Picardie Nature 33
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I »R@vua trimestrielle c1u_ GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE EN PTCARDIE
· Association Loi [9OL
I |.S.S.N. 0 T82 420l . I
î Commission paritaire 11* 65BEO 8 F

l P|CARDIE·NATL|RE
É Q  î Revue trimestrielle oubliée par le W
I n I :• GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE EN PICARDIE
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j E AffiIié à Ia Fédération Francaise des Sociétés de Protection ds la Nature · Agréé par les Ministères chargés
Q n de I'Emrlronnement, nde I'Eou6pement (Loi sur ia protection dela Nature) et dela Jeunesse et des Sports (C.C.P. LILLE 872.02
l Siege SociaI : Musée de Pxcardie - SOOUD AMIENS I Secrétariat : ID3, rue Octave Tierce · SOQDO AMIENS Tél : l6(22) 43-26-88
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V l ' · , 5****-.-.
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I ` SOMMAIRE : ‘
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È , Lavie de votre association ....·.····.·. PB
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  Fidélité au site de nidification _
l de quelques espèces paludicoles .,,,.,,,,, p18
La   IOIOOOOOOOOIOOl¢I©lIOQOI•|lI¢¢¢I©IO  
5 Pourquoi une affiche sur la Faune
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  - dépôt légal 3ème trimestre 1986 -
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t ^ Le 10 juillet 1986 tous ceux qui s'intéressent à 1'envir0n—
nement de près ou de loin devaient être en pleine fête. Cette
date, àumarquer d'une pierre blanche, était en effet le dixième
' anniversaire de la loi N°76.629 plus connue sous le nom de la ,
loi 1976, relative à la protection de la Nature.
Mais rassurez vous fëtards de tous poils, vous n'avez rien manqué .
Cet anniversaire est passé pratiquement inaperçu. Quelques mou—
vements d'auto-satisfaction venus de Paris, un mot ou deux dans
la presse... Et pourtant quelle loi mes aîeux... Il nous suffit
de lire le premier article pour nous gonfler d'un moral d*acier.
· "La protection des espaces naturels et
des paysages, la préservation des espèces animales et végétales,
le maintien des équilibres biologiques auxquels ils participent
et la protection des ressources naturelles contre toutes les
causes de dégradation qui les menacent sont d'intérët général,
Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du patri-
moine naturel dans lequel il vit, Les activités publiques ou
privées d'aménagement, d'équipement et de production doivent se
conformer aux mêmes exigences.
La réalisation de ces objectifs doit également assurer l'équi- q
libre harmonieux de la population résidant dans les milieux
urbains ou ruraux? _
Rendez vous compte; tous les efforts que nous faisons (aussi t
modestes soient~ils...) pour défendre les milieux naturels
menacés, pour maintenir des "coins de nature" en équilibre
avec notre monde moderne, pour que nos enfants puissent encore
profiter de richesses inestimables; eh bien tout cela est d'INTE—
RET_GENERAL. Si,si,vous pouvez me croire, je n'invente rien, c'est
marqué dans la loi,,,
Q Mais alors je me pose vaguement une question (”?"). Comment se
fait—il que, ayant le bon droit avec nous, nous ayons tant de
mal à obtenir la protection d'un milieu naturel, la création
F d'une réserve, l'arret d'une pollution ou d'un aménagement débile?
Pourtant si j'ai bien compris, celui qui pollue une rivière,
transforme un étang ou un marais en dalles de béton, ou chasse
une espèce animale en période de reproduction, celui·1à va `
bien à 1'encontre de l'intérët général...
Le problème (comme partout d‘ailleurs) c'est que les mots ne
sont que des mots et que sur le terrain les actes de destruction
une fois perpétrés sont irrémédiables, Là aussi en matière de ·
protection de la nature les défaites sont définitives et les
victoires plus qu'éffémères°.·

2 .
Cette loi 76 (qui contient Q3 articles) est bonne dans son en-
semble mais comme toujours ce sont les moyens d‘application qui
ne sont pas (pas encore...?) à la hauteur, .
Si dans l'article 2 on prévoit pour certains aménagements une
étude d'impact (ce qui est une très bonne chose), hélas sur le
terrain celle-ci est souvent baclée, détournée parfois oubliée »
mais rarement prise en compte. Il s'agit trop souvent d'étudier `
non pas d'empëcber de détruire..· e I
Les espèces animales sont protégées, même leurs nids et leurs
oeufs sans parler de leurs cadavres... Les végétaux et même les
fossiles ont droit à leurs petits mots réconfortants... C'est
tres bien mais si sur le terrain on ne donne pas aux gardes ~
nationaux les effectifs, les moyens et l*autonomie nécessaire
pour travailler c'est plus difficile à concrétiser.
Si on protège des espèces et si derrière on laisse détruire `
leurs habitats c'est`peut—ètre aussi se donner un peu bonne
conscience. Si on tolère des pratiques et législations cynégé-
tiques qui tiennent compte des goûts, humeurs et voix de certains
porteurs de fusil au lieu des réalités biologiques des espèces,
ce n‘est pas préparer 1'avenir. Mais avec des si..· ·
Les articles sur la création et la réglementation des réserves
naturelles sont nombreux (T2) presque aussi nombreux que le
nombre de nos réserves (81). Si la création d'une réserve ne doit
pas être une fin en soit (donnant ainsi le prétexte de tout
détruire autour...); il est certain que chaque département français
mériterait "ses" quatre ou cinq réserves naturelles qui seraient
autant d'atouts touristiques et promotionnels...
La loi 76 donne le droit aux associations agrées par le ministère
de 1'environnement de se porter partie civile contre toute atteinte
fait à notre patrimoine naturel, C‘est un grand pas que les
associations suivent bien entendu, s'usant bénévolement en maintes
procédures administratives pour je crois l'intérêt général et
pour aussi trop souvent de piètres résultats quand elles n'en
sont pas de leurs poches ce qui est tout de même un comble..,
Ne soyons pas injustes, cette loi est une de nos plus belles _
victoires, gràce notamment aux efforts de la FFSPN.
Aujourd'hui, à mon avis, avec la décentralisation, tout va se
passer au niveau des municipalités, des villages. C'est là que
les membres des associations de protection de la nature doivent
. 'etre le plus actifs pour faire connaître et comprendre cette loi
et encourager sa juste application sur le terrain.
Grâce aux Plans d'0ccupation des Sols (POS), aux arrêtés de biotopes
aux délivrance de permis de construire, un maire peut aujourd'hui
presque à sa convenance détruire ou protéger un milieu naturel.
Trop souvent, pour un maire ou un conseiller municipal "la
chose" à protéger se sera le joli bois au sommet du village V
(même s°il a une valeur écologique médiocre), la plantation de
peupliers ou les champs de maïs. La prairie inondable, halte
migratoire, la lande à Orchidées ou la haie à Fauvette... connait `
pas... sans intérêt. C°est notamment à nous de donner à nos
maires et concitoyens la connaissance des milieux naturels à
leur juste valeur et à prendre les mesures qui conviennent à
la protection des habitats. A nous aussi d'àtre pris pour des
gens sérieux, compétents et constructifs et non pour des éter-
nels raleurs. La loi 76 est un des piliers de notre appareil
législatif en matière de protection de la nature, sachons
1'utiliser et la défendre comme elle le mérite,..,
par Philippe CARUETTE `

  .
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ANIMAL CONNEXION EN GUYANE g
LE DEBUT DE LA FIN ?
jA1ors qua la Guyane constitue une plaque tournanto très im-
portante du trafic animalier de l'Amériqua du Sud vers les pays
de la Communauté Européenne, des arrêtés ministériels protégeant
la plupart des espèces menacées on Guyane viennent d'êtrc pu—
" bliés au Journal Officiel.
Depuis près do 10 ans, les associations do protection do la
- nature réclamaiont que les listes d'ospècos protégées dc Guyane
soient publiées afin quo cessa la scandaleux trafic qui existe
avec le département français.
En effet, la Convention da Washington qui règlements le commerce
des animaux et des plantes menacées, ne concerne quo le commerce
international. _
·Da nombreux trafiquants ïntxoduisaiont facilement on fraude, des
animaux du Brésil, du Surinam, du Paraguay, do Bolivie (voire
d'Argentino ou de Colombia), on Guyane Française puis les rama-
naiont on France comme s'ils étaient capturés on Guyane.
' Après la scandaleuse affaire d'Or1y en juillet 85, le Ministère
de 1'Environn0mont acceptait do prendre on considération les
propositions des associations de protection de la nature.
Das textes publiés au Journal Official permettent la protection
totale (interdiction de capture et do commerce) dos espèces les
plus menacées de Mammifères, Oiseaux et Reptiles et interdisent
le commerce ot le transport (limité à la Guyane ou au rasta de
la France selon les cas) de quelques Mammifères, do la plupart
des Oiseaux, de très nombreux Reptiles et de tous les Amphibiens
présents en Guyane.
La Fédération Françaiao dos Sociétés do Protection do la Nature
sa félicite de la parution do cos textes ot forma la voeu qu'i1s
contribueront efficacement à la protection du patrimoine
naturel du département d'0utro mor qu'ost la Guyana.
Un dossier da presse très complot sur lo trafic dos animaux est
à la disposition de la presse sur simple demande (FFSPN Maison de
Chovroul 57 Rua Cuvjor 75231 PARIS codex 05).
  Extrait de "La lettre du Hé1:·isson'° la revue bimsmsuolle de la
_ Fédération Française dos Sociétés de Protection da la Natura.
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La Région de Picardie, l‘APIREC* et l'ANRED* ont lancé il y e
quelques mois une campagne de collecte des huiles de vidanges
auprès des particuliers.
Le but de cette campagne est double 2
- collecter les huiles de vidanges moteur auprès des particuliers
— protéger l'environnement et collecter une matière première qui
. une fois régénérée permet d'0btenir de l'huile de base, le tout
en créent des emplois. u
Environ 25% des automobilistes videngent eux-mêmes leurs véhicules
et ils ne savent pas en général quoi faire de l'huile usagée.
La quantité d'huile usagée rejetée en France chaque année par
ces automobilàstes s été estimée à 30 000 tonnes, soit l'équiva1ent
d'une marée noire,
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- renversée sur le sol, elle peuts'infiltrex*vers les eaux `  
souterraines et les souiller,
- déversée en rivière, elle asphyxie le faune et le flore 2
un litre d'huile déverse sur un plan d'eeu pollue celui—ci »
sur 1000 m2, '
— rejetée à 1'égout, elle perturbe le fonctionnement des
station d'épuretion, ' D
- brûlée, elle produit des émenetions dangereuses pour la santé
car cette_huile contient du plomb, un métal susceptible de
provoquer une maladie greve; le seturnisme.

