Picardie Nature 64
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  NA   7 U F? E NO 64
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revuatrimestrîellœ publiée parïassocâatïon FWCAHDEE-NATURE   F  
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îSSNG18242ü1 commzssaow PAmTAanE N°6386O     /|
 

u iiii i  PICÀRD]E      »
ï NA  RE   Editorial .......................................................... 3 u
g   Au cezaiaee ................................................ 27
revue trimestrieiie   , . .
pubüée par PjœfdiëNafUre, _     Adheszori etAbon11a1rzcr1f ............................... 29
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“S°"’a"°” S"”"S b" ”°’a"" ("‘°’ 190 )   verres - bon de eemmemie ............. , .............. 28 g 7  
afrîiiée à France Nature Environnement  
__ agréée par les ministères   . i
A de renvirennemenr,   Infûim ütîûfis A
de ]‘EqU;;Dgm8nf   Pgcmegeeg men tenues ,,2 ,,,.. 3 .................................. e ..................... 4
El 99 È —’*'i·'"”~’i‘S$·‘-’ 9* 995 Spim   îî;]-llée 9-,eïÈîîîîîîîQÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÈÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÈÃÃÉÃÃÃÃÃÈ  
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14, place Vogel Amiens   En Picardie A r
ad (9359 QQSÈQIQ   gspâcesdsïîbles îrïrm Somme ....... Q ................................. , ..........   l
  · rl es ' ets à 'ens ........... . .... , ......................·.......·.............
BP 835 I ·   Leparadis des oiseaux ........... ` .Q .................................................... 9 _
80008 AMIENS Cedex 1   Deeetmee, libre réponse ....................... . .................................... 10 È
A É 22 97 97 87 — E 22 92 08 72    
  la Via de notre Association ‘
_ _   Animebzeee ........,.........i.............................................................. 11 _
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¤·¤'9<=i9¤r de 9¤¤¤¤¤¤i¤¤¤   eèeëîîlïrï .......................................................................2.., ii  
Patrick       Vallee de I'©ise ........ . .......,...............................,.......................... 14 I
. dactylographie   `
_ i ehdi GUERMAH et Dina CHANTELLY   - _
I " mise en page   · I — - I
- Bernard COUVREUR   Relacher de 3 jeunes Phoques ...,.. _ ...,.,.............................., e ,,,,.,, 17
I iëdacüün   Trîbrioe Libre. ....... - .............................. 1 ..................................,.,., 19
Gerard BALI DHY, Josette DOLPHIN,   _
Richard MONNEHAY, Pierre PEGLJET,   ·
Laurence TELLIER, Patrick THlERY   Le grèbe castagnux ................................................................... 20
· JEAN MARIE THIEFIY, Caroline  
eousseixu, Pierre Yves r=ao7r1Azs  
_   l..’©îseau blessé ................................................. T ......................... 21
photographies et illustrations _  
Patrick Thiery, Richard Monnehay, Régis Delcourt,   _
pg&t·œ_YVBS pmthags E   SUI la PISÈE d&5 f3.ï1'1E§'1iS IOSES .................................................... 23 J
- impression   Q q
Copie-Self-Amiens  
dépôt legal 2è"`*° trimestre 1994  
   
_ 2   _ PICARDIE NATURE Mea

Ed 'l' ' l  
L   L€fe1i退0mPl1·
  Les enquêtes d ’utilité publique ne satisfont pas les citoyens. Elles vont sans
  doute être corrigées, sinon améliorées. L’information est mal faite, ou peu
  exploitable, et la diffusion quasi inexistante. Beaucoup de projets, en outre,
  passent au dessus de la tête des citoyens. Par exemple, combien de picardssavent
  qu’il est question de faire un canal ii grand gabarit chez eux ?
  Tout cela se passe dans des réunions de gens concernés, directement concernés,
  qui ne tiennent pas tellement a ce que cela change. Mais je veux surtout parler §
  d'une méthode depuis longtemps éprouvée qui consiste a laisser dire, car c'est É
  une méthode. L'opposition ii un projet fait partie du projet. Il si@t de la
  maitriser, com me les vols font partie du prix de vente d’un produit dans un É
  grand magasin. La dictature dit : <<Tais~toi l», la démocratie dit : «cause É
  toujours! >>- on laisse donc dire, on laisse réunir; discuter, projeter, même. Et
  pendant ce temps, le projet avance, les travaux commencent, et si jamais des
  citoyens réussissent a mettre des bd tons dans les roues, il est trop ta rd, ils sont
  devant le fait accompli. On ne peut quand même pas démolire, ce serait du
  gaspillage? S'ilfaut payer une indemnité, on s'en sort sans grand dommage et
  lé Prqjet est ·realz5g_ _
_   Le tribunal interdit la graviêre ? Tout un pré est déja recouvert de cran pour le
  parking des camions (NDLR .· graviêre de Prémontiers, société DACHE UX).
    Le tribunal arrête la construction d'un ensemble immobilier en pleine monta«
  gne, au bord d'un lac : c'était interdit- quelques années plus tard, les travaux
  reprennent : on a changé de loi s' Il existe des milliers d 'exemples de la sorte.
  Quand on sait qu 'une loi interdit un projet, n'y a t-i l pas une auto rité qui peut
  stopper un projet immédiatement, avant le début du commencement de sa
  On peut croire que non, quand on voit un préfet, chaque année, prendre un arrêté
  qu’il sait devoir être annulé par le Tribunal Administratü
  La France est le pays des dérogations, des sauf-moi, des a—part»nous, des
  responsables non coupables- Des qu'une loi est votée, on se demande comment
  la contourner ou la détourner. - `
  Llne loi n'est juste que si elle est est la même pour tous. Les dérogations très
  souvent ava nta gent les profiteu rs, les vicela rds, les sournois, les malhonnêtes et
·   Les règlements sont souvent barbants et paralysants, mais ils sont la pour
  protéger. Protéger, c'est protéger les faibles. Protéger, c'est un mot qu'on aime
»   bien nées ri Pieeréie Net¤re·
T   Gëra rd BA UDRK
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PICARDIE NATURE se sa   3 É
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I    Q   0 Tl S Nous constatons que les Ministres de l’Environne-
ment et de l’lntérieur se gardent bien de faire appliquer ·
la loi républicaine. Si le courage est une vertu, les
  hommes politiques, en France, 1’ont perdue depuis `
. longtemps l.
EN I l El
  T S NON A LA cmssa AUX TOURTECRELLES
DANS LE JEDOC
Lutter contre la cruauté et le respect de la vie, c’est
aussi, bien entendu s’opposer fortement aux chasses NOUS ne devons pas ml gra; que les gûig
Pümîîüjèœs dûs Oiseaux mîgïaœms qui Sl-lwülüm la françaises soient transgrssséas, ni que
France en revenant de leur hivernage d’Afrique, pour 1 ss Directi vas Européennes soi sur ba -
nicher en Europe. fouées, pour satisfaire, au nom ci 'rnze
tradition <<débils>>, dépassés se anci-
Or, comme vous le savez, chaque année en Médoc, éC9ï99'Ã@U€’» les alsa bêis instincts de CEM
quelques milliers de chasseurs deGirondemassacrent qui west POU? IE plâlSlI`· .
les tourterelles en plein mois demai, en toute illégalité. _ _ l _ \ _
Mais malgré de multiples promesses et déclarations EÉÈÈZ Is œfpëcï dœ 101S’ œmœz a Mmslcur Is
d’intention, aucun pouvoir politique, ni de gauche, ni Mmlstœ ds 1 Esrasmsmsss ‘
de droite, n’a depuis une vingtaine d’ar1nées fait res- 20 Avenue ds Ségur 7500 PARIS 07 j
pecter la législation Nationale et Européenne qui Q
interdit formellement les tirs printaniers des oiseaux Laurence TELLIER  
migrateurs. _ _ _ _ H ·
Extrait de la revue "Ammaux Magazine de J run 94 ·
C’est pourquoi le 1 er mai jour de «l’ouverrure» du  
braconnage en Médoc est <<tradition.nel.lement» le ` ~ l
théâtre d’agressions plus ou moins violentes des É
chasseurs contre les défenseurs de la nature. Mais ` Q
toujours le laxisme des pouvoirs politiques, et des _  
forces de l’ ordre permet à ces braconniers d’irnposer  
leur loi, au mé ris du civisme et du bon sens les lus - ; « z A x
.asm,s,_,_ P P s Le Nuclearre detrone
Ainsi,l`andenner,malgréles promesses deMichel L’INESTENE (ïnsümt d·Ev31uaüOn des gmtégics
Baaüss Miaistrs de 1’E¤rir¤¤¤¤¤1·=¤t si Csüss ds Surrtnnagts etl’Environnement en Europe) aprrbas
Cha? 195 Pasîluï Mimîsiœ <î€l’T11të1i€1¤»r>i¤S @40 000 une bande dessinée de vulgarisation sur le thème du
tourterelles ont de l’aveu même des chasseurs de nucléaim Que Sg passûrajpil ÈH Ca; dla-Ccidûnt QMÃHE
répressionsérieusecontreceuxquiserendentcoupables découvrir SOUS lm angxe aumyam gz humOm·1Süqu€_
ds œs massücœs- une série de tiches illustrées en fin de volume nous
renseigne sur les scénarios de sortie du nucléaire, lm
Ainsi, le 13 mai 199-1, la Ligue pour la Protection Tîsqucs liés au mciéaiœ, res écomgïnîës d•,gn€l-gîC’ pas
des Oiseaux publiait un communiqué titré ; <<LES énergies œmu,_,·€1ab1€S’ gcL__
FORCES DE L’ ORDRE TOUI OURS A GENOUX
DEVANT LES BRAC©?iNïERS>>— A la Psîttœ ds Lenucléairedéuôné,parAntome Bondueue,Boua1em
Grave, les observateurs de la L.P.O ont enregistré, Khûhfï et Jean Moœsügî (gg fl-S)
depuis le 2 mai, le passage de 10895 touterelles dans ·i
cette seule commune du Verdon, ainsi que 4644 coups édité pm- ]’I`N'ESTEî\(’E, 5 mg Bu©[75013 pARj5 I I
de feu.
I
4   PICARDIE I\IÀTUI?E I`“I°É-C  
u

i UN SAN CTUAIRE POUR LES BALEINES t
( EST CREE EN ZONE ANTARCTIQUE
Réunie à Puerto-Vallarta (Mexique) pour la 46 eme   A ,r.
session,laCon1missionBalei1·rièreJ1iternationale (CBD ',,,,î_çj`t—?«-· î " «·‘;,€Èr  .,.·§  —=·· "’
aadopté, jeudi 26 Mailapropositionfrançaise decréer fig; f f "·  ,_
pour tous les cétacés un sanctuaire en zone antarctique. " ;i;i§‘· Z  _. çà  
Apres 4 jours de débats, 23 des 31 pays repïntés à P  ·— _ iii;   .  F et   Al?
la conférence de la CBI ont voté en faveur de cette " J M EL'- (t"‘_._i_ _ 4'(ÉÉ '  
proposition. Seul lelaponavoté contre etaafiiché son ` ' ri" È; ·x ` ï_
désaccord en menaçant de se retirer de la commission,     \§ sw" \\
La Norvège, elle, aexpruné son désaccord en refusant I   sl.;  (   ·,
de participer au vote- I jl?    L · é'/4, fl} È ?      ‘ _`  
Tokyo était cependant disposé àaccepter le sanctuaire f _  tg   =`*`    _` `it  =
dans I’océat1 Arrtactique mais à la condition que la I   Ã ` "üè , 
CBIadopte un amendement (déposé par Kazuo Sliima,   çi   
le délégué Japonais) autorisant la chasse de 2000 a .
` 4000 petits rorquals par an. Il faut dire que d’ après les Brigitte Srtaoui qui représente 7 Organisations Non
Japonais et les Norvégiens, la prolifération de cette Gouvernementales (ONG) françaises liées à l’envi-
baleine (désormais la plus répandue ) rnenacerait ronnementprécise que la création d’un sanctuaire «est
l’ équilibre écologique. Cet amendement aétélargement une mesure préventive dans l’ hypotbeseoù la moratoire
rejeté. - serait levée (-..). Le rôle de la CBI consiste àmettreune
· Selon les Japonais, les interventions de la CBI, depuis série d’entraves à la chasse : il s’agit d’épuiser peu à
sa création en 1946, ont permis d’établir un <<systeme peu les baleiniers pour les convaincre d’abandonner
i de protection efficace>> pour les baleines qui, à l’ex- cette activité, selon la même stratégie qu’i1s utilisent _
ception de la baleine bleue (il resterait moins de 1000 eux-même pour épuiser les baleines>>.
individus de ce gigantesque cétacé de 120 tonnes), ne
seraient plus menacées d’extinction. Carnïine ROUSSEAU
Lors de l’entrée en vigueur, en 1986, du moratoire (source : le Monde 28I05I94)
suspendant la chasse à la baleine pour une période
indéterminée, une exception était prévue autorisant, `
pour les japonaisunquota de pêche <<scientiiîque» de _ - . ,2: (  _ , Y R -
330 petits rorquals par an (drôle de pêche scientifique - 4, _   ' \
puisque Fon trouve de la baleine aux menus des   ‘  " \
restaurants japonais), ·""e-·· Ã `· \
Le conseiller scientifique de la délégation française “=·`   2 j  _    
(Michel Pascal) précise que «personne n’est dupe (...). u · · %\,J, ·,"· `-
Les Japonais ont tout simplement transformé leur % ` `
chasse commerciale en chasse scientifique. Il est vrai   _
. qu’ils ont réduit leur prises de 7000 baleines par an à       `
un peu plus de 300, mais d’aut1·es pays chassent pour   " 5°°im°:°H  l
eux, en particulier les Philippines et 'l`aiwan>>. La `“**>··=· A MW. --*45/
viande de baleine étant tres prisée par les Japonais qui É 5°“° MH 9* ‘i‘°P"î‘ Mis _ `
_ sont prêts à la payer entre 800 et 900 frs le kilo.   s·¤-=l·~¤·~ ëëddë è P¤=·*·=- ‘·’=·"¤rl*¤ I
PICARDIE NA IURE N° 64   5  
'I

