Picardie Nature 59
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  NA IURE NO 59
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          1992  
revutrim sirielle publiée pa  Ikassoc iation P C RDIE AT RE 1 0 F
¤ssu¤Iaz42«>1 commnssmn PAFu¤TA1nEM¤s:>,ss0 J
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: N RE   Editorial ........................................,................. 3 1
  Point de vue sur un livre ............................... 15
revue rnrnestrfeüe _   . 1
publiée par PiœrdfBNà_fUr9’ · ·   Chromque Rebelle ......................................... 20  
""‘SS°°1"11°" $3118 11111 111"1"1111 1101 191111   Au caimaeer ................................................ 30
affiliée a France Nature Environnement   _ U M =
agréég par fes mfnfsfèrgs   Sortres BIlS£1TdS 1993H".·.····················»······ 32  
de J 'Environnement,   I _  
de f1EqU;p9rn9nf   Adhesïûn ÉtAbO t ········««·«··««««······»···33  
ra 1 J r a s rr   7 1
" 9 ‘1 "1’“""1'S"""’ *1 "1`5 111 S   vmes · am decommtmde ............................ 35 et
siège social :   1
14, place Vogel Amiens   Informations
  Qu d ssertt les o`sea ........ - ................................................. 4
    t·a;s1îàmemP0t;PrtïP’; ..,.....,..............................,.................. 5
BP 835   Lancement de Birdlife International ............... . ........................... 6
80 008 AM] EN S Cédgx 1   L‘ours est sur le point de disparaître ......... . ................................ 7
  Programme cle formation F.N.E. ................................................. 8
  1 Le Conseil d'E1atarmule des arrêtés ministériels .................... 11
É 22 97 97 87   SOS Loire Vivante ...................................................................... 12
g 22 92 os 72  
g   En Picardie
  Repérage des ormes adultes dans la Somme ........................... 13
        HVOS gllêlllëâ les MOUGÉÈGS É" ............ . ......................................... 14
Patrick THIERY  
amyrsgraphrs 111 la Vïe de notre Association
Claudine CARON Les jeunes Chouettes hulottes à Amiens .................................. 17
  Assemblée Gertèrae du 13 mars 1993 ........... . .............. . ........... 18
mfgg gn page   Le baauage en Picardie de 1989 à 1992 Z .... . ............................... 19
cnrtsmpne PORQUIEP  
photographies et illustrations   Tribune Libre
Peter MOFIONVALLE - Patrick THIEFIY   Chas au .biêrd,8au€td1aSS€mS 22
  :       gl ..........................................
impression  
C9¤·9·S9*1·^m·9¤S ,   La chausse aeveae esters
sur papier 50 % recycle   Z ` _ A
  condamnee a dlSPî:lI`â1t[`€ ? P. 24
dépôt légal 1°' trimestre 1993  
  L`Ecureuil roux. P. 27
2   PICARDIE NATURE M 59  

Ed 't ' l  
    Z Z OZZS POZZZ ZZ Pm ÉC ZO
  Pendant plusieurs mais le conseil d administration de PICARDIE - NATURE
·   a travaillé a Félaboratton d’un document de synthese (supplement au n° 58) destine
I   li dresser un bilan et a envisager des perspectives d'actions en faveur de la préservation
;   des milieux naturels et des especes menaces dans notre region. ;
  Certains pourront nous reprocher ce cadre restreint, mais s’il est possible `
  intellectuellement diavoir une vision globale des problèmes d'environnement, il est
 
  très hasardeux - surtout pour des bénévoles - de vouloir développer simultanément des
- ï:ï:ï§?¤ï.‘î‘FFFIîIlIlIl:l:ï!î:î5:?:ï:ï:ï:ï:ï:ï:
·   activites dans des domaines aussi dgjïeren ts et complexes que la politique energetique,
I   le traitement des déchets, les infrastructures de transport, l'urbanisme ou la biodiversité.
   
  Parce qu historiquement notre association s 'est toujours intéressée aux milieux
  naturels par le biais de l ’étude et de la protection des oiseaux ; parce que chaque Jiour
  des espaces sont profondement bouleversés et appauvris par l 'urbanisation, les
  extractions de matériaux, Vagriculture intensive,. et bien d’autres interventions de
à _   l'Homme ; parce que dans notre région des espèces animales et végétales se raréflent
  ou vont disparaitre si rien ne change, nous avons décidé de nous battre pour la nature.
  . . . . . .
  Militer pour la preservatzon des milieux naturels et la protection des espèces
  menacées c’est se préoccuper de la santé de notre planete et c’est avoir le souci de
  transmettre aux générations futures un patrimoine biologique inestimable. `
  Dans notre commune, notre region, en France ou dans le monde, au sein tt une
 