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”H‘II<IDsNSm lINI<·<IDH¤Ã>MHU<IDN §¤°° UM<·<IDHE®HA”H“HGDN§¤0¤ UNI}
Or 1'huile usagée peut être régénérée dans des unités de raffi-
nage dont la Franoe est bien équipée.
` Avec 3 litres c1'hu:I.le usagée on peut ainsi produire 2 litres
d'hui1e régénérée d'une qualité équivalente à J.'hu:I.1.e neuve.
· (*) APIREC 2 association picarde pour la récupération et le _
recyclage des déchets et sous produits urbains,
' industriels et agricoles .
MI rue Alexandre Dumas - 80026 AMIENS cédex,
ANRED 2 association nationale pour la récupération et
l'é1imination des déchets
V M2 rue Cambroxme 757ltO PARIS cédex 15.
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    I  tee st I I s       I I   et  
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HNP GDHQÃBHAH HGDNS ., G .$ DNF GDMBHAH UQDNS ., C, Q HNE <lDD¤Ã§H.AX
E.D.F. FETE LE DIXIEME ANNIVERSAIRE DE SEVESO...
A SA MANIERE.
Presque 10 ans jour pour jour aprèslla catastrophe de SEVESO Q
le 10 juillet 1976, un simple incendie dans un poste de transfor-
mation EDF menace la santé de centaines de personnes, EDF vient de
prouver que les nuages toxiques ne viennent pas forcément toujours ·
d'URSS et repose le douleureux problème du coût de la sécurité et
de la santé des populations en matière industrielle,
Des solutions alternatives existent pour les transformateurs EDF : `
ainsi les huiles silicones peuvent remplacer le Pyralène gràce
à leurs très grandes capacités isolantes. Contrairement au
Pyralène, elles ne dégagent aucune vapeur toxique. Pourquoi EDF
n'a t'elle pas encore changé ses 10000 transformateurs ? Parce
qu'on attend toujours qu‘il y ait des morts pour installer un
feu rouge 1
Enfin la Fédération Rhône Alpes de Protection de la Nature _
e'étonne d'apprendre que les expertises aient été confiées à la ,
société RHONE POULENC qui fabrique elle—m§me le Pyralène ! et
les contre expertises par EDF elle—mème.·· .
On ne peut être à la fois juge et partie et l'histoire récente
dun)nuc1éaire a prouvé qu'on ne pouvait pas confier le rôle
d'înformation des populations aux industriels concernés.
· Extrait de "La lettre du Hérisson", la revue bimensuelle de la
Fédération Française des Sociétés de Protection de la_Nature.
N.D.L.R. : Les transformateurs électriques contiennent du P.C.B.
(polydichlorophényle) utilisé comme isolant. Ce produit
peut dans certains cas (incendies) donner des composés très
toxiques après décomposition chimique par la chaleur. L'un de ces
composés est la dioxine. En 1986, cette transformation accidentelle
s'est produite au moins une fois en France, dans un immeuble de
Villeurbanne, D
(lire Picardie-Nature n°27, Courrier—Picard des 27 et 30 juin 85 et
du 17 septembre 86, Que Choisir septembre 86).
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HISTOIRE DE RENNES
Si j'en crois M, LOGIRLEF, rédacteur au Morgen Nyhet, grand
quotidien de Stockholm, rencontré tout récemment, les suites de
TCHERNOBYL n'en finissent pas, là-bas, tout là haut en Scandinavie.
Dans le Grand Nord, les autorités ont eu 1'intention de faire
abattre nombre de Rennes au grand dam des Lapons, Les quadrupèdes
ont eu, en effet, le très mauvais goût de consommer des lichens
contaminés par les retombées de Tchernobyl et leur viande n'est
plus consommable. Là-bas, l'on ne badine pas avec la santé publi-
que. Devant l'émotion soulevée par cette décision et le coût des
indem isations demandées par les Lapons, la mesure a, semble-t'il
été rapportée...
Dieu merci, en France, nous avons le Rhin, la ligne bleue des Vosges
et la ligne Maginot, qui, tout le monde le sait, forment une
` barrière infranchissable à tout ce qui vient de l'Est. Alors, ce
n'est pas demain que nous allons nous faire du souci. Et puis,
nous avons du soleil, nous, et toute l'année. Ga nettoie, c'est
bien connu. C'eet bien pour ça d*ailleurs que les Suédois viennent
chez nous en vacances. Ils viennent pour se fortifier et se puri-
fier avant de retourner dans leur pays. Pays pollué.
Tous ceux qui disent qu'en France, il y a eu, il y a, il y aura
des retombées radioactives, sont de mauvais français, des ennemis
des développements hoteliere et touristiques réunis, des affoleurs
de populations. Chez nous, la radioactivité, on la garde dans nos
centrales, bien au chauds Le journal et le poste ont dit qu'e1le
y resterait toujours, qu'il fallait croire les experts. Nous, on
U est pas assez fous pour la laisser dehors... ` »
, Jean Pierre RAFFIN
Après "l'incident de TCHERNOBYL“, des chercheurs ont décidé de
créer un laboratoire privé d'analyses de radioactivité en France,
Les résultats donnés par ce laboratoire constitueront un complé-
ment non négligeable au semblant d'information fourni jusqu'à
maintenant par les autorités.
Mais pour fonctionner ce laboratoire a besoin d'argent.
C.R.I.I.R.A.D. 8 rue Louise Jémard 26200 MONTELIMAR.

8
O Q Q O D O
BMU WDG9 GHG9 ï\"@DÉH`G9 <KU®é§GD<IÉH(IUüH<îDHTl - BMU W'H<I‘9 GUG9 WGDUHTI9
LE GEPOP PERD UN IMPORTANT PROCES
En Décembre 1983, un oiseleur d'Amiens mettait en vente des
Chardonnerets (1'espèce est protégée par la loi). Notre association
déposait plainte immédiatement. *
A l'origine de cette affaire se trouvait une dérogation d*impor-
tation d'oiseaux en provenance d'ERSS, signée par le Ministère de
1'Agriculture et la Direction des Services Vétérinaires de la f
Somme (lire Picardie·Nature n°28~Mars 85). Cette affaire nous parais-
sant sérieuse, nous avions demandé les services d'un avocat.
Le 1h novembre 198h, à la fin de l'audience le jugement tombait :
nous étions déboutés. Nous avons alors fait appel, malheureusement
le 11 juillet dernier la cour d'appel confirmait le premier juge-
ment : 1'oiseleur était relaxé, le tribunal considérant que la vente
des oiseaux litigieux par cette personne était un acte qui découlait
normalement de 1'importation qui en avait été régulièrement faite
par le grossiste.
Nous restons persuadé que l'autorisation d'importation est entachée
d'irrégu1arité et nous envisageons de la porter devant le tribunal
adminstratif, W
Il reste que cette affaire constitue pour nous une perte financière
importante -3000 francs- qui grèvera lourdement notre budget cette
année. e
* *
‘ En Septembre, notre centre de soins a recueilli
une Cigogne blanche, elle avait percuté une ligne `
électrique près d'Amiens et avait une fracture ou-
verte de l'aile gauche avec une hémorragie importante.
' J, Elle a été aussitôt opérée par les docteurs DULIEU
/' et QUINART, vétérinaires à Ailly-sur-Noye, qui ont ·
pratiqué un embrochage. Malheureusement elle devait V ,
mourir subitement quelques jours après.
Une seconde cigogne a également percuté une ligne
à haute tension près d'Amiens, elle a été tuée sur
· le coup.
Il semble que les passages de "
A cigognes dans notre département
ÉÉU ait été "abondant“ cette année.
Q
Une seconde cigogne nous a été apporté peu de temps
. après. Celle~ci n*avait aucune blessure apparente.
Elle s'était très certainement perdu dans le brouillard, puis-
qu'on la retrouvé, épuisée, sur les bords de la So me à AMEENS.
Elle était baguéëet proviendrait de Normandie. Elle fut vite
relâchée. _ _ -

