Bulletin de la Société l Herpétoleglque de France 4ème trImestre19lI1 I -` I _ I I ` ·· n° $0 el ll I- lSSN_ll754¢9962: I -- I` I elm.$¤¤.Herp.I=r.,l1ee1l_60 —.
. . Bulletin de le Societe. ( , . , Herpetologrque de France Responsable de la redaction I Editor , ` _ Roland VERNET I Responsables associés! Associate editors Claude PIEAU, Michel LEMIHE - _ Responsable index if index editor _ Jell TIMMEL,. Sophie BEBLAND Directeur de la publication I Director of publication I Robert GLIYÉTANT · Comité de rédaction et comité de lecture f Editorial Board _ · Fl. BARBAULT (Paris}. L. BODSON (Liege, Belgique). M.l-l_. CAETANO (Lisbonne, Portugal). J. DURAND (Paris}. J.~ . _ M. FFIANCAZ (Orleans), M. GOYFFON (Grenoble}, Ft. GUYÉTANT (Besançon), D..Hl-EUGLIN (©ouhe—\«'érac), B. — · LANZA (Florence, italie), M. LEMIFtE—(Paris), ..1. LESCUBE (Paris), J.P. MAFtTINEZ—HICA (Jaca, Espagne), C. PlEAU ' (Paris), A. de RICOLÈS (Paris), J.—G. RAGE (Paris), FI. ‘v'EFlNET (Paris), · Instructions aux auteurs rknauuedogn to authors ` I . . . · - Des instructionsdetalllées ont été publiées dans le numsra 33. Les auteurs peuvent·s'y reporter. S'iIs ne les . possédent pas, ils peuvent en obtenir une copie aupres du responsable du comité de rédaction. Les points principaux peuvent être résumés ainsi : . - ‘ _ Les manuscrits, dactylographies en double interllgne. au recto seulement- sont envoyés en double.e><emp1ai_re. La . disposition du texte doit respecter les instructions; l.'aclresse de l'elrteur se place en derniere page. Les tigures sont _ réalisées sur papier calque ou bristol. Les ·ph¤tdgr‘aphiee (nolret blanc) ne sont publiées qwexceptionnellement. Les légendes des ligures sont daotylographiées sur- feuilles séparées. Les références bibliographiques sont regroupées en - tin d'artlcle. · _ `, — · _ · - Exemple de presentation et réterence bibtiograpi1ique:.' ` ` - _ · ‘ BONS, J.. Cl-IEYLAN, M. et GUILLAUME, Q.P. (1984);-—,Les—Reptlles méditerranéens. Bull. Soc. Herp. Fin, 29: î-17. _ . Hrésàpart _ ` _‘ - _ " I. . I I Les tirés à part (payants] ne sont loumis qu'à la demandedes auteurs (lors du renvoi de leurs epreuves corrigées) et seronrtactures parle service d'imprimerie. - _' _ ` u _ E La redaction n'est'pas responsable des textes et iilustretions publiesqui engagent la seule responsabilité des auteurs; Les indications de tous ordres,.donnees _dans les pages rédactionnelles, _ sont sans but publicitaire et sans ertgagement. ` ` ' _ . La reproduction dequelqule maniere que ce soit même partielle, des textes. dessins et . photqgraphies publiées dans le Bulletin de le Société Herpétologique de France est interdite sans _ l'eor;_ord écrit du directeur de la publication. La S.H.F. se reserve la reproduction et la traduction ainsi que tous les droits v altèrent. pour le monde entier. Saul accord préalable. les documents ne sont pas retournés. _ - - ' _ ENVOI DES MANUSCHITS à: · · E ` — . M. Roland VERNET ' — Laboratoire d’EcoIogie, Ecole Normale Superieure _ 46 rue d'UIm - ?5230 PAFIIS CEDEX 05 _ Tel. : (1) 44.32.3104 _` ` - Fax. : (1) 4432.38.85 _ ' · · _ · · _ ‘· Le Gérant: Ft. GUYÈTANT _ . _ N° de Gomrnissiun paritaire: 59:374 ‘ I . ` - il1’lpl'îtTtGl'i8 û0l'I‘t|'l’ILIl1S ` de |'Univel~s_i|é de Franche·Comté _ _ · 25030 BESANCON - CEDEX - · Dépot regatz nàmg trimestre t9St
Hullétin ité la Snciété Hérpétnlngi é ité F a cé 4i=¤¤¤ trimestre 1991 n° BU SOMMAIRE · Note sur une tortue Caouanne (Caretta caretta} pêchée en 1990 en baie de Seine et sur quelques captures antérieures de Chéloniidés en Manche orientale Thierry VINCENT .................................................................................................... 1 • La Couleuvre de Montpellier |'MaIpoion monspessuianusj (Hermann, 1804} (Squamata, Cotlubridae) dans le département du Lot iFrance} Thierry VINCENT .................................................................................................... 5 • Données bioécologiques sur Aigyroides nigropunctafus iDuméri| et Bibron, 1839} (Sauria, Lacertidae) en Albanie Idriz HAXHUI ........................................................................................................... 9 • Bibliographie. Résumés de thèses ........................................................................ 16 • Notes. Vie de la société. Informations ................................................................. 22 CUNTENTS • Note on a Loggerhead (Caretta caretta} captured in the Seine Bay and on some anterior capture of Chelonidae in the same placé Thierry VINCENT ................................................................................................... 1 • Note on Maipoion monspessulanus (Hermann, 1804} (Squamata, Coiubridae} in the Lot district [France} Thierry VINCENT ................................................................................................... 5 • Ecological observations and geographie distribution of Aigyroides nigropunctatus lbuméril and Bibron, 1839} (Samia, Lacertidae} in Albania Idriz HAXHUI .......................................................................................................... 9 • Bibliography. Thesis summaries .......................................................................... 16 • Notes. News from the Society. Informations ..................................................... 22
Bull. Soc. Herp. Fr. ·l1991l 60 : 1-4 NOTE SURAUNE TORTUE CAOUANNE (Caretta caretta) PECHEE EN 1990 EN BAIE DE SEINE ET SUR QUELQUES CAPTURES ANTERIEURES DE CHELONIIDES EN MANCHE ORIENTALE par Thierry VINCENT Résumé --- La capture d’une Tortue Caouanne (Caretta carettal en 1990 en Baie de Seine est signalée. Une recherche en 1988 et 1989 a également permis de retrouver les preuves de la capture au même endroit d’ur1e autre Tortue Caouanne et de deux Tortues vertes (Chelonia mydas}. Mots-clés: Caretta caretta, Chelonla mydas, Cheloniidae, capture, Baie de Seine. Summary — The capture of a Loggerhead (Caretta carettal ln 1990 in the Baie de Seine is reported. Investigations in 1988 and 1989 have allowed to ünd another Loggerhead and two Green Tu rtles (Chelonia mydas} ca ptu red at the same place. Key-words : Ceretta carerta, Chelonfa mydas, Cheloniidae, capture, Baie de Seine.` I. INTRODUCTION La Tortue Caouanne est l'une des espèces de Chéloniens susceptibles d'être capturées, trouvées ou observées le long des côtes de France. Si la Tortue Caouanne est Vespece la plus commune pour la Méditerranée occidentale, elle est rare, en revanche. sur les côtes de |’Atlantique (Duron-Dufrenne, 1989}. Les cartes de |'At|as National des Reptiles et Amphibiens (1989] montrent de plus qtfaucune capture ne semble avoir eu lieu jusqu'à présent sur les côtes françaises de la lvïanche, durant la période de Venquéte. II. RAPPEL CONCERNANT LA PRÉSENCE ANCIENNE DE CAOUANNES EN MANCHE Gadeau de Kerville, en 1897, dans son ouvrage sur la faune de Normandie, ne mentionne pas |'espèce comme ayant été trouvée sur le littoral normand. Toutefois, Lennier, en 1904, mentionne que la Tortue Caouanne est parfois capturés le long des côtes de France et d’Ang|eterre. Ce fait est confirmé pour la Manuscrit accepté |e12 décembre 1991. 1
Manche par Brongersma (1972} qui rapporte cinq données, dont une sur l'ile de Wight. Guillandre (1989}, grâce à des données inédites, porte à treize le nombre des observations concernant les Caouannes en Bretagne. On notera aussi la découverte oula capture sur les côtes de France de Tortues de Ridley (Lepidochelys kernpii) et de Luth (Derrnœhelys coriacea) (Duguy, 1986, 1989}. III. CAPTURE D‘UNE CAOUANNE EN BAIE DE SEINE Fin octobre, début novembre 1990, une Tortue Caouanne est capturée par une chalutier de Trouville (Calvados}. Le lieu précis n'a pas été communiqué mais l’animal a été remonté à ia suite d’un trait de chalut effectué en Baie de Seine le long des côtes du Calvados. Cette petite tortue (longueur de la dossière : 38 cm} sera finalement recueillie vivante par l'Aquarium Ecologique de Trouville et conservée en élevage. En juin 1991, M. Tassigny, Directeur de |'Aq uarium, nous informe de sa présence. La tortue, morte entre temps, est maintenant conservée au Muséum d'}-listoire Naturelle du Havre. Elle y sera prochainement naturalisèe et intégrée aux collections. IV. PRESENCE DE CHÉLONIIDÉS EN MANCHE ORIENTALE En 1987, une première et trop rapide recherche chez les commerçants poissonniers du Havre, d'Etretat et de Fécamp n'avait donné aucun résultat exploitable. Une seconde investigation en 1988 et 1989 nous a permis cette fois de retrouver 8 dossières ou tortues naturalisées. Trois de ces tortues ont été capturées en Baie de Seine, soit le long des côtes du Calvados ou de la Manche, soit au large des côtes de Seine-Maritime. L’une est une Caouanne (Carerta caretta} (longueur de la dossière 0,80 rn} péchés dans les années 1965 vers Ouistreham (Calvados} (A. Vatinei, comm.pers., janvier 1989}. Les deux autres individus sont des Tortues vertes (Chelonia mydas) (longueurs respectives des dossires, 0,50 m et 0,70 m} pêchées entre 1970 et 1975 en Baie de Seine. Nous ne retiendrons pas la grande dossière (1,20 m} de Tortue verte exposée encore récemment dans la salle d'un restaurant d'Etretat. Selon certains informateurs, il s’agit d'un spécimen effectivement péché vers 19484950 à St~ Jouin-Bruneval (Seine·Maritime} ; pour d'autres, c'est un animal rapporté par un navigateur farceur qui, en accord avec I'un de ses amis pécheurs dorissiers d'Etretat, a monté de toute piece cette histoire de capture. V. HYPOTHÈSE SUR LA PRESENCE DES TORTUES EN BAIE DE SEINE Il est généralement admis que les Tortues Caouannes et franches observées en Atlantique sont des individus erratiques (Brongersma, 1972}. Uobservation ou la capture en Manche orientale de certains poissons, en particulier de Tétraodontiformes, nous avait amené à penser que leur présence était peut-être liée aux périodes de fortes amplitudes transgressives de l'Ocean Atlantique (Le Danois, 1938 et 1949 ;\/incent, 1986}. 2
L'année 1989 a été caractérisée par une arrivée importante sur nos côtes de poissons (unes (Mala mofa) et des balistes (Balistes caroifnensfs), poissons considérés comme des indicateurs possibles de ces transgressions océaniques. Contrairement à certains poissons, les tortues peuvent s'affranchir d'un transport passif par les courants et même lutter contre ceux-ci (voir à ce sujet la contribution de R. Duguy (1989] concernant Derrnocheiys coriacea]. Uhypothèse de la venue de Chéloniidés, en particulier de Tortues Caouannes, représentants de la faune océanique tropicale, à |'occasion d'une période d’amp|itude transgressive océanique forte est émise. VI- CONCLUSION Les pêcheurs professionnels sont le plus souvent de bons observateurs au large. Leurs observations concernent aussi bien les oiseaux que les mammifères ou les tortues. Le problème majeur réside, en Normandie comme ailleurs, dans la difficulté de relations suivies avec les pêcheurs ou les poissonniers. Les observations sont rarement retransrnises spontanément |orsqu'e|les ne sont pas volontairement cachées par modestie, ignorance ou peur. L'exernple des tortues vues ou prises en Baie de Seine est une bonne illustration de ce phénomène. L'Atlas National n’a pas bénéficié de ces données en temps utile. Il est à noter cependant que le travail de relation avec un monde relativement fermé peut, à moyen ou long terme, porter ses fruits. Ainsi l'une des deux tortues vertes retrouvées chez un particulier sera peut—être prochainement déposée dans les collections du Muséum du Havre, son actuel et discret propriétaire ayant, grâce à Venquête, pris conscience de l'intérét scientifique et public de son spécimen. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BRONGERSMA, L.D. (1972} —-— European Atlantic Turtles-zoologîsche Verhanclelingen. E. j. Brill ed., Leiden :318 pp. DUGUY, R. (1986}- Observations de Tortues marines sur les côtes de France en 1985. Ann. Soc. Sci. nat. Charente-Maritime, 7 (4] : 543-546. DUGUY, R; (1989] —— Observations de Tortues Luth sur les côtes de France en 1989. Ann. Soc. Sci. nat. Charente-Maritime, 7 (8] : 959-96û. GADEAU de KERVILLE, H. (1897] - Faune de Normandie. Fascicule 4 (Reptiles, Batraciens et Poissons]. Baiilière et fils éd., Paris : 673 pp. GUILLANDRE, J.—P (1989] —— La Tortue Caouanne en Bretagne. Penn Ar Bed n° 134, 2(J}2 : 30-38. LE DANOIS, E. (1938] — L’At|antîque, histoire et vie d'un océan. Albin Michel éd., Paris : 268 DD- LE DANOIS, E. (1949) —— Vie et Nloeurs des poissons. Payot éd., Paris : 262 pp. LENNIER, G. (1904] - Petit guide illustré du visiteur du Muséum du Havre ; imprimerie du Journal Le Havre :357 pp. 3
S.H.F. (1989] — Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles de France. S.H.F., Paris : 191 PP- VINCENT, T. (1986} -—- La capture de Baiistes caroiinensis en Baie de Seine. entre 1975 et 1984. Buii. trim. Soc. Géo!. Normandie et Amis du Muséum du Havre, 73-4 : 11-12. T. VINCENT Muséum d’l~Iist0ire Naturelle Place du Vieux Marché 76600 LE HAVRE 4
Bull. Soc. Herp. Fr. l199‘ll B0: 5-8 LA COULEUVRE DE MONTPELLIER IMaIp0l0n monspessulanusl (Hermann, 1804) (Squamata, Colubride) DANS LE DEPARTEMENT DU LOT (FRANCE) par Thierry VINCENT Résumé- Uobservation de couleuvres de Montpellier (Malpolon monspessulanus) en 'i9î·'5, 1987 et 1991 sur le Causse de Lïrnogne apporte la preuve de la présence de ce serpent dans le département du Lot. M¤·ts~cIés : Malpolon monspessuianus, reptile, présence, Causse de Lîmogn, Lot, France. Summary --- The observation of Montpellier snakes flirfaipoion monspessuianus} in 1975, 1987 and 1991 in the Causse of Limogne, evidences the presence of this snake in the Lot district. Key-words : Malpoion monspessuianus, Reptile, presence, Causse of Limogne, Lot, France. I. INTRODUCTION La couieuvre de Montpellier présente en France appartient à la sous-espèce Malpolon m. monspessulanus. Cet ophidien opisthoglyphe est parfois confondu avec d’autres grands serpents. couleuvres verte et jaune ou couleuvres d'Escu|ape (Mat: BT Weber, 1983). D‘après De Haan (in S.H.F., 1989), la couleuvre de Montpellier est assez commune en zone méditerranéenne. La carte de répartition dressée pour |'Atlas Nationa! des Reptiles et Amphibiens le montre clairement iS.H.F., 1989). Comme un certain nombre de reptiles nettement thermophiles, la couleuvre de Montpellier. au fur et a mesure qu’e|le s'é|oigne du domaine méditerranéen strict, profite de vallées très ensoleillées et chaudes pour pénétrer plus profondément dans le territoire. L'e><emp|e du Massif Central et des stations d’observation telles que les Cévennes vivaroises, la Basse Ardèche, etc... en sont une bonne illustration (Brugière, 1986). ll semble donc possible de s':-appuyer sur |'aire circum—méditerranéenne (zone d'extensiott du chêne vert} et sur une climatologie favorable pour expliquer la présence de la couleuvre de Montpellier dans des zones éloignées des régions méridionales. Manuscrit accepté Ie12 décembre 1991. 5
Nous nous intéresserons ici au Lot, département de la région Midi-Pyrénées dont les limites actuelles correspondent approximativement a celles de l'ancien Quercy. II. CLIMATOLOGIE ET CARACTERE CIRCUM-IVIÉDITERRANÉEN DU QUERCY L'aire circum~méditerranéenne française déborde largement la zone des oliviers dans la vallée du Rhône. Si elle se trouve repoussée vers le sud par le Massif Central, elle émet en revanche, via le Quercy, une digitation en direction de l'Aquitaine dont l'influence, bien que temporisée. est notable jusqu'en Bretagne et en Normandie (Bournerias et coll., 1984). Le département du Lot se caractérise donc par un climat de type circum- méditerranéen. Malgré des traits continentaux et une influence océanique (Kessler et Chambraud, 1986], certains territoires de ce département 1 les coteaux de la vallée du Lot (Arcamba|, Mont St Cyrl, les petites vallées sèches adjacentes et le Causse de Limogne (composante Iotoise du Quercy Blanc qui déborde largement sur le Tarn-et-Garonne) présentent un climat sec et chaud. La végétation adaptée en ces lieux, telle que Vasperge sauvage, |'a|aterne. le filaria, le spartier, la leuzée, le pistachier térébinthe et le chêne vert, est de type circum-méditerranéen (Jacob et Jacob, 1979}. Si |'influence du climat se note sur la flore, elle se retrouve également au niveau du peuplement animal, en particulier de Ventomofaune (Burle et coll., 1991}. Ill. LA CQULEUVRE DE MONTPELLIER DANS LE QUERCY A TRAVERS LA BIBLIOGRAPHIE Les données bibliographiques, peu nombreuses, concernant la couleuvre de Montpellier dans le département du Lot sont, de plus, assez contradictoires. Ainsi, d'après un tableau publié par Cantuel en 1949, I'espèce existe dans les départements du Lot et de la Haute-Vienne (Chey|an in S.H.F., 1978] émet Fhypothèse d'une aire relictuelle dans l'ouest du Massif Central. A la suite d’une observation que nous avons faite en 1975, un indice de présence est porté sur la carte IGN 1;'50.(J00 21-40 lCaussade} figurant sur les cartes confidentielles du Secrétariat Faune-Flore préfigurant l'At|as préliminaire des Fleptiles et Amphibiens. Cette donnée, malgré la présentation d'une photographie, n'a pas été retenue et ne figure donc pas sur |'Atlas de 1978. En 1981, Parent indique que c'est par erreur que Vespèce a été signalée dans le Lot et la Haute-Vienne. En 1986, Brugiere, plus réservé, pense qu’en Vabsence de renseignements plus précis, il est bien difficile de trancher ; |'espéce ne figure toutefois plus, pour le Lot, dans son tableau récapitulatif. Conséquence plus ou moins directe de ces remarques, |'indice de présence de la couleuvre de Montpellier est finalement supprimé par ia S.H.F. de la carte IGN 1;’50.0D0 21-40 et par là même, du département du Lot. L'At|as national de répartition des Reptiles et Amphibiens ne mentionne donc plus la couleuvre de Montpellier comme faisant partie de Vherpétofaune du sud-ouest de la France (S.H.F., 1989}. 6
