Picardie Nature 23
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le guide trimestriel du GEPCP
[N° zê (3'anvier; février; mars  
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- La vie de votre association : résumé W (Q
des sorties du GEPOP .................. p 5  
1       C I O I C C I O I O I O O I O I I O O O p 6 / //I  
- Action menée par le GEZPOP face à / 5
la dernière marée noire ............... p 7  
— Synthèse des travaux effectués par .
le Conseil d'Administration ........... p ll   f / _
- Au calendrier ......................... p 12 /’ ' · ` ET
— Les dénombrements d'oiseau.x .......... .p 14
- Les oiseaux d'une décharge d'ordures ..p 15 Q 
— Connaissance de la faune picarde: \ __.`Ã`* 
le Moineau domestique .............. . . .p 17 · ., ` ’
- Annonces diverses ..................... p 18\
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É GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE en Picardie Affilié à la Fédération Française des Sociétés QI:
g ·= Protection de la Natuœ·•Agréè par lesMinistères chargés de I'Environnement, de I'Equipement (Loi sur la protection W
T de le Naturel et de le Jeunesse et des Sports MUSÉE DE PICARDIE · 80000 AMIENS lC.C.P. LILLE 872.02) . È
È ».·.s.... M. mm ’·****~····'*·°·° ;,
É Direcleurdela Publication P· Thiéry Cûmmiasion paritaire n¤ 6586Q ·    T CS È

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Aï.|0NS••••••|NF© AT|©NSOOOQIOO
N'Y TOUCHEZ PAS , ELLE N'ES'1T PAS ABANDONNEE
Tous les uns, en mux·s—ovril, des    
promeneurs bien intentionnés apportent `        (....
au centre de soins du CEPOP de jeunes \ JI`? F `|' . .,.  
enouettea en duvet, pensunt qu'61l¤¤  ,•· È I    5,· \.\§ `
étaient abandonnées par leurs parents. , s '* __ É «  W  ¢*;__  \‘ ,, _¥ 
N     -  Ã ·iv  ~
Il faut savoir que lee chouettes ,'.»   !;g}·§·$'r`ç(.;'î‘à,-j‘ 2,:.-   '·_
et les hiboux (yeux placés sur le \  I.-    ·'fà    I. _ — _
dëvent de le tête, pattes emplumées _ >        
jusqu'aux ongles) sortent très tôt du 0 X 'jëû       F ,
nid. Cette émancipation précoce est .p ' , §\'¤:.·'£.   "*   _ e I V · ·
naturelle, les parents ne sont pas +3 `·          
loin et continue à nourrir leur jeunes É à   ·   `    î\Q_`    
pendant encore plusieurs semaines. m I g` Q;]   `    
E I [ si tige .!":__I   .·   
Ces oiseaux duveteux doivent ln'; !     • J ,;;,/7  É
être impérativement laissés en paix, g /L` A N __ ' ;.;'-47/À//?Z,l%%,· I . · ‘
tout au plus les percher s'ils sont au ··g   ,, '   ?l·•/0/Az?   ~"; -4
Une exception à la règle x § ;,'   ,   ( _     (
si les chouettes nichent en ville, les   ',  l' C /(/,,,7 ,  ' Ã   .(  ’
jeunes risquent alors d'être victimes     ',_;£·.,(], /'/ A ·' _,··"-··/'f`_‘—'··'°“,
des chiens. Si le danger est permanent
recueillez les, localisez bien l‘endroit où ils ont été trouvés et prévenez nous
immédiatement.
En ce qui concerne les rapaces diurnes (jeunes en mai-juin, yeux placés sur
le côté de la tête, les doigts ne sont jamais emplumés), ils doivent être recueilli:
et amenés au centre de soins; sauf cas exceptionnel où le nid est en bon état,
occupé st accessible sans dérangement. Dane ce cas remettre le poussin près de ses
frères et s'éolipser.
NOTEZ TOUJOURS L•EN'DROI'1‘ OU L'OISE1·.U A ETE TROUVE, POUR NOUS LE SIGNALER.
 
