Picardie Nature 60
Télécharger le PDF
Télécharger le document
I ` zi I I   ·    
_(3·   ' ,- · I 2 .‘.A
I   PICA '  P IE
I _'?î :· ~-   »
, —E F ·
I `T— `
I  
  E
  ·E“ N ° 60
I    N/ITUHE    
I " .
  r
  I ·   '· 'W    ‘·    îî   i
I `   î‘É   II21    I
     
I         I       1 2I I    
    I   I 2   S -   2 I       " · € f  `i   j 1 ’  
I   `I ‘ É ? * 2   ‘ 2   1 ISII ;   J · ,  
    ~ I 1 [ ' ‘A " '` `` I   ~     ·’· · »     ·>'·: _   `v   
    I 2 2 I     ` I ‘ 21 I       IISSI     ` ï ‘   `O
I   IIOS   1 O    O      2     I          I 2         I       
       1 11    1 I    1 1I1      2 1     1    1   I I 1 I    
    I `W »   ` ;      IIIII 1  ; ~   III 2   211    »    ·     _    '      
I       I222111‘1I   1      A    ’    ‘ I'2'                
I   ,  ,  2  î     ' é [ ,1   .   A      _ 1 IOIII 3   I11   IIIIIIIIII I        L ·  
1    _     —       ,  ,2;, ~      «  1 Y
I         `       `v*‘‘   A —_—   I ·‘`·,   
gé;§2;;§;§;§2§2§;§2i2§2§2i2;:;;;z;2§2§2§ai;ïisëzisizësiz§zi252§2i2ëzizisizâsizizizisizâeisia§2§&i2§2§2§z§2§2§&§s§2§2§2§2§;§2§2i2§;i2§2§2§2§2§s§s§&§2§;§2î —<«f“'   «v~ ‘,,¤   ·   · ,<·   _ (_ ‘     »'¢_ ,   ·  
J   É; A·‘      , AAZÉAÉ ( IÈZÉE          S      ; »AvA, A  ; _ > -
  îzîî     :    1 ï 1    —  1 4 OIII S     .  A‘       2  il
I       12I      1222 S      
»    'îîë     ëëëî   î1îëë    1  âë 31   ê     I 1         2   »» ;   l `   1 2 J
  I     A        è >  
i§2§5î;î;ê5î;3;î;ê;i;€;E;î;E;55E5E5E5E;E5EE;E5E5E5E23;E2E5E5E5E;E;Egî;E5E;E5E5E5E5E5E5E5Eçî5E?1‘1E=I¤î=î5E;E3z3E533E;35î;ê;§;§;€;ê;S;€;§;§5E;§;E3§;§3§;§¤ _ ,·‘‘‘ ·   ·=v_ ;   '‘‘‘ 1   ',’'‘ ·   ''—` .    
I 2   2î‘î1S   ‘î:î:î ;îîî‘   î‘î ‘ ‘‘ ë     122   I 2    î ïj    2211   I I      
  î  2 22S     î %% 2  2'II1I   ISI;    1    î'  ` f 1  1 *  
'   '''''     N   “   îî;,,î   ‘‘‘’’’“‘    ~’=‘  I? =î' ' AA`’’   '`‘” ’ '1     .·AA     ·-··‘·    , _,,v_- » ·
I *`       III,    ï - 1   1   ‘~ëîîvë·»·   *`‘ E    '‘‘*~E  ‘ ·   v·=î·î ar? '=VW_; 1  :, =_  V g
        'V’V   V :‘' I     V A _ A _,     ‘'‘'‘  
;        £      1 1 1     21 I2    î
I    '    ; '5   IIIIII Q  4$    I 2 A ;   A ,  I I1I_III I    I        ,      A 
*   . .ï   2
  revue trimestrielle publiée par Vassociation PICARDIE-NATURE   F
I ISSN 0 182 4201 COMMISSION PAHITAIRE N°63860 `

;7 É; _.       ,·.. .. I.   ,. I.   ,   _. .  
I = PICARDIE 
7 NA  HE   Editorial .......................................................... 3
*   Au Calendrier ........................... Q; ................... 19
revue trimestrielle   , .
E pub/[ée par Piœrdi9NâtUr9’   Adhesum etAbom1emc11t ............................... 21
I association sans but lucratif (loi 1901)   Ventes _ bon de Commande n . 23
Iv afliliée à France Nature Environnement   · l
agréée par les ministères   I   t _ ·
de l'Environnement,   I1 (Wma 10715
de I'EqUlDQl'f79l’lI   Tchemobyl zvérité interdite ........................................................ 4
et de la Jeunesse et des! Sports   Une nouvelle réforme du droit de chasse .................................. 5
1 Siège Social Z   la Vie de notre Association
'   Atlas des oiseaux nicheurs de France .................   .................... 6
I ll 4’ place Vogel Amlgns   Quelques nouvelles du Centre de Soins ..................................... 7
    La Fédér. des Chasseurs condamnée par la Cour d'Appel ....... 9
      Le Conseil d'Etat donne raison à Plcardie-Nature .................... 9
        Côte picarde : nature préservée ou dépotoir ............................ 10
  A 80 008 AMIENS Cédex 1  
  Q 22 97 97 87  
  EX 22 gg gg 72   La surveillance estivale
  jt   de la colonie de Phoques
    en Baie de Somme
  directeur de publication   (en images)
  Patrick TH I EFIY   p_ 13
  dactylographie  
  Claudine CAFION  
  · Q;. La politique de l'eau en France
I mise en page   17
  Christophe POFIQUIEFI   p` ·
  photographies et illustrations  
  Patrick THIEFIY - Alain WILLIAM É; ,
  Impression   I
  Copie-Self-Amiens   _
  sur papier 50 % recyclé  
  dépôt légal 2°"‘° trimestre 1993  
  2   PICARDIE NATURE M60

Ed 't ' l  
  Si, traditionnellement, la période estivale constitue une trêve dans la vie politique, elle
  est parfois pour les protecteurs de la nature une occasion, voire une obligation, d’agir
  Paar la rnëaetaatian ae l’ena1r¤nnament·
  Moments agréables lorsque, en vacances, on participe à des activités utiles et d ’intérêt
  général, moments d%ciles quand certains profitent de Vengourdissement général pour
  nana aaa araaaaaaa aasraaaaaa-
  je me souviens de l’été 1985, le 10 juillet exactement. Deux bombes coulaient le
  Rainbow-Warrior, bateau de l’association GRE ENPEAC E, dans le port d 'Auckland.
  L’attentat causa la mort de Fernando PEREIRA, photographe, âgé de 36 ans et père
  GRE ENPEACE préparait sa campagne de protestation contre les essais nucléaires
  dans le Pacüque, les services secrets français avaient décidé de frapper fort pour _
  neutraliser une association internationale qui lutte pour le respect de la vie sous toutes
  Trois années après, les fa ux époux TUREN GE, le capitaine PRIEUR et le comman-
  dant MAFART étaient de retour en France, libres. Ce dernier se verra même attribuer
  1'ataa na11¤aa1aa aaa 1e aa 1991 1 r
  C’est la même volonté de préserver les richesses biologiques de la planète pour les
1   transmettre aux générations futures qui a poussé Eric PE TE TIN à se battre contre le
  projet du tunnel du SOMPORT, en vallée d ’ASPE. Les dégradations de matériel qu’il
  a causées sur un chantier déclaré illégal par le Conseil d ’Etat, la plus haute juridiction
  administrative de notre pays, lui ont valu 14 mois de cachot, ~
  Dëa1aê1aaa1 1'E1a1 aa11f*aPP€tfat1· L
  Les mésaventures d ’Eric PE TETIN ont heureusement pris fin par la grâce du
  Président, mais les travaux menaçant les derniers ours des Pyrénées continuent, ne
  Plus modestement, quelques uns d ’entre nous se sont mobilisés pour défendre des
  espèces et des espaces menacés. Pendant des jours et certaines nuits, Alain, Brigitte,
  Corinne, Laurent, Philippe, Gérard et le reste de leur "bande" (sans oublier Pierre et
  Iosette) ont surveillé la fragile colonie de Phoques de la Baie de Somme;
·   bénéficier de certaines dispositions comme Vinstauration d ’une réserve naturelle.
  Le projet existe mais il a été ralenti par un certain nombre d ’opposi tion et de reticences
  émanant de personnes peu soucieuses du respect de Venvironnement ou intolérantes à »
  1’asaa1 aa rrataaaaa ae 1a aaaaa-
  aaaaarsea aaaaasaa ae C/WE UX·$ L1R·MER 9*1111 CROTOY an Sant aaa aaanralaa
e   La ar naaaan aa a1raaa11 aan aa 1'191a1f*aPPafa"1 1 1
PrcARou.= NATURE Na oo   3

D •  
Informations 1
  PERE NUCLEAIREAUEST  
  î
  Ce livre eeie eoiiipei Ame YARocH1Ns1<AYA, journaliste, eiedepiiiee du 3
  Soviet Suprême irunss (de 1989 à la dissolution de ee1oi·ei rio 1991). Jiieqiiià 1
  fm 1991 elle avécuàJ1tom1r, dans une rég1ond’Uk1ame,qu1 asouffert directement 1
  de la catastrophe. Ce livre a été publié à Moscou en 1991 et va sortir au Japon, en  
  , · ·
  et marées (surtout de fortes pressions des autorités en place) depuis 1986 pour que ?
  ·¤‘i· i`     E;   X"1"‘?i§iÉëii§ï§î§'§:i:§:;
  toute la lumière soit faite sur les causes et les conséquences réelles de l’accident. .
  d 8
  . . ·, , . 1
  La hvœ 98* basé sur 1a P9fœP¤0¤ (luc 1 auœuï 11 €11€ @6 1 ¤CC1d€11L 611 18111 que
  voisin, entant que journaliste, puis comme enquêteurparlementaire.Ces différents È
  niveaux   mêlent pour nous confronter à la vie quotidiemie en ilkraine, aux A ·
  perturbat1onS que l &CC1dent de Tchernobyl y a apportées et, bien Sur, &uX  
  conséquences catastrophiques pour les habitants et notamment pour les enfants. . ;
  1 . . . '
  SEPY MS üP1`èS cette 611011116 C21UiSU`0phe, qui 21 bouleversé nos 1dé€S de la sécurité W
  - Catastrophe qui risque d’ai11curs bien de se reprodoiie si Poooidem ne se deeide 1
  pas à intervenir rapidement- il n’était que temps de publier cette enquête qui est ,
  dossiers gardés jusque-là secrets par les autorités du Kremlin.
  ï
  "TCIIERNOBYL ·' VERITE INTERDITE g
  édition de l ’aube, collection : regards croisés, 144 pages 89 R  
   
  1
  i
  9
  1
  1
    ‘e-     ‘         1
  1 1     1 Q  
      .·   ·r' ·  · ·1t‘ 1   ' 1   " I E  .   ‘   1
  È 1     î È É 1 ;   '- 1 1 1 1       a
    i   1  i 1   1 E 1 1 * ' 1 1         1
  1e     i 1 W1m1m,Lm 1 g Li g 1  ,    A     ,.,,,v__A   ;
    * 1 W 1 '  "“" ‘· 1 1 1 I ‘   L 1
  I " E ' i .
  1
  Q
4   P1cAn¤1E NATURE mso .

