FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES
A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 ,‘ -1
4 E > Association régie par la loi du 1°'juillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’utilité publique en 1€ \   '\€·' 1
•~. Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé  0 ‘
—7
La FÉDÉRATION FRANCAISE DES SoC1ETES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue
d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou
partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature.
La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de
développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique
française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts).
La FÉDÉRATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90
volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés
destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en
France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux
professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour
les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution.
L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une
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La FÉDÉRATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la
disposition de la communauté naturaliste l‘intégralité du texte d’André BADONNEL consacré aux Psocoptères
publié en 1942. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité.
Cet ouvrage est sous une licence Creative Commons pour vous permettre légalement de le dupliquer, le
diffuser et de le modifier .....
Montpellier, le 9 avril 2007
le Comité FAUNE DE FRANCE

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FÉDÉRATION FRANQAISE DES $oc|ETEs DE SCIENCES NATURELLES
OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQU E
Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP
Directeur : L. CHOPARD
P$0c0PTEREs
•mn
André BADONNEL
(Avec 375 figures)
PA RI S
Pwx. LECHEVALIER EET Fu..s, 12, uuu un Tourmow (vu')
1943
Collection honorée de subventions de l'Académle des Sciences de Paris
(fondation I?. Bonaparte et Loutreuil), de la Caisse des Recherches Scientifiques,
du Mlnlstère de l’Agriculture et du Ministère de l`Éducatlon nationale.

AVERTISSEMENT
Ce travail est dédié à la mémoire de mes maîtres Edmond Hesse et
Paul PARIS, anciens professeurs de Zoologie à la Faculté des Sciences de
Dijon, sur les conseils et sous la direction desquels commencèrent, en 1927,
les observations qui devaient aboutir à sa publication.
Cimsacrées d’abord à la faune des Pscocoptères de la Bourgogne, puis
du N.-E. de la France, ces recherches s’étendirent par la suite à d’autres
régions : Pyrénées-Orientales, Ile-de-France, Bretagne, Vendée, Massif
(lentral, Savoie, Provence. Mais il ne m‘aurait pas été possible de réunir
une documentation suffisante sans le concours de tous ceux qui voulurent
bien conserver et me confier le matériel capturé au cours de leurs chasses
cntumologiques. Et c’est pour moi un très agréable devoir que d’expri—
mer une vive gratitude à MM. A. BALACHOWSKY, L. BERLAND, F. BER-
NARD, .l.-R. DENIS, DESPAX, FIZAINE, H. GADEAU DE KERVILLE, Grmssrê,
HussoN, P. Lnsmaz, H. MANEVAL, P. REMY, DF RmAU'r, A. Snvmo,
M. VAcr1oN, P. VAYSSIÈRE. Grâce au regretté H. GADEAU DE I<EB.VILLE,
j’ai pu, en outre,étudier une très intéressante collection de Psoques re-
cueillis en Normandie par M. Armand Ducws ; et M.B1;n1.AN¤ a mis à ma
disposition la collection du Muséum National d’Histoire naturelle, éta-
blissement ou MM. les Professeurs Bouvier: et JEANNEL m’ont toujours
réservé le meilleur accueil. `
Je renouvelle ici mes remerciements aux Psocidologistes étrangers qui,
par leurs aimables communications de matériel on de renseignements, me
permirent de résoudre les questions délicates de détermination ou de syno-
nymie : Mlle TTOLZAPFEL, de Berne ; MM. A. BALL, du Musée royal de
Bruxelles ; Professeur DF ENDERLEIN, de Berlin ; DT JEN·rscrr, de Munster
in W. ;D* K1MM1Ns, du British l\¢IUS€UII1;PE.'\RMAN, de Bristol; DF Roes-
LBR, de Zittau.
Les difficultés de documentation bibliographique ont été considérable-
ment atténuées grâce à la complaisance de M. L. BEnLAN¤ ; grâce aussi à
la riche bibliothèque de la Société Entomologique de France et à l’amabi-
lité et la compétence de son dévoué gérant, M. J. MAGNIN·
.I’adresse enfin mes vifs remerciements à M. CnoPAR¤ pour l’amitié
qu‘il me témoigne en ajoutant cette contribution aux monographies de
la Faune de France, dont il dirige la publication.
BADONNEL 1

2 PSOCOPTÈRES
Comme il n’existe,en langue francaise, aucun travail détaillé sur la systé-
matique des Psoques, j’ai réuni dans la premiere partie de ce travail l’es-
sentiel de nos connaissances actuelles sur la morphologie externe et la
biologie de ces Insectes.
Dans la partie systématique de l’ouvrage (1), on trouvera, à côté des
' tables de détermination, des diagnoses de contrôle détaillées accompa-
gnées de nombreuses figures. Chaque diagnose est suivie d’une"notice
biologique. Les renseignements relatifs à la distribution en France des
espèces décrites sont nécessairement limités ; en fait, la plupart des es-
pèces ailées sont certainement présentes partout ; on voudra donc bien
excuser les lacunes d’u11 travail qui se propose justement de provoquer des
recherches.
J’ai dessiné à la chambre claire presque toutes les figures ; quelques-
unes de celles—ci ont dû toutefois être empruntées à d’autres auteurs,
lorsque je ne disposais pas du matériel nécessaire. Ce sont les figures :255,
256, 257, 338, 374, 375 (ENDERLEIN) ; 195 (Jiaurscii) ; 331 (Lacaoix) ;
363, 364 (PEARMAN) ; 74, 75, 82, 96, 97, 241, 242, 243 (P«oEs1.ER).
NOTE IMPORTANTE. —— Les échelles annexées aux figures d’ailes repré-
sentent toujours 1 mm., lorsqu’elles ne sont accompagnées d’aucune indi-
cation ; d’autre part, la même échelle convient en principe à toutes les
ailes d’une même planche, sauf lorsqu’une aile réduite a exigé une échelle
spéciale qui ne s’applique alors qu’à elle.
La nécessité de condenser le texte de Pintroduetion ne m’a pas permis
de traiter de l’anatomie interne. Le lecteur que la question intéresserait
en trouvera les éléments essentiels in BADoNNEL 1934 et H. XVEBER 1938
(glandes labiales).
1. J‘y ai introduit toutes les espèces européennes connues en 1939 (voir Paddendum,
p. 151 ) ; une trentaine n’ont pas encore été trouvées en France, où la présence de beau-
coup d’e11tre elles est cependant probable. Je souhaite que ce livre contribue ai leur dé-
couverte.
l

MORPHOLGGIE
Les Psoques sont des insectes de petite taille ; leurs dimensions varient,
pour la longueur du corps, de près d’un centimètre (in vivo) chez le Gi-
ganfopsocus lrabealus END., de Colombie, à trois quarts de millimètre
chez les plus petites espèces de Lipascelis. L’envergure des plus grandes
espèces européennes ne dépasse guère 1,5 cm. ; elle atteint 2,5 cm. chez le
Gi ganlopsocus cité plus haut.
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FIG. 1. -—- Amphigeronlia conlaminatag (en alcool) : antenne gauche incomplète ; accro-
chage des ailes postérieures rompu, de sorte que leur apex déborde ventralement.
Les individus ailés offrent une silhouette aisément reconnaissable (‘)
(fig. 1). La tête, globuleuse, à clypéus proéminent, est flanquée de deux
gros yeux souvent très saillants ; les rnandibules sont broyeuses, les palpes
maxillaires nettement visibles ; les antennes sont généralement bien déve-
loppées, plus ou moins longuement pileuses ; elles possèdent au moins
13 articles allongés, isodiamétriques ; elles ne sont jamais moniliformes,
1. Il s‘agit seulement ici d'un signalement général, permettant de reconnaître un
Psoque sans recourir à une dissection des pièces buccales.

4 PSOCOPTÈRES
ce qui permet d’éviter la confusion avec certains petits Névroptères. Le
proth0rax,réduil, est caché en vue dorsale par le lobe antérieur du tergite
mésothoracique, qui forme une gibbosité tout à fait caractéristique. Les
ailes, normalement au nombre de quatre, sont disposées en toit au repos,
les ailes antérieures dépassant, longuement l’apex abdominal. Les pattes
sont longues et grêles avec des tarses bi ou triarticulés ; l’abdomen mou.
La coloration varie généralement du jaune au brun. L’erreur la plus fré-
· quente, lors d’un examen rapide, est la confusion avec les Pucerons ailés
et les Psylles ; mais le rostre buccal de ces insectes, dépourvus d’ailleurs
de palpes maxillaires, dénonce immédiatement la confusion. In vivo, les
Psylles se reconnaissent en outre a l’absence de gibbosité dorsale et à leurs
sauts vigoureux ; les Psoques sont beaucoup moins actifs.
Les espèces aptères, de même que les larves, sont moins caractéris-
tiques ; on les reconnaîtra à leur clypéus proéminent, à leurs antennes, à
leurs Palpes maxillaires, à leurs gros yeux latéraux (excepté chez les Lipos-
celidae, où ils sont réduits) ; elles ne sont pas bossues. Par leur allure géné-
rale, elles évoquent les Poux. Notons enfin que les formes microptères et
brachyptères ne sont pas rares : leur silhouette ne diffère de celle des ma-
croptères que par la réduction de la gibbosité mésothoracique.
La tête
La capsule céphalique (fig. 2). — Les sclérites formant la tête compren-
nent le Vertex ou épicrâne(V, fig. 2 A), limité latéralement par les bords
internes des yeux composés, en arrière par le bourrelet postoccipital, et
divisé en deux moitiés symétriques par la suture épicraniale médiane.
Antérieurement, celle-ci se divise en deux branches séparant le vertex du
front (F), qui s’étend transversalernent entre les deux orbites antennaires.
En avant du front se trouve le postclypéus (Pcl), fortement bombé (sépa-
ration par la suture épistomale ep.), puis lüzntéclypéus (Acl), étroit, faible-
ment sclérifié, et enfin le labre (L), également convexe.
Latéralement, en arrière du postclypéus et sous les yeux composés,
s’étendent les genae ou joues (G) qui s’infléchissent postérieurement pour
atteindre le bourrelet postoccipital en formant le bourrelet postgénal.
Chaque joue est séparée de la mandibule correspondante par un sclérite
transversal, le trochantin (Tn).
Le Vertex porte les deux ocelles postérieurs, le front l’0celle antérieur, ces
trois yeux simples étant insérés généralement sur un tubercule plus ou
moins proéminent (Or).
Les pièces buccales
Mandibules (fig. 3). — Très développées, dyssymétriques, du type
broyeur, elles comprennent un lobe molaire lm, fortement saillant, strié

· INTRODUCTION 5
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Fm. 2]:1 5. -.2 A, tête de Stenopsocus sligmalicus Imh. et Lab. 3, vue de face; - 2]B»
tête de la Q du même, vue de profil ; -— 3, mandibules d’Hypereles guesifalicus K. Q S
—- 4, maxille du même ;—4 a, apex de la lacinia du même(IormedeBanyu1s-sur-Mer)S
—- 4 b, apex de la lacinia d’une Q de Verneuil-sur·Avre (Eure); -—· 5, labium d’H·
guest/alicus K. Q.

6 PSOCOPTÈRES i
de denticulations disposées en séries parallèles, et un lobe incisif li légère-
ment courbé, acuminé, présentant quelques dents secondaires avant
I l’apex. Le lobe molaire de la mandibule droite est généralement plus proé-
minent que celui de la mandibule gauche, tandis que le lobe incisif gauche
est plus aigu que le droit.
Maxilles (fig. 2 et 4). — D’une grande importance au point de vue systé-
matique, à cause de leur lacinia en forme de ciseau mobile 2 d’une part, ce
caractère a permis à LAT1>.E1LLE de reconnaître la position spéciale des
Psoques dans la classification, et a fait donner à l’ordre tout entier le nom
de Copeognalha par ENDERLEIN ; d’autre part, l’apex de cette lacinia pré-
sente des variations utilisées dans la systématique.
Le corps de la maxille est constitué par le siipes St, le cardo étant absent
ici. Ce stipes se prolonge par la galea (Ga) ou lobe externe, charnue, ornée
d’épaississements chitineux de forme variée, qui lui constituent une sorte
de squelette tégumentaire. La [acinia (La) est un ciseau fortement sclé-
rifié, profondément invaginé à l’intérieur de la capsule céphalique, et plus
ou moins saillant à l’extér1eur suivant l’état de contraction de ses muscles.
La plupart des auteurs considèrent que ce ciseau sert à détacher la nourri-
ture en la piquant a l manière d’une bêche ; encore que les mouvements
de la lacinia soient réels, aucune observation n’a permis de déceler son
action sur les aliments (PEARMAN 1928 b, p. 268, BADONNEL 1934, p. 83).
Chez certains genres (Caecilius, Lepinoius par exemple), l’apex de la
lacinia fournit de bons caractères spécifiques ; dans d’autreS cas, il permet
de discriminer les genres. Par contre, dans certaines familles (Psocidae s.
str.), la structure ne présente aucune variation utilisable. Les adultes de
Prianoglaris siygia END. n’ont plus de lacinia ; celle-ci existe chez les
larves et disparaît à la dernière mue (BADoNN1;L 1931 b, BALL 1936).
Le stipes porte enfin un palpe Pm de 4 articles. Le premier article, court,
est généralement inséré sur une faible proéminence, le palpifer ; les second
et quatrième articles sont le plus souvent allongés, le troisième étant plus
court. La forme du 4** article peut être utilisée pour reconnaître aisément
` certains genres (Cuneopalpus, Psyllipsocus) ou groupes de genres (famille
des Alropidae). Dans certaines familles, le second article porte une petite
massue considérée généralement comme un cône sensoriel (c, fig. 4). Chez
Nymphoirocfes Denisi BAD., ce cône est remplacé par une soie raide ; le
même fait se retrouve dans une sous-familie exotique (Tineomorphinae
END,).
Labium (fig. 2 et 5).- Relié à la capsule céphalique par une membrane
non Sclérifiée, sans limites précises, qui correspond à la gula et au submen-
tum des labiums mieux différenciés, il laisse reconnaître un menium nette-
ment chitinisé (Ill). Celui-ci se termine par deux lobes courts, arrondis ou
coniques, velus, les paraglosses Pg ; la glossa GI (fig. 2 a) est réduite à une
saillie médiane, à laquelle aboutit une gouttière creusée le long de la face

INTRODUCTION 7
antérieure du labium, et permettant l’écoulement de la salive. Le palpe
labial Pl, réduit,est formé d’un seul article chez les Psoceiae, Homilopso-
cidea, Caecilielae et Epipsocelae (fig. 2) ; il possède deux articles dans les
autres groupes (fig. 5).
Le thorax
Le thorax est relié à la tête par le collum, région membraneusc plissée,
souple et déformable, qui constitue la véritable zone d’articulation cépha-
lo—thoracique. Le squelette de ce collum est réduit à quelques plaques peu
développées.
Tergites (fig. 6). — Le tergite prothoracique est toujours réduit, surtout
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7a 7 5
Fm. 8 ai 8. ·—- 6, ptérothorax de Stenopsocus siigmalicus Imh. et Lab. Q (vue dorsale) ;
—· 7 a, hanche postérieure de Psococerastis gibbosus Sulz. <$‘ (face interne) ; —- 7 b,
« miroir ¤ et « r' pe n de Porgane coxal de PEARMAN du même ; ·— 8, deux cténidio-
bothries du tibia du même.
chez les formes ailées, où il constitue une petite arche non segmentée, bien
sclérifiée, le pronolum. Chez les Liposcelidae, il est relativement plus déve-
loppé, et présente les trois lobes caractéristiques : antédorsum (divisé en
deux par une suture longitudinale) et dorsum (fig. 350).
Le tergite mésothoracique est extrêmement développé chez les ailés ;

8 PSOCOPTÈRES
il y forme la gibbosité caractéristique déjà signalée, et cache dorsalement
le pronotum. On y distingue deux parties : le scufum, divisé par les sutures
parapsidales en trois lobes, un antérieur (aniédorsum ada) et deux latéraux
(dorsum dz), et le scufellum si, postérieur, en forme de petit écusson séparé
du scutum par la suture scuto—scutellaire, et relié au bord postérieur de
l’aile par la corde axillaire.
La même structure se retrouve dans le tergite métathoracique, qui est
seulement moins développé.
Méso et métathorax sont plus ou moins intimement soudés et, en arrière
du tergite mésothoracique, on aperçoit le postnotum mésothoracique, qui
représente en réalité la précosta du métathorax.
Chez les aptères et les microptères, le développement des tergites méso-
et métathoraciques est beaucoup moins important. Chez les Liposcelidae,
le mésothorax montre quelquefois une division rudimentaire en 3 lobes,
avec une suture longitudinale nette au milieu de l’antédorsum, mais il n’y
a pas trace de ces divisions sur le métathorax, qui est d’ailleurs intime-
ment fusionné au mésothorax sans séparation visible (fig. 350). Enfin, les
Pachytrociidae et les Tragiidae montrent trois segments thoraciques nette-
ment distincts, à développementcomparable et sans trace de lobulation.
Pleures. — Elles ne sont bien visibles que chez les formes appartenant
aux familles d’adultes ailés ; chez les Liposcelidae et les Trogiidae, dont le
corps est plus ou moins fortement aplati, elles sont extrêmement réduites.
Sternites.— En général,les pattes, très rapprochées du plan de symétrie,
ne laissent de place que pour des sclérites étroits, sans intérêt ici. Seul le
basisternum mésothoracique est bien développé, et fusionné latéralement
avec Pantécoxa de ce segment.
Par contre, chez les Liposcclidae, les pattes sont insérées plus ou moins
latéralement, et il y a de larges sclérites sternaux formant un véritable .
plastron ; le sternite prothoracique est indépendant, et les sternites méso-
et métathoraciques sont intimement fusionnés, sans trace de séparation.
Dans le genre Liposcelis, il n’y a pas de sclérite supplémentaire entre les
deux plaques ainsi formées, et la plaque postérieure a la forme d’un
triangle à sommet orienté vers l’arrière (fig. 356) ; dans le genre Embidop-
socus HAG., le plastron postérieur est large et quadrangulaire, et il y a un
sclérite intermédiaire transversal en arrière du sternite prothoracique
(fig. 364). Ces sternites portent des soies dont le nombre et la répartition
varient très peu dans chaque espèce ; on peut ainsi établir une formule
chaetotaxique sternale du plus grand intérêt, ear elle reste inaltérée alors
que d’autres caractères morphologiques oscillent considérablement chez
certaines espèces (cf. Embidopsocus).

1N'rRoDucT1oN 9
Les pattes
· Hanches. -—Les hanches postérieures 'portent des différenciations tégu-
mentaires (fig. 7 a et b), que PEARMAN (1928 a, p. 183 et seq.) a décrites
comme organe stridulateur. On trouve, sur chaque face interne, un mame-
lon peu proéminent, à contour ovoïde ou circulaire, formé d’expansions
_ chitineuses disposées en cercles ou ellipses concentriques, ou orientées en
files rayonnantes plus ou moins régulières ; ce mamelon, frottant contre
son symétrique, jouerait le rôle de râpe stridulante. Au-dessous ou en
avant, il y a un disque circulaire correspondantà une plage de chitine amin-
cie ; ce serait le miroir, ou tympan, amplifiant les vibrations. Cet appareil
se rencontre seulement chez les adultes ; il est plus ou moins développé
suivant les espèces dans de nombreuses familles (groupes des Psocelae,
Ilomilopsocidca, Caecilielae). Mais chez les Lepidopsocidae et quelques
genres d’autres familles, il y a une râpe et pas de miroir, tandis que l’in-
verse s’observe chez les Amphienlomidae ; et il n’y a ni râpe ni miroir chez
les Liposcelidae et les Trogiidae (à l’exception du genre Hypereies, où la
râpe existe). Outre ces variations, qui affectent des familles entières, on
observe, dans les familles où l’appareil est généralement complet, des
atrophies qui paraissent liées, dans une certaine mesure, au même détermi-
. nisme que la réduction des ailes.
Trochnnter et fémur. —- Ces articles sont en général distincts. Ils sont
toutefois fusionnés dans les pattes postérieures des Liposcelidae, où ils
s`élargissent en outre en s’aplatissant. Dans le genre Liposcclis, les fémurs
postérieurs ont une forme triangulaire, et portent antérieurement une
saillie latérale du côté externe (fig. 350 et 360). l
Tibia. — Grêle et allongé, il se termine par 2, 3 ou 4 éperons ; il porte
sur sa face interne, rhez certains genres dbllropidae et de Lepidopsocidae,
des éperons plus ou moins longs dont la disposition et le nombre ont été
utilisés en taxinomie (cf. Illyopsocnema END,). Dans un certain nombre
de familles, il est orné de fortes soies disposées en rangées longitudinales,
et dont la base est entourée d’une sorte de peigne de complication variable
(fig. 8) : ce sont les cfénidiobolhries (YENDERLEIN.
Tarse. — Toujours bisegmenté chez les larves, il conserve ses deux ar-
ticles chez les adultes dansles groupes desPsocelae, Ilomilopsocidea (part.),
(Iaecilielae et Epipsocelae ; dans les autres groupes et quelques familles
d’IIomil0psocidea, le nombre des articles passe à trois à la dernière mue.
EN¤EnLExN a fondé sur ce caractère sa subdivision en deux sous-ordres :
Isolecnomera et Helerolecnomera. On sait depuis longtemps, par l’exemple
classique gles Coléoptères, combien le critère de la segmentation tarsienne
est suspect au point de vue taxinomique ; il en est de même dans le cas
actuel.

10 PSOCOPTÈRES
Prétarsus. — (lonstitué par deux griffes articulées solidairement avec
le dernier article du tarse. ll n’y a pas, entre les griffes, d’empodium mé-
dian (au sens donné par SNODGRASS à ce terme, qu’ENDE1=.LE1N emploie
avec une acception différente). Chaque griffe peut être simple (fig. 224) ou
dentée : soit avec une forte dent préapicale seulement (fig. 197), soit
avec une série de denticulations en arrière de la première dent ; parfois
ces denticulations sont remplacées par une sorte de brosse (fig. 341).
Généralement, le talon dela griffe porte une forte soie raide, aiguë ·
(fig. 334), qui peut coexister ou non avec un appendice inséré au tiers
proximal environ, sur la face interne et du côté concave de la griffe : le
pulvilli (Empodialanhang d’ENDEn1.E1N, Hafhaar de H. 1/VEBER) ; cet
appendice peut être filiforme, avec une extrémité libre très légèrement
dilatée (fig. 176, 180) ou élargi en forme de fer de hache (fig. 224) ; enfin
il peut avoir la forme d’une large membrane (fig. 328). La structure des
griffes ne présente pas de variations sensibles parmi les espèces d’un même
genre, ni même généralement parmi les genres d’une même famille.
Les ailes
Les Psoques normalement ailés possèdent 4 ailes membraneuses, à ner-
vation très simple ; les antérieures, beaucoup plus longues que les posté-
rieures, dépassent généralement l’apex abdominal. Au repos, elles se dis-
posent en toit, sans Se plisser. Des coaptations accrochent les ailes posté-
rieures aux antérieures dans les positions de vol et de repos (cf. infra).
.ÃILES MÉSOTHORACIQUES
Nervation (1) (fig. 9). — Cosiale (ou (costa, c) : épaississement de toute
la marge de l’aile, parfois fortement dilaté antérieurement dans sa partie
distale (cf. Philoiarsus, Kolbia).
Subcosiale (ou subcosia, sc) : on en aperçoit seulement, en général, le
rudiment proximal, parfois excessivement court et presque confondu avec
la radiale (Caecilius), parfois atteignant la moitié de la longueur de la cel-
lule costale; son apex peut alors rester libre (llleiylophorus, Psococeraslis,
etc.) ou recouper la radiale (Euclismia, Psocus). On interprète la très
petite nervule sc’, parfois peu visible, qui ferme l’angle interne du ptéro-
stigma, comme l’extrémité apicale de la subcosta.
Radiale (ou radius, r) : forte nervure, dont la racine, dilatée, porte
un champ sensoriel formé d’un assez grand nombre de petits pores qui
correspondent à autant d’organes du type coeloconique (s, fig. 6). Se
divise une première fois en donnant, vers l'avant, la limite postérieure et
1. Pour des raisons dfopportunité, j`ai conservé dans `oe travail la nomenclature
d’ENDERLE1N, qui est utilisée dans la plupart des diagnoses modernes. Les synony-
mies essentielles sont indiquées au passage.

INTRODUCTION 11
distale du ptérostigma(r,), et, vers l’arrière, le ramus radialis(ENDERLE1N),
ou secteur du radius, rr (BALL) ; ce rameau se bifurque à son tour en don-
nant la fourche radiale, r, +, et r, +,(dont les branches se subdivisent dans
la famille exotique des Amphipsocidae). Chez les Slenopsocidae et Ie genre
Prionoglaris, r, est relié au secteur du radius par une nervule transverse
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Fm. 9 et 10. —- 9, ailes de Stcnopsocus immaculatus St. Q ; —- 10 A, appareil d’accro— ·
chage en vol de 1’ai1e antérieure de Prianaglaris stygia End. Q ; —· 10 B, le même appa·
reil, de l’aile antérieure de Jtlesopsocus unipunctalus MHIL5`.
n ; celle-ci est réduite et n’atteint pas la radiale chez les Amphipsocidae ;
elle est tout à fait rudimentaire chez quelques genres de Psocidae (Neo-
psocus, Clemalosligma, Coposligma, Psocus lapidarius 9BAD.). ENDEHLEIN
donne à ce rudiment la valeur d’un caractère générique; cette valeur est
douteuse : outre que le caractère n’est pas constant chez tous les individus

12 PSOCOPTÈRES
d’une même espèce (Clemaiosligma mario par exemple), je llai rencontré
chez les Q de Psocus lapidarius, dont les él ne le possèdent pas.
Médiane (ou media, m) : divisée en 3 branches ml, m,, ma chez les es-
pèces européennes. Contracte avec la radiale des relations assez impor-
tantes au point de vue systématique. Ces deux nervures peuvent être :
I a) Fusionnées sur une certaine longueur (sc, fig. 21) ;
b) Réunies en un point (y, fig. 22) ;
c) Reliées par une nervule transverse (z, fig. 23).
Il faut se garder d’attribuer à ces liaisons une valeur exagérée. La dis-
‘ position y, même lorsqu’elle est stable (Lœnsia), peut passer à des formes
œ et z rudimentaires. D’autre part, dans une même espèce, on peut trou-
ver tous les cas possibles (Euclismia quadrimaculata LATR.), ou au moins
deux d’entre eux : :1: et y se rencontrent chez des individus différents de
Jllelylophorus nebirlasus STEPH., Psococerasfis gibbosus SULZ., Psocus bi-
punclaias L. Par contre, la liaison z caractérise très nettement le genre
Amphigeronlia.
Cubiiale (ou cubiius, cu ; lœ cubitale, TYLMARD, BALL) : d’abord con-
fondue avec la médiane (m + ca), s’en détache vers le tiers proximal de
l’aile pour venir aboutir au milieu du bord postérieur, généralement après
une bifurcation donnant deux branches, cu, et ::11,, qui enferment une cel-
lule très importante, l’are0la poslica.
Anale (1) (ou analis, an ; 2e cubitale, TYLLIARD, BALL) : généralement
peu marquée ; assez rarement pileuse lorsque les autres nervures le sont.
Axillaire (‘) (ou aacillaris aw ; lm anale, TYLLIARD, BALL) : très forte
nervure, aboutissant chez toutes nos espèces au même point que l’analis
sur le bord postérieur de l’aile, en formant le nodulus. Son extrémité api-
cale porte l’organe d’accrochage de l’aile postérieure dans la position de
vol. Il s’agit d’un crochet complexe (ou d’une série de crochets simples
(fig. 10 A], décrit pour la première fois par H. VVEBER chez Lachesilla
pedicularia L. (1936, p. 23) ; porté par la nervule anale, il s’oppose à un
épaississement de la costale hérissé de papilles chitineuses (fig. 10 B). Le
bord antérieur de l’aile métathoracique, qui ne présente d’ailleurs aucune
différenciation, s’engage entre le crochet et cet épaississement, réalisant
ainsi la coaptation.
Cellules. — Leur nomenclature détaillée n’offre aucun intérêt, et je
renvoie à la figure 9. Deux cellules jouent cependant un rôle important,
à des degrés différents, au point de vue systématique.
Pférosiigma (PS) : compris entre le rudiment distal de la subcostale(sc’),
1. Ces noms ont été malencontreusement permutés dans mon travail de 1934.

INTRODUCTION 13
la costale et r,. Il est épaissi, et par suite beaucoup moins transparent que
le reste de l’aile chez les Psoceiae, Homilopsocidea, Caecilielae et Epipsoce-
lac, tandis qu'il ne se distingue pas des autres cellules dans les autres
groupes. Sa forme est caractéristique dans beaucoup de genres : on peut
distinguer à ce point de vue les ptérostigmas clavi/ormes (fig. 24-25), à
courbure postérieure préapieale plus ou moins accentuée, mais toujours
reconnaissable ; oblongs ou subreclangulaires (fig. 28-29), r, étant à peu
près parallèle à la costa sur toute sa longueur. PE.~.nMAN (1925 b) dis-
tingue en outre une forme « prolate » (fig. 26-27) intermédiaire entre les
deux précédentes.
L’angle interne du ptérostigma porte le plus souvent un épaississement
soit de sc’, soit de r,, parfois garni de crochets, qui maintient l’aile posté-
rieure dans la position de repos. Cette protubérance a été nommée slig-
masack, puis sligmaschloss par ENDERLE1N ; faute d'un vocable plus satis- ·
faisant, je lui conserve ici le nom de sligmasac (sl, fig. 9).
.lrenla poslica (A. P.) : limitée par les deux rameaux de la cubitale (cu,
et cu,). Elle joue un rôle fondamental pour la distinction de la plupart des
familles, et même de certains genres. Elle peut être libre de toute attache
avec la médiane (Caecilielae, sauf Slenopsocidae ; Homilopsocidae, sauf
Ilemipsocidae ; Epipsocelae, Psocalropelae, Amphienlomclae, Lepidopsoci-
dac) ; la cellule discoïdale M atteint alors le bord postérieur de l’aile
(fig. 15). Elle peut être reliée à la médiane par une nervule transverse
(Slerwpsocidae, n', fig. 9, Hemipsocidae) ; ou enfin être soudée à cette
médiane par son sommet, sur une longueurplus ou moins grande (Psocelae).
Sa forme est parfois caractéristique de certains genres (Euclismia par ex.);
mais il estximprudent de généraliser, et il faut renoncer à fonder des cou-
pures génériques sur les rapports de longueur des segments successifs de
cu, (vf. Neopsocus). `
L’are0la poslica manque dans les genres Pcripsocus et Eciopsocus, dont
la cubitale n’est pas bifurquée (fig. 18).
Aimes iiréiwrnoxmcrguns
Leur nervation rappelle, avec des simplifications, celle des ailes anté-
rieures (fig. 9). La médiane et la cubitale n’y sont pas bifurquées, à l'ex-
reption de la médiane chez les Psocalropelae et les Lepidopsocidae. La ner-
vure axillaire·est bifurquée dans le genre Prionoglaris et chez quelques
exemplaires macroptères de Psyllîpsocus Ramburi.
Au point de vue systématique, les relations entre la radiale et la mé-
diane présentent un intérêt pratique : on retrouve ici les mêmes dispo-
sitions, et les mêmes variations, que dans les ailes antérieures (fig. 19 et
20, .22 et y).

14 PSOCOPTÈRES
P1Los1TE DES AILES
Chez les Psocelac, Mesopsocidae et Pierodelidae, les ailes sont complète-
ment glabres, à l’exception, dans la famille des Psocidae, d’un rang de poils
très courts, le plus souvent visibles seulement à un fort grossissement, sur
la marge de la cellule R3 de l’aile postérieure (ces poils sont assez dévelop-
pes dans le genre Amphigeroniia (1), mais on les retrouve aussi chez la
plupart des autres genres de la famille). Dans le genre Peripsocus et quel-
ques espèces d’Eci0ps0cus, l’absence de pilosité n'est qu’apparente ; à un
fort grossissement, on distingue des poils fins, courts et espacés sur les
nervures.
Les nervures sont plus ou moins velues dans les autres familles, mais la
surface alaire elle—même, à l’exception du ptérostigma, est toujours glabre;
elle présente seulement de très fines expansions chitineuses (micmiriches
d’ENnERLEiN). La disposition des poils sur les nervures, leur répartition,
leur longueur, leur densité, leur orientation fournissent de bons caractères
taxinomiques. Mention spéciale doit être faite de la nervure an de l’aile
antérieure ; elle est généralement glabre, mais, dans le groupe des Caeci-
lieiae, et en particulier dans le genre Caecilius, elle peut être pileuse, avec
parfois des variations à l’intérieur d’une même espèce (C. Despaœi BAD,).
Chez les Amphientomidae et les Lepidopsocidae, aux poils s’ajoutent des
écailles semblables à celles des Lépidoptères, insérées cette fois sur toute
la surface alaire. Ces écailles se retrouvent alors sur le corps entier.
Anomalies de la nervation. ——— Elles sont extrêmement fréquentes chez
les Psoques, et, en cas de doute au cours d’une détermination, il importe de
s’assurer que les deux ailes possèdent bien la même nervation, les varia-
tions étant 'en effet presque toujours dyssymétriques. Elles portent princi-
palement sur les nervures de la moitié apicale de l’aile, la médiane et la
fourche cubitale étant le plus souvent altérées. Les malformations les plus
fréquentes consistent dans la suppression, la bifurcation, la duplication
totale ou partielle d’un rameau ; la disparition de l’apex de cul, ce qui
donne une areola postica ouverte ; la liaison de cette cellule avec la mé-
diane alors qu’ellc est normalement libre, ou, inversement, son isolement
alors qu’elle devrait être reliée ou fusionnée ài la médiane. Ces anomalies
sont beaucoup plus fréquentes chez les formes brachyptères.
Aptérisme, brachyptérisme et polymorphisme alaire. — Sur les 71 espèces
de Psoques reconnues actuellement en France, 28 ont au moins leurs Q
aptères ou microptères ; et parmi la trentaine d’espèces européennes qui
n’ont pas encore été trouvées chez nous, 14 sont dans le même cas.
Je n’insisterai pas ici sur ces formes très intéressantes au point de vue
biologique.
1. PEARMAN est, :1 ma connaissance, le premier auteur qui les ait signalés (1931).

rNTnoDucT1oN 15
L’abdomen
L’abdomen des Psoques comprend 9 segments, plus une région termi-
nale formée de trois pièces entourant l’anus : Vépiprocle (ep) dorsal, et les
paraprocles (pa) latéraux (fig. 11, 12, 14). Les segments sont en général
faiblement sclérifiés, à Yexception des 8° et 9° tergites ; aussi l’abdomen
s’écrase-t-il très facilement ; il est ovoïde chez les 9 matures, et générale- ,
ment grêle et subcylindrique chez les @. Chez la plupart des formes ailées,
le ler tergite est divisé en deux par un sillon transverse assez profond. _
Au point de vue systématique, la région génitale présente un intérêt
primordial ; l’apex fournit également de bons caractères taxinomiques.
GEN1·r.1L1.x xmms (fig. 11, 12, 13).
Ils comprennent : l° Phypandrium ;
20 les paramères et Vacdeagus.
Hypandrium (Hg). — Il est formé, chez toutes les espèces, par une ex-
pansion ventrale, plus ou moins prononcée, du 9e sternite, déterminant
une cavité dans laquelle est logé le pénis : afrium génilal J.
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- ”  ‘ss·î;·'·:=·ë·    Ln 5:3- - ·P·= ` *5··*ëî**‘·.ï-,_:E"$` .
I ep- -   _.  gl'-   · (  *:1   .ï_î'i,y¤;
Fm. 11 et 12. -—-11,`apex abdomînal de .Mes0ps0cus unipunctalus MülI.5` (vue vgntrale) ; ‘
—- 12, apex abdominal de Holoncura lalicepx K. 3 (vue latérale).
Dans la plupart des groupes, cet hypandrium n’offre aucune particula-
rité permettant son utilisation pour la distinction des espèces ; tout au
plus, peut-il caractériser des genres.
Par contre, chez les Psocidae, il atteint un haut degré de différenciation,
avec une ornementation d’une grande importance au point de vue taxino—
mique.
P&l‘81I1è1'8S et 38d83gllS. — Le pénis, ou organe d’accouplement, est
soutenu par un squelette cliitineux constitué par les paramères (p).

16 rsoc01>TÈr<Es
Ceux-ci consistent très généralement en deux pièces latérales, toujours
sclérifiées dans leur région distale,qui est libre, mais dont la partie anté-
rieure (ou proximale) peut rester membraneuse. En règle, ces paramères
forment un cadre complètement sclérifié, par suite de leur soudure proxi-
male 2 c’est le cadre pénien des diagnoses de la partie systématique. Vers
la moitié de leur 1ongueur,ils détachent chacun une branche interne,soudée
ou articulée à la branche principale, et formant l’armature d’un lobe mé-
dian, que j’ai nommé aedeagus (1) (ag). Cette structure se rencontre, avec
ag quelques variantes, chez la plupart des familles ; des
‘_ P différencesimportantes existent par contre chez cer-
" ,1 tains genres ou familles : Eclapsocus, Lachesilla,
’   ,' Psocidae, Il/Iyopsocidae, Peripsocidae.
·' lîî,  Dans quelques cas, les paramères fournissent des
/ critères excellents pour la discrimination des
espèces : c’est le cas pour les genres Eclopsocus,
Peripsacus, lllesopsocus. et pour les espèces de Pso-
cidae. Une certaine prudence doit cependant être
observée lors de leur emploi : j’ai en effet constaté,
chez Mesopsocus immunis STEPH., des variations
individuelles d’une assez grande amplitude dans
Fm. 13.__ Cadre pémen l’extension de la pigmentation, et même dans la
de Caecilius rhenanus f0I`II1® de la I‘égl0H aplcale.
Tet.§‘· Notons enfin que les parois du canal éjacula-
· teur, qui est renflé en bulbe dans sa région ter-
minale, présentent parfois des sclérifications (Trichopsocus, Ecfopsocus)
qui, dans le genre Peripsaeus, acquièrent un grand développement et
deviennent caractéristiques des espèces.
GENITALIA FEMELLES (fig. 14)
Lorsqu’ils se présentent avec leur développement complet, les organes
génitaux externes d’une 52 de Psoque comprennent : la plaque subgénilale, `
les gonapophyses du 86 segment, ou valves venlrales (gonopodes antérieurs
d’ENDERLE1N, lm valvulae de SNODGRASS) et les gonapophyses du 96 seg-
ment,qui se décomposent en valves dorsales (gonopodespostérieurs,3€¤ val-
vulae) et valves externes (gonopodes latéraux, 298 valvulae).
La plaque subgénilale (P) est une expansion du 76 sternite ; elle limite
entre celui-ci et le 86 sternite (dont il sera question plus loin), l’atrium géni-
tal 2, au fond duquel 1’oviducte s’ouvre par le gonopore. Par sa forme, sa
pigmentation, sa chétotaxie, cette plaque subgénitale fournit de bons
1. D’autres auteurs nomment ces deux bras chifineux paramères internes, les bras
principaux étant appelés paramères externes. Pour plus de détails, voir la discussion rela-
tive au sens de ces différents termes p. 188, Bsnoivmat, 1934.

INTRODUCTION  
caractères spécifiques chez les genres de la famille des Psocîdae, ainsi que
chez les genres Peripsocus, Lachesilla, Mcsopsocus, Pseudopsocus.
Les vulves venlrales (v v) sont toujours styliformes, avec un apex plus
ou moins aigu, et peuvent, comme chez Mesopsocus, présenter une forte
dilatation préapieale (fig. 157, 158) ; elles sont reliées au Se tergite par un
bourrelet fortement sclérifié ; cette liaison est secondaire, et n’apparaît
qu`à la dernière mue; l’étude du développement montre que ces valves
sont d’abord, chez les larves, des saillies du 88 sternite.
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Fu., 14. — Apex abdominal de Melylophorus ncbulosus St. Q (vue latérale et un peu
ventrale). Comparer avec les fig. 42-43.
Les valves esclernes (v e) sont généralement des lobes en forme d’oreilles,
orientés transversalement et portant toujours de longues soies, disposées
ou non en rangées régulières. Ces lobes peuvent être simples, avec un con-
tour circulaire, ovale, quadrangulaire, subtriangulaire, ou bien présenter
un lobe secondaire qui les prolonge postérieurement ; très peu développé
chez Psorus bipunclalus (fig. 50), celui-ci forme chez Amphigernnfia un
second lobe transverse qui double le premier (fig. 106-116), tandis que chez
Nenpsocus et Neopsocopsis, il s’allonge parallèlement à la valve ventrale
dont il atteint presque l’apex (fig. 89-122). Ces valves externes sont arti-
eulées avec le 98 tergite, et lui sont même parfois soudées par un bourrelet
basilaire.
Les valves dorsales (v d) sont des lobes charnus, parallèles aux valves
uA¤0N1~1EL 2

18 Psocorrànes
ventrales; leur forme générale est ovoïde, avec un apex plus ou moins aigu.
Chez Epipsocus et Rhapioneura, ce sont des lobes étroits extrêmement effi-
lés vers l’arrière. Parfois, ils présentent, du côté interne, une saillie co-
nique préapicale : celle-ci est rudimentaire chez Philolarsus flaviceps ; elle
est nettement développée chez Acienotarsus hispanicus, Elipsocus (Crmeo-
palpus) cyanops, Reuierella helvimacula, et chez les différentes espèces de
Pseudopsocus (s. l.) et de Trichopsccus, où elle prend la forme d’une pointe
aiguë plus ou moins longue et rourbée. Danspresque tous les cas,les valves
dorsales sont glabres ; elles portent seulement. vers l’apex, des champs de
petites épines triangulaires, simples saillies du tégument ; mais chez Peri-
psccus, où d'ailleurs elles ont un très grand développement par rapport aux
valves externes,elles sont ornées apicalement d’une touffe de macrocliètes.
On observe tous les degrés dans la réduction des gonapophyses, par
atrophie ou disparition d’une, deux ou même des trois paires de valves. Il est
impossible d’entrer ici dans le détail de ces variations qu’on retrouvera
dans la partie systématique.
L’atrium génital Q, chez les Sienapëocidae, les Caeciliidae et quelques
familles voisines, est divisé en deux chambres superposées par un repli
wlu 89 sternite. Le gonopore se trouve alors au fond du compartiment infé-
rieur, tandis que la spermathèque débouche dans la chambre supérieure.
(lette subdivision paraît manquer dans les autres familles.
Autour de l’orifice de la spermathèque, le 86 sternite montre parfois des
svlérifications qui peuvent être entourées par des ornementations plus ou
moins contournées en volutes. L’ensemble fournit de très bons caractères
spécifiques dans les genres Oreopsocus, Amphigeroniia, Euclismia, Lache-
silla ; dans certains cas, il peut être nécessaire d’y recourir pour confirmer
une détermination douteuse (Euclismia, Lachesilla). Chez Illeiylophorus
nebulosus STEPH., le sclérite de la spermathèque, asymétrique,est accom-
pagné d’une apophyse en forme de massue (fig. 44).
ÀPEX ABDOMINAL (fig. 11, 12 et 14)
C’est le lelson d’ENDEnLE1N ; il comprend l’épipr0cfe et les pamprocles.
(les pièces présentent fréquemment des différenciations qui peuvent être
utilisées en systématique, et qui, d’une façon générale, constituent des '
caractères sexuels secondaires.
L’épiprocte des 5‘ a une forme différente chez les espèces de Trichade-
nciecnum ; il porte souvent, chez les 5` de Lachesilla, des crochets ayant une
valeur spécifique, et auxquels peuvent s`a_jouter d’autres crochets insé-
rés sur le 98 sternite ; il est bordé par un peigne de dents accolées chez les
3 d’EcZ0ps0c11s (fig. 248). Dans le genre Caecilius, il offre chez les 6 (au
moins ceux des formes européennes) un champ médian de petits tuber-
cules dont le développement varie avec les espèces, et qui peut, en outre,

1N'rnooUc'r1oN 19
être porté par un mamelon plus ou moins prononcé ((I.alr·imrnis, Kolbei,
piceus ; voir fig. 308-313).
Les paraproctcs sont très souvent ornés d’u11 champ sensoriel en forme
de disque ovale ou circulaire, portant des lrichobolhries, soies insérées au
fond d’une petite dépression demi-sphérique, divisée en loges par des
cloisons disposées en rosace (fig. 307). Généralement, ces soies sont fines et
isodiamétriques ; cependant, dans le genre Mesopsocus, on en trouve 2 ou
3 beaucoup plus longues, et ressemblant ai des macrochétes ordinaires;
il y a parfois aussi une soic plus courte que les autres et non insérée dans
une dépression en rosace (Lachcsilla Greeni). Les disques a trichobothries,
dont la présence est de regle chez les Psocelae, Hnmilopsoridea, Caecilfelae,
Epipsocelae, manquent chez les Nazzopsocelae etlcs Alr·0pelac.Les dévelop-
pements respectifs de ces disques et des ailes paraissent liés dans certains
genres. .
L’apex du paraprocte porte,ehez les 5 des Psncidae, un appendice court,
épais, plus ou moins contourné, ressemblant à un éperon charnu, et qui
manque chez les 9 (les nymphes des deux sexes présentent une ou deux
fortes épines à son emplacement) ; cet éperon est remplacé par un crochet
caractéristique chez certaines espèces de Lachcsilla (fig. 254, c`). Dans
d’autres familles (Caeciliidac, Trichopsocidoe, Elipsocidac, Plerodelidae,
Jlescpsnridae) et dans le genre Eclopsocus, il y a sur cet apex deux(ou une)
macrochètes, égales ou non, encadrant soit une ou deux soies extrêmement
fines et courtes (fig. 212), soit un tuberc ule chitineux simple ou bifide, de
forme variable suivant les espèces, et flanqué ou non d’une microchéte
(fig, 197, 297, 299, 314, etc,). Chez les (Èaeciliidae et les Ãlesopsocidae,
les (3* seuls présentent ces caractères qui, dans les autres familles citées,
sont l’apanage exclusif des 2. Enfin,cl1ez les Trogifdac et les Psyllipsocidae,
les paraproetes des larves et des adultes portent une épine assez longue
(Amzldorn QPENDERLEIN, fig. 343).
BIOLOGIE
On trouve les Psoques dans des stations variées : feuillage des arbres et
arbustes, écorces des troncs et des rameaux, pierres des vieux murs expo-
ses au nord. Quelques espèces fréquentent les plantes basses des endroits
humides (Caecilfus alrfcornis) ou sablonneux (Caecilius Kolbei, Kolbia
quisqufliarum) ; d’autres vivent sous de grosses pierres (Neopsonus r·hena—
nus, Psocus bipunclalus, Epipsccus lucifugus) ; un certain nombre enfin se
rencontrent dans les habitati0ns,les entrepôts de marchandises, les serres,
etc. Il faut d’ailleurs noter que la même espèce peut présenter des habitats
différents : Psocus bipunclalus se trouve aussi sur les arbres et les murs.
Les formes arboricoles n’ont pas d’hôte exclusif ; tout au plus pcut·on
signaler que certaines espèces paraissent inféodées aux Conifères (Caecilius

20 Psocorriaznns
Despaxi, Enderleinella obsoleia) alors que d’autres n’ont jamais été signa-
lées sur ces plantes (Psococerastis gibbosus). Cependant il y a des « préfé-
rences », dont on pourra juger par l’én0ncé des principauxhôtes donné pour
chaque espèce.
L’alimentation est en général constituée par des Thallophytes 2 Champi-
gnons parasites des feuilles (mycélium et spores), Protococcacées des
écorces, Lichens. A de rares exceptions près (Psococerasiis gibbosus, Caeci- `
lius Kolbei, d’après PEARMAN), les individus d’une même espèce sont poly-
phages, et peuvent être élevés en captivité avec des Protococcacées et
des Lichens variés ; mais les formes mycétophages n’acceptent ni les Al-
gues ni les Lichens. Certaines espèces (Liposcelis divinaiorius, Eciopsocus
Briggsi, Lachesilla peclicularia), beaucoup moins exigeantes, se nour-
rissent en outre de débris organiques variés, d’œul`s d’autres espèces, et
peuvent même aller jusqu’au cannibalisme.
Dans les régions à hivers froids, les adultes des espèces les plus précoces
apparaissent en général vers la mi—juin, mais les meilleurs mois de chasse
sont ceux de juillet, août et septembre ; quelques espèces persistent jus-
qu’aux·premières gelées. Dans l’lndre, Graphopsocus cruciaius apparaît
dès la mi—avril, et ne disparaît qu’en décembre (MARUN) ; Eciopsocus
Briggsi s’est même maintenu tout un hiver à Brunoy (Seine—et—Oise), dans
un jardin (P. Lasne). En règle, dans ces régions, les Slenopsocidae et la
plupart des Caeciliidae sont polyvoltines, ainsi qu’Eci0ps0cus Briggsi ;
tandis que presque toutes les Psocidae, Jllesopsocidac, Elipsocidae, Peri-
psocidae sont univoltines.
Les faits changent dans les régions méridionales, où l’on trouve davan-
tage d’espèces polyvoltines, qui se rencontrent toute l’année sur les arbres
à feuillage persistant : Conifères, et surtout Chêne-Liège. Il est à noter
qu’Ac1‘en0iarsus hispanicus se développe exclusivement en hiver.
On peut, avec PEARMAN (1928 IJ), considérer plusieurs types de pontes.
u) (Eufs pondus entièrement nus, c’est-à-dire sans enduit, à l’excep-
tion d’une mince pellicule adhésive provenant de la dessiccation d’une
sécrétion rectale :
1° Non couverts d’une toile (quelques soies isolées peuvent être filées
sur les œufs) 2 Psyllipsocus, Lachesilla ;
2*) Couverts par une toile : Caecilius, Enderleinella, Graphopsocus,
Sienopsocus, Eciopsocus.
b) (Eufs entourés d’un enduit encroûtant, formé de particules d’écorces
broyées, de fragments d’Algues, de gravier très fin, le tout agglutiné par
la sécrétion rectale :
1° Non couverts d’une toile : Epipsocus, Elipsocus, Liposcelis, Peri-
psocus, et tous les Psocidae, à l’exception de Psocus s. str.
20 Couverts d’une toile 2 Psocus s. str., zllesopsocus.