-   association, militons pour la protection de la nature.
  Patrick miser
PICARDIE Nnruaswe 59   3 l
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  I , pggg dit g Qllâlld PHSSBHÈ l(·}S 0lS€3I.1X. . .  
_`Ã       _ $- Le pays basque est un lieu idéal pour observer les oiseaux de différentes É
    especes durant toute l’année.
__§m`-‘*`Sllɧ“_ë°;5&’£';) _ Le col pyrénéen d’©rganbidexl<a constitue à l’automne un fantastique
E'?  e . et une . . , . _ _ . . , .
  duvéhîculcl point   observation , des milltons d oiseaux le stuvolent vers les pays
  ce  au nez d’un Chauds- · ·
`ieonducteuïïëié 4X4 qui saventurerajt En hiver, remarquablement situées au pred des pyrénées, tout contre
dans des   üîlîülîïllâ ïïüîl 1’ océan, les zones humides du littoral accueillent d’innombrables hôtes.
  à l&"5”c“l&U_9H*`· _ Des échassiers, de multiples espèces de canards, de gxebes, des Grues P
  extzragitide Cîalgçwsodbg, le mensuel d , 1 d . I F d b d d . . .
  véqübe COUSTEÀU un cen rees, es oies sauv ages, es usar s et es petits passereaux, voicroe
*Éàês_;u;_au ràatmrg srnenere 75405 qui vous attend au bord des marais d’()rx, d’Hossegor, de Saznt-Marnn- i
  C°d“”‘   · EÃ de—Seignanx, et dans les Barthes de l’Adour.  
  È A deux coup d’ai1es, de nombreuses espèces de rapaces tels que les E
_ Vautours fauves, les milans et les buses paradent ou planent des les beaux i
A` üœ "*"‘* "°8‘*"‘î‘“' "L°S Oî$"“‘“‘ jours du printemps. Sur une branche de la forêt d’lraty, les passereaux  
d° Jqhn G0IlLD’ _ exercent tout leur talent de mélomanes.
Cet ouvrage d une centaine de pages C 1 d 1 1 ,th 1 d FAS . ,
œgmupe qœ;qœS_,mS dûs Supcïbes es spoctac es e a nature, es orni lo ogues e sociatton
dgggih jghg Ggrglr; CEL ORGANBIDEXKA COL LIBRE vous invitent à les arta er en leur
s de , P 2
ornithologîste et artiste, ne en 1804 C(1mp3gnj@_
dans le sud de l’Angleten·e, auteur de _ _ _
(marque, 5909 ptgnchae Une le lieu ·, Vous vous mstallerez dans un gîte spécialement conçu pour les
soixantaine d’ oiseaux d`Euro=pe sont amoureux des oiseaux ; à travers la décoration certes, mais aussi avec une
œïœllléâ dans Cet Oülmgc Em Pm bibliothequenaturaliste, des jeux, un téléviseur, magnétoscope etcassettes
rn ' ste. ,· _ · · _ A ·
F Edimm Bibümhèqm de wmaggp v idéo-sur les oiseaux, desjumelles , chez des hotes chaleureux et sensibles
05,00 P ~ Pra- riypawavaaéi. aux Oîœûux-
$ le gîte ; dans une maison basque indépendante située dans le village,
I U 4 chambres (2 lits 140 - 4 lits 90), séjour, salon, cuisine, cheminée, salle
Le gl""‘d°`° '“"m'°“g‘ , d’eau, salle de bain, chauffage électrique, terrain clos avec salon de jardin,
Il inventa la poudre à laver le linge .
Le Huge fm pmpœ lave-linge.
Mais l’ eau polluée
(fa ne fait rien se dit—il W`A Bussunaritz
__Et il inventa la poudre à laver Veau Chez Marie et Jean Michel HARLOUCHJET .
Lleau de la riviere fut propre "lDlARTlA” 64220 BUSSUNARITZ
Mais Yherbe polluée tél Z 59 371250
Ca ne fait rien sedit-il 3 Epis NN - S personnes .
Et il inventa la poudre à laver‘I’l1erbe A 10 mn. de SAET-JEAN-PIED-DE—P©RT et 25 mn. du col. -
ljherbe de la rivière fut propre
Mais le lit fut pollué
Qa ne fait rien se ditëil
Et il inventa la poudre a laver le lit  
  de la riviere fut propre 1.  
Z;ïvlâLîs"·Ia terre polluée '  
Cane fait rien sedtt-1} -, y _
Et il inventa   à laver la terre ` \ ·  
Et la terre fut lessivéex. — - ~
P.S. Homo HEROSHIMA lave plus ' -   i Y ‘ i
blanc, _ '_ . -   ._   
loelSADELER z- · - . -· - " ·
(Cmquù et Cmqggwic}   I  un . __  E     Il I OR ANBIDEXKA COL LIBRE
à   PICARDIE NA l'Ul?E I\I° 59 Ã
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Informations  
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H _:_ _- ·_·. _.` I `··5ɧëÉɧÉ;’}e‘:‘i""lë; ;"’:` 
Créé en 1979 par le Professeur Hugues GONUNEL DE PONTAMEL, avec   z Z E Elfiï  
le mécénat de Coca-Cola France - nul n’est parfait - Le prix Environnement " `·’· ” I  
Santé Qualité de la vie, d’un montant de 150 000 Francs est décemé parun jury  j;.   IÉÃ 
d’éminentes personnalités placé sous le patronage de l’Académie de méde- - -_  gou 3   én-
cine. Partagé, cette année, entre deux lauréats, ce prix n’ a pas connu le      
retentissement qu’on pouvait en attendre.   d@P¤î·$_Plu5"‘l?
_ _ _ _  ‘§G()}¤étàît‘
Ijexplication tient peut-être au fait que les jurés ont fait choix courageux.  Sous œusionl. E
]ls ont récompensé le docteur lean-François VIEL, responsable du départe- I    -._'m s  
ment information médicale du Centre Hospitalier Régional Universitaire de _''=   `_    _
Besançon pour une étude sur la mortalité par cancers en milieu agricole. '   l”éw_ I ud —_—_     Q S‘î“':î_ _
Jusque-la le sujet peut sembler anodin mais l’étude de sa réalisation et de ses _ G    I
résultats sont fort inquiétants.   qui    
‘ · I f` - I . I .       1 ê ....      
Le chercheur brsonun a montre qu a partir de statistiques de routine, comme __HS §iilï     I
les registres de maladies, on peut démontrer des corrélations entre certaines www des probpws 
pathologies et les habitudes de vie ou de travail de la population. Frappe par la bran;r:·ar—eror'rswur que-I’£nda.rrr£a
surmortalité des agriculteurs pour les cancers de la vessie, du pancréas, du rein otïtîlëeïfës  
et du cerveau, alors qu’en général ils souffrent moins de tumeurs que le reste rr ENE " “”‘I‘Iiii‘*î`ï'”8‘°I‘=ç’i"
des Français, le docteur VIEL a soulevé de multiples hypothèses et notamment ., wir L8,Mmd8 du l X 4;,1993-
celle de Futilisauon larga manu des pesticides par les paysans. ygxœhpgggg . ·
.... . . BP 609  ·f>~‘35o5 Caanun - eac .
Au prix d’un véritable travail de fourmi, rl a reconstitué dans 89 départe- - ' YC X
ments l’exposition des travailleurs ruraux aux différents produits chimiques en $ _
utilisant les chiffres de vente de ces molécules et les habitudes locales. En 1 I _ I _ A _
conclusion, il a réussi à dégager des résultats frappants. ll existe une relation àîït dî_ï?;ïiü°p;?mèI“'ESS
statistiquement significative entre la mortalité parc ancer du rein et l’exposition un   de la  
aux pestrcrdes utilisées en zone de labour. .g,wœj·;gS_ 1g_4  
Par ailleurs, on aote un lien entre   décès  tumeurs malignes de la vessie pr mggn  
et du cerveau etl`utilasat1on de certains produits, dont Yénumération ressemble feumcg supé,-tem-B dg,  qt, à la
à une litauie en volapuk, répandus dans les vignobles. normale)   15,1   1991Er
Bien entendu la mise en cause de ces substances criminelles devra être _Gl°bêi€mC“'~» le Téslflcml $99*
confirmée par d’ autres études. Mais de toute façon cela rn orrtre clairement qu’ il ` plus atîëîîlgïîàîïêëëèîgïlsî
faut au maximum bannir ces poisons de nos campagnes et les remplacer par des 1·€Sp蜗·13 plus endmmmgég
molécules naturelles moins agressives. (43. sa marbres malades),
ll est nécessaire également que le consommateur, déjà soumis aux poilu- $
tions de la voiture, du tabac, du chauffage, des usines, se tourne vers les fruits
et légumes produits par l’ agriculture biologique, c’est—à—dire vierges de _ UM "l°iÉf_î‘î°_ïÉ‘?“" la- 
fongicides, pesticides ou engrais chimiques. De cette façon les risques sont     mi
limités. Sauf si ..... sauf si, comme l’indique une récente enquête du magazine J" ` némcm ü.anç3î5_ et mlm Om
50 millions de consommateurs, sur 300 marchandises d’or1gu1e végétale,   dr tejpassâge des
vingt présentaient des teneurs bien trop élevées en salopeties ClLimiqueS. ‘ P뤔0ïî¤1'S fîë¤$__l¤§_b0¤<î`h€¢S @6
` Bonifacior—Ju‘sqü’a1ms, SIOOD
A qui sefier ‘? Nous tenterons de répondre acette question dans un prochain · naygœgéêëgam 1300 pérmnegg
numérq empmnîâîeîlt jet: détroit dange-
. reux situé entre la   et la
Dr PERENNA Sàfttaîsnra
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Prcnrors tva runs tva sa   5  
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Infommtions  
    ‘V_wë É    PRCTECTION DES OISEAUX
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  g a Lancement de Brrdlife International
  Cuëéîhellœ : Nous sommes heureux de vous donner les toutes dernieres nouvelles sur la
 mgggügn réorganisation de Plntemational Council for Bird Preservauon (ICBP). Cette
  magnet- organisation mondiale de conservation des oiseaux, forte de plusieurs millions de
  . membres, se‘restructure avec dorénavant un représentant officiel dans chaque
I?  Z pays, à l’image d’organisations telles que Greenpeace, WWF, Les Amis de la
    · Terre.
  Z Cette nouvelle organisation non gouvernementale porte lenom de : BIRDLIFE i
  trouve · INTERNATIONAL, et la LPO est le représentant français.  
    y Le IRBÃHIICH de re biodiversité est none serrer ai wus. A travers BirdLif`e  
  lœggfij `'_','_' International, nous aurons ia possibilité de contribuer à cet enjeu mondial et nous `
 IS" I sommes persuadés que nous pourrons compter sur vous pour le soutenir. .
` us   ` ` ·
 sont Le mouvement international de protection des oiseaux E
`   _ Au début de ce siecle, il existait relativement peu d’organisations nationales
  `er1em—gop¤J3üou de protection de ia nature, et encore moins ayant un caractere international. En
$·§_Ã1f3îéü€·   3 1992, quelques personnes motivées, ayant conscience du besoin de coopération
  dî“iÉîÈ”_°haq“° internationale dmis le domaine de la conservation de la nature, se sont regroupées
  }ît§;um"cn et ont créé le Conseil International pour la Protection des Oiseaux (CIPO). Les
  pom. km . membres fondateurs reconnurent Yintérêt d’échanger informations et idt-&:s dans
e't1ttures.Un centre . _ le cadre d’un organisme fédérateur et la nécessité de trouver une réponse
<î`êï¢V§:},g?«·& êîë Cféë ëï internationale à de nombreux problèmes de conservation de la nature.
  Depuis 70 ans, 1’ organisation et son réseau ont connu une forte croissance.
  Pendant cette période, le Conseil International pour la Protection des Oiseaux
  Whzmœ s’adapta à un monde en perpétuelle évolution. Un programme de recherche fut
  mis au point pour établir, sur une base scientifique, Yidentiticatzion des priorités
cffggmgm km egavâïr-_-de mondiales de conservation des oiseaux. Un programme d’ actions sur le terrain fut
prédateur, le p`lus‘tôt I développé afin de répondre à ces priorités, avec un vaste éventail d’act:ivités,
.D¤SF»îbî€ CLHHS îâ 53ïS0¤· indicateur de la complexité des relations entre la conservation de la nature et I
*·*%·r¤1ü¤îi1=·h¤s¤=5= ¤¤=¤·ris=r«¤¤r r1= · Tenvironnernent socio-économique.
PIECCTOUS. `
`Renseignements et Aujourd’hui, une action efficace pour résoudre les problèmes d’environne»
  de ¤¤¤€ï¤¤H¤$ î ment doit avoir une dimension mondiale et non plus seulement nationale.
S:  ` ` C ’ est dans le cadre de ces réflexions que le Conseil International pour la Protection
  du   des Oiseaux est devenu BirdLife International- Le besoin de trouver une réponse
nàtïùrsll internationale forte et coordonnée, face aux défis posés par la sauvegarde du
iii;   LORIOL patrimoine naturel, exige des organisations nationales de conservation de la
fàx}5 gé gg   I nature qu’elles agissent ensemble, en regroupant les connaissances et Fexpertise
.·     _ de personnes compétentes du monde entier-
fé; C Z"   - `   _j _- °* BirdLife Intemarionaf l
 ·     32 Cambridge Road, Girton, Cambridge CB OP] UK Q \
   '-—_ ·_  L  un  E q -     Q LPO o o fee I
__ C ·ï·îà   La Corderie Royale - BP 263 - 17305 Rochefort Cedex iIëFl|î:EgI¤IIJ(}N A L
 Z ‘ IMF ' —  Tél 46.82.13.%. — Fax 4683.95.86
6   PICARDIE NA TUI?E AP 59  
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  Informations |
CRI UALERTE I
, • • A  
L ours est sur le pomt de disparaitre en France ! I
Il n ’en reste qu ’une dizaine. Aidez le WWF â sauver les derniers ours bruns des Pyrénées. I
I-Ja. ün drum geant deux minuscule orusons. Les bébés oprs attenmt la _
_ _ , grandesortie duprrntemps,blottis contre eurmere. ors,
Le Slmîmon actuels de 1 OUFS se Éumïpc ESE 16 commence pour eux une longue période de jeux et d’ ap-
résultat d une longue destnrction par 1 homme. pœnüssagc de la vie
D’abord refoulés des plaines vers les parties
o m°“‘ig“c“S“ ICS pm S‘“"’ag°S· le MS Om p"“ à Sa suivie en France est gravement menacée ~
peu disparu de la plupart des montagnes.
En Fïanœ, 16,; (ml-S bptmg Om 6t6 mggggcrég Aujourd’hui, les derniers ours français sont extrême-
I ju$q]_1’au dgmjgy dgmg 135 Vggggg gt 13 Maggjf I'[`iC1'lE IIICIIHCÉS- Le Parc NE1l101'k8l ClCS Py'l'Él'lÉ€S (l.€V1·11l È
central au début du 19 ème siecle, puis dans le Jura, l’o1‘lgine les abnter. En réalité, ils vivent presque tous a I
et cnün (tam, 165 A1p6S 66 1935 11 1-65;,6, dans 165 l’extérieur de ses limites. En 1991, le Conseil del’Europe  
Pyrénées, (m6 (11,-@(16 de ;·6g(;6p6_g, (161 gm Sm-vécu a retiré au parc son diplôme européen, sanctionnant ainsi  
aux braconrriers et aux tentatives d’empoisonne- l`ëCh©C de la Ffëlîœ 1318118 la Pf0»CU0¤ de1’0¤tS·
ment, et se terrent au fin fond des forêts. L`0111'$· dl1`€Clî€m€¤l exposé à l’l1T€SP0¤$êbïl1lé des
hommes, est le symbole de la vie sauvage en danger. ll est
I ,:,,_,.··IeI_;e—·I·~   _ *1  le dernier rempart contre l’invasion et la destruction de la
,-4- "  frjiîi ' _Ie_'=;,;' Q \ nature ar le béton et le bitume. Aussi, si nous voulons
  . ge __ .; . _I,,__;_É,: . te P I I
 ··:¢e;r_;  ¤_,r=‘ V! _,··  en   ·· ’·*;·     r conserver ce véritable monument du patrunorne naturel
 fi ( T3 " '· `  :;~l*".  `,_ `. français,ilestur entde rendneentindesmesuresefticaces
· ti -.1.  .n·?*·*§'?1·   · g .p .
—   ;I .•çg&III I, _r   .-gg ·I eeI‘I4}§·· _i É afin d’assurer sa survie. C’est pourquo1WWFsebat pour
‘· ,·   _   "ijl    "_'it;i>iÉ  rit"' III'.,   ; la Création d’un sanctuaire protégé de 6 500 ha vital pour
·    _-î_I§' àe5;É`;e · .     _.;I     ·“i' les ours dans les Pyrénées, et contribue au maintien de
si---  · - .  N l - _      I' ' Pactivité pastorale.
>'\' `III I'; ,1-sf;-â` ·}.: É-`  I ' · I`-. -  I" '
I·r;`·€=.` _.·¤·_,__,,__],_rF* ,,0. f_. ·_ '· »>~ _ _ _ \
~·" ` JF Voter Comment Vous pouvez nous aider a sauver
SGH dcmicr refuge _ les Pyrénées les derniers ours existants encore en France
_ LCS monta mg IÉIIÉEBFIBS Off III II Id Le WWF lutte activement pour la protection de 1’ours.
éœnduûs sa É espy I, , IIIIÉE œ îëûœ ES llmeneune grandecampagne desensibilisation enFrance,
_ “" g lm mue S lm _°"î"`“""'· etprus particulierementauprès deshabita11tsdesPyrénées
Elles abritent les quelques ours bruns qui vivent d .
encore en France et es bergers qui fréquentent les zones à ours.
. ' Aujourd’hui pour réussir à sauver les derniers ours de
L, I _ 3} _f_ _ _f France, votre soutien est indispensable. Vous pouvez agir
Fmg ‘ un 3·m_m p?C1 lquc Cbcmuîü avec leW'WF, qui demande la réglementation de lachasse
I L lmsseàpeplulwe de 1I ogres agress; et fer<}¢e· €‘,[1’i[]IBfdlC[lQI] de toute nouvelle route ou piste forestière
_ 5 attaquant ’ omme, Oli &\·1COU13 ’¤”¤üglïlü· (i8_l'1S les zones où vivent les OUFS.
tm- L’0¤1`S b1`¤¤_ est En 1”ë¤lî‘€é_ un animal Plutôt Il est ee notre devoir a tous o’ern—1r a ra dizaine treme
cfllmê Bt déb°“im“`€· Him Pmnclpalûmcm ~*§aët¤~ existant encore dans les Pyrénées, un territoire protégé où
HCF; gt Sc Houmt de mcmcîâ dîII1;“È°€îCu;îS· d babe il pourront vivre, se nourrir convenablement et mettre au
qu’ routecommeunevac e, e ruus ’automne, monde leurs petits, Sens être meeietee
de vers, d’insectes et éventuellement, d’animaux I I
mgptg 1()1·Sq]_;’i] gm g·guv€_ D'HVHHC€, HÉTCI pOUI` votre SOUUCH
ll lui arrive occasionnellement de s’attaquer à •
une brebis. Pendant l’hiver, il se réfugie dans sa " W WF F T·€111C€ — Fond M¤¤di¤1p0¤tl¤1*l¤¤1r¤ ç .
tanière. c’est là que l’ourse met au monde un ou 15] bd dülê R"’i“°‘780°° VERSAILLES `
PICARDIE NATURE I\I° 59   7  
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Programme de Formation  
France Nature Environnement t
Fédération Française des Sociétés de Protection de la Nature
Q"! " ' I,] Association reconnue d'utilité publique
'\ B /; _ `
 Q   ll!] (5, siege social et service Communication : 5ï me Cuvier - 75231 Paris cedex 05
···——-·· \·Q‘\ U /·* · te1(1)43.36.79.95
""· ·¤¤. \ Il 'L
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¢‘-pl", mwa siège administratif : 33, tue de la Brèche-aux-loups - 'I5 012 Parts
tel (1) 44 68 90 00 i
L,111'l€ des missions de France Nature Envi- l
ronnement consiste à organiser des stages de C , _
formation destinés aux associations,avec,cette U 1 'nëechïîrhebde ressources ` Sponsm-mg  
, . · ·L t VE · _ nova re- asourg I  
années, 1 md? dg`? Nîmïqœœg ge 1 Évlrfmnâ Constitution et mise en place d` un dossier technique de sélection des  
menti de 1 Ag]-mu mm Bt É El Ol-en _€ entreprises, prospection, piisederendez-vous, approchedelanégo-  
1 Eîlüîpëmüm et du Fonds Nannnnl de ni VIC ciation, sensibilisation ala notion de partenariat, dossier de presse. l
Associative. l
n°2 : Mieux agir en justice pour protéger la nature
A l’ heure où de plus en plus d’ acteurs socio- décembre - Strasbourg
économiques ne cessent de prôner l’irnpor- Les asscciauons et le droit   renvtronnenient. Le contentieux
mnœ de 27 Bnvüonncmgnn la fonc associative adrrunistratif et le contentieux civil. Le contentieux pénal. Comment
, ,, . rédiger un recours ? Petites astuces à connaitre, formes et délais à
reste 1 un des moyens les plus surs pour agir en . œqpccœr
faveur de l’ environnement et de participer ainsi Etudes de mg
à la vie de la cité. Mais rien ne s’improvise 1
Savoir faire et faire savoir sont les fruits d’ un n°3 : Agriculture et Environnement en Aquitaine
apprentissage constant. 20-21 nov. - Bordeaux
Le contexte juridique, économique et international. La Politique
C6 dixième plan de p©1.m3ü©n 1993 însisœ Ègn§oleZ§Enrrë1ne.Evolu13on îtaspectsdel agr1culuJ1eenAqu1tame.
. . , 6 C FH3 VCS I. ES .
sur la protection des paysages, la ville ctl en- U S POSS
Ivnnnnnmnnt nnnnn (dncnnn ' nnnspnnjgl lâ n°4 : Collectivités territoriales et environnement
I recherche de bénévoles actifs, la formation a I 6_1T 7 OCI _ Bordeaux
· 1,nCCn€n= la ¤<ës0¤ît¤î9¤ et 16 pinnœnnnnt avec La problématique générale : décentralisation et environnement. Le
les Collectivités et les admintsïrations, la Com- département de la Gironde, la région Aquitaine et Fenvironnement.
municûtions @[1 bîgn Sûr', la nguvgug donne; `UHC 3.Cl.l0`['1 lI1îCI'dép3I'iCm€HÈHl€ É   Rôlû Bl &[i,€I'll.8S CICS
européenne. n*"Sn°nn°nS· .
. A . n‘°5 : Des retraités p0I.1I' la protection de la nature
Faites connaitre cc programme de iorma— .
. d h . . 20 au 23 sept. - Pays de Tronçais
mm _auœur C Wins Cîf nous Sou alœnnng Motiver des retraités disponibles pour accueillir le public, tenir des
nnvnr 998 fnnnnnnns n nn ¤¤mbt€ tnnlnnïs permanences, accompagner des randonnées. Connaissance des me-
plus grand de pCI'SOl'll`1ÈS. Sures de pI'O[ôCî.lOI`l Bi des pI`ll'|Cl[J£lLlX ÈCXESS dl? lois.
Nous remercions les Mteteleree de rem- ¤°6 = Stratégie new remet des bënêvelsâ
ronnement, de la Jeunesse et des Sports, de 20*2} nov- ' Cam _ _ _
1»AgüCukuœ’ de 1>Equîp€m€m_ lseslieux ressources par le biais du monde associatif, des partenaires
1l'1SUU]UOï`ll'l€»lS. Les COIILPÉÈBHCES HCQUISBS €î CCHCS È HCQUÉPII. La
_ [ notion d`engagement et d’obligaüon.
Ce programme a reçu l agrément de nos
partenaires ministériels.
3   PICARDIE NATURE N° 5-9  

