Picardie Nature 07
Télécharger le PDF
Télécharger le document
ISSN 0182 · 4201
î
î'
D À È U È È  
1
le guide trimestriel du GEPOP r
No 7 g_VI‘i]. 80
ASSEMBLEE GENERALE
19UO - 1980 : LE SEDONE SOUFFLE DU GEPOP
Le G.E.P.O.P. a tenu son Assemblée Générale le samedi 8
mars dans l'amphithéatre de l'Office Culturel Nhnicipal d'Amiens place L.
_ Dewailly.
Une originalité cette année: la première heure fut consa-
-crée a la libre discussion non seulement avec les m mbres de l’association
mais également avec quiconque intéressé par les carrefours proposés ( étude
de la Nature, Parc Regional, pour agir). M me si l’aff1uence à ces diffé-
-rents sujets de reflexion et de discussion a été très limitée, un échange
d' informations est toujours très fructueux, souhaitons néanmoins que cette
expérience soit renouvelée.
Le rapport d'activités présenté par Mr Y.Flament mit l'ac¤`
-cent sur les grands mom nts de l'action de groupe sur le terrain et sur les
aboutissûments de certaines initiatives comme les décisions du Ministre de
l’Ehvironnament au sujet de l'aménagement du littoral lors de sa visite en
juillet sur la côte picarde, ou l'élaboration des articles de la charte du
futur Parc Naturel Régional.
Quant au rapport financier présenté par Mr P.Dutilleux, il
faisait apparaître le "bénévolat comptabilisé" dont l’importance estimée
(bien en deçà de la réalité) est loin d’être pris en charge par les quelques
subventions allouées au G.E.P.©.P. (2.000F du Conseil Général et 22OF de la
ville d'Amiens) alors que tout ce travail qui supplée celui des pouvoirs
publics sert en fin de compte la collectivité.
GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - ORNITHOLOGIE en Picardie - Affilié à le Fédération Française des Sociétés
de Protection de la Nature - Agréé par les Ministères de la Culture et dg»|'Environnement, de |'Èquipement (Loi sur le protection
de le Nature) et de le Jeunesse et des Ssorts- MUSÉE DE PICARDIE · 80000- AMIENS - (C.C.P. LILLE 872.02)
Président :M. Noël RANSON - Directeur de le Publication :M. Yves FLAMENT
Adhésions de soutien :à partir de 50 fr, norgule : 25 fr, moine de 16 em : 10 fr
D‘P°‘ **9**: 2ème trimestre   Pmx :1 f""°'

- 2 -
Dans son rapport moral le Président N.Ranson rappels les
10 ans d'existence du G.E.P.0.P. au cours desquels on apu voir dit-il "une
évolution de notre action et de ses objectifs, une maturation dans notre
approche des p oblèm s et pourtant une fidélité totale à nos origines", car
en effet, conclut-il "cette fidélité qui nous lie à l'0iseau reste au coeur
de notre action: il reste notre objet d'étude préféré, notre indicateur bio-
-logique; par chance en effet, l’oîseau est un des meilleurs moyens de juger
de la santé d’un milieu: la diversité et la qualité d'une avifaune sont
garants de la richesse du biotope".
Mr C.De1ahoche présenta ensuite un rapport d'orientation
où il.mit l’accent sur le renforcement possible de l’impa:t de la société
aussi bien auprès des pouvoirs publics où les propositions du G.E.P.0.P.
commencent à etre écoutées d’une oreille attentive, que du grand public où
l'approbation devrait se traduire à la longue par une adhésion. Enfin dans
l’optique d’un meilleur fonctionnement, il préconisa une "décentralisation"
et un échange d'informations plus fréquent avec les membres afin que ceux-
ci puissent mieux se prendre euxemâmes en charge dans leurs actions concer-
-nant la défense de l'environnement.
Pour la SEBTION-ORNITHOLOGIQUE, ce fut Mr P. Royer qui
présenta au public présent la face, non pas cachée, mais discrète et labo-
—rieuse du G.E.P.0.P. : un travail d'observation sur le terrain, lent, dif-
-ficile parfois dont les résultats sont publiés dans "l’Avocette" la revue
spécialisée de cette Section qui permet des contacts scientifiques intéres-
-sants avec l’extérieur et qu’il voudrait voir mieux connu au sein même du
G.E•P·O,P.
Ce fût ensuite Mr R.Delcourt qui présenta comme à son
habitude un magnifique montage sonorisé de diapositives sur le thème de
la forêt au cours des saisons, ainsi qu'un aperçu de quelques manifesta-
-tions sur le terrain lors de l’année écoulée.
Eh guise de final, pour les 10 ans du G.E.P.O.P., le pot
de l’amitié fût offert à tous les membres présents.
` ‘\ ‘ · H\v` \   A
, ` A '·n 1 u
         ~ _ /rag,
. ` ·' .) h z 7/
" r b ' É I .1-
/4%     [Q'!- - '
5   .î.œ e•  ¤  s`·  ¤*¤• :
w " é P"?   —"‘\;·” ‘ï  `
. fu` [ j·é1\\` ;_ § ;”“ (
f  ’( l à     
g.   ,  "~\ 
I · · ,      l   ai 2 T- /0
à z i;  /' 5 " V I ng ‘ "~   ;· "  F
.· \"À’/Z« .   ' ` 3 .. ,
 __`  42 ` ._  1** " .iÉ-. '  } ·‘ ·~ï`  
"êh, · ,1 - }| Ã R  
W" uélk ; *"`
,.·\ .¢~
QE?

