Picardie Nature 18
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PICARDIE  
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Ie guide trimestriel du GEPOP , r
1II° Ãê DECEMBRE 1282 (dépôt légal 4 trimestre 1982)
I A
Au calendrier p.2  
Le nourrissage hivernal p. ° °
Les oiseaux hivernant au cim :  iêîre de la Madeleine p.6
OI'¤iI¤h0l0g¤168 à Vos jumelleî,  excensement BIROE 82/83 p.10
Interdiction prochaine des xâliëges à mâchoire p.l2
Dates d'arrivée et de déwartmîes passereaux migrateurs p.l5
Un bel exemple de "mise%x7(”;lIura\\eur", le marais du Crotoy p.l8
AMÈIIILJII ·
Le centre de soins du/(fg 0PiwIJilan de l'année 1982 p.2l
L'évolution de 1'OI'Hil%`Q§yiqE;·î1"îv§d8§1B la Somme p.24
· ~ I ,
Extraits du Livre Bl€.(‘#ymI1î'n`l'àL?#ÃîIi\ronnement (suite et fin) p.26
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Liste des espèces vég ëëîëâ yëêégèss p.28 A
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GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION · ORNITHOLOGIE en Picardie - Aiiilié à Ia Fédération Française des Sociétés
de Protection de Ia Nature · Agréé par les Ministères chargés de I'Environnement, de I'Equipement (Lol sur Ia protection `
5 dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports · MUSEE DE PICARDIE - 80000 AMIENS - IC.C.P. LILLE 872.02) '*·
— Directeur de publication 2 Patrick Thiéry 4i_;_;"
Président : Jea.n—Mo.rie Thiéry fg
Commission paritaire N° 63860
Abonnement l an : 10 FT Prix du numéro : 3 Fr
I.S.S.N. 0 182-4201

L
· ABONNEMENT A PICARDIE-NATURE
Je ,BO'\1BBigI1é (MT ’Mm€ ymlla) É oooooeooonoo••••••••••••••••••••••
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Désire recevoir PICARDIE-NATURE le guide trimestriel du GEPOP
CONDITION D'ABONNEM NT z 10 francs par an
`·~· Les tarifs postaux élevés grévant lourdement notre budget,
' pour béneficier de tarifs postaux réduits nous sommes obligés de
séparer l'adhés1on au GEPOP de 1'abonnement à PICARDIE-NATURE.
Nous vous remercions de votre compréhension
OOTISATION 1982 - 1983
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Déclare adhérer au GEPOP _ ___ ;_ _ _:_
Déclare renouveler mon adhésion au GEPOP
(barres la mention inutile) ;
Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous
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CONDITION D'ADHESION : adhésion normale 25 francs
adhésion de soutient 50 francs
moins de 16 ans 10 francs
Les adhésions courent de janvier à décembre, afin de faciliter
le travail de secrétariat nous vous serions reconnaissant de
bien vouloir régler votre adhésion au début de l'année .

2
1U A` H F\'M‘îFl‘
1 A1 J J1 \ J I
Pour chaque sortie des jumelles sont à votre disposition .
19 DECEMBRE : Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard .
Rendez—vous à.8 H place du Cirque à Amiens '
à 9 H 50 a la gare de Noyelles s/Mer .
Se munir de bottes, vêtements chauds et d'un
repas froid.
Détermination des espèces trouvées l'après-midi.
16 JANVIER 2 Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens.
Très nombreux oiseaux, rendez—vous à 9H à la porte
du cimetière. Durée de la sortie: la matinée.
Avec démonstration de nourrissage hivernal.
20 FEVRIER : Recensement d'oiseaux morts sur le littoral picard
dans le cadre du recensement national organisé par
la Ligue de Protection des Oiseaux.
Rendez—vous à 8 H place du Cirque à Amiens
à 9 H 50 à la gare de Noyelles s/mer.
Se munir de bottes, vêtements chauds et d'un repas
froid. A 14 H détermination des espèces trouvées.
19 MARS :·` Assemblée énérale du GEPOP. Bilan financier, moral
Synthèse des différents travaux réalisés dans
l'année etc... '
—l4 H présentation de deux beaux films.
-16 H assemblée générale.
Le soir ces deux films seront projetés en public dans une salle
à Amiens.
20 MARS : Le printemps sera—t—il au rendez-vous ?
Sortie au cimetière de la Madeleine à Amiens.
Rendez—vous à 9 H à la porte du cimetière.
Durée : la matinée seulement.
24 AVRIL : Sortie sur les falaises avec :
Sur la falaise, observation des oiseaux de mer.
Au pied de la falaise, recherche de fossiles dans
les blocs de craie et découverte des petits animaux
vivants dans les flaques d'eau salée.
Rendez—vous à 8 H place du Cirque à Amiens
à 9 H 30 au port de Saint Valéry.
Prévoir des vêtements chauds et un repas froid.
Nos sorties sont ouvertes à tous aussi bien membres que
sympathisants .