I
I
' Formation de cadres bénévoles pour les clubs nature de jeunes
_ n°“7 : 22-23 moi - Haute Garonne (40 km de Toulouse) M0dûIItCS
Q n°8 : 23-24 ocr. — Parc de Sevran
` Développer l’ éducation à l’ environnement dans le cadre associatif, démarche de _Pgy·_gg;mg_g ggnçgmégg
découverte du milieu, mise en place et réalisation d‘un projet LCS œsponsablûs Ou futurs
. . . . bl ' tif él s
` n°9 : Organisaüon d’une association responsa 85 associa S U
1 ou permanents ; les DIREN ;
octobre - Besançon 1 él _ t t œ U [__
Pour connaître les formalités, les demandes administratives, les structures et l` organi- SS U? ’ 6 Ou au 6 pe
sation nécessaires a mettre en place pour lutter efficacement et rapidement contre les SUIIIIC mtêressêe l?-I' les IIIC'
dégradations portées à Fenvironnemeut. mes p1^OpOSéS.
n°1()   Semibiliser les élus et les administrations au problème 'Tarm ’
des décharges. _P: 1. 1:5 ESS C gm;-fa .
‘ Octobre ` Besançon , _ _ _ droit d’inscr·iption : 1001:. Les ‘
Comment faire pour supprimer une décharge sauvage ?Lég1slat.i0n, différents types de f . d ta Sont ri CH
Q décharges, négociations et actions contentieuses, techniques de résorption et rôle des mis 8 S ge _   S  
’ associations. charge par les associations or- É
ganisatrices. Les frais de re- j
n° 11 : Une législation pour sauvegarder les paysages. pas, d’hébergernent et I
L 2-3 octobre — Montpellier. partiellement de déplacement,
Comprendre lalégislation, l’ utiliser pour une meilleure protection des sites etpaysages. wm à préyoîr par 165 Sœgiaj.
Le rôle de la commission Départementale des Sites, des commissions régionales (sites 1,68
et Patrimoine Historique, Archéologie et Edinologique). P ` T 1 H H i .1:
; Z
  n° 12 : Les associations et les Commissions institutionnelles Sîmîormûr aulïès _d€S ASSO`
, 20-2} novemlnre - Toulouse. Cmfmls 0ïgamSatî1C°S·
ê Pour aider les représentants associatifs à assurer au mieux leur mandat, à réfléchir aux (VOI? hSLC'I'CPCI`I0Ii`C P- IU)-
enjeux auxquels ils sont confrontés et aux moyens dont ils disposent.
' _ _ Renseignements,
' n°13 : Les outils de gestion globale de l’eau. inscri mms
` 18-19 septembre - Toulouse _ p_ _  
Pour mieux connaitre les outils de concertation mis en place dans le cadre de la nouvelle LÈS Indications dl? CC pm`
` loi sur Veau et rendre les représentants des associations plus opérationnels. Contrats de gI'3·mmC SCM $IICCIIICtC$» les
; riviere, S.A.G,E., aménagements sur les voies d’eau. dates iildiqtlées dûiventpaffois
_ _ _ _ être reportées. Le contenu et le
n° 14 : Droit communautaire, droit interne et environnement démulgmgm du Stagg Vous
if'] 7 Éjcigbrg ' Tfuleuss _ d dr 1 d de seront communiqués par les
our mieux cerner es mnovauons u oit communautaire dans e omaine . - - - ·
Fenvironnement, voir comment il se traduit en droit inteme. Des exemples touchant la mmms Dig ati_lCcS`Cc
faune, les milieux naturels, l’eau. Actions à mener en cas de non respect. Sûm CHÈS qui Bmcglstœmm
votre inscription. Prenez donc
n°15 : Transports linéaires et environnement tous renseignements auprès
I-2 octobre - Aix en Provence d’elles en téléphonant au nu-
— Pour une formation des associatifs à l’examen des grands projets soumis a enquête rnéro indiqué sur la liste-ré-
publique et a la concertation locale. Données techniques, économiques et j uridiques des p€I·t©iœ_
transports routiers et ferrés, enjeux sociaux et économiques, répercussions prospectives
Sl,l1' Fenvironnement, étude de cas.
n°16 : S’informer· et communiquer sur les déchets \\ U I
· Q'\ s 0 * *1,
20-2] novembre - Aix en Provence _à~\\\ V | 4*] ay, ·
Pour permettre aux associatifs de devenir des partenaires apart entiere dans la gestion "* aux \\` jf  
globale des déchets.Mieux connaître les sources d’information, échanger des expérien- J; DSÉÉI; Q:
cespilotes de communication sur les déchets, étudierl’aspectpsychologique, sociologique Cgfn \\`§¢ É
et comportemental de la population face aux déchets.
PICARDIE NATURE N° 59   9  
I

