FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE SCIENCES NATURELLES
A B.P. 392 — 75232 PARIS Cedex 05 ,‘ -1
4 E > Association régie par la loi du 1°rjuillet 1901, fondée en 1919, reconnue d’Llt1litë publique 611 1E \  
•~. Membre fondateur de l’UICN — Union Mondiale pour la Nature lé  0 ‘
`7
La FÉDÉRATION FRANCAISE DES SoC1ETES DE SCIENCES NATURELLES a été fondée en 1919 et reconnue
d‘utilité publique par décret du 30 Juin 1926. Elle groupe des Associations qui ont pour but, entièrement ou
partiellement, l‘étude et la diffusion des Sciences de la Nature.
La FÉDÉRATION a pour mission de faire progresser ces sciences, d‘aider à la protection de la Nature, de
développer et de coordonner des activités des Associations fédérées et de permettre l‘expansion scientifique
française dans le domaine des Sciences Naturelles. (Art .1 des statuts).
La FÉDÉRATION édite la « Faune de France >>. Depuis 1921, date de publication du premier titre, 90
volumes sont parus. Cette prestigieuse collection est constituée par des ouvrages de faunistique spécialisés
destinés à identifier des vertébrés, invertébrés et protozoaires, traités par ordre ou par famille que l‘on rencontre en
France ou dans une aire géographique plus vaste (ex. Europe de l’ouest). Ces ouvrages s‘adressent tout autant aux
professionnels qu‘aux amateurs. Ils ont l‘ambition d‘être des ouvrages de référence, rassemblant, notamment pour
les plus récents, l‘essentiel des informations scientifiques disponibles au jour de leur parution.
L’édition de la Faune de France est donc l’œuvre d’une association à but non lucratif animée par une
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La FÉDÉRATION, à travers son comité Faune de France a décidé de mettre gracieusement, sur Internet, à la
disposition de la communauté naturaliste l‘intégralité du texte d’ Adolphe HOFFMANN consacré aux
Coléoptères Bruchides et Anthribides publié en 1945. Ce volume est actuellement épuisé et ne sera pas réédité.
Cet ouvrage est sous une licence « Creative Commons >> pour vous permettre légalement de le dupliquer, le
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Montpellier, le 13 avril 2007
le Comité FAUNE DE FRANCE

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•=!:oERAT|0n FRANCAISE nzs s¤c¤E·rÉs DE scrsnczs NATURELLES
OFFICE CENTRAL DE FAUNISTIQUE
Directeur honoraire : P. de BEAUCHAMP
Directeur : L. CHOPARD
44
_ COLÉOPTÈRES BRUCHlD_ES ET ANTHRIBIDES
PAR
Adolphe HOFFMANN
ENTOMOLOGISTE AU CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE VERSAILLES
(Avec 434 ügures)
PARIS
PAUL LECHEVALIER, 12, nm: nn Toumou (vxë)
1945
Ouvrqge honoré d’une souscription du Ministère do l’AgrXculture.

AVANT·PROPOS
' En entreprenant la~revision des Bruchidae, Urodonidae, Anlhribidae,
Brenlhidae et Nemonychidae de la Faune de France, mon but principal
a été de rendre la détermination de ces Insectes plus facile à ceux qui
s’intéresseront à leur étude. A cet effet, je n’ai utilisé, dans les Tableaux
analytiques, que des caractères simples et bien distincts, donnant au débu-
tant le plus de chances possibles d’atteindre le résultat cherché.
Des modifications synonymiques, ainsi que la réunion de quelques
espèces, ont été jugées nécessaires ; leur réalisation a été faite parfois à la
suite de l’examen de l’0rgane génital, mais toujours, par mesure de pru-
dence, avec l’appui des faits éthologiques constituant déjà, par leur parti-
cularité, des facteurs favorables à ces changements.
Pour certaines familles g Bruchidae et U rodonidae, j’ai dessiné les organes
copulateurs mâles; je les ai négligés chez les autres familles en connais·
sance de cause ; l'utilisation de cet organe, pour séparer les espèces, n’a
pas la même importance dans tous les groupes d'Insectes.
_ J ’ai relevé, à la chambre claire, un certainnombre de dessins schéma-
tiques comportant des caractères utiles à la reconnaissance de l’animal.
L’élevage des Insectes,auquel je mesuislivré depuis tant d’années, m’a
permis d’apporter des observations éthologiques nouvelles,en particulier
sur les Bruches dontla vie larvaire offre encore tant de points à élucider_
Les dessins d’ensemb1e ont été exécutés par M. Rxcuxanrziw pour les
Bruchidac, par M. Bouncm pour les Anfhribidae et par M. Couruman pour
quelques autres Insectes. _
La.consultation des riches collections du Muséum m’a été utile. Aussi
j’ai le devoir d’exprimer à M. le P' J EANNEL ma plus vive gratitude pour
son accueil bienveillant. J ’adresse mes remerciements chaleureux à
MM. COLAS et P.wL1AN que j ’ai dérangés si souvent de leurs occupations
lors de mes visites au Laboratoire d’Entomologie. Enfin je reste l’obligé
de tous,les Entomologistes qui ont bien. voulu me communiquer des
renseignements ou m’envoyer des matériaux utiles à mon travail.
uorrunrm 1

INTRODUCTION
Les cinq petites familles que nous traitons dans cet ouvrage ne consti-
tuent pas des groupes entièrement naturels. Autrement dit elles ont, en
même temps qu’un certain nombre de caractères particuliers, des points
d’affinité qui se rejoignent et s'interpénètrent pour la plus grande diffi-
culté d’un rangement linéaire et Pétablissement des limites de leur auto-
nomie. '
Elles entrent dans le supengroupement des Polyphaga—Symphiogaslra
et le groupement des Phyiophagoldea tels qu’ils sont définis par·P. DE
PEYERIMHOFF (Ann. Soc. en!. Fr., (III ,1913, p. 77-106) et suggérés par les
deux' auteursaméricains Bôvmo et Gnarcusan dans leur remarquable
ouvrage sur la morphologie larvaire (*).
Nous exposons brièvement les caractères motivant cetteassociation,
à laquelle, en vue d’nne plus grande compréhension, nous incorporons
toutes les familles qui en font partie.C«e rangement est basé sur la morpho-
logie de la larve et de Padulte. `
· Polyph&g&—Symphi0g&Str&. —- Caractères généraux : Sutures notopleu-
raies enfouies dans le squelette et invisibles de l’extérieur. Abdomen à
28 sternite primitif soudé au 3** (type Symphiogasfra). Tarses à formules
très variées. Nervation alaire polymorphe, non staphylinienne. Testicules
folliculés, avec une ou plusieurs paires de glandes accessoires. Ovaires avec
un seul groupe terminal de cellules putritivesltype holoïstique). Tubes
de Malpighi :4 à 6 libres ou à extrémité engagée sous une membrane péri-
intestinale. Pattes de la larve composées de 5 segments ou moins, ou tota-
lement. atrophiées. r _
Phytophagolden. — Caracfères généraux : Segment gulaire développé ou
sous forme de suture longitudinale. Tarses cryptopentamères (parfois
1. Adam G. Bovmo et F. C. Gmrcnnan : Anillustrated Synopsis of the principal
llqlrgrlîl Forms of the Order Coleoptera (Enfomologica Americana, November, december

mrnonvmxon . u 3
pentamères). 6Tuhes·deMalpig~hi(lCryptonèphridiés,sauf»chez 1leQ.Donaei¤) .
Une seule paire de glandes accessoires aux testicules,. ·
La superdivision des Phytophagotdea se subd ivise en deux groupes basés
sur les caractères larvaires suivants 2 _
a) segment gulaire présent (*) ou, s’il est absent, mandibule sans
· pseudomola., .... -........,......,....... ...... s Genambycoldea.
_ b) segment gulaire absent, mandibules pourvues de pseudnmola
. .... . .. . . . . . .   .....,.,. . .. .. ... .. ·C'brysomeloidsa, Carwliokïdw.
~.Les Curculinnidea se distinguent des Chrysomcloldea par la présence,
chez les larves, d’un tractus chitineux transversal situé entre l’hyp0pha-
rynx·et la partie antérieure du bord hypostomal. .Ainsi définiesë ces
divisions comprennent respectivement les familles suivantes.: _
Cnnamsvcoxnna : Cerambgcidae, Awlhribidue. `
Crmvsorazmmna : Chrysomelîdae, Bruchidae, Uradonîdae.
CURCULIGNTDEA : Brcnlhidae, Curculionidac, Nemonychidac, · Pl¤iyp0·
didae, Scolylîdac. '
· Les Cerambycidae et les Anthribidae s'adjoignent apparemment, mais
non essentiellement, aux Chrysomeloîdea, ainsi que l’indique P. DE PEYE- ,
RIMHOFF, ` _ Y
Cette formule se résume donc pratiquement dela manière suivante 2 _
Cerumbycidae
C ` 'Chrysomeliduc ~ .
Cmwsomznoxnna Bnwchidac ·
‘ (Phgtophaga) Urodonidae
L _ (Anlhribidue) ·
Brenlhidac
Owculionidae
Cuacuuomnsa Nemonychidae
(Rhynchophora) Scolyiidae
Pluiypodidae · ·
Cette classification, pour aussi satistaisante qu’elle ipuàsse paraitre,
ne coïncide pas entierement avec oelle établie sur la morphologie externe
de l’adulte et telle que les anciens systématiciens l’ont définie ; les Chryso· .
melaidea et des Cuuwulionidea, cependant, se rapportent respectivement
assez bien aux Phytophaga et aux Bhynchophora,_sauf_`en cequi concerne,
les Anlhrifuîdae rangés habituellement avec ces derniers (*).
(1) Ge caractère a été constaté la première lois par Ln Coma et Henri en 1885: _
(2) J. Lzcoure, Classif. of Rliynchoph. Col., 1874, a caractérisé les~Rynchophora par
la disposition anormale de la tète et du prothorax dont les éléments latér0~p0sté·
rleurs sont soudés sur la ligne médiane de la face inférieure du corps.

4 conisoirrianms enucmnus
La séparation de ces dix familles s’établit, pour chacun de ces deux
sous-ordres, de la manière suivante : ·
Pnrroruxcx
(Caractères des Adultes)
1. 'Élytres pourvus de stries ou de lignes de.points striales plus ou moins
, visibles. Écusson visible ................................. 2.
·- Élytres non striés. Écusson indistinct.. Yeux entiers. 1912 article des
tarses à peine plus long que le second. Antennes insérées dans un scrobe,
` un peu en avant des yeux ................. Urodonidae, p. 107.
· 2. Le 3* article des tarses normal, non enfoui, en partie, dans le second,
Antennes variables, mais très rarement terminées en massue (l). . 3.
—- Le 3** article des tarses réduit est enfoui, en partie, dans le second,
fortement échancré en pointes anguleuses. Prothorax muni d’une crête
osale ou antébasilaire. Antennes terminées en massue plus ou moins
distincte ................ ' ................ An thribidae, p. 124.
3. Antennes insérées en avant des yeux et rabattues en dessous de la
tête dans la contraction .................................. 4.
-— Antennes insérées au bord antérieur des yeux et rabattues au-dessus
de la tête, généralement filiformes ; 18* article grand, le 2*1 court, sou-
vent noduliforme. Yeux rarement entiers, échancrés, bilobés ou bi-
lpartites. Élytres non striés-ponctués ........... Cerambycidae.
4. Le ls? article des tarses, au moins des postérieurs, allongé, étroit,
` aussi long que la moitié du tibia. Yeux généralement échancrés ou
entaillés en avant. Antennes non filiformes, insérées près des yeux.
Bruchidae, p. 107.
— Le 1°1' article des tarses postérieurs bien plus court, plus large. Yeux
généralement entiers. Antennes variables, très rarement en massue (1),
leur insertion nettement plus éloignée des yeux ..... Chrysomelidae.
_ RHYNCHOPHORA
(Caractères des Adultes)
1 . Palpes maxillaires normaux, flexibles ; labre distinct. Antennes droites.
Hanchesfantérieures coniques. Élytres non striés. Nemonychidac, p. 166.
-- Palpes maxillaires rigides, coniques ; labre rarement distinet.. 2.
2. Antennes à massue distincte. Hanches antérieures situées au milieu
du prosternum ................................. . ......... 3.
» —- Antennes sans massue distincte. Hanches antérieures situées près du _
bord postérieur du prosternum ............. Brenthidne, p. 160.
— 3 . Tibias antérieurs non denticulés sur leur tranche externe, Rostre plus
1. Sauf dans le genre Mniophila (Chrysomelidm:). _ _

mraonudrrom 5
ou moins accusé (ou si tibias dentieulés, rostre très accusé) (‘).. . .
................,....................... Curculionidae.
— Tibias antérieurs comprimés, généralement denticulés sur la`tranche
externe. Rostre nul ou rudimentaire ...................... 4.
4. Le 1¤' article des tarses (métatarse) bien plus court que le reste du
tarse. Prothorax sans entailles latérales pour la réception des pattes_
Yeux oblongs ou coupés en deux. Tête moins large que le prothorax.
............................................. Swlyfidne.
— Le 19* article des tarses presque aussi long que le reste du tarse. Pro-
thorax rarement entaillé latéralement. Yeux arrondis, convexes. Tête
aussi large que le prothorax ................ Plstypodidae.
1. Tlhias denticulés chez les Ncaxyonyœ Horus.

· ' ~

FAMILLE mas  
Il n’est guère de famille, parmi les Coléoptères, dont l’étude soit plus
négligée en France, que celle des Bruchidae. Ils passent, bien a tort, pour
être difficiles à déterminer ; cette réputation résulte plutôt du manque
d’ouvrages sur l’ensemble des espèces de notre pays.
Parmi les ouvrages français, le travail de Bisnm. (Phytophaga du Bassin
de la Seine, vol.V, 1889-1901) est de beaucoup leplus remarquable ; malheu-
reusement il ne s’adresse q'u’à une région ne comportant que vingt-deux
départements. D’autres travaux mentionnés à l’Index bibliographique
de notre livre sont incomplets ou trop anciens.
En dehors d’observations nouvelles apportées dans le présent ouvrage
concernant nos espèces indigènes, il nous a semblé indispensable d’y faire
figurer. les espècesexotiques introduites et signalées dans les limites de
notre Faune. C·elles—ci ont été trop souvent négligées par les auteurs et
n’ont pas retenu suffisamment l’attention des entomologistes. Elles sont,
cependant, intéressantes à plus d’un titre ; la plupart d’entre elles, à l’égal
de certaines espèces connues pour leur nocivité en Agriculture, attaquent
les légumes secs d’imp0rtation ou d’autres produits coloniaux. En se déve-
loppant dansnos régions elles peuvent prendre une importance économique
considérable. En dehors de tout intérêt agricole elles n’en restent pas moins
une curiosité pour les entomologistés et un objet d’étude tout comme les
autres espèces.
1. POSITION DES BRUCHIDAE
Comme nous l'avons indiqué dans notre Introduction, les Bruchidae
appartiennent au sous-ordre des Phylophaga (ûhrysomeloîdea).
Le rapprochement des Bruchidae et des Chrysomelidae se trouve con-
firmé par plusieurs caractères larvaires telsque la composition antennaire,
le développement des lobes coxaux, la conformation des stigmates, etc...,
mais si la larve primaire chez les premiers ofîrerdes caractères de conver-
gence, un certain nombre d’autres caractères viennent en contrebalancer
l'importance. La présence de la soie tactile antenùaire se retrouve chez
d’autres larves de Goléoptères et demeure absente chez plusieurs Chryso-
melidae-Haliicidac. ` '

8 COLÉOPTÈRES BHUCHIDES
Chez les larves du 26 stade nous trouvons des caractères morphologique-
ment différents de ceux des Curculionidae. Les antennes sont bi-articu-
lées, alors qu’elles sont rigides, coniques et peu distinctes chez ces derniers ;
les palpes labiaux font défaut, l’eulabium est·différent, les stigmates dé-
pourvues dé chambre stigmatique externe, les Iobes coxaux plus déve-
· loppés. On n’observe pas de poststernellum ni de postscutellum; les hy-
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[ duo/nel   ··r·/J5/-7/ IU I
F10. 1. — Bruchus emarginatus ALL. (vu de dessous).
popleures et épipleures sont considérablement développées, enfin le
préépipleures et les postépipleures sont absentes ou indistinctesi
Les Bruchidae renferment de nombreux genres comprenant des espèces
européennes et exotiques.
_ 2. MORPHOLOGIE EXTERNE DE L’A.DULTE
Tête.- — Tête le plus souvent triangulaire, peu convexe, terminée en
museau aplatî, allongée(fig. 4), inclinée en avant, susceptible de se rabattre
contre le prosternum, reliée au prothorax par un cou plus ou moins dis-

Monrxotoexs. Exrsaun 9
tinct. Le crâne est formé par trois pièces : Vépicràne, le clypéus et‘ une
pièce inférieure, la gula. Le vertex et le front sont limités en avant par le
clypéus, en arriére par l’occiput, sur les côtés par une carène latérale di-
rigée vers la base des mandibules. L’épistome (clypéus) rattaché à la base
avec le front (fig. 3). Les joues sont la partie comprise entre les yeux et la
face médiane supérieure du front, souvent carénée,et} en bas, jusqu’à la gula
(fig. 2). La gula est précédée d’une pièce indépendante appelée prégula
qui porte les pièces labiales ; la gula et la prégula sont souvent différen— ~
ciées par la microsculpture. Chez les espèces paléarctiques, la cavité occi-
pitale est située sur un plan inférieur très incliné par rapport à l'axe de la
tête, le labre transverse, étroit, ponctué, chagriné, parfois caréné en avant.
Antennes composées de onze articles, insérées devant les yeux, souvent
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F10. I a 4. —- Tête d‘Acanthosc¢lidcs obsolctus SAV. — 8. Dessous, 8. Dessus, 4. Profil.
longues, mais parfois assez courtes, de conformation variable, rarement .
subfiliformes, rarement pectinées (fig. 10) chez les espèces françaises, sou- ·
vent serriformes, comprimées, les articles subperfoliés (fig. 11) ou dentés
(fig. 5), sauf le dernier oblong ou pointu. Yeux plus ou moins gros générale-
ment fortement entaillés en avant, parfois énormes et occupant la majeure _
partie de la tête et ne laissant de libre, sur la face ventrale, qu’une faible
partie de la gula. Mandibules assez fortes, aplaties, triangulaires (fig. IC)
munies à leur base de deux condyles qui reçoivent les muscles moteurs;
la face .externe, plane ou concave, porte un nombre de soies varia-
ble ; la face dorsale, séparée de la face externe par une arête basale, porte
des soies généralement courtes et peu nombreuses ; bord masticateur
concave ; mola épaisse, arrondie, avec un appendice postérieur allongé,
munie de soies très fines, souvent denses ; expansion lamelleuse bien déve- '
loppée chez les Acanfhoscclides et ciliée, peu distincte chez les Bruchidi us ;
sommet arqué, la pointe apicale plus ou moins aiguë.
Maxilles (fig. 17) étroites, falciformes, à cardo allongé, sinueux, parfois

·10 consorrànrss mwcmnss
`tordu. Stipcrallongé, oomprimédans le sens dorsoiventral ; palpigére
' très réduit, parfois nul ; lacinia et galea garnies de poils sur leur marge
interne età leur sommet. Ces poils, tantôt courts, raides, tantôt longs;
flexueux, plus ou moins épais ; subgalea toujours bien développée ; palpes
maxillaires composés de trois articles (Bruchus, Spermophagus) ou de
quatre (Acanlhoscelides). P‘alpigere·souvent très développé. Les pièces
labiales (fig. 18) sont constituées par le labium, les palpes labiaux, la lan-
guettcet les parag1osses.Les palpes labiaux sont composés de trois articles ;
chez les Spermophagux paléarctiquesyils sont insérés sur une nodosité
assez semblable au palpigèredes palpes maxillaires (fig. 250). Labium
plus ou moins transverse, généralement lobé latéralement. Languette
membraneuse, échancrée ou entière en avant, munie de poils et de [pores
sensoriels.
Thora:. ·—-Profhoraaz (fig. 25) à sclérites soudés, sans suture distincte ;
face dorsale peu convexe, de forme variable, tantôt subconique (Bruchidius) ,
tantôt trapézoïdale (Bruchus), parfois sinueuse latéralement (Pachymerus) ;
angles postérieurs souvent aigus, saillants, plus ou moins divergents ;
face ventrale (prosternum) à sternum réduit (fig. 1), cavités coxales
(cavités eotyloïdes) oblongues, à ouverture simple, arrondie en avant, ·
ouverte en arrière.Épisterne et épimère prothoraciques étroitement sou-
dés, souvent mal définis ; bord antérieur pleural· convexe, bord latéral
' postérieur concave. ` ' ·
' Mésolhoraœ vu par la face dorsale, à scutellum plus ou.m0ins visible
parfois indistinct (Caryopemon), rectangulaire, échancré au sommet, rare-
ment triangulaire (Spermophagus), soudé intimement au mésotergite et
' aux autres pièces qui composent ce dernier; préscutum, scutum et post-
scutellum ne forment qu’une seule pièce subtriangulaire, visible,en partie,
de la face ventrale. Vu de cette dernièrelface, le mésothoragcapparaît court;
épisterme de forme variable, rectangulaire ou trapézoïdale (fig. 1) ; épi-
mère étroit; parfois réduit à une fine bande triangulaire. Mésosternum
· rfavançant postérieurement entre les hanches intermédiaires par une `apo-
physe souvent relevée, tronquée ou aiguë. La cavité cotyloïde est formée
par le sternum et Fépisterne mésothoracique et le bord antérieur du méta-
sternum, · `
Mélafhoraœ. Le métasternum ( fig. 1) se.prolonge en avant entre les han-
ches mésothoraciques, formant soit une apophyse aiguë, soit une pièce,
étroitement rectangulaire souvent carénée, il atteint latéralement l’épi-
sterne métathoraeique, formant le bord postérieur des cavités coxales des
pattes mésothoraeiqucs. Le sternellum, pièce médiane postérieure, com-
' porte un apodème interne et deux régions postérieures délimitées. Le bord
postérieur du sternellum formele rebord antérieur des cavités coxales des
pattes inétathoraciques (fig. 1). Ces cavités cotyloïdes reçoivent sur leur

aconruosocan EXTERNE , _ Il
bord latéœal interne Papophyse du 1**. segment abdominal (4** sternite).
Le métanotum caché sous l’élytre est membraneux, ·on y retouve les
pièces du tergum. ' I '
Abdomen. —— L’abdomen est constitué sur la face teigale, par neuf seg-
ments (fig. 28) qui sont submenbraneux et glabres, sauf le 9*, formant le
. ~ o' 2 '
J 9 ··° · s 2
. J` î
Flo. 5 à 8. - Antennes (îet Q)   5. Chez Bmehîdius bigufiafus 01.. - 6. B. varius OL. -
1. . bimawlafu.1 OL. — 8. B. dispar GYLIH
pygidium, qui est chitineux et revêtu de poils ou de squamules. Ce dernier
segment s’infléchit venfralement et l’ouverture anale devient ventrale et
lion terminale. De chaque côté des tergites se trouvent les pleures présen-
tant deux régions, celle qui est la plus rapprochée de la suture pleurale et·
qui constitue l’épip}eure et la suivante, Phypopleure. L’épipleure est sou--
· vent cachée sous Phypopleure sur les segments 7 et 9.
` Les sternites (fig. 27) au nombre de 9 correspondent aux 9 tergites,
5 seulement sont apparents, les trois premiers, memhraneux, reçoivent sur `
leur face dorsale la hanche métathoracique. Ils sont soudés ensemble, les
sutures sont peu distinctes. Le 4° et' le 5°, soudés également, forment un
grand sternite correspondant à deux segments ; c’est la partie médiane
antérieure de ce segment qui se prolonge en pointe intercoxale entre les
hanches postérieures: · · ·

12 t - corâorrtnns mwcmnas
- Stigmntes. -9- Les stigmates, bien développés; sont au nombre de huit
paires : deux thoraciques et six abdominaux. ‘
‘ Elytres. — L'élytre, au repos, est appliqué sur les parties du méso- et
du métathorax et sur l’abdomen, laissant le pygidium à- découvert. Il
3*
c"
i on gg 2 13 2
J
’ 9. 2 * Jp 2 _ -
11 A
14 J 15 °"
· Fm. 9 à 15. Antennes (6 et Q) : 9. Bruchidiue jocosus Scu. — 10. Callosobruchus chinen-
sis L.- 11. Bruchidzus fascialus OL.-12. B. stylographus K. DAN. —- 13. B. murinus
Bon. - U. Spermophagvs variolosopunctatuç Gvr.r..,5‘. —-— 15. S. Kusteri Scmrs., 6. _ ,
comprend une base articulaire ou pédoncule et la surface dorsale ou disque.
L’épipleure est souvent peu distinct (fig. 1). Bord sutural droit, bord api-
cal plus ou moins arrondi, le bord marginal parfois très sinueux (Pachy-

MoR1>noLoGrE EXTERNE 13
merus), le bord basal rectiligne ou sinueux, le bord anal le plus souvent
oblique; parfois droit (Caryoborus). L’élytre porte 10 stries et 10 inter-
stries, souvent confus ou masqués par le revêtement ou légèrement mar-
qués. ‘
Aile !onctionnel1e(‘). —— Toutes lesespèces connues sont munies d’ai1es
membraneuses. L’aile (fig. 28) soudée au métathorax appartient au type
adéphagien, plus longue que les élytres, elle est, à l’état de repos, re- '
pliée sous ces derniers, en trois parties. Le bord costal ou céphalique est
presque droit jusqu’aux deux tiers inférieurs et courbé dans le tiers apical.
Le bord anal, plus ou moins sinueux, forme le lobe anal. Le bord basal est
rectiligne et plus ou moins sinueux à sa partie distale. Le bord externef
compris entre le sommet de la nervure radiale jusqu’à l’anale est garni
d'une frange variable de poils très fins. Les nervures, radiale, subcostale
et costale, forment un faisceau s’arrêtant vers le milieu du bord costal de
l’aile. La nervure radiale I, plus ou moins développée ; la radiale II·
située à la partie médiane antérieure ; la médiane I, libre, coupe oblique-
ment le premier tiers apical de l’aile et touche à la marge externe ; la mé-
diane II bien développée; les cubitales I et II réunies à leur partie distale;
l’anale tantôt bien distincte, tantôt faiblement indiquée. .
Pattes. — Les pattes, insérées à la hanche ou coxa, se composent d’une
partie basale nommée trochanter, du fémur, du tibia, des tarses et de l’on—
gle (onychium). Elles sont de conformation assez variable, généralement
robustes, les prothoraciques (antérieures) plus grêles et plus courtes que
les autres. Les tibias intermédiaires (mésotibias) sont tantôt simples, tan-
tôt munis d’onglets ou d’appendices à l’angle apical interne représentant,
parfois, des caractères sexuels. Les métathoraciques (postérieures) sont
très développées, toujours plus longues et plus robustes que les précé- '
dentes paires, le fémur plus ou moins renflé (claviforme) peut être simple
ou porter sur sa tranche inférieure des dents ou des crénelures. La partie
apicale interne du tibia est simple ou ongulée, sa tranche peut être sillon-
née en gouttière de manière à y loger la tranche interne du fémur lors dela
flexion du tibia. Celui-ci, tantôt subtriangulaire, tantôt cylindrique peut
être droit ou très arqué. Les tarses se composent de trois articles, le troi-
sième très différencié. L’ongle est bifide, libre, non appendiculé ou rare-
ment renflé à sa base interne. La hanche postérieure, chez la plupart des
1. Les ailes fonctionnelles, chez les Coléoptères, appartiennent à trois types :
1. Absence de nervures transverses .............. . . type slaphilinicn.
—- Présence de nervures transverses ............ _ ........ . .......... . · » 2.
2. Média I nettement séparée de Média Il' dans la région apicalo de
l’aile . .......................................... type adephagicn. .
— Média I réunie à Média II dans la partie apicale de l’aile et ne for-
` mant plus qu’une nervure unique .................. type canlharidicn.

14 cotnorrèaus nnucmuns
espèces européennes; est plus dé·ve'loppée·que celle des autres paires. Tou-
tefois l’anbérieure est très développée chez certains genres exëotiques (Pu-
chynterus). Le troehanter est également variable, tantôt plus grand aux
postérieures, tantôt plus réduit et n’occupant que la partie postéro-basale
du fémur. '
Caractères sexuels £¤00ml¤·ite¤.——Ainsi quenous Pavonsvu, lésaniennes,
chez le mâle, sont plus développées ; leurs articles sontplus élargiset sou-
vent différemment colorés que ceux de la femelle. Les mésotibias (tibias
intermédiaires) sont pourvus, chez le premier, d’épines ou autres appen-
` dices simples ou dentés, situés àl’an,gleapicalou subapicalinterneüig. 45).
Parfois les métatibias (tibias postérieurs) sont armés, au même endroit,
d’un prolongement styliforme (fig.42). La conformation des tarses posté-
rieurs peut, également, offrir des différences sexuelles, l’nn des articles
porte, parfois, uneèpine sur sa face ventrale (fig. 47). .
· 3. 0RGANES` onnrraux,
. · Organes génitaux mâle . -—-   le mâle ces organes comprennent : le
testicule, les canaux déférents, les glandes —access0ires,les vésicules sémi-
nales, le canal éjaculateur et l’armure génitale.
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Fm. 16 à 19. —— Brwzhls cmargimzlus ALL. -18. Mandibule ëauche de Padulte (face
ventrale). - 17. Maxille droite (face ventrale).·—·- 18. Pièces abiales (face dorsale).-
19. Nymphe. _
Lesîieslicules (fig. 24) sont au nombre de,quatre, réunis par deux de
chaque côté du corps ;ils sont formés individuellement d'un groupe de
cinq ·glandes_testiculaires aplaties et appliquées les unes contre les autres
comme les feuillets d’un livre. Chaque groupe débouche dans un court
canal qui, lui—même, communique au canal déférent. Les canaux déférenls,
ou conduits séminaux, comportent un renflement, la vésicule séminale à

Monraowcrn uxrrznuz 15
la hauteur de laquelle débouchent les deux glandes accessoires. Les canaux
déférents se réunissent ensuite dans un canal unique, le canal éjaculateur
(ducfus efaculalorius) comportant un renflemcnt avant le sommet, l’am-
poule éjaculatoire, avant de se réunir' au sac interne renfermérdans Vor-
gane copulateur. Ce dernier constitue, avec le segment génital, l'armw·e
g¢‘m'lale. Le segment génital est formé par . l'urite· 10, placé sous le pygi·
dium, le conduit anal débouche sur la face dorsale entre Él’urotergite 10
et le pénis. Uurosternite 10 est submembraneux. Il porte à la face ventrale _
des poils fins ou de courtes soies plus épaisses (fig. 148)., Une pièce chiti· _
neusc en forme de fourche,dont les deux branches sont insérées sur le bord
postérieur de l’urosternite, est nommée spicule gastrale ou spicule ven-
trale (fig. 143). Cette pièce, pour certains auteurs, représenterait morpho-
logiquement le II• urosternite. Elle a pour but de soutenir la pièce copu-
latricc et se retrouve chez les insectes des deux sexes de la majeure partie
des Phyiophagoldea.
L’0rgane copulateur mâle des Bruchidae est des plus variables, dans un
type cependant bien défini. Il s'éloigne considérablement de celui des Cur-
culionidae par la conformation différente du tcgmen et des parties basales. . '
Sa consistance est de beaucoup plus fragile; membraneux, à peine chiti·
nisé, hyalin, rarement pigmenté, sauf pour quelques espèces. Il diffère
également de ceux des Urodonidae et de ceux des Anfhribidae.
Il comprend le 'pénis ou lobe médian (voir nombreuses figures), repré-
senté par un tube plus ou moins allongé, étroit ou élargi, et terminé ou non
par des apophyses basales. Il reçoit le sommet dilaté du canal éjaculateur. ·
L’apex est des plus variables, l’ouverture par où s’évagine le sac interne
est. généralement oblique, mais elle peut affecter des dispositions très di-
verses ainsi qu’on pourra s'en rendre compte par les.dessins accompa-
gnant le texte du présent ouvrage. Le pénis est enveloppé entièrement ou
en partie, dans sa région basale, par le legmen, pièce qui s’étend librement
en forme de lame concave, en dedans; du côté ventral. Vers la face ven-
trale cette lame se prolonge, dans sa partie supérieure, en deux appendices ·
affectant une forme généralement aplatie, allongée ou flliforme. Les pro-
longements supérieurs, ou styles, du tegmen, peuvent faire défaut. Du coté
dorsal, le tegmen s’étend sur la majeure partie du pénis et les deux styles
·peuvent dépasser largement le sommet. Ces styles sont rarement soudés
en forme de gouttière pour constitller une pièce unique (Spermophagus `
exotiques du groupe sub/ascialus Bou.) (*). La partie distale des styles est
élargie et porte une ou deux rangées submarginalcs _de soies tantôt rares,
courtes et peu distinctes, tantôt longues et nombreuses. ·
Le sac interne est une dilatation du canal éjaculateur, il en est séparé
par une partie visiblement différenciée et comme étranglée. Il porte sur
sa surface des phanères assez variés : poils, spinules, granulations, etc...
1. On retrouve cette conformation du tegmen chez les Nanophyes.

16 cotizorrànss naucnxrms
dont la densité et·les proportions sont variables. Son sommet est obtus ou
en pointe mousse. _ .
Organes génitaux femelles. —— La femelle possède un appareil génital
composé de l’ovaire, l’oviducte, le sac glandulaire (capsule copulatrice), `
· la spermathèque, le vagin et l’armure génitale.
Les ovaires (fig. 23), disposés latéralement, comprennent chacun six
gaines ovigères terminées, à leur sommet, par un filament. Ces filaments
_ sont groupés par trois. Les gaines débouchent dans l’oviducte. Les deux
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Fm. 20 à 2l- Acanfhoscelides obsolctus Sav : 20. Maxille droite (face ventrale). —- 21.
Mandibule droite (face ventrale). —- 22. Pièces labiales. - 28. Organes génitaux fe-
melles (d’après Rizzauri). — 24. Organes génitaux males, chez Bruchidius loti Pav-
KULL. '
oviductes sont réunis au vagin sur lequel sont soudées une poche arquée
' constituant le sac glandulaire et une petite glande recourbée, la sperma-
thèque, qui communique avec le vagin par un tube étroit.
L’armure génitale comporte, dans son ensemble, un tube ventral, sub-
membraneux, formé par Purotergite 10 et l'urosternite 10 (fig. 240)
soudés latéralement mais se dissociant très facilement. On observe deux _
styles appelés encore styletsinternes, munis de soies terminales, et une spi-
cule gastrale comparable en tous points à celle de l’organe mâle.

· ANATOMIÈ 17
· 4. ANATOHIE ' I
Les indications, même très générales, que je pourrais développer ici '
concernant : l’apparei1 digestif, la circulation, le système respiratoire, les
organes des sens, Pembryologie, etc..., m’entraineraient hors du cadre de
ce travail dont le but est d’aider pratiquement les entomologistes à la dè-
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hm. IB à 88 : Acanthoscelîdes obsolelus SAV. — 85. Prothorax (face Yentrale)· —— 20-
Abdomen (face dorsale). -— 257.’ Abdomen (face ventrale). -- 28. Aile membraneuse :
R1, Nervure radiale I ;R*2, radiale II ; Ml et M2, médiane I et médiane II ; C, cubi-
tale ; A, anale. ·
termination. Ceux que cette partie de la Biologie intéresse puiseront utile-
ment` des renseignements dans les ouvrages de BEm.EsE, HENNEGUY,
W1GoLEsw0m·1-1 (The principles of insect physiology), Sci-mônsa ·(Handb’uch
der Eniomologie, Iéna). ' _
5. MORPHOLOGIE LARVAIRE ·
L’étude larvaire des Bruchides est fort incomplète, elle pose un problème
intéressanbpar le fait qu’il existe des espèces dont les larves passent par
deux phases successives très distinctes. La première de ces phases est re-
HOFFMANN 2

T8 cotsorrùnns ianucmoss
‘ présentée par une larve néonate munie de pattes articulées à laquelle,
par analogie avec les larves de =C¥u·ysonulidac, on a donné le nom de stade
, chrysoméloïde ou, plus simplement, chrysomélide ; la deuxième phase,
constituée par une muelarvairne appropriée, îaitapparaître une forme se-
condaire apode, àpeu près glabre, et serapprochant des larves de Carca-
lioriidae etrque, pour les mêmes raisons, l’o*n ~a désignée ·: stade curculîoi
nide. · ' .
On a voulu établir par ces faits, un rapprochement plus ou moins étroit
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29 ` . ‘ 30 31
Fig., 29 à 81. —- Maxillegauche (face ventrale). -- 29. de Bruchus ru/imanus.Bou. —-
30. de Bruchzdius pauper Bou. - 31. de Bruchidius longus Pic.
avec ces deux familles. Certains, plus simplement, ont admis un phéno-
mène de convergence dû'à la similitude de leurs moyens d’existence. Nous
devons noter que plusieurs espèces de nos régions échappent à ce phéno-
mène. Celles-ci donnent, à l’éclosi0n, des larves secondaires; l’examen mi-
croscopique des 1œufs,‘peu avant ou lors de leur naissance, ne déoèle aucune
lmaceuezmueilanvaire.ainsi·qu*.on pourrait le supposer. Bruchws signali-
cornis GYLL.,.B. ulicis MuLs. et Bruchidius perparvulus Bou., que nous
avons observés, sont dans ce cas. ·
Lame dmstsde primaire. -.Parm.i les larves de ce stade, de bonnes des-
crgztionsont étéjaites par GHITTENDEN en 1898 pour Bruchus pisorum LL ’
La larve de Acanthoscelides obsoléfus SAY a donné lieu à de nombreuses
études et observations,successivement par RISLEY en 1891, CHITTENDEN
en 1898; Mmoson en 1899, RAZZAUTI en 1917, LARSON en 1923-221, DA-
vmuixr e,n 1928. · · .
Voici la description succincte de A. obsoleius SAY au 1** stade (fig. 55).
`Long.‘0;610,'7·mm. —— Courbée en arc, atténuée à Fextrémité inférieure,
blanche."Tête, pro·not*um et angles du premier segment bruns.C01·ps recou-
vert de poilsrraides régulièrement disposés. ‘

MOBPHOLOG M LAFVAIRB 19
Tête : ovoide, un peu aplatie, suture épicraniale faible avec un pore
sensoriel de chaque côté. Antennes formées d’un article basal arrondi,
brusquement aminci im sommet muni d’une soie longue etrigide et sur-
monté d’une pièce cylindrique dirigée du côté externe (fig. 58). Mandibule
(fig. 50) triangulaire à angle apical aigu avec, au côté interne, une rangée
de soies rigides. Maxille plus rectangulaire et plus détachée que celle de la
_ larve du 2** stade. Aire aubfaciaie membsraneule portant 6 soies. Eulabium
membraneux, entier.
F10. 82 à 86. —- Prothorax : 32. Chez Bruchus affinis Faon. — 88. Chez Pachymmu
jaspideus En. —- 84. Chel Bruchidlus unlcolor 01.. ·-— 86. Chez B. lîvldiman us GYLL. ·-
80. Chez B. debilis GYLL- . '
Thorax A partie dorsale recouverte de deux pièces chitinisées, aceolées
l’une à l’aut¤e.sur la ligne dorsale et formant un H (fig. 56). Mésothorax
plus étroit que le métathorax. Face tergale de ces deux pièces divisée en
deux parties, le préscutum et le scwtoscutellum. Ce dernier portant une (
longue soie avec une soie semblable sur le sternum qui ne présente aucune '
division. Stigmate prothcracique situé pres des pleures mésûthoraeiques.
Pattes grêles, de quatre articles. Hanche repnésentée par une pièce
convexe acoolée au lobe ooxal, suivie d’une pièoeallongée, lefémur, à l’ex-
trémité duquel se trouvent deux soies ; tibia pluscourt, terminé par un
tarse formant un ongle unique.
Abdomen: composé de 9 segments, les 8 puemiœs occupés dersalement
parle préscutum et le scutoseutellum. La partie ventrale oorrespondante

. 20 · co1.Éor1·ÈREs Bnucumns
constitue Paire alaire. Pleure et sternum sans division distincte. Chéto-
taxie du segment abdominal constituée comme suit : scutoscutellum et
épipleure avec chacun une grande soie et une petite soie, hypopleure, une
grande soie. Pleures du premier segment portant, à la place de la 2** soie,
une spinule chitineuse à pointe dirigée en arrière. Tergite du 9** segment
, formé d’une pièce chitineuse. Stigmates présents sur les segments abdomi-
naux sauf sur les deux derniers, tous du type uniforia. ·
Lnrve du stade Secondaire. —- Au 2** stade la larve de Acanfhoscelidcs
obsoleius SAY a le corps cylindrique, arqué, beaucoup plus grand : 3-3, 5mm.
(fig. 62). La coloration de la tête et sa forme sont identiques. Les sutures
frontalesobsolètes. Les soies frontales, au nombre de huit, avec quatre
pores sensoriels, deuxsurle triangle frontal, deux àu sommet latéral de l’épi-
crâne. Antennes situées à Pextrémité basale des sutures frontales compo-
` sées de deux articles de même largeur, le second terminé par une couronne
de soies courtes (fig. 63). Clypéus trapézoïdal transverse (fig. 66) portant
une grande soie proximale et un phanère ampulliforme. Labre médiocre-
ment transverse à bord antérieur arrondi, muni dorsalement de dix soies
longues et de deux appendices ampulliformes avec, à la hauteur de ces
soies distales, de nombreuses petites soies sur son pourtour antérieur
s’arrêtant, inférieurement, à la naissance de Pépipharynx. Ce dernier
(fig. 67) orné de quatre papilles interlaminaires arquées, leur pointe dirigée
vers la partie médiane ; les lames épipharyngiennes étroites, divergentes
en avant. X
Mandibule aussi longue que large (fig. 64), angle apical interne garni
d’une rangée de soies ; partie médiane de la face dorsale avec deux soies ·
et un pore sensoriel. Gondyle ventral saillant.
Maxille (fig. 65) à cordo allongé, à partie proximale tordue. Stipe nette-
ment plus long que large, les côtes subparallèles à la base et divergentes
ensuite. Palpigère avec deux grandes soies et deux pores sensoriels. Stipe
confondu avec le lobe, sa face ventrale portant trois grandes soies aiguës
et 2 phanères coniques ; sa face dorsale avec une rangée submarginale de
cinq grandes soies élargies à leur sommet. Palpe court à un article unique,
portant un pore ventral et, à son sommet, tronqué, de courtes papilles
mamelonnées. Aire subfaciale membraneuse munie de sixrsoies. Stipes
_ labiauxwshitinisés, avec, à leur partie moyenne, deux longues soies logées
dans un petit sillon. Ligula faisant suite aux styles labiaux, orné, sur la
. face ventrale, de deux soies et de deux pores sensoriels. Hypopharynx mem-
braneux, lames hypopharyngiemies longues et bien distinctes.
_ · Thorax : sans division visible»sur la face dorsale du prothorax. Stig-
mate situé entre le prothorax et‘l’épipleure mésothoracique. Méso- et mé-
· tathorax divisés en deux régions : le préscutum et le scuto-scutellum.
Suture séparant le préscutum du scutellummésothoracique confondue avec
la suture postérieure du prothorax; Épipleure et hypopleure portant

MORPHOLOGIE LABVAIRE 21
quelques soies. Sternum thoraçique sans suture visible. Lobe coxel bien
développé, muni de soies nombreuses. ' ·
Abdomen à huit premiers segments à tergites formés de deux replis
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Fm. 87 à 50. —- Pattes de`.Bruchidae. - 87. Bruchus pisorum L. (tibia et fémur posté-
rieurs, face externe). - 88. Acanihoscelidcs obsoleius Sav (idem). —- 89. Callosobru-
ohm chinensis L. (idem). -· 40. Bruchidius marginalis F. (id.), face interne. - 41.
Bruchus Brisouti Knuvrz (tibia et fémur antérieurs J, face externe). —- 42. B. Bri-
eouti (tibia et fémur intermédiaires, 5).- 48. Bmehus ngimanus Bon. (tibia intermé-
diaire gauche du mâle, face postéro-interne). ·—- 44. . sfïnalicornis GYLL. Stjibia
interm diaire 3. -— 46. B. aiomarius L. (id.), — 47. Bruch dias atyloagragwhus AN.
ltlblà et tarse intermédiaires 3, montrantl épine du métatarse). ·•— 48. . vldtmanur
GYLL. (tibia et tarse postérieurs). — 49. Spermophagus Küsferi Scmnsxv (tibia pos-
térieur . — 50. S. smceus Guerra. (base du tibia, de profil).
distincts : scutum et scutellum. Sternum non divisé. Le 9* segment peu
différencié, le dixième très petit, l’anus s’0uvrant dans la partie centrale.

22 consorrànss nnucmnss
Stigmates insérés sur une dépression de Paire alaire, à chambre stigma-
tique nulle, à péritrème arrondi, situés sur les huit Premiers segments.
Description Comparative de la larve de Bruchidius perparvulus MULS,
(fig. 68). — Larve néonate au stade curculionide (pas de stade chryso—
mélide). Adulte : I,5-2 mm. de longueur. Corps nettement atténué à partir
· du 6f segment. Tête (vue de profil) petite, peu convexe, rousse ;vue face
QR
C    
Q
Fm. 51 à B4. Pémur et tibia postérieurs : 51. Chez Caryobvrus pullidw 01.. (face in-
terne). -—- 52. Pseudopachymerus Lallemcmti Masseur. (1'ace externe). —— 58. Paehy-
merua aeaclae Gun. (face externe). -· 54. lfavhymerus Germain! Pic (face exteme).·
dorsale (fig. 69) elliptique, â.côtés subparallèles. Antennes à deux arti-
cles peu· différents, le second sans soies terminales distinctes. Clypéus
(fig. *72) très étroit, portant une petite soie proximale et un phanère am-
pulliforme de chaque côté. Labre trois fois aussi large que long, non arrondi
en avant, portant 12 soies dont 10 distales et deux sur les côtés inférieurs, ‘
accompagnésde deux appendices ampulliformes. Épipharynx (fig. 73)

muosoorn 23
portant 4 papilles interlarminales faiblement arquées, les lames èpipharym
giennes étroites, très divergentes awsnnmret. Mandibirle (fig; 70)'simple;
portant 3 soies et un pore sensoriel â sa facs dorsale: Mancille (figx 719
su~bf'alcirlorme portant, à sa face dorsale, einqsoics bcmriaxwles épaisses, non
élargies à leur sommet. Sa face ventrale portant huit soies dont une à la
` base du palpe et cinq autres plus courtes avant le sommet. Palpe en cône
tronqué, à sommet papilleux, portant un pore ventral. Épipleure et hypo-
» pleure sans soies distinctes. Lobes coxaux médiocrement .développés,
munis de très courtes soies. Stigmates petits, du même type que chez la
précédente.
Description comparative de la larve de Bruchuv ulicie Bon. (fig. 74). -
Larve néonate au stade curculionide (l" stade non· observé),.
Adulte 3-3,5 mm. Corps arqué, atténué au sommet à partir du 6** seg-
ment mais moins effilé que la précédente. Tête forte, très convexe, ainsi
que le tergite préthoracique· Préscutum thoracique très réduit. ·
Tête (fig. 75) vue dorsale, arrondie, portant 6 soies distales, 2 proximales
et 4 pores sensoriels. Antennes à deux articles cylindriques, le basal plus '
court, le second muni, à son sommet, de très courtes soies peu visibles.
Clypéus (fig. 78) très transverse portant deux soies proximales et deux
phanères ampulliformes. Labre tronqué en avant, orné de 8 soies dis-
tales et de deux proximales, ces dernières accompagnées de deux phanères
ampulliformes. Épipharynx (fig. 79) avec quatre papilles interlaminales
légèrement arquées ; lames épipharyngiennes moins rapprochées et moins
divergentes en avant que chez B. perparvulus MULS. Mandibule (fig. 76)
simple, épaisse, portant à la facedorsale deux soies et un pore sensoriel.
Maxille (fig. 77) conformée comme chez cette dernière espèce, diffère par
le nombre de soies terminales, six au·lieu de cinq. Soies anté-apicales ran-
gées différemment. Palpe subconique à..troncature plus étroite ; un. pore
ventral., Épipleure et hypopleure sans. soies apparentes. hohes coxaux ~
très grands, portant une couronne de soies raides et courtes. Stigmates du
même type que chez les précédentes espèces. i `
6. ETHOLOGIE
La plupart des espècesuvivant, à Pétat lacvaire, aux dépens des graines
de Légumineuses les plus diverses. Plusieurs d’entre elles sont, de ce fait,
particulièrement nuisibles et quoique le présent 0·uvragn2¢n·Tailt.[(1as·un carac-
tère agricole, nous ne pouvons passer sens srilenee«Pi1nportanee capitale
que représentent, au point de vue. économique,. les dégats de, ces. Insectes
dans le monde entier (*)·. Sans nous étendrœsmirccsteapsestioni Fun- trouvera
_ 1. La lutte contre les Bruches nuisibles aux. Légununeussss aIîmenta·h·es's’e!tac,tue
principalement par la désinfection des graines contaminées. L’em.plol.dmsn1turs de

24 cotsorrànss Bnncmnss
dans la partie réservée au catalogue de cette`Faune, des indications rela-
tives au victus des Insectes, susceptibles d’apporter des renseignements
sur leur comportement vis-à-vis des végétaux attaqués. '
D’ailleurs, toutes les espèces ne recherchent pas les Papilionacées, un
' X- ·
q 4__ ·,a·;&;f}_  Y M M
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Fm. 55 à 61. - Larve-néonate d’Acaniho.s·cclidcs obsolelus SAV. — 55. Aspect d'ensem-
ble. —— 56. Tergum prothoracique (vu face antérieure).;— 57. Tête (face dorsale). —
58. Antenne gauche. — 59. Mandibulegauche·——80.Stigmate abdominal.-— 61. Patte
(détail). ' ’ .
certain nombre semble inféodé à des plantes appartenant à diverses fa-
milles. `
Dans nos régions les Spermophagus vivent uniquement dans les capsules
des Gonvolvulus ; en Chine, Spermophagus mullilineolaius Pic attaque les
carbone à raison de 250 gr. par mètre cube total (marchandise et vide restant) pendant
48 heures, donne de bons résultats. Toutefois. ce produit étant très inflammable on lui
· adjoint 20 à 40 % de tétrachlorure de carbone, ce_qui supprime tout danger d’explosion.
On préconise encore le bromure de méthyle, en ampoules brisées au moment de 1’utili-
sation, les doses sont de 40 gr. par mètre cube total. Les récipients ou locaux dans les-
quels ont lieu la désinfection doivent être hermétiquement clos.
Ajoutons que les Bruches sont très sensibles à la chaleur et qu’ii suffit de les soumettre
à une température de 60¤ pendant trente minutes pour les tuer, sans nuire au pouvoir
germinati! des graines. '

— Ernotocm 25
graines d'une Ipomée qui est également une Convolvulacée. Une autre
` espèce S. lessellalus MorscH.vit dans les semences d'une Malvacée : Urena
lobala L. Au Brésil une Bruche énorme, Caryo borus braclis L., est inféod ée '
à un Palmier Copernica ceri/era MART. dont elle dévore les graines. Par-
mi nos espèces indigènes quelques-unes vivent sur les Ombellifères telles
que Bruchidius bigulialus OL., sur les Buplcurum et B. cineraescens GYLL.,
sur les Eryngium. _ `
Ijéthologie de certaines espèces plus spécialement nocives aux cultures
a été très bien étudiée (1). Je me bornerai à en esquisser les principales —
phases. ·
La femelle dépose ses œufs soit sur les jeunes gousses, dans les cultures
en voie de développement, soit sur les graines mûres dépouillées de leur
enveloppe et conservées dans les magasins, réservesf greniers, entrepôt,
etc,. . Les oeufs sont fixés par un mucilage qui, en séchant, les retient jus-
qu’au moment de l’éclosion. La ponte comporte un nombre d’œufs parfois
très élevé, jusqu’à 500 chez B. pisorum L. L’éclosion s’effectue,dans un
temps variant, suivant les espèces et la température, entre quelques jours '
et plusieurs semaines. La jeune larve pénètre dans l’intérieur du fruit et
son évolution dure en moyenne 30 à 40 jours. Dans de nombreux cas, la
larve néonate dite primaire, ainsi que nous l’avons précédemment exposé,
est munie de pattes et peut se déplacer pour rechercher un emplacement
convenable afin d’attaquer le fruit nourricier (‘). A la suite d'une mue, elle
change d’aspect, perdant, avec son exuvie ou dépouille larvaire, ses pattes
articulées et divers ornements extérieurs pour prendre la forme dite secon-
daire. Elle devient alors apode, glabre et ressemble à une larve' de Cureu·
lionide. .
Chez plusieurs espèces déjà étudiées la larve néonate apparait directe-
ment sous cet aspect secondaire.
La diapause larvaire et la transformation ont lieu dans l’intérieur
du fruit attaqué. Certaines espèces, avant ces opérations, se construisent
un cocon ovoïde à l'intérieur ou même à l’extérieur de la graine ; c’est le
cas pour la Bruche de l’Arachide qui fixe son cocon soit à l’orifice du trou
de sortie, soit sur l’enveIoppe même de la cacahuète. _ .
Avant la nymphose la larve, dans de nombreux cas, a soin de découper, à
l’aide de ses mandibules, presque entièrement l’épiderme de la graine. Ce
découpage circulaire forme un petit couvercle que l'imago n’aura plus
qu’à soulever pour se délivrer sans effort. ` ~
· La plupart des larves des espèces inféodées aux plantes spontanées ou à
1. Cnxrrsnnzu, Ycarb. Dep!. Agric., 1898, p. 233 et U. S. Dept..Agric. Bull., 96,
part. V, Wash. 1912.
Bmnwnm. et Borrmsn, Journ. Agric. Res., 46, n° 8, p. 730, Wash., 1933.
2. Chez certaines espèces, le larve primaire pénètre directement et sans le moindre
déplacement, a en sortie de l‘œut, dans les tissus du végétal. I

26 consorrènss nnucmnas '
I celles dont les semences sont d’un format réduit, vivent solitaires dans
chaque fruit. Celles qui attaquent les fèves ou les haricots peuvent être,
par contre, en très grand nombre dans un même grin. Nous avons pu
compter vingt~trois‘ individus dans un seul haricot de la variété : Soissons
nain. _
Les espèces indigènes n’ont habituellement qu’une génération annuelle,
rarement deux, alors que chez la Bruche du haricot on observe trois géné-
rations sous notre climat et jusqu’à six générations en Amériqueüentrale (‘)·
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67 ' ea
Fm. 62 à 67. -- Larve (stade secondaire) de Avanfhoscelides obsoletus Sav. - 82. Aspect
d'ensemble. - 68. Tête (face dorsale). —- 64. Mandibule gauche (face dorsale). —
65. Maxille droite (face ventrale). — 66. Labro~clypéus.—— 87. Epipharynx.
Uadulte vit généralement de matières sucrées qu’il semble rechercher
avidement dans le calice des fleurs .' Il se nourrit peu et sa vie est relative-
ment brève. II est excellent voilier, se déplaçant très rapidement surtout
au soleil et lorsque la température est élevée. ·
Dans la nature les Bruches ont des ennemis naturels. Ces parasites
1. Au cours de nombreuses années d’observations, nous avons retenu que les Bruches
n’attaquent que les semences à l’état jeune dans leur gousse ou, à leur maturité, lors-
qu’ elles sont dépourvues de leur enveloppe naturelle. Tandis que celles restant dans leur
gousse après Ia récolte ne sont que très rarement atteintes. G’est la raison pour laquelle
beaucoup de cultivateurs avisés ne battent leurs moissons de Legumâneuses qu’au fur
et à mesure de leurs besoins. ‘ ' - .
. I i

casses, Mâmonas ¤’ÉLEvAca 27
nombreux appartiennent à l’ordre· des Hyménoptères —-— Clralcididae et
Braconidae — que l’on trouvera cités dans le cours de ce travail.
7. cmissn, rmmonss D·E1.¤vaan,mErAnmoN
Les Bruches sont assez fragiles, il est bon de les capturer avec attention.
En outre, leur revêtement, sans être aussi caduc que celui des Gurculio-
nides, demande, pour être conservé intégralement, certaines précautions.
La meilleure méthode consiste à les introduire dans des tubes ou flacons de
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F10. 68 à 73. —- Bruohidius perfarvulus Murs. (Larve stade secondaire). —- 08. Aspect
d‘ensemble.—— 69. Tête (vue ace dorsale).- 70. Mandibule fauche (face dorsale). —
71. Maxille droite (face ventrale). —-— 'Il: Labro-clypéus. ·-· 78. Eplpharynx.
petites dimensions, munis de sciure de bois blanc bien sèche et imprégnée
de quelques gouttes d’éther acétique. Les Insectes seront préparés dès que
possible. La sciure doit remplir les tubes en majeure partie, afin d’éviter les
vides qui favorisent les déplacements répétés des échantillons et leur frot-
tement pendant lesquels ils perdent leurs squamules ou leur pilosité.
On les trouve sur les fleurs les plus variées, sur celles des Ombellifères,
Composées, Rosacées, etc...sans parler des familles que l’Insecte recherche
pour y effectuer sa ponte : Papilionacées, Convolvulacées, etc...
L’empl0i du filet fauchoir et du parapluie est tout indiqué. Il est néces- ·
saire, à cause de leur fragilité et de leur vivacité, de les capturer à 1'aide
de Paspirateur. '

28 CGLÉOPTÈRES Bnucninns
· L’élevage est le plus sûr moyen d’obtenir des indications utiles sur leur
éthologie. Il est des plus simples ; on recueille dès leur maturité, des fruits
de Papilionacées, Gonvolvulacées ou autres, que l’on soupçonne abriter
. la larve. Chaque récolte est transvidée dans des bocaux bouchés d’une toile
fine. Dès les premiers jours du printemps, les éclosions donneront naissance
à.des spécimens pleins de fraîcheur, d’autant plus faciles à étudier. On
aura mentionné le nom de la plante, la date et le lieu du prélèvement.
. La préparation ne diffère en rien de celle des autres Coléoptères. Ils
sont collés à plat sur une paillette de bristol; Il faudra prendre la préc au-
tion d’étaler convenablementles pattes et les antennes. Sans ces précau-
tions il serait difficile de les étudier ; leurs caractères séparatifs résidant ~
en majeure partîe_dans ces organes. I
" CLASSIFICATION .
' TABLEAU nus onmass ·
· I. Écusson quadrangulaire, presque bilobé en arrière, ou écusson indis—_
tinct. Tibias postérieurs sans éperons mobiles, munis, le plus souvent,
à leur angle interne, d’une petite épine ou d’une longue pointe calca-
riforme (fig, 42) ............................... . ......... 2.
' -— Écusson triangulaire, aigu au sommet. Tibias postérieurs armés,
à leur angle apical interne, de.deux éperons mobiles (fig. 49) ....
.................................... (p. 101), Spermophagus.
2. Fémurs postérieurs renflés ou très renflés, munis, sur l’extrémité '
de la tranche interne, de plusieurs dents. ................... 3 .
— Fémurs postérieurs modérément renflés, munis' ou non d’une dent
unique. Tibias droits ................... (p. 29), Bruchus.
3. Tibias grêles arqués ; élytres au moins aussi longs que l’abdo-
men. ......................... _ .......... — ................ 4.
V-- Tibias droits ; élytres ne cachant pas la base du pygidium ...... I 6 .
4. Antennes non fortement pectinées, à~articles dentés ou non, serrés,
subperfoliés. Écusson bien visible .......................... 5. _
— Antennes fortement pectinées. Écusson ponctiformeà peine distinct
(Voyez fig.) ...... . ...... `. . . I.. . , . .... (p. 100), Caryopemon.
5. Fémurs postérieurs armés, en·dessous,`de'petites dents régulières
. (fig. 51). Front non caréné. Prothorax marginé latéralement .......
........................ ,..· .......... . .... (pzî99) Caryoborus
—- Fémurs postérieurs munis, en dessous, d’une forte dent accompagnée
de dents plus. petites (fig. 53). Front caréné. Prothorax non dis-
tinctement marginé latéralement .... , . r .... (p. 94), Pachymerus.
. 6. Fémurs pestéiieuisavee une forte dent (à la base de laquelle s’en `
_ tr0uvent'deux plus petites) placée sur le bord inféro-interne; visible
extérieurement (fig. 38) ........... (p. 90), Aeanthoscelides.