( . 6,   L ' 3 "
• U ',>`
7   par Régis Delcourt.
— Lorsqu’en 1974, venant de la banlieue lilloise, je suis
arrivé à Abbeville, je ne connaissais le littoral picard que de vague
réputation. J’ai immédiatement été conquis par les vastes espaces
sauvages de la Baie de So me, du massif dunaire du Marqenterre et
du Hable d’Ault.
J’ai alors entendu parler des premiers projets d'aména-
-gement de la côte picarde. C’était trop bea1! Ces vastes domaines
naturels ne pouvaient appartenir uniquement à des initiés amoureux
d'observations ou de chasse photographique solitaire! Il fallait les
aménager pour les ouvrir à tous afin de développer l'industrie tou-
-ristique. Dans quelques années, des milliers de touristes sillon-
-neront la région à la recherche d’espaces naturels, puisqu’ils
seront dans un Parc Naturel Régional.
Que deviendra alors le massif dunaire du Marquenterre,
la réserve de chasse maritime, le Hable d'Ault? Les dunes piétinées
se dégraderont rapidement, les plantes rares disparaîtront, les oi-
-seaux de la réserve iront chercher leur tranquillité ailleurs, et
les oiseaux des galets du Hable ne nicheront plus.
Pour éviter cela, une seule solution: protéger( d’autres
préfèrent le terme: préserver). Peur sauvegarder les milieux rares,
les zones de nidification ou de repos d’oiseaux, il faudra créer des
réserves intégrales ou limiter l’aocès du public en le canalisnnt
dans des chemins d’où il ne pourra sortir, com e au Parc ©rnitholo—
-gique du Marquenterre.
où sera alors le véritable contact avec la nature? Ces
lieux seront devenus des musées que l'on ne visite qu’aux heures
d’ouverture... sans oublier le guide!
Et cependant, c'est ce que demande le GEPOP dans les pro-
-jets d’articles qu’il a élaborés pour la charte du futur Parc Régio—
-nal Naturel!... Oui, nous demandons la création de réserves et la
limitation de l’accès du public dans les sites naturels aujourd’hui
accessibles, ou qui le deviendront. Parce que c'est actuellement le
seul moyen de sauvegarder des paysages, des plantes, des oiseaux, des
mammifères.
La politique de protection de la nature de nos jours vise
à exploiter tout milieu naturel interessant à des fins touristiques.
Mais com e l’afflux de touristes est préjudiciable aux milieux, on
· protège ces derniers. Le fait que la nature soit préservée dans cer-
-tains lieux donne bonne conscience, et permet de ne plus s’en soucier
ailleurs. Ne vaudrait-il pas mieux garder un peu partout des arbres,
des haies, des bosquets, des friches, des étangs, des rivières aux
berges sauvages accessibles à tous? Les citadins en mal de véritable
contact avec la nature le retrouveraient partout, et ne seraient plus
obligés de se regrouper en certains points. Ne vaudrait-il pas mieux
`également, éviter les grandes concentrations urbaines pour permettre
ca chacun de vivre à proximité de la nature dans des conditions plus
humaines? `
Maïs: J9 m’egure... Je fais de la politique!
TZNJD.

