Picardie Nature 67
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Vers l abohtnon    
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du Piège     `S   '
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Actmtes du
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CEHÉIÉ dE SOIDS
revue trimestrielle publiée ar Vassociation PICARDIE-NATURE
" 10 F
lSSN 01824201 COMMISSION PAFllTAlFlE N°6386O

î NA  RE   Editorial .......................................................... 3
revue         au···»««nnnunnnnnnaau••·u·n«««u«·•·  
publiée par PicardieNature,   ’ _
aggociatign sans but lucratif (loi 1901)   AdhES101l €i'Al7011118111EYlt ............................... 25
affiliée à France Nature Environnement  
agréée par les ministères   '
de /'En vironnement et  
de "E¤¤iP9m6’"*   Informations -
  Bienvenue au Loup ...................................................................... 4
    ÉÃ`éÉÈÈÃÃÈî§ÃïÃÈi1ðîÉî.ÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÃÉ
14, place Vogel Amiens   am .............................................................................................. 5
  Ecologistes = criminels ................................................................ 6
ëdygggg Qo§·[a|g   Iàiîèet Littoral ..... Z ......................................................................... 2
  E EUX IRO OI`l€lgES ........................................................ . .........
BP 835 I   Le scandale de l'eau en France .................................................... 6
80008 AMIENS Cedex 1   supaphaux ................................................................................. 7
Q 22 97 9787 —[g22 920872   E    
  71 lC6l1' 18
*   Fesavm du mm mamma ............................................................ 8
I I I   Vers l'ab0lition du piège à machoires ......................................... 8
directeur de publication  
Patrick THIERY  
dacivlvgraphie   la Vie de notre Association
Laurence TELLI ER  
et Richard MONNEHAY   Assemblée générale ..................................................................... 9
Eliane JCSUAN   Activités du centre de soins ....................................................... 10
  L'affai1·e des hirondelles de Moreuil ......................................... 13
mise en page   la nuit de la chouette .................................................................. 15
Bemard COUVREUR  
rꤤ¤1i¤¤   L' Epe1·vier de jardin ................................................................... 21
Gérard BAUDRY, Josette et Pierre  
DOLPHIN, Richard MON NEHAY,   La Chouette Chevêche ............................................................... 22
Patrick THIERY,Jean Marie THIERY,   _
Vincent BA\NED|N’ peter MORQNVALLE   Mots croisés ................................................................................ 24
photographies et illustrations   %, L  
Patrick THIERY, Régis DELCOURT   » · ; 'J¤* 1* _
      c QE} mai fé
impression   @*3 ""ê` fg î;·’0"f" 6
° ·   , , I _ _ » - J .' OU
d, ô3‘?°'î'î,?fî^m'î"S1995   l§ë.1î·   ‘ ça, re x¢l·¤¤»*<?
Gp êga rim GS T9   îizgléoïigîêdr, _>VîN€Z_·(,”·'
   ,,, //<;E_mï . : JM un  "
2   PICARDIE NATURE N°o7

E d 't ' l
  Picardie Nature favorable au projet de classement
  du Mass rf du natre du Marquenterre
  Depuis sa création en 1970, notre association a toujours montré un interet
  particulier pour les milieux naturels de la côte pieareie
'   Par le biais de rornithologie et plus recenunent par le suivi de la colonie de
  Phoques veawc-tnarins, PICARDIE NATURE a cnerene a sensibiliser ies partieniters
_   et les pouvoirs publics sur la nécessité de préserver les espaces littoraux et les espèces
  qui y trouvent refuge A l'occasion de certains projets, nous avons souvent reçu un
  accueil favorable de la part de simples antouretot de la nature, de scientifiques et
  clessociations nationales voire inter-nationaies,
  Ainsi, en 1979. nous avons lutté par voie de petition contre un projet ataeees
  direct à la tuer, par toute, menaçant gravement le massif oiunaire du Marqnenterre_
  Nous avons obtenu 7000 signatures et c'est avec sagesse que M. Michel D’©RNAN©,
  Ministre de 1'E1'\Vïî'0î'•-ü€m€¤ïr¤'â autorisé que la realisation d'un sentier, l'acl,·u9l
  chemin düaccès à la mer de SAîNT`—QUENTIN-EN-TOURMONT,
  Plus rerernrnent, e teeeesinn de la ies- nressrsusn du projet de rasees
  oatureile de la Baie de Somme, une pétition lancée en 1990 a recueilli 9 000 signatures
  de persoimes favorables à la création d’une réserve naturelle,
  Chacun de ces erenennnts e ete i»eeessisn ae masser que le souhait de sa,
  préserverles sites de la cote picarde les plus remarquables par la qualite des paysages,
  leur dimension et les espèces qu'ils abritent, est partagé aussi bien par os riverains
  que par des organismes scientifiques de France et d’Europe.
  . . . . . . . .
  Les déC1S1O1'l5 PTISES ces dernières années (acquisition de terrain par le CORSET-
  Vatoîte du Littoral, création de la réserve naturelle de la Baie de Somme, instauration
  d'une Zone de Protection Spéciale pour les oiseaux) sont autant de mesures qui
  permettroutd’assurer une certaine péreimitéà des sites bioiogiquernent interessants,
  soumis trop souvent à des spéculations et des divergences d'intérêt.
  Le projetde classement du inassir dtmaire en itisrqusniens marque La versets
  des Pouvoirs publics de transmettre aux generations futures un patrtmotne naturel
·   exceptionnel, dans les meilleures conditions. Cest aussi implicitement une recon-
  naissance du bien fondé des démarches entreprises depuis plus de 20 ans par des
  associations de protection de la nature, des scientifiques et des personnalités comme
'   le resiste Rebett PMLLET-
  resine inistr
PICARDIE /vero/2E 1v=· 67   3

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I  Tm a   0 Tl S L’ASPAS aégalemmtlanoéunesousuipüonenfavundtrretom
dulouper1Franœ. Cetteopé·ationserx>nnne<Justiœpot1rles
  Loups».Lebutestderé.mirlœsomrr1esst11Esaruespotrrque
l’ASPASoo¤tinueàtraduireenj11stiœoetnrquiatnontn1isàmort
AU   ! tmloup,porn·attaqt1c:rdevar1t1œ juüdictiom administrativœ toute
décisiondespouvoirspublicsportantatteirrteàlastrrxriedecette
L’ASPAS (Asociation pour la Protection des Animaux €®èœ,dp]uSgé;Éa]€m€mpw;pOmgjwg]¤Igac50nSj\mdj.
Sauvages) êdita une muvalla Banda Dwinêa qui S’î¤üt¤k= ques enraveurœ1·a¤ié11<¤an¤¤oi statutdes animmsauvages
«Bîa¤v¢¤¤aa¤1·¤¤r>>· enFrarx1=.Cesdonssonter1partiedéd11cnblesdevosimpôts. Un
Lelouprevientnaturellementerrlirarxnemèsdesaxrnéesde cadœu(mag¤jjjqœ;mz]g,œmjg,œ1mp)gqa05¤tàmm
persécutionqui avai¤1tabou1iàsoneJd¤mination.Silelot1pest d0mœmœ2œFm;mim_
revenudansleParccl1.1Mercar1totrr,c’estqu’i1 apuytrouverlegite
etleo0uverLPOurtanLde·cide-là,0n€I1IBIIideII>11V€311<<¤i€¤'8u En bref, l’ASPAS diiïuse et gâte (souvent gratuitement) de '
1¤¤r»>·rêS¤rga¤¤aS <1’a¤¤êaS ¤'¤¤a¤¤ra¤1îSmapa¤¤ara1aSq¤a¤aS mmbœuœs mromaions qmztmres, diaporama, expos, <—>u—...).
laloup éîaîîdëvülülm animal mâlldîî Onpeutytrouverr1r1emir1ed’infcJrrrxatiorls toujours claires,très _
bien réalisées et tres utiles.
   _     Asociation pour la Protection des Animaux Sauvages, siège national :
· ' . .  4. B.P.34, 26270 LORIOL. Tél : 75 62 6486, Fax : 75 62 66 00
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    · W _ .  
  " =‘t""*î"  - 2 ··T ,
  ` "‘·`·g·*,*!»   ' En finir
-—i:`î   `|' f  ‘ 'QÃ .
  fin , h ——Ã ·
  °   _s»~\g avec le tout-routier.
  L-' ` .   __ . '·"?’ ·-`* \  
n   ' nm? Ã 3  · P0¤I1111€ poliüquedestransports écologique, sociale et sans
) " if   ` ` ,` gaspillage de fonds publics.
/ \\\ lu `  
W · ,  `\ / ‘ Les Comités Somport Bretagne, Somport Manche-Calva-
, A ’[, · ‘\\ \» dos, Somport Omelancent un appel commun pourun grand
·’ rî \\\ / rassemblement à Avranches le Samedi 8 Avril 1995. Le
fs ` ¤ \ t I / rendez-vous est à 10h00 devant la gare SNCF et le pique-
.  ‘ `\\ \\ 6/  / /I / nique est à partir de 12h00 plaœ de l’Hôtel de Ville.
'* '·‘”‘* ' H s’agitde montrer:
- votre solidarité avec les opposants au tunnel du Somport,
Bien sûri1nes’agitpasdesevoildlafar:e, leretourdulouppose Zgnnn œn; des aânnmnœs A 83 (Caca ' Rennes) et A 28
des lèmes,notamment ' destroupeauxdemouto , aaaa ‘ Cnçnn ·
qui ïgbsom plus gardés œalëggîïm 1- amen temps, maislîe - votre intérêt pour la modernisation immédiate de la ligne
ministèredel’environnements’eiî`orced’apporterdes solutions à SNCF Caca ` Rcnnœ _
CES dü»ücu“éS_ · votre volonté d’un programme de réouverture des vois
ferrées.
11 emrtœmœmps œratœtme apgouedaeeaobjecaveœm S°Y°Z Présent im '€“d°z·"°“S !
situationetdemesurerleserneuxdtrretourci1rlo11p.C’estpourquoi Cnntnct Z .
l’ASPAS, entre autres, met à votre disposition une bande (FEI;
dessinéegratuitede16pagœ.Atraversl’lristoîrededetnrer1farrts T " f
auoontactduloup, vousensatrrezplussrrlemodedetriedeoet  ;g/gz:/-I I ' ,§
Z1HlII13]SOCi81fHlS3IlI¤H1V€d’UIBîIlICl]lg€1'lœ l€,C[SlH / / .ü - "` ". ·
le oontextequi autorise son retour. fr ,·É -• =
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C’egtA1exisNouailharquiamisauserwIiœdeœtreBDsontaler1t   55
dedessinateuretquellepeutêtreobternreenlademaridantà (
l· ASPAS «BD L0up», BP 34, 26270 LORIOL, en envoyant 'UI  /
16Fenchèqueouentimbrespotrrlesiiaisdeportetde _ ' 9
œramomam. gg  ïl
4   PICARDIE NATURE N°67