nnucuusi 29 ·
—- Fémurs postérieurs avec une dent accompagnée de trois autres plus
petites de longueur égale, placées sur le `bord inféro—externe
(fig. 52) ......................... (p/93), Pseudopachymsma.
Gen. BRUCHUS L. (1). '
Lliumê, Syst. Nat., éd. XII,_1767, p,   _ _ _ ____   _____ »_ _ _______ .
Mylabris MULL., Faun. Ins. Friedrichsd., 1764, p. xiv. —·— Larîa Scor.,
Ent. Cam., 1763, P. 21. ·
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· 79 · 77 75
Fm. 74 à 79. - Bruchus ulicis Bou. gLarve au stade secondaire). —- 74. Aspect d’en-
semble. ·—- 75. Tate (vue face dorsa ez;-76. Mandibule gauche (face dorsa e). —- 77.
Maxille droite (face ventrale). - 79. abro-clypéus. —- 79. Epipharynx.
| ·
Tzlnnmu mas sous-saunas
· 1. Prothorax conique ou subconique, sans trace de tranche latérale
sur le prothorax et sans dent ni angle saillant vers le milieudes côtés
(fig. 34) ............... · .............   ......... ;:: ....... 2.
—- Prothorax transverse, muni latéralement, sur le bord externe, d’une
tranche mince, partant des angles postérieurs, s’arrêtant_ vers le
_ milieu des côtés où elle se termine souvent en angle saillant ou en dent '
(1) Le nom de Laria a la priorité, mais il n’a pas prévalu; celui de Bruchus étant
consacré par un long usage. Celui de Laminaa donné à la famille est, en consé-
QUBHCB, Sy|10fIy1Tl8 de BRUCHIDAE. ' ‘
‘ N

3Q COLÉOPTÈHES BIKUCHIDES
aiguë (fig. 32).Fémuns postérieurs armés d’une dent auguleuse située
près du genou (fig. 37) etbvisible extérieurement (1). Fêmurs et
tibias postérieurs toujours entièrement noirs (2) (p. 30), Bruchus, s. str.
2. Fémurs postérieurs sans trace de dent au bord inféro-externe, parfois
avec une spinule sur_le bord inféro-interne, non visible extérieure-
· ment (°) (fig. 40). Calus huméral normalement saillant ............
.................. . . . . ................... (p. 54) Bruchidiüs.
-·-Fémurs postérieurs avec une dent simple au bord inféro-externe. Calus
huméral visiblement très saillant.Antennes souvent fortement den-
tées (pectiniformes chez les mâles (fig. 10) (p. 86), Callosobruchus
Subgen. Bruchlls, s. str.
I TABLEAU mas Espizcas
1. Tête munie en arrière d’une ligne transversale bien distincte. Pro-
. thorax très court, non denté latéralement. Antennes à premiers
articles roux, les 6° à 10** très transversaux. Pattes intermé-
diaires noires. Fémurs postérieurs faiblement dentés=(3‘: tibias in-
termédiaires avec une unique épine à leur angle apical interne,
les antérieurs élargis). Insecte de couleur gris foncé, unicolore ou
parsemé, 'sur les élytres, de mouchetures plus claires. Long. :
1,8-2,3 mm. . . .. ......................, . ......... 3. laticollis.
- Tête non limitée en arrière par une ligne de démarcation quelconque.
....... . ................................................ 2.
2. Pattes intermédiaires, jamais entièrement noires, tarses compris,
avec, simultanément, le dernier article des antennes testacé. .. 3.
—— Pattes intermédiaires entièrement noires, tarses compris, avec les
derniers articles des antennes d’un testacé clair. Corps assez trapu.
Prothorax très court. Élytres assez convexes. (3 Z antennes entière-
ment testacées ; tibias intermédiaires armés d’une épine épaisse;
située à leur angle apical interne et légèrement échancrée au sommet).
Insecte gris foncé avec quelques mouchetures claires sur les élytres f
une tache postscutellaire blanche et une tache antéscutellaire de
même couleur. Long. : 2,3-2,4 mm,. .......... 16. bmohialis.
3. Forme ovale ou ovale·0blong ; élytres longuement aplatis sur le
dessus., ........ . ........................ . .............. . 4.
1. Une sule espèce 2 ucmzslus Fanus. fait exception.
· 2. Chez les mâles de ce groupe, les tibias intermédiaires sont armés sur leur bord
apical ou subapical interne, d’une petite épine simple ou bifide, ou bien d’un petit
appendice fourchu (fig. 45).
3. Dans ce groupe les tibias intermédiaires sont dépourvus, dans les deux sexes, de
_ tout appendice spinîforme quelconque a leur sommet.

naucnus 31 ·
—- Forme trapue ; élytres soit un peu carrés, soit légèrement arrondis,
brièvement ou très peu aplatis sur le dessus,. ............... . IO.
4 . Fémurs postérieurs avec une dent distincte, près du genou et visible
extérieurement ........ . ......... . . .. . . . . . . . « ........ . .... 5.
— Fémurs postérieurs sans dent près du genou. Pattes intermédiaires
noires. Long ; 2,5-2,6 mm. ....... . .. . . ....... 2. venustus.
5. Prothorax très court, sa plus grande largeur vers le milieu, les côtés
largement arrondis en avant, presque parallèles en arrière. Long :
1,5-3,5 mm...... .... ,............ ....   ............... _6.
— Prothorax ayant sa plus grande largeur à la base et plus ou moins
_ atténué latéralement en avant ; angles postérieurs aigus et divergents '
(5* ztibias intermédiaires munis d’une courte épine à leur angle apical
. interne). Long :3,5-5 mm ................. . . . ....... . ..... 9 .
6. Antennes avec le dernier article (118) roux au moins en dessous ;
les avant-derniers noirs: Q, ou testacés : 8. Pattes intermédiaires avec.
les tarses et au moins le sommet des tibias testacés (6 : tibias anté-
rieurs très larges ; tibias intermédiaires munis, au côté interne, d'une
petite lamelle perpendiculaire située vers le tiers inférieur et ,d’unc
· petite épine grêle obliquement dirigée et naissant (fig. 44) à l’extré-_
mité apicale). Insecte brun foncé, avec une tache antéscutellaire et
ame tache postscutellaire blanches. Suture élytrale jaunâtre avec
quelques taches grisâtres. Une partie plus claire au tiers postérieur.
Pygidium avec deux taches latérales ovales, noires ou brunes. Long. :
2,8-3,5 mm... ........ . ..................... 5. slgmticomis.
-— Antennes avec les trois derniers articles roux ou testacés, les trois
précédents :6, 7, 8, noirs chez la femelle, ou testacés chez le mâle ;
tibias intermédiaires du mâle, sans petite lamelle à leur tiers infé-
rieur, munis à leur sommet‘d’une épine assez forte (fig. 42). Fémurs
antérieurs du mâle armés d’une forte dent en dessous (fig. 41) (1).
' Revêtement brun, mêlé de vagues mouchetures grisâtres. Long.:
3,2-3,8 mm ..................... . ...... . ...... 1. Brisouti.
— Antennes à dernier article de même couleur, très noire, que lesavant-
derniers. 6 : tibias antérieurs non élargis; tibias intermédiaires sim-
ples au bond interne ........... .. ..... ... .... '. . .. .. . . .... 7.
7. Revêtement dorsal à pubescence fine, laissant voir la sculpture des
_ téguments, sans marbrures ni fascies (6* : tibias intermédiaires avec,
au bord apical interne, deux petites pointes courtes et divergentes). 8.
— Revêtement dorsalé pais, masquant le fond des téguments et plus,ou
moins marbré depetites taches blanchâtres et noirâtres tranchant peu
sur la couleur foncière jaunâtre.Pattes intermédiainesà fémurs noirs
et tibias entièrement testacés(5* : tibias intermédiaires armés d’une
épine simple à l’angle apicalinterne). Long. 3-3,5 mm. 15. bntis. `
1. Caractère unique parmi les espèces connues de ce groupe. I _

32 coLÉorTÈREs Bnucmnns
—— Revêtement dorsal un peu moins épais que le précédent et composé '
. d’une large fascie claire sur le tiers postérieur des élytres, d’une large
bande suturale jaunâtre ou gris pâle ; l’écusson recouvert d’une pilo-
sité blanc clair ;une tache antéscutellaire de·même couleur. Pygi-
' dium gris ou vaguement obscurci latéralement. Pattes intermédiaires
à fémurs entièrement testacés. Prothorx anguleux sur les côtés.
- Long. : 3-3,8 mm ............................... 14. ervi.
8. Interstries des élytres à ponctuation subsériée et distincte de la sculp-
ture foncière.·Revêtement-élytral unicolore, brun plus ou moins
foncé. Une tache antéscutellaire blanche, l’écusson de même couleur.
· Pygidium foncé avec une moucheture blanche à sa base, dans l'axe
de la suture élytrale. Tibias intermédiaires testacés dans les deux
· sexes. Longs: 3,5-4,2 mm. .................... '6. tristis.
-— Interstries des élytres sans ponctuation spéciale. Revêtement brun,
soit légèrement et finement moucheté de gris, soit entièrement gris
foncé. Une tache scutellaire blanche et une tache antéscutellaire de
· même couleur. Pygidium gris uniforme. Tibias intermédiaires noirs,
avec assez souvent leur extrémité roussâtre dans.les deux sexes.
,· Long. .: 3-4 mm. . .... . ...................... 7. tristiculus.
9. Fémurs antérieurs noirs ; tibias postérieurs armés, à leur sommet,
d'épines très courtes. Prothorax beaucoup plus large que long. Pygi-
. dium orné de deux grandes taches noires (sauf chez la v. sparsus F.),
. Coloration des élytres à fond brun, mélangé de taches blanchâtres et
. roussâtres. Une.fascie.postmédiane . blanche, large, décomposée en
trois taches sur les 48, 6° et 8** interstries ; parfois la fascie est inin-
terrompue et occupe, en outre, le 56 et le 7° interstrie ; tache blanche
- antéscutellaire large. Fémurs postérieurs armés, généralement, d’un.
denticule à leur bord interne et parallèle à la forte dent du bord ex- '
. terne (5* : fémurs et tibiasintermédiaires simples). Parfois vestiture
. presque unicolore, sans fascie dist ncte. Pygidium unicolore : v. spar-
sus F. Long,. : .4—4,5.mm·.·. ·.·.·.·   .·.· .   . . 13. pisorllm.
-- Fémurs antérieurs testacés ............................... 15.
10. Revêtement prothoracique et élytral varié de noir et de gris ou de
blanc, ou bien entièrement d’un gris sale et nébuleux ......... 11 .
—- Revêtement du dessus d’un gris foncé uniforme. Antennes à articles 1
à 4 et pattes antérieures d’un roux foncé, le reste de l’antenne et les
. autres paires de pattes noires. (Parfois, mais rarement,.les genoux
. intermédiaires roussâtres). Prothorxs assez fortement rétréci d’ar— .
rière en avant, non ou à peine angulé latéralement. (6* : tibias inter-
médiaires avec l’angle ·apical interne muni d’un petit appendice
bidenté). Long. 1,7-2,5 ...... . .... L .................... 4. loti.
11. Prothorax trapézoïdal, ou au moins élargi en arrière, médiocrement
court. Pattes intermédiaires noires. Antennes toujours en grande par-
. tie noires . ........................ . ..................... 12.

mwcrws 33,
— Protlworax large et count, arrondi en. avant. Tibias intermédiaires
presque constamment testacésdès leur base- ; fémurs iartermédiaires
également testacés, au moins du côté du genou (¤). Antennes à colo-
` ration variable, parfois entièrement testaeées (6* :: tibias intermé-
diaires terminés. aw côté interne, par un petit crochet hidenté ou
fourchu) (fig. 45) .... . ..... . ............................ 14.
1*2*. Prcthorax armé, latéralement, d’une dent aigue, plus rapprochée du
sommet que de la base, le bord latéral paraissant comme échancré
' par cette dent. Revêtement dorsal assez dense, fermant sur lesélytres
des dessins gris bien visibles, interrompus detachee noires ou brun
clair. Pygidium généralement orné. de deux taches noires (5 : tibias
intermédiaires avec- un petit appendice fourchu à Pangle apical
interne. Long : 2,5-3 2 mm. ............... 4 ...... ll). allinis.
- Prothoraxà côtés réguliers ou à peine angulés vers le milieu, à revête-
ment dorsal rare, parsemé de points blanchàtres et tache anté-
scutellaire claire : sur les élytres, noir finement varié de blanc
grisâtre. Antennes noires sauf les trois premiers articles roux. 13.
13 . Pattes entièrement noires (tibias intermédiaires avec deux très fines · 1
dents à l'angle apical interne chez le mâle). Long. : 2#3' mm .... .
...................... ...: ................ ..·`· IS. Yiûîüà.
Pattes antérieures testacées. Tibias intermédiaires munis d’une
pelite dent aiguë perpendiculaire et placée avant l’angle apical in-
terne chez le mâle. (Parfois chez la femelle les deuxpemières paires de,
pattes testacées, avec les fémurs intermédiairesun peu obscurcisà
leur base :v. sarofhamni HOFFM.).L0ng*.: 2-2,8 mm. 8. utomarius (*),
14*. Revêtement foncier des élytres noir, avec des taches blanches ou
· roussàtres plus ou moins prolongées sur les deux premiers interstries
et des fascies transversales,peu tranchées, variables, sur le disque ; le
tiers apical restant toujours noir, sans taches. Une tache antéscu-
tellaire claire. Espèce variable. ·—- Long. : 1,5-2,5 mm. 19. rtliipos.
a) Antennes en majeure partie noires, même chez le mâle, taille `
plus grande ; élytres moins convexes ......... (forme typique).
b) Antennes des mâles entièrement testacées, taille plus petite, I
plus trapue ; élytres plus eonvexes.. (subsp. lutsioomis ILL.)
—· Revêtement des élytres, en entier,.d’un gris nébuleux. Antennes soit
rousses en entier, soit en partie noirâtres. Insecte de petite taille et
1. Certains mâles chez rulîpex Hnnnsr ont les pattes intermédiaires noirssœt pour-
raient être confondus avec dinmarius L. Uexamsu des crochets, on dehors de la forme
du prothorax, sera le meilleur critérium pour les séparer.
2. Ici se place ccalccalus K. Dim; (Munch: Kol.-Zeilschr, Ill, 1906, p. 1*80) décrit des
Alpes Liguriennes et Gottiennes. Très semblable à alomarius ; le mâle en diffère par les
mésotibias plus arqués à éperon subapical absent, mais à dent terminale plus forte. La
femelle ne se distingue pas de celle de cette sspècez Reprise sur la frontière italienne :
Mt Thabor par Smnrn-Gmrnn DEVILLE, il est fort probable que cette·forme intées-
sante se retrouve sur notre territoire.
norrunnn 3

34 COLÉOPTÈRES Bnucmmas '
de forme subarrondie. Long. : 1,5-2 mm. ,.... 20. griseomnculntüs.
15. Tibias postérieurs armés, à leur angle interne, d’une longue pointe.
Fémurs antérieurs testacés ; pattes intermédiaires noires (sauf les
tarses ferrugineux). Prothorax un peu moins long que large. Pygi-
' dium gris pâle, unicolore,ou à peine ombré latéralement. Revêtement
élytral formé d’une pubescence gris jaunâtre, avec quelques fines
moucheturesrgris pâle, formant deux vagues fascies transversales
l’une vers le milieu, l’autre vers le tiers postérieur. Une tache anté-
scutellaire, une tache postscutellaire et l’écuss0n d’un blanc roussâtre
assez tranché. 6 : Fémurs intermédiaires subanguleux en dessous ;
_ tibias intermédiaires légèrement tordus, épaissis vers la base et creusés
en gouttière à leur face interne (fig. 43). Parfois d’un gris presque
uniforme (v. vcluiinus REY). Long. :3,5-5 mm .... 9. ruîimanus
-—- Tibias postérieurs sans longue pointe ou à pointe très courte à leur
angle interne ............. . ............................. 16 . _
, 16. Pattes antérieures entièrement testacées chez les mâles. Fémurs
noirs à leur base chez les femelles .......................... 17 .
—— Pattes antérieures et intermédiaires avec les tibias et les tarses roux,
_ les fémurs noirs ainsi que les pattes postérieures : 6. Pattes anté-
_ rieures en entier, les intermédiaires avecles fémurs noirs,le reste tes-
taeé : $2. Tibias intermédiaires du mâle munis, â l’angle interne,
d’une épine apicale assez forte. Antennes avec les quatre premiers
et le dernier article testacés, les autres noirs : 6 ; antennes entière-
ment testacées : $2. Long. : 3,8-4 mm. ......... 12. emarginatus.
17. Antennes avec les cinq premiers et le dernier article testacés chez la
femelle ; les trois premiers articles roux, les autres noirs chez le mâle.
Tibias intermédiaires munis d’une dent apicale interne tronquée : 6.
_ Pattes intermédiaires noires, sauf les tarses roux. Long. : 3-3,2 mm.
Y 17. ulicis.
` _—— Antennes autrement coloriées ........................... 18.
· 18. Pattes intermédiaires avec les tibias et les tarses testacés ; fémurs
i noirs ou obscurcis. Tibias intermédiaires munis d’une f.ne épine à
l’angle interne chez le mâle. Antennes entièrement testacées : 6 ;
noires à base rousse : $2. Prothorax à dent latérale bien visible vu de
dessus. Long : 2,8-3,5 mm. ...................... 11. Perezi. ,
—-· Pattes intermédiaires noires,avec les genoux et les tibias ferrugineux
plus ou moins obscurs. Antennes, dans les deux sexes, avec les cinq
premiers articles testacés ; les autres noirs. Prothorax,vu de dessus,
à dent latérale indistincte, seulement visible obliquement. Long. :
3-3,8 mm. ............. L ............ . ...... 21. tessellatus.
1. Bruchus Brisouti Knayrz, Berl. ent. Zeitschrift, 1868, p. 332. —
Scmnsxv, apud `Küster Kâf. Europ., XLI (1905), p. 13. —·- SMNTE-
CLAIRE DEv1LLE, Cat. Col. de France, p. 372.

aaucvus 35
Long. : 3,2-3,8 mm. — Corps noir oblong, les côtés subparallèles, très _
légèrement arqué latéralement un peu en avant du milieu. Antennes assez `
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Fm. 80 à 95. - Organe copulateur male chez divers Bruchus. —— 90. Bruchus Briroufi
Kmuurz : Pénis (vu face ventrale). — 81. idem (face dorsale). - 82. idem (profll). —-
89. Tegmen et styles. -· 94. B. vcnuslus Famxs. : Pénis (face ventrale) avec évag·ina·
tion du sac interne. - 85. idem (face dorsale). -— B9. idem (profil). - 87. B. laficollis
Bon : Pénis (face ventrale). —— 98. B. loli Plwx. : Pénis (face ventrale). -— 89. idem
(profil). —- 90. idem, tegmen. — 91 B. signaficornis Gvx.r.. Pénis (vu face dorsale)
avec sac interne évaginé. — 92. idem (face ventrale). — 98. Bruchus Pcrezi Kaanz.
Pénis (face dorsale). —— 94. id. (face ventrale). — 95. id. (profil).
courtes ; les articles serrés, non dentée, tous plus longs que larges, testacés
chez le mâle ; les quatre premiers, parfois les cinq, et les trois derniers roux,
les autres noirs chez la femelle. Revêtement brun roussâtre à reflets dorés,

36 - conéoivrimes Baucmnns
plus ou moins dense, parsemé de vagues petites mouchetures à peine plus
claires sur les élytres.
Prothorax court, transversal, sa plus grande largeur vers le milieu, les·
côtés largement arrondis chez la femelle, plus anguleusementïzhez le mâle,
muni de points serrés, arrondis, superficiels, généralement masqués par le
revêtement piliforme. Chez les individus bien frais, on observe une très
légère tache antéscutellaire grisâtre. Pattes antérieures testacées, tarses
intermédia res plus ou moins ferrugineux, ainsi que le sommet du tibia,
‘ les autres parties noires. Tibias intermédiaires munis à l’angle apical in-
' terne d’une fine épine chez le mâle. Fémurs antérieurs, chez ce dernier,
armés d’une forte dent en dessous: _
Pénis épais, l’apex tuberculé ; tegmen embrassant le lobe en entier ;
styles papilleux (fig. 80).
Mœurs inconnues. Très rare en France : Pyienées-Orientales : Collioure
(type). —- Espagne ; Maroc : Tanger (TRAIZET).
f Cette Bruche est souvent confondue avec une espèce voisine: B. hamaius
M1LL., 1881, Deutsche ent. Zeit., de Grèce et de Syrie, de même taille.
Cette dernière a la coloration et le dessin des élytres se rapprochant d’u-
licis REY, son prothorax est armé de fortes dents aiguës dont la pointe
est dirigée obliquement en arrière. ~
2. Bruchus venustus Fimns., 1839 ap. Schônh.,-Gen. et Sp. Cure., V,
p. 75. ——- elegans Morscn., B. M., 1873. ——··SCHILSKY ap. Küster, Kâf. Eur.,
` XLI (1905), p. 14. —— BEDEL, Fne Seine, V, p. 345. —- SA1NrE—CLA1nE
DEVILLE, Cat. p. 372.
Long. : 2,5-2,6 mm. — Ovale un peu oblong,subdéprimé sur le dessus,
_un peu arqué latéralement. Antennes noires, sauf les trois derniers articles
roux, chez le mâle ; les quatre premiers articles roux, les sept suivants
noirs, chez la femelle. Articles antennaires assez serrés,transversaux, sub-
dentés. Revêtement gris brunâtre, peu dense, parsemé, sur les élytres,de ·
nombreuses petites taches linéaires, courtes, gris pâle. Prothorax court,
· régulièrement arqué latéralement, rétréci vivement en avant, les côtés
armés au milieu, d’une dent assez forte, aiguë,à ponctuation arrondie,
serrée, peu profonde, visible à travers le revêtement. Une tache antéscu·
tellaire gris clair, tra.nchant`assez vivement sur la couleur foncière du
prothorax. Pattes intermédiaires noires dans les deux sexes. Pattes ante- i
rieures testacées chez le mâle ; de même coloration, mais avec la base des
fémurs noire, chez la femelle. Tibias intermédiaires du mâle avec une
épine apicale à l’angle interne, assez épaisse et tronquée.Ce dernier possède,
en outre, une petite saillie dentiforme près du trochanter. Fémurs posté-
rieurs sans dent près du genou dans les deux sexes.
Pénis allongé à sommet renflê,l0bé (vu face dorsale); tegmen à styles '
courts, inermes (fig. 84).

nnucrxus · 37_
Vit sur les U lez. Très rare en France. ·
_ Yonne : Mt Martre (Ch.B1usoxJ·r);Bouches·du-Rhone: Aix-en-Provence,
Marseille (An. on Pammv) ; environs de Marseille 2 Les Camoins, en battant
Ulez provincialis le 9 mai 1940 ;.Var : Hyères, en juin l
Espèce méridionale, ne parait pas avoir été observée dans les limites du
Bassin de la Seine depuis sa capture dans l’Yon.ne, près d'Avallon.
Europe méridionale et centrale.
3. Bruohus latioollis Bou., 1883, ap. Schonh., Curc. 1, p. 71.- Scrxxnsxv,
l. cit., p. 15. —— SA]NTE—CLAIRE DEv1L1.E, Cat. Col. France, p. 372.
Long. : 1,8-2,3 mm. —- Ovale noir, à vestiture grise, nuageuse, ne mas-
quant pas les téguments ; sur les exemplaires
bien frais s’observent quelques mouchetures _ _
plus claires sur les élytres, et une tache anté- *~ .. = . -«
scutellaire. Antennes composées d’articles _ V T A
transversaux, peu serrés, simples, les quatre   = , ·‘_~` '  
premiers testacès ; parfois les deux premiers 4;  " ,_
maculés de noir sur le dessus. Chez le mâle, Q ' ‘   A ·
les articles 7, 8 et 9 nettement plus larges `É , 1     ` Q s Ã
et plus transversaux que ces mêmes articles l i, (A} i li , ,
chez la femelle. Vertex muni,en arrière, d’une . M) l l] “ l' i 3 `, _
ligne transversale délimitant distinctement ' il i i ’ p l ii A
celui—ci du cou. Prothorax très transversal,   Ã
non denté et subanguleusement élargi latéra— `V N
lement, subparallèle en anrière, vivement et
subrectilignement rétréci en avant. Pattes
âl'lt·èI`l€UT€S testacées,   autres noires, sauf les Bruchus laücûuis BO". 6.
tarses plus ou moins ferrugineux ou testacés à
leur sommet. Le mâle muni aux tibias inter- ,
médiaires d’une fine épine, non aiguë, à l’angle apical interne.
Pénis subcylindrique pourvu à la base de courtes apophyses. Sommet
du lobe tuberculé. Styles du tegmen inermes (fig. 87).
Vit dans les gousses de Lalhyrus aphaca L., la larve attaquant les graines
dans lesquelles Vinsecte se transforme. '
d Ffrance centrale et méridionale, plus rare dans le Nord-Est et aux environs
e aris.
Hautes-Pyrénées : Argelès (Gnnmnn) ; Haute-Garonne : Bagnrées-de
Luchon (Litvnmut) ; Bouches-du-Rhone : Marseille (An. nn Pnnsrrx) ; Alpes-
Maritimes : Mandelieu, Cannes (li) ; Charente-Maritime : Meschers (MAU-
amivc) ; Haute-Vienne : Verneuil-sur-Vienne (l) ; Aisne : Anigy (Luova) ;
Seine-et-Oise : Noisy-le-Roy (l). —- Italie, Sardaigne, Sicile (ÉAUDI). Crimée
(Srnvnm, type). Asie Mineure (Dmmuson). Syrie (Assrnmaz).
4. Bruchus1otiP.wxu1.1., 1800, Fauna Suecica, III, p. 158. — oxylropis _
GEBLER, 1830. — laihyris STEPH., 1831 . ·- Wasasierjcrniî F.4Hns., 1839. —
SCHILSKY, Il cit., p. 16. —- SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 372.

38 COLÉOPTÈRES naucmnss
Long. :1,7-2,5 mm. —- Corps noir, ovale, court et trapu, un peu arrondi
sur les côtés, subconvexe sur le dessus. Revêtu d’une fine pilosité grise.
uniforme, ne voilant pas les téguments, sans taches, sauf parfois une
petite moucheture peu visible à l’extrême base du 39 interstrie. Ecusson
` . grisâtre. Antennes avec les quatre premiers articles roux ou testacés, tous
les articles un peu plus longs que larges, progressivement élargis à partir
du cinquième, serrés,simples.Prothorax à ponctuation finement chagrinée»
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98 ,,· 99 107 ws \ _
Fm. 96 à 107. -—- Organes copulateurs mâles de Bruchus. 98. B. fristis Bon. Pénis (face
dorsale). - 97. (face ventrale). —— 98 et 99 (_face ventrale et proûl avec évagiuaiion
- du sac interne). ·- 100. tegmen. -- 101. B. frwficulus F.».1·m. Pénis (face ventrale). -·
108 (face dorsale). -· 108 (profil). — 104. B. lentis PR01., Pénis (face ventrale). ·—-
105. B. rufimanus Box-1. Pénis (face ventrale). -- 106 (face dorsale). -— 107 (pro.il).
indistincte ou confuse, muni d’un fin sillon médian ; très court à sa base,
subconique, aussi long que large, visiblement, quoique très peu, élargi
_ latéralement, la dent latérale très petite, mais distincte. Pattes anté-
rieures testacées (sauf les tares rembrunis au sommet). Rarement les

nnucuus 39
genoux intermédiaires roussàtres. Angle apical interne des tibias intermé-
diaires muni, chez le mâle, d’un petit appendice bifide à son sommet.
Pénis grêle, brusquement élargi au sommet (vu face ventrale) tuber- '
culé. Tegmen robuste (fig. 88).
· Vlt.sur Lotus corniculatus L. et divers Lalhyrus.
. Répandu dans toute la France, mais assez rare. Observé de très nombreu-
ses localités du Bassin de la Seine et du Centre. Paratt plus rare dans le Midi ·
sauf dans le Sud-Ouest. ·
Obtenu d’éclosion des fruits de Lotus corniculatus L.,provenant de Seine-
et-Oise : Saint-Cyr (I) et dela Haute-Vienne:Ambazac, Saint·Victurnien (I); _
Seine-et-Marne : Esbly (Msunumc). Signalé par W.«r.·roN, sur Lathyrus
pratcnsis L. ; Alpes—Maritimes : La Napoule (J . Gsunou).
Europe septentrionale et moyenne : Italie ; Russie méridionale : Tiflis
(sec. Baum) qui le signale sur Lalhyrus tubcrosus L. et Oxylhropis uralensis
D. C. (O. Hallcri Burma).
5. Bmchus signatioomis GYLL., 1833 ap. Schônherr, Gen. Gurc., I, p. 64.
- serlalus Muns. REY, 1858 (nec ILL1GEn). - pallidicornis Bon., 1833 (nec
REY). —— inornafus Küsr., 1850.- lugens _J.».c-
QUET, Ech. 1888. — mulicus From, 1906. -
Sci-nnsxv., l. cit., p. 17. - SAINTE-CLAIRE Ds- — ` , ,.
VILLE, Catl, p.372.    
Long. 2,8-3,5 mm.- Insecte brun foncé, por-   ‘
tant, sur le milieu de la base du prothorax, une ,  °‘ï· '
tache antéscutellaire triangulaire blanche ; sur  *~— ···T·É‘~
les élytres une tache postscutellaire de même    i i, M ,1 5  _,_
couleur, la suture jaunâtre avec quelques taches 2  ( î  
grises et sur le disque une fascie plus claire au à ,,,_ _ ,  d"_•‘
tiers postérieur. Pygidium orné latéralement de · ) ; M ·""‘
deux taches ovales, noires ou brunes, parfois   '
noir en entier, sauf la base squamulée de blanc.
Pour les autres caractères, voir au tableau.
Parfois les antennes, rembrunies au milieu, les
élytres s0mb!'eS (ab. inornala Ki.lST.). Bruchus slgnallcornlr I
Pénis à côtés subparallèles, un peu élargi au G‘""‘· ô"
sommet, ouverture du méat, antéapicale. Apex
(vu face ventrale) à tubercule obsolète. Tegmen semi—embrassant à styles
épais, inermes (fig. 91).
Espèce très commune dans toutes les cultlures de Lentille dans lesquelles
elle produit d'énormes dégâts. Parait étre d’origine méditerranéenne. Sa
larve éclôt à l’état secondaire. Une seule génération annuelle. France
méridionale, remonte çà et là jusque dans le Bassin de la Seine. Signalée
autrefois (en 1867) par Borsnnvzu., comme très nuisible en Beauce. La ponte
s'échelonne de fin mai à fin août, suivant les régions ; elle a lieu sur les jeunes
gousses de Lentille. _

.40 · co1.ÉoPrÈnEs neocmnns _
Europe moyenne et méridionale, Syrie, Egypte, Espagne, Italie, Grece,
Nord·A£ricain. Observée en Algérie par L. Banni. qui suppose qu’el1e doit
vivre sur des espèces sauvages du genre Lens ou Ervum. _
6. Bruchlls tristis Bon., 1883, ap. Schônh., Gurc., I, p. 63. — uniformis
ALLARD, Ann. Soc. ent. Belg. 1868. ···- ScH11smr,el.·cit.,p. 18. ——— SAlBNTE.’
CLAIRE DEvrLLE, Cat., p. 371.
' Long. :3,5-4,2 mm. — Se distingue par la ponctuation subsérièe des
interstries, sa forme allongée à côtés faiblement arqués ou presque paral-
lèles. Le mâle possède aux tibias intermédiaires, une dent antéapicale
très rapprochée de I’épine terminale interne et formant avec elle deux cro-
chets divergents. Antennes à peu près semblables dans les deux sexes :
_ les cinq premiers articles testacés: aussi longs quelarges, les autres noirs,
plus épais, serrés, transversaux ; le premier plus long·que le second.
Pénis allongé, les côtés sinueux, modérément élargi au sommet ; l’ou-
verture apicale large, son bord inférieur muni d’un lobe arqué, visible de
profilçtegmen à styles minces peu arqués, inermes (fig. 96). ·
Vit et se transforme dans les graines de Pisum arvense L. L’adu.lte appa-
raît en mars-avril; observé en Seine-et—Oise : Bueil (I). Également dans les
graines de Vicia Ervilia W1LLi:•. (Ervum Ervilia L.) dans les AlpeS—Mari-
times : Mandelieu, Nice (ll) ; Vaucluse : Avignon (Cnomwr) ; Bouches-dw '
Rhône zenv. de Marseille (AB. DE PERMN).
Itgurope méridionale et centrale. Assez rare en France, plus commun en
ie.
Parasite par un Chalcidien z Ptcromalus status Fnsr.
7. Bruchlls tristiculus FAHRAEUS, 1839, ap. Schônli., Cudc. I, p. 81. ~—
0blongus·RosENn,, 1856. ——- Scmtsxx, l. cit., p. 18. — SA1NrE-CLMRE
DEvn.x.E, Get., p. 372.
Long. :3-4 mm. Très voisin de irisiis. Coloration à peu près semblable.
En diffère par le revêtement plus dense, souvent moucheté de fines taches
d’un gris ardoisé un peu confuses. Interstries sans ponctuation en séries
différenciées. Tibias intermédiaires, chez les deux sexes, noirs, suf leur
extrémité souvient rougeâtre. Les cinq premiers articles des antennes tes-
tacés et conformés comme chez trislis, mais les six suivants bien plus lar-
ges _et moins serrés. Le mâle possède une petite dent antéapicale aux
tibias antérieurs, placée perpendiculairement et ne touchant pas la base
de l’épine terminale interne. '
Organe copulateur mâle considérablement différent' de celui de lrisiis.
Lohe médian (vu ide profil) modérément arqué, ni lobé ni appendiculé à
*l’apex (fig. 101). Vue face ventralc, lïouverture apicale apparaît sinueuse
formant à sa partie supérieure une sorte de lobe du fait de son échancmre
. latérale. Vue face dorsale,la marge supérieure de cette ouverture, large-
ment pigmentée d’ailleurs, apparaît droite, donnant à l’apex un aspect

· nnucnus 41 ' _
subtronqué. L’ou1¢ert.ux•e armée latéralement de deux appendices courbés
à pointes convergentes, pigmentées (*).
Vit et se développe dans les semences de Pois desenteur (Lathyrus odoralus).
Observéà Garches (Seine-et—0ise) de En août au début d’oct0hre (1). Déjà .
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F10. 108 à 195. - Organes copulateurs màleschez divers Bruchidac. - 108. Bmchus _
viciae OL. Pénis (face ventrale).- 109 (face dorsale).- 110 (profil).- 111. Tegmen.
- 119. B. a/finis Fnon. (face ventrale).,-— 118 (face dorsale).- 114 (profil). - 115.
B. atomarius L. (face ventrale).- 116 (face dorsale).- 117 (profil).- 11B. B. piso-
rum L. (face ventrsle). - 119 (face dorsale). - 120 (face ventro-latérale). - iii _
(apex, détail). - 1Il. Spicule gsstrale.- H3. B. griswmaculnlus Gun. (face ven-
trale).- ti! (face d01‘saie).— iiü. (prvfih).
signalé par MARMOTAN, sur la même plante, en Seine-Inférieure, Maine-et-
Loire : P0nts—de-Cé ; Vienne ; Autran, très nocif, dans ces deux localités
l. Gas appendices, situés de chaque celle du bord npicaldu méat, se nrncomtrent meule-
ment che: deux autres espèces appartenant su sonvgenre Brudms: lentùet rufùnannœ.
Qhez le premier ib sont beaucoup plus greies et neu pigmenbés. Chez le second, ils sont.
très courts et visibles seulement par la faee dorsale.

42 COLÉOPTÈIRES BRUCHIDES
aux semences de Pois de senteur en 1943 (Lots communiqués par. les Grai-
neteries CLAUSE : 80 pour cent de graines attaquées). Cité par quelques
auteurs comme attaquant rarement le Pois cultivé en France. En 1*ro-
vence, dans le` Pois-chiche (Cicer arietinum L.), Surtout dans ie ·Mld1 :
Gard : Pont-du-Gard (J . Tnânorzo) ; Var : Hyères ; Alpes-Maritimes :
Grasse, Mougins l. Roussillon et Sud-Ouest : nombreuses localités. î—·Même
répartition, en Europe, que l’espèce précédente : Syrie, Russie méridionale,
etc. .
' 8. Bruchus atomarius L., 1761, Faune Suec., éd. 2, p. 183. — granarius
L., 1767. — iroglcdyles Fnnns., 1839. — SCHILSKY, l. cit., p. 20. -—· SAINTE-
. CLAIRE DEVILLE, Cat'., p. 372.
Long. : 2-2,8 mm. —-— Ovale assez
’ ’,*""? «*"`* X , convexe, noir,. avec une tache postscu—
· .\` i ,2: "   , , tellaire blanc roussâtre et une petite
$·.‘;î__°g , ,/ ( tache antéscutellaire triangulaire de
e;r   _.- . · ·
i _   ,   1.1l sa meme couleur ; une moucheture grise a
., rt   la base du 3° et du se interstrie ; deux
g     ;   ,1+ Q M1   `, taches sur chaque élytre, Sur le Be inter-
Élii  ill il S , f U, Ã, L L strie ; la première vers le milieu ; la
' V · ,}¤ nfl il i,,))|+' (Ã *1 seconde àquelque distance,un peu après
' . 9 (1)-] F Q1` ( '   l le milieu ; une fascie transversale vers le
—° ji g tu,   Q 'ifiilll g. <"·—R,»* A dernier tiers, composée de quelques très
  l L   "J y i ii   petites Hlouchetures grises, peu tran-
,,, V chées et réparties sur l’ensemble des
 *`î~ ` élytres (1). Prothorax trapézoïdal, fai-
\ blement angulé latéralement. Antennes
É. · avec les quatre premiers articles testa-
Brumus ammarius LW at cés, les autres noirs. Tibias intermédiai-
res du mâle munis d'une petite épine
antéapicale perpendiculaire.
Pénis (fig. 115) court, épais, graduellement épaissi de la base au sommet,
ouverture apicale large à bord supérieur tuberculé. Vu de profil, peu ar- '
qué, presque droit. Non pigmenté. ·
Insecte assez variable. "
a. Pattes antérieures testacées, les autres noires (forme typique).
b. Pattes antérieures et médianes (sauf la base des fémurs de ces dernieres
noirâtres) testacées, la dernière paire noire (vnsarothamni Hoarau., Bull.
Soc. sc. Seine-el-Oise, 1938, p. 13). _
1. Près de atomarius se place B. dentipes Blwnr, Mylahr. 1886. Originaire de Syrie,
Perse, et qui pourrait se rencontrer dans les fèvesîmportées. ll est très nuisible à cette
Légumineuse. Même taille que ru/imanus. Une bande suturale fauve bien marquée sur
lesdeux premiers interstries des élytres, ceux-ciavec deux fascies claires après le milieu.
Pattes antérieures testacées, les autres noires. Tibias médians du mâle avec un crochet
apical interne très développé. Prothorax assez fortement sinueux dente.

_ snucnus 43
c. Pattes entiérement noires (v. Fahraci GYLL.) (*).
Espèce des plus communes, répandue dans toute la France.
Vit dans les gousses de Vicia scpium L., dans les eddroits frais : herbages
et bordure des bois. La v. sarolhamni sur Sarothamnus scoparius L. Foret ·
de Marly (Seine-et-Oise). _
Toute l’Europe, Perse, Sibérie. .
Cette Bruche a comme prédateur un Sphcgidae : Cerccria Julii Fanniz et
comme parasite : Chrcmylus rubiginosus HAL. (Him. Bnacomnas).
9. Brllchüs 1’¤I1m&n¤: Bor-I., 1833, ap. Schônh., Curc., I, p`. 35. -·—- fabde
Morscrx., 1854 (nec Ritz?). — velulinus Mons. REY., 1858. — Qgranarius
aucta (nec L.). - SCHILSKY, l. cit., p.20.--
ASAIN’I`E·CLAIRE Dnvxtns, Cat., p. 372. , ,;, · '
Long. : 3,5-5 mm. — Grande espèce, se   p
reconnaissant facilement par la présence d’une _ ( "
longue pointe située à l’angIe interne des rl  · ;·,” ,  
tibias postérieurs, dans les deux sexes, et, en A A ' _ T
outre, par la conformation particulière des , S, 4.1 ¤”— i ,· (
tibias intermédiaires tordus légèrement et ·· C AÃH _
creusés en gouttière,le longde leur face interne · A M ` '``V .j
'chez les mâles (fig. 43). Prothorax plus ou Q ' ,
moins denté latéralement, parfois inerme chez ‘   (,’,   "_ j'
les petits exemplaires. Antennes avec les `  M ° ,» [
quatre permiers articles testacés. Tarses mé- A
diansltantôt ferrugineux, tantôt noirs. 3,,,,,,;,,,,, ,,4;,,,,,,,,,, B,,,,_’6_
Pénis court, très robuste (fig. 105), large-
ment arrondi au sommet tuberculé. Méat ovale, transversal. Apex
appendiculé latéralement (vu face dorsale). Styles du tegmen inermes.
La v. vclulinus REY, mélangée à la forme typique, constitue parfois
une race homogène dans certaines régions méridionales, particulièrement
en Tunisie (R. Pourxsns).
Vit et se développe entièrement dans les graines de Vicia faba L. ; chaque
fève peut contenir deux à trois larves. Signalé, en outre, par plusieurs au-
teurs, comme vivant sur d’autres Vicia. Sur Vicia sativa Boiss., d’après Bam-
wszm. et BOTTIMER; sur Vicia monantizus D.v·:s1>.,.Vicia lcucospcrma Mosxcu,
Vicîa narboncnsis L. d’après divers observateurs (*).
Très commun en Ffrance dans les cultures de fèves, plus abondant dans le .
Midi. Sans doute originaire d'Asie occidentale. Introduit de longue date en
Europe où il s’est propagé dans tous les endroits où l'on cultive la Féve. Se
trouve également en`Amérique.
Parasite naturel : Chremylus rubiginosus HM., (HYM. Bnacomnns).
1. Réuni ii tort à viciac 01.1, dans le Catalogue Winkler (éd. 1930). _
2. Voy. P. Vavssrànn et P. Lsrnsus, Revue française d’Ent0mol0gi¢, 1941,
t. Vlll, fasc. 4, p. 119. _

44 ’ cotaorrànas nnucmnas
10. Bruchus aîiinis Fnômca, 1799, Naturforschr., XXVIII, p. 55. —
flavimanus Bou., 1833. -—-obscuritarsis Morscn., 1874. ·—-monlicola Babar.,
1901, — ulboluleus C`noB.,`1922. — SCHILBKY, l. cit., p. 23. —- Samra-
Cnsma DEVILLE, Cat., p. 372.
Long.: 3-4 mm.-- Antennes assez lon-
9- . gues, articlesserrés, non transversaux,
.   ,.«~~, ,5 ·.  i les quatre premiers testcés. Prothorax
, ( ~ · I   o   " * .4 ` peu transversal, la dent latérale aiguë,
tg   ,   N située un peu en avant du milieu. Dessin
il  ill, i`   'i élytmi très net, composé de trois fascies
.       transversales, il'rég‘UlièI‘eS, f0l'IIl3I1È des
      ,..     taches gris fauve tranchant sur la cou-
' "~ ’ `l·"”""l:   lill, C; l . ‘ · · ·`
;   lim fl leur foncière noire des elytres. La premie-
` ï ti;       FM? "`Ãgi,   ' re fascie est située à Pextrême base, la
   kînèlll   e deuxième un peu avant le milieu,la troi-
_   lg   i ,‘·,f'll   ‘j/,_ sièrne vers le tiers postérieur. Une rangée
A     de trois petites taches à l’apex· occupe
, A i 1 _ ` les 2°,4° et 6°interstries; la suture et le
_ ,»€·l;r,V_ 'P i 1e' interstrie plus ou moins largement
i `   flu de cette même couleur. Les trois fascies
· ` * ~·f précitées, reliées entre elles par des iînéo—
1 ” les longitudinales, s’étendent parfois en
Bmchus minis FEM., 8- larîeur ne laissant! subsiste; îlors lque
‘ que ques par 1es· oncees e a cou eur
‘ foncière. Dent iémorale très forte. Les
pattes de couleur variable.
· Pénis court, cylindrique, l’ouverture apicale large, circulaire. Vu face
ventrale, on observe au bord supérieur interne, un appendice mamelli-
forme à base granuleuse. Vu de profil, assez arqué, brusquement et obli‘
. quement rétréci au sommet, l’apex en pointe mousse (fig. 112). Tegmen à
styles brièvement pileux à l’extrémité.
On trouve les variétés suivantes :
a. Pattes intermédiaires noires (forme typique).
b. Pattes toutes noires (v. monticola BanaL).
c. Pattes intermédiaires testacées, sauf la base des cuisses noire ; tîbîas
médians arqués (v. Bedeli, n. var.), C’est 1’insecte signalé par Banar., de la
Côte-d’Or (Phyt. Bassin de la Seine, p. 349) et qu'il rapportait avec doute à
incurvatus Morscn. (Bull. Moscou, 1874). J ’ai mentionné moi—même, sous
ce dernier nom, le même insecte, pris en Haute-Vienne, en battant Ulcœ,
curopaeus L. (Hoaaivx., Bull. Soc. Seine-et—Oise, 1938, p. 13).
Vit et se développe dans les gousses de Lathyrus silveslris L. U
Toute la France, Corse (A. R.), Seine-et-Oise :Chevreuse, obtenu d’éc1o-
sion fin octobre (1). La v. monticola Banan, commune en Algérie où elle vit
sur un Lathyrus àgrandes fleurs (sec. Banar.); se retrouve en France mélangée
à la forme typique, en particulier à Guyencourt (Seine-et-Oise) sur Lalhy-

anucnus 45
ru.: pratmsis L., en juillet (l). Également, d’après MOTSCBULBKY, sur La-
lhyru: iubcmsus L.
Europe moyenne et méridionale ; Caucase ; Syrie ; Asie Centrale ; Sibérie
occidentale. _
11. Bruchus Potezi `Knaxrz, 1858, Berl. ent. Zeitschr., p. 321 -—Ã meri-
dionalisAL1..».1w, Ann. Soc. ent. Belg., 1867, p. 105. — Scmtsxv, l. cit.,
p. 24. ·—- SAINTE—CLAI}\E DEVILLE, Cat., p. 372. '
Long. : 2,8-3,5 mm. —- Très semblable à afomarius L., même taille et
même système de coloration du revêtement. S’en distingue très nette-
ment par les caractères sexuels secondaires et les différences mentionées
au Tableau. En outre les antennes ont les articlesê à IO transversaux, le
1l¤ ovale. Le prothorax distinctement denté un peu plus long que large (1). _
Elytres avec, sur le milieu, occupant le 3** interstrie, deux taches blan-
ches allongées et quelques autres de même couleur, plus obsolètes et pluë
petites, dissémfnées sur les côtés et vers l'apex. ` ‘
Pénis (fig. 98) assez grêle, hyalin, à sommet claviforme, muni d’un
tubercule apical, visible en entier par la face dorsale. Méat ovalaire, large,
longitudinal. Vu de profil, faiblement arqué
au sommet ; tubercule apical courbé en cro- ,
chet.` Styles du tegmen épaissis au sommet , L ‘
inerme, longuement arqués. ,  
Vit, en Corse, dans les gousses de Calycolome ‘ ' Q, Ã,   1
villosa Lmx.     '
France méridionale: Var: Toulon (GUÉ- ""·,   .·"~
nm l). A rechercher sur Calgcotome spinosa L.; ” es- ,
Corse : Forêt de Valdoniello (Bàxann l) ; _   j   é,.,‘l§  
Ajaccio (GUGLIBLM1, Hoor), Aleria (Lao-     , ,f··  
mman) SAINTE—CLAIRE DEvxLL12.: Catalogue ` ··;»É.Q; fait I 'ïlftfâifllav ·_
critique des Coléoptères de la Corse. —- » L ··' , C Q 7   ~·
Algérie (BEDEL). Italie ; Espagne; Syrie. '   `L 
12. 'Bruchus emarginatus ALLARD, Ann. t   , Ã 1
Belg. 1868, p. 104. —- SCHILSKYÀ. cit., p·.24. *,.—.€~§*··L%.;a«‘
-S.um·1·E-C1..~.1aa DEvu.Ls, Cat., p. 373.   "°’“" .
Long.: 3,5-4 mm. —- Pourrait être con-
fondu avec pisorum L. En dehors des carac- Bmchu m,,,g,m,m A_,_,__`m_
tères exposés au Tableau, on le distinguera
par sa»· coloration foncière d’un gris clair ` '
agrémentée de quelques squamules roussâtres. Les taches noires des
élytres sont disposées comme suit: une moucheture à la base du 5• inter-
strie ; une autre sur le calns huméral ; une très courte, en forme de U,
souvent confuse, occupant les 3°, 4° et 5** interstries à la hauteur du pre-
1. ÀLLARD exagère grandement en indiquant le pretliorax de meridionalis une fois
et demie aussi long que large. , ·

46 co1.Éo1>TÈr.Es BHUCHI1)ES
mier tiers antérieur; un groupe de taches formant une fascie, vers le
milieu, sur les 38, 7°, 88 et 9** interstries ; la région apicale occupée par de
petites macules parfois réunies. Certains spécimens ont les taches fas-
ciales et apicales réduites à quelques linéoles très nettement délimi-
tées. Prothorax orné, devant la tache antéscutellaire blanchâtre, de trois
macules noires. Ecusson d’un gris clair peu tranché.
·Pénis long, assez robuste, subcylindrique, asymétrique (fig. 126). Apex
avec un tubercule dressé, perpendiculaire. Sommet, vu de face, arrondi;
vu de profil, un peu arqué, tronqué à l’extrémité, styles inermes.
Vit aux dépens de diverses Légumineuses : Lalhyrus hirsulus L., Pisum·
arvcnse L. et P. salivum L., Ciccr arielinum L. (Pois chiche). Provoquant des
_ dégâts appréciables dans l’Inde, dans les cultures de Pois cultivé.
Assez répandu en Provence. Var ; Alpes—Maritimes ; Vaucluse ; Bouches-
du-Rhône. Bare dans les autres régions du Midi.
Décrit de Syrie ; se trouve en Italie ; Tunisie ; Caucase.
13. Bruchus pisorum L., 1758, Syst. Nat.,
. ( '_   `.~ éd. 10, I, p. 356. —- pisi L., 1767. ——— salicis
'· *’   ·` _ Scor., 1763.·——cruciger·us GEOFFR., 1785.--·
A J,gÉ"`¥°`îÈ¥‘¥ë“ · sparsus FABR., 1801.- inlermedius Mo'rscH.,
  Mi ( K   1854. -—— lunaris REY, 1893. — unifascialus.
__ ig   REY 1893. — Scmnsxv, l. cit., p. 26. ——-
, Z?   A ai ·_ SAINTE-CLAmE DEvxx.1.E, Cat., p. 373,
· pg   QQ É; Long. : 4-4,5 mm. -— Insecte assez varia-
J Ã, .,,, j M,,,5tp”Lï;gg·u.,,, ’ , — ble de coloration, mais facile à reconnaître.
  . `i ' Antennes avec les quatre premiers articles
‘»,_   if testacés, les autres noirs, transversaux ou à
lit. T   peine plus longs que larges. Chez le mâle,
  l’angle apical interne des tibias intermédiai-
É 1 res est épineux ; seulement brièvement aigu
chez la femelle. '
Bruchus pisorum L.,,3‘. Pénis allongé, déprimé latéralement, l’ou-
verture apicale large, circulaire, muni d’un
tubercule sur le bord dorsal. Styles du teg-
men grêles, leur sommet finement spinuleux (fig. 118).
· On trouve les.variations suivantes : .
v. sparsus F. (v. lunaris REY). —- Mouchetures blanches des élytres épar-
ses·et peu apparentes ; taches du pygidium absentes ou indistinctes. Pattes
antérieures, surtout du mâle, plus ou moins rousses. '
v. unifasciaîus REY. -- Élytres revêtus d’une pubescence rousse,uniforme,
la bande transversale bien tranchée. \
Ces variétés ont peu d’intérêt, leurs caractères se retrouvent à divers
, âïegxâés chez la forme typique. La v. sparsus plus fréquente en Afrique du
or .

nnucnus. . , 47,
Vit aux dépens du genre Pisum (1). h
Répandu dans le monde entier, vivant surtout dans le Pois cultivé (Pi-
sum sativum L.). Cette plante, ne se retrouvant plus à l'état spontané, il
est difficile de fixer exactement le lieu d’origi,pe de cette Bruche que plusieurs
auteurs s’accordent à considérer comme étant 1’Asie occidentale.
Ponte au printemps. La larve attaque les grains du Pois aprés avoir
percé la gousse à l'état jeune ; les œufs ayant été préalablement déposés
sur la jeune gousse par la femelle. Il n’existe qu’une seuleigénération. La
larve, qui passe par deux phases successives : primaire et secondaire, a été
décrite par Cnrrrnunuu en 1898.
14. Bruchus ervi Fnômcr-r, 1799, Natùrforschr., XXVIII, p. 57. —
serlalus Innronn, 1805. -— bipunc!alus·Su1.zM.tNN, 1876. -Sc1-m.sxv, l. cit.,
p. 27. —— Samra-Cx..uan DEVILLE, Cat., p. 373.
Long. : 3-3,8 mm. —- Remarquable
  ` par la présence d’une large fascie blan-
  · `i1·   · châtre postmédiane sur ses élytres et
  , deux linéoles de même couleur vers le `
  ,«;w§··_ç (   f milieu, sur le 3e interstrie. Le mâle
`_ *·‘*"_,_'   ( . possède une très petite épine aiguë à
anni),   l’angle apical interne des mésotibias.
  *·;‘ .· .5 (Q · Antennes semblables chez les deux
  4     \ ) sexes: les 5 premiers articles testacé
W È  fi de   rougeâtre, les suivants noirs, distinc-
)   A *Ã is   W tement élargis à partir du 6°. Pygidium
A   I.), " , in   , gris unicolore.
· R, Pénis (fig. 129) cylindrique, allongé,
  4; méat orné à l’apex d’un tuberculc
  ` allongé (vu de profil), sinueux, le tuber-
cule obliquement incliné vers l'ouver-
Bmchus md FEM", 6,. ture apicale. Tegmen embrassant pres-
· que entièrement le lobe médian; les
styles à sommet finement sétuleux._
Vit et se transforme dans les Lentilles cultivées et peut-ètre d'autres Légu-
mîneuses. France méridionale et centrale, plus rare dans le Nord ; Corse 2
Ajaccio, un individu (v. D. Hoor, sec. SAm·rE-Cnmna Dsvxnns). Assez
commun en Provence, Roussillon ; assez rare dans le Sud-Ouest, plus rare
encore dans le Centre et probablement accidentel dans le Nord. Allier :
Broût·Vernet (H. nu Buvssou) ; Haute-Vienne : env. de Limoges (I) ; _
Seine-et—Oise : Garches, deux individus in copula, au vol, mai 1927 (!).
Observations : On rencontre assez souvent cette Bruche dans des Lentilles
provenant de Syrie. Sa présence dans les cultures de cette Légumineuse n'a
1. B. phorum, d'aprés P. nn Pavammiorr, vivrait, en Afrique du Nord, dans les .
graines de Pisum elalius Bxnasnsrsrx, qui est considéré comme l’ancétre possible de
P. salivum L. J. C. Bnxnwem. et J. Bo1··riMs.n ont fait la même observation sur des se-
mences provenant de 'l`if«is (Caucase).,

48 COLÉOPTÈRES Bnucnmns
pas été signalée en France. Les individus capturés en dehors des dépots,
magasins, etc. sont probablement échappés des lieux où ils étaient importés
avec la graine nourricière. Je Fai cependant observée, à Fétat adulte, sur
les fleurs de Lathyrus latifolius L. (Pois vivace) à Grasse (Alpes-Maritimes);
il serait possible qu’elle vive également aux dépens de cette Papilionacée.
15. Bruchtls lentis Fnômcn, 1799, Naturforschr., .XXVI`II, p. 57. -—-
lentis Bon., 1829. -- ALLARD. Ann. Soc. ent. Belg., 1868, p. 91. - SMNTE-
CLAIRE DEv1LLE, Cat., p. 373. '
‘ . Long.:3·3,5 mm.- Revêtement dense,
    (gl, _   , gris-tauve à peu près uniforme avec, sur
  `Q       les élytres, quelques mouchetures blan-
,     », châtres plus ou moins nettes, souvent
· ‘   _ ,»   muni de deux taches brunâtres, nébuleu—
      "?' ses, en avant, sur les 3**, 48, 5** et 6*3
· ,·7~'jî§î*—.·.   interstries et quelques autres macules de
  l W,’l]' "   même nature, confusément réparties vers
f   ,       le milieu et en arrière des élytres. Pro-
fi   ‘!r|’,*··iiÀil(l( iv   ((ll'(j  thorax remarquablement court, subpa·
à ,· ~`,wF·.`É,ir     (iii] rallèlc en a1‘rière,trèS fortement et subme-
f ~' “·îl=...’ l,"."6" xl ~`ll"'à·"‘?'ï'li·il_x tili nement rétréci en avant la dent
. ,~`v‘.`   1,-L ,, *.w'··· g ’
‘     ’l (LP ”il““   ‘l'” — latérale très petite. Les articles antenbai-
. · V— `'‘`r     res très transversaux,
    *’·  Pénis remarquable par son ouverture
· apicale lobée à son bord supérodorsal,
  et à la présence de deux appendices laté-
Brwhw hmîis FMI] raux très grêles (fig. 104). Vue de la face
ventrale, Vouverture apicate apparaît
_ _ échancrée à sa base. Le lobe médian est
cylindrique, hyalin. Les styles du tegmen régulièrement arqués, leur
_ extrémité inerme.
I
Vit aux dépens des Lentilles cultivées.
Assez commun dans le Midi de la France sur Vicia lens Coss. et Guam.,
plus rare ailleurs. Observé dans les cultures de Lentilles des localités sui-
vantes : Seine-et-Oise : Saint—Lambert (1) ; Aube : Romilly (l) ; Allier :
B1·oût—VerneL (DU Buvssoxv) ; Marne (Reims,. Ch. DEMAISON), Thuisy
(Lnaovu) ; Somme z Longueau (ûearswrusn), ; Sarrebrüek (_SAINTE•CLA1RE
DEVILLE).
Europe médidionale et moyenne, Syrie ; Égypte ; États-Unis  
y · 1: Plusieurs auteurs, entre autres BE1>¤L(Phyt., vol. V, p. 355) signalent cette espèce
comme introduite aux Etats-Unis, mais Batncnowsxv et Mnsmx. (Insectes nuisibles
' aux Plantes cultivées, 1936, p. 1263), mentionnent que, malgré son transport dans les
~ ports, elle ne se serait pas acclimatée dans le Nouveau Monde. *

annonce- 49
16. Bruohm bràohitlis Fmnnus, 1839, ap. Schônh., Curc., I, p. 79. -
pallidicornis Murs. REY, 1858. —— ruficornis ALL., Ann. Belg., 1868. —-
SCHILBKY, p. 29. — Saxnrn-Gnaina DEVILLE, Cat., p. 373. _ ,
Long. :2, 3-2,4 mm. —-Pourrait être confondu avec signalicornis GYLL.,
dont les antennes ont la même coloration. S'en distingue nettement, outre
\. LL- ¤;`l , 1 ‘ I
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1.34 _ ' .
Fio. 188 à 140.-- Armures génitales males de Bruchus.- 1I8. B. cmarginalus ALL.
(face dorsale).- 187. (face.ventrale).— 128 (profil). —- 1I0. B. ervi FROL. (face
ventrale). — 180 et 1 1 (profil) et tegmen.—- 182. B. ullcis Mucs. (face ventrale).
— 188 et 186 (profil) et tegmen. -— 188. B. brachialis Faune. (face ventrale .·-· 180.
(profil .— 187. B. rulipes Hnmasr (face ventrale).— 188 (face dorsale;. ·-- 189
(proflll.——- 140. Pénis (face ventrale) de la subsp. luleicornis ILLIGER.
la couleur entièrement noire des pattes intermédiaires, par l’épine de l'an· `
gie interne des tibias de ces mêmes pattes, tronquée, épaisse, non précé· _
dèe d’une lamelle antéapicale chez le mâle. La femelle ne possède pas
cette épine. Les articles des antennes mâles sont plus larges que chez signa-
iicomis du même sexe, parfois presque serriformes. Les élytres plus courts,
uorrumu 4

50 coLÉoPTÈnns BRUCHIDES
les côtés distinctement plus arrondis (comme chez alomariusj ; lefrtaches
élytrales réduites à de fines mouchetures, disposées en fascies plus ou
moins distinctes. Tibias nettement plus arqués.
Pénis assez grêlecylindrique (fig. 135), l’ouverture apicale ainsi que le
tubercule pigmentés. De profil, médiocrement arqué ; sommet à pointe
épaisse, flexueuse, émoussée. Tegmen à styles arqués, inermesi
Vit sur les Vesces, en particulier Vicia villosa Born. et Vicia sativa L.
France méridionale et centrale et çà et la dans plusieurs localités du Bassin
de la Seine où il est très rare. `
Gironde : env. de Bordeaux (G. Tnmrnnn) ; Var : Toulon (Guénm) ;
Bouches-du·Rhône : Les Camoins (I) ; Seine-et-Oise : Coignières, sur Vicia
villosa Horn., en juin 1922 et ex·larva en avril 1923 ; Seine—et—Marne : Mor-
mant, sur Vicia cracca Lt(|). ,
Corse. Région méditerranéenne : Algérie, Italie, Grèce, Asie-Mineure,
Europe' Centrale.
Introduit récemment aux Etats-Unis où il commet de gros dégâts dans les
cultures de Vesces fourragères. '
Plusieurs parasites de cette Bruche, en Amérique, sont cités par Barn-
WELL et Bo·1·r1MEn ; ce sont pour la plupart des Hyménoptères Chalcididae.
( y., 17. Bruchus ulicis Murs. REY, 1858, Op.,
. 'f _ VIII,p.33. -— ScH1LsKY,l.cit., p. 30. -
  , ' ` ` ` SAINTE·CLAIRE Dnvxnms, Cat., p. 373.
`   Long. :3-3,2 mm. -— Insecte oblong, à
  , ,·.~ , côtés à peine arqués. Prothorax assez
  ~   ( ·court, assez fortement denté, fortement
    et rectilignement rétréci en avant, sub-
  __·_   parallèle derrière la dent prothoracique,
   j'ç·     glgv A ( avec une tache antéscutellaire gris—blan—
  ;""“;j;;§~ Châtre. Revêtement composé de poils
 M  '( I squamuleux d’un gris doré, denses, mas-
‘ , ; g·,i`·     ,_jjT”,,"·;yl   V quant les téguments. Les élytres, avec le
*   1 "  ·W·l*iÈi"*‘ ~ ·~ ê e ···· ·
, · gw   r·p·· ».;,,(»<     ,  (_ 3 interstrie muni de trois (parfois seule-
    1 jl   ,»   ` ment de deux) linèoles brunes, suivies
''·``     Y N 1 d’une linéole blanchâtre et de quelques
\\ ""r’“  A  4  ,_·’ taches sombres mal délimitées sur les
— *”%  côtés.· Parfois on observe une vague faseie
Bruchus ulicis Mons. Raw, 3, $ubâPiCa1€ composée de très fines mou-
chetures gris clair.Les taches sombres
. _ des côtés peuvent, dans certains cas, être
réduites à d’étroites linéoles comme celles du 3** interstrie.
Les cinq premiers et le dernier article des antennes testacés chez la fe-
melle ; les trois premiers roux, les autres noirs chez le mâle. C·elui—ci pos-
» sède aux mésotibias une dent apicale internetronquée. Pattes antérieures
testacées, les autres noires (sauf les tarses des intermédiaires roux).

snucixus 51
Pénis (fig. 132) grêle, rétréci sensiblement sur les cotés. Sommet en ·
ogive. Tegmen embrassant le lobe en grande partie ; styles droits, non
arqués, coudés à angle droit, inermes au sommet.
Vit sur Calycoiome spinosa L. et Ulea: parvi/lora Pounn.
Espèce méridionale, ne parait pas remonter au-dessus du Nord de la Pro-
vence. Tres abondante dans le Var 1 Hyeres, Fréjus, Saint-Raphaël, Puget-
sur-Argens où elle vtit sur les Calycotome et sur les Ulex ;Alpes-Maritimes :
Golfe-Juan, Ile Saint-Honorat, La Bocca sur les Calycotomes, Coursegoules,
Gëarges-du-Loup, etc., en battant Genista cinerca D. C. I ; Vaucluse : Avignon
EY .
( Euiope méridionale ; Syrie (d'apres B.·.un1) ; Algérie : Teniet el Haad
(Banni.),
18. Btllchüs viciae OL., 1795, Ent. IV, p. 79. — nigripcs GYLL., 1833. —-
Scmtsxv, I. cit., p. 31. —- Slunrs-Gmxms Dsvitte, Cat., p. 373.
Long.: 1,8-2 mm. — Ressemble à atomarius L. quant à la forme et à
la coloration du corps. S’en distingue par les caractères sexuels secon-
daires mentionnés au tableau. En outre, la dent du prothorax est bien _
distincte, alors qu’elle est nulle ouindistincte chez alomarius. Les anten-
nes ont les deux ou trois premiers articles d'un roux ferrugineux, le
premier parfois obscurci (chez aiomarius les quatre premiers articles _
sont franchement testacés et bien plus longs, surtout le premier. Par
contre les autres articles sont plus élargis que chez vicine).
Pénis assez court, robuste, à sommet enfle, tuberculé, l'ouverture api-
cale circulaire. Vu de profil, médiocrenient courbé;tegmen large, les styles
arqués munis à leur sommet de très courtes soies (fig. 108).
La v. Fahraei GYLL., mentionné par REY comme appartenant à cette
espèce, doit être réunie à afomarius. Le caractère donné par celui-ci, con-
cernant Pobscurcissement de la base des antennes, se retrouve chez de
nombreux individus. '
Vit sur Vicia téiiui/alia Rom. (éclos des gousses de cette plante,_provenant
de Saint-Raphaël (Var) en mai 1940). '
France méridionale et centrale, remonte jusqu’en Alsace. Très rare dans
Ie _Nord et le Nord-Ouest (‘).
Var : Le Lavandou, Forêt du Don (H. BROLEMANN) ; Landes (Pmims) ;
Pyrénées-Orientales : Collioures (LÉVEILLÉ) ; Bouches-du—Rhone : La Sainte-
Beaume (Gnsmnn) ; Alpes-Maritimes : Antibes « La Garoupe n (J. GAN-
oorx). l-
19. Bruohus rufipes Hnnssr, 1783, Archiv., IV, p. 29. — nubilus Box-i.,
1833.- ervi Morscn., 1854 (nec Fnôtxcu), — gutlalis REY, 1893. — minor _
REY, 1893. —\apica!us REY, 1893. —— flavicornis REY, 1893. —- melanar-
1. N ‘ayant pu voir les spécimens qui m‘ont été annoncés comme provenant de plu-
sieurs localités de ces régions du Nord et du Nord-Ouest, j’ai préféré ne pas les mention-
ner par mesure de prudence.

