FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES
A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 .‘ -1
4 la } sociation regie par la loi du lüjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1926 \   `\€—' 1
~· Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé  0 ‘
·•7
La FEDERATION FRANCAISE DES SoC1ErES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et
reconnue d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but,
entièrement ou partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature.
La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature,
de développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion
scientifique française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts).
La FEDERATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre,
90 volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique
spécialisés destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille
que l‘on rencontre en France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces
ouvrages s‘adressent tout autant aux professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages
de référence, rassemblant, notamment pour les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques
disponibles au jour de leur parution.
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GUIGNOT consacré aux Coléoptères Hydrocanthares. Edité en 1947, ce volume est actuellement épuisé et
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Montpellier, le 4 septembre 2007
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FÉDÉRATION FRANCAISE DES SOCIÉTÉS DE SCIENCES NATURELLES _
OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE
Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP
Directeur : L. CHOPARD
COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
un _
le D" Félix GUIGNOT ·
(Avec 128 figures)
PA RI S
PAUL LECHEVALIER, 12, mm DE ToURNON (vie) _ t
' 1947 _
Collection honorée de subventions de l’Académie des Sciences de Paris
(fondation R. Bonaparte et Loutrcuil), de la Caisse desrlîecherches Scientifiques
du Ministère de l'Agriculture et du Ministère de l’Education nationale.

Volumes païlls 2 · V
1. —- Échinodermes, par R. K<EHLEn, 240 p., 153 fig. (épuisé).
2. — Oiseaux, par P. PARIS, 460 p., 400 fig. (épuisé).
3. — Orthoptères et Dermaptères, par L. CHOPARD, 200 p., 466 fig.
4. -- Sipunculiens, Échiuriens, Priapuliens, par L. CUÉN01; 29 p.,
14 fig.
5. - Polychètes errantes, par P. FAUVEL, 488 p., 2.011 dessins en
181 fig.  
6. — Diptères (Brachycères) : Anthomyidac, par E. SÉGUY, 393 p.,
813 fig. _
7. —— Pycnogonides, par E.·L. Bouvmn, 69 p., 129 dessins en 61 fig.
8. -— Diptères (Nématocères) : Tipulidac, par C., P1ERRE, 160 p.,
600 fig.
9, -· Amphipodes, par E. Cumvnnux et L. FAGE, 488 p.), 438 fig.
10. -- Hyménoptères Vespiiormes. I (Sphcgidac, Pompilidac, Scoliidae, _
Sapygidac, Mutillidae), par L. BERLAND, 364 p., 663 fig.
11. —— Diptères (Nématocères piqueurs) : Chironomidae. I. Ccratopo-
goninœ, par J.-J. KIEFFER, 140 p., 83 fig.
12. -; Id,-Id, -— Ptychoplcridac, Orphnephilidae, Culicidac, Psychodidae,
, Phlebotcminae, par E. SÉGUY, 108 p., 179 fig.
13. -- Id. -— (Brachycères): Straliomgiidae, Erinnidae, Coenomyiidac,
Rhagionidae, Tabanidac, Oncodidae, Nemestrinidac, Mydaidae,
Bombgliidae, Thcrcvidac, Omphralidac, par E. SÉGUY, 308 p.,
685 fig.
14. -- Id. ¢— Pupipares, par L. FALCOZ, 64 p., 76 fig.
15. -— Id. - (Nématocères) ': Chironomidac. II. Tanypodinac, par
M. G0E1·GHEBUER, 84 p., 105 fig.
16. -- Polychètes sédentaires, par P. FAUVEL, 494 p., 2.004 dessins
en 152 fig.
17_ —— Diptères (Brachycères) : Asilidac, par E. SÉGUY, 188 p., ·
389 fig.
18. -— Id. —- (Nématocères): Chironomidae. III. Chironomariac, par
M. GOETGHEBUER, 174 p., 275 fig.
19. -—- I-Iyménoptères Vespiformes. II (Eumenidac, Vcspidac, Masa.
ridac, Bcthylidae, Dryinidae, Embolemidac, avec un suppl. au`
vol. I), par L. BERLAND, 208 p., 232 fig. _
20. -.- Coléoptères : Ccrambycidac, par F. PICARD, 168 p., 71 fig.

FAUNE DE FRANCE

FEDERATIQN FRANCAISE DES s0c|E1'Es DE SCIENCES NATURELLES ·
OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE
Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP _
Directeur : L. CHOPARD
COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
PAE
le D" Félix GUIGNOT
(Avec 128 figures)
PARIS
PAUL LECHEVALIER, 12, RUE DE TOUHNON (vie)
1947 i _
Collection honorée de subventions de l’Académie des Sciences de Paris
(fondation R. Bonaparte et Loutrcuil), de la Caisse desrlïecherches Scientifiques,
du Ministère de l'Agriculture et du Jfinistére de l'Education nationale.

• x
AVANT·PROP()S
(Lomme on le sait, le terme d’Hydrocanthares ne représente plus, comme
au temps de LATREILLE, une grande division systématique ; il constitue
seulement un vocable simple et commode pour désigner l’ensemble des
familles aquatiques appartenant aux Adephaga. Ce sont en France les
Hygrobiidae, les Haliplidae, les Dyliscidae et les Gyrinidae. Leur étude _
peut être avantageusement réunie, car ils possèdent un aspect général
il peu près identique, grâce à leurs caractères adaptatifs communs, et des
mœurs presque semblables, conséquence d’un même habitat. Seule la
morphologie des Gyrinidae présente d’importantes différences, qui ont
nécessité leur isolement dans un sous-ordre particulier.
(les familles ont déjà été minutieusement décrites dans les « Ifydrocan-
thares de France ». Le présent travail n’en est pas un simple résumé, le
sujet a été envisagé sous un angle un peu différent. Le premier ouvrage
visait ill exposer toutes nos connaissances actuelles sur ce groupe de (joléop— '
tères ; celui-ci, bien plus réduit, se conformant aux directives de l’©fîice
central de Faunistique qui publie la Faune de France, a pour but de don-
ner il des entomologistcs quelconques « le moyen d’identifier sûrement
une espèce récoltée sur notre territoire, non de leur faire connaître tout
ce quipeut être dit sur cette espèce ». Aussi la Synonymie et la Biblio-
graphie ont—elles été restreintes, la Morphologie générale et la Éiologie
écourtées, la Paléontologie et la Phylogénie supprimées. La Systématique,
au contraire, a été revisée et précisée.
Pour la même raison les différences spécifiques de l’appareil copulateur
ont pu être, dans la majorité des cas, passées sous silence, la détermination
de nos espèces s’obtient presque toujours sans y avoir recours. Cette étude
U.’€St réellement utile qu’au spécialiste pour le contrôle des espèces diffi-
ciles  
Par contrc, il n’a pas été possible de négliger la microsculpture des té gu-
ments, elle est bien souvent la base de la différenciation des especes, et
parfois des genres. Le seul inconvénient de cet examen est de nécessiter
1. Bien entendu, cette réflexion s'app1ique seulement aux espèces françaises, car pour
les espèces exotiques 1’eXamcn del’aedeagus est, au contraire. souvent indispensable.
r;u1GNo*r 1

2 coLÉoPTÈP.Es 1rYDnoc.xNT1IAnEs
l’emploi de loupes Si fort grossissement ou même du microscope; il est
compensé par la certitude et la facilité qu’il apporte aux déterminations.
Quant aux limites de la faune étudiée dans le présent ouvrage,je me suis
également conformé au plan de la Faune de France en comprenant, outre
les espèces de la France continentale, celles de la Corse, de la Suisse occi-
dentale, de la province rhénane et de la Belgique.
En ce qui concerne la répartition géographique, peut—être me repro-
chera-t—on de n’avoir pas toujours indiqué de localités précises. Evidem-
ment j’ai mentionné seulement celles des espèces très rares. Pourles espèces
communes cela m’a semblé superflu ; on ne congoit pas l’avantage d’énu-
mérer tous les lieux de capture d’insectes comme l’Agabus bipuslulalus
ou l’Haliplus lineaiicotlis, par exemple. De leur côté, les espèces de rareté
moyenne ne paraissent pas avoir toujours de localisation fixe ou durable,
elles changent parfois de place sans motif apparent. (l’est là une particu-
larité plus fréquente chez les formes aquatiques que chez les terrestres.
Inutile donc de fournir un renseignement éventuellement erroné ; une
indication régionale suffit. En voici quelques preuves. L’HalipZus guilaius
et le Coelambus confluens, communs autrefois dans les environs d’Avignon,
ne s’y capturent plus depuis des années. L’Haliplus fluviaiilis, qui se ren-
contre de temps en temps en Provence, n’y apparaît jamais dans les mêmes
endroits. Le Poiatmonecles mnaliculalus est de même très inconstant dans
ses habitats, qu’ils soient du Nord, du (lentre ou du Midi , l’/lcilius Duver-
geri paraît avoir disparu de la Gironde aetuellemént, etc...
ll me reste enfin, pour terminer, ii fournir une explication importante
sur la classification que j’ai suivie. La révision moderne de plusieurs
groupes de Lloléoptères, d’aprés les caractères microscopiques et surtout la
conformation de l’organe copulateur, a causé dans certaines familles un
véritable bouleversement. On n’en trouvera point chez les Hydrocan-
thares. Par une insigne bonne fortune ceux—ci ont été successivement
étudiés par des auteurs éminents ; citerai-j e SrEPr1ENs, AUBÉ, SHARP,
RÉGIMBART, ZIMMERMANN ‘? Ils ont dégagé peu En peu les grands principes
directeurs de la systématique ; elle s’est ainsi perfectiormée d’une manière
graduelle et sans perturbations marquées.
J ’ai donc adopté sans trop de changements la classification de Zm-
MERMANN (1),
Certes, il m’aurait été facile de sacrifier fi la mode actuelle enélevant les
sous—familles des Dyiiscidae au rang de famille. J ’y ai renoncé pour au
moins deux raisons. D’abord, j ’estime ces s0us—familles insuffisamment
tranchées pour passer ii un grade supérieur. Ensuite, cette méthode n’é-
tait ,à mon avis, dans le cas présent, qu’un expédient et un trompe-l’oeil (2),
1. J’ai cependant apporté ¢l’importantés modifications :`i certains tableaux de cet
auteur, notamment :1 celui des Bidcssini, mais elles s’appliquent surtout à des formes exo-
tiques, et n’intéressent pas le lecteur de la Faune de France.
Z. il est bien évident que je n’applique cette réflexion qu’aux Dyiifscidae et non à
¤l’autres familles.

AvANT—PRoPos 3
car il aurait été nécessaire alors de transformer les tribus en sous-familles,.
et, comme la valeur systématique des genres actuels me paraît complète-
ment justifiée, ceux—ci sont par suite immuables et les tribus auraient dû
ainsi être supprimées. · ·
Tout au plus aurais-je pu, à l’instar de M. Henri BERTRAND, le savant
spécialiste des larves aquatiques, accepter la famille des Noieridae, con-
ception fondée sur les caractères un peu spéciaux de ce groupe. Les larves,
en effet, se font remarquer par leur bouche ouverte, leur absence de cou,
leurs pattes fouisseuses et leurs cerques réduits, les imagos par leur plaque
métasterno-métacoxale et leurs gros éperons antérieurs courbés. Mais les
différences des imagos sont, en réalité, peu importantes : on trouve une
- structure des pattes antérieures aussi atypique chez les Vaiellini par
exemple, ou encore des pattes postérieures chez les Cybisierini avec leur
. énorme éperon et leur touffe de spinules bifides ; il existe de même une
disposition analogue du métasternum et des métacoxas dansles genres amé- ·
ricains Carrhydrus et Aubéhydrus. Plus importantes sont les particularités
larvaires. Toutefois, l’ouverture de la bouche ne constitue qu’une diffé-
rence de degré avec la fermeture (et non la soudure) de la bouche des autres
larves ; quant à la conformation du cou, des pattes et des cerques, elle se
retrouve en moins accentué dans d’autres groupes. Il faut enfin se rappeler
que certains genres présentent un type aberrant de larves ; ainsi le Copio-
lomus inicrrogalus F., insecte nord-américain, est le seul Dytiscide au
` monde dont la larve possède des trachéo—branchies. Personne n’a jamais
eu l’idée, pour ce motif, de créer une famille des Copioiomidoe (1). Cela
prouve qu’en bonne systématique les grandes divisions doivent être ba-
sées sur un ensemble de caractères, à la fois des premiers états, et surtout
des adultes. M. H. BERTRAND a bien voulu du reste récemment se ranger
a mon avis (2).
Inversement DES Gozis et M. ITOULBERT ont tenté de‘réunir les Note-
rinae et les Laccophilinae en une seule famille. Cette conception constitue
une véritable hérésie, qui dénote, de la part de ses auteurs, un certain ~ .
dédain des caractères morphologiques externes et internes de ces coléop-
tères aux divers stades de leur existence.
La seule innovation introduite a consisté dansla création des deux genres
Adeiaporus et Porhydrus. C’est uniquement dans un_ but de simplifica-
tion qu’elle a été faite ; chaque genre des Hydroporini a pu être ainsi carac-
térisé d’une manière plus précise et leur détermination considérable-
ment facilitée. Car, à 1’exemple de BEDEL (3), j’ai désiré dans le présent
ouvrage « éviter aux coléoptéristes qui veulent travailler par eux-
1. BôVING et CRAIGHEAD (Syn. Princ. Larv. Form., 1931, p. 24) ont cependant pro- U
posé une sous-famille des Copiolominae, mais les innovations de ces auteurs n’ont pas
été toutes admises.
2. Lettre du 22 décembre 1943. _
3. Ann. Soc. Ent. Fr·.,188G, Bull., p. xxxrv.

4 COLÉOPTÈRES r1YDRocANTHAREs ‘
mêmes ces recherches stériles et ces problèmes insolubles que nous avons
connus presque tous en débutant ». Aussi ai—je cherché avant tout la
clarté et Fexactitude dans mes tableaux.
. Le lecteur sera sans doute étonné de trouver dans cet ouvrage l’indica-
tion de nouveaux errata à mes « Hydrocanthares de France », dont une
copieuse liste avait cependant déjà paru. Je lui dois une explication.
Au moment où ce livre allait être imprimé à Toulouse, il avait été
convenu avec E, BARTHE, Directeur des Miscellanea Eniomologica, que
celui-ci, habitant les environs de la ville, assumerait, en retour de cer-
tains avantages, la charge de corriger les épreuves, que je devais seule-
ment réviser ensuite rapidement. Sur ees entrefaites, un mallencontreux
accident m’immobilisa complètement durant plusieurs mois, et le souci
de la correction incomba dès lors à BARTHE presque seul. Par une fâcheuse
coïncidence, ce dernier commençait à ressentir les premiers et douloureux
· symptômes de la maladie qui plus tard devait l’emporter. Aussi ne put-il,
malgré sa bonne volonté, remplir sa tâche avec tout le soin désirable,
et de nombreuses fautes d’impression persistèrent—elles dans le texte.
Par discrétion je m’étais abstenu d’en révéler la cause jusqu’à la mort de
BARTHE, désirant ne point le peiner pour des erreurs, dont il n’était, pas
plus que moi, responsable.
Cette explication donnée, ce m’est maintenant, avant de placer le point
ünal à ce volume, un agréable devoir d’exprimer ma profonde gratitude
  tous ceux qui m’en ont facilité la rédaction. Je dois citer en premier lieu J
mes excellents amis, M. le PF R. JEANNEL qui m’a toujours ouvert si libé-
ralement les cartons des précieuses collections de son Laboratoire d’En—
tomologie, ainsi que M. G. COLAS, son assistant ; M. A. ÃIÉQUIGNON, dont
mes multiples demandes de renseignements n’ont jamais pu lasser la
patience ni épuiser l’érudition ; M. L. CHOPARD, il qui est échue la fasti-
dieuse besogne de mettre au point mon manuscrit, besogne dont il s’est
acquitté cependant avec le scrupule et la bonne grâce que chacun lui
_ connaît.
De nombreux amis et correspondants m’ont aussi rendu grand service
par leurs aimables communications ; je leur adresse un merci reconnais—
sant. Mais si je nomme ici seulement MM. FAGNIEZ, JOFFRE, LEE1s,
TEMPÈRE, COIFFAIJ`, PAULIAN, SCHÈÃNEICH, OLIER, 'VILLIERS, (JTIN,
VAN DORSELAER, c’est avec le regret de ne pouvoir les énumérer tous.
Une mention particulière doit toutefois être réservée à mon savant col-
lègue, M. H. BERTRAND, dont les conseils sur la Systématique des larves
et des nymphes ont été pour moi inappréciables.

INTRODUCTION
IVIORPHOLOGIE EXTERNE `
. Caractères généraux (1)
La taillé des Hydrocanthares français est des plus variées, depuis le
Bidessus minuiissimus d’à peine un millimètre et demi jusqu’au grand
Dyiiscus laiissimus de plus de quatre centimètres.
La forme se montre également assez diverse : ovale ou oblongue, con-
vexe ou déprimée ; chez les espèces les plus évoluées le contour du corps
devient continu et la forme lenticulaire (fig. 105).
La coloration, par contre, offre une certaine uniformité. A l’exception
des Aulonogyrus parés de magnifiques couleurs métalliques, la nuance est
habituellement foncée : noire, brune ou vert sombre, avec ou sans taches
testacées ou ferrugineuses. Parfois chez les Dytiscides et les Gyrinides la
teinte claire forme une bordure latérale au pronotum et aux élytres.
Le tégument présente ordinairement une sculpture des plus réduites,
consistant soit en une ponctuation (ponctuation proprement dite si les
points sont gros ou moyens, pointillé s’ils sont petits), soit en une réticula—
tion. Cette sculpture possède une véritable valeur taxonomique. Plus
· importante encore est la microsculpture ; aussi est-il nécessaire de bien
la connaître. Elle est constituée par un alutacé ou par une microréticula·
tion. L’alutacé est formé de points minuscules, généralement très denses,
la microréticulation consiste en un réseau à mailles très fines. Celles-ci`
sont arrondies ou polgyonales et dans ce cas soit régulières, c’est—à—dire
isodiamétrales, soit irrégulières et alors allongées ou transversales, sans
aucune symétrie ni aucune égalité de dimensions. Parfois, un des angles
des mailles devient proéminent, en même temps que les mailles tendent à
s’effacer, la sculputure est alors dite râp euse ou granuleuse suivant le degré,
Si les mailles persistent mais très irrégulièrement, on a un chagriné. D’au-
tres fois les deux sculptures se superposent, les petits points de l’alutacé
se trouvant soit sur l’intersection des mailles, soit dans leur intérieur. Chez
les Nolerus (et d’ailleurs chez de nombreux N oleridae), la surface supérieure
1. A défaut «l’indication spéciale, les descriptions s’applîquent aux Dytiscides qui
· constituent la famille la plus importante.

6 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES —
présente une série de lignes ondulées formant une microstriation, déri-
_ vée sans doute de la microréticulation par disparition de tous les sillons
de même direction. Exceptionnellement le tégument est tout à fait lisse.
La pubescence est rare,sauf chez quelques Hydroporus, chez les Acilius $2
et les Orcclochilinae. .
· Tête (fig. 1)
Elle comprend le crâne, les yeux et les appendices céphaliques.
' Crâne. —- Il se compose de l’épicrâne, de l’épistome et du basilaire.
L’épicrâne constitue la majeure partie du squelette de la tête, à l’excep—
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F10. 1. ——-— Dessus de la tête de Dyîiscus circumfleœus F. —— Oc, occiput ; ss, suture
sagittale ; épi, épicrâne ; œ, œil ; fr, front ; ep, èpistome ; la, labre ; an, antenne;
md, mandibule ; max, maxille ; sf, suture frontale ; so, sillon orbitaire ; sc, suture
clypéo-frontale ; ff, fossette frontale ; cli, fossette clypéo-frontale ; cl, fossettg ely-
péale.
tion du milieu de la face ventrale. On y retrouve les mêmes régions que
chez les autres Coléoptères .: le front, le Vertex, l’occiput, les joues, les
tempes et les régions gulaires. Sur la face supérieure de l’épicrâne s’aper-
çoivent des sutures, souvent obsolètes, et des fossettes. Ces dernières, par-
fois utilisées pour la détermination spécifique, sont: les fossettes clypéales
derrière le bord antérieur de Pépistome, les fossettes clypéo·frontales sur
la suture transverse du même nom (ou son emplacement) qui sépare le
front de l’épistome, les fossettes frontales en arrière des précédentes et
un peu obliques, les fossettes orbitaires, souvent en forme de sillon le
long du bord interne de l’œil. Ces fossettes et ces sutures, plus ou moins
nettes chez les Dyiiscidae, sont presque effacées chez les Haliplidae et ·

· INTRODUCTION 7
nulles chez les Gyrinidae sauf quelquefois un vestige des fossettes fron-
tales et des orbitaires.
L’épistome ou clypeus, transversal, est inséré sur le bord antérieur du
front au 'niveau de la suture clypéo—frontale, souvent en grande partie ob-
solète.
Le basilaire (fig. 2), pièce en forme de T, ferme le crâne en dessous. ll
est formé par deux sclerites : en avant le prébasilaire qui représente la
branche transversale du T et en arrière la gula qui en est la branche verti-
cale. Chez les H ali plidoe le basilaire se reconnaît très difficilement par suite
de l’effacement des sutures. Chez les Gyrinidae il est très réduit, mais ses
limites sont bien visibles.
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 (M _   ../DÃ
fl.,  2. - J
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Fm. 2. — Basilaire et labium de Dytiscus marginalis L.~— l, languette ; p, paraglosse ;
pl, palpe labial; pg, palpigère ; e, épîlobe ; sm, submentum ; la, labium; pb, pré-
basilaîre ; gu, gula; fi, fossette tentoriale.
Les côtés de la tête se continuent directement par une courbe avec la
face supérieure et avec la face inférieure chez tous les Hydrocanthares.
Les Gyrinidae cependant font exception. Chez eux, les côtés de la tête
sont marqués par une arête latérale constituéepar la suecession,d’avant en,
arrière, du bord latéral du labre, de l’épistome, de l’arête frontale, du bord
postérieur de la cavité antennaire et de l’arête supraoculaire.
Yeux. ——· Les yeux existent chez l’immense majorité des espèces ; chez
· les Siclliiia seulement (et une espèce exotique du genre Amarodyies, meo
sensu) ils sont dépigmentés et à nombre d’ommatidies réduit. Chez les
Gyrinidae ils sont complètement dédoublés en un œil supérieur et un mil
inférieur.
Appt-indices CÉDh3·li(1110S. — Ils se composent des antennes et des pièces
buccales.
Les antennes sont filiformes ou sétacées (excepté chez les Gyrinidae),

S eotûzoirrùnns 11Ynnoe.xNT11Anns _
glabres et toujours composées de onze articles  Elles sinsèrent sur l’épis-
tome ou sur ses côtés ou en dessous. Chez les 3 de Nolerus (et de certaines
espèces exotiques d’Hydr0valusl plusieurs articles sont très élargis et dif-
formes. Dans la famille des Gyrinidae (fig. 3) leur ronformation est toute
particulière. Quoique toujours de onze articles, elles sont très courses,
épaisses et insérées sous le bord latéral de la tête dans la profonde cavité
antennaire. Le premier article est grand, éupuliforme ; le second, en forme
d’oreille il bord libre longuement cilié, s’articule dans la cavité du premier;
les neuf articles suivants, plus ou moins soudés entre eux, constituent une
masse fusiforme.
"'N
ga .... . ..... \
, _·_- È\   ...i.... ,,,,
, É ff
  j, la ....... É E ......... ./og
  ..9 ....t.....    
      .... sé
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Vio. 3.- Antenne de (`;yrinid«~ Fin;. 4. —— Maxille gauche de Ilyiiscus margi-
(«l’après Rûloimrmnr). nalis L., vue ventrale. — ca, cardo ; sh, selérite
basal; sg. suhgaléa ; la, laeinia; ga, galéa ;
pg, palpigère ; pm, palpe maxillaire,
Les pièces buccales comprennent en dessus le labre, sur les côtés les _
mandibules et les maxilles, en dessous le labium.
Le labre n’est pas il proprement parler un appendice. ll s`adapte au bord
antérieur de l’épistome ou un peu en dessous ; sa forme est variable; ll
présente en avant une frange depoils, excepté chez les Nolerinae.
Les mandibules, en général larges et courtes, ont la pointe simple ou
bifide, suivie ou non d’une dent : le rétinacle.
Les maxilles (fig. 4), il peu près identiques Si celles des (Zarabiques, s’in-
sèrent dans la profonde fosse maxillaire, sous les mandibules, par l’inter-
médiaire d’une pièce basale, le calrdo. Sur celui—ci est fixé le stipe, composé
de trois sclérites partiellement soudés ; le sclérite basal, le palpigère et la
subgalea. Le palpigère porte le palpe maxillaire En quatre articles, dont le ·
dernier est le plus long. La subgalea donne insertion ii une pièce palpi-
forme biarticulée, située en dedans du palpe maxillaire, ce qui a fait dire
à plusieurs auteurs que les Hydrocanthares ont deux paires de palpes
maxillaires. En réalité, la galea n’est que le lobe externe de la maxillaire,
l. Elles possèdent bien onze articles chez les Ilaliplidac et non dix, malgré l’indica-
tion de M. ·lEANNEI.i (Faune de France, Coléoptères (larabiques, I, 1941, p. 11).

1NTRoDUcT1oN 9 ·
dont le lobe interne est constitué par la maxille proprement dite ou lacinia.
La galea, qui est une pièce caractéristique des Adephaga, manque cepen-
dant chez les Enhydrinae et les Oreciochilinae (mais elle est présente chez
les Gyrininae). .
Le labium (fig. 2) constitue le plancher de la bouche, il s’articule sur le
bord antérieur du prébasilaire et correspond sur les côtés à Pépicrâne,
dont il est séparé par _la grande fosse maxillaire. Sa partie antérieure s’ap-
· pelle le submentum et les deux grandes saillies latérales les épilobes. Sur
le submentum est implantée la languette, soudée aux paraglosses, et, en
dehors, le palpigère portant le palpe Iabial triarticulé. Le mentum est '
atrophié chez les Hydrocanthares.
Thorax
Prothorax. — Le prothorax se compose des trois parties habituelles :
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Fw. 5. — — Dessous de Dgîiscus marginalis L. (d’après GANGLBAUER, légèrement mo-
diliée).— sn, subnotum ; S1, prosternum ; eps l, proépisterne ; epm 1, proépimère ;
S2, mesosternum ; Gps 2, mesoépisterne ; cpm 2, mésoépimère ; S3, métastemum
cps 3, metaépisterne ; C 3, métacoxa ; Ac 3, apophyse métacoxale ; 1 st à (S st, l"
ii M8 sternîte.
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le pronotum en dessus, le prosternum en dessous et les pièces latérales ou
propleures.
Pronolum. ——— ll possède un rebord latéral, excepté chez la plupar. des
genres de grande taille, chez les Ranius (de France) et chez les Ldccc'phi—
linae. Ses côtés, repliés en dessous, déterminent une surface allongée, le

° 10 · coLÉo1>TÈREs HYDROCANTHARES .
subnotum, séparée des propleures par une suture longitudinale, la suture
subnotale ou notopleurale (1), qui existe chez presque tous les Adephaga
et rarement chez les Polyphaga. En arrière le bord latéral est souvent
creusé d’une petite rainure, dans laquelle vient s’engager l’angle humé- ·
ral des élytres.
Prosiernum. —- Son apophyse offre une conformation variable. Chez les
Haliplidae elle est énorme et tombe abruptement sur le bord antérieur
du prosternum proprement dit. Chez les Hygrobiidac et les Dyliscidae elle
représente simplement le prolongement postérieur du prosternum, sur
le même plan que lui, excepté chez les Hydroporinae, où elle se détache
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Fra;. 6. ~ Dessous d’Hygr0bia tarda Herbst. («1’après GANGLBAUER, légèrement modi-
üée).—— sn, subnotum ; S1, prosternum ; S2, mésoternum ; eps 2, mésoépisterne ;
epm 2, mésoépimère ; S3, rnétasternum ; eps 3, métaépisterne ; ac, pièce antéméta—
ooxale ; C3, lamelle interne des métacoxas et son apophyse postérieure ; 1 si à 6 st,
l" à 6° sternites.
obliquement de la partie antérieure, et les Cybisierini, chez qui elle pré-
sente le type des Haliplidae. Chez les Gyrinidac elle apparaît comme une
simple crête longitudinale sur le prosternum. '
Propleures. —— Le proépimère situé en arrière du proépisterne est soudé
chez les Dyiiscidae, mais visible dans les autres familles.
1. En réalité le subnotum représente les épipleures flu pronotum et devrait s’appe1er
proépipleure, mais, comme ce nom prêterait a confusion avec les propleures, je préfère
le nommer subnotum a l’instar des auteurs nord-américains.

· INTRODUCTION 11
Mésothorax. —~ ll est formé d’une pièce dorsale, le mésonotum, dont on
n’aperg0it souvent qu’une partie, le scutellum ou écusson, d’une pièce ven-
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Fxe. 7. —- Dessous d’Haliplus ruficollis De Geer.-— S1, prosternum ; sn, sub110tum|;
eps 1, proépisterne ; cpm], proémimère ; S2, mésosternum ; eps 2, mesoepîsterne ;
cpm 2, mesoépimère ; C1, procoxa ; C2, mésocoxa ; S3, métasternum ; eps 3, méta-
âpisterne ; ac, pièce antémétaeoxale ; C3, métacoxa ; ep. épipleure ; 3 st à 6 st,
° à 6° sternite.
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F10. 8. -—— Dessous de Gyrinus substriatus Steph. (d’après GANGLBAUER, légèrement
modifiée). — sn, subnotum ; S1, prosternum ; Cl, procoxa ; epsl, proépisterne;
epm 1, proépîmère ; S2. mésosternum ; C2, mésocoxa; eps 2, mésoépisterne;
cpm 2, mésoépimère ; S3, metasternum ; C3, métaxcoa, ; cps 3, métaépisterne ;
st 1 à si 7, 1°' à 7° sternite.

12 CQLÉOPTÈRES HYnRocANTHAREs ·
trale, le mésosternum. visible uniquement chez les Gyrinidae et de pièces
latérales ou mésopleures. Le stigmate mésothoracique est situé vers la
partie supérieure de la paroi externe de la membrane mésothoracique
antérieure.
Métathorax. —— Comme les pièces précédentes du thorax le métathorax
se divise en trois parties : le métanotum entièrement caché, le métasternum
de forme variable, dont les extrémités latérales rétrécies sont appelées
ailes métasternales, et les métapleures, composées de l’épisterne et de l’épi—
mère ; le métaépimère, accolé au bord externe du métaépisterne, est le
plus souvent invisible, sauf chez les Ereies et les Cybisier. Le stigmate
métathoracique se trouve sur la paroi inférieure de la chambre épimé—
rienne.
Elytres ` ·
Les élytres des Hydrocanthares sont toujours entiers, rigides et inti-
mement coaptés l’un zi l’autre, ainsi qu’aux sclérites sous—jacents, par une
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Fia. 9. — Elytre d’un Dytiscidae. —- p, pédoncule ; s, suture ; ba, bord apical ; bv,
bord externe ; bb,,bord basal ; asc, angle scutellaire ; ah, angle huméral ; ae, angle
épipleural; as, angle sutural ; rn, rangées normales ; so, série ombiliquée.
série de crochets et de rainures. Ils possèdent trois bords : basal, sutural
et latéral. La suture, généralement simple, est rebordée chez les Gyrininae
et un grand nombre d’Orecl0chi1inae. Le bord latéral, _en s’arrondissant
` en arrière pour rejoindre le bord sutural, forme deux angles, l’un externe
souvent arrondi et nul, ou angle épipleural,Pautreinterne ou angle sutural.
La partie du bord latéral, située entre l’angle épipleural et l’angle sutural,
est appelée bord apical.
La face supérieure, convexe, présente une macrosculpture variée : ponc-

_ INTRODUCTION 13 .
tuation, côtes, stries, sillons ou traits aciculaires, et une microsculpture qui
a été décrite plus haut. La face inférieure est munie, excepté chez les Ereies
et les Dyiiscus, d’une arête longitudinale externe, dans laquelle vient s’eI1-
gager le rebord latéral de l’arrière-corps. Parfois on voit sur le bord sutural
une bande chagrinée, véritable appareil stridulatoire, contre laquelle vien-
drait frotter la tache pigmentaire, finement dépolie, de l’aile membraneuse
(Annow) (1). Chez les Hygrobiidae cet appareil est formé par un petit
bourrelet juxtasuturalpostérieur, sur lequel vient frotter le bord apical
tranchant du dernier tergite. · · ·
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Fxc. 10. ——— Aile de Dytiscus circumfleœus F.- co, nervure costale ; r, nervure radiale ;
rr, nervure récurrente radiale ; m, nervure médiane ; ca, nervure cubitale antérieure ;
rp, nervure cubitale postérieure ; aa, nervure anale antérieure ; ap, nervure anale
' postérieure; sc, sinus costal; cr, cellule radiale; ct,nervure costale transverse;
u, oblongum ; cu, cellule cunéiforme. _
On trouve encore, ai la face inférieure de l’élytre, contre la partie interne
de sa base, l’alule ou squame, dont le bord libre, renflé en bourrelet, con-
tient un canal sanguin. L’alule existe chez les Dyiiscidae et les Hygrobiidae,
mais manque chez les Haliplidae et les Gyrinidae, tout au moins les Gyri—
nidae de France.
Ailes ·
· Les ailes membraneuses, ou simplement les ailes (fig. 10), sont toujours ·
bien développées chez les Hydrocanthares, a l’exception des Sieiiiiia et
d’un Agabini de l’Amérique du Nord.
Pattes
Pour les décrire il faut placer les fémurs perpendiculairement à l’axe
du corps et les tibias (avec leurs tarses) coudés à angle droit, de manière
à diriger les tibias antérieurs en avant, les intermédiaires et les postérieurs
en arrière. Les profémurs auront ainsi une face antérieure et une face pos-
' 1. L’appareil stridulatoire n’est pas toujours placé sous les élytres, plus souvent
siège sur les métacoxas (Laccophilus) ou les premiers sternites (Agabus, Colymbetes).

.14 c0LÉoPTÈREs HYDRocANTHAP.Es
térieure, les mésofémurs et les métafémurs une face supérieure et une
face inférieure, tous les tibias et tous les tarses une face interne et une face
externe. Toutefois, aux pattes postérieures, par suite de la rotation qui
s’effectue au repos dans le dernier segment, la face externe des métatarses
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Fm., 11. — Patte antérieure de Dytiscus FïG·_ 12- ·— P1`¤tâï`S€ (16 Dlltiâëüs müî'·
marginalis L_ (dvaprès K0RSCHELT)____ gmalis L. (d’ap1‘ès CHATANAY)·
cm, procoxa ; tr, protrochanter ; fe, pro- _
fémur ; tz, protibia; ta, protarse.
tend à devenir supérieure et la face interne inférieure (1). Chez les Gyrinidae
les p attes intermédiaires et postérieures, profondément modifiées, subissent
une orientation différente. `
Pattes antérieures. —- Chez les Dyiiscidae elles sont très courtes, préhen· ·
siles, et peuvent être repliées au repos, avec les pattes intermédiaires, dans
l’esp ace interprosterno-mésosternal. Le sommet du tibia est entouré d’une
couronne de spicules ; chez les Noierinae (à l’exception de la tribu exo-
tique des Nofomicrini) il se prolonge en capuchon au—dessus de l’insertion
du tarse. Il porte deux éperons, l’un interne, l’autre externe. Chez les
Hydroporinae ces éperons sont réduits ; chez les Noierinae (à l’exception
encore des N olomicrini , des Profonoierus et des Mesonoierus) l’éper0n
interne est très fort, arqué et mobile, presque transformé en un gros cro-
1. Aussi, pour les articles des métatarses,§ar1erai-je indifféremment de face externe
ou de face supérieure, et de face interne ou e face inférieure.

INTRODUCTION 15
chet, l’externe est atrophié ; chez les Dyliscinae C? il disparaît ou même les
deux sont complètement absents. Le tarse se compose de cinq articles, dont
le quatrième chez la plupart des H ydroporinae est tout petit et à peu près
invisible. Chez les 5` les trois premiers articles le plus souvent sont dilatés
et munis de ventouses ou de poils en entonnoir ; cette dilatation atteint
son maximum chez les Dyiiscinae qui présentent une véritable palette
adhésive (fig. 11) ; chez les Gyrinidae la plaque adhésive siège sur la face
externe du tarse.
Pattes intermédiaires. — Elles diffèrent peu des antérieures. Dans le sexe
_ 3 les premiers articles du tarse sont également dilatés et pourvus d’un
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Fro. 13. ——— ,Patte postérieure gauche de Ggrinus urinator lll., côté dorsal. — t, méta-
trochanter; f, métafémur ; ti, métatibia ; 1 ta à 5 ia, l" article à 5** article du méta-
tarse.
appareil adhésif, mais beaucoup moins important qu’aux pattes anté-
rieures chez les grosses espèces. Chez les Gyrinidae les pattes intermédiaires
sont, au contraire, à peu près semblables aux postérieures.
Pattes postérieures. —— Chez les Dyiiscidac elles constituent les seules
pattes véritablement natatoires. Elles sont aplaties, à segments étroite—
ment coaptés et garnis de franges de poils, variables suivant les genres ou
les espèces. La face interne et le sommet des tibias présentent toute une
série despicules. Sur la face interne ces spicules sont, pour la plupart, bi-

16 cotézorràmss 11YDP.oc-xNTHAaEs
fides ch.ez les Colymbeiinae supérieurs : illaiini et Colymbeiini ai l’exception
' des Ilybius, et chez tous les Dyiiscinae (1), leur disposition différant sui-
vant les groupes. Sur le bord apical lui—même des spicules simples for-
ment une couronne à peu près complète, qui, cependant, disparaît du
côté interne chez les Ilybius. Ces spicules sont bifides sur la partie interne
du bord apical dans la tribu des Ereiini, des Hydaiicini et des Thermo-
neriini. Comme aux autres pattes, les métatibias sont armés, à leur som-
met du côté inféro-interne, de deux éperons généralement inégaux. Chez
les Hyphydrus s. str. le long éperon est denticulé en scie sur une partie
de son bord externe, chez les Laccophilus et les Thermoneciini tous deux
sont brièvement bifides. Chez les Holiplidae ils présentent également des
particularités. Le dernier article du métatarse est toujours armé de deux
ongles, excepté chez les Hyphydrini (2), les Laccophilus et certains Cy-
bisier. Chez les Gyrinidae les pattes postérieures (fig. 13) comme les
intermédiaires. sont aplaties, rémiformes avec les articles du tarse arti-
culés en éventail.
. Abdomen
L’abdomen se compose chez les Dyliscidae et les Hygrobiidae- de huit
tergites et de six sternites visibles, le premier et le dernier tergite ne pa-
raissant correspondre ai aucun sternite,car le premier sternite réel est invo-
lué, et le dernier se trouve caché dans l’abdomen, transformé en valves
génitales. Sur les côtés les sternites se réfléchissent brusquement vers le
haut, en déterminant un large rebord longitudinal lisse, qui constitue le
rebord latéral de l’arrière-corps, sur lequel vient s’appliquer la concavité
de _l’épipleure.
Les pleurites sont au nombre de six, reliés aux tergites par la membrane
tergo-pleurale, sur laquelle sont placés les stigmates abdominaux, au
nombre de huit, un en face de chaque tergite. Ils diffèrent peu les uns des
autres, sauf chez les Dyiiscini, où les deux derniers sont bien plus grands
que les précédents.
Chez les Haliplidae les trois ou les cinq premiers sternites sont cachés
par les plaques métaxocales. Les Gyrinidae, eux, possèdent sept sternites -
apparents, du fait qu’ici le septième n’est pas invaginé dans l’abdomen ni
modifié en valves génitales.
Armure génitale mâle
L’armure génitale mâle ou organe copulateur (fig. 14) se compose des
valves génitales., du segment génital et de l’aedeagus.
l. Il est curieux que cette intéressante structure n’ait jamais été signalée.
2. En réalité les Hyphydrini possèdent bien un deuxième ongle, mais il est tellement
atrophié qu’il est à peu près invisible. _

INTRODUCTION 17
Llhez les Dyiiscidae et les Hygrobiidde les valves génitales sont consti-
tuées par deux petites plaques subtriangulaires situées à la face ventrale
de l’abdomen. Entre elles et le dernier tergite se trouve le segment géni-
tal, sorte d’étui incomplet renfermant l’aedeagus. Celui·ci, couché sur le
côté avec l’extrémité tournée a gauche, exécute un mouvement de rotation
de 900 au moment où il sort de l’abdomen, accompagné de ses deux para-
mères, l’un a droite, l’autre à gauche. L’aedeagus comprend donc le pénis,
les deux paramères, plus une troisième pièce, le tegmen.
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Fio. 14-. -— Pièces génitales (aedeagus) de 1’Haliplus rubidus Perris 5‘ : A. Segment
génital. bl, branche latérale ; pv, plaque ventrale ;— B. Pénis. ap, apex ; cp, corps ;
bu, bulbe ; bd, bord dorsal ; bv, bord ventral ; co, condyle ; db, apophyse basilaire ;
li, ligule ;—— C. Paramère droit. aa, appendice apical ; bd, bord dorsal ; bv, bord ven-
tral ; ab, apophyse bulbaire ; au, apophyse unciforme ;— D. Paramère gauche.
bd, bord dorsal; bv, bord ventral; ab, apophyse basilaire ; au, apophyse unciforme ;
E. Tegmen. ‘
Le pénis, généralement arqué, peut être divisé en trois parties ; le bulbe
à sa base, le corps qui se termine à l’ouverture du canal éjaculateur ou
méat, et l’apex allant du méat a l’extrémité. Sa forme est extrêmement
variée, le méat est généralement situé du côté dorsal, mais parfois déjeté
à droite ou à gauche. Les pararnères, également très variables de confor-
mation, sont généralement semblables, parfois cependant dissemblables,
comme chez les Noierinae et les _Lacc0philinae. Ils s’articulent de chaque
’ côté du bulbe. Le tegmen est une toute petite pièce, en forme d’ancre, sur
laquelle s’insèrent surtout les muscles rotateurs du pénis.
Chez les Hdliplidae le pénis est légèrement asymétrique et les paramères
dissemblables. _'
Chez les Gyrinidae il n’existe, comme on l’a vu, pas de valves génitales
GUIGNOT _ _ ‘ 2

18 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
ni de tegmen ; l’aedeagus est primitif, symétrique, aplati, n’effectuant au-
cune rotation à sa sortie, avec des paramères lamelleux et semblables.
Armure génitale femelle (1) _
Elle se compose chez les Dyiiscidae et les Hygrobiidae de valves géni-
tales peu différentes de celles du 5‘ et d’un ovipositeur.Celui-ci comprend
un segment génital à deux branches, entre lesquelles s’articule l’oviscapte,
formé de deux tiges accolées, logeant l’oviducte.
Chez les Haliplidae et les Gyrinidae l’appareil se trouve trèssimplifié et
constitué seulement de chaque côté par deux lamelles non ou à peine arti-
culées entre elles. _
· Caractères sexuels secondaires
Chez les Dyiiscidae les caractères sexuels secondaires, quoique affectant
surtout les protarses et les élytres, peuvent néanmoins se montrer sur di-
verses parties du corps. En voici l’énumération à peu près complète :
. 10 L’épistome présente quelquefois, surtout chez les Hydrovalus, une
forme un peu différente dans les deux sexes.
20 Les antennes sont difformes chez les Noierus 3 (bien davantage en-
core chez certains H ydrovalus africains et quelques autres formes}.
30 Les palpes sont exceptionnellement modifiés, mais pas chez les es-
pèces francaises.
-10 Le pronotum diffère parfois chez les 9 par la direction des côtés ou
la conformation des angles postérieurs, plus souvent par sa sculpture plus
prononcée, notamment chez de nombreux Dyiiscinae où il montre latérale-
ment des corrugations ou des traits aciculaires.
50 Les élytres chez la Q des Acilius et des Dytiscus sont creusés de pro-
fonds sillons, chez celle des Cybisler de forts traits aciculaires et à un
moindre degré de corrugations basales chez les H ydaiicus et les genres voi-
sins, sans parler des stries supplémentaires ou des strioles des Copelaius
exotiques. Chez la Q des espèces petites et moyennes leur surface se montre
souvent mate et plus profondément sculptée ou microsculptée. Plus rare-
ment leur sommet, toujours dans le même sexe, s’allonge un peu en bec
de plume (quelques Coelambus et quelques Ilybius), ou leurs côtés pré-
sentent un petit bourrelet latéral (Deronecies lotus) ou une fossette allon-
gée (Ereies siiciicus). Quelquefois la largeur des épipleures varie légère-
ment chez le 3* et la 9 de certains Cybisler.
1. Il n’est donné ici que des notions très sommaires sur cet appareil, dont j’ai été
le premier à étudier la structure complète dans chacun des genres des Dyiiscoidea et
des Ggrinoidea. On en trouvera la description détaillée, ainsi d’ail1eurs que celle de
toute la morphologie de ces insectes,dans mon volume des « Hydrocanthares de France ».

INTRODUCTION 19
60 Les lignes métacoxales sont parfois un peu différentes dans chaque
sexe. ' .
70 L’abdomen peut être pourvu sur les premiers sternites d’un appareil
stridulatoire chez le 3 seul (certains Agabus) ou dans les deux sexes
(Ceymbeies) ou bien présenter des modifications du sternite anal : échan-
erure, fossette, rides, etc..., soit chez le 3, soit chez la Q ; chez quelques
llydroporinae il est de couleur différente dans les deux sexes. Chez des
espèces exotiques il existe des différences encore plus importantes.
80 Les pattes, surtout les antérieures, sont le plus souvent affectées
par les caractères sexuels. Les protrochanters sont un peu différents chez
plusieurs Hyphydrus exotiques. Les profémurs et les protibias peuvent
être un peu plus épais ou un peu plus courbés chez le 3, les éperons anté-
· rieurs sont un peu modifiés chez le 3 de Siiclolarsus 12—pusiulaius ; chez
· certains Dyiiscinae ils manquent dans ce sexe. Les protarses, dans l’im-
mense majorité des cas, sont modifiés chez les 3. Ils sont dilatés et munis
(l’un appareil adhésif ; quelques H ydroporinae n’ont pas leurs articles plus _
larges chez le 3 ou tout au moins d’une manière inappréciable. Les ongles
antérieurs du 3 ont souvent une dimension ou une forme différente, étant
plus fortement arqués, ou falciformes, ou en grappin, ou bifides, notam-
ment chez les Ranftzs (qui possèdent en outre parfois des poils barbelés),
etc... mais généralement cette modification atteint seulement l’un des
ongles, de préférence l’interne, ou bien elle l’atteint davantage que l’autre.
Les pattes intermédiaires sont moins modifiées, sauf les tarses, qui pré-
sentent à peu près la même structure que les antérieurs. Chez les Dyfis-
cinae cependant leur variation est moins accentuée qu’aux protarses.
Aux pattes postérieures la différenciation des sexes est moindre. Les
métaxocas ne sont pourvues chez les espèces francaises d’un appareil stri-
_ dulatoire sexuel que chez les Hydrovalrzs et quelques Agabus. Chez cer-
taines espèces d’Ilybius elles portent de petites carinules longitudinales.
Les métafémurs et les métatibias varient rarement de forme chez le 3.
Les articles métatarsiens sont impressionnés en dehors chez quelques
Agabus ou sillonnés chez certains Ilgbius. Les ongles postérieurs de quel-
ques moyennes ou grosses espèces sont quelquefois un peu différents
dans les deux sexes.
Chez les Noierus 3 les pattes sont tachées de noir comme d’autres par-
ties de la face inférieure. Enfin dans plusieurs groupes la frange natatoire
des pattes, surtout des postérieures, affecte différemment les segments
suivant le sexe.
Chez les Haliplidae les 3 ont les articles basaux des protarses et des mé-
sotarses épaissis et munis de touffes de poils blanchâtres ;l’H. laminalus
a, de plus,le premier article des mésotarses prolongé en dessous. Les $2 ont
_ parfois les élytres, et souvent aussi le dessous, finement alutacés.
Chez les Gyrinidae, tout au moins en France, les caractères sexuels ex-
ternes du 3 affectent, on l’a vu, presque uniquement les protarses dans

20 oorràorrizmzs 11YDRoc.xN'r11AnEs
la sous—famille des Gyrininae ; c’est seulement chez de nombreux Oracle-
chilinae exotiques qu’il y a de grandes différences dans la pubescence ély-
trale des 6 ct des S2.
LARVES
Les larves diffèrent autant d’une famille ai l’autre que les imagos.
Dytiscidae (fig. 125). --— Les larves sont du type staphyliniforme. La
tête est grande, subtriangulaire ou subarrondie, généralement aplatie,
globuleuse et sans cou chez les Noierinae, à organes buccaux et appendice
bien différenciés. Les antennes s’insèrent derrière les mandibules ; elles
ont quatre articles primitifs, subdivisés parfois en articles secondaires, .
situés à la base des articles principaux et plus petits qu’eux, ou placés bout
à bout. ll y a six ocelles sur deux rangées. Les mandibules sont grandes
et percées longitudinalement d’un canal de succion ou plus rarement d’un
sillon. La bouche est fermée, excepté chez les Noierinae, munie de palpes
maxillaires triarticulés et de palp es labiaux biarticulés, les articles des uns
et des autres parfois divisés en articles secondaires.
Le thorax est formé de trois segments : prothorax, mésothorax, méta-
thorax, dont les plaques tergales sont entièrement cornées.
L’abdomen présente huit segments il plaques dorsales cornées, sauf chez
les Cybislerini, le dernier muni de rerques ou urogomphes, rarement très
réduits (Nuierinae, Cybisierini).
Les pattes se composent de six segments, Ie dernier constitué par deux
griffes et pourvu d’un empodium.
Il existe une paire de stigmates mésothoraoiques, rarement une paire
métathoracique rudimentaire et huit paires abdominales, dont les sept
premières sont latérales et la dernière terminale ou subterminale. Les stig-
mates terminaux sont ouverts dès la naissance, les latéraux d’abord fer-
més par une membrane ne s’ouvrent qu’au stade adulte.
Hygrobiidae. —— Le corps est subconique, élargi et un peu gibbeux en
avant. La tête, globuleuse, n’a point de cou ; les antennes sont biramées,
à quatre segments, le dernier double, les mandibules pleines, non suceuses,
finement denticulées en dedans vers le sommet ; le labium, creusé en écope
et rétractile, constitue un appareil préhenseur.
L’abdomen, ài huit segments, possède un long prolongement terminal
et deux cerques uniarticulés, très longs chez la larvule, très courts chez la
larve adulte. '
Il existe des tracliéo-brancliies en touffe sur la face ventrale du thorax
et des trois premiers segments de l’abdomen. Les stigmates, percés d’un
tout petit orifice, sont au nombre de huit paires, une métathoracique et
sept abdominales, le dernier segment en étant dépourvu.
I

mrnonucrrox 21
Hàliplidae. —- Les larves sont bien caractéristiques, avec leur corps
éruciforme, hérissé de longues trachée-branchies chez les Peldodyies ou
muni de mamelons tergaux et de tubercules piligères chez les Haliplus et
les Brychius. Le thorax et l’ahdomen sont en partie cornés sur leurs faces
dorsale et ventrale.
La tête a six ocelles, de position variable ; les antennes sont biramées, ·
à quatre articles, le dernier double, composé de deux articles insérés côte
à côte ; les mandibules sont parcouruespar un canal complet.
L’abdomen est à neuf (Peliodyies) ou à dix segments (Haliplus et Bry-
chius), à deux cerques, parfois très réduits chez les larves âgées d’Hali-
plus. Il y a une paire de stigmates mésothoraciques et sept (Peliodyies) ou
huit paires (Haliplus et Brychius) de stigmates abdominaux, les deux
derniers segments en étant dépourvus ; les stigmates, fermés il la nais-
sance, s’ouvrent chez les larves adultes.
Les pattes sont ii une seule griffe, sans empodium ; les pattes anté-
rieures, bien plus courtes, sont préhensiles, grâce à une saillie ou pouce
située sur la cuisse (Brychius) ou la jambe (autres genres), et qui, avec le
segment suivant, joue le rôle de pince. Mais cette disposition n’existe que
chez les espèces européennes.
Gyrinidae. —- La larve des Gyrinidae se fait remarquer par sa forme al-
longée, élégante et ses trachéo—branchies latérales plumeuses.
La tête, petite, oblongue, a l’épistome soudé au front ; les yeux sont
composés de six ocelles agglomérés, les antennes de quatre articles ; la
bouche est fermée, les mandibules falciformes sont traversées par un canal
de succion; les palpes maxillaires sont triarticulés, les lahiaux biarti-
culés. ·
Le thorax est formé des trois segments habituels, les deux premiers à
plaques cornées, le troisième membraneux.
L’abdomen membraneux possède dix segments, munis de dix paires de
trachée-branchies latérales plumeuses, une sur chacun des huit premiers
segments et deux sur le neuvième ; le dixième est armé de quatre crochets
chitineux.
Ces larves n’ont pas de stigmates.
Les pattes sont à six segments, avec le tarse pourvu d’un empodium
courtet de deux griffes. ~ ` ·
NYMPHES
Dytiscidae (fig. 128). —— Les nymphes des Dytiscides ont la même posi-
tion que les nymphes des autres Coléoptères.
La tête possède une paire d’yeux ét six ocelles ; elle est pourvue de crêtes
et de soies. `
Le thorax a trois segments munis de soies, les deux derniers prolongés

É?2 eo1.1ëoP'rÈ1>.12s IlYDlî()(ZAN'1`IIAlîE>
latéralement en processus alaires ; les ptérotbèques élytrales et alaires
sont repliées obliquement en arrière ve1·s Ia face ventrale.
Ifabdomen est composé de huit segments, avec deux gonotbèques et
des cerques très variables de forme ; il y a six paires de stigmates abdomi-
naux, les deux derniers segments en so11t dépourvus. ·
' Les paties sont informes et 51 peu près nues. '
Hygrobiidae. — Elles diffèrent très peu des précédentes. Les crêtes
céphaliques sont très développées et même lobiformes. Le pronotum, dé- _
primé sur la ligne médiane, bilobé antérieurement, a de nombreux sillons
sur les parties latérales. Les segments abdominaux sont légèrement caré-
nés au milieu. ll n’y a pas de soies sternales. Les stigmates sont au nombre
de six paires.
` Haliplidae. -—Les nymphes sont très différentes de celles des Dgiiscidac
et des Ilygrobiidac. Le tégument est entièrement membraneux, ai soies
grêles, insérées sur des tubercules. La tête n’a pas de crêtes céphaliques,
elle est pourvue de six ocelles, Lc pronotum est rétréci en avant, a bord
antérieur sinué. Les hanches postérieures possèdent déjà les plaques méta-
coxales. L’abdomen compte neuf segments et huit paires de stigmates.
Les soies sont peu nombreuses et sans soies sternales.
Gyrinidae. -— Les nymphes, connues chez très peu d’espèces, ont le corps
allongé, épaissi en avant, pubescent en dessus et latéralement glabre
en dessous. La tête a deux yeux de chaque côté. Le thorax a des plaques
' scutales peu visibles. L’abdomen est composé de huit segments ; il y a
seulement quatre paires de stigmates sur les premiers. Les cerques sont
petits et très rapprochés.
PARASITES
Imago. ——— Les parasites externes des Hydrocanthares sont représentés
par des Algues filamenteuses 2 Closierium dianac EHRBG., Pinnularia viri-
dis SM., Penium lamvllosuin BREB., Chrencoccus lurgidus NAG., IIapalo·
siphon pumilus KIRCU, ./lphanochacle rcpens et Ihclpcirnaldis plumosa
AG. ; des Laboulbéniaeées, relativement fréquentes : lIydram1n.yce$ hali-
A pli T11./xxT., Chiionomyres hydropori T11AxT., Ch. bidrssurius TIIAXT.,
Ch. rrclantlrus PEYR., Ch. paradoœus PEYR., Laboulbenia gyrinidamm
TIIAXT (1) ; des Protozoaires : Discophora Sleinii C. et L., Opercula
dylisri F. Fia., O. acilli F. F11., (). ilybii F. Fn., ./lcinéla Zingui/cra, Vor-
iicella micresiema EUR., Cczrrhesimum poïypinunz L. etc... ; des Acariens :
Hydrachnd geographica L., commun, Il. pr·0r«»ssifera KoEN., II. lVilliam—
1. Je dois la liste des Laboulbéniacécs à Fobligeance de M. LEPESME. ·

l NTRODUCTION 23
soni Soma., H. globosa au Congo, Microirombidium sp.,'et en Amérique
du Nord Eulais desecia KOEN.
Les parasites internes consistent en Grégarines : Legeria agilis ScHN.,
en vers : Gordius aquaiicus L. et en Trématodes indéterminés (voN
Lmsrow, HOLLANDE).
(Enf. — Les parasites de l’œuf sont surtout des Hyménoptères : Cara-
phracius cinclus HALID., Prcsiwichia aquaiica LUBB., Zlleslocharis cyclo-
spila FORST.
Larve. —-— Les parasites externes de la larve sont soit des algues, géné-
ralement des U loihrix, soit des Protozoaires : Vorticelles, Acinètes et autres
Infusoires.
Comme parasites internes il faut citer des Grégarines : Legeria czgilis
SCHN., Ancyrophora uncinaia LÉGER, Boihriopsis hisirio Scrm., et des
Vers soit Nématodes : Parachordodes iolosanus DUJ., Gordius aqualicus L.,
soit des Trématodes encore 'mal déterminés.
N ymphe. ——Les nymphes n’ont pas de parasites propres ; elles reçoivent
les leurs de la larve et les transmettent à l’insecte parfait.
BIOLOGIE
Les Hydrocanthares ne sont pas, a proprement parler, aquatiques, mais
amphibies. Les adultes ont une respiration aérienne ; ils viennent parfois
sur terre ou grimpent sur les plantes émergées et volent parfaitement ;
la nymphose s’effectue toujours dans le sol hors de l’eau.
Ils se tiennent dans les eaux les plus diverses, mais préfèrent, en général,
celles qui sont claires et pures. La plupart habitent les eaux tranquilles et
même stagnantes, dans les herbes du bord, certains vont même se loger
sous les feuilles mortes du fond ou dans la vase, comme les Hygrobiia ou
de nombreux H ydroporus et A gabus. Quelques—uns, comme les Grapiodyles
et surtout les Deronectes, les Poiamonecies et les Oreodyics, affectionnent
l’eau courante, et même des espèces comme les Polamonecles carinalus,.
Iuciuosus, Bucheii, habitants des torrents, s’avancent dans les parties les
plus rapides et dans les remous. ll y en a de sylvicoles, de steppicoles,
d’orophiles ; ceux-ci atteignent les lacs et les mares de l’étage alpin et
. même de l’étage nival,ce sont entre autres Haliplus fulvus ssp. lapponum,
Coelambus Marlrlini, Hydroporus iarlaricus, H. foveolalus, Poiamonecies
griseoslrialas, Agczbus congener, A. Solieri, Dgliscus lapponicus, et ils y
sont parfois abondants. Par contre, l’étage subalpin n’abrite qu’une faune
très restreinte et banale. D’autres, aveugles, habitent les eaux souterraines,
ce sont les Sieiiilia, d’autres les eaux saumâtres; cette faune halophile
comprend presque exclusivement les espèces suivantes: Bidessus Goudoii,

24 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
Mclaporus nieridionalis, Hydroporus limbaius, H. analis et Poiamonecles
Cerisyi. On en trouve même dans la mer, où ils demeurent sans paraître
souffrir ; mais leur présence y est accidentelle, soit qu’ils aient été trans-
portés par le vent ou par les cours d’eau, soit qu’ils s’y soient abattus par
hasard. Ils ne peuvent y vivre définitivement ; l’agitation incessante de la
mer et les marées rendant impossibles les diversesfonctions biologiques des
imagos et surtout des larves. D’une manière générale ils supportent facile-
ment les grands écarts de température ; après avoir subi les chaleurs de
l’été, ceux qui hiverneront peuvent vivre dans les eaux froides et même se
tenir sous la glace. `
Leur répartition en France est extrêmement irrégulière et dépend de
facteurs encore imparfaitement connus. Tout au plus peut—on dire que
la faune est moins riche, aussi bien en espèces qu’en individus, dans les
terrains granitiques et siliceux que dans les terrains calcaires, dans les ré-
gionsà Conifères que dans celles à autres essences et dans les contrées
froides du Nord, du Centre et de l’Est que dans les contrées chaudes de la
plaine et des collines méditerranéennes.
Dytiscidae. — Les Dyiiscidae nagent avec facilité par action simultanée
des pattes postérieures, les pattes antérieures restant immobiles, souvent
repliées dans l’espace prothoraco—métathoracique ; les intermédiaires
servent plutôtà la direction. Lorsqu’ils sortent de l’eau, ils marchent, lente-
ment il est vrai, par mouvements alternatifs des pattes, comme les in-
sectes terrestres. Toutefois, ils volent mieux encore et sont certainement
bien meilleurs voiliers que bien de leurs confrères de terre. Le vol leur sert
à se déplacer lorsque leurs mares sont taries ou simplement lorsqu’ils dési-
rent changer de domicile. Chez certaines espèces, l’envol est précédé d’un
curieux frémissement du corps, dont le but n’est pas encore tout a fait
élucidé.
Les Dytiscides sont des carnassiers voraces et insatiables ; ils préfèrent
les proies vivantes, mais à l’occasion se contentent des chaires mortes.
Leur vue est très courte, ils ne perçoivent leurs proies que si elles bougent
ou s’ils les effleurent avec leurs antennes ou leurs palpes ; alors ils se jettent
dessus avec gloutonnerie et se livrent entre eux de furieux combats. Tout
leur est bon : animalcules aquatiques (Cladocères, Ostracodes, Copépodes,
larves de moucb erons, de Culicides), têtards, vers de vase, petits poissons,
etc... La proie est maintenue par les pattes antérieures et intermédiaires,
pendant que les mandibules brisent les parties chitineuses et fouillent—
les parties molles.
Pour respirer nos insectes sont obligés de venir s’approvisionner d’air
à la surface de l’eau. La tête en bas, ils font affleurer la partie postérieure.
de leur corps, et, soulevant l’extrémité de leurs élytres, aspirent l’air, à
travers l’atrium,directement dans leurs trachées parles stigmates abdomi-
naux. Puis plongeant au sein de l’élément liquide l’air circule par diffusion

_ mrnonucrron 25
dans tout le système trachéen et vient sortir par les stigmates métatho- _
raciques ; de là, il gagne par une série de petits conduits l’atrium, où il
s’accumule. Au bout d’un moment,plus ou moins long suivant que l’insecte `
s’agite ou est au repos, il remonte à la surface, expire brusquement son air
vicié et inspire de nouveau de l’air frais.
Sortis de l’eau, ces Coléoptères, surtout les grosses et les moyennes es—
pèces, sécrètent par la fente céphalo—prothoraeique un liquide laiteux,
d’odeur fade, qui sert à rendre les téguments mouillables et facilite I’im-
mersion. Mais en outre, lorsqu’on les manipule, les grands Dytisques se
défendent en projetant, en jet sur l’ennemi, le contenu nauséabond de
leur ampoule rectale.
Certaines espèces stridulent, soit quand elles sont inquiétées, soit avant
le rapprochement des sexes (1).
L’accouplement s’effectue dans l’eau, généralement en été ou en automne;
il est suivi chez les Dyiiscus de l’application par le mâle, sur l’orifice géni-
tal de la femelle, d’une sécrétion blanchâtre qui se coagule bientôt en une
calotte très apparente ; elle n’est enlevée en fragments par la femelle
qu’au bout de plusieurs jours.
La ponte a lieu le plus souvent au printemps ou au début de l’été, plus
rarement en automne ; quand l’accouplement des Dyiiscus est très tardif,
la ponte n’a lieu qu’au printemps suivant. Elle se fait au moyen de l’ovi— _
positeur de différentes manières. Suivant les groupes la femelle insère ses
œufs dans la tige de végétaux submergés (Dyiiscus, Ilybius, Hydaiicus), ou
les dépose à la surface des feuilles ou des brindilles flottantes (H ydroporinae,
Colymbeiinae) ou bien en dehors de l’eau sur la mousse ou les branchages
(Acilius). L’incubation dure de plusieurs jours à quelques semaines. Les
larves sont aquatiques ou plutôt amphibies comme les imagos ; mais alors
que les unes sont nageuses (Hyphydrus, Poiamonecies, Laccophilus, Colym-
beiini, Dyiiscinae), les autres, dépourvues de soies natatoires, sont mar-
cheuses et grimpent de préférence sur les végétaux immergés ou se dè-
placent sur le fond (Hydroporinac, Copelaius, Agabus, Ilybius) ; celles des_
Noierus sont même fouilleuses. ·
Les larves se nourrissent, elles aussi, de proies vivantes ou plus rare-
ment de proies mortes. Comme leur bouche est fermée, elles injectent d’a—
bord par les mandibules creuses un toxique qui paralysé leur victime, puis
un liquide digestif qui en liquéfie les tissus. Par un mouvement inverse
la larve aspire ensuite ces sucs nutritifs. Elles viennent également respi-
rer à la surface, la tête en bas, par le moyen de leurs stigmates postérieurs.
Leur croissance est généralement assez rapide, elle dure de vingt jours à
trois mois, pendant lesquels elles subissent deux mues. lly a donc trois
stades larvaires. L’apparition des larves s’échelonne, suivant les groupes,
de mars à l’automne, le maximum étant en avril et mai. Les plus précoces ,
1. Comme je l’ai indiqué, l’appareil stridulatoire varie de forme et de position.

26 COLÉOPTÈRES 11YnnocAN'r11A1=.Es
sont celles/des Ranius, des Laccophilus, des Agabus et de plusieurs H ydro-
porinae, les plus tardives celles des Ilybius, des Acilius, des Hydaiicus, des
Graphoderus. Les larves des Noierimze, encore mal connues, ont la bouche
ouverte et se nourrissent par mastication comme les imagos, elles se
tiennent près des rives, enfoncées dans la vase en des endroits peu pro-
fonds, et respirent sans bouger par le moyen de leur dernier segment
émergé. v
La nymphose a lieu à terre au sein d’une loge»creusée dans le sol, soit ·
entièrement, soit en partie,etla voûte est alors construite avec un mortier
de vase ou un feutrage de mousse ou de brins d’herbes. La prénymphose
dure environ une semaine, la nymphose de une à cinq semaines.
Les Dytiscides vivent plus longtemps qu’on ne le supposait, au moins
un an, les Dyiisczzs le double, exceptionnellement trois ou quatre ans.
Hygrobiidaé. ——- Les Hygrobia ne vivent que dans les mares stagnantes
ou ils se tiennent dans la vase et se nourrissent surtout de Tubifeœ (Vers
Oligochètes limicoles). La nage s’effectue chez eux par mouvements alter-
natifs des pattes ; la marche, la respiration sont semblables aux mêmes
fonctions des Dytiscides. Quand on les inquiète ils stridulent fortement.
La ponte a lieu vers le milieu du printemps ; les œufs sont déposés ordi-
nairement en file sur les végétaux submergés. L’incubation dure de neuf ai
l vingt—cinq jours, et la larve possède des trachéo-branchies dès sa nais-
sance. Ces larves ont la bouche ouverte et les mandibules broyeuses, sans
canal ; elles se nourrissent exclusivement de Tubifeœ. Comme leurs stig-
mates sont fermés, au moins tant qu’elles séjournent dans l’eau, la respi-
ration se fait, par absorption directe de l’oxygène dissous, au moyen des
trachéo—branchies. L’état larvaire dure de trente—sept à quarante-six jours
et comprend deux mues, par conséquent trois stades larvaires comme
chez les Dytiscides. A l’approche de la nymphose la larve vient à terre
et se creuse une loge dans le sol; dès lors elle respire par ses stigmates
devenus perméables. Puis elle s’immobilise en prénymphose pendant six
à onze jours et se transforme enfin en nymphe par une dernière mue. La
période nymphale dure environ deux semaines. `
Haliplîdae. ——— Malgré leurs longues franges natatoires, les insectes de
cette famille se montrent mauvais nageurs; ils avancent par des mou-
vements alternatifs des pattes. A l’inverse des autres Hydrocanthares,
` ils sont végétariens et s’alimentent d’algues filamenteuse et de Chara-
cées. Ce n’est qifexceptionnellement qu’ils sont carnassiers, il défaut de
· leur nourriture favorite. La respiration a lieu comme chez les Dytiscides,
mais l’air vicié est expiré dans l’esp ace sous-coxal par le moyen des canaux
protubérantiels. La durée totale de la vie est d’au moins un an.
L’accouplement a lieu au printemps ou en été et la ponte s’effectue à
deux époques, au commencement de l’été et en automne. ll y a donc deux

1NTRoDUcT1oN Q7
générations, l’une d’été, l’autre d’aut0mne, dontl’état larvaire se prolonge
et donne les imagos seulement au printemps suivant. Les Peliodyies dé-
posent leurs oeufs à la surface des végétaux immergés, les Haliplus à l’in—
térieur des tiges et des feuilles, dans une cavité qu’ils creusent avec leur
oviscapte, ou leurs mandibules. Ces larves ne sont pas nageuses, elles ram·
pent sur le fond ou grimpent le long des tiges. Leur nourriture exclusive
consiste, comme chez les adultes, en Characées et Algues filamenteuses.
Dans leur jeune age, ne possédant que des stigmates fermés, elles respirent
au sein de l’eau ; la respiration est cutanée chez les larves de Brychius
et d’Haliplus, trachéo·branchiale chez celles des Peliodyies. Ici aussi il y a
trois stades larvaires. Avantla nymphose les larves sortent de l’eau et leurs
stigmates latéraux s’ouvrent. Puis elles creusent une loge dans le sol.
La prénymphose dure une semaine, la période nymphale de douze à qua-
torze jours.
Gyrinidae. —— Les Gyrins se tiennent de préférence en group es nombreux
a la surface de l’eau, immobiles ou nageant lentement en ligne flexueuse.
Mais sitôt alertés, ils se mettent à décrire avec vitesse mille courbes en
tous sens et, si le danger se précise, plongent rapidement en spirale pour
se cacher parmi les herbes ou sur le fond. Ils habitent surtout les eaux
claires, tranquilles ou à faible courant. Leur nage s’effectue par mouve-
ments simultanés des quatre pattes postérieures; les antérieures servent a
la direction. Leur vol est facile et leur essor très prompt. Comme les Dytis—
cides et les Hygrobiides ils sont carnassiers, mais ne se nourrissent que de
moucherons ou d’animalcules posés a la surface de l’eau,
Leur respiration n’a pas été encore très bien étudiée. Elle se fait l’i11— i
secte étant à plat, complètement émergé. ll est probable qu’à l’instar des
Hydrophiles, l’air, recueilli par les deux premiers articles des antennes
dilatés, passe entre l’œil inférieur et l’épipleure, d’où il doit gagner la
chambre épimérienne par la fente protboraco-mésothoracique ; de là. il
passe dans les deux stigmates (le mésotlioracique et le métathoracique) .
qui y débouchent mais il peut aussi gagner l’atrium par le canal sous- .
alaire. ll n’est pas impossible cependant que l’inspiration se fasse égale-
ment par l’extrémité postérieure du corps.
Les Gyrins, en sortant de l’eau, principalement si on les touche, sé-
crètent, comme les Dytiscides, un liquide laiteux, lubrifiant, qui leur
permet de s’immerger ensuite facilement, mais chez eux ce liquide possède
une odeur plus forte et plus désagréable.
L’accouplement des Gyrinides s’opère ài la surface de l’eau, il est très
rapide, ne durant pas plus d’une minute. La ponte a lieu d’avril à juillet,
environ trois jours après la séparation des sexes. Les œufs sont déposés de
façon irrégulière sur les végétaux submergés. L’éclosion se produit au bout
de huit à quatorze jours; on voit rarement les larves qui vivent au fond de
l’eau, où elles absorbent directement, par leurs trachéo-branchies, l’oxy-

28 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHARES
gène dissous. Au moyen de leurs mandibules canaliculées elles se nour-
rissent par succion de proies vivantes plutôt que mortes.
Dans le courant du mois d’août la larve gagne péniblement la terre,
gênée par son abdomen long et pesant et par ses trachéo-branchies. Elle
y construit sur le sol une coque en allant chercher des grains de terre
meuble; qu’elle transporte sur le dos. La confection~ de 1’ouvrage de-
mande une heure ou deux. La prénymphose dure trois jours et la nymphose
sept jours. La sortie du coléoptère a donc lieu dans la seconde quinzaine
d’août ou au début de septembre. _
FAUNISTIQUE
Dans les limites adoptées pour la Faune de France, les Hydrocanth ares
sont au nombre de 230 (1). Sur ce nombrela France continentalecompte207
espèces, soit 20 Haliplidae, 1 Hygrobiidae, 172 Dyliscidae et 14 Gyrinidae, la
Belgique et les Provinces rhénanes 5 espèces et la Corse 14. Ces 14 espèces
de Corse, qui ne se trouvent pas en France, appartiennent toutes aux
Dytiscides ; les unes sont endémiques dans l’ile, les autres lui sont com-
munes avec les contrées avoisinantes ; elles habitent soit les eaux litto-
rales, comme les Hgdroporus, l’Her0phydrus guineensis, le Cybisier iriptinc-
ialus, etc..., soit les torrents de montagnes,comme les Deronecies Lareyniei
et Mdrlini, le Metronecies Aubéi, l’Agabus cephaloies.
En France continentale les espèces se répartissent de façon très iné-
gale ; le Midi en contient plus que le·Nord, les montagnes moins que les
plaines. D’une manière générale les aires de dispersion paraissent condi-
tionnées non seulement par le climat et la nature du sol, mais aussi quelque
peu par le sens des migrations dans les temps géologiques.
J usqu’à l’époque tertiaire la situation de la France s’est montrée très
instable, et les massifs primitifs des Vosges, du Centre et de l’Armorique,
maintes fois submergés, n’ont pu servir de lieux de refuge aux insectes.
` C’est seulement vers la fin du Miocène que notre pays a commencé d’être
, ' libéré des eaux et que son peuplement s’est graduellement constitué jus-
qu’au milieu du Quaternaire. Depuis ce temps, il n’y a pas eu, semble—t—il,
pour les Hydrocanthares, de nouveaux apports ; les seules modifications
de la faune ont été plutôt au contraire des app auvrissements par extinction
progressive et des refoulements ou des disjonctions des aires de répartition
au moment des glaciations pléistocènes.
Le peuplement actuel des Hydrocanthares français a donc été constitué
par des éléments qui ont pénétré par deux voies ; la voie septentrionale
(nord et nord—est) et la voie méridionale (sud, sud—est et sud—ouest).
` La voie septentrionale a été suivie par les éléments angariens (Sibérie)
1. Non compris l’Hybzus crassus, dont la présence n’a pas encore été constatée à
Pouest du Rhin.

1N·rRoDUcT1oN 29
et les éléments laurentiens (Canada).Aprés des stations plus ou moins pro-
longées dans les pays scandinaves ou dans la région hercynienne, ces doubles
éléments sont parvenus à la partie septentrionale de la France et au Centre
avec parfois de plus lointaines infiltrations vers le Sud. Les espèces qui en
résultent ne peuvent être citées toutes ; ce sont surtout les Haliplus du
sous—genre Haliplinus, la plupart des Hydroporus, des Agabus, des Ilybius .
et des Ranfus, les Hydaiicus, les Graphoderus, les Dyiiscus, etc... Une par-
tie d’entre elles, soit primitivement, soit ài la suite de la période glaciaire,
, ont colonisé la zone élevée des montagnes. Ces espèces alpines, souvent
même boréo—alpines, sont généralement communes $1 nos deux grands
massifs, comme Hydroporus foveolaius et iariaricus, Oreodyies borealis,
‘ Polamonecies griseosiriaitts, Agdbus Soleri et congener, etc... Certaines,
toutefois, sont propres aux Alpes : Dyiiscus Zapponicus, d’autres aux Py-
rénées : Haliplus fulvus var. Zapponum, Coelambtzs llldr/rlini, Poidmonecies
carinalus (1).
La voie méridionale a été utilisée par les éléments touraniens et pon-
tiques à travers les chaines de la Mésogéide (du Caucase aux Pyrénées)
par les éléments éthiopiens, tyrrhéniens et ibéro—mauritaniens qui sont
arrivés par les connexions pliocènes et pléistocènes entre l’Afrique, l’Es-
pagne, les îles corso-sardes et la Provence. Après avoir abordé en France,
ces divers éléments se sont répandus suivant deux types de répartition.
Dans le type méditerranéen ils ont occupé le Midi : Ereies siiciicus, Hydro-
porus Lucdsi, Ilybius meridionalis, Hdlipltzs mbidus, etc., avec pénétra-
tion pour certains vers le Centre et l’Est (2),surtout par la vallée du Rhône : ·
les Laccophilus, les Noierus, les Grapiodyies, Deronecles bombycinus, opa-
irinus, etc... Ceux du type lusitanien se sont installés également dans la
région méridionale, mais avec extension vers l’ouest, le long de la côte de
l’Atlantique et parfois plus haut, en Angleterre et même sur le littoral
scandinave. Plusieurs espèces présentent cette distribution, les deux plus
caractéristiques sont Hydroporus obsoleias et Siicfonecies lepidus.
Enfin quelques espèces offrent une répartition un peu différente. Ce
sont d’abord les espèces cosmopolites et les ubiquistes (3), elles occupent
toute la France ; parmi les premières il faut citer le Ranius pulverosus,
parmi les secondes l’Agabus bipusiulalus. ll y a ensuite les espèces à habi-
tat trés limité. Les unes ne se rencontrent que dans des stations spora-
diques parfois éloignées, c’estl’indice d’une extinction progressive par raré-
faction; tel est le cas de Coelambus pallidulus, Poiamonecies canaliculaius,
1. Quoique les Potamonectes soient certainement d’origine laurentienne, le carinatus
. est peut—être arrivé aux Pyrénées et en Espagne par la Mésogéide;
2. Et même vers le Nord, mais leur fréquence diminue en s’éloignant de Midi.
3. J’ai indiqué ailleurs que je ne traite pas ces deux mots en synonymes. sans y
attacher un sens trop rigoureux, j’appelle espèces cosmopolites celles qui se ren-
contrent. sur une grande partie du globe, et especes ubiquistes celles qui, dans une con-
trée donnée, se sontinstallées sur toute son étendue, aussi bien dans les plaines que dans
les montagnes, dans les localités froides que dans les chaudes ; en un mot ces dernières
sont des espèces eurybies.

30 COLÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES
` Ilybius similis, Colymbeles sirialus. Les autres ne se trouvent plus, et rare-
ment, que sur une aire étroite à nos frontières, alors qu’elles sont abon-
dantes dans les pays voisins, ce sont des espèces situées à la limite de leur
zone de répartition, limite qui parfoils s’éloigne de plus en plus de chez
nous,parce qu`elle se rétrécit graduellement; de ce nombre il faut citer:
i H aliplus varius, H ydroporus noiaius, Grcipiodyies fracius, Poiamonecles
carinaius, Siicionecies epipleuricus, Ranius noiaiicollis, Hydaiicus laevi-
pennis et siagnalis. '
SYSTÉMATIQUE (ll _
L’ensemble des Coléoptères est actuellement réparti en trois grandes
superdivisions : Adephciga, Archosiemaia et Polyphaga. Les familles, réu-
nies sous le nom d’Hydrocanthares, constituent les deux sous—ordres des
Dyiiscoidea et des Gyrinoidea qui rentrent éux·mêmes dans la superd1v1—
sion des Adephdga.
TABLEAU DES soUs-ORDRES DES ÀDEPIIAGA
A. Une paire d’yeux. Pattes intermédiaires et postérieures ii segments
non lamelliformés et à articles des tarses articulés bout à bout.
l. Bord postérieur du métasternum précédé par une suture trans-
` versale entière ou presque entière. Antennes presque toujours
pubéscentes, sauf à la base. lnsectes terrestres,. Caraboidea.
1. Dans un remarquable travail paru pendant Pimpression du présent ouvrage,
MM. JEANNE1. et PAUMAN (Rev. Fr. Ent., XI, 1944, p. 65)ontexposéles principesd’une
Systématique moderne de l’ordre des Coléoptères. Mettant en relief, avec une pénétrante
sagacité, les différences morphologiques des divers groupes, leur étude a fait réaliser
un sensible progrès â cette question actuellement si controversée.
En ce qui concerne les Caraboidea aquatiques, ils indiquent les signes cardinaux, qui
delimitent nettement ces familles.Toutefoi¤, certains de ces caractères, empruntés aux
genres les plus représentatifs, comportent quelques exceptions qu’il importe ici de
sivnaler.
bAinsi, sans parler des antennes de dix articles que, sans doute par suite d’un lapsus,
les auteurs attribuent aux Haliplidae, ils décrivent ceux-ci comme possédant une suture
métasternale transverse. Pers0nnellement,j`aipréféré classérles Haliplidae dans la di-
vision sans, suture transversale au méta sternum, car, s’i1 existé une ligne de points sur
son emplacement présumé, on n’y voit pas du moins la moindre trace de suture.
Dans les Dytiscoidea (sensu JEANNE;.) Paedeagus, disent les auteurs, est symétrique
et le lobe médian frange de soies. Les Dytiscinae ont effectivement Paedeagus symé-
trique, par contre il est asymétrique chez tous les Noierinae, les Laccophilinae, un grand
nombre de Colgmbetinae, sans compter çà et là quelques espèces d’Hydr0por·inae, en
même temps le pénis est bien frange de soies chez les Dytiscus, mais dans presque
tous les autres genres dela famille il est complètement glabre.
Quant aux Gyrinoidea les auteurs signalent avec juste raison que leur aédeagus est
très différent en apparence de celui des autres Adephaga. On peut dire même plus, il
l’ést réellement, comme on le constatera vers la fin de ce volume. D’ail1eurs deux dif-
férences capitales (entre bien d’autres du reste) portant sur Pabdomen et 1’aedea,gus
des Gyrins, les séparent complètement des autres Hydrocanthares : ce sont la présence
d’un sternite supplémentaire, par suite de sa nomspécialisation en valves génitales,
et la disparition du tegmen, conséquence de Pabsence des muscles rotateurs du pénis.

mrnonocrron 31
l’. Bord postérieur du métasternum non précédé par une suture
transversale, ou seulement sur le milieu. Antennes glabres. In-
· sectes aquatiques .......... ' .............. Dytiscoidea.
A’. Deux paires d’yeux. Pattes intermédiaires et postérieures à segments
lamelliformes et à articles des tarses articulés en éventail. Insectes
aquatiques ................................... Gyrinoidea.
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· A B
C
D •
Fm. 14 bis.- Métasternum et pièce antémétacoxale chez les familles : A, Carabidae;
B, Hygrobiidae ; C, Haliplidae ; D, Dyiiscidae.— sa, suture antérieure de la pièce
antémétacoxale ; en trait gras, le bord postérieur du métasternum.
Telle est la place des Hydrocanthares dans les Adephaga. Mais, prati-
quement, Pentomologiste débutant n’éprouve aucune difficulté à les sépa-
rer des Carabides ou des Paussides, ce qui lui importe le plus, c’est de pou-
voir les distinguer des autres Coléoptères aquatiques, c’est—à—dire, dans l’im-
mense majorité des cas, des Hydrophilides. Il les reconnaîtra aux carac-

32 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHABES
tères suivants: les Hydrophilides aquatiques ont les palpes maxillaires très
développés, plus longs ou au moins presque aussi longs que les antennes,
celles—ci relativement courtes, de six à neuf articles, dont les trois ou quatre
derniers en massue et pubescents,les métacoxas sans lamelles internes dif-
férenciées ni apophyses postérieures, le premier sternite visible et non in-
terrompu au milieu par les métacoxas, enfin les ailes membraneuses dé-
pourvues d’oblongum.
DE

SOUS-ORDRE DES  
Antennes de onze articles, glabres ; pronotum à suture subnotale;
galéa palpiforme ; ailes pourvues d’un oblongum ; élytres munis d’une
alule, parfois rudimentaire ; abdomen de six sternites ; métasternum dé-
pourvu de pièce antémétacoxale ou seulement avec une pièce réduite pla-
cée au milieu ; pattes postérieures plus ou moins natatoires ; tarses penta-
mères (le 48 article, très petit chez les Hydroporides, existe néanmoins
toujours). Quatre tubes de Malpighi, six ganglions nerveux abdominaux.
C3`. Aedeagus couché sur le côté droit, effectuant une rotation de 900 au
moment de l’évagination, formé d’un pénis, de deux paramères latéraux,
d’un tegmen renfermés dans un segment génital, recouvert par les valves
génitales ; testicules tubuleux. Q. Ovaires méroïstiques.
Larves à pattes formées de six segments.
TABLEAU DES FAMILLES
l . Métacoxas développées en une grande plaque recouvrant les premiers
sternites et la base des métafémurs. Métasternum présentant une
ligne transversale de points devant les métacoxas. (p. 33). Haliplidae.
—- Métacoxas simples. Métasternum sans ligne transversale de points
devant les métacoxas .................................... 2.
2. Métasternum séparé des métacoxas au milieu par une petite piece
subrectangulaire ....................... (p. 53) Hygrobiidae.
—- Métasternum contigu aux métacoxas sur toute sa largeur ........
` ............................... . ...... À . . (p. 54). Dytiscidae.
Famille des HALIPLIDAE '
`Taille faible, tête petite ; antennes de onze articles, courtes ; palpes
maxillaires quadriarticulés ; palpes labiaux triarticulés, paraglosses sou- _
dés à la languette. Élytres à ponctuation représentée par des points pri-
maires, des points secondaires, les uns et les autres généralement alignés
en rangées longitudinales et des points tertiaires (1). Prosternum très con-
I. Pour observer correctement la microsculpture, il est indispensable de nettoyer
complètement l’insecte avec un liquide approprié, par exemple la benzine cristalli-
sable, et cette précaution est applicable ai tous les Hydrocanthares.
GUIGNOT 3

34 COLÉOPTÈRES 11YnnocANTHAnEs
vexe, à apopbyse large et très saillante ; métaépisternes n’atteignant pas
les mésocoxas; métasternum très développé, sans pièce antémétacoxale,
mais avec une ligne transversale de points atteignant les épipleures. Mé-
tacoxas repliées vers l’arrière en une grande plaque recouvrant les premiers
sternites et une partie des métafémurs ; abdomen à six sternites. 5. Pénis
asymétrique, paramères dissemblables.
La famille renferme près de cent soixante-dix espèces, groupées en quatre
genres, dont trois se trouvent en France.
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Fm. 15. — Prliodyies rotundaius Aube. .
TABLEAU DEs GENRES
1, Dernier article des palpes normal. Élytres avec une fine strie suturale
· sur la moitié postérieure. Plaques métacoxales rebordées ........
. . . ................................... (p. 34) Peltodytes.
—— Dernier article des palpes subulé. Elytres sans strie suturale. Plaques
métacoxales non rebordées. .............................. 2.
2. Pronotum plat, Si côtés subparallèles postérieurement. Bord latéral
du pronotum et des élytres serrulé en arrière. Dernier sternite lon-
gitudinalement sillonné au sommet (fig. 16 bis, A) (p. 37) Brychius.
— Pronotum convexe, à côtés convergents dès la base. Bord latéral du
pronotum et des élytres non serrulè en arrière (1). Dernier sternite
non sillonné au sommet (fig. 16 bis, B) ......... (p. 38) Haliplus.
I. Gen. PELTODYTES RÉGIMBART, 1878
Corps trapu, très convexe, brillant, glabre. Tête petite, à gros yeux, à
antennes courtes, à dernier article des palpes aussi large mais plus long ~
que le précédent. Pronotum trapézoïdal, à base marquée de gros points
1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces européennes.

HALIPLIDAE. ·—— PELTODYTES 35
noirs. Élytres à dix rangées principales de points souvent énormes, à
rangées secondaires aussi grosses et n’existant qu’en arrière, à points ter-
tiaires à peu près nuls, avec une fine strie suturale sur la moitié postérieure.
Apophyse métasternale volumineuse, largement et profondément fovéolée
chez les espèces de l’Ancien Monde ; plaques métacoxales très grandes,
rebordées latéralement en arrière, atteignant le sixième sternite et sur les
côtés empiétant sur les épipleures. Métatibias portant sur leur face interne
une striole sétigère réduite ; éperons des mésotibias et des métatibias il
côtés munis d’une mince membrane pellucide.
A _ B
F10. 15 bis. — Plaques métacoxales de Peltodytes. —- A.P. caesus Duft;
_ B. P. rotundaius Aubé. ,
3. Deux premiers (1) articles des protarses et des mésotarses renforcé§`
et prolongés en dessous à l’angle apical, qui est garni d’une mèche de poils-
ventouses blanchâtres.
Les Peliodyies comprennent une trentaine d’espèces, habitant les eaux
tranquilles, dans toutes les régions chaudes ou tempérées, excepté l’Amé·
rique du Sud et l’©céanie, mais en Malaisie ; deux seulement se rencontrent .
en France.
TABLEAU DES EsPÈcEs
1. Apophyse prosternale non rebordée à la base, mais seulement sur les
côtés. Bord postérieur des plaques métacoxales armé, au milieu.
d’une faible dent triangulaire obtuse (fig. 15 bis, A) ..... 1. Caesus.
—- Apophyse prosternale nettement rebordée à la base et sur les côtés.
Bord postérieur des plaques métacoxales armé, au milieu, d’une forte
dent conique (fig. 15 bis, B) ..................... 2. rotundatus.
l. Dans mes « Hydrocanthares de France », p. 203, un lapsus m’a fait dire trois pre-
miers articles au lieu de deux premiers.
Q

36 COLÉOPTÈRES r1YnRocANTHAREs
X 1. Peltodytes caesus DUFT., Faun. Austr., I, 1805,_p. 284. —— Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1915, p. 216. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924,
p. 7. - GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 201.
L. 3,5-4 mm. —- Oblong, large, très convexe, testacé à taches élytrales
noirâtres. Tête vaguement rembrunie sur l’épistome, le labre et le vertex,
à ponctuation fine et peu dense ; antennes testacées. Pronotum testacé,
à côtés rebordés, à ponctuation constituée seulement par des points mé-
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F10. 16. —— Haliplus fluvialilis Aubé.
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A B
~ F10. 16 bis. — Sternite apical d’Haliplidae. — A. Brychius elevatus Panz. ;-—-
· B. Haliplus lineolaîus Mann.
diocres en avant et par une douzaine environ de gros points noirâtres à
la base, placés dans une impression transverse superficielle. Élytres d’un
testacé verdâtre, avec une tache suturale vers le milieu de la longueur et
deux taches latérales, l’une antémédiane, l’aure antéapicale;premier point
de chaque rangée fovéolé et situé dans une impression transverse, la qua-
trième rangée peu interrompue au milieu. Dessous testacé—ferrugineux, à
ponctuation forte, peu dense sur le métasternum, disposée en une ligne
transversale sur sa partie postérieure, plus dense sur les plaques méta-
coxales, nulle sur l’abdomen; apophyse prosternale rebordée sur les
côtés; apophyse métasternale pourvue d’un large rebord latéral, pro-

EALIPLIDAE. — BRYCHIUS 37
' longé par un pli vers l’arrière ; dent du bord postérieur des plaques méta-
coxales triangulaire, plate, courte et obtuse. Pattes testacées, rembrunies
aux articulations.
Partout, principalement dans la région méditerranéenne ; habite les eaux l
tranquilles, de préférence celles où croissent des Bratrachium, Callitriche,
Elodea. · ·
Presque toute l’Europe ; Asie Mineure ; nord de l’Afrique.
'X 2. Peltodytes rotundatus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 40. —-· Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1915, p. 215. —-— Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 8. ——~ ·
GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p.203.
Fig. 15.-——L. 3,5 mm.——Plus court, plus large, plus arrondi sur les côtés
que le précédent; impression basale du pronotum plus grande et plus pro-
fonde, à points noirs un peu moins gros et un peu moins nombreux ; élytres
à taches nulles ou très obsolètes, à points basilaires fovéolés, à quatrième
rangée nulle ou à peu près nulle en avant; apophyse prosternale à rebord
large sur les côtés, arrondi en avant ; dent métacoxale forte et conique.
Partie méridionale de la France jusqu’à -1a latitude de Paris, mais bien
plus commun dans le Midi.
Europe méditerranéenne occidentale à partir de l’Italie ; nord de l’A-
frique, où la forme typique est remplacée par la var. conifer SE11:>L., qui
remonte même aux Baléares, en Sicile et en Grèce ; elle est caractérisée par
la ponctuation un peu moins forte et la quatrième rangée élytrale peu·in—
terrompue vers l’avant.
2. Gen. BRYCHIUS THoMsoN, 1860
Corps allongé, modérément brillant, glabre. Tête avec les yeux peu sail-
lants, les palpes à dernier article subulé. Pronotum subquadrangulaire,
à côtés serrulés en arrière, à fond alutacé, à strie latérale atteignant au
moins la moitié de la longueur. Élytres à dix rangées de points principales,
avec des points plus petits, obsolètes dans les intervalles, à fond alutacé ; _
bord latéral serrulé en arrière. Plaques métacoxales non rebordées, n’attei-
gnant pas tout à fait le bord postérieur du troisième sternite ; dernier
sternite acuminé et marqué d’un sillon longitudinal sur presque toute sa-
moitié postérieure. Pattes longues, grêles, à éperons mésotibiaux et mé-
tatibiaux simples ; face interne des métatibias sans striole sétigère.
3‘. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement _
prolongés en dessous à l’angle apical, qui est garni d’une mèche de poils- '
ventouses blanchâtres. _
Le genre groupe sept espèces habitant l’Europe, la Sibérie et l’Amérique `
du Nord ; une seule se trouve en France.

38 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHAFES
X Brychius elevatus Pmz., Faun. Germ., XIV, 1794, t. IX. — Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 195. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 65. -—
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 206. ,
L. 4.-4,3 mm. —- Oblong, assez convexe, un peu brillant, jaune—testacé
à lignes élytrales noires. Tête à ponctuation fine et serrée ; antennes tes-
tacées. Pronotum légèrement rembruni a la base `et au sommet, à côtés
arrondis en avant, redressés en arriére, à surface très irrégulièrement ponc-
tuée, mais un peu plus fortement que surla tête, presquelisse au milieu.
Élytres à suture noire, ainsi que six ou sept lignes longitudinales plus ou
moins abrégées ou interrompues, placées sur les rangées principales de
points, avec une côte située entre la deuxième et la troisième rangée.
Dessous testacé, un peu taché de noirâtre, à ponctuation moyenne, iné-
gale et irrégulière, plus fine sur l’abdomen, a fond alutacé, excepté sur les
sternites ; apophyse prosternale fovéolée au sommet ; apophyse métaster—
nale surélevée en avant, profondément fovéolée au milieu, à bords laté-
raux prolongés en arrière par deux carénes incurvées. Pattes testacées.
A‘ peu près partout en France, a Pexception de la région méditerranéenne
et des hautes montagnes, mais assez localisé (1). Eaux courantes, au milieu
des mousses et des conferves, surtout dans les endroits où poussent des
Veronica et des Nasturtium.
Europe septentrionale et centrale ; s’avance jusqu’à Barcelone.
' 3. Gen. HALIPLUS LATREILLE, 1802
Corps peu allongé, brillant, glabre. Tête engagée dans le pronotum, à
dernier article des palpes subulé. Pronotum trapézoïdal, marqué ou non
d’une strie latéro·basale. Élytres à dix rangées principales de points et
onze secondaires, dont la première est suturale, à rangées tertiaires à peine
indiquées par quelques points épars entre les autres rangées. Plaques
métacoxales non rebordées, atteignant à peine le bord postérieur du troi-
sième sternite. Métatibias à face interne munie ou non d’une striole séti-
, gère ; éperons des mésotibias et des métatibias à bords latéraux garnis ·
d’un peigne de fines spicules.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses (parfois aussi
le quatrième très faiblement) épaissis et prolongés en dessous à l’angle api-
cal, qui porte une mèche de poils—ventouses.
Genre nombreux, renfermant actuellement prés de cent quarante espèces,
réparties sur le monde entier, mais surtout dans la région holarctique.
Les Haliplus sont de mauvais nageurs qui se tiennent au milieu des herbes
au bord des eaux calmes ou rarement des eaux courantes.
1. L’indication de M. Honmannr (1934, p. 21) « Toute la France, plus rare dans le
Nord » est certainement erronée.