NO PASSARAN! sa  
Ils étaient environ 10 0©t},ce dimanche 22 Mai, avenir __ ·_ . 2 _ _ r   ·_   _ —   _ l
crier leur colere en vallée d’Aspe contre le projet de     A N C H E -2   `   A l
l`ttXe E`? et du tunnel du Sornport, Hs sont venus de _ L;-·-COI du Somport _F'2 _·_·hEUI'€€;;,
partout (plusieurs régions franc aises et pays europeens autoroutï; JO · __ —
, . , , . . A · xe · ·•-=
etarentrepresentes) etrl y avartrnerne des prcards (dont Èsuqtîllîîl mvnux “_\_“0° it?
_ _ _ - 3 I'\'\ ' r a-•' MNMH
quelques membres de Picardie Nature É). Ils ont du etre ^"°‘aT¤¤¤¤eB°3È&z,n30·“ B ,_,,_,,,__î
sacrément déçus en arrivant et en découvrant que le Iûee  
percement du tunnel avait débuté peu de temps au pa- Q"  
ravant (il parait même que le chantier est tres tres bien :C`i y É  
gartlé...). ,/QQ _ 4} ___·· W _ mn;
M. Lassale, Conseiller général des Pyrénées Atlanti- `g,   _ - · E  
ques, ne les a pas apprécié lui, ces écolos venus de  gl`- ·,j··:.`* . '_ ·- - _   his:
partout, àen croire ce qu’il adit sur Europe 1 ce même ·<·lÉ.î_;   I ‘,···j;_·q€ sa ""““î.“ï ·
. , . · .'_’J i · . 1 ---- """"
jour. Il les ·a trouve bien envalnssants et un peu trop -    [É / _ F;   __;   t
râleurs. ll taut dire qu’1l se rerourt du projet de cette       rx à j
autoroute qui va pourtant devisager sa vallée, car, É   lç _—"         =
· · · · r · ·sf ·— ‘(·É C"? . .11Lt:
selon lut, ce sera un brenfartpourles ours qui aurontdes ‘ ·. - · -   ·;,; _
· passages aménagés sous l` autoroute (il pense que cela ( ( — °"î`(”~:£."È.E ‘
vaut mieux que la petite route actuelle qu’ ils traversent r ;_;g·j;-_· (
de temps tr autre), Sauvons la vallee JASPE .  
UI -L NQN au tout c¤mr¤¤  
Q au FU! _ ''`'''`  
Peut—on sérieusement envisager que les ours que l’on _ I _ I — _ _ _ _ _  
a tant de mal tr apercevoir dans leur milieu naturel         m  " (’( "   " (  
(tellement il sont craintifs et sauvages) ernprunteront aq e:— — E ,   cu . cen
d.,·, , ’,-`."-. ., . 1;, **1u.;-Ur" ` _
°Sp"*‘?"g°’S‘“"‘i“‘lï`€S'”‘È’“S“"‘?‘““°‘°“ L Ou È "· un sera snryamer mramneam- Autant reurpmpesei
(essentiellement compose de poids lourds pour cet axe ,
des passages cloutés . _
  alsll       SOFOHS Sëee‘X» M- mele ( ¤(¤"·” mmünt Pe (
 ÃIÃiiÉÉ(È?ÃÈiÉi'iÃi?·ïi'?   ¤î’=1¤¤‘€S êîêumêüü È'- OPPOSET aux éCOlOSl$l€$ TÉVORÉS _
  tris 1’<>¤ mmcrs ws S1 bells rësîtm POU? Ssrrîr des
  intérêts qui ne sont pas ceux de la valïtëe D’a¤w»¤t (
  ··1S È ·] ·h bîywü d 1 · f » ( · ·
    relie Pau a Canfranc en Espagne) et de son tunnel. On r
  _;,: iîé     le Sëllî, cette méthode servirait les même intérêts sans j
llilîilï  C_î>È¥_ê ül_ÃêÈî"?` pour autant dévisager la vallée qui resterait intacte, et Q
            _ ,r:?·('Iîj(_"(j·§î§§ëfïj'f·'_'_ le cout de l operation serait 1U fois rnferreur a celur t
  üchmcmœml ‘  
   
  -`_' Q   ai notre appel puisque, à l’l·teur'e qtfil est, les travaux ;
rearnêt;_ag<î:rnerrtsj_tte;?;_t?12rtrsct- Occupation des··SuLs;arnerirr<re-  .  
  ·( ·· ·   ···— 1;ïLï··_ï::;';·;:·:·ï;§3'_î·ï;Q;§;ïEï—   ·   _· _ - _       - . .'     COl'll_1nl_lCnl____ _
- mât}?·e§l.F%,.1.l?lT%?_‘illF?èêEîfe?1Z1FlltllP*€.'l_0ll2.j.,î€C·"êT“ll“ êl ¥îF°l‘È$Èl%*??“—  
( (.tît:s‘ ïvégétaux`f..' i`Les'   'tloiyvent être ti   un Ã
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  -   sauvage et tous ceux (et ce) qu’elle abrite ? È
È.NÃl.T§ï‘l‘.P·È`(`3,(îue—Le¥Nû:_ue, 49045 Purgers cedex O l, 2
ml: 'l-l'2È*·l4·î?‘l—‘(··i x ( (   ( camrrne ROUSSEAU  
· i
5   PICARDIE NA TUQE N°é4 '
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En Picard '
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s Covssarirmrec _     `
~ __ ors srrcs rameau — _.___   _ · _..·_    
. I M pr rameurs I _     
If xt -    
  PROTECTION ET GESTION   I··I  
DES ESPACES NATURELS SENSIBLES DE LA SOMME.
Dans le cadre de ia politique qu’i| conduit en faveur de Venvironnement, et des compétences en
matiere d’Espaces Naturels Sensibles qu’il détient en vertu du Code de |’Urbanisme (article L et Fi
142-1 et suivants), le Conseil Général de la Somme, qui gere les crédits dela Taxe Départementale
des Espaces Naturels Sensibles (T.D.E.N.S), a une mission de préservation, de gestion, de mise
en valeur et d’ouverture au public de milieux naturels de grande quatité, et souhaite, à ce titre,
constituer un réseau de milieux riches et diversifiés, véritable «vitrine nature» d u Département.
A cette fin, et dans le cadre du Plan Départemental de l’Environnement, le Conseil Général mène ;
actuellement une réflexion trés approfondie en collaboration avec l’Etat. Ainsi, |’Assemblée I
Départementafe a récemment décidé de lancer la réalisation d’un schéma départemental de `
protection et de gestions des milieux naturels, destiné à identifier les secteurs prioritaires d‘interven-
tion et à établir, avec Vensemble des acteurs concernés une véritable stratégie d’actions pour le
moyen terme. _
Le Conservatoire des Sites Naturels de Picardie est, à ce titre, un acteur privilégié ; en effet, intégré
au réseau national «Espaces Naturels de France», il a été créé en 1989 pour préserver et valoriser, '
sur les plans écologiques et pédagogique notamment, les espaces naturels les plus rernarquabies I
· de la région. Il a déja mené de nombreuses actions dans ce cadre grâce, en particulier, aux aides
financieres provenant de sources diverses: Etat, Région, Département, Communes, Fonds Mondial I
J pour la Nature, donnateurs privés. C'est ainsi que dans la Somme, il a mis en oeuvre os modalités I
de gestion <<écotogique» en Vallée d‘Acon et sur le coteau calcaire de Guizancourt; il réalise en outre I
le fichier du patrimoine naturel du département (Z.N.|.E.F.F .,... ) et conduit une étude diagnostic sur |
Vécologie des dunes littorales.
D'ores et déja, le Conseil Général de la Somme a amorcé, lors de son débat d’orientation budgétaire
pour 1993, un partenariat étroit avec le Conservatoire en lui apportant un soutien financier pour ces
différentes réalisations.
L’Assemblée Départem entaie a souhaité, lors de son dernier débat d'orientation budgétaire et du
vote de son budget primitif 1994, que ce partenariat soit renforcé dans le cadre d’une convention.
L’objet de cette convention porte sur un partenariat entre le Conseil Général de ta Somme et te ,
Conservatoire des Sites Naturels de Picardie permettant de meneret accompagner, avec l’ensembie
des partenaires concernés, des actions de préservation, de gestion et de mise en valeur des rnitieux
naturels remarquable de la Somme. Le Conseil Général de la Somme finance un poste et charge
le Conservatoire d’assurer les missions suivantes 1 —
— Participation afélaboration du schéma départemental de protection et de gestion des milieux I
naturels. I
- Montage de projets en coltaboration avec fe Département et fensernble des parties concernées g
' (propriétaires publics et privés ou ayants droits, cotlectivités, associations), suivi des opérations  
_ (expertise de l‘état initial des miiieux considérés), objectifs de gestion, suivi scientifique et technique,  
assistance technique du Département.  
Cette convention est conclue pour une année.  
Promote ivrtrunsnrs au   7
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LE TRI DES DECHETS A AMIENS, SUlTE... .
Désormais, la ville d’Amiens, qui apparemment fait de gros efforts de sensibilisation sur I tri sélectif `
des déchets ménagers, publie dans Amiens Capitale (9 juin 1994), entre autres, une carte publi-
iniorrnation sur laquelie se trouvent la totalité des points de récupération qu‘e|le possede à Pheure
actuelle. Ces points, les Amiénois sont certainement déjà passés devant, se répartissent en 3
groupes :
* les bacs à verre (au nombre de 60) ‘ .
* les points propreté (4 sites sur lesquels on peut trouver différents conteneurs pour récupérer les
verres, plastiques lisses, plastiques gondolés, papierscartons et métaux) I
* 2 déchetteries (où vous pouvez apporter tout ce qui vous encombre, ainsi que vos ordures I
ménagères de grande taille). l
La collecte sélective, suivie d’un traitement approprié, d‘un recyciage et d’une valorisation,
nécessite un suivi tres sérieux et un minimum d’engagement de la part de la population. I
A Amiens, la municipalité a passé un contrat avec Ventreprise VIDAM, récupérateur et recycleur de
ses déchets ménagers. Ce contrat exige une collecte séparative de qualité au niveau des
conteneurs, de même qu‘une garantie sur la valorisation des matières premieres récupérées.
Ces points sont ouverts 7 jours sur 7 et sont bien disséminés sur la commune et les quartiers
éloignés. Félicitons-nous du slogan aiiicbé pour Voocasion « Trier pour recycier. A Foccasion des
journées de I’En vironnement, faires un geste .· triez vos déchets et déposez Ies dans I’un des ôôpoin-ts
de coiiecte répartis dans toute Ia viiie oi24mIens>>.
Cette page, d‘untormatA3, constitue sans doute un pas en avantdans ia politique de Fenvironnement
à Amiens et mérite certainement d’étre encouragée. _
  I   * ·- ?·*¥îiÉ.'§        *".;e. ·
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à encombrants, papier rtzrzw:. ec:-re, Imrrerisr,   À;   _     '`‘`‘   '''·'  ;__j;_
È ‘”t“r~·’t”i=‘*=~Ir·»°”r~=· im- tits- ë'**‘=‘·"-     .  
ai mi iiii ir-    É `‘t`   ¤ I   Qi .   .—  
8   PICARDIE NA IUIGE N64

De nouvelles especes nicheuses (Grèoe huppe, Canard milouin), des hivernants (Herons
cendres, anatides), se sont installees dans la Reserve naturelle des marais de l’lsle à Saint Quentin,
le long de la Somme (Aisne . On rencontre des Colverts, des Foulques noires et en periode de
. . Y ,
migration, passent les Chevaliers, Becasseaux, Courlis cendres, Cygnes et Oies- On entend le
Rossignol nichant le long des rives non loin_de la Grive musicienne, de la Fauvette, le Merle noir et
dans les ilots looises c‘est le Coucou et le Loriot qui donnent le «la».
Plus de 160 especes, rien que pour Favitaune, sont observées dans ce paradis où les tusils, —
depuis 1973, sont strictement interdits. C'est la seule reserve situee en ville (à Saint Quentin). C'est `
aussi un des sites Picards desi ne au titre de la directive 70/409/ CEE our la conservation des
. Q I
oiseaux sauvages d’Europe. t
Laurence TELL! ER  \_  
Extrait de /a revue «An/maux ll//a az/ne» ~   `
Q  rev
 
    . î· " ‘ -     ‘Eê «É--  "  gn" ' · ` - «   ``.·'`  i"`
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—  «, -@*4 .   V'.- »»~« ·. '·:»     ¤ « . .... si » af  
_w~%:__“  ®.‘~`?·* <§3É,<;t. @     —--.~__:  V, H;  agie  Épuêv i··
I -t-" I   0"·'-rr" _   -3 F,  _   ____. ·:T?`·-L-: nhl \«_` çi  J..- U jv U} ; fsf-È
  tê‘î~î> —; <î*     «t~« ·  i<it=··- · i t-   r 
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` ;  _· ‘  ¤ oz osstm     \` _’ LM         '
PICARD/E NA TU/QE N° 64   9 ]

