c Bul l eti ni dela Société c c Herpét0 I0 gique de France I' 2èm¤Trimesiré1987` _ —_ · —. · - n¤ 42 I é écééc H a c a a, \S<a:·:;;i'~.···1x—a·` , " a c a I . - . I . ‘ \_· _. ___`·¤«·§?`_§È§’c`·qq·w · · . I a a c a c a N ` ‘96`é‘=¤§.*··s··> a aacca a . - _ Il I_ l I ,· -L-É•`ï‘®*·` , l . _. l I — a c c a * `Qg,··.v¢,O,g,·y‘wW ,,_ c ·— c c c é a 7 .- ·—?~·É',¤%§$#·D!¢<;_?,•1;‘g~,*· ·`. a c a é _. é @1%-œ“ê â $%§ é é ^ aa 4 · $oS•"â'* é I ISESNE 0754-9962 `I I I un E-—Bu||.S0c.Har·p.Èr., t1i9B?}42· _ I
t r i i « .- _Bulle1:m dela -S0·c1ete_- r r r i -· r , i t __Herpetolog1que de France r ~ r r __ J n n ` _· `Fleeoonsable de le Fledactlqnl Ed|tor_ ` - :‘ ·‘ Floland`VEFll~lET· - · · . l L - g`Responsalzglesassociésl·Aàsoclaleeditors Claude PIEAU _ . .· ` ` `- · - _· · -. .·‘ · . _ MlchelLEMlFIE·_· _ -1 _· - ' _· _' .Flesponsab‘le·lnde>yllhdexedltor ` —_: _JeffT|MMEL_. . _ `· _ ` - `_ ' - DlrecteurdelapiJblicetio_nl'Dlrector_olpublIcàtIon_ : ·_ ._Flobert_GUYETA__NT.- _ . · _ _ Comité de rédact_ion·et comité deleoture l-Editorial Board: ` , _ . - ‘ _` ` ·_ ` __ ` · Fl, BAFlBAULT;‘Lillane- BOISSON (Univ. ·Liège)_,__J. .DUFlAN_D, J':-M.FlFlANCAZ, M._`GOY.lî_FC)_N, · - - `_ . . D. HEUCLIN, -M_.'LEMlFlE,-JQLESCURE-, C, PIEAU, A. _de Fl|CQLE3,.J.rC,·,FlAGE, FLVEHNET, J _ · ' · -.- · ·_Inslru`ctIons aux auteurs! Inslr_uc_tlons·to authors. ' ` · ` ` ` ' _ - _- _ . .·_. ' · Dee iristruotlons.dé_telllee_s` opt- eté publiées dans Ienurnero S3? Les au_teurs"peuvent sfy _· . ` ` ` ` reporl_er.`.S’ils· ne les·p‘ossède·n_t pas, ils peuventjen obtenir une copie aupres du responsable _· I T ` · - du c_o¤jnlt_é.de ré.tl_ac`t`lon_. Les ptàlnts`,prInoipe_ux peulrentdêtre résumés-ein'ei_ i_ . . _` ‘ ` ·' · Les h·l`ànu_scrlts, dactylogrephles en double lnlerllgne, au recto seulement sont- env_oyés_"en _·-_ - · . _ · ·. double.exemplelret Lajcli'spoe_¥tIq_n du texte dol_t-respecter les instructions, L’edresse de · ·- J l‘euteurseQ`place'_e'n_r;le_nnl_ere i1ege.`Lee figures,e.¤r1`t·r=ea·llsees surzpepleroalque ou bristol. Les. · . `_ - ` - pho'tograp_H`les-.`(o0iretljlanisl ne.eont·pub|lë6s'_-eu'exceptionnelle_m`e_nl.,l,es legendes des figu» __ . - ·· res sont-·daetyl0,grephiees'eu,r_.teu’Illee-séparées.Les_refe`r_erio`s·'bib.Il'ogrephlqueesontregroui ` ' `- · .péee-en`iin.`d}artlcle,`· . · ._ I·—__ -2- . _· Q·_§ ' Z- " -.`· _· ; _- ·_ _- E_xemp|e_de or`esen't`atlon._de_rëference___bIbllographique:_ - `_ ;__ _- - . .- . · ' BONS .l.,.QHEYLPlN_¤M'._el`GUlLLAUME-G·P. (-198,4) —> Les·Hep'_liles_mediler`raneens. 'Bull.`jSoc. -· _ - ., ` ·‘ - Herp..Fr.,_.'§:9:..7-1-7_.` :· . __ ·- · -· L ·_ _ ' __ _ _ . . - ._ -l_l‘nfesl_.pae prevu d'envols_-`de_tl_ré_sàp3`r*t.gratul.ts·o'u,pey`en_ts. · " _ ' _ .- 9 · ' ·_ ‘ _ . La rèdection`n'est pas responsable-des textes.et..ilIus_t`retione_·pul·;lles.qu`i.enge¢=, - ' _ ’ - ·' gent la seule resp_ons_at;illte des auteurslpes indications de tous ordres,-·gdnnees`dene _· · _ ` · · ' les. pages rédactionnelles, sont sans but-·publlciteire-et sans en`gegèh1ent._.- . . _· _ ' . - - ` . . .- La reproduction de quelque maniere que ce soit même pertiellepdes texles`,`_des« . ` ._ . _, 'slns et photographies publiées dans le Bulletin de leâoclété l—l_erpetologique de France _ ` ' ` - _ - _ est interdll·e_s`ans- Veooord ecritjdu directeur delà publication. Le S.H.F.-se. reserve l`e`_ 1 , . ` ' _ . -.repro_du‘c,tion et l_a-treductlonelnsl que tous les droits y_ef_lérent',- pour-Ie·monde.enller.. · · .j . . .Seuf_‘eooord_ préalable, les doournenls ne-sont peeretournés. _ . ' . · j _ _ _‘ . · _ ` ' ` · -_` ENVOI-DES MANUSCRITS à -; .j 1 .9 - - " ·- 1 `·- ` ` - r _· M.Flolan`d VEFINET , ` Z ' . , " '· . - ·` _ ' " . _ - __Leboretoire d’Eciologie, Ecole Norrnele Supérieure; ‘ ' · .- · . .- _ I _ . _ 46-rue d'U_lr‘n - }T523;O PAFNS CEDEXU5 . - A `_; _ ` . ‘ · '· u · · ` ' _ Le'Gèrer¤l:_R.GUYETANT- . ` " ` ` ` -` = ' -· N"` Cornrnlselon piarltale: 593}*4 _ _` . _ _ - . ·· ` ·..` - - Servlce`B;omrr1un de |'|rnpr|merl3 de _ . " ` ` . ' ‘ · · - - _ 2 ` Funlverslré de Franche-Comté · · · _ · . - - - zsoeo ees.m¢_ço_u cenex _ .- . - ·. _' - . . . Dégiûl lègal:_1°_·_trlmesIre_19tiT I
Bulletin ttt la Sncièté Harpétnlnginut de F a ca 2ème Trimestre 1987 n° 42 SOMMAIRE • Les plus récents Agamidae tossiles de l’Europe occidentale et centrale (Pliocgêne supérieur de Seynes, France} S. BAILON ....,...,..........................................,..,. 1 • Batraclens et Reptiles de l’AlIier, du Puy-de-Dôme, de la Loire, de la Haute- Loire, du Cantal et de la Lozère. Essai de synthèse sur la répartition des Batractens et Reptiles du Massif Central (France). Compléments I. D. BFIUGIERE .....................................,............... 5 •Systèmatique et répartition de la Salamandre, Salamandre salamandre (Urodela, Salamandrfdae) en France G. MATZ ..,,.,.......................,......... . .............,.., TO • Résumé de thèse ; analyse d’ouyrage ......................... . .....,. 12 • Notes; informations ; vie dela societé ...............,,............... 15 CUNTENTS • The most recent Agamid Iizards trom Western and Central Europa (late PLio- cene pt Seynes, France) S. BAILON ,,.....,......................,.................,.,,.... 1 • Batraohians and Reptiles of Allier, Puy-de-Dome, Loire, Haute-Loire, Cantal and Lozere districts. A synthesis essay on Batrachians and Reptiles reparti- tion ot Massif Central (France) D. BRUGIEHE ..,......................,.......................,... 5 • Systematic and repartition of the Salamander Salamandre salamandre (Urodela, Saiamandridee) in France G. MATZ .....,..,...,...............,.....,...................... 10 • Thesis summary; book review ..........,............................ 12 • Notes, informations, news from the society ..........,..,.............. 15
Bul|,Soc. Herp. Fr., (198?l·42 ï 1-4 LES PLUS RÉCENTS AGAMIDAE FOSSILES DE L’EUROPE QCCIDENTALE ET CENTRALE (PLIOCENE SUPERIEUR DE SEYNES, FRANCE) par Salvador BATLON Resumé —— Le gisement pliocene superieur de Seynes (Gard, France} a fourni les plus recents Agamfdae d‘Europe Occidentale et centrale. Ils peuvent être rapportés au genre Agarna (Stellio incl.], IIl'Iots·clés : Agama, Agamldae, Europe, France, Ptiocéne. Summary —-— Seynes, a late pliocene localltv ol Southern France. has yielcled the most recent Agarnld lizard from Western and Central Europe. This llzard is referred lo the living genus Agama (Steilio incl,). Key words: Agama, Agamidae, Europe, France, Pllocene I. INTRODUCTION Les Agamidae occupent actuellement l’Afrique [mais pas Madagascar), l’Aus- tralie, le sud de l'Asie et |'extréme sud~est de l‘Europe. Pendant le Tertiaire, cette répartition etait beaucoup plus importante et la famille occupait plus largement l’Europe, y compris la France, et etait connue en Amérique du Nord (ESTES, 1933 ; AUGE, 1986). Comme beaucoup d'autres groupes, tes Agamidae, qui sont liés à des climats chauds, ont peu à peu abandonné les zones actuellement tempérées. Plu- sieurs groupes de Reptiles ont ainsi disparu d‘Europe a une date relativement récente, vers la fin du Pllocene ou le début du Ouaternaire. Des Agamfdae, par exemple, occupaient encore le sud dela France vers la fin du Pllocene, il y a environ 2 à 3 millions d‘années seulement. II. LES DERNIERS AGANIIDAE FRANCAIS Le gisement de Seynes (Gard) a fourni une faune de Vertébrés, datée du Pllo- cène supérieur (AGUILAR et MICHAUX, 1984). Parmi les fossiles, ont été trouvés sept maxillaires et deux dentaires qui représentent les plus récents Agamidae con- nus en France. Tous ces éléments osseux présentent des dents acrodontes et seuls ceux qui ont conservé leur partie antérieure [un dentaire droit complet (fig.1] et une portion antérieure de dentaire gauche (fig.2}] montrent, en plus des dents acrodontes, deux dents antérieures pleurodontes et caniniformes. L'hr-itèrodontie est donc bien mar- quée. Les dents acrodontes, fixées sur la partie supéro-interne du bord du dentaire et sur la partie inféro-interne du bord du rnaxillaire sur des crêtes dentaires, sont forte- ment comprimées latéralement et présentent, en vue latérale, une forme triangu- laire, parfois légèrement tricuspide. Les dents acrodontes les plus postérieures 1