UN ATLAS DES OISEAUX NICHEURS DE PICARDIE
Les ornithologues picarde rézmis au sein de la C.O.P. (Centrale Ornitho-
-logiqus Picarde) ont décidé la réalisation d'un Atlas des Oiseaux nicheurs de nos
troie départements. Le GEPOP s'associe à cette initiative et organise deux sorties
sur le terrain pour cartographier les régions de HAM et BEAUVAIS. Au cours de ces
deux journées, nous nous séparerons en petits groupes de 4 à 5 observateurs et sous
la conduite d'un ornithologue, chacun essaiera d'obtsnir le maximum de contacts
avec les oiseaux. Toutes ces données seront répertoriées sur cartes IGN 1/5000Oe
Nul besoin d'être spécialiste pour faire ces sorties et des observations
en petits groupe sont bien meilleures pour apprendre à connaître les oiseaux.
Nous vous attendons tous à ces deux sorties.

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.... INFORM/·\|lONS .. ..... INFORM
NOMBREUSES VICTIMES DU MAZOUT SUR NOTRE COTE Ã g`  
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FANS DIVERS Ã 
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L' l ' d · / I ··*
rttora picar . / ,» I .
plus de 600 oiseaux morts  / ( · ` II
ramassés dimanche / /
Voici le triste bilan de ls mini victimes du virus qui frappe cette E `
msree noire qui s touche de espece. , d / / _/
¤¤mbf•w¤ ¤l•I¤¤¤ v•¤¤8 mourir _ Dans un secteur qui la veille dejà / / · . ï;'Ãa
•¤r l• Ii¤¤r¤• ¤I¤¤r¤· ¤¤«•¤ ¤¤'¤¤ mar au assume est oiseaux   /’»· ' ,
batseu sit s degsze s dans le m°,·“_ yu mmbm du G_E_p_g_p
Manche. . _ _ .
diLe GEPO.P avait ârqsmse :3':m"::‘°"pT•:;::' ;:t::”d.;f ` ‘    
'"'"°h° un '°m°€s’°° °"“"x seaux, ce qui montre que le revsgs _ f·.··.ï·" "É" `
 ·ï;t':c :)“ I" ¢ltll0 Dif le mûlüllî est lmD0l"(lM  1-;* 3 «···.·b j
oüuwl à S•‘m_v·,.w où dm", et que dans les jours qui viennent, · .. . -· '·
· . · · d'eutree victimes encore viendront À, ,. `*· · "‘ ` ""`
É m:°··'x»'7·:Ã 'àmàlm "‘°“"' '""‘°°‘°·   ' \ R ·   (Way
. . . PM. * ° '  .
est venue voir environ six cents ___. ,. * , _ [_ — ·.
oiseaux aligne: sur le sol On y Les membres du G.E.P.0.P, apres   " ‘
relevait surtout de petits pingouins leur action 6 Ssint·Velery, ont Alla; A   F ·
si guillemets qui semblent le plus •¥P¤•* ¤¤• ¤•’f•‘Id• ¤•¤•§ d•_ °••   1  __ 
avoir soutien de cette nappe de •‘:;::"“‘· '“ p"‘“ °°““`° d^”“'“'· _       _
mtînlül mnllmwiarge. muse ll s'eqisssit popur eux de   ‘  
qudquu moœnîx .:::1 T dut · montrer aux Amienois les ravages Q ‘ ·j!·`_¢î
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montre qu'elIes etaient elles Eau", M d·:m,n:ï?:‘:,,îü:: dz: ' us, I
pouvoirs publics sur ls neemae
?¤*••v• •¤¤l•¤¤•rl• l¤i ¤¤i I¤¤•r¤l¤ Un oiseau encore vivant
Exhqgks au Cwngt,.   °°“°°“°°" récupéré_per le G.ERO.P.,
pourra-t-il être sauve P
 