3
IG h©t.lI"f`|SSClQC-‘ .’ o
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|'WIV@T`I'lG| P. Royer —
Ce nouveau dossier va voue permettre de constuire quelques réalisa-
tions qui aideront les oiseaux l'hivor.Un peu d'astuce et de brico-
lage sont les ntoluts qui permettront d'nttirer les oiseaux dans
îrcître jardin ou n defaut sur votre appui de I`enêtre.Voici différentes v
< <*¤¤1 .`   p
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<î·lPLANCHE N¤§°1îgt>•j!îç_l_gou  _;__it_w?_
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planchr·tte _··-—- |·our·r1tur¤· ‘<"?"‘
clouee ::ur'I«·   `U gf
piquct I   fort piquet    
tour prot·'r;·:r ln nourriture,on installera :1 (-nvirnn Lm cm au dessus
du sol Iv recipiont,:l §vO cm au dessus du r¤'·cipi•~nt une sorte de
toiture soutenue par P ou L4 piquets,
A'¤‘Il‘¢m'l‘l©m AUX Q||A`l‘§ _; L__.
fm   ·~>.'·àt¢. 4; ., . · , ,
'·J4«T%g?zë‘a·;:¢.5‘ë_lÈ.'e·£s.€4Sî il SC? "·=¤¤€¤¤€ rw `
·g···  `*··i-¤h.‘g,'\A~ es o seaux se .
".çgf¢,;_i:'?i§]§_`,;¥_~îT;$ê_ rapprochant moins
i_.4  volontiers de 1*
  h°"'"'°·O“ le P1¤·
l -...· · è   ·—··— ···—·  , cera donc loin des
  . habitations
80 cm   V f' _
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it E2 s}- $·__
m0W M/]A } I TQ; 
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Placer sur quatre piquets fourchus qui ne dépasseront que de BO cm
du so1,2 solides branches transversales sur lesquelles vous dispo-
·nerez d'autres branches plus fines et bien serrees ou une simple
planche qui sera clouée aux ext.rémités,ou encore un paillnsson que
vous fixerez nvnc un fil de cuivre.
Comment nourrir les oiseaux l'hiv·er ?| l
L'hiver,s'1l souffre du jggggid ,1'oiseau souffre aussi de ia Lam. '· '
Les graines se font rares
Les petites bestioles sont enterrées ou se cachent ’
La neige recouvre tout `
Le terre gelée est dure au bec,et la §g_1___1: apparaît pendant les
p(·rl0<h·s de gr-]
|°) Le nourriszsoir ou ponte de nourrlssage:
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Il doit être placé hors de la portee des chats ly"
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Le plus simple en genéral est de le placer sur un piquet de lm5O È;
de hmut,êl01(:n¤'· <i¤‘· tout mur et de tout arbre ï
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2") La nourriture: .
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goupillon enduit '''” "”"" 1
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  Mélange de |·¤·\.1Le: ,·r··in~·:=(mil1et,alpisLe,lin,0cillcLte,navette)
*‘ " pour lez: pi·nsonr: ,accenL· urs, troglodytes
de graisse ·
— Maïs casse pour pigeon: \.«»urterelles
• :.  Chenevis et nigellv,tr¤`·:· appréciés et plus chers
fl  Têtes de cl1ardom:·«··c:= ,bajes de sorbier,de sureau,noix,raisins secs
ï_- .  - Reste de riz melange avec du miel
M POMMES l‘U]Rh)!;:
 fr En morceaux ou dechets mî‘·me avariès sont des aliments de choix
_  tr  pour lf!Grnor"I«·I1,griv0x;
 ll GRANULFIS INl)Ul1’I‘l«‘t|:2LS ·
gb -'-__----e`----_
.- ‘• Achetez lavpetite taille pour poussins premi_er àge:pratique et
pomme de pin  ms `t  bon marche
* Patées
  , BNJLEE.
W ""1' l insectivores gros becs du commerce pour grives et merle_s
• _ §‘_AI_§A}lPINl2 pour accenteurs,rougegorges,pinsons...·
_ A • / l PAIN coupé en etits morcc·aux,ou trempé dans du lait ou dans la
 É ç P ·
· QI";] """"viei1le huile de friture (moineaux ,etourneaux,mer1es)
DEBRIS DE VIANDE de boeuf cuite,hachée et séchée
•!·:_J ¤—·—n¤¢—~·-—-
·` FLOCONS D'AVOINE pour rougegorges
. ' BRISURL;7'3 DE RIZ pour moineaux
- f8i1‘8 fondre eogpê jglçgg ’
lg gainâgux ..Vlsux gras de friture,gras de boeuf,végetaline
—Sauces de cuisson de viande
" laisser refroidir -Gras de boeuf frais de jambommargarine dans des sachets à oranges
- dÉIBO`|.I.161‘ filets de saucisson,pour les mèsanges I
_ accrocher ···S¤iIIdoUX écrasé avec une pomme de terre cuite (par moitie) ÈFÈB
apprécié des rougegorges _
-· Couennes de lard (non salées)
I 5°) Les abreuvoirs:
Disposez des abreuvoirs peu profonds \ 5-4 cm): soucoupes de pots
M gie ?l€¥:lI`G,V1CUX plateaux de balance,boîtesde conserve,vieux plats
·__._, î” ·GbX‘€chCs....ou laisser flotter une planche sur un plan d'eau,
`  g_·   On peut retarder le gel en ajoutant à l'eau quelques gouttes d'
alcool de fruit ( jamais de glycèrine )
o
PIPE`l’I\Ri·ZZ UN PAIN l1i·; uR!\l!;f;|·; l·2'I‘ I>!·2 URAIIIIJI5
0 Matériel: une boite de un litre de lait en carton paraffiné
500 g de graisse de boeuf ou de saindoux
@90 g de graines ( mélange pour oiseaux )
50 cm de fil dc fer
n Découper_le haut de la boîte de lait en carton.Faire chauffer la
I · graisse :1 petit feu.Lorsqu'elle est totalemcment fO¤du€,Verser
· _' A ] dans la bo to enlpassnnt les morceaux de viande si nécessaire.
_. ·-— **î·-:_—__= Faire un anneau :¤ une extremite du fil de fer et tordre 1’autre
` î en tlre bouchon.Ve1·s··r· les graines dans la L‘;l`(.li!ÉBC·Ãgit€I` avec
‘ le fil de fer que l'on laissera dans le mélange,l'anneau dépassant
vers le ha1xt:I,ain::··r refroidlr.Lorsque la graisse est de nouveau
, §olid?fi«îe,d;;n«o•1ler· en rlechirant le carton et suspendre à une
ranc ne x ar re.
  A vos fourneaux  
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la chaleur de llumpoule empêche l'eau de geler l'hiver. §`
Malheureusement lee oiseaux auront tendance à se baigner,
trompée par cette chaleur artificielle et se trouveront
avec les pattes et le corps gelés à la sortie du bain.
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6
LES OISEAUX HIVERNANTS AU CIMETIERE DE LA MADELEINE
à AMIENS (Somme)
par P.Triplet
Depuis près de lO ans le G.E.P.O.P. organise des sor-
ties d'initiation à l'étude des oiseaux au cimetière de la Made-
leine. En effet, ce site accessible à tout Amiénois se révèle
particulièrement riche et intéressant en Oiseaux.
Nous avons donc pensé rendre service à tous les débu-
tants en ornithologie en leur présentant la majeure partie des
oiseaux hivernant ici. Pour cela nous avons principalement repris
nos propres observations effectuées sur un parcours de 980 mètres
et obtenues d'octobre 1979 à fin mars 1980. Cette distance était
couverte le plus souvent possible (généralement une fois par semaine)
en 1 heure à 1 heure et 15 minutes le matin.
Il va de soi que bien que nous parlons d'hivernants pour
cette période le terme n'est pas tout à fait exact. En effet selon
1'enquête des oiseaux en hiver", un hivernant est un oiseau con-
tadté deux décades non consécutives entre le ler décembre et le
20 février. Aux résultats obtenus pendant cette période nous
avons adjoints diverses observations personnelles d'autres années
et également quelques données de collègues observant en ce lieu.
Notre emploi du temps ne nous a malheureusement pas
permis de suivre l'évolution du statut de chaque espèce au fil des
saisons.
Il va de soi que la liste des oiseaux présentée à la fin
de cet article n'est pas limitative (nous ne présentons pas une
avifaune) et il appartient donc à chacun de la compléter.
Il faut souhaiter que 1'attrait sans cesse croissant pour
les oiseaux incitera des observateurs à effectuer un travail de
longue haleine sur ce site exceptionnel.
LES ESPECES REGULIERES
14 espèces furent recensées en nombre supérieur è l'unité
durant notre période d'étude :
- PIGEON RAMIER (Columba palumbus)
Ses effectifs demeurent assez stables. Le début de
matinée est la période la plus propice d'observation : les oiseaux
cherchant alors leur nourriture sur les grandes pelouses. _
- TROGLODYTE (Troglodytes troglodytes)
La végatation dense lui profitait mais la tendance
actuelle est la destruction des fourrés aussi devient-il moins
fréquent qu'il y a quelques années.
Le graphique montre une certaine diminution des effectifs
de la Bé décade de décembre au début mars, diminution ne reflétant
seulement que la discrétion des hivernants.
- ACCENTEUR MOUCHET (Prunella modularis)
Il n'apparait pas chez cet oiseau de pie migratoire
post nuptial alors que la remontée printanière se dessine dès la
première décade de mars.

7
En hiver 1'accenteur est facile à voir car il cherche
souvent sa nourriture le long des allées et des observations de
2 à 5 individus ensemble sont fréquentes.
- ROUGE-GORGE (Erithacus rubecula)
I1 n'est abondant que 1ors du passage post-nuptial et
jusqu'à la fin décembre. Les oiseaux se contentent alors d'un
territoire réduit. La végétation abondante le leur permet sans que
les oiseaux se voient, ce qui évite bien des bagarres chez ces
oiseaux belliqueux entre eux.
Sur le parcours il se repérait facilement visuellement
ou au chant dont il n'est pas avare dès que 1e soleil apparait.
- MERLE NOIR (Turdus merula)
Les effectifs présentent une remarquable constance de
l'aut0mne au printemps.
Lors de nos différentes observations automnales pendant
3 années nous avons toujours constaté une seule augmentation très
brève les tous premiers jours d'octobre, tout comme celà se passe
pour 1'espèce précédente pendant 1a seconde décade de ce mois.
En 1980, dès 1a mi-mars nous avons recensé à chaque
sortie ll mâles et un nombre de femelles toujours inférieurs, Mars
correspondant aux tous premiers jours de reproduction , nos recen-
sements doivent refléter assez bien 1e nombre de couples nicheurs
sur le parcours : 11 couples.
e GRIVE MUSICIENNE (Turdus philomelos)
La grive musicienne effectue une migration automnale
très marquée durant le mois d'octobre et seuls quelques oiseaux
hivernent. Dans 1e cimetière, elle s'observe facilement 1e matin
sur les pelouses où elle recherche des vers et capture également des
escargots.
- MESANGE BLEUE ( Parus caeruleus)
Des deux espèces de mésanges communes 1a mésange bleue
est la plus difficile à recenser sur le parcours. En effet elle se
déplace fréquemment sur les plus hautes branches et le dénombrement
de l'ensemb1e du groupe n'est pas toujours aisé.
- MESANGE CHARBONNIERE (Parue major)
Les effectifs de ce Paridé apparaissent stables. Son
dénombrement est assez facile car les oiseaux recherchent fréquem-
ment leur nourriture au sol avec les moineaux domestiques et les
accenteurs mouchets.
Si les nichoirs en place n'étaient pas colonisés par
le moineau, 1a mésange charbonnière serait une espèce nicheuse fort
commune, les effectifs printaniers représentant 10 à 12 couples sur
le parcours.
- GRIMPEREAU DES JARDINS (Certhia brachydactyla )
Le grimpereau s'entend plus qu'il ne se voit. Néanmoins
avec un peu d'habitude on peut l'observer facilement d'éutant plus
qu'i1 fréquente toujours les mêmes arbres.
En dehors d'une observation de ll oiseaux début janvier
les effectifs hivernaux demeurent bas et stables. 3 à 4 couples
nichent probablement chaque printemps sur le parcours témoin.

