Picardie Nature 21
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le guide trimestriel du GEPOP r
N° 21 SEPTEMBRE 1 8
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(dépôt légal 5 trimestre 1985)
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Informations ........................ .................... p.l p `\l_   Yi Qi
Pour agir : calpagne contre la vente du piège è poteau . . p. 5 \ ÈM1     ·_/ _  
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Vademecum du parfait plaignant .......... . ...... . ...... . . p.6   `,Nk9;*_- V   = ·9%\•·ë
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Le Hâble d 'Ault : Réserve namrelle , aire de pique-nique ""裏jàv;‘ ‘ ,·  
ou dépotoir° usesooouucunennenoeconsocnenoeccoenoenenons po.7 `&}'$_ï  
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Campagne pour la protection de la Chouette effraie : un   _ 7 _,»__ ;§T§`f;’ É
  IlllittulltOlllllllOIOOIOIOIIIIIOIOO PO9 Il     . I'!m·.î"
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Connaissance de la faune picarde : le Canard colvert . . . . p·1O   '· `f·’ % É 4
Actions menées en vue de la protection de la colonie de , J? ' —  
Hërons cendrée de Eoismoht .... . . . . . . ...... . . . . . ......... p. 12 `       r 
Bsguer des oiseaux en 1983 .... ..... . ..... ............... 9.14 ,7//; "
le feu Eactérien dans la Somme ................. ...... ... p.l6 ,·___;ç/ i ls  
Enquête Picardie-Nature ................................. p.l9  J J;    44%
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GROUPE ENWRONNEMENT _ pRg1·Eç1·|ON . ORMTHOLOGIE en Picardie - Affilié à la Fédérauon Françanse des Sociétés
de Protection de la Nature · Agréé Pl? *9* Minüîûfü chomés de |'Environnemam, de I'Equ¤pemem (Lou sur ta protecuon
de la mmm tn du na amen et un spam · Musee ne Ptcnnous · aoooo Autrans- «c.c.P. tutts 872.02)
Président : J-¤·M. Thiéry
Directeur de publication : P. Thiéry Abonnement l an = lO FT
Commission paritaire N° 65360 Prix du numêI‘¤ 2 5 Fr
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GMIPAGNE CONTRE LA VENTE DU PIEGE A POTEAU
Il y a quelques mois, nous avions envoyé une lettre au Préfet de le
Somme .Houa lui densndione qu'i1 prenne un arrété préfectoral int•rdisa¤t la
vente du piège A poteau (voir page 5), ce même texte avait été envoyé A tous les
députés de la région. Certains d•entre-eux ont fait pe`rt de noe préoccupations
au ministre de l'Environnement. Voici la réponse de la préfecture puis celle du
ministère :
Monsieir le Président,   hn"" ·. LL
Vous m'avez saisi d'une requête par laquelle
vous demandez que soit pris un arrêté interdisant la vente ·
du piège A poteau dans le département de la Somme.
<-· C . . ·~ ~ ’=···"œ é 22 wu. ma
J‘ni Phonneur de vous faire connaître que s'il Jr &Ã"¢[(”)! (/ 6%
r·r1lntr~, nu til.r** 'c la chasse, don dispositions léginlzxtîvt- /·;
et réglementaires: relatives à l‘emploi de certains engins, ` "'fA"‘•’ ‘A’ ·`7:"""•"' •/%"•’·‘("
à ln vente de gibier vivant ou mort ou à celle d'nrmes parti- « <_(
cullères, nucun texte, ne traite des ventes d'engins nestmôs *"';"fV‘ "‘ / L "'*""""""""’[
à la chasse el; fu la destruction. .
sf r/¢ É: /. nan/¢ ra? rh /n
En conséquence, en l'étnt actuel de la régle-
mentation, il ne ne semble pas possible de réserver une
suite favornhle :3 votre requête.
` Veuillnz agréer, Monsieur le Président, l'nssurnnc«· CAB/Pam" 8]/568
de mu considérntinn distinguée.
COURRIER Akmvtk
. M; lill!- UUÉ
Pour le/ljlîfet, I I
îommisssire e la uhliquc I,. I I I IJ
le Sec,. mire Gén MII Monsieur le Deputé et Chen Ami,
fl Vous avez appelé mon attention sur le problème
>.   de la raréfaction des populations de rapaces et sur le
Jc,m__Chm.1eB ASTRUC   danger que représente pour ces espèces la vente libre des
pièges à poteau alors que son utilisation est interdite
IFP depuis déjà de nombreuses années.
J'ai l'hon`neur de vous informer que le département
de 1'Environnement est intervenu A plusieurs reprises auprès
des Ministres chargés de l'Industrie et du Commerce pour
que soient mises à l'êtude des mesures d'lnterdiction des
engins divers, tels que les pièges à poteau. Cependant, il
n'a pas paru possible jusqu'â présent de prononcer cette
interdiction en vertu du principe de la liberté du commerce
et de l'inopportunité d'apporter des contraintes aux
entreprises travaillant pour l'exportation.
J'envisage cependant à l‘occasion des réflexions
1 actuellement en cours sur les méthodes de_ remplacement des
La G1'iB8 est UI} pretexte inBSPéré• pgègeg A màçhoires dwaxposer le problème aux £abricantS·
Je ne manquerai pas de vous tenir informé de l'évolution
LG   à     p&I"lSiB de ce dossier et dans cette attention, je vous prie d'agréer,
_ Monsieur le Député et Cher Ami, 1‘assurance de mes sentiments
d'un ensemble important de pièges les "‘°“1°“"··
A .
à mnhoires, supprimer la fabrication 3 ID
d'1m seul ne gênerait pas beaucoup les fabricants II
Bi les entreprises se reconvertiseaient en fabriquant des — __ ¤¤·z¤•¤¤¤€ ¤¤¤¢HM¤>¤^¤
pièges à c. . elles augmenteraieut le nombre de commandes ! !

2
  • • • • s e • ¢· • o • e a • ,¤"|1’:l:
UNE EXPERIENCE ORIGINALE, 13 ANS DE RAMASSAGES D'OISEAUX MORTS
SUR LE LITTORAL PICARD.
Notre association organise régulièrement, tous les ans (3 à
4 par an), des ramassages d'oiseaux morts sur le littoral picard.
Instigateur de cette méthode en France, le GEPOP grâce à l'action de
nombreux bénévoles a accumulé des données depuis 1967, il les publie
aujourd'hui dans la revue de la section ornithologique : L'Avocette.
Ce travail d'un interêt ornithologique certain met en évidence l'impact
de la pollution par le pétrole sur les populations d'oiseaux marins,
ainsi que l'impact de la chasse au gibier d'eau et bien d'autres choses
encore...
Cet ouvrage est disponible au prix de lO francs + â francs de frais
d'envoi.
ATTENTION !!!
LANCEMENT D'UNE SOUSCRIPTION POUR UN OUVRAGE INDISPENSABLE DANS VOTRE
BIBLIOTHEQUE II!
AVIFAUNE DE LA BAIE DE SOMME ET DE LA PLAINE MARITIME PICAROE
par Xavier Commecy et François Sueur.
Cet ouvrage de 235 pages, comportant plus de BO dessins de
Pascal Etienne et plus de 5O figures, décrit le statut actuel,
l'historique depuis la deuxième moitié du XIXe siècle, l'importanceV
des effectifs et les dates de présence des oiseaux qui fréquentent
la baie de Somme et ses environs. .
Ce travail a reçu le soutien du O.E.P.O.P. et devrait recevoir •'
une aide financière du Ministère de l'Environnement. Sa sortie I
est prévue pour fin 1983. u
Dès à présent, vous pouvez retenir cet ouvrage au prix de I
souscription de 55 F (plus 15 F de frais d'envoi). Ensuite, -
il sera disponible au prix de 75 F. I
BON DE SOUSCRIPTION (à découper ou recopier puis à retourner I
au G.E.P.O.P,, Musée de Picardie BOOOO Amiens). I
NUMIIIIOOOIOOOIOUIIOOOIO¢IOOOIIOOIlprénOm|IIOOIOIOOOOOIOOOOOIOO
ADRESSE••••••••••••••¢••••••••••••••••••••••••••••••c••••••••••
¢°~.·.\’ lv. Ermaar ouvrage wmE`J ww les ciswus du \Ã11o~¤\ Émrà   Qïrî