52 conéorrànés naucmnrzs
thrus Domsr., 1921. — Scmnsxï, p. 32. — SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, Cat.,
p. 373. _
Long. : 1,5-2,5 mm. - Espèce assez variable, mais cependant bien re-
connaissable à sa forme subcarrée et à son système de coloration élytral_
La fascie du tiers postérieur est plus ou moins distincte, toutefois une pe-
tite tache flavescente, isolée, située vers le milieu, sur le 38 interstrie, reste
_ invariable. Le mâle possède une largedentl
. ( ( bifide (fig. 45) à I’angle apical interne des
·  .   mésotibias. Les cinq premiers articles des
" (ef`}     , ' antennes sont testacés chez les deux sexes
· V,   dans la forme typique. Le pygidium est
*1* Q  V d’un gris uniforme.
1 ·J     Pénis (fig. 137) allongé,mince, légère-
7   1  (  "?l » ment asymétrique, un peu renflé au som-
.. il ,,W È) ,)(~ V È Mg, `1 met, ouverture apicale ovale, munie à sa
' ii (     (M ,, Q _   partie supérieure d’un tubercule étroit.
. ‘.~l.‘¤ 1 )   ,,,;F.~ Vu de profil, grêle, ar ué, le tubercule
·‘wvl~(w1 l   * - q
  ,1 (fl , 1   apparaît sous la forme- d’un appendice
—· ~ ‘)‘i, incliné. Tegmen n’embrassant que la par-
,.,,5:%:,,,,,..-· tie dorsale du lobe, styles assez arqués,
(_   ' “ inermes. Pénis de la subsp. luieicornis
Bmchus wfipes Hmssn 6,. (fig. 140) peu différent, un peu plus court,
le sommet un peu moins etroit, l’ouverture
- apicale moins oblongue.
subsp. luteicornis ILL., 1794, ap.|Schneider,[Neu. Mag., p. 619. ·— flavi-
. corrgis REY, Ech: 1893. — Scmnsxv, p. 34. -—— SAINTE·CLAIHE DEv1L1.E,
Cat. p. 373.
né taille plus petite, de forme plus convexe, avec les antennes constam-
ment testacées. Considérée par de nombreux auteurs comme espèce dis-
tincte. Le Catalogue Sainte-Claire Deville la mentionne comme telle. Je ne
puis me résoudre à la séparer du ru/ipes pour diverses raisons : Pénis
identique (fig. 140), même distribution géographique (sauf en Algérie où,
d’après BEDEL, elle n’existerait pas). En outre, je l’aî obtenue mélangée à
la forme typique d’éc1osions provenant de graines de Vicia cracca L. A
signaler que je n’aivu aucune femelle de cette forme, tous les exemplaires
examinés étaient des mâles.
REY a décrit dans l’Echange, 1893, un certain nombre de variétés de cette
espèce :
v. guttalis REY. — Forme plus ramassée, moins parallèle, plus convexe,
avec de légères mouchetures grisâtres. -
' v. apicatus REY. —— Dernier article des antennes roux. _
- v. minor REY. — Très petit · taille du grisedmaculatus GYLL. _
v. flavicornis REY. -— Antennes entièrement testacées.
Ces variétés ne sont que des variations individuelles de peu de valeur ;
flavicornis doit être réuni à la subsp. luteicornis.
Vit sur Vicia sativa L., Vicia cracca L. et sans doute sur d’antres es èces
P
du genre.

Baucaus ` 53
'Toute la France, très commun.
Europe ; Caucase ; Lenkoran ; Nord de l’Afrique.
Cette Bruche a de nombreux parasites parmi les Chalcididae : Entedon
Penthcus WALK., Semioicllus varians WALK., Pteromalus mîcans Ness. Et
un prédateur : Cerccris labiala F.
20. Bruchus griseomaculatus Gun., 1833, ap. Schônher, Gen. Cum.,
I, p. 66. — cxiguus Rosarm., 1856, p. 192. — Scmtsxv, p. 35. ·=-— SAINTE-
CLMRE DEv11.x.E, Cat., p. 373.
La plus petite de nos espèces dans le groupe ·
des Bruchus vrais. Sa taille atteint rarement ·
2 mm. Se reconnaît à sa forme courte, subarron· ‘ · · · '
die, son prothorax presque inerme latéralement,     ·
à tache antéscutellaire peu tranchée. Les élytres '· I   , i Wi; ‘·
sont ornés, au tiers postérieur, d'une vague fas—     _
cie et de quelques très petites taches claires, Ã . I` ',i,` ``ll
confusément réparties sur le disque. W T.   . Bi
Pénis (fig. 123) très petit, hyalin, progressive- A,. *'\~   à ,):9
ment élargi de la base au sommet, tubulaire, "Ai È 1 fis W.
l’apex, vu face dorsale, avec un faible tubercule. ·
Vit et se développe dans les fruits de Lotus
uliginosus Scnnxn. Obtenu d’éc1osionle2mai 1931
des gousses de cette plante, provenant de Chevreuse Bruchus griseomawlatua ,
(Seine-et-Oise). Vivrait également, en France, sur Gvx.r..,5*.
Vicia tetraspcrma MoENcr~1,d’après SA1NrE-CLAIRE
DEv.x1.r.E (Cat. Col. de la Corse, p. 403).
Toute la France ; Corse. Signalé de nombreuses localités du Bassin de
la Seine. Plus fréquent dans les régions méridionales.
Europe moyenne et méridionale : Espagne, Italie, Sardaigne, Algérie.
_ 21. Bruchus tossellatlls Murs. Rev, 1858, Op., VIII, p. 38.
Long. :3-3,8 mm. ·—- Aspect d’un Bruchidius à cause de la forme de son
prothorax à peine plus long que large et de sa dent latérale dont la pointe
est inclinée vers le plan inférieur, au lieu d’être perpendiculaire à la marge
prothoracique, ce qui ne la rend visible que de côté ; vu de dessus, le pro-
thorax paratt inerme. En outre, les angles postérieurs de cet organe sont
très aigus, prolongés et divergents ; en avant les angles antérieurs sont
assez largement arrondis. La dent prothoracique est située vers le tiers
antérieur, les côtés, après celle·ci, sont sensiblement obliques, ce qui fait
paraitre le prothorax subconique. Corps ovale-oblong, un peu convexe,
les épaules effacées, les côtés des élytres légèrement arqués vers le milieu.
Revêtement composé d’une pubescence grisâtre. Prothorax unicolore,
sauf une vague moucheture antéscutellaire blanchâtre. Élytres avec des
taches obscures, disséminées, plus ou moins apparentes ; sur les côtés du'
milieu deux taches noires, arrondies, bordéesde clair. Pygidiumgris clair
uniforme. Antennes semblables dans les deux sexes, aussi longues que la

54 ‘ ’ connorriznns nnucmnns
' moitié des élytres, graduellement élargies à partie du 58 article, les cinq
premiers articles testacés, le 59 parfois un peu obseurci, d’un ferrugineux
foncé ;le 2** un peu plus long que large ;
   ""* le 6% et le 78 légèrement, les 8**, 9** et 108 .
= . Ã `;   plus fortement transversaux ; le dernier
,'1:§=~ Y. , · y ·
—       ·/ ovalaire. Pattes antérieures testacées,
 `.%.,Q(·y‘   sauf l’extrême base des fémurs et les
iigxg    tarses noirs ou seulement rembrunis ;
W ("l%«i^(if;â\i(t(‘l·l?* les intermédiaires noires avec les genoux
‘ ` .^ll‘t·‘~ll i fl '1 ; i («W(tl et les tibias— ferrugineux plus ou moins `
. ga ( e»%( , l|,,*«( (Mil obseurs, les tarses parfois testacés ; les
‘ `·l l < [ , _ _
` l   W, i   .     · postérieures entièrement noires, leurs
(   r   l y'l·~l~y(;‘,,(( cuisses dentées.
‘x·‘ . ll "lrli
  · alb} ;(s·«(,,
f —   (   2 if};   r A , ` Espèce méconnue et bien valable, pa-
l¤=   ‘r~·, (cl  l . paissnt spéciale à la Provence et très
" Ã i   ( rare,. Mœurs inconnues.
diff`? A Hérault : Montpellier : type (MULSANT);
/ Var : Saint-Cassien·des-Bois, en battant
( Cyiisus triflorus L., en mai. Environ de
» f Toulon (GUÉRIN !).
Bruchus iessellalus MuLs. BE\',_Q· Observation. ___ Ainsi que Pmdîquc
l’auteur, cette espèce a des rapports de
ressemblance avec Bruchidius murinus. Elle ne peut se comparer à
aucune forme du groupe Bruchus et.son emplacement parmi les espèces de
ce genre est assez malaisé à fixer. Je n’ai, en ma possession, que des femelles.
’ Subgen. Btllchidills ScH1LsxY, Kâf. Eur., XLI, 1905, p.8.
_ TABLEAU DES ESPÈCES
· l. Antennes au moins avec un ou deux de leurs premiers articles roux,
, mais parfois en dessous ................................... 2.
——- Antennes entièrement noires (1), longues, le plus souvent en scie
surtout chez les mâles. Pattes entièrement noires. ...... . .... I7 .
2. Pattes intermédiaires avec, au moins, les tibias testacés (‘) ..... 3. ·
—- Pattes intermédiaires toutes noires. Revêtement dorsal dense, d’un
i grisâtre uniforme, parfois légèrement nuageux. . : ........ ' . . . 13.
3. Antennes très longues, dépassant longuement la base des élytres,
surtout chez les mâles, généralement serriformes (fig. 13) même chez
_ · les femelles, dès le 4** ou 58 article (*). Angle apical interne des tibias
postérieurs non—ou très brièvement spiniforme. ......... . . . . 4.
1. Chez marginalis F., les 3 premiers articles apparaissent parfois rougeâtres à faux
jour, mais non franchement testacés.
2. Chez obscuripes Gvx.p,, les tibias intermédiaires sont d’un ferrugineux obscur.
3.' Sauf chez une espèce : Stylophoms Dm., dont les articles sont subperfoliés. `

· nnucmnws 55
—- Antennes dépassant à peine la base des élytres et ne s’élargissant qu’à
partir du 6* article ; les articles suivants serrés, plus ou moins trans-
versaux, mais non serriformes (fig. 11). Angle apical ixiteme des tibias '
postérieurs muni d’une assez longue pointe en forme d'épero_n (calca-
riforme), (fig. 48). Long. :1,5 à.2,5 mm ................... ‘ 10.
4. Fémurs antérieurs et intermédiaires, au moins en partie, roux ou
testacés . . . ................................... . . ......... 5·
—- Tous les fémurs noirs en entier. Antennes à 1** article teinté de noir
en dessus. Élytres assez allongés, plans,à pubescence gris jaunâtre
ornée de vagues macules brunàtres et gris clair (6 : antennes serri-
formes, dentées dès le 4* article (fig. 13). 1** article des tarses inter-
médiaires simple dans les deux sexes. Long. :2-2,8 mm. . .. . . . . ......
......... . ...................... .. .............. 15. murinus.
— Très semblable d’aspect au précédent mais antennes épaisses à arti-
cles subperfoliés, non dentés dans les deux sexes. Élytres.d’un gris ‘
doré, avec une fascie en chevron, plus ou moins distincte (1** article
des tarses intermédiaires muni, à son sommet ventral, d’u.ne apophyse
styliforme, fine, droite et subperpendiculaire chez le mâle (fig. 47).
Long. : 2,8-3 mm ............... . .......... 16. stylophoms.
5. Antennes à 2* et 3* articles égaux ou subégaux dans les deux sexes ·
(fig. 8). ................................ . ................ 7 .
-— Antennes à 2* article de trois à quatre fois plus court que le 3*, dans
les deux sexes (fig. 9) ...... . ........................... 24.
·-- Antennes à 2* article deux fois plus court que le 3* dans les deux
_ sexes (fig.7) . . ........................................... 6.
6. Élytres avec une tache latérale noire occupanrt une partie des côtés ;
vestiture blanchâtre et fauve ; suture plus ou moins largement rousse.
Pattes postérieures noires. Les huit derniers articles des antennes
noirs chez le mâle et la femelle (forme typique) ou seulement les cinq
derniers chez certaines femelles. Long. :2-2,6 mm. 12. bimaeühtus.
— Élytres d’nn gris flave uniforme à reflets un peu soyeux, la pilosité
subsquamuleuse, avec parfois de vagues linéoles plus pâles sur les
3*, 5* et 7*interst1·ies. Pattes intermédiaires non testacées, mais d’un
ferrugineux obscur, Antennes moins fortement serriformesf Long. :
2,8-3 mm .... . ................. . ..... . .. .   10. obstzllrillos.
7. Élytres ornés de taches ou dessins divers. ........ . . .... . . . . 8.
·-— Élytres sans taches ni dessins quelconques ............ . .... 9.
8. Élytres à vestiture composée d’une pubescence serrée uniformément
gris roussàtre, sans mélange de taches plus clairesou plus foneées ; la
région humérale souvent dénudée ; les côtés, dans la partie moyennes
occupés par deux taches noires assez larges, bien délimitées ; l’apex
souvent teinté de roux doré. Antennes à articles 5* à 9* à peu pres
de même largeur dans les deux sexes, leur coloration identique à
variustypique. Long. : I,8-2 mm. ............... . . 18. dillîür.

56 · COLÉOBTÈRES BRUCHIDES
—- Élytres ~à pubescence grise et rousse avec de nombeuses petites
taches linéaires blanches et noires disposéesen damier. On observe,
vers le premier tiers basal, des petites taches noires allongées placées
transversalement sur les 3**, 58 et 7s interstries ; chacune de ces
taches est.précédée, d’une macule blanche plus courte._ Les côtés,
vers le milieu, largement noirs, on y observe plusieurs petites taches
claires. Antennes mâles robustes, articles 6 à 9e subégaux en largeur ;
progressivement élargies du 5¢ au IO? article chez la femelle.
* Coloration des antennes variable : articles 99 à 118 roux chez le mâle,
les trois précédents noirs, parfois le 8** également roux. Le dernier
article est roux chez la femelle. Ou encore antennes testacées dans les
, deux sexes (v. nebulosus 01..) (1). Long. : 1,8-2 mm., .. . . 19. varius,
—- Élytres d’un gris nébule11x..Antennes et pattes entièrement rousses,
, sauf la base du fémur postérieur noire. Long. : 1,8-2 mm, (*).
......................... . .....,........... 20. imbricornis.
9. Élytres à vestiture dense, gris doré uniforme. Fémurs antérieurs
et intermédiaires noirs dans leur première moitié basale, ceux de la
dernière paire entièrement noirs ainsi que les tibias. Long. : 1,5-
2”mm. ........................................... 21. tibîalis.
—- Élytres à revêtement léger, composé de poils gris très fins ne masquant
pas les téguments noirs. Prothorax conique oblong. Élytres étroits,
allongés, subparallèles. Fémurs intermédiaires en partie obscurcis.
Long. : 1,6-2 mm .... . .... .. ............... . ..... 22. longus.
I 10. Prothorax court à côtés nettement arqués ............ . ..... 11
-— Prothorax subconique, presque aussi long que large, les côtés faible-
ment arqués. Forme du corps subovalaire. Coloration d’un gris foncé
avec quelques petites linéoles blanchâtres et brunâtres sur les élytres.
Pattes postérieures entièrement noires (forme typique) ou avec l’ex-
trémité des tibias testacés (v. picipes GERM.). Long. . 29.seminnri¤s.
11. Antennes au moins en partie noires, jamais rousses en entier ou, dans
ce dernier cas, pattes postérieures non entièrement noires,. .- . . 12 .
-— Antennes rousses dans les deux sexes. Pattes antérieures et intermé-
diaires d’un roux franc (sauf les tarses plus ou moins noirâtres), les
pattes postérieures noires. Prothorax campanuliforme (fig. 35) aussi
long que large. Élytres oblon_gs à revêtement assez dense, gris rous-
sâtre, d’aspect soyeux. Ponctuation du prothorax variolique et visi-
ble à travers la vestiture. Long. : 2-2,5 mm. ..,....... S. gilvus.
12. Forme trapue, mais élytres faiblement arrondis latéralement. Colo-
ration variable, le' plus souvent d’un gris sale avec quelques mouche-
1. Certains individus de la v. ncbulosus OL. peuvent, aussi bien que la forme typique,
avoir les premiers articles des tarses postérieurs tantôt roux, tantôt noirs ou noirâtres.
Homm., Bull. Soc. Sc. nal, de Scine··ct-Oise, 1937, p. 7.
2. Je considère imbricornis Pxnzz, comme une race biologique de varius.

\
Bmicmnws ' 57
tures plus pâles sur les élytres, Pattes postérieures ordinairement
noires avec le sommet des fémurs rouge testacé. Les cinq ou les six
premiers articles des antennes roux, le 1¤* non 0bscurci._ Parfois
pattes postérieures et antennes testacées, la vestiture élytrale uni-
formément pâle (v. velaris Fmns,). Long. :2,3-3 mm. .............
......................................... 26. lividimanus.
-—— Forme courte, arrondie ; d’un gris doré à peu près uniforme, les cinq
premiers articles des antennes roux, le 1** un peu obscurci sur le
dessus. Fémurs intermédiaires brun ferrugineux. Pattes postérieures -
noires, les tarses des trois paires noirs. Long. : 1,8-2 mm., .. ..........
................................................ 28. Mulssnti.
13. Antennes longues, dépassant de beaucoup la base des élytres, et plus
ou moins serriformes chez les mâles ...................... 14.
-—~Antennes épaisses, assez courtes, ne dépassant guère la base des
élytres, semblables dans les deux sexes, non serriformes, élargies
à partir du 56 article. Prothorax finement et confusément ponctué,
1 large et court, arrondi en avant. Élytres largementovalaires, assez
convexes, d’un gris foncé uniforme. Pattes noires, très rarement
les genoux et les tibias antérieurs roussàtres. Angle apical interne des
tibias postérieurs muni d’une épine assez longue. Espèce assez va-
riable, la vestiture parfois vert olivâtre, ou jaunâtre, soyeuse. Long. :
1,7-2,3 mm .................................... 27. hsoishls.
14. Revêtement des élytres et du prothorax unicolore masquant les té-
guments. ................. . ............. · .............. 23.
—— Revêtement élytral et prothoracique léger, ne masquant pas le fond
des téguments ........................................ 15.
15.. Pattes antérieures, en partie testacées. Long. : 1-1,6 mm. .........
............. — ............................ 25. sericatns.
—- Pattes entièrement noires .............. · .......... ' ...... 16.
16. Les trois premiers articles des antennes roux en dessous, noirs en ‘
dessus, celles-ci longues, pectinées à partir'du 46 article chez le mâle. _
Insecte oblong, à épaules marquées, à revêtement élytral nébuleux; `
Prothorax conique, faiblement arrondi latéralement, à·ponciuation
` serrée, peu distincte. Long. : 2,5-3 mm .............. 11. BID`]!.
——-• Les 2• et 3* articles des antennes roux sur le dessus, celles-ci un peu '
moins longues et moins fortement pectinées que chez le précédent.
Insecte plus pubescent, à pilosité plus claire, avec une petite tache ·
blanchâtre anté- et postscutellaire. Prothorax conique, assez forte-
ment arrondi latéralement vers son milieu, brusquement rétréci en `
avant, la ponctuation moins serrée, très nette. Taille variable :‘
1-2,8 mm. ................................... 17. foveolshls.
——- Les quatre premiers articles des antennes rpux sur le dessus, celles-ci
faiblement pectinées. Insecte de petite taille à épaules effacées ; les ·
élytres subcarrés peu convexes, à revêtement grisâtre, assez léger, ne_

58 COLÉOPTÈRES Bnucnmas
voilant pas les téguments. Prothorax subconique, non ou faiblement
arqué latéralement, à ponctuation très fine. Long. : I-1,5 mm. .....
................ . .... . ................... 24. pczpnrvulus.
17. Élytres à revêtement plus ou moins dense, entièrement d’un gris
cendré 1micolore.. ........... _ ................... . ....... 1 8.
—- Élytœs gris,ornés, sur les côtés et au sommet, de très larges taches
d’un beau noir. Prothorax noir, avec une large tache antéscutellaire
grise. Long. : 2-2,8 mm ..................... 2. mnrginnlis.
18. Élytres entièrement noirs, sans callosité verruciforme distincte à la
l , base du.5°interst1·ie (‘) ........... ‘ ....................... 19.
— Élytres le plus souvent ornés de deux taches rougesplus ou moins
allongées et plus ou moins visibles. Parfois distinctes seulement à faux
. jour, rarement absentes. Ou élytres entièrement rouges sans trace de
coloration noire,0u seulement avecla partie scutellaire noire. Antennes
du mâle brusquement pectinéed à pâtir du 3** article. Base du 5° in-
terstrie avec une callosité verruciforme. Long. : 2,5-3,2 mm ........
' .. .......... .. ........... . ................. . .. 6.biK\1tt&i·11s.
19. Prothorax avec un sillon médian entier, très distinct. Insecte noir,
mat ou à peine luisant, à pilosité apparente quoique très légère et ne
voilant pas les téguments. Corps oblong. Proihorax subconique.
lnterstries finement, mais très distinctement, chagrinés. Antennes
médiocrement dentées dans les deux sexcs—; les articles plus serrés.
Long. : 3,5-4 mm., ........................... · 7 holoseriœlls;
— Prothorax sans sillon médian entier ........................ 20.
` 20. Corps brièvement ovale. Noir brillant, pilositè excessivement courte
et peu distincte. Prothorax court muni, parfois, d’un fin sillon abrégé
en avant. Interstries à microsculpture seulement visible à· un
certain grossissementw Antennes très robustes, fortement dentées
. chez le mâle, moins chez la femelle. Long. : 2-2,5 mm .... 5. nudus.
— Corps oblong, plus ou moins allongé, sans trace de sillon protho-
F , racique. ............ '. . ........................ . ....... 21.
21. Prothorax à ponctuation composée de points plus fins et de points
· larges presque Ocellës. Insecte noir, à revêtement plus dense, mas-
. quant, en .partie, lestéguments. Corps oblong (fig. 152 A), épaules
effacées ; callosité humérale distincte; Prothorax conique à côtés
,_ presque droits ou à peine arqués. Antennes nullement serriformes.
Long. : 1,9-2,8 mm ................. ` .......... 3 . tmicolor.
-—«Protborax à ponctuation régulière, plus serrée. Revêtement moins
dense, ne voilant pas les téguments ........................ 22.
22. Élytres à côtés visiblement curvilignes, nullement parallèles. Taille
. plus petite que le précédent, dépassantrare-ment 2 mm. (forme ty-
1. Si Pon tient compte de la marge étroite de la suture il s’agit du 5¤ interstrie et non
du 4• comme Pindiquent différents auteurs.

· nnucnmws 59
x
pique). Parfois élytres moins ovoîdes ; pilosité plus rare. Taille très `
petite : 1-1,3 mm. (v. misellus Bon.) (1). ....... .. . 4. dnbilis.
.—- Élytres hien,moins convexes ; forme plus allongée ; les côtés subpa-
rallèles. Prothorax nettement conique ; épaules bien marquées dé-
passant plus nettement la largeur du prothorax à sa base. Long. :
1-1,6 mm ....... ‘ .............. ‘ ................. 23. pauper.
23 . Prothorax en cône allongé, environ moitié plus long que large, à côtés
subrectilignes, à ponctuation masquée par le revêtement très serré.
Insecte étroit, elliptique, recouvert d’une pubescence subsquamuleuse,
dense, d’un gris ilave uniforme. Antennes à quatre premiers articles
roux. Base du 4° interstrie des élytres avec une petite saillie verruci-
forme souvent dénudée. Long. : 1,8-2,2 mm. (forme typique). Parfois
antennes, surtout chez le mâle, avec les articles 4 à 10 plus nettement
_ dentés. Taille plus forte :3-3,5 mm. (v. eryngii Bars,). 9 oinerasœnl.
— Prothorax moins étroit, visiblement arqué latéralement, les angles
postérieurs plus courts. Antennes avec seulement les deux premiers
(rarement le 3**) articles roux en dessous. Long. : 1,8-2,5 mm. .....
..............................· •. ...·.... ....·... 1. GÃDÃILUS. —
24. Prothorax à points assez gros, serrés. Revêtement élytral assez dense
` à squamules piliformes brunes et roux doré, masquant, en partie,
les téguments. Elytres ornés de deux fascies transversales de taches
grises. Prothorax avec une tache antéscutellaire gris flave, flanquée
latéralement de deux taches basales de même couleur. Une tache post-
scutellaire s’étendant plus ou moins sur la suture. Pygidium gris en
entier ou portant deux taches brunes médianes. Pattes postérieures
à tibias rougeàtres, parfois assombris,les fémurs noirs ;les deux paires
. antérieures testacées. Antennes màlesnoires, avec le 26 article roux ; ·
chez la femelle, assez souvent, les trois premiers articles roux. In-
secte variable, parfois avec deux taches rouges plus ou moins étendues ·
sur les élytres. Long. : 3,5-4,5 mm ................. 13. idcomi.
— Prothorax à points plus petits, peu distincts.Élytres brillants à revê-
tement gris très léger, ne voilant pas les téguments noirs, avec deux
· courtes fascies de poils gris clair situées vers la moitié apicalc, for-
· mant une lunule sur chaque élytre. Parfois ces fascies réduites à une
petite tache linéaire sur le 3• interstrie et à une macule sur les 7°, 8*
et 9° intetstries, suivies d’une tache antéapicale en accent cimon-
flexe ; ces taches plus blanches que dans la forme typique. Tache
postscutellaire nulle ou indistincte. Une tache antéscutellaire trh
tranchée. Pygidium noir avec deux taches basales blanches. An-
tennes mâles et femelles noires avec les deux ou trois premiers articles
1. La difference de Vorgane copulateur (fig. 158), en dehors de la forme du corps
chez dcblis Gv1.1.. (cîsfi Banni. nec F.) (fig. 152 B) constitue un caractère snmsant pour
le séparer de unicolor Oz. et l’61ever au rang d’espàce.

60 COLÉOPTÈRES Bnucmnns
roux ; les articles 7 à 11 plus fortement dentés chez les mâles. Les
deux premières. paires de pattes rousses, les postérieures noires ; ou
les trois paires avec les tibias rouges, les fémurs restant tout noirs.
Insecte très variable, plus petit que le précédent. Long.: 2-3~mm.. . .
...................................... , . .... 14. meleagrinus.
1. Bmchidius caninus Kroxixrz, 1869, Berl. Ent. Zeit., p. 334. — unifor-
mis Bms., 1866. -— sordidafus ALL., 1883.- 7 angusiulus Mors., 1874. —
ScmLsxY, p. 39. ~—· SA1NrE-CLMRE DEVILLE, Cat., p. 373.
Long. : 2,3-2,5 mm. — D’un gris uniforme ; prothorax conique à côtés
sinueux, distinctement arqués vers_le milieu, les angles postérieurs en
pointes brèves un peu divergentes ; élytres oblongs, deux fois et demie
environ aussi longs que le prothorax, les épaules peu marquées, les côtés
subparallèles.Revêtement en entier composé de squamules grises, dense-
_ ment appliquées. Stries élytrales fines, bien distinctes. On observe, vers le
premier tiers des élytres, une petite tache nébuleuse, brunâtre, sur le
3° interstrie.
Pénis (fig. 141)`à` lobe progressivement élargi de la base au sommet,
tubercule-apical situé avant l’extrémité, dans l’0uverture même du pénis.
Vu de profil, le lobe est droit, à peine sinueux. Apophyses basalesdroites,
dans l’axe du pénis. `Styles presque rectilignes jusqu’au sommet courbé,
cilié.
La v. sordidatus ALL., Ann. Belg., 1883, p. 6, s’applique à des individus de
taille plus grande, à pubescence plus claire et à petites taches un peu plus
obscures, quoique peu distinctes. ¤
` Vit dans les graines de Bonjeania hirsuta Rsrcn (Papilionacées). `
Eclosions zfin avril à début de·mai, de_ gousses récoltées en février l
France méridionale : région méditerranéenne, très rare. Corse : Bonifa-
cio. Alpes-Maritimes : Auribeau, Pégomas ; Var : Tanneron.
Europe méridionale ; Syrie.
2. Bruchidills marginalis F., 1777, Gen. Ins., p. 212. ——— marginellus F.,
1792. — persicae WALCKENAER, 1802. — myobromae Mors., 1874. -— Scan.-
smr, l. cit., p. 40. — SAINTE-CLMRE DEVILLE, Cat., p. 373. 4
Long. : 2,8-3,2 mm. — Prothorax conique,,à peine arqué latéralement,
· les angles postérieursaigus, divergents ;noir avec une tache antéscutel·
laire triangulaire gris doré clair ou gris flavescent. `
Élytres sur le disque, en grande partie de cette même couleur, ornés
sur les côtés et au sommet de larges taches noires. Dessus plan ; les épaules
assez accusées, les côtés à peine arqués. Antennes noires, brusquement
serriformes, chez le mâle, à partir du 4** article; progressivement élargies,
non serriformes chez la femelle. Chez certainsindividus les trois premiers
articles des antennes, vus par transparence, sont d’un brun rougeâtre.

_ ` aaucmntus 61
génie très fortement élargi de la base au sommet (fig. 144), obtusément
rondi à l’apex muni d'un lfort tubercule ; apophyses hasales présentes.
Tegmen embrassant la base de la face dorsale;styles épais, à peine arqués,
leur sommet coudé, sétuleux. I
Vit et se développe dans les gousses
de Astragalus glycyphillos L., les éclosions
ont lieu successivement de juin a sep-
__ _ tembre.
_ .   · Abondant par places, dans de nom-
breuse localités du Bassin de la Seine, plus
‘ v rare dans le Midi, sauf dans le Sud-Ouest.
Toute la France, Europe moyenne jus-
,   qu’aux Alpes.
  ii `2Ã sililii
  _ 3. B1'¤¤hidi¤8 \I111¢010I.' OL., 1795, Ent.,
V,.f.,,;i`,, IV, p. 79. —- alivaceus GERM., 1824, Sp.,
,,,,·(jj§]-  , , p. 183. — vzïesccns Bo!-I., 1839, Sch., V,
  " ·*i "` "“·* p. 62.—canus G¤aM.,1824(nec Ssmnrrz),
  Sp., p. 183.—-luiescens BLANCHARD, 1844,
_ Ann. Soc. ent. Fr., p. 84. —·· calabrus
Baum, D., 1887, p. 66.- calabrius Scim.-
Brumdius margînaüs Fna,. sxv, K. E., 1905.-analolicus Pro, L’Eeh.,
1904. ·—SCHILSKY, l. cit.,p.40.——SAm·1·r:-
_ CLAIRE Dr:v1r.LE, Cat., p. 373 (‘)a `
Long. : 1,9·2,8 mm. —— Insecte assez variable quant au revêtement plus
ou moins dense, tantôt d'un gris olivàtre, tantôt gris jaunâtre et même
gris cendré clair. Reconnaissable à la forme de son corps oblong, à côtés
peu arqués, à la ponctuation de son prothorax composée de points plus
gros et presque ocellés mélangés de points simples, plus petits (fig. 152 C).
Revêtement unicolore voilant a peine les téguments. Prothorax nettement
conique, sans sinuosité latérale appréciable ; les côtés subrectilignement
atténués de la base au sommet. Antennes noires, faiblement dentées, à
articles médiocrement transverses chez le mâle ; simples àl articles nulle-
ment transverses chez la femelle. Les huit derniers articles recouverts
d’une fine pilosité grise, appliquée. - ‘
Pénis subcylindrique, un peu renflé à l’extrémité, l’apex conique avec
une sorte de saillie verruciforme obtuse, très courte. Tegmen à base échan-
crée, appliquée sur la face dorsale, laissant libre les deux branches des styles
qui embrassent en partie la base du lobe médian sur sa face ventrale.
Les styles épais, sinueux, leur sommet·en bourrelet épais .garni de soies
rigides assez longues (fig. 147).
1. BEDE1. (Phyi., vol. V, p. 365) réunit par erreur unicolor OL. à cisli F. 1775, Syat_ I
Ent., p. 65, qui est une tout autre espèce. Cisli Banni., par contre, est synonyme de
debilir Gym., ;c‘est ce dernier nom qui doit avoir la priorité.

62 COLÉOPTÈRES mxucmnns
Vit sur Onobrychis sativa LAM.
Toute la France- et la Corse, abondnte par endroits, surtout sur les sols
` calcaires ; très rare en sols granitiques. _
Europe occidentale, moyenne et méridionale ; Algérie.
4i Btuchîdilll debilin GYLL.,'1833, ap. Schônherr, 1, p. 53. -— miéellus
Bon., Sch., I, p. 56, 1833. ——cîsti BAUnx,,DZ, 1887, p. 72. —-·- cisli BEDEL
(nec;F.), 1889, Bass. Seine, p. 365. —— misellus NULS. REY., Op., VIII,
p. 17. — canus auct. (nec GERM.). ·
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147 · 14s   l
151
Fu;. 141 à 151. - Organe copulateur de Bruchîdius. -- 141. B. caninus Kaaxr.
Pénis (face ventrale).—- 142. (profil). —— 148. Spicule ventrale. -—- 144. B. marpmalzs
F. Pénis '(1`ace ventrale). -—- 145(p1·0f1l). ~—— 146. Sommet du lobe (face dorsa e). -—
147. B. unicolor 01,. Pénis avec tegmen (face ventrale).—· 148 (face dorsale). ——- 149
(proiily.- 150.lArmura génital? île la femelle.- 151. B. nudus Au,. Peuis avec teg-
men et ses sty es (face ven ra e .
· Long. : 1-2 mm. — Se distingue de unicolor OL. par sa taille plus courte ‘
(fig. 152 B), sa pilosité plus rare, sa ponctuation prothoracique différente
(voir caractères du Tableau). Les grands exemplaires à côtés nettement
curvilignes se rapportent à cisli BED. ; ils constituent une race biologique

nnucmnws 63 `
vivant aux dépens de Sarolhanmus scoparius L. et diverses autres Génis-
tées. La forme typique est identique à misellus Bou. (1) ; elle se rapporte
à de petits individus à piiosité encore plus rare, et de forme moins ovoïde,
avec une taille dépassant rarement 1,5 mm.
Elle vit et se développe dans les graines de Lotus comiculuius L. et de
Oylisus laburnum L. On La trouve également sur le sainfoin.
 
°9§§?°
. O°
C
· sëggs .
0
A B .
Fia. 152. -— A. Bruchidius unieolor 01.. (contour du corps). B. Bruchidius debills Gym,.
(idem). c. Ponctualtion prothoraciquechez urzicoéor ; d, chez debilis.
Pénis allongé, légèrement étranglé vers son milieu, plus ou moins élargi
vers le sommet, en pointe mousse, surmonté à l’apex (vu face ventrale)
d’un tubercule ; méat en forme de demi-lune, transverse (fig,. 153).
f Tegmen embrassant étroitement la base dorsale du lobe, terminé à la
base par deux appendices latéraux onduleux, surmonté au sommet par
deux styles longs, grêles, faiblement arqués, terminés à l’apex par un lobe
ovale, aplati, bordé sur Ia tranche interne d'une rangée de soies raides, '
assez longues. , `
Parait plus spéciale à la région tempérée de l’Europe occidentale ; moins
1. Dans un travail sur les Bruchidae (Herria., Bull. Soc. Se.de S¢ine·¢t-Oise, 1936 et
1938), j‘avais considéré cidi Banni. comme une race de unicolor 01.. Mais Pexamen de
1'organe eopnlateur mâle m'a révélé une telle dtnérenee entre les deux insectes, qu'il
m'est apparu nécessaire d'Él07B1' cisti au rang d'espèce. D‘a¤tre part ee dernier nom
doit céder la place, par droit de priorité, à debilie Gvu..

' 64 COLÉOPTÈRES B1=:UcHmEs
' fréquente dans le centre de la France, elle devient rare dans la région médië
terranéenne. C’est dans l’Ile—de-France qu’on la trouve le plus communé-
ment ; elle y est souvent mélangée à unicolor OL. On la rencontre isolément
et rarement en Bretagne et dans d’autres régions à sol granitique où la cul-
ture du sainfoin n’est qu’imparfaitement développée.
Observation: - (1'est cette espèce que FALCOZ (Bull. Soc. ent. Fr., 1927,
p. 228), sous le nom de cisli F., a observée dans les fruits de Cylisus labur-
num L. L’accouplement a lieu au début de juin. Les œufs sont pondus au
hasard,sur les gousses bien développées mais encore vertes. Le dévelop-
pement embryonnaire dure 15 jours environ, la larve néonate, sous forme
primaire, possède de courtes pattes, et, sur le pronotum, une crête chitineuse,
conforme au type déjà connu. La vie larvaire dure de 30 à 35 jours. L’adulte
ne quitte la graine nourricière que lorsqu’elle a été mise à jour par la déhis-
_ cence des valves du fruit. U ·
. 5. Brllchidius nudüs ALL., Ann. Soc. ent. Belg., 1868, p. 114. -— Semis-
KY, l. cit., p. 42. —- SAINTE·C«LAIRE DEVILLE, Cat., p. 373.
Long. : 2-2,5 mm. -— Distinct par sa forme ovale, convexe, son pro-
thorax court, ses téguments brillants, nullement masqués par une très
fine et peu apparente pilosité. Les trois premiers articles antennaires d'un
brun souvent rougeâtre ou ferrugineux obscur, les 46 à 108, chez le mâle
fortement dentés, le 118 oblong. Seulement épaissie à partir du 46 article
chez la femelle. ,
Pénis (figf 151) particulièrement robuste. Cylindrique à peine élargi
au sommet où il est tronqué, terminé au bord dorsal par un bulbe assez
fort. Tegmen conformé comme chez unicolor OL., mais styles droits, épais,
fortement élargis; tronqués au sommet garni au bord supérieur d'un rang
de longues soies. _ .
Vit sur Cytisus friflorus L’HEm1·.
France méridionale : rare. Var: Toulon (AUBERT), Hyères (AB. DE PER-
RIN) ; Bouches-du-Rhône 2 Marseille (AB. DE PERRXN). Alpes-Maritimes : La
Napoule, l‘Estérel l Sur Cytisus friflorus (ex larva, finjuin,_début juillet) (‘).
Grèce ; Italie : Naples (GERNIER) ; Algérie : Tlemcen, fin mai (BEDEL).
6. Brtlchidills biglliîtütlls OL., 1795, Ent. IV, p.20.—-fulvipennis GERM.
. 1824. — juvenilis SCHILSKY, 1905. —-·- mendicans WE1sE, 1891. — misellus
Ka. (nec MULs. REY), 1868. —— unicolor JACQUET, 1888 (nec OL,). - palaes-
finus Pic, 1904. Sci-ntsxv, l. cit., p. 41. — SAINTE·C«LAIRE DEv1LLE,
Cat., p. 373. ‘ '
Long. : 2,2-3 mm. —- Pourrait être confondu avec nanus GERM., dont il
a la taille et l’aspect. Se distingue par ses antennes entièrement noires,
1. Les éclosions, à oette.époque, m‘ont semblé anormalement tardives par rapport
aux adultes capturés en mai, dans la même localité, sur des fleurs de Cytise. Les in-
sectes obtenus des graines de cet arbuste étaient en général très petits, paraissant étio-
lés, un seul exemplaire sur neuf dépassait 2 mm., ce qui laisse supposer un état de ca-
rence dans le cours de la vie larvaire.

Baucmnms 65
plus longues, pectinées à partir du 3° article chez le mâle. De forme plus ·
trapue. On observe une callosité basale sur le 5** interstrie des élytres. La
femelle a les antennes nullement pectinées, les articles progressivement
épaissis et serrés à partir du 4° article.
Pénis (fig. 156) court, cylindrique, sans apophyses basales, sommet du .
lobe conique à ouverture apicale large, précédée, sur la face ventrale,
d’une région pigmentée triangulaire. Tegmen appliqué, non embras-
sant, sur la face dorsale du lobe; style grêles, peu.arqués, à sommet
inerme.
On trouve les variétés suivantes :
a. Élytres noirs avec deux taches
latérales rouges plus ou moins ·
allongées. Pattes noires .... . . . . ~`. ’î·~
.......... (forme typique). . r` '
b. Élytres presque entièrement _.` Q g
rouges, sauf la région scutellaire ..  
et plus ou moins la région hu-   `*—. ,
mérale qui restent noires. Pattes   `R   `_ .
testacées, saut la base des lé- ( ls? ,|   l) Q
murs. (ab. fulvipennis GERM.), y     ( (N ( gq ((1 ,.q»/q ·
c. Élytres rouges en entier (saut   . ‘._¤"j)*?_, _'y!vj· .
l’écusson noir). Pattes (sauf les '   a` ^?,i, ”’ )  
fémurs postérieurs noirs) testa-   *   lv,  
cées. . . (ab. iuvenilis Sc.n1Ls.). l · ( (     · _)
d. Élytres entièrement noirs, ainsi , ,(· Y ( (  
que les pattes. . . (ab. unicolor  '
Jscg. = mendicans Weiss). ·
Ces aberrations sont mélangées V
ou non à la forme typique; la
dernière est assez rare.
Vit sur diverses espèces du genre _ Bruchidim bigultatus 0:.. 3.
Buplcurum (Ombellifères) (1).
France méridionale, remonte çà
et là jusqu’au sud de Paris : Sei-
ne-et·Marne : Fontainebleau, la Ferté-Alais (sec. SAm·rE-CLAmE DE-
VILLE) ; Haute-Vienne: Veyracl sur Buplcurum falcatum L. ;Vauc1use :
Avignon I ; Var: Saint-Cassien-des-Bois l ; sur Bupleurum fruticosum L. ;_
Hyères I Bouches-du-Rhône : env. de Marseille (AB. ns Psnnm) ;Basses-
Alpes (LÉVEILLÉ); Pyrénées-Orientales: Banyuls (TEMPERE). Europe mé-
ridionale, Syrie.
7. Bruohidius holoserioeus Scuôrm., 1832 in Menetr.,Cat., p. 213. -—
Sfeveni GYLL., 1839. —- canaliculatus MULs. REY, 1858. —- S!cveniBAU¤1,
1886. —· Scrmsv, p. 44. ·—— Ssxmrs-Cnsinn DEv1r.1.n, Cat., p. 373.
1. Il ne serait pas impossible de trouver cette espèce, dans le Bassin dela Seine, sur
Buplcurum l¢nui[olium Pounn. · .
IOFFMANN 5

66s COLÉOPTÈRES nnucmnns
` , Long. : 3,5-4 mm. - Prothorax muni d’un sillon médian entier très
distinct. Antennes à peu près semblables dans les deux sexes, médiocre-
ment dentées chez le mâle, nullement chez la femelle. Revêtement léger
ne voilant par les téguments.
Les exemplaires du Nord-fricain ont une vestiture plus dense, l’écusson
tomenteux blanchâtre, le prothorax avec une légère tache antéscutellaire
pâle. ·
Pénis reotilignement élargi de la base au sommet (fig. 157) avec deux
apophyses basales divergentes, aussi longues que le lobe_ médian. Extré-
mité de celui-ci en cône tronqué ; méat· petit, situé à l’extrême sommet,
visible sur les deux faces de l’organe. Sommet, vu face ventrale, présen-
tant trois plis transversaux situés à distance égale les uns des autres. Teg-
men étroit; styles grêles, faiblement arqués, à lobes terminaux portant
` d’assez longues soies. `'`` î` __________
Vit et se développe dans les gousses de Lathyrus lalifolius L., en Provence.
L’adulte se rencontre souvent dans la corolle des Cistes, Cistus albidus et
G. montpessulanus en particulier, sans qu’on puisse établir une corrélation
, avec le véritable victus (l). _
France méridionale : Provence ; Bas—Languedoc, Roussillon (A. R.) ;
Corse ; Alpes-Maritimes : Biot, Antibes, Mouans-Sartoux lll ; Var : Hyères
(GUÉRIN) ; Saint-Raphaël (GREMER) ; Bouches-du·Rhône : Les Camoins I ;
Aude : Narbonne (LAVAGNE) ; Corse : Aléria (ÀGNUS).
Algérie : Biskra (BEDEL) ; Syrie ; Turquie ; Grèce ; Italie du Sud.
8. Bmchidius gilvtls GYLL., 1839, in Schônh., V, p. 30. — Scmnsxv, l.
cit., p. 45. — SAINTE·CLAIRE DEVILLE, Cat'., p.373, ° ' `
Long. 2 2-2,5 mm. —— La conformation du prothorax, nettement arqué
latéralement, la brièveté des antennes entièrement rousses, les deux pre-
mières paires de pattes testacées, la vestiture entièrement gris flave per-
mettent de ne pas confondre cette espèce. Chez certains individus, le lobe
basal du prothorax est confusément d’un gris plus clair que la couleur fon-
cière et la même partie est souvent munie d’une fine strie médiane. An-
tennes, chez les deux sexes, à articles serrés et transverses. Certains spéci-
mens ont les tibias intermédiaires obscurcis à leur sommet.
Pénis court, oblong, terminé en pointelongue ; apophyses basales droi-
tes; parallèles. Tegmen très étroit, les styles d’épaisseur égale sur toute
leur longueur, sans renflement terminal notable, ornés au sommet d’assez
courtes soies (fig. 159).
Vit sur les espèces des genres Hcdysarum et Onobrychis (Papilionacées).
France méridionale, remonte çà et là dans le Centre et très rarement dans le
Bassin de la Seine. Surtout-dans les lieux calcaires (‘). Lot-et-Garonne: Sos
l. J’ai   fait observer que les Bruches à l’état adulte reclierchaient les fleurs pour
en extraire probablement les matières sucrées dont elles sont friandes.
2. M.‘T¤1sràn¤ me signale que gilvus se trouve communément dans la Gironde, la
Dordogne et le L0t·et-Garonne, dans les endroits calcaires où poussent les Onobrycbù.

snvcnmms 57
(GRENIER) ; Haut.e—Ga1·onne :T0ulouse (LÉVEILL*}}TIlDZCû8ÈP8S (GAL1m=;n·r) ;
Var : Fréjus lAlpes-Maritimes : Auribeau, sur Hedyanln spinosissimum L,
Vaucluse : Mont·Ventoux (Cnomur I Mnunnamc l) sur Onobrychis sativa
LAMK; Nièvre : Cosne (Dnsnnocusxus); Seine·et.-Oise : Ittevilln, un individu
(BEDEL).
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155 159 *6* · 455 _
Fm. 153 a 155 ; — Armures génitales de Brushidius. - 158. B. debilis Gvnnh. Pénis
(face dorsale).- 151 (face ventrale)·-· 155 éprofil).- 155. B. bigultatus On. Pénis
(face dorsale).- 157 et 158. B. holosericeus cn. (face dorsale et. ventrale}.—- 159.
B. gilvus Gvnn. Pénis gace ventrale).- 150 (face dorsale).- 151. Tegmen. — 158.
B. cinerascenr GVLL. énis (face ventrale). - 158 et 154 (fioul) et face dorsale.
-— 155. Telgmen. -· 155. Armure génitale (ürosternite et uro ergite avec les st.ylets)·
· dela feme le.
Italie ; Caucase (dfaprès Bzlum); Alégrie: Zaouïa des Mouzala (PEvr·:ruM·
noms), sur Hedysarum flezuosum L.
9. Bmehidills ¤i¤5!55¤5¤I GYLL., 1833, in Schônh, I, p. 55. ——- eryngii
Bms., Cat., 1863. —— musculus Sonsxv, H., 1867 (nec Bou.), Scmnsxv,
p. 44. - S.uN·1·x:-CLMRE DEv1LL1z, Cat.; p. 373.
Long. : 1,8-3,5 mm. •— Très distinct. par sa forme elliptique`, sa pubes-
cence subsquamuleuse, densement appliquée (voir caractères du Tableau).