8
— PINSON DES ARBRES (Fringilla coelebs )
Le pinson présente des effectifs très fluctuants mais
facile à dénombrer car les oiseaux cherchent généralement leur
nourriture au sol.
Au printemps 1980 7 couples probablement nicheurs
étaient contactués sur 1'itinéraire témoin.
- VERDIER (Carduelis chloris)
Le moindre coup de froid provoque 1'arrivée d'oiseaux
supplémentaires. Sinon les effectifs restent stables. Tout comme
l'espèce précédente il recherche fréquemment sa nourriture au sol.
- MOINEAU DOMESTIQUE (Passer domesticus)
Nous n'avons pas fait entrer cette espèce aux effectifs
importants dans nos graphiques car elle est particulièrement
difficile à recenser. En effet les oiseaux effectuent sans cesse
des déplacements qui auraient induit un double comptage dans
certains cas.
- ETOURNEAU SANSONNET (Sturnus vulgaris)
Fort commun, l'étourneau est absolument impossible a
recenser, car les oiseaux effectuent d'une part des va et vient
continuels vers une décherge d'ordures proche et d'autre part
ils n'occupent pas de territoires qui pourraient permettre
l'évaluation de leur nombre.
L'abondance des autres espèces a permis à beaucoup d'-
entre eux d'acquérir des dons imitatifs très développés allant
du Pic vert à la Fauvette à tête noire, par exemple.
- PIE BAVARDE (Pica pica)
L'instabilité des effectifs sur le graphique n'est
qu'apparente , car les pies se déplacent fréquemment en bandes plus
ou moins importantes du cimetière à l'Ile Sainte—Aragonne, ce qui
rend leur comptage peu aisé.
Les nids sont occupés dès la 5è décade de mars,
2 à 3 couples nichaient au printemps sur 1'itinéraire échantillon.
LES ESPECES IRHEGULIERES
—FAUCON CRECERELLE (Falco tinnunculus)
Chaque hiver un à deux oiseaux chassent au dessus
des pelouses .... et des tombes. Leur présence n'est pas continue
et il peut se passer plusieurs semaines entre deux observations.
- TOURTERELLE TURQUE (Streptopelia decaocto)
Bien que nicheuse en période estivale, la tourte-
relle turque ne fréquente pas le cimetière assidûment en hiver
et il est plus fréquent d'observer des oiseaux survolant le site
quhy stationnant.
2; P10 VERT (mous viridis)
Un individu a séjourné dans le cimetière au moins
du 12 décembre 1979 au 26 mars 1980.
- GRIVE MAUVIS (Turdus iliacus)
Elle stationnne essentiellement lors des périodes
de migrations, notamment en octobre et mars et plusieurs dizaines
d'individus peuvent alors être observés.

9
— GRIVE DRAINE (Turdus viscivorus)
4 oiseaux furent observés dans la 2é décade de dé-
cembre 1979. Mais la grive draine déserte normalement le cimetière
de début novembre à mi-février.
- SERIN CINI (Serinus serinus)
Hôte estival abondant le Cini disparait dès les
premiers froids, mais de temps à autre quelques oiseaux, généra-
lement des mâles passent l'hiver dans notre région. Nous avons pu
observé un mâle chanteur le 12 décembre 1979.
LES RABETES
Bien des espèces n'ont été observées qu'une fois dans
le cimetière, tel le Héron cendré, la Poule d'eau ou la Bécasse
et l'espèce qui suit constitue l'observation que plus d'un
ornithologue aimerait faire z FAUVETTE EPERVIERE (Sylvia nisoria)
Espèce exceptionnelle en France : 2 individus ont été observés
au cimetière le 28 avril 1974 - (F.Sueur en 1976, Bull. Inf.
Liaison GEPOP ).
Liste non limitative des oiseaux observés posés ou en vol
au cimetière :
Héron cendré Roussqueus mit
Qi; çgndrég Rougequeue à front blino
Faucon crécerelle ROUEESOFSE
Poule d'eau Rossignol
vgnnggu huppé GI‘lVê llÈOI'1'l€
Bécgggg Merle à plastron
Goéland argenté Mëflë ¤¤iT
Mouette rieuse Gïivë mëuvlë
Pigggn gglgmbin Grive H1LlSlCl€I1Il€
Pigggn yamigr Grive dI‘al1’1€
Tourterelle des Bois Fwvstts ëpervièœ 7 `
Tgurtgrgllg tuyqug Fauvette des jardins
Coucou gri; Fauvette à tête noire
Ohgugttg hulottg Fauvette babillurde
Chougttg 3ff]_·g_j_g POU.i,l,i.©li flti:3
lartingt noir Fouillot velooe
pic vert Roitelet hupps
Pic épeiche Roitelst triple bandeau
Pic épeichette Gobemouohe gris
Cochevis huppé MéS8¤ë€ È l0nS¤€ QUEUE
Alouette des champs Mésange ¤0¤Q€tl€
Hirondelle ds rivage Mésange borëêla
Hirondelle rustique Mêsanëe MUPPQE
Hirondelle de fenêtre .M@$ünS@ ¤OLT@
Pipit furlouse t
Bergeronnette printanière
Bergeronnette des ruisseaux
Bergeronnette grise
Troglodyte
Acoenteur mouchet

1O
Mésange bleue ` Houvreujl p1:oLwe
Mésange charbonniere Jrosbeo
Sittelle torchepot Moineau domestique
Grimpereau des jardins Mûinéau friquet
Bruant proyer · Etourreau
Bruant jaune Pie bavarde
Pinson des arbre Choucas des tours
Finson du Tori Oorbéau freux
Verdier Oorneille Noire
Chardonnereü
Tarin des animee
Linottg mélodieuse
Serin Cini
 
ORNITHOLOGUES A VOS JUMELLES INFORMATIONS BIROE
(Saison 1982-198])
Le Bureau International de Recherche sur les Oiseaux d'Eau
(B.I.R.O.E.) a pour but de stimuler et de coordonner, au niveau
international, les études et la conservation des oiseaux d'eau
et des zones humides. L'activité la plus connue du B.I.R.O.E.
est l'organisation des recensements d'oiseaux d'eau.
Programme de recensements 1282-1282
Cygnes, Oies, Canards et Foulques mi10/82
miO1/83
Limicoles miO1/83
miOÃ/83
Groupe "CXgges"
Il centralise les observations relatives aux stationnements
hivernaux pendant et hors des dates de recensements.
Groupe "Oies grises"
Il rassemble les informations concernant les stationnements
migratoires et hivernaux.
Groupe “Bernaches" (cravants}
Recensements mensuels d'octobre à mars. Renseignements concernant
l'âge-ratio souhaités.
Groupe "Limicoles"
Recensements mensuels tout au long de l'année.
Pour la baie de Somme, 2 synthèses annuelles ont déjà été
communiquées. Nous travaillons actuellement pour la période
juillet 1982 à juin 1983.
L'enquête "Limicoles continentaux" se poursuit.
Au niveau régional, les différentes fiches d'enquête peuvent être
obtenues auprès de François Sueur (Saint—Jean 80120 Rue) qui assure
le regroupement des recensements effectués en Picardie, en
collaboration avec Olivier Hernandez en ce qui concerne les
Limicoles. Les informations relatives aux Cygnes et aux Oies
grises sont collationnées par Xavier Commecy au niveau de la
Centrale GEPOP (Musée de Picardie 80000 Amiens).
F. Sueur