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    POUR AG-IR
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'r’·   if; CAMPAGNE CONTR; 1,,2 VENTE DU i'lEGE A PQTEAU
  q   ·;;ai;;,.
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p      
J' :;· “»£U* Le piège à poteau est une sorte de piège à machoîres
ï qui, placé en zuu: l'un poteau, sert à tuer des oiseaux.
SO!} fOflCt10¤¤(-zmëlxl, QSL le suivant: quâhd ].'0iBB&U. S8 p0`BG
sur le poteau,•le piège se détend, l'oiseau a les pattes
brisées et meurt dans d'atroces souffrances.
Dans lu pratique ce piège tue surtout des rapaces, ceux—ci
utilisant le poteau comme poste d'observation leur permet-
tant de découvrir leur proie. Or vous le savez, les Rapaces
sont protégés, leur destruction est donc interdite.
L'usage du piège à poteau est interdit mais la vente
en est libre, ce qui permet à des personnes mal intention-
IIÉBB OU lgl'lOI'£ulL€S dû B'€Il pI`0Cu1‘€I' d8.!1B GES B.1'|II\lI‘€I‘i€B OU
des quincailleries et de les utiliser en des lieux inacces-
sibles à tout contrôle (propriétés privées par exemple;.
Il y a là un vide juridique paradoxal qu'il faut combler
car tant qu'aucune lon n'interdira la vente du piège à
~ poteau l'interdiction de son usage restera lettre mortel
L C'est pourquoi nous sollicitons votre aide dans cette
fi campagne. Isolés, nos efforts n'auront qu'une faible portée;
E tous unis nous devons réussir et demain le piège à poteau ne
2 sera plus qu'un mauvais souvenir. Vous pouvez intervenir de
O.- multiples manières comme nous l'avone fait nous-mêmes :
En ecrivant aux préfets de votre département et de votre
5* région, pour leur demander qu'un arrêté interdise la vente des
___- pièges à poteau.
En écrivant aux députés de votre département et de votre
région pour leur demander d'intervenir auprès des ministres
JT; concernés.
C4- En ecrivunt directement au ministre de :
— l'Environnement l& Hd du Général Leclerc 9£524 Neuilly/Seine.
0 — l'Agriculture' IB rue de Varennes Paris Ye.
B-:-1 - Commerce et du l'ArtLsan:;t HO rue de Lille Paris Fe.
Pour leur demander que ,pour les motifs exposés C1—d€SBUS
un décret interdise la vente du piege à poteau.
Nous VUU3 I`8t¤&I`ClO\’lB dB votre COOpéI`8.ÈlO!l.
GROUPE L-:x~:v1x©w::w»:2Ni· 1=R©·rEc'L·t©N ORNITHOLOGIE en PICARDIE
Musée de Picardie %0OOO AMIENS.

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£22z-2&·;222-22££12.è22-12e2l&s§-e21.z.”2-è-z2££s-êi2222i£12e;
18 SEPTEMBRE : Sortie au Hâble d'Ault, observation et déter-
mination des oiseaux migrateurs.
\\\/ -’///,» Rendez-vous à -Amiens, place du cirque à 8 h 15
`\\\\ _—Cayeux, à 1'extrémité sud de
l'esplanade à 10 h.
//     g 13, jO`l1I'I1é8, I‘6p8.S   du sa-C•
16 OCTOBRE : Sortie au Marais de Boves, initiation à l'orni-
-tho1ogie, détermination des plantes de
marais.
Rendez-vous à Boves, place de l'église à 14 h.
2] NDVEMB E : Recensement d'oiseaux morts sur le littoral
picard, détermination des espèces trouvées
l'après-midi, avec diapositives.
Rendez-vous à -Amiens, place du cirque à 8 h
—Noyelle$ à 1a gare à 9 h 50
Repas puis détermination à la Station d'Etudes
quai J. d•Aîc, à St Valéry.
18 DECEMBRE : Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens
très nombreux oiseaux.
Rendez-vous à 9 h à la porte du cimetière.
Durée : la matinée.
1 JANVIER : Sortie dans la réserve de chasse sur le domaine
public maritime. Observation des nombreux
oiseaux hivernant sur nos côtes: canards,
limicoles...
Rendez-vous à -Amiens, place du cirque, à 8 h
-Noyelles, à la gare, à 9 h 50
Repas tiré du sac. Prévoir des vêtements chauds
et des bottes.
Durée : la journée.
22 JANVIER : Initiation à la Photographie Animalière, avec
projection de diapositives, discussion et
échange de méthodeslomatériel necessaire.
~,L Rendez-vous -Amiens place Dewailly à 14 h.
  Durée : de 14 h à 17 h .
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5
VADEMECUM DU PARFAIT PLAIGNANT
Vous êtes informé de la destruction ou de la commercialisation
d'un rapace (espèce protégée). Que faire ?
1/ Vous êtes le témoin direct .......................... 2 -
Vous êtes le témoin indirect ........................ 6
(les faits vous ont été rapportés)
2/ d'une destruction .dont\vous avez quelques indices
sur l'auteur . .................. . .... .5
.dont l'auteur est inconnu ..... .......8
d'une commercialisation (°) .passée .. ................... l©
.encore en cours ............ ll
3/ Rédiger une attestation judiciaire (modèle ci—joint) et
inviter les autres témoins à en faire autant, puis .... ..... 4
4/ Adresser cette (ces) attestation (s) à une Association
locale de protection de la nature, au FIR et à la
    IIOOOIOOOIIOIOOOIICOQIOOIUIOIIOOIOOIOIIOIOOOOIOIOOOI|5
5/ Porter plainte par écrit au Procureur de la République,
près le Tribunal de Grande Instance du lieu où a été
commise l'infraction, avec copie au FIR et à la LPO
6/ Se renseigner plus à fond et demander aux témoins de
rédiger chacun une attestation judiciaire (modèle joint)
  OIIIOIIOIOIOOUOIIIIIlIIIOOIIIOOIOIUOO|lOlO|OlO|II••I||t4
En cas de refus ou d'impossibilité .......... ... ......... ...7
7/ Faire 5 en précisant que vous rapportez les propos que
l'on vous a tenus.
8/ Porter plainte le lus ra idement ossible (°°) à la
gendarmerie en lui demandant d'enquêter sans tarder
et IIIOlillIIlllllIIOCOIOIIIIOOOOIOIIOIOIOIOOIIOIOIIOIOIIB,  
9/ Inviter l'association locale de protection de la nature
et le FIR à porter plainte auprès du Procureur avec
demande d'ouverture d'une information pour identifier
le(s) coupable(s)
10/ Adresser le maximum de renseignements à l'association
locale de protection de la nature et au FIR qui
agira en conséquence
    rBp¤I·.t8I`à56-t¢•IIlO•l||••I••O•lll•I•••••l••l•••|o•Ol|O;•2
Ce feuillet est édité par le Fond d'Intervention pour _/_
les Rapaces. Il peut vous être envoyé gratuitement en
é°"“’mtà‘ 1*.1.12. BP 27 9225©1.AcA.Rr.1<1NE c©Lo1vmEs