1 4 î
_ D   LES RAPACE EN PICARDIE · _ __
    pmxcmm    
F  ? A O ~ .. q  
  AVEC   G|E|P| •P¤ "    Nïà 
  ` · ·-·'   <.» ».··· «? ·, `*-‘
    _A UNE ENQUETE NATIONALE __ `   I
    ` ‘ -‘·‘ ,
A l’initiative du F.I.R. (Fonds d' Intervention
pour les Rapaces) et de l*U.N.A.0. (Union Nationale des Associations Qrni-
-thologiques) , une enquête nationale sur les populations de rapaces diur-
-nes non rupestres a été entreprise en 1979 et 1980.
La méthode utilisée pour ce dénombrement est la
suivante:
La France a été divisée en 1100 cartes suivant
le découpage des certes I.G.N. (Institut Géographique National) au 1/Soooo
La P1cardie compte environ 40 cartes, certaines à cheval sur deux régions.
Chaque carte au l/Soooo ème est divisée en 45 rectangles de 3 km de base
sur A km de hauteur (1200 hectares). La pros-
__, · — _  -pection se fait par le dénombrement de tous
  -*§})J . les ragces sue ces rectangles. Un minimum de
P i'-? ?'°·  *  3 4. rectangles par carte est demandé pour per-
· .·_A   " I -mettre d’extrapoler les populations constatées
esï îïï · ë·|`\ à l'ensemb1e de la carte.
 Je      \
_ 4_/L   ( Bh 1979 l•enquête a commencé dans
 j, _  " nctre'région comme dans toute la France, mais
    . les resultats sont assez decevants: 31 rectan-
    `i‘1;§;u  É  -gl6s seulement sur 9 cartes ont pu être pros-
yé;    ,ïéî’ ,?7/ -pectés. Ceci semble bien faible pour préten-
    , ` -·dre connaitre les populations de rapaces de
 gf  —‘-'   notre region aussi le G,E P.O.P a-t-il déci-
  — -d@ de îioigr activement cette annee à
_  .;;  cette enquete avec l’aide de sa Sect on-Ornitho.
‘   A  jf Qpatre sorties O1”I1iÈhO10giQÉ@S Su-
   —_ G  4·.·:  ; -ront organisées ce printemps sur le thème des
 A   W     ' rapaces:
,;É·f:ë'g' ·) le 23 mars 80: carte I.G.N. 1/50000
~   ' de Rozoy sur Serre. ( 02) .
  É I le 30 mars 80: carte I.G.N. l/5oooo
’   W ‘\ de Doullens (80).
 P _     d V (le)ll mai 80: carte I.G.N. 1/Soooo
, ,f     _, _2É'ü\_ e ervins 02 .
 /·/ '       le 25 mai 80: carte I.G.N. l/5oooo
L/    jnâgê;   _ de Hallencourt (3())_
f  ··‘:·;:É'···: S«`
rl fd', _  ,‘Lî1'·}2_·= _’z
g Èm-  À. (wi ..
 '- L  J'; Y` ëi · air
\~—!· I ·lï"` I. 9*%
Ãàu" s\

1 5 I
Qïx
  Au cours de ces journées _   ‘
  un maximum de groupes de 4 à     .
ëî  5 personnes accompagnées d’un  QQ;_. —€_,-:÷‘à’ 
  Q  (_ ornithologue sera constitué;   '1
  B .  chaque groupe aura la respon- (_ 
_i ë·;;î;.Jî· _,_ .É·*r2;>:, -sabi1ité de la prospection L  a i 
‘`.n Ji"` ' ”=*îÈ1·ïɧ d'un ou deux rectangles de / 5 5 .   
3 km sur 4. Avant le départ · _,·_  x  l
des équipes, une initiation     Àügyî
à la méthode des dénombrements par carte sera  "     " i
donnée, chaque groupe recevra un dossier avec _ A  ` `   
un formulaire des consignes pour la journée, une ' "   
carte I.G.N., zmréswné de la méthode utilisée.
Comme vous le voyez, mx]. besoin d'être un grand
sgcialiste des animaux gg; ET c ET ces journées et chacun sera le
bienvenu débutant ou non. “
Éien entendu, les rapaces ne seront pas les seuls oiseaux
que l'on pourra regarder ces jours-là, les autres espèces sont toutes tou-
-;]ours aussi intéressantes et admirables (ceci est surtout vrai pour les; 2
sorties dans la Somme, ce département se montrant beaucoup moins riche en
rapaces que le département de l'Aisne· ·
Nous comptons beaucoup sur votre aide, l' aboutissement
de cette enquête étant de la plus haute importance pour la protection de
nos rapaces, en particulier face aux allégations des porteurs de fusil qui
affirment que les rapaces pullulent ( mais ces mêmes personnes
ne sont-e].les pas les seules à constater la gullulation de _
la Loutre .... dans nos étangs et nos rivières, mais oui!...  
et en redemandent le tir comme pour le Héron cendré, Nous  . ·  
pensons plutôt que certaines espèces voient leurs popula-  
-tions diminuer fortement. :_gàQI:.;_j eîïyfoîçl `
Cette enquête concerne les espèces   ï  il 
suivantes: Bondrée, Milan royal, Milan noir, Autour,   "      .ë_%.N5
Epervier, Buse, Aigle bottê, Circaete, Busard cendré, " ;-il  
Busard Saint-Martin, Busard des roseaux, Faucon `_ ._· Q}. ,¢=
hobereau, Faucon crécerelle. ` · · 'vëwwl
· ,- jr -
Pour tout renseignement ·, .· ` fâgigz
complémentaire, s’adresser à: _ A    
Xavier Commeoy 204 ai de la — ~ .   '
somme 80000 AM1ms (îeeramatem _, ‘  .. î·- · ’ï’* 
régional Aisne Oise Somme) A  _' " "'?v `    
S9I‘g6 B0'L1'['«iI10‘b ROUVROY       `  
02100 Saint-Quentin   ' `·     ' `  ·, '
(responsable de l'Aisne) K   " · ` __  _ 6,)  ·
I. ` _' V _È`(0 _ï 
Si chaque personne sachant recon-            Ã É` 
-naîî.re les rapaces s'attachait   ”  É, · ff *
à couvrir un ou plusieurs rec-   ·   ,·  3 ,
-tangles autour de son lieu d'  '     É  
habitation, une bonne partie :•  É   '   " ! \
du travail I‘égi0m1l Serait . É  ` ii > ’ ; T «I·!
assuré, ‘ “· · ·- ' •··
illustrations: F.I. H. et P.Dé0m
du journal "la Hulotte"·