F _; L, _.<; lïj-- · îtgz ·- ·(.; _ _. _. ···· ^·*·”‘ · jrs ·····,,,: ‘- ··‘· , r '..,i..·;··4·,-»~·‘ _ È ‘ tg it = t t i ._=._ ï:L`;<.§»_=.ë;.5g,a i=~—=——· ·— ^— 1a __ __ :_:;._.__r _ I _ ` .`_ ·._ '·¥ >‘*~î^'·¥ ##5 °É- Ã- F -` -` É ` ` ` "F ._·.-- .·.' .' ·· ·` -° · ‘`-'`- ‘ -' ` . . ._·. — ‘-‘·‘- . .·`,· J ·· ,.¢.- ··=— ·»%ï;â§;:}t£.iiQ—‘;l;;;É·._:§i.·;·;—_}·_·j ·‘,· ?' 1 b E - -·—. . `·*—ëf$;:;. .. - -.·· ' -· ·.'-_ . .. `îf Ea U · _' i .- ..2 ; e. ‘· _,4 ' Z;} 1 P ·' I_·II' E È 3 2 la 5 mm Figure: Agama sp., Pllocéne de Seynes.— 1 : dentaire droit (Univ. Montpetlierlll, SEY 616),a: face latérale, b : face mésiale.- 2 : dentaire gauche, extrémité antérieure (Univ. Montpellier II, SEY 617), a: face latérale, b: face méslale.- 3: maxilaire droit (Univ. Montpellier ll, SEY 616), face latérale. s'lnclinent en direction postérieure; ainsi la partie antérieure de chaque dent est surmontée par la partie postérieure de la dent précédente. Cette inclinaison est presque imperceptibte dans les dents acrodontes les plus antérieures, lesquelles sont plus petites et plus espacées. Les dents pleurodontes, insérées sur le bord mésial du dentaire, sont au nom- bre de deux et d’aspect cantniforme. La dent pleurodonte la plus postérieure est cylindrique, robuste et légérement inclinée vers l’extérieur. La dent la plus 2
antérieure est aussi cylindrique, robuste, avec un développement semblable a la précédente, mais elle s‘incline vers l’avant et vers l'extérieur. La morphologie de chaque élément osseux peut constituer un caractere inté- ressant, surtout si on veut réaliser une assignation spécifique. Le dentaire présente des sillons interdentaires externes et la syrnphyse est globuleuse, bien développée et parcourue ventralement par le canal de Meckel qui se prolonge jusqu'à la partie la plus antérieure de I'os. ll faut constater qu’il existe une portion postérieure de maxlllaire gauche (fig.3) qui présente des caractères un peu différents. Les dents étant plus verticales, leur superposition est presque inexistante. Les dents de ce maxillaire sont moins robus- tes et ptus aplaties latéralement que sur les autres éléments; leur profil est aussi légèrement différent : elles sont plus tranchantes et la différenciation en trois lobes est plus marquée. Sur la base du matériel disponible, il est difficile de préciser s’ll s'agit d’une variation intraspécifique (laquelle semblerait alors importante) ou si ce maxillaire rfappartient pas à la même espèce que les autres piéces. lil. DISCUSSION Des dents aplaties latéralement à profil triangulaire, parfois tricuspide à bord tranchant, peuvent exister che; les iguanidae, Agamidae, Chamaeieonidae, Teiidae et quelques Lacerfidae (GUIBE, 1970). La présence de dents acrodontes est parta- gée par les Chamafeonidae et les Agamidae, mais chez cette derniére famille seule- megt, en plus des dents acrodontes, existent des dents pleurodontes (MOODY et HO EK, 1980). Chez les Agamidae, la morphologie dentaire et le nombre de dents permettent une attribution générique assez sûre (COOPER et al., 1970). Sans mentionner ici tou- tes les comparaisons effectuées avec les autres genres d'/igarnidae, nous pouvons simplement indiquer que les caracteres des fossiles de Seynes correspondent à ceux du genre Agama s.l.. MOODY (1980; cité in ESTES, f983) a revalidé le genre Steiiio qui jusqu‘alors était inclus dans Agama. Il n’est pas possible sur I base du matériel disponibie, d’attribuer l’Agamidé de Seynes à l’un ou l'autre de ces deux genres dont la distinction est basée sur des caractères non dentaires et peut se dis- cuter. Toutefois, il faut constater la grande similitude existant entre la plus grande partie des fossiles de Sevnes et l’actuel Agama steiiic, c‘est-à-dire Sfeiiio steiiio si on reconnaît ce genre. Ces fossiles pourraient étre rapportés à cette espèce mais il n’y a aucune certitude. Cette dernière espèce vit encore en Europe (ARNOLD et BURTON, 1978) : petites colonies en Gréce et dans les îles grecques (région de Salo- nique, Corfou, Mykonos, Delos, Paros, Antiparos et Naxos). On la trouve également dans le sudouest de l’Asie et le nord-est de l‘Afriq ue. IV. CONCLUSIONS La composition de la faune reptilienne actuelle d'Europe est, en trés grande partie, le résultat de Vappauvrlssement d’une faune ancienne beaucoup plus riche et de type tropical. Les étapes de cet appauvrissement n’0nt pas encore été vrai- ment étudiées. Ces fossiles de Seynes représentent actuellement les plus récents Agamidaa connus en Europe occidentale et centrale, mais il n’est pas impossible que de futures recherches permettent de trouver des Agamidae encore plus récents dans le sud de l’Europe. Remerciements Le matériel étudié a été trouvé par M. Jacques MICHAUX de l’Université de Montpellier il. Je te remercie de m'avoir permis de l'étudier. 3
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES AGUILAR, J.P. et MICHAUX, J. (1934} — Le gisement à micromammifères du Mont-Helene (Pyrenees-orientales) : apports à la connaissance de I‘histoire des faunes et des envi- ronnements continentaux. Implications stratlgraphiques pour le Pliocène du Sud dela France. Paléobiol. continentale, 14: 19-31. ARNOLD, E.N, et BURTON, J.A. (1978) — Tous les reptiles et amphibiens cl'Europe en couleur. Bordas, Paris, 271 p. AUGÉ, M. (1985) — Les Lacertiliens lFleptllia, Squamata) de |‘Eocene supérieur et de I’Oilgo- cène ouest européens. Thèse 3** cycle, Université P. et M. Curie, 218 p, COOPER, J.S., POOLE, O.F.C. et LAWSON, Ft. (1970) — The dentilion ol agamld Iizards with special reference to tooth replacement, J. Zcol., 152: 85-98. ESTES, R. (1983) — Sauria terrestia, Amphisbaenia. Handbuoh der Palâoherpetologie, G. Fischer Verlag, 10A : XXII, 249 p, GUIBÉ, J. (1970) - L'apparei| digestif. ln .· Grasse P,P. éd., Traite de Zoologie, Masson, Paris, XlV(1] : 521-548. MOODY, S, et ROÉEK, Z. (1980) — Chamaeleo carolfquerti(Chameel9eonfdee, Saurlal : a new species from the Lower Miocene of central Europe. Vëstn. UUG, 55 : 85-92. Accepte le 22l05l1987 Salvador BATLON Laboratoire d'Anatomie comparée Museum national d’Histolre naturelle 55, rue Buffon 75005 PARIS (FRANCE} 4
Bull. Soc, Herp. Fr., (198?')42 : 5-9 BATRACIENS ET REPTILES DE L’ALL|ER, DU PUY·DE-DOME, DE LA LOIRE, DE LA HAUTE-LOIRE, DU CANTAL ET DE LA LOZERE. ESSAI DE SYNTHESE SUR LA RÉPARTITION DES BATRACIENS ET REPTILES DU MASSIF CENTRAL (FRANCE). CONIPLEMENTS I par Dominique BFIUGIÈFIE Résumé —— La faune herpétologique du Massif Central a fait I'objet d'une mise au point récente (BFIUGIEFIE, 1986}. Une année de recherches supplementaires (1986) permet de compléter les cartes de distribution déjà présentées. Un commentaire succinct accompagne les observations les plus interessantes. Mots-clés: Reptiles, Batraciens. répartition, Massif Central, France. Summary -— The herpelological tauna of Massif Central (France) has been recently reported (BFIUGIERE. t986). One more year of prospections has allowed to complete the Iormely published repartition maps. A short comment follows the most interesting observations. Keywords : Reptila, Amphibia. repartition, Massif Central, France. I. INTRODUCTION Depuis la parution d’une synthèse sur les Batraciens et les Reptiles du Massif Central (BRUGIERE, 1986) et après une saison supplémentaire de prospection, quelques éléments nouveaux peuvent être apportés ; ces compléments permettront ainsi de "boucher" quelques trous dans les cartes de répartition. La liste en est fournie ici par cartes |.G.N. au 1l'50 000**. Dans certains cas, lorsque cela semble important, la région naturelle de la découverte est mentionnée. Par ailleurs, quelques nouveautés ont nécessité un commentaire particulier, II. BATRACIENS -— Salamandre taohetée (Salamandre salamandre} Des larves de Salamandre ont été trouvées à 1310 m d'altitude dans le Haut Allier, en Lozere (Moore de la Garclillel. - Triton crête (Triturus orfstarus) L'espèce a été notée en abondance (larves) en Haute-Loire, sur la carte d’Yssingeaux a Rosieres. Coté Ardeche, ce triton a ete observé dans plusieurs mares du Haut Vivarais (carte de Tournon) sur les communes de Cheminas et Eclassan. Toutefois, les prospections engagées au sud dela vallée du Doux, dans le Vivarais, ainsi que sur le plateau du Coiron se sont avérées infructueuses. 5