6
12/ Faire constater la commercialisation par un agent habilité (°°°)
et lui demander de procéder à une saisie réelle ou fictive,
suivant le cas, des Rapaces. S'il s'agit d'une commercialisation
dans un lieu privé, demander au Procureur une ouverture
d'information avec perquisition.
(°) commercialisation au sens large : utilisation (=exposition publique
dans un but publicitaire), vente, mise en vente, transport,
colportage etc ...
_(°°) Le succès des recherches et des poursuites dépend souvent de la
rapidité de 1'enquête, avant que toute preuve ne disparaisse.
(°°°) Garde O.N.C., agent ou officier de police, gendarme, agent de
l' O.N.F., de la D.D.A. ou de la Direction des Services Vétérinaires
· déjà assermenté ou commisioné (Art. 29 loi du 10 juillet 1976).
ATTESTATION
(Decret 17.12.1973)
Joindre obligatoirement à la présente attestation -manuscrite- la
copie d'une pièce d'identité.
ROM :
PRENOMS :
DATE ET LIEU DE NAISSANCE :
ADRESSE :
LIEN DE PARENTE, D'ALLIANCE, DESUBORDINATION, DE COLLABORATION OU
DE COMMUNAUTE D'INTERETS AVEC LES PARTIES :
Je soussigné, déclare avoir été informé que la présente attestation
sera produite en justice et certifie sur l'honneur avoir été témoin des
faits suivants, déclarant en outre, savoir qu'une fausse attestation
de ma part m'expose à des sanctions pénales :
sé
FAIT A : Signature
LE :

7
Le Hâble d'Ault : Réserve naturelle, aire de piqueènique
 
ou dépotoir ? par Patrick TRIPLET
On s'en souvient le projet de réserve naturelle au Hable d'Ault a fait
l'objet d'une enquête d'utilité publique qui s'est déroulée à la mairie de
Cayeux du 21 septembre au 9 octobre 1981. Le GEPOP avait alors approuvé ce N
projet tout en soulignant que la partie sud (Pointe d'Offoy) ne figurait pas
dans le projet alors qu'ellè revêt une importance capitale pour le station-
nement des anatidés et de quelques limicôles. De p1us,aucune zone tampon
n'était prévue autour de‘eette réserve d‘où des risques de conflits (lettre
de Claude DELAHOCHE et intervention personnelle sur le registre de l'enquête).
Parmi les principales réticences au projet figurait entre autre l'inter-
diction de tout sports nautique (due à l'interdiction d'accès), ce qui privait
la commune de Cayeux d'une attraction touristique bien cotée.
D‘autre part, certains chasseurs ne pouvant plus pratiquer leur passion dans
ce site acceptaient mal cette mesure, mais là le problème de reclassement
paraissait plus simple.
Pourtant, deux années après cette enquête la situation n'est toujours
pas débloquée.
A la suite d'une publication collective (TRIPLET et coll. 1983) J'ai contacté
differentes administrations et personnalités afin d'attirer leur attention sur
cette question. Les réponses qui ne se sont pas fait attendre montre que la
situation est bloquée x
— Le Secretariat d'Etat auprès du premier ministre chargé de 1'Environnement
et de la Qualité de la vie a transmis le dossier au service concerné pour
étude (lettre personnelle du 2 mai 1983). Mais quel est ce service ?
— L'Office National de la Chasse, propriétaire d'une partte du Hable d'Ault
par 1'intermédiaire d'une société civile immobilière et qui désire cette
réserve depuis longtemps répond le 3 mai 198} que "la recherche d'une solution
aux nombreux problèmes d'ordre administratif et juridique qui se posent sur
cette réserve a absorbé l'essentiel de nos moyens".
Il apparait dans cette phrase un gros problème qui est en fait le refus
d'un propriétair d!un certain nombre de parts de cesser de chasser au Hable
d'Ault (P. Gérard, Le Hable d'Ault: enfin un ouvrage complet - Courrier Picard
du 26 avril 1983).
On ne peut être plus clair : une seule personne par son refus empêche la pour-
suite des démarches qui doivent aboutir à la création de la réserve ,
Une seule personne contre 1'intérêt collectif.
Il e'en suit donc un conflit latent entre l'Office National de la Chasse,
propriétaire désirant une réserve et ce propriétair la refusant.
Quelle suite sera donnée h cette querelle ?
Selon Mademoiselle CHEMIN (comm. orale), Inspecteur des Sites à lu Direction
Régionale à l'Architecture et à l'Environnement, le projet de réserve naturelle
se trouve actuelLement devant le Conseil d'Etat, seule autorité à pouvoir
accepter ou refuser le projet. On peut esperer que celui—ci agira en faveur de
la création de lu réserve, mais s'il en était autrement que se passerait—il °

Déjà le Hable d'Ault subit les resîrcussions de differentes modtfi-
cations x
· le comblement naturel se poursuit et s'aggrave et on assiste à une dimi-
nution des effectifs d'oiseaux d'eau tant hivernants qu'estivants (fuligules
mllouins, foulques...).
— en même temps lu pression humaine croît chaque jour d'uvantuge. Elle se
caructbrise par un nombre de promeneurs de plus en plus élevé, par un camping
sauvage irrespectueux du site, par la moto verte perturbant les stationnements
de limicoles, par des activités nautiques voyantes et bruyantes. Elle se mani-
feste également par des travaux mal conduits de recreusement de mares de hutte
(en pleine période de nidification des anatidés), par des tentatives de conso-
lidation du cordon da galets avec de la terre qui se soldent par un épandage
sur les surfaces environnantes à la première marée de vives eaux, d'où une
perturbation de l'équilibre floristique local, et également par des apports
de terre de remblai qui introduit des espèces végétales atypiques pour le
nilieu.
Ces bouleversements se manifestent à différents niveaux sur les oiseaux.
Par exemple les 5 espèces de Gravelots qui ont niché au prdntemps 1983 n'ont
pu, bien souvent, mener A bien leur nichée étant donné les trop fréquents
dérsngements.
81 des mesures énergiques ne sont pas prises dans les mois A venir :
création d'une réserve naturelle ou a défaut d'un statut particulier accom-
pagnée de la restauration de l'équilibre écologique, il faudra craindre une
diminution de l'inter8t écologique de ce "poumon de la Baie de Somme" qui
risque de devenir un vulgaire dépotoir comme cela a déjà bien commencé au sud
de Oayeux. A chacun de nous d'agir pour que cela n'arrive Jamais.
Cayeux/mer
ëéàemee I
TRIPLE? P. et co]1.(1Q85)Le Hable d'Ault, première synthèse des connaissances
P(carJ€e·Ece1eSie Her; Éîrie n°1 = 146 F-
.î.....—.....- ~; _·§’
ANALYSE EIBLIOGRAPEIQUE îzE·
  A
F. Sueur Oiseaux de Picardie - éditeur : Courrier Picard Z We ·
Crédit Agricole.  Ã
Il s'agit d'une série d'ouvrages illustrés, d'une É? Ssvp
trentaine de pages chacun, sur l'avifaune picarde. ~
Deux livrets sont déjà réalisés z êes_PalmêpÈdes et ///
§eg_§ggasgierg. Chaque espèce est décrite en une dizaine
de lignes comprenant une description de l'ciseau, son [V4/Kï
statut dans le monde et en Picardie où le nombre de ni- ( ___,
cheurs ou d'hive:nants est précisé. A la fin de chaque
ouvrage un tableau récapitulatif nous indique la présence
en Picardie de l'oiseau au cours de l'année, les lieux et date de ni-
dificstion, le nombre d'oeufs et la longévité. En une quarantaine de
pages et à l'aide d'une vingtaine de photos en couleur vous connaitre:
les Bchaniers et les Palmipedes de Pfoardie.

