bulletin de Io SOCIETE HEHPETOLOGIQUE DE FRANCE ‘ î _- f_,,5;.,‘Ãfè ‘ü*;•,;«f;·· *5 _ ; ___ ` _;’,îZ _ _ ȧgg··»g } ;··.· · ,,è [ ’·'· ·î3«`•·§f: · ’ 4;- î`···` ·"··" _ , A il _ ë5;;»·,« · ` I-? — 7 ‘ ' f “··- g ui'}; N É. H /- I "É, ,.,·"»—-—·L.,·- " -7* ..· X A,-g" n' 1 _ Janvier 1977
BULLETIN DE LA SOCIETE HERPETOLOGIOUE DE FRANCE Trimestriel Décembre 1976 - N°1 SO HAIRE EDITORIAL Le Président, G. NAULLEAU ............... , ............................ 3 ELEVAGES Notice sur l'êlevage de l'Hymenoeh£rua, J.L. FISCHER ................. 5 Médicaments utilisables pour les reptiles Suggestions diverses, M. DUMONT .... . ............................. 11 REPARTITION Enquête de répartition des Amphibiens et Reptiles de France :`Du nouveau, J. CASTANET .............................. 14 C HISSION PROTECTION, A. RAYNAUD ........................................ 16 TRIBUNE LIBRE A propos de la protection des Amphibiens et Reptiles Deuxième partie : conclusions et suggestions, A DUBOIS ........... 18 BIBLIOGRAPHIE, R. PLATEL. ............................................... . 25 VIE DE LA SOCIETE Assemblee generale, Niort, le 4 Septembre 1976, R. GUYETANT .......... 26 Compte rendu d'activitê de la section parisienne, R. VERNET .......... 28 A propos de la reproduction de Reptiles et d'Amphibiens, H. ALCHER et M. DUMONT .......................................... 3O Annonces ............................................................. 31 Divers ............................................................... 32 Note aux auteurs ..................................................... 33
3 E D I T 0 R I A L La S.H.F. plus de 5 ans après sa création, a plus en plus de membres dispersés dans toute la France et même à l'étranger, ce qui nous oblige à repenser périodiquement les moyens servant de trait d’union entre nos différents membres. Dès la premiére assemblëe`constitutive de Mars 1971 â ANGERS, il était décidé que le compte-rendu de la réunion et les résumés des communications seraient diffusés a tous les membres. En Avril 1972, à ORLEANS, l'Assemblée Générale souhaite la publication des résumés des cmnnunications aux journées S.H.F. dans des revues afin qu‘il reste des traces de l'activité de cette Société. Ceci s'est réalisé puisque les résumés des communications â caractere embryologique ont été publiés dans la revue "Symbioses“, alors que ceux a caractères écologiques et faunistiques sont parus dans le “Bulletin des Naturalistes Urléanais". Lors de l'Assemblée Générale d'Avril 1973 â PARIS, il est décidé ê l'unanimité qu'un résumé de l'activité de la 5.H.F. serait publié chaque année dans le “Bullet1n de la Société Zoologique de France". Nous pouvons disposer annuellement d'une vingtaine de pages dans cette revue. A l‘Assemblêe Générale d'Avril 1974 â NANTES, l'idée d'un Bulletin de liaison périodique est lancée, mais sa réalisation se heurte à des diffi- cultés, de plus, les comptes-rendus de la S.H.F. sont déjà publiés dans le “Bulletin de la Société Zooloqique de France". L'Assemblêe Générale accepte la proposition du Bureau de circulaires plus étoffêes. Le probléme de la création d'un.Bulletin de liaison est à nouveau évoqué â l‘Assemblée Générale de Septembre l976 a CHIZE. Il est certain que l'accroissement du nombre de nos membres et leur grande dispersion géographique rend difficile les contacts et les rapports que nombre d'entre eux souhaitent. Une réunion annuelle a l'échelon national ne le permet pas. Une liaison plus étroite est nécessaire, ce qui a conduit l'Assemblée Générale à accepter la création d'un Bulletin.
4 Il est souhaitable que cette publicatlon ne soit pas répertoriée dans la bibliographie afin d'evîter de l'encombrer. Les articles orlglnaux sont donc à eviter. Il ne devra pas, non plus, faire double emploi avec la publication à la Société Zoologique du fait des coûts actuels de diffusion. Son contenu mal défini au début, se rüdera peu à peu pour se diviser en différentes rubriques. Son pérlodisme sera d'au moins deux numéros par an. Il est bien évident qu'une telle publlcatlon occasionne des frais supplémentaires (réalisation, impression, envois, etc...) à la S.H.E., c‘est la raison pour laquelle les cotisations 1977 ont été relevées. Ce bulletin doit être celui de tous nos membres qui j'espere y participerons activement afin qu'1l ne devienne pas â la longue la publication de quelques uns d'entre nous. Herpetologlstes, amateurs ou professionnels, si vous avez des choses a dire pouvant intéresser nos membres, n'hésltez pas a proposer des textes. Toutes suggestions et critiques constructives qui permettront d'amé- liorer la qualite de ce bulletin seront les bienvenues. Ainsi ce nouveau trait d‘un1on est lancé, souhaitons qu'1l contribuera a resserrer les liens unissant tous nos membres. Le President G. NAULLEAU
5 E L E Y A G E S NOTICE SUR L'ELEVAGE DE L'HYHENOCHIRUS L'Hgmcnoch£xua est un petit Amphibien de la famille des Pipides (pipas, xénopes). Comme les xênopes, son pays dlorigine est l'Afrique (localisé au Congo et Cameroun} et, comme les membres de sa famille,1l passe toute sa vie dans l'eau. Cette derniére qualité et sa petite taille (3 â 4 cm) font que ce petit Amphibien est apprécié par un certain nombre d'aqua- riophiles, comme élément décoratif dans leur aquarium, au milieu des poissons. Pour cette raison, nous pouvons trouver en France, depuis deux ô¤S environ, et assez sporadiquement, chez les conmerçants spécialisés, des Hymenochixua boettgehi vendus sous la dénomination de ”grenouille". (En Allemagne, on peut également trouver H. cuatâpea. Les deux espèces d'HgmcnochÃaua sont vendues sous le nom de “afrikanische Kleinfrësche“ = petites grenouilles africaines}. Les Hymenochixua sont caractérisés par une palmure développée aux mains, d'oû le nom de genre Hymenochiaua, qui signifie “membrane aux mains (Boulanger 1896}. La palmure pédieuse est développée, les orteils J, II et III possèdent de petites "griffes", la peau a un aspect granuleux, les narines sont a l'extremité du museau, et les yeux sont places sur le cote de la tète et ne fomnent pas de saillie comme chez les xénopes. Ces deux dernières dispositions morphologiques ne permettent pas â l'Hgmenoch£nuA d'avoir les yeuxetles narines en contact avec l'air, tout en gardant le reste de la tète et le corps immergés, comme on peut l'observer chez différents vertébrés aquatiques tels que xênope, bombina, crocodile, hippopotame (phénomène de convergence]. L'autre espèce d’Hgmenoch£xua que nous avons citée (cuatipcal, se distingue du boeitgeai par une peau plus lisse (absence de verrucosité), des pattes postérieures plus courtes, et une taille plus petite (3 cm}.