¤ . · · · · . 1 I2 :   _
n 19 . Concevoir des aménagements pedagogiques . U mc du Général 2imHl_
É°É“"S 11“m'd°S si 000 stmsbuurg
Juin ' Aîmücï 88 37 07 58
La compétence des associations au service des communes. Comment augmenter
la diversité biologique d‘un étang et permettre son accès au public ? Comment 3 J 4 ;   `
répondre favorablement a la demande de collectivités qui souhaitent proteger, 3 rue de "1`auzia 33800 Bordeaux
aménager et faire connaître leurs zones humides ? 56 91 33 99
n°20 : Concevoir des aménagement pédagogiques : 5 I  
le jardin alpin Mairie - 03500 Monetay~sur -ALl1er
_ _ 70 66 63 72
gum - Annecy ‘
L’ évolution du tourisme en montagne vers l’ initiation du public a la connaissance 6 Z    
tl’ une flore riche mais menacée dappauvxissement. Le concept de collection 17 avenue de 1—0m·\,111c 14000 Cam
remplacé par une démarche plus pédagogique. 31 gg 11 gg
n°21 : Formation d’animateurs : lecture de paysage 7 I 8 : EQEE
24-25 septembre - vercors (Isere) La ¤w1S¤¤ de CPN _
Démarche d’ approche et d’ analyse de paysage, transcription de cette démarche @8249 1301111 'ï111X'B 013
en termes pédagogiques, c’est la double préoccupation de cette session qu’il 24 30 21 99
s agisse de paysage urbain ou rural. 9110 1
n°`22 : Formation d’animateurs : ëëîâîôœîîgard 25000 Besançon
approche pédagogique de la botanique
4-Sjuin - Ttièves (Isère) 11 : 
Comment une science complexe comme la botanique peut—elle être enseignée à 16 rue Ferdinand Fabre
des jeunes, de la maternelle au college. Sorties tl’ observation, exposés ütéoriques, 34000 Montpellier
méthodes pédagogiques. 67 79 77 50
Des retraités pour la protection de la nature 121 131 14}  
n°23 : juin - Bourg St Maurice M me de Tivoli
D . 31068 Toulouse cedex
n 24 : I4-28 septembre - Mauriac 61 33 50 88
Motiver des retraités disponibles pour accueilir le public, tettir des permanences,
accompagner des randonnees, Connaissance des rnesmes de protection et des 15 1¤'16 ; UBXE
P1*19C1P‘1*1X 19)*198 *19 1‘¢‘1$· Maison de la Vie Associative
Le Ligourès
n°25 : La filière bois au service du développement local Place Romée de Villeneuve
juin - Queyras Encanwnc
Quels sont les facteurs qui favorisent une valorisation locale ‘? Quelle est cette iîœg A11 @11 Pmœllœ
valeur ajoutée et quels soutles emplois induits?Con·tmentcette valorisaton locale 42 11 97 86
peut-elle être bénéfique pour la forêt '? Continent le développement local peut- il _ . _
s’opérer sans nuireà Yettvirotinemeiit '?Autant tl’ interrogations mêlant économie 19 1 20 1  
et écologie traitées dans cette session. 58 aœmle de Genève
74000 Annecy
n°26 : Les arbres d’alignement 50 61 37 34
I1OV€??l«i7ï€ — VZIUCILISS 21 1122 I  
Situation des alignements, plan de gestion des arbres d’ alignement et urbains, 5 pmœ Bh- Hakim 33000 Gœnoblc
élagage, choix des essences, entretien, expériences pilotes, plantations des bords 76 42 5,4 QS
de route, rapport Reverdy.
23 I 24 :  
n° 27 : Sylviculture et conservation de la biodiversité 2 we TfêS0rc1“îc 73023 C`113111b€1'y Cëfîûx
septembre - Lorraine · T9 75 75 75
Bilan des travaux menés en France sur l’ inventaire faunistique et floristique des _
forêts en particulier le travail mette en Lorraine sur une forêt de plaine.Comment ii    0u]0USB
inventorier ces richesses, quelles sont les relations entre ces richesses et la
_ Y . ., 61 59 56 16
sylviculture t
IO   PtcAt2t>tE tva nier Ne sa §
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  informations
JUSTICE
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Le Conseil d Etat armule des arretes mmrsterrels
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COIlC€I`I12ll'lt 1 ()I1V€I’l]1l‘€ de la Cl’l3SS€ HU glbl€l` d Ball  
Par deux arrêtés du 12 mars 1993, le C onseil d'Etat vient d’annuler les arrêtés du Ministre de l'Envirormement
concernant Fouverture anticipée de la chasse au gibier d`eau, pris pour les départements de Charente—Maritin·re
et Gironde - saison de chasse 89f90. La Haute juridiction administrative condamne ainsi la chasse au 15 juillet
sur le domaine public maritime, pour toutes les espèces d’oiseaux d’eau marins et sanctionne globalement la
chasse pratiquée à 1’ intérieur des terres quelles que soient les dates choisies par le ministre : 15 juillet (en bordure I
des étangs."), 29 juillet (fleuves, rivières, canaux... sauf canards plongeurs et rallidés) et même le 12 août (autres ë
espèces de gibier d’eau)-
Ces décisions sont intervenues sur recours de la LPO, qui, ,
(comme elle le fait chaque année depuis 1987), attaque les arrêtés  
ministériels parce qu’ils ouvrent la chasse dès la mi—juillet, alors  
4,-  ` que de nombreux oiseaux sont incapables de voler : jeunes encore
  non volants ou adultes en état de mue l
.  Rappelons, à cet effet, que la France est le seul pays de la
` Communauté européenne a autoriser la chasse des oiseaux d’eau
· (limicoles et canards) dès le mois de juillet. Précédarrt d’un mois
. c,_îv;·,` les autres pays de l’Europe du sud (Portugal, Italie, Grèce), notre
F 5 se pays connüt la période de chasse la plus longue de 1’Europe de
  l’Ouest : ouverture la plus précoce (mi- juillet), fermeture la plus
· tardive (28 février) l on chasse ainsi en France plus de 200 jours par
yî;    l  fg F Pour assurer la survie et conservation des oiseaux d’ eau et
_     `I L L ·_  la migrateurs, la LPO et les associations de protection de la Nature
‘—  ·-  jltfjt  —* " souhaitent que la chasse respecte quelques regles élémentaires et
·"__ se mette en conformité avec la réglementation européenne et les
ig réalités biologiques des espèces : notamment que la chasse soit
  ·—· interdite pendiuit la période de reproduction ou de dépendance des
oiseaux.
De plus, à cette époque de l’été, d` autres espèces, elles protégées, et aux cycles de reproduction plus tardifs,
(Butors, Tadomes, Râles, Hérons, B usards. . .) sont exposées au dérangement lié à l’ action de chasse et subissent,
elles aussi, les effets pervers de l`ouverture anticipée (mortalité de jeunes, échec de la reproduction..-).
En sanctionnant la chasse en juillet, le Conseil d’ Etat fait donc droit ir la demande de la LPO, donsidérant que
les zones concernées par la chasse d’ été sont fréquentées pm des oiseaux d’ eau encore au stade de la reproduction
ou de la dépendance et qu’en conséquence les arrêtés jugés illégaux encourent l’annu1ation.
La LPO est désormais dans l’ attente d’ autres résultats qui, probablement proches de ceux-ci, concernent les
saisons de chasse postérieures 90!9 l, 9 lr'92, 92f93, et pour lesquelles le Ministre avait pris des arrêtés similaires
d’ouverture précoce de la chasse au gibier d’eau.
La LPO, rappellera, en temps voulu, au nouveau Ministre de l’ Environnement, la teneur des récentes
jurisprudences afin qu’il s’en soucie lorsqu’il prendra les prochains arrêtés d’ ouverture de la chasse au gibier
d’eau, au mois de juin 1993 l
" Ligue pour la Protection des Oiseaux
La corderie royale - BP 263 - 17305 ROCHEFORT CEDEX
nrcrtaors tva tons tva sa   I I  
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Inforrmtrions   .
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Vite-drt! , , 3
SOS Lotre Vtvante a
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    E Pour une autre     l I
  des m,nSpm.tS_ Votre \~ 3..;;  I FJ _îïr1`e` se porte pas trop mal. Par contre, ce -
La   par France Nature îïy  _ ` v_·}’ F;]
 en cooperation avec la   X ‘ * ‘ _4J  
 e>¤c¤¤e— gouttes     »  sm s wm pas bise A
 des'rnatiife`staüons et actions qui gf L >_‘;;» ·= , r· ·• ·=~ ---·   - -—~~i___ _
se sont  ont servi de points-de Egg?      _ 24*
 *‘àü°“‘*l·‘?"*‘??“°Péf“` ï- ‘ ` "=’  . ..         ·
  É€‘5¤¤! ü¤:F¤¤;’13 Vallès _ Cause: des   u._,(_; FIÉS ,.,,J —— T IF  Z
d, E   Il I I, I Il -_ — `\  I`) —·; _I ¢ T Eu T J?   · »·— ··
-·;(Èet1e année, uneprerniere grande-  ` ' gl *   É, ` ` T   ,
 Em“C°'Sm$S° ?'œ*m0P§°““€ Sc et puis ausst des  jîl,,,,“;뤑î\;==§;·f; , de l    ="}•L*ê·-·  gr
 `à Thonon;;Q(Haute-Savoie) le rlw ·*  Ilaiàî safe ··· · ·* ··
  1 5 n1ai.ï§E1le sera notamment   I
1?oço;§1sion'Ãde dénoncer Pînutîlité du projet suaüïëliai _ _ _ , , A '
  du Sud_LéImm et des ·E `—r.·.. ;" . S1 cela continue, 1l n y aura bientot plus l
(Trânschabîaisienne).   F
De plus, ENE. etla PNAUT ont decidé de   I   Q , 2.,,-
  National contre les aucun   plus aucune \ , plus
Excès du`Pr0g·rarmne Autoroutier     rt È,
(CNEPA) au début de cette année.   ,,_. “ gt 
 u.—.;.: ‘·   en I =——-·
"'YNE (Trance Nature Em ironnement) I üuclmc ; __   a plus d   ·.` I plus de Hvlëœg,
33, me de la Breche—aux—Loups, 750 GIZ Paris ,1 "—€¤·$ ·- L
un (1) 44.ss;90.0o ’ _ 5 ____ N
"’FNAUT(Féd'ération Nunomne des ""”"Q1;;lÃÉl` · _ 
Associations d’Usagers des Transports) jusœ dag I n "ïw   Uigœs, plein de  
32, rue Raymond Losserand, 75 014 Paris -~*""‘·***“"‘l l _ _   ` — I ai     '
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3  Un avenir très sombre,
Bmv0... d L LS É È ,  fêa  le 
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Bois, WWF, Amnesty lntetnatîonal, etc.), '————l”  
  ;2¤?’ï··¤:ëal'*’§
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Nous 716 ?'€îî1€!’Cl0f1S PIIS. . . Sûuœœz SOS LOIRE VIVANTE [
...tes concepteurs de la future Bibliothe-
quede France,_`pour laquelle il est prévu NQM, prénom
d’t1tiliser du   exotique à des fins
décoratives. 6D0"l`abebuia provenant Admsc  
d’Amazonîe serontnécessaires, or ces
arbres sont peu nombreux n1’11e·:wrs et il ygdhèœ je ,,,,,;,,3,.,,
fëîüll mülîipllëï les PISIBS @l· 165 dÉf1'îClî9·S€$ Je souscris pour la restauration dela ferme de Bonnefond (incendie volontaire de notre local)
ponrobtenir snfrïsarrirnent de troncs. Sans SGF 1001: 1501: 20(JF _ 300F Anus
doute oesrnessietirs ignorent—ils que la
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Banque Française du Crédit Coopératif Compte N°2lU2l6SSlU2
I2   PICARDIE NATURE N° 59  
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  dûhâ A IG CI9pCII'I9fT1@I’II     rgx   III     sgsgsagss D
tnventoire orgonisé por le CEMAGREF
Division Amétiorotion Génétique et Pépinières Forestières
Dom oines des Borres 45290 N©GEl\T-SU R-\/ERNISSON
ovec lo coîloborotton des orgonisrnes forestiers I
et des ossocicriions de protection de Venvironnernent
_ Les ormes sontvîctîmes dune grave maîadie,   I- -1 — -FEIEIIEB-des (mlm; Adultes -I
due à un champignon et propagée par des I f E dépangmgm dg la Somme I I
insectes. Le CENIAG REF et VINRA mènent ac- I II F I
tuellement des recherches pour conserver les I I IQCAIISATIQN du OU des Onngg; I
ressources génétiques des poputations locates I èommuneî I
d‘ormes et selectionner des indrvzdus eventuel- I L`- — I
IGITIQIII tOIéraI"I‘tS à la magâdja I lieu-dit ou parcetle forestière ou adresse : _i__ I
Si vous connaissez un ou plusieurs ormes I   I
adultes (depius detô cm de diamètrea1,3©rn), I I
encore vigoureux, veuillez ccmprerer cette fiche I I
etra¤resserài·Asscciarrc¤ Prcanore-uarune. I ENVIRONNEMENT r I
_ _ I jardin ou parc privé .......... Cl forêt ou bois ...... . ........ EI I
Les renseignements que vous fournirez per- I pam public D pré I] I
mettront de dresser un inventaire des ressour- I aIîgnemQnI`èII`I`IIIè '`````````` CI haie; '``'```‘``^```````````''```' [II
I ces actuelles et de prélever des boutures pour la I bord de mute IIIIUIIII   ``''`` ` `^``````````````````` I
constrtution de plantations conservatoires. I I
I ETAT SANITAIRE : I
Découpez ou recopiez ia fiche ci-jointe et I Indiquez ie nombre d’arbres adultes |
ad œssëzqa 3 Z I sains ou peu dépérissants .......,....,............. . .............. I
PICARDIE_NATURE I dépérissants ................................,............................. I
D e. . · I I I
P 835 B I NS Cedex 01 I DIAMEIREa mom I_ I
_'     I ts à 30 cm ..,..,..................................,... Ã ........·............... . .......,,,,, I
»    — I plus de sc sm .,....,...............................,.,,....._t....................,...,,.. I
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      | VOTRE NOM ET VOTRE ADRESSE : |
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r`    ‘_·g1;,·—îg,»; rg  —\ I PROPRIETAIRE OU PERSONNE A CONTACTER I
,_,; ·*s...· ·,_     I;  
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PICARDIE NA rur2E Nr 59   I 3