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Le cmnetière de la Madeleine
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12
INTERDICTION PROCHAINE DES PIEGES A MACHOIRES?
par P.Triplet
Ainsi titrait le Courrier Picard du 17-l8 Juillet
1982. Le débat sur le piégeage dure depuis des années et ne
semble pas prêt de s'arrêter car en effet s'affrontent deux
points de vue contradictoires autour de ce problème.
- Les pièges à machoires apparaissent utiles è un
certain nombre de chasseurs qui entendent ainsi protéger leurs
élevages, leurs "gibiers" de repeuplement et leurs chasses.
Piéger constitue également pour eux un moyen de traquer la
bête secrète qu'on ne voit que de rares fois dans sa vie et
qui pourtant rôde chaque nuit dans la campagne environnante.
- Le piège à machoires est un engin cruel dans
lequel l'animal souffre pendant des heures avant d'être achevée
par le piégeur. Il est par ailleurs non sélectif et attrape
tout animal qui passe dessus.
Par ailleurs il ne parait pas nécessaire de piéger
des carnivores qui possèdent une autorégulation importante
adaptant leurs populations à celles de leurs proies.
Le texte qui suit indique les éléments à prendre en
compte objectivement sur oe problème.
On accuse les carnivores d'être la cause de la dis-
parition.ou de la diminution des espèces dits gibiers
En réalité ceci permet de cacher le problème de la
dégradation de l'environnement beaucoup plus délicat à résoudre
et dans lequel le chasseur-agriculteur porte également une part
de responsabilité quand il détruit une haie ou déverse des pes-
ticides sur ses terres.
Le piégeage ne protège pas les repeuplements.
Jusqu'à présent ceux-ci se font avec des animaux provenant de
pays étrangers et qui ne s'adaptent pas tous à nos climats, ou
d'animaux élevés en volière et incapables de subvenir eux-mêmes
à leurs besoins. Ils constituent alors des proies très faciles
parce qu'affaiblis , aux carnivores sauvages, aux animaux domes-
tiques (chiens et chats) et à l'homme qui les ramasse pour de
multiples raisons.
Le piégeage ne protège pas non plus les basses-cours
Le peu qu'on connait des carnivores montre qu'ils réoccupent
très rapidement un territoire laissé vacant, ce qui provoque
l'illusion d'une forte densité aux abords des habitations. La
protection du poulailler par un bon grillage évite toute perte.
Rvant de piéger ou d'entreprendre des destructions
de carnivores, il nous semble important d'entreprendre localement
des études de répartition et de dynamique de populations afin
de mesurer leur impact éventuel sur le milieu et sur le reste de
la faune.
S'il s'avérait dans certains cas très particuliers que
la destruction (limitée) de carnivores est nécessaire, que
celle-ci se fasse par des spécialistes et avec le piège le plus

13
adéquat existant pour cette espèce afin que d'autres espèces
n'en subissent pas de conséquences. Nous rappelons que ce cas
devrait demeurer une exception.
Enfin signalons que même si le piégeage est officiel-
lement interdit, des années seront nécessaires afin que la loi
entre en vigueur pour les deux raisons suivantes :
- beaucoup de chasseurs dis osent de ie es chez eux
. . S
et il n'y a rien de plus facile que de les poser discrètement,
d'auta.nt plus que le nombre de garde-chasse est relativement bas
pour assurer le respect des lois existantes.
- il se produira le même phénomène que pour les pièges
à poteau : leur commercialisation ne sera pas suspendue ( à
cause de raisons économiques) et il sera toujours aussi facile
de s'en procurer et de les utiliser.
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  °
APPEL A TEMOIGNAGE   •<\·»»·\
Si,au cours d'une promenade dans la Réserve de chasse au 5/
Nord de la Maye,vous voyez des autos,des motos ou tout au- £/
-tre engin motorisé ou des chasseurs,é¤rivez-nous en pré- ; y
-cisant bien le lieu,1a date,l'heure du délit ainsi constaté.  
MERCI DE VOTRE TEMOIGNAGE I ‘·.:..,,_4·°'

15
DATES D'ARRIVEE ET DE DEPART DES
PASSEHEAUX MIGRATEURS DANS LA SOMME
par F. Sueur et P. Triplet
Nous présentons ici 1es dates extrêmes de présence dans la
Somme des Passereaux migrateurs, ceci afin d'inciter chacun à
envoyer ce type d'observations concernant ces espèces même si
elles paraissent à priori plus ou moins intéressantes. A long
terme nous pourrons peut—être mettre en évidence des relations
météorologie-dates de départ et d'arrivôe. Les observations
concernant les départements de l'Aisne et de l‘0ise sont
particulièrement les bienvenues.
Pour la rédaction de cette courte note, nous avons utilisé
les données publiées par COMMECY (1980) ainsi que des observations
inédites.
VISlTEURS D'ETE
Hirondelle Je rivage Rigaria ri aria
15 mars 1973 - 12 octobre 1981 (F. oUDUR).
Hirondelle de cheminée Hirundo rustica
j mars 1976 — 8 décembre 197h.
Hirondelle de fenêtre Delichon urbica
23 mars 1977 — 8 novembre 197ü.
Pipit des arbres Anthus trivialis
26 mars 1980 - 1er novembre 197ü.
Bergeronnette printanière Motacilla flava
1er avril 1979 - 16 octobre 1976 et 1977.
Traquet tarier Saxicola rubetra
23 février 197h - 27 novembre 1977.
Traquet motteux Oenanthe oenanthe
15 mars 1981 (G. DELVUYE, M. HULLE, F. SUEUR, P. TRIPLET et
I. VERIERE) — 2h octobre 1976 (mais 2 données hivernales). .
Rougequeue à front blanc Phoenicurus ~hoenicurus
1er avril 1975 — 17 octobre 1981 (F. MONTEL et F. SUEUR).
Rossignol philomèle Luscinia merarh nchos
1er avril 1979 - 21 septembre 1980 (F. MONTEL).
Locustelle luscinioide Locnstella luscinioides
M avril 1981 (M. MONTADERT1 - 21 aout 1981 (G. FLUHART).

16
Locustelle tachetée Locustella naevia
25 mars 1981 (F. SUEUR; — 25 aoüt 1981 (F. SUEUR).
Phragmite des joncs Àcroceghalus schoenobaenus
3 mars 1980 — 21 septembre 1979.
Rousserolle effarvatte Acroce halus soir aceus
26 mars 1981 (G. FLOHART1 - 30 septembre 1981 (F. MONTEL).
Rousserolle verderolle Acroce halus alustris
31 mai 1981 (P. TRIPLET; — 29 août 1981 (F. SUEUR).
Rousserolle turdoide Acrocephalus arundinaceus
30 avril 1979 — 17 juillet 1979.
Hypolaîs ictèrine Hi olais icterina
5 mai 197M — M juillet 1981 (M. BELLARI, F. SUEUR et P. TRIPLET).
Hypolaîs polyglotte Higyolais Eolïglotta
28 avril 1980 — 7 septembre 1981.
Fauvette des jardins Sxlvia borin
1er avril 197ü — 6 septembre 1980.
Fauvette babillarde Sylvia curruca
3 avril 1980 — 8 septembre 1981 (F. MONTEL).
Fauvette grisette Sylvia communis
1er avril 1976 - 3 octobre 1980 (F. SUEUR).
Pouillot fitis Phfllosco s trochilus
20 mars 1977 — 12 octobre 1981 (F. SUEUR).
Gobemouche noir Ficedula h oleuca
3 mai 1977 — 8 octobre 1981 (F. MONTEL).
Gobemouche gris Muscicaka striata ·
6 mai 1977 — 17 octobre 1979.
Loriot d'Europe Oriolus oriolus
11 avril 1979 — 1er septembre 197h.
VISITEURS D'HIVEK
Alouette haussecol Eremophila algestris
16 octobre 1977 — 10 avril 1976.
Grive litorme Turdus Eilaris
7 octobre 1979 — 28 avril 1979.
Grive mauvis Turdus iliacus
30 août 1981 (D. FOSSE; - 16 avril 1977.
Bruant des neiges Plectroghonax uivalis
3 octobre 1975 — 25 murs 1975.