9
CAMPAGNE POUR LA PROTECTION DE LA CHOUETTE EFFRAIE
UN CLOCHER - UN NICHOIR
Le GEPOP lance une campagne de prstection de la Chouette effraie,
ce très beau rapace nocturne connait aussi la crise du logement :
partout les vieilles granges disparaissent, partout les clochers sont
obstrués.
Comment nous aider ?
- Construisez vous-même un nichoir.
- Visitez le clocher de votre commune pour voir s'il est apte à
recevoir un nichoir.
- Demandeâ à votre maire s'il est d'accord pour que l'on pose un
nichoir dans l'église du village en avançant les arguments suivants:
+ vous protégez un oiseau menacé.
+ la Chouette effraie détruit un grand nombre de petits rongeurs
nuisibles aux cultures.
+ en ne laissant qu'une ouverture pour l‘accès au nichoir vous
éliminez définitivement les pigeons et leurs souillures.
Cette action permettra en outre de recenser les clochers déjà occupés
et donc de continuer l'enquête sur le régime alimentaire de la Chouette
effraie à partir des pelotes de réjection. `
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  J Ia, w¤we¤\a À cA¤in.v0€¤· %_ É
  C pour €<0V\¤|I\;$\.\" Ãu bois . un \°Sgmq_n\' P°m·.6\gvqy~
Envoyez nous toutes vos informations à notre siège social.
Pour la pose, il y aura toujours une personne disponible.

10
CONNAISSANCE DE LA FAUNE PICARDE :
IIE CANARD COLVERT Anas platyghygchos
par François SUEUR
Qui ne connait ce canards la tête verte, au collier blanc surmontant
la poitrine brun-roux tandis que sur le reste du corps dominent les teintes
brunes et grises. Cette description correspond au mâle, la femelle est beaucoup
plus terne avec son plumage brunâtre comme celui des femelles des autres espèces
de Canards dont elle se distingue cependant par un miroir ailaire bleu-violacé.
Cette coloration générale du plumage lui permet de passer inaperçue dans la
végétation lorsqu'elle couve, le mâle ne participant pas K 1'incubation chez
les canards.
Le Canard colvert dans presque toute l'Europe, dans une grande partie
de 1'Asie et de 1'Amérique du Nord. Selon la littérature (Cramp et Simmons 1977)
les premiers oeufs de cette espèce sont pondus dès début février. La ponte est
régulière de début mars à mi—juil1et, mais des nids garnis d'oeufs peuvent être
découverts jusque fin octobre aussi les derniers jeunes ne s'envolent-ils que
vers la mi-décembre (volants entre 50 et 60 jours). Ces faits constituent une
synthèse des résultats obtenus aussi bien dans des régions méridionales que dans
d'autres beaucoup plus nordiques. Aussi avons-nous cherché à connaître la chro-
golgie de la reproduction dans notre région. Le choix d'une zone d'études était
délicat car le canard colvert est l'objet de divers repeuplements è l'aide
d'individus è la pureté génétique douteuse (plumage et taille aberrants...,
Coumecy et Sueur 198}). de plus cette zone devait être exempte de chasse afin
de servir de zone témoin. Finalement nous avons utilisé nos données obtenues au
Parc Ornithologique du Marquenterre. Dans cette localité, aucun lâcher n'a été
effectué depuis 1975 et il n'e1iste aucun Canard colvert captif.
loue n'utiliseront que les données de 1980, un dossier plus complet sur la nidi—
fication en Picardie de nombreuses espèces considérées comme gibier est en pré-
paration par le GEPOP. En 1980, des accouplements ont été notés chez le Canard
colvert jusqu'au 15 mars, le 14 Juin et h partir du 18 septembre. La première
éclosion concernait 10 oeufs d'un nid de 15 le ler avril, les dernières eurent
lieu les 5 et 15 juillet. Les éclosions en juillet sont régulières en ce lieu :
2l juillet 1977, 20 juillet 1978 et 16 juillet 1979. Si de plus, nous examinons
les graphiques, nous remarquons la présence de poussins (pulli) et de jeunes
non volant de Canard colvert pendant la première décade d'août.
Ifcuverture de la chasse au gibier d‘eau mi-juillet dans notre région est donc I I .
prématurée. Le faible nombre de canetons notérlors de la première décade de mai     Iv
est du è une forte mortalité lors de cette période. La ponte du Canard colvert ï        I!
est de 10 à 18 oeufs. L'inoubation dans un nid caché le plus souvent dans la j  `\    
végétation dure généralement de 27 à 28 jours (extrêmes : 25 et 52 jours).  I —   JÉA
.    
En Picardie, le Canam colvert est un nicheur commun présent toute _ ®Lv.`,rë$§;;_.iL%y;
l'année. Les premiers migrateurs sont décalés dès fin juillet. Les effectifs —, 
augmentent dans la région jusqu'en décembre-janvier. La remontée printanière a  
lieu en février-mars. `  
Ce Canard se nourrit essentiellement de végétaux chlorophylliens, de    ÉÈÈÃÉÉÉI
gaines diverses et d'invertébrés aquatiques. La seule étude picarde sur le

I ll
régime alimentaire de cette espèce concerne des pulli (Suepr 1982) qui se nour-
rissent de végétaux, de graine,de gastéropodes et d'insectes (Diptères, Coléop—
tères ...).
__Référenoes _
Commecy I. et Sueur F. (1985) Avifaune de la Baie de Somme et de la Plaine
maritime icsrde — Amiens (GEPOP, Ministgre de l'Environnement),
235 P- lâ paraître).
Cramp S. et Simmons K.E.L. (1977) The birds of the Western Paleartic Vol.I ~
Oxford, London, New-York (Oxford University Press), 722 p.
Sueur F. (1982) §égime_alimentaire des pulli de Canard colvert Anas plg§y—
—rhgnchos dans le Marquenterre - L'Avocette 6(l-2—}—4)100-10]
'N
7D pulli
N
20 jeunes non
volants
g D
A rn J J A ^ "‘ J J ^
Effectifs maxima par décade d'avril à août chez les Canards colvert
pulli et jeunes non volants.
ANALYSE BIBLIOGHAPHIQUE Fr
Le Ministère de l'Environnement présente : I
Le projet de la loi pêche en quelques lignes rg, I
Dargaud éditeur. V    
Sous une présentation originale, la bande   .yZ;;Ã; Li
dessinée, cet ouvrage en vente dans les bonnes ,§f‘4f.’ï.’~?’_~·:—§¥·'  
maisons de la presse au prix de 8 francs est des- *3;% ;îg.`_·    
tiné aux pêcheurs et à toute personne concernées "ïàïj; - A _ giga
par les problèmes de nos rivières. Si le pêcheur est ·î gï§._;;,   À·e·§?'< 
informé qju'il doit gérer de façon intelligente son ' ',i».¢·_·*·.î   ¤~
cheptel poisson en respectant la réglementation et     ` 1*   '
un certain code moral, le responsable d'industries  ·· "_  -,~«*·(,,1
riveraines est également averti que tout rejet pol-1- 5**  , _,î WS"
lusnt est interdit dans les cours d'eau français. On   ,_È P# È}
peut féliciter cette initiative qui permet à chacun   V   È
d'accéder de façon agréable à la réglementation grâce     y
à des textes lisibles plutôt qu'à des documents parfois  "
indigestes. Espérons que ce projet se réalisera pro-  
chazinement. _
P. Triplet · \| '