INTRODUCTION 21
Relativement à leur forme, PEARMAN distingue des œufs ovoïdes, ovales
allongés, avec une extrémité généralement amincie (Peripsocus, Eli-
psocus, Philoforsus) ; ellipsoîdauœ, dont le contour rappelle une ellipse
régulière (Psyllipsocus) ; et enfin oblcngs, avec un corps subcylindrique,
brusquement arrondi aux extrémités (Lachesilla, la plupart des espèces
de Psocidae).
Le développement larvaire se fait sans métamorphoses, les jeunes larves
ayant déjà,à l’éclosion, les caractères de l’adulte, mise à part l’absence des
ocelles, des ailes, de la gibbosité mésothoracique corrélative au dévelop-
pement des muscles vibrateurs et, naturellement, des organes génitaux
internes et externes. ll y a en général 6 stades larvaires, au cours desquels
le nombre des articles des antennes s’accroît,et1esétuis alaires apparaissent,
grandissant à chaque mue ; les ocelles n’existent qu’après la derniére mue-
Chez quelques espèces, il y a tachygénèse zles formes microptères de Psylli·
psocus Rzzmburi sont des néoténiquesà.5 stades larvaires et, chez 'Lipasce-
lis divinolorius, il n’y a que 3 (peut·être 4) de ces stades.
La parthénogénèse facultative est extrêmement fréquente chez les
Psoques ; on en trouvera de nombreux exemples dans la seconde partie de
ce travail. Les 3 de certaines espèces sont même totalement inconnus
(Caecilius flavidus, Psyllipsocus Ramburi, Pseudopsocus Roslocki, Lapi-
dilla Kelloggi), ou excessivement rares (Epipsocus lucifugus, Peripsocus
subfascialus, Acfenolarsus hispanicus, Hypereles gueslfalicus); dans ce cas,
contrairement à ce qu’on connaît chez les autres groupes d’insectes, c’est
dans la partie septentrionale de l’aire d’extension de l’espèce que se ren- ·
rontrent les 6 (cf. Banouma:. 1938 a).
Les données actuelles sur les parasites des Psoques sont très fragmen-
taires. L’intestin moyen de la plupart des espèces contient des Grégarines,
qui ne semblent d’ailleurs pas gêner sérieusement leur hôte. NOLAND a
signalé un Protozoaire, non précisé, dans une coupe longitudinale d’un
testicule de Liposcelis divinalorius, ainsi que des Nématodes dans la cavité
générale des individus d'une lignée de la même espèce.
Les prédateurs sont assez nombreux. On a indiqué les Pseudoscorpions
(Kotrsn, Kasrmzn, Max Vacnon, H. Wanna) ; les Araignées: j’ai trouvé,
en septembre 1930, une 2 de Caecilius Burmeisleri sucée par Micrommala
virescens CLERK. Parmi les Hyménoptères, BOUWMAN (1911) cite Crabro
(Rhopalum) clavipes L. comme chassant Amphigeronlia bifasciala, et F.
BEnNAR¤ (1934) a vu le Sphégide Nilcla spinolae capturer une 9 de Rhap-
loneum Ealoni. Les Fourmis font certainement la chasse aux Psoques, et
il est probable que les Planipennes s’en nourrissent également ; j’ai en
effet gardé en captivité, pendant un mois, une Q de Rhaphidiella mulho-
sligma en lui donnant des individus d'Amphiger0nlia conlaminala, Tricha-
denolecnum sezpunclalum, Psococeraslis gibbosus, qu’elle dévorait très
volontiers.

22 PSOCOPTÈRES
Les œufs sont souvent sucés par des Hémiptères 2 ceux de Sieno-
psocus siigmaiicus, par exemple, par le Capside Campyloneura virgula
SCHAF. (STEIGER). Mais leurs véritables parasites sont constitués par des
Myramides, dont les larves évoluent à l'intérieur ; P. DE PEYER1MHoF a
fait connaître ce parasitisme chez Graphopsocus cruciaius, et PEARMAN
chez Jllyopsocus novae—zelandiae.
Enfin, on trouve assez fréquemment, en septembre, des Psoques envahis
par des thalles de Champignons qui paraissent être des Entomophtorées ;
à ma connaissance, aucune mention`n’a été faite, jusqu’à présent, de ce
parasitisme.
CHASSE, CONSERVATION ET PRÉPARATION
Les Psoques se chassent de deux manières. Les espèces corticicoles,
lapidicoles, géophiles ou inquilines doivent être cherchées sur les troncs,
sur ou sous les écorces ; sous les pierres ; sur les murs à exposition nord
ou est ; sur les branches mortes du sol des forêts humides ; à Ventrée des
grottes, et dans les tas de feuilles mortes ou de débris organiques de celles-
ci ; sur les sols sableux, au voisinage du collet des plantes herbacées qui
y croissent ; dans les nids d’Hyménoptères ; dans les maisons, sur les
tapisseries neuves, les planches, caisses, etc., des remises, celliers, caves,
greniers ; dans les colombiers ; dans les fleurs ou feuilles séchées ; dans
les entrepôts de marchandises ; dans les serres.
Les autres espèces se prennent au parapluie japonais, en battant les
branches des buissons, arbustes et arbres, sans préférence pour telle ou
telle espèce végétale. On peut aussi faire des captures au filet, en fauchant
les herbes ou les arbustes bas ; ce procédé permet la capture d’espèces
géophiles ou hygrophiles, souvent difficiles à trouver autrement.
Quel que soit le mode de chasse employé, la prise doit se faire avec le
pinceau ou, à défaut, un brin d’herbe imbibé d’alcool. Tout autre moyen
détériore les insectes, qui sont extrêmement fragiles, l’abdomen eclatant
sous la moindre pression. L’insecte est alors introduit dans un tube rempli
d’alcool à 8.5-902 où il sera conservéjusqtfà la détermination. Les antennes
jouant un rôle important dans celle-ci, il faut limiter le plus possible les
déplacements dans le liquide à l’aide d’un tampon de coton hydrophile que
l’0n pousse vers le fond du tube en éliminant l’air emprisonné.
On peut aussi tuer les Psoques au cyanure (employer les mêmes tubes
et les mêmes précautions que pour les Culicides), et les conserver a sec,
piqués sur des épingles ii Microlépidoptères (le collage sur cartons est dé-
conseillé absolument). Mais ce procédé, qui rend d’ailleurs la capture plus
délicate, présente des inconvénients sérieux. La coloration s’ltère vite :
les pigments jaunes ou blanchâtres noircissent ou disparaissent ; les ailes
sont généralement trop mal étalées ou orientées pour qu’on puisse utiliser

INTRODUCTION 23
avec précision les caracteres de la nervation ; enfin, l’abdomen se téles-
· eope, et il devientimpossible d’employer les génitalia et l’apex abdominal
sans procéder à un ramollissement.
ll est souvent utile de prendre des individus vivants ; la meilleure mé-
thode consiste à leur présenter l’ouverture d’un tube de verre, et à les y
faire pénétrer en les guidant avec un brin d’herbe assez élastique pour
pouvoir les projeter, au besoin, par sa détente, sans les détériorer.
Si I’on veut étudier rationnellement le groupe, il est indispensable de
constituer une collection formée de préparations sur lames. Après avoir
noté la pigmentation, et mesuré la longueur du corps de l’individu étudié,
on dissèque sous la loupe binoculairel’insecte immergé dans un mélange
de glyeérine et d’alcool (on peut même employer immédiatement la
glyeérine pure). Avec des aiguilles fines Qi, on détache les deux ailes et
l’antenne du même côté, et on les place sur une lame dans une goutte de
glyeérine. On sectionne alors l’extrémité de l’abdomen, une patte posté-
rieure, et on les plonge dans une solution de potasse caustique à 20 % ; le
séjour y sera plus ou moins long, suivant le résultat désiré ; il faut avant
tout détruire les muscles qui gêneraient l’observation par leur opacité.
Ce résultat atteint, on reporte les pièces dans la glycérine, après un rin-
gage rapide à l’eau ou à l’alcool.
On commence alors la véritable dissection des génitalia. On élimine
d’abord, avec précaution, l’intestin postérieur et sa masse noireexcrémen-
tielle. S’il s’agit d’un 5, on détache aux aiguilles Phypandrium, puis l’en-
semble des paramères,eton étale ensuitel’apex abdominal en sectionnant,
toujours avec les aiguilles, les membranes chitineuses molles qui lient
entre eux Yépiprocte et les paraproetes. Pour les Q, on fend la chitine il la
jonction de la plaque subgénitalc avec les 78 et 88 tergitcs, d’un seul côté ;
puis on continue l’inr·ision entre les gonapophyses du même côté et l’ori-
lice de la spermathèque, le long du bord ventral du 96 tergite, jusqu’au
paraprocte correspondant ; on peut alors étaler en une seule pièce tout
l’apet\ abdominal.
Il convient également de disséquer les pièces buccales, ou tout au moins
les niaxilles, dont la lacinia, et parfois le palpe, jouent un rôle dans les dé-
terminations ; avec un peu d’entraîne-ment, on arrive à faire sauter la
maxille, en insinuant l’aiguille entre le stipes et la post-gena, puis en opé-
I rant une sorte de pesée ; la lacinia vient généralement avec le stipes. Si
des muscles sont arrachés en même temps, on s’en débarrasse par la po-
tasse.
` Toutes ces dissections se font dans la glyeerine, en utilisant comme sup-
port une lame port¢··objet ou un verre de montre à fond plat. Les grossis-
l. J’utilise des épingles o Microlépidoptères emmanchées sur des allumettes fendues
à leur extrémité.

24 Ps0coP*rÈREs
sements à employer varient de 10 à 60, suivant la difficulté du travail et
la finesse des organes.
Le montage des préparations obtenues se fait dans la gélatine glycéri-
née, suivant la technique habituelle (1). Les pièces sont portées dans le
médium à l’aide d’une des aiguilles employées pour la dissection. Si des
pièces trop épaisses risquent de se trouver écrasées, supporter la lamelle
par deux petites cales, constituées par des tronçons, de longueur conve-
nable, d’une baguette de verre étirée. La méthode donne peut—être de
moins belles préparations que le montage au baume, mais elle évite
la déshydratation qu’exige ce dernier, et est donc plus expéditive. Géné-
ralement, deux lames suffisent pour un individu : une pour les ailes, l’an-
tenne et la patte postérieure ; l’autre pour les génitalia et les pièces buc-
cales.
Dans le cas des très petites espèces aptères (Liposcelidae, Trogiidae),
on peut les éclaircir in foto dans la potasse, puis les monter dans la géla-
tine glycérinée ou le baume. Pour permettre Pobservation sur les deux
faces des espèces de Liposcelis avec les objectifs puissants du microscope
(l’immersi0n est souvent utile), il y a intérêt à les monter entre deux la-
melles couvre-objet, l’une rectangulaire, l’autre carrée et de format infé-
rieur.
Conseils pour les déterminations
Matériel à employer : une bonne loupe binoculaire, permettant d’obte—
nir le grossissement 30, quelques verres de montre à fond plat, une pince
fine, des aiguilles micro emmanchées sur des allumettes, de la glycérine,
des lames et lamelles, et un microscope ordinaire. Ce matériel n’est pas
toujours indispensable, beaucoup d’espèces ailées pouvant être détermi-
nées par un simple examen à la loupe binoculaire. Mais il est bon de pou-
voir démonter une aile pour en faire une observation plus détaillée, au
microscope ordinaire, après montage rapide dans la glycérine.
· Dans certains cas, il est utile de mesurer les longueurs du corps, des
ailes et des antennes ; parfois, la connaissance du rapport de l’intervalle
oculaire au diamètre des yeux (noté   dans les diagnoses) est néces-
saire. Lorsqu’on ne possède pas d’oculaire micromètre, le procédé le plus
rapide, à condition qu’on dispose d’une chambre claire, consiste à adapter
celle-ci à l’oculaire droit de la loupe binoculaire, et à dessiner rapidement
la silhouette du corps, les ailes et les antennes ; si l’on a mesuré une fois
pour toutes, à l’aide d’un micromètre objectif, le grossissement linéaire
1. Employer le moins possible de gélatine glycérinée, de manière a garnir tout juste
la lamellé c0uvre~objet après écrasement. Luter au ripolin.

1N·rRo¤Uc·r1oN 25
obtenu, on peut ainsi opérer très vite sur un nombre élevé d’insectes. Le
même procédé permet de dessiner la tête en vue dorsale, après orientation
convenable ; avec le grossissement 30, qui exige naturellement un éclairage
puissant,puisqu’on opère en lumière réfléchie, on peut mesurer le rapport_
Iiûg avec une approximation suffisante.
Je renvoie à l’intr0duction pour Pinterprétation des termes spéciaux
employés dans les tables et les diagnoses. Naturellement, les détermina-
tions faites à l’aide des tables doivent être contrôlées par la lecture des
' descriptions détaillées.

PSOCOPTERA
(Copeognaiha ENDERLEIN)
Considérés aujourd’hui comme constituant un ordre autonome, les
Psoques ont été assez longtemps ballottés dans la classification. On en a
fait une famille de Névroptères, puis de Pseudo-Névroptères ; on les a
rangés quelque temps parmi les Orthoptères, et Bonnes les a finalement
placés dans son ordre des Corrodeniia, avec les lsoptères, les Embiides et
les Mallophages. C’est ENDERLMN qui a créé l’ordre des Copeognaiha
(allusion à la lacinia en ciseau mobile). Quelques auteurs modernes, sui-
vant CRAM1>ToN, considèrent un superordre des Psocoptères, avec les Zo-
raptères et les Copéognathes.
Les caractères généraux ont été donnés dans Fintroduction.
La classification interne du groupe a subi naturellement de nombreuses
modifications, mais ce n’est pas ici le lieu de discuter les systèmes propo-
sés. J’ai adopté, pour ce travail, celui de PEARMAN (1936) ; c’est le plus
récent, et celui qui, tenant compte du plus grand nombre de caractères
morphologiques et biologiques, me paraît se rapprocher le plus de ce
qu’on convient de nommer une classification naturelle. _
On a décrit environ 600 espèces de Psoques, réparties entre deux cen—
taines de genres. Une centaine d’espèces sont connues d’Europe ; 71 de
celles-ci se trouvent certainement en France, et la présence d’une dizaine
d’autres y est très probable.
1. TABLEAU nes FAMILLES
1. Insecte adulte ai ailes bien développées, atteignant au moins l’ex—
trémité de l’abdomen . ................................... 2.
-— Insecte adulte (1) ài ailes plus ou moins atrophiées (ne recouvrant
pas tout l’abdomen, et à nervation altérée), ou totalement aptère.. . .
......................................... Tableau I1, p. 29.
2. Tarses toujours biarticulés ; antennes de 13 articles ......... 3.
— Tarses îriarticulés chez les adultes., ........................ 10.
1. Si les tarses sont triarticulés, il s’agit certainement d’un adulte ; s’ils sont biarticu·
lés, en cas d’aptérisme total ou presque total, l’examen de l’apeX abdominal (face ven-
trale) permettra de décider ; même si on a affaire :`¤ une Q in gonapophyses atrophiées,
on reconnaîtra au moins une plaque subgénitale.

TABLEAU DES FAMILLES 27
3. Dans l’aile antérieure, une areola poslica (A. P.) libre ou soudée à la
médiane (fig. 15-17) ..................................... 4.
——— PRS d'A. P. d&1nS l'aile antérieure (fig. 18) .... (p. SU) P81'iDSOCld9·8.
I
fp É 15 .4 1> É IG
A P
É É
20
r l'
J! In lil
2 2 23
2 ¥ 25 26
/
2 7 gg 2 9
  2
Fm. 15 à 29. — Divers types de nervation des ailes de Psoques (voir tableau des
familles et p. 13).
4. .1. P. soudée par son sommet à la médiane (fig. 17) ; ailes glabres
......................................... (p. 31) Psocidae.
— A. P. libre, ou reliée à la médiane par une nervule transverse
(fig. 15-16). ............................................. 5.

28 rsocorrànss
5. Nervures pubescentes... .................................. 6.
—-— Nervures sans poils ; A. P. libre (fig. 15) ; insectes généralement très
petits ................................. (p. 101) Pterodelidae.
6. A. P. libre; ptérostigma (PS) non rattaché à la radiale par une ner-
vule transverse. ........................................ 7.
— A. P. reliée à la médiane, et PS' à la radiale, par une nervule
transverse (fig. 9) ......................... (p. 108) Stenopsocidne.
7. rr et m fusionnés sur une certaine longueur dans l’aile postérieure
(.2:, fig. 19) ...............,............................. S.
— rr et m généralement reliés par une nervule transverse dans l’aile
postérieure (y, fig. 20) ; insecte 5*, de très petite taille; A. P. très
écrasée. ....................................... Reuterella 6.
8. rr et'm fusionnés sur une certaine longueur dans l’ai1e antérieure
(sc, fig. 21) ............................................. 9. .
-— rr et m reliés par une nervule transverse (z, fig. 23) ; A. P. longue
et très écrasée (fig. 333). .................... (p. 127) Epipsocîdae .
9 . Corps très pâle ; PS oblong ; ailes bordées de longues soies, les posté-
rieures ayant en arrière une rangée de soies très courtes alternant
régulièrement avec des soies longues (fig. 216) ...................
....................................... (p. 86) Trichopsocidae.
— Corps plus ou moins coloré, au moins jaune ou ocracé ; bord arrière
des ailes postérieures sans alternance de soies courtes et longues. .
............................. . ......... (p. 113) Gaeciliidse.
10. Sommet de l’A. P. fusionné avec la médiane en un point, ou sur une
. très courte longueur, ou relié par une courte nervule transverse; ailes
antérieures densément mouchetées de brun, la nervule costale pré-
sentant des taches alternativement claires et foncées (fig. 142) .... .
.............. z ......................... (p. 62) Myopsocidae.
-— A. P. entièrement libre .. . ............................... 11.
11 . Antennes de 13 articles; PS épaissi, plus opaque que le reste de l’aile ;
palpe labial à un article . ................................. 12.
——- Antennes de plus de 13 articles ;PS non épaissi, transparent comme
le reste de l’aile ; palpe labial à 2 articles. ................. 14.
12. Ailes entièrement glabres ; A. P. très haute, atteignant presque la
médiane ............................... (p. 64) Mesopsocidae.
-— Au moins les nervures des ailes antérieures partiellement ou tota-
lement velues .......................................... 13.
13. Ailes postérieures totalement glabres, à l’exception (pas toujours)
de la marge de la cellule de la fourche radiale. (p. 72) Elipsocidae.
—- Presque toute la marge des ailes postérieures fortement velue .....
....................................... (p. 70) Philotarsidae.
14 . Un nodulus dans l’aile antérieure (an et acc atteignant le bord posté-
rieur au même point) ; m de cette aile normalement à 3 branches. . .
................................... (p. 129) Psyllipsocidae.

TABLEAU DES ESPÈCES APTÈRES ,29
-— Pas de nodulus;men apparence seulement bifurquée, le rameau m,
se détachant de la radiale (fig. 374) ...... (p. 149) Psoquillidae.
II. TABLEAU nas Espèces Arriznas ou MICROPTÈRES
l . Adultes à tarses biarticulés ; antennes toujours de 13 articles. 2.
—- Tarses triarticulés ...................................... 12.
2. Ailes réduites à des moignons, mais gardant généralement une trace
de nervation ........................................... 3. _
— Ailes complètement atrophiées, ou seulement marquées par des rudi-
ments à peine visibles . ................................ 9.
3. Plaque subgénitale et gonapophyses bien développées, visibles par
simple examen de l‘apex abdominal ..... .. .............. 4.
—~ Gonapophyses réduites, plus ou moins complètement cachées par la
plaque subgénitale, souvent invisibles sans dissection ; ou bien in-
secte 8 ............................................... 6.
4. Taille d’au moins 3 mm. ; corps couvert de poils glanduleux (fig. 91
et 124) longs ......................................... E3.
—— Taille nettement inférieure à 3 mm. ; pas de poils glanduleux ; corps '
brun ; abdomen moucheté de taches brunes orientées en bandes lon-
gitudinales ; lobe apical de la plaque subgénitale échancré ........
............................... .. (p. 93) Peripsocus parvulus.
  Tête globuleuse ; M du vertex à taches bien distinctes ; une tache
brune au milieu dé l’aile antérieure, une autre à l’apex ; plaque sub-
génitale à lobe apical très court ; poils glanduleux à apex évasé ,
(fig. 91) ...................... (p. 48) Neopsocus rhenanus 9.
— Tête petite, déprimée d’arrière en avant ; M du Vertex à taches con-
fluentes, peu distinctes ; ailes antérieures brunes, sans taches ; plaque
subgénitale à lobe apical long ; poils glanduleux capités (fig. 124)
.......................... (p. 56) Neopsocopsis pyrenaicus Q.
6. Tête et thorax brun de poix brillant ; abdomen brun rouille très
foncé ; ailes brunes, à nervures pileuses ; griffes sans dents .......
....................... (p. 120) Caecilius piceus brevipennis $2.
— Caractères différents ; nervures glabres ; griffes dentées ...... 7.
7. Insecte J, à armature génitale du type représenté par la fig. 253;
ailes réduites à des moignons à nervation rudimentaire ; pas d’ailes
postérieures, ou celles-ci réduites à des ébauches sans nervures. . .
............................... (p. 105) Lachesilla. Greeni ,3*.
— Insecte Q (apex abdominal différent de celui de la fig. 253) .... 8 .
8. Abdomen annelé de brun ; ailes hyalines à nervures È largement
bordées de brun... (p. 104) Lachesîlla pedicularia brevipennis. Q.
——; Abdomen brun rouille uniforme ; rudiments alaires antérieurs sans
nervures, couverts d’épines ; ailes postérieures réduites à des mas-
sues. ............................. (p. 105) Lachesilla Greeni $2. _

30 r>soc0PTÈP.Es
9. Pas d’0celles, ni de traces d’ailes antérieures ............... 10.
- Des ocelles ; rudiments d’ailes antérieures en forme de cuillerons ou
d’oreilles ............................................. 11 .
10. Antennes très courtes, n’atteignant pas la moitié de la longueur du
corps ; apex de la lacinia étroit, avec au plus 4 dents (fig. 207) ; lon-
gueur du corps ne dépassant pas 2 mm .... (p. S5)Reute1·e11a. S2.
-— Antennes fines, plus longues que le corps, très longuement velues;
apex de la lacinia dilaté, portant de 8 à 11 dents ; corps de 3 mm. .
.............................. (p. 129) Epipsocus luciîugus $2.
11. Corps brun jaune; insecte géophile. (p. 127)K01bia.quisqui1iarum S2,
—— Tête et thorax brun de poix ; abdomen brun rouille foncé ........
............................. (p. 117) Uaecilius gynapterus 9.
12. Antennes de 13 articles ; palpe labial uniarticulé ; gonapophyses
complètes .. ........................................... 13.
—— Antennes de plus de 13 articles ; palpe labial toujours biarticulé ;
gonapophyses toujours réduites chez les Q ......,.......... 18 .
13 . Longueur du corps d’au moins 3 mm. ; antennes grêles, aussi longues
que le corps (ou presque) ; rudiments des 4 ailes nettement recon-
naissables .. ........................................... 14.
— Taille ne dépassant pas 2,3 mm. ; antennes plus courtes que le corps ;
pas de rudiments alaires (‘) .............................. 15.
14. Plaque Subgénitale prolongée par un lobe médian simple (fig. 155).
...................................... (p. 6Z>)1VIes0ps0cus Q.
—- Plaque subgénitale à bord postérieur nettement bilobé (fig. 188). . .
............................... (p. 78) Hemineura dispar S2.
15. Tête et corps jaunes, fortement mouchetés de brun ; antennes attei-
gnant presque l’apex abdominal ...... (p. 79) Actenotarsus 2.
-— Tête entièrement brun foncé ; antennes très courtes, n’atteignant pas
le milieu de l’abdomen ; une ligne longitudinale médiane pâle sur le
thorax ............................. (p. 80) Pseudopsocus S2.
18. Antennes de 15 articles ................................ 19.
- Antennes de plus de 15 articles,. ........................ . 21.
19. Des ocelles, 4 ailes ovales allongées, les antérieures à 2 nervures non
bifurquées (fig. 362) ................... (p. 1-11) Embîdopsocus.
—- Pas d’ocelles ni d’ailes. .................................. 20.
20. Corps allongé et très aplati ; fémurs postérieurs plus ou moins dila-
tés ; yeux composés réduits ; méso et métathorax fusionnés ......
...................................... (p. 135) Liposcelidae.
—— Abdomen globuleux ; fémurs postérieurs non dilatés ; yeux composés
demi-sphériques ;méso et métathorax distincts (p. 142) Pachytroctillae.
21 . Pattes très longues et grêles ; 26 et 46 articles des palpes maxillaires
, 1. Tout au plus des rudiments dfébauches d’étuis alaîres de jeunes larves.

rsocrnsxz 31
très allongés ; ailes incolores,5i nervation réduite,mais visible. 22.
— Caractères précédents non réunis ...... . ................ 21.
22. Apex de la lacinia maxillaire a Il dents longues (fig. 339) ; ailes à apex
arrondi, à bords subparallèles et ii poils courts ; articles des antennes
non annelés .......................... (p. 130) Psyllipsocus.
— Caractères différents .. .................................. 23.
  Ailes antérieures seules préscntes, tres étroites, aiguës, avec seule-
ment 2 nervures (fig. 347) ............... (p. 132) Dorypteryx.
— Ailes postérieures réduites ai de très petites ébauches ; ailes anté-
rieures à apex arrondi ; le article du palpe maxillaire en fer de hache
..................................... (p. 1533) Psocatropos.
21. Ailes antérieures et abdomen couverts d’écailles semblables ii celles
des Lépidoptères ....................................... 26.
—— Pas d’écailles.. ......................................... 25.
25. Deux ailes brunes, ii apex arrondi, avec des areas incolores entre les
extrémités des nervures (fig. 375). (p. 149) Psoquilla marginepunctata.
—— Insecte totalement aptère, ou il ailes réduites ii des écailles en forme
de petites coupes velues, sans nervures ; palpe maxillaire jamais très
long, le 2** article portant une petite massue microscopique
(fig. 4, c) ............................. (p. 144) Atropidae.
26 . Antennes de 13 articles .... (p. 151) Marcenendius (cf. Addendum).
— Antennes de plus de 13 articles ................ (p. 151)) Lepidilla.
Groupe PSOCETAE Pe.mM.xN
Famille des PSOCIDAE
Adultes à tarses biarticulés. Antennes de 13 articles. Ailes glabres, ii
l’exception de la marge de la cellule de la fourche radiale dans l’aile posté-
rieure (cf. p. 14) ; ptérostigma épaissi, non relié ii la radiale par une ner-
vule transverse. Areola postica soudée à la médiane par son sommet sur
une certaine longueur, ou en un point ; exceptionnellement rattachée ài
cette médiane par une très courte nervule transverse. Dans 1`aile posté-
rieure, r et m réunies sur une certaine longueur. Griffes sans dents et sans
empodium. Gonapophyses complètes chez les 52. Hypandrium des 5*,
symétrique ou non, généralement orné de dents, apophyses, crochets,
épines,tubercules,stries ou sillons. (Eufs enrobés dans un enduit rugueux,
déposés isolément ou en groupes, exceptionnellement recouverts d’une
toile (Psocus s. str,). Insectes corticicoles ou lapidicoles.
3 sous-familles : _
— Hypandrium des 3 symétrique, englobant le 8% sternite ; paramères
libres distalement, ne formant jamais un cadre fermé ............
. ...................................... Amphigerontiinae m.

332 PSOCOPTÈRES
—- Hypandrium dyssymétrique, limité au 99 sternite ; paramères for-
mant un cadre complètement fermé :
a) Larves couvertes de poils glanduleux... Psocinae PEARMAN.
b) Larves sans poils glanduleux ...... Cerastipsocinae PEARMAN.
TABLEAU nEs GENRES
l. Longueur totale, mesurée du post-clypeus ii l’apex des ailes anté-
rieures repliées, nettement supérieure à 6,5 mm ............. 2.
— Longueur totale toujours inférieure à 6 mm., le plus souvent même
à 5 mm .............................................. 3.
2. Ailes incolores ou légèrement brunâtres, sans taches (5) ou presque
sans taches (S2) ; antennes dépassant beaucoup l’apex des ailes anté-
rieures repliées .......................... (p. 33) PSOc0ce1‘a.StiS .
-— Ailes fortement et entièrement enfumées de brun ; antennes à peine
plus longues que le corps avec les ailes repliées .................
................................... .. (p. 35) Metylophorus.
3. A. P. presque carrée (fig. 127), le dernier segment de cul perpendicu-
laire au bord de l’aile ; rapports de r et m très variables ; ailes anté-
rieures hyalines, sans taches ou avec des taches nuageuses dans la
moitié proximale et sur l’A. P ................. (p. 58) Euclismia.
-— A. P. de forme différente ............................... 4.
-1. Aile antérieure sans tache, ou avec des taches nuageuses dessinant
une ou deux bandes transverses dans la moitié proximale ; r· et m
toujours reliées par une nervule transverse bien développée (z, fig. 23).
...................................................... tx.
—— r et m confluentes en un point y (parfois reliées par une très courte
nervule transverse), ou fusionnées sur une certaine longueur (fig. 22)
...................................................... 0.
5. Sommet de l’A. P. nettement plus long que le 16* segment de cul ;
cellule discoïdale M (fig. 9) allongée, rétrécie apicalement ; pas de
rudiment de nervule transverse à l’angle postérieur du PS .........
....................................... (p. 51) Amphîgerontia.
—- Sommet de l’A. P. très étroit ; cellule discoïdale subrectangulaire ;
un rudiment de nervule transverse à l’angle postérieur du PS ....
........................................ (p. 62) Copostîgma.
6 . Aile antérieure transparente, presque incolore, sans tache ou presque
sans tache .............................................. 7.
- Aile antérieure toujours densément tachée ou colorée ........ 9.
7. PS avec une tache circulaire brune dans la moitié apicale, son angle
postérieur nettement marqué (fig. 45-46) ......... (p. 37) Psocus.
-— PS sans tache circulaire, et sans angle postérieur nettement mar-
qué . ................................................. 8.
.8. A. P. grossièrement triangulaire (fig. 93) ; cellule discoïdale sub-

rsococrsrmsrrrs 33
rectangulaire. Pas de poils capités sur le vertex.. . . (p. 50) Oreopsocus.
— A. P. pentagonale, très développée (fig. 119) ; cellule discoidale plus
étroite à l’apex. Des poils capités sur le vertex. (p. 56) Neopsocopsis 6*.
9. Aile entièrement brun foncé, la moitié proximale de l’aile antérieure
plus sombre .......................... (p. 39) Clematostigma.
— Dessins de l’aile antérieure formés de points, taches ou bandes
brunes, avec des plages incolores ......................... 10.
IU. Les deux premiers segments de cu, à peu près dans le prolongement
l’un de l’autre, d’où A. P. triangulaire. Dessins de l’aile antérieure
résolus en points ou taches .............................. 11.
—- Les deux premiers segments de cu, formant un angle net. Dessin de
l’aile antérieure en bandes continues non résoluesen points. Des poils
glanduleux sur le vertex ................. (p. 49) Ne0pS0cus 8.
11. Toutes les taches punctiformes, denses, parfois confluentes ; r et m
fusionnées en un point (ou reliées par une très courte nervule trans-
verse) ...................................... (p. 40) Lœnsia.
·— Dessins en points et en taches ne couvrant jamais toute l’aile ; une
tache circulaire au milieu de chacune des cellules de la moitié api-
cale ; r et m fusionnées sur une certaine longueur ...............
................................... (p. 44) Trichadenotecnum.
Sous·famille CERASTIPSOGINAE '
Gen. PSOCOCERASTIS P1:.~.nMAN, 1932
Généralement de grande taille ; antennes beaucoup plus longues que les
ailes antérieures ; segment terminal du palpe maxillaire court et épais.
Ailes hyalines, peu colorées, avec seulement quelques taches sombres ;
dans l’aile antérieure, subcosta ne recoupant pas la radiale ; PS allongé,
à angle postérieur faiblement prononcé ; r et m fusionnées sur une cer-
taine longueur, qui peut se réduire presque à un point ; sommet de l’A. P.
plus court que le premier segment de cu,, mais jamais réduit à un point.
Valves dorsales des gonapophyses de la Q en lobes oblongs, à apex forte-
ment acuminé. CEufs pondus en masse serrée, non recouverts d’une toile.
Genre dont la répartition est encore mal connue : paléarctique (1 espèce
européenne) et éthiopien (2 espèces).
PSOCOC81‘&St1S gibhosus SULZER, 1776. — Phryganea gibbosa SULzER;Hemc-
rabius longicornis FABRICIUS, 1777 ; Psocus longicomîs F., LATREILLE,
1794 ; Psocus linealus LATREILLE, 1799.
Coloration. —— Fond jaune, avec taches brunes ou régions entièrement
brunes. J en général plus foncé, à taches plus souvent confluentes, surtout
sur la tête. En général, chez la $2, ensemble des taches du vertex formant
snnomwnx. 3

34 rsocorràmas
un X un peu écrasé, et une tache médiane en ur en avant de l'ocelle médian.
Scape et pédicelle antennaires jaunes marbrés de brun ; 38 article brun
à apex noir ; les autres articles noirs. Ommatidies noires, séparées par des
bandes claires. Post-clypéus à bandes brunes longitudinales parallèles.
Lobes tergaux du thorax brun foncé, séparés et entourés par des bandes
jaunes étroites; apex des pattes brun. Abdomen jaune pâle, les tergites
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Fm. 30 à 37. ——— Psococerastis gibbosus Sulz. : 30, aile antérieure droite de la Q ; —- 31, la
même du 5‘ ; ——- 32, hypandrium du 3(vu en bout); ——·33, cadre pénien du 3; —— 35,
plaque subgénitale (Q) ;—- 36, gonapophyses (Q) ; —— 37. orifice de la spermathèque
(Q). — Nota : le n° 34, a été sauté par erreur.
séparés par des lignes brunes s’élargissant pour former 3 bandes longitu-
dinales,une médiane et 2 latérales.Apex abdominal brun dans les 2 sexes;
disque à trichobothries jaune.
Ailes 2 transparentes, brunâtre pâle, exceptionnellement foncées ; PS
trouble enfumé dans les 2 sexes. Taches rares, variant suivant le sexe 1
8, fig. 31 ; Q, fig. 30.
Morphologie. —— Voir caractères du genre. En outre : genitalia 3‘ : Hy-

Msrvnornonus 35
pandrium (fig. 32) ;cadre pénien (fig. 33). Genitalia 2: Plaque subgénitale
(fig. 35) ; gonapophyses (fig. 36) ; orifice de la spermathèque garni d’une
plaque chitineuse légèrement dyssymétrique (fig. 37).
Longueur de l’aile antérieure — 5 : 5,5 mm. ; 9 :6,6 mm.
Biologie. —- Vit sur les troncs et les rameaux d’arbres ou arbustes à
feuillage caduc, principalement sur Qucrcus, Fagus, Corylus, etc. ; surtout
fréquent dans les forêts de Chênes, mais se trouve aussi dans les vergers. Se
nourrit de Protococcacées, qui, d’après PEARMAN, doivent appartenir à des
espèces déterminées. La Q pond des œufs agglomérés en masses de 80 à 90,
où ils sont disposés en rangées de 7 ou 8. Ces œufs sont oblongs, noirs, re-
couverts d’une pellicule grise incrustée de fines particules brunes d’écorce.
Les larves, sans poils glanduleux, vivent rassemblées en troupeaux compacts
dans lesquels se manifestent tous les mouvements caractéristiques d’un
groupement coordonné. Dans le même troupeau, on trouve des formes
mélanisantes à côté de larves de teinte claire. La tendance au mélanisme se
retrouve chez certains adultes, surtout chez les 5* de certaines régions (Var,
Haute-Savoie). Une seule génération annuelle, les premières apparitions
d’adultes fin juin, les derniers insectes persistant jusqu’en septembre ; maxi-
mum en juillet.
Région parisienne (T. C.) ; Vosges ; Côte—d’Or ; Haute-Savoie ; Var ;
Pyrénés·Orientales ; Hautes-Pyrénées ; Landes ; Indre ; Maine-et-Loire ;
Seine·Ini‘érieure.
Connu de toute l’Europe.
Gen. METYLOPHORUS PEARMAN, 1932
Insectes de grande taille; antennesplus longues que les ailes antérieures;
dernier article du palpe maxillaire allongé. Aile antérieure à pigmenta-
tion foncée; PS à angle postérieur nettement marqué,sc ne recoupant pas
r ; r et m reliées sur une faible longueur, ou confluentes en un point, par-
fois même réunies par une très courte nervule transverse ; sommet de
l’A. P. très étroit ; cellule discoïdale subrectangulaire. Hypandrium du 3
orné de forts crochets dyssymétriques ; plaque subgénitale de la S2 à lobe
apical allongé ; valves dorsales très longues, non acuminées ; orifice de la
spermathèque orné d’une apophyse styliforme asymétrique. Gëlufs dispo-
sés en masses, sans toile.
Motylophorus nebulosus STEPHENS. — Psocus nebulosus STEPHENS, 1836
(S2) ; Psocus similis Swiaruaws, 1836 (3*) ; Psocus infuscalus RAMBUR, 1842
(Q) ; Psocus a//inis RAMBUR, 1842 (5*).
Coloration. —- Brun plus ou moins foncé. Tête jaune fortement tachéc
de brun surtout chez le 3 ; yeux et ocelles noir brillant ; post—clypeus à
L lignes longitudinales parallèles brun foncé, peu distinctes chez le 3 ; pre-
miers articles antennaires jaunes, apex du 3** et reste de l’antenne brun

36 PSOCOPTÈRES
foncé. Thorax brun, les sutures bordées de jaune. Abdomen brun dorsale-
ment, jaunâtre latéralement et ventralement.
Ailes : celles du 6 brun uniforme, PS plus foncé (fig. 38) ; ailes de la Q
présentant des plages plus claires. d’où un aspect nuageux (fig. 39) ; assez
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FIG. 38 à 44. -— Meiylophorus nebulosus St. : 38, aile antérieure droite du 6 ; -— 39, la
même de la Q ; ———- 40, hypandrium du 6 (vu en bout) ;— 41, cadre pénien duc? ; ——
42, plaqëe subgénitale (Q) ; -—- 43, gonapophyses (Q) ;—— 44, oriûce de la sperma-
thèque( ).
grandes variations d’intensité et d’extens1on des plages sombres. Ailes
postérieures plus pâles.
Morphologie. ~— Yeux petits chez la S2, très grands et elliptiques chez
le 6. Nervation ; voir caractères du genre et figures.
Genitalia 6 : Hypandrium (fig. 40) ; parfois 2 crochets à droite, au lieu
d’un, ou 3 à gauche ; cadre pénien (fig. 41).

Psocus 37
Genitalia Q : Plaque subgénitale (fig. 42) ; gonapopbyses (fig. 43). Ori-
fice de la spermathèque et 8° sternite (fig. 44). Longueur de l’aile anté-
rieure : 3‘ :5 mm.; $2: 5 mm. 30.
Biologie. —- Sur toutes les essences, particulièrement sur les Conifères,
Primus spinosus, et dans les vergers sur Pommiers et Pruniers ; se nourrit
de Protococcacées et Lichens. Les adultes apparaissent généralement vers
la mi-juillet, et persistent jusque fin septembre; il semble n’y avoir qu’une
génération annuelle, avec éclosions échelonnées. La Q pond des œufs dis-
posés sans ordre en tas d’une douzaine et couverts d’un enduit rugueux de
débris d’écorce très foncés ; ces œufs, oblongs, sont d’abord jaunàtres, puis
deviennent gris sombre (PEARMAN, 1928). Oviruptor non observé. La dia-
pause commence très tôt apres la ponte.
Région parisienne (C.) ; Seine-et-Marne ; Vosges ; Jura ; Côte-d'0r ;
Haute·Savoie ; Var ; Hautes-Pyrénées ; Landes ; Charente-Maritime ;
Corrèze ; Cantal ; Indre ; Seine—Inférieure.
Connu de toute 1’Europe.
Sous-famille PSOCINAE
Gen. PSOCUS LArnE11.L1a, 179-1; PEARMAN, 1932.
Antennes à peu près aussi longues que les ailes antérieures, beaucoup .
plus fortes chez le 3, où elles portent une pilosité hérissée. Ailes antérieures
à apex bien arrondi, surtout chez la Q ; PS triangulaire, son angle posté-
rieur arrondi ;screcoupantla radiale ;retm fusionnées sur une certaine lon-
gueur ou réunies en un point; rr rectiligne, les rameaux de la fourche ra-
diale divergents; cellule discoïdale subrectangulaire ; A. P. haute, à som-
met étroit ; pigmentation de l’a1le toujours faible. Hypandrium du 6 en
lobe conique orné d’apophyses dyssymétriques ; cadre pénien également
dyssymétrique, l’apex dilaté en lobe prolongé latéralement par un lobe _
secondaire. Valves ventrales de la Q dilatees préapicalement, puis termi-
nées brusquement en pointe ; valves dorsales en lobes charnus terminés
par une courte pointe rigide ; valves externes variables.
(Eufs encroûtés, groupés: recouverts d’une toile. Insectes lapidicoles et
corticicoles.
Genre paléarctique et néarctique.
Psocus bipunctatus Linus, 1761.
Coloration. -—- Jaune clair dans l’ensemble, avec taches brunes plus
ou moins confluentes sur la tête ; antennes brunâtres, les 2 premiers articles
Jaunes ; ocelles et yeux noirs ; lobes tergaux thoraeiques bruns ; abdomen
jaune, les tergites soulignés de brun. Ailes hyalines, brunâtre très pâle,
avec une tache circulaire brun foncé au tiers apical du PS ; pas d’autre
tache importante chez le 5 (fig. 45) ; chez la Q, une bande brunâtre trans-
verse du nodulus à l’angle interne du PS (fig. 46).