 Inf0rmati011s
I · iîaëëaîzî2E2Fsîsëzëaîsîse·=*2E?=‘=‘=ë2EzEai2isëaî23£2ë;ëz‘·‘15%zi;§É§ë§ëQl¤§2gêâzgêiêëêîêiïgîiâfëiêîï
Une HUHVBHG referme   -
, • e -=ais222a2;2ssësëzëaëaèsézëaëzëzzëaëaëaëêëêëêëë -’‘‘1 ëîëëêéâëâëêëâëëÉâëêëêÉEÈêëëêEëaëêëîîêëëêêlëëêëêëëêë
         
 
Le serpent de mer dela- réforme du droitede chasse est deretour zapres la réflexion  
menée par le député socialiste Colin? au milieu des années 1980, voici le projet du  
sénateur de droite:Pier1·eLacour·qui.pourrait-aboutir souslapression dupartipolitiquee  
Chasse,,pêche,nature·et.t11adiîtions—·(CPNT). La:présentation·est;séduisar1te: intégration,  
du droit de non chasse,4entr·ée des-non chassetuvs dans la co—gestion- de la faune y·  
compris dans les fédérations, indépendance des gardes nationaux...  
©ll»I’Gl1l0l1VC`lCl.dBSïI'€V&H(llC8lil©I'lS dw Verts, maisen Creusant un peu, on remarque  
que Pierre Lacour s~’est en gouffré dans deux erreurs stratégiques commises parles   `
écologistes pour aboutir à- l1’effet inverse de celui souhaité parles Verts.  
La-premiereterreur est le lien entre le droit de non chasse et le territoire. Enzattaquarrt  
les dispositions de<1a·loi Verdeille, qui nrettaientle-droit derchasse au—dessus du droit   (
de propriété, les écologistes soutenaient implicitement une sorte de droit du sol qui  
débouche dans le projet.Lac our sur une.co,gestion- de-l' ensemble de la faune entre les  
propriétaires et les chasseurs, excluant même les associations qui ne seraient pas  
rrerrîeteîree de reserves newrellee  
La seconde erreur est d°’avoirprôné la cogestion de la faune entre chasseurs et non  
chasseurs sans avoir mesuré 1-afaiblesse structurelle etfmanciere des protecteurs face  
aux chasseurs. Non seulement l" argent des cotisations payées par les chasseurs  
(plusieurs centaines de millions. de; francs par an, contrepartie du prélèvement d’un  
"bien collectif") restez aux chasseurs, mais Lacour propose en- plus de racketterles  
associations. Pour fmancer les Fédérations-de chasse, déjà trèsriches grâceau permis  
de chasse (cf. La chasse à la française,. Roger Mathieu, 1,987), il envisage en  
  · .· · . , ·. . · . . . , ·. , r , . . ··  
propose par ailleurs une petite indépendance· des- gardes nationaux, leurûnancement  
pourrait aussi être prélevé "‘sur l’ adhésion.aux.as‘sociations·deprotec.tion de la nature?.  
Les chasseurs et propriétaires (chasseurs ou- non) fonneraient les deux colleges de  
Fédérations de- chasse rénovées- devenues des- établissements-publics slirrspirant des-  
chambres di"agricu1ture. En rendant encore plus ins 1`tutionnelle llorganisatilon    
corporatiste de la chasse, Lacour renforce le lobby- chasse et surtout assoit la base  
eleetetele et üeeneîete de CPNT Nee Seulement Se1e¤ Leeew lee eheeeeere em  
vocationàgé1·e1·l’ensemble·deelafaune, mais ils doiventparticiperinstitutionnellement   ·
à l’élaboration des politiques régionmes. d’aménagement.du· territoire comme c? est  
· "¤¤e realite dem   ees-le-ee de rwsremme feeee1e=-meeteee-eeeruîeeeeeeeee  
élus chasseurs de orme (dans te sarnenusan, jurrra. 1993-;.  
Ces derniers tentent d”ailleurs de   passer dans les·C'onseils régionaux    
motion remettanten.cause'des directiveseu · ,péennes..Déjàtle Nord—Pas—de=Calaisde   ·
Marie-Christine Blandin est ‘”‘toml>é” commees?enlrvante'lap1'eSSe deS elîüSSe¤1%·  
Dans le projet Lacour, il n—’y a pas de place pour les 54,5 millions de non chasseurs  
e¤ peur lee Seîeeüüereee ele il Se Sït¤e·e=mS~l¤ dreîte lierre des Stwe-wree edmîlrîetre-  
tives corporatrioes de la chasse mises en place sous le gouvemement de Vichy.  
  .
Cllllsllall B'°‘ll‘ll€  
 
“" V””'C°”l“‘l **305- 50 me Be"Oll·Mel0" 94250 Gentllly  
PICARDIE NATURE N° 60   5

L V' d t A ' t'  
   
   ,     
· Lorsqu’en 1976, paraissait I’At|as des oiseaux nicheurs de France, une étape déterminante
dans la connaissance précise du statut de notre avifaune était franchie. Cet événement, salué _
unanimement, constituait à l'époque une grande "première" européenne. Il s'agissait là d’un outil I
précieux de référence. _ I
Avec le NOUVEL ATLAS DES OISEAUX NICHEURS DE FRANCE, une dimension nouvelle
est prise, celle dela mesure de l'évolution spatiale et numérique des effectifs. Nécessitant un énorme '
travail, l’enquête sur le terrain prit place de 1985 à 1989, soit quinze ans après la première. Le territoire
français métropolitain fut activement parcouru par près de2 000 omithologues qui, méthodiquement,
secteurpar secteur, dressèrent l’inventaire précis de notre avifaune nicheuse. Soixante responsables D
d’associations régionales ou départementales recueillirent et vérifièrent les informations avant que ,
celles-ci soient transmises pour informatisation au Secrétariat de la Faune et de la Flore.
Cent cinquante auteurs traitent de l’historique, du statut, de l'évolution de la distribution et de
ses causes, des habitats fréquentés, du régime alimentaire, du déroulement de la reproduction dans ~
letemps, du statut postnuptial, etc. Pour chaque oiseau, c’est en somme une véritable monographie
qui est présentée, précise et remarquablement documentée. Six illustrateurs ont mis tout leur talent I
pour nous présenter les 285 espèces ayant niché en France de 1985 à 1989. A
Cet ouvrage de 700 pages ne pourra que séduire tous ceux qui, de près ou de loin, portent 3
intérêt à notre avifaune. ,
Des omithologues, membres de PICARDIE-NATURE ont collaboré à cette nouvelle édition. É
Xavier COMMECY a rédigé un article sur le Grèbe castagneux et le Grèbe huppé ainsi qu’un article ,
sur les Roitelets huppés et triple bandeau, en collaboration avec François SUEUR. François SU EUR  
a rédigé des articles sur le Goéland cendré, le Traquet pâtre et la Tourterelle turque. - ,
  I
I BULLETIN DE SQIISQEIPTIQN I 5
I I
I à renvoyer à la Société Ornithologique de France I
I 55 rue Buffon - 75005 PARIS I , j
I I î
I Nom : .................................................... Prénom : ............................................................... I ,
I Adre e · I  
I ss . ............................................................ I ...................................................................... I  
I ................................................................................................................................................. I  
I commande ............. exemp|aire(s) du "Nouvel Atlas des ciseaux nicheurs de France" au prix de 230 I ·  
I francs (+30 francs de frais de port). I  
I Ci-joint mon règlement: chèque bancaire C.C.P. I  
I Date : ......... ’ ............................. I  
I Srgnature : I  
I I  
6   PICARDIE NATURE M60  