· 6 .;
EXPERIENCES DE REAMENAGE/IENT:
EACTEURS DE MILIEU INFLUANT SUR LE CHOIX
DES ITINERAIRES OU DES LIEUX DE FIXATION
L'oiseau peut-il être un guide de l'Ho me dans la compréhen-
-sion et l'appréciation de la qualité biologique des milieux naturels?
L'étude des exigences physiologiques de l’oiseau conduit à
la conclusion que ce type d’animal ne devrait normalement pas survivre,
étant donné les contraintes contradictoires qu’implique son mode de vie.
L'observation des solutions mises en oeuvre par la nature
pour résoudre ces apparentes contradictions conduit à s'intéresser aux
exigences alümentaires des oiseaux, sédentaires ou migrateurs, et à
déterminer les lieux où ils peuvent les satisfaire.
On s’apergoit alors que ces lieux sont toujours placés sur
les franges d*interférence entre des milieux différents. Dès lors on pos-
-sède un clef de lecture des paysages dans leur caractéristiqies biolo-
-giques.
L’uti1isation systématique de cette clef dans le département
de l'eure, situé sous un réseau de veines migratoires, a permis de sélec-
-tionner las lieux les plus intéressants, d’abord pour y faire des obser-
-vations méthodiques, p is pour y réaliser des réacclimatations réussies.
Breteuil-sur-Iton, Damville, Saint-Nicolas d’Attez jalonnent
ainsi chronologiquement une série d'expériences qui sont actuellement en
cours d’extensi0n d'une part dans l'Eure, d'autre part en préparation dans
la partie sud des Bas-Champs de l'estuaire de la Sumne,
La relation de ces expériences, illustrées de nombreuses dia-
-positives, aura lieu le mardi 29 avril dans le cadre d'une soirée GEPOP
et précèdera une excursion dans l'Eure, fixée au dhnanche 4 mai. Ces deux
activités de notre groupe seront conduite par Mr M. Clément-Grancourt,
ingénieur en chef d'Agrono ie à l’Inspection Générale d’Agronomie de
Nord-Picardie.

- 7 mn
 i'
Ã:
`i;`;" I"-‘A"•Q   I-I`I\ 
’: -.'! '- v I  `r;'û‘·-1*;  
ILQÈLÃTÈ uw -  < ·  
il ·  
u  \ ‘ '``` — ~vî'—f `
./1".»f.; ·· ·—'—
77 / .1   I _·A_     I '_
   J  t Z    7 
P' -Z-2:- ; - _É_" "' ____,,, lg _- _*`£‘f'-1-:d’..?"; __r___ _ - "-'
t.;î"' ·=-'S'·· ‘%"  Mi /
V )·<)~«ZrbÉ`,.
état primitif (après exploitation}
 