HALIPLIDAE. ·— IIALIPLUS · 39
TABLEAU DEs soUs—GENBEs (1)
1. Dessus et dessous du cor s couverts d’un ointillé serré 2 onc-
_ _ P P P
tuation tertiaire . É 1 leures 1m onctués seulement alutacés .....
P P P 7
...................................... 1. Haliplus s. str.
—— Dessus et dessous du corps non couverts d’un pointillé serré. Épi-
pleures ponctués à la base . .............................. 2.
22 Pronotum marqué d’une strie latér0—basale. ................ 3.
—-— Pronoturn dépourvu de strie latéro-basale. ......... 4. Liaphlus. `
3. Strie ronotale longue et très ar uée 3 . Él tres subdé rimés .....
, (1 Y P
......................................... 2. Neohahplus.
-— Strie pronotale courte et 11011 ou peu arquée. Élytres très convexes.
............................................ 3. Haliplinus.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Subg. Haliplus s. str. `
1. Pronotum sans strie latéro—basale ou à strie rudimentaire. Apophyse
prosternale non rebordée latéralement .................. 2.
—— Pronotum avec une strie latéro-basale nette. Apophyse prosternale
rebordée latéralement ........................... 3. conîinis.
2, Pronotum à bordure de la base et du sommet large, entière et d’un
noir franc. Rangée suturale indistincte ................ 1. Varius.
-- Pronotum ài bordure de la base et du sommet nulle ou incomplète
et brunâtre (‘). Piangée suturale très irrégulière, mais distincte. .   .
............................................... 2. obliquus.
2. Subg. Neohaliplus ,
Une seule espèce en France ........................ »l. lineaticollis.
3. Subg. Hdliplinus
1. Apophyse métasternale unifovéolée. Dessin élytral constitué par des
lignes noires seules ou avec des taches. .................... 2.
—- A 0 h se métasternale biiovéolée. Dessin él tral constitué ar des
P P Y Y P
taches seules ........................... ll. î11lVîc0lliS (°).
1. (li'. GUIGNOT, Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. 176.
2. ll ne faut pas confondre ce pointillé tertiaire avec l.’a1utacé ; celui-ci, infiniment
' plus lin, ne s’aperçoit qu’à un très fort grossissement, n’existe que chez la Q de certaines
espèces et se superpose d’ailleurs au pointillé. ·
3. Ce caractère n’est applicable qfu’aux espèces paléarctiques.
4. M. lIoU1.BE1>.1· (1934, p. 21) a par mégarde interverti ce caractère et celui de varius.
  L’Haliplus furcatus SEIDL., qui habite l’Europe centrale et septentrionale avec
les Iles Britanniques et s’avance jusqu’aux îles anglo-normandes, pourrait bien être
rencontré en Normandie ou dans le Boulonnais. Il est voisin de fulvicollis et s’en dis-
tingue par la rangée suturale des élytres à points plus petits que ceux de la rangée sui-
vante et l’apophyse prosternale marquée d’un sillon longitudinal bifurqué en arrière.

40 ' coLÉoPTÈnEs nYDnocANT11Anns .
2. Élytres à plus grande largeur située vers les épaules. Dessin élytral
· constitué par des lignes noires confluant en taches nettes ...... 3 .
_ —- Élytres à plus grande largeur située vers leur milieu. Dessin élytral
constitué par des lignes noires indépendantes ou confluant en taches
obsolètes . ............................................. 4 .
3 . Points basilaires de la troisième ài la cinquième rangée élytrale sub-
égaux aux autres points basilaires. C3`. Ongles antérieurs dissem-
blables (1). Q. Fond des élytres alutacé en arrière. . . 5. ruîicollis.
——- Points basilaires de la troisièmeà la cinquième rangée élytrale plus
` gros que les autres points basilaires, parfois même fovéolés. 8. Ongles
antérieurs semblables. S2. Fond des élytres lisse,. . . . . . 6. Heydeni.
. -1. Lignes élytrales fragmentées et raccourcies. Points secondaires gé-
néralement non auréolés de noir. S2. Fond des élytres alutacé ....  
—— Lignes élytrales entières, excepté les deux externes. Points secon-
daires auréolés de noir. 5‘. Ongles antérieurs dissemblables. 9. Fond
des élytres lisse ............................. 10. immaculatus.
Ti. Apophyse prosternale non sillonnée. Lignes élytrales assez frag-
mentées. Angles postérieurs du pronotum simples. 6. Ongles anté-
· rieurs subsemblables. ............................ 7. îluviatilis.
— Apophyse prosternale très superficiellement sillonnée, au moins à la
base. Lignes élytrales peu fragmentées. Angles postérieurs du pro-
notum subdentiformes. ................... . .............. 6 .
,6. Rangée suturale irrégulière en avant. Forme en ovale un peu dilaté
en avant du milieu. 32 Ongles antérieurs dissemblables ; premier ar-
ticle des métatarses ài bord inférieur faiblement concave .........
............................................. 8. lineolatus.
-— Rangée suturale régulière en avant. Forme plus étroite, plus régu-
lière. 6. Ongles antérieurs semblables ; premier article des métatarses
E1 bord inférieur nettement échancré ............ 9. t1'3,I1SVe1'SuS.
·1. Subgen. Liaphlus
1'. Pronotum à peu près aussi long que large à son bord antérieur. Un ·
' angle pronoto—élytral. S2. Fond des élytres alutacé. . . 12. laminatus.
— Pronotum bien moins long que large à son bord antérieur. Pas d’angle
' pronoto—élytral ou un angle très faible. $2. Fond des élytres lisse,
excepté chez flavicollis ...... . ........................... 2.
2. Élytres sans taches noires. Rangée suturale généralement irrégulière
sur la moitié antérieure. ................................... 3 . '
—— Elytres a taches noires. Rangée suturale généralement régulière
sur la moitié antérieure .................................. 5.
1. M. HoULeERr(1934, p.22) indique pourles deux sexes ce caractère, qui,en réa-
lité, n’existe que chez le C3`. ·

· nAL1PL11:>AE. —- HALIPLUS 41
3. Bord antérieur du pronotum angulé au milieu. Tête grosse. Apo-
° physe métasternale non fovéolée ................ 13. muc1‘0I13.t11S.
—— Bord antérieur du pronotum rectiligne au milieu. Tête petite. Apo-
physe métasternale fovéolée. ............................. 4 .
4 . Points du pronotum et des élytres noirs. Premiers points des rangées
principales des élytres normaux. S2. Fond des élytres alutacé ..... I
.......................................... · 14. îlavicollis.
— Points du pronotum et des élytres concolores. Premiers points des
rangées principales des élytres fovéolés. Q. Fond des élytres lisse. .
..................................... ' ........ 15. rubidus.
5. Taches des élytres allongées, sans tache suturale commune .........
..... . ....................... . ................... 16. îulvus.
—— Taches des élytres subquadrangulaires, plus une tache suturale com- _
mune . ................................................ 6.
6 . Rangée basale du pronotum irrégulière et à points pas plus gros que
les autres points du pronotum. Élytres a côtés arrondis ..... 7.
— Rangée basale du pronotum régulière et à points bien plus gros que
les autres points du pronotum. Élytres à côtés subparallèles ......
.............................................. 19. guttatus.
7. Points de la rangée suturale subégaux à ceux de la rangée voisine
dans la moitié postérieure des élytres. Long éperon des métatibias
plus court que le premier article du tarse. Côtés du prosternum ponc-
tues. ........................................ 17. variegatus.
—- Points de la rangée suturale nettement plus petits que ceux de la
rangée voisine dans la moitié postérieure des élytres. Long éperon des
métatibias aussi long que le premier·article’du tarse. Côtés du pro-
sternumimponctués ......................... 18. andalusicus. _
1. Subgen. Haliplus s. str.
Corps ovale, testacé ai dessin noir, entièrement recouvert en dessus et en
dessous d’un pointillé tertiaire serré, avec quelques points plus gros épars
sur le pronotum. Rangées principales des élytres à points fins et un peu
irréguliers ; rangées secondaires à points un peu plus petits et très irré-
guliers. Face interne des métatibiassans striole sétigère. Épipleures alu-
tacés, sans ponctuation.
` 1. Haliplus (s. str.) varius NICOL., Dissert. Col. Agr. Hal., 1822, p. 34.
î- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 201. —- ZIMM., Ent. Blâtt., 20. 1924,
p. 68. ····GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 211. O .
L. 2,7-2,9 mm. —- En ovale court, convexe, peu brillant, testacé jau-
nâtre si lignes élytrales noires. Tête légèrement noircie sur les pièces buc-
cales et le vertex, à ponctuation fine et dense, il deuxième article des palpes
labiauxdenté à l’angle apical interne ; antennes testacées. Pronotum a

42 coLÉoPTÈnEs 1rYDP.ocANTr1AaEs _
bordure noire assez large, très nette, sur la base et le sommet et atteignant
les bords latéraux, ai strie latéro—basale nulle ou rudimentaire, à côtés fine-
ment rebordés, faisant un angle léger avec ceux des élytres, à ponctuation
très fine et dense, entremêlée de quelques points un peu plus gros, et lais-
sant un étroit espace imponctué de chaque côté dumilieu. Élytres à bande
basale noire, ainsi que la suture et huit lignes longitudinales, placées sur les
rangées principales, la première et la quatrième généralementinterrompues
une fois, la deuxième et la troisième deux ou trois fois et les externes quatre
fois ; rangées principales et secondaires peu apparentes au milieu du poin—·
tillé tertiaire, la suturale pas plus distincte que les autres. Dessous testacé,
parsemé de points plus gros sur le fond pointillé, à peu près imponctué U
sur l’abdomen ; apophyse prosternale triangulaire et convexe, sans rebord
latéral ; ap ophyse métasternale marquée de deux fossettes placées côte à
côte.
France septentrionale, au—dessus du vours de la Seine, mais très rare et
très localisé. Pas—de-Calais : Brimeux, Calais ; Nord : dans la Deule, fossés
des marais d’Emmerin; Somme : dunes du Crotoy, Saint—Valéry-sur-Somme;
Oise : Thury; Aisne : La Ferté—Milon ; Marne : Reims, Eurville, Vitry-le-
François ; Eure : Louvais. Mares, surtout celles des dunes, et anses tran-
quilles des rivières, d’après J. Sahlberg là où croît la Lysimachia vulgaris.
Europe septentrionale, Belgique ; l’espèce ne franchit pas la Manche, mais
atteint le nord de l’Italie.
2. Ha,liplus.(s. str.l obliquus F., Mant. Ins., I, 1787, p. 193. —— Z1MM.,
Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 68. — GUIGN., Hydr. Fr., 1942, p. 213. — am0e—
nus OL., Ent., III, 1795, n¤ 40, p. 32. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914,
p. 199.
· L. 3,2-3,5 mm. —— Distinct du précédent par la taille un peu plus forte,
le deuxième article des palpes labiaux non denté, la bande basale du pro-
notum brun foncé, très étroite ou seulement représentée par un point de
_ chaque côté, la bande du sommet brun clair, n’occupant que le milieu ou
nulle, les lignes noires des élytres en général toutes largement interrom-
pues. les points principaux un peu plus fins, la rangée suturale de points
très irrégulière mais distincte, Papophyse métasternale plane ou super-
ficiellement unifovéolée.
Q. Élytres alutacés entre les petits points tertiaires surtout vers la base.
a. Lignes noires élytrales largement interrompues ..... f. typique,
b. Lignes élytrales réduites à des rudiments ..... . . . ab. Mülleri BEITT.
c. Lignes élytrales nulles, sauf la suturale ........ ab. albinus Rizrrr.
d. Lignes élytrales très développées, entières, subcon-
fluentes, avec la ponctuation un peu plus grosse. ................
ssp. obscurellus GUIGN.
Partout par endroits ; s’élève dans les montagnes jusqu’à l’étage subal-
pin ; non signalé de Corse. jusqu’ici. Affectionne les eaux tranquilles,
claires et herbeuses. ·

HAL11>L1DAE, —-— HALIPLUS 43
Presque toute l’Europe ; Maroc, dans le Moyen-Atlas (British Museum I) ;
Sibérie.
3. Haliplus (s. str.) confinis STEPH., Ill. Brit. Ent. Mand., II, 1828,
p. 41. -—Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 201. Ã- Z1MM., Ent. Blâtt., 20,
1924, p. 69. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 214. ——- lineaius AUBÉ, Icon.
Col., V, 1836, p. 21. ·—··PE'ARCE, Ann. Mag. Nat.·Hist., 13, 1924, p. 29.
L. 3,2-3,7 mm. —— Très voisin d’0bliquus, mais un peu plus grand, un
peu plus large ; deuxième article des palpes labiaux subdenté en dedans ; ,
pronotum pourvu d’une strie latéro-basale très nette, sans angle promote-
élytral ; lignes noires des élytresmoins interrompues, surtout les internes;
apophyse prosternale fortement rebordée latéralement ; apophyse méta-
sternale à deux petites fossettes superficielles placées transversalement.
Espèce assez variable comme grosseur de points des élytres et‘dévelop-
pement des lignes noires.
a. Lignes noires très peu développées ou même absentes .......
............................... . ...·..·.... ab. pallens FOWL.
b. Lignes noires ininterrompues et confluant largement entre elles.
....................................... ab. Ha1bertîBULLocK. _
Càlet là en France, parfois même jusqu’à l’étage alpin; pas dans la plaine
méditerranéenne. Lacs, étangs et mares.
Europe septentrionale, centrale et orientale, Crète ; Sibérie.
2. Subg. Neohaliplus Nnromrzxv
Ponctuation tertiaire presque nulle. Pronotum marqué d’une strie
latéro—basale (1). Métatibias sans striole sétigère sur leur face interne et à
rangée marginale supérieure entièrement régulière. Base de Papophyse .
prosternale nettement rebordée. Épipleures sérialement ponctués.
j 4. H. (Neohaliplus) lineaticollis MARSH., Ent. Brit., 1802, p. 429. —-
NETOL., Deuts. ent. Zeitschr., 1911, p.273. —- Goz., Misc. Ent., XXII,
1915, p. 209. —Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 70. -- GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 216. _‘
L. 2,5-5,3 mm. —— Corps allongé, subdéprimé, d’un jaune verdâtre, à
taches élytrales réduites. Tête noir brunâtre, à ponctuation forte et
serrée, plus esp acée au milieu, à deuxième article des palpes labiaux élargi ;
antennes testacées. Pronotum à bord antérieur noir, ainsiqu’une tache lon-
gitudinale, à côtés fortement rebordés, à strie latérale longue et arquée, _
à dépression transverse antébasale, à ponctuation irrégulière, espacée, sur-
tout sur les côtés. Élytres à cinq taches obsolètes, dont une suturale com-
mune, à points principaux noirs, petits, bien alignés, les premiers, de la
1. Seulement chez les espèces paléarctiques.

44 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHABES
troisième à la cinquième rangée, agrandis en fossette ovale ou arciforme,
à points secondaires très espacés, sauf ceux de la rangée suturale, celle—ci un
peu irrégulière vers la base, régulière en arrière. Dessous ferrugineux, sou-
vent un peu rembruni par places, à ponctuation assez forte et peu dense ;
apophyse prosternale sillonnée longitudinalement; apophyse métasternale
à deux carènes latérales; Pattes testacées, parfois rembrunies; face interne
des métatibias partagés par une arête longitudinale en deux surfaces,
l’externe lisse, l’interne alutacée vers le sommet.
8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
ép aissis, avec l’angle apical inférieur à peine prolongé et garni de quelques
mèches de poils-ventouses. _
Espèce très variable de taille, de sculpture et surtout de dessin.
_ rz. Pronotum concolore, sans tache longitudinale ...............
........................................ ab. nitidicollis MULL.
b. Elytres eoncolores et clairs ................... ab. Dallidus SAHLB.
c. Points noirs des élytres réunis en lignes longitudinales ........
  ............................... . .... ab. suiîusus WOLL.
d. Taille réduite (2,3 mm.), taches bien développées, ponctuation
plus faible ................................ var. Pici RÉG.
Très commun dans toute la France et la Corse ; les aberrations ne sont
pas localisées.
. Europe entiere ; Asie Mineure ; nord de l’Afrique et nord—est jusqu’en
Abyssinie, Canaries.
3. Subg. Haliplinus GU1GN0T
(Haliplus s. str. GUIGN. olim) (1)
Ponctuation tertiaire presque nulle. Pronotum à strie latéro-basale.
Base de l’apophyse prosternale non rebordée. Face interne des métatibias
sans striole sétigère. Épipleures sérialement ponctués, au moins à la base.
3. H. (Haliplinus) ruficollis DE GEER, Mem. Hist. Ins., IV, 1775,
p. 104. --BALF.—B1=:., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 117. — KINEL,
Arch. Nat., VU, 1922, p. 6] . -— ZIMM., Arch. Nat. 83,l917.(19l9), p. 81 ;
Ent. Blâtt. 20, 1924, p. 72. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 220 (2).
L. 2,5-2,8 mm. —- Court, ovoïde, très convexe, brillant, testacé-ferru-
' gineux à lignes et taches élytrales noires. Tête d’un testacé clair, rembrunie
sur la bouche et le vertex, à ponctuation assez fine et un peu éparse, à
deuxième article des palpes labiaux denté en dedans ; antennes testacées.
1. Cf. Gmcmor, Bull. Soc. ent. Fr., 1939, p. 176.
2. Il est inexplicable que, malgré les travaux décisifs de BALFOUR-BROWNE, ZIM-
HERMANN, I(INEL, FALKENSTRôM et GUIGNOT, M. HOULBERT (Faune Ent. Arm., Col.
Hydr., 1934, p. 27) reprenne l’assertion de mais Gozis et mette encore en doute la spé-
vilicité des H. lineolatus et immaculaius, pour en faire des variétés de rufîcollis et de
[fuviatilis.

HALIPLIDAE, -— HALIPLUS 45 _
Pronotum à bord antérieur et liséré basial brunâtres, à côtés fortement
convergents, à strie latéro-basale réduite, parfois punctiforme, à ponctua-
tion médiocre, espacée, laissant le milieu presque imponctué. Élytres
un peu dilatés aux épaules, brusquement rétrécis en coin au sommet,
~ à lignes longitudinales noires, placées sur la suture et les rangées princi-
pales, interrompues en dehors mais confluant entre elles par places et
formant quatre taches disposées en deux courbes à convexité postérieure,
l’une antémédiane, l’autre antéapicale ; rangées principales à points noirs
médiocres, les premiers, de la troisième à.la cinquième rangée, subégaux
aux autres points; rangées secondairesirrégulières, à points noirs très esp a-
cés et un peu plus fins, la suturale irrégulière en avant, régulière en arrière.
Dessous testacé, un peu rembruni sur les coxas et le sternite anal, grossière-
' ment ponctué ; apophyse prosternale sillonnée ou non ; apophyse méta-
sternale superficiellement fovéolée. Pattes testacées, fréquement rembru-
nies aux articulations. ‘ ,
5*. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus large, plus court et
plus fortement arqué; premier article des mésotarses très légèrement
excavé en dessous.
i S2. Fond des élytres alutacé plus ou moins loin à partir du sommet ;
dessous presque entièrement alutacé, sauf le prosternum.
Espèce très variable de forme, de coloration et de sculpture élytrale.
Varqmultipunctatus WEHN. Q. — Alutacé des élytres réduit à quelques
points confinés à 1’apex.
‘ Très commun partout, la var. muliipzmctatus bien plus rare ; aussienCorse.
Europe ; Asie Mineure, Sibérie occidentale et Turkestan.
N 6. H. (Haliplinus) Heydeni VVEHN., Deuts. ent. Zeitschr., XIX, 1875,
p. 122. ——BALF.—BR., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 119. —- Z1MM.,
Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 86; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 73. ——- GUIGN.
Hydr. Fr., 1932, p.223. ——- iransversus FALK.,Ark. f. Zo0l.,` 32 A,6, 1939,
p. 30 (nec Thoms.)  
L. 2,2-2,5 mm. ——Très voisin de ruficollis, mais un peu plus petit et un
peu plus large, à stries du pronotum en général légèrement plus longues et
séparées l’une de l’autre par une impression transverse; points basilaires,
de la troisième à la cinquième rangée, plus gros que les autres et même ordi-
nairement fovéolés, au moins l’un d’eux. Mais les véritables caractères _
spécifiques résident dans les caractères sexuels. `
6. Ongles antérieurs semblables ; premier article des mésotarses non
excavé en dessous.
Q. Fond des élytres absolument lisse sur toute leur étendue.
1. FALKENSTHOM, par une argumentation subtile mais erronée, a essayé de substi-
tuer au nom de Heydeni celui de iransversus THoMs. , qui représente, au contraire, mani-
festement une espèce propre, dont nomax BALF.-BR. est synonyme (Cf. Gurcmor, `
Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 19).

_ 46 COLÉOPTÈRES HYnnocANT11AREs
Espèce beaucoup moins variaible que rufïcollis.
Partout, principalement dans les eaux saumâtres, mais moins commun
que ruficollis ; non _signalé de Corse jusqu’à présent.
Europe ; Asie Mineure, Sibérie occidentale, Turkestan (l).
7. H. (Haliplinusl îluviatilis AUBÉ, leon. Col., V, 1836, p. 33. —BALF.-
BR., Ann. Mag..Nat. Hist., 15, 1915, p. 113. —- ZIMM., Arch. Nat. 83,
1917 (1919), p. 95 ; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 76. — GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 224.
Fig. 16 bis. —— L. 2,5-3 mm. —- Se différencie de mficollis et de Heydeni
' par la forme plus régulièrement ovale, à plus grande largeur située au mi-
lieu des élytres ou peu avant, par la couleur d’un testacé plus clair, la strie
latéro-basale généralement courte, les lignes élytrales toutes raccourcies
et interrompues, exceptionnellement conrluentes en taches confuses, l’a-
pophyse prosternale plate ou même légèrement convexe; apophyse méta-
sternale non outrès faiblement fovéolée au milieu. ' `
5‘. Ongles antérieurs subsemblables, l’interne imperceptiblement plus
court et plus épais. `
S?. Élytres alutacés plus ou` moins loin vers l’avant a partir du sommet;
dessous alutacé seulement sur les plaques métacoxales et la partie posté-
rieure des épipleures.
' Peu commun, mais assez répandu dans le Nord et le Centre, très rare dans
le reste de la France ; pas en Corse (1). Eaux courantes et claires.
Europe presque entière ; Sibérie. '
X 8. H. (Haliplinus) lineolatus MANN., Bull. Moscou, XVII, 1844, p. 190.
——-Z1MM., Arch. Nat. 1917 (1919), p. 97 ; Ent. B1âtt.,'20, 1924, p. 76 (parl.)
-— GUIGN., Hydr. Fr., 1938, p. 225. — FALKENSTR., Ark. Zool., 22 A,
1939, p. 1. — Wehnckei GERH., Deuts. ent. Zeitschr.,XXI, 1877, p. 448. -——
BALF.·BR., Ann. Mag. Nat. Hist., 15, 1915, p. 116.
L. 2,8-3,2 mm. — Ressemble beaucoup à fluvialilis AUBÉ, surtout les S2
qui sont difficiles à séparer. Strie pronotale légèrement plus longue ; lignes
noires des élytres souvent ininterrompues mais unpeu raccourcies, au moins
les deux internes ; rangée suturale très irrégulière en avant ; apophyse
prosternale superficiellement sillonnée ; apophyse métasternale fovéolée.
6. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus court, plus arqué et
plus large.
Q. Alutacé présentant sur le dessus et le dessous du corps la même dis-
position que chez fluvialilis.
2. Cette espèce a été inscrite par erreur dans le Catalogue des Coléoptères de la Corse
de SAINTE-CLMRE DEv1LLE, il sfagissait d’immaculatus ; cette indication a été sup-
primée dans le Catalogue des Coléoptères de France du même auteur.

HALIPLIDAE. ——— HALIPLUS 47
Espèce méconnue en France jusqu’à ces dernières années ; signalée pour
la première fois dans les Vosges en 1928 (GUIGNOT) (1).
Nord et Nord-Est, çà et là, très localisé, atteint la Bretagne vers 1’Ouest
(ll/IANCERON I), la vallée du Haut-Rhône vers le -Sud (AUDRAS !), avec une
stationisolée en Roussillon au Carlitte (GUIGNOT). Eaux fraîches, stagnantes
ou peu courantes. ·
Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques ; Sibérie,
Mongolie. _ ` . .
9. H. (Haliplinus) transversus Tnoivis., Opusc. Ent., 11, 1869, p. 124. —-
Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 98. —GU1GN., Bull. Soc. ent. Fr.,
1945, p. 19. —-·~ nomaœ BALF.—BR., Ent. month. Mag., XLVII, 1911,
p. 153. —— browneanus SHARP, Ent. month. Mag., 24, 1913, p.· 75, 108.
Extrêmement voisin de lineolaius (2) ; le corps est cependant plus étroit,
un peu moins convexe, plus régulièrement arrondi sur les côtés, la rangée
suturale de points régulière en avant, les lignes noires des élytres moins
interrompues, seulement un peu raccourcies, Papophyse prosternale plus °
nettement sillonnéel Enfin, le g est bien différent : le premier article
des métatarses est véritablement échancré en dessous et le pénis dépourvu
de capuchon, avec l’apex plus mince et plus parallèle ; chez Ia 9 l’alutacé
élytral est généralement mieux marqué et plus étendu.
Europe septentrionale, Hollande, Belgique (VAN DoRssELAER) (3), Iles · `
Britanniques ; Sibérie. ·
10. H. (Haliplinus) immaculatus GER11., Zeitschr. Ent. Bresl., VI, 1877,
p. 36, 38. ——BALF.—BR., Ann. Mag. nat. Hist., 15, 1915, p. 119. —— Z1MM.,
Arch. Nat. 83, 1917 (1919), p. 102; Ent. Blâtt.,20; 1924, p. 77. ——GU1GN.
Hydr. Fr., 1932, p. 227.
L. 2,8-3,1 mm. —— Également très voisin de fluviaiilis et de Zineolzzius,
mais en diffère par la striepronotale très courte, les lignes élytrales noires
le plus souvent entières, les deux internes en général légèrement rainurées,
jamais réunies en taches, les points élytraux secondaires auréolés de noir,
la rangée suturale irrégulière en avant, l’apophyse prosternale creusée
d’un sillon très superficiel, élargi en arrière, mais surtout par les caractères
sexuels. .
6. Ongles antérieurs dissemblables, l’interne plus court, plus arqué et
1. Bull. Soc. ent. Fr., 1928, p. 298. C.’est 1’espèce citée par SAINTE—GLAIBE DEVILLE,
sous le nom de nomaœ BALF-BR. (L’Abeille, XXXVI, 1945, p. 63).
2. (Test à cause de cette grande ressemblance que ZIMMERMANN et M. Fr. BAL1=0UR-
BRUWNE ont dans leurs derniers travaux (Z1MM., Ent. Blâtt.,20, 1924, p. 77 ; BALF.-
BR., Syst. Not. Brit. Aquat. Col., 1938, p. 8) réuni les deux espèces.
3. D’après une lettre de M. VAN DORSSELAER, c’est 1’espèce jadis citée par lui (Bull. ·
Soc. Ent.B6lg., I, 1919, p. 73) sous le nom de siriatus SHARP.

48 <:oLÉ0P'rÈP.12s HYDROCANTHARES
plus large ; premier article des mésotarses très légèrement excavé en des-
sous.
9. Fond des élytres lisse. ·
Partie septentrionale de la France, mais rare et localisé (1) ; semble man-
quer dans l’Ouest ; très rare aussi en Corse. Eaux stagnantes.
Europe septentrionale et centrale jusque dans les Iles Britanniques ;
Slbéflfb. ·
11. H. (Haliplimls) î11lViC0lliS ER., Kâf. Mark. Brand., I, 1837, p. 186. —-·
Goz., Misc. Ent., XXII, 1915, p. 210. —··ZIMM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919),
p. 90 ; Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 79.
L. 2,7 mm. —— Testacé—ferrugineux à points élytraux bruns. Dessin des
élytres constitué par une bande suturale noirâtre et quatre taches sur cha-
cun, disposées en deux lignes arciformes à concavité postérieure, l’une mé-
diane et l’autre préapicale ; rangées principales un peu lâches ; rangées
secondaires à peine plus fines, avec la suturale un peu plus éloignée de la
suture que chez les autres espèces. Apophyse prosternale plane ou légère-
ment convexe ; apophyse métasternale bifovéolée.
5‘. Ongles antérieurs subsemblables.
S2. Fond des élytres lisse.
Europe septentrionale et centrale jusqu’en Belgique et jusqu’au Rhin (2).
4. Subg. Liaphlus GU1cNor _
Ponctuation tertiaire a peu près nulle. Pronotum sans strie latéro-
basale (3). Face interne des métatibias pourvue d’une striole sétigère
(fig. 17). Épipleures sérialement ponctués, au moins à la base. C?. Paramère
droit appendiculé.
} 12. H. (Liaphll1Sl laminatus SCHALL, Schr. Nat. Ges. Halle, I, 1783,
p. 314. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 202. —— Guion., Hydr. Fr.,
1932, p. 232. ——— cinereus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 30. — punciulaius
PENECKE, Wien. ent. Zeit., XX, 1901, p. 11.
L. 2,5-3 mm. —-En ovale large, testacé, souvent à lignes élytrales noires et
même à taches obsolètes. Tête à vertex rembruni, à ponctuation moyenne
et peu dense ; antennes testacées, à articles un peu plus allongés que chez
les autres espèces ; deuxième article des palpes labiaux denticulé à l’angle
1. Commun cependant aux environs de Péronne (Scnowmcn l) et de Vitry—1e—Fran·
gois (Guxoivor).
2. Toutes les citations de France paraissent être la conséquence de déterminations
` xact .
mg. Dâîrîs les Hydrocanthares de France, p. 228, un mot sauté à 1’impression a complè-
tement) fauïsé ce caractère : à la ligne 2 en partant du bas après pronotum, il faut ajou-
er: a sen .

HALIPLIDAE. ——· HALIPLUS 49
apical interne. Pronotum presque carré, à bord antérieur brunâtre, à
ponctuation moyenne, irrégulière, le disque a peu près imponctué, la base
à points non disposés en rangée transverse et pas plus gros que les anté-
rieurs ; un angle `pronoto-élytral distinct. Élytres à~épaules saillantes,
ornés de fragments de lignes noires placées sur les rangées principales et
souvent réunies entre elles par des taches assez vagues ; rangées princi-
pales à points médiocres ; rangées secondaires à points extrêmement es-
pacés, la suturale irrégulière en avant. Dessous testacé, un peu rembruni
SS ._,, ol ix .
_ riî   ‘; —-·-··· rs · _  
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,   | . Éfdï
   1 ’  
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2 A · B
F10. 17. — Métatibia droit Fm. 17 bis. — Dessin élytral «l’Haliplus· —- A.H
d’Haliplus mucronalus Steph., (Liaphlus fulvus F. — B. H. (Liaphlus) variegatus
face interne. -— rs, rangée Sturm.
marginale supérieure ; rii,
· rangée marginale inféro-in-
terne ; ss, striole sétigère.
par endroits ; apophyse prosternale triangulaire ; apophyse métasternale
non fovéolée. Striole sétigère de la face interne des tibias de longueur
moyenne.
C3`. Premier article des mésotarses prolongé sous le second article en une
I petite plaque élargie, et seul muni de poils—ventouses.
Q. Fond des élytres alutacé, ainsi qu’une partie du dessous (1).
Se trouve en France approximativement au-dessus d’une ligne Brest-
Gap ; assez répandu. Eaux a faible courant et mares alimentées.
Europe centrale et occidentale.
13. H. (Liaphlus) mucronatus Srnr-H., lll. Brit. Ent. Maud., Il, 1828,
p. 40. ~—· Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 203. —— ZIMM., Ent. Blâtt., 24,
1920, p. 130. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 234. —— badius AUBÉ, Icon.
Col., V, 1836, p. 25. ——— siculus WEHN., Deuts. ent. Zeitschr., XXVII,
· 1883, p. 145.
1. ZIMMERMANN a démontré que la Q de laminatus est toujours alutacée, la var. punc-
tulaius PENECKE est donc_înexistante, puisqu’elle est la forme normale et unique.
Malgré cela, M..HoULBEm· persiste a la citer, après ons Gozis, et 1’attribue même é
WEHNCKE.
GUIGNOT 4

50 coLÉoPrÈREs HYDRocANT1—1AREs
L. 3,8-4,2 mm. —- Ovale, allongé, testacé concolore, un peu verdâtre
sur les élytres, avec seulement le bord antérieur du pronotum rembruni
et les points élytraux noirs. Tête grosse, aussi large que la moitié de la
base du pronotum. Pronotum à bord antérieur anguléau milieu, à points
basaux plus forts que les autres et disposés sur les côtés en un début de
rangée transversale. Rangées principales à points assez petits et rappro-
chés; rangées secondaires et rangée suturale à points irréguliers et rappro-
chés. Apophyse métasternale plate. et à peine ponctuée, le métasternum
très éparsement, les plaques métacoxales plus densement. Striole séti-
gère de la face interne des métatibias très longue, occupant presque les
trois quarts de la longueur.
Dans toute la France, à l’exception des hautes montagnes, plus commun
dans le Midi, rare dans le Nord et le Nord-Est; aussi en Corse. Eaux stag-
nantes douces ou saumâtres.
Europe occidentale et méditerranéenne ;_ nord de l’Afrique.
x 14. H. (Liaphlus) flavicollis STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p. 150. —`
Goz., Misc. .Ent., XXII, 1914, p. 205. — Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924,
p. 132. ····GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 239.
L. 3,5-4 mm. — Tête petite. Pronotum à ponctuation irrégulière, lais-
sant une bande transversale presque lisse, à points noirs, ceux de la base
disposés en une rangée transverse. Élytres un peu élargis aux épaules,
à points noirs, ceu} des rangées princip ales assez gros. Apophyse métaster-
nale surélevée par rapport au milieu du métasternum, avec une fovéole
dans le sillon transverse de sa base. Striole sétigère de la face interne des
métatibias de longueur moyenne.
La grosseur des premiers points des rangées élytrales varie parfois,
et, lorsqu’ils sont très agrandis, la distinction avec H. rubidus peut deve-
nir difficile, s’il s’agit d’un 3‘.
Q. Fond des élytres alutacé. ·
Commun dans toute la France, les provinces rhénanes et la Belgique ;
non encore signalé de la Corse. Dans les petites montagnes et les plaines,
parfoisdans les eaux saumâtres.
‘ Toute l’Europe ; Asie Mineure et Asie moyenne jusqu’à la Chine ; nord
de l’Afrique d’après ZIMMERMANN (cette derniere provenance très douteuse).
15. H. (Liaphlus) rubidus Piznms, Ann. Soc. Linn. Lyon, IV, 1857,
p. 117. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 204. —-- Z1MM., Ent. Bltt., 20,
1924, p. 132. — Gwen., Hydr. Fr., 1932, p. 236.
L. 3,8-4,4 mm. — Voisin de flavicollis, dont il diffère par la forme plus
large, plus trapue, les épaules encore plus dilatées, les points du pronotum
Q et des élytres concolores, ceux de la base du pronotum fovéolés, et surtout
les quatre ou cinq premiers des rangées principales des élytres qui sont

11AL1PL1nAE. ·-— HALIPLUS 51
énormes, avec un diamètre presque aussi grand que leurs intervalles dans
les rangées. Apophyse métacoxale comme chez flavicollis et même encore
plus surélevée. `
9. Fond des élytres lisse.
Rare et très localisé en France dans la Gascogne, le Béarn, le Languedoc
et la Provence. Eaux stagnantes.
Europe occidentale : France, Espagne, Portugal ; Canaries.
IG. H. (Liaphllls) fulvlls F., Syst. Eleuth., I, 1801, p. 211. ——· Goz,,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 206. —- Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 133.
-- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 240.
L. 3,8-4,5 mm. ——— Grande espèce bien reconnaissable à ses six taches
élytrales rectangulaires, disposées sur deux lignes en forme de V, mais '
dont aucune n’est suturale (fig. 1*7 bis, Al. Points basaux du pronotum
plus gros que les autres et formant une rangée transversale; rangées
principales à points moins gros que chez flavicollis ; rangées secondaires
plus lâches, la suturale généralement assez régulière, au moins chez la
`forme typique. Apophyse métasternale non surélevée par rapport au milieu
du métasternum. Striole sétigère de la face interne des métatibias courte,
n’occupant environ que le tiers de la longueur.
Espèce très variable.
l cz. Couleur plus claire, testacé pâle, à points plus faibles ........
...................................... var. Weneri J. MULL.
b. Taille plus grande, taches élytrales plus allongées, parfois en
forme de bandes, pattes postérieures mates, plus profondément
et plus densement alutacées, rangée suturale parfois peu regu— _ _
lière en avant (pyrenaeus DELAR., carliilcnsis RÉG.) ..........
..................................... ssp. lapponum Tnoius. (I)
Toute la France et la Corse, mais pas tres commun ; la ssp. lapponum
dans les lacs alpins des Pyrénées centrales et du Massif du Carlitte. '
Europe entière ; la ssp. lapponum en Laponie.
17. 'H. (Liaphlus) variegatus STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p. 157. —·
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 208. ——- ZIMM., Ent. Blatt., 20, 1924,
p. 135. —— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 243.
L. 2,8-3,5 mm. ——Se distingue de fulvus par sa petite taille, les points de
la rangée basale du pronotum subégaux aux autres points, le dessin ély-
tral constitué par une tache suturale commune au milieu, en forme de
fleur de lis héraldique, accompagnée de deux taches latérales subquadran-
U l. Par l’examen de grandes series on s’aperçoit que les différences entre fzzlvuset
lapp0num,étant véritablement légères et inconstantes, ne peuvent avoir un caractere
spécifique. Quant à la conception lle M. lloumzrvr (1934, p. 31), qui fait de lapponum
une variété de flavicollis, elle est tout ii fait inadmissible.

52 coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHABES
gulaires (fig. 17 bis, B), enfin par la striole sétigère de la face interne des
métatibias encore plus courte, composée seulement de deux a cinq points.
Espèce assez variable.
ab. pallidior J. MULL. — Coloration d’un testacé clair, avec lestaches
élytrales nettement détachées, la suturale parfois divisée.
D’autres fois, au contraire, les taches sont presque effacées. Enün, la
forme du corps est plus ou moins allongée.
Toute la France, la Belgique, les provinces rhénanes, la Corse, à 1’excep—
tion de hautes montagnes ; assez commun.
Europe ; Syrie (1).
18. H. (Liaphlus) andalusicus \VEHN., Berl. ent. Zeitschr., XVI, 1874,
p. 135. —— Z1MM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 136. ——GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 245.
L. 2,7-3,3 mm. -— Extrêmement voisin de vczriegaius, mais cependant
distinct, comme le prouvent de légères différences dans l’aedeagus. Forme
plus convexe, moins large, moins atténuée en arrière, plus arrondie au
l sommet ; points de la rangée suturale nettement plus petits que ceux de
la rangée voisine dans la moitié postérieure des élytres ; apophyse proster-
nale plus large ai la base qu’au sommet (a l’inverse de varzegalus), côtés
du pronotum imponctués, deux pénultièmes sternites sans rangée trans-
versale de points comme il en existe chez var·iega1Èus,où ces points sont
obsolètes ; long éperon des métatibias aussi long que le premier article du
tarse.
Espèce un peu variable.
Littoral méditerranéen, ainsi qu’une station près d’Estézargues dans le
· ‘ Gard (GUIGNOT), et une autre ai Arthon-en—Retz près de Pembouchure de
la Loire~(nE LISLE) ; très rare en France, non signalé de Corse. Eaux sta-
gnantes, fossés en partie desséchés.
Andalousie ; nord de 1’Afrique.
19. H. (Liaphlus) guttatus Anne, leon. Col., V, 1836, p. 27. —— Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 206. —— ZIMM., Ent. Blâtt., 20, 1924, p. 134.
-—- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 247.
L. 3,3-4 mm. —- Forme assez allongée. Pronotum à rangée basale ii
gros points bien distincte. Élytres subparallèles, il taches disposées comme
chez variegaius, mais très obsolètes. Apophyse prosternale allongée,
étroite, densement ponctuée ; apopbyse métasternale à fovéole extrême-
ment superficielle. il peine apparente. Face interne des métatibias à striole
sétigère courte ; face externe garnie de points pilifères en désordre, alors
qu’ils sont disposés sur deux lignes longitudinales régulières chez tous les
autres Liaphlus franco-rhénans.
1. La présence de l’espf·ce en Afrique du Nord demande confirmation.

IIYGROBIIDAE. — HTGROBIA 53
Rare et très disséminé dans la région méridionale, de la Provence ai la
Guyenne ; toutes les captures plus septentrionales sont accidentelles ou in-
correctement déterminées ; Corse. Eaux tranquilles, douces ou saumâtres.
Europe méridionale et occidentale ; nord de l’Afrique.
' Famille des HYGROBIIDAE
Tête dégagée du pronotum ; antennes de onze articles, glabres, sauf
quelques soies très rares et rudimentaires sur les articles basaux, avec le
premier article épais et seulponctué ; galéa palpiforme, biarticulée ;
palpes maxillaires quadriarticulés ; palpes labiaux triarticulés ; para-
glosses soudés à la languette. Écusson plus ou moins visible. Prosternum
très convexe ; métaépisternes n’atteignant pas les mésocoxas ; méta-
sternum bien développé, à pièce antémétacoxale n’occup ant que le milieu ;
métacoxas peu étendues vers l’avant ; apophyses métacoxales quadrilo—
bées ; abdomen à six sternites. C?. Pénis symétrique, paramères semblables.
La famille ne comprend que le genre Hygrobia.
Gen. HYGROBIA LATREILLE, 1804
. (Pelobius ER.)
Les caractères du genre sont les mêmes que ceux de la famille. ll est
composé de quatre espèces, dont une habite l’Europe, une la Chine et
deux l’Australie. ,
, Ã, _}ë¤i¤.g'__  
X Hygrobia tarda Haansr, Sehrift. Nat. Ger. `*«   x'
Berlin, 1v,177a,p.a1s.—eANGLB., Kai. Mat-   [
ta, 1, 1892, p. Lies. -coz., Mise. Em;. xxu, (. · " ·€Èf,,,
1914, p. 193. ·····GUIGN., Hydr. Fr. 1932, p. 194.    
-· zzermannz ot., Ent. 111, 1795, n. 40, p.2s ‘_ ·    ,3  . 
(MC F-)- '   ïs  ' 
Fig. 18. — L. 8,5-10 mm. —- Corps en ovale 6 .·  
court, épais, ventru, un peu atténué en avant, ‘ 1   I
varié de noir et de ferrugineux. Tête luisante,   /
ferrugineuse, avec une tache noire longitudinale \\ ` ```'   r`'` I [
au bord interne des yeux, a ponctuation dense `. «’
et assez fine, avec les angles latéraux de l’épis- . _
tome dentiformes. Pronotum ferrugineux, à F‘C‘· *8·`iI£g§.[î°b‘“ tarda
base et sommet noirs, à bord antérieur dense-
ment cilié, a ponctuation médiocre et irrégu-
lière, partiellement ridulée. Élytres ternes, ferrugineux, à grande tache
commune d’un noir brunâtre, très découpée, a ponctuation dense, inégale,
irrégulière, assez forteet ruguleuse, avecquelquespoils fins dressés. Écusson
noir. Dessous noir, avec les côtés du prosternum, les hanches, les premiers

54 coLÉo1=rÈREs 11YDaoe,xNTnAn12s `
sternites et le sommet du dernier ferrugineux, à ponctuation assez fine,
dense et granuleuse. Face inférieure desélytres présentant un petit bourre·
let  uxtasutural, garni de stries transverses, sur lequel vient frotter le bord
postérieur tranchant du dernier tergite, ensemble constituant un appareil
stridulatoire à son très perceptible et commun aux deux sexes.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, cordi-
formes et munis d’une semelle feutrée, quatrième article un peu élargi.
a, Pronotum noir à disque ferrugineux. . . .... ab. circumflua Ev,
b. Pronotum semblable au précédent et élytres presque compléte-
ment noirs ............... . .......... . . . . ab. coniuncta, Ev.
Toute la France et la Corse jusqu’a l’étage subalpin des montagnes. Eaux
dormantes à fond de vase, où il s’enfonce.
Europe centrale, méridionale et occidentale ; nord de l’Afrique.
Famille des DYTISCIDAE
Corps souvent aplati et sublenticulaire. Tête enchâssée dans le pro-
notum ; antennes de onze articles, très généralement filiformes ou séta-
cées, glabres et imponctuées ; galéa palpiforme, biarticulée ; paraglosses
soudés ài la languette ; palpes maxillaires
quadriarticulés ; palpes labiaux triarticu—
    lés. Écusson visible ou caché, Élytres nor-
    malement à cinq rangées de points pilifè-
    res, dont la marginale, plus forte, consti-
tue la rangée ombiliquée. Métasternum i
A B sans pièce antémétacoxale. Abdomen à
Fw 18 bis. __ Contour de vœu six sternites. 3. Aedeagus symétrique ou
chez :   un Culymbeiinac; B. un _ I10I1 suivant les S0uS—faH1illeS, €XC€ptlOI1-
Dymcmaa nellement suivant les genres ou même les
· espèces.
Les Dyiiscidae représentent la famille la plus nombreuse des Hydrocan·
thares ; ils renferment environ deux millecinq cents espèces, réparties
sur toute la terre.
TABLEAU ous sous-FAMILLES
1. Pas d’écusson   ....................................... 2.
—- Unécusson .. .......................................... 4.
2. Quatrième article des protarses et des mésotarses bien plus petit
que le troisième et presque invisible. Apophyse prosternale arquée
ou oblique ............... . ............ (p. 55) Hydroporinae.
—- Quatrième article des protarses et des mésotarses subégal au troi-
sième et bien visible. Apophyse prosternale rectiligne ou un peu ex-
eavee . ................................................ 3.

DYTISCIDAE. ·-— HYDROPORINAE 55
3. Métasternum et lamelles internes des métacoxas détachés en plaque,. `
Pronotum rebordé latéralement ............ (p. 157) Noterinae.
——- Métasternum et lamelles internes des métacoxas non détachés en ~
plaque. Pronotum non rebordé latéralement. (p. 161) Laccophilinae.
4. Bord antérieur des yeux échancré par une saillie de l’épistome
(fig. 18 bis, A). 6. Trois premiers articles des protarses élargis, mais
ne formant pas une grande palette ....... . . (p. 165) Colymbetinae.
— Bord antérieur des yeux non échancré (fig. 18 bis B). 3. Trois pre—
miers articles des protarses très élargis en une grande palette ronde,
ovale ou suhtriangulaire ................. (p. 220) Dytiscinae.
Subfam. HYDROPORINAE
Taille petite : au—dessous de 6 mm. pour les espèces françaises. Écusson
caché. Ap ophyse prosternale oblique ou arquée, le sommet sur un plan dif-
férent de celui de la base ; ailes métasternales très étroites, parfois presque
linéaires ; métaépisternes atteignant les mésocoxas (excepté chez les Valel·
, lini, tribu exotique) ; métasternum et lamelles métacoxales internes non
_ détachés en plaque. Protarses et mésotarses à quatrième article bien plus
petit que le troisième et le plus souvent à peine visible ; trois premiers ar-
ticles des mêmes tarses garnis d’une semelle de poils-ventouses dans les
deux sexes 5. Aedeagus très généralement symétrique.
TABLEAU DES TRIBUS
1. Ongles postérieurs très inégaux, l’externe presque invisible ......
....................................... (p. 55) Hyphydrini.
— Ongles postérieurs égaux ..................... ‘ ........... 2.
2. Apophyse prosternale élargie au sommet (fig. 20 bis). Angle sutural
des élytres acuminé (1) ..................... (p. 57) Hytlrovatini.
' —— Apophyse prosternale non élargie au sommet. Angle sutural des
élytres généralemet non acuminé ........................ 3.
3. Élytres marqués d’une strie discale ou d’une côte faisant suite à une
strie du pronotum (2) ..................... (p. 60) Bidessini.
—- Élytres sans strie discale ni côte, faisant suite à une strie du prono-
tum .................................... (p. 67) Hydroporini.
I Tribu HYPHYDRINI
Apophyse prosternaleà extrémité large ou étroite; apophyses méta~
coxales plates, courtes, rejoignant les sternites presque sur le même plan
1. Le caractère n’est valable que pour les espèces françaises.
2. Caractère valable seulement pour les espèces françaises.

56 COLÉOPTÈRES HYD1=1ocANTHAREs
et ne recouvrant pas la base des trochanters. Métatibias généralement rec-
tilignes, courts, ép ais, non ou à peine plus étroits à la base qu’au sommet ;
ongles postérieurs très inégaux, l’externe trés réduit, presque invisible.
1. Gen. HYPHYDRUS lLL1GER, 1807
Corps en ovale très court, très convexe, surtout en dessous. Métacoxas
extrêmement développées en avant, rendant les ailes métasternales ruba-
nées ; apopbyses métacoxales courtes, à peu près sur le même plan que
Pabdomen, sans lobes latéraux, laissant la base des métatroch anters entié-
rement visible ; base des épipleures creusée d’une cavité superficielle,
limitée postérieurement par une arête oblique. Dernier article de tous les
tarses bien plus court que le précédent cb ez la presque totalité des espèces.
Près de soixante-dix espèces composent ce genre, réparti sur tous les con-
tinents, a Fexception de l’Amérique. Je1’ai divisé en quatre sous—genres(·1),
Les espèces françaises appartiennent aux Hyphydrus s. str., caractérisés par
le long éperon des métatibias serrulé sur son bord axial.
TABLEAU Dns Esr>ÈcEs ·
1 . Élytres sans strie suturale. Dessus ferrugineux, concolore ou avec
quelques vagues taches élytrales testacées ............. 1. ovatus.
- Élytres avec une strie suturale ponctuée. Dessus testacé à taches
noires très nettes ................................ 2. Aubéi.
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Fm. 19. Fm. 20. — Hydrovatus Fm. 20 bis. —— Apophyse
Hyphydrus 0vatus_L. cuspidatus Kunze. prosternaled’unHydr0vatus·
X 1. Hyphydrus ovatus L., Faun. Suec., éd. 2, 1761, p. 549. —- Goz.,
M 1sc. Ent., XXI, 1913, p. 96. —Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 65. —
GU1GN., Hydr. Fr. 1932, p. 255.
Fig. 19. —- L. 4-5 mm. — En ovale très court, très convexe, très épais,
1. Cf. Guignot, Miss. Sc. Omo, IV, 1936, p. 12.

DYTISCIDAE. -- Hrrnvnnus 57
d’un ferrugineux généralement à peine nébuleux (f. iyp.). Épistome obso-
lètement rebordé, un peu plus nettement latéralement. Pronotum à côtés
rectilignes, rebordés. Élytres très dilatés, embrassant les côtés de l’abd0-
men. Dessous peu brillant, fortement ponctué sur fond microréticulé,
l’abdomen très finement et très éparsement, sur fond à peu près lisse ;
apophyse prosternale a sommet en forme de palette un peu creusée. Pattes ·
ferrugineuses, les postérieures légèrement rembrunies.
8. Ponctuation très dense, assez fine et simple sur la tête, plus forte
et double sur le pronotum et les élytres, sur fond lisse et brillant.
9. Ponctuation semblable, mais obsolète, sur fond microréticulé, mat
et d’aspect soyeux.
ab. variegatus STEPH. — Elytres à taches testacées un peu plus appa-
rentes.
En France partout, mais non en Corse. Eaux stagnantes, surtout à fond
de vase et de feuilles mortes.
Europe ; Sibérie. ‘
)l 2. Hyphydrus Aubéi GANGLB., Kal'. Mittel., I, 1892, p. 448. — Goz., `
Misc. Ent., XXI, 1914, p. 97. ——Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 66. ——-
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 258. —- variegaius AUBÉ, Icon. Col., V, 1936,
p. 372.
L. 4-4,9 mm. —— Dessus testacé à dessin noir, consistant en deux taches
sur le Vertex, une tache bilobée sur la base du pronotum, et, sur les élytres,
en une bande suturale, une tache humérale et deux fascies transversales
très découpées.· Rebord de l’épistome très net. Élytres avec une strie `
suturale ponctuée. Dessous à ponctuation moins forte, nulle sur l’abdomen,
à fond microréticulé.
Caractères sexuels comme chez ovaius. `
ab. obscurus DEPOLI. ——- Coloration noire des élytres très étendue, ne
laissant que deux ou trois macules testacées.
Partout en France, excepté dans le Nord et le Nord-Est, plus commun
dans le Midi; Corse. Habite les mêmes eaux que le précédent, mais aussi les
eaux saumâtres. ,
Europe centrale et méridionale ; Afrique du Nord.
Tribu HYDROVATINI
Apopbyse prosternale à sommet élargi, triangulaire ou subovale ;
apophyses métaxocales divisées, par deux échancrures profondes, en
trois lobes : un médian large, bifide, se continuant sur le même plan avec
l’abdomen, et deux latéraux, étroits, divergents, recouvrant la base des
trochanters. Ongles postérieurs égaux.

58 COLÉOPTÈRES HYDr.ocANTHAnEs
2. Gen. HYDROVATUS MOTSCHOULSKY', 1853
(ûazynopiilus SCIIAUM)
Corps court, très convexe, acuminé en arrière excepté chez quelques
espèces exotiques ; labre complètement caché sous l’épistome ; lignes mé-
tacoxales fines, très divergentes en avant; base des épipleures creusée
d’une cavité superficielle, limitée postérieurement par une arête oblique.
6. Caractères sexuels très prononcés chez les espèces exotiques où ils
affectent souvent les antennes, dont les articles se développent parfois
d’une manière extraordinaire comme chez H. Arisiidis LEPR., d’Egypte,
Aedeagus symétrique, à pénis généralement mince, à paramères larges.
Le genre, répandu sur le monde entier, comprend une centaine d’espèces,
dont la majeure partie habite 1’Afrique ; deux seulement se trouvent en
France et une troisième en Corse.
TABLEAU Dns EsPÈcEs
1. Ponctuation du pronotum à peu près aussi dense sur le disque que
sur le pourtour. Élytres à taches généralement assez nettes ..... . .
.............................................. 1. cuspidatus.
——— Ponctuation du pronotum bien moins dense sur le disque que sur le
pourtour. Élytres subconcolores ........................ 2.
2. Élytres à ponctuation relativement fine et espacée. . 2. Clypealis.
— Élytres à ponctuation forte et dense sur leur partie interne ..... . . .
............................................... 3. simplex.
1. Hydrovatus cuspidatus Krmzn, Nat. Ges. Halle, ll, 1818, p. 68. —
Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 98. ·—·ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930,
p. 59. ··—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 278.
Fig. 20. ——— L. 2,8-3 mm. — Ovale, épais, très convexe, subhémisphé-
rique, glabre, ferrugineux à taches brunâtres.
Épistome subarrondi, finement rebordé. Pronotum à base bordée de
brunâtre et le sommet indistinctement, à ponctuation assez forte, subégale
et subrégulière. Élytres à dessin brun constitué par une bande basale et
une bande suturale émettant en dehors deux bandes transverses, l’une
médiane un peu élargie extérieurement, l’autre apicale, à ponctuation assez
forte, subégale et subrégulière ; rangées élytrales invisibles. Dessous brun
ferrugineux ; apophyse prosternale triangulaire ; métasternum, méta-
coxas et base de l’abdomen à points gros et serrés.
3‘. Élytres brillants, à microréticulation superficielle comme sur le pro·
notum ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés ; bord antérieur des métacoxas pourvu d’un appareil stridulatoire
formé de petites arêtes longitudinales. '

DYTISCIDAE. ·— HYDROVATUS 59
Q. Élytres mats, à microréticulation bien plus profonde que sur le pro-
notum ; métacoxas sans appareil stridulatoire.
Le dessin élytral, normalement net chez cette espèce, est parfois plus
ou moins effacé.
En France, presque partout, sauf les massifs montagneux; plus répandu
dans le Midi ; Corse. Eaux douces et saumâtres.
Europe centrale et sud-occidentale ; Syrie ‘? (SEIDLITZ), Transcaucasie ;
Nord de l’Afrique : Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Basse Egypte et
Erythrée ?:
2. Hyd1'0V3.t11S clypealis SHARP, Pet. Nouv. Ent., ll, 1876, p. 61. —- .
Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 99. — Z1MM., Kol. Rundscli., 16 1930,
p. 61. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 280.
L. 2-2,.3 mm. — Slubsemblable à cusnidaius, mais plus petit, d’un brun
subconcolore, avec les bords antérieur et postérieur du pronotum légère-
ment assombris. Ponctuation du pronotum bien plus éparse et plus fine
sur le disque. Métasternum et métacoxas a ponctuation grosse et serrée,
base de l’abdomen à points extrèmement écartés, presque imponotuée.
5*. Épistome tronqué au milieu ; antennes courtes, épaisses ; trois pre-
miers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés, surtout le
premier ; élytres brillants, à ponctuation inégale et irrégulière sur fond
légèrement microréticulé, à deux rangées dorsales très faibles; métacoxas
pourvues d’un appareil stridulatoire.
Q. Taille un peu plus grande, forme un peu plus large; épistome arrondi,
antennes moins épaisses ; élytres mats, à ponctuation légèrement plus
dense, un peu moins inégale et moins irrégulière que chez le 3* ; métacoxas
sans appareil stridulatoire.
En France dans toute la zone littorale et sublittorale, ainsi que çà et là à
l’intérieur ; Corse. Eaux douces et saumâtres.
Sud de l’Angleterre, Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’A- '
frique : Maroc, Algérie, Tunisie.
_ 3. Hydrovatus simplex SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 322.--
Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 61.
L. 2,2-2,5 mm. —— Forme courte et en ovale large, assez brillant, brun-
châtain concolore. Élytres ai ponctuation forte et moyennement dense
dans la région suturale, obsolète et très espacée sur les côtés et vers le
sommet. Métasternum et métacoxas à ponctuation grosse et assez serrée.
La 9 est semblable au 3 et se distingue seulement par les protarses et les
mésotarses plus légèrement dilatés. ‘
· Corse, Sardaigne, Espagne.

60 coLÉoPTÈRES HYr>P.ocANTHAREs
i Tribu BIDESSINI
Taille très faible. Pronotum marqué souvent d’une strie latéro—baSale,
presque toujours continuée sur les élytres (1). Métatibias assez brusque-
ment amincis et arqués sur leur tiers basal. Apophyse métacoxale plate,
courte, rejoignant l’abdomen presque sur le même plan, et laissant l’arti-
culation coxale découverte ; sternites intermédiaires marqués d’une strie
transverse le plus souvent entière et profonde. 6. Paramères pluriseg-
mentés. °
TABLEAU DES GENRES
n 1 . Élytres pourvus de côtes longitudinales .......... (p. 60) Yola.
— Élytres dépourvus de côtes longitudinales ................ 2.
2. Tête marquée d’une strie cervicale transverse (2) . . . (p. 61) Bidessus.
—— Tête sans strie cervicale transverse .......... . . . (p. 66) Guignotus.
3. Gen. YOLA Gozis, 1886
Corps en ovale très large, fortement convexe en dessous. Épistome non
rebordé. Strie cervicale profonde.Pronot1J.m à Stries latéro—basales, conti-
nuées sur les élytres par une côte raccourcie en arrière et accompagnée
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F10. 21. — Yola birarinaia Latr. FIG. 22. —— Guignotus pusillus
var. geminus F.
souvent d’une ou deux faibles côtes latérales. Ponctuation élytrale forte,
à rangées normales invisibles. Lignes métacoxales parallèles, costiformes.
Troisième article des protarses et des mésotarses généralement non lobé
(lobé seulement dans le sous—genre africain Yolina Guign.).
Le genre, typiquement éthiopien, compte actuellement vingt-deux es-
pèces, dont une seule atteint 1’Europe. ·
1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces françaises, il manque chez certaines
espèces exotiques. La véritable caractéristique de la tribu consiste dans la conforma-
tion des métatibias et des paramères.
2. Cette strie, généralement fine, relie le bord postérieur des deux yeux ; pour bien
la voir, il convient que la tête de 1’insecte ne soit pas trop relevée. ·

DYT1sc1DAE. -—— B1nEssUs 61
’x Yola bicarinata LATR., Hist. Nat. Ins., 8, 1804, p. 179. — Goz., Misc.
Ent., XXI, 1913, p. 88. —-·Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 91. —-
Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 274.
Fig. 21. — L. 1,6-2 mm. — En ovale très court, très dilaté, déprimé en
dessus, très convexe en dessous, glabre, testacé à dessin noir. Tête brune.
Pronotum testacé, bordé de noirâtre en avant et surtout en arrière, ai
ponctuation forte et serrée sur fond lisse. Élytres testacés avec une
bande basale noire ainsi qu’une bande suturale et deux bandes trans-
verses, la première plus étendue, représentant toutes trois assez bien une
croix de Lorraine renversée, à ponctuation for_te et dense sur fond lisse.
Dessous brun, éclairci sur les côtés, à ponctuation très grosse sur le méta-
sternum, les métacoxas et les deux premiers sternites.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di-
latés.
La coloration noire des élytres est sujette à d’assez grandes variations.
a. Coloration noire des élytres réduite à deux taches ...........
._ ....... _ ................................ a b. bipunctata. BAG.
b. Elytres entiérement noirs ou presque ........ ab. obscurior DEsBR.
En France, presque partout ; plus rare dans le Nord, plus commun ·
dans le Centre et surtout le Midi ; Corse. Dans les eaux, peu profondes, de
préférence dans celles coulant très doucement sur fond de sable ou de gra-
vier.
Europe occidentale, sans les Iles Britanniques, et centrale-; Afrique du
Nord.
4. Gen. BIDESSUS SHARP, 1880-82
Taille très faible (1,4 à 2,2 mm.) ;forme variable. Tête à épistome simple
ou avec un léger bourrelet préfrontal entier ou fragmenté, à strie cervicale
fine (1). Pronotum à strie latéro—basale, continuée sur les élytres par une
strie discale plus ou moins longue. Élytres présentant, outre la strie dis-
cale, une strie suturale ou tout au moins une ligne enfoncée de points.
3. Caractères sexuels très légers, mais toujours trois premiers articles
des protarses et des mésotarses faiblement dilatés.
L’ancien genre Bidessus, absolument chaotique, a dû subir des sectionne- '
ments répétés qui l’ont rendu plus homogène et plus naturel (2). Tel qu’il est `
compris aujourd’hui, il se compose de vingt—trois espèces paléarctiques et
africaines, dont sept habitent la France.
1. Exceptionnellement elle n’est qu’à 1’état de vestige chez la Q mate de B. unis-
iriatus SCHRANK. —
2. Cf. Guroivor, Bull. Soc. Sc. Nat. Vaucluse, 1939, p. 51.

62 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Strie discale des élytres longue, atteignant environ la moitié de leur
longueur .. ............................................ 2.
—- Strie discale des élytres courte, atteignant au plus le tiers de leur lon-
gueur,. ................................................ 4.
2. Ponctuation élytrale simplement dense. Stries discales des élytres
i parallèles. Strie suturale atteignant presque la base. Dessus légère-
ment convexe ............ . .................. 1. saucius.
_ — Ponctuation élytrale très dense. Stries discales des élytres légère-
ment convergentes vers l’arrière. Strie suturale obsolète en avant.
Dessus déprimé., ....................................... 3.
3. Élytres arrondis latéralement. Côtés du pronotum arqués en avant,
subrectilignes en arrière ..................... 2. minutissimus.
——- Élytres subparallèles. Côtés du pronotum régulièrement arqués. . .
.............................................. 3. delicatulus.
4. Bourrelet clypéal régulier. Strie suturale obsolète. 4. uniSt1‘ia·t11S.
—— Bourrelet clypéal subquadrituberculé. Strie suturale bien marquée,
sauf chez grossepunciaius ..................... ` ......... Ã L ' 5.
5 . Élytres brun noirâtre concolore. Côtés du pronotum rectilignes. Forme
‘ du corps rhomboïdale. Strie suturale obsolète ...................
....................................... 3. grossepunctatus.
—— Élytres à dessin noir plus ou moins effacé sur fond testacé—ferrugi—
neux. Côtés du pronotum arqués. Forme du corps non rhomboïdale.
Strie suturale nette ..................................... 6.
6. Strie suturale rectiligne et effacée en avant. Taches élytrales dis-
tinctes ..................................... 6. pumilus.
_ —- Strie suturale incurvée en avant et atteignant presque la base. Taches
élytrales obsolètes ............................. 7. Goudoti (1).
'y( 1. Bidessus saucius DESBR., Mittel. Schweiz. ent. Gee., 3, 1871, p. 338_
——Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 94. —Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930,
p. 83. —GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 266.
i L. 1,5 mm. — En ovale—oblong subrégulier, à peine rétréci à la base des
élytres, assez brillant, faiblement pubescent, noir subconcolore ou varié
de noir et de testacé. Tête brune, ferrugineuse en avant, à bourrelet cly—
péal subquadrituberculé, à ponctuation fine et peu serrée ; antennes
brunâtres. Pronotum noirâtre, à bande transverse testacée, à côtés
1. PORTEVIN (Hist. Nat. Col. France, I, 1929, p. 184) cite de France par erreur le
Bidessus exornaius REICHE, espèce de la région méditerranéenne orientale qui n’a
' jamais été rencontrée sur notre territoire. Il lui rattache en outre l’ab. saucius Dxassn.
qui est une espèce propre. Sont encore à rayer de la faune francaise les espèces suivantes
mentionnées par le même auteur : Agabus serricornis PAYK., Colymbetes (sub. Cgmatop-
ierus) Paykulli ER.

DYTISCIDAE. —— BIDESSUS 63
subarqués en avant, subrectilignes et subparallèles en arrière, à strie
oblique, à ponctuation fine, irrégulière et espacée. Élytres noirs, conco-
lores ou avec quelques petites taches testacées obsolètes ; strie suturale
incurvée en avant vers le dehors et arrivant très près de la base ; stries
discales parallèles, atteignant à peu près la moitié de la longueur des ély-
tres ; ponctuation fine et dense.
Dessous en grande partie noirâtre, à ponctuation fine, mais forte sur le
côté des métacoxas.
Telle est la forme typique, de beaucoup la plus rare. On a décrit deux
aberrations.
a. Pronotum testacé, à bords antérieur et postérieur noirs, élytres
testacés avec une bande suturale noire un peu dilatée à l’apex
et trois fascies transverses, la première basale, la seconde mé-
diane, la troisieme préapicale ............. · ab. coxalis SHARP.
b. Coloration testacée encore plus étendue, ne laissant sur les élytres
qu’une étroite bande suturale noire, un peu dilatée au milieu,
entourée d’un cercle de six taches noires. .: . . ab. sexguttatus ZIMM.
La forme typique n’a été rencontrée que dans le lac de Lourdes et en
Corse ; l’ab. coœalis, assez commune dans le Midi, remonte jusqu’à la Loire
et même en Bretagne (SAINTE-CLA1aE DEv1LLE) ; l’ab. scccguitatus n’a pas
encore été signalée en France, mais doit s’y trouver. Eaux tranquilles ou
légèrement courantes.
Europe méditerranéenne ; nord de l’Afrique ; Asie Mineure.
2. Bidessus minutissimus GERM., Ins. Spec. Nov., 1824, p. 31. — Goz.,
Misc. Ent., XXI, 1913, p. 92. —-Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1940, p. 82. -—
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 263.
L. 1,6-1,7 mm. — En ovale allongé, subp arallèle, à peine rétréci à la base
du pronoturn, peu brillant, très peu pubescent. Tête a bourrelet clypéal
quadrituberculé, à antennes testacées. Pronotum large, à peine assombri
au sommet et à la base, à ponctu_ation fine, irrégulière, mais assez dense.
Élytres présentant le même dessin que coxalis, mais à ponctuation un
peu plus fine et plus serrée.
On a décrit plusieurs variations de coloration :
i a. Moitié antérieure des élytres à peu près entièrement noire sauf
un liséré latéral, et au contraire les quatre taches testacées pos-
térieures réunies longitudinalement deux à deux ............
............................... . ab. interruptefasciatus BREIT.
b. Taches testacées des élytres très réduites et souvent isolées de la
` bordure latérale .................. · . . ab. circumflexus BREIT·
c. Élytres entiérement noirs ............. ab. nigripterus LA FUENTE.
d. Fascie noire basale des élytres absente . .
............................. . . . ab. fluadrinotatus LA FUENTE.
A peu près partout, principalement dans le Midi ; Corse.
Préfére les eaux limpides, calmes ou un peu courantes.
Europe moyenne et méridionale, Iles Britanniques ; Nord de 1’Afrique
et Canaries ; Palestine. . ‘

64 COLÉOPTÈRES r1YDnocANTHAnEs
· 3. Bidessus delicatulus ScnAuM, Stett. ent. Zeit., 4, 1844, p. 198. —
_ Goz., Misc. Ent., XXI, 1919, p. 92. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930,
p. 83. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 265.
L. 1,7-1,9 mm. Très voisin de minuiissimus, mais encore plus allongé,
plus parallèle, plus déprimé, plus clair, avec les côtés du pronotum régu-
lièrement arqués, les élytres un peu plus longuement et plus fortement
1 atténués en arrière, ii dessin noir plus réduit et plus obsolète, à bande
basale ne dépassant pas en dehors la strie discale, les métacoxas à ponc-
. tuation un peu plus fine. ‘
Malgré le peu d’importance de ces différences, il s’agit bien d’une espèce
propre, car l’aedeagus est également un peu dissemblable : le pénis est plus
effilé, le segment apical des paramères plus long et plus mince.
_ En France très rare et très localisé : Alsace, a Ingersheim (PEYER1MHoFF),
eaux de la Sioule et de l’Allier (Buvss.), Gudmont dans les graviers de la
Marne (SAINTE—CLAIRE DEv1LLE), vallée de la Ceva dans les Alpes-Mari-
times (P. JoFFRE). Eaux courantes.
Europe centrale jusqu’à la Méditerranée.
4. Bidessus unistriatus Senn., Enum. Ins. Austr., 1781, p. 205. —-· Goz.,
Misc. Ent., XXI, 191_3, p. 93. -— ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 85. ——-
GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 268.
· L. 1,8-2 mm. —- En ovale assez court, médiocrement convexe, finement
pubescent, dilaté un peu avant le milieu des élytres. Tête noirâtre, éclair-
cie en avant, avec un bourrelet clypéal régulier ; antennes noirâtres, à
quatre premiers articles testacés. Pronotum ferrugineux, bordé de noir
en arrière et parfois aussi en avant, aponctuation fine, peu dense et irré-
gulière, un peu plus forte entre les stries. Élytres brun noirâtre, avec
quelques vagues macules latérales roussâtres, à strie discale atteignant à
peu près le quart de la longueur, à strie suturale obsolète et arrivant
presque ài la base en s’incurvant légèrement en dehors, à ponctuation fine
et dense, légèrement plus forte et plus espacée en avant entre la strie sutu-
rale et la strie discale. _ '
5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés ; pronotum et élytres à fond lisse et assez brillant.
· S2. Semblable au 6.
On a décrit deux variations de couleur insignifiantes et chez la 9 une
variation de sculpture plus intéressante. i
cz. Élytres entièrement noirâtres.   ......   "ab. maurus Evnnrs
b. Élytres entièrement brun ferrugineux ..... ab. subrufulus O. Sem:.
4;. $2 mate en dessus et en dessous, ai reflets soyeux, à microréticula-
tion obsolète, à stries assez effacées, même parfois la cervicale a
l’état de vestige. ......................... var. S2 opacus GERH,

DYTISCIDAE. ·—— BIDESSUS 65
Assez commun en Belgique, moins commun dans le Nord et le Centre de
la France, bien plus rare dans le Midi ; absent de Corse.
A peu pres toute l’Europe ; Chine ?
  Bidessus grossepunctatus VoRBR., Deutsche ent. Zeitschr., 1907,
p. -118. ·— ZIMM., Kol. Rundsch., XXI, 1930, p. 86. — GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 270.
L. 1,8-2 mm. —- Extrêmement voisin dïznisiriczlus, dont il s’érarte par
le bourrelet clypéal vaguement quadrituberculé (1), la forme plus dilatée
avant le milieu des élytres, subrhomboïdale, les antennes à premiers ar-
ticles moins éclaircis, la strie suturale non incurvée en dehors, la ponctua-
tion des métacoxas plus espacée et chez le 5* par la ponctuation du prono-
tum plus écartée, celle des élytres plus forte entre la strie suturale et la
strie discale, plus fine en dehors de celle-ci, enfin par le pénis bien moins
longuement effilé.
Les caractères sexuels secondaires sont les mêmes que chez unisirialus, '
mais la forme mate de la 9 paraît moins fréquente.
Très rare et seulement par places : en Artois à Airon-Notre-Dame (SAINTE-
CLAIRE DEVILLE), dans l’Ile-de-France à Mennecy, en Franche-Comté 51
Pontarlier (SAINTE-CLAIRE DEVILLE), en Provence à Suze-la-Rousse (F. GUI-
GNOT). Dans les mares des terrains tourbeux.
Europe centrale. · `
6. Bidessus pumilus AUBE, Icon. Col., 5, 1836, p. 342. ——- Goz., Misc.
Ent., XXI, 1913, p. 95. —ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 87. ····GUIGN.
Hydr. Fr., 1932, p. 271.
L. 1,9-2 mm. —— Ovale, court, large, convexe, fortement dilaté avant le
milieu des élytres, testacé—ferrugineux avec une grande tache brune au
milieu de la tête, les bords antérieur et postérieur du pronotum rembrunis, `
les élytres noiràtres avec la bordure et trois taches latérales testacé—ferru-
gineux ; côtés du pronotum arqués ; ponctuation des élytres forte et ser-
rée, surtout entre la strie discale et la suturale, un peu plus espacée en
dehors, plus fine en arrière et sur l’esp ace sutural ; strie suturale peu mar-
quée et souvent représentée seulement par une ligne de gros points.
Région méridionale : Languedoc et Provence ; non encore signalé en Corse
mais s’y trouve sans doute. Eaux douces et saumâtres.
Europe méditerranéenne occidentale jusqu’au Portugal ; nord de l’A-
frique. _
7. Bîdessus Goudotî C.Asr., Et. Ent., I, 1834, p. 105. —— Goz., Misc. Ent.,
XXI, 1913, p. 95. —· ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 88. —- GUIGN.,
Hydr. Fr., 1932, p. 273.
1. Ce caractère est loin d’être fidèle.
ou1c.Nor 5

66 COLÉOPTÈRES HYnnocANrHAnEs
L. 1,7 mm. ——Très proche parent de pumilus, dont il se différencie par
la taille un peu plus faible, la forme plus régulièrement ovale, légèrement
moins convexe, la ponctuation un peu moins forte, la strie suturale plus
imprimée, plus finement ponctuée, incurvée en avant et atteignant presque
la base, les taches élytrales obsolètes.
Assez rare dans le Midi et le Centre, il l’©uest remonte le long du littoral
jusqu’à la Manche ; en Corse abondant par endroits. Eaux calmes et claires,
plus fréquent dans les eaux saumâtres.
Europe méditerranéenne occidentale ; nord de 1’Afrique.
5. Gen. GUIGNOTUS Houtnnivr, 1934
Tête dépourvue de strie cervicale. Pronotum marquée d’une strie latéro·
basale presque toujours continuée sur les élytres (toujours chez les espèces
francaises) par une strie discale. Une strie suturale.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés.
Ce genre, très homogène et très difficile, groupe actuellement soixante-
dix espèces dispersées sur le monde entier, mais dont la majeure partie ce-
pendant habite l’Afrique surtout et la région indo-sino-malaise.Il est sans
doute d’origine gondwanienne.
Une seule espèce, il répartition du reste très étendue, atteint la France.
} 1. Guignotus pusillus F., Spec. Ins. 1, 1781, p. 297. —geminus F., Ent.
Syst. 1792, p. 199. ——- Goz., Misc. Ent., XXI, 1913, p. 91. — Z1MM., Kol.
Rundsch., 16, 1940, p. 78. ——·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 261.
Fig. 22. - L. 2-2,2 mm. ——- Ovale, allongé, subdéprimé, assez brillant,
_ finement pubescent, à fond microréticulé. Tête noirâtre, au moins en
arrière. Pronotum ferrugineux, avec une bordure noirâtre sur la base et
le sommet, généralement réunies il une tache discale brune, a ponctua-
tion fine et écartée sur fond microréticulé. Élytres testacés, avec la base,
la suture et une grande tache commune, irrégulièrement découpée,
noires, à ponctuation très fine et assez dense, sur fond microréticulé;
strie discale courte, subégale à la strie pronotale. Dessous à ponctuation
assez fine et éparse, même sur le milieu du métasternum.
La tache élytrale varie beaucoup de grandeur.
a. Tache élytrale tout au plus bidentée en avant ......... f. typica
b. Tache élytrale plus étendue, a prolongements antérieurs attei-
gnant la bande basale (Dufischmidi D. Tonnn). ...... ab. geminus F.
c. Tache élytrale encore plus étendue ne laissant que deux ou trois
petits traits testacés à la base et une macule apicale. .........
................................... ab. corsicus O. Scrm.
En France partout, aussi bien la forme typique que les aberrations, l’ab.

DYTISCIDAE. ··— GUIGNOTUS i 67
corsicus est la plus rare, sauf en Corse où elle se trouve aussi fréquemment
que la forme typique.
Europe entière ; Asie occidentale jusqu’au Yunnan ; nord et nord—est de _
l’Afrique ; la forme africaine au sud du Sahara appartient en réalité a une
autre espèce : capensis RÉG.
Jusqu’ici le G. geminus était partout cité comme la forme typique, mais
ayant été décrit par FABRICIUS (Ent. Syst., I, 1792, p. 199) onze ans après
le pusillus, c’est celui-ci qui doit être interprété comme représentant la
forme typique (1). _
A B
Fm. 23. —- Base de l’épipleure chez : A, un Coelambus ; B, un Hydrgporus.
Tribu HYDROPORINI '
Apophyses métacoxales légèrement surélevées par rapport au plan de
l’abdomen, à côtés prolongés en lobes recouvrant la base des trochanters ;
sternites intermédiaires sans strie transversale ou rarement à vestige de
strie ou à rangée de points ; métatibias non arqués ni rétrécis sur leur tiers
basal ou faiblement et progressivement. Ongles postérieurs égaux. 6.
Pénis normalement simple et aplati, rarement asymétrique ; paramères
généralement aliformes et semblables.
TABLEAU DES GENRES
1. Base des épipleures présentant une arête oblique limitant l’arrière
_ d’une petite cavité (fig. 23) ............................. 2.
— Base des épipleures sans arête oblique limitant une petite cavité
(fig. 23) . ............................................. 4.
2. Épistome non rebordé en avant ............ (p. 71) C0el3.mb11S.
—- Épistome rebordé en avant .............................. 3.
l
1. M. J. BALFOUR-BROWNE (Ann. Adag. Naf. Hist., 11, 1944, p. 346), en raison du
long usage, proteste contre ce changement, tout en avouant que la priorité appar-
tient a pusillus. Je suis un peu de cet avis, mais la loi de priorité est formelle et une de
ses applications ne peut être suspendue que par une décision d’un Congrès international
de Zoologie.

68 _ COLÉOPTÈRES HYDHOCANTHARES
3. Rebord de l’épistome entier .................. (p. 75) Hygrotus.
—— Rebord de l’épistome effacé au milieu ...... (p. 77) Herophydrus.
4. Bord postérieur des apophyses métacoxales rectiligne, angulé au
milieu ou sinué (fig. 24 à 26) ................ (p. 78) Hyd1'0p0I‘uS.
— Bord postérieur des apophyses métacoxales échancré au milieu ou
sur les côtés (fig. 27 à 31) .............. : ................ 5.
5. Dessous à fond microréticulé ou lisse ..................... 6.
— Dessous à fond granuleux ou ch agriné, excepté parfois le milieu de
l’abdomen .............................................. 11.
6. Dessous à fond microréticulé . ........................... 7. `
—- Dessous à fond lisse, au moins en grande partie. (p. 127) Scarodytes.
7. Pronotum et élytres à fond microréticulé ................. 8.
—— Pronotum et souvent élytres à fond alutacé. (p. 126) Porhydrus.
8. Pronotum avec une strie latérale, longue- ou courte. . .’ ...... 9.
—- Pronotum sans strie latérale ............................. 10.
9, Élytres imponctués. Épilobes du labium relevés en une plaque un
peu cupuliforme ..................... (p. 113) Siettitîa.
`—— Élytres ponctués. Épilobes du labium normaux (p. 115) Graptodytes.
10. Apophyse prosternale étroite et allongée. Élytres testacés à lignes
brunes .................................. (p. 123) Metaporus.
—- Apophyse prosternale large. Élytres bruns ou ferrugineux subconco—
lores ................................... (p. 124) Laccornis.
, 11, Fond des élytres alutacé ou pointillé (1). ................... 12.
- Fond des élytres microréticulé .............. (p. 154) Oreodytes.
12. Pronotum avec·un vestige de strie latérale en coup d’ongle. Dernier
article des palpes labiaux fortement échancré au sommet (fig. 32).
Quatrième article des antennes plus petit que les articles adjacents.
Face inférieure des métafémurs avec une rangée longitudinale sub-
régulière de points pilifères ............... (p. 129) Stiotoneclïes.
' —- Pronotum sans strie latérale. Dernier article des palp es labiaux non
écliancré au sommet ou très faiblement (fig. 33). Quatrième article
des antennes subégal aux articles adjacents. Face inférieure des méta-
fémurs granuleuse ou bien à points râpeux ou irréguliers .... 13.
13. Cavités métacoxales séparées l’une de l’autre par une languette mé-
diane. Ponctuation élytrale double (1) ................... 14.
. —— Cavités métacoxales communiquant entre elles. Pointillé élytral '
simple, non compris les points des rangées normales (1) .............
...................................... (p. 143) Potamonectes.
14. Apophyse prosternale comprimée et carénée. Métatarses avec au
moins les quatre derniers articles imponctués, ou tout au plus mar-
qués d’un point ou deux ................ (p. 133) DGIODCCÉGS.
1. Parfois il s’y superpose une microréticulation obsolète.
2. Ce caractère n’est exact que pour les espèces françaises.

DYTISCIDAE. ·——— GUIGNOTUS 69
—— Apophyse prosternale plate, en forme de large lancette, non carénée.
Métatarses densementponctués, sauf l’0nychium (p. 141) Stictotarsus.
24 25 26
` 27 i 28 29 .
30 31
Fm. 24 à 31. ——— Apophyses métaxocales d’Hydr0p0rini. —— 24-. Gen. Hydroporus
s.-g. Hydroporus s. str.- 25 et 26. Gen. Hydroporus s.·g. Hydroporinus. ——— 27. Gen.
Siettitia. -—· 28. Gen.,Grapt0dytes, Metaporus, Porhydrus, Stict0nectes.— 29. Gen.
Lacc0mi$.—— 30. Gen. Der0nectes.— 31. Gen. Potamonectes, Oreodytes.
· TABLEAU SIMPLIFIÉ (1)
1 . Épistome rebcrdé en avant . ............................. 2.
—- Épistome non rebordé en avant ......................... 3.
2. Rebord de l’épist0me entier ................ (p. 7.5) Hygrotus.
-— Rebord de l’épist0me effacé au milieu .... (p. 77) Herophydrus.
3. Base des épipleures présentant une arête oblique limitant l’arrière
d’une petite cavité ....................... (p. 71) COBl3.mbuS.
1. Ce tableau, simplifié pour les débutants, utilise seulement des caractères de la
face supérieure du c0rps,excepté le caractère de la base des épipleures et celui despalpes
lîabiauîc ; mais le premier peut être assez facilement vu par le côté et le second par le
evan . _

70 _ COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
—— Base des épipleures sans arête oblique limitant une petite cavité 4.
4 . Pronotum et élytres à fond lisse ou microréticulé au moins en grande
partie . ............................................... 5.
— Pronotum, et le plus souvent élytres, à fond alutacé ou densement
· pointillé . ............................................. 11.
5. Pronotum sans strie latérale ............................ 6.
— Pronotum à strie latérale, au moins obsolète . .............. 9.
6. Élytres non testacés à lignes noires ...................... 7.
—— Élytres testacés à lignes noires . .......................... 8.
7. Base du pronotum fortement et anguleusement saillante au milieu.
Quatrième article des antennes plus petit que le cinquième .......
...................................... (p. 78) Hydroporus.
— Base du pronotum subrectiligne. Quatrième article des antennes
subégal au cinquième ..................... (p. 124) Laccornis.
8. Rebord latéral du pronotum fin. Élytres à ponctuation écartée sur
fond microréticulé ....................... (p. 123) Metaporus.
—— Rebord latéral du pronotum épais, surtout en avant. Élytres dense-
ment pointillés sur fond lisse ............. (p. 127) Scarodytes.
9. Élytres imponctués. Yeux rudimentaires ..... (p. 113) Siettitia.
—— Élytres ponctués, au moins ép arsement. Yeux bien développés. 10.
10. Quatrième article des antennes notablement plus petit que les ar-
ticles adjacents. Dernier article des palpes labiaux échancré au som-
_ met. Strie pronotale nette ................ (p. 115) Graptodytes.
—— Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Der-
nier article des palpes labiaux non échancré au sommet. Strie prono-
tale obsolète ........................... (p. 154) Oreodytes. `
11. Quatrième article des antennes notablement plus petit que les ar-
` ticles adjacents. Dernier article des palpes labiaux échancré au
sommet. Dessus à fond alutacé ...... · ..................... 12.
-— Quatrième article des antennes subégal aux articles adjacents. Der-
nier article des palpes labiaux non échancré au sommet. Dessus à
fond pointillé ......................................... 13 .
12. Pronotum sans strie latérale. Élytres normalement testacés à lignes
noires et fortement pubescents ............ (p. 126) POI‘hyd1‘11S.
——- Pronotum avec un vestige de strie latérale en coup d’ongle. Élytres
sans lignes noires et faiblement pubescents. . (p. 129) Stictonectes.
13. Ponctuation élytrale double ............................. 14.
—- Ponctuation élytrale simple ........... (p. 143) Potamonectes.
14. Dessus concolore ou subconcolore, noir ou brun. Métatarses avec
au moins les quatre derniers articles imponctués ou tout au plus mar-
. qués d’un point ou deux ................. (p. 133) Deronectes.
—- Dessus normalement varié de noir et de testacé. Métatarses dense-
ment ponctués, sauf l’onycbium ......... (p. 14]) Stictotarsus.

DYTISCIDAE. -- COELAMBUS 71
6. Gen. COELAMBUS THoMsoN, 1860 ·
Forme en ovale plus ou moins allongé. Épistome non rebordé. Épi-
pleures munis à la base d’une petite dépression limitée par une arête.
Métafémurs à face inférieure marquée d’une rangée longitudinale plus ou
moins distincte de points pilifères. C9. Les caractères sexuels affectent ordi-
nairement les ongles antérieurs et la sculpture du dessus. `
Le genre se compose d’un peu plus de soixante—dix espèces habitant la
région holarctique (1). _
‘ TABLEAU nns Esràcns I
_ 1. Bord latéral des élytres, vu de côté, îfaiblement arqué aux épaules.
Arête basale des ép ipleures subp erpendiculaire à leur bord interne 2 .
—- Bord latéral des élytres, vu de côté, fortement arqué aux épaules.
Arête basale des épipleures très oblique sur le bord interne qu’elle
— semble continuer . ..................................... 5.
2. Élytres à ponctuation double sur la moitié antérieure, sauf chez la
9 mate. Taille grande : 4-5 mm .......................... 3.
-— Élytres à ponctuation simple même sur la moitié antérieure. Taille
moyenne : 3-4 mm... .................................... 4.
3. Dessous et épipleures fortement ponctués. Lignes noires élytrales
peu nettes ............................ 1. impressopunctatus.
—- Dessous _et épipleures finement ponctués. Lignes noires élytrales
bien distinctes ................. . ..... `2. parallelogrammus.
4. Élytres à lignes noires .................. 3. novemlineatus.
-· Élytres sans lignes noires, mais à vague tache brune,. 4. Marklini.
  Tête tachée de noir. Élytres à gros points des séries très irréguliers
en dedans vers la base, à sommet acuminé ........   confluens.
—- Tête non tachée de noir. Élytres à gros points des séries bien alignés
en, dedans vers la base, à sommet arrondi .......... 6. pallidulus.
X 1. Coelambus impressopunctatus SCHALL., Abh. Nat. Ges. Halle, 1,
1783, p. 312. —— Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 103. -— ZIMM., Kol.
Rundscb., 16, 1930, p. 104. —- GU1eN., `Hydr. Fr., 1932, p. 288.
Fig. 34. —— L. 4-5 mm. ——— En ovale allongé, assez arrondi latéralement,
assez convexe, glabre, varié de ferrugineux et de noir. Tête à grande
tache noire, prolongée en avant le long des yeux, à ponctuation fine et
éparse. Pronotum bordé de noir au milieu du bord antérieur et du bord
postérieur, ài ponctuation très inégale, les gros points souvent ridulés à la
l. Dans « Les Hydrocanthares de France » , p. 286, il est dit Que le genre contient une
centaine d’espèees ; mais depuis lors, on a fait passer dans les Hygrotus et les Herophy-
drus bien des formes primitivement décrites comme Coelambus.

72 coLÉoPTÈP.Es IIYDROCANTIIARES
base. Élytres ài suture noire, ainsi que quatre ou cinq lignes longitudinales
peu distinctes, atteignant normalement la base sauf la première, la qua-
trième interrompue; la cinquième très réduite ; ponctuation double en
avant, devenant progressivement simple, moyenne et très dense en
arrière ; rangées normales bien distinctes, légèrement sillonnées, avec une
rangée suturale très irrégulière, parfois double ou triple, visible vers la
base. Dessous en grande partie noir, fortement ponctué sur les épi-
  . g ài?   .
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32 33 A      
F10. 32 et 33.— — Dernier article des pal-     J
pes labiauX.— - 32. Stictonectes lepidus     ·’'i y
()l. —— 33. Deronectes muestus Fairm. \\` """' ;
Fu;. 34.-- Coelambus imprcssopunclatus ·
Schall.
pleures et les côtés, moyennement sur l’abdomen. Pattes ferrugineuses ;
troisième article de protarses et des mésotarses profondément bilobé.
5‘. Dessus brillant, à fond lisse, excepté la tête et le bord antérieur du
pronotum ; protarses et mésotarses à. trois premiers articles dilatés, il
cinquième allongé et un peu épaissi;ongle interne des protarses plus ép ais
que l’eXterne et recourbé en grappin.
9. Semblable au 3.
Comme variation il faut surtout mentionner le dimorphisme de la`Q.
‘ var. Q lineellus GYLL. — SB à dessus chagriné, mat, à ponctuation fine,
égale et régulière, seulement un peu plus éparse ài la base et sur les côtés des
élytres, à rangées normales faibles.
Partout, excepté sur les hautes montagnes ; Corse. La var. lincellus,
bien plus rare que la forme typique, se trouve surtout dans le Nord et 1’Est.
Eaux calmes, douces ou saumâtres.
Europe ; Asie occidentale, Sibérie, Transbaïkalie, Mongolie, Mandchourie
et Chine ; Amérique du Nord, dans le nord-est des Etats-Unis, le Canada
et 1’Alaska.
2. Coelambus parallelogrammus Aim., Neue Scbr. Nat. Ges. Halle, ll ,
2, 1812, p. 11. ——- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 105. —- ZIMM., Kol. °
· Rundsch., 16, 1930, p. 10 ——· GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 291.

DYTISCIDAE. —-— COELAMBUS 73
L. 5 mm. — Très voisin dïmpressopunciaius, dont il se distingue par le
pronotum a tache noire diseale, à ponctuation plus fine, la grosse non ridu-
· lée, par les élytres a lignes noires plus distinctes, la seconde seule atteignant
la base, les gros points moins gros et un peu plus nombreux.
C3`. ll diffère du 3 dïmpressopunciaiusparles protarses et les mésotarses
un peu plus dilatés et l’ongle antéro—interne plus épaissi. _
9. Semblable au 5‘.
La forme mate et chagrinée, var. ,Q nigrolineatus KUNZE, se distingue de
celle d’impressopunciatus par la tache diseale du pronotum, la ponctuation
élytrale plus fine et moins espacée à la base et par la ponctuation du .
dessous et des épipleures plus petite.
Toute la France, mais la forme Q brillante se trouve principalement dans
le Midi, le Centre et l’Ouest, la forme mate surtout dans le Nord et l’Est,
ainsi qu’en Corse. Habite de préférence les régions littorales dans les eaux
douces et saumâtres.
Europe; Sibérie; Maroc.
3. Coelambus novemlineatus Srapn., Ill. Brit. Ent. Maud., ll, 1828,
p. 192. —- Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 106. — ZIMM., Kol. Bundsch.,
16, 1930, p. 104.
L. 3,5-4 mm. —-- En ovale allongé, glabre, ferrugineux a dessin noir.
Tête avec une bande sur le vertex et souvent une tache juxtaoculaire
noires. Pronotum à tache diseale ronde de la même couleur ainsi que la
base et le sommet, avec les angles postérieurs arrondis, la ponctuation
médiocre, éparse au milieu, plus dense en avant et en arrière. Élytres
moyennement mais très densement ponctués, avec la suture noire ainsi
que cinq lignes longitudinales réunies en arrière, quelques-unes un peu
abrégées en avant, la quatrième souvent interrompue, la cinquième rudi-
mentaire ou nulle. Épipleures à ponctuation fine et obsolète. Dessous en
grande partie noir, à ponctuation forte et dense sur les côtés.
J. Brillant ; protarses et mésotarses dilatés ; ongle antéro—externe recti-
ligne et aussi long que l’onychium, ongle antéro—interne arqué et plus court.
Q. Normalement mate, ai dessus chagriné, avec la ponctuation élytrale
plus fine et plus dense que chez le C3`. Rarement se présente une seconde
forme, semblable au 3*.
Europe septentrionale jusqu’en Écosse ii l’©uest ; pas encore rencontré
en France, mais en Belgique, où il est cependant très rare (Van Dor1ssE·
. LAERL
4. Coelambus Marklini GYLL., Ins. Suec., [ll, 1813, p. 688. —- Goz.,
Misc. Ent., XXI, 1914, p. 104. -— Z1MM., Kol. Bundsch., 16, 1930, p. 105.
—- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 292.

74 COLÉOPTÈRES HYDP.ocAN·rHAREs
L. 3-3,7 mm. (ll. ——— En ovale-allongé, assez convexe, brillant, glabre,
brun-testacé. Tête à ponctuation assez dense. Pronotum à bord antérieur
étroitement, et postérieur plus largement, brunâtres, à ponctuation plus
forte que sur la tête, mais nettement plus serrée en avant et en arrière.
Élytres avec une grande tache commune brune, souvent décomposée
antérieurement en trois ou quatre prolongements indécis, à ponctuation
forte, dense, régulière, à peine un peu moins serrée en avant, à rangées
élytrales légèrement visibles vers la base. Dessous noir, avec les épipleures
testacés, a ponctuation forte sur les côtés.
3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses très faiblement
· dilatés ; ongle antérieur interne un peu épaissi et coudé ; tête à fond en
majeure partie lisse.
Q. Tête à fond en majeure partie microréticulé.
La couleur varie légèrement :
ab. pallens AUBÉ. —- Élytres d’un brun testacé subconcolore.
_ En France, très localisé dans les Pyrénées : Aragnouet, lac d’Aumar, col
de Puymoreus, massif du Carlitte. Eaux calmes, au-dessus de 1.900 m.
Commun dans l’Europe septentrionale, le Caucase, la Sibérie et la région
des steppes.
5. Coelambus confluens F., Mant. lns., l, 1787, p. 193. — Goz., Misc.
Ent., XXI, 1914, p. 104. —- ZIMM., Kol. Piundsch., 16, 1930, p. 105. —-
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 294.
L. 3-3,5 mm. -—En ovale court, très convexe, assez brillant, glabre,
testacé-ferrugineux. Tête à tache postérieure noire, remontant le long des
yeux, à ponctuation fine et dense. Pronotum concolore, à points un peu
plus écartés, légèrement plus forts en avant et en arrière. Élytres à suture
noire ainsi que quatre lignes longitudinales sur leur moitié postérieure,
inégales, la deuxième oula quatrième parfois un peu plus prolongée en
avant, à ponctuation double, composée de petits points serrés et de gros
points écartés, irréguliers et limités à la partie antérieure de la région sutu-
rale ; apex acuminé. Dessous noir sur la poitrine et 1’abdomen, fortement
ponctué sur les côtés. Pattes à troisième article des protarses et des
mésotarses faiblement échancré.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés.
Toute la France çà et là, sauf dans les montagnes ; paraît en voie de rare-
faction; pas en Corse. Plutôt dans les eaux un peu bourbeuses et ensoleillées.
Europe centrale et méridionale ; nord de 1’Afrique, avec les Açores, les
‘ Canaries, Madère, à l’ouest jusqu’a l’Égypte ; Asie occidentale.
l. Et non pas 2,3-3,7 mm.,eomme il est dit dans les « Hydrocanthares de France »,
p. 293, par suite d’une faute d’impression.