— Sonneur a ventre jaune (Bornbina variegata) Actualisation de la donnée de BHASSAUX (1882) sur la carte de Lacapelle» Marival (Lot), mais aussi découverte de l’espèce sur celle de Figeac (Lot), dans les deux cas sur la partie orientale du causse de Gramat ou elle est fréquente dans les mares. Dans le Puy-de-Dôme, le Sonneur m’a été signalé par BHUNHES (in litt.) dans le Bois de Monges (ouest Livradois, pres Vic-le·Comte} et je l’ai trouvé abondant dans les cavités rocheuses des gorges de l‘Allier a Orbeil. Dans ce cas, il s’agit du même habitat que l'espèce fréquente tout le long des gorges dela Loire (BFlUGlEFiE, 1986). Dans la Loire, j’ai noté plusieurs sujets dans les ornières dela plaine du Forez, sur Boisset-les·lVlontrond. — Pétobate cultripède (Peiobates cuirripes} J`ai relaté la capture de tétards de Pélobates cultripedes sur le causse de Blan- das (Gard) à l’altitude remarquable de 560 m, donc dans un environnement ne con- venant apparemment guère aux exigences de l’espece. Aussi, faut-il relever l'obser- vation similaire faite par MAHTENS (1986) qui a également noté des tétards de cet anoure sur le causse de Larzac, à 845 rn d'altitude (Hérault). Dans les deux cas, |'espéce se trouve de toute évidence à la limite nordique de son aire de distribution. — Pélodyte ponctué (Peloo‘y!es punotatusl Le Pélodyte est fréquent en Basse Ardèche (cartes de Largentiére, Bességes, Aubenas et Bourg-St-Andéol). Dans le Lot, actualisation de la donnée pour la carte de Lacapelle-Marival (BRASSAUX, 1882), ainsi que celle sur Grarnat. Ces deux indi- ces se rapportent au causse de Gramat où l'espèce est fréquente par places. - Fiainette verte (Hyia arborea} Deux nouvelles stations ont été découvertes dans des "narses" (1) sur les pla- teaux basaltiques aux confins du Puy-de-Dôme, de la Haute-Loire et du Cantal : à Saint-Gervazy dans le Puy-de-Dôme a 707 m d‘a|titude et à lvlassiac dans le Cantal à 890 m. Cette dernière don née est actuellement la seule mention de la Flainette verte dans le Cantal. On remarquera que ces deux nouvelles stations, ainsi que celle d’Espa|em (Haute-Loire) (BHUGIEFI E, 1988), sont très proches de la vallée de l’Ala- gnon. Enfin, plusieurs colonies ont été repérées dans la partie nord du causse de Limogne (Aveyron) (communes de Villeneuve et de Causse-et-Diége). — Flainette méridionale (Hyia meridionaiis) En Basse Ardeche, la Ftainette méridionale n'est fréquente que par places. Elle a été notée en sus sur les cartes de Largentière et Bességes. — Grenouille rieuse (Rana ridibunda) ou Grenouille de Perez (Hana perezf} Des grenouilles présentant des caractères communs à ces deux especes ont été trouvées en sus sur les cartes de Montélimard, Largentiére, Valréas et Crest. On remarquera que ces nouvelles donnees ne font que compléter l’aire déja schémati~ sée (BRUGIEFIE, loc.cit.). — Grenouille agile (Hana daimatina) Un rernarq uable regroupement de reproduction a été découvert au coeur de la Combrailles, a Chapdes-Beaufort (Puy-de-Dome), où |’espéce n’était pas connue. (1) narse : terme regional définissant une retenue d‘eau naturetie, souvent de forme circulaire, sur les plateaux volcaniques du Massif Central, 8
lll. REPTILES —- Lézard des souches (Lacerta agrfis} Le Lézard des souches a été observé cet été sur le plateau de la Viadéne (Aveyron-carte cl'Entraygues-sur-Truyère). —— Lézard vivipare rtacerra vivipara) Ce Lézard a été noté au bord de plusieurs étangs dela Combrailles, ce qui pro- longe vers le nord-ouest son aire de distribution (cartes de St-Gervais-d’Auvergne et de Pontgibaud). — Lézard espagnol (Podarcis hispanica} Les mentions que j’ai faites pour les cartes de Valence, Serrières et Vienne (val- lée du Rhône et contreforts du Pilat ]usqu’au département de la Loire) [BRUGIEHE, loo.cit.) permettaient d'étendre largement en direction du nord nos connaissances sur la distribution du Lézard espagnol en France. Les identifications confirmées à I'époque par M. CHEYLAN viennent égaiement de l'être par GUILLAUME et GENIEZ (1986) qui, en 1985, ne le signalaient pas au—dela dela vallée de I’Ardéche. Un bond de B0 km en direction du nord était ainsi fait. La station la plus nordique indiquée par ces auteurs (St-Pierre-de-Boeuf-Parc du Pilat, selon MAGRANEH) n'est autre que celte que j‘ai déjà signalée presque un an auparavant [sujets capturés en 1965 à Malleval-Loire) (BHUGIEHE, 1986) (les com- munes de Malleval et St~Pierre—de-Boeuf étant contigués et a la méme latitude). La connaissance de la distribution de l’espéce n’a donc pas progressé. Néanmoins, je peux citer en sus ce Lézard en Ardeche sur les cartes de Tournon et Privas (vallée du Fthône et de ses affluents rive droite ; contreforts du Coiron), ainsi qu’en Lozère sur celle de Mende (observé à Balsièges dans la vallée du Lot où il n'avait pu l‘étre en 1985). Tant dans le nord de l'Ardéche que dans I sud de la Loire, ce Lézard ne pro- gresse que trés peu à l'intérieur du Massif Central, colonisant uniquement les val- lées à basse altitude. Pour terminer, remarquons comme l‘écrivent GUILLAUME et GENIEZ (1986) que les sujets les plus nordiques présentent souvent un dessin plus contrasté, des réticulations noires plus développées et une linéation dorsale pius marquée que ceux de Basse Ardèche, des Grands Causses ou des Cévennes. - Couleuvre verte et jaune (Coiuber viridifravusj Les indications qui m’avaient été fournies pour la vallée de I‘AIagnon (Cantal et Haute-Loire), notamment par CHALIEH, de même que d'anciennes observations per- sonnelles que j'avais préféré omettre tant elles paraissaient en contradiction avec le reste dela distribution de l’espéce dans le Massif Central, ont été confirmées ce printemps. En dépit de toute logique, |‘espèce occupe donc la vallée de l’Aiagnon (cartes de Murat, St-Flour et Massiac) mais est aussi à retenir pour la Limagne briva- dolse (carte de Brioude- observée en 1979 en bordure d’A|iier à Lamothe -43). Elle fait donc partie de la faune dela Haute~Loire, mais aussi sans doute de celle du Puy- de-Dome (à rechercher dans Vextrème sud du département, en particulier dans les affluents de l'Alagn0n). — Coronelle lisse (Coronefia ausrrraca} En complément des données déjà indiquées (BFIUGIEHE, |oc.cit.) pour la carte de Nant, j’ai noté |’espéce dans le Massif de |’Aigoual-Lingas a 1220 rn d’altitude dans le Gard. De plus, elle m‘a été signalée à seulement 750 m d`a|tltude dans cette même région. ~— Couleuvre d’Esculape (Eraphe iongissima) Observation intéressante, le 20 juin 1986, d'un sujet écrasé dans le sud dela 7
Sologne bourbonnaise (bois de Jaligny-Allier), loin de toute autre station connue, - Vipère aspic (Vrpera aspis} ljespéce a été observée cet été sur le causse de Gramat, dans le Lot, où eile semble rare. — Cistude d'Europe (Emys orbiculanis) Confirmation de la bonne fréquence de i'espèce sur les vieux étangs de Solo- gne bourbonnaise, avec son observation sur six nouveaux étangs (non prospectés antérieurement). III. LISTE DES NOUVEAUTÉS En complement du travail déjà cité (BHUGIEFIE, 1986) et pour lequel, lors de l’é|aboration des cartes de distribution la trame des cartes l.G.N, au 1i50 000e avait été utilisée, il faut ajouter: — Salamandre tachetée (Salamandre salamandre}: Lacapeile-lvlarival. — Triton alpestre (Triturus alpestnis} : Charlëeu. -— Triton crête (Trrturus crfstarus) : Yssingeaux, Tournon. — Triton palme (Triturus hervericusl : La Hoche-Canillac, Valence, Tournon, Largen- tlére, — Triton marbré (Trirurus marmoratus): Ussel, La Ftoche-Canillac, Argentat. - Alyte (Alytes obsrerricans): La Hoche-Canillac, Entraygues-SIT., Bessèges, Lar- gentiére, Tournon, Aubenas. - Sonneur a ventre jaune (Bombrna varregata): Figeac, Issoire, Lacapelle-lvlarival. - Pélodyte ponctué (Pelodyras punctarus): Lacapelle-Marival, Largentiére, Besse- ges, Aubenas, B0urg—Saint-Andéol, Gramat, Najac. -— Crapaud commun (Buro bufo}: Bessèges, Aubenas. — Crapaud oalamite (Bufo caramira}: Lacapelle—lV|ariva|, Najac, Bourg—St-Andéol, St-Etienne. - Halnette verte (Hyla arborea) : Besse-et-St-Anastaise. - Ftainette méridionale (Hyfa rneridionarislz Largentiére, Najac, Bessèges. - Grenouille verte (Hana kr. escullenra} et Grenouille de Lessona (Hana Iessonae): Dun-sur-Auzon, Craponne·sur-Auzon. — Grenouille rieuse (Hana ridrounda) ou Grenouille de Perez (Hana perezi) : Montéli- mar, Largentière, Valréas, Crest. - Grenouille agile (Hana dalmarfna): Pontgibaud, Argentat. - Orvet (Anguis fragrlrs) : Génolhac. - Lézard des souches (Lacerra agilis}: Entraygues-sur-Truyère. - Lézard vert (Lacerta vrridis}: Bourg-St-Andéol, Aubenas, Yssingeaux. — Lézard vivipare (Laoerta vrvipara) : St-Gervais-d‘Auvergne, Pontgibaud. — Lézard espagnol (Podarofs hispanica): Mende, Tournon, Privas. — Lézard des murailles (Podarcis muraris) : Aubenas. -— Couleuvre verte et jaune (Coluber viridrflavus): Nlassiac, St-Flour, Brioude, Valence, Lacapelle·lVlarival. - Coronelle lisse (Coronella ausrriaca): Le Puy. - Couieuvre d’Esculape (Eiapne longissima}: Lacapelle-Marival, St-Pourçaln-sur- Sioule. - Couleuvre vipérine (Natrfx maure} : Aubenas, Bourg~St-Andéol, Issoire. — Couleuvre à collier (Natrix narrix): Tournon, Lacapelle-Nlarival, St-Gervais-d'Auvergne. — Vipère aspic (Vipera aspis}: Figeac, Tournon, Hodez. 8