F rjrw   ·‘. `· ia.
   -"1;"',IH| E JI I A  |
ÃFEÈÉ·Ã*Àt~!.€*.L'tQ_*..*Ã'.~ F       ,.~»,,,m i I  J., ‘,,,   É"} A,
  `-     ·' '*'-""‘—~;î·..·—li `"-¤" "'· '_î T""'°='^ ·  " "   ‘· i  
T, ,     Q; " "T  
IL —· k       *¥` ' ·« -'* *l:  ·|_—·  
—··»i_,_ i  ”"‘\ * ··E‘ ‘~°*’~  · t A r _. ~’z—`» .
..%   -.__ -Q‘ .· \\* ,_" `:‘\'«   
. , " _‘—··•   . '· `:`  `al; `îi  
4m`.  2:     i Y Ãïë    \
Es «!g· « t · — J   MW
\ ‘ \.l  i  `  ÈSN
après réaménagement

- 8 -
REPUBLIQUE FRANCAISE
PREFECTURE DE LA SOMME
DIRECTION DE VADMINISTRATION GENERALE
ARRETE du 19 Juin 1978
‘ ET DE LA REGLEMENTATION ·
Interdiction de la circulation des. LE PREFET de la REGION de PICARDIE
véhicules et engins à moteur de toute PREFET de la SOM E
nature sur l'ensemble des communes du
littoral du département de la Somme Officier de la Légion d'Honneur,
VU les dispositions du Code des Communes et notamment de
son article L 131.13 ;
Considérant que la circulation de véhicules et engins à
moteur de toute nature dans les dunes constitue un danger pour la sé-
curité publique et une source de dégradation importante ;
Sur la proposition du Sous-Préfet d'ABBEVILLE ;
A R_R E T E :
Article 1er.- A compter de la publication du présent arrêté et sur l'en-
semble des communes littorales du Département de la Somme, la circula-
tion dans les dunes est interdite aux véhicules et engins à moteur de
toute nature.
Articlc_§l- Des dérogations exceptionnelles pourront être délivrées
par le Maire de chaque commune, pour une durée limitée et pour un nombre
restreint de véhicules.
Artlcle 3.- Les présentes dispositions ne font pas obstacle au droit
des Autorités Municipales de prescrire dans ce domaine, toutes mesures
complémentaires qui leur paraîtraient opportunes, compte tenu des cir-
constances locales.
Artlcle 4l- Le Secrétaire Général de la Somme, le Sous-Préfet
d'ABBEVILLE, les Maires des Communes de QUEND, FORT-MAHON-PLAGE, SAINT-
QUENTIN-en-TOURMONT, LE CROTOY, SAINT-VALERY-sur-SOM , CAYEUX-sur—MER,
WOIGNARUE, AULT et MERS-les—BAINS, le Directeur départemental de l'Equi-
pement (Se¤&¤aMaritime), le Lieutenant-Colonel, Commandant le Groupement
de Gendarmerie de la Somme sont chargés, chacun en ce qui le concerne,
de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au Recueil des Actes
Administratifs et affiché dans chacune des communes concernées.

I
\ g 1
| 9
I
°‘ I
É I >   I I
I »<Q; nx) JI I  
-=·È1· ‘*¤· r ." \\ . I   0
I   , `/"*\__ ' wgâ l ·
V1 "` ` ' ‘—\ V" V" e
·%’I M .-\  II  ¢"‘\<  I?
I “ I vae I IIII I ” é
E f I — , - cr M I"
¤~ I I ·  WI I , II
F; I   îm   I e   I I I
,-1 I Av L F ff`),  `       , [ _
ITI    »° ,  I_ . _—;5 '/ tëslî-   I_ · V I
> I y L ..’ .··— Ã? ·’ é’·‘;=;àg au ·- A _
*8 I. ’/ · I   Q2 J  
gz I   (à` ,  Il ‘ N X àg ·| » la
“” I
(D
F-I
I; I
É I   up ) )  É _ É ,’ /‘
~‘î·’ 0~··ï\\ II  = A,\  ‘ «·
É I C   èîîr . I \`   I` mkzùï ,e»¢° »'\I¢;
I gw 4.   MIÃL 'R [ :.  ` /  
' ’ bt',   `I-   I
É I   (K '7;·‘··i_] ig ‘·  O "":î (LV   I I
F9, V ·`·`Ir V Q 6//*ÉI§`·;Q·I ‘,   »7I F p—/}»·; C   I
I ~. , _ il ( \`\ `W In nl r ge
O · u à f.   Nc] / ar '/` B E \(·Q:_» êfîj E I` ff
Q I . ’ " ï¥""% ·-gg J! ~ T I ·~· t? ’ ·——   \\ '· É.
r-I   · les '  ·  ‘%•   "‘ ` IIAII/,;f
Q I / —-I?   -5 C-··-_' ?É. 4  Qè;4/.’   `O-"‘v MA
130 îîîe I.  ’ É lëo  )\;j···· .£ _;`·g_y%
(gl) I \   '   I -*
I:. I *12:3::
I>
B I .
  ·
TI I `
"¤ Pour le respect de la vocation premiere de certaines
IO-; I portions de la côte mises en réserve,
Q-I
É I pour 1'app1ication de 1'arrêté préfectoral du 18 juin
gl l 19*78 réglementant la circulation des engins motorisés sur le lit-
¤ -toral et dans le massif dunaire,
I
U)
rg I È t pour la pratique organisée et non anarchique des sports
I 8.11 O-H10 O,
Q
ai I les soussignés demandent aux pouvoirs publics d’étud:I.er
r·« I au plus vite la mise à disposition des usagers sportifs d'engins
È I à moteur tout-terra un espace réservé à leur pratique dans le
:> I respect des intérêts de OECUl'1»
ci
0:
r·« I
ld I nom adresse signature
¤> I
L4
ai I
3 I
îê I
ykü I
I
I
I
I
I
I
I