9
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· · UN CETACE S'EOHOUE SUR NOS COTES
Le GEPOP fut appelé cet été afin de constater l*échouage d'un
mammifère marin. L'animal qui mesurait 186 cm pour un poids
' d'environ 85 kgs fut déterminé comme Delghinus delghis c'est-à-
dire le Dauphin commun. _
_ Il avait été trouvé le 19 août 1986 sur la commune de Mers-les-
bains (80). Cette donnée constituerait_la première mention du
vingtième siècle pour le littoral picard, selon l*ouvrage de -
F. SUEUR (198h). (
W Ce dauphin possède un long bec, un ventre blanc, un dos noir
et un dessin complexe sur les flancs. Il possède une taille moyen-
ne d'envir0n deux mètres. On le trouve dans les eaux tempérées
et chaudes des deux hémisphères où il est relativement commun.
En France, c'est l*espèce de Cétacé la plus rencontrée, avec
un maximum d'observation concernant la façade atlantique.
Notre observation a naturellement été envoyée au Centre National
d'Etudes des Mammifères Marins de LA ROCHELLE pour confirmation
et centralisation.
Nous tenons à remercier les pompiers de MERS'LES BAINS et du
TREBORT qui nous ont prévenu de l'échouage et nous ont accueilli
avec beaucoup de gentillesse.
L. GAVORY
ëiëiisssssëàs
S.F.E.P.M. (19343 Atlas des Mammifères sauvages de France (Paris)
SUEUR F, (198h) Poissons, Amphibiens, Reptiles se Mammifères de
la Baie de Somme et de la Plaine Maritime Picarde
(F.SmwR$mm.
·       `_·`   "        
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19 °.e*"°"°'”‘~·.,
OPERATION BUSARD x RESULTAT 1286 /<i;;è%ëê
eamom
  §E§§¥."É-ÉÉ*êɧE:¥EÈEÉE ····.....·.....1......Cî”°“S ° mwus
Nord-ouest Amienois: 3 couples donneront 1,1 et 3 jeunes à l'envol.
Vallée de la Selle et des Evoissons: 2 couples donneront 2 et 0
jeunes à l'envo1.
Région Airainesz À couples donneront #.3 Jeunes à l'envol, un non
suivi et un détruit.
Vallée d'Authie; 1 couple non suivi.
- §222£.·2-2212ë£é ......2;/s...œ.¤11·==¤¤ ar =··
2 couples donneront 1 et O jeunes. —
Pour cette année le bilan est très encourageant. En effet, 12
couples de Busards gris ont été repérés dont 8 ont été suivis (en
1983: 6 couples, 1984: 2 couples 1985: 5 couples avaient été repérés).
Les 8 couples de Busard Saint-Martin ont donné 1N jeunes à l‘envol
et les 2 couples de Busard cendré en ont donné 1. A cela il faut
ajouter un couple probable de cendré et une dizaine de localités
différentes d'observation de Busards gris en période de reproduction.
On peut attribuer ces bons résultats
aux conditions atmosphériques favorables (les résultats nationaux
nous le montrerons).
à l'effort de prospection d'un petit groupe de personnes.
à la chance (eh oui 1 Il en faut)
Enfin on peut regretter le manque de mobilisation des membres
du GEPOP pour cette activité. En effet M personnes seulement y ·
ont participé activement, c'est trop peu. J'en profite pour lancer
` un appel, que les personnes interessées se fasse connaître auprès
de notre secrétariat, nous leur enverrons une documentation dans
le courant du 1er trimestre 87.
Je tiens à remercier vivement D. BLED, B. COUVREUR.et J.P. FERRE.
l`  ` °
Coordinateur Laurent GAVORY é _‘ J
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LA PICARDIE AU NATUREL
La Délégation Régionale à l'Architecture et à l'Environnement
dispose d'une exposition présentant différents thèmes ayant trait
à l'Environnement (aménagement, urbanisme, présentation de milieux
naturels). Celle-ci a été présentée pour la première fois à la
Foire—Exposition d‘Amiens en juin dernier. Elle a été réalisée
_ avec le concours d'administrations (D.R.A.E., D.D.E., D.D.A.) et
d'associations dont le G.E.P.0.P. .
. Si vous ètes enseignant, animateur, élu, membre du GEPOP ou non
et que cette exposition vous interesse, vous pouvez la réserver
soit directement auprès de la D.R.A.E. soit par notre intermédiaires
dans sa totalité ou en partie.
Q229iEi222-92-£é22t!e£é2e-2£,i&2$2-922-22Js&§-2E2£Qé2-s
Sont prioritaires les organismes et associations ayant parti-
cipé à sa réalisation.
Des options pour réserver cette exposition peuvent être prises
plusieurs mois à l'avanoe. Il appartient au demandeur de les 4
confirmer un mois avant la date de la manifestation qu'il aura
retenue.
Une caution de 1000 francs est demandée avant la prise en pos-
session de l'exposition (chèque à l'ordre de l'APREPIC). Il est
recommandé à l'emprunteur de vériüier si son assurance responsa-
bilité civile couvre les dégâts éventuels sur le matériel d'expo-
sition.
Le transport aller et retour est à la charge de l'emprunteur, g A
la date du retour doit être garantie le jour de la livraison.
I ·· Regard sur le marais Au ro PQI} uwe
E 2 - Nanteuil-Caubert - Vues d'snsemble V _ V
3 -· L'étang et sa végétation c’"\`“¤V\ \'ü\V\£ de. PQ\A\LQ(LL\§\
A - La rivière et sa végétation I de 12'0 x ÉOQJM Q"/`V"v0`^ i'
5 · À chaque ZOIIE végétale 2 SES OISEAUX
6 —· Manmiifëres, reptiles et amphibiens de Msreui,1—·Caubett
7 — Quelques espèces rares de la région présentes â Mareuil—Caubert
n 8 ·- Quelques petits animaux des eaux douces A pl
9 ·· Un insecte â chaque niveau _ 0
IO ·— L'êtang et son évolution dans le temps 0
F Il —— Uêcosystëme aquatique ct son fonctionnement • ‘
l2 - Les effets de la pollution organique d'une rivière sur ses habitants
I3 — Milieux humides et activités humaines
I4 — La pêche
l5 — Protection, étude, pédagogie G.E.P.0.P. ·
I6 ·· Joyeux picards, fragilité de la vie, respectons··les — G.E.P.0.P.
I7 — Terre Picarde, terre d'accuei1 - G.E.P.O.P.
D.R.A.E. Cité Administrative, rue Jules Barni 80000 AMIENS.

12 _
( 
Si vous ètez comme moi, un ”dingue“ du miel fondant, parfumé et
crémeux à souhait, prenant naissance sur les côteaux calcaires ~
à Orchidées de Picardie, alors pas d'hésitation allez dire un
petit bonjour aux ruchers des Avenettes près de la vallée du Liger; ·
Michel WAROUDE et sa femme, jeunes apiculteurs, (mention biologique .
Nature et Progrès, gage de qualité des produits naturels) vous
y accueilleront avec une grande gentilesse et avec un de leurs ·
pains d'épices... qui vaut à lui seul le déplacement. Ils sont
chaque samedi au marché sur l'eau d'Amiens (histoire de goûter
aussi aux cakes, aux petits sablés et... à l'hydromel).
* ****************** Aux Ruchgrâ dgs Ajvgmgt·f;g5***************** * ’·
Michel WAROUDE Tel.22.25.95.#6.
` Inval-Boiron W
&àF\ _ 803hO Beaucamps le Vieux
à \ _ ,
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11/ ` ' ';•<
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M  1'J  `
( Le dimanche 26 octobre la POMME est sacrée reine(tte) à Cempuis
dans l'Oise (à 7 km de Grandvillers et à 20 km de Poix de Picardie)
_ durant la célèbre foire aux pommes. _ ~
Ce sera 1'occasion de déguster les produits locaux (et on n'en est
pas pauvre I), de découvrir paysages, artisanat et architecture
de Picardie; une vraie expo nature en quelle que sorte dans la
bonne humeur.
Ne manquez pas cette journée mettant en valeur les richesses de
notre région et où le GEPOP comme l'an dernier tiendra un stand,
Renseignements : I Z°0N CREUQUE EUN POM  Mairie de Cempuis
60210 Grandvilliers.
N   I/,r··»  :»· x \`\ \\
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13
Y Q 7 IJH W D
AÉAUU GAÃADAHÈNDDHE UÉZHD.
Nos sorties sont ouvertes à tout public. Encadrement par des
ornithologues de 1'eseociation et prêt de jumelles.
DÉmÉncye_l§_oEtgEre : sortie au plan d‘eau de l'Ailette, dans
l'Aisne. Passage d'eutomne,(canarde, re-
. peces...).
Rendez—vous 8h00, place du cirque à AMIENS
2%% ou 10h30 devant l'église de
' àm%V’; CHAMOUILLE (15 km au sud de LAON.
\_;:;:l<*>- Durée la journée, repas tiré du sac.
I Dim§ngBe_§_ngyemÈre : Sortie migration en réserve de chasse
` ° du nord de la baie de Somme (limiceles,
passereeux...). Sensibilisation au pro-
blème d'envasement de le baie.
_ Rendez—vous à 8h30 place du Cirque à AM ENS
ou à 9h3® à la gare de NOYELLES.
Durée le journée, repee tiré du sec.
DimEn2§2_êQ_ngxemÈ£2: Recensement d°oieeeux morte sur la côte
picarde,
Rendez-vous 8h30 place du cirque à AMIENS
ou 9h30 gare de NOYELLES/MER. _
Durée la journée, repas tiré du sac à la
station d'étudee , quai J. D'ARC, ST—VALERY.
  Sortie au cimetière de le Madeleine à AMIENS,
à le découverte des paaeereeux hivernents
des perce et des jardins.
îendez—vous à 9h30 devant l'entrée du cime-
tière.
Durée : le matinée.
 