68 COLÉOPTÈRES BRUcHxDES
Pénis étroit, grêle, cylindrique avec de courtes et fines apophyses bar
sales · (fig. 162). Sommet tronqué, muni d’un appendice asymétrique,
'courbé sur le côté. Tegmen fragile, embrassant presque entièrement le
lobe ; styles assez épais, droits, élargis brusquement à leur partie apicale
tronquée et inerme.
La V. eryngii Ch. Bms., qui s’app1ique à des individus plus petits, à an-
· tennes plus fortement dentées, semble se rencon-
  . trer avec le type et ne paraît avoir aucun intérêt
' Ji"? ` “ “.,   particulier. La différence de taille n’est pas fonc-
`*_ J ,,.;;g*r.z~;,.,   É tion de la température, les spécimens de Saclas
  ;ï*ɧi'îÉ(i" · ```‘.     sont identiques à ceux du Nord de 1’Afrique et
je   mesurent 1,8 mm. Et l’on en trouve parmi ceux
`     ° du Gard qui mesurent plus de 3 mm.
    Vit; et se. transforme dans la moelle des tiges
 ·,g¤._««(;t?îlqtl((:   , ,‘ ,1,;%}  des Eryngzum d’après PEYEn1Mn01=·F ; dans les
    , ,i°l°l"""¤ fruits d’Eryngium campcstre L., d’après Parmis.
_ ’ ;¢,l;$.,, i·   5,   ‘*(l_.* l  , (Ann. soc. en:. Fr., 1873, p. 87 (1).
À<'~,Q`~lg`l~«.Yîlli5l °l·w (Q Q_`__ W Semble rechercher plus particulièrement les
   M tf   if sols calcaires.
4.     E  Midi de la France. Remonte assez rarement
  4 dans le Centre, et très rarement dans le Bassin
(   de la Seine. Assez abondant dans les Pyrénées-
. "; (lil, 5; _;· Orientales, plus disséminé, quoique moins fré-
  " .~`.l Q   Il ` quent, dans les Bouches—du-Rhône ; Var ; Alpes-
’ Maritimes ; Vaucluse ; Gard ; Gironde: Cénac
Bruchidius cinarascenè (G. TEMPÈRE). L’unique localité du Bassin de
Gun., 3. la Seine est Saclas (Seine-et-Oise) où l’insecte a
. été pris en nombre par J. MAGNIN. Corse.
(J. SAINTE—CLAIRE DEVILLE).
Europe moyenne et méridionale. _
10. Bruchidills obscllripes GYLL., 1839, in Schonh., V, p. 21. —ScmLsKY,
. I. cit., p. 51. --— SAINTE—CLAIRE DEvn.r.E, Cat., p. 373.
Long. : 2,8-3 mm. —· D’u‘n gris flave uniforme à reflets légèrement
soyeux, revêtement subsquamuleux, avec le plus souvent quelques linéoles
plus claires sur les interstries impairs. Antennes chez les deux sexes, avec
les deux ( arfois les trois remiers articles ferru ineux ; médiocrement
P _ P g
dentées à partir du 49 article chez le mâle ; simples chez la femelle. Dans
les deux sexes les huit derniers articles nettementplus longs que larges (*).
1. Trouvé par M; P. un Pnvunmnorr, en Algérie, dans la moelle des tiges sèches de
Eryngium iriqueirum Dnsr., Péclosion s’eftectue en mai. D’après ces faits, 1’auteu1‘
émet des doutes sur Pexactitude de Pobservation de Pnnms concernant la vie de cet '
insecte dans les graines d‘E. campesire L. ' .
2. Chez une espèce voisine; étrangère à notre Faune :lucifugusB0n·, ces articles sont
. nettement transversaux. En outre, les quatre premiers articles sont franchement tes-
tacés, ainsi que les deux premières paires de pattes entièrement de cette couleur. La
taille est supérieure : environ 4 mm. Russie méridionale 2 Sarepta (ALLARD) ; Italie
(Bxcor). Une autre espèce également très proche d'0bscuripcs et souvent coniondue :
· » · y \

nnocmorus ' 69
Pattes intermédiaires d’un ferrugineux obscur, mais nullement testacées.
Pénis (fig. 167) subcylindrique, atténué du sommetà la base. Apophyses
basales assez longues. Sommet du lobe (vu de profil) renflé, tronqué, à ·
ouverture terminale appendiculée au milieu du bord supérieur. Tegmen à
branches basales embrassant la partie inférieure du lobe, les styles avec
longues soies terminales, raides, inégales.
Mœurs inconnues. Très rare.
France méridionale 1 Bouches-du-Rhône : Martigues (As. on Psnam) ;
Aude : Carcassonne I ; Var. : Hyères (Gnmmnn, ma coll. l) ; Corse (Samra-
Cuunn DEVILLE). —— Europe méridionale et orientale ; Syrie (Banni) ;
Algérie : Téniet El Haad (Banni.), Espagne : Escurial (Tmuzsr).
11. Bmchîdius HERES GERM., 1824, Ins. Sp. nov, 182. —— Scmtsxv,
p. 55. — SMNTE-CLA1nE DEVILLE, Cat., p. 373.
Long.: 2,5-3 mm. — Pourrait se confondre A
avec la forme noire du biguttaius OL. Antennes —
longues, assez fortement. pectinées à partir du
19* article chez le mâle ; médiocrement pectinées _ __ Ã .
à partir du 59 article chez la femelle. Forme . `   ,_> . ·· L
plus oblongue. Élytres plus parallèles, à pilosité A   il
plus grossière ; le prothorax à ponctuation plus .,  
forte, ruguleuse, les côtés visiblement, quoique   o·'‘,.’  
'légèrement arqués. '   ;;,ÉÃf)`(Z· X, ·
Pénis asymétrique (fig. 169), subcylindrique, v‘f Q};  .··` ,  
plus épais au sommet, tuberculé au bord apical M,  Q"`il    
de la face dorsale. Apophyses basales flexueuses. , _,  ft if   A
Styles du tegmen- sensiblement élargis de la base T   l,._,s?É`°
au sommet (vu de face) ;le réceptacle terminal *     1
petit, à soies courtes, raides, égales. De profil, le l N 
lobe médian apparaît bisinueux et les styles élar- A
gis à la base et au sommet. '
Vit sur diverses Génîstées. Assez commun par ·B"“"hw”·‘ "“"“·’ G"·““·»ô`•
Iaces. °
p France méridionale, remonte jusque dans le Cher.
Bouches-du-Rhône : Aix-en·Provence (Gmsrmzn, Bnrsoor) ; Alpes-Mari-
times : Mougins, obtenu de gousses de Spartium funccum.L. en·mai l, Man-
delieu l Pégomas ; lVar : Tanneron, en battant Calgcotomc spinosa L., début
juin I ; Saint-Cassien-des-Bois (Scnamvnn). Cher : Bourges (SAm·rE-CL.ums-
DEVILLE). Corse: Ajaccio,Vizzavona (Bunz),CapCorse,A1éria(nr;C.•.n.«1=r=A). .
Europe moyenne et méridionale.
B. lubcrculdlus Hoc:-m. (annulipes ALL.) se distingue par les deux premières paires d•
pa ttes noires, annelées de roux vif sur la seconde moitié npicale des tiblas. Les inter-
stries avec une ligne très distincte de points dénudés, brillants. Même taille que obscu-
ripcs GYLL. Syrie : Janina (ALLARD), Soueida, VII, 1932 (Pumuunni). Bulgarie :
Verna (coll. Bnnzn). '

70 coLÈo1>·1·Èmzs nnucmmzs
12. Bmchidius blmaeulatus 01.., 1795, Ent. IV, Gen., 79, p. 18. --
variegaius GERM,1824. — dispergalus GYLL., 1833. —- SCHILSKY, p.59.
-— SAINTE·CLAIRE Dsvxnrs, Cat., p. 373.
Long. 2 2-2,6 mm. — Facile à reconnaître par son dessin élytral et les
nombreux caractères exposés au Tableau. Antennes fortement pectinées
chez le mâle (fig. 7, 3) à partir du 3• article; seulement dentées ou faible-
ment pectinées chez la femelle,àpartir
é   du 5** article (fig. 7,9). Prothorax roux
V   sur les côtés, maculé de noir sur le dis-
x que et muni d’une tache antéscutel-
” , N - "` _ A laire triangulaire blanche très nette.
    — On observe sur le milieu des élytres
, ~ _r<,}x    Y _ · une linéole blanche sur le 38 inter-
$,6,, @$7; >   Strie, les deux premiers interstries d’un
sa   fill ii`l'l‘L~È£'·îa· _ fauve doré. La forme typique dans
V l " Ill]!   "   les deux sexes a les trois premiers arti-
”î ,  if: jl C ._ oies antennaires testacés; Chez certai·
 M " I1eS·femelles les six premiers articles
  sont testacés (ab. $2 dispergatus GYLL.).
”’#i&iQ%:' Pénis (fig. 173), vu face ventrale,
· cylindrique, appendiculé au sommet,
· » celui-ci arrondi ; apophyses basales
Bmehwes ezmewzazus 0,,, ,33 aussi longues que le lobe, sinueuses ;
vu de profil, arqué au sommet, à
rebord supérieur aigu, relevé. Tegmen
fortement élargi à la base en forme de pied, les styles brusquement et très
. fortement dilatés à l’apex, anguleusement échancrés ; _le réceptacle très
réduit, garni de soies fines, raides, égales. '
Vit sur Vicia sativa L. et probablement sur d’autres espèces du genre.
France méridionale, remonte en plusieurs points du Centre et de l’Est.
Observé de nombreuses localités dela région méditerranéenne, surtout abon-
dant dans le secteur provençal et du Bas-Languedoc, plus rare, sauf dans le
_ Sud, dans 1’Aquitanien. (Ãà et là jusqu’au nord de la limite du Massif Cen-
tral. Rare dans les autres régions (1).
Seine—et-Oise : Les Mesnuls, en nombre vers la mi-mai sur Vicia sativa
L., et obtenu, de cette localité, des gousses de cette plante dès le début de
mars I Alsace (SAlNTE—CLA1RE DEv1r.LE).
Cette espèce est parasitée abondamment, dans le Midi, par Sgslolc albi-
pennis WLK: (Hym. Chalcididac).
‘ 13. B111Ghidi\l8j0008\'l8 Scuômrnnn, 1883, Curc., I, p. 73. — longicornis
GERM., 1824. ——— Germari Scmnsxx, p. 61 (nom. mnt,). —— Saxmrn-Cmins.
DEVILLE, Cat., p. 373..
1. Parait manquer dans la zone halophile et dans l’ouest du secteur armoricain.

snucmnrus 71
Long. :3,5-4,5 mm. —— Polymorphe (voir les caractères du Tableau). An-
tennes du mâle fortement pectinées (fig. 9, 5*), celles dela femelle simples
(fig. 9, S2). Les individusà élytres rouges sur le disque appartiennent à la
v. Q discipennîs Fmns. (1)
Pénis (fig. 177) allongé, sensiblement
épaissi au sommet obtusément arrondi
et muni d’un appendice étroit, pointu, , , A
pigmenté ; apophyses basales larges et `. I \ _
courtes. Vu de profil, très arqué—coudé ·  
avant le sommet, presque à angle droit. _.   _
Tegmen à branches basales fines, styles , . ( 4,   ,'?,<·q`,
assez brusquement élargis à partir du pl v]' .i‘_, Q Ã   î ‘ ,,i4 _,  
tiers supérieur, l’apex obtusément arron·   '¤_.,_(‘;j—(g( J]   T ··4” É   ”
di, couvert de fines papilles et de petites `     v 1  î¤4Ã,;__ ·
soies égales.   *'J‘*^“},i EW   xii ~
Vit dans le Midi, sur Cicer arietinum L.   K , _
_ (Pois chiche). Assez rare, Répandu, mais '   ·
peu commun dans tout le Midi. Provence ;
Roussillon; Gascogne. Assez commun au
Canigou (Pyrénées-Orientales) et dans le . . .
Var : Hyères, Fréjus. Corse, nombreuses ‘Bm°h'dm`° lowsus SCH" ô"
localités.
Espagne, Italie, Sicile, Sardaigne. »
14. Bljllchidilll meleagrinus GÉNÉ, 1839, )Mém. Ac. Torino. p. 75. ·—-
quinqueguitaius Blum: ;—— ALLARD 1868 ex pars (nec OL.) (•). — eazimius
Crmvn., 1882. — paraœnlhesîs Morscrt., 1863. — Sci-msxv, p. 62. -
Samra-Ctamn DEVILLE, Cat., p. 373.
Long. : 2-3 mm. — Souvent confondu avec le précédent, également poly-
morphe et dimorphisme sexuel accusé. Antennes longues, pectinées chez
le mâle ; simples chez la femelle. Tarses postérieurs, dans·les deux sexes,
1. Prés de iocosus, se place l'espèce suivante, étrangère à notre Faune, mais qui
pourrait être retrouvée dans les graines d'importation provenant de Syrie : alboplcfm
Aunmn, Ann. Soc. Belg., 1833. Mâle avec les antennes brunes, sauf les deux premiers
articles fexrugineux, les suivants fortement pectinés ; la femelle a les antennes simples,
entièrement testacées ou rougeâtres. Prothorax à gros points, avec trois taches blan-
ches, une antéscutellaire, les autres latérales. Revêtement foncier brun ou fauve, la
suture élytrale plus ou moins largment teintée de roux, sauf en avant ou elle est blan-
che. Ecusson blanc. Deux taches subarrondies au milieu des élytres, occupant les 7•, 8-
‘ et 9• interstries; deux autres petites linéoles blanches antéapicales sur le 3•interstrle.
Pygidium brun avec deux taches latérales blanches ou entièrement claires. Long. :
3,8-4,5 mm. Syrie : Alep (Annan), Soueida (Psamwnm). Vit sur le Pois chiche et
souvent nuisible aux Pois cultivés.
2. B. quinqueguiialus 01.. 1795 est une espèce voisine et confondue avec meleagrinus
Gérr. Elle habite l’Afrique du Nord, la Syrie, la Sicile, le sud de l’Italie,1‘fle d’Elbc.
Ses antennes sont ferrugineuses, plus robustes, surtout chez les mâles;la vestiture
élytrale plus fournie, d’un gris doré ; les fascies claires beaucoup plus confuses et moins
tranchées que chez meleagrimu Gant.

72 COLÉOPTÈRES nnucmnss
à 191* article”à peine plus long que la moitié du tibia. (Voir les nombreux
caractères donnés au Tableau.) Les individusî taches élytrales plus ré-
duiteset plus blanches appartiennent à la v. hisirio.BoH., 1829. Cette
aberration est souvent rattachée, à tort,à l’espèce précédente, on doit lui
réunir paracenihesis Morscrr. La
_ — synonymie de focosus et de mele-
A ( "" ·./,a;"*~ë.v A p__’· o agrinus adonne lieuàune extrême
"   À_·_   i" confusion. L’examen de l’or ane
. ,..» g
  tn   _! * copulateur est un excellent critère
, `   . qui m’a permis d’apporter un peu
` ` î'/”‘i·'» îl'ï`\°l Y) \ d’ordre dans la sé aration d's
~*' ll) M     ~ P °
·,·.`,·),’(         lÃ'·   ,( '_ formes de ces deux espèces.
  (giilëjjlçânnlw `ën Pénis (fig, 180) grêle, cylindri-
  l ( Q`înî;)"')l·,   (À ,g__ ( _   que, portant des apophyses basa·
'_ `   — les assez longues, étroites, paral-
, C   *5 il · ¢ i , lèles, arrondi au sommet, terminé
,   I "'*    par un appendice, long et mince.
, Vu de profil, modérément arqué,
à sommet obtus. Tegmen à styles
grêles, brusquement claviformes à
Brùchidius meleagrinus GÉNÉ, 5*. len,. extrémité, orné (ynnn rangée
de soies très fines, assez courtes.
Mœurs inconnues. Se prend fréquemment sur les Cistes en fleurs. France
méridionale: Basses-Alpes, Hautes-
Alpes Provence. Var : Hyères, Tou- .  »
lon, Saint-Raphaël: Pyrénées-Oriem ~ l .·‘' `
tales : Collioures, Banyuls (SAINTE-   \   _ ,  
CLAIRE DEv1x.LE). Corse : nombreu- É"     "‘ C .
ses localités. Algérie (Bnnnn). ·—- \     f
Tunisie (B0NNA1nE). t `* ,· ··   .j nj
15. Bruchidius mmm us Ben.,      
Nouv. Mém., Mosc., 1829, p. 113.   ~;,,;4».}'ïÃïiy;p;Q*—.È=,
· i r ·'v.sli·r FM   ·\l.)°’ »
-— grzsesccns REY, lEch., 1893. ·-— ( 1~.¤<!¢r.m· ( ,>;_n·»N;§g,»~ ‘ ·
macrocerus REY, l893.—-SeIveiP1c, j _~;~··»,l>÷'2j)$e'i‘,(}(;«a§..  _
, Ech., 1913. —- SCHILSKY, p. 67. ··  nv, ..., ·(?É=;,,i,).·(—».,`,, il
—-3s7AiNi·E-Ctarnn DEv11.LE, Cat.,    
,>. 4.   ,,.. , ·.,. .j—1>;§;·;.=w*’
Long. : 2-2,8 mm. — Insecte J '`''' li'? **7 (
oblong ; prothorax nettement arqué
latéralement, campanuliforme ; les
antennes Chez I? mle fortëmfînt Bruchidius murinu.s·Bo11,,3.
dentées à partir du 4e article _
(fig. 13 3) ; modérément serriformes à partir du 5° article chez Ia femelle
(fig. 13, Q). Dans les deux sexes, les articles 5*% à 11*% noirs, le premier

arucmnws 73
roux, plus ou moins obscurci en dessus, les trois suivants entièrement
roux. '
_ La forme typique est revêtue d’une pubescence gris roussâtre ornée de
vagues mouchetures plus claires, elle a les cuisses noires et les tibias tes-
tacés. ‘ ‘ ·
Pénis (fig. 187) étroit, allongé, légèrement renflé vers la partie supé-
rieure, arrondi au sommet appendiculé, l'ouverture terminale à fond
papilleux ; apophyses basales coudées et projetées en arrière. Vu de profil,
affectant la forme d’une pipe; l’appendice apparaissant arqué. Tegmen à
styles étroits assez fortement courbés, leur sommet noueux, inerme. —
La v. griscscens REY, l’Ech., 198, p. 26 est d’une coloration gris uniforme.
Plusieurs variétés, basées sur le rembrunissement, partiel ou entier, des
tibias, ont été décrites ; elles sont sans intérêt, car il s’agit d’aberrations indi-
viduelles mélangées à la forme typique. '
Vit sur diverses Papilîonacées, des genres Vicia et Pisum. (Assez commun.)
Surtout dans le Midi où il n’est pas rare sur Vicia angustifolia Bianca. Re- '
monte jusque dans le Bourbonnais et le Limousin. Obtenu de gousses de
Pisum arvcnse L., en Haute·Vienne I Corse, très commun.
Italie, Grèce, Algérie (î).
16. Bmohidius stylographus K. DANIEL, Münch. Kol., II, 1904,p. 88. ——
? sordidus·B.wm, Ml., 1886. -· Scmtsiàv, p. 66. — Sarmrn-CLMRE DE-
VILLE, Cat., p. 374.
Long. :2,8-3 mm. — Très semblable au précédent pour la forme du corps
et la coloration des élytres et des pattes. Le mâle présente un caractère
insolite : une apophyse styliforme au sommet de la face ventrale du premier
article des tarses intermédiaires. Les antennes, dans les deux sexes (fig. 12),
subperfoliées. Malgré ces différences, il nous semble difficile d’éloigner
cette curieuse espèce du murinus. L’organe copulateur mâle est d’ailleurs `
extrêmement voisin de ce dernier.
Pénis (fig. 183) plus long, plus étroit, cylindrique, base du tegmen plus
élargi ; style à sommet noueux et inerme comme chez murinus, mais avec
une configuration un peu différente, résultant du développement plus '
grand du lobe supérieur surmontant le réceptacle.
Mœurs inconnues. Se rencontre sur Calycotome spinosa L. en fleurs.
Cité par Scmnsxv de France méridionale: L'Estérel. Var: Puget-sur-Argens,
·l.‘ Près de murinus prend place une espèce connue d'Algérie et d‘Espagne, qui pourrait I
se rencontrer dans le Midi de la France. Il s’agit de B. algerfnus ALL., 1883(incamalus
Kmixrz, 1869, nec Bou., 1833). Antennes testacées.Vestitu1·e composée d’une pubes-
cence dense, de couleur fauve, avec quelques mouchetures brunâtres. Les interstries
3, 7 et 9, en particulier, sont revêtus de linéoles roux clair. Pattes ferrugineusos. Cuisses
postérieures finement dentées. Long. : 3,5-4 mm. Mœurs inconnues.

74   mmcmnas
sur/Calycotome I; Algérie : Batna (Bommma). Massif de Mouzaîa (PEYr.n· /
umosr).
17. Bruchidius foveolatus Gun., 1833, in Schônhr, I, p; 81. — miser
Fmas., 1939. ·—- îgnarium ALLARD, 1868. -—— Scmnsxv, l. cit., p. 69. +
SAm·rE-CL.AmE DEVII..LE, Cat., p. 374.
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180 _ 454 185 184
FIG: 167 à 191. - Organes copulateurs mâles de Bruchidisu. 167. Pénis de B. obscu-
npes Gym. (profil). — 168 id. (face dorsale). —- 169. B. nanus GERM. Pénis (face ven-
trale). — 170 (face dorsale). —— 171 (profil). -- 172. Tegmen. -178. B. bîmaculafus OL.
Pénis et urosternite. — 174 (profil). — 175 (face dorsale). — 176. Tegmen. - 177. B.
jocosus Scn. Pénis (face ventro-latérale).-— 178 face dorsale). •-— 179 (profil). -—
180. B. maleagrinus GÉNÉ. Pénis (face ventraleg. ·- 181 (face dorsale) et te men
avec styles. - 182 (profil). — 188. B. stylographus Dm. Pénis (face ventraâ:).-·
184- et _185 (face dorsale et profil). -- 186. Tegmen. — 187. B. murinus Bon. Pénis
gsacââentra e). -·-· 188 et 180 (face dorsale et profil). —- 120 et 191. Tëgmen et spicule
¤ e.

nnucmnms 95
Long. 1 1-2,8 mm. — Très distinct par la forme de son prothorax co-
nique et arqué latéralement dans son milieu, la forme oblongue de ses ély·
tres et sa pubescence très apparente.
Pénis (fig. 192) court, épais, sinueux, extrémité calcéolée, le bord infé-
rieur du méat appendiculé. Tegmen à lobes basaux épais chevauchent et
dépassant longuement la base du lobe médian ; styles épais, triangulaires
à leur sommet qui est garni de soies assez longues, régulières.
Les individus portant sur les élytres quelques taches longitudinales
claires, constituent l’ab. ignarium ALLAn1:•, Ann. Belg., 1868.
Vit et se développe dans les gousses de Sarothamnus scoparius L. Hiverne
dans les graines à l’état adulte, éclôt en mai (1).
·France méridionale, assez rare dans le Sud—0uest (TEMPERE), remonte
au Nord-Ouest sur divers points du littoral : Loire-Inférieure : Le Croisic
(Samrz CLAIRE DEv1LLE) ; Finistère:Mor1aix (Hsnvxâ). Et dans plusieurs
localités du Bassin de la Seine; Seine-et-Oise: Hermeray, pres Rambouillet lg
Marly l. En Touraine (BEDEL).
Europe ; Algérie ; Sardaigne, Syrie. ê [_
Parasite par deux Chalcidiens : Eupelmus   TÃ
atropurpureus et Trichomalus tenais WLK. " "
18. Bmehidius dispar Gun., 1833, in   ·· ,.·• ,·
Schünh., I, p. 45.- albescens ALL., 1868. — `   A `
palliatus Bxum, 1886. —— braccatus GYLL.,   ,=;1,_  '
1833.- delicatulus Mors, 1874. — Sci-msxv, ,..;£,l'É1;,1.   
p, 76, -— SAINTE-CLAIRE DEVILLE, Cat., Y,. ._,,Q.,Ã_   ,1;.. Y M
1)-374 (’)·   .·.l1·à¥ï;ë?’%`·l;2¥i; ‘ ·· P .
Long. : 1,8-2 mm.- Vestiture grise des i,   t,
élytres d’étendue variable, les deux taches [ ' _.’_y:·,$`f«);,~Z .r `
noires, latérales, toujours distinctes. An- ` I i *‘·;ii;.=,gm§·,f`·; 'p
tennes (fig. 8, 8 et Q) comme celles de à  j'
varius 01.. (forme typique), mais bien moins " W" ·>" è
robustes. Les pattes testacées, sauf la`base
des fémurs noire. _
Pénis (fig. 200) allongé, cylindrique, brus- Bruchidius mpg Gym"' 6._
quement renflé au sommet ; cet endroit en
pointe obtuse, portant de nombreuses et
fines papilles. Tegmen à styles arqués aux extrémités, à soies apicales
très courtes, peu nombreuses. .
1. Bxuni signale cette espece comme vivant sur des Ombellitères, sans apporter de
précision biologique et sans mentionner le nom d’aucune plante.
2. On pourrait rencontrer dans le Midi de la France : B. poccüua Gsm:. 1824 (decorus
Bon. 1829), jolie espèce, assez voisine de diapar, répandue en Algerie, Italie, Turquie,
Syrie. Les antennes sont entièrement testacees, ainsi que les pattes, saut la base des
iémurs médiane et postérieurs noirs. Les élytres sont d’un brun-roux omés d’un dessin
blanc d‘argent soyeux, composé d’une large bande sur les trois premiers interstries,
et de trois 1'ascies transversales en damier, perpendiculaires à la suture. Le prothorax
avec une tache basale, triangulaire, de couleur blanche.

76 coLÉo1>1·ÈnEs BRUCIITIDES
Parfois le dernier article antennaire noir : ab. braccatus GYLL. Les pattes
peuvent être testaoées avec le sommet des fémurs noir : ab. albescens ALL.
De nombreuses autres variétés ont été décrites, qu’il serait fastidieux de
citer ici, étant donné leur peu de valeur; ce sont des variations individuelles.
Vit et se transforme dans les semences de Lotus uliginosus Senna. (juin à
septembre). France méridionale et moyenne, remonte çà et là jusqu’à la,
Seine (A. R.). Seine-et-Marne : Fontainebleau ! Seine-et-Oise : Poissy (Ch.
Bnisour), Bonnières, Grignon 1 Corse, assez répandu (SAINTE-CLAIRE DE4
VILLE, Cat. Col. Corse).
Parasité par Systole albipennis WLK. (CHALCIDIDAE),
Europe ; Italie ; Sicile : Ficcuza (Donnno).
19. Bruchidius varius OL., 1795., Ent.
"àa N Gen., 79, p. 18. — magnicornis KÉST.,
.   1845. — larsalis GYLL. 1833. —— ulviï
Ȣ 7
, ‘ cornis BAUD1, 1886. ——fem0ralis GYLL.,
_  __     ,. 1833. —— assimilis REY, 1893. — subma-
X Q V, culaius BEY, 1893. -- Scmisxv, l. cit.,
Cé       p. 77. —-— SA1N1*E—CLA1nE DEVILLE, Cat.,
    » p. 374.
 ,5-   Long.: 1,5-2 mm..—— Variable de co-
~,, ‘ 4 2*   . . . .
      loration, mais tresmeconnaissable par
  FQ   les nombreux caractères exposés au Ta-,
U` w cli'. '   ·
wit,. je 1 M., * b¤·
Qi       IQ)   L Pénis (fig. 195) tubulaire, étroit, tur-
à      gescent au sommet, oblong, grnuleux,
·    i   Q muni à sa base d’apophyses étroites.
e  ,,,_*'”· ’ I Styles longs, minces, à peine renflés à
1     , l’apex, finement et brièvement spinulés.
" ‘/ Vit et se développe dans les fruits des
Bruchidius varius OL., 3. TmfOlwm· _
Toute la France. Plaines et monta-
' gnes : A. C. La v. nebulosus OL., 1795,
mélangée à la forme typique, dans le Midi, ne semble pas se rencontrer dans
le Nord ; elle remonte cependant jusque dans le Limousin. _
Nombreuses localités méridionales. Dans les Alpes-Maritimes, elle vit avec
sa variété sur Trifolium stellatum L. Type et variété communs en Gironde
(TEMPÈRE).
Seine-et-Oise : Garches, Saclas, Saint-Rémy-les-Chevreuse, Saint-Lam-
bert ll, sur Trifolium rcpens L.
Corse : nombreuses localités citées par SAINTE-CLAIRE DEVILLE (Cat. Col.
de la Corse). · ·
Europe ; Caucase. ·
Parasité par plusieurs Chalcididaq: Sy tole albipennis WLK., Sigalphus
hilaris H. SCH., Eupclmus afropurpureus et Trichomalus tenais WLK.
Observation. -—— Les graines de Trifolium, attaquées par la larve, sont le
plus souvent accolées par deux et même par trois par l’insecte qui vit et se«
transforme dans ce milieu en se comportant comme s’il s’agissait d’un seul'
fruit. '·

1=mUc1-uows 77
20. Bmchidius varius subsp. imbricornis PANz., 1800, Fauna german.,
p. 24. — fulviventris BLANCHARD, 1844. —- galegae Rossi, 1894. —— ScmLs-
KY, l. cit., p. 71. — SMNTE-CLMRE DEVILLE, Cat., p. 374.
Long. : 1,8-2 mm. — Très voisin de varius OL., confondu et mis en syno-
nymie avec sa variété nebulosus OL., laquelle possède comme lui des an-
tennes entièrement rousses mais bien plus _, · 8,
robustes chez la femelle. Chez imbricornis, Ã}? 3, _
les pattes sont toujours entièrement tes-   . ~~
tacées (sauf la base des fémurs postérieurs **5; ·· V Ã  
noirâtre). Les élytres sont le plus souvent _ v ·.'· ”
(fun gris unicolore avec quelques vagues ·     W
mouchetures brunâtres. Toutefois et malgré   ·’Q il `_ 4, __  
la constance de ces caractères, je la consi-   QV} '     ;
dère comme une sous-espèce de varius OL. ‘·l `¤·¤·,i··il;i-L _
Il s’agit vraisemblablement d’une forme ,7}     .   il;   ·
· biologique de ce dernier. · Qi;   ,,;_
L’organe copulateur mâle est absolu- ' `==`· je   W W   `
ment identique à celui de varius. Au con- _ `· L   ¤( rji¤..i,,’
traire, nebulosus OL. est une simple aberra- · ‘—' ‘`‘»A Tr A ’
tion qui se rencontre avec varius typique. \\
Les éclosions produisent indifféremment _
des individus à antennes rousses ou bico- _
lores. Les pattes, chez nebulosus, sont très — B;,‘:g:&'£i';;,';°,§£î‘r§zîï‘1èîP·
rarement entièrement rousses; les tarses ·
peuvent être roux ou noirs ; les tibias pos-
térieurs sont presque toujours noirs ou rembrunis. Enfin, le victus est
identique, alors que imbricornis vit sur des plantes hôtes appartenant,
parmi les Papilionacées, à un groupe très différent.
i Vit et se développe dans les gousses de diverses espèces du genre Genista. `
France méridionale et centrale : A. C. Se rencontre çà et là dans 1’Est : .
Vosges ; Jura ; Alsace-Lorraine (1). Vienne : Montmerillon l
Assez abondant dans le Midi, cité sur Genista liniifolia L. par MOLLANDIN
ns: Borssv, dans le Gard. Alpes-Maritimes : Coursegoules ; Gorges du Loup ;
rSaint·Valier l, sur Gcnista cinerca L., mi-mai.
Europe moyenne et méridionale. .
21. Bmchîdius tibialis Bon., 1829, Nouv. Mém. Mosc., p. 14. —- nigro-
lineatus MOTSCHULSKY, 1874. — SGHILSKY, l. cit., p. 72. - SMNTE-CLMRE
DEVILLE, Cat., p. 374. .
Long. : 1,5-2 111111. ·— Pourrait se confondre avec imbricornis PANz.
Plus petit, plus étroit, les antennes entièrement rousses comme ce dernier,
1. Je n’ai pu controler aucune des citations se rapportant a ces régions de 1}Est de la `
France et me contente de les mentionner sur la foi de divers Catalogues.

_ 78 COLÉOPTÈRES BRUCHIDES .
mais plus faiblement serriformes ; les pattes autrement colorées ; la ves-
titure plus fine. Sur des exemplaires non défraîchis on observe une large
tache postscutellaire nébuleuse, gris clair, accompagnée latéralement- de
· deux linéoles de même couleur. Ces taches sontr seulement un peu plus
claires que la vestiture foncière et tranchent faiblement sur cette dernière.
Pénis (fig. 196) sensiblement élargi de la base à l’apex où il prend·la
forme d’un triangle, faiblement arqué latéralement, portant un appendice
très étroit ; apophyses basales à peu près d’un tiers plus courtes que le
lobe médian. Base du tegmenterminée par deux lobes triangulaires ; styles
progressivement élargis vers le sommet, en forme de palette, portant au
bord externe un talon avant lïextrémité, celle-ci bordée de courtes soies.
Mœurs inconnues. `
· France méridionale où il est assez répandu. France centrale jusqu’à la
Loire : La Bernerie (Ch. Bmsour). Se prend communément dans le Midi,
sur la côte méditerranéenne, en battant Calycotome spinosa L.   Corse :
environs d'Ajaccio et plaine orientale de l’Ile où il est assez commun (SAINTE·
CLAIRE DEVILLE).
Europe méridionale ; Algérie, commun.
22. Bmchidiüs longlls Plc, L’Éch.,19l3 (nom. nov.)-longulus Scmnsxv,
. 1905. -—— iibiellus BAUD1, 1886 (nec G¥1.L.). —-
 ‘ ”`*._ tibiellus REY., —· Scmrsxv, l. cit., p. 79. ——·
x ~ ,}j% i SAmrE-CLMRE DEVILLE, Cat., p. 374.
  ,`_ l‘fi )À,1_ .,,Ã L Long. : 1,6-2 mm. -— Insecte particulièrement
' mi.,   ‘ étroit, allongé, subparallèle. Les épaules suban-·
”·‘«l·"l*sliȤ · ·
 (gu ,,» lmà guleuses. Prothorax conique, faiblement arqué
  (Q V ( Sur les côtés. Vestiture fine, grisâtre, peu appa-
'     li)! D rente, ne voilant pas les téguments noirs. An-
    lim ig!.   ‘ tennes avec les quatre premiers articles ferrugi·
` (   neux ou testacés, le premier et le quatrième ·
· · ” ' ” · généralement un peu obscurcis, les autres noirs
` et médiocrement serriformes. Les deux premières
'4 paires de pattes testacées, sauf la moitié basale
B'"€"îdî"—‘ (0**9*** P‘°·ô`· des fémurs, les pattes postérieures noires.
Pénis (fig. 202) grêle, hyalin, cylindrique, un
peu renflé vers le sommet arrondi, et muni d’un tubercule pigmenté.
Apophyses basales du lobe médian parallèles. Tegmen embrassant et
terminé‘ à sa base par deux branches flexueuses ; styles assez larges
et assez brusquement élargis au sommet, terminé par un cône garni de
fines papilles. .
Vit sur les Astragales. A. R.
__ France méditerranéenne ; remonte très rarement dans le Centre. ,
L Quoique commun dans les fleurs de cette plante, nous n’avons aucune preuve qu’iI
s’agisse là de la plante nourrîcière.

eaucmmus 79
Var: Fréjus ; Saint·Raphael ; Hyères I, sur Astragalus monspcssulanus L.
Alpes-Maritimes ; Auribeau « Le Gabre » dans les fruits de cette plante I.
Vaucluse : Mont-Ventoux '(J. Tmâznouo I) ; Bouches-du-Rhône : environs
de Marseille (As. DE Psaum). Cité `du Tarn : Castres ; de l’AlIier: Loches `
(SAINTE-CLAIRE Dsvinns). '
Observation. —- La confusion à peu près constante avec tibicllus GYLL.
m'oblige à ne citer que les localités se rapportant à longus avec certitude.
23. Bruehidius bauper Bon., 1829, Nouv. Mém. Mosc., 1, p. 115. cor-
sicus Baum, 1890.- Scuxnsxv, l. cit., p. 80. — SamrE—C1.ax1m· DE-
VILLE, Cat., p. 374.
Long. : 1-1, 6 mm. ·— Pourrait se confondre avec les formes naines de
unicolor OL. ou mieux encore avec debilis GYLL. Il s’en éloigne nettement
par ses élytres allongés, à côtés faiblement arqués, subparallèles ; la vesti-
ture élytrale bien plus dense, masquant le fond des téguments chez les
exemplaires non défralchis ; le prothorax à pubescence blanchâtre, con-
densée sur le lobe basal, devant l’écusson.
Pénis (fig. 204) remarquable par sa brièveté et sa forme épaisse, plus
ou moins cylindrique, subtronqué au sommet muni d’un tubercule court,
obtus ; apophyses basales nettement convergentes, presque aussi longues _ '
que le lobe. Tegmen démuni de membrane à sa base, les deux branches
soudées et réunies en une seule. Styles linéaires, évasés à I’apex, à récep-
tacle finement sétuleux. `
La V. corsicus Banni s’applique·à des individus ayant les antennes et les ‘
pattes variées de testacé (I).
On trouve parfois, mélangés aux insectes normaux, des individus ayant
l’extrême sommet des genoux testacé.
Vit sur Cororiilla varia L. et Anlhyllis vulncraria L.
Friches, terres sèches et' arides exposées au soleil, surtout à prédominance
calcaire.
France méridionale, surtout en Provence, très rare dans le Sud-Quest,
remonte dans le Nord jusqu’aux environs de Paris où il est également rare.
Bouches-du-Rhone : Aix-en-Provence (GREMER, An. DE PERRIN) ; Var :
Toulon (GUÉRIN) ; Alpes-Maritimes : Mougins, sur le J urassique 1 (semences
de Coronilla varia L.) ; Basses·Pyrénées : Cambo (Bomvaxns) ; Yonne, envi-
rons d’Avallon : Givry (Ch. Bmsour) ; Loiret : Gien (Pvor) ; Seine—et·0ise :
Lardy (Bnmzr.), Bouray I, Andilly I, Montfort·L'Amaury 1 (semences de
Anthyllis vulncraria (éclosioniln mai); Oise: Monchy-Saint-Eloy (MÉ9u1—
ouorz) ; Corse : Vizzavona, Folelli·(LÉoN1~xaan), Brunelli de Casacconî (nn
Canasra). `
Europe méridionale jus`qu'en Crimée d’où elle est décrite. Crête, Algérie`:
Sebdou (Ch. Bmsour).
li Je ne connais pas cette varié-té en nature, et J. Saints-Grains Dzvu.1.n (Cat. cri-
tique de la Corse, p. 405) en mentionnant- la forme typique déclare nl la connaitre. · _
ni l‘avoir jamais rencontrée. ' _ ,

80 COLÉOPTÈRES nnucmnns `
24. Bruchidiusperpnrvulus Bou., 1829, Nouv. Mém. Mosc., p. 68. —-
pygmaeus Bou., 1833. ·——· amzius Fmns., 1839, —- pygmaeus BAUD1, 1886. —~—·
SCHILSKY, 1. cit., p. 81. ··· SMNTE-CLMRE DEv1LLE, Cat., p. 374.
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204 ' 205 207
Fid. 192 à 209. -· Organes copulateurs de Bruchidius (males). ·—- 192. B. fcveolatus
GYLL. (vu face dorso-latérale). - 198. Sommet du lobe (face ventrale). — 194 (profil).
—— 195. B. varius 01.. Pénis (face ventrale) et sommet du lobe chez s. sp. imbricornis
PAM. —- 196. B. Jibialis Bou. Pénis (face dorsale) avec le tegmen. - 197 (face wen-
trale). — 198 et.190 (proül et spicule gastral). —— 200: B. dîspar GYLL. Pénis
(face ventrale). —- 201 (face dorsal). -- 202. B. longue Pic, Pénis (face dorsale). -—-·
208 (face ventro-latérale) avec tegmen, styles et spiculeëastral. — 204. B. paupcr
Bou. Pénis (face ventrale). — 205 (face dorsale). ——~ 206. egmen. —-— 207. B. perpar-
uulus Bou. Pénis (face ventrale). —- 208 (profil) avec tegmen. —— 209 (face dorsale).
Long. : 1-1,5 mm. -— Petite espèce assez voisine de sericalus GERM. Pro-
thorax plus conique ; les épaules plus effacées ; la coloration noire des pat·;
tes antérieures la distinguent de celui-ci. (Voir caractères au Tableau)

Bnucuxmus _ 81‘
Pénis (fig. 207) allongé, nettement plus élargià la` base, subparallèle
ensuite jusqu’au sommet subconique, surmonté d’un appendice qui, vu
de profil, apparaît courbé en avant de la face ventrale. Apex, sur la face
dorsale, grossièrement papilleux. Apophysesfortement divergentes. Teg-
men embrassant, à base bilobée ; styles larges, subparallèles jusqu’au `
sommet, distinctement élargi à bordure apicale _ ` _
garnie _de soies d’inégale longueur. , r L    
‘ G
Vit et se transforme dans les graines des Trifo- 4 I la   J I
Iium (1). ï· _   _ (J- ` ~
Endroits arides, assez répandu, mais peu com- , f(\U; î` 1 .,
mun. Toute la France sauf à l’extrême Nord.   ]f*;î.   L  ·
Commun dans la Gironde (TEMPERE); Allier; ' l l " 'É) ill
Broût-Vernet, signalé comme nuisible aux graines   V [ xl? ,') 1) H) _
de Trifolium incarnatum L. (H. ou BUYssoN) ; " ’~ ),·l A
Seine-et-Oise : Nauphle·le-Château l, le Vésinet‘l, ,_,À.__ `
sur Trifolîum fragifcrum L., Lardy (BEDEL),
(lhambourcy (Ch. Bmsour) ; Seine-et-Marne z Bar- ai
bizon· (Mnnmormn); Marne: environs de Reims Bmchidius pcrparwws
(LA.1ov1=.:) ; Eure: Evreuxï (GU·1··1·rN)'.tToura1ne ; BCE au
. Bourgogne ; Lyonnais ; Limousin. Nombreuses ’
localités dans le Midi. Corse, commun. ·
Espagne ; Italie; Sardaigne ; Algérie.
25. B1'l1ch.idi\18 sericatus GERM2, 1824, Ins. spec. nov. p. 184.- anlennalis
GYLL., 1833. —ScH1LsxY, p. 83. — SALNTE-CLMRE DEVILLE, Cat., p. 374.
Long. : 1-1,6 mm. — Oblong, moins ovalaire que le précédent. Pro-
thorax moins rétréci en avant, sensiblement arqué latéralement vers son
milieu. Pattes antérieures et les quatre premiers articles des antennes tes-
tacés ; le 49 article plus large que chez perparvulus Bon. Pilosité des élytres
gris doré.
Pénis (fig. 210) très court, tubulaire, parallèle jusqu’au sommet, assez
brusquement élargi et conique. Apophyses basales nulles. Vu de profil,
fortement bisinueux, l’apex tronqué élargi du côté de la face ventrale, en
forme de bec.Tegmen forméà sa base d’une pièce subannulaireàbranches .
basales rapprochées ; styles formant deux rubans étroits et coudés à leur
base, élargis sinueux, tronqués au sommet qui est garni d’une rangée
de soies assez longues, régulières.
Vit et se développe dans les gousses de Hîppocrgpis comosa L. L’adulte
se transforme à partir de fin octobre et hiverne dans les semences de cette
Légumineuse, pour apparaître en avril-mai, l’année suivante.
Collines arides, chaudes et calcaires.
France méridionale, assez rare. Très rare ailleurs.
Var : Hyères, Saint-Raphaël (Dr Gnizmzn) ; Gironde : env. de Bordeaux
(G. Tnmrkns) ; Yonne : Avallon (Ch. Bmsour), cité par BEDEL ; Seine-et-
l._P¤}npxs (Ann. Soc. en!. Fr., 1873, p. 74) suppose qu‘il vit dans les gousses de Lotus '
CONIICU H U3.
uorrunnx 6 _

82 COLÉOPTÈRES BRUCHIDES
Oise : Briis·sous-Forges l, Corse, commun ('d’après SMNTE-CL.·.mE DEVILLE)._
Europe moyenne et méridionale ; Caucase ; Syrie (sec. ALLARD et BAUDI).
26. Bmchidills Iividimamls GYLL., 1833, in Shô ~h., I, p. 68. ——- velaris
Farms., 1839. J plumbeus Luc., 1849. —r·eiamae VOGEL, 186l.—Reichei
ALL., 1868. ·- planeiicus Mors., 1874. — implicitus Mors., 1874. -— fulvi-
comis REY, 1893. —— inaequalis REY, 1893. —- subconicus REY, 1893. ——
  SCI-IILSKY, 1. cit., p. 86. ——· SAINTE—GLAIRE
  _ DEv1LLE, Cat., p. 374.
Ii   Long.: 2-3 mm. —- Très variable.'La
g   5 forme typique a les pattes postérieures
`‘·‘ -· ,5,;   A noires, sauf le sommet des iémurs testcê
-   p . et la base des antennes rousse. Les princi-
·.;  f·f*<_ V pales variations sont les suivantes :
  lili,  il. ·}`._y,`\
»     ` -p_4 a. Antennes comme chez la forme typi-
   il   gi V, que, mais base des tibias postérieurs
  li       jl · il et les tarses noirs, le reste roux: ....
· l , , py ,' .`_,g' iîgm , ....... ' ........ v. retamae Voem.
 la   É; li i 5, É _*_ b. Pattes postérieures et antennes testa-, _
·"? Mi  ,,_       eées. Élytres sans mouchetures. .,... .
Q  C     . ,   f_ v. vclaris FAHRS. (fulvîcornis REY).
, Q `   ,‘}\,_~,, V 1 ‘ _; c. Élytres unicolores, pattes postérieures
‘·   C noires ........... v. plumbeus Luc.
,\_ 4 Ces variétés représentent des races bio-
logiques inféodées à certaines espèces bota-
Bruchidius lividimanus GYLL., 3, niques ; lividimanus, tout en restant l’hôte
des Papilionacées, apparaît des plus poly-
phages.
Il serait d’autant plus intéressant d’en suivre le comportement que, parmi
ces races, beaucoup d'insectes ont été décrits comme variétés qui ne sont
que des aberrations individuelles dont la valeur est discutable. C.’est ainsi
que la v. Rcichei ALLARD est basée uniquement sur des individus de petite
taille ; la v. subconicus REY représente un spécimen provenant de Collioures
(Pyr.-Orientales) dont le prothorax est plus atténué en avant que dans la
forme typique ; la V. inaequalis REY a le dos du prothorax inégal. Il serait
fastidieux et parfaitement inutile de citer toutes ees formes anormales et
sans intérêt.
Pénis (fig; 213) tubulaire, subparallèle, à sommet tronqué, portant en
dedans de la paroi dorsale un large bulbe terminé en pointe mousse. De
profil, le lobe, médiocrement arqué, est enflé, légèrement goitreux avant
le sommet ; apophyses basales courtes, écartées. Tegmen non embrassant,
accolé au lobe par une étroite membrane, les branches longues,divergentes;
` styles claviformes au sommet arrondi papilleux, garni de soies très iné-
gaies.
Vit et se développe sur des Génistées et divers Ononis. `
Toute la France, mais plus abondant dans le Midi. —

naucmmus ' 83
Le type plus rare que les variétés se trouve fréquemment sur Qenista '
anglîcœ L., Ulea: curopacus L. et Sarolhamnus scoparius L.
La v. vclaris Fnnns., sur Calycotome spinosa L., en Provence, avec la v. re- ,
lamas Voannj sur Spariium junccum L. ; la v. plumbeus vit sur cette der--
nière plante, mais je l’aî également obtenue de semences d’On0nis vis-
cosa L. provenant de Puget-sur·Argens (Var) et de celles d’Ononis natrix
L., provenant de Biot (Alpes-Maritimes). Les spécimens,issus~des Ononis
sont plus petits que ceux éclos des gousses de Spartium.
Corse, commun, d’après Samra-Cx.ArnE DEvrr.LE qui signale que les exem-
plaires de cette localité appartiennent à la v. velaris.
Europe méridionale, Espagne, Italie ; Algérie : environs d’Alger, sur
Calycotomc spinosa L. et Cytisus liniifolius LAM. (Pavsaimiroar).
27. Bmchidius iasciatus OL., 1795,Ent. IV, n° 79, p.î0.-=- villosus Banni. `
(nec F.). —-# afer MASH., 802.- cisii PAYK., ‘
1800 (nec F.) —- pubescens GEaM., 1824. ——
Scmnsxv, l. cit., p. 85. — Sxxnra-Cmxas f _     A,
Dr:v1LLa, Cat., p. 374 (*).   ` ·
Long. : 1,7-2,3 mm. — Insecte ovalaire rl,  
à revêtement uniforme, unicolore, d’un ` jp '    }‘r·= ”
gris foncé ou flavescent, parfois olivâtre, Ã 'TÉ.  
de densité variable, mais ne masquant ï,_,,‘.]' ' (È  Ã,  ,
jamais entièrement le fond des téguments.   ·9,‘î_ ï  
Prothorax avec un court sillon médian lt, ’f,;,—_( zzllët _.
basal, très fin. Elytres médiocrement ar- , ` Q', ~ i· f[a;r«li;,Ã ,
qués latéralement ;épaules non saillantes. ?     · * ,
AHÈGHIIGS Hvcc les quatre premiers articles " ·· Alt '· (
plus ou moins ferrugineux, parfois testa-
cés. Pattes normalement noires ('). ( ],¥
Pénis (fig. 216) cylindrique, subparallèle, —h_ [ _ i
muni au sommet· de la face dorsale, d’un Br"' 'd "S (°"°'° W O""ô" ·
appendice étroit, pointu qui, vu de profil,
apparaît courbé en avant ; sommet du _l0be subtronqué, l’ouverture ‘
terminale grande, circulaire ; apophyses basales·assez longues, étroites,
parallèles. Tegmen chevauchent le _l0be par deux branches convergentes à
leur extrémité ; styles un peu arqués, élargis à leur sommet arrondi
bordé de soies raides, assez longues, subégales.
Vit et se développe sur les Génistées.
Toute la France, commun partout, souvent‘dès le 15 mars. L’adulte
1. Villosus Bacs., Kat; II, p. 164 réuni à cisli F. dans le Catalogue Reitter, éd. 1906
et ciali Pxvx. sont synonymes de fascialus 01.. ; quant à villosus F. et cisti F. que plu-
sieurs auteurs réunissent à fasciaius OL., Scmtsxv, qui a vu les types de Fxsnicrus au
Musée de Kiel, affirme que ce sont des Spcrmaphagus.
2. Je me suis assuré que les individus signalés comme ayant les genoux et les tiblas
antérieurs roussâtres sont des immatures. Il suffit de garder de tels exemplaires durant
quelques jours, pour observer le rembrunissement progressif de ces parties.

  COLÉOPTÈRES BRUCHIDES I
parfois en nombre considérable dans les corolles de diverses fleurs, fréquem-
ment dans les Roses auxquelles ils ne causent aucun préjudice, se contentant
d’en puiser les matieres sucrées. Vit, dans les régions du Nord et du Centre,
` sur Sarotfpamnus scoparius L. et, dans le Midi, sur Genista cinerea L. et
Spartium iunceum L. Signalé dans les graines de Robinia pscudaccacia L.
Commun en Corse, où il vivrait, d’après S.·uN·rE-CLAIRE DEVILLE, sur Ge-
` nista corsica D. Ci   ·
Toute 1’Europe. `_
28. Bruchidius Mu1sa.ntiBR1s. (nom. mut.), 1863, Cat., p. 50. — semina-
· rius Scnônn. (non L.), ;— MULs. REY, Op., p. 44. — SAINTE-CLAIRE
_ DEVILLE, `p. 374. . '
Long. : 1,8-2 mm. —- Petite espèce bien distincte par sa forme courte
et `arrondie. Antennes avec les cinq premiers articles ferrugineux ou tes-
tacés, les autres articles noirs, élargis, transversaux, excepté le 69. Les
pattes antérieures testacées, sauf les tarses noirs. '
La forme typique avec seulement les fémurs intermédiaires ferrugineux
et les tibias noirs ainsi que les pattes postérieures. Parfois; quoique très
rarement, les pattes intermédiaires, sauf les tarses, entièrement testacées.
Pénis (fig. 224) allongé, subcylindrique, légèrementresserré dans son
milieu ; au sommet conique, appendiculé ; à la base portant des apophyses
· molles, caduques. En entier hyalin, sauf le sommet chitinisé, pigmenté.
De profil, mince, presque droit ; effilé en pointe un peu courbée à l’apex.
Tegmenà membrane semi-embrassante, les styles assez larges, à peine
arqués vers le sommet arrondi bordé de fines soies inégales. '
i Mœurs inconnues. Très rare.
France méditerranéenne. Basses-Alpes : Mont-de-Lure (AB. DE PERRIN) ;
Tarn : Castres (GALIBERT) ; Gard, Saint-Jean de Marnejols (POUSSIELGUE)·
Vaucluse : Les Angles et plusieurs localités (CHOBAUT l FAcN1Ez l) dans les
fleurs de Cistus albidus L.; Alpes-Maritimes : Caussols, en battant Oœythr0pis~
pilosa D. C. (Astragalus pilosus L.) en août.
Europe méridionale, Caucase (sec. BAUD1). · .
[ 29. Bruchîdius semînarius L.,'1767, sec. GYLL. — pusillus GERM.,
1824 (‘). — picipes GERM., 1824. — basalis GYLL., 1833. ——siculus FAHRS,,
1839. -—- Stierlini ALL., 1868. -— diversipes REY, 1893. —— fuscipes BEY,
1893. —- varicomis REY, 1893. —— œanthicornis REY, 1893. — Sanremi
SCHNEIDER, Isis, 1893. — bituberculaius SHILSKY, 1905. —— ScmLsxY,
1. cit., p.' 90. -—~ SAINTE—CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 374. '
Long. :2-3 mm. —- Variable quant à la coloration des pattes et des
I 1. Mentionné, par l‘auteur (Catfcritique des Goléoplères de la Corse, p. 405) sous le
nom de afer MARSH. _ ' ’
2. L’identité de seminarius Lî est mal établie, pour cette raison le nom de pusillus
GERM. pourrait peut·être prévaloir, . ,_ I

BRUCHIDIUS 85
antennes. Ces dernières avec les cinq premiers articles roux, les 1 suivants
noirs. Pattes intermédiaires et antérieures testacées, sauf les tarses et la
base des fémurs ; pattes postérieures noires (formetypique).
Pénis (fig. 220) assez court, épais, cylindrique, arrondi au sommet muni
d’un appendice court à pointe obtuse ; apophyses basales assez longues,
molles, flexueuses. Vu de profil, un peu arqué, régulier, l’&p6X C0¤1‘bé
horizontalement. Tegmen à membrane large, accolée au lobe, à branches
basales nulles ou indistinctes ; styles presque droits divergents,à sommet
arrondi garni d’11n rang de soies raides, épaisses, inégales. _
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Fm., :10 à 228. —- Organes copulateurs de Bruchidius.—~ 210. B. mœwgu, (;ER,,_ pém,
(vu dg profil) avec évagina ion du sac interne. —- 211 (face doi-gale), ··- gg; Tegmen
et styles. -— 218. B. livndimanus GYLL. Pénis avec tegmen (face dorsale).-211 (face
ventrale). ·— 215 (profil). -- 216. B. fasczalus OL. Péms et tegmen (prolll). — 217
(face dorsale). -— 218 (face Ventrale). —- 212 (face ventro·latérale). — 220. B. semi-
norius L. Pénis et tegmen (face dorsale). — 221 (face ventrale). — 222 (profil).-
228. Spiculeventra1e.—- 224 B. MulsanfiBms.Pénis (face ventrale). 225 (face dor-
sale).-- 226. Tegmen.- 221. Lobe (vu profil).- 22 . B. Mulxanti .Bms. Armure
génltale de la femelle.

86 c0LÉor·rÈREs nnucmnns
Un grand nombre de variétés ou aberrations d’un intérêtcontestable
ont été décrites. Voici les principales :
a. Pattes testacées, sauf la base des quatre fémurs postérieurs. Antennes
entièrement testacées (ab. picipes GERM. ——zvanthicornis REY). ·
b. Comme la forme typique, mais le dernier article des antennes ferru-
gineux (v. varicornis Rav).
c. Comme la v. picipes, mais la base des tibias ferrugineux (V. siculus REY.
——-diversipcs REY).
d. Pattes pre_sque entiérement noires (v. fuscipcs REY)   _
e. Pygidium parfois nu et brillant au milieu (v. Stierlini All,).
Vit et se développe dans les fruits derLotus uliginosus L.
Lieux secs ou humides, souvent au bord des ruisseaux, des étangs ou dans
les endroits marécageux. Les variétés mélangées à la forme typique. A. C.
Toute la France, plus abondant dans le Centre et le Midi.
. Toute l’Europe ; Syrie, Caucase ; Afrique du Nord.
Il a comme parasite naturel : Chremylus rubiginosus HAL. (Bnscorunss).
Sub`gen. Callosobruchus Pic
Pachymerus LATR. (pars)
(Rev. d'Ent., XXI, 1902, p. 6) ·
TABLEAU ons EsPÈcEs
I . lnsectes courts, assez trapus.Antennes du mâlefortement dentées. 2.
·—- Insectes plus allongés. Antennes du mâle médiocrement dentées. 3. ·
2. Prothorax portantsur le lobe basal deux callosités oblongues, conti-
guës, devant l’écusson,recouvertes d’une pilositéblanche. Écusson d’un
blanc pur. Revêtement des élytres roux, agrémenté de linéoles blan-
châtres disposées transversalement dans la partie postmédiane, avec
deux taches latérales foncées. Long. : 2,2-2,8 mm. 1. chinensis.
' —- Prothorax sans callosités basales, orné, sur son milieu, d’une bande
médiane assez large plus ou moins foncée, éclaircie sur le lobe basal
et tranchant sur le fond pâle du disque. Revêtement élytral fauve,
avec des linéoles brunes disposées transversalement après le milieu
sur les 5e, 78 et 98 interstries. Long. 2 2-2,5 mm ..... 2. phasooli.
3 . Élytres portant, de chaque côté de leur milieu, une tache noire, arron-
die, limitée au 28 interstrie. Revêtement rougeâtre ; une fascie de
taches pâles au dernier tiers postérieur et une linéole blanchâtre au
milieu des élytres, sur le 28 interstrie. Prothorax portant une tache
antéscutellaire claire. Long. :3-3,5 mm .... . ....... 3. lllûûillütlll.
1. On comprend mal pourquoi Rev prétend que cette variété peut se confondre avec
uilloaus (fasoiafus OL.) dont une foule d’aut.res caractères Péloignent considérablement.

c.•.LL0s0BnUcrws 87
— Élytres avec les taches latérales noires élargies jusqu’au 2* interstrie
mais se prolongeant sur les côtés depuis l’épaule jusqu'au sommet.
Long. : 2-2,5 mm. .............................. 4. Oflllhll.
1. Callosobmchus chinensix L., 1758, Syst. Nat.,éd.,X,p.386.—<3‘pecli·
nicornis L., 1767. — S? scufellaris F., l. cit., 1792. — aduslus Morscriutsxir,
Bull. Moscou, 1874. — Saxmn-Cmxnn DEVILLE, Cat., p. 374.
Long. :2,2-2,8 mm. -· Très recon-
' ' , naissable aux deux callosités d’un
__ L É_ blanc nacré à la base du prothorax,
4 f   dans le lobe basal.Élytres subcarrés,
L « T fauves, avec trois fascies transversa-
' ` ` W     ‘ ` \ les brunes, la première à la base, la
  x` +m(`,"»Q` seconde un peu après le,milieu, la
· I     ,,·—,,i~r} t i}   l troisième occupant la partie apicülei
__ tpl`; l`   ül—v·""'§,m les deux premières séparées par un
Y 1: * r . 4 espace plus grand, la deuxième et la
·   p   i P‘ ,» L `   ' . _ dernière par une bande nébuleuse
L ililifl il   ll}, i il! - d'un blanc rosé ; une linéole blanche
` i   ", p * ,, occupant, au milieu,le 3** interstrie.
~     I ‘ Ecusson blanc nacré. Pygidium
\     t` court,tombant presqueverticalement,
entièrement blanc. Antennes ferru-
cazzoiaimim chincnais 1.. 3. siiieueee. lee eîiiq derniere ertielee
fortement pectinés chez le mâle; les
— sept derniers seulement épaissis, nul-
lement pectinés chez la femelle (fig. 10, 39). Pattes ferrugineuses.
Pénis (fig. 234) très long, mince, hyalin, tubulaire, parallèle, tronqué au
sommet à ouverture circulaire et terminale, apophyses courtes, grêles. De
profil, faiblement arqué, d’épaisseur égale sur toute sa longueur. Tegmen
semi-embrassant, membrane courte, branches basales présentes ;styles
longuement arqués, minces, un peu renflés à leur sommet garni de soies _
assez courtes, inégales.
Vit et se transforme dans les graines de diverses Légumineuses.
Originaire de la Chine et du Japon. Répandu et cosmopolite dans tous les
pays à climat chaud. Introduit en Amérique et en Europe (l). Cause des dégats
importants dans les semences de Haricot, Pois chiche, Dolique, Pois cul-
tivé, Lentille, etc...
Importé en France avec des légumes secs attaqués par l’insecte. Ports,
magasins. Paris, Exposition de 1878 (Bxc·o·r) ; grains de haricot.
On ne connait pas de parasite naturel de cette Bruche. i
1. Pour la répartition et la biologie : ct. Bnmcnowsxv et Mnsuu. : Les Insectes nuî~
siblcn aux Plante: cultivées, 1936, p. 1265. ` i

88 (XSLÉOPTÈRES BRUCHIDES
'2. C&ll0S0b1'\1chI1S ph3S20lî GYLL., in Schônh., Gen. Cure., I, 1853, p. 37.
Long. : 2-2,5 mm. — Voisin de chinensis L., les élytres un peu moins
courts ; prothorax plus long, gris d’argent, avec une tache médiane allon-
gée brune-, s’arrêtant avant le dernier tiers, séparée, longitudinale-
ment, par un étroit liséré plus clair; base du lobe plus pâle. Élytres, écusson
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236 . 384; i zas zav
Fm. 229 à 287. ·——- Orgïanes copulateurs et pièces accessoires de Callosobruchus (mâles;. -—
· 229. C. maculatual . Pénis (face ventrale). —— 230 (profil). -—- 231. C. phaseoli Gym,.
Pénis (face wentrale). —-· 232 (face ventre-latérale).-288.Tegmen. —>- 234. C. ckincm
sis L. Pénis (face ventrale). -—- 235 (profil). —— 236. Tegmen. -—— 237. Sac interne.
compris, roux plus ou moins foncé avec les interstries 5, 7, 9 rembrunis
sur leur milieu, formantxdes linéoles obliquement dirigées de la base au
sommet ; une fascie transversale plus claire à l’apex. Antennes ferrugi-
neuses, à peu près semblables à chinensis. Pygidium de même couleur et
conformé comme chez ce dernier.

oattosonnucnus 89
Pénis (fig. 231) allongé, rectilignement élargi de la base au sommet tron-
qué ; apophyses basales longues flexueuses. De profil, arqué vers le pre-
mier tiers inférieur. Tegmen enveloppant étroitement le lobe sur la moitié
basale de sa face dorsale ; styles flexueux, arqués au sommet, à peine ren-
flés à cet endroit, avec quelques soies écartées, assez courtes.
Vit dans les semences de Haricot et de Lupin. ·
Origine incertaine. Cité par des auteurs anciens comme provenant de ·
l’Italie du Nord, mais plus probablement de l’Asie Occidentale. _
Moins fréquent et peut-être occasionnellement dans les Légumes secs.
Paris (CLERMONT) ; Seinet·et-Oiset Rueil, éclos de graines de Lupinus
albus L. provenant de la Maison Vilmorin. Marseille (AB. DE PEnmN).
Italie. Brésil.
3. Cûllosobmchlls mA0\118t¤8 Fz, 1775, Syst. Ent., p. 65. —— quadrima- ,
culalus F., 1792, I. cit., p. 371. — barbicornis F., 1801, Syst. Eleuth, II,
p. 403. — bislriaius F., 1801, l. cit., p. 402.
Long. : 3-3,8 mm. -—- Oblong, revêtement rougeâtre. Prothorax noir,
orné à sa base d’une petite tache blanc jaunâtre, séparée dans son milieu
par une étroite bande brunâtre. Élytres avec quatre taches noires, arron-
dies, placées latéralement, les deux plus grandes vers le milieu, les deux
autres sur l’apex. Parfois, le calus huméral tachédc noir est relié latérale-
ment aux taches du milieu reliées elles-mêmes aux apicales. Sur le disque,
ces taches sont séparées par une bande jaunâtre, oblique. Une linéole de
même couleur sur le milieu des élytres, sur le 36 interstrie. Antennes plus
longues que chez le précédent, les »7 derniers articles médiocrementdantés ·
chez le mâle ; peu différents et seulement moins élargis chez la femelle. ·
Les quatre Premiers articles roux, les autres noirs dans les deux sexes.
Pygidium allongé, avec deux taches latérales brunes, oblongues.
Pénis (fig. 229) très large, subparallèle, obtusément arrondi-tronqué au
sommet à ouverture terminale assez réduite.; apophyses basales du lobe
médian longues, molles, parallèles. Tegmen embrassant le lobe sur sa
face dorsale, ses branches basales appliquées étroitement sur la majeure
partie des côtés de la face. ventrale ; styles progressivement épaissis de
la base à leur sommet, celui-ci faiblement arqué, orné de soies courtes et
égales. . · _
'Vit et se développe dans les semences de Phaseolus et diverses Légu-
mineuses.
Origine orientale. introduit dans les ports de commerce, comme le précél
dent. Souvent dans les magasins, entrepôts, graineteries. Se développe,
d’après certains auteurs, sur Glycine hispida, Dolichos, Càfanus îndicus,
Vigna catjang, etc.
Paris, 1878 (Bxcor) ; Bouches-du-Rhône : Marseille (Gnsmiisn) ; Gironde :
Bordeaux (A. Dunois).