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES BHASSAUX, P. (1882) ·— Batraciens observés à Laoapelle-Marival (Lot} en 1881, Fe. Jeun. Nat., 12, 13? : 64. BURGIERE, D. (1986) — Balraciens et Fieptiles de |'A||ier, du Puy-de-Dôme, de la Loire, de la Haute-Loira, du Cantal et de la Lozère. Essai de synthèse sur la répartition des Barra- ciens et Reptiles du Messi! Central. Centre Orrrithctcgique Auvergne: 158 p. GUILLAUME, C.P. et GENIEZ, P. (1986) — Description d'une sous-espèc de Pcdarcis hispa- nica (Sauria, Lacertidae) .· Podarcis hfspanice cebennensfs, GUILLAUME et GENIEZ in FRETEY, 1966. Bull. Scc. Herp. Fr., 39: 1-15. GUILLAUME, C.P., WOLFF, J. et GENIEZ, P. (1985) — Uélectrophorèse, un critère de terrain ’? Nouvelles données sur Podercis hispanica en France. Bull. Soc. Herp. Fr., 33: 16-34. MARTENS, I-1. (1986) - Sur le repartition altitudinale de Peicbafes cuttripes (CIJVIER, 1829) (Amphibia, Pelobafidae} en France, Bull. Soc. Herp. Fr,. 39: 20. Accepte ke 22I05i198? Dominique BRUGIERE 39 rue Sidi-Brahim 03200 VICHY (FRANCE} 9
BUII. Soc. l-lerp, Fr,. (198?}«t2 : 10-11 SYSTÉMATIQUE ET RÉPARTITION DE LA SALAMANDRE, Salamandre salamandre (Urodela, Salamandridae) EN FRANCE (1l par Gilbert MATZ Résumé — Les formes tachetèes de le Salamandre, observées dans les Vosges. appartiennent a une population mixte et non eu taxon Salamandre salamandre elglre. La subspéoialion est discutée. M0ts·cIés : Salamandre salamandre, Systérnatique. Abstract- Spotted forms of fire-eelers observed ln the Vosges mountains belong to e mixed population; they don‘t belong to Selemendra salamandre alglre lexon. The subspecialion is discussed ln this paper. Keywords : Salamandre salamandre. Systematic. La Salamandre occupe une aire de répartition trés vaste : Europe, Moyen Orient et Afrique du Nord. Plusieurs sous-espèces ont été décrites dont Salamandre s. salamandre qui habite l'Europe centrale et méridionale et le sud-ouest de la France et S.s. terresrrls, la forme à bandes, qui habite |'Europe occidentale et le nord dela France. Nous avions signalé (MATZ, 1964} dans les Vosges, dans le vallée de Munster à Ampfersbach, une population importante de Salamandres dans laquelle les deux types de dessin coexistaient. Les individus chez lesquels les taches jaunes sont réparties au hasard ont été attribués par PARENT (1981} au taxon S. s. algire. Cette détermination est, à notre avis, une erreur. Ces Salamandres représentent une "popu|ation mixte", comportant des individus présentant l’un ou l'autre des deux types de dessin caractéristiques des deux sous-especes mentionnées plus haut. De telles populations mixtes ont été signalées en Allemagne (Palatinat, Fichtelgebirge, Jura franconien, in : FREYTAG, 1955}. Dans le Spessart, les deux formes existent et se croisent (MALKM US, 1971) et dans le nord de cette région, la forme à bandes prédomine meme, dans l’aire de repartition de S. s. salamandre. En Alsace, des populations mixtes ont été observées à Ampfersbach mais également a Petit-Wisches, Sainte·Marie·aux·Mines et plus récemment à Biederthal (HEROLD, in litt,). Enfin, plusieurs auteurs ont observé que le dessin n'est pas le simple résultat d’une hybridation mais évolue au cours de la vie de la Salamandre: le dessin typique d’une sous-espèce peut se transformer en dessin typique de l'autre sousespèce, pour parfois revenir au premier modèle. Uexistence des populations mixtes, la variabilité du dessin dans une population ou dans une sous-espece donnée et surtout la transformation du dessin au cours de la vie de la Salamandre justifieraient une révision dela subspéciation : la nomenclature trinominale parait actuellement inadaptée au cas de la Salamandre dont les sous-especes ont été décrites sur des critères E Communication présentée aux Rencontres Herpétologlques d'Angers (26-28 luin 1986) 10
morphologiques. Il nous faudra choisir entre deux solutions: 1. suppression des sous-espèces, Salamandre salamandre serait une espèce présentant un dessin variable comportant des taches jaunes réparties au hasard (forme la plus fréquente au sud) ou des taches s'a|ignant pour former des bandes (forme la plus fréquente dans le nord de l'aire de répartition) ou 2. adopter en dernière extrémité une nomen- clature quadrinomina|e(non encore reconnue par le Code de Nomenclature zoologi- que) : les noms de genre et d’espéces seraient alors accompagnés de celui de sous- espèce attribuant |’anin'1alà une aire de répartition et d‘un quatrième indiquant le type de dessin ron arriverait ainsi, par exemple, a "S. s. terrestrls salamandra"' (non S. s. alglra) pour les Saiamandres tachetées qui font I‘objet de cette note ou "S. s. s. beschk0vi" pour la dernière sous-espece décrite (0 BST, 1982). RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES DUMONT, M, (1984) - Observations sur I'activité, la reproduction et la croissance de Salamandra salamandre terrestrls Lacépéde, 1788 en captivité. Alyles, 3 : 25-36. FREYTAG, GE. (1955) - Feuersalamander und Aipensalamander. A. Ziemsen Verlag, Wittenberg Lutherstadt, 79 p. MALKMUS, Fl. (1971) — Die Verbreitung der Molche im Spessart. Abh. naturivissenscli. Ver. Würzburg, 12 J 5-24. MALKMUS, Ft, (1971) —- Die Verbreitung der Larve des Feuersalamanders (Salamandre salamandra und lerreslrls} im Spessart (Ergànzung). Abh. nalr.rrwl`ssenscl1. Ver, Würzburg, 12: 25-27. MATZ, G. (1964) -— Sur la biologie et la répartition de la Salamandre et de quelques Amphibiens rares en Alsace. Bull. Ass, Phllom, Als, l.orr., 11 : 326-331. MATZ. G, (1986) —- Note sur la Salamandre Salamandre salamandra L. dans les Vosges. Boll. Ass. Pltllom. Als, Lorn, 22 : 117-i23. 08ST, F.J, (1982) — Der Feuersalarnander des Piringebirges in Bulgarien ais Salamandre salamandra bescliltovl subsp. n. - eine vorlaufige Mitteilung, Faun, Abri. Mus. Tierlr. Dresden, 8: 197-201. PARENT, G.i-I. (1977) — Note sur la présence de la Salamandre d'Algérie, Salamandra salamandre alglra, Bedriaga, 1883 et non de la sous-espèce nominative, S. s. salamandre Linné, 1758, dans les Vosges. Bull. Ass, Phllom. Als. l.orr., 16 : 5-19. PARENT, G,I-l. (1981) —— Remarques biogéographiques sur Vherpeiotaune du nord-est de la France. Bull. Soc. Herp. Fr., 20: 15—23, Accepte le 22l05l1987 MATZ Gilbert Laboratoire de Biologie animale Université d'Angers 2, boulevard Lavoisier 49045 ANGERS CEDEX (FRANCE) 11
Bull. Soc. Herp. Fr.,(1987}42 ; 12-14 BIBLIOGRAPHIE Resume de Thèse Yung·Ping MOU (1987}.- Ecologie comparée de deux populations de lézard des murailles, Podarcis muraiis (Laurenti, 1768), en France. Thèse Université Pierre et Marie Curie, PARIS, 229 p. L’éco|ogie de deux populations de Podarcis muraifs a été étudiée en France : l‘une située à Chizé, proche de la Cote Atlantique, isolée dans une clairière de forêt, soumise à des modifications artificielles de l’habitat et à un climat océanique doux et variable; I'autre a Juillac (Corrèze), a proximité du village, qui cohabite avec une population de Lacerfa viridis. La période journalière d'activité des Pmuraiis dure 11 à 12 heures. La durée annuelle d’activilè est de 8 mois chez les mâles et de 7, 5 mois chez les femelles. Les juvéniles éciosent de juillet à septembre. La superficie du domaine vital est estimée en moyenne à 13,8 mt chez les mâles et à 7,3 mi chez les femelles. Le comportement alimentaire des P. muiraiis apparaît moins opportuniste ons ia population de Chizé que dans celle de Juillac. La ration alimentaire journalière in natura (C, en mg matière sèche) des P. muraiis à Chizé peut étre estimée a partir du poids des lézards (W, g en matière vive} par: C = 56,8 W°·52 au printemps et C = 63,2 W°·ô" en été. La densité est plus élevée et plus stable à Juillac (509 subadultes et adultes en moyenne] qu'à Chizé (207 en moyenne}. La structure démographique montre une plus forte proportion de jeunes à Juillac comparée à celle de Cltizé. La croissance corporelle est plus rapide chez les jeunes de Juillac que chez ceux de Chlzé. La taille moyenne des pontes successives est de 4,57 oeufs pour la 1ère et de 4,31 oeufs pour la 2éme chez les femelles de 2 ans ; de 6,60, 7,63 et 4,87 oeufs pour la 3éme chez les femelles de 2 3 ans. L'effort de ponte moyen est de 0,310 chez les femelles de 2 ans tandis qu'iI est de 0,251 chez les individus de 3 ans et plus. Les taux de survie sont plus élevés à Chizé qu’à Juillac pour les subaduites, tandis que c’est l‘inverse chez les adultes. La plasticité assez importante du profil démographique de P. muraiis reflète la grande capacité d’ajustement a |'importante variabilité des conditions environnementales tant biotiques qu'abiotiques. Communiqué par |'auteur Y-P. MOU Laboratoire d‘Eco|ogie Ecole Normale Supérieure 46 rue d'Utm 75230 PAFtlX Cedex 05 (FRANCE) 12