W. OBSERVATION DE LA COULEUVRE DE MONTPELLIER DANS LE LOT L'espece a été capturée et photographiée par nous-même sous la forme d'un jeune individu, en septembre 1975 ; la couleuvre a été relâchée sur son lieu de capture, en Voccurrence, la petite décharge publique aujourdhui disparue de Fontanes lsud—est de Lalbenque, Lot}. Entre 1985 et 1991, nous avons continué les investigations dans la région afin d'y préciser Vexistence de l'espèce. En août 1987, un spécimen adulte [1,70 ml est trouvé écrasé sur la Route nationale 20 allant de Cahors à Montauban, à la hauteur de St—Pau|—de- Loubressac. Une discussion en 1988 avec M. A. Lavalle, retraité, originaire de Cieurac, nous permet de préciser que |'espéce aurait été vue en août 1935, sur la commune de Ventaillac (sud de Lalbenque}. En juillet 1991, un spécimen adulte [environ 1,50 m} est de nouveau trouvé mort sur la RN 20 prés de Ventaillac. La couleuvre, en assez bon état, a pu étre collectés en vue de sa conservation dans les collections du Muséum d'Histoire Naturelle du Havre. V. REMARQUES FINALES ET CONCLUSION Pour qui ne connaît pas, dans le Lot, cette région du Causse de Limogne, cet "isolat" nord-occidental assez éloigné de la zone méditerranéenne de présence dela couleuvre de Montpellier, sem ble surprenant. De Haan lin S.H.F., 1989}, attirant l'attention sur le fait que la couleuvre de Montpellier pourrait encore subsister dans la vallée du Tarn pres de Peyre, souligne : ”c’est un secteur à prospecter dans la mesure où la végétation témoigne d'une influence du climat méditerranéen". En plus de la vallée du Tarn, il convient maintenant de prospecter avec une attention soutenue les vallées chaudes et les plateaux calcaires secs proches. Les recherches permettront certainement de comprendre et de cerner la distribution de Vespèce tant dans |’Aveyron (région de Millau} que dans le Mont Albanais ou le Lot lûuercy Blanc}. Ouoi qu'i| en soit, le biotope que cette couleuvre occupe sur le Causse de llîmogne dans la région de Lalbenque s'accorde assez bien avec ses exigences écologique et climatique. Ubiquista, elle aime avant tout la rocaille et les terrains broussaîlleux, secs et chauds. Le Causse, dans le quadrilatère Lhospitalet, Cieurac, Castelnau- Montratier, Belfort-du-Quercy, pour se limiter à la seule zone ol’observation actuelle, lui offre ces caractéristiques. Uéspéce n'y semble toutefois pas trés commune. Les récentes et profondes modifications d'infrastructures locales pourraient encore gêner l'espce. Livet (1979} considère que Vécrasement des individus qui traversent les routes est une des causes vraisernblables de raréfaction de |’espèGe. En revanche, la remise en exploitation de friches trop fournies pour elle pour la culture de la truffe pourrait à moyen ou court terme, offrir de nouvelles zones de chasse favorables à la couleuvre de Montpellier. 7
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BOURNERIAS, M., POMEROL, C. et TURQUIER, Y. (1984}- La Manche du Havre à Avranches. Basse-Normandie. Guide Naturaliste des côtes de France. Delachaux et Niestlé éd., Paris : 264 pp. BRUGIÈRE, D. (1986} — Batraciens et Reptiles de |’A|lier, du Puy-de-Dôme, de la Loire, de la Haute-Loire, du Cantal et de la Lozère. C.O.A.,·'S.E.RF.S.M.N. : 134, 135 et 152. BURLE, F., DELPYZ D. et CANOU, G. (1991} — Les coléoptéres du Lot et des Causses du Quercy. Quercy Recherche, 71-72 : 101-106. CANTUEL, R (1949} -— Faune des Vertébrés du Massif Central de la France. Lechvallier éd., Paris :404 pp. CHEYLAN, M. (1978} — La cculeuvre de Montpellier. ln :At|as préliminaire des Reptiles et Amphibiens de France. (Castanet. J. et Guyétant, R., éds.}, pp.120. Société Herpétologique de France, Paris. 137 p. DE HAAN, C. (1989} — Malpolen monspessulanus. ln : Atlas de Répartition des Amphibiens et Reptiles de France. (Castanet, J. et Guyétant, R., éds.} PP·'l58-159. Société Herpétologique de France, Paris. 191 p. JACOB, F. et JACOB, A. (1979} — Le chêne vert et son association de plantes méditerranéennes dans le Lot. Quercy Recherche, 29-30 : 22-34. KESSLER, J. et CHAMBRAUD, A. (1986}- La météo de la France ; tous les climats localité par localité. J.C. Lattes éd., 312 p. LIVET, F. (1979}- Uherpétofaune du nord-est de la Montagne Noire. Biogécgraphie et écologie. Mem. et trav. de }'|nst. Montpellier - 6 : 146 pp. MATZ, G. et WEBER, D. (1983} —— Guide des Amphibiens et Reptiles d'Eur0pe. Delachaux et Niestle, Neufchâtel (Suisse} :239-240. PARENT, G.H. (1981} — Matériaux pour une herpetofaune de |'Europe Occidentale. Contribution à la révision chronologique de Vherpétofaune de la France et du Bénélux. Bull. Soc. Linrr. de Lyon, 50-3 : 86-111. S.H.F. (1978} — Atlas préliminaire des Reptiles et Amphibiens de France. Soc. Herp. de France Nl.C.E.}'D.RN. ;137 p. S.}-LF. (1989}- Atlas de répartition des Amphibiens et Reptiles de France. S.H.F., Paris, 191 p. T. VINCENT Muséum d'Hist0ir Naturelle Place du Vieux Marché 76600 LE HAVRE 8
sun.So¤.Herp.i=r.¢1s91l60: a-15 DONNEES BIOECOLOGIOUES SUR Algyroides nigropunctatus (DumériI et Bibron, 1839) (Sauria, Lacertidae) EN ALBANIE 111 par ldriz HAXHUI Résumé -—- L‘artic|e présente des données bioècologiques et écologiques sur Algyroides nigropunctatus, ainsi que sur s répartition géographique en Albanie. Des prospections menées pendant plusieurs années dans de nombreuses régions de ce pays ont permis de confirmer sa distribution géographique assez vaste, et de Vobserver pour la première fois dans 8 stations des Alpes d’A|banie. Mots·clés 1 Répartition, Ecoiogie, Aigyroides nigropunctatus. Summary --- This article gives bioecological and ecological data about Aigyroides nigropunctatus, and details on its geographie distribution in Albania. The expeditions carried out in many regions for several years have proved that this species was very much spread in this country. Likewise Aigyroides nigrcpunctatus has been discovered for the first time in 8 stations in the Alpes. Key-words : Distribution, Ecology, Algyroides nigropunctatus. I. INTRODUCTION La présente étude constitue la première d'envergure nationale sur Aigyroides nigropunctatus ; en effet, il n'existe dans la litterature que des citations partieltes ou peu de publications, pour la plupart anciennes et d’auteurs étrangers, sur i'Albanie lCsiki, 1923 ;Werner, 1938 ; Fiadovanoviç, 1951 ; Dzukiç et Pasuljeviç, 1979 ;Bruno, 1986]. La repartition d’AigYr0ides nigropunctatus est limitée à |'cuest des Balkans et dans une zone assez restreinte du nord—est de |’lta|ie. Sa distribution géographique a suscité de larges debats, au point que certains auteurs lDzukiç et Pasuljeviç, 1979) ont avancé comme hypothèse que sa répartition n'tait pas encore bien déterminée et qu'e||e continuait à s'agrandir. L'espce srait donc en progression. En revanche, d'autres auteurs suggèrent que la diminution de la répartition est continue ; l'espèce serait donc, au contraire, en régression. Notre étude vise à présenter une image bioécologique plus complète et plus precise de cette espèce en Albanie, surtout par rapport a son extension géographique. Manuscrit accepté Is12 décembre 1991. I1} Communication présentée au congrès dela SHF, à OHSAYl19-22juîn1991i. 9
cs 0 ,·.<*~. O ·,·.· . zu N Q A· r-iii ‘`.— É il*.:EFë·\ lp , ·`;1;`;ï_ï£É_@Q§f .''· fÉë*‘ i`+n ï."·.'Ã;'.f_I;·:`·+ + ++}•#··~. . + +4-+++ `__ cz ffl ···.·. ._ + ..-:J·1 _ >» vv; ‘ ,H ~,=;.·;5· ”î ·-·+ . gg I - _ +._. l - .:_·._-._l. :· É > ' Z-2`:3 É- rw I` =g;-Q» ·-7-J3; ll = ·'?¤ < _ _. E zz, A l E à uu E-? -.·. lllln ` =" }l§-f_«_j " `."·\ vo JJ,-:.. li "# `E l ïzi ··.· . Ju ‘;_·;',-};·_`;.; *,`;_·_5ïÈ··~·— ii-‘· ·: ïi È-li +33 " ··; É"` -'.`;··J¤*_:_E · lo D M ?`=1'È‘··`*'£?=··_ï·-" ` --·;E_·__;I;¤~4_;;.;.· `i i biïli—É*·i—ï>È' “’ · . .. T `··;ï s' +i+·=; \ @ q "‘*` —n».Jï " ‘° N `· ·. " "`i‘]"@··q ,v ‘ ·;;g·§· » »· i ‘·« €" ‘—" ng ._i (Q x_ Figure 1 :Carte des principales zones biogéographîques de l’Albanîe. ® zrégïons de plains ê zrégionsde collines IfÉQiOl"ISpTè·mOHtHQRBUSGS È|'èQiOI'IS·|‘l"|0l"lt3Q!'I8i.lSBS 10
II. MATÉRIEL ET MÉTHODES Cette étude repose sur |’observation de spécimens, accumulés dans 12 régions de |'A|banI, durant 15 ans :de19?6 à 1990. Des observations particulières sur le milieu, le comportement, la densité et la distribution d'AIgyroides nigropunctatus ont également été enregistrées. III. RÉSULTATS ET DISCUSSION Nous avons observé Afgyroides nfgropunctatus dans 58 stations, situées dans 12 régions de |'A|banie. Les données détaillées sont présentées dans le tableau I et les figures 3 et 4. I@ S*^* 1- Vaihanë. 2- Dragobi. 3- Klisyrë. 4- Marka] TRQPQJE (bishevë). 5- Grykae Ftadeshës. 6- Curraj i poshtërn. 7- Begaj. 8- Drin. 9- Tropojë. E KUKES 10- Kulla Lumës. 11- Kalimash. 12- Bele (Drin} SHKQDEH 13- Koman. 14- Drin. 15- Vau i dejës. 16- Tarabash. |\·’ MIFIDITE 17- Rubik. 13- Firëshen. 19- Kulme. V MAT 20- Ulëz. 21- Urakë. VI OIBEFI 22- Muhër. 23- Maqeîlarë. 24- Shupenzé. VII KFIUJE 25- Krujë. VIII BEFIAT 26- Osum. 27- Tamarr. 28- Ujanik. 29- Gjerbës. 30- Poliçan. 31- Burgullos. 32- Dobrushë. 33- Selan. 34- IX SKRAPAFI Therepel. 35- Kakruke. 36- Milovë. 37- Leshnjë. 38- Qorovcdé. 39- Valeshnjë. 40- Osojë. 41- Qerrnishtë. X KQFIQE 42- Prespë. XI vI_0FIE 43- Sazan. 44· Karaburun. 45- Kusbaba. 46- Ujii Ftohté. 47- Orikum. 48- Dhërmi. 49- Himarë. XII SAFIANDE 50- Piqerras. 51- Barsh. 52- Lukovë. 53- Sarandë. 54- Finiq. 55- Quk. 56- Butrint. 57- Ksamil. 58- Siillo. Tableau I : Répertoire des principales stations où fut rencontré Aigyroides nigropunctatus entre 1976 et 1990. 11
Cette étude confirme la vaste distribution de cette espèce dans touts |’A|banie, incluant toutes les régions en particulier, les diverses zones climatiques (zones climatiques méditerranéennes de plaine, zones accidentées, pré- FHDFITBQHBUSBS EI ITIOHÈBQUGUSGSI'. Alors que Bruno (1986}, et Dzukiç et Pasulviç (1979} considéraient le fleuve Drin comme étant la limite la plus septentrionale de l'aire de répartition de |'esoce en Albanie (Fig. 2}, nos observations nous permettent de certifier la présence d'Aigyroid'es nigropunctatus dans 8 stations des Alpes Albanaises. Ces nouvelles stations étendent ainsi Vespèce beaucoup plus au nord du fleuve Drin. Tenant compte des conditions climatiques terrestres de la zone indiquée, nous partageons I'idée qu'Algyrofdes nlgropunctatus doit avoir une plus vaste répartition dans les Alpes, surtout le long des vallons, des ruisseaux et des rivieres qui se jettent dans le fleuve Drin (Fig.3}. Une autre particularité de cette espece en Albanie consiste en son extension en altitude. Ainsi, elle a été observée sur la montagne de Tomorrî lUianik} et dans les Alpes (village de Valbonal, à une altitude d’environ 1400 mètres. ` i (I \ `\·t ea 0 Q llslû ` * se \·z» • ·' ` · ·. Q < rl. \ • ·==· .. Q C: ¥ ··¤l'•\ ·` . A ‘L• ' • lg ` `trx Figure 2 : Distribution géographique d’Algyr0fdes nigropunctatus selon Dzulclç et Pasuljeviç 1979}. 12
sa . O Q _,•·'f} 1 _ .·. . ,3 \’ 1 .-·.J `·^\· m .*' ' Ã s\ yi À à ç _ ,506 - ( ./' à ? xx \. 5 r "•. • ¢2;| _} 1 " _: ; r < 1; M I O r-- - IU ; O2; ç 9. • Om.- g ‘· s î._' 2 • A r > ·~. J ( E '~·. A w X /__ 6 rr ,7 ti 'Ã. • O Q. 5 À À; ·• •' 1- o O · uë Q FO 31 À jf . _ • · P"" 6 1 ( Q, ‘Q. 6 g ; A K au ( Q", r ëçsz A I/'J'u H O, • rr 9** 5’=• Q · fb 1 mnwne ·`• ¢U Q* rn 0 N Uilm • I) ""-·:·\. Q) Figure 3 ; Distribution géographique d’Aigyrofdos nigropunctatus on Albanie. © : points observés; À :2ons où pourrait vivre Vespèce. 13
O 5* 4 /1 '] <- ./l '\ fî (9 ir _«· - [ Il Z," l L- J ` ' "’•. O tf .\ ‘/___·" _ x I '··' 0 \. O x` I Q `- ff ,g_ @ (X '7 ' I ·f la aoû L . .·,,-xl _, I, au @ r Q - . gr¤`···n` Ã \· J / P` hl 96,% l/. \. 4 / xr? .. .\î, _.» \l ÉÉC. ..·/ E É 'Psw L ai S X lg v I Figure 4 : Répartition d'Algyroides nfgropunotatus dans les Alpes. Ces observations nous permettent de confirmer la vaste répartition géographique de cette espèce en Albanie, tant en latitude qu'en altiture ; alors que sa répartition est plus restreinte dans ies pays limitrophes (italie, Yougoslavie et Grece}. Ainsi, la plus haute altitude atteinte par cette espèce en italie est de 650 mètres (Bruno, 19681, et elle dépasse rarement 1(JG0 mètres en Yougoslavie, où elle se rencontre généralement dans des régions basses (Fiadovanoviç, 1951}. Les biotopes les plus typiques fréquentés par Algyroides nigropunctatus sont les zones de rochers calcaires, à arbrisseaux et à faible densité cfarbres, et les zones sèches et pierreuses ; principalement : -- le long des bords rocheux de la mer lonienne, occupés par le maquis méditerranéen dont la végétation est composée par Pistacia lentiscus, Euphorbia clendroides, Piomis fruticosa, Crifmum maritimum, Campanuia pyramidalis, Orygonum vulgare et Scila maritime (cas de l'i|e de Sazani. — le long des bords rocheux et pierreux où dominent les forêts de Ouercus macrolepis, Rh us coraria, Carpinus orientalis, Ulmus campestris, Flubus uimifoli us, Circis siiiquastrum, Fraxin us omus, etc. .. — les zones de cultures d'agrumes d'o|iviers et d'arbres. 14
— près des sources d'eau construites en pierre, au bord des routes qui traversent les forêts. Dans tous ces milieux, Aigyrcides nigropunctetus se réfugie dans les bancs de pierres, fentes et les creux de rochers ou de murs, dans les cavités des vieux arbres. Il peut grimper assez adroitement sur les troncs et les branches des arbres. Dans ces mêmes milieux, on rencontre également d'autres espèces de Reptiles, en particulier : Testudo hermanf, Lacerte vfridis, Coluber gemonensis, Malpoion monspessufen us et Vipera ammodytes. Dans les 58 stations, Aigyrcides nigropunctatus ne cohabite jamais avec Podarcis murafis, qui est cependant le lézard le plus répandu en Albanie. Ceci pouvant s'exp|iquer par une compétition importante quant au comportement de prédation entre les deux espèces (Bruno, 1986}. Toutes les populations d'A»'gyroides nigropunctetus observées ne regroupaient qu’un petit nombre d'individus, à Vexception d’un cas, à |'ouest de |'î|e de Sazan, où ont été observés 4 ou 5 individus sur 20 m2. ll s'agit d'une zone typique de rochers calcaires et de pierres. Il faut souligner par ailleurs que Maipoion rnonspessulanus, qui est l'un des principaux prédateurs d'Ar`gyr0ides nigropunctatus, se trouve très fréquemment dans ces contrées. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BRUNO, S. (1986) —Tarterughe e Sauri d'lta|ie. Italia, Firenze : 120-123. CSIKL A.B. (1983} —-— Explorations zoological in Albania Preactae. Budapest :53-54. DZUKiC, G. et PASULJEVIC (1979} —-— O rasporstranjeniu Ijuskavog gustra Aigyroides nigropunctatus (Duméri| et Bibron, 1839}, Reptifia, Lacertidae. Biosistematika, Beograd :61-70. HADOVANOVIC, M. (1951} —-— Vodozernci i gmizavci nase zemlje, Beograd. WERNEFI, F. (1939} — Die Amphibien und Reptilien Grichenlands. Stuttgart: 65-66. I. HAXHIU Universiteti i `Iiranës Fekuiteti i Shkencave Natyrore Katedra e Zoologjisë ALBANIA 15
Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 15-21 BIBLIOGRAPHIE Résumés de thèses Lionel SCHILLIGER, ·[1990} ·-—· Les affections parasitaires chez les reptiles. Étude bibliographique et expérimentale. Applications prophylactîques et thérapeutiques en terrariophilie. Th. Med. Vet. : Nantes ; 405 p. Les reptiles ont toujours compté parmi les animaux les plus repoussants. Redoutés, voire soupçonnés de maléfices, ils ont été pourchassés et détruits sans discernement, au détriment de Véquilibre naturel des especes dont Virnportance est capitale. Mais heureusement, aujourd'hui, le reptile, mieux connu, suscite un regain d’intérêt. Il apparaît de plus en plus comme un véritable animal de compagnie, et Vherpétologie draine un nombre sans cesse croissant de terrariophiles. En conséquence, chez ces éleveurs, amateurs ou spécialistes. se développe une volonté de prévoir et pallier les pathologies engendrées par des conditions de soins et d’hygiène trop souvent improvisees et approximatives. La classe des reptiles présente de très nombreuses particularités anatomiques et physiologiques. A |'issue de leur énumération, il est apparu que pour moult raisons, la médecine des reptiles est très complexe, bien qu'el|e n'en soit pas à ses premiers balbutiements. Ces animaux se prêtent assez mal aux différentes méthodes d'investigation utilisées chez nos mammifères domestiques et le praticien se heurte très rapidement à de nombreux problèmes : — la classe des reptiles est très éclectique et se répartit en multiples familles qui comptent plusieurs genres et espèces. Au total : environ 6000 espèces lc’est-à-dire autant que chez les mammifères}. Il est donc impensable d'envisager une thérapeutique applicable sans distinction à tous ces reptiles, si différents les uns des autres, tant sur un plan anatomique que physiologique. — les reptiles, à |’inverse des mammifères, sont incapables cle maintenir constante leur température interne. Cette particularité conditionne leur physiologie, leurs réactions face aux maladies et leur utilisation métabolique des substances médicamenteuses. Un médicament administré à la même posologie à deux reptiles de la même espèce placés dans des conditions différentes de température n’aura pas la même efficacité. Toutefois, ce caractère poïltilotherme des reptiles peut ouvrir une voie thérapeutique intéressante car certains agents infectieux ou parasitaires très sensibles à de brusques variations de température peuvent être éliminés en modifiant la température du local où vit |'anima| malade. — il n'existe pas chez les reptiles de dossier d'autorisation de mise sur le marché précisant la possibilité d’uti|isation pour chaque espèce, les posologies à respecter ainsi que les principales indications et contre-indications de ti ou tel médicament. Le vétérinaire est donc conduit à extrapoler les résultats obtenus chez les mammifères ou à utiliser des données bibliographiques souvent très empiriques. —·— d‘autre part, la relative lenteur de la circulation sanguine des reptiles 16
freine la distribution des médicaments aux différents tissus et organes |orsqu'i|s sont administrés par voie intramusculaire ou sous-cutanée. Il est donc préférable de pratiquer une injection le plus prés possible du foyer atteint. Parmi les problèmes inhérents a |’é|evage de ces animaux dans |'espace confiné que constitue le vivarium, les affections parasitaires occupent une place très im portante en pathologie reptilienne. A l’état captif ou sauvage, les reptiles sont fréquemment atteint de parasitoses. Dans la nature, ils hébergent habituellement des parasites peu pathogènes, voire non pathogènes lparasites commensauxl. En revanche, soustraits à leur environnement naturel et placés dans des conditions artificielles d'é|evage, les reptiles sont beaucoup plus souvent sujets aux maladies parasitaires graves. Ce phénoméne est à attribuer essentiellement à |’apparition d'un état de stress. Chez les reptiles, le stress peut être engendré par des conditions de transport précaires, le brusque changement de milieu, des manipulations intempestives par l’éleveur, des conditions écologiques inadaptées, un régime alimentaire inhabituel et qualitativement ou quantitativement carence. Cet état de stress pourra alors, entre autres, influer sur un parasitisme préexistant. Notons que certains parasites comrnensaux chez un hôte précis peuvent devenir pathogènes chez un hôte inhabituel. Ce probléme se rencontre parfois dans les parcs zooiogiques où cohabitent trop souvent dans un même terrarium ou dans le même enclos des animaux d'espèces et d’origines géographiques différentes. De plus, si une infestation parasitaire massive peut être a |'origine de Vapparition de troubles directs, c'est-à-dire consécutifs à la seule action du ou des parasites, elle peut aussi engendrer des troubles indirects par affaiblissement de Vhôte concerné. Alors, ces troubles peuvent permettre, sur un terrain immuno— déprimé, |'évoiution d'une infection bactérienne ou virale latente. Certains ectoparasites peuvent également véhiculer et inoculer ds germes ou des parasites sanguins tres pathogènes. Enfin, certaines zoonoses parasitaires peuvent être d'origine reptilienne. Rappelons que les reptiies eux~mêmes ne peuvent jamais parasiter d’autres espèces animales. Trois grands groupes cfectoparasites sont susceptibles d'étre hébergés chez les reptiles : les arthropodes (Insectes + Acariens}, les champignons et les sangsues. De façon plus anecdotique, on peut également noter à |'inspection du tégument des algues et certains platheiminthes. I Quatre grands groupes d’endoparasites peuvent être hébergés chez les reptiles : les helminthes, les protozoaires, les champignons et les pentastomidés. La description, la biologie, |'incidence sur les reptiles et les différents moyens de destruction de tous ces parasites sont traités de la page 107 à 300. 17
A travers une étude coprologique, nous avons tenté de déceler la présence d'éventue|s helminthes chez les reptiles classés en trois échantillons selon leur provenance : — Véchantillon n°1 regroupe 15 reptiles du Muséum d’Histoire Naturelle de Nantes. — |'échantil|on n“‘2 comprend 92 reptiles du iaboratoire cl’herpéto|ogie du Centre d’Etudes Biologiques des Animaux Sauvages du Beauvoir-sur-Niort et du Zoorama de Chizé. — Véchantillon n°3 rassemble 8 reptiles appartenant à des particuliers herpétologues. Au total, 115 spécimens d'une grande diversité. Les objectifs de cette expérimentation ont visé à évaluer : — le taux d'incidence globale d’infestation parasitaire sur le lot entier des reptiles soumis à cette étude, toutes provenances confondues. — le taux d'incidence relative en fonction de îeur mode de vie (captivité en terrarium, captivité en enclos extérieur ouvert, vie à |'état sauvage}. — le degré d'infestation des spécimens parasits quand cela a été possible, afin d'en déduire Vinfluence de différents facteurs intrinsèques et extrinsèques sur les résultats obtenus. — Vefficacité de plusieurs substances anthelminthiques a des posologies rapportées dans la littérature ou testées dans le cadre de Vexpérimentation. Les résultats des différents examens coproscopiques réalisés et des traitements antiparasitaires entrepris sur les animaux reconnus positifs sont regroupés dans une douzaine de tableaux. ll découle de notre étude les observations suivantes : • le taux d’incidence global d’infestation helminthique sur I lot entier des animaux soumis à cette étude, toutes provenances confondues est de 26% (30 animaux parasites sur 115, c’est—à—dire environ 1 sur 4}. · sur |'ensmb|e des reptiles à coproscopie positive, seulement trois présentaient des signes cliniques de parasitisme interne. Cette constatation confirmerait donc le caractère le plus souvent apathogène des heiminthes chez ces animaux. · aucune prédisposition d'àge, de sexe, ou d’espèce n'a pu être clairement mise en évidence au cours de cette étude. • la vermifugation régulière des animaux captifs semble présenter un intérêt certain, mais cette constatation doit être nuancée par un autre facteur : |’inf|uence du type de terrarium dans lequel les reptiles sont élevés. Sur ce point, nous pouvons affirmer qu'i| est préférable de proscrire toute introduction dans le terrariurn de vecteurs potentiels de parasites et de bactéries que SONT les substrats, les souches et les végétaux, plutôt que de procéder à une vermifugation régulière des occupants d’un terrarium esthétique. Nous retîendrons donc que Vhygiéne du terrarium prime. · Vinfluence du mode de vie est assez marquée. On constate, en effet, que les reptiles vivant en enclos extérieurs sont plus sujets à Vendoparasitisme que 18
ceux vivants à Vintérieur. Les espèces exotiques de cet échantillon sont globalement plus atteintes que les espèces indigènes. Remarque : les examens microscopiques des matières fécales des reptiles sauvages ou captifs à |'extérieur ont révélé la présence de très nombreux grains de pollen, oeufs et larves d'acariens, et d'acariens adultes dans le tube digestif. Ces arthropodes ne semblent pas être altérés par |'action des différents sucs digestifs et cette constatation pourrait expliquer Vapparition régulière et récidivante de cas d'acarioses cutanées sur les occupants de terrariums dénués de décor naturel, c'est-à-dire théoriquement hermétiques à l'introduction de ces parasites par Vinterrnédiaire de supports naturels- Cependant, il reste à vérifier que les oeufs d'acariens détectés dans les fèces de ces reptiles donnent naissance ensuite à de véritables ectoparasites et non pas tout simplement à des acariens libres apathogènes. • nous pouvons émettre quelques doutes quant à l'efficac1 de la technique de prélèvement par massage antéro-postérieur de |'abdomen car la quantité de matières fécales recueillies par cette méthode est très variable d'un animal à |'autre. • notons qu‘aucune trématodose n'a été diagnostiquée dans cette expérimentation. Cette incidence nulle sur l'échantil|0n étudié ici s’exp|ique très certainement par la complexité du cycle évolutif des trématodes digénétiques lavec participation d’un hôte intermédiaire aquatique obligatoire}. • les différents traitements utilisés ici se sont tous révélés efficaces aux posologies indiquées dans la littérature. Retenons que le fébantel lR|NTAL |\l.D.l, moiécule n‘ayant encore jamais été employée chez les reptiles, semble dotée d’une action anthelminthique satisfaisants sur les ascaridés chez ces animaux à la posologie de 7,5 mgikg, deux fois a 1 mois d’interval|e. Son efficacité sur les autres famiiles d'he|minthes reste à vérifier. Les reptiles occupent une place grandissante parmi les "Nouveaux Animaux de Compagnie" et sont présentés de plus en plus fréquemment à la consultation vétérinaire. La consultation d’herpétologie exige d'emb|ée que le vétérinaire ait acquis certaines notions élémentaires en la matière, afin de pouvoir : 1. donner à son client des conseils d'é|evage pour éviter des erreurs qui s'avèrent souvent tragiques. 2. répondre aux différentes questions concernant Valimentation, la longévité, le sexe et la reproduction de son nouveau compagnon. 3. porter un diagnostic clinique précis pour prescrire une thérapeutique efficace. La prophylaxie des parasitoses en terrarium peut se prêcher en "dix commandements" : ‘l. Toute forme de stress pour le reptile, tu éviteras. 2. Une période de quarantaine à tout animal récemment acquis tu feras subir. 19
3. A l’asepsie du terrarium tu veilleras. 4. Un logement de conception simple tu prévoiras. 5. La surpopulation et le mélange d'espèces tu proscriras. 6. Le matériel de contention et de soins tu laveras et désinfecteras regulierement. 7. Une saine alimentation tu donneras. B. Un terrarium d'"infirmerie" tu installeras. 9. Toute plaie du tégument immédiatement tu soigneras. 10. Un examen régulier des selies tu feras pratiquer. Associée au contrôle permanent des facteurs d'ambiance requis par chaque espèce, Vapplication de ces mesures prophylactiques constitue la clé de la réussite en terrariophilie. L'abord clinique du reptile ne doit pas laisser, a priori, le vétérinaire praticien désemparé, car soigner un de ces animaux n'est pas irréalisable ; il incombe seulement au praticien motivé d'approfondir constamment ses connaissances en herpétologie. Aujourd'hui, le vétérinaire se doit d'é|argir au maximum |’éventai| de ses compétences. Le cercle des terrariophiles s'é|argit progressivement en France et à |'Etranger, et avec lui |’espoir de dialoguer avec un vétérinaire—consei| apte à résoudre efficacement les problèmes inhérents à llevage de ces animaux en terrarium. (Résumé communiqué par |’auteuri L. SCHILLIGER 31 rue des Oiseaux 91420 MOHANGIS Clinique Vétérinaire 28 route de Massy 92380 CH|LLY—|vlAZAHlN Jeff TIMIVIEL (1990) — Organisation et développement du système habénulaire chez Pleurodeies wait! iAmphibia. Urodeial. Thèse de Doctorat en Neuroembryologie. Laboratoire d'Anatomie Comparée. Université Paris 7. 226 pages en 2 vol. Le système haonulaire est composé de l‘habénula (région haute du diencéphale appelée également épithalamusl et de toutes les structures intra- encéphaliques qui lui sont associées. Ce système intervient dans de nombreux comportements (olfactif, sexue|,...} et dans le contrôle de Vaversion, de Vingestion ou encore des mécanismes endocriniens. Son étude a été faite chez un amphibien qui, du point de vue encéphalique, présente un état de différenciation peu avancé. L'étude de la mise en place clé la dissymétrie habénulaire a été menée quantitativement grâce à l'utiIisation d'un analyseur d'images, et qualitativement à |'aide de Vimmunohistochimie pour suivre le développement et la mise en place des connexions lpar injection de peroxydase du Raifort}, de la rnyélinisation et des neurotransmetteurs. 20
Les résultats montrent que les ganglions habénulaires présentent une forte asymétrie en faveur de Phabènula gauche dont la différenciation est plus précoce et plus poussée et le réseau de connexions plus important et plus myélinisé que celui de Vhabénula droite. Nous considérons donc les ganglions habénulaires comme formant deux sous-systèmes indépendants dont Vasymétrie ne serait pas le résultat de la modification d'une structure ancestrale symétrique mais la simple expression d’une dissymétrie structurale et fonctionnelle originelle. La mise en place des connexions habénulaires nous permet de distinguer deux grands types de systèmes ontogéntiques 1 les systèmes dynamiques et les systèmes transitoires. Les premiers évoluant par apparition ou disparition de systemes préexistnts, les seconds par remplacement progressif d'un systeme primaire. L’étude histologique et celle des connexions nous permet de considérer respectivement |’habénu|a ventrale et |’haloénu|a dorsale des urodèles comme homologues des parties latérale Gil médiale de |’habénu|a des amniotes (mammifères par exemplel. Les résultats précédemment énoncés et une homogénéisation de la nomenclature existante nous ont conduit à proposer un modèle archétypique des connexions habénulaires. Résumé communiqué par |'auteur 21
Bulletin de la Snrétè Hnrnêtnlngiqua de France 4ë'¤¤ trimestre 1991 n° BO NOTES - INFORMATIONS - VIE DE LA SOCIÉTÉ NOTES • Les tortues et la santé humaine Didier BOUSSAHIE .......................................................................................... 23 RAPPORT DES COMMISSIONS I1990·1991l · Rapport d'activité de la commission cfethnoherpétoiogie et d'histoire de Pherpétologie Lilîari BODSON ............................................................................................. gg • Rapport d'activité de la commission de protection Alain DUPRE .................................................................................................... 31 • Rapport d'activîté de la commission de Terrariophilie Patrick DAVID ................................................................................................... 32 • Rapport d'activité du groupe venin Jacques DETRAIT ............................................................................................ 33 · Rapport d'actîvité du groupe Cistude Alain VEYSSET et Jean SERVAN .................................................................... 34 • Compte-rendu des activités du club Juniors Yannick \/ASSE ................................................................................................. 35 RAPPORT MORAL dela SI-IF pour I'année 1990-1991 Jean—|Vlarc FRANCAZ ...................................................................................... 36 RAPPORT DES TRÉSORIERS à I'AG de 1991 Bernard EIVILINGEH et Raymond CHABAUD ..................,.....,.....,................. 40 Pnocés vEneAi. DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE nronsav (22 juin 1991} Jean-Marc FRANCAZ ...................................................................................... 45 vré DE LA société - Liste des nouveaux membres ........................................................................ 50 INFORMATIONS ......................................................................,..........,,...,...........,... 51 22