38 PSOCOPTÈRES
Morphologie. — Voir diagnose du genre. Genitalia 3 : Hypandrium
(fig. 4'Y) ; cadre pénien (fig. 48). Genitalia S2 : Plaque subgénitale (fig. 49) ;
gonapophyscs (fig. 50) : valves externes en lobe presque circulaire, avec
un lobe distal très peu prononcé.
Longueur de 1’aile antérieure : 3,8 à 4 mm. ; plus courte chez la 9» qui
marque une tendance au brachyptérisme.
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F10-. 45 à 50. — Psocus bipunclatus : 45, aile antérieure droite du 3 ; — 46, la même
de la Q ; —- 4-7, hypandrium du 3 (vu en bout) ; -—— 48, cadre pénien du 3 ; —· 49,
plaque subgénitale (Q) ; - 50, gonapophyses (Q).
Biologie. —~ Espèce surtout lapidicole, mais aussi corticicole, qu’0n trouve
parfois en troupes innombrables sous les grosses pierres, ou sur les murs
exposés au nord ; se nourrit indifféremment, en captivité, de Protococcacées
ou de Lichens. Ponte curieuse, la Q laissant la pointe de llabdomen appli-
quée plusieurs minutes sur l’œuf déposé, de sorte que le liquide rectal est
coagulé entre les pièces génitales; lorsque l’insecte relève l’abdomen, il reste
une languette découpée qui prolonge verticalement l’enduit solidifié. De 6 à
10 œufs sont ainsi déposés côteà côte, puis une toile est tissée sur la ponte,

CLEMATOSTIGMA 39
qui prend l’aspect d’une tente de cirque reposant sur plusieurs mâts (cf.
BADONNEL, 1933). Une seule génération annuelle, les adultes se rencontrent
généralement de la mi-juillet à la mi-août ; diapause des œufs après la ponte.
Parthénogénese facultative assez fréquente, les 5* étant très rares par places
(ENDERLEIN, 1927).
Région parisienne ; Vosges ; Haute-Saône ; Côte-d’0r ; Indre ; Puy-de-
Dôme ; Cantal ; Pyrénées-Orientales ; Eure.
S là1;ro;èe•: Angleterre, Allemagne, Belgique, Italie, Espagne, Finlande,
u e, uisse.
Gen. CLEMATOSTIGMA ENDERLEIN, 1906 b
Aile antérieure : r et m iusionnées sur une certaine longueur ; un rudi-
ment de nervule transverse à l’angle postérieur du PS ; le! segment de cu,
inférieur ou au plus égal au 2*3 (sommet de l'A. P.). '
Il est impossible de préciser davantage les caractères de ce genre, dont
l’espèce type (C. maculiceps END., d’Australie) n’a pas été étudiée morpholo-
giquement, et auquel le rattachement de mario est peut-être provisoire. _
Clematostigma. m01'i0 LATnExLLE, 1794. - Psocus Allududi LACROIX,
1915 b.
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Fia. 51 à 58.- Clemaiosligma mario Latr. Q : 51, aile antérieure droite ;- 52, plaque
subgénitale ; — 58, gonapophyses.

40 1>s0coPTÈREs
Coloration. —— Tête et thorax brun de poix brillant, avec des zones jau-
nâtres sur les côtés et la face ventrale de la tête. Abdomen brun foncé.
Antennes et pattes brunâtres. Ailes antérieures fortement enfumées, à
reflet métallique sur le vivant, divisées en une région apicale pâle et une
région proximale foncée (fig. 51).
_ Morphologie (Q). —— Antennes plus courtes que les ailes antérieures.
Yeux peu saillants. Nervation de l’aile antérieure : la nervule de l’angle
postérieur du PS souvent indistincte, parfois absente ; sc ne recoupe pas
la radiale ; segment commun à r· et m, et rr dans le prolongement l’un de
l’autre ; rr à peu près rectiligne ; sommet de l’A. P. de longueur variable,
en tout cas pas nécessairement égal ou supérieur au le? segment de cu,·
Genitalia : Plaque subgénitale (fig. 52) ; gonapophyses (fig. 53).
·' Longueur de l’aile antérieure : 2,8-3 mm.
Biologie. -—· Paraît exclusivement corticicole ; se trouve en colonies sur
les troncs des vieux Tilleuls ou de vieux Marronniers (BALL indique aussi
les troncs de Sapins). Indiquée partout comme rare ; en réalité, étroitement
localisée, et assez difficile à trouver, les adultes étant souvent cachés dans I
les fissures des écorces. Dans la région parisienne, de la mi-juillet aux pre-
miers jours d’août (j’ai gardé des adultes en captivité jusqu’au 15 août).
Pontes : œufs groupés par 6, étroitement accolés, enrobés dans un enduit
presque noir formé de fins débris d’écorce agglutinés ; orifice de l’enduit
obturé exactement par un opercule dont on aperçoit la limite sous forme de
ûn sillon ; pas de toile. Reproduction exclusivement parthénogénétique
(ginconnu).
Région parisienne (LATREILLE ; BADoNNEL, parc de Saint-Germain, sur
Ti1leuls);Vosges: Darney (sur Tilleuls et Marronniers); Indre (R. MARr1N :
« commun, mais local, du IM juillet au 20 septembre;   sur le tronc de
Tilleuls, jamais ailleurs ») ; Deux-Sèvres : Niort (LACROIX).
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne et Suisse.
Gen. L(ENSIA ENnERLE1N, 1924 ; PEARMAN, 1932
Antennes longues et grêles chez le ô`, Plus courtes chez la S2, à pilosité
longue et hérissée chez le 5*. Ailes antérieures à pigmentation résolue en
nombreuses petites taches brunes, denses, parfois confluentes ; PS for-
tement dilaté en arrière ; r et m reliées en un point (ou par une très courte
nervule transverse, ou fusionnées sur une très faible longueur) ; branches
de la fourche radiale longues et subparallèles ; A. P. triangulaire, le der-
nier segment de cu, perpendiculaire au bord postérieur de l’aile ; cellule
discoïdale à bords subparallèles.Hypandrium desc; dyssymétrique, en lobe
triangulaire, présentant à gauche une apophyse basale de forme et de déve-
loppement variables ; cadre pénien épais, à apex dilaté. Plaque subgéni-
tale des $2 à lobe médian court et tronqué, garni à l'apex d’une rangée de
longues soies; valves dorsales en lobes charnus progressivement rétrécis,
se terminant par un style assez long ; valves externes en lobes transverses

LœNs1A 41
portant en particulier une hcrse de macrochètes, et un lobe postérieur à
base élargie.
(Eufs déposés séparément, enrobés dans un enduit agglutinant des débris
d’écorce ou de Protococcacées, marqué de 3 rides longitudinales.
Genre (au sens de PEARMAN) à représentants sûrs paléarctiques et néarc-
tiques. La définition (1'ENDERLEIN est artificielle, et il est probable que beau-
coup des espèces placées dans ce genre devront être rangées ailleurs.
3 espèces européennes.
TABLEAU mas Espiacns
1. Pigmentation de l’aile antérieure présentant des bandes brunes trans-
verses (fig. 56), séparées par des zones hyalines parsemées de taches
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Fm. 5451 56. — 54-, Lœnsia uariegata Latr. Q: plaque subgénitale;— 55, Lœnsia fasciala
Fab. Q, plaque subgénitale ;— 56, aile antérieure droite du même.
circulaires espacées, assez grandes ; une lunule incolore sur le bord des
cellules M1, M,, M, .............................. 1. fasciata.
—— Pigmentation différente . .... . ............................ 2.
2. Longueur moyenne de l’aile antérieure (6, Q) de 3,8 mm. ; pigmenta-
tion de l’aile d’un brun très foncé, brillant, presque noir chez les indi-
vidus matures (fig. 58) ; hypandrium du 5 avec le crochet gauche basal
recourbé vers l’arrièrc (g, fig. 63), et un lobe arrondi à droite de la
gouttière médiane (d) ; région proximale du cadre pénien élargie (p,
fig. 60) ......................................... 2. variegata.
— Longueur moyenne de l’aile antérieure (6, 9) de 3,6 mm. ; pigmenta-

él? Psocorrànas
tion de l’aile brun grisâtre même chez les individus matures (fig. 59) ;
hypandrium du 3 (fig. 65) avec lobe basal gauche g dressé, triangulaire,
et une petite dent d à droite de la gouttière ; région proximale du cadre
pénien rétrécie (p, fig. 62) ....................... 3. picicomis.
1. Lœusia 'fasciata. FABn1c1Us, 1787. ——— Psocus pilicornis LArRE1LLE,
1799.
Espèce facilement reconnaissable par sa taille et la pigmentation de l’aile
antérieure. Genitalia du 3 caractéristiques : Hypandrium (fig. 61) ;
cadre pénien (fig. 64). Genitalia 9 moins nettement spécifiques : Plaque
subgénitale (fig. 55) ; gonapophyses (fig. 57).
Longueur de l’aile antérieure (3, Q) :4,6 mm. (
Biologie.- Se trouve dès la mi-juin sur les troncs A!  
et rameauxde Platanes, Hêtres, Marronniers d’Inde, M A  
Tilleuls, etc. ; se nourrit de Protococcacées. S’élève pfy 'ggg 
facilement et pond en captivité. L’éclosion des œufs, /, ( (    1 ‘
dans la nature, a lieu en automne, et les larves hiver-       ·  sy
nent dans les anfractuosités des écorces. La parthé· i ij *`
nogénèse facultative parait fréquente : je n’ai jamais lg
trouvé de 3 au bois de Vincennes, où l’espèce est i ‘
bien représentée tous les ans.
Région parisienne (assez commun) ; Seine-Infé-
rieure ; Oise ; Côte-d’0r ; Haute-Loire ; Gironde;
Hautes-Pyrénées ; Pyrénées-Orientales. Fm 57__ Gonapophyses de,
Europe : non signalée d’Espagne ni d’Italie. Lœnsia fasciata Latr. S2.
2. Lœnsia Variegata LATREILLE, 1799.
Espèce la plus commune du genre, facile à reconnaître chez les individus
matures par sa coloration générale jaune citron pur maculé de brun et par
sa taille ; mais on trouve parfois de plus petits individus qui, lorsqu’ils
sont faiblement colorés, peuvent entraîner une confusion avec l’espèce
suivante ; il y a en effet de grandes variations dans l’intensité de la pig-
mentation. Dans les cas douteux, faire une dissection des pièces génitales.
Les 3 se déterminent aisément (cf. tableau et fig. 60, 63) ; la plaque sub-
génitale des Q montre un dessin caractéristique (fig. 54) : le sommet de
chaque branche du V se prolonge vers l’e,xtérieur par une très fine bande
brune, et la plage incolore de la pointe du V est très étendue; gonapophy-
ses très semblables à celles de L. fasciafa.
Biologie. — Se trouve en battant les Conifères, les Primus, etc., mais
fréquente surtout les troncs couverts de Protococcacées (Platanes, Til-
leuls, Marronniers d’Inde, Robiniers, Hêtres, Sapins, etc.), Elevage facile.
Une seule génération annuelle dans la région parisienne, où les adultees se
rencontrent de fin juin à fin septembre ; il semble pouvoir exister deux géné-
rations dans les régions méridionales. Parthénogénèse facultative possible,
r

Lc1zNs1A 43
encore qu’on rencontre le plus souvent Q et .3. Après la ponte, la Q frappe
4 ou 5 coups avec 1’abdomen sur l’œuf déposé (origine des 3 rides ?).
Région parisienne (T. C.); Vosges (T. C.); Haute-Saône ; Côte-d’0r
(T. (1.) ; Haute-Loire ; Drôme ; Haute-Garonne ; Indre ; Eure (doit être
abondant partout, sauf peut-être dans Pextrême Midi).
Signalée de toute l’Europe.
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Fm. 81 et 84. — Lœnsia fascîata Fab.5‘:81, hypandrium vu enbout ;- 84-, cadre pénien.
Fm. 58, 60 et 68. -— Lœnsia variegafa Latr. J : 58, aile antérieure droite ; —— 80, cadre
pénien ; — 88, hypandrium vu en bout.
F10. 59, 82 et 85. -· Lœnsia picicornis St. 5* : 59, aile antérieure droite ; —- 62, cadre
pénien ; — 65, hypandrium vu en bout.
3. Lœnsin picicornis STEPHENS, 1836. -—- Psocus variegalus F. (sic) MAc
L».cnLAN, 1867 ; Komsn, 1880, etc. — Lœnsia picicornis STEPH., PEAR-
MAN, 1932.
Plus petite que l’espèce précédente, et en outre moins fortement pig-
mentée en général, les ailes antérieures ayant seulement une coloration-

44 PsocoPTÈP.Es
brun grisâtre ; mais il faut tenir compte des variations de l’intensité de
cette coloration et de l’existence de spécimens de taille réduite chez L.
variegala. Il est donc nécessaire de recourir à l’examen des genitalia. Pour
les 3‘, voir tableau et fig. 62 et 65 ; pour les Q, discrimination plus déli-
cate : d’après la fig. 36, p. 201, de PEARMAN (1932), la plaque subgénitale
ne présente pas les petits diverticules latéraux et effilés des branches du V
i et la plage incolore de la pointe du V est plus étroite que chez L. variegala
(comme sur fig. 55).
Biologie. -· Inconnue. PEARMAN (1932) dit qu’il est impossible de distin-
guer les œufs ou les larves des deux espèces.
Une seule station connue en France : Vic-sur-Gère (Cantal), Rocher des
Pendus (1.100 m.) en battant un Chêne (VIII-1937). 1 3 et plusieurs larves
dont·l’élevage a échoué. Relique nordique ?
Europe : décrit d’Angleterre par S·rE1>nENs, y a été retrouvé par
PEARMAN; a été découvert en 1936 en Allemagne (Rousren).
Gen. TRICHADENOTECNUM ENDERLEIN, 1909 b
Très voisin du genre Lœnsia, dont il se distingue par la pigmentation de
l’aile antérieure (voir tableau) et par les caractères suivants : r et mlfu-
sionnées sur une certaine longueur; segment distal de cu, assez fortement
arqué ; sommet de la cellule M, très étroit ; hypandrium des 3 non relevé
vers le haut, très dyssymétrique, avec un lobe médian en forme de lan-
guette plus ou moins détachée du sternite ; cadre pénien à apex bifide,
très dilaté.
Genre paléarctique, oriental et néarctique.
TABLEAU DES EsPÈcEs
1. Dessin de la cellule discoïdale M de l’aile antérieure constitué par une
tache brune nuageuse, non résolue en points (fig. 66, 67, 82) .... 2 .
-— Dessins résolus en petits points très nets, largement espacés (fig. SO,
84) .............................................. 3. majus.
2. Hypandrium du 5* prolongé à droite par une apopbyse a bérissée de
tubercules aigus (fig. 71) ; dessin de la plaque subgénitale de la 9 sans
bande longitudinale médiane incolore (fig. 72) .... 1. Sexpunctatum.
— Hypandrium du gavec seulement un tubercule denté à droite (fig. 74) ;
dessin de la plaque subgénitale de la S2 avec une bande incolore longitu-
dinale médiane, rappelant la plaque subgénitale de Lœnsia fasciaia
(fig. 75) ...................................... 2. germanicum.
1. Trichadenotecnum sexpunctatum Lmmè, 1761.
Coloration. —— Brune dans l’ensemble, avec marbrures jaunes, surtout
sur la tête ; abdomen plus jaune ; base des antennes jaune, extrémité pro-

TRICHADENOTECNUM 45
gressivement rembrunic; yeux et ocelles noirs; ailes antérieures (fig. 66 Q,
67 ô`).
Morphologie. — Antennes à peu près de la longueur des ailes antérieures,
fines cl1ez la Q, un peu plus fortes chez le 8, où la pubescence est en outre
plus longue et hérissée. Apex des ailes antérieures arrondi en spatule.
Genitalia 5* : Hypandrium (fig. 71) ; cadre pénien (fig. 68) à apex divisé
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F10. 86ù 73.- Trîchadenotecnum scxpunctatum L. :68, aile antérieure droite de la Q ;-
87, la même du 3 ;—- 68, cadre pénien du 5‘ ; —- 69, bord inférieur du 9• tergite et son
crochet c (3) ;-70, épiprocte du5‘ ;—71, hypandrium ducîvu en b0ut;— 72.
plaque subgénitale(Q);—-78, gonapophyses Q.
en 2 lobes fortement dilatés, séparés par une échancrure relativement
étroite ; extrémité ventrale du 98 tergite portant un petit crochet (c) pré-
apical recourbé vers le bas (fig. 69) ; épiprocte trilobé (fig. 70). — Geni-
talia 9 : Plaque subgénitale (fig. 72) ; gonapophyses (fig. 73).
Longueur moyenne de l’aile antérieure (assez constante ) ; 6, 3.7 mm. ;
2 3,9 mm.
Biologie. -— Sur la plupart des essences dont les rameaux ou les troncs
portent des Protococcacées, y compris les Conifères ; particulièrement fré-
quent sur Platanes, Hêtres, Tilleuls, Marronniers, Sapins. Adultes de fin

46 PSOCOPTÈRES
juin à fin août. Une seule génération annuelle. PEAaMAN(1928) a mis en évi-
dence l’existence de 6 stades larvaires, chacun ayant une durée moyenne
d’une dizaine de jours. Les adultes s'envolent facilement, l’ess0r étant pré-
cédé d’un saut ; ils présentent un phototropisme positif assez net. Pontes :
voir genre Lœnsia.
Région parisienne (C.) ; Vosges (C.) ; Haute—Saône (C.) ; Côte-d’Or (C.) ;
Puy-de—Dôme ; Cantal ; Pyrénées-Orientales ; Haute-Garonne ; Indre ;
Seine-Inférieure ; Eure (C,).
Connu de toute l’Europe, moins l’Ita1ie, où RIBAGA signale cependant
T. majus.
2. Trichadenotecnum germanicum Ronstan, 1939.
Coloration. — La même que celle de T. seœpunciafum, avec contrastes
i jëezvgs H lr 5/ sé"` ïî«>·
(ia ai   xiçhhhf I 4/ gîêîqïzfç tu
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si  i·'· .1%.   ·.·. .   . —
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···;;.:;·;·.;··_'·’· 74 75  
Fra. 74-75. —- Trirhadenotecnum germanieum Roes ; —- 74, hypandrium du 5‘ vu en
bout ;——- 75, plaque subgénitale (Q) (d’après Rœstan).
plus accentués. Bande transversale du 1/3 proximal de l’aile très nette;une
bande brune en zigzags arrondis dans la région apicale, reliant les taches
brunes des cellules à celles de l’extrémité des nervures (fig. 82).
Morphologie. — Genitalia 3 ; hypandrium (fig. 74) ; la partie médiane
noire, très grande et saillante (facilement visible en vue latérale), fortement
échancrée ; —- paramères à extrémité fortement élargie, le cadre pénien
presque plié à angle droit.
Genitalia Q : plaque subgénitale (fig. 75).
Longueur de l’aile antérieure 2 3,9 mm.
Biologie. ——— (Romsrnn). Trouvé seulement dans des endroits humides
sur les troncs de vieux arbres (le plus souvent Chênes et Tilleuls) et sur des
murs couverts de Protococcacées et de Lichens incrustants. Imagos de fin
mai à ün juin ; 1 seule génération annuelle. (Eufs pondus isolément ; éclosion ·
ün juillet et août ; croissance des larves d’abord très lente ; hibernation, puis
croissance rapide. Antennes des larves beaucoup plus courtes que chez les
2 autres espèces. '
Signalé seulement d’Allen1agne (Saxe, Palatinat).
3. Trichadenotecnum majus Korea. —— Psocus seccpunetaius L. var.
major Konan 1880. — Psocus major KoLBE, LcENs, 1890.

·rn1cnAnENoTEcNUM 47
Coloration. —- Très semblable à celle de T. scaspunclalum ; aile antérieure
différente par les taches punctiformes de la cellule discoïdale (fig. 80 $2,
84 $2).
Morphologie. — Apex de l’aile antérieure nettement effilé, et non arrondi
en spatule. Genitalia 6 : Hypandrium (fig. 81) ; cadre pénien (fig. 77) à
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F10. 78 à 84. —— 82, Trichadenolecnum gcrmanicum Roes. (d’après Ruzsuan) : aile anté-
rieure droite.- Autres fig. : Trichadenolecnum majus Lœns:76, épiprocte du J ; —·
77, cadre pénien dug ; — 78, crochet du bord ventral du 9¤ tergite ; -79, gonapn·
Hhyses (Q) ; —- 80, aile antérieure droite de la Q ; — 81, hypandrium du 5 vu en
out ; —- 88, plaque subgénitale (Q) ;— 84-, aile antérieure droi e du 3.
apex bilobé, largement échancré en V; crochet du 9** tergite terminal, fort,
recourbé vers le haut (fig. 78) ; épiprocte grossièrement hexagonal (fig. 76).
Genitalia Q ; plaque subgénitale (fig. 83) ; gonapophyses (fig. 79).
Taille très variable ; parfois de grandes différences entre 5 et Q. Longueur
de l’aile antérieure :<3‘, 3,6 à 4 mm. ; 2, 4,6 mm. ·

48 Psocorrèruzs
Biologie. -· Se trouve surtout sur les troncs de Hêtres, Chênes, Tilleuls,
Marronniers, Platanes couverts de Protococcacées. Adultes assez précoces,
de mi-juin à septembre. Espèce univoltine. Pontes identiques à celles de
de T. seœpunctatum.
Moins abondant que sexpunctaîum. Vosges (Darney : 1 Q, maison ;
Lerrain : 1 Q ; Parc de Saint-Dié, 1 Q, VIII.30; 2 Q, IX.37) ; Haute-Saône
(parc de Luxeuil, 1 Q, Vlll.38) ; Côte-d’Or (Parc de Dijon, 1 ,3*, VI.30; Val
Courbe, 1 Q, VII.30) ; Seine—Inférieure (Saint-Saëis, Q 5, A. DucLos) ; Eure
(Verneuil-sur—Avre, 1 Q, IX.4l).
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique, Finlande, Italie, Suisse.
Gen. NEOPSOCUS Korea, 1882
(Barnola NAvAs, 1909 a)
Dimorphisme sexuel très accentué : 5 macroptère, Q rnicroptère. Poils
glanduleux des larves persistant chez les adultes, longs, à apex évasé en
entonnoir (fig. 91). Aile antérieure du 5 : sc ne recoupant pas la radiale;
PS nettement anguleux en arrière, avec en général un rudiment de ner-
vule transverse postérieur ; rr et m fusionnées sur une certaine longueur ;
A. P. à sommet étroit,parfois réduit à un point,parfois relié à la médiane
par une très courte nervule transverse. Hypandrium du 5 presque symé-
trique ; cadre pénien fermé, a apex élargi. Gonapophyses de la S? 2 valves
dorsales progressivement acuminées; valves externes prolongées parallèle-
ment aux valves dorsales par un lobe en bosse de Polichinelle.
Une seule espèce :
Neopsocus rhenanus KoLBE, 1882. — Psocus heieromorphus BERTKAU,
1882 ; Barnola lepidinus Navas, 1909 a ; Psocus lapideiecius LACROIX,
1915 b.
5. Coloration. —— Brun jaunâtre, avec taches plus foncées sur la tête ;
lobes du ptérothorax brun foncé ; abdomen brun marbré de jaune. Aile
, antérieure (fig. 85).
Morphologie. — Antennes un peu plus longues que les ailes antérieures ;
yeux assez saillants. Aile antérieure (voir caractères du genre). Hypan—
drium (fig. S'?) ; cadre pénien (fig. 86). Longueur de l’aile antérieure : varie
de 2,9 mm. à 3,4 mm. Dans la même station, on trouve des 5 de différentes
tailles.
$2. Coloration. — Celle du 5 en plus pale ; taches de PAI du vertex nettes;
une tache en demi-cercle sur le front ; des bandes longitudinales parallèles
assez serrées sur le post·clypéus. Rudiments des ailes antérieures hyalins,
avec quelques taches brunes très nettes, et les régions basale et apicale
rembrunies (fig. 88). Abdomen nettement annelé de brun, les anneaux
formés de marbrures plus ou moins régulières ; apex brun foncé.
‘ Morphologie .— Tête globuleuse, le bord postérieur du vertex nettement

Nrsorsocus 49
arrondi. Yeux petits, peu saillants ; ocelle antérieur réduit. Antennes dé-
passant en arrière le milieu de l’abdomen. Ailes rudimentaires. Genitalia :
Plaque subgénitale (fig. 90) ; gonapophyses (fig. 89).
Biologie. — (B.·w0N1~xEL, 1938 b). Espèce exclusivement lapidicole, trés
hygrophile. (Eufs déposés côteà côte en nombre parfois très élevé, plusieurs?
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Fw. 85à 91. — Neopsocus rhenanus K.; 85, aile antérieure droite (3) ; — 86, cadre
, pénien (3) ; — 87, hypandrium vu en bout, (3) ; —· 88, aile antérieure droite (Q) ; —
89, gonapophyses (9) ; —- 90, plaque subgénitale (Q) ; —- 91, poil • gianduleux » en
8I1l.0I1I`l01I‘·
contribuant à l'édification de la même masse ; enrobés dans un enduit agglu-
tinant des débris de gravier et de Lichens (dans la nature), d’écorce (en capti-
vité) ; pas de toile. Les larves constituent des groupements compacts à
mouvements coordonnés.
Var (Callian, 3 Q, BERLAND ; Fréjus, 3 Q, F. BERNARD ; Saint-Raphaël,
nnoommsr. 4

50 Psocorrànns
BA¤oNNE1.) ; Alpes·Maritimes (Villefranche, 5* Q, v0N Rosnrr, 1911) ; Deux·
Sèvres (Saint-Maixent, LACROIX).
Europe : Allemagne (Pays rhénans) ; Italie ; Espagne ; Macédoine.
Gen. OREOPSOCUS B0EsLER, 1939
Plus petit que les genres précédents. Aile antérieure à peu près sans
taches et presque incolore ; sc infléchie vers r qu’elle touche légèrement ;
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Fm. 92 à 101. — Oreopsocus montanus K. : 93, aile antérieure droite (Q) ;— 96, hypan—
drium (3) vu en bout (d’après RCESLER) ; ——·- 97, cadre pénien C? (d’après RtEsLER) :
98, gonapophyses ($2) ;——· 100, orifice de la spermathèque (Q) ;——· 101, plaque sub(zê~
nitale (9). —- Amphigeroniia inlermedia Tet. 3 ; -92, aile antérieure droite ;— 94,
apex de Vhypandrium (vu en bout) ; —- 95, paramère ;—- 99, hypandrium, vue ven-
trale.

onsorsocos 51
PS oblong, à bord postérieur bien arrondi ; r· et m fusionnées en un point ;
cellule discoïdale à bords subparallèles ; A. P. à peu près triangulaire. Hy-
pandrium du .3‘ presque symétrique, excepté dans sa partie médiane ; cadre
pénien prolongé apicalement par une apophyse. Gonapophyses de la 9
caractérisées par des valves externes réduites comparativement aux valves
dorsales, celles-ci fortement dilatées et terminées brusquement par une
pointe. Ponte encore inconnue. Poils « glanduleux » des larves visibles
seulement à un fort grossissement.
Genre paléarctique très localisé : 1 seule espèce européenne.
Oreopsocus montanus Kotmz, 1884, p. 380.
Coloration. — Tête jaunâtre pâle (9), avec dessins brun foncé fortement
marqués : M sur le vertex, demi·cercle sur le front ; lignes longitudinales
parallèles sur le postclypéus, sauf latéralement, où il y a 4 bandes trans-
verses. Une tache brune sur les yeux, une autre au milieu de chaque joue.
Antennes brun foncé. Ommatidies noires séparées par des bandes claires.
· Lobes tergaux thoraciques brun foncé, séparés par des bandes jaune clair;
une ligne jaune longitudinale médiane sur le mésodorsum. Pleures brunes
mélangées de jaune ; hanches brunes, pattes claires semées de brun, extré-
mité des tibias et tarses brun foncé. Ailes transparentes, légèrement enfu-
mées, presque sans taches (fig. 93), avec PS brun foncé taché de jaune.
Abdomen très pâle, à l’exception d’une large bande brune couvrant les
48, 59 et 6** tergites ; stigmates entourés de brun ; limites des sternites
soulignées de brun. Apex abdominal brun foncé taché de jaune.
Morphologie. — Ailes zvoir diagnose du genre et figure 93. Genitalia 6 Z
Hypandrium (fig. 96) ; cadre pénien (fig. 97). Genitalia 9 : Plaque subgéni·
tale (fig. 101) ; gonapophyses (fig. 98) ; 8** sternite, avec orifice de la sper-
mathèque (fig. 100). Longueur de l’aile antérieure 2 4,1 mm.
Biologie. — A peu près inconnue. Paraîtfréquenterexclusivement les Coui-
fères, en Europe centrale, à une altitude de 500 m. et plus. Je l’ai prise en
battant les branches sèches de jeunes Sapins, toujours en petit nombre,
L’élevage des individus capturés vivants a échoué, et je n’ai pu obtenir de
ontes.
P Très localisé. France : Vosges (Saint-Stail, 500 rn., 1 9 ; col de Mandray,
800 m., 1 2 en 1936, 2 Q et 1 larve en 1937).
Europe : Carinthie, Allemagne, Suisse.
Sous—famille AMPHIGERONTIINAE
Gen. AMPHIGERONTIA KoLBr·:, 1880
Dans l’aile antérieure, r et m reliées par une nervule transverse toujours
bien développée ; cellule discoïdale étroite, à bords subparallèles, mais ré-

52 Psocorriznss
trécie à l’apex ; sommet de l’A. P. plus long que le 16* segment de cul.
Dans l’aile Postérieure, marge de la cellule de la fourche radiale bordée
d’un rang de poils courts, espacés, visibles à un faible grossissement. Hy-
pandrium des 5 symétrique, à apex trilobé, les lobes non hérissés d’épines _
ou de tubercules; paramères élargis distalement en lame bifurquée. Pla-
que subgénitale des $2 à lobe médian court, avec une pigmentation en forme
de croix ou de T ; valves ventrales dilatées préapicalement, puis terminées
en pointe aiguë ; valves dorsales en lobe charnu brusquement acuminé ;
valves externes bilobées transversalement, et continuées en arrière par
un lobe court, appliqué contre la valve dorsale correspondante ; sclérifica-
tion du 89 sternite de valeur spécifique. (Eufs déposés en masses, côte à
côte, enrobés dans un enduit assez grossier.
Genre à répartition sûre paléarctique et néarctique.
TABLEAU ons Esràcns
1. Secteur du radius (rr) prolongé coupant nettement la cellule M, ; seg-
ment terminal de cu, oblique par rapport au bord postérieur de l’aile
....................................................... 2.
-- rr prolongé coupant l’A. P. ; segment terminal de cu, à peu près per-
pendiculaire au bord postérieur de l’aile ........... 2. contaminata.
2. Aile antérieure atteignant au moins 4,5 mm.,nettement tachée chez
le 3 et la S2 ................................. -. 1. bifasciata,
-— Aile antérieure atteignant au plus 4 mm., sans tache chez le 8, à peine
tachée chez la 9,. ............................. 3. intermedia.
1. Amphigerontia biîasciata, LATBEILLE 1799. —— Amphigeronlia subne-
bulosa Konan, 1880 ; A. bifasciaia LATR. :BALL, 1926, fig. 1 et 2, pl. II ;
PEARMAN, 1932, p. 204 ; JENTSCH, 1938 a.
(Les synonymies de cette espèce, longtemps méconnue et confondue
avec la suivante, sont extrêmement douteuses.)
Coloration. -— Tête jaune, avec M du vertex formé de taches brunes
très nettes ; postclypéus avec 8 à 12 lignes longitudinales parallèles bru-
nes, et 4 à 5 lignes transverses. Pas de taches sur les joues. Yeux noirs.
Antennes brunes, plus pâles à l’apex. Thorax brun, plus foncé au-dessus ;
sutures des lobes blanches ou jaunes. Abdomen jaunâtre, avec des taches
brunes confluentes jamais disposées en anneaux nets. Ailes antérieures ;
3 (fig. 102) ; Q (fig. 103).
Morphologie. - Antennes à peu près aussi longues que l’aile antérieure
chez le 3‘, un peu plus courtes chez la S2, à pubescence courte. Yeux beau-
coup plus grands chez le J, où le rapport   = 1,10. Ailes : voir tableau
et figures. Genitalia 6 : Lobe médian de Phypandrium comprimé latérale-

AMrm<;r:RoN·r1A 53
ment, non bifurqué (fig. 104 et 107) ; paramères étroits, allongés (fig. 105).
Genitalia SZ : Plaque subgénitale (fig. 109), la ligne médiane brune bifur-
quée antérieurement ; gonapophyses (fig. 106) ; 8° sternite (fig. 108).
Longueur de l’aile antérieure :4,5 à 4,8 mm, ; souvent, mais pas toujours
(cf. fig. 103) supérieure chez la Q.
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Fxe. 102 à 109. — Amphigcrnntia bifuseiatn Latr. : 102, aile antérieure droite (5) ; -·
103, la même (Q) ;-- 104, a ex de Phypandrium (3) vu en bout. ; —- 105, paramère
(5) ;- 106, gonapophyses (5) ;— 107, hypandrium (J), vue ventrale ;— 108, orifice
dela sperma hèque (Q) ;—- 109, plaque subgénitale (Q). '
En France, stations très localisées. Vosges (col du Calvaire, 1200 m., nom-
breux 3 et Q sur Sapins et Epiceas, IX.35) ; Oise (forêt de Carnelle, 1 Q,
A. Sm mc) ; Val d’Aran (Bains de Trédos, 1700 m., versant français des
Pyrénées, l 3, Dnsrnx). Il semble qu’il s’agisse d’une forme nordique relé-
guée dans les montagnes ou les régions à reliques septentrionales.
Europe : signalée de partout, mais la plupart des renseignements sont sus-
pects par suite de Ia confusion avec l’espèce suivante, beaucoup plus répan-
due ; présence certaine en Allemagne, Angleterre, Belgique et Suisse.

54 Psocorrànns
2. Amphîgemntîa wntaminata STEPHENS, 1836. — Psocus megasiigmus
STEPHENS, 1836 ; Amphigeroniia bifasciaia Lyra., Konan, 1880 et la
plupart des auteurs suivants, y compris BA¤oNNEL jusqu’en 1933 ;
A. coniaminala STEPH., PEARMAN, 1932, p. 204.
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Fm. 110 il 118. —- Amphigeroniia coniaminata St. : 110, aile antérieure droite gc?) ;——·
111, la même (Q) ;—— 112, apex de Phypandrium (3) vu en bout ;- 113, param re (3) ;
114, apex de Phypandrium (5*), vue ventrale ; ——- 115, apex de Phygrandrium (Cî) vu
de profil ; ~·—— 116, gonapophyses (Q) ; -117, orifice de la spermath que (Q) ; —~— 118,
plaque subgénitale (Q).
Coloration. -—— Très semblable à celle de l’eSpèce précédente, mais abdo-
men nettement annelé de brun, yeux bicolores, surtout chez les Q, la partie
inférieure étant brune, la supérieure grise ; enfin lobes dorsaux du méso-
thorax brun mat. Ailes antérieures : 6 (fig. 110) ; S2 (fig. 111).

AMP}-KIGERONTIA 55
Morphologie. — Antennes comme dans l’espèce précédente ; yeux du 6
plus grands que ceux de la 9, mais moins développés que ceux de bz'fas·
ciala 6 : rapport   = 1,85. Aile antérieure : voir tableau et figures; le
plus souvent, rr prolongé se confond avec l’apex de cu,. Genîtalia 6 : lobe
médian de I’hypandrium épais, à contour nettement circulaire en vue VED-
trale (fig. 114), et divisé apicalement en deux pointes fines, largement sé-
parées (fig. 112, apex abdominal vu en bout, et fig. 115, vu de profil) ;
paramères très dilatés(fig. 113). Genitalia 9 : plaque subgénitale à pigmen- `
tation en croix (fig. 118) ; gonapophyses (fig. 116) ; 8** sternite (fig. 117). `
Longueur de I’aile antérieure :3,7 à 4 mm.
Biologie. -— Espèce très abondante sur les écorces, principalement celles
des Platanes, dès la fin juin jusqu’en octobre ; également sur les Conifères
(Sapin, Epicea). S’élève très facilement en captivité, acceptant toutes les
Protococcacées. Hygrophilie très nette. Pontes (voir caractères du genre) ;
après 1’expulsion de chaque œuf, l’abdomen est agité d’une vibration extrê-
mement rapide ; une même 9 peut déposer, en captivité, environ 200 œufs.
Dans la région parisienne et les régions voisines, au moins 2 générations I
annuelles, la première en juillet, la seconde en septembre et octobre ; dans
les Pyrénées—0rientales, les premiers adultes apparaissent en mai, et F. BER-
mxnn a trouvé des Q en décembre, dans le Var. En C.ôte—d’0r, les larves hi-
vernent sous les écorccs de Platanes. En été, l’évo1ution des œufs dure envi-
ron un mois (14. VI·13, VII) et il faut encore un mois de l'écl0sion à la
dernière mue (14,VII-14.VIII).
Nombre de stades larvaires encore inconnu, Dans la nature, 6 et Q en
quantités sensiblement égales ; il paraît y avoir une faible protérandrie, les
premiers 6 apparaissant, lorsqu’on élève des œufs recueillis au dehors, un
peu plus tôt que les Q. La ponte ne peut se faire que s’il y a accouplement.
Distribution mal connue, par suite de la confusion avec l'espèce précédente.
En France, sc rencontre certainement partout.
_ Ji. Amphigerontia. intermedia. Tizraas, 1891.
Coloration. — Taches de l’M du vertex confluentes en arrière des ocelles
jusqu’au bord occipital ; yeux brun·noir, unicolores ; prescutum mésotho-
racique brun-noir brillanl, les deux lobes latéraux mais ; abdomen comme
celui de bifasciala. Ailes antérieures sans taches chez le 6 (fig. 92); chez la?
seulement une faible bande transverse brunâtre du nodulus à la radiale,
le long des nervures cu et m ; jamais de tache dans la cellule R., en arrière
de la naissance de la fourche radiale.
Morphologie. — Rapport   égal à celui de confamimzla chez le 6 et
la 9. Antennes du 6 un peu plus courtes que les ailes antérieures, un peu
plus pileuses que celles du 6 de c0nlaminala.Aile antérieure (fig. 92 et ta-
bleau). Genitalia6: lobe médiandcfhypandrium nettement bilobé en vue
ventrale (fig. 99), ses deux dents apieales à base très large (fig. 94); para-
mères dilatés, le bord apical crénelé (fig. 95). Genitalia 9 (JENTSCH) : pig-
mentation de la plaque subgénitale semblable à celle de bifasciala, mais

56 Psoc01>TÈREs
la bande brune médiane non bifurquée antérieurement ; gonapophyses
du type c0niaminaia,mais le lobe postérieur des valves externes est moins
long et moins acuminé. *
Longueur de l’aile antérieure : 3,9 mm.
Une seule station française connue : Besse (Puy-de·Dôme), 1 3, P. Gmlssû
(juillet).
Europe : Allemagne, Finlande.
· Gen. NEOPSOGOPSIS BAnoNNEL, 1935
Dimorphisme sexuel très accentué ;5` macroptère, Q microptère. Poils
glanduleux capités persistant chez les adultes. Aile antérieure du 8 2 PS
largement arrondi en arrière, sans angle nettement marqué ; cellule dis-
coïdale très large ; A. P. relativement très développée. Hypandrium du 3
symétrique, à apex trilobé, le lobe médian flanqué de 2 apophyses, les
lobes latéraux hérissés de tubercules ; pararnères reliés antérieurement
par une membrane, libres apicalement. Valves ventrales de la 52 dilatées
et fortement infléchies un peu avant l’apex, puis terminées en pointe effi-
lée ; valves dorsales terminées par une pointe courte, aiguë ; valves exter-
nes longuement prolongées en arrière par un lobe en bosse de Polichinelle.
Affinités marquées avec quelques groupes d’espèces de l’Amérique du Nord,
principalement avec le genre Blasle Kolbe.
TABLEAU mas Esviacns (3)
—— Dans l’aile antérieure,r et m fusionnées sur une certaine longueur;
hypandriurn portant ventralement de longues soies ; épiprocte nette-
ment échancré ................................ 1. hirtîcomis.
— r et m confluentes en un point seulement ; hypandrium sans soies api-
cales ventrales ; épiprocte sans échancrure nette. . 2. pyrenaicus.
1. Neopsocopsis hi1'tic0I‘nîS REUTER, 1893. — Psocus basimannianus EN-
DERLEIN, 1918.
5* seul connu, présentant tous les caractères du 5 de l’espèce suivante,
à l’excepti0n des différences indiquées par le tableau.
Finlande.
2. Neopsocopsis pyrenaicus BADONNEL, 1935 c et f. — Neopsocus rhena/zus
KoLBE (2), BADONNEL, 1931 c.
Coloration. — 6 entièrement brun pâle, y compris les pattes ; Q un peu
plus foncée ; abdomen assez nettement annelé de brun. Les régions sui-
vantes plus foncées : taches confluentes sur le vertex ; tubereule ocellaire ;
un demi-cercle frontal ; bandes parallèles longitudinales sur le postely-

NEOPSOCOPSIS 57
péus ; labre et antéclypéus ; selérites collaires, pronotum, pleures thora-
ciques, lobes tergaux ptérothoraoiques ; apex abdominaux. Yeux brun-
noir. Aile antérieure du <3‘ brunâtrepâle, hyaline, sans tache ; PStrouble;
nervures brunes; Ailes de la 9 brun—sépia pâle uniforme.
Morphologie. —- Poils capités du 3 localisés sur le vertex ; ceux de la 9
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125 ' <·§:  Q - ¥"
Fm. 119 à 126. -—- Neopsocopsis pyrenaicus Bad. : 119, aile antérieure droite (5‘) ; — 120,
la même (Q) ;—· 121, a ex de Phypandrïum (3) vu en bout ; — 122, gonapophyses
(2) ; —- 128. paramère (Z;) ; ——- 124, poil capité ; -- 125, hypandrium (3), vue ven-
trale ;—- 126, plaque subgénitale (Q).
répartis sur la moitié postérieure du postclypéus, le front, le vertex, le
thorax, l’abdomen, la moitié proximale des tibias. Antennes du 5* plus
longues que les ailes antérieures, fortes, à pilosité longue et hérissée ; celles
de la Q courtes, fines, à pubescence normale. Yeux insérés trèslatéralement,
I. O. . . . .
assez grands dans les 2 sexes ; —î : 1,3 (J), 2,3 (Q).Ocelle médian de la Q
réduit. Aile antérieure du 3 : fig. 119 et tableau ; celle de la Q très réduite
(fig. 120). Genitalia çî : Hypandrium (fig. 121, 125 et diagnose du genre) ;

58 Ps0coP'rÈREs
paramères (fig. 123). Genitalia S! : Plaque subgénitale (fig. 126) ; gonapo-
physes (fig. 122).
Longueur de l’aile antérieure (ti`) : 3,4 mm.
Une seule station connue : Banyuls—sur—Mer (Pyrénées—Orientales), 1 5*,
I Q, J. R. DENIS.
Gen. EUCLISMIA ENDERLEIN, 1925
Caractérisé par la forme de l’A. P. : segment distal de cul à peu près
perpendiculaire à la médiane et au bord postérieur de l’aile ; 0u,, l" et
, 2** segments de cul subégaux, d’où une forme évoquant un carré (mis à part
l’angle formé par cul et cu,) ; r et m à relations variables dans la même es-
pèce. Hypandrium du 5* formé par les sternites 8 et Qfortement sclérifiés,
terminé par une petite plaque apicale bilobée ; paramères réunis en avant
par une lame membraneuse, libres apicalement, terminés par un crochet
double. Plaque subgénitale de la 9 à lobe apical court, avec un dessin en
forme de V ; valves dorsales terminées par une longue pointe à barbelures
récurrentes ; lobe postérieur des valves externes très développé. (Eufs
déposés côte à côte, recouverts d’un enduit très grossier, souvent incom-
plètement réparti.
Répartition géographique certaine : Europe (2 espèces) ; Afrique ; Mada-
gascar ; Inde. Le Psocus variabilis AARON (U. S. A.) n’appartient certaine-
ment pas à ce genre, et les autres espèces qu’y a rangées ENDERLEIN ne pour-
ront y être maintenues qu’après leur étude morphologique. D’autre part,
Loensia simillima END. (Sud africain) est en réalité une Euclismia.
TABLEAU DEs ESPÈCES
—— Longueur de l’aile antérieure comprise entre 2,7 et 3,4 mm. ; lobes de `
la plaque terminale de Phypandrium du6`larges,séparés par une échan-
crure le plus souvent étroite (fig. 130, 132); plaque subgénitale de la Q
avec un V largement ouvert ; son lobe apical le plus souvent entière-
ment brun, sauf à l’apex (fig. 133) .......... 1. quadrimaculata.
~— Longueur de l’aile antérieure toujours supérieure à 3,5 mm. ; lobes
de la plaque terminale de Phypandrium du 6 effilés, nettement con-
vergents, séparés par une grande échancrure ovale (fig. 139, 140) ;
V de la plaque subgénitale de la Q peu ouvert, le lobe apical le plus
souvent plus pâle au milieu (fig. 141) .......... 2. C011Sp1l1‘C3l33.
1 . Etlclismia quàürimaculata LATHEILLE, 1794. —— Psocus nebulosus STE-
PnENs, 1836 (3) ; Psocus maculipemzis STEPHENS, 1836 (Q).
Coloration. —— Tête jaune ; M du vertex formé de taches brunes con-
fluentes ; une grande tache brune sur la région des ocelles et le front, attei-

xzucmsmm 59
gnant le postclypéus; celui-ci rayé de lignes longitudinales parallèles,
sauf latéralement, où elles sont transversales. Antennes pâles à la base,
le llagelle brun à partir de l’apex du 3B article. Yeux noirs. Thorax brun,
les lobes tergaux presque noirs, brillants, séparés par des bandes jaunes.
Pattes jaunes tachées de brun. Abdomen jaune, avec de larges plages
brunes sur le dos et les côtés, dessinant une sorte de croix bien visible
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Fio. 127 ai 183. —- Euclismia quadrimaculaia Latr. : 127, aile antérieure droite (6) ;—-
128. la même (9) ;- 129. paramèrs (6) : —- 180. apex de l'hyp¤¤drî¤m («3‘)· Y¤¤ V<=¤·
trnle très grossie ;—- 181. orifice de la spermathèque (Q) ; - 182, hypandrium (6),
vue ventraie ;-—» 188, plaque subgénitale (9).
déjà chez les larves. Aile antérieure : 6 fig. 127 2 9, fig. 128 ; pigmentation
très variable chez le 6, parfois ài peu près absente, sauf celle du PS, mais
reproduisant en plus pâle, lorsqu’elle existe, celle de la Q.
Morphologie. — Antennes du 6 à peu près aussi longues que les ailes
antérieures, celles de la 2 plus courtes (environles 2/3); épaisses chez le 6,
à pilosité modérément développée. Yeux relativement petits dans les
2 sexes. Aile antérieure : voir figures et diagnose du genre ; en outre, PS ‘

60 PSCOPTÈRES
nettement bombé en arrière, surtout chez la 2 (plus claviforme chez le 3}) ;
relations entre r et m extrêmement variables, ne pouvant donc être utili-
sées pour la détermination. Genitalia 8 : hypandrium (fig. 130, 132 et
tableau) ; paramères à base épaisse, le crochet interne i court, peu courbé,
et le crochet externe dédoublé (fig. 129). Genitalia S2 : plaque subgénitale
(fig. 133 et tableau); en général, angle formé par les branches du V supé-
rieur à 900, mais il y a des variations individuelles dans la pigmentation ;
sclérification du 8*5 sternite tout à fait caractéristique (fig. 131). Gonapo-
physes semblables à celles de conspurcaiq.
Longueur de l’aile antérieure : 3‘, 2,8-3,2 mm. ; Q, 2,7-3,4 mm.
Biologie. -— Espèce lapidicole et corticicole, se nourrissant de Protococ-
cacées et de Lichens ; forme des colonies assez nombreuses sur les murs et
les troncs abrités du soleil. S’éleve tres facilement. L’acte de ponte a été
décrit par PEARMAN (1928). CEufs groupés par 8 à 12, parfois moins (excep-
tionnellement abandonnés isolément) ; voir d’autre part caractères du genre.
Dans la région parisienne, 2 générations annuelles.
Région parisienne ; Seine—et-Marne ; Aisne ; Vosges ; Côte-d’0r ; Haute-
Loire ; Charente-Maritime ; Var ; Seir1e—Inférieure ; Eure.
Toute l’Europe.
2. Ellclismia. conspurcata. RAMBUR.—— Psocus quadrimaculalus, var. A,
LATREILLE, 1799 ; Psocus conspurcaius RAMBUB, 1842 ; Psocus quadri-
maculaius LATR., SELYS-LONGCHAMÉS, 1873; 7 Psocus hilaris NAvAs,
1907, 1908 (5*) ; Euclismia_ quadrimaculaia Lara. (part.) ENDERLEIN,
1915.
Coloration. — Très semblable a celle de l’espèce précédente. Cependant,
l’aile antérieure du (9 est totalement sans taches, mise à part la coloration
brune intense du PS et, parfois, quelques macules de faible intensité
comme sur la fig. 134 ; en tout cas, jamais de tache sur l’A. P. ; aile anté-
rieure de la Q 1 fig. 135.
Morphologie. —— Dans l’aile antérieure des deux sexes, r et m le plus
souvent fusionnées sur une faible longueur, ou confluentes en un point ;
PS plus allongé que chez quadrimaculafa (comparerles figures). Genitalia 3*:
hypandrium (fig. 139, 140 et tableau) ; paramères acuminés à la base, à
crochet interne long et fortement courbé en faucille, et à crochet externe
non dédoublé (fig. 136), Genitalia 9 : V de la plaque subgénitale (fig. 141)
formant un angle inférieur à 900, son lobe apical en général plus faiblement
pigmenté au milieu que sur les bords (mais ce caractère se rencontre par-
fois chez les jeunes Q de quadrimaculaia) ; gonapophyses (fig. 137) ;
8*% sternite (fig. 138) : la bande sclérifiée antérieure est divisée en 2 plaques
assez fortement chitinisées, séparées par une zone médiane moins épaissie.
Longueur de l’aile antérieure : 6, 3,9-4 mm. ; Q, 3,5-3,7 mm.