Analyse d’ouvrage PARENT, G.H. (1984).- Atlas des Batraeiens et Reptiles de Belgique. Cahiers d'Etho|ogie Appliquée 4 (3}, 198 p., 49 cartes, 29 photos. Cet atlas fait suite à l'at|as provisoire paru en 1979 (1}. Dans son introduction, l’auteur suggère de posséder ce dernier ouvrage, d`autant que dans les textes il y renvoie a plusieurs reprises. Si les références sont citées plusieurs fois, elles ne sont jamais complètes. Nous les avons relevées dans un autre ouvrage du même auteur: Bibliographie de |’Herpétotaune française (2). L‘atlas paru en 1984 traite de 18 especes de Batraciens et 8 especes de Flepti- les. Pour chacune des especes, il y a généralement deux cartes de répartition : une à |’éche|on européen et |'autre en Belgique, avec la bordure des pays iirnitrophes, représentée sous forme de quadrillage, les carrés ayant 4 km de côté. On aurait aimé avoir les sources bibliographiques qui ont servi à établir les car- tes de repartition européenne, d‘autant que quelques unes comportent de petites omissions : Hyla arborea en Suède, Bufo bufo en Sicile, Bufo caiamrta en Grande Bretagne et en Irlande, Lacerta agilis en Grande Bretagne. Sur la carte de '·/ipera berus, cette espece ne devait pas figurer au nord ouest de I’Espagne ou elle est rem- placée par une autre espèce : Vipera seoanei, La carte de répartition européenne de Hana daimaiina aurait gagné à être pivotée de 90° pour être dans le même sens que la carte détaillée. _ Cet ouvrage est plus qu’un atlas puisque les espèces sont traitées en 5 grands points : Ecologie, Ethologie, Statut antérieurdes populations, Causes de régression et Proposition pour la protection de |’espece. L'accent est mis sur les problemes posés parla survie des espèces. Les noms français et iatin de chaque espece sont suivis par les autres dénominations françaises et vvallones, viennent ensuite les noms officiels en Néerlandais, Allemand, Luxembourgeois et Anglais. Quelques noms français paraissent curieux : le Crapaud de Schreibers pour le Crapaud Cala- mite, le Lézard des montagnes et de Schreibers pour le Lézard vivipare (ces deux noms sont habituellement donnés a deux autres especes de Lézards), la Vipere d’eau pour la Couleuvre à collier (ce nom est surtout donné à la Couleuvre vipérinel, Vipére noire pour la Vipére berus (ce nom n‘évoque que les populations melaniques de cette espece), A la tin de chaque chapitre spécifique figure une bonne bibliographie, qui est malheureusement tres résumée, puique les références ne comportent pas le titre de |‘artic|e, mis a part les ouvrages importants ou les livres ; on peut ie regretter. Les illustrations sont toutes des photographies en noir et blanc. La qualité de Vimpression est mauvaise, certains clichés sont même flous. [iconographie n’est pas à la hauteur de l’ouvrage. (1} PARENT, G.H. (1979) — Atlas provisoire commenté de Vherpétofaune dela Belgique et du Grand Duché de Luxembourg. Nat. Belges, 60 (9-10]: 251-333. Tire-à—part repaginé 1-88, Bruxelles, Les Naturalistes Belges. A aucun moment, il n'y a d'information indiquant si cet atlas provisoire est encore disponi- ble et où se le procurer. (2) PARENT, G.i-l. (1982) — Bibliographie de Vherpétofaune française. Inventaire de faune et de flore. Secrétariat de la faune et de la flore, Faso. 17 et 18. 431 p. 13
Cet atlas déborde largement le cadre belge par la masse d'intormations qu’il contient et |'importante bibliographie consultée. II peut interesser les herpetologis- tes français et les naturalistes qui sïntéressent particulièrement à la protection des espèces. Travaux du Service d‘Etho|ogie et Psychologie Animale Musée de Zoologie - Aquarium Institut de Zoologie de l'Université de Liege Ouai Van_Beneden 22 B-4020 LIEGE Compte 340- 0000044-82 du Patrimoine de l'Université de Liège, mention "61‘I4l'P0? Atlas Batraciens Fteptiles", Prix 400 F Belge soit 65,00 F Français. Se renseigner avant d‘envoyer de l’argent pour savoir s'il est toujours disponible. G. NAULLEAU 14
Bulletin ité la Société Hérpétn|nu' a ii F NOTES -- INFORMATIONS — VIE DE LA SOCIÉTÉ NOTES • Conseils pour Pélevage du Python molure, Python moturus bivitzarus D, LOGEROT et P. LOGEROT ................,.......,.,............ 16 RÉFLEXIONS ..........,..,.,... A propos de registres ................... 22 SOUSCRIPTION POUR LA SAUVEGARDE DE LA TORTUE D’HERMANN ....,.... 24 LA GRENOUILLE, LE CERF ET UAUTOROUTE ........,................ I ..... 25 LISTE DES NOUVEAUX MEMBRES ....,.,.,.,............................. 28 15
Bull. Soc, Herp. Fr., (198T) 42 : 15-21 NOTES Conseils pour l’é|evage du Python molure (Python moiurus bivittatus) par Didier LOGEHOT et Patricia LOGEHOT I. INTÉRÈT DE CETTE ESPÈCE EN TERFIARIOPHILIE A. Avantages En l'absence de problèmes pathologiques, le Python molure est relativement facile à élever. II est tres bon mangeur et, mis à part quelques rares individus, peu agressif. Sa coloration dégradée en fait un splendide pensionnaire. B. Inconvénients Le python molure présente une croissance importante et rapide [Figure 3). Cela necessite d'agrandir ou de changer plusieurs fois le terrarium au fil du temps. Il est, de plus, indispensable de le concevoir très solide car cet animal a l'habitude de pousser fortement les parois avec le museau afin de s’évader. Eiever un seul individu ne sert à rien. Il faut, dans la mesure du possible, ache- ter un groupe permettant de constituer un ou plusieurs couples pour la reproduc- tion, Il. EXAMEN DES ANIMAUX A L’lNTRODUCTl0N EN ÈLEVAGE A. Examen externe — Les couleurs doivent être franches et I‘oei| sans opacité (sauf en période de mue) — Les écailles ne doivent pas étre retroussées — Il ne doit pas rester sur le corps des lambeaux d‘exuvie - Les masses musculaires doivent être bien fermes - Le cloaque ne doit pas ètre dilaté ou irrité. B. Examen de la gueule — Les muqueuses doivent être roses — il ne doit pas y avoir de masses caséeuses au niveau du palais — Il ne doit y avoir ni perte de dents, ni respiration sifflante, ni écoulement nasal ou buccal. Si I'achat des animaux est etfectué chez un terrariophile en avant obtenu la reproduction, les problèmes psychologiques seront réduits. 16