. [JO 9 3 Lll‘6 .
DECATHLON ‘ S rt t N t "
Toute Vannes
République Tcheque, 4j dont 3] de chasse
Taxe de prélèvement d’un mouilon comprise
A partir de1133O F, assurances incluses
CHASSE A L’0UFiS
de mi-mai à tïnjuîn1994
Quebec, 5 jours dont 5 jours de chasse
limite de prise : 1 ours par chasseur
Prix en avion, assurances incluses: 109OO F .
Méthode de chasse : L A  
ïochossedfoursnoirseproiiguedi’o1‘r‘ûrsuro’es ¤·«a·.E A Lmeeu  
. sites oppdres, Des mr'roo’ors, minutieusement Giiqjtn =^ ’°~*•*~ss?   r/_ij—,_} sr- ser  
l _ a ' ___ I M- uFFE.) on Pmnt.: -·i à y l '· )\ Du SVJÉTI i
montes er prepctres des Semdmêâ IO i Clt/GFICE9, QT sa swmpe sa ·   · \   g
vous sonroririoues. Des specioiisres deiîours noir ¤«>~= ses ? » - ' /· ·::·_  ,. Ã
vous informent des hooiiudes er des methodes F ,= _    i
de chasse de ce gibier si ruse. Le chasse se I  tîî z
prorigue ie rnoiin roi ei en rîn de journee. Pen- "   "    g
CEJODT iejour, ii SS? ,DO$SiDi9 de pr¤riqueri’¤ç1ii;iré ];=*'·- Ingrrrrnr  '(  
de io peche d io truite rnoucheiee." .... i ` '
ri
., ~ _ Il
Voici un extrait du catalogue de Chasse de    
Decathlon dont nous vous avions parle dans le ‘ _\ .  · ,  · ,
F’lCardîe—NatureN°B2. Bel exernpledesportivite ' - ·j  '  _,I   ·'  
l l l ;
Apres avoir promu les sports de nature, cette chaine de magasin elargit sa gamme de produits en  
proposant des safaris de chasse. _ _ i
Pour faire cesser ces pratiques, nous vous proposons d’exprlmer votre indignation aux dirigeants i
de la firme en adressant la lettre ci—]ointe à la boite postale suivante :
DECATHLON LIBRE REPONSE - N° 1327- 59659 VILLENEUVE D’ASO CEDEX
Il existe trois magasins DECATHLON en PICARDIE, un dans la SOMME à AMIENS et deux dans
FOISE à BEAUVAIS et VENETTE- ,
Monsieur le Directeur, i
I
J’ai pris connaissance de votre catalogue Chasse et j'ai releve que vous proposiez des  
safaris chasse en Europe de l’Est et autres contrées du globe encore sauvages.  
Je suis indigne de voir que DECATHLON, qui promeut les sports nature, propose des voyages `
de chasse à des prix tres compétitifs concernant des especes animales protégées dans notre
pays I `
Je souhaite que ces pratiques cessent et vous demande d'ôter la partie chasse de votre
catalogue- [
Espérant que cette demarche sera suivie rapidement d’eâfet, je vous prie de croire, Monsieur  
le Directeur, a l‘e:<pression de mes salutations distinguées- i
IU   PICARDIE r\lATU.·'?E N°<5-<'
i

La Vie de 110 re Associa i Tl
É t O r
v l I _ I \ I
. Ahlm8lZlOI`lS [3388893 9"E 3 Vêl1II'...
Les mois de Mai et ]uin ont été fertiles en manifesta- =-.    Z, :__.·__         _  __  _     ·**·· »  °
tions concernant les associations etïenvirorunement.   ·``_-    ·'_.:'   =·_'`     "     r.  
COI'DlTt€ Châqllë BHDÉQ, Pi.C€iI’dIi€ NEYCUIE Éîêlii présente   —'··.i   _=___  `“"  E _ lllz E ·-__ E Z-E -_·_- _: ·===- il ·==· z _;. ·"° FT.-
; nous avions un tres beau stand vaste et bien situé.     ``’`   .    `- ¤j—É =''i ii  ·'—`'= ï   - '  
Picardie Nature a présenté une nouvelle exposition.     _```· *= ``.,`_ _— .`_._     .;::   _.—-_     ._.:: ;     `
12 panneaux sur la protection des rapaces avaient .3         il `·.··     ._:_   _=_:?____:E=     E_=_=_   ·
été réalisés. Nous avons présenté également des PT   E   x_.   pr ___E_   =—_;  
ailes etdes pattesprovénantttentmaoxmorts etdég L   Bu   -.t-·_§  
Pelotes de I€j@CiÉOD.NOÈf€ SlZE11`ldî:1Vi®’€lH€DÈll1iêIQSSÉ t_  -·-·—     llll   '·'.·.     =.- ·`       i
lesjeunesetles moinsjeunes. Nous avons d’ailieurs  r    .=:._._... .   L '   
eu les hemsuré de la tëïêvîéîeé PUÃSCIUE mas   · ` `é  i  s.`.é t -  ·'. i>   —·x.·s î*** éié`i P   .'a-   zist   ».x=:  , ...·x. r ...t»..·. , .  
Semsë passé SUI Frame 3 aux éswaütëë rêsîééé-    x-xét   été`   i
bien marché et la Perspîcacité de certains jeunes =‘‘t     —t·..    ...   ·..·.-·e     -::· — ·.·.· = ..—··   ·—··—=t— — tt:·=· .   -:...:   ¤—— r .-·—t 2 t·. —   .·-·‘·   =·— ·‘.‘.‘ - —-—· . : ¤tt   
faisait plaisir et démontre que l’informatîon au ni-
veau des enfants est importante. Nous remercions Pfiüüpâlëî ëdïvîïéî de Picardie Nâmîë- TTÈS ÉU}-î'
195 gyggnigâtguyg çf_’E5paQ9 ]_9@]_’ Qt 9;} Pgytjçuhgy IHBIÉ CIÉCOIÉ Qi &'C’CfElC'ïli.f, CEÈ GSPEACB SUI la I`iâ‘?ÈLlI9 â
Madame V1ARD_ penriis à un grand nombre de personnes de mieux
Pguf 1QS jQuméQS dQ1!QnVîfQnnQmQnt! b9auC9up @9 CO1ïI'l&îl3.'€I'lOÈ1'€ &SSOClâ'ClOIl. Nous JEEIIOHS È IEHIEICÃEI
' sorties avait été programmées. De plus, pendant î’Hxp€1·m¤r¤hêMé1¤m©¤ih»€¤Péftî¤1üefM¤dé¤1s
I une Semaine, 1‘1—1yp€ym_;,Lmhê Mammouth de Buy- Martin pom son amabilité, Madame Tellier et sa fille
les-Amiens nous avait aimablement mis à disposi- Laurence, qui ont bien voulu transporter les grilles
fig;} un 95}),399 @335 la gal9yj9 yngyd]a_nd9 @9 ggn âV9C 1B1.1l'VÉhiC1,1i€ ôiI1Sl (11.16 i.€5 PEISODQS   IÃUIODÈ
magasirppour présenter une exposition sur ia pro- aidé à tenir le stand : Yvette et ]ean-Marc Momege,
tection des phoques de la baie de Somme et sur té; GerardBaudry,]eai1-MarieThiéry, Pierre Dolphin,
, ' _   J __ A _ _ Mehdi Guermah et Richard Monnehay.
.- §       }_ Q,         Josette D©LPHiN.
     ,         `tî  
        à. sa    
I rm      .xxx   , Ã  
î           =    
* . .   '·     . .·———— — — ——·. z.  Q    “    
  ·‘r'.—'         —     t=·  t  ·==```` Q  — .  ·  
  =   J x   ‘ ···      ·té   
   ti.        `P         , .c    ai  
.   r é   rr·t    r   'i t    cî tt    tttc     
îxxi       sxr—     . ' it            `té    
     '  iitti    r    xcxi       t   iii    
' li  P V   > ’ ,   r,...,  .    ~§‘i    
,   trrxr    ct,     
       .x    r tt      
,      ,      ..rxx »  citti  i ttsr    iii    iitii    
L  .  -   ‘ *· ‘     _.  .....   ée22252222ê1a2é2ézê22;¤5;ïë;ï£;at§.it‘;¤- ·‘·_:  `ë:ÉÉ?êÃÉÉÉQë;?;’ÃfÃÉÉÈ- · 
PICARDIE NATURE N° dé   T F i
I

1
DIMANCHE 22 MAI 1994  
Col de Somport -12 h - Nous y etnons.  
Pour une fois, ma femme et moi sommes à Mais si, ils reviendront peut-être car, savez- Z
l’heure etmême avecunjour d'avance puisque vous, certaines routes nouvellement créées
le samedi 21 vers 18 heures nous projetons de montent en haut des cols et n’aboutis sent nulle
faire un tout (plus d’un I) du coté de la vallée part.
d’Aspe. Quelle belle région I ` ` Nulle part ? Non I c’est l'endroit et le moyen
A quelques kilomètres d’©loron (notre port idéal et rapide pour flinguer les oiseaux de
d’attache) nous sommes déviés par les gen- passage. I
darmes qui arrêtent systématiquement tout Bref, voilà le compte-rendu de notre...
véhicule non immatriculé 64 : vérification des pélerinage.
papiers - nom, prénoms, âge-..Formalités ac- .
complies, nous repartons. La montée du col était enthousiasmante. La I
Le lendemain, vers 13 heures, nous gagnons le descente plus décevante, mais nous avons eu le  
sommet du col de Somport où se sont réunis plaisir de prendre en stopMadame FAUCHER, 5
environ 10 000 manifestants, jeunes pour la Présidente de la S.P.A.', qui remontait I
plupart, pacifiques mais déterminés dans leur courageusement mais trop fatiguée pour par-
désapprobation à la percée d’un tunnel qui courir le reste du cheminà pied.
otruirait le site. Nous nous sommes trouvés arrêtés par l'inter-
Pendant tout le parcours de la vallée d’Aspe, vention de quelques jeunes qui ont eu la
sur cette merveilleuse petite route, nous avons mauvaise idée d’agresser les CRS. et de dé-
cotoyé une voie de chemin de fer, hors service truire le grillage protégeant le matériel utilisé
depuis 1958, mais fort restaurable, qui peut pour le percement du tunnel, ce qui a ralenti
transporter des poids lourds, comme le font encore notre descente du col de Somport à la
nos voisins Suisses plus soucieux que nous de vitesse d’un escargot. —
préserver leurs montagnes... Mais l’explication de ce ralentissement nous a '
Ce rétablissement du chemin de fer apporte- été donnée par Marie-Anne ISLER-BEGUll\l
rait des avantages écologiques, financiers et (tête de liste des Verts aux Européennes) : elle
touristiques évidents. et son équipe avaient bloqué pacifiquement la
Mais, les avantages «Fric>> sont plus percutants route en s'y asseyant afin de convaincre les
et dans la région, une partie de la population C.R.S- de libérer quelques manifestants qu'ils
est partisane du tunnel, car qui dit tunnel dit avaient arrêtés.
autoroute et l’autorout apportera, comme
chacun sait, une activité commerciale plus A notre retour, nous avons pensé à tout ce qu'il
importante à cause du fameux y a d’illégal (ex : le pont de l’lle de Ré) et
désenclavement I puisque le percement de ce tunnel a été com-
mencé sans autorisation, n'est-ce pas aux for-
Onpeut toujours rêver .... moi,}e cauchemarde 1 ces de l’ordre d'y mettre fin plutôt que de nous
narguer comme ils l'ont fait ?
Belles petites routes sinueuses, bordées de ]’espère toutefois qu'unjour oul’autre... lebon
vieilles maisons, recyclées en autoroute pour goût de la vie...Non, nous n’avon.s pas oublié
des poids lourds bruyants et polluants avec les Ours (autoroute, tunnel, poids—lourds,
tunnel s'il vous plaît I Telle est la vallée d’Aspe chasse, etc...) eux qui ne demandent rien sauf
projetée par des messieurs cravatés, attachés- qu’on leur fiche la paix...
cases, P.D-G., qui n'ont cure de la région qu'ils -
détruisent puisqu'il n'y habiteront pas... Cest Pierre PEGUET.
bon pour les autres .... ·
I2   PJCARDIE NATURE N°é—4' I
I
I

OUELOUES NOUVELLES DU CENTRE DE SOINS  
. Q. . ï~î_`·‘*ï%;~"‘t>?£&*F·?l·‘?l'f;-—
` Si le premier trimestre  
. . 1994 a été celui des  
  oiseaux mazoutes, le  
É--r  deuxième est sans con-   _
  teste celui des bébés. En  
J'? JA effet, sur les 24 oiseaux accueillis    
entre le ler Avril et le 12 juin, il y a 1 1 jeunes en  
duvet, à savoir :   @2
1 Faucon crécerelle venant de Compiègne, 1 gf . ?    eg`!    È
Chouette Effraie venant de l’î—lôpital Philippe   E .   gf !
Pinel et 8 Chouettes hulottes en provenance de       `
la Somme (Amiens, Talmas, et Tilloy les Conty)  `   . I 
de 1'Aisne (Villers Cotterêts) et de l’OiS€ Ill?      ,
(Neuilly en Thelle, Méru, Beauvais,   I
Compiègnelbnejeune Corneilleinoire venant _   ,·;“ ;·;;:È5  
de Villers-Bocage, plumée mais incapable cle F ! wî . gf  i  ._
trouver seule sa nourriture, se fait nourrir par ·— 'në,';ri j|'À·ll'      
celle aux plumes coupées dont j e vous ai parlé       "
dans le numéro 63 de Picardie Nature. `  '  ' 
Nous nous sommes occupés également d’un g
Héron cendré avec 3 plombs dans le cou, 2 l` · CQ1'?-É? 9 df? Seins
— Chouettes effraie heurtées par une voiture, df? PÉCCU`dï€ NCLÉWQ
ainsi que 3 Hiboux moyen—ducs. I ÉÉÃ 22 54 M 40
2 Buses dont une unijambiste, l’autre patte I ·
ayant été sectionnée par un piège à mâchoires, —
1 femelle de Canard chipeau, et 1 Guillemot faire mais finalementafait pire que mieux.Cet
mazouté. oiseau était dans un état lamentable : queue
A noter 2 autres oiseaux aux plumes coupées : . absente, plumes des ailes coupées en arrondi,
une Pie bavarde avec une mandibule supé- podagres aux deux pieds, comportement
rieure qui dépassaitlamandibule inférieure de quemandeur. Après lmois de soins, devant
1 cm au moins et les plumes de l’aile droite Yimpossibilité de remettre dans la nature cet
coupées aux ciseaux. ]’ai coupé la mandibule oiseau handicapé tant au plan physique que
supérieure ala bonne longueur et je vais recoller mental, il a fallu se résoudre à Feuthanasier.
des plumes àl'aile droite, comme celaa déjà été Emanciper un jeune oiseau est plus difficile
fait chez d’autres oiseaux. Le second est un qu'on ne le pense généralement.
Faucon crécerelle <<élevé>> depuis longtemps
par une personne qui sans doute croyait bien ]ean-Marie TPHERY.