  Lil Vif de 110ÉfE ASSOCMHOTI
  ,_—.    L , ii  il I  _    , ,__—   g
Oiseaux relâchés au cours du 1 er semestre 1993. . I
Un jeune cygne tuberculé, sans blessure apparente après un atterrissage dans un champ à
Ftenancourt la veille. Relâché sur la Somme en aval de Dreuil—|ès·Amiens, le 5 janvier.
Un Epervier d’Europe, recueilli le 23 novembre à Hailles avec une fracture de |’aile droite et 1
plomb de chasse, relâché à Saveuse le 20 janvier.Bague n° Fl' 24844.
Un. Epewier d'Europe s’étant introduit dans le supermarché Maxicoop à Flixecourt, sans doute
à la poursuite d’un moineau, le 22 janvier, poursuivi, assommé et jeté dans une benne à déchets par
un employé (félicitations l) récupère très rapidement et est relâché à Saveuse le 24 janvier.
Un Cygne tuberculé, souffrant d’une fracture dela patte droite due à un atterrissage forcé à Camon
le 24 décembre, profite d’un fort vent pour s’envoler de Saveuse le 26 janvier. A noter que pour A
décoller, un Cygne doit courir sur au moins 20 m. ce qui prouve que sa patte était bien réparée.
Un Guillemot de Trol'l, recueilli mazouté sur la côte par M. Thierry RIGAUX le 24 janvier. Bien
nettoyé et relâché au Hourdel le 29 janvier par M. Alain WILLIAM.
Une Chouette hulotte recueillie le 4 décembre à Vaux sur Somme avec unefracture de l'aile droite,
relâchée le 10 février à Saveuse. Bague n° DA 195404.
Une buse variable recueillie le tônovembreà   g _,   » I. , —;= ‘··‘_   __,, y   ‘j,. . ·&—s,    ,_ ».‘·
Petit-Camon avec une fractureà l'ai|e droite et I   AA—· , .   »       ,  
deuxplombsdechasseaétérelâchéeàSaveuse g   .,' I , ·.,,   — '   g —   ·     — . ; · I.
le 12 février. Bague DA 195403. V ï _        ,'à U tit, , ·~ ,   j ' [ 1  
 ff      1....   I   t   .. . ... .     • ..llt   ~
Une Buse variable recueillie le 30 novembre    ===     V l si     ‘’i     _   jijy
. à Villers Tournel avec une fracture de |'ailé   .,,_     ·_  V ____AA    ri g?.. — ,·~,·tg=     _t,-*  
gauche, une fracture de |’alle droite et 2 plombs   ..,_     . r~‘ 1     °°»`·‘·‘ 2 j  —'.»  
I de chasse é été rélachéé à Saveuse en même  ''''* ltttt1‘t      ë=i    ''l”   '''‘ · `    '   t   Ã .·'·ii Y , .t.“,,j
A temps que la précédente. Bague DA 195403.    · iv       t·t‘‘``j C _; lîi_— ,;    
Deux Guillemots de Tro'il, recueillis mazoutés V'   V,__, ,;A, M    _y.t , `` ; ï ` »*   ijwï I      
surla côte lors du recensement d’oiseaux morts _ I , ` ''' '”'‘r‘‘‘»t`‘`t= ï   ‘‘‘ i j    j j A,__‘ I t_f,.,.` 1,   '‘_”·
du 31 janvier, nettoyés ont été relâchée au l ” _   "‘ ''‘’   ~_ _,‘V . ii.`` 3.,, ,,_‘,‘  
Touquet le 25 février. Ils s’é|oignent très rapi- _
I dement en nageant. Bagues n° DA 195405 et       É     ~,·*W 1  
DA   l ai ···· ' E2     r>__    
Un Guillemot deTro`ilmazouté recueilli parM. , _W   AA_gA     _   lli‘   »  _=_tc   g_,.  
François SUEUB le 1er mars, a été relâché au   ` I I _i _ ,,,.      
Touquet le 23 mars; Il a volé sur une centaine de   _·===··, ;   ,   -=-     . _   't,,.     —· - '
” mètres puis s’estéloignérapidementen nageant.   * '   lvv   ’‘'`       j     . A
I Bague ¤° DA 195407· A   l   .,_t ` B    -- A :·.,. I ··... l j· '  ,  
; Un Guillemot de’Troï| mazouté recueilli le 6   lgé_  si       ,·vl s    
g mars, a ete relache le 23 mars au Touquet. ll a     ,- < · é ·   —‘*. j.;;.ïi ,....,    
· , · · · ·     ·1.t · ~r-··· si ,.tv..;lî·     l‘»     J   ., . '·‘itt    
vole sur 50 m. et s est eloigne raprdement en _. I       ·.y, ; ,4`,_ gv.; ,,,~jt.,   .,y,    ZVV  
« "a99am· Bague "° DA 195 408- ff » '`,‘   :·i=‘’‘  'A: ‘'*‘   ==t   Tël ÈÃÉ   `jr`. ¤   Z- Ã? 
I   .9   ··»‘   i·...   A 1   ._'.    t.’  
PICARDIE NATUI2EN° 60   7

la Vie de notre Association   È
      É  _& Un Goéland argenté trouvé dans un jardin rue de É
»  `i=`’  S C   Èr Ca n à· Amiens, le.29 mars, sale. et maigre, a. été i
      Q relâché propre et en bonne S8DiÉ;i9‘5_8V|'ii àia Hotoie-· _
      ··`   Q  j   È ‘‘‘·     Bague n° DA 195410.
  '`‘`   o‘`` `     W"  
     gug    Q Une Chouette hulotte. en duvet. resueliiiie Vue I
  `   Jean Jaures à Amiens (li,eu_d_e;découverte de bébés F
. u K   Hulottes bien connu depuls·p|us_i.  urs annees) le 15 .
  `·4·       mars, a été relachée àêaveuse le<2.9î avril. Bgag.ueDA j
. -   -  .  .     Une Chouette eft·raie·heurtéeapar une voiture et à
recueillie le 17 mars à_Cagny, qui semblait aveugle,  
a.t©1a|em·en·t·récupéré eta été«re|.âchéeà~.5aveuse le 28~avriI. Baguen°DA 195411. W
Un Milan noir trouvé assommé àMQrlQl1y.Humiere_s.le 26 avril a tres rapidement repris des forces.  
Il a été relâché à Saveuse le 30 avril. Après;ê.tre~monté en spirale à plus de 100 m. de hauteur, il s’est i
éloigné.en_.pIanant vers le sud. Bague·n°DA 195413. R
Trois poussins de Canard colvert recueillis au début du mois d’avri| alors qu’lls étaient en train de  
se noyer près du barrage dela chaudière, en aval d’Amiens m’ont été confiés le 28 de ce mois-. Bien l
nourris, assez sauvages ils ont été relâchés au bassin de Ia_Hotoie le 2 juin. Bagues n° DA 195414, 9
DA 195415, et DA 195416. É
Un Choucas des tours recueilli danssle; quartier St Pierre le 10 juin a été relâché lejour même dans Q
le jardin du Dr NEEL, vétérinalrerécemmentrlnstarllé«Boulevard de Beauvillé à Amiens. Bague.n° EA Z
515913.
Je remercie cha|eureusem<m@ person-nes qui ont- recueilli ces oiseaux et- les ont confiés au î
Centre de soins ainsi que cellesqui sxesont relayées pour me les faire pan/enirsrar3idern·eni~ E
==»!?^ I
Adresse du centre de soins: Jean—Marie THIERY  `gig    ——··.  ~  rl. , Q
g` ? ——. 4, _ 37"rue du Bois ,   `      É
_ iigîr  aovsosaveuse Ir    yy  »   · r +“ — —; €   .,_  ,   «
  -    ,  tai. 2as,4.14.40;.    |» il  0  si ,, 3
 ;'=—·· ‘—  —· ·  '  .·  
1   R h ,_ L l
  vîî S  ÃÈÈÉÉ.   .
  ‘“"°"’°'“°""2°""‘°'  
  §y°?,§î°è“‘;,,  
  17Airusclî·la—,Vallée»  
  80.680 .  
  îîÉ·`§`§§É3mÀÉ'”‘“”  
  ¤¤w·¤«¤=r¤«¤Héw·= Ã
  ‘i’   “‘i‘   ’i’i‘i‘‘ ii ’‘i‘   35 000 Fiennes É
 tel = 99 30 52 31 ,
8   PICARDIE NATURE I\I°o0 l