  En Pica rdie
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J . QGQTIGICIIGFII CI ITIIGUXJ les JCOI'II’ICIII'I`6 JJ
Une approche scientifique sur la I\/|©UE`|`|'E FIIEUSE
de François SUEUFI, Ornitiriologue,
` Responsable associatif en Picardie et Specialiste des Larides
Photos de JJFJ Arcanger, PJ Chefson, Communimages, C. Nardin, P. Petit
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I à retourner, accompagne de votre reglement à 1 I  
I Eveii Nature et Sciences, IO rue Gouiebeneze 16710 Saint Yrieix I I
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I Telephone : Fax : I
I Je commande 1 iivre "i.a Mouette Rieuse" pour ...... 70 Francs J I
I Je commande 2 livres "La Mouette Fiieuse” pour."133 France I
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I4   PICARDIE i\I»¤iIuI2Eiv= 59
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P ' td l'
Une nonoel le rnlnzqne
` PICARDIE-NATURE se propose d’attirer de temps en temps Fattention sur un livre
d’écolo gie, cette nouvelle "rnaitresse" de l’humanité. L’apparition d’une telle chronique ici peut
sembler étrange et pourtant il y a quelques raisons.
Les associations de protection (ll dela nature voient évoluer leur rôle au point de faire front
aux gouvernement (les ©.N.G. comme on dit (2) ): elles sont entraînées —le voulant ou non- dans
un tourbillon imprévu puisque parfois même des hommes politiques y puisent sommairement  
et rapidement quelques idées pour se mettre au goût du jour. Elles risquent alors d’accumuler `
sur leur dos les défauts du militantisme dont on a fort bien décrit les éxagéraüons dans le monde ,
politique ou syndical et même religieux.  
Il convient donc de conserver une certaine sérénité et hauteur de vue et par conséquent  
d’éclairer sa lanterne, parce que Yéquilibre est délicat entre des buts qui sont divergents : amour I
de la nature d'une part et sa défense d’autre part dans les rouages complexes de la société
actuelle.
Or le livre reste la meilleure source de réflexion. Quiconque a apporté un point de vue
nouveau en science ou en technique et même en art -VAN—G©GH avait lu les grands
philosophes- avoue à un instant ou à un autre avoir lu énormément sur la question : c’est vrai des
explorateurs polaires et des savants, des autodidactes comme Nicole VILOTEAU ou des
journalistes comme Diane ACKERMAN par exemple : ”je lis donc tout ce que je peux - ouvrages
scientifiques, folkloriques, romans, n’importe quoi. .. (la nuit des baleines) car il faut porter en soi
_ la connaissance si on veut rapporter la connaissance chez soi".
ljexemple des études d’impact est frappant : elles commencent souvent par une recherche
bibliographique qui est déjà très éclairante et contribue à bien "situer" le problème.
Les livres sont des sources de réconfort ou des guides intellectuels irremplaçables : quelle
est la saveur de ce "voyage en terre du Brésil" de ]ean de TERY édité en 1578 que MONTAIGNE
méditait et que LEVI-STRAUSS (ll emporte encore de nos jours dans sa poche comme bréviaire.
Enfin il est bon d’avoir u n livre dans son sac même pour une simple sortie de terrain: cela permet
soit de patienter calmement devant les contretemps ou mieux de découvrir ou relire des textes
dans une ambiance qui vous les rend plus sensibles : Théodore M©l\l©D en est un très vivant
exemple.
Le titre de la chronique est volontairement subjectif, car comme le disait MONTAIGNE en
termes plus élégants : l’auteur ne fait que la moitié du livre et c’est le lecteur qui fait Yautre moitié.
Par conséquent l’opinion exprimée ici, plus que partout ailleurs, ne saurait engager l'association.
Ioseph HERBET
(1) ]'emploie toujours cette désignation avec appréhension 1 il s‘agit en fait de sauvegarder l’l—Iomine qui a besoin de la nature. En elle-même
la nature n’a pas besoin cl’être protégée, mais maintenant cette conception est de plus en plus fadlernent admise au moins parmi nous,
conservor·s~la donc.
(2) Organisations Non Gouverne-mentales
(3) Ethnologue, de l’Académie Française.
Promote Naruesm se   15 j
1
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Point de vue sur un livre   |
· · • r -• ê  
  Les pionniers de Z eco logze    
É named woasrea    
(Edition Song de la Terre, collection la pensée écologique 1992 - 412 pagesformizi 21 X14)    
' éêgêi !
Les ouvrages de langue française consacrés à l’histoire de l'écolo gie sont rares  
. ou rféclairent qu'une partie du sujet : cela s’expiique en partie par 1’absence de la  
France dans Yélaboration de cette science. D'où Fintérêt de ce livre.  
Donald WORSTER, professeur à l’université de Brauders (Massachussets)  
I raconte l’hîstoire de l’écologie avant même l’invention du mot puisqu’il retrace le  
portrait de ces pionniers depuis 1750. Il aurait même pu remonter plus loin puisque  
depuis 25 siècles des auteurs, tel HERACLITE, ont pressenti cette liaison “entre la  
santé de l’Homme et celle de la Terre".  
L’auteur conduit parallèlement l’évolution des idées et des théories et la  
biographie de leurs auteurs : un très grand nombre de noms sont cités : d’où une  
histoire très vivante.  
Il commence par l’écologie arcadienne dont le plus illustre représentant est un  
instituteur londonien : G. WPHTE. Cette conception évoque une vision champêtre de  
' l’Homme dans la nature comme l’Arcadie était autrefois le pays du bonheur calme et  
serein.  
Lui succède le philosophe américain Henri David THOREAU présenté comme  
. le représentantle plus affirmé de Yécologie romantique, lui qui assurait que l’Homrne  
ne peut trouver sa véritable personnalité que s’il a l’occasion de réfléchir souvent dans  
_ le calme de la nature sauvage.  
Puis la théorie de la lutte pour la vie selon la conception de DARWIN ou  
` l’écologie pessimiste est largement développée, mais en semant un doute sur Pim-  
portance exagérée qu’on lui a accordée.  
Enfin est abordée Fécologie “morale" ou "éthique" qui, sous l’influence de  
l’école de Chicago se tourne vers une "harmonisation" de notre civilisation de la  
machine avec la Terre, dont elle tire sa subsistance mais qui court maintenant le risque  
d’être elle-même supplantée par le positivisme à tout crin dela bioéconomie.  
Pour l’auteur qui reste strictement sur le plan historique, “l’écologiste, est peut-  
être le dernier en date parmi les prophètes de la Science, qui offrira un programme  
révolutionnaire".  
Très riche bibliographie surtout de titres anglais.  
Ce livre a déjà connu aux U.S.A. et en Angleterre un très grand succès.  
joseph HERBET.  
16   PICARDIE NATURE N° 59  
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L V' d t A ' t'  
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·;,L§.$·]€UDê$ Ch0U9tt9$r rr1lT1Ul0l`t9,§1 ,ia ,11    
Le 15 mars dernier un habitant de la tue Jean Jaurès, près dela Hotoie nous a confié unejeune
Chouette hulotte qu‘il venait de trouver blottie dans |’encoignure de sa porte de garage.
Cette découverte renouait avec une tongue tradition puisque les premières Chouettes hulottes
en duvet que nous avons soignées ont été trouvées en Mars 1983 dans cette même rue. Els étaient _
quatre, trouvées respectivement te 29 mars, le 31 mars et te 6 avril. .
Selon Paui GEFIOU DET, c’est à cinq semaines que ies jeunes, déjà bien plumés sortent du
nid ; ajoutez à cela 28 jours d’incubation, on peut donc situer la date de ponte aux environ du 11  
janvier.  
Cette date assez précoce peut s‘expliquer par ta clémence de i'hiver 1992 - 1993 qui a du ¤
procurer aux parents une nourriture abondante. Toutefois elle n‘est pas la plus précoce si on se réfère
au tabteau suivant
Découvertes de Chouettes hulottes en duvet à Amiens
DATE LIEU RELACHER A SAVELJSE
29 mars 1983 rue Jean Jaurès (la Hotoie) · 2 juin E" mïxœ Ch 5O'î`_î°ï OMÃM
31 mars 1983 rue Jean Jaurès (la Hotoie) 2 juin “S°‘S "`°' êœmlà `9 l°°;_\
31 mars 1983 rue Jean Jaurès (la Hotoie) 2 juin SHUEME tn" “ç’°“ ‘ A î
6 avril 1983 rue Jean Jaurès (ta Hotoie) 2 juin K .
19 février 1984 rue Jean Jaurès (ta Hotoie) 1er mai } • •
27 février 1984 rue Jean Jaurès (la Hotoie) 1er mai
20 mai 1986 jardins de la Préfecture 27 août (émancipation ditticilej
29 mai 1986 rue Dijon (Sainte-Anne) 28juin Q30 \
4 mai 1987 Boulevard Pont-Noyelles (St Acheul) 26juin ibn
15 avril 1988 rue Gribeauvai [Sainte-Àftfte) 9 juîtt-retrouvée noye dans un bac à eau
27 avril 1988 Boulevard de Pont-Noyelles 14 juin
3 mars 1989 rue Jean Jaurès 30 avril
6 mars 1989 rue Jean Jaurès 30 avrii
16 mars 1989 rue Jean Jaurès 30 avril
13 rnars 1990 rue Jean Jaurès 5 mai
4 mars 1991 rue Jean Jaurès 15 avril _
9 mars 1991 rue Jean Jaurès 15 avril
'l`l TTIHFS 1991 (Lie JBHI1 J3LIl'èS 15 avril - retrouvée ie BH 11*1992 dans une cheminée
à Saveuse et relâchée le soir même
15 mars 1993 rue Jean Jaurès
On constate que ces jeunes ont été trouvés dans des quartiers différents : la Hotoie, la
Préfecture, Sainte—Anne, Saint—Acheul. Est—ce à dire qu’il y a quatre couples nicheurs '? On constate
qu‘il n'y a, en général qu’une localisation chaque année sauf en 1986 (Préfecture et Sainte-Anne)
eten 1987 (Sainte-Anne et Saint—Acheu|). Alors, deux couples seulement, qui nichentchaque année
dans un lieu différent ‘? La localisation la plus “productive" est la Hotoie. Cela s’expllque facilement
parla situation du nid, à 15 m. de hautdans un platane : iesjeunes qui en sortent tombent directement 5
Sur la pelouse en contrebas. Uirrégulëtrite des découvertes dans les autres quartiers est Sens doute l
la preuve que les couvees réussissent le plus souvent à prendre leur envol. I
PICARDIE rvaruras rvi 59  ————-—————— T 7 i
l