  ..rr  
-  
 
r  

I
Prcaems NA rues ne sa   F3 È
I

VICTOIRE IMPORTANTE CONTRE UN PROJET  
DE CARRIERE EN VALLEE DE L’OISE M
Le mois dernier, le tribunal administratif diâiniens rendait un jugement important pour les
associations de protection de la nature en annulant une autorisation d 'exploiter une carrière en
vallée inondable de l'Oise dans une zone d'intéré`t écologique majeur.
I) HISTORIQUE c) Les raisons pour lesquelles, notamment du point
Le 11 octobre 1993, le Préfet de l'Aisne autorise de pue des préoccupations d 'enoironnement, parmi
la société ”Ballastière de TRAVECY ”, une filiale les partis envisagés, le projet présenté a été retenu.
du groupe industriel REDLAND, à exploiter d) Les mesures queVexploitantsengageamettreen
une carrière sur le territoire de la commune de oeuvre pour prévenir, supprimer, réduire et si _
TRAVECY, près de la PERE. Le projet couvre possible compenser les conséquences dommageables E
77 hectares de pâture humide dans un secteur du projetsurVenoironnernentainsiqueliévaluation  
de valeur écologique remarquable. des dépenses correspondantes. ·  
Le 12 novembre, PICARDIE NATURE et la e) Les mesures prévues pour la remise en état des  
fédération AISNE ENVIRONNEMENT enga- lieux   l
gent un recours devant le Tribunal Adminis- Dans ce domaine, notre intervention visait à  
tra tif d'AlvHENS visant a obtenir l’an.nulation démontrer le caractère incomplet del’lnventaii·e j
de l’arrêté préfectoral. des richesses naturelles, en particulier l’in- Q
ventaire floristique.  
II) LES MOYENS ]URIDIQUES INVOQUES En effet, le relevé de végétation répertorié dans  
Ils sont au nombre de trois. l’étude écologique du site montre un certain  
1) Tjintérêt à amy r : nombre de taxons limités au genre sans dé· ‘
Nos deux associations sont agréées au titre de termination précise de l’espèce et dont certains I Q
la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de la comportent des espèces légalement protégées É
nature et statutairement ont pourbut de mener (une centaine de noms incomplets] tandis que  
des actions pour faire respecter la législation d’autres désignentdes espèces quin’ont jamais  
relativeàla préservationde la nature. Le recours existé ou sont étrangères à la flore française.
engagé auprès de la juridiction administrative Par ailleurs, l’analyse des effets de Yexploita-
pouvait donc être considéré comme recevable. tion sur la faune et la flore nous paraissait trop
sommaire, puisque le petitionnaire n’était pas
2) Tjinsuffisance d’étude d'impact : enmesure d'indiquer quelles espèces animales
Le décret du 12 octobre 1977 pris pour appli- etvégétales disparaitraientàlasuitedestravaux
cation de la loi du 16 juillet l976 et l’artlcle 10 par supression du substrat ou modification du
du décret du 20 décembre 1979 relatifs aux niveau d’eau.
autorisations cl’exploiter les carrières précisent
le contenu de l’étude d’impact que doit §§}§urlalégalité interne de l’arrêté préfectoral 1
préalablement réaliser le pétitionnaire. Dans les différents mémoires que nous avons
. Une étude d'impact doit comporter : produits (plus de 100 pages au total E), nous
a) line analyse de l'état initial du site et de l'enoi- avons expliqué que lavallée del'©ise fait l’objet
ronnement portant notamment sur les richesses d'une attention toute particulière de la Corn-
naturelles. munauté Européenne, de l’Etat, et des asso- '
b) line analyse des ejjfets de Vexploitaion sur l'en- ciatlons de protection de la nature, en raison
vironnementetenparticuliersurles sites et paysages, des fonctions de première importance que cet
la faune et la flore, les milieux naturels et les hydrosystème assure (épuration des eaux,
équilibres biologiques. stockage d’eau de qualité, zones inondables
l
14   Picaaois N,aTo.QE N°<5·:'  
I

assurant une ré ulation des ré 'mes h drauli- Le site de TRAVECY est inventorié comme
. . . él r
” ques, procriclion biologique importante, der- Z.N.I.E.P.P. `
niere zone refuge pour des espèces très mena-
cées comme le Râle des genêts. • Les Zones d'Intérêt Communautaire pour les
De ce fait, les Administrations nationale et ©iseaux(ZïC©).Ils s'agitdezones de protection
européenne ont élaboré plusieurs documents spéciale appropriées à la conservation de cer-_
de ortée énérale et soutenu des actions d’inté— taines es `ces rares mentioni1éesàl'ai1nexe1de
g . .
ret général : . la Directive Europeenne 79-409 CEE concernant
• Le Plan d'Exploitation aux Risques d'Inonda- la conservation des oiseaux sauvages et de leur
tion (PERI) de la vallée de l'©ise institué par la habitat. Sur la base des travaux, menés souvent
loi du 13 juillet 1982, bénévolement par des ornithologues au sein
• L’inventaire des Zones Naturelles d’mtérêt d’associations (enpartict11ierLat1rentGAVORY, .
EcologiqueEa1mistique etFloristique(Zl\·lIEFP), vice président de PICARDIE NATURE, pom  
· . . , . · ._ _, . ;· · ; • · ; ·  
initie en 1982 par lelvïirustere del Environnemnt. l inventaire reg1onal),l’Etat français a etablr une g
\ I- · · · · « · \ · I
Lasynthese del inventaire dupat1·1rnomenattirei liste ZICO. Le Mirustere de 1’Env1ronnement a É
icard a été ublié en 1992 conointement ar le ro sé en ZICO la mo enne vallée de l’Oise et - .
8 . . P P . . . ,
Ministere de l’Env1ronnement et le Conseil Re- s’enga ge ainsi a prendre des mesures de gestion I
gional de Picardie. On peutylire dans la préface et de protection appropriées.  
cosignée par Mr. le Préfet de Région et Mr. le • Les Actions Communautaires pour la NA-
Président du Conseil Régional de Picardie la IURE (ACNAT) en particulier l’opération de
passage suivant : sauvegarde des vallées alluviales du Nord et de
“ l’Etot etla Region sesont doncessociés pourdresser l’Est de la France.
lïnoentaire des zones naturelles les plus remorque- _
blesqzfils'az2èreenjourd'huiimpémtifdeprenclreeii Dans le cadre du règlement CEE n° 1973/ 93
. compte dans les documents d'm·lmnisme et les projets (programme LIFE) du 21 mai 1992,1’Etat français
clkzmenageznent et de cléoeloppement." etla C.E.E. ont agréé le programme monté par les
·;ï, i A —.   `·E· l   ··-·'` . — . ·' =l*ë`*ï·itle**?‘*’¥‘lt~'l~· " °"` tîilûèëlw. I î <""   F .? i`  ·  
iârtëül 1.   ;=‘`     il    il   i\î-· 's;`*î"""‘      l I"   |?ç·’,-  `
i, , ti-- i‘   ‘ Ill `, ‘=’eÃ÷M i=Ãi" ": "·l°_;`—lti . A ·" C" —·»`Èi“t    '``'’ li"   -. - · ‘— '    
 É} L   ig.-  ,\  , _~’  *'   ·  tjr-   ".’7" / =t Q ;li`ë,°'e"(
"sfki S? t ,i¤,.,°»·7J·» JL     .  * ·‘·' -î" rr" 'd      :l‘°l“l"lë—;.¤=¤}·'   ~·—lë>¢""‘· `F =-. "*""
   ¢;··J§·-· l¤·¢;g¤çÈ:a;?¢e=c§=~i1s§€€iëï;:“."'·     il  ’ _ s seereeeëeî ,   5   s ,. ,  / ss _ -  *5, a,.·5l;s
  /'   f`  `°—î               ·     
"à¤é=?¤l= l  >>'¤ , “    y·îaî??z·l.,l  e t   ;·.e*" l la /"'        }i ·<
  ‘°  r   il —. se "      r   ` ` É   °ï— est-·re=¤= ï—.~ î· ‘‘`'—e   K   . »- ·  ·-L - "'——:*‘fL
        '·   ·‘'`   Q     
    élan   '—”·   sert À. »·2=··-ewtk-la iviëïs -. » lié ' . · * > a,îl·<··i~È,  
jÉï\·'°‘ tl\—É”`l'i,.·>l '        .    °”‘·î;‘??ë#li·l—.— .—·· ~'»‘@*P"FF*>‘  v .·——   "‘*`li«" ·'·   . "
    sega    —,, 3,.  sjglk   -_ _;I:f _._  ~·  __ 45,,3g
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     ·—"  ""I-|'iTÉÉE»,2ë*     M ; î,'  -,;_ ·. È  E - 4;:}   nàgméi  _ 
  _’ë*  "·` '·'¤` F - É.} \Él§;._-·‘·  I`!" -2,;- . ' _  'gxj (_; _À;ëI;¤i:e¤i E «_- . ` — . I`    ¤€   4jÉ;-rs., , L mr    I;_Q¢q` *5-/·
    - " >;*<l l-.-·s=rL° ——··\*   ç ëël ti  ” °  . ·~ ’·î.·=—··r  «
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· lîîmla tlïêë .~ «  » "` Q naar.,     . ‘. ··‘·.É .:9; r · .   ‘ .--e .—r  -“ z        
—T    . .=l*‘   —· ’ M ‘·‘='·‘~·>——-·à= · · `· ` rr rated   —. · ¤'. »·  · ·-··  ’··:s-::·-· ·   tlfr _‘
    ’   â»,g;j,—*»—·. ··;rl§=«*g==j,;È}\,÷ ,6*.- · _`_-,;_eR¤u`iguLr;;¤§.;~;î<l·'    "'g\ · z).·~   ;,,§l ~~¥i‘ '·_—-;«  _ ·  _
    , ·.l_;>¤3Ãt .· V- ,-j..- (u sr _;a·=t··~t··+»‘s,n£L~ gé z se   x 1 .;·r...‘ _ rt  et et  '
Éël Q.    .      -`¤‘· i   Ji; l*lr:f€=,êl-È'ir,·"`}~—?‘.¤g:‘?%·°‘*  ·.· ·  — · ;·==_ ..,·- "*···l à '·°·.·:·gn]   Ctîïeîia
li;  · "   i i       'îî .,,"·   '  `· °` ' ’i   ."  —   ‘iÈt··i“t,? ?°â’§"
   Q   `             __·_    
                -9          
V `_'   te  `\ `\;>;\°'     , 5* ' ll  ÃT·~«.‘2A "·_ _. ·_ W ·,.-·"";"`x - ·   `]   Im   -J I1,-ti $'·?'Ã' " ‘   i“·°' T1: l' É—«,?i·   ";
—=·T-.··   —·.=· ——' _- - rl ¤~ · ‘*  en ‘ '  -    · 2 fr . *?ï`·=·' e'   ’   . ‘? ·· -· ‘t*··
          `   E  
_ ·, ‘   \·;—·‘§·;ï.¤ _~-·- \ __· M'_ L » __ _  , -_ 1 _ ··-;§,,‘ Éïmgrà, · I  E*=_*H£,·` »·,  ¢_ __.-·- _ vr  __£ n··_.'î_ ***
 .·_È.;·5~' É‘-`Ã,_;»i;·_ j  laa»Ã~._-_- _   2t1s5'É,.;  ·· —  -¢— __,—,,;ï§eîêp   iî¤,·;§Y,>t;>  _ ¤,.s..‘·};=,,§*  Fil
- , ?.··}•,¢>\ __.\ ·- .· :?:·;_, /—‘Q·¤=¤l*$·¤~·- ;_ .; _-f-   ,···. , .·"_ -_, · »·-.5.,·JL§·;L_   ,6./ ·‘\ L ·’··· ··+-·-—«—·# / ·¤\¤"1'·'· '( · |
_c.·§è;s,a.gJ—,_x   \‘ï ‘îgr.g'Èy;· ._,¤·¤xm » _   * ·"~·,·, g;?·" " ‘ " ' r » gîlîâl
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¤.._  (ee.,            .,       ·§,‘s.°·~·   ¤
,   ``````` " ''·-<       ,_.,  s- . ,`''· · - _"eëï'i*.‘.î_jî'_         7     
PICARDIE NATURE NO se   l5  
I