  la Vie de notre Association
    C
   
    ss     
2g2g2;;z;2;z;2;2gagzgzâaieiaisisêsîzizâzi2is;isizâstisîsëëëaêsâësizâëâsâziëâziaâsisââsisisâsizâsâaisâzëaïeEziai2E25E2;iiisi2iaisiiaiaisisis;zi;âaâxii2ie?af;@2Q2iaE2⤧aâ2=trE2;âsisisiaizëzQai2Q2isQaïe@2E252î;§site‘2}si2;;¤;2Q1Q2*;2ia?‘a§2;§2§;î:;‘§—î2§;}‘ ‘2gQz§i2Q23z@2*2ëtS=gai;*—ëzi;§si2§;ë2ë2§¥*'ësiaîzizizE2iai&§2§z§1*‘2i25;ïsë2§2§s§2§""·iai2âs‘·""‘*2ë;;;ê2i;§2**E2?2êsë=‘·‘2§2§àï;§2§2§sës§¤ê2€¢is§¢§2§2§si2§;§2§·§-1
  nsss    
La Cour d’Appe| d’Amiens vient de rendre un arrêt qui   ` `:`'':`'`ï":`:‘::“;   iiïiiizîzizizi`::È:Zîzii”`Z:‘:`Z:É::ii:Z::::ï:i:::’:::‘:::::’i‘'Zîiîîi:‘i':iï:zli‘*i'i:i`‘î`i`;::`;îî::i::`   `:’:::`:`:''`:i`:'`  
met fin à un procès opposant depuis plusieurs années , _ _ _ _
la Fédération Départementale des Chasseurs de la L3 3 f3V33r *993 '3 T33333' 33m'3'3'
S©mm€ â Vassociation Picardié·NétUj·é_ îlfjlïli ClAmlenS a, à lia demande de
Picardie-Nature, sursis a l’executlon de
R8DP9|0¤S la 990èSë de cette ôiiëllë l’arrêté du 5janvier 1993 du Préfet de la
Le 2 avril 1979, le Gouvernement français avait signé 333333 33 C3 qu"' 33333333 I3 333333
la Directive Européenne n°79 409 sur la Protection des 33 3_'3'3r 3 333 333t3333r3m33t au 31
Oiseaux, qui prévoit en son article 7 : "Ces Etats I33`33'6 1333
membres veillent à ce que les espèces auxquelles , _ _ _ ,
s’applique la législation de la chasse, ne soient pas ,L3 13f3V33r 1,333 I3 M'3'333 de I E3'
chassées pendant la période nidicole ni pendant les V'i33333‘33t 3333333 un '333'33 33
différents stades de reproduction et de dépendanceî â3Ét;tîL'âëgquaîâgàîgffnurîuîeï ëîgêîn
Un arrêté ministériel du Secrétaire d’Etat à l’Environ- mét~jt_
nement, en date du 23 juin 1989 avait fixé les périodes
d’ouverture spécifiques de la chasse au gibier d’eau Dang Sé Séance du 27 méj 1993 jé ·
pour la campagne 1989 - 1990 dans le département de Cénééjj d·Etét é dééjdé dtyjj rj’y évéjt
la SOITIITIB, HU 29 juillet DOUT les |’Tl6l’ê\iS GG |'i|'1IÉl'l€U|’ Gi pag ljgtj dg Stattjgr 5t_jj· lag çOrjC|t_j5jOt·j5
au 15 juillet pour le domaine maritime. du jt/jjnjétté dg jgnvjtémtémént tétt-
En dépit de cet arrêté le Président de I’Association 33'3 3 r3333I3333_33 ]3g3m33È du  
Picarde des Chasseurs de Gibier d’Eau du départe- f3V33_r 1333 du T333333 33m'3'3333f
ment de la Somme avait publiquement et à plusieurs 3 Am'333
reprises appelé ses adhérents à chasser avant ces , , , , , _ _
dates, tandis que le Président de la Fédération J 333333 qu 33333 3333 333'3'33 333
Départementale des Chasseurs de la Somme incitait plus 33*33 '3333333 33'3'3'3333Y3 33
ses adhérentsà"chasser le 14juillet 1989 avec ou sans F'3333 M333'3"3}3 M'3'333 33I Env"
aUtOriSaüOn··_ ronnement et le Prefet de la Somme se
décideront enfin à respecter ia directive
Estimant que cette attitude constituait une incitation édtépéémté rj°7Q 499 éd; jé ptdtéétjétt
au braconnage le GEPOP les avait assignés devant le dag éjééédx qui é été éjgnéé jé 2 évtjj
l Tribunal de Grande Instance d’Amiens. Le 18 mai 1991 1979 par jé Gétjvémémént tténçéjé ét
celui-ci condamnait la Fédération Départementale des qtjj étjptjjé dans één éj—tjéjé7; “CééE1·ét$ ·
Ch3SS€Ul’S de la SOlTlmG à pû}/GT HU GEPOP la SOITITTIG mgmbrgg vgillgnfà C5 qua [gg ggpèçgg
09 2000 F- auxquelles s’applique la législation de
La Fédération Départementale des Chasseurs de la I3 Chasse 33 33'33tp33 33333333 333'
‘ Somme faisait appel et la Cour d’Appel d’Amiens vient 333t /33r 333333 de ’3P’°d”°"°" 3t
l de confirmer ce jugement en la condamnantà payer 333333" /333 33]3î de ’3333" *333 I33r
l 2.000 F de dommages et intérêts à Picardie—Nature. 333 de 3'3'333333 ·
à Jean-Marie THlEFlY· Jean-Marie Tujaav.
PICARDIE NATURE M 60   9

É
i
la Vie de notre Association   ;
I
  ·‘‘‘ 5;;; _§;ÈQ[_. ïl_ Vf_2_ij;~ j:._j}gî· ‘·`·¤·—_.·    .,   .·,o ,   I2;;··iïQ;fÉ·   vl;‘` .;;QQ;§’§}}=;;;§}j;;__.2}; ·:ï‘·   Q
`—€2€s2î :2î2î2î;î&î2=2' 5 "ëzêsêaï `     . ·: 'T . ” 2} ° Qf-   ` "   ` ;,;§&îï}` _
  tto;   tttn     toot   tot        ottoo   l
  ‘`‘’‘ iii? 1* îîïë‘·iâ?§îQ;jî¥ëiëEî·’l· ïîî ·`·‘ Yi? .v`‘ J:zgëêëêèiîëîïêɧj·ï,`îî;î'iï%’ïi*-Si;IV  îëï ··”·   È
La côte picarde est connue pour ses paysages variés, ses milieux naturels encore peu urbanisés, ‘
ses oiseaux migrateurs et la colonie de Phoques qui séjourne en Baie de Somme. Elle |’est moins  
pour les décharges sauvages qui dégradent les sites et empolsonnent le sol. Et pourtant depuis [
deux ans, deux stations balnéaires se slngularisent dans ce domaine. §
· i
Au sud dela Baie de Somme, c’est la commune de CAYEUX—SUR-MER qui laisse se développer  
une décharge sur une digue de galets. i
Au nord, c’est le maire du CBOTOY qui a créé un dépôt sauvage dans le marais communal, à i
proximité immédiate d’un centre de déminage où sont stockés des bombes datant des deux ;
dernières guerres. A  
  i
  .n ,     rxti      
  .I-.1   ~...,     _   .,..       ,.·.     ·t.«#‘ ~   tr».     ‘,»·ts   J
    =tit    Q » = É
    ÃQ:1ï”" .€’i  ·.».    ''.‘   :l—  î »t·-' V I ai ‘ t I
` t‘tt   mf     i’ii. 5  '   i —·.— I  
  -'¤’   »··*      ;; / ·»   I _ , ,     . V
  ·.·,»   `,.`  x· '       . ¤   V. I   a
t jr   I   Viéi ô  Ã   `' . I I `    t”     I
'Pourallerjusquau bout d'une ·     Wg,·          i   i·v‘=··v   "         ··   1       r
démarche qualitative'. M. Obre, g à     V,__Ai H     . ‘ W     ,,, W I   ‘‘`   »A.. ?  ï
maire de Cayeux-sur—Men 1992   r        * *   M     · W «   ` · · `   ,
A CAYEUX-SUR-MER, des déchets de toute nature, apportés par des particuliers et des 4
entreprises s’amoncel|ent sur plusieurs dizaines de mètres de long. Lorsque la hauteur devient trop , ï
importante, un bulldozer pousse les déchets entre deux cordons de galets, où survie une plante rare g
et légalement protégée, le chou marin. 1
on É
  ·
      .   .i» »    l
     , .,   il , i
  , ,,.   W   ._        Q
  ..;r   ~li` S        ,.»‘    ’ .    , ,_   .. ·t·  
    ___,,.   · ..i.. ~ .i..I.....l   AV . ï rvur   .;_ A,_ v·_» .` _· t
        .t.t.-   ,... ï   .     `   “ T    
I, t , .   .   ·   agi ·  1%-,,,     *· · r ·   ¤
’  ‘,,.  `"ts           ' W i‘‘‘~·>   ,,,.     “ ‘· , , . . 1
'    V.,   .·.·. «  Qff `   `i‘t    .'· t·» · ·      “·* ‘     DES d8""'S€m"’"'$ ""9”"""`$ pa" dûs ’·""”"p”S°S· î
I il A' V '`LA I    ’ V-             Ã ki un Cëmivn dèië Svciëlë DELO/SON  
Z lu  »»A\ -     `   vA    v~     ,..:     t_,     ,--·=   de FrivilIe·Escarbotin  
  V . ~     A_   —i·' _ J, ,_‘'_   .,· '.·l~-  ·» .....     t _,  »   g-    
IO   PICARDIE NATURE N°60 I

  la Vic de notre Association
Malgré nos multiples interventions, le maire ne donne pas l’impresslon de s'inquièter de cette
situation. ll estvrai que les terrains appartiennent au Domaine Public Maritime et sont théoriquement i
gérés parla Direction Départementale de l'Equipement. A vrai dire, il se moque de la préservation
du site puisque des déchets de la commune sont déversés par les employés municipaux.
Et pourtant en matière d’environnement, Mr OBRE devrait s’y connaître. En effet, la commune de
CAYEUX-SUR-MER était candidate à l’obtention du pavillon bleu. .
Le dossier d'instruction est très complet et oblige les municipalités candidates à dresser un bilan
précis des problèmes d’environnement urbain et maritime. Lors d’une interview pour la revue "|’Envol
en Pays de Somme", Mr OBRE déclarait: "nous avons inscrit la commune dans la course au Pavillon
bleu pour aller jusqu’au bout d’une démarche qualitative qui nous préoccupe toute l'année".
E""€ *65 d‘S°°“'S et 'GS tt   %‘     ‘r      ’?"’t il     ·  L   T  toit  i .eio ilîi   vtstc   iio  
    *>‘ii'*   ·»·lï     ··       it—~        
Lassé de cette situation    ii i ,    t    o'.._ ;        i*·  ·  '''‘
·   ~  ,     ,.    ·`'`' '     :   , V 2 ,·   .2>"”'1*î ·‘·> ,     É. -- Ã 'P · I  
¤<>¤St¤t ¤'h¤iSSistls1¤i¤i¤     lcct    
dgmjgf gt ngug portons    
plainte pourdépôtsauvage         ·.''" Èl’  T i'.` î" ~  
illegal et destruction des-   —·t ·    _t.    ,..î ,_ w   tt —_ î;‘;Ãz,»%«gt»:st«__î
. , , , ~   ·   ,   ttz   —-   .·—  1:;*     » ·· ·      
pece végétale protegee. g,      ''‘‘*' .~      ·,        '', . ts —.·· » r».Q‘Z;
W   ,   s~‘ » 1** J *2.,,,  .  1 ,; "   '“`“   A
    ‘'r'     ~·   î r   
y«·rr·;·,,. f _,_..   A     %,g_¥_;.£  H 1«.@ï‘;;**~;_ É.-     ts.;
  1     v>_.. ;            ...   (_          
»»«/”"' fé   »  [ '»=  r ‘ É —.·.   ·   ‘'*i  r  ‘—‘2»»‘r"*2; =
Une des demières stations , . ·_t      iti ·=V,,    Q , _A,_;     ' _
françaisesde Choumaritime `  A  A ·s    · » ‘·*«~4z»«‘   '’ii @1* V · '»·’ " *‘ ·'”ï`9
· Mtïw
  rw'; ‘
_     _ p   , t  `  ·¢'É t Sur le territoire de la commune de LE CROTOY, le
_`   ,*«· '     _       maire, Mr WADOUX, a organisé depuis octobre 1991
  Q  V _} .. '*     une collecte de déchets, en complète infraction avec la
   ·.   _,,,_ , ___,_,,, .  ·—  t »»·——      . ,  N  j   réglementation en vigueur. Près dela station d’épuration
  i>\   un “pré-dépôt reçoit des dechets que les Crotellois
r       :5   _·,· » P,.  _.;§·;\;»~  apportent, a Iinvltatlon du maire. Ceux-cl Sont ensulte
,  »»» ··»· ,    ·»    _ · .,~· ,.,«     ,._   .· trans ortés et stockés dans le marais communatàcote
.    "    ,   s- ` gz ÃÃV < _. ·:"”:(. A , , , , , `
 x   "    __  ‘·       du batiment du service de la Protection Civile ou sont
·==:—»—   ,V4_ g   ·~ · tt  ``'‘ » —.,._  _ M EM  » _  _ _   ·  entreposés des bombes destinées à être détruites à
       ,,.t vf     ··‘»t·   t —" marée haute dans |'estuaire.
  ,.2% ou  , . ,; .. É  ...., msàë g Q Q J;  œ ,
É’}.v ëà;*     ,__,  ,;_ ·î""  D  ` - fr -J `   gi      
É   .,`      ‘`‘ tr ·«   ‘·  V ,,   ,..   ü
E V   L __ 4_.·`   _____ mi ,_>> ·É‘î _  ,,§;? ·"
  ‘   _....  t L    
P l .   `ii‘ ï l â   .'` ‘ "     
«   ...t==r     "        . ·    
i âs  . .=~=— ‘;?·  1 È.     V · » ·’”’î.’·~’  - . . , . , .
É       ,   si _'’. _j       ·_ __», _° Un clrcultde stockage de dechets organise parlemalre,
—,  `— ïï = ·t:·     ’‘'‘'‘   î KA xx . ‘,r··i '« ·  if i   en totale infraction avec la réglementation
 '`·   · `   i'   D · . —
i r _  ‘‘·‘\   ?"ï”r; · ‘ ·.     »  
l PICARDIE 1vArur2Elv= 60   ii