12
ACTIONS MENEES EN VUE DE LA PROTECTION DE LA COLONIE DE
HERONS CENDRES Ardea cinerea DE BOISMONT
par François SUEUR
Recemment, nous avons présenté les résultats de l'enquête sur le Héron
_ cendré et les piscicultures dans la Somme, enquête organisée par le GEPOP (Sueur
`3). Dans le présent article, nous exposons les actions menées afin de proté-
'·¤ortante héronnière du département.
zation du Héron cendré était déjà connue dans la Somme au
.gest 1874), il s'agissait d'une héronnière située dans le sec-
t-être déjà celle de Boismont. Une autre colonie, celle de
ine de nids) près d'abbevi1le, a eu une existence éphémère au
s 1960 (Montel 1981). Les effectifs de la colonie de Boismont
»ur ces dernières années : 19 couples en 1968 (J—C. Robert), 50 au
· .nées 70 (Kérautret 1972),-30 en 1974 (Brosselin 1974), 24 en 1976
Sueur 1977), 30 en 1977 (Dupuich, Royer et Sueur 1978), 38 en 1978 (J.
,_et 48 en 1979 (Commecy, Mercier et Sueur).
Depuis 1978, cette colonie de Boismont était gravement menacée par
l‘abattage d'arbres dans la bois qui l'abrite 2
-£212 48 nids au moment des premières éclosions le 22 mars, plus que 40 un peu
-plus tard puis 36 à 37 ensuite (R. Delcourt et E. Fourcy ln Sueur 1979).
-}2§Q 40 nids le 16 mars et plus que 34 ou 35 le 2 mai (H. Dupuich et D.Janneau)
A plusieurs reprises le GEPOP est intervenu, notamment auprès de la
préfecture de la Somme, afin de faire cesser ces abattages d'arbres dans la colo-
—nie en pleine saison de nidification, interventionssuivies d'aucun effet positif
pour les hérons. De son côté, monsieur Hubert Quilliot, maire de Boismont, s'op-
-pose à maintes reprises à des abattages inconsidérés et à sa demande le Service
1; __- Environnement de la Préfecture de la Somme, service aujourd'hui disparu, confie
  au GEPOP l'étude des mesures de protection a mettre en oeuvre.
2% 4 Dans un premier rapport (Sueur 1982a), le GEPOP préconisait une inter-
° ·· (I . diction des abattages d'arbres de février à juillet, le Héron cendré étant un
_ _ L · nicheur précoce (dès le début de février) mais les individus se reproduisant pour
F, lîàéîîfli la première fois pouvant encore s'installer en mai et leur jeune n'étant donc pas
y'îï,g ;?  ' volant avant juillet. L‘arrêté préfectoral pris ps.r la suite va plus loin puis-
`”Aɧ§iÉ¢ —qu'i1 interdit les abattages de février à octobre. Par la suite nous apprenons
/?¢?@gÉî’jÈ que le bois abritant la colonie dit "Bois des carottes" sera exploité en coupe à
,fÃ/ *Ég§È"‘ b1¤¤¢ é9h€l0¤¤é€ Bu? tT0ï¤ BDE, ceci sur proposition des services de la D.D.E et
` de la D.D.A. suite à une demande du propriétaire. Depuis 1981, on assiste à un
I. déplacement de la colonie vers un autre bois situé à proximité du précédent x
/f6’;v une dizaine de nids sur 84 cette année là (X. Commecy) et 33 sur 107 en 1982
é¢É?é% (Sueur 1982b). Aussi avons-nous souhaité une réevaluation du plan de cette coupe
’;ÉQ? à-blanc avec conservation, en plus d'une ceinture d1arbres autour du bois, d'un
P·;ï¥ R; îgî minimum de 20 arbres alors porteurs de nids : les 74 nids de ce bois se trouvant
.§î§§§è5I; i en 1982 sur 25 arbres différents (Sueur l982b). Labande boisée maintenue à la
2·§§ ëxï: périphérie du bois étant trop réduite, 1'ancienne colonie ne compte plus en 1983
l `

15
que 1} nids alors que la nouvelle en comporte 120 (F. Sueur et M. Sueur-Bellsrt),
alors que nous n'osions espérer un tel résultat. Ce nouveau site étant peu ex-
ploité, la menace pesant sur la colonie de Boismont est écartée pour l'instant
mais le GEPOP reste vigilant et poursuit divers travaux concernant le Héron
cendré (biotopes d'a1imentation.et régime ...).
La colonie de Boismont est primordiale pour cette espèce dans le dépar-
tement de la Somme puisqu'elle représentait environ 81,5 % des effectifs nicheurs
en 1981 et environ 72,8 % en 1982 (Sueur 1982a et b).
1}} couples pour une seule colonie peut amener certains milieux à
parler de “pullulation" et réclamer le tir de cette espèce mais il faut remar-
quer que sa densité en France est 15 fois inférieure à celle des Pays-Bas
(Duhautois et Marion 1982) et que cet oiseau peut être très facilement décimé‘
lorsque son tir est autorisé du fait de sa grande taille et de son vol lourd.
Un autre argument utilisé à l‘encontre de Héron cendré est les pré-
-tendus dégats importants sur les poissons notamment dans les piscicultures x
à ce propos, se reporter aux résultats de l'enqulte GEPOP (Sueur 198}). Plusieurs
points méritent d'àtre soulignés z contrairement à une idée reçue et comme l'ont
montré plusieurs études réalisées tant en France qu'à l'étranger, les Poissons
n'entre que pour moins de 50 % dans le régime alimentaire du Héron cendré (Creutz
1981, Marion 1976 et 79, Godin 1979)-
A l'étranger, la plupart des piscicultures sont protégées h l'aide de
filets (mesure plus rentable à terme du point de vue économique que le tir des
hérons, interdit en France, car beaucoup plus efficace) et un léger eurcreusemeni
des bassins (plus de 80 cm de profondeur) peut déjà résoudre une grande partie
des problèmes causés par les Hérons cendrés qui pêchent avec une efficacité
maximale dans les fonds de moins de 20 cm de profondeur.
Réferences
Brosselin M.(l974) Hérons arboricoles de France. Répartition 1974 -Doc.
multicop., 145 p.
Creutz G. (1981) Der Graureiher —Die Neue Brehn Bücherei, 195 p.
Duhautois L. et Marion L. (1982) Protection des hérons: des résultats ?
—Courrier Nat. (78) 23-32.
Dupuich H., Royer P., Sueur F. (1978) Centrale ornithologique GEPOP. Synthèse
des observations 1977 dans la Somme —L'Avocette 2(2—5-4)3§—S9.
Godin J. (1979) Le Héron cendré (Ardea Cinerea) dans le Nord et le Pas—de-Calais
Le Héron (4)l4—56.
d'Hangest G. (1874) Le Héron cendré -Bull. Soc. Lin. Nord Fr. 2(22)5l—52,
(23)6l—65.
Kérautret L. (1972) Compt-rendu du 2eCo1loque national d'ornithologie. Faculté
des Sciences. Paris 4et5 mars 1972 —Le Héron (5)$—S.
Marion L. (1976) Contribution h l'écolo ie des 0 lations de Hérons cendrés
(Ardea cinerea) en Bretagne — DEA Eco—étho1ogie Rennes, 108 p.
' (1979) Stratégies d'utilisatèon du milieu des colonies de Hérons
cendrés en Bretagne - Th,se 3 cycle Eco—ethologie Rennes 548 p.
Montel F. (1981) La vallée de la Bouvaque - L'Avocette $(3-4)1-15
Royer P. et Sueur F. (1977) Centrale Ornithologique GEPOP . Synthèse des obser-
vations 1976 - L'Avocette l(}—4)40—60.
Sueur F. (1979) Le Héron cendré (ardea cineraa) dans la Somme — L'Avocette
3(5—4)4}-45.
— (1982a) Situation du Héron cendré (Ardea Cinerea) dans la Somme en 1981
Mesures pour 1a protection de la héronnière de Boismont — Doc. multi-
co . GEPOP, 2 p.
- (1982b) Situation du Héron cendré dans 1a Somme en 1982. Mesures pour
la protection de la héronnière de Boismont — Doo. multicop. GEPOP, 1 p.
— (1983) Une enquête sur le Héron cendré auprès des piscicultures de la
Somme — Picardie-Nature (20)l6—21.