' -• 10 ••
LE LILAS DE MER
EN BAIE DE SOM E
La B ie de Som , qui dans un avenir assez proche
maintenant, sera incluse dans les limites d'un Parc Naturel Régioe
-nal, se doit de représenter au mieux et pour longtemps encore,
les multiples éléments, parfois uniques, de sa faune et de sa flore,
La valeur intrinsèq  et la diversité des formes vivantes
représentent à nos yeux un patrimoine régional précieux qu'il faut
absolument préserver, afin que la pérennité en soit assurée.
Or, diverses activités humaines s’exercent dans ce vaste
estuaire, et parmi celles-ci, l'une d’elles nous paraît tout particu-
-lièrement préjudiciable pour la flore: c’est L’ARRACHAGE DU LILAS
DE MER.
Cette plante vivace à fleurs de la famille des Plomba-
-ginacées, qui pousse dans les mollières au niveau du Schorre, à
proximité des digues de renclôtures, n’est recouverte que lorsque
les marées hautes de vives eaux se produisent, et de cefait elle
est facilement accessible.
saga   X, _ ,
·Y‘r8' ·_ gg   Là:::.s)‘Ië%   gf 2i'w`È‘
  ·_   ·g9·¢r.;emi§« _, _
ai tu' %f&§}»
" ·` \   ·
_ /   'v·. " IE?)
I) e il ··—,._ 1 »*
,,# Statice pseudolimonium ‘» aç
\_/ ou Limonium vulgare \j§’
Lilas de mer `\
ou Saladelle EJ]
IIIIIIIIII  
È J
Il y a un engouement pour la cueillette du "Lilas de
mer" pendant les mois de juillet et août, lorsque les fleurs s’épa-
-n0uissent et teintent d’un violet-mauve soutenu les quelques di-
-zaines d'hectares où cette plante vivace halophile (qui pousse
enprésenoe du sel) se reproduit.
Sans même parler du piétine ent du sol des mollières,
provoqué par les très nombreux touristes qui s’oxygènent, il y a
plus grave pour 1'espèce précitée: c’est la "collecte", nous dirons
"l’arrachage", qui pendant six à huit semaines, détruit un à un
les plants enracinée.