6 TECHNIQUE D'ELEvAGE Il est nécessaire si on désire avoir des reproducœurs d'acquérir plusieurs individus (5 à 7). Cette précaution est d'autant plus impérative que les adultes ne possèdent pas de caractères sexuels secondaires. Cependant, chez les adultes qui n‘ont pas pris de nourriture pendant plusieurs jours, il est possible de distinguer les mâles des femelles par l'abdomen plus rebondi de ces dernières (si les ovules sont mûrs). Mais, si on souhaite séparer les males des femelles, le seul moyen pour ne pas commettre d'erreur est de pratiquer cette opération au moment des accouplements. Avant de posséder des Hymenochiaua il est préférable de leur preparer un aquarium,pour les recevoir. Le schéma suivant represente un modéle d'aquarium dans lequel on peut les garder dans de bonnes conditions. Pour 5 ou 7 individus un aquarium de modéle standard de 60 cm de long suffit (les aquariu s en verre collé sont préférables aux aquariums avec des montures aetalliques). Dans le fond de l‘aquarlum, on dépose une couche de sable de 5 cm environ, (sable de riviere - Loire · que l'on aura eu soin de nettoyer avant de le placer dans l'aquarium). Un remplit ensuite l'aquarium avec de l’eau courante (eau de ville), ou un mélange 1/2 eau douce (eau partiellement démi- néralisée (a) et 1/2 dure (eau courante, a vérifier suivant les régions, pour Paris et les environs l'eau a un dH généralement supérieur à 20). Dans le sable, on place un filtre (1} (type filtre bougie de 10 cm de long] relie à une pompe (2) (b}. La filtration de l’eau par le sable et par le filtre en plus de l'aération permettent de garder une eau de bonne qualité, (l'aération pendant au moins 24 heures est indispensable avant de placer les animaux dans l'aqua- Fium, précautions à prendre avec l’eau de ville(-sensibilité de la peau des Amphibiens au chlore-}. Il est conseillé, quand on a introduit une population dans un aquarium, d'êv1ter d'ajouter â cette population d'autres espèces, ou une méme espèce d'une autre provenance, DDUF écarter les risques de contami- nations parasitaires, microbiennes ou virales. On peut maintenir les Hgméno- chiaua à une température de 20 à 22 degrés ; mais pour la reproduction il est préférable de monter cette température â 26 â 28 degrés. Le chauffage de l'eau se fera par une résistance (3} (compter 1 H par litre}, couplés â un thermos- tat·(4] qui est réglé à la température désirée. La résistance est placée â proximité de l'aération et le thermostat doit être a l'opposé de la résistance. Ce dispositif pennet une bonne répartition de la chaleur. Un ajoute ensuite des
7 plantes de sol (anubias, cryptocorines etc...}, et des plantes de surface (ceratopteris - fougères d'Amériques et de Sumatra) ou de la mousse de java etc... Les Hymcnochinua passent parfois de longs moments la tête hors de l'eau, et les plantes de surface leur servent de support. Enfin, une lumière est placée au dessus de l'aquarium (5) [lampe à incandescence - 40 H pour une capacite d'environ 40 litres - ou mieux, un tube fluo de type horticole - 15 H pour 40-50 litres). On recouvre l'aquarium avec un couvercle - plaque de verre ou couvercle perfectionné pour un aquarium de decoration (ne pas oublier les ouvertures pour le passage des fils et tuyau}. Ouand l'aquarium est prêt et, que l'eau a été aérée, on installe les Hgnenoehiaua et on les nourrit. HOURRITURE Il n'y a pas de problème pour nourrir les jeunes et les adultes. Nous leur donnons des vers de vase (larves de chironomesjt des daphnies et des tublfex lyophillsés (pour ceux qui possèdent un congélateur, des artè- mias congelees}. Il est a noter que les Hymenoehinua ont un comportement alimentaire comparable a celui des urodéles aquatiques. Ils trouvent la nourriture à l'odeur. L'observation de ce comportement est simple. Il suffit de mettre des tubifex lyophilisés à la surface de l’eau, pour assister assez rapidement A une phase d'affolement des Hyménoehiaua qui vont chercher la nourriture un peu au hasard, pour se rapprocher progressivement de la où elle se trouve. On peut également enfouir légèrement sous le sable les tubifex ; le méme affolement de leur part pour découvrir la nourriture se dëclenchera et, on pourra les voir fouiner dans le sable et s'attaquer aux vers. A la distribution de nourriture, il n'est pas rare d'observer un individu attraper la patte d'un voisin ; mais c‘est toujours sans gravité et l’attrapë arrive toujours à se dégager. On remarquera aussi que les Hymenochinus avalent leur mue. REPRODUCTION ET ELEVAGE DES TETARDS Les premières tentatives d'accouplements et le chant des mâles sont les signes que les Hgmenochiaus sont en activite sexuelle (les mâles émettent un chant ou plutôt un bruissement qui peut ressembler au chant de certaines sauterelles). Cette activite peut être spontanée ; si elle n'ap- paraît pas, et si on desire la provoquer, il est recommande de changer en
8 partie, ou entièrement, l'eau de l'aquar1um, par de l'eau neuve et de monter progressivement la température â 26-23 degrés. Chez l'Hymênoch£nua l'accouplement est lombaire. Régulièrement, on peut observer un male qui cherche a s'accoupler avec un autre male, ce qui détermine chez ce dernier un reflexe d‘extenslon des pattes postérieures qui facilite sa libération de l'étreinte du premier mâle. Un reconnaît tout de suite ces faux accouplements qui durent dans la majorité des cas moins d'une minute. Quand un couple est fommé, il reste un moment sur le sol et, on peut assister â un phénomène curieux qul se dé- roule pendant cette pêrlode. Quand la femelle se déplace (nous ne l'avons observe qu’â cette condition) le male émet parfois son chant et allonge l'une de ses pattes postérieures dans le prolongement de son corps (c’est le plus souvent la patte postérieure droite), place son pied a la base de la téte de la femelle qu'll gratte par mouvements saccadés et rapides avec ses orteils. âctuellement nous n‘avons pas d'explicat1on à donner â ce comportement. Bien sûr l‘hypothëse d'une excitation hypophysalre a été émise ; c'est une hypo- thèse sédulsante qui demande toutefois a étre démontrée. Aprés ces préllminai- res, le couple va se diriger rapidement a la surface de l'eau, se retourner (le ventre face a la surface de l'eau) et descendre sur le sol. Ce manège va se répéter plusieurs fois et, a chaque fols que le couple atteint la surface de l'eau quelques oeufs y sont déposés (1 a 3-4 ?}. L'accouplement est de courte durée, et la ponte semble être étalée sur plusieurs jours. Les pontes ont généralement lleu dans la soirée et au debut de la nuit (possible en pleine nuit), car on remarque pendant les périodes d'accouplement que les mâles chantent plus fréquemment la nuit quand la lumiere de l'aquarium est éteinte. Les oeufs sont trés petits (grosseur d*une tete d'ép1ngle} et flottent a la surface de l'eau. Il est préférable. si on falt pondre les Hgmenochinus dans l'aquar1um d'élevage, de retlrer les plantes de surface, car les oeufs qui restent collés aux plantes ne se developperont pas. Les oeufs peuvent être récupérés et placés dans un cristalllsolr ou un petit aquarium (3 a 4 cm de la même eau dans laquelle ils ont été pondu, même température â surveiller trés sérieusement, les larves étant particulièrement senslbles au changement de température. Ne pas descendre au dessous de 22°]. Placer un diffuseur pour brasser légérement l'eau du récipient, et quelques morceaux de plantes dans le fond. Les larves éclosent au bout de 2 jours et restent suspendues aux plantes ou sur la paroi de verre pendant 5 jours environ. Aprés ce délai on volt des tétards minuscules (envlron 3 mm) nager