DY·r1sc1DAE. —- HYGROTUS 75
6. Coelambus pallidulus AUBÉ, Ann. Soc. ent. Fr., 8, 1850, p. 300. —-
Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 106. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, l
p. 109. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 295.
L. 3,5-3,9 mm. -— Proche parent de confluens, dont il se distingue
bien cependant par la tête immaculée, un angle pronoto-élytral sensible,
les élytres à ponctuation simple et fine, sans autres gros points que ceux
des rangées normales et trois ou quatre juxtascutellaires ; sommet ar- ·
rondi. · `
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légère—
ment dilatés ; dessous noir, avec le sternite anal testacé.
9. Dessous noir, avec l’abdomen entièrement testacé.
En France surtout sur le littoral de 1’At1antique et très localisé : île de,
Ré, Vendée,. Biarritz ; signalé aussi de la Saône-et—Loire : Issy-l’Évêque
(TIERRAT) ? ; pas en Corse. Principalement dans les eaux saumâtres.
Europe méditerranéenne et pontique ; nord de l’Afrique ; Perse, sur les
côtes de la Caspienne. '
7. Gen. HYGROTUS STEPHENs, 1828
Forme courte et large. Épistome à rebord entier. Épipleures munis à la
base d’une arête oblique et rétrécis en arrière seulement au niveau du
deuxième sternite ; métafémurs sans lignes de points sur leur face infé-
rieure.
Le genre compte une douzaine d’espèces, réparties dans les régions
tempérées de l’Hémisphère Nord.
TABLEAU ons Es1>ÈcEs (1)
1. Tête à ponctuation fine et espacée, à impressions frontales superfi-
cielles. Bord latéral des élytres, vu de côté, faiblement arqué aux
épaules ................. _ .................... 1. decoratus.
—— Tête à ponctuation assez forte et dense, à impressions frontales pro-
fondes. Bord latéral des élytres, vu de côté, fortement arqué aux
épaules ............................................... 2.
u 2. Ponctuation élytrale simple. Dessin noir des élytres constitué par
une grande tache, rarement décomposée ......... 2. inaequalis.
— Ponctuation élytrale double. Dessin. noir des élytres constitué par
des lignes ................................... 3. versicolor.
(1. Hygrotus decoratus GYLL., Ins. Suec., II, Add. 1810, p. 16. —- Goz.,
Misc. Ent., XXI, 1914, p. 101. ——-Z1MM., Ko]. Rundsch., 16,1930, p. 111.
—— GU1GN, Hydr. Fr., 1932, p. 298,
1. L’Hygr·0tus quinquelincaius ZETT. ne fait point partie de la faune franco-rhénane,
c’est une espèce septentrionale, qui n’a été citée de Belgique et d’A1sace que par confu-
SlOI1 3VBC U€I'SiCOlOI’. ~

76 coLÉoPrÈaEs HYDROCANTHARES .
i Fig. 35. —-L. 2-2,5 mm. —- En ovale large, court, subacuminé en arrière,
brillant, glabre, varie de ferrugineux et de noir. Tête concolore, à deux
petites impressions frontales allongees et superficielles, à ponctuation
fine et eparse. Antennes ferrugineuses, annelees de brun. Pronotum conco-
lore ou plus souvent avec une bordure antérieure et postérieure noires, à
côtés rectilignes, finement rebordes, à ponctuation fine et espacee sur le
. disque, plus forte et plus serrée en avant et en arrière. Une simple encoche
pronoto—élytrale extrêmement légère. Élytres brun noirâtre, à bordure
latérale ferrugineuse, s’elargissant en dedans en deux taches, l’une hume-
rale, parfois dédoublée, l’autre postmediane, à ponctuation double etdense.
Dessous brunâtre à gros points, excepté les metaepistermes, les epipleures
et les derniers sternites à points fins et espacés, sur fond lisse.
· ab. unicolor SCHILS. —— Couleur ferrugineuse réduite a un liseré marginal.
Seulement dans le nord, le nord-est et le centre dela France. Eaux calmes
et fraîches.
Europe septentrionale, centrale et occidentale.
I 2. Hygrotus inaequalis F., Gen. Ins., 1777, p. 239. —Goz., Misc. Ent.,
XXI, 1914,p. 100. ——Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 112. —GU1GN.,
Hydr, Fr., 1932, p. 299.
L. 2,7-3,7 mm. -—- En ovale large, court, subacuminé en arrière, brillant,
glabre, varie de noir et de ferrugineux. Tête à impressions plus profondes
uuumunvçer
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li, ,j;z.;..:  l     I
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Fm. 35.- Hygrotus decuratus 36 37
GYM- Fio. 36 et 37. ——- Apophyse prosternale.
36. Hydroporus (Suphrodytes) dorsalis F.
37. Hydroporus disrreîus Fairm.
et plus larges que le précedent, à ponctuation plus forte et plus dense. Pro-
notum a ponctuation comme celle dela tête. Élytres à dessin noir composé .
1
<l une bande basale, d’une bande suturale et d’une grande tache très de-
coupee d’une manière assez variable, à ponctuation forte et serrée. Des-

DYTISCIDAE. ·—— Hnaornvnnns 77
sous ferrugineux ou noirâtre, à ponctuation très forte et assez dense,
moins forte sur les épipleures et les derniers sternites, un peu obsolète
sur les métaépisternes dont le fond est chagriné.
Les variations de couleur sont nombreuses, on en trouve deux en France:
a. Tache noire des élytres decomposée en deux bandes longitudi-
nales ..................................... ab. Darvulus F,
b. Élytres noirs, sauf une tache basale et le bord latéral ferrugineux. .
................................. ab. fasciatus D. Touran.
Toute la France ; Corse, dont c’est le seul Hygroius.
Europe ; nord de 1’Afrique ; Asie mineure et Sibérie (1).
X 3. Hygrotus versicolor Scnxrn., Neue Schr. Nat. Ges. Halle, I, 1783,
p. 313. -—-Goz., Misc. Ent., XXI, 1914, p. 100. —-Z1MM., Ko}. Rundsch.,
16, 1930, p. 113. ··-—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 301.
· L. 3-3,6 mm. ——- Ovale, subacuminé en arrière, brillant, glabre, varié
de noir et de testacé. Tête concolore, à impressions profondes, àponctuation
fine et dense ; antennes à articles allongés. Pronotum à ponctuation double,
les gros points peu nombreux et presque tous condensés sur le bord anté-
rieur et le postérieur. Un angle pronoto-élytral sensible. Élytres à suture
noire ainsi que quatre lignes longitudinales, dont la deuxième et la dernière
sont très abrégées en avant, à ponctuation double, les petits points très
nombreux et bien plus fins que les gros. Dessous testacé, fortement
ponctué, moins fortement sur les épipleures, les derniers sternites et sur les
rnétéapisternes dont le fond est chagriné.
a. Lignes élytrales entières, excepté parfois la troisième .........
.......................................... forme typique.
b. Première et troisième lignes des élytres interrompues ........
........................................ ab. collaris PANz.
Moitié septentrionale de la France.
Europe centrale, septentrionale et occidentale à l’exception du Portu-
gal ; Transcaucasie et Perse. '
8. Gen. HEROPHYDRUS SHARP, 1880-82
Bord antérieur de l’épistome pourvu d’un rebord assez plat plus ou moins
largement effacé au milieu.
Genre exclusivement africano-malgache, comprenant une trentaine d’es-
pèces ; une seule atteint la Corse. . `
Herophydrus guineensis AUBÉ, Spec. Col., 6, 1838, p. 455. —- Z1MM.,
Kol. Bundsch., 16, 1930, p. 118. U
1. Malgrélïndication de BEDEL (Cat. Col. Nord Afr., I, 1925, p. 338), l’H. inaequalis
ne se trouve pas en Amérique du Nord ; il y est remplacé par une espèce vicariante :
punciatus SAY.

78 COLÉOPTÈRES HYDROGANTHARES
L. 3,7-4 mm; —— En ovale large, légèrement dilaté après le milieu, en-
tièrement brun foncé, modérément convexe. Tête à ponctuation moyenne
et très dense, laissant lisse une bande transverse cervicale. Pronotum à
ponctuation un peu plus forte, légèrement irrégulière et ridulée. Élytres à
' ponctuation subégale à celle du pronotum, dense, régulière, avec quelques
points un peu plus gros à la base, à rangées normales à peine indiquées.
Dessous brun ferrugineux, à ponctuation assez forte et peu dense sur les
côtés, plus fine sur les épipleures et le milieu de l’abdomen.
Les différences sexuelles sont à peu près nulles.
Iles de la Méditerranée occidentale : Corse, îlot de la Vacca, Sicile.
Afrique entière, sauf la partie méridionale ; Arabie.
9. Gen. HYDROPORUS CLAIRVILLE, 1806 (non SMIELLENBERG) (1)
Corps ovale ou oblong, généralement peu convexe, parfois pubescent,
à fond lisse ou microréticulé mais jamais alutacé. Tête à fossettes clypéo-
frontales et frontales élargies en grandes impressions superficielles ; der-
nier article des palpes généralement non échancré au sommet ou, faible-
ment ; troisième et surtout quatrième article des antennes normalement
plus petits que les articles adjacents ; pronotum sans trait latéral ; apo-
physes métacoxales a bord postérieur commun soit rectiligne ou subrecti-
ligne, soit anguleusement saillant, soit légèrement échancré au milieu ou
sinué de chaque côté, et surplombant quelque peul’abdomen,mais jamais
profondément échancrè au milieu avec deux lobes latéraux divergents ;
épipleures sans arête subbasale ni cavité nette,rétrécis assez brusquement
vers le milieu ou un peu après ; métafémurs à fond lisse ou très finement
microsculpté et pourvus de trois rangées de points pilifères, dont la mé- `
diane est souvent seule entière et subrégulière ; métatibias progressive-
ment rétrécis à la base qui est rectiligne ou faiblement infléchie.
Grand genre’strictement holarctique, très homogène, comprenant il y a
quelques années encore plus de deux cents espèces, nombre actuellement
réduit d’une vingtaine par suite de synonymies. Les auteurs modernes l’ont
divisé en cinq sous-genres, basés surtout sur la forme des apophyses et des
lignes métacoxales.
Les Hydroporus habitent les mares des prairies et des bois, évitant en
général les endroitsdésertiques ou sablonneux. Font exception notamment
l’H. limbatus, insecte des dunes, et l’H. foveolatus, hôte des massifs élevés, où
il réside surtout dans les lacs des régions pierreuses et dénudées, tandis que
son congénère, l’H. tartaricus, qui se trouve également sur les grandes hau-
· teurs, préfère les eaux herbeuses des alpages.
1. Cf. MÉgU1GN©N, Bull. Soc. ent. Fr., 1940, p. 16.

DYTISCIDAE. —- nvoaoronus 79
TABLEAU DES soUs—GENP.Es (1) .
1. Corps présentant un anglepronoto-élytral très marqué. Apophyse
rosternale lar e faiblement convexe et non sillonnée sur les côtés
p g 7
(fig. 36). Métacoxas mates. Bord élytral, vu de côté, assez fortement
arqué aux épaules ........................ 1. Suphrodytes.
——— Cor s résentant un an le ronoto—él tral médiocre ou nul.A 0 h se
P P _ . S P Y P P Y
prosternale étroite, sillonnée sur les côtés, et le plus souvent très con-
vexe ou comprimée (fig. 37). Métaeoxas brillantes. Bord élytral, vu
de côté, rectiligne ou modérément arqué aux épaules ......... 2.
2. Bord postérieur commun des apophyses métacoxales rectiligne ou
subrectiligne (fig. 24). Lignes métacoxales assez fortement resser-
rées vers l’arrière ....... ' ................ 2. Hydroporus s. str.
—— Bord postérieur commun des apophyses métacoxales anguleusement
saillant au milieu, obliquement rectiligne ou sinué de chaque côté
(fig. 25 et 26). Lignes métacoxales peu resserrées vers l’arrière. ....
....................................... 3. Hydr0po1·inus(2).
TABLEAU DES EsPÈcEs
1. Subg. Suphrodytes
Une seule espèce .. ................................. 1. dorsalîs.
2. Subg. Hydroporus s. str.
1 . Ponctuation des élytres très fine et très dense, subcoriacée en arrière.
.................................... . 1. groupe marginaius.
-—— Ponctuation des élytres moyenne ou forte, non subcoriacée en ar-
rière ............................... .. .................. 2.
2. Élytres à fond microréticulé .. ........................... 3.
—- Élytres à fond lisse, sauf parfois à l’apex ..... 7. Groupe planus.
3. Pronotum à rebord latéral nul, obsolète ou très fin. Rangées élytrales
nulles ................................................. 4.
-— Pronotum à rebord latéral fort et net. Rangées élytrales visibles
(excepté chez nigriia, rufifrons et parfois caniabricus) ...... 6.
4. Bord latéral des élytres, vu de côté, rectiligne ou subrectiligne aux
épaules .......................... 4. Groupe melanocephcilus.
1. M. HZOULBERT a créé un sous-genre d’Hyd1·0p0r·us qu’il appelle Dictyoporus, dans •
lequel il place toutes les espèces à fond des élytres microréticulé. Cette conception est
malheureusement à rejeter, car cet auteur ne s’est pas rappelé que chez Hydroporus
marginalus DUET. le fond élytral est différent suivant le sexe, lisse chez le 5‘, microreti—
culé chez la Q, de même pour les deux espèces sibériennes sibiricus SAHLB. et puncii-
permis SAHLB. Aussi ce mode de sculpture ne peut-il être retenu que comme caractéris-
tique de groupe, non de sous-genre.
2. Les deux autres sous—genres : Sternoporus FALK. et Circinoporus GUIGN. n’appar-—
tiennent pas à notre faune et ne renferment que des espèces nord-americaines (Cf. Gm-
cuor, Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 22).

SO COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
—— Bord latéral des élytres, vu de côté, nettement arqué aux épaules. 5 .
5 . Élytres à ponctuation un peu obsolète, à pubescence longue et four-
nie, le plus souvent ai taches claires. Apophyse prosternale non com-
primée ................................ 2. Groupe palusiris.
——- Élytres à ponctuation nette, généralement glabres ou moyennement
pubescents, sans taches claires. Apophyse prosternale comprimée.
..................... . ..... . ............ 3. Groupe irisiis.
6. Côtés du pronotum et des élytres distinctement arrondis ........ .
....................................   Groupe nigriia.
— Côtés du pronotum subp arallèles a la base, ainsi que ceux des élytres
dans leur moitié antérieure. ......... _ .... 6. Groupe memnonius.
1. Groupe mczrginalus
Une seule espèce en France ................. 2. marginatus.
  Groupe palusiris
1 . Un angle pronoto—élytral très ouvert. Ponctuation du pronotum sub-
régulière (1). Base de la tige de l’apophyse prosternale granuleuse.
32 Ongles antérieurs dissemblables ...................... 2.
—— Pas d’angle pronoto—élytral. Ponctuation du pronotum un peu plus `
espacée sur le disque (1). Base de la tige de l’apophyse prosternale
limiforme (1). 3. Ongles antérieurs subsemblables ........... 3,
2. Forme un peu étroite et rétrécie à la base des élytres. Élytres à bande
basale testacée oblique, à ponctuation assez fine. ..... 3. palustris.
- Forme un peu plus large, non rétrécie à la base des élytres. Élytres
à bande basale testacée subtransversale, à ponctuation un peu moins
fine ....................................... 4. vagepictus. .
3 . Corps assez large, à plus grande largeur située avant le milieu ou au
milieu des élytres. Tête ferrugineuse à tache juxtaoculaire noirâtre.
Côtés du pronotum en général assez largement testacés ..... 4.
——· Corps étroit, à plus grande largeur située après le milieu des élytres.
Tête brun noirâtre, à peine éclaircie en avant. Côtés du pronotum
étroitement testacés ............................ 7. Striola.
4. Rebord latéral du pronotum fin mais distinct. Corps fortement ar-
_ rondi sur les côtés, à plus grande largeur située avant le milieu des
· ' élytres. ..................................... 5. ionicus.
—— Rebord latéral du pronotum indistinct. Corps faiblement arrondi sur
les côtés, à plus grande largeur située au milieu des élytres ......
......................................... 6. incognitus.
1. Dans ce groupe le caractère de la ponctuation pronotale est parfois infidèle.
2. C’est—à-dire à fines arêtes transversales, comme une lime.

DYTISCIDAE. ·—— HYDRoPoP.iJs · 81
3. Groupe irisiis
1. Pronotum finement rebordé sur les côtés. Lignes rnétacoxales fines.
................ ‘ ...................................... 2.
— Pronotum non rebordé sur les côtés. Lignes métacoxales élargies
en rainures ............................................ 4.
2. Élytres à ponctuation forte. Taille plus grande : 3,5-3,9 mm. ....
............................................ 8. piceus.
—— Élytres à ponctuation moyenne. Taille plus petite : 2,9-3,4 mm. 3.
3. Antennes un peu épaisses, à articles médians environ une fois et
demie aussi longs que larges. Élytres noirs à bordure ferrugineuse
complète mais peu distincte. Tête grosse, aussi large que le bord
antérieur du pronotum. ......................... 9. notatus.
—- Antennes minces, a articles médians environ deux fois et demie aussi
longs que larges. Élytres brun concolore. Tête normale, un peu moins
large que le bord antérieur du pronotum ............. 10. t1‘iStiS.
4. Pronotum noir, à ponctuation subrégulière. 5‘. Ongles antérieurs
_ égaux et simples ........................... 11. umbrosus.
-—« Pronotum brun ou ferrugineux, à ponctuation bien plus esp acée sur
le disque. 3. Ongles antérieurs inégaux, prolongés et bifides ..... 5.
5. Tête et pronotum ferrugineux. Angles postérieurs du pronotum aigus
et un peu saillants. Pas d’angle pronoto—élytral. . . 12. Scalesianus.
—- Tête et pronotum bruns. Angles postérieurs du pronotum droits et
non saillants. Un angle pronoto-élytral net. ...... 13. angustatusx
38 39
FIG. 38 et 39. —— Articles médians des antennes.
38. Ilydroporus niualis Heer. —— 39. Hydroporus rufifrons Duft.
. 4. Groupe mclcznocephalus —
1. Pronotum brun. Antennes épaisses, à articles médians   peine plus
longs que larges ............................... 14. obscurus.
—- Pronotum noir. Antennes minces, à articles médians bien plus longs
que larges ............................................ 2.
2. Forme subparallèle, à pronotum large, peu rétréci en avant. <3‘. Ongles
antérieurs légèrement inégaux, l’interne un peu plus court ......
................... ' ...................... 15. elongatulus. ` ·
—-- Forme arrondie sur les côtés, à pronotum moins large, nettement ré-
tréci en avant. C?. Ongles antérieurs égaux ................. 3.
corcivor 6

82 _ COLÉOPTÈRES· HYDROCANTHARES
3 . Tête et pattes ferrugineuses. Pas d’angle pronoto-élytral. Élytres très
pubescents. Ab dom en densem ent ponctué . . . 16. erythrocephalus.
——- Tête et pattes brun noirâtre. Un angle pronoto—élytral léger. Élytres
peu pubescents. Abdomen presque imponctué ............. 4.
4 . Pronotum à côtés arqués et a peu près sans rebord, à disque un peu
plus ép arsement ponctué. Élytres noirs. 3. Ongle interne des protarses
denté . ................................ 17. melanocephalus.
—— Pronotum â côtés subrectilignes et â fin rebord, à disque bien plus
éparsement ponctué. Élytres noir brunâtre. 5. Ongle interne des pro-
tarses inerme .............................. 18. tartaricus.
5. Groupe nigriio
1 . Ponctuation élytrale médiocre. Articles médians des antennes courts,
au plus une fois trois quarts aussi longs que larges (fig. 38). Taille
au-dessous de 4 mm .. .................................. 2.
—— Ponctuation élytrale forte. Articles médians des antennes allongés,
un peu plus de deux fois aussi longs que larges (fig. 39). Taille de
» 5 mm ........................................ 22. rufiîrons.
2. Dessus normalement noir. Microréticulation élytrale bien nette.- Ar-
ticles médians des antennes très courts, subovoîdes, une fois et quart
aussi longs que larges. Sternite anal à ponctuation écartée. . . 3 .
—-—- Dessus normalement brun, à base et côtés des élytres testacés. Mi-
· croréticulation élytrale obsolète. Articles médians des antennes
moyennement courts, environ une fois trois quarts aussi longs que
larges. Sternite anal â ponctuation confluente au sommet. . ., .....
.......................................... 21. tessellatus.
3. Base des antennes et pattes testacées. Rangées élytrales presque
invisibles ..................................... 19. nigrita.
—— Base des antennes et pattes brunes. Rangées élytrales visibles .....
_ .................... . ..................... 20. nivalis.
6. Groupe memnonius
1 . Ponctuation des élytres double et irrégulière, à rangées normales invi-
sibles, Pronotum avec une profonde dépression de chaque côté de la
base ...................................... . 23. obsoletus.
——— Ponctuation des élytres à peu près simple (1) et régulière, a rangées
normales visibles, excepté chez caniabricus. Pronotum avec une dé-
pression basale superficielle ou nulle ...................... 2.
· 2. Dessus testacé brunâtre, â élytres presque plats, légèrement pubes-
cents. Pronotum à ponctuation plus esp acée sur le disque, a dépres-
1. Sauf parfois à la base où apparaissent quelques petits points.

DYTISCIDAE, -—— irvnnoronus 83
sions basales superficielles mais bien visibles. Corps très large.... ..
......................................... 24. ferrugineus.
-—— Dessus brun—ol1âtain, à élytres plus ou moins convexes, presque gla-
bres. Pronotum à ponctuation subrégulière, et plus fine mais plus
espacée sur le disque, à dépressions basales à peu prés nulles. Corps
étroit ou modérément large. ............................. 3.
3 . Corps étroit, allongé, parallèle. Ponctuation élytrale à points plus fins
que ceux des rangées normales. .......... ' ........ 25. Normandi.
— Corps modérément large, oblong. Ponctuation élytrale assez forte,
51 points subégaux à ceux des rangées normales .........,.. 4.
4 . Pronotum presque aussi large au sommet qu’à la base. Rangées ély-
trales bien visibles. Élytres non dilatés en arrière. .................
..............,............................ 26. memnonius.
——- Pronotum plus étroit au sommet qu’à la base. Rangées élytrales
plus distinctes. Élytres légèrement dilatés en arrière 27. cantabricus.
7. Groupe planus
' 1 . Fond du pronotum entièrement microréticulé. ..... 28. îoveolatus.
—— Fond du pronotum lisse, au moins au milieu ................ 2.
2. Articles médians des antennes un peu allongés, environ deux fois
aussi longs que larges. Taille : 4-5 mm: .................... 3.
-—- Articles médians des antennes courts, au plus une fois trois quarts
aussi longs que larges. Taille : 3-4 mm. ................... 5.
3. Abdomen à fond mieroréticulé, au moins sur les deux derniers ster-
nites. Métacoxas à ponctuation fine (1). Antennes brunes sur la
deuxième moitié. Rangées élytrales visibles ............... 4.
—- Abdomen à fond lisse. Métacoxas à ponctuation très forte. Antennes
entièrement ferrugineuses. Rangées élytrales peu visibles ........
............................................. 31. limbatus.
4. Côtés du métasternum et métaépisternes à fond lisse ou à peu près
lisse. Coloration testacée des élytres étroite à la base et sur les côtés.
.............................................. 29. planus.
—- Côtés du métasternum et métaépisternes à fond finement granuleux.
Coloration testacée des élytres large à la base, où elle envoie quelques
prolongements sur le disque et sur les côtés .......... 30. Lucasi.
  Abdomen à fond lisse. Microréticulation du pronotum ne dépassant
pas au milieu vers l’arrière la rangée antérieure de points plus gros.
............................................ 32. pubescens.
-- Abdomen à fond microstriolé, au moins sur les deux derniers ster-
nites. Microréticulation du pronotum dépassant généralement au mi-
lieu vers l’arrière la rangée antérieure de points plus gros .... 6.
l. Dansles « Hydroeanthares fle France », p. 366 et p. 369, ce caractere a malheureu-
sement été interverti.
 

84 coLÉoPTÈnEs HYDnocANTHAREs
6. Abdomen à ponctuation ruguleuse sur fond entièrement et grossière-
· ment microsculpté. Pronotum à côtés subrectilignes. Élytres norma-
lement bruns. ................................ 33. analis.
—- Abdomen ai ponctuation simple sur fond lisse, finement microréti-
culé sur les trois derniers sternites. Pronotum a côtés arqués. Élytres
normalement noirs ........................... 34. discretus.
3. Subgen. Hydroporinus
1. Bord postérieur des apopbyses métacoxales sinué de chaque côté
de la saillie médiane (fig. 25) .............. 1. ‘Groupe negleclus.
——— Bord postérieur des apopbyses métacoxales obliquement rectiligne
de chaque côté dela saillie médiane (fig. 26) . 2. Groupe melanarius.
E 1. Groupe neglecius
1 . Angles postérieurs du pronotum obtus. Un angle pronoto-élytral .....
.......,................... . .................... . ...... 2.
. —- Angles postérieurs du pronotum droits. Pas d’angle pronoto-élytral.
.......................... . . . ......................... 3 .
2. Dessus peu brillant. Rebord latéral du pronotum très fin, ii peine Vi-
sible. Antennes assez minces, ill articles médians bien plus longs que
larges. ........................................ 35. neglectlls.
-—- Dessus brillant. Rebord latéral du pronotum assez large, bien visible.
Antennes moniliformes, ài articles médians peu plus longs que larges.
............................................ 36: regularis.
3. Corps court, à élytres bien arrondis sur les côtés. Pronotum dense-
ment ponctué sur le disque ...................... 37. Kmatzi.
—- (Iorps allongé, ai élytres faiblement arrondis sur les côtés. Pronotum
éparsement ponctué sur le disque ........................ 4.
4. Dessus brillant, ii microréticulation obsolète. Articles médians des
antennes épais .... . ........................... 38. longulus.
—- Dessus submat, a microréticulation profonde. Articles médians des
antennes un peu allongés. .................. 39. longicornis.
2. Groupe melanarius
Une seule espèce en France ................... 40. mela.na.I'iuS.
1. Subg. Suphrodytes Gozis
Un angle pronoto-élytral très marqué. Apophyse prosternale large,
faiblement mais régulièrement convexe, ni carénée ni rebordée. Métacoxas
mates. Bord élytral assez fortement arqué aux épaules.

DYTISCIDAE. —— HYDRoroRUs 85
1. H. (Suphrodytesl dorsalis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 192. — Goz.,
XXII, 1914, p. 135. —îC1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 100. ——GU1cN.,
Hydr. Fr., 1932, p. 306. 5
L. 4,5-5,3 mm. —;- En ovale allongé, assez convexe, déprimé en arrière,
pubescent, brun à taches ferrugineuses. Tête ferrugineuse a large tache
juxtaoculaire noirâtre, ài ponctuation un peu espacée, plus fine en avant
qu’en arrière. Pronotum noirâtre à côtés ferrugineux, ainsi qu’une bande
transverse médiane incomplète, a bords latéraux non rebordés, arqués,
_formant avec les élytres un angle sensible, à imp ressionpréb asale assez pro-
fonde, à ponctuation forte et dense(1). Élytres avec une bordure latérale,
une tache postbasale et deu.; taches sur la moitié postérieure, l’une laté-
rale, l’autre antéapicale, ferrugineuses,ces taches souvent réunies Si la bor-
dure ; ponctuation aussi forte et aussi dense que sur lepronotum, à rangées
normales presque invisibles. Dessous pubescent, ferrugineux, rembruni
sur le métasternum, les mésocoxas et les sternites, à ponctuation légère,
un peu plus dense sur l’abdomen.Apophyse prosternale granuleuse, à tige
longue, à extrémité large, arrondie sur les côtés, régulièrement convexe,
sans rebord ni carène, à surface pubescente, à pointe obtuse. Bord posté-
. rieur des apophyses métacoxales subrectiligne. Lignes métacoxales lon-
gues, divergentes en avant, un peu resserrées en arrière.
5‘. Dessus un peu brillant, à fond lisse, sauf la tête microréticulée ; des-
sous mat et microréticulé—chagriné sur les côtés du métasternum et des
métacoxas, brillant et a fond lisse sur l’abdomen ; trois premiers articles
des protarses et des mésotarses dilatés ; ongles antérieurs très légérement
prolongés, l’antér0-interne élargi et obtusément denté avant Pextrémité.
Q. Dessus mat, à fond microsculpté, S1 ponctuation plus fine, à impres-
sion pronotale moins profonde ; dessous nit et microréticulé—chagriné
sur tout le métasternum et les métacoxas, subbrillant et à fond microré-
ticulé sur l’abdomen.
La coloration de cette espèce est sujette à de nombreuses variations : ·
a. Tache basale des élytres effacée. .... . ab. marginalis Scmts.
b. Tache basale des élytres élargie en bande transversale ....... '.
............................ . ..... ab. transversalis D. Tonmz.
· 0. Côtés du pronotum largement ferrugineux; élytres entièrement
ferrugineux, sauf la suture et une tache postmédiane brunes. .
...................................... ab. îiguratus GYLL.
d. Pronotum entièrement noir ou étroitement bordé de ferrugineux '
sur les côtés ; élytres colorés comme dans 1’ab. fîguratus ......
.......................... _ ................ ab. Mâ.kliniZA1Tz.
France septentrionale et centrale, descend jusqu’aux Landes dans le Sud-
1. Dans les ·< Hydrocanthares fle France », p. 307, il est parlé d’nne bande trans-
verse imponctuée sur le bord antérieur ; en réalité, il s’agit seulement ¤l’un étroit
liséré, d’ailleurs inconstant.

86 coLÉo1>TÈ1>.Es HYDnocANT11AREs
Ouest. Eaux calmes ou peu courantes fraîches, ombragées et bien pourvues
de végétation et de détritus.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie.
2. Subg. Hyd1'0p01‘uS, s.·slr. i
Dessus presque toujours foncé, concolore ou rarement ai taches claires.
Apophyse prosternale étroite, rebordée latéralement et le plus souvent
comprimée ou carénée. Bord postérieur commun des apophyses méta-
coxales rectiligne ou subrectiligne, tout au plus avec une faible encoche
médiane.
1. Groupe maïginatus
2. Hydroporus (s. str.) marginatus Durr., Faun. Austr., l, 1805, p. 269.
——— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 157. ———— ZIMM., Kol. Rundsch., 17,
1931, p. 124. — GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 310.
L. 3,5-4 mm. ——— En ovale large, subdéprimé, finement pubescent, varié
de brun et de testacé, entièrement couvert d’une ponctuation fine et très
dense. Tête noire, ferrugineuse en avant et en arrière, â ponctuation fine
et un peu espacée sur fond microréticulé. Antennes ferrugineuses, à six
ou sept derniers articles annelés de brunâtre. Pronotum noir, testacé sur
les côtés et parfois plus étroitement à la base et au sommet, à rebord laté-
ral assez ép ais, à ponctuation fine et très dense, mêlée d’une série de points
plus gros le long du bord antérieur et le long du bord postérieur de chaque
côté, sur fond plus ou moins microréticulé. Angle pronoto-élytral nul.
Élytres bruns, S1 pourtour irrégulièrement testacé, Si ponctuation aussi i
fine et aussi dense que sur le pronotum, plus fine, plus dense et subrugu-
leuse en arrière, à rangées normales nettes. Dessous noir, à subnotum et
· épipleures ferrugineux, à légère pubescence, il ponctuation un peu granu-
leuse, plus serrée sur les côtés du métasternum et sur les métacoxas.
Pattes testacées avec le milieu des fémurs brunâtre.
3‘.` Dessus brillant, à fond des élytres lisse ; ongles des protarses assez
fortement arqués.
$2. Dessus submat, à fond des élytres obsolètement microréticulé. '
La couleur testacée s’étend parfois davantage :
ab. Dalleus ZIMM. — Pronotum à tache foncée discale trés réduite, à
élytres entièrement testacés ou indistinctement rembrunis.
` Ca et la dans les collines et les montagnes de toute la France, parfois
jusqu’à l’étage alpin ; pas en Corse. Eaux claires et calmes, stagnantes ou
doucement renouvelées.
Europe moyenne, méridionale et occidentale, Belgique; nord de l’A—
frique; Asie Mineure.

ovrisoioan. —-— nvnnoroaus 87
' 2. Groupe palustrîs
u 3. Hydroporus (s. sir.) palustris. L. Faun. Suec., ed. 2, 1761, p. 216. —- `
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 165 (1). —- Z1MM., Arch. Nat., 3, 1917
(1919), p. 162 ; Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 109. -- GU1GN., Hydr. Fr.,
1932, p. 313. —- Fig. 40. l
L. 3,3-3,8 mm. -—- En ovale allongé, légèrement étranglé entre le prono-
tum et les élytres, médiocrement convexe,pubescent,microréticulé, brun
à dessin élytral testacé. Tête ferrugineuse a tache juxtaoculaire brunâtre,
à ponctuation fine et écartée ; antennes brunes à premiers articles testacés.
Pronotum a côtés largement testacés, à bords
latéraux médiocrement arqués, à base faiblement  
impressionnée, a ponctuation subrégulière ; un      "`W
' angle pronoto—élytral léger. Élytres assez régu-  
lièrement ovales, à dessin testacé constitué par r'     * _
une bande basale oblique en dedans, réunie en      
dehors à une large bordure, qui est avant le som-     '·
met bidilatée en dedans et divisée plus ou moins ·,   ‘
complètement par une ligne brune, parallèle au \   __ I
bord latéral et réunie ou non à la couleur brune t   ·’l' )
dorsale ; ponctuation serrée, mais superficielle et   Ãlîiiïîlii  
obsolète, rangées normales presque nulles ; fond
peu nettement microréticulé ; bord latéral, vu Hyd,Op,îLî`pî,?g8t,,S L_
de côté, faiblement mais nettement arqué aux ·
_épaules. ·
Dessous pubescent, brun noiratre ou noir, sauf le prothorax et les épi-
pleures testacés ; base de l’apophyse prosternale granuleuse ; lignes méta-
coxales peu divergentes ; ponctuation assez grosse.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement _
dilatés ; ongle antéro-interne un peu plus court et un peu plus arqué que
l’externe, assez élargi à la base puis brusquement rétréci avant la pointe.
Pénis mince, long et effilé (fig. 45).
Espèce tres variable de taille, de forme, de sculpture et de dessin élytral.
La taille habituelle oscille entre 3,3 et 3,8 mm., mais on trouve des individus
plus grands (4 mm.) et d’autres plus petits (3 mm,). La forme est plus ou
moins large, les côtés du pronotum parfois moins arqués, avec 1’angle prono-
to-élytral moins prononcé. La ponctuation varie davantage, les points sont
tantôt moyens et un peu superficiels sur fond brillant, tantôt plus petits, _
très superficiels et obsolètes sur fond plus profondément microréticulé et
presque terne, ce qui détermine, aussi bien chez le 6 que chez la Q, deux
formes, 1’une brillante, l’autre submate, cette dernière étant la var. sly-
riacus Saint. Cette variation affecte la forme typique et les aberrations.
On a décrit les variations suivantes :
1. Dns Gozrs a fait de cette espèce et des quatre suivantes, considérées par lui comme
des variétés, une description embrouillée et a peu près incompréhensible.

88 coLÉoPrÈREs HYDROCANTHARES
a. Couleur testacée très étendue, ligne brune submarginale des ély-
tres isolée ............................,.... ab. lituratus PANZ.
b. Dessus entièrement ferrugineux concolore ou à peine ombré sur
les élytres ............................... ab. fuscorufus MUNs·r.
c. Couleur testacée des élytres réduite à une bande basale et une
bordure latérale à peine dilatée en arrière ....... ab. apicalis SCHILS.
d. Dessus presque entièrement noirâtre, ne laissant que deux taches
testacées latérales sur les él tres dis araissant arfois com lete-
S
ment .............................. ab. valesiacus SCHGLZ.
e. Dessin élytral normal, mais pronotum noir et pattes noirâtres.
......................................... ab. tinctus CLARK.
Dessus mat et f rtement microret cule dess n el tral eu dis
tinct. ................................. var. styriacus SE11:>L.
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43 . 44
FIG 41 à 44. - Hydroporus voisins de palusiris. —— 41. H. vagepictus Fairm.-
42. H. wmcus Mill.- 43. H. incogniîus Sharp.- 44. H. striola Gyll.
En France partout dans les plaines et les basses montagnes, les ab. api-
calzs, valesiacus et fusco-rufus dans la partie septentrionale et centrale et
les hautes montagnes, la var. siyriacus décrite de Pétranger, se trouve chez
nous et peut-être aussi 1’ab. tinclus ; non signalé en Corse. Eaux claires et
tranquilles, à végétation abondante ou à détritus. Commun.
Europe ; Asie Mineure et Sibérie.

DYTISCIDAE. —- HYDROPORUS 89
4. Hydroporus (s. str.) vagepictus FMRM. et LAB., Faun. Ent. Fr., 1,
1854,p. 208. -Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 164; Kol. Rundscli.,
17, 1931, p. 111. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 317. — Fig. 41.
L. 3,8-4,4 mm. —— Très voisin de palusiris, mais un peu plus grand,
plus large, moins convexe, sans angle pronoto-élytral, à rebord latéral
du pronotum souvent indiqué, à bande basale testacée des élytres moins
l   I. ii., , ,  
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I . e e â   .
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45 46 47 48 49
FIG. 45 à 49. — Pénis de l’Hgdr·0p0rus palusîris et des espèces voisines. —— 45 H.
palusiris L.— 46. H. vagepictus Fairm.— 47. H. ionicus Mill. —— 48. H. incogniius
Sharp. —-— 49. H. striola Gyll.
oblique, presque transversale, émettant en arrière deux ou trois pointes,
à bordure latérale plus réduite, à ponctuation (ainsi que celle du pronotum)
très légèrement plus forte, a bord latéral plus arqué aux épaules.
3‘. Mêmes caractères sexuels que palusiris. Pénis moins étroit, moins
effilé (fig. 46).
ab. ruîescens GUIGN. —Dessus ferrugineux concolore ou à peine ombre
sur les élytres.
Sud-Ouest de la France, Pyrénées, bassin de l’Agout, Vosges dans le lac
de Retournemer (un ex. !) (1). Eaux calmes de plaines et de montagnes jusque
vers 2.200 m. environ.
Sud·Ouest de l’Europe : France, Espagne, Portugal (2).
5. Hydroporus (s. str.) ionicus MILL., Wien. ent. Monats., 6, 1862,
1. La capture par moi-même de cet exemplaire 3‘, qui se trouve dans la collection
Pnscnsr, est absolument anormale et probablement accidentelle.
2. BEnEL (Cat. Col. Nord. Afr., I, 1925, p. 352 et p. 367) a signalé cette espèce de l’Al-
gérie, ou elle n’existe pas ; les localités citées se rapportent a l’i0nicus MILL., dont BE-
DEL faisait à tort une variété de vagepictus. Avant lui cependant, RÉGIMBART (Mém.
Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 24) avait correctement interprété ionicus et bien indiqué son
aire nord-africaine.

90 COLÉOPTÈBES HYnRocANTHAaEs .
p. 276. — ZIMM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 164. ; Ko]. Piundsch.,
17, 1931, p. 111. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 320, —-Fig. 42.
L. 4-4,2 mm. --Également voisin de palusiris, mais plus large en avant,
sans angle pronoto-élytral, à pronotum finement mais distinctement re-
bordé, à ponctuation à peine un peu plus esp acéesurle disque, à pubescence
plus légère, à dessin élytral comme chez vagepicius mais avec la couleur
testacée plus claire, à pointes de la bande basale plus longues, la base
de Papophyse prosternale limiforme, le dessous brillant. _
` 5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faiblement _
dilatés, ongles antérieurs subsemblables, l’interne seulement légèrement
plus large ; pénis court, assez large, rapidement rétréci en pointe à l’apex
(fig. 47).
Q. Presque aussi brillante que le 5‘, avecla microsculpture un peu plus
apparente.
var. Q opacinus SAHLB. —— Dessus mat, à ponctuation très fine.
Var, Alpes—Maritimes ; Corse. La var. Q opacinus, de Corfou, n’a pas en-
core été signalée en France. Dans les eaux claires, calmes et herbeuses, non
seulement du littoral mais aussi de l’intérieur des terres.
Europe méditerranéenne ; Asie Mineure ; Algérie.
6. Hydroporus (s. str.) incognitus SHARP, Ent. monthly Mag., V1,
1869-70, p. 84.—-ZIMM., Arch. Nat., 12, 1917 (1919), p. 165;Kol. Rundsch.
17, 1931, p. 110. —-FALK., Ent. Tidskr., 1926, p. 178. —- GUIGN., Hydr.
Fr., 1932, p. 322.
Fig. 43. — L. 3,5-3,6 mm._ —- Très proche parent de ionicus, dont il
diffère par le corps plus convexe, plus large, subparallèle, le pronotum
à rebord latéral à peu près nul, à ponctuation discale plus fine, les élytres
plus arrondis au sommet, le dessous un peu plus fortement ponctué.
5‘. Mêmes caractère s sexuels que ionicus ; pénis semblable mais sans
pointe terminale (fig. 48).
Q. Brillante comme le 5‘.
Moitié septentrionale de la France et Hautes-Pyrénées, aussi en Savoie
d’après SAINTE—CLAIRE DEVILLE. Fossés et mares envahis par la végétation.
Europe septentrionale et centrale. ' _
7.. Hydroporus (s. str.) striola GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 393. -—-
ZIMM., Arch. Nat., 12, 1917 (1919), p. 165. ; Koi. Rundscn., 17, 1931,
p. 112. ·- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 323. —— viiiula ER., Kâf. Mark
Brand., I, 1837, p. 178.
Fig. 44. —- L. 3-3,2 mm. —En ovale court, légèrement dilaté en arrière,
un peu convexe, pubescent, brun foncé et ferrugineux. Tête brune, légère-
ment éclaircie en avant et parfois en arrière,à ponctuation fine et médiocre-
ment dense ; antennes assez minces, noirâtres, à premiers articles testacés.

ovriscinmz. —— Hxnaoroaus 91
Pronotum brun noirâtre, légèrement roussâtre latéralement, à côtés sub-
rectilignes, à rebord peu distinct, à ponctuation assez fine et assez dense»
un peu plus fine et un peu plus esp acée sur le disque. Angle pronoto-élytral `
nul. Élytres à plus grande largeur située après le milieu, bruns avec un
dessin ferrugineux très vague, constitué par une tache postbasale trans-
verse et une bordure latérale plus ou moins morcelée en taches, à ponc-
tuation fine, assez dense, superficielle et légèrement obsolète, à rangées
normales à peu près invisibles, à suture un peu relevée. Dessous peu bril-
lant, noir ; base de l’apophyse prosternale limiforme ; lignes métacoxales
subparallèles. Pattes ferrugineuses, à tarses et sommet des fémurs bruns.
6. Submat ; trois premiers articles des protarses et des mésotarses
faiblement dilatés ; ongles antérieurs égaux et subsemblables, l’interne
in peine ép aissi ; pénis court, étroit, subparallèle, à côtés arrondis au som-
met et redressés en une courte pointe (fig. 49l.
9. Mate. ,
La couleur ferrugineuse du dessus, toujours très vague, disparaît parfois
complètement ; inversement, il existe une aberration a dessus entièrement '
ferrugineux (ab. subtonsus Lnc.) qui jusqu’ici n’a été signalée que de l’A-
mérique du Nord.
Partie nord dela France, jusqu’à la Loire (qu’elle franchit cependant
vers Bourges), aux monts du Morvan et au plateau de Langres.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie ; Canada, Etats—Unis,
3. Groupe tristis
X 8. Hydroporus (s. str.\ piceus Srnru., Ill. Brit. Ent. Maud., ll, 1828,
p. 62. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 188. —- ZIMM., Kol. Rundsch.,
17, 1931, p. 108. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 330.
L. 3,5-5 mm. — Grande espèce en ovale allongé, assez convexe, bril-
lante, presque glabre, brun concolore, nettement microréticulée, bien
reconnaissable à sa taille, sa coloration et sa grosse ponctuation. Tête
ferrugineuse, rembrunie entre les yeux, à ponctuation fine et écartée, il
antennes ferrugineuses, avec les articles allongés, les externes annelés de
brun. `Pronotum éclairci sur les côtés, à bords latéraux arqués, assez con-
vergents, distinctement rebordés, à ponctuation forte et assez dense, un
peu plus fine et surtout plus ép arse au milieu. Élytres un peu éclaircis laté-
ralement, légèrement plus larges à la base que le pronotum, faiblement
arrondis sur les côtés, un peu atténués en arrière, à plus grande largeur
située après le milieu, à ponctuation grosse, peu. régulière, assez dense, plus
fine en arrière, à rangées normales nulles ; un angle pronoto—élytral très ou-
vert, mais sensible. Dessous en grande partie noir, à ponctuation grosse
et écartée, plus fine sur les derniers sternites et les épipleures ;.prosternum
muni d’un petit rebord interprocoxal.
6. Pas de caractères sexuels externes.

92 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
Partout, excepté dans la région méditerranéenne ; pas en Corse. Princi-
palement dans les mares des bois, sous les détritus.
Europe septentrionale, centrale, occidentale et même méridionale par
endroits, comme en Italie et en Sardaigne.
· 9. Hydroporus (s. str.) notatus STURM, Deuts. Ins., IX, 1835, p. B2. —-
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 158. —- Z1MM., Kol. Rundscb., 17, 1931,
p. 106. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 328.
Fig. 50. —L. 3-3,3 mm.—Oblong, subparallêle, subdéprimé, assez bril-
lant, à peine pubescent, nettement microréticulé, noir et ferrugineux. Tête
grosse, noirâtre, éclaircie en avant, à ponctuation fine et éparse ; antennes
noirâtres à base testacée, à articles assez courts. Pro-
_ t rswê,. _i ‘ ’ • notum brun noiràtre, ai côtés ferrugineux, à bords
`\A   ,i·  4  latéraux subrectilignes, à peine convergents, fine-
  ment rebordés, à ponctuation médiocre et assez dense
      sur le pourtour, plus fine et bien plus éparse sur le
"       disque. Élytres atténués au sommet, noirs avec une
  bordure latérale ferrugineuse, divisée longitudinale-
 `iï'È·_.,,hI,,g;7?i'llli ment sur la moitié postérieure et une tache subba-
‘. ,· sale transverse, réunie parfois en dehors a la bor-
À dure ; ponctuation médiocre, superficielle, peu dense,
Fm. 50.- Hydroporus subrégulière, à rangées normales invisibles. Angle
"OMUS St'”`m· pronoto—élytral très ouvert, à peine sensible. Dessous
noirâtre, à ponctuation moyenne, fine sur les derniers
sternites ; lignes métacoxales longues, peu divergentes. Pattes d’un brun
ferrugineux, à tarses noircis.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés ; ongle antéro-interne un peu plus court, plus large et plus forte-
ment courbé que l’externe.
Chez les individus foncés le pourtour ferrugineux se réduit et devient à
peine apparent.
L’espèce ressemble beaucoup à irisiis, mais elle a la tête un peu plus
grosse, la forme plus large, surtout en avant, moins convexe, les côtés du
pronotum plus nettement rebordés, les élytres à pourtour souvent ferru-
gineux.
Très rare en France et seulement dans le nord : Artois, Picardie, nord de
l’Ile-de—France, et dans l’Est en Basse-Alsace. Mares tourbeuses, encom-
brées de végétation, où il se tient profondément enfoui dans la vase.
Europe septentrionale jusqu’en France à l’©uest ; Sibérie.
10. Hydroporus (s. str.) tristis PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 232. -—-
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 191. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931,
p. 105. ——— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 331.
L. 2,9-3,4 mm. —- Oblong, étroit, assez convexe, brillant, à peine pu-

DYTISCIDAE. —-—- 11YDBoPoBUs 93
bescent, microréticulé. Tête ferrugineuse, rembrunie en dehors des yeux,
à ponctuation très fine et espacée ; antennes ferrugineuses, à derniers
articles noirâtres, à articles médians allongés. Pronotum noir, à côtés
subrectilignes, médiocrement convergents, à rebord nul ou trés peu dis-_
tinct, à ponctuation médiocre, assez dense sur le pourtour, plus fine et plus
espacée sur le disque. Élytres bruns, noirâtres en arrière, à ponctuation
médiocre, superficielle, moyennement dense, à rangées normales invisibles.
Angle pronoto-élytral à peu près nul. Dessous noir, ép arsement pubescent,
à ponctuation assez grosse et espacée, plus fine vers le milieu et sur les
derniers sternites ; apophyse prosternale avec un rebord transversal inter-
procoxal ; lignes métacoxales moyennement longues, peu divergentes.
Pattes brun ferrugineux.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses imp erceptible-
ment dilatés ; ongle antéro—interne trés faiblement épaissi et un peu plus
arqué. `
Q. Légèrement moins brillante.
Espèce un peu variable : la forme générale est plus ou moins oblongue,
les articles antennaires sont parfois moins allongés, les côtés du pronotum
un peu plus arqués, la ponctuation, surtout aux élytres, un peu plus forte et
plus dense.
L’H: irisiis peut quelquefois être confondu avec le siriola ; il s’en dis-
tingue par la forme plus étroite, plus convexe, l’aspect plus brillant, la
microréticulation plus superficielle, le pronotum à ponctuation plus ép arse
sur le disque, les élytres à ponctuation moins fine, un peu plus profonde et
un peu moins serrée, à bord latéral bien plus arqué aux épaules.
Moitié septentrionale de la France, qu’il déborde même cà et là, notam-
ment dans le Lyonnais, dans les Alpes et la Gironde (TEMPÈRE). Mares
froides des bois. ·
Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques et au nord
de l’Italie ; Asie Mineure, Transcaucasie, Sibérie ; Amérique du Nord. ·
11. Hydroporus (s. str.) umbrosus GYLL., Ins. Suec., I, 1808, p. 538. —-
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 174. -— Z1MM., Kol. Bundsch., 17, 1931, ·
p. 104. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 335.
L. 2,5 mm. —-En ovale allongé, peu convexe, peu brillant, légérement
pubescent, surtout sur les élytres. Tête assez grande, d’un brun ferrugi-
neux, assombrie entre les yeux ; antennes brunes, testacées à la base,
minces, à articles médians plus de deux fois aussi longs que larges. Prono-
tum noir, éclairci latéralement, a côtés non rebordés, à angles postérieurs
obtus, à ponctuation assez dense et assez forte, bien plus fine et plus espa-
cée sur le disque. Élytres brun foncé, un peu plus clairs sur les côtés, à
ponctuation moyenne et assez dense, à rangées élytrales indistinctes ;

94 COLÉOPTÈRES HYDP.ocANTHAREs
angle pronoto-élytral à peu près nul. Dessous noir, à ponctuation assez fine,
plus forte sur les côtés ; lignes métacoxales peu divergentes, élargies en
rainures. Avant—dernier article des protarses et des mésotarses long.
52 Trois premiers articles des protarses etdes mésotarses légèrement di-
latés ; ongles antérieurs égaux et simples.
ab. luteipennis GERH. —-— Élytres entièrement ferrugineux.
Moitié septentrionale de la France. Marécages, tourbières,mares des dunes
herbeuses et moussues.
Europe septentrionale et centrale.
12. Hydroporus (s. str.) scalesianus Srnrn., Ill. Brit. Ent. Mand., II,
1828, p. 57. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 173. -— Z1MM., Koi.
Rundsch., 17, 1931, p. 102. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 336.
L. 1,7-2 mm. — Oblong, subdéprimé, modérément brillant, faiblement
pubescent. Tête assezgrosse, ferrugineuse, à ponctuation fine, éparse et
très irrégulière. Pronotum ferrugineux, à côtés subarqués, indistincte-
ment rebordés, à angles postérieurs aigus et un peu saillants, à ponctuation
assez forte et espacée, à peu près nulle surle disque. Élytres brun ferrugi-
neux, à ponctuation assez forte et très écartée en avant, plus faibleà1’ap ex,
. sans rangées normales. Angle pronoto-élytral à peu près inexistant. Des-
sous brun ferrugineux, noir surle métasternum, les métacoxas et la base
de l’abdomen, à ponctuation fine, plus grosse sur les côtés; lignes méta-
coxales peu divergentes, élargies en rainures. Avant-dernier article des pro-
tarses allongé, subtriangulaire. _ ·
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés ; ongles antérieurs prolongés, ép aissis, bifides et inégaux, l’interne
- un peu plus long.
Espèce la plus petite du genre, bien reconnaissable à sa faible taille.
Nord et est de la France, aussi çà et là dans le Centre et le Sud-Ouest.
Mares des bois et marécages.
Europe septentrionale et centrale.
' 13. Hydroporus (s. str.) angustatus Srumu, Deuts. Ins., IX, 1835,
p. 53. -- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 172. -— Z1MM., Kol. Rundsch.,
17, 1931, p, 102. - GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 338.
L. 2,9-3 mm. — En ovale assez allongé, légèrement étranglé à la base des
élytres, longuement atténué en arrière, subdéprimé, assez pubescent, en-
tièrement brun. Tête à ponctuation fine et écartée ; antennes à articles
assez allongés. Pronotum à côtés nettement arqués, peu convergents en
` avant, non rebordés, avec une impression superficielle de chaque côté de
la base, à ponctuation assez forte et assez denseyridulée à la base, très
espacée au milieu. Élytres ovalaires, atténués en arrière, à ponctuation

DYT1sc1nAE. —— Hvnnoronus 95
moyenne et assez dense ; un angle pronoto—élytral léger, mais très net ; ‘
rangées normales nulles. Dessous en majeure partie noir, à ponctuation
assez forte et assez dense sur les côtés, fine et obsolète au milieu et sur les
derniers sternites. Protarses avec l’avant-dernier article grand et le der-
nier renforcé.
52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, sur-
tout l’avant-dernier subquadrangulaire ; ongles antérieurs prolongés,
· épaissis, bifides et inégaux', l’interne un peu plus long; mésotibias arqués
et à bord interne sinué ; métatibias dilatés et spinuleux du milieu au som-
met.
9. Troisième article des protarses surtout, et des mésotarses, un peu
agrandi, subtriangulaire ; lignes métacoxales moins nettement rainurées,
Dans toute·la France, commun dans la moitié nord, plus rare dans la
moitié sud ; pas en Corse. Eaux stagnantes douces et saumâtres.
Europe septentrionale, centrale et même çà et là dans les régions méri-
dionales ; Sibérie et Transcaucasie.
' 4. Groupe melanocephalus
14 Hydroporus (s. str.\ obscurus Srumvi, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 65. —
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 183. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931,
_ p. 117. —-—GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 326.
L. 2,5-3 mm. — En ovale unpeu allongé, convexe, peu brillant, à peine
pubescent, brun ferrugineux concolore. Tête ferrugineuse, parfois assom-
brie en dedans des yeux, à pointillé très fin et très écarté ; antennes ferru-
gineuses, noiràtres sur la deuxième moitié, moniliformes, les articles mé-
dians à peineplus longs quelarges. Pronotum légèrement obscurci au milieu
de la base et du sommet, à côtés subarqués, convergents en avant, fine-
ment rebordés, à ponctuation médiocre mais assez serrée sur le pourtour,
très fine et très écartée, parfois même nulle, sur le disque. Élytres un peu
` éclaircis latéralement, assez convexes, à ponctuation assez forte et assez
dense, à rangées normales indistinctes ; bord latéral subrectiligne aux
épaules ; pas d’angle pronot0—élytral. Dessous brun noirâtre, à ponctua-
tion forte et ép arse, très fine sur les quatre derniers sternites ; lignes méta-
coxales longues, larges et ponctuées. Pattes ferrugineuses, a articles des
métatarses annelés de noir.
· On trouve en Espagne, dans les monts Cantabriques, une forme un peu
plus grande, de 3,3 mm., moins convexe, presque noire, à côtés du pronotum
un peu plus arqués, à ponctuation élytrale un peu plus forte (var. Daganet-
tianus SCHOLZ), qu’on retrouvera peut-être dans nos Pyrénées.
Commun dans les mares tourbeuses de toute la France septentrionale, du
Finistère aux Vosges et à l’A1sace, plus rare dans le Jura, le Massif Central
et les Pyrénées.

96 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES _
Europe centrale et septentrionale, Pyrénnées et monts Cantabriques ;
Sibérie ; Amérique du Nord. ,
15. Hydroporus (s. str.)e10ngatulusSruRM, Deuts. Ins., IX, 1835,p. 52.
——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 190. ——FALK., Ent. Tidskr., 51, 1930,
` p. 147. —- ZIMM., Ko]. Rundsch., 17, 1931, p. 118. —- GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 332.
L. 3-3,5 mm. —- Ovale allongé, subparallèle, médiocrement convexe,
brillant, légèrement pubescent, microréticulé. Tête brun ferrugineux, im-
perceptiblement pointillée, à articles antennaires allongés, testacés, les
derniers annelés de noir. Pronotum noir, à côtés arqués, finement rebordés,
avec le rebord brunâtre, à base un peu impressionnée, à ponctuation
moyenne et dense sur le pourtour, très fine ettrès esp acée au milieu. Élytres
bruns, à ponctuation médiocre et assez dense ; bord latéral subrectiligne
aux épaules ; un angle pronoto-élytral très léger. Dessous noir assez for-
tement et éparsement ponctué sur les côtés ; lignes métacoxales longues,
faiblement divergentes.
8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés;
ongles antérieurs dissemblables, l’interne légèrement plus court et plus
arqué.
$2. Normalement semblable au C3`.
Voisin de lrisiis, dont il possède le mode de coloration, il s’en distingue
par la taille un peu plus grande, la forme subparallèle, le pronotum à côtés
plus arqués et rebordés, les élytres plus pubescents, a bord latéral subrecti-
ligne aux épaules et enfin chez le 5‘ par la conformation des ongles anté-
rieurs et de l’aedeagus.
Une deuxième forme femelle est mate et plusfortement microréticulée :
var, Q afflatus SCHOLZ.
Très rare en France; surtout dans les régions du Nord : Flandres, Artois,
Picardie, Ile-de-France, et aussi çà et là, en Normandie, Maine, Limousin.
Fossés herbeux. _
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie.
16. Hydroporus `(s. str.) erythrocephalus L., Syst. Nat., éd. X, I, 1758,
p. 412. ——Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 171. —Z1MM., Koi. Rundsch.,
17, 19131, p. 116. —— GIIIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 340.
L. 3,8-4,5 mm. — Ovale, un peu élargi en arrière, très convexe, brillant,
densement pubescent, obsolètement microréticulé. Tête ferrugineuse;
obscurcie entre les yeux, à ponctuation fine et écartée ; antennes ferru-
gineuses, à derniers articles annelés de noir, les articles médians allongés.
Pronotum noir, à côtés rougeâtres, subrectilignes, indistinctement rebor-
dés, à ponctuation forte et assez dense, ridulée latéralement, fine et très
espacée au milieu. Élytres bruns, un peu éclaircis à la base et parfois sur

DYr1scmAE. -—— Hvnaoronus 97
les côtés, ix ponctuation forte et assez dense, à rangées normales indis-
tinctes ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral nul.
Dessus brillant, pubescent, noir en majeure partie, à ponctuation assez
dense, plus forte sur les côtés du métasternum, des métacoxas et des deux
premiers sternites ; apophyse prosternale obliquement et largement incur-
vée ; lignes métacoxales assez longues, peu divergentes.
` 6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés. `
var. SZ deplanatus Gyll. —— Q mate, à microréticulation très forte.
_ Presque partout, mais commun dans le Nord, très rare dans la région
méditerranéenne ; paraît manquer en Corse. Eaux douces ·et eaux sau-
mâtres. _
Europe septentrionale et centrale jusqu’en Vénétie, en Sardaigne et en
Bosnie.
17. Hydroporus (s. str.) melanocephalus lvlimsu., Ent. Brit., I, 1892,
p. 423. ——— Z1MM., Kol. Rundsch., 7, 1931, p. 119. —- GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 341. ——— BALF.—BRO\VNE, Ent. monthly Mag., LXX, 1934, p. 252. _
L. 2,8-3,4 mm. —— Ovale, assez convexe, éparsement pubescent, noir
de poix, microréticulé. Tête à ponctuation iine et espacée ; antennes noi-
ràtres, à premiers articles ferrugineux, à articles médiane un peu allongés.
Pronotum à côtés arqués, très convergents en avant, indistinctement re-
bordés, parfois faiblement éclaircis en arrière, à angles postérieurs subar-
rondis, ài impression légère basale et latérale, à ponctuation médiocre et `
un peu dense sur le pourtour, plus fine et plus esp acée sur le milieu. Élytres
subparallèles en avant, faiblement dilatés au tiers postérieur, ai ponctua-
tion médiocre et dense ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle
pronoto-élytral trés léger. Dessous d’un noir de poix, à ponctuation forte
et esp acée sur les côtés, très fine et encore plus esp acée surles derniers ster- ·
nites ; apophyse prosternale à base granuleuse.
6. Dessus un peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des
mésotarses légèrement dilatés ; ongle antéro—interne épaissi et fortement
dente en dessous.
E2. Dessus mat.
Extrêmement rare en France ; n’a été signalé que de l’Allier (DU BUYs—
soN 7), de la Lozère (PAPAREL), de la Saône-et-Loire (VITURAT) et du Jura
(FAIRMAIRE).
Europe septentrionale et même boréale, Suisse, Italie du Nord ; Trans-
caucasie ; Sibérie ; Amérique du Nord.
18. HYÃTODOTUS (s. str.) tartaricus LEC. Agassiz Lake Sup., 4, 1850,
p. 215. ··—··FALL., Rev. North. Am. Sp. Hydr., 1923, p. 86. —- Z1MM., Kol.
Piundsch., 17, 1931, p. 120. ——- Goz., Misc. Ent., XXXIII, 1931, p. 5 ;
GUIGNOT 7

98 cotiâorriznns HYnnocAN*rHAa1zs
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 343. —- pyrenaeus WEHN., Berl. ent. Zeitschr.,
XV, 1871, p. 163. _
L. 3,2-4 mm. —- Extrêmement voisin de melanocephalus. Il s’en dis-
tingue par la taille un peu plus grande, les articles médians des antennes
un peu plus épais, le pronotum plus large, moins convexe, à côtés subrec-
tilignes, à angles postérieurs obtus, à ponctuation discale encore plus fine
et plus espacée, les élytres un peu noir brunâtre, a vestiges de rangées
normales, le dessous à microsculpture plus superficielle, a base de la tige
prosternale limiforme, chez le 5‘ par l’avant-dernier article des protarses
non subqu adrangulaire mais subrectangulaire, l’ongle antéro—interne
non denté, le pénis plus étroitement et plus longuement lancéolé, chez la
Q par l’aspect brillant, ou à peine submat (var. opacus WEr1N.). '
L’espece, dont 1’aire de dispersion est immense, se montre quelque peu
variable et possède, comme la précédente, une copieuse synonymie (1).
En France trés rare et très localisé : Savoie, au Mont-Cenis et en Haute- ·
Tarentaise, Dauphiné, dans les environs de Briançon, Pyrénées. Mares et
parties calmes des petits ruisseaux de 1.900 à 2.400 metres environ.
· Europe septentrionale et centrale g Sibérie , Turkestan ; Canada et nord-
est des États-Unis.
5. Groupe nigrita
19. Hydroporus (s. str.) nigrita. F., Ent. Syst., I, 1792, p. 201. — Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 182. —— FALK., Zoo]. Anz., 81, 1929, p. 160. —-—
ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 144. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 347.
L. 2,8-3,2 mm. ——— Ovale, assez convexe, peu brillant, finement pubes-
cent, normalement noir, microréticulé. Tête ferrugineuse en avant et en
arrière, à ponctuation fine et écartée ; antennes noirâtres à premiers ar-
ticles testacés, à articles médians épais, tres courts, environ une fois et
quart aussi longs que larges. Pronotum concolore ou à peine éclairci aux
bords latéraux, ceux-ci subarqués, convergents, à rebord net et assez large,
il base parfois subimpressionnée de chaque côté, à ponctuation fine et es-
pacée sur le disque,plus forte etplus dense tout autour, un peu ridulée laté-
ralement. Élytres normalement concolores,quelquefois teintes de brunâtre
latéralement ou entièrement brunâtres, à ponctuation fine, dense et super-
ficielle, encore plus fine au sommet et sur les côtés ; à rangées normales
presque invisibles ; bord latéral subrectiligne aux ép aules ; angle pronoto-
élytral nul. Dessous noir, peu brillant, à ponctuation assez grosse et assez
1. H. melanocephalus MARSH. et iartaricus LEG. ont été presque toujours mal inter-
prêtés : DEs Goziset M. H0ULBER·r ont mélangéleurs caractères et placé pyr·enaeusWEr1N.
en synonymie du premier, tandis que ZIMMERMANN, puis SAINTE—CLAIRE DEVILLE,
xnaintenaient la spéciücité de pyrenaeus VVEHN., opinion dont Pinexactitude a été dé-
montrée a la suite de la dissection du type (GU1c·N., Misc. Ent., XXIII, 1931, p. 5).

· nYT1sc1nAE. -—- iivnnoronus 99
serrée sur, les côtés, plus fine au milieu ; lignes métacoxales peu diver-
gcntes.
Espèce assez variable comme taille, sculpture et colorationf
ab. bisbiguttatus SAULB. ——Élytres ii deux taches basales ferrugineuses
ainsi qu’une bande longitudinale sublatérale et postérieure, s’élargissant
avant l’apex.
Partout, sauf la plaine méditerranéenne, surtout dans les collines et les
petites montagnes ; s’é1ève jusqu’à l’étage subalpin ; pas en Corse.
Europe septentrionale, centrale et occidentale.
20. Hydroporus (s. str.) nivalis IIEER, Faun. Helv., 1939, p. 137. `—
ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 144. —— Guiem., Hydr. Fr., 1932,
P. 349  
L. 3,3-3,6 mm. —Très proche parent de nigrila, dont il diffère parla
taille un peu plus grande, la forme un peu 1noins convexe, les antennes
entièrement noires, la ponctuation du pronotum moins inégale et moins
irrégulière, les élytres plus arrondis au sommet, a rangées normales dis-
tinctes, les points du sternite anal un peu plus forts, le pénis plus gros et
plus large.
_ a. Élytres concolores ou a peine éclaircis latéralement. . . î.· typique.
b. Elytres avec une ou deux taches humérales ferrugineuses ...... —
....................................... ab. Scholzi Kouaa.
c. Elytres entourés d’une bordure ferrugûneuse un peu confuse, dila-
tée en dedans vers la base ............... ab. sabaudus FAUV, (2).
Particulier aux Alpes et aux Pyrénées, dans l’étage subalpin, de 1.600
a 2.000 metres environ.
En Europe se trouve également dans les Alpes, les Pyrénées, et aussi
dans les Riesengebirge et, d’après Sharp, la Sierra Nevada.
21. Hydropoïus (s. str.) tessellatus DRAP., -\nn. Sc. Phys. Brux., II,
1819, p. 43. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 160. —- ZIMM., Kol-
Rundsch., 17, 1931, p. 126. ~—·GUIGN., Bull. Soc. Ent. Fr., 1930, p. 186 ;
Hydr. Fr., 1932, p. 350.
L. 3,1-3,9 mm. — En ovale régulier, peu convexe, brillant, éparsement
pubescent, normalement varié de noir et de testacé, obsolètement microré-
ticulé. Tête noire, ferrugineuse sur le vertex, àponctuation fine et écartée;
antennes noirâtres, à premiers articles testacés, à articles médians peu al-
Ion és. Pronotum noir à rebord lus ou moins ferrugineux à côtés sub-
g 7 P Z" 7
arqués, très convergents, fortement rebordés, à ponctuation médiocre,
assez serrée et assez égale, à peine un peu plus fine au milieu. Élytres bruns
l. Drzs Gozis a mélangé dans sa description II. nivalis IIEER et foneolaius 11121212,
espèces bien distinctes.
2. Cette aberration a été rapportée à tort il II. nigrila par plusieurs auteurs.
\

100 CULÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES
à dessin testacé consistant en une fascie subbasale, flammulée en arrière,
une bordure latérale et quelques petites macules postérieures, à ponctua-
tion assez fine, superficielle et assez dense, à rangées élytrales distinctes ;
bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronoto·élytral nul. Dessous
brillant, noir, très légérement pubescent, à ponctuation assez forte sur les
côtés et les deux premiers sternites, confluente sur le sternite anal, fine sur
les trois pénultièmes; lignes métacoxales trés courtes et divergentes; bord
postérieur des apophyses métacoxales très faiblement entaillé au milieu.
3 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés ; ongles des mêmes tarses un peu prolongés.
Espèce variable de taille, de coloration et de sculpture (1).
a. Forme un peu plus r0urte,à fascie basale vive et nettement limi-
tée ................................... ab. nigricollis DESBR.
b. Taille un peu plus forte : 3,7-3,9 mm. ; forme légèrement plus
allongée, rebord pronotal constamment roussâtre, ponctuation
un peu plus superficielle, élytres a dessin testacé réduit ou nul,
ai rangées normales moins apparentes (Gaernei Cnon., BARTHE,
IIoULBERT, nec RÉG.) .................. ssp. Pueli BARTHE
Partout en France, surtout dans la région méditerranéenne, pas dans l’é-
tage alpin des hautes montagnes, excepté au Canigou, Corse ; la ssp. Pueli
est propre à la Provence et au Languedoc. Eaux douces et saumâtres.
Europe, nord de l’Afrique ; Asie occidentale.
22. Hydroporus (s. str.) rufifrons Durr., Faun. Austr., I, 1805, p. 270(=),
Goz., Misc. Ent., XXI], 1914, p. 170. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 17, 1931,
p. 128. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1032, p. 352.
L. 5 mm. —— Grande espèce facilement reconnaissable à sa taille, sa
fine pubescence, sa forme large, ses antennes minces a articles médians
allongés, son pronotum noir, bien plus finement ponctué sur le disque,
ses élytres très convexes, bruns, fortement et densement ponctués, a ran-
gées normales nulles, il microréticulation obsolète. ·
3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légére-
ment dilatés. Le pénis énorme, un peu asymétrique, denté en dessous à
l’ap ex, est caractéristique.
France septentrionale et centrale, plus rarement dans les Alpes et les Pyré-
nées au niveau de l’étage inférieur (3).
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie.
1. Dns Gozrs a décrit une var. chrysustomus qui n’est autre que la forme typique un
peu plus claire, probablement légérement immature, et il rapporte à tcssellatus la var.
Habelmanni WEHN. qui appartient au pubescens GYLL. Il est excusable de citer encore
de France Guernei REG. 1 ’aprés l’autorité’ de RÉGIMBART et de GHoBAU·r, mais, après
lui, malgré la preuve que j’en ai donnée ultérieurement, M. HOULBERT a reproduit les
anciens errements en faisant de Guernei une variété de tessellalus.
_ 2. D’aprés M. J. BALFOUR-BROWNE (Ent. monihl. Mag., 78, 1942, p. 246), il faudrait
inscrire comme auteur O. MEILLER (Z001. Dan. Prodr., 1776, p. 73).
3. Malgré Pindication du Catalogue de Sainte-Claire Deville «Fr. sept, et or., de la

DYTISCIDAE, ·- 1IYDP.o1*oP.Us 101
6. Groupe memnonius
23. Hydroporus (s. str.) obsoletus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 298. ——
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 159. —— Z1MM., Kol. Rundscb., 17, 1931,
p. 154. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 355.
· L. 3,3-3,9 mm. — Oblong, subparallèle, subdéprimé, brillant, très
éparsement pubescent, d’un testacé ferrugineux plus ou moins rembruni,
microréticulé. Tête obscurcie en dedans des yeux, à ponctuation fine et
· assez dense ; antennes entièrement testacées, assez épaisses, à articles
médians subovoïdes. Pronotum transversal, brunâtre à côtés largement
testacés, subparallèles en arrière, bien arqués en avant, fortement rebor-
. dés, à base présentant latéralement une grande et assez profonde impres-
sion, à ponctuation consistant en points très fins et espacés, et en gros
points dans les impressions, auxquelles ils se limitent. Élytres larges, brun
ferrugineux, éclaircis ài la base, â ponctuation double et irrégulière en
avant, plus régulière, plus dense et presque simple en arrière, à rangées
normales peu nettes sur la partie antérieure, bien visibles sur la posté-
rieure ; bord latéral très faiblement arqué aux épaules ; angle pronoto-
élytral presque insensible. Dessous brillant, à peine pubescent, en grande
partie noir de poix avec parfois le sommet de l’abdomen ferrugineux, gl
ponctuation fine et superficielle, plus forte surles côtés; lignes métacoxales
très courtes et arquées ; bord postérieur des apophyses métacoxales très
faiblement avancé au milieu (I). Pattes d’un testacé ferrugineux conco-
lore.
En dehors de la France, l’espèce présente quelques variations (2).
Localise dans les massifs anciens de l’Estérel et des Maures, qu’il déborde
légèrement au nord et à l’est jusqu’à la Sainte-Baume, Grasse et Nice;île
Sœ·Marguerite (Scnanrnn), Corse. Dans les creux d’eau et dans les
coins tranquilles des ruisselets de montagne, surtout en terrains primitifs,
Régions sublittorales de 1’Europe occidentale, de la Norvège à l’Espagne
et au Portugal, Sardaigne, Gigllo, Toscane, Calabre, Sicile ; nord de1’Afrique;
Smyrne.
24. Hydroporus (s. str.) îerrugineus Srspn., lll. Brit. Ent. Maud., ll,
`°l928, p. 193. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 159. — ZIMM., Koi.
Rundsch., 17, 1931, p. 154. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 356.
L. 3,5-3,9 mm. —- Oblong, subparallèle, déprimé, peu brillant, très
finement et très éparsement pubescent, testacé brunâtre, microréticulé.
Tête assez large, testacé ferrugineux, obscurcie entre les yeux, à ponctua-
tion fine et assez dense ; antennes testacées, relativement minces. Prono- _
Normandie à l’Alsace ; env. de Nantes (E. DE L1sLE). A conf. ailleurs » il faut main
lenir la mention Alpes et Pyrénées des « Hydrocanthares de France », basée sur mes
propres captures.
l. Mais il l’est bien moins que dans le sous-genre Hgdroporinus.
2. Cf. Guioivor, Hydrocanthares de France, p. 356.

102 ` coL1EoPTÈnEs IIYDRUCANTHARES
tum transversal, largement éclairci sur les côtés, qui sont subparallèles
en arrière, bien arqués en avant, fortement rebordés, il base présentant
latéralement une assez grande impression superficielle et mal limitée, Si
ponctuation fine et. esp acée, plus forte sur le pourtour et dans les impres-
sions. Élytres larges, très faiblement étranglés après les angles huméraux,
un peu mouchetés de testacé sur les côtés, le sommet et surtout Si la base,
il ponctuation moyenne, assez dense, subrégulière et subégale mais super-
ficielle, obsolète en arrière, à rangées normales bien visibles ; bord laté-
ral subarqué aux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous brillant,
faiblement pubescent, noir de poix, ferrugineux au sommet et sur les côtés
de l’abdomen, à ponctuation très fine et superficielle, plus forte latérale-
ment ; lignes métacoxales longues et subrectilignes. Pattes testacé-ferru-
gineux.
5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légèrement
dilatés.
Région de l’Est jusqu’au Rhin, Normandie, Massif Central, Alpes,
Pyrénées, dans les collines et les montagnes depuis la région inférieure jus-
qu’à la limite supérieure de l’étage alpin. Eaux claires et froides, stagnantes
ou faiblement courantes, sources sous rocher.
Europe centrale, Belgique, Iles Britanniques, Sicile.
25. Hydroporus (s. str.) Normandi RÉG., Bull. Soc. cnt. Fr., 191 i3, p. 254.
—- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 188. — GUIGN., Ilydr. Fr., 1932,
p. 358 (1).
L. 3,2-3,5 mm. —- Très allongé, parallèle, bien arrondi en avant et en
arrière, déprimé, brillant, presque glabre, brun-châtain, microréticulé.
Tête très grande, à tache rétrooculaire noiràtre, Si ponctuation fine, es-
pacée, inégale et irrégulière ; antennes testacées, ài articles allongés. Prono-
tum transversal, à pourtour un peu éclairci, Si côtés subrectilignes, paral-
lèles en arrière, nettement rebordés, à ponctuation assez forte, médiocre-
ment dense et un peu irrégulière,plus fine et plus espacée au milieu. Élytres
parallèles, largement arrondis en arrière, `un peu rembrunis sur le disque,
il ponctuation assez forte, irrégulière, modérément dense, il rangées nor-
males bien visibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto-
élytral nul. Dessous assez brillant, très ép arsement pubescent, noir de poix
en grande partie, à ponctuation fine et écartée, presque nulle sur les der-
niers sternites, un peu plus forte sur les côtés. Lignes métacoxales très
peu divergentes; bord postérieur dts métacoxas très faiblement avancé
au milieu. Pattes longues, grèles, ferrugineuses.
1. ZIMMERMANN avait ra ttaclié Normandi REG. il nccullus SnAm>., espèce ll)É‘I'0—Ul31II‘1·
tanienne, mais pour une fois, la perspicacité habituelle de ret habile entomologiste
s’est montrée en défaut, car Normandi est bel et bien une espèce propre, et c’est au cou-
traire orcultus qui est synonyme de producius FAmM.

DYTISCIDAE, — HYDRoPoRUs 103
Très rare ; deux exemplaires seulement ont été pris jusqu’ici en France,
dans la région méditerranéenne : l’un a Port-Vendres (type, coll. NoRMAND),
l’autre aux Sainte-Maries-de—la—Mer (PUEL, coll. Gurcrror).
En Europe, seulement en France et en Espagne. _
26. Hydroporus (s. str.) memnonius Nicon., Dissert. (Lol. Spec. Agr.
Halens. 1822, p. 33. —-Goz., Misc. Ent., XXI], 1914, p. 186. ——· ZIMM.,
Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 147. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1936, p. 360. _
L. 3,5-4,4 mm. —- Oblong, subparallèle, modérément convexe, très
brillant, presque glabre, brun de poix, microréticulé. Tête brun ferrugi—
neux, éclaircie en avant et en arrière, à ponctuation fine et peu dense; an-
tennes à articles assez allongés. Pronotum transversal, ferrugineux laté-
ralement, à côté parallèles en arrière, fortement rebordés, à base subim-
_ pressionnée près des angles postérieurs, à ponctuation forte et serrée, très
fine et très éparse au milieu. Élytres larges, subparallèles, un peu éclair-
cis sur leur pourtour, a ponctuation moyenne, médiocrement dense,
légèrement inégale et irrégulière, à rangées normales un peu distinctes ;
bord latéral subrectiligneaux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous
noir et ferrugineux, à ponctuation très fine et très espacée, plus forte sur
- les côtés ; lignes métacoxales faiblement divergentes en ligne droite. Pattes
ferrugineuses .
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés. —
9. Normalement brillante comme le C5`.
· Espèce très variable.
a. Dessus à côtés châtains, ou même entièrement châtain (Revelierei
SHARP parl.) .............................. ab. incertus AUBÉ.
b. Q. Dessus mat, à microréticulation forte (Revelicrci SHARP.
part.) ........ L ..................... var. Q castaneus AUBE.
c. Taille petite ; couleur châtain, ponctuation plus fine et plus
dense ; Q mate ....................... var. insularis SHARP.
Partout en France, sauf dans la région méditerranéenne où il habite seu-
lement les montagnes, la var. Q castaneus plus commune dans le Nord ; la
var. insularis est spéciale à la Corse, où l’on trouve aussi, très rarement
·l’ailleurs, la var. $2 castancus (I).
Europe; Égypte et Algérie. '
27. Hydroporus (s. str.) cantabricus SHARP, On Aqu. Carn. Col., 1880- ‘
82, p. 457. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 150. ——- Z1MM., Koi.
Rundsch., 17, 1941, p. 150. -—- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 362.
L. 3,2-3,5 mm. —- Oblong, subparallèle, convexe, modérément brillant,
très finement pubescent, brun, microréticulé. Tête éclaircie en avant et
en arrière, è ponctuation fine et peu dense; antennes non ou à peine obs-
curcies sur_la deuxième moitié, à articles médians peu allongés. Prono··

104 coLÉorTÈREs HYDnocANT1iAREs
tum transversal, ferrugineux latéralement, à côtés subrectilignes, conver-
gents en avant, assez nettement rebordés. Élytres subparallèles, puis très
faiblement dilatés en arrière, à ponctuation assez grosse, peu dense, un
peu inégale, à rangées normales peu visibles ; bord latéral subrectiligne
aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous assez brillant, en grande
partie noirâtre, à ponctuation fine et espacée, plus forte sur les côtés.
Pattes ferrugineuses. ·
Les sexes sont à peu près indiscernables extérieurement.
Très rare, çà et là par petites colonies dans l’©uest ; Normandie, Bre-
tagne, Maine, Gascogne et le Centre : Auvergne.
Europe occidentale (1).
Ressemble un peu à piceus, dont il se différencie par la taille légèrement.
plus faible, le rebord pronotal plus large, la ponctuation du dessus moins `
forte, le bord latéral des élytres subrectiligne. Plus voisin encore de lon-
gulus Murs., mais il s’en distingue par la structure du bord postérieur
des apophyses métacoxales, le contour plus régulièrement ovale, la forme
un peu plus convexe, l’aspect moins brillant, la couleur brun-châtain, la
ponctuation élytrale un peu plus forte, un peu plus irrégulière, un peu
plus espacée et légèrement inégale, à rangées élytrales presque indis-
tinctes.
7. Groupe planus
28. Hydroporus (s. str.) foveolatus Hana., Faun. Helv., 1839, p. 157.——·
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914,p. 177 (2). ——Z1MM., Kol. Rundsch., 17,1931,
p. 143. —·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 376.
L. 3,5-4 mm. —- Ovale, un peu allongé, subdéprimé, brillant, légère-
ment pubescent, normalement noir et noir brunâtre. Tête noire, à peine
éclaircie sur le vertex, à ponctuation fine et esp acée sur fond microréticulé;
antennes noir brunâtre à premiers articles partiellement ferrugineux, les
médians gros, ovoïdes. Pronotum noir, à côtés peu arqués, à ponctuation
fine et assez dense, un peu plus forte en avant et latéralement à la base,
sur fond entièrement microréticulé. Élytres normalement brun noirâtre, à
ponctuation serrée et fine, surtout vers la suture, à rangées élytrales bien
visibles, sur fond à peu près lisse avec quelques vestiges de microstriola—
tion transverse ondulée et l’apex microréticulé ; bord latéral subarqué
aux épaules ; angle pronoto—élyral nul. Dessous assez brillant, subpubes-
cent, noir, à peine éclairci ala base des épipleures, à ponctuation fine, irré-
l. Il est probable que les mentions deslocalités de l’Herzègovine et des Balkans s’ap·
pliquent à1’H. longulus MuLs.
2. D1=.:s Gozis fait de cette espèce une variété de nivalis Heer, ce qui est contredit par
la microsculpture des élytres et la conformation du pénis. _

DYTISCIDAE. ——— HYDROPORUS 105
gulière et esp acée, plus forte et plus dense sur les côtés et le sternite anal ;
lignes métacoxales courtes et divergentes.,Pattes brunes à tibias parfois
ferrugineux. .
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très légèrement
dilatés.
var. Apfelbecki GANGL. — Bord antérieur et postérieur de la tête et côtés
du pronotum souvent rougeâtres ; élytres à base et côtés légèrement roux,
parfois entièrement roux, submats, à fond obsolètement microréticulé.
Espèce alpine : lacs des Alpes de 1.900 à 2.500 m. environ, plus rarement
dans les Pyrénées centrales et occidentales ; normalement ne cohabite pas
avec le iartaricus qui se rencontre aux mêmes altitudes. .
Dans tous les massifs élevés de l’Europe centrale, de 1’Italie et des Py-
rénées.
àt 29. Hydroporus (s. str.) planus F., Spec. Ins., App., 1781, p. 501. ——
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 175. —— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931,
p. 131. —···GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 365. `
L. 3,9-4,7 mm. ——— Ovale, peu convexe, peu brillant,longuement et abon-
dammentpubescent, généralement varié de noir et de testacé. Tête noire
· avec une bande rougeâtre sur le vertex et parfois au bord antérieur, à
ponctuation fine et espacée sur fond microréticulé ; antennes brun noi-
râtre à premiers articles ferrugineux, à articles médians allongés. Prono-
tum noir, à côtés non ou à peine teintés de ferrugineux foncé sur le rebord,
peu arqués, très convergents, fortement rebordés, à ponctuation fine et
assez dense, un peu plus forte et plus serrée en avant et sur les côtés de la
base, à fond lisse, microréticulé seulement latéralement et le long du bord
antérieur. Élytres noirs, parfois brunâtres, avec les côtés et les épaules
testacés, le plus souvent étroitement, à ponctuation médiocre et dense
sur fond lisse, sauf à l’ap ex,à rangées normales visibles ; bord latéral sub-
rectiligne aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous assez brillant,
assez pubescent, en majeure partie noir, àponctuation presque fine et assez
dense, encore plus fine et plus espacée sur le milieu des sternites, excepté
sur le sternite anal où elle est plus forte, plus serrée et même confluente;
abdomen microsculpté plus ou moins nettement, mais très distinctement
sur les deux derniers sternites ; lignes métacoxales divergentes. Pattes
ferrugineuses, à base des fémurs généralement rembrunie.
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés ; ongles antérieurs un peu, plus arqués vers la base, surtout l’ex-
terne.
var. pallescens Sami., —- Élytres testacé ferrugineux, mats, à ponctuation
ûne et presque effacée.
Toute la France, excepté dans les hauts massifs ; en Corse dans les mon-
tagnes, la variété surtout en Afrique du Nord.
Europe ; Asie occidentale ; nord de l’Afrique, Canaries.

106 ` COLÉOPTÈRES 11YDRocANTHAP.Es ·
30. Hydroporus (s. str.) Lu0a.Si REICIIE in Marseul, Cat. Col. Eur., 1866,
p. 19. ~—— confusus LUC., Expl. Algér., ll, 1849, p. 96. — Z1MM,, Kol.
‘ Plundsch., 17, 1931, p. 132. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p..367 ; Bull.
Soc. Linn. Lyon, 11, 1942, p. 86 (1).
L. 4-4,7 mm. -— Très voisin de limbalzzs par le dessin élytral, mais encore
plus de planus par la taille, la forme, la pubescence et un peu par la ponc-
tuation du dessus. Il s’en distingue par les antennes subconcolores, la
coloration testacée des élytrés plus étendue, surtout à la base où elle est
en même temps plus nette, mieux limitée et prolongée en arrière par quel-
ques traits, la ponctuation légèrement plus petite et surtout par les côtés
du métasternum et ses épisternes finement granuleux, sans compter la
forme du pénis.
8. Protarses et mésotarses comme chez planus, mais ongles antérieurs
régulièrement arqués. _
Comme variation, il faut mentionner 1’étendue plus ou moins grande de la
couleur testacée des élytres.
Très rare et trés localisé çà et là dans la région méditerranéenne : Provence,
Collioure (l), Corse.
Europe méditerranéenne, Portugal ; Afrique du Nord, où il est très com-
mun; Syrie (I).
31. Hydroporus (s. str.) limbatus Aimé, leon. (lol., V, 1836, 292. —
Goz., Mosc. Ent., XXII, 1914, p. 163. — Z1MM., Kol. Plundsch., 17, 1931,
p. 134. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 369.
Très proche parent des deux précédents, surtout de Lucasi, dont il pos-
sède à peu près le mode de coloration. ll s’écarte nettement de l’un et de
l’autre par les antennes concolores ou presque, la ponctuation des élytres
un peu moins dense et plus forte, les rangées élytrales invisibles et princi-
palement par l’abdomen à fond lisse et les métacoxas à ponctuation très
forte.
5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés ; ongles antérieurs régulièrement courbés.
Côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée ; Corse, ou l’espèce présente
une taille plus réduite (4-4,2 mm,). Fossés et lagunes saumâtres du littoral.
Europe occidentale et méditerranéenne : nord de l’Afrique.
X 32. Hydroporus (s. str.) pubescens GYLL., Ins. Suec., 1, 1808, p. 536. —-
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 177. —- Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917
1. H.basiclari0r Goz. = confusus LUC. = nigriceps SCHAUM. = Bonnairei FAIRM.
Confusus LUcAs (1849) ne peut être conservé etant préoccupé par Hgdroporus con-
fusus KLUG (1833) (nunc Guignotus confusus). REICHE avait changé le nom de confusus
dès 1866 dans le Catalogue de Marseul, aussi la mention de BEBEL (Cat. Col. N. Afr.,
_ I, 1925, p. 368) : « Lucasi Reiche, 1869 (nom. nud.) » est-elle inexacte.

DYTISCIDAE. ·—11YDnoroRUs 107
(1919), p. 174 ; Koi. Rundsch., 17, 1931, p. 136. —- GUIGN., Hydr. Fr.,
1932, p. 370.
` L. 3,1-4 mm. —- Ovale, subdéprimé, brillant, pubescent, normalement
noir avec les élytres testacé ferrugineux. Tête à bord postérieur ferrugi—
neux, a ponctuation fine et esp acée ; antennes noiràtres, à premiers articles
ferrugineux, à articles médians courts, subovoïdes. Pronotum a côtés rec-
tilignes, fortement convergents, avec un_assez large rebord parfois teinté
«le rougeâtre, à ponctuation médiocre, égale, régulière, à peine un peu plus
forte et un peu plus dense le long du bord antérieur et sur les côtés de la
base, à fond lisse, a l’exception des côtés et du bord antérieur, dont la mi-
eroréticulation ne dép asse pas au milieu vers l’arrière la série transversale
de points. Elytres concolores ou assombris sur le disque, à ponctuation
moyenne et un peu dense, à rangées normales assez visibles sur fond lisse,
excepté à l’apex ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; angle pronot0·
élytral nul. Dessous brillant, légèrement pubescent, noir en majeure par-
tie, à ponctuation assez fine et peu serrée, forte et espacée sur les côtés et
le sternite anal ; lignes métacoxales courtes, assez largement creusées, •
divergentes.
Espèce très variable ; la forme typique, longue de 3,1 à 3,5 mm. a les
élytres testacés ou ferrugineux, concolores ou avec le disque un peu rem-
Iiruni.
a. Élytres brun foncé, ii épaules et côtés nettement ferrugineux. .
.' ................................. ab. scaphula. STURM (1).
b. Elytres entièrement noirs ou noirâtres. ab. aterrimus PoR*rA.
c. Elytres ferrugineux ou bruns, taille plus grande (3,7-4 mm.)
dessus plus convexe, plus brillant, ai ponctuation plus fine et
plus écartée ......................... ssp. Habelma,nni\VE11N.
D’une manière générale les individus septentrionaux sont plus petits,
plus foncés et a ponctuation élytrale moins line et moins espacée, les méri-
dionaux présentent la tendance inverse, dont l’extrême constitue la ssp.
Ilabelmanni.
Partout, jusqu’a la limite supérieure de l’étag‘e subalpin; la ssp. Habel-
manni bien caractérisée se trouve seulement en Corse, où elle est bien plus
fréquente que la forme typique. Eaux douces ou saumâtres. _
Europe ; Afrique du Nord, Canaries ; Asie occidentale ; la ssp. Habcl-
numni au-dessous du 43€ parallèle environ.
33. Hydroporus (s. str.) analis Aunis, Icon. Col., V, 1836, p. 294. -—·~
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 165. — ZIMM., Kol. Ptundsch., 17, 1931,
p. 133. —*GUlGN., Hydr. Fr., 1932, p. 373.
Long. 3,2-3,7 mm. — Espèce intermédiaire a iesselldius et à pubescens.
En ovale assez large, convexe, atténué en arrière, assez densement pu-
(1) Pour Piiiterprétation de cette aberration et de la forme typique, cf. GUIGNOT,
llydrocanthares de France, p. 373.