DIMANCHE 1er FEVRIER : ASSEMBLEE GENERALE A 1hH30 SALLE DEWAILLY
A AMIENS. PRESENCE INDISPENSABLE.
( le déroulement en détail de cette journée
vous sera communiqué uàtérieurement).
~  
QÈm§ngne_§ë_£é!rëer ; Recensement d'oiseeux morts eur la côte
picarde. ·
Aeqgp, Rendez—vous 8h30 place du cirque AMIENS.
., _ _ ,/ .
_   <î 9h30 gere de Noyelle/mer.
  Durée la journée, repas pris à la station
  p d‘étude en baie de Somme à St·Va1ery.
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%‘- `W En ÈMV "-"' ‘ 2-% 7 «’ _ —
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( Amonumtmr A PICARDIE-NATURE   \ 
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A     \ î`   4 ,
désire recevoir PICARDIE-NATURE le bulletin trimestriel ` g  , " X *‘;,> *
 ·~· ···;;L
. du G,E,P,0.P, abonnement: 30 F  _‘,·::¤‘
` `x 4*
Z ADHESION AU G.E,P.0,P,
 UUIIOIIIIl·U¢0ll•|Ol|lU¢OtIIO•IO•|¢I•||QQOUOHOII i
 OO•I·60I¢lII•IOIOIIQQIIIIOOIIIIOIICIUOO0•|Il
 OOOUOOUIIIIIUIIIIIUICOIUl•IlIO;UII|IIIl¢\OI I
déclare adhérer au G.E.P.O.P.
déclare renouveler won adhésion au G.E.‘P.0.P.
(barrer la mention inutile)
, condition d'a,dhésion : adhésion simple 25 F
moins de 16 ans IO F
adhésion de soutien à partir de 50 F
EXTRAITS DES STATUTS DU G, E. P. 0 P.
'L’Associati0n dite ’Groupe Environnement Protection
Ornithologie en Picardie’ (G.lï.l’.().P.) régie parla loi
de 1901, a pour but de contribuer à Véducation populaire
en matière d'étude et de protectionfde la Nature et des
· oiseaux sauvages, et de sauvegarde et rfaménagement
rationnel de Venvironnement et des sites. ~
" Elle se propose de mener toutes actions et interventions
pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces
protégées, les périmètres sensibles} la protection de la
Nature, l’urbanisme, dans le cadre fde législation en e
vigueur'.
Q’ s v i t x st °
·. illlîtlll,/L HU N, · (li, l0l\ .

A
 

15
I
HISTOIRE DE L ETE
Le Gobe—mouche gris Muscicaga striata est un passereau de IM cm,
—au dos gris—brun, à la poitrine blanche finement striée de brun,
au dessus de tete également strié de brun foncé et au bec fin.
Le nid est généralement édifié dans un arbre, entre les branches
_ d'une fourche, ou contre le mur d'un jardin_ceuvert de plantes
grimpantes et parfois dans un trou de mur.
' C‘est ce dernier habitat qu'nn plein centre d'Amiens, un couple
de gobe—mouohe gris a retenu fin mai 1986. Ce choix aurait été
excellent (coin très calme et garde-manger à portée de bec) si le
fameux trou n'avait été situé dans une construction récente dont
le mur allait être bientôt recouvert d'un crépi.
Que faire pour éviter un désastre certain ? Tout simplement
avoir le réflexe G.E.P.O.P....
En effet, aussitôt alerté, Philippe THIERY entreprend les dé-
marches nécessaires. Comme les travaux ne peuvent être retardés,
il décide d'instal1er un nichoir à un endroit propice et d'y
transporter le nid. Le jour "J" est fixé au lundi 23 juin.
Entre-temps, les jeunes sont nés et les parents se relaient sans
cesse pour apporter insectes et chenilles à leurs petits.
L'opération pourtant délicate se passe très bien. Le nid sort
intacte du trou du mur et Philippe THIERY Y découvre trois oisil·
T lons endormis, dont un ne se réveille même pas. Les deux autres
se contentent d'cuvrir un oeil et le bec mais ne s'effraient
nullement. Un quatrième oeuf n'a pas éclos. ip' A
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r /'! J ·

16
Le nid trouve largement sa place dans le nichoir et celui—ci
est fixé quelques mètres plus loin, à un endroit où les adultes
ont l'habitude de se pereher» Ceux~ci ~ont surveillés de près
ce qui vdent de se passer et n'ont cessé de manifester leur
_inquiétudgi_Nw~lsl,.~lFas·ss~«~«~t~s v—ee ee·~e *‘”oooo e·'^ ·v“··~—~—sr'”' 'e`' M
A Comment vont—ils maintenant réagir ? _Dès que Philippe THIERY Q
a disparu, les deux oiseaux se rendent directement au trou du
mur mais celui-oi est maintenant bouché. Les parents s'affo1ent
de ne pouvoir s'approcher de leurs petits si bien qu'au bout de 1 n
trois quart d*heure, Philippe THIERY retourne au nichoir dont il
lève le toit afin que les adultes aperçoivent les jeunes,
Encore trois quart d'heure d'attente (et c'est long pour tout ,
le monde ···)· Les adultes se sont ealmés mais ne découvrent
toujours pas leur progéniture. Heureusement, cel1e—ci prend
l'initiative de maniâester son mécontentement par des piaille- .
ments de plus en plus forts et c'est le déclic pour les parents
qui se posent enfin sur le bord du nichoir.
'Cela demande tout de même un certain apprentissage : l'adulte
bat des ailes cer il semble perdre l'équilibre en se penchant «
vers l'întérieur mais, bien vite, le bon truc est trouvé. I
L'oiseau entre carrément dans le nichoir pour en ressortir
bientôt,
Les allées et venues se multiplient car, les petits estomacs
crient famine, il faut maintenant rattraper le temps perdu.
Dans leur précipitation, deux ou trois fois les parents se
dirigent d'abord vers le trou du mur, mais bientôt celui-ci
leur devient tout à fait indifférent,
Ouf... Le suspens est terminé ! Il n'y a plus qu'à refermer
le toit du nichoir··· Juste avant la tombée d'une forte pluie,
Le nourrissege se poursuit sans problème Jusqu'au vendredi soir
27 juin, jour où les trois oisillons, bien dodus, grimpent à tour
de rôle sur le bord du niohoir et découvrent leur univers.
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_ 17
Le lendemain matin à 6hü5, il n'y a plus personne.·. Et il ne
reste plus qu'à souhaiter bonne chance à la petite famille et
espérer que le couple reviendra nicher l'année prochaine au même
endroit ! `
· Mireille SUEUR
Le GEPOP exprime à nouveau ses remerciements pour la bienveil-A
lente compréhension dont ont fait preuve la Chambre de Commerce
' d'Amiens, la Direction Régionale d'Aotion Sanitaire et Sociale
et les Notaires associés de la rue de Noyon.
Q gï/ "z;//Q  
M    ’/M  M ’ e----
3;   ij