17
Piuson du Lord Friuyilla montifrinpillu
5 octobre 1980 — 21 avril 1931.
Farin des aulnes Curduelis spinus
23 septembre 1976 - 1er avril 1979.
Linotte à bec jaune Carduelis flavirostris
16 octobre 1977 - 11 mars 197h.
Corneille mantelée Corvus corone cornix
12 octobre 1975 — 13 avril 1975.
Biblio—ra,hic
CUMMECY X. (1980) Remarques sur quelques Passereaux et autres
migrateurs de la Somme — L'Av0cettc ü(1-2)25- 30.
BONJOUR A L'Al\1NEE ZPROC INE
I ;
:1****
,;•••••• """
ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUÉE
Documentation scolaire. Images Encyclopédie. 1üh et 1N§. Les
Oiseaux tomes 1 et 2 - Editions Arnaud.
Il s'agit de 2 petites plaquettes abondamment illustrées
avec de courts textes. Une large place est donnée aux oiseaux
d'Europe. Malgré quelques erreurs et imperfections, une bonne
initiation aux oiseaux pour les enfants.
CURRY-LINDAHL K. (1980) Les oiseaux mi rateurs à travers mer
et terre - Neuchâtel et Paris (Delachaux et Niestlés, ZK1 p.
Depuis que l'ouvrage de DORST sur les migrations des oiseaux
était épuisé, nous ne disposions plus en librairie de livre
conséquent sur ce sujet. Cette lacune est comblée avec celui
de CURRY-LINDAHL. Après une présentation des légendes et
anciennes théories sur les migrations, de leur étude scientifique
et de leur origine sont abordées leurs diverses modalités et
leurs différents types. Ensuite l'auteur décrit les migrations
sur tous les continents puis les différents problèmes liés à
ces phénomènes (orientation, météorologie, physiologie,
morphologie, évolution, écologie, éthologie...). Cet ouvrage
est abondamment illustré et comporte de nombreuses cartes,
la bibliographie est très riche. En résumé, un livre que
tout ornithologue se doit de consulter.
F. SUEUR

18
UN BEL EXEMPLE DE “MISE EN VALEUR'D'UN MILIEU
NATUREL : LE MARAIS DU CROTOY
par H.Triplet
l - Présentation du milieu
Situé au nord du Crotoy le marais couvre 220 hectares,
secteur dunaire compris. Il est limité à l'ouest par le cordon
dunaire et à l'est par la départementale D 4 e . Il borde le
Champ Neuf au nord et sa pointe sud butte sur les premières
maisons du Crotoy.
Plusieurs secteurs peuvent y être définis :
— une zone marécageuse à l'est comprenant 7 huttes de chasse.
— une zone à végétation arbustive (Argousier, Troène commun,
Prunelier, Sureau) se développant sur un substrat sableux, très
huüide, occasionnellement inondé en hiver.
— la zone dunaire est constituée de dunes très mobiles ou
poussent l'0yat et l'Euphorbe des dunes.
- une plantation de Pins occupe la partie nord—ouest du marais.
L'ensemble du marais est réputé pour sa flore particu-
lière dont la diversité s'amenuise rapidement actuellement. En
effet jusqu'en l977 les éleveurs locaux pouvaient y laisser paitre
leurs bovins durant la majeure partie de l'année, les bêtes
n'étant rentrées que pendant l'hiver. L'absence de pâturage
provoque la prolifération de plantes hautes notamment le
Séneçon jacobée qui supplanta la végétation basse. L'assooiation
de chasse locale estime quant à elle que les herbes hautes pro-
tègent le Lapin de Garenne en ce sens que lors des périodes¤de
chasse, il n'ëxiste plus d'espaces parfaitement dégagés ou le
chasseur pourraitntirer facilement.
Cette mesure de*protection n'est malheureusement pas
atteinte puisque la population de ce Lagomorphe stationne a un
niveau très bas depuis 1975, date à laquelle une épidémie de
myxomatose beaucoup plus importante que les précédentes ravagea
tout le cheptel reproducteur.
Ce milieu varié constitue un maillon important pour les
migrations.âIl estûen.effeïrinclusLdans la "plaque tournante"
des migrations de Turdidés en France. Les arbustes et leurs baies
(Argousiers notamment) offrent repos, protections et nourriture
à ces passereaux. En hiver le Merle noir, les Grives litornes,
musioiennes et mauvis y sont très abondantes, les pinsons des
arbres et du nord se rencontrent également dans ce milieu. Chaque
années les chasseurs locaux tuent 60 à 70 bécasses. Les mares
jouissent d'une excellente réputation cynégétique et elles

19
constituent en migration prénuptiale des sites de stationnement
intéressants pour les Anatidés. Les nicheurs sont nombreux mais
ne représentent que peu d'espèces. Le Pouillot fitis, la Linotte
mélodieuse et le Rossignol figurent parmi les plus nombreux. La
nidification du Canard souchet ,de la Sarcelle d'été, de la
Foulque et de la Poule d'eau est régulière. La Chouette hulotte
et la Chouette chevêche semblent y nicher également. La Huppe
s'y est reproduit pour la dernière fois prouvée dans le dépar-
tement en 1972.
Les mammifères, notamment les Canidés et les Musté-
lidés sont encore largement représentés : le Renard, la Fouine,
la Belette, l'Hermine et le Putois trouvent en ces lieux, une
nourriture adéquate constituée par les Lapins qui reste le mam-
mifère le plus typique du marais. Avant le début des années
1950, il était semble-t-il particulièrement abondant mais la
myxomatose a amené une régression importante de l'espèce. Un
couple de Chevreuils s'est reproduit en 1981 et quelques uns
de ces animaux stationnent là en permanence.
II - Les problèmes
Naturels :
Outre 1'appauvrissement de la flore dont nous avons
parlé plus haut, deux autres point noirs existent.
Le marais comprend une frange très humide qui tend à
diminuer d'année en année. Vers 1966, cette zone s'éta1ait sur
500 m. de large environ de la route aux premiers Argousiers.
Elle recevait différentes espèces nicheuses peu nombreuses dans
le Marquenterre : Canard souchet et sarcelle d'été. Les station-
nements de magrateurs y étaient importants. Jusqu'à une trentaine
de cygnes muets y stationnaient en février—mars de chaque année.
Les Chevaliers Combattants y étaient communs à chaque passage pré
et post-nuptial et furent particulièrement nombreux en 1968,
année où près de 200 oiseaux pouvaient être observés de la route.
Progressivement la frange humide diminua et par quatre fois
(1973. 1976, 1981, 1982) 1'ensemble des mares bordant la route
s'assécha totalement. Actuellement les Poules d'eau et 2 à 3
couples de Foulques se reproduisent sur les quelques étendues
d'eau restant à chaque printemps. Un couple de Grèbe castagneux
a également niché en 1980 et 1981. Le canard souchet et la Sarcelle
d'été sont devenus rares et leurs nidifications bien que régu-
lière ne concerne plus qu'un ou deux couples de chaque espèce par
an. Les causes de cet assèchement progressif sont à rechercher
parmi les processus naturels de comblement de zones humides par
accumulation de sédiments. La faible tranche d'eau actuelle per-
met par ailleurs le développement important d'une roselière di-
minuant encore la surface d'eau libre.
Le cordon dunaire se dégrade à toute allure. Les fortes
marées attaquent les dunes et certaines ont reculé de plusieurs
mètres depuis 15 ans. De plus beaucoup de ces dunes sont blanches
(absence de végétation) et le vent emporte le sable.