Conservatoires des Sites Naturels de Picardie, de sîyfga l
Charnpagne—Ardennes et de Lorraine. La   ‘
moyenne vallée l'©ise est concernée par un   _ \
périmètre situé à la limite Sud du site de    j'   I
TRAVECY. 'f ,;· àl .,. '  
Nous avons considéré que ces dispositions ont ,’$'f " z   
une portée générale. Dans ces conditions Yarticle . _   L -   
22 aa aaaaa aa zo aaaaavaaa 1979 aaiaar aux na tte ? »/" 9
autorisations de mise en exploitation devait    
s’appliquer (voir encadré).   ‘     
Eu agaaa a raaiaaêa aaa1pg1qaa remarquable du    
sitec1eTRAVECY,à aaaaaaaaaaa aaampiaçasia    
Peer eee’e1ees eseeees ees meeseees ee Presse  
eemme ee aaa des Geeeea eses aesas eeesîeefe  
see 1e Preise ee1‘ee·¤e ai/se eeeesîs ses seeee  
e1'aPeeeeae1e¤e¤¤e fesessee Pas 1ese1sPes111ess  
ee1emeeee‘ees eîeees Peeeeeemmeet Peee mee  
ses ee eeeee  
msrizatrr 9  
 
Apres la pfeeueeea ee pheieeas "e1eeaeee ee  
seP119¤e"»1'affaee e eee aeeîeseee 1e 9 mai 1994 ee  
1e Ts1ee~e·a1 a feeds sesiesesseee 1e 24 mai 1994  
ee ssseîeee 1'eeee Pfe1‘ee’eese1 seeesîsast  
i'9“‘”'9e9“e 9'eme eeeeee sse1e elle-   4
1esîsees est es see eesseee see 1e Préfet se  
1*94999 e 9999499 999 994914 meelfeste 9'ePPe9·  
‘È99‘ï“ É9“ 99 ï9}“9“9“t pas les d‘p°Sl“°“" 9 se  
1'ëî seeea el erteee 1911119 haut PCUT 1110'¤V@F U11 T91:1119    
d’autorisatlon au titre de l’arti cle 22 du décret du  
29 Deeemere 1979 et de 1'areee 94 de eede  
maaaa. '  
rt est probable que le aaraaa fasse appel de cette  
eeesîee eevam 1e ee¤se11 e1’Eeee· 11 feet saeee  
9¤e¤'est1aseeseeef91a9¤e1e1s1e1ma1eeL¤em` 's·  
esefeees eesseeeses se 1e ease ses mereas  
1991991999 9“9“9é999”°9* 9’9d9·C991Pe9m9“t9  
- « — · « · - « · ëaezazzeaa ·::.·:·a· e -:—:—:—:—:—:— 2   ·==-=-=-    
Sâ1IE·S Cl QSPQCGS H1€11êlC€€S Cl QXURCÉXOH È l eche·  
lon européen comme le Râie des genêts, c’est la  
question de 1*aa1ia ation et dela préservation de  
deux ressources naturelles non renouvelables  
eaîeeteeeee ee maniere aisee aves e1'¤¤ei>ar’¤1es  
seemeae ee saaeelae eeeasee Paaees es111ee><  
ss1see1s» 1s fesse es 1a eess   se
Patrick ramer.   9
F6   PICARDIE NATUf?EJ'\1'°ô4

À I I §
. R9l3ChGI‘ Cl6S 3 ]9Ul'I9S phoques GI'} BBIS de SOITIITIB I  
I I I I I Z
Notre ETIVOYG Spêûlûl l9l‘|"|OlQl1€... I
Ca y est, c’est fait I Nos 3 jeunes protégés, Rémi, '   _·i ._  ._  
Gilles et Noëlle sont arrivés apres un petit tour   Q    I
d’avion et de fourgonnette. A St Valéry sur ==_          _ i 
Somme, c’est le branle—b as de combat: tous en     g,
place pour les surveiller le plus attentivement  u`  si   À; ,,,`_ gg È _w  
possible". Nous ouvrons les caisses de transport           Q  
posées sur le sable, au bout du quai, et 20           ";, ` îï`,     ài ;
secondes plus tard, à la grande joie des nom-      __ ;   :_:_:  gi =_: il ._._ _ _
breuses personnes venues pour cet évenement   L     ````=    ` _ _;Q zuu    —·  ‘·=·      gg
pour le moins original, nos 3 lascars font un   ':`    i
petit plouf E dans le chenal de la Somme.   L·"·“”` `-É `   Ã'? " *""ï·î"‘ ’l*·° "’“î“t""  
A ce moment précis, personne ne sait que l’un pendant, à Saingvarêry  
d’entre eux, Noëlle, ne sera observée que jus- Q
que dans la soirée et quittera la Baie pour aller pour le zodiac. Mais qrfimporte, Yévenement
connaître la grande aventure vers le est de taille 1 Comment imaginer que cette
large...Bonne chance E Quant aux deux aunes, petite boule de poils pas vraiment à l'aise sur le
c’est une bien longue histoire". sable aurait franchi successivement plusieurs
  .=__EE: m m / v_:_m,      Vâïïlïëâ Bl êCl1lS€S SUI la Somme, dont la fa-
  meuse écluse de St Valéry ou le courant est sr
  ·—·=:·:=     violent î? Et pourtant, nous l'avons bien ob serve
'   W     zuzll   lzzzzz  I lulzuluz     ····   zzzzz un    zzzêzzlzzl ~ '' '``````'  ·'  `zz``   ·· " ’  là-bas,dans l'un des bras «morts>> de la Somme,
l ·e,.a;r»,»,l,a,ra-r·r__   *- ___=:::_     ttz Si loin des côtes, à de nombreuses reprises.
` _`_      `=`::      ``''   Il I "   A- '     Cest qu’il faut maintenant partager les obser-
1;; ---_ , -;   _.-- ;   ‘   . , . . ,
  ·_··   __       vatrons entre Remi, le phoque pernturlure de
        · ‘ — ·   il ·   rouge, et Gilles, avec sa belle tâche verte sur la
H "  " ' Q  . .     ‘ _ ..       mique ï Les carnets bien remplis des nombreu-
·       ` · ‘ " _ Q" ` Ã —   il  ." s* ses observations quotidiennes depuis ce 19
Avant, à Pieterburen Avril, du comportement de chacun à travers
les moindres gestes et une bonne quantité de
]eudi 3 ]uir1. Apres un long séjour d’un mois et kilometres dans les bottes, comme aux comp-
derni dans les eaux nourricières de la Somme, teurs des voitures, c’est encore avec de longues
enpassantparràbbeville,Pont-Rémy,Eaucourt heures d’observation aux H jumelles et à la
et bien d’autres endroits tranquilles, Gilles binoculaire que nous accueillons le nouveau
décide de venir goûter au grand air de la Baie. venu en Baie. Mais chutmune étape importante
Nous le rencontrons donc un peu par hasard va se dérouler devant nous...
aujourdhui, tout près du Hourdel. Cest cette Gilles s’approche tout doucement, dans le cou-
petite tâche sombre, à un endroit tout à fait rant, d’un banc de sable ou se reposaient, il y a
inhabituel, qui titille nos yeux collés aux ju- 2 minutes, deux autochtones nommés Yun
melles. En approchant un peu, c’est la grande «Saturne» pour l’anneau qu'il a sur le museau,
_ surprise". Gilles, un peu désemparé puisqu’il l’autre «Clandestin>>, tout simplement parce
ne connaît pas encore vraiment la baie, mais qu’il est arrivé tout seul ici, en étant bague, et
calme et en bonne santé, nous observe du coin qu'il s’y plait E Est-ce que la rencontre va avoir
du museau. ll pleut, il vente, il faitfroid, même lieu ? Est-ce que le contact va se dérouler de-
à travers les vestes utilisées habituellement vant nous ? I
PICARDIE NATURE N‘° od   I7 ·
I

I
Et bien non...Gilles passe tranquillement de- _ — . .   . Ã
vant les deux habitués du banc de sable, qui à       __  _
entre temps sont allés dans l'eau, et ne les voit __   zëi    —_:_ _ ___,—;;_—f; _:._       —- _' ··   ‘
pas... Alors il continue son chemin et s'amuse   -EE=-=- _   :—- — __·``''.· Z-   Ã_Ã_‘   
tout seul dans le courant. Ce sera peut-être à __.:__   "‘à ’  ·:·`   `-'_;  -3-Q. _÷·~     i
pour cet apres-midi, voire demaîn". En tous   ‘—·   -._. Ã- `-·_'`   _,Ã,Ãl   . i
cas bientôt, car ici les nouveaux locataires sont .i»_   _.·-—,`_ Ã -_._.': · ·-_-     _``.r   _`.: Ã g·g;·   _‘.‘`    
leuieufs bleu es¤uelllls· , iiills-   arërrli î L iaicrr-- r tacr   -cl--- î   a»utl   allarc E lulcipu Ti?     Ã
Bien plus loin, dans un endroit où il ne vaut _ _._,_ Q   —_—_' fÃ-.; ``.' .`‘— à   ,__ — .,—`'¤‘.`     _
mîellx Pââ trop l€1'â1` quand le me? €$l bëlëëe     ...· rl   `'·.· à _ °lÈ `_`—-=Ã.     —_-‘Ã.Ã`` ê ` =_·       ·   ·;;j_·*·—r; ,
à la gïëlftdê dÉC€ptlO1'l dES ObSEI'VBlf€UIS de   ÃÃÃÃ    ÃÃÃÃÃÃ_ Ã ÃÃÃÃ   Ã_``    ..-_-, L   uuzzï   `·`·.   ÃÃ.Ã,   3   -----=     Ã
Picardie Nature et de nos amis des Pays-Bas, Ã````à   Ãà à     ````Ãà     à   Ã`    `Ãëi à  '”" l
Rémi se prélasse sur le sable. La pluie cesse- Apres, en Baie de Somme I
Heureusement, Rémi est là en bonne cornpa—  
gnie, avec le plus gros groupe de la colonie de Cest là qu'il s’agit de- faire circuler l'informa-  
la baie. Ce fût d’ailleurs un moment tres fort tion : attention,_les phoques sont menacés... ;,
lorsque nous le vîmes pour la première fois en Respectons les distances pour les observer,. ‘
leur compagnie...Ainsi Rémi s’êtait bien inté- Admirons-les encore longtemps... Et pensons
gré au groupe, et chacun de ses faits et gestes que leur survie ici passe par leur tranquillitéh.
étaient des plus prometteurs quant à son Un phoque en difficulté ? faites le 22 97 97 87 E
comportement vis-a-vis des autres phoques. Mais ce n’est pas tout, il faut encore rentrer à la
ll fait bon se retrouver en famille (puisque station d’études en Baie de Somme de l’Uni-
Rémi est né ici î) voire avec sa maman ! versité de Picardie à St Valéry. Après avoir
Aujourdhui, Remi nous regarde tranquille- rempli les fiches dlobservation, avoir nettoyé _
ment, peut-être sait-il que nous sommes la en le matériel et discuté longtemps des moments
observateurs et en admirateurs avant tout. forts de cette journee comme du programme -
<<Rémiiiiii I << des jours prochains, nous pourrons enfin man-
Un clin d’oeil et il se retourne, nous laissant sur ger et aller faire de beaux rêves... devinez de
le sable qui commence déjà à être recouvert par quoi ?!
le flot. 2 minutes pour ranger tout le matériel et
NOUS voilà I'€PâI'iZl.S Vêl'5 des bEî1'lCS plLlS
rassurants, puis vers la plage où nous attends
un peu de chaleur dans les voitures.
Un dernier coup d’oeil vers Saturne et Clan-
destin qui, inséparables depuis quelques temps,
nous proposent un ballet aquatique bien plus .
selu que Ceux des Pâtes dfatttecttett Btetttôt été§2Q2âéëëêëêëéëéëêëésê2E2EëêaêëèaêërêëtéêéEEêEEEêtEâêêEittztëiêtîtêtiê5ê;ê;ê§ë§é§é5EtâêâëëêëëëêëëëêëëëêéêëëEEEEàeêeêëêeëEEFEëëêEEEêëëëtêëêëêêëêëëëêëêEêEêEêEêëai2E2Er:êEêëééitétriersiéâëâëiëiëiêe
Tele ee eeeu ueee seu eelleusles eeeee  
Peel eeeueee ue Peel sel ele- eue ele leeeueeue  
ele usîu sur le islsueueu  
i  
Quelques ruemeueurs sieur eueuzu les ¤leu><  
semiseresl ueus demandent ee quel ll seslu  
Apres uu suup <l's·eîl ulsus le euseeuleîfe et  
quelques eseluusueus Wluseeslsu l Fes ses-   -·
slule l lseseule elelu l Gels usuels--1 Cest  
seulsl le vleuueul les queseeus uueeueules-  
13   ,¤icAi2·oiE mu Tuer? N°6·ë l
1