18
FIDELITE AU SITE DE NIDIFIC/—\TI©N
DE QUELQUES ESPECES PALUDICOLES par xavm comm
_ Si le baguage des oiseaux permet de connaitre leur grande voie
de migrations, les lieux d*hivernage de nos nicheurs et inverses ‘
ment les lieux de nidification de nos hivernants ou migrateurs,
il faut pour cela beaucoup de chance et il n'est pas fréquent de
trouver un oiseau bague. Par contre lorsque 1*on peut baguer ré- `
gulièrement dans un même lieu pendant plusieurs années, il arrive
de capturer et de contrôler des oiseaux que 1'on a soi—mëme marqués
auparavant. Ce sont les premiers résultats de quatre années de
baguage dans les marais picarde menés par F. SUEUR et moi-même
que nous vous proposons ici.
La fidélité au nid est légendaire chez 1'hirondelle de cheminée
(Hirundo rustica) et F. SUEUR l'a recemment montré à RUE (80)
avec 2 oiseaux nicheurs en 1981 et repris dans les mêmes bâtiments
en 1982 et un autre bagué en 1980 et qui est revenu nicher dans
les mêmes lieux en 1981 et 1982 (pas de baguage dans ce secteur
dûpllisy dommage n••)•
Pour d'autres oiseaux sédentaires, c'est à dire restant toute
l'année dans le même territoire, une telle fidélité est facile- .
ment compréhensible.
Par exemple une Bouscarle de Cetti (Cettia cetti) baguée en
1982 à la CHAUSSEE—TIRANCOURT (80) y a encore été trouvée nicheuse
en 1983 et 1984. De même pour un Merle noir femelle (Turdus moru-
la), nicheuse en 1983 et 198h et un Verdier d'Europe (Carduelis
ch1oris)en 1983 et 198h aussi, toujours dans ce même marais; L
A BOVES (80), 4 Merles noirs bagues en 198h (sur 13 marqués cette
année-là) sont repris en 1985 et 2 marqués en 1985 (sur 6) le sont
BH  
Par contre, d'autres oiseaux sont migrateurs; Certains sont dits
migrateurs partiels c'est à dire qu'une fraction de la population
peut rester hiverner sur place alors que les autres glissent plus
au sud pour la mauvaise saison. D‘autres sont dits migrateurs ~
totaux : l'entière population des nicheurs de nos régions va
hiverner loin au sud, Ces deux groupes montrent eux aussi une ·
certaine fidélité et c'est ce que nous allons montrer.
2.9;-u., ies.z¤2.es2·J=.2+.·a.?..@»..P.e.2=‘.§.z12}2.J. `
A BOVES (80), 3 Fauvettes à tête noire [Sylvia atricapilla)
(sur 1h baguées en 198M) sont reprises en 1986 (pas de contrôle
en 1985 ou la pression de bagaage a été relativement faible en
ce lieu). Les Fauvettes § tète noire hivernent essentiellement
' dans les régions circum—méditerranéennes.
Pouillot véloce (Phylloscopus oollybita). Les hivernants se
répartissent du sud de l'Europe aux régions équatoriales pour une
large majorité (et donc cet oiseau de 6 à 8 grammes survole ré-
gulièrement le Sahara sur toute sa longueur et cela deux fois
· par an).

19
A BOVES en 198h nous avons bagué 47 adultes en période de nidi—
fication; 3 seront contrôlés en ce même lieu en 1985 et un autre
en 1986. 2 autres bagués en 1985 seront repris en 1986. Sur 24 ·
Pouillots véloce nés dans le marais de BOVES et bagués en 198ü,
2 reviendront nicher en 1985 dans le secteur qui les auvu naître.
De même, deux fois nous avons contrôlé des Bruants·des roseaux
(Emberiza schoeniclus) nicheurs deux années consécutives a BQVES.
P<>2£-&22-eis£eieese·.Ensae-; ,
La Fauvette des jardins (Sylvia borin)M: 2 oiseaux bagués en_198h
~ sont revenus nicher en 1986, Leur lieu d'hivernage étant localisé (
à 1‘Afrique tropicale et équatoriale, ces oiseaux ont donc effectué
deux années consécutives 6000 à 7000 km X 2 (aller et retour).
‘· Ceci pour un oiseaux d'environ 20 grammes.
La Rousserolle effarvatte (Acrocephalus scirpaceus) est une nicheuse
tres commune des marais des vallées picardes et elle hiverne autour
de la méditerranée surtout sur la côte nord·ouest de l'Afrique
(Golfe de Guinée). En 198h, nous avons bague à BOVES 24 adultes
nicheurs; N sont contrôlés au même endroit en 1985 et un autre sera
reconnu en 1986. De même en 1985 ou 12 adultes nicheurs ont été
marqués et M contrôlés en 1986. .
Les résultats obtenus à;LAW0HAUSSEE—TIRANC0URT (essentiellement
par F. SUEUR) sont du même ordre 2 8 adultes marqués en 1983 (sur #0)
sont contrôlés en 198ë. '
En 1983 une rapide séance de baguage nous avait permis de capturer
M Rousserolles effarvates à VILLERS—EN·PRAYERE (02). Un autre rapide
passage (quelques heures) en ce lieu nous a permis de reprendre
1'une d'entre elles un an jour pour jour après son marquage.
Pour les oiseaux de première année, un jeune né à BOVES en 1984
a été repris comme nicheur en 1985.
On peut remarquerque dans tous les cas, c'est environ un quart
des Rousserolles qui sont reprises d'une année sur l'autre.
En continuant notre activité de baguage pendant plusieurs années
nous aurons peut-être la chance de retrouver des oiseaux montrant
un retour aux lieux de nidification sur plus de 2 ans. -
Nous ne manquerons pas de vous en tenir informé si tel était
le cas . '
On veut Bilan 1eur
;¤?.~ ïav moïra aida
,.; a. il DY
u   dfîg )e.urs •"¤·¢·-)\9.\’<)¤`!¤·$··· `    à ···· Maui îlvxt çquc)v¤Ã1" Pas
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20
LE CERF
, par Marc SENGEZ
Au cours des temps (depuis la préhistoire où 1°on trouve déjà
trace du Cerf jusqu'à nos jours), les rapports de l'Homme et de la
faune sauvage ont constamment évolué de par les_profondes transfer- ‘
mations que le société humaine a fait subir à l‘environnement,
Le Cerf, animal mythique et légendaire, ne doit se survie qu'à
son image prestigieuse. En effet, les premiers traités qui remontent ‘
aux alentours de 1560 (période p0st—“chssse-cueil1ette") ne relèvent
que de 1'art et la manière de faire passer le üerf de vie à trépas.
La science de le vénerie commence à cette époque, Plus près de nous
de nombreux ouvrages ont été consacrés à la chasse àc tir, alors que
les connaissances cynégétiques et biologiques s'affinsient.
De nos jours, le Cerf connait de bien plus graves dangers encore,
,`son environnement naturel e tellement évolué que ses besoins essenà
tiels en alimentation et en quiétude se tarissent. De plus 1'agricul·
ture (devenue attrayante avec entre autre le production du maïs),
la sylviculture et la pression touristique dans les massifs forestiers
font que ces grands animaux changent leurs habitudes naturelles.
Ceci implique une détérioration de la flore exotique implantée sur
les territoires ancestraux, d'où tous les problèmes de dégâts de n
gibier qui entraînent une répression cynégétique folle décimant les
cheptels. '
I1 reste donc toujours à trouver ce fameux équilibre sgr0—sylvo—
cynégétique. ·
En d'autres termes, le Cerf a-t~il encore sa place dans nos forêts
en 1986 7
Pour limiter les populations de grands cervidés, les instances dé-
partementales qui fixent les plans de chasse se basent sur deux
notions très importantes après recensement du cheptel (souhaitable
tous les 3 ens), Ce sont le densité biologiqucment supportable (D.B.S.)
dont le dépassement entraine une dégradation du milieu et de la popu-
lation et la densité économiquement supportable (D.E.S.)· Ce11e—c1
indique le seuil s ne pas dépasser pour que les dégâts à la forêt et _
aux cultures restent tolérnbles. Elle est toujours inférieure à la
D.B.S.· U? nombre suffisant d'animaux est nécessaire pour que le
population puisse satisfaire à ses instincts sociaux, Sinon il peut _
se produire un phénomène d'iso1ement (stress) et la compétition du
rut est faussée et engendre des risques de consenguinité. ·
A l'inverse, en cas de surpopulation (quand le nombre d'animeux
dépasse la capacité d'accuei1 du territoire), se produit un stress
de voisinage, un manque de nourriture, des épizooties et paresitoses,
— la dégénérescence du cheptel et à moyen terme sa disparition.
On peut se demander alors quels chiffres sont acceptables ?
L'adminàstration n les siens et les protecteurs les leurs. En fait
de véritables recherches scientifiques et adaptées manquent encore
pour définir ce que pourrait être 1°équilibre agrc—sylvo-cynégêtique.