14
Baguer des oiseaux en 1983
par Patrick TRIPLET
Chacun de nous a pu un jour regarder les cartes de migrations de dif-
férentes espèces d'oiseaux. Celles-ci ont pu être dressées grâce aux reprises
de ceux-ci dans un lieu autre que celui où ils ont été bagués. Cet aspect du
baguage est le plus connu mais d'autres intérêts du baguage le sont moins.
Nous aLlons les envisager ici.
Pourguoi baguer ï
Si les grands axes de migration sont bien connus, on ignore encore les
modalités de déplacement des oiseaux. Une ligne droite reliant le lieu de
baguage et le lieu de reprise ne correspond en fait qu'à une image inexacte
la plupart du temps. L'oiseau entre ces deux points a pu effectuer différents
déplacements ou différentes étapes qu'une simple reprise ne permet pau à
mettre en évidence.
Afin d'étudier ces mouvements les bagueurs ont adopté deux types de marquages
complémentaires.
1> ë22-·22£s2.=2&22-22£2£é§
Les études utilisant cette méthode s'app1iquent principalement aux limicoles
et font l'objet d'opération d'envergure organisées par le Wader Study Group
Groupe d'Etude des Limicoles. Elles consistent à attrper le plus grand nombre
d'oiseau possible d'un seul coup par une technique appropriée (canon lance-
filet) et d'appliquer sur leur plumage un colorant qui les marque jusqu‘à la
prochaine mue. On peut ainsi calculer le taux de renouvellement des oiseaux
dans un estuaire et, en même temps, observer les déplacements grâce h un réseau
d'observateurs qui notent tout oiseau présentant de telles marques. Les syn-
thèses finales permettront une bonne compréhension des déplacements des limi-
coles.
2) 1·.22-B2ca2s22-22L2sé2
Ils permettent-une reconnaissance individuelle. On peut ainsi suivre le
comportement de chaque oiseau, son écologie, ses déplacements. La lecture des
bagues s'effectue à l'aide de moyens optiques puissants. Si ce type de mar-
quage se généralise ,bien des aspects de l'écologie des oiseaux nous seront
dévoilés. En Baie de Somme la reconnaissance de bagues colorées sur les pattes
d'un Pyguargue à queue blanche séjromumant pendant l'automne 1982 a permis d'ap- mgœuru
prendre que cette oiseau avait été bagué poussin en Laponie (Finlande) pendant G" Fguf
l'été de cette même année (P. Etienne et P. Triplet). chœur 91
Quelques inconvénients apparaisserl toutefois dans l'utilisation de cette c¤1.•\I.u(?
méthode : /‘\
- il est parfois difficile de reconnaitre à distance la couleur de toutes les 6 6
bagues et une bague non reconnue ou mal reconnue conduit inévitablement à ,,
l'annulation de l'observation.
- certains bngueurs ont marqué ainsi des oiseaux sans donner leur code de
couleurs aux centrs de baguage d'où deux causes d'annulution :
+ on ne peut retrouver le bagucur
+ l'oisesu peut avoir des origines différentes (si des bagueurs différents
ont utilisé les mêmes codes de couleurs). _

15
5) 92-s2££s-222s2-92-2ss:2§2;
Les reprises d'oiseau bagués permettent le calcul de la longévité poten-
tielle des oiseaux et constituent ln base de l'étude de la dynamique des
"$·· W   populations d'oiscaux.
y «. Le Centre de Recherches sur la Biolo ie des Po ations d'0iseaux
w ( C.R.B.P.O.Q et le baguage en France
_¢ Le CRBPO coordonne les bagueurs et les opératioœ de baguage en France.
ilo Il succède au Centre de Recherches sur les Migrations des Mammifères et des
g É Oiseaux (C.eR.M.M.O.) qui a cessé de fonctionner en 1975. Depuis cette date le
baguage en France s'est structuré tout d'abord en limitant le nombre des
vuru Ve pms bagueurs, en leur assurant une formation de bon niveau et en concentrant les
Qncom rowbé efforts des bagueurs sur un nombre limité d'espèces.
sur uî \îMSQ'Gu Le but du CRBP0 n'est plus seulement de demander aux bagueurs de poser des
baüue ` ' bagues, mais consiste surtout à motiver l'util:Lsation du baguage pour des
études de dynamique de population ou d'écologie des oiseaux.
En dehors de la liste d'epèces baguables officiellement chaque bagueur a la
possibilité de demander un programme personne! sur une espèce de son choix
comportant ou non des marquages colorés. Il lui faut pour cela proposer un
sujet de travail et montrer les motivations qui le poussent à entreprendre une
telle étude. La commission scientifique du CRBP0 examine alors le projet et
donne son accord si celui-ci peut apporter des résultats interessants.
\ / Le bagueur doit alors fournir un rapport annuel d'aotivité.
b ‘  C Le CRBP0 gère également toutes les données d'oiseaux bagués en France et
O toutes les reprises effectuées sur notre territoire et en assure la synthèse
E?   quand ellœ sont suffisamment nombreuses pour être significatives.
~^ w Comment devient-on bagueur ‘?
V I Pour devenir bagueur il faut disposer de bonnes connaissances ,ornitholo— ·
t giques, avoir travaillé avec un bagueur en titre et participer à un stage de
W: qa qualification organisé sous l'égide du CRBPO. A la fin de ce stage un examen
Ln _' donne droit, s'il est réussi, à l'obtent:Lon d'une autorisation de capture des
E   oiseaux vivants h des fins scientifiques, seule autorisation française permet-
g É; tant la capture de tout oiseau et le marquage des esp?-ces inscrites au pro-
:   gramme national. Cette autorisation doit être validée chaque année par la
_} Direction de la Protection de la Nature.
TE J
f I" - ` I:  
» S * ~r  È
(   à" ;( Ã `; VOUS TROUVEZ UN OISEAU BAGUE, QUE FAIRE 7
\ gf?] ¤\`F;' .
\ ·. ·» · \-_ ',' Prévenez le CRBPO, 55 rue de Buffon, 75005 PARIS
|'°v°:œ&/.°'*= "’ / -en indiquant l'espèce, tous les renseignements figurant sur la bague _
, _ · _ (attention en recopiant le ·numéro), la date, le lieu,_les conditions de la
Pwtuwt °“m\;m"` trouvaille (oiseau vivant ou mort, dans ce cas préciser comment) ainsi que
è“ \=¤·Q°~@U·""> $“"` tout renseignement qui vous semble important.
\·_ \`.\'Iî>»sJ U, Quelques semaines h quelques mois après vous recevrez une réponse mention-
nant la date et le lieu de baguage, le sexe et l'âge à cette époque si cela
est possible et différents autres renseignements.