90 COLÉOPTÈBES nnucmnns
4. Uüllosobmchils omatlls Bon., 1829, Nouv. Mèm. Mosc., I, p. 103.
Long. Z 2-2,5 mm.- Réunià tort par quelques auteurs à chinensis L. (ll.
Plus voisin de maculaius F., avec lequel on peut facilement le confondre.
Un peu plus petit, un peu moins allongé, la tache submédiane des élytres
moins arrondie, plus anguleuse en dedans, les taches latérales toutes réu-
nies sur le bord externe des élytres. Pygidium unicolore.
Ces faibles caractères paraissent insuffisants pour le maintenir au
rang d’espèce et·l'on devra le réunir comme sous—espèce au maculafus F .
Le pénis est d’aiIleurs identique.
Vit dans les graines de Haricot, Pois, Lentille, aussi dans les Arachides.
* Origine inconnue, de répartition plus étendue que maculatus F. Très rare-
ment et accidentellement en France. Var : Toulon (GUÉRIN), dans des hari-
cots. B0uches—du-Rhône ; Marseille (An. on Pnanm, Rrznncoonr).
_ Hollande ; Allemagne : Hambourg ; Italie ; Égypte, Éthiopie, ; Sénégal.
2. Gen. AGANTHOSCELIDES SCHILSKY
(Kâfer Eur., 1905, XLI, p. c).
TABLEAU Dns Esràcns
' 1. Insecte oblong ou suboblong. Interstries ponctués ; stries des élytres
à points bien visibles au moins en avant. Protlforax couvert de gros
points écartés, très distincts à travers la pubescence. Segments abdo-
minaux, pygidium et marge apicale des élytres d’un rouge orangé.
Pattes entièrement testacées, sauf la face inférieure des fémurs par-
· fois rembrunie. Antennes avec les cinq premiers articles et les deux
derniers roux, les autres obscurcis: Parfois l’avant-dernier également
‘ obscurci chez la femelle. Long. : 3,2-4. mm. ..... 1. obsolelîllâ.
— Insecte plus elliptique. Interstries granuleux ; stries des élytres sans
ponctuation distincte même en avant. Segments abdominaux et py-
gidium roux ou bruns. Marge apicale des élytres concolore. Antennes
entièrement ferrugineuses ou rousses. Taille plus grande. Long., ·:
3,5-4,5 mm. ....... . ......... . ..... . ....... . . 2. mimosas. '
1. Acanthoœlidos obsoletus Sm', 1831, Desc. Cure. N. Amp., p. 2. —
Breweri GRo·rcH, Proc. Zool. Soc. London, 1867, p. 389. —~· irrcsectus-
Fluxus, l. cit. V, 1839,ip. 18. —— obiectus Sav, l. cit., 1831, p. 1. ——— palli— ·
pes Fmas., l. cit., 1839. — subellipiicus WoLL., Ins. Mad., 1857, p. 123.
-· ? varicomis Morscrx., 1. cit., 1873-74, p. 239. — Aubcrlî AB. DE PEr¢mN.
— SMNTE-GLMRE Dnvrnms, Cat., p. 374.
1. Cette réunion existe, avec quadrimaculatus F., dans le Catalogue Marseul.

I
ACANTHOSCELIDES‘ 91
Long. :3,2-4 mm. —-Facile   reconnaitre (voir caractères du Tableau). —
Prothorax subconique, distinctement arqué latéralement, les angles posté-
rieurs aigus, un peu divergents, lobe basal nettement détaché, largement
subtronqué au sommet. Élytres oblongs (épaules peu marquées), assez
arqués sur les côtés, leur plus grande largeur vers leur milieu. Vestiture
d’un brun roussâtre ou d’un gris flaves-
cent,unicol0re sur le prothorax et com- l · ~
posée sur les élytres de deux fascies r' ''''   · “   ·
transverses, plus claires, accompagnées "    
· ' 2‘~ "V
de macules brunâtres également trans- I  _ »g·*ly,;·§,\,x.,_
versalea ; on observe, sur le milieu du " ( A si lp) ‘`)l`'' "
disque, occupant le 3* interstrie, une   _· " ,·._, , ‘
linéole blanchâtre, souvent plus dis- , ,<~=”•“"l ·<—.`*( wïf `,i_·;·«,QQ_
tincte que les autres taches claires com-   (È §j·;,,,,§;:i_É, atë   jl;  
posant les fascies. Chez certains exem- È ,11   R) `"( `~
plaîres, ces taches sont très confuses et ,’=(,\?_l (j ‘· L ·“.`'   l AQ ‘ ·
le revêtement général apparait presque ·   Q, ]i`r( l " j
unicolore (1). ` `·'_l [ ,
Pénis (fig. 238) tubulaire, évasé au '  
sommet, celui-ci tronqué ; ouverture du ‘
méat circulaire, assez réduite ; apophy-
ses basales courtes. Vu de profil, cylin-
drique, presque droit, un peu courbé à Acm",0,,œüde8 obsoldw SML
l’apex. Tegmen à branches basales ·
larges, rubanées, accolées à leur extré-
mité et enveloppant la base du lobe médian ; styles larges, très élargis au
sommet arrondi subtronqué et muni'de soies terminales subégales.
Vit et se développe dans les graines de toutes les espèces du genre PM- ~
scolus (‘). Surtout nuisible aux Haricots cultivés.
La biologie, très bien étudiée, constitue une littérature substantielle (voir
Index bibliographique). Ses dégâts sont d’autant plus graves que l’insecte
se reproduit à la fois sur les plantes et dans les graines mûres emmagasinées.
En Amérique Centrale, il existerait jusqu’à six générations par an (‘).
Origine précise inconnue   Répandu dans toute l’Europe, 1’Afrique du
1. Les individus provenant des régions chaudes ont généralement les taches élytrales
plus marquées que ceux des climats tempérée. '
*2. D’après M. L. Lnosrn (Miscell. enf., vol. XXX, 1927, p. 96) cette Bruche, évo-
luant en magasin, serait capable de s’attaquer a d’autres graines de Légumineuses :
Vesces, Gosses, Lupins, Féverolles, etc.
3. Ce nombre de générations annuelles nous parait d’ailleurs exagéré, si nous nous
basons sur le temps minimum nécessaire a l‘évolution larvaire et au temps de ponte
dans nos régions. Il s’agit plus vraisemblablement de générations se chevauchant par
suite de l’échelonnement des pentes d'une méme femelle.
4. 0n,admet volontiers qu'il pourrait étre originaire des régions tropicales améri-
naines, où il vivrait sur des Phnscolus spontanés. Son introduction en Espagne est trés
ancienne et l’0n suppose qu’elle s‘est effectuée avec des colons espagnols.

8
92 , c0LÉ0P·1·ÈREs Bnucmnns
, ' Nord et du Sud, ,l’Asie,,1a Chine; les Açores, les Canaries et l’Amérique du
Nord et du Sud et sans doute dans bien d’autres régions. Son introduction
en France et en Corse est relativement récente. `
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J · nx ' ul. _ .-, ;
· r, .· ' , .. "
_ · ti   - _ ,r  '| \
, 242 Z4$ ,245 246
F10. 288 à 241. -— 288 et 289. Armure génitale : d’Acanthoscelides obsoletus Sms. Pénis
(face Ventrale et profil), -- 240 et 241. Organes de la femelle : urosternites, u1·0te1···
gites et stylets. -— 242 à 248. Pseudopachymerus Lallemanîi MARsEUL. Pénis (faee
dorsale et ventrale). —— 244 à -246. Spermophagus (Zabmtes) subfasciatus Bon. Pénis
(face ventrale et dorsale) et tegmen.
Les parasites naturels de cette Bruche sont, dans le Midi de la France,
Eupelmus Degerei DALM. (maculipcs WLK.)-— en Amérique :. Eupelmus cya,
niccps AsnM., et Bruchobius laticollis AsnM.·(HYM. CHALMDIDAE).

V PSEUDOPACHYMERUS · · 93
» 2.; Acanthososlides mimosas F., 1781, Spec. Ins., I, p. 76.
_ Long. :3,5-4,5 mm. —- Voisin du précédent, mais distinct par un certain
nombre de caractères (voir Tableau). .
Plus allongé, plus étroit, les élytres moins arqués latéralement ainsi
que le prothorax nettement plus long et plus conique. L’écusson nette-
ment plus court, plus.l8rge. Le lobe basal du prothorax largement arrondi,
nullement tronqué au sommet. Vestiture soit d’un brun—rouge, soit gris-
cendre, à peu près uniforme, ou fascies indistinctes ; les linéoles plus pâles · ·
que la couleur foncière, lorsqu’elles existent, sont- à peu près uniformé-
ment réparties sur les interstries impairs.
Vit dans les graines de Phaseolus, Vicia faba, Ciser, et peut-être d’autres
Légumineuses à préciser.
Origine imprécise. Trouvé à plusieurs reprises en France, à Marseille (AB.
DE PERMN), Bordeaux (Bomumr:).
Allemagne : Hambourg ; Italie ; Turquie, Égypte, Algérie.
Plus rare et moins connu que obsolelus. Sesdégâts paraissent beaucoup
plus limités. · ·
3. Gen. PSEUDOPAQHYMEBUS Pxc
(Cat. Junk., nov. notn,')
(Pachymerus Scuômu. pars., Gen. Cure., I, 1833, p. 2, 84 (nec Tmma.,
1885) · .
· 1. Pseudopachymems Lallemanti Mansrzur., 1876, L’Abeille, XIV (Bru-
chusolim) T- SAJNTE-CLAIRE DEv1L1.E, ,.,· '
Cat. (Acanihoscelides), p. 374. ` r,   ,
_ Long, : 3,5-4,2 mm. — Insecte   "   VV"`*.,,. IJ _
oblong, brun·roux plus ou moins foncé àrïî p   VL, ,
avec, sur les interstries, des linéoles   kg., ;;Q, V' ,   ·  
plus claires. Sur le 3** interstrie, vers_       Q;    
le milieu du disque, `s’observe une li- V   pi Qi`·i>‘l;§-—,,ȧ,L,y]"lili, V Ã
néole allongée de couleur fauve. An- '   ;*y*‘fî“Vl;  
tenues rousses, médiocrement serri- à ·   il ' r§Él·l»,’Mï’¤»
formes chez le mâle. VPonctuation du 1 ,f)_,'jÃy   :·'}· , =, 
prothorax et des élytres bien visible. (67 _.§*l»,l`Xl,i·?  y·l“IlV,Éll·ll»,5,·,l,î. '
Yeux très gros, exorbités. Pygidium Emi Viëfïl', ,j. `iilgl   ·' V
maeulé de six taches brunes sur fond Ã, ill ','-' V "_ —_,;?VflV
fauve, les deux médianes, basales, plus V p V  
' Pénis (fig. 242) extrêmement court, VV
rè lobe meaïàii'à';3ai' }>°rès'«1eux ses i ·
plus long que large (vu de face dorsale) Pseudopachymerus Lallemanti Mansnun.
à côtés presque droits, plus large au _ V
sommet qu’à la base avec la partie apicale en cône large; Vu face von-

94 · COLÉOPTÈRES BRUCHIIJES
` trale, étranglé, élargi à la base, moins évasé · au sommet ; apophyseg
basales nulles. Tegxnen accolé à la face dorsale, les branches écartées,
arquées, molles ; styles arqués, modérément claviformes au sommet fine-
ment sétuleux.
Vit et se développe dans les graines de Cassier, d'après ÀBEILLE DE PER-
nm, également dansrcelles de Acacia farncsiana WILD., en Tunisie (L.
LHOSTE), Jardin botanique de Tunis (BALACHOWSKY).
Importé à Hyères (Var). Abondant en Algérie : Biskra (Bnxsour, BEDEL,
Cnonlwr, BONNAIRE I), d’après ce dernier, dans les gousses du Caroubier
(Cetamnia siliqua L.). ` ` -
Répandu sans doute dans d’autres régions chaudes, sur diverses espèces
du genre Cassia (1). `
Origine imprécise. .
4. Gen. PACHYMEBUS THUNBG. '
(THUNBERG, Goetting. Ges:Anz., XXIX, 1805, p. 282.)
( Andromisus Gozis, Ann. Soc. ent._ Fr., 1881. —- Pachymcrus BEn'rHoLn,
1827. —- Caryoborus ScHôNH. [ex pars.] 1883)
_ TABLEAU nEs ESPÈC'ES
1. Élytres déprimés, courts, subcarrés, d’un tiers environ plus longs
que larges (Amiromisus Gozis) ..... . ..................... 2.
— Élytres plans, allongés (moitié environ plus longs que larges). Revê-
tement fauve plus ou moins foncé, parsemé de nombreuses petites
taches brunes, uniformément réparties sur les élytres. Pattes ferrugi- `
neuses. Prothorax court, arqué latéralement, arrondi en avant. Yeux
gros, entiers ou à peine entamés au bord antérieur. Antennes médio-
crement dentées, rousses, les articles rembrunis sur le dessus (Pachy·
mcrus THUNna.). Long. : 4,5-6,5 mm. . . , ............ 1. aocaciae.
2. Élytres noirs, tachés ou non de ferrugineux. Antennes avec les 5 ou
6 premiers articles (parfois le 7 ) d’un roux ferrugineux. Plus petit
que les espèces suivantes. Long. : 3,5-3,8 mm ......... 2. Mariùe.
-- Élytres ferrugineux avec des taches ou des linéoles. .......... 3 .
3. Élytres ornés de taches noires eondensées à l’apex, sur les`côtés et
dans.le milieu,'le long de la suture. Antennes et pattes antérieures
testacées:,Fémurs annelés de brun ou de clair. Long. 2 6-8 mm,
................................... . ............ 5. diiiormis.
——· Élytres avec des linéoles, bandes ou traits diversement disposés.
Fémurs annelés de brun varié de grisâtre. ................. 4._
1. Le genre Cassin, Légumineuse de la sous-famille des Césalpinées renferme un assez
grand nombre d’espèces répandues aux Indes, aux Antilles, en Afrique tropicale, en
Arabie, en Amérique, etc. '

i / mcuvmsnos 95
4. Revêtement fauve clair, avec,sur les élytres, deux traits blanchàtres
obliquement disposés sur la moitié antérieure et une fascie transver-
' sale de même couleur, subapicale avec, parfois, quelques courtes linéoles
brunes sur les interstries pairs. Ecusson carré, très court.·Yeux for-
tement échancrés en avant, ne formant plus qu’un arc étroit. Long. :
5-6 mm ........................................ 3. inspidolls.
— Revêtement fauve, parfois rougeâtre, avec, sur les élytres, des linéoles
noires condensées à l’apex et au milieu ; une bande noir velouté sur
le 3° interstrie flanquée d’une autre petite tache du même noir, sur
le 5* interstrie. Calus huméral parfois noiràtre. Écusson rectangu-
laire. Yeux moins fortement échancrés formant un arc à bord large.
Long. : 5 mm. .................................... 4. Germàinis
1. Pachymerus aocnciao GYLL., in Schônh., Gen. Curc., I, 1833, p. 97. .
Long. :4-5, 6,5 mm.-Confondu et mis
à tort en synonymie avec Caryoborus pal- · ,,
lidulus OL. Bien plus grand, de couleur 1î>F `,
foncée et même, chez les individus imma- N · _ _ . (AV
tures, avec destaches brunes sur les ély-   · , L   `
tres. Front fortement caréné. lîémurs  ` rsëg 
postérieurs plus ou moins assombris, jèsyl  "É 4
munis vers le milieu, sur leur tranche   ~~·.·"," "1;,.,·,   ·
inférieure, d’une assez forte dent souvent qïjiîiil ·(·1‘   il ai ,_i
bifide (mâle),plus faible (femelle), aecom- É';l.lwif  '.· j illmlx L
pagnée de huit à neuf dents, plus petites ' I *«v`“,z,» Mig i»N(,Éll ’
et rangées en dent de scie jusqu’au som-   }"l}*j';“,j,· l`··   ."
met mg. sa). W · l;i,;’2;l   ·
Élytres anguleux aux épaules, leur plus '   y   »  
grande largeur un peu en arrière de ' r i,  'Àl, I ” Ã ""” _i >i·i`
celleS—ci.   "   ' `  
Vit dans les graines d’Arachide (Arachis ' ·
hypogaea), dans lesquelles il commet de
gï""““îi SÉgÉ‘î; SS .â`.?Z.'E‘}i‘§ë’§É..î·i*ZQî.`L à »
ioîgig dîi fiiuitaoî bien encore à l’entrée deu Pachymmw accfmae GYm"’8‘
trou de sortie pratiqué par la larve.
Importé du Sénégal en France ; Marseille (D' Pouruans, Vmrssxùnm).
Paris, éclosion du 20juillet à début d’août 1942l dans les Arachides (1).
Sénégal, abondant et très nocif dans le Moyen Chari (D1' J. Dnconsn). Sou-
dan égyptien, Haut-Nil bleu (ALLUAUD).
1. L’Arachide est une Légumineuse de la tribu des Hédysarées, originaire du Brésil
îà surtout au Sénégal. Il existe plusieurs espèces d’Arachide qui ne sont pas

96 coLÉoPTÈnEs·BRUcH1¤Es I
2. Pachymerus (Andromisus Goz.) Mnriae Gozis, 1885, Revue d’Ent.,
p, 125. —~ SAINTE—CLÃ.IRE DEVILLE, Cat., p. 372. ·
Long..: 3,5-3,8 mm. ·——· Ovale oblong, tantôt noir avec les cinq ou six
premiers articles des antennes, les cuisses antérieures, une portion vague
et plus ou moins étendue des autres, les hanches postérieures, le dessous
des côtés du prothorax d’un rouge ferrugineux un peuobscur, tantôt beau-
coup plus largement teinté de cette dernière couleur, offrant alors sept
premiers articles des antennes, les pattes. en entier, la bouche, le pro-
thorax, la poitrine, les hanches, le pyg1d1um (sauf un rembrunissement
‘ médian) et une tache élytrale, ferrugineux; la tache élytrale occupant la
base jusqu'à l’épaule et prolongée en s’amincissant à mesure jusq11’au
delà du milieu. Couvert dlune pubescence gris obscur un peu soyeuse,
mêlée de parties plus claires et cendrées dessinant des traits allongés sur
les interstries impairs des élytres. Antennes courtes, en massue graduelle-
. ment subperfoliée. Prothorax avec une ligne médiane creusée en léger sil-
lon à la base. Pygidium à fond mat avec deux petites taches poncti-
formes de duvet cendré, parfois brillant malgré sa pubescence soyeuse
(peut—être caractère seXuel).Eémurs postérieurs armés d’une épine droite,
suivie· de deux ou trois petits denticules ou crénelures. (Description ori-
ginale.)
Mœurs inconnues. . .
U _   Trouvé en nombre à Bordeaux
ïgi, ’ lggiîjg ( (BRAQUEHAYE), probablement im-
i_ $(,,,.,_.—" `'`` , ;`(w.` (É, ;,,,, porté d’Amérique,
7* ' ig "‘;·;,§ër;·,  Origine inconnue.
,   ·   3. Pacliymerus jaspideus Ea.,
l V   /" 1849, Arch Naturgesch., XXV,
"`.`ï(_·  gg p. l85 (Bruchus clim). ——— icamae
  gg GUERIN, 1858, Ann.Soc. ent. Fr., p.
         E}; A ,·,’\#, ÉCXXX. --78gAINTE- QLAIRE DEv1L1,E,
'     |"ll?.Èql(;(€Ég,W§«.t at" p' 3 ‘ ,
     L », §’(‘_r?_gt;`.,,iât,;,·’ ». Long. : 5-6 mm. — Subcarre,
él :î'Ã'ur· °È·.·=l·"tlx-·c<   natif '''~ à·$l.l“~    aplati en dessus brun fauve revêtu
J 'É‘7—î,#·;   Wi;-l*¤g,’ , ’”,! .~È‘ E- , ’ _
  ,·f¤ÉWj,·  (,îA;,:;(ï Q j,v,,î»(,,*“ (iwtx   d une pubescence s_oyeuse Jaune-
-(       _ɤ;È`·'  ` _ chamois. Front caréné longitudina-
   ·;·   A; ` M`. lement. Antennes testacées avec les
· `   ';§§jî'L’”°*" ( v` 3 ou 4 avant-derniers articles I10î!‘S
  ff ou brunâtres. Prothorax subtrian·
`   _   gulaire, très rétréci en avant, si-
' nueux en arrière (fig. 33} avec les
P””hy'”"'” '”"°p'd€””° ER' ' angles postérieurs aigus et portant,
au milieu, deux `bandes plus ou
moins larges, longitudinales. Écusson carré, échancré, blanchâtre.
Elytres avec chacun 10 stries dont les interstries 3, 5, 7 portenti de petits

Pxcmmsnus 97
traits noirs, suivis alternativement de parties blanches, et en avant sur les.
3° et 4° interstries une moucheture blanche et une fascie oblique de même
couleur sous l’épaule sur les 6*; 7°, 8*, 9° et 10* interstries. Pygidium uni-
colore, perpendiculaireà l’axe du corps et non visible vu de haut, avec
I’apparence de·4 petites fossettes. Pattes antérieures et médianes d’un
testacé pâle comme la base des antennes ; les postérieures ferrugineuses
avec les fémurs portant une forte dentjsuivie de quatre autres petites.
Tibias arqués. Tarses pâles, ongles noirs. -
Il faut ajouter les caractères suivants relevés sur 6 exemplaires de. ma
collection : Fémurs postérieurs maculés de brun. Prothorax parfois unico-
lore, portant deux impressions longitudinales sur les côtés du disque.
lnterstrie 70 des élytres costiforme jusqu’au tiers antérieur. Pygidium avec '
une carène médiane peu saillante, presque effacée au milieu. Antennes du
mâle plus claviformes au sommet. Parfois dans les deux sexes, le 11** article
testacé, les 8*, 9** et 10** seulement obscurcis.
Vit dans les semences de l’lcame, plante cultivée pour ses bulbes alimen-
taires. -
Trouvé, en France, dans les semences , ,
de Icama, provenant de Quito(Équateur), ( j.,   ·
(GUERIN).   '· ‘
Pérou, Équateur, Bolivie. Obtenu des ‘    
semences d’une Légumineuse : Calop0— =  
gonium vclutinum BENTH, à Bahia « _ - · .
(G. Bommn) (1). i vlx g 9*
. 'kz ,‘·‘·isz::¤»·¤=- `‘·~—.= *—.
4. Paehymerus Germaîni Pic, 1894, _‘ îz, ,,,' (  
L’Échange X, p. 65. — Saturn-C1.Amr—:· __ È   " » ·
DEv1Li.E, cat., p. 372. ,_,. ‘ = 5, g   _ .f  
Long. :5 mm. — Subcarré, déprimé   1 ,     ,
surles élytres, àcoloration fauve ou noi-       1 ip  
râl;re,maculé de taihes plus foncées ou   ( l,\ (   Ã;. *.î_;ÀS
plus claires sur les élytres. Front caréné; ét"; · <._ -‘iti   s . ,
les antennes claires, parfois obscurcies   ( ( ij
sur les 5** et 6*3 aVant—derniers articles,  
épaissies à leur extrémité. Prothorax A ·  \
très atténué en avant, impressionné sur . (
les côtés et sillonné en avant et à la P°¤'*9'""¤8 G¢rm¤î¤i P¤¤»ô`·
base de son milieu. Les côtés sinués, à
pubescence fauve ou brunâtre, n’offrant pas de lignes ou macules foncées
nettes, les côtés plus ou moins d’un gris pâle. Écusson en carré long.'
Élytres variés de fauve et de noir (voir caractères du Tableau). Pygi-
dium jaunâtre uniforme ou maculé de taches noires en forme de X, dont _
les branches sont marquées de fossettes à leur extrémité. Pattes claires sauf
1. Gregorio Bonnsa, Arch. Inst. Biol. Vcgel., Rio de Janeiro, vol. 3; n¤ 1, 1936.
uorrmnm ` 7

98 _ connorrànns aiwcmnns
les postérieures foncées à cuisses très renflées (fig. 54). Dessous du corps
gris d ’argent plus ou moins maculé de gris plus foncé.
A. cette description tirée en partie de Yauteur, j’ajouterai les observa-
tions suivantes relevées sur huit spécimens de ma collection provenant de
‘ Bordeaux L Se distingue surtout par la présence, vers le milieu des élytres,
d’une petite bande d’un noir velouté sur le 3°interstrie et d’une petite mou-
cheture de même couleur sur le 5*% Les antennes du mâle avec les quatre
premiers articles ferrugineux rnaculés de noirâtre, les six suivants noirs et
' le dernier testacé. Les antennes de la femelle sont entièrement testacées.
Chez le mâle, le pygidium est d’un fauve clair marqué de quatre taches ·
noires disposées en X, avec de Pëtites taches marginales. Chez la femelle,
le pygidium est fauve unicolore, confusément marbré de taches plus claires,
Fémurs postérieurs muriqués sur leur face externe ; la tranche inférieure
portant à s base 7 à 8 denticules aigus, le premier plus long, parfois
bifide. Tibias postérieurs arqués, simples/à leur extrémité inférieure. Les
tarses testacés, sauf le sommet du 26 article et les ongles noirs. .
Vit dans les graines d’une Légumineuse : Parkinsonia aculeala L. Capturé
en nombre, en août 1893, par M. Gaston EYQUEM, dans le jardin botanique
' de Bordeaux, importé de Montevideo (Uruguay) avec les graines de P. acu-
leata L., plante employée, en Argentine, comme abri dans les plantations
de Caféier et de Cacaoyer.
5. Paolwmsms diiiormis OL., 1790. Encycl. méth., V,198, pl. I, fig. 3.-
SAINTE—CLAIRE DEv1LLE, Cat., p. 372.
` Long. : 6-8 mm. — Se distingue des espèces voisines par sa taille supé-
rieure, la coloration entièrement testacée des antennes et des pattes
antérieures, la couleur des élytres brune sur les côtés et au sommet. .
Brun, couvert dfune squamosité cendrée. Prothorax brun noirâtre. très
étroit en avant, sinueusement rétréci latéralement. Écusson petit, trapé-
zoïdal. Élytres carrés, aplatis, marqués de stries médiocres, pointillées,
cendrées et roussâtres. Dessous gris clair. Les fémurs postérieurs cen-
drés, renflés, nantis d’une épine assez grande, aiguë, denticulée àl sa
base postérieure ; les·tibias un peu arqués avec un prolongement spini-
forme à l’angle apical inférieur.
Mœurs inconnues.
Originaire du Sénégal. Introduit en France dans les ports de mer.
Observation. — Une espèce voisine : P. brasiliensis THUNB., 1816, K. Vet.
Acad. Handling.,p.45, est souvent mentionnée dans les Catalogues comme
ayant été trouvée en France, mais sans plus de précision (1).
Elle est originaire de l’Amérique Centrale : Brésil, Cayenne. Elle atteint' '
8 mm. et vit aux dépens de 1’énorme fruit du Dioclea reflexa (Légumineuse). A
BoNnAn la signale comme attaquant Dioclea marginata BENTH. Chaque fruit
1. G. Bowman, Arch. Inst. Biol. veget., Rio de Janeiro, 1936, la signale de France et
de Russie.

c.mvonor.us i 99
nourrit une douzaine d’insectes. Elle se distinge par ses taches élytrales
formant de courtes bandes noires interrompues de blanc sur les interstries
pairs, la couleur foncière roux·!auve. Le prothorax est maculé de noir sur
fond roux. Les antennes sont testacées (sauf les 8•, 9¤ et 106 articles noirs).
La dent fémorale des pattes postérieures, très forte, droite, porte sur son
tiers inférieur cinq à six trèspetits denticulcs qui, aulieu d’ètre placés surla
tranche inférieure de la cuisse, sont groupés à la base même de cette dent
principale.
5. Gen. CARYOBORUS Gamma
(GERM. in Schünh., Gen. Cure., II, 1833, p. 2, 92)
1. Garyoboms Dlkllfdus OL., 1790, Encycl. Méth., p. 199. —— Germari _
_Kûsr. — 1845, Kâf. Eur., II, p. 37. — pallidus SCHILSKY, 1905, Kâfr Eur.
XLI, p. F (1).
Long. : 3-5,4 mm. — Insecte roux . _
testacé clair, revêtu d’une très fine _ _ .;»» (î
pilosité pâle. Prothorax en cône oblong, j  *   ¤,   · ·
un peu élargi dans son milieu.Antennes ej  H,] ‘ _ ,  
et pattes testacées, les 7 derniers arti- s '     l' '  
cles antennaires souvent maculés de dg   N ’—· _ -`—‘   .
noirâtre. “ ·=F   Ã`};   _ *·
Reconnaissable à sa coloration entiè-   gi K   l` .,'·'È'.
rement testacée, à son prothorax visi- Q   j à ( J1., fi
blement marginé latéralement et à sa · ç'   ` “ (    
base, à la fine denticulation régulière de »   ,., _ l »,fg§5;_ ' ·» 
, , , ,     ,;· ~x ~   =s· '.
ses fémurs posterieurs composee de huit E '   il li (L [ ft p
à neuf très petites dents égales (fig. 51);   ' ‘i`“··" I-
Antennes médiocrement dentées, chez —,  ./
le mâle, à partir du 5** article ; simples V .   ·
chez la femelle. Tous les articles plus
longs que larges. Front non caréné. C L ,,.0, OL
Épaules obliques. Élytres subparallèles, Nga Uma pa L US
faiblement élargis vers leur milieu.
Mœurs incoënues (’). Importé en France, dans les ports. 'l`urquie,Caucasc,
Grèce, Syrie, crypte.
1. Plusieurs catalogues réunissent bien à tort P. accaciae GYLL. à cette espèce.
2. D’après P. ne Pzvammnorr, Mém. Soc. His!. nat. Afr. N., 1931, p. 116, cet in-
secte vivrait au Hoggar, sur Séné (Cassia obovala Conan.), dans les fleurs de la plante.

100 cotûowrèans Baucmmss
6. Gen. CARYOPEMON J EKEL
(Ins. Sauders, I, 1885, p. 25. ··— Laconn., Gen.'Col.. VIII, 1886, p. 606)
- 1, Caryopemon Lhostei Pic; L’Eeh. 1924, n<>·418. —— L. Lrxosrs, Mis-
cell. ent. XXX, 1927, p. 94. ,
Long. : 5,6-6 mm. — Ressemble superficiellement à un très grand Bru-
chidius meleagrinus GÉNÉ.Brun-roux, plus ou moins foncé, varié de taches
plus pâles, avec deux fascies blanches sur les élytres. Corps obovale. An-
tennes flabellées à partir du 4** article, noires. Front faiblement caréné.
Prothorax oampanuliforme, fortement si-
` nueux à sa base, à angles postérieurs aigus,
A divergents, portant au milieu deux taches
l , ·   il noirâtres sur fond roux et une bande laté-
  "' rale mal délimitée, de couleur blanchâtre.
V gjœx Écusson poiictiforme à peine distinct.
M  È,       ., ...»·  Élytres subcordiformes, les côtés supé-
py;     V‘,,·' _ · 1‘î®U1‘S et l’apeX rembrunis ;la partie dor-
     P,  üsiff L. . sale fauve avec une fascie transversale
«— A ‘î,~s>‘..     ·- blanchâtre à la base, occupant les 28 et 6e *
 ,     À,     interstries ; une courte fascie de.même
    ,,"   ii:. couleur vers le milieu, sur les 48 et 8e in-
  _ ,_,·,   ,_   terstries. Ces deux fascies reliées plus ou
°,   ` `X moins exactement par une linéole claire
I     située sur le 2° interstrie ; une linéole
Xs   _ /4 blanche, apicale, sur le 4* interstrie.
·  X Pygidium gris clair, orné d’une tache
i médiane brune. Les deux premières paires
G“'g°p‘""°" Lhmei PIC' de pattes testacées (sauf les tarses foncés) ;
la dernière paire foncée, les fémurs large-
ment annelés, à la base, de roux ; au milieu; de blanc et au sommet de
brun, leur tranche inférieure finement denticulée. Tibias arqués, leur
angle terminal inférieur prolongé en une pointe assez longue.
Description faite sur un paratype (mâle) gracieusement offert par
M. Luosrn. ,
Vit et se développe dans les graines de Abrus precaforius L. (Légumi—
neuse). Découvert par M. L. LHOSTE, à Paris, Maison Vîlmorin, dans les
semences de cette plante provenant de Ceylan (1).
1. Ces graines ont la forme et la taille d’un gros Pois, elles ont une couleur vernissée
mi-partie rouge-carmin, mi-partie noire. Du plus brillant effet, les indigènes s’en ser-
vent comme parure, les utilisant en colliers et bracelets.

s1·EImorHAGUs · 101
7. Gen. SPERMOPHAGUS SCHÉÉNHERR
(Scuômrnnn, Gen. et Sp. Curc., 1833.)
TABLEAU DES ESPÈCES
1. Corps noir, unicolore, sans trace de taches ou fascies quelconque, à
pubescence très courte ne voilant pas les téguments. ......... 2 .
— Corps à pubescence plus longue, voilant, au moins en majeure partie,
les téguments. Élytres noirs avec une fascie transversale blanchâtre
ou jaunâtre plus ou moins distincte. Prothorax avec une tache anté-
scutellaire claire. Tibias antérieurs ferrugineux ou foncés. Antennes
ferrugineuses ou noires avec seulement les deux ou trois premiers arti-
cles roux. Long : 1,8-2,6 mm ................ 4. 8\1lJ!&B01&t‘|1S.
2. Éperons terminaux des tibias postérieurs franchement roux. . . 3 .
-— Éperons terminaux des tibias postérieurs noirs (rarementroussâtres :
variété).Pénis à styles étroits bordés de cils courfs.Long.: 1,2-2,8 mm.
............................................ 1. sericeus.
—— Pièces latérales du corps à ponctuation variolée. Front séparé du
vertex par une zone de poils fins, transversalement et brusquement
délimitée. Pénis à styles plus larges que chez le précédent et bordés
de longs cils flexueux. Long. : 1,5-3,5 mm.. . . 2. VBIÃOIOSODUBGÈBÉUB.
—— Pièces latérales du corps à ponctuation simple plus fine. Front et
vertex non séparés par une partie différenciée quelconque. Pénis à
styles renflés dans leur milieu, finement et assez brièvement ciliés.
Long. : 1,5-2,8 mm. ........................... 3. Küshri.
1. Spermophngus sericeus GEOFFROY, 1795, ap. Fourcr., Ent. paris.,
p. 112. — cisli OL., 1795 (nec F,). —— cardui Bon., 1829. — SCHILSKY, l.
cit., p. 3. — SAINTE;CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 372. · ·
Long. : 1,2-2,8 mm. — Se reconnaîtà ses éperons terminaux des méta-
tibias entièrement noirs, très rarement roussâtres (variété), dans ce der-
nier cas jamais d’un roux franc.
Languette labiale à bord antérieur large à peine échancré, subangu· _
`euse sur les côtés obliquement coupés, ornée de longues soies souples
alignées de chaque côté, sur les bords latéraux; le milieu avec seulement
quatre soies naissant sur la face ventrale, les deux distales plus longues,
les deux autres de moitié plus courtes, insérées latéralement ; avec 4 pores
sensoriels en avant, deux autres rapprochés de la ligne médiane et deux
autres enfin avant la base (fig. 254). Maxille à stipe droit subparallèle. à
galéa nettement plus étroite que la lacinia (fig. 255).
Pénis (fig. 249) à styles étroits terminés en pointe longue, bordés de
soies fines, courtes, raides. `

A 102 'COLÉOPTÈRES Bnucnmrzs
Vit et se transforme dans les capsules des Convolvulus. Très commun
dans toute la France sur C. arvensis L., C. sepium L. Abondant, en Gironde,
dans les dunes du littoral, dans les fleurs de Convolvulus soldanella L. (TEM- ,
Puma.), Corse, peu commun, Toute l’Europe ; Caucase ; Turquie, Chypre 2
Syrie ; Algérie, Tunisie.
Australie ; Japon ; Afrique occidentale.
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Fm. 247 à 249. -· Armures genitaleïévues de profil) de Spermvphagu.9.·-247. S. vario-
losopunctatus GYLL. —- 248. S. üsteri Scnxrsxv. —- 249. S. sericeus Gxsosim.
2. Spermophagus variolosopunctatus GYLL., 1833, in Schônh., Cure.,
_ ` p. 110 (nec Kûsr). —v. albipilis CHoB., Rev. d’ent., XVII, 1898, p. 187.
-- v. maculaius ScH1LsKY, l. cit., 1905.- HorrM., Miscell. Ent., vol. XL,
1939, p. 35.
Long. : 1,5-3,5 mm. —-· Se distingue très difficilement de l’espèce sui-
vante également à éperons terminaux des tibias postérieurs roux. En de-
liors de la pilosité frontale et dela ponctuation des pièces latérales du corps,
on observe que les élytres sont moins brillants, plus finement alutacés,
la pilosité du dessus plus fournie ; les poils visiblement plus épais.
Languette labiale (fig. 252) à bord antérieur élargi, droit ; arrondie
aux angles antérieurs, ornée d’une rangée marginale et ininterrompue de
soies assez courtes, raides·et de longueur inégale, munie de neuf pores
sensoriels, quatre en avant, trois médians et deux à la base de Yinsertion
des palpes labiaux. Maxille (fig. 253) à stipe triangulaire, la laeinia plus
large que la galéa;
Pénis (fig. 247) à styles étroits à la base, sensiblement élargis et termi-

srsauornmus 103
nés en pointe mousse avec des soies bien plus longues et plus souples que
chez le précèdent,
La v. albipilis Caen., d‘Algér·ie, est remarquable par la pubescence du des-
sus, plus épaisse, plus dense et plus longue, masquant presque entièrement
les téguments. Sa coloration d'un gris flavescent lui donne un aspect tout
particulier. ·
Vit et se transforme dans les graines des Convolvulus.
Ne paraît pas se trouver en France, tous les spécimens examinés jusqu’à
présent et provenant de notre faune sont des Küsteri Scmnsrcv.
Tunisie, Algérie, Maroc.
' 3. Spermophnzus Kültûli Scmisxï, 1905, Kâf. Eur., XLI. ·— vario-
losopunclalus Küsrnn, 1850, 1. cit., p. 53. —- v. pubivenlris Baunr, 1886.
Milabr., p. 110. — Horrru., l. cit., —
P- 36 (‘)·
Long. : 1,5-2,8 mm. —— Extrêmement V ·
semblable au précèdent. Pilositè élytrale ` l  
plus fine, plus courte, moins dense (voir  
Tableau). .\ ‘  
Languette labiale (fig. 250) subcordi-        
forme, échancrée au milieu du bord an- - ,` 1 Ã qj   Hi',. ~ `
tèrîeur, celui-ci bordé de longues soies, l rg  Ãjï gb 
peu nombreuses, les bords latéro- ‘ ( 1 Ã)  ?? ,<_;_ 
antérieurs garnis de soies un peu moins · . ~ ) . l , m s
longues ; pores sensoriels au nombre de ( A 1),; »·___  
neuf, situés comme chez le précédent. , ·   °°
Maxille (fig. 251) à stipe large, droit
sur le bord externe, arqué au bord
interne, la lacinia d’épaisseur subégale _
à la galéa. Palpes maxillaires plus SP"'"°P"°9"S Kü—‘l"i S°“"·S*“'·
robustes que chez les autres espèces.
Pénis (fig. 248) à styles moins larges que chez le précédent, à soies plus
fines, plus raides, moins longues.
La v. pubiverltris Bnunr s’applique à des exemplaires ayant une pube¤·
cence plus dense sur les pièces latérales du corps.
Vit et se transforme dans les graines des Convolvulus arvcnsis L., alfhae-
oidee L., cantabrica L. et sans doute d'autres espèces.
Éclos à Mandelieu (Alpes—Marltimes) de graines d’Ipomée, fin avril.
France méridionale, souvent»dans les fleurs des Cistes, surtout Cistus
albidus L. Alpes-Maritimes : Mandelieu, Cannes, Antibes, Grasse l, Toulon
l· C’est par erreur que j’ai signalé cette espèce de la Corse ou l’en ne trouve que seri-
ceun Giroux.

104 cotâopràmas enucmnas
(GUÉRIN), Saint-Maximin (SAxN·rE-Cx.Amr; DEVILLE) : Gard :.Pont-du—Ga1·d
(J. THÉROND l), en nombre. ·
Espagne, Italie, Grèce, Europe centrale, Caucase (1).
-4. Spermophûgüâ (Zabrotes) subfasciatus Bou., 1833, in Schônh., Gen.
Curc., I, p. 111. —— Lucas, Ann. Soc. ent. Fr,1858. ——~rhusculus Bou., l.cit.
I, 1833, p. 112.”—— dorsopicius Lr:PEsME, 1941,_Rev. fr. d’Ent., t. VIII,
fasc. 4, p. 201, fig.'1, p. 200.
Long. : 1,8-2,5 mm. — Le dimorphisme sexuel de cette espèce est assez
accusé.
Corps brièvement ovale, noir, avec quelques fascies jaunâtres sur les
élytres et une grande tache antéscutellaire de même couleur chez la fe—
molle. Chez le mâle, d’un gris flavescent à peu près uniforme avec quelques
linéoles plus pâles ; celui-ci de taille plus petite.
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A B
Spermophagus (Zabrotes) subfasciatus Bon., A (mâle), B. (femelle).
Femelle : tête carénée. Antennes longues, atteignant la moitié du corps,
noires, les deux premiers articles testacés, tous plus longs que larges, légè-
rement dentés du 5¤ au 9e. Prothorax court, transverse, assez convexe,
arrondi en avant, les angles postérieurs non saillants, avec une tache trian-
gulaire jaunâtre devant l’écusson et parfois quelques vagues macules de,
même couleur disséminées sur le disque. Écusson triangulaire, blanchâtre.
Élytres courts, subrectangulaires, les côtés très faiblement arqués, leur
plus grande largeur un peu après le milieu, subtronqués au sommet. Des-
sin élyttal composé d’une moucheture basale sur le 58 interstrie, quelques
1. On trouve en Syrie et au Caucase : S. caucasicus Banni, petite espèce ne dépassant
pas 1,5 mm., dont les éperons terminaux des tibias postérieurs sont également roux.

srnnmormicus 105
courtes linéoles peu tranchées formant.sur le tiers antérieur une fascie
transversale sur les 2e, 4* et 66 interstries. Enfin sur les exemplaires bien
frais s’observent quelqueslinéoles de même nature vers le dernier tiers api-
cal.Pygidium gris jaunâtre avec une,fine ligne longitudinale, au milieu,
de couleur plus claire. Dessous gris clair, sauf les côtés du métasternum.
Pattes noires, sauf le.sommet des tarses, des tibias et des fémurs des
pattes antérieures et intermédiaires, ainsi que les éperons des tibias pos·
térieurs roux. _
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251 253
J [ 255 [ ïzsv
Fra. 250 à 257. —-· Pièces labiales (face dorsale) et maxille droite chez S pcrmophagus.
250 et 251. S. Küsïcri Scmx.sxv.— 252 et 258. S. varlolosopunclatua Gun. -— 254 et
255. S. serîceus Gnonrh. —- 256 et 257 S. (Zabrvlcs) subfasciatua Bou.
Mâle : Le revêtement foncier noir de la femelle est remplacé par une
pubescence gris roussâtre ou gris doré. Dessins du prothorax et des élytres
identiques mais, de ce fait, bien moins tranchés. Antennes plus longues,
dépassant nettement la moitié du corps, de même coloration que chez la
femelle, les 5** au 96 article seulement plus fortement dentés. Élytres plus
courts et un peu plus arrondis latéralement.
Pénis (fig. 244) très court, large, cylindrique, sans apophyses basales.
Vu face ventrale, échancré fortement au milieu du bord supérieur. Vu face
dorsale, lobé au bord apical. Tegmen à lobes basaux soudés, styles égale-
ment soudés ne formant plus qu’une pièce unique en forme de gouttière

106 cotnorràans nnncmnns
· élargie, échancrée au sommet, celui-ci papilleux et garni de soies termi-
nales raides à peu près égales P).
Languette labiale (fig. 256) étroite, arrondie en avant latéralement, ·
échancrée au milieu de son bord antérieur, munie à cet endroit de soies
fines d’inéga1e longueur; pores sensoriels nuls dans sa partie antérieure
et médiane ; trois pores à la base du labium. Palpes labîaux à insertions
subcontigoës, les articles courts, le terminal ovalaire.Maxilles (fig. 257)
à stipe triangulaire, légèrement coudé au sommet de la tranche interne,
les deux lobes subégaux et de conformation identique.
Vit et se développe dans les grains des Haricots (“).
Espèce cosmopolite, importée en France dans les haricots « Dani in, pro-
' venant de Madagascar.
Bouches-du-Rhône : Marseille (Dr R. Pouqmns, VAYSSlÈRE>·
Brésil ; Afrique Centrale ; Amérique ; Cuba ; Madagascar : Sainte-Marie
(coll. Fainmarnn) sous le nom in litteris de Bruchus dorsopiclus Fam. ;
Açores (Ch. ALLUAUD I). .
1. La conformation de 1’armature génitale mâle de cette espèce est très particulière
et s’él0igne considérablement de celle des Spermophagus paléarctiques. Si l’on y ajoute
la différence des pièces labiales, nous pouvons considérer qu’e1le devrait constituer un
genre bien Valable.
2. Gette Bruche étant des plus nocives,i1faut espérer que des conditions écologiques,
sous notre elimat, s’cpposeront à son développement en France.

FAMILLE nes URODONIDAE
Les Urodon sont de petits Goléoptères de coloration le plus souvent uni-
forme, d’un gris clair, rarement foncé, d’aspect plus ou moins soyeux, dont
les caractères spécifiques apparaissent peu tranchés à première vue.
Ils ont été longtemps rattachés aux Anihribidae (*). Aujourd’hui ils
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Fm. 258. — Urodon sxduralio F. Dessin schématique du dessous du corps: I. Languelte·
—— p. m. Pnlgîs maxillaires. —épl. Palpes labiaux. — a. Antennes. -- md. Manda-
bules. — ml. enton. -—- pmi. Pr mentum. — y. Yeux. — g. Guin. - ecp. Episterne
et épimère rothornciques soudés.- O. Ongles. — On. Onychium. -—— t. Tarses.-ib.
Tibias. —   Fémurs. - h. Hanches. - ir. Trochenters. - pr. Prosternum. - cpm.
Epimères mésothoraciques. —— eplm. Episternes mésothoraciques. —-· cm. Epistemes
métathoraciques. -·— ma. Mésostemum. -·—· mis. Métasternum. -- cv. Cavl és coty-
loïdes. — ep!. Epipleures. —- ap. Apophyse intercoxale. — S. 1 à S. 5. Segments ven-
trsux. ·
1. Banni. (Coléopt. Bassin Seine, 1885, vol. VI, p. 3) les considère comme sous-!a·
mille ·des Anthribidae. '

108 cotiâorrîaxnss Uaooomons _
sont réunis comme sous-famille aux Bruchidae par de nombreux auteurs.
Le peu de renseignements que nous avons sur leurs larves est insuffisant
pour servir à une conclusion sur leur position. Celles d’Ur0d0n ccmformis
et U. rufipes ont été par trop sommairement décrites,respectivement par
BUDDEBERG (Jahrb. d. Nass. Ver. f. N., 1883, p. 140) et par FRAUENFELD
(Vehr. zool. bot. Ges. Wien, 1868, p. 160) pour qu’il en soit tenu compte.
La description d’U. rufipes par URBAN (Enf. Blütfer, 1913 p.58) que l’on
trouvera plus loin, quoique plus détaillée que celles des auteurs·précé—
dents, n’apporte guère de renseignements plus satisfaisants.
B .
A. A · `
à là
Fro. 259.——Pièces buccales de la larve chez Urodon rufipesO1.. —A. Mandibule droite. -—·
B. Complexe maxillo-labial (d’après URBAN).
\ Quoi qu’il en soit, il apparaît que la larve, qui est apode,possède des
pièces buccales différentes de celles que l’on trouve chez les Bruches. Au
surplus la conformation morphologique externe de l’adulte nous décide
à attribuer aux Urodonidac une entière autonomie, au même titre que les
deux familles précitées.
Ces insectes forment évidemment transition entre les Rhynchophora et
- les Phyiophaga. Ils s’éloignent des Curculionidae par la conformation des
palpes maxillaires normaux, non rigides,par lelabre distinct, les antennes
non coudées, la partie antérieure de la tête non prolongée en forme de
rostre ou de museau distinct.Si quelques points communs les rapprochent
des Anthribidae, tels que les hanches antérieures globuleuses, nous dé-
couvrons qu’ils s'en distinguent par le 3° article des tarses découvert, le
scutellum invisible, etc. Ils ont des points d’affinité avec les Bruchidae
dans la structure des pièces buccales et du pygidium,mais ils sont, en de-
hors des caractères déjà énoncés, différents par le prothorax non lobé en
carré saillant, non denté latéralement, par l’absence de stries dorsales sur
les élytrcs, le l" article tarsal à peine plus long queles suivants, alors que
chez les Bruchidae cet article est très allongé, au moins aussi long que la
moitié du tibia.
» En outre, la conformation des derniers segments ventraux chez les mâles
est trés particulière (1). La structure des antennes et leurpoint·d’insertion,
. 1. Cependant chez certaines espèces exotiques le segment anal est simple dans les
deux sexes.

Monruonooxa Exrsrme 109
plus éloigné des yeux, est situé au fond d’un scrobe ; les yeux sont entiers, '
non échancrés en avant ou seulement légèrement tronqués.
L’organe copulateur mâle s’éloigne du type habituel auxBruchidae tout
en présentant quelque ressemblance avec celui des Gurculionidae par le
développement considérable des apophyses basales, mais·la structure du
tegmen et de l’armure génitale est différente.
Les Urodonidae sont représentés par les genres Urodoîz el Cercomorphus,
comprenant une quarantaine d’espéces, réparties dans l’Europe méri-
dionale et tempérée. Bassin méditerranéen et Nord de l’Afrique.
La faune française ne renferme que cinq espèces appartenant au genre
Urodon. Elles ont toutes les ongles munis de denticules internes, caractère
commun à la plupart de ces insectes et rentrant dans le groupe des Urodon
s. str., par opposition avec trois espèces sahariennes, actuellement connues,
qui font exception à cette règle avec les ongles simples et se rangent dans
le sous-genre : Eœurodon créé par SCHILSKY (Küst., Kâf., XLVIII, p. 96).
1. HORPHOLOGIE EXTERNE DE L’ADULTE
Tête. —- Tête triangulaire, peu convexe, terminée en museau plal,
court, non ou à peine inclinée en avant ; cou indistinct. Épistome très
court ; labre échancré, le plus souvent en arc de cercle en avant. Front
v   2 9.
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260 265 zu '
· 289
Fm. 260 à 271. —- 260. Urodon flavesccns Kusr., tarse et tibia postérieur mâle. — 261.
U. canus Kusr., tarse postérieur. — 208. U. suluralis F., atte postérieure gauche
male. —- 208. Tarse postérieur de U. llavcscens Küsw. - 2%. Antennes d`U. [laves-
cens Küsr. —- 265. canus Kvsr. - 266. id. U. conformis Survn. -1- 267. id. U. rufipes
Or., — 288. id. U. sufuralîs F. — 269. U. suturalis, tête (vue ventro-latérale). ——·
270. Silhouette montrant le contour du corps : chez U. crmus. ·-— 271. id. chez U. fla-
U€S66flS·

110 cotâorrànns unonomnns
` large, souvent sillonné ;vertex etocciput très développés, beaucoup plus
larges que le front ; gula gibbeuse ; prégula convexe ; cavité. occipitale
située sur un plan inférieur, un peu incliné par rapport à l’axe du crâne.
Antennes deonze articles, insérées sur les côtés de latête à proximité et
en·avant de·l’œil, dans une fossette subtriangulaire formant un scrobe
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Fu;. 272 à 277. —— Segment anal mâle chez Urodon : 272, suturalis F. »— 273, 274-, 275,
rufipes OL. (vue ventro-latérale, face Ventrale et profil). —· 276. conformis Surrn.
Jprofil). —-· 277. comm Kcsr. (profil). `
dont l’arête supérieure saillante, au niveau latéral du front, s’arrête de-
vant les yeux (fig. 269), les articles progressivement élargis à partir du
2¤“ ou du 46, les trois derniers formant une massue plus ou moins distincte-
Les articles simples, ni subperfoliés nidentés,ou serriformes. Yeux arrondis
ou subarrondis, entiers, ni coupés ni éohanorés en avant, modérément
ronvexies, latéraux ou subdorsaux, n’entamant pas la partie latéro—ba-
sale de la oula.

Monrnotoem Exrnnras 111
Mandibules t'riangulaires spuventfalciformes, tantôt réguliÈres,.iden·
tiques, tantôt asymétriques, la gauche plus épaisse; plus courte, diffé-‘ _
rente dans le sinus interne (fig. 291 à 297), inermes sur leurs deux £aces_
Maxilles (mâchoires) à stipe généralement élargi dans le milieu, cardo
' allongé, parallèle ; lacinia large bordée de longues soies épaisses ; galéa de
moitié au moins plus étroite, garnie, au sommet, de soies arquées. Palpes
maxillaires ·épais, composés de trois articles insérés sur un palpigère.
Pièces labiales comprenant le labium, transverse, échancré en avant ; la
languette, membraneuse, entière ou faiblement échancrée, bordée de
cils courts, réguliers, avec une dépression circulaire au milieu de la base. ·
Palpes labiaux de trois articles, courts et épais.
Thora:. -— Proihora.1: suboblong, non transverse, nullement anguleux
sur les côtés, les angles postérieurs aigus, plus ou moins divergents, si-
nueux à la base, à lobe basal arrondi, non en carré allongé. Prosternum à
cavités cotyloîdes arrondies, ouvertes en arrière, peu éloignées du bord _
postérieur. Épisterne et épimère prothoraciques soudés et formant un
triangle étroit.
Mésolhorax très court ; scutellum indistinct. Vu face ventrale : méso- ·
sternum large ; épisterne trapézoîdal, irrégulier, épimère réduit, triangu-
laire. Cavités coxales formées, en avant, parle mésosternum et, en arrière,
par le métasternum ;le bordlatéro-externe est relié à la suture prolongée
de l’épisterne. ,
Le mélaslernum aboutit en pointe obtuse entre les hanches intermédiaires
ne formant ni relief ni carène ; il est limité latéralemet par l’épisterne mé-
tathoracique. Sternellum à bord postérieur délimitant le rebord antérieur
des cavités cotyloîdes des pattes métathoraciques. Celles-ci reçoivent, sur
leur bord latéral interne, la pointe obtuse du 1"'segment abdominal., .
Abdomen. —- Comme chez les Bruchidae, la face tergale est constituée
par 8 segments submembraneux, mais le 9** formant le pygidium ne s’in—
fléchit pas ventralement, mais seulement à 45° environ et n’est pas vi-
sible, de la face ventrale,comme chez les Bruchidae. L’ouverture anale
est subterminale. Sternites correspondant aux 9 tergites ; le 19* segment
ahdominal visible correspond aux 4° et 50 tergites, les sternites 4 et 5 son-
dés forment, comme chez la plupart des Coléoptères; un grand segment,
dont la partie médiane antérieure s’avance, en pointe intercoxale, entre ,
les hanches postérieures. Le 50 segment, dit anal, est très développé ;
ilporte une impression variable chez les mâles.
Stigmates. —— Les stigmates sont identiques et au même nombre que
chez les Bruchidae, soit deux thoraciques et six abdominaux.
Elytres. — L'élytre reliée par un pédoncule au sommet terga} du méso-

112 COLÉOPTÈRES Unonomuns
thorax comporte un épipleure étroit ; le bord sutural est droit ; le bord
basal sinueux ; l’apex arrondi, laissant le pygidium découvert ; la région
dorsale sans stries, sauf parfois une faible strie suturale ; le disque revêtu
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Fm. 278 à 285. —- 278. Abdomen du mâle chez Urodon flafesccns Kusr. (profil). — 279..
id. (face ventrale). ·- 280. id. (vue ventro-latérale). —- 281. Pièces labiales chez U.
cïlnforûnis îvriîn. IT üâëghog U.f[lavegens Kusr. —— 288. U. canus K¤s·r. ·—- 284,
C BZ · SU Llfû LS . ···· , . TU lp€8 L.
de poils squamuleux, tantôt simples ( U . conformis), tantôt multistriés vus
à un fort grossissement (U. canus, flavescens, etc.) (1).
Aile fonctionnelle. ·— L’aile est du type adéphagien, à peu près confor-
· 1. Je n‘aî pas cru nécessaire dfutiliser ce caractère comme moyen de séparation, étant
donné sa subtilité. ·

Monrrronocrs EXTERNE 113
mée comme celle des Bruches. Toutefois, la nervure Media I n’est visible .
qu’à sa partie basale, R2 est entièrement effacée, l'anale et la cubitale sont
abrégées et réduites au départ du faisceau interne.
Pùttœ. — Les pattes sont assez robustes, les hanches antérieures globu-
leuses, circulaires dans les trois paires, non oblongues, ni obliques. Inter-
valle des postérieures presque éga] à celm des intermédiaires alors que ·
chez les Bruchidae l’écartement des hanches postérieures est presque moi-
tié plus large que l’écartement des intermédiaires. Trochanters occupant
entièrement la basé du fémur et' coupés obliquement à leur sommet ; ceux
des pattes antérieures plus étroits. Fémurs subclaviformes, non dentés chez·
les mâles des espèces de nos régions, seulement subanguleux. Tibias droits,
les postérieurs, chez les mâles de certaines espèces, peuvent être denti-
culés au milieu du bord interne ; le sommet des tibias simple. Tarses tétra-
mères ; l’onychium appendiculé à sa base interne. ·
Caractères sexuels secondaires. —- Contrairement à ce qui a lieu chez les
Bruchidae et les Anthribidae, les antennes sont peu différentes dans les
deux sexes, mais un caractère sexuel remarquable réside dans la conforma-
tion du segment anal des mâles qui porte une excavation variable, plus ou·
moins profonde, et modifiant notablement l’aspect de cet organe.
Organes génitmt. — Les organes génitaux des deux sexes sont disposés _
et constitués, à quelques détails près, comme chez les Bruchidae.
L’organe copulateur mâle est formé par un lobe large, aplati, parallèle
ou calcéolé, très différent de ceux des Bruchidae et des Anihribidae.
Le développement considérable des apophyses basales présente de l‘a-
nalogie avec les Curculionidae. Toutefois, la structure du tegmen est
particulière ; celui-ci est tantôt pourvu de deux prolongements conver-
gents, tantôt d’un prolongement unique comme chez les Curculionidae.
La spicule gaslrale est large, non pigmentée. L’armure génitale, femelle `
diffère de cel.e des Bruches ; les styles sont inclus dans le tube membra-
neux formé par l’urotergite et Purosternite, et leur sommet ne dépasse pas
le bord de l’ouverture apicale ; ils sont en outre à peu près inermes. La
bordure terminale de l’urosternile est finement ciliée.
\
2. MOBPHOLOGIE LARVAIBE
Ainsi que nous l’avons déjà dit, nous sommes très pauves en renseigne- ·
ments concernant les larves des Urodon.
Voici la description de la larve de rufipes 01.. d’après URBAN, Ent.
Bldlier, 1913. ·
Long. : 5-6 mm. —— Corps fusiforme, atténué aux deux extrémités, un
peu déprimé dorsalement, très éparsement pileux sur la tête et les segments
nori=·MAN,N 8

‘ I
114 cotâorrimms uaonomnus
thoraciques. Tête petite, profondément enfoncée dans le ler segment pro-
thoracique, rétrécie en arrière, oviforme, deux foie plus longue que large,
très brillante, noirâtre, sa partie inférieure d’un jaune brunâtre ; région
épieraniale avec une ligne médiane noire rebordée d’une ligne ferrugineuse ;
cette dernière se prolongeant jusqu’au sommet ooeipital. '
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F10. 288 à 290. —- Maxille droite (face ventrale). —— 288. chez Urodon suturalis F. -
287. canus Kusr. —- 288. rufipes OL. -— 289. conformis Surrn. —— 290. flavesccns KUs·r.
Labre petit, arrondi en avant, avec quelques soies. Mandibules trian-
gulaires, ierrugineuses avec des denticules noirs (fig. 259 A). Maxille à
stipe portant trois grandes soies épaisses ; lobe avec cinq soies distales.
Palpes maxillaires composés de deux articles épais, courts, le 2** à pointe
obtuse. Labium muni de deux pores sensoriels`; palpes labiaux indistincts,
(fig. 259 B). Antennes insérées sur une petite plaque pâle, composées d’un
minuscule bâtonnet cylindrique au pied duquel se trouvent quelques ma-
ruelons ; derrière l’autenne s’observe un ooelle foncé.

unonox ` · 115
Abdomen d‘un jaune sale, le 1¤ segment un peu plus long que les sui-
vants, ceux-ci, sauf le dernier (segment anal) avec un sillon transverse
dans le milieu, partagé par un sillon dorsal. Segment anal entier, en pointe
mousse. Stigmates tres pet its.
2. Ernotooru
D’aprés _les observations de Kanrnunacrr el d’URB.A.N, on sait que la
larve d’U. rufipes vit et se développe dans les capsules de Bcseda lufsa L.
D’autres espèces s’attaquent à certaines espèces de Crucifères apparte-
nant aux genres Iberia et Thlaspî. La larve s’enterre à Pautomne, se fa-
brique un cocon dans lequel a lieu la nymphose au printemps. L’imago
`apparaft en mai-juin, il s’accouple et pond dans l’ovaire des fleurs. L’adulte
se nourrit de la même plante que la larve, il attaque généralement les
feuilles et les fleurs, s’en nourrissant avidement, criblant ces organes d’une
multitude de petits trous occasionnés par les mandibules de l’animal.
Les Umdon adultes sont vifs, s’envolent facilement au soleil, se laissant
tomber, dès qu’ils sont inquiets, en simulent la mort. On les prend fré-
quemment in copula dans les fleurs des plantes nourricières qu’ils recher-
chent afin d’y effectuer leur ponte.
Gen. URODON Scubmr. (1)
(Scnôm-uzrm, 1826, Disp. Méth., p. 31) -
_ Taennau ons Esràcns _
1. Fémurs antérieurs testacés. Pubescence soyeuse gris d’argent. Strie
suturale des élytres visible en arrière. Fémurs postérieurs subangu-
leux en dessous chez le mâle. Prothorax plus long que large, à lobe '
basal médiocrement développé et tronqué. Pattes testacées, sauf les
quatre fémurs postérieurs noirs. (Parfois tarses antérieurs noirs ou
_ obscurcis :v. nigrifarsis Rmrr.) Long. :2-2,8 mm. ..... 1. Rllipsl.
-— Fémurs des trois paires foncés ...... . .................... 2. _
2. Revêtement dorsal formé.de poils épais, denses, masquant plus ou
moins les téguments. Strie suturale nulle. Tibias postérieurs des mâles
denticulés au milieu de leur bord interne ....... .. .......... 3 .
——- Revêtement dorsal à pubescence gris plombé, extrêmement fine,
courte, ne voilant pasles téguments. Strie suturale distincte, au moins
en arrière . ............................................ 4.`
1. ll est curieux que le genre Urodon représenté par deux espèces en Sardaigne, n’ait ‘
pas encore été signalé en Corse. · _ , ,

116 ’ corrêzorràmas Unonomnns
3. Tibias testacés. Pubesoence d’un gris blanchâtre (forme typique) ou
roussâtre (v. meridionalis JACQUET). Prothorax un peu plus long que
large, à bord basalassez accusé, largement arrondi (fig: 270). Long. :
1,3-1,8 mm. .................................... 2. canus,
— Tibias', au moins des deux dernières paires, obscurcis ou noirs. Pu-
bescence gris doré. Prothorax plus étroit, nettement plus long que
large, àlobe basalenpointeplus accuséeàsommet subtronqué (fig. 271).
Long. : 1,3-1,8 mm ........................... 3. ilavesœins-
4. Élytres sans bande suturale blanche. Prothoraëg campanuliforme,
progressivement rétréci en avant, à partir du premier tiers ; lobe;
( basal subtronquéà Tibias postérieurs du mâle simples. Long. : 2-
2,8 mm .......................... . ........... 4. conîormis.
—— Élytres ornés d’une bande suturale de poils blancs, épais. Prothorax
plus brusquement rétréci en avant à partir du premier tiers, à lobe ·
basal un peu plus accusé et largement arrondi. Tibias postérieurs
du mâle avec une petite saillie anguleuse au milieu du bord interne.
Long. 2 2-3 mm. (Parfois plus petit,. plus brillant : v. angularis
ALLARD) (1) ....... . ............................. 5. sutumlis.
1. Urodon 1'ufipes OL., 1790, Encycl., V, p. 202. —- niger Goszn, 1777
. (forte).`— villosus FoUncRoY,]1785 (forte). —— argenlafus Küsrr., 1848. —-
BEDEL, Fne Seine, VI, 1885, p. 5-12. — URBAN, Ent. Blâtter (1913),
p. 58, fig. -—- SAINTE·CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 2-2,8 mm. — Oblong, revêtu d’une fine pilosité, densement
appliquée, cachant les téguments, soyeuse, d’un gris d’argent uniforme.
Mandibules (fig. 291) ferrugineuses ou testacées, falcifoxmes, simples, à
sommet aigu. Pièces labiales (fig. 285) composées d’une languette subcar-
rée, à bord antérieur droit, à peine échancré et muni d’une rangée de soies
courtes d’égale longueur. Maxilie (fig. 288) à stipe triangulaire, large ;
lacinia portant une rangée de soies épaisses vers sa moitié supérieure ;
galéa sinueuse, étroite. Cardo linéaire, élargie obliquement à la base`.
Palpes maxillaires de trois articles, les deux premiers subégaux. An-
tenues courtes, rousses, sauf le ler et—les 3 derniers articles noirs ou rem-
brunis (fig. 267), le 19* article très épais, carré, le 2* d’un tiers moins large,
les 3° et GF plus étroits; à peine plus longs que larges, les 7° et 8° progressi-
vement épaissis, les trois derniers très larges, formant une massue dis-
tincte. .
Prothorax un peu plus long que large, subconique, légèrement arqué
sur les côtés, le bord antérieur finement rebordé et étroitement teinté
de roux, les angles postérieurs aigus, divergents, la base sinueuse à lobe
basal peu accusé, largement arrondi, tronqué. Élytres à côtés subparal-
1. La v. angularis Amano, Bull. Soc. Belg., 1868, p. 101, décrite comme espèce, n’est
qu’une race géographique de suturalis, commune en Algérie.