  des auditeurs auxquels France Culture demande de se
mobiliser pour identifier et localiser les passages dange-
reux des batraciens sur les routes.
  Vos informations peuvent être transmises par
va bientôt coasser sur les ondes ! _ ëîéieaïenâ egg? îg sl; gg 10
Dll 4 M&l‘S au 1€I' AVl'i]. au P.C. de l’opération : La Ferme aux Grues, 51290 St
Remy-en-Bouzemont.
- par écrit : le magazine «Science et Nature» publie, dans
son numéro du mois de mars 1995, une fiche de rensei-
gnements à remplir et renvoyer au P.C. Grenouille.
Fréquence Buissomiière, que vous cormaissiez peut-être
déjà, diffïisée tous les samedis matin de 7h00 à 8h00,
' devient donc du 4 Mars au ler Avril la Fréquenœ Gre-
nouille. Les 4, 11, 18 et 25 Mars, le point sera fait sur les
informations collectées avec des témoignages en direct des
auditeurs participant au repérage.
Suite à l’émission, les données seront remises aux DDE.
et aux Sociétés d’Autoroutes, qui en tiendront compte lors
de leurs (rares !) prochains chantiers.
En 1996, le bilan sera fait sur les mesures qui ont été prises.
A vos postes de radio !
France Culture, le Magazine «Science et Nature» et les  
Espaces Naturels de France lancent une opération de
localisation et sauvetage des batraciens via tme émission
rarrre sur France Carrere- Le catalogue 1995 du Fonds d’Intervention pour les Rapa-
Chaque armée au printemps, les batraciens (grenouilles, ees esr paru_
tritons, crapauds et autres salamandres) tentent de regagner
leur mare natale poursereproduire. Parti pour vivre adulte On v rerrouve oornnie lran passé de superbes affiches et
dans les sous-bois ou les prairies humides, ils ne peuvent se photos dc raoaees diurnes et noorurnes_ une foule de iivres
reproduire qu’à l'endroit où ils sont nés, leur mare. Le (guides d·idenriiiearion des rapaces, photos, ierniesse___)’
rrremerrr "err“· rrs S`Y ¤1¤s<—=¤t en lrgrre ererre des T-shirts,éping1ettes, mobiles, autocollants, cartes pos-
C’est la que les embûches apparaissent et mettent en péril raies ervideos Parrni ies nouveautés, on noreraies drnbres_
leur Survre naturelle r mares asséchéœ r°rrreS· e°“$mre' vignettes, des cartes postales en bois, les calendriers et des
tions., Le printemps est donc pour ces batraciens la saison iivres___A dernander (sans complexe i) au i:_i_R_
du massacre ; on les retrouve par milliers écrasés sur les
reares- Fonds d’Intervention pour les Rapaces :
Depuis plusieurs années, les naturalistes attirentl’attention 29 rue du Monuvaierien, 922iO SAiN·i·_Ci_OUD
. des constructeurs de routes sur ce phénomène et mainte- Tel r (1) 47_7i_02_87_
nant des systèmes de protection existent. Certains sont
provisoires cornrne les pièges à grenouilles (simples seaux
· où ils tombent) ; les animaux sont ramassés, comptés, _ ..s;$"~^r'aF‘r‘  
identifiés et déposés en lieu sûr, dans leur mare de l’autre giaç  u _
coté de la route. Des systèmes permanents comme les     _?  
turmels à batraciens sous les routes existent également. En ‘§ ‘ '«-L-i
France, ces systèmes sont encore installés de manière È __'·_  
lnsuffisante...et Fréquence Grenouille est la pour répérer 1%, _ ·   _a__ __ ____ _
les voies de passage des batraciens, puis aider à poser deS E"`§§~,}cu~"  
turmels aux endroits à risque. ea èriztiizïlar
L’ opération se déroule du 4 Mars au ler Avril, avec l’ aide
PICARDIE NATURE /\/° 67   5

C O O O
Ecologrstes = crmnnels ? Halte aux Motoneiges
Après les jeux virtuels, la démocratie virtuelle, voici les La FRAPNA-Savoie lance une campagne «Halte aux
opposants virtuels ! L’application du Nouveau Code de Motoneiges». Le but est de sensibiliser le public pour
procédure civile menace de museler toute velléité de mani- s’ opposer au développement anarchique de la pratique de
festation : aunomdela «libertédu cornrnerce» les pollueurs la motoneige en zone de montagne. Lecornitédegestion du
pourront assigner leurs opposants potentiels devant un Collectif est constitué du Club Alpin Français section
tribunal avant même qu’ils aient entamé leur action ! Haute-Tarentaise, Mountain Wilderness, FRAPNA-Sa-
Ainsi, Greenpeace France vient d’être condamnée par voie, Vivre en Maurienne, Vivre en Tarentaise. Vous
anticipation à 300 000 F d’ amende par le Tribunal de pouvez le soutenir en lui adressant des dons par chèques
Grande Instance de Cherbourg à la moindre infraction à libellés à l’ordre de FRAPNA-Savoie/Collection «Halte
l’embarquement des déchets radioactifs vitrifiés vers le auxc motoneiges».
Japon par les compagnies anglaises BNFL et PN'I‘L, au FRAPNA Savoie - Collectif «I-Ialte aux motoneiges»
motif de «prévenirun dommage imminent» ou «un trouble 20, rue Croix d’Or, 730()0 CHAMBERY.
manifestement illicite» (Art. 809)... Tel : 79.85.3l.79. Fax : 79.85 .20.03.
C’est toute une conception de la démocratie qui est en jeu.
En effet, le seul «dommage imminent», c’est le transport
des déchets. Et les seuls coupables sont les sociétés anglai-
ses et non les militants écologistes qui tentent de les    
prévenir. Ainsi, l' appareil d’Etat met toute sa puissance au • • •
service de la logique économique, au détriment de l’envi-      
ronnement et des Droits de l’Homme : il condamne Eric g
Pététin à la prison quand il entrave la circulation au   l eau en  
  mais   ne     le pont de   de     La revue     publie, dans Son numéro 313 dc
mega] 1 Il deeeehe sa Marme dans ludamlque Nord mn Février 1995, un dossier complet sur le scandale du prix de
pes pemi vemüer la longueur des mais demams de the' l’eaudans notre pays. Deplus enplus gontlées,les factures
gîjîîoxîlîèî pom empecher les bateau de Greenpeace de les d’ eau sont le retlet du mode de gestion opaque de ce service
· 0 public bradé au privé. Partout en Franœ, les usagers se
Source 2 Vereeomaet N 368 battent pour réclamer plus de transparence. L’eau potable,
une ressourœ vitale dont la gestion est depuis quelques
  années sous l’emprise de la «bande des quatre». Les trois
EE quarts des usagers de notre pays sont aujourd’hui àla merci
Q de quatre grands groupes : Compagnie Générale des Eaux,
Lyonnaise des eaux, CISE (groupe St Gobain) et SAUR
(groupe Bouygues) qui se partagent le marché dans des
conditions parfois douteuses. H faut savoir également que
l’ absence de prévention de la pollution se paye maintenant
parce que les hommes politiques ne se sont jamais préoc-
cupés de protéger les ressources en amont. Envolée des
MER et   factures, marchés opaques, responsabilité des maires, cor-
ruption, pollution par les nitrates : un dossier àlire attenti-
La nouvelle revue économique et scientiüque du litto- vement Egalement dans ce numéro de Février 1995 : ,
ral. Tous les mois, cette nouvelle publication d’tme soixan- - Mieux connaitre les logos «écologiques» des produits et
tainede pages présentetousles sujets ayanttraitaux océans de leurs emballages,
(pêche, pollution,biologie maritime) et aux littoraux (amé- - Economiser l’énergie électrique (donc nucléaire !) à la ·
nagements, préservation des milieux, économie). La revue maison,
dispose également d’tme rubrique qui nous intéresse plus - Trafic d’anabolisants et viande de boeuf.
particulièrement : «Côtes d'alerte» sous la responsabilité
dg Pjg;-rg DUQRAY’ Ouvgyœ aux associations dg pyoœc- QUE CHOISIR, éditée par l’Uniorr Fédérale des Consommateurs,
tion de la nature- estune revue indépendante des pouvoirs publics et des partis
polruques. Régulièrement, QUE CHOISIR publie des articles sur la
ualité de la vie, Penvironnement, les llutions.
MER ET LITTORAL gw; CHOISIR (11 numéros: 265F) Po
ABONNEMENT 1 AN (10 NUMEROS ) 1 180 F BP 400 · 60732 SAINTE GENEVIEVE CEDEX 9
14 rue Carnot - 77360 VAIRES—SUR-MARNE UFC - II me Guénot - 75555 PARIS CEDEX II
6   PICARDIE NATURE N°67