Bull. Soc. Herp, Fr. (1991} 60: 23-29 Les Tortues et la santé humaine lil par Didier BOUSSARIE Résumé — Les griffu res et morsures de tortues peuvent occasionner des plaies ayant tendance à s'infecter. Mais c'est essentiellement la salmonellose, principale zoonose associée à |’é|evage des reptiles, qui représente un danger pour la santé humaine, notamment chez les enfants et les personnes immunodéprimées. Très résistantes aux Salmonella dans les conditions normales d'entretien, les tortues peuvent rejeter ces bactéries en grande quantité à Voccasion de divers stress, ce qui explique Vexistence d’une législation relative à la vente des tortues et impose Vobservation de règles d’hygiène strictes. Mots-clés : tortues. salmonellose. arizonose. stress, prevention. I. lNTHODUCTION A. Importance des tortues de compagnie Aux U.S.A., 22% des familles possèdent des tortues (Altman et al., 1972}. Avant Vembargo sur la circulation des jeunes non certifiés lindemnes de Salmonella et Arizona}. Près de ‘l0 millions de tortues étaient vendues chaque année, issues pour la plupart des fermes d'é|evage lLouisiane} et 800.000 étaient importées d'Amérique Centrale, Thaïlande et Japon lFrye, 1981}. En France, en Grande—Bretagne, au Japon, la mode des tortues aquatiques atteint des proportions considérables. En France, aucune étude systématique n'a été effectuée. Une dizaine d'împortateurs, essentiellement en région parisienne, semblent faire entrer plusieurs centaines de milliers de tortues aquatiques par an. 90% d’entre elles meurent la première année, faute de conseils à la vente et de soins appropriés. B. But et limites de Vetude Il s'agit de situer l'impact des chéloniens sur la santé humaine. L'étude sera surtout ciblée sur les tortues dites de compagnie, présentées de plus en plus fréquemment en consultation vétérinaire. A ce titre, elle va essentiellement concerner les chéloniens suivants : Communication présentée lors du congres annuel de la Sl-IF à Orsav (19-22 juin 1991). 23
— tortues terrestres : T. grecque ('Testudo graeca} T. d'Hermann (Testudo hermannf} (2 sous-espèces} T. boîte de Caroline (Terrapene carolina) (5 sous-espèces} T. des steppes (Téstudo horsfieldf) T. à dos articulé (Kinixys belliana nogueyi) — tortues aquatiques: Cistu de d’Eu ro pe (Em ys orbfcufaris} T. de Floride ou tortue élégante ('Chrysemys ou Pseudemys scripta eiegans) Trionyx ou T. à carapace molle de Floride (Trionyx ferox} T. du Mississipi (Graptemys zohnf} T. d‘eau malaise (Malayernys subtrüuga} ll. ZOONOSES NIINEUFIES A. Griffures et morsures Elles s'observent surtout avec le genre Chrysemys, mais aussi avec les Trionyx, la Tortue happante (Chelydra serpentina), la Tortue vorace alligator (Macroclemys}, la Tortue à cou de serpent d'Austra|ie (Chelodina serpenrina}. Il en résulte des plaies avec possibilité de surinfection imposant nettoyage et désinfection systématiques. Com parées aux autres animaux domestiques (chiens, chats, rongeurs .... } porteurs de virus ou bactéries pathogènes pour |'homme, les tortues représentent cependant pour ce sujet, un danger mineur. B. Agents pathogènes rarement incriminés Les tortues peuvent intervenir dans la transmission d'un certain nombre d’agents pathogènes. Le rôle potentiel des tortues dans cette transmission est néanmoins secondaire lBourdeau, 1988}. On peut citer : -—— des bactéries : Aeromonas aerophila générateur de septâcérnies, de rnéningites ou de gastro-entérites, surtout chez les humains immuno—déprimés ; Edwardsieila tarda (Nagel et al., 1982}, Proreus, Klebsiella, Enterobacrer; Serratia, Alcaligenes, responsables de gastro-entérites chez l'homme. — des virus : les tortues peuvent héberger des virus pathogènes pour |'homme : · le virus de Vencéphalite japonaise : certaines tortues aquatiques (Trionyx sinensfs} possèdent des anticorps anti—virus lShortridge er ai., 1975}. · le virus de |'enc_épha|ite équine de l‘ouest lW.W.E.} transmis par les ënorulstigues (Culex rarsafis) a été retrouvé chez les tortues terrestres en Amerique u or . -— des rickettsies : Rickettsia burnetti agent de la fièvre O chez |'homme est transmis par une tique qui peut être infectée par des tortues terrestres. L’infection expérimentale a été réalisée (Blanc et ar'., 1959}. — des parasites : Protozoaires (Giardfa} Cryptosporidies, Mycobactéries, Tiques: Hyaromma aegyptiurn (Sud de l’Europe, Asie, chez Ernys orbicuiaris, Tesrudo graecal. 24
Ill. ZODNOSE MAJEURE : LES SALMDNELLOSES Il s'agit de la premiere zoonose associée à |'é|evage des reptiles. Les sauriens sont aussi parfois incriminés, ainsi que les lézards |orsqu’i|s sont consommés crus comme au Viet-nam (Marx et al., 1964), les serpents (Heterodon, Croralus prlcei, Crotalus atrox, Crotalus ruben Crotalus lapldus klauberl, Agklstrodon blllneatus), et les amphibiens (Frye, 1981). Le terme de salmonellose doit être pris au sens large car il regroupe en fait Vinfection provoquée par divers sérotypes de Salmonella et Arizona. A. Les salmonelloses humaines 1. Définition Il s'agit de toxi-infections dues aux genres Salmonella et Arizona, germes gram- appartenant au groupe des Entérobactéries. 2. Épidémiologie a. Principaux vecteurs outre les tortues Viande hachée de cheval surtout mangée crue (steak tartarel, abats, charcuteries, oeufs et ovoproduits, fruits de mer, poissons, eaux polluees. b. Fiôle des tortues De nombreux cas humains, et en particulier infantiles, d'origine chélonienne ont fait |'objet d’observations. Aux U.S.A. 20 à 25% des 2 millions de cas de salmonelloses humaines seraient dûs aux tortues, les premiers cas ayant été prouvés en 1963 (Lamm et al., 1972}. Au Japon près de 50% des tortues aquatiques sont porteuses de Salmonella (Okasaki, 1985}. En France, une étude effectuée par la Direction Départementale des Services Vétérinaires de l'lsère lllvlallaret et al., 100} a montré que 20% des tortues aquatiques en vente dans les animaleries étaient porteuses de Salmonella a |’état latent. c. Tortues lncriminées Il s‘agit principalement des tortues aquatiques (Chrysemys) mais aussi des tortues-boîtes et autres tortues terrestres. Des observations ont également été faites sur des tortues marines. d. Mode de contamination Elle se fait surtout par voie orale après manipulation de tortues, ce qui explique Vatteinte préférentielle des enfants de moins dû 10 ans qui sucent leur pouce ou mangent sans avoir pris la précaution de se laver les mains. D‘apres Frye (1981} et Brogard (1987), Veau contaminée en contact avec une coupure ou une égratignure cutanée peut représenter une source de contamination, ainsi que la voie conjonctivale. ll faut cependant souligner que |’on a beaucoup plus de risques de contracter une salmonellose en consommant de la viande, des laitages ou des ovoproduits, qu'en soignant des tortues. 3. Aspect clinique Après une incubation de 12 à 24 heures, a lieu une hyperthermie progressivement ascendante accompagnée de vomissements, diarrhée d’odeur fétlde parfois sanguinolente, et douleurs abdominales. 25
L’évolution se fait en général vers la guérison en 2 à 3 jours sous traitement mais des complications sont possibles : déshydratation chez le nourrisson, méningites et arthrites chez les sujets irnmunodéprimés. Le traitement fait appel à une réhydratation associée à une thérapeutique spécifique (Tifornycine, Tétracyclinesl. B. Les salmonelles chez les tortues Elles font partie de la flore digestive normale, les tortues étant trs résistantes à ces germes. 1. Dans les conditions normales Les Salmonelles n'ont pas d'effet pathogène, le portage est chronique parfois sur plusieurs années Wincent et al., 1962}. La fréquence de portage des Salmonella par les tortues aquatiques varie de 14% a 78,5% selon les auteurs. Plus de 200 sérotypes ont été retrouvés chez les tortues lBart|ett et al.,1971'} mais une vingtaine sont le plus souvent rencontrés. Parmi ceux—ci ont peut citer : Salmonella bokley, S. braenderup, S. elmsbuettl, S; hartford, S. helclelberg, S. java, S. llvlngsrone, S. newport, S, panama, S. salnt—paul, S. hubllanç S. llohtfleld, S. gold-coastl, S. pomona, S. rlssen, S. arlzonae. Les Salmonella das majeures (S. typhlmurlum, S. para—typhl) sont moins souvent citées mais signalées en France lllllallaret et al.,1990l et leur transmission à des enfants immuno-déprimée a d’ai||eurs été démontrée llillallaret et al.,1990l. La transmission entre tortues s'effectue par voie orale, les Salmonella pouvant résister très longtemps dans i'eau, ou par voie transovarienne. Les oeufs sont donc susceptibles d’ê.·tre contaminés lBrogard, 1987). 2. En cas de stress Les Salmonella se multiplient, surtout chez les tortues aquatiques, se disséminent à partir du tube digestif, et sont émises en grande quantité. Elles peuvent également être à |’orâgine de signes cliniques en général frustes (anorexie, apathie, diarrhées} mais parfois septicémiques avec péritonite et foyers de nécrose lcolon, foie]. 3. Diagnostic différentiel La salmonellose chez les tortues sera à différencier des autres septicémies laéromonosel, de Vamibiase, des intoxications. 4. isolement du germe Il peut surtout être fait par écouvillonage cloacal et analyse de |'eau des bacs contenant les tortues. ljanalyse de la nourriture, la recherche sur les oeufs, l'examen des féces et de la peau représentent des méthodes complémentaires. Sur les tortues mortes des prélèvements doivent être effectués sur le contenu intestinal, le foie,|a rate, les reins, les poumons, |'apparei| génital. On peut améliorer la mise en évidence des Salmonella en "stressant" les tortues suspectes par déshydratation lDuponte et al., 1978]. L’affirmation de la contamination humaine cl'origine chélonienne nécessite la mise en évidence de la Salmonella isolée simultanément chez |’humain et la tortue suspectée. 5. Traitement des tortues Il n'est pas conseillé de traiter les tortues, compte tenu de la quasi— impossibilité d'éliminer le portage des Salmonella lBourdeau, 1988). 26
C. Prévention des salmonelloses 1. Législation Un certain nombre de pays ont adopté une législation sur le commerce des tortues. visant à éviter les salmonelloses. Au Mexique une campagne d’information est actuellement mise en oeuvre pour lutter contre la consommation d'oeufs de tortue (10 millions par anl. Aux U.S.A. depuis 1972 les tortues commercialisées doivent provenir d'élevages "Salmonelle free" et il est par ailleurs interdit depuis 1975 de vendre des oeufs et des sujets de moins de 10 cm. entre états ou à Vintérieur des états. sauf a des fins scientifiques ou éducatives. Cette législation s'avére néanmoins insuffisante dans la pratique. Au Canada, 75% des échantillons d'eau de bacs de tortues étaient retrouvés infectés par une Salmonella ; des mesures semblables à celles adoptées aux U.S.A. ont été appliquées entre 1972 et 1975 llîiuponte, 1978}. En France aucune liste officielle des distributeurs de tortues aquatiques n'existe actuellement et aucune legislation n'en réglemente la distribution. La législation a subi d'importantes modifications depuis la date de la communication. lfavis aux importateurs du 24l11,l'I991 a limité Virnpoitation des tortues dites de Floride lührysernys scripts elegans} aux seuls individus mesurant plus de 15 cm dans leur plus grande dimension crânio-caudale sous couvert de l'avis favorable du Directeur des Services Vétérinaires du département où était situé Vétablissement. L'avis aux importateurs du 05}*01/1992 abroge le précédent. Toute importation de tortues de Floride est désormais interdite, quelle que soit la taille. La vente reste par contre autorisée, dans la limite des conditions précisées par la circulaire ministérielle du 21l01l1980 qui prend en compte les risques de salmonellose. Une circulaire ministérielle du 21l01,l90 lDC1lS\lHAlc 30,ln° 8011l précise des conditions de vente des tortues en gros et au détail ; la vente est interdite dans les poissonneries et dans les Centres commerciaux à moins de 200 métres d'un point de vente d'aliments destinés à la consommation humaine. 2. Prévention sanitaire a. Ouarantaine Un bac de quarantaine est toujours conseillé pour introduire un nouveau sujet. au moins 15 jours et si possible 1 mois, avec une température et une lumière élevées. On peut vérifier en même temps Vebsence cfectoparasites et d'infection respiratoire. Dans la pratique, cette quarantaine s'avère peu efficace en raison du portage latent et chronique. Elle peut même constituer une fausse sécurité, au même titre que Vutilisation des antibiotiques et antiseptiques ou le filtrage des bacs, en reléguant au second plan les mesures d'hygiéne élémentaires. b. Alimentation des tortues Il faut éviter de les nourrir avec des viandes d'abattoir saisies ldu type poulets saisis aux U.S.A.l souvent porteuses de Salmonella (Brogard, 1988}. c. Règles tïhygiene strictes Ces mesures sont primordiales. ll est nécessaire de se laver les mains apres manipulation des tortues, de ne pas porter ses doigts à la bouche. L'eau contaminée des bacs ne doit pas être 27
rejetée dans Vévier de la cuisine. Le bac à tortues doit être réservé aux seules tortues et placé hors de la cuisine ; il sera régulièrement et correctement désinfecté, ainsi que le sable et le gravier. Les antiseptiques suivants peuvent être utilisés : hypochlorite de sodium dilué, formol à 2 à 5%, sulfate de cuivre à 10%, permanganate de potassium 0,5 à 2%, chlorure de benzalkonium 0,5%. Au bout d’une heure, il faut rincer soigneusement pour éviter |'action caustique rémanente (Bourdeau, 1989}. ll n'est pas nécessaire de laisser "viei|lir" |'eau de viîle 24 heures comme pour les poissons (Claro et Bourdeau, 1988}. IV. CONCLUSION Amphibiens et reptiles et notamment les tortues constituent des réservoirs de bactéries pathogènes pour Vhomme. L’extrême difficulté d'éradiquer |'état de portage sur ces animaux illustre le rôle des salmonelloses chéloniennes sur la santé humaine, surtout en ce qui concerne les animaux en captivité. RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ALTMAN, R., GORMAN, J.C., BERNI-IARDT, L.L., GOLDFIELO, M. (1972} - Turtle associated salmonellosis II. The relationship of pet turtles to salmonellosis in children in New- Jersey. Am. J. Epidem., 95 (6} :518-520. BLANC, G., ASCIONE, L., BESIAT, P. (1959} — Rickettsiémie expérimentale de Testudo mauritanica avec Ricketrsia burnetri et infection de la tique Hyalomma aegyptium. Bui}. Soc. Path. exot., 52 : 564-567. BOURDEAU, R (1988} —- Pathologie des tortues — 1ére partie : examen clinique et maladies générales. Le Point l/ét., 20 (17} :761-775. · BROGAHD, J. (1987} — Les maladies des reptiles. Ed. Point Vétérinaire. lVlaisons~A|fort. 336 p. CLARO, F., BOURDEAU, R (1988} - Tortues d'eau douce et tortues terrestres, élevage et soins. Ed. Point Vétérinaire, lV|aisons—Alfort, 128 p. DUPONTE, Nl., MAKANURA, R., CHANG, E. (1978} — Activation of latent Saimoneiia and Arizona organisme by deshvdratation in red-cared turtels. Pseudemys scripts elegans. Am. J. Vet. Rec., 39 1 187-194. FRYE, E (1981} — Biomedical and Surgical Aspect of Captive Reptiles Husbandy, DAVIES, 156-159. LAMIVI, S.H., TAYLOR, A., GANGAROSA, E.J., ANDERSON, H.W., YOUNG, W., CLARK, Nl.l<., BRUCE, A.R. (1972} — Turtle associated salmonellosis I. An estimation of the magnitude of the problem in the U.S.A. 1970-1971. Am. J. Epidem., 95 (S} : 51 1-51 7. MALLAREI |\il.R., TUROUAND, O., BLATIER, J.F., CROIZET, J., GLEDEL, J., MICOUD, M., BERTAUDIERE, L., JOUET, B., CORBION, B. (1990} — Salmonelloses humaines en rapport avec les tortues aquatiques dans le département de l’|sère. Rem Epiom. et Santé Publ'., 38 : 71-75. MARX, R., MILLE, R., CAPPONI, M. (1964} — Salmonelloses des lézards du Centre Viet-Nam. Buhl. Soc. Path. Exot., 57 : 935-940. 28
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Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 30-35 RAPPORTS DES COMMISSIONS · Rapport d’activité de la commission d'ethnoherpétologie et d’histoire de Vherpétologie (1990-1991) La Commission s'est , wi réunie ie 14 decembre 1990, r ;..,_ à Paris (Muséum national · .;:_t`ftiiii*··-lim'-·l·'É*·'·-”‘f ·r `«·'\ -},,3 d'Histoire naturelle, La bo- ratoire d’Ethnobio|ogie- "` ,. #2, 3"J'è'ÈF· -" ' ·';' - 2; · · · -` __:;gë·.— %%.·,··f_;î·——— Biogeographie, salle A. /X-·=-=~ —- Chevalier}. Neuf membres F - -s.- `.__- ' É étaient présents. f___k_¢@ · _ __:}n Dit / _ _ ""‘î—. ··’ · · 1. Inventaire des connass- sances et traditions populaires relatives à l’herpétofaune dans (1) les pays européens francophones Les démarches entreprises par MM. J. LESCURE et R. PUJOL en vue d’obtenir le support financier indispensable à la rétribution, sous forme de vacations, de Vopératrioe de saisie chargée cïenregistrer sur support informatique les documents relevant de Vethnoherpétologie conserves au Laboratoire d'Ethnobio|ogie·Biogéographie n'ont pas abouti. Dans ces conditions, le Service de L. BODSON (Séminaire d’histoire des connaissances zoologiques - Université de Liège} a entièrement pris à sa charge, depuis le 1er janvier 1991, le financement des prestations de Patricia FOURCADE. Une fois les modalités de fonctionnement définies, la collaboration est aussitôt entrée en vigueur et s’est poursuivie à Ventière satisfaction des parties concernées. · 2. Travaux (mémoires et thèses] en ethnoherpétologie —- Mme Véronique GROUZARD ai présenté, avec succès, en octobre 1990, son mémoire de maîtrise consacré à l'Erude ethnozooiogique du crocodile dans Vert. — Les investigations se poursuivent aupres des éditeurs en vue de la publication de la thèse de Mme E. MONDINI, Des Tortues et des Hommes. Evolution de Vimage de la tortue en Occident, de Vexptoitation à ia conservation (déc. 1989). — Durant Vété 1990, Mme R FOURCADE a procédé, non sans difficulté en raison de la canicule, a diverses enquêtes de terrain préliminaires à Vélaboration de sa these sur |'uti|isation des thériaques et autres remèdes à base de vipère. -- A partir de son rapport sur la rumeur des lâchers de vipères, Mme E. REMY approfondit, en vue de sa thèse, |'étude de |'histoire des mentalités touchant les vipères. — Mme D. GODET a analysé les Données ecoiogiques, légendes et traoïtions populaires reiatives à Vherpétofaune de ia Somme (101 pp.} en 30