ATTENTION : initialement prévue à la Faculté des Sciences, l'A.G. aura lieu
·ïi salle Dewaillï, place Dewaillï à 17h lvoir calendrier}.
ANALYSE BIBLIOGRAQPHIQUE
Bournériee ll., Pomerol C. et Turqubr Y. (1983): La llanche de Dimkergue au Havre.
Flandre, Boulonnais, Picardie, I-laute—Normand1e.
Neuchâtel-Paris (Delachaux et Niestlé), 242 p.
Il e'agit du premier ouvrage d'u.ne nouvelle série des Editions Dels-
—chaux et Niestlé intitulée :"Guidee Naturalietee des Côtes de France".
La première partie d'sxcellente facture présente l'ensemble du littoral
(conditions et facteurs écologiques; vie sur les côtes rocheuses, les littoraux
argileux et eableux; action des êtres vivante sur les milieux et caractère de la
végétation) .
La deuxième partie est consacrés à la présentation de six itinéraires.
ï L'eneemble de l'ouvra.ge est très interessant notament les parties
6 îoncernantéla géglogie, la botanique et les invertébrés; les vertébrés
tant que que peu d leise s.
P. Sueur.

OT+E ASSOCIATION
COMPTE RENDU DE LA SORTIE DU 18 SEPTEMBRE AU HABLE D'AULT
Malgré le mauvais temps de la semaine précédente, une trentaine de person-
-nes se retrouvaient à 9n5O à l'extrémité sud du parking à la mer de Cayeux/mer
et de là nous partions dans le Hable d'Ault, jumelles au cou et imperméable sur
le dos.
Nous eéparons la sortie en deux parties z
- L'obeervation et le comptage des oiseaux posés sur les nombreux p«la¤s.¢d•euu du
secteur.
- L'observation en mer et la détermination des oiseaux en migration vers le sud
en cette fin d'été x cette technique est appelée 'Sea Watch' par les anglais.
Su! le Hâble d'Ault nous avons vu x
- 8 Grebes huppés.
- 2 Grebos jougris x ce qui est assez étonnant a cette date, cette espèce arrivant
généralelent plus tard en saison chez nous (novembre, décembre). I/âài
- 5 Grands Cormorane.  
- l Héron cendré. ààgï
- 142 Cygnes tubercules (la population hivernante française est estimée entre î//
700 et 1000 individus (enquête B.I.R.0.E?). faf
- 8 Canards colverts. "  
- 50 Sarcelles d'hiver. ;‘
- 4 Canards souohets. "
- 315 Poulquss maoroules.
— 4 Grands Gravelots. "·
- 5 Chevaliers guignette.
— l Bécasseau variable (tiré au fusil malgré la protection dont il jouit, bles-
-sé a l'aile il est mort le lendemain. K
- 2 Perdrix grises. \"*
- 2 Sternes Caspiennes x c'est un oiseau assez rare sur le littoral picard pour
lequel nous ne possédons même pas une observation par année.
Kous avons aussi observé de nombreux Passereaux z Alouette des champs, Pipit
Farlouse, Bergeronnstte printanière, Traquet motteux, Chardonneret, Verdiers,
Linottes mélodieuse, Merle, Sansonnet, eto...
Mais pour les ornithologues, malgré la qualité des observations réalisées
au Hàble d'Au1t le meilleur souvenir restera sur les 2h50 de surveillance des
migrations en mer que nous avons faite.
Les oiseaux au cours de leu: migration de descente suivent la côte, aussi,
placés comme nous l'étions, nous pouvions les voir arrivés du Nord, passer devant
nous et disparaitre vers le Sud . Quelques secondes de vision pour déterminer
l'o1seau : un bel exercice mais que de plaisirs quand nous voyons passer :
- Un Puffin des anglais : oiseau rarement noté sur le littoral (moins d'une ob-
—servation par an ces dix dernières années).
- Un Puffin mageur 5 espèce rare dans la Manche (aucune observation picarde sur
15 ans si ce n'est un mort).