I • • lp • • odi to
SI.lpBI'ph€l1lX . 3Ctl0Il _]lll’l qllê COD lllllê. . .
. . . et a besom de vous
n redivergeant le 4 août 94, après plus de 4 ans d’arrêt, Superphénix n’a pas fourni un _
seul kilowatt-heure (kWh) au réseau électrique d’EDF. Il a continué à en consommer,
comme depuis son chargement en sodium en 1985 pour le maintien à son état liquide,
l’équiva1ent d’une ville de 30.000 habitants. _-
En ces temps difficiles, l’argent ne manque pas pour Superphénîx, Un billet de 100F est englouti
toutes les 5 secondes pour des travaux et assurer le non-fonctionnement.
Nous ne pouvons accepter la poursuite de cette menace pour les Rhônalpins et les pays voisins.
Avec vous, continuons l’action. _
5000 tonnes de sodium, 5 tonnes de plutonium, et de nouveau déjà deux incidents entraînant Z
l’arrêt du réacteur depuis le redémarrage. Le programme de redémarrage annoncé n’est pas
respecté (c’était en fonction de ces prévisions qu’une hypothétique «sous-génération» de quelques
dizaines de kilos de plutonium aurait dû être expérimentée en l’ar1 2000). ll faudra désormais
compter uniquement sur la décroissance naturelle du plutonium dont la demi-vie est de 24000 ans. '
Devant les dangers que présente cette expérience unique au monde, la FRAPNA, avec les
associations et les collectivités suisses, avait obtenu en 1991 l’armulation par le Conseil d’Etat du
décret de redémarrage du 12 janvier 1989 pour illégalité.
` Aujourd’hui, la FRAPNA a entamé, dans le cadre du collectif Européens contre Superphénîx, de
nouvelles procédures à l’encontre des décrets autorisant le redémarrage qui datent de cet été.
. Afin de couvrir les frais de justice liés à cette action, le bureau de la FRAPNA a décidé d’ouvrir
un compte spécial pour vous permettre de participer financièrement.
Nous vous invitons à souscrire et à diffuser cet appel autour de vous. C’est la mobilisation des
membres et des sympathisants qui sont garants de la force et de l’indépendance de notre
association.
Adressez vos dons au compte Stop Creys-Malville CCP 44515 U et envoyez-les à la FRAPNA,
5 place Bir-Hakeim 38000 Grenoble. Une feuille de contact sera adressée à chaque donateur.
PICARDIE NATURE N° 67   7

E P ' ol '
\ I I I I I ’
5eme Festival International du Film Animalier d Albert
Jean-Pierre HUE, cinéaste Picard a réalisé il y quelques années un film sur les marais de la Haute Somme
auquel nous avions participé. Il est coorganisateur du Festival du film anlmalierd'AIbert et nous invite le Jeudi
23 Mars 1995 - 21 H - Théatre du Jeu de Paume, à la ro'ection du film Zakuma (primé à Méni oute) ainsi
. . l . . . .
qu'aux conférences animées par Marie-Helene BACONNET (réalisatrice du film) et Pierre PFEFFER, du
Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris, connu dans le monde entier pour ses actions de protection
des éléphants, du Vendredi 24 Mars 1995 - 20 H 30 au Samedi 25 Mars 1995 — 20 H 30.
I I I I\ \ A I
Vers l abolition du piege a machoires
Arreté du 16 décembre 1994 relatif au retrait d'homologation de certains Cet arrêté Sugçitg depuis longtgmpg dg
p"’9“· vives et nombreuses réactions de la part
Vu le règlement (CEE) n° 3254/91 du conseil du 4 Novembre 1991 des çhaeseurs et des p'€9€""S·,C°mm€
interdisant l'usage du piège à mâchoires dans la Communauté et l’intro- en temelgne Cet exemple releve dans la
duction dans la Communauté defourrures et de produits manufacturés de FGVUG « PiC&1fdi6 ChaSS6>> dê Janvier
certaines espèces animales sauvages originaires de pays qui utilisent ·|gg5 ;
§3ï'Àîï.LZî’2ÉL€iÀîlîLî.îîeî i§‘§‘;’l;’§§§§’$’ §’§,î!2î.E'.lf.1î’§î,"Oî2.î,î.2`lî.i"2Èî   le Piège à mâchoire
a“‘°‘€i‘€'€*2- ' ë1Ãi‘ɧ.lÃSSÉîfÉîÉil“SiÉi“,§e"§e‘§î.`°iQ°§i§sî’.Èi’è
Vu reiieie du 12 Août less mesiiie relatif e imemeiegeiien de pièges. Pour la $¤¤v¤$=¤<l¤ du Pîègë à ¤¤â¤¤¤îf¤S- C’<=$¤
encore ime fois au nom de la construction euro-
Arrête : péenne que les technocrates de Bruxelles ont
Art. 1er : L'annexe 1 de l'arrèté du 12 Août 1988 modifié susvisé relatif à réussi àimposer leur souhait. Dans notre dépar-
|'homologation de pièges portant liste des pièges homologués est modi- lémém, en 1994, près de 4000 yénards Om été
liée °°mm€ Suit ¤ aeimite gràce à ce pieeeiie de regiiieiieii mais-
Est retirée de cette annexe la mention de tous les pièges y figurant dans pensable
la catégorie 2a correspondant aux références précisées par cette annexe Le f . à 1 . . .
comme Suit Z · SUppI`II§lCI'I`BVlCl’l( ·COI1d3IIlIlCf Cpéîlil glblêl`.
1a. pièges ronds ordinaires (numéros d'identification 114 à 122) Pm Datlfam Souhmœ que œtœ pém“1n_œn'
1b. pièges ronds à ressort spirale (numéros d'identificatîon 162 et 164) Cenlïclcfncmc Succès que œuc l·°mCé°"O‘C‘ une
2. pièges ronds à armement automatique (numéros d’identification 214 à d1Z81¤€ d armées CU f8V€\11` de l3Châ$S€ àC0¤¤’€·
222) Al‘ép0que,prèsd’unmi11îondesigr1at11rcsavaient
3. pièges sur barre (numéros d’identification 312 à 322) ere recueillies et un ministre avait paye cela très
4. pièges à queue à ailes carrées (numéros d'identificatiori 410 à 420) cher),
5. pièges à queue à ailes rondes (numéros d’identification 510 à 520)
Art. 2 : Le présent arrêté prend effet â compter du 1er Janvier 1995. , _ ,, _
Art. 3 : Le Directeur de la Nature et des Paysages est chargé de l'exécution V? Fon ve"' eg nouveau l Etat lrançêls
du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République h€SIiBf DUIS CGdGl' devant la [JFGSSIOD
Française- _ _ _ d’un lobby pour lequel le piège à mâ-
F"'1a P""S· 16 16 D"‘?‘?'“b'e 1991 . . . choires est un procédé très sélectif -
Pour le Ministre et par delegation, b. t d d . I h t . ·
Le Directeur de la Nature et des Paysages, 1611 en en U `· S6 GC enc an 1“1111qU€`
G_ 5|MQN_ mêflt au paSSag6 du fêflafd - Gvldém-
ment-, pennettant donc de préserverle
petit gibier - comme tous les pièges -, et
enfin étantl’unique etindispensabletech-
  nique de régulation - c'est convenu ·?
· e   Non, car vous et vos amis ne si nerez
. ! _ ` · I g `
’ ‘ pas cette pétition...et saurez rappeler a
_   nos élus, si cela venait à se produire,
gçgg   É, 1 ' qu’i| est plus sage de respecter la loi et
  1% que les pièges à mâchoires massacrent
f,,f' la vie sauvage.
JJ}!
8   PICARDIE NATURE N°67