108 coLÉoP*rÈnEs Hvnnocmrrnsnns
bescent. Antennes testacées, à articles annelés de brun. Pronotum noir,
à ponctuation assez fine et assez dense, sur fond lisse, mais assez large-
ment microréticulé sur les côtés et le bord antérieur, et même un peu en
arrière de la série transversale de points. Élytres avec les côtés et la base ·
irrégulièrement testacés, ainsi que quelques petites mouchetures sur le
disque et avant le sommet, à ponctuation assez fine et dense, à rangées nor-
males un peu visibles, sur fond lisse excepté à l’apex. Dessous noir, à ponc-
tuation de l’abdomen râpuleuse sur fond chagriné, surtout aux quatre
derniers sternites.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses indistincte-
ment dilatés ; aedeagus très voisin de celui de discreius, mais le pénis $1
moitié apicale un peu plus ovale et les paramères un peu plus grands avec
Pextrémité plus longue et tordue.
l Ne se trouve pas en France continentale (1), mais en Corse.
Europe méditerranéenne occidentale, Corfou ; nord de l’Afrique.
34. Hydroporus (s. str.) discretus FAIRM., Ann, Soc. ent. Fr., VII, 1859,
p. 28. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 178. —- ZIMM., Kol. Rundsch.,
· 17, 1931, p. 140. — GUIGN., Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 190 ; Hydr. Fr.,
1932, p. 375. I
L. 3-3,7 mm. — Très voisin de pubescens, mais normalement entière-
ment noir, pronotum à côtés un peu moins convergents, à ponctuation
ordinairement égale et régulière mais quelquefois légèrement plus fine
et plus esp acée sur le disque, à microréticulation dépassant notablement
au milieu vers l’arrière la série transversale antérieure de points ; derniers
sternites à fond microstriolé ou mirocréticulé. ,
Espèce fort variable :
a. Élytres avec des taches humérales et latérales ferrugineuses,
parfois aussi les épipleures ferrugineux et même le dessous. ....
...................................... ab. Wôrndlei ZIMM.
h. Microréticulation du pronotum moins étendue, ne dépassant pas
en arrière la série antérieure de points. Forme très semblable il
pubesccns, dont elle ne diffère que par la microsculpture des der-
niers sternites ..... . .................... var. Pescheti GUIGN.
D’autres variations se présentent en dehors de notre faune.
Toute la France jusqu’à l’étage alpin, vers 2.000 ou 2.100 mètres ; Corse.
Dans les eaux fraîches ou froides,lég'èrement courantes ou seulement renou-
velées.
Les cinq Hydroporus orophiles se succèdent chez nous de la manière sui—
vante : dans les collines et la zone inférieure des montagnes, nigrita ; au-
dessus,jusque vers 2.000 mètres environ, nigriia et discretus; au~dessus, niva-
lis ; enfin dans la région des prairies alpines, fovcolatus et iarlaricus.
· Europe ; nord de l’Afrique et Canaries ; Asie occidentale.
1. C’était aussi 1’avis de feu PESCHET; tous les exemplaires, cités dans la littérature
et vérifiés par nous deux, se sont montrés appartenir :1 des espèces voisines : pubesccns,
limbatus, etc...

nvriscioan. — Hvnnororws 109
3. Subg. Hydroporinus GUIGNOT
Dessus entièrement microréticulé, le dessous en grande partie ; bord
postérieur commun des apophyses métacoxales anguleusement saillant
i au milieu, obliquement rectiligne ou sinué de chaque côté. Lignes méta-
coxales courtes, plus courtes que la distance de leur extrémité antérieure
aux mésocoxas, peu resserrées vers l’arrière et non ou indistinctement
carénées sur les bords. Dessus concolore ou subconcolore et presque glabre.
1. Groupe neglectus
35. H. (Hydrop0rinus) neglectus SCHAUM, Sett. ent. Zeit., V, 1845,
p. 409. —Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 190. ——-FALH., Zool. Anz., 81,
1929, p. 164. —-——Z1MM., Kol. Rundsch.,17, 1931, p. 103. ——-GUIGN., Hydr.
Fr., 1932, p. 385.
· L. 2,4-2,5 mm. —— En ovale allongé, étroit, fortement
rétréci aux épaules, peu convexe, peu brillant, à peine ‘ /
pubescent, noir et brun, microréticulé. Tête assez grosse,  
brune, largement ferrugineuse en avant, à ponctuation fine  
et écartée ; antennes longues, ferrugineuses, rembrunies  
sur la dernière moitié, à articles médians minces. Prono-  
tum peu convexe, noir, un peu brunâtre en avant et laté-  
ralement, à côtés bien arqués, peu convergents, finement   ·
rebordés, à angles postérieurs obtus, à ponctuation fine   ,
et très espacée, plus forte et plus dense au sommet et sur-   `
tout à la base, qui est, en outre, un peu ridulée et marquée
de chaque côté d’une impression superficielle. Élytres F1G· 50 _bÃS·
ovales, bien arrondis latéralement, bruns, un peu éclaircis Uüglîîdrîîzîügïzî
sur les côtés et en arrière, à ponctuation assez forte et assez ylëëîus 5¢h3¤m·
dense, un peu irrégulière, devenant obsolète postérieure-
ment, à rangées élytrales nulles ; bord latéral légèrement arqué aux ép au-
les ; angle pronoto—élytral prononcé. Dessous brillant, ài peine pubescent,
noir avec les sternites lavés de ferrugineux, à ponctuation fine et esp acée, `
plus forte et assez dense sur les côtés ; apophyse prosternale à sommet
large ; lignes métaxocales peu divergentes ; bord postérieur des apophy- '
ses métacoxales débordé par la paroi supérieure de la cavité coxale.
Pattes ferrugineuses, un peu rembrunies sur les fémurs.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés ; ongles antérieurs subprolongés, l’interne coudé à la base, élargi
et bifide au sommet dont la partie externe est lobée (fig. 50 bis); aedeagus `
à pénis fortement lancéolé, à paramères atypiques, en forme de tenailles. .
S2. Lignes métacoxales encore moins divergentes.
U France septentrionale, assez commun ; sa limite inférieure paraît jalonnée

110 co1.ÉorTÈP.Es 11YDRoc.».NTr1AREs
par le cours inférieur et moyen de la Loire, les monts du Morvan et le Jura.
Eaux stagnantes, avec fond de feuilles mortes, dans les grandes forêts.
Europe septentrionale et centrale.
36. H. (Hydroporinus) regularis SHARP, On Aqu. Llarn. Lïol., 1880-82.
p. 428. ———SE1DL., Verh. Nat. Ver. Brünn., 25, 1887, p. 75. —— Z1MM., Kol.
Rundsch., 17, 1931, p. 153.
L. 3,2-3,5 mm. — Oblong, légèrement dilaté en arrière, peu convexe.
_ brillant, presque glabre, noir et brun noiràtre, microréticulé. Tête un peu
teintée de ferrugineux postérieurement, à ponctuation fine et assez dense ;
antennes brunes, courtes, moniliformes, à articles épais. Pronotum noir,
ii côtés très arqués,fortement rebordés,à angles postérieurs obtus-arrondis,
à base un peu impressionnée, à ponctuation moyenne et assez dense, bien .
plus fine au milieu. Élytres brun noirâtre, a ponctuation assez forte et
dense, un peu effacée en arrière, à rangées normales à peine visibles ;
bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral léger. Dessous
noir, à ponctuation médiocre sur les côtés.
_ Corse, dans la région montagneuse, rare.
37. H. (Hydroporinus) Kraatzi Scnmm, in Kiesw., Nat. lns. Deuts.
1, 2, 1868, p. 66. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1914. p. 185. - Z1MM. Kol.
Rundsch., 17, 1931, p. 153. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 383.
L. 3-3,2 mm. — En ovale court et large, subdéprimé, submat, peu
pubescent, d’un noir de poix, profondément microréticulé. Tête grande,
il ponctuation fine, un peu irrégulière et un peu esp acée ; antennes courtes,
ferrugineuses, à articles ép ais,les derniers annelés de brun. Pronotum large.
noir, a côtés étroitement ferrugineux, parallèles en arrière, subarqués en
avant, fortement rebordés, à base transversalement impressionnée, à par-
_ tie antérieure convexe, à ponctuation assez grosse et dense, un peu plus
grosse dans l’impression. Élytres bien arrondis sur les côtés, déclives pos- '
térieurement, noirs, un peu teintés de ferrugineux en arrière et latérale-
ment, à ponctuation médiocre, superficielle, assez dense, obsolète vers le
sommet et sur les côtés, à rangées normales visibles : bord latéral subrec-
tiligne aux épaules ; angle pronoto—élytral à peine sensible. Dessous noir,
à peine pubescent, à ponctuation très fine, forte et peu dense sur les côtés;
lignes métacoxales courtes, écartées, modérément divergentes ; bord
postérieur- des apophyses métacoxales à saillie médiane assez large. Pattes
testacé ferrugineux, à fémurs légèrement rembrunis, à protibias assez for-
tement dilatés en avant, triangulaires.
8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés ; ongles antérieurs brusquement coudés près de la base.
Ressemble extérieurement à melanarius STURM, mais bien différent par
la forme des apophyses métacoxales.

nYT1sc1DAE. ·— nvnaoroaus 111,
En France tres rare : un seul individu capturé dans les Alpes de Savoie,
pres de Thônes (SAINTE·CLAIRE DEVILLE). `
Europe centrale, dans les mares et ruisseaux de montagnes, rare par-
tout.
38. H. (Hydroporinus) longulus MULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, VII,
1860, p. 305. — Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 151. —— GUIGN. Hydr. ·
Fr., 1932, p. 379.
L. 3,4-3,8 mm. —- Oblong, subparallèle, peu convexe, normalement
brillant, éparsement pubescent, noirâtre, microréticulé. Tête éclaircie
en avant et en arrière, à ponctuation fine et esp acée ; antennes testacées,
parfois rembrunies sur la dernière moitié, à articles médians courts. Pro-
notum un peu ferrugineux latéralement, à côtés subarqués, à peine con-
‘ vergents, fortement rebordés, à base marquée d’une grande impression
latérale superficielle continuée sur la base des élytres, à ponctuation fine
et écartée, légèrement plus forte et plus serrée sur le pourtour, notamment
dans les impressions. Élytres subparalleles, arrondis au sommet, bru-
nâtres sur les côtés, à ponctuation subégale à celle de la base du pronotum,
médiocrement dense, plus fine latéralement et en arrière, à rangées nor- _
males visibles ; bord latéral légèrement arqué aux épaules ; angle pro-
noto—élytral nul. Dessous brillant, à peine pubescent, en majeure partie
noir, à ponctuation fine et écartée, plus forte sur les côtés ; lignes méta-
coxales courtes, divergentes, assez profondes ; bord postérieur des apo-
' physes métacoxales faiblement sinué et assez saillant. Protibias assez
fortement dilatés en avant, triangulaires.
3. Dessus très brillant ; ongles antérieurs fortement courbés à la base.
9. Dessus moins brillant.
Espèce très variable comme taille, sculpture, couleur et brillant; ainsi les
individus pyrénéens sont plus luisants, ceux du Massif Central le sont moins,
a cause de leur sculpture un peu plus forte. De même la sinuosité du bord pos-
térieur de l’apophyse métacoxale s’atténue parfois et la forme de ce bord
se rapproche alors de celle du groupe mclanarius. `
Rare et localisé : moitié septentrionale de la France, Alpes, Pyrénées,
Mont-Dore, monts du Lyonnais, montagne de la Sainte-Baume ; depuis les
collines jusqu’à l’étage subalpin et même alpin, dans les petits ruisseaux;
pas en Corse (1).
Europe centrale et méridionale, Belgique, un ex. dans la forêt de Soignes
(t. VAN DORSSELAER) ; Maroc, dans le Moyen Atlas (1). U
39. H. (Hydroporinus) longicornis SHARP, Ent. monthly Mag., 7, 1870,
p. 205. —·Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 186. —- FALK., Ent. Tidskr., `
51, 1930, p. 153. ——— Z1MM., Kol. Rundsch., 17, 1931, p. 147. —-— GUIGN.,
Hydr. Fr., 1932, p. 382.
1. Quoiqu’un individu ait été cité comme pris en Corse par SÉNAc, l’espèce n’est
pas mentionnée dans le Catalogue de SAINTE-CLAIRE DEVILLE.

112 COLÉOPTÈRES r1YDP.0cANTHAREs
L. 3,4-4, 8 mm. — Oblong, subparallèle, un peu élargi en arrière, sub-
déprimé, submat, légèrement pubescent, noir, microréticulé. Tête à ponc-
tuation fine et espacée ; antennes ferrugineuses, rembrunies sur la
deuxième moitié, à articles médians allongés. Pronotum un peu éclairci
latéralement, à côtés subarqués, peu convergents, fortement rebordés,
à base superficiellement impressionnée en dedans des angles postérieurs,
à ponctuation fine et esp acée, un peu plus grosse et plus serrée sur le pour-
tour, notamment dans les impressions. Élytres à peine un peu brunâtres
latéralement en arrière, à ponctuation médiocre, assez dense, peu pro-
fonde, plus fine près de la suture et au sommet, à rangées normales dis-
tinctes ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral nul.
Dessous brillant, peu pubescent, à ponctuation fine et espacée, plus forte
sur les côtés ; lignes métacoxales courtes, peu divergentes ; bord posté-
rieur des apophyses métacoxales légèrement sinué sur les côtés, à saillie `
médiane prononcée mais obtuse. `
5*. Dessus submat ; trois premiers articles des protarses et des méso-
tarses très faiblement dilatés ; ongles antérieurs un peu plus arqués vers
la base.
` S2. Dessus mat.
France : mentionné seulement d’Albertvi11e, où il n’a plus été repris ; `
aussi peut-on supposer qu’i1s’agissait d’une capture accidentelle ou d’une
confusion de localité.
Europe septentrionale ; Labrador. ·
2. Groupe melanarius
Bord postérieur des apophyses métacoxales saillant en arrière en une
pièce triangulaire, à bords rectilignes entre le sommet et les lignes méta-
coxales.
40. H. (Hydroporinus) melanarius Srumvi, Deuts. Ins., IX, 1835,
p. 59. ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 184. —Z1MM., Kol. Rundsch.,
17, 1931, p. 146. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 388. '
L. 3,4-3,6 mm. —©blong, parallèle, large et assez court, un peu atténué
en arrière, mat, presque glabre, noir, profondément microréticulé. Tête
brun ferrugineux, obscurcie en dedans des yeux, à ponctuation fine et
peu dense ; antennes ferrugineuses, à articles médians un peu courts.
Pronotum large, éclairci latéralement, à côtés subrectilignes et subparal-
lèles en arrière, arqués et convergents en avant, fortement rebordés, à
base largement impressionnée en dedans des angles postérieurs, à ponc-
tuation très. fine et très espacée, plus forte et plus serrée le long du bord
antérieur et surtout dans les impressions. Élytres parallèles jusqu’au
quart postérieur, à ponctuation fine, irrégulière et un peu espacée, obso-

DYTISCIDAE. —— SIETTITIA 113
lète sur les côtés et au sommet, à rangées normales peu visibles ; bord
latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous noir, S1
peine pubescent, à ponctuation fine et espacée, plus forte sur les côtés ;
lignes métacoxales courtes, subparallèles, bord postérieur des apophyses
Inétacoxales angulé. Pattes concolores, ferrugineuses. ·
Espèce 11n peu variable.
En France rare et a stations sporadiques dans le Nord, le Centre et
l’Est. Mares permanentes, à fond de feuilles déeomposées, dans les grandes
forêts et les tourbières.
. Europe septentrionale et centrale.
10. Gen. SIETTITIA ÀBEILLE, 1904
Corps étroit, très allongé, parallèle, déprimé,glabre, à peu près imponc-
tué, dépigmenté. Tête très grande, yeux dépigmentés, épilobes du labium e
relevés en une plaque cupuliforme. Pronotum à strie latérale entière. .Épi- •
pleures sans cavité géniculaire limitée postérieurement par une arête. Ailes
atrophiées. Bord postérieur des apophyses métacoxales non échancré au
milieu, mais saillant en une pièce bifurquée, sfabaissant progressivement
vers le plan de l’abdomen (fig. 27). Pattes longues et grêles, avec deux
ongles ai tous les tarses.
Le genre, hypogée, comprend seulement deux espèces du midi de la
France. Il est tout à fait distinct du genre Graptodytes auquel on a voulu p
l’incorporer.
_ TABLEAU DES ESPÈCES
1. Pronotum et élytres en grande partie alutacés. Lignes métacoxales
un peu distantes du pli séparant les lamelles internes des lamelles
externes ................................   1. balsetensis.
— Pronotum et élytres entièrement microréticulés. Lignes métacoxales
contiguës au pli séparant les lamelles internes des lamelles externes.
` .......................................... 2. a.venionensiS_
1. Siéttîtia. balsétensis AB., Bull. Soc. ent. Fr., 1904, p. 227. —-— REG.
Bull. Soc. ent. Fr., 1905, p. 252. ····BARTHE, in Goz., Misc. Ent., XXII,
1914, p. 108. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 390. —— Z1MM., Kol.
Rundsch.,18, 1932, p. 87.
Fig. 51. ~—-L. 2,4-2,5 mm. ———Oblong, très allongé, parallèle, très déprimé
et peu épais, peu brillant, glabre, entièrement testacé dépigmenté, à peu
près imponctué mais microsculpté. Tête très grande, microréticulée, sans
aucune autre sculpture ; yeux assez grands, non saillants, dépigmentés ;
antennes à articles un peu allongés ; labium à épilobes relevés en une pla-
c·U1cNo1· 8

 
114 coLÉoPTÈr.iss IIYDROCANTIIARES
que ovale, cupuliforme, rebordée, a fond granuleux. Pronotum très trans·
versal, à angles antérieurs aigus et très prolongés, à côtés subparallèles,
mais un peu éebanerés en arrière, munis d’un rebord extrêmement fin et
longés par une strie entière, 51 angles postérieurs aigus, a ponctuation ài
peine visible, constituée par une ligne antérieure de points très fins et quel-
  , ques-uns de chaque côté de la base ; fond en partie
    microréticulé, en partie alutacé. Élytres très fai-
  blement mais longuement atténués en arrière,
l°"~ ·gx»*"’ avec le sommet sub acuminé, a ponctuation réduite
  seulement aux rangées normales très superficielles,
‘   Si peine visibles, à fond alutacé, microréticulé
[ gxjî.  \ seulement 21 la base ; bord latéral subrectiligne
,·’i gf  "·_ aux épaules ; angle pronoto—élytral nul. Dessous
  *1. submat, glabre, à ponctuation très fine, très espa-
¢   cée, presque nulle ; lignes métaeoxales assez lon-
· /   \ gues, parallèles et un peu distantes du pli séparant
,  " ; les lamelles internes des lamelles externes ; bord
pi   postérieur des apophyses métacoxales subrectili·
V _  _ gne latéralement, saillant au milieu en une petite
Fm. 51.- bzettztza ., . . , .
;,alS€,g6,,,,.iS Ab_ piece blfldë, s abaissant graduellement vers la
plan de l’abdomen. _
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses impereepti-
blement dilatés. ‘ ‘
9. Dernier sternite marqué d’une impression très superficielle près du
sommet. '
Très rare et trouvé uniquement jusqu’ici en Provence, au Beausset pres ,
de Toulon, dans deux puits profonds (Sinrrr), et plus récemment aux Sa-
blettes, quartier de Mar-Vive, également dans un puits (G. COLAS).
2. Siettitia. avenionensis Guieu., Bull. Soc. eut. Fr., 1923, p. 123 ; loc.
cii., 1931, p. 243.
L. 2,3 mm. — Extrêmement voisin du précédent, mais spécifiquement
` distinct. Differe par le corps moins parallèle, légèrement arrondi latéra-
lement, entièrement microréticulé en dessus, le pronotum 51 côtés moins
échancrés en arrière, ài rebord latéral subarqué aux épaules, le sillon longi-
tudinal médian des métacoxas pourvu en avant d’une minuscule earinule,
les lignes métacoxales contiguës au pliqui sépare les lamelles internes des ·
lamelles externes.
9. Dernier sternite marqué d’une dépression très superficielle sur la
moitié antérieure.
Un seul exemplaire type Q, trouvé en Avignon.

DYTISCIDAE. ——— GRAPTODYTES 115
11. Gen, GRAPTODYTES SEIDLITZ, 1887
Corps généralement peu pubescent, à microrétioulation bien apparente,
presque toujours varié de noir et de testacé ; quatrième article des an-
tennes notablement plus petit que les articles adjacents ; dernier article
des palp es labiaux, souvent aussi des palpes maxillaires, nettement échan-
cré au sommet ; pronotum avec une strie latérale ; dessous brillant, non
granuleux ; bord postérieur des apophyses métacoxales séparé, par une
. éehancrure médiane très distincte, en deux lobes divergents à bord interne
convexe (fig. 28) ; métafémurs brillants, non granuleux. 3*. Pénis symé-
trique ou asymétrique, paramères souvent à sommet tordu ou recourbé
. en crochet mousse.
Le genre, nettement tyrrhénien, comprend actuellement vingt et une
espèces, affectionnant de préférence les eaux légèrement courantes, peu pro-
fondes et les mares claires alimentées ; quelques espèces ce pendant habitent
les eaux tranquille:. .
TABLEAU oEs Esriscizs ·
1. Strie pronotale entière ............ . ..... 1. Groupe crua:
—— Strie pronotale abrégée en avant et en arrière. . 2. Groupe varius
1. Groupe crua:
1. Forme large et assez convexe. Strie pronotale convergeant en avant
avec le bord latéral ................................ 1. crux.
—- Forme étroite et peu convexe. Strie 'pronotale parallèle au bord
latéral .. .............................................. 2.
2. Pronotum noir, à côtés teintés de ferrugineux. Première bande noire
des élytres prolongée à la base par une bande suturale 2. Sexguttatus.
—- Pronotum ferrugineux, un peu obscurci au milieu. Première bande
noire des élytres non prolongée à la base par une bande suturale. . .
........................................... 3. bimaculatus. `
2. Groupe varius
1. Élytres noirs à taches testacées longitudinales plus ou moins si-
nueuses ou irrégulières. 5*. Paramères à bord concave cilié ou ser-
rulé .................................................. 2.
—— Élytres testacés à lignes noires ou noirs à lignes testacées, ces lignes
à peu près droites. 6. Paramères à bord concave sans cils ni denti-
cules . ....................... _ ..........................   .
2. Corps en ovale court et large. Tête ferrugineuse. Élytres assez forte~
ment ponctués ainsi que le dessous. Métasternum sillonné sur la
ligne médiane ..................................... -1. piCt11S.

116 COLÉOPTÈRES HYnnocANTHAnEs
—- Corps en ovale allongé ou oblong et assez étroit. Tête noire. Élytres
finement ponctués ainsi que le dessous. Métasternum non sillonné 3 .
3. Corps convexe et ovale. Rangées élytrales nulles. Dessous du pro-
notum noir. .................... . ................. 5. varius.
—- Corps subdéprimé ou déprimé, et oblong ou subp arallèle. Bangées ély-
trales faibles. Dessous du pronotum ferrugineux .......... -1.
· 4 . Corps subdéprimé et oblong. Ponctuation élytrale fine, mais partout
visible. Élytres noirs à taches testacées ............. 6. ign0tl1S.
·-—- Corps déprimé et subparallèle. Ponctuation élytrale très fine et vi·
sible seulement dans la région suturale. Élytres testacés à taches
brunâtres ...................................... 7. fractus.
5. Élytres noirs à' deux ou rarement trois lignes testacées. Métacoxas
ponctués. 6. Ongles antérieurs dissemblables .............. 6.
—- Élytres testacés à suture et quatre lignes noires, plus ou moins réunies
entre elles. Métacoxas imponctuées. 3‘. Ongles antérieurs semblables.
. ............................................ 10. concinnus.
6. Forme courte et convexe. Articles médians des antennes peu plus
longs que larges. 3. Ongles antérieurs égaux. .... 8. granularis.
-- Forme allongée et peu convexe. Articles médians des antennes pres-
que deux fois plus longs que larges. 5‘. Ongles antérieurs très iné-
gaux. ..................................... 9. bilineatus.
` 1. Groupe crux
. 1. Graptodytes crux F., Ent. Syst., 1, 1892, p. 199. — Goz., Misc. Ent.,
XXII, 1914, p. 115. ···—ZIMM., Kol. Piundsch., 18, 1932,p. 86. — Goioiv.,
Hydr. Fr., 1932, p. 413.
L. 2,5-2,8 mm. -—- Ovale, fortement atténué en arrière, convexe, sub-
mat, glabre, varié de brun noirâtre et de testacé, microréticulé.Tête brune,
éclaircie en avant, à ponctuation très fine et peu dense; antennes testacées,
courtes, épaisses. Pronotum brun, ferrugineux entre le bord latéral et la
strie, à côtés subrectilignes, assez convergents, finement rebordés, à strie
latérale convergeant en avant avec le bord, à ponctuation presque nulle,
sauf une rangée derrière le bord antérieur et une courte rangée à la base
de chaque côté, accompagnée de quelques ridules. Élytres à plus grande
largeur au premier tiers, fortement arrondis sur les côtés, testacés avec un
dessin brun noirâtre, formé normalementd’une bande suturale et de deux
bandes transverses, la premiére médiane et large, la seconde préapicale
et plus étroite, réunies entre elles extérieurement par une ligne submargi·
nale et intérieurement par un élargissement de la bande suturale, à ponc-
tuation à peu près nulle, à rangées normales très fines, à peine visibles ;
bord latéral rectiligne aux épaules ; pas d’angle pronoto-élytral. Dessous

DYTISGIDAE. -— GRA,PTonYTEs 117
brillant, glabre, en grande partie ferrugineux, à ponctuation surtout forte
sur les côtés du métasternum ; lignes métacoxales divergentes.
Le dessin élytral est très variable comme extension.
Très localisé dans l’est de la Provence (Basses-Alpes, Alpes-Maritimes),
dans les eaux fraîches et courantes, ou les mares alimentées des montagnes
calcaires jusque vers 1.900 mètres ; pas en Corse.
Espèce ligurienne : nord—ouest de 1’Italie, sud-est de la France;
2. Graptodytes sexguttatus AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 330. ······ZIMM.,
Kol. Plundsch., 18, 1932, p. 86.
L. 2,5 mm. ——- Très voisin de cruœ, dont il possède le mode de coloration,
mais plus étroit, moins arrondi latéralement et moins convexe, avec les
antennes rembrunies à Pextrémité, la strie pronotale parallèle au bord
latéral, les élytres à ponctuation espacée, mais visible, à rangées normales
apparentes.
ab. octoguttatus Z1MM. -~ Couleur noire des élytres très étendue, ne Iais- .
sant sur chacun que quatre taches testacées,
Corse, dans les eaux claires et un peu froides, surtout dans les petits tor-
rents ; assez rare.
_ Italie centrale, îles corso-sardes, île d’Elbe.
3. Graptodytes bimaculatus Duroua, Act. Soc. Linn. Bordeaux, XVII,
4, 1851, p. 51. —·—Goz., Misc., Ent., XXII, 1914, p. 115. ———GUIGN., Hydr.
Fr., 1932, p. 1054. ———jucundus Pnnms, l’Abeille, VII, 1869, p. 7.
L. 2,5-2,7 mm. ——— Oblong, légèrement atténué en arrière, déprimé, peu
brillant, glabre, testacé ferrugineux, à dessin élytral brunâtre, microréti-
culé. Tête ferrugineuse, à ponctuation très fine, un peu espacée et irrégu-
lière; antennes testacées, rembrunies au sommet, à articles médians assez
épais et assez courts. Pronotum ferrugineux, vaguement obscurci sur le
disque, à côtés subreotilignes, un peu convergents, imperceptiblement re-
bordés, à strie parallèle au bord latéral, à ponctuation très fine et très es-
pacée, un peu plus forte le long du bord antérieur et sur les côtés de la base.
Élytres oblongs, légèrement atténués à partir du milieu, testacés, avec, sur
leur deuxième moitié, deux larges bandes transverses brunâtres,prolongées
sur la suture et réunies entre elles en dehors par une ligne submarginale,
à ponctuation fine et espacée, à rangées normales visibles ; bord latéral
subrectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral très ouvert. Dessous peu
brillant, glabre, ferrugineux, à ponctuation très fine et très espacée, un
peu plus forte et plus serrée sur les côtés ; lignes métacoxales longues, rap-
prochées, subparallèles ; apophyses métacoxales très faiblement échan-
crées. Pattes testacè ferrugineux.
3. Articles médians des antennes un peu plus épajssis.

118 coriàorrisans i1YnnocAN*r1iAnEs
Espèce très rare et très localisée : Eaux-Bonnes (Basses—Pyrénées),
quatre exemplaires seulement connus, pris en 1851 et 1869 ; dans les tor-
rents.
Pyrénées, Sardaigne ; Algérie.
N’est peut·être qu’une varité de seœguilatus.
2. Groupe varius
4. G1‘3.pt0dyteS piètus F., Mant. Ins., l, 1787, p. 192. ———-Goz., Misc. Ent.,
XXIl,1914, p. 116. ···——-ZIMM., Koi. Rundsch., 18, 1932, p. 84. ·———GUIGN.,
Hydr. Fr., 1932, p.396.
L. 2,2-2,5 mm. — Ovale court, fortement atténué en arrière, très con-
vexe, brillant, finement pubescent, varié de noir et de testacé, microréti—
culé. Tête ferrugineuse ; antennes testacées à derniers articles noiràtres
au sommet. Pronotum brun, à base et sommet obscureis, ferrugineux laté-
ralement, à côtés subrectilignes, assez convergents et finement rebordés,
à strie latérale assez courte, à ponctuation fine et espacée, un peu plus
forte et un peu plus serrée en avant et sur les côtés de la base. Élytres.
` longuement atténués en arrière, testacés, ornés d’un dessin noir, formé
d’une grande bande suturale, présentant un étranglement après la base et
deux dilatations au sommet séparées entre ellesp ar un autre étranglement,
et d’une tache latérale contiguë à une ligne submarginale ; ponctuation
un peu plus forte et un peu plus dense que celle du pronotum ; rangées
normales invisibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto~
élytral nul. Dessous brillant, ferrugineux, à ponctuation grosse sur les
côtés; lignes métacoxales parallèles ; métasternum sillonné sur la ligne
médiane. Pattes ferrugineuses.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dilatés;
ongles antérieurs et intermédiaires dissemblables, ces derniers un peu
moins ;sternite apical muni de deux touffes de poils à la base et d’une fo-
véole au sommet.
Espèce très variable, pour laquelle on a décrit dïnsignifiantes aberra-
tions.
a. Couleur noire des élytres formant une croix. . . · . ab. cruciatus Scnits.
b. Couleur testacée des élytres réduite a la bordure et trois taches.
...................................... ab. arcuatus PANZ,
c. Couleur testacée des élytres encore plus réduite et ne formant
que six petites taches ...............·.. ab. sexmaculatus HÃNEL.
11. Couleur testacée des élytres réduite à deux lignes longitudinales,
1’une discale,1’autre marginale ............ · ab. cordatus HÃNEL
e. Ponctuation élytrale très forte .....· - . . var. fortiterpunctatus Ev.
Partout dans les eaux stagnantes, excepté dans les régions alpines (1) ;
1. Contrairement à1’indication du Catalogue Sainte—C1aire Deville, on le trouve dans
les Pyrénées.

DYTISCIDAE. -— cnmeronvrns 119
pas encore signalé de Corse. La var. iorliterpuncîalus, non encore men-
tionnée de la faune franco-rhénane, pourrait se trouver en Belgique.
Majeure partie de l’Europe, sauf 1’extrême sud.
N   Graptodytes Varius AUBE, icon. (lol., V, 1836, p. 334. -- Goz., Misc.
Ent., XXII, 1914, p. 116. —-— Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 82. —--
GUIGN., Hydr. ·Fr., 1932, p. 399.
Fig. 52. ——— L. 2,3-2,6 mm. ——- Ovale, un peu allongé, convexe, médiocre-
ment brillant, finement pubescent, varié de ` ' 
noir et de testacé, microréticulé. Tête noire ; ·~.‘ ~ A  V r"
antennes noirâtres à base testacée. Pronotum       I
noir, à côtés testacés, subrectilignes, légère-  
ment convergents et finement rebordés, à     ·
ponctuation fine et esp acée, un peu plus forte     ;,·     X
en avant et sur les côtés de la base. Élytres      ,_   `·,
arrondis latéralement et en arrière, testacés Si     ï  
dessin noir, composé d’une bande suturalc  
dilatée au milieu en une tache subrectangu-     1
laire, à angles antérieurs terminés en pointe ._ "`**i‘-`·i??l??i"i ,·
et les postérieurs en crochet, et d’une bande   "
latérale irrégulière, réunie en avant à la bande Fm. 52. —— Graptodgies varius ·
suturale et terminée en arrière en un trait Aubé-
submarginal, n’atteignant pas le sommet ;
ponctuation fine et écartée, à rangées élytrales ii peu près invisibles ; bord
latéral rectiligne aux épaules ; angle pronoto-élytral nul. Dessous brillant,
en grande partie noir, à ponctuation forte et esp acée sur les côtés ; lignes
métacoxales parallèles. Pattes ferrugineuses. l
I 8. Trois premiers articles des protarsos et des mésotarses légèrement
dilatés.
Espèce assez variable. .
a. Dessin élytral noir réduit à la bande suturale, une tache hume-
rale, une tache discale et deux ou trois autres petites taches. . .
.................................... ... . ab. laeticulus SHARP.
b. Pronotum et élytres entierement testacés .... ab. exsanguis BED. (1)
c. Corps plus petit et plus étroit à couleur claire réduite ....... .
............................. . .......... var. Dauper Scmns.
Moitié méridionale de la France ; Corse, où domine la var. pauper. De
préférence dans les eaux claires et renouvelées.
Europe méditerranéenne, occidentale et centrale jusqu’en Autriche, en
Belgique et au sud de l’Al1emagne ; nord de 1’Afrique.
H']. Cette forme, décrite d’Algérie, doit se rencontrer dans notre région méditerra— _
BERNE. ' ·

120 coL12or·rÈP.Es HYDROCANTHARES ·
6. Graptodytes ignotus MULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, V [I , 1861 ;p. 307.
-—- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 83. ——- Gu1cN., Hydr. Fr.,1932,
p. 401. ——- fallaciosus GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 402.
L. 2,2-2,4 mm. ·—— Oblong, subdéprimé, modérément brillant, éparse-
ment pubescent, varié de noir et de testacé, microréticulé. Tête noire, à·
bord antérieur roussâtre ; antennes brunâtres, à base testacée. Pronotum
noir, testacé sur les côtés, à bords latéraux subrectilignes, peu convergents,
finement rebordés, à strie latérale fine, à ponctuation fine et espacée, un
peu plus forte et un peu plus dense en avant etsur les côtés. Élytres étroits,
noirâtres, à dessin testacé constitué par une bordure latérale, n’atteignant
ni la base, ni le sommet, et normalement par cinq taches : les trois pre-
mières allongées, disposées côte à côte sur le premier tiers, dont l’interne
est la plus réduite, la quatrième en hameçon située vers les deux tiers et
la cinquième toute petite, préapicale ; ponctuation très fine et écartée,
à rangées normales faibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle
pronoto-élytral presque nul. Dessous brillant, légèrement pubescent,
en majeure partie noir, à ponctuation médiore sur les côtés ; lignes méta-
coxales parallèles ou subparallèles. `
L’espéce varie sensiblement comme coloration. La couleur testacée peut,
soit se rétrécir, alors la tache juxtascutellaire disparaît et la tache en crois-
· sant est réduite à un petit trait oblique, soit s’étendre davantage et les taches
se fusionnent en trois taches : une juxtascutellaire allongée et deux autres en
hameçon, placées l’une derrière 1’autrc. La var. fallaciosus GUiGN. est trop
—peu importante pour être retenue. . .
Lyonnais, Bas-Dauphiné, Languedoc, Provence, Roussillon; pas en Corse.
Eaux faiblement courantes, délaissés de rivière, sur les graviers.
Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’Afrique.
7. Graptodytes fractlls SHARP, On Aqu. (larn. (lol., 1880-82, p. 450. ——
GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 403. ·
L. 1,5-1,9 mm. — Oblong, subparallèle, planiuscule, peu brillant, très
c légèrement pubescent, varié de brun et de testacé, microréticulé. Tête
brune, éclaircie en avant ; antennes brunâtres à base testacée. Pronotum
brun noirâtre, à côtés légèrement testacés, faiblement arqués,convergents,
finement rebordés, à strie latérale courte mais assez large, à ponctuation
fine et espacée, un peu plus forte et un peu plus dense en avant et sur les
côtés.‘Élytres étroits, faiblement arrondis latéralement, testacés, à suture
brunâtre ainsi qu’une tache humérale, deux [bandes transversales, l’une
médiane, 1’autre apicale plus étroite et une ligne submarginale inconstante,
à ponctuation très fine, esp acée, un peu irrégulière, souvent visible seule-
ment dans la région suturale, à rangées élytrales à peine indiquées ; bord
latéral sub arqué aux épaules; angle pronoto—élytral à peu près nul. Dessous
brillant, à pubescence très f'ine,en grande partie noir brunâtre, à ponctua-
· tion médiocre et peu serrée sur les côtés. Pattes testacées, â fémurs légére·
ment rembrunis.

ovrrscrrmn, —— ermrronvrns 121
Malgré leur proche parenté, les G. fraclus et ignoius sont à coup sûr
spécifiquement distincts ; le premier diffère du second non seulement par
sa forme et sa ponctuation bien plus fine, mais aussi par le pénis qui est
moins arqué, parallèle, moins lancéolé au sommet, avec Pextrémité non .
renflée.
Le dessin élytral varie quelque _peu : les bandes sont tantôt entières,.
tantôt fragmentées, de sorte alors qu’il ne reste en brun que la suture et trois
tachîs sur chaque élytre. Plus rarement la couleur brune disparaît entière-
men .
ab. Daderoi GU1GN. —· Dessus complètement testacé. ·
Languedoc : environs de Béziers, Castres.
Italie, Sardaigne, Corfou ; nord de l’Afrique.
8. Graptodytes granularis L., Syst. Nat., éd.12, 1, 2, 1767, p. 667;-
NEWB., Ent. Monthly Mag., XIV, 1903, p. 224. ——Goz., Misc. Ent., XXII,
1913, p. 118. —-- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 80. ·—··GUIGN., Hydr.
Fr., 1932, p. 404. .
L. 2-2,3 mm. —— Subovoïde, assez convexe, peu brillant, finement pu-
· bescent, noir à lignes testacées, microréticulé. Tête noirâtre ; antennes
noires à premiers articles testacés. Pronotum noir, à côtés faiblement
éclaircis, subrectilignes, peu convergents, très finement rebordés, à strie
latérale assez bien marquée, à ponctuation fine et peu dense, un peu plus
forte et un peu plus serrée en avant et sur les côtés. Élytres atténués en
arrière, noirs avec le bord latéral testacé ferrugineux ainsi que deux lignes
longitudinales, l’interne renflée en avant en un crochet externe, n’attei—
`gnant pas tout à fait la base et ne dépassantpas les deux tiers en arrière,
l’externe un peu oblique, allant de l’angle huméral presque jusqu’à l’angle
sutural ; ponctuation moyenne et peu dense,à rangées normales invisibles ;
bord latéral subarqué aux épaules ; pas d’angle pronot0—élytral. Dessous
noir, brillant, finement pubescent, ponctuation forte sur les côtés ;n1éta-
sternum sillonné sur la ligne médiane ; lignes métacoxales faiblement di-
' ` vergentes. Pattes ferrugineuses, à métafémurs et métatarses légèrement
obscurcis.
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di-
latés ; ongles antérieurs dissemblables, l’interne un peu élargi en forme de
cimeterre (fig. 53); métatibiasl dilatés vers le milieu ; sternite anal fovéolé.
Le dessin testacé est très variable.
a. Élytres testacé ferrugineux avec seulement la suture noirâtre . . .
............ . ......................, ,, ab. suturalis MüLL.
b. Élytres entierement testacé ferrugineuxu . ab. unicolor GERM.
c. Elytres entierement noirs ou seulement avec le vestige de la ligne
testacée interne ................. . .... ·. . ab. funestus Scmrs.
En France assez commun partout, un peu plus rare en Provence ; très
rare en Corse. Eaux calmes. ·
A peu pres toute l’Europe, sauf peut-être l’Espagne et les îles Baléares.

122 coLÉoPTÈP.Es HYDROCANTHARES
9. Graptodytes bilineatus STURM, Deuts. Ins., IX, 1835, p. 68. ——NEwB.,
Ent. monthly Mag., XIV, 1903,p. 223. —— ZIMM., Kel. Rundsch., 18, 1932,
p. 81. -—- GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 406.
· L. 2,5-2,7 mm. ——Voisin de granularis, mais cependant spécifiquement
différent sans le moindre doute (1). Il s’en distingue par la taille un peu
plus grande, la forme plus allongée et moins convexe, les articles anten-
naires légèrement plus allongés, les élytres à bande testacée interne un peu
plus longue en arrière, progressivement dilatée en massue vers l’avant où
elle atteint la base, à ponctuation un peu plus forte, à angle pronoto-ély—
tral léger, les lignes métacoxales plus parallèles antérieurement et enfin
par les caractères sexuels du 3*.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement
dilatés ; ongles antérieurs très dissemblables, l’interne peu arqué, très
prolongé, régulièrement élargi, avec l’apex spiniforme (fig. 54), l’externe
légèrement prolongé, subrectiligne et peu élargi (2) ; protibias dilatés à
l’extrémité ; métatibias pas sensiblement dilatés vers le milieu, mais un
peu sinués à la base ; pénis angulé de chaque côté du sommet (non angulé
Chez granularis).
Q Parfois submate.
Comme chez le précédent, le dessin élytral est sujet à de grandes varia-
tions : .
a. Élytres avec une troisième ligne testacée juxtasuturale ..... .·
........................................... ab. Dervasus Goz.
b. Elytres ferrugineux avec seulement une bande suturale .......
............................. . ..... .· . . ab. nigritarsis SAHLB·
c. Élytres entièrement noirs ou seulement avec un vestige de ligne
testacée .............. . ........... · . . . ab. Hopîîgarteni SCHILS.
A peu près partout, sauf les hauts massifs montagneux ; non encore
signalé de Corse. Eaux tranquilles.
Toute l’Europe ; Sibérie.
10. Graptodytes concinnus Srnpn., [II. Ent. Maud., V, 1835, p. 392. ——-
flavipes OL., Ent., III, 1795, no 40, p. 38   — Goz., Misc. Ent., XXII,
1914, p.120. —-ZIMM., Kol. Rundsch.,19, 1932.
L. 2,5-2,6 mm. —— En ovale allongé et régulier, subdéprimé, peu brillant,
finement pubescent, noir à lignes élytrales testacées, microréticulé. Tête
noire, à bord antérieur ferrugineux ainsi que souvent une macule sur-
le vertex ; antennes noirâtres, à base testacée, à articles médians subo-
1. Il est inconcevable, et même un peu décourageant, après la description minutieuse
des différences entre les deux espèces, expliquée d’ailleurs par des Hgures (Guxoivor,
Hydr. Fr., 1932, pp. 404-408), de voir encore des auteurs émettre 1’opinion que bilin€a—
Zus est le mâle de granularis.
2. M . Hounnsrvr (Faun. Ent. Arm., Hydrocar., 1934, p. 59) attribue dans son tableau
des ongles dissemblables aux deux sexes de bilineatus, ce qui est une erreur manifeste.
3. Dytiscus ffavipes 01.. 1795, est préoccupé par Dytiscus flavipes F. 1792 (= Hydro-
porus planus F,). Cf. ZA11·z. Rev. Russe Ent., VII, 1907, p. 118, et GUIGNOT, Bull. Soc.
Sc. Nai. Vaucluse, 1943, p. 18.

DYTISCIDAE. —— Gnarroovrns 123 ·
voïdes. Pronotum à côtés testacés, subarqués, peu convergents, finement
rebordés, à strie latérale très courte et nette, à ponctuation fine et espa-
cée, un peu plus forte et un peu plus dense le long du bord antérieur et sur
les côtés. Élytres testacés avec une
bande basale n’atteignant pas les 7,
épaules, une ligne suturale, quatre `
autres lignes longitudinales noires .
plus ou moins raccourcies et réunies  
en arrière et une ligne oblique sub- L _
marginale sur la moitié postérieure, à   ~.
ponctuation fine et assez dense, à ran-    =,·.; p,  5,,
gées normales invisibles ; bord latéral     `:’°`
subarqué aux épaules ; pas d’angle 33 , 54
pronoto—élytral. Dessous brillant, fine- Fm. 53 et 54. __ ©ng1€amériwrin_
II1€I1t pul)6SCe11t, €I1` grande partie terne·de Grapt0dytcs.——-— 53.}}. gra-
noir, à ponctuation assez forte et écar-   ax?. 6" — 54' G' bm'lmh'S
tée sur les côtés, sauf les xnétacoxas ·
à peu près imponctuées ; lignes métacoxales subarquées. Pattes ferrugi-
neuses.
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses _faiblement·
dilatés ; ongles antérieurs semblables, brusquement coudés à la base. '
9. Dessus un peu moins brillant, à ponctuation élytrale légèrement plus
fine.
· r1. Couleur testacée des élytres réduite à la bordure latérale, une
tache juxtascutellaire, deux lignes longitudinales sur la moitié
antérieure et parfois quelques macules ..... ab. manducus $cHAUFF.
b. 9 à dessus mat et fortement microrétieulé. . ab. cebennicus Gororr.
Partout ; en Corse l’ab. manducus prédomine. Mares alimentées et mares
stagnantes. ·
Europe ; nord de l’Afrique ; Sibérie, Mongolie.
12. Gen. METAPORUS Goxcnor, 1945 (1)
Type : Hydroporus meridionalis AUBÉ
Dessus à fond microréticulé. Antennes à quatrième article notablement
plus petit que les articles adj acents;palpes labiaux à dernier article nette-
· ment échancré au sommet. Pronotum dépourvu de strie latérale. Dessous, _
` brillant, à fond microréticulé ; apophyse prosternale étroite et allongée ;
apophyses métacoxalesà bord postérieur échancré au milieu (fig. 28). Méta-
fémurs munis d’uneligne longitudinale, médiane, subrégulière de points
pilifères.
Le genre se compose d’une seule espèce.
1. Bull. Soc. Sc. nat. Vaucluse, 1943 (1945), p. G.

124 coLÉor>·rÈREs HYDROCANTHARES _
Metaporus meridionalis Aunis, Icon. Col., V, 1836, p. 327. —— Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 149. —-‘ZIMM., Kol. Rundsch., IS, 1932, p. 73,
—— GU1c.N., Hydr. Fr., 1932, p. 411. .
L. 2,2-2,5 mm. ·— En ovale allongé, peu convexe, brillant, assez pubes—
cent, testacé, à lignes élytrales brunes, microréticulé. Tête ferrugineuse,
presque imponctuée ; antennes testacées à derniers articles rembrunis, à
articles médians assez allongés. Pronotum ferrugineux, largement bordé
de brun au milieu de la base et du sommet, à côtés subarqués, peu con-
vergents, finement rebordés, à base très superficiellement impressionnée
transversalement, à ponctuation fine et très espacée, un peu plus forte et
un peu plus dense le long du bord antérieur et sur les côtés de la base.
Élytres testacés, à suture et cinq lignes longitudinales brunes, plus ou
moins abrégées et légèrement interrompues, souvent un peu confluentes
deux à deux, à ponctuation moyenne, assez esp acée et irrégulière, à rangées
normales invisibles ; bord latéral subrectiligne aux épaules ; pas d’angle
pronoto-élytral. Dessous brillant, très finement pubescent, microréticulé,
noir, avec l’avant-corps ferrugineux ainsi que le milieu de la poitrine etpar—
fois une légère teinte sur le milieu des sternites, à ponctuation assez forte
et écartée sur les côtés ; métasternum et lamelles internes sillonnées sur
la ligne médiane ; lignes métaxocales longues, subparallèles. Pattes tes-
tacées.
3, Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faible-
ment dilatés ; ongles antérieurs coudés à la base.
Cette espèce présente quelques variations. Ainsi le dessin brun des
élytres peut se réduire ou s’effacer, notamment chez les individus corses.
Plus rarement la sculpture se modifie.
var. Q scriptus RÉG. —— Dessus mat, à ponctuation fine et dense, à mi-
croréticulation très forte (lusitanicus Scnonz).
Provence et Languedoc, dans les fossés, les mares alimentées ou stagnantes
surtout à eaux saumâtres ; Corse. La var. Q scripius n’a pas encore été signa-
lée en France, mais elle pourrait s’y rencontrer.
· Europe méditerranéenne occidentale ; nord de l’Afrique.
L’espèce diffère des Hydroporus par les lignes élytrales et la structure
des apophyses métacoxales ; elle ressemble également assez au Gr·apl0~
dyies concinnus, et s’en distingue non seulement par l’absence de strie pro-
· notale, mais encore par la forme plus large, moins convexe et la tête et le
pronotum brun ferrugineux.
13. Gen. LACCORNIS Gozis, 1914 `
Forme allongée. Dessus à fond microréticulé. Antennes à quatrième ar-
ticle subégal aux articles adj acents. Palpeslabiaux à dernier article tron-
qué ou seulement subéchancré au sommet. Pronotum à base subrecti-

DYTISCIDAE. -—— LACCORNIS 125
ligne, à lobe scutellaire peu prononcé, à côtés dépourvus de strie. Dessous
un peu brillant, à points simples et à fond microréticulé ; apophyse pros-
sternale largement ovaleypresque lisse, parfois carénée ; apophyses méta-
coxales à bord postérieur nettement entaillé au milieu, et séparées en deux
lobes latéraux, divergents (fig. 29) ; deux premiers sternites plus ou moins
. ridulés ou striolés. Extrémité interne des métafémurs atteignant les apo-
physes métacoxales.
Le genre comprend actuellement neuf espèces habitant l’Amérique du ·
Nord, la Sibérie et l’Europe ; une seule se rencontre en France.
1. Laccornis oblongus Srnrn., Ill. Brit. Ent. Maud., V, 1835, m. 437. ———
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 146. -—-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 420.
f Fig. 55. ——L. 4-4, 5 mm. — Oblong, subparallèle, atténué en arrière et
subacuminé, assez convexe, brillant, presque glabre,brun, microréticulé.
Tête un peu large, éclaircie en. avant, à ponctuation très fine, irrégulière
et espacée; antennes ferrugineuses avec les articles,   ·
sauf ceux de la base, annelés de noir. Pronotum      
éclairci latéralement, à côtés subarqués, faiblement  
convergents, nettement rebordés, à base peu avancée [  
au milieu, légèrement impressionnée vers les angles [   ·,\
postérieurs, presque imponctué sur le disque, à   `
ponctuation assez forte et assez serrée sur le pour-  
tour. Élytres éclaircis sur les·côtés, avec, en arrière, L `I'`   ',·,.<l  
deux traits noirs submarginaux peu visibles, à u; ce É
ponctuation assez forte, éparse, un peu irrégulière et Fm 55. __ Lacwmis
inégale, à rangées normales presque nulles ; bord oblongus Steph.
latéral subrectiligne aux épaules ; pas d’angle prono-
to—élytral. Dessous mat, glabre, microréticulé, noir, avec les épipleures
ferrugineux, à ponctuation obsolète, nette seulement sur les côtés des
métacoxas ; pattes brunferrugineux, parfois à fémurs obscurcis ; proti-
bias larges, subtriangulaires.
5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di-
latés ; ongle antéro—interne plus arqué et plus épais que l’externe ; ar-
ticles médians des antennes très légèrement renforcés.
Très rare, çà et là dans la région du Nord : Flandre, Artois, Picardie,
Ile-de-France. Dans les fossés, les marécages, les mares tourbeuses ou à fond
couvert de feuilles décomposées, dans lesquelles il s’enfonce profondément. —
_ /

126 QOLÉOPTÈBES r1YDRocANT11AnEs
14. Gen. PORHYDRUS GUIGNOT, 1945 (1}.
Type : Dyiiscus lineafus F.
Forme assez convexe. Dessus à fond alutacé, sauf parfois les élytres chez
la S2. Antennes à quatrième article nettement plus petit que les articles
adjacents ; palpes labiaux à dernier article échancré au sommet. Prono-
tum sans strie latérale. Dessous brillant, microréticulé; apophyse proster-
nale, lancéolée ; apophyses métacoxales à bord postérieur échancré au mi-
lieu, à lobes latéraux très largement arrondis (fig. 28). Face inférieure des
métafémurs munie d’une ligne longitudinale médiane subrégulière de
points pilifères.
Le genre se compose de trois espèces, dont 1’une habite la France conti-
nentale, l’autre la Corse, la troisième (obliquesignalus BIELZ) se trouve dans
le sud-est de l’Eur0pe.
T.mLE.xU ons ESP·ÈCES
1. Élytres à plus grande largeur située un peu avant le milieu. Bord
latéral des élytres arqué aux épaules ............... 1. lineatus. l
— Élytres à plus grande largeur située vers le milieu. Bord latéral des
élytres subrectiligne aux épaules ................... 2. Genéi. '
X 1. Porhydruslineatus F., Syst. Ent., 1, 1775, p. 23-1. ——Goz., Misc. Ent.,
XXIII, 1914, p. 148. — Z1MM., Kol. Rundscb.,18,1932, p. 71. ·—— GU1GN.,
Hydr. Fr., 1932, p. -117.
L. 3-3,5 mm. -— Subovoïde, fortement atténué en arrière et acuminé,
trés' convexe, assez densement pubescent, testacé ferrugineux à lignes ély-
trales brunes. Tête à ponctuation fine et espacée sur fond alutacé—micro—
réticulé ; antennes testacées, il moitié apicale brunâtre, à articles médians
un peu allongés. Pronotum légèrement plus clair que la tête, à bords anté-
rieur et postérieur un peu obscurcis, à côtés rectilignes, faiblement con-
vergents, peu distinctement rebordés, à ponctuation fine et assez dense,
un peu plus dense le long du bord antérieur et de la base, sur fond alutacé.
Élytres à plus grande largeur située nettement avant le milieu, à dessin
brun assez vague formé d’une ligne suturale et de cinq lignes, quatre longi-
tudinales, la cinquième oblique, souvent abrégée en avant, parfois nulle,
à ponctuation assez fine, assez dense, un peu irrégulière, à rangées nor-
males indistinctes; bord latéral arqué aux épaules ; angle pronoto—ély-
tral léger. Dessous brillant, légèrement pubescent, ferrugineux, un peu
rembruni sur les côtés, à ponctuation forte et assez dense latéralement, sur
fond microréticulé ; apophyses métacoxales à bord postérieur fortement
1. Bull. Soc. Sc. nat. Vaucluse, 1943 (1945), p. 6. _ _

DYTrsc1DAE. ·——scARoDYTEs . 127
entaillé, à lobes larges et bien arrondis ; sternite anal triangulaire, sub-
acuminé. Pattes ferrugineuses, à métatarses légèrement rembrunis;
3. Dessus peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des
mésotarses faiblement dilatés ; protibias échancrés à la base; lignes
métacoxales divergentes ; fond des élytres alutacé.
Q. Dessus mat, à ponctuation plus fine et plus superficielle ; lignes méta-
voxales subp arallèles ; fond des élytres chagriné.
Le dessin élytral est le plus souvent peu net, ii lignes indépendantes ou
eonfluentes, disparaissant même parfois complètement.
ab. unicolor D. Tonnes. —— Élytres brun concolore, à côtés seulement
éclaircis.
Partout, excepté dans les hautes montagnes, plus rare en Provence et en
Languedoc ; pas en Corse.
A peu près toute 1’Europe ; Asie occidentale.
_ 2. Porhydrus Genéi AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 328. — GANGLB., Kâf.
Mittel., 1, 1892, p. 468 (ex parie). — Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 72.
L. 3-3,5 mm. — Semblable à linealus, mais plus régulièrement ovale,
moins atténué en arrière, moins convexe, dépourvu d’anglepronoto—élytral,
à bandes noires du pronotum plus larges, les élytres bruns avec seulement
quelques vagues taches ferrugineuses à la base et sur les côtés, à ponctua-
tion un peu plus forte sur fond au contraire un peu plus finement alutacé ;
aedeagus bien différent.
Corse, dans les lagunes du littoral.
Europe sud-occidentale : nord de 1’Italie, îles corso-sardes, Sicile; Algérie,
Maroc où paraît endémique la forme vicinus AUBÉ, à ponctuation un peu
plus fine. —
15. Gen. SCARODYTES Goz1s,l914
Antennes à quatrième article subégal aux articles adjacents ; palpes
labiaux à dernier article non échancré ou très faiblement. Pronotum
sans strie latérale, ou seulement avec un vestige,parfois continué le long de
la base par une légère dépression. Dessous brillant et en grande partie lisse
' entre les points ; apophyse prosternale étroite et coriacée ; lobes méta-
coxaux peu séparés. Face inférieure des métafémurs munis d’une ligne
longitudinale médiane subrégulière de points pilifères.
` Le genre renferme sept espèces, habitant principalement. l’Europe et
l’Abyssinie ; deux seulement se rencontrent en France continentale et en
Corse.

128 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
TABLEAU mas ESPÈCES
1. Pronotum à côtés subarqués, à base un peu plus large que celle des
élytres. Abdomen plus ou moins ferrugineux. 3‘. Ongle antéro-interne
simple. ................................... 1. halensis.
——- Pronotum à côtés subrectilignes, surtout en avant, à base un peu
plus étroite que celle des élytres. Abdomen noir. C3`. Ongle antéro—
interne dente au milieu .................... 2. nigriventris.
1. Scarodytes halensis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 192. —- Goz., Misc.
Ent., XXII, 1914, p. 147.——GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 431. —- Z1MM.,
Kol. Rundsch. 19,1933, p. 187.
L. 4,5-5 mm. —— Ovale, subdéprimé, peu brillant, finement pubescent,
testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête avec une bordure noirâtre en
arrière et une»tache juxtaoculaire ; antennes à articles allongés, les der-
niers annelés de brun. Pronotum avec une étroite bordure antérieure et
postérieure noire et deux taches discales contiguës, parfois fusionnées, ai
côtés bien arqués, convergents, munis d’un rebord épais s’élargissant un
peu en avant, à base transversalement mais faiblement impressionnée, il
angles postérieurs droits, émoussés ou subarrondis, débordant légèrement
les épaules, à strie latérale obsolète, à ponctuation très fine, très dense.
Élytres ornés d’une ligne suturale noire et de quatre autres lignes, abrégées
en avant et en arrière, confluant par places en taches disposées en damier,
En ponctuation très fine et très dense, presque coriacée, à rangées normales
distinctes ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle pronoto—élytral peu
sensible ; épipleures légèrement impressionnés à la base, mais sans véri-
table cavité ni arête. Dessous brillant, presque glahre, noir avec les côtés
_ du prothorax et l’abdomen plus ou moins ferrugineux, à ponctuation_
grosse et assez serrée latéralement ; apophyse prosternale étroite, subca-
rénée, coriacée ; lignes métacoxales divergentes. Pattes testacées avec
les protarses et les mésotarses bruns ainsi que le sommet des articles des
métatarses.
5*. Dessus et dessous à fond lisse entre les points, excepté la tête et le
bord antérieur du pronotum ; trois premiers articles des protarses et des
mésotarses nettement dilatés ; ongles antérieurs un peu prolongés, fond
du pronotum lisse ; abdomen ferrugineux au sommet.
Q. Dessus à fond lisse entre les points, excepté la tête et le disque du
pronotum ; abdomen légèrement et partiellement microréticulé, entière-
ment ferrugineux, le reste du dessous lisse.
Espèce assez variable, surtout comme étendue de la coloration noire,de la
forme des angles postérieurs du pronotum et de la direction du bord latéral
des élytres aux épaules.
Partout, mais surtout commun dans le Midi ; en Corse paraît remplacé

DYTISCIDAE, —·— STICTONECTES 129
par le nigriventris, mais ce point est ii préciser. Eaux faiblement courantes
dans les plaines et les petites montagnes, parfois il s’élève au début de l’é~
tage subalpin.
Europe méridionale, centrale et occidentale jusqu’aux Iles Britanniques ;
Asie occidentale et centrale jusqu’à l’ouest de la Chine ; Afrique du Nord.
2. Scarodytes nigriventris Z1MM., Arch. Nat., 83, 1917 (1919), p. 192 ;
Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 189 (sub Deronecies sg. Scarodyies halensis var.
nigrivenlris).
L.4,6—5,1 mm. —-Très voisin de halensis F., dont il diffère spécifique-
ment, sans aucun doute, par les taches noires du pronotum plus étendues,
presque confluentes sur la ligne médiane, le dessin des élytres plus déve-
loppé, les tarses noirs ainsi que tout l’abdomen, les côtés du. pronotum
subrectilignes, surtout en avant, la base un peu plus étroite que celle .
des élytres et enfin par les caractères sexuels du 3‘ : les ongles antérieurs
sont coudés à la base, l’interne denté au milieu de son bord inférieur, le
pénis a le sommet plus aminci, un peu relevé et les paramères sont régu-
lièrement triangulaires, alors que leurs bords dorsal et ventral sont nette-
ment sinués chez halensis.
Corse. `
16. Gen. STICTONECTES BRINGK, 1943 (1)
Corps court, à fond alutacé en grande partie. Quatrième article des an-
tennes notablement plus petit que les articles adjacents ; dernier article
des palp es labiaux et parfois aussi des palp es maxillaires nettement échan-
cré au sommet. Pronotumà côtésà peu près sans rebord, à strie latérale
courte et large, plus ou moins nette. Dessous mat, granuleux ou cha-
griné, parsemé de points brillants ; apophyse prosternale comprimée et
légèrement carénée ; · apophyses métacoxales séparées en deux lobes
divergents à bord interne convexe (fig. 28) ; métafémurs avec une ligne
longitudinale irrégulière de points pilifères.
Le genre, typiquement tyrrhénien, groupe pour le moment sept espèces
habitant l’Europe méditerranéenne occidentale et le nord de l’Afrique (2) ;
` elles affectionnent les eaux légèrement courantes, les mares alimentées et
surtout les creux d’eau laissés par les ruisseaux a demi desséchés.
TABLEAU nas ESPÈCES
1. Bord latéral des élytres rectiligne aux épaules. Épipleures nettement
ponctuée .................................. 1. epipleuricus.
1. Stictonectes BRINCK, Kungl. Fys. Sâlls. i Lund Fôr., 13, 1943, p. 6 = Slicionotus
YIMM. fl. pî'(160C.
2. L’Hydr0p0r·us natriœ SHARP, du Japon, fait maintenant partie flu nouveau genre
Neonecies de Z1MMERMANN.
ouicmor 9

130 COLÉOPTÈRES HYDnoc.xNT11./mns .
—— Bord latéral des élytres arqué ou subarqué aux épaules. Épipleures
non ponctués ou indistinctement .......................... 2 .
2. Ponctuation du pronotum pas plus fine que celle des élytres. Forme
' large, courte et très convexe. Élytres submats ou peu brillants. 5.
Articles 5-7 des antennes non dilatés .. .................... 3 .
—-— Ponctuation du pronotum plus fine que celle des élytres. Forme peu
large, un peu allongée et médiocrement convexe. Élytres brillants.
5. Articles 5-7 des antennes dilatés ..... · ............ 5. Escheri.
3 . Élytres à plus grande largeur située vers leur milieu et marqués d’une
légère strie suturale .............................. 4. rufulus.
-— Élytres à plus grande largeur située avant leur milieu et·sans strie
suturale ............................................... 4 .
4. Bord antérieur de la grande tache noire des élytres émettant trois
prolongements isolés (fig. :`56).Tête à fond entièrement microréticulé-
_ ch agriné. 9. Épistome muni de deux gros points enfoncés 2. lepidus.
— Bord antérieur de la grande tache noire des élytres émettant deux
prolongements isolés et un interne réuni Si la bande suturale (fig. 56
bis). Tête à fond alutacé en avant. S2 Épistome sans points enfoncés.
. ..... . .......................................... 3. optatus.
1. Stictonectes epipleuricus Saint., Verh. Nat. Ver. Brünn., XXV, 1887,
p. 59, 130. —- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 113. ——- Z1MM., Ko].
Rundsch.,18, 1932, p . 91. -—— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 436 (1).
L. 3-3,2 mm. —-—En ovale large et court, acuminé en arriére, très convexe,.
peu brillant, finement pubescent, varié de noir et de testacé ferrugineux.
Tête noire, à ponctuation assez forte et dense, fine et espacée en avant.
sur fondalutacé ; antennes noirâtres, 51 premiers articles testacés. Pro-
notum transversal, noir, vaguement éclairci latéralement, à côtés recti-
lignes, un peu convergents, non rebordés, à strie latérale très courte, très
superficielle, à peine perceptible, à ponctuation assez forte et assez dense.
principalement à la base et sur les côtés, à fond alutacé. Élytres fortement
arrondis latéralement, un peu dilatés après le milieu, acuminés, noirs à
dessin testacé ferrugineux composé d’une bordure latérale émettant en
` dedans une bande subhumérale en forme de crochet, et de deux taches laté-
rales, une postmédiane en forme d’haltère, l’autre préapicale irrégulière, i
à ponctuation dense, grosse, mais assez obsolète, à fond alutacé, chagriné
vers l’apex ; bord latéral rectiligne aux épaules ; pas d’angle pronoto-ély-
tral ; épipleures progressivement rétrécis en arriére, à ponctuation dis-
tincte.
I. Cette espèce ne figure pas dans 1’Histoi1·e Naturelle des Coléoptères de France de
PORTEVIN. Comme autres omissions dans le même ouvrage, il faut signaler: Hali-
· plus lineolatus MANN., Haliplus andalusicus NVEHN., Hydroporus obsoletus AUBÉ, Aga-
hus ajfinis PAYK., Ilybius similis THoMs., Rantus hispanicus SHARP, Ranîus latiians
SHARP, Gyrinus aeratus STEPH. (Thomsoni ZAlTZ.). .

DYTISCIDAE, —— STICTONECTES 131
Dessous suhmat, en grande partie noir, à ponctuation assez dense et
grosse sur les côtés, à fond- granuleux ou chagriné ; lignes métacoxales
arquées et divergentes. Pattes ferrugineuses, les postérieures noirâtres.
C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarscs imperoepti— _
blement dilatés.
S2. Epistome marqué de deux gros points enloncés, placés en avant des
fossettes frontales.
Le dessin élytral testacé varie beaucoup d’étendue, arrivant ii manquer
completement.
Très rare et très localisé dans le Roussillon et le pays de Foix. Dans les
ruisseaux de montagnes, les poches (l’€‘îll1X.
. Péninsule Ibérique, Baléares.
X 2. Sl3iCtOnBCt€S lepidlls OL., Ent., 111, 1795, no 40, p. 32. — Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 113. — GUIGN., Bull. Soc. ent. Fr., 1930,
p. 298 ; Hydr. Fr., 1932, p. 438. ——- bi/ovenlalus ZIMM., Ent. Mitt., 7, 1918,
p. 61.
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. . . Fm. 56 bis.- Dessin élytral
Fm. 56. —— Sîzcîoncrtes lepzdus Ol. de Sticionevtes npialus Seidl.
Fig. 56. -7- L. 3-3,2 mm. —— Bessemble assez au premier coup d’œil à
epipleuricus mais plus régulièrement convexe, avec la tête microréticulée-
cliagrinée entre les points, les élytres ayant leur plus grande largeur en
avant de leur milieu, à dessin noir plus réduit, à bord antérieur de la
. grande tache émettant en avant trois prolongements, tous isolés, a taches
latérales testacées réunies l’une à l’autre; ponctuation un peu moins
forte, le bord latéral subarqué aux épaules, les épipleures un peu moins
larges, imponctués, les points clypéaux de la S2 un peu plus marqués.
Espèce très variableucomme pubescence, ponctuation et développement
du dessin des élytres. ,

132 COLÉOPTÈRES nYDRoc.xN'rHAREs
a. Dessin noir élytral réduit et séparé en grosses taches. ........
................................... . .. ab. Fauconeti Pic.
I:. Dessin noir encore plus réduit et ne consistant plus qu’en une
bande suturale et trois petites taches plus ou moins vagues. ....
..................................   ab. Oberthüri Gwen.
Presque partout en France, sauf dans les hauts massifs montagneux; ne
paraît pas exister en Corse.
Europe occidentale, du Portugal aux Iles Britanniques, juscfu’:`i l’ouest
de l`.\1lemagne.
3. Stictonectes optatus SEIDL., Verli. Nat. Ber. Brünn. 25, 1887, p. 130.
— Guieu., Bull. Soc. ent. Fr., 1930, p. 298. —- lepidus ZIMM. (nec OL.),
Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 90. _
L. 3-3,2 mm. — Très semblable ài lepidus, mais à coup sûr spécifique-
ment distinct, à cause surtout des caractères sexuels. La tête est alutacée
entre les points au moins en avant, la ponctuation du dessus est un peu
plus fine, celle du dessous un peu esp acée et un peu obsolète, la pubescence
plus légère, le prolongement antéro—interne de la tache noire des élytres
adhère a la bande suturale ; chez le 3 le pénis est longuement triangulaire
non rétréci vers le milieu, les paramères ont le bord dorsal moins épais,
chez la Q l’épistome est dépourvu des deux gros points enfoncés visi-
bles chez l’autre espèce. _
Espèce de taille, de dessin élytral et de sculpture assez variables ; parfois
la ponctuation élytrale devient line et très superficielle, en général elle l’est
d’autant plus que les individus sont plus clairs.
ab. Pici Guicm. -—- Dessin élytral réduit comme chez lepidus ab. Ober-
lhüri.
Corse, Sardaigne, Baléares, Italie ; nord de l’Afrique.
4. Stictonectes rufulus Anse, lcon. Col., V, 1836, p. 3-19. —- Z1MM.,
Kel. Rundsch., 18, 1932, p. 92.
L. 2,8 mm. ——Extrêmement voisin d’0piaius, il en diffère par la taille un
peu plus petite, la forme un peu moins convexe, un peu moins large, un
peu moins arrondie latéralement ; les côtés du pronotum sont moins con-
vergents, le bord latéral des élytres est moins arqué aux épaules, le
dessin assez vague, avec la tache noire subhumérale souvent isolée ; une
strie juxtasuturale est toujours présente, quoique très superficielle. Le 3
est un peu brillant, la S2 mate et ne présente pas de points clypéaux en-
foncés, mais cependant l’indication d’une petite fossette.
L’ab. Ramburi Remue est caractérisée par la couleur foncée des tégu-
ments et le dessin élytral peu apparent.
Corse (1), Sardaigne, Sicile, Baléares.
1. Contrairement ai Pindication flu Catalogue des Coleoptères dela Corse de Sainte-
Claire Deville (p. 52) on trouve en Corse aussi bien la forme typique que Paberration.

DYTISCIDAE. -— STICTONECTES 133
  Stictonectes Escheri Anna, Icon. Col., V, 1836, p. 354. — Rae.,
Mém. Soc. ent. Belg., IV, 1895, p. 21. ——— ZIMM., Kol. Piundsch., 18, 1932,
p. 93.
L. 3,5 mm. -—- En ovale allongé, médiocrement convexe, brillant,
presque glabre, varié de noir et de testacé. Tête noirâtre, ai ponctuation
très fine et dense ; antennes testacées. Pronotum ferrugineux, largement
bordé de noir au sommet et a la base, à côtés subarqués, un peu conver-
gents, non rebordés, à ponctuation fine et peu dense, un peu plus forte et
un peu plus serrée sur le pourtour. Élytres médiocrement arrondis sur les
côtés, atténués et acuminés en arrière, noirs, avec une bande transverse .
postbasale, une bande postmédiane et une tache préapicale ferrugineuses,
la première bande presque toujours divisée en deux taches, à ponctuation
moyenne et dense, aussi forte que celle de la base du pronotum, à rangées
normales à peine perceptibles ; bord latéral subarqué aux épaules ; angle
pronoto-élytral a peu près nul. Dessous noir, à ponctuation assez grosse
et assez dense sur les côtés; lignes métacoxales un peu divergentes. Pattes
brunes.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement.
‘ élargis ; articles 5-7 des antennes fortement dilatés en arrière.
52. Épistome sans gros points enfoncés.
ab. Lep1·ieuriRErc11E (1). ——- Pronotum noir îll côtés testacés ; couleur tes-
tacée des élytres réduite et ne fôrmant plus que cinq tachcs sur chacun iso-
lées, sauf parfois les deux postéro-externes.
Nord de l’Afrique ; Espagne, Sicile, et même Corse d’aprês ZIMMERMANN.
17. Gen. DERONECTES Srnxnr, 1880-82
. Taille relativement grande ; corps assez large, massif, de couleur noire
ou brun ferrugineux, concolore ; dessus à gros points sur fond pointillé
(excepté chez longipes Sharp, de Perse) ; quatrième article des antennes
subégal aux articles adjacents; dernier article des palpes non échancré au
sommet ; dessous mat, granuleux ou à points râpuleux, au moins sur les_
côtés ; apophyse prosternale comprimée et carénée ; bord postérieur des
apophyses métacoxales échancré et pourvu au milieu d’une languette
double progressivement abaissée vers le plan de l’abdomen et séparant les
deux cavités coxales (fig. 30) ; pattes postérieures à fémurs granuleux ou
irréguliérement ponctués, à face externe des tibias densement ponctués,
Si tarses imponctués au moins sur les quatre derniers articles, ou seulement .
avec un ou deux points. 3. Pénis symétrique, paramères semblables.
' 1. La var. gallicus Semi., reste toujours énigmatique, personne ne l’a jamais plus
reprise. Le type même a disparu, car ZrMMERMANN qui avait examiné la collection Seid-
litz dit de cet insecte : « Die mir unbekannt gebliebene var. gallicus Seidl... ». Il s’agis·
Sait peut-être ¢i’un Leprieuri de provenance inexacte.

134 (ZOLÉOPTÈRES IIYDROCANTIIARES
Le genre se eonipose aetuellexnent de vingt et une espèces, toutes puléarc—
tiques, vivant dans les eaux courantes ; neuf seulement appartiennent à la
faune franco-rhénane.
    \·'/   \/`t\
37 Je 59 60
Fm. 57 ill 60.   Contour du pronoium et de la base des elytres de Deronerles. ——·
57. D. moesius Fairm. · — 58. D. bombycinus Lepr. —~ 59. D. upatrinus Germ. »—-
60. D. hispanicus lâosenh.
TABLEAU mns ESPÈCES
1. Tête à ponctuation doûble (1) ............................ 2.
— Tête à ponctuation simple .............................. 6.
2. Côtés du pronotum sans gouttière longitudinale. Élytres ponctués
jusqu’à la suture   Sternite anal nettement échancré au·somn1et.
............................................ 1. latus (3)
——- (lôtés du pronotum longés par une gouttière superficielle. Élytres
présentant une bande suturale imponctuée ou presque (2). Sternite
anal non ou faiblement échancré au sommet .............. 23 .
il . Côtés des élytres marqués d’une échancrure postbumérale. . . . 4 .
—— (jôtés des élytres sans écbancrure posthumérale ............ 3.
-1 . Dessus brun ou brun-roux. Pronotum a disque ài peu près imponc—
tué (2), à côtés non redressés en avant. Ponctuation pronotale et ely-
trale nette ...................................... 2. Aubéi.
—- Dessus noir ou brun noiràtre. Pronotum ill disque nettement ponctué,
a côtés légèrement redressés en avant. Ponctuation pronotale et ély-
trale moins nette et a points un peu plus gros ...... 3. Delarouzei. `
5. Élytres à anglo huméral aigu, ii bord latéral, vu de côté, faiblement
arqué aux épaules ........................... 4. platynotus.
— Élytres ài angle liuméral arr0ndi,£i bord latéral, vu de côté, fortement
arqué aux épaules .............................   Lareyniei.
6 . Pointillé de la tête régulier. Pronotum à plus grande largeur située en
arrière du milieu. Angle pronoto·élytral obtus (fig. 57 et 58). . 7.
~— Pointillé de la tête un peu moins serré sur un espace clypéo·frontal
médian, Pronotum à plus grande largeur située au milieu ou en avant.
Angle pronoto-élytral aigu ou presque droit (fig. 59 et 60) ..... 8.
1. Chez platynotus les gros points sont peu nombreux et parfois peu sensibles, mais
on le reconnaît facilement ii ses autres «·ara«·tere<.
2. I1s’agitlà des gros points et non pas du pointillé.
3. Le sous-genre Jîartlzezzs, eroé par M. IIUULBERT pour le D. latus, est inaeeeptalile,
étant base sur deux caracteres, le premier bien léger, et tout au plus specifique
(impression latérale du pron0tum),1e second inexact (votes saillantes ou plans brises sur
les élytres).
 

oYT1sc1DAE. —- Dnnonncrns 135
7. Angles postérieurs du pronotum obtus et émoussés. Apophyse pro-
sternale non ou faiblement excavée transversalement. 6. moestus.
— Angles postérieurs du pronotum complètement arrondis. Apophyse
prosternale fortement excavée transversalement.. 7. bombycinus.
` 8. Espace clypéo—frontal avec les intervalles des points plus larges que
les points eux-mêmes. Pronotum àgouttière latérale abrégée en avant,
à gros points très espacés sur le disque. Côtes élytrales à peine indi-
quées ......................................... 8. opatrinus.
—— Espace clypéo-frontal avec les intervalles des points moins larges _
que les points eux-mêmes. Pronotum à gouttière latérale entière, à
gros points à peine un peu plus espacés sur le disque. Côtes élytrales
bien visibles .................................. 9. hispanicus.
1. Deronectes latus Srnrn., ill. Brit. Maud., II, 1828, p. 192. -- Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 140. ——- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 444. ——-
Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 101.
L. -1,5-4,8 mm. -- En ovale large et court, assez convexe, submat,
faiblement pubescent, brun-châtain éclairci de rougeâtre, à ponctuation
double. Tête avec quelques très gros points irréguliers et un pointillé fin
et dense sur fond nettement microréticulé ; antennes ferrugineuses, à—
articles assez courts. Pronotum éclairci latéralement, à côtés arqués, plus
rétrécis en avant qu’en arrière, non rebordés, sans gouttière longitudinale,
à base superficiellement impressionnée transversalement, à ponctuation
double sur fond obsolètement microréticulé. Elytres assez élargis au milieu,
brièvement atténués en arrière, à épaules, ou même toute la base, vague-
ment rougeâtres, avec un vestige de côte discale sur la moitié antérieure,
à ponctuation double,les gros points plus forts que sur le pronotum, et ne
laissant pas de bande imponctuée j uxtasuturale, à rangées normales
presque indistinctes sur fond a peu pres lisse; bord latéral assez fortement
arqué aux épaules ; un angle pronoto—élytral. Dessous mat, glabre, brun
ferrugineux, fortement ponctué sur les côtés, fond coriacé; apophyse pro-
sternale faiblement oarénée ; métasternum légèrement sillonné sur la ligne
médiane ; lignes métacoxales très rapprochées, parallèles en avant ;
sternite anal échancré au milieu. Pattes ferrugineuses ; premier article
des métatarses imponctué comme les suivants.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di-
' latés ; ongles antérieurs un peu prolongés et un peu renforcés ; angle pro-
noto-élytral faible ; lignes métacoxales carénées.
$2. Angle pronoto-élytral très marqué et très profond ; élytres présen-
tant en arrière un petit bourrelet latéral ; lignes métacoxales non caré-
nées. _
I Une aberration peu importante a été décrite :
ab. pyrenaeus Scimnrnn. — Élytres concolores. — '

136 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
France septentrionale et centrale, descend dans la vallée du Rhône jus-
qu’à la Fontaine de Vaucluse, Pyrénées. Eaux froides faiblement courantes
ou seulement renouvelées.
Europe septentrionale et centrale jusqu’aux Iles Britanniques et à la
France.
2. Deronectes Aubei M ULs., Ann. Soc. Linn. Lyon, VI, 1843, p. 276. —·
Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 145. ··—GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 447.
—·Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 101.
Fig. 6].. — L. 4,2-4,7 mm. -— Oblong, large, subdéprimé, mat, presque
, glabre, brun. Tête à ponctuation double,
      les gros points médiocres, peu nombreux,
  /  irréguliers, le pointillé très dense, sur
"‘·& I/§_,'    / fond miororéticulé ; antennes ferrugineu-
'sfx \ X   ' ses, à articles courts. Pronotum large, à
  1·‘\r» %11·i·¢' . A , · ·
      cotés lsubarques en avant, subrectilignes
L    iîrsx àà;   g; en arrière, très finement rebordés, sail-
*   1,.1 '   * lants en un bourrelet limité en dedans
  , ', L   par une légère gouttière longitudinale, il
’   `   angles postérieurs droits, à ponctuation
sa     double, les gros points plus gros que ceux
\v  l É' / de la tête, mais superficiels, peu nets,
"~·, ,~‘ un peu allongés et épargnant le disque
` à peu près complètement, sur fond imper-
Fm. 61. —- Deronectes Aubéi. ceptiblement microréticulé entre le poin-
• —Mu1S' tillé. Élytres subparallèles, échancrés
derrière l’angle huméral qui est saillant,
à ponctuation double, les gros points plus forts que ceux du pronotum,
obsolètes en dehors et en arrière, laissant libre en dedans une bande sutu-
rale, sur fond vaguement microréticulé, à vestiges de deux cannelures, à
rangées normales invisibles; bord latéral fortement arqué aux épaules ;
pas d’angle pronoto-élytral. Dessous mat, glabre, roux ferrugineux, mar-
qué seulement de quelques points moyens obsolètes sur les côtés du
métasternum et des métacoxas, sur fond coriacé ; lignes métacoxales rec-
tilignes, légèrement divergentes ; lamelles internes pourvues en arrière
de deux mèches de poils testacés. Pattes ferrugineuses ; premier article
des métatarses généralement plus ou moins ponctué sur sa face externe.
Uespece varie quelque peu ; la forme typique ale dessus presque glabre et
l’échancrure posthumérale faible.
var. semirufus GERM. ——— Dessus légèrement pubesrent, échancrure post-
humérale forte.
Massifs montagneux; la forme typique_dans le Jura, les Alpes et le Massif
Central jusqu’aux collines du Perche (COIFFAIT !), la var. semirufus dans
` · les Alpes-Maritimes, la Corse et les Pyrénées. Endroits calmes des tor-

DYTISCIDAE. - DERONECTES 137
rents des étages subalpin et alpin, sous les cailloux et même dans le sable
du fond.
Hautes montagnes de l’Europe centrale jusque dans les Apennins et les
Pyrénées espagnoles, la var. semirufus seulement dans les régions méridio-
nales.
3. Der0nectesDe1arouzei Du VAL, Gen. Col. Eur., Cata]., i868, p. 34,
note 1. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 450 (1).
L. 4,4-4,7 mm. — Espèce très rapprochée d’Aubéi, dont elle diffère
parla couleur noire ou noirâtre, les gros points du dessus un peu 'plus
forts, le pronotum à disque nettement ponctué, à côtés moins régulièrement
arqués, un peu redressés en avant, les cannelures élytrales plus apparentes,
les lignes métacoxales moins rectilignes, effacées en avant, les mèches de
poils des lamelles internes plus diffuses et par les caractères sexuels du 6 :
ongles antérieurs un peu prolongés, pénis non parallèle, mais large et sub-
lancéolé. i
Pyrénées francaises, où il est très localisé, semble-t-il, dans la région cen-
trale.
4. Deronectes Dlatynotus GERM., Faun. Ins. Ent., 16, 1834, t. 3. —-
GANGLB., Kai. Mitteleur., I, 1892, p. 461. —· Goz. , Misc. Ent., XXII,
1914, p. 142. —-—Z1MM., Koi. Rundsch., 18, 1932, p. 103.
L. 4-4,3 mm. ——-Oblong, large et court, peu convexe, mat, presque gla-
bre, noir ou brun-noir. Tête à ponctuation double, les gros points très mé-
diocres, peu nombreux, confinés entre les yeux, parfois peu visibles au
milieu du pointillé, sur fond microréticulé ; antennes ferrugineuses, à ar-
ticles moyennement courts. Pronotum très large, à plus grande largeur si- '
_ tuée en arrière du milieu, à côtés arqués, non rebordés, longés par une gout-
tière superficielle, à base indistinctement impressionnée, à angles posté-
rieurs arrondis, à ponctuation double, les gros points peu profonds, un
peu plus espacés sur le disque, sur fond imperceptiblement microréticulé.
Élytres légèrement dilatés en arrière, puis atténués, avec l’angle huméral '
aigu, a ponctuation double, les gros points superficiels, obsolètes au som-·
met et en dehors et épargnant une bande suturale, à vestiges de deux can-
nelures, à rangées normales invisibles ; bord latéral faiblement arqué aux
épaules ; angle pronoto-élytral très ouvert. Dessous mat, glabre, noir, `
entièrement pointillé-coriacé, sans gros points ; lignes métacoxales recti-
lignes, divergentes. Pattes brun ferrugineux.
Europe centrale jusqu’au Rhin et à l’est de la Belgique qu’il eflleure ii
Eupen; pas en France. Dans les ruisseaux de montagne.
1. L’examen de l’appareil copulateur duc? démontre bien que Delarouzei constitue
une espèce régulière, maisaussi quesemiru/us, variétébienvalable, se rapporte ai Aubei.

' 138 coL1îoPTÈBEs HYnRocANTHAnEs
5. Deronectes Lareyniei Famm., Rev. Zool., X, 1858, p. 455. -- Lara.,
Bull. Soc. ent. Fr., VI, 1876, p. 120. ———- Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932,
p. 108. .
L. 3-5,2 mm. ——— Oblong, peu convexe, submat, très finement pubescent,
l brun-châtain. Tête Si ponctuation double, les gros points très médiocres
mais bien visibles, irréguliers, sur fond finement microréticulé ; antennes
ferrugineuses, il articles épais. Pronotum large, à côtés fortement arqués,
très rétrécis verslabase. finement rebordés, longés par une gouttière super-
ficielle, Si angles postérieurs obtus-émoussés, à base subimpressionnée, Si
ponctuation double, les gros points assez ·denses, mais épargnant à peu
près complètement le disque, sur fond obsolètement microréticulé. Élytres
subp arallèles, ài angle huméral arrondi,£1 ponctuation double, les gros points
irréguliers, un peu espacés, laissant libre une bande suturale, à rangées
normales invisibles, sur fond obsolètement microréticulé, à vestiges de
deux cannelures ; bord latéral fortement arqué aux épaules ; angle pro-
noto-élytral très aigu et profond. Dessous mat, glabre, noir, coriacé sans
gros points ; lignes métacoxales subrectilignes et subparallèles. Pattes
· brun-châtain ; premier article des métatarses ii face externe carénée, ponc-
tuée ; parfois aussi quelques points sur le second article.
5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement
dilatés, avec les ongles antérieurs un peu prolongés et rectilignes ; articles
médians des antennes épaissis, ovoïdes ; pronotum plus fortement rétréci
à la base que chez le Q .
' Espèce spéciale ii lu (Iorse, dans les torrents de la région montagneuse.
1* 6. Deronectes moestus F.-mam., Rev. Zoel., X, 1858, p. 455. -- Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 143. -— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 451. -
Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 103.
L. -1,4-5,3 mm. -—— Oblong, assez convexe, submat, à pubescence gris
verdâtre, noir. Tête entièrement pointillée-chagrinée, sans grosse ponctua-
tion ; antennes ferrugineuses, ài derniers articles annelés de brun. Prono-
tum à plus grande largeur située après le milieu, à côtés arqués, surtout
en arrière, un peu plus rétrécis en avant, imperceptiblement rebordés,
Si gouttière latérale superficielle, :1 base faiblementimpressionnée,à angles
postérieurs obtus et émoussés, ii ponctuation double, les plus gros points
denses sur le pourtour, mais très espacés sur le disque, sur fond à peu près
lisse. Élytres faiblement arrondis sur les côtés, à ponctuation double,
les gros points plus forts que ceux du pronotum, obsolètes latéralement et
au sommet, épargnant une bande suturale, à rangées normales nulles, il
vestiges de deux cannelures ; fond Si peu près lisse ; bord latéral fortement
arqué aux épaules; angle pronoto—élytral marqué, obtus. Dessous mat,
glabre, noir, coriacé, avec quelques rares points plus gros, obsolètes, sur les

DYTISCIDAE. -— DERONECTES 139
côtés ; apophyse prosternale non ensellée ou parfois a peine, fortement
carénée ; lignes métacoxales subrectilignes et un peu divergentes ; sternite
anal ai sommet pourvu d’une petite touffe feutrée, testacée, sortant d’une
légère éch ancrure. Pattes brun noirâtre.
S2. Dessus un peu plus mat ; lignes métacoxales légèrement moins diver-
gentes.
Espèce trés variable ; la forme typique est plus petite (4,4-4,9 mm.),
relativement étroite, il grosse ponctuation médiocre.
var. inconspectus LEPR. — Taille plus grande (4,7-5,3 mm.), forme un
peu plus large, grosse ponctuation plus forte et plus visible.
Moitié méridionale dela France, dans les ruisseaux des petites mon-
tagnes ; remonte par la vallée du Rhône jusqu’au Bugey et il Genève ; aussi
:1 Reims et a Laon.
Europe méditerranéenne, depuis la Grèce jusqu’a 1’Espagne et au Portu-
Qal ; nord de l’.\frique. La var. inconspeclus se trouve seule en France conti-
11entale ; en Espagne elle cohabite avec la forme typique. Partout ailleurs —
par conséquent en Corse — on ne rencontre que cette derniere.
7. Deronectes bombycinus Lure., Pet. Nouv. Ent., ll, 1876, p.   —-
Goz., Misc. Ent., XX11, 1914, p. 144. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 453.
— Z1MM., Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 104.
L. 4-4,5 mm. — Très proche parent de moeslus, dont il ne diffère que
par le fond de la surface du pronotum et des élytres plus uni et un peu plus .
brillant entre la pubescence et le pointillé qui est un peu moins dense, le
pronotum 51 côtés moins arqués antérieurement, à plus grande largeur si-
tuée peu avant la base, ai angles postérieurs complètement arrondis,
l’apopl1yse pronotale fortement ensellée, les lignes métacoxales un peu ·
plus rapprochées, un peu moins divergentes, subarquées, et enfin par la
forme du pénis, non pas large à la base et progressivement aminci comme
celui de moesius, mais étroit, parallèle avec le sommet faiblement dilaté.
Chez la forme typique les gros points du pronotum et des élytres sont
très médiocres, simples et il n’existe pas de rangées normales.
var. FairmaireiLE1>R. —- Gros points du pronotum et des élytres assez forts,
ocellés et un peu plus nombreux ; rangées normales légérement perceptibles.
Roussillon, Languedoc, Provence, vallée du Rhône jusque dans le Lyon-
nais ; douteux en Corse (1). Dans les ruisseaux a fond de gravier ; générale-
ment il affectionne les eaux moins fraîches que moesius ; on le trouve ce-
pendant parfois mêlé soit avec lui, soit avec Fopatrinus.
Région méditerranéenne occidentale de l’Europe, du Portugal :`1 la Grèce ;
Afrique du Nord. La forme typique est nord-africaine, en Europe il n’existe
que la var. Frzirmairei.
F 8. Deronectes opatrinus GERM., lns. Spec. Nov., 1824, p. 31. —- Goz.,
Misc. Ent., XXlI,p. 141. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 455. —- ZIMM.,
Kol. Rundsch., 18, 1932, p. 107.
1. Ct'. SA1NTE-CLMRE DEVILLE, Cat. Col. Corse, 1914, p. 51, Obs.

140 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES _
L. 5,2-5,4 mm. — Oblong, assez convexe, mat, noir, à fine pubescence
d’un gris verdâtre. Tête à devant un peu ferrugineux, sans grosse ponctua-
tion, mais à pointillé très dense, un peu plus lâche sur un espace clypéo-
frontal triangulaire, ou les intervalles des points sont plus larges que les
points eux—mêmes, à fond microréticulé ; antennes ferrugineuses, à articles
un peu allongés, les derniers annelés de brunâtre. Pronotum subcordi—
forme, à plus grande largeur située vers le tiers antérieur, à côtés non re-
bordés, finement arrondis en avant, rétrécis obliquement en arrière et un
peu redressés vers les angles postérieurs qui sont légèrement obtus; gout-
tière latérale large, superficielle, abrégée en avant ; base déprimée au mi-
lieu, bien plus étroite que la base des élytres ; ponctuation double, les
gros points superficiels, beaucoup plus espacés sur le disque, les petits
très serrés, confluents sur les côtés où la surface devient coriacée, sur fond
sans microsculpture, mais inégale. Élytres à ponctuation double, les gros
points forts, ocellés, espacés, les petits serrés et granuleux, à rangées nor-
males nulles, sur fond obsolètement microréticulé, coriaeé sur les côtés Z
disque pourvu de deux cannelures à»peine sensibles, bord latéral forte-
ment arqué aux épaules ; angle pron0to—élytral aigu et très profond. Des-
sous mat, glabre, noir, entièrement coriacé, sans ponctuation; apophyse
prosternale légèrement carénée et légèrement ensellée ; lignes méta-
coxalesécartées, rectilignes, bien divergentes, sternite anal avec une petite
· écbancrure apicale feutrée. Pattes brun noirâtre (1).
Moitié méridionale de la France et s’avance même ii 1’est çà et la jusqu`en
Lorraine ; bien plus commun dans le Languedoc ; pas en (lorse.
_ Europe méditerranéenne, surtout occidentale.
9. Deronectes hispanicus Rosnmn., Thier. Andal., 1856, p. 49. —- Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 142. —·~ Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 457. ——
Z1MM.,Kol. Bundsch., 18,1932,p. 108.
L. 4,8-5,2 mm. —~ Trés voisin d’0pair·inus. ll s’en distingue par la taille
un peu plus forte, les points de l’esp ace c1ypéo—frontal moins écartés, sé-
parés par des intervalles moins larges que les points eux—mêmes, les articles
antennaires plus courts, le pronotum à gouttière latérale entière, à côtés
moins rétrécis en arrière, à gros points seulement unpeu plus espacés sur
le disque, les épaules plus effacées, l’angle pronoto-élytral quelque peu
moins profond, les élytres Si gros points plus forts, à cannelures mieux
marquées ; enfin chez le 5‘, le pénis est brusquement aminci au tiers
apical, alors qu’il l’est progressivement chez opalrinus.
Espèce ibérique, signalée jusqu’ici en France seulement çà et là : dans le
\ .
l. Quoiqu’en disent les auteurs, les caractères sexuels externes sont difficilement
appréciab1eS.

‘ DYTISCIDAE, ——- srrcroransus 141
Béarn et le pays Basque, le Roussillon (de Port—\/'endres ix Argelès) (1);
Languedoc ; ruisseaux de basses montagnes. .
18. Gen. STICTOTARSUS ZIMMEBMANN, 1919
Taille relativement grande ; corps assez allongé, varié de noir et de tes-
tacé ; dessus à fond pointillé. Quatrième article des antennes subégal aux
articles adjacents ; dernier article des palpes non échancré au sommet.
Dessous mat, pointillé—granuleux ; apophyse prosternale large, plate, dis-
coïdale ; bord postérieur des apophyses métacoxales échancré et pourvu
au milieu d’une languette progressivement abaissée vers le plan de l’abdo·
men ; pattes postérieures à fémurs densement ponctués, ainsi que les tarses
à l’exception de Ponychium.
6. Pénis asymétrique, paramères dissemblables.
Deux espèces seulement composent ce genre paléarctique.
TABLEAU Das EsPÈcEs
1. Pronotum à côtés légèrement redressés en arrière, à angles posté-
rieurs obtus mais à peine émoussés ....... 1. duodecimpustulatus.
—— Pronotum a côtés arqués jusqu’à la base, à angles postérieurs arron-
dis ............. . ............................. 2. procerus.
X 1. Stictotarsus duodecimpustulatus F., Ent. Syst., 1, 1792, p. 197. —-
—-Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 130.-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 458.
Fig. 62. —- L. 5,5-6 mm. ——©blong, assez convexe, peu brillant ou sub-
mat, finement pubescent, varié de noir et de testacé. Tête large subeonco—
lore, à ponctuation simple, très fine ,très dense, égale et régulière, sur fond
lisse; antennes testacées. Pronotum à plus grande largeur située vers le
milieu, testacé, orné d’une bande antérieure noire n’atteignant pas les
côtés et d’une tache basale transverse, bilobée en avant; côtés très arqués,
un peu rétrécis en arrière, imperceptiblement rebordés ; angles postérieurs
obtus et à peine émoussés ; ponctuation double, les gros points très mé-
diocres, superficiels, peu denses et à peine visibles, un peu plus sur le bord
antérieur, les petits serrés, chagrinés à la base. Élytres arrondis sur les
côtés, atténués en arrière, testacés à dessin noiràtre composé d’une
bande basale, d’une bande suturale, d’une bande longitudinale discale et
de six taches disposées en damier, deux entre la bande suturale et la bande
discale, quatre entre la bande discale et le bord latéral gponctuation double
formée de petits points très serrés presque ohagrinés, et d’autres a peine
un peu plus gros, très épars et très obsolètes ; deux rangées normales un
, 1. Les captures signalées du Languedoc sont plus due douteuses (Oman!) et doivent
être effacées jusqu’a preuveducontraire. Elles provenaient de déterminations inexactes
et concernaient opatrinus.

142 COLÉOPTÈHES HYDROCANTHARES `
peu visibles, l’une suturale, l’autre discale. Dessous mat, glabre, ferrugi—
neux avec les sutures noirâtres, entièrement pointillé—granuleuX, avec
seulement uel ues oints médiocres obsolètes dis ersés sur l’abdomen.
7 7
Pattes testacées, mates et alutacées, excepté les protarses et les mésotarses
lisses et mats, et Ponychium des métatarses presque lisse et un peu bril·
lant ; face externe des métatibias marquée d’une rangée longitudinale de
points pilifères.
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62 63
F1G. 62. - Stictotarsus duodecim- Fm. 63. — Poiamonecîcs elegans
' pustulatus F. Panz.
3‘. Dessus un peu brillant ; fémurs élargis surtout les antérieurs ; pro·
tibias arqués nettement, mésotibias légèrement, leurs éperons larges,
émoussés, recourbés et parfois même bicuspides ; trois premiers articles
des protarses et des mésotarses faiblement dilatés; ongles antérieurs un
peu épaissis et un peu prolongés ; lignes métacoxales très incurvées et
très divergentes.
S2. Dessus submat, à ponctuation un peu plus fine et un peu plus
_ dense ; lignes métacoxales peu incurvées et peu divergentes.
La couleur noire présente une extension très variable.
a. Élytres entierement testacés ou avec seulement trois taches al-
longées brunâtres .........,........... ab. Hceri JACQUET (1).
h. Pronotum noir à côtés testacés ; élytres noirs avec seulement quatre
petites taches testacées ................. ab. Sydowi Scuotz.
Presque toute la France, saufles hauts massifs montagneux ; pas en Corse.
Dans les endroits calmes au bord des eaux courantes, surtout celles à fond
de sable ou de gravier, ou dans les mares alimentées.
1. Cette aberration avait été déjà signalée de Montpellier, mais sans être nommée,
par PICARD (Bull. Soc. mi. Fr., 1910, p. 50).

DYTISCIDAE. ——— POTAMONECTES 143
Europe occidentale jusqu’:`1 la Pologne, au sud de la Suède, il la Suisse et
à l’Ita1ie. . _
2. Stictotarsus procerus AUBE, Spec. (Lol., V1, 1838, p. 504. ——— Z1MM.,
Ko]. Rundsch., 18, 1932, p. 111. ——-duodecimmaculaius RÉG., Bull. Soc.
ent. Fr., 1877. p. 133. -—-Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 132. '
L. 5,7-6,2 mm. —-Très voisin de duodecirnpusiulalus, mais la taille est un
peu plus grande, les gros points sont un peu plus gros sur le pronotum,
légèrement plus fins sur les élytres, la tête est largement bordée de noir.
entre les yeux,le pronotum à côtés fortement et régulièrmenet arqués jus- .
qu`à la base, ài plus grande largeur située légèrement en arrière du milieu,
les élytres noirs à taches testacées réduites, parfois même totalement dis-
parues, le dessous noir, varié de testacé, les lignes métacoxales moins di-
vergentes, un peu sillonnées en dedans, et enfin l’aed·eagus différent.
tlorse, Sardaigne, nord de l’Afrique. ·
19. Gen. POTAMONECTES ZIMMERMANN, 1921
Dessus généralement varié de noir et de testacé, à fond pointillé. Qua-
trième article des antennes subégal aux articles adjacents ; dernier article
des palp es non échancré au sommet ou légèrement. Dessous mat ou submat ·
et granuleux ; apophyse prosternale lancéolée au sommet ; bord postérieur
des apophyses métacoxales assez profondément échancré, sans languette
médiane (fig. 31).
5*. Aedeagus symétrique, sauf parfois une très légère aymétrie dans les
paramères.
Le genre réunit près de quatre—vingts espèces, habitant la région holarc-
tique ; quelques-unes seulement atteignent l’Amérique Centrale. Il est ac-
tuellement divisé en plusieurs sous-genres (1), dont le s.-g. Potamonectes
s. str. est seul représenté en Europe.
Les espèces de ce genre affectîonnent les eaux courantes, à l’exception
des P. griseosirialus, Ccrisyi, depressus et assimilis.
TABLEAU DES ESPÈCES
1 . Bord élytral sans denticule avantl’apex. . 1. Groupe griseosirialus.
—- Bord élytral avec un denticule ou au moins un angle vif et saillant
avant l’apex .............................. 2. Groupe elcgans.
1. Cf. GUIGNOT, Bull. Soc. Sc. nat. Maroc, XXI, 1941, p.59, mais en supprimant
les Oreodgtes, qu’i1vaut mieux ériger en genre propre, en partie à cause de leurs carac-
tères larvaires. Quant au sous-genrelïhabdonectcs de M· HOULBERT,ll est inacceptable,
le caractère sur lequel il est fondé apparaissant chez quelques autres espèces, améri- ,
caines notamment.