20
Provogués
Bien que le Plan d'occupation des Sols préconise une
protection du marais pour sa richesse écologique, il faut si-
gnaler toutes les attaques dont il est la cible. La fréquentation
de l'étang de pêche (creusé en 1965 pour avoir du remblai sur
la route panoramique Le Crotoy-Noyelles) augmentant, la commune
du Crotoy remblaie les abords afin d'y créer un parking plus
pratique que les quelques sites de stationnement existant actuel-
lement. Il constituera alors une ouverture vers l'intérieur du
marais au détriment de la flore et de la faune.
Aussi grave est la plantation de peupliers et de pine
effectuée début 1982. Pour 560.000 Frs , on a défriché 35,8 Ha
dont 5,8 pour la peupleraie (905 peupliers) et le reste pour les
pins 54.600 arbres). Les objectifs sont une fixation de la dune
par les Pins et un joli but de promenade dans quelques dizaines
d'années. Quant aux peupliers ils constitueront une bonne source
de revenus (presse locale)
En automne 1982 la situation se révélait catastro-
phique, Si les peupliers ont tenu, entre 85 et 98% des pins
n'ont pas repris pour les raisons suivantes :
- sécheresse importante
— piétinement des jeunes arbres et vols.
— un certain nombre d'arbres ont été plantés directement dans
la dune et ont été ensevelis rapidement sous le sable.
Malgré cette expérience et malgré une autre remontant
à quelques 30 ans et ayant abouti au même résultat , il est
question de remplacer les arbres par d'autres grâce à 1'argent
de l'assunance.
Les conséquences sur le milieu seront importantes, si
les plantations réussissent. Il va se produire un asséchement
rapide de tout le secteur tout comme cela a déjà été constaté
dans le massif boisé du Marquenterre.
Sous les pins , la végétation va disparaitre car ces
arbres ne laissent pas passer la lumière indispensable à la
croissance des plantes chlorophylliennes. Il en suivra une
modification profonde de l'avifaune avec perte ou régression des
espèces actuelles qui seront remplacées si tout va bien par
quelques rares oiseaux typiques de ces milieux (hibou moyen duc
et Mésange huppée par exemple).
En ce qui concerne la peupleraie, le problème est
tout autre et nous nous contenterons donc de citer les deux
types de situations que nous avons rencontrées dans la vallée
de l'Authie et dans le Marquenterre en période de nidification.
Une plantation dense ne permet pas le développement
en sous-bois d'une végétation arbustive. Un des rares oiseaux
à profiter communément de ce milieu est le Loriot dont la
distribution dans la Somme coïncide avec la carte de répartition
des peupleraies. Le Pouillot véloce, les Mésanges bleue et char-
bonnière, ainsi que le Pinson des arbres y sont également notés.
En hiver les hautes branches servent de reposoir aux Grives
mauvis.

21
Si l'espacement des arbres est plus important, une
végétation arbustive pourra se développer. Aux premiers rangs
de celle-ci on trouvera l'Aubépine et le Sureau. En plus du
Loriot et de quelques rares espèces profitant également du cas
précédemment décrit beaucoup d'autres oiseaux seront alors
contactés : Troglodyte, Rouge—gorge, Rossignol, Merle noir,
Grive musicienne, Fauvette des jardins, Fauvette à tête noire,
Pouillot fitis, Mésange boréale. Quand le sol est très humide,
la Locustelle tachetée parvient à s'implanter.
Enfin une des premières conséquences sera l'interdic-
tion de chasser qui surviendra d'ici quelques années, ce qui
on s'en doute ne manquera pas de provoquer divers conflits.
conclusion :
Déjà amputé par le camping municipal , le marais du
Crotoy risque de ne plus constituer ce site exceptionnel qu'il
représentait auparavant.
q«a&îy§Y’ îâ> :;c·e:;·;E::;
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.     LAN DE INANNÉEE 1 82  îf\·~\"`,,·É‘___|,_`§_—'·H GC,.
/· »•-·• '· 'T. `Pv
? Vo ci la synthèse des activités du ce ~Je de soins, "c~
avec quelques anecdotes. ,M54 ¤
Cette année 1982 a été bénéfique pour le centre puisqu'nne
subvention a permis de refaire nos enclos, ils en avaient
beeoin,et qu'en matière de soins notre expérience s'améliore.
UN SAUVETAGE PEU BANAL
Le I Septembre I982,une habitants de Saint—Sauflieu m'avertit
qu'ells avait recueilli un pigeon dont le plumage étaitttrès souillé
par de l'hui1e de friture.Effectivement,quelqu'un avait trouvé com-
—mode de déverser sa vieille huile de friture dans la mare et l'oi—
—seau,en venant boire,s'était englué·
J'ai donc utilisé la technique employée pour démazouter les
oiseauxxaucun résultat! L'huils oxydée formait une gangue durcie
adhérant au plumage.Les moyens chimiques ayant échoué,st l'oiseau
se trouvant en période de mue,la seule solution était d'acoélsrer
le renouvellement du plumageaen arrachant les plumes.En effet les
plumes nouvelles poussent à la place des anciennes qui sont tombées
une à une et de manière eymétrique.Cette mue dure près d'un mois.
Si les vieilles plumes restaient collées,les nouvelles ne pourraient
pas pousser ou se tordraient.
Aus=i,chaque jour,j'arrachais une ou deux plumes à chaque aile
et quelques plumes de couverture en les tirant assez fermement mais
sans brusquerie.Le pigeon ne semblait pas souffrir de se procédé
barbare!
Le resultat est que maintenant son plumage est entièrement rs-
-nouvelé à l'exoeption de six ou sept plumes à chaque ails.Il vole
de nogveau et va bientôt quitter la volière pour retrouver la li-
-bBT't e

22
 
Espèce Date Lieu S Blessure :Cause S Avenir
 
Mouette rieuse S fracture aile dr.: ? S ne vole plus,-miù“aui
le 20/1 Amiens S S S P.O.M¤~ ·n·=·`. ·?~
-—-——-——-——-——-—————+————-——-—-----7———————·v—~····················
Hibou moyen-duc S fract. ouverte S ?.f` S a du être euthanasié
le 15/2 Amiens S aile dr. + oeil S S
S crevé. S ·. .. S
“*É*¥•*-È—-**•*—···1·--··-····**···**T··*·*·"1***-*”**'**"**‘”-*'-”
Tadornë de Belon · S fract. aile dr. S fusil S amputation de l'aile
le 24/2 B. de Somme S + oeil crevé S6 plombs: mort le lO/5
 
Buse variable S fracture aile dr.S ? S ne vole plus
le 24/2 Beauvais S assez ancienne S S gardée au centre
··.·--··------+-—-——-————-——-—-4-——--1-——-————-——-----—-
Mouette rieuse S mauvaise fract. Sligne S ne vole plus, mis au
le 15/5 Amiens S aile dr. Select. S P.O.M.
-————---—-——--—4-————-—*~**·*-·*·*4-····*·*1*******·**'·***“”'“‘*“'
Faucon crecerelle S pas de blessure Sépuisée S relâchée le 28/8
le 50/4 Cuts (Oise) S apparente S S
-—~———-——-———-—————4————**********·····F-*“·”””*?“*”“'*‘*“*“'*”'”'”"“'
Chouette hulotte S jeune en duvet S S relâchée le 5/7
le 24/4 Amiens S perdue en ville S S observée le 6/7
-----—--—-—-——4-——-——-——-—-—————+-——-———r-—-——-—-——————~——————
Chouette hulotte S idem, de la même S S relâchée le 5/7
le 5/5 Amiens S famille. S S
 
Chouette hulotte S idem S S la plus jeune des 5
le 5/5 Amiens S S S trop faible, morte
S S S le jour même.
 
Faucon crecerelle S fract. aile dr. S 7 S a été relâché après-
le 11/6 Clermont S + bec cassé S S sfêtre assuré’qu'i1
S S S pouvait déchiqueter
S S ` S de la viande.
-—--—--————-—-——u———-—--—-——-—-4--—-—-—-r——-—-—--—————··—····
Huîtrier—pie S fract. aile g. S ? S mort le 24/8
le 14/8 B. de Somme S assez ancienne S S
-—-—————-————-—-—-—¤———-—————--—-—--w-——————-1——-—————————————······
Héron cendré S petite plaie au Shameçon S opéré par un vété-
le 19/8 Conty S cou S+ fils S rinaire, relâché le
S S : 24/8
 
Héron cendré (jeune)S grosse fract. S fusil S mort après l'anes—
la 50/8 S bags aile dr, S2 plombs: thésie.
--——-——-————----4--——---—-—————-4———---1————-—-————··*·········
Pigeon S "mazouté" Shuile S arrachage délicat
le 1/9 St—Sauflieu S Ssur la S des plumes pour
S Smare. S activer la mue.
-———-——-—-———~——-4---——···*···*·+*****‘-1*·'“”*"”“”"““"-*”“'
Héron cendré S fract. aile dr. S fusil S euthanasié.
le 5/9 Sailly- S + les 2 pattes S8 plombsS
Laurette. S S S
---—-———--—————+————-——-—-————--+-——--1-——————·———··········
¥È§OÃM:Vëîparc ornithologique du Marquenterre, il possède un ilôt
`réservé aux goélands et aux mouettes, nous n'avons confié au POM que
des goélands et des mouettes non volants.

23
 
Espèce Date Lieu 2 Blessure 2 Cause 2 Avenir
 
Héron cendré 2 extrémité de 2 : confié au parc
le 3/l0 Bourdon 2l'aile dr. coupée ? 2 zoologique d'Amiens
 
Grèbe huppé (jeune): rancune zbrouillard relâché à la Hotoie
le 5/ll Saleux 2 2 2 à Amiens.
 