III. POUR EFFECTUER UNE ACQUISITION EN REGLE A. Auprès d'un particulier il faut demander un écrit mentionnant sur I’honneur: — ie nombre d‘animaux achetés ou échangés - leur date et lieu de naissance - eventuellement, leur prix. B. Chez un commercant II faut exiger une facture complète avec date, prix, genre, espèce et sous- espèce de |’animal. En effet, |’espèce Python moturus est divisée en deux sous- espèces : P.m. bivittatus (Sud de la Chine, Indochine, Indonésie, Birmanie, Célèbes) et P.m. molurus (Inde, Népal, Ceylan, Pakistan). Cette dernière est en annexe l de la convention de Washington, donc interdite de commerce international, alors que l’autre sous-espèce est mentionnée à l'annexe Il et peut ètre acquise légalement, Il pourra donc être nécessaire de prouver que vos animaux sont bien des P.m, tJivitta— tus. Les animaux de |’annexe I mis en captivité passent en annexe Il. IV. TRANSPORT DES INDIVIDUS DU LIEU D’ACHAT AU DOMICILE L'empIoi d'une boite de polystyrène dans laquelle on déposera une bouiliote tiède constitue une solution simple et sûre. En effet, les Fteptiles sont très sensibles aux variations brusques de température et aux courants d’air. V. LE SYNDFIOIVIE DE IVIALADAPTATION Si l'animaI provient directement de la nature, il peut être atteint du "syndrcme de maiadaptation", c'est-à-dire d'un ensemble de symptomes tous liés directement aux différents stress consécutifs a la capture, au stockage, au transport, à la déten- tion dans un magasin... li maigrit, perd I’appétit, son organisme est profondément débilitè. Il devient sensible a la moindre infection et mème les micro-organismes qu’iI héberge de façon naturelle tendent à devenir pathogènes pour lui. Avant d‘introduire chaque serpent dans son terrarium d‘élevage, il est néces saire de |‘iso|er dans un petit bac de quarantaine très simple (un récipient d`eau, une branche, et une feuilie de sopalin comme substrat}. Ceci permettra de bien |'observer et de le faire "dèmarrer", Il sera alors nécessaire de: - Deparasiter l`anima| par un bain d’eau tiède additionnée d'un antiparasitaire tilimpygal N.D., une cuillerée a cafe par litre d’eau). —— Administrer par voie orale un vermifuge (Vitaminthe N.D., une graduation pour 2 kg). Cette quarantaine durera ]usqu‘à ce que |'oh soit certain dela bonne santé et de l’appétit du Python. VI. CONSTRUCTION DU VIVAHIUM Elle peut être réalisée durant la quarantaine. A. Vivarium en verre Le plus rapide est de prendre un aquarium et de le transformer en fixant un cable chauffant de 25 watts sans thermostat ou de 50 watts avec thermostat sur ie fond, et en y adaptant un couvercle muni d'une rampe d'éclairage constituée d'un tube fluorescent blanc de 20 watts et d'un tube True-lite de 20 vvatts. Mais le terra- riurn en verre a plusieurs inconvénients: 17
- La transparence de toutes les faces donne à |’anin·¤a| un sentiment d‘insécu- rité. - Le fond risque fort de se fendre sous |'effet de la chaleur (expérience person- nelle). — L‘iso|ation n’est pas bonne et la déperdition de chaleur importante. — Il est drfficile de trouver Is dimensions voulues. — Prix elevè. vis 15 Arrière Y I À ‘*· ë·’·ïië`1'ê·_ï*.‘;'J«'r÷T· É'? gi? î g‘,· i,—,1· 3 IJ 3;*,.;. '· f'! $(-12 -';', ".‘<; B `C D ·:;_·_;;t··········· ·‘‘'‘ ‘ ’’’‘ ’ ‘“‘* ‘ B . 1 F §AccES L mu Bm E îP§.¥'ê‘?...} HARPE D'ECLAIRAGE A: PULYSTYRENE B: SUPPURT STRATIFIE Poux CRBLE CHAUFFANT + ALU zum cz BAGUETTE DE 20m D: VIDE E: CABLE CHAUFFMTT F: PARDI Posrekisuns Du TERRRRIUÈ Fig.1 :Schèma de la coupe horizontale du terrarirurn H B C J, A. Pnlyntyvene 5 um _ E F B. Struttlie · ¤'eu1|1e 14 ) ) Blunlnlun L1 nm c. ¤.Eu«lt« eo M bi: ! D. CJIDIE >:haL|![¤nI, EO u HAUT E G r1~= ·r F GI'1I· Lu asptraztun },··’ Ii! I ·r";*::ë¤:-sëzëâ ë:ë?>>3i&D"' ¤’·.' F; c rm.-.t,et.. xy"! _ E; I · fl tf H. nn-mi-¤ un Lurrariun 1, .·"-I E Mg E - 1 P¤fî·ll|·¤n·accèt au IuÉ×ÃïLïÃïlÃi.—ÉÉÈ'.ï“}îl _—È}’É2_ p ··` = M B··...----,., _____ _,______,___1-. Q E ëaëaë ï-z ée.-ë2z=2ë2ë·.·5tîëaë;S; I HAE Q I-_?€îîï "'·»··n·.···I EJ, EJ. M', IJ /,/' nn.: AVANT DU THRRARIUM ’ Ffg.2: Schéma montrant le système de chauffage arrière du terrarium `IB
B. Vivarium en bois La solution la plus longue mais qui me semble la meilleure est la construction d‘un terrarium en agglornére plastifié ("stratifié"), avec un joint silicone au niveau des arêtes. C. Chauffage Le plus prudent, et qui nous paraît le plus naturel, est le chauffage par l‘arrlère du terrarium (Figure 1 et 2) : un cable chauffant est fixé sur une plaque d‘alurninium de 3 mm, elle-même fixée sur du strafifié de 20 mm. Au dos dela plaque de stratifié est collée une feuille de polystyrène de 5 mm comme isolant. Cet ensemble est fixé sur un cadre de 20 mm (C), lui-mème vissé au dos du terrarium. Ce montage permet de creer un chauffage par convention, sans contact avec les animaux. En effet, le chauffage traditionnel par le fond occasionne des brûlures et les proies ont ten- dance à deterrer les cables et à les sectionner. D, Système de fermeture , _ _ _ Il doit être constitué par une ou deux portes frontales. On s aperçoit vite a l’usage des avantages de ce système: les glissières horizontales se coincent sou— vent, les glissières verticales se transforment en guillotines meurtrières. Kg cm 4 200 3 150 longueur 2 100 1 poids qu ¤·-H 0 . D 1 2 3 4 5 6 7 B 9 10 11 12 Mois Fig.3: Evolution de la taille et du poids de Python rnoiurus biviffafus en un an de captivité. 19
|’·';r|1i1`k~; _ __________________ E *_ [33]*9; _ ______ __ ________,__ È "’ E §î»°§î;’·;;2';;;;:;i;;:;;;;;i É _ .... Q .... ÃXÉXÉÃÀ É ÈÈÉ È ÉÈE · ···········~················ · ------- DU —--————---- GUE -·——··— DE ———·--——-—— UEO ¤¤>¤v¤¤· ············· · ···· - -—-- ·-[IE] —--——-·--·· DEI] ïçi ———— — —————---·-·---—— - ·—··-- DE ··········· GUE »Zld§:'§i§ïiiiii;iiijï;ii§;; - -·--·- Eg ----------- Egg îïîîïîîîïïîîïiiiii. -—--——— oo ·-·· — ····-· ooo ............................. . ······· DE ····-~····· DEU *‘‘‘‘‘' EE ‘··‘ ‘ ···‘·· EEE P'î§l.ïZ.‘.§;.,‘;î::t:::;iïii:ïi ïïïïïïïo ¤ ïïïïïïïïïïïooo Eztmzéz. .... . .......... . - ------ -----—---·- Ho: ................... · —··· ·· ··--—-··--- Mt00s1en°: ...... . ....... - -·---- [IK] -——--·----· UBI] ‘ ‘''‘‘‘ EE ‘‘‘‘ ‘ ‘‘‘‘‘· EEE "“'"“ ··E·E·· EE EE*·E~··E· EEE ÃÃÃQQÃÈÉÉQQQ ······· DU· ········~· DDD ······· DE ········~·· UDG ······· DE- ·········· DEU ······· UD- -········· DUB ······· DE ··.·....... UDG · ······ DE ·········~· UBB ······· UD ··········· DEU —·----· DE ··—--—---~· GED —-·-··· UD --«——---——- UDG —·--—-- DE -—---·——·-· DDD —------ DE -·---—————— DEU Tab.1:ModèIe de tiohe d’éIevage (avec Vatmabte autorisation d’EIapsoïdea, Genève). 20
E. Accès au bac d’eau Une petite porte doit donner accès au bac d’eau pour en faciliter le nettoyage et le renouvellement tout en évitant les courants d’air et les déperditions de chaleur, F. Substrat, décor Comme substrat, je conseille l'emploi de tourbe blonde sterile pure (sans adjonction d`engrais ou de terreau). On la trouve sous forme de balles de 70 à 120 litres. Son acidité naturelle en lait un excellent bactéricide. Pour le décor, il faut choisir des branches de bois dur désinfectées soigneusement à |‘eau de javel ou à la chaleur (olivier, chene}, et par exemple, des plaques de chene-liège collées aux parois. VII. ALIMENTATION Si la santé des animaux est bonne, Valimentation ne pose aucun probleme. Les premières proies consistent en jeunes souris, rats et poussins. Il faut varier de façon a faciliter l’adaptation du jeune molure à tous les types de proies. VIII. MALADIES La pathologie de cette espèce ne diffère pas notablement de celle des serpents en général. Les problèmes les plus courants sont : —— le parasitisme externe et interne, — le syndrome de maladaptation dont il a déjà été question, - les problèmes respiratoires dûs à une chute brutale de temperature, —- le "chancre bucca|" dû à une mauvaise hygiène, — les problèmes cutanés dûs a un excès d’numidite au sol ou à des blessures (morsures de proies, brûlures). Pour éviter ce problème, il est nécessaire de respecter une stricte hygiène au niveau du terrarium et de la manipulation des animaux. il faut également éviter de faire cohabiter cette espèce avec d'autres dans un même terrarium et respecter scrupuleusement la periode de quarantaine a chaque nouvelle arrivée. IV. CONCLUSION Les Reptiles ne sont pas des animaux domestiques. Ils sont fragiles, sensibles au stress. ll faut d'une part éviter de les manipuler inutilement et d'autre part leur fournir les conditions de détention les plus adaptées possible. Elever des Serpents nécessite une motivation reelle qui ne doit pas dépasser celle des anciens "mon- treurs de reptiles". Une fois sa période d'apprentissage terminée, le terrariophile debutant doit se fixer un but plus eleve: la reproduction. Remerciements Nous remercions B. FEFlTAFlD pour I'aide dans la mise en forme du texte. Didier et Patricia LOGEFIOT 9, Bretelle du Centre 06240 BEAUSOLEIL (FRANCE) 21