* | Les opinions exprimées dans cette mbrique
  b     b   n'enga<gentque1eurs auteurs. _
 
Jg rgvigng dg Grgqyfg ,· dg lg Grggufg pr0fgrgg'g_ l,¢11«’OL.t€r-l'tllLIr€SSlC8Sg€fLîS'üpp€l(1i€HIGTOQHÉEHS,
C ’est une région étonnante, tant par son histoire, C8 qui r1'851` ,11615 l8 C61S· C61n1n18 Quoi i 'i111n1011r··· ,
ses coutumes, que par la façon de vivre originale de Ne VOHS avisez pas de les appelerBadgaml Ils feront '
ses habitants. J’ai surtout parcouru la Groquie 881-U1 Qui nt? C611`nP1‘ 811118111 .1161-% 81‘·’6111-*` 11,811 $1111182 l
iufërjguro pas plus, ou ils feront ceux qui comprennent et  
Puisqu ’il yaune Groquie inférieure, le commun des 8n1r8ron1 tions 11n8 `~·’i0l8r11‘8 C0iër8» 81 Vous 11,611 l
mortels pourrait s’attendre a Fexistence d’une saurez pas davantage l
Groquie supérieure. Hélas, nous avons du nous
rendre a Févidence, il n’existe aucune Groquie Cette peuplade a hérité aussi, il faut le dire, d’un
supérieure. certain caractere anglosaxon que l’o_n retrouve en
Pourquoi ? Amérique du nord parmi les hordes de cow-boys .·
Les archéologues émettent l Uhypothèse o"uu ilsnepeuventvivre sansavoir une arme àproximité.
ajïaissetnent de terrain- bien improbable selon les D'61iil811rs si Vous 611182 l61 Cl1t1r1C8 6ïi·‘?P011`~’0l?' 8n1r€r
géologues - et les éthnologues pensent que les @61115 11118 6i8 i8111‘S 8*1158-% W1I«1S $8181 ]C"¢1PP—‘i 011
habitants auraient leur part de responsabilité. En fr 11,0,1188 Pur i61Pr és 81188 @,11118 1111118 61C81'f1Cl'1·‘i8 61 le
ejïet ces derniers avat'ent - et ont toujours — i’hubi· paroi, dans la pièce principale, souvent d ’ailleurs
tude oula manie de faire des trous, de creuserle sol. (111 61855115 61'8 la Ci18111i1“1·‘i8 ·` i’=1r1118 851111:11Si îC111}'0111`$
Tout leur est occasion de creuser .· champs, landes, Ci^161116i€ etopérationnelle È 1ou1tnon^1€’n1· tis ignorent
. prairies ........ Vu du ciel c’est encore de nos jours un l’11s61g8 dela graisse J la rouille n iojutnois le temps
spectacle étonnant. Et l’on se perd en conjectures 6178 s’ins161ii8r· Mëmë les €nf61n1s ont le droit de
sur le butpoursuivi, car un trou est-il apeine creusé n’111t1iP11i81° l8S ¢11'1?181`- Lepêrefa1t¤1'ns1¤eup dûüble-'
QU’IL SE REMPLITD’EAU l l’arme reste opérationnelle et le fils s’entraine.
La multiplication mal contrôlée de ces trous aurait
faitquepetitt`ipetitl’eau auraitenvahi le territoire. _i'61i Pu établir de bonnes relations avec quelques
Mais la leçonn’auraitpas porté puisqu’on peutvoir ina'ividus, en étant d’une grande prudence. Mais
de nos jours, et ceci tres près de la mer, les imam- cela reste superjïciel car ils refusent aI’évoluer. Ils
brobles flaques qui résultentde cette activité bizarre, se reconnaissent d ’ailleurs facilement .· la vêture
A moins que le but poursuivi soit jugtgmgnt dg qui tire sur le kaki et le jîtsil qui tire souvent. Une
remplir d ’eau ces trous. grande partie de la population s’est adaptée à la vie
Pourquoi? moderne ets’intéresse peu et ce qu’elle appelle des
La question reste posée. Car on ne peut prétendre séquelles anachroniques. Et sïil est vrai que ces
que ces mares setventauxoiseatoc: les habitants les individus sont en minorité aujourd 'hui les autorités
en chassent constamment et tuent impitoyablgmgnt les confortent dans leur isolement car c’est facteur
ceux qui osent s’y poser, la liste de ces importuns non négligeable pour le tourisme-
étant déposée en Mairie.
J’ai cherché et en savoir plus, j’ai posé des gue;- Des agences de voyages organisent déja des voya-
tions. Mai cela n’éveille aucune réaction chez les §8s Safari Budgoin afin de foire Clécouvrir CES —
habitants, qui n’ont l’air ni étonné ni désappointé P€u,oi61ti8s 11111 16111ris185 (,_11ëri€161]8 61 é1»`i18rl11ill€1 11
. por l'f;r;g;qgfgf;`gn dg fgyrg ;rgg,g_g_ Lgjïggmg glcmg   février). Il est QLt€Sii0?'1 £l€ ?'£lCC0ll?'Cl.1‘ cette pëïlûlilê
font preuve vientpeut-être de leur origine, car la néfaste 6111 1ouris1ne 3 la commission de Bruxelles
` Groquie jîtt envahie il y a très longtemps par une s'8s1P€n8i188 sur C9 ,oroÈ‘létn€·
peuplade britannique, les Badgam, une appellation
quifait toujours rire leurs voisins, on se demande Gérard BA UDRK
pourquoi. Nous, peuple évolué, serions - il faut bien
PICARDIE NATUIQE Nr ea   F9  
I

         
(I`s-cl1yrZap-tu.s- rzrficallis)
Petite boule de plumes flottante à la surface de
l’eau comme un bouchon, tel est le grèbe
castagneux, le plus petit de la famille desGrèbes.
Il se déplace rapidement parmi la végétation
aquatique, plongeant à la moindre alerte. _ _·__    
S’il passe la plupart de son temps dans l’eau, il   '  
vient parfois se reposer à terre. Chez cet oiseau î··i%g, ="· """"
trapu et rondelet, la queue n'existe pour ainsi î  ._—— ur —..- 4  Ã.-: ‘·¤_   _—_._ _.  `\
dire pas, car les vestiges des rectrices sont   i g.  -_ -
comp etement caches par le plumage.  ._ :g_···—-c—       -   .\ ~ , ._
Si l’hiver celui—ci est assez terne et le fait res-   iii `
sembler à une châtaigne, en revanche au ' _ ·   1 ~
printemps, il se pare d’une livrée beaucoup
_ plus sombre, presque brune, la tête et le cou se ·
colorent de brun rouge et une tâche blanc
jaunâtre apparaît à la base du bec bien visible En dehors de la période de reproduction, les
de loin. oiseaux seréunissent parfois en petits groupes.
il se nourrit essentiellement d'insectes aquati- Mais, dès la belle saison il mène une vie retirée
ques et de leurs larves, de crustacés, de mol- au coeur d’une roselière d’où il lance parfois
lusques, et de petits poissons. Cest un rnigra- une trille aiguë, liquide, souvent prolongée. ‘
teur nocturne partiel, les hivernants originai- Les parades amoureuses sont moins specta- _
IGS d'Europe du Nord arrivent de septembre à culaires que chez le grèbe huppé- Le couple
décembre à l"ouest du continent. construit un nid flottant tantôt sous le couvert
lfhiver on le rencontre dans les eaux décou- touffu des roseaux tantôt parmi les branches
vertes des lacs, des cours d’eau, parfois dans des saules sortant de l’eau ,: il est constitué de
les eaux salées des étangs côtiers et des petits débris de végétaux aquatiques et mesure une
ports de mer, jamais loin du rivage. Au prin- trentaine de centimètres de diamètre . L’incu—
temps il choisit les roseaux qtti bordent les lacs, bation dure trois semaines, elle commence dès
les étangs, les mares, les eaux dormantes. Le la ponte du premier oeuf, ce qui explique
castagneux n’a pas besoin de beaucoup d’es- l’échelonne1nent de l’éclosion.
pace. A leur naissance, les petits sont recouverts
Il est de nature craintive dès qu'il se sent ob- d’un duvet rayé brun et beige. Ils nagent et
serve, il plonge rapidement, ou il se cache à plongent dès leur sortie du nid pour échapper
l’abri dans quelques recoins obscurs. aux prédateurs. Ils grimpent souvent surle dos
des parents trouvant ainsi un refuge douillet,
sauf quand ceux-ci plongent ! Ils se retrouvent
Dëscllpllûn i alors désorientés et seuls à la surface de l’eau,
plumage i . . . mais ils ont tôt fait de rejoindre leurs parents et
les deux sexes sont identiques, les leurres ont des de œœvûîf la becquéê.
rares blanches sur les cotes de la tete ei du cou. _ ·
Longugur ; 23 Cm Lesjeunes restent ensemble ]usqu’a i’automne._
. Poids : 200 g.
rongeurs :13 ans. Igggmg Dglphjn
Nldiflcatior? zfin avril ai fin Juin. ` |   Bibliographie:
Nombre doeufs i: 5 a 7 oeufs, blancs creme, se I GER©UDET‘_‘1€É‘Pà1mi èdes
temlant par la surte, semi- nrdrfuge. I _ · U _ P _
. ]F DEIONGHE . Oiseaux entre ciel et terre.
20   PICARDIE JN ·'.. aTu.·?E Mod I
l

’    ciseau   cessé
En fin d’après-midi,je revenais de promenade, \
il faisait beau. je volais légère et insouciante lq  
quand soudain un choc, une grande j ,1}, j I
douleur, un éclair, comme si mille bougies Èxkpgcx , Q
dansaient dans ma tête, puis le trou noir, j’étais    
inanimée sur le bitume. Ce qui se passa ensuite °.;‘ j
je l’ai vécu dans une sorte de brume j’étais    
inerte, mais je ressentais les choses, et j’enten- · tj Ex  
dais les voix. wy ;
jl ét
 : llïyà " che, je rrfendormie tout de suite. A mon réveil
Y .\ ·* il fait grand jour, je souffre un peu moins, je
SY 7 “ 5 \ regarde autom de moi, nous nous trouvons
T QE ÉE-  gg dans un jardin. je dis nous, car je ne suis pas
(_ È 'vë seule, d’autres patients de toutes sortes se trou-
--Ms-— î ( (D î ·r>=`r<^+—· vent dans un box à proximité.Un héron avec
M Ct) __"* une aile en écharpe s’approche : «Bonjour me
dit-il tu as été blessée>>oui dis-je ime voiture
-J·»a~x.-·· , ,
m a renversee»
_ «ah encore une, tous des chauffards s’exclame
Des mains me soulevaient doucement, sa t’il.
_ m’enveloppa dans ce qui me sembla être de Pouvez-vous me dire ou nous sommes s’il
l’étoffe puis on me déposa dans une voiture, je vous plaît lui demandais-je. Nous sommes au
sentis que l’on roulait .]e me retrouvais ensuite centre de soins de Picardie nature ma petite, a
dans une pièce très claire, plusieurs personnes Saveuse. ]’en avais entendu parler.Et vous
se penchaient sur moi- monsieur le héron que vous est-il arrivé.©h
<<Elle est très blessée demanda une jeune fille>>. moi ce sont des chasseurs il m’ont tiré trois
Nous ne savons pas répondirent presqu’en plombs dans le corps il m'avait pris pour un
coeur le couple qui m' avait amené nous l’avons canard, un canard moi tous des irresponsables.
trouvé sur la route, une voiture l’a percutée le ll élève un peu la voix et les autres nous re-
conducteur ne s’est même pas arrété alors, on gardent, j’en profite pour les saluer d'abord
vous l’apporte. deux chouettes mes plus proches voisines ;
«Vous avez bien fait dit un jeune homme, ne elles dodelinent de la tête lTune d’elle me dit
vous inquiétez pas nous allons faire le néces- d’une petite voix tremblante, moi je suis tom-
saire et prévenir le centre de soins. Pour l’ins- bée dans une cheminée vous m’auriez vue je
tant, nous allons la mettre dans im carton dans ressemblais à un ramoneur hou hou ce sont les
le noir car il ne faut pas qu'elle se stresse trop pompiers qui m’ont sauvés et m’ont amenés
cela peut lui être fatal pour un oiseau surtout ici.
dans son état.Les voix s'éloignèrent et je som- Ma jeune compagne, elle se sont des sales
brai dans l’inconscience. Lorsque je revins à gamins qui ont détruit son n.id, elle a pu se
_ moi un grand monsieur barbu, sans doute le sauver se sont des promeneurs qui l'ont trou-
docteur me palpait, mïauscultait, il me passa à vée, transie de froid et affamée, trop de gens
· la radio puis après avoir désinfectée ma plaie il nous malmène encore maugréa le héron qui
me fitun pansement et immobilisa mon aile, il s’est approché, il est un peu bougon mon
me nourri de force et me déposa sur une cou- compagnon mais il a raison.Vous avez l’air
Promote Narums ne sa   2l È
·
I