EUCLISMIA 61
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Fm. 134 ii 187. - Euclismia conspurcala Ramb. : 134-. aile antérieure droite (5‘) ; —-
185, la même (Q) ;—- 186, paramère (5*) ;—- 187, gonapophyses (Q).
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Fm. 188 à 141. - Euclismia canspurcala Ramb. : 188, orifice de la soermathèque (Q)
— 189, hypané1rium(3‘), vue ventrale ; — 140, apex du même grossi ; — 141. plaque
subgénitale ( ).

62 Psocorrànss
Biologie. —· Inconnue ; n’a été trouvé en France qu’en battant des arbres.
Environs de Paris (RAMBUR, rare) ; Côte-d’©r (Gevrey, J.-R. DENIS ;
environs de Dijon ; Saint-Jean-de-Losne).
Europe : Allemagne, ? Espagne.
Gen. COPOSTIGMA ENDERLEIN, 1903 a
Dans l’aile antérieure, r et m reliées par une nervule transverse ; un rudi-
ment de nervule transverse à l’angle postérieur du PS ; A. P. subtriangu—
laire, cu, et sommet de l’A. P. très courts.
D’après RcEsLEn (1939) armatures génitales du type de celles de Psocus
siriaius WALKER et Psocus floridanus BANKs (cf. CHAPMAN, 1930). Larves
très semblables à celles d’Amphiger·oniia.
Une seule espèce européenne.
Copostigma. contrarium BEUTER, 1893,'p. 42 et fig. 3 (aile antérieure).
Ailes transparentes à nervures noires ; PS et nodulus brun foncé ; en
outre, chez la 9, une tache dans la cellule Cu. La bordure métastigmale se
termine nettement à l’angle postérieur du PS.
Longueur de l’aile antérieure : 4 mm.
Allemagne (Berlin, Gorlitz, Pays rhénans) ; Finlande. De mi-juillet à
mi·août, sur troncs de Frênes et Sorbiers et sur jeunes Pins morts. Présence
_ en France possible.
Famille des MYOPSOCIDAE
Adultes à tarses triarticulés. Antennes de 13 articles. Ailes antérieures à
nervation analogue à celle de la famille des Psocidae, entièrement glabres,
à pigmentation généralement formée de nombreuses taches brunes plus
ou moins irrégulières et confluentes. (Eufs pondus en masses, enrobés dans ·
un enduit encroûtant. Larves couvertes de poils glanduleux.
Actuellement 7 genres répartis dans les régions orientale, éthiopienne,
sonorienne et néotropicale. Une seule espèce, appartenant à la région médi- '
terranéenne, se trouve en France : Rhaptoneum Eatoni Mc LAcHL.
Gen. RHAPTONEURA ENDERLEIN, 1910
Aile antérieure fortement pigmentée, les dessins imitant plus ou moins
des Lichens. Nervation de Psocus, avec A. P. un peu pédonculée. Dans
l’aile postérieure, r· et m fusionnées sur une plus ou moins grande longueur;
dans l’aile antérieure, cette longueur est variable, généralement très faible,

RHAPTONEURA 63
et peut être réduite à un point ou remplacée par une courte nervuletrans-
verse. Hypandrium du 3 sans ornementation ; paramères formant un cadre
ovale avec une lame médiane sclérifiée ; plaque subgénitale de la 9 pro-
longée en lobe aigu terminé par de fortes soies ; valves dorsales des gona-
pophyses longuement acuminées ; valves externes en fer de hache.
Rhaptoneura Eatoni MAc Lxcntm, 1880.
Coloration. — Tête jaune finement mouchetée de brun, y compris le .
postclypéus ; yeux blancs marbrés de brun ; labre brun ; dernier article
des palpes brun-noir. Les deux premiers articles des antennes bruns, ceux
du flagelle jaunâtres, avec un anneau terminal brun. Tergites thoraciques
brun foncé, jaunes mouchetés de brun latéralement ; pleures, hanches el.
moitié proximale des fémurs brun foncé, le reste des pattes ocracé pâle
avec des marbrures (fémur) et mouehetures (tibia) blanches et brun-noir,
denses ; un anneau brun à l’apex des tibias ; 19* article des tarses pâle,
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À 146
F ~, 142 ` 146. ——- Rha ioneura Eatonî ‘\lc Lach1.Z 142 ailes droites (8) ‘ ——— 148 cadre
I;·5nienu(g) - -- 144, Pêonapophyses (Q3 ;—— 145, placiue subgémtale (Q3 ;—- 1'46, hy-
pandrîum  

64 1>soco1=TÈREs
sans tache;les 2 autres articles bruns. Abdomen jaune, très fortement
taché de brun dorsalement et latéralement, surtout chez la Q ; sans tache
ventralement ; apex jaune taché de brun. Aile antérieure (fig. 142) ; pig-
mentation assez variable d’un individu à l’autre, souvent moins intense
que ne l’indique la figure; aile postérieure hyaline, brunâtre, les cellules
proximales plus foncées. `
Morphologie. ~—- Antennes longues, fines, à pilosité brune hérissée. Rap-
port   : 3 = 1,1 ; 9 = 2,1. Ailes (fig. 142). Genitalia 3 : hypandrium
(fig. 146) ; paramères (fig. 143). Genitalia Q : plaque subgénitale (fig. 145)
terminée par 2 fortes soies recourbées à angle droit apicalement ; gonapo—
physes (fig. 144).
Longueur de ]’aile antérieure 2 3,1 mm.
Biologie. — Inconnue. F. BERNARD (1934) a signalé la capture d’une Q
par Nitela spinolae. Se prend en été en battant les Chênes Lièges.
Var (F. BERNARD, BADONNEL) ; Pyrénées-Orientales (F. BERNARD).
Autres pays : Espagne, Italie, Portugal, Algérie, Maroc.
Groupe HOMILOPSOCIDEA PEARMAN
Famille des MESOPSOCIDAE
Adultes à tarses triarticulés. Antennes de 13 articles. Dans l’aile anté-
rieure, A. P. libre, généralement très haute ; PS oblong, très allongé, non
relié à rr par une nervule transverse ; nervures et marges des ailes totale-
ment glabres chez les individus maoroptères. Paramères des 3 soudés
en cadre pénien complètement fermé, et dilatés apicalement ; hypandrium
simple. Gonapophyses des Q complètes ; plaque subgénitale prolongée par
un lobe médian. (Eufs déposés en groupes, recouverts d’un enduit encroû-
tant et d’une toile.
TABLEAU DES GENRES
- Adultes des deux sexes macroptères ; rr et m fusionnées sur une cer-
taine longueur dans 1’aile antérieure ........... (p. 69) Holoneura.
— 3 macroptère, Q presque aptère ; rr et m fusionnées en un point ou re-
' liées par une très courte nervule transverse dans l’aile antérieure des
3 ....................................... (p. 64) Mesopsocus.
· Gen. MESOPSOCUS KOLBE, 1880
En dehors des caractères cités plus haut, on peut ajouter : paramères
des 3 largement dilatés apicalement ; paraproctes des 3 sans tubercules

Mxasorsocus 65
chitineux différenciés ; valves dorsales des gonapophyses S2 non dédou-
blées longitudinalement, la pointe terminale tout à fait externe.
TABLEAU nus Esviacrzs
_ Mâles
— r et m reliées dans l’aile antérieure par une nervule transverse (fig. 151);
paramères très largement dilatés et échancrés apioalement, les lobes
externes arrivant presque sur la même ligne que les lobes internes
(fig. 152) .................................. 1. unipunctatus.
—- r et m réunies en un point (fig. 149) ; paramères peu dilatés apicale-
ment, les lobes externes des échancrures distales beaucoup plus courts
que les lobes internes (fig. 150) ................... 3. immunis.
Femelles
l. Ebauches alaires non bordées de poils ; apex de la plaque subgénitale
arrondi (fig. 159 et 160) ; au milieu du labre, une large tache brune
pouvant s’étaler sur toute la moitié antérieure ............. 2.
— Ébauches alaires bordées de poils ; apex de la plaque subgénitale aigu
(fig, 156) ; labre entièrement jaune, à part un demi—cercle antérieur
brun, et parfois deux petites taches brunes postérieures. 3. immunis.
2. Longueur du corps égale ou supérieure à 4 mm. ; lobe médian de la
plaque subgénitale dilaté en son milieu et traversé par un pli très net
(fig. 159) ................................... 1. unipunctatus.
—- Longueur du corps nettement inférieure à 4 mm. ; lobe médian de la
plaque subgénitale sans pli transverse, à bords subparallèles (fig. 160).
........................................... . . . 2. Duboscqui.
1. Mesopsoeus unipunctatus Müctea, 1764. — Hemerobius ophidioides
SCHRANK, 1781 ; Caccilius vilripennis Cunris, 1837 ; Psocus naso RAM-
nun, 1842.
5. Coloration. — Brun ; tête flavescente avec vertex fortement taché
de brun; yeux noirs; tergites thoraciques brun-noir brillant ; ailes hya-
lines, légèrement enfumées de brun, la cellule A2: et la base des cellules An
et Sc brunes ; PS brun foncé à reflets rougeâtres. .
Morphologie. —- Antennes aussi longues que les ailes antérieures; yeux
très saillants, presque sphériques, rapport   = 2; nervation et organes
génitaux (voir fig. 151 et 152, et le tableau). ·
Longueur de l’aile antérieure : -1,5 à 5 mm.
$2. Coloration. — Teinte générale jaune ; M du Vertex formé de taches
nA¤0NNEL l 5 i

66 Psocorràmzs
brunes circulaires très nettes;entre les branches de l’M, une tache brun-
rouge moins foncée ; sur le front une tache brune en chevron et en
avant de celle-ci 2 taches formant un chevron incomplet ; postclypéus à
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153 154 ·
Fxc. 147 à 154. -— Aile antérieure droite et apex du cadre pénien de : Holoneura lati-
ceps K. 3‘ (147-148), Mesopsocus imm:/mis St. § (149-150 et (?) 153-154), et Maso-
psocus unipunctaius Müll. 6* (151-152).
bandes brunes parallèles obliquant vers le plan sagittal ; joues avec 2 ou
3 taches brunes au-dessous de l’œil. Yeux gris foncé. Thorax et pattes
marbrés et mouchetés de brun ; apex des tibias et tarses brun foncé. Bord
antérieur de chaque tergite abdomiual, jusqu’au 8**, souligné par une ligne

Miasorsocus 67
· de taches brunes; le reste régulièrement moucheté de points bruns, serrés,
eonfluant au milieu des tg. 1, 2 et 3 pour former des taches plus ou moins
étendues ; une bande brune continue sur le 4** tg., revenant latéralement
sur le 3** ; en arrière du -19 tg., une ligne sagittale étroite, interrompue,
bordée de part et d'autre par une bande brune continue ; latéralement,
2 ou 3 lignes longitudinales de taches brunes. Face ventrale sans taches.
Pièces génitales brunes; épiprocte marbré de brun; disques à tricho-
botliries jaunes.
Morphologie. — Yeux composés petits, nettement saillants ; ocelles à
peine visibles, en apparence absents ; antennes grêles, un peu plus lon-
gues que le corps. Autres caractères indiqués précédemment ; plaque sub-
génitale (fig. 159) avec de fines granulations chitineuses marginales à la
base du lobe apieal ; gonapophyses (fig. 161).
Longueur du corps (en alcool) 2 4 mm.
Biologie. -—· Espèce cortieicole, qui parait surtout inféodée aux Conifères,
sur lesquels on la trouve de juillet à octobre. Le 3 est rare, et la parthéno-
genèse est certainement fréquente en France. Pontes décrites par PEA11-
MAN (1928, p. 216) : les œufs sont déposés en tas d'une douzaine environ,
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Fm. 155 à 158. -— Plaque subgénitale t na o h s d : II I l t' K.
(155 et 157), et Mesopsacus immunis Sî. ëîtâg ei), tëâî 6 O www Q Maps Q

68 PSOCOPTÈRES
couverts d’un plâtras épais, très foncé, et la 9 tisse ensuite par—dessus une
toile assez grossière.
Parait trés localisé en France. Seine-et—0ise (Forêt de Montmorency, 2 9,
BRONGNIART, 1898) ; Vosges (Gérardmer, 30.\/11.29, 1 3 ; Donon, 28.VIII.29,
5 Q ; col du Bonhomme, IX.35, 2 9 ; chaume du Lac Blanc, lX.35, 3 Q).
Seine-Inférieure (Saint-Saëns, l3.IV.19, 1 3 dans une maison, A. DUcLos);
‘? Indre(MAR1·1N ; il est possible qu’il s’agisse enréalité de M. immunis, plus
répandu, que MARUN ne pouvait connaître, puisque Korea avait mis cette
espèce en synonymie avec M. unipunctaîus).
Europe 1 Allemagne, Angleterre, Belgique, Finlande, Suède, Suisse. Si-
gnalé aussi d’Espagne (NAVAS) et d’Italie, mais il s’agit peut-être aussi de
M. immunis. En fait, A4. unipunctatus paraît être une forme d’Europe sep-
tentrionale et centrale.
2. MeS0pS0cuS Duboscqui BADo1~1NE1., 1938 a. — M. unipunciaius MüLL.,
BADONNEL, 1931 c, p. 341.
3 inconnu . —— Q : se distingue de l’espèce précédente, à laquelle elle res-
semble étroitement par sa pigmentation, par sa taille plus faible (3,5 mm.
en alcool) et la structure des genitalia : plaque subgénitale (fig. 160 et
tableau) à pigme itation moins largement étalée, et sans granulations
à la base du lobe apical ; gonapophyses (fig. 162).
Une seule station connue : Banyuls—sur—Mer (Pyrénées-Orientales), 1111
mars 1929, sur Chêne-Vert.
3. Mesopsocus immllnis STEPHENs, 1836. —- Jllesopsocus unipunciaius
MüLL., Korea, 1880, etc. (1).
Coloration.-Se distingue de celle des espèces précédentes par la domi-
nance du jaune sur le brun, surtout chez la 9; la partie antérieure dorsale
de l’abdomen de celle—ci est couverte de très fines mouchetures non con-
fluentes, et il n’y a que 2 grandes taches brunes transverses, symétriques,
sur le 4*3 tergite.
Morphologie. ——- 3 : fig. 149-150 et tableau. Longueur de l’aile anté-
rieure : 5 mm. — $2 : les yeux, gris jaunâtre, portent des poils bruns très
courts entre les ommatidies. Genitalia: fig. 156 et 158 et tableau. Lon-
gueur du corps (en alcool) : -1 mm: environ.
Cantal (col du Lioran, VII1.35, 3 et Q, sur Abies alba) ; Haute-Loire (Le
Puy, été 34, 1 3, MANEvA1.) ; Haute-Garonne (Saint-Béat, IX, 1 3, R1-
BAUT) ; (Orédon, Laquettes, 2.VIII.35, 2 3, 1 2, 1 larve, DESPAX) ; Var (Es-
térel, XII.36, 1 3, l Q, 2 larves, F. BERNARD) ; Eure (Verneuil-sur-Avre, l 3
IX.4l).
1. L'examen du type de STEPHENS par M. BALL a permis à cet auteur de se convaincre
de la validité de l‘espèce actuelle ; mais celle-ci n'a pas encore été rétablie, a cause des
doutes qui subsistent relativement il l’identité de l’Hemer0biz1s aphidioîdcs Scnaimx,
1781 ; le nom adopté ici n’est donc peut-être que provisoire.

uonomaurm 69
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique. Trouvé aussi au Maroc par
M. BALL (in litt,).
Je rapporte provisoirement à M. immunis un <3‘ de plus faible taille
que les exemplaires habituels (longueur de l’aile antérieure : 4,6 mm.) et
d0.1t les paramères .1e sont pas absolument identiques à ceux des 3* ty-
piques ;j’ai jugé utile de donner les figures de l’aile antérieure (fig. 153)
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Fio. 159 fn 162. — Plaque subgénitale et gonapophyses de : Mesopsocus unipunclatus
Müll. (159 et 161), et Mesopsocus Dubosqui Bad. (160 et 162).
et des paramères ( fig. 154) pour fixer les idées (Origine : le Puy). Peut~être
8 de .11. Duboscqui ?
Gen. HOLONEURA TETENs, 1891
Le rétablissement du genre de TETENS est largement justifié par les
caractères indiqués précédemment. En outre, les paraproctes des 5‘ portent
une paire de tubercules coniques accolés, et chez la S2, les valves dorsales,
très larges, paraissent dédoublées longitudinalement, de sorte que leur
pointe apicale est au milieu du bord postérieur (fig. 157).

70 Psocorriauns
Holoneura laticeps Keren, 1880. `
Coloration. — Rappelle celle de JL!. immunis, le mouchetage de FAI du
vertex très net chez la 9, les dessins plus foncés et plus étendus chez le 3 ;
tergites thoraciques brun foncé, séparés par des bandes pâles chez la 9.
Abdomen jaune à bandes brunes transverses dans les 2 sexes. Ailes
hyalines, légèrement enfumées, les nervures brunes, à Pexception d’an
(différence avec Mesopsocus) et cu, ; cellule Aa: incolore.
Morphologie. — Yeux.très écartés et très saillants (presque pédonculés)
dans les 2 sexes ; antennes du 3 fortes, un peu plus longues que les ailes
antérieures ; celles de la 2, délicates, égales aux ailes antérieures. Aile
(fig. 147 et tableau). Genitalia 3 : paramères terminés en bec précédé par
une faible dilatation sans lobe externe saillant (fig. 148) ; sur le bord pos-
térieur des paraproctes, un double cône chitineux, avec une fine soie ba- ·
sale, entre 2 macrochètes. Genitalia Q : plaque subgénitale (fig. 155) ; go-
napophyses (fig. 157).
Longueur de l’aile antérieure : 4,7 mm.
Saône-et—L0ire (Navilly—sur-Doubs, l4.VII.29, 1 3) ; Haute-Garonne
(Saint—Béat, VIII.32, 6 3, 4 Q, DEs1>Ax ; été 34, l 3, RIBAUT). '
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique, Finlande, Suède, Suisse.
Famille des PHILCTÀRSIDAE PEARMAN
I Adultes à tarses triarticulés. Antennes de 13 articles.Ailes antérieures il
PS non relié au secteur du radius;A.P. libre; marges des ailes et nervures
fortement velues, les poils groupés (par 2 sur (le bord postérieur de la
moitié apicale, et.se croisant avec ceux des groupes voisins. Griffes avec
une dent préapicale, un pulvilli grêle et une soie basale raide. Larves à
poils glanduleux.
Gen. PHILOTARSUS KoLBE, 1880
PS fortement bombé vers l’arrière; r et m longuement fusionnées dans
les 2 ailes ; rr très fortement flexueux dans l’aile antérieure ; A. P. assez
haute ; an sans poils ; poils sur 2 rangs sur r et ax. Hypandrium du 3 orné
de tubercules; paramères en cadre fermé, dilatés ; paraproctes du 3 avec
champ à trichobothries très allongé (fig. 165). Plaque subgénitale de la Q
prolongée par un lobe en languette (fig. 166) ; gonapophyses complètes,
les valves dorsales en lobes coniques (fig. 168). Pontes (voir biologie de
Ph. flaviceps).

vninomnsus 71
Philotarsus flaviccps Srnruxzms, 1836. — Psocus slrialulus STEPHENS,
1836 ; Caccilius irroratus Cunris, 1836 ; Psocus lasioplerus BURMEISTER,
1839 ; Philolarsus picicornis FABR., KoLBE, 1880; ? Mesopsocus Paecilo-
plerus NAvAs, 1913 a. _
Coloration. —— Jaune varié de brun foncé; M du vertex bien formé, à
taches circulaires brunes très distinctes chez la Q, plus ou moins confluentes
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Fm. 168-168. - Philoiarsus flauiceps St. : 168 lacînia ;- 164-, ailes droites (9) ;—
gghgàîèzzëpizrèîte du 5 ;·—- 166, plaque subgénilale (Q) ;—- 167, griffe ; -—· 168, gona-
chez le 3‘ ; thorax brun foncé, les lobes dorsaux bordés de jaune ; abdomen
brun pâle, avec des lignes longitudinales jaunes. Ailes à taches brunes
caractéristiques (fig. 164), d’intensité très variable, parfois peu distinctes
chez le 8, d’autres fois très foncées (les variétés sligma Kouaa et fusco-
gultalus EN¤Em.E1N basées sur ces variations paraissent difficiles à main-
tenir).
Morphologie. — Voir plus haut. On peut signaler en outre la saillie
latérale interne, hérissée de tubercules, des valves dorsales (fig. 168).
Lacinia maxillaire (fig. 163).

72 PSOCOPTÈRES
Longueur de l’aile antérieure : 3 à 3,5 mm. (Le paeciloplerus de NAvAs
aurait des ailes antérieures de 2,4 mm. ; serait—ce une) espèce distincte ?)
Biologie. — Espèce corticicole, très fréquente sur la plupart des essences,
mais surtout sur les Conifères, particulièrement sur Picea, de juin à octobre.
(Eufs ovoïdes, déposés isolément, généralement dans les fissures des écorces,
à l’aisselle des rameaux ou des feuilles ; recouverts d’un enduit granuleux
débordant souvent sur le substrat, et interrompu dans la région apicale
antérieure par une rainure plus ou moins profonde (PEARMAN, 1928 b) ; une
toile grossière, souvent réduite à quelques fils, sur chaque œuf. Larves cou-
vertes de poils glanduleux (PEARMAN, 1932). Les deux sexes inégalement
représentés, les Q toujours plus abondantes (34 3 pour 171 $2, H0LzA1=•FEL,
1936 .
Région parisienne ; Vosges ; Côte·d’0r ; Haute-Loire ; Haute—Savoie ;
Puy—de—Dôme ; Cantal ; Haute-Garonne ; Indre ; Seine-Inférieure.
Signalé partout d’Europe.
Famille des ELIPSOCIDÀE PEARMAN
Adultes à tarses triarticulés, exceptionnellement biarticulés. Antennes
de 13 articles. PS généralement nettement bombé en arrière, non relié à
rr par une nervule transverse; A. P. libre; en général, nervures et marge
des ailes antérieures entièrement velues et ailes postérieures glabres, à
l’exception d’une rangée de poils sur la marge de la cellule de la fourche
radiale (ce caractère manque chez les genres Hcmincura et Acienolarsus) ;
rr et m toujours fusionnées sur une certaine longueur dans l’aile antérieure,
mais pouvant être reliées par une nervule transverse dans l’aile postérieure.
Hypandrium simple, sans ornementations ; paramères en cadre complète—
ment fermé. Plaque subgénitale des Q généralement bilobée, avec une ran—
gée transversale de fortes soies préapicales, et 2 ou 3 macrochètes (rare-
ment plus) à Fextrémité de chaque lobe ; gonapophyses complètes. Laci-
nia maxillaire bidentée. Griffes à pulvilli grêle, avec une soie basale raide
et une dent préapicale.
TABLEAU DES GENRES (*)·
1 . Dans l’aile postérieure, ret m fusionnées sur une certaine longueur. 2.
— r et m reliées par une nervule transverse ; taille très petite ........
..................... ‘ ................... (p. 81) Leptodella 6.
2. Marge des ailes postérieures velue entre les branches de la fourche
radiale.. ................................................ 3.
— Marge des ailes postérieures totalement sans poils ............ 5.
3. Longueur de l’aile antérieure supérieure à 2,5 mm ........... 4.
1. Adultes ailés, à tarses triarticulés ; le 6` ailé de Rculerella est donné par le tableau
général des familles, et les Q aptères par le tableau II.

ecresocus 73
—— Longueur de l’aile antérieure nettement inférieure à 2,5 mm. .......
.......................................... (p. Sl) Lovtodella.
4. Dernier article du palpe maxillaire ovale allongé (fig. 185) ; dans l’aile
antérieure, an velue ........................ (p. 73) Elipsoolls.
— Dernier article du palpe maxillaire court, tronqué en fer de hache
(fig. 184) ; an sans poils .................... (p. 76) Cu.ne0PBlDus.
5. Ailes antérieures hyalines, enfumées, de teinte uniforme ; poils très
rares sur l’aîIe antérieure ................... (p. 78) Hemineura.
— Ailes antérieures à nervures largement bordées de brun (fig. 196) ;
toutes les nervures, sauf an, à un rang de poils courts ............
........................................ (p. 78) Actenotarsus.
Gen. ELIPSOCUS HAGEN, 1866
Aux caractères indiqués dans le tableau, on peut ajouter les suivants :
Dimorphisme sexuel accentué, les ailes des 5 sans taches, celles des Q avec
au moins une bande transversale brune au tiers proximal ; paraproctes
des 5* sans tubercules chitineux ; plaque subgénitale 9 identique chez toutes
les espèces (fig. 188) ; valves externes des gonapophyses en lobes coniques
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Fw. 169 à 174. - Ailes antérieures droites de 2 Elipsocus abieiis K. 6 (169) et Q (170) ;
Elipsocus hyalinus St. 3 (171) et Q (172) ; Elipsocus Westwoodi5‘ (173) et Q (174-).

74 Ps0CoP'rÈREs
très développés, sans soies apicales ; valves dorsales en lobes courts élar—
gis, non prolongés postérieurement par une apophyse aeuminée (fig, 190).
Lacinia maxillaire large (fig. 181 et 195). Griffes à pulvilli très grêle, à
peine dilaté apicalement (fig. 180, E. hyalinus).
TABLEAU nes Esriscss
Mâles
1. Longueur de l’aile antérieure atteignant au moins 3,5 mm. ; abdomen
plus ou moins taché de brun dorsalement ................. 2.
— Longueur de l’aile antérieure inférieure ou à peine égale à 3 mm. ;
abdomen pâle, sauf à l’apex ...................... 2. hyalinus.
I 2. Aile antérieure incolore, ou presque,. ....................... 3 .
- Aile antérieure enfumée de brun fauve assez foncé chez les individus
bien pigmentés ; en même temps tête et thorax brun foncé ......
.... . ........................................ 1. Westwoodi.
3. Tête et thorax brun sombre ; tergites abdominaux 2-3 et 7-8 pâles,
` les autres bruns .................................. 3. abîetis.
——— Tête et thorax brun pâle ; tous lestergites abdominaux bruns ......
............ . ............ . ......... . .......... . . .. 4. pallidus.
Femelles
1. Sommet de l’A. P. non taché de brun (fig. 170), tête et thorax brun
foncé ; tergites abdominaux 2-3 et 7-8 pâles, les autres brun foncé.
.................. . . .. ............. . .......... . ..... 3. abietis.
— Sommet de l’A. P. j; taehé de brun s'étalant le long de cu, (indivi-
dus matures) ............................ . ............... 2.
2. Longueur de l’aile antérieure (fig. 172) d’environ 3 mm. ; abdomen
;|; taché de brun dorsalement ................. . ........ 3.
—— Longueur de l’aile antérieure d’environ 2,.5 mm. ; abdomen pâle, sauf
à l’apex ........................................ 2. hyalinus.
3. Aile antérieure fortement tachée et enfumée (fig. 174) ; tête et thorax
brun foncé ; 2** et 36 tergites _abdominaux pâles, les autres bruns . .
.,, ............................................ 1. Westwoodi.
-—- Aile antérieure presque incolore, la tache brune du sommet de l’A. P.
peu visible ; tête et thorax brun pâle ; toute la face dorsale de l’abdo-
men d’un brun uniforme .......................... -1. pallidus.
1. E1iDS00l1s Wcsfiwoodi MAC LACHLAN, 1867. —— Psocus quadrimuculatus
LATR., WESTWOOD, 1832, BURMEISTER, 18L9, HAGEN, 1866 ; Elipsocus
hyalinus STEPH., Korea, 1880; Elipsocus mœbiusi Terens, 1891 (5) ;
? E. Balmesi NAvAs, 1909 b (3).
Espèce parfois difficile à reconnaître avec certitude, soit lorsque les

emrsocus 75
individus sont peu pigmentés (confusion possible avec E. abielis et E.
pallidus),s0it lorsque les Qont les dessins des ailes très accentués, la teinte
de fond brune devenant par contraste moins distincte (confusion avec les
$2 d’E, hyalinus). En cas de doute, procéder aux mensurations. 5 :   =
1,15 environ. Longueur de l’aile antérieure :3,5 mm.-—9:longueurde l’aile
antérieure comprise entre 2,8 et 3,1 mm. [résultats de 12 mesures : 2,8 (2);
il (8) ; 3,1 (2)]. Je n’ai pas trouvé d’apophyse sur les valves dorsales des
gonapophyses. Examiner en outre la lacinia maxillaire (fig. 195 B). Ailes :
fig. 1'73 (8) ; fig. 174 (9).
Biologie. —— (Eufs isolés, ovoïdes, gris—brun, avec un enduit épais incrusté
de débris d’écorce, souvent interrompu au·dessus ; pas de toile (PEARMAN,
1928 b). Assez abondant sur les écorces de Platanes en certaines stations
(Saint-Dié, Dijon) ; se trouve par ailleurs surtout sur Chênes, Aulnes, Pru-
nelliers, et plus rarement sur d’autres essences (Corylus, Tilia, Picea, Abics),
de juin à octobre (décembre dans le Var). Les deux sexes sont représentés
en nombres à peu près égaux (33 5 pour 37 9, llonzamser., 1936).
Région parisienne ; Aisne ; Haute-Marne ; Vosges ; Côte-d'0r ; Puy-de-
Dôme ; Haute-Loire ; Cantal ; Var (dét. hyalinus, BADONNEL, 1938 a) ;
Seine·Inférieurc.
Europe : Allemagne, Angleterre, Finlande, Hollande, Italie, Suède, Suisse,
? Espagne.
2. Elipsocus hyalinus Srernens, 1836. — Psocus bipunctalus Srevnens,
1829 ; Psocus serpunclalus Srevnens, 1829 ; Elipsocus Weslwoodi Mc
L.~.cn1.., Kotne, 1às80 (5) ; Elipsocus brevislylus Reuren, 1893 (5).
Reconnaissable par la taille, la coloration brun uniforme de la tête et
du thorax et l’abd0men pâle, avec son apex du même brun que la région
antérieure du corps ; rapport   chez lc 6 : moyenne 1,16 [1,08 (1) ;
1,13 (1); 1,16 (2); 1,23 (2)]. Longueur de l’aile antérieure :5, 2,7 mm. (2 5)
à 2,9 mm. (4 5); 9, 2,6 mm. (6 Q). ENDERLEIN (1927) indique 21/4 à 21/2
1nm. Les valves dorsales des gonapophyses portent une petite apophyse
faiblement sclérifiée (fig. 192). Ailes : fig. 171 (5) ; fig. 172 (9). Apex de
la lacinia : fig. 181.
Biologie. — Pontes identiques à celles d'Elips0cus Weslwoodi (PEARMAN
1928 b). L‘espèce n’a été prise en France qu'à altitude assez élevée (1000 m.
et au—dessus) et paraît constituer une relique de forme septentrionale. Les
2 sexes en proportions égales. Corticicole, sur Quercus, Fagus, Abies.
Vosges (Donon, 1000 m., 28.VII.29, 2 $2; Schlucht, 1200 m., 2 Q) ; Cantal
(Vic-sur—Cère, 1100 m., VIII. 35, 5 et Q ; (lol du Lioran, 1200 m., 5 et Q ;
? Seine—Inférieure (Saint-Saëns, A. DUcLos, det. BADONNEL à revoir). Les
autres stations indiquées par moi correspondent en réalité à E. Westwoodi.
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique (NAvAs), ‘? Espagne (NAvAs),
Finlande, Suisse.

76 PSOCOPTÈRES
3. Elipsocus abietis Kouaa, 1880.
Par la pigmentation générale du corps, très voisin d’E. Weslwoodi.
3 reconnaissable par sa taille plus grande ; en cas de doute, faire les mensu-
rations . 3 : rapport   = 0,9; longueur de l’aile antérieure : 3,5 à 3,7 mm.
Q : longuéur de l’aile antérieure, 3 à 3,5 mm. Les valves dorsales des gona-
pophyses portent une petite apophyse fortement sclérifiée (fig. 191). Voir
en outre la lacinia maxillaire (fig. 195 C). Ailes 1 fig. 169 (3) ; fig. 170 (9).
Biologie. —— Espèce corticicole inféodée aux Conifères dans toute l’Europe
septentrionale et centrale ainsi que dans les Pyrénées ; abondante sur les
Chênes—Lièges dans l’Estérel. 3 très rare dans le Midi, sauf dans les régions
montagneuses. De juin à octobre (décembre dans le Var, où il y a certaine-
ment une succession a peu près ininterrompue des générations).
Région parisienne ; Seine-et-Marne ; Vosges ; Haute-Loire ; Var (T. C.) ;
Bouches-du-Rhône ; Pyrénées-Orientales (T. C.) ; Haute-Garonne.
Europe : Allemagne, Angleterre, Finlande, Suisse.
I
4. Elipsocus pallidus J Eurscn, 1938 b. -
Coloration. — Se distingue des 2 espèces Wesiwoodi et abielis par la
teinte brun pâle de la tête et du thorax et par la coloration brun uniforme
de la face dorsale de tout l’abdo1'nen (déjà reconnaissables chez les larves).
Les ailes sont en outre à peu près incolores chez le 3 et à taches presque
indistinctes chez la 9; le PS en particulier est hyalin (ces caractères sont
ceux de l’E. mœbiusi TETENS, 1891).
Morphologie. —— Rapports  Dg non indiqués. La lacinia maxillaire
fournit un excellent caractère spécifique (fig. 195 A, comparer avec les
fig. 195 B et 195 C).
Biologie. — Larves de juin à septembre, imagos en septembre (trouvés
aussi en juin) sur écorces de Platanes, occasionnellement sur feuilles de
Chêne, de Noisetier, de Hêtre et d’Erable.
Signalé seulement d’Allemagne (Westphalie).
Gen. CUNEOPALPUS, n. g.
Séparation justifiée par les caractères suivants, qui s’ajoutent à ceux
du tableau: lacinia maxillaire très étroite (fig. 178); griffes à pulvilli large-
ment dilaté à l’apex (fig. 176) ; paraproctes des 3 portant un tubercule
ehitineux postérieur plus ou moins développé (fig. 179 A et B); genitalia $2
d’un type spécial : plaque subgénitale (fig. 186); valves dorsales en lobes
arrondis prolongés postérieurement par une pointe ; valves externes à lon-

cumaoratrus 77
gues soies apicales, avec une protubérance latérale interne (fig. 187). Pas
de dimorphîsme sexuel.
Cuneopalpus cyanops Rosrocx, 1876.
Coloration. — Entièrement jaune orangé pâle ; yeux à ommatidies
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(86 1s1
185
F10. 175 à 187. -—· Cuneopalpus cyannps Rost. : 175, aile antérieure droite d’un 6*, avec
lacinia (178 A) et bord du paraproote (179 A) du même ;—- 177, aile antérieure droite
d‘un autre CZ`, avec iacinia (178 B) et bord du paraprocte (179 B) du même ;—— 176,
‘ grxffe ;—-· 184-, apex du palpe maxillaire ; —- 186, plaque subgénitale (Q) ; — 187, go-
napophyses (Q) ;— 180, griiïe d’Elips0cus hyalinus ; — 181, apex de la lacinia d’Eli-
psocus hyalinus ; —- 182, le même d’Acz'en0larsus hispanicus End. 9 ; —— 188, griffe de
Pseudopsocus Rostocki K. ; —- 185, apex du palpe maxillaire d‘Elips0cus sp.
noires cerclées de blanc bleuté, l’œil prenant une coloration bleuâtre
surtout après un séjour dans l'aleool (cette c0l0ration'disparait par des-
truction du pigment blanc si le séjour est prolongé) ; ailes hyalines, à
peine teintées de jaune (fig. 175 et 177) ; nervures brun pâle.
Morphologie. —- Voir plus haut. Longueur de l’aile antérieure : 2,2 il
2,5 mm. (le plus souvent 2,5). Les fig. 178 A et 179 A se rapportent au 6
de la fig. 175 ; les fig. 178 B et 179 B au 6 de la fig. 177. -

78 Psocorràaes
Calvados ; Côte-d’Or ; Haute—Loire ; Var ; Pyrénées—Orientales ; Isere
(Grenoble, 1 Q, NAvAs, det. Caecilius obsolelus).
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique (NAvAs), Finlande, Suisse.
Gen. HEMINEURA TETENS, 1891
Hemineura. dispar Tisraivs, 1891, —- H. fusca Rauraa, 1904.
Cette espèce n’a pas encore été trouvée en France, où sa présence est
très probable, puisqu’on la connaît d’Allemagne et de Suisse.
5‘ brun, macroptère ; nervures de l’aile antérieure sans poils, à l’excep-
tion de la radiale et du bord de l’aile jusqu’à l’origine de an, et du PS,
d’après la diagnose de TETENS (la fig. 7 de REUTER, 1894, indique des poils
sur toutes les nervures) ; A. P. postica longue et assez déprimée, bien ar-
rondie. Longueur de l’aile antérieure :4,5 mm.
9 à ébauches alaires courtes, ressemblant par sa pigmentation à Me-
sopsocus unipunciaius Q, mais plus grise, et un peu plus petite. Se dis-
tingue d’ailleurs facilement par les genitalia, qui paraissent presque iden-
tiques à ceux des 9 d’Elips0cus, d’après les figures assez schématiques
d’ENnERLE1N (1915, Taf. III, fig. 13) ; mais chaque lobe de la plaque sub-
génitale ne porte que 2 soies.
Allemagne, Finlande, Suisse.
Gen. ACTENOTARSUS ENDERLEIN, 1907
Dimorphisme sexuel très accentué : ,3 macroptère, à ailes postérieures
totalement glabres, les ailes antérieures portant un rang de poils courts
et espacés, à l’exception de an, glabre ; forme du PS identique à celle
d’Elips0cus ; A. P. grande, assez évasée, grossièrement triangulaire. 9
aptère, à ocelles presque invisibles; plaque subgénitale du type Elipsocus
(fig. 189) ; gonapophyses (fig. 193) : valves ventralcs dilatees dans leur
région proximale, à apex longuement acuminé, orné de fortes barbelures
récurrentes ; valves dorsales en lobes largement arrondis, franges du côté
interne de longues barbelures, avec une apophyse très aiguë (fig. 194) ;
valves externes en forme de fer de hache.
Actenotarsus hispanicus ENDERLEIN, 1907 (Q). —— B.«.ooNNE1., 1938 a ((3*).
J. Coloration. — Tête et thorax brun de poix foncé, y compris yeux
et antennes ; abdomen pâle marbré de brun, a apex brun de poix ; ailes
antérieures transparentes, brunâtre très pâle, nervures très largement
bordées de brun, surtout celles de la moitié apicale ; PS et Ax du même
brun ; ailes postérieures à cellules costale et anale brun pâle, branches de
la radiale bordées de brun (fig. 196).

ACTENOTARSUS 79 l
Morphologie. — Voircaractères du genre.Longueur de l’aile antérieure:
‘}
o,4 mm.
9. Coloration. Teinte de fond jaune ocracé ; brun foncé : M du Vertex
(formé de taches très nettes), une tache demi-circulaire médiane sur le
front, les bandes parallèles du postclypéus, une bande marginale plus ou
sa wm   /• _,
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F10. 188 il 194. - 188 et 190, plaque subgénitale et gonapophyses d’Elipsocus sp. Q ; -—
191, tubercule sclérifié des valves dorsales des gonapophyses d’Elîpsocus ubietzs K. Q;
— 192, le même d’Elips0cus hyalinus St. Q. -—· 189, plaque su génitale d’AcIenoî
tarsus hispanicus End. Q ; — 198, gonapophyses du m me. — 194, apophyse aiguë
des valves dorsales des gonapophyses.
moins continue de chaque côté du corps, des mouchetures brunes sur l’ab·
domen. Tout le corps couvert de poils bruns, avec une petite tache brune
à là base de chacun d’eux. Antennes brunes, plus courtes que le corps ;
pattes brunâtres ; apex des fémurs et des tibias ocracés.
Morphologie. — Voir caractères du genre. Lacinia maxillaire : fig. 182.
Longueur du corps : environ 2 mm.
Var : Fréjus et région de l'Estérel environnante : hiver 34, QQ ; XII.36,
1 Q à Fréjus, 2 2 dans les vallées humides de 1’Estérel ; 16 $2 et 1 5* dans la
région élevée de 1'Estérel (F. Bnnmmn). Sur Chênes-Lîèges.
Signalé seulement d’Espagne : Saragosse, 11.1906.

80 PSOCOPTÈRES
Cette espèce apparaît comme une forme d’hiver, à reproduction essen-
_ tiellement parthenogénétique.
Gen. PSEUDOPSOCUS KoLBE, 1882
Caractères communsà toutes les $2 : aptères ; pas d’ocelles ; pas d’organe
coxal postérieur ; pas de champs à trichobothries sur les paraproctes, mais
sur le bord postérieur de ceux—ci un double tubercule chitineux flanqué de
2 macrochètes (fig. 197), avec une soie basale isodiamétrique excessive-
ment ténue. Griffes : fig. 183.
'95 196
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FIG. 195 Fu 196. —- 195, apex des lacinias de : Elipsocus pallidus Jentsch (A), E. West-
woodi Mc Lach. (B) et E. abietis K. (C) (d’après Jxmrsca); ——- 196, aile antérieure
droite d’Actenotarsus hispanicus End. C3`.
TABLEAU DES Esrtcas
Mâles
— A. P. très aplatie, moins haute que la distance de son sommet à m ;
fr et m reliées par une nervure transverse dans l’aile postérieure (le
plus souvent) et antérieure (assez souvent), ou bien fusionnées en un
point ou réunies sur une faible longueur (fig. 205). .... 2. îusciceps.
— A. P. plus haute que la distance de son sommet à m ; rr et m fusion-
nées sur une assez grande longueur dans les deux ailes ............
............................................. 3. meridionalis
Femelles
1. Corps jaune ocracé ; 4 lignes longitudinales dorsales brun foncé, inter-
rompues, sur l’abdomen ......................... 1. Rostocki.
— Coloration différente ; thorax brun, abdomen plus pâle, de teinte uni-
forme ................................. : ................ 2 .
2. Sutures épicraniales antérieures incolores ; des taches brunes à la place
des ocelles ; 4 longues soies sur le bord postérieur de la plaque subgéni-
tale (fig. 200 ). ................................. 2. fusciceps.
— Les 3 sutures épicraniales brunes ; pas de trace d’ocelles ; 6 soies sur
le bord postérieur de la plaque subgénitale (fig. 202). . 3 . merîdionalis.