la Vie de notre Association  
Cette démarche est une provocation. En guise de protestation contre les opérations de destruction
d’engins de guerre qui nuisent aux riverains et au site, le maire du CHOTOY a créé une décharge 1
à quelques mètres d’une zone dangereuse. En agissant ainsi, Mr WADOUX a commis plusieurs
infractions, au titre du code de |'urbanisme (hon respect du Plan d’Occupati0n des Sols qu’il a lui-
même élaboré l) et au titre de la législation sur les installations classées.
L’impact sur le milieu est préoccupant, des produits toxiques ont été déposés, sur le sable, au dessus
de la nappe phréatique, affleurante à cet endroit. ‘
Pour cette affaire, notre association a saisi lajustice, en mai 1992, une instruction est actuellement .
en cours. ll ya quelques mois, le Préfet prenait un arrêté de mise en demeure d'enlever les déchets È
avant la fin du mois de juin, cela n'a pas été fait. ,
(lire notre dernier courrier au Préfet, ci-après). i
Notre association, comme plusieurs organismes soucieux de la qualité de Fenvironnement en Q
Picardie, fait des efforts pour que les richesses biologiques et paysagères de la côte picarde soient '
préservées. ll est inacceptable que des maires participent, de près ou de loin, volontairement ou par .
négligence, à la dégradation du patrimoine exceptionnel que constituent les zones littorales.
· Patrick THIERY _
Amiens, le 6 septembre 1993  
4 Monsieur le Préfet de région,  
J'ai l’honneur d'attirer respectueusement votre attention sur la situation suivante :
Depuis J,9_9_], se développe un dépôt sauvage sur le territoire de la commune de LE CROTOY, sur la côte picarde,
à l'initiative du maire de cette commune. I
Devant l'importance et la nature des déchets entreposés à proximité immédiate du dépôt de bombes géré l
par le service de déminage, notre association a déposé une plainte au mois de mai 1992 en mettant en cause z
Mr WADOUX, le maire.
L’arrêté que vous avez pris le 9 avril 1993, ordonnant l'évacuation des déchets vers la décharge de  
NAMPONT—SAINT—MARTIN avant le 15 avril n'a visiblement pas été respecté par Mr WADOUX. Des photographies  
(ci—jointes) prises le samedi 29 août montrent que les déchets sont toujours entreposés dans le marais  
communal, à même le sable. 1
En dehors de l 'aspect réglementaire (infraction au POS et à la législation sur l 'élimination des déchets),  
les risques de pollution de la nappe d'eau, affleurante à cet endroit ne doivent pas être négligés. Ã
Nous nous permettons de vous rappeler que Maitre CONROUX, huissier de justice a constaté, le QQ jg,mL,Ler i
1992, la présence de déchets toxiques en particulier des chapelets de piles contenant du Cadmium et du i
Nickel. ;
Actuellement, Mr WADOUX fait procéder au recouvrement des déchets par les boues de la station d'épuration  
rendant ainsi plus difficile leur enlèvement. 1
Devant de tels agissements et compte tenu des menaces que fait peser la présence de déchets sur le milieu Z
naturel, nous vous demandons de prendre des mesures coercitives à l’encontre de Mr WADOUX pour obtenir g
la suppression de ce dépôt.  
Nous vous informons de notre intention d'alerter Monsieur le Ministre de l'Environnement sur cette  
situation qui n'a que trop duré. Ã
Dans l'attente de votre intervention, nous vous prions de croire, Monsieur le Préfet, en l'expression  
. de notre haute considération.  
Patrick THIERY, Vice—Président.  
I2   PICARDIE NATURE N°60 I —

zi `. is   ,_ , Ã: , AÉ: ,   :: . .   .  .: _
            .·:·   ·  ··=·       A
5`é?`· · ·-    . ·  —·‘   .     = ·· ·':'4 - t   '=  = =· ·  
        ..  ..·=     _.,.·ë   ..W:          _··=
  -°3, ,   . ;;§           Saint-V¤1ëry—26·06¤AP€î¤€ arrivés et
  ·=·~»î~v;.A     »»»»ï>·   AA    '===    ,;V. " — ‘'=ë2r“‘r É    vv,î: 2     A~— '   ,. · ·
  î=···=·= · ïvï‘ ===~—-   ==· A  gt si     I ,:V, A     dejà enaction. Unbébé phoque (3]ours)
~   <—A   .  .=   ërr       . _ .·   · ·
r r  I r r ï ; r     î‘r   .> i.ar>    ; ; rr·rr îrr§Ar A r=r    « r-r  —   rrr rr   *  et v1€¤t de S'ê¤h<>¤€r» ëP¤1Së·
A   rzzzî   _;»‘‘‘        ‘v‘~   ='“     «·A  Réhydraté plusieurs fois au cours dela
  vîïrvï É    · v_.`l ï V f      vlvz    Ã     nuit, son état de Santé paraît satisfai-
  AA..i      -l`l î AAA*A    ·E=—  ‘  rrr’`  A `'`` I     sant le lendemain matin. Avant de
  î È      ‘‘‘‘'=‘* · ·   ta,.   É partir pour la Hollande, le jeune pho-
=-~ ~ ·-===- -  =--       t=- —   —   ~  ~ °"     .t,. . . . .
É   ‘‘‘‘'‘ "  v=t‘       r     que baptisé "Cor1nne" a reçu la v1s1te
  `v’' ‘   qu     V  _  de M. DINGREMONT, maire de St
  lvl‘l‘‘     IAEI         W <&   ia    __;_;_    Ãbv W     :__ _V   Valéry Gt des II’1éC11&S.
  tll,   ;’“l'` I  î* '    ‘t‘  ne ~·· ~t   « t    t__  _.  I tll    't‘=·==··     ==~   l,î;    .
wo       » — `I  =·r I '=”r’   lzttt     ·'at    A ” ,    »  ..   .  »·
à '       zlt   ` l'’'       ,;t.       l't’        ¢··   .     .   -
e »1     ’.·-«~ltrtl'   lt.`l.   l‘‘l    ,·=t tlr‘”t     î"    v.i.·    f   A  
Aéroport du Touquet - 27.06 : "Corinne" est
prise en charge par Anita, du centre de soins de ·   .  t
Pieterburen. Réalimentée une nouvelle fois   —t»~ · .···   tr·=     
avant son départ, elle va prendre son baptême i·iQ-· ‘A _.    l`·E ~
de 1’air, puis retrouver d’autresjeunes phoques   ·-,_p'·‘ev A   I r^_p__p__`____ i __4_v____‘^__>_``_“p __
ayant connu lamême mésaventure.   _·_p___ A A  <·_-— t »   __ _ _ A __'_ _ ___V _,
.  »—.··     .'‘''   ·.»t· ···==     ,»·` Ãî!Z`l ‘`` "   A Ã  ` `   Il Y"     ` `   I
I   A _.· . ·   =··t   pppv   qu   pppp:       Vv---   I  
Plage de la Molliere (Brighton) 6.08 : Une femelle   ..t·` r.....,..,. ,._· É A  WA A  I;  2.. , ·····   N  
gestante est suivie depuis plusieurs semaines. Elle a    ·`   A` A t`~s A      ïtt  ‘  s   —— -—»«—~»- A y =,—    —  
pu mettre bas normalement et son bébé, baptisé   =·‘> ,   _A »  v p   .—·~  
~Rem1" est 1'oojet de toute notre attention. e ’i’i’i ”   “   y-    
~ I V ~   »   et    ·‘  A '     »'=·`'  
' ·   t,,tt   e'‘‘ · ...tl._ .  ——=§  ~    ·it· rx   
A · .   e   A`     `ri``      
A I   e—e»t ‘   îîi=    A   A,  il
  A`````É   ' ·       tl,t M.  
‘   Ezt   fi.    A A " ` "
  ezr   :··   ·     , . . . .
‘ _p:pp;  V  _v, A,·            Mais depuis quelques _]ours,l'1nqtuétude est
5 ,t,, ·            ·r,  A i S    ··`   grande : on a perdu la trace de ' Rémi
  ,,tt,,,,t,,li;titi . ,.,t        ._=i_  1   t'   .   _t=t . . . . .
    ·t.,       A -      .  ·‘ dérangé par des conditions météo difficiles
  A   t_,, . ,,/·· , , ·——at         · · »— ·
    ·t_t —  _,,      et par l’act1v1té de bateaux de peche à proxi-
  '‘·' t t.»‘   `t''   '  iii   .
  r,.   A  __     AA m1té de sonbanc de sable.Séparé de sa mère,
       V  Ã   É- É ”Rémi" s’échoue prés de Brighton. C’est le
    'it:  , :           ..‘`    
        A   » ·   A;        3ème phoque que IIOUS I‘éCupé1'o1'\.S cet été. A
  ··,.  .    ¢~     2   . ,    · ·‘·‘  " UR ·~ · · · · ~- · rr
  ..t A '*i·' V -~·i   ...     ===   ‘-~-     " (       ml Vâ HIHSI 1'B O11'1dI‘€ COIIHDQ Gt
  i%V‘`l``''     «·A~e    V`;`` '`    Ã'i” î ;·î ~=e  e ‘ ' W  AA    U é· · Il } ·
~   `—t    [  .t,     t..¤î· l Q   :·tA 9  .g> ttÀ~ _·   Olivier (phoque de 3 à 4 S€1'Ilê\1I'l€S I‘êC1l·
   ..    .AA,,    `i- ‘   · ,     péré le 28.07 prés du Touquet)àPieterburen.
,...     ,.t,~,   il A ·,   ·‘ii'-=-=     .,..     É     ÉEA   ii·' "A
PICARDIE NATURE N° 60   I3