préparation de sa communication inscrite au programme du colloque d’Amiens. — Dans sa thèse de Médecine vétérinaire sur |’Uti»‘isation de la cistude en médecine et dans .l’art cuiinaire (Poitiers, 1990}, pour laquelle il a consulté M. J. LESCLJRE, M. E. VERLEY a notamment examiné (DDJS-27) les empiois de la cistude en pharmacologie. Liliane BODSON Présidente de la Commission · Rapport d'activité de la commission de protection (1990- 1991) La Commission de protection _ s’est réunie le 30 juin 1990 lors des -·— ""_"" journées S.H.F. d'Amiens, et le 10 février 1991 à |’E.N.S. à l'occasion d'une réunion dela section parisienne Q et de celle du Groupe Cîstude. ll a été question du site du coteau d'Avron protégé par un arrêté de biotope à partir des travaux des ‘“"""""“"""‘ °‘ “’“°“'“'°"' Amis nATunAi.isTEs au COTEAU D'A\/HON. La première réunion du Comité Scientifique la eu lieu le 10 janvier 1991 à la mairi de Neuilly-Plaisance et sur le terrain. DUPRE, mandaté par le représident y a présenté la S.H.F. Il a été question ensuite de la Forêt de Fontainebleau. Une pétition i600.000 signatures] s’élevant contre la gestion du massif par |'O.l\|.F. a entraîné la constitution d'un comité scientifique présidé par le Pr. Jean DORST pour redéfinir un nouveau plan de gestion. Le probléme des reptiîes et des amphibiens du massif de Fontainebleau est suivi de près par DORE. Le sujet de ia Convention de Berne a été évoqué. Cette convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de |’Europe a été approuvée par le parlement lJ.O. 28 Août 90). Selon cette convention, chaque pays signataire prend des mesures législatives et réglementaires appropriées et nécessaires pour assurer Fa conservation des espèces de la flore et de la faune sauvage énumérées dans les annexes I, ll, Ill, notamment toute forme de capture, détention, et mise à mort intentionnelle, de commerce de détérioration et destruction des aires de reproduction ou de repos. Nous sommes étonnés cependant que la France maintienne sa réserve sur la Tortue Verte (Cheionia mydas}. ll a été question aussi des projets de Ferme de Crocodiles. Aucun dossier n’a encore été déposé en vue de |'obtention d’un certificat de capacité au Ministère de |’Environnernent. Le projet élevage crocos semble "noyé" dans un projet de ”safari-park". Au sujet des Tortues Marines, Jacques FRETEY est ailé en mission en Guadeloupe. Le préfet de |’||e a promis un arrété préfectoral, visant à protéger entièrement les Tortues marines dans ce D.O.|Vl. 31
Pour les Tortues de Floride, Jean SERVAN et Alain VEYSSET, ont préparé un dossier sur la vente de ces tortues, visant a interdire I'entrée en France de spécimens en dessous de 15 cm. Le dossier présenté aux Ministères de |'Environnement et de |'Agriculture est toujours à |'étude. Voici un bref résumé des principaux sujets évoqués cette année par la commission, d’autres furent évoqués plus succinctement, vous en trouverez les échos dans les compte—rendus rédigés après chaque réunion. Le Secrétaire de la Commission Alain DUPRE · Rapport d'activîté de la commission de terrariophilie (1990— 1991} _ Entre Vassemblée générale d’Amiens et celle d'©rsav, ia Commission de terrariophilie s’est réunie _ ·— ' à trois reprises (15-12-1990, 13-4 et 22-6-1991}. . ?"" "*É'Ã _ De cette année, il est possible de faire _ ..__. · Ly; ressortir trois points importants. _- _`.__ M-· D'une part. la commission a proposé la .· création d'une banque de sérums anti-venimeux. Vj 'ï Cette idée a été accueillie avec le plus grand intérêt, '·>”j· ~ tant du côté des terrariophiles que des médecins confrontés à des cas de morsure. La Commission Venins de la S.H.F. a été réactivée dans la foulée et prend en charge la suite du projet, qui nécessite en priorité une enquête sur la localisation des animaux venirneux en France. D'autre part, le premier numéro du ”répertoire des éleveurs et des especes élevées" est paru. Si le nombre de terrariophiles ayant souhaité y figurer est faible, les nombre des especes élevées, de spécimens et surtout de reproductions est très satisfaisant. Souhaitons que le numéro de |’année prochaine soit beaucoup plus riche. Enfin, les terrariophiles ont été informés de la législation concernant la possession d'un certificat de capacité aux éleveurs d'animaux sauvages. Les terrariophiles sont donc priés de contacter la direction des services vétérinaires de leur département pour de plus amples informations. Les textes actuels d'appIication sont imprécis, mais le certificat est obligatoire pour les éleveurs d’animaux venimeux, de grande taille et protégés. Parmi les autres activités démarrées durant cette année, il faut citer le "bulletin de liaison" entre membres de la S.H.F. Ce bulletin, dont le contenu exact est a définir, se démarquera du "Bulietin", à vocation scientifique. Il sera axé sur la publication d’informations pratiques. Ce projet aboutira sûrement Vannée prochaine. Une affiche informant le public sur les difficultés de Vélevage des reptiles et 32
des amphibiens va être réalisée. Son but est cl'essayer de réduire les achats de reptiles, surtout par des personnes insuffisamment motivées let compétentes aussi...i. Les autres activités ou projets sont en sommeil, ou même en complète hibernation. Aucune notice d’éievage n’a été reçue, et les notes de terrariophilie n'ont que peu de succés. Le projet de traductions d'artic|es étrangers est provisoirement suspendu. La circulaire d’annonces, qui a fêté sa cinquième année en lvlai 1991, a atteint un rythme de croisière satisfaisant, et est évidemment maintenue. En ce qui concerne le fonctionnement de la commission, son effectif était de 101 membres au 13i‘04,!1991. Patrick DAVID Juin 1991 • Rapport d'activité du groupe Venins (19904991) Dans le but de réanimer la Commission "\/enins" sous Végide du Bureau de la S.H.F., une première réunion des membres de cette Commission s'est tenue le ]§_ë:;=_,,_ _ __ 16 Mars 1991 à l'Eco|e Normale Supérieure, rue d’U|m à Paris. Au cours de cette réunion, ` un questionnaire a été élaboré afinldfetablir )"23;;,,',____ anonymement un inventaire precrs des ____%â5g$îgï;;§}g_;,§` especes ophidiennes venimeuses détenues ;ï«%%%%%%;%;§:;;§;3 par les adhérents de la S.H.F. Cet inventaire, _ ·,$g,·?il¤_§·:e’—?ai•_g*â§;§•;2§ rappelons-le, a pour objectif de constituer une ·"·""” *4}*- banque de sérums antivenimeux "···• ,__ indispensables pour traiter les éventuels cas " d‘accidents consécutifs à des morsures graves. Lors de notre Assemblée Générale qui s'est tenue à Orsay cette année, nous avons rappelé |’intérét de cet inventaire. Malheureusement, à |’heuré actuelle, seulement 17 réponses nous sont parvenues, alors que les membres de la Commission "terrariophilie" semblaient particulièrement intéressés par cette initiative. Pour |'instant, étant donné Vinsuffisance des réponses, nous ne pouvons mettre sur pied une réelle couverture sérothérapique. Nous renouvelons donc notre appel aupres des membres de la S.H.F. qui ne Vont pas encore fait, pour qu'i!s répondent rapidement au questionnaire ci—joint. Sans votre collaboration à tous, cet inventaire reste non significatif et le rôle dela Commission "Venins" serait inutile. Jacques DETHAIT 33
• Rapport d'activité du groupe Cîstude (1990-1991) Notre petit groupe, en liaison et accord avec Vensemble de la Société, sî particulièrement la Commission de . _ Protection, a engagé une action É? résolue pour limiter Vimportation des __,, "Tortues de Florîde". Le dossier s'est vu complété _,, __ toute |'année par des contributions de gwm plus en plus fondées par un travail de ilatërëgïëm È 1 terrain et des interventions soutenues. w_hm,¤_ @ PQ Les ministères de |'Environnernent et lm, ,4,,,,, · N '^« F de l’Agricu|ture ont été interpeilés. 1.; 2;, rm; 4 5,ii'ii· I Dans le 1er cas, nous avons eu droit à r.n¤=¤5 : J 5 mois de p|acard... Dans le second, une écoute sérieuse et un suivi de (4] |’affaire qui doivent pouvoir aboutir à un texte officiel dans les semaines qui ` viennent. Nous avons pris ce problème à coeur malgré les inerties rencontrées. La lettre de liaison du Groupe en a retranscrit les principaux moments, a servi d'appeI, de recueil d'informations, de libre débat sur les choix tactiques. |.'enjeu est, pour les protecteurs de la nature, capital, il s'agit d'arrêter un flot ininterrompu depuis 15 ans et mettre un terme à une aberration écologique et législative". A mettre également au compte de |'activité du Groupe : une premiére réunion, le 16 février 1991, grâce à la Section Parisienne, première du genre malgré Véloignement géographique des participants, avec des exposés de J. Servan et Nl. Cheylan, une douzaine de présents ; une prise de contact des équipes intéressées par la Cistude dans le midi par une visite de J. Servan ; la présentation à l’Assemb|ée Générale d'Orsay de Vexposition réalisée par la SEPHONAS grâce à Guy Naulleau (exposition toujours disponible pour une circulation nationale} ; enfin, un séminaire à la Motte Beuvron d’une quarantaine de personnes, organisé par Bruno Porlier, auteur d’un excellent BT destiné aux scolaires, avec la présence cle Bernard Devaux, Jean Servan et moi—même le 19 octobre dernier, sur Vépineuse question de la limite Nord de répartition". Voici résumé Vessentiel des activités du Groupe. Une année 1991 bien chargée donc, fructueuse, nous espérons attirer à le cause Cistude d‘autres passionnés et une fois libérés du dossier “Floride", nous engager dans une liaison plus efficace du réseau, un travail de terrain, des conférences. toutes les propositions sont bienvenues, ainsi que les initiatives que nous tenterons modestement de répercuter au niveau national. Merci encore à tous ceux qui nous ont aidé dans ce travail. Pour le Groupe Cistude: Alain VEYSSET Jean SEHVAN Prise de contact: A. VEYSSET 3 rue Archimède 91420 MOHANGIS Tel. : 69.34.2156 34
• Compte rendu des activités du club ”Juniors" (année scolaire 1990-1991) Comme chaque année, nous avons organisé pour les .1 C membres du Club "Juniors" des réunions pendant la Q mauvaise saison, et des sorties au printemps : .; —— le 13 octobre 1990, Patrick DAVID, terrariophile, a É" reçu de nombreux visiteurs tres intéressés, auxquels il a · ___; présenté ses pensionnaires ophidiens. — le 26 janvier 1991, Jean-Jacques BARLOY, ._!’,, cryptozoologue, a exposé ce que nous savons — ou plutôt ne SH-F savons pas - sur les reptiles mystérieux. . . —— le 24 mars 1991, les Amis des Coteaux d’Avron nous attendaient à Neuilly-Plaisance, suite à Vexpérience qui avait paru positive |'année dernière. Echec total cette année : aucun jeune n'était présent. -— le 21 avril 1991, nous avons retrouvé Stéphane ROSSI au Parc-d’en-haut, en forêt de Rambouillet. —- le 26 mai 1991, la désormais traditionnelle sortie en forêt de Fontainebleau, guidée par Monique et Robert DORÉ, a clos les réunions de 90-91. Nous sommes parvenus à organiser des rencontres dans des domaines variés, qui dans Vensemble ont été accueillies avec intérêt, même si les dates n'étaient pas toujours favorables à la présence de nos herpétologues en herbe. Mais il reste difficile de prévoir des dates suffisamment à i’avance. Le Club "Juniors" édite toujours la Muraille Vivante. Le N° 12 a été envoyé en octobre 1990, le N° 13 (rempli de jeux} en décembre, le N° 14 en mars 1991, et le N° 15 en mai. Yannick VASSE 35
Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 36-39 RAPPORT MORAL 1990 Le rapport moral est |'occasion de faire, chaque ` ._ année, l’état des lieux de toute association et d’en = Yg rendre compte a |’ensemb|e des adhérents. "l·‘ `- L'année 1990 a été marquée parla sortie de ` |’At|as herpétologique et la confirmation de la ~ ( ` I dimension internationale de la S.H.F., puisque nous P avons des adhérents dans 4 continents sur 5 (seule · I‘©céanie ne compte pas d'adhérents}, dans une vingtaine de pays. Le nombre d'adhérents a repris une croissance ascendante, puisque nous approchons maintenant de 600 membres, ce chiffre reste assez relatif, car il est très sensible, d'une part à la rapidité avec lequel le secrétariat traite les nouvelles adhésions et procède a la radiation des adhérents en retard de cotisation. Autre point de satisfaction : nous avons maintenant très peu de pertes d'adhérnts l"N'habite pius à |’adresse indiquée"} en raison de la mise à jour régulière du fichier informatique, lorsque les adhérents nous communiquent leurs nouvelles adresses. Pour la France, le MINITEL permet de retrouver un grand nombre d'adhérents (dans la mesure où leur nom propre n'est pas trop commun], si bien que nous nous sentons tout démunis lorsque nous "perdons" un membre étranger. Le point sur les commissions : — la commission d’Ethnoherpét0Iogie et d'Histoire de l’Herpéto|ogie (Mlle BODSONJ, s'est réunie régulièrement au Muséum à PARIS lLabo. d’Ethnobioiogiel, pour son enquête sur les "Connaissances et traditions populaires relatives à Vherpétofaune des pays européens francophones". Continuez à lui envoyer vos observations ou souvenirs personnels ; si vous en manquez, pensez à rechercher auprès d'historiens locaux ou dans les bibliothèques régionales, dans “Arts et traditions populaires", dans les livres d'histoire ou de traditions régionales existants (il s'en publie beaucoup ces temps- ci ll. C’est souvent beaucoup plus rentable que |'intervievv de personnes lie |’ai moi-même vérifié). ll en est de même pour le travail de recherche sur les rumeurs sur les Iâchers de vipères, où Vexploitation de la presse régionale peut être efficace". — la commission Répartition [J. CASTANET, H. GUYÉTANTl a publié |'At|as herpétologique de France, magnifique ouvrage désormais en vente à la S.H.F. Maintenant, il faut passer à la dimension européenne. —-— La commission Terrariophilie, sous |’impu|sion de R DAVID, est toujours aussi active ; elle regorge d'initiatives ; c'est d'ail|eurs, par son effectif, la commission la plus importante dela S.H.F. — la circulaire d'annonces (P. DA\.='lDl est maintenant bien connue. 35
N'oub|iez pas, si vous êtes intéressés, d'envoyer à P. DAVID une provision d'enveioppes affranchies au tarif "Lettre" ; pensez surtout à la renouveler régulièrement. —-- la section parisienne (D. TRONlBE`l'|'A en 1990, A. TEYNIÉ en 1991l réunit un groupe de fidèles avec des sujets variés, un samedi matin de chaque mois, à |'Eco|e Normale Supérieure, 46 rue d’Ulm. Lançons toutefois un appei à des conférenciers d'une part, à une assistance plus grande d'autre part, car plus de 230 circulaires sont expédiées chaque trimestre 1 — la commission Protection (J. LESCURE, assisté par A. DUPRÉl a une activité tout à fait soutenue, bien souvent orientée sur la protection des biotopes. — le groupe Cistude (A. VEYSSETl diffuse régulièrement à ses membres sa lettre du groupe "Cistude", dont certaines informations mériteraient publication dans le Bulletin. Ce groupe est particulierement actif pour le recrutement de nouveaux membres. — le Club “Junior" a été repris par lv1I|e Y. VASSE, aidée par lvl. LE DU, et ses activités se poursuivent. Rappelons que tout membre actif du Club Junior devient membre de la S.H.F. lorsqu’iI atteint 16 ans. Mais Ia, nous constatons de grandes déperditions, faute d'une gestion satisfaisante de |’âge des juniors. Rappelons que nul ne peut être membre du club Junior après 16 ans, à Vexception des membres de la S.H.F. qui y jouent un rôle d'animation, et que "Nluraiile \i'ivante" reste une publication interne au Club, non susceptible d'abonnernents au profit de personnes extérieures au Club. -- la Commission "Venins" doit démarrer début 1991 : elle se structure actueîlement comme un groupe d’experts en mesure de faire avancer les problèmes. Donc, son accès reste limité et soumis à |’agrément de son responsable (J. DETHAIT} I Dar contre, elle ne manquera pas d'informer |’ensemb|e des membres de la S.H.F., à commencer par les terrariophiles, de tout progrès significatif. Sous la réserve mentionnée ci—dessus à propos de la commission "Venins", tout membre de la S.H.F., où qu’il réside, peut participer à la commission de son choix, à condition de contribuer à son travail (y compris par courrier]. Le nom bre de commissions auxquelles peut participer un adhérent a été limité à 2 (non compris les sections locales}, car nous nous sommes aperçus que s’inscrire a toutes les commissions aboutissait, en pratique, à ne participer à aucune". Si l'une de vos inscriptions antérieures n’a pas abouti, écrivez au responsable de la commission qui vous intéresse (adresses dans le Builetinl, avec copie au Secrétaire général pour inscription au fichier. — Le Bulletin de la S.H.F. (VERNET, GUYETANT et ai'.), a la fois un périodique d'une haute tenue scientifique, dans sa premiere partie, et un échange d’inforn'1ations à l’intérieur de la S.H.F. dans sa deuxième partie, a beaucoup souffert dans sa régularité de parution d'une concurrence avec |'At|as au sein de Vimprimerie de |'Université de Besançon. Désormais, il recommence à résorber son retard. Reconnu comme un véritable Bulletin scientifique, il reste à un coût modique. tout en étant apprécié du plus grand nombre. Due tous essayent de fournir des articles : ainsi, son contenu paraîtra plus équilibré". 37