La Vie de notre Association
rxcAmë·‘ll1T         
j  M]  fil  
  V    ___  
  Assemblee generale 1994
Dimanche 19 mais 1995
ai partir cle 14h00
Salle Dewailly ai Amiens
Venez nombreax,
/%~“/  très nombreux I gg?  
[  /î2î:_ \ _ ` ~«._
À —  ~; ‘îr‘%)   l
$'Èë\ ·`»j\    // , ;>~;,£~ ¢*·~· ,4%
_   É “".a
PICARDIE NATUREN° 67   9

ACTIVITES DU CENTRE DE SOINS »~.
9
I I I I
Les causes d accueil du faucon crecere Ie
I I\ I
HU COUTS CIES CIIX CI€I‘I‘Il€I'€S 3I‘Il‘I€€S.
En 10 ans, de Janvier 1984 à Décembre 1993, le Centre de soins de PICARDIE NATURE qui est affilié à
I’UNCS (Union Nationale des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage) a accueilli 670 oiseaux dont 50
Faucons crécerelles (Falco tinnunculus), espèce protégée comme le sont tous les rapaces en France depuis
1972.
Le tableau n°1 donne la répartition mensuelle des oiseaux recueillis. La petite taille de cet oiseau
explique qu’on n’en retrouve que si peu eu égard au nombre assez important de ceux qu’on peut observer .
volant sur place. Le nombre élevé constaté en été et à l'automne correspond à l'émancipation de jeunes
inexpérimentés.
Tableau 1 - Chronologie des arrivées
IBIS 1 IIIEIKIIZIIIKÉÉIJIIIIEI TGTAUX
1994 KKKZKIIKIIKKII 1 4 9111 79
IHKÉÉKZÉKKK 1 $1ÉÈî
1986 KKKKKKKKKKKKIEIIEI
1987 ZZKKKKKKKKKKIEEI
1988 $1$$$$$$$KKK 9 9111 72
1989 1 XEKKKEKKIIKÉ-EE]
1999 KK 1 KKKKIIIIKIIK · 4 9111 76
lmIKllKK$EllEIlllEI$ 14 9111 105
IEKKZKKEII 1 1 IIKEHEEI
1999 XZKKÉÈEIIIIIEIIK 9 9111 94
19119 1 IIIIIEIEIB 1 lil-! I3 IIE! 99 9111 919
Le tableau n°2 indique la provenance des oiseaux accueillis au Centre de soins. Contrairement aux
Buses, les Faucons crécerelles s’approchent assez près des grandes agglomérations puisqu’on en a trouvé
à Amiens. Quand on parle de provenance, on évoque immédiatement la question de transfert au Centre, qui
est plus délicate que pour la Buse ou le Héron. En effet, cet oiseau est léger, il a peu de réserves, ses ailes
sont fragiles, leurs fractures s’ouvrent rapidement et sont d’autant plus difficiles à soigner. ll convient donc :
Tableau 2 - Provenance
DEPARTEMENTS   AISNE TOTAL
1994 1111119119 - 1191199911 - 9919119  
-E  ATHIBUS   ‘
1986  
1987  
1988  
1989 Belloy sur Somme · Fouencamps - Limercourt - Baizieux  
N ·
  Fresnoy au Val - IîamChaussée Tirancourt  
Vec uemont - Dreuil les Amiens  
Viile le Marclet - Boves - Gnmy -
Bayonvillers - Saveuse - Airaines -
Amiens · Dommartln - Campnauseville
Friville - Co uerel
1992 Canaples - Amiens - Bray les Moreuil - Neuilly en Thelle ~ St André · Méru
Famechon - Vi nacourt · Sénar ont St Germer de F  
1993 Boves · Berteaucourt les Thennnes - Ecuvelly Origny ste Benoîte
Cana les - Amiens - Quevauvillers
TOTAL  
IU   PICARDIE NATURE N°67

 
1) de mettre I'oiseau au calme, dans un carton (percé de  
trous pour la respiration) qui sera placé à l'endroit le plus   ·  
silencieux delamaison. Nedonnerniàmangerniàboire. Q A `_    `
2) de prévenir le Centre (2254.14.40) et d'y transporter _: . ·'= · `*" ‘*‘î@ 
ou faire transporter I'oiseau dans les plus brefs délais. H}   `
. ¤.*eîï§L+ . \
N.B. : Je souhaiterais connaître les personnes qui ont |'occasion de `  
venirtous les jours à Amiens et qui accepteraient de transporter un " \ cy. ‘~. N
. u \È“\ z‘\* \~
oiseau blessé. Merci d’avance de votre coopération. aw" ‘°*  J_¥s\?\\“
à à.
Le tableau n 3 indique les causes d accueil. \  \ \\\ , _ @*4
, . . . . . ` ~· \ xi
_ Route : I oiseau a ete trouve blesse au bord de la route,   \ .    \)
la radiographie ne montre aucun plomb. J’ai remarqué ·- L \ xè ·    
qu’on ne trouvaitpas, ou rarement, de Faucons crécerel- ii" , 9;.   \\‘
· . · · M Ft  
· les blesses sur les routes nationales et jamais sur les ;_  à ~   \ \)
autoroutes, non pas que ces voies de communications )   ,
soient moins dangereuses pour eux mais plus simple- · J   
ment, je pense, parce qu’en y roulant plus vite, on n’a pas i \ // , .,
letemps de les voir.    
IND : Cause demeurée indéterminée malgré un examen complet et les renseignements donnés par les
personnes qui ont trouvé I’oiseau.
Autre : I'oiseau a été trouvé, avec une aile cassée sous ou à proximité immédiate de fils électriques ou
téléphoniques ou accroché à un fil de fer barbelé. Ces barbelés sont de véritables pièges pour les oiseaux
et seraient utilement remplacés par des clôtures électriques ou des haies. Le désairage contrairement au
dénichage des chouettes hulotte souvent accidentel, est ici volontairement effectué par des gens qui
s'imaginent capables de dresser ces oiseaux pour la chasse au vol. Un seul de ces oiseaux a pu être relâché
selon les critères exigés par l'UNCS.
Tir: la radioscopie montre des plombs dans le corps de I'oiseau, preuve irréfutable qu’iI a été abattu par un
coup de fusil de chasse, acte inexcusable car le Faucon crécerelle ne peut être confondu avec aucun gibier.
On constate que la route et les obstacles divers sont les principales causes de blessures des faucons
crécerelle. Il s'agit de blessures involontaires, en revanche le tir, au fusil de chasse, de 18 individus est
délibéré et inexcusable.
Jean-Marie THIEHY
Vous trduvez uni oiseau blessé,.
Ta'b|°a‘·' 3 " Causas Fréquemmcnt,dcnombmuses_pers0nn¢s, adhérentes
ou n¤n,dela campagne ¤u'cli=:;s-grandes villes, parfois
Annm Iâtëïüîï rm Klïûhtïlùïlï rem- pmumtas puimttmemtmtue mt message
_ 1984 -n--I- de mm imag, nm zgppqgignt un ogm., simu nu
-Eî-—-C-É mmœpimüc Nm,,_,°u;l,üu, .,,;,,;,,,,,5,5 gm.
mais  - mmmtmeneamw ue sagem qui et-I;
M8?  ! mae de mübun à la p,,,;,,,m,,,ü,,_,, dw uw,
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  =¤ îlîlîîîî ‘°“‘“ °“°*“"“‘f"‘°""°“‘·"’°"‘ ‘°“’ M ’° ?’°*“*°’
maillon delachaînelorsque vous irmxvczim oiscanen
difficulté, alors n’hésitcz pas àuoiis eomactcrmct
merci rfavanœ l
PICARDIE NATURE N° 67   F T

' I
Lettre au maire d OCHANCOURT
Le 23 Décembre 1994, nous avons adressé un courrier au maire d’OCHANCOURT, dans Ia Somme, à la
suite de la découverte d'un Faucon crécerelle blessé par un coup de fusil sur Ie territoire de Ia commune.
Le 23 décembre 1994
Monsieur le Maire,
J ’ai le regret de devoir attirer votre attention sur les faits suivants:
Notre centre de soins aux oiseaux sauvages blessés, affilié à l'Union Nationale des Centres
de Sauvegarde de la faune sauvage a soigné récerrment un Faucon crécerelle trouvé bléssé
sur le territoire de votre commune. _
La radioscopie a montré la présence d'un plomb de chasse dans le thorax de cet oiseau,
preuve irréfutable qu'il a été abattu par un chasseur.
Je vous serais reconnaissant de bien vouloir rappeler au Président de la société de chasse
locale que le Faucon crécerelle (Falco tinnunculus) est une espèce protégée par la loi
du 10 Juillet 1976 et que sa destruction est un délit passible du Tribunal correctionnel.
Je vous saurais gré également de lui expliquer que la petitesse de cet oiseau, qui ne pesait
que 150 g ainsi que son régime alimentaire composé à 90 % de campagnols et de mulots le
rend totalement inoffensif pour le gibier. Il est de ce fait un auxiliaire précieux des
agriculteurs.
Conf iant dans l' intérêt que vous portez au repect de la loi et à la sauvegarde du patrimoine
naturel, je vous prie d'agréer, Monsieur le Maire, l'e>cpression de mes sentiments
respectueux.
Le Président, Jean—Marie THIERY.
Lettre reçue à PICARDIE NATURE Ie 5 Janvier 1995 :
Monsieur le Président,
Je vous remercie de |’information qui m'est parvenue.
Je transmettrai votre courrier au Président de la société de chasse du village.
Je dois cependant attirer votre attention sur les faits suivants :
- ll n’est pas fait mention du nom dela personne qui a trouvé |'oiseau, ni de la date de l'incident, ni du lieu
exact ;
- Vous accusez un chasseur du délit 2 il serait plus convenable d'accuser un tireur ;
- L’oiseau a peut-être été tiré sur le territoire d'une commune voisine.
Espérant que vous prendrez en compte mes remarques, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président,
|’expression de mes sentiments les meilleurs.
Le Maire, Michel TONDELLIER.
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l2   PlcARb1r.= IvAruI2E N°67