PSEUDOPSOCUS 81
Subgen. Pseudopsoous, s. str.
Séparation justifiée par : plaque subgénitale de la Q sans lohes posté-
rieurs bien marqués, mais portant 2 touffes symétriques de 7 à 8 macro-
chètes ; valves dorsales et ventrales à apex orné d’épines récurrentes.
1. Pseudopsocus (s. str.) Rostocki Keren, 1882.
9. Coloration. — Tête brun—châtaigne brillant ; branche médiane de la
suture épicraniale brun foncé, les 2 branches antérieures pâles ; antennes
brunes, la teinte s’atténuant de plus en plus vers Vextrémité. Yeux bruns
à pruinosité violacée après séjour dans |’alcool. Prothorax, méso et méta-
tergum bruns, avec une bande longitudinale médiodorsale très pâle.
Pleures et pattes brun-marron pâle, les tibias et les tarses un peu plus
' foncés. Abdomen : face dorsale jaunâtre pâle ; tergite antérieur brun foncé
et 4 bandes longitudinales brunes parallèles ; apex et gonapophyscs brun
foncé ; face ventrale brun pâle.
Morphologie. — Antennes très courtes : 5/4 de la largeur de la tête, yeux
compris ; pas d’ocelles; yeux composés assez petits ; rapportJî(L= 2,6 ;
ailes marquées par des ébauches rappelant celles de larves à un stade très
précoce ; plaque subgénitale (fig. 198) ; gonapophyses (fig. 199). Longueur
du corps :2,2 à 2,5 mm.
Biologie. —— Espèce corticicole, se nourrissant de Protococcacées. En capti-
vité, se tient presque constamment sous les écorces. Pontes (PEARMAN,
1929 a) : œufs déposés en amas assez nombreux et compacts ; chaque œuf
enrobé dans un enduit encroûtant ; forme ovolde ; enduit interrompu en
avant. Quelques soies sont Illées sur la ponte, et peuvent constituer une toile
lâche, délicate. Parthénogénèse de régle : 3 inconnu.
Trouvé seulement dans les Vosges : col de Martimpré, 800 m., IX.35, .
6 Q ; col de Mandray, 800 m., IX.35, 1 larve ; col du Haut-Jacques, 800 m.,
IX.37, 1 9. _
Europe : Allemagne, Angleterre, Suisse.
Subgen. Leptodella REUTER, 1904 _
Leplella Rmrrna, 1894 (nom préoccupé) ; Pscudopsocus Kouaa, ENDER-
Lum, 1932 ; Anisopsocus Bianca, 1910.
Plaque subgénitale des 9 avec 2 groupes de 2ou 3 macrochètes margi-
nales ; valves ventrales et valves dorsales à apex très aigu, sans épines
récurrentes.
*2. P. (Leptodella) iusciceps Raursn, 1894.-—Elipsccus Reyi Emnaamzm,
1901. _
aanomuar. 6

82 PsocoPTÈnEs
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` il 203
202
Fm. 197 à 203. - 197, bordure du paraprocte des Q de Pseudopsocuséici P. ROSl0cki) ;—
Autres Hg. 2 plaque subgéuitale et gonapophyses des Qde: Pseu opsocus R0st0ckiK.
(198 et 199) ; P. (Leptodella) fusciceps Reut. (200 et 201) et P. (Leptodella) mvridionn-
lis Bad. (202 et 203}.
8. Coloration. —— Corps brun, abdomen pâle ; ailes hyalines, légère-
ment enfumées de brun ; yeux noirs.
v sg, ,

r·s¤sUDo1>socus 83 .
Morphologie. — Ocelles présents ; antennes fortes, mais plus courtes
que les ailes antérieures. Rapports entre r· et m : aile antérieure, fusion-
nées sur une certaine longueur, ou assez souvent reliées par une nervure
transverse ; aile postérieure, très variables, depuis la très courte nervule _
transverse (fig. 205) jusqu’à la fusion sur une très courte longueur (cf. ,
infra 2 Remarque) ; souvent les 2 ailes du même individu présentent cha-
cune une disposition différente. Lacinia : fig. 206. Griffe : fig. 208.
Longueur de l’aile antérieure : 1,8 mm.
$2. —— Coloration. — Tête brun foncé brillant ; yeux noirs ; thorax brun
clair ; pattes plus foncées ; abdomen ocracé, à apex brun foncé. Autres ca-
ractères donnés par le tableau.
Morphologie. — Rapport   = 3 ;sailliespostérieures des lobes ptéro—
thoraciques à peine marquées (cf. infra : Remarque) ; plaque subgénitale
(fig. 200) ; gonapophyses (fig. 201) 2 noter en particulier la forme triangu-
laire des valves externes, et le fait que l'apophyse aiguë des valves dorsales
se détache nettement avant l’apex. Longueur du corps : 1,7 mm.
Distribution et biologie. —- L’espèce n’est connue jusqu'à présent que
d’Allemagne, Autriche, Finlande et Suisse, mais sa présence en France est
très probable. Enoennxsm (1927) indique qu’on la trouve de juin à juillet
sous les Lichens des troncs de Chênes, Aulnes, Bouleaux, Sorbiers, Épicéas,
etc., .et sur les clôtures en bois de sapin. Rossmsn (1935 a) la trouve en Meck-
lembourg de fin mai à juin ; il n’y a qu'une génération annuelle et les larves
qui apparaissent en octobre hivernent. Hannisoiv (1923) décrit les pontes :
œufs isolés, d’abord blancs, puis virant au noir ; recouverts de quelques
soies.
3. P. (Leptodella) meridionalis Baoonmzr, 1936 a.
8 (Ronsman, 1939). ·— Coloration très semblable à celle du 5* de fusciceps.
Morphologie. — Nervation et pilosité des ailes identiques à celles
d’Elips0cus, l’A. P. étant seulement (moins abrupte. .
Longueur de l’aiIe antérieure : 2,1-2,2 mm.
$2. Coloration. —- Tête brun de poix brillant, sans trace d’ocelles, avec
les 3 sutures épicraniales noires. Thorax brun foncé, avec une étroite bande
. médio-dorsale pâle ; abdomen brun pâle, sauf le l" tergite et l’apex, qui
sont brun foncé. Yeux noirs. ·
Morphologie. — Rapport -i§’= 4 ; pas de rudiments d’ébaucbes alaires;
plaque Subgénitale (fig. 202) : noter le champ médian d’épines récur-
rentes, qui manquent chez L. fusciceps ; gonapophyses (fig. 203) : valves
externes circulaires et valves dorsales prolongées en style aigu quiconti-·
nue directement, ou à peu près, le lobe apical. ·
Longueur du corps : 2 mm.
Biolosie. —- Vit sur les murs et rochers couverts de Lichens, et sous les
écorces (Rœsnen). `

84 PsocoPTÈREs
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. \ 212
Fm. 204 ix 212. —- Pscudopsocus (Lepiodclla) fusciceps Reut. 5* 2 205. ailes droites ;_·—-·
206, epex de la lacinia ;-— 208, griffe ; — Rcui0rclla_ hclvimacula End. : 204,, ailes
droites du 3 ;-— 207, apex de la lacinia (g`) ; —· 209, gr1ffe;—- 210, gonapophyses (Q) ;
- 211, plaque subgénitale (Q) ;-— 212, bordure du paraprocte (Q).
Une seule station française. Pyrénées—Orientales : bord de la Massane,
IV.30, 1 Q, J. R. DENIS.
Allemagne (Silésie, Saxe, Palatinat).
Rem arq u e. —- Ici se posela questionde lavaleur de Pseudopsocus (Anisopso-
cas) lichenophilus RIBAGA 1910. Est—ce une espèce distincte, ou doit-on1’iden—
tifier à meridionalis, qui tomberait ainsi en synonymie ‘I Il est impossible
‘de trancher la question actuellement, l’analyse morphologique de RIBAGA
étant insufïisamment précise. D’après Ronsmza, les ,3‘ de lichenophilus et
meridionalis pourraient se confondre (1’ai1e antérieure de l. ne mesure que
1,9 mm., mais ce n’est pas décisif). Par ses traces d’ocelles, ses rudiments
d’ébauches alaires, sa plaque subgénitale (autant que permet de juger la
fig. de R1BAoA), la 9, de lichenophilus se rapproche de celle de fusciceps., tan-
dis que les gonapophyses ressemblent davantage à celles de meridionalis.
Il est donc possible qu’il s’agisse réellement d’une 3* espèce, mais il faut
attendre de nouvelles captures pour décider.
P, lichenophilus a été pris en Italie (Avellino), sur des Lichens.

REUTERELLA 85
Gen. REUTERELLA ENDEm.E1N, 1903 b
Adultes à tarses biarticulés, fait exceptionnel chez les Elipsocidae. Di-
morphisme sexuel très accentué : 3 macroptère, S2 totalement `aptère,
sans ocelles ni champs à trichobothries. Lacinia maxillaire du type Pseu-
dopsocus (comparer les fig. 206 et 207) ; griffe très allongée (fig. 209), mais
pour le reste du type Elipsocidae. Aile antérieure du 5‘ (fig. 204) à bord
épaissi et flexueux avant le PS, ce dernier allongé ; A. P. longue et écra-
sée ; r et m fusionnées sur une faible longueur ou reliées par une courte ner-
vule transverse ; fourche radiale presque rectiligne, prolongée directe-
ment par r , + ,. Aile postérieure avec un rang de poils entre les branches
de la fourche radiale ; r et m reliées par une nervule transverse (GUER-
MoNr·REz, 1906, signale d’importantes et fréquentes variations de la ner-
‘ vation). Plaque subgénitale Q (fig. 211) et gonapophyses (fig. 210) du type
Pseudopsocus ; paraproctes sans tubercules chitineux, ceux-ci remplacés
par une courte soie (fig. 212). Pontes semblablesà celles dePscudopsocus.
Reuterella helvim&cu1a.ENDEnLErN, 1901. — Caecilius corlicis PEARMAN,
1924 a, c, et 1925 c.
$. — Coloration. - Tête brun-noir brillant; yeux noirs ; thorax brun-
marron ; abdomen pâle, sauf l’apex. Ailes transparentes, sans taches,
cnfumées de brun.
Morphologie.—Longueur des antennes environ moitié de celle des ailes
antérieures ; yeux très développés ; aile antérieure (fig. 204 et caractères
du genre), à pilosité fine, serrée, hérissée sur la costale antérieure devant
le PS, puis oblique et de plus en plus rare jusqu’au nodulus ; nervures à
poils très courts et très rares, an glabre. Lacinia : fig. 207.
$2. —— Coloration. Tête comme celle du 6 ; tergites thoraciques brun
foncé, avec une area médio—dorsale brun foncé, plus ou moins étendue, sur
les méso et métathorax (parfois réduite à une bande très étroite) ; abdomen
généralement brun·rouille, mais très variable ; PEARMAN (1925 c, p. 205)
reconnaît 4 groupes principaux de coloration ; le plus souvent, 16* tergito
très foncé,les autres soulignés de brun plus ou moins étalé; apex brun
sombre. La variété Enderlcini SCHILLE, 1904, est un peu plus pâle que le
corficis de PEARMAN.
Morphologie. — Antennes très courtes ; pas de trace d’ébauches alaires ;
plaque subgénitale (fig. 211) ; PEARMAN (1925) signale qu’on trouve sou-
vent 3 soies au lieu de 2 en Angleterre ; gonapophyses (fig. 210) ; bordure
des paraproctes (fig. 212). Longueur du corps : 1,6 à 2 mm.
Bioloxîa. — PEARMAN (1925 c ; 1928 b : pontes, accouplement ; 1929) ;
Rœsnnn 1935 a (toiles). — Corticicole, se nourrissant de Protococcacées et
surtout de Lfchens ; les adultes peuvent dévorer leurs exuvies (PEARMAN).

86 PSOCOPTÈRES
Vit en colonies sous des toiles assez serrées ; œufs déposés soit isolément,
soit en groupes (jusqu’à 6), grisâtres, ovoïdes, recouverts d’un enduit gra-
nuleux interrompu en avant. 3 commun en Allemagne du Nord et en Angle-
terre ; très rare en Suisse (4 3 pour 37 Q, HOLZAPFEL) ; je ne l‘ai jamais trouvé
en France, où j'ai capturé d’assez’nombreuses $2. ,
Vosges : commun dans la chaîne, en bordure des tourbières ou de rivieres ;
Côte-d’Or (bord du Suzon, 6.VII.30, 1 S2).
Allemagne, Angleterre, Finlande, Galicie, Suisse.
Reutere11a(?) neglecta Rœstnn, 1935 b.
Q. —- Plus petite et plus délicate que R. helvimacula, brune, avec l’ab—
domen plus pâle, s’en distingue en outre par ses fémurs élargis, ses antennes
très courtes non pileuses, sauf à l’apex des articles, et surtout par sa plaque
subgénitale prolongée par un lobe médian subaigu ; les valves externes
des gonapophyses sont à peu près circulaires, et la lacinia maxillaire est
nettement tridentée. Longueur du corps : 1,5 mm.
Le caractère de la plaque subgénitale fait penser que l'attribution de
neglecla au genre Reulerella n’est pas correcte ; ce n’est même pas un carac-
tère d’Elips0cidae.
N’a été trouvé jusqu’à présent qu’en Allemagne (Mecklemburg). 3in-
connu.
Famille des TRICHOPSOCIDAE PEARMAN
Adultes à tarses biarticulés ; antennes de 13 articles ; insectes à corps
délicat, peu pigmenté; nervures des ailes antérieures longuement pileuses;
A. P. libre ; PS non relié à la fourche radiale ; r et m fusionnées sur une
certaine longueur dans les deux ailes ; gonapophyses 9 à 3 paires de valves
bien développées ; plaque subgénitale Q et hypandrium 3 en lobe simple ;
griffes sans dents, à puvilli en lame très dilatée et avec une soie basale.
CEufs recouverts d’un enduit encroûtant, sans toile.
Un seul genre européen.
i Gen. TRICHOPSOCUS KOLBE, 1882 (1) ·
PS subrectangulaire ; A. P. plus ou moins déprimée ; an sans poils,
ax avec 2 rangs de longues soies. Ailes postérieures à nervures glabres,
avec un rang de poils égaux sur la marge antérieure de la moitié apicale
' (de Pextrémité de r, jusqu’à r 4+,) ; la marge postérieure garnie de poils
1. Kouaa emploie ce nom pour la première fois en 1882 (Jahresber. Weslf. Ver., X)
mais ne donne la description précise du genre qu’en 1888 (Jahrcsber. Ver. Natur. Zwic-
kau, p. 177, p. 185).

THRICHOPSOCUS 87`
courts alternant régulièrement avec des poils longs. Gonapophyses de la Q
à valves dorsales en lobe conique prolongé par une pointe aiguë subapi-
cale ; valves externes en lobes presque circulaires, à garniture de très lon-
gues soies, les soies extérieures à pointe recourbée ;épiprocte·des Q à 4 ma-
croehètes dorsales encadrant une soie médiane, plus courte, sous laquelle _
se trouvent 2 fortes soies (fig. 219) ;bord postérieur des paraproctes avec
une macrochète et une soie encadrant un poil très fin (fig» 218). Bulbe
pénien des 5 avec des sclérifications variables suivant l’espèce.
TABLEAU Das Esriacns I
La publication de ma note de 1938 a provoqué avec MM. JENTSCII
et PEARMAN un échange de correspondance qui m’a conduit à réviser mon
opinion, et à conclure que le T. hirlellus auct., nec Mc LAcHL., n’a jamais
été décrit. Je propose pour cette espèce le nom acumimzlus ; le vrai T. hir-
lellus Mc Lacan. est une forme naine de Dalii.
—— A. P. arrondie en demi ou quart de cercle (fig. 215) ; apex de la ner-
vure cu de l’aile postérieure bordé de brun des deux côtés (fig. 216) ;
apophyse aiguë des valves dorsales des gonapophyses de la 9 à base
élargie et à courbure accentuée (fig. 217) ; corps généralement très
pâle, à pleures thoraciques faiblement ou pas tachées de brun .....
.................................................... 1. Dalii.
— .1. P. très déprimée, en forme de coin (fig. 213 et 214) ; apex de la ner-
vure cu de l’aile postérieure bordé de brun seulement du côté proxi-
mal ; apophyse aiguë des valves dorsales des gonapophyses de la 9 à
base étroite et à courbure peu marquée (fig. 220) ; pleures thoraciques
tachées de brun ................................ 2. acumînatus.
1. Trichopsocus Dalii Mac LACHILAN, 1867. —— T. Dalii Mc Lacan., auct.,
nec BAnoNNr·:1., 1938:1; T. hirlellus Mac LACHLAN, 1877, BADONNEL,
1938 a ; T. hirlellus var. angulala NAvAs, 1915 b.
Espèce à coloration jaunâtre généralement très pâle;les taches des extré-
mités des nervures bien marquées chez les $2, moins distinctes chez les <3‘.
Taille variant entre de larges limites, en fonction, semble-t—il, des condi-
tions de développement. Chez les formes trouvées en été dans le midi de
la France et dans les serres, la longueur de l’aile antérieure varie de 1,8 à
2,2 mm. ; chez nos formes méridionales d’hivcr et les formes d'Allemagne
et d’Angleterre,elle varie de 2,15à 2,95 mm.(maximum 2,4 mm. pour les S2,
2,95 mm. pour certains 5*). La forme hirlellus, décrite d’une serre de Bel-
gique, ct de très petite taille, paraît ainsi n’être qu’une somation.
Biologie. — PEARMAN (1928 b, p. 213) indique que les œufs sont recou-
verts d’un enduit encroûtant. A Fréjus, l’espèce semble se reproduire pen-

88 PSOCOPITÈRES
dant toute 1’année sans interruption entre les générations ; les 2 sont plus
abondantes que les 3, surtout pendant l’été.
France : espèce banale dans Ia région méditerranéenne ; pas rare le long
du littoral Atlantique et de la Manche (Var ; Pyrénées—0rientales ; Haute-
  fgil; en · X,/(L _  »,`;~;`v.
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Fm. 213 à 216. —- Trichopsocus acumimzius nom. nov. : 218, aile antérieure droite du
8 ;— 214, ailes droites de la 2 ;- Trichopsocus Dalii Mc Lachl. : 215, aile antérieure
droite (Q) ;—- 216, apex de cu dans l‘aile postérieure.
Garonne ; Charente-Maritime ; Vendée ; Côtes-du-Nord ; Seine~Inférieure).
Trouvée aussi en Algérie (Alger, XII.92, P. LESNE).
Allemagne, Angleterre, Belgique, Espagne, Italie.

TRICHOPSOCUS 89
2. Trîchopsocus acuminatus, nom. nov. — T. hirlellus Mc LAcm.. auct.,
nec MM: LAc11LAN, 1877, NAvAs, 1915 b, et BADONNEL, 1938 a; T. Dalii
Mc LACHL., BAn0NN1;L, 1938 a.
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218
Fm. 217 à 220. ——· 217, gonapophyses de Trichopsocus Dalii Mc Lachl. Q ; — 218,’bo1·-
dure du paraprocte d’une Q de Trichopsocus ; —- 219, épiprocte de la même ;— 220,
gonapop yses de Trichopsocus acuminatus nom. nov. Q.
Coloration de fond plus pâle encore que chez l’espèce précédente ; par
contre, marques brunes des pleures souvent très nettes,ainsi que les taches
des ailes de la Q dans la moitié proximale ; taches de Vextrémité de r,.|.
et m, peu étendues (fig. 214) ; chez le 8, taches des ailes très peu dévelop- '
pées (fig. 213).
Taille paraissant moins variable que celle de Dalii, d'après les docu-
ments dont je dispose actuellement. Longueur de l’aile antérieure : 5* =
2,15-2,4 mm. ; $2 = 2-2,45 mm. `
En France, n’a été trouvé qu’à Fréjus, dans la nature (F. BERNARD,
1 Q, XII. 36).
Signalé par ailleurs sous le nom de hirtellus Mc LACHLÃ, des serres d’Alle-
magne, Angleterre, Belgique, Finlande, Suede, Suisse. Indigène en Italie,
x

90 Psocorràans
‘I Espagne, Canaries. Certainement forme méditerranéenne introduite dans
les serres avec les plantes qu’on y cultive.
Famille des PERIPSOCIDAE PEARMAN, 1936
Adultes à tarses biarticulés ; antennes de 13 articles ; aile antérieure
sans areola postica.
TABLEAU DES GENnEs
— Dans l’aile postérieure, r et m fusionnées sur une certaine longueur ;
PS toujours effilé à l’apex, avec un angle postérieur arrondi plus ou
moins prononcé ........................... (p. 90) Peripsocus.
— r et m reliées par une nervule transverse dans l’aile postérieure ;
PS presque rectangulaire ................. (p. 99) Ectopsocus.
Gen. PERIPSOCUS HAGEN, 1865
r et m fusionnées sur une certaine longueur dans l’aile antérieure. Para-
mères des 5‘ soudés antérieurement en une lame plus ou moins large, et
réunis apicalement en pointe ;bulbe pénien renforcé par des épaississements
chitineux très foncés. Gonapophyses des S? complètes ; valves ventrales
assez épaisses, à apex acuminé ; valves dorsales en lobes très charnus, à
région basale très dilatée, avec une touffe de macrochètes terminales ;
valves externes réduites. Griffes avec une dent préapicale, un pulvilli
filamenteux et une soie basale. (Eufs déposés isolément, entourés d’un
enduit encroûtant gris foncé, rugueux ; apex légèrement acuminé.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Ailes uniformément enfumées de brun plus ou moins foncé. . . 2.
——- Ailes à teinte non uniforme ............................. 7.
2. Insecte 6 (en examinant la face ventrale de l’apex abdominal, on aper-
goit par transparence un cadre pénien 1 cf. fig. 228-229) ...... 3 .
— Insecte Q (gonapophyses nettement visibles) . ...............  
3 . Longueur de l’aile antérieure inférieure à 2,5 mm.; cadre pénien nette-
ment ovale (fig. 229) ............................ 3. parvulus <3‘.
— Aile antérieure dépassant nettement 2,5 mm .............. 4.
4 . Sclérite interne du cadre pénien à bras longs et grêles se recoupant dans
le plan de symétrie (fig. 242) ; rapport   voisin de È ..........
.............................................. 2. didymus 3.
— Sclérite interne du cadre pénien à bras courts et épais, ne se recoupant
x J .

remrsocus 91
. I. O. . .
pas dans le plan de symétrie (iig. 228) ; rapport î- voisin de 1. . .
.......................................... l. Dh&80Dt61'l1S 6.
5. Lobo postérieur de la plaque subgénitale nettement échancré
(fig. 230 A et 241) ...................................... 6.
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222
F10. 221 u 224. —- Ailes antérieures droites de Pcripsocus : phaeoptcrus St. Q (221) ; pur-
uulus K. 3 (223) ; parvulus K. 9 (224) ; subfusciutus Ramb. Q (222). ‘
— (le lobe postérieur à peine échancré (fig. 230 B) .................
................................. didymus, s. sp. truncntus Q.
6. Valves externes des gonapophyses à profil subovoïde, se rétrécissant
régulièrement vers l’apex, qui atteint au moins Pétranglement mé-
dian des valves dorsales (fig. 243) ................. 2. didymus S?.
— Valves externes à base très large et à profil rectangulaire, n’atteignant

92 PSOCOPTÈRES
pas le rétrécissement médian des valves dorsales (fig. 234 A) ......
......................................... 1. Dhaeopterus 9.
7. Ailes brunâtres, à l’exception d’une bordure incolore le long des ner—
vures ............................... parvulus, f. longipennis S2.
—- Coloration différente .................................... 8.
8. Ailes dépassant nettement l’apex abdominal ................ 9.
— Ailes antérieures atteignant seulement, ou dépassant à peine l’apex
abdominal ..................................... 6. reductus Q.
9 . Dans l’aile antérieure, des taches parfaitement incolores, plus ou moins
entourées de brun foncé nettement délimité dans les cellules apicales ;
une tache brun sombre auréolée d’une zone hyaline dans l’angle proxi—
mal de la cellule Pt, (fig. 225-226) ................ 4. alboguttahls.
—- Coloration de l’aile antérieure différente, les zones plus foncées fon-
dues avec les zones pâles, sans régions totalement incolores (fig. 222).
........................................... 5. subîasciatus.
1. Peripsocus phaeopterus STE1>HENs, 1836. ·-— Psocus nigricomis STE-
Pnnms, 1836 ; Psocus obscurus RAMBUR, 1842; Psocus laricis BREM1
(HAGEN, 1865).
Coloration. — Brun foncé, brillant ; abdomen un peu plus pâle ; vertex
ccracé en dehors de l’M ; yeux noirs. Ailes antérieures souvent très foncées
chez les individus matures.
1_ . «~ · ¤·    Morphologie. ——— Yeux
I _g_.   -·'o ] «·‘      composés grands, rappro—
   il üsîkwü   , ~ \ chés, demi-Sphériques chez
“"·, Ã"   lv _     ;—   ' àïëfë l I 0
  `    ”‘ , _ le 6 (4—' = 1,3) ;beaucoup
·——.._   5 %.îî®»«   ~   D
s A  " °‘ 1 `l t H     plus petits et latéraux chez
205     la Q. Antennes du 5* à pilo-
" sité hérissée, aussi longues
que les ailes antérieures ;
_   ___w celles de la Q beaucoup plus
 _  ` _. Q"`    courtes. Aile antérieure
P il    —   (f1g. 221, -9). Grenitalia 6 :
            cadre pénien (fig.228) long,
._ (      étroit, un peu plus large
  ·> _y   ' dans sa moitié distale ; sclé-
226 É   C rites du bulbe en fourche à 3
branches courtes et épaisses.
Genitalia 2 : plaque subgé—
Flgésîzîiiî Éïiœâè·È§Éi'$Ã?€.§‘âSÉɔȒ§§§'f1Ã,°,ÉçÉ.;,; nlïsle (fle 230 A) à lobe
de la 9, median nettement echancxe ;

renxrsocus 93
gonapophyses (fig. 234 A) : valves externes en lobe subtriangulaire. Lon-
gueur de l’aile antérieure :2,7 à 2,9 mm.
Biolosie. ——· Pontes (PEARMAN, 1928, voir caractères du genre). Se trouve
de juin à octobre, sur des essences variées, principalement des·Conifères :
Picca, Abics, Pinus ; aussi sur Qucrcus, Prunus spinosus, Crataegus, Salim,
Alnus. Corticicole, alimentation constituée par des Protococcacées. Il semble
n’y avoir qu’une génération annuelle, la répartition sur plusieurs mois de-
vant être due au décalage des pontes et des léclosions (à confirmer). Les
2 sexes en proportions inégales (68 Q pour 36 3, HOLZAPFEL) ; possibilité
de parthénogénèse facultative.
Commun en France. Région parisienne ; Aisne ; Vosges ; Haute-Saône ;
Côte-d’Or ; Haute-Savoie ; Puy-de-Dôme ; Cantal ; Corrèze ; Haute-Ga-
ronne ; Landes ; Charente·Maritime ; Indre ; Côtes-du-Nord ; Seine-Infé-
rieure ; Eure.
Signalé de toute l’Europe.
2. Peripsocus didymus Rœstsn, 1939.
Coloration. — Comme phaeoplerus, les ailes de la 9 le plus souvent un
peu plus sombres, avec parfois des taches noirâtres entre la fourche ra-
diale et la médiane.
Morphologie. -3 : Yeux très grands, saillants et rapprochés   0,5).
Cadre pénien _et sclérite bulbaire caractéristiques (fig. 242). Longueur de
l’aile antérieure : 2,5-3 mm.
Q : genitalia caractéristiques. Plaque subgénitale (fig. 241) ; gonapo-
physes (fig. 243) : Noter la forme de la valve externe, plus longue que `
large, et atteignant le milieu de la valve dorsale. Longueur de l’aile anté-
rieure :2,8 -3,1 mm. `
. Biologie. —- Serait inféodé aux Conifères ; presque exclusivement sur les
Pins (rameaux les plus vieux ou les plus attaqués).
Allemagne (Mecklembourg, Saxe, Palatinat).
P. didymus s. sp. truncatus, nova. —- Un peu plus petit que phaeopterus,
surtout en ce qui concerne les gonapophyses (fig. 234 B), qui atteignent
seulement les 4 /5 des dimensions de celles de phaeoptcrus. Très semblable
au point de vue coloration et nervation à P. phaeopterus et P. didymus. Se
rattache à cette espèce par la structure des gonapophyses (comparer les
fig. 234 B et 243), mais s’en distingue nettement par l’apex de la plaque sub-
génitale et les valves externes plus courtes (comparer les fig. 230 B et 241)(*).
· Longueur de l’aile antérieure : 2,6 mm.
J’ai trouvé plusieurs Q de cette forme à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône),
dans le Bois de la Fontaine au Miroir, en août 1930. En l’absence de 5, je ne
la sépare pas spécifiquement. de didymus, mais je pense que la différence entre
les plaques subgénitales justifie la création d’une sous—espèce.
1. Les figures relatives à truncaius devraient normalement se trouver annexées à
celles de didymus ; mais elles étaient prêtes pour la publication (mon intention était
alors de faire de truncalus une sous-espèce de phaeopterus) lorsque j’ai eu connaissance
de Pespècc de Rœsnzn, pour laquelle des dessins spéciaux durent être exécutés.

94 Ps0c01>·1·È1=IEs
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F10. 227 à 229. ——- Cadres péniens des 6 de Pcripsocus : albogutîaius Dalm. (227) ; —·
phaeopierus St. (228) ; —· parvulus (229).
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` “    2.22 . ' 233
_ FIG. 230 à 233. —· Plaques subgénitales des Q de Peripsocus : phaeopterus St. (230 A) ;
— dzdymus,§. sp. trungztrfs nïva (230 B) ; — sub/asczatus Ramb. (231) ;-— pu-rvulus K·
(282) ;— al ogulîatus a m. 233).

Paairsocus 95 _
3. Peripsocus parvulus Kouaa, 1882. — Peripsocus albogullalus DALM.
var. parvulus Kouaa, 1880 (6) ; P. parvulus Kouaa, Mac LAc1~iLAN,
1890 (9).
Dimorphisme sexuel accentué, la 9 étant microptère.
Coloration. — Tête et thorax bruns (6 plus foncé, avec taches de l’M
du vertex moins visibles). Abdomen brun clair, avec une ligne longitudi-
nale médiane pâle, et des lignes longitudinales de taches claires cerclées
de brun fondu. Ailes du 6 uniformément enfumées de brun pâle ; celles de -
la $2 brunes avec des taches foncées dans toutes les cellules (fig. 224).
Morphologie. — Aile antérieure du 6 (fig. 223) : m, atteint en général
obliquement le bord postérieur de l’aile (*) ; cellule R, étroite (comparer
fig, 221 et 223).Yeux du 6 plus écartés que chezphaeoplcrus. Genitalia 6 :
cadre pénien largement dilaté,à contour ovoïde,terminé en avant par une
lame étroite ; fourche des scléritcs du bulbe à 2 branches fortement con-
vergentes (fig. 229). Genitalia 9 : plaque subgénitale à lobe médian court,
fortement échancré (fig. 22) ; valves externes en lobes quadrangulaires
, allongés (fig. 236).
Longueur de l’aile antérieure du 6 :2,2 mm.
Bioloxiv. —— Se trouve en colonies parfois nombreuses, de juillet à octobre,
sur les troncs de Platanes, Tilleuls, etc., le plus souvent sous les écorces,
surtout les Q, ou dans les fissures de celles-ci. Pontes (voir caractères géné-
riques). Il paraît y avoir une seule génération annuelle ; les 2 sexes sont re-
présentés en proportions à peu près égales.
Seine ; Eure ; Vosges ; Haute-Saône ; Côte-d’Or.
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique (Navas), Espagne (Navas),
· Suisse. .
P. parvulus l'. longipennîs Rozsnna 1939. —- S? : ailes normalement dévelop-
pées ; aile antérieure de 1,9 mm. de long, de coloration gris—n.0ir, à l’excep·
tion de la racine de l’aile et de Pextrémité de cu qui sont hyalines ; en outre,
nervures, PS et marge de l’aile à bordure hyaline assez large. Genitalia '
identiques à ceux de la $2 microptère.
Trouvée en Saxe (région de Zittau).
4. Peripsocus alboguttntus DALMAN 1823. —- Psocus quodrimaculalus
STEPHENS, 1836 ; Psocus pupillalus Data, in WVALKER, 1853.
Coloration. — Brun grisâtre dans l’ensemble ; JW du vertex bien visible
chez les 2 ; abdomen nettement annelé de brun chez les individus les plus
sombres. Ailes à pigmentation caractéristique (fig. 226), souvent très
pàle chez les 6, parfois indistincte chez les individus immatures (fig. 225).
Morphologie. — Genitalia 6: cadre pénien subrectangulaire, sclérite
du bulbe tridenté, la dent médiane, triangulaire, large (fig. 227). Geni-
1 , Ce caractère se retrouve chez le5‘ de phaaopterus.

96 PSOCOPTÈRES
talia $2 : plaque subgénitale à lobe médian non éehaneré (fig. 233) ; valves
ventrales largement dilatées préapicalement ; valves externes en lobes
ovales ; apex des valves dorsales assez étroit (fig. 237).
Longueur de 1’aile antérieure : 2,5 mm.
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2.26 237
Fm. 234 à 237. —— Gonapophyses des Q de Peripsocus : phaeoplerus St. (234 A) ;didymzzs
s. sp. iruncatus nova (234 B) ;-——subfasciaius Ramb. (235);- parvulus K. (236);-~
alboguttatus Dalm. (237).
Biologie. — De fin juin à ün septembre sur des essences variées : Picea,
Abies, Pinus, Lariœ, Primus spinosus, Quercus, Salim, parfois sur Calluna
et Ericea (Rcnsnsn) ; les 2 sexes bien représentés.
Aisne ; Vosges ; Haute-Saône ; Var ; Haute—Garonne ; Corrèze ; Seine-
Inférieure ; Eure.
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique, Italie, Suède, Suisse.
5. Peripsocus subîasciatus RAMBUR, l842.—Perips0cus albogufiaius DALM.,
Mac LACHLAN, 1867, KoLBE, 1880 ; Peripsocus subpupillalus MAC
LACHLAN, 1883.
Coloration. —— Ensemble brun pâle ; une tache brun sombre entourant
les ocelles ; M du Vertex moins net que chez alboguilalus ; une tache brune
sur chaque lobe thoracique ; abdomen nettement annelé de brun ventrale—

vnmesocus ° 97
ment. Ailes antérieures grisà tres, plus foneées apicalement, se distinguant
de celles d’alb0gullallus par l’absenr·e de zones totalement incolores dans
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Fm. 238 ii 248. —- Peripsocus rcductus n. sp. 2: 288, plaque subgzénitale ; — 239, ailes
droites ; —~ 240, gonapophyses. -— Peripsocus didymus Rœsl. :241, plaque x~·ubgéni·
tale (Q) ;— 24-2, cadre pénien (3) ;— 243, gonapcphyses (Q).
les cellules apicales, ce qui permet d'éviter la confusion avec les 3 d’aIb0-
gullalus, généralement du même gris (comparer fig. 222 et 225). Longueur
de I’aile antérieure :3 mm.
nnmovmm. 7

98 Ps0coPTÈREs
Morphologie — Q : Plaque subgénitale à lobe médian nettement, mais
peu profondément échancré, ses bords latéraux bombes en dehors, forte- ·
ment marqués de brun (fig. 231) ; gonapophyses à valves externes en lobes
circulaires, Fextrémité distale des valves dorsales largement arrondie
(fig. 235).
Biologie. -— Espèce corticicole, surtout abondante sur les Coniferes, mais
se rencontrant aussi sur Prunus spinosus, Quercus, Fraœinus, Plalanus, et
(HOLZAPFEL) sur Fagus, Salim, Buzus, Carpinus. Le 3 n’a jamais été trouvé
en France ni en Suisse ; il existerait en Allemagne (communication orale
du PF ENDERLE1N);l’espèCe est en tout cas normalement parthénogéné-
tique. Adultes de mi-juin ai octobre. Il paraît y avoir 2 générations annuelles
(Ho1.zAi>FEL). Pontes (voir caractères du genre).
Région parisienne ; Vosges ; Haute-Saône ; Cote-d’Or ; Var ; Haute-Ga-
ronne ; Indre ; Eure.
Toute l’Europe septentrionale et centrale ; non signalé d’Espagne ni d’1ta-
lie.
6. Peripsocus reductus, n. sp.
Coloration. — Vertex brun-jaune pâle avec des taches brunes dessi-
nant un M renversé, plus abondantes sur les surfaces adjacentes aux yeux
composés ; 3 bandes brunes en arrière de ces yeux,se courbant avant d’at-
teindre le hourrelet occipital. Sutures épicranienne et épistomale brun-
noir, très nettes; tubercule ocellaire brun-noir, de même que les yeux com-
posés. Postclypéus à bandes longitudinales brunes, convergeant vers le
plan sagittal. Labre brun sombre. Antennes brunes. Jones pâles, à l’excep—
tion d’une bande brune horizontale sous chaque œil. Palpes maxillaires
bruns.
Thorax brun foncé, les sutures parapsidales à peine éclaircies. Ailes à
fond brunâtre, avec zones plus foncées disposées comme sur la fig. 239.
Abdomen nettement annelé de brun, sauf sur la face ventrale. Apex
brun foncé.
Morphologie. — (9). Ailes antérieures raccourcies, légèrement bombées,
dépassant à peine l’apex abdominal.— Genitalia : Plaque subgénitale
(fig. 238) â lobe médian allongé, légèrement échancré à l’extrémité; pig-
mentation caractéristique. Gonapophyses (fig. 240) remarquables par le
faible développement des valves externes, formant un petit lobe carré,
et, au contraire, par la dilatation des valves dorsales.
Longueur du corps (en alcool) : 2,5 mm.
Longueur de l’aile antérieure : 2,2 mm.
Saint-Raphaël (Var) ; 1 $2, sur écorce de Platane, parmi les nombreux
individus d’une colonie de Caecilius rhenanus TET. (VIII.l938).

Ecrorsocus 99
Gen. ECTOPSOCUS Mac L.icnL.xN, 1894
(= Micropsocus (part.) ENDERLEIN, 1901)
Aile antérieure régulièrement arrondie à l’apex, sans courbe accentuée de
son bord postérieur ; PS rectangulaire ; r et rn souvent confluentes en un
point, ou reliées sur une faible longueur ; nervures en général non flexueu·
ses, les 3 rameaux de la médiane très rapprochés l’un de I’autre. Dans
l’aile postérieure, r et m toujours reliées par une nervule transverse. Epi-
procte du 8 bordé d’une rangée d’éperons chitineux très serrés;p:-iramères
sclérifiés seulement dans leur région apicale. Gonapophyses de la Qvariables,
certaines valves pouvant être très réduites ou absentes. Lacinia maxillaire
bidentée (fig. 245). Griffes sans dents, à pulvilli très développé en lame
élargie·distalement, avec une soie basale raide (fig. 244). (Eufs déposés
par groupes, sans enduit encroûtant, recouverts d’une toile (‘).
TABLEAU ons Esrizcss (voir addendum, p. 152).
-— Une tache brune marginale à l’extrémité des nervures de l’aile anté-
rieure ; une autre à la jonction de r· et m. Nervures brunes (fig. 246).
................................................ 1. Briggsi.
—- Pas de taches sur les ailes antérieures ; nervures jaunes ; r· et rn fusion-
nées sur une courte longueur ......................... 2. Berlesei.
1. Ectopsocus Briggsi MM; LAcnx.AN, 1899. — Ecfopsocus limbaius Nixvns,
1909 a.
Coloration. — Brun clair, avec AI du vertex formé de taches circulaires
brun foncé plus ou moins confluentes, parfois peu distinctes ; lobes dorsaux
du thorax plus foncés ; abdomen nettement annelé de brun. Ailes trans-
parentes, légèrement enfumées ; nervures brunes ; taches comme sur la
fig. 246.
Morphologie. —- Pilosité de la tête forte et hirsute.Yeuxpetits, très écar-
tés même chez le 6. Antennes du 6 à peu près aussi longues que les ailes
antérieures ; celles de la 9 plus courtes. Genitalia 5*: fig. 249 A et B, les
paramères internes formant un arc double d’aspect variable suivantl’orien-
tation ; épiprocte et 9° tergite (fig. 248) : noter le champ de granulations
chitineuses sur chaque flanc du 99 tergite. Genitalia S2 : plaque subgénitale
prolongée par deux lobes latéraux souvent assez incurvés vers l’inté-
rieur, et terminés par 3 soies assez courtes (23 à 29 p.); gonapophyses
réduites (fig. 251) zvalves ventrales peu visibles, marquées par un pli du
1. La structure des griffes et les pentes sont des caractères de Caecilîctue, et font pen-
ser que l’attribution du genre Ectopsocus ii la famille des Peripsocidac, justifiée exclu-
sivement par Pabsence d’A. P., est sujette à discussion.

100 rsocorràsns
88 sternite (v. v.) ; valves dorsales en petits lobes membraneux a apex
dente (v. cl.), reliées au 96 tergite par un bourrelet sclérifié ; valves
externes (v. 6.) en lobes allongés, portant quelques fortes soies; bord api-
val des paraproctes avec une paire de tubercules égaux et une soie très
courte (fig. 247).
Longueur de l’aile antérieure assez variable : 2 à 2,4 mm.
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Fm. 244 il 251. -· Ectopsocus Briggsi Nic Lachl. : 244, griffe; —- 245, apex de la lacinia;
246, ailes droites ;—- 247, bord du paraproete de la Q ;—— 248, 98 tergite et epiprocte
du 3, — 249, apex de l’armature pénienne (3) vue sous deux orientations diftérentes.
——· 250, plaque subgénitale (Q) ;——· 251, gûnapophyses (Q).
Ectopsocus Briggsi meridionalis RIBAGA 1903. -— RIBAGA a décrit d’lta-
lie une variété meridionalis, constituant peut-être une espèce distincte,
et se distinguant par la couleur plus pâle du corps, l’absence de taches
sur la tête et la taille plus faible (la longueur des ailes pouvant atteindre
seulement 1,53 mm., et dépassant rarement 2 mm.) ; la reproduction serait
en outre exclusivement parthénogénétique.
Je rapporte à cette forme quelques exemplaires Q, récoltés à Callian
(Var) par L. BERLAND, qui se distinguent essentiellement par les carac-
tères suivants : longueur de l’aile égale à 1,75 mm. ; lobestde la plaque
subgénitale Q non incurvés, et terminés par 3 ou 4 grandes soies (45 à 50 P,)
(lig. 250). `

EcToPso«;Us 101
Biologie. — RIBAGA, 1904; CuA1>M.xN, T. A., 1916 ; PEARMAN, 1028 b ;
H. WEEER, 1936. — Données les plus complètes dues à WEBER, qui a observé
une biocénose entre cette espèce et Trialeurodes vaporarium, le Psoque vi-
vant des moisissures qui croissent sur les excréments de l’Aleurode. Les
adultes construisent des toiles de formes variées, sous lesquelles ils vivent
en colonie. CEufs groupés généralement par 6, recouverts d’une toile ; jau-
nissent en mùrissant. Une Q peut déposer jusqu‘à 200 œufs, à raison d’une
ponte par 24 h. A 200 C (température optima), éclosion au bout de 9 jours,
puis 6 stades larvaires durant au total 17 jours. Les températures plus éle-
vées retardent (250) ou empêchent (32**) le développement des œufs ; une
forte humidité est nécessaire. Les élevages de WEBER, comme ceux de Rx-
BAGA, ont été exclusivement parthénogénétiques ; comme on trouve cou-
ramment le J dans la nature, il semble que la parthénogénèse soit faculta-
tive ; l‘existence de races exclusivement parthénogénétiques reste à dé-
montrer. Régime alimentaire certainement très varié, allant jusqu’au can-
nibalisme entre larves. · .
Dans le Midi, on trouve des adultes toutel’année (VVEBER aobtenu 5 géné-
rations successives au laboratoire, au cours de l‘hiver) ; on peut aussi trou-
ver des adultes dans la région parisienne en plein hiver (P. LESNE).
Les adultes, surtout les 5, manifestent un phototropisme positif très net.
En France, banal dans les régions méditerranéenne et pyrénenne, et dans
tout l’Ouest ; apparitions sporadiques ailleurs ; paraît plus abondant dans
la région parisienne depuis quelques années.
Paris ; Seine-et—0ise ; Seine—et-Marne ; Côte-d’Or ; Var (T. C.) ; Bouches-
du-Rhône; Pyrénées-Orientales (T. G.) ; Haute-Garonne (C.) ; Correze ;
Deux-Sèvres ; Vendée ; Côtes-du-Nord ; Seine-Inférieure.
Europe : Allemagne (rare), Angleterre, Belgique, Espagne, Italie, Suisse.
Espèce par ailleurs cosmopolite, signalée d’Afrique (Mozambique, Omo,
f. mcridionalis)d’Australie, et qui est abondante dans certains Etats des U.
S. A. (E. californicus BANxs, 1903) (1).
2. Ectopsocus Berlesei Bianca, 1900 a.
Connu seulement d‘Italie, d’0ù il n’a pas été signalé depuis sa descrip-
tion.
Famille des PTERODELIDAE PEARMAN
Adultes il tarses biarticulés ; antennes de 13 articles ; griffes avec une
dent préapicale, un pulvilli très grêle et une soie basale raide ; ailes entiè-
rement glabres, avec A. P libre. Genitalia 6 de structure très particulière.
_ Genitalia 9 à plaque subgénitale simple ou bilobée ; gonapophyses ré-
duites aux valves externes ; Sî sternite souvent à sclérifications compli-
quées. tEufs nus, déposés isolément ; pas de vraie toile sur les pontes. Un
seul genre.
l. L\‘aprés PE.snMAN (in litt.), culifornicus constituerait réellement une espèce dis-
llllcte.

102 1>socor·rÈnEs
Gen. LACHESILLA 1/VESTWOOD, 1840 (1)
(Plerodela KOLBE, 1880 ; Leptopsocus REUTER, 1899 ; Graphocaecilius
ENDERLEIN, 1900).
Caractères suffisamment précisés par ce qui précède.
TABLEAU DES ESPÈCES
1 . Dans l’aile antérieure, r et m normalement fusionnées sur une certaine
longueur . .............................................. 2.
-— r et m réunies en un point ou reliées par une très courte nervule
transverse (fig. 270) ; en même temps, tête et thorax brun foncé ; ab-
domen brun-rouille, sans anneaux brun foncé (voir en outre les carac-
tères morphologiques, et en cas de doute, ceux de L, pedicularia) ....
................................................ 4. Bernardi.
2. Longueur de l’aile antérieure nettement supérieure à 2 mm. ; corps
brun pâle (exceptionnellement brun foncé) ; ailes hyalines, faiblement
enfumées. .........................,.............. 3. quercus.
-— Longueur de l’aile antérieure inférieure ou au plus égale à 2 mm. . 3 .
3. Tête et thorax brun sombre ............................. 4.
— Corps jaune-citron pâle ; ailes hyalines, à nervures jaune clair .....
..........,....................................... 5. livida.
4. Abdomen nettement annelé de brun ............. 1. pedicularîa.
—- Abdomen brun—rouille uniforme, apex brun foncé ....... 2. Greeni.
1. Lachesilla pedicularîa LINNÉ, 1758. — Il est impossible de donner ici
toutes les synonymies, qui occupent deux grandes pages du catalogue
de SÉLYs—L0NGcnAMPs (ENnEnLE1N, 1915, pp. 16-19). Voici les plus
importantes : Hemerobius flavicans L1NNÉ, 1758 ; Hemerobius abdomi-
nalis FABRICIUS, 1775 ; Psocus nigricans STEPHENS, 1836 ;Ps0cus bina-
taius RAMBUR, 1842 ; Leplopsocus exiguus REUTER, 1899 (5*).
Coloration -— Voir Tableau.
Morphologie. —— (Caractères qu’il est souvent utile de vérifier, à cause
` des variations fréquentes dans la nervation de l’aile antérieure.) Lacinia
maxillaire bidentée, à bords parallèles (fig. 268) ; antennes aussi longues
(5*) ou à peu près aussi longues que l’aile antérieure (S2, fig. 273). Genitalia
5‘ : hypandrium (H) avec deux lobes latéraux velus,prolongés à angle droit
par 2 crochets à peine arqués (fig. 252 et .253) ;épiprocte avec un crochet
fortement courbé (c), flanqué de 2 apophyses (a) portées par le 96 tg.
1. Le genre de Wnsrwoon, dont le type est L. pediculuria var. falidica L., compre-
nait aussi des espèces tout ii fait étrangères (Mesopsocus unipunctatus Q), de sorte que
certains auteurs (PEARMAN par ex.) refusent d’en reconnaître la validité.