Les Journées Annuelles de 1990, à Amiens ont été un succès, gràce à Vorganisation assurée par notre dévouée adhérente, Christine IVIORRIEFI, qui a su mobiliser nombre de ressources locales au profit de la S.H.F., dont ce fut réellement ie premier congrès dédié à la culture inspirée par Vherpétologie. Merci encore à Christine MORHIER pour ce Congrès en tous points remarquabie. Passons maintenant aux problemes : 1} une S.H.F. de plus de 600 membres devient une machine lourde à gérer. ll convient en particulier de ne pas multiplier les catégories ou sous-catégories nécessitant un traitement particulier parfois pour très peu de membres concernés... A |'avenir, il faudra séparer le secrétariat traditionnel [courrier, comptes-rendus de C.A. et d’A.G.} de la gestion informatique des adhérents. Le cumuî des deux est devenu trop lourd pour être assuré par une seule personne. 2} les délais de réponse a des demandes de renseignements ou d'admissions qui parviennent directement à notre siège social [Université PARIS 7i demeurent excessifs. 3} la réduction des délais d’admission des nouveaux adhérents est le souci constant de votre C./-\., qui est bien conscient que la recherche de deux parrains est un véritable obstacle, surtout pour ceux qui résident hors de la région parisienne. 4} Vaccueil au sein de la S.H.F. une fois Vadrnission prononcée, laisse beaucoup à désirer, puisque ia correspondance personnalisée d'accuei| ne peut être faite actuellement qu'une fois par an. 5} le taux de renouvellement élevé au sein de la S.H.F. : bien qu'i| soit traité près de 100 admissions par an, le nombre des adhérents actuels ne s’élève que du quart ou du tiers chaque année. Cela provient des radiations pour non— paiement de la cotisation et de démissions, beaucoup plus rares. Les départs proviennent de deux sources principales Z — soit de personnes ayant appris i'existence de la S.H.F. par livres ou revues et qui n'y trouvent pas ce qu'e||es attendaient J — soit d'étudiants en Biologie qui ne se sentent plus concernés par Vherpétoiogie et font des choix en raison de leurs moyens financiers restreints. Une chose que nous ne pourrons jamais faire dans nos documents, c’est décrire la convivialité de nos Journées annuelles, bien connue de nos adhérents les plus anciens... Le 20ème anniversaire, en 1991, ne fera sans doute pas mentir cette tradition. Nous avons en effet la prétention d'être une société scientifique où Von ne s'ennuie pas... Enfin, je souhaite bon courage au futur Secrétaire général qui me succédera en juin 1991. Longue vie à la S.H.F. Merci à vous tous. Jean—iVlarc FHANCAZ 38
EFFECTIFS DES DIFFÉFIENTS GROUPES ET COMMISSION (selon renseignements en ma possessioon au 21;‘06}91} N.B. Les Membres du C.A. sont réputés appartenir à tout et ne sont donc pas comptabilisés dans les effectifs des groupes et commissions — sauf membres du CA. demeurant en lle de France pour la section parisienne -. NOM et EFFECTIF: REMARQUES: @ Section Parisien ne 237 B Section beige (Belgique + départements Nord France} ln’a pas démarré) 37 Conseil düsdministration. 14 [dont 2 membres d'h0nneur) Ethnoherpetologie. _ 47 dont 9 exterieurs à la S.HF. Juniors 23 adhérents simples, auxquels il faut ajouter : 20 abonnés au Bulletin. Fournir dates de naissance pour tous ; prévoir un bulletin d'adhésion, type S.H.F., mais simplifié. Lecture (comité} 10 Protection 82 Groupe Cistude, codifié K 43 Répartition 57 Terrariophilie 114 Venins 17 EFFECTIF SHF: 600 (non compris les Juniors et les abonnés} (dont 17 membres ne recevant pas I Bulletin} SERVICE DU BULLETIN : 640 ANNONCE DU CONGRÈS ANNUEL HORS S.!-l.F. et service du bulietin : 67 39
Bull. Soc. Herp. Fr. (1991} 60: 40-44 RAPPORT DIES TRE$0R|ERS A L'ASSEMBLEE GENERALE 1991 L'année 1990 a été une année peu ordinaire gg pour notre Société est les comptés qui vous sont présentés reflètent cette situation. ' Éî La publication de |'AtIas a entraîné un ` rt f____.( - gonflement des dépenses mais aussi une ` i ~··» r augmentation des recettes. On peut dire, et nous Y /É/_, __ reviendrons, que la sortie de |'At|as nous a oblige a ' ` changer de dimensions. Les comptes font apparaître un excédent de 41.083,63 FRF. Avant de s’en réjouir, notons deux faits importants : 1} A la fin de |'année, l'Atlas n'était pas intégralement payé. 2} Le retard pris dans la publication du Bulletin a permis à celui-ci d'être excédentaire, dans la mesure où les membres ont payé leur abonnement et n'ont rien reçu en contrepartie. Le loi ne nous permettant pas de faire des provisions, ni dans un sens ni dans |'eutre, il est évident que la situation au 31}12}1990, que les comptes font apparaitre, n’est pas le reflet exact de la réalité. C'est pourquoi, nous avons annexé une situation de la société au 31 |'v1ai 1991 qui vous permettra de vous faire une idée plus cîaire. Vous y verrez notamment que les cinq premiers mois ont vu apparaître un déficit de plus cle 30.000 FRF puisque nous avons fini de payer |’At|as et que nous avons payé en 1991 les premieres factures des Bulletins de 1990. Vos trésoriers ont tenu votre Conseil informé régulièrement de la situation de la Société, ce qui a permis à vos Administrateurs de prendre certaines mesures que nous allons vous détailiér. 1} informatisation dela Trésorerie : la comptabilité de la SHF est désormais totalement informatisée dans le même format que le secrétariat. Un poste informatique SHF existe chez le trésorier-adjoint. Nous avons écrit un programme SHF qui permet, sous DBase3 Plus, d'émettre factures, reçus de cotisations, attestations de dépenses, etc... Le surcroît de travail qu'a nécessité cette informatisation n’a été possible que parce que Michel LE|'v1|RE a bien voulu continuer à sa charger d’une partie du travail jusqu'à la fin del’année1990. 2} Information des Membres: grâce à Vinformatisation, nous avons pu vous adresser régulièrement vos reçus de cotisations qui vous tiennent informés de 40
votre situation à Végard de la SHF. Vos commandes de livres ou cl'At|as ont été honorées en général dans la semaine qui a suivi leur réception et la coordination entre les Trésoriers et le Secrétaire est maintenant parfaitement rodée et régulière. Certains d'entre vous ont trouvé que nous devenions très administratifs. C'est qu'avec plus de 600 membres, nous avons de plus en plus de difficultés a traiter les cas particuliers. 3} Situation de |'Atlas : |'At|as est intégralement payé. Nous avons pu le faire sans toucher au compte bloqué sur lequel nous avions versé les subventions. La SHF dispose donc d’une réserve d’environ 80.000 FHF. Ceci a été rendu possible grâce aux membres qui payent leur cotisation à la date prévue. Ou'i|s en soient remerciés. 4l Situation du Bulletin : votre Conseil ayant jugé qu'i| était prioritaire que l Bulletin rattrape au plus vite le retard accumulé, nous avons dû dégager des vacations pour deux personnes qui ont aidé Floland Vernet. Les délais de parution des numéros de 1990 devraient être raccourcis mais de ce fait, nous aurons à payer en 1991 au moins 5, sinon 6 numéros. Il est à prévoir aiors que le compte du Bulletin redeviendra déficitaire. UAVENIR DE LA SHF Le développement de la Société ne sera pas sans poser de problémes. Pour nous, Trésoriers, nous en voyons au moins deux : 1} Le développement des charges de gestion : Vaccumulation du travail, à tous les niveaux, a conduit votre conseil à dégager des heures de vacation pour aider : le Président à répondre au courrier l2 h de vacations par semaine}, les Tréscriers à faire les paquets et à répondre aux Membres (2 h de vacations par semaine) et la rédaction du Bulletin à rattraper son retard (4 h par semaine]. En outre, si nous vous tenons informés, c’est en vous écrivant et nos charges de papeterie et de P`|'l' augmentent sensiblement. Bien que vos administrateurs se dépensent sans compter let le travail exceptionnel accompli par notre Secrétaire sortant en est la preuve), I Société devient lourde à gérer et seul son développement permettra d'a|léger cette gestion. 2} Le développement du Bulletin : le Bulietin est un peu notre vitrine. C’est pourquoi, non seulement nous pensons que les dépenses engagées pour iui permettre de sortir les numéros en retard sont justifiées mais encore que la nouvelie présentation du Bulietin contenant notamment une partie “lnformations— Vie de la Société" mérite aussi Vengagement de nouvelles dépenses. Or, notre budget nous permet, pour Vinstant, de dégager des vacations supplémentaires, afin que le Bulletin reflète ainsi la composition de la SHF, sans perdre pour autant sa grande vaiaur scientifique. Votre Bulîetin sera donc à nouveau déficitaire en 1991. Ceci demande un effort. Le développement du Bulletin sera en grande partie financé par les réserves dont nous disposons. mais aussi par les premiers bénéfices de |'At|as. Vous nous pardonnerez ce rapport à cheval sur le passé et |'avenir. Cela est 41
dû a la situation particulière de cette année puisque 1991 va devoir payer une partie de 1990 et permettre en même temps le développement des années qui viennent. Cela est dû au fait que vous avez eu cette année trois trésoriers puisque Michel LEIVIIRE a accepté de gérer la Société jusqu'en Décembre pour nous permettre de nous consacrer à Vinformatisation. A ce jour, la situation de notre Société est saine. Elle le demeurera aussi longtemps que les cotisations rentreront en temps et en heure et aussi longtemps que nous continuerons à accueillir en son sein de nouveaux membres motivés par la connaissance et la protection de nos petites bêtes préférées. Les Trésoriers Bernard EMLINGER Raymond CHABAUD 42
Dèc.90 _ _ DETAIL DES RECETTES DE L’ANNEE Rgularisation CCP 30,00 Ventes Congrès Amiens 1 615,00 VENTES DE LIVRES ET BROCHURES 20 466,95 Les Lézards de France 0,00 Les Serpents de France 855,00 Les Amphibiens de France 650,00 Articles venin Chippaux 120,00 La Hulotte In" Crapaud accoucheur + Tortue) 0,00 Vie des Rept, de France centrale IRoIIinat} 280,00 Reproduction Reptiles IMatz} 30,00 Fascicules élevages (Baron} 0,00 Serpents de Guyane 1 1 0,00 Serpents du Laos 330,00 Atlas répartition 18 056,95 Atlas Rept-Amphib. Bretagne 35,00 DEPOT LIVRES S.F.F. 0,00 encart publicitaire dans Bulletin 0,00 Bibliographie de |'|·Ierpetofune française 0,00 VENTES DIVERSES: 5 670,00 Altîche Reptiles et Amphibiens 80,00 Vidéo—cassette Amphibiens 0,00 Publications (anciens n° du bulletin} 2 560,00 Autocollants S.H.F. 25,00 Cassette "Chants Amphibiens' 500,00 Lézards Guyana 270,00 Faune Sahara 1 165,00 Promenades naturelles 95,00 Pterodactvle rose 975,00 AUTRES PRODUITS : 4 226,16 Maison de la Nature Troyes 520,00 Retour chèque BODSON 1 204,00 CAMIF 2 502,16 SLIBVENTIONS D'EXPLO|TATION : 44 657,00 1° MINISTERE de Venvironnement: Enquete répartition Reptiles et Amphibiens 15 000,00 2° COTISATIONS versées par les membres : Cotisations annee 1987 100,00 Cotisations année 1988 1 010,00 Cotisations annee 1989 7 460,00 Cotisations année 1990 20 212,00 Cotisations annee 1991 875,00 Cotisations annee 1992 0,00 PRODUITS ACCESSOIRES : 20 000,00 Versement souscription Atias répartition 20 000,00 Subvention Congres Amiens 0,00 PRODUITS EXCEPTIONNELS là reverser] 0,00 Souscription Tortue des Maures ISOPTOM} 0,00 TOTAL RECETTES SOCIETE 96 665,11 Solde C.C.R au 0'H01!90 20 743,83 TOTAL RECETTES BULLETIN 32 746,50 TOTAL RECETTES 150 155,44 TOTAL RECETTES SOCIÉTÉ 96 665,11 Solde C.C.R au 01701.-‘90 20 743,83 Solde C.N.E. au 01r‘01!90 25 471,89 VERSEMENT DU BULLETIN 14 386,38 PRODUITS FINANCIERS 0,00 43
Compte Société 1990 _ _ _ DETA1L DES DEPENSES DE L'ANNEE Chèques impavés 427,50 ACHAT LIVRES-BROCHURES : 2 334,98 Les Serpents de Franche 0,00 Les Amphibiens de France 0,00 Maladies des Reptiles (Point Veto) 0,00 Tortues d'eau douce et terrestres (Point Vétol 1 125,00 Serpents de Guyane (ORSTOM) } 0,00 Serpents du Laos (ORSTOMI 1 209,00 REMBOURSEIVIENTS AU S.F.E 0,00 _ Livre rouge des espèces menacées 0,00 Bibliographie de I'herpétofaune frnçaise 0,00 ACHATS ET REALISATIONS DIVERS 6 436,95 Affiche Reptiles et Amphibiens 0,00 Dépliant livres et brochures S.H.F. 0,00 Cassette "Euproete" 200,00 Badges Club Junior 3 062,25 Autocollants WWF 220,00 Editions Chabaud 2 954,70 FOURNITURES ADMINISTRATIVES : 3 246,80 CHARGES : 62 825,07 CAMIF (secrétariat} 2 502,16 Frais de Conseil 9 296,00 Frais de Colloques · Stand S.H.F. 75,00 Frais comptabilité 1 926,50 Journées annuelles 1990 Amiens 5 798,00 Stage Juniors (assurance, cotis. CPN} 180,00 Frais Atlas 43 067,41 AUTRESCHARSES': 8 302,49 ACTIVITES INTEGREES: Section parisienne S.H.F. 3 219,15 Enquête Répartition Reptiles-Amphibiens 0,00 Cartographie européenne 0,00 Commissions internes dela S.H.F. 2 657,17 Club Juniors S.H,F. 2 426,17 Groupe Audio-Visuel _ 0,00 AUTRES SERVICES EXTERIEURS: 7 137,90 Honoraires Avocat 0,00 Frais postaux et télécommunications 5 632,90 Services bancaires et assimilés 5,00 Cotisations versées et concours divers 1 500,00 TOTAL DÉPE NSES SOCIÉTÉ 90 711,69 Disponible trésorerie 5 9653,42 TOTAL DÉPENSES BULLETIN 18 360,12 TOTAL DÉPENSES 109 071,81 SOLDE CCP au 31;’12,'90 41 083,63 TOTAL DÉPENSES 90 711,69 SOLDE CCP au 31f'I2f90 41 083,63 Solde CNE au 01!01i’90 25 471,89 TOTAL GÉNÉRAL 157 267,21 44
Buil. Soc. Herp. Fr. (1991) 50: 45-49 PROCES-VERBAL DE L'ASSEMBLEE GENERALE du samedi 22 juin 1991 (Facu|te des Sciences, 91407 Orsay) Séance ouverte à 14h40 I. Constitution du bureau de l'Assemblée, de la Commission de Scrutateurs et du Collège des Commissaires aux Comptes Bureau : Président: J. LESCU RE [Président S.H.F.) Secrétaire : J-M. FRANCAZ lSecrétaire sortant} P. DAVID (Secrétaire—adjoint} Scrutateurs 1 MM. F! CHOCHET, J. DETRAIT, M. LEMIRE. Le bureau de vote pour le renouvellement du C.A. est ouvert pendant |‘A.G. Commissaires aux comptes: MM. J. BOISARD, O. GROSSELET. Il. Adoption du RV. de l’Assemblée générale d’Amiens (1990} (cf. Bulletin dela S.H.F., n°57, pp.68—69l. Unanimité. Avant de passer à la lecture du rapport moral, le Président Jean LESCURE rappelle qu'i| s’agit de |'Assemb|ée générale du 20ème anniversaire puisque la Société Herpétologique de France lS.H.F.} a été fondée en 1971 à ANGERS par Gilbert MATZ et Guy NAULLEAU. En 20 ans, elle est passée d'une cinquantaine de membres à près de 600 membres. Quelques dates: 1973 : création des premières commissions. 1975 : création de la section parisienne ler stage herpétologique creation du Bulletin de la S.I·l.F.ln°1,ianvier 1975} 1983 : création de la commission Terrariophilie, du groupe Clstude et de la commission d'Ethnoherpéto|ogie. 1986 : création du Club Junior. III. Présentation du Rapport moral 1990 par le Secretaire sortant, J.—M FHANCAZ, qui donne lecture du document (voir annexeL Lors de la discussion, A. VEYSSET insiste pour un bulletin plus ouvert à tous. G. NAULLEAU pose le probléme du choix s’ii est demandé plus de 2 commissions. 45