. nnonoxs 117
lèles ; strie suturale fine, mais visible sur la deuxième moitié apicale. Piè-
ces latérales du corps (épisternes et épimères méso— et méfathoraciques)
couvertes densement de pubescence plus claire.
Pattes rousses, sauf les fémurs des deux dernières paires noirs, ongles
finement appendiculés en dedans (Parfois tarses antérieurs noirs ou obs-
curcis, antennes assombries : v. nigrifarsis REITF.,Wf8H. ent. Zeit., 1916)I ·
Le mâle porte, sur le segment anal, une impression profonde (fig. 274)
bordée d’une crête saillante, dont les bords sont resserrés latéralement un
peu avant le milieu.
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Fm. 891 à IH. ··· 291. Mandibule droite (face ventrale), chez Urodon rufipes 01.. — `
292. id., con/ormis Summ. — IDS, canus Kvsr. ·—— 294, flavescens Kusr. —- 805.
conformis F. —— 800. Mandibule gauche (face ventrale), chez : sufuralfs [P'. - 897.
flavcscens Kusr. '
Pénis (fig. 303) à lobe large déprimé, parallèle, à sommet obtus, rebordé
et muni d’un bourrelet à l’apex ; apophyses basales presque deux fois
aussi longues que le lobe ; tegmen en fourche à deux branches reliées par
une fine membrane.
Vit sur divers‘Rcscda, fréquemment sur R·. lufca L. ·
La larve vit dans les capsules, se nourrissant des fruits qu’elles contiennent,
la transformation a lieu dans le sol. L’aduIte attaque les fleurs et le feuillage.
Toute la France, abondant par places. Dans le Midi ; Var : Hyères sur Reseda
alba L en mai l

118 . conâorrîimns unonomnss ,
· Europe centrale et méridionale. En Algérie; sur Rescda ncglccla Miinn.,
R. alba L., Massif de Mouzaia, en juin (Pavnmmiiora). ,
2. Urodon c&nus,Küsr., 1848, Kâf. Eur. 13, 83, type :Carthagène
(Hmnscnucuj. — pygmaeus Banni., Fne Seine, p. 5(nec GYLLH.). -—
Snmrn-Cmxnn DEv1x.LE, Cat., p. 375.
. Long. : 1,3-1,8 mm. ——- Plus court que le précédent, à revêtement formé
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F10. 298 à 804. Organes copulateurs et pièces accessoires mâles chez Urodan : 298.
cana.: (face dorsale). -289. idem (face Ventrale). —— 800. tegmen.-—-801. flavescens
(face ventrale). -— 802. suturalis (face dorsale}. —- 808. rufipes (face ventrale. — 804.
spicule gastrale.
· ` de poils squamuleux épais, masquant plus ori moins les téguments, d’un
gris blanchâtre ou roussàtre.
Mandibules (fig. 29$) d’un gris ferrugineux obscur, triangulaires, la
` tranche interne fortement sinueuse avant le sommet, celui-ci aigu ; con-
dyle peu développé. Maxilles (fig. 287) à stipe en triangle allongé ; lacinia
à bord interne droit, entièrement bordé de spinules progressivement plus
longues et plus épaisses de la base au sommet ;`galéa droite, renflée au.
milieu ; cardo régulièrement linéaire. Palpes maxillaires à 2** article moitié
plus court que le premier, le 38 allongé, très développé. Languette labiale

_ unonou l·19
(fig. 288) trapézoïdale, les angles antérieurs arrondis, obsolètement échan-
créeen avant avec une bordure régulière de soiesünes, et une étroite bande
sinueuse de très fines soies,·un peu avant le milieu. Palpes labiaux courts,
claviformes, le I"' article plus étroit et un peu plus court que le second.An—
tennes rousses (sauf les trois derniers articles noirs), assez longues (fig. 285),
les 46, 5• et 6• articles très étroits, les trois derniers en massue allongée.
Protllorax court, à peine plus long que large (fig. 270), la base largement
sinueuse, le lobe largement arrondi.
Élytres courts, à peine arqués latéralement, la strie suturale nulle. Pièces
latérales de·la poitrine à pubescence moins dense que chez rufipes OL.
Tibias testacés ou ferrugineux, fémurs et tarses noirs ou enfumés, ongles
assez finement appendiculés ( fig. 281) , tibias postérieurs des mâles avec
un denticule au milieu du bord interne.
Segment anal mâle (fig. 277) à fossette simple, le bord antérieur s’arrê-
tant au niveau du segment précédent.
Pénis à lobe calcéolé (fig. 299),rhombolde, à sommet tronqué, large-
ment rebordé latéralement, les apophyses basales longues et droites ; teg- ·
men en gouttière échancrée au sommet, prolongé à la base en deux bran-
ches arquées, convergentes.
Les individus à pubescence roussâtre se rapportent à la v. meridionalis
J.«cç.,Ech., 1888 (1).
Vit sur les Crucifères du genre I boris, de fin mai à août.
Toute la France, mais plus localisé et moins répandu que le précédent.
Semble rechercher les collines calcaires du bassin parisien où il vit sur Iberis
' amara L.(SAINTE-CLAIRE Dnvxnnn, Supp. Rynch., VI bis, p. 3). Vit aux en-
virons de Lyon, sur Iberia pinmzta L. (JACQUET, l’Echange, 1886, n° 20).
N’est pas rare en Seine—et·0ise : Bouray, Saclas (Banni., Mncmw), Cha-
tou l Cité de l’0ise : Thury (Vuxmnrnov) ; Seine-et·Marne ; Fontainebleau
(Bmsour) ; Yonne : Givry (Bmsour) ; C.0te—d’0r, environs de Dijon (Rou-
orzr) ; Haute·Marne : Saint-Dizier, Gudmont, Auberlve (Snirvrn-Cnnmn
DEVILLE).
La v. meridicnalls abondante dans les Alpes·Maritimes,vallée de la Siagne :
Mandelieu, Le Canet, dans les jardins sur Iberia sempervirens L., en juin I
Répartition des localités de l’Ouest de la France à préciser.
Europecentrale et méridionale. '
3. Urodon iltvesœns Küsr., 1850, Kâi. Eur., p. 88 ——armatus Banni
1887. — SA1NTE·C«LAIRE DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 1,3-1,8 mm. — Très semblableau précédent, s’en distingue par
son prothorax plus étroit, moins élargi latéralement, nettement plus long l
que large et surtout par le lobe banal plus accusé, enpointe mousse ou sub- _
tronquée, au lieu ·d'ètre largement et obtusément arrondi (fig. 271). Les .
tibias postérieurs, au moins, noirs ou assombris. La vestiture est iden-
tique quoique moins soyeuse. Les ongles plus fortement appendiculés
1. Cette variété est rattacliée   tort à pygmeus GYLL., dans le Catalogue Winkler.
u

120 COLÉOPTÈFES Unooomnns ·
(fig. 263). Les antennes (fig. 264) ne diffèrent que par leurs articles plus
grêles. Le mâle a le segment anal avec une fossettepuverte en arrière
(fig. 279), précédant une impression arrondie, élargie, située sur les quatre
segments suivants (fig. 280).' Yeux moins gros. Mandibules inégales, la
gauche (fig. 297) plus épaisse, plus courte, moins aiguë, sa tranche interne
sinueuse ; la droite (fig. 294) étroite, aiguë, la tranche interne non échan-
crée. _
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309~
308
307
305
F10. 805 à 809. Organes copulateure mâle et femelle chez Urodon eonformis Serra. -—
805. Pénis (face dorsale). —- 306 (face ventrale)· ··· 807 (profil) et urosternlte. -
‘ 808. Spicule gastrale. - 809. Armure génitale femelle.
Languette labiale (fig. 282) plus large, à bord antérieur entier, presque
droit, soies marginales et discales plus longues, inégales ; le ler article des
palpes labiaux plus long que le second. Maxille (fig. 290) à stipe plus large ;
tranche interne de la lacinia sinueuse, les soies plus fortes surtout au som- `
met ; galéa arquée, plus robuste ; 2° article des palpes maxillaires égal
au premier.
Pénis (fig. 301) très particulier, le lobe lancéolé, à bord onduleux, brus-
_ quement rétréci avant le sommet, terminé en pointe arrondie et striéé.
Les bords du lobe, étroitement marginés,sontregus à leur partie inférieure
_ dans une boucle formée latéralement par Papophyse basale. Tegmen en
forme de fourche à branches fines, fragiles, sinueuses, reliées à une mince
membrane hyaline.
Vit sur Thlaspi montanum L. ` l [

uaonorr ~ 121
France méridionale : Aude ; Hérault (SAINTEPCLAIRE Dnvirns.) ; Pyré-
nées-Orientales : Argelès (Poncmar I) sur Thlaspi montanum L., en mai ;
Collioures (Srmvrx). Région méditerranéenne occidentale. Algérie : Massif
des Mouzala, sur Hirachfeldia gcniculataBLAr·r.,en avril(P1:vsn1Muorr)(*),
Bougie (Maurin).
Espèce méconnue ou confondue avec canus Kûsr., à rechercher dans
les éboulis calcaires bien exposés des parties chaudes de tout le Sud de la
France. ,
• 4. Umdon ooniormis SUPP., 1845, Stett. e1.t. Zeit., p. 98. —~sericalus
Morsci-i., Bull. Moscou, 1874. -—Br:¤aL, Fne Seine, p. 5, Suppl. vol. VI bis,
p. 3. —- SA111'rE-CL.·.1as: DEv11.LE, Cat., p. 375.
Long. : 2-2,8 mm. —— Reconnaissable à sa coloration foncée, d’un gris de
plomb, la vestiture d’une finesse excessive, ne voilant pas les téguments
noirs. La strie suturale bien visible, au moins en arrière des élytres. Le
prothorax largement lobé à sa base, le lobe court subtronqué au · sommet-
Les épaules bien marquées. Les fémurs des trois paires noirs ; tibias tes-
tacés, les postérieurs simples chez le mâle. Pièces latérales du corps à
revêtement non ou à peine différencié. Antennes (fig. 266)courtes,robustes, .
rousses (sauf le 1** et les trois derniers articles noirs), les deux premiers
articles subégaux, les 7° et 8** transversaux, les trois derniers gros formant
une massue large.
Mandibules (fig. 292) ferrugineux obscur, grandes, en triangle large, à
tranche interne régulièrement incurvée. Maxilles (fig. 289) à stipe allongé,
à bord interne arqué ; Iacinia élargie au sommet, bordée de soies de lon-
gueur subégale ; galéa infléchie, à bords parallèles. Pièoeslabiales(fig.281)
avec une languette subrectangulaire, transverse, le bord antérieur droit
muni de cils courts et inégaux; dessus avec un sillon transverse très
net.
Segment anal mâle impressionné et conformé comme chez canus Küsr
(fig. 276). Pénis (fig. 305 à 307) Iancéolé, sensiblement élargi avant le
sommet qui est en pointe mousse avec un repli transversal sinueux ; apo-
physes basales aussi longues que le lobe ; tegmen en fourche courte. Vu
de profil le pénis apparaît tubuleux, bi·arqué, l’ouverture apicale circu-
laire, le sommet tronqué (fig. 307).
Vit dans les fruits de Rcscda luteola L.
Toute la France, assez rare, plus rare dans le Midi et l’Ouest.
Très nombreuses localités du Bassin de la Seine : Seine, Seine-et-Oise,
Eure-et-Loir, Aisne, Marne, Yonne (Suppl. Rhynch., VI bis, S.•.m·rE-Cnnmn
Disvinnn). Cà et la dans le Sud, rare en Provence : Hyères : Var (Litvmrnr,
BoN1~uuas:). Plus fréquent dans les Pyrénées-Orientales:Collioures(Sm·r·r1),
Argelès-sur-Mer, Canet Il
1. Bull. Soc. cnt. Fr., 1912, p. 150. Le genre Hirsch/cldia (Crueifères) est synonyme
de Sinapis dans la Flore de Coste. \ ·

122 . c0LÉo1>·rÈnss unooomnns
Europe centrale, Russie méridionale, Afrique du Nord : Atlas algérien,
également sur Hescda luleola L: (Pavsnmnomr).
5. Umdon suturalis F., 1792, Ent. Syst. 1, 2, p. 372. — v. cmgularis
ALL., Ann. Soc. Belg., 1868, p. 101. —— v. libialis BAUD1, D., 1887. ——Bn¤EL,
Rhynch., p. 5. — SAINTE·CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 374.
Long. : 2-3 IIHI1. —- Se distingue, tout de suite par la présence, sur
les élytres d’une bande suturale blanche formée de poils squamuleux
épais.
Prothorax suboblong, non campanuliforme, distinctement plus brusque-
` ment rétréci en avant que chez l’espèce
x précédente, qui a la même coloration
  l`    V, et avec laquelle on pourrait confondre
, ` ~ ~r '   les spécimensfrottés, démunis de leur
l_ l à  handelsuturale. Le lobe basal du protho-
1 A   p rax plus accusé, arrondi, non tronqué
  il —§}*ï  au sommet ; les angles postérieurs pro-
    ‘*  thoraciques plus aigus et squamulés de
, ·ï·Ã·   , blanc. Les tibias antérieurs testacés
-' ’.,·’··`?”:     _·., r ainsi que les tarses; les fémurs des trois
  Àfîjèf  Ét’*`ÉÃî   paires noirs ; les tibias des deux derniè-
_  " ’ ·'»iv l`   jl ‘ Ã res paires ainsi que les tarses, noirs ou
à ‘,»’fl   1 lÔ‘p.;,’   A enfumés. Chez le mâle les tibias posté-
  ty W li-;   rieurs sont subanguleux au milieu· de
_     °’· “"l ’ leur tranche interne. Le segment anal
  i mâle est fortement impressionné, mais
. Pimpression à rebord latéral bi-échaneré
’ ne s’étend pas au delà du 48 segment
U,.,,,L,,,, suturalis F_ (fig. 272). Antennes (fig. 268) longues,
· noires (sauf les 2° et 46 articles roux),
les articles non transversaux, les trois
derniers étroits, formant ·une massue fusiforme, à peine distincte du
reste de l’antenne chez la femelle. Parfois taille plus petite, téguments
luisants, angles postérieurs du prothorax fortement squamulés, les pattes
intermédiaires et postérieures le plus souvent ferrugineuses : v. angularis
ALLARD. I
Mandibules (fig. 295-296) inégales, la gauche aussi large que longue, por-
tant sur sa tranche interne une dent obsolète subapicale, la droite plus
longue, à tranche interne simple. Maxilles (fig. 286) à stipe large; lacinia
aussi large que ce dernier, portant au bord interne deux parties délimitées
par une échancrure sans soies, la partie basale munie de petites spinules
_ en dents de scie, le sommet avec des spinules arquées, progressivement
plus fortes ; galéa un peu infléchie, renflée au milieu. Palpes maxillaires
à 29 article transversal, le dernier très allongé. Languette labiale (fig. 284)

unonou 123
très transverse, trapézoïdale, cannelée, le bord antérieur droit, légèrement
rentrant, muni de poils réguliers.
Pénis (fig. 302) court, ogival, étroitement rebordé ; les apophyses ba-
sales arquées, tres longues, trois fois au moins aussi longues que le lobe.
Vit sur Rescda lutca L.
Toute la France, commun partout. __ .
Europe, surtout centrale et méridionale ; Asie Mineure, Mauritanie. La
v. angularis ALL., qui n’a pas encore été signalée dans les limites de la faune
française, se trouve communément en Algérie où elle vit sur Rcscda alba L.
(Pmmnmnorr). _

FAMILLE DES ANTHRIBIDAE
Les Anthribidae, ainsi que nous l’avons vu précédemment, se distin-
guent des autres familles du groupement Phytophagoïdea, par la conforma-
tionrdu 2° article des tarses triangulaire, fortement échancré en pointes
anguleuses, le 3** réduit et enfoui, en partie, dansde second. Le prothorax
est généralement rebordé ou pourvu d’une crête antébasilaire. Les an-
tennes sont le plus souvent terminées en massue plus ou mpins distincte.
Les auteurs américains Bôvmo et GRAIGHEAD divisent avec raison les
`Anthribidae en deux sous-familles : les Brachylarsinae (Anthribitac) et
les Ghoraginae (Choragitae) par les caractères larvaires suivants :
1. Pattes présentes, articulées et ongulées. Stigmates circulaires du
type biforia ou uniforia ......... . ............ Anthribüae (‘)
_ —- Apode ; lobes coxaux semi-globulaires. Stigmates mésothoraciques
du type biforia, les abdominaux du type uniforia. Corps couvert de
longs poils .................................... · Chorügülo.
1. MORPHOLOGIE LARVAIRE
Il faut distinguer, chez les Anthribidae, deux types différents de lar-
ves. Nous décrirons donc deux larves d’Anthr·ibitae appartenant à deux
u groupes différents et une larve de Choragilac.
Lürves de Tropidcres undulatus Pimz. (Description originale). —
Long. 2 2-2,2 mm. 5- Corps arqué, jaunâtre, plus épais vers son milieu,
plus atténué vers l’apex (fig. 310), muni de courtes pattes bi-articulées.
Tête (fig. 311) oblongue, testacée, brillante, peu convexe. Sillon épi-
cranien très fin, à peine distinct dès la région postoccipitale. Sutures fron-
tales subrectilignes. Région épistomo-clypéale alutacée.
Chétotaxie céphalique comprenant un assez grand nombre de poils
dorés, très fins, rétroversés. Antennes peu distinctes, composées de deux
articles cylindriques, subégaux, placées sur une plaque sensorielle d’aspect
_ 1. Pour éviter la confusion avec les Familles, nous remplaçons la désinence idac par
itae pour les sous-familles, ainsi que I’a fait le D' J EANNE1., dans son récent ouvrage
sur les Carabiques. Ces terminaisons sont masculines.

uonrnotocrs Lanvxxnn. 125
vitreux. Labre arrondi, marginé de p0ils·fins. Clypéus simple, sans pha-
nères visibles. Aire subfaciale trapézoïdale avec deux soies situées oblique-
ment sur la partie moyenne des côtés. Labium transverse, arrondi iatéra-
lement avec deux'soies latéro-marginales, deux pores sensoriels médians
et une frange submarginale de courtes et très fines soies. Palpes labiaux
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Fm. 809 bis. - Plaiyrrhinus resinosus Scor. Dessin montrant le dessous du corps.
md. Mandibules. —— p. m. Palpes maxillaires, —- mt. Menton. - a. Antennes. - sc.
Scrobes antennaires. —— y. Yeux. —- g. Gula. ·- !.Tnrses.— tb. Tibias. —- fm. Fémurs.
··-fr. Prosternim. — ir. Trochanters. — eplm. Episternes mésothoraciques. —— c m.
Ep mères métathoraciques. —-cu. Cavîtés cotyloldes. —— cpl. Epipleures. -h. ign-
ches. -· ms. Mésosternum. ·- mis. Métasternum. —— ap. Apophyse intercoxale. —
s. 1, s. 2, s. 3, s. 4, s. 5. Segments abdominaux. — py. Pygidium. _
(fig. 314) bi-articulés, le premier article large, transverse, muni, sur le côté
externe, d’une papille trichoîde conique, le second étroit subconique. Épi-
pliarynx (fig. 315) portant huit phanères : 4 papilles trichoîdes apicales et
4 papilles interlaminales plus étroites. Lames épipharyngiennes étroites,
obliquement rectilignes, divergentes en avant. Mandibules (fig. 312) trian-
gulaires, un peu arquées, plus longues que larges à la base, à sommet
bidenté, la dent apicale plus forte, la subapicale très obtuse, naissant du

` 126 coàéorrànss Aurxmmxnns
sinus marginal interne ; bord interne anguleux avant le milieu, échancré
avant la base ; face ventrale sans trace de soies, mais portant trois pores
sensoriels, deux au-dessus de l’angle externe, l'autre près de l’angle sub-
médian de la tranche interne ;c0ndyle peu saillant.
Maxilles (fig. 313) à cardo assez court, à sommet obtus, en angle droit
avec le stipe, sans torsion à sa partie proximale ; stipe oblong très légère·
ment arqué ; palpigère indistinct ; face ventrale du lobe portant trois.
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Fig; 310 àï)816. ——- Larve et nymphe de ïropideres undulaius Pauz. — 810. Aspect
ensem le. —- 811. 'lête (face dorsale). —- 812. Msndxbule gauche (face dorsale . —-—
818. Maxille gauche (face ventrale)- -· 314. Eulabium. - 8165. Epipharynx. ·—
316. Nymphe. '
soies ; une subbasale près du bord interne, deux médianes un peu au—
dessus de la première ; bord externe avec huit longues soies, épaisses ; bord
interne portant une rangée de fines soies marginales au sommet.
Chaetotaxie thoraco-abdominale comprenant, sur le tergite prothora-
cique, un certain nombre de poils fins mi-dressés, dorés, et sur la partie
dorsale des autres segments, deux soies transverses, dressées, et sur la
partie supérieure des côtés, plusieurs soies plus courtes ;‘les replis ven-
traux, correspondant aux parasternum et eusternum, munis de deux poils
raides assez courts. ·
_ Thorax non chitinisé ; l" segmentientier, aussi large que chacun des
tergites méso· et métathoraciques qui sont eux-mêmes subégaux ; lobes
coxaux munis de pattes bi·articulées, terminées par deux soies courtes et
raides. Les tergites méso— et métathoraciques avec deux replis ; le préscu-
tum et le seuto-scutellumi · · .
Abdomen de huit segments portant chacun deux replis, le préscutum et
le scutum, le scutellum fusionné avec ce dernier, restant indistinct. Épi-

uonrnotoaxn nanvaxas ` 127
pleures et hypopleures formant un seul lobe. Segment anal (9** segment)
subconiqueà sommet obsolètement éehancré transversalement. Stigmates
du type uniforia, très petits, les mésothnraeiques un peu plus grands. .
Laws d’Anthribus fasciaius Foasr. (Description comparative.) Fig. 317
à 820.
_ Long. : 2,8-3 mm. — Differe notablement de la précédente larve.
Corps plus épais, cylindrique, nullement atténué aux extrémités. Tête
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Fm. 817 à 820. -- Larve d'Anthribus fasciatus Fonsr. —— 817. Aspect d’ensemb1e.
— 818. Mandibule gauche (face ventrale). — 819. Maxille droite (face vsntrale). ——
· 320. Hypopharynx. _ · '
grosse, ovalaire, convexe, blanc jaunâtre avec deux bandes ferrugineuses
estompées sur les bords, mal délimitées, situées de chaque côté de l’épi-
crâne. Sillon crànien peu distinct en arrière. Sutures frontales arquées de
chaque côté. Région clypéale impressionnée, alutacéeflkrgiteathoraciques
étroits, le prothoracique orné d’une bande dorso-transversale chitinisée,
roussàtre. Mandibules fortement bidentées à l’apex, hord interne grossiè-
rementcrénelé sur sa moitié inférieure, avec un sinus médian sur sa face
ventrale, deux longues soies au bord externe; Gondyle saillant. Maxilles à
stipe étroit, fortement élargi-à sa partie distale ; lobe subcarré, droit à

128° ' COLÉOPTÈRES Awrnansioxss
son bord interne qui est garni de fortes et épaisses soies ; sommet avec
quelques soies semblables ; bord externe avec quatre soies ; face ventrale
avec quatre soies dont deux près du bord interne et les deux autres dans la
partie élargie du lobe. Gardo irrégulier, allongé,toxdu. Palpes maxillaires
de trois articles, le—1¤1' subglobuleux, le 28 bien moins large, très court, le
h 3° cylindrique, tronqué au sommet. Labium transverse avec deux soies
longues et fines sur les côtés antérieurs, le bord simple ;palpes labiaux bi-
articulés, le lu très court, le 2€ allongé, cylindrique, obtusément arrondi à
l’apex. Stigmaies du 'type biforia.
Larve d’Arae0cer·us fasciculatus DE GEER (Description originale). Fig_
321 à 326).
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Fm. 821 à 826.-- Larve d’Arac0ccrus fasciculatus DEG. —— 821. Aspect d’ensemble. —
322. Mandibule droite (face dorsale). —- 328. Maxille, sommet de la face dorsale.~—
` 324. Antenne droite (face ventrale). — 325. Eulabium. - 826. Epipharynx.
Long. 2 3-3,2 mm. —-Corps subcylindrique, faiblement atténué à l’apex,
non ou faiblement arqué, d’un jaune ochracé, hérissé de poils dorsaux et
ventraux, longs et raides. Apode.
Tête concolore, ovalaire, déprimée en -avant, peu convexe en arrière
à pilosité hérissée. Antennes de trois articles, les deux premiers cylin-
driques, épais; le second échancré en biseau au bord interne, le troisième
très étroit en·forme de bâtonnet. Mandibules ferrugineuses, épaisses, en
trièdre, avec deux fortes dents apicales à pointe obtuse, la 26 subapicale
naissant d’un sinus ventral, bord interne à forte expansion avant le som-
met, base sinueuse; bord externeparfqué, simple, portant une dépression
antébasale profonde ; deux fortes soies, très longues sur la face dorsale.

Mom>r~xoLoG1E EXTERNE . 129
Condyle très saillant. Maxilles à cardo épais, stipe très large, le_ sommet du `
lobe fortement rétréci ; la tranche interne portant 5 spicules apicales et .
une dizaine antéapicales éparsement disposées, parmi lesquelles une beau-
coup plus forte un peu avant le sommet, tranche externe avec seulement
4 spinules marginales et quelques soies en dedans de la marge externe. Pal-
pes maxillaires de deux articles cylindriques, le 26 plus étroit, tronqué, la
troncature ornée de granules et d’une soie à son bord externe, le l" avec
trois soies à l’angle apical externe. Labium arrondi, un peu sinueux en
avant, avec de longues soies latérales, rigides, le bord antérieur avec deux `
`soies, disque avec plusieurs soies plus courtes. Palpes labiaux biarticulés, _
le 1e' très court, le 2° plus étroit, très long, ogival, avec deux soies termi-
nales. Épipharynx largement arrondi en avant, portant 8 spinules
marginales :2 distales, 6 latérales, et 4 autres plus longues en rétrover-
sion, placées par deux sur les côtés de la partie' moyenne du lobe. Lames
épipharyngiennes distinctes et fortement chitinisées.
Thorax à replis épais, subégaux, recouverts, sur leur partie dorsale, de
poils longs et raides et d’autres de même nature rangés transversalement,
sur les tergites abdominaux. Lobes coxaux très développés, garnis de longs
poils raides, divergents ; replis inférieurs des segments de l’abdomen avec
deux longs poils ;_ segment anal également pileux. Stigmates mésothora-
ciques du type biforia. Stigmates abdominaux du type uniforia. ·
Comme chez les larves du groupe Anfhribitae, nous n’observons pas
depostscutellum ni de poststernellum, et le système pleural est rudi-
mentaire. Les sutures dorso- et ventro-latérales, toujours bien définies
chez les Bruchîdae, sont ici peu distinctes. _
2. MOBPHOLOGIE EXTERNE DE L’ADULTE (Fig. 309 bis)
Tête. — Tête variable, plus ou moins triangulaire, mais parfois subrec·
tangulaire, le plus souvent déprimée en dessus, terminée en avant par un
museau tantôt épais, large et court, tantôt plus long, en forme de rostre,
mais toujours aplati, assez rarement caréné ou sillonné._C·ou indistinct.
Épistome court, labre échancré en avant. Front médiocre (sauf chez
les Anihribus) ; vertex et région occipitale moins développés que
chez les Urodonidae ; gula convexe, prégula un peu déprimée. Cavité
occipitale sur un plan un peu inférieur à l’axe céphalique. Antennes de
onze articles, insérées en avant des yeux, dans une fossette variable, par- ·
fois e_n forme de scrobe, mais souvent formant une excavation circulaire
dont le diamètre est étroitement limité à celui du scape ; l’insertion tantôt
dorsale (Araeocerus) (fig. 327), tantôt latérale ou ventro·latérale (Pla-
fhyrrhinus) (fig. 329). Articles antennaires de dimensions variables, ni
dentés, ni pectinés, ni subperfoliés, les derniers formant une massue plus
ou moins distincte. Yeux latéraux, simples, arrondis; souvent convexes ·
11or1=M.mN 9

130 · cotéorràams anrxiarewss .
(Anthribus) (fig. 349) ou dorsaux, oblongs, rêniformes (Tropidcrcs) ou I
tronqués ou encore échancrés par l’arête supérieure du scrobe (Pammesus)
(fig. 347). Mandibules (fig. 332) bien développées, triangulaires, plus ou
moins arquées, parfois dentées, sinueuses ou subdentées vers la partie
basale de la tranche interne, généralement inermes. Maxilles à lobes tou;
jours différenciés ; lacinia large, galéa étroite, subgaléa souvent distincte
(Plafyrrhirrus) ; cardo large, épais ou étroit, à`base articulaire flexueuse.
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F10. 327 à 881. — 827. Tête et prothorax cher Araeoccrus fasciculaius DE G. — 888.
chez Tropidercs albimstris Guam., ·-— 829. snes Plulyrvhirws resinosus Scor. -— 380.
Pièces lahiales de P. rcsinosus. ·—— 831. Maxille et cardo. i
. parfois tordue. ,Palpes maxillaires de 4 articles àpalpigère souvent très
_ développé. Labium échancré ou entier, souvent transverse, portant un
C€I'ÈB.l]1 IlOII1bl'B de POTBS S6DSOI‘lBlS. Lâîlgllôtllô IIl8II1bI‘âI18l1S€ à IIlâI'g€ 3I1l'.è·
rieure Pëüilinée ou spinulée ; palpes labiaux de 3 articles.
Thorn:. — Thorax court, le plus souvent transverse, parfois angu1eux_ i
dilaié latéralement (Plalyrrhinus), ou trapézoîdal (Tropidercs), plus ou
moins conique (Anihribus) ; les angles postérieurs noni saillants chez les
espèces de nos régions. Prosternum à cavités coxales arrondies, ouvertes

uonruomorn sxrnaus 131 ,
en arrière, situées vers le tiers postérieur. Épiderne et épimére prothe-
raciques à sntures indistinctes. , , , .- .
Mésotlwmz court, scutellum distinct. Mésostemum à èpimère étroit,
très réduit, épisterne triangulaire.Cavités cotyloïdes formées par le méso-
sternum en avant et le métasternum en arrière, sur leur bord externe
vient aboutir la pointe formée par la réunion des épisternes méso- et
métathoraciques. · _
Le mélasiernum entame le mésosternum en avant, s’avançant en pointe
arrondie au sommet, entre les hanches mésothoraciques. Il est limité laté-
ralement par l’épisterne métathoracique très développé, et, postérieure-
ment, par une suture transversale bisinuée, formée par le bord antérieur
du premier segment de l’abdomen qui s’avance au milieu en pointe inter-
coxale.
Abdomen. —- Sur la face ventrale s'observent 5 segments, comme chez
les familles précédentes ; la face tergale présente 8 segments submen-
braneux et un 9¤ (pygidium) chitineux dont l'inc1inais0n, comme chez les
Urodonidae, est d’environ 45 degrés et qui n’est que faiblementivisible
de la face ventrale. Le5¤ segment,bien développé, porteparfois des carac- `
tères seëcuels secondaires, le plus souvent les segments chez le mâle sont
impressionnés. Les stigmates sont conformés comme chez les précédentes·
i familles, ils sont circulaires et placés sur les bords latéraux des tergites.
Elytres. —· L’élytre est articulé au mésothorax avec les mêmes carac-
téristiques que dans les familles traitées précédemment ; les épipleures '
bien distincts, le bord sutural droit, le bord basal variable soit sinueux,
échancré, soit subrectiligne, l’apex arrondi, quoique ne laissant pas le
pygidium aussi découvert que chez les Bruchides ; le sommet reste tou-
jours visible, le disque élytral strié plus ou moins ponctué. Le revêtement
est formé généralement de poils squamuleux, souventépais.
Aile fonctionnelle. — Toutes les espèces de nos régions sont ailées, l’aile
est du type adéphagien comme dans les précédentes familles (voir Bru-
chidae). ·
Pattes. — Pattes robustes. I-Ianches des deux premieres paires globu-
» leuses, celles des postérieures déprimées. Intervalle des hanches prothe-
raciques plus rapproché, celui des autres paires subégal. Chez les Anihri-
-bus les antérieures seules sont globuleuses. Trochanters obliques à leur
sommet, interposés entiéuement entre la hanche et le fémur. Ces derniers
ramment ctaviformes chez les espèces paléarctiques ; tibias droits, sim-
ples ; tarses subpentamères. Ongks dentée inférieumment. ·
Gsractèmu nsxush secondaires. —- Les antennes, chez les mâles, sont
généralement plus longues, les articles plus étroits. Le segment anal est

132 COLÉOPTÈRES ANTHRIBIDES
parfois modifié et l’0n observe une impression Ventrale plus ou moins
_ accusée. La tête peut présenter des modifications sexuelles. Les fé-
. murs intermédiaires chez les mâles sont également différenciés, parfois
dentés. ·
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335 ass
Fm. 882 à 386. ·— Pièces et organes divers chez Platyrrhinus resinosus Scor. —— 382.
Mandibule gauche (ice ventrale). -- 838. Antenne. —- 334. Pénis et tegmen. —-
335.,idem (face dorsale, sommet). —-· 338. id., sommet (face dorso—latérale).
Organes génitaux. —- L’organe copulateur mâle est variable, le type le
plus habituel est constitué par un lobe court (fig. 334), lancéolé, prolongé
à sa base par des apophyses plus ou moins longues ; le tegmen forme une
pièce impaire, en gouttière, dont le sommet est spinulé oupileux et la base
prolongée par deux branches rapprochées etsoudées. La spicule ventrale,
chez certaines espèces, est tout à fait particulière, en forme de H (fig.344).

Émotoçis 133
Parfois le Pénis offre une certaine similitude avec celui—des Hylesinus
(Scolyiidae) ; c’est ainsi que chezPlalyrrhinus (fig. 335) le lobe est court, _
calcéolé, terminé en bec large, aplati (vu de face) et en bec aigu (vu de
profil) (fig. 336). Les apophyses basales membraneuses, courtes, fragiles,
paraissent indépendantes du lobe; le tegmen en triangle large, à branche .
basale unique.
L’armure génitale femelle est conformée à peu près comme chez les
Bruchidae. _ . .
3. Ernotoarn _ — `
La plupart des espèces sont xylophages à l’état larvaire (sauf chez les `
Anlhribus et Araeoçerus dont nous parlerons plus loin). Les adultes se
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Fm. 887 à 846. — 887. Pièces labiales d'AnIhribus. ·- 888. Maxille gauche (face ven-
trale). — 889. Mandibule droite (face ventrale). - 840. Antenne. — 841. Pénis (face
dorsale). ·- 848. idem (profil;-· 848. Tegmen. —- 844. Spicule gastral. —- 845. An-
tenne de Tropidcrcs scpicola . ·-· 846. Patte antérieure du même.
rencontrent parfois sur les fleurs de divers végétaux, surtout les Rosacées :’
Aubépine, Prunier et Rosier sauvages, Sorbier, etc. _

4 134 I coniîzorrànms Amnaieinns
Les larves creusent des galeries dans les rameaux choisis préalablement
parles femelles pour y déposer leur ponte. Cesgaleries, chez les Tmpidcres.
sont plus ou moins sinueusesjncurvées, les deuxextrémités se rapprochant
de la région corticale ; c’cst à Fextrémité terminale que s’opère la nym— '
phose dans une coque, fabriquée par la larve avec ses résidus excrémentiels.
Parfois ces galeries longitudinales sont reliées entre elles par des couloirs
perpendiculaires. , _
L’évolutiQn larvaire est de durée variable, de quelques mois chez les
Ghoragus, SBlOI1·PE`RRIS, elle demande, chez Tropideres undulaius PANZ.,
plus d’une année 2 dix—huit mois et même deux ans. Nous avons observé
cette espèce à Rueil, Seine-et—Oise, au début de juin 19l'7, dans une branche
de Poirier en place ; les larves déjà adultes ne se sont transformées qu’en
juillet de Fannée suivante. ‘
De nombreux observateurs s'accordent à‘ considérer la majorité des
Anthribidae comme attaquant le bois mort dans lequel se sont.développés
certains champignons lignicoles C’est ainsi que Plaiyrrhinus resinosus
S<:oP. vit dans les troncs morts ou malades d’arbres divers (sauf les Rési-
neux) attaqués par Uslulina vulgaris TUL. (Bour.), sur le Hêtre ; Dàldinia
concenirica CEs. et DE Nor., sur le Frêne. Ces champignons appartiennent
à la famille. des Sphaeriacées ; le même insecte a été trouvé surl’Aulne atta-
que par Peniophora cinerea (Fa.) CooKE (Cforlicium cinereum Fr.), champi-
gnon Basidiomycète. Choragus Scheppardi se trouve sur Châtaignier et
, Aubépine désorganisés par Sphaeria (Dialrype) siigma HoF1=·M. (Sphaeria-
cées). Ajoutons que ces Insectes se rencontrent fréquemment dans le bois
mort de fagots anciens. ·
Il semble bienque la présence des champignons vivant dansle bois faci-
lite l’absorption des matières ligneuses par les Insectes, du fait de leur
désorganisation. On peut établir un rapprochement avec le comportement
de certains Scolyfidae tels que : Trypodendron lingaium OL., Dendrocionus
ponderosae ou Xyleborus dispar. F. Ce dernier, on le sait, favorise le déve-
loppement d’un champignon du genre Ambmsia (1), spécifiquement indé-
terminé, dans les galeries Iarvaires. Ce cryptogameest associéet forme un
complexe avec une levure du genre Demalium. La larve de Xyloborus se
nourrit exclusivement du champignon qui, lui-même, puise les aliments
dans le bois parcouru par de nombreux filaments mycéliens. La symbiose ,
est nettement établiépar NEGER, Z1MMEaMANN et BEAuvEmE qui ont
obtenu des germinations et des cultures d’Ambr·osia à l’aide de cellules
_ ayant hiverné dans le tube digestif de l’insecte femelle.
La différence biologique provient de ce que le champignon est ensemencé
par la femelle du Xyleborus dans les galeries de ponte, alors que chez les
Anthribidae la ponte a lieu à Pextérieur et la ·larve doit elle-même déter-
_ 1. BEAUVERIE,AflfZ. Epiphyl., 1913, vol. I. ·

_ i·mmr.oo·m _ 135
miner le développement cryptogarniqne. Le point de convergence vient
de ce que Anlhribidae et Scolylidae favorisent Yapparition de champignons
intishmetsment dans du   mort on malade et dans du bois absolument
Sllll. " , '
Trapiùres   en particulier, s été observé dans le sommet
dïme branche   Poirier n’o:ffnnt,. autant que nous en avons pu juger,.
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Fm. 847 à\I56. —-Pammesus tcsaellalus Bon. Avant-corp: (profil). — 848. id., Tarse et
ongles (patte antérieure). -— 849. Anlhribus nehulosus onsr. A.vant-corps ( Mill). —
850. id. Tarse antérieur et ongles. -- 851. Antennes mâle et femelle chez ¥r0pidercs
hilarts Ème. - 852 et 858. Antenne et patte antérieure chez Areocerus fasciculalus
Du G. - 854 à 856. Contour du corps c ez : 854. Choragus piccus Sc1·r.wM. -— 855.
C. Sheppardi Kms?. —- 856. C. Gnmâcré Ch. Bms.
aucune trace de maladie parasitaire ou d’accidents quelconques. Tr0pi· _
deres pudens GYLL. vit sur les Chênes sains et bien fournis en feuillage,
dans les lîranchettes mortes du diamètre d’un crayon, à Fextrémité des
rameaux (GZ Rrrmn). La cause de la mortalité des branchettes n’es·t pas
connue, mais nous pouvons supposer que Pînsecte seul en · est respon-
sable. , ‘ ·
Nous pouvons considérer ces Anlhribidae comme partiellement myco· .
phages. La présence, dans les mênies branches, d'espèees du genre Lissq-

136 coLÉo1>1·ÈnEs ANTHRIBIDES _
dema (CoL. SALP1NG1nAE), passant pour vivre de champignons, vient
renforcer cette opinion (*).
Les essences les plus recherchées sont les suivantes : Chêne, Hêtre, Chà-
taignier, Noisetier, Charme (Cupulifères) ; Boule:-1u,Aulne (Bétulinées) ;
Peuplier, Saule (Salicinées) ; Frêne, Olivier (Oléinées) ; Tilleul (Tiliacées) ;
Orme (Ulmacées) ; Aubépine, Poirier, Pommier, Pêcher, Sorbier (Rosa-
cées) ; Cytise, Genêt ( Papilionacées) ; Figuier (Ficacées).
Cette polyphagie peut s’expliquer par la dispersion, sur une foule d’es—
pèces végétales, des Champignons recherchés par les Insectes. Aussi il
apparaît curieux de.constater chez ces derniers un tropisme négatif à
l l’égard des Résineux. Peut—être pourrait-on l’expliquer par l’action répu1· _
sive de la résine sur ces animaux. Car nous savons que plusieurs champi-
gnons recherchés, tels que Peniophora cincrea, se développent aussi bien
sur Abies pecfinafa, Picea excelsa, Pinus sylvesiris, etc., que sur les essen-
ces « feuillues n déjà nommées.
I L'adulte vit plusieurs mois et peut rester dans les galeries plusieurs se-
` maines après la métamorphose. ljaccouplement a lieu le soir.
Les Anihribus ont une éthologie très distincte desprécédents, ils vivent
à l’état larvaire et se transforment sous le bouclier de certains Coccidae
Lecaninac tels que : Eulecanium coryli L., E. corni BoUcnÉ—et divers Pal-,
vinaria. Chez Anlhribus fasciaiuê Foasr., la nymphose a lieu en juin;
l’adulte apparaît en juillet. La larve de Anaeocerus fasciculaius DE GEER
vit à l’intérieur de diverses denrées coloniales,très fréquemment dans les
graines de Cacaoyer, sur lesquelles elles exercent parfois de gros dégâts,
ainsi que dans les cossettes de banane.
, TABLEAU DES SOUS-FAMILLES —
1. Insertion antennaire située sur la face latérale, en avant des yeux et
invisible en dessus (fig. 328) ............ ` (p., 136) Anthribitào.
—— Insertion antennairc située sur la face supérieure du rostre et visible _
en dessus (fig. 327) ........................ (p. 156) Choragitae.
Subfam. ANTHRIBITAE
TABLEAU mas cnrmns
1. Prothorax avec une carène basale ........................ 2.
—— Prothorax avec une caréne antébasilaire .................. 4.
2. Rostre subtrapézoïdal. Hanches antérieures contiguës ...... 3.
—— Rostre fortement bildbé en avant. Hanches antérieures distantes.
.................................. (p. 151) Platystomus.
1. Parmis croit que la présence de ces insectes serait due à leur parasitisme aux
dépens des Anfhribidae. · ,

. rtxrvaaurmus . 137
3. Bord supérieur du scrobe entamant l’œil jusqu’à son tiers antérieur.
Yeux grands (fig. 347) ............... . (p. 155). Paramoslll.
—- Bord supérieur du scrobe infléchi devant le bord antérieur de. l’œil
qu’il n’atteint pas. Yeux petits (fig. 349).. (p. 152). Anthribill.
. 4; Prothorax` sans double saillie latérale ....... , .............. 5.
—— Prothorax avec une double saillie vers le milieu latéral ; carène
transversale interrompue au milieu (fig. 329). Front concave .....
............................... . ..... (p. 137), Platyrrhinus.
5 . Mandibules très saillantes, munies d’un denticule en dedans. Bostre
· aussi long que la tête etle prothorax réunis. Prothorax grossièrement
` réticulé latéralement. Élytres profondément striés-ponctués. .....
‘. . .: ........................... - (p. 150). Spathorhamphus.
-·- Mandibules non ou médiocrement saillantes. Hostre très court,trans- -
verse ou allongé mais alors moins long que la tête et le prothorax
réunis. Élytres obsolètement striés—ponctués. , . (p. 138). Tropideres. ` _
' Gen. PLATYRRHINU8CLA1nv1LLE, 1798 ·
(Ent. Helv., I, p. 112) _
_ Une seule espèce. .
Platyrrhinus rosinosus Scor., 1763, Ent.  
Carniol., p. 24, fig. 67. -— laiiroslris F., V   "
1775, Syst. Ent., p. 151. - flavifrons · ÃM   , ,
FUESSLY, 1775.- œfriaius GoEzE, 1777. —. '    
afer Fouacaov, 1795. —-Biologie et larve: · `   ,,`
DONISTHORPE in Ent. Record., XXII A      Ã
(1920), p. 157. — BEDEL, Fne Seine, p, 8,   p ¤
— SANTE-CLAIRE DEv1LLE. Qat., p. 375.   p'·t' '
Long.: 8-14 mm. -— Oblong allongé, noir . «j§.(;î·—.;ï_y7(
mat à côtés parallèles. Élytres déprimés à f`~      
revêtement foncier brun.Rostre, front,trois .   î  Ã,       ` A
faseies transversales sur les élytres plus ou   i' -     ,,1,
L   , M; »-;
moins distinctes, l’apex (sauf une macule , 1   » 2
centrale noire) et pygidium. squamulés de à A}  ,·’    
blanc 'plus ou moins jaunâtre. i  _ ,1 ; A) `
Rostre subcarré, transversal, mandi- 1     _  A I
bules fortes, frontà sillon médian profond.. W À. *·~Q,·"  
Yeux latéraux, entiers, convexes; anten- I ,1
nes courtes, noires à articles 6-8 arrondis. 1 _«
Prothorax rugueux, `un peu · transverse, p),,;y,,·),;,,u, ,,8;,,,,,,,,, Sc°,_
plus large à la base qu’au sommet, angu-
leusement élargi sur les côtés et formant `
deux dents obtuses, avec une impression large au milieu du tiers antérieur,
muni d’une crête anté-basilaire arquée, interrompue au milieu. Élytres à

138 coniëoirrîsuns mvrrmxnxnns
interstries sinueux, le 3** et le 5* subcostiforxnes,. les autres plans ; strie
scutellaire distincte, stries obsolètes, marquées dcpoints assez profonds.
Pattes robustes annelées de blanc jaunâtre. Ongles robustes fortement
dentée.
Dessous squamulé de blanc-roussâtre avec des macules noiràtres. Seg-
merrts ventrainnavec une impression longitudinale plus ou moins marquée
chez le mâle. _
Vif. et se développe dans le bois mort ou malade de nombreuses essences
(non résineuses) attaqué par divers champignons (voir partie traitant de '
Féthologic). Sur le Hêtre, le Frêne, l'A.u1ne, le Bouleau,1e Chên.e·Liège. De
juin à septembre. _
Toute la France : moins fréquent dans le Nord et'l’Est, assez abondant
dans le Midi. .
_ Seine-et-Marne : Fontainebleau (MAnM0·m·A.N, Bonmunn, Gmsmnn) ;
Oise : Forêt de Compiègne (Ch. Bmsovr); Seine—et·Oi.se : Forêt de Mont-
morency (Bowman) ; Orne : environs de Longny (E. Connnan) ; Côte—d’Or :
Rouvray (EMY), Dijon (LÉvE1LLÉ) ; Rhône : Villefranche (GUÉMN) ; A1pes·
Maritimes: Cannes, Biot (P) ; Corse (VODoz)·. _
Europe ; Sibérie orientale ; Transcaucasie (RADDE). Algérie ; Tunisie.
Espagne ; Pyrénées, Lès, Val-d’Aran (Frère LÉ0N-H1LAInE).
2. Gen. TROPÈEBES Scnômmnn, 1833
, (Gen. Gurc., I, p. 146) ·
TABLEAU une sous-onmxus (1) · —
1. Protliorax muni d.’une crête hasale entière et bien distincte,. . . 2.
-—- Prothorax à crête basale obsolète hisinuée et interrompue ....  
.... . ................................... ‘ Troniderinun (=).
2. Crête basale des élytres arquée en arrière. IM article des tarses posté-
rieurs moins long que les suivants réunis. ...... (p. 140). Tropiüered. '
—-· Crête basale des élytres droite ..................... . ..... 3.
3. Tarsespostérieurs à ler article moins long que les mix ants réunis `
, Crête basale du prothorax subrectziligne, ài peine sinuée latéralement.
......... .... . .......... . .......... I (p. 145). Enedreutes.
—- Tarses postérieurs à 18* article plus long quelœ suivants. Crête basale
du prothorax bisinuée ...... . ........ (p. 142); Rùphitropü.
1. Division proposée par Riarrjrnn (Fauna‘Germ,,I,V,p. 4) qui apparaît un pou arti-
ficielle, mais que nous retenons en raison d’une séparation pratique des espècesn dans
les Tableaux. · '
2. Sous-genre renfermant une seule espèce, étrangère ii notre faune : T- Muniui
L Bene:. ((101. Bass. Seine, VI, 1882, 'p. 8). Se trouve dans le Sud—Oranais et dans l’Es-
pagrre du Sud (Sierra Nevada). Elle est voisine de T. undulalus Pimz. parla forme de son
rostre et de T. hihrris Feu ns,par ses caractères sexuels. Elle vit dans le Figuier. .

norxnsnns \ 139
' TABLEAU mas Esriscss '
' Subgen. Tropidcres s. str.
1. Prothorax à 'crête basale s’avançant anguleusement en avant, devant
l’écusson. Élytres ornés d’une grande tache discale, transverse, blan-
che ou jaunâtre, un peu en avant du milieu, se prolongeant sur la
suture jusqu’à la base, encaCh‘antl’écuss0n; 3¤ interstrie plus ou moins
costiforme, surtout `en arrière. Squamosité blanche du rostre s’arrê-
tant au niveau antérieur des yeux. Long. : 4-6 mm. 1. llorsalis.
— Prothorax à crête basale droite. Élytres avec une tache blanche
transverse après le milieu se prolongeant jusqu’à 1'apex; 3° interstrie
convexe. Squamosiié blanche du rostre s’arrêtant au milieu de l’in·
tervalle interoculàire. Long. : 4-5,5 mm. ...... 2; slbirosttis.
Subgen. Rhaphilropis ' _
1. Front, entre les yeux, à peine moitié aussilarge que le rostre; ce der-
_ nier court, parallèle ou 'subparallèle. Yeux subdorsaux. Crête basale
' du prothorex fortement bisinuée . ..... ' ... ............... 2:
— Front, entre les yeux, presque aussi large que le rostre à sa base
celui-ci allongé et rétréci en arrière du milieu. Yeux latéraux. ’C·rête
basale du prothorax faiblement sinueuse, plus rapprochée de la base
Noir tacheté confusément de gris. Tibias intermédiaires épineux à
leur extrémité chez le mâle et antennes bien plus longues que
chez la femelle. Long. : 2,8-3,5 mm. ........... ... 3. Dudons.
2. Rostre sans impression transversale, iibias noirs, fémurs intermé· -
, diaires simples dans les deux sexes. Noir, élytres plus courts à stries ,
fortes. Long. : 2-3 mm. .................. 4. marchicus.
_ — Rostre impressionné transversalement et rel roussé à l’extrémité. '
Fémurs intermédiaires avec une dent largement triangulaire «chez
le mâle. Noir; élytres souvent brunàtres, allongés, à stries obsolètes.
Tibias et parfois_l_a base des tarses testacés ou brun-rouge. Long.
2,8-3 mm ................................. 5. OXYEBRDHIBQ.
Subgen. Encdrculesi
1. Rostre moins long que large, ài peine rétréci au milieu. ....... · 2.
— Piostre beaucoup plus long que large, fortement rétréci en arrière 6.
2. Espace interoculaire plus étroit que le rostre ............... 5. `
—— Espace inleroculaire à peu près de même largeur que le rostre. . . 3 .
3.. Prothorax avec deux fascicules de poils vers le milieu du disque. An-
tennes rousses. Élytres brun ferrugineux avec une tache dorsale `
commune d’un noir velouté; l’apex avec de petites taches claires sur

140 coLÉor·rÈnEs ANTHRIBIDES
' les interstries alternes. Pattes ferrugineuses ; fémurs noiràtres à la
base. Long. : 3-4 mm . ......................... 6. sepieola.
-— Prothorax sans fascicules de poils dressés sur la partie dorsale et sans
tache·noire sur les élytres. .... . ............................ 4.
4; Rostre très court, transversal. Prothorax brusquement rétréci
A arrondi en avant et de même largeur que les élytres. Pattes en partie
ferrugineuses. Antennes noiriàtres, assez courtes, de même longueur
dans les deux sexes. Long. : 2,5-3,2 mm. ......... 7. cllrfirostris.
-— Rostre aussi long que large. Prothorax subrectilignement rétréci en
' avant, un peu plus étroit que les élytres. Antennes et pattes en ma-
jeure partie rousses ; antennes du mâle très longues et portant à
l’angle apical externe des articles 5-8 un pinceau de soies raides.
. Long. :3-4 mm ................................. 9. hilaris.
5. Yeux ovales, non convergents en avant. Rostre et extrémité des
élytres densement revêtus d’une ppbescence blanche, le reste des
élytre_s noirâtre à pubescence brun.ferrugineux ; les intervalles 3-5-7
plus relevés, ornés de courtes touffes de soies noires. Prothorax très
s finement ponctué. Pattes ferrugineuses. Longî : 3,5-5 mm.
..................... _ ....................... 1 0. niveirostris.
—— Yeux'allongés, `obliques, très convergents en avant, très convexes.
Rostre et apex des élytres sans pubescence blanche. Élytres bruns,
3** intervalle nettement différencié : plus relevé, plus large et orné de
petites taches alternativement noires et jaunâtres. Prothorax forte-
ment ponctué, avec une bande médiane de poils clairs interrompue
au milieu et une moucheture latérale. Tibias roux annelés de noir.
Long. : 4-5 mm. ...................... I. ll. bi1Zl1188tl1S (‘).
6. Prothorax et élytres brun noirâtre avec, sur les élytres, trois légères
fascies` de poils très fins, blanchâtres. Écusson blanc. Pattes et an-
tennes noires, parfois plus ou—moins ferrugineuses. Long. : 2-3 mm.
. ............................................. _ 8. undulatus.
—— Prothorax brun, élytres, pattes et antennes d’un roux plus ou moins
foncé, avec trois fascies élytrales, plus ou moins nettes, de poils clairs.
Écusson blanc. Même taille que le précédent. ........ v. f\1Scipcm1iS·
Subgen. Tropideres, s. str.
1. Tropîdercs (s. str.) dorsalis THUNB., 1796, Mus. Ac. Upsal, App.
fasc. 4, p. 146. — Gozxs, Feuille j. Nat., p. 68. -5- SAINTE-GLA1RE DE·
VILLE, Cat., p. 375. _ _
' Long. : 4,5-6 mm. Oblong, noir, revêtu d’une fine pubescence brune ou
1. Je ne puis me résoudre à ranger bilinéaius dans la section des Tropideres s. str.
îslpâ ixëdàgations de Bsirrnn. Dans les récents catalogues il est rangé dans le genre