16
,L; V (Ã
Demande de gticipation 7 lg) sw `
L'auteur de ce texte dispose d'un programme de marquage des Huîtriers-Pies   À
en Baie de Somme. Les oiseaux porteront des bagues de couleurs à la patte  
gauche. I1 est dono intéressé par toute trouvaille ou toute observation d'un  
de ces oiseaux. Il enverra à tout participant une fiche détaillée concernant  
l‘oiseau que vous aurez trouvé.   Q
Prendre contact avec Patrick Triplet , école rue du repos` 80550 Le Crotoy ·,·É'«,  
Tel. : (22) 27. 88. 17    
luy': ga, jxt;1"
 
Il existe un programme spécial de baguage des rapaces recueillis par les centres
de soins, afin d'étudier leur possibilités de réadaptation dans la nature.
Cette année le centre de soins du GEPOP a bagué plusieurs oiseaux dont voici les
coordonnées z
1 Chouette Hulotte (phase rousse): D R 00397 1 Chouette Hulotte (grise):DZ 04360
1""""“"""""=DR003981""""" "":DZ0436l
l Chouette Hulotte (phase grise) : D R 00399 1 Chouette Effraie : DZ 04362
1 •' " " " " " " " " : D R 00400 1 Buse Variable : DZ 04363
 
IE FEU BAcœER1EN \ _ `
Q` \
par Patrick Thiéry ïf
Le feu bactérien des rosacées, tel qu'on le nomme, est une maladie ·. ` V
d'origine bactérienne (Erwinia amylovoru) qui atteint les rosacées principalement “:~_
au moment de la floraison. "
Originaire des Etats-Unis, elle est venue dans notre région par le \
nord. Touchant d'abox·d la région de Dunkerque en 1972, elle a atteint la Picardie `
et notamment la Somme l'année dernière. `
\
A guoi reconnait-on le feu bactérien '? `
Les signes de la maladie apparaissent aux extrémités puis gagnent le centre de "
` l'arbre. `_
Fleurs et pousses infectées se courbent en crosse (non caractéristique de la mala- `
aie). I
Le feuillage est roussi ou noirci selon les espèces touchées.  
Les organes attaqués peuvent se couvrir de gouttes d'sxsudat collant. `
O \
Comment la maladie se transmet-elle ? I `
La bactérie se trouve à l'abri dans l'exsudat, celui—ci peut être transporté par I
la pluie, le vent, les insectes, les oiseaux (en particulier grives et étourneaux `--'
du fait de leur régime alimentaire) et par l'homme.

17
, Qgel est le traitement de cette maladie ?
+=
É Actuellement il n'existe qu'·an seul traitement, pu1squ'1l s'sg1t d‘une bactérie x
_'§.·:`S l•emplo:|. des antibiotiques. Ce traitement est interdit en Prance pour de bonnes
'° È raisons : apparition de souches résistantes aux antibiotiques et risque de trans-
I
03 mission de cette résistance A des bactéries pathogènes pour l'hoa¤e.
Eg. On ne peut donc prendre que des mesures prophylactiques x
I
- ne plus planter les espèces sensibles et très sensibles qui figurent sur la
·¤
° Q liste.
ëï - tailler régulièrement en hiver les haies d'aubépine.
8 É — signaler tout nouveau foyer au Service ds la Protection des Végétaux.
U
¤ :5
S: gpelles sont les espèces touchées ?
¤ :1
E: Toutes les rosacées ne sont pas victimes de le bactérie, heureusement. Une liste
3: (ci-jointe) des espèces très sensibles et sensibles a été établie.
3*3
PE Od s'aperçoit que l'subép1ne est très menacée. Dans notre région elle représente
É. la principale espèce entrant dans la composition des haies chaapltrs, devenues si
,*§ rares. Aussi avec l'arr1vée de cette maladie risque-t·on de voir disparaître les
îî dernières haies du paysage picard, d'autant plus que les haies ne sont plus entre-
g tenues comme avant.
..` s] On remarque que plusieurs arbustes, dit d'ornement, sont également sensibles au
° ” feu bactérien. Trop souvent, poussés ps.r la mode, les gens ont planté de grandes
8 .
É ·f _ quantités de ces plantes de pépinières au détriment d'arbustes locaux,adaptés au
E Eg climat, il est grand temps de redécouvrir les haies de charme, d'érable champêtre
·¢ · .
sa »-«¤ et de cytise.
È)! FEU BACTERIEN - LISTE DES VEGETAUX  
S9 DEPARTEMENT DE LA SOMME  
  DIRECTION DEPARTEMENTALE .
È? DE L'AGRICUL1‘URE 1   TRES SENSIBLES
wu". Aubépine (Cratsegus L) : toutes espèces et variétés.
  ` (1 Cognassîer (Cydonis Mill.) : toutes espèces et variétés autres que les porte-gr-efI··s
%,*4`   Cotoneaster ( Cotoneaster B. Ehrh) : espèces suivantes :
‘€:.. ) x E
= -C. bullstus .......... ..........
    - C. Lscteus ......... . ....... ....
É ·C. Lucidus ............. ........
t· » È . _
Éëfïlpm j ’ É ÉC 'ÃÃÃÃÉÈÈÃÃÉÉTÃÉIÃÃÃÃÃÃZIÃÃÉKK ’°·*· 1** °*·""•'·
  I" - C. Sallcifolius .......... . .....
È). I · C. Vlstereri ......... . .... ......
jl - C Dammeri · tous cultivars sauf "Eichholz n‘I"
f   Poirier (Pyrus L) - Cultivan. suivants :
Il   -· Alexandrine Douillard ;
vb}  a - Durondesu ;
**6 / - Passe-Craseane.
  i Pommier (Malus Mill) - Cultivars suivants 2
é   /]' — Idared ;
I gf; - Red Jade ;
.'   - Ven Eseltine.
.   Pgsgantha (Pyrscsnths Roehm) 2 P. crenatoserrata Orange Glow.
'Ã= ,9 §g£§i.er (Sorbus L.) : toutes espèces et variétés.
X Strsnvsesis (Stranvaesia Lindl.) 2 S. davidtans.
‘ \1\
  L
él "_· WG,  
"""   ,4: Qggnggglgp du Japon (Chsenomeles sp.).
· I
1;, *' Néflier (Mespilus germanics).
__...;,“YR\ ";"·|| Pommier (Mslus Mill). - Cultivars suivants :
-' `   ï·_
  L Jonathan et ses mutants (notanent Jonnee et Net Red Jonathan);
Q1 1'ydeman's Early Uorcester ;
[ _ ;——__ Ingrid Marie ;
i \î_§h.S James Grieve et ses mutants ;
  °] Rome Beauty ;
  ~ Cox's Orange Pippin et ses mutants.
~  
ri Poirier (Pyrus L.) z toutes especes et cultivars ne figurant pas dans la liste des
' végétaux très sensibles, à l'exceptlon de P. calleryana.
I _ Cotonesster (Cotoneaster B.Ehrh) : espèces et csultivars ne figurant pas dans la lis-
_ ' te des végétaux trés sensibles.
I   Pyracantha (Pyrscanthsllîoehm. ) zsspéces et cultivars ne figurant pas dans ls liste