LACIIESILLA 103
(11gZ 252) ; paraproetes sans crochets. Gemtalia 9 : plaque subgénitale non
échancrée, entièrement brune ; valves externes en lobes allongés, à base
élargie, longuement velus extérieurement, le bord correspondant frangé
de harbelures (fig. 260) ; 88 sternite sans sclériiication compliquee ; para-
proetes sans soies ni éperon différenciés.
Longueur de l’aile antérieure : 1,6 à 1,8 mm.
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Fm. 252 à 257. -— Lachesilla pedicularia L. 5‘]:}]252,Iapex abdominal (profil) ;- 253,
hypandrium (vue ventral? ; —- Lanhesilla quercus K. 8. 254-, apex abdominal, vu en
bout :—LachcsilIali1·ida nd.,-3‘ (d’après ENDERLEIN) ;—-255, apex abdominal (pro-
fil) ; — 258, crochet de l’hypandrium ; — 257, crochet du paraprocte.
Biologie. — Très commun, se rencontre à peu près partout de juin à octo-
bre, sur toutes les essences, parfois en grande quantité. Polyvoltine. Pontes
(PEARMAN, 1928) : œufs dispersés, oblongs, nettement striés longitudinale-
ment, opaques, b1eu·noir à reflets îridescents. Se nourrit indifféremment
de Protococcacées, moisissures, débris organiques ; envahit souvent les
habitations en automne, et se prend alors en masses sur les vitres des fe-
nêtres ; phototropisme positif particulièrement intense chez les 5*. Les deux
sexes paraissent également représentés (HoLzA1>1=EL). Lmsrnoe (Bull. Ann.
Soc. ent. Belg. 75) signale une invasion massive, qui dura de 10 h. à 17 11. le
l.lX.35, de la plage de Coxya.
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104 PSUCOPTÈRES
Région parisienne ; Marne ; Vosges ; Côte-d’()r ; Var ; Haute-Garonne ;
Indre ; Maine-et·Loire ; Seine—1nférieurc ; Eure.
Signalé de toute l’Europe. Cosmopolite.
L. pedicularia brevipennis ENDE.1=1LE1N, 1903 b. Lachesilla limbala ENDER-
1.121N, 1924. — 3 ayant les caractères de celui de L. pedicularia, avec une bor-
dure brune très large des nervures des ailes antérieures, et des anomalies
fréquentes de la nervation, en relation avec une légère réduction de la lon-
· gueur des ailes.
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Fia. 258 il 267. —·— Lac/zesillaïpedicularia L. Q : 258, aile antérieure droite ;— 260, gona~
pophyse ; ·- Lacheszlla quercus K. S2 ; —- 259, aile antérieure droite ; —- 261 orifice
dela spermathèque: —— 262, gonapophyse ; ——- 265, plaque subgénîtale ; —- Lachesilla
Greem Pearm. Q : 268, gzonapophyse ; —— 264, orifice de la spermathèque ; ——— 266,
paraprocte ;— 267, apex ahdominal 3 (profil) ; comparer avec la fig. 252.
S? braohyptère, à nervation aberrante, lar ement bordée de brun mais il
. . . . g
autres caracteres identiques a ceux de la forme macroptère.
Biologie. — BAnoNNEL, 1935 a. —— Trouvé en colonies dans les anfractuo-
sités des éoorces, sous des toiles grossières. Se nourrit en captivité de Proto-
coceacées, mais les Q peuvent dévorerleurs propres œufs. Accouplement par-
ticulier, le 3 chevauchant la Q au lieu de se glisser sous elle. Pontes iden-
tiques à celles de la forme macroptère; 1 Q peut déposer environ 80 œufs en
1 mois, à raison de 4 a 6 oeufs par jour au début ; durée du développement

LAc1rEs1LL.x 105
de l’œuf variant de ll à 15 jours en eté, suivant la température ; G stades
larvaires dont la durée totale est«l’envîron l mois. Forme polyvoltine, avec
diapause des œufs quand la température s’abaisse au-dessous de 1‘2° C. Bra-
chyptérisme héréditaire (?) ; il y aurait intérêt à obtenir des croisements
avec la forme macroptère.
France : Paris (Bois de Vincennes, Vl.3l) ; Eure (Verneuil-sur-Avrc,
IX-41 .
Euriipe : Allemagne, Angleterre, Espagne ?
L. pedicularin iatidica Lnwé, 1738. —- Ailes tres réduites chez le ,3‘, avec
nervation également réduite ; les ailes postérieures peuvent manquer ou
être représentées par de courtes ébauches. Chez la 9, ailes antérieures en
écailles sans traces de nervures ; ailes postérieures absentes.
Cette forme n’a pas été trouvée en France.
2 Lachesilla Greeni Pmnnrm, 1933. ·
Coloration. —- Tête et yeux brun—noir, ocelles ineolores, antennes brun-
ocre ; thorax brun foncé ; abdomen brun-rouille, à apex brun sombre.
Morphologie. —— <3‘ (Rœstan, 1939). En dehors des caractères du ta-
bleau : PS indiqué si ulement par un faible épaississement ; rr, nz et ru non
bifurquées, an indistincte, ax épaisse, très près du bord postérieur de
l’aile. Pattes très longues ; dent de la griffe petite. Appareil génital très
semblable il celui de L. pedicularia 6 : crochets de Phypandrium un peu
plus longs et plus aigus que chez pedicularia ; apophyses du E)° tergite
recourbées vers le haul (fig. 267) ; paraproctes avec un tubercule conique,
comme chez la 2 (fig. 266). (lorps très petit : 1-1,2 mm. Longueur de l’aile
antérieure : 0,33-0,65 mm.
9 : Ptérothorax réduit ; ailes antérieures représentées par de minuscules
lobes couverts de « microtriclies ·—, avec 1 on 2 poils courts ; ailes posté-
rieures réduites à des muerons membraneux terminés par une petite soie
apicale. Genitalia zplaque subgénitale en lobe simple, non échaneré, en-
tièrement brun ; valves externes(l`ig. 263) ressemblant beaucoup à celles de
L. pcdicularia, mais plus petites, non dentécs sur le bord externe, et moins
larges à la base ; un bouquet de fortes soies apicales et 2 macroehètes
basales ; sclérification du 86 sternite simple (fig. 264) ; champ sensoriel
des paraproctes réduit ii 5 trichobolhries, avec une soie très fine margi-
nale; 2 fortes soies apicales encadrant un court tubereule aigu, conique, ‘
avec un poil basilaire très fin et trés court (fig. 266). Longueur du
corps: 1,6 mm. ;antenni—s : 1,1 mm.
Côte-d’Or : Dijon, jardin de l’.\rquebuse, l Q sur le tronc d’un Orme.
Allemagne, Angleterre, Belgique.
L. Greeni longipenuis Rozstan, lâlïltl, -— Q. Tous les caracteres de la
Q type, mais ailes normalement développées, avec la nervation de L. pedi-
cularia. Longueur de 1’aile antérieure : 1,8 mm.
Quelques exemplaires trouvés parmi une tres nombreuse colonie de L.
Greeni (llaurdt, Allemagne). `

106 Psocoprizaes
· 3. Lachcsilla. quercus KOLBE,1880 (non 1882, comme Pindiquent la plu-
part des auteurs).
Coloration.-- Voir tableau ; parfois individus mélaniques que la dis-
section permet seule d’identifier avec certitude.
Morphologie. —- Aile antérieure de 2,3 à 2,3 rnm.
5‘ : apex abdominal caractéristique (fig. 254) ; crochets de Phypandrium
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F10. 268 à 276. ——— Lachesilla pedicularia I. Q : 268, lacînîa ; —- 273, antenne ; ——· l ache-
silla Bernardi Had. Q 2 269, lacinia :- 270, ailes droites ;—~ 271, gonapophyse ;-T
272, antenne ; — 274, bord du paraprocte ; —- 275, 8¤ sternite ;— 276, plaque subge-
nitale.
(c) bxfurqués, la dent externe. courte, étant àl angle droit avec l’autre ;
paraproctes prolongés chacun par un crochet (c') relevé vers le haut, avec
une grande soie basale interne, une microchète médiane également interne,
et un champ apical squameux externe ; épiprocte et 9e tg. sans apophyses·
$2 : plaque subgénitale entièrement brune. bilohée postérieurement
(fig. 265); valves externes en lobes rétrécis à la base,portant 6 à 8 macro-
chètes uniformément réparties, et une soie moins forte (fig. 262) ; 8° ster-
Ilite il sclérification compliquée (fig. 261).

LACIIESILLA 107
Biolozie. —-— Mal connue. ENDERLEIN (1927) indique qu’on peut attirer
cette espèce en pratiquant des entailles sur les branches de Chêne ; on bat
lorsque les moisissures ont attaqué les blessures et les feuilles voisines.
Côte-d’Or(Dijon: l7.X.29,1 3‘ sur Orme; IX.35, 1 Qsur Platane);Bouches-
du-Rhône (Saint-Jérôme, 1 Q mélanique, F. BERNARD). Je possède une
autre $2 d’origine douteuse (? Narbonne, J. R. DEN1s).
Europe : Allemagne, Angleterre, Belgique (NAvAs), Espagne (NAvAs),
Italie, Suisse.
4. Lachesilln Be1·nardiBAooNNE1., 1938 a.
9. Coloration. — Tête et thorax brun foncé ; abdomen brun·rouillc,
à apcx brun foncé. Ailes antérieures hyalines, légèrement enfumées, à
nervures brunes sans bordure plus foncée. Yeux noirs.
Morphologie. — Antennes nettement plus courtes que les ailes anté-
rieures, à pilosité courte (fig. 272). PS subrectangulaire, sans courbure
postérieure marquée ; A. P. demi·eirculaire ; r et m reliées par une très
courte nervule transverse ou fusionnées en un point (fig. 270). Plaque
subgénitale brune dans la région antérieure; incolore, à part quelques
taches médianes, dans sa région apicale ; bord postérieur bilobé, de même
que la limite entre les régions pigmentée et incolore (fig. 276) ; valves
(fig. 271) du type quercus, mais rattachées au 99 tg. par une bande continue
du tégument ; selérification du se st. complexe (fig. 275) ; apex des para-
proctes avec 2 soies fortes encadrant une très petite soie ; une autre micro-
chètc externe (fig. 274). Lacinia maxillaire bifide, les 2 dents elles~mêmes
légérement échancrées ; corps de la lacinia dilaté au milieu (fig. 269).
Longueur de l’aiIe antérieure : 1,6 mm.
5* inconnu, à moins que L. Bernardi ne soit une forme mélanique de
l’espèce suivante, dont la morphologie de la $2 est inconnue.
Var : Fréjus, été 36, 19; été 37, 1 2, F. BERNARD (en battant des Chênes-
Lièges).
5. Lachesille livide ENDERLEIN, 1903 b.
Coloration. — Voir tableau. — Morphologie du 5 (d’après ENDERLEIN) :
apex abdominal du type quercus ; crochets de l’hypandrium bifurqués,
mais à branches incurvées (fig. 256) ; crochets des paraproctes fortement
dentés du côté externe (fig. 257) ; apex abdominal (épiprocte ‘?) avec
2 apophyses relevées dorsalement (fig. 255).Longueur de l’aile antérieure :
1,6 mm.
Pas encore trouvé en France, où son existence est probable. Décrit d’All0-
magne, a été pris en Suisse (Jura Bernois, l 5, IIOLZAPFEL),

108 PSUCOPTÈRES
Groupe CAECILIETAE
Famille des STENOPSOCIDAE PEARMAN
Tarses biarticulés chez les adultes ; antennes de 13 articles. Dans l’aile
antérieure, A. P. triangulaire. reliée à la médiane par une nervule trans-
verse ; PS relié au pédoncule de la fourche radiale par une nervule trans-
verse ; nervures pileuses. Dans l’aile postérieure, r et nz fusionnées sur une
certaine longueur. Hypandrium des 3 simple ; paramères en cadre pénien
fermé. Gonapophyses des 9 réduites. Pontes : oeufs déposés en groupes,
nus, recouverts d’une toile.
TABLEAU nas canines
—— Aile antérieure sans taches étendues, avec bord et nervures nettement
pubescents ; marge de la cellule de la fourche radiale seule pileuse
dans l’aile postérieure ...................... (p. 108) Stenopsocus.
-- Aile antérieure fortement tachée de brun ; sa marge postérieure entiè-
rement glabre, la marge antérieure et les nervures à poils courts et
clairsemés .............................. (p. 111) Graphopsocus.
Gen. STENOPSOCUS HAGEN, 1866
En plus des caractères du tableau : PS étroit, allongé, non proéminent
en arrière ; nervule transverse postérieure (celle de l’A.P.) longue.Valves
ventrales des gonapophyses Q encore développées en lobes membraneux
bien visibles ; valves externes réduites a un sclérite plus ou moins déve-
loppé.
TABLEAU ons EsPÈcEs
1. Pas de bande sombre le long de la moitié apicale de r, (fig. 279) . . . 2.
-— Une bande sombre plus ou moins développée le long de la moitié api-
cale de rl (fig. 278) .......................... 3. Stigmaticus.
2. M du vertex et striation du postelypéus ressortant nettement sur
le fond jaune ; les deux premiers articles des antennes et la base du 39
clairs ; abdomen entièrement jaunâtre ou verdâtre pâle ..........
............................................ 1. immaculatus.
—— Vertex et postclypéus presque uniformément brun-noir ; antennes
entièrement sombres ; apex ahdominal nettement gris-noir ...... ' . .
,.......................................,....... 2. Lachlanî.

STENOPSOCUS 109
l. SÈGIIODSOCUS îmm3Clll3.t\1S STEPJIENS, 1836. — Psocus rufcscens STE-
r·nENs, 1836 ; Psocus flavesrens Srneiiizns, 1836 ; Psocus venosus STE-
PIIENS, 1836 ; Psocus slrigosus BURMEISTER, 1839 ; Psocus flauicans
ZETTERSTEDT, 1840 ; Psocus sub/umipennis ZETTERSTEDT, 1840.
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Fm. 277 fn 279. — Ailes droites de : Graphopsocus cruciatus L. (277) ; — Stcrmpsocus
slignmlicua lmh. et Labr. (278, ; — Slenopsncus îmmaculalus St. (279).
Coloration. —— Tête jaune, avec M du vertex brun, non résolu en taches,
la bande médiane prolongée jusqu’au front; postclypéus avec lignes longi-
tudinales brunes très serrées convergent fortement vers l’avant. Antennes
. brun-noir, les deux premiers articles et la base du 3** ocracés. Lobes ter-
gaux du thorax brun foncé, bordés de jaune ; pleures brunes ; pattes jaunes
avec extrémité des fémurs, une grande partie des tibias et le dernier
article des tarses bruns. Abdomen jaunâtre ou verdâtre pâle. Ailes hyalines
sans taches (fig. 279).
Morphologie. — Rapports   :3 = 1 ; Q = 1,68. Longueunde l’aile
antérieure : 3 à 3,5 mm. (généralement plus courte chez le 6). G0nap0·

110 PSOCOPTÈRES
physes 9 : fig:281 ; rudiment de valve externe constitué par une plaque
sclérifiée de forme variable portant, en règle générale, une soie du côté
externe ; ler article du tarse postérieur :6 = 0,55 mm. ; $2 = 0,7 mm.
Biologie. — Apparaît des juillet, et peut se trouver jusqu’à la mi-no-
vembre, en battant les arbres, principalement les Chênes et les Conifères
(Sapins et Epicéas). Au moins deux générations annuelles. Les œufs, ovoïdes,
sont déposés côte à côte par 8 à 12, dans une dépression de la feuille ; leurs
apex sont sensiblement parallèles ; ils sont recouverts par une toile compacte
formée de filaments croisés dans tous les sens, et fixés à la feuille à une petite
distance de la ponte, à laquelle ils adhèrent étroitement (PEARMAN, 1928).
Les larves présentent souvent une coloration vert tendre qui paraît due
à la dissolution du pigment chlorophyllien dans le sang. 6 et Q bien repré-
sentés, mais leur proportion laisse supposer l’existence de la parthénogé·
nèse (200 6 pour 414 S2, HoLzArFEL).
Commun à peu près partout : Région parisienne ; Vosges ; Côte-d’Or ;
Jura ; Haute-Savoie ; Cantal ; Corrèze ; Haute-Loire ; Indre ; Haute-Ga-
ronne ; Hautes-Pyrénées ; Var ; Côtes-du-Nord ; Seine-Inférieure.
Connu de toute l’Europe.
2. Stenopsocus Lachlani KoLBE, 1880. —— S. immaculaius var. Lachlani
ENDEaLE1N, 1906 ; S. Lachlani K., RCESLER, 1939.
‘Coloration. — En dehors des caractères du tableau, thorax entièrement
brun—noir, tandis que celui dïmmaculaius est clair dans la plus grande
partie de sa face ventrale.
Morphologie. — Se distingue dïmmaculaius par les rapports   6 :
1,5 ; Q = 2 ; et par la longueur du l" article du tarse postérieur: 6 = 0,5
mm. ; Q = 0,6 mm. (Rccsman).
Biologie.- Paraît surtout inféodé aux Conifères; ce qui explique qu’on
l’ait longtemps considéré comme une forme mélanique pinicole d’immaculalus.
Vosges, Cantal. l
Allemagne, Angleterre, Belgique.
3. Stenopsocus Stigmatîcus IMHoF et LABRAM, 1846. — 7 Hemerobius
siriatulus (1) FABRICIUS, 1775 ; Sfenopsocus lineolalus NAvAs, 1915 b.
Coloration. —- Tête jaune ou verdâtre ; sont brun-noir 2 l’M du Vertex,
une grande tache médiane allant des ocelles au postclypéus en s’élargis-
sant, les joues. Yeux noirs. Antennes trés foncées, les 2 premiers articles
_ et la base du 3** jaunes. Thorax jaune, les lobes tergaux brun-sépia, par-
fois assez foncé; pleures tachées de brun. Abdomen jaunâtre ou verdâtre.
Ailes transparentes, à peu près incolores ; l’aile antérieure (fig. 278) seu-
(1) La description de Fxnaxcms ne s’applîque pas en réalité à cette espèce
(Rsursa, 1894).

mmrixorso ous 111
lement à PS jaune, avec une large ligne noire sur la moitié apicale de r,
(cette ligne peut être indistincte chez les individus immatures).
Morphologie. — Plus petit que l’espèce précédente ; antennes à peu près
de la longueur des ailes, plus fortes chez le 6. PS à angle postérieur plus
accentué que chez immaculalus. Gonapophyscs de la Q caractéristiques
(fig. 282).
Longueur de l’aile antérieure : 4 mm.
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F10. 280 ai 282. — Gonapophyses de : Graphopsocus cruciatus L. (280) ;·— Stenopsocus
immaculaius (281) ; — Slenopsocus sligmahcus (282).
Biologie. —- Lunwm (1908); Sheen (1919) ; PEARMAN (1928 b). — Très
semblable à celle dïmmaculalus. Souvent abondant sur des essences variées
(rarement sur des Conifères); le Chêne est l‘hôte préféré, et après lui l’Aulne
(H0LzAx>FEL). Les premiers adultes apparaissent dès Ie début de juillet et on
en trouve jusqu'en octobre. Au moins 2 générations annuelles dans la plus .
grande partie de la France. Parthénogénèse facultative très probable (ou .
existence d’une race parthénogénétique 7) car il y a une grande dispropor-
tion entre le nombre de 3 et celui de $2 (85 5 pour 196 2, HOLZAPFEL) ; j’ai
trouvé des stations à Q abondantes sans aucun 5 (1931 a). STAGER signale
que les œufs sont mangés par un Capside 2 Campgloneura virgule H. Scxms-
Fna.
Région parisienne ; Seine-Inférieure ; Vosges ; Côte-d’Or ; Pyrénées (1818,
Coll. Mus. Hist. Nat. Paris, sans autre indication) ; Indre.
Toute l’Europe.
Gen. GRAPHOPSOCUS Korea, 1880
(Tcralopsocus Reurxzn)
Ailes maculées de taches brunes ; PS fortement saillant en arrière ;
A. P. très haute, reliée à la médiane par une courte nervule ; nervures à
pilosité faible ; marge des ailes antérieures totalement glabre en arrière;

112 PSOCOPTÈRES
avec quelques poils courts et rares en avant. Gonapophyses des 9 très
atrophiées. \
G1‘aph0DSOcuS Ctuciatlls LINNÉ, 1768. — Hemerobius quadripunclaius
FABRICIUS, 1787 ; Psocus subocellaius STEPHENS, 1836 ; Psocus coslalis
S'1·EPHENs, 1836.
Coloration. —— Tête jaune pâle ; M du vertex brun, plus ou moins dis-
tinct, et postclypéus brun postérieurement. Yeux grisâtres ou noirâtres.
Antennes brunes, les 2 premiers articles et la base du 29 jaunâtres. Tho-
rax jaune, lobes dorsaux ptérothoraciques bruns, assez brillants. Abdo-
men jaune verdâtre, apex rembruni. Aile antérieure à dessins caractéris-
tiques (fig. 277), souvent peu marqués, parfois même indistincts chez les J
(surtout les immatures) ; aile postérieure : 2 taches brunes dans la cellule
An (la proximale plus foncée) ; une bordure brun pâle plus ou moins éta-
lée le long de cu.
Morphologie. — Voir diagnose du genre. Gonapophyses 9 (fig. 280).
Longueur de l’aile antérieure : 3-3,2 mm.,
Biologie. —— Une des espèces les plus abondantes en France, ou elle a
certainement plusieurs générations annuelles successives ; dans l’Indre
(R. MARMN) elle apparaît vers le 12 avril et devient tres abondante dès le
15 mai : « on la trouve en grande quantité jusqu’à fin novembre, et il n’est
pas rare de la rencontrer au 10 décembre, même après les plus fortes gelées.
Elle doit hiverner en masse ». Dans la région parisienne, la période d’appa-
rition des adultes est plus courte (fin mai-tin octobre, en moyenne). Fré-
quente à peu près toutes les espècesd’arbres et arbustes, à feuillage caduc
ou persistant;se nourrit surtout des moisissures parasites des feuilles, mais
peut-être aussi de Protococcacées ; BALAcnoswxY l’a souvent trouvée
sur la fumagine du miellat des Cochenilles. Pontes (P. DE PEYERIMHOFF,
1901, HUIE, 1916, PEARMAN, 1928 b) semblables à celles de S. immacu-
latus. Sexes à peu près également représentés (1773 pour 183 Q, HOLZAPFEL),
ce qui exclut l’hypothèse de la parthénogénèse. PEYEa1MuoFF signale que
les pontes sont fréquemment parasitées par des Mymarides.
Doit se rencontrer partout en France, et il paraît inutile d’en indiquer
les stations connues, tant l’espece est répandue.
Toute l’Europe, Maroc, Canaries, Etats-Unis.
G. cruciatus var. brevipeunîs ENDERLEIN, 1903 b. — Teratopsocus macu-
lipennis REUTER, 1894. —- 3* identique à celui de la forme macroptère ; Q ix
ailes plus ou moins réduites. Il semble que cette réduction soit liée aux fac-
teurs externes, si l’on en juge par les stations où l’on trouve cette variété,
et par le fait que tous les intermédiaires s’observent entre les 9 macrop-
tetes et les Q microptères (cf. HoLzAi>FEL, 1936). ’
Côtes-du—Nord : Saint-Michel-en-Grève, forêt de Chênes, Hêtres et Epi-
cas en bordure de la mer, dans un vallon humide (VIII.30); Haute-Garonne:
Saint-Béat, Pic du Burat (1900 m.) sur Rhododendron, 14 3, 8 Q (RIBAUT) ;
Val d’Aran : Bains de Trédos (1000 m.), 5 3,4 9 (DESPAX, 26.\/`II1.33) ; Var:
Fréjus, 2 Q (F. BERNARD, XIL36). Une température assez basse et une assez
forte humidité paraissent ainsi intervenir dans le déterminisme de ce brachy-
ptérisme.

caizcimus 113
' Famille des CAECILIIDAE .
Adultes à tarses biarticulés ; antennes de 13 articles. Nervures et marges
des ailes pileuses, les poils des nervures sur 1 ou 2 rangs, ceux des marges
toujours sur plusieurs rangs. Dans l’aile antérieure, A. P. toujours libre,
et PS non relié à la fourche radiale, sans ébauche de nervule transverse
à son angle postérieur. Gonapophyses de la Q réduites. Hypandrium du 5
simple ; paramères en cadre fermé (fig. 13). Griffes (fig. 328 et 329) : pas
de dent préapicale, pulvilli en lame membraneuse très développée ; une
soie basale raide. Pontes : voir Stenopsocidae.
TABLEAU mas cimmzs
1. Ailes ayant à la fois l’apex nettement acuminé, le PS non bombé en
' arrière, et une pilosité courte et rare (fig, 331) . . (p. 126) Lacroixiella.
— Ailes ai apex le plus souvent bien arrondi ; toujours marge des ailes
• antérieures à pilosité très fournie, sur plusieurs rangs ....... 2.
2. Bord de l’aile antérieure très épaissi dans sa moitié distale ; nervures
de cette aile à poils sur 2 rangs ; pédoncule de la fourche radiale long
et presque rectiligne (fig. 332). .................. (p. 126) Kolbia. 5*.
— Nervures de l’aile antérieure à poils sur un rang ............ 3.
3. PS le plus souvent nettement bombé en arrière, en tout cas à angle
postérieur bien arrondi ; pédoncule de la fourche radiale flexueux
(r, fig. 322), tubercule ocellaire des Q bien développé ; lacinia maxil-
laire sans une longue dent ..................... (p. 113) Cûecilius.
— PS à bords subparallèles ; pédoncule de la fourche radiale à. peu près
rectiligne (r, fig. 324) ;tubercule ocellaire très réduit chez les S2; apex de
la lacinia avec une longue dent aiguë (fig. 300). (p. 125) Enderleinella.
Gen. CAECILIUS Cunrxs, 1837
Outre les caractères du tableau, genre défini par les gonapophyses des Q,
construites sur un type remarquablement constant (fig. 326 et 327), les
valves dorsales en lobes allongés, régulièrement acuminés, selérifiés seule-
ment du côté extérieur ; les valves externes réduites à de faibles pla-
ques chitinisées, situées à la base des précédentes, et portant une soie (très
rarement 2 ou 3, les supplémentaires plus courtes). Épiprocto et para-
proctes des <3‘ ornés de champs, plus ou moins développés, de papilles chiti-
neuses, celui de l’épiprocte porté par un mamelon plus ou moins saillant;
les paraproctes peuvent en outre présenter des tubercules sclérifiés de
forme variée. Pulvilli des griffes très largement dilaté (fig. 328).
TABLEA11 nas Espàcns
1. Aile antérieure liyaline, les nervures de la moitié apieale, ainsi que cu,
largement bordées de brun (fig. 284) ; corps jaune, avec tergites thora-
nanonmrx. 8

114 rsocorrànns
ciques bruns ; antennes aussi longues que les ailes antérieures. ....
.................... . ......... · ................... 2 . îlavidus.
—— Aile antérieure au moins largement tachée de brun, ou entièrement
ocracée ou brunâtre, en tout cas non hyaline avec nervures bordées de
brun ............................ . ...................... 2.
2. Aile antérieure traversée par une longue bande brune longitudinale
laissant 2 bandes marginales incolores dans la moitié apicale (fig. 283) ;
aile postérieure presque entièrement brune ......... 1. îuscopterus.
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Fxo. 283 à 285. -— Ailes droites de : Caecilius fuscopierus Latr. Q (283) ; —— Caecilius
flavidus St. Q (284) ; — Caecilius gynapterus Tet. 8, avec antenne (285).
-—- Pigmentation de l’aile antérieure différente ................. 3.
3 . Antennes nettement plus longues que les ailes antérieures (1) . _ , 4,
— Antennes plus courtes, ou au plus aussi longues que les ailes anté-
rieures ..... . ......... . ................................. 5.
4. Aile antérieure brun pâle uniforme ; A. P. déprimée à base très large
(fig. 285) ; antennes brun clair, à pilosité fine et courte, 5‘ seul ailé.. .
.............................................. 3. gynapterus.
— Aile antérieure brun-sépia, avec zone plus claire, chez les indivi-
1. Au cas on les antennes seraient brisées, essayer successivement 4 et 5.

cÀEcxLtus 115
dus bien pigmentés, en arrière du PS ; AP à base étroite ; apex des
ailes effilé ; antennes très longues et épaisses, brun-noir, à pilosité
dense et hérissée (fig. 286) ....................... 4. atricornis.
5. Tête et thorax brun-noir, brillants ........................ 6.
— Corps ocracé à brun-brouille ............................. 8.
6. Aile antérieure avec au plus une bande sombre en arrière du PS ; en
tout cas sans zones plus foncées dans les cellules apicales (fig. 289) ;
· nervure cm sans poils (exceptions très rares) ......... 5. pîceus.
— Aile antérieure avec des zones nettement plus foncées, en plus de la
bande postérieure au PS ; an pileuse ; ailes raccourcies chez les 9. 7.
7. Longueur de l’aile antérieure atteignant au moins 2,6 mm. chez le 3 ; _
ailes de la Q pouvant dépasser l’apex abdominal ...... 6. rhenanus.
—— Longueur de l’aile antérieure ne dépassant pas 2,4 mm. chez le 6 ;
ailes dela Q atteignant tout au plus l’apex_ abdominal. . 7. Kolbei.
8. Nervure an de l’aile antérieure en général non pileuse ; tête des Q avec
une tache brune largement étalée sur le vertex; longueur de l’aile
antérieure supérieure ou au moins égale à 3 mm. ; jamais de bor-
dure brune en arrière du PS ...................... 8. Despaxi.
—— Nervure an toujours pileuse ; pas de large tache sur le vertex de la Q ;
· longueur de l’aile antérieure nettement inférieure à 3 mm. ; parfois une
bordure rouille foncée en arrière du PS .......... 9. Burmeisteri.
1. Caecilius LUSCODÈBTUS LATREILLE, 1799. — Psocus villalus DALMAN,
1823 ; Caecilius feneslralus Cunris, 1837.
Coloration. — Corps brun-noir brillant ; ailes (voir tableau et fig. 283).
Morphologie.- GonapophysesQ (fig. 326); apex abdominaldu5‘(fig.
307) : noter le grand développement des champs de granulations chiti-
neuses; lacinia maxillaire à deux dents courtes (fig. 291, 5*, et 292, Q).
Longueur de l’aile antérieure :3,5 mm.
Biologie. — Se trouve en battant des essences variées,mais principalement
les Chênes, de fin juin au début d’août, puis de lin août à septembre. Peut
s‘élever avec des Protococcacées. Pontes (PEARMAN, 1928) : 9 à 12 œufs
ovoîdes, groupés, déposés dans les dépressions des feuilles, et recouvertes
d’une toile assez lâche, qui peut être doublée par une toile supérieure si la
dépression est assez profonde ; les œufs présentent une réticulation hexago-
nale superflcielle, et acquièrent au bout d’une semaine une belle coloration
bleu foncé iridescente. Deux générations annuelles probables en France ;
il n’y en aurait qu’une en Angleterre. Les deux sexes sont toujours bien re-
présentés.
Région parisienne ; Vosges ; Hautc—Saône ; Côte·d‘Or ; Jura ; Haute-Ga-
ronne;Cor1·èze; Indre; Maine·et-Loire; Côtes-du-Nord; Seine-Inférieure.
Toute l’Eur0pe.

116 PSOCOPTÈRES
2. Caecilius îlavidus STEPHENS, 1836. ——- Psocus flavicans STEPHENS,
1836 ; Psocus ochropierus SrEPHENs, 1836 ; Psucus subpuncialus STE-
PHENS, 1836 ; Caecilius slrigosus Cméms, 1837.
Coloration. — Teinte générale jaune ; sur le vertex une bande médiane
brune ; yeux noirs ; antennes foncées, les 2 premiers articles rougeâtres,
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F10. 286 ai Q90. — Antennes et ailes droites de Caecilius: atricornis Mc Lachl.3‘ (286).
E-ggolbez Tet.3` (287) ; —-—- Kolbez Tet. Q (288) ;— piceus K. Q (289) ; ——- Despami Bad. Q
les 36 et 49 jaunes, le reste brun—noir. Lobes dorsaux du thorax brun de
poix brillant, bordés de jaune ; ailes antérieures (fig. 284) : la teinte brune
parfois indistincte chez les individus immatures. Apex abdominal brun.
Morphologie. -—Apex de la lacinia très large, à 2 dents arrondies, sur-
tout l’une d’elles (fig. 293). Longueur de l’aile antérieure : 3 à 2,75 mm.
Biologie. -—— L’espèce la plus banale ; apparaît dans 1’Indre (R. MARMN)
des le 10 avril, et se voit encore le 7 décembre ; hivernerait ; dans la région
parisienne, moins précoce (de juin à octobre). Se trouve sur tous les arbres et
buissons, mais principalement sur les Chênes. Pontes (PEARMAN, 1928 b)
recouvertes d’une toile très serrée ; les œufs deviennent brun·pourpre et
sont lisses. Doit être exclusivement parthénogénétique (HOLZAPFEL, 1936 :

CAECILIUS 117
797 Q capturées, 0 3) ; j’ai indiqué par erreur (1931 a) l‘existence du 3 dans
l'Est de la France. `
Se trouve certainement partout, comme Graphopsocus crucialus, et il est
inutile de donner une énumération des localités qui, nécessairement incom-
plète, donnerait une idée inexacte de la répartition. Mention spéciale doit
être faite de la capture de 3 9 au Pic de Bouret, sur Rhododendron, à 1.900 m.
d’a1titude (Rmaur).
Toute l’Europe. Également aux Canaries ? (Grande-Canarie, Lardilla,
ALLUAUD, 1900 ; Coll. Mus. Hist. nat. Paris).
3. Caecilius gynapterus Ternus, 1891.
8. —· Coloration : brun ocracé, les tergites ptérothoraciques plus
sombres ; yeux brun·noir ; joues et côtés de l’abdomen ocracé pâle ; les
2 premiers articles des antennes ocre pâle, le flagelle brun-noir. Ailes bru-
nâtres, sans taches.
Morphologie. — Voir tableau et fig. 285. Longueur de l’aile antérieure :
3,2 mm.
Q. — Coloration : Tête et thorax brun foncé ; abdomen brun-rouille,
foncé dorsalement, passant à l’oere ventralement ; son apex brun sombre.
Sur le vertex, une marge plus pâle autour des yeux, ces derniers brun-
noir. Les 2 premiers articles des antennes brun pâle, tous ceux du flagellc
presque noirs. Milieu du front, postclypéus et labre très foncés.
Morphologie. —— Antennes plus longues que le corps, à pilosité oblique.
Ailes réduites à de courtes ébauches, les antérieures atteignant seulement _
le milieu du métathorax, les postérieures le bord arrière de ce segment.
Longueur du corps :3 mm.
Biologie. — Se trouve en Allemagne de mi-juin à mi-août en forêt (futaies
claires et jeunes plantations), par terre, sur les Myrtilles et les herbes (EN-
nnmnsm, 1927). J’ai encore trouvé la Q dans les Vosges, en septembre, en
battant des taillis dans un petit bois très humide. Ponte non observée.
Seine-et-Oise (forêt de Saint-Germain, 1 3. Lasmz) ; Vosges (Darney, 1 5*,
4 $2, 2.VIl1.29 ; 1 Q, IX.36) ; Côte-d’0r (Gevrey, 1 ,3, IX.28, J. R. DENIS) ;
Saône-et-Loire (Saint-Julien·Ecuisses, 2 9, J. R.D1zms) ; Côtes-du-Nord
(Saint-Michel—en—Grève, l 9, VII.30). ‘
Europe : Allemagne.
4. Gaecilius atricornis Mac Lxcursm, 1869.
Coloration. — Dessus de la tête, postclypéus et joues brun de poix
brillant, très foncé, le reste plus pâle; yeux noirs ; antennes entièrement
brun-noir foncé. Tergites, pleures thoraciques et moitié proximale des
hanches brun foncé ; pattes plus pâles ; griffes noires. Abdomen clair, à
pruinosité rougeâtre ; apex brun foncé. Aile antérieure brun—rouille plus
ou moins foncé (non jaunc—paille) ; PS plus pâle (jaunâtre en lumière

118 Psocoprànns
oblique sur fond noir) ; voir aussi tableau et fig. 286. Ailes postérieures
brun pâle.
Morphologie. —- Voir tableau. En outre : épiprocte du 3 à granulations
portées par un mamelon bien arrondi, saillant, flanqué de deux longues
soies (fig. 308); paraproctes avec champ de granulations bien développé,
et un tubercule chitineux à base très large, terminé par un bec court
291 292 293 294 295
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301 302 303 304 305 306
F10. 291 à 306.- Apex des lacinias de : Caecilius fuscoptcrus Latr. 3 (291) ;-— id. Q
(292) ; -—- C. flavidus St. Q (293) ;— C. airicornis Mc. Lachl.3 (294) ;-—- id. Q (295) ;-
C. Burmeisteri Br. Q (296) ;—— C. Kolbet Tet. 3 (301) ; —- ld. Q (302) ;— Q. pzceus
K.3 (303) ;——· id. Q macroptère (304-) ;——- id.Q brevipennis(305);-C.Dcspafl1lQ(80$)î
— Enderleinella obsoleta St. Q (300) ; — 297, bord du paraprocte de C. Burmezsterz
Br. 3 ;- 298, tubercule du paraprocte de C. Despaxi Bad. Q ; ——— 299, bord du para-
procte de C. Despaxi Bad.3.
(fig. 309). Lacinia maxillaire à 2 dents arrondies, plus large chez la Q
(fig. 294 et 295). Longueur de l’aile antérieure : 2,6 mm.
Biologie. — Cette espèce, signalée comme très rare (Ennnatnm, 1927)
est en réalité localisée par suite d’une intense hygrophilie ; je I’ai prise en
abondance dans la forêt de Sénart sur des rejets de Chênes, en bordure d’un
fossé marécageux, et dans les Vosges, sur des Prenouées croissant sur le bord

cxizcxmus i 119
de la Saône, presque au niveau de l’eau. Les deux sexes sont également
représentés. Pontes non observées.
— Région parisienne (forêt de Sénart, X.33) ; Vosges (Darney, IX.34) ;
Haute-Loire (Le Puy, l $2, été 34, MANEVAL) ; Haute—Garonne (Vieille Tou-
louse, 1 3, 1 Q, Rxnmrr).
Allemagne, Angleterre, Belgique.
5. Caeeilius piceus Kouaa, 1882.
Coloration. —— Individus matures entièrement brun de poix très foncé
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Fm. 807 ù 818. -—- 807, épiprocle et_ paraprocte droit de Caccilius fuscoplerus Latr.5‘ ;
—- 808, ép1procte_de C. atncornzs   Lachl. J ; ·- 809, bord du paraprocte du
même ;—- 810, épiprocte de C. Kolbex Tet.3 ; - 811, id. de C. Burmezstcri Br.5*; —
312, id. de C. Despazi Bad. 6 ; — 818, id. de C. piceus K.@ ; -- 814, bord du para-
procte de C. Kolbez Tet.5‘ ;- 815, id. de C. pîceus K. 8.
et brillant sur la tête et le thorax, plus pâle sur les côtés. Abdomen entière-
ment brun, l’apex plus foncé. Antennes brun—n0ir, un peu plus pâles à la
base. Ailes brunes, la pigmentation très variable ; parfois uniforme (sur-
tout chez les jeunes), le plus souvent avec une bordure poststigmale brun
foncé, et une area plus pâle en arrière de la moitié proximale du PS

120 rsocorràmas
(fig. 289), parfois enfin avec des zones brun foncé autour des nervures de la
moitié apicale, mais sans taches dans les cellules discoîdale AI el cubiiale Cu.
Morphologie. —— Voir tableau et fig. 289. Épiprocte du J avec un mame-
lon préapical nettement saillant portant quelques fortes granulations
(fig. 313) ; bord postérieur des paraproctes avec une protubérance brun
foncé (fig. 315), sans tubercule marginal incolore. Lacinia maxillaire È.: '
apex tronqué assez variable (fig. 303 et 304), plus étroit chez le J. Lon-
gueur de l’aile antérieure : 2,3 à 2,6 mm.
Biologie. — Généralement de juillet à fin septembre sur les Conifères
(Picea et Abies), et quelques essences à feuilles caduques (Primus spinosus,
Fagus, Quercus, Salim). Pontes : œufs lisses, oblongs, déposés par 6 à 8, rare-
ment 4, 2 ou 1, à peu pres parallèlement, et recouverts d’une toile lâche ;
deviennent d’un bleu intense, avec reflets irisés, au bout d’une semaine en-
viron. Peut-être deux générations annuelles. Les deux sexes également re-
présentés.
Seine-et—Oise ; Vosges ; Haute-Garonne ; Pyrénées (coll. PANDELLÉ 1907,
Mus. nat. hist. nat. Paris) ; ? Indre (Caecilius fuscus (1) Kolbe, R. Maarm).
Allemagne, Angleterre, Belgique, Finlande, Italie, Suisse.
Ssp, brevipennis Eivnnatnrw, 1903 b. ——— Pas de différences entre le J et
celui de la forme précédente. — 9 brachyptêre, les ailes atteignant à peine
le milieu de 1’abdomen, et la nervation présentant de fortes aberrations,
surtout dans la moitié apicale; la lacinia maxillaire paraît un peu différente
de celle des 9 macroptéres (üg. 305).
Biologie. ·—· ENDERLEIN (1906 a, p. 80) insiste sur le fait que cette forme
est caractéristique de la faune des régions marécageuses, où la forme ma-
croptère serait très rare. En fait, j’ai trouvé brevipennis sur des Prunus spi-
nosus croissant en bordure de la Saône, à Saint-Jean-de-Losne (Côte-d’0r),
sans aucune S2 macroptere ; mais dans les Vosges, à Darney, sur de jeunes
Epicéas, dans un vallon humide, j’ai pris les deux formes intimement mé-
langées. Il est possible que l’humidité ait une influence sur le développement
des ailes des Q, comme cela paraît être le cas pour Graphopsocus crucia-
tus. Pontes identiques a celles de la forme macroptere ; les deux sexes égale-
ment représentés.
Vosges (Darney, IX. 36 et 37, sur Picea ; Saint-Dié, IX.37, sur Abies,
a 800 m.) ; Côte-d’Or (Saint-Jean—de-Losne, IX. 35, sur Prunus spinosus).
Allemagne, Suisse. `
6. Caecilius rhenanus Terms, 1891.
Coloration. ~— Tête brun clair, avec, sur le vertcx, des taches brunes
formant, chez les J bien pigmentés : 10 une large bande transversale en
arrière des ocelles ; 20 une bande le long du bourrelei oocipital, se prolon-
geant le long du bord dorsal des yeux composés ; chez les Q, ces bandes
sont remplacées par des groupes de taches circulaires ou oblonglues à
contour net. Tubercule ocellaire et yeux composés brun-noir. Postcly-
péus sombre, avec des bandes brunes étroites et denses en chevron. Labre
nettement bordé de brun-noir, puis avec une bande claire marginale et

ceecrmus 121
la région centrale brun sombre. Antennes brunes. J oues sans taches. Der-
nier article du palpe maxillaire brun sombre, surtout à l’apex.
Thorax brun sombre ; lobes tcrgaux du mésothorax brun-noir brillant,
avec zones parapsidales claires. Pattes brun pâle. Ailes j; fortement
enfumées de brun, avee, dans les ailes antérieures, des zones nettement
plus foncées, surtout chez la 9, dont l’apex est toujours plus sombre (très
grande ressemblance avec la pigmentation des ailes de l’espèce suivante,
mais les teintes sont plus fondues chez rhenanus) ;‘col0ration variant
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FIG. 316 :1 321. — Caecilius rhenanus Tet. :316, antenne et aile antérieure droites du 3 ;
-[817,|aile antérieure droite de la Q ; —- 318, lacinîa du 3 ;-- 319 id. Q : — 320 rx,
tubercule de Pèpiprocte du 3 ; b, bord du paraprocte du 3 ; ——- 321, bord du para-
procte de la 2.
dans d’assez larges limites ; les fig. 316 (3) et 317 (9) se rapportent il des
individus bien pigmentés. Pattes brun pâle.
Abdomen brun pâle ; apex brun foncé.
Morphologie. — En dehors des caractères du tableau : pédoncule de la
fourche radiale très long dans l’aile antérieure du 3 ; r et m fusionnées sur
une courte longueur chez le 3 (parfois même confluant en un point);épi—
procte du 3 avec un tubereule sans granulations visibles, mais avec une
crête très foncée en forme d’arc (fig. 320 a) ; paraproctes avec tubercule
chitineux double dans les 2 sexes ; les 2 lobes égaux chez le 3 (fig. 320 b),
inégaux chez la Q (fig.321) ; lacinia maxillaire à dents arrondies (3, fig.318;
9, fig. 319).
Biologie. — Peut se trouver sur les herbes ou sur les écorces. A été pris
par Raasman en Allemagne sur Callunu uulgaris,

122 PSOCOPTÈRES
Var (Saint-Raphaël, VII-VIII 38, sur gazons (F. BERNARD), et sur écorce
de Platanes).
Allemagne (cf. R<EsLER, 1939).
Pt e m a r q u e. —- La diagnose de C. corsicus KOLBE, 1882, établie sur
un seul individu pris en Corse, s’accorde à peu près intégralement avec la
description précédente ; la seule différence importante réside dans le rap-
port entre les longueurs de la fourche radiale et de son pédoncule, qui
sont égales chez corsicus. Il est impossible de conclure actuellement à l’i-
dentité ou à la séparation des deux espèces, faute de matériel origi-
maire de la Corse.
7. Caecilius Kolbei TETENS, 1891. -— Caecilius piceus var. brevipennis
ENDERLEIN, 1927.
Coloration. ——- Teinte générale brun ocracé, les tergites thoraciques
brun sombre, brillants ; abdomen plus pâle, son apex brun sombre ;
une bande longitudinale sombre sur le vertex. Antennes brunes, les 2
premiers segments et l plus grande partie du 3*% clairs. Ailes antérieures
nettement dichromes, des plages brun sombre dans les cellules api-
cales ; une bordure poststigmale accentuée, l’apex de la cellule R nette-
ment foncé, une tache dans l’angle proximal de la Cellule discoïdale M, et
` une dans la cellule cubitale Cu; dichromie beaucoup plus nette chez la
Q (fig. 288) que chez le 59 (fig. 287).
Morphologie. — Pilosité de la tête très développée ; postclypéus et
labre très larges ; antennes assez épaisses, à pilosité courte, un peu moins
longues que les ailes antérieures chez le J, de la longueur de celles—ci chez
la S?. PS modérément bombé en arrière chez le 5*, son angle postérieur forte-
ment accusé chez la 9 ; r et m fusionnées sur une très courte longueur, sur-
tout chez le 5‘. Ailes antérieures de la 9 réduites, atteignant au plus l’apex
abdominal, appliquées au repos comme des élytres. Tubercule de l’épi—
procte du 3 peu développé, orné de fines granulations (fig. 310) ; bord
postérieur des paraproctes avec une saillie brun foncé et un tubercule à
deux lobes inégaux (fig. 314). Lacinia maxillaire à apex tronqué (fig. 301,
6, et 302, Q) sans dents nettes.
Longueur de l’aile antérieure : 5 = 2,3 mm. ; S2 = 1,9 mm.
Biologie. - Espèce géophile, paraissant inféodée, comme Kolbia quisqui-
liarum, aux herbes des terrains sablonneux. Se trouve en juillet (Allemagne)
et en automne (Angleterre, côte du Somerset). Pontes identiques à celles de
K. quisquiliarum (PEARMAN, 1929 a) ; l’éclosion se produit une quinzaine
de jours après la ponte, d’où possibilité de plusieurs générations annuelles.
Signalé seulement d’Allemagne et d’Angleterre, mais sa présence en France
est tres probable.
8. Caccilius D8SD3X1BADONNEL, 1936 cz. - (J. obsoleius STEPH. t ENDER-
LEIN, 1906, BADONNEL, 1931 a (part.), RCESLER, 1935, HOLZAPFEL,
1936.

cancimus 123
Coloration. — Teinte générale brun ocracé, avec abdomen plus pâle ;
lobes dorsaux mésothoraciques bruns, plus ou moins foncés ; sur le vertcx
de l $2, une tache longitudinale brune fondue. Ailes : ocracé à brun cn-
fumé clair, uniforme. _
Morphologie. —- Yeux du 5 très grands :   = 0,8. Antennes nette-
ment plus courtes que les ailes antérieures, surtout chez la Q (fig. 290).
PS assez nettement incurvé en arrière; fourche radiale à peu près égale
à son pédoncule ; nervure an sans poils chez les formes françaises (1) ;
A. P. à peu près demi·circulaire (fig. 290). Epiprocte du 5 à tubercule
couvert d’assez nombreuses granulations qui débordent de part et d’autre
(fig. 312) ; apex des paraproctes avec un tubercule à 2 lobes subégaux
(fig. 299) et un champ de granulations ; même tubercule chez la $2, mais à
lobes inégaux (fig. 298). Lacinia maxillaire tronquée, avec une faible
incisure médiane et une très courte dent marginale (fig. 306).
Longueur de l’aile antérieure : 3 à 3,5 mm. (moyenne 3,2).
Biolozîè. — Espèce inféodée aux Conifères, de juillet à septembre. 5‘ et $2
en proportions égales.
Vosges (C.) ; Côte-d’Or ; Haute-Garonne (C.).
Allemagne : Mecklembourg, une sous-espèce géographique, plus petite;
la moyenne de la longueur de I’aile antérieure atteignant seulement 2,95 mm.
et 50 % des individus montrant quelques poils sur an. Suisse, forme iden-
tique à celle de la France.
9. Caecilius Burmeisteri Bmwen, 1876. —- Psocus pedicularius BURMEIS·
TER (Handb. Entom., 1832-39 ; nom préoccupé) ; Caecilius obsolelus
Srnrn., MM: LACHLAN, 1867, nec 1883 ; Caecilius rufus Te*rENs, 1891 ;
Caecilius minulus Reurrsn, 1894 ; 7 Caecilius abieclus CosTA, 1888.
Coloration. — En général comme l’espèce précédente, mais parfois des
spécimens d'un brun—rouge intense, l’abdomen lui-même fortement teinté
de rouille (c. rufus TETENS) ; sur le vertex, seulement une étroite bande
transverse brune, parfois indistincte ; yeux composés brun-noir à brun-
chocolat, parfois brun-rouge chez les individus rufescents. Ailes anté-
rieures variant de l’ocracé au brun enfurné, avec un fond rouille chez les
individus rufescents ; chez les exemplaires les plus fortement pigmentés,
des plages plus ou moins foncées rappelant la disposition de (J. Kolbei 5 ;
très souvent une bordure poststigmale sombre.
Morphologie. — Yeux du 5* nettement plus grands que ceux de la Q,
mais moins développés que veux de C. Dcspacci 5* ; rapport I%)¢-=1.
PS en général fortement bombé en arrière, surtout chez la Q (fig. 322) ;
on nettement pileusc chez la Q, ii poils plus rares chez le 5 (fig. 323) ; A. P.
(l) Voir BA¤oNNEr.., 1396 b.