Concernant un bulletin plus ouvert, la question sera évoquée plus loin. Concernant le nombre de commissions, le secrétaire précise que. Pour un nouvel adhérent, il valait mieux qu'i| choisisse 2 commissions. Rien ne s'oppose à ce qu'un adhérent actif dans 2 commissions participe à une 3ème, voire une 4eme... Vote du Rapport moral : adopté à Vunanimité Le Président remercie J.lV|. FRANCAZ, secrétaire sortant, pour son travail et son dévouement pendant son mandat de secrétaire. III. Lecture du Rapport financier [voir p. 43-44} Le rapport financier est lu par le Trésorier-adjoint Raymond CHABAUD, qui rappelle que pendant |’année, 3 Trésoriers (Michel LEMIRE, ancien Trésorier, Bernard EMLINGER, Trésorier et lui-même, ont contribué aux comptes de la S.H.F. H. IVIAURIN demande le nombre d’Atlas vendus : environ 250 ex. depuis octobre 1990, plus environ 400 en souscription. Les exemplaires remis au Secrétariat Faune-Flore du Muséum ont été distribués aux Directions Régionales de |'Architecture et de |'Environnement. Rapport des Commissaires aux comptes, lu par J. BOISARD : "Les comptabilités sont très bien tenues et il n'y a pas de remarques particulières à faire sur les comptes de |’exercice ‘l990". Le rapport financier est adopté a |'unanimité, |’A.G. donnant quitus au Trésorier. IV. Élections pour le renouvellement du Conseil d’administration : proclamation des résuitats Rappel du nombre de postes à pounroir (3}, du nombre de candidats et de leur nom : Sortants non rééligibles : J.-Nl. FRANCAZ Sortants rééligiblesz B. EIVILINGER, D. TROMBETTA. 4 candidatures ont été reçues en temps utiie parle Secrétaire général. Candidats : MM. Vincent BELS (Belgique}, Bernard EMLINGER l77l, Jacques FRETEY (10}, Daniel TRO|\.r1BET|'A(7?). Le nombre de sieges à pourvoir est de trois. Les bulletins doivent donc compter au plus trois noms. Votants: 134 Suffrages exprimés : 131 Ont obtenus : _ M.V.BELS: 94 voix Elu M. B. EMLINGER: 100 voix Elu M. J. FRETEY: 82 voix _ M. D. TROMBETTA : 108 voix Elu 46
V. Proposition de modification des statuts de la S.H.F. Le Conseil de la S.H.F., considérant les regles d'admission, et notamment le double parrainage, propose de nouvelles modalités d’admission, résumées par R. CHABAUD : ·-— pendant une période probatoire, le future membre (POSTULANTJ, inscrit sur avis du C.A. : - cotise — reçoit le bulletin à tarif adhérent - reçoit les informations — peut participer aux commissions - ne vote pas en A.G. - n'est pas éligible. -— après cette période probatoire, après parrainage (deux parrainsl et avis du Conseil, acquisition de ia qualité de MEMBRE. Le futur membre inscrit sur avis du C.A. : - cotise — reçoit le bulletin au tarif adhérent - reçoit les informations - peut participer aux commissions - vote en A.G. - est éligible - peut prendre des responsabilités. Dispositions applicables à partir du 1er octobre 1992 pour les adhésions au titre de 1992. lle terme POSTU LANT est apparu au cours de la discussion et a été retenu au titre de la rédaction définitive}. J. CASTANET pose la question de Vutilisation du label S.H.F. : il sera précisé dans les reçus que nui lpostulant ou membre} ne doit utiliser le label S.H.F. (sauf responsabilité confiée par ie C.A.l. Mise aux voies des articles modifiés : Article troisième : Composition de la Société - Cotisations : La société est composée de POSTLILANTS et de MEMBRES. 3-1. Est considéré comme Postulant, sur proposition du Conseil, toute personne physique ou morale en faisant la demande et acquittent la cotisation annuelle. Les postulants bénéficient de tous les services de la Société. Ils ne sont pas éligibles dans les instances de la Societé et ne peuvent prétendre à aucune responsabilité formelle ou informelle, telles que délégations de pouvoirs, responsabilités dans les commissions, etc... 3.2. Est considéré comme Membre, sauf décision du Conseil, tout postulant qui, après une période probatoire de trois ans, est accepté comme tel par le Conseil cfadministration. Seuls les Membres votent et sont éligibles. Tout nouveau membre doit être présenté par deux membres. 3.3. Le montant de la cotisation est proposé chaque année par le Conseil 47
d’adrninistration et fixé par |'Assemb|ée Générale. il est identique pour les Membres et les Postulants. Unanimité, moins 2 abstentions. Article quatrième : Radiations. La qualité de Postulant ou de Membre se perd par non—paiement de la cotisation, par démission ou par radiation. La radiation des postulants ou des membres peut étre prononcée pour motif grave, apres qu'i| ait été demandé à Vintéressé de s'e>cpliqur. Le Conseil d'administration a autorité pour réintégrer un membre ou un postulant dans ia Société. N.B. : Le Conseil examinera tous les cas particuliers de gens vivant de la commercialisation abusive d’Amphibiens et de Reptiles et pourra envisager Vexclusion [décision du Conseil de la S.H.F. en date du 31,i'1}'1976} Unanimité, moins 1 abstention. Vi. Comptes-rendus des commissions et groupes de travail A. Commission Répartition 2400 observateurs ont envoyé des données pour |'At|as. L'At|as continue au sein de la S.H.F. et au sein du Ministère de l'Environnement par Yobservation du Patrimoine Naturel. |JAt|as continue grâce à Vinformatique du Secrétariat Faune- Flore. Les Espagnols sont en train de faire un atias. B. Commission de Terrariophîlie Rapport présenté pour |'année 1990 par R DAVID. C. Commission Venins J. DETRAIT présente le travail actuel de la commission. Le questionnaire "Venins" est diffusé à tous les membres et abonnés de la S.}·|.F. ll est diffusé également à |'ensemb|e des vivariums et parcs zoologiques de France. D. Commission d 'Ethnoherpétologie Le compte-rendu est présenté par J. LESCURE. NI. LEMIRE rappelle que cette commission est ceile qui reçoit le plus d'argent dela S.H.F. E. Groupe Cistude A. VEYSSET rapporte sur la question des Tortues de FLorîde. Après discussion sur |’expansion de cette tortue introduite qui menace la faune locale. J. LESCURE remercie le groupe Cistude pour le travail fourni sur cette question (dossier constitué}. E Club "Juniors" Rapport présenté par Y. \/ASSE. Diminution de |’effectif, car renouvellement pas tout à fait suffisant. 6 conférences et sorties en 1990. Vil. Prochaines journées annuelles Pour 1992, Journées annuelles à SIGEAN (Réserve africaine), dans |'Aude. Nl. J. BOISARD étant Vorganisateur. Thèmes principaux : Herpétofaune 48
méditerranéenne ; Élevage des Amphibiens et des Fleptiles. Le Laboratoire Arago (66-BANYULS} sera à associer. Date fixée : du mercredi 1er au samedi 4juil|et 1992. Possibilité de logement en bungalows à la semaine (du samedi au samedi} ou a la journée, et possibilité cle camping. Arrhes 2 200 F (à l'ordre Association de la Réserve africaine}. Le Secrétaire assurera la plus large diffusion dès août 1991. Pour 1992, la proposition de SIGEAN est confirmée par |’A.G. Pour 1993 I invitation de la Tunisie. Il y a en Tunisie une opportunité avec |'Université du Sud, en commençant par un colloque à Tunis "Venins, traitements", suivi d’un congrès à Gafsa sur le thème "Faune saharienne et tunisienne", avec hébergement en cite universitaire. Epoque préférable : de Pâquesà mai 1993 (pendant les vacances de Printemps}. Egalement pour 1993, une proposition à Cannes... VIII. Question d'un 2ème bulletin Sous forme d’un supplément au Bulletin de la S.H.F. (envoi en 2 fascicules}. Contenu : informations, coupures de presse. La couverture devra être différente. Mme Nathalie COLLE apportera son concours. Il s'ajoutera à celui des deux personnes qui assurent le secrétariat de rédaction. Actuellement le Bulletin coûte 13,5 c la page pour un tirage à 800 ex. La barre des 1000 ex. reste un objectif à atteindre pour diverses raisons. L'amé|ioration du Bulletin est possibie pendant 2 ans sans mettre en péril les finances de la societé. C'est une expérience qu'il faut tenter. N. COLLE indique que le Bulletin de la S.H.F. est incompréhensible pour certains non-scientifiques. B. LE GARFF donne |'exernp|e du succés de PENN AR BED, en Bretagne, avec articles scientifiques, doublé d'un bulletin de liaison, pour les 2300 adhérents de la Société d’Étude et de Protection de la Nature en Bretagne. La C.A. est donc chargé d'é-tudier la question du supplément au Bulletin dans les meilleurs délais. Vlll. Clôture des Journées S.H.E L'Assemblée Générale, par ses acclamations, adresse ses félicitations et remerciements à Jacques HOURDRY pour la remarquable organisation de ces Journées Annuelles 1991. Fin de l’A.G. à 19h00. Le Secrétaire sortant, Jean—|Vlarc FRANCAZ Pour approbation, le President Jean LESCURE 49
Bull. Soc. Hero. Fr. (1991} 60: 50 VIE DE LA SOCIETE • Liste des nouveaux membres — Admissions de nouveaux membres (39} (Ie 20 janvier 1990} ABIVEN marc (92}, ABOVILLE (d’} Pascale (75}, AUDRU Stéphane (92}, BARON Florence (49}, BAUER Aaron (USA}, BENIMELLI Alain (51}, BRANA VIGIL Florentino (Espagne}, CAMPBELL Jonathan (USA}, CARTON DE GRAIVIMONT Sébastien (79}, COUSIN Pascal (62}, DONOVAN Rupert (GB}, DOURNON Christian (54}, DUBRON Denis (62}, FAFIN Luc (79}, FERRAND Thierry (13}, FOUGEIROL Luc (26}, GELDOFF Jean—Jacques (59}, GELINEAU Olivier (78}, GUERIN Pascal (79}, HAUTE Jean—Luc (22}, LAVIGNE Loïc (33}, LEFEVRE Franck (78}, LEMONNIER Emmanuel (27}, LER|Vl|`l'|’E Abel (65}, LUCA Luislli (Italie}, MANLIUS Nicolas (92}, MARROT Lucile (13}. MC DIARMID (USA}. MENARD Daniel (22}. MOULON Sylvie (92}, OCHEM Florence (25}, PERANO Francis (11}, RAAD Valérie (92}, REGULEZ FERNANDEZ Octavio (Espagne}, RIBERPREY Laurence (92}, POUJON Bernard (11}, TAHIRI Zoubir (91}, TCHARTILOGLOU Jean-Jacques (78}, VAUCOULEUR Thomas (91}. — Admissions de nouveaux membres (8} (le 8 décembre 1990} Sont admis (ou régularisés} : BAUD Didier (74}, BRIALMONT Marcel (B}, CERDAN Philippe (973, Guyane}, DENOEL Mathieu (moins de 20 ans} (B}, HUGUENY Pierre (18}, LELONG Didier (60}, PELLICER Philippe (95}, Mme PERRIN Françoise (75}, Mlle SANFACON Anne (Canada}. — Admissions de nouveaux membres (10} (Ie 19 ianvier 1991} EVAIN Laurent (35}, GRAFFIN Vincent (91}, GREGOIRE Stéphane (35}, POINTEREAU Philippe (31}, PUJOL Reymond (75}, RICHER Nicolas, ex-junior (21}, TREPART Olivier (35}, TRU`I'I' Rémy (69), URBAN} Jean-Marc (B}, VINCENT Patrice (94}. 50
Bull. Soc. Herp. Fr. (1991] B0: 51 INFORMATIONS Herpétologie Européenne - lle Congreso Luso-Espanol et Vle Congreso Espanol de Herpetologia Le ville de Grenade, du Sud de |’Espagne, à 30 km de Sierra Nevada et à 50 km de la Méditerranée, a le plaisir d'aocuei||ir le ”Deuxième Congrès Portugais- Espagnol et le Sixième Congrès Espagnol d'Herpéto|ogie" du jeudi 24 au dimanche 27 septembre 1992. Les thémes seront principalement consacrés à Vherpétofaune ibérique et méditerranéenne. Nous souhaitons votre participation active et nous espérons que vous nous apporterez des contributions orales ou postées sur I'un des themes du Congrès ou un autre, si vous le désirez. Les personnes intéressées sont priées de bien vouloir envoyer une pré- inscription à : Dr. J.l\z1. PLEGUEZUELOS (Comité organisateur} Departamento de Biologie Animal y Ecologie Fac. de Ciencias, Univ. de Granada 18071 GRANADA (ESPAGNE) Fax : 34-58-243238 Compte tenu du lieu du Congrès, en Andaiousie, région très sollicitée en cette période de |'année pour la célébration du 500ème Anniversaire de la Découverte de |’Amérique, |’Exposition Universelle à Seville et du 500ème Anniversaire de la Conquête de Grenade parles Chrétiens, nous vous demandons de vous inscrire le plus tôt possible. - A propos dela revue : SAURIA Désormais, la revue d'Herpétologie allemande, SAUFHA, paraît également en anglais. Elle est publiée par la société Terrariengemeinschaft de Berlin. Cette nouvelle version est appelée : SAlJFllA(E). Le premier volume contient 176 pages I4 numéros + supplement}. Prix : 38.00 US $. Il est édité en Afrique du Sud, depuis que les deux responsables du groupe Berlinois (Thomas et Elke ULBEFI} y habitent. lfabonnement peut être souscrit à |'adresse suivante : HERPRINT INTERNATIONAL RO. Box 14117 Bredall 1623. R.S.A., South Africa Naturellement, il est toujours possible de souscrire à la version allemande pour 22.00 US $ lou 34.00 DM.] en écrivant à Vadresse : TGB - SAURIA Peter GROSSIVIANN Lepsinsstr.53 DIWI - 1000 BERLIN 41 (GERMANY) 51
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HERPÉTOLOGIOUE DE FRANCE Année 1990 ln" 53 à 56} INDEX DES AUTEURS BALLASINA, D. —- voir FRISENDA, S. BELS, V.L. — voir GOOSE, V. BOISSON, L. — Rapport d'activitè de la commission d’ethnoherpétoIogie et d'histoire de Vherpétologie (1989-1990}. 56 :77-78. BOLIR, R. — Compte rendu du |Vm symposium europeum chelonologicum i|Vlassa lviarittima, 18-24jui||et 1990}. 56 : 84-86. BOUR, Fi. — voir LESCURE, J. BFIADAI, IVLN. -- voir LAURENT, L. DAVID, R -—- Note de terrariophilie sur Sfstrurus miiiarius barbouri (Crota|e pygmée sombre}. 53 :54. DAVID, R — Rapport d'actIvité dela commission de terrariophilie (1989}. 56 : 80-81. DAVID, R et GUYÉTANI FI. -— Compte rendu de Vassemblée générale de Besançon (Samedi 1er juillet 1989, Faculté des Sciences}. 53 :62-64. DORÉ, H. -— La vipère péliade dans le département de la Somme. 56 : 74-75. DHUCKEH, 8. et PAYNOT, J.-R -—— Élevage et reproduction d'Eiaphe situfa (L.} (Serpentes, cofubridaei en terrsrium intérieur. 54 : 74-78. DFIUCKEH, B. —-voir PAYNOT, J.-R DUIVIÉFIIL, J.-H. - André·Merie·C0nstant Duméril (1774-1860} : une évocation de sa famille et de se jeunesse. 56 : 1-12. ESCAFIRA, J.-J. — voir LESCURE, J. FEHICHE, Nl. —- Résumé de thèse : Biométrie, écaillure et dessin de Coluber hfppocrepis L. 1758 et Elpahe scalaris ISchniz 1822} (Ophidfa, Colubridae} dans le sud—est de la Péninsule ibérique. 55 :46-47. FERICHE, M. —— voir PLEGUEZUELOS, J.-M. FOURCADE, P. — Survivance de thériaque et d'alcool de vipère dans la pharmacopée populaire française de la fin du XXème siècle. 56 :49-56. FRANCAZ, J.-M. —- Rapport moral de la SHF pour 1988. 53 : 55-57. FFIISENDA, S. et BALLASINA, D. — Le statut des Chéloniens terrestres et d'eau douce en Italie. 53 : 18-23. GARCIA-PEÃIA, H. — voir PLEGUEZUELOS, J.-Nl. GODET, D.- Données écologiques, légendes et traditions populaires relatives à Vherpétofaune dela Somme. 56 :27-38. I
GOOSSE. V. et BELS. V.L. ·- Analyse comportementale et fonctionnelle des touchers Iinguaux lors de Vexploration et de la prise de nourriture chez le lézard vert (Lacarta viridis}. Laurenti 1768}. 53 :31-39. GRENOT C. et HEULIN, B. —— Sur la plasticité écophysiologique du lézard vivipare, Lacerta vivipara (Reptiiia, Lacertidae}. 54 : 1-22. GUYÉTANT, Fi. — voir DAVID, R HEULIN, B. —voir GRENOT, C. INEICH, I. —voir LESCURE, J. JEUDY de GRISSAC, A. - voir LAIJRENI L. LAMBERT, lVl.R.K. — Les valences bioclimatiques des Testudo L. méditerranéennes excluent leur survie en Europe du nord. 53 : 52-53. LAURENT, L.- Les tortues marines en Algerie et au Maroc (Mediterranée}. 55 : 1-23. LAURENT, L., NOUIRA, S., JEUDY de GRSSSAC, A. et BRADAI, NLN. — Les tortues marines de Tunisie : premières données. 53 : 1-17. LEMIRE, N1. — Rapport financier dela SHF pour 1988. 53 : 59-61. LESCURE. J.- André-|\r1arie—Constant Duméril, père de Vherpétologie. 56 : 13-22. LESCURE, J.- Rapport de la commission de protection (1989-1990}. 56 :78-80. LESCURE, J. et ESCARRA, J.J. — Publications herpétologiques d’A.|\r1.C. Dumêril. 56 : 23-26. LESCURE, J. et RAGE, J.-C. — Compte rendu du "First World Congress of Herpetology"' (1989}. 53 :66-67. LESCURE, J., BDUR. R. et INEICH, I. — Les noms scientifiques français des reptiles d'Europe. 54 :23-54. LUiSELL|, L. -— Note de terrariophilie sur Coroneiia ausrriaca ICoronel|e lisse}. 54 :79-80. LUISELLI, L. -— Note de terrariophilie sur I/ipera heros berus (Vipère péliadel. 54 :80. LUISELLI, L. — Note de terrariophilie sur l/ipera aspis francisciredi iVipère aspic d'|ta|ie}. 54 : BCI. MONDINI, E. — Résumé de th· : Des Tortues et des Hommes. Evolution de Vimage des Tortues en Occident : de Fexploitation à la conservation. 55 : 42-43. NIONDINI, E. ·-- Les Tortues de France : images et utilisations d'hier et d'aujouI'd'hui. 56 : 39-48. IVIONNEY, J.-C. --— Régime alimentaire de I/fpera aspis L. (Ophioïa viperidae} dans les prèalpes Fribourgeoises (Ouest de la Suisse}. 53 :40-50. NOUIRA, S. —voir LAURENT, L. PAYNOT, J.-R —- Note de terrariophilie sur Elaphe sftula lcouleuvre léopard}. 54 :79. II