9 a la surface de l'eau en quéte de nourriture. Le têtard a une bouche dirigée vers le haut (absence de bec corne}, et il prend sa nourriture par aspiration. La difficulté de l‘élevage réside dans les 10-12 premiers jours qui suivent l'apparition des larves nageantes. Ces larves de petite taille n'acceptent que de la nourriture vivante. Il faut donc les nourrir au depart avec des infusoires (préparer des cultures avant ou au moment des pontes -on laisse macérer des feuilles sèches de salade dans des pots de confiture remplis d'eau- très bons résultats avec le cresson de rivière- ou faire germer du riz paddy qui reste la meilleurs solution). Distribuer la nourriture au moins 4 fois dans la journée quand les tétards sont nourris aux infusoires (on peut aussi installer un systéme de goutte â goutte entre la culture d'infusoires et le récipient contenant les têtards}. Aprés 10-12 jours les larves sont nonoalement assez grandes pour manger des nauplies d'artémias ; on vend dans le commerce des oeufs-ou des préparation oeufs + sel -en 24 heures a 24 degres les premières nauplies apparaissent. Ensuite, on distribue des vers de vase ou des tubifex vivants finement hachés (ou des micro vers si on a la possi- bilité de se procurer des souches), les tubifex lyophilisés sont bien acceptés aprés un mois, et â la limite de la nourriture séche [c) si on a un manque de nourriture. Les métamorphoses ont lieu aprés deux mois. On aura au fur et à mesure que les tétards grandissent ajouté de l'eau dans le récipient. ll est a noter que la premiére réussite en France de la reproduction de l'Hymenoch£- ana est due â J. ARNOULT (1959}. Malheureusement_cette première réussite dont nous avons été témoin n'a pas fait à l'époque l'objet d'une publication. On a observe les premieres pontes chez les sujets âgés de 14 mois (variation probable de plus ou moins deux mois qui dépend des conditions d'élevage et de nourriture}. Les jeunes Hymenochiaua sont élevés â une température de 20/22 degrés environ (les adultes supportent des températures de IB degrés sans probléme et on peut avant une reproduction les placer a cette température, en évitant toutefois une nourriture trop abondante). Les techniques et les conditions d'élevage que nous venons de decrire sont basées sur une courte expérience que nous avons de ce petit Amphibien. Il va de soi qu'elles peuvent être modifiées sur—certains points et ceux qui ont une expérience en aquariophilie n'y manquer¤ntpas.La premiére condition de réussite est d'acquérir des animaux sains. Il faut également respecter les conditions de préparation du milieu (eau] et d'hygiéne (filtra- tion et le type de filtration importe peu), l'èclairage, la température et la nourriture (ces deux derniéres conditions seront l'objet de soins parti-
10 culiers Pour les Tarves et 1es têtards}. Si ces conditions sont respectées, le maintien et la reproduction des Hgrnënoeiwnua ne présenterons pas trop de difficultés, et 1'é1eveur ne pourra pas dire conme Moiière, dans ce vers guère prisé et qui servirait aussi d'ëpigraphe à bien des écrits batracho- ÉOQTQUES I " QUE VOUS HÉMBARRASSEZ AVEC VOTREU . GRÈNUUILLE," (Bouts-rinrés, commandé sur Te bei air. Premier quatrain, premier vers}. BIBLIOGRAPHIE Nous Timitons la bibiiographie a deux ouvrages dans Tesqueis on trouvera une bibiiographie assez compiète concernant îesHymanoehEaus. FILEK Herner Von · Früsche im Aquarium. Kosmos Frank H. Stuttgart, 1957. NIETZKE Günther - Oie Terrarientiere 1. Uîmer, Stuttgart, 1969. NOTES a) L'eau de Voivic est recmnnandée, c'est une eau douce qui a un pH de 5. b) Une pompe de type Rens 101, par exempie qui peut egaiement servir pour piusieurs aquariums (4 bacs de 50 Titres). c) La Tetramin réduite en poudre. Jean-Louis FISCHER Institut d'Embryo1og1 I $ 5 49 bis, avenue de Ia Beï'|e Gabrieiïi _ 2 9413O NOGENT SUR MARNE lle ;, ·-—-·.·.·——··- "' Q"- H àà .. ·· ·· *·lW>" 5 gi f @' (F9 4 I. 0 ga É • f ` :a Q ` / ( \ ul F - .·.· ï· ·· -. - ' -. · ··: ····`- ··.-'~.·.·’·.-.'- 1·" ' - I·-"· "·
11 HEDICAMENTS UTILISABLES POUR LES REPTILES SUGGESTIONS DIVERSES Michel DUMONT D'une façon générale, pour des animaux de petite taille, la plupart des médicaments pour oiseaux peuvent être employés avec succès (1}. . - Entérite des tortues terrestres (Tcatudo Paadalia, T. Radiaia etc...) survenant après un coup de froid : HEXAFORHA CIBA 1 1/2 comprimé matin et soir pour une bete de 8 kgs (principes actifs : chlorolodoqulne et phênanthrollnequlnone). - Yeux irrltes des tortues aquatiques : L'or1g1ne provlent souvent de l'eau pas assez renouvelée, méme sl elle est filtrée. Utlliser un antibiotique â large spectre (2). Une application par Jour durant 2 à 3 jours. Maintenir les animaux au sec durant quelques heures. S1 l'1rr1tat1on provient de l'écla1rage auquel il faut évidemment remédier, vitobel Y 20 sur les yeux. Ce produit peut egalement être utilisé pour les tortues terrestres dont les yeux se collent ou dont le nez coule. - Venmifuges Pour les petites tortues terrestes : KILL KOSS (en phannacie}. _Pour les grosses de plusieurs k1logrammes,_POvANYL â l'embronate de pyrvinium, présenté dans de la pâtee a chien. L'AV!VERM employé en avlcul- ture pourrait certainement être utilise pour les serpents, iguanes, varans etc... â partir de 3OO grammes environ (3). Dénuê de toxicité, il est recom- mandé contre l'ascarld1ose et la capillarlose. (Principe actif : Tétramisole sous fonme de chlorhydrate}. · lnsectîcldes Peu toxiques pour nos animaux. A base de PYRETHRINE : Kapo en aérosol. Contenant du roténone et du soufre : Cubérol en poudre.
12 Rappelons également l'ex1stence du NEGUVON, insecticide organe- phosphoré des Laboratoires SARBACH (4). Le neguvon est à employer avec beaucoup de précautions, en particulier pour certalns lézards. Il est utillse a la dose de 1 g, par litre d'eau. Certains spécialistes, et non des moindres ne l'ut1ll— sent qu'à 0,5 g par lltre. L'antldote du Néguvon en cas d'lntoxlcat1on acclden- telle est le COHTRATHIUM (Spécla ) ou a défaut du sulfate d'atroplne. - Pour prevenir les carences en vltamlnes ou sels minéraux, j'a1 utilise a plusieurs reprises le rlz complet sans pesticides, solt en pâtée pour les tortues, soit en nourrissant avec les rongeurs destinés aux serpents. Dans un autre ordre d'ldées, j‘a1 souvent été surprls par les lampes et ampoules diverses utilisées pour l'ecla1rage et le chauffage des reptiles. A mon avls, les lampes U.Y. (genre lampes A bronzer) ont été blen souvent utilisées de façon abuslve. Sauf dans des cas bien particuliers. je pense qu'll est préferable d'apporter les U.v. indispensables "en douceur". dans un éclalrage d'amblance que d'1mposer aux anlmaux, à des moments qu‘1ls ne choisissent pas eux memes une exposition violente de quelques mlnutes. Personnellement, Je n'ut1l1se pour l‘écla1rage que des ampoules au Krypton et J ou des tubes A lncandescence llnolltes, et Je n'a1 jamais eu de problémes (a noter toutefois que mes betes ont le soleil en direct l'eté). Pour le chauffage, on peut utiliser des cordons souples de 25 et 50 HH (30 francs environ) (3). Enfin, les granulés à trultes peuvent être utilises coome nourri- ture pour nombre de nos animaux, et ll est reconmande de lalsser flotter de temps â autre des morceaux d'os de selche dans les aquariums de tortues palustres. - Chancre buccal (selon Messieurs MATZ et VANDERHAEGE dans Aquarama 19EBL Maintenir l'an1mal dans une atmosphère et un sol sec. Enlever chaque solr la masse blanche et casèeuse à l’a1de d'un pinceau humide. Badi- geonner la cavité buccale avec une solution de sulfamide : sulfadlmérazlne du Laboratoire BELLDN en suspension orale a 10 %. J'a1 discute de cette question avec le Dr. PEKER ; d‘apres elle, l'ut1l1satlon de ces antibiotiques risque de provoquer des conpllcatlons au nlveau des reins, surtout chez les serpents... Ce qui pourrait expliquer certains deces survenus plusleurs mois aprés la guérison du chancre.