l
1
- I
   `‘A !
   `'` Corinne DI TRANI, diplomée en  
q  €''v``   biologie animale et éco-êthologîe  
— à l’Université de Milan assure le [
C M t I iisis -  ·,isi   Suivi Scientifique cie ia ccienie i
  - "    . I   M il   i..,,'_~ Elle est interviewée ici par Radio g
  ei.» I I Y    « P   Q ·inie   » I   :—ii       France Picardie l
   'Ii  ~    x l   q I    ,,   q   W I     Smvemanœ I France 3 Picardie,  
    . `i;     a u     c i   aaa i         .     Le Ceuniei 1’icar<i· Ncni Eciein t
  *"   Q i«V`     f        `li C   France Soir, l’Agence France  
I .   ii  i   VI ‘ ··r'-   il    Presse Fré uence Nord Euro e l
‘     '   ·-1 «  - ·       2 le  ,;;;   I q I P <
,      Ad C I. ii''     ‘   *  _ I · Q   __  Ecosse !), Europe 2...  
I
z
Cet été, quinze jeu- .  
nes étudiants ont  
participé à la sur- l
veillance estivale. à
Pour 5 d’entre eux,  
c’était des retrou-    
_ vailles avec la Baie de qu        W     A   si.., Q î
Senune- Venue de   . ii          ittc     a. .   ...     .    ·ii    l
Pîcardîer de Nor '   ..'i    il           I    
mandie, du Nord   3: Ia I             l
P e S · ci e · C e 1 e i e»      ttt      i` ’  a    ...a  I  I I.      Ic u I          
ci'i^»ieeceI<ie Len·aine·   EIII    2   * c     r..I..I  i l  ii i " "  'ii`     «
de Savoie ou de la ré-     R _ qi     = iii.        
gm Pa““€‘“""" *18         .IIII I  Ia «
Sent rence ie Pine     . . . .  ..  f J
souvent pour une   ct'‘'         la   l
durée de 3 semaines,   ”"`   '  i—I    QQ. I. ..._    I  .,        —i î  4   
E
i l
Picardie Nature a présenté cette année à St. Valéry sur Somme du 3 au 12 ]uillet et du 16 au 30 Août, une   l
Exposition sur la Baie de Somme et le Phoque Veau Marin (Phoca vitulina).    
I Cette Exposition, comprenait 12 nouveaux panneaux, réalisés par les membres du groupe «Phoques» de notre I. îg g
association et financée par la DIREN Picardie, le Conseil Régional de Picardie et la Fondation USHUAIA.      
Nous avons voulu ces panneaux très explicites au point de vue du texte, complété par des dessins et des photos   g
de qualité, pour favoriser une pédagogie scolaire. -~I’ ï  
De plus, presque chaque jour, des séances de diapositives étaient programmées : soit sur les phoques, soit Syri  —A_  · i
les oiseaux de la Baie de Somme. , `    
Nous avons pensé aussi à nos amis étrangers en proposant une traduction en langue anglaise.   _r‘ci  
Cette exposition a remporté un très vif succès puisque plus de 2 500 personnes l'ont visité. ff 5
Un petit regret pourtant, la rencontre de peu d’adhérents, cela leur aurait permis de voir le travail réalisé par    
leur association et le plaisir de pouvoir faire plus ample conaissance. `   
   ....,.,._..._.... ...    . ,.,..,.....   ..._.........,,..... I  I . _......   ..,._............... . II .... ...........   .......    ......._,.....,.................,..... .........._...,,. ,. . ....   t. ....   sa -    
î
I4   PICARDIE NATURE N°6O  