3
  1) zone nécrosée sur toute la section
.; ` (écorce et bois), brunie voire noircie
B fwm, suivant les espèces.
V   'ën. - ·-
5 ‘·:e~_   `=, ~·#.  
  ;/jh `, 2) zone colorée plus ou moine violacée,
' Q3 ,47   sous l'éc0rce le bois est rougeâtre.
'; ` r- Remargue : seule caractéristique infaillible
, ` la présence de goutelettes d'ex—
' _, :_   5) Zona gaine, eudnt (non constant) au niveau de
’   ` _ le zone colorée (2).
§ È* .
 '   L · __ D¤m¤r\’ - en- Énïhnu
 si :" , \/îIIevs·B¤<.¤5e,
1 .}.%.::.:3 -_..I'îz,·`,•· ·:'·,`__.·
` l  5b¤~Óë *:35  ·_'·'_§*:1···,,» _, ·
·· · · I   _· . _ _'·, ._;·.·q
I Zone contaminée   j FLT "` "
_ ¤ _ Amina`; I
II Zone de P1‘O'ÈBC‘È1OH "-·.L__L I
".u
III Zone indemne I]
_ ._ 7  .
MINISTERE DE LGAGRICULTURE
%f“’.·°°’°‘§‘..î,'§‘:"“‘â“°î‘ °’E,..îî1."°'“«£$·° ‘ .}'“îâ "‘°‘2‘°‘â:.."·ï"
ra u m e e 'agr re ce e pro ec ce
Montres de lutte centre le feu bactérien des pensées. zégâauâ qui mu. les conditions ‘ 1 Nues à Hctèn mm 1
respe er.
Les d andes devront être adressées au che! de la clrconscriptio
L. mmistœ de ylgricultuœ, phytosaxïïaire responsable. du départîmsnt d’origi¤e des végétaux?.
Vila- uüdœ sa Ml du code l; Le serviee de la protection. des v g taux exercera un controle
vu lfarrèté du go munezmsvo num: a n num obxxgnzom conn-« §‘§'}f,f§,'§°,‘Ã?f,t'§:;§“§ï’dÉâ,£“‘,Yég°°°“x mk °“ '°°"° nm l" '°°°°
·Iü ehnemls des eultuyes, ëomglétè par les arrêtes du l" septem-
bre 1972, ·dea 16_juin et 1** d bre 1975 et du 10 février 1976; Art. 6. — Les propriétaires on exploitants des végétaux apparte-
·Vu__l'arrêté du_13_janyie1j 19’I7‘èelatiI_a la lutte obligatoire centre nant aux genres cites aux annexes I et ll du présent arrété sont
'hs cnncmtsdes cultures (feu bactérien); tenus :d'appliquer les traitements et mesures phytosanitaires pres-
Vu leïdecret n' 51-985 du 27 juillet 1951 relatif aux pouvoirs en crit; par le service de la protection des végetaux, en respectant
matiùredde   phytosanitaire des agents du service de la pro- rigoureusement les délai.: impartis.
·°“ °' V ux;. . En cas de non-exécution les travaux pourront être effectue:
Vu 'avls du cemlte consultatif de la p t ct' d ·.gétaux· ' ·
Suriapmposmon du dkectéur dela quamë? ° mn es ‘° • selon la procédure prévue i lartlcle 354 du code rural.
. Art. 7. —— Sur Vensemble du territoire national, en cas de décou-
Arrète: verte de contamination par le feu bactérien, la déclaration par
` le propriétaire ou Yexploitant devra en ètre faite immédiatement
Art. 1**. - An sens du présent arrêté, on entend par; ¢¤ë:<;¤}mém;:: aux dmposiüsîas dedl'¤rü:l;d3503d¤ icode ràxnl.
crm ntauxdlspo ons esa es51 859¤eode
Zone contaminée: rural le ministre de Pagrlculture (service de la protection des
Tente commune où aura été observé au moins un symptôme zîâgïïâog  mesures nécessaires pour °°mb¤m'° h
cenhrmé de feu bactérien des rosacées, ainsi que_ la zone s‘étendant ·— '
juîuü la limite administrative de la commune la plus proche A 8, - Toute infraction aux dispositions du présent arrêté
:u érayo¤ de 5 km autour de la parcelle où le symtôme gen ulble des nncdonn prévues à Parttcle 363 du code rural.
' · ' Art, 9. -¢ Des arrêtés des commissaires de la République fkerout
Zang de pyqtgctlqn; annuellement sur proposition du ministre de Pagriculture (service
· · I.: zone
La une (étendant jus ¤'à la limite adminlst ntiv de la comm de Il mtecüon des végétaux) h une des communes q°
là lg':  miam ?,un âlyon de :5 uk"'; mîgm de la 5;:: ga-Etaàée et/ou de h zone de protection, déilnles à Iarticle 1•*
n e. cas e eyer e co na 'on situ en zone ren- .
tallàre hors de France, la zone de protection comp;-ena Yensemblg E¤ ¢¤ de déwvverte de eëxtaminntlon àzsfeu blîetérlcnbgms
au communes tranmm situées eme la frontière et le nmue ge ¤°¤*•“:= ¤¤¤¤· ¢¤ !¤'* ¤ dt? wïéwm d• ru   fm
se za cnnàmune ànmpluworoche au-delà d'un rayon de 50 km eugom- dî‘¢¤;i1‘¤¤tt eutâvnca les dispoti ont un I ces 6
n oyer e con ne n.
Art. 2. — Les dispositions techniques décrites dqns les articles 3 Art. 10. — Per dérogation aux dispositions des articles I i B
I 6 du pàcnt arrêté sünpgltquent aux mncs contaminées et de du Jnrésent arrété, le ministre de Pagrlculture (service de le pro-
protection telles que déiinies l’art|cle 1** cI·dessus. têeù on deglvégétanîxl   ia multiplication de gézétnux
Art, 3. - Sont mtez-dites In multiplication. la commercialisation mem; gltuêzg uàmgu les-·;ànes' déilnlgï mgxrgicle l•*, pgxrug
et l•rL1:¤¤¤¤¤ ¤¤r quiœnque des vèsèwvx très ¤¤¤¤î¤¤¤= •¤ f•=¤·· p¤>a¤¤u¤¤« mn com-nu, destinées uniquement A mxpomuen un
bI¢té' dœ ¤‘0§¤¢ë€S ¤PP¤\'!¢¤¤¤î ¤¤¥ ¤€¤¤'€$· ¢$Pï=¢¤$· V¤|'|é*è¤ des pay: reconnus contaminés par le feu bactérien dent le'•e1·vic•
et/¤¤'¤~e1t·î!¤¤·= ¤1¢~'== ¢¤ ¤¤¤¤¤<¤ 1¤¤ vrêsw mêlé- pnyumnxwre ¤·¤pp»u·n: aucune obmupn zœnmfque A lemm-
Destdérogatlons à la commercialisation et à }a_ plantation pourront um, de ca végétaux. u en fixer. hs ·m°d·mé, d>°xpgdig°¤_
néanmoins ètre accordées pendant une perxoqe transitoire de __ _ ' .
trente·moiâ i compter de la publication du present arrêté pour Art. 11. - Une commission consultative pour lappllcatton des
les plants prêts à la plantation dans les zones définies à l’art¤cle l" mesuàesdde luttetcontàre le éleiu Iîâizltérlfnrddes raâsacâcs esïâeàxstltnâee
cklessus. aupr u e e a cu e ne ce e pro on es
é éta d l d 1 tte i tera
Art. 4. - Pendant ce délai, ees dérogations pourront être acc0r· xaîionïvle? ezgâiüoînpâqrogârœtfgn nàgmâsucgà gi 4, 5 9; 1% d,
dîesàvar) le îngàstre Ide gsgîylâgrîeglâiwve 1: ¤:r8¤g«âîz¤¢l§<;¤:i°<:,•;î mm et les m¤e1r1¢au¤¤· É ·;s¤rm· mx annexes au px-eme m-ece.
ux u en es n o ues c ml I mg lm mlm
X gesîàecteg Les demandes devront être aîlressées à M. le _chei de fegââïnâïu œn::m°§:P'â“dd:°î,hTcwr°f“t;?â: dlfârêcole üepï
la circonscription phytosanitaire du departement d’0r1gme des recherche umnomiquc et des œwiœs ldmmütnms œmpëhnu
végétaüx. ' '
Mi 5_ _ La m uuu tm la t il d égétmx sen me, Art. 12. - Le directeur de la qualité (service de la protection
eu ieu `baetéüeïuapgnrœssnî euxpgeinïesenesxîâcxsi variétés îztfou deîürâîéunw *8* ¢h¤'3É fh l°;é°;u°¤b§“ Préâent *1;*6*% qui ‘:"
cultiver: cités en annexe Il sont suhordonnces à lobtentlon d’une P; t dm J°“""*‘ânf"`*°‘* dz, èP‘: q“° t raw? 1: âupüs "
autorisation rréalable délivrée par le ministre de Yagrlpulture ° gm an! un d de inn î°‘“" °°mP er ° ° "
(service de znproteïttgnmdeîs vî‘gîtaàxx).I Le; demandes epgttà Pu ¤ °¤·
d annu emen . e c e e a cnrconscrm 0¤ 1> Y0· ·
zaâïaîte du département dümplantutien des végétaux. P Fat ‘P"h"°”¤°v°mbr° mu" mm causan-