13 - Ponte difficile : Pour aider une tortue qui n'arr1ve pas à expulser ses oeufs la maintenir au chaud, 2B°C environ, la baigner une ou deux fois par jour dans de l'eau tiède et lui donner 5 gouttes de PARTURYL (5) (dilution de Actêa, Arn1ca, Canlophyllum, Pulsatllla, Secale) tous les jours pour une bete de 1 kg. Prolonger le traitement au delà d'une semaine si besoin est. Lorsque l'an1ma1 se remet a manger, ne donner les gouttes qu'un jour sur deux. Pour les adhérents de la region parlslenne, signalons que Te Docteur Vétérinaire Jacqueline PEKER, 17, rue Rennequin 75017, PARIS (tél. : T66 39 40) s'1nteresse beaucoup aux reptiles et qu'e1le les soigne Souvent avec succes. (1) Demander la documentation gratuite a VITOBEL.19.8RUYERE le CHATEL. (2) Tri antibiotique ophtalmique Ch1bret en phanaacie. (3) Aviverm par les Laboratoires BELLDN, 159, avenue du Roule, NEUILLY (Hauts de Seine). (4) Laboratoires SARBACH a CHATILLON SICHALARDNNE. (5) SCAPEX, 11 avenue Descartes 92350 PLESSIS ROBINSON. (6) PARTURYL des Laboratoires PRDLYVALT, 5 rue Camille Guerln Detheny 51100 REIMS. N.0.L.R. Ouvrage en anglais relatif a cette question : FRYE F.L. : Husbandry, medicine and surgery ln captive reptiles (1973) UM Publlshlng Ins, 144 North Nettleton, Bonner Springs, Kansas 66 012 (U.S.A.) (Prix lndlcatlf debut 1976, 1B U.S. dollars].
14 REPARTITION ENQUETE DE REPARTITION DES AHPHIBIENS ET REPTILES DE FRANCE : DU NDUVEAU... Le Ministère de la Qualité de la vie, mis au courant de l'enquéte de la S.H.F. pour une meilleure connaissance de la répartition des Amphibiens et Reptiles de France est d'accord pour nous allouer une subvention destinée à faciliter la réalisation de ce travail (env. 15 000 a 20 000 F}. Cependant le Ministère 0.V. désirerait que des résultats méme partiels sur l'enquéte ne tardent pas trop à étre connus (1 an maximum), lais- sant entendre qu'une nouvelle aide financière serait octroyée ultérieurement pour poursuivre cette tâche. Ainsi la SHF et le Ministere Q.V.,apres échange de vues (un dossier 'cuniculum vitae“ de la SHF a notamment été adressé début juillet au Ministère) se sont mis d'accord sur les principes suivants : A - Un Atlas préliminaire sur la répartition des Amphibiens et Reptiles de France sera realisé et publié dans le courant du 2ème (3éme au plus tard) trimestre 1977. Il inclura (probablement sous fonme de cartes de répartition} tous les résultats collectés jusqu'en 1976 ainsi que les données de la littérature. Ce premier travail. qui sera donné â tous les membres de la SHF, et aux peesonnes extérieures participant â cette enquête, devra donc être envisagé comme un document de travail : il sera forcément incomplet, peut étre entaché d'erreurs ; il servira â chacun pour faire le “point“ sur l'en- quete et la poursuivre plus efficacement (vérification de certaines observations et surtout exploration des régions et localités pour lesquelles nous n'auront pas encore de renseignements. B · Un document quasi—définitif et complet (â la date de sa parution) devrait être élaboré vers les années 1980. Ainsi le travail de dépouillement des fiches réponses déjà reçues et de mise en forme (réalisation des cartes etc...) pour publication est donc urgent.
15 Au cours des journées de Chizé, (3, 4, 5 Sept, 76) comme cela était prévu dans la dernière circulaire, la SHF a proposé à l’Assemblée générale de confier le travail de dépouillement, qui pour des raisons maté- rielles s'effectuerait â Paris, a M.H. J. FRETEY et B. VAN DEN BRULE (choix approuvé}, H.J. CASTANET restant responsable de l'enquéte (une rémuné- ration est envisagée pour J. FRETEY et B. V.D. BRULE). Pour tout problème, concernant notmnnent la véracité de l'information, et la précision à donner ou non etc..., ces trois personnes s'adresseront aux spécialistes d'Amphlbiens et de Reptiles membres de la SHF (et éventuellement aux non membres). Les membres de la co mission "répart1ti0n" seront éventuellement sollicités pour toute aide nécessaire. En conséquence de ces faits : 1° - Le travail pour la réalisation de l'Atlas préllmlnalre, commence dés septembre 76. Il est donc nécessaire et indispensable que toutes les personnes n'ayant pas encore cmnnunlqué leurs observations le fassent, en renvoyant leurs fiches réponses au plus tot... Les résultats qui parviendront aprés la fin février 1977 ne pourront étre pris en compte dans ce premier Atlas (redemande: des fiches si vous en manquez}. 2° - Toutes les garanties annoncées dans le "mode d'emploi“ de l'enquéte seront respectées pour cet Atlas préliminaire, notamment : . La précision de la répartition : les membres de la commission "répart1tion" ainsi que les membres du bureau de la SHF, vérifieront le document avant l'envo1_â l‘imprimeur (cela pourrait se faire â l'occasion de la prochaine réunion de la SHF au printenps prochain}. . La publication de l’Atlas en tant : qu'oeuvre de la SHF. Les noms de toutes - les personnes ayant participé à cette enquete seront inscrits dans l'Atlas. Enfin n'oubl1ez pas que : pour une enquête statistique telle que la nôtre, toutes les observations, méme peu nombreuses (1 seule fiche] ou qui vous paraissent ultra-classiques (Lézard des murailles sur le mur de votre maison, Crapaud comnun dans votre jardin etc...} sont importantes : H'hësitez donc pas a les enregistrer et à les retourner E J,Cp5I'ar1¢l' le 1.10.76
16 COMMISSION PROTECTION ACTINITES DE LA COMMISSION DE PROTECTION DES AHPHIBIENS ET REPTILES AU COURS DE L'ANNEE 1976 Deux réunions de cette Commission, se sont tenues, les 31 Janvier et 9 Septembre 1976. Une démarche a été entreprise auprés de divers Instituts préparant des sérums anti-venimeux afin de limiter les captures intensives de vipéres dans la nature ; les réponses obtenues sont favorables : la réalisation d'é- levages, et les stocks de venin déjà réalisés vont permettre de diminuer les captures. D'autre part la préparation de sérums lyophylisës est â l'étude. Un projet d'elaboration de décrets en vue de la protection de tous les Reptiles et Batraciens en France a été discuté â la réunion du 9 Septembre, en présence d'un représentant du Ministère de la Qualité de la Vie. Le cas des Viperes devra étre traité A part, 3 cause des problémes qu'il pose pour les Sociétés de chasse (morsures fréquentes des chiens). Les évaluations du coût d'êtablissement des dossiers en vue de la création de réserves naturelles pour la protection de certaines espèces de Reptiles en danger ont été demandées à des groupes de spécialistes : 3 d'entr'eux ont été reçues : protection de Vipara berne dans la région de Frasne (GUYETANT} ; protection de la Tortue d'Hermann dans les Maures (H. CHEYLAN} ; protection de divers Reptiles â la Guadeloupe (J. LESCURE}. O'autres évaluations sont attendues. MH. RÀYNAUD et MATZ, ont participé, à la demande du Ministre de la Qualité de la Vie, le 17 Septembre 1976, aux travaux du groupe “Amph1b1ens et Reptiles" du Conseil de l'Europe à Strasbourg, en vue de l'êtablissement d'une législation européenne pour la protection des espèces
17 menacées ou vulnérables d'Amphibîens et de Reptiles dans tous les pays d'Europe. Le 19 Septembre, divers Membres de la Commission et de notre Société ont part1c1pê à la réunion d'un groupe de travail , au Ministère de la Qualité de la Vie, en vue de la réglementation de Vlmportation en France, de diverses espèces de Reptiles d'Afr·lque, d'Amérique et d'As1e. A. RAYNAUD