RE|JIISE d'Ul‘l OISEEIU SOIgl‘lE ET DBQUE EU CEl'lîl‘E dE SOINS.
En 1991, un jeune de Busard cendré sauvé de la
moissonneuse par |'équipe de surveillance des busards,
élevé par M. ét Mme Péguet, s’estenvoIé définitivement le
9 Août 1991 . Porteur de la bague EA 380658, l'oiseau a été _’_ ç    
retrouvé nicheurdans les Ardennes au cours de I’été 1994.   *°· ·
Il s'agissait d'unefemelle. L'élévage de ce jeune, encore en    
duvet, dans notre centre de soins, a donc été bien mené        
puisqu’iI n’a pas perturbé son comportement reproducteur.  
W Une fois de plus les centres de soins montrent leur utilité    J'
pour la protection d'espêces rares.   |ê_ ‘
Souhaitons lui longue vie.  """ Ã "  É;
. \_.\  `  <’)·
Jean-Marie THIEFIY.  
L'affarre des hirondelles de Nloreurl
Tout le monde parle de la protection de la Nature mais lorsqu’une association comme la nôtre, qui a
pour objet statutaire, entre autres, de faire respecter les lois et décrets sur les espèces protégées, met en
garde une entreprise contre les risques d’infraction à la loi du 10 Juillet 1976, elle se heurte parfois à
I’incompréhension, voire à l’hostilité ouverte, de ses interlocuteurs. L’ah‘aire des hirondelles de Moreuil en
est un exemple.
Le 17 Juin 1994, je reçois une lettre d’une habitante d’un HLM de 36 logements à Moreuil accompagnée
d’un document signé d’un certain MonsieurDACHEUX D., palmes d'argentde l’Encouragement public (sic)
lui intimant l’ordre formel de détruire les nids d’hirondelles de ses fenêtres car des travaux vont être entrepris
dans l’HLM : «Vous devez absolument détruire vos nids d’hirondelles et les empêcher de recommencer».
Interrogé par téléphone, M. DACHEUX me renvoie à M.
Gérard CHABOISSIER, Directeur de la Société Immobilière EIIILLEÃ PAUBNTEIZ
Picarde à qui j’écris, le 18/06, que la destruction des nids fil/wks Qusmrrss Tom;
d’hirondelles est un délit et qu’il est regrettable que ces travaux >’u· v¤u:— ¤·M·r.··
aient été programmés en pleine saison de reproduction des J: vou; karma;
hirondelles. DE lI¤TRE z¤HPIl&'HEIlliII
" le 27 Juin, M. Patrick POISSONNIEFI, Directeurtechnique
de la Société Immobilière Picarde, me fait parvenir le projet des ,
_ travaux envisagés qui comprennent, bien sûr, des interventions 4   `
en façade, aux fenêtres (où il y a des nids d’hirondelles) mais ··
aussi de nombreux travaux à l’intérieur (entrées, cages d'esca-  
liers, menuiserie, changement de chaudière, d’éviers, de lava- #1% È
bos, de W.C., pose de baignoires, revêtements de sols, peintu-  
res, reprise des plafonds) et me demande de lui préciser à quelle ' *
date on pourra continuer les travaux sur les immeubles. Le 6 I
Juillet, je lui réponds que «Picardie Nature n’a pas l’intention au-1
d’empêcher les travaux de réhabilitation des HLM du 8/05/1945 J Q
à Moreuil. Mais la loi interdit la destruction d’hirondelles et de ——7=· ‘ « ____>
PICARDIE NATURE N° 67   I3

  leurs oeufs et nos statuts nous font obligation de la fairé
  respectér.» Jé lui précisé aussi que «les nids actuellement
  vides peuvent être enlevés mais les nids actuellement
È occupés doivent être respectés jusqu’à l’envol des jeunes.
  Il pourront être enlevés énsuite.»
\ \;_.
  Comme il n’y avait que quelqués nids occupés, le
  problème pouvait être facilement résolu d'autant que de
\ nombreux travaux pouvaient être effectués à l'intérieur,
t sans risque de déranger les hirondelles et qu'ainsi le
chantier ne souffrirait d'aucun retard.
Mais au même moment, M. DACHEUX nous assigne ·
I _ I en référé devant le Tribunal de Grande lnstance d'Amiens
L HQmmg Vjtupgfatguf en réclamant 50 000 F de remboursement d’une supposee
plus-value des travaux, 50 000 F dé réparation d'un preju-
_ _ _ _ _ _ _ dice moral et 10 000 F par fenêtre non terminée. Dans la
*?X'S*€·*·'* @98 C"*€'€S 'a*'°""€î'§· $°'€‘“*" foulée, il ecrit a M. le oepute Alain éEsT, a Mme le sans-
no_uas· ou' oannanant oa onuouarg ua Préfet de Montdidieren des termes peu élogieux pour notre
¤l¤m<i¤ de raoroonan avao amoaona ou association 2 «Nous devons cette ignominie à Picardie
ay oonuana avao, auoamomsma ·_  Nature, sur dénonciation anonyme qui fait ressortir un peu
r<iS¤l·tt·<>¤S uas uao'oau's· _an mauara plus le caractère de làchété donné à cette affaire.»
d’Envlronnement. Leurs choix, sont-ils le
résultat dé facteurs si complexes, si sub-
l<i<=i·*S· ou’una granoa 'noannuoa 'agna Le21 Juillet paraît dansle «CourrierPicard>> un article
en la meets 7 , _ _ A _ signé Luc TAZELMATI nous mettant en cause. Le droit de
_ D 'moonantas oao's'ons sont`a*' réponse quej'ai sollicité le 25 Juillet ne m’a pas été accordé.
les pnsés un peu au hasard, sans cohe«
s'on· nf *o9'oua ? Ma's_aVons nous la Pourne pas être en reste,le2Août, M. CHABOISSIER
P'€*€"*'°",°'€ *09* °‘?""a'*'9· ¤°$S9d°"$ ecrit a M. le oepute Alain eesr «ll sagit en fait dune ariaiie
nous le so'anoa 'nnaa· _ navrante qui nous montre les excès possibles de l'écologie
_ NG uavons nous pas Y vou plus poussée àson éxtrême. 12 millions defrancs de travaux, 20
o*au _oans les rasoluuons ammammant emplois dans le bâtiment (secteur sinistré) pendant8 mois,
o'n'o'*as· m"osyono*oo'oua· m*'so'ant'n` dés travaux attendus depuis plus de 20 ans pour certains
oua· ou ast   suatagna u une aouon tan' locataires et tout ceci perturbé, pouvant même être bloqué
oam a mooman un stat *atant· _ par l’action de quelques individus attachant plus d’impor-
_ ,Nu* ne pout Youlou sans fana tance au sort des oiseaux qu’au sort des hommes.» Lui
Mes I nomma Vnuoarataur ralaua sur aussi nous menace de nous réclamer 50 000 F de rembour-
sas samo*ao*as· las 'asoonsao'*'tas·ou 'I sement d'un surcroît des travaux qu’aurait entraîné notre
n'a pas pnses, soit par manque de con- mœN€nüOn_
naissances, soit par apathie. Reprenons
un omvama 'ussa :"M'aux veut ellumer Devant ces attaqués injustifiées et susceptibles de
una onanua**a· oua 96 mauuua *ousou` nous causer préjudice, nous avons décidé de déposer une
nta · Aooranonsg ou '* n V a pas de o'na` plainte pour diffamation lé 19 Octobré mais M. lé Procureur
ranoa· anu a uao'oa' at fana de la République près lé Tribunal de Grande Instance
_ _ d'Amiens nous a fait savoir le 30 Novembré qué notré
_ Alors pounons nous paut site on' plainte était irrecevable car déposée après le délai de
uouar les auuas   prescription, qui ést très court en matière de diffamation.
' Eudémonisme: Doctrine morale selon laquelle
le but de l'action est le bonheur.
Jean-Marie THIERY
Pierre DOLPHIN
I4   PICARDIE NATURE N°67

