Ungarischen Tieilandes. -— Allat. Kôzlem., XXIV.
` 1/2, 1927. · ' '
-·— 1927 d. — 107_Diplop. Aufs. Beitrîige zur Systematik, Morphologie
· u. Geographie europâischer Ascospermophoren. -— Z00l.‘Jahrb.,
Abi. Syst., LIV, 1927. `

404 Myriapodes `
Vanuœrr (K.—W.). 1928. b. — 108 Diplop. Aufs. Neue und besonders
` ostalpine Chilognathen-Beitrëge. — Ibid., LV, 1928.
—— 1928 c. —— Ueber`Diplop0den aus Bulgarien gesammelt von Dr. JW.
Buresch. III Aufsatz. -— Mitt, K. Nalarw. Instit. Sofia, I, 1928,
—— 1928 d. — Ueber Chîlopoden aus Bulgarien gesammelt von Dr. Jw.
Buresch. I Aufsatz, —— Mitt. Bulg, entom. Gcs., IV, 1928.
V1RÉ, (A.), 1896. —- La Faune des Catacombes de Paris. — Bull. Mus.
Hist. Nat., 1896, n° 6.
——· 19·00 a. —-— La Faune souterraine de F‘rance.‘—— Paris, 1900.
—— 1904. ——— La Faune souterraine dw Puits de Padirac (Lot), —— C. R.
Acad. Sc., 1904.
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wiss, Zool., XXXI, 1878. ,
— 1878 b. — Zur Morphologie u. Anatomie der Iuliden. —— Zool. Anz.,
n° 16, 1878. ‘
-— 1882, — Das Respirationssystem d·er Scutîgeriden. —— Ibid., n° 103,
1882.
—— 1886, — Die Athmungsorgane der Tausendfüssler. —-—— Humboldt.,
VI, H. 11, 1886.
—- 1916 a. — Der Nestbau der Polydesrmiden. —- Biol. Centralb.,
XXXVI, 1916. `
—— 1916 b. —— Zum Copulationsapparat der Iuliden. — Zool. Anz.,
XLVII, 1916.
—— 1916 cz — Myriapodenstudien. — Zeits, wiss. Zool., CXVI, 1916.
-— 1920. ——- Ueber die Mundwerkzeuge der Symphylen. —— Zool. Anz.,
I _ LII, n° 1/2, 1920,_
WAGA (A.-F.), 1839. —— 0bservati0ns—sur les Myriapodes. ——· Revue-
zool. p. l. Soc. Cuvier, II, 183·9. ,
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tacé (Philoscia notata) et d’un nouveau Myriapode (Gervaisia
costata). — Ann. Soc. entom. France, (3) —V, 1857.
WALCKENAER (0.-A. de) et. P. GEnvA1s, 1847. — Histoire naturelle des
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Wzunrrzscn (W,). 1910. —— Beitrâge zur Kenntnis von Craspedosoma
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