PINSTON, H. -— Sauvegarde de |’intérêt herpetologique et esthétique des fontaines, abreuvoirs et lavoirs anciens en pierre. 56 : 63-`lû. PLEGUEZUELOS, J.-Nl., FERICHE, M. et GARCIA-PEÃJA, H. -— Caractères externes et coloration chez Efaphe scafaris lSchniz, 1822} |'Squamata, Colubridael de la Péninsule ibérique. 55 : 24-39. REMY, E.-- La rumeur des lâchers de Vipères. 56 : 57-62. ROLLAND, O. -- Résumé de thèse : Contrôles chimîotaxonomique et pratique de venins de scorpions, de lézards et de serpents. 55 : 43-46. RÈSLER, H. —-— Contribution à la connaissance de la biologie de reproduction de Phelsuma v- nigra v-nigre, Boettger 1913 (Samia, Gekkonidae). 53 : 24-30. SAINT GIRONS. H. — Croissance, maturité sexuelle et variations ontogèniques des périodes d‘alimentation et des rnues chez deux vïpères hybrides il/'ipera aspis x vfpera seoanei} dans des conditions semi-naturelles. 54 :62-68. SALVIDO. S. -—- Régime alimentaire d'une population épigée de Speleomantes ambrosif (Caudeta. Plethodontfdae} de la Ligurie centrale lltalie septentrionale). 54 : 69-72. TERRASSON, F. — Crapauds, lézards. herpétologistes. Même destin, même image sociale. 56 : 73-74. Tl-IOREL, F.- Discours d'inauguration du congrès d’Amiens i28i"06,*'1990l. 56 : 83-B4. TRAPE, J.-F - Présence de Hamphotyphlops bramfnus (Ophidia. Typhlopidae} au Sénégal. 55 :49-41. VASSE. Y — Rapport d’activité du club junior (1989-1990). 56 :81-82. ZUIDERWIJK, A. -— Les stratégies sexuelles chez ïîrfrurus crfstatus et I marmoratus, 56 : 76. III
BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ HEFIPÉTOLOGIOUE DE FRANCE Année 1990 (n° 53 à 56} INDEX DES NOMS SCIENTIFIQUES Ablabas quadrfffneatus 54 : 32 Abfapharus biviftatus 54 : 24 Abfcpharus kribefii 54 : 24 Abfepharus mcncstriasü 54 : 24 Acanthodactyfus boskfanus 54 : 24 Acanrhodactylus arythrurus 54 : 25 Acanrhodactyfus vufgarfs 54 : 25 Agama aspara 54: 47 Agama mdarata 54 : 47 Agama sangufnofanta 54: 47 Agkistrodon contortrfx 55 : 43-46 Agkistrodon hafys 54: 25 Agkisrrodon piscivorus feucostoma 55 : 43-46 Agkistrodon piscfvorus piscivorus 55 : 43-46 Algyroides fîrzingsrf 54 : 25 Afgyroidcs hidafgoi 54 : 24-25 Algyrofdas marchi 54 : 25 Algyrofdas morectfcus 54 : 25 Algyrofdüs nigropunctatus 54 : 26 Aisophyfax pipiens 54 : 26 Afytes obsterrfcans 56:28 ;56 : 66 Anguidaa 53 : 37 Anguis fragiffs 54: 26 ;56 : 30 Anoffs carofinensis 54: 18 ;56 :80 Asaccus alisaa 54 : 26 Bianus cfnaœus 54 : 26 Bfanus srauchf 54 : 26 Bombina variœgara 54: 55-61 ; 55 : 66 Bothrops jararaca 55 : 44 Bcthrops Fanœofatus 56 : 25 Bufo bw'0 56:29 ;56 : 81 Bufo caiamita 56 : 29 Bungarus fasciatus 55 : 43-46 Bungarus mufticfnctus 55 : 43-46 Caüosefasma rhodostoma 55 : 43-46 Caretta carerta 53: 1-17 ;54 :25 :55 :1-23 Chalcides bedrfagaf 54 : 26-27 Chafcfdes bfstrfatus 54 :27 Chalcidas chafcides 54 : 27 Chafcfdas mosari 54 :27 Chafcfdes occidantaüs 54 :27 Chafcfdes oœüatus 54 : 27 Chafcfdcs paücns 54 : 27 Chalcfdas pfstaciae 54 : 27 Chafcfdas sexlfnaatus 54 : 28 Chafcidcs sfmonyi 54 :27 Chalcidas vfrfdanus 54 :28 Chamacfeo chamaafcon 54 :28 Chelonia mydas 53 :1-17 ;54 :28 :55 :14 ;55 :18 Cohacnyx bœufs 53 :28 Cofuber afgirus 54 : 28 Cofuber cyprfensîs 54 : 28 Cofuber gamonensis 54 : 35 IV
Coiuber gemonensis gemonensis 54 : 35 Cofuber hippocrepis 54 :28 :55 :46-47 Coiuber insignirus 54 : 40 Coiuber najadum 54 :28 Coiuber nummifer 54 :29 Cûiuber ravergieri 54 :29 Coiuber rubriceps 54 :29 Coiuber torquatus 54 : 41 Coiuber ventromacuiatus 54 :29 Coiuber viridifiavus 54 :28 :54 :35 Cciubridae 55 :24-39 Comneiia austriaca 54 :29 :54 :79 :56 :30 :56 :52 Comneiia gimndica 54 :29 Coroneiia iaevis 54 :29 Crossobamon eversmanni eversmanni 53 :28-29 Crotaiinae 55 : 43-46 Croraius atrox 53 :47 Croraius scutatus 53 : 47 Cyrropodion basogiui 54 :29 Cyrtopudion caspius 54 :29 Cyrtopodion heterocercus 54 :30 Cyrtopndion icotschyi 54 :30 Cyrtopodion kotschyi danieiewskii 54 :30 Cyrtopodion russowi 54 :30 Cyrîopodion scaber 54 :30 Daboia schweizeri 54- :30 Daboia ieberina 54 :30 Dermocheiys coriacea 53 :1-17 :54 :30 :55 :1-23 :56 :30 Dipiodactyiinae 53 :24-30 Dipiodectyius wiiiiamsi 53 :28 Eirenis barani 54 :30 Eire.·1is coiiaris 54 :31 Eirenis coroneiia 54 :31 Eirenis decemiineata 54 :31 Eirenis eiseiti 54 :31 Eirenis iineomacuiata 54 :31 Eirenis modesta 54 :31 Eirenis punctatoiineata 54 :31 Eirenis rothii 54 :31 Eiaphe diane 54 :31 Eiaphe hohenakeri 54 :32 Eiapheiongissima 54 :32 Eiaphe persica 54 :32 Eiaphe quatuoriineata 54 :32 :54 :75 Eiaphe scaiaris 54 :32 :55 :24-39 :55 :46-47 Eiaphe situia 54 :32 :54 :74-78 :54 :79 Eiapidae 55 : 43-46 Emys orbicuiaris 53 :18-23 :54 :32 :56 :39-47 Eremias arguta 54 :33 Eremias caemie0·0ceiIata 54 :33 Eremias pieskei 54 :33 Eremias strauchi 54 :33 Eremiae suphani 54 :33 Eremias variabiiis 54 :33 Eremias veiox 54 :33 Eretmochaiys imbricata 53 :14 :54 :33 :55 :18 Eryxjacuius 54 :33 Eryx miiiaris 54 :33 Eubiepharidae 53 :24-30 V
Eubfepharfs macularfus 53 :28 Eumacas schnaiderf 54 :34 Euprepes offvfarf 54 : 40 Gaffotfa atfantica 54 :34 Gaffotfa galfoti 54 :34 Gaüotfa simonyf 54 :34 Gaüotfa stehünf 54 :34 Gekkonfdae 53 :24-30 Hcfodsrma hcrridum 55 : 43-46 Hafodarma suspectum 55 : 43-46 Hemacharus haamachatus 55 : 43·46 Hemidactyüus turcfcus 54 : 34 Hemftheconyx caudfcfnctus 53 : 28 Hemorrhois hfppocrapfs 54 : 34 Hi.-arophfs caspius 54 : 34 Hierophisjugularis 54 : 35 Hiemphfs Iaurcntî 54 : 35 Hierophis schmidtf 54 : 35 Hiamphfs vfrfdiffavus 54 : 35 Hydrophiinaa 55 : 41 Hyfa arboraa 56 : 29 Iguanfa 53 : 37 Iguanidac 53 : 37 Lacerta agiffs 53 :46 :54 :18 ;54 :35 ;56 :30 Lacerta anaroüca 54 : 35 Lacarta armanfaca 54 :35 Laœrta badriagaa 54 :35 Laœrta bithynfca 54 : 35 Lacarta brandt} 54 : 36 Lacerta cappadocfca 54 : 36 Laœrta caucasica 54 : 36 Lacsrta chlorogaster 54 : 36 Lacerta clarkorum 54 : 36 Laœrta dahif 54 : 36 Lacerta danfordi 54 : 36 Lacsrta d¤·:fHfpp.·` 54 : 36 Lacerta derjuginf 54 : 36 Laœrta fiumana mahefyf 54 : 37 Lacerta graeca 54 : 36 Laœrta horvathf 54 : 36 Lacartalaevis 54 :37 LacerIa}antzicyren1’ 54 : 37 Laœrta Iapfda 54 : 37 Lacarra media 54 : 37 Lacarta mchcfyi 54 : 37 Lacerta mixta 54 : 37 Laœrta montfcola 54 :37 Laccrta mosorsnsfs 54 :24 ;54 :37 Laœrta ocelfata 54 : 37 Laccrta oertzenf 54 :37 Lacerta oxycaphala 54 :37 Lacerra pamphylica 54 :37 Laœrra parva 54 :38 Lacarta parvufa 54 :38 Lacerta piryusensfs 53 :32 Laœrra porrschfnskfi 54 :38 Lacerta praticofa 54 : 38 Lacerta prfncaps 54 : 38 Laœrta raddei 54 : 38 VI
Lacarta .·*0st0mbek0w` 54 :38 Laccrta rudîs 54 :38 Lacarfa saxicofa 54 :38 Lacarta saxicofa mehsfyf 54 : 37 Lacarta schrefberi 54 :24 :54 :38 Lacarfa stirpium 54 : 35 Lacerta srrfgata 54 :39 Laœrfa trüineata 54 :39 Lacarta unfsexuafis 54 :39 Lacerta uzzeüf 54 :39 Lace-rta valentin! 54 :39 Lacsrîa vfrfdfs 53 :31-39 :54 :39 Lacarta vfvipara 53 :46 :54 :1-22 :54 :39 :56 :30 Lepidochelys kempii 54 :30:55 : 18 Lsptotyphlops macrorhynchus 54 : 40 Lywryhynchus dfadema 54 : 40-45 Mabuya aurata 54 : 40 Mabuya vittata 54 : 40 Macroprctodon cucuüatus 54 : 40 Mafpolon monspassufanus 54 :40 Mauremys caspia 54 : 40 Mauremysfeprosa 54 :40 :56 :39-47 Naja haie 56 :25 Narrfx maura 54 :41 :56 :52 Natrfx megafocephafa 54 : 41 Natrfx natrfx 54 :41 :56 :30 :56 :66 Naïrfx tasscüatta 54 : 41 Oadura castcfnauf 53 :28 Oedura monilîs 53 :28 Ophiomcrus punctatfssimus 54- : 41 Ophfsaurus apodus 54 : 41 Ophfsops efagans 54 : 41 Pachydactyfus capensis vansonî 53 : 28 Pefamis platurus 55 :41 Pafodyœs punctatus 56 : 29 Phefsuma 53 :24-30 Pheisuma madagascariensfs 53 :29 Phsisuma ·.«·—m’gra v-nigra 53 : 24-30 Phrynoœphalus guttatus 54 : 42 Phrynoœphafus helioscopus 54 : 42 Phrynocephafus mystaceus 54 : 42 Phyffodactyfus europaeus 54 :42 :56 :79 Pfethodontfdaa 54 :69-ï2 Podarcfs bocage.? 54 :42 Podarcfs dugesü 54 :42 Podamîs arhardff 54- :42 P0dam:'s ffffolœnsfs 54 :42 Podamis gafgcaa 54 : 43 Pcdarcis hispanfca 54 : 10-11 ; 54 : 43 Podarcis üffordi 54 :43 Podarcis maliselfsnsfs 54 :43 Podarcis mfùansfs 54 :43 Podarcis muralis 54- :10 :54 :43 :56 :30 :56 :66 Pcdarcis peloponnesiaca 54 : 43 Podarcis perspfciffata 54 : 43 Podarcis piryusensfs 54 : 43 Podarcis sicula 54 : 10 :54 : 44 Podarcis taurfca 54 : 44 Podarcîs tüfgucrta 54 : 44 VII
Podarcis wagiariana 54 : 44 Psammodmm us aigirus 54 : 44 Psammodromus hispanicus 54 : 44 Pseudamys scripra eiegans 53 : 21 Pseudocyciophis pcrsicus 54 : 44 Psaudoœstudu kieinamanni 53 : 53 Ptyodactyius puisauxi 54 : 44 Hafctus sanguinoiantus 54 : 47 Hamphotyphiops braminus 55 : 40-41 Hana daimatina 56 :29 :56 :66 Hana ascuianta 56 :29 :56 :66 Hana iassonae 56 :29 Hana temporaria 56 : 29 Hhacodactyius auricuiatus 53 : 28 Hhinoderma darwinii 56 : 16 Hynchocaiamus satunini 54 : 45 Saiamandra saiamandra 56 :66 Saiamandra saiamandrâ tarristris 56 : 28 Sceiopoms jarrovi 53 : 36 Scincciia iatsraiis 53 : 36 Scincidac 53 : 37 Scincus cyprius 54 : 40 Sciarogiossa 53 : 37 Sisrurus miiiarus barbcuri 53 : 54 Spaiaroscphis diadema 54 :45 Spaiaomanœs ambrosii 54 :69-72 Staiiio caucasicus 54 : 45 Sœiiio sœiiio 54 :45 Staiiio vuigaris 54 : 45 Sranodactyiua guttatus 54 : 45 Stanodacryius stanodactyius 54 : 45 Tarentoia angustimentaiis 54 :45 Tarsntoia bischoffî 54 :45 Tarenmia boetïgeri 54 :45 Tarantoia deiaiandii 54 :45 Tarentoia gomaransis 54 :46 Tarentoia mauritanica 54 :46 Tciescopus faiiax 54 :46 Tenuidactyius caspius caspius 53 : 29 Teratoscincinaa 53 : 24-30 Taratoscincus scincus scincus 53 : 29 Testudo 53 : 52-53 Testudo caouana 54 :26 Tastudo graaca 53 :18-23 :54 :46 :55 :13 Tastudo graeca graeca 53 : 52 Tastudo graeca ibera 53 :52-53 Tcstudn graaca terrisrris 53 : 53 Tœstudo graeca zarudrhyi 53 : 53 Tastudo hcrmanni 54 :46 :56 :39-47 Testudo hermanni boettgsri 53 : 18-23 :53 : 52-53 Testudo hermanni hsrmanni 53 : 18-23 :53 : 53 Testudo hermanni robanmcrtansi 53 : 18 Testudo horsfieidii 54 : 46 Testudo ibara 54 :47 Tastudo kieinmanni 53 :53 Testudc marginata 53 : 20 : 54 : 47 Tastudo terrastris 54 : 4-7 Trapaius rudarams 54 : 47 Trapaius sanguinoientus 54 : 47 VIII
7}i0nyx trîunquis 54 :47 Tïfturus afpestris 56 :28 :56 :66 ïïfturus crfstatus 56 :28 :56 :66 ;56 :76 ïïfturus hafvetfcus 56 :28 :56 :66 îîrfturus marmorafus 56 : 76 Tîrftums sp. 56 : 66 ïîrfturus vfttams 56 :76 'Hfturus vufgaris 56 :28 Tupfnambfs grfseus 54 : 48 Typhfopidae 55 : 40-41 Typhfops vermfcuiarfs 54 : 48 Uromastix acanthinurus 55 : 13 Varanidaa 53 : 37 Varanus griscus 54 : 48 Vfpera 56 :57-52 Vfpara ammodytes 54 : 48 Vfpera aspfs 53 :40-49 :54 :48 :54- :62-68 ;56 :49-56 Vipara aspfs francfscirsdi 54 : 80 'L/(para aspfs x Vipera savane! 54 : 62-68 Vfpara baranî 54 : 48 Vfpera barus 53 :48 ;54 :48 :56 :30 ;56 :49-56 :56 :74-75 Vfpera barus berus 54 : 80 Vfpara bulgardaghica 54 : 48 Vfpera darevskif 54 : 48 Vfpera dinniki 54 : 48 Vfpera kaznakovi 54 : 49 Vfpera fatastef 54 : 49 Vfpara fabetina 54 :30 Vfpera monrfcofa 54 :50 Vipera nikorskfi 54 : 49 Vfpera raddaf 54 : 49 Vfpera renard} 54 : 49 Vfpera seoansf 54 : 49 ; 54 : 62-68 Vfpara ursinîf 54 :49 :56 :79 Vîpara wagneri 54 : 49 Vfpara xanthfna 54 : 49 Vfparfdac 55 : 43-46 Zamanis gemonensis Iaurantf 54 : 35 IX
Supplément au Bull. Soc. Herp. Fn n° 60 Le Gérant: H. GUYETANT N° de Commission paritaire : 59374 Service commun de Pimprîmerie de1'Universîté de Franche-Comté - 25030 BESANCON CEDEX X
société HEFIPÉTOLOGIOUE ` ' DE FRANCE ·. · ` Association fondée en 19î*I '— . agréée par le Ministre de l'Environnernent le 23 février 1978 _ ` ` I ·· — Siè-ge Social Université de Paris VII, Laboratoire d'AnatomIe comparée 2 Place Jussieu - 75251 PARIS Cedex 05 — ` u Secrétariat ` - Jean-Marie EXBFIAYAT — Laboratoire d'I—listoIogierEPHE - Universite Catholique de Lyon, 25 rue du Plat _ . 69288 LYON Cedex 05 Q . _ · CONSEIL D'ÃDM|NIS'i'RATlON E _ Président : Jean LESCLIRE, Laboratoire Amphibiens—Fteptil_es. I'vI.N.H.N. 25 rue Cuvier, 75005 PAFIIS _ E ` Vice-Présidents :IJean—Pierre BARON, Ecole Maternelle Annexe, Flue de Jéricho prcmngée,17000 LA ROCHELLE E · Daniel THOMBETTA, F Avenue FI. Schuman, 77184 EMEHAIINVILLE . ` ._ Secrétaire général : Jean-Marie EXBFIAYAT - Laboratoire d'Hlsto|ogiei_EPHE — Université Catholique de Lyon, 25. rue _' I du'Plat, 69238 LYON`Cedex 05 . ' ' ` _ I Secrétaire adjoint : Patrick DAVID, 14 Hue de la _Son1rI1c #94230- GACHAN _ I Trésorier : Bernard EMLINGEFI, 9 rue de l'EgIise, Sancy les Meaux, ??5Bo-CHECY—I.•A—CHAPELLE _ _ — Trésorier adjoint : Raymond CHABAUD, B.R‘52·4, B-1105 _BAYONNE· I I l' _ _ I Autres membres du conseil : Jean-Marie EXBHAYAI Bernard LE GARFF, Michel LEMIFIE, Christine lv'lOlitFiIÉFI-et — lnnoent BELS, Yannick VASSE. - _ _ · ,· —‘ E Membres- d'Honneur : Guy NAULLEAU (CEBASICNHS, 79360 CHIZÉ) ; Gilbert MATZ tFac. Sciences, ANGERS}- . . ` ' ` . _ . A`oMissioitis` `— · _` - · ' . Les admissions à la S.H.F. sont décidées par Ieuconseil d’Ad_mlnistratlori sur proposition de deux membres-de`·Ia ` ` ` · Société tart.3 des Statuts}. N'envoye2 votre cotisation au secrétaire genéral qirapres- avoir reçu I‘avls dadmission du _ . - _ conseil. ·· ` ` _ · · ' _ _ ·_ . _ E ‘ `CDTISATIDNS 1991 JMEMBEHSHIP _ ` · u ·· — _ Tarifs tFrance,. Europe, Afrique}: I Tauir annuel' · Bulletinf I '_ Total · I ` _ __ .. ··; ·-adhérents de moins de`20 ans · 20 ‘· ' . + 60_ = BU FHF ' . ` `· ’ · ` · - adhérents de plus de 20 ans · 60 _ '_§0_· = 120 FHF _ . · ' .. - -—- bienfaiteurs : minimum · . . —= 200 FHF · . -—- membre conjoint _ · _=· 50 FRF — ` Tarifs (Amérique, Asia, Océanie} : · 15 _ I ‘ + I 1S I = 30 US`$ . ' I _ ' ` ` ABONNEMENTS! SUBSC_R|_FTl0N to`SHF Bulletin . · France.Europe.Afriqua . _ _ 1 · ns 140 FFIF . ' Amérique, Asie. Océanie _ . ` _ =· 35 US $ Le service de le revue est assuré aux mentbresà jour de leur cotisation. _ _ To our members in America, Asia or_PaclfIc area: u ` . _ ` E . The SHF Bulletin is. a qùaterlv. Our rates include the airmail postage in orde; to ensure a prompt delivery. — _ . ` CLUB JUNIOR _ — Adhésion +·Abonnemen_t au journai (La Muraille vivante) =· 40 FHF · — Abonnement au Bulletin dela Si-IFlfacu|tatif) I a 60 FHF · _ _ _ Total =· 100 FRF Illiodalités de réglement :` · _' _ _ `— · ` I · 1. Chèque postal: à tordre de la Si-IE CCP.3795-24 Fl Paris. ; . ` 2, Cheque bancaire à tordre de le SHF. Envoi dlrectau secrétaire général (adresse cl-dessus). - 3, Nous rappelons que les dons ou cotisations de soutien sont les bienvenus. - I Chan_gon1`ont d'adreese : ` · N‘ornettez pas de signaler'san_s retard au secrétariat tout changement d'adresse. I — _ BIBLIOTHÈQUE Lesoériodiques obtenus par la S,H,F. en échange avec les autres sociétés (liste publiée dans le bulletin} ainsi qu'une ' .. bibliotheque de tirés-à-part sont regroupés au Laboratoire de Biologie animale, Faculté des Sciences. 2 Bld Lavoisier - · ' 49045 Angers Cedex. Les articles deces périodiques peuvent être consultés _sur dernandeadressee a G. MATZJ En ` outre. nous demandons aux auteurs denvoyer leurs travaux récents en 2 exemplaires à' cette bibliothèque, —
- . · · _ · I -' societe I-iEni=·E1·oLoo1ouE __ I · ' ' I · - · . _ DE FRANCE · · ‘ · _ 1 _ Association Iondee en 1971 . · E . . agréée par le Ministre de |'Environnement le 23 Iévrier 1078 . _ ' I I I` _ ` ` ` Siege Social _ _ . . II · Universit de Paris VII, LaboratoIre.'o'AnatomIe oomparèe , J ` _ _ ‘ - `¤ _ . —_ 2 Place Jussieu -75251 PARIS Cedex- 05 _ - I . · _ _· _I I ·· Secretariat ` -· · . ' ·. _ - .· . - · Jean-Marie EXBFIAYAT, Laboratoire d'HIsto|ogielEPHE, unrvsrsite Catholique de Lyon, 25 rue d1.I.PIàl- - - - ' · _ 69288 LYON Cedezr 02 · · _ - _ , · _. _ Tel. : 7232,50.36 - ` · . . · · _ — · — . · . I Fast : ?2.33.50.19 _ ` ' ` _ ADRESSES UT|LES` I . ` I I _ J .I I _I I I I Directeur de la publication I: Ft. GUYÉTANT, Université de Besançon, Facultérdes Soiences - 25030 BESANCON ` ` Cedex ` ` _ · . ' - I I Responsable d_e la rédaction : FI.- VERNEIZ Eoole Normale Supérieure,-Laboratoire eI'EcoiagIe. 46 rue r:I‘Uim - 7523û · _ PAF·t|S·Ceclex 05 ’ ' ` _ ` . ' Responsable enquete de-répartition (Amphibiens}.: FI. GUYÉTANTI(adrosse'ci-deesus)I· I . ` I I Responsable enquete de repartition (Reptiles} : J. CASTANÉT, Universite de Paris VII, Laboratoire d‘Anatomio · _¢orr1pà_ree, 2 place Jussieu - 75251 PARIS Cedex 05 = — · ` · ` · . - I - Responsable de ta commission de protection : J. l._ESCURE,_ Laboratoire Arnphibiens·ReptiIes, Muséum National I __ _ ·d'Histoire Naturelle, 25 rus Cuvier - 75u05 PARIS · ._ _ Responsable do Iaoommlssion d'e·thnoherpè·toIo§Ie et histoire de`I‘horpétolog|e : L. EIODSON, 33 rue Bois- _ I’Evêquo - B4000 LIÈCE, Belgique · _ ·_ ` · — ' _ . _ I _ Iflesponsalule de la commission da terrarlophllie ; P. DAVID, td rue de la Somme a 94230 CACHAN ' I' . I I ‘ Responsable de la oirc_ul_aire eI'annonoee_I: P. DAVID (adresse cl-dessus] _ I ` _ ` _ ' Responsable des Arohives et de la Bibliothèque : G. MATZ. Université d'Angers, Laboratoire de Biologie artirnale', _ I 2 Bld Lavoisier — 49045 ANGERS Cedex - · _ _ · ‘ E _ I Responsable section parisienne : A|SXaIIdro_7EYNIÉ, LNSA. Centre ds Recherches ds Jouy - 78350 JOUY~BI'I~ I ` ` JOSAS ' · · · ‘ _ _ _ I Responsable Ide la photothèque SHF : D. HEUCLIN, La Moreiàre - en Couhé — 86700 COUHENÉRIAC I Responsables du Club Junior SHF : V. VASSE, 35 rue de Wgnignigs · 75D12 PAHI5 · I · — ` Responsable du Groupe Cistude L A. VEYSSET, B rue Archimède · 91420 NIOFIANGIS ` - I I I I Responsable duI Groupe Venins : J; DETFIAIT, 29 rue du Rôle-- 91800 BRUNOY I _ · · · I - ` · ` - I — _ Couverture : I-larve MAUFIIN · . _ · _ Sculpture en terre cuito'do_nouveau-ne rte tonus Luth _ . . · _ (DermooheI'ys oorlacea) _