bien triste dis-je a un goéland, argenté vous donc là-bas il y a une voliêre de 25 rn de long où ;
souffrez beaucoup ? Non mais, je ne pourrai elles pourrontréapprendre àvoler et retrouver
jamais plus voler mon aile est cassée et ne ensuite la liberté.
guérua pas. Mais alors tous les oiseaux qui viennent ici
Ohje suis désolée pour vous.Merci,mais je suis guérissent, hélas non malgré tous les soins
résigné je vais sans doute aller finir mes jours beaucoup meurent, ils ne peuvent pas faire de
au parc ornithologique, je serai logé, nourri, je miracles pourtant ils sont bien dévoués à
verrai du monde. Il était fier mais il y avait de PICARDIE NATURE et tous les gens qui nous
la tristesse dans son regard et puis ajoute-t—il je trouvent et nous apportentici sontbien sympa.
vais revoir mon amie la cigogne, elle est là Onne saitpas leur diremais nous sommesbien
depuis trois mois elle s'est électrocutée en se recomaissants envers eux. je suis de son avis il
posant sur des fils électriques elle est estropiée est bougon mais il a du coeur mon nouvel ami. i
à vie, je lui souhaite bon courage. Deux Vous avez l'air fatigué ma petite dit-il je vais g
guillernots s’avancent vers moi de leur dérnar- vous laisser vous reposer, d’ailleurs c’est bien- Ã
che dandinante,vous n’avez pas de pansement tôt l’heure du repas, et ça c’est sacré ici Mon- ;
leur dis-je où avez-vous rnal ? Nous avons été sieur lean-Marie c’est lui qui s’occupe de nous  
mazoutés dit l’un d'eux j’ai encore l’intérieur et nous soigne il est intransigeant là dessus- Le l
qui me brûle dit l'autre mais nous sommes principal dit·il après les soins c’estla nourriture
sauvées, il faut dire que nous avons été bien etil faut dire qu'il nous gâte à chacun son menu
soignés, nous avons Yhabitude de l’eau mais là les uns des souris ou des petits poussins, les
quel bain etje te lave et je te rince et je te relave autres de délicieux petits poissons les plus
ça sentais mauvais, mais nous avons eu de la petits oiseaux des vers de farine et l’eau est
chance, car beaucoup de nos camarades meu- toujours bien fraiche; ll me laisse, car en effet je
rent tous les jours dans d’atroces souffrances. me sens lasse, mais si je souffre encore un peu
Les pétroliers ne savent pas le mal qu’ils nous- je n'ai plus peur je suis en sécurité je mets ma _
font à nous les oiseaux de mer quand il dégaze tête dans mes plumes et ie rn'endors et je rêve. :
illégalement.C’est interdit dis-je ? ©ui mais ils ]e rêve d’un monde où il n’y a plus de chauf-  
le font quand même. Tous des assassins ré- fards, plus de chasseurs plus de pollueurs,un  
torque le héron qui ne me quitte pas j’ai fait le monde où tous les oiseaux vivent heweux et l
tour de mes nouveaux compagnons il en reste libres. Mais je rêve je rêve je rêve".
bien deux mais elles me font un peu peur, car `
elles sont si grandes . ]e me tourne vers mon losette Dolphin
guide . Elles ont l’air bien excité lui dis—je.
Ah oui c’est une buse et une bondrée depuis
qu’elles ont appris leur départ en rééducation ·
à Bacouei elles ne tiennent plus en place; pense
ét
"' ,
.. il Ftœ  
i
22   PICARDIE NA TURE Méd  
I

Su r î   f dl   t C
Aventure dans les sables du Niger.
I l _ _ _ Figure ir. Znmrrfq.1 cfîmurique du
Notre envoye special au Niger, Pierre-Yves "·¤=' ¤= *950 U W-
PROTHAIS, nous adresse son témoignage de l ‘ î·°*~“   ···_  ._ UBYE
la région de Geudeunieria, au sud—est du pays, l É? N Ararair   Q    —:-,- Q —— -_.-.
où il effectue depuis Décembre 1992 une`mis- ' À  
sion de dévelo ement a icole avec l'O.N.G.  -.      ëï#a,.` -·`· Q  
· PP Ugï · ·  
des Volontaires du Progres (Organisation non      
ouvernernental .Une tâchebien difficile our »  E?   
g , ,6:) , · P 18 r ·* *1 -. ; """ ‘‘·` · L    
un français qui tente d apporter une auto- MM-*     ·
suffisance agricole aux populations nomades   = —   wm;
, . , · ·  ""5 §,Éî§î§   _*` ·=_·_—  "ëjf !
et Sedemâlœs de CE PaYS·· Car H ¤¤b11¤¤S Pas   · I a i aut §~iîiâ:âîê?ê=5;&;îs#;·rl.]-È"   2°°'“'“ l —
que le Niger est une ancienne colonie française   mm   ·
. , . . . . ·   , , ' “ 1 L .
et les ni ger1ens n’oubl1ent pas si v1te... _2_ t=="§?il!§âîH NIGÉRIA &  
. . . ‘ È È
Nous vous livrons 1c1 son reportage- . ·—  
2* 8* 14* E
  Mîfvëvfën mères}: _  czimarsaraarîen  
  I E = WW   ïüà lm É cnmai sanelœearanan  
I IR., UNE   E 2C0à5OC| E -=2C0 `   Clîmatsahéio-eou:laniei·· E
R I, __ Figure 2. Zanclînn cfimcffque du
X P; ·" “ Niger de ]‘§'6S ci F985. __ l
J °§§_°" -   il iam _ __ wm ;
_ \ \ F   ALG eme       __'`   l
ï ·— ,..    —``‘ z È?   l
. E  4-; 12%;-   Ant- va: Ss  
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mm mm J F  ·   Z
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· » ** ‘°“°·^   È `   ‘
'““"" `° "”   "ëëî=;*`·`=£a;;§gp· ` ·` 2°°"“‘  
==‘ 'îîœtif  ·` ïl‘«|îGÉFlîA·-      
«Avant de vous parler des particularités dela Le climat sahélien (entre le type saharien et
zone de Goudoumaria, voyons les grandes soudanien) est sujet à de grandes variations
caractéristiques climatiques du Niger. suivant les années. Ainsi, apres la période ex-
Compris entre le tropique du Cancer et le 12° trêmement pluvieuse des années 1950 â 1967,
de latitude Nord, ce pays présente toutes les le pays est entré dans une phase climatique
étapes climatiques entre un climat de type plus aridejusqu’en 1986. Ceci aprovoquéun
soudanîen et un climat de type saharien : glissement des3 zones climatiques vers le sud.
* Au Nord, une zone a climat saharien, Deuxannées de sécheresse ont été particulière-
précipitations inférieures à 200 mm/' an. ment désastreuses, 1974 et 1984.
. ’* Au sud de celle-ci, une zone à climat D’une manière générale, cette baisse moyenne
sahélo-saliarien, précipitations de 200 à 400 dela pluviométrie a entraîné:
' rnrn/an. * la baisse générale du niveau des nap-
* encore plus au sud, une zone a climat pes phréatiques alimentées annuellement par
sahéldsoudanien, précipitations entre 400 et les eaux de ruissellement de la saison des pluies ·
600 mmf an. (juin à septembre) ;
l
, I
Prcaeexr Naines ue sa   23 ·
n

* une réduction ou modification de la plusieurs espèces s’associent aux palmiers :
flore des surfaces pastorales utiles,ayantpo1,u Acacias albida, A. nilotica, A. raddiana". `
conséquence une prolifération des graminées ·
annuelles au détriment des pérennes (subsis- En plus de Yabaissement des nappes, le pro- I
tant plusieurs années) ; cessus de désertification de cette région se .
* une diminution au nord et une aug- caractérise soit par l'avancée d'un front dé- È
mentation au sud des surfaces agricoles au sertîque, soitparune détêrioratîonintense du
dépens des surfaces pastorales ; _ - milieu. Les sols dénudés sont devenus sensi-
* une surexploitation des surfaces agri- bles à l'érosion éolienne et le sable, par po-
coles dansles zonesderepiis(oùles sols étaient ches, a commencé à se déplacer par vagues,
les plus intéressants) avec arrêt des jachères, créant des dunes plus ou moins importantes, E
conduisant souvent à Yappauvrissement, puis allant jusqu’à ensevelir certaines cuvettes.
à la stérilisation du sol ;
*1s mëfes’= se le dîSP==`·fî* d'sS·    . .;   =a—,,,.,   la— r    ~   —rt-r--   ,.· i     ··..,..,     ._.,  
pèces lîgneuses. neesssîres à1'eüme¤teüe¤«  ilc     iii`    ifii    l=ÉiiÉl'   _liii`icl.'''cs       'rc`i    
l’artisanat,la médecine...Ceci est dûàunecoupe       ‘‘‘;   '`·‘        z
asp sévère ét répétée des branches utilisées  r      _ _ '   ``A`' r   [
comme bois de chauffe et pour Yalimentation É ;___  _·  __'_`   -·  _,      
des ovins et caprins (surtout les chèvres) et `   .···   ' _     ___EE Q    
également des arbres au moment du défrichage       '‘`·       ···=E     .‘·   `"     ` ’ I
CÉES Champs. Lïnadaptatlon de certameg 95- W" `   · ·==    uëzzê   ·  =·· QT-—.r__ `  
pèces aux conditions plus difficiles (baisse de   ==-   =E‘` '    
lanappeetérosionéolienne) ainsi quel’absence   ` jl  
_ de régénération (espèces dont la germination . `     ,  
est difficile et attaque des jeunes pousses par I ` ' 'J Tir-  :__    .
les caprins) sont également l’une des causes de pû   v _     f —I;`j_   
cette raréfaction ; "`°”‘“ * ··    É.  —.     si
* la mise en place d’un processus de  `\ _
désertification. La région du Mrmgari, comme jp   i"       ·`
les suites, ¤’y s pas ëshsPy· .. ·       té <     ,
Cette région, caractérisée par des sols très sa- I — _  2-  ·=··‘_j   sg ::,;,5 lâ If-   I
bleux, a la particularité d’être parsemée de " I _       _
dépressions, les·Cuvettes Oasiennes. Au dé-     '—_·_`î  *~- È"-"i  ""·   _ _
butdusiècle,lamajoritédecescuvettes étaient "`Ã??%  ` + ïî'*»·“· i·“i”2·‘-' `
des lacs. Puis, Yabaissement progressif des ` · -
nappes a amené les populations à exploiter le
sel (prélevé au censé aes cuvettes ét contenant Ce¤se_s¤e¤se se t'_etesie¤_eetie§l¤e sw *es_seeeiss
ime forte proportion de carbonate de soude). (EC" Acacia albiiia) Z mise 3 lim des racmêâ
. , . tusqua la chute de larbre
Auiourd hui, quelques rares cuvettes sont des
mares temporaires et pour la plupart, la nappe
est à une profondeur de 1 m à 7 in.
. Une végétation arborée luxriante s’est déve- Ces phénomènes sont souvent amplifiés par le
loppée en grande partie sur la couronne de ces maintien, par les populations locales, de pra-
cuvettes. Le Palmier doum, Hyphaena tiques agricoles et pastorales inadaptées au
thebaïca, y domine avec le Palmier dattier, nouveau contexte écologique, comme par
Phoenix dactilifera. Ce dernier aurait été im- exemple :
porté au début du siècle par les caravaniers des * la coupe des arbres lors du défrichage
©asis du Sahara venant troquer les dattes con- d’un champ pour empêcher les oiseaux d’y
tre le sel de la région. De plus, des acacîas de nicher lors de la récolte du mil ;
24   PICARDIE NA TUITE WM `
n

_ * le surpâturage des animaux : pour la Yexploitation des sols et, d'autre part, passe  
plupart sédentarisées, les populations prati- en dernier lieu pour ces populations. Il nous [
quent un élevage extensif a l'échelle du terroir suffit de retourner des années en arrière pour  
de leur village. Mais, sauf durant la saison se rendre compte facilement que l'idée de T
chaude (avril à juin) ou ils sont parfois envoyés sauvegarder notre environnement en Europe
en transhumance hors du terroir de fourrage, nous échappait encore totalement à la moitié
les animaux paissent généralement librement du vingtième siècle.
toute l'année, laissant apparaitre des z_ones
surpâturées ; Pour répondre au terme «laxisme», nous pour-
* Yaccroissement du cheptel caprin : les rions plutôt dire «îrresponsabilité» par rap-
sècheresses successives fragilisant les trou- port à la terre.Ici en effet, la terre ne devient É
peaux de bovins amènent les éleveurs à se propriété qu’à partir du moment où elle est
retrancher sur des ani- l
maux lus résistants · _ ,_ ·— , — .==EE....:==.==.. · .··ir . ·=·:  . ———·.=· · -  -=.=.   ` `   z
commé) les caprins.   l u   É       `
Leur alimentation à   lm H W    L   ‘ ·  ·  ··— ·   =‘ ·î   a
bete ee Esneux emPê·         <       asrvavave     i  , se  r e. r E
she le Peelüefeüee éee   t‘t ( 'f's*    if’   c'c'c`fètific   fiilsf     i*rtÉ  
ieeeee Peeeees  r. ·r·r     ·-i· r —·»——      V  ff` -  ff`  "   e   · xr.   
.   .--   éiéîïë   . .r=—:        
-·    ·::_   _ I X -   8 '_  = ·‘    _ -·*·    `'`'‘ ‘·      ai 
lé; · Ar f ——      
Même si la population _   — —-—--  
est bien consciente de ·) €··_` î_t_;_·_i j. _ —   —- _ - _      g f  —:·==   
la dégradation accélé-  Ã'.; ·__._   __ _ — _ .   ,·; _ · J   ..\._ _ -:_·· _  
` rée des sols et de son     ji-_; =-_ _     ._   _' ..   ` · _ - , ` `·  
environnement elle NW      il ai   —l,'Ã"—·l  '··`     .··t‘‘ ï  
semble assez peu im- ' I I .   zêë  
pli quce Pour   œmé- Cuvette à eau atfleurante (eau pendant 6 mois de Vannée)
dier, ou du moins pour
la ralentir.
Pourquoi existe ce laxisme ? défrichée. Et vu l’importance de l’espace, il est
Avant d'y répondre,il est important de décrire toujours facile de se procurer de la terre, puis
le contexte économique difficile dans lequel dela laisser enjachère lorsque celle-ci s’appau-
les gens vivent. Le mil étant la seule céréale vrit, pour aller voir plus loin-
résistante à ce type de climat et de sol, il est la Ainsi, les répercussions néfastes que peuvent
nourriture principale de chaque famille. Ainsi, provoquer le défrichage trop intense et le
chaque année, ie seul souci de chacun est de surpâturage ne sont pas vus par la population
bénéficier de bonnes pluies afin que les récoltes sous un angle aussi grave que chez nous.
puissent couvrir tous les besoins durant une
année. De plus, cette zone étant la plupart du
temps déficitaire en céréales, la population a En plus de ces facteurs, un certain fatalisrne
pour tactique de revendre des petits animaux règne parmi les gens. ljorigine en serait la
(ovins et caprins) afin de pouvoir combler leur reli gion pratiquée (pays islamisé à 90 %) qui a
déficit durant la période de soudure (d'avril à tendance a considérer Dieu comme l’unique I
` la récolte, enseptembre). responsable des évènements ou phénomènes  
Dans un système précaire tel que celui-ci, où le nouveaux. Q
premier objectif est de pouvoir nourrir sa fa-  
mille, il semble évident que la sauvegarde de Tous ces éléments nous amènent rapidement à  
Venvironnement est, d'une part, très liée à la conclusion qu’i1 n’est pas simple de mobi-  
PICARDIE matures me sa   25