144 COLÉOPTÈRES Hvnnocnnrnnnns
1. Groupe. griseosirialus
. 1. Angle pronot0—élytral très prononcé .. ..................... 2.
—- Angle pronoto-élytral à peu près nul,. .....................  
2. Élytres superficiellement sillonnés, à rangées normales invisibles,
à lignes noires ............................. 1. canaliculatus.
~—- Élytres non sillonnés, à rangées normales bien visibles, à grande
tache brune commune ........................... 2. Martini.
3. Tête et pronotum d’un testacé concolore ou à peine nébuleux. An-
tennes concolores. Angles postérieurs_du pronotum aigus ou droits.
........................................... 3. Cerisyi (1).
——— Tête et pronotum maculés de noir. Antennes à derniers articles bruns
ou annelés de brun. Angles postérieurs du pronotum obtus ........
............ · ...... ·. . .‘ .................... 4. griseostriatus.
` 2. Groupe eleglans
l. Élytres avec deux côtes longitudinales ........... 5. carinatus.
— Élytres sans côtes, tout au plus avec quelques vestiges de canne-
lures . ................................................ 2.
2. Forme allongée. Élytres à dessin foncé formé de taches ou de lignes
interrompues. <3‘. Ongles antéro-internes non dentés ........ 3.
—— Forme courte. Élytres à dessin foncé formé de lignes presque entières.
5. Ongles antéro-internes dentés (2) ............ 11. a.SSimiliS.
Zi, Pronotum en grande partie noir, à gros points bien visibles. Ran-
gées élytrales très nettes. Pattes noirâtres ................ 4.
——- Pronotum en grande partie testacé, à gros points obsolètes. Ran— ·
gées élytrales peu nettes ou nulles. Pattes testacées ........ 5.
. 4 . Angle pronoto-élytral très profond et droit. Pronotum à plus grande
largeur située en avant du milieu. Élytres noirs à taches testacées
ou noir—concolore. ........... · .................. 6. luctuosus.
—— Angle pronoto—élytral peu profond et obtus. Pronotum à plus grande
\ largeur située en arrière du milieu. Élytres testacés à deux fascies
transverses brunes, souvent réunies en une grande tache commune
....................................... 7. Buchetî.
l 3. Antennes 51 derniers articles annelés de brun. Pronotum à angles pos-
térieurs obtus-émoussés, à gros points basaux simples. Dessin noir
‘ des élytres formé surtout de taches ................ 9. Sansi.
1. Contrairement à ce qui est indique dans les Hydrocanthares de France, il faut
écrire Cerisgi, et non Céresyi comme l’avait orthographié AUBÉ lui-même, auteur de
l’espèce, le nom véritable du personnage auquel il avait dédicacé l’insecte étant Liz-
FÉBURE DE CÉRISY.
2. ZIMMERMANN (Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 161) prétend qu’i1 existe sur Papophyse
métasternale d’assimilis un léger sillon longitudinal, qui n’existerait pas chez elcgans
et dcpressus ; mais ce caractère parait illusoire ou tout au moins iniidèle.
 

DYTISCIDAE, — PoT.xMoNEcTEs 145
-— Antennes ai derniers articles concolores ou le dernier seul un peu rem-
bruni. Pronotum à angles postérieurs arrondis, a gros points basaux
légèrement strigiformes. Dessin noir des élytres formé surtout de
lignes,. ................................................ 6.
G. Dessous testacé ferrugineux. Angle pronoto—élytral droit. Dessin
élytral net. 8. Ongles antérieurs régulièrement arqués et égaux in
l’onychium ................... . ............... 8. elegans.
-— Dessous noir ou brun. Angle pronoto—élytral aigu. Dessin élytral un
peu confus. 3. Ongles antérieurs faiblement arqués et plus longs que
i ‘ Ponychium ................................... 10. depI‘eSSuS.
Subg. Potamonectes, s. str.
Face externe des métatibias marqués d’une rangée longitudinale de
gros points pilifères près de son bord supérieur, lisse et imponotuée par
ailleurs (1) ; face inférieure des métafémurs généralement ponctuée—cha-
grinée ou à points irrégulièrement disposés, rarement alignés en une ran-
gée longitudinale ; ponctuation élytrale réduite au pointillé, non compris
les gros points des rangées normales (2).
1. Groupe grîseostriatus
1. Potamonectes canaliculatus Lac., Faun. Ent. Paris, I, 1835, p. 328.
——Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 129. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 466. —- Z1MM., Kel. Rundsch., 19, 1933, p. 15-1.
L. 4,5-5 mm. ——- Ovale, assez large, médiocrement convexe, submat,
finement pubescent, testacé pâle ai lignes élytrales brunâtres. Tête conco-
lore ou subconcolore, à pointillé très fin et très dense, doublé de quelques
points un peu plus gros sur fond microréticulé ; antennes testacées, à
derniers articles annelés de brun. Pronotum très large, souvent orné, au
milieu des bords antérieur et postérieur, d’une petite bande transversale
assez vague, la postérieure un peu en accolade, à côtés arrondis en avant,
subrectilignes en_arrière, lisses et brillants sur le bord mais non rebordés,
Si base légèrement déprimée, à angles postérieurs droits, à ponctuation
double composée d’un pointillé dense et de quelques points un peu plus·
gros, mais encore fins, ép ars sur le disque et de quelques autres très obso-
lètes le long de la base et du bord antérieur. Élytres ovalaires, légèrement ~
atténués en arrière, subdéprimés dans la région scutellaire, à base un peu
plus large que celle du pronotum, avec la suture et six ou septlignes longi-
tudinales brunâtres ainsi que trois taclies sur le premier tiers et deux fas-
` oies obliques sur la moitié postérieure, les unes et les autres très estom-
1. Dans les llydrocanthares de France, p. 464, il a été indiqué que la face externe
des metatibias porte deux rangées de points pilifères, ce qui est une faute <l’impres-
· wiïklaractère qui n’est valable que pour les espèces européennes. .
i _ GU1oNo·r 10

146 CULÉOPTÈRES 1iYDRocANT11AnEs
pées ; disque marqué de trois côtes très légères séparées par des sillons très
superficiels ; ponctuation constituée par un pointillé très serré, un peu co-
riacé ; rangées élytrales nulles, sauf la suturale faible ; bord latéral forte-
ment arqué aux épaules ; angle pronoto—élytral très prononcé. Dessous
mat, glabre, noir en grande partie ; lignes métacoxales un peu divergen-
tes, abrégées en avant; surface presque entièrement ponctuée—chagrinée.
I Pattes testacé ferrugineux ; métafémurs ponctués-râpuleux sur leurs
trois quarts postérieurs seulement ; face externe des métatibias avec un
début de deuxième rangée de gros points pilifères à la base.
(3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement `
dilatés ; ongles antérieurs subfalciformes, surtout l’interne.
Q. Dessus plus mat ; angle sutural des élytres légèrement dentiforme.
France moyenne et méridionale au-dessous de la Loire, excepté dans les
hautes montagnes et la vallée du Rhône ;` çà et là dans le Nord : Sucy-en-
Brie (Seine-et—Oise), Vitry—sur-Seine (Seine), Soissons, Reims, Boulogne.
Généralement très rare et très localisé; surtout eaux claires et peu cou-
rantes a fond de sable ou de gravier, aussi dans les fossés.
Europe méridionale occidentale, Grèce, remonte en Belgique (Campine et
Brabant, t. VAN Do^RssELAER), en Hollande et même en Allemagne jusqu’a
Hanovre ; paraît devenir partout de plus en plus rare.
2. Poliamonctes Martini FAIRM., Rev. Zool., X, 1858, p. 455. —Z1MM.,
Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 159. '
L. 4,5 mm. Oblong, subdéprimé, submat, glabre, varié de brun et de ’
testacé. Tête testacée, un peu rembrunie près des yeux, à fin pointillé,
parsemé de quelques rares points un peu moins fins ; antennes testacées,
à derniers articles étroitement annelés de brun. Pronotum transversal,
subrectangulaire, brun à côtés testacés, ceux—ci arqués, plus fortement ré-
trécis en arrière qu’en avant, fortement rebordés, à angles postérieurs ob-
tus-arrondis, à base plus étroite que celle des élytres, à pointillé fin et obso-
lète, doublé de quelques points, médiocres sur le disque, un peu plus gros
à la base. Élytres faiblement arrondis sur les côtés, testacés à lignes brunes
confluentes (de sorte qu’ils paraissent bruns avec une bande basale irré-
gulière testacée), ainsi que trois taches également irrégulières, une hume-
rale, une postmédiane et une préapicale, marqués d’un pointillé serré et
fort et de trois rangées normales de points plus gros un peu sillonnées,
dont la suturale est la plus apparente ; bord latéral arqué aux épaules ;
angle pronoto-élytral très net. Dessous mat, glabre, noir, entièrement
ponctué-chagriné ; lignes métacoxales presque entières, peu divergentes. .
Pattes brunes ; métafémurs ponctués-râpuleux ; face externe des métati-
bias lisse en dessous de la rangée de points.
C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés ; ongles antérieurs un peu prolongés et peu arqués.
. $2. Dessus mat. _
 

DYTISCIDAE. ·—·· POTAMONECTES 147
Chez la var. sardus GEMM.-HAE. propre à la Sardaigne, le pronotum est
testacé foncé à deux taches brunes, les lignes brunes des élytres sont moins
confluentes et leurs rangées normales moins apparentes.
Corse, Sardaigne, Cyclades ; dans les montagnes.
3. Potamonectes Cerîsyi AUBÉ (nom. em.), lcon. Col., V, 1836, p. 260.
·-—- Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 132. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932,
p. 468. — ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 158.
L. 4,2-4,9 mm. —— Ovale, peu convexe, un peu brillant ou submat, assez
densement pubescent, testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête assez
large, subconcolore, à ponctuation fine et serrée ; antennes testacées. Pro-
notum trapézoïdal, plus large à la base, avec une bande noire antérieure
et une ou deux prébasales, à côtés subrectilignes très légèrement redressés
en arrière, nettement rebordés, à angles. postérieurs droits ou presque
droits, à base suhrectiligne de chaque côté du lobe scutellaire, à pointillé
fin et très serré avec quelques points plus forts en avant et en arrière.
Élytres ai suture noire ainsi que six lignes longitudinales, abrégées en avant
et en arrière, parfois étroitement anastomosées, la cinquième et la
sixième souvent interrompues, cette dernière même quelquefois absente,
ai pointillé fin et très dense, subcoriacé, a rangées normales nulles ; bord
latéral subarqué aux épaules ; pas d’angle pronoto—élytral. Dessous mat,
subpubescent, noir en grande partie, presque entièrement chagriné ;
lignes métacoxales un peu abrégées, bien divergentes. Pattes testacées ;
métafémurs ponctués, granuleux seulement sur leur moitié postérieure ;
face externe des métatibias entièrement lisse en dessous de la` rangée de
gros points pilifères.
3‘. Dessus peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des mésol—
tarses légèrement dilatés ; protibias un peu arqués.
S2. Dessus submat, à ponctuation plus obsolète. _
Espèce tres variablegmais les variétés bien caractérisées ne se trouvent-
que hors de France. _
Provence, Languedoc, Roussillon, Landes ; Corse. Surtout dans les eaux
saumâtres.
Europe méditerranéenne, côtes de la mer Noire et côtes du Portugal
nord de l’Afrique, bords de la mer Rouge.
)4 4. Potamonectes griseostriatus DE GÉER, Mém. Hist. Ins., [V, 1774, .
p. 403. —— Goz., Misc. Ent., XXII, 1914, p. 133. —·- GU1GN., Hydr. Fr.,
1932, p. 470. ——-—Z1MM., Ko]. Rundsch., 19, 1933, p. 156.
L. 4,1-5 mm. — Ovale—oblong, subdéprimé, submat, finement pubes-
cent, testacé à lignes élytrales noires. Tête noire au côté interne des yeux
et au bord postérieur, à pointillé fin et très serré ; antennes testacées avec
les derniers articles annelés de brun. Pronotum trapézoïdal, à base large,
à bord antérieur et postérieur noirs, ainsi que deux taches discales, par- _

\
148 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES
fois confluentes et une petite tache latérale, à côtés subarqués, finement
rebordés, à angles postérieurs arrondis et débordant très légèrement les
épaules. à pointillé très serré, doublé de quelques points un peu plus gros
le long du bord antérieur et des côtés de la base. Élytres ovalaires, un
peu atténués en arrière, avec la suture et sept lignes noires larges, con-
fluentes par places, les externes souvent abrégées et interrompues, à poin-
tillé très serré, à rangées normales un peu visibles; bord latéral subarqué
aux épaules ; angle pronoto—élytral à peu près nul. Dessous mat, très épar-
sement pubescent, noir en grande partie, à peu près entièrement coriacé ;
lignes métacoxales peu divergentes. Pattes testacées avec la base des fé-
murs et les tarses brunâtres ; protibias triangulaires; métafémurs granu-
` leux sur la moitié postérieure, irrégulièrement ponctués sur la moitié
antérieure.
Espèce variable, surtout au point de vue de l’extension du dessin noir
des élytres (1).
u. Forme claire, à lignes noires indépendantes les unes des autres.
....................................... ab. Piochardi RÉG.
h. Forme foncée, a grande tache noire pronotale, à élytres noirs, in
l’exception de quelques linéoles testacées. , _ _ ab. catascopium SAY,
Alpes et Pyrénées, dans les lacs élevés de 1.8UO ai 2.400 m., rarement un
peu au·dessous ; en Corse descend parfois dans la plaine.
Espèce boréo-alpine : Europe septentrionale, montagnes de l’Europe cen-
trale et méridionale ; Atlas marocain ; Asie septentrionale et hautes mon·
tagnes ; Amérique boréale.
É. Groupe GIGQEIIIS
5. Potamonectes carinatus Anmâ, Icon. Col., V, 1836, p. 238. —- Goz..
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 135. ——- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 463. —-
.ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 153. _
L. 4,7-5,1 mm. —- Ovale, subdéprimé, peu brillant ou submat, glabre.
varié de brun noirâtre et de testacé. Tête grande, testacée, à pointillé fin
et très dense, un peu inégal ; antennes testacées à derniers articles annelés
de noiràtre. Pronotum large, testacé avec une grande tache discale brune,
· · maculée de testacé au milieu, à côtés largement arqués, fortement rebor-
dés, à base superficiellement impressionnée, à angles postérieurs arrondis.
entièrement chagriné avec quelques points épars très obsolètes. Élytres
bien arrondis sur les côtés, testacés avec une grande tache commune brun
noirâtre, présentant un prolongement postérieur sur la suture et deux laté-
raux, un médian, l’autre préapical, à surface entièrement pointillée-coria-
cée, pourvue sur le disque de deux côtes longitudinales, l’interne un peu
l. Il a été décrit plusieurs formes inutiles : mulîilinealus FALK. (= griseoslriatus
I f. typ.), marilimus HELLIES. (= ab.`caiasc0pium).

DYTISCIDAE, -- POTAMONEGTES 149
plus proéminente et un peu incurvée ; rangée suturale seule visible ; bord
latéral fortement arqué aux épaules et armé en arrière d’un denticule pré-
apical ; angle pronoto-élytral aigu et profond. Dessous mat, glabre, ferru-
gineux, parfois avec les sutures rembrunies, ai surface presque entièrement
coriacée ; lignes métacoxales peu divergentes. Pattes ferrugineuses ; méta-
fémurs entièrement ponctués—râpuleuX.
3. Dessus un peu brillant ; trois premiers articles des protarses et des
mésotarses nettement dilatés ; ongles antérieurs ép aissis, prolongés et sub-
rectilignes ; face interne des protibias portant une arête longitudinale
simple ; base du pronotum débordant celle des élytres.
_ $2. Dessus submat ; face interne des protibias portant une rangée longi-
tudinale de spicules serrées; base des élytres débordant celle du pronotum.
Espèce un peu variable. ' · ·
var. Fabresseî Rés. - Dessus moins mat, élytres à côtes moins saillantes,
il tache foncée élytrale partiellement décomposée en lignes ; 3 à côtés du
pronotum moins arqués, a angles postérieurs plus étroitement arrondis et _
débordant davantage les épaules.
En France on ne trouve que la var. Fabrcssei dans le Roussillon : Mass i
du Carlitte, Vernet-les-Bains. ·
Torrents élevés, pres des cascades. _
Espagne.
6. Potamonectes luctuosus Anais, leon. Col., V, 1836, p. 235. - Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 135. ——- GU1c;N., Hydr. Fr., 1932, p. 474. —-—
ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 163.
L. 4,8-5,3 mm. - Espèce bien spéciale et facilement reconnaissable
parmi les autres Poiamonecies. De forme oblongue, subdéprimée, 'de cou-
leur noire avec une tache ferrugineuse sur le vertex, ainsi que les côtés du
pronotum et une tache au milieu du disque, sur les élytres un dessintes-
tacé composé d’une bande basale irrégulière et de trois taches sub arrondies
sur la moitié postérieure. Pronotum à plus grande largeur située avant le '
milieu, à base plus étroite que celle des élytres. Pointillé très dense, avec
des points un peu plus gros sur l’avant,la base et le disque du pronotum,
et constituant sur les élytres les trois rangées normales ; bord latéral des
élytres ai denticule préapical ; angle pronoto—élytral droit et très profond.
Dessous noir, mat ; pattes brun noirâtre. `
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement ·
dilatés ; ongles antérieurs prolongés, subrectilignes, à pointe recourbée.
. Les variations n’affectent que le dessin élytral, mais elles sont très
prononcées. '
u. Tête et pronotum colorés comme chez la forme typique, élytres
noirs avec seulement une tache humérale testacée. _ _ .......
........................ - ............ ab. sericeus Cosrm.
b. Dessus entièrement noir ................. ab. lugubris BAG.

150 coLÉorTÈaEs HYDr.0cANTnAaEs `
Montagnes de la Provence, surtout au nord de Nice, notamment dans la
Bevera, partie méridionale et lisière occidentale des Alpes, Lozère ; pas en
Corse. Dans les eaux calmes et peu profondes des torrents et des rivières
rapides, parmi les graviers et sous les pierres ; très localisé (1).
Contrées bordant la mer Adriatique et la mer Tyrrhénienne, nord de
l’Italie ; Asie Mineure.
7. Potamonectes Bucheti RÉG., L’Abeille, XXIX, 1898, p. 89. —— Goz.,
Misc. Ent., XX1l, 1914, p. 136. -— Gu1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 476. -—
Z1MM., Ko]. Rundsch., 19, 1933, p. 162.
L. 4,3-4,5 mm. —· Ovale, assez convexe, peu brillant ou submat, à
peine pubescent, testacé, a tache élytrale brun noirâtre. Tête l_arge, conco-
lore, densement pointillée avec quelques points plus gros ; antennes tes-
tacées ài derniers articles annelés de brun. Pronotum transversal, a plus
· · grande largeur située après le milieu,rembruni sur le pourtour, surtout en
avant et en arrière, à côtés fortement arqués, rebordés, ài angles postérieurs
. obtus, ai pointillé trés serré, doublé de gros points sur le bord antérieur,_
la base et le milieu du disque. Élytres très faiblement dilatés en arrière, _
ornés d’une bande suturale brun noirâtre, un peu élargie vers le sommet et
deux fascies transverses, l’une paramédiane enclosant deux vagues points
testacés, l’autre préapicale, ai pointillé trés dense et trois séries normales,
dont la suturale est la plus distincte ; quelques vestiges de côtes vers la
région interne ; bord latéral nettement arqué aux épaules, munis en ar-
rière d’un fort denticulé préapical ; angle pronoto-élytral très ouvert,
très peu profond.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses très faible-
ment dilatés ; base du pronotum débordant très légèrement celle des ély—
tres ; dessus peu brillant.
Q. Dessus submat ; base du pronotunrà peu près de la largeur de celle
` des élytres. . '
Les variations n’affectent que l’extension plus ou moins grande du
dessin élytral. Chez les individus clairs les fascies sont réduites et bien décou-
pées ; chez les exemplaires foncés elles fusionnent en une grande tache noi-
ràtre irrégulière occupant les trois quarts postérieurs des élytres, enclosant
de chaque côté un point apical testacé. ·
Montagnes au nord de Menton, dans les torrents, surtout le Careî, au mi-
lieu des remous ou sous les pierres et les herbes de la rive. Très localisé,
mais assez abondant. '
ji 8. Potamonectes elegans Pimz., Faim. Germ., XXIV, 1794, t. 5. —
Goz., Misc. Ent., 1914, p. 137. —- GUIGN., Hydr., Fr., 1932, p. 482. —·
Z1MM.,·Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 157.
1. J’en possède un exemplaire d’Amiens (DUBOIS), mais, jusqu’a plus ample informé,
je considère cette indication de localité comme inexacte.

nYT1sc1nAE. ·— POTAMONECTES 151
Fig. 63. —- L. 3,9-5,1 mm. — En ovale allongé, très convexe, peu bril-
lant ou submat, à peine pubescent, testacé varié de noir. Tête assez grande,
concolore ou faiblement rembrunie le long des yeux, à pointillé très serré,
parsemé de points à peine plus gros, très écartés; antennes testacé
concolore, à dernier article seul annelé de noirâtre. Pronotum large, à
plus grande largeur située en arrière du milieu, bordé en avant d’une bande
noire et en arrière d’une tache transervse bilobée, à côtés fortement ar-
qués, finement rebordés, à angles antérieurs aigus, Si angles postérieurs en
général largement arrondis, à pointillé très serré, doublé de points un peu
plus gros, obsolètes, rép artis presque régulièrement, ceux dela base ridulés.
Élytres ovales, à dessin noir formé normalement d’une bande suturale,
presque toujours subdivisée, au moins partiellement, en trois lignes paral-
lèles, de quatre lignes discales, la première abrégée en avant et en ar-
rière et interrompue au milieu, les deux suivantes légèrementplus longues,
la quatrième partant de la base et s’arrêtant un peu après le milieu, et
de cinq taches quelque peu irrégulières, les deux internes discales, l’une
antémédiane, I’autre postmédiane, situées toutes deux entre les fragments
de la première ligne et de la seconde et les réunissant transversalement,
les trois autres latérales, la première posthumérale, la seconde médiane, `
la troisième préapicale, adhérant toutes trois au côté externe de la der-
nière ligne, mais séparées du bord latéral} pointillé extrêmement dense
_ et ràpuleux, surtout en arrière, à rangées normales un peu distinctes ;
bord latéral arqué aux épaules, muni d’un fort denticule avant l’apex;
angle pronoto-élytral obtus et prononcé, Dessous mat, glabre, testacé, à
sutures généralement brunâtres, presque entièrement coriacé ; lignes méta-
coxales un peu abrégées en avant, assez divergentes. Pattes testacées ;
_ métafémurs entièrement et irrégulièrement ponctués, mats ; face externe
des métatibias avec une rangée de gros points pilifères abrégée en arrière, `
par ailleurs lisse et brillante.
3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés; ongles antérieurs et intermédiaires prolongés, aussi longs que
A l’onychium, subégaux et régulièrement arqués ; protibias robustes, à
bord supérieur faiblement courbé ; dessus un peu brillant,
Q. Pronotum un peu plus rétréci en arrière, à angles postérieurs un peu
moins largement arrondis ; protibias légèrement plus grêles, à bord supé-
rieur subrectiligne ; dessus submat.
Espèce très variable comme taille, comme forme du pronotum a côtés plus
ou moins arqués, ix angles postérieurs plus ou moins arrondis, comme ponc-
tuation du pronotum où les gros points, plus ou moins visibles, peuvent se
raréüer sur le disque ainsi que chez Sansi, comme dessin noir des élytres plus
ou moins étendu et enfin comme conformation des ongles antérieurs du 3,
parfois plus prolongés, parfois, mais plus rarement, avec l’interne légèrement
falciforme.
ab. marginicollis AUBÉ. — Forme claire extrême, entièrement testacée,
\

152 (ZOLÉOPTÈRES IIYDRUCANTIIARES ·
il l’exceptien du bord antérieur et de la base du pronotum ainsi que de la
suture des élytres noirs.
.\ peu près partout dans les plaines et la zone infériere des montagnes,
sauf dans le massif de (Èarlitte ou il s’éleve jusqu’à 2.5fm metres ; plus rare
dans la vallée du Rhône; pas en (Iorsc. Eaux calmes ou légérement cou-
rantes.
Europe centrale et occidentale ; Sibérie ; Amérique du Nord. ‘
9. Petamonectes Sansi-\uB1é, leon. (lol., V, 1836, p. 231. —— Gez., Misc.
Ent., 1914, p. 137. —— GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 478. —— Z1MM., Kel.
Rundsch., 19, 1933, p. 165.
L. 5-5,3 mm. —- Voisin d’elegans, dent il diffère par la taille un peu plus
forte, la forme plus oblongue, un peu moins convexe, les antennes à six
' ou sept derniers articles annelés de noiràtre, le pronotum à angles ante- ·
rieurs étroitement arrondis, à angles postérieurs obtus, à gros points un
peu plus visibles, généralement un peu espacés sur le disque, ceux de la
base non ridulés ou a peine, les élytres ai taches plus grandes,plus ou moins
fusionnées entre elles, ne laissant plus voir que des fragments de lignes, Si
ligne suturale non subdivisée longitudinalement, ai pointillé plus distinct,
non râpuleux, ai rangées normales plus apparentes, les protarses et les mé-
sotarses noirs. Le 3 a les ongles antérieurs moins régulièrement arqués,
subfalciformes et la Q possède ài peu près le même léger brillant que lui.
L’espèce varie quelque peu, mais beaucoup moins quüslegans au point de
vue de l’extension plus ou moins grande du dessin noir, des élytres surtout,
· et ai un moindre degré au peint de vue de la forme des angles postérieurs
du pronotum et de sa ponctuation, qui parfois cependant se rapproche
beaucoup de celle d’eIegans.
Provence, très rare, dans la partie occidentale qu’il déborde légèrement
—ur la rive droite du Rhône (à Remoulins, Gard) et le sud du Dauphiné
(aux environs de Valence), bien plus fréquent dans la partie orientale, ou il
cst très commun dans le Careï et la Bevera, et où ilcoliabite avec elegans.
Nord-ouest de l’Ita1ie, nerd·est de l’Espagne.
10. Petamonectes depressus F., Syst. Ent., 1775, p.   —— Barr.-
Bnowmn, Ann. Mag. nat. Hist., 9, 1919, p. 293. —····GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. -185. —— Z1MM., Kel. Rundsch., 19, 1933, p. 167.
L. 4,5-5,2 mm. —— Très proche parent d’elegans, dont il se distingue par '
la taille un peu plus grande, la forme plus convexe, le pronotum normale-
ment un peu plus large a la base qu’en avant, avec les gros points plus
nombreux et plus visibles, les élytres légèrement effilés en arrière, le
dessin noir moins net, à lignes presque entières, la troisième au moins aussi
longue en avant que la quatrième, avec une cinquième ligne raccourcie réu-
nissant les deux premières taches latérales, l’angle pronoto-élytral aigu,
le dessous d’un brun plus ou moins foncé et enfin par les caractères sexuels
différents.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses nettement

DYT1sc1nAE. —- POTAMONECTES 153
~ «lilatés•; ongles antérieurs fortement prolongés, un peuplus longs que l’ony-
cbium, faiblement arqués, un peu dissemblables, l’interne légèrement plus
long, plus épais, et plus courbé près de la pointe ; ongles intermédiaires
prolongés ; pronotum plus arqué en arrière qu’en avant, à plus grande lar-
geur située au tiers postérieur.
9. Pronotum à- côtés régulièrement arqués, à angles postérieurs bien
arrondis, à plus grande largeur située vers le milieu.
Espèces présentant quelques variations dans la forme du pronotum et la
_ sculpture du dessus.
Roussillon : lacs élevés du Carlitte (SAINTE-CLAIRE DEv1LLE).
Europe septentrionale et centrale, Pyrénées, Portugal (‘?).
` 11. Potamonectes assimilis PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 236. —— Goz.,
Mise. Ent., XXII, 1914, p. 139. —-—GUrGN., Hydr. Fr., 1932, p. 488. -—-
Z1MM., Ko], Rundsch., 19, 1935, p. 188.
L. 4-4,3 mm. ——- En ovale court, très convexe, finement pubescent, sub-
xnat ou mat, testacé a lignes élytrales noires. Tête à bord postérieur noi-
râtre, très densement pointillée, avec quelques rares points un peu plus
gros ; antennes testacées à derniers articles annelés de brun. Pronotum à
plus grande largeur située en arrière du milieu, à bordure antérieure et
postérieure noiràtre, celle—ci épaissie au milieu en une tache transverse
en accolade ou bilobée, a côtés faiblement arqués, peu convergents, fine-
ment rebordés, à angles postérieurs obtussémoussés, à pointillé très serré,
voriacé latéralement, doublé de points un peu plus gros, irrégulièrement ré- _
partis, quelque peu plus forts en avant. Élytres légèrement dilatés après
le milieu, ornés d’une ligne suturale noire et de sept lignes longitudinales
un peu abrégées, la première parfois interrompue, la septième très courte,
veslignes généralement isolées; pointillé très serré, un peu râpuleux, :1
séries normales un peu visibles ; bord latéral subarqué aux épaules, muni
un arrière d’un dentieule préapical, tantôt aigu, tantôt mousse; angle pro-
noto-élytral léger mais sensible. Dessous mat, glabre, ferrugineux, un peu
plus foncé en avant et sur les côtés, presque entièrement coriacé ;lignes
métacoxales divergentes, subsinuées, un peu abrégées en avant ; bord
postérieur des apophyses métacoxales un peu ondulé de chaque côté de
l’écl1ancrure. Pattes ferrugineuses, à tarses parfois un peu rembrunis.
C3`. Trois premiers articles des protarses fortement élargis, des méso-
tarses légèrement ; ongles antérieurs prolongés, subrectilignes à la base et
vourbés avant le sommet, l’interne denté au milieu ; protibias a face in-
terne munie d’une arête non ciliée ; dessus submat.
Q. Protibias a faee interne munie d’une arête ciliée ; dessus mat.
Espèce un peu variable : le dessin élytral est formé de lignes tantôt iso-
lées, tantôt et plus rarement un peu confluentesen taches, le denticule préa-

154 COLÉOPTÈBES HYDROCANTHARES
pical des elytres est aigu ou mousse, parfois différent d’un côteà .l’autre,
enfin les ongles antérieurs du 3 diffèrent aussi d’un côté a l’autre, et sont
plus ou moins courbes.
ab. frater ZETT. —— Forme tres foncée, à élytres noirs, sauf le bord externe
et quelques linéoles discales.
` Lacs des Hautes-Vosges et de l’Alsace, notammentlacs de Gerardmer,
de Retournemer et des Corbeaux, massif de la Grande·Chartreuse dans le
Guiers (PLANET) ; très rare et probablement en voie d’extincti0n en France.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie.
20. Gen. OREODYTES SE1nLrrz, 1887
Corps court et large, généralement à lignes élytrales noires. Dernier ar-
ticle des palpes tronqué ou subechancré au sommet ; quatrième article
des antennes subégal aux articles adjacents. Pronotum avec une courte
strie latérale, superficielle et souvent obsolète ; ely-
    ïi   tres a fond microréticule. Dessous chagrine ou granu-
  lr leux, au moins sur la plus grande partie (1); apophyse
   et pl`oSÈ€l”I1ale COI’iaCêe, parfois légèrement ;' bord pps-
  (         terieur des apophyses metacoxales entaille au m1l1eu
  ))5(()j(    pqrp et formant deux lobes latéraux peu divergents
ai`.ëÈjl.`z§·£,¢_ï2)lQÉ‘j_?§;i  (fig. 31) ; face inférieure des métafémurs à ponc-
le   , 4 tuatioll aSSeZ Variable, les points sôuvent disposés sur
  A   deux ou trois rangées longitudinales peu régulières ;
Fm, 64., ·. omydygeg fâcë €Xl3€I‘I1€ d€S mêtatibias à points sétigèreg plus
rivalis 3b·‘Sanm<1f/fi ou moins irrégulièrement alignés.
bahlb,
Le genre groupe actuellement dix-huit espèces habitant toutes la region
holarctique ; aucune cependant ne se rencontre en Corse. Elles affectionnent
les eaux faiblement courantes, les délaissés de torrents et de rivières. Leurs
teguments sont homochromes avec la couleur du fond, les individus clairs
se trouvant surtout sur les fonds blanchâtres, les foncés sur les fonds noi-
` râtres.
TABLEAU DES EsPÈcEs
1. Apex des élytres subsinué. Angles postérieurs du pronotum droits
et largement explanés ............................. 3. b0I'ea.liS.
— Apex des élytres arrondi. Angles postérieurs du pronotum obtus—
arrondis et non explanes. . . .. ............................. 2 .
2. Fond du pronotum xnicroréticulé. Ponctuation des elytres très fine,
à peine visible. .................................. 1. I‘iV3«liS.
——— Fond du pronotum alutacé. Ponctuation des élytres assez grosse
et un peu obsolète ...................... 2. septentrionalis.
1. Le milieu de lüabdomen seulement est microréticule chez O. borcalis et quelques
espèces n0rd—americaines.

DY'r1sc1DAE. ·—— or.EoDY·rEs 155
1. Oreodytes i rivalis GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 384 (1). -— Goz., '
Misc. Ent., XXII, 1914, p. 123. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 425;-
ZIMM., Kol. Rundsch., 19, 1933, p. 186; _
Fig. 64. — L. 2,9-3 mm. Ovoide, court, atténué postérieurement,
convexe, mat ou submat, varié de noir et de testacé. Tête rembrunie en
arrière et près des yeux, à ponctuation très fine, presque nulle ; antennes
i testacées à deux ou trois derniers articles annelés de brunâtre,,les médians
courts. Pronotum large, testacé à tache noire transverse plus ou moins
étendue, à côtés subarqués, un peu convergents, finement rebordés, à
angles postérieurs obtus-arrondis, à strie latérale large, à ponctuation
très fine et espacée, un peu plus app arente en avant et en arrière, sur fond
microcréticulé. Élytres à grande tache commune noire ne laissant que la
base, le bord latéral, et ga et là quelques rudiments de linéoles testacés,
à ponctuation très fine, à peine distincte, à rangées normales presque invi-
sibles sur fond microréticulé ; bord latéral nettement arqué aux épaules ;
un angle pronoto-élytral sensible ; épipleures avec une dépression basale,
mais non limitée par un rebord ni une arête. Dessous submat, noir,
glabre, a ponctuation médiocre et inégale latéralement, presque nulle
' ailleurs, sur fond microréticulé-chagriné ; lignes métacoxales divergentes;
Pattes testacées ; points sétigères de la face externe des métatibias irré-
guliers et couvrant plus de la moitié supérieure. l
Espèce trés variable comme brillant, comme vivacité des couleurs, éten-
due de dessin élytral, force et densité de la ponctuation, forme des côtés et
des angles postérieurs du pronotum'(*). °
a. Tache élytrale ne laissant voir que des traces de lignes testacées
ou élytres entiérement noirs ...................... f. typique.
h. Elytres à suture noire, ainsi que sept lignes longitudinales, indé-
pendantes ou un peu confluentes, abrégées en avant et en arrière,
les internes et les externes parfois interrompues ............ _
..................................... ab. Sanmarki SAn1.B.
«·, Teinte claire, à lignes élytrales très faibles ou nulles .........
..............................·.......... ab. alienus SHARP.
Collines et montagnes, à l’exception de la région de l’0uest et du Sud,
mais dans les Pyrénées; pas en Corse. Dans les ruisseaux frais et les lacs ali-
mentés ai fond de gravier. ' _
Europe septentrionale moyenne et occidentale; Sibérie, Mongolie, Japon.
2. Oreodytes septentrionalis GYLL., I ns. Suec., IV, 1827, p. 385. —-— Goz.,
Mis. Ent., XXII, 1914, p. 123. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 427. -—
Z1MM., Koi. Rundsch., 19, 1933, p. 185Z ` ·
1. Le Catalogue des Coléoptéres de France de SAINTE-CLA1RE DEVILLE, p. 66, re-
jette rivalis en ilîdiquant « (non GYLL. ‘?) » et lui préfère fluviatilis STEPH., mais tout à
fait à tort, car la description de GYLLENHAL ne laisse aucun doute, surtout le rappro-
chant de son assimilis qui est identique à Sanmarki SAHLB.
2. Malgré leurs différences de coloration, rivalis et Sanmarlci constituent indubita-
blement les deux formes d’une seule espèce, comme le prouve l’identité de l’aedeagus.
lln’y a paslà « un petit problème à élucider », comme le prétend M. IîOULBERT ; il est
résolu depuis longtemps. '

156 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
L. 2,7-3,3 mm. — Intermédiaire comme_aspect à rivalis ab. Sanmar/si
et ài borealis, mais pronotum à ponctuation plus inégale et plus irrégulière
· sur fond alutacé·microréticulé (1), élytres non sinués a l’apex, avec les
lignes noires aussi longues, même la première, et bien visibles, mais la
sixième et la septième normalement interrompues, à ponctuation assez
grosse et peu dense, à rangées normales légèrement perceptibles ; points
sétigères de la face externe des métatibias disposés sur une seule rangée
longitudinale régulière.
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses trés faible-
ment dilatés ; lignes métacoxales assez divergentes.
Q. Lignes métacoxales peu divergentes.
Espèce très variable. · l
«z. Forme étroite, à points du pronotum et des élytres plus gros,
taille faible : 2,7-3 mm ................... var. helveticus Riâc.
li, Angle pronoto—élytral plus marqué, ponctuation plus [ine, colo-
ration foncée plus étendue ; pronotum brun ii pourtour testacé, `
élytres bruns avec quelques taches basales ou sublatérales testa-
cées, taille de 3,2 à 3,5 mm .................... var. Devillei REG.
Montagnes : çà et la dans les Vosges, le Jura, le Massif Central, les Alpes
_ et les Pyrénées ; la var. Devillei dans les Alpes—Maritimes : torrent du Loup,
Bevera, la var. helveticus de Suisse pourrait éventuellement être rencontrée
dans nos Alpes, car d’après SAINTE—CL.—\IRE DEVILLE, les exemplaires du
Jura et de la Grande-Chartreuse s’en rapprochent beaucoup. Torrents et
I‘U1Ss(-BHIDÉ. _ _
Europe septentrionale et centrale, Iles Britanniques, nord de l’Espagne et`
de l’Italie ; Sibérie, Mongolie. _
  Oreodytes borealis GYLL., Ins. Suec., IV, 1827, p. 386. —- Goz., Misc.
Ent., XXII,. 1914, p. 122. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. -129. ——- ZIMM.,
Kol. Rundscb., 19, 1933, p. 184.
L. 4--1,5 imm. -— Ovale—oblong, très peu convexe, faiblement brillant,
testacé pâle à lignes élytrales noires. Tête avec le bord postérieur noir,
. ainsi qu’une tache frontale en Y, à ponctuation presque nulle ; antennes
testacées, à derniers articles annelés de brun, ii articles médians un peu
allongés. Pronotum subrectangulaire, à bords antérieur et postérieur étroi-
i tement rembrunis, ainsi qu’une tache transverse en accolade, ài côtés
subarqués, faiblement convergents, imperceptiblement rebordés, large-
ment explanés, surtout vers les angles postérieurs qui sont a peu près
droits, à base un peu plus étroite que celle du pronotum, marquée d’u,ne
impression transversale superficielle, à strie latérale un peu oblique, courte
mais nette, à ponctuation inégale, dispersée, superficielle, àpeine visible
1. Chez rivalis le fond du pronotum est simplement microréticulé, chez septentrio-
nalis il existe, à Pintersection des mailles, de petits points formant un alutacé super-
posé, qui se voit seul ai un faible grossissement.

DYTISCIDAE. —-— OREODYTES 157
sauf à la base et au sommet, sur fond microréticulé. Élytres assez allongés,
à bord latéral subsinué avant le sommet, ornés d’une ligne suturale et de
huit lignes longitudinales noires, abrégées en avant et en arrière, les qua-
trième, cinquième et sixième confluentes vers l’eXtrémité, les deux der-
nières largement interrompues et visibles seulement sous forme de quel-
ques taches allongées ; ponctuation médiocre, irrégulière, peu dense, il
rangées normales à peine apparentes, sur fond microréticulé ; bord laté-
ral nettement arqué aux épaules ; angle pronoto—élytral accusé ; épipleures i
i non impressionnésà la base. Dessous peu brillant, glabre, noir, à ponctua-
tion fine et écartée sur fond chagriné, sauf le milieu de l’abdomen micro-
réticulé ; lignes métacoxales divergentes. Pattes testacées ; points séti-
gères de la face externe des métatibias disposés presque sur une seule
rangée longitudinale ; premier article des métatarses tuberculé au som-
met du côté interne, caractère qui n’existe pas chez les deux autres
espèces. ,
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés ; ongles antérieurs subégaux, légèrement prolongés.
9. Dessus un peu moins brillant.
Espèce légérement variable, surtout comme coloration.
var. montanus ZIMM. —— Elytres à ponctuation plus forte, a rangées nor-
males un peu sillonnées, à lignes noires confluentes. ‘
Commun dans toutes les montagnes, où il habite la zone alpine et subal-
pine, dans les eaux courantes ou non, parmi les galets et les graviers ; la
var. monlanus, très rare, se montre cà et là. ·
Europe septentrionale et centrale, Balkans.
_ Subfam. NOTERINAE
Taille faible. Corps très convexe, compact, à contour latéral continu,
sans angle pronoto—élytral, glabre èn dehors des poils sensitifs. Premier
· article des palpes labiaux dilaté au sommet. Écusson invisible. Apophyse
prosternale sur le même plan que le milieu du prosternum, milieu du méta-
sternum formant avec les lamelles internes une grande plaque métasterno—
métacoxale surélevée occupant le milieu de la poitrine ; mésoépimères
étroits, linéaires ; métaépisternes n’atteignant pas les cavités mésoco-
xales ; pattes courtes, les antérieures plus ou moins difformes; protarses
et mésotarses distinctement pentamères, comprimés ; ongles postérieurs
petits et égaux. (S`. Appareil adhésif constitué par de petites ventouses
·circulaires ou ovalaires ; pénis asymétrique ai méat latéral, paramères
dissemblables.
Une seule des quatre tribus de la sous-famille est représentée en France,
celle des Noierinz`.
  `

158 coLÉoPTÈREs 11Yn1=nocANTHAnEs
Tribu NOTERINI
Apophyse prosternale arrondie au sommet ; apophyses métacoxales
séparées en deux ailes latérales triangulaires par une profonde échancrure
anguleuse ; protibias à éperon externe très développé et recourbé.
· La tribu ne compte aussi qu’un seul genre en France. —
21. Gen. NOTERUS CLA11>.v1LLE, 1806
Corps ovale, à plus grande largeur située en avant du milieu, très con-
vexe en dessus, plat en dessous, trés brillant, glabre, brun plus ou moins
ferrugineux, èrmicrosculpture superficielle ; yeux échancrés en avant par
une saillie anguleuse de l’épistome ; dernier article des palpes labiaux aussi ·
long que les deux précédents réunis et dilaté au sommet qui est souvent
subéchancré ; côtés du pronotum rebordés, base subrectiligne ; élytres à
_ épipleures très larges et impressionnés en avant, très rétrécis àpartir du
premier sternite ; apophyse prosternale spatuliforme ;·plaque métaster-
nale subrectangulaire. Profémurs et protibias ép ais, ces derniers à sommet
prolongé en capuchon au—dessus du tarse et munis d’une couronne de spi-
cules courtes et serrées. 3. Dessous du corps taché de noir ; antennes dila-
tées ; protarses et mésotarses à trois premiers articles renforcés et cupu—
lés.
Ce genre paléarctique comprend six espèces, dont trois se rencontrent en
France ; les trois autres habitent la Mésopotamie, la Chine et le Japon. .
TABLEAU ons EsPÈcEs
1, Microsculpture du pronotum—(1) constituée par une microréticula—
tion extrêmement fine. Face inférieure des métafémurs pourvue, vers
son angle apical postérieur, d’une fossette superficielle densement ci-
liée (fig. 65) ................................... 1. laevis.
—— Microsculpture du pronotum constituée par une microstriolation
longitudinale ondulée extrêmement fine. Face inférieure des méta-
fémurs dépourvue, vers son angle apical postérieur, de fossette den-
sement ciliée (fig. 65) ................................... 2.
2. Prosternum caréné longitudinalement et denticulé sur le milieu de
_ son bord antérieur. $2. Points élytraux de l’apex quatre fois plus gros
environ que ceux de la base ................... 2. C13·VlCOI'HiS.
—- Prosternum non caréné longitudinalement et non denticulé au milieu
de son bord antérieur. Q. Points élytraux de l’apex deux fois plus gros
environ que ceux de la base chez la f. typ ....... 3. CI'3SSlCOI`IllS.
1. Celle des élytres est beaucoup plus Cliflîcile à apprécier.

DYr1sc1nAE. — NOTERUS 159
1. Noterus laevis STURM, Deuts. Ins., VIII, 1934, p. 135. —- Goz., Misc.
Ent., XXII, 1913, p. 82. — Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 40. —-·
GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 495.
L. 4-4,3 mm. — Ovale, atténué en arrière, très convexe, très brillant,
glabre, avant—corps ferrugineux et élytres bruns. Tête imponctuée, micro-
réticulée ; antennes et palp es ferrugineux. Pronotum obscurci en avant et
en arrière, parfois aussi sur le disque, marqué d’une fine strie antérieure
. l‘   V, ii
    i-     -·'i `  
A B
Fm. 65. ——— Face inférieure des métafémurs. — A. Noterus laevis Sturm.
B. N. clavicornis Deg.
ponctuée faisant suite à une fine strie latérale lisse, à ponctuation nulle à
l’exception de quelques points latéraux, surfond imp erceptiblement micro-
réticulé. Elytres souvent parsemés de macules noirâtres, subrectangulaires
obsolètes, à ponctuation constituée par une ébauche de très fine rangée
transverse basale sur les côtés et troisrangées longitudinales irrégulières,
deux discales et une latérale, de points légèrement renforcés et râpeux en
‘ . le
1 sr
i. 1
· i .  
  \" ·
Fw. 65 bis. —— Antennes des Noierus 6.- A. N. laevis Sturm.— B. N. clavicornis
De Geer. — C. N. crassicornis Müll. V
arrière, sur fond imperceptiblement microréticulé vers la suture, devenant '
microstriolé latéralement. Dessous brillant, glabre, ferrugineux, à derniers
sternites souvent rembrunis ; prosternum caréné, avec le bord antérieur
rebordé, un peu excavé de chaque côté et à milieu saillant et denticulé ; v
plaque métasterno—métacoxale à quelques points inégaux, irréguliers,
très espacés. Pattes ferrugineuses ; premier article des protarses et des
mésotarses à peu près aussi long que les quatre suivants réunis ; méta-

160 coLÉoPrÈREs nY1i>Roc.xNTHAnEs
fémurs pourvus, vers l’angle apical postérieur, d’une fossette superficielle,
densement ciliée, ou aboutit la ligne de points pilifères.
3. Antennes dilatees et pseudocoudées au milieu, avec le cinquième ar-
ticle très large, à peu près trois fois aussi large que le sommet du précédent,
fortement lobe en dehors, le sixième subsemilunaire, bien moins large que
lui, moitie moins long et egalement lobe en dehors, les suivants du sep-
tième au dixième un peu moins grands, subsemilunaires et à peu près
tous égaux, le dernier triangulaire et terminé en pointe (1). (Fig. 65 bis).
9.. Bord antérieur du prosternum plus profondément excavé de chaque
côte ; ponctuation de la plaque métasterno—métacoxale plus grosse, mais
encore plus éparse.
` Provence, Languedoc, Gascogne et Guyenne, remonte le long de l`()céan
jusqu’à l’île de Noirmoutier et à la Bretagne ; dans les plaines et les petites
montagnes, peu commun en France ; non signalé de Corse.
Europe méditerranéenne occidentale ; Afrique du Nord. ·
2. Noterus clavicornis DE Gene, Mem. Hist. Ins., IV, 1774, p. 402. —
Z1MM., Kol. Rundsch., 16, 1930, p. 39. ——·—·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 497;
Bull. Soc. ent. Fr., 1943, p. 13. —-crassic0r·nis OL., Ent., Ill, 1795, 11040,
p. 37 (nec MüLLER). ——- Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 83.
_ .· L. 4,2-4,5 mm. Fig. 66. — Très voisin de laevis
§;*,:v!,i' J dont il se distingue par la microstriolation longitu··
‘·\     dinale ondulée du pronotum, les points élytraux
  plus forts, surtout en arrière, ou ils sont élargis en
I         croissant et munis d’un petit granule antérieur por-
»·     tant un poil imperceptible (2), irregulièrement dis-
‘ `*—,       perses, le sommet de Papophyse prosternale large-
Q,   ··`i   I ment arrondi, les côtés de la plaque metasternale
`Ã, "=«;.l;;é?" ,,‘ moins convergents, subp arallèles, les métafémurs
` [ dépourvus de fossette ciliee et les caractères sexuels.
Fu;. 66. —— Noterus · . . ·
da,,iC,,,,.,iS DE Gem 3, Antennes ne paraissant pas coudees, a art1cles
· dilatés ai partir surtout du cinquième qui est grand,
presque carre, environ une fois et demie aussi large que le sommet du
précedent, un peu lobe en dehors, le sixième presque aussi large, mais un
peu moins long et également lobe en dehors, les quatre suivants à peine
un peu plus étroits, diminuant légèrement de longueur, le onzième effilé
(fig. 65 bis) ; dessous à taches noires plus étendues que chez laevis,
excepté sur le subnotum generalement immacule.
Les points élytraux peuvent ètre renforcés, mais cette variété n’existe
pas en France.
1. Il existe en outre d’autres caractères sexuels assez compliqués sur les pattes, qu’il
serait trop long d’exp0ser ici. Cf. GUIGNOT, Hydrocanthares de France, p. 493.
peîitgette granulation et ce poil existent aussi chez lacvis, mais ils sont encore plus

DYTISCIDAE. — Nornaus 161
Toute la France jusque vers 1.300 mètres ; Corse, ou il est le seul Nolerus
connu.
Europe ; Asie, jusqu’en(1hine.
$4 3. Noterus crassicornis M1LL., Zool. Dan. Prodr., 776, p. 72. ··—ZIMl\I.,
Ko]. Rundsch., 16, 1930, p. 39. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 500 ; Bull.
Soc. ent. Fr., 1943, p. 13. ——— clavicornis Hemssr (pari.) in FUEssLY, Arch.
ins. Gesch., V, 1794, p. 125. —-Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 82.
L.3,5—3,7 mm. — Plus petit que clavicornis, pronotum généralement
plus ferrugineux, points élytraux en général moins forts, un peu moins
épars en avant où ils sont disposés en trois lignes longitudinales irrégu-
lières, prosternum non caréné longitudinalement, non denticulé en avant,
échancrure intermétacoxale faiblement arrondie vers le milieu, caractères
sexuels différents.
6. Antennes légèrement pseudocoudées, à cinquième article très dilaté,
subrectangulaire, le sixième plus court mais à peine moins large, subsemi-
lunaire, lobé en dehors, les quatre suivants également lobés en dehors,
diminuant légèrement et progressivement de largeur, le dernier effilé
(fig. 56 bis) ; prosternum plan ou subconcave, avec le bord antérieur lar-
gement arrondi au milieu.
9,. Prosternum convexe, avec le bord antérieur subanguleux au milieu.
zz. Points élytraux assez gros, bien plus gros en arrière qu`en avant.
................................... . ........... f. typique.
b. Points élytraux Iins, peu plus gros en arrière qu’en avant ....
................ . ......... . ........... var. simulator Pomu.
En France partout, mais surtout sur le littoral, s’élève moins haut dans
les montagnes que clavicornis ; la var. simulator dans le Midi méditerranéen
seulement. `
Eaux douces et saumâtres.
Presque toute l’Europe ; aussi en Chine (t. GschW.)·
Subfam. LACCOPHILINAE
Taille faible, corps aplati, à contour latéral continu, sans angle pronoto-
élytral, glabre en dehors des poils tactiles. Pronotum non rebordé sur les
côtés. Écusson invisible. Apophyse prosternale sur le même plan que la
base du prosternum, à sommet de forme variée ; ailes métasternales très
étroites, en forme de languettes ; métaépisternes n’atteignant pas les ca-
vités mésocoxales ; lamelles métacoxales internes détachées en plaque en
arrière seulement ; protarses et mésotarses pentamères, à quatrième article
bien visible et à peu près aussi long que le troisième; métatarses à articles
plus ou moins lobés en dehors, à onychium armé d’un seul ongle (1).
l. Ct`. Gmonor, Hydrocanthares de France, 1932, p. 503, note 1, et p. 508, Iig. 349.
GUIGNOT  

162 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
6. Appareil adhésif constitué par de petites ventouses ovalaires ; aedea~
gus asymétrique : pénis asymétrique et souvent un peu tordu, il méat la-
téral gauche, paramères dissemblahles.
En France, comme du reste dans toute la région holarctique, on ne trouve
que le genre Lczccophilus sur les cinq genres qui composent la famille.
22. Gen. LACCOPHILUS Liman, 1817
` Taille faible, corps plat, ovoïde ou ovale, entièrement recouvert d’une
microréticulation simple ou double. Tête courte, épistome subtronqué ;
antennes minces, sétacées ; palpes maxillaires assez longs et ép ais, à qua-
trième article à peu près aussi long que les précédents réunis. Élytres im-
ponctués (chez les espèces francaises) en dehors des rangées normales.
Apophyse prosternale longue, étroite, aiguë ; apophyses métacoxales
tronquées droit, rarement ai bord postérieur sinué ; lignes métacoxales
fines, bien rapprochées en avant ; abdomen obliquement strié ; pattes pos-
térieures pourvues d’une frange natatoire sur le bord supérieur du tibia
et les deux bords du tarse ; métatibias armés de deux éperons inégaux et
légèrement bifides ; métatarses il articles fortement lobés en dehors.
Les Laccophilus, genre nombreux, ll()lIl()gèI1(§ et probablement trés ancien,
comprennent plus de cent quatre-vingts especes, répandues sur le globe '
presque tout entier. Trois seulement habitent la France. '
Ils se rencontrent dans toutes les eaux, de préférence un peu courantes
ou tout au moins renouvelées, des plaines et des basses montagnes.
TABLEAU mas Espàcns
1 . Pronotum coneolore. Petite réticulation des él}/`trcs bien moins visible
que la grande ii la base. Élytres Si taches confuses ........... 2.
—- Pronotum taché de noir au moins sur le bord postérieur. Petite réti-
culation des élytres bien plus visible que la grande ai la base. Élytres
à taches nettes .................. . ......... 1. variegatus.
2. Base du pronotum peu avancée au milieu. Tête a rétieulation en
grande partie simple. Métacoxas pourvus d’un appareil stridula-
toire (fig. 68) .................................. 2. hyalimls.
——- Base du pronotum nettement avancée en angle au milieu. Tête à·
réticulation en grande partie double. Métacoxas sans appareil stri-
dulatoire ...... : ................. . ............ 3. minutus.
1. Laccophilus variegatus GERM., F aim. [ns. Eur., 1812, 3, t. 6. —— Goz.,
Misc. Ent., XXII, 1913, p. 84. —-— Z1MM., Kel. Rundsch., 16, 1930, p. 46.
— GUIGN., Hydr. Er., 1932, p. 510.
· L. 3,5-4 mm. —— Ovale-oblong, atténué en arrière, peu convexe, brillant,

l I
DYTISCIDAE. —— LAcco1>mLus 163
glabre, varié de brun et de testacé. Tête testacée, noiràtre au milieu du
bord antérieur et du bord postérieur, à côtés peu arqués, fortement con-
vergents, à base faiblement avancée au milieu, avec quelques petits points
en avant, à microréticulation simple en mailles très inégales. Pronotum ·
testacé, noirci sur les bords antérieur et postérieur, à côtés peu arqués, à
base faiblement avancée en pointe au milieu vers l’arrière, à surface micro-
réticulée en mailles très inégales, avec un amas transversal de points en
7 `E   `§?i:2?îi?Éï·Ãlë?i î
( `·,=! ' ;,gÈ,§*·~,`,§ . ‘ :
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`.\ "`\ëî.l~?·"` fr
F10. 67. —— Laccophilus FIG. 68. —- Ligne stridula-
hyalinus De Geer. toire des métacoxas de ·
Laccophilus hyalinus De
' Geer.
avant. Élytres brun foncé à dessin testacé, formé d’une bordure latérale,
de deux fascies irrégulières, l’une postbasale, oblique, souvent décompo-
sée en deux taches, l’autrepostmédiane, d’un petit trait  uxtascutellaire et
«l’une macule préapicale, la couleur foncée souvent parsemée d’irrora-
tions testacées ; rangées normales à points fins, nombreux, très irréguliers ;
réticulation double, la grande à mailles polygonales et très obsolètes, la
petite à mailles subarrondies, régulières et bien imprimées. Dessous bril-
lant, glabre, testacé ferrugineux ; métacoxas dépourvus d’appareil stri-
dulatoire ; sternite anal légèrement biimpressionné, à bord postérieur
échancré de chaque côté. Pattes testacé ferrugineux, les métatarses à lobes
assez étroits et très longs.
3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
épaissis; onychium des métatarses épineux latéralement avec un ongle _
large au milieu.
$2. Onyehium des métatarses non épineux latéralement et armé au mi-
lieu d’un ongle long et mince.
Les variations affectent surtout la coloration.
a. Fascie testacée postérieure des élytres absente. . ab. Mülleri Z1MM.
b. Elytres presque uniformément bruns ou entièrement bruns ....
................................. . ab. parumpunctatus O. Sen.
c. Forme claire, à élytres testacés avec seulement quelques macules
brunes ......................... . ......... ab. flavidus Guieu.
Toute la France, sauf les hautes montagnes ; Corse. Dans les mares
profondes, les marécages et aussi les eaux saumâtres.

164 COLÉOPTÈRES HY1:>RocANCrHAP.Es
Europe méditerranéenne, centrale et occidentale ; Afrique du Nord; Asie
occidentale.
_ X 2. Laccophilus hyalinus DE GEEB, Mém. Hist. Ins., [V, 1774, p. 406. —-
Goz., Misc. Ent., XXII, 1913, p. 85. —- ZIMM., Kol. Rundsch., 16, 1930,
p. 47. ·——·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 505.
· Fig. 67. —- L. 4,5-5 mm. —- En ovale large, régulier, peu convexe, très
brillant, glabre, varié de testacé et de verdâtre. Tête d’un testacé foncé,
subconcolore, presque imponctuée, à microréticulation en mailles polygo-
nales, très irrégulières, en grande partie simple ; antennes et palpes tes-
tacés. Pronotum testacé foncé, subconcolore, a côtés faiblement arqués,
fortement convergents, a base peu avancée au milieu vers l’arrière, à sur-
face microréticulée comme la tête, avec un amas transversal de points en
avant. Élytres d’un testacé verdâtre foncé avec un dessin peu net, testacé
pâle, vitreux, consistant en une bordure latérale présentant quatre petites
dilatations et quelques taches linéaires longitudinales placées les unes à la
base, les autres après le milieu ; rangées normales à points très fins et très
rlésordonnés ; réticulation double, la grande a mailles polygonales nettes,
la petite à mailles également polygonales, irrégulières, très obsolètes vers
la base. Dessous brillant, glabre, testacé ; apophyse prosternale compri-
mée ; lamelles métacoxales externes pourvues d’un appareil stridulatoire,
formé d’une série de petites arêtes parallèles, disposées en demi—cercle'
(fig. 68) ; sternite anal largement biimpressionné. Pattes testacées.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
épaissis ; onychium des métatarses comme chez variegalus ; sternite anal
à bord postérieur régulièrement arrondi.
Q. Onychium des métatarses comme chez variegaius ; sternite anal ai
bord postérieur sinué.
Espèce un peu variable.
a. Dessin élytral testacé réduit, mais très net sur le fond obscur
(pictus Küst.) ............................ ab. Küsteri Mzxns.
b. Forme grande, testacée, subconcolore ....... ab. testaceus AUBÉ.
Toute la France sauf les hautes montagnes, l’ab. Küstcri en Corse, l’ab.
` lestaceus dans la région méditerranéenne, mais surtout sa partie africaine,
Eaux courantes et mares alimentées.
Europe ; Afrique du Nord, Canaries ; Asie occidentale et Sibérie.
É 3. Laccophilus minutus L., Syst. Nat., éd. 10, 1758,1, p.412. —Z1MM.
Ko]. Rundsch., 16, 1930, p. 47. —— GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 508. ——
obscurus PANZ., Ent. Germ., I, 1794, p. 77. — Goz., Misc. Ent., XXII, 1913,
p. 85. -
L. 4,2-4,8 mm. —-Très voisin de hyalinus. Forme légèrement plus étroite,
teinte verdâtre souvent plus accusée, microréticulation de la tête en ma-
jeure partie double, mais les grandes mailles peu distinctes, antennes et

DYTxsc1DAE. ·-— COPELATUÉ 165
palpes a sommet noirâtre, base du pronotum nettement et anguleusement
saillante au milieu, élytres à taches à peine visibles, métacoxas dépourvues
d’appareil stridulatoire. Le pénis est bien différent.
Les variations en France sont négligeables.
Toute la France, sauf les hautes montagnes : Corse. Dans les eaux calmes
ou faiblement courantes.
Europe ; Afrique du Nord ; Asie occidentale, Turkestan et Sibérie.
· Subfam. COLYMBETINAE
Taille moyenne. Corps glabre, à dessus le plus souvent réticulé. Bord
antérieur des yeux échancré par une saillie anguleuse de l’épistome. Écus—
son visible. Apophyse prosternale située sur le même plan que le milieu
du prosternum ; métaépimères cachés ; lamelles internes des métacoxas
non détachées en plaques (1). 8. Protarses et mésotarses à ventouses le
plus souvent ovalaires; aedeagus à pénis en général légèrement asymé-
trique, à paramères semblables.
TABLEAU nss Tmizos
1 . Ongles postérieurs égaux. Articles métatarsaux non lobés en dehors.
2. Face inférieure des métafémurs sansfrange de soies près de l’angle
apical postérieur (fig. 69) .......... . ...... (p. 165) Copelatini.
2’. Face inférieure des métafémurs pourvue d’une frange de soies près
de l’angle apical postérieur (fig. 69). ....... (p. 167) Agabini.,
1’. Ongles postérieurs inégaux. Articles métatarsaux lobés en dehors.
..................................... (p. 195) Colymbetini. ·
Tmeu COPELATINI
Ailes métasternales généralement en lanières étroites. Métafémurs non
franges de soies en dehors ; métatarses à articles non lobés en dehors, à '
ongles égaux. Abdomen rayé sur les côtés de longues strioles obliques. 5. .
Paramères appendiculés au sommet.
La tribu n’est représentée en France que par le genre Copelatus.
23. Gen. COPELATUS En1cHsoN, 1832
Forme allongée, peu convexe, à fond microréticulé en dessus. Pronotum
finement rebordé sur les côtés. Élytres continuant le contour dupronotum,
souvent marqués d’un nombre variable de stries longitudinales chez les
· espèces exotiques (2). Prosternum tectiforme à apophyse continuant sur
l. Caractère non valable pour les genres exotiques.
2. Il n’est pas possible de maintenirle sous-genre Liopterus qui se relie aux Copelatus
s. str. par de nombreuses formes de passage, n’affectant parfois même qu’unseu1 sexe.

166 CSLÉOPTÈBES HYDRocANTHAREs
le même plan, obtuse au sommet ; ailes métasternales en Ianguettes très
étroites ; apophyses métacoxales formant deux lobes séparés par une
· profonde échancrure ; lignes métacoxales très rapprochées en arrière.
Pattes assez grêles, à métafémurs dépourvus de frange de soies à leur angle
apical postérieur. 5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses
généralement peu dilatés. S2. Élytres parfois striolés.
` Pres de deux cent dix especes composent ce genre, réparti dans toutes
les régions chaudes du globe. Une seule espèce le représente en France et
une seconde en Corse. '
— TABLEAU mas Esr·ÈcEs
1. Sculpture du dessus assez forte. ............. 1. haemorroidalis.
—- Sculpture du dessus très superficielle, même nulle par endroits ....
.............................................. 2. atriceps.
X 1, Copelatus haemorroidalis F., Mant. Ins., 1, 1787, p. 191 (1), ·——BALF,-
BR., Ann. Mag. nat. Hist., III, 1939, p. 105. ——— r·ufico1lis§ScHALL., Abh.
/`/· ``is , , ···''
  « `”`ç"__r,,P·É`—" .
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V *13.; Fl '·   ,
`Ã.  P'  
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‘· .]
·~ B `· '
Fu;. 69. -— Face inférieure des métafémurs. F10. 70. — Copelatus hacmor
A. Copelaîini. — B. Agabini. roidalis F.
Nat. Ges. Halle, I, 1783, p. 313 (nom. pr.) (2). —- Goz., Misc. Ent.,XX,
1912, p. 80. -——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p.515. —- Z1MM., Kol. Rundsch.,
20, 1934, p. 140.
Fia. 70. ——— L. 7-S mm. —- Oblong, très atténué en arrière, peu convexe,
médiocrement brillant, glabre, brun. Tête brun ferrugineux, assombrie sur
le vertex, à ponctuation fine et obsolète en avant, plus forte et plus dense
en arrière ; antennes et palpes testacés. Pronotum brun ferrugineux,
1. Et non p. 193 comme Pindique Dns Gozrs, ni p. 192 comme Pînscrîvent ZIMMER·
MANN et M. BAL1=oUR-BnowNE.
2. Avec juste raison ZAITZEV (Rev. Russ. Ent., VII, 1907, p. 121 ) a fait observer qu’on
ne peut conserver le nom fle Dyiiscus rujîcollis SCHALL. (nunc Copelatus) préoccupé par
Dytiscus rrzficollis DE GEE12 (nunc Haliplus).

DYTISCIDAE. -—- coPEL.xTUs 167
obscurci en avant et sur le disque, à côtés légèrement arqués et conver-
gents, a angles postérieurs droits, à sommet brièvement arrondi, à ponc-
tuation moyenne, inégale, plus forte sur les côtés et plus ou moins aciculée
suivant le sexe. Élytres bruns, un peu éclaircis latéraleInent,à ponctuation
assez forte et très dense, aciculée en avant, à rangées normales fines, peu
régulières. Dessous peu brillant, en grande partie noir ; prosternum et son
apophyse tectiformes, presque carénés ; lignes métacoxales extrèmement
_ rapprochées en arrière, divergentes et un peu sinuées en avant; ponc-
tuation médiocre sur les côtés du métasternum; côtés des métacoxas
et des premiers sternites a fines strioles arquées. Pattes testacé ferru-
gineux.
3‘. Points latéraux du pronotum légèrement aciculés ; trois premiers
articles des protarses et des mésotarses dilatés et pourvus en dessous nor-
malement de seize petites ventouses disposées sur quatre rangs ; ongle
antéro-interne imperceptiblement plus court et renforcé, métatarses gar-
nis d’une frange natatoire sur leurs deux bords.
$2. (lôtés du pronotum nettement aciculés, élytres plus fortement aci-
culés ; métatibias et métatarses garnis d’une frange natatoire sur leur bord
Supérieur seulement.
A peu près partout, sauf dans les hautes montagnes, mais assez localisé; _
Corse. Eaux douces et saurnâtres, ralrnes ou 51 courant insensible, souvent
parmi les joncs et les roseauX.
Toute l’Europe, excepté l’extrême nord ; Trans<·aucasie ; Afrique du
Nord, où il est tres sporadique (PEvER1MnoF1=‘).
2. Copelatus atriceps SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 367. —-
REG., Mém. Soc. ent. Belg., [V, 1895, p. 157. —····ZIMM., Kol. Piundsch., 20,
193-1,p.141. ·
L. 7-7,5 mm. —— Ne diffère du précédent que par la couleur de la tète
noiràtre, celle du pronotum et des élytres brun clair et surtout par la sculp-
ture du dessus bien plus fine, effacée sur le pronotum et en arrière des ély—
tres, consistant en petits points, seulement très brièvement aciculés sur
les côtés du pronotum et la première moitié des élytres chez la Q.
Iles vorso-—arde<, Portugal ; Afrique du Nord. '
Tribu AGABIN1
Dessus généralement marqué d’une réticulation, doublée plus rarement
d’une ponctuation. Ailes métasternales le plus souvent en triangle
plus ou moins large; métafémurs pourvus sur leur face inférieure d’une
frange de soies vers l’angle apical postérieur. Cî. Paramères non appen-
diculés. `

168 CoLÉoPTÈnEs nYDnoc.xN'r11AnEs
TABLEAU DEs GENRES
1 . Pronotum pourvu d’une série de points le long du bord antérieur, au
moins sur les côtés. Lignes métacoxales distinctes .......... 2.
—- Pronotum dépourvu de série de points le long du bord antérieur.
Lignes métacoxales presque effacées .......... 26. Motronectes.
2 . Épipleures progressivement rétrécis j usqu’au sommet. 24. Platamblls.
— Épipleures brusquement rétrécis au niveau du premier sternite. . .
............................................ 25. Agabus.
24. Gen. PLATAMBUS T1roMsoN, 1860
Pronotum rebordé sur les côtés. Élytres variés de testacé et de brun
foncé, à épipleures progressivement rétrécis jusqu’au sommet. Apophyse
prosternale un peu dilatée ; ailes métasternales très étroites ; pattes posté-
rieures relativement robustes. ·
Le genre groupe neuf espèces qui habitent la région paléarctique et les
Indes. Une seule se rencontre en France.
X Platambus maculatus L., Syst. Nat., 10, I, 1738, p. 412. — Goz., Misc.
Ent., XX, 1912,p. .51. —GU1GN,, Hydr. Fr., 1932, p. :319. —Z1MM., Kel.
Bundsch., 21, 1935, p. 63.
` , Fig. 71. —- L. 7-8,5 mm. ·—‘ Régulièrement
  i`     ', ovale, large, court, assez convexe, peu brillant,
      varié de noir et de testacé. Tête noirâtre, avec
  le devant et deux macules sur le vertex, sou-
  · vent réunies, d’un ferrugineux clair, à fond
    réticulé en mailles irrégulières, contenant cha- ‘
lv   iii   X cune un point m1nuscule ; antennes et palpes
»‘       ·, testace ferrugineux.- Pronotum testace ferrug1—
  neux, à bords antérieur et postérieur noirs, à
  B côtés subrectilignes, assez convergents, nette-
'!    l i ment rebordés, ài ponctuation nulle, en dehors
i i '’i' "“ if  d’une rangée antérieure irrégulière et d’un
` ' ’ début de rangée de chaque côté de la base, à
Fu;. 71. réticulation en mailles très irrégulières, renfer-
Plammbus macultzms L' mant la plupart un ou deux petits points.
Élytres testacés, avec la base, la suture, le
sommet et quatre bandes longitudinales noires, la première abrégée en
avant et souvent fusionnée avec la bande suturale, la deuxième élargie en
dehors vers l’avant où elle atteint la base, la troisième réduite à deux
fragments, la quatrième abrégée en avant et souvent interrompue au
milieu ; ponctuation nulle, rangées normales presque invisibles ; réticu-

` DYTISCIDAE. ——- Aeixeus 169
lation irrégulière, avec un ou plusieurs points minuscules dans presque
toutes les mailles, assez superficielle au milieu, plus profonde, subcoriacée
et sans petits points sur les côtés et la partie postérieure. Dessous ferru-
gineux ; apophyse prosternale subrhomboïdale, fortement convexe au
milieu, aiguë à l’extrémité ; ailes métasternales en languettes très étroi-
tes; lignes métacoxales entières, assez écartées, subparallèles en avant;
surface non ponctuée mais microsculptée. Pattes ferrugineuses.
A B
Fm. 72. - Ailes métasternalés d’Agabus.
A. A. (Gaurodytcs) Solieri Aubé. —- B. A. (Erzglenus) undulaius Schrank.
5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, légè-
rement dilatés et pourvus, à partir de la moitié apicale du premier article,
d’une semelle de poils—ventouses ; ongles antérieurs très légèrement élar-
gis.
Espèce assez variable comme taille, sculpture et coloration.
cz. Élytres noirâtres ai bord latéral ferrugineux ainsi que trois ma-
eules .................................. ab. cantalicus Pic.
I1. Elytres noirâtres a bord latéral et une macule juxtascutellaire fer-
rugineux ................... · ........... ab. inaequalis PANz.
0. Elytres noirs à bord latéral seul ferrugineux. . ab. inornatus Scnirs.
d. Q à dessus entièrement eoriacé, ....... var. Q Graëllsi GEMM.·l’1AR.
Toute la France, s’élève dans les montagnes jusqu’à l’étage alpin, la var.
Graëllsi en Auvergne et dans les Alpes. Lacs alimentés et bord des eaux cou-
rantes.
Toute l’Europe ; Transeaueasie, Asie Mineure, Sibérie, Mongolie.
25. Gen. AGABUS LEACH 1817
Corps ovale, souvent foncé. Dessus réticulé. Pronotum à côtés rebordés,
En deux rangées transversales de points, l’une antérieure parfois interrom-
pue au milieu, l’autre postérieure, le plus souvent fragmentée. Lignes
métacoxales divergentes; Face inférieure des métafémurs pourvue, près —
de l’angle apical postérieur, d’une frange de soies sortant d’un court sillon
longitudinal ; premier article des métatarses à bord inférieur muni
d’une Oll deux rangées de spicules ; ongles postérieurs égaux en longueur,
mais parfois de forme différente. 6. Deux ou trois premiers articles des ·

170 coLÉoPrÈREs 11YDRoc.¤.NTnA1>.Es i
protarses et des mésotarses, exceptionnellement quatre ou cinq chez quel-
ques espèces exotiques, dilatés et garnis d’une semelle de poils—ventouses
ou de petites ventouses ovalaires, très rarement circulaires ; ongles anté-
rieurs parfois prolongés et dissemblables ; ongles postérieurs souvent très
petits (1) ; pénis fréquemment un peu asymétrique, paramères semblables.
_• :;   !.
Fm. 73. ——- Rangées élytrales d’Agabus. _
A. S0us—genre Gaurodytes. —— B. Sous-genre Agabmectes.
Le genre, un des plus riches des Dytiscides, se compose d’un peu plus de
deux cents espèces, habitant presque toutes la région holarctique, un petit
nombre les hauts massifs abyssins et l’Est—Africain.Vingt-quatre seulement
se rencontrent en France et en Corse. ·
On les trouve dans les eaux stagnantes, sauf celles du sous-genre Agabi-
necies, qui préfèrent les ruisseaux étalés et peu profonds ; aussi celles-ri
possèrlentrlles des pattes postérieures courtes, larges et robustes.
A B
Fm. 74. — Angle antérieur du pron0tum·d’Agabus.
A. Sous·genre Gaurodgtes. —-— B. Sous—genre Parasternus.
Cette multitude d’espèces a rendu nécessaire le sectionnement du genre
en plusieurs s0us—genres   ·
TABLEAU DES soUs-GENRES
l . Ailes métasternales terminées en triangle large ou étroit (fig. 72) . 2 .
——- Ailes métasternales terminées en languettes subparallèles. .......
.............................................. 5 . Eriglenus.
l. Ce caractère serait précieux s’il était fidèle, malheureusement il ne se présente
pas chez toutes les espèces et par contre il apparaît dans des genres voisins.
2. M. J. Bsnroun-Brzowwn (Ann. Mag. nat. His., 11, 1939, p. 107) ayan.: critiqué
_ à juste titre les sons-genres que j’avais établis dans les Aga bus, j'ai revisé le genre et
modifié les caracteristiques des sous—gen1·es,

I DYTISCIDAE, —— Acaisus 171
2. Rangées élytrales constituées par des points gros ou moyens, isolés
ou très rarement un peu groupés (fig. 73). Long éperon métatibial
court, atteignant au plus le sommet du premier article du tarse ou
exceptionnellement le dépassant très légérement. Articles 2-4 des
métatarses au moins deux fois aussi longs que larges ....... 3.
— Rangées élytrales constituées par de très petits points groupés en
amas, où ils sont très rapprochés entre eux et même confluents
(fig. 73). L-ong éperon métatibial atteignant au moins le milieu du
deuxième article du tarse. Articles 2-4 des métatarses seulement un
peu plus longs que larges ..................... 4. Ag3.biI16GlJ€S.
Z}. Série antérieure de points du pronotum largement interrompue au
milieu, trés rarement moyennement interrompue. Base du pronotum
_ obliquement impressionnée devant les angles postérieurs. (Z`. Protarses
et mésotarses à deux premiers articles seulement dilatés et feutrés
en dessous (1) .............................. . 1. Dichonectes.
— Série antérieure de points du pronotum non interrompue au milieu `
ou très étroitement. Base du pronotum sans impression préangulaire;
3. Protarses et mésotarses à trois premiers articles au moins dilatés
et feutrés en dessous ......................... . ........... 4 .
4. Angles antérieurs du pronotum non éversés en dehors (fig. 74). Face
externe des métatibias sans gros points spiculifères(non compris ceux
des rangées marginales) ou a gros points très peu nombreux. 8. Pre-
miers articles des métatarses non sillonnés en dehors ; ongles posté-
rieurs semblables ou subsemblables .............. 2. Ga.u1‘0dyl:eS.
— Angles antérieurs du pronotum éversés en dehors, surtout chez le 5‘
(fig. 74). Face externe des métatibias presque entièrement couverte
de gros points spiculifères. 6. Premiers articles des métatarses sillon-
nés le long de leur bord externe ; ongles postérieurs dissemblables (2).
..... Ã ....................................... 3. Parasternus. -
TABLEAU DEs Esr>ÈcEs
1. Subg. Dichonecies _
I . Bord inférieur du premier article des métatarses muni de deux ran-
gées de points spiculifères (fig. 75). Élytres sans petit point dans
l’intérieur des mailles ou seulement dans de très rares mailles. 2.
— Bord inférieur du premier article des métatarses muni d’une seule
rangée de points spiculifères (fig. 75). Élytresp avec un petit point
dans l’intérieur de nombreuses mailles ............. 4. bînotatus.
2. Pronotum ài plus grande largeur située en avant du milieu. Bord laté-
ral des élytres distinctement arqué aux épaules ..... ; l. Cephalotes.
1. Parfois le troisième article est faiblement dilaté mais non feutre.
2. Ils sont dissemblables comme forme, mais de longueur égale, compte tenu de leur ·
courbure différente.

172 COLÉOPTÈRES HYDROCAN'lÉ`HARES
·- Pronotum à plus grande largeur située vers la base. Bord latéral des
élytres subrectiligne aux épaules ......................... 3.
3. Mailles de la réticulation élytrale fines et sans points sur leurs inter-
sections. Série antérieure de points du pronotum largement inter-
rompue au milieu ........................... 2. bigtllitatus.
— Mailles de la réticulation élytrale un peu ruguleuse, surtout en ar-
rière, et marquées de points superficiels sur leurs intersections. Série
antérieure de points du pronotum médiocrement interrompue au
milieu. ..................................... 3. glltliûiius.
2. Subg. Gaurodyies _
1 . Premier article des métatarses muni de deux rangées de points spi- ·
culifères le long de son bord inférieur, l’une interne, parfois courte,
l’autre externe (1). Lignes métacoxales atteignant nettement en avant
le bord postérieur du métasternum ..................... ‘. . 2.
—-· Premier article des métatarses muni d’une seule rangée de points
spiculifères le long de son bord inférieur, du côté externe. Lignes
métacoxales n’atteignant pas en avant le bord postérieur du méta-
sternum . ............................................ 13.
2. Mailles de la réticulation élytrale bien plus grandes que les points des
rangées normales. ....................................... 3 .
——· Mailles de la réticulation élytrale plus petites que les points des ran-
· gées normales ou tout au plus égales., ..... . ............... 7.
3. Mailles élytrales allongées, au moins sur la moitié antérieure.
8. Ongles antérieurs dissemblables ....................... 4 .
——— Mailles élytrales non allongées. C5`. Ongles antérieurs semblables. 6.
4. Pronotum à mailles irrégulières, à côtés teintés de ferrugineux, au
moins en avant. Rangée spiculifère inférieure de la face externe des
métatibias à points simples ..................... 5. striolatus.
— Pronotum à mailles très allongées, à côtés noirs. Rangée spiculifère
_ inférieure de la face externe des métatibias à points placés dans une r
strie . .................... . ............................ 5 .
5. Base du pronotum aussi large que celle des élytres et incurvée près
des angles postérieurs, qui sont plus ou moins aigus. Forme large et
assez convexe ................................. 6. bipustulatus.
—— Base du pronotum plus étroite que celle des élytres et à peine incur-
vée près des angles postérieurs, qui sont droits ou obtus et parfois
même un peu arrondis. Forme légèrement plus étroite et subdépri-
mée ....... _ ................................. 7 . Solieri.
1. Ce caractère est parfois inüdèle chez paludosus F., mais celui-ci se reconnaîtra
facilement à la rangée basale de points du pronotumséparée en quatre fragments, carac-
· tère qu’il est seul à posséder chez les Gaurodytes de France.

1;>Ysrr1c1DAE. —— AGABUs 173
6. Fond du pronotum éparsement pointillé. Métafémurs non strigueux
ou très faiblement. Élytres noirs et brillants ..... 8. melanarius.
——— Fond du pronotum microréticulé. Métafémurs strigueux. ·Élytres
bruns et ternes ............................... 9. Sturmi.
A B _ `
Frs. 75. —-_Rangée spieulifère du bord inférieur du premier article des métatarses
d’Agabus.——— A. A. (Dichonectes) bigutlaius Ol. -—— B. A. (Dichonectes) binotatus
Aube.
l 1 l
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z»O-.,______ _; l t«·6--_,__  .
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76 77
Fm. 76 et 77. — Rangée spieulifèrers de la face externe des métatibias d’Agabus.
-— 76. A. (Gaurodytes) unguicularis Thoms.—- 77. A. (Gaurodyles) con gener Payk.
7. Mailles élytrales dépourvues de petits points dans leur intérieur.
Points des rangées normales peu plus fins en avant qu’en arrière.
Élytres noirs, très rarement bruns ........................ 8 .
—— Mailles élytrales pourvues çà et là de petits points dans leur inté-
rieur (1). Points des rangées normales bien plus fins en avant qu’eI1
arrière.Élytres bruns, ferrugineux ou testacés, tacb etés ou non. 11 .
1. Ces points demandent un fort grossissement pour être vus, ils sont presque nuls
chez les Q coriacées.

174 COLÉOPTÈRES HYDRocANTHAnEs
S . Face externe des métatibias à bord inférieur longé par une rangée en·
tière de points spiculifères (fig. 76). 6. Ongle interne des protarses
denté ou subdenté ...................................... 9.
—·— Face externe des métatibias à bord inférieur longé par une rangée de
' points spiculifères très abrégée, parfois même nulle (fig. 77). 6. Ongle
interne des protarses non denté ................. 13. Congener,
il. Série basale de points du pronotum non ou ài peine interrompue au
milieu. Rebord latéral du pronotum large, aussi large en arrière que
les articles antennaires. 6. 38 sternite sans appareil stridulatoire. . .
.......................................... . 10. uliginosus.
—- Série basale de points du pronotum largement interrompue au milieu.
Rebord latéral du pronotum étroit, moins large en arrière que les
articles antennaires. 6. 39 sternite pourvudatéralement d’un appareil
stridulatoire .......................................... 10 ,
11). Pronotum et élytres sans petits points sur les intersections de mailles
ou à petits points rares et obsolètes. Points de la série latérale du pro-
notum aussi gros que ceux dela série basale ........ ll. affinis.
—-- Pronotum et élytres avec des petits points sur les intersections de
mailles. Points de la série latérale du pronotum plus petits que ceux
de la série basale ......................... IÈ. UI1g`l1iOl1l3.I'iS.
ll . Série basale de points du pronotum divisée en quatre fragments, deux
de chaque côté (fig. 78). Élytres non mouchetés. 6. Ongle antérieur
interne simple .................................. 14. paludosus.
—- Série basale de points du pronotum divisée en deux fragments, un de
ebaque côté (fig. 78). Élytres plus ou moins mouchetés de noir ou
de brun, au moins à la base et sur les côtés. 6. Ongle antérieur in-
' terne denté ............................................ 12.
li. Métafémurs entièrement testacés. Pronotum généralement biponctué
de noir sur le disque. Élytres testacés à nombreuses mouchetures
brunes ..................................... 15. nebulosus.
—~ Métafémurs partiellement noirs. Pronotum généralement testacé
eoncolore. Élytres brun ferrugineux nébuleux, En mouehetures brunes
seulement à la base et sur les côtés. ............ 16. COIISDGTSHS.
ll}. Antennes entièrement ferrugineuses. Rebord latéral du pronotum à
peu près entier. Fond des élytres. nettement microréticulé sur toute
la surface, excepté ài la région juxtascutellaire ..... 17. neglectus.
—~ Antennes rembrunies sur le ou les derniers articles. Rebord latéral
du pronotum n’atteignant manifestement pas les angles antérieurs.
Fond des élytres à peu près lisse en avant, microréticulé tout au plus
en arrière ............................................ 14.
1-1. Réticulation du pronotum et de la base des élytres présentant un
petit point sur Pintersection des mailles. Dernier sternite plus ou
moins ridulé et in fond en grande partie microréticulé. 18. chalconotus.

DYTISCIDAE. —- AcABUs 175
—— Réticulationl du pronotum et de la base des élytres presque sans petits ·
points sur l’1ntersect10n des mailles. Dernier sternite non ridulé et à
fond en grande partie lisse. ................ 19. melanocornis.
3. Subg. Parasiernus A
Une seule espèce ............................. 20. subtilis.
` 4. Subg. Agabinecies
' 1. Élytres bruns, concolores. Série antérieure de points du pronotum
très largement interrompue au milieu. ............ 21. brunneus
— Élytres noir bronzé, avec deux petites taches testacées en arrière.
Série antérieure de points du pronotum étroitement interrompue au
milieu ........................................ 22. didymus.
· · 5. Subg. Eriglenus -
1 . Élytres à taches claires bien limitées, à réticulation formée de mailles
subarrondies et régulières .................... 23. undulatus.
— Élytres sans taches claires bien limitées, a réticulation formée de
mailles polygonales et irrégulières .............. 24. labiatus.
Subg. Dichonectes GUIGNOT (1)
O
Série antérieure de points du pronotum largement ou rarement moyen-
nement interrompue au milieu ; base du pronotum obliquement impres-
sionnée devant les angles postérieurs. Long éperon métatibial court, n’at-
teignant pas la moitié du premier article du tarse ou tout au plus le dé-
passant légèrement. 52 Protarses et mésotarses à deux premiers articles
seulement dilatés et feutrés en dessous.
1. A. (Dichonectes) cephalotes Rnicnn, Ann. Soc. ent. Fr., I, 1861,
p. 202. —- SHARP., On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 494. — Z1MM., Ko].
Rundsch., 20, 1934, p. 160. '
L. 8-10 mm. ——- Oblong, allongé, subparallèle, déprimé, brillant, noir.
Tête large, à deux taches rougeâtres très obsolètes sur le Vertex, à réticu-
lation effacée ainsi que quelques petits points ; antennes brunes, assez
épaisses. Pronotum arrondi en avant, rétréci presque en droite ligne en
arrière, à côtés fortement rebordés, à angles postérieurs obtus-arrondis,
1. On doit rejeter le nom de Dichodytes que Tn0MsoN (Bull. Soc. ent. Fr., 1886, p. x)
a créé pour Gaurodgtes angusticollis SAHLB., comme cette espèce ne diffère pas
sensiblement des Gaurodytes de THoMs0N, Dichodytes est synonyme de Gaurodytes
et il convient de donner un nom au groupe des guttatus et biguttatus qui, eux, ont des
caractères bien différents d’angusîic0llis. Cf. GUIGNOT, Bull. Soc. ent. Fr., 1945, p. 21.

176 _ coLÉoPTÈnEs HYDROCANTHARES
marqués d’une série oblique de gros points dans l’impression, à réticula-
tion très fine et très superficiellel Élytres plus larges que la base du prono-
tum. a rangées normales de gros points mélangées en arrière ; réticulation
très fine et très superficielle, à mailles moyennes, très irrégulières, un peu
transversales. Dessous noir; apophyse prosternale subdiscoîdale. Pattes
brun foncé, grêles ; long éperon des métatibias n’atteignant pas le milieu
du premier article des métatarses qui est très long.
5* Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés et munis d’une semelle adhésive (1).
Espèce spéciale à la Corse ; dans les ruisseaux de montagne.
X 2. A. (Dichonectes) biguttatus OL., Ent., [II, 1795, 40, p. 26. —— Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 60. —~ GU1GN.,Hydr. Fr., 1932, p. 540. — ZIMM.,
Kol. Rundsch., 20,1934, p. 164.
L. 8,5-11 mm. —— Ovale, large, très convexe, brillant surtout en avant,
généralement noir, à fond lisse. Tête biponctuée de rouge foncé sur le ver-
tex, à réticulation superficielle, irrégulière, marquée de points microsco-
piques dans les mailles ; antennes ferrugineuses à dernier article souvent
noirci au sommet ; palpes noirâtres, ferrugineux à l’extrémité. Pronotum
souventrougeâtre vers les angles postérieurs, a côtés arqués, surtout en
avant, et légèrement convergents, étroitement rebordés, ‘à angles posté-
rieurs à peine obtus, arrondis au sommet, à série antérieure de points très
fins, disposés ordinairement sur une seule rangée, très largement interrompue
au milieu, souvent surplus du tiers de sa longueur; réticulation a peu près
semblable à celle de la tête. Élytres ornés chacun de deux points latéraux
testacés, l’un postmédian, l’autre préapical ; réticulation à mailles irrégu-
lières, à peine plus grandes que les points des rangé es normales, plus fortes
et coriacées en arrière et sur les côtés, chacune contenant un tout petit
point ; rangées normales distinctes, plus fortes et mêlées en arrière ; ran-
gée suturale à points très fins et écartés, effacée en avant. Un angle pro-
noto—élytral très faible. Dessous noir, souvent avec le bord postérieur des
sternites rougeâtre ; apophyse prosternale large, arrondie sur les côtés et à
la pointe ; ailes métasternales en triangle large ; bord antérieur des méta-
coxas à sommet de la courbe situé un peu en dehors du milieu des côtés ;
lignes métacoxales très divergentes et souvent subsinuées en avant. Pattes
noirâtres, à genoux ferrugineux, ainsi que les protarses et les mésotarses.
3‘. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés et munis d’une semelle adhésive à partir de la moitié apicale du
premier article ; ongle antérieur interne fortement denté en dessous ; frange
natatoire du bord inférieur des métatarses occupant les deux premiers
articles seulement ; sternite anal longitudinalement striolé en arrière.
1. Pour les Agabus, quand il est parlé simplement de semelle adhésive, elle n’est·
constituée que de poils—ventouses.

DYTISCIDAE. —- AGABUS 177
S2. Dessus à réticulation un peu plus forte ; sternite anal plus faiblement
striolé. .
Espèce assez variable.
u. Taches élytrales absentes ...,.............. ab. pauper Scmns.
b. Côtés du pronotuni et élytres testacé ferrugineux ou brun rou-
geâtre .............................. ab. nigricollis Zounx,
«·. Forme moins convexe, plus étroite, à angle pronoto-élytral un
peu plus prononcé ................. · .......... var. nitidus L.
«l. $2 a élytres avec des mailles plus petites et plus profondément
imprimées ......................... var. Q impressus Ponra.
Partout en France, dans les eaux calmes ou peu courantes des collines
[ ·et des basses montagnes, monte rarement dans 1’étage subalpin ; la var,
nitidus plutôt dans le Sud.
_ Europe méridionale ; Asie occidentale ; Afrique du Nord, Canaries et
Egypte.
EA 3. A. (Dichonectes) guttatus PAYK., Faun. Suec., I, 1798, p. 211. ——
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 62. —- GU1eN., Hydr. Fr., 1932, p. 344. —-
Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 167. ·
L. 7,5-9,2 mmî —-— Voisin de biguliaius dont il diffère par la forme un
peu plus allongée, moins arrondie sur les côtés, moins convexe, la teinte
généralement d’un noir moins profond, le dessus un peu moins brillant, la _
série antérieure de points du pronotum moins largement interrompue au
milieu, ordinairement sur un cinquième de sa longueur environ (parfois
moins encore), par la présence de points superficiels à l’intersection des
maille~ des élytres, surtout en arrière, par la rangée suturale habituelle—
ment entière, les lignes métacoxales rectilignes, les pattes ferrugineuses
avec les fémurs obscurcis et enfin par les caractères sexuels.
3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses comme chez
le précédent ; ongle antérieur interne non denté ; frange natatoire du bord
inférieur des métatarses occupant en général le premier article seulement, ·
rarement la base du second ; sternite anal fortement ridulé en arrière.
S2. Dessus un peu mat, à réticulation légèrement plus profonde ; ster-
nite anal médiocrement ridulé.
Espèce assez variable.
· az. Taches élytrales absentes. . . · ............ ab. unicolor D. Tonnn.
/1, Tache élytrale antérieure dédoub1ée.. ..... ab. didymoides RoUBAL.
«·, Pattes complètement noires ...... . ...... ab. nigripes C0sT.~..
rl. 3 ii dessus du corps submat .............. var. 3 severior Goz.
Assez disséminé dans la partie septentrionale de la France, dans la partie
méridionale seulement dans les montagnes, depuis 800 mètres environjus-
qu’a la limite supérieure de l’étage subalpin ; la var. 3 severior très rare.
Mares froides, ruisseaux.
A peu prés toute 1’Europe ; Sibérie occidentale, Inde septentrionale et
Bengale.
GU1c·No·r 12

178 CoLÉoPTÈP.Es HYDROCANTHARES
4. A. (Dichonectes) binotatus Aueiâ, Icon. Col., 5, 1836, p. 161. —— Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 59. —— ZIM’M., Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 169.
L. 7.-S mm. — Ovale, un peu allongé. Tête et pronotum noirs avec deux
_ taches sur le Vertex ferrugineuses, ainsi que la marge latérale du pronotum
et parfois aussi l’extrême base ; élytres bruns un peu marbrés de ferrugi-
neux, avec deux macules plus claires, l’une postmédiane et sublatérale
légèrement irrégulière, l’autre, moins constante, préapicale ; réticulation
à mailles petites, superficielles, irrégulières, un certain nombre d’entre
elles présentant un point imperceptible dans leur intérieur (_1) ; un léger
bourrelet latéro-apical. _
5. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés.
S2. Élytres un peu moins brillants.
tîorse, Sardaigne, île d’Elbe, ouest de l’It:1lie.
Subg. Gaurodytes THoMsoN (2)
'Série de points du bord antérieur du pronotum ininterrompue ou sim-
plement plus lâche au milieu ; base du pronotum sans impression pré angu-
laire. Ailes métasternales terminées en triangle plus ou moins étroit. 5*,
· Protarses et mésotarses Si trois premiers articles au moins dilatés et feutrés
en dessous.
5. A. (Gaurodytes) striolatus GYLL., Ins. Suec., l, 1808, p. 308. —— Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912. p. 68. ——Gu1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 5.38. -——-·ZIMM.,
Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 121.
L. 7-9 mm. —— Oblong, subparallèle, peu convexe, peu brillant, noir,
réticulé. Tête noire avec le bord antérieur ferrugineux, ainsi que deux ma-
cules sur le Vertex ; réticulation très irrégulière, a fond obsolètement micro-
réticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum a bords latéraux et sou-·
' Vent aussi bord postérieur ferrugineux, à côtés légèrement arqués en ar-
rière, fortement rebordés, à réticulation en mailles assez grandes, irrégu-
lières, peu allongées, sur fond obsolètement microréticulé. Élytres conco-
lores ou a peine éclaircis latéralement, at réticulation en longues mailles-
assez étroites, bien moins allongées en arrière, sur fond nettement micro- .
1. Des GOZIS prétend que la surface des élytres est « sans points ni réticulation »,
ce qui est inexact.
2. (Lomme vient de le faire remarquer Ã1.BRINCK (Kung!. Phys. bàlls, 12, 1942, p. 10),
Necticus Horn (Col. Man., 1838, p. 140), quoique ayant la priorité sur Gaurodytcs, ne
peut être accepté, ce nom ayant été déjà utilisé par GAsTEL1~1.xu (Et. Ent., 2, 1834,.
p. 109) pour un Gyrinide. '
Le sous-genre Heterodytes, instauré par M. }1OULBERT pour le groupe del’Agabus
bipusiulatus, est également inadmissible, étant préoccupé par Gaurodytes THoMs_
(Skand. Col., I, 1859, p. 14),dont THoMsoN indique précisément Dgiiscus bipustulaîusL. _
comme type.