La Vic de notre Association  
Rappelons brièvement la conduite à tenir en cas de découverte d'un jeune Rapace noctumer
¤•" Dans un bois, une fort, apres s’étre assuré que l’oiseau n’est pas blessé, le remettre dans un
arbre, sur une branche, pres du tronc ; en général les parents sont tout pres et veilleront à sa sécurité.
tf En ville, recueillir l’oiseau, le mettre dans un canon percé de trous, le maintenir au calme et
téléphoner au 22.54.14.40.
Et pour terminer, une anecdote qui montre ce qu’il ne faut pas faire :
En mai 1986 le chauffeur du Préfet me téléphonait pour me demander conseil : sa Hulotte
mangeait de la terre l Renseignements pris il s’agissait d’une jeune Chouette hulotte recueillie 2
semaines plus tôt dans le parc de la Préfecture, mise dans une cage au fond garni de terre, nourrie
de viande hachée et brossée chaque matin "pour faire tomber le duvet". Kiki, ainsi que !’appelait  
Madame la Préféte était dans un état lamentable, carencée, maigre et sans force, il a fallu attendre  
le 27 août pour qu’elle puisse étre relâchée, cette lois en pleine forme. -
Jean—l‘v‘larie THIERY  
  . .· · ¢ ¢ ¢ ‘ ··—· L   `°`°-`·-   - ` I ' ·  -··'. .;_   ` ````:`   --'_ _
Assemblee Generole du  13 mors 1993
La 22ème assemblée générale annuelle de notre association s‘est déroulée dans de bonnes
conditions. Nous reviendrons plus en détail sur le contenu de cettejournée dans le prochain numéro
du bulletin.
Comme prévu, nous avons procédé à la désignation des membres du conseil d'administration.
Peu de changement à la suite du vote, voici le Conseil dadministration de Picardie-Nature pour
1993:
Brigitte CHEVALIER, Xavier COMMECY, Bernard COUVREUR, Charles DANCOISNE,
Régis DELCOURT, Gérard DELOISON, Josette DOLPHIN, Pierre DOLPHIN,
Laurent GAVORY, Christophe HOSTEN, Cédric LOUVET, Chantal PEGUET,
Jean—lvlarie THIERY, Patrick THIERY et Philippe Tl—llERY.
A |’issus du C.A du 6 avril t993, le bureau de Fassociation est le suivant :
Président : Jean-Marie THIERY
Vice—Présidents : Laurent GAVORY & Patrick Tl—llERY=
Secrétaire: Josette DOPHIN
Trésorier : Régis DELCOURT ·
Trésorier adjoint: Pierre DOLPHIN
Le contenu du document de synthèse "Bilan et perspectives” (supplément au was) que nous
vous avions fait parvenir, a été abordé à l’A.G.
Celui-ci peut encore étre amendé et certains points discutés. Aussi invitons-nous tous les
adhérents désirant nous faire part de leurs impressions, à participer aux réunions du conseil
dadministration qui se dérouleront le premier mardi de chaque mois au siege de Vassociation.
Nous vous accueillerons avec plaisir.
· Les membres du C.A.
l
IB   PICARDIE NATURE Nr 59  
l

  lo Vie de notre Association
Le bclguclge en Picclrdie de  l 989 êl    99       
Deux membres de PlCElFdlQ—NEiÈUl'6 lx. — 1999 1999 1991 1999
COMMECY et F. SUEU F1) sontautorises après 1·11r911919119 919 919999 649 1612 396 767
passage une examen nellenel et validatipn É119999119 19911999     1; 1î
annuelle du ministre et capturer et poser des 1e1gE§1É1É1î;1rÈE11Omè1E 10 10 2 3
marques sur les oiseaux, en bref, ils sont Gorge 1e1e11,e 6 12 1
bagueurs (benevoles) et ce depuis plus de dix Merle noir 28 14 6 10
ans l'un et l’autre. Nous nous proposons cha- @1199 1`1`11·1$i1?1€1`11`1@ 14 19 9 7
que annee de faire le bilan des oiseaux que `11'11’e°1ue1 te"e1’ _ 1 _1 8:1
nous marquons en Picardie. Bggîgggëeê g1ï;28e°'°œ 1 _
Ce premier bilan va reprendre les resu|— 99999 queue 9119119199  1  
·~ · Rouge queue notr 5 2 1
tats des 4 dernieres annees. En 1989 et 1990, L11C11S12111G 111111111211118 3 5 2 1
seuls les oiseaux inscrits au P.l\l.Fl.©. (Pro- 1_eeUe1e11e 1L1ee1111e1de 1
gram me National de Recherches sur les Phragmite desjoncs 12 18 2
Oiseaux) pouvaient etres bagues. Ce pro- F1911999r919 9119199119 155 191 19 39
gramme a remplace au milieu des annee_s 70 Eeueee'1 919 ueïëeue 23 99 1 3
la possibilite que les bagueurs avaient de Bgüîgàëzèuêeüz B É É .
marqueî tous les oiseaux qu’ils capturaient ; Feweee eee 1e1e111e 55 25 12 21
saflnallte etart de cibler les efforts des bagueurs 1 Feuverte et tele noire 63 25 35 54
sur quelques espèces pour augmenter le Fâüueue 91199119 36 26 6 4
nom bre de bagues posees sur el les et esperer Ãeuueîfe ueîe"'î"1ee 1* 1 1
· « - ypû BIS DO YQ O B
avoir des resultats plus rapidement. 1;,01111101 11é1OC111 133 113 55 115  
Depuis lest, les objectifs em ellenge ; 519911191 11119 15 12 9 1 l
quelques programmes très cibles sur des 1,11,1â§;2ë§ ;P1;1`g;`1'îî11eëï1]ï1111 4 6 5
milieux ou des especes particulières ont ele Mésange b1e11e e
elabores et chaque bagueur choisit un certain Mesenge ehereennlere 10
nombre de ces programmes. Conséquence, 139199 F1"1011Ch9 gus 1 2 4
les espèces marquees changent, de nouvel- 9999 1`"eueh 11911 1
les apparaissent (essentiellement des espè- l   ;11`î1î1;°eeeUX 12 31 É É
ces sedentalres : lelouvreull, Accenteur 1e111ee11 des arbres 4 4
mouchetm) d autres dlsparalssent ; le but re- Chardennerel elegant 7 2
1 cherche est d’avoir des resultats plus rapide- 999991999 1119991191 - 13 9
· ment soit localement soit nationalement ; ces _1ïTe911euV*e1©'1;1*9"e" 8 e
· · , · , mo e me leuse 3 1
programmes sont evolutlts d annee en annee B11111111111111 1111111111 25 21
selon les resultats obtenus. Me1eee11111e11e1 1
Etourneau sansonnet 8
Nombres olblseaux bagues en Picardie pour Verdier c1’Eumpe 10 2 11 8
le CFFBPO (Centre de Recherches sur la @1111999999 9199 191911119 1
- 11 - . - · · 1:) Serln clnl 3
Bro ogre des Popularlons 01 Olseaux). 1-01101 11,E1110116 1 3
• Coucou gris 1 1
Geel des chênes 1
Xavier C©l\r1lvlECY Meme 1°eeue'·[1_ 1  
Busard cendre 4 1î 11 3 1
_ Elusard Saint-lt/lar1in* 8 3 1
* Marquage de poussins dans le cadre des sauvetage 1
des nlchees (“operatiorl Busarcls”). TOTAL 1396 T958 598 `IO5O 1
PFCARDIE NA TUIQE N° 59   19 Q
1

Ch '
romque Rebelle
   
Cl’l6lSS87»£7'S · 8COlOS I 7’7’l87’7”l8 tO7”l7'l86l7»£
Un mot nouveau a fait son apparition ou plus exactement son usage s’est multiplié comme
une mauvaise algue dans les discours des "actifs protecteurs de la nature" : on le rencontre dans
les conclusions de tous les articles et de nombreux projets. Pas un seul rapporteur dans un
colloque ne l’oublie. Il promet une rapide amélioration. Il s’agit de "gestion” : mot dangereux et  
même détestable : on va gérer les populations d’éléphants ou d’ongulés sauvages (?), et même  
la reintroduction d'espèces en voie de disparition. Mais attention maintenant on s'y connait. Il _—
est peut~être plus noble - du moins aux yeux de letus auteurs - de gérer une population d’ours j
qu’une de lapins de garenne. Mais puisque le mot est prononcé, le danger de dérive est immense,  
car il sous-entend une attitude comparable à celle des meilleurs gestionnaires : il repose sur les
mêmes conceptions de domination et surtout de maîtrise apparente des évènements. Pourtant
sur ce point ou est la différence avec les prétentions des meilleurs ~ d’après eux ·- gestionnaires
dela nature : les chasseurs ?
Et je te tripote l’animal, le mesure, et je te replante des arbres bien alignés, d’essences
importées et je te réhabilite les sites comme de vulgaires HLM.
Certes les études de faisabilité (quel mot I ), outre qu’elle permettent quand elles sont faites
de retarder les décisions politiques à propos des dossiers délicats sont certainement plus précises
que jamais mais ne restent-elles pas encore bien prétentieuses, eu égard au nombre des facteurs
qui nous échappent comme nous sommes toujours incapables d'analyser les harmoniques
lointaines d'un instrument de musique qui lui donne son timbre et donc son charme.
A peine scie—t-on la corne cl’un rhinocéros pour le sauver qu’on s’aperçoit qu’il se portait
mieux avec elle sur le bout du nez.
De grands progres ont été réalisés par rapport aux introcuctions simplistes comme celles
des lapins en Australie ou aux Kerguelen ou des chats ailleurs ; mais ne peut-on douter des
capacités de gestion de l’Homme qui peut à peine élaborer quelques théories économiques - et
souvent après coup - pour expliquer les difficultés quotidiennes ou il est lui-même plongé.
En y ajoutant Yabsolutisme, on en arrive donc au nom dela gestion à massacre des familles
entières d'éléphants, on dispute de Yenvahissernent des hérons ou des cormorans, on risque de
perdre les caractères génétiques originaux de cheval de Prjevalsky tandis que les gestionnaires
de la chasse vont démontrer qu’en quelques décennies, ils sauront faire disparaître le "véritable"
sanglier. _ ·
l
20   PICARDIE NATURE NI 59  
— n

  Chronique Rebelle  
En Arizona à Tucson a été récemment construite une bulle gigantesque pour reproduire un
écosystème savamment calculé où une demi-douzaine de "scientifiques” devaient vivre deux
ans (à dire vrai il n’avaient pas semble-t-il le droit de se reproduire alors que généralement c'est
le critère d’une opération réussie) : Féxpérience a duré deux mois sauf a en modifier déjà les
conditions pour la poursuivre. Bientôt on va réintroduire l’©urs brun dans les Alpes. Finalement
la noblesse des pyrénéens aura été leur tentative de sauvegarder quelques ours sans que
quiconque sans mêle ou n’y touche, mais on devine déjà qu’ils seront bientôt en deuil.
I
La gestion, c’était déjà l'affaire de ]ules César, cité par Goscinny dans Le domaine des dieux '
I (Astérix) : ”les gaulois corivoitrorit la civilisation : ici la forêt sera détruite pourfaire place il un parc
naturel". ·
Alors initions la gestion du lion et du cochon, du faucon et du dindon. Gestionnons,
gestionnons".
Non ! Essayons seulement d'être des conservateurs, même si cela évoque l"inertie du
gardien de musée qui respecte les oeuvres qu’il surveille - encore qu’on puisse se demander si
- le mal ne l'atteint pas lui aussi puisque la récente rénovation d'une oeuvre de Véronèse — qui n'est
qu'une réalisation humaine, a soulevé beaucoup de polémiques.
' Conservateurs certes, mais Surtout admirateurs puisque notre relative incompréhension du
monde ne tient pas selon le principe d’HEISENBERG à l'imperfection de nos instruments mais
à la nature même du monde-
` C’est le but initial de notre association et, ce faisant, nous ne serons pas pour autant
Z rétrogrades car les grands scientifiques d'aujourd'hui se sont mis à respecter les visions de
I l’univers exprimées par les textes védiques, Platon ou proposées par les religions du liv1·e*.
]. HERBET I
* Professeur Lucien ISRAEL.   . Plon . janvier 1993.
PICARDIE NATURE N° 59   2l