Bull. Soc. Herp. Fr.,(198?} 42 : 22·2? REFLEX|ONS... A propos des registres La mise en place du registre des espèces protégées constitue sans nul doute une avancée dans la clarification des rapports entre terrariophilie et protection de Pherpétofaune; toutefois, se limiter è ce seul registre m‘apparait quelque peu restrictif. En effet, en s’engageant à respecter la législation en vigueur, le terrariophile affirme non seulement sa volonté de protéger le patrimoine naturel, mais aussi se reconnait implicitement un rôle préjudiciable vis~a-vis de Vherpétofaune. Tant il est vrai que la terrariophilie ne peut exister sans la capture initiale de spécimens sauvages. Le terrariophile se retrouve ainsi dans une situation paradoxale ou protection et détention de reptiles et batraciens se révèlent inconciliables. Toutefois, se limiter a cette seule définition du terrariophile "prédateur" occulte l’objet de sa pratique: la reproduction de spécimens captifs. Il me semble qu'existe au sein de notre société, nombre d’éleveurs amateurs cornpétants qui contribuent par les reproductions qu‘i|s obtiennent à une augmentation de la population captive de diverses espèces herpétologiques. Aussi, ne serait-il pas judicieux de se poser la question dela possible action de conservation des terrariophiles plutôt que dû présupposer une antinomie entre terrariophiiie et protection '? Je ne possède pas d’informations précises sur les causes de déclin des espèces exotiques; toutefois, en ce qui concerne la métropole, les causes de raréfaction des espèces concernées sont liées a des facteurs autrement déterminants que la seule détention de spécimens par les membres de la S.l-i.F, Si l'on se réfère au livre rouge des espèces menacées en France (WWF}: à I‘heure actuelle, la cause essentielle de la régression d’Emys orbicuiaris semble liée à la dégradation de son blotope. Les mesures de protection envisagées sont la création de réserves et d'éventuelles réintroductions. Les causes de diminution de Tesfuoio hermanni robertmertensi sont, par ordre décroissant, les incendies de forèt, l‘urbanisation, la récolte. Les mesures envisagées sont la création de réserves, i’amélioration des moyens de prévention des incendies, I'élevage pour réintroduction. Il apparaît ici que la terrariophilie joue un rôle négligeable par rapport à la raréfaction de ces deux espèces, De plus, la compétence d‘arnateurs peut contribuer au développement d'une population captive. Même si une réintroduction n'est pas toujours souhaitable, l’èlevage de toute espèce menacée ne peut que constituer une garantie pour son avenir, son statut dans la nature pouvant se dégrader de manière critique. 22
Alnsi, une collaboration entre scientifiques et terrariophiles pourrait conduire à la réalisation de programmes portant sur: -—- une meilleure connaissance de la biologie spécifique, — la conservation et la multiplication de populations captivs, — la réalisation des réintroductions souhaitables, - la sensibilisation et l’information du public. Pratiquement, cette méthode de travail doit s‘accompagner: -- de la mise en place d’un programme d’étude et de protection de Vespéce dans son milieu cl’orlgine, — de la réalisation d’un programme d'élevage et d’observatlon : . conditions générales de détention .détermination du groupe reproducteur . observation du comportement .observation de la reproduction. Au-delà des seuls principes, ce type de programme doit s‘accompagner d'un mode de fonctionnement fiable dont la garantie éthique est primordiale ; cela impli- que : - la création d’un "comité de sages" qui habilitera l'élèveur à collaborer au programme -— un fichier éleveur où figurera le listing des animaux détenus (attribution d'un numéro de fichier par spécimen) -- un fichier d’élevage normalisé qui permettra: . un suivi individuel par l'éleveur . une remontée d’lnformations vers la cellule de gestion . un traitement de ces informations . un retour, après traitement, de ces informations vers les éleveurs. ll reste à noter que ce type de programme, mis en place dans un premier temps pour un nombre limité d‘espèces, peut constituer les prémisses d‘un art de faire généralisé à Vensemble des Reptiles et Amphibiens et, de ce fait, conduire à une meilleure efficience de nos pratiques. Mon propos ne relléte qu’une opinion personnelle qui, je l'espére, entraînera des réactions, une critique qui, si le débat se veut constructif, nous conduira vers une meilleure utilisation des potentialités des deux forces représentatives de notre société (scientifiques, terrariophiles amateurs). SIMON Roland 12 rue OM. Bondon 29213 PLOUGASTEL DAOU LAS N.D.L.R.: Les réflexions et suggestions sont à envoyer au responsable dela commission de terrariophille etiou aux membres du Conseil. 23
Souscription pour la sauvegarde de la Tortue d’Hermann Sur proposition dela Commission de Protection, la S.H.F. a décidé de promou- voir une souscription afin d'aider ia Station d’Observations et d'Etudes des Tortues des MAURES (S.O.P.T.O.M) dans son programme de conservation de Testudo Her- manni Flobertmertensi. Les dons doivent être adressés directement à notre Trésorier avec la mention "Souscription tortues d’Hermann". Un reçu sera envoye aux donateurs permettant une déduction sur leur déclara- tion d'impots. Cette souscription commencera avec l'Assernb|ée Générale de LYON et se ter- minera à |'Assemblée Générale de 1988. · Durant un an, sauf avis contraire des intéressés, le bulletin publiera dans cha- cun de ses numéros la liste des donateurs et la somme totale collectée. Cette somme sera affectée essentiellement à des opérations demenagements du milieu naturel ainsi qu‘au>< frais occasionnés par la surveillance de certaines zones sensibles. Les herpètologistes, conscients que la protection légale des espé- ces ne saurait suffire sans le maintien de biotopes satisfaisants, trouveront la une occasion idéale de participer à une opération concrète "de terrain". %çP·\PTI0N o° 439 lib _ . Ag /4 Ã / J /_,·/‘ I- ··*"” ` '..'É àà mu. *‘ , .. ·. ‘ , ‘ g;F'·” ` " ai? .,_. . jj ;_ SAUVEGARIJE DE LA TURTUE ITHERNIANN Michel DUMONT Responsable de la Commission Protection 24
La Grenouille, Le Cerf, et I’Autoroute (suite et fin) Nous publions ici les dernières fables primées à la suite du concours organise par la Delegation Régionale de Parchitecture et de Venvironnement pour la Region centre et le Centre Régional de la Documentation Pédagogique d'Or|éans (se repor- ter au Bulletin n° 41, pages 34 à 37). Une grenouille voulant aller voir son compagnon le cerf fut bien étonnée de trouver sur son chemin une autoroute qui coupait en deux la forêt. Sur cette autoroute roulalent des centaines de voitures. La grenouille voulut essayer de la traverser. Ds l’autre coté le cerf essaya de la prévenir du danger qui la menaçait mais la grenouille n'entendlt pas car le bruit des voitures couvrit la voix du cerf. Elle s'éIança sur I’autoroute, lit quelques sauts et presque aussitôt une voiture |'écrasa. Le cerf aurait bien voulu la sauver mais il n'avait pas pu le faire car égoïstement il pense: "Mieux vaut garder sa vie Que de sauver celle de ses amls" Julien POUGET (10 ans - CM2} Ecole Charles Peguy LAMO`l'TE·BEUVFtON Le roi des Cerfs se promenait près de la rivière de la forêt ; quand tout-a-coup, il vit une machine arracher de ses griffes en fer les grosses racines d'un bouleau couvert de lierre. ll courut voir la grenouille qui a les yeux qui mouillent. Quand il lui dit ce qui se passait ie batracien parut inquiet "J’ai compris, dit-elle, notre bots va devenir dentelle et toute la forêt, toute sera détruite par Pautoroute. — Alors, répondit le cerf, beaucoup de bois je vais placer pour empêcher de se faire cette autoroute qui va tout casser". Mais quand les machines passèrent, le barrage fût écrase et tout etait à refaire. "Attendez, monsieur le cerf, je viens pour vous aider" dlt la grenouille aventurière 25
en essayant de traverser, Mais tout-a-coup, un rouleau compresseur passa comme un fou sur la grenouille verte de peur. Mais au lieu de Vécraser la machine se mit à glisser car la grenouille mangeait beaucoup de myrtilles qui rendent aussi costaud qu’un gorille, et quand l`engin fût par terre, elle empêcha les autres de passer. Grâce à la grenouille et au cerf, l'autoroute n'avait pas pu passer. Yann FIOCQ 6** A3 - Collège de BRACIEUX Dans les montagnes des Pyrénées, ll y avait une autoroute, Elle en avait assez, De tous ces pneus cloutés, qui dans le dos la chatoulllaient. Elle décida de venlr s’instal|er En Sologne, à Nouan le Fuzetier. Le voyage fut dur; Il lui fallut franchir des murs Des étangs et des forêts. A l'arrivée en Sologne, Uautoroute fut arrêtée par un arbre Oui se croyait pere de famille, Car a ses pieds, Depuis des années, Une fourmilière se dèveloppait, L'autoroute dit : "Mes amitiés !" Quoi ‘? C'est tout ce que vous trouvez, alors que vous me faites la guerre ’?" Deçue, l'autoroute Fieprit sa route ; Mais tous deux, Très honteux, pleuraient, En esperant qu’lls se pardonneraient. Alors l'arbre se mit en chemin, Suivant les dégâts des travaux, Il maroha toute la nuit, Pour apporter ses excuses. Dans un petit coin charmant, fatigues, Elle s'était allongée, Et dormait. Ensemble, ils décidèrent de rester; Et la fourmilière aftairèe De nouveau put prospérer... Sans toujours nous disputer Ensemble faisons des projets! Victoria BHISSET 6** A - College de LAMOTTE-BEUVRON 26