` I 21
Mais raisonnablement, un bon observateur connaissant bien le
terrain, sait à peu près qu'el1e est la densité biologiquement sup-
portable. De plus nos forêts cultivées peuvent accueillir des popu-
lations plus importantes queries forêts primitives £Bia1owieza en
» Pologne ou les Carpates où ln densité ne dépasse pas 2 animaux aux
100 hectares). Il est sûr qu‘une forêt pauvre comme une forët de
montagne n'accueillera pas plus de 2 à 3 animaux aux 100 hectares
alors que les forêts picardes peuvent en aoeueillir de M à 5. A
Ce que 1'0ffice National des Forêts (0.N,F.), qui gère les popu-
lations et demande les recensements, s‘efforoe de récuser en faisant
appel à l'0ffice National de la Chasse (0;N.0.) qui multiplie les
"études” sur des cas particuliers. Ge sont done les intérêts éoonow
· ïiqïes (ONF) qui priment actuellement par rapport aux réalités bioàl
og ques. ·
tu ’ ,
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É v‘'- &%g§' É%%\Q§% %f
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VIE ET MOEURS DU CERF AU FIL DES SAISONS .
I REGIME ALIMENTAIRE
Tous ceux qui ont observé des cerfs savent qu'i1s aiment brouter
sur les lisières, les chemins, les parcelles en régénération et en
plaine. On peut done en conclure que le cerf a un régime alimentaire
varié à base de ligneux, semi-ligneux mais aussi de plantes herbacées.
Mais il sait ménager ses gagnage herbeux en consom ant des essences
arbustives. Le cerf mange (on dit qu'il viande) de façon assez glou-
tonne, surtout au début de la nuit et à l'aube. Mais·dans des milieux

22
peu perturbée, on constate 5 à 6 périodes de gegnage tout eu long de
la journée, entrecoupéee de ruminetion et de repos. Selon ea taille, AA
il absorbe environ de 6 à 12 kg de nourriture par jour, A’1e belle
saison, le strate herbecée fournit plus de 50% de son régime, alors
que le part des ligneux augmente en hiver. Les feînee, châtaignes et
pommes prennent une part importante de le nourriture. Pour ce qui
est de l'e1imentetion en pleine, disons qu'i1 affectionne le mais eu `
moment de le pousse, les betteraves müree et le blé en herbe. `
Les dégâts occasionnés par lee cerfs sont les dommages subis par
les forestiers et les agriculteurs. D'eberd l*ebroutiseement, qui est
1a destruction des bourgeons et de l'extrémité des pousses terminales ·
sur les jeunes arbres, est un dégât qui occasionne des buissons en
forme de boule ou de pyramide. L'ebroutieeement a lieu en fin âihiver
et eu printemps (dêbourrege des feuilles), A noter que lee essences -
éxotiquee recemment introduites eont toujours les plus convoitées.
`Ensuite l'écorçage qui ee fait lorsque l'enime1 lacère des parties
entières de l'écorce des jeunes arbres (on voit quelquefois très bien
les traces de dents dans certaine gaullie ou perchis} Il sévit
souvent en hiver quand les conditions climatiques sont rigoureuses, ·
mais aussi en été quand le sécheresse règne. Il fait partie d'un
besoin fondamental cer il intervient aussi dans des conditions normales,
Il existe aussi deux autres formes de dégât : lors de le chute des
bois et lors de le chute des velours, quand lee cerfs frottent leurs
bois sur des tiges épaisses et eu moment du rut où, afin de marquer
leur territoire, ils massacrent certaine arbustes ou bien se battent
en que1que»eorte avec eux pour e'exercer au combat ou pour se déchar-
ger un peu de leur agressivité,
II L‘HIVER
C'est l'époque des grandes hardee parmi lesquelles on peut apercevoir
de grands mâles. Il n*eet pas rare de rencontrer des hordes de 30 à
#0 individus, voire de 80 à 100 dans des forêts trèe peuplées. Cette » —
grosse harde est toujours conduite par une biche, dite meneuee, qui
est le plus souvent une belle biche qui possède un beau petit (ce
n'est donc pas une vieille femelle stérile) et qui, tree vigilante et
expérimentée sait mener tout eon monde. Cette harde est très hierar-
chisée et se compose d'autres biches suitéee(c'eet à dire avec leur
faon) ou non euitéee puiàfde jeunes màlee. Ce eont les cellules femi-
liales de base s biche§,bichette^ et foon; ou bioher,daguet et faone
‘qui la composent} Dans une grosse harde tranquille, on peut voir une
certaine distance entre cheque cellule de beee. Quand cette distance
n*est pas respectée, il peut y avoir pugilat entre deux animaux avec) .
`leure pattes antérieures.
Les feone mâles présentent une couronne de poile autour des pivote _
en formation} En Jenvier,1ee bosses (proéminencee frontales) sont ·
bien epperentes et la crinière pousee· ' ·
La fin de l'hiver est souvent une période de disette pour les grands
animaux. Lee mâles se concentrent entre eux ou bien recherchent le
présence de grenàee herdes. Le jour beaucoup plus court à cette époque  
oblige à une recherche de nourriture en pleine journée et bien souvent
pendent les heures lee plus chaudee quand le gel ee fait moins fort.
Ainsi il est fréquent de voir une harde se chauffer au soleil dans
une clairière durant le mi—journée, qui est souvent en même temps une
période de moine gronde activité humaine (j'ei remarqué que beaucoup
d'enimeux sortaient pendent cette période et cela correspond en effet
à l'heure où les gene vont déjeuner, font le pause et où il y a eur—
tout moine de circulation automobile). ‘

23
C'est donc une bonne époque pour 1'observation des cervidés bien
que 1'hiver soit quelquefois assez rude et le fasse payer aux animaux
les plus faibles (les faons nés tardivement par exemple). _
Une petite anecdote pour conclure sur l'hiver, 0'était l'année der—
nière dans une forêt de l'Aisne, le 2h Décembre en fin d'après-midi.
Je surveillais une grosse harde de 30 animaux avec 2 dix-cors qui
pàturaient une maigre végétation dans une futaie. Cette harde était
toujours en mouvement à cause d'un cerf véritablement excité qui
avait un comportement très clair vis à vis d*une biche qui, elle, ne
mtadmettait pas de cette façon. On sait que les biches non couvertes
pendant le rut peuvent revenir à de courtes périodes de chaleur. Le
deuxième cerf observait ce manège lui aussi et, tout à c0up/l'obscu-
A rité commença à s'installer et ce sont de vrais brâmes que nous
' eumes la chance d'entendre ainsi que plusieurs tentatives d'accou-
plement. Quel beau cadeau de Noël !
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III LE PRINTEMPS
Pour les cerfs le printemps commence tôt. Dès la mi-février, chez r
les plus agés, à l'endroit ou le bois est implanté sur le pivot se
produit un phénomène appelé ostéite décalcifiante. un anneau blan-
châtre se dessine autour de la meule et l'animal commence à ressentir
. des démangeaisons qui le poussent à se frotter la tète contre les
jeunes arbres. Bientôt les bois vont tomber; cfest la pousse des
nouveaux bois qui provoque la chute des anciens. Souvent, ils ne
· tombent pas ensemble et le nerf ayant la tête un peu déséquilibré
cherche à se débarrasser de l'autre assez vite. Plus ils sont lourds
plus le cerf le fera tomber rapidement, ce qui explique que pour les
rares très beaux sujets, on trouve bien souvent la paire au même
endroit. La mue est plus précoce en plaine qu'en montagne et certaines `
' années quand la nourrture est riche et le temps assez clément. Un
certain nombre de cerf "jettent leur tête" vers la mi-février.
La cassure de la mue est plus convexe chez un jeune cerf et concave
chez un vieux. Le mâle ayent jeté sa tête est dit ”mulet". Les daguets
` peuvent perdre leur perche ou dague jusqu'en début de mai. Au moment
de la chute, une tranche de pivot disparait, emporté avec le bois.
Avec 1*àge le pivot a tendance à diminuer de hauteur et à augmenter
de diamètre, ‘ ` c