o 0
  b U 11 B l 1 b   Les epirrians exprimées dans cette É É
rubrique rüengagent que leurs auteurs ·’ E;
Doifes de fermeture et zones humides : les
I F ll É
chosseurs recolfenf ce qu ils onf seme
Recemment, les responsables cynegetiques ont une nouvelle fois critique les dates de
fermeture de la chasse au gibier d’eau. ·  
DHÉBS de fêfmêtüfê É
Les annees precedentes, lors des reunions du Conseil Departemental de la Chasse et de la  
Faune Sauvage, les chasseurs refutaient tout argument pris a partir d’un exempte exterieur au i
departement de la Somme. Cette attitude les amenait à ne pas vouloir prendre en compte les dates
de migration de printemps des oiseaux cpnsideres comme gibiers gw
fournies par le rapport ONC/lvluseum, avec la France subdivisee ia"`]   î4^"
en 2 grandes regions Atlantique et iviediterranees (parfois des PAN   \ __ l  tjr B4"!
details sur quelques regions). ll leur faiiait alors des dates · \ '    
departerrientales. Des etudes ayant ete rsariseas de maniere Qd    /r.  ·· Pitt!
assez precise, meme si les resultats peuvent encore être atiines, R"- - î` g_;î'Q`Ã~,
nos connaissances sur la migration de printemps dans la Somme `Ã `- -- F’r‘ir'/
ont beaucoup progresse. J "—i··
Les disparites constatees entre les dates deferm eture de la mt ` I B1"
chasse au gibier d’eau de 5 departements voisins (Aisne, Oise, É!
Nord, Pas—de—Caiais et Somme) proviennent de deux sources.
D’une part, ils abritentdes sitestavorableades especes differentes,  
ia migration d’un oiseau d’eau etant plus facilement mise en ·.  `#—·s   -.—` if? .-‘··2 lE"?î’ ·'—`   .-?i.* ;   '·'—‘·     ;‘=.‘·   ·
evidence sur un site tres favorable que sur un autre plutôt rnarginai. D’autre part, les interprétations
des resultats peuvent varier etant donne que dans la majorite des cas ce sent des ftuctuatipns
d‘effectifs d‘oiseaux d‘eau en stationnement qui sont enregistrees et non pas un flux migratoire, ce
dernier etant surtout nocturne pour les canards.
En aucun cas, ces disparites ne peuvent être utilisées comme argument pour une fermeture
au 28 fevrier. Au contraire, c’est ia date ia plus precoce pour chaque espece dans la region qui devrait
être prise en compte, puisque plus proche de la reaiite biologique.
_ Les responsables cynegetiques pretendent que le “Bureau International de Recherches su r les
Oiseaux d‘l-Eau recpnnait que les populations d'oisaux—gibiers sent en augmentatienï Si cette
interpretation est globalement exacte peur la plupart des canards dans l’ouest de |’Europe, le BIROE
montre egalement qu’une partie de ces augmentations sont liees à des redistributions de populations
(diminutions de lhivernage dans l’ouest de la Mediterranee et en Eurbpe centrale pour plusieurs
especes) et que parmi les facteurs ayant vraisemblablement joue un rôle negatif se trouve la
lengueur des saisons de chasse de certains pays (la France ayant une des plus longues saisdns).
D'autres oiseaux—gibiers comme |‘©ie des moissons et quelques Limicoles (Becasseau maubeche,
Barges a queue noire et rousse) regressent en Europe. Les chasseurs, toujours prompts a demander
la reouvenure d’une espece en augmentation reeiie ou supposee, vont-ils demander la protection
de ces oiseaux ’?
22   PICARDIE NATURE iv° 59 I
i

  Tn'bur1eLib1·c
Zones humides
Une fois de plus, les chasseurs semblent s’inquiéter du "démantêlement des zones humides?
mais que tont—ils, eux et les élus qui les soutiennent plus ou moins ouvertement?
Lorsqu‘ii y a une bonne dizaine d`années, l’étang accueillant le plus grand nombre d’oiseaux
d‘eau de la Somme, situe dans la region de Péronne, se trouva en vente, plusieurs ornithologues
proposérent son achat par le Conseil Général. Cela ne représentait alors qu`une goutte d’eau pour
le budgetdu département mais n’entrait pas dans les priorités de l’époque. Faut-il rappelerà certains
que l’écologie n’a pas attendu son apparitlondans la presse et les médias pour exister depuis le 19
ème siécle (terme introduit en 1666 pour être précis). Aujourdhui apres ta construction de huttes
alors qu‘auparavant seule ta chasse au cul—levé s’y pratiquait, cet étang est quasiment vide
d‘oiseaux.
Pour le lviarquenterre, nous ne rappelerons pas les faits irréfutables que nous avons déjà
évoqués (Le Courrier Picard du 30/12/1992). Si les chasseurs se sont vraiment intéressés à la
conservation des zones humides de cette région, il y a de quoi se poser des questions. Comment  
n’ont-ils pu agir alors que la plupart des propriétaires fonciers, des agriculteurs et des élus locaux  
sont chasseurs ’? Pour avoir une chance, toute profession de foi avant une élection doit comporter I
au moins quelques lignes sur la défense de la chasse. Y-a~t-il eu une fatalité entraînant le drainage
du lvlarquenterre ou piutot un désintérêt pour la conservation des zones humides de la part de ceux
qui avaient les moyens d‘agir ? A moins qu’il ne s’agisse tout simplement d’une méconnaissance des
problémes écologiques. Ne lit-on pas dans le guide pratique 1993 du canton de Fiue, présenté par
un élu tort soucieux des intérêts des chasseurs paraît-il, que l‘Autoroute A16 sera écologique alors
qu’elle traversera sans vergogne des marais arriére-littoraux.
Oui sont les véritables —“anti-chasse" ? ,
Généralement, lorsque l‘on développe des arguments critiques vis-a—vis des pratiques ’
actuelles des chasseurs, le seul argument des “résponsables" de cette activité consisté a taxer son l
auteur d’anti—chasse.
En adoptant une telle attitude alors que des problémes existent bel et bien, les "responsables"
cynégétiques ont réussi en une vingtaine d’années a faire passer la proportion des Français
favorables a ta chasse de plus de 50 % aux alentours de 15 %. Encore un petit effort de leur part et
il en restera moins de 5 % . Qui sont alors les véritables "anti—chasse" ? Certains chasseurs de base
commencent d’ailleurs a mettre en relation la pratique modérée d’une chasse respectueuse des
réalités biologiques de certains pays et l‘abonclance de teur faune.
François SUEUR
Président du Conseil Scientifique ·
de |’Agence Régionale pour I’Environnement de Picardie.
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PICARDIE NA rune lv° 59   23  
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· ·- ; S A- \ · C;   _ .·
      e     ,   ,re ai  ,re,                  
”Dans les campagnes oubliées, le long des fossés et des cbernins, d étranges arbres se dressent encore. Leurs troncs
noueux et boursouflés s’enoeloppent de rarnu res tou)j’ues ou sont dénudés par la serpette, la pourriture les creuse et Vérnondage
les déforme, mais ils tiennent bon l ( ) Au crépuscule, quand leurs ornbres baroquesprennent des allures inquiétantes, les ooix
des petites Clzouettes Clzeoeclres s’y répondent, douces et feroentes. En plein jour, on y ooi t souvent l ’une ou l’autre postée
ÃÈUÉIHÉ SDH ÉTOII, qui UOMS Vûgllïtiï }llISS€?'.,.”.
Paul Géroudet, 1965
 
Les oerra—t—on encore longtemps ?
Depuis 1950, la Petite Chouette · victime de la mainmise humaine sur la Nature - connaît '
une régression des plus alarmantes, et ce dans la majeure partie des pays d’Europe Occidentale. Ã
En Picardie, ou tout au moins dans la Somme, ses effectifs semblent tenir bon. Il est donc encore
temps d’agir, et d’enrayer un déclin qui pourrait s’avérer lourd de conséquences. A tous les
adhérents de Picardie-Nature, la Chevêche lance cet ultime appel : "Laîssez-moi nicher dans vos
campagnes E".
Line Histoire des rapports
_ Homme/Cheoêche
= -"=.,  
  A l’aube de la civilisation, l’aire de
  `_   répartition de la Chouette Chevêche devait
      =· ,_ i.   se limiter au pourtour de la Méditerranée,
 g é.    seul espace alors propice à la 1’€p1'OCll1CtlOIï
 __    de l’espece (les hommes néolithiques ont
J;     défriché la chênaie méditerranéenne qui
 ,i··l“ ·  . lïëëî j¤mê1iS rcîapparue depuis, à cause du
  ip],   J yu · r pg ....   .  c imat sec et u sol caillouteux).
   agr i     Les Grecs l'avaîent choisie comme
   ëtrr   *·   symbole de la sagesse et de Yintelligence.
if,  Elle était alors la compagne de la déesse
  Athéna "aux yeun dorés", grande
 ;  _-·     protectrices des cultures et des arbres. Avec
 X ;    ,    Ygxtengion uers le Nord de la civrhsation
  4  rornarne, qui transforme la Gaule (et plus
 Y-· }/j'É;‘g ;;g    encore la P1card1e) en grenier à blé de
1,,.;;,:,; Y; ·         l’Ernp1re, notre Petite Chouette profite des
gs? ` "   i ··'i|r':,·J_ u_ innombrables défrichernents. Elle se fait
MQ ’   qi; "§‘땧@ P rw une des principales alliées des agriculteurs
 _}- ""-·" de l’époque, détruisant en grand nombre
insectes et rongeurs qui menacent les
cultures. ljapparition des cultures fruitières
(avant tout des pommiers) lui offre un bon
emplacement pour son nid.
24   eicaaois rvAroaEr~e sa ‘
n

Que se passe-t-il après la chute du Bas-Empire ? Pendant la période mérovingienne ?
Nous retrouvons la Chevche quelques siècles plus tard, au coeur du Moyen-Age. Cette
fois-ci, changement de rapports : c'est la triste époque du "komm-mit" (le "viens avec" qui, selon
un légende germanique, est le cri de l’©iseau de la Mort). De "kiwitt" (un des chants de la
Chevêche) à "lcomm-mit", il n’y a pas loin pour un esprit superstitieux. ljhabituée de l'©lympe
devient un suppôt de Satan (ce qu’elle est encore pour certains de nos jours l). On la cloue aux
portes des granges. Heureusement elle sait se faire discrète, puisque l’Europe pré-industrielle
` semble être pour elle l’époque de sa pleine expansion.
Mais la révolutionindustrielle (XIX~XX°`s.) porte un coup fatal à cette expansion: finie
la polyculture E Fini l’élevage extensif l Les régions se spécialisent, et les bonnes terres picardes
sont mobilisées pour les céréales. Plus de place pour les vergers de nos jours. Dans les P.©.S. ;
(plans d’occupation des sols), pâtures et vergers sont des zones à urbaniser en priorité. \
La Chouette chevêche doit partout plier ba ga ge pour retourner vivre là où son histoire
avait commencée : sur les bords de la Méditerranée. É
Lieoeieir de la Chevêche picarde est entre nos mains ;
u
Il est vraiment temps d'enrayer cette régression, ceci par le biais d’actions concrètes
que pourront réaliser les amoureux de la Nature qui souhaitent encore rencontrer cette petite
Chouette aux yeux jaunes dans leur région.
*’ Tout cl’abord, la conservation des vieux arbres creux, des haies, des vergers et cles
pâtures serait, malgré la difficulté de ré alisation, le meilleur moyen de lutte contre Yeffondrement
de ses effectifs. En effet, les arbres en tètards et les vergers sont les seuls lieux de nidification et
de chasse de l'espèce ; alors que les haies contribuent à la diversité faunistique dans laquelle la
. Chevêche puise sa nourriture.
¤"' Ensuite, pour un suivi plus précis de l’évolution de ses effectifs, il est important de
repérer les individus et couples cantonnés. Ce suivi est assez simple à réaliser, mais prend pas
mal de temps : il s’agit de recenser les mâles chanteurs à l’aide d’un magnétophone et du chant
enregistré de la Chouette. Ainsi, en Mars-Avril, près des biotopes favorables, lorsque la nuit
commence à tomber, il est possible de compter le nombre de chanteurs qui répondent à la
cassette. Parfois la femelle répond, de même que les jeunes en Août, ce qui permet d'affirmer la
nidification.
i I" Il est aussi important de surveiller la croissance des jeunes Chouettes. Pour cela, il faut
_ se munir de patience, attendre que l’un des parents vienne nourrir sa progéniture et repérer
` l’arbre de nidification. Avec l’autorisation du propriétaire, vérifier discrètement dans la cavité.
Si l’autorisation ne vous a pas été donnée, il faut alors attendre que les jeunes montrent leur tête
à l’entrée du nid. D'inoubliables soirées peuvent alors êtres vécues en compagnie de la petite
famille.
¤|` Lorsque les cavités naturelles font défaut dans un biotope a-priori favorable, il est
nécessaire soit : - diarnénager des cavités dans de vieux troncs d'arbre
(agrandissement des trous d’envol, élargissement des cavités, .... ).
- de fabriquer et de poser des nichoirs qui lui seront très utiles;
. " Pour finir, il semble bon (mais souvent difficile) de sensibiliser les agriculteurs pour
tenter de les convaincre de Yimportance des rapaces et des biotopes qu’ils affectionnent. En effet,
les rapaces sont protégés parce qu’ils sont signe de richesse écologique (expositions, projections,
sorties sur le terrain, .... ). `
PICARDIE Nxrruesrxe se   25 l
1