DYTISCIDAE, —— Aeauus 179
réticulé ; rangées normales mêlées sur la moitié postérieure. Pas d’angle
pronoto—élytral. Dessous submat, noir, avec le subnotum et le bord posté-
rieur des sternites ferrugineux, les épipleures souvent brunâtres ; apo-
physe prosternale lancéolée et tectiforme ; ailes métasternales en triangle
étroit; sommet de la courbe des métacoxas située bien au milieu des côtés;
lignes métacoxales convexes il leur extrémité postérieure. Pattes ferrugi·
neuses ii métafémurs souvent rembrunis ; face externe des métatibias mu-
nie seulement d’une rangée de points, souvent abrégée, le long de la rangée
marginale supérieure ; bord inférieur du premier article des métatarses
muni de deux rangées de points spiculifères.
8. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila-
tés et Si semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des métatarses oeru-
pant les trois premiers articles.
Tres rare : nord de la France, Ile-de-France,Vo>ges, Pyrenées :`i Ax-les-
Thermes (GAvoY) ‘?; pas en Corse. Marerages ill fond de tourbe et de mousse.
Europe septentrionale et centrale.
l 6. A. (Gaurodytes)bipustu1atus L., Syst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1767, p. 666.
—- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 66. — GUmN., Hydr. Fr., 1932, p. 550,
—-·Z1MM., Kol. Piundseh., 20, 1934, p. 178. ·
L. 1()-11, 5 mm. —— Ovale large, assez convexe, noir, couvert d’une réti—-
culation fi grandes mailles allongées. Tête biponctuée de rougeâtre sur le
Vertex, à mailles de la rétioulation tres irrégulières, un peu allongées. Pro-
notum un peu rougeâtre aux angles antérieurs et postérieurs, ii plus grande
largeur située au niveau dela base, il côtés faiblement arqués, moyen-
nement rebordés, 51 angles postérieurs faiblement aigus, un peu avancés sur
les épaules, émoussés au sommet, a base aussi large ou presque aussi large
que les élytres, légèrement exoavée latéralement ; réticulation Si grandes
mailles irrégulières, étroites, trés allongées et ii bords flexueux. Élytres ii i
même réticulation que le pronotum mais à mailles encore plus allongées.
Angle pronoto-élytral presque insensible. Dessous noir avec l’extrémité ·
antérieure du subnotum et le bord postérieur des sternites rougeâtres ;
apopliyse prosternale subcarénée, longuement lancéolée, à pointe acérée ;
ailes niétasternales en triangle peu large ; sommet de la courbe du bord
antérieur des métacoxas situé au milieu des côtés ; lignes métacoxales
rectilignes à leur extrémité postérieure. Pattes noirâtres, a genoux, pro-
tarses et mésotarses ferrugineux ; métafémurs fortement et densement
strigueux, comme les épipleures ; métatibias ai rangée marginale inférieure
de points placée dans une strie, ii long éperon plus long que le premier ar-
ticle du métatarse ; bord inférieur du premier article des métatarses muni
de deux rangées de points spiculifères.
6. Dessus brillant, fond du pronotum un peu alutacé, fond des élytres
très superficiellement microréticulé ; cinq articles des protarses et des mé-

180 COLÉOPTÈRES HYDnocANTr1AnEs
sotarses ép aissis et dilatés, les deux derniers très faiblement, les trois pre-
miers plus fortement et à semelle adhésive ; ongles antérieurs dissemblables,
l’externe plus long et élargi en lancette, l’interne nettement denté a la
base ; ongles intermédiaires dissemblables, l’externe un peu plus long et
un peu plus large ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les
quatre premiers articles ; ongles des métatarses légèrement dissemblables,
mais égaux en longueur.
$2. Dessus mat et Si reflets soyeux ; pronotum et élytres à mailles encore
plus longues et plus étroites que chez le 6, à fond nettement microréticulé.
Espèce assez variable comme forme, comme sculpture et comme di-
mension des ongles antérieurs du 6*.
var. Q remotus SAIILB. -—Brillante et ai même sculpture que le C3`.
Commun partout, surtout dans le Midi ; dans les montagnes s’élève jus-
que vers 1.300 mètres ; la var. rcmoius très rare en France ; Corse. Eaux
stagnantes et parfois eaux courantes.
Toute l’Europe ; Asie occidentale ; nord de l’Afrique.
7. A. Gaurodytes Solrî AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 183. —— Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 67. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 554. ·····ZIMM.,
Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 180.
L. 9-10 mm. -—Très voisin de bipuslulalus, mais moins large, atténué en
`arrière, subdéprimé, pronotum à plus grande largeur se trouvant un peu
avant la base, qui est nettement plus étroite que les élytres et à peine si-
nuée près des angles postérieurs, ceux—ci droits ou obtus a sommet briève-
ment arrondi ; élytres parfois rougeâtres sur les côtés, faisant un angle
sensible avec le pronotum, à mailles un peu moins étroites. C3`. Pénis plus
mince, moins sinué vu de dessus.
Les caractères sexuels externes sont a peu près semblables, mais la S2
est sans reflets soyeux, elle présente une tendance au rufinisme élytral
et son angle pronoto—élytral est plus prononcé.
Espèce très variable.
u. Dessus brillant dans les deux sexes, réticulationa mailles plus
larges, ongle antérieur externe du 3 moins grand et moins dilaté.
.,........................ _ .......... var. KiesenwetteriSE1DL.
h. Forme étroite, très atténuée en arrière, presque acuminée, avec
forte tendance au rufinisme élytral ; base du pronotum recti-
ligne près des angles postérieurs ; 3 submat, avec la sculpture de
Kiesenweiieri ; Q mate, avec la sculpture de la forme typique.. .
.,.................................... ssp. Falcozi GU1c.N.
Relativement commun dans les lacs de la zone alpine des Alpes, des Py-
rénées, et dans les lacs élevés des Vosges, la var. Kiesenwetleri existe seule-
ment au-dessus de 2.200 mètres environ, la ssp. Falcozi n’a été capturée qu’au
Mont-Cenis. Non signalé de Corse jusqu’ici (1).
1. SAINTE-CLMRE DEVILLE mentionne simplement dans les hautes montagnes de la

DYTISCIDAE. —— .xGAi:·.Us 181
Espèce boréo-alpine : Europe septentrionale et hauts massifs de l’Europc
centrale et méridionale jusque dans le Caucase.
8. A. (Gaurodytes) melanarius Aumâ, Icon. Col., V, 1836, p. 180. -
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 65. ——- GUIGN., Hydr., Fr. 1932, p. 547. —-
Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 181.
L. 8,5-9,5 mm. -— Proche parent des précédents. Suboblong ; prono-
tum ii plusgrande largeur à la base, à angles postérieurs droits et presque
vifs, à réticulation en grandes mailles irrégulières, larges, à fond marqué
de quelques petits points ép ars ; réticulation élytrale en grandes mailles
irrégulières, mais non ou à peine allongées ; métafémurs parfois légère-
ment strigueux ; long éperon des métatibias notablement plus court
que le premier article du tarse.
6. Dessus brillant ; fond des élytres ép arsement alutacé ; trois premiers
articles des protarses et des mésotarses faiblement épaissis et munis d’une
semelle adhésive ; ongles antérieurs égaux et subsemblables, l’interne
obtusement denté à la base ; frange natatoire inférieure des métatibias
occupant les trois premiers articles.
2; Dessus un peu moins brillant ; fond des élytres obsolètement micro-
réticulé.
Trés rare en France (1) : Flandre, Ile-de-France, Alsace, Morvan : forêt
de Saint-Prix (o’AGU1LAn), Mont Pilat, Alpes-Maritimes, Dans les sources
0 t les mares froides des grandes forêts.
Europe rentrale et septentrionale, jusque dans les Iles Britanniques.
A 9. A. (Gaurodytes) Sturmi GYLL., Ins. Suec., l, 1808, o. 497. — Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 65. ——Gu1cN., llydr. Fr., 1932, p. 560. —Z1MM.,
Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 194.
L. 8-9 mm.- Ovale, assez large, très médiocrement convexe, mat, noir
et brun ài pourtour plus clair. Tête noire,biponctuée de rougeâtre, à mailles
de la réticulation petites, inégales, irrégulières. Pronotum noir avec les
côtés largement testacé ferrugineux, peu nettement rebordés, à série anté-
` rieure de points faiblement apparente, à réticulation un peu plus grosse
que celle de la tête, ii fond obsolètement microréticulé. Élytres bruns avec
la base et les bords latéraux testacé ferrugineux, Si réticulation comme
celle du pronotum avec le fond microréticulé ; rangées normales presque
invisibles. Dessous en grande partie noir ; apophyse prosternale longue-
ment lancéolée, a sommet très effilé ; métafémurs strigueux ; bord ex-
_ terne des métatibias presque imponctué ; bord inférieur du premier ar-
ticle des mésotarses muni de deux rangées de points spiculifères.
Corse des individus d’une race alpine de bipusiulatus « qui rappellent d’assez près l’A.
Solieri AUBE ».
1. Il a été cependant très commun deux années de suite dans une mare de la forêt
de Villers-Cott erets (BIJFFÉVENT). I

182 eoL13o1>TÈnEs IIYDR()(î.\NTIIARES
5. Trois premiers articles des protarses et des mesotarses nettement
dilatés et munis d’une semelle adhésive de petites ventouses circulaires ;
cinquième article des mésotarscs tres prolongé ; ongles antérieurs et inter-
médiaires prolongés et subrectilignes ; frange natatoire inférieure des mé-
tatarses occupant les quatre premiers articles.
Espèce un peu variable comme forme plus ou moins large. plus ou moins
convexe et coloration des élytres plus ou moins foncée.
Partout, sauf dans le Midi ; s’éleve dans les montagnes jusquïi la limite
de l’étage subalpin ou un peu au dela. Eaux froides, calmes ou légérement
courantes.
Toute l’Europe, excepté dans la région méditerranéenne ; Transcauscasie.
10. A. (Gaurodytes) uliginosus L., Faun. Suec., ed. 2, 1761, p. 216. —-
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 73. ——GUIGN., Ilydr. Fr., 1932, p. 563. -—
ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 193-1, p. 170. —
L. 6,3-8 mm. — Ovale, très convexe, brillant, noir avec le vertex bima-
· culé de ferrugineux, les côtés du pronotum egalement ferrugineux ainsi ·
que la base des élytres et leurs côtés en avant. Dessus entièrement réticulé
ai mailles fines, irrégulières, aussi grandes que les points des rangées, par-
semées de petits points sur leurs intersections, avec le fond lisse. Prono-
tum à rebord latéral large, un peu rétréci en avant, aussi large en arriere
que les articles antennaires, il série basale de points non ou a peine inter-
rompue au milieu. Dessous en grande partie noir ; apophyse prosternale
fortement tectiforme, presque carénée ; ailes métasternales en triangle
long, étroit, il côtés subrectilignes. Face externe des métatibias ài bord
inférieur longé par une rangée entière de points spiculifères.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés et munis d’une semelle adhésive de petites ventouses ; ongle anté-
rieur interne obtusément élargi au milieu de son bord·inférie11r ; frange
natatoire inférieure des métatarscs occupant les deux premiers articles
seulement. _
On a décrit deux variétés, dont la première est insignifiante.
ir, (lorps beaucoup plus convexe, élytres légèrement dilatés aprés lc
milieu .................... · ........... var. Reichei Amen.
h, $2 ii élytres mats et coriacés .............. var. Q dispar Bono.
En France, rare et seulement dans la partie septentrionale, centrale etles
Alpes, ainsi qu’aux environs de Bordeaux (TEMPERE) ; la var. S2 dispar n’a
pas encore été signalée chez nous. _
Europe septentrionale et centrale,
11. A. (Gaurodytes) aîîinis PAYK., Faun. Suce., 1, 1798. p. 211. —- Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 74. —GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 572. —-—Z1MM.,
Kel. Rundsch., 20, 1934, p. 193.

DYTISCIDAE. —— AGABUS 183
L. 6-7,2 mm. —- Ovale, subp arallèle, convexe, brillant, noir à léger reflet
métallique. Tête avec le bord inférieur ferrugineux, ainsi que deux taches
_ sur le vertex, à réticulation fine, un peu irrégulière, accompagnée d’un
piqueté de petits points très inégaux, espacés, répartis tantôt dans les
mailles, tantôt sur leurs intersections ; antennes ferrugineuses avec le
dernier article noirci au sommet, palpes ferrugineux. Pronotum à plus
grande largeur située immédiatement avant la base, a bords latéraux ferru-
gineux, subarqués, étroitement rebordés, à réticulation sans petits points
ou seulement quelques—uns rares, placés sur les intersections de mailles,
à points de la série latérale plus petits que ceux de la série basale, qui est
largement interrompue. Élytres à deux macules ferrugineuses à peine vi-
sibles, l’une linéaire, longitudinale, latérale et postmédiane, l’autre puneti—
forme et préapicale ; réticulation à mailles très petites avec quelques
petits points sur les intersections de mailles ; rangées normalesa gros points,
mêlées en arrière et présentant entre elles d’autres points plus gros très
espacés. Dessous en grande partie noir ; prosternum et son apophyse caré-
nés, celle—ci comprimée et à pointe obtuse ; ailes métasternales étroite-
ment triangulaires ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas
légèrement reporté en dehors du milieu des côtés. Pattes ferrugineuses,
avec les fémurs rembrunis, les postérieures un peu plus foncées ; face externe
des métatibias avec une rangée de points spiculifères entière le long du
bord inférieur. i
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement ép ais-
sis et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; ongle antérieur
interne armé d’une forte dent aiguë à la base ; frange natatoire inférieure .
des métatarses occupant les deux premiers articles seulement ; troisième
sternite muni de chaque côté d’une très légère saillie oblique, traversée
par de fins traits parallèles, constituant un appareil stridulatoire.
Espèce à variations très faibles, consistant surtout dans la disparition des
petites taches élytrales. `
En France assez rare et seulement dans le nord-est : Alsace, Lorraine,
Franche-Comté, Champagne, Ile-de-France, Anjou ? Mares froides, peu
profondes, encombrées de mousses et de feuilles mortes, tourbières, fossés
stagnants ; insecte mauvais nageur, qui se tient dans le fond;
Europe septentrionale et centrale jusqu’en Espagne dans la Sierra de
Guadarrama et en Italie dans les Alpes Pennines et Léopontiennes.
12. A. (Gaurodytes) unguicularis Trroivxs., Skand. Col., IX, 1867, p. 101.
—- Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 78. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 575. .
-— Z1MM., Kol. Rundsch,,20,1934, p. 193.
L. 6-6,5 mm. —— Très proche parent d’affinis, avec lequel il est souvent
confondu. Un peu plus bronzé et un peu plus arrondi latéralement, les
derniers articles antennaires rembrunis à leur sommet, le pronotum ài côtés
subrectilignes, à angles postérieurs plus droits, à petits points plus nom-

184 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
breux ainsi que ceux des élytres ; Papophyse prosternale non carénée,
seulement tectiforme ou fortement convexe, non comprimée, les ailes
métasternales en triangle encore plus étroit, l’aedeagus différent, notam- _
_ ment le pénis moins arqué, sans angle saillant au milieu de son bord ven-
tral (1).
En France très rare : Picardie, lle-de—France, Seine-Inférieure : Heur·
teauville/; les captures citées des autres régions sont à confirmer. Maré-
cages découverts, à fond de mousse et d’humus tourbeux.
Europe septentrionale.
13. A. (Gaurodytes) congener THUNBG., Diss. Ent. Ins. Suec., VI, 1794,
p. 75. —— Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 73. -- GUIGN., Hydr. Fr., 1932.
p. 577. ——-Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 202.
L. 6,5-9 mm. —-— Ovale, médiocrement convexe, brun noiràtre avec
l’avant-corps noir. Tête à deux points ferrugineux, sur le Vertex, ainsi
que parfois aussi le bord antérieur, à mailles de la réticulation fines et
irrégulières ; antennes ferrugineuses à derniers articles annelés de noir,
palpes ferrugineux à dernier article rembruni au sommet. Pronotum légè-
rement métallique, avec la marge latérale ferrugineuse, à côtés étroitement
rebordés, à réticulation comme celle de la tête ; fond lisse. Élytres a côtés
un peu plus clairs, à réticulation normalement formée de mailles petites,
fines, très inégales, et très irrégulières, devenant arrondies a l’extrême
_ sommet, accompagnée d’un nombre plus ou moins grand de petits points
sur leurs intersections; fond lisse. Dessous en grande partie noir; apo-
physe prosternale convexe, lancéolée, à pointe aiguë ; ailes métasternales
en triangle assez large ; lignes métacoxales convexes a leur extrémité posté-
rieure. Pattes ferrugineuses, les postérieures un peu plus foncées, tous les
fémurs largement noircis ; face externe des métatibias à rangée spiculi-
fère inférieure fortement abrégée, parfois nulle.
5‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, légère-
ment dilatés et pourvus d’une semelle de petites ventouses ; ongles an-
térieurs un peu prolongés, falciformes ; frange inférieure des métatarses
occupant les trois premiers articles, celle du troisième réduite à quelques
soies.
Espèce très variable ; en France on trouve les formes suivantes :
rx. Élytres brun ferrugineux, mais brillants. . . ab. foveolatus Murs.
b. Q a élytres ternes et coriacés, variant du noir au brun ferrugineux
........................... - ......... _ var. Q Venturii BERT.
Dans le nord et l’est de la France il se trouve dans les petites montagnes,
1. RE1 ·r·rEa (Faun. Germ., I, 1908, p. 223) prétend que chez cette espèce le grand
éperon des métatibias est bien plus court que le premier article du tarse, ce qui est mal-
heureusement erroné.

DYr1sc1DAE. ——— AGABUS ` 185
ailleurs seulement sur les hauts massifs, dans les lacs des étages subalpin et
alpin ; la var. Q Venturii habite uniquement les lacs au-dessus de 2.200 mètres ·
dans les Alpes et les Pyrénées. Pas en Corse.
Espèce boréo-alpine : Europe ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du Nord.
X 14. A. (Gaurodytes) paludosus F., Syst. Eleuth., l, 1801, p. 266. -—
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 74. ——-GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 565. —-
Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 170.
Fig. 79. -— L. 6-7 mm. —— Ovale, convexe, brillant. Avant—corps noir :
pronotum largement teinté de ferrugineux latéralement, à côtés étroite-
ment rebordés, à série basale de points séparés en quatre fragments, les
deux fragments internes plus courts et tovéolés, à mailles de la réticulation
très petites, très superficielles, à peine visibles. Élytres bruns, avec la base,
' les côtés et la suture plus clairs, ainsi que quelques légères marbrures sur
le disque, à réticulation semblable a celle du pronotum et accompagnée
de points microscopiques ép ars, placés au milieu des mailles ; rangées ély-
trales très irrégulières, à points fins surtout en avant, où ils sont souvent
bigéminés, mais cependant plus gros que les mailles de la réticulation ; fond
non microréticulé.
Dessous en grande partie noir; apophyse prosternale convexe, arrondie ;
ailes métasternales terminées en triangle étroit ; lignes métacoxales recti-
lignes. Pattes antérieures et intermédiaires ferrugineuses avec les fémurs
largement noircis, p attes postérieures noirâtres avec les tarses ferrugineux ;
face externe des métatibias ne présentant guère queles deux rangées spicu-
lifères marginales ; bord inférieur des métatibias normalement muni de ·
deux rangées de points spiculifères, l’interne généralement très abrégée,
parfois absente sur une des pattes, exceptionnellement sur les deux.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; frange nata-
toire inférieure des métatarses occupant les deux premiers articles.
Toute la France,s’élève parfois dans les montagnes jusqu’a l’étage alpin ;
pas en Corse. Eaux fraîches, courantes ou stagnantes.
A peu près toute l’Europe, à l’exception de quelques contrées méditerra-
néennes ; Asie occidentale. ,
15. A. (Gaurodytesl nebulosus Foasr., Nov. Spec. Ins., I, 1771, p. 56. ——
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 58. —- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 568. ——
Z1MM., Kol. Rundsch.,2©,1934, p. 174.
L. 8-8,5 mm. — En ovale large, subdéprimé, normalement brillant.
Tête noire, à mailles de la·miororéticulation très fines, inégales, piquetées
de points microscopiques sur leurs intersections. Pronotum testacé, bi-
ponctué de noir sur le disque, a série antérieure de points fins, interrompue
au milieu, à série basale formée de points encore plus fins, étroitement di-
visée au milieu, à réticulation comme celle de la tête mais à mailles

186 coLÉoPTÈaEs HYnRocANTHAREs
encore plus petites. Élytres testacés, couverts de mouchetures noires irré-
gulières, plus ou moins confluentes, laissant libres la base, la marge laté-
rale, la suture, deux fines lignes longitudinales sur le disque et un petit
esp ace subarrondi latéral et postmédian ; réticulation très fine, à mailles
très petites, doublée d’un pointillé minuscule disséminé au milieu des
Fm. 78. ——- Série basale de points du pronotum d’Agabus.
A.A. (Gaurodytes) paludosus F. — B. A. (Gaurodyies) nebulosus Forst.
mailles ; rangées élytrales peu visibles, a points fins, souvent géminés. Des-
sous noir, avec le subnotum et les épipleures testacés, les mésocoxas, les
apophyses métacoxales, le bord postérieur et les côtés des sternites ferru-
gineux ; apophyse prosternale étroite, comprimée et lancéolée ; ailes mé-
·     tasternales assez largement triangulaires ; lignes
`- %   b__g ;*__,/' J, métacoxales relativement écartées en avant.
      Pattes entièrement testacé ferrugmeux; face
~ a«;;= '‘··’ f¤ii·'<g«g5j·îœ  . . · . . .
  x externe des metatiblas a peu pres lisse entre les
yy   deux rangées marginales de points spiculifères,
·&;' fg §)·$:§èê?·;ê·Z3;';ëi#î· , . . . , ,
/ 2;  ;;§g;§:;Ã;§1;<§.,:@\ la rangée inferleure largement abregee en
—*=¢. :25¢¤,«‘;E;;é3:;,:;iê¢ .. , . . , .
 »` gz;   N arriere ; rangee interne du bord inferieur du
  ··,2:î:·ë·* ;:=:a:-la . · , . .
a     i premier article des métatarses ordinairement
· ·¤2î'··· •‘:P뤷, z*ë§r?=‘si£» . , .
  l [ tresabregee,
¢_ç12;i.g,_;·,·g,= ·;!'j;;;g;;;.:;'# . . . _
W   ·,·.   0 6. TI’01S premiers articles des protarses et
È;   / des mésotarses légèrement dilatés et pourvus
 \ i , . .
  -
 ` d’une semelle adhesive de petites ventouses ,
F,G_ 79_ __ Agabus (G,,w,U_ cinquième article des protarses épaissi en des-
dëlîësi Palüdvws F- sous et portant une petite brosse de poils courts;
ongles antérieurs un peu prolongés, atteignant
presque la longueur de l’onychium, l’interne fortement, mais obtuse-
ment denté à la base; frange natatoire inférieure des métatarses occu-
pant les quatre premiers articles.
L’espèce présente quelques variationsi _
«z. Points noirs du pronotum absents ...... . . . ab. Dratensis SCHAUF.
b. Dessous entièrement ferrugineux ......,. ab. Ragusai Zxirz (1)·
rr. $,2 à élytres coriacés .................. var. Q rugosipennis Scnoisz.
Commun partout, principalement dans les grandes vallées et sur les pla-
teaux, s’élève parfois même jusqu’à l’étage alpin ; l’ab. pratensis, rare, se
rencontre plutôt dans la région méridionale et l’Afrique du Nord, la var. 2
rugosipennis est encore plus rare.
1. Ce n’est très probablement qu’un immature, comme le dit ZA1·rzEv

DYT1sc1nAE. —-— AGABUS _ 187
Toute l’Europe, ai l’exception de l’extrême nord ; Asie occidentale ;
Afrique du Nord et Basse-Egypte, Canaries.
16. A. (Graurodytes) conspersus MARSH., Entom. Brit., I, 1832, p. 427.
——G0z., Misc. Ent., XX, 1912, p. 58. ·—GU1GN., Hydr. Fr.,1932, p. 570. ——
Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 175.
L. 7-S, 2 mm. ——-Très proche parent de nebulosus, avec lequel il est par-
fois confondu. Il s’en distingue par la couleur plus ierrugineuse, le prono-
tum généralement sans taches discales, avec les mailles de la réticulation
z:. l x,
\  _
*§; \, ABT
il H" 
A B
Fm. 79 bis. —— Paramères d’Agabus. ·
A. A. (Gaurodyîcs) chalcomotus Panz.— B. A. (Gaurodytcs) melanocornis Zimm.
un peu moins petites et plus marquées, les mouchetures élytrales plus
I vagues, comme lavées, occupant uniquement la base et les côtés, les ster-
nites plus étroitement ferrugineux, les métafémurs largement rembrunis
et les caractères sexuels un peu différents.
52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés et pourvus d’une semelle adhésive de petites ventouses ; cinquième
article des protarses un peu ép aissi en dessous, mais sans brosse ciliée ; on-
‘ gles antérieurs non prolongés, n’atteignant pas tout à fait la longueur de
l’onychium, l’interne non denté mais élargi à la base, l’externe très obtuse-
ment denté à la base ; frange natatoire inférieure des métatarses occu-
pant les quatre premiers articles.
A L’espèce présente deux variations principales.
cz. Pronotum avec une tache peu nette au milieu ..............
.................................. `. · ab. Gougeleti Rnrcun.
h. S2 à élytres coriacés .................. var. Q corsicus GUIGN.
Commun, mais moins que ncbulosus, et s’élève peu dans les montagnes ;
Corse, L’ab. Gougcleii çà et là, décrite de Corse elle y cohabite avec la forme
typique; la var. corsicus, décrite également de Corse, se trouve aussi dans
la France continentale, notamment en Bretagne (Lnnrs). Eaux stagnantes
surtout sur le littoral, douces et saumâtres.

188 coLÉoPTÈREs HYDP.oc.~xNTHAREs
17. A. (Gaurodytes) neglectus Ea., Kaf. Mark. Brand., l, 1837, p. 158.
—- Goz., Misc. Ent., 1912, p. 69. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 531. -—
ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 187.
L. 8-8 mm. ——- En ovale assez court et assez large, convexe, un peu terne
à reflets soyeux, noir très faiblement bronzé. Tête à bord antérieur rou-
geâtre, ainsi que deux taches souventpeu distinctes sur le vertex, à mailles
de la réticulation petites, irrëgulières, avec   et là quelques points fins
très obsolètes sur leurs intersections, ài fond à peu près lisse ; antennes
et palpes entièrement ferrugineux. Pronotum avec parfois la marge laté-
rale ferrugineuse ainsique le bord antérieur,   côtés faiblement mais régu-
lièrement arqués, assez fortement et entièrement rebordés, il séries anté-
rieure et postérieure de points assez fins, peu visibles, a sculpture comme
celle de la tête. Élytres concolores ou quelquefois un peu ferrugineux sur
les côtés, a réticulation formée de mailles petites, subrégulières, avec un
petit point sur leurs intersections, ces points surtout bien visibles en ar-
rière, à rangées normales irrégulières, assez distinctes ; fond nettement
microréticulé, sauf sur la région juxtascutellaire. Dessous brun noirâtre
en grande partie ; apophyse prosternale sublancéolée, carénée ; ailes
métasternales terminées en triangle médiocrement large ; sommet de la
courbe du bord antérieur des métacoxas reporté en dehors du milieu des
côtés ; lignes métacoxales effacées en avant et n’atteignant pas le bord
postérieur du métasternum. Pattes ferrugineuses avec les fémurs plus fon-
cés, ou bien brunâtres ; face externe des métatibias à peu près imponctuée
sur une bande longitudinale médiane ; bord inférieur du premier article .
des métatarses muni d’une seule rangée de points spiculifères.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila-
tés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs prolongés, sub-
falciformes ; frange natatoire inférieure des métatarses n`occupant que
le premier article ; dernier sternite fortement ridulé et tronqué ou sub-
échancré au sommet.
Q. Dernier sternite non ridulé et régulièrement arrondi. `
Très rare en France : région septentrionale aualessus de la Seine sauf le
littoral, Vosges, Jura : Bonlieu, Lyonnais, Maine t le Mans, Roussillon:
Montlouis (CnoBAUr) ; pas en Corse. Mares a fond de feuilles déeomposées
dans les grandes forêts. .
Europe septentrionale, centrale et quelques stations sporadiques dans
l’Europe méridionale.
X 18. A. (Gaurodytes) chalconotus (1) Panz., Faun. Gerrn., XXXVIII,
1796, t. 17. —— Goz., Misc. Ent., 1912, p. 70. ——— GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 533. —- Z1MM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 188.
L. 8-9 mm. —— Cette espèce, comme du reste la suivante, ne se distingue
1. Chalconatus, que certains auteurs voudraient ressusciter, est manifestement une
faute d’impressi0n ou un lapsus, qui doit être corrigé.

O
 
DYTISCIDAE. -— AGABUs 189
de neglecius qu’assez difficilement. Elle est moins convexe, les derniers
articles des antennes sont rembrunis en dessus ou tout au moins le der-
nier, le rebord latéral du pronotum est nettement effacé avant les angles
antérieurs, le fond des élytres n’est réticulé qu’en arrière, les mailles de
leur réticulation sont un peu plus grandes et incomplètes, celles du som-
met apparaissent plus marquées que le pointillé, alors qu’au contraire,
en cet endroit, le pointillé est plus visible que les mailles chez neglecius.
Enfin <·hez le 6 les ongles antérieurs sont régulièrement arqués, non pro-
longés, le dernier sternite est ridulé et présente deux à quatre impressions
très superficielles, les paramères ont leur sommet progressivement ré-
tréci et leur bord ventral muni de deux franges de poils (fig. 79 bis), chez
la Q le dernier sternite est plus faiblement ridulé, mais, au contraire, plus
nettement impressionné. `
L’espèce varie beaucoup moins que ne Pindiquaient les auteurs, qui con-
fondaîent avec elle le mclanocornis, alors inconnu.
ab. fuscoaenescens Bric. ——— Côtés du pronotum et des élytres largement
rougeûtres.
France septentrionale et, dans la partie méridionale, seulement les hautes
montagnes jusqu’:`1 l’étage alpin ; signalé de Corse par SMNTE-CLAmE DE-
‘ VILLE, mais s’agit-il de lui ou de melanocornis non encore séparé ‘? L’ab.
fuscoaenescens, décrite d’Autriche, paraît très rare chez nous : Evreux (Coll.
RÉMMBART).
Toute l’Europe ; nord de l’Afrique : Maroc (l) ; Asie occidentale et Sibérie.
19. A. (Gaurodytes) melanoeornis Z1MM., Ent. Bltt., 11, 1915, p. 22.
—-— Scnotz, Ent. Mitteil., V, 1916, p. 180. ——— GU1GN;, Hydr. Fr., 1932,
p.  
Extrêmement voisin de chalconoius, dont on ne peut le séparer qu’avec
peine par les caractères externes, mais la conformation bien différente
des paramères prouve qu’il en est spécifiquement distinct.
La taille est généralement plus faible, de 7 à 8,5 mm., la teinte plus bron-
zée, les derniers articles antennaires rembrunis (le dernier seul normale-
ment chez chalconoius) (1), les mailles de la réticulation du pronotum et
des élytres présentent sur leurs intersections des points moins nombreux
et moins visibles et le fond du dernier sternite est en grande partie lisse,
alors qu’il est en grande partie microréticulé chez chalconolus. Mais le
caractère absolument décisif réside dans les paramères qui sont plus larges
au milieu, puis brusquement amincis en une très étroite lanière peu chiti-
nisée, tordue, a sommet muni d’une denticulation ventrale minuscule
et «l’un ou deux poils terminaux microscopiques, a bord ventral garni
vers le milieu d’une forte mèche de poils fauves (fig. 79 bis).
I. Ce caractère a malheureusement été interverti dans le tableau des Hydrocanthares
de France, p. 528.

 
190 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
Espèce assez variable dans tous ses caractères externes, seul celui des
parameres reste immuable. '
A peu près toute la France, mais bien plus commun dans le centre et
surtout le Midi méditerranéen. Corse ? Eaux tranquilles, de préférence dans
les lieux ombragés.
Europe méridionale et occidentale, ainsi que çà et la dans l’Europe
moyenne ; nord de l’Afrique où, comme dans le midi de la France, il se
trouve dans les plaines et le chalconoius dans les montagnes.
_ 3. Subg. Parasternus Goma. _ ·
Dessus à réticulation fine. Série antérieure de points du pronotum non
interrompue au milieu ; ses angles antérieurs éversés en dehors, surtout
· chez le 3‘. Lignes métacoxales effacées en avant et n’atteignant pas le bord
postérieur du métasternum ; face externe des métatibias presque entière-
ment recouverte de gros points spiculifères ; bord inférieur du premier
article des métatarses muni de deux rangées de spicules. 5‘. Premiers
articles des métatarses sillonnés le long de leur bord externe.
20. A. (Parasternus) subtilis En., Kai. Mark Brandb., I, 1837, p. 157.
— Goz., Misc. Ent., 1912, p. 68. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. .328. ·—
ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 190.
L. 9,5-11 mm. —- Régulièrement ovale, subconvexe, presque mat à
reflets soyeux, noir. Tête avec le bord antérieur et deux taches sur le ver-
tex rougeâtres, à réticulation en mailles fines, polygonales, irrégulières,
avec quelques rares points minuscules sur leurs intersections ; antennes et
palpes ferrugineux. Pronotum souvent rougeâtre latéralement, à côtés
subarqués, pourvus d’un rebord assez large en arrière, progressivement
rétréci vers l’avant, effacé au niveau des angles antérieurs qui sont éversés
en dehors, à réticulation comme celle de la tête, sur fond lisse. Élytres à
épaules souvent rougeâtres, à réticulation semblable à celle du pronotum,
les mailles à peu près de la grosseur des points des rangées normales,
celles-ci à points fins, très mêlés en arriere; fond microréticulé, excepté à
la base. Dessous mat, en grande partie noir; apophyse prosternale con-
vexe, à pointe fortement comprimée ; ailes métasternales terminées en
triangle assez étroit, angle postérieur du métasternum pourvu d’un tout
petit tubercule allongé ; sommet de la courbe du bord antérieur des mé-
tacoxas reporté nettement en dehors du milieu des côtés. Pattes ferru-
gineuses, à fémurs souvent rembrunis.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement
dilatés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongle antérieur externe angu-
leusement saillant au milieu ; métatarses à quatre premiers articles très
faiblement lobés en dehors et impressionnés le long de leur bord inféro-
externe, cinquième article échancré sur ce même bord ; ongles postérieurs

DYTISCIDAE, —— Acmzus 191
un peu dissemblables ; angles antérieurs du pronotum presque dentés 1
sternite anal longitudinalement ridulé en arrière.
Très rare en France : Alsace, Lorraine, Ile-de—France : Meudon, Saint-
Germain, Fontainebleau, Champagne, Somme : Rue. Mares froides, à fond
de feuilles mortes, dans les grandes forêts.
Europe septentrionale ; Sibérie.
4. Subg.- Agabinectes Gwen.
Élytres a réticulation en mailles petites, à séries normales, surtout les
internes, constituées par des points très fins groupés en amas bien séparés
de quatre, cinq points et même davantage, dans lesquels ils sont très rap-
· prochés entre eux et même confluents. Long éperon métatibial très long,
atteignant au moins le milieu du deuxième article du tarse. Métatarses
àpremier article muni d’une seule rangée de spinules sur son bord infé-
rieur, îi articles 2-4 ép ais, seulement un peu plus longs que larges.
x 21. A. (Agabinectes) brunneus F., Ent. Syst., Suppl., 1798, p. 64. —-
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 64. -—GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 581, —- ·
ZIMM., Kol. Rundsch., 20, 1934, p. 1:35.
L. 7,7-9 mm. —- En ovale court, large, très convexe, très brillant, brun.
Tête ferrugineuse avec une tache noire sur le vertex, à réticulation ai
mailles inégales, irrégulières, parsemées de points minuscules, les uns sur
leurs intersections, les autres dans leur intérieur ; antennes et palpes fer-
rugineux.'Pronotum large, ferrugineux, à côtés nettement arqués, conver-
gents depuis la base, pourvus d’un rebord médiocre en arrière, progressi-
vement rétréci vers l’avant, ai angles postérieurs légèrement obtus avec le
sommet brièvement arrondi, à série antérieure de points fins, très large-
ment interrompue au milieu, réduite parfois a deux simples fragments
rétrooculaires ; réticulation comme celle de la tête, mais à pointillé un '
peu plus espacé. Élytres bruns, faiblement éclaircis à la base, sur les côtés,
‘ et le long de la suture,a apex présentant une ébauche de bourrelet près du
bord latéral, a réticulation en mailles irrégulières en avant, devenant plus
régulières et plus petites vers l’arrière, où elles sont subarrondies, doublée
d’un pointillé a points placés à peu près tous sur les mailles, quelques-uns
seulement dans leur intérieur ; rangées normales isolées presque jusqu’au
sommet. Dessous brillant, en grande partie noir ; apophyse prosternale
presque plane, en forme de large lancette ; ailes métasternales terminées
en triangle étroit ; sommet de la courbe du bord antérieur des métacoxas
situé peu en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales obsolètes
vers leur extrémité postérieure. Pattes variées de brun ferrugineux et de
noirâtre ; face externe des métatibias a peu près imponctuée, avec la
rangée spiculifère inférieure entière, leur long éperon très long, atteignant
. presque le sommet du deuxième article ; ongles antérieurs subégaux.

192 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHXRES
3‘. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement
dilatés et pourvus d’une semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des
métatarses occupant les trois premiers articles.
Espèce peu variable ; on a cependant décrit une variété méridionale
mal caractérisée.
var. rufulus FMRM. — Forme un peu plus plate et coloration plus claire.
Commun dans le Midi, devient progressivement plus rare en remontant
vers le Nord, absent de la région septentrionale et des Vosges ; Corse, sous
sa forme typique et sa var. rufulus. Presque uniquement dans les eaux claires
et courantes peu profondes, où il se plaît a nager près du fond.
'Espèce lusitanienne, habitantl’Europe occidentale, les îles tyrrhénienneg
et tout le nord de l’Afrique jusque dans le Moyen Atlas.
W 22. A. (Agabinectes) didymus OL., Ent., Ill, 1795, 40, p. 26. -— Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 63. —-Guieu., Hydr. Fr., 1932, p. 584. ——Z1MM.,
Ko]. Rundsch., 20, 1934, p. 156.
L. 7,5-8 mm.-—En ovale court,large, convexe,très brillant, noir bronzé,
in taches élytrales testacées.Tête avec deux taches sur le vertex d’un rouge
ferrugineux, ainsi que parfois le bord antérieur, à réticulation en mailles
inégales et irrégulières, parsemées de points minuscules placés dans leur
milieu ; antennes et palpes testacés à dernier article obscurci. Pronotum
assez large, à marge latérale ferrugineuse,a côtés subrectilignes,mais forte-
ment convergents depuis la base, à angles postérieurs aigus avec le som-
met émoussé, a série antérieure continue ou à peine interrompue au milieu,
constituée par des points fins, disposés presque en un seul rang irrégu-
lier ; réticulation comme celle de la tête. Élytres souvent un peu brunâtres
vers les épaules, ornés de deux taches testacées, l’une latérale et postmé-
diane en forme d’haltère, l’autre préapicale, punctiforme et plus ou moins
apparente ; apex présentant un bourrelet net le long du bord latéral ; réti-
culation à mailles arrondies, très fines, bien régulières, accompagnées de
petits points peu espacés, placés dans leur intérieur (1).
Dessous brillant, en grande partie noir ; apophyse prosternale étroite,
allongée, fortement tectiforme et très acérée ; ailes métasternales termi-
nées en triangle étroit ; sommet de la courbe du bord antérieur des méta-
coxas situé peu _en dehors du milieu des côtés ; lignes métacoxales assez
profondes vers le milieu. Pattes antérieures et intermédiaires brunes à
tarses ferrugineux, pattes postérieures noires à tarses éclaircis ; face
externe des métatibias à peu près imponctuée, avec la rangée inférieure
abrégée en arrière, à points spiculifères petits, leur long éperon atteignant
à peu près le milieu du deuxième article ; ongles de toutes les pattes
assez longs.
1. l1n’eXiste qu’un seul point par maille et encore pas dans toutes, mais il est bien
visible. `
\ .

‘ DYT1sc1nAE. - Acacus 193
J. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés et pourvus d’une semelle adhésive ; frange natatoire inférieure des
métatarses occupant les cinq articles, celle du dernier réduite a quelques
soies. `
Variations légères, affectant les taches élytrales.
ab. chalybaeus SAHLB. — Tache élytrale antérieure étroite, sublinéaire.
La tache postérieure, souvent obsolète, ne manque qu’exceptionnclle-
ment, mais cette variation n’a pas encore reçu de nom.
Partout, assez commun ; Corse. Mares alimentées à eaux claires et surtout
eaux courantes, jusqu’a l’étage subalpin des montagnes.
Europe, sauf dans le Nord et l’Est ; nord de l’Afrique : Asie Mineure.
3. Subg. EI'lglB1”l1.1S Ti1oMs.
Corps très convexe. Série antérieure de points du pronotum générale-
ment ininterrompue au milieu. Élytres réticulés-ponctués. Ailes métaster-
nales terminées en languettes étroites à côtés subp arallèles ou très faible-
ment convergents ; bord antérieur des métacoxas fortement coudé, pres-
que en angle droit ; lignes métacoxales assez courtes.
L 23. A. (Eriglenusl undulatus Sciinimx, Beitr. Naturg., 1776, p. 70. ——
Goz., Misc. Ent., XX, 1912, p. 77. —-GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 387. ——-
ZIMM.-CrS(lH\V., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 72 (1).
L. 7-8 mm. —— Ovale, brillant, brun noirâtre à taches élytrales testa- ‘
cées, entièrement réticulé, à petits points sur l’intersection des mailles.
Tête ferrugineuse, subconcolore ; antennes et palpes ferrugineux avec le
ou les derniers articles noircis au sommet. Pronotum brun foncé, ferru-
gineux latéralement, ai côtés sub arqués, assez largement rebordés, à angles
postérieurs obtus et arrondis; microréticulation a mailles irrégulières, par-
semées de points minuscules sur leurs intersections. Élytres Si reflets bron· _
zés avec le bord latéral ferrugineux, excepté au sommet, ornés d’un dessin
testacé, composé d’une fascie transverse juxtabasale n’atteignant pas
la suture, et de deux taches, l’une latérale et postmédiane en forme d’hal-
tère, parfois dédoublée, l’autre préapicale et punctiforme, la première
souvent reliée en dehors a la fascie par une petite bande oblique, indépen-
dante de la bordure latérale; rangées normales irrégulières, ai points
moyens, les externes plus ou moins mélangées, la suturale abrégée en
avant ; réticulation comme celle du pronotum, mais ai mailles plus régu-
lières et pointillé plus dense. Angle pronoto—élytral très faible. Dessous
brillant,ferrugineux,noir sur une partie de l’arrière-corps; apophyse pros-
ternale en lancette subcarénée avec la pointe aiguë; sommet de la courbe
1. Après la mort de ZIMMERMANN, la Monographie des Dystiscidcs paléarctiques 0
porté la mention ; continuée par L. GSCHWENDTNER. ,
GUIGNOT l 13

194 COLÉOPTÈRES HYD1>.ocANT11Ar.Es
du bord antérieur des métacoxas situé en dehors du milieu des côtés.
Pattes ferrugineuses ; face externe des métatibias munie, le long de son
bord inférieur, d’une rangée spiculifère, généralement abrégée en arrière,
leur long éperon plus court que le premier article des tarses ; bord infé- '
rieur du premier article des métatarses pourvu de deux rangées de spi-
nules, l’interne abrégée en avant ; premiers articles du métatarse éparse-
ment pointillés sur leur face externe.
5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses légèrement di-
latés et pourvus d’une semelle adhésive ; profémurs normaux, c’est-à-
dire avec quelques cils courts et écartés sur le bord inférieur comme chez
la $2 ; frange natatoire des métatarses occupant les cinq premiers articles,
mais formée d’une soie ou deux seulement sur le quatrième et le cinquième.
Q. Pointillé élytral mieux marqué.
Espèce présentant, au point de vue du dessin des élytres, de nombreuses
variations qu’on a cru utile de n.ommer.
a. Faseie subbasale fragmentée ............ ab. interruptus Scmts,
b. Fascie subbasale réduite ii une macule juxtascutellaire .......
...................................... ab. Dictus Mnrrxn.
e. Fascie subbasale réduite a une macule latérale ...............
. : ............... · ................... , ab. imperfectus Meier;
rl. Fascie subbasale totalement absente. . . L . . . ab. ruficeps MÉN.
Assez répandu, excepté en Bretagne et dans la région méridionale où il est
exceptionnel; puraît manquer dans les Alpes et les Pyrénées ; pas en Corse.
Mares et étangs.
· Europe septentrionale et centrale ; Transcaueasie.
21. A. (Eriglenus) l3.bi3.t11SBRAHM, lns.·Kalend., l, 1790, p. 87. ——Goz.,
Misc. Ent., XX, 1912, p. 79. -—- Guieu., Hydr. Fr., 1932, p. 590. ——Z1MM.-
GSCHW., Kol. Rundsch., 21, 1933, p. 71. —— femoralis PAYK., Faun. Suec.,
1, 1798, p. 213.
L. 6-6,6 mm. — Bien différent dïzndulalus: taille plus petite, forme
· plus convexe, angles postérieurs du pronotum droits et émoussés ; élytres ·
brun foncé concolore sauf les côtés d’un ferrugineux brunâtre, rangées nor-
males accompagnées de rangées intermédiaires à points un peu plus gros
et très irréguliers, la rangée suturale ài peu près entière, ailes métaster-
nales terminées en languettes un peu moins longues et un peu moins paral- ·
lèles que chez undulaius ; face externe des métatibias sans rangée de points
spiculifères le long de leur bord inférieur.
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses faiblement di-
latés et pourvus d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs légèrement pro-
longés et subrectilignes ; profémurs assez étroits, S1 bord inférieur recti-
ligne et muni d’une longue frange de poils ; frange natatoire inférieure des
métatarses occupant les cinq premiers articles, avec une ou deux soies seu-
lement sur le quatrième et le cinquième.

DYTISCIDAE, —— AcABUs 19.5
Q. Pointillé élytral un peu plus fort ; profémurs assez larges, à bord
inférieur muni de quelques poils écartés.
La forme varie parfois chez cette espèce ; ainsiles individus du Carlitte
ont une forme étroite et subparallèle, une petite taille et une couleur très
foncée, d’après RÉGIMBART. · ·
A peu pres partout, paraît cependant manquer dans les Alpes, le Sud- .
Ouest et les Pyrénées occidentales et centrales,plus commun dans le Bassin
de la Seine, tres commun dans les dunes de la Somme, assez rare dans les
hautes régions des Pyrénées orientales où il s’élève jusqu’à l’étage alpin,
très rare en Provence (marais de Roquemartine, Bouches·du-Rhône I), pas
en Corse. Mares, marécages, parfois eaux saumâtres.
Europe septentrionale et moyenne jusqu’au nord de l’Espagne ; Trans-
eaucasie, Sibérie, Mongolie.
26. METRONECTES SHARP, 1880-82 .
Pronotum dépourvu de série antérieure de points. Antennes et palpes
courts et épais. Lignes métacoxales très obsolètes, ài peine visibles.
Le genre se compose d’une seule espèce.
Metronectes Aubéi Pnams, l’Abeille, VII, 1869, p. 6. — Z1MM:, Koi.
Rundsch., 20, 1934, p. 150.
L. 6-7 mm. — Ovale, peu convexe, noir, brillant. Tête avec deux points
rouges sur le Vertex, irrégulièrement réticulée ; antennes et palpes ferru-
gineux. Pronotum à côtés bien arqués, fortement rebordés, à réticulation
assez fine, un peu obsolète, très irrégulière, accompagnée de quatre ou
cinq points derrière les yeux et d’une brève rangée basale et oblique de-
vant chaque angle postérieur, celui-ci obtus ; fond lisse. Élytres avec une
courte ligne rougeâtre un peu vague, latérale et postmédiane, à réticula—
tion fine, irrégulière et légèrement obsolète, à mailles moyennes, subégales
aux points des rangées, celles-ci bien visibles, à gros points, surtout la
deuxième qui est plus longue en avant que les autres. Dessous noirâtre ;
apophyse prosternale plane au milieu, non carénée ; ailes métasternales
terminées en triangle assez large. ‘
3. Deux premiers articles des protarses et des mésotarses à peine
dilatés et seulement étroitement feutrés en dessous ; profémurs et méso-
fémurs munis d’une touffe de poils près du trochanter.
(Iorse, dans les hautes montagnes ; Ile d’Elbe.
Tribu COLYMBETINI
Taille moyenne ou grande. Dessus ài sculpture le plus souvent réticulée,
parfois transversalement striolée ou squamiforme, rarement ponctuée.
Prosternum très convexe ou caréné. Métatarses avec leurs articles lobés à

196 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
leur angle apical externe ; ongles postérieurs inégaux, l’externe plus court
que l’interne et généralement plus recourbé au sommet.
TABLEAU DES GENRES
1 . Côtés du pronotum rebordés (1) .......................... 2.
·—- Côtés du pronotum non rebordés ......................... 3.
2. Face inférieure des métafémurs pourvue d’un pinceau de soies·à
l’angle apical postérieur ........................ 27. Ilybius.
—- Face inférieure des métafémurs dépourvue de pinceau de soies à
l’angle apical postérieur ....................... 28. Rantus.
IJ. Sculpture élytrale constituée par des stries transversales .........
.......................................... 29. Colymbetes.
-· Sculpture élytrale constituée par des traits arqués, donnant une
apparence squamiforme ....................... 30. Meladema.
27. Gen. ILYBIUS Emcnsoiv, 1852
(Iorps en ovale allongé, un peu atténué en arrière, généralement très
convexe et foncé ; dessus entièrement et profondément réticulé ; palpes
à premier article très court, a dernier article plus long que chacun des pré-
cédents. Série antérieure de points du pronotum double, triple ou qua-
_ druple ; pas d’angle pronoto—élytral. Rangées normales des élytres invi- ·
sibles ou peu visibles. Métafémurs pourvus d’un pinceau de soies à l’angle
apical postérieur. Métatibias à face interne pourvue d’une rangée supé-
rieure de spicules simples, à bord apical dépourvu de spicules en dedans.
3. Pénis symétrique, paramères semblables, munis de po·ils-ventouses sur
leur bord ventral. .
(Ie genre holarctique et surtout septentrional se compose d’une trentaine
d’espéces d’aspect trés uniforme et difficiles a distinguer ; une seule d’entre
elles (fuliginosus) franchit la Méditerranée.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Ailes métasternales terminées en languettes très étroites, subparal-
lèles et légèrement rétrécies à la base (fig. 80). Bord antérieur du
pronotum sinué au milieu. 3. Articles métatarsaux non rebordés en
dehors .................................... 1. fenestratus.
—- Ailes métasternales terminées en triangle plus ou moins étroit, ài
côtés convergents, et non rétréci à la base (fig. 80). Bord antérieur
du pronotum non sinué ou seulement subsinué au milieu. 3. Articles
1. Le rebord latéral du pronotum manque seulement chez un petit nombre de Ran-
us exotiques.

DYTISCIDAE. —-— ILYBIUS 197
métatarsaux rebordés à leur bord externe, excepté chez similis et
cmssus ............. . ....................... . ........ l. `ÉZ.
2. Face externe des métatibias entièrement ou presque entièrement
couverte de points spiculifères moyens ................... 3.
—- Face externe des métatibias à points spiculifères laissant un grand
espace imponctué ou marqué seulement de tout petits points épars.
...................................................... 6.
3. Fond des élytres microréticulé au sommet dans les mailles de la réti· ·
culation. Face inférieure des métafémurs à points simples ou un peu
allongés ................................................ 4.
——- Fond des élytres lisse ou presque lisse·au sommet dans les mailles
de la réticulation. Face inférieure des métafémurs partiellement mais
nettement strigueuse ............................. 5. ater.
4. Dessus noir ou faiblement bronzé, dessous noir ou brunâtre. Réticu-
lation élytrale nette au sommet. 8. Articles métatarsaux non rebor-
dés en dehors, excepté chez crassus ....................... 5.
—— Dessus bronzé, dessous ferrugineux. Réticulation élytrale indistincte
au sommet. 3. Articles métatarsaux rebordés en dehors. .........
......................................... 4. subaeneus.
5. Extrémité des ailes métasternales un peu plus large que l’extrémité
_des métaépisternes. 8. Sternite anal carinulé. Q. Sternite anal marqué
de grosses mailles de chaque côté de la ligne médiane. . . 2. Similis.
—-— Extrémité des ailes métasternales plus étroite que l’extrémité des mé-
taépisternes. 3‘. Sternite anal non carinulé. Q. Sternite anal marqué
de strioles de chaque côté de la ligne médiane ........ 3. crassus.
6. Réticulation des élytres à mailles planes, dont plusieurs incomplètes,
sur la moitié basale. Ailes métasternales en triangle très étroit et très
étire ...................... . ............... 6. meridionalis.
' ——- Réticulation des élytres à mailles légèrement saillantes et toutes
complètes. Ailes métasternales en triangle moyen ou étroit, mais
non étiré ............. . ................................. 7.
7 . Face inférieure des métafémurs a_ points très fins et obsolètes. Dessus
noir. 5*. Ongle externe des protarses denté. $2. Bord des élytres légère-
ment sinué en bec de plume à l’extrémité (fig. 80 bis). ..........
. ....................................... 7. quadriguttatus.
—— Face inférieure des métafémurs à points moins fins et très nets. Des-
sus bronzé, excepté chez guiiiger. 5‘. Ongle externe des protarses non ‘
denté. 9. Bord des élytres non sinué à l’extrémité ....... . .... 8 .
8. Élytres à bordure latérale ferrugineuse mal limitée. Angles posté-
rieurs du pronotum droits. Sternite anal profondément ridé, surtout
chez le 3. Dessus bronzé, dessous ferrugineux ..... S. îuliginosus.
—- Élytres sans bordure latérale ferrugineuse. Angles postérieurs du pro-
notum légèrement obtus. Sternite anal faiblement ou nullement ri-
dulé. Dessous noirâtre ............................ . .....  

198 coLÉoPTÈREs HYDROCANTHARES
9. Dessus noir, peu convexe. Lignes métacoxales subsinuées en avant
et médiocrement divergentes (fig. 81) ............ 9. guttiger.
—·— Dessus bronzé, très convexe. Lignes métacoxales rectilignes en avant
et assez fortement divergentes (fig. 82) ......... 10. aenescens.
Y 1. Ilybius fenestratus F., Spec. Ins., I, 1781, p. 294. —-— Goz., Misc. Ent.,
XIX, 1911, p. 41. —~ GU10N., Hydr. Fr., 1932, p. 599. —-ZIMM.·GSCHW.,
Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 80 (1).
  -
· A B C
FIG. 80. —- Ailes métasternales d’Ilybius.
A. I. fenestratus F., ab, diamètre oblique de la mésocoxa ; bc, diamètre latéral
du métasternum.—— B. I. meridionalis Aubé.-—- C. I. fuliginosus F.
L. 11-11,8 mm. — ©vale~oblong, à plus grande largeur située un peu
après le milieu, atténué en arrière, très convexe, peu brillant, noirâtre à
reflet bronzé. Tête avec l’avant ferrugineux ainsi que deux vagues taches
sur le vertex, à réticulation assez fine, en mailles irrégulières, inégales, un
certain nombre incomplètes, à fond lisse ; antennes et palpes ferrugineux.
A B
FIG. 80 bis. —— Apex élytral de : A. llybius 0bscurus—Marsh. ; B. autres Ilybius.
Pronotum plus ou moins ferrugineux latéralement, à bord antérieur sinué
_ au milieu, à côtés faiblement arqués en arrière, subrectilignes en avant, a
rebord assez étroit, effacé au niveau des angles antérieurs, à angles posté-
rieurs presque droits et étroitement arrondis au sommet ; série antérieure
à points médiocres, disposés sur trois ou quatre rangs irréguliers ; réticula-
tion comme celle dela tête. Elytres un peu dilatés après le milieu, atténués
i 1. Comme l’a fait remarquer Scnotz (Ent. Bldtt., 11, 1915, p. 239) après SEIDLITZ,
on ne peut retenir pour cette espèce le sous—genre ldiolybius Goz., utilisant un carac-
tère qui se rencontre avec toutes les transitions chez les espèces voisines. ·

nvrrscinnn, —-- rrvnws 199
en arrière, subsinués au sommet qui est un peu effilé, à côtés plus ou moins
ferrugineux, ainsi que deux petites taches très obsolètes, l’une latérale et
postmédiane, l’autre préapicale ; réticulation comme celle du pronotum ;
fond microréticulé, sauf dans la moitié basale. Dessous ferrugineux plus
ou moins rembruni, sub mat ; apophyse prosternale comprimée et carénée,
al courte pointe aiguë ; ailes métasternales terminées en languettes très
étroites, subparallèles, à peu près cinq fois aussi longues que larges, resser-
rées él la base, avec le bord antéro-externe nettement incurvé ; bord anté-
rieur des métacoxas presque anguleusement arqué ; diamètre latéral du
métasternum plus court que le diamètre oblique des métacoxas (fig. 90) ; `
lignes métacoxales fortement abrégées en avant. Pattes ferrugineuses,
métafémurs très éparsement et très finement pointillés, métatibias Si peu
près lisses vers le milieu, occupé seulement par quelques points fins très
espacés.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis et
munis d’une semelle adhésive ; ongles antérieurs un peu dissemblables ;
lamelles internes des métacoxas avec une petite carinule longitudinale
immédiatement en avant de l’écb.ancrure intermétacoxale ; dernier ster-
nite tronqué au milieu et carinulé ; frange natatoire inférieure des méta- '
tarses n’occup ant bien que les trois premiers articles ; ongles postérieurs
très dissemblables, l’externe large, rectiligne, émoussé, bien plus court
que l’interne. ·
S2. Dernier sternitc fortement convexe au sommet et profondément en-
taillé.
Les variations décrites (aemzus PANZ., Prcscoiti MANN.) sont insigniliantes
et ne portent que sur la plus ou moins grande extension de la teinte ferrugi-
rieuse ; on ne peut les retenir.
Dans presque toute la France, sauf les hauts massifs montagneux, excep-
tionnel dans les régions méridionales, assez commun dans le Nord et l’Est ;
pas en (Iorse. Mares et étangs a eaux limpides et herbeuses.
Toute l’Europe, hors la région méditerranéenne ; Portugal (t. FALK.) ;
Sibérie ; Amérique du Nord. ·
2. Ilybius Similis TIIOMS., Svens. »Vet. Ac. Handi., 1854, p. 225. -- Goz.
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 46. —-—GU1cN., Hydr. Fr., 1932,p. 61-1. —-Z1MM.-
Gscmv., Kel. Rundsch., 21, 1935, p. S5.
L. 10,5-11,5 mm: ——- Assez large, noir sans reflet bronzé, élytres à réti-
culation nette sur toute leur étendue, à fond lisse en avant, microréticulé
en arrière, dessous noir brunâtre, apophyse prosternale peu comprimée,
ailes métasternales en triangle étire, mais avec Pextrémité un peu plus
large que Vextrémité des métaépisternes, diamètre latéral du métas-
ternum sensiblement plus long que le diamètre oblique des mésocoxas,
face inférieure des métafémurs à points simples ou un peu allongés, face
externe des métatibias entièrement couverte de points spiculifères.

ÉU!) (l()LÉOI’TÈR,ES 11YDnoultNT1—mnEs
5. Sternite anal faiblement mais nettement éehanoré au sommet et
carinulé ; articles métatarsaux non rebordés en dehors ; ongles posté-
rieurs peu inégaux et peu dissemblables.
S?. Sternite anal fortement échancré et marqué de grosses mailles de
chaque côté de l’écl1ancrure.
Tres rare en France et signale seulement de trois localités : La Boissière-
en-Pleujean, en Bretagne (HERVÉ), environs de Limoges (BLEUsE),et dépar-
tement de la Vienne (MEsM1N). Eaux calmes. ·
Europe septentrionale.
3. Ilybius crassus Tiroirs., Svens. Vet. .\c. Ifandl., 1854, p. 221. ——
Scnotz., Ent. Blâtt., Xl, 1915, p. 213. —- Z1MM.-Gse11\v.. Kel. Rundsch.,
21, 1935, p. 83.
L. 10,5-11 mm. —— En ovale large, tres renvexe, noir ii faible reflet
bronzé, avec le trait latéral et le peint préapical ferrugineux des élytres
généralement. bien visibles, leur réticulation ai fond lisse en avant, micro-
réticulé en arriére ; apophyse prosternale fortement comprimée et caré-
née ; ailes métasternales en triangle étiré. Si sommet plus étroit que l’ex-
trémité des métaépisternes ; diamètre latéral du métasternum subégal
au diamètre oblique des métacoxas ; face inférieure des métafémurs ài
points les uns simples, les autres brièvement, strigueux ; face externe des
métatibias en grande partie couverte de points spiculifères moyens.
5. Sternite anal non carinulé ; apopliyses métacoxales avec une cari-
_ nule sur la ligne médiane ; ongle antérieur externe éehancré ài la base ;
quatre premiers articles métatarsaux rebordés en dehors.
S2. Sternite anal assez fortement éehancré, avec le sommet un peu com-
primé et marqué ile strioles transverses de chaque côté de l’échancrure.
Europe septentrionale, Allemagne ou il parvient même il la rive gauche du
Rhin ; sa presence en Alsace est donc fort possible.
4. Ilybius Subaeneus ER., Kai`. Mark. Brand., l, 1837, p. 156. —- Gez.,
Mise. Ent., XIX, 1911, p. «l6. ——GU1cN.,Hydr. Fr., 1932, p. 614. —Z1MM.-
Gscmv., Kel. Rundsel1.,21, 1935, p. 83.
L. 8,5-11,5 mm. —·- Médiecrement large, noir bronzé, élytres Si rétieula—
tion obsolète au sommet, Si fend lisse en avant, microréticulé en arriére ;
apophyse prosternale fortement comprimée ; ailes métasternales termi-
nées en triangle assez étroit, ii borii externe rectiligne ; diamètre latéral
du métasternum sensiblement plus long que le diamètre oblique des méso-
coxas ; face inférieure des métafémurs il points allongés ; face externe des
métatibias presque entiérement couverte de points spiculiferes, ài l’exeep-
tien d’une petite zone antérieure ii peu prés lisse.
5. Métacexas pourvues d’une carinule immédiatement en avant du

1>Y*r1sc1oAn. ——- 1LYB1us 201
sommet de Péchancrure intermétacoxale (1) ; dernier sternite tronqué au
milieu, presque subéchancré, fortement sillonné ; articles métatarsaux,
sauf l’onychium, rebordés en dehors ; ongles postérieurs peu inégaux.
9. Dernier sternite fortement échancré et relevé.
Les modifications de couleur du dessous représentent une variation _
bien peu importante.
Rare en France : Alsace, Lorraine, Champagne, Ile-de-France, Orléanais,
Limousin, sud de la Bourgogne, Lyonnais. Mares, étangs et bords des ruis-
seaux.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Transcaucasie ; Amérique du
U Nord.
5. Ilybius ater DE GEER., Mém. Hist. lns., lV,` 1774, p. 401. — Goz., ~
Misc. Ent., XlX, 1911, p. 44. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 606. —Z1MM.-
Gscnw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 81.
L. 13—l4 mm. —— Le plus grand des Ilybius, noir, pronotum vague-
ment teinté latéralement de ferrugineux, a rebord assez large, aussi large,
vu de côté, que les articles antennaires, élytres à bord externe très faible— ·
ment brunâtre, avec les macules habituelles, réticulation profonde, a fond
entièrement lisse, même au sommet, ou seulement avec quelques faibles
vestiges de microréticulation ; ailes métasternales terminées en triangle
étroit, diamètre latéral du métasternum légèrement plus long que le dia-
mètreoblique des mésocoxas ; face inférieure des métafémurs partielle-
ment mais nettement strigueuse, face externe des métatibias presque en-
tièrement couverte de points spiculifères moyens.
6. Une minuscule carinule en avant de Péchancrure métacoxale ; der-
nier sternite subtronqué et fortement carinule; ongles antérieurs subégaux
et faiblement dissemblables, l’interne large, l’externe mince et échancré
près de la base; articles des métatarses, sauf l’onychium, rebordés en
dehors.
Q. Dernier sternite fortement échancré et relevé, avec la ligne marginale
creusée en fossette de chaque côté de l’échancrure.
A peu pres partout, excepté les hautes montagnes ; non encore signalé
de Corse, bien qu’il existe en Sardaigne. Mares, étangs, ruisseaux, parfois
eaux saumâtres.
Europe septentrionale et centrale, jusqu’aux Iles Britanniques a l’ouest,
l’Ita1ie du Nord et la Sardaigne au sud; Transcaucasie ; Amérique du Nord.
6. Ilybius meridionalis AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 126. — Goz., Misc.
Ent., XIX, 1911, p. 46. —— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 604. ~— Z1MM.-
Gscnw,, Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 82.
1. Chez les Ilybius les carinules métasternales et métacoxales ne sont pas toujours
absolument constantes chez une même espèce,à l’inverse de la carinule du sternite anal
qui constitue un signe fidèle.

202 cotiâorrianns HYDROCANTHARES
L. 10,6-11,6 mm. —— Assez allongé, médiocrement convexe, brun foncé
bronzé ; élytres à séries normales formées de points petits mais visibles,
a réticulation assez fine, à mailles planes, certaines incomplètes sur la moi-
tié basale, diminuant de grosseur en arrière,àfondlisse, microréticulé vers
le sommet ; `ailes métasternales terminées en long triangle très étroit, a
côtés subparallèles, à bord antéro—externe subrectiligne, diamètre laté-
ral du métasternum égal au diamètre oblique des mésocoxas (fig. 80) ; face
inférieure des métafémurs très finement et très éparsement pointillée, face
externe des métatibias presque entièrement lisse et marquée seulement,
entre les rangées marginales, de minuscules points très espacés.
6. Métacoxas munies de deux carinules sur la ligne médiane, l’une prés
du métasternum, l’autre près de Péchancrure, dernier sternite subtronqué,
· carinulé ; articles des métatarses rebordés en dehors.
Q. Dernier sternite profondémant entaille, avec la ligne marginale
interrompue dès la base de Péchancrure.
A première vue l’espèce ressemble assez à fenesiraius, surtout par la
conformation des ailes métasternales. Mais il est moins convexe, le bord an-
térieur du pronotum est rectiligne ou seulement subsinué, les mailles des
élytres sont un peu moins saillantes (1), les ailes. métasternales moins
parallèles, non resserrées a la base, a bord antéro—externe subrectiligne,
le diamètre latéral du métasternum est un peu plus grand, enfin chez le
3 les articles du métatarse sont rebordés en dehors, et il existe deux ca-
rinules métacoxales.
Confiné dans la partie méditerranéenne du Languedoc et en Provence ;
Corse (c’est le seul Ilybius qui y soit signalé). Mares claires et renouvelées,
bords des ruisseaux.
, Région méditerranéenne occidentale de l’Europe.
7. Ilybius quadriguttatus BOISD,——LAC., Faune. env.Paris,l,1835,p.316.
—-BALF.-BR., Ann. Mag. nat. Hist., 11, 1944, p. 352. ——0bscurus Mansu.,
Ent. Brit. I, 1802, p. 414. —Gozl, Misc. Ent.,X1X, 1911, p. 44. -—GU1GN.,
Hydr. Fr., 1932, p. 604. ——-Z1MM.-Gscmv., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 84.
L. 10,5-11,5 mm. —— Voisin de meridionalis, dont il diffère par le dessus
plus convexe, d’un noir profond, sans reflet bronzé, non ou à peine éclairci
sur les côtés, les élytres à réticulation en mailles légérement saillantes,
ornés des deux macules ferrugineuses qui manquent chez le précédent,
les rangées normales presque invisibles, le dessous plus foncé, noirâtre, les
ailes métasternales terminées en triangle- étroit, mais non étiré et enfin
par les caractères sexuels différents.
5‘. Métacoxas pourvues d’une seule carinule en avant de Pechancrure 2
1. Les élytres sont également dépourvus des deux petits macules ferrugineuses laté-
rales ; mais comme celles-ci sont souvent effacées chez fenestraius, leur absence n’a pas
grande signification.

DYTISCIDAE. —— 1LYB1Us 203
dernier sternite carinulé mais régulièrement arrondi ; ongle antéroÃexterne
denté sur le milieu du bord inférieur ; articles des métatarses rebordés en `
dehors, excepté l’onychium.
Q. Élytres subsinués au sommet ; dernier sternite faiblement échancré
avec la ligne marginale creusée en fossette de chaque côté de l’échancrure.
Espèce présentant de légères variations qu’on ne peut raisonnablement
nommer ; la var. sexdenialus Sch. n’est même pas à retenir.
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S1 82 ·· "' —
Fxo. 81 et 82.— Lignes métaxocales d’Ilybius. Fm. 83.
81. I. guttiger Gyll.~ 82. I. aenescens Thoms. llybius fuliginosus F.
Commun dans toute la région septentrionale et centrale, plus rare et plus
localisé dans la région méridionale. Surtout eaux stagnantes, jusque dans
l’étage subalpin des montagnes.
Presque toute l’Europe, excepté la Péninsule Ibérique, l’1talie méridio·
nale et les iles tyrrhéniennes ; Transcaucasie.
· li 8. Ilybius fllliginosus F., Ent. Syst., I, 1792, p. 191. —— Goz., Misc. Ent.,
XIX, 1911, p. 43. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 609. — ZIMM.—GSC}IW.,
Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 81.
Fig. 83. ——L. 10,2-11,2 mm. -— Ovale—oblong, étroit, peu convexe,
brun foncé et testacé. Pronotum à bord latéral largement ferrugineux,
parfois aussi le sommet et la base étroitement, à bord antérieur subsinué,
à angles postérieurs droits et émoussés ; élytres ornés d’une bordure
latérale ferrugineuse, large et bien visible, mais mal limitée en dedans,
bfq' ,ff l’trmt, tclt pfd,
i ur uee en arrière e acée à ex é i é à ré i u a ion assez ro on e
en mailles irrégulières, à fond lisse, microréticulé au sommet.
Dessous ferrugineux, un peu assombri sur les métacoxas et les sternites ;
apopliyse prosternale carénée, à pointe longue, aiguë et fortement com-
primée; ailes métasternales terminées en triangle étroit, a sommet un peu
redressé ;diamètre latéral du métasternum sensiblement plus long que
le diamètre oblique des métacoxas (fig. 80). Face inférieure des métafémurs _

204 coLÉoPTÈaEs HYDRoc.>.NrHAREs
nettement mais un peu éparsement pointillée ; face externe des métati-
bias à milieu presque lisse, marqué seulement de quelques tout petits
points disséminés. _ .
5. Métacoxas à deux carinules sur la ligne médiane ; dernier sternite
à carinule obsolète ; ongles antérieurs légèrement prolongés, subfalci-
formes ; articles des métatarses, sauf l’onychium, rebordés en dehors ;
ongles postérieurs peu inégaux.
$2. Lignes métacoxales plus longues, souvent entières ; dernier ster-
nite profondément échancré et relevé.
Partout, mais surtout sur les montagnes jusque dans l’étage alpin, dans le
Midi ne se rencontre guère que sur les hauteurs ; non encore signalé de Corse
quoiqu’il se trouve au Maroc. Eaux claires des ruisseaux et des mares, par-
fois dans les eaux saumâtres. _
Europe ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du Nord ; Maroc. ·
0. Ilybius guttiger GYLL., Ins. Suec., l, 1808, p. 499. —- Goz., Misc.
Ent., XIX, 1911, p. 48. —- GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 616. —— Z1MM.-
Gscnw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 86.
L. 9-9,8 mm. —- Ovale-oblong, convexe, submat, d’un noir profond,
avec le pronotum et les élytres parfois à peine teintés de ferrugineux laté-
ralement. Angles postérieurs du pronotum légèrement obtus ; élytres mar-
qués de deux macules habituelles, à fond·lisse en avant, microréticulé en
arrière. Apophyse métasternale a échancrure assez longue, dépassant en
arrière le bord postérieur des mésocoxas ; ailes métasternales terminées en
triangle très étroit, un peu étiré ; lignes métacoxales subsinuées en avant,
non ou peu abrégées et médiocrement divergentes. Face inférieure des
métafémurs à pointillé net et espacé ; face externe des métatibias avec
toute la moitié inférieure imponctuée. _
5. Métacoxas avec une seule carinule postérieure ; dernier sternite sub-
tronqué, assez fortement carinulé ; articles des métatarses, excepté l’ony-
chium, rebordés en dehors ; ongles postérieurs subrectilignes, l’externe
légèrement élargi, plat, émoussé.
Q. Dernier sternite dentiforme au fond de Péchancrure. `
Nord, Nord-est et Centre, assez rare ; signalé aussi des Alpes et des Pyré-
nées, mais doit y être exceptionnel. Marais. ·
10. Ilybius aenescens Trroms., Opusc. Ent., II, 1870, p. 175. —- Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 48. —-GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 619. ——Z1MM.-
Gscuw., Kol. Rundsch., 21, 1935, p. 87.
L. 8,5-9 mm. —— Très voisin de guiliger, dont il se distingue par la taille
légèrement plus faible, le dessus bronzé, un peu plus convexe, le pronotum
à côtés subrectilignes, plus étroitement rebordés, les ailes métasternales

DYTISCIDAE. — Ramos 205
terminées en triangle étroit, mais non étiré, l’échancrure de l’apophyse
métasternale souvent plus courte, les lignes métacoxales rectilignes en
avant et assez fortement divergentes, chez le 3 par la présence d’une
deuxième carinule métacoxale, par la carinule du dernier sternite très
courte, chez la S2 par le dernier sternite non dentiforme au fond de l’échan·
crure. ·
Dans le Nord, l’Est, l’Ile-de—France, les Dombes (SCHAEFER) et l’Au—
vergne, bien plus rare que le précédent, assez commun cependant en forêt
de Fontainebleau : fontaine Sanguinède et hauteurs d’Apremont·(BEDEL),
mare à Dagneau et tourbières avoisinantes (Luonos). Marés et surtout fos-
sés vaseux peu profonds, tourbières. '
Europe septentrionale et centrale, jusqu’aux Iles Britanniques à l’©uest ;
Sibérie. ‘
28. Gen. RANTUS STEPHENS, 1935 (l)
Taille moyenne, corps ovale-allongé, peu convexe, dessus a réticulation
assez fine, en mailles parfois incomplètes. Pronotum à côtés non rebordés
excepté chez quelques espèces exotiques. Élytres le plus souvent testacés
ài irrorations noires denses. Premier pleurite strié transversalement ; face
inférieure des métafémurs dépourvue de pinceau de soies à l’angle apical
postérieur ; métatibias à face externe munie d’une rangée marginale
inférieure de points spiculifères simples, non placés dans une strie, à face
interne pourvue près du bord supérieur d’une rangée longitudinalede
spicules hifides et d’une bordure apicale de spicules simples ; métatarses à
articles lobés en dehors, leur onychium plus court oua peine un peu plus
long que l’article précédent. 3*. Trois premiers articles des protarses et des
mésotarses dilatés ou comprimés et épaissis, et munis d’une semelle de
petites ventouses ; ongles antérieurs souvent modifiés, parfois aussi les
intermédiaires ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les
cinq articles ; pénis symétrique ou légèrement asymétrique, paramères
semblables.
Le genre habite tout le globe,mais surtout les régions froides, les régions
tempérées, et seulement les hautes montagnes dans les contrées tropicales;
il groupe environ soixante-dix espèces (2).
TABLEAU DES SOUS-GENRES
l. Base du pronotum profondément sinuée près des angles postérieurs,
qui sont prolongés en arrière ................... 2. Nartlls.
Q1. Pour 1`orthographe de ce nom, cf. BRINCK, Kungl. Fys. Sâlls. i Lund Fôrh., 13,
  iîiénlus sont de grands destructeurs de larves de moustiques, fait très impor-
tzmt au point de vue de la prophylaxie du paludisme et de la fièvre jaune.

206 COLÉOPTÈRES HYnnocANrHAma:s
·-— Base du pronotum non sinuée, ou à peine, près des angles posté-
rieurs, qui ne sont nullement prolongés en arrière .......... 2.
2. Métatibias à face externe imponctuée ou peu ponctuée entre les trois
rangées de gros points spiculifères. Lobes des articles métatarsaux
arrondis, ou à pans coupés, ou largement triangulaires. 6. Quatrième
article des mésotarses à peine plus long que le troisième. . 1. R·3I1lî\lS.`
—— Métatibias a face externe entièrement recouverte de points spiculi-
fères. Lobes des articles métatarsaux étirés en une pointe triangu-
laire. L5`. Quatrième article des mésotarses bien plus long que le troi-
sième .................... ` .............. 3. Melanodytes.
TABLEAU mas EsPÈcEs
1. Subg. Ranius s. str.
1 , Réticulation élytrale obsolète au sommet. Antennes testacées, conco-
lores. Dessous normalement noir ............... 1. pulVeI'0SuS.
— Réticulation élytrale nette au sommet. Antennes à derniers articles
généralement annelés de brun. Dessous testacé, au moins le pro-
sternum . ............................................. 2.
2. Pronotum avec une tache noire transverse sur le disque ..... 3.
— Pronotum sans tache noire sur le disque .................. 4.
3. Rebord latéral du pronotum distinct. Rangées élytrales bien vi-
sibles ................................... 2. n0t3·tîC0lliS.
_ — Rebord latéral du pronotum obsolète. Rangées élytrales peu visibles. ·
— ............................................. 3. notatus.
4. Poitrine noire, avec seulement le prosternum et les apophyses méta-
coxales testacés. Ailes métasternales terminées en triangle simple-
ment étroit ............................................ 3.
— Poitrine testaeée ou brunâtre. Ailes métasternales terminées en
triangle très étroit et très allongé ........................ 6.
3, Forme en ovale allongé, à côtés peu arrondis. Rebord latéral du pro-
notum effacé en avant ........................ 4. Sllturelllls.
-- Forme en ovale court, à côtés bien arrondis. Rebord latéral du pro-
notum à peu près net jusqu’a l’angle antérieur .....   bistriatus.
6. Pronotum pointillé sur le disque. Mailles élytrales incomplètes sur
au moins la moitié antérieure .......................... 7.
—- Pronotum non pointillé sur le disque. Mailles élytrales presque toutes
complètes, sauf à l’extrême base .. ........................ 8.
7. Région juxtascutellaire des élytres non pointillée. Pronotum conco-
lore ......................................... 6. Consputus.
-— Région juxtascutellaire des élytres pointillée. Pronotum bordé de
noir au sommet et à la base .................... 7. hispanicus.
8. Réticulation élytrale sans points sur l’intersection des mailles. Pro-
notum normalement sans tache noire basale ......... 8. exoletus.

DYTISCIDAE. —— RANTUS 207
—- Réticulation élytrale avec des petits points sur l’interse<‘tion des
mailles, au moins a la région suturale et en arrière. Pronotum avec
une tache noire basale . ....................... 9. Iatitans.
_ 2. Subg. Narlus
Une seule espèce, noire, concolore. ................ 10. Grapei.
3. Subg. Melanodyles
Une seule espèce, noire, concolore ............. ll. puStul3tl1S.
` TABLEAU SIMPLIFIÉ Pour. LES 3 (1)
1. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis en .
dessous et comprimés latéralement ....................... 2.
—— Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés laté-
ralement ............................................. 3.
2 . Ongles antérieurs très inégaux. ................... pulVeI'0SUS. ·
—- Ongles antérieurs subégauxn ...... . .............. notaticollis.
3 . Ongles antérieurs très inégaux. ........................... 4 .
—-— Ongles antérieurs égaux ou subégaux. ..................... 5.
4. Ongle antérieur interne plus long que l’externe ........ notatus.
—- Ongle antérieur externe plus long que l’interne. .- ..... bîstriatus.
5. Ongles antérieurs plus courts que Ponychium (fig. 85) . latitans.
—-·· Ongles antérieurs aussi longs ou plus longs que l’onychium . . 6 .
6. Ongles antérieurs très grêles et bien plus longs que l’onychium `
(fig. 84). Bordure de la semelle adhésive sans poils en grappins.. . .
............................................... exoletus.
—- Ongles antérieurs aussi longs ou à peine plus longs que l’onychiurn.
Bordure de la semelle adhésive avec des poils en grappins (fig. 86).
..................... _ ................................. 7.
7 . Dessous presque entièrement noir ............ _ ....... suturcllus.
·—- Dessous testacé ...................................... 8.
8. Ongles intermédiaires faiblement inégaux ........... consputus.
—— Ongles intermédiaires fortement inégaux, l’externe deux fois aussi
long que l’interne. ............................ hispanicus.
Subgen. Rantus, s. str.
1. Rantus (s. str.) pulverosus STEPH., Ill. Brit. Ent. Maud., 11, 1828,
p. 69. ——GU1GN., Bull. Soc. Linn. Lyon, 1942, p. S7. —punciaius Fouacn.,
1. Par suite de plusieurs fautes dïmpression, même dans l’erratum, le tableau des6‘
dans les ¤ Hydrocanthares de France », page 624, est inutilisable ; il doit être rem-
placé par celui-ci. »

1
208 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
Ent. Paris, I, 1785, p. 70.-—Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 34.--Goran.,
Hydr. Fr., I932, p. 625. —- Z1MM.—Gsc11w., Kol. Rundsch., 22, 1936,
p. 63 (1).
Fig. 87. ·- L. 10,5-12,5 mm. —— En ovale_ presque régulier, subdé-
primé, brillant, testacé à irrorations élytrales noires. Tête noire, avec une
grande tache testacée antérieure et une tache transversale sur le verteX,
réunie à la première par une ligne longitudinale de même couleur, couverte
> x
84 85
F10. 84 et 85. —— Ongles antérieurs de Ranius. —— 84. R. exoleius Forst. ———
85. R. latiîans Sharp.
_ «l’une réticulation à mailles très incomplètes, parsemées de petits points
sur les lignes, sur fond lisse ; antennes et palpes testacés. Pronotum tes-
` tace, normalement avec une tache noire médiane transverse et parfois un
liseré noir sur la base et le bord antérieur, à côtés subrectilignes en arrière,
légèrement arqués en avant, étroitement rebordés sauf antérieurement.
à angles postérieurs un peu aigus, avec le sommet·brièvement arrondi;
sculpture à peu près comme celle de la téte,mais un peu plus forte et ridu-
lée sur les côtés ; fond lisse. Élytres légèrement dilatés un peu en arrière
du milieu, testacés à irrorations noires et denses, plus ou moins confluentes,
formant souvent une tache noire discale postmédiane, avec la suture étroi-
tement noire en avant, plus largement en arrière, laissant le bord externe
testacé, ainsi qu’une ligne juxtasuturale et parfois la base étroitement:
réticulation formée de petites mailles assez incomplètes,superficielles, obso-
lètes en arriére, marquées sur leurs intersections ou leur emplacement fic-
tif de petits points, parfois peu distincts ; fond lisse en avant, microréti-
culé au sommet. Dessous normalement noir, avec le subnotum et les épi-
pleures testaces, souvent Papophyse prosternale, les apopbyses méta—
coxales et le bord postérieur des sternites teintes de ferrugineux ; ailes
métasternales terminées en triangle large à bord antero—eXterne subrecti-
ligne. Pattes testacees, les postérieures ferrugineuses et plus ou moins
I. Il est probable que, s’i1 avait pensé aux formes exotiques, M. Hounnnnr n’aurait
pas etablile sous-genre Spiloranthus pour cette espèce et les deux suivantes ; le carac-
tère sur lequel il s’appuie est bien faible et n’a qu’une valeur specifique.

, ovriscromz, ——- RANTUS 209
rembrunies ; face externe des métatibias imponctuée sur la moitié infé—
rieure et parfois au sommet.
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, com?
primés latéralement et munis d’une semelle de petites ventouses ; ongles
antérieurs très inégaux, l’interne plus long ; ongles intermédiaires un peu
plus longs, faiblement inégaux. `
Espèce assez variable de forme et de coloration. '
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Fw. 86.- Poils en grappin des semelles F10. 87. — Rantus pulverosus Steph.
adhésives de Rantus suturellus Harr.
a. Pronotum uniformément testaoé ......... ab. ruficollis Scmns.
I2., Abdomen, et parfois poitrine, ferrugineux (hypochlorus Goz.)..
.................................. ab. fulviventris Scmns.
Il n’est pas certain que cette dernière aberration ne s’applique a un im-
mature.
Trés commun, surtout dans le Midi ; Corse. Mares, fossés, délaissés des
cours d’eau.
Espèce à répartition trés étendue : Europe ; Asie moins la Sibérie ;
Afrique du Nord ; Océanie.
2. Ralltlls (s. sir'.) 110t&tiC01liS AUBÉ, Icon. Col., V, 1836, p. 107. -—- Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 35. —GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 628. —Z1MM.—
.Gscnvv,, Ko]. Rundsch., 22, 1936, p. 65.
L. 10,5-11 mm. —-- En ovale peu large, subdéprimé, brillant. Antennes
· testacées à derniers articles généralement annelés de brun, palpes testa-
cés à dernier article rembruni. Pronotum comme chez pulverosus. Réticu— _
_ lation élytrale a mailles un peu incomplètes en avant, entières et bien mar-
quées au sommet, avec un pointillé très superficiel, disséminé sur. les
mailles ; fond lisse en avant, microréticulé en arrière. Dessous noir, avec _
le prosternum presque entièrement ferrugineux, ainsi que les apophyses
métacoxales, les épipleures et souvent le bord postérieur des sternites;
ailes métasternales terminées en triangle étroit, à bord antéro—externe
légèrement arqué; lignes métacoxales atteignant presque le métasternum,
GU1GNoT 14

210 CoLÉoPTÈREs 11YDnocANTHAREs
Face externe des métatibias imponctuée sur la moitié inférieure et par- i
fois au sommet.
C3`. Cinq premiers articles des protarses et des mésotarses épaissis, les
deux derniers faiblement, les trois premiers munis d’une semelle adhésive;
ongles antérieurs un peu prolongés, subfalciformes, subégaux; ongles inter-
médiaires égaux et dissemblables, l’externe plus long et plus large.
Extrêmement rare en France, signalé seulement de Remiremont (Vosges)
et de Bourg-d’Oisans (Isère). Marais.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie. Rare en Europe, commun en
Sibérie et au Kamtchatka.
` W 3. Rantus (s. sir.) notatlls F., Spec. lns., I, 1781, p. 296. —— Goz., Misc.
Ent., XIX, 1911, p. 35. -—~ GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 631. —— Z1MM.—
Gscnw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 67.
L. 10,5-11 mm. — Proche parent de noiaiicollis, dont il s’écarte par l’as-
pect général un peu grisâtre, la ponctuation de la tète plus prononcée, les
derniers articles antennaires plus fortement rembrunis, le pronotum
marqué antérieurement d’une ligne transverse de macules noires puncti—
formes, a bande transverse basale plus fréquente, souvent avec deux.
taches brunâtres disposées de chaque côté de la tache discale, à rebord
` latéral obsolète, les élytres souvent ornés de trois fines lignes testacées,
longitudinales et discales, à rangées normales à peu près indistinctes, à
sculpture nettement vermiculée en avant, réticulée en arrière, le dessous à
couleur ferrugineuse plus étendue sur le prothorax, les lamelles internes
et les sternites, les ailes métasternales terminées en triangle un peu plus
étroit, les lignes métacoxales abrégées en avant, la face externe des méta-
tibias garnie d’assez nombreux petits points spiculifères sur sa moitié in-
férieure et enfin par les caractères sexuels bien différents.
5. Cinq premiers articles des protarses et des mésotarses modifiés, les
trois premiers assez fortement dilatés et munis d’une semelle adhésive de
petites ventouses, le quatrième très faiblement dilaté et muni de quelques
longs poils apicaux, le cinquième épaissi et muni d’une étroite brosse de
poils très courts ; ongles antérieurs subfalciformes, dentés à la base et très
inégaux, l’interne plus long que l’externe ; ongles intermédiaires très iné-
gaux, l’externe plus long, et légèrement dissemblables ; abdomen noir avec ,
_ le bord postérieur des sternites, et le sternite anal en grande partie, ferru-
· gineux.
Q. Ongles antérieurs et intermédiaires légèrement inégaux ; abdomen '
ferrugineux, à l’exception du bord antérieur des sternites et d’une tache
' latérale.
Espèce assez variable comme étendue respective des couleurs noire et
ferrugineuse, et comme sculpture élytrale. Ifaberration semicirculalus SCHN.
est insignifiante.

DYTISCIDAE. — nANTus 211
var, virgulatus ILL. —— Q à élytres mats et coriacés dans la partie anté—
rieure.
Toute la région au-dessus dela Loire et du cours supérieur du Rhône, Alpes
et Pyrénées jusque vers 1.900 m. Mares froides.
Aire de distribution très vaste : Europe septentrionale et centrale ; Sibé-
rie, Transeaucasie ;Amérique du Nord. '
·1. Rantus (s. slr.) suturellus IIARR., New. Engl. Farmer., Vil, 1848,
p. 164. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 36. — Gu1uN., Hydr. Fr., -
1932, p. 633. — ZIMM.—GSCIIW., Koi. Rundsch., 22, 1936, p. 68.
. L. 10-11 mm. -—·—()vale—oblong, subdéprimé, brillant, testacé ai irrora—
tions élytrales noires. Antennes testacées, il derniers articles annelés de
noiràtre ; palpes testacés avec l’extrémité du dernier article rembruni.
Pronotum avec une bande basale noire médiane et une étroite bordure an-
térieure, ài rebord latéral généralement net mais effacé en avant, à surface
en partie vermiculée, en partie réticulée, avec des mailles incomplètes,
parsemées de petitspoints tantôt nombreux, tantôt presque absents, la
sculpture plus forte sur les côtés. Élytres il irrorations noires denses et
confluentes, laissant cependant testacés la base, le bord latéral et une ligne
juxtasuturale, la suture elle—même restant noire, à surface couverte d’une
réticulation zi mailles très incomplètes et allongées en avant, entières et
la peu près iégulières sur la moitié postérieure, a rangées élytrales très
peu visibles. Dessous noir, avec le prosternum ferrugineux au milieu, tes- ‘
tacé sur les côtés, les épipleures testacés, les apophyses métacoxales et le
bord postérieur des sternites ferrugineux § ailes métasternales terminées
en triangle étroit, à bord antéro-externe légèrement arqué. Face externe
des métatibias imponctuée, avec seulement une ligne médiane de gros
points allongés et fovéolés ; ongles postérieurs très inégaux, l’interne
presque trois fois aussi long que l’externe.
5. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses dilatés, pour-
vus d’une semelle de petites ventouses bordée de chaque côté de poils en
grappins (fig. S6) et munis ix la base d’une courte brosse de poils, quatrième
article un peu épaissi et muni en dessous de quelques longs poils ; ongles
antérieurs égaux, à peu près aussi longs que l’onychium, subsemblables ;
onychium intermédiaire prolongé, ongles intermédiaires très inégaux et
dissemblables, l’externe très large, cultriforme, l’interne peu arqué ; ster-
nite anal ridé longitudinalement.
S2. Ongles antérieurs et intermédiaires égaux, minces et aussi longs que
Ponychium ; sternite anal peu ridulé.
L’espèce présente quelques légères variations de coloration, portant sur-
tout sur les bordures noires du pronotum, et une variation de sculpture.
var, Q subopacus MÉN. ——$2 a sculpture élytrale plus forte, souvent dis-
posée en bandes longitudinales.
Moitié septentrionale de la France, ça et là dans la partie méridionale, sur

212 coLÉorTÈREs 1iYDRoCANTHAREs
les montagnes s’élevc jusque vers 2.200 mètres ; la var. Q subopacus bien plus
rare. Mares froides et tourbières.
Europe septentrionale, centrale et dans quelques contrées méridionalcs ;
Sibérie ; Amérique du Nord.
5. Rantus (8. sir.) biStI‘i&t1IS BEncsTR., Nom. Ins. Hanau, l, 1778,
p. -12. —- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 37. -— GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 635. ——Ã Z1MM.-Gscnw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 69.
L. 9-10 mm. —- Assez voisin de sulurellizs, forme plus courte, un peu
élargie en arrière, rebord latéral du pronotum à peu près net jusqu’au bord
antérieur, rangées élytrales un peu visibles etwzaractères sexuels en partie
différents. ·
52 Trois premiers articles des protarses et des mésotarses comme chez
suiurellus, mais légèrement moins dilatés ; ongles antérieurs falciformes,
· inégaux, l’externe plus long que l’interne ; onychium intermédiaire et
ongles intermédiaires comme chez sulurcllus, de même que les ongles posté-
rieurs.
S2. Ongles comme chez sulurellus. '
Espèce assez variable comme coloration. Chez la forme typique le prono-
tum est concolore ou avec un simple liseré noir sur le bord antérieur ou le
bord postérieur ou bien sur les deux; les rangées élytrales sont à peine dis-
tinctes, le dessous est en grande partie noir.
a. Bord postérieur du pronotum avec une grande tache transverse noire
sur le milieu .......................... ab. Torrei GU1cN. (ll
b. Forme claire, a irrorations un peu disposées en bandes longitu-
dinales sur lesquelles se trouvent les rangées normales de points.
................................. ab. nigropunctatus Morscn.
c. Dessous entièrement ou presque entiérement testacé .........
..................... ` ........... ab. Dallidiventris From.
Surtout dans le nord et le centre de la France, bien plus rare dans le Midi,
s’élèVe sur les montagnes jusque dans l’étage alpin ; pas en Corse. Jusqu’à
présent les aberrations nigropunclaius et pallidiveniris n’ont pas été signalées
de France, mais elles sont susceptibles d’y être trouvées, au moins la dcr-
, mere. ·
6. Rantus (s. sir.) consputus Srxmivr., Deutsche Ins., VIII, 1834, p. 83.
— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 38. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 637.
—— Z1MM.—GscHw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 71.
l L. 12-13 mm. —— En ovale large, bien arrondi sur les côtés et en arriére,
peu convexe, brillant, d’un testacé ferrugineux Si irrorations élytrales
noires. Tête couverte de courtes vermiculations et de points inégaux ; an- ·
tennes testacées à derniers articles rembrunis au sommet ; palpes testacés.
1. Comme je l’ai indiqué antérieurement (Bull. Soc. ent. Fr., 1935, p. 38), Torrvi
GUICN. remplace maculicollis D. Tonnn, préoccupé par maculicollis AUBÉ, espèce amé-
TICZIIIIB.

oYT1scmAE. —— muros 213
Pronotum à bord antérieur et postérieur souvent lisérés de noir, ài surface
` vermiculée, un peu ponctuée sur le disque, sculpture légèrement plus forte
sur les côtés. Élytres un peu dilatés en arrière du milieu, ii irrorations
noires laissant la base, une bande juxtasuturale, les bords latéraux et
trois fines lignes discales testacées, ai réticulation composée de nombreuses
mailles incomplètes sur la partie antérieure, entières et àpeu près régulières
en arrière. Dessous testaeé, plus rarement brunâtre ; ailes métasternales
terminées en triangle très étroit et allongé ; lignes métacoxales abrégées en
avant. Face externe des métatibias couverte de points spiculifères, les
uns gros, les autres très fins, occupant une bande longitudinale sur la moi-
tié inférieure. . .
5*. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses fortement di-
latés et à semelle adhésive bordée de poils en grappins, premier article
muni en outre il sa base d’une petite brosse de poils, quatrième un peu dila-
laté et un peu épaissi avec quelques longs poils en dessous, onychium un
peu dilaté et un peu épaissi, légèrement éehancré en dessous vers le som-
met qui est brièvement cilié ; ongles antérieurs égaux, subfalciformes, En
·peine plus longs que l’onychium ; ongles intermédiaires un peu inégaux,
l’externe un peu plus long et bien plus large.
S2. Ongles antérieurs et intermédiaires égaux, minces et aussi longs que
l’onychium ; élytres un peu plus dilatés en arrière.
L’espèce est quelque peu variable, mais aucune variation importante n'a
encore été signalée de France.
Trouvé seulement à Strasbourg. Mares.
Répartition du type hercynien : Europe centrale et orientale.
7. Rantus (s. slr.) hispanicus SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82,
p. 622. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 38. —··GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 644. — Z1MM.—Gsc11w., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 71.
L. 9-10 mm. —— En ovale large, un peu élargi après le milieu. Antennes
51 derniers articles annelés de brun. Pronotum bordé de noir à la base et
au sommet, 2`1 côtés reetilignes, nettement rebordés, à sculpture formée de
mailles incomplètes, entremèlées de petits points, qui dominent sur le
disque. Élytres a irrorations noires isolées, punctiformes, a mailles de la
réticulation trèsincomplètes, même presque nulles en avant où elles sont
remplacées par un pointillé dense, nettes et complètes en arrière et mar-
quées de petits points sur leurs intersections. Dessous entièrement testacé;
ailes métasternales terminées en triangle bien étire, très étroit, presque en
forme de languette.
6. Quatre premiers articles des protarses et des mésotarses un peu dila-
tés et munis de semelles adhésives, le cinquième aux protarses renforcé
en dessous fr la base et sétulé sur toute sa face inférieure ; semelles adhé-
sives bordées de poils en grappins. Ongles antérieurs prolongés, aussi longs

214 coLÉo1>'rÈREs uYDRoc-xNTuAmzs
que l’onycl1ium, subfalciformes, surtout l’interne, et subdentés à la base ;
ongles intermédiaires inégaux, l’externe faiblement arqué. i
Tres rare en France, où iln`est connu que de quatre localités: La Teste,
Gironde (FAUVEL), environs de Bordeaux (TEMPERE), Dax,. Landes (DU-
VERGER) et Espalion, Aveyron (FAUVEL).
Région méditerranéenne : Espagne, Maroc (I), Algérie, Égypte. Trés rare
partout.
X 8. Rantus (s. slr.) ex0let11SFonsT., Nov. Spec. lns., 1771, p. 37. -Goz., —
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 39. ——GU1cN., Ilydr. Fr., 1932, p. 640. ——Z1MM.-
Gscriw., Kolz Rundscb., 22, 1936, p. 73. ·
L. 9-10 mm. — En ovale-oblong, régulier, subdéprimé, brillant, testacé
ài irrorations élytrales noires. Tête ponctuée ; antennes testacées a derniers
articles annelés de noir au sommet ; palpes testacés. Pronotum normale-
ment concolore, En angles postérieurs un peu aigus avec le sommet étroite-
ment arrondi, à côtés nettement rebordés, sauf vers les angles antérieurs.
Élytres à irrorations noires plus ou moins confluentes, laissant la base, les
côtés et une ligne juxtasuturale testacés, ài réticulation en mailles com-i
plètes pour la plupart, excepté tout à la base, sans aucun point sur leurs
intersections ; fond lisse en avant, microrétieulé en arrière. Dessous tes-
tacé ou ferrugineux ; apopbyse prosternale très convexe, en ovale allongé ;
ailes métasternales terminées en triangle très étiré, presque en languette,
avec l’extrémité faiblement redressée ; bord antérieur des métacoxas bi-
sinué du sommet de la courbe à l’extrémité externe. Face externe des méta-
tibias présentant une bande imponctuée ou peu ponctuée.
6. Trois premiers articles des protarses bien dilatés et pourvus d’une
semelle de petites ventouses, précédée d’une brosse de poils courts, qua-
trième article très faiblement dilaté et pourvu en dessous de quelques longs
poils, onycliium un peu épaissi Si la base et muni d’une brosse de poils
courts ; ongles antérieurs très prolongés, aussi-longs que les trois articles
précédents, falciformes, subégaux, l’interne imperceptiblement plus long
(fig. 841 ; articles des mésotarses subsemblables 51 ceux des protarses, mais
l’onycbium prolongé, non épaissi ; ongles intermédiaires trés inégaux et
légèrement dissemblables, l’externe bien plus long et un peu plus large,
un peu cultriforme. ·
` 2. Ongles antérieurs normaux.
. Des quelques variations de couleur, décrites chez cette espece, une seule
se trouve en France.
ab. insolatus ÀUBÉ. -—- Base du pronotum marquée en son milieu d’une
bande noire plus ou moins nette, parfois réduite à deux points.
Partout assez commun, a l’exception du Midi méditerranéen ; pas en
Corse. Mares et étangs.
Europe, sauf la partie méridionale ; Sibérie et peut-être Arménie.