124 Psocorriznizs
généralement en demi—cercle, mais parfois exagérément développée chez
certains 3 (ef. BADoNNEL, 1936 b, p. 184, fig. 4). Champ de granulations
de l’épiprocte du 3 très peu développé (fig. 311) ; apex des paraproctes
avec un tubercule à bec prononcé (fig. 297, ce caractère ne paraît pas très
constant). Lacinia maxillaire large, à dents arrondies (fig. 296, type flavidus-
airicornis). Longueur moyenne de l’aile antérieure : 2,6 mm. ; extrêmes :
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F1G.A322 à 330. —— 322, ailes antérieures droites de Caecilius Burmeisteri, Q ; — 323, les
memes du 8 ; — 324, ailes antérieures droites d.’Enderleinella ohsoleta St. Q ; ——- 325,
les memes du 3` : —_326, gonapophyses de Caecilius fuscopterus Latr. Q ; — 327, go-
napophyses de Caeczlius Burmeistezi Br. Q ; — 328, griffe de C. Burmeisieri ;—- 329,
· id. d’Endcrleinella ubsoleta St. Q ; —- 330, gonapophyses du même.
2,2 et 2,8 mm..; tendance au raccoureissement de l’aile observable chez
quelques S2.
Z3i010gî€. —— Espèce polyvoltine, qui paraît surtout inféodée aux Conifères,
mais qu’on trouve parfois, de juin à octobre, sur dfautres essences : Alnus,
Fagus, Quercus, Ulmus, syringa vulgaris. Parthénogénèse facultative pro-
bable : 107 3 pour 273 Q (HOLZAPFEL),
Espèce très répandue, partout où il y a des (jonifères. Région parisienne ;
· Meurthe-et-Moselle ; Vosges ; Haute-Saône ; Côte-d’Or ; Haute-Savoie ;
Puy-de-Dome ; Lanta! ; Haute—Garon11e ; Var ; Seine-Inférieure. Doit être

ENDERLEINELLA 125
le Caecîlius fuscus (?) Konan signalé de l’Indre par R. lllenrm comme très
commun du lu juillet au 30 novembre ; Rnxrrnn (1894) croît qu‘i1 s’agit de
C. piceus Komu, mais il est diilicile d’admettre que cette espèce soit aussi
banale.
Signalé de toute l’Europe, sauf d’Espagne, où il existe d’ailleurs vraisem-
blablement.
Gen. ENDERLEINELLA BADoNN1zL, 1932
Se distingue essentiellement de Caecilius s. str. par les caractères sui-
vants : chez la Q, tête petite à postclypéus très proéminent et ocelles for-
mant une tache punctiforme ; lacinia maxillaire terminée en longue pointe
aiguë (fig. 300). Ailes antérieures à PS long et étroit, à bords subparal-
lèles, sans angle postérieur nettement marqué (fig. 324, Qet 325 6) ; pédon-
cule de la fourche radiale à peu près rectiligne. Apex abdominal du 6
sans granulations chitineuses ; gonapophyses de'la 9 à valves dorsal.s
en larges lames membraneuses acuminées (fig. 330); canal de la sperma-
thèque à région terminale épaissie très courte, précédée d’un bourrelet
annulaire.
Une seule espèce.
Enderleinella obsoleta Srnrnens, 1836. — Psocus obsolelus Sraenans,
1836 ; Cuecilius obsolelus STEPH., Konan, 1880 ; C. obsolelus var. per-
lalus Korea, 1880 ; C. perlalus Konan, 1882, etc... ; Enderleinella perlala
. Konan, BADONNEL, 1932, etc...
Coloration. —— Généralement de |’orangé clair fr l’ocracé pâle, tergites
thoraciques brunâtres; parfois sur le vortex une bande brunâtre trans-
verse déeomposable en 6 taches allongées parallèlement à la suture épi-
craniale. Ailes : ocracé à brun enfumé pâle, sans régions plus foncées.
Morphologie. — Voir caractères du genre et tableaux. Plemarquer que
la forme de l’areola postica est très variable : généralement déprimée, en
forme de quart de cercle, parfois très petite, ou très écrasée, surtout chez
la Q (fig. 324, var. perlatus, impossible ài séparer en tant qu’espèce) ; ner-
vure an sans poils. Longueur de l’aile antérieure : moyenne 2,6 mm. Yeux
du 6 très grands et très rapprochés :   = 0,55 ; plus petits et plus
écartés chez la $2, mais moins que chez Caecilius Q   = 1,3.
L’espèce peut être confondue avec C. Burmeisleri, à cause de Panalogie
de la taille, de la couleur ct des stations.
Biologie. — PEARMAN, 1928 b ; HOLZAPFEL, 1936. — Vit en troupes parfois
nombreuses sur toutes nos Conifères (surtout Picca et Abies), exceptionnel-
lement sur Corylus, Fagus, Quercus, Vaccinium. Apparaît dès juillet et se
trouve jusqu’en octobre. Pontes identiques à celles de C. Burmeisteri. Pour
121 6, Mm HOLZAPFEL a trouvé en Suisse 247 Q ; donc parthénogénèso

126 Psocorrizmas
facultative (ou race parthénogénétîque) probable. Plusieurs générations
annuelles.
Probablement partout où il y a des Conifères en France. Côte·d’Or ;
Vosges ; Haute-Savoie ; Haute—Garonne ; Côtes—du-Nord ; Seine—Inférieure ;
Cantal.
Présence certaine en Allemagne, Angleterre, Italie, Suisse.
C
Gen. LACROIXIELLA, nov. gen.
Ailes à apex acuminé, surtout les postérieures. PS étroit, effilé distale—
ment, sans angle postérieur marqué ; pilosité des ailes très rare et très
courte ; pédoncule de la fourche radiale beaucoup plus long que cette
fourche ; A. P. grande, en demi—cercle. Dans les deux ailes, radiale et mé-
diane fusionnées sur une assez grande longueur.
Type : Caecilius Martini Lacnorx.
Lacroixiella Martini LACROIX, 1919. ——— Caecilius Marlini Lacnoix, 1919.
Coloration.- Jaune pur ; sur la
  ···· * v¤.=€»"  - c ·, _ tête, un croissant brun à convexité
  antérieure ;postelypéus légèrement
<g5·?’° brunâtre. Surles pleures thoraciques,
_i   une fine ligne longitudinale rou-
geâtre. Tibias un peu foncés, tarses
bruns. Ailes antérieures (fig. 331)
hyalines, PS jaune, nervures jau-
· nâtres; une bordure brune autour
des branches de la fourche radiale,
Fm. 331.-- Aiëârgœqiïâcpte Lacroiziella Sm. la, Hpaïge extern? de page, et à
l’extrem1te de la cubitale; ailes pos-
térieures hyalines, sans taches
Morphologie. — Inconnue dans ses détails.
Poitiers, 25.Xl.l9l8, dans une salle toujours chauffée à l’hôpital militaire
17 ; 2 exemplaires. On peut se demander s’il ne s’agit pas d’une espèce im-
portée.
. Gen. KOLBIA BERTKAU, 1883
(Kolbea BERTK., ENoE1>.LE1N, 1906 a)
Une seule espèce européenne.
Kolbia. quisquiliarum Bnarmu, 1883.
6‘. Coloration entièrement ocracée ; ailes antérieures transparentes,
ocre pâle, à nervures brunes (sauf an, presque incolore) ; yeux noirs.
Morphologie de l’aile antérieure (fig. 332) : PS oblong, étroit ;sc presque

notam 127
confondue avec la radiale ; pédonrule de la fourche radiale et m très sensi-
blement parallèles, r ,+5 dans le prolongement de ce pédoncule. A. P.
haute,à peu près demi·circulaire.Longueur de l’aile antérieure:2,8 ài} mm.
2. Aptère, avec cependant des rudiments d’ailes où l’on peut reconnaître
des traces de nervures (ENDERLEIN, 1906 a). Coloration à peu près iden-
tique à celle du 8. Ocelles bien développés. Longueur du corps :3,5 mm.
Biologie. — ENDERLEIN, 1906 a, 1927 ; PEARMAN, 1929; Rœsman, 1935.-
Se trouve en Allemagne sur les sols sableux, entre ou sous les herbes sèches
et sur les sols tourbeux, sous _les Lichens, de juillet à octobre. PEARMAN a
 
Fm. 382. — Aile antérieure droite de Kolbia quisquiliarum Bertk.3‘.
trouvé la Q en automne, parmi les racines d’herbes croissant sur les dunes de
la côte de Somerset, sur les pentes tournées vers la mer. Pontes : œufs grou-
pés (une huitaine) et recouverts d’une toile rudimentaire, formée de quelques
lils entrecroisés. Les œufs obtenus en captivité sont entrés immédiatement
en diapause.
Seulement trouvé jusqu’ici en Seine-Inférieure (Saint—Saëns, 1 3, A. DU-
cLos ; Criel-sur-Mer, 3 3, 3.X.32, P. Lizswm).
Europe : Allemagne, Angleterre, Finlande.
Groupe EPIPSOCETAE
Famille des EPIPSOCIDÀE PEARMAN
Adultes à tarses biartieulés. Grilles longues sans pulvilli, avec une très
forte soie basale et une dent préapicale (fig. 334). Lacinia maxillaire avec
8-10 dents préapicales (fig. 337). r· et m reliées par une nervule transverse
` bien développée dans l’aile antérieure, lusionnées sur une certaine lon-
gueur dans l’aile postérieure ; PS libre.; A. P. longue et très basse (fig.
333). Valves dorsales des gonapophyscs Q terminées par une longue pointe
(fig. 335). (Eufs enrobés dans un enduit encroûtant, sans toile.

128 Psocorrànzs
Gen. EPIPSOCUS HAGEN, 1866
Subgen. Bcrtkauîa. KOLBE, 1882
(Lapiihes BERTKAU, 1882)
5‘ ailé ; caractères de l’aile indiqués plus haut ; S2 complètement aptère.
Le genre Epipsocus s. str. ne diffère qué par le développement normal des
ailes dans les deux sexes ; on pourrait donc considérer Berlkauia comme
synonyme d’Epips0cus (PEARMAN 1936).
Une seule espèce européenne._
Epipsocus (Bertkauia) lucîîugus RAMBUR, 1842. —— Psocus lucifugus
RAMBUR ; Berikauia prisca l<0LBE, 1882 (Q) ; Lapilhes pulicarius
BERTKAU, 1882.
52 Voir caractères précédents et fig. 333. Accidentellement, le PS peut
être relie à r par une nervule transverse (ENDERLEIN 1915, 1927). Nervures
333  /i " *‘> ·;   pp 12.24
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335  #·~—   “   1
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337
Fm. 333 in 337. — Bertkauia lucifuga Remb. : 333, ailes gauches du5‘ (d’après PEABMAN);
—— 334, griffe de la Q ; -—· 335, gonapophyses du même ; -—— 336, plaque subgénilale
(Q) ;-· 337, laeinia (Q).

Emrsocus 129
dela moitié proximale de l’aile postérieure glabres. Il peut y avoir une
A. P. dans l’aile postérieure (anomalie représentée par la figure).
S2. Coloration. — Tête brune, le vertex jaunâtre ; thorax jaune ivoire
dorsalement, sauf une ligne longitudinale médiane brune; pleures et pattes
brunes. Abdomen brun dorsalement, avec parfois des bandes longitudi-
nales plus claires ; jaunâtre pâle ventralement, à l’exclusion des genitalia.
Morphologie. —— Postclypéus et labre très larges ; antennes plus lon-
gues que le corps, fines,à pilosité hérissée. Ailes totalement absentes. Plaque
subgénitale en lobe simple, avec pigmentation en V large, et de longues
soies marginales (fig. 336) ; valves ventrales en style aigu avec une forte
dilatation au 1/3 apical ; valves dorsales et externes confondues, les valves
externes réduites à un lobe peu saillant portant de longues soies ; les val-
ves dorsales longuement aeuminées (fig. 335).
Biologie. — Espèce très hygrophile, qu’o¤ trouve sous les pierres, dans les
caves (RAMBUR), à l’entrée des grottes, sur les branches mortes jouchant le
sol des forêts humides, sur les racines ou la base du tronc des Hêtres. (Eufs
isolés, ovoïdes, oranges, couverts d’une couche mince de particules grisâtres,
sableuses ; pas de toile (PEARMAN, 1928 b). 6 extrêmement rare, jamais
trouvé en France ; 1 seul exemplaire pris en Allemagne (TE·rENs, 1891),
2 autres (un 3** échappé) en Angleterre (PEARMAN, 1925 a). PEARMAN (1928)
a obtenu des èclosions normales d’œufs pondus en captivité par des Q vier-
ges. On a signalé une biocénose avec un Collembole (EMJERLEIN, 1915;
QALL, 1926); mes propres observations me font penser qu’il s’agit d’une asso-
ciation résultant seulementd’une hygrophilîe intense,etnon d’une attraction
réciproque.
Paris (?) (Rmunna) ; Vosges; Haute-Saône ; Côte-d’Or ; Puy-de-Dôme ;
' Cantal ; Haute-Garonne ; Pyrénées-Orientales.
Europe :Allemagne, Angleterre, Belgique, Suisse, Herzégovine.
Groupe PSOCATROPETAE
Famille des PSYLLIPSOCIDAE
Adultes à tarses triarticulés ; antennes à nombreux articles (plus de 20) ;
palpe labial a 2 articles. Dans l’aile antérieure, PS non épaissi, transparent
comme le reste de l’aile; nodulus présent. m et ax normalement bifurquées
dans l’aile postérieure.
Sous-famille PSYLLIPSOGINAE
Lacinia maxillaire présente chez les adultes ; griffes très allongées, 'non
arquées, avec une dent préapicale et une brosse d’expansions chitineuses
plus ou moins distinctes sur le bord interne, sans soie proximale (fig. 341).
Formes petites, délicates, peu colorées, à pattes longues et grêles.
nA¤oN1~:nr. V 9

130 PSOFOPTÈRES
Gen. PSYLLIPSOCUS SELYS-LoNecHAMPs, 1872
(Nymphopsocus ENDERLEIN, 1903 c ; Fifa NAvAs, 1913 b ; Fabrella
LA.cP.o1x, 1915 b).
Genre à espèces polymorphes, où le bracbyptérisrne et le microptérisme
sont très fréquents, ainsi que les aberrations de la nervation. Lacinia
maxillaire relativement très développée, tridentée (fig. 339) ; palpe maxil-
laire grêle et très allongé, surtout le dernier article ; PS et A. P. triangu-
laires. 9 seules connues.
D’après les résultats de mes élevages, je considère qu’il y a une seule
espèce européenne, dans laquelle on peut distinguer 4 formes, que je
tiens pour des somations, sauf peut-être froglodyfes.
1. Ailes complètement développées (fig. 338), dépassant longuement
l’apex abdominal .......................... Ramburi Ramburi.
— Ailes plus ou moins atrophiées .............. . ............ 2.
2. Insecte bracbyptère, les ailes atteignant au plus l’apex abdominal,
mais à nervation distincte (fig. 340) ...... R3,mb111‘i brachyptcrus.
— Insecte microptère, les ailes réduites à des ébauches n’atteignant pas
(ou seulement exceptionnellement) le milieu de l’abdomen ;nervation
in peine distincte (fig. 342) ............................... 3.
ii. Des ocelles ; coloration gris-brun plus ou moins foncée ............
........................................ Ramburi destructor.
— Pas d’ocelles ; pigmentation nulle ou très faible .................
. ..................................... Ramburi troglodytes.
Psyllipsocus Ramburi SÉLYS-LONGCHAMPS, 1872. —— Psocus pedicularius
VILLERS, RAMBUR 1842 (nec pedicularius L., 1761) ; Psyflipsocas
ramburii SÉLYs, etc.; Fifa vesfigafor NAvAs,1913 b ; Fabrella convezca
Lixcnoix, 1915 b.
Coloration. —- Brun plus ou moins foncé, les tergites abdominaux en
particulier nettement brun grisâtre ; apex abdominal plus foncé ; pattes
brunes ; yeux noirs ; ocelles brun rougeâtre. Ailes transparentes, légère-
ment enfumées de brun ; nervures brunes.
Morphologie. — Nervation typique des ailes représentéefig. 338 ; marge
des ailes sans poils; quelques poils espacés sur les nervures; aberrations de
la nervation très fréquentes(les genres de NAvAs et LACROIX reposent sur
de telles aberrations, et le genre de SÉLYS repose lui-même sur une forme
anormale) ; ENDEBLEIN représente ax de l’aile postérieure non bifurquée,
tandis que REUTEP. (1904) indique une ramification. Râpe coxale bien
développée (PEARMAN, 1928). Plaque subgénitale simple ; gonapophyses
réduites aux valves ventrales, en lame de couteau, et aux valves externes,
· en forme de lobes couverts de longues soies (fig. 344). Paraprocte avec un

i=sY1.Lx1>socus [31
éperon postérieur très fort (ENDERLEIN en nic l'existence, mais PEAuMAN
l’a retrouvé sur tous ses exemplaires), et un champ sensoriel formé de
4 soies isodiamétriques insérées sur une area réticulée, avec une différen-
ciation basale en rosette plus ou moins prononcée (fig. 343). Longueur de
I’aile antérieure : 2,3-2,5 mm.
P. Ramburi bmchyptérus. — Ne diffère de la forme macroptère que
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Fm. 388 in 346. -- Psyllipsncus Ramburi Sel. Long. : 333, ailes droites d’une Q marro-
ptère (d‘après ENDERLEIN) ; —- 339, lacinia ; —-· 340, ailes droites d’une Q brncliy-
ptère ; — 341, griffe ; -· 342, aile antérieure droite d’une Q microptère ;— 343.
paraprocte ;— 344, gonapophyses. — Prionoglaris stugia End. Q: 345, ailes droites ;
— 346, griffe.
par le développement des ailes, dont les aberrations de nervation sont
extrêmement nombreuses et variées (fig. 340), et par une faible réduction
des yeux composés.
P. Ramburi d6SllI‘U0l20I' ENDERLEIN, 1903 c. — N ymphopsocus deslrurlor
ENDERLMN.
Caractérisé par l’extrême réduction des ailes, dont la nervation est con-
fuse (fig. 342) et par une réduction concomitante des yeux eomposôs ;

132 PSOCOPTÈRES
la râpe coxale est ébauchée. Pigmentation variable, mais les pattes et les
tergites abdominaux ont toujours au moins une teinte brunâtre qui
tranche sur l’absence totale de coloration des larves. Gonapophyses et
apex abdominal identiques à ceux de la forme type. Longueur du corps :
l,8 mm.
P. Ramburi troglodytes ENDERLEIN, 1909. — Nymphopsocus lroglodyies
ENDERLE1N, 1909 a.
Pas d’ocelles chez l’adulte, dont le corps est en outre plus ou moins
complètement dépigmenté. Yeux composés très petits. Larves totalement
blanches, avec seulement 2 ommatidies aux yeux composés au dernier
stade.
Biologie, — PEARMAN, 1928 b; BADoNNEL, 1938 d. —— Reproduction exclu-
sivement parthénogénétique. CEufs pondus isolément, blancs, ellipsoïdaux,
sculptés de petites papilles disposées alternativement. A 20<>C.,le développe-
ment dure au total 50 jours, dont 18 à 19 jours pour celui des œufs, et 9 a
10 jours pour chaque stade larvaire ; à 250 C., ces nombres se ramènent res-
pectivement à 37, 14-16 et 7. Le fait le plus intéressant est l‘existence de
5 stades larvaires seulement pour la forme deslruclor, tandis que la forme
brachypterus (et probablement la forme type) n’apparait que s’il y a un
66 stade larvaire. En outre, deux mues imaginales provoquées à la fin du
49 stade larvaire ont donné des Q adultes dont les pattes seules présen-
taient la pigmentation brune, l’abdomen étant totalement dépigmenté ; les
ocelles manquaient, et il n’y avait pas trace de soies isodiamétriques sur les
paraproctes ; ce fait m’a conduit à admettre que le Nymphopsocus lroglo-
dyies n’est qu’une forme de P. ramburir
Assez communs dans les constructions neuves, sur les cloisons dont ils
broutent les moisissures, dans les caves, les galeries de mines (formes des-
irucior et iroglodyles), les grottes (troglodytes). Paris;Côte-d’©r; Haute-Saône;
Haute-Loire ; Deux-Sèvres ; Pyrénées—Orientales. Les formes macroptère
et brachyptère sont toujours très rares.
Forme iroglodyies : grottes de Haute-Garonne, Alpes-Maritimes, Corse,
Algérie (voir J EANNEL, 1926) ; en outre (HUssoN) Meurthe-et-Moselle (mine
de fer de Murville 2 larves correspondant exactement au type d’ENoEn·
Lam), Haut-Rhin (mines de potasse de Lobsann). Une étude morpholo-
gique détaillée des exemplaires pris par R. Hussorz dans la mine de
Ronchamp (Haute-Saône) m’a montré que les 9 adultes doivent être
rangées dans la forme destructor, les larves ayant les caractères de celles de
la forme troglodytes (argument supplémentaire pour assimiler lroglodytes à
une somation de Bamburi).
Gen. DORYPTERYX Ailnon, 1884
Caractérisé par les ailes antérieures réduites, très étroites, à apex aigu,
à marges et nervures garnies de longues soies ; 2 nervures seulement
(fig. 347) ; ailes postérieures absentes. Lacinia à quatre dents relativement
courtes (fig. 348) ; palpes maxillaires très longs, surtout le 48 article ;
griffes comme celles de Psyllipsocus, mais à dent préapicale plus accentuée

oonvrmnvx 133
et ii brosse moins nette. Gonapophyses de la S2 réduites aux valves externes
avec 3 grosses macrochètes du côté extérieur, et de longues soies sur le
reste du lobe ; paraproctes avec un éperon comme celuîzde Psyllipsocus.
Dorypteryx pallida Amen, 1884 (D. albicans RmAeA, 1907).
Presque incolore ; yeux composés bruns.
84 7
·.....________, 348 ;
_g _ 4?' 4 .~`_\   "
  ,, .s.·»,·
  0,5 nm Qîîï 349
F10. 347 à 349. —- Doryptcrym pullida Aar. Q 2 347, aile.droite ;- 348, lacinia ; ·- 349.
antenne.
Morphologie. —- En plus des caractères précédents : antennes d’au moins
24 articles, les premiers du ilagelle longs, les autres plus courts, annelés à
partir du 88 de cercles de très fines épines devenant de plus en plus nets; _
chacun des articles annelés portant un petit organe en massue vers le
1/3 apical (fig. 349), Pas d’ocel1es ; yeux petits. Longueur de l’aile anté-
rieure : 0,65 mm. ; longueur du corps : 1,2 mm.
Paris (BAnoNmzL, 1936 b) ; un autre exemplaire 9 trouvé depuis à la Cité
universitaire par F. Bamvano.
Europe : Allemagne, Italie, Suisse. ·
Gen. PSOCATROPOS RIBAGA, 1899
Dernier article du palpe maxillaire allongé, en forme de fer de bache ;
lacinia à longues dents apicales. Dans l’aile antérieure, secteur du radius
et cu non bifurqués, m à 2 ou 3 branches. Gonapophyses réduites aux
valves ventrales et aux valves externes;celles-ci en lobes couverts de lon-
gues soies, avec seulement une grosse soie raide préapicale. Paraproctes
sans éperons, mais portant de petites baguettes cylindriques se détachant
très facilement.
Psocatropos Lachlani RIBAGA, 1899. .
Corps très pâle ; tête blanc jaunâtre avec nombreuses taches brunes sy-
métriques. '
Lacinia tridcntée.Longueur du corps: 1,2-1,44 mm, (moyenne 1,34 mm.);

134 Psocoerrànns
longueur de l’aile antérieure :0,77-0,91 mm. (moyenne 0,83) ; longueur
des tibias postérieurs : 0,9 mm.
Signalé seulement d’Italie jusqu’à présent.
Sous-famille PRIONOGLARINAE
Lacinia maxillaire absente chez les adultes, mais existant chez les larves;
autres pièces buccales très modifiées chez l’adulte (BADoNNEL, 1931 ; BALL,
1936). Subcosta de l’aile antérieure très fortement courbée, venant re-
couper r très près de PS ; celui-ci relié au secteur du radius par une ner-
vule transverse (fig. 345). Griffes sans pulvilli ni brosse interne, avec une
forte soie basale courbée et une ébauche de dent préapicale (fig. 346).
Formes de grande taille.
Gen. PRIONOGLARIS ENDEaLE1N, 1909 a
(Scoliopsyllopsis ENDE1=iLE11~1, 1912)
PS à bords subparalléles, l’apex de rl nettement courbé ; A. P. haute,
cu, fortement courbé, cu, prolongeant cu en ligne droite;partie proximale
de cu fortement infléchie ; dans l’a1le postérieure, fourche de l’aœ formant
une grande cellule (fig. 345).
Prionoglaris Stygîa. ENDERLEIN, 1909 a. — Scoliopsyllopsis Loireillei EN-
DERLEIN, 1912 ; Pricnogloris siygia END., BALL, 1936.
Coloration. — Ocre clair, avec quelques taches et lignes brun sombre
sur la tête, et les lobes dorsaux ptérothoraciques foncés ; antennes brun
sombre, à l’exception des deux premiers articles et de la moitié basilaire
du 39 ; yeux noirs ; pattes ocre pâle, avec tarses brun~noir ; ailes totale-
ment hyalines, l’apeX de la nervure sc et des rameaux de r bordé de bru-
nâtre, ainsi que la limite proximale du PS.
Longueur de l’aile antérieure : 5-5,7 mm.
Biologie. — JEANNEL, 1926 ; BALL, 1936. -— Espèce trouvée jusqu’à pré-
sent exclusivement dans les grottes, a Vexception peut-être du spécimen
original de LATREILLE, dont on ignore la provenance exacte (étiquette :
Paris) et de la Q capturée à Callian. Il est probable que les larves sont tro-
ulophiles, les adultes pouvant quitter le milieu liypogée. Le fait le plus cu-
rieux est la métamorphose complète des pieces buccales lors de la dernière
nine. ~
? Paris (LATREILLE, 1 Q, coll. SÉLYS-LONGCHAMP) ; Basses-Pyrénées
(1 larve, JEANNEL) ; Var (1 Q, BERLAND).
Europe : Belgique (grotte de Hohière, LERUTH, 16.V1I. 33, 1 Q, ; puis
larves, 3 et $2, BALL et LERUTH) ; Yougoslavie (1 larve, BœsLEn, in lill.),

LIPOSCELIS 135
Groupe NANOPSOCETAE
Famille des LIPOSCELIDAE ENDERLEIN
Adultes il tarscs triarticulés ; palpes labiaux à 2 articles ; antennes de ‘
15 articles. Corps très aplati ; fémurs postérieurs fortement dilatés (com-
parer aux tibias correspondants) ; trochanters postérieurs soudés aux fé-
murs. Méso et métathorax intimement fusionnés.
TABLEAU DES GENRES (formes aptères). `
— Fémurs postérieurs surtout dilatés dans leur région proximale (d’où
` forme triangulaire), avec une bosse basale externe plus ou moins ac-
centuée (fig. 350) ........................... (p. 135) Lîposcelis.
— Fémurs postérieurs non nettement triangulaires, sans saillie externe
.................................... (p. 141) Embidopsocus.
Gen. LIPOSGELIS Morscnutsxv, 1852
(Alropos STEPHENS, 1829 ; Trocles BURMEISTER, 1839) (1)
Toujours aptère ; 5 à 6 ommatidies et 2 grandes prosommatidies par
œil composé ; pas d’0eelles. Pas de plaque chitinisée transversale entre le
ler sternite thoracique et la plaque méso-métathoracique sternale. Tous
les segments du flagelle antennaire finement annelés. Griffes sans pulvilli
ni soie basale, avec une dent préapicale.
Détermination des espèces (’) très délicate ; les caractères utilisables
d’après quelques diagnoses originales sont incertains, la pigmentation,
qui est malheureusement variable, y jouant un rôle fondamental. L'em-
ploi de caractères morphologiques plus précis n’a pas été étendu ai suffi-
samment d’espèces, ni surtout à un assez grand nombre d’individus dans
chaque espèce, pour qu’on puisse établir actuellement une synthèse du
genre. ll arrive même, ce qui paraîtra assez paradoxal, que l’espèce type,
considérée d’ailleurs comme la plus banale, L. divimzierius MULL., n’a ja-
mais été redécrite avec précision, de sorte qu’on hésite à la définir. Le `
tableau suivant peut être provisoirement utilisé, à condition qu’il s’agisse
1. Pour la justification du nom Liposcelis, voir ENDERLEIN, 1911, p. 353.
2. Les 5 sont dilïicilement déterminables sans les Q ; ils ont 2 (rarement 3) soies ster-
nales protlioraciques chez toutes les espèces; la chaetotaxie des autres sternites thora-
eiques est en principe la même que celleldes Q, de même que la coloration. On peut
donc utiliser le tableau.

136 Psocorrnmzs
d’exemplaires frais ; il sera bon d’éclaircir quelques individus et de les
monter rapidement dans la glycérine entre2lamelles (voir p. 24) pour exa-
miner les soies sternales thoraciques. Ce tableau comprend toutes les es-
pèces signalées jusqu’à présent en Europe, qu’el1es soient autochtones
ou importées assez régulièrement.
TABLEAU ons Esràcns
1. Coloration à peu près uniforme, jaunâtre (ou grisâtre) pâle, avec tout
au plus une striation transversale brunâtre de l’abdomen interrompue
ou non médio-dorsalement ................................ 2.
—- Au moins 2 des segments principaux (tête, thorax, abdomen) brun
foncé · .......................... . ...................... 5.
2. Bandes brunes transverses interrompues médio-dorsalement dans la
moitié apicale de l’abdomen (fig. 360) ; 10 (rarement 9 ou 11) soies le
long du bord antérieur du sternite thoracique II -|- III (fig. 361).. . .
............... . ............................... 8. virgulatus.
—— Caractères différents .................................... 3.
3. Soies du sternite prothoracique disposées en arc chez la 9 (comme sur
la fig. 361) ; 8 (rarement 7 ou 9) soies le long du bord antérieur du st.
thoracique II -1- III. Taille: Q = 1,4 mm. ; 3‘ = 1,1 mm. 6. decolor.
— Soies du stermte prothoraeique divisées en 2 groupes chez la 9, 2 soies
étant nettement décalées vers l’arrière (fig. 356-357) ; 7-8 soies le long
du bord antérieur du sternife II -1- III ..................... 4.
4. Grandes soies de l’apex abdominal à peu près isodiamétriques, jamais
nettement évasées en entonnoir â l’apex, et mesurant de 70à95 p., sui-
vant les individus (fig. 355) ....................... 1. divinatorius.
— Toutes les soies de l’apex abdominal largement évasées en entonnoir,
les plus grandes ni- dépassant pas 40 gu. (fig. 354) ...... 2. divérgens.
5. Corps entièrement brun foncé. ........................... 6.
— Au moins un des segments (prothorax, thorax ou abdomen) nette-
ment plus pâle que les autres ............................. 7.
6. Chaetofaxie sternale (S2) conforme à la fig. 35'7 ..... 1. diVîI12.t0I'i11S.
— Chaetotaxie sternale (S2) : 3 ou 4 soies le long du bord antérieur du ster-
nite prothoracique, les latérales plus grandes ; 5 ou 6 soies le long du
bord antérieur du st. II -|- III, la ou les 2 médianes plus courtes
` (fig. 358). 5‘ : 2 soies sternales prothoraciques, 5 méso (la médiane
plus petite). .................................... 3. sîlvarum.
7. Tête et thorax brun foncé ; abdomen brun pâle ..... 4. meridîonalis.
— Tête et abdomen brun foncé.. .................. . .......... 8.
8. Thorax entièrement jaune citron ; chaetotaxie sternale de decolor ;
taille : Q = 1,25 rnm. ; 3 = 1 mm .................... 5. bicolor.
-— Prothorax seul jaune ; longueur : 1,1 mm. ........... 7. Priesnerî.

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Fm. 350 in 858. - 350, Liposœzisdi»in¤1¤»£us MMLQ; — -351, lacinia de Lipnscelis di-
vcrgens Q, n. sp. -352, id. de L. silvurum K- Q ; 353, abdomen du même (face doy-
sale) ; —- 354-, soies abdominales évasées de L. divergens, n. sp. Q ;·—- 855, grande som
de l‘apex abdominal de L. dzvinatorîus Mûll. 9 ; -- 359, id. de L. szlqa!·umgK. Q 2-- 356,
sternites thoraciques de L. diuergens,n. sp. Q;—357, id. de L. dwmatonus Mnu.9;
~— 358, id. de L. silvarum K. (Q de Saint-Dié.)
`

138 rsocorirànns
1. Liposcelis divinatorius Mütman, 1776. —- Pecliculus ligni antiqui Geor-
Fnov, 1754 ; Termes pulsai0riurnL1NNÉ,1775 ; Termes lignarium (part.)
DE GEER, 1778 ; Airopos ptllsaiorium L.,SrEPr1E1vs, 1829; Trocles faiz`-
dicus BURMEISTER, 1839; Liposcelis brunneus MOTSCHULSKY, 1852; L.
museorum Morscn., 1852 ; Trocies corrodens HEYMoNs, 1909.
Pour la discussion des synonymies, voir Konan, 1880, pp. 92-94 ; une
confusion avec Airopos pulsaiorium s’est établie dès les premières descrip-
tions de L1NNÉ, ce qui rend les listes de synonymies particulièrement com-
pliquées. On a d’ailleurs certainement confondu sous le nom de divinato-
rius des espèces différentes de Liposcelis. Le vrai divinaiorius paraît très
variable aux points de vue taille et coloration, ct il en existe sûrement de
nombreuses races. 1} n’est pas sûr du tout que les divers travaux qui trai-
tent de la biologie de l’espéce se rapportent à celle-ci.
Coloration. —— Varie du jaunâtre très pâle au brun, suivant le milieu
où vit l’insecte ; les formes inquilines sont bauroup moins pigmentées que
celles qu’on trouve sous les écorces. 1l y a toujours une bande étroite plus
sombre le long des bords antérieurs des tergites abdominaux 3 à 8.
Morphologie. —- Chaetotaxie sternale de la S2 2 fig. 357; rarement 5 soies
prothoraciques et exceptionnellement 6 (fig. de HEYMoNs) ; parfois 8 soies
mésothoraciques. Soies de l’apex abdominal 2 la fig. 355 se rapporte à des
individus Q mesurant de 1,35 à 1,-15 mm. ; remarquer que les soies sont
légèrement courbes et un peu plus étroites à l’apex, qui n’est pas franche-
ment tronqué. Taille variable : ENDERLEIN indique l mm. (1927) ; Konan
1,3 mm. (1880). J’ai trouvé des individus mesurant jusqu’à 1,-15 mm.
8. Chaetotaxie sternale : 2/7. Longueur inférieure ai 1 mm.
Biologie. — Fréquemment cite comme infestant les habitations, les entre-
pots de denrées a1imentaires,où il peut en effet pulluler, lorsque les circons-
tances convenables sont réalisées. ll envahit souvent les collections d’In-
sectes et les herbiers, pouvant causer quelques dégâts sur les échantillons
délicats ; on l’a accusé de la destruction d‘une collection de spores de
Champignons ; très polyphage, il s’attaque même aux œufs d’Insectes va-
riés (Sitotroga cerealella OL., FINLAYSON, 1932 ; Psyllipsocus Ramburi).
Les 3‘ sont très rares, et la plupart des colonies d’appartements sont exclusi-
vement parthénogénétiques. Pontes : œufs isolés, ovoïdes, gris translucides,
avec iridescence purpurine, plus ou moins fortement saupoudrés de parti-
cules granuleuses provenant de la mastication grossière des corps voisins
(PEARMAN, 1928 b) ; une Q pond de 50 à 60 œufs en été et une vingtaine en
hiver (CANDURA, 1932 b, ROSEVVALL, 1930). Durée du développement des
oeufs : 21 jours entre 100-300 C.,et 6 en moyenne entre150-350C.(RosEwALL);
4 jours en été à 4 semaines en hiver (sud de l’1talie, CANDURA); l mois a
270 C. avec une humidité de 65 % (FINLAYSON) ; —— durée totale du cycle
vital Z varie de 24 à 110 jours (RosEWALL, conditions expérimentales précé-
dentes) ; de 21 a 140 jours dans le sud de 1’ltalie (CANDURA) où il peut y
avoir de 6 à 8 générations annuelles. Multiplication parfois prodigieuse ;
FINLAYSON rapporte qu’une chambre dont la température s’était maintenue
entre 25 et 300 C. avec une humidité de 75 à 90 %, comptait en août 1932

Liroscnms 139
deux millions d‘individus, ài la suite d’une invasion notée tin mars, et
malgré l’emp1oi de pyrèthre en mai.
Espèce très répandue ; se trouve partout dans les maisons et sous les
écorces d'arbres.
Cosmopolite.
2. Liposcelis divergens, n. sp.
Coloration. —- Oeracé très pâle à brunâtre pâle, la tête un peu plus fon-
cée que le reste du corps.
Morphologie (remarquablement constante). - Longueur du corps va-
riant de 1 à 1,1 mm. (Q seule connue). Lacinia (fig. 351). (lhaetotaxie ster-
nale thoracique (fig. 356) : soies fortes toutes égales, isodiamétriques jus-
qu’à l’apex ; 7 ou 8 soies mésothoraciques. Soles de l’apex abdominal de
2 tailles, les plus grandes mesurant en moyenne 30 à 35 p, toutes nette-
ment évasées à l’apex. Moyenne des longueurs des articles des tarses pos-
térieurs : 58-29-40 p., soit approximativement un rapport de 6-Il-4.
Biologie. —- A envahi en 1937 une boîte d‘é1evage de Psyllipsocus Ramburi
et la pullulation fut telle que l’é1evage dut être sacritié. Un essai de déter-
mination du nombre de stades larvairesparla méthode biométrique a échoué.
Paris (maisons) ; doit se trouver avec L. divinalorius.
J’ai trouvé une $2 pouvant se rapporter à la même espèce, il quelques de-
tails près, dans un lot de Liposcclis récoltés a Agadir par MM. Bnnmnn
et M .VAcuoN. .
3. Liposcelis silvarum Kctmz, lisse.
Peut-être identique ai L. farmicaria Hnunn, mais cette espèce a été trop
brièvement décrite pour qu'on puisse vraiment savoir de quoi il s’agit;
a été mis récemment, par Rœstnn, en synonymie avec L. divinalorius ;
je l’ai moi-même tenu pour douteux à la suite de l'examen d’exemplaires `
mélanisants de divinalorius. La révision de mon matériel m’a permis tou-
tefois de retrouver 3 exemplaires $2 qui appartiennent sans aucun doute
ii une espèce distincte, que je rapporte En celle de KoLBE, encore qu’un
d’entre eux présente des caractères de L. niger BANKs 1900.
Coloration. — Entièrement brun foncé. (lhacun des tergzitcs abdominaux
l et 2 partagé par une ligne transversale claire ; en outre, une interrup-
tion claire médio-dorsale coupe le tg. 1 ct la moitié antérieure du tg. 2 ;
bords antérieurs des tg. 1 ct 5 avec une double bande brune très étroite,
celle du tg. 5 flexueuse; une bande brune simple sur les bords antérieurs
des tg. 6 a 8, celle du 89 très courte (fig. 353).
Morphologie. — Longueur : 1,25 à 1,35 mm. ($2). Lavinia à dents courtes
et mousses (fig. 352). Chaetotaxie sternale·: voir tableau et fig. 359 (Q de
Saint-Dié). Grandes soies de l’apex abdominalï rcetilignes,isodiamétriques,
tronquées nettement ài l’apex, mesurant de BU il 68 p, (fig. 359), ` i

140 PSUCOPTÈRES
Vosges (Saint-Dié, sous écorce de Platane : 1 Q, 30.VII1.30). Côte—d’Or
(Dijon, même station : 2 S2, 111.30).
A été décrit d’A1Iemagne, et signalé d’Ita1ie.
4. Liposcelis meridionalis Von Bossu, 1911.
l Coloration. -— Voir tableau.
Morphologie. — Dents externes de la lacinia fortement divergentes et
nettement incurvées en dehors. Chaetotaxie sternale thoracique : 5 soies
prothoraciques, à peu près sur le même rang ; 8 soies mésothoraciques.
Mensurations de voN ROSEN ; longueur du corps : 0,87-0,98 mm (9) ; plus
• 350 361
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Fm. 360 et 361. — 360, Liposcelis virgulatus Pearm. Q ; —— 861, sternitgg Lhopaciqugg
du même.
grande largeur de 1’abdomen : 0,21 mm. ; longueur de la tête : 0,203-
0,205 mm. ; longueur des articles des tarses postérieurs : 0,05—0,025-
0,037 mm.
Alpes-Maritimes :Vi1lefranehe-sur-Mer, XH.1909, 1X.1910 ; avec des
Embia dans des feuilles sèches.
.3. Liposcelis bicolor BANKS, 1900 (L. bicolor ENDERLEIN, 1903).
Décrit des U. S. A. ; trouvé depuis en Angleterre (PEARMAN, 1925 a) et
en Allemagne (R(EsLER, 1939).
6. Liposcelis decolot PEARMAN, 1925 a.
Décrit d’abord d'Angleterre comme variété du précédent ; trouvé depuis
en Allemagne (RCEISLER, 1939).