LA NUIT DE LA CHOUETI'E     .
. . . .     r ' I X
A l’rmtrave du groupe de travail interparcs sur la Chouette   _·____A`_ . '§
chevêche; la Fédération des Parcs Naturels RégîO['|aL|x dg Ffance _   DP,      
et la Ligue pour la Protection des Oiseaux organisent, le Samedi   · `*   ·_   —‘—'-  0 É
25 Mars 1995, la nuit de la Chouette. ~ ` 1 gl   __
Cette joumée, centrée autour de la Chouette chevêche,  f ..“   ~ J   Ãfz"
oiseau symbolique, dépassera le cadre géographique  —,g"   »     î` ·
des Parcs et sera généralisée à la majorité des départe-  ·§ ,,,3   A il ` pf  
ments français ; plusieurs manifestations, destinées à     "Q "   5
` sensibiliser un large public, seront ainsi proposées pourle `   " _ -.  
département de la Somme et plus particulièrement pourla   "       ,`‘'`· `  _ _
_ périphérie amiénoise. L   — ii ' ``‘* '
` ' i--\.·i§,:;  · . »·: ',;‘ V ` `
C’est tout d’abord aux élèves du collège «|es COUDFt|ERS» ~ R   ?‘ 1,, ‘   ,,.t» -·
de Villers-Bocage que sera proposée une exposition sur les   -· 
thèmes «LES RAPACES NOCTUHNES» et «LACHOUE1TE "  ;__ ,.}`f¤‘ if
CHEVECHE DANS LA S©MME», exposition qu’iIs pourront  —`   _   _
découvrir durant la semaine du 20 au 25 Mars 1995 ; cette   _ ·    .,
exposition sera ouverte au public le Samedi 25 Mars 1995 de 9 In gt _ ·`  " N5;}  __  ·`gg.
h à 19 h 30 avec possibilité de visites guidées au cours de l’après- ‘ ' · ‘   —· if!
midi. Cette exposition vous fera découvrir les rapaces noctumes \ T   Ã __, fg
qui peuplent nos campagnes et nos villages ainsi que les menaces · `   Q   
qui pèsent sur eux. Vous pouvez également découvrirla Chouette i i ‘    
chevêche par le biais de quelques panneaux dévoilant la morpholo- I `   ‘
gie, le régime alimentaire et la reproduction de ce petit strigidé. Une i··*"   I
table, réservée à |'étude des pelotes de réjection des rapaces, vous `
permettra de cemer les méthodes de connaissance de différents régimes alimentaires. Un concours portant
sur les rapaces nocturnes de Picardie permettra, au sein des élèves intéressés, de désigner quelques uns
d’entre eux qui pourront venir assister -au cours dela matinée du Samedi 25 Mars- à la pose d’un nichoir
à Chouette chevêche dans une pâture à Villers-Bocage ; ils seront alors sensibilisés aux problèmes de
destruction de biotope par les pratiques agricoles mais également parla construction de lotissements dans
les zones bocagères. Ils pourront également découvrir un «site à Chouette chevêche» -occupé jusqu’en
1992 mais actuellement déserté à la suite de la chute de l’arbre de nidification· et auront ainsi l’occasion de
se rendre compte de la précarité de la situation et de la nécessité de mettre en place des cavités artificielles
pour pallier au manque de vieux arbres.
J; _ _ W _Y_ La journée du Samedi 25 Mars 1995 se clôturera parla découverte
  -·  Sr    A ` zvïîë nocturne du chant de quelques espèces de strigidés peuplant les
W  -   _ '   alentours d’Amiens ; le rendez-vous de Villers-Bocage, fixé à 20 h
--   · ~  ·‘ L  . \, permettra de faire découvrir les résidus bocagers du village, le site
 ggë.g,îÉ  4;% ;ë_‘; ` anciennement occupé par les Chouettes chevêches, l’avancée des
  4;: QQ.}? lotissements dans cette zone de bocage ainsi que le nichoir posé le
  _ "' , ’? , matin même. A la tombée du jour -à Villers-Bocage comme à Ailly-sur-
 "”' "·%=!·/f"”” No — rr ‘ i n h ¤ · I rr ·r
, _,Ã,, _,__   ,.. 4/ ye nous pa irons a a rec erc e e rapaces qui peup en a nur,
/ ,      -9-;   d’abord(sicelaestpossible)parl'observation d’uneChouettechevèche
'  É ,  _. /W attendant l’heure propice pourdébuter sa quête de nourriture et ensuite
' «/ir X _ par |’écoute noctume des chants des différentes chouettes et hiboux
A ·‘- ` ._ \ ,2/ ex que nous rencontrerons.
" " Cettejournée, consacrée aux rapaces noctu mes, sera alors le prétexte
ar? pour proposerl'exposition à d’autres collèges et lycées dans le but, une
fois de plus, de sensibiliser un maximum de personnes à propos des
PICARDIE NATURE M 67   l5

menaces qui pèsent sur certains rapaces noctumes de notre département. Si vous avez besoin besoin d’un
renseignement complémentaire au sujet de la «nuit de la Chouette» ou en ce qui conceme les rapaces
noctumes de Picardie, ou si vous désirez utiIiserl'exposition (survotre lieu de travail, dans un collège ou lycée
ou à toute autre occasion, n’hésitez pas à me contacter:
Peter MORONVALLE
6 bis, rue de Cosse
80260 VILLERS-BOCAGE
SORTIES ORGANISEES A L’OCCASION DE LA «NUIT DE LA CHOUE7TE»
, i  ' A Samedi 25 Mars 1995
A    E
  * Sorties crépusculaires et nocturnes pour l'écoute dela Chouette
/;'.Q‘; ·.'î$,;î`,`g` chevêche et des autres rapaces nocturnes de notre département :
1l* I, -·È fi ,·, .· agi 1) Rendez-vous à20 h place de l’Eglise d’Ailly-sur-Noye : écoute
7/7 f;’2 [  'IQ 'y nocturne sur le plateau et dans les vallées de l’Aure et de la Noye.
I, ' y 1-:7 (
[I I _)
1,'/L2 / ,   2) Rendez-vous à 20 h place de l’Eglise de Villers-Bocage :
 ' / écoute nocturne dans divers secteurs du Nord Amiénois.
eV f
    —”   $,;,,5 * Exposition «Les Rapaces Noctu mes de Picardie» et «Ia
KM'! /2 4* — à`  Chouette chevêche dans la Somme» au collège «Les Coudriers» de
' " ·  ~ Villers-Bocage, exposition ouverte au public le Samedi 25 Mars 1995
,_/ (W / de9hà19h30.
"REVOLTE "
Il ne faut pas croire en lisant mes bluettes
que je suis utopiste, sentimentale et passive
Cette poésie parfois un peu naïve cache souvent
une grande révolte contre les abus de toutes sortes
Révolte contre la bêtise et la méchanceté des hommes,
leur inconscience, leur mépris de la nature
des êtres et des choses qui les entourent
Révolte contre le pouvoir de l’argent, les magouilles,
les passe-droits qui freinent Souvent la réalisation
de projets pour drîendre l’environnement
Révolte contre tous ceux, qui soit-disant, protègent la nature ,
sa faune et sa flore mais la détruisent peu à peu
Révolte contre l’hyprocrisie, la mesquinerie et Vindüférence
Voilà pouquoi je me bats et d’autres personnes avec moi
peut-être qu’un jour si les individus prennent conscience
serons-nous encore plus nombreux à nous battre pour
que la nature redevienne ce que racontent mes bluettes.
Iosette DOLPHIN
I 6   PICARDIE NATURE N°67

CLANDESTIN
_(_,ɧ Il s’appelait Clandestin
1 ""?` ·<.. ~` , . ·
T .»v··   —· :3   *  ' Il etait notre amz
.,»¢«  ·— ' -,;/4%;; gw     _°· Le petlt phoque veau-maïlïl
..r»··  y? «   , ,·   I/25,} . ‘·¤( _ ~ . . ,
fg  I      —  \  2 De la Baie de Saint-Valery
—— —'>~>==»:5;z· x #¤· .. ·-     ·
  \,,.` Il venait des Pays—Bas
gr. _ _ Et apres un long voyage
·-X ,\_\ Il deczda de rester la
  Trouvant beau notre rivage
Adopté par la colonie
. Il vivait des jours heureux
Il s’était fait plein d’amis
Le petit phoque aux grands yeux
  V. \
I-   \ ` X I » ·
   [tags   ‘·s;R<_, Quand la mer etait basse
 ° ._  - rw     On pouvait souvent le voir
· , - -.   xghârîïs sa · ~
/    — Venir apres quelques brasses
·  sa   Sommeiller sur un reposoir
,   _·   · ï une après—midi d’aut0m11€
"î J ïî , ·
..——-—· É
gâ ___\è Il ne se mefzapas
Parfois parmi les hommes
Il se trouve un scélêrat
D’un coup de fusil dans la tête
De trente deux plombs il le blessa
_ Avant que son coeur ne s'arrête
Plusieurs heures il agonisa
Tu t’appelais Clandestin
Tu étais notre ami
Le petit phoque veau-marin
De la Baie de Saint-Valéry
fosette DOLPHIN
/î   ip 2
PICARDIE NATURE N° 67   I7