24
A cette époque on peut assister à quelques modification à 1'inté—
rieur des hardee de cerf. Un beau cerf, étant devenu mulet alors que
les autres ont encore leurs bois, peut se trouver en difficulté face
à ces jeunes coiffes qui veulent renverser la hierarchie. Le mulet
ayant perdu sa ramure, son arme de dissuasion, perd également son rang
social, mais tout rentre vite dans l'ordre tandis que les mulets
règlent leuxndifférents à coup de sabots antérieurs. `
Les nouveaux bois poussent rapidement, àls sont appelés "refeits”
(la repousse se fait en 130 jours environ). Uh bourrelet apparait au
sommet des pivots, Au début 1*0s est mou, cartilegineux et spongieux,
entouré d‘une peau protectrice qui renferme un réseau de vaisseaux et
de nerfs. La croissance se fait par 1'extrémité et le bois ne se miè
néralise que progressivement. Cela demande une quantité d'énergie 7
considérable pour reconstituer cette ramure et à cette époque on voit
souvent les cerfs en velours aller au gagnage à n'imp0rte quelle heure, _
Pendant ce temps est arriîée 1'époque des feons chez les femelles.
Celles-ci, après avoir connu une période de mue (ainsi que pour les
cerfs), ayant perdu par touffe entière la bourre épaisse et grise et
ayant retrouvé un pelage ras roux fauve avec une large tache jaune
, clair à le hauteur des cuisses, vont pouvoir mettre bas après quelques
2hO jours de gestation. Le biche met au monde un feon, assez rarement
deux. Les naissances sont étalées de la fin avril à le fin juin,
On observe parfois des naissances plus tardives, mais qui donnent
des faona moins robustes qui auront moins de chances de passer 1'hiver,`
Quelques jours avant la mise bas, la biche s'ie01e dans un coin ~
couvert et calme. La naissance est rapide, le faon est tout de suite
léché et séché, le placenta mangé par le mère afin de ne laisser au—
cune trace aux prédateurs éventuels. Le nouveau»né s'éc1aircit rapi-
dement pour adopter la fameuse livrée mouehetée, Quelques heures plus
tard il peut se tenir debout et le lendemain il peut marcher. Mais
pendant les tout premiers jours, la biche le laisse seul pour aller
au gagnage, c'eet pour cela que certaines personnes croient avoir
affaire à des faons abandonnée. En fait, la mère n'est jamais très
1oin et il ne fawt“surt0ut pas toucher au faon. Peu après, à partir
de la mi—juin les faune sont solides et suivent leur mère au gagnage.
0*est ainsi que 1'on trouve des petites communautés de biches adultes
et de faons, ce qui donne lieu parfois à des spectacles bien amusants
( les jeux des faons entre—eux sont assez plaisante voire désopilants).
A cette époque lee jeunes de 1'année précédente sont à nouveau
tolérés. La mortalité naturelle est de 1'ordre de 10 à 20% pour les
faons (printemps humide, présence de prédateurs§.·)» Une biehe est .
apte à se reproduire à partir de sa deuxième année, ü0% de ces Jeunes'
femelles, en moyenne, ont un faou. La stérilité n'apparait qu'à un o
âge canonique, 15 ou 16 ans, ce qui est rare dans nos massifs. Le taux
d'aocroiaeement théorique se situe autour de 60% du nombre de femelles.
Il peut varier avec la densité, la richesse du milieu et la struo— °A
ture de la population. e
Dans le prochain numéro, nous aborderons 1'été et le brâme,
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25
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BESTIAIRE s V U
Dénomina_tlong_¢iilyergeg_ s le male adulte est le cerf, la femelle est la biche et le
' _-`` "— - _ jeune de l*année le faon. —
Une biche accompagnée de son faon est dit euitée, Le faon mâle devient here après
6 mois, il porte alors deux dagues ou perches sans ramification. Le faon femelle devient
jeune biche ou bichette vers un an, A 2 ans elle devient adulte et est appelée grande
biche, Une troupe de cervidés est une harde.
lcgggéylté x sauf maladie ou accident, un cerf peut vivre normalement 18 à 20 ans,
Un cerf de 12 ane, loin d'@tre un vieillard, est au contraire à l'apogée
de satfïîo; et de eî beautâ, il représeïze dîs lâre ïndexcelleît géniteur, Malheureu-
eemen au savo r que ans nos mass s p car s e ans ou e la France d ailleurs
ces beaux cerfs sont 1oin· d'§tre légion car décimés dès que leur trophée commence à ’
représenté une certaine valeur vers 5 ou 6 ans. C'ed1dire le peu de cas que l'0n fait
de cette espèce, car elle gagnerait en vigueur et en beauté si on respectait un temps `
_ soit peu le rapport des sexes (sex-ratio) et le rapport des classes d'âges (âge-ratio).
§__t£uc_t!._¤r_e___ggg_5:g_lg__diune_Ègpuletlgn z une population de cerfs et biches doit vivre en
` · ‘ équilibre avec son milieu la densité étant adap-
âéîhàtladcapacité nutriïive du tergîtâire, mâlî aâxssi cré équilibre interne, Le sex-ratio
, o en re vers un cer pour une c e quan a enslt est proche de la ité t ..
ritoriale (une population de cerf ne peut vivre que eur un minimum de ls à ëêâaîxectarîg
le chepÈel8seâ;Étuânî·alzrâtautour det;0 à 1'îâ Èëîes). Ceîëaines proportions entre les
sexes e S s 0 ven ·re respec· es i c es a carac risti . d l ti
· naturelles équilibrées. La moyenne d'âge des animaux se situe entïgaj et goâxîsî lgga
jeunes ne sont pas surabondante et lesadulte  représentent une part importante, gage
d'une bonne perpétuation de 1'espece, .
' Màles Feme les 1
l d' b ' t ‘ · · `
iîîîîtgx im; Orme de 0 à I an · 2596  2596 environ
u ·e n erne · ··‘· ‘ , V ..
de population t d° 1 à  M mm 3 % Ã 35% °nvi1`°n
· de il à 8 ans 2096  2096 environ  .
· 8 ane et plus 2096  2096 environ 
 

26
î,,, """l
  =
FICHE SIGNALETIQUE s A
Sxstématigue Embrenchement ·: Vertébrés _ ` ‘
' ''``° -— 'U Classe 5 Mammifères
Super-ordre z Ongulés
Sous-ordre‘ s 'Ruminents
Super-famille s Elaphoïdés
Sous—famil1e z Cervidés ·
Genre ~ : Cerf
Espèce |_ Cerf Blaphe ou Cerf d'Europe
I ¤¤£¤2Eè£22-22z2i2222 *1
Longueur (du mufle à le queue): de 180 à 250 cm chez le mâle, de 170 à 210 cm
chez la femelle. ·
` Hauteur (eu garrot: de 120 à 150 cm chez le mâle, de 100 à 125 chez le femelle,
Poids (en France) z 150 kg en moyenne pour le mâle, 100 kg en moyenne pour le
femelle (il est fonction de la richesse de l'alimentetion).
Aspect du mâle : élancé ·t svelte chez les jeunes; lourd,mas¢if et trepu chez ·
les animaux âgés.
Bois 2 chute de février à mai. Hauteur pouvant dépasser J mètre et poids pou~
vent dépasser 15 kg,
Pelege s il subit 2 mues, en automne et au printemps. Le couleur tire sur le
roux fauve en été et sur le brun gris en hiver. Les feons ont une
livrée techetée jusqu'à 6 mois,
É2É2-ÉE-Yi2 ·
Comportement grégaire et social; les mâles et les femelles vivent séparément
en dehors de la courte période du rut (hardes de jeunes cerf, hardes de biches
hères, bichettes et faon, cerfs agés isolés, ‘
Déplacements s liés à le recherche de le nourriture et aux besoins de la
reproduction. `
Alimentation s ligneuse, semi—ligneuse, herbacée.
Reproduction s conception en septembre-octobre lors de la spectaculaire sei-
, son du brame, Gestation de 230 à 2hO jours. Mise bas en mai-
juin (un seul jeune en général), Apogée comportementale et
physique entre 10 et 1M ans.
4 î` . sl) `
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*1:/ ;  » ?%». ‘ j O W M W 
x y   W  / l "lL ;« 
1ère année 2e année · ML 2; année ~ Ag annég ày AA)

27
Densité x du temps où la prédation naturelle existait encore, la limitation de la po-
''''`'` pulation était assurée. Aujourd'hu1, c'est l'homme qui se charge de la régu-
lation. La capacité d'accueil des territoires et la richesse nutritive du milieu régis-
sent la densité optimum, D*autres facteurs entrent en jeu, qui sont contenus dans l'in- -
dice d'Ueckermann, ce sont en particulier 8 .
— le pourcentage des bordures en culture ou prairie. - les essences forestières
- le pourcentage des cultures ou prairies enclavées - la nature géologique des sols
(les plus favorables sont le
` calcaire juraesique et la craie)
A cela il convient d'ajouter |
’ - 1*âge des peuplements forestiers (une forêt régé- - le mode d'exploitation sylvicole
nérée est plus favorable qu'une forêt de vieux — le climat
taillis). — l'exposition
- la configuration du terrain, le relief - la présence d'eau
* — la cohabitation avec d'autres herbivores - le facteur tran uillité
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Marc SENGEZ est membre de l‘Aesociation de Chasse Photographique
Pioarde. Celle—ci regroupe une vingtaine d'adhérente, Quelques—ens
d'entre·eux nous ont aidé dans la réalisation de l'affiche “La
*Faune en Picardie,
” A.C.P.P.S 12 rue Moinet - 02800 BEAUTOR. W