Epervier d'Eu.rope 2 aile dr. luxée zclôture 2 le 20/ll toujours au
le 4/ll Ault 2 nombreuses zgrillagéez centre, si ne vole plus
2 plumes cassées 2 2 mis au FIR pour repro-
2 2 2 duction.
 
Héron cendré 2 fract. ouverte 2 fusil 2 le 20/ll toujours au
le 15/ll Monsure 2 en 2 endroits 23 plombs 2 centre, vu la blessure
près de Conty 2 2 2 il a peu de chance de
2 2 2 revoler.
 
Guillemot 2 mazouté 2 mazout 2 Le 20 toujours au
le 19/ll Cayeux 2 2 2 centre, tentative de
2 2 2 réimperméabilisation
2 2 2 en cours.
  mm È )'u¢B¤.riu«¢.n\`¤\’iov» amusée.
Iüarrachage des plumes est une technique particulière pour  '§$,?" 
activer la mue et surtout le renouvellement des plumes des ailes  I `·
et de la queue. Au centre, il nous arrivait assez souvent de , ’ I "
soigner des rapaces aux plumes cassées ou coupées, jamais nous V .,
n'avons essayé cette technique de peur de faire saigner ou de i 4 PJJ
prolonger la période de captivité encore plus que si l'on •  
n'avait rien fait. __ - 7
Ce pigeon nous a donc permis de maîtriser ce procédé dont nous   ” `
profiteront à l'avenir.
Le faucon crecerelle du 50/4 est arrivé au centre avec un
plumage très abimé et une insuffisance respiratoire sévère. Cet
état était probablement du au long séjour qu'il a passé chez un
particulier dans un olapier, en effet il faut savoir que le
ciment use les plumes, que le manque d'aération, lié à une
alimentation mal adaptée, favorise les affections respiratoires
comme l'aspergillose (mycose pulmonaire). des antibiotiques
associés à l'iodure de potassium (traitement de l'aspergillose)
01112 BB.`\1Vé«.:B8 I‘BpB.O8·
Le héron du 5/10 Hè"1‘ious paraissait pas relâchable puis<1u'il
lui manquait huit grandes plumes à l'aile droite, il a été confié
au zoo d'Amiens. C est avec surprise que nous avons appris qu'il
volait et actuellement tout le monde peut le voir sur le bassin
rond du parc de la Hotoie.
Le grèbe huppé du 5/ll a été trouvé à Saleux alors qu'il
cherchait à décoller de la route. D'après le temps qu':Ll faisait
ce jour là nous en avons déduit qu'il avait confondu la route
avec une rivière.
P. miser

24
REFLEXIONS SUR
L'EVOLUTION DE L'0RNITHOLOGIE
DANS LA SOMME I
par François SUEUR
Récemment nous avons publié une "Bibliographie ornithologique
de la Somme (1833-1979)" (SUEUR 1980). Ce travail nous a amené à
réfléchir sur l'évolution de l'ornithologie dans ce département.
De 1830 à 1869, l'ornithologie est une science confidentielle
dans la Somme et on ne recense que 2 à M publications par
décennie. De cette période ne se distinguent que deux travaux
émanant de la Société d'Emulation d'Abbeville. Il s'agit de
la simple liste de Louis Antoine François BAILLON (1833)
intitulée "Catalogue des Mammifères, Oiseaux, Reptiles, Poissons
et Mollusques testacés marins, observés dans l'arrondissement
d'Abbeville" et de celle commentée de Francis MARCOTTE (1860)
"Les animaux vertébrés de l'arrondissement d'Abbeville".
De 1870 à 1939, on assiste à un développement de l'ornithologie
avec un net accroissement du nombre des publications : 10 de 1870
à 1879, 5 de 1880 à 1889, 17 de 1890 à 1899, 18 de 1900 à 1909,
27 de 1910 à 1919, 5h de 1920 à 1929 et 80 de 1930 à 1939. Trois
auteurs ont particulièrement contribué à cet état de fait : F.
CHABOT avec 28 références de 1912 à 1932, G. COCU avec 12
références de 1926 à 1933 et A. PAREL avec 17 références
de 1928 à 1933. Il ne s'agit plus de simples listes mais le
plus souvent de notes consacrées aux espèces rares et à l'aspect
qualitatif des migrations, la nidification étant quelque peu
délaissés. De 1870 à 1909, les travaux sont publiés en grande
majorité dans le "Bulletin de la Société Linnéenne du Nord de
la France", puis progressivement les revues nationales, "Revue
française d'0rnithologie" et "L'Oiseau" fusionnant en 1930
ainsi que "Alauda", prennent le relai.

25
Avec la Deuxième Guerre Mondiale, le nombre des publications
ornithologiques concernant le département de la Somme tombe à 11
pendant la décennie 19M0. Il croît ensuite : 28 articles, notes
ou ouvrages de 1950 à 1959 et 7h de 1960 à 1969.
De 1970 a 1979, on assiste à un véritable "boom" avec 300
publications figurant le plus souvent dans les revues régionales
de création récente : "Le Héron" (1968), "Association Marquenterre
Nature" (1973), “L'Avocette" (1977) et "Documents zoologiques"
(1978). Le premier bulletin ne publie plus régulièrement de
données concernant la Somme et se cantonne désormais aux
départements du Nord et du Pas-de-Calais. Dans le second, ne
paraissent que des articles très brefs. Le quatrième n'a pour
l'instant paru qu'en 1978 et 1979. Pour cette période, il faut
retenir essentiellement les deux contributions de C. MARTIN
publiées en 1972 et 1973 et intitulées "Etude écologique de
l'avifaune d'un parc urbain" (Thèse d'Etat) et "Etude ornithologique
in Etude écologique sur le Littoral picard". Depuis cette décennie
paraissent régulièrement des synthèses ornithologiques annuelles
ou saisonnières permettant de suivre l'évolution de l'avifaune.
Si les notes concernant les espèces rares demeurent, des études
sur les régimes alimentaires, les comportements, les migrations
(aspects qualitatif et quantitatif), etc sont publiées. De plus
des travaux concernant les espèces généralement considérées
comme banales (Laridés et Passereaux les plus communs par
exemple) sont actuellement en cours.
Dans un prochain article, nous aborderons l'apport de la
Section Ornithologique du GEPOP a la connaissance de l'avifaune
picarde (notamment de celle de la Somme) et à sa protection.