e N
Ainsi, il ne faut pas voir la régression de la Chouette Chevêche comme une fatalité. Son sort .  
est bien entre nos mains, entre les mains de tous les membres de Picardie-Nature qui n’ont pas ï
envie de baisser les bras. car ne nous leurrons pas : la Chouette Chevêche très soucieuse de la —
qualité du milieu dans lequel elle vit est un véritable révélateur des richesses du paysage qui nous `
entoure. Laissons donc la Chevêche disparaître, laissons donc les bocages disparaître, avec eux
viendront les racines qui font Yoriginalité de la Picardie dans une France qui se banalise de jour
en jour. Espérons que l' appel de la Chevêche sera entendu.
Nichoir à Chouettechevêche (modèle T. MEBS-1968)
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  (mmsvftï wa1·'É`-É É Assi.)  
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Toutes les personnes intéressées par la création ai ’un groupe "Cheoêche " (organisation de recensements,
pose de nichoirs, efC.··) peuvent prendre contact avec : `
Peter et ]eff MORONVALLE
· 6 bis, rue de cosse 80260 VILLERS-BOCAGE (tel : 22.93.7449)
, 26   P.·cAno.·s NAIUREM sa
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(Seiurns vnlga-r-is)  l g  .` · . · ' I'
  "‘ —-     I [ -,
par Yves LECOMTE l `  
UK £ZC7’Ol9Lll€ TIETUEHX  
De la famille des Sciuridés - Skiouras signifie en grec : «qui fait de l’ombre (skia) avec sa ,
queue (oura)>> - ce rongeur n’est pas gros (300 à 450 gr) mais est doté d’une longue queue (20 cm)  
qui double la longueur de son corps (40 à 50 cm au total). ‘
ï..orsqu’il progresse au sol, souvent par petits bonds, sa queue est maintenue horizontale. :
Touffue, elle lui sert de balancier lors de ses acrobaties arboricoles. I
I Ses griffes, véritables crampons lui permettent de grimper ou descendre très rapidement
sur l’écorce des arbres, à la manière d’une Sitelle, l tête en bas.
L'Ecureuil roux est très habile avec ses membres antérieurs munis d’un pouce rudimen-
taire. Il manipule les cônes d' épicéa qu'il est capable de ronger en trois minutes. Dans la nature,
on 1’observe souvent installé sur une branche ou sur une souche, c’est d’ailleurs à ces endroits
que l’on trouvera les reliefs de ses repas ainsi que ses excréments (3 cm de long, de couleur verte-
olivâtre). _
Un régime alimentaire essentiellement végétarien g
    I Les cônes de résineux cons tltuent sa principale source de
    _, nourriture, les graines contenues sous chaque écaille lui assu-
  "-;‘*·‘_;'_   rent un repas riche en lipides, donc tres nourrissant. ll croque
q‘;};·g.  yi", -.`_    _ é galement des noisettes, des glands, des faînes, des châtaignes,
 ¤~·‘=~n*ë*l·l·ll‘ëï'*? ··(· L   ass sans de · a' b a
  __, _·__,_i·« ,_ ·,  , , jeunes pousses ar res, es bourgeons et des
  ' champignons dont certains sont vénéneux pour l’Homme tel-
"r"=J"5·`_É"`  L A les les amanites.
  Occasionnellement il se nourrit
11,,, d’oeufs, voire d’oisilions. Généra-
2    _ . lement il remonte sa nourriture dans
;,_::§·~'   Jr un arbre (histoire de manger au calme
 _   _  ' _  __   1 · et en sécurité E). Cest pour cette rai-
'   I z`-la   5011 que Yon remarque parfois un
·—   . Ã ·  champignon coincé entre deux bran-
'      il ches. Les surplus alimentaires sont
ax ` "  .. _' -,_.__ _ mis de côté sans véritable «gestion
·`ëÉ,_`.§c·;  ` `_É,_, des stocl<s>>, ils sont enterrés ou ca-
/   —·     chés dans des cavités. L’écureuil les
    ‘ ’   - récupère à la mauvaise saison mais en
    oublie aussi, qu’à cela ne tienne, il
  contribue à sa facon à la dissémination
cône d‘êpicéa \%" cône de pin des graines en foret
PICARDIE nantes ne sa   27  
1

ACIIf If? ]Oﻣ?’, €TlfO7’€I Elf CICZTIS les IDLITCS
L’Ecureuil roux est un rongeur arboricole diurne, en comparaison d'autres rongeurs Z
· comme le Loir et le Lérot qui occupent sensiblement les mêmes sites, mais la nuit. Z
Son habitat est forestier avec une préférence pour les conifères mais il est également
répandu dans les forêts de feuillus et dans les parcs. Il s’active surtout au petit matin et jusqu’au
coucher du soleil émettant un "chuck - chuck- chucl<..." audible en toute saison.
En hiver, l’Ecureuil roux n’effectue pas d’hibernation (endormissement prolongé et
profond avec diminution de la fréquence cardiaque, respiratoire et de la température interne),
il s'abritera dans un des nids qu'il a construitou récupéré (nid de pie, de corneille, cavité naturelle
ou creusée par des pics). Ces nids d'hiverna ge, appelés hottes, sont facilement reconnaissables, _
il s’agit d"amas de branches fines et de feuilles aux parois intérieures garnies de mousse et `
d'herbes sèches. Lorsque les conditions météorologiques sont suppo1tables,l'Ecureuil sort de ce E
nid douillet pour s’alimenter et s’abreuver.
Pendant l’hiver 1986, François SUEUR a observé à plusieurs reprises, un écureuil rongeant j
des stalactites de glace accrochés à un bâtiment pour se désaltérer. z
a
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Des jeunes mdicoles
Au printemps, un des nids sera choisi par la femelle pour donner naissance à 3 voire 5  
ieunes, nus et aveugles.  
Pendant deux mois, ils seront élevés et nourris dans ce nid très surveillé par ailleurs par les  
parents. Pendant cette période, le comportement territorialest très développé. Il peut y avoir une  
seconde portée en été.  
28   PICARDIE Naruœene 59
|

, Un pelage dgïérent selon les régions et les saisons l
Au printemps, l’Ecureuil roux arbore un pelage roux avec le ventre blanc, tirant sur le brun- -  
rouge s’il vit dans les Iles britanniques ou sur le noir comme certaines populations continentales.  
A l'automne et en hiver, le pelage se ternit pouvant devenir gris pâle chez les écureuils  
t scandinaves. Sur les oreilles apparaît alors un pinceau de poils touffus appelé <<p1umet». Cette [
fourrure a longtemps été exploitée notamment pour la fabrication de pinceaux en poil de «petit
gris» ou des fameux souliers de «vair» chers à.Cendrillon.
Après 12 années de protection, la situation de l'Ecureuil roux s'est nettement améliorée en
France. L’animal ne manque cependant pas de prédateurs naturels ; le Renard, la Martre,
l’Autour, la Buse variable et occasionnellement la Chouette hulotte et le Hibou moyen duc lui -
font la chasse. Il s'agit le plus souvent de jeunes inexpérimentés.
Son observation dans la nature 11'est pas toujours facile eu égard à sa vélocité, mais quel
· spectacle lorsqu’il bondit de branche en branche ou qu’il dévale sur un tronc ! Rien à voir avec
` l’image poussiéreus d’un écureuil empaillé, figé définitivement contre un bout de bois, sur une
· cheminée. .
Bibliographie . .
- Qgg sais-fa ? n°l2§!} : l os noms olos animaox torrostros
' Lucien GUYOT et Pierre GIBASSIER 126 pages, Presses Universités de France, 1967.
~ Qhgioo dos mammiforos gj’Eorope
D- SHILLING, D. SING, H. DILLER - Delachaux et Niestlé, 280 pages, 1986.
- Qgooa glas animaux des bois et des ghamps
Sélection du Reacler’s Digest, 352 pages, 1989.
· ·- Los mammifèros
_ joseph REICHOLF, France Loisirs, 288 pages, 1988. I
- Consommation ola glass par l'E;oreo il. `
I Arvicola - Tome IV, décembre 1986, page 46 article de François SUEUR ·
- Les tgacos dos animaox
_ P. BANG et P- DAHLTROM, Delachaux et Niestlé, 242 pages, 1985. É';
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PICARDIE NATURE I\I° 59   29
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’ "Repas ürë du Sas- 'ëiîàl `·i     · #  
REMARQUES:
Pour les sorties sur le terrain : il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie.
Pour les sonies d'initiation à Fornithologie, notre association met àvotre disposition des pairesde jumelles.
Parfois un rendez-vous estfixé au siege de Picardie-Nature, celuE—ci n’est nullement obligatoire, il est fix I
simplement pour permettre aux habitants d’Amiens et des environs de se regrouper dans les véhicules, ·
l’attente a ce rendez-vous rfexnzède pas 15 minutes. i
30   PIC/tf€DlE NATURE N° 59 f
1

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region de Porx  
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30 kilometres au sudouest d Amiens  
Rendez-vous à 19 h 30`devant1'ég1ïse de Lamaronde  
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15 kilomètres au nord-ouestd'Amier1s  
Rendez-vous a 19 h 30 devant Péglise de Vignacourt    
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Rendez-vous à 19 h 30 devant 1'éghse de Fouilloy   l
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région de Creveeœuràe-Grand  
40 kilomètres sud d’Amiens, 20 kilomètres au nord de Beauvais  
Rendez-vous à 9 h 30 devant Féglise de Crevecœur-le~Grand   Q
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Rendez-vous a 19 h 30 devant reguse de Qaesnoy—sous—Ajrajr1es  
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32   Prcareorr NATURE rv 59
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i ADHESION A PICARDIE NATURE D  
  ET ABONNEMENT A LA REVUE  
I ANNEE I993 R
Q NOM   A
  Prenom(s)  
  (prénoms des differenis odherenîs)
  Profession (fooulîoîif)    
I Adresse   I
  Code posîol  
  Ville  
  N° lei (fooulîorif)  
É EI renouvellement CI nouvelle odneslon/obonnemeni
I ADHESION A PICARDIE NATURE
  III moins de Io ons ———————— ——— »—-————————— 25F
` 'É III normole ————————————————-———————— 40F
  III de souiien C1 porlir de _*_________ _ ________ BOF
  CI fomille ________-. .. _...__, 70F + IDF por GHTODT
IIIZ   III couple -—-—-----—------------ T-- 70F É; —
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Q A ABONNEMENT A LA REVUE "PICARDIE NATURE" É il
  CI 4 numéros por dn ------------- -—· - -· -—-- 40F È
  réglement toidl   É
g ( odhesron + obonnemenl) - E
L Réglement à I'0rdre de PICARDIE NATURE BP 835 - 80008 Amiens Cédex 1 I È
  Sur simple demande un reçu pour déduction Escale vous Sera envoyé : E]  
  · PICARDIE NATURE M 59   33 ·  

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