I I I I I
Bilan de I operation de protection
des busards - 1 994 - L,.,,,_,,,, GAVORY.
A la veille de la prochaine saison de protection , nous présentons le bilan de l'année écoulée.
Comme les années précédentes, nous nous sommes organisés de la façon suivante : répartition des
surveillants par secteurs géographiques définis à l'occasion d'un dîner de travail (très convivial)
rassemblant l'ensemble des surveillants, organisation de sorties collectives pour initier les novices,
recherche de façon autonome par chacun des surveillants sur leurs secteurs et réunion de bilan, également
autour d'un petit buffet (toujours convivial).
Bilan du travail de recherche
29 personnes ont participéà l’opération. Elles y ont consacré près de 890 heures, dont 810 à rechercher les
oiseaux sur le terrain, en faisant pas moins de 8500 kilomètres avec leur véhicule. I
Si cette activité avait été prise en charge par des personnes rémunérées, nous aurions eu à supporter une
dépense d'environ 76095 F (frais de déplacements : 22695 F (barème impôt, 5CV) et frais de personnel :
53400 (considérant qu'il s’agit d'un travail de technicienà 60 F l'heure) ce qui est considérable. Rappelons,
que pour mener cette opération, l'association n'est absolument pas subventionnée.
17 secteurs ont fait l'objet d'un suivi dont vous trouverez la carte ci-après. Ils ont surtout été visités durant
les mois de juin et juillet. Il est vrai qu'au cours de la deuxième décade de ce dernier mois les moissons se
sont faites pressantes.
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7 8   PICARDIE NATURE N°67

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Un total de 423 sorties ont été effectuées au cours desquelles environ 300 points fixes ont été assurées. Un
point fixe est une séance d'observation qui assurée à partir d'un même point.
Bilan par espèce
Un total de 47 couples de Busards, toutes espèces confondues ont été repérés.
11 couples de Busards cendré Circus pygargus ont fait l'objet d'un suivi plus ou moins poussé La
reproduction de 9 couples a été constatée, mais seuls trois ont donné 9 jeunes à l'envol. La reproduction des
6 autres a avoxté pour des raisons différentes : 3 ont été fauchés, pour 1, les jeunes sont morts au nid et
pour les 2 demiers la cause est inconnue. Ces couples ont été très éclectiques dans le choix de leur culture
d'installation : 3 dans du ray—grass, 1 dans le Seigle, 1 dans l'escourgeon, 1 dans du dactyle, 1 dans le blé,
1 dans une friche et i pour lequel nous ne connaissons pas le type de culture utilisée.
31 couples de Busards Saint-Martin Circus cjvaneus ont été observés. Nous ne connaissons le devenir
de la reproduction que de 14, d'entre eux. 7 couples ont donné 21 jeunes à l'envol. Nous avons constaté
l'échec de 7 couvée. Les causes sont essentiellementla fauche, avec 4 cas, 1 détruite par un facteur inconnu
et 2 n'ont pu être expliquées. · ·
Pour 25 couples, le milieu d'installation a pu être détemiinéz 11 en coupe forestière, 4 en champs de blé, 3
en escourgeon, 2 en ray-grass, 2 en orge, 1 dans une pièce de dactyle, 1 en friche et 1 en luzeme. Près de la
moitié des couples repérés s'installent donc en coupe forestière.
P 5 couples de Busard des roseaux Circus aeruginosus ont été signalés, parmi ceux—ci, 3 se sont installés
en culture (1 dans de l'orge, 1 dans du blé et 1 dans du dactyle) et les deux autres ont niché en marais. Les `
. couples nichant dans des cultures ont été suivis mais aucun n'a pu mener à terme sa couvée pour différentes
raisons : 1 abandon et 2 inconnues. Les deux autres couples ont niché avec succès donnant 6 jeunes à
llenvol.
PICARDIE NATURE N° 67   19

L Ex  
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Bilan des interventions
Au total 26 couples de Busards ont été suivis, pour un total de 30 jeunes à l'envol. Ce résultat a nécessité 6
interventions qui ont consisté à déplacé le nid de 4 couples. Pour 2, ce fut salutaire. ,
Conclusion
Comme les armées précédentes, nous avons pu constaté une bonne mobilisation des bénévoles, même si
leur nombre est en baisse. Le travail accompli reste encore colossale mais le nombre d'heures passées et de
kilomètres parcourus n'ont pas été à la hauteur des niveaux atteints les années précédentes. Néanmoins, fait
important, le nombre de couples de Busards surveillés reste dans la moyenne. Enfin, le résultat de chacun
des participants, nous a été transmis dans les temps et avec des fiches (nombre de 16) dont la qualité des
informations inscrites est grandissante
Conclusion, les Busards ont toujours besoin de vous et nous vous invitons à participer à l'opération qui
sera à nouveau reconduite en 1995
  1990 1991 1992 1993 1994
nombre de surveillants 15 30 30 36 29
nombre d'heures  assées ? 1220 985 1100 890
nombre de sorties ? ? ‘? 445 423
nombre de kilomètres  arcourus 9516 15650 13900 Eg 8500
nombre total de cou  les de Busards re  érés 43 53 41 34 47
nombre de cou  les de Busard cendré surveillés 13 W 12 4 E
nombre de couples de Busard Saint—Martin È 13 10 15 14
surveillés
nombre de couples de Busard des roseaux 2 1 È 4 3
surveillés
- nombre de 'eunes à l'envol de Busard cendré 21 30 19 10 È
nombre de jeunes à l'envol de Busard Saint- 22 20 20 33 21
Martin _
nombre de jeunes à l'envol de Busard des 2 3 2 11 H
roseaux
nombre de `eunes à l'envol au total 45 53 39 54 30
Remerciements
Nous tenons à remercierl'ensemble des participants et notamment les personnes qui ont assuré le suivi d'un
secteur: P. DOLPHIN, J. DOLPHIN, X. COMMECY , H. KUREK, G. BAUDRY, F. BAUDRY, Y.
LECOMTE, C. WALLIS, P. MORONVALLE, C. HOSTEN, M. MANNERS, S. SOYER, A. BEGUE.
C. DANCOISNE, B. CHEVALIER, X. POLBOS, Y. MOMEGE, R. et JM. MOMEGE, P. FAUCI·HLLE,
JP. FERRE, F. GARCIA, G. POIRIER, S. CAUX, B. COUVREUR, E. DE FERAUDY, L. GAVORY et
les oubliées (qu'ils nous en excusent).Nous donnons un coup de chapeau à JP. FERRE qui a assuré encore
cette année, une part importante de ce travail,avec près de 330 heures passées et 3800 kilomètres parcourus.
Les personnes interessées par cette opération peuvent contacter le secrétariat de
PICARDIE-NATURE, au 22 97 97 87 pour y laisser leurs coordonnées afin que l’on
puisse leur faire parvenir les modalités de participation.
20   PICARDIE NATURE N°67

s
L EPERVIER DE JARDIN
Une soudaine panique s'empare des passereaux. Les moineaux domestiques et la mésange bleue
se précipitent dans la baie, les étourneaux s’éparpiIIent d'un vol désordonné... L’un d’eux ne repartira pas.
L’épervier a réussi son coup et se dirige avec sa proie vers le vieux poirier. Les merles affolés alarment
encore. Cette scène ne se passe pas dans le bocage Normando-Picard mais à Amiens, au cœur du
Faubourg Saint-Pierre. Nous sommes en Décembre 1992. Comme chaque hiver, les mangeoires sont
installées, attirantles cohortes habituelles «d'afiamés» zverdiers, mésanges, pinsons, sansonnets... Parfois,
des espèces plus intéressantes viennent égayer le citadin en s’offrant une halte au poste de nourrissage.
C’est le cas des grives mauvis, des tarins, des pinsons du nord ou encore des pics épeichettes. Si ces
· rassemblements réguliers d’espèces variées font la joie des amoureux des oiseaux, ils satisfont, outre les
chats du quartier, un autre visiteur devenu fidèle aux jardins bordant la maison : |’Epen/ier d’Europe.
' Chaque année, en effet, un épervier «vient se servir au self du jardin». Ses proies favorites sont les
étou meaux et les moineaux. Un reste de tou rterelle turque a également été trouvé, mais cela peut être aussi
bien le fait d'un chat que de l’épervier. Il s’agit ici d’une femelle qui est plus corpulente que le mâle. Le rapace
n’est guère farouche. Il se poste dans les arbustes à proximité des mangeoires, nous I’avons même vu sur
le muret de la terrasse à deux mètres de la fenêtre. C’est maintenant un habitué des lieux, connu aussi des
propriétaires dejardins envi ronnants... Des voisins étonnés l’ont vu posé sur leur balcon ! Au centre d’Amiens
peuvent donc être faites de telles observations. Quand cela est possible, il suffit de favoriser l’impIantation
des oiseaux (nourrissage hivemal régulier, pose de nichoirs) mais surtout d’ouvrir les yeux... partout! Ainsi,
il m’est arrivé en attendant le train, d’observer un épervier (encore!) capturer un moineau sur les quais de
la gare à quelques mètres des voyageurs. Quant à celui régulièrement observé derrière la maison au fil des
hivers, on ne peut certifier que ce soit toujours le même, mais sa familiarité surprend et nous le considérons
maintenant comme l’épervier du jardin... superprédateur de notre écosystème urbain.
gg; Vincent BAWEDIN
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PICARDIE NATURE rv=· 67   2l