Beer lee Meesee à 1'emeïî01'eeîe¤ ee leee e"'   ,
vîmmœmen t. Le bénévolat est inexï stant dans  
C9 Cîûlïlêlilïê. Seule la SubV€n1j©I1 GH nature   ·
· ' ’ ‘ ·    É  
(vlvîes) Ou "É“ ?"?“‘mm“.t le “e"`e11eP"’““S'   M
parl mte1·med1a11e de projets, de mobiliser des   I
Pepeleüem à le temeüve de fîxee dee mmee   ?
Nee1m1eî¤e»me¤ee dem ee eeee de eemme ee   É
Pemf em Pee eee emmee eemte mmem Pee lee    
projets, est souvent voué à Yéchec. Ainsi, afin   ï
· · · ·    
ee œSP°"‘SeÉ’dïSe" ee mem lee P°P"de“°“S*    
les p1·o]ets s omentent de plus en plus vrs la   ;
Sensibilisation} le e°mPréhe“Sî°¤ et îe mee  
mee des eeehnîelues à emïePïe“dIe Pour le  
fi><¤’e1¤¤ des dunes, et per, en plem de le parti-  
. . · . . . · . \ 2E2E2:2E;ï2E2ë<E2E;E;E;E;Eiëë f;_   _ àà§i§i2§a§a§2§;§;E;§;E<€2§§;§2E=‘¤ea?TiiE2â2êiiiâ2â§a§2î2â2§¤ë¤§2E2ê2;s2feeEE‘igEEEF¤·¤gëîé:E;5;5zë:2=¤·êL2ez;;2;2î2¥%2‘¤‘¤‘¤·¤·?;¤§éE;§§â;—g-
elpeeenphyeeelueeïePe"*‘°‘Pe“°“ f“‘e“°‘e’e·  
Cm meme eî eeüe-eî eemeîe e¥mee1îe1¤e»eî1e  
lmp que PIÉLS, le P°P“le“Y’“ ee Pümeî me  
Châüœ de P€’F€¤1S~91' 1*95 ëC'¤¤T15—  
Peüemem eeeme et eeemrkme le imm eù dee  
villageois fixeront la dune menaçant le urs Cul-  
, _ , , -23:Q:5r5:5:§:§:§:§:ï:§:5:§:§:§:§È3î;,.§<1-2%&É&:ÉE:E:;:E:E:EÈFE1Ere·%:%:îrE:E:E:§1E:E:E:E:E:ïzi:E2Eai2E:§1§:§:§:E:5:5:5F=E=E:E:3‘rE355ErE5‘E‘E;E¤?¤E1ErE¤E;E;È1E5E1È=Èë%ꧢ£·‘îÈë=.?=c=:§‘5.=ïeî15¤E1î;‘¤eÉÉE¤E¤E§E5E5E5E
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"*`Rendez-vousà 101100 clevantlecamping de]FAl\«1fECï-IONI   ' °î?m". Ã_5  `   _______§·   J  
._ ·~=·”·.   =· · I   ' . . —
(entre CONTY et POIX à 25 Km au SUD d'AM.lENS) îam ‘_ ‘  ` '·   _ I,;i¥;*-~·«._,;_î_Ãî.·",. _ . in,  ïëyîv ·
C¤=•¤es·- "` ' .; x I à L _ I
·îÉÉ.«.   X à\ âwveim .·‘_,§tL¤3•~·== _ .,..,,.,«.· _ ami È
dimanche sertie orrrothologique · —·      r
»   ·   sw . ,;  _   _ vs · · __, _  
9 dans le reserve naturelle ; I .   ‘''' I 'i«;».i.iI··*    W  
I ' ·—- -: · lggq   ‘- -*1 ;qJ"··'e;€ AH. M Jv.   -   ,3
dt? le Belt? CIE SOIIIIIIE · ..·----··' · e.·~si·` é·è2;';‘e‘   sj -s er-- ` ·` ùïlï   ·
'ZTÉÉ-·-·' '```   I-: `_—"É` _ . ‘v—    ;,""‘ï-`I=—;#`*a?;Èî>\
  ·- ‘   I ·'-'-·   ' mu Jïgf ·lCl.·É=¤ .·';!`J? '3"·\"ïQ wi"?  
' l ' :7 ` I     5 ô -- îÉ,=ï,.F/‘:‘;-`·-i.·l\|1!I:,:-‘L_'_§‘= _
  I -_-ie Gr? J-#— .\ <' 3% },È-` '·-vmâii ‘
,-" · 4. ·'-·.-;':_·- IJ _ \ lau , .:··-ts 'A E:-=C:~=¢· 4  
L `_ i§1=:j'«·j:   Dm ·   ' · ' _   se-   __ Pt
\ W . _ A A ·_  ._ zu   Nsiprygîê -·:*;î;_?::;rI“2;Eîî/È?   ` I _,, ·,uE;“__;É:;-A ix'- --  
*Rendez—vous a SHC) clevantle siege del association ou a .-   M__;«=_;—_   -3 · M du EE -— _  _. «.»I  · ,-9 "" 
P _- À   · _._¤_¤j; ._.__. -.g‘_-L-x" ·. - I  `_ ·   L ss. J- _ ·
' 9h30 au parking de la Maye (1Km au Nord de LE CROTOY) ll; §;!;î;'s-;,·?«;€,·ei‘es‘«¤·;~—·~~=»·;;« gzgw -· .·— · E  ~  .  à o. 
 A-       '_ 5 -'.s -">” -m= i "";('l"‘~ __ ,· ·P' · _‘
_ -hDUïé€Z1HjOUIHÉ€ î;·_`_§ "4,;:î·"°É’=?T?¥’°fî§?î='îÈ?î*?’?’î,*°‘”"“”"’,i,s,è,Ã,,;:,,‘= _  a«,.,.;r -,1; zevgb 6  M-
, , É- · "’·î£‘î   ?·.`=":=’. ·``_   J  II ' À   I . T tr -· ··rs«_,
**"repas me du sac     ‘i=;g_;—ï·`îf$?§@· js *3, : «‘;~'*~'I··“··· · ,  
 :' È-JI,-`rl-,1,;; .S l`·‘·   · ,_._     _ ·   f‘   z _
    '-._   ·. 1      usïà@É’ _ s_ r eg Q
    ';`.’    ’ _ -;F;5"}‘;"‘·=¤I=-   ··  
ï'°î   ï-·- `·`‘ -`     Q ?  
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   ~~ï«·‘I.î"`*‘“<¢"È*î**'·    `-.· s ;~iei;ê;i··Ã  I .?;î3È""
ei-‘.t,.,.ii"“""*îl ”"l '°?ï~,¤@·t·É/î"* °"°" ’*·  ?“"ëë -`--    * i t?-=·~r··-I
  1,-_§¥·+gg.-I fe     Il! ·· · , - .§ .. -_   - _'  .• D la E 
  _;    É  s e  E·ra,.,,,_Ég
<-· le 2;    Fm,    · ·e É -=~ .   *· "« JJ: ’e M
  'Q·2·É`-gg?  _|p;rai‘i;;  _ .. =—B_lnî  '?    ·_ ”  
CllH`13IlCh€ TECEHSBITIEHÉ ‘Q}I_-     ssii.; Il    _. 5 y , ».«_   Àfçjg
r ·   È.-J  iI"È9l`M'   »·«Ã I ;€t,=S""?'lI"‘“»·;*'“~·;s‘ê“‘
Ol OlS€aux ?TIOI’l'S  mg; [lé s\    ès, ,, I     je
SMT II]   Picerde  È I   E Q    -
' J E. __; È%=¤È¤urÉL_xi_ëIïg'ç:; 0II£u}`°;1*`\='J_ àà,  'I_m,,U?_;!_M_Qn:am —·`- -J?° iuslïèc _ R.
.· ‘· PM"! -~.C»*" ’\· -’ ürnamaurtii *2 "“*'°-·
its   .-î,¥"il ,9ëf un  `  "-— ,_ QLE, (*¤¤•¤r·e :"‘****·¤-rr
Nûœmbœ                 ·_   È;
*"Rendez-vous à à 8h00 devant le siege de lhssociation ou   (ésjëfügyn   ·ç¤'*··;î»·jiFs'l .,t3§l; *>;._  
|_X· _L5a| .· 9   ' ^ë.Lc:-"l•J;_"—;- _J un "_I _, Il       'T ·='=..$\ Jé Q
à 9h30 à la gare cie NOYELLES-SUR-MER. e` I le 6} J£~¤;;‘_g" -:.--·eî,;î;r'·~É· (S   'ii t;;îL.,,, ”«S"°“"""'É€«; _
—— -775* 1·r·    r Aria I,-,d°—' 5,===_i5~e“—"î"Éë>"' °°"
gguïêe Z la ÉOUFRÉE -ZÉl··v·emI»«t»===’?-,.E*· .- .- * == ——;s  . m_ ..·eL__._ l‘¢=¤l¤es `> 917,/
*"`1·epaS tiré du sac
REMARQUES .· _
Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. `
Pour les sorties dïniiiation à Vornithologie, notre association met à votre disposition des paires dejumelles,
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habitants d‘Amieris et des environs de se regrouper dans les véhicules, Fatlemte à ce rendez-vous rfexcede pas 15 minutes, ·_
I
l
PICARDIE INIATUITE I\I° 64   27 Q
I

  Bor: de corrrrriamle- _
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Publications 5
Picardie-Nature, anciens numéros . ................... . ........................................................................ 10 frs CI î  
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Guide des oiseaux de la Baie de Somme .............................................................. 50 frs Cl --·
Protéger Voiseau en protégeant son rnilieu naturel ............. - .......... . ..................... 5 rre CI —···
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"La faune en Picardie" (couleurs, 60xSO cm) ...... . ,,..,..... . .........................,.................,..,........... 20 frs CI ———
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Chouette Effraie .-.l:l Canard Plongeur. ml] Fulrnar   Cormoran l·1uppé...û
serie "Picardie au naturel  photographies eu couleurs, prix ii Vurute .· 5 frs É
Plioque veau-Mann . .   Héron cendré . .   Cerf elaphe . . .[l Grèbe huppé . .  
papillon Le Gazé . . .¤ Anémone . . ij Coquelicot . , ij Digitale pourpre . . Ã]
Phoque Veau-Marin en Baie de Somme (avec mention ”La Picariiie"). ......... . ......... 5 frs   Cl -—
carte~correspondance (photo eu couleur itoiseaux, 11,5x16cm) + enveloppe .......... 8 frs   Cl .—~—
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dessins d’oiseau>< sous-verre (eu couleurs, 18::24 cru) ...............· . .......................................... 30 frs D
pin's Picardie-Nature .......................................................... . .................................... 20 frs Cl
pi¤’s UNCS (Union Nationale des Centres de Soins) ......................................................... i ..... 20 frs Cl —
E·1L1ÉOC©llE:11'1’E lrvllllls (Fond Mondial pour la Nature) ......................................................,............. 6 frs U
nîchoirs ..........................................................................,,_, , ,,,.,,..,.............,.,,,_,__,,,,,,,, 45 ue [I M.
i€€·Sl`Lî1‘t "Picardie Nature protege les Phoques de la Baie de 5ornrne" ,................................... 70 frs CI i
  ,,,,,,,,,,,c,,.,.,rr,cc.,_..,,srs.__,_,r,,r, ,.rrrrreee.....r,s,,_.,,_s., C]
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28   p;cARD.*E NATUFE o'°6-=’ I
l

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  ET ABONNEMENT A LA REVUE
un ANNEE 1994
Cecrm ies cms correspondant à vos choz}:
renouveilemenr I3 nouvelle oclnesion/obonnemenî [I
Nom   Prenom
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vous sero envoye sur simple ciemonde. III
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