Enloxoorsocus 141
7. Liposcelis PriesneriEN¤nnLE1N, 1925.
Connu seulement d’Albanie où il a été trouvé (Elbasan, 19·IX-1918,
sous écorce d’olivier).
8. Liposcelis virgulatus PEARMAN, 1929. v
Décrit de Londres, où il a été trouvé sur du Cacao importé de l’Ouest
africain, a été pris par P. LESNE au Mozambique (exemplaire représenté
fig. 360 et 361). Peut se rencontrer en France dans les entrepôts des ports.
Gen. EMBIDOPSOCUS HAGEN, 1865
(Slenoirocles ENDERLEIN, 1905 ; Embidolrocles Eumzmnzm, 1905 ;
_ ? Tmpusia HAGEN, 1883).
Espèces polymorphes, pouvant être ailées et orellées (ailes atrophiées,
à nervation réduite, fig. 362) ou aptères et sans ocelles (voir PEARMAN,
1935, pp. 82-83). Une plaque intermédiaire entre les sternites thoraciques
I et II -·l— Ill.
Deux espèces ont été signalées d’Europe, mais n’ont pas encore été trou-
vées en France.
— Yeux composés réduits aux deux prosommatidies ; aptère ........
............................................... 2. oleagina.
— Yeux composés avec des ommatidies en plus des deux prosommati—
dies ; formes aptères ou ailées. .................... 1. Enderleîni.
Embidopsoclls Enderleinî RIBAGA, 1905. — Slenolrocles Enderlcini R1- .
nxox, 1905 ; Embidolrocles reclivenis PEARMAN, 1925 a ; 1935 (E. Ender-
leini).
Aptère. — Jaunâtre pâle, tête un peu plus sombre ; tergites abdomi-
naux 3 à 8 en bandes transversales brunâtres.
Chaetotaxie thoracique (fig. 363 Q) ; longueur du corps : 1,5 mm. (ex-
trêmes :1,65-1,25 mm.) ;longueur de la tête :0,31 mm.;lrgeur de la
téte : 0,32 mm.
Aîlés. — Coloration générale gris-brun avec tête plus foncée et bandes
. transverses sur les tergites abdominaux 2-8. Ailes grisâtres, les antérieures
de 1,6 mm. Sternites thoraciques du 5 : fig. 363 5 ; sternites thoraciques
de la Q et chaetotaxie (fig. 363 Q) (1). Longueur du corps : 1,75 mm.
Italie (Florence, sous écorces de Platane, mi·I à XI ; aptères). Angle-
terre (Bristol et Londres ; aptères et ailés).
1. L’echelle pour la fig. 3635 est environ les 2/3 de celle qui a servi pour la Hg. 363 Q-

142 1>socoP'rÈREs
Les ailés comprennent des 8 et des S2, tandis que les aptères sont exclusi-
vement des Q.
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NUKIIIMmngautlllllltlléî *"“::;:“É=:‘ ( s
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362 ses 9
~ Fm. 362 et 363. —— 362, ailes gauches d'Embidops0cus Enderleini Rib. J ;
-— 363, sternites thoraciques du cî et de la Q (d’après PEARMAN).
Embidopsocus oleagina HAGEN, 1865.
Tête brun-marron sombre, yeux noirs, thorax (à l’exoeption du protho-
rax pâle) et moitié basale des segments dorsaux bruns, ainsi que des bandes
transversales annelant l’abdomen ;le reste pâle. Chez quelques exem-
plaires, peut-être 1 ou 2 ommatidies enrplus des2 grandes prosommatidies.
Longueur du corps : 1,5 mm.
Décrit de Ceylan, où il fut trouvé en grande quantité en 1862 sur des tour-
teaux importés d’Angleterre. Signalé d’Allemagne, comme nuisible aux den-
rées alimentaires. Considéré comme importé.
Famille des PAGHYTROCTIDAE ENDERLEIN
Adultes 2; tarses triarticulés ; antennes de 15 articles ; palpe labial à `
2 articles; yeux à nombreuses ommatidîes ; corps non aplati ; fémurs pos-
térieurs non dilatés ; abdomen généralement globuleux. Souvent des
sculptures du tégument chez les formes aptères.
Un seul genre européen, avec une seule espèce décrite.
Gen. NYMPHOTROCTES BADoNNEL, 1931
Aptère. Corps à granulations en fort relief ; entre les ommatidies, des
groupes de bâtonnets chitineux cylindriques ; pas d’ocelles ; suture épi-
craniale médiane seule développée; lobe interne de la maxille à 5 dents ;
une soie raide, assez courte, sur le 29 article du palpe maxillaire, du côté
interne ; 4e article de ce palpe ovale allongé. Méso et métathorax nette-
ment séparés, débordant latéralement en lames imitant des étuis alaires

NYM1=11o*rnoc·rEs 143
de jeunes larves. Griffes avec une dent préapieale précédée de 4 petites
dents moins nettes.
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F10. 364. — Nympholroctes Dcnisi Bad. Q.
Nymphotroctes Denisi Blxoomnm., 1931 c.
Coloration. -— Entièrement brun—rouge foncé, les palpes maxillairos,
le fouet des antennes et les pattes plus clairs ; des bandes brun-noir et des
taches loneées comme l’indique la fig. 364. I
Morphologie. — Voir diagnose du genre. Longeur du corps Z 1,45 mm.
Une seule station connue : Pyrénées-Orientales, bord de la Massane.

144 rsocorràans
Groupe ATROPETAE
Famille des ATROPIDAE PEARMAN
Adultes à tarses triarticulés, aptères ou seulement à ailes antérieures
réduites à des écailles. Pas d’ocelles. Palpe labial biarticulé. Nombre des
articles des antennes dépassant 20. Sur le 2e article du palpe maxillaire,
un cône sensoriel de longueur et d’épaisseur variables (r, fig. 4). Griffes
à pulvilli grêle et à soie basale. Gonapophyses des Q réduites aux valves
externes, en lobes très allongés, velus, avec des rudiments styliformes
représentant peut—être les valves dorsales. Paraproctes sans trichobothries,
mais portant chacun un éperon allongé.
TABLEAU DES GENnEs
1. Ailes antérieures présentes (elles sont réduites à de petites écailles se
détachant très facilement) (1) ............................. 2.
- Ailes totalement absentes, représentées seulement par un tubercule
microscopique (fig. 367) ................... (p. 146) Hyperctes.
2. Au moins la tête et le thorax brun foncé chez les adultes âgés; en tout
cas jamais de taches nettement délimitées sur l’abdomen. 46 article
du palpe maxillaire allongé (fig. 372 et 373). . . (p. 148) Lepinottls.
—- Coloration jaune orangé pâle à brun, avec des taches brunes sur l’ab-
domen ; 48 article du palpe maxillaire court et épais (fig. 4, 365et 366).
....................................................... 3.
3. Généralement pâle ; pattes non annelées de brun; poils des écailles
alaires à peu près égaux ; tibias postérieurs sans éperons sur leur face
interne, en dehors des deux éperons terminaux . . . (p. 144) Atropos.
— Brunâtre à brun ; pattes nettement annelées de brun; de longues soies
sur les éca1lles alaires, en plus des poils ; tibias postérieurs avec 2 épe—
_ rons le long de la face interne dans le tiers apical,en plus des 2 éperons
terminaux ........................... (p. 145) Myopsocnema.
Gen. ATROPOS LEAGH, 1815
· (Clolhilla Wnsrwooo, 1841 ; PEARMAN rétablit en 1936 le nom d’Aimp0s,
considérant que la diagnose de Tmgium Inucnn est trop imprécise et
trop douteuse.)
(l) Si elles sont tombées, on ne trouve pas à leur emplacement de tubercule
comme sur la tig. 367.

lvrnoros 145
En dehors des caractères du tableau: suture épicraniale médiane nette,
les sutures antérieures marquées seulement par une fourche peu déve-
loppée ; yeux avec quelques soies ; antennes de 27-29 articles ; lacinia à
3 dents ;cône du palpe maxillairc long et délicat ; seulement 4 éperons
(disposés sur 2 rangs) à l’apex du ler article des tarses postérieurs.
Une seule espèce.
AÈIODOS pulsatorium LINNÉ, 1761. — Scarabeus galealus pulsalor ALLEN,
1698 ; Pediculus pulsalorius DEBIIAM, 1701 ; Termes pulsalorium LxNNÉ
1761 ; Termes lignarium DE GEEn(part.), 1778; Clolhilla sludiosa Wnsr-
woon, 1841 ; Trogium pulsalorium L., EN¤ERLE1N, 1911.
Coloration. ——- Blanchâtre à orangé pâle, avec des taches brun—rouge
plus ou moins nettes sur tout le corps ; en particulier, ces taches forment
des rangées transversales le long du bord antérieur des tergites abdomi-
naux jusqu’au 7e, une bande longitudinale orange sur chaque aile, et
7 taches pâles sur le front, dont 3 imitant des ocelles par leur disposition
(les 4 autres sont le plus souvent indistinctes ; fig. 365 : individu bien pig-
menté).
Morphologie. — Longueur du corps : jusqu’à 2 mm. ; rapport des lon-
gueurs des articles des tarses :3 1/4 (jusqu’à 3 1/2) : 1 : 1.
Biolozie, — Espèce fréquente dans les habitations, où on la trouve sou-
vent associée à Liposcelis divinalorius ; court très rapidement ; vit dans le
Var sur les arbres, et a été trouvée en Allemagne dans des nids de Guêpes
et d’Abeilles (ENDERLEIN, 1905, p. 16). (Eufs (PEARMAN, 1927) : allongés,
très déprimés ; extrémité antérieure acuminée et incurvée en dessus, avec
une petite dépression dorsale ; une autre dépression postérieure, parfois
absente ; sculpture superficielle de petites eoncavités adjacentes à contour
hexagonal ; longueur 0,65 mm. La $2 produit un bruit en frappant avec son
apex abdominal (Pmnimis, 1928 cz).
Doit se rencontrer partout dans les maisons.
Connu de toute l’Europe.
Gen. MYOPSOCNEMA Ennizntizm, 1905
Outre les caractères des tables : yeux assez densément velus; antennes
de 23 articles ; lacinia tridentée ; toutes les sutures épicraniales nettes ;
8 éperons groupés par 2 dans la moitié apicale du premier article des tarses
postérieurs ; 88 sternite du 3 avec une brosse de soies nombreuses et ser-
rées ; éperons des paraproctes forts.
Myopsocnema annulata HAGEN, 1865. ·
Coloration. —— Blanchâtre à brun pâle, avec des taches brun-rouge dont
la répartition rappelle celle d’Airopos pulsalorium ; en outre, pattes anne-
lées de brun-rouge 2 un cercle à l’apex des fémurs, un à la base et un ài l’a-
pex des tibias ; yeux brun sombre ; les premiers articles du flagelle an-
tennaire bruns dans leur moitié apicale.
BADUNNEL 10

146 Psoc0PTÈaEs
Morphologie. - Longueur du corps : 1,8 à 2 mm.
Rapport des longueurs des articles des tarses postérieurs : 4 : 1 : 1.
Espèce rare, qu’on trouve à l’intérieur des habitations dans les mêmes con-
ditions que la précédente : Vosges (Darney, VI1I.l929, 1 9) ; Paris (V1.1936,
2 6).
Signalée d’Allemagne, Angleterre et Italie.
_ Gen. HYPERETES KOLBE, 1880
(Cerobasis Kouaa ; 1882 ; Tichobia Kores, 1882)
En plus de la réduction des ailes antérieures à l’état de mucrons : laci-
nia à 4 dents, par fissuration de la dent médiane des genres précédents ;
· râpe de Vorgane coxal présente dans les 2 sexes ; tibias postérieurs avec
1 (rarement 2) éperons en plus des deux éperons terminaux ; ler article
de tous les tarses avec 6 à 8 éperons courts à disposition non constante;
86 sternite du 5‘ avec une brosse de longues soies.
Hyperetes guestîalicus KoLBE, 1882. -— Tichobia aliernans Kouaa, 1882
(larve) ; Cerobasis mumria KoLBE, 1882 (larve) ; Hypereies Iessulalus
HAGEN, 1882.
Coloration. —— Ocre à brunâtre pâle, avec de nombreuses taches brun-
rouille, disposées en rangées transversales sur `les tergites abdominaux ;
pigmentation de la tête paraissant assez variable ; le caractère le plus
important est la tache frontale en forme de T renversé à branches incur-
vées (fig. 366) ; antennes annelées de brun ; pattes comme celles de l’es-
pèce précédente, mais le 2*3 cercle des tibias est au milieu et non à l’apeX ;
yeux nettement marbrés de brun et blanc.
Morphologie. — Longeur du corps : 2 mm. Antennes de 23 articles.
Lacinia maxillaire variable (peut-être y a—t-il des sous-espèces ) : voir
fig. 4 a et 4 b.
Biologie. — Espèce extrêmement abondante sur les écorces de nombreux
arbres, Conifères surtout : Abies,Picea, Pinus, mais aussi sur Quercus, Po-
pulus, Sambucus, Sorbus, Plaianus, sur les arbres fruitiers, les palissades, les
murs ; pénètre parfois dans les maisons. 5 inconnu en France, où la parthéno-
génèse est certainement de règle; beaucoup plus rare que la S? en Angleterre.
(Eufs (PEARMAN, 1927) : subovoïdes, pointus en avant, arrondis en arrière,
creusés dorsalement d’un sillon longitudinal médian, profond, plus large
dans son tiers antérieur ; sculptés de petits trous circulaires disposés en alter-
nant suivant des rangées longitudinales ; longueur 0,52 mm. On a signalé
un cas d’ovoviviparie (J Eivrscn, 1936), une coupe longitudinale de l’abdo·
men d’une Q gravide ayant montré un embryon en cours de développement
à l’intérieur d’un œuf.
Région parisienne ; Eure ; Vosges ; Côte-d’©r ; Cantal ; Vendée ; Var ;
Pyrénées-Orientales.
Toute 1’Europe (non signalé d’Espagne).

147
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373
372 »
Fm. 865 à 378. —— 865, tête d'Alr0p0s pulsatorium L. Q ; — 866, tête d'Hypereles guest-
falicus K., Q ; - 367, Lubercule mésothoraciïue du même ; —· 368, lacinîa ,da Lepi
notus inquilinus Heyd., Q ; —· 869, lacinia de . patruelis Pearm., Q ;— 870, 1:1cinm·
de L. reliculatus End., Q ; -—- 371, aile droite du même ; — 372, palpc maxillaim da
L. pulruelis Pcarm., Q ; —— 878, tête du même.

148 PSOCOPTÈRES
Gen. LEPINOTUS HEYDEN, 1850
· Pas d’éperons sur les tarses ni sur les tibias postérieurs (à part les deux
éperons apicaux des tibias) ; pas de râpe coxale ; une touffe de soies sur
le 8** sternite du 8.
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Coloration brunâtre pâle à brun foncé brillant a peu près uniforme ;
ailes sans réticulation ; lacinia à 3 dents, la dent médiane pouvant être
à peine marquée,. ..................................... 2.
— Abdomen nettement plus pâle que le reste du corps (individus frais) ;
ailes réticulées (fig. 371, réseau bien visible seulement après éclaircis-
sement) ; lacinia à 2 dents (fig. 370) ................ 2. reticulatus.
2. Postclypéus à réticulation prononcée ; yeux noirs à tous les stades ;
dent médiane de la laeinia à peine marquée (fig. 368). 1 . inquîlinus.
— Postclypéus sans réticulation (ou celle-ci à peine visible) ; yeux gris,
au plus bruns chez les individus trés pigmentés ; lacinia à 3 dents
nettes (fig. 369) ...............,................... 3. patruelis.
1. Lepinotus inquilinus HEYDEN, 1850. ·- Paradoscides psocoidés
Morscnutsxv, 1851 ; Airopos sericea KoLBE, 1883 ; Airopos disfincia
Konan, 1888 (larve).
Coloration. — Variable ; les jeunes adultes parfois très pâles, mais les
individus âgés entièrement brun-noir brillant ; chez les formes pâles,
pas de bande foncée entre la base des antennes et les yeux, mais joues
sombres ; ailes maculées de brun—rouge.
Morphologie. — Antennes de 29 articles; brosse abdominale du 3‘ avec
au plus 20 soies d’environ 0,085 mm. ; spermathèque de la Q sans « corps
accessoire » brun-rouge (cf. L. pairuelis), mais avec des macules ovales
hérissées de papilles,et entourées par une auréole d’apparence granuleuse.
Longueur du corps : 1,2-1,7 mm.
Biologie. — Commun dans les habitations, principalement dans les plantes
sèches pour infusions ; peut devenir gênant par sa pullulation. 5‘ plus rares
que les S2, certaines colonies étant exclusivement parthénogénétiques. (Eufs
(PEARMAN, 1927) : en forme de bateau,acuminés en avant,légèrement aigus
_ en arrière ; une dépression dorsale dans le tiers apical ; ünement, mais nette-
ment ridés longitudinalement, avec des lignes de dépressions circulaires dans
les intervalles des rides.Les Q produisent un bruit comparable à un craque-
ment par percussion de l’apex abdominal sur le substrat ; le craquement est
suivi de 2 ou 3 battements brefs (PEARMAN, 1928 a).
Paris ; Vosges ; Côte-d’0r ; Finistère. Dans toutes ces localités, trouvé
dans les maisons;mais l Q a été prise en battant des arbustes,à Callian (Var),
par L. BERLAND (VIII. IX. 1936).
Connu de toute l’Europe, et de l’Amérique du Nord, du Maroc, des Cana-
ries, de Madagascar, du Mozambique ; certainement cosmopolite.

Lmrmorus 149
2. Lepinotus 1'etîculatus ENDEm.E1N, 1905. -— L. lasmaniensis HICKMAN,
1934.
Coloration. —- Peu variable ; tête et thorax brun—r0uge à brun sombre
(labre plus clair ) ; yeux brun-noir ; abdomen ocracé à brunâtre pâle, 2B ter-
gite brun ; ailes brun-rouge.
Morphologie. — Caractérisé par la réticulation des ailes (fig. 371) ;
laeinia bidentée, â apex plus étroit que celui de L. inquilinus (fig. 370).
Longueur du corps : 1,3 mm.
Rare en France : Paris (2 Q dans une boîte de fleurs sèches de Tilleul) ;
Côte-d‘0r (Chenove, près de Dijon: 1 Q parmi de très nombreux exem-
plaires de L. inquilinus pris dans un pigeonnier, M. VAcnoN).
Europe : Allemagne ; le J a été pris en Mecklembourg par Rœstnn, mais
ses caractères morphologiques 11'ont pas été précisés. Afrique: Egypte, Algé-
rie, Canaries, Mozambique. Etats-Unis d'Amérique. Tasmanie.
3. Lepinotus patruelis PEARMAN, 1931.
Coloration. -— Très variable ; les jeunes adultes généralement brun
jaunâtre, avec front et Vertex ivoire, yeux gris, et une bande brune allant
des yeux â la base des antennes ; ailes presque incolores ; les vieux indi-
vidus d’un brun plus ou moins foncé, avec front et vertex souvent beau-
coup plus pâle (caractère parfois visible à l’œil nu), yeux brun foncé,
ailes grisâtre pâle (également visible â l’œil nu). Fig. 373 : tête d’une 9
moyennement pigmentée.
Morphologie. — Antennes de 27 articles ; brosse abdominale du 3
d’environ 30 soies, de 0,065 mm. ; spermathèque de la 9 contenant un
corps ovale allongé brun·rouge (exceptionnellement 2 chez une $2 et 5 chez
une autre) ct des macules formées d’une masse de nodules incolores.
Longueur du corps : 1,3-1,8 mm. (6 et Q).
Biologie, — Semblable à celle de L. inquilinus. (Eufs identiques (Perm-
MAN, 1931). Les ,3‘ paraissent plus abondants que chez inquilinus. Le bruit
produit par la 9 est comparé par PEARMAN à la voix « d‘un canard domes-
tique enroué, entendu de loin ¤.
Paraît plus rare que L. inquilinus : Paris (Sorbonne, 1 <3‘, Ét. RABAUD);
Nord (brasserie de Templeneuve, 1937, en quantité énorme dans des glomé-
rules dc Betterave â sucre) ; Loire-Inférieure (la Baule, 15.111. 1936, en quan-
tité dans une villa).
Famille des PSUQUILLIDÀE PEAnMAN
Un seul représentant trouvé en Europe, probablement importé.
Psoquilla marginepunctata. Hxuen, 1865.- Heleropsocus dispar Vmrm11.x., `
1903.
Coloration générale brun-noir avec quelques zones plus pâles ; une bande

150 PSOCOPTÈRES
blanche sur le thorax ; mésothorax largement bordé de même ; pattes
blanches annelées de noir vers I’apex du tibia, ainsi qu’à la base et à l’a—
pex du tarse (PEARMAN, 1935).
Deux formes : a) macroptère (fig. 374), les individus décrits par VERRILL
étant des Q ; b) mieroptère (fig. 375), les 2 sexes représentés (PEARMAN,
1935).
Espèce vraisemblablement originaire d‘Amérique,mais assez fréquemment
importée en Europe ;n’a pas encore été trouvée en France,où sa présence est
possible dans les entrepôts des grands ports.
374
 
' ‘···   île `   ····   _l=53}‘i=Li t? FM
·-—îI _····—— ..  `,  
F10. 374 et 375. —- 374, ailes droites de Psoquilla marginepwirtafa Hag. (d’après EN—
Deannm) ; — 375, ailes droites d’une Q microptère de la même espèce (d‘après EN—
DERLEIN).
Famille des LEPIDUPSOCIDÀE ENDEHLEIN
Un seul représentant, commun en Angleterre, pas encore signalé en
Europe continentale.
Lepîdilla. Kelloggi BIBAGA, 1905. — Pleroxanium squamosum ENDERLEIN
1922 ; Hypereles briiannicus HARRISON, 1916 (larves) ; Tasmanopsocus
liioralis HICKMAN, 1934.
Résumé de la diagnose d’ENoEnLE1N : Tête brunâtre, avec des taches
brunes symétriques assez complexes surlevertex ; postclypéus etlabrebrun—
noir ; thorax et abdomen jaune brunâtre pâle ; fémurs brun sombre, à
apex ocre ; tibias bruns avec 2 anneaux jaunàtres (3 sur les postérieurs).
Ailes et abdomen couverts d’écailles, celles des ailes asymétriques en
grande partie. Radiale non bifurquée et non reliée à la médiane ; celle-ci
bifurquée. Ailes postérieures atrophiées. Griffes dentées. Longueur du
corps :2,5 à 2,75 mm.
Biologie. -— PEARMAN, 1927 : habitat et pontes. Trouvé en général dans
les üssures d’arbres à écorce recouverte de Pleurococcus gris. Adultes en
août ; pontes 1 mois plus tard, les œufs étant déposés séparément dans les

mnenouiu 151
fentes ; éclosion normale fin mai l’année suivante (exceptionnellement en
octobre). 3 inconnu. (Eufs (figures par PEARMAN et H1cxMAN) subovoïdes,
bleu foncé, devenant brun-noir en vieillissant;des rides longitudinales enca-
drant des bandes ponctuées ; une crète longitudinale médiane dorsale anté-
rieure, et une proéminence en forme de rosette à Pextrémité postérieure ;
longueur : 0,66 mm.
Angleterre, Californie, Tasmanie.
ADDENDUM
Je n’ai pu introduire dans ee travail un certain nombre d’espèces dé-
crites d’Espagne par L. Niwxs. Les diaenoses de cet auteur sont insuffi-
santes, au point de vue morphologique, pour permettre de reconnaître avec
certitude les insectes qu’il a étudiés ; ses figures ne sont pas exécutées à
la chambre claire (elles sont toujours très déformées) et ses mensurations
sont suspectes ; enfin, il a redécrit sous des noms nouveaux des espèces
banales.
Je signalerai seulement ici quelques espèces qui, en dehors de celles dont
j’ai proposé la mise en synonymie, peuvent être considérées comme méri-
tant un examen ultérieur.
Gen. Peripsocus. — P. umbrosus 1911 ; semblable à P. phaeopferus St. ;
aile antérieure de 3,5 mm. ; r· et m fusionnées en un point.
Gen. Lachesilla. -- L. Jlluncunilli 1913 b : L. pediculrlria limbala ?
L. Machi 1913 b : aile antérieure de 2,2 mm., entièrement hya-
line ; tg. abdominaux à bandes rouges.
L. Gobiernoi 1913 b : aile antérieure de 2,2 mm. ; apex du PS ·
et moitié distale de cu, bordées de brun ; tg. abdominaux à
larges bandes pourpre violaeé (paraît être une bonne espèce).
Gen. Caeci1îus.— C. mrnulus1915 a:« semblableà C. alricornis MCLACIILJ)
mais A, P. très écrasée, et aile antérieure de 3,5 mm. (C. gynap-
- lerus 5* ?).
C. faslunsus 1916 c : aile antérieure de 1,7 mm. : A. P. petite,
déprimée ; nervures bordées de brun ; moitié proximale de l’ailo
rembrunie, et une bande brune de l’A. P. il l’origine de la
fourche radiale. Apex des rameaux de la radiale bordé de brun
dans l’aile postérieure. '1`eîntegénérale du corps pâle. Barcelone.
Gen. Marcenendius Nzivas, 1914 b : Famille des Amphienl0midae(Psoques
exotiques, Si corps et ailes couverts d’écailles et de poils fins,
` antennes de 13 articles).
JW. noslras, 1913 b.
M. illuslris 1923 (Catalogne).

152 PSOCOPTÈRES
11**
KUNSTLER et CHAINE ont décrit en 1902 (Compte rendu de la Société de
Biologie. Réunion biologique de Bordeaux et Travaux de la Société scien-
tifique d’Arcachon, IV) une espèce prise sur des rameaux fructifères de
Bananier. Ils l’ont confondue avec une Cécidomyide, et l’ont nommée
Kiefferia musae. C’est, en réalité, une espèce aberrante d’Eci0ps0cus, à
nervation réduite et longuement ciliée ; la médiane n’est pas divisée, et
est reliée 51 rr par une nervule transverse. Un des exemplaires avait les
ailes atrophiées. Il s’agit certainement d’une forme exotique, dont l’im-
portation sporadique est possible avec les régimes de bananes.
***
Au cours de l’impression de ce travail, j’ai recu du DF JENTscH plu-
sieurs notes relatives à des recherches récentes. L’une d’elles permet de
préciser les caractères d’Eclops0cus Briggsi et E. meridionalis : lorsque
le lecteur arrivera à 1. Briggsî (tableau p. 99), il voudra bien continuer
ainsi Z `
— Q: longueur de l’aile antérieure le plus souvent supérieureà2 mm.;
lobes apicaux de la plaque subgénitale incurvés vers l’i11térieur,
terminés par des soies courtes (30 (J. au maximum) ; pigmentation
de cette plaque réduite à 2 bandes latérales brunes nettement
limitées ; 10 tubes ovariens. —— 6 connu (voir diagnose). I . Btiggsi.
— S2 : aile antérieure le plus souvent inférieure à 2 mm. ; lobes api-
caux de la plaque subgénitale rectilignes, terminés par 3 ou 4 soies
longues ; pigmentation de cette plaque débordant sur le lobe mé-
dian (iig. 250) ; 6 tubes ovariens seulement. ——- 6 mconnu .......
............................................. l'. meridionalis.

INDEX BIBLIOGRAPIIIQUE
On trouvera dans la monographie de Konan (1880) une bibliographie détaillée
des travaux antérieurs à cette date. Parmi ces travaux, seuls ceux qui se rapportent
aux descriptions originales des bonnes espèces sont mentionnés dans le présent index.
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dans les Pyrénées—Orientales, et description d’un nouveau genre des environs
de Banyuls-surJMer : Nymphotroctes Denisi n. sp. (Bull: Soc. zool. France).
Id., 1932. ·-- Copéognathes de France (4· note). —- I. Sur un nouveau genre de la
famille des Caeciliulae. ·— II. Sur l’existence des gonapophyses chez les fe-
' melles du genre Liposcelis (Bull. Soc. entom. France).
Id., 1933. -· Description de la ponte de Psocus bipunctatusL. (Bull. Soc. zool. France)
Id., 1934. — Recherches sur l’Anatomie des Psoques (Supplément XVIII au Bull.
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connues, avec indication de quelques synonymies (Bull. Soc. entom. France).
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nues et descri tion de deux espèces inédites (Bull. Soc. entom. France).
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INDEX SYSTEMATIQUE
Les noms des espèces et variétés sont en romaines ; les noms de genres en
égyptiennes ; les noms de groupes, de familles et de sous-familles en vmxrms
csvxmnms ; tous les synonymes sont en italiques.
abdamimlis Fabr. (Hemer.), 102. Briggsi Mc Laeh (Ectop.), 99.
abiectus Coste (Caen.), 123. britmmicus Herr. (Hyper.), 150.
ebîetis K. (Elip.), 75, 76, brunneus Motsch. (Liposc.), 138.
Actenotnrsus End., 30, 73, 78. Burmeîsteri Br., 115, 123.
ocuminntus nom. nov. (Trichop.), 87, 89.
a/finis Remb. (Ps.), 35. CAECILIETAE, 108.
alboguttetus Dnlm. (Perip.), 92, 95, 96 CAECILIIDAE, 28, 113.
albicans Rib. (Doryp.), 133. Cnecilius Curt., 113.
Alluaudi Lacr. (Ps.), 39. califarnicus Banks (Ectop.), 101.
aliermms K. (Tich.), 146. CERASTIPEOCINAE, 32, 33.
angulata Nav. (Trîchop.), 87. Cerobasis K., 146.
Anisopsocus Rib., 81. Clematostigmn. End., 33, 39.
annulote Heg. (Myopsocneme), 145. Clothilla Westw., 144.
Amphîgerontîa K., 32, .51. conspurcnta Remb. (Eucl.), 58, 60.
AMrH1GEnoNT11NAE, 31, 51. conteminata. St. (Amphîg.), 52, 54.
aphidioides Schrzmk (Hamer.), 65. contrarium Reut. (Copost.), 62.
ntrîeornis Mc Lachl., 115, 117. comsema Leer. (Fsbr.), 130.
Amormum, 144. Covostigme End., 32, 62.
Amomnss, 31, 144. comutus Nav. (Ceeo.), 151.
Atggpgg Leach, 144_ corrodens Heym. (Troctes), 138.
Atropos St., 135. ' corsicus K. (Caec.), 122.
corticis Peerm. (Caen.), 85.
Bwlmwl Nav- (EMP-). 74· cosmzis st. (Ps.), 112.
Bamola Nav., 48. cruciatus L. (Gmphop.), 112.
bastmannùmus End. (Ps.), 56. crueîatus brevipennis End. (Graphnp.),
Berleseî Rib. (Ectop.), 99, 101. 112.
Bemsrdi Bad. (Lach.), 102, 107. Cuneopalpus n. g., 73, 76.
Bertkauia. K.,128. cyanops Rost. (Cuneo.), 77.
bicolor Banks (Liposc.), 136, 140.
bicolcrr End. (Liposc.), 140. Da1iiMe Lachl. (Trîchop.), 87.
bifasciata. Latr. (Amphîg.), 52. decolor Peerm. (Liposc.), 136, 140.
binotatus Remb. (Ps.), 102. Denisi Bad. (Nymphotroctes), 143.
bipunctetus L. (Ps.), 37. Despaxi Bed. (Ceec.), 115, 122.
bravistylus Reut. (Elip.), 75. didymus Rœs. (Perip.), 90, 91, 93

160 INDEX SYSTÉMATIQUE
dispar Tet. (Hemin.), 30, 78. Hcmineura '1'et., 73, 78.
dispar Verîll (Hetemp.), 149. heteromovphus Bertk. (Ps.), 48.
_ distincta K. (Atrop.), 148. Heteropsocus Verrill, 149.
divergens 11. sp. (Liposc.), 136, 138. hvllaris Nav. (Ps.), 60.
dîvinatorius Müll. (Liposc.), 136, 138. hirtellus Mc Lachl. (Trichop.), 87.
Dorypteryx Aaron, 39, 132. hirticornis Reut. (Neopsocopsîs), 56.
D11b0scquiB2d. (Mesop.), 65, 68. hispanicus End. (Acten.), 30, 78._
Holoneura Tet., 64, 69.
Eatoni Mc Lachl. (Rhapt.), 63. HOMILOPSOCIDEA, 64.
Ecfopsûcus Mc Lachl., 28, 99. byalînus St;. (Elip.), 74, 75.
Elipsocus Hag., 73. Hyperetes K., 144, 146.
Embidopsocus Hag., 30, 135, 141.
Embidotvoctes End., 141. K€11¤22î 11112- (L€P1<1î11¤1)»150-
Enderleinella. B22., 113, 125. K1€ff·111¤« K¤¤¤1·¤1 011-,152-
Enderleinî R11). (Embid.), 141. K¤11>€¤ 1?~¤r11<·- E¤<1·· 126-
E,,,PS0CETAE,127_ Kolbei Tet. (C200.), 115, 122.
EPIPSOCIDAE, 28, 127. Kolbîa. Bertk., 113, 126.
A   Éïrîî  8 Lachesilla. Westw., 102.
. " ’ ' · Lachlani K. (Stenop.), 108, 110.
"‘”9““$ RGU1 (L€P1°1’·)1 102 Lachlani 212. (Psocatr.), 133.
Fabmua Lam, B0, Lac1·0îxie11a 11. g., 113, 126.
fasciata Fabr. (Loens.), 41, 42. lapuwectus Lam" (PS')’ 48'
fastuosus Nav. (C2100.), 151. Lamfhes B6îtk" 128'
fmzadms Burm. (Troctes), 138. Z“"î”” B‘”""‘“ (PS1 9%
fmestwtus Curt. ((32%,), 115_ 101$10Pte·1‘11S Burm. (Pg.), 71.
Fifa Navw 130. latmeps K. (Holon.), 70.
fkwesœm St. (PS.), 109· Latreillei Eând. (Scoliops.), 134.
flcwicvms L. (Hemgr.), 102. Lelîîqüla R1b" 31' l50'
Hummm St. (PS'), 116. lepmdmus Nav. (Bam.), 48.
fzmmns 2211. (P2.), 109. LEî‘D°P”°°“’^E· 15°· ·
flaviceps sn. (Pl’1110.), 71. L°1”“°*“‘ H"1’d·· l‘-“· 148·
f12·V1d1.lS S1. (Caec.), 114, 116. L”1"“”‘1 R€¤1··81-
formicaria, Hag. (Troctes), 139. Leptodeua Reut" 72’ 73’ SL
1 fusca Reut- (Hemm), 78. 17ept0ps0c11.s R011t., 102.
1.4.1..2. 2...1. (Leptod.), 80,81. 11<>h2¤9Ph=1¤¤ R11- <AmS°P·>· 84-
fuscopterus Latr. (Caec.), 114, 115.   (àîîÉTî;î;i?’)1îÈ,ë145°
germsmicum Rœs. (Trichad.), 44, 40. 11m1>¤1<1 End- (Lach-)» 104-
gabbosus 21112. (P22222.), 22. 11m1>7wS Nav- (E¤1<>1>·). 99-
@122211101 Nav. (Lach.), 151. 1111641118 11211*- (PS-), 30-
Gyaphogaeciljug End', 1()2_ lineolatus Nav. (Stamp.), 110.
Graphopsocus K., 108, 111. L1P0SCE1~1D—‘1E· 3O· 135·
Graeni P221-m. (Lach.), 29, 30, 105. 1·î1>¤¤<=¤1îS M<>1¤¤11·· 135
Greeni longipennig Rœs. (112411.), 105. 111214118 Hîckm- (’1—2¤m2¤·)·150·
guestfalîcus K. (Hyper.), 146. lîvîda End- (L2¤h·), 102- 101-
gynapterus 1121. (Caec.), 20, 114, 117. Lœnsîa E¤d·· 33. 40-
lzmgicornis Fabr. (Hamer.), 33.
hœlvïmacula. End. (Reut.), 85. lucifugus Ramb. (Epîp.), 30, 128.

I
` INDEX <YSTÉM wxgma 161
Mcwhi Nav. (Lach.), 151. patruelis Penrm. (Lapin.), 148.
maculipennis St. (Ps.), 58. pedicularia L. (Lach.), 102.
maculipennis Reut. (Temtop.), 112. pedicularia brevîpezmis End. (Lach.), 29,
majus K. (Trichad.), 44, 46. 104.
Marcenendius Nav., 31, 151. pedicularia. fatidica L. (Lach.), 105. '
marginepunctata Hag. (Psoq.), 31, 149. pedkularim Br. (Ps.), 123.
Martini Lacr. (Lacroix), 126. PE1v.11=·s0cmAE, 10.
megastigmus St. (Ps.), 54. Peripsocus Hag., 90.
meridicmalis Bad. (hsptod.), 80, 83. perlatus K. (Cam.), 125. •
meridionalis Bib. (Ectop.), 100. phaeopterus St. (Perip.), 91, 92.
msridionnlis v. Ros. (Lîposc.), 136, 140. Pmzoransmmsz, 28, 70.
Mes0ps0cus·K., 30, 64. Philotarsus K., 70.
Matylophorus Pearm., 32, 35. pîceus K. (Case.), 115, 119.
Micmpsocus End., 99. pîceus bravipermis End. (Caen.), 29, 120,
minutus Reut. (Casa.), 123. 122.
1\Iœbiu.s1ÃTet. (Elip.), 74. pîcicomis St. (Lœns.), 42, 43.
montœmus K. (Oreop.), 51. picicarnis Fabr. (Philo.), 71.
morio Lmtr. (Clem.), 69. pilicomis Latr. (Ps.), 42.
Muncunilli Nav. (Lach.), 151. Priesneri End. (Lîposc.), 136, 141.
muraria K. (Carob.), 146. PRIONOGLARINAE, 134.
musma Kunst. et Ch. (Ectop.), 152. Prionoglaris End., 134.
museorum Motsch. (Liposc.), 138. prlisca. K. (Berfk.), 128.
Mvorsocxnm, 28, 62. Pseudopsocus K., 30, 80.
Myopsocnemn End., 144, 145. · Psocmnopmum, 129.
Psocatropos Bib., 31, 133.
Nsnopsocmmm, 135. PS0CE,,AE’ 31_
naso Ramb. (Ps.), 65. PSOCIDAEL 27, 31. '
mabulosus St. (Metyl.), 35, 58. PEOOTNAE, 32, 37_
¤6Sl6Ct¤· RfBS· (Reut)- 86· Psococerastis Pearm., 82, 33.
N¤¤vS¤¤¤¤¤¤¤ B°·d·• Q3- 56· psocoides Motscb. (Paradox.), 148.
N901is0cus K., 29, 33, 49. Psocus Lam, B2, 31
wgwv<w$_St- (PS-). 102- rmunxn Haq., 149.
mmwwww St- (PS-)· 92· Pmmmnm, 28, 149.
¤0¤tY8· NW- (M¤TC9n·)· 151- Psv1.1.11>soc1¤AE, 28, 129.
N'lmPh°P$°°’“‘ Endw ISO- PSYLLIPSOCINAE, 129.
Nvm¤¤¤1r¤•=*¤¤ 1?·9<1·· 142- rsyxiapsncus sé1. Long., ax, 130.
Obmmw Bm- <P¤~>· 92- 1ÃÃÉ'È.ÉïÉ.Içl.i°2§8 101
obsolata St. (End.), 122, 123, 125. Pœmmnmm E;xd."150-'
°C'm>P*m·S S9 (PS->-,116- ,.59...... 1;....1.. «..p.>, 128.
(jlgagllla, H&g· (Emlîld-)»     pulgatgfiuïïl L, (TQIIUGB),    
Oreopsocus Russ., 3.3, 50. pupmams Dale (Ps-), 95-
PACHYTM C,1_mAE’ 30, 142. pymnaicus Bad. (Neopsocopsis), 29, 56.
i paecilopterus Nav. (Mesop.), 71.
pallida. Aar. (Doryp.), 133. quadrimaculatu La.tr. (Eucl.), 58, 74.
pallidus Jentsch. (Elip.), 74, 76. quadrimaculatus var. A. Latr. (Ps.), 60.
pdrvulus K. (Perip.), 29, 90, 95. quadripunctatus Fabr. (Hamer.), 112.
p.irvulus longipennis Rœs. (Perip.), 95. quadripumtatus St. (Ps.), 95.
uA¤¤¤NNI>L 1 1
I

162 muux >YSTÉMATIQU|.
quarcus K. (Lach.), 102, 106. strtgosus Curt. (Caac.), 116.
quîsquiliarum Bartk. (Kolb.), 30, 126. studiosa Watw. (Cloth.), 145.
stygia. End. (Prion.), 134.
Ramburî Sél. Long. (Psyll.), 130. subfascîatus Ramb. (Parip.), 92, 96.
R. brachypterus nom, nov. (Psyll.), 131. subfumtpemtis Zatt. (Ps.), 109.
R. dastructor End. (Psyll.), 131. subnebulosa K. (Amphig.), 52.
R. troglodytas End. (Psyll.), 132. subocellatus St. (Ps.), 112.
rectivenis Paarm. (Embid.), 141. subpunctatus St. (Ps.), 116.
raductus 11. sp. (Parip.), 92, 98. subpupillatus Mc Lach. (Perip.), 96.
raticulatus End. (Lapin), 148, 149.
Reuterella. End., 28, 30, 85. tœsmnmtensis Hickm. (Lapin.), 149.
Reyi End. (Elip.), 81. Tasmanopsocus Hickm., 150.
Rhaptoncura. End., 62. Temtopsocus Reut., 111.
rhananus K. (Naopsocus), 29, 48. tessulatus Hag. (Hyper.), 146.
rhananus Tat. (Caac.), 115, 120. Tichobta. K., 146.
Bostockî K. (Psaudop.), 80, 81. Trichadenotecnum End., 33, 44.
rufescefns St. (Ps.), 109. TKICHOPSOCIDAE, 28, 86.
mfus Tet. (Caec.), 123. Tmchopsocus K., 86.
Troctes Burm., 135.
Scoliopsyllopsis End., 134. Tvogiutrt Illïgar, 144.
saricea K. (Atr.), 148. Tmpusw. Hag., 141.
saxpunctatum L. (rrmmd.), 44. truncaws S- SP- nova (Paris). 91. 93-
sezpunctatum St. (Ps.), 75. .
silvarum K. (naposc.), 136, 139. ““?br°S‘;S F""§H§;6Èë')' 15;,55
mzmtzts st. (PS.), 25. ““‘p““° 2* us ‘ BS°p' ’ ‘
Swmvwm End- <P¤¤er¤><·)· 150· Varisgata. 1.m.(1.œnS.), 41, 42.
STENOPSOCIDAE, 28, 108. venosus SL (PEL), 109_ ,
St¤¤¤¤¤<·<=¤¤ H¤g·· 1<>8· mttgator Nav. (mt.), 130.
S1€'ïI.OÉ7'0GÉ€$ EIld·, 141- virgulatug Paaim. (L1p0SG·), 136, 141-
stzgmatzcus Imh. at Lahr. (Stan.), 108, ,).,;,,1,,;,,,,,8 Curt (C&€C_), 65_
¥10’ vittatus Dalm. (Ps.), 115.
strtatatlus Fabr. (Hamer.), 110.
üwiüwlus St- (PS-). 71- Watswoodi Mc Lach. (Elip.), 74.

TABLE DES MATIÈRES
Pages.
AVERTISSEMENT .................................................... I 1
INTRODUCTION. ...................................................... 3
Morphologie. ...... R ............................................. 3
Biologie . ....................................................... 19
Chasse, conservation et préparation. ................... . ............ 22
Tableau des familles ...... , ......................................... 26
Tableau des espèces aptères ou micmptères ............................ 29
Famille des Ps0cidae.. ................................................ 31
Gen. Psococerastis ............................................... 33
Gen. Metylophorus .............................................. 35
Gen. Psocus. ...................................,................ 37
Gen. Clematostigma. ............................................. 39
Gen. Lœnsia.. ................................................... 40
Gen. Trichadenotecnum . ......................................... 44
Gen. Neopsocus ................................................ 48
Gen. Oreopsocus ................................................ 50
Gen. Amphigerontia. ............................................. 51
Gen. Neopsocopsis ............................................... 56
Gen. Euclismia ................................................. 58
Gen. Copostigma ............................................... 62
Famille des Myopsocidae . ............................................ 62
Gen. Rhaptoneura . .............................................. 62
Famille des Mesopsocidne ............................................. 64
Gen. Mesopsocus .. ...... . ....................................... 64
Gen. Holoneura ................................................ 69
Famille des Philotarsidne . ............................................ 7.)
Gen. Philotarsus ................................................ 70
Famille des Elipsocidae .. ............................................. 72
Gen. Elîpsocus . .........,....................................... 73 `
Gen. Cuneopalpus. ............................................... 76
Gen. Hemineura ...... . .......................................... 78
Gen. Actenotarsusn .............................................. 78
Gen. Pseudopsocus .. ............................................. 80
Gen. Reuterella. ................................................. 85
Famille des Trichopsocidae . .......................................... . 86
Gen. Trich0ps0cus.. .............................................. 86
Famille des Petipsocidu . ............................................ 90

164 1~.~,m.1·. une M \TIÈ!i[·.S
Gen. Peripsocus . ................................................ 90
Gen. Ectopsocus .... . ............................................. 99
Famille des Pterodelidae .............................................. 101
Gen. Lachesilla. . ................................................ 102
Femille des Steuopsocidae ......... . ..,................................ 108
Gen. Stenopsocus ................................................ 108
Gen. Graphopsocus ............................................. 111
Famille des Caeciliidae .............................................. 113
Gen. Caecilius .............. . ................................... 113
Gen. Enderleinella ............................................... 125
Gen. Lacroixiella. . ...............,.............................. 126
Gen. Kolbia. .................................................... 126
Famille des Epipsocidae ............................................. 127
Gen. Epipsocus ................................................. 128
Famille des Psyllipsocidae ............................................ 129
Gen. Psyllipsocue . .............................................. 130
Gen. Dorypteryx . ............................................... 132
Gen. Psocatiopoe. ............................................... 133
Gen. l’z·i0n0gla.ri~ ................................................ 134
Famille des Liposcelidae . ............................................. 135
Gen. Liposcelis .................................................. 135
Gen. Embidopsoevie. ............................................. 141
Famille des Pachytroctidaen .......................................... 142
Gen. Nymphotroctes .......... . ................................. 142
Famille rles fï.t1‘0pidae.. ............................................... 144
Gen. A tropni ............................. . .....,.............. 144
Gen. My.up—oenen·1 .' ............................................. 145
Ge". Hyperetei. ..,.. . ............... . .......................... 146
Gen. Lepiuolw .. .......................,........................ 148
Famille des Psoqiiillidae . ............................................. 149
Famille des Lepidopsocidae ...................................,. . .... 150
Addendum. .................................. . ..................... 151
Index bibliographique .. .............................................. 153
Index eystématique .. . . ............................................ 159
‘ Table des matières . ................................................. 163
' Autorisation n° 14 429.
Pl1·l·lRE ANDRÉ, (MPR · · PARIS