a '‘;; gï fjf  À -—'   i t    , 
€î’     ’,_       ·,..  
  V qq A   A  /, · V         5
    it;      q §   6    ‘î.  sf le 
     `  ·       "      ‘ =.. 
  '·‘·     [    , `T;  V=·`;       ·(`  «   ’‘···
  · ‘ .   ·       r °`‘·        
  ‘ :î`î—     ` `         · `‘·   ‘ ”
ix; ,‘·'   *' ·  .. _     ~   , ,··»»  
      Aî,v·A   ' A     v· —=      
  'Z —· ····v   " ·Av»·;/      , `        "ëi ‘;i   V  t;î .»·»   * i‘‘'i‘  ’='‘     W  
  »»,      A ,. ··WA    L   AV‘A`‘       AAZV       - »     
  ,   —       .     `    A·       '`'  ,  
 `         e   ,    `”"'          `  "   ‘ ‘"À`
‘ ···  · ~—    -»—— r a ~     -  -·ï·· s   r s
Gilles c’est sa deuxième surveillance et la deuxième   ,:__ ç   ( j ~' ~ '   i
fois qu’ü repère le premier une naissance dans la   ‘   i   ,___ 5;% fr   ‘  
W Baie. E · _, °? `i‘·   É 1 i ` `
Pourquoi est—ce toujours moi qui remonte
1’ancre ? ]’espère qu'ils me donneront un T-
i shirt Picardie-Nature en récompense.
,==q;ë      
  ·'.·, . e   -i···· «  
r î `   ;i ;·_ · * ·— É   ~ ,;»_ A îï$·.e»®·§:«§Èî;.%_à«'-"f `”`”
    s a    ,x»I i\._ fî
  I   “Q%>§«s§§§   €‘>î‘*ç7`—  **-3    , '’·a . Q
              ·. 
  È;  ».s‘    r   '«`..  
```  s       · ·
        ;     __   Panne de moteur ! La so11dar1té des gens de
  ‘     ==î   .     1`“i‘‘e    
      .·’· .  lgïf   i `·ii.'     · ·
   ; Aî_   ai  _··Wv         È   q:·=·    MGICI ”]anot” pour votre aide et vos con-
 Ès ig-      *¥`  " *   îa' S€ï1S· '
      c..:    —=è‘``ï   ==;     ·ai·  i    ~
1         _·=·         *   È.  
P1cAR¤1E NATUREM 60   · 75 ,

1
1
1
i
1
1
1
V `
1
1
A ,   V V ». . .;êiV;;gVÃ;V·V;_,,,:E(<;  ' I
  · J"., · · ·`   · ·   '`'’’''   1
      1 V, 7 pp'.     · Vi   [
2·‘}=‘   ,_ ` * , ·'   '·. ,5 5; , ‘ jÃf"'fîÃ"' 1
, ,   .,m•< ,. Ã w , . , 1
·    r.;   ,     (,v_ _,   1*  V - _ ,4   .
  vl.   L A L      »È'     ·   A."WA   =?l`?* ·  
V gf? [Ã'; Q . _ ,_ · ·  %  ,;"  _.*, ` , /,,.   ./, 1
  _» 1·f«;,_ ~»?~  l,     em ~ —:« '»>·   ay     ., ,,__  · ‘
_,,__  ,~' `\l"»?" " '··' ' 4;   ·.·..   ” ·/ «· ,.»^   ·,   1
,   ..,, Ã ,·`` ' , v..W.   ,1  V,   ·~  * '     ,   I A      
 »·  ·.=. *  ·/   A°`‘` ‘ ' ‘A·v·   111:-—    »1;E,·   .      “’   -J‘    ~    ~ ; Qi- î
  ___  A- 5   »z_ë, ,,    » ,   ,` 1 Av·A   »   Ã
  "* ·   L     ' ` — ·, ., *   ,..  1 ‘ ‘ 1
.V 4    gw ,11 Mg ¤   ~ __ _   -·-· ;,.ÀV _ 1
  .   . \ · .· "T ·   '*     >=··‘.. Ã "1‘ ' 1
'^'î'I> ·¤·—,' ~?'ï·   "*·«   '   1,     ` ` ,
      \`^~ 4124;/fi   ` '   l. ,r .·r‘f"   1
 1,      ‘ ’··.. 1 -       M, = 1
— ' ~ · · ·   iv , -  "ï'   ·É,”*"”=,»îîf'ïÉ··   · 2 '
  · .,,, — ·,   =¢·   · “    —'·,     1
1 .   L >î‘   ·v·W ‘ ‘Vv· J    ,. A   » .   1
, · ._ ·· · · =· . » 1; ··«·    , ,   L ,,____       _.,.=¢ ,**1
· · _ x =     ·'   ` ï ````   ··’`' ·   '`·.   È
.· .   .·  ' . t , . ` ·     J
2 *   ` . ‘ 1. · · ·   ·¤   '·--   e
‘ :  _ ”"' ·  ·,·— · · ;·· ·· ' Èt·;; ·- nv `.       =··     ~..5 1
1
 
La ournée n est as frme. Sans un entrenen uot1d.1en le matémel se déterrorerart Vltê. 1
A / 1
\
- 1
A
l
‘
ÉÉÈÉêïëëîîîïsïêïêëêïêïëîëïîîêïêÉêêaëëêîîïêEÉÉÈÉÉÉÈÉÈÉÈÉÉÉêïÉë?ï‘:1ëêl§É2ëêÉi.·Ãê—"?-?-2ï:É'ïÉ%‘·-"· É·£ÈïÉ1¤?·»îë2·' ..A.· ;5€.ï- ·   . .— Q; ,;..: 4.;:. .:   ' “ i=l ·.=z·î=1ï2É;E?É}.ïêï;E25:2¤.=:2`viii·ÉÉE2·2=E:2§·â2î;·2E;ï=2l:Èil‘·s ·.·,' î:-Ã`·:Ã11ɧE-I  
‘;§&§2§a§ii;Qig;iii;Q2âëîëââîiiii2§2§2§ïâ2§2€2isi2ii;ig;Ezizi;§52ï.§i:¤§2;Éî;î—`i·1¤:.·2·—§2··_·:@.::‘;·‘;&:;' —v»· ;ï¤ A — `_.- 1, J »·‘A L·1à:·_=   --·‘- .i- *1: £·‘ï:;_.뗗ꤧ;§.J:`   ' K · · · · · XF-.-1-:·_2:¤32·1Q1}@2giZ2:2;T2ê`51;2àiëëif;5E2E1E2â-gzE52;2§;ë=ê2§¤ë2§2î&iiîai.§2=ï2î;§i;·ïî&·;ë È
I
. , A i
Le trava11 11 empeche pas la bonne humeur. I
·«_l·=`  1, . , A   1
    ,. » ,·=r     .
  y ;r     1
' 2   ···· «   %»   1
  , ·   —_.·.·   1
'   ··,V` ,. x /       1
-"  9*   rf     n   2 w·  M ww  "   ·  =··  ;·.  »i=ë£-=; /ô «···=·2~' . '
 'ëi ,»·`   v-vvv,·;, 1   ¢=~r » 1
  =..   ===      « '   `'’''  __    1
  fw  / çégww   ‘*««,¢·¢:«  iv ~»zÀ—?«2;  —=»r,,zz,«;*·2;<'»;ça,»   -”—. ‘·:·-.··:  .,.. —  ~
 , ^ ·»f *sr~‘,, ·'-· ‘» ,; --·*   r — M  ..  '   ·’”,:   -··'- = ·— ,
    ``·`   L =
:,; _;,., ne —=·,, <     .·>.:·, : ::1 -····  .. %:2.  f      =:=>' î     1
1 ‘‘‘'‘   ',·,,_·‘   ===ë   ..,=_. Q _··=      ··-   _=_··· j   ···.,     1
1 L,!;‘     f ' Z 1
  =’“î   '   =-·   ·==·   ‘'‘  J1 '‘`-·5 1     · 1
  “     .11‘    vA‘n  
  `’‘’‘A   ..·= ,   ''m` *? V’‘`’“î  ‘ ·   1
  ···-·    VV VV   Ã-,     » ..;   V)    V , î
  '=v'· 1   ;——     1.   ~ , ,§·—- · 1 » ¤·   '·'‘     V 5 ·
  ·;_;2     ,.`· jf [     '  îfw 1‘::‘   1
'‘=‘   L v'‘‘   ·`·‘ 1    5'Ãï? ',===2     L J?   je 1 ·?    
Q .. ··''   ,''·'   '·=·=·=.     '·'·'‘ A - A · ` ·'`V ï «  .5 ';«,  *   1
' ·''·`'   ···¢·v É   '''ï'   ···°‘       .  H  ' 1
  ‘ ·:i:= —,——     f ’ ' ‘ r   · ' '   ‘''' ' `'`— · ' ~ `   ·
    ‘''î ii? ··‘‘‘‘'‘ 2   i   =·· ’·   `   . 1-·':îë11îQ  ` , L
_         · —- " ' ‘·   R " ~
~ ‘ ,   /,,,î   ag »- — L     â
Vu     ·=·=·;,;'ff'  wm ""=“?¤` _ zig;   . V V   V ~:~   VV V __ V  
L   ·,·w `    , · ·~n·’· ¤ A   e»’   ,`~;—·'   »,     L Ã e·.v JT) Y 1
         ,  -1.,,  . ` J ' - ' .
» ~    · ,z;ï;Z_;·;= ,_ «a;,,—;,Vj.   ·— A V;  EV;:4 .r2i· V V V . V _   V· VVV V;. V, V .
· ~ .·   1   i   VAAAP   '  '~ e’·  , ·     1; 1 A . e . '  
1
I
1
1
(
textes : Alam WILLIAM 1
1
1
« · · · · 1
Un brlan détmllé de la surve111ance esuvale des Phoques sera pubhé  
I
dans le procham numéro de PICARDIENATURE. 1
1
1
1
1
‘
]6   PICARDIE NAfURE M60 V
1
1 1
}
1

- - ,·· e· Q: · Q .· : È :·= A
            .  v§;=~           i         
Canalisations, stations d'épuration, eaux usées, le réseau français connaît un retard
inquiétant, et la situation est alarmante du fait de la pression des normes européennes;.
Le principal problème de l’eau en France est qualitatif, et non quantitatif, même si 4 années
de sécheresse ont diminué les réserves disponibles. Votée il y a un an au parlement (décembre
1991), la nouvelle loi sur l’eau vise à mieux gérer cette ressource. a C
La situation de l’eau en France est bien inquiétante, et l’adoption de cette nouvelle loi
devenait urgente. En effet, plus de 25 % des réseaux de distribution des eaux souterraines sont
polluées en pesticides au delà de la norme admise et dans certaines régions d’agriculture
intensive, ce taux dépasse les 50 % . C
La plupart des canalisations sont atteintes de vétusté alarmante, et l’on perd ainsi de 20 à
30 % de l’eau potable du fait du mauvais entretien du réseau. La moitié seulement des foyers
français est raccordé à une station d’épuration (contre 85 % en Allemagne), et comme les stations
ne traitent que 70 % des eaux usées qu’elles reçoivent, le pourcentage de dépollution ne dépasse
pas 35 %. En région parisienne, ce sous dimensionnement entraîne chaque jour le rejet dans la
Seine des eaux usées de 800.000 habitants.
Les trois problèmes principaux sont:
* L’insuffisance de l’épuration.
* Le vieillissement du réseau.
* L’incapacité à maîtriser les eaux pluviales. C
La décentralisation a entraîné un désengagement de l’Etat, qui n'a pas été relayé, faute de
moyens, par les collectivités locales, d’où une baisse des investissements de l’ordre de 20 %
depuis 1980.
Dans le même temps, les pays nord-européens accentuaient leurs effors, ce qui a entraîné
un décalage de plus en plus grand entre la France et ses partenaires européens. ‘
Contrairement aux idées reçues, la principale source de pollution n’est plus les rejets
industriels, mais bien les rejets domestiques et
agricoles, qui sont beaucoup plus difficiles à
maîtriser. Les conséquences sont que plus de 1,5
millions de français consomment une eau dont A,  jjlj_p  A _   _;p;_  
le taux de nitrate dépasse la norme de 50 milli-    3      gv   L i‘`‘       ., j      p·. a.
smmmm Pm lim-=· A¤immd'h¤î· lm asfîmt  
teurs sont désignés comme les princîpôux 1‘€S·         C A    
ponsables de la pollution des eaux, mais les   ‘`'‘·   A ‘·  '  A.  
estimations sont difficiles à obtenir car chaque   W ”‘    " l ` `  
exploitation est un cas particulier, et imposer ·    
des taxes ou des pénalités semble impossible à ` p___   L jjjj  