- ll -
Les tiges cylindriques relativement dures et raides
et raides ne peuvent se casser facilement: il faut un sécateur
pour couper proprement le rameau fleuri. Des centaines de milliers
de pieds sont donc arrachés de la vase par les amateurs, mais
aussi par les “industriels" du Lilas (quelques autochtones, et
beaucoup de nomades) qui, mécanisés emportent avec leur véhicules
automobiles(fourgonnettes, camions, motoculteurs, etc...) des
quantités importantes de Lilas afin de les faire sécher, et
teindre de couleurs vives, pour être ensuite vendues dans diffé-
-rentes villes de France et à Paris principalement.
N’oublions pas que lors de sa floraison, cette plante
possède un certain pouvoir nectarifère, et représente pour les
Abeilles un attrait tout particulier. Chaque jour, pendant la
floraison des milliers d’Abeilles viennent pomper au coeur des
petites corolles une nourriture essentielle pour la confection des
réserves alimentaires hivernales. La biomasse de Saladelle repré-
èsente pour les insectes pollinisateurs du secteur une valeur sûre,
car celle—ci permet de résoudre leurs problèmes de nourriture, et
par là même leur survie, de laquelle découlera le travail, d'un
intérêt insoupgonné pour le touriste, que représente la pollinisa-
—tion. Sans ces agents ailés, le transport du pollen indispensable
ne peut se faire , et cela au détriment du plus grand nombre de plan-
-tes fourragères, d’arbres fruitiers, etc.. . qui resteraient stéri-
-les donc improductifs sur un rayon de trois à sept km.
Notons que chaque année un nombre croissant de récoltants
procède è. cet arrachage systématique qui leur procure ensuite un
revenu non négligeable.
Il faut envisager les plus extrêmes réserves quant au
maintien naturel de cette remarquable station de Saladelle, car ce
n’est ici, qu’un· de ces aspects directs de destruction volontaire pu
l’Homme de la végétation fragile des mollières. En mettant un terme
officiel à ce phénomène d’ érosion, peut-être arriverons-nous è con-
-server intact le biotope de reproduction de cette plante sauvage qui
est un des maillons de la vie intense qui règne dans cet estuaire de
la Baie de Somme, dont la vulnérabilité biologiqie (qui ne devrait
plus être à démontrer) se fait chaque jour plus pressante.
E. Fourcy.
'HEN5, SE TW CUEILLI T/EN), AUIOHRDHUI
UN BUH UET  E L/LIIj,DEMEK J'/H ETE RAIMNNHBLE
(X _ ;g..,,•ÃÈ5»;• CA \(A PA} A/JN!   Oügfîâb TU Aj /î/ÃRHCHE
If _î· -:·*ê§ n,·,     _ \S^ A
S"-` ï-iT" 4-J, A ‘ ‘. § D »2;··-;   `
à I   / à QV"`? /
M'ENF1N g Q'UÉ}T£EQUE _
J’Al_Dl7'_PE MAL 7  
A 0 ·— '
% 8  
_- V ;·a> ->"" 
à ·‘~`*—È  
É L il ai

- 12 -
I
Au Calendrier
Dimanche 23 mars:
 `— " sortie "RAPACES" avec les guides de la Section-Ornitho,
enquête sur les populations de rapaces en Picardie.
Prospection de la carte de Rozay sur Serre (02). Déplace-
-ment en voitures particulières: rendez-vous à 7 h 30
à Amiens place du cirque, ou 10 h place de l’église du
village de Ebnneval (02) près de Rozoy sur Serre. Durée
la journée, prévoir: jumelles, livre de détermination,
bousso1e(si possible), crayons, carnet de notes, repas
tiré du sac.
Dimanche 30 mars:
"""""""""'enquête sur les rapaces (suite) prospection de la carte
de Dcullens (80). Rendez-vous à 8 h 30 place du cirque
à Amiens ou 9 h devant l'église de Beauval. Déplacement
en voitures particulières, durée la journée comme le 23.
Dhnanche 27 avril:
le matin seulement, initiation à l’ornithologie. Dans le
même milieu où ont été étudiés les oiseaux hivernants au
mois de janvier, étude des nicheurs (sédentaires et mi-
-grateurs nouvellement arrivés). Séance sur le terrain
d’étude du chant des oiseaux, reconnaissance, significa-
-tion, enregistrement. Rendez-vous à 8 h 30 devant l’en-
-trée du Parc de la Madeleine, rue Saint M urice}à Amiens
Mardi 29 avril: ,
soirée de préparation à la sortie du 4 mai: seance de
projections sur le réaménagement de milieux naturels
et la création de réserves dans d'anciennes carrières
ou balastières. Présentation de réalisations effectuées
dans 1’Ehre avec réintroduction d’espèces d’oiseaux,
projets en Picardie. Soirée animée par Mr Clément—Grandcourt
auteur des réalisations.
Dimanche 4 mai:
suite à la soirée du 29 avril, sortie en autocar dans
l’Ehre:
le matin: visite d'une réserve au coeur même du
village de Damville et d’une autre réserve dans
une ancienne balastière réaménagée à Saint Nicolas
d’Attez.
le midi: pique-nique a la réserve municipale de
Breteuil sur Iton ou au foyer des jeunes en cas de
mauvais temps.
l’après-midi: visite en autocar du site du Vaudreuil
et des 800 ha de carrières des Andelys dont certaines
parties sont en cours de réaménagement. Accueil aux
Andelys par la société écologique du canton.
départ d’Amiens a 7 h 30 très précises place du cirque,
retour après 19 h 30; prévoir bottes et jumelles. Frais de
transprt à la charge des participants