IB TRIBUNE LIBRE A PROPOS DE LA PROTECTION DES AHPHIBIENS ET REPTILES DEUXIEME PARTIE : CONCLUSIONS ET SUGGESTIONS. Dans la prsm1sre partie de cet article, qui figure dans le Bulletin de la Section Parisienne de la Société Herpêtologique de France (n° 1, pp. 13-22), j'ai montre les dangers des prélèvements intempestifs d'Amphibiens et de Reptiles dans les populations naturelles, ainsi que les dangers de l'introduction d'Amphib1ens et de Reptiles dans de nouvelles localités. Dans la deuxième partie ci-dessous sont apportées quelques sugges- tions pour tenter de resoudre ces problèmes. Is-9*!§L9lJ§§-EB1!§IEE§-§§!§8·5!E La distribution des Amphibiens et Reptiles en Europe de nos jours est dejà en grande partie artificielle : elle a été largement modifiée par l' ”humanisation“ progressive des milieux, la destruction des biotopes, les transports d'animaux et les libérations intempestives qui se pratiquent depuis longtemps dejà, même les acclimatations d'espëces. De plus, au sein de cette aire de répartition déjà en partie artificielle, des facteurs mul- tiples concourent â la disparition des populations sinon des espèces. Dans ces conditions le rôle de la SHF doit être au moins de lutter pourque les herpé tologistes ne soient pas un facteur de plus de destruction ou de modification des populations naturelles. Il serait bon que la SHF insiste sur les princi- pes suivants : - pas de destruction de populations S - pas d'accl1matation d'espéces étrangères, ou mêmes de sous- espèces venant d'autres régions ; - pas de mélange de populations. En ce qui concerne la protection des especes devenues rares, il est illusoire, pour les raisons écologiques évoquées dans la première partie,
19 et nocif pour les raisons génétiques évoquées de méme, de vouloir introduire ces espèces dans des localités ou elles sont absentes ou rares et d'y créer ainsi des réserves artificielles - contrairement aux grands Mammifères par exemple, ou cela est possible dans certains cas, car l'h0mme peut garder l‘oeil sur ces populations, intervenir éventuellement, etc... La protection des especes rares ou des populations menacées ne doit jamais recourir â des déplacements d'animaux mais peut se faire : - par la création de réserves sur place, la oü sont les animaux, en protégeant le milieu ; — si impossible, par l'élevage, dans des conditions aussi proches que possible des conditions naturelles, ce qui est indispensable dans la plupart des cas pour obtenir la reproduction en captivité. Un cas particulier doit être toutefois envisagé : celui oû une espèce, dont il est établi qu'elle avait été présente dans une localité ou une région, en a disparu. En général si elle a disparu c'est que les condi- tions de sa survie ont disparu aussi, donc sa réintroduction serait vouée a l'échec. Parfois cependant il peut y avoir eu un "cataclysme“ (pollution brève mais grave, épizootie, massacre par l‘homme}, puis retour à des condi- tions permettant la survie de l'espece. Dans des conditions naturelles, l'es- péce finirait vraisemblablement par revenir d'elle-même, â partir des popu- lations proches, recoloniser cette localité ou cette région. Mais dans le monde actuel presque entièrement humanisé, oû parfois les espaces entre deux biotopes convenables pour l‘espéce (forêts, points d'eau, etc...) sont devenus trop grands pour permettre cette recolonisation, il pourra étre indiqué, aprés une étude soigneuse vérifiant que l'espéce 1} était bien présente, 2) a bien totalement disparu, de la réintroduire. Il sera alors indiqué d'utiliser pour cela des animaux provenant d'une localité aussi proche que possible, ceci p ur les raisons génétiques et systématiques déjà évoquées. Avant l'introduc- tion les animaux devraient être mis en quarantaine, et il faudrait veiller a ce qu'ils n'introduisent_pas de germes pathogènes dans la localité. une telle réintroduction ne devrait pouvoir être effectuée par un membre de la SHF qu'aprés avoir soumis le cas à la Société et obtenu l‘accord de celle—ci. Il serait d‘ailleurs indiqué, étant donné l'importance de ces problémes, que la SHF élabore un ensemble de régles qui pourraient constituer une sorte de “code de déontologie de l'herpêtologiste", que tout membre de la SHF devrait s'engager â respecter. L'élaboration de ce code mériterait Mûre réflexion et devrait donner lieu à une large discussion au sein de la SHF. Parmi les éléments de ce code devraient â mon sens figurer au moins les trois points suivants :
20 - Ne pas prélever d'âmphibiens ou de Reptiles si cela risque d'ëtre dangereux pour la population. Pour le savoir il faudrait faire précéder tout prélèvement d'une étude de la population, effectuer une estimation de l'effect1f de celle—ci et en déduire le nombre d'animaux qui peuvent étre prélevés sans risque. ll peut étre plus préjudiciable a une population de Pélodytes de prélever 20 animaux que d‘en prélever 500 â une population de Grenouilles vertes ; le contraire peut aussi étre vrai. En général il sera indiqué, si pour des recherches par exemple on a besoin d'un nombre élevé d‘an1maux, de prélever de préférence ou exclu- sivement les mâles, et de répartir les récoltes sur plusieurs populations plutôt que de tout concentrer sur une seule. Il ne s'ag1t donc pas d'interdire systématiquement les prélève- ments mais de les rationaliser de maniere qu‘1ls ne nuisent pas aux popula- tions naturelles. Au cas ou ils seraient dangereux ils devraient étre inter- dits à tous, "scientifiques“ conme “amateurs“. La SHF pourrait notamnent introduire dans les milieux scientifiques la notion suivante : il serait bon que, dans tout article paraissant dans une revue scientifique, les auteurs indiquent la provenance et le nombre des ani- maux sur lesquels ils ont travaillé, et donnent une estimation, au moins appro- cimative, de l'1mportance (effectif} des populations naturelles concernées, de maniere qu'appara1sse clairement l'importance relative de la ponction effectuée sur CES populations. - âssurer aux animaux en élevage des conditions d'existence conve- nables. et si possible leur permettre de se reproduire. Il faudrait encourager au maximum la constitution d'élevages stables, avec reproduction, permettant de réduire en conséquence les préle- vements dans la nature. Ce n'est pas le lieu ici d'insister sur les autres aspects positifs de l'élevage, qui sont nombreux : observations sur le compor- tement, la reproduction et le développement ; constitution de souches aux caracteres génétiques plus ou moins connus ; hybridation artificielle ; travaux de physiologie. de biochimie, etc... - Interdire toute libération d'animal captif ailleurs que dans la localité même oû il a été capturé. Cela signifie que lorsqu'un éleveur n'a plus l'usage de certains animaux il devrait soit les libérer à l‘endroit méme de leur capture, soit les
21 donner a un autre éleveur (ou éventuellement â la SHF, si celle-ci disposait d'un centre d‘élevage ou pouvait confier les animaux é d'autres personnes), soit, quand les solutions précédentes ne sont pas applicables, les tuer. La seule exception a ce principe devrait étre le cas, évoqué ci- dessus, de l'éventuelle réintroduction d'une espece disparue dans une localité ou une région. L'adoption par la SHF d'un tel “code moral" ne signifierait pas que la SHF pourrait dans tous les cas en vérifier l'application par ses membres, mais dans les cas où il serait établi avec certitude qu'une entorse a l'un de ces principes a été co mise, cela pourrait entrainer l’exclusion de la SHF. Il pourrait étre notamment exigé de tous les scientifiques membres de la SHF qu'ils indiquent clairement dans leurs publications, comme évoqué ci-dessus, la provenance et le nombre des animaux utilisés, les effectifs approximatifs des populations dont ils proviennent, etc... !!;-EBQEQ§1I1QL*§-E|s!§.EB§§l§E§ Mais c'est surtout é l'égard des non-membres de la SHF que la Société devra répandre ces idées. Il serait bon que la SHF édite des textes, brochures, etc..., pour expliquer en détail ces problèmes, pour en faire pren- dre conscience aux enseignants, aux chercheurs et aux amateurs qui n'y sont pas sensibilisés. La SHF devrait de plus s'efforcer de donner a ces personnes les moyens de protéger la faune. Ainsi, s'il apparait indiqué de faire pré- céder chaque prélèvement de·faune d'une étude de la population, il est certain par exemple que les enseignants de lycées et de facultés qui utilisent de grandes quantités de grenouilles, par exemple, n'ont souvent ni le temps, ni les moyens, ni parfois les compétences pour effectuer une telle enquête. La SHF devrait se donner pour but de pouvoir leur fournir les renseignements nécessaires : · - soit éventuellement en envoyant quelqu'un pour effectuer l'étude (par exemple pour un lycée de province qui a besoin d'un nombre limité d'an1maux) ; - soit en indiquant a ces institutions un moyen de se procurer les animaux dont elles ont besoin. L‘idéal serait bien entendu la constitution d'un ou plusieurs centres d'élevage d'Amphibiens et Reptiles, ou des souches d'espéces utiles pour lycées, facultés, laboratoires, seraient maintenues. Un tel centre existe depuis peu pour les Amphibiens aux Etats-Unis, c'est l'Amphibian Facility de Ann Arbor, qui se donne pour but de maintenir et faire reproduire