DYTISCIDAE. —-— P.ANrus 215
9. Rantlls (s. slr.) latitans SHARP, On Aquat. Carn. Col., 1880-82, p. 622.
—— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 643. — ZIMM.·GSCHW., Ko]. Rundsch., 22,
1936, p. 74. —~ exolelus var. laiilaris Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 40. ,
L. 10-11 mm. —- Semblable à première vue à ezrolelus, mais cependant
différent (1), Taille un peu plus forte, forme légèrement plus allongée et
plus étroite, antennes à derniers articles subconcolores, pronotum à tache `
basale noire constante, à rebord latéral toujours abrégé en avant, élytres
avec, sur les intersections de mailles, des points fins, très superficiels, assez
espacés, à rangées normales assez nettes, bord antérieur des métacoxas -
subrectiligne du sommet de la courbe à l’extrémité externe, face externe
des métatibias à bande imponctuée généralement plus étendue.
5‘. Caractères externes comme chez egroleius, mais ongles antérieurs non
prolongés, plus courts que l’onychium, minces, obtusement épaissis à la
base, subégaux, l’interne imperceptiblement plus long et moins régulière-
ment arqué que l’externe (fig. 85). .
S2. Sculpture élytrale souvent approfondie sur le milieu des côtés.
Partie septentrionale et centrale de la France. Mares, étangs.
Europe septentrionale et moyenne ; Sibérie.
2. Subg. Nartus ZA1Tz.
(jôtés du pronotum rebordés ; base du pronotum sinuée près des angles
postérieurs qui sont prolongés en arrière. Ailes métasternales très étroites
presque en languettes.
X] 10. R. (Narttls) Grapei GYLL., Ins. Suec., I, 1808, p. 305. —- Goz., Misc.
Ent., XIX, 191], p. 40. — GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 645. —·- Z1MM.-
Gscnvv., Koi. Rundscb., 22, 1936, p. 85. _
L. 10-11 mm. ··— Ovale-oblong, subdéprimé, submat, noir. Tête à bord
antérieur ferrugineux , ainsi que deux taches peu apparentes sur le Vertex,
à surface réticulée—ponctuée, les mailles assez incomplètes. Pronotum ,
_ teinté de ferrugineux sur le bord latéral et un peu sur les angles antérieurs,
à côtés subrectilignes, fortement convergents, munis d’un rebord très net,
l effacé en avant, à angles postérieurs aigus, étroitement arrondis au som-
met, prolongés sur les épaules, à série antérieure double ou triple et irré-
gulière, formée de points fins, assez obsolètes ; surface couverte d’une réti-
eulation à mailles petites, bien imprimées, à peu près toutes complètes ;
fond lisse. Élytres concolores ou à côtés vaguement éclaircis, à réticula-
tion·en mailles très petites, un peu allongées vers la base, subrégulières
vers le sommet, avec quelques points minuscules sur les intersections ;
fond lisse en avant, microréticulé en arrière. Dessous en grande partie
1. Quoi qu’en ait dit Das Gozrs, la spécificité de cette forme ne fait aucun doute.

216 COLÉOPTÈRES r1YnRocANTHAREs
noir ; apophyse prosternale très convexe, en forme de lancette ; ailes méta-
sternales terminées en long triangle étroit, faiblement courbé en arrière ;
lignes métacoxales légèrement abrégées en avant. Pattes antérieures fer-
rugineuses avec les fémurs rembrunis, pattes intermédiaires et posté-
rieures brun noirâtre ; face externe des métatibias a peu près imponctuée
· entre trois lignes de gros points spiculifères, deux marginales et une
submédiane.
Cï. Trois premiers articles des protarses légèrement dilatés et pourvus
_ d’une semelle adhésive de petites ventouses ; trois premiers articles des
mésotarses semblables, mais munis en outre d’une petite brosse de poils
noirs très courts ; ongles antérieurs égaux ; ongles intermédiaires inégaux
et un peu dissemblables, l’externe moins arqué et cultriforme ; sternite
anal déprimé au milieu,`ridulé sur les côtés.
2. Sternite anal convexe, non ou à peine ridulé sur les côtés. `
Très répandu sur toute la moitié septentrionale de la France, approxima-
tivement au-dessus d’une ligne Bordeaux-Genève, mais peu commun en
général. Eaux froides peu profondes, stagnantes ou légèrement courantes.
Europe, excepté la région méditerranéenne.
3. Subg. Melanodytes SE1nL.
_Sous—;!enre considéré jusqu’ici comme un genre particulier, mais les
différences qui le séparent des Narlus et des Ranius sont bien faibles et
ne justifient pas cette manière de voir, surtout si on le comp are au Ranius
m'ric070r Aubé du Mexique, qui fait le passage entre les deux sous—genres.
11. R. (Melanodytes) pustulatus Rossi, Mant. Ins., 1792, p. 68. —Goz.,
— Misc. Ent., XIX, 1911, p. 29. — Z1MM.—Gscr1w., Kol. Rundsch., 22, 1936,
p. 87. ’
L. 14-15 mm. — En ovale allongé, convexe,,faiblement dilaté après le
° milieu, noir. Pronotum à côtés ferrugineux et largement rebordés, à forte
sculpture vermiculée, formant en dehors presque des mailles allongées. `
Élytres ferrugineux latéralement, profondément réticulés, mais àl mailles
irrégulières et certaines incomplètes, à rangées normales assez visibles ;
fond lisse. Dessous noir, brun en avant et sur les sternites, ou cette cou-
leur forme des bandes transversales ; apophyse prosternale lancéolée ; ailes
métasternales étroitement triangulaires ; apophyses métacoxales rondes
et larges. · ·
6. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses assez dilatés,
les quatrième et cinquième articles des mésotarses prolongés ; ongles anté-
rieurs longs et assez grêles, subfalciformes, inégaux, l’interne plus petit ;
ongles intermédiaires épais, inégaux, l’externe plus long et plus large.

DYTISCIDAE. — coLYMBETEs 217
Q. Élytres présentant en dehors deux bandes longitudinales plus forte-
ment sculptées. `
Corse, Italie, Dalmatie, Gréce. Sa présence en France n’a été signalée que
par suite d’une erreur de provenance (1). .
29. Gen. COLYMBETES CLAIRVILLE, 1806
Taille moyenne ; corps déprimé ou subdéprimé ; pronotum non rebordé
sur les côtés. Elytres couverts de strioles transversales ondulées, parfois
limitées aux côtés et au sommet, exceptionnellement a peine indiquées (2).
Premier pleurite transversalement strié. Bord postérieur du deuxième
sternite présentant latéralement un appareil stridulatoire dans les deux
sexes. Face inférieure des métafémurs sans frange de soies près de l’angle
apical postérieur ; métatibias à face interne pourvue près du bord supé-
rieur d’une rangée longitudinale de spicules bifides et d’une bordure api-
cale de spicules simples. Onychium des métatarses égal à l’article précé-
dent ou plus court. '
. Le genre habite la région holarctique, surtout septentrionale, et se com-
pose de vingt-deux especes, dont deux seulement se trouvent dans la région
franco-rhénane.
TABLEAU DEs EsPÈcEs
1 . Forme en ovale un peu allongé. Pronotum à vague tache discalebrune,
à angles postérieurs droits ou légèrement aigus ....... 1. ÉUSCIIS.
— Forme oblongue. Pronotum à tache noire bien limitée, à angles pos-
térieurs légèrement obtus ........................ 2. Striatus.
K 1. Colymbetes fuscus L., Syst. Nat., éd. 10, I, 1758, p. 411. —- Goz.,
l\Iisc. Ent., XIX, 1911, p. 31. ——- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 649. ····ZIMM,—`
Gscrrw., Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 98.
L. 15-18 mm. —- En ovale un peu allongé, subdéprimé, brillant, brun à
pourtour testacé ferrugineux. Tête à partie antérieure et deux taches peu
distinctes sur le vertex ferrugineuses, couverte d’un pointillé inégal, mé-
langé de vermiculations en arrière et sur les côtés, sur fond lisse ; antennes
testacées ai derniers . articles annelés de brun, palpes testacés, dernier
1. L’espèce avait et signalée de Carcassonne par RÉc1MBAR·r (Ann. Soc. eni. Fr.,
1876, Bull., p. ccvm) d’après deux exemplaires (5‘ et Q) communiqués par MAB1LLE ;
mais, comme avant de venirà Carcassonne, cet entomologiste avait séjourné en Corse
d’où il avait rapporté quelques flacons de Coléoptères, et comme ni avant ni après lui,
cet insecte n’a jamais été capturé en France, il est à peu près certain qu’il avait involon-
tairement mélangé le produit de ses chasses de Corse et de l’Aude (GAvoY. Cat.Co1.
Aude, 1906, p. 42, note).
2. Chez les espèces françaises, et même européennes, elles sont toujours très nettes.

218 · COLÉOPTÈRES i1YDRocANTr1AnEs
article rembruni au sommet. Pronotum à bord antérieur et postérieur bru-
nâtres ainsi qu’une grande tache discale vague, à côtés subrectilignes et
parallèles en arrière, subarqués et faiblement convergents en avant, à an- · `
gles postérieurs droits ou légèrement aigus ; série antérieure à points mé-
diocres ou fins, assez visibles sur les côtés ; sculpture formée de vermicula-
tions, mélangées de rares points très petits, plus faibles sur le pourtour ;
fond imperceptiblement microréticulé. Élytres avec la base, le bord ex-
terne et souvent une ligne juxtasuturale testacée et quelquefois une ou
deux taches noires obsolètes en arrière ; sculpture constituée par des stries
transversales ondulées, serrées, anastomosées çà et là, peu visiblesà l’œil
nu ; rangées normales nettes ; fond lisse, imperceptiblement microréti-
culé vers le sommet. Dessous en grande partie noir; apophyse prosternale
ovale, avec l’extrémité arrondie ; ailes métasternales terminées en triangle
très large ; lignes métacoxales médiocrement divergentes, abrégées et un
peu recourbées vers le dedans en avant ; sternites impressionnés en dehors,
le deuxième à bord postérieur sinué près du milieu et présentant à ce ni-
veau une série de stries longitudinales courtes, bien plus fortes et plus
écartées que celles de la sculpture foncière, constituant un.appareil stri-
rlulatoire. Pattes d’un brun ferrugineux, à protarses et mésotarses plus
clairs. · ·
3. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses assez fortement
dilatés et munis d’une semelle adhésive de vingt petites ventouses dis-
posées sur quatre rangs transversaux, sauf à la base du premier article,
où se trouvent deux lignes de spicules ; frange natatoire des pattes posté-
rieures occupant le bord supérieur et le bord inférieur ; sternite anal sub-
échancré au sommet.
Q. Sternite anal subtronqué au sommet.
L’espèce varie quelque peu comme taille, sculpture et coloration.
Commun partout jusque dans l’étage subalpin des montagnes ;·(1orse.
Mares, poches d’eau des ruisseaux.
Europe; Asie occidentale; Afrique du Nord. C‘est la seule espèce du genre
qui atteigne le continent africain.
2. Colymbetes Si3I'i3·lil1S L., Syst. Nat., éd. ll), 1, 1758, p. 411. — Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 32. —-GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 653. —-Z1MM.—
Gsciiw., Ko]. Rundsch., 22, 1936, pi 95. ·
L. 16-18 mm. —-— Très voisin de fuscus, dont il diffère par la taille légère-
ment plus grande, la forme plus étroite, déprimée, la teinte plus claire, le
pronotum à tache discale mieuxlimitée et plus foncée, à angles postérieurs
plus ouverts, légèrement obtus, les stries transversales des élytres plus vi-
sibles et plus profondes ; les séries de points plus fines et plus obsolètes,
les pattes plus claires, d’un testacé ferrugineux, les points fonciers de la
face externe des métatibias bien moins fins, le bord postérieur du deuxième

_ DYTISCIDAE. — MELADEMA 219
sternite subrectiligne, à stries moins fortes et pas plus écartées que celles
de la sculpture foncière.
C3`. Trois premiers articles des protarses et des mésotarses plus dilatés ;
intervalles des stries élytrales plans ; apophyse prosternale plus élargie,
à sommet plus arrondi.
S2. Sculpture du pronotum plus profonde ; élytres à aspect satiné, à
stries plus fortes, visibles à l’oeil nu, avec les intervalles convexes ; apo-
physe prosternale un peu moins large.
Très rare en France : Alsace : forêt de Neuh0f,IIaguenau; Lorraine: Metz,
forêt de Haye; Montluçon ? Eaux stagnantes.
Europe septentrionale. —
U 30. Gen. MELADEMA (i.xsTE1.NAU, 1834 · _
Taille grande ; corps peu convexe. Pronotum sans rebord latéral ou
seulement un vestige. Élytres à sculpture plus ou moins squamiforme.
Premier pleurite très légèrement strié en travers. Apophyse métasternale .
à encoche étroite. Pattes natatoires longues et grêles ; métafémurs sans
pinceau de soies près de l’angle externe ; face externe des métatibias mu-
nie d’une strie continue le long du bord inférieur ; mêmes spicules que
Colymbeies ; articles métatarsaux faiblement lobés en dehors, leur ony· ,
chium un peu plus long que le quatrième article ; ongles postérieurs moins
inégaux que dans les genres précédents. '
Le genre ne comprend que deux espèces, l’une particulière à1’Europe méri-
dionale et aux Canaries, l’autre a 1’île Madère.
X Meladema coriaceum CAST., Etud. Ent., 1834, p.98. — Goz., Misc. Ent.,
XIX, 1911, p. 30. —-—- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 655. —- ZIMM.·GSCH\«V.,
Kol. Rundsch., 22, 1936, p. 101.
Fig. 88. -—— L. 20-22 mm. — En ovale allongé, légèrement élargi après
le milieu, subdéprimé, submat, noir. Tête avec le bord antérieur ferrugi- `
neux, ainsi que deux petites taches frontales, à fossettes bien visibles, sur-
tout les clypéales, à surface ép arsement pointillée en avant, lisse en arrière;
antennes et palpes ferrugineux. Pronotum concolore, ai côtés nettement
arqués, à léger vestige de rebord latéral, à angles postérieurs droits ou un
peu aigus et émousssés, à base fortement sinuée sur les côtés, à série
antérieure de points peu visible, à surface coriacée, excepté au bord externe
qui est presque unij Élytreskun peu teintés de brun ferrugineux latérale-
ment, à sculpture constituée par des traits arciformes, concaves posté-
rieurement, limitant de petites surfaces saillantes, ayant l’apparence «l’é-
cailles imbriquées, avec quelques petits points épars; rangées normales
h subfovéolées mais superficielles ; fond imperceptiblement alutacé en

220 COLÉOPTÈRES HYDnocANTHAP.Es
avant, obsolètement microréticulé en arrière. Dessous ferrugineux ; apo-
physe prosternale lancéolée, fortement convexe ; ailes métasternales ter-
._ minées en triangle large ; lignes métacoxales
•_ ‘·_ 'I , bien divergentes, abrégées ou obsolètes en
D       _, sf, avant. Pattes brunes ; face inférieure des
·     Ã métafémurs presque lisse.
  3. Trois premiers articles des protarses et
l   des mésotarses fortement dilatés et pourvus
    d’une semelle de petites ventouses, le qua-
    trième et le cinquième très légèrement ren-
·*’     ‘•.  forcés ; dernier sternite subtronqué ou même
A     Ã Subéchancr 
ayizzza   ‘::·:·::-!;!f··§;§¢?~ · · · ·` -
u  S2. Dernier stermte regulierement arrondi.
É     Midi méditerranéen, Ouest`, ça et la dans le
 Ã   ) = Centre ; Corse. Anses tranquilles au bord des
 \ · ··-·-·· ·‘ 4 eaux courantes, poches d eaux, surtout dans
\  ; les terrains ocreux et argileux des collines.
' Europe méditerranéenne avec toutes seS
· F,G_ 88_ îles ; Portugal ; Afrique du Nord jusqu’au
lleladema coriaceum Cast. H0g‘g‘a1‘.
I l
_ Subfam. DYTISGINAE
Taille moyenne ou grande, forme convexe ou déprimée. Bord antérieur
des yeux non échancré par une saillie de l’épistome. Écusson entièrement
visible. Élytres à sculpture constituée par uneponctuation ou un pointillé.
 ‘ · i l L  .•
^  9   s ël 
. i =ëg · 3 ·,  
A _ B.
Fm. 88 bis. — Bord postérieur du premier article des métatarses: A. chez Hydaticus 2
B. chez Dytiscus.
Apophyse prosternale tantôt dans le prolongement du prosternum, tan-
tôt s’insérant sur sa ligne médiane. Métaépisternes atteignant en dedans
les cavités mésocoxales. 3‘. Trois premiers articles des protarses dilatés en
une grande palette convexe en dessus, concave en dessous et munie de ven-
touses circulaires, ovalaires seulement chez les Cybzsierini ; pénis symé-
trique et complexe, paramères semblables. Q. Dessus présentant souvent _
une sculpture sexuelle surajoutée.

DYTISCIDAE. —— MELADEMA 221
89 90
Fu;. 89 et 90. —— Ailes metasternales et éperons des métatibias.——- A. Tribu des
Hydaticini. -— B. Tribu des Thermonectmz.
91
_ - --t
I
w — — —@P
Q
. · 92
Fm. 91 et 92. —— Face inférieure des métafémurs et face interne des métatibias. —
91. Tribu des Dytiscini ; a, amas de points sétigères. — 92. Tribu des Cybisterini ; '
t, touffe de spicules biüdes ; ep, éperons des métatibias.
TABLEAU mas Tmizus
1. Bord postérieur des quatre premiers articles des métatarses bordé
d’une frange de soies apprimées (fig. 88 bis) (1) ............. 2.
—— Bord postérieur des quatre premiers articles des métatarses non bordé
de soies., .............................................. 4 .
1. Ces soies sont parfois caduques, mais leur point ¤l’implantation est facilement
reconnaissable.

222 COLÉOPTÈRES IIYDROCANTHARES
2. Côtés du pronotum rebordés. Bord latéral des élytres spiculé en ar-
rière avant le sommet ............................. Eretini.
—— Côtés du pronotum non rebordés. Bord latéral des élytres non spi-
culé en arrière . ....................................... 3.
3. Bord antéro-externe des ailes métasternales rectiligne. Éperons des
métatibias acuminés (fig. 89) .................... Hydaticini.
— Bord antéro·externe des ailes métasternales incurvé. Éperons des ·
métatibias bifides ou échancrés au sommet (fig. 90). Thermonectini.
4 . Face inférieure des métafémurs munie d’un amas de points sétigères
près du bord apical. Métatibias beaucoup plus longs que larges, avec leur
éperon externe mince, pas plus large que l’interne (fig. 91). Dytiscini.
—— Face inférieure des métafémurs sans amas de points sétigères près du
bord apical. Métatibias presque aussi larges que longs, avec leur
éperon externe énorme, au moins deux fois aussi large que l’interne
(fig. 92). ................................... `. . Cybisterini.
Tribu ERETINI
Elle ne renferme que le seul genre Ereles ; ses caractères sont done ceux
du genre.
_ 31. Gen. ERETES CAsTE1lNAU, 1833
Taille moyenne. Corps ovale, déprimé, glabre. Yeux grands, très con-
vexes. Antennes à deuxième article très court ; palpes maxillaires et la-
biaux a dernier article subégal aux articles précédents réunis. Pronotum
trapézoîd al, rebordé surles côtés. Élytres garnis en arrière sur le bord laté—
ral d’une rangée de spicules serrées, à épipleures très étroits, un peu dilatés
après la base, puis rétrécis. Premier pleurite lisse, papyracé, partiellement
visible ; métaépimères très apparents ; métacoxas énormément dilatées
en avant, avec les lamelles externes marquées, en dehors, d’un pli oblique ;
apophyses métacoxales courtes et arrondies. Pattes postérieures longues
et grêles ; métatibias à face interne pourvue près du sommet d’une rangée
oblique de spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules également
bifides; articles du métatarse à face supérieure et inférieure entièrement
couvertes de soies apprimées ; frange natatoire occupant le bord inférieur
seul des trois segments des pattes intermédiaires et les deux bords des mé-
tatibias et des métatarses ; ongles postérieurs longs, minces, légèrement
inégaux  
Le genre comprend seulement deux espèces, dont la premiè1·e habite pres—
que toutes les régions chaudes du globe etla seconde l’Australie, ainsi que
quelques îles voisines.
_ 1. BEDEL, GANGLBAUER et d’autres auteurs déclarent ces ongles égaux; leur iné-
galité est certainement faible, mais cependant bien nette.

DYTISCIDAE. ——- ERETE§ 223
EIBÈGS Stl0l;î011S L., Syst. Nat., éd. 12, 1, 2, 1767, p. 666. —— Goz., Misc.
Ent., XIX, 1911, p. 17. ——— GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 663. —— Z1MM.-
Gscuw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 74.
Fig. 93. — L. 10-17 mm. — Ovale, atténué en avant, dilaté en arrière,
déprimé en dessus, peu brillant, testacé à tachesélytrales noires. Tête —
convexe, légèrement excavée en avant, à deux bandes transverses noires,
l’une sur le front, l’autre sur le vertex, à ponctuation peu dense sur
fond alutacé ; antennes et- palpes testacés. Pronotum orné d’une bande
noire discale, transverse, ondulée, entière ou
interrompue au milieu ; côtés subrectilignes ou  ,` -` _
subarqués, très étroitement rebordés ; angles     ,, "  
postérieurs obtus ou arrondis ; série antérieure      
double ou triple, irrégulière, à points médio—   ‘
cres ; surface à points superficiels, peu denses,  
sur fond pointillé. Élytres à bord latéral aplani en    
arrière, muni avant le sommet d’une rangée de     ·
Spieuiss, Susanne vas 1*exu~ém1té avec rangle »’    
apical saillant, entièrement criblés de points ,    
· noirs, au milieu desquels se détachent une ligne ,, i;ïjl , îÉ,_@  
suturale et une ligne juxtasuturale noires sépa-     _
Fées par une ligne testacée_ trois lignes dorsales  4.
de petites macules noires ainsi qu’une tache jux- V    ig?  
tasuturale allongée vers le milieu, une bande ` “  \  il
transversale ondulée aux deux tiers et une tache ` l
, . , Fm. 93.
preapicale, le bord externe restant testace ; Eme, Sticticus L_
sculpture consistant en points assez forts, peu .
serrés, placés sur les points noirs ; rangées normales à points fins en amas
situés sur les macules ; fond alutacé—microréticulé. Dessous testacé ; apo-
physe prosternale sublancéolée, à pointe aiguë; métasternum très réduit
par la grande extension en avant des métacoxas, ailes métasternales res-
serrées en lanières extrêmement étroites, arquées, légèrement dilatées au i
sommet; lignes métacoxales très lines, rapprochées l’une de l’autre,
abrégées en avant et en arrière. Pattes testacées ; face inférieure des
métafémurs et face externe des métatibias entièrement imponctuées.
3. Trois premiers articles des protarses dilatés en une grande palette
subarrondie, munie de deux grosses ventouses basales et de deux cent
vingt à deux cent soixante—dix très petites ; pronotum à côtés subrecti-
lignes ,, à angles postérieurs obtus.
S2. Pronotum à côtés subarqués, à angles postérieurs arrondis ;élytres
marqués vers le milieu du bord latéral d’une fossette allongée.
Espèces extrêmement variable comme taille, forme, couleur et confor-
mation des côtés du pronotumuet des angles postérieurs, chez la Q comme
profondeur et longueur dela fossette élytrale ; toutes ces variations s’entre-

224 coLÉoPTÈaEs HYnnocANT1~1AREs
mêlent les unes avec les autres, même dans chaque région ; aussi les formes
que l’on a décrites sont-elles tout à fait schématiques. On les reconnaîtra
d’après le tableau suivant :
rz. Élytres dépourvus de bande noire transverse ou avec seulement
un vestige.
b. Taille petite, courte. Pronotum a taches noires nettes, f. typica _
b’. Taille grande, allongée. Pronotum à taches noires très réduites
qu nulles. .......................... var. helvolus Krcc
a’. Elytres pourvus d’une bande noire transverse.
c. Pronotum a tache noire discale. Bande élytrale généralement
étroite ....... . ......................... var. griseus F
c’. Pronotum sans tache noire discale. Bande élytrale généralement
un peu plus large ..................... var. succinctus KLUG.
Extrêmement rare en France, où paraît seule se rencontrer la var. griseus;
· Landes, environs de Toulouse, région méditerranéenne dans le Gard et aux
environs de Toulon ; non signalé de Corse. C’est une relicte tertiaire en voie
de disparition en France.
Très commun au contraire sur le reste du globe, où on le trouve dans
presque toutes les régions tropicales et subtropicalesz Europe méridionale;
Asie, exceptéla partie septentrionale ; Océanie, Afrique entiere avec toutes
ses îles ; Amérique du Nord, Amérique centrale et nord—ouest de l’Amérique
du Sud, îles Galapagos. ·
Tribu HYDATICINI
Côtés du pronotum non rebordés. Bord latéral des élytres non spiculé en
arrière. Apophyse prosternale à extrémité arrondie ; ailes métasternales  
bord antéro-externe rectiligne ; métaépimères ou complètement cachés
ou avec une petite pointe visible. Métatibias ai face interne pourvue d`une
rangée longitudinale ou oblique de spicules bifides et d’une bordure api-
cale de spicules également bifides ; éperons postérieurs acuminés ; des—
sus des articles des métatarses lisse, leur bord postérieur légèrement con-
cave est bordé, en dessus et en dessous, d’une frange de soies apprimées.
· La tribu se compose de quatre genres, dont un seul, Hydaiicus, est
représenté en France.
Gen. HYDATICUS LEACH, 1817
Taille moyenne ; corps en ovale assez régulier, plus ou moins convexe ;
dessus à sculpture formée d’une ponctuation généralement fine, sur fond
pointillé·microréticulé ; pronotum à bord latéral mince et tranchant ;
lignes métacoxales très nettes, abrégées en avant ; frange natatoire des
métatibias et des métatarses occupant les deux bords dans les deux sexes;
ongles postérieurs inégaux. 3*. Palettes protarsales garnies de vingt-deux
ventouses ; semelle commune des _mésotarses garnie de quinze ventouses ;
protibias dépourvus d’éperons. $2. Pronotum présentant souvent des corru-
gations latérales. _ `

DYTISCIDAE. —— HYDATICUS 225
Les Hydalicus, genre cosmopolite, comptent un peu plus d’une centaine
d’espèces, qui affectionnent les eaux tranquilles, ou elles se tiennent souvent.
dans la vase et les feuilles mortes du fond.
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94 95
F10. 94 et 95.- Face externe des métatibias gauches d’Hydaticus.
94. Sous-genre Hydatzcus s. str. ——— 95. Sous-genre Guigrzotiles Brinck.
' TABLEAU DES s©Us-GENRES
1. Face inférieure des métafémurs densement ponctuée. Face externe
des métatibias à fond pointillé (fig. 94). Pronotum testacé à large
bande postérieure noire (1) ................ 1. Hydaticus s. str.
— Face inférieure des métafémurs à peu près imponctuée ou obsolète-
ment ponctuée. Face externe des métatibias à fond en grande partie
lisse (fig. 95). Pronotum testacé eoneolore ou ii étroit liséré basal noir _
(lsonolus Houlb.) ........................ 2. Guignotites (”).
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Subg. Ilyclalicus s. str.
1 . Élytres ai pointillé simple. Bord antérieur du pronotum noir comme le
reste de la surface ou étroitement ferrugineux. Élytres noirs avec
seulement la bordure latérale testacée ............ · 1. Semiuiger.
-— Élytres à pointillé double. Bord antérieur du pronotum largement
ferrugineux. Élytres noirs avec la bordure latérale, une bande trans-
verse juxtabasale et parfois des lignes longitudinales ferrugineuses.
->
l. Ces caractères ne sont valables que pour les espèces françaises,les véritables
caractères du s0us—genre ne peuvent être observés qu’en désarticulant les pattes post é-·
rieures et sont indiqués plus loin.
2. M. P. BRINCK, de Lund (Suède), ayant fait remarquer (KUNGL. Fys. Sâlls i Lund
Fôrh., 13, 1943, p. 8) que le nom d’Is0n0lu.s· donné par M.I1OULBERT etait préoccupé,
a eu Pamabilité de me dédier ce sous-genre.
cuicmor 15

226 coLÉoPTÈnEs HYDRoCANTHAnEs
2. Tache basale noire du pronotum dépassant le milieu vers l’avant.
Élytres sans lignes testacées. 6. Ongles antérieurs régulièrement
arqués. ....................................   transversalis.
- Tache basale noire du pronotum ne dépassant pas le milieu vers l’a—
vant. Élytres a lignes testacées, au moins chez la $2 . ........... 3 .
25. Élytres à angle sutural saillant surtout chez la E2, à gros points du—
' pointillé fins et très espacés. (3. Élytres sans lignes testacées ou seule- '
ment des vestiges. ............................ 2. laevipennis.
—— Élytres à angle sutural non saillant, ai gros points du pointillé moins
fins, bien nets, et assez denses. 5‘. Élytres à lignes testacées ........
............................................. -1. stagnalis.
2 Subg. Guignoliles
1. Élytres testacés il lignes longitudinales noires. ii ponctuation nette-
ment double. ................................. 3. grammicus.
—- Élytres testacés à irrorations noires confluant sur le disque, à ponctua-
tion peu nettement double ...................... 6. Leander.
1. Subg. Hydaticus, s. str.
Métafémurs ill face supérieure(l) pourvue d’une série longitudinale irré-
gulière de points simples ; métatibias ài face interne munie d’une rangée de
spicules bifides parallèle ou subparallele au bord supérieur et à points
espacés. En outre, chez toutes les espéces du sous—genre, excepté rerlus
SHARP, du sud du Brésil, la face inférieure des métafémurs est densement
ponctuée et la face externe des métatibias est Si ponctuation double.
1. Hydaticus (s. slr;) seminiger DE GEER, Mém. Hist. lns., IV, 1774,
p. 401. ——Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 26. —— GLUGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 671. —-— ZIMM.—GSCH\V., Koi. Rundsch., 23, 1937, p. 9.
L. 13-145 mm. —-En ovale allongé, assez régulier, convexe.peu brillant,
noir, bordé de testacé ferrugineux. Tête ferrugineuse en avant, avec la par-
tie postérieure noire enclosant trois taches ferrugineuses, la première mé-
diane sur le front, les deux autres latérales sur le vertex, 21 pointillé double,
les plus petits points très denses, les autres bien moins nombreux et iné-
galement dispersés, sur fond microréticulé ; antennes ferrugineuses ai der-
niers articles rembrunis ; palpes ferrugineux. Pronotum avec le bord anté-
rieur plus ou moins assombri et une grande tache postérieure noire, ar-
rondie en avant, n’atteignant ni les côtés, ni, le plus souvent, le bord anté-
rieur, celui—ci subrectiligne ; côtés subarqués ; angles postérieurs ài peu
1. (.3’est—à-dire celle qui est contre Pabdomen.

oYT1sc1nAE. —— HYDATICUS 227
près droits, très faiblement prolongés en arrière, avec le sommet étroite-
ment arrondi ; sculpture formée par un pointillé très dense, sur fond plus
ou moins obsolètement microréticulé. Élytres ornés d’une large bordure
latérale testacée, abrégée au sommet, divisée en arrière et marquée de
quelques points obscurs ; angle sutural faiblement saillant ; surface cou-
verte d’un pointillé dense et à peu près simple, à part quelques petits
points très rares, souvent nuls. Dessous noir, avec le subnotum, le proster-
num moins l’apopbyse, les procoxas, les mésocoxas, les apophyses méta-
voxales, le bord postérieur des sternites ferrugineux ainsi qu’une tache
latérale ; lignes métacoxales subrectilignes à leur extrémité postérieure.
Pattes antérieures et intermédiaires ferrugineuses, pattes postérieures
brun noirâtre ; face inférieure des métafémurs densement pointillée,
avec une rangée de points le long du bord apical ; face externe des méta-
tibias marquée de nombreux petits points et de quelques gros points spi-
culifères sur le milieu et à la base.
6. Protibias et mésotibias un peu élargis ; palettes du pronotum pour-
vues de courtes soies basales ; ongles antérieurs falciformes.
E2. Tache noire pronotale généralement plus étendue; côtés du prono-
tum et de la base des élytres marqués de corrugations.
Espèce un peu variable comme étendue de la couleur ferrugineuse (1).
.\ peu près partout, mais bien plus rare dans le Midi.
_ Europe septentrionale, centrale, et méridionale en partie.
2. Hydaticus(s. sir.) laevipennis Trroivrs., Skand. Col., IX, 1867, p.88. —
Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 28. ——~·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 674. —-
siagnalis var. laevipennis Z1MM.—GscHvv., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 83.
L. 1-1-13 mm. —— Très voisin de seminiger, dont il diffère par la forme
un peu plus large en avant, la tache frontale absente, les antennes et les
palpes concolores, le pronotum à bord antérieur subsinué, plus largement
ferrugineux, à tache noire basale dépassant rarement le milieu vers
l’avant, le pointillé élytral double, par le dessin élytral et les caractères
sexuels.
C3`. Ongles antérieurs falciformes, mais bien plus longs que chez semini-
ger ; élytres ornés, outre la bordure latérale, d’une petite bande trans-
verse juxtabasale, parfois interrompue et rarement de vestiges de lignes
longitudinales ; pénis plus épais que chez seminiger avec le bord ventral
('UHVÈXÈ.
$2. Élytres comme chez le 3`, mais les lignes longitudinales testacées ,
constantes, quoique raccourcies ; côtés du pronotum et des élytres mar-
qués de corrugations.
p 1é6I,îes variations sont exposées en détail dans les « Hydrocanthares de France »,

228 coLÉoPTÈa1zs HYDROCANTHARES
En France, l’espèce n’a été capturée qu’une seule fois (un 3) a Renancourt,
près d’Amiens (DELABY).
Europe septentrionale (1).
° 3. Hydaticus (s. sir.) transversalis Pouropp., Danske Atlas, I, 1763,
p. 677. —— Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 27. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 67:3. -— ZIMM.·GSCHW., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 80.
pg _' Fig. 96. ——L. 12-13 mm. - Voisin des deux
‘— .     / précédents mais tache pronotale noire moins
  . .   ' l , ' `
  F`gg_¤f#;vg,, Y étendue vers l avant, elytres a bande, trans-
  versale subbasale testacée nette, n’atteignant
  · ni la suture ni la bordure externe, à bordure
.·'·*=*/·J""4·ëi~v »·-- =1g·;§,— , . , ., , . . .
, ,.··   [ ,,.· ,. , ,îü%§ë€=¢¤*~· »r·, latérale irrcguliere et mouchetee de noir inte-
  ëiill ?è?:!§ ;,'§:i1?:;E‘?; . , , . . ',
f   gfiq;   we rieurement, a surface marquée d’un pointillé
       " double, par le dessous brun noirâtre avec
    l’abdomen largement ou entièrement ferrugi-
  neux, chez le Cï par les ongles antérieurs régu-
(   ” ll) lièrement arqués et très légèrement plus
,      4/ courts, le pénis plus mince, avec le sommet en
K ·»  forme de tete d oiseau.
Fu;. 96.- _Hydaticus lransver- ab. degeneratus VVeSth. ——B311de transversale
Sala P°“t°PP· des élytres décomposée en taches.
A peu pres partout en France.
Europe, à l’exception des régions les plus méridionales ; Sibérie.
4. Hydaticus (s. sir.) stagnalis F., Mant. Ins., I, 1787, p. 191. — Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1921, p. 28. ——— GU1oN., Hydr. Fr., 1932, p. 676. ———
ZIMM.-Gscnw., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 10 (2).
L. 12,5-14 mm. —— Assez voisin également de laevipennis et de transver-
salis, mais forme plus large, tache frontale absente, tache noire basale du
pronotum n’atteignant pas le milieu en avant et, sur les côtés, ne conti-
nuant as exactement la couleur noire des él tres ceux-ci ornés d’une
y 7
bande transverse ferrugineuse, juxtabasale, généralement bien visible,
souvent réunie à la bordure externe et de lignes longitudinales, inégale-
ment larges, les cinq internes seules nettes ; dessous plus foncé, lignes
métacoxales convexes à leur extrémité postérieure.
6. Ongles antérieurs faiblement prolongés, coudés près de la base;
frange natatoire des métatarses occupant les cinq articles.
1. Malgré l’indication de DES Gozis, cette espèce ne se trouve pas au Caucase, elle
y est remplacée par le Schellrovnikovi 7AITZ·
2. D’aprés M. J. BALFOUR-B1>.0wNE (Ann. Jvlag. Nat. Hist., 11, 1944, p. 365) ce nom
serait préoccupé et devrait être changé en continenialis BAL?.-BR. Toutefois, il n’est
pas possible d’accepter dès a présent cette nouvelle dénomination, tant qu’on n’est
pas certain que l’espèce nord-américaine est différente de l’espèce européenne ; pour le-
moment ce n’est que probable « probably ».
\

DYT1scmAE, -- HYDATICUS 229
En France signalé seulement de 1’Alsace et de la Lorraine.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie ; Amérique du Nord.
2. Subg. Guignotites BRINCK
(lsonoius HOULBERT.)
Métafémurs à face supérieure pourvue d’une série irrégulière de points
spiculifères serrés, à face inférieure imponctuée ou rarement légèrement
ponctuée ; métatibias à face interne munie d’une rangée oblique de spi-
cules rapprochées, à face externe marquée d’une ponctuation simple ou
presque simple. _ `
3. H. (Guignoliites) grammicus GERM., Faun. Ins. Eur., XIII, 1830, t. I.
— Goz., Mis. Ent., XIX, 1911, p. 29. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932,p. 677.
i -~ Z1MM.-Gscnw., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 86. ·
L. 9-11 mm. -—- Ovale, court et large, convexe, brillant, testacé, à
lignes élytrales noires. Tête à bande transverse noire, sur la partie posté-
rieure, à pointillé double, un peu plus fort en arrière, sur fond lisse ou obso-
lètement microréticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum générale-
ment concolore, à côtés légèrement arqués, à bord antérieur subrectiligne,
51 angles postérieurs droits avec le sommet étroitement arrondi ; surface
couverte d’une ponctuation peu dense et d’un fin pointillé. Élytres §1 irre-
rations noires alignées longitudinalement, les internes confluant en véri-
tables bandes régulières un peu géminées, les deux premières même conti- ·
guës ; sommet largement arrondi, avec l’ang1e sutural non saillant ;
sculpture comme celle du pronotum sur fond à peu près lisse ; rangées nor-
males peu distinctes, à points un peu en amas. Dessous testacé; lignes
métacoxales subrectilignes à leur extrémité postérieure. Pattes d’un tes-
tacé brunâtre ; face inférieure des métafémurs presque entièrement lisse ;
face externe des métatibias à peu près imponctuée, en dehors de quelques
gros points spiculifères au milieu et vers la base. '
6. Protibias courts, un peu courbés à la base; palettes antérieures pour-
vues de soies basales ; ongles antérieurs régulièrement arqués, non pro- '
longés ; frange natatoire inférieure des métatarses occupant les trois pre-
miers articles.
S?. Côtés du pronotum marqués de corrugations.
N’a été rencontré jusqu’ici qu’à Strasbourg et dans ses environs.
Europe centrale et méridionale, sauf l’Espagne et le Portugal ; Asie
moyenne, de la Syrie jusqu’au Japon.
6. H. (Guignotites) Leander Rossi, Faune Etrus., 1790, p. 202 (1). --
Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p, 21. —·- GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 679. —-
ZIMM.·GSCHW., Ko]. Rundsch., 23, 1937, p. 85. ·
1. Quoi qu‘en ait dit Das Gozxs, Leander est un Hydaîicus incontestable, autant par
SGS C3I‘3.CI·ÈI‘8S BXÈCPHGS (1118 par CEUX. (18 l.’Z·1Bd€Hgl.lS.

230 COLÉOPTÈRES HYDRocANTHAREs
Ovale, très légèrement élargi après le milieu, atténué en arrière, subdé—
primé, très brillant, noir et testacé. Tête testacée à liséré noir sur le bord
postérieur, couverte d’un fin pointillé inégal, sur fond imperceptible-
ment microréticulé ; antennes et palpes testacés. Pronotum testacé avec
le bord postérieur étroitement noirâtre, parfois au, milieu seulement, à
côtés subarrondis et assez convergents, à angles postérieurs aigus, émous—
sés au sommet et légèrement prolongés en arrière, à surface couverte
d’un pointillé double, sur fond imperceptiblement microréticulé. Élytres
testacés, à irrorations noires laissant le bord libre et confluant au contraire
en dedans en une grande tache noire `commune à limite indécise ; sculp-
ture constituée par un pointillé double, dont les plus gros points sont très
espacés (1) sur fond imperceptiblement microréticulé. Dessous variant du
ferrugineux au brunâtre plus ou moins foncé ; lignes métacoxales abrégées
` en avant et prolongées par une ligne de points espacés. Pattes antérieures
et intermédiaires testacées, pattes postérieures brunes ; face inférieure
des métafémurs marquée seulement de deux ou trois points obsolètes près
du bord apical ; face externe des- métatibias imponctuée, ii l’exception de
quelques gros points spiculifères peu nombreux.
5‘. Protibias courts etlarges ; palettes des protarses dépourvues de soies
basales. _
9. Pronotum sans corrugations, ou marqué rarement de corrugations
, latérales légères.
En France, rare et très localisé 2 littoral de la Méditerranée de Fréjus à
Menton, Hérault : Vias l; Tarn : Sorèze (sub Nauzieli FAIRM.) Corse (cfest
le seul Hydaiicus qui s’y trouve).
Extrême sud de l’Europe; Afrique septentrionale, occidentale et centrale.
Jusqu’à ces dernières années l’espèce était considérée comme très varia- .
ble et son aire de distribution comme occupant tous les continents, sauf
l’Amérique. (Pest parce qu’en réalité on confondait sous ce nom plusieurs
espèces : servillianus AUBÉ, flavomarginatus Z1MM., Fabricii )l’LE.~.Y, rhan·
ioides SHARP et poniicus SHARP.
Tribu THERMONECTINI
_ Côtés du pronotum non rebordés. Ailes métasternales à bord antéro—
externe fortement arqué, ai sommet très rapproché du bord latéral.
Métatibias à face interne pourvue d’une rangée oblique de spicules bifides
et d’une bordure apicale de spicules également bifides. Éperons postérieurs
à sommet brièvement bifide ou au moins échancré.
Des six genres que comprend la tribu, deux seulement sont représentés
en France.
1. En réalité ces points sont ûns, ils ne sont gros que par comparaison.

I DYTISCIDAE. ·—— GRAPHODERUS 231
TABLEAU DES GENRES
1. Dessus et dessous du corps pointillés .......... I. G1‘aph0£l€I‘\1S. ‘
——— Dessus et dessous du corps fortement ponctués (1) .... 2. Acilills.
' 33. Gen. GRAPHODERUS SrErHENs, 1935
(lorps ovale, large, al contour continu, peu convexe, glabre, à dessus
pointillé. Élytres testacés, à irrorations noires. Premier pleurite lisse ;
apophyse prosternale courte, large et arrondie ; lignes métacoxales très
fines, très fortement abrégées en avant. Frange natatoire des métatibias
et des métatarses occupant les bords supérieur et inférieur dans les deux
sexes ; ongles postérieurs inégaux.
3. Palettes protarsales et semelles mésotarsales ai nombre variable de
ventouses.
Le genre, strictement holaretique, groupe neuf especes ; quatre d’entre
elles se rencontrent en France.
TABLEAU mas Es1>EcEs
I . Ongles intermédiaires inégaux. (Z`. Mésotarses simples . 1. a.1.1St1‘î3.CHS.
—— Ongles intermédiaires égaux. 6. Mésotarses pourvus d’une semelle
adhésive. .............................................. 2.
2. Bande transverse jaunedu pronotum deux ou trois fois plus épaisse
que la bande noire basale. Épipleures légèrement plus larges au ni-
veau du deuxième sternite qu’au niveau du premier (fig. 97) ......
..............................,........ ` ..... 4. bilineatus.
——— Bande transversejaune du pronotum subégale à la bande noire basale.
Épipleures plus étroits au niveau du deuxième sternite qu’au niveau
du premier (fig. 98). .................................... 3.
3. Angles postérieurs du pronotum non ou trés peu saillants en arrière.
5. Mésotarses il ventouses disposées sur deux rangées longitudinales
régulières. Q. Ongle externe des métatarses plus long que la moitié
de l’ongle interne et recourbé à la pointe (fig. 99). ..... 2. cinerells.
—- Angles postérieurs du pronotum nettement saillants en arrière. 5‘.
Mésotarses ài ventouses disposées sur trois ou quatre rangées longitu-
dinales irrégulières. (E`. Ongle externe des métatarses pas plus long que
la moitié de l’ongle interne et presque rectiligne (fig. 100). ........
.............................................   3. zonatus.
I. Graphoderus austriacus STURM, Deuts. Ins., VIII, 1834, p.46. — Gez-
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 22. -—— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 686. —-
Z1MM.—GscHw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 101.
I. Il existe, en outre, de grandes différences génériques dans les organes génitaux
des deux sexes.

232 couhorrrùans 1rYonoc.xN'r1r.mus
L. 12-13,3 mm. ——~ Ovale, faiblement dilaté après le milieu, peu convexe,
brillant, noir et jaune·testacé. Tête jaune, avec le bord postérieur et deux
taches juxtaoculaires noires, ainsi que deux taches frontales en forme de V
placées l’une devant l’autre, et un petit trait latéral oblique, ai surface cou-
verte d’un pointillé double sur fond lisse ; antennes testacées, à derniers ·
  /   C0
. //
. ‘, ` ’
A B
· Fm. 96. bis. —- Métasternum de Graphoderus.
A. G. auslriacus Sturm ; ——— B. G. cinercus L.- l, largeur del’ap0physe métasternale;
· l’, diamètre latéral du métasternum
articles annelés de brun. Pronotum jaune—testacé il bande antérieure et
postérieure noires, l’antérieure arrêtée avant le bord latéral et à extrémité
prolongée vers l’arrière en pointe oblique, la postérieure subégale à la
bande jaune intermédiaire et amincie aux extrémités qui n’atteignent pas
le bord latéral ; côtés faiblement arqués, fortement convergents ; angles
/oÉ.___`À loix
2»Ot.·"’ 20t,··"r'
97 98
FIG. 97 et 98. ——— Epipleure de Graphoderus. _
97. G. bilincatus D. Geer; 1 st, l" sternite; 2 st, 2% sternite.-— 98. G. cmcreus L.
postérieurs aigus Gil sommet étroitement arrondi ; série antérieure de points
ine un eu o so è e é roi emen in errom ue au mi ieu ; sur ace à oin-
f , p b l t , t t t l p l f
tillé double sur fond lisse. El tres `aunes il irrorations noires anastomosées
y J 7
entre elles, les faisant paraître noirs a piqueté jaune, avec le bord latéral et
une fine ligne juxtasuturale jaunes ; rangées normales obsolètes et formées
de petits amas de points très fins alignés ; surface à pointillé double sur
fond lisse, imperceptiblement microréticulée en arriére. Dessous testacé
ferrugineux un peu rembruni par endroits ; diamètre latéral du métaster—

DYTISCIDAE`. —-— GRAPIIODERUS 233
num très légèrement plus long que la plus petite largeur de l’appohyse mé-
tasternale entre les mésocoxas, ou au plus égale (f1g. 96 bis, A). Pattes tes-
tacé ferrugineux ; face inférieure des métafémurs a pointillé double ;
face externe des métatibias garnie de quelques gros points spiculifères et
de nombreux petits points, très espacés vers l’apex; ongle externe des
métatarses au moins égal à la moitié de l’ongle interne.
  .  î W1   lx
       
L   É   Ãïàïlr   ëîëêriîâ. ·`·',·“—  
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1. #—.<.:.v=ëm=«»e-.:   ··«, iai :0
99 100   "·`:ÃïÈil1ÈÉâ·€iÉïîi?:ÃÉ?¥É»‘.>É"È? /1
Fm. 00 et 100. \ `'·` l??i·?÷’?i§È“"* /
Ongles postérieurs de Graphodcrus. 1 /'
99. G. cinerrus L. —— 100. G. zonaius
Hoppe. Fm. 101. —— Graphoderus cinereus L.
6. Palettes des protarses munies normalement de seize ventouses, dis-
posées sur quatre rangées longitudinales et de dimension progressive-
ment décroissante de la base au sommet ; ongles antérieurs prolongés
et inégaux, l’interne plus long; onglesintermédiaires légèrement prolongés
et inégaux, l’externe nettement plus long ; pronotum non ou faiblement
striolé sur les côtés. ,
S2. Ongles antérieurs subégaux ; ongles intermédiaires un peu moins
inégaux que chez le 5 ; pronotum visiblement striolé sur les côtés et  
pointillé plus dense ; pointillé élytral un peu plus fort.
Espèce légèrement variable comme forme et comme étendue des taches
noires de la tête et du pronotum.
Nord—est et est de la France, et quelques localités en Provence : environs
d’Avignon, Camargue.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Caucase.
· 2. Graphoderus cinereus L., Syst. Nat., éd. 10, 1, 17.58, p. 112. — Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 22. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 690. —-Z1MM.-
Gscnw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 103.
L. 13,5-15 mm. -—- Bessemble beaucoup à première vue à l’ausl1·iacus.
ll en diffère par la taille un peu plus forte, la formelégèrement plus large et
plus dilatée après le milieu, le dessus un peu plus convexe, le pronotum à
bande antérieure noire dépourvue de prolongement postéro-externe ou à

234 · COLÉOPTÈRES r1YnnocANTHAREs
prolongement court, à angles postérieurs moins aigus, parfois presque
droits, par les ongles antérieurs et intermédiaires égaux, le diamètre laté-
ral du métasternum nettement plus court que la largeurdel’apophyse mé-
tasternale (fig. 96 bis, B),enfin chez le g` par les palettes protarsales garnies
de trente et une ventouses, dont trois grosses à la base etparles mésotarses
pourvus de semelles adhésives, munies de quatorze ventouses sur deux
rangées longitudinales.
Espèce assez variable.
a. Bande antérieure du pronotum séparée du bord par un lin liséré
testacé... ......................... ab. întermedius VVEsru.
b. Bande antérieure et postérieure du pronotum séparées de leur
bord respectif par un linliséré testacé ....... ab. simulator \VEsT11.
c. E2 à élytres granuleux. .......... . ....... var. Q Bertolinii SEIDL.
En France partout ; jusqu’à présent la var. Berlolinii n’y a pas été signa- .
lée.
Toute 1’Europe, à l’exception de la Finlande, du Portugal, du sud de
l’Espagne et des îles tyrrhéniennes ; Sibérie, Transcaucasie, Arménie ; Amé-
rique du Nord.
3. Graphoderus zonatus 1ï0PPE, Enum. Ins., 1795, p. 33. —— Goz., Misc.
Ent., XIX, 1911, p. 24. — GU1cN., Hydr. Fr., 1932, p. 691. —— Z1MM.-
Gscuw., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 103.
·L. 14-15 mm. —- Très voisin de cinereus, dont il se distingue par la
forme un peu plus allongée, le pronotum à bandes noires généralement
séparées de leur bord respectif par une ligne jaune, l’antérieure il pointe
postéro-externe courte, ii base sinuée près des angles postérieurs qui sont
saillants, p’ar les épipleures plus étroits et par les caractères sexuels.
(Z`. Palettes des protarses garnies de trente-deux à trente-cinq ventouses
dont trois grosses il la base; semelles des mésotarses munies de seize à
vingt—deux ventouses sur trois ou quatre rangées irrégulières, parfois pres-
que régulières.
$2. Côtés du pronotum à strioles plus prononcées ; pointillé élytral plus
fort et plus dense latéralement ; ongle externe des métatarses n’atteignant
pas la moitié de l’interne et à pointe à peine courbée.
Espèce assez variable comme forme, étendue des bandes noires prono-
tales, nombre et disposition des ventouses chez le 3 et sculpture élytrale
chez la Q.
0. Ligne jaune du bord postérieur du pronotum absente .........
.......... ` .......................... ab. interjectus Wnsru.
. b. Ligne jaune des bords antérieur et postérieur du pronotum
absente .......................... ab. biconnatus DELAx1oN.
c. Coloration du dessus jaune pâle et très étendue .............
.................................. ab. flavotestaceus SAIILB.
rl. S2 211 élytres granuleux ................. var. Q Rosenbergi SEIDL.

DY'r1sc1nAE. -— Acimus 235
Nord et est de la France jusqu’à Lyon et Evreux ; douteux ailleurs ; la
var. Rosenbergi n’a pas encore été rencontrée en France.
Europe septentrionale et centrale ; Arménie, Transcaucasie, Sibérie ; Amé-
rique du Nord.
4. Graphoderus bilineatus DE Gnnn, Mém. Hist. Inst., IV, 1774, p. 400.
-——- Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 23. — GU1cN., Hydr. Fr., 1932,
p. 688. —— ZIMM.·GSCHW., Kol. Rundsch., 23, 1937, p. 101.
L. 14,.5-16 mm. ·— Large et déprimé, très nettement dilaté après le
milieu ; bandes noires du pronotum égalant seulement le tiers ou la moitié
del’épaisseur de la bande jaune; bord latéral des élytres aplani et tran-
chant dans la moitié postérieure, épipleureslégèrement rétrécis en face du-
deuxième sternite ; apophyse prosternale assez dilatée et arrondie au som-
· met, subdiscoïdale, métasternum à diamètre latéral légèrement plus court ·
que la largeur de l’apophyse métasternale ; face externe des métatibias
presque dépourvue de petits points ; ongles antérieurs et intermédiaires
égaux et non prolongés. '
8. Palettes prosternales avec trente—cinq ventouses environ, dont trois
très grosses à la base ; semelle des mésotarses avec seize à dix—huit ven-
touses sur deux rangs. ,
Nord, centre et est de la France.
Europe septentrionale et centrale, Portugal. Plus commun qu’en France.
34. Gen. ACILIUS LEACH, 1817
Genre très voisin de Gmphoderus, mais corps plus plat, ai points plus
forts, ceux des élytres souvent râpuleux ; côtés du pronotum non re-
bordés ; appareil génital très différent, aussi bien chez le i3` que chez la Q.
Les Acilius comprennent sept espèces, réparties sur la région holarctique
et propres aux eaux stagnantes. Trois se trouvent en France,
_ TABLEAU mas sous-GENRES
1. Pronotum Si ponctuation double. C3`. Palettes des protarses à trois
grosses ventouses très inégales et pas plus décent vingt-trois petites.
9. Élytres sillonnés (1) ....................... Acilius S. str.
——- Pronotum à ponctuation à peu près simple. 5‘. Palettes des pro-
tarses à trois grosses ventouses peu inégales et au moins deux
cent trente petites. S?. Élytres lisses ......... HOHIOBOIYÈIUS.
_ 1. Ce caractère n’est valable que pour les espèces françaises.

236 coLÉoPTÈnEs HYDRocANT1-mans
Subg. Acilius s. str.
1. Métafémurs testacés à tache basale noire. 6. Petits points des élytres
aussi nombreux que les gros. 9. Pronotum muni d’une fossette laté-
rale velue .................................. 1. sulcatus.
~— Métafémurs testacés, concolores. 5^. Petits points des élytres bien
moins nombreux que les gros. S2. Pronotum sans fossette velue ou à
fossette rudimentaire. ....................... 2. c3.naliCUlat\1S.
Subg. Homoeolyirus
Une seule espèce en France ..................... 3. Duvergeri.
Subgen. Acilius s. str.
Ponctuation du pronotum et des élytres double, celle-ci souvent râpu—
leuse ; élytres testacés à irrorations noires, parfois confluentes, parfois
très réduites (chez une espèce de Chine).
X1. Acilius (s. str.) Sulcatlls L., Syst. Nat., éd. 10, 1, 1758, p. 412. —-Goz.,
Misc. Ent., XIX, 1911, p. 18. —— Guieiv., Hydr. Fr., 1932, p. 69.3. —Z1MM.—
Gscnw., Kol. Piundschu 23, 1937, p. 105.
Fig. 102 et 103. -- L. 16-18 mm. —- En ovale court, large, dilaté en ar-
rière, très déprimé, submat, noir et `testacé, paraissant noir grisâtre sur
. les élytres. Tête testacée avec le bord postérieur noir, ainsi qu’une tache
allongée juxtaoculaire et deux taches frontales en V placées l’une devant
‘ l’autre ; surface pointillée-vermiculée sur fond lisse ; antennes testacées
à derniers articles annelés de brun. Pronotum testacé avec unliséré basal
noir et deux bandes transversales réunies par leurs extrémités ; côtés fai-
blement arqués, fortement convergents ; angles postérieurs aigus à som-
met émoussé, prolongés sur les épaules ; surface à ponctuation double et
même triple par endroits, la grosse râpuleuse et irrégulière, la petite très
fine, sur fond alutacé-mieroréticulé. Élytres testacés à irrorations noires
P parfois confluentes au milieu, laissant une ligne suturale et le bord latéral
jaunes; apex. superficiellement `impressionné; surface à ponctuation
double, la grosse ràpuleuse et irrégulière, la petite très fine sur fond alu-
tacé. Dessous noir, avec le prosternum et le subnotum ferrugineux, les
sternites taches de ferrugineux sur les côtés et le milieu du bord posté-
rieur ; prosternum saillant en avant au milieu ; suture métasterno-
métacoxale presque invisible vers la ligne médiane ; troisième à cin-
quième sternites avec l’angle postéro-externe denticulé. Pattes testacées,
les métafémurs largement tachés de noir à la base, les métatibias et les
_ métatarses noirâtres.
5*. Pattes antérieures tachées de noir sur les tibias et les palettes ; pa-
lettes protarsales munies «l’une énorme ventouse, de deux moyennes et de

DYTISCIDAE., -- ACILIUS 237
deux cent soixante à deux cent soixante—quinze petites ; onychium anté-
rieur prolongé, ongles antérieurs un peu prolongés et inégaux, l’interne plus
long ; mésotarses à trois premiers articles élargis et munis de seize petites
ventouses en moyenne, ongles intermédiaires un peu prolongés et inégaux,
l’externe plus long ; épipleures concaves.
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. `    
Fm. 102. —-_ Acilius sulcatus L. ,3. F10. 103.- Acilius sulcatus L. Q.
9. Pronotum pourvu de chaque côté d’une grande 1'ossette superfi-
cielle, garnie de longs poils fauves couchés ; élytres creusés de quatre
larges sillons, densement ponctués et velus, les intervalles munis seule-
ment de la petite ponctuation; pattes antérieures concolores ; ongles anté-
rieurs et intermédiaires égaux ; épipleures convexes.
Espèce a variations de forme et de coloration nombreuses mais légères (1).
Toute la France ; pas en Corse. ·
Toute l’Europe, sauf 1’extrême nord et 1’extrème sud ; Sibérie jusqu’au
Japon (Bmucx in litt.) ; Afrique du Nord, dans le massif de l’Akfadou
(Pnvnmmuorr) ; Anatolie.
X 2. Acilius (s. str.) Canaliculatus NICOL., Diss. (lol. Agri Halensis, 1822,
p. 29. —- Goz., Misc. Ent., XlX, 191, p. 19. —- Guioiv., Hydr. Fr., 1932,
p. 699. ——· ZIMM.·GSCHW., Kol. Piundsch., 23, 1937, p. 1()7.
L. 14-16 mm. -—- Voisin de sulcaius, mais un plus petit et plus étroit, le
dessin noir de la tête plus réduit, avec la tache frontale antérieure absente,
le dessous à teinte claire plus étendue, avec l’abdomen complétement tes-
tacé ou au plus les sternites bordés de noirâtre, le diamètre latéral du
métasternum légèrement plus étroit, les lignes métacoxales un peu moins
divergentes, les métafémurs entièrement testacés, à angle apical postérieur
un eu obtus et non droit enfin les caractères sexuels en artie différents.
p 7
5*. Palettes des protarses munies d’une très grosse ventouse, de deux
1.9Iêa description complète en est donnée dans les « Hydroeanthares de France »,
p. 6 . '

238 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
moyennes et de deux cent trente 51 deux cent trente—cinq petites; ony-
chium antérieur et ses ongles, mésotarse et ses ongles comme sulcaius; épi-
pleures presque plans ; petits points élytraux bien moins nombreux que
les gros.
9. Pronotum sans fossette velue ou à simple vestige de fossette ; élytres
comme chez sulcaius ; épipleures peu convexes.
Les variations sont faibles.
ab. Kotulae ULAN. —- Dessous entiérement testacé ferrugineux.
Espèce plus septentrionale que la précédente : toute la partie nord de la
France jusqu’au 46*% parallèle, c’est-a—dire approximativement jusqu’à une
ligne La Rochelle—Genève ; trés rare en dessous ; Cazeaux (Gironde), Fré-
jus (Var) ; l’ab. Koiulae exceptionnelle.
Europe septentrionale et centrale, avec quelques localités éparses dans le
Sud ; Sibérie. ‘
Subg. Homoeolytrus Goeser
_ Élytres à ponctuation bien plus fine sur le pronotum et l base des
élytres que sur le sommet de ceux-ci. 6. Palettes protarsales à trois grosses
ventouses un peu inégales et au moins deux cent trente petites. 9. Élytres
non sillonnés. `
` Le sous—genre ne renferme que deux espèces, l’une d’Europe et du nord
de l’Afrique, l’autre de l’.—\mérique du Nord, assez différentes entre elles
de sculpture. I
il. A. (Homoeolytrus) Duvergeri Gee., Ann. Soc. ent. Fr., IV, 187-1,
p. 441. — Goz., Misc. Ent., XIX, 1911, p. 18. ·*·GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 701. -— ZIÃlM.·GSCHW., Kel. Rundscl1.,23, 1937, p. 108.
L. l2,5—l3 mm. —— Ressemble beaucoup au ranaliculaiuc, tout au moins
le 5*. S`en distingue par la taille plus faible, par la forme en ovale allongé,
régulier, le pronotum à bandes noires plus étroites, un peu ondulées, non
réunies aux extrémités, gl ponctuation presque simple, réduite aux petits
points très serrés, avec quelques rares points légèrement plus gros, très
épars, faiblement ridulés vers les côtés, le dessous ill ponctuation plus fine,
moins dense, à fond plus nettement alutacé, les ongles postérieurs recti-
lignes ou presque et enfin par les caractères sexuels. ' ·
6. Palettes des protarses munies de trois grosses ventouses subégales
et d’environ cinquante—six petites ; mésotarses il deux premiers articles
élargis et munis de dix-sept petites ventouses ; ongles antérieurs et inter-
médiaires égaux.
Q. Pronotum à ridules latérales un peu plus fortes ; élytres lisses, à
ponctuation moins ràpeuse et un peu plus dense.
Variations trés faibles. · '
Rare et trés localisé : Gironde : Mérignac, Saint-Médard, Haillan, environs

DYT1sc1DAE. -— ovriscus 239‘
de Bordeaux, Andernos, Cazaux ; Basses-Pyrénées : lac de Marescot (1).
Dans les trous herbeux bien exposés au soleil, de tin mai à tin août.
Sud-ouest de l’Europe: Espagne en Andalousie, Portugal ; Maroc : Tan-
ger et Rabat.
Tribu DYTI SCINI
Taille grande ; corps glabre. Apophyse prosternale faisant suite au
prosternum sur le même plan ; premier pleurite muni de rugosités trans-
versales ; métacoxas à bord antérieur largement arrondi ; sternite anal I
Si rebord effacé au niveau du sommet qui est plus ou moins excavé ; face
inférieure des métafémurs pourvue d’un amas depoints sétigères près du
bord apical ; face interne des métatibias munie d’une rangée oblique de
spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules simples ; ongles pos-
térieurs subégaux. 52 Palettes protarsales arrondies, à ventouses circu·
laires, dont deux grandes à la base et de nombreuses petites ; semelles des
mésotarses garnies de très nombreuses petites ventouses.
La tribu, qui renferme avec celle des Cybislerini les plus grands Dytis·
cides,(ne comprend en France que le genre Dyiiscus.
35. Gen. DYTISCUS L1NNÉ, 1738 (2)
Dessus noir verdàtre, à bordure latérale jaune, dilatée et nébuleuse au
sommet. Pronotum non rebordé sur les côtés. Ailes métasternalesassez
•'·troites ; métacoxas médiocrement dilatées ; métatibias et les cinq ar-
ticles des métatarses munis d’une frange natatoire sur le bord supérieur
_ et sur l’inférieur dans les deux sexes. 3‘. Dessus à ponctuation médiocre,
En élytres lisses ; protibias munis d’un seul éperon, l’interne. $2. Dessus à
ponctuation forte et dense, à élytres sillonnés ou non.
Le genre, strictement holarctique, contient trente espèces, réparties en
deux sous-genres ; sept se trouvent en France. Elles habitent les mares et
les étangs, les trous d’eau des ruisseaux à demi desséchés, très rarement les
anses tranquilles des eaux courantes.
TABLEAU DES SOUS·GENRES
1. Labre excavé en courbe au milieu. C3`. Dernier sternite a bord posté-
rieur non cilié. ............................... 1. Macrodytes.
— Labre non excavé au milieu ou trés faiblement. 6. Dernier sternite
xii bord postérieur cilié (3) .................... 2. Dytiscus s. str.
1. Depuis quelques années on ne l’y a plus rencontré (TEMPÈRE).
2. (Zertains auteurs corrigent ce nom en Dyticus ; cependant LiNNÉ a écrit Dytiscus
et il nous faut accepter ce nom qui est, du reste, correct, comme l’a indiqué ER1cHsoN
(Kâf. Mark. Brand., 1, 1837, p. 140) et plus récemment ZAITZEV (Rev. Russ. Ent., V,
1905, p. 215). D’ailleurs il n’y a plus à revenir sur cette question, le nom de Dytiscus
ayant été définitivement validé par les Congrès internationaux de Zoologie (cf. Scnnô-
DER, Handbuch der Entomologie, III, 1925, p. 93).
3. Caractère valable seulement pour l’espèce française.

240 COLÉOPTÈBES HYDROCANTHARES
1. Subg. illacrodyles
1. Apophyses métacoxales à sommet non spiniforme, il bord interne
convexe ou tout au plus rectiligne (fig. 104}. ................ 2 .
— Apophyses métacoxales à sommet spiniforme, ai bord interne con-
cave (fig. 104) .......................................... 5.
9. Dessous noirâtre. Pronotum bordé de testacé sur·les côtés seulement.
.......................................... 1. semisulcatus.
—— Dessous en majeure partie testacé ferrugineux. Pronotum plus ou
moins largement bordé de testacé sur les quatre bords ....... 3 .
3. Bordure testacée des bords antérieur et postérieur du pronotum très
étroite et un peu indécise. Métatrochanters terminés en pointe
simple. .................................... 2. dimidialitls.
— Bordure testacée des bords antérieur et postérieur du pronotum aussi
nette et presque aussi large que celle des bords latéraux. Métatro—
chanters terminés en pointe saillante ..................... 4.
4 . Apophyses métacoxales à sommet aigu émoussé (1). Bord interne de
l’orbite avec un liséré ferrugineux bien limité. Dessous testacé con-
colore, rarement à sutures un peu obscurcies ....... 3. marginalis.
—- Apophyses métacoxales à sommet arrondi. Bord interne de l’orbite
sans liséréferrugineux bien limité. Dessous testaeé a sutures noires.
............................................. 4. pisanus.
  Couleur noire du pronotum environ trois fois aussi large d’avant en
arrière que la bordure testacée antérieure. Elytres sans lignes longi-
tudinales ferrugineuses ou parfois seulement dans le fond des sillons
externes chez la Q. Q normalement lisse .................... 6.
—— Couleur noire du pronoturn pas plus de deux fois aussi large d’avant
en arrière que la bordure testacée antérieure. Élytres à lignes longitu-
dinales ferrugineuses. Q normalement sillonnée .... 7. lapponiclls.
6. Apophyses métacoxales terminées en pointe aiguë, peu étirée et très
longue. Écusson noirâtre .................... 5. CiI'Cl1mCinCl;1lS.
— Apophyses métacoxales terminées en pointe aiguë, très étirée et très
longue. Écusson ferrugineux .................. 6. Ci1'c11mfl8X\1S.
2. Subg. Dyliscus, s. str.
Une seule espèce en France .................... 8. latissimus.
1. Subg. Macrodytes THoMsoN
· Les seuls caractères du sous—genre sont ceux énumérés dans le tableau.
1. C’est manîfestementparsuîte d’un1apsus que Pon·rEv1N (Hist. Nat. Col. France,
I, 1929, p. 213) parle à plusieurs reprises de « Fourche mésosternale » au lieu de « Four-
- che métacoxale ».

DYr1so1nAE. ·—- Dvrisous 241
il 1. D. (Macrodytes) semisulcatus Münn., Dan. Prodr., 1776, p. 70. —
Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 13. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 709.
L. 24-30 mm. — Ovale-oblong, relativement étroit, convexe, noir
brunâtre. Tête à épistome jaune-testacé, ainsi qu’une tache interoculaire
en forme de V, à ponctuation très fine et espacée sur. fond alutacé ; an-
tennes testacées. Pronotum ai bordure latérale testacée, a côtés sub arqués
en avant, peu convergents, redressés ou non en arrière, à angles postérieurs
_ s
A B C D
E F G ·
Fm. 104-. —— Apophyses métaxocales des Dytiscus sous-genre Macrodyies. — A. D.
_. semisulcatus Mül1.·— B. D. dimidiatus Bergs. — C. D. marginalis L.- D. D. pisanus
Cast. —- E. D. circumcinctus Ahr. —- F. D. circumflexus F. — G. D. lapponicus Gyll.
aigus ou obtus suivant le sexe, avec le sommet toujours arrondi ; ponctua-
tion espacée. Élytres arrondis en arrière, formant avec le pronotum un
angle très ouvert, à bande latérale jaune obsolète en arrière, à dépression
latérale postérieure assez visible, a sculpture variable suivant le sexe. Des-
sous noiràtre ; apophyse prosternale un peu allongée, à extrémité émous-
sée; ailes métasternales en triangle assez étroit, a bord antéro—externe rec-
tiligne ; lignes métacoxales fortement abrégées et faiblement divergentes
en avant ; apophyses métacoxales ovalaires, complètement arrondies au
sommet (fig. 104 A). Pattes brun foncé, ài protibias et protarses un peu
éclaircis ; face inférieure des métafémurs ài ponctuation double, la petite
brièvement strigueuse, avec l’angle apical postérieur arrondi.
5‘. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ventouse basale, d’une
moyenne et de huit cents à mille très petites ; mésotarses à trois premiers
articles élargis et garnis d’un millier de très petites ventouses ; dessus
brillant, il ponctuation fine et écartée, devenant bien plus grosse et plus
dense vers l’arrière des élytres, sur fond alutacé, microréticulé au sommet ;
GUIGNOT 16

242 (ÉOLÉOPTÈRÈS HYnnoc.xNTHAnEs
côtés du pronotum redressés vers la base, avec les angles postérieurs aigus
émoussés.
S2. Dessus mat, S1 ponctuation moyenne et très dense sur fond chagriné
sur le pronotum, microréticulé sur les élytres ; côtés du pronotum incur-
vés jusqu`a la base, avec les angles postérieurs obtus ; élytres marqués
de dix sillons longitudinaux, abrégés légèrement en avant, plus fortement
en arrière où ils atteignent seulement les deux tiers de la longueur environ,
le premier plus court que les autres, le huitième fusionné au premier tiers
avec le neuvième et garni ensuite de granulations alignées. I '
Espèce présentant quelques variations ; la principale, d’ailleurs très rare,
est constituée par les 9 a élytres lisses (var. eœpeciaîus PEYER.), mais la pré-
sence de cette forme en France n’est pas absolument certaine (1),
Partout, jusque dans l’étage subalpin des montagnes ; Corse, Eaux om-
bragées, stagnantes ou très faiblement courantes.
Europe, saufles régions septentrionales ; Afrique du Nord ; Asie occiden-
tale.
X 2. D. (Macrodytes) dîmidiatus Bnncsrn., Nomencl. lns. Hanau, l, 1778,
p. 33. -·— Goz., Misc. Ent., XVll1,1910,p. 13. —GU1cN., Hydr. Fr., 1932, `
p. 712.
L. 32-39 mm. —· Plus grand que le précédent ; pronotum bordé de tes-
tacé sur les quatre côtés, mais la bordure antérieure et la postérieure ré-
duites à un simple liséré, angles postérieurs aigus a sommet étroitement
` arrondi ; dessous testacé a sutures noires ; lignes métacoxales peu abrégées
et fortement divergentes ; apophyses métacoxales a sommet étroitement
arrondi (fig. 104 B). Pattes brun ferrugineux; face inférieure des méta—«
fémurs ai ponctuation simple, écartée, avec l’angle apical postérieur droit,
vif et même un peu saillant.
6. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ven-
touse basale, d’une moyenne et d’environ deux cents petites ; trois pre-
miers articles des mésotarses élargis et garnis de huit à neuf cents très
petites ventouses ; les autres caractères sexuels comme chez semisulcaius.
Q. Dessus submat. Élytres à dix sillons courts, ne dépassant pas le
milieu, le huitième et le neuvième non fusionnés.
Espèce un peu variable. ' _ .
var. Q mutinensis From. —— Q a élytres lisse:.
A peu près partout, mais moins commun que le précédent ; la var. muti-
nensis, extrèmement rare, n’a été jusqu’a présent trouvée qu’une seule fois
en Provence, a Saint-Remy (F. GU1GNoT).
Toute l’Europe, sauf les contrées septentrionales, le Portugal et les îles
méditerranéennes ; Asie occidentale. ,
1. RÉMMBART (Bull. Soc. ent. Fr., 1905, p. 254) a signalé une seule Q dans sa collec- `
tion, vaguement étiquetée « France », sans autre indication.

DYTISCIDAE. -— DYT1s«.cs 243
W3. DL (Macrodytes) marginalis L., Syst. Nat., éd. lo, I, 1738, p. lil, —·-
Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 12. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 715.
Fig. 105 et 106. - L. 27-33 mm. -——Taille un peu plus petite que dimi<
dialus, bord interne de l’orbite à lisérc ferrugineux bien limité, couleur
tirant légèrement sur le vert foncé ; pronotum Si bordure aussi large sur
les quatre bords ; dessous testacé subconcolore avec seulement le méta-
sternum brunâtre et parfois les sutures étroitement obscurcies ; lignes
nuitacoxales non abregées et très divergentes ; apopbyses métacoxales
. . , \ ,
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Fm..105. ·— Dytisrus marginalis Fic. 106. —- Dytiswus marginalis ,
L. ô`. L.  
à bord interne concave, à sommet aigu (fig. 104, L1) ; mètatrochanters ter-
minés en pointe un peu saillante, avec le bord interne rectiligne ; face infé-
' rieure des mètafémurs éparsement ponctuée, avec l’angle apical postérieur
droit, à sommet vif.
Caractères sexuels du 3 et de la Q comme chez dimidirzlus, mais lessillons
élytraux de la S2 plus longs, atteignant un peu plus des deux tiers de la
longueur, le sutural au moins aussi long que les autres, le huitième et le
neuvième parfois fusionnés en arrière.
Espèce assez variable ; lorsque la variation atteint les apophyscs méta-
cexales, dont le sommet devient moins anguleux, la distinction est assez
difficile avec le pisanus.
zz. Q ii ponctuation moins forte, ii sillons elytraux ii demi effacés.,
.................................. var. Q semîcostatus REINECIC.
I1. S2 il ponctuation moins forte, ix sillons élytraux complètement ef-
facés .......................... . . . . var. E2 conîormis Kuxzis.
Toute la France, moins commun dans la région méditerranéenne, ou il
est souvent remplacé par le pisanus ; les var. Q sem.ic0slalus e_t conformis

244 CULÉOPTÈRES HYDnoc.~xNT11ARns
çà et la, mais bien plus rares dans notre pays qu’à l’étrang‘er ; pas en Corse.
Eaux calmes et fraîches.
Presque toute l’Europe ; Asie moyenne jusqu’au Japon ; Amérique du
Nord.
X 4. D. (Macrodytes) pisanus (usr., Etud. Ent., 1834, p. 98. — Goz.,
XVIII, 1910, p. 14. —GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 719.
L. 28-3-1 mm. —- Très voisin de marginalis dont il diffère seulement par
la forme un peu moins large, le dessus plus brillant, le bord interne de l’or-
bite concolore ou subconcolore, le dessous ill sutures toujours noires, l’a-
pophyse prosternale un peu plus longue, un peu plus étroite et plus arron-
· die il Pextrémité, les apophyses métacoxales complètement arrondies au
sommet, avec le bord interne convexe (fig. 104, C), l’angle apical posté-
rieur de la face inférieure des métafémurs émoussé.
Mêmescaractères sexuels que marginalis, mais les angles postérieurs du
pronotum plus largement arrondis chez le 3, presque droits chez la $2.
var. SB ibericus R0sENr1. — Q a ponctuation un peu moins forte et un peu
moins dense, à élytres lisses.
Presque tout le Midi, remonte par la vallée du Rhône jusqu’à la basse
Isère et à Lyon et à 1’ouest jusqu’a Rochefort-sur-Mer (H. GENDREAU),
mais plus commun dans la région méditerranéenne ; Corse ; la var. $2 ibericus
très rare. Eaux calmes et claires.
Europe méditerranéenne ; nord de l’Afrique ; Maroc.
  D. (M&C1‘0€1yl;eS) Circumcinctlls AMR., Neue Schrift. Nat. Ges. Halle,
I, 1811, p. 67. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 12. —GU1GN., Hydr.
Fr., 1932, p. 720. `
L. 32-36 mm. —— Très proche parent aussi de marginalis, mais de taille
un peu plus grande, légèrement plus étroit en avant, a sommet des apo-
physes métacoxales étiré en courte pointe spiniforme avec le bord interne
un peu concave (fig. 104, E), 51 angle apical externe de la face inférieure des ‘
métafémurs en pointe saillante(1).
8. Palettes protarsales garnies d’une grosse ventouse basale, d’une
. moyenne et de trois cents a trois cent vingt très petites ; mésotarses à trois
premiers articles dilatés et garnis de huit cents a mille très petites ven-
touses.
5‘. Élytres lisses. .
Quelques variations peuvent se produire ; la principale est la suivante :
var. 9 flavoeinctus HUMMEL. —— Q il élytres sillonnés.
Région septentrionale et centrale jusque dans la Gascogne, Alpes ; peu
commun ; la var. Q flavocinctus encore plus rare. Eaux froides et limpides.
Europe septentrionale et centrale ; Sibérie, Transcaucasie ; Amérique
du Nord.
1. Tous les autres caractères indiqués dans les « Hydrocanthares de France », page
720, sont légers et moins constants. —

. oxriscinnn. -—— nvriscus ' 245
6. D. (Maerodytes) circumflexus F., Syst. Eleuth., I, 1801, p. 258.
—Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 10. ——— GU1GN., Hydr. Fr., 1932,
p. 723. _
L. 27-33 mm. —— En ovale allongé, étroit, très brillant, vert foncé, l
bord interne de l’orbite concolore, écusson assez largement ferrugineux ;
dessous testacé à sutures noires ; apophyses métacoxales étirées en une
très longue pointe acérée (fig. 104, F) ; angle apical postérieur de la face
inférieure des métafémurs non saillant, subarrondi.
6. Caractères sexuels comme chez circumcincius ; ponctuation élytrale
presque nulle.
Q. Élytres lisses, mais ponctuation plus forte et plus dense.
ll existe quelques variations, la plus importante est la suivante :
var. Q dubius Snnv. -—— S2. Dessus submat, élytres sillonnés.
A peu près partout, surtout dans les régions submaritimes, mais pas dans
les hauts massifs montagneux; Corse ; la var. dubius très rare, un peu moins
rare dans le Nord et en Belgique. Eaux stagnantes, douces ou saumâtres.
Europe, excepté les régions septentrionales ; Asie occidentale, Sibérie et
peut-être même le Thibet ; nord de l’Afrique ; la var. Q dubius très commune
en Russie.
7. D. (Macrodytes) lapponicus GYLL., Ins. Suec., [, 1808, p. 168. —
Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 10. —· GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 723.
L. 24-28 mm. - Oblong, assez étroit, brun foncé. Pronotum testacé
à tache transverse subrectangulaire noire, auplus deux fois aussi large que
la bande antérieure testacée, avec généralement un très fin liséré noir in
l’extrême bord de la base et du sommet ; élytres à lignes longitudinales
. ferrugineuses décomposées vers l’arrière en vermiculations ; un angle pro-
noto—élytral appréciable. Dessous testacé il sutures noires, avec une tache
latérale sur le métasternum et sur les sternites ; apophyses métacoxales
étirées en une très longue pointe acérée (fig 104, G) ; angle apical posté-
rieur de la face inférieure des métafémurs droit.
5*. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une très grosse ven-
touse basale, d’une moyenne et de deux cent vingt à deux cent cinquante
très petites ; trois premiers articles des mésotarseslégèrement élargis et
garnis de sept cent cinquante Si huit cents très petites ventouses ; dessus
brillant, ài ponctuation fine, plus forte et plus dense en arrière des élytres ;
angles postérieurs du pronotum aigus et à sommet arrondi ; sternite anal
faiblement concave au milieu. `
S2. Dessus un peu moins brillant, ai ponctuation forte et dense ; angles ‘
postérieurs du pronotum droits et a sommet seulement émoussé ; élytres
marqués de dix sillons il fond ferrugineux; sternite anal fortement échancré
au milieu.

2-16 cotilorrisnizs IIYDROCANTIIARES
Espèce très variable comme taille, forme, coloration et sculpture (1),
ab. disiunctus GAMER. —- (loulcur foncée du pronotum divisée transver-
salemcnt en trois taches.
i -\1pes, dans les lacs élevés (La Grave, (lol de Larche, lac du Lauzanier),
trés rare ; la var. $2 sepienirionalis GYLL. ii élytres lisscs et:) ponctuation plus
fine et moins dense, ne paraît pas habiter la France.
Espèce boréo—a1pine : nord de 1’Europe, lacs des hautes montagnes de
l’lïurope centrale ; Sibérie occidentale.
2. Subg. Dyl3lSC11S, s. str.
Il ne comprend que deux espèces : l’une d’Europe, l’autre de l’.\mé-
rique du Nord.
8. Dytiscus (s. str.) latissimus L., Syst. Nat., «'·«l. lo, I, 1738, p. 111. ——
Goz., Misc. Ent., XVIII, 10, p. É). — Guion., Hydr. Fr., 1932, p. 727.
L. Z~}6—»l«—l mm. — Ovale, trés large, peu convexe, noir olivatre. Tété
avec l’épistome testacé, excepté le bord antérieur étroitement ourlé de
noir, les angles antérieurs du front également testacés, ainsi que le pour-
tour de l’orbite et une tache interoculaire en forme de V ; ponctuation
fine et espacée sur fond alutacé ; labre légèrement excavé au milieu, ferru-
gineux ; antennes ferrugineuses, Pronotum transversal, à pourtour large-
ment testacé, avec souvent les bords antérieur et postérieur ourlés de bru-
nàtre ; angles postérieurs droits ; côtés longitudinalement impressionnés.
Élytres trés dilatés au milieu. avec les épipleures aplanis en une expansion
très mince, tranchante, située en dehors de la bordure testacée et our-
léc elle—méme de testacé ; bordure testacée divisée avant le sommet en
deux branches, l’une rejoignant transversalement celle du côté opposé,
l’autre suivant la marge jusqu’à l’angle sutural ; un angle pron0to—élytral
sensible. Dessous testacé concolore ou Si sutures un peu brunâtres ; apo-
physes métacoxales étirées en une longue pointe mousse, a bord interne
concave. Face inférieure des métafémurs à fine ponctuation très espacée,
a angle apical postérieur droit et un peu saillant.
6. Dessus brillant. Palettes protarsales garnies d’une trés grosse ven-
touse basale, d’une grosse et de mille à mille deux cents très petites ;
troisipremiers articles des rnésotarses légèrement dilatés et garnis de douze
cents à quinze cents trés petites ventouses ; pronotum brillant, à angles
postérieurs arrondis, Si ponctuation très fine sur fond alutacé ; élytres
à ponctuation fine et espacée, plus forte et plus dense en arrière ; sternite
anal a bord postérieur faiblement excavé au milieu et cilié de chaque côté.
_ E2. Dessus submat. Pronotum ài angles postérieurs seulement émoussés,
Si ponctuation moyenne sur fond chagriné ; élytres marqués de dix
l. Ijénumeration complète et détaillée de toutes ces Variations se trouve dans les
« Hydrocanthares de France », p. 725.

. ovriscioixn, — cvmsrnr. 247
sillons longitudinaux un peu inégaux, les moyens, plus longs, atteignant
environ les cinq sixièmes de la longueur des élytres, le fond des sillons in-
` ternes et des sillons externes ferrugineux ; surface de l’élytre à ponctuation
forte et dense ; sternite anal profondément échancré au milieu., `
Variations peu importantes ; il n’existe pas de Q à élytres lisses.
Très rare et sporadique en France : région du nord-est jusqu’a l’Eure, aux
marais de la Sologne et de la Brenne ; dans les grands étangs.
Europe septentrionale et centrale. `
Espèce paraissant en voie de disparition, en France on ne la capture plus
du tout depuis plusieurs années (1) et en Allemagne de plusen plus rarement.
Tribu CYBISTERINI
Tribu contenant les plus grandes espèces de la famille. Corps ovale, à
contour continu, glabre. Pronotum sans rebord latéral ; métacoxas ai
bord antérieur brusquement coudé en dehors en un angle droit ài sommet
arrondi ; sternite anal a bourrelet apical le plus souvent non effacé au
milieu et`très rarement échancré ; pattes natatoires courtes et larges,
face interne des métafémurs dépourvue de points sétigères près du bord
apical; métatibias presque aussi larges qu_e longs, ai face interne munie,
outre quelques spicules bifides très courtes et éparses, d’une touffe préa-
picale de longues spicules bifides et d’une bordure apicale de spicules
simples, ài éperon externe fortement élargi, au moins deux fois aussi .
large a la base que l’interne. 5‘. Protarses ài ventouses ovalaires. Q. Dessus
souvent aciculé, au moins en partie.
36. Gen. CYBISTER Cunris, 1827
Corps ovale, généralement un peu dilaté après le milieu, noir brunâtre
ou noir olivâtre, concolore ou à pourtour testacé; épipleures prolongés
presque jusqufau sommet des élytres ; premier pleurite lisse ; apophyse
prosternale massive, saillante, appliquée sur `le prosternum et a bord anté-
rieur vertical ; ailes métasternales assez larges ; onychium postérieur armé
«l’un seul ongle, ou rarement chez la $2 d’un deuxième ongle souvent _
rudimentaire   ,
Les Cgbister, assez semblables aux Dyliscus fi première vue, constituent
un genre très homogène, de quatre-vingts espèces environ, habitant surtout
les régions tropicales ou subtropicales du globe, excepté l’Amérique du Sud
où ils sont remplacés par les Jliîcgadyles. Une seule espèce se rencontre en
France et une seconde en Corse.
1. Il était autrefois commun dans l’Est ; ainsi dans le Bulletin de la Soc. ml. Fr.,
de 1866, p. Lix, Rnicrrn signale une capture de plus de deux cents individus dans les
étangs de Darney. -
2. Chez certaines espèces exotiques.

248 coLÉoPTÈPrEs HYDROCANTHARES .
TABLEAU DES Es1>EcEs
1 . Bordure testacée des élytres séparée de la marge par une étroite bande
noire. Dessous testacé clair. Angle apical postérieur des métafémurs
aigu et saillant ......................... 1. lateralimarginalis.
——- Bordure testa cée des élytres atteignant la marge elle—même. Dessous
noir ou ferrugineux. Angle apical postérieur des métafémurs droit et
non saillant ................................. 2. trîpunctatus.
L 1. Cybîster lateralimargînalis DE GEER,l\lÉ1'I1. Hist. Nat. Ins., IV, 1774,
p. 396. — Goz., Misc. Ent., XVIII, 1910, p. 16. — GUIGN., Hydr. Fr.,
· 1932, p. 733. '
\ _ . Fig. 107. — L. 30-37 mm. —-— Ovale, forte-
  , ,   ment élargi après le milieu, subdéprimé, d’un
MÃ `   (M, noir olivâtre a pourtour testa·cé.• Tête avec l’é—
'   ai  pistome et le labre testacés, 31DSl que les angles
`     ` antérieurs du front et vaguement le pourtour
âg e     del’0rb1te; antennes testacées. Pronotum En
FW   bordure latérale pas très large, ii côtés subree·
  tilignes, assez convergents, St angles postérieurs
elf   trèsrtaigus et avances sur les epaules, ser1e
  antérieure de pointslinterrompue au milieu, de
(   '  » chaque côté. duquel .1ls confluent en une courte
      ligne_·enfoI1cée. Élyrtres déprimés vers le som-
Iéget   ·`·:'` ‘  `  il _met, à bordure `latérale s’éloignant légérement
  ` _ · _ du_ bord après les épaules, obsolète en arrière,
g,G_ 107_ _ CybiStè}·>;,,t€m_ ou elle est remplacée par une autre bordure
limarüinalis DE 'G€€1`· étroite, absolument marginale. Dessous testacé '
_ ` concolore, ou à sutures faiblement rembrunies;
sommet des ailes métasternales deux fois plus large que le sommet des
· métaépisternes; épipleures partiellement brun jaunâtre ; métacoxas à
' bord antérieur coudé en angle droit sur les côtés ; apopbyses métacoxales
complètement arrondies. Pattes testacées, avec les postérieures et tous
les tarses plus ou moins rembrunis ; face inférieure des métafémurs
imponctuée, avec l’angle apical postérieur aigu et fortement saillant.
3‘. Palettes antérieures pourvues de quatre-vingt-cinq à quatre—vingt—
dix petites ventouses et d’une grande area basale triangulaire, longuement
pubescente ; ongles antérieurs inégaux, l’externe plus court ; mésotarses
simples. a ongles prolongés, inégaux et dissemblables, l’externe Plus large
et plus long ; dessus brillant, à pointillé très fin et trés espacé sur fond
alutacé, alutacé-microréticulé sur la partie postérieure des élytres.
SB. Ongles antérieurs et intermédiaires subégaux, ces derniers non pro-
longés ; articles des métatarses pourvus de cils natatoires sur leurs deux
bords, comme chez le 3‘ ; dessus submat, soyeux, pronotum couvert de

DYTISCIDAE. —— CYBISTER 249
vermiculations, éljytres aciculés sur environ les cinq sixièmes de leur lon-
gueur, à· rangées normales peu visibles, fond alutacé surla partie aciculée,
alutacé—microréticulé sur la partie lisse ; épipleures dilatés après la base.
Espèce assez variable ; en France il n’existe qu’une légère variation de `
coloration (1).
ab. lepidus Arnrz. ——Pronotum à liséré testacé sur les bords antérieur et
postérieur, écusson taché de ferrugineux.
Majeure partie de la France, excepté les hautes montagnes, plus rare en.
Bretagne et en Normandie, plus commun dans le Midi méditerranéen ;
Corse ; l’ab. lepidus ça et là.
Europe centrale, occidentale et méridionale ; Asie occidentale jusqu’au
Turkestan et même au Thibet ; nord de 1’Afrique, Égypte.
2. Cybister tripunctatus OL., Ent., 111, 1795, 11040, p. 14. ——RÉc., Ann.
Soc. ent. Fr., LXVIII, 1899, p. 351. —— GUIGN., Miss. Soient. Omo, IV, 31,
1936, Halipl. et Dytisc., p. 64 ; Mém. Mus. Nat. Hist. Nat., XIX, 1945,
p. 319. .
L. 22-32 mm. —— En ovale allongé, faiblement dilaté en arrière ; cou~ `
leur noire du front faisant dans l’épistome testacé une saillie en forme d’en·
clume simple ou déformée, ou de bouton rond. Pronotum· à bordure tes-
tacée assez large, séparée de la base par un étroit liséré noir. Élytres à bor-
dure testacée encore plus large, un peu anguleusement dilatée avant le
i sommet qu’elle atteint ensuite en s’amincissant. Dessous noir ou brun ferru-
gineux ; épipleures j aunâtres ; apophyse prosternale et métafémurs im-
· ponctués ; sommet des ailes métasternales moitié seulement aussi large que
le sommet des métaépisternes ; face externe des métatibias munie sur sa
moitié supérieure seule de points spiculifères au nombre de cinq ai treize,
non compris ceux de la rangée marginale. _
5`. Palettes des protarses garnies de soixante—huit a soixante-seize ven-
touses ; mésotarses à deux premiers articles garnis d’une semelle feutrée.
S2. .\rticl'es des métatarses pourvus de soies natatoires sur le bord infé-
rieur seulement ; élytres aciculés ou non.
Espèce présentant de nombreuses variations, dont une seule est à citer
ici.
var. africanus CAsr. —— Forme allongée, presque régulièrement elliptique,
a dessus ordinairement noir verdâtre, à dessous noir ; série spiculifère des
métatibias généralement de dix à treize points ; Q à élytres presque toujours
lisses.
La forme typique se trouve en Asie, sauf sa partie septentrionale, dans les
Mascareignes, les Séchelles et îles voisines, en Océanie ; la var. africcmus
dans l’extrême sud de 1’Europe et ses îles, notammentla Corse, et en Afrique}
A Madagascar l’espèce n’existe pas, elle est remplacée par le cincîus SHARP.
Eaux calmes.
1. La Q à élytres lisses, var. Q jordanis Rercnrz, ne se trouve qu`enPortugal,Dalma-
tie, Herzégovine, Chypre, Palestine, Syrie et Mésopotamie.