26
n
 
Voici la su1te du chapitre n°3 du Livre Blanc de 1 'Environ-
nement qui concrétise les travaux de la commission faune et
flore auxquels le GEPOP a participé activement .
E|·v·¤·_ élevage mdusmuln ut que soit inter aucun intérêt, leur visite parles alàvee
ditc pour ces produits toute pubiicité des écolos a d'¤¤||aurn fait |'ohiat
La sw; cmà,6 mmnu pou, yamlolm illustrée par des photos ou des des- d'une mise en garde du Ministère dg
lion d·Un àlavaga da vmwxv de noms sim; représentait! cos animaux vivant |'Educn\i0n Nationale. Elles devraient
ou de voiamos Bs! la mmahmwl CES! cn plcin au si tizl |\'l!S| pas le cas. être interdites.
pour cette raison que ces animaux
sont élevés dans des conditions EMM d€"‘a"d¤'“ ”"'"‘ *\U'¤UCU"¤ On PW! ¤¤Vî5¤¤¤f UM f8C0nv¤r$i¤n
d'inconf0rt très difficilement guppm "¤U"•ïU'8 dcsiinés î|U¤ 8¤îm8U¤ NB don parcs zoologique; an larmgg gcc)-
mbias : manqua de p|ac8' d·ai, E, de sont importée dns imvs en voie de isa présentant des anlmaux |ndig¢nes
iumiàvo. Cet àievuge concentration dé"8'°î'¤”"‘°"'· d¤m¤¤\|<1\-•¤5 dû VBCGS GN VME
maire entraine une iragillté du cas nm d'extinction. Dos locaux servirnient à
msus nécessitant dss traitements si ^¤'¤•¤¤¤ *¤m‘“¤*¤· <1¤¤ ¤¤¤¤¤i¤i¤¤s des nwisctlsns ds
ban, dqymibgmiqueg icaux C5 (ya,] films atdinpositivas. On pourrait aussi
leurs utilisée systématiquement pmu L" b"$°*" ‘*'”""C""" "‘ du $@C¤'“6· V ¤di¤î"df¤ ¤¤'â$ sccvvd HVGC |8 muni
leurs cllets orexigànss ai amiimii '"'¤ du "¤"*'(#‘(¤ •"<h*'**' Dm *8 VW Cînsülè GI |¤s vétérinaires. des dispcn
Sams). il en résulte, là aussi, In nèvp "‘¤d¤'"¤· ¤¤¤¤î¤•\ wi fwmbfs gr¤¤dîS· saires où on pvatiquarnit ia lnlouagc
iopncmcm de souches m;C,0mc"m,E, sant du pcrsonims i`: tcchclchar la et la stérüisnticn des chiens ot des
ümibiorésislantus, La Iisicr ai Ins iicn C'~”“|'mU“i° d'n"‘i'“"“" domüsüquüî Ch¤\$·
ms som Suscuphmcs dc gavonsm lu surtout des cliicns ci des chats. Ceci
poilmm, des nappes ¤h,6m,q\mS pd, iuvonsu un cnnimmt.c Ilorissnnt, par- C°mP6‘m°¤¤·
ms n",umS_ fuis illicitc d'm||utn:;, mais cnimînc en
contrepartie, im vcrmin nombre du Dans le dàpartomcnl dc la Somme, on
Ccrtmiis dt: cas éicvaiics wiuuinunt rllvsaiitéimziits Cm animaux sctcpro pratique encore des concours dc
un gaspilingc t|'uninmU¤_ || 5'nwi dm, (M50"!. ii CH iésiihtb im nomhrc gum chiens ratiers consistant 3 Imn (ain;
èlcvügcs dt:|lUU||!S|)UI1dcuSt•$pun•,¢ <"!i5üI\i tl';i\):imh1ii•$ CIEHP Situation BNIBDN UCS rats CBCVIOS SOUS dus
dant une ècloscuc, AIm1rècIU5n)n_ ic; i'“|)U5|! Ill mïîiiîiïiü Mc ki iiopulation pots à fleurs ictournès, En supprimant
poussins sont scxés, on conserve Im; ëmiimilu pm une- règlcmcntntion lcuio motivation linancièro à cos con
Icninllcs ct lcsmàlcs sont tuéezpm luz; S(2vr`:it: On iwtn uiivinngnv un pro cours, ou iimitcrnit la iréqucncc dc
IIIOVIEHS Icë plus c0mm0(|n5 mm-; qui iI'î||“•‘\\! (IU |•|\\|\il|I0l\ (105 |\î`||5Sü|\COS CBS Spcctaclcs harhnrn5,
nc sont pas, ci dc très loin Ivs plus uw S\éii|isni•0ii~1¤··: indtiltns ou ciithn
mdulnms Cutte puitiquc révnltzmiu ¤•i15i0 dns poit(·r·:· mme il lau! surtout Ufbanlintlon.
ns! Iv résultait dc la snéciulisziimii rim. "$$"i"i' "* '"‘"C""' |*·" "î‘i?|*“CF"i0"
mcus il y ai dus tmiiliis ··ri u·uI<»· ci viqmmziizw iIi··; ibglaeniciiis sur L'urbnmsaii0ii détruit la flore natuvclli:
(195 p9uI¤5 nl;) ¢;h51rn, LQ5 dillfmgm ty, """|)U"î|||U'| U\I Id Vl‘|\\|% (10*3 Chlüls ct UBI OCCUQBIIUI1 du sol en pnriiculicr
dc qnûi cum: ces cgtèggugg lgçhnp V! C0""0|i‘ S|VlC| •|l‘5 (i|0Vü9l‘S Pour dBr\$ les zorias pittoresques izcncg
puni tfuiliciirs nu pmlmm cïmi |'uni lutter cnmic Ins nlmndons lc tatouage humides, inrris, liaiàrcs do forêts} con
immilé dnnu In mcdinmiic «|~·vvmi Mm wmhi nhligmnni- sidéràes comme arguments de venin,
Un Parc des Aigles à GOUV|EUXI, Ello
()'un point nic vuc plus pliilowpliiqiic Élpâvîmonlation. déséquilibre In faune un à|oignzmt cm
un meut ingieitcv que hon nomhm the tams animaux et en favorisant la proli
CHS imimnux stiiuni ttoinug uw-; img; [ *"(D("||"1‘|\|î|‘•O|î î|'\||\\il|l! souvent 'ÈYBNOH dus moinanux, (135 5;m5gn
Iwnduüs au plovcnance des vuvb un IHIHIIIE FSI CO||LH||1\|1(!l' [HI! HES USSOCHI |’\8l5 GI dES DiQUO|'\5 L'U|")B|'\i5üüO|\
vom du d0Vc|¤np¤mBm_ munmc 0,, lions di·motct,\•midiv|n nntum nudes canahse les eaux pluviales ct his
provenance de Thnüanda pm mmm =¤•*îm¤\J¤ C¤||0$ crsüuhailcnl que des envoie directement A la rivière, aug
plg, Lag hg\)i|3r\\5 dg CQQ pgy5 gm;] vvchevchcs $0UUm ¥DD|d8|TT0|'1\ BHITB |’|’\0|'\IB¤\ IGS TÉSQUHS d'if\0|`1d8\iO|'1,
ham da Mcm, chmniqm, do cn,,_,nC,,5 prises aim dc Iimitcr au maximum, (Somme en avai d'AM|ENS au couts
en mmà;"85 aim, que ia coms méd; voire même de supprimer lotaioment du Vhîvcr 1981Iî 982I. Or, uno terre
cnl estime que lus lrançais mangent CU **10*19 d'|i`¤V¤5\•g¤\¤0¤. NH n0urra¤\— inondée ast une terre asphyxiàg,
Iron dc vinndc ui de graisses ummg Wi DGS dûià dans Venseignemant,
iB$_ vumpiacav ccvtuincs oxpànonces lai Afin de sauvegarder la iaune natu
ws sur les animaux par dus projet: relie, on peut cràar des espaces bui
Toutes les associations de protection "0"$ UB "'m5 ? L`•¤dU5|f|¤ Dhafmn S68. LOS plantations (aims jusqu]
de la nature ou de protection ds; sm CUUNQUG (WU! GMP uilüssr des cultures présent sont souvent trop pst; dan.
mous estimant que Véievsgs indus dv **55*15 7 sos. Prévoir pour tout nouveau iotis
trial actual doit disparaître ou aire sement un schéma général d‘aména
mndiîiû du incon radicale Elias propo PMC! !00|09î¢I¤0¤· gement du lotissement faisant apps
sent que les conditions de détention reître ·
dan animaux: d'6|avaga soient amàlio LES DMCB l00|0g¤¤u¤S Uni pour objec-
rées pour leur donner plus d'espacs et M |¤ nréssmatiun au public d'enim¤ux · les Impientatione du bâti.
de iumiore solaire, que ia capacité des *‘W‘/BUG! ¤¤¤‘"$· Ln C¤¤i¤'¤ 8* '9 · les zones communes et aires d'àv0
élevages soit limitée, que caus ci "*""$¤°" **9 CBS ¤"•m¤U¤ C¤U¤¤ UM Iution.
soie"` wma, pa, des mambœg des ènmme mortalité Le comportement · ien surlsces boisées.
associations nationales de protection des ¤"""¤¤* P'è5'·?"‘6$ dans 'BF ¤¤'C$ · L’imp|¤ntation des réseaux et ieu:
su; snimswt, Ens; dgmgndgnt 700|0GiQU€$ ¤'¤ Mm â vsiv ¤V¤C ¤¤|Uî raccordement sur les inlrastructums
d'sutve part que tous |es produits en ¤‘*'“$ Dm d¤"$ '¤U' •’“'“¤U •"¤‘•·"9'· LG existantes.
pisvsnsnss d'6|evnqa¤ industriels iôis èdscsiîi dss ¤s·¤.s 1¤¤•¤¤i¤¤¤s
soisnt soumis s un Gtinusisas indi- **5* d¤"¤ "ë¤'ëd¤** Cstts étude asia soumise s Pavie
quant en cinit «produitprovennnId'un Les mànagenes itinérantes n'0Hrent d'une commission comprenant des