l’heure de la PAC et des accords du GATT.   ·-.j  Ã
   
L’urgence n’en est pas moins réelle, et en —   i
mars 1991, les ministres de l’environnement de  ÉÃ É". ·?+~  ,
la communauté ont décidé du lancement d'un . L
vaste programme de traitement des eaux usées.
Ainsi, une directive impose aux villes de plus de u
l P1cAm>1E NAru/2EM 60   F7

I
 
, I
2L000`habitantséde.·se doterdunestation- d’épuration avant l’an 2005; et avantla fin dn siècle pour  
celles de-· plus de I5.0001'habitants-.   facture devrait s’élevercà« plus- de 130 milliards de francs. I
Cette? directive fait l’effet‘ diune- révolution en France car elle contraint les villes quivn’y I
étaient jusqu:"alors— qu? invitées, â sïéqguiperobligatoirement. En revanche, les-industriel-s cl = l’eau I
sont ravis- devant ce gigantesque marché. qui selon les es-timations,.pourrait créer 20000-emploirs. I
Néarunoins,·le= montant de la taime pour la France est si. important     gilîebal estimé-à 75 I
milTiards—cte%francscj?nsqu·’en 2005), que- certains commencentà traîner*lese~pied`s-,.e·t·estiment qu’il  
serait pfus réaliste ct’appl"iquer la directive européenne dans l"esprit plus qu·’à la lettre.  
Non-seufement, il faudra en moins de quinze ans, s’équiper pour quela. moiüé des Français  
qui nesonttpasen·core·raccordés à une-station d’épuration le soit, mais- il fauclratripler·la capacité  
de traitement des unités déjà existantes si l’on veut obtenir les normes: définies au niveau  
européen. I
Dès- lors, il n’est pas difficile deprévoir une hausse sensible du prix du mètre cube d’eau.  
Aujourdfhtri,. ce prix est de 8`francs en moyenne, et en 1995,. on estime qu’il` sera de 14 francs. I
. La facture annuelle d’eau qui stélève à 1425 francs par ménage (0,8 % de son budget) devrait I
grimper à an moins 1900 francs d’ici 10 ans, Cependant, tout le monde ne sera pas logé à la même  
enseigne, ear dans les villes déjà équipées-, la hausse sera moins forte, ailleurs, tout reste à faire  
et on peut s’attendre à un triplement de la facture dans certains cas. Déjà, aujourdhui, les  
disparités sont frappantes puisque le m3 coûte 4 francs à St Quentin contre 12 francs à Neuilly I
sur Seine. Cependant, il est bon de rappeler qu’un litre d’eau du robinet coûte mille fois moins I
cher qu’un litre d’eau minérale- I I
Reste aussi à limiter les gaspillages-, ce- qui passera nécessairement par une plus grande , I
identification des dépenses, c’est-à-dire la mise- en place de moyens d’évaluation pour savoir qui. I
consomme quoi. Un premier pas a été franchi avec la disparition progressive du forfait, mesure
qui est loin d'être suffisante. I
François BARBIER I
_ I
. I
Cet article a· été écrit à partir de l’enqu·éte rêelisée· par seience et vie économie n° 84- de juin 1992. I
- . I
L'EA.U EN FRANCE EN QUELQUES CHIFFRES.   I
Chaque année, il pleut en France environ 440 milliards de m3,soit un cube de 7,6 I    
km d’arête.   I
Le stock des eaux souterraines est évaluée à 1000 milliards de m3, et l’apport des   I
infiltrations représente chaque année 110 milliards de m3.   I
La consommation d’eau par an est de 50 milliards de m3, dont 45 % pour les seuls j;I§;§ÃÈë I
besoins domestiques. Chaque Français consomme 200 litres di eau parjour.   I
60 °/> de la population reçoit au robinet de l’eau en provenance de nappes _Ãjî I
souterraines. Viva. É; I
La France possède 568 000 km de canalisations, plus de 15000 réservoirs, et plus de   I
3000 usines et stations de pompage.    
, r I
I
I 8   PICARDIE NATURE N°60 I
I

l
  C l d '    
dnmnehe t     î'îî—s"" 
« i Reeeneeneent   «       · rg ., .·»l· —  
31 e d’0iseaux morts   il      tft    
A . Y =._   _   · ·l `   `;;'»g• îl ff   `i 
_ SMT la COTE pZC£l7'd€    V   Mg,  
— oct I 5 _» W·-   ''''‘‘   ·;A. a eëâr t- ·-~~A   e · ~   ·#
Ob Q °        l'  ` ,  
  i  tt? ¢‘° et l «%l - es e /
C" Rendez-vous à 8 h pour les Amiénois au siège de F —   · _ . .. e iijl  tv _  e"/ÀÉÃÉ _,,
lhssociation (14, place Vogel) ou à 9 h 30 à la gm dg    5  .·  _   
NOYELLES-SUR-MER.   jr    -   il  t·gti,c®’ “°**'·‘_
"La matinée est consacréeau ramassage des oiseaux  ·,;·   ,  ,1 "·—\y"    , 'gs , ;~ je '    \·%
sur les plages. L’aprés-midi, identification des espèces.   l;\«,\ g w     %~ · _  ¤ °°`£ g
—'R€PaS   du SaC, PTÃS au chaud à la station dlétudes Z, l` L lr W"?    V
l Quai Ieanne d’Ai-c à sT·vALERv/ soMME.    /,Q ·~—~     
, ·1·¤•v·,,; sf  / f   3 ,—,_ ··» , X ·v‘ , _; F ,, ',_»4 '• 
l  gt ie  ,        `
dimanche ~
Recensement
2 1 gygigggux mgyfg *0I'gHIl.lSâüOI'l / rendez-vous : comme la sortie du 31 octobre
Q novembre sur la côte picarde
l
É A ``'''`' E ` P· ’ `D  "°°`° ‘   " -le·Waasl I ”*: 
. · . . =¤ "  . -2:  -=î~?  . A e
· dimanche Sortie d’0bservat10n »%\•\ \gtt,$; ra  se 5; ; ,
; · ~ -el· ou *3, · . " » = et I
5 d€S OlS8L1ux   / _ S   <¤··¤¤w >  
l SMT le ltlïl d,€üll ‘\} 415  U È?     M iîîm 
• ,, .   J .</’  ne ' '·.  _
I ' _ "Y %§,;\ .   _ ¢/ », Ath;  .9:    ·. ;;·.,`  ,
1 de Azlette · ‘”“""°· ,  .  ~ L   M ’ e
l b \~ t U ' wîeedçnlii M E   "'e` i-
; not/Gm 1‘€ le.]-,   ¢‘gà;·___,p;¢"@ · - · am.   ;
1   ·   ·; i  ’ r 'NÈ
à i _ î~r¤··«···r;§     L  v p";  \` 1; ,·;,
I ••·Rendez-vous à 8 h pour les Amiénois au siège de · · •«·'Ã'¥É   Ã,    N  win àzïà," " ··     _  e ,
É Yassociation (14, place Vogel) ou à 10 h place de la  "    t · `  °       :
  mairie de NEUVILLE-SUR-AILETTE (à environ 20 km   I  ,  M  
l * * ` / - se [ ' .· .· `Y l ‘ li
l au sud de Laon). je      • M ·- É  @2,;,, , ae"   fg
! •" Durêe·1ajo1u·née W ’@ • ”r=• -  ~» Ã  'i‘B‘   Ã  r gîwwn ‘ M  ~  
, · · ~ ··    _ • ·4 ç (0l|t$·.    ·“  ·_:· »/ ,
] ••‘Repas tiré du sac. ',,,: ~z,e    ni g -(gr ,  I V ·l• C      
 ·· l _ ·P;gi~··    ‘  .,     Q  ai
l '  Q, n   ·,   grnpmm      I"  
‘ ’f- -·  ··.‘,‘§’e·5;ez..;. el,. ce     e
î REMARQUES: e e e e du V   M Ã
.Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie. Z l
_ .Pour les sorties d'initiation à |'omitholo ie, notre association met à votre disposition des aires de jumelles.   t=,—
_ Q P  
‘ Parfois un rendez-vous est fixé au siè e de Picardie-Nature, celui-ci n'est nullement obligatoire, il est fixé  
9 .
L simplement pour permettre aux habitants d'Amiens etdes environs de se regrouper dans les véhicules, l’attente ·
F à ce rendez-vous n’excède pas 15 minutes.  
; Y 7 , ,   g ··   ·,v,   Q‘*   —·_' Ã;     ,    4,: ‘`>.   [ .` · e'·,'    
I PICARDIE rvArur2E No 60   F9

2
È
mercredi _ ’ `  U" `    7     V
1 Sozree a l ecoute  jî   Q! i   `   \ /
' •-· _ I · \ È
· 61* des Chouettes hulottes ,  $5,;;;,  ut'!  ° "  Ram«·., ; i
,» à Saveuse 1  *2;   J ‘ /  " ·· 8*- ·
decembre     \\  `Ã ‘ ” ' ··   t
`° "' ' U ; ” ·.,_` . ar/mme e
ii:  S,  \ ·    Poulaugille Allonvil
•|“Rendez~vous ài 20h30 au 37, rue du Bois à SAVEUSE, près   ` ° ·   A , g -
d'Amîens,sm·la route de Molliens-Dreuil.La pleine Lune É `aœïslig-s    î%·I_  ii" `?
aidant, les hulottes seront là, à quelques mètres, et chante~ f $1 _` •J“g Aïn ; F;} , .""' `
Dm"!. IM mmm: · Ã, · MQ?   " ' i
rontpourvous. I QÉIOÃ W1 2*1 ·   q vf .
· emuz · '“·;,~ 6*- _   ·
— ?(J `U·   ave ¢Y\J|`\(0U(î I    .;'5  
7"îîî€Eèî« rg   » `sw  ·'  
  G Pgnflï .M , /  ,: 
Q1: ,ç’“~—È_(·;¤! '  È; _ _\_ ` ·  iinllueâü
s«—~   4 ,_ '
If  j ; ·'_   2 q
 ·· $§)_ ·=*(_,   ’$§(‘5î· ' .· 
  :*2 ev ·, M25:
  ·ss
    `_•¥'·._ M, 4*  _î
__ //1;:* i   ,. r~.:,,yjà]@¥,;·‘m»; I
I.; ,·€·<··y·.,  ./I ·>Ià<>·q·   I Mêa
  ,1 py  yy   ‘
29 A   ]»        (   
V Fi "MI;/t F   ic/,1 ‘,i ,· -1 I HM !
Q * ·  V  .//·‘*l?*'I ·s’` ,·*’/'L ·. '   î
I   ' 7*-- H 2/   jl? Ii "£·A·"i   III} i
    `I i      
  W QI//’ ,0 " Il I: Y A II  V E
" I '   lut"     Y qt IT'!  
'. v' q     \;l'/zi; (À-, __’* ALI;'}   '
,  I; _, ,3/,, I, ,?,   _/Mit? e F
* i i=j—«;,'      ;   ,I g
~ , 4 fl si/· 3,1}}   X *e   ‘ Q
1 · ': , ‘_ ‘) I; K}: lv   I`. ;‘ `I A ' `
‘   1   *:,1- , "  ‘~ g
·~    W · ' * ’? *   X E
a ; · · ,‘ , 3 ‘|  2
'yl 4 \\'!,`,l>‘    
  I
dimanche A I  
Recensement 2 2
1 9 dbfgggux morts ••‘o1·ganisation / re11dez—vous : commela sortie du 31 octobre A Ã
décembre sur la côte picarde I §
20   PICARDIE NATURE N°6O