fg ,7%% la mçmenté
A ÉPÃSFCF im ./
" »’ ¢ î-—   . .. .. ,· A  
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mar r War ram ,..5 c4,·,4,· @4..,;,4,  ( t 6**6 "°“*““»
Ala nuittombante,dansla campagne endormie, lelongdes titue des «lardoirs» ou garde-mangers.
chemins creux, de vieux arbres déformés prennent des Comme ses cousins, ce rapacenedigèrepas plus les os que
allures fantomatiques, soudain, des petits cris plaintifs se les plumes ou les poils, elle les avale pourtant : le tri
font entendre, d’autres leur répondent s’effectuant automatiquement dans l’estomac ; chaque
C’est le conœrt des petites chouettes. jour, l’oiseau recrache ainsi de 2 à 4 pelotes de 1 à 2 cm
De taille modeste, courte et trapue, la chevêche se distingue environ.
aisément des autres rapaces noctumes. LaChouette chevêche s’exprime pardenombreux cris, les
Le dessus de son plumage est gris brun, omé de tâches et plus ùéquents ressemblent à des miaulements, des jappe—
de barres blanches. Af /  ments, on peut les entendre en
Le dessous est blanchâtre avec des raies sombres. ,  ,_,»     J automne, puis avec une fré-
Ces couleurs sobres lui assurent un excel- /       ;-rr-·   quence croissante de décembre ·
lent camouflage. !j .·  ` ·-.` -` - _   __    Z  » à février pour atteindre son pa-
Les yeux aux larges pupilles noires   # — \,     Q`;}  ·__: roxysme en mars - avril à la
ont un iris jaune. A, * —·       ` saisondes amours.
Sa large tête plate et son front     ` (  _   É  ` Après l’accouplement, la fe-
bas lui donnent un air sévère, .  î     `    t.,   melle dépose 4 à 5 oeufs dans
têtu, visible même le jour et à   __ une cavité de bâtiment, le trou
bien que peu farouche au  , $  N    ·:_ _ _;Ã_;___ naturel d’un arbre, dansun ter-
naturel, elle n’aime pas se ¢;î4g2;ît.If%:‘    Kw 5;;; `q _    `’`` rierabandorméouaucreuxd'un
sentir observée.   @t_;—;«‘§`_\"    %.§§__ arnoncellement de pierres.
Elle manifeste son mécon—  ¤§;}ffi·,t?‘%t\q;t;,î\,;<§",'_§·  ài L’esse¤tiel est d’être dans un
tentement par une série de   \\‘\ M iâ —'  f;\    ="`* recoin obscur même un peu à
· Iii ·-*‘ " ,$—y~\t*’¥1*¤§—l\·‘§>.:r   `* l" \ ‘     ·  ?·tî\ · · . · ·
courbettes nerveuses puis    IN:=;r;·\§p·;,,‘·;\  ,— ,3 3   il     ’·     î,£_,·,;;ï  l étroit ,1 oiseau ne prend pasla
rejointunautreperchoird’un NY  \ · '         ‘ÈIg_î.!,~l'~î>;'\   Ã.j,rfî, j`   peine de garnircenid.
vol bas et onduleux. ` ` I ".~`  >  " \  ,    Q   `§îêç ;_ `SQ,   "` ` Pendant près d’un mois, la fe-
La chevêche est sédentaire, ' "l.—‘  '\î=—  `·* “‘  "E  " "" melle couve ses oeufs, elle est
attachée à son territoire, celui—ci peut être assez exigu. alimentéeparle mâle qui occupeunrefuge voisin, mais elle
Elle aime les terrains ouverts ou semi-boisés où elle trouve ne dépend pas exclusivement de lui et chasse parfois elle-
des sols à végétation rase, des perchoirs dégagés et des même.
retïrges commodes. Les poussins sont nourris par les deux parents.
Elle habite donc les vergers, les parcs, les boqueteaux, les Au début, les jeunes sont recouverts d’un duvet blanc qui
lisières de bois, mais parfois aussi près des habitations. les fait ressembler àdes balles de tennis d’où dépasseraient
On connaît son goûtpour les vieux bâtiments et les ruines. simplement deux serres demesurées, puis peu à peu un
Comme son domaine est limité, la chevêche doit se conten- plumage très proche de celui des adultes remplace le duvet.
ter de tous les petits animaux qu’elle peut trouver. Ils quittent le nid au bout de 5 semaines et demi, mais ils
Bien que l’essentiel de son menu soit constitué de petits restent dépendants des parents encore 1 ou 2 mois.
rongeurs, elle se nourrit aussi d’insectes, de limaces, de On assiste depuis vingt ans à la régression de cet oiseau.
vers de terre, d’oiseaux. A cela diverses raisons :
Lorsque la nourriture est abondante, la chevêche se cons- - Contamination des proies par les traitements
- Destruction par les automobiles
DESCRIPTION - Destruction due aux poteaux téléphomques creux qui les
Pluma e·Lesdeux sexessontidenti ues Les 'eunes garœmpmomucrs
sont IUE   ue les adultes _üS Sogt niéücolâs - Disparition de son habitat par le remembrement.
Log ueîr _ Z? cm ` ' L’accumulationdetous ces problèmes aboutitàl’effondre-
, g ' ` ment des effectifs et à la disparition de la Chouette chevê-
- Poids: 170 grammes. . , . . ,
Longévüé _ 15 am che dans de nombreuses régions alors qu elle était ,1ln y
- Nidification : Entre avril et mai avec 1 ou 2 pontes. a pas Sl lOngœmpS’ le mcmme le plus commun
_ ! «
Nombre d œufs . 3 à 5 oeufs. Josette DOLPHIN
22   PICARDIE NATURE N°67

C 1 ai °
Dimanche I
/ /
19 Assemblee Generale
Mars
S“§;°‘“ Lam , ïlîiëïfîîâîïlîîâîâon-·
M de la Chouette cheveche
ars
“ . Comme chaque année, PICARDIE NATURE
Samedi 8 Espace 1901 présentera un stand à «ESPACE l90l», le forum
- D¤m¤¤¢h<= 9 le fOHim_ des associations au Parc des Expositions
Avril des ASSOCIHUOHS Mégacité à AMIENS. Passez nous dire un petit
bonjour, cela nous fera plaisir.
. , A î` , U
D|müUCh€ Sortie en foret r   .
9 de Saint Gobain et . . - >
Avril en Vallée de l'©ise $,,0;  *
rit? S'°°°'°" 3®
* Rendez-vous à 8Hl5 au siège de l’association â` ` en ·=   .
ou à 10H devant l'Abbaye du Tortoir (St Nico-- Ã ((9  .
las au Bois). '     `jf
*Dé,l' é, u' .  
UI' 6 3._]OLlI`I1 C I'6p3.S i'C HU SRC ` ‘ ' `  
. ·I FI ‘
1   I à
Dimanche Sm    
14 en Réserve Naturelle "  `,
· · î._—-1;,],î ·
Mal de la Baie de Somme le  g A  
`—-—-iînr"" - ' U
* Rendez-vous à 8H15 au siège de l’association È;   gg; ~ t ,
ou à 9H30 sur le parking de la Maye.   ju ___  _ i _
* Durée, la joumée, repas tiré au sac, _y_    m _ } `
»-p, ,«   Q
a·hL§··-a·. `
. Dimanche L'éveil de la nature, (10Km au S¤¤·ES*<î’^M1`€NS>-
21 , 1, b d le mar . * Rendez-vous à 6H a l'entree de la Réserve
_ a au 6 ms als Naturelle de Boves (pont prussien).
— Mal de Boves * Durée, la matinée
REMARQUES :
.Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie.
.Pour les sorties d'initiation à l‘omithoIogie, notre association met à votre disposition des paires de jumelles.
Parfois un rendez-vous est fixé au siège de Picardie-Nature, celui-ci Nestnullementobligatoire, il est fixé simplement pourpermettre aux
habitants d‘Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, |'attente à ce rendez-vous n'excède pas 15 minutes.
PICARDIE NATURE N° 67   23

7 8 9 10 11 12 13 14
1 III IIIIIII
2 I|IIIIIIII
.¤l¤¤¤¤'I¤ -
. IIIIIII I
5 IIII_I I
6 I IIIIIII
1- Fin, long, courbé ou crochu / Dame blanche.
2- Rapace diurne.
3- Jaune et noir.
4- Au long bec...
5- Nom latin de l'outarde.
6- A des pattes roses d'une longueur surprenante.
7- Perdrix des bois, vers |'Est.
8- Prévient tout le monde, dès votre arrivée dans la forêt.
9- Exclamation quand on voit un bel oiseau.
10- Souvenir d'oiseau. · _
11- La plus commune est musicienne. "·
12- Nom latin des sarcelles et de certains canards. /
13- Canard à duvet — EI M10 '/5
‘ /a/as amis
14- Rapace qui tourne souvent dans le ciel. éwifmw
Bon courage, solution dans le prochain PICARDIE NATURE...
Réalisé par Gérard BAUDRY
24   PICARDIE NATURE N°67