’28
PQURQUOI UNE AFFICHE SUR LA FAUNE EN HICARDIE '? N
par Philippe CARUETTE
La protection de la nature? l'étude et le respect de la faune,
de la flore et des lieux qui les abritent sont devenus aujourd'hui _
les préoccupations de nombreux picarde et non plus celles réservées
à quelques spécialistes,
Quelle réalisation mieux qu'une affiche destinée à être diffusée
en nombre dans toute la PICARDIE ne pouvait faire découvrir et
apprécier à nos concitoyens notre riche patrimoine naturel ? V
Une affiche et un dépliant pour nous montrer qu'au delà des prée
jugés tenaces,la PICARDIE n'est pas une terre triste et monotone,
que les lieux où nous nous promenons-sont le berceau de fragiles
_ joyaux vivants et non pas encore des printemps silencieux. ,
En lançant cette affiche sur la faune de PICARDIE, notre asso-
ciation, avec le soutien de la Délégation Régionale à l'Architec-
ture et à l'Environnement et le Conseil Régional de PICARDIE
` veut montrer l'importance que revët pour une région et ses habitants
un patrimoine naturel, trop souvent méconnu, trop souvent ignoré
et par delà trop souvent bafoué.
Pour ses concepteurs, la ligne directrice de cette réalisation
fut d'abord la recherche de l'esthétique, traduire la beauté d'es—
pèces animales grâce à la photographie,
Plaisir des yeux devant cette Rainette prête à bondir, devant ce
sympathique Blaireau à l'entrée de son terrier ou ce Colvert venu
du nord pour hiverner en terre picarde. Etonnante féerie des chaudes
couleurs méditerranéennes avec le Guêpier d'Europe pourtant nicheur-
en PICARDIE. Les Insectes, qu'îls soient Coléoptères, Libellules
ou Papillons sont tantôt diamants, émeraudes ou broches d'argent au
fil des rayons du soleil. Spectacle 8 combien touchant que ce
Chevreuil en communion avec le regard de l'homme qui l'a surpris
sans lo déranger, ·
Autant de cathédrales vivantes, toiles de maitres en mouvement, `
Versailles de nos campagnes.··
Mais l'admirat1on massive peut porter en elle les germes de la
destruction. L'Homme est—il aujourd'hui assez discipliné, respec-
tueux et responsable pour ne pas violer ces/beautés ? ,
Comme c'est souvent le cas, ce qui est beau est rare et fragile. `
La protection est donc le deuxième but de cette opération, à
Le Phoque veau—marin, aujourd'hui protégé, fréquente notre lit—
toral mais pour combien de temps encore sera-t—il le symbole de A
ces rivages, toujours sauvages ?
Des Papillons, comme l'Argus de la Gentiane se maintiennent comme a
des reliques sur certains coteaux calcaires, il en est de même pour
certaines Libellules indicatrices de la pureté des eaux de nos
rivières et de nos marais. · .
Mais à quoi sert la protection d'une espèce si son habitat est
détruit, si les sites d'hivernage ou de reproduction, les haltes
migratoires sont rayés de la carte. _

29
Nos marais et nos étangs ne doivent plus être considérés comme
des zones à domestiquer et·à drainer. Nos forêts ne sont pas que
des usines à produire du bois et nos coteaux calcaires de banaux
terrains de moto-cross.
Les maires de nos communes, depuis la décentralisation, ont dans
ce domaine un rôle primordial à jouer. Ce n'est pas être protection-
' niste et retardataire pour une commune de protéger son patrimoine
naturel, Au contraire, c'est agir en responsable aux yeux des géné-
_ rations futures. Par la création de réserves de chasse ou naturelles,
de zones protégées par arrêté de biotope, par la préservation des
haies, des mares et des bosquets dans les procédures de remembrement,
par la prise en compte des éléments naturels lors de 1'élaboration
des plans d'occupation des sols, nos élus peuvent assurer ce pari
pour 1'avenir. _
Une affiche et un dépliant pour les écoles, pour nos enfants des
villes et des campagnes. Depuis deux ans le GEPOP s'efforce de
faire connaitre en milieu scolaire la valeur de nos richesses natu-
relles régionales et mondiales. Des Rapaces en passant par notre
littoral ou les êtres vivants du marais, l'intérët que portent les
enfants à nos interventions est le meilleur de nos encouragements.
Aujourdihui à 1'heure des technologies nouvelles, l'enfant, avide
de savoir, découvre ou redécouvre le milieu qui l‘entoure même si
les programmes d'écologie restent encore insuffisamment proches de
la réalité, faute de sorties suffisantes sur le terrain. Dans les
années qui viennent nos enfants (et les enfants de nos enfants) seront
confrontés de façon plus cruciale et dure aux menaces latentes ou
actuelles qui pèsent sur notre Environnement. Apprendre aujourd‘hui
à le connaître et à le protéger, c'est aussi préparer leur avenir... '
. Que cette affiche et ce dépliant ouvrent à nos enfants et à leurs
professeurs, encore plus grandes les portes de la connaissance et A ,
· de la préservation de notre patrimoine naturel.
Plus encore que par le passé nous nous devons d'être animés
par cette passion de convaincre. Convaincre que notre Terre est
riche, convaincre que notre Terre est fragile et ne pas croire que
nous ne pouvons être que des aveugles et des irresponsables lors de `
la légation de ce patrimoine naturel à nos enfants. Cela dépend de
chacun de nous pour le bien de tous..·
"Les générations actuelles ont une tâche bien plus lourde *
que de refaire le monde, c'est d'éviter qu'il ne soit défait"
(Josué de Gastro)·
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animales sont protégées en Picarcüe. Cela peut   ..    7  `L, É  7j x ‘     '
P•îIa[`U'e beâllcûllli etD0u;-ran! enteëlâzd du tzombre «   ¤£‘ü"‘   ..·;•:(î ‘   » ;; ue Taflurne de Bi-Jun est un Olseau svmbole de la cite .,§~   ·?iï§;;É‘§g%§\.T¥Èg§,£’iÃ1pÃîc;._îg»s>;g·»}
total des espèces c'est peu. Mets ce ne sont pus   7  É- f' pzcarde I   ·Fî*_.È eidïëy   «"`*Ã’\+ gëlë `
seulementles espècestruïlfautprotégernîâllgaxlesl   _ -     Zu En JSM seule une qumzalue ae couples substslan sur     .§?g§\>1$È‘l_§  
etsünoutlesmiljeuxhalureledontellesdépendent   '     j_; nusrelmcral Auraumvzuzstzn s1elJItit?.=pi·Ce er;-aegee   `?;*lïf;ïÉî7`~¤ É';     * ‘ 7
5 ' ' ' T 71. -· fg  13575;*. 7*   7_7;;1É* .zÃ= à ~·* ‘  1î§"§.;*‘& ‘¢«,:·;ïï§>ï‘-'s'·‘ a, 4 ai !!1âllI:EIl CIEIIS nu IS ISQJCH S: AME }Jê!.’l'1J5s. SYDII URB 7;, 1F ’·'!'(·»jÉ;;;F;7§l`  '£e,7Q-'»,i·ï•2»a:_ " ‘ ' fg ‘
hurlement. De colrzbtende trésolswvhnhvvee Ons N _7 V  M,.   N3, ` É ,·  A W  -   7' " _' 7_77_ .7 771.1   7 F4 ,77     #;;.À.·w.·.··g  -· , `
mis encore priver nos générations futures ?   .   ?¤" * " 7 .7. . 7 7_   '   ;â‘fî;};;Ègf‘jr1%§·fif;'Qf‘ 77.yj   Alla  - ;}··;:xyg\y,F·~.îe«?·1:«·*--
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'°"bH°"8pa—"q"°"°"“"°‘°"""‘ESq"°]°°am”E“   - -   . , .7· ·<~î  <'     deus -83 wnureux 1-Mers se- supsn zu mass: minette :*1-;  
rpatrirnoine que nousléyueronsànosenfënts et   Q-ig   7_ ·`     ‘‘'' ;- du Msmuenterre. A la uazsesnce les oouesme sont   É
ziy_;·em·a_n;;77_ ,   gyîig   7. _- _- N ‘- ¥"`ï; ‘--;`îî` <°.-1 jj   reqzcupes en zsecrw sous la surveillance ne quel;-u és _7;_-'· fx
7   ; : -· . * K   otre rémcn e la     adultes 77ëî 7] 77 7
l¤1'¤t¤¤¤¤11 WS ¤¤'·¤1¤¤‘¤¤ 11¤'"·’eJS_ W des   7;-chauve de posséder un littoral aux neysages   7;     Le cllievalier aboyreriï
eyes laplesefî/soon d@·vé·;¤‘.ç1뤤¤·î*1lm=î/8—‘1€‘F   t payticzxlièrementvanésdalslses de Mers, cordon .’ =ï Q;  a"-`\""\`\~~~"
'fâjëî/ë'11•î111€7€11dësfîqlîlùbfës-b'°(°9"Èr19$   .· de galets du Houle d'liuIt, splendide maesi!   Q 7.§f  7]
aes Ils parucrpent et a protecùon SS     kylmajrp batschampgdu Marquemermsausuubueg- 7 J   - '€-"“"`
W'¤‘€~$"1·î"U!§‘]/êsf-‘°1’1ÃT*7'¤W•?·$`]‘?·$"·`*î'fF*?·‘f‘7'€   —— lesvâsles vüwèresetm0llièreedeehaiesde$'o¤une .   ü=` `”"
dëûûll '7'L1 19-* '716"•‘lC`€”' ·"°‘7' d”1'9'·‘?^’     et d'I[uthie. Tous ces différents biotopes — · il . _ Y î
ï     pennîttemà1·melà¤ne»e>¤.rêtne1nen;dive1Hi.jéede ` . àl -}-16 phnqwè "`@"“—`ûmI;~”
du devoù de chacun de Vallier à le   7 vzyre. ..r»nede repospnmoxdralesxxrechefluu des ’]~
rde duPaü2;·no1)wIVat¤:e/dârzeleque/llwt   QT nuqrateum. le littoral picard est m1 lieu de QQ, qu MÉCIEGQI777.
ftespvbàlyues 0upn'vé&sdî1ménagement   Q etahlonrxement ptlvzléyzé de nnnlbreuses espèces f xy gnap.
Vhéhl et de producùbn doivshl Se   î" d`OlS8&l!K.   sr- . :’ · 3...-.5 .§:g—7·‘g§;,;-ï?.   
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