22 suffisanment d‘Amphibiens pour pouvoir en fournir à tous les demandeurs. Sans parler des avantages multiples que présenterait pour divers secteurs de la recherche l'existence de souches fixes, à caractères connus, de tels centres, s'ils pouvaient satisfaire à tout ou partie de la demande des institutions d'enseignement et de recherche permettraient de réduire considérablement les prélèvements destructeurs dans les populations naturelles. Cette situation idéale n'étant certes pas pour demain, comment s'en rapprocher le plus possible ? Pour les Amphibiens, dont les populations subissent, semble-t-il, des ponctions bien plus importantes que les Reptiles, un premier pas dans ce sens pourrait peut-étre étre réalisé par la SHF si celle·ci effectuait une enquéte sur les “éleveurs“ de grenouilles, auprés desquels les facultés, les lycées s'approvisionnent en grenouilles vivantes pour les travaux pratiques et la recherche. Il serait bon de s'informer sur les conditions dans lesquelles ces animaux sont récoltés, maintenus avant la vente, transportés. La SHF pourrait rechercher les “éleveurs" qui respecte- raient les conditions définies ci-dessus (prélèvements modérés dans les popu- lations, n'entralnant pas de conséquences nocives Pour celles-ci) et qui assureraient aux animaux des conditions satisfaisantes lors du transport et du maintien en captivité. Elle pourrait peut-étre aider â la constitution de centres d' "élevage“ d'Amphibiens, par exemple d'étangs qui seraient rationnel- lement utilisés pour la production de ces animaux. Il serait alors nécessaire de se limiter â des espèces comme la Grenouille verte, dont les populations peuvent être de trés forte densité. Corrélativement il serait indiqué d'effec- tuer aupres des lycées et facultés un travail d'information, les invitant a se fournir exclusivement auprès de ces centres, et non pas auprés de marchands qui prélêvent directement sur des populations naturelles non contrôlées, et parfois dans des populations de petite taille ou d'espéces rares ou menacées. En attendant que de tels centres existent, ou soient coordonnés, la SHF pourrait se donner pour but d'effectuer dans ce domaine une enquête la plus vaste et la plus approfondie possible, et en même temps d'informer le plus possible ses membres ainsi que les non-membres. Un travail utile pourrait déja être de constituer un dossier comportant les informations suivantes : - liste des institutions demandant des Rmphibiens et Reptiles, des especes et des quantités demandées ; — liste des institutions, centres, éleveurs, particuliers, suscep- tibles de fournir les animaux demandés, dans des conditions respectant les populations naturelles ;
23 - liste d'indications H fournir aux institutions d‘enseignement ou de recherche pour se procurer belle ou telle espece demandée, non procurable par des éleveurs, sans menacer les populations naturelles : ainsi il sera pûus indiqué d'aller récolter une espèce dans une région oû elle est trés abondante que dans une région où elle est rare ; · liste d‘espéces â déconmander aux lycées et facultés pour leurs travaux pratiques et recherches, car trop rares ou menacées. Dans quelques cas particuliers un tel dossier pourrait permettre de résoudre a la fois les deux problémes que nous avons envisagés, celui des prélèvements intempestifs et celui des libérations intempestives. Ainsi dans les cas oü la SHF apprendrait qu'une mare ou un étang va étre asséché et ou elle ne pourrait l'empécher, les Amphibiens qui s‘y trouvent pourraient étre récoltés, mais, au lieu d'aller les libérer ailleurs, ces animaux pourraient étre directement envoyés, ou placés provisoirement en élevage et ensuite envoyés, aux institutions ou aux gens qui en feraient la demande : les animaux ne seraient pas perdus, ne perturberaient pas d'autres populations en y étant introduits, et leur utilisation éviterait la capture, ailleurs, d‘une quantité équivalente d'an1maux. La même démarche pourrait étre appliquée dans le cas des ïipéres que des particuliers demandent â la SHF de retirer de leurs propriétés : plutôt que de les libérer ailleurs, ces Vipéres Pourraient étre réservées pour les facultés, lycées et chercheurs. La réalisation d‘un tel-progrmnne, qui apparait peut-étre ambitieux actuellement, pourrait s'effectuer en plusieurs années. Elle devrait s'axer a man avis autour de la constitution d‘une enquete, la mise au point d‘un dossier sur ces divers problémes. Il pourrait étre utile dans cette perspective de créer pour s'en occuper une ”commission“ ou un ”comité". Un tel comité pourrait s'inspirer du travail r marquable déjà effectué aux Etats-Unis par le “Committee on Resources in Herpetology“ (voir notamment Copeia, lglâ, 391-404}. Etant donnée l‘importance de ces problémes, qui touchent bien plus de monde que les seuls membres de la Société Herpétologique de France, ce comité pourrait étre intersociétaire, et constitué, en dehors des membres de la SHF qui s'y intéres- seraient, par des membres de diverses autres Sociétés, notmnnent sociétés de protection de la nature, associations d‘enseignants, sociétés linnéennes, sociétés d‘éleveurs et aquariophiles, etc... La SHF pourrait prendae contact avec ces diverses sociétés pour engager la discussion sur ce probléme et envisager la création d‘un tel comité. Au sein de la SHF, tous les membres qui s‘intéressent é ces problémes devraient étre invités â participer aux activités d‘un tel comité, qui travaillerait en étroites relations avec la
24 commission "protect1on“, et tiendrait régulièrement, par le moyen du Bulletin, l'ensemble des membres de la SHF au courant de ses travaux. En aucune manière je ne pense avoir, sur ces questions, abordé tous les aspects et proposé toutes les solutions. Les problèmes sont multi- ples et seule la réflexion collective devrait leur apporter des réponses. Tous les membres de la SHF qui s’y intêressent sont invités à exprimer leur avis. Le Bulletin de la SHF sera ouvert a tous les textes proposes par des membres, la discussion la plus large devant, en ce domaine comme en dâautres, précéder toute decision. Rlain DUBOIS Laboratoire de Zoologie, Ecole Normale Supérieure 66, rue d'Ulm 75230 PRRIS Cédex 05
25 BIBLIOGRAPHIE ROLAND PLRTEL : L'Encéphale des Reptiles Squamates : Analyse volumétrique de ses principales subdivisions. Thèse Ooctorat—ês—5ciences, Université Paris T (14 mai 1976}. (1 fascicule polycopié texte 250 pages - 1 fascicule polycopié, planches photographiques, figures et tableaux}. Cette étude s’attache à montrer que la diversité que l'on rencontre chez les Reptiles Squamates -et plus spécialement chez les Sauriens- trouve également son expression au niveau de l'encéphale- et plus particulièrement de l'étage télencêphalique. L'analyse descriptive (chez 32 espéces de Lézards choisies de façon a représenter le plus grand nombre de familles de cet Ordre) trouve cependant trés rapidement des limites que I'on s'efforce alors de dépasser par une étude quantitative des volumes encéphaliques. Une analyse détaillée des corrélations que l'on peut mettre en évidence entre les volumes des structures cérébrales entre-elles ou en regard de certaines particularités anatomiques ou fonc- tionnelles, autorise des hypothèses qui sont autant de propositions de collaboration avec d'autres disciplines : éthologie, écologie, systématique, enbryologie, neurophysiologie .... Les principaux résultats sont repris dans un bref article à paraitre dans un prochain volume de la collection “Biology of the Reptilia“ (C. Gans et R.G. Northcutt éditeurs). (Résumé communiqué par l'auteur).