D‘un pas à la fois sûr et lent, Marchant maiestueusement, Le cerf visite son domaine De sa démarche souveraine, Les branches saluent son passage ; Les oiseaux, cessant leur verbiage, Regardent silencieusement Passer le maitre de céans. Mais le cert entendit soudain Un bruit inconnu et lointain ; Il s'avança pour affronter Ce qui troubleit Sa Majesté. Il vit un long champ de beton Où couraient cl'etranges moutons Qui, en faisant un bruit d’enfer, Semblaient narguer le Floi des Cerfs. Ce crime de lèse-majesté Stupefia toute Passemblee; Le Fioi allait, sans aucun doute, Mettre Vimposteur en déroute". ...Le Cerf, autrefois si vaillant, Ne tint pas tête bien longtemps Aux voitures, qui, sans pitié, Ecrasent hèrissons et gibiers., Il avait été juste et bon, Voilà qLt'i| gît, dans Vabandon; Et les autos, indifferentes, Cotoient sa dépouille sanglante. Ses sujets, ses biches, ses taons, N’entendant plus le cerf, bràrnaient : Ils ne verront plus ses bois fiers la Forêt du Cerf... Juliette LAUZAC 4eme · Collège la Boliere ORLEANS 27
Bull, Soc. Herp. Fr., (19B7}42 : 28 Liste des nouveaux membres 1. Admis à la réunion du conseil du 4 octobre 1986 Mr. AUVRIGNON Romuald (30) ; Sr BEER Eugenio (Italie) ; Mr. BERBUDEAU Eric (79) ; Mr. BERNARD Robert (30) ; Mr. CHABAUD Raymond (94) ; Mr. CROCH ET Pierre- Andre (38); Mr. DAVID Ludovic (67); Mr. GUYOT Jean-Paul (Dakar); Mr. JACOUIN Michel (93); Mr. MOREL Michel (69}; Mr. PISSIE Maxime (94). 2. Admis à la reunion du conseil du 27 février 1987 Mr. ALAJOUANINE Remy (03]; Mr. BELOUD Jean-Pierre; Mr. EIOULAIN Jean- Luc; Melle BRIAL Anne (24}; Mme DANG Véronique (92); Mr. DRYBLJRGH Philippe (75); Mr. DUGON Olivier (38); Mr. FERNANDEZ Emmanuel (62); Mr. FERRAN Jean- Pierre (37) ; Mr. FOURMY Rudy (Belgique); Mr. FRIOT Hubert (25); Mr. GOT Patrick (94) ; Mr. GUTH Eric (67) ; Mr. HEROLD Edmond (68) ; Melle l-IYGOUNENC Veronique (94); Mr. JUDAS Jacky (62); Mr. KLEIN Frederique (94); Mr. LEPESANT Jean- Jacques (83}; Mr. MENESTREY Philippe (77); Mr. MENORET Alain (44); Mr. MOLS Pascal (92); Mr. MUNNIG SCHMlDT Charles-Henry (B3); Mr. NINCHERI Riccardo (Italie}; Mr. PRINCIPAUD Franck (17); Mr. TRESSOS Jean-Marie (35); Melle VACHOT Anne-Marie (75); Mr. WEISS Jean-Paul (82). 3. Admis à la réunion du conseil du 16 mal 1987 Mr. BARROT Jean·Michel (24); Melle BENALI Myriam (92); Mlle BERLAND Sophie (93); Mr. BEUCHEY Michel (85); Mr. CHEVRIER Jean-Pierre (42); Mr. GODRON Bertrand (75) ; Mr. DENISE Williams (92) ; Mr. GASNIER Jean-Luc (49); Mr. HENRY Gilles (45}; Mr. LEROY Lucien (94); Mr. MANUEL Guillaume (75); Mr. PEYBOTTE Philippe (59) ; Sr RAFAEL FONOLL Salvador (Portugal); Mr. SOURY Olivier (95). Annonce (Erratum) Catalogue des types d’UrodèIes du Museum national d'Histoire naturelle. Revue critique. Auteur: M. Michel Thlreau, M. de Conférences-Sis Directeur. Editeurs: Laboratoire de Zoologie (Reptiles et Amphibiens) et I’Univers du Vivant. Ouvrage de 97 p., format 14>< 21, achevé d‘imprimer le 28 novembre 1986. Prix (1987) tout compris, en recommandé, acheminement par voie de surface: . France ..................................................... 34,40 FF . Etranger ..........................................,......... 50,20 FF . Etranger (pays a régime particulier} ...............,.....,.,..,.. 33,00 FF Paiement à l‘ordre de Monsieur I’Agent Comptable du Muséum mais envoi à M. Thireau, Laboratoire de Zoologie (R. & A.) au Museum 25 rue Cuvier, 75005 Paris. Bon de commande adressé à M. Thireau, régisseur de recettes. 28
_ I. -' —· I II _ -·`I-SDCIÉTIIÉ HEIm>ET0¤.0¤1¤u`E -- `- 1. -1 I ·.__` .- - 1 . .- -·¤EFF|âN-CE.-.`.1 1 -· 1 ' , - .`·` ` . 1, · - II A_Ss0c1àilId|1fqnd_én_an_1É%?1 ' I 1 ' ` · I 1 I -1 `1 . ` _ · I` I " II ·. I II agrééa DB|"I6MII|'I|$ÉF8d8['E|'1\}'IfQf'ÃI1BIf\'l§|1II§23`fè•(|'IîBf"I9?SI . I- . I II · -- _ - I -I . . I 1 1. _ .—-I SMS-S¤c|&1III.I II I .. I I- I II I __ . I -. · . _ _ . - L·|n1\œIs!té_dsI`.°aI|$ \¤'iI,1Lab0_ra10}r'a d'Af1.a1¤miè comparée ` I . I _. I I II I I .I I I_ . .1 .. I. ·I `2P1IàceJua`S1au=f52§11P.¤|§§S·GadeIx 05- _ _ - I 'I - · ·. I _ . I -` - GUILLAUME, Lahqratçlra dd BI0gàçgr;ph`Ea,-EaP.H,IE.. Facuhé des _$cIancœ-:5 ~ 341150 MONTPELUEFI _ . II I -. · 1 I ' I. . . I ` - 1 «:0N`$EI¤IL nfA¤MaIN¤S_TnA1ip`N-I-. _·_- I. I I. . _ 1- · ·I `Ã` I . -1 É*F¢sidÈntI:-ÃJegInILESCIURE,-Musëgm HIé.tI.tÃIàt.,-I,I;§bt§re-iikairéf-AInH§hib1shs,>ÉéIp;i_iés,.25 n.g1èICuIvlefI1-IIPAHIS Va I _ I ‘I I1 · 'I - Vic:IaI·PrçSIdahI:IHbIan;1 ÀIEFINÈT, IEÈ:¤|e`NîÀIrmàl€ SupèÉicIuiaI,I·I LàbqIra1d1Ès._d'-E¤¤lI0g§è; AIS IIru`à-Iç}_‘U|m_~ I .—_` 1I ·I 1 .1 .·.— 'I?523;t··IPAFi|SI0edax105 _ I _ 1 -1 -I ·I .· - ·- 1 `ï " I. J I I - : . Da`qieI§_HEUCL|NI.I98rpg\fir1i::s:`nt`B•,:ra'a1;.;94460VAi.ENTOIN ._ · - · - . . I · J -I I 1I -- Sanraîàirp gêhé.ra`i:càapd¤IP. Gu_n.LAuME,·0rii`_vm;;i1`é·`dgIr¢i`¤nt;i.è|1iIgr,1I.E.P.H,E. Latmraionre-I-ag àiogëqyra- .I` I ` .1 I - I- . . . '1I -I..1..gpIh1g.«·;4060 N10NTP§I._L_]_ERI_Cs;dçxI ` I·I - .- ' I -1 I I - 1 j= I' I . - .à¤çrètgi_¢}«`IQq]p|§uI`:IIJI¤·aà-M`âIr¤.E¥ig$-NcA`z,_I0I.É.¤à. 5c1¤ziœ3,`è;PI1çsj59 Jqstnpg?`QRLEIAr~.1s1·`ICèqeg 2. '_.· : -- I I· .I :.' 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- ` · Q . Q ‘ SOCIÉTÉ HERPÉTOLOGIQUE I — · — I " _` - — I — ` ` _ ' _ · ` 1 ·_ ` · __ DE FRANCE - I I ' · _ _ - ` ·- - - _ ' Aeeoclallon londèe en 19?1` ` _ ` - I I . · - - _ · Iagrèàe par le Mlnlelre de |'EnvlronInement le 23 làvr|qr,|Q?B - ` - . I - ‘ I _ ` ' ' I I E ` _ _` Siège Social-: ` I . ` _ . I' I E ‘ - ` · . Llnlwetellè de Perle VII, Lebo_raloIre`d*Anelomlg conipgree I ···` . · I - I I - .` . . - . I I j2 FIIece Jueeleu - 7525] PARlS'çg_ug3< 05 I · _ I ·I . · - · - I G.IP. GUILLAUME, Laboratoire de Ellegèogrephle, E.P.H.E., Faculté des Sclencee — 34060 MONTPELLIER I I _ J · uûlreoleur deule publlcallonf-H. 'G_U‘£ÈTAl~lT,' Univerellé ·` de Beeàhçonuu. Faculté çlee Sciences - I I . - _ · - I_ _ `2503Q BESANIQQN Cedex: _ ` - I · - ` ._ · `I I Fleàpnnsàblenle la rédactlgn: H. V-ERNET', Ecole'-N_0rmeIe.SuperieÃ:re. Labbreiolre d‘Eçb|¤eIe‘· *16. <î*UIm - ` ` ' , ` I ` - ?5230 PARIS Gedex'05. - ‘ I ··‘· _ I _ · I - - ` - ResbltlrlsebleeilquêledeI‘l‘épIerl|l`Iol1(Amphibiens): R.GUYETAl'f|T"(àdree$ecl-dessus} I - I _ - I I· -. .. ' '_ . · Hesnonsalîle enquete `de _rèp`àIrl|llo_n '(FleplIIee}: J. _GASTANET,`Unlve`re`lte del Perle VII, Làeoretolre E · — I. - - dlânàtemle comparée', 2 plaoe'JueeIeIugI?5251 PARIS Cedex 05II . . _ - _ I ` . . J ` --He`eponeah|e dIe|ec0rl1`mIeà|on de`p`rolecllon :I M. DUMONT,-Services `lîechnlques,.(JNFIS ; 91190 ÉlF~SUFl-' - ._ ·'.· _` ` __`Y\·‘EI'FE _ — —_ _ _— ‘ — .' · · `·'‘ . I . Respeneatlle de la cnnilmlesloh d"eIhnoh`erpeto'IoIgI_e et_h|eto|re de, |‘herpàlologIe: L. BOISSON, Rue Bois-_ ·` E . · . - ` I ‘ ' l’Evèque,'33·- B-51000 LIEGE, Belgique ` I ·_ I ‘ . ` _— . ` - · Reepnneehle de l`a‘c¤n1mlselon· de-t_e`rra`;lophlIie:_. A. DIEU,I Flue des Tlee,eren.de—· CHIATONNAY · - " _ ` ‘ 38449-STJEAN=DE-BOUHNAY . I I- I L · _I . ._ I - Reshoneàble de la clkculalre d'enn¤nces : Petrlck DIAVlD,I14 rue de laISom`me_I-I94230I~_CACHAN l- I `· -I . ‘ _ ` ` - · Reeponeabie des -Àf¢hNB5_.§î de le Blbll`¤ll1eq'ue;_G. E MATZ; Univerellè d‘Àng'ere,' I,ebo_ratoIfe de - - E - _ - '_ Blologle animale, 2 Bld Lavoleler - 49045 ANGERS Gedeg _ ‘ I-_. `— · - . `. ·` `Fleeponeable eecllon barlslannez Deniel LE`SPIl.E`lîTÈ, I1?`8._fue`Vict`¤r Hugo.- Q311Cl._ROSrglY`-SQUS-BOl§ . .- I' I- _ I IFlesponeeb|e_de le phololuhàque Sl-IP: D.'HEUCLINj SB rue- Vincent .B.ur`eau -'944.60"\II»I\ILENT0·N -· - I I _ I _ I ` Hesponeehlee`du__'groupe a`udlc·v_lsuel:-J_acquee C0ATMEUH,_Ec0Ie Normale Superieure; Làboralelre de ` I _ `- Bo.lenI_que`,—4t} rue d'Ulm -`75231.PAI?llS-Cede_x·-05 · . ';_ -I I ‘ - - E _ " ' E ReeponseIbIeà_du Club Junior-SHF-:`F, OLAFIO et F,`_RIM`BLOT..LàboratoIre AmphIbIene·Fle|É:_ll|es'Q Mueeufp ·'‘' I . I . - nat. l-l|IstoIIre.natureIle,25_:ue-·GuvIer—?5O_05 PARIS _ - _ -. 1 ‘ I' _ I I- I` I u. à `ï` I ` I ` -I I ` Dessin de coulleurlure-:·Yannlc·k·\IA`SSE-:IVlpera esple . -