·rn0Pr¤EREs 141
noire peu serrée. Sur le prothorax une tache jaunâtre plus ou moins dis- _
tincte. Sur les élytres une tache antéro-dorsale commune, arrondie, occu-
pant, dans sa plus grande largeur, les 6 premiers interstries, contournant
la saillie antébasale des3¤ et 4° interstries.Cette tache d’un jaune clair,
rarement d’un beau blanc pur, accompagnée d’une fascie antéapicale
transverse sur les 26, 39, 4** et 5¤ interstries, avec quelques autres petites .
taches éparses , interstrie sutural avec  
quelques macules claires Rostre, front en A “ _ A , « .. " V
avant et joues squamulés de blanc. Écusson , I   A I
noir. Pattes annelées de blanc grisâtre ;     ;
fémurs noirs; tibias foncés ou ferrugineux.     * . 1
Souvent confondu avec albirosiris; en     ;”
diffère nettement, en dehors des taches Él ,,, »î_,;rf   · 7
autrement disposées, par le rostre plus [ li;  ·`/,4,;·,.,&;;;»,,
large, plus fortement élargi en avant, par   ` ` .},*1 yi
les yeux plus gros, plus arrondis, plus con-     · ;· · V
vexes, l’intervalle interoculaire plus large, A  M i
le prothorax avec les angles postérieurs   " yi`? ·î   ` i
saillants paraissant subdentés du fait de la 7 ,1.î i i a , A
crête antébasale relevée latéralement à cet _ —   À r _· ·
endroit, cette crête très sinueuse, épaisse, ¤· ¤ L V ` — ` _
très saillante, bien moins rapprochée de   `p°°"’7` ,
la base que chez albirostris ; le prothorax Tmpîdms dmalis THUNBI
b1-impressionné sur le disque. Les insectes
frais possèdent, à l’extrême base, derrière `
la crête du prothorax, deux taches latéro-médianes de même couleur que.
celles des élytres. Ceux-ci plus courts, interstries 3 et 5 plus costiformes,
sauf à Pemplacement de la tache antérieure où ils sont absolument plans.
Ongles plus épais, distinctement dentés. Massue des antennes moins com=
pacte. _
Vit et se développe dans les rameaux de. Cralacgus oxyacanlhoides L.
Extrêmement rare en France.
, Seine-et-Marne : Forêt de Fontainebleau lieu dit « Le Calvaire »,sur Cra- `
îaegus, octobre 1887 (BoNNAmE) ; idem « Plateau de Bellecroix » ; sur un
Bouleau mort, 25 août 1903 (GRUARDET) ; Haute-Vienne : Limoges (n’On—
BIGNY), Landouge, 14 septembre 1922, sur Mespilus germanica L. (1), Ver-
neuil-sur—Vienne, sur Craiaegus, mai 1930 I ; Puy-de-Dôme ; Royat (nu _
Buvssom) ; Lot-et-Garonne : Sos (BAUDUER) ; Basses-Pyrénées ; Eaux-
âlgëmâels (Mxscarmux) ; Grande-Chartreuse (Bxizsr) ; B. Pyrénées: Vallée
Europe méridionale et boréale, rare partout.
2. Tropideres (s str.) albirostris Hnnnsr, 1784, Fuessl. Arch., IV, p. 80,
pl. XXIV, fig. 26.- — albirosiris Sci-xALL., 1783, in Abh. Hall. Nat. Ges.,
· p. 287. —- iniersectus Founcn., 1785. Métamorphoses: Pxsnms, Larves,

142 connorrànns Aivrnninxons ~
p. 360, fig. 398-399. ··‘BEDEL, FneSeine, p. 14. —-·S1uN·r¤—CLn1RE Dnvxttn,
Cat., p. 373. _
, Long. : 5-6 mm. —- Oblong, d’un brun foncé peu luisant ; rostre, front
jusqu'à la hauteur du milieu des yeux, les joues, Péeusson, une tache trans-
versale placée obliquement au milieu des élytres sur les 3*%, 4** et be inter-
·· stries, une fascie antéapicale assez large zfatteignant pas les côtés, pro-
longée en arrière jusqu’à l’apex en une bande suturale plus ou moins dila-
  4 tée latéralement, d’un blanc grisâtre, par£ois·
  F roussâtre; les pattes brunes annelées de blanc.
`· Rostre nettement plus long que large,
· ·   ' ~— , aplati, un peu creusé sur la ligne médiane,
    g ’ élargi au sommet. Yeux oblongs, dorsaux ;
` ,4  È-1  nr intervalle interoculaire étroit, égal en avant,
,  '   _   .à la moitié d’un œil. Front très finement sil-
«   A     pi lonné. Antennes feI1·ug·ineux0bscur,dépassant
    ~ ' un peu la tête en arrière ; massue ecmpaete.
  V Prothorax trapézoïdal à ints f ris
.«  'Fîï 1e  2;: — PO assez o ,
ii   .   _ ' Pëu serrés, 8V€G une impression transversale
    i   VBPS le milieu ; crête basale étroite, entière,
'     È, ï î` ÈQ_ · · Élytres subparallèles, stries obsolètes, les
·   'ii,   ï   points assez gros, luisants ; 38, 5e, 7• inter-
.    îî   e, SÈFÈB GUIWGXGS, les autres plans, Dessous
    'iii    ?‘°   _ Sqüamulê de blanc. Ongles grêles, indistinc-
`    ···*·‘·°^‘ ,  tement appendiculés en dedans à la base.
gi?   Vit et se développe dans les branches mortes
’ ` . du Hêtre, du Chêne et du Peuplier. Du pre-
Tropideres (llbirûgîrig HERBST mier printemps jUSqll’à 1.3_l.\t,OHll'1(-)_
Toute la France, sauf peut-être dans la
~ région maritime du Nord-Ouest. Nombreuses
localités du Bassin de la Seine, paraît moins abondant dans le Midi.
Seine-et—Oise : Forêt de Carnelle (CAPITAINE 1), Forêt de Sénart (Bou-
» msn 1), Forêt de Montmorency (l), Forêt de Sain —Germain, sur le Chêne,
souvent l’hiver en tamîsant les mousses détachées de la base_des arbres ;
· circule au soleil des le premier printemps (Rurnn, Cours, JARRIGE), Forêt
de Marly (l) ; Seine-et-Marne; Forêt de Fontainebleau (Jannxon), Mouli-
gnon, sur les arbres fruitiers (P. Bounoom, d’après RUTER), Ozoir-la-Feb
rière(C0LAs); Oise : Forêt de Compiegne (I). Villotrau (Jeanine) ; Loir—et=
Cher : La Motte-Beuvron (L. CHEVALLIER) ; Loiret : Gien (PY0·r) ; Côte-
d’Or: env. de Dijon (LÉVEILLÉ) ; Haute-Vienne : Ambazac, sur les Chênes (l)._
, liîurope moyenne, Suède, Sibérie orientale (Morsçnnrsxr).
Subgen. Rhaphitropis Rsirrna.
3. T. (Bhaphitropis) pudens Gun., 1833, Schünherr, Cum. I, p. 153. —
? cimcius PAYK., 1792. —- Gozis, p. 65. --— BEDEL, Fne Seine, p. l5. ··—
SA1M·E—C1.»m=iE DEv11.LE, Cat., p. 375. ` ‘

rnorxoanss 143 ·
Long.: 2,8—3,5 mm.4 Oblong, assez allongé, noir,un peu luisant. He-
vêtu, sur les élytres, de taches 'marbrées grisatres confuses ; pattes et
antennes ferrugineuses, celIes—ci très fines, plus longues que la tête et le ‘
prothorax réunis chez le mâle ; à peine aussi longues que ces organes chez ,
la femelle ; les articles antennaires grêles, allongés, ceux de la massue
déliés ; chez la femelle les artic·les plus robustes, moins longs. Front à
ponctuation plus forte que celle du pro-
thorax, mais moins serrée. Ce dernier   >f‘ 
en trapèze, aussi long que large, les côtés ' ` , ' _ `
faiblement arqués, revêtu.d’une fine pilo- `
sité éparse, plus condensée en quelques a, v__ .
points de la base ; crête antébasilaire "   _ · A `, l `_
fine très rapprochée de la base, un peu `· _   9,; ·'
sinueuse au milieu. '     . ·  
Élytmes une fois et demie' aussi longs 5   h  
que le thorax et à peine plus larges que il  l`i5*«ç'Ã"ÃÃ 17 .r ‘- l
Go dernier aux épaules, les côtes 5ubPa· p   ··   T _
llëlïëles, portant une impression gram,.  
Vefsale avant le milieu ; interstrigs plans /,, ,,_,,'t·.,,,,. rp , ·_,
ou indistinctement relevés, plus larges     r ,. gie _ `T5
que les stries marquées de points forts et É     _` 1,   Ã
serrés. Ongles grêles, indistinctement ,  ,.,'“"ï’÷;.   "F »,_
appendiculés. Le mâle se distingue, en « ,1     u  È',. j '.
outre, par la présence d’une épine à Van-           _
gle apical interne des mésotibias, . "`  ,
Vklt et se développe sur lle Clhéenekdaës gl X)
n Les mor es à ’ext mit . · ·
iîisrnelaîiaizlstzilns. Aussi dans de vieux iagotg Tmpldms pudem GYLL`_
de Chêne demeurés sur place.
. Toute la France, tres rare en dehors de la région parisienne et du Centre.
Seine-et-Oise : Forêt de Saint—Germain, sur les Chênes, de mai à juillet
(Bmsour, G. Roma, G. Cons, Janmcs) ; Seine-et-Mame : Foret de Fon-
tainebleau (Msnuorun), Nemours (Ssmrs-Cr..unr Dsvxnnm) ; Cher :
Bourges (SMm·¤·Cr.MnE DEvu.r.E) ; Haute-Vienne : Saint-Virctumien, fa-
gots dechène, en compagnie de Lissodema litturafum Costa! ; Isère : Gre-
noble (Poussinncun) ; Drôme : Nyons (Ravoux) ; Landes : Dax (J. Cmm-
Momr .
Euiope septentrionale et centrale ; Autriche (Rnxrrnn) ; Allemagne :
Iiâessau (K. Damas,). '
4. T.(Rl1•|hÈ¢1‘¤!ül marchiout Hsansr, 1797, Kâf., VII,p. 167, pl.CVI,
fig. 8. —— scriptus THUNB., 1815. —- maculosus llluns., 1859. — Reyi_Goz1s,
1882. — Métam. : Rosnmunusa, Stett. Zeits., 1882, p. 139. —‘BEpEL,
Fne Seine, VI, p. 15. —· Saturn-Cnuas DEvxLLE, Cat., p. 375. `
Long. : 2-3 mm. —- Oblong, épais, un peu luisant, plus robuste que
le précédent. Noir, les élytres avec trois à quatre fascies irrégulières,

144 coLÉoPrÈnEs Aivrnninxnas
I
assez confuses, formées de poils squamuleuxgrisâtres, la première fasoie
un peu avant le milieu, en accent circonflexe, la pointe médiane remontant
_ sur la suture jusqu’à l’écusson qui est tomenteux plus clair. Pmostre plus
· . épais que chez pudens, plus court, plus parallèle. Front, entre les yeux,
seulement moitié de l largeur du rostre ; yeux subdorsaux. Antennes
brunes, très grêles, courtes, dépassant à peine leprothoraxen arrière dans
les deux sexes ; le 2° article moitié plus épais que le 38, ce dernier bien
plus grêle que chez pudens. Prothorax nettement transverse, crête anté-
basilaire fortement bisinuée. Élytres sans dépression dorsale, les points
des stries moins forts. Pattes brunes ou d’un ferrugineux sombre. Méso-
fémurs et tibias simples dans les deux sexes. Ongles non appendiculés.
Vit et se développe dans les branches mortes ou dépérissantes des arbres
fruitiers, des Saules, de l’Aulne.
Toute la France. Assez rare. - , ·
Vosges : Raon-l’Etape (RUTER) ; Marne : Treslon, sur Pommier (P. Hé- —
cAm·) ; Aisne ;Braisne,Bazoches,_vieux poiriers !;Seine-et-Oise : nombreuses
localités : Gargan (Mûgoienon), Saint—Germain (Bmsour), Saclas, Bouray,
sur Aulne (RUTER, COLAS, JARRIGE) ; sur Pommier en compagnie de Lisso-
dema 4-pustulatus MARSH. à Orgemont (COLAS) ; Oise : Laigneville (MÉ- ,
omcnon), Lamorlaye, sur Salim caprea L. (Roma) ; Loiret : Gien (Pvor) ;
Yonne : Avallon, vergers (BEDEL) ; Côte-d’0r : Montbard (GRUARDET) ;
· Calvados : Percy-en-Auge (FAUVEIÀ ; Basses-Pyrénées ; Larrau (Conxs) ;
Var : Hyères, Puget—sur-Aixgens, branches mortes de pêchers, en nombre I
Europe tempérée,
5. T. (Rhaphitropis} oxyacanthae Ch. Bars., 1863, ap. Grenier, Matér.,
.   , p. 95. —— Métam.: PERn1s, Larves, p.355·
  -,;%,9 p. yi ———BEnE1., Fne Seine VI, p. l5.——SAINTE—
»§`\¥` e . ,, ü, ,, , =. , ’ J; CLAIRE DEVILLE, Cat. p. 375.
=.   ‘'..     Long. : 2,8-3 mm. —~ Forme générale
\·     ? du précédent. Se distingue par son rostre
' L.   Ã A  impressionné transversalement et re-
    troussé au sommet ; les antennes longues
‘ ,,5/(<’. · —   y, dépassant largement le prothorax en
à     arrière dans les deux sexes, massue à
   _    articles allongés ; pattes entièrement ou
  gi«'·     .  Q,  au moins les tibias et les tarses rougeâtres
2*       *5, ou testacés. Tête densement couverte
    , , ` d’une pubescence fauve. lillytres ain-
,9   l*’ ax terstries plus convexes ;str1es obsoletes;
ix ` ,an·····,;·, K, dessus revêtu de taches nuageuses d’un
` " gris flavescent, délimitant deux vagues
Tropideres omyacanthac Bms. macules brunes antébasilaires. Écusson
tomenteux gris clair. Fémurs intermé-
diaires du mâle armés d’une dent triangulaire assez large. Ongles très
finement appendiculés en dedans.

rnorinsnas 145
Vit et se développe dans les rameaux du Hêtre, du Châtaignier, du Chêne,
de l'Aubépine, des Saules. Mai-août. ·
Toute la France ; aire de dispersion plus méridionale que les précédents. . .
Rare. · .
Seine : Bois—Colombes (MM J. MAGMN) ; Seine-et-Oise : Foret de Saint-
Germain'(Ch. Bmsour, Dunois, Rurnn, Jnnmoa), Saint-Cloud, sur les
Chênes sains en juin 1 et sur l’aubépine ; Oise : Lamorlaye, sur Salia: caprca
L., avec.des Lissodema (Roma).; Seine·et-Marne : Fontainebleau (Bou-
Nsma) ; Haute-Vienne : Oradour-sur-Glane, Ambazac, en mai sur Aubé-
pine morte sur place avec Lissodcma cursor Gv1.L.l ; Allier : Broüt·Vernet ·
(H. nu Buvssor:) ; Côte·d’0r : Dijon (Rovcer), Rouvray (Emr) ; Landes ·
(Pmnms) ; Charente-Maritime : Saint-Georges, sur Chêne (Larson) ; Pyré-
nées-Orientales : Collioures (LÉvE1r.LÉ).
· Europe tempérée et méridionale : Espagne (Trmxzar) , Italie (Mvzzi). ,
3. Subgen. Enedreutes Sou.
(Dissoleucas Joan., Ulorhinus Sur.) ·
6..T. (EI\6d!0utOB> sepicola F., 1792, ..  
Ent. Syst., 1, 2, p. 378. —— fuscîrosiris  
Cuunv., 1798. -— ephippium Borm., ,-, v _` m,w_*i , ~;
1853. — Métam. : Pnnrus Larves, `· _   .
. · ` '/W Y » .
p.36I,f1g.400·402.——BEDEL,Fne Seine, Q ·",;mî§,~_ ‘
p.I4.—-Gozxs, p. 68. —— SAINTE·CLAIRE    Alb ‘  I"
DEv1L1.E, p. 375. 'Q   .·  f
Long. :3-4 mm.- Se reconnaît tout îr   C   H ,  
de suite à la tache dorsale commune,   `.'`, É QÃ   ; x `
sombre, arrondie, ornant les élytres un    ,“?1_,,,"·»î¥i _
· · 1 P ' _ ‘h<g«.ÃÉ " >×;,V;-s·¤p1,à'
peu après le milieu (), s étendant Jus-  .,,».e£«· ,,,,,3 ___. » yi, e
qu’au 5** interstrie ; stries obsolètes. ·   wfj1‘î‘·i      .—‘ ,
Crête antébasilaire du prothorax droite, p li,     P' 1 `
ce dernier muni de deux faisceaux de ,, #5 * ' -· l E  
poils bruns vers le milieu. Plostre plus  I   ‘      
large, rétréci devant les yeux, plan,   '   ï .   Éd   4 ¤
revêtu ainsi que la tête de poils squa- -_, la  tn,   â
muleux gris-fauve. Antennes entière- _     , ' _
_ ._, .    ^ .;·
· .,  1.:   ,,
1. Une espèce qui se trouve en Italie, Tro- "'_
pidercs (Pseudeupariut) cenlromaculalus GYLL.
porte, sur les élytres, une tache ronde un peu , Tropidcres sepicola F.
analogue à celle de sepicola. Cet insecte se dis-
·tlngue par sa forme plus étroite, son revête-
ment formé de poils un peu soulevés et effilés; son prothoraxà carène basale comme
chez les Tropidcres s. str., porte un unique faisceau de poils noirs sur le disque ; le 3•
interstrie est fortement relevé en avant de la tache discale des élytres. Les angles
postérieurs du prothorax carénés. Antennes testacées à massue noire. Ongles nette-
ment appendiculés en dedans. Europe méridionale. _
ixosrnnrzn 10

146 couëorriznns Anrnaisxnss
ment testacées. Fémurs noiràtres; tibias testaeés, annelés de brun.
Interstries des élytres 1,3, 5, 7,9 relevés, macules de taches alternati-
· vement blanchàtres et noires, le 3** et le 5** fortement sinueux et portant
plusieurs fascicules de poils noirs, le 3€ relevé en bosse avant la.base.
Espace interoclulaire aussi large.que le rostre.
. Fémurs intermédiaires du mâle dentés en dessous. Ongles finement
appendiculés en dedans avant la base.
' Parfois taille très petite : *2-2,5 mm, ; tache dorsale des élytres réduite
et rougeâtre : ab. cambralicrwis Gozxs, 1882, Feuilles des Naturalistes.
· Vit et se développe dans les branches mortes de Chêne, Charme, Hêtre,
Chàtaignier, m.ai—septemb1·e.
Toute la France. Commun par places dans le Bassin de la Seine, le Limou-
sin, l’Auvergne, un peu plus rare ailleurs, surtout dans le Sud-Ouest, pa-
raît manquer dans la zone halophile du Nord et du Nord-Ouest.
L’aberration cambraliensis appartient à des individus étiolés, elle est sans
_ intérêt et se trouve çà et là avec la forme typique : Orne : Miseran, Brotz,
en septembre (BEDEL) ; Eure : Forêt d’Evreux (Gurrm l) ; Seine-et-Oise ;
Carrefour Royal l ; Tarn : Castres (GALIBERT) ; Charente-Maritime : Royan
(R. LEBoN).
7. T. (Enedreutes) curtirosbis Murs. REY., .1860, Op., XII, p. 25. ——-
p _ Bimm., Fne Seine, VI,p. 9, note.—Goz1s,
. . . `  àà  p _ . vf _ p.   §AIN'I’E-CLAIRE DEVILLE, Cat.,
  È? ;— C A ";ïl¥·~· . P- ·
    F  Long. : 2,5-3,2 mm. i—· Oblong con-
zë   1, Vexe, subparallèle, rouge-brun. plus ou
gi   É.;,È     g' moins foncé, avec le prothorax et les
4 ·   ai; î _‘”i, ‘   élytres parsemée de mouehetures de poils
      grisâtres peu tranchées, plus condensées
        V —~.i lâ vers la région humérale et sur les côtés,
        ` j ` Pattes et antennes brunes ou ferrugi-
'     îèg V i neuses.
. f É   " l` ·' V Rostre très court, transversal, impres-
. É     `·· l I , ·· sionné, un.peu rétréci avant le sommet;
'     » front aussi large, entre les yeux, que la
V.     /.·   base du metre ; yeux arrondis, latéraux,
'i W"   "   peu eonvexes. Prothoraxà bords latéraux
l Tropideres curlirostris Mons. REY. presque droit, bmiîquemçnt. arrondi fn
avant, sa base rectiligne ams: que la crete
· · · basale entière; Élytres de même largeur,
à la base, que le prothorax; interstries plans, stries finement ponc-
tuées. Écusson gris clair. Ongles finement denticulés en dedans. ‘
Vit et se développe dans le bois mort de Pisîacia tcrcbinihus L., P. hantis-
·cus L. (Térébinthaeées) etdes Chênes : Quercus ilex L. (Chêne vert) et
Q. subcr L. (Chêne-Liège). . ·

rnorrnnns 147
France méridionale, remonte au Nord jusque dans l.’All.ier, à Autun et à ·
Dij,on(sec.Bnn1=;L). ` . `
Assez abondant. dans le Var et les A}pes—MZaritimes. ‘
Var : Le Beausset, en nombre (Stern}, Saint-Raphaël', Mont Tanneron,
dans l’Esterel sur le Chêne vert et le Chêne-Liège l_ ; Alpes-Maritimes :
Mandelieu, Saintdacques, pres de Grasse, dans les branches de Pisstachier
téréhinthe l Nice (Livmnmn, Gnouvsnlnl 5 Bouches-du-Rhône : Les Ca·
moins, sur Chêne vert. ` .
Corse (Rnvnmànn), Aleria, obtenu de branches mortes de Pistachier
hentîsque, en compagnie de Lismdema litturatum Cosrzl (P. BRUERA).
Région méditerranéenne : Italie; Grèce- .
8. T. (hedmtn) Itüllà Paru., 17%, Ent. germ., p.294.·—Edg·eni
Sams., 1839, Gen. Cure., V,p. 211, —- Gozrs, p. 69,—Bn1:>E1., Fne Seine,
\’],p. 15. —- Samrn-C·u.mn Dnvrun, Cat., p. 375.
Long. L 2-3,2 mm, -— Ohlong, assez. allongé', mat, brun noirâtm, avec,
en avant du iront, deux légù·esn¤>uch=etures de poils grk; snrleprothorax
quelqneamacules de même nature; sur les élytres de vagues iascies comme
chez pudens et mardnbus, mais plus denses et plus distinctes, surtout la
lascie antérieure. Celle—ei se prol0nge,en outre, sur la suture juaqu’â l’écus-
son qui est tnmenteux gris clair. I
Fèmnrs bruns, tibiasë ferrugineux, foncés, parfois testaeés, amnelés de
gris. Rostre bien plus long que large, fortement rétréci sur les côtés, spa-
tulé ; front large, Pintervalle interioculaire plus large que le rostre à sa ·
base. Yeux assez oonvexes, arrondi, latéraux. Antennes bmmes on ferru-
gineuses, assez c0urtes,n'atteigna¤t pas Ea base du prothorax. Prothorax
trapézoïdal, transverse, les cotés faiblement arqués, finement densement
ponctué; ; crête banale fine, entière, un peu curviligne. Élytœs débordant
le prothors: aux épaules, subparallèles ; interstries plans ; stries fines,
ponctuées, plus obsolètes en arrière. Ongles épaissis à leur base.
Pygidium, chez le mâle, à peine découvert ; les antennes à articles plus _
longs, plus grêles ; la massue plus longue, moins compacte que chez la
lemeüe. `
La v. furcipmnis Guru., Rev. Ent., 1891, p. 200- —— rufxlpemzie Rav
l’Ecl., 1893, a été décrite comme espece. L’examen d’un cotype de Gouin.-
nsnu (in coll. Cnoxsamnnan) et des types cb R1-nr au Musée de Lyon me dé-
cide à la réunir à undulatus ; il s'agit dünsectes dont la coloration plus
claire n'est. due qu’à Pinsufilsance de maturation.
Vit et se développe dans les branches des arbres fruitiers, surtout Poirier
et Pommier et sur diverses Rosacées arbomscentes spontanées : Mcrpillu,
Crœleagvus, Prunua rpênosa L., etc. S’a·t,taqne parfois à des branches saines.
Toute la France, de mai à août, assez rare, plus rare dans le Midi,. ·
Seine-et-Oise : Bois-Colombes, Vaux (Maomnl, Rueil, en nombre : éclos
d'une branche saine de Poirier cultivé ; également sur fagots anciens de
Poirier l, Bouray, sur Pommier (Rursn, Cons, Jsnmon).; Lardy (Roma),
Orgernont(C0x..ss) ; Oise : N»euvill1e—Bosc (L. Cnnrmmrxnnl, Coye lûnondnz.) ;
Seine-et-Mame : Fontainebleau (Bowxmnm), Barbizon (MAxm0·r.4N) ; Loi-

_ 148 COLÉOPTÈRES ANTHBIBlDES`
ret 2 Chapelle-Saint·Mesmin I ; Vosges : Raon-l’Etape .(RUTER) ; Nièvre :
Dun-les-Places (MÉQU1GNoN) ; Rhône : Yzeron, en mai I ; Var : Estérel,
maison forestière de la Louve, en juillet, sur Chêne vert (Cons). `
9. T. (Enedreutes) hilaris FAHRS., 1839, Schn., Gen. Curc.,V, p. 216. ——·
BEDEL, Fne Seine, p. 15. ···· Gozxs, p. 65. --· Métam. : Pnnms, Larves,
p. 362. ···· SA1NrE-GLMBE DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 3-4 mm. —— Allongé, étroit,
,_ l ,, êlytres parallèles d’un brun clair; la tête,
rv  L i les côtés du prothorax, une ligne médiane
1, .  = fine sur ce dernier, quelques vagues fas-
_   I cies sur les élytres, une bande humérale
»_ f un peu arquée fauve clair ou rougeâtre.
  ___ p, Pattes et antennes testacées ou ferrugi-
· r “·   ( A neuses, sauf les fémurs rembrunis.
ev.      Bostre aussi long que large, faiblement -
    , ` rétréci sur les côtés, a sa base. Front,
_ li     entre les yeux, aussi large que le rostre.
`      Yeux latéraux, assez convexes, arrondis.
’·.     Antennes très longues chez le mâle
p   ,_ (fig. 3513*); plus c0urtes~chez la femelle
      ,  (fig. 351 Q). Prothorax un peu plus long
  ii_. Ã   que large, les côtés presque droits ; crête
· I   É  antébasale fine, saillante, un peu arquée.
l   Interstries élytraux plans, stries peu pio-
      _ fondes à points. fins, masqués par la ves-·
È   Jr titurei Ongles finement appendiclllës.
,< ‘ ·‘·‘   .   _
,'°`  g3»—··‘*°‘^' " Q Vit et se développe dans les tiges mor;
_ _ _ ' tes de Sarothamnus scoparius L.·(Genêt à
Tropzderes hzlarzs FAHRS. balais).
Toute la France; assez rare, de mai à'
, août.
Marne : Sainte—Menehoulde (Ch. DEMAISON) ;Côtes-du-Nord : Saint·Gast.
' (GARRETA) ; Seine : Bois de Boulogne (DECAUX) ; Seine-et-Oise : Forêt de
Saint-Germain (Ch. Bmsour, Bioor), Bouray I ; Forêt de Montmorency,
« La Patte-d’Oie » ; Seine-et-Marne : Forêt de Fontainebleau, champ de
Courses, en mai I, Bois-1e—Roi, en nombre (BONNAIRE); Oise : Noyon I;
Loir—et—Cher : Vendôme I ; Loiret : Gien (Pvor) ; Haute-Vienne, pas rare
sur les communes de Verneuil-sur-Vienne, Veyrac, Couzeix, Nieul (Horr-
MANN, GE0nGEL) I ; Yonne: Avallon (BEDEL). Touraine, Bourbonnais,
Landes.
Italie centrale (J. SAHLBERG) ; Baléares ; Algérie : Bône, Biskra (Bori-
NAIRE), Philippeville (BEDEL).
10. T. (Enedreutes) niveirostris F., 1798, Suppl. Ent. Syst., p. 160. —-·
brevirosiris PANZ., 1798. -—— dubius PONZA, 1805. — Gozis, p. 68. - Mé~

rnorrnsnns 149
tam. : Paaars, Larves, p. 361. —BE¤EL,Fne, VI, p.14. —··SAINTE·CLAlRE
DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 3,5-5 mm. —— Oblong, épais, convexe, brun-châtain. Rostre et
front, en avant, revêtus d’une pilosité gris clair ; prothorax avec une fine
ligne médiane claire et quelques .taches fauves éparses ; élytres ornés de
taches marbrées fauves, mélangées de fines moucheturesrougeâtres,l’apex
densement revêtu de« poils squamuleux  
plus clairs ; écusson blanchâtre. Inter-   a ,ri
stries 3, 5, 7 plus relevés, ornés de ma- _,.,¥_' V.
cules brunes, le 3° plus convexe que les   `      
autres. Antennes rousses. Pattes ferrugi- * 5 A      
neuses, annelées de gris. .     
Rostre large,transverse,n0n rétréci laté- ‘l_ _     ” ·
ralement, moitié plus large que l’intervalle   ` `
interoculaire. Yeux arrondis, subdorsaux.    
Prothorax finement ponctué, à peu' près    j T-È °—
aussi long que large, subconique, crête   Ãïçii     gf ', il
antébasilaire droite sur le disque et obli-         _ —
quement dirigée en arrière sur les côtés. " ··  QM l 
Élytres nettement plus larges que le pro- ;  l¥i§iç¥?”§Èj·@ï`à ·i =
Èh0I`ë\X &l1 niveau des épaules, subparal· W "*t `}~jl`,_W:à A   .
lèles ; stries très fines à points très fins. ` '   " " .,.·\ .,
Antennes du mâle un peu plus longues à VH" ~
que la tête et le prothorax réunis; à peine _ _ _ _ -
aussi longues que ces organes, chez la Tmpldms nw°"'°‘°ms F'
femelle. Ongles épaissis à la base. _
Vit et' se développe dans les rameaux morts de la plupart des essences
feuillues ; de mai à'septembre. Assez rare.
Paraît plus rare dans les parties du Bassin de la Seine soumises à l’in-
fluence maritime (Boulonnais, Picardie, Normandie) ; plus abondant
dans le Sud-Ouest. .
Seine-et—0ise : Marly, Saint-Germain, dans le Chêne I, Ville-d’Avray,
Bois de « Fausses Reposes ia, jeunes Chênes! ; Seine-et-Marne : Forêt de Fon-
tainebleau, sur les branches mortes de Hêtre tombées à terre (G. Burma) ;
Oise : Saint-Sulpice, hameau du Val-de·l’Eau, sur Charme l ; Haute-Marne :
Gudmont, en nombre dans un fagot de Cytise (SAINTE-CLAIRE DEVILLE) ;
Vosges : Raon-1’Etape, juillet-août (Roman) ; Moselle : Metz (LÉvErLx.i&) ;
Haute-Vienne 2 Landouge, vieux pommier l ; Nièvre : Châteauneuf, Val
de Bargis, sur fagotsl (D'AGUILAR) ; Hautes-Pyrénées : Bagnères-de·Bigorre
(Borsvoonoxn), Pierrefitte (Scnnnrnn) ; Landes : Dax (Pianms).
Europe septentrionale et tempérée. '
11. T. (Enodroulos) bilineùhls GERM., _1818, Neu. Ann. Wetter. Ges.,
p. 119. —— bisignalus FAHRS., 1839.î . - '
Long. : -1-5 mm. — Taille, colorati0n.et aspect de niveirosiris avec le-

150 cotéorrànss smuaraxons
quel il peut être confondu. Differe considérablement par les caracteres,
suivants : Rostre anguleusement arqué sur les côtés ; front large rétréci
en avant, entme les yeux qui sont allongés, obliques, subdorsaux et con-
f ·. t vexzes ; antennes ferrngineuses courtes, at·tei·
  A   M gnant la moitié seulement` du prothorax en
 _ `îi     arrière. Prothorax assez grossièrement ponc-
" 2   X · tué ;cnête»anté—basüaire droite. Élytœs peu
      Q sensiblement plus larges que le prothorax
    ,,3 à la base ; 3** intervalle nettement plus large,
"   plus relevé, orné de petites macules noires
I;   ,·;i ;,§;;§ég·3j;;     altern:-aes de Jnunâtze, les autres mterstries
'   " N étroits ; stries fines à points bien distincts,
l     vga, Tibias roux, annelés de brun. Ongles posté-
?   V ~ ,,·, _. W rieurs simples, ceux des deux premières pai-
— ’ ·l`i I    f il E- res trœ finement deuticulés en dedans.
 &‘»*îï"   ,.·..· ,:‘ " x
il     Ã Vit et se développe dans les tiges mortes de
"   A  , Daphne gnidium L. Cette espèce était incon-
  ¥_;,é;' ,5 nue, jusqu’îci, en France, nous l’avons prise,
'F ·' M. Joxrssnz. et moi, dans les Alpes-Maritimes,
. . . dans un bois de Pins d’Alep, situé sur le oôté
Tmpldms blhnmim GE"' gauche dela route de Biot à Valbonne, à 6 km.
‘ avant d’arriver· à cette derniére localité, le
16 mai 1940.
Europe centrale ; Hongrie (Bmrrnn) ; Turquie (Fnivinsxv').
3. Gen. SPATHORHANPHUS T. A. Mmsnnn .
(Bull. Soc. ent. Fr., 1902, p. 210)
Une seule espèce. V
Spühorïphus NIÉGIIS T. A. Maasnnn, 1902, Bull. ent. Fr., p. 210.
—- SAINTE-CLAIRE DEv1LLE, Cat. Corse, p. 406.
Long. : 10,5 mm. — Rostre un peu plus étroit que le iront à sa base
et bien plus long, plan en dessus et resserré en eonrbe au milieu, spatuli-
forme à Yextrémîté. Mandibules saillantes, munies en dedans d’un petit
denticule. Antennes courtes ne dépassantpas le prothorax à sa base ; le
18* article épais, court ; les 3** à 7¤ allongés décroissant graduellement; les
9•—1l¤ formant uue.:mass·ue peu serrée. Yeux convexes,0valaires.Px·0tho-
rax transverse, trapézoîdal, les côtés presque droits, grossièrement réti-
culés ; muni au milieu du disque d’une impression transversale, profonde
et rugueuse, une carène longitudinale nïatteignant pas le sommet ; carène .
anté’basilaîre·courbée·aux angles postérieursrdu prothorax. Écusoon pe-
tit. Élytres profondément ponctués-striès avec lùséries de points ;3° inter-
valle relevé, le 5* un peu moins. Pattes assez longues, ongles denticulés,

rmrvsrouus. ' ' 151
Corps peu luisant, brun-chocolat ioucé,¤evêtu par pinces d’une pubescence
dense, courte, jaune d’ocre.· Gettepubeseenee répartiesurle dessus de la
tête, le pourtour des yeux, le rostre; formant sept taches sur le prothorax
et trois sur la base réfléchie ; le scutellum,quatre taches sur chaque êly-
tre dont l’une suturale, carrée ; une large bande derrière le milieu des ély-i
tres, bordée en avant et en arrière d’uneIigne noirefestonnée ; le reste des
élytres pareillement ocreux,traversé par deux ou trois lignes noires irré-
gulières, interrompues. Pygidium ocreux. Pièces latérales du corps et
abdomen maculés de taches assez grandes. Antennes à articles 1-2 et
9-11 noirs, 3-8 brunâtres. Pattes noires; fémurs, tibias et 1** article des
tarses ornés d’un anneau blanc. Mâle inconnu.
Mœurs inconnues.
· Corse. Un exemplaire femelle ; juin 1900, Forêt de Vizzavona, dans une
Iutaie de Pins maritimes et Laricios (T. A. MARSHALL).
Observation. -Le genre créé par T. A. MARSHALL est voisin du genre
exotique Plinthcria Pascon, du groupe Phlocophilidae.
4. Gen. PLATYSTOMUS Sci-mizinrzn, 1791
(Macracephalus OL., 1789 ;— J. Duv., Gen. Col. Curc., p. 11. · »
-—·~ Anihribus F. 1775). ·
Genre monospéeifique. i
Pll$YIbm\II· tlbintll L. 1758, Syst. Nat., éd. X, p. 385 — A. uni-
formis Rmrr., 1916. —- A. desertus Scmtsxx, Ka!. Eur., 1907. — A.
Thicrrali V1'rUn.v1·, Ech. 1895. -— A. seniculus BRUEL Fne. Seine, VI bis,
p.5. —- Bnmzr., Fne Seine, p. 7. -— SAINTJPCLAIRE Dnvrttn, Cat., p. 375.
Long. : 7-9 mm. —·- Oblong, épais, les élytres plans, subparallèles ; pu-
bescence blanche recouvrant le rostre, toute la tête, une faible partie au
milieu du bord marginal antérieur du prothorax. formant une fascie dor-
sale un peu en avant du milieu des élytres et une grande tache occupant
tout~ le tiers postérieur, sauf parfois une partie de l’angle sutupal. Pubes•
cence foncière brun-fauve. Prothorax avec trois faisceaux de poils noirs
disposés transversalement.Élytres avec trek ou quatre de ces mêmes lais-
ceaux alignés sur leur 3** interstrie. Pattes variées de pubeseence noire,
fauve et blanche. Antennes du mâle aussi longues que le corps ; 3° à
8¤ articles à sommet pubescent de blanc ; 9• pubescent de blanc sur la
première moitié. Antennes femelles dépassant à peine le prothorax ;
8• article en entier et base du 96 pubéscents de blanc. ·
Rostre plus long que large, resserré derrière le niveau des antennes. ` i
Yeux latéraux, oblongs, leur bord postérieur saillant. Ongles robustes
fortement dentée. . _
On trouve les aberrations suivantes mélangées au type. I

152 COLÉOPTÈRES Aurnnxsinss
a. Comme la 1'orme typique mais la pubesccnce foncière noire au lieu
d’être brun-fauve . ............ . .... . .... . ab. Thierrati Vrr.
b. Pubescence élytrale à or-
/ nements blancs très déve-
‘ x V P loppés, la fascie antérieure
  la reliée longitudinalement à
. . la tache postérieure et en-
  cadrant une tache brune
ix commune et c0rdiforme..
. , ab. seniculus BEI:.
_ F ` c. Pubescence foncière enva-
g V hissant la majeure partie
 ·  . _ des taches blanches, par-
6-   A M _z»' , À fois la tache postérieure
Ari ^ i v _,'·‘ (   très réduite ou absente, .
" .     . ab. uniformis RE11·.
 Y G } ;.    . (dcsertus ScHILSKY)·
Ã,  Qi   Cette dernière variété n’a pas été
_? jy l , >. E N:   signalée, à notre connaissance, dans
*r       les limites de notre faune.
` _ ;, _     L Vîû et Se développe sur le Chêne,
.   ai  1%,;,;,   .-- , le Hêtre, 1eBou1eau, l’Aulne, le Saule
  Vf ' r,p_ Q ii,   ,5 et probablement sur d’autres essen-
      ,;     CGS fellîlllles. De mai à septembre.
  [ ‘ I     France septentrionale et moyenne,
_ i i;  îjff   rare ; çà et là dans le Sud-Ouest ;
  *'  `_i' ¤¢z"î*‘î~‘   très rare ailleurs.
· '”"  _,  Q  Ã Seine¤et—Oise : Forêt de Saint-
È, Ã!    x` Germain (BEDEL, Bmsour, Dunois,
__ ` i' t`'' I Q?] RUTER); Seine-et-Marne : Forêt de
/,_*·   Fontainebleau (BEDEL, BONNAIRE) ;
'   J` Haute-Marne : Donjcux (SAINTE-
_ · CLAIRE DEVILLE ; Yonne: Avallon
Pl°m°"m8 °"”"u8 L' (mâ1°)° (ch. Bmsoor). ;) oise ; Compiègne
` ‘ (MAUPIN), Noyon ! ; Aube : Troyes l ;
Loiret : Gien (Pvor) ; Côte·d’0r : Rouvray (EMY) ; Nièvre ; Brassy
(Mitgmcnom); Orne: Longuy (E. CORDIER); Haute—Vienne:Be1lac I ; Allier:
Broût-Verpct(DU BUYss0N);Puy-de-Dôme : Mont-Dore (PÉRARD); Isère:
Prunières (Dr RAMBAUT), Chartreuse (Ab. DE PERRIN) ; Pyrénées : Val
d’Aran (Frère L. HILAIRE) ; Anjou_(DI R. PoU1~1E1=rs).
Europe ; Sibérie occidentale (GEBLER). _
, 5. Gen. ANTHRIBUS GEoFFR..
(GEoF1=·RoY, ap. Müller, 1764 (nec GERM.) (Brachyiarsus SCHôNHERR,
1833, Gen. Cure., I, p. WO). '
TABLEAU DEs ESPÈCES _
1. Prothorax à bord latéral non tranchant d’un bout à l’autre. 2.
— Prothorax à bord tranchant d’un bout à l’autre ........... 3. ‘

mrnmnus · 153 ·
2. Prothorax à bord latéral tranchant jusqu’au milieu des c6tés.Inter#
striesdmpairs des élytres faiblement saillants. Coloration foncière
des élytres rouge brunâtre. Forme plus étroite. Long.: 2-2,5 mm.
· ............................................ 4. subrosalu.
—— Prothorax à bord tranchant seulement vers les angles postérieurs.
Interstries impairs des élytres pas plus élevés que les interstries pairs.
Coloration foncière des élytres noirâtre. Forme plus épaisse. Antennes
et pattes noires en entier (forme typique). Parfois antennes tes-
tacées à la base ; tibias rougeâtres (v. Küsleri RE1·r·r.) —- nebulosus
Küsr. (nec Fonsr.) ou interstries sans trace de taches noires ; pattes
et antennes noires comme Ie type (v. Gavoyi Gnou.) (l). Long. :
· 2,5-4 mm ................................... 3. nebulosus.
3'. Bords latéraux du prothorax très faiblement sinués en avant des an-
gles postérieurs. Pattes noires. Abdomen entièrement noir ou avec
quelques segments rouges (forme typique). Parfois abdomen rouge
en entier (v. venlralis REY). Long. : 3-4,5 mm. ..... 1. hsciühli.
—-· Bords latéraux du prothorax sinués~échancrés au—devant des angles
postérieurs ; pattes rouges (suf genoux et tarses noirs). Même taille
que le précédent .......................... 2.' scnpularis.
1. Anthribus ÉBBGÃBÈUS Fônsr., 1771, , _
Nov. spec. Ins., p. 9. — marmoraralus .   ..`,· · (
Founcnov, 1785. — scabrosus F., 1775,    ;;, i
Syst. Ent., p. 64. — v. ventralis REY, ,    
Ech. 1893. —- v. rubripes REY, 1893.       ,»’
—— rufipes Scmnsxï, K. E., 1907. ———   ,5" ):l)"ï).«,_y?,  
Métam.:Fa1scH,Beschr., 1790,p.38.-· `     N   ï·  
BEDEL, Fne Seine, p. 7. —- SMNTE-     ÀÀA, ,  
CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 375. ,  » ,,·;__f_ · 
Long. : 3-4,5 mm. -—— Oblong court, <     —»
épais,convexe;tête,prothorxet pattes      r vp
noirs ; élytres rouges ou rougeâtres '?  nazi     iti    
marbres de taches noires ; rostre court _         .
en forme de museau; front large; yeux ; ··   È.,}       j,` P. .
latéraux, arrondis, convexes; antennes '   Q À·` Ã     ,;Ã";,i,,_;.,,. ,·1'
noires eourtes;la massue aplatie. Pro-   ·r.f‘lÉ·;__  Q    la
thorax à bords tranchants; les côtés ;¥_     §é`i`l'°l"'  X"
subparallèles sur leur moitié postérieure, ,  ‘ xy" ·
faiblement sinués au-devant des angles Anüàibus fawiams Fon".
postérieurs, et brusquement rétrecis en .
avant, base sinueuse, lobée au milieu, à ·
ponctuation fine et confuse. Élytres aussi larges que le prothorax à sa
1. Cnosnur, Bull. Soc. ent. Fr., 1922, p. 86 et 88. '

15·4_ COLÉOPTÈRES xwrnnrnxnns
base, les côtés subparallèles ; interstries alternes plus relevés, ornés de
faisceaux de poilsunoirs très courts`, alternés de macules blanchâtres ;
stries fines à points médiocres. Pattes courtes, épaisses ; ongles nette-
ment denticulés. Abdomen noir ou avec quelques segments rouges. Par-
f0isl’abdomen rouge en entier (v. venimlis REY). .
‘ Vit et se développe aux dépens de Coccidac Lecaninae des genres
Eulecanium et Pulvinaria, parasitant, à l’état larvaire, les femelles sous leur
bouclier. La nymphose , s’etl'ectue en juin, l’adulte apparaît au début de
juillet. _
Toute la France, sauf en Normandie. Assez commun. La v. vcntralis REY
avec la forme typique, souvent plus abondante que celle-ci. _
· Seine : Paris, sur un Érable (MARMOTTAN) ; Seine—et-Oise : Le Raincy, !
Poissy (Bmsour, PESCHET) ; Oise : Forêt de Compiègne, sur Ulmus carnpcs-
Zria L. l ; Indre-et·Lolre : Tours (Dunois), en juillet, éclos de Eulecanium
corni Boucmâ, sur Pêcher. Lot : Cahors, dans les Causses, sur Chênes truffiers
(Quercus pubcsccns,F.) parasitant E. corni (Banacnowsxv) ; Hautes—Py·
rénées : Bagnères-de-Bigorre (GUERIN), Signalé comme parasite de Leca-
nium gehavense·T.·.no., sur Crataegus oœyacanthoidcs L. (J. LICHENSTEIN) ;
Pulvinaria villa L., sur Carpinus belula L. (von HEYDEN) ; Eulecanium
coryli L., sur Qucreus robur L. (CEEVALLIER).
Europe. Algérie. _ ·
2. Anthribus scapularis Gant., 1833 ; Bull. Soc. Imp. Nat. Moscou
p. 291. -- Gebleri REITTER, 1916. —- conslrictus STIERL., 1867..- rosca
Rnrrr., 1916. ——- Cnosaur, Bull. Soc. ent. Fr., 1922, p. 86, 87. —- SMNTE,
CLAIRE DEvxLLE, Cat., p. 375.
Long. :3-4,5 mm. -— Voisin du précédent dont il n’est peut—être qu’une
forme biologique. Coloration analogue. En diffère par les bords du protho-
rax plus fortement sinués et même échancrés au-devant des angles posté-
rieurs ;les interstries plans ; les pattes rouges (sauf les genoux et les tarses
noirs) ; le ventre soit rouge en entier soit en partie noirâtre. Ongles moins
distinctement denticulés.
Mœurs inconnues ; doit vivre, comme les autres espèces, aux dépens de
_ Cochenilles. `
Très rare en France et seulement signalé des localités suivantes ; Ain :
Villebois ; Tarn : Sorèze(Gu1LLEnEAu) _; Vaucluse : Mont Ventoux; Cévennes:
Mont Aigoual (Cnonaurj. . .
_ Europe méridionale ; Russie méridionale ; Sibérie ; Sicile.
3. Anthribus nebulosus Fonsrnn, 1771, Nov., Spec. Ins., p. 9. —— varie-
. ` golus Gnorrn., ap. Fourcr., 1785. — varius F.', 1787. -— K üsieri REITT.,
1916. -—- nebulosus Küsr., 1850. -— Gavoyi CHoB., Bull. Fr., 1922.-—SAIN1·E·
CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 2,5-4 mm. -· Forme et aspect des précédents mais de couleur
différente. Entièrement brun plus ou moins foncé. Prothorax trapézoîdal,
orné de quelques macules et d’une fine ligne médiane de poils clairs gris

/ .
AN·mmnus· - ‘ 155
doré ; la base moins sinuée, sans lobe au milieu; les côtés à bords tranchants `
seulement vers les angles postérieurs. Élytres ornés de macules de poils
gris doré alignées sur les interstries impairs ; les interstries plans ; stries
très fines obsolètement ponctuées. Antennes et pattes noires. Ongles non
distinctement denticulés. V
Vit et se développe sous le bouclier de Cocbenilles Lccaninae, comme fas-
cîalus Fônsr. _ '
Toute la France. Assez commun.
La v. Küslcri Rn1·1·r¤n (nebulosus Küsr.), à antennes lestacées à la base _
et à tibias rougeâtres, ainsi que l v. Gavoyi Gnou., à interstries impairs
entièrement blanchâtres, se rencontrent çà et la avec la forme typique ;
la dernière est surtout méridionale.
Seine E Montreuil-sous—Bois, sur Eulccanium coryli L., sur Pêcher (¤’A-
ouzum) ; Seine·et-Oise : Meudon I, Saint·Germain I ; Oise : Compiègne (LÉ-
vEn‘.r.1§:) ; Seine-et-Marne : Bois-lc—Roi l Avron I ; Indre—et-Loire.avec fas-
cialus, sur E..comi Boucmà, sur Pêcher, juillet (Dunois) ;'Loir-et-Cher : La
Mottl5·Beuvron, dans Eulecanium corni, sur Chêne américain, en juillet (BA-
LACHOWSKY). Haute-Garonne : Montréjean (Gsvov), en mai, sur Chêne ·
(type de Gavoyi CuoB.). `
Europe jusqu’en Sibérie.
4. Anlihrîblll I\lb1'08e\1s REITTER, 1916, Fauna Germ., V, p. 9. —- Cl0pi'
Cnonsur, I. cit., 1922. —· Siuxrs-CLMRE Dxvitus, Cat., p. 375.
LOI1g'.: 2-2,5 mm.- Même forme que les précédents, plus petit et un peu
plus étroit ;tête etprothorax noirs ;prothorax moucheté dequelques taches
blanchâtres ; élytres rougeâtres, avec des macules alternativement noires
et blanchâtres sur les interstries impairs. Antennes rousses à massue obs-
curcie. Pattes plus ou moins rougeâtres ; parfois les fémurs assombris.
Prothorax comme chez nebulosus, à base faiblement siuueuse sans lobe
basal distinct, à bords latéraux tranchants jusqu’au milieu des côtés.
Interstries presque plans. Ongles très finement appendiculés. ‘
Mœurs inconnues.
France méridionale ; très rare.
Vaucluse 2 Mont-Ventoux, versant Nord, une dizaine d'individus, en juin-
juillet, sur de vieux Sapins (Cnossur) ; types de Clopi Cuoxa. ; Saône-et-
Loire : Beauvery(P1c).
Grèce(RE1r1·ER). / ' _
1 . .
l 6. Gen. PARAMESUS Fauns. '
(ûpanlhribus SCHILSKY, 1907, Kâf. Eur., fasc. 44, n° 44 et 47.)
Une seule espèce :
1. Paramesus liessellntus Bou., 1833, ap. Sch., Gen. Sp. Cnrc. I,·p. 172
—— fallax Pnnms, 1874. `— S.sm1·n-Cnam: DEVILLE, Suppl. Fne Seine;
VI bis, p. 4. —— Sams-Curse Davxnnn, Cat., p. 375.

156 COLÉOPTÈRES ANTHRIBIDES
Long. : 2,5-3 mm. —-·Aspect de Tropideres marchicus : oblong, étroit,
convexe ; brun foncé, avec, sur le prothorax, quelques fines mouchetures
grises ; sur les élytres des taches nuageuses composées de poils gris fla-
vescent masquant plus ou moins les téguments. Museau court, transversab
recouvert d’une pilosité dense fauve clair. Yeux déprimés, échancrés par
l’arête supérieure du serobe (fig. 347) ; antennes très fines, testacées, la
massue obscurcie. Prothorax à côtés subparallèles, rebordé latéralement et
brusquement arrondi en avant ; la base subrectiligne. Élytres à peine plus
larges, aux épaules, que la base du prothorax ; interstries plans ; stries
très étroites à points obsolètes. Pattes ferrugineuses. Ongles très grêles,
non distinctement denticulés. ' *
, Vit sur les branches des Chênes et des Saules morts. Rare partout. Yonne,
près d’Avallon (BEDEL) ; Côte-d’O1· : Dijon (DUDRUMEL) ; Haut-Rhin : Wat-
tewiller (KOECHLIN) ; Seine-et-Marne : Fontainebleau (DE Boissy) ; Saône-
_ et—Loire : Digoin (M. Pic) ; Lot-et-
" M K   Garonne : Sos (BAUDUER) ; Landes
* —- __ °`  ,5 (Pnmus) ; Basses-Pyrénées : Larrau
X ( V _   (COLAS) ; Lyonnais (Ga1LAr).
  \\ I ,,_, W ti   "' Allemagne ; Styrie ; Hongrie.
U r   gv   (5
    î  Subfam. CHORAGITAE
   . —. si ·
._ `_    · TABLEAU DES GENRES
(   1 · l°' article des tarses (métatarse)
  bien plus court que la moitié _
        du tibia. Prothorax sans carène
al  médiane, Taille inférieure, ‘
·   n’excédant pas 2,5 mm .....
,       A, ,,,.,.. (p. 157) Choraglls.
      —— ler article des tarses au moins
.       aussi long que la moitié du ti-
7    ` É. bia. Prothorax avec une carène
    A rg. . . .
  g;>····*'* ‘   · longitudinale au milieu, plus
‘ ou moins accusée. Long. :
` Araeocerus fasciculatus DE GEER. 3,5-4 mm. (p. 156) A!.‘&B0081'\1S.
· 1, Gen. ARAEOCERUS Scnôun.
(ScnôNHEnR, 1833 ; Gen. Cure., I, p. 173.) ·
Une seule espèce :
Araeocerus fasciculatus DE GEER, 1775, Inst.' V, p. 276. — niveirosiris
ROEL., Ann. Belg., 1878. —seminarius CHEvR., Ann. Belg., 1871 . ———BEDEL,

cnomcus 157
Fne Seine, VI, p. 9. — SAINTE-CLAIRE DnvxLLs‘, Cat., p. 375. —- coffae
F., 1775. _
Long. : 3,5-4 mm. —— Épais, subcylindrique, brun, revêtu d’une pubes-
cence gris-fauve, très fine, nuageuse avec quelques.mouchetures plus
claires sur les interstries impairs. Front caréné. Antennes très grêles à par.
tir du 3° article (fig. 352).Prothorax à carène basale faiblement, mais dis-
tinctement sinueuse. 1°*article des tarses au moins aussi long que la moi-
tié du tibia. Antennes, tibias et tarses ferrugineux plus ou moins clair
Rostre large, très court, non rétréci latéralement. Prothorax trapézoidal,
transverse, arrondi en avant, de même largeur que les élytres à la base.
Élytres courts, trapus, très peu plus longs que larges, à côtés à peine ar-
qués, largement arrondis à l’apex. _ . `
Vit dans les denrées coloniales, surtout dans le cacao, le café de Java,
les fruits du Cassia et dans les tiges du gingembre.
. Originaire des Indes Orientales, Amérique du Sud. Importé en France et
dans les ports maritimes de toute la région paléarctique.
Dans les ports de commerce, les entrepôts, magasins où la larve exerce
parfois de gros dégâts.
Paris, Rouen, Bordeaux, Le Havre, Marseille.
2. Gen. CHORAGUS Kms?
(Kmnv, 1818, Gen. Curc. J. Duv., pl. 11,fig, 10,
Allicopus VILLA)
TABLEAU·DES Esràcss
I .
1 . Subcylindrique, dessus brun ou rougeâtre, mat .............. 2.
— Oblong, plus court, à côtés visiblement arquès ; dessus noir ou brun
brillant, glabre. Stries obsolètes à ponctuation irrégulière et confuse,
surtout en avant. Long. : 1 mm .......... ` ..... l 2. picells.
2. Interstries plus finement granuleux, plus larges que les stries. Strie
scutellaire très distincte. Élytres glabres, absolument mats. Yeux
_subdorsaux, grands, un peu obliques, convergents en arrière. Long. :
2-2,2 mm. .................................. 1. Grenieri. —
—— Interstries chagrinés, subconvexes, un peu moins larges que les stries,
Strie scutellaire courte assez confuse. Élytres légèrement luisants.
Prothorax mat. Yeux petits, latéraux. Pubescence élytrale fine mais
visible. Long. : 1,5 mm; (Parfois taille plus grande : 1,8 mm. Élytres
plus fortement sculptés, plus luisants, la massue antennaire plus ·· ·
oblongue ,: v. subsulcalus REY) .................. 3. Sheppatdl. ~
1. CIIOIBZUS Grenieri Ch. BRISOUT,'3p. Grenier, Mat., 1867, p. 185. —-
BEDEL, Fne Seine, VI, p. I1. — SAINTE—CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 375.
Long. : 2-2,2 mm. —- Oblong, subparallèle, brun rougeâtre, mat ; le

158 cotâorràans sumainrnas
prothorax.un peu plus foncé ; la suture des élytres souvent plus claire ;
pattes et antennes testacées ou rougeâtres (massue plus foncée).
Rostre trés court, en forme de museau, transverse à côtés rectilignes
convergents en arrière. Front un peu plus étoit en arrière qu’en avant,
moitié moins·l·ge que le rostre pris sans sa plus grande largeur ; yeux.
grands, subdorsaux, oblongs, divergents en avant. Antennes avec les deux
premiers articles testacés, cylindriques, subégaux ; le 3% article très
petit, plus étroit, les 4° à 89 grêles, les trois derniers formant une massue
allongée déliée. Prothorax en trapèze court, arqsué sur les côtés ;base recti-
ligne, arrondi en avant, très finement ponctué granulé, finement rebordé
à la base, aussi large à cet endroit que les èlytres au niveau des épaules..
Élytres à interstries légèrement convexes,finement granuleux, plus
larges que les stries, celles—ci profondes à points serrés. Pattes assez lon-
gues ; ongles simples, empâtés à leur base. Pygidium carèné au sommet
chez le mâle. (
Vit et se transforme dans l’écorce du Chêne-Liege.
France méridionale. Très rare.
Var: plusieurs localités (nn Boissy, Scnanxnviaa); Sainte Béaume (types)
(GnEN1En) ; Alpes—Maritimes : Mouans-Sartoux, fin mai, écorce de Chêne-
· Lie e l
Cîrse 1 Chêne-Liège (Gnnmiza]. _
Algérie 2 Edough, mai (BEDEL), Bou-Berak (Cuonaur) ; Espagne : La
Granja (Tnarznr).
2. Uhoraglls piceus SCHAUM, 1845, Reitt., Fne Germ., V, p. 10. -—· bos-
lrychioides Fanns. — Banni., Fne Seine, p. ll. —- SA1NrE-CLMRE DE-
VILLE, Cat., p. 375. _
' Long. : l mm. — Oblong, convexe, court, brun-noir, luisant, glabre;
antennes ferrugineuses ; pattes testacées, sauf les fémurs rembrunis.
Museau très court, transverse, les côtés rectilignes, un peu divergents en
avant ; antennes à deux premiers articles assez épais, les suivants grêles_
la massue étroite ; front granuleux, aussi large que le rostre à, sa base ;
· yeux latéraux, un peu convexes, suboblongs, parallèles. Prothorax fine·
ment chagriné, transverse, à base rectiligne finement rebordée; arrondi
' latéralement sur sa moitié inférieure, assez brusquement resserre en avant.
Élytres courts, d’un cinquième seulement plus longs que larges, de même ·
largeur, à la base, que le prothorax, resserrés latéralement derrière les
angles huméraux, les côtés arqués, largement arrondis ensemble au som-
, met ;interstries un peu convexes ; stries obsolètésà points irréguliers. On-
gles courts, épais, simples. Segments de l'abdomen impressionnés chez le
mâle. )
Vit dans les tiges mortes du Rrunus spinosa L. ; les adultes souvent dans
les fleurs, avril à juillet: '

cuoascus 159
France méridionale ; rare.
Gironde : Pessac (G. TEMPÈRE) ; Lot-et-Garonne : Sos (Biwnuan) ;
Alpes-Maritimes : Nice (Gaouvnnns), Mandelieu « Le Capitou », fleurs de
prunellier, Pégomas « Le Logis », La Roquette-sur-Siagne, Hameau de Saint-
Jean, Cannes et divers points de la vallée de la Siagne, constamment sur
Primus spinosa L. en avril-mai.
Europe centrale et boréale.
3. Gh¤!&K¤·8 Sheplltdi Kmnv, 1818, Trans. Linn. Soc., XII, p. 448. -——
boslrychioides Mûtnn, Germ. Mag., IV, p. 188. — caucasicus MOTSCH.'
Bull. Mosc., 1873, IV, p. 229. —·—pygrnacusRoB.,1886, Heyd. W., p. 189.-
subsulcaius Rav, Ech., 1893, p. 49. —— niiidipcrmis Gnmmanr, D, ent.
Ztsschr., 1901, p. 158. —·· Banni., Fne Seine, VI, p. 11. —— SA.INTE—CLA.IRE
DEv1LnE, Cat., p. 375.- Métam. : Pnanrs, p. 357, fig.39l7.
Long. : 1,5 mm. -— Oblong, assez convexe, les côtés des élytres subpa·
rallèles. D’un brun-châtain, peu luisant, finement pubeseent. Antennes et
pattesrousses. Têtechagrinée ; museau court, conformé comme chez les
espèces précédentes ; front large un peu plus étroit que le rostre ; yeux
oblongs, latéraux ; antennes avec les deux premiers articles épais, roux,
les 3% 8** grêles, rembrunis ainsi que lamassue. Prothorax terne, chagriné,
transverse à base droite, les côtés presque droits ou à peine arqués sur les
deux premiers tiers, puis brusquement rétrécis en avant ; resserré avant ·
le sommet, finement rebordé à la base. `
Élytres aussi larges que le prothorax à sa base, d’un tiers plus longs que
larges, grossièrement striés-ponctués ; interstries chagrinés, subconvexes,
les points des stries entamant les intervalles et plus larges que ces der-
niers. Ongles simples. Le mâle avec une impression ventrale.
Choragus subsulcdtus Rav dont j’ai examiné les types, se rapporte à
des individus mesurant 1,8 mm., dont les élytres sont plus fortement striés-
ponctués, comme subsillonnés et les interstries moins sculptés ; je n‘ai pas
observé, ainsi que l’indique i’auteur, que les articles soient moins globu-
leux que chez Shcppardi. Ce sont là les caractères des grands exemplaires
que 1’on trouve çà et là avec les autres, et ne constituant qu'une simple
aberration. ,
Vit et se développe dans les rameaux morts de diverses essences feuillues :
Châtaignier, Hêtre, Pommier, Poirier, Aubépine.
Toute la France, très répandu mais assez rare. ‘
Nombreuses localités du Bassin de la Seine. Cité des départements sui-
vants: Seine ; Seine·et·Oise ; Seine-et-Marne ;Somme ; Pas—de-Calais ; Loi-
ret ; Côte·d’0r ; Seine-Inférieure ; Yonne ; Landes ; Charente-Maritime :
Royan (R. Lnnorz) ; Ile de Ré (BoNNA1nE)) ; Vaucluse : Avignon (Gmànm) ;
Aude : Carcassonne (Panama) ; Hérault : Montpellier (Lsvscma l) ; Drôme :
Nyons (RAvoUx) ; Isère : Grande Chartreuse : deux exemplaires, types du
subsulcafus (REY) ; Saône-et-Loire (Pic).
Europe centrale et méridionale : Belgique ; Silésie ; Autriche ; Italie.