26 VIE DE LA SOCIETE ASSEMBLEE GENERALE, NIORT LE 4 SEPTEMBRE 1976 1. Présentation de nouveaux membres : FI1. BONI, MULLER, QUILLON, STOCHITCH, KERVRAN, MAUPIED. Ces personnes ont été acceptées par le conseil. 2. Renouvellement des membres sortants au Conseil : Sortants : OETRAIT (non candidat}, MATZ Candidat nouveau : FRETEY votants : 25 - Ont obtenu : MATE : 24 voix, FRETEY 1 18 voix, DETRAIT : 5 voix blanc 1. Sont élus 1 MATZ et FRETEY 3. Le Congrés européen d'Herpétologie aura lieu dans la premiére semaine de septembre 1977 a SONN. 4. Prochaines réunions de la S.H.F. : 1977 1 réunion a PARIS, les 23 et 24 avril 1977 ; vote : unanimité 1978 : journées ROLLINAT : week-end de l'Ascension ; vote : unanimité 5. Enquete répartition : volontaires pour aider a dépouiller les résultats HI. FRETEY et VAN DEN BRULE. 6. La section parisienne avait cmnnencé l'édition d'un bulletin ; il est proposé pour le remplacer, la création d'un bulletin national : accepté à l'unan1m1té. . ce bulletin est destiné aux échanges d'1nformations, aux C.R. des sections locales : voté, 2 abstentions . le bulletin national peut comprendre des C.R. des sections locales. Les sections locales peuvent échanger les informations par voie de circulaires : vote : 23 pour ; O contre ; 1 abstention. . pour le bulletin national, le conseil d'administration désignera un comité de rédaction. Les circulaires des sections locales seront publiées sous la responsabilité de la section. Vote 1 unanimité pour ; O contre, O abstention. . H. SAINT-GIRONS demande que le probléme des publications dans le Bull. Soc. Zool. France soit abordé dans une prochaine assemblée. . Le Président demande des volontaires pour le comité de rédaction 1 l‘adresse de la personne devant recevoir les articles sera communiqués ultérieurement.
27 7, Protection : Réunion au Muséum le 9 septembre avec les représentants du Hinistére de Ja Qualité de la Vie, 45 rue Buffon. . Intervention de H. ALCHER : il demande un échange d'idées et d‘informations ; H. SAINT-GIRONS complète cette intervention. 8. Information. Les prix demandés (a WM BARON et GUERINEAU} pour éditer des affiches avec des photographies en couleurs sont prohibitifs. Dans un premier temps, il faut demander au Ministère 0.Vie desubventionner les affiches. 9. Trésorerie 1 - Bilan du congrès de TOULOUSE : Recettes : 13 598,10 F (dont subventions} Dépenses : 14 023,90 F Déficit : 425,10 F · Bilan 1976 au 27.7.76 : Recettes 1 solde 1975 : 6 543,68 cotisations T6 : 4 930,00 subventions et r mboursements 1 2 152,30 Total 13 625,9 Dépenses : 6 841,84 Solde : 6 784,14 - Mise au voix : accepté a l'unanimité. · L‘Assemblée Générale remercie vivement H. DETRAIT pour son activité au sein de la société dont il a été le Trésorier depuis la fondation. - Cotisations 197? 1 tarifs proposés, en raison de la création d'un bulletin, 60 F (50 + 10 pour le bulletin} pour les membres 25 F (15 + 10) pour les jeunes jusqu'â 26 ans (étudiants, apprentis) Vote : 24 pour, 0 abstention, 1 contre. 10. Archives : envoyer 2 tirés â part de vos articles â : J.P. BARON 38, avenue des Corsaires 17000 LA ROCHELLE Le Secrétaire adjoint : Robert GUYETANT
28 COMPTE RENDU O'ACTIV1TE DE LA SECTION PARISIENNE La section parisienne de la S.H.F. fonctionne maintenant depuis le mois de janvier 1975. Ses principales activités se sont limitées jusqu'alors a des réunions mensuelles et a l'elaboratlon d'un bulletin de liaison. Le premier numéro qui comportait, entre autre, les articles de M. DUMONT. (Proposition d'une méthode d'élevage pour les tortues aquatiques),de B. PICARD. (Reproduction de Bombina en deuxième génération dans un biotope en aquarium ferme) ; de A. DUBOIS (a propos de la protection des Amphibiens et Reptiles. Premiere partie : les problèmes), est sorti en mai 1976.* Depuis l'Assemb1ee générale de Chizé, ce bulletin de liaison a été repris a l‘échelon national et constitue le présent fascicule dans lequel paraitront désormais les comptes rendus de notre section. Les réunions mensuelles de la Section parisienne ont lieu alterna- tivement le deuxième mercredi (2D hOO) ou le deuxième samedi du mois ( 9 h3D) dans la salle de conference (hall d'entrée a gauche) de l‘Ecole Nonnale Supe- rieure, 46, rue d'Ulm, Paris 5 âne. Les premières séances ont été consacrées à des problèmes de répartition et d'èlevage. Il en est ressorti une multitude d'1dées (projet d'expérimentat1on en commun, possibilité et nécessité de rassenbler les observations et de former des groupes d'étude) qui mériteraient de se concrétiser. M. SAINT—GIRDNS, (séance du 13 mars} a mentionné qu’1l serait intéressant de collecter ou d'approfondir certaines observations écologiques pour tenter d'expliquer la micro-repartition des Reptiles (principalement des lacertidés) dans la region parisienne par exemple. Au cours des séances des 14 avril et 15 mai, diverses propositions ont été faites pour centraliser ou coordonner les observations concernant la reproduction des Reptiles (DUMONT, pour les tortues ; HEUCLIN pour les lézards} ou la reproduction des Amphibiens en captivité (cf. ALCHER page 3O ) et dans la nature (DUBOIS]. Lors de sa conférence sur le traite- ment des maladies de Reptiles par homeopathie (9 juin 1976), le Docteur Vétérinaire J. PEKER a proposé un plan de travail en étroite collaboration avec tous les membres de notre société (un compte rendu détaillé doit paraitre dans le prochain numéro). Dés lors, il semble nécessaire de consacrer une des réunions du Ier trimestre 1977 à l'organisation de ces différents types d'activité et pennettre ainsi aux différents groupes de travail de devenir fonctionnels le plus tot possible. 1 Quelques exe plaires de ce bulletin sont encore disponibles au prix de 3 F. (3 timbres a 1,DO F) Ecrire a l'adresse mentionnée plus Iain,
29 CALENDRIER DU ler TRIMESTRE 1977 Fercredi 12 janvier - 20 h DD H. ALCHER : Problème de la reproduction dee—UrodèZeo en captivité. Hibernation et role de 'Véclairement aprés hibernation (intensité ; spectre ; photopériodiswe). Nécessité de faire un bilan des reproductions déjà effectuees et coordination d'un travail en vue du printemps prochain (tenter la reproduction 1977 dans diverses conditions}. A. DUBOIS : Problème de La reproduction des Amphibiens dans la région porrietermo. Dates de reproduction, d’èclos1on et de métamorphose dans différentes locaîités et différents types de mi- lieux. Problemes divers associés à la reproduction et au développement dans les milieux naturels (relations intra et interspécifiques, etc ...]. Samedi L2 février - 9 h 30 H. SAINT-GIRDNS : Problème de le zéportitton et de La micro-répczr· dee Reptiles dans les espaces ouverte de Za région paz·ta£erma.' Facteurs physiques, biotiques, etc M. DUMONT : Problème de la reproduction des tortues. Collecte des informations sur les ëclosions obtenues soit par incubation naturelle, soit par incubation artificielle. Rythme d'activité, régime alimentaire. Etude de leur rôle respectif. D. HEUCLIN : Problème de pathologie chez les Reptiles. Etablissement d‘un fichier de renseignements : recense- ment des symptômes, traitements effectués (dose, fré- quence). Effets immédiats et à long terme. Administration préventive de médicaments. Son utilité. Liste des éîèments à apporter aux animaux pour éviter les carences en capti- vité. Possibilité de faire des analyses (antibiogrammes ...) en collaboration avec des laboratoires spécialisés.