230 coLÉoPTÈr.Es i1YDRocANTHAREs
SOUS—0RDRE mas  A a
_ Tête fortement enchâssée dans le pronotum,à galéa présente (Gyrininae)
ou absente (Enhydrinae et Oreciochilinae) ; deux paires d’yeux ; sutures
gulaires distinctes ; antennes courtes, épaisses, de onze articles, le pre-
mier glabre et cupuliforme, le deuxième auriculé et cilié sur son bord libre,
les suivants glabres ; pronotum a suture subnotale ; ailes pourvues d`un
oblongum ; une alule, souvent rudimentaire ou nulle-; mésosternum déve-
loppé en une grande plaque rhomboîdale; métasternum sans pièce anté-
métacoxale ; abdomen de sept sternites, tarses pentamères ; pattes inter-
médiaires et postérieures a segments lamelliformes et articulés en éven-
. tail. Quatre tubes de Malpighi ; un ganglion nerveux abdominal. 6. Pro-
tarses à semelle adhésive occupant la face externe des cinq articles. Ae-
deagus symétrique, plat, sans valves génitales, à, pénis ii méat ventral,
ix paramères semblables, sans tegmen ; pas de mouvement de rotation ;
testicules tubuleux. 9.. Ovaires méroïstiques.
' Larves à pattesde six segments, le dixième armé de quatre crochets
vhitineux.
Famille des GYRINIDAE
Le soU.S—ordre, ne comprenant qu`une seule famille, colle—ci présente _
les mêmes caractères que lui.
Les Gyrinides habitent le globe tout entier , mais sont bien plus nom-
breux dans les contrées chaudes. Ils comptent actuellement cinq cents
espèces environ, dont quatorze seulement se trouvent en France. Onles
répartit en trois sous-familles ; deux d’ent1·e elles sont représentées chez
nous. .
TABLEAU DEs SOUS-FAMILLES ·
1. Pronotum et élytres glabres. Deux derniers sternites non munis
d’une ligne sagittale de soies .................... Gyrininae.
— Pronotum et élytres pubescents, au moins sur les côtés. Deux der-
' niers sternites, ou seulement le dernier, munis d’une ligne sagittale
de longues soies ............................. Orectochilinae.
Subfam. GYRININAE
Corps plus ou moins allongé, très convexe, glabre, à bord latéral creusé
en gouttière. Maxilles pourvues d’une galéa. Élytres à onze rangées longi-
tudinales de points ou à onze sillons, à suture rebordée. Ailes latérales du
métasternum très étirées ; mésocoxas séparées l’une de l’autre ; méta-
coxas grandes, quadrangulaires.

· ‘ GYRINIDAE. ——- AULONOGYRUS 251
Les Gyrininae se divisent en trois genres, dont deux figurent dans la faune
de France. _
TABLEAU DES GENRES
1 . Pronotum sans sillons transverses, mais avec une tache latérale mate
plus ou moins nette. Elytres marqués de sillons il fond normalement
mieroréticulé ............................... 1. Aulonogyrus.
—- Pronotum à sillons transverses, au moins sur les côtés, mais sans tache
latérale mate. Elytres marqués de rangées de points. . . 2. Gyrinus.
1. Gen. AULONOGYRUS RÉGIBIBART, 1883 '
tlorps allongé, a couleurs souvent métalliques etéclatantes. (Eil supérieur
débordant légèrement l’oeil inférieur en avant. Pronotum sans sillons trans-
verses, mais avec une tache latérale mate plus ou moins nette et fréquem-
ment avec une courte strie formant rebord de rh aque côté du bord anté-
rieur. Elytres marqués de onze sillons plus ou moins nets. Pénultième ter-
gite à bord postérieur trilobé. '
Le genre se compose actuellement de trente especes, habitant pour la
plupart l’Afrique ; deux se trouvent en Océanie et une aux Indes. Parmi les
especes africaines deux seulement remontent en France et dans la région
paléaretique ; elles appartiennent au deuxieme groupe, a pronotum et
élytres bordés latéralement de jaune.
TABLEAU DES ESPÈCES
l. Ponctuation des élytres simple. Dessous noir: bronzé. l. Sl31'ia·tl1S.
-—- Ponetuation des élytres double. Dessous en grande
partie testacé. ................................ 2. Concinnus.
1. Aulonogyrus striatus F., Ent. Syst., l, 1792, p. 203. — Goz., Misc.
Ent., XXIII, 1915, p. 4. -- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 742.
L. 6-8 mm. -— En ovale allongé, assez convexe, médiocrement brillant, ·
bleu ardoisé a bandes élytrales cuivreuses. Tête d’un vert doré, bleu vio-
— lacé au milieu, a points fins, ruivrés, écartés et irréguliers, épistome cha-
griné ; labre longitudinalement ridé ; antennes vertes ai derniers articles
d’un vert noirâtre; palpes brun foncé. Pronotum dlun bleu ardoisé ou vio-
lacé,   bande transverse cuivreuse, a bordure latérale jaune, un peu plus
large en avant ; côtés faiblement arqués, finement rebordés ; bord anté-
rieur excavé sur les côtés ; angles postérieurs aigus, à sommet arrondi ;
surface a ponctuation fine, assez dense, les points cuivrés, avec une tache
latérale chagrinée et mate. Elytres d’un bleu ardoisé ou violacé, ornés
d’une bordure latérale jaune, un peu plus étroite à l’épaule, et de onze
O

252 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES ·
sillons cuivreux, irregulièrement réunis deux à deux au sommet, les in-
ternes faibles, les externes plus larges, tous les sillons garnis d’une ligne
de points très écartés, plus visibles sur les quatre derniers, leur fond forte-
ment microréticule ; intervalles internes plans, les externes convexes,
le quatrième et le sixième un peu plus étroits que les autres, le cinquième
et le septième un peu plus larges, marqués de points cuivres, médiocre-
ment serrés, sur fond obsolètement microreticule, envahi aux intervalles
· externes par la forte microreticulation débordant des sillons ; sommet
tronqué, avec les deux angles apicaux arrondis. Dessous brillant, d’un
noir bronzé, à l’exception du subnotum et des épipleures testaces. Pattes
. testacees. '
Espèce assez variable comme coloration et comme asp ect et ponctuation
des sillons. `
Provence et Roussillon; Corse. Bord des ruisseaux et des fossés, eaux
douces et saumâtres.
Europe occidentale, surtout méditerranéenne, Grèce, Crète, île Raa-
say (Iles Britanniques) (1) ; (lanaries, nord de 1’Afrique.
2. Aulonogyrus concixmus Ktoc, Symh. Phys., IV, 1833, t. 34, f. 10. ——
Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 3. — GUIGN., Hydr. Fr., .1932, p. 7-14.
1..5,5-7 mm. —— Très voisin de slrialus, mais un peu plus court, plus
arrondi latéralement, plus convexe, plus foncé, ai ponctuation double, la
plus petite formée de points extrêmement fins. Tête d’un vert bronzé.
Pronotum et élytres d’un vert ardoise foncé, ceux—ci à sillons plutôt verts
que cuivreux, mais conformes et miscrosculptes comme chez siriaius, à
sommet arrondi avec l’a.ï1gle apical externe complètement effacé. Dessous
testace, à l’exception des premiers sternites brun bronze. Pattes testacées.
Espèce assez variable comme couleur, conformation des sillons externes
et forme du bord apical qui est plus ou moins arrondi.
var. opacinus BAG. (2). —— Élytres d’un noir terne.
·, çà et la, mais rare. Bords des fosses, des ruisseaux, des marais.
Europe centrale et méridionale ; Asie occidentale jusqu’au Turkestan chi-
nois ; Algérie ! (’).
1. Cette capture de sept exemplaires, faite parle fils du Pr HARRISON et signalée par
le P! BALFOUR—BROWNE (Ent. Month. Mag., 72, 1936, p. 97), est véritablement extra-
Oriâinêiiiiiime je l’ai indiqué, les opacînos, pas plus que les rutinos, ne devraient consti-
tuer de véritables variétés, car ce sont des cas pathologiques.
3. Contrairement à1’assertion de BEDE1. (Co1eopt. Nord. Afr., p. 399, note 1), l’espèce
existe réellement en Algerie, comme je l’ai constaté d’après les exemplaires de Cnoeiwr
et d’autres encore. J’ai malheureusement omis cette indication dans mes «Hyd1·ocan-
thares de France ».

GYMMDAE. —— GYRINUS g 253
2. Gen. GYRINUS L1NN1â, 1758
Corps convexe, arrondi latéralement, de couleur noirâtre. (Eil supérieur
débordant largement l’œil inférieur en avant. Pronotum à trois sillons
transverses incomplets et à bord antérieur longé sur les côtés par une pro-
fonde strie, déterminant un large rebord, à côtés dépourvus de tache mate.
Élytres marqués de onze rangées longitudinales de points, les internes
souvent plus faibles, parfois effacées, les points apicaux formant géné-
ralement une ellipse un peu oblique. Pénultième tergite à bord postérieur
rectiligne ou faiblement échancré de chaque côté.
Le genre comprend actuellement cent dix especes environ, réparties sur
tout le globe, mais principalement dans la région holarctique ; elles sont
trés voisines et parfois difficiles à distinguer les unes des autres.
TABLEAU ons soUs—cENREs
1. Écusson longitudinalement carinulé. Mésosternum sillonné sur toute
sa longueur ................................... Gyrinulus.
·—— Écusson non carinulé. Mésosternum sillonné seulement en arrière.
............................................ Gyrinus, s. str.
Subg. Gyrinulus
Une seule espèce .. ............................. 1. mîmltlls.
Subg. Gyrimzs _
1 . Dessous noir métallique . ................................ 2 . ~
— Dessous ferrugineux. ........................... ll. urînâtor.
2. Dessous entièrement noir, avec le subnotum et les épipleures noir
. bronzé . ............................................... 3.
— Dessous noir, avec au moins le subnotum et les épipleures ferrugi-
neux .. ................... Ã ............................  
3. Sommet des élytres arrondi. Pronotum et élytres avec une micro-
sculpture ....................... . ...................... 4 .
—— Sommet des élytres tronqué. Pronotum et élytres sans microsculp-
ture .. ........................................ 4. Deieanî.
4. Bord apical des élytres largement arrondi, avec les angles apicaux
absolument nuls. 8. Microsculpture élytrale peu dense et peu visible.
.............................................. 2. marinus.
— Bord apical des élytres moins largement arrondi, avec les angles api-
caux très faiblement indiqués. 52 Microsculpture élytrale dense et
bien visible. ................................... 3. âeratus.
5, Pronotum et élytres couverts d’une microsculpture .......... 6.

254 coLÉor·'rÈnEs IIYDROCANTHARES
— Pronotum et élytres sans microsculpture (1) ................. 7 .
6. Microsculpture constituée par de petits traits aciculaires obliques.
............................................. 3. colymbus.
——- Microsculpture constituée par un alutacé très fin ...... 6. distinctus .
7. Sommet des élytres arrondi ............................... S .
—— Sommet des élytres tronqué. ..................... 9. ca.Spi11S.
· S. Corps ovale, très convexe .. ............................... 9.
— Corps oblong, trés allongé. .................... 10. Paykllllî.
9. Rangées élytrales il points médiocres, les internes bien plus fines que
les discales. Ellipse apicale nette ............... 7. S11bSt1‘i&t11S.
-— Rangées élytrales fortes, les internes peu plus fines que les discales.
Ellipse apicale peu nette ....................... 8. Suîîriani.
Subg. Gyrinulus Zxrizisv
· (Gyradelphus Goz.l
1. G. (Gyfimlllls) mîmltlls F., Suppl. Ent. Syst., 1798, p. 63. —- SHARP,
Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 131. — Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915,
p. 8. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 747.
L. 3,5-4,4 mm. ——,En ovale allongé, convexe, peu brillant, noir bleuté,
ai marge latérale dorée, profondément microréticulé. Tête marquée en
avant de quelques petits points très écartés. Antennes noir bronzé, avec le
scape brunâtre en dessous. Pronotum ai côtés subrectilignes avec un rebord
assez large, marqué de petits traits transverses écartés; angles postérieurs
aigus et saillants ; base munie d’une ébauche de rebord ; surface à strioles
· longitudinales très superficielles, à sillons transverses assez. obsolètes. ·
Ecusson pourvu d’une courte carinule longitudinale, parfois réduite à un
simple tubercule. Elytres tronqués au sommet, à angle apical externe plus
ou moins arrondi, à rebord latéral assez large mais S1 gouttière presque —
nulle, à rangées de points assez gros et assez· serrés,les internes plus faibles,
a deux dernières rangées déviées en dedans après la base, àl ellipse apicale
bien apparente. Dessous ferrugineux, avec la base de l’abdomen et les
épipleures souvent rembrunis. Mésosternum sillonnè tout le long de sa
ligne médiane, avec unc impression antéro·latérale.
Chez cette espèce la taille seule varie considérablement ; la plupart des
individus mesurent de 3,5 à 4,4 mm., mais on en voit descendre jusqu’à
3 mm. et d’autres atteindre 4,6 mm.
Toute la France, mais non signalé en Corse.
Europe ; Sibérie jusqu’en Chine et en Mandchourie ; Amérique du Nord B) .
l. Il ne faut pas tenir compte de quelques petits points très épars.
2. Il ycohabite avec le roclcinghamcnsis LEc., espèce très voisine mais distincte.

. GYRINIDAE. —- cYR1Nus 255
Subg. GYTÃIIUS (S. sir.)
2. Gy1'in11S (S. str.) marinus GYLL., Insect. Suec., I, 1808, p. 143. —-
SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 137. —- Goz,, Misc. Ent., XXIII,
1915, p. 10. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 749.
L. 6-8 mm. —- Ovale, subélargi en arrière, très convexe, très brillant,
d’un noir légèrement bleuté. Tête imponctuée, légèrement alutacée en
avant. Pronotum éparsement alutacé, à gouttière latérale obsolète d’un
bronzé cuivreux. Élytres à gouttière et suture bronzé—cuivreux, à Sommet
absolument arrondi, avec les deux angles apicaux nuls ; rangées ponctuées
à gros points, les internes un peu plus fines, les deux premières faiblement
creusées en arrière, la dernière complètement placée dans la gouttière;
fond alutacé. Dessous et épipleures d’un noir bronzé brillant. Pattes fer-
rugineuses, à ongles rembrunis a la base. ·
5. Élytres très brillants ; alutacé du pronotum surtout, et des élytres,
fin et un peu esp acé. '
9. Élytres moins brillants ; alutacé du pronotum et des élytres plus fort
et plus dense, à fond des élytres couvert au sommet et sur les côtés d’une
microréticulation à mailles légèrement transversales.
_ Espèce assez variable, surtout comme grosseur des points élytraux et
comme étendue de l’alutacé.
Qa et la dans la moitié septentrionale de la France. Eaux calmes,·bien ex-
posées, bord des rivières.
Europe centrale et occidentale ; Transcaspienne, Sibérie occidentale
(BRINCK).
3. Gyrinus (S. str.) aeratus STEPI1., Ill. Brit. Ent., V, 1835, p. 395. —-—
BRJNCK, Op. Ent. Lund., 1939, p. 22. — Th0ms0niZA1TZ., Rev. Russe Ent.
VII, 1907, p. 122. ——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 751. —Edwardsi SHARP,
Ent. month. Mag., 25, 1914, p.137. ·
L. 4,5-6 mm. —'I`rès voisin de marimzs, dont il ne Se distingue que parla
taille plus faible, le corps un peu plus étroit, plus régulièrement ellip-
tique, la teinte latérale bronzée des élytres plus étendue, débordant la
gouttière, la courbe du bord apical moins arrondie, les angles apicaux très
légèrement indiqués, les rangées de points moins fortes, les deux internes
En peine approfondies en sillon en arrière, la dernière légèrement déviée en
dedans après la base et complètement Située hors de la gouttière, qui est
étroite, non dilatée postérieurement, les points plus nettement bronzé
vuivreux, la microsculpture légèrement plus dense et plus accentuée
dans les deux sexes.
Espèce assez variable. Il existe deux sortes de $2, l’une, comme chez
nmrinus, ài sculpture plus forte que le .3‘, l’autre homéomorphe.
Nord et centre de la France ; paraît manquer dans le Midi ; la $,2 homéo-
. morpho n’a pas encore été signalée jusqu’ici chez nous. `

256 coLÉoPTÈREs HYDROCANTIIARES
Europe septentrionale et occidentale ; Sibérie, Mongolie ; Amérique du
Nord. .
-1. Gy1'im1S (s. str.) Dejeani BRULLÉ, Expéd. Morée, III, 1832, p. 128. ——-·
Goz., Misc. Ent., 1915, p. 10. — GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 752.
L. 4,8-6 mm. —— Ressemble aux deux précédents, mais avec les côtés du
_ corps vert métallique, la troncature des élytres nette, rectiligne et même
subconcave, avec les angles apicaux indiqués, les élytres à rangées internes
plus fines, à fond lisse (1), les ongles non rembrunis, le dessous un peu bru-
nâtre par places.
Espèce assez variable ; les épipleures sont souvent brunâtres à la base.
Région méditerranéenne ; remonte cependant jusqu’à 1’Anjou et par la
vallée du Rhône jusqu’au Jura et aux forêts vosgiennes : Darhey (1) ;
Corse. Eaux douces et saumâtres.
Europe méridionale ; Asie Mineure ; Afrique du Nord, Canaries (z).
  Gyrinus (s. str.) Colymbus ER., Kâf. Mark. Brand., 1, 1837, p. 191. ——·
Ocns, Ann. Hist. nat. Mus. Nat. Hung., XXXV, 1942, p. 70. —sz'riguZosus
BÉG., Ann. Soc. ent. Fr., LX, 1891, p. 677. —— GUIGN., Hydr. Fr., 1932,
p. 754. —- slriolaius SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 135. — ZIMM. _
(nec Fowmzn), Ent. Mitteil., `Vl, 1917, p. 157.
` L. 5-7 mm. —— Ovale, convexe, peu brillant, d’un noir légèrement bleuté
ou verdâtre, entièrement couvert de petits traits aciculaires obliques, ten-
dant a devenir un simple alutacé sur la tête, à gouttière latérale étroite,
explanée. Élytres à suture et points d’un bronzé cuivreux, à gouttière
un peu plus profonde en arrière gsommet subarrondi ; rangées ponctuées
internes médiocres, rangées externes plus fortes, surtout vers la base, la
dernière complètement située hors de la gouttière et même un peu déviée
en dedansà la fin du premier tiers. Dessous noir, avec le mésosternum,
les apophyses métacoxales, les épipleures, souvent le subnotum et parfois
le sternite anal ferrugineux foncé,
Espèce variant surtout de taille et de forme, qui est plus ou moinsélar-
gie, avec la troncature apicale parfois arrondie.
Ile de Ré, vallée inférieure du Rhône ; Corse. Eaux douces ou sau-
mâtres.
Paraît exister çà et là dans une grande partie de l’Europe, mais rare par-
tout. _
6. Gyrinus (s. str.) distinctus AUBÉ, [con. Col., V, 1836, p. 383. —-
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 756.
1. La var. Krüpcri SEmL., à fond des élytres alutaeé, n’existe pas en France.
2. Cette espèce, que j’avais également mentionnée des Açores (Hydr. Fr., 1932.
p. 743) sur la foi de ZArTzEv, ne s’y trouverait pas en réalité d’après M. MÉQU1c.NoN
(Ann. Soc. cnt. Fr., CXI, 1942, p. 15, obs. II). _

GYRINIDAE. —- oramos 257
L. 5,5-7 mm. ——-· Diffère de colymbus par la microsculpture qui consiste
en un alutacé très fin, peu dense, par l’é cusson en triangle isocèle et non
équilatéral, par la dernière rangée élytrale située dans la gouttière margi-
nale, par le sommet subtronqué et par le pénis. `
Espèce assez variable comme densité de_l’alutacé, forme du sommet des
élytres et couleur du sternite anal.
Partout, ça et la ; Corse. Eaux claires et calmes ou bord des eaux légè-
rement courantes. ·
Europe méridionale et centrale ; nord—est de 1’Afrique : Egypte et Sou-
dan; sud-ouest de l’Asie jusqu’au Thibet.
X 7. Gyrinus (s. str.) SlIbSl?1‘i&t11S STEPH. Ill. Brit. Ent., II, 1828, p. 27. —-·
S11A1¤u>, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 133. ——- Ocns, Koleopt. Rundsch.,
14,1927,p.34.——GU1GN., Hydr. Fr., 1932, p. 758; Bull. Soc. ent. Fr.,
1947, p. 14.
Fig. 108. —- L. 5-7 mm. —- Un peu plus court
que disiinclus, un peu plus ovoïde, normalement ‘·,  
sans microsculpture (sauf chez une variété), som- 'Èjh  ‘_‘' I
met des élytres arrondi, rangées ponctuées internes  ,;ÉÉÉÉÉÉÉi·`·`ÉÉÈi‘ ·u»
bien plus fines que les externes, points de l’ellipse    
apicale plus forts que les derniers points des ran-    gz.,
gées, mésosternum et sternite Iâllâl Ilctllcmëûll fm`- i     \
rugineux. — [ji,.   
Espèce présentant de nombreuses variations ; la    
forme est plus ou moins large, les rangées élytrales    
plus ou moins faibles, parfois même effacées, les I L
intervalles présentent souvent quelques points _ F1G· 1_08·
· . . · Ggrznus su bstrzatus Steph.
minuscules, extremement espaces, la couleur foncée
du dessous est plus ou moins étendue  
var. siculus RÉG. (2). — Élytres assez densement alutacés entre les points.
Très commun partout en France, où il remplace le véritable naiator de
l’Europe septentrionale, avec lequel il a été longtemps confondu ; Corse. La
var. siculus est presque certainement étrangère à notre faune.
Europe ; Afrique du Nord, Madère ; Asie occidentale.
8. Gyrinus (s. str.) Süffriani SoRiBA, Stett. ent. Zeit., XVI, 1855, p. 210.
——Sr1ARP, Ent. month. Mag., 25,1914, p. 133. ——-`Goz., Misc. Ent., XXIII,
1915, p. 14. —- GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 759.
L. 4-4,8 mm. —-·- Il se sépare du précédent parla taille plus petite, la
forme plus étroite, les points de la série antérieure du pronotum plus forts,
les deux derniers intervalles élytraux bronzés, les points des rangées ·deve-
1. L’ab. Fowlcri ©M.—Coor>. est trop insignifiante pour être retenue.
2. La var. Schatzmayri OcHs(cor·pul€ntus Scrmrz.) est exactement synonyme de
siculus RÉG.
Guiowor 17·

258 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
nant bien plus petits et plus écartés en arrière, les rangées internes peu
plus fines que les discales, la dernière rangée placée dans la gouttière en
arrière et non déviée en dedans après la base, l’ellipse apicale à points
pBt1tS, pas plus gros que les dernires points des rangées et superficiels.
Commun dans la moitié septentrionale de la France, plus rare dans la
moitié méridionale ; Corse. Eaux fraiches ; ne se trouve que par individus
isolés ou en tout petits groupes.
Europe, saufla Scandinavie et le Nord de la Russie ; Syrie.
K9. Gyrinus (s. str.) caspius MEN., Cat. rais. Cauc., 1832, p. 142. ——-
GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 760. —-elongaius AUBÉ, Icon. Col., VI, 1837-38.
p.384. —- SHARP, Ent. month. Mag., 25, 1914, p. 134.
L. 3-7,5 mm. — Très proche parent de Dejeani, dont il se sép are seule-
ment par la forme plus allongée, le subnotum, les épipleures et le sternite
anal ferrugineux, la troncature apicale des élytres moins rectiligne (alors
qu’el1e est très rectiligne et même subconcave chez l’autre espèce) et le
pénis un peu dilaté progressivement vers le sommet.
L’espèce est très variable de taille et de forme ; parfois même les épi-
pleures et le sternite anal sont très foncés presque noiràtres, ce qui rend
la distinction très difficile avec Defeani et nécessite l’examen de l’aedeagus.
var. angustatus AUBÉ. - Forme très allongée, très étroite, subparallèle.
et subcylindrique.
Région méditerranéenne, région littorale de l’Atlantique et de la Manche
jusqu’à la Normandie ; Corse. Eaux douces et saumâtres.
Europe méridionale et centrale ; Asie occidentale jusqu’au Thihet ; Nord
de l’Afrique : Algérie, Maroc (1).
10. Gyrinus (s. str.) Payku1li©cns, Kol. Rundsch., XIII, 1927, p, 38 (1)
— GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 761. —— bicolor F., Ent. Syst., I, 1792,
_ p. 202 (sp. dub.) —— SHÀRP, Ent.,montb. Mag., 25, 1914, p. 135. ——- Goz.»
Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 13.
L. 6,5-8 mm. —— Très semblable à caspius par sa forme étroite, sub-
cylindrique ; il en diffère par la taille généralement plus forte, le sommet
des élytres arrondi, avec l’angle apical externe absolument nul, les points
des rangées internes des élytres subégaux en avant et en arrière (plus fins
en avant chez l’autre espèce) et chez le 5* par le pénis effilé en baguette au
sommet.
Rare dans le Nord, encore plus rare dans le Midi; pas en Llorse. Affectionne
les grands marais à eaux fraîches.
1. M. Fr. BALFOUR—BROWNE (Ent. month. Mag., LXXII, 1936, p. 133) proteste
contre le changement de nom de cette espèce opéré par M. Ocns. L’espèce de FABR1c1_¤s
est cependant plus que douteuse, puisque dans la description originale cet auteur 1n-
dique « sublus ferrugineus » et lorsque plus tard il reproduit sa propre description (Syst.
Eleuth., I, 1801, p. 274), il ajoute «Specics mihi adhuc dubia ».

GYRINIDAE, —- cvamus 259 i
Europe septentrionale et centrale et Qi`! et la en Europe méridionale. Si-
bérie. ·
ll. Gyrînus (s. str.) urinator lLL1c., Mag., VI, 1807, p. 299. ····SHARP,
Ent. month. Mag.,  1914, p. 131. ——- Goz., Misc. Ent., XXIII, p. 9. ———-
GUrcN., Hydr. Fr., 1932, p.763,
L. 3,5-7,3 mm. — Largement ovale, bien convexe, très brillant, noir-
in bandes élytrales cuivreuses. Tête imponctuée, avec un espace antérieur
triangulaire microréticulé. Pronotum d’un noir bleuté avec les quatre
bordslégerement cuivreux, à bord antérieur entièrement ou presque entière-
ment rebordé. Élytres noir violacé, avec la suture et huit bandes longitu-
dinales cuivreuses placées sur les rangées de points, bord étroitement ver-
dàtre, derniers intervalles bronzés ; rangées ponctuées externes médiocres
mais un peu sulciformes, la dernière placée juste contre la gouttière et
faiblement déviée en dedans après la base, rangées intermédiaires faibles,
rangées internes effacées ou presque ; les points de toutes les rangées plus
forts en arrière qu’en avant, série elliptique bien nette ; intervalles mar-
qués d’un alutacé imperceptible et un peu irrégulier. Dessous entièrement
ferrugineux, avec l’abdomen parfois rembruni. Pattes ferrugineuses.
Espèce très variable comme taille, forme, aspect des bandes cuivreuses
plus ou moins apparentes, alutacé plus ou moins visible et plus ou moins
dense.
:1. Dessous du corps noirci au milieu ....... ab. naxius J. Mutt.
h. Élytres mats, d’un noir à peine bleuté, avec une transparence rou-
geâtre ii l’apex ..................... var. variabilis AUBÉ (1).
Toute la France, plus commun dans le Midi ; la var. varirzbilis presque
spéciale a cette région ; Corse. Mares ii eaux claires et renouvelées, partie
calmes des ruisseaux, parfois eaux saumâtres.
Europe, excepté l’extrême Nord et l’Est ; Afrique du Nord et Canaries (2),
Subfam. ORECTOCHILINAE
(jorps ovale plus ou moins allongé, convexe ou très convexe, si dessus
entièrement ou partiellement pubescent, a bord latéral creusé d’une gout-
tière. Maxilles dépourvues de galéa. Écusson visible ou invisible. Côtés ·
du pronotum et des élytres creusés en gouttière ou explanés ; élytres ponc-
tués ou non, mais sans sillons longitudinaux ni rangées de points, ii suture
le plus souvent rebordée. Métacoxas bien développées ; abdomen ii trois
derniers segments mobiles et invaginables les uns dans les autres, les deux
l. (Jette variation, partout citee, n’est signalée ici que pour mémoire, car elle ne re-
présente, comme déjà indiqué, qu’un cas pathologique (opacino). _ _
2. Dans les montagnes du Sahara central urinalor est remplacé par une espece vira-
riante : Régimbarti PEYER.

· 260 COLÉOPTÈRES nYnnocANT1iAaEs
derniers, ou du moins le dernier, munis sur la ligne sagittale d’une frange de
longues soies. ' '
Des trois genres de la sous-famille, la France (comme aussi l’,Europe)
ne possède que les Orcclochilus.
Genre ORECTOCHILUS Lnconnainn, 1833
Écusson petit, mais visible ; mésocoxas non contiguës, longuement
triangulaires ; cinquième article des protarses moins d’une fois et demie
aussi long que l’article précédent.
Le genre comprend actuellement près de cent soixante espèces répandues
en Asie et surtout dans la région indo·malaise, une seule atteint la Barbarie
et l’Europe et une autre habite le centre africain.
On le divise en deux sous-genres ; c’est au sous—g’enre Oreciochilus s. str.
qu’appartient l’espèce européenne.
M Orectochilus (s. str.) Vill0SU.S lVlüLL., Zool. Dan. Prodr., 1776, p. 68. ——
Goz., Misc. Ent., XXIII, 1915, p. 4. ———·GUIGN., Hydr. Fr., 1932, p. 767.
L. 5,3-8 mm. ——· En ovale allongé, très convexe, légèrement comprimé
latéralement, brillant, noir bronzé, entièrement pubescent. Tête mate
en avant, brillante en arrière, finement mais peu densement ponctuée
sauf le vertex, sur fond rnicroréticulé ; antennes brun ferrugineux, tes-
tacéesà la base et au sommet ; p alpes testacés, ai dernier article sécuriforme.
Pronotum ài côtés rectilignes, peu convergents, creusés d’une étroite gout-
tière testacée, finement rebordée, a bord antérieur faiblement Cintré,
imperceptiblement rebordé, sans strie, il angles postérieurs presque droits;
surface finement et peu densement ponctuée avec une microréticulation
très obsolète. Élytres surtout vonvexes sur le premier tiers, à sommet
obliquement subtronqué, avec l’angle apical interne droit et émoussé,
l’angle apical externe complètement arrondi, nul ; gouttière marginale
étroite, testacée, vaguement rebordée ; surface à ponctuation fine et
peu dense, râpuleuse et plus serrée en arrière et sur les côtés ; fond très I
obsolètement microréticulé. Dessous testacé ; métasternum longitudinale-
· ment caréné ; mésosternum et métasternum ponctués seulement vers le
milieu, les sternites légèrement. Pattes testacées.
· 8. Lamelles internes des rnétacoxas fovéolées au sommet ; cinq ar-
ticles des protarses dilatés en une plaque suboblongue, garnie en dessous
de -poils-ventouses.
Espèce peu variable.
ab, Bellieri, Rummg, ——— Dessous brun noiràtre.
A peu près partout, bien plus rare dans le Midi ; (lorse, où se trouve l’ab.
Bellieri. Bord des eaux courantes froides.
Europe ; Afrique du Nord ; Asie occidentale et peut-être même orientale.

TABLEAU ons LARVES _ 261 .
TABLEAUX DE DETERMINATION DES LARVES
Les larves des Adephaga (s. lat.) et des ./lrchosiemala ont des pattes ix
six segments tandis que celles des Polyphaga n’en ont que cinq (1).
Les tableaux ci—après ont été rédigés d’aprcs les excellents travaux de
M. Henri BERTRAND.
ADEPHAGA _ .
1 . Abdomen terminé par un uropode (2). Larves terrestres. Caraboidea.
—- Abdomen non terminé par un uropode. Larves aquatiques. . . 2.
2 . Dernier segment de l’abdomen non armé de quatre crochets cbitineux.
Cardo moyen ou petit ........................ Dytiscoidea. ·
——- Dernier segment de l’abdomen armé de quatre crochets chitineux.
Cardo très grand ............................. Gyrinoîdea.
Sous-ordre des DYTISCOIDEA (3)
1 . Pattes Svune griffe. Abdomen à neuf ou·dix segments. . Haliplidae.
—- Pattes à deux griffes. Abdomen à huit segments ............ 2.
2. Corps pourvu de trachéo-branchies. Bouche ouverte, à mandibules
non creusées d’un canal ....................... Hygrobiidae.
——· Corps dépourvu de trachéo—branchies   Bouche fermée, à mandi-
bules creusées d’un canal ou d’un sillon, sauf chez les Noierinae. . .
............................................. Dytiscidae.
Fam. IIALIPLIDAE
1. Abdomen il neuf segments. Des trachée-branchies (fig. 109) ......
........ . .................................... Peltodytes.
—-— Abdomen ill dix segments. Pas de trachéo-branchies ........ 2.
2. Tête transversale. Bord interne des mandibules spinuleuxa la base.
.............................................. Brychius.
——- Tête arrondie. Bord interne des mandibules non spinuleux (fig. 110).
............................................. Haliplus.
1. Certains auteurs ne comptent pas les griffes comme segment ; cela ne change rien
au rapport, les larves d’Adephaga ont toujours un segment de plus que celles des Poly-
phaga.
2. Tube anal saillant, servant à la locomotion. Seuls les Paussidae ne possèdent pas
d’uropode, mais comme ils ne sont représentés en France que par une seule espèce des
Pyrénées-Orientales, cette exception n’a pratiquement qu’une importance minime.
Les Hygrobia ont bien un prolongement du dernier segment de Pabdomen, toutefois
il ne porte pas d’uropode. _
3. Le débutant sera parfois embarrassé pour distinguer les larves des Dytiscozdea et .
des Gyrinoidea des autres larves aquatiques. Il reconnaîtra celles de Hydrophilidae
àleurs pattes de cinq segments et celles des autres ordres d’insectes à plusieurs carac-
tères : les unes (Ephémérides) présentent à la fois une bouche broyeuse, de longues an-
tennes et des trachéo—branchies, les autres ont une conformation très variée, mais tou-
jours absolument différente de celles des Hydrocanthares.
4. Une seule espèce de l’Amérique du Nord (ûoptolomus interrogatus F.) fait excep-
tion. ` ~

262 _ CULÉOPTÈRES nYonoc.xNT11AaEs
Gen. Peltodytes
Seule larve connue ......................... .. ..... caosus.
Gén. Brychius
Seule larve connue ............................... clevalus.
, Gen. Haliplus
I. Mamelons lergaux égaux, régulièrement écartés, non saillants en
dehors ou eu saillants. . . Haliplus s. str. Haliplimls Neohaliplwi.
P I )
—— Mamelons tergaux, au moins aux segments postérieurs, inégaux
· ou régulièrement écartés, saillants en dehors .......... Liaphlus.
_ .Subr. Hali lus s. str. Hali linux Neohali lus
É— P 1 P v P
l . Douzième segment du corps ài quatre mamelons ......... nbliquzzs.
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FIG. 109. FIG. 110. Fm. 111:
Larve de Peliodyics caesus Larve d’Haliplus mrzcr0na— Larve d’Hygr0bia tarda
Duft. (d’ap1·ès ScH1ôD1·E). tus Steph. (d’après H. Herbst
BERTRAND). (d’après H. BERTRAND).
—- Douzième segment du corps ai deux mamelons. ............. 2.
2. Revêtement de tubercules ne laissant pas d’espaces nus. cwzfinis.
— Revêtement de tubercules laissant des espaces nus . ........ il.
il . Es aces nus formant une li ne sagittale sur les se ments antérieurs. `
S 3
Dent mandibulaire aiguë .............................. 1.
— Espaces nus formant plusieurs lignes longitudinales sur les segments
antérieurs. Dent mandibulaire obtuse ......... .. . . lineczlicollis.

TABLEAU DES LARVES · 263
4. Tergites à côtés parallèles. Mamelons tergaux peu saillants. . . 5.
— Tergites élargis d’avant en arrière. Mamelons tergaux bien saillants.
. ................................................ - ..... 6. v
  Prothorax peu large. La plupart des mamelons tergaux armés géné-
ralement de quatre épines ..,....................... ruficollis.
— Prothorax large. La plupart des mamelons tergaux armés générale-
ment de six épines .............................. immacalatus.
' 6. Mamelons tergaux peu élargis en avant ........... lineolalus.
-—- Mamelons tergaux, sensiblement élargis en avant ...... Heydeni.
Subg. Liaphlus
1. Segments antérieurs pourvus de six mamelons tergaux inégaux. .
.............................................. mucronaius.
—-— Segments antérieurs pourvus de quatre mamelons tergaux .... 2.
2. Mamelons tergaux inégaux, les internes plus courts ........ 3.
— Mamelons tergaux égaux ou subégaux ..................... 4.
3. Corps peu déprimé et peu élargi. .................. variegalus.
~—- Corps plus déprimé et plus élargi ................... dndalusicus.
4. Mamelons un peu incurvés en dedans. Bord interne de la mandibule
à dent très aiguë ..................... — .............. fulvus.
—— Mamelons non ou peu incurvés en dedans. Bord interne de la man-
dibule inerme. ......................................... 5 .'
  Mamelons tergaux internes du pénultième segment un peu plus pe-
tits. ............................................ flavicollis.
— Mamelons tergaux internes du pénultième segment un peu plus grands
. ................................................... mbidus.
Fam. HYGROBIIDAE _
Gen. Hygrobia
Une seule espèce (fig. 111) . ............................ iarda_
` Fam. DYTISCIDAE
1 . Tête avec une corne frontale (fig. 112) .... . ........ Hydroporinae.
— Tête sans corne frontale. ................................. 2.
2. Tête globuleuse, à bouche ouverte. Pattes fouisseuses (fig. 116). . .
............................................. Noterinaen
—- Tête aplatie, à bouche fermée. Pattes natatoires ou ambulatoires. 3 .
3. Tête souvent subcirculaire. Palpes et antennes sans articles acces-
soires. Pas de soies natatoires au premier stade ............. 4. '
·—— Tête subtriangulaire. Palpes et antennes avec des articles accessoires,
au moins au stade adulte. Des soies natatoires dès le premier stade
(fig. 125) ...................... . .............. Dytîscinae.

264 · coLÉo1>·rÈnEs HYD1¤<ocANTHAREs
4. Corps assez allongé. Pattes longues et grêles. Tempes armées d’un
petit nombre de grandes épines. Larvules sans tubercules frontaux
(fig, 117) ..................................... Laccophilinae.
——- Corps souvent plus trapu. Pattes souvent courtes. Tempes armées de
tubercules frontaux (fig. ll'?) ................... Colymbetinac.
( Subfam. Hydroporînae (1)
1 . Corps trapu, très court, très élargi et très déprimé. Face ventrale de
l’abdomen en grande partie cornée ............... Hydrovatini.
—- Corps allongé. Face ventrale de l’abdomen cornée seulement à partir
du quatrième segment ou même du sixième ou du septième .... 2 .
E2. Corps gibbeux. Corne frontale très longue. Labium très long et très
étroit. ....................................... Hyphydrini.
——- Corps non gibbeux ou peu. Corne frontale moyenne ou courte. La-
bium court, subtriangulaire ............................. 3.
3 . Cerques munis de sept soies ........................ Bidessini.
—— Cerques généralement munis de plus de sept soies .... Hydroporini.
Tr. Hydrovaiini
Gen. Hydrovatus
_1 . Larves adultes brunes à taches claires ou segments les uns bruns, les
autres jaunes (fig. 113). ............................... ovalus.
——— Larves adultes jaunes à deux bandes longitudinales brunes. Aubei.
Tr. Bidessini
1. Cerques à deuxième et troisième soie écartées. Scuta dorsaux gris
à bande sagittale claire ............................... Yola.
—— Cerques à deuxième et troisième soie groupées. Scuta dorsaux gris,
concolores ...................................... Guignotlls.
Gen. Yola. _
Une seule espèce connue ......................... bicarinaia.
Gen. Guignotus
Une seule espèce connue en France ................. pusillus.
Tr. Hydroporini 4 .
U 1. Tête assez étroite, avec la plus grande largeur à peu près égale à la
distance du foramen au niveau de l’insertion des antennes. Corne
frontale profondément sinuée, dentée ............... HYQTOÉUS.
1. Les larves des Bidessus et des Ivlelaporus ne sont pas encore connues.

TABLEAU DES LARvEs 265
—- Tête large, avec la plus grande largeur dépassant la distance du fora-
men au niveau de l’insertion des antennes. Corne frontale variable.
...................................................... 2.
2 . Corne frontale profondément sinuée et à forte dent latérale. .... 3.
— Corne frontale non ou faiblement sinuée et à dent latérale peu accu-
sée ou nulle ........................................... 6.
3. Cerques munis de sept soies ou davantage. Pattes avec ou sans soies
natatoires. ...................................... Coelambus.
—-— Cerques toujours munis de sept soies. Pattes sans soies natatoires. 4 .
4. Premier article des cerques plus long que le dernier segment abdo-
minal. ................................................. 5.
—— Premier article des cerques plus court que le dernier segment abdo-
minal .......................................... Porhydrus.
5 . Premier article des cerques trois fois plus long que le dernier segment
abdominal. Thorax gris à bandes longitudinales brunes .........
.................... , .......................... Stictonectes. '
— Premier article des cerques un peu plus long que le dernier segment
abdominal. Thorax gros à taches confuses ......... Graptodytes. _
6. Cerques munis de sept soies ...................... Hydroporlls.
—— Cerques munis de plus de sept soies ................... Ã . . . 7.
7. Pattes sans soies natatoires .............................. 8.
——— Pattes avec des soies natatoires .......................... · 9.
8. Premier article des cerques quatre à cinq fois plus long que le dernier ,
segment abdominal (fig. 114) ...................... Oreodytes.
-— Premier article des cerques deux fois plus long que le dernier segment
abdominal .. . ....... . ........................ Deronectes.
9. Corne frontale subparallèle à la base et dentée latéralement (fig. 115).
................................ Stictotarsus, Potamonectes.
—- Corne frontale élargie à la base et non dentée latéralement ........
............................................. Scarodytes.
Gen. Hygrotus
1. Corne frontale médiocre. Épines des peignes tibiaux multifides. . .
............................... . .......... indequalis.
'— Corne frontale courte, large. Épines des peignes tibiaux simples. . .
.............................................. versicolor.
Gen. Coelambus .
1 . Cerques courts. Pattes sans soies natatoires.. ............... 2.
—— Cerques longs. Pattes avec des soies natatoires, sauf aux fémurs 3.
2 . Taches claires de la tête et du thorax bien limitées. ......... ` ......
. . . .... . ...·............... . ............... imprcssoptlncidius.

266 COLÉOPTÈRES nYD'RocANTr1AREs
—— Taches claires dela tête et du thorax moins nettes. parallelogrammus.
3. Scuta dorsaux non garnis d’épines ................ confluens.
—— Scuta dorsaux garnis de petites épines ...... . ..... pallidulus.
Gen. Porhydrus
Une seule larve connue .... . ...................... lineaius.
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Fm. 112. Fra. 113. FIG_ 114.,
Larve f1’Hydr0valus Larved’Hyphydrus0vatusL, Larve d’Or·e0dytes rivalis ab.
clypealzs Sharp. (d’après H. BERTRAND). Sanmarki Sahlb.
(d’après H. BERTRAND). · (d’après RÉGIMBART).
Gen. Stîctonectes
Une seule larve connue .......................... lepidus.
I Gen. Gmptodytes
Une seule larve connue .. ........................ concinnus.
Gen. Hydroporus
1. Corne frontale très courte, mesurant le quart de la longueur totale
. de la tête,. ............................................ 2.
—- Corne frontale longue, dépassant le quart de la longueur totale de
la tête,. ............................................... 3.
2. Mandibules avec un rétinacle. Taille plus forte :6 mm. ..........
.......... . ............................... eryihrocephalus .
—- Mandibules sans rétinacle. Taille plus faible :4,2 mm. ...........
........................................... _ melanocephalus.

TABLEAU DES LARVES 267
li. Prolongement abdominal moyen ou court. Pronotum foncé conco-
lore ou ai tacb es claires nombreuses ........................ 4 .
——- Prolongement abdominal long, Pronotum noirâtre ai deux taches
claires. ......................................... dorsalis.
4. Dessus brun noirâtre concolore ..................... foveolalus.
——- Dessus grisâtre ou jaunâtre ii taches claires ................ 5.
3. Deuxième article des cerques plus court que le premier. . . . s 6.
——- Deuxième article des cerques plus long que le premier ou au moins
aussi long. . ............................................ 8.
6. Cerques munis des seules soies primaires. Coloration grisâtre à taches
claires. ................................................ 7.
——- Cerques munis de quelques soies secondaires dans la région proxi-
male. Coloration brunâtre clair ài taches plus claires confuses .....
.................. - ............................. limbalus.
7. Taches claires nettes. Antennes et palpes peu assombris au sommet.
................................... . ............. palusiris.
——— Taches claires moins nettes. Antennes et palpes assez foncés au som—
met. . ................................ . ......... pubescens.
8. Épistome jaune grisâtre concolore ................. mdrginaius.
— Épistome plus ou moins assombri en avant ou cn arrière ou marqué
de taches claires .. ...................................... 9. ` ‘
il. Corne frontale brunâtre ou rougeâtre à Pextrémité ........ 10.
—— Corne frontale entièrement jaune clair ................... plamzs.
1(P. Scuta abdominaux concolores. . .................... nigrila.
—_Scuta abdominaux gris à taches jaunes .................. 11.
11 . Dernier segment abdominal moins de deux fois plus long que le pré- ‘
cèdent .......................................... dispcrelus.
—— Dernier segment abdominal plus de trois fois plus long que le pré-
cédent. ........................................ tessellalus.
Gen. Deronectes
1. Coloration brun foncé concolore, avec la corne frontale seule jaune.
.............................................. Delarouzei. ·
— Coloration brun foncé, varié de jaune ou de brun clair ....... 2.
ZZ. Corps avec deux rangées de taches jaunes sur les côtés ...,.. Zalus.
——- Corps sans rangées de taches jaunes sur les côtés, mais certains seg-
ments de l’abdomen jaunes, au moins en partie ............. 2} .
S1. Pronotum brun ou noirâtre .... . ...................... Àubei.
—— Pronotum jaune, concolore ou varié de brun .............. ~l.
4. Pronotum jaune concolore. mésonotum et métanotum bruns, tacbés
de jaune vers la ligne sagittale ....................... moeslas.
— Pronotum jaune in bord antérieur ourlé de brun et bord postérieur
bimaculé ; mésonotum et métanotum entièrement bruns. opalrinus.

' 268 · COLÉOPTÈBES Hvnnocawrunnns
Gen. Stictotarsus, Potamonectes
l . Protarses dépourvus de soies natatoires. Pronotum sans tache brune
au milieu. ............................................. 2.
—— Protarses pourvus de soies natatoires comme les autres tarses. Pro- ·
notum orné d’une tache brune au milieu .......... griseosirialus.
2. Pronotum jaune concolore ou à quatre petites taches brunes .....
......... 2 ..................................... Bucheii.
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Fm. 115. Frs. 116. Fm. 117.
Larve de _P0tam0nectes Larve de Notcrus Larve de Laccophilus hyalinus
Sans: Aubé clavicornis De Geer De Gear
(d’après H. BERTRAND). (d’ap1·ès MEINERT). (d’après Scmôrrrn).
-— Pronotum jaune à deux bandes longitudinales brunes. . ..... 3.
3. Bandes brunes du pronotum convergeant en arrière et se recourbant
en crochet en dehors ...................... duodecimpusiulaius.
——- Bandes brunes flexueuses, parfois décomposées en taches ...... 4.
4. Coloration générale sombre ; mésonotum et métanotum à bandes
brunes ......................................... carimzius.
-—- Coloration générale claire ; mésonotum et métanotum brunâtres avec
chacun trois taches claires ............................... 5.
5 . Coloration jaune à taches brunes assez tranchées .............. 6 .
-— Coloration jaune verdâtre livide à taches confuses d’un gris brun. .
............................. . .................. luciuo sus.

TABLEAU mas LAnvEs 269
6. Milieu du mésonotum foncé ;cerques rembrunis près de la base ....
.................................. . .............. Sdnsi.
—-· Milieu du mésonotum clair ; cerques plus clairs, rembrunis sur la
deuxième moitié .................................. elegans.
Gen. Oreodytes
1. Corps allongé, jaune à taches brunes .................. borealis.
——- Corps court et très large, brun à taches jaunes ............. 2.
2. Premier article des cerques égal au dernier segment abdominal ....
.................................. . ............. rivalis.
—- Premier article des cerques trois fois plus long que le dernier segment
abdominal .................................. septemfrionalis.
Gen. Scarodytes
Une seule larve connue ............................ halensis.
Subfam. Noterinae
Gen. Noterus _
Une seule larve connue (fig. 116) ................. clavicomis.
Subfam. Laccophilinae
Gen. Laccophilus
1. Tête courte, guère plus longue que large ; corps trapu, jaunâtre,
taché de brun (fig. 117) ............................. hyalinus.
—- Tête allongée, bien plus longue que large ; corps allongé, jaunâtre-
verdâtre concolore ............................... minuias.
l Subfam. Colymbetînae
1. Dernier segment abdominal membraneux en dessous. Antennes bi-
ramées (avec deux petits articles au sommet du troisième). Pas de
soies natatoires ................................. Copelatini.
— Dernier segment abdominal entièrement corné, sauf au sommet.
· Antennes simples (avec un seul article au sommet du troisième.) Des
' soies natatoires dans certains genres chez les larves âgées ..... 2 .
2. Dernier article antennaire court, dépassant rarement la moitié de la
longueur du précédent. Soies des cerques souvent groupées en deux
verticilles. Pas de soies natatoires chez les larves âgées, excepté dans
le s.—g. Eriglenus .............. . ................. Agübîlli   '
1. Ici les Ilybius sont inclus dans les Agabini, car à l’état larvaire ils se rapprochent
beaucoup plus d’eux que des Colgmbeîini.

270 COLÉOPTÈRES HYDROcANTHAREs
—- Dernier article antennaire long, à peu près égal au précédent. Scies
des cerques non groupées en verticilles. Des soies natatoires chez les
larves à ées ..................................... Cûlymbetini.
g
Tr. Copelaiini
Gen. Gopelatus
1. Cerques moyens Z 1) mm. 7 (fig, 118) ............ hemorroïdalfs.
- Ce-rques longs : 1 mm .....·.................. . airiceps.
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FIG· 118. Fm. 119. Fm. 120.
Larve de Copelaîus Larve de Platambus Larve «i’Agabus
haemorroidalis F. maculaius L. bipustulatus L.
(d’après H. BERTRAND). (d’après ScR1ôDTE). («i’après H. BERTRAND).
Tr. Agabini
1. Dernier segment abdominal non prolongé au delà de l’insertion des ·
cerques. ....................................... Platambus
· ——- Dernier segment abdominal à prolongement postérieur ...... 2.
2. Mandibules courtes, moins de trois fois plus longues que larges ;
maxilles à deux crochets sur le bord interne ............ Agabus.
·— Mandibules plus longues, plus de trois fois plus longues que larges;
maxilles avec ou sans crochets internes ............... Ilybius.
Gen. Platambus ,· `
Une seule espèce frangaise (fig. 119) ................ maculaius.

TABLEAU ons LARVES 271
Gen. Agabus
1 . Larves adultes dépourvues de soies natatoires ................. `
......... . ........ S.—g.· Gaurodytes, Dichonectes, Agabinectes.
——— Larves adultes pourvues de soies natatoires ..... S.—g. Eriglenus.
S.-g. Gaurodyies, Dichonccies, Agabinecies
1 . Coloration pâle ou assez foncée ; tête claire à tache sombre .... 2.
—— Coloration brunâtre â taches claires ; tête foncée à taches claires. 4 . i
2. Tête claire ayant, en plus de la tache, un pointillé noirâtre diffus.
................................................. didymus.
— Tête sans pointillé noirâtre .............................. 2}.
3. Corps jaunâtre ; tache centrale de la tête brun pâle .... nebulosus.
——— Corps brunâtre varié de clair ; tache centrale de la tête brun foncé.
.............................................. conspersus.
4. Pronotum à taches internes formant des bandes longitudinales ....
..................... ' ......... . .................. Siurmi.
— Pronotum à taches internes ne formantpas de bandes longitudinales_
...................................................... u.
5. Pronotum grand, plus long que le mésonotum et le métanotum réu-
nis . ................................................. 6. ' ·
—— Pronotum moyen, pas plus long que le mésonotum et le métanotum
réunis .. .................. ; ............................ 7.
6. Palpes et antennes très pâles. Corps assez large (fig. 120) ........
............................................ bipuslulaius.
—- Palpes et antennes légèrement obscurcis. Corps plus élancé. Solieri.
7 . Les trois soies proximales des cerques rapprochées entre elles. . 8 .
— Une des soies proximales des cerques assez éloignées des deux autres.
............................................... congener.
· 8. Côtés de la tête convergeant nettement en avant .......... 9.
——— Côtés de la tête convergeant faiblement en avant. Coloration bru-
nâtre ......................................... brunneus.
9. Coloration souvent jaunâtre. Corps assez court ........ guiialus.
—- Coloration brunâtre. Corps assez allongé ................. 10.
10. Taille plus forte : 14-15 mm. ; cerques plus longs ....... biguiiaius.
-— Taille plus faible : 11-12 mm. ;cerques plus courts ...... paludosus.
S.—g. Eriglenus
1. Tête large, à côtés un peu divergents. Bande sagittale claire large. . °
............................................... undulaius.
——- Tête étroite, à côtés subparallèles. Bande sagittale claire étroite. . .
p ............................... . .................. labialus.

272 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
_ Gen. Ilybius
i 1. Cerques à sept soies primaires disposées en deux groupes, mais sans
soies secondaires. Prolongement abdominal long ou moyen. . . 2.
—- Cerques à sept soies primaires non disposées en deux groupes. Pro-
longement abdominal court .............................. 5.
2. Clypeus ne découvrant pas le labium .. .................... 3 .
- Clypeus découvrant le labium ...................... guiii ger.
3 . Coloration brune à taches claires nombreuses et bien délimitées. Pro·
longement ahdominal long ............................... 4 .
—— Coloration brune à taches jaunes moins nombreuses, assez grandes,
confluentes. Prolongement abdominal moyen ........ subaeneus.
4. Tête rétrécie vers l’arrière ; stipe des maxilles sans crochets. Taille
moyenne : 15i2() mm. ............................. obscurus.
—— Tête non rétrécie vers l’arrière ; stipe des maxilles à deux crochets.
Taille plus forte : 20-25 mm., ...................... nier.
5. Coloration foncée brune ; ligne sagittale du Vertex sombre ; troi-
sième article antennaire noirâtre au sommet .·...... fuliginosus.
— Coloration foncée noir violacé ou noir brunâtre ; ligne sagittale du
vertex claire. Troisième article antennaire indistinctement plus foncé
au sommet ..................................... feneslraius.
Tr. Colymbelini
1 . Griffes inermes . ................................ Meladema.
—- Griffes spinuleusesa la base du bord inférieur ................. 2.
2. Mandibules assez longues, presque trois fois plus longues que larges,
a rétinacle peu net ................................... RRIIÈIIS.
-— Mandibules courtes, un peu plus de deux fois plus longues que larges,
ai rétinacle rudimentaire. ....................... Colymbetes.
_ Gen. Rantus
1 . Tête a angles temporaux presque droits ; mandibules peu aiguës
griffes faiblement spinuleuses ................. S.-g. Na.I'h1S.
—- Tête à angles temporaux arrondis ; mandibules aiguës ; griffes nette-
ment spinuleuses ......................... S.·g. Rantus s. str.
· S.-g. Narius
Une seule espèce en France .......................... Griapei.
S.-g. Ranius
1. Tête grande ; cerques moins longs que le dernier segment. bisirialus.
—- Tête moyenne ; cerques plus longs que le dernier segment. .... 2 .
I

TABLEAU ons LARVES 273
i 2. Cerques moyens ................................ pulverosus.
——— Cerques longs,. .......................................... 3.
3. Coloration souvent brun jaunâtre doré ............... emoleius.
—-— Coloration brun olivâtre ............................ nolalus.
Gen. Colymbetes
Une seule espèce azonnue en France (fig. 121) ............ fzzscus.
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FIG. 121. F10. 122. F1G. 123. ` -
Larve de Colgmbeies Larve d’Hgdaticus seminiger Larve de Graphodcrus
·— fuscus L. De Geer zonatus Hoppe
(d’après Scmônrn). (d’21près Scmônrn). («1’après H. Bertrand)
Gen. Meladema
Une seule espèoe en France ....................... ror·i¢2¢*e>11m.
Subf. Dystiscinae ·
1 . Clypeus simple. Cerques bien développés .. ............. J . . . 2.
——-— Clypeus trilobé. Cerques rudimentaires, non visibles en dessus .....
, .....................................,........ Cybisterini.
2 . Cerques sans soies natatoires . ........................... 3.
-—— Cerques à soies natatoires. ....................... Dytiscini.
3. Corps gibbeux. ......................................... 4.
——- Corps non gibbeuxn. ............................ Hydaticini.
4. Languette très courte, à quatre épines ............... Eœtini.
——- Languette longe, simple ou bifide .......... Thermoncûtini.
GU1GNO·r 18

274 COLÉUPTÈRES irvnnocziurnnnns
Tr. Erelini
Gen. Eretes
Une seule espèce en France ........................ sliclicus.
Tr. Hydalicini
· · Gen. Hydaticus
1 . Corps brun noirâtre, à mésothorax jaunâtre (fig. 122). lransversalis.
—— Llorps brun coneolore .................,........... · seminiger.
_ Tr. Thermoneciini
1. Eanguette simple .............................. Graphoderlls.
—— Languette bifide. ................................. Acihus.
Gen. Graphoderus
1 . Tête peu rétréeie vers l’arrière, massive, corps assez massif (fig. 123)
......................................... cinereus.
——— Tête rétrécie vers l’arrière, plus grêle, corps plus grêle. .... zonalus.
Gen. Acilîus
1. Tête peu rétrécie en arrière, massive. Languette à deux branches
médiocres, presque droites ..................... canaliculaius.
—— Tête peu rétrécie en arrière, plus allongée ; languette à deux branches
longues et fortement incurvées (fig. 124) ............. sulcalus.
Tr. Dyliscini
Gen. Dytiscus
1 . (jerques en général plus longs que la moitié du dernier segment. 2 .
— (lerques plus courts que la moitié du dernier segment ....... 6.
2. Tête plus longue que large ; elypeus long ou assez long ...... ll.
— Tête plus large que longue ; clypeus court ou assez court .... 4.
3. Clypeus long. Cerques plus courts que l’avant—dernier segment. . .
................................................. pisarws.
—— Clypeus un peu plus court. Cerques égaux à l’avant—dernier seg-
ment (fig. 125) .................. . .............. marginalis.
4. Taille plus grande : 53 à 60 mm. Clypeus arrondi en avant. . . 5.
—- Taille moins grande : 50 il 33 mm. (Èlypeus subrectiligne en avant. .
............................ . ................. semisulcaius.
5. Protarses grands. Coloration souvent verdâtre ..... circumflexus.

TABLEAU nns nmvns 275
· ——- Protarses médiocres. Coloration roussâtre ............ dimidiaius.
6. Taille très grande : 60 mm. ou un peu plus. Clypeus subrectiligne. . .
............................................. lalissimus.
—- Taille grande : 53 mm. Clypeus arrondi ........... circzzmcinclus.
n Tr. Cybislerini
. Gen. Cybister
Une seule espèce en France (fig. 126) ........ lateralimargimzlis.
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Fm. 124. Fm. 125. FIG. 126.
Larve d’Acilius sulcatus L. Larve de Dytiscus Larve de Cybistcr
(d’après Scrxiônraz). marginalis L. laîcralimarginalis De Geer.
(d’après SCHIôDTE)·. €d'après Scmônrn).
Fam. GYHINIDAE _ I
1. Clypeus dente .. .......... ‘ .............................. 2.
·—— Clypeus non denté . ...................... Oreciochilzts villosus.
~ 2. Clypeus quadridenté (fig. 127) .... . ...... Aulonogyrus sirialus.
—- Clypeus bidenté.. ....................................... 3.
3. Deux dernières paires de trachéo—branchies environ trois fois aussi
longues que le neuvième segment abdominal .... Gyrinus marinus.
—— Deux dernières paires de trachéo-branchies environ deux fois aussi
longues que le neuvième segment abdominaln Gyrinus substrialus.

276 COLÉOPTÈRES HYIQROCANTHARES _
TABLEAU DES NYMPHES
Pour les nymphes, il n’est pas possible de donner des tableaux synop-
tiques au delà des genres, à cause de la différenciation très faible,,et même
le plus souvent nulle, des espèces (1).
1. Nymphes dépourvues de cerques. Abdomen de neuf à dix segments
............................................... Haliplidae.
——— Nymphes pourvues de cerques. Abdomen de huit segments visibles
en dessus. ............................................. 2.
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FIG. 127. Fm. 128.
Larve d’Aul0n0gyrus striaius F. Nymphe de Dytiscus marginalis L.
(d’après Scmônru). (d’après Konscnmxr).
2. (jerques bien apparents. Plus de quatre paires de tubercules stigma-
tiques .. ............................................... 3.
—;- Cerques très réduits. Quatre paires de tubercules stigmatiques. . .
............... . ............................... Gyrinidae.
' Z}. Tête et pronotum entièrement cornés, mésonotum en partie ......
............................................. Hygrobiidae.
—— Corps entièrement membraneux, avec tout au plus de petites pla-
ques cornées isolées sur le pronotum. ............. Dytiscidae.
Fam. HALIPLIDAE
1. Soies insérées sur des tubercules longs, cylindriques. Soies tergales
inégales. ....................................... Peltodytes.
1. Il faut également signaler que les nymphes de tous les genres ne sont pas encore
COHIIUQS. ' _

TABLEAU nus NYMPHES 277
— Soies insérées sur des tubercules courts, coniques. Scies tergales
égales .......................................... Haliplus.
Fam. HYGROBIIDAE
Un seul genre .................................. Hygrobia.
Fam. DYTISCIDAE '
1 . Cerques grêles en général, plus ou moins amincis à 1’extrémité. Pleures ,
et régions tergopleurales mousses ........................ 2.
— Cerques ép ais. Pleures et régions tergopleuralessaillantes. Dytiscinae.
2. Soies sessiles. Crêtes céphaliques transverses ............... 3.
—- Soies insérées sur des tubercules coniques. Crêtes cépbaliques longi-
tudinales.. ............................................. ‘ 4. _
3. Crêtes céphaliques à trois soies ................ Laccophilinae.
—— Crêtes céphaliques à soies nombreuses ....... Colymbctinac (part.)
4. Yeux non carénés .............. Colymbetinac (part. : Copelalini).
—- Yeux carénés ................................. Hydroporinao.
` Subfam. Hydroporinae
1. Cerques courts, à long acicule terminal ........ ' .... H yphydrini.
—- Cerques longs, sans acicule terminal ........ ` ....... Hydroporini.
Tr. Hyphydrini
Un seul genre connu .......................... Hyphydrus. _
Tr. Hydroporini
1. Pas de soie latérotergale ................ Coelambus, Hygrotus.
— Une soie latérotergale plus ou moins distincte .... · .......... 2.
2. Trois soies médiotergales écartées de la soie latérotergale qui est dis-
tincte. ................................................. 3. ·
— Trois ou quatre soies médiotergales voisines de la soie latérotergale
qui est peu distincte . .................................... 4.
3. Pronotum non explané sur les côtés, sauf chez Suphrodyies .......
.............................................. Hydroporus.
—- Pronotum explané sur les côtés ............... Deronectes part.
4. Trois ou quatre soies médiotergales. Corps déprimé. Pronotum ex-
plané sur les côtés ........................ Doroncctes part.
—-— Trois soies médiotergales. Corps bombé. Pronotum non explné sur
les côtés ............................ Stictonectes, Borhydrus.

278 a coLÉo1>·.rÈr>.Es rxYnRocAN*rHAnEs
Subfam. Laccophilinae
Un seul genre en France ...................... Laccophilus.
' Subfam. Golymbetinae
1 . Soies insérées sur des tubercules .................... Copelatini.
—-— Soies sessiles ....... ; ................................... 2 .
2. Soies médiotergales de l’abdomen en général peu nombreuses ....
............................................ Agabini (1).
- Soies médiotergales de l’abdomen nombreuses ...... Colymbetînî.
Tr. Copelalini
Un seul genre en France ......................... Copelatus.
Tr. Agabini
1. Corps déprimé. Cerques assez brièvement coniques ..... Agabus.
—·- Corps plus convexe. Cerques souvent plus longs, un peu incurvés en
dedans ........................................ Ilybius.
Tr. Colymbeiini
· ll Pronotum sans plaques cornées. Cerques allongés ........... 2.
—— Pronotum avec des plaques cornées. Cerques courts et coniques. .
.............................................. Meladema.
2. Cerques incurvés en dedans, à soies plus rares vers le sommet .....
.............................................. Colymbetes.
——— Cerques incurvés en dehors, à soies nombreuses au sommet. Rantlls.
Subfam. Dytiscinae
1 . Cerques à extrémité taillée en biseau externe .............. 2.
—- Cerques à extrémité non taillée en biseau ................ 3 .
2. Disque du pronotum pourvu de tubercules sétigères. Cerques à trois
soies ......................................... Hydaticini. _
—— Disque du pronotum mutique. Cerques à deux soies. . Thermonectini.
3}. Cerques cylindriques, à extrémité arrondie .......... Dytiscini.
— Cerques coniques, à extrémité aiguë ................ Cybisterini.
Tr. Hydaiicini
Un seul genre connu ........ . ..................... Hïdaticlls.
I. Inclus Ilybius, comme pour les larves.

TABLEAU ous NXMPHES 279
Tr. Thermoneclini
I . Tubercules médiotergaux très gros (au moins les plus internes). . .
............................................. Graphoderus.
—- Tubercules médiotergaux moyens .................... Acilills. _
. Tr. Dyliscini · '
Un seul genre en France (fig. 128). ................... Dytiscus.
Tr. Cybislerini
Un seul genre en France ............... - ........ Cybister.
Fam. GYRINIDAE
Deux nymphes seulement connues, très voisines : Gyr·z'mzs subslrialus
et Oreciochilus villosus.
CORRIGENDUM
Pendant Pimpression de cet ouvrage M. MÉQUIGNON abien voulu me
signaler que le nom de Ranfus était incorrect, se trouvant en opposition
· avec les règles de transcription des mots grecs en latin, édictées par le
Congrès international de Zoologie de Budapest en 1927. Ces règles sont
impératives, par conséquent l’0rthographe de ce nom, bien qu’étant celle
de STEPHENS, créateur du genre, doit obligatoirement être corrigée en
Rhanius.
Le lecteur devra donc faire cette correction dans ce volume partout où
le mot est écrit.

INDEX BIBLIOGRAPHIQUE (‘)
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, europaïschen Coleopteren, 99, 121, 122. ——- Monographie der palâarktischen
Dytiscidae (Kolcoptcrclogischc Rvmdschwu).
1. Bibliographie succincte ; pour une bibliographie plus (·ten¤lue, se reporter à celle
des « lîyrlrocanthares de France ».

INDEX SYSTEMATIQUE `
· SOUS—ORDRES, FAMILLES, SOUS·FAMILLES, TRIBUS
Agabinî . . .................... 167 Gyrînoîdeem. ................... 250
Bidessini .. ................... 60 Haliplidacu ................... 33
Colymbetinae . ................ 165 Hydatîcini .. .................. 224
Colymbetini. .................. 195 Hydroporinae ................. 55
Copelatinî ................... 165 Hydroporinî ................. 67
Cybisterini ................... 247 Hydrovatini .,............... 57
Dytisacidae . .................. 54 Hygrobiidae ................. 53 '
Dytîscinae , .................. 220 Hyphydrini . ................. 55
Dytiscini . .................... 239 Laccophilinaen ......... . ...... 161
Dyuiscoidea . ................. 33 Noterinae. .................... 157 '
Eratini ....................... 222 Noterini . .................... 158
Gyrinîdae. .................... 250 Orectochilinae ................ 259
Gyrininzœ. .................... 250 Thermonectîni .. .............. 230
GENRES, SOUS-GENRES
Acîlius . ...............   ...... 235 s.—g. Haliplus S. str. ........... 41
s.-g. Acilius s. str,. ............ 236 Herophydrus ................. 77
s.—g. Agabinectesu ............. 191 S.-g. Homoeolytrus . ........... 238
Agabus ...................... 169 Hyd2Jti0us.. ................... 224
Aulonogyrusn ................. 251 s.—g. Hydaticus s. str .......... 226
Bidessus .. ................. ` . . . 61 s.·g. Hydroporinus .. .......... 109
Brychius. ..................... 37 Hydroporus .................. 78
Coelambus .. .................. 71 s.-g. Hydroporus s. str. . ....... 86
Colymbefesn .... Z ............. 217 Hydrovutus .................. 58
Copelatus .................... 165 Hygrobia . ................... 53
Cybister . .................... 247 Hygrotus ..... . .............. 75
Deronectes. ................... 133 Hyphydxus ................... 56
s.—g. Dichonectesn ............. 175 Ilybîus ....................... 196
Dytiscus. ..................... 239 S.-g. Isonotus .. ............... 229
s.-g. Dytîscus s. str, ........... 246 Laccophilus .. ................. 162 .
Eretes .......... . ............. 222 Laccomîs . . ................... 124
s.-g. Eriglenus ...........,... 193 s.—g. Lîaphlus ,................ 48
s.—g. Gaurodytes. .............. 178 s.—g. Macrodytes. .............. 240
G1·a,pl10derus .................. 231 Meladema. ................... 219 ·
Graptodytes ................. 115 S.-g. Melanodytes ............. 216
s.—g. Guignotites. .............. 229 Metaporus .................... 123
. Guignotus ......... . .......... 66 Metronectes .................. 195
·` s.—g. Gymdelphus . ............ 254 s.-g. Nartus. .................. 215
s.-g. Gyrinulus ................ 254 s.-g. Neohaliplus ............. 43
Gyrinus . ..................... 253 Noterus . ..................... 158
s,—g. Gyrinus s. str. .. ......... 255 Oreodytes ................... 154
S.-g. Halîplinus. ............... 44 Orectochilus ................. 260
·HaIipIus .. .................... 38 s.—g. Orectochilus . .... . ........ 260

  . COLÉOPTÈHES HYDROCANTHARES
Oxynoptilus ..... · ............. 58 Rantus . ......... . ............ 205
s.-g. Parasternus . ............. 190 s.·g. Rantus S. str. ............ 207 .
Peltodytes . .................. 34 Scarodytes ......... . ......... 127
Pelobius . .................... 53 Siettitiz-1,.. ..................... 113
Platambus .. .................. 168 Stictonectes .................. 129
Porhydrus .................... 126 Stictotarsus . .... . ............. 141
I Potamonectes ................. 143 s.—g. Suphrodytes ............. 84
s.-g. Potamonectes .. .......... 145 Yola ........................ .. 60
ESPÈCES ET VARIATIONS
aenescens ..................... 204 caesus ....................... · 36
aeratgus .. ..................... 255 canaliculatus (Ac,). ............ 237
affînis ........................ 182 canaliculatus (Pot.) .. .......... 145
aiîlatus . ................... . . 96 cantabrîcua. .................. 103
` africanus . ................. .. . 249 cantalicus .. .................. 169
albinus . ..................... 42 carinatus . .................... 148
a.lienus.. ...................... 155 carZittens'is.. ..... · .............. 51
wmoenus . .................... 42 caspius . ..................... 258
analisu ....................... 107 castaneus .. ................... 103
andalusicusn .................. 52 catasoopium ................. 148
angustatus (Gyr.) .. ........... 258 cebennicus ................... 123
ar1gustatus(Hydr.) .. .......... 94 ceaphalotesu ................... 175
Apfelbecki ................... 105 Cerisyî . ...................... 147
apicalîs . ..................... 88 chalconotus . ................. 188
arcuatus ..................... 118 chalybaeus. ................... 193
assîmilis ..................... 153 mÈne1·eus (Hal.) .. . . ............ 48
mer., .... . .................... 201 cinereus (Graph.) . ............ 233
aterrimus . .................... 107 gircumcinctusu ................ 244
atrîceps ..................... 167- circumflexus (Bid.) . ........... 63
Aubéi (Der.) ................. 136 circumflexus (Dyt) ........... 245
Aubéî (Hyph.).. ............... 57 circumflua . .................. 54
Aubéi (Metr.) ................. 195 clavicomis .................... 160
austriacus .... . .............. 231 clypealis ..................... 59
ave-nionensîs ..... . ............ 114 collarîs ....................... 77
colymbus · . ................... 256
concinnus (Aul.). .............. 252
badius. ....................... 49 concinnus (Graph). ............ 122
balsetensis ..... . ............. 113 confînis .. .................... 43
Bellieri ....................... 260 confluens ............. . ....... 74
Bertolinii ..................... 234 conformisu. ................... 243
bicarinata ................... 61 aonfusus . .................... 106
bicolor. ....................... 258 congener .. ................... 184
biconnatus ................... 234 conjuncta. .................... 54
bifoweolatus .................. 131 conspersus . .................. 187
biguftatusn ................... 176 consputus .. .................. 212
bilineatus (Graph.) ' ........... 235 gordatus ..................... 118
bilineatus (Grapt.) .. ........... 122 coriaceum . . Z ................ 219
bîmaculatus ................. 117 corsicus (Ag.) ................. 187
'binotatus .................... 178 corsicus (Bid.) .. .............. 66
bipunotata ................... 61 c0Xa.lis.. ...................... 63
bipustulatus ................. 179 crassîcornis . ............ . ..... 161
bisbîguntatus ................. 99 crassicornis . ....,............. 160 `
bistriatus .................... 212 crassus ....................... 200
bombyoînus .................. 139 cruciatus . .................... 118
borealis . ..................... 156 crux . ........................ 116
browneumus ................... 47 ouspîdatus . .................. 58
brunneus. .... . ................ 191 decoratus .. ..... . ............. 75
`Bucheti . ..................... 150 degemeratus .. ................. 228

INDEX SYSTÉMATIQUE 283
Dejeani. . .................... 256 funestus . .................... 121
Delarouzeî . .................. 137 fuscoaenescens. . .............. 189
delicatulus .................... 64 fuscorufus . ................... 88 ·
deplanatus ................... 97 fuscus .. ...................... 217
depressus . ................... 152
Devillei .. .................... 156 gemînus .... . ................. 66
didymoides . .................. 177 Genei . ....................... 127
didymus ..................... 192 G0ud0ti.. ..................... 65
dimidiatus . .................. 242 Gougeleti . ................... 187
discretus .. ..........· . ........ 1 08 Graëllsi ...................... 169
disjunctus . ................... 246 g1~ammîcuS... .................. 229
dîspar .. ...................... 182 gmnularis .. .................. 121
dîsuinctus .................... 256 _ Grapei ...................... 215
Doderoi . ................... 121 gT1S€OStT1&tUS.. ................ 147
dorsalis. .................,.... 85 griseus . ...................... 224
dubius ...................... 245 grossepunctatus . .............. 65
Duftschmidi . ................. 66 guineensis . . .. ......... ` ...... 77
duodecimmaculatus . ........... 143 guttatus (Ag.) .. .............. 177
duodecimpustulatus ........... 141 guttatus (Ha.1.)... .............. 32
Duvergeri .. .................. 238 guttîger . ..................... 204
· - Habelmœmni . ................ 107
IïdwaTdS@.·..................·· 205 h&6In0rrOid&1îS.•·.·•·•···..•··•  
€€ga»HS ..·.................··      
elevatus ............. . ....... · 38 11îe-   .''·   128
elongatulus . .................. 96 11% GFÈSIS °`‘''°'```’`''''`''` ' 142
elongatus (Gyr). , ............. 258 h (îîmü  '’''''''''''°`° ` ```° 156
epipleuricus .. ................. 130 h€1\,g1uS " '`''```°`````` ' ' ` ' 224
eyrtllrocephalus . .............. 96 P? '7 '''```````°``` ` ````' 53
Escheri ...................... 133 H""Q'“”?” ·· ··‘‘‘‘''‘‘'‘‘''''° 45
6XO16tuS....·.··.--·.'.··•'.··   .6y €¥l1·»·.·····•············  
GX 1 1 2111 h1span1cus (Der.) ............. 4
0 8 us- ''''°'°'''°°'‘'''°‘'‘’ hispzmicus (Ram;.) .. ........... 213
,€XSa,ngu1s .. ................... 119 HO ff mmm _ _ _ 122
Gxspectatus ................... 242 1]y£11î1S " '                       _ _ _ 161
Fabressei ..................... 149 ibericus (Dyt.).. ............... 244
_ Fairmairei .................... 139 îgnotus .. ..................... 120 `
Fzmlcozi . ..................... 180 · îmmaculatus .................. 47
fallacîosus . ................... 120 imperfectus ................... 194
fasciatus. ..................... 77 impressopunctatus . ........... 71
Fauconeti .. .................. 132 impressus ................ . . . 177
femomlvls .. ................... 194 inaequalis (Hygr.) ............ 76
fenestratus. ................... 198 inaequalis (Plat.) . ............ 169
ferrugineus .. ................. 101 incertus .· . ................... 103
üguratus .................... 85 încognitus . ................... 90
flavicollîs . ................... 50 in0011spe0tus.. ................. 139
flavidus . ..................... 163 inomatus . ................... 169
gavipes .. .................... 122 insolatus. .......... . ........... 214
avocinctus .................. 244 insularis . .......... ' .......... 1 03
flavotestaceus .. .............. 234 interjectus .4 .................. 234
fluviatilis . ................... 46 intermedius ................... 234
fortiterpunctatus . ............. 118 interruptefasciatus . ....... . . . 63
foveolatus (Ag.) . ............. 184 interruptus .................. 194
foveolatus (Hydr.)... ........... 104 i0ni0us.. ...................... 89
fractusn ...................... 120
fmter ........................ 154 jucundus .. ................... 117
fuliginosus . ........ . ......... 203 Kiesenwettexi. ................ 180 .
fulvicollis (Hal.) ............... 48 Kotulaen. ..................... 238
fulvicollis (Rzmt.)   .......... 209 ' Kmatzi. . .................... 110
fulvus .. ...................... 51 Küsteri. ...................... 164

284* COLÉOPTÈRES HY1:>P~0cANTHAREs
iabiatus . ..................... 194 nebul0s11s.,. ................... 185
laeticulus . ................... 119 neglactus (Ag.) ..,............. 188
laevipennis .. ................. 227 neglectus (Hydr.) . ............ 109
laevîs . . .. .................. 159 nigri00llis (Ag.) ..... . .......... 177
laminatusu. ................... 48 nigricollis (Hydn). ............. 100
lapponicus . .................. 245 nigripes ........ ` ............. 177
lapponum ., .................. 51 nigripterus ................... 63
Lareyniei . ................... 138 nigrita ...................... 98
121/œralilnarginalis .............. 248 nigritarsîs ........ .. .......... 122
latissimus. .................... 246 nigriventris. . .................. 1 29
latitans. ...................... 215 nigrolineatus .................. 73
latus . ....................... 135 nigropunctatus ................ 212
Leander ...................... 229 nitidi00llîS.. ................... 4:4
lepîdus (Cyb.)... ............... 249 nitîdusu ...................... 177
lepidus (Stict.) ................ 131 nivalis .. ..................... 99
Leprieuri,. .................... 133 nomzu. ....................... 47
limbatus. ..................... 106 Normandi ................... 102
linaaticollis . . , , .............. 43 notaticollis, ................... 209
lineatus ..................... 126 notatus (Hydr.) .............. 92
1in00llus.. ...................,. 72 notatus (Rant,). ............... 210
lineolatus ., ................... 46 novemlineatus .. .............. 73
lituratus ..................... 88
longicornis .. ....... , .......... 111 Oberthüri. .................... 132
longulus ...................... 111 obliquus. .............. ` ...... 42
Lucasi. ....................... 106 oblongus .................... 125
luctuosus ..................... 149 obscurellus. ................ . . 42
lugubrisn ..................... 149 obscurîor ...... . .............. 61
lzwitanicus .................... 124 obscurus (Hydr,) ............. 95
luteip0nni:¤'... .................. 94 obscurus (Hyph,) ........ L ..... 57
obscurus (Il.) .................. 202
mamilatus . ................... 168 obscurus (L200.) . .............. 164
Mâklini. ............... . ...... 85 0bs0l0tus.. .................... 101
manducus ................... 123 octoguttatus,. ................. 117
marginalis (Hydr,). ........... 85 opacinus (Aul.) . .............. 252
marginalis (Dyt.).. ............. 243 opacinus (Hydr.) .. ............ 90
marginatus .................. 86 opacus (Bid. ). ................ 64
marginicollià. ................. 151 opacus (Hydr.) ................ 98
marinus. . ..................... 255 opatrinus ..................... 139
Marklini .. .................... 73 optatus. ...................... 132
Martini ...................... 146 uvauus . ..................... 56
maurus ...................... 64
melanarius (Ag),. ............. 181 paganettianus . ............... 95
malanarius (Hydr.) ........... 112 palle-ns (C00l.) . ............... 74
melanocephalus. ....... . . , . .... 97 pallens (Hal.) ................ 43
melanocornis .. ................ 189 pallens (Hydr.) . ..... . ........ 86
memnonius. . . ................ 103 pallescens. .................... 105
mericlionalis (Il.), .............. 201 pallidior . ....................  
meridionalîs (Grapt.) ........... 124 pallidiventrîsu. ................ 212
minutissimus". ................ 63 pallidulus .................... 75
minutus (Gyr.).. ......... . ..... 254 pallidus ..................... 44
minutus (La00.) .............. 164 paludosus. .............. · ...... 185
moestus. ........ . ............. 138 palustris ..................... 87
montanus. .................... 157 parallelogrammes . ....... L .... 72
muoronatus . ................. 49 parumpunctatus .. ............. 163
Mülleri (Hal.) . ................ 42 parvulus. ..................... 77
Mülleri (La00.) ............... 163 pauper (Ag.), ...,....,..,..... 177
multipunctatus . ...,........., 45 pauper (Graph). ....,.......... 119
mutinensis .. ................,. 242 Paykulli. . .,.................. 258
pervasus. ...........,..,....,. 122
naxius. .....................,. 259 Pescheti .,,.......,.........,. 108

INDEX SYSTÉMATIQUE 285
pioeus .. ...................... 91 septentrionzœlis (©r.)... .......... 155
Pioi (Hal.).' ................... 44 sericeus .. .................... 149
pictus (Ag.) . ................. 194 sovrioor ..................... 177
pictus (Grapt.) . ............... 118 soxdontzmtus .. ................. 203
Piochardi. . ................... 148 sexguttatus (Bid.), ............. 63
' piszmus". ..................... 244 soxguttatus (Gra.pt.). ........... 117
planus .. ..................... 105 sexmaoulatus .. ............... 118
plaftynotus .. .................. 137 siculus (Gyr.). ................. 257
pratensis .................... 186 siculus (Hal,). ................. 49
procerus .. .................... 143 similis ....................... 199
puboscens .. .................. 106 simplcx. ...................... 59
Pueli... ....................... 100 simulator (Hyd.). ............ . . 234
pulverosus . .................. 207 simulator (Not.) ............... 161
pumilus .· ..................... 65 Solieri ....................... 180
punctatus ..................... 207 stagnalis. ..................... 228
punctulatus .............. . .... 48 stioticus ...................... 223
pusillus. ...................... 66 striatus (Aul.) ................. 251
pustula/tus .................... 216 striatus (Col.) . ................ 218
pyrenaeus (Der;). .............. 135 st1~igul0.sus.. ................... 256
pyremaeus (Hal,). ............. 51 striola ....................... 90
pyrenaeus (Hydr.) .. ........... 98 stziolatus (Ag.), ...... . ...... 178
striolatus (Gyit). ............... 256 ·
quadrinotatus . ............... 63 Sturmi.. ...................... 181
quadriguttatusn ............... 202 styriacus .................... .88
subaenous . . . ................ 200
Ragusztiu ..................... 186 subopaous . ................... 211
R amburi .................... ] 32 subrufulus .................... 64
` regularis ..................... 110 substriatus. ................... 257
Reichei ...................... 182 subtilis . ..................... 190
remotusn ...... 1 .............. 180 subtonsus .................... 91
Revelierei ..................... 103 succinctus . ................... 224
rivalis .. ...................... 155 Suffriani. ..................... · 257
Bosenborgi .. ................. 234 suffususn ..................... 44
rotundatus. ................... 37 sulcatusn ..................... 236
_ rubidus. ...................... 50 sutumlis ..................... 121
rufoscens . .................... 89 suturellus .................... 211
rufîceps ..................... 194 Sydowi .,..................... 142 `
mficollis (Cop.) .. .............. 166
. ruüoollis (Hal.) . .............. 44 tarda. .,..................... 53
ruücollis (Bant.) .............. 209 tartaricus .................... 97 _
rulifronsn. .................... 100 tessollzmtusu ................... 99
rufulus (Ag.) .................. 192 testaiceus . .................... 164
rufulus (Stict.) ............... 132 Thomson?] .. ................... 255
rugosipomiis ................. 186 tinctusu ...................... 88
Torrei .. ...................... 212
sa.ba.udus.. .................... 99 tmnsversalis (Hyd.). . .......... 228 .
Sanmarki .. ................... 155 tmnsversalis (Hydr.) ........... 85
Samsi ........................ 152 tmnswersus (Hal.) .............. 45
sardus. ....................... 147 trzmsversus (Hal.) .........,... 47
saucius ....................... 62 tripunctatus ................. 249
scalesizmus ................... 94 tristis. . ....................... 92
soaphula. ..................... . 107
Schatzmmlrà. .................. 257 uliginosus. .................... 182
Soholzi ....................... 99 umbrosus .. ................... 93
soriptus ..................... 124 xmdulatus .. .................. 193
semioostatusu ................. 243 unguicularis. .................. 183
seminiger . ................... 226 unicolor (Ag.).. ................ 177
somirufus .. ................... 136 unioolor (G1·a.pt.). .............. 121
semisulcatus . ................. 241 unioolor (Hygr.) ............... 76
aeptentrionalis (Dyt:). .......... 246 unioolor (Porh.) .............. 127

286 COLÉOPTÈRES HYDROCANTHARES
unîstrîatus .. .................. G4 varius (Gra,pt.).. .............. ., 119
urinator ...................... 259 Venturii .................. L . . . 184
versîcolor .. ................... 7 7
vagepictus .................... 89 villosus .... . ................... 260
valesiacus .. .................. 88 virgula/nus ......... ' .......... 2],1
variabilîsn .   .............. 259 vittula . ...................... 90
v2riega,tuS ( a . ............. 51 · ·\ ,
variegatus (Hyph.).. . .` ......... 57 geïerâf 1 ''‘'°''''‘`‘'''`''°°°  
Variegaltus (Lacs.) .. ........... 162 W?. nâîeî ' ‘’`'’’°`'°'''°'°''' 108
mriegatus (Hal.), . ............. 57 Om el" °`''°''``'‘''’°'’’`'
varius (Hal,). ..... . ............ 41 zonatus. ...................... 234

TABLE DES MATIÈRES `
AVANT·PROPOS ..................................................... 1
INTRODUCTION ..................................................... 5
MORPHOLOGIE EXTERNE ............................................. 5
Larves . .................................................... 20
Nymphes ........... . ....................................... 21
_ PARASITES .......................................................... 22
BIOLOGIE ................................... . ........................ 23
FAUNISTIQUE. ....................................................... 28
SYSTÉMATIQUE . ..................................................... 30
Sous-ordre des DYTISCOIDEA. ..................................... 33 F
F. Haliplidae (G. Pelt0dytes,Brychius, Haliplus) ................ 33
F. Hygrobiîdae (G. Hygrobia,) .. ............................... 53
F. Dytiscidae. -— S.-f. Hydroporinae. — Tr. Hyphydrînî (G. Hy-
. phydrus). — Tr. Hydrovatini (G. Hydrovatus). ··— Tr. Bides-
sini (G. Yola, Bidessus, Guignotus). —-— Tr. Hydroporini (G. Coe-
lambus, Hygrotus, Herophydrus, Hydroporus, Siettitia, Grap-
_ todytes, Metaporus, Laccornîs, Porhydrus, Scarodytes, Stic-
tonectes, Deronectes, Stictotarsus, Potamonectes, Oraodytes). . 54
S.-f. N oterinae. —-— Tr. N oterini (G. N oùerus) ..................... 157 _
S.-f. Laccophilînae (G. Laccophilus) ........... V ................. . 161 _
S.-f. Colymbetînae. —- Tr. Copelatîni (G. Copelatus). —— Tr. Agabini
(G. Platambus, Agabus, Metronectes). —- Tr. Colymbctini (G.
Ilybius, Rantus, Colymbetes, Meladema,) ................... 165
S.-f. Dytîsoïnae. —- Tr. Ereüni (G. Eretes). — Tr. Thcrmonectini
(G. Graphoderus, Acilîus). Tr. Dytîscînî (G. Dytîscus). —— Tr.
Cybisterînî (G. Cybister). . . .. .......................... 220
Sous—0rdre des GYRINOIDEA.
F. Gyrînidae. -— S.-f. Gyrininae (G. Aulonogyms, Gyrînus). ——-
S.-f. Orectochilinae (G. Orectochilus) ........................... 250
Larves : F. Haliplîdae .. ........... · .............................. 261
F. Hygrobîîdae .. ............ : ........................... 263
F. Dytiscidae .......................................... 263
F. Gyrinidae ............................................ 275
Nymphes . ..................................................... 276
INDEX B1BL10GRAPmQUE  ........................................... 280
INDEX sYsTÉMAT1QUE.. ............................................... 281
TABLE DES MATIÈRE? . . ....................................... . ...... 287
C01zR1GEN1JUM ..............··....,...........·.·... · .... ... ........ 279

Pierre ANDRÉ, imp. Paris. — O. P. L. 40,0077. - Dépôt légal 4• trimestre 1947.
I

FAUNE DE FRANCE (suie.)
Volumes parus :
21. ·— Mollusques terrestres et iluviatiles (première partie), par
L. GERMAIN, 478 p., 13 pl., 470 fig. .
22. -— Mollusques terrestres et fluviatiles (2° partie), par L. GER-
MAIN, 520 p., 13 pl., 390 fig.
23. —— Diptères (Nématocères) : Chironomidac, IV : Orthocladiinae,
Corynoneurinae, Clunioninae, Diamesinae, par M. GOETGHEBUER,
196 p., 315 fig.
24. -—- Tardigrades, par L. CUÉN0·1·, 96 p., 98 fig.
25. -—— Myriapodes Chilopodes, par H. W. B110LEMANN, 404 p.,
481 fig.
26, -— Copépodes pélagiques, par M. ROSE, 374 p., 19 pl., 456 fig,
· 27. -—- Tuniciers (Faso. I) : Ascidies, par le Dr H. HARANT et Paulette
VERNIÈRES, 101 p. et 94 fig. .
28. ·-- Dîptères (Brachycères) (Muscidae Acalyplcrae et Scalophagi-
dac), par E. SEGUY, 832 p., 27 pl. et 903 fig.
29. ·— Myriapodes Diplopodes (l" partie), par H. W. BROLEMANN,
· I 370 p., 750 fig.
30. --— Cestodes, par Ch. JOYEUX, J. G. BAER, 643 p. et 569 fig.
31. -—- Homoptères Auchénorhynques. I. Typhlocybidac, par H. R1-
BAUT, 321 p., 629 fig. .
32. -·-— Ixodoîdés, par le DF G. SENEVET, 104 p., 67 fig.
33. ··—— Tuniciers (Fasc. 2), par les D" H. HARANT et Paulette VER-
NIÈRES, 60 p., 46 fig.
34. -— I-Iyménoptères Vespiformes. III (Cleptidac, Chrysidae, Trigo-
nalidae),par L.BEm.AND et F.BERNARD, 148 p., 241 fig.
35. -- Diptères : Dolichopodidae, par l’abbé O. PARENT, 720 p.,
1.002 ûg.
36. ·-— Diptères (Nématocères): Fungivoridae, Lycoriidae, Hesperinidac,
Bibionidac, Scalopsidac, Phrynidac, Pachyncuridac, Blcpharo-
ceridac, par E. SÉGUY, 367 p., 414 fig.
37, - Décapodes Marcheurs, par E.·L. BOUVIER, 404 p., 222 fig., 14 pl.
· 38. — Coléoptères Scarabéides, par R. PAULIAN, 240 p., 445 fig.
39, ·— Coléoptères Carabiqjues (1"° partie), par R. JEANNEL, 572 p.,
1029 fig.
40, — Coléoptères Carabiques (26 partie), par R. JEANNEL, 602 p.,
1118 fig.
41.. —· Coléoptères Buprestides, par A. THÉRY, 208 p., 149 fig.
42, -— Psocoptères, par A. BADONNEL, 164 p., 375 fig.
43. -— Insectes ectoparasites, par E. SÉGUY, 684 p., 957 fig.
44. — Coléoptères Bruchides et Anthribides, par A. HOFFMANN,
184 p., 434 fig.
45. —— Reptiles et Amphibiens, par F. ANGEL. 204 p., 83 fig.
46. — Halacariens marins, par Marc ANDRÉ. 152 p., 265 fig.
47. —Hymén0ptères Tenthrédoïdes, par L. BERLÃN1>, 496 P., 418 fig.\
48. — Coléoptères Hydrocanthares, parle D' F. Guxemor. 292 p.,
128 üg.
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FAUNE DE FRANCE (suite)
Volumes à paraître prochainement:
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Braconidcs, par Ch. GRANGER; Procioirypides, par J. GHESQUIÈRE. ——— —
· Coléoptèresz Melasidae, Elaieridae, par A.MÉQU1eNON; Psélaphides, par
R. J EANNEL ; Curculionides, par A. HOFFMANN.—— Scorpions, Opilions,
Palpigrades, par L. BERLAND. —- Mammifères, par L. LAVAUDEN et
H. HEIM DE BALsAc. —-—- Mollusques Prosobranches, Amphineures et
Scaphopodes, par Ed. et P. FISCHER. ——- Bryozoaires, par M. PRE- , ·
NANT· —- Mollusques Opisthobranches, par Mm° PRUVOT. —-· Néma—
_ todes libres, par L. DE `CONINCK. -— Nématodes parasites, par le
D1' DESPORTES. —— Trématodes, par R. Ph. DOLLFUS. -— Dicyémides
et Orthoznectides, par H. NOUVEL. —— Cochenilles, par P. VA¥ss1ERE.
-—- Lépidoptères Rhopalocères, par J, DE LESSE —- Copépodes d'eau
douce, par J. Box'. —- Microlépidoptères, par S. LE MARCHAND. -—
Diptères Larvévorides, par L. MESNIL. —— Mysidacées, par H. NoU·
vEL. -— Oligochètes, par A. TÉTRY. —- Poissons marins, par ·
R. BERTIN· —— Homoptères Auchénorhynques (28 volume), par
H. BIBAUT. —- Isopodes terrestres, par A. VANDEL. — Oiseaux
(2** édition), par N. MAYAUD. -— Géphalopodes, par W. ADAM. —
« Ephéméroptères, par M. L. VERRIER. —— Gumacés, par L. FAGE. —
Hétéroptères: Pentaiomidcs et Coréidcs, par A. VILLIERS. - Pseudo-
scorpions, par M. VACHON. — Lépidoptères I-Iétérocères : Sphin-
gides et Bombycides, par P. VrET1·E.—— Orthoptéroides, par L. CHOPARD. X
-- Acariens : Thrombidiidoe, par Marc AN'DRÉ·
  ` ‘
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