FAMILLE DES  
Les Brenihidae appartiennent au sous·ordre des Rhynchophora (Curcu-
‘ Iionidea) tel que nous l’avons défini au début de cet ouvrage. Ils sont pro-
ches parents des Curculionidae dont ils se distinguent, à l’état adulte, par
des antennes simples de onze articles, sans massue distincte, Pinsertion
des hanches antérieures située près du bord postérieur du prosternum (Ã),
l’écusson indistinct. -
Les larves se différencient de celles des autres familles du sous—ordre
par le submentum séparé latéralement des stipes maxillaires et la présence
de courtes pattes ordinairement de deux articles (Bôvmc. et CRAIGHEAD,
Larvae of Coleopt., 1931). `
Les Brenlhidae sont représentés dans la faune mondialepar un nombre
très important d’espèces particulièrement remarquables par leurs formes
extérieures. Groupés dans plus de 250 genres, ils sont surtout disséminés
dans Ia faune exotique 2 Afrique, Madagascar, Australie, etc., beaucoup
plus rares dans le Nouveau Monde (Mexique) et encore plus pauvrement
· représentés dans la région paléarctique.
. En France, nous n’avons qu’une seule espèce, appartenant au genre
Amorphocephalus Scnômt., renfermant une dizaine d’espèces réparties
en .Afrique : Soudan, Sénégal, Dahomey, Transvaal.
Cette unique espèce de notre faune : A. coronatus GERM., se retrouve
dans divers points du Bassin méditerranéen.
Aucune publication, à notre connaissance,n’est parue concernant la-
larve. Le dessin que nous reproduisons de celle-ci a été relevé sur une larve
' de la collection BONNAIRE, rapportée de Batna (Algérie). Nous regrettons
que son état de conservation ne nous permette pas d’en faire une descrip-
tion aussi complète que nous l’aurions désirée. `
` 1. MORPHOLOGIE LARVAIRE '
Description d0.l3. l&1‘V8 (Y/lmorphocephalus coronaius GERM. (Fig. 357
à 361).
Long. : 14 mm. — Corps allongé, subcylindrique, épaissi aux deux
extrémités, médiocrement arqué, d’un jaune clair, muni de six pattes
bi—articulées, coniques, sans soies terminales. ,
1. Et non près du bord antérieur comme Pindique Rsrr·rEa(Faune Germ.,V, p. 1) ;
cette erreur est répétée par Powrzvm (Col. de France, t. IV, p. 2).

Mommotooxs Lanvams 161
Tête orbiculaire, jaunâtre avec une bande rhomboîdale pigmentée sur
la suture épicraniale, oelle~ci obsolète'; sutures antéro-latérales droites ;
triangle facial finement chagriné, un peu plus foncé que le reste de la tête ;
antennes de deux articles, le 1¤¤' transversal, le 2• conique, insérées dans
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Fio. 85’|à.861.-Larve d’Amorph•acphalus coronatus GERM. —— 857. Aspect d’en-
semble. T- 858. Crane (face dorsale). — 859. Mandibule gauche (face ventrgle), —-
860. Maxille gauche (face ventrale). - 861. Complexe maxillo-labial.
un sinus à la base des fosses mandibulaires; mandibules inermes,triangu-
laires, bidentées, sinueuses au bord interne, à condyle épais ; maxilles
allongées, à stipe étroit, à lobe large subrectangulaire,le sommet en pointe
obtuse ;portant sur la face ventrale 7 soies : 3 distales, 3 submarginales
externes, et une médiane ; bord interne garnid'un rang de spinules fines
droites, serrées, décroissant de longueurversle sommet; cardo mince droit,
en pointe étroite. Palpes maxillaires de 3 articles, les'deux premiers trans-
verses, subégaux; le 3• étroit, conique. Labium subtrapézdidal, arrondi
en avant, portant 2 soies latéro-marginales,4 soies médianes et quelques ’
autres antéro-marginales très fines.Palpeslabiaux de 3 articles conformés
comme ceux des maxillaires. Chaetotaxie céphalique composée de six l
soies médianes sur l’épicrane, rangées latéralement par trois; deux occi-
pitales et six disposées par trois sur les côtés de lamoitié antérieure du
crâne. Ces soies fines, raides, assez longues, diz·igées}obliquement vers
uorruanu · Il

162 conrâzorrèmns unsurmnss
l’extérieur. Thorax à tergibe prothoracique élargi latéralement ; préscu-
tum sans sutures prolongées sur les côtés; refoulant en arrière le sento-
scutellum. Ces trois segments portent des soies dorsales, assez nombreuses
et appliquées. Tergite mésothoracique renflé, lobé en arrière, débordant
sur le métathoracique ; tous deux glabres. Segments abdominaux à
3 replis normaux ; préscrutum et scutellum renflés dorsalement et enca-
drant le scutum déprimé, ensellé. Lobes coxaux globuleux. Eusternum et
parasternum réunis en une pièce unique portant deux soies sur sa face
ventrale. Postscutellum et poststernellum larges. Épipleures prothora-
ciques très developpées ;'épipleures et hypopleures abdominales longues,
sinueuses. Segment anal épais, large, muni de quelqes fines soies ; ouver-
ture anale située_ ventralement. Stigmates elliptiques à bords fortement
chitinisés. I
2. MORPHOLOGIE EXTERNE DE UADULTE (Fig. 371 à 372)
Tête. —— Tête plus longue que large, rectangulaire, déprimée·en avant.
Rostre simple, allongé, cylindrique, droit, bilobé à la base chez la femelle,
ou court, obtus, dilaté-lobé latéralement à la base chez le mâle. Yeux
oblongs convexes, latéraux ; front assez large, impressionné-sillonné, muni
_ d’une excroissance orbiculaire à expansion saillantc au-dessus des yeux.
chez le mâle. Antennes de onze articles moniliformes ; massue nulle. Des—
_ sous lisse ; gula longue ; cou épais, court, renflé. Labre ovalaire, rétréci
latéralement en avant, tronqué au sommet. Épistome échancré ; menton
allongé, parallèle sur les côtés, échancré en arc de cercle en avant. Labium
oblong pileux`; languette ovale, mandibules saillantes tantôt simples, ar-
quées chez le mâle, tantôt bifides et moins développées chez la femelle ;
· sinueuses au bord externe chez le premier, simples chez la seconde. M axilles
· bilobées ; galéa non différenciée, seulement moins développée que la laci-
nia ; pileuses sur la majeure partie de leur pourtour, sauf sur la moitié
inférieure du bord externe et à la base interne ; cardo court, droit. Palpes
maxillaires de 3 articles rigides, le dernier aigu, Pensemble formant un
cône étroit. allongé.
TÈIOIBX. —· Prothoraœ long, étroit, peu arqué sur les côtés ; prosternum
à sutures latérales sinueuses et tangentes, à leunextrémité inférieure, aux
cavités cotyloïdes. Celles-ci circulaires, situées près du bord postérieur et
contiguës. ·
Mésolhorax à scutellum non visible sur la face dorsale ; mésosternum
· très court, pédonculé en avant dans le prosternum, fortement impressionné
devant les cavités coxales. Épisterne formant un angle élargi en avant,
plus large que l’épimère, celui-ci en triangle très réduit,refoulé par l’épi-
sterne. Cavités cotyloïdes circulaires, subcontiguës. ·
Métaslemum long, s’avançant, en avant, en pointe intercoxale brève

' M0m>H0LocxE EXTERNE 163
entre les cavités coxales mésothoraeiques; bord latéro-basal sinueux,
avec une échancrure médiane largement accentuée. Épisternes longs,
étroits, linéaires. Cavités cotyloïdes oblongues, transverses, écartées.
\
Abtlnmenr-— Abdomen à quatre segments visibles en dessous, le 1**
beaucoup plus long que les suivants réunis, le 2** soudé au1°', le 3° et le
4° très courts ; le 5° (4°) en arc de cercle ; pointe intercoxale s’avança'nt ,
largement entre les cavités coxales métathoraciques.
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363 67 -
Fm. 86I a 870. —-Pieces buccales et organe copulateur chez Amorphocephalus coronalus .
Guam. — 862. Sommet du rostre femelle, montrant le menton, le labium et la lan-
îàiette. —-868. Mandibule droite (male). —— 864. Id.gauche. -865. Languette.—866.
axille droitemale (face ventrale). — 867. Labre et épistome dumême. ·-—868.Pénis ,
montrant le fourreau chitinisé du canal éjaculateur. — 869. Id., lobe médian (face
ventre-latérale). ~— 870. ld. Tegmen (vu de face).
Pattes. — Pattes longues ;fémurs claviformes, simples ; tibias armés
d’une courte épine basale sur la tranche externe ; tarses courts de cinq
articles, le 4° rudimentaire, inclus dans Péchancrure du 38. Hanches pro-
thoraciques globuleuses, les autres moins convexes; trochanters courts,
obliques, peu distincts entre la hanche et le fémur au bord externe.
Aile Ionctiolmelle. -— Ces organes sont bien développéset appartiennent
au type adéphagien.
Élytïûl. ·— Élytres allongés, étroits, à 9 stries chacun, la 9° bifide en .
arrière ; épipleures étroites ; stries ponctuées; bord marginal interne droit,
le bord externe faiblement sinueux ; base arquée. ·

164 COLÉOPTÈRES BRENTHIDES ·
Organes génitaux. —— L’organe copulateur mâle a beaucoup d’anal0gie
avec celui des Curculionidae. Le lobe, très développé, est replié en gout-
tière, ouvert sur la face dorsale ; les appendices bien développés; le canal
éjaculateur protégé par un fourreau chitinisé comme chez certains Baris.
Tegmen en forme de lame oblongue, xnembraneuse bilobée au sommet
_ (fig. 368 à 370). ` ·
L’armure génitale de la femelle présente de grands points de ressem-
blance avec celle des Curculionidae.
3. E·1·HoLoe1E
Les Brenihidae sont xylophages, phytophages ou détritiéoles à I’état ‘
larvaire ; les adultes sont phyllophages. Ils peuvent être également myr,
mécophiles. Toutefois les détails concernant ce dernier mode d’existence
sont mal connus, et l’on ne sait rien du rôle joué par ces insectes vis-à-vis
des Fourmis. On les trouve avec ces dernières soit à la base des arbres-
sous les écorces, soit dans les détritus végétaux amoncelés Par les espèces
du genre Camponoius. ,
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372 ~ p   ' 371.
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` Fil 871 à 872. -—- Amorphoccphaluè coronatus GERM. : 371. Mâle. —·— 372. Femelle (Tête).

— AMom>HocEPHALus 165
I Gen. AMORPHOCEPHALUS Scaüwmaaa
· (Scrrômmzna, 1833, Gen. et Sp. Cure., V, p. 485.)
Amorphocephalus eoronatus GERM., Reise Dalm., 1817,p; 247, t. 2.`·--
J. DU VAL; Gen. Col., 1868, vol. IV, p. 11 . ——SAINTE—CLAIRE DEVILLE, Cat.,
p. 376. ` `
Long. : 10-16 mm. ·-—Brun rougeâtre plus ou moins clair, allongé, étroit,
linéaire, Tête offrant, sur le vertex, une grande fossette radiée, profonde I
et sur le front, à la base du rostre, une plaque élevée, cordiforme ; cou très
court.`Rostre court, robuste, inégal chez le mâle, àmandibules fortes, ar-
quées, très saillantes (fig. 363-364) ; allongé, étroit, cylindrique chez la '
femelle (fig. 362). Antennes assez allongées, fortes, inséréesvers la base ·
du rostre, sous la plaque frontale,moniliformeS; premier article en massue,
dernier très acuminé, pyriforme. Prothorax allongé, ob1ong.Élytres sub-
dl primés,ci1iés intérieurement chez le mâle; tarses non spongieux en des- ·
sous, le pénultième article nullement bilobé. Ongles simples.
Vit avec les Fourmis du genre Camponolus. _
France méridionale. Rare. _ ‘
Alpes—Maritimes : Forêt de Vaugrenier (A. GRoUvELL1a:) ; Basses-Alpes :
Chabrières (AzAM) ; Var : Draguignan (GREMER), Saint·Aygul1', un exam- .
plaire mâle de très grande taille sous une pierre, avec de grosses fourmis, en
avril (G. CoLAs) ; Gard (CLÉMENT) ; Pyrénées-Orientales : Amélie-les—Bains, ’
avec Camponotus silvaticus OL. (LÉVEILLÉ). _
Espagne ; Italie ; Grèce ; Algérie : Batna, en nombre au pied des Cèdres
(Boumuna). _ ·
Observations. —- HUBENTHAL, KI. ent. Blâll., XII, 1916, p. 281, fait ob-
server_qu’il a pris cette espèce à Algesirs, sous les écorces de Chêne-Liège
habité par des guêpes et dans la même région près de Tarifa, toujours au
pied des Chênes, avec une colonie d'une fourmi : Camponotus sanguineus L. ·
Bmarxsxn, Deutsche cnt. Ztschr., XXVIII,. 1884, p. 32, 99, signale
qu’elle se trouve en Grèce, surtout de fin mars à mi-avril, sous des amas de
feuilles, à la base des Chênes, ou sous les écorces, en compagnie de Campo- `
noms vagus Scor. `

FAMILLE DES NEMONYCHIDAE
Cette famille, limitée ài trois genres dans la faune européenne, forme ·
transition entre les Curculionidae et les Scolyiidae (l). BEDEL (Faune du
Bassin de la Seine, vol. VI, 1882) en maintent l’autonomie. Plusieurs au-
teurs en font une sous-famille des Curculionidae (').W1NKLER et WAGNER(3)
s’inspirant des travaux de SCHILSKY (‘), la font entrer comme tribu des
Rhinomacerini dans la sous—famille des Rhynchinac. SAINTE—C«LA.IRE DE-
VILLE (Catalogue des Coléoptères de France) a suivi cet exemple et l’in—
corpore directement à cette soiis-famille avec laquelle ses affinités sont
·_ plus apparentes que réelles.
Ces insectes sont munis d’un rostre bien' développé qui leur donne l’as—
pect d’un Curculionide. Ils s’en distinguent nettement,comme nous l’-
' vons déjà vu, par la conformation des palpes maxillaires normaux, flexi-
bles et le labre distinct. En outre, les antennes sont droites,les hanches
antérieures coniques, les élytres non striés, le pygidium non découvert.
Nous n’avons guère de renseignements sur les larves. Ceux fournis par
PERRIS (Ann. Soc. ent. Fr., 1856, p. 434) sont très incomplets ; ils sont
d’ailleurs peu utilisables, l’auteur partageant l’erreur propagée par
ER1cHs0N en 1841; qui considérait Rhinomacer aiielaboides F. comme étant
. le mâle de Diodyrrynchus auslriacus OL., erreur relevée par KRAATZ en`
1855, puis par GERSTAECKER en 1856 et enfin par J. nu VAL en 1857
(Ann. Soc. enf. Fr., p. 85). ·
I Il est donc difficile de savoir à laquellede ces deux espèces s’applique
la description larvaire de·PEnR1s. `
La larve décrite par ce dernier est apode et présente, dans son ensemble,
une certaine analogie avec une larve de Balaninus. Son corps est ferme,
coriace, roussâtre, hérissé de longs poils roux. La tête esttestacée, d’un
roux plus foncé au bord antérieur qui est sinué. Le labre et l’épistome ·
petits à ponctuation variolée. Mâchoires et palpes roussâtres. Mandibules
unidentées, ferrugineuses à extrémité noire`, portant à leur base un ocelle
ovale. Le bord du prothorax est roussâtre.
Comme nous le voyons, cette description est très rudimentaire.
1. Lnconnxmn, Gen. Col. VI, p. 353—557 ; Dssenocx-mns, L’Abeille, V, 1868, p. 7.
2. Husrscun, Cure. Gallo-Rhénans. Ann. Soc. ent. Fr., 1931.
3. WINKLER, Catalogue Coleopterorum, regionis palaeareticae, 1924.
4. Scmnzxv, Kâl. Eur., XL, 1903 (Rhynchitinae) ; Woss, A. N., 1922, Monographie
(Ncmonychini). _

Monrnomcin Exrnnmrz 167
1. MORPHOLOGIE EXTERNE DE L’ADULTE
Tlte. -— Tête triangulaire, transverse, prolongée en avant par un rostre
de longueur variable. Antennes de onze articles à massue distincte. Scro-
bes fovéiformes ou circulaires ou linéaires, dorsaux ou latéraux. Gula et
prégula bien distinctes, convexes, sutures gulairestrès nettes. Mandibules
falciformes, asymétriques, sinueuses, dentées ou non au bord interne ;
le bord externe de la face ventrale portant quelques soies tactiles épaissies
et plusieurs pores sensoriels répartis par petitsgroupes. Maxilles courtes ;
stipe scutelliforme ; lobes subégaux ou lacinia plus courte que la galéa,
portant à leur sommet quelques soies épaisses, arquées ; cardo bisinué
épais, presque dans le prolongement du· stipe. Palpes maxillaires de _
4 articles épais, le dernier plus long ou au moins égal aux précédents réua
nis ; palpigère court. Mentum transverse, tronqué au milieu du bord anté-
rieur, échancré ou coupé en biais latéralement, portant quelques pores
sensoriels. Palpes lakiaux de trois articles courts.Languette membraneuse,
transverse, [rangée de poils fins au bord antérieur. A '
Tl'.l0I&!. ·- Proslemum subtrapëaoïdal; cavités cotyloïdes circulaires,
contiguës, situées augnilieu du prosternum. Épistexne et épimère soudés,
à sutures latérales courbées; base sinueuse au milieu, arquée latéralement.
Mësoihuraœ à scutellum visible. Mésostcrrum en tra; èze très court; _
cavités cotyloîdes sulzovalaires, un peu tran sverses,c0ntigues; bord anté-
rieur sinueux, les côtés rétrécis en avant. Épirrère et épisterne en triangle
obliques, étroits, subégaux. ·
Mélaslernum trapézoïdal, à cavités coxales suboblongues, un peu obli-
ques, subcontiguës. Épisterre métathoracique très étroit, linéaire. Aire
métasternale plus ou moins convexe, sillonnée ou impressionnée longitu-
dinalement. ·
Abdomen. ·-— Abdorren à cinq segments visibles, le 19* court un peu
plus long que les suivants ; pointe intercoxale courte. Pygidium visible
de la face ventrale.` '
Pattes, t- Pattes grêles, assez longues ; fémurs simples; tarses étroits,
ongles simples ou appendiculés en dedans. Hanches antérieures coniques.
Trochanters obliques, étroits, échancrés. - _
Aile fonctionnelle. — Aile fonctionnelle bien dévelooppée, du type
· cantharidien gnarvures anale et cubitale absentes ; la média I effacée
dans la région costale et réunie en avant à la média II. Cette dernière
abrégée dans sa partie apicale. .
Elytte. —— Élytre allongé, non strié, plus ou moins densement ponctué,

- 168 COLÉOPTÈRES NEMONYCHIDAE
base faiblement arquée, sommet arrondi, bord externe droit ainsi que
bord marginal interne 9 repli épipleural étroit ou nul.
Caractères sexuels secondaires. ——— La différence sexuelle se manifeste
, par les tibias antérieurs plus ou moins arqués et le segment anal modifié
chez les mâles ;les segments ventraux sont ornés de franges de poils
épais et le rostre est moins arqué chez les femelles.
Organes sexuels. —— Il» s'agit ici de l’armature génitale des deux sexes.
Chez les mâles, l’armature génitale se rapproche de celle des Anfhribidae,
surtout par la conformation du tegmen constitué par une lame membra-
neuse large, lancéolée, embrassant la partie dorsale du lobe médian et ·
muni d’une branche basale unique. Le lobe asymétrique est terminé par
les apophyses basales très développées (fig. 380).
L’armature génitale, chez les femelles, est différente de celle des familles
précédentes. Urosternite simple, largement arrondi au sommet ; uroter- .
gite bilobé. Ces deux segments finement bordés de soies très courtes ;
lames sinueuses ; spicule gastrale longue très développée (fig. 382).
· 2. ÉTHOLOGIE
Les adultes (sauf chez les Nemonyx) vivent aux dépens des Résineux.
Les larves rongent les fleurs mâles des Pins. La transformation a lieu en
, terre, d’avril à mai.
Nemonyœ lepiuroides F. se développe à l’état larvaire dans les graines
de Delphinium consolicla L. (Pienonculacées). Ea transformation s’effec—
tue également dans le sol, en juin-juillet. L’adulte se rencontre depuis
cette époque jusqu’en août, sur les fleurs de cette·plante.·H. DU BUYssoN
a signalé cette espèce sur Specularia speculum (Campanulacées) ; cette
observation n’a pas été confirmée. .
TABLEAU.DES GENRES
1. Antennes insérées vers Fextrémité du rostre; scrobes dorsaux, visi-
bles du dessus. Épipleures nulles ......................... 2.
-— Antennes insérées vers le milieu ou en arrière du milieu du rostre ;
scrobes latéraux, non visibles du dessus. Rostre longet grêle,un peu
élargi au sommet (fig. 375). Épipleures en gouttière étroite. Ongles
simples. Mandibules unidentées.: ...... (p. 172) Di0dy1·rynchus.·
—2. Piostre court, subconique, modérément élargi au sommet ; scrobes
fovéiformes. Yeux grands très rapprochés du bord antérieur du pro-
thorax, ce dernier oblong (fig. 373). Ongles appendiculéseri dedans.
.Mandibules simples au bord interne. .......... (p. 169). Nemonyx.

` NEMONYX 169
L- Rostre plus long, fortement élargi à l’extrémité (fig. 374); scrobes
petits, arrondis. Yeux moins grands assez dégagés du bord antérieur
du prothorax, ce dernier plus court, un peu plus long que large
r chez la femelle, subtransverse chez le màleï Ongles simples. Maudi-
bules bidentées au bord interne ..... . ...... (p. 170). Rhinomacer.
1. Gen. NEMONYX Rznrnunxcman, 1845
(J. Duv., GenÃC·ol. Curc., 1868, pl. III, fig. 15)
Une seule espèce en France (‘). _ .
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Fini 878 à 875. — 878. Ncmonyz lepiuroîdcs F. Contour du corps. - 874. Rhinomacer
altelaboideo F., avant·c0rps. - 875. Diodyrrhynchus ausirlacus 01.., id.
Nemonyx lophltoides FABR., 1801, S. El., II, p. 429. —· Dzsnaocmzns, —
l’Abeille, V, 1868, p. 103. — BEDEL, Fne Seine, VI, p. I7-19. -— HUs·r.,
Curc. Gallo-Rhénans, p. 468. ·—- SAINTEECLAIRE DEVILLE, Cat., p. 376.
1. Ce genre est représenté en Afrique du Nord par deux espèces décrites par Amm.1.¤
un Psaum.

170 coLÉor1·ÈREs Nsmomvci-111:·AE
Long. : 4,55,5 mm. — Allongé, noir, luisant, garni d’une pubescence
grise rude, dressée surtout sur le prothorax. `
Bostre court, aplati, un peu élargi au sommet ; scrobes larges et pro-
fonds ; mandibules falciformes entières. Antennes allongées; scape `épais ;
tous les articles plus longs que larges ; massue assez épaisse à articles peu
serrés. Tête transverse. Prothorax oblong. Élytres un peu atténués en
, arrière des épaules chez les mâles ;écusson arrondi. Pattes longues assez
grêles; tibias droits, tarses étroits, allongés, à ler article plus long que les
suivants, le 3° à lobes peu divergents. Ongles appeudiculés. Hanches pro-
, thoraciques contiguës, assez distantes du bord antérieur du prosternum.
Segment anal mâle convexe,hérissé de longs poils sur la partie médiane et
flanqué latéralement d’une fossette transversale, feutrée au fond. Seg-
ment anal simple chez la femelle. _
Vit à l’état larvaire dans l’ovaire des fleurs de Delphinium consolida L.
L’adulte sur les fleurs de la plante de juin à août. Champs cultivés de presque
toute la France, mais toujours rare et localisé. Surtout fin juillet, après la
moisson. Semble plus fréquent sur les sols à prédominance calcaire.
Nombreuses localités du Bassin de la Seine ; cité des départements sui-
vants : Seine ; Seine-et-Oise ; Aube ; Yonne ; Côte-d’Or ; Oise ; Somme·;
Eure ; Marne ; Eure-et-Loir. ,
Rhône : environs de Lyon (GRENIER, CROISSANDEAU) ; Basses·Alpes 2
Digne (V. PLANET) ; Aude : Axat (LAVAGNE) ; Bouches-du-Rhône : Aix-en- '
Provence (GUÉRIN) ; Camargue (PUEL).
Europe centrale.
2. Gen. RHINOMACER FABR.
· (FABR1<:1Us, 1878, Mant. I, p. 123 (1) (Cimberis DEs Gozis, 1881,.
· Bull. Soc. ent. (Fr., p. 150)
Une seule espèce en France.·
Rhinomacer attelaboides Fina., 1878, Mant. I, p. 123. -— rhinomacer
PAYK., 1792. — DESBROCHERS, l. cit., p. 190. —— BEDEL, Fne Seine, VI,
p, 18. —·— HUSTACHE, l. cit., p. 469. —~— SAINTE—CLA.IRE DEv1LLE, Cat.,
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LINGER, Stett ent. Zeit., 1848, IX, p. 231 .
Long. : 3,5-5 mm. —— Oblong, allongé, peu convexe, noir brillant ; an-
tennes et pattes rousses ; revêtu d’une pubescence dense, gris·jaune.
J Tête transversale. Rostre un peu plus long que la tête,cylindrique en arrière,
aplati, élargi en avant; les pièces buocales testacéest Yeux globuleux assez
éloignés du bord antérieur du prothoraX.Antennes> minces, les articles
1. Ce genre est représenté par trois espèces de l‘Amérique boréale, vivant sur les fleurs
mâles des pànn. _

· nnmouscnn l7l _
allongés; massue étroite, composée d':-xrticles coniques, déliés. Prothorax
un peu transverse chez le mâle, suboblong chez la femelle,les côtés assez
arqués. Élytres allongés, densement ponctués, sans stries. Fémurs peu ,
épais ;tarses longs, le 3** article fortement bilobé.Hanches prothoraciques
distantes du bordantérieur du prosternum.
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876 _
F10. 876 A 888. -- Pièces buccales et ceîpulatrlces chez Rhinomaeer attelaboides F, :
876. Mentum et palpes labiaux. - 877. sxille et palpe maxillaire. ·- 878. Mandibule
droite (face ven rale). — 879. Mandibule gauche (face ventrale). — 880. Pénis (face
ventrale). —— 881. Tegmen. — 888. Armure génitale femelle avec splcule gastrale
en place.
Chez le mâle : tibias antérieurs notablement arqués en dedans, les qua-
tre derniers articles des antennes hérissés de pubescence blanche, serrée;
abdomen sans franges spéciales.
Chez la femelle 1 tibias antérieurs droits sur leurs deux premiers tiers;
3** et 4¤ segments ventraux ornés, au milieu, d’une bande de poils jaunes
épais, disposés en franges.
Vit à l’état larvaire dans les fleurs mâles des Pins ; la transformation
s'offectue en terre. ,
Presque toute la France, assez cormnun, surtout en montagne.

172 ' cotiëorrizass NEMONYCHIDAE
Forêts spontanées de Pi11s et acclimaté dans les plantations anciennes.
Morbihan : Plouharnel (Ch. Gurrnov) ; Marne : Mont de Berru, sur Pinus
_ silvesiris L. !;Seine-et-Oise: Marly} Seine-et-Marne:Fontainebleau iCha-
rente-Maritime : Grande Côte, près Royan (R. LEBON) ; Var : Le Logis-
du·Pin, sur Pinus silvesiris L. !
Europe centrale : Allemagne, Autriche, Angleterre.
_ 3. Gen. DIODYRRHYNOHUS SCHDNHERR
SCHUNIIERR, 1833, Gen. I, p. 240 ; ——- Doedycorrhynchus IMHOFF
Une seule espèce en France : ·
Diodyrrhynchus austriacus OL., 1807, Ent. V, 81, p. 27. ——· BEDEL, Fne ,
p. 18. —- HUsT., Cure. gall.-rh., p. 470. —— SCHILZKY, Kai. Eur., XI, 1903.
-— Woss., A. N., 1922, Monogr. —— SA1NrE-CLAIRE DEVILLE, Cat., p. 376.
——A. casianeus GE1>.M.,1833.-— A.lr1iescens SCHILSKY`, Kâf. Eur., 1903. ——
iesiaceus PIC, Ech., 1903. —-· A. palliclicolor PIC, Ech., 1905. —·—· A . ful-
vipennis Rarrr., Fne Germ.,1915. ——— A. bicolor Pic, Ech., 1904.- cilicicus
DAN., M. Z., 1903.·
Long. : 3,5-4,5 mm. —— Oblong, subparallèle, testacé pâle ou brun noi,
rtre, revêtu d’une fine pubescence grise, couchée. Rostre long, mince
élargi au sommet ; les scrobes linéaires. Antennes fines,insérées sur les ·
côtés du rostre, les articles allongés ; ceux de la massue déliés, le 36 ré-
tréci fortement à l’eXtrémité. Yeux petits, semi-globuleux. Tête triangu-
laire rétrécie en avant. Prothorax à côtés arqués,à marge antérieure rele- .
vée, échancrée au milieu; bord postérieur presque droit.Élytres non striés I
densement ponctués, échancrés à la base.Fémurs un peu renflés, inermes ;
tibias pourvus de deux fines épines à leur bord apical interne; tarses grê-
les, les deux premiers articles triangulaires, lerler un peu plus long que le
second, le 3% court à lobes oblongs, l’onychium grêle,les ongles divergents.
Le mâle ale rostre courbé; le prothorax sillonné ou déprimé sur la ligne
médiane ; l’espace antécoxal du~prosternum au moins aussi long que les
hanches antérieures. · ·
La femelle a le rostre droit ; l’espace antécoxal du prosternum plus
court que la hanche antérieure. `
Coloration variable,généralement roux ou brun rougeâtre plus ou moins
rembrnni (forme typique). Des combinaisons de couleuront donné lieu à
des variétés sans valeur, mélangées, en proportions variables, dans
toutes les régions habitées par l’insecte. Les principales de ces varia-
_ ‘ tions sont 5 ·
a. Élytres roux, dessous noir : ab. caslaneus GERM. (pallidicolor Pic).
b. Roux en entier z ab. luteseens Scmnsxv (testaccus Pm. —- fuluipcnnis
HEIN.),
c. Élytres plus ou moins rembrunis, prothorax roux : v. bicolor Pic.

DIODYRRYNCHUS 173
Vit dans les fleurs mâles des Pins, se transforme en terre ; avril à mi·juin.
Toute la France. Assez commun dans toute la région sylvatique inférieure
où croissent spontanément les Pins. Acclimaté dans les plantations depuis
quarante ans. Non encore signalé sur Pinus maritimus L. dans·les Landes.
Rare dans tout le Midi, sauf en montagne où il se rencontre sur Pinus silver-
Iris L. _
Vosge  ; Jura ; toutes les Alpes ; Haut-Var ; Alpes-Maritimes : Saint—Val-
lier : Caussols sur Pin silvestre l ; Landes, sur Pin silvestre (LÉVEILLÉ) ;
Seinc—In!érieure : Rouen (Nocannr).
Europe centrale. Algérie, Tunisie. ·
\
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INDEX ALPHABETIQUE DES VEGETAUIÃ ATTAQUES
Abrus precatorùus L. (Papîlionacées) Calycotome vübsa L1NK
Camyopemon Lhostaî P10. Bruchus Perezi KRAATZ
Acac1Éafarnes1ÈanaW1LD. (Papîlionacéos) Carpinus betulus L. (Béhulinées)
Pseud0pachy1ne1'usLa.lIema.ntiMAR- Tropidares sopioola, F.'
sEUL. Oastanaa vulgariq L. (Cupulifères)
Alnus glutirwsus L. (Betulinées) Choragus sheppardi KIRBY
Plaüyrrhinus resinosus Scor. Tropidarss niveirostrîs FL _
Plutystomus albînus L. ·—— ,oxya.ca.nthae Ch. Bms .
Tropideres marchicus HERBST ··—— sepîcola, F.
Amhyllis vulrwrarwla L. (Papilionacées) Cassin _ob0·uata. C0LA1:•. (Séné) (Papilia-
Bruchidius pauper BOH. nacéas) _
Arachis hypogaea (Papîl.) (Amchide) Caryoborus pallidulus OL.
Callosobruchus ornatus B0H. Qetaromla siliqwwsa, L. (Papüionacées)
Pachymerus accaciae GYLL. (Caroubiar)
Arbres fruitiers : Prurms, Malus, P1}r·u.s Paeudopaçhymerus Lallemamti
Amygdalus (Rosacées) MARSEUL
Chorugus sheppardi Kmnv Cicer arietinum L. (Papilîonarcées)
Tropideres undulatus PANZ. _ œoîs chiches)
Tropideœs marchicus HERBST Acanthoscelides mimosae F.
'Astragalus glycyphillos L. (Papilionan Bruchus trîsticulus FAHES
cées) - emarginafnus ALLARD
Bruchidius marginalis F. Bruchidius jocosus Scuümx.
Astragalus monspessulanus L. Callosobruchus chinensis L.
Bruchidîus Iongus Pxc. Coffea arabica (café) (Rubiacéas)
Betula alba L. (Betulinées) Ameocarus fasciculatus DE GEE11
Platyrrhinus resinosus Scor. ` Convolvulus althaeoaldes L. (Convolvu-
Platystomus albinus L. Iacées) ·
Tropideres nîveîrostris F. Spermophagus Küsteri Scmnsxv.
Borsjewml Mrsuta Rmcu (Papilionacées) Corwolvulus arvemsis L.
Bruchidius caninus KRAATZ~ Spermophagus sariceus L.
Bupleurum falcatum L. et B. fructicosum ~— variolosopunctàtus
L. (Ombellifères) GYLL.
Bruchidius biguftatus OL. -—~ Küsteri Somnsxv
Calopogomîwm velutirmm BRENTH ~(Pa.· Cowvolvulus cantabrica L.
pilionacées) Sparmophàgus Küsteri Scmns.
Pachymarus jaspideus ER. Convolvulus sepi/um L.
Calyaotome sp1?n,0sa L. (Papilionacêes) Spermophagus serîceus GE01-.
Bruchus ulicis MULS. REY. Copcrnica cerifcra MAR':. (Palmiers)
Bruchidius nanus GERM. Caryoborus bmctis L.
X — stylogtaphus K. DAN. Coromllla varia, L. (Papîlionacées)
·——· tîbîalis Bon. Bruchîdius pauper Bou.
— Iividimanus GYLL. Crataegus omyacanthoidcs L. (Rosacées)
I ·-— v. volaris FAx—ms. Chomgus sheppardi Kmnv ·

mmzx nas vÉGÉ'rAUx 177
'l`r0pide1·es dorsalïs TLIUNB. Icama sp. (Papîlionacées)
—— oxyncanthae Ch. Bms. Pachymerus jaspideus En.
— undulatus PAM. Lathyrus latifolius L. (Papîlionacées)
Cytisus limltfoltus LAM. (Papilionacées) Bruchus ervi FROL. ,
Bruohidius lividimanus GYLL. Bruchidius holoserîceus Sc};.
Cytisus triflorus L. et labumum L. Lathyrus hirsutus L. `
Bruchidius debîlis GYLL. Bruchus marginatus ALL.
—- nudus ALL. Lathyrus aphaca L. Lathyrus pratçn·
Bruehus tessellatus MULS. REY. sis L.
Daphne gnidium L. (Daphnoîdées) Bruohus Iatioollis.
Tropideres bilineatus GERM. ·— affinîs Fn0L.
Delphintum consolùia L. (Renonculacées) Lathyrus odoratus L. (Pois de senteur)
Nemonyx leptumîdes F. Bruchus tristiculus Fmms.
Dioclea reflema et marginata. BRENTH. Lathyrus silvestrts L. et tuberosus L.
(Pnpilionacées). _ Bruchus affinis Fnon.
Paohymerus bmsiliensis THUNB. Ligustrwm. vulgare L. (Oléinées)
Doltchos Lablab L. (Papilionacées) Platyrrhinus resînosus Scor.
(Dolique) Lotus cormîculatus L. (Pepilionacées)
'ûallosobruchus maculatus F. Bruchus Ioti PAYK.
-— chînensîs L. Bruohidius debîlis GYLY._
Ervum awilala L. (Papilionacéès) Lotus uliginosus SCHL. _ , -
Bruchus tristis Bou. Bruchus grissomaculetus Gym.,
Eryngzlum campestre L. (Ombellifèrss) _ Bruchidius dispar GYLL.
Bruchîdius cînerescens GYL1., —· seminarius L, ·
Eryngùtm triquetrum Dmsxv. Lupulinus albus L. (Papîlionacées) `
Bruchidius oînerescens GYLL. Callosobruchus phaseoli GYLL. _
Fagus silvatica L. (Cupulifères) Mesptlus germanicus L. (Rosacées)
Choragus sheppardi KIRBY I Tropideres undulatus P.·mz.
Platyrrhinus resinosus Scor. Onobrychis sattva LAM. (Papîlionacées)
Platystomus albînus L. · Bruchidius unicolor OL.
Tropideres albirostris HERBST — gilvus GYLL.
-— niveirostris F. Ononis natlriz L. et viscosa L. (Papilïo-
—- oxyacanthae Ch. Bms. nacées)
— sapicola, F. Bruchidius lîvidimenus v. plombeus
Genista anglica L. (Papilionacées) Luc.
Bruchidius Iividimemus GYLL. Parktnsonta aculeata L. (Pspilionacées) `
Genista cinema L. Pachymerus Germaini P10.
Bruchidius varius OL. s sp. imbri· Phasaolus vulgaris L. (Papilionacées).
comis P.~.Nz. Callosobruchus chinensis -L. '
-— fascîatus OL. — phaseoli GYLL.
Gcgvista liwùifolia L. ` ·—·· maculatus F.
Bruchidius varius L et subsp. imbri- — omatus Bou.
oomîs PANz. Acomthoscelîdes obsoletus SAY.
. —— fascîatus OL,- . ' •—· mimosas F. ,,A
Glycme hispida WILD. (Papilionacées) Spermophagus subfasciattls Bou.
Callosobruchus maculatus F. Pinus sylvestrts L. et marttimus L.
Hedysarum spùwstssimum L. et flemuo- (Conîfères) .
_ sumL (Papîlionecées) Dîodyrrhynchus austriacus OL.
Bruahidius gilvus GYLL. Rhînomacer attelaboides F.
Hirschfcldia gcniculata BLATT· (Cruci- Pistamla kntiscus L. et terabinthus L.
fères) Urodon flavescens Kûsr. (Térébenthacées)
Iberia amara L., pinnata L et sempcr- Tropideres curtirostrîs MULS·
virens L. (Crucîfères) Pisum arvanse L. (Papilîonacées)
Urodon canus Küsw. Bruchus emarginatus ALL.
¤·101=FM».m~z 12

178 mzmx DES VÉGÉTAUX
Bruchîdîug murinus Bon. Bruchidiug perparvulus Bou.
Piswm sativum L. (Pais cultivé) Trifolium incmwmmm L.
` Bruchus emarginatug ALL. Bruchidius porparvulus Bou.
-—-· triëtîs Bou. Trifolimn lmiifolôa L. ·
·-·- pisorum L. Bruchidius varius subsp. imbri-
Bruchîdîus albopictus Am., cornis Bmx.
Callosobruchus 01'natus B0:-1. Trifolium sêellaùzuw L.
Pisum elwtvlus Emma. Bruchidius varhls Ol.
Bruchus pisorum L . Ulea: ewopœeus L. (Papilîonacéas)
` Populus dùvers (Salicinêes) . Bruchus afünîg. Fxmm. v. Badali
Tropideres albimstrîs HERBST H0F1«*M.
-— nivcimstris F. Bruchidius livîdimamus GYLL.
Pnmus spinosa L. (Rosacées) Ulex pcwvifloro Poumz.
Chomgus pîceus SCHAUM ` Bruchus afünis F1z0r..
Quercus ilem L. (Cupulirfères) -—- ulicis MULS.
Tropideres curtirosûris MULS. REY Uleœ provincâalis L.
Quevcus ro bur L. Bmchus vanustus FABRE.,
Tropideres aïbirostrîs HERBST Uremz lobata (Malvacées)
—— oxyaoanthae Ch. BMS. Spermophagus tossollatuxs Manson.
— pudens GYLL . Vicia. angustifolâa RE1cH.(Papili0na0ées) ‘
- sepicola. FT Bruchidius murinus Bon.
—-· ` nîveîlîlstrîs F. Vicia cracca. L.
Platystomus albînus L. Bruwhus brachialis Fmxs.
Paramesus tess=©1la.t11sBOH. -— mfipes Hmznsr ·
Quercus suber L. Vicia faba L.
- Choragus Gremieri Ch. Bms. Bruchus ruûmanus Bon. `
Platyrrhimus œsinosus Scor. ·— damipes Bmmr
Tmpîdgres curtirostrîs MULS. BEY. ' Acanthoscalidss mîmosaa F.
Reseda lutea L. et alba. L. (Rêsédacêes) Vicia. lens Cosa. et GERM.
Urodon mfîpes. OL. Bruchgs lentis Fxzon.
·-— suturalîs F. -—· luteicornis ILL.
Reseda luteola L. ` — signaticornig G¥LL.
Urodon conformis SUFFR. — arvi Fn0L.
Robabv/ia pseudacawiœ L. (Papilionacées) Callogobrudms chinansâw L.
Bruchîdius fascîatus OL. —· omatus Bou.
Salda: dùvcrs (Salicinéès) Vicia leucospcrma Monmzœr.
Tropideres marchîcus HERES': Bruchus rufimauus Bon.
—- niveirostris F. Vida vmmcmthus DESPY. _
--· oxyammthas Ch. Bms. Bruchus rufimanug Bou.
Phtygtmuus albinus La Vicia nafrbonensis L. `
Paranwsüs tassellatus*BOH. Bruchus rufîmsmus Bon.
Swrothamows scoparius L. (Pnpilionacées) Vicia sœtiva B01ss. et udllosa R0·1·H.
·Bruchus atomarius v. sarothamni Bruchus ruümanus BOH.
Homw. · · — rnüpas HERES:.
Bruchidius dabilig GYM., _ -—_ brachialîs HEBBST
—— foveolatus GYLL. Bruchidius bhnacnlatus OL.
— fasciatus 0;.. Valcia tenwifolia Bour.
—-· lividizmzmus GYM., Bruchus viciae OL.
Theobro/ma. cacao (Malvucéas) Vicia sepium L.`
·Ame0csms fasciculatus DE GEER Bruchus atomathls L.
Thlaspal montzmum L. (Crucifèrss) Bruchus grismmswuhmtus Gun.
Urodon flavescens Küfsîr. Zanzibar 0fficir¤umle—(Scîtami¤>é0s)
Trifolium fmgvxriastmm L. (Papiliona- (Gingembre) .
cées) ` Araeocerus fasciculaxus DE GEER·

INDEX SYSTEMATIQUE
Les noms d'ospo¤ss sont en romaines: les noms de genres en tgyptionnss, les mms
de famüiessnrmrmu cnmnsm; tous les synonymes sont en ilaliqaœs.
  `
acoaoîae, 94, 95. bisignatus (Anth.), 149.
Aosnthosoolidas, 29, 90. biatriatus, 89.
adustus, 87. bz`tuberc·ulatu.8, 84.
affînîs, 33, 44. bostrychioïdes (Anth.), 158, 159.
albescens, 75. bruccatus, 75.
albinus (Anth.), 151. brachialîs, 30, 48.
albirostris (Anth.), 189, 141. Bmchytstsus, 152.
allripilis, 102. bractis, 25.
albolutoua, 44. brasiliensis, 98.
albopîotus, 71. brevirostvis (Anth.), 148.
nlgerinus, 73 Bnmmnxnm, 160..
Alticopus, 157. Brewcri, 90. ,
anatolioua, 61. Brisouti, 31, 34.
Amorphooophalun, 165. Bnuonxnsn, 7.
angularis (Ur.), 122. Bmchidius, 30, 54.
angustulus, 60. Bruchus, 29, 30.
Mmulipes, 69.
Awmmnxnnn, 124. oalabwius, 61.
antennalis, 81. calabms, 61.
Anthribun, 137, 152. Gnllosobmchus, 80, 86.
amsiws, 80. csmbralisnsîs (Anth.), 146.
apicatus, 51, 52. camlioulatus, 65. _
œrgcntatus (Ur.), 116. — caninus, 59, 60.
Araeocerus, 156. oœnua (Br.), 61, 62.
armatus (Ur.), 119. — oauus (Ur.), 116, 11*8.
asimilis, 76. oardui, 101.
atar (Br.), 83. Gnryboms, 28, 99.
atcr (Anth.), 187. oastanéus (Nam.), 172.
stomarius, 88, 42. oaawasious (Anth.), 159.
attelaboides, 170. Uuyopomon, 28, 100.
Auberti, 90Z oantromsculatus (Anvh.), 145.
austrîacus (Nam.), 172. ohînensis, 87, 87. '
Ghoragun, 157.
barbioornis, 89. oilicinus (Nom.), 172.
basalis, 84. Cimberis, 170. _
Bedeli, 44. cinctus (Anth.), 142.
bîcolor (Nam.), 172. cineraescans, 59, 67.
biguttatus, 58, 64. cisti, 62, 83, 101.
bilineatus (Anth.), 140, 149. clopi (Anth.), 155.
bîmaoulatus,_55, 70. coffae (Anth.), 157. _
bipunctatus, 47. conîmmîs (Ur.), 116, 121.

180 INDEX SYSTÉMATIQUE
constrictus (Anth.), 154. galegae, 77.
coronatus (Brenth.), 165. Gcwoyi (Anth.), 154.
corsicus (Anth.), 150. Gebleri (Anth.), 154.
corsicus (B..), 79. Germini, 95, 97.
cmcigcrus, 46. Germavi, 70} 99.
curtirostrîs (Anth.), 140, 146. gilvus, 56, 66.
· granariws, 42, 43.
debilis, 59, 62. Grenieri (Anth.), 157.
decorus, 75. griseomaculatus, 34, 53.
delicœtulus, 75. grisescens, 72, 73.
dentipes, 42. guttalîs, 51, 52.
deserms (Anth.), 151, 152.*
difformis, 94, 98. hîlarîs (Anth.), 140, 148.
Diodyrrhynchus, 172. holosoriceus (Br.), 58, 65.
discipennis, 71.
dispergatus, 70. icamae, 96. ·
dispnr, 55, 75. ignarium, 75.
Di soleums, 145. imbricornis, 56, 77.
diversipes, 86. implicitw, 82.
Dœdycorrhynohus, 172. inaequalis, 82.
dorsalis (Anth.), 139,40. incarnatus, 73.
dorsopictus, 104. incurvatus, 44.
dubius (Anth.), 148. · ino natus, 39.
_ ivztermedïus, 46.
ecalceatus, 33. ' inte sectus (Anth.), 141i
Edgreml (Anth.), 147. irresectus, 90.
elegnas, 36.
emarginatus, 34, 45. jaspîdeus, 95, 96.
Endrentas, 138, 145. . jocosus; 59, 70. —
ephippium (Anth.), 145. juvenilis, 65.
ervî, 32, 47, 51.
eryngii, 67. . Küsteri (Br.), 101, 103. _
eœiguus, 53. Küsteri (Anth.), 154, 155.
eœimiuxs, 71. ·
. Lallemamsi, 93.
fabae, 43. Laria, 29.
fallaœ (Anth.), 155. lathyfris, 37.
_ fascîatus (Br.), 57, 83. · laticollis, 30, 37.
fasciatus (Anth.), 153. latirostris (Amh.), 137.
fascioulatus (Anth.), 156. LARIIDAE, 29.
Fahmml, 51. lentis, 31, 48.
fewwralis, 76. lapturoîdes (Nam.), 169.
flzwicormls, 51, 52. ' Lhostei, 100.
flavimamus, 44. lividîmanus, 57, 82.
flavescens (Ur.), 116, 119. longicomis, 70.
flavifrons (Anth.), 137. Zongulws, 78.
foveolatus, 57, 74. ‘ longus, 56, 78.
fulvicomis, 76, S2. loti, 32, 37.
fulvîpermis (Br.), 64, 65. lucifugus, 68.
fulwlpennis (Nam.), 172. lugens, 39. ·
fulvivmtris, 77. lunaris, 46.
fuscipermis (Anth.), 140, 147. lutaicornis, 83, 52.
fuscipes, 86. lutescans (Br.), 61. ’
fuscirostris (Anth.), 145. Iutescens (Nam.), 172.

mnsx SYSTÉMATIQUE 181
Macrocephalus, 151. pallidus, 99.
macrocerus, 72. palliatus, 75. .
maculatus, 86, 89. pall1`da'c0l0r‘ (Nem.), 172.
maculosus (Anth.), 148. I palldpes, 90.
magnicomia, 76. paracenüresis, 71.
marchicus (Anth.), 189, 148. Pnmmasus, 137, 155. ·
margîxmlîs, 58, 60. pauper, 59, 79.
marginellus, 60. pectinicornis, 87.
Mariae, 94, 96. persiaa, 60.
m.arm0rat·u·6 (Anth.), 158. perparvulus, 22, 58, 80.
melanarthrus, 52, 71. . Pemzî, 34, 45.
melaagrinus, 60. phaseoli, 86, 88. '
memdiccms, 64. piceus (Anth.), 157, 158.
merîdionalis (Ur.), 119. picipes, 85.
meridionalis (Br.), 45. pisi, 46.
mimo aa, 90. pisorum, 82, 46.
minor, 51, 62. plwnetimw, 82.
nulselliœ, 62. Plntyrrhinus, 137.
miser, 74. Plntystomus, 136, 151.
monticola, 44. plombaus, 82.
Mulsanti, 57, 84. ` poeoilus, 75. ·
multilinaolatus, 24. Pseudonschymoms, 98. _
Munieri (Anth.), 188. ` pubescem, 83.
murînus, 55, .72 pubîventris, 108. ·
musculus, 67, 104. · pudons. 139, 142.
mutioua, 99. , pusillus, 84.. '
myobromae, 60. pygmaeus (Ur.), 118.
mylabris, 29. pygmaeus (Br.), 80.
pygmaeus (Anth.), 159.
nanus, 57, 69. _
nabulosus (Ankh.), 158, 154. · q“‘Èd""w·°“l“m’ (B"·)· 89-
Nnmomvonxnm, 166. ‘ q“‘”q'”9“““t“‘°· 71·
N91¤<>¤v=· 169· 12.1.1..., 82.
wëï <Ur·>· 116- 1’B81I10S\lB çAnch.>,1a7.
n1gm'p?s’ 5L rcatamae, 82.
mgrulmeatus, 77. . Rey, (Amin), 143_
nmdipennia (Anth.), 159. Rhqphmopisi 138, 14%
_ nive1r0stris (Anth.), 140, 148, 156. Bhîmmwu., _17O_
· ”“b“°l"·"· 5L · rosaa (Anth.), 154.
nudusv 58¤ 64· rubripcs (Anth.), 158.
rufioornis, 49. _
°bl°”gÉ”~ 40· rufimmus, 82, 48.
obscuupaa, 55, 68. ruüpmnis (Anth'), 147. .
°b8°“"ü“"is= 44* rufipes (Br.), 84, 51.
È;>g;îï)¤¤ê09°· _ rufipes (U1.), 115, 116. ‘
Ouvwwa 61. rufzpca (Anth.), 158.
omatus, 87, 90. _ salùris, 46.
oxyaoanthae (Anth.), 189, 144.· Sarnromi, 84.
ozytropia, 37. scabroms (Anth.), 158. `
soapularîs (Anth.), 158, 154.
Pachymeruc, 28, 94. scriptus (Anth.), 148.
palaesiimu, 64. · aoutcllawis, 87.
pallidicorwis, 89, 49. Selvei, 72.

182 INDEX SYSTÉMATIQUE
seminarius (Br.), 56, 84. troglodytes, 42.
seminarius (Anth.), 156. · Tropideres, 137, 138, 140.
senioulus (Anth.), 151, 152. Topîderinus, 188.
sepicola (Anth.), 140. tuberculatus, 69.
. seriatus (Ur.), 121.
sericatus (Br.), 57. ulicîs, 23, 34, 50.
sericeus, 81, 101. Ulothinus, 140.
Sertatuë. 39, 47. undulatus (Anth.), 140, 147. ·
Shappardi (Anth.), 157, 159. xmicolor, 58, 61.
S1G1.1111B, 86. unicûloï, 65, , A
signatîcomîs, 31, 39. unifasciatus, 46.
sordidatus, 60. uniformis (Anth.), 151, 152.
sordaîdus, 73. wn·£;'0rm1's (Br.), 40, 60.
sparsus, 46. Urodou. 115.
Spathorhamphus, 137, 150. Unonomxnw, 107.
Stevwzi, 65.
Stiwzinù 86· vmücornis, 84, 85, 90.
SP°"m°ph“g‘“~ 2S' 1m' · mwiegatus (Br.), 70. · .
striatus (Anth.), 137. varœgatw (Amh_>’ 154_
SW1¤ë`mPh¤¤» 55· 73- ·varîus (Br.), 56, *76.
$'“b‘°"i°""8· 82· 1JüT'l;%·$ (Anth.), 154.
s'“b”mpm'“"= 90* variolosopunctatus (Br.), 101, 102.
S“bf‘*S°i&t“B· 101· 104‘ variolosopunctatus (Br.), 103.
Submwulüiw, 76. Uezarisr 82, 83.
subroseus (Anth.), 158, 155. velutmus, 43_
Subsuzcfmw (Amh')’ 159‘ ventralis (Anth.), 154.
Suturahs (Ur.), 116, 122. venustug, 81, 36.
' viciae, 33, 51.
tarsalis, 76. mlllnsus (Br.), 83-
' tessellatus (Br.), 34, 58. U,mO8,u’S(B1._)’ 116_
tessellatus (Anth.), 155. vù.e_,,œm’ 61.
icstaœus (Nlîm.), 172.
Thierrati ( mh.), 151, 152. . ..
tibialis (Br.), 56;*:7, W«=¤8¢m¢mw, 37. I
tibialis (Ur.), 122. _ _
Mbielzu/S, 78. Xamhwcoïnws, S4, 85.
tristîculus, 32, 40. _
tristis, 32, 40. z&bIO‘BI, 104.
C

TABLE DES MATIÈRES
AvAm·-Pnoros ............. . ........................................ 1
INnonUo·1·1oN ........................................................ 2
Famille des BRUUHIDAE ...... · ...................................... 7
Position des Bruohidaen ...................................... 7
Morphologie externe de l’adulte .. ..... . ....................... 8
Organes génitaux . .......................................... 14
Anatomie". .................................. . .............. 17
` Morphologie larvaire .. ....................................... 17
Ethologie ...................... . ........................... 23
Chasse, méthodes d’élevage, préparation . ...................... 27
. Classification .... . ............................................ 28
G. Bmchus ................................................. 29
G. Acanthoscelides ........................................... 90
G. Pseudopcmhymerus . ....................................... 93
G. Pachymerus . ............................................ 94
G. Caryoborus. .............................................. 99
G. Caryopemon .... . ....................... . .................. 100
G. Spewmophagus .... . ...................................... Z. 101 *
Famille des URODONIDAE ............. . ............................ 107
Morphologiaexterne de l’adulte ·· ........................ . . . . 109
Morphologie larvaire ......................................... 118
Ethologie .... . . . .. ....................... . .................... 115
G. Urodon .. ..........,.......... . .......................... 115
Famille des ANTHRIBIDAE .. ....................................... 124
I Morphologie larvaire .Ã ....................................... 124
Morphologie externe de l'adulte .. ............................ 129
. Ethologie .. ................................................. 133
G. Platywhimw ............................................ 137
G. Tropideres ............................................... 138 '
G. Spathorhamphus .. ........................................ 150
G. Pla·tyst0mu,s . ......................................... . . . 151
G. Anthribws .. ............................................. 152
G. Parmnesus . ............................................. 155
G. Araeocerus ............................................... 156
G. Chomgus. ............................ . ........... . ....... 157
Famille des BRENTHIDAE . ......................................... 160
Morphologie larvaire . .,... . - ................................. 160

184 TABLE DES MATIÈRES
Morphologie externe de l'edulte.. ........ . .................... 162
Ethologie ....................... . .......................... 164
G. Amorphocephwlus . . . , .................................... 165
Famille des NEMONYCHIDAE ...................................... 166
` Morphologie externe de Padulte .. ............................ 167
Ethologie .. ................................................. 168
G. Nemonyza. ...................... . . .. ...... . .............. 169
G. Rhïnomaœr .................................. .. ........... 170
G. Diodyrrhynchus .. ........................................ 172
INDEX BIBLIOGRAPHIQUE ..................................... i ....... 1 74
INDEX ALPHABÉTIQUE DES VEGETAUX A1·1·AQUÉs ................. . ....... 176
INDEX sYsTEMATxqUE. ............................................... 179
TABLE DES MATIÈRES ...... . ........................................ 183
I v Pierre ANDRÉ, Imp Paris.