30 Mercredi 9 mars - 20 h 00 Le polymorphisme dame les populations naturelles d'Amp}1ib1lene. variabilité, polymorphisme, mutations. Génétique et dynamique des populations. Exposé de Alain DUBOIS. Discussion. êeeusse.eeeseeistessieesesssiâlë· Au cours du damier trimestre 1976, la séance du 9 octobre a été animée par J.P. GASC et J. LESCURE qui, après avoir donné un compte-rendu des journées de Chizé, ont présenté leur film : "Une mission herpétologique en Amazonie du N.0.“. Le 17 novembre, A. de RICQLES a fait un exposé et a animé la dis- cussion sur le théme suivant : "0‘oû proviennent les Amphibiens et les Rep- tiles actuels ? Relations entre Herpêtologie et Pa'|êonto10gie". La séance du Il décembre a été consacrée à "l'élevage et la re- production de lézards en terrarium extérieurs". Exposé de M. B. LANGERHERF. Un compte-rendu plus détaillé de ces réunions paraîtra dans le prochain numéro. Renseignements pmtiquee : les lettres devront être adressées à Hne XPNIER F. ou à H. VERNE'[ R. - Section Parisienne de la S.H.F.·- Laboratoire de Zoologie. E.N.S. — 46, rue d'U1m - 75230 PARIS CEDEX 05 — Téléphone : 329.12.25 poste 37-03 (Mae XAVIER) - poste 36-34 (H. VERNET). R. VERNET.
31 A PROPOS DE LA REPRODUCTION DE REPTILES ET D'AHPHIBlENS Il semble souhaitable que, sur un certain nombre de questions fréquemment soulevées et ne recevant qu'assez rarement des réponses basées sur des observations précises, les membres de la Société : 1- Echangent leurs expériences, 2- Procedent.a de nouvelles expériences de façon coordonnée. Ainsi, la reproduction en captivité des Urodêles (Trîtons, Salamandres}, pose deux problémes : 1- Rôle de l'h1bernat1on? 2- La quantité et qualité de lumière fournle [A la femelle) pendant la période de reproduction ? He pourrait-on donc pas faire rapidement un bilan des reproductions dejà effectuées et coordonner notre travail en vue du printemps prochain 2 Cette demande est effectuée tout particulierement en direction des 'amateurs” qui disposent de Trîtons et Salamandres (on peut étendre aux Batraciens en général} ou pouvant s’en procurer avant l‘hlver. Sans que cela demande un travail important, nous pourrions alors tenter la reproduction 1917 dans des conditions différentes (avec ou sans lumière solaire etc...}. Ecrire rapidement à H. ALCHER Laboratoire de Zoologie Ecole Normale Supérieure 46, rue d'Ulm 7523O PARES Cedex 05 Reproduction de Reptiles : En ce qui concerne les Reptiles, et plus Spécialement les Tortues, Michel DUMONT se propose de centraliser les résultats (réussites ou échecs) concernant les éclosions d'oeufs de Reptiles. Ecrire 3 Hichel DUMONT, 32, avenue du Général Leclerc 91190 GIF SUR YVETTE
32 ANNONCES - La variété en nourriture_pour les Reptiles est difficile â realiser, aussi pourralsde offrir une certaine quantité de petits escargots blancs (nourri- ture préférée de Eumecee algerieneie) et demander en échanges blattes ou grillons. Didier RIGOLAGE, 32 rue Clavel Paris 19ème 205.94.04 le matin. - Possedant un Cbnasrictor constrictor mâle (1,90 m - 3 ans 1f2). je recherche en vue reproduction une femelle de meme espece. J.L. BERTHET, 11 Bd P. PICASSO 94000 CRETEIL. · Je recherche (hors commerce) une Teetudo horsfïeZd££·femelle,meme temporai- rement, pour tenter des accouplements. M. DUMONT, 32 avenue du Général Leclerc 91190 GIF SUR Y\'El'|'E. - Monsieur GOUYGOU cherche à échanger 1 mâle d'0ateoZaemoe tetroepie contre 1 mâle de Caïman crocodilus. Le mâle d'Oste0laemus s'est accouplè avec une femelle de Caïman crocodilus qui vient de pondre des oeufs (non fecondes). Animaux d'environ 1,2O m. S'adresser directement A H. GOUYGOU. Seminaire Organisé du 24 au 28 Janvier 19?7 sur le thème : ECO-ETHOLOGIE DES COWHUNICATIONS CHEZ LES BATRACIENS. aud1t1on, signaux sonores. Système visuel, Comportement de défense, Chrono-acoustique, Communications chez les têtards. Fiche d'inscr1ption à expédier â : Mademoiselle Y. LEROY, Directeur adjoint E.P.H.E. Laboratoire d'Eco-Ethologie des Communications animales Université de Paris VI, hour 66 Institut de Mécanique 4, place Jussieu; ?5005 PARIS- tél. : 336,25.25.
33 Le Centre de documentation du Cercle Aquariophile de Nancy a édlté 2 fascicules de 32 pages 1 "Amph1b1ens de France" (auteur : R. GUYETANT} et "Reptiles de France" (Serpents ; auteur : G. NAULLEAU). Nous pouvons obtenir ces 2 fascicules, en commande groupée, au prix de : "Les Serpents de France" : 4 F l‘exemplaire. “Les Amphibiens de France" : 6,5G F. Si vous etes intéressé par ces fascicules, veuillez remplir le bulletin réponse ; prière d'y joindre le paiement, par C.C.P. (3 volets}, chèque bancaire, sans indiquer le bénéficiaire. Comme il faut grouper les com andes, leur exécution prendra quelques temps. Renvoyer le bulletin réponse a : G. MATZ Laboratoire de Biologie Animale Université d'ANGERS Boulevard Lavoisier 49045 ANGERS IIIOOIIOUOOO 09 Jn·»r·-1::00G¤¤¤¤0¤lll•l|¤¤¤¤0o L-L3322.0-î%%:xx:-•_0—0_(Lîai23-;2L-ILE.:2;-*-.·”';:LQ-(:2::-O-I-I_!· NOM du sociétaire de la S.H.F. 1 desire recevoir ,... fascicules “Les Amphibiens de France" au prix de 6,5U F .... fascicules "Les Serpents de France" au prix de 4 F A , le 197 Signature :
34 NOTE AUX AUTEURS Présentation des textes : dactylographiës [â défaut écrits très lisiblementj recto seulement. Adresse de l'auteur en fin d'article. Illustrations : uniquement dessins ou graphiques au trait (E l'exclusion des photographies) pouvant supporter une réduction d'on tiers. Legendes sur feuille à part. Envoi des manuscrits : MM. VERNET ou DUBOIS Laboratoire de Zoologie, Ecole Normale Superieure 46, rue d'Ulm 75230 PARIS Cédex 05 Prix de l‘abonnement : Membres SHF : ZG F non membres SHF : BU F Le gérant : Robert GUYETANT. Imprimé d Z'U.E.R. SCIENCES de Z'UmI1Je1•e1Zté d’0HLE'ANS. Nu éro de Commission paritaire : demande en cours. 0 0 D