- 13 -
les 9, 10 et 11 mai:
Kssemblée Générale de la F.F.S.P.N. ( Fédération
Française des Sociétés de Protection de la Nature)
à l’Université de Caen. Le thème de l’année 1980 sera
consacré aux problèmes de 1'Energie. Une délégation du
G.E.P.O.P. sera présente aux travaux et commissions, les
éventuels participants doivent se faire connaître en
écrivant au siège social
Dimanche -11 mai:
enquête sur les Rapaces (3ème sortie sur le terrain)
prospection de la carte de Vervins (02). Rendez-vous à
8 heures place du cirque à Amiens ou à 10 heures place de
1’égli5e de Marle (petit village de l’Aisne près de
Vervins). Déplacement en voitures particulières, durée
la journée com e le 23 mars.
Dimanche 25 mai:
`_"""""""""enquête sur les Rapaces (4ème sortie sur le terrain)
prospection de la carte de Hallencourt (80). Rendez-vous
è 8 heures 30 place du cirque à Amiens ou à 9 heures
place de l'église d'Airainss. Déplacement en voitures
particulières, durée la journée, prévoir: jumelles, livre
de détermination, boussole (si possible), crayons, carnet
de notes, repas tiré du sac.
Dimanche _8 juin:
——`__-"—"_"""` sortie annuelle cycliste (promenade découverte de la
nature accessible a tous quel que soit le vélo utilisé).
Circuit dans la vallée des Evoissons à partir de Frémontiers
(au sud d’Amiens entre Conty et Poix de Picardie), le
pique-nique du midi aura lieu à Eramecourt. Départ à
10 heures, retour vers 17 heures à Frémontiers, on peut
s’y rendre directement à vélo... ou en voiture avec les
vélos sur la galerie.
Attention! comme 1’an dernier, une camionnette pourra se
charger du trans rt des vélos jus u’au point de départ
è Frémontiers, è partir d’Amiens. (rendez-vous pour
l'embarquement des vélos à 9 heures très précises à la
place du cirque d’Amiens).
les sorties gn groupe attention à votre tenue!
Sur le terrain   ··· 'CTCP VCYB-me: eue
`\\lS:"···"*—‘————— fait fuir les oiseaux
^( vous ferons mieux
decouvrir la Nature! B 4 °,€St bien Vrai çàx·•.
« S     ·
·'• LJ q
ali-`L
`R.:¢>.

., 14 ..
ABONNES-VOUS AU "COURRIER DE LA NATURE"
N LE COURRIER DE LA
revue bimestrielle QQ, 6 , fp  
abonnement annuel : 60 F P. ùû
s,N,1>,N, B.1¤. 1,05 75221 - Paris Cedex 05. ai È'
4, V Q}1 -
 
?‘  * -_  V  
%—·.·—·-—-—~   » 1   af 
Q LA CAMPAGNE EN FAVEUR DU PAPIER RECYCIÉJ `      
;__; ____ ___.___________ ______ ______ mi, -. Papier recyclé *"  j'
Récupérer, collecter, réutiliser _`    
_ c’cst utœroontrele gaspillage. · ·
Il est maintenant possible de vous procurer du papier recyclé.
Le recyclage dulpapier est techniquement au point, il est écologiquement
souhaitable et economiquement rentable.
La rame de 500 feuilles format 2l X 29,7 : 17 F-
Pour vos commandes, adresse?-vous à Mr G. Baudry 3 rue des
ecoles Longpré-les-Amiens
tel: 4.3.49.88.
COTISATIONS 80
' ` La nouvelle carte (verte) d’adhérent GEPOP pour 1980 et les
annees a venir est enfin parue, certains d’entre vous la connaissent déjà.
Elle sera envoyee après reception de la cotisation
Etes-vous à jour de votre cotisation?
1979 C7
sauf er1·eur de notre part, une croix
1980 E7 dans la case indique que vous n’ave7. peS
réglé votre cotisation
cotisation normale : 25 F.
cotisation de soutien : à partir de 50 F.
moins de 16 ans 2 10 F.
pour régler votre cotisation, vous pouvez utiliser le talon détachable ci-dessous.
    MOluoillll•|••IIOIIOOOOIIOUIOOOIIIIOlllllllllll
 : ¢O•I••lOOO|tIII••O•l¢IO|lOIOIllO•I•lOOOOOIOIIOOOIIIOIII!
renouvelle mon adhésion au G.E.P.0.P. et verse la somme de ......F.
le :
signature :
G.E.P.0.P. C.C.P. Lille 872 - O2 Musée de Picardie.
lüngœuh" . LE BON SENS PRES DE CHEZ VOUS.  
lïlzf IE - · [LQ f' b _ ,` T, «. L  
wc,   É _,§î .g_,a".=·.sa·;-L-_'   :f·‘,"¤ - _,_ .q3;;1,F _ ,,,1  ~ gif  ·  N  M  
"""'·' I     - -·» " "  ·_·;_;. " -__-`~·` - ~`  ·' `É-.J· ""·_  ` _ M