LA u E ne 0  
- Un Palmer, deux Pousds Bassan de première année, ll Spatules blanches, 4 Plu- _
-v1ers argentés, 4 Grands Gravelots, 13 Petits Gravelots, 1 Tournepierre à ` ` —_ É\ _
collier, 30 Berges rousses, 2l Béoasseaux variables, 1 Labbe Parasl ts, 1 Goé-  
-1and marin, 46 Goélands bruns, ll Goélands argentés, 2 Mouettes Tridnotyies,   pl 
7 Guiiettes noires, 151 Sternes Pierregarin, 5 Sternes naines, 3 Sternes Cau-   ,-I r' rv
—gek, l Martinet noir, 4 Hirondelles de cheminées ainsi que des Hirondelles ds    
rivage. A-«"É’/é xi? . ah
Soit un minimum de 43 espèces dont certaines peu courantes; une bien belle  
journée surtout pour les ornithologues confirmés, moins pour un débutant car  
il est peu facile de déterminer un oiseau en mouvement quand il n'est visible   ’_·;\'
que quelques secondes, mais le simple spectacle de ces vols d'oiseaux fcnçant ·`,‘L`,
au ras des vagues, qu‘il s'agisse d'une espèce fréquente ou rare a séduit vl
toutes les personnes présentes. Espérons que nous referons souvent d'aussi
belles sorties avec le GEPOP.
`Ã'··.:.·`€ ··—...·;_·•
=¤'>*·· *7  —
a B.I.R.0.B. x Bureau International de Recherche sur les Oiseaux d'Eau, les __'-;_/___**·"‘ ià _;
ornithclogues du GEPOP participent activement aux enquêtes con- ..— ___ QÉTLÈ,
-cernant la Picardie. · _` ...% .·-·
îî,-— ‘*"'
 
COMPTE RENEDU DE LA SORTIE DU 18 DECEMDRE AU CIMETIERE DE e  
Au temps pluvieux de la veille faisait place un temps froid et ensoleillé,
idéal pour observer les petits oiseaux qui peuplent le cimetière.
Comme d'habitude pour cette sortie 25 à 30 personnes étaient présentes, dont
quelques unes pour la première fois. Afin de contenter tout le monde nous nous som-
—mes séparés en deux groupes, Laurent a pris les ornithologues amateurs et confir-
-més et moi les néophytes, la démarche n'étant pas la même puisque les premiere
sont venus pour observer le maximum duaspèces et les seconds pour apprendre à déter-
—m:Lner les oiseaux les plus communs des parcs et des jardins tels que Grives,
Merles, Mésanges, Rouge—gorges, Roitelets, etc...
Gt
Les observations du premier groupe. "  _!·` 
C -—-i;  ,<
La liste est ordonnée suivant la classification des Oiseaux. .,.«€#;  ,·
i — -- .  .»
— Héron cendré Ardea cinerea, lzindividu en vol ‘·` __`w   _` ,‘
- Canard colvert Anas platgpgchos, 2M et 3P certainement en migration 'fz "  È" ·· °\
- Epervier d'Eh1.r0pe Accipiter nisus, 1P en quête de proies   inf _
- Goéland argenté Laru.s argentatus, 3 individus en vol   ·
- Mouette rieuse Larus ridibundus, en grand nombre survolant le cimetière. W ,·
- Tourterelles turques Streptopelia decaocto, vue posée et en vol F ;;_;  
- Pigeon ramier Cclumba palumbus, une dizaine en vol     É P
- Pic épeichette Dendrocopos minor, 1 individu rapidement aperçu " J
- Alouette des champs Alauda arvensis, 1 volant dans les champs voisins I

..5-
- Troglodyte Troglodytes troglodgtes, très commun
- Accenteur mouohet Prunella modularis, commun mais discret Q *
- Bouge-gorge Erithacus rubecula, commun __ _.  : ,  É:
- Grive litorne Turdus pilaris, 2 en migration vers le sud " `/  
· “@l`lB l10i1` Tüïdus mûrula, ggmmun ' h     
· Grive mauvis Turdus iliacus, 2 cherchant leur nourriture dans les feuilles  '  
- Grive musicienne Turdus gnilemeiee, comme  
- Roitelet huppé Bague regus, difficile à identifier ="'
- Roitelet triple—bandeau Regus igicapillus, possède un bandeau noir et blanc
- Mésange huppée Parue cristatus, uniquement entendue
- Mésange bleus Parue caeruleus, commune
· Mésange charbonnière Parus major, conmuns
- Grimpereau des jardins Certhia bracgydactyla, rampe le long des troncs _
- Bruant jaune Emberiza citrinella, l mâle en vol   I -£"'...*•-—
- Pinson des arbres Pringilla coelebs, commun   D - .
- Verdier Carduelis chloris, se nourrit au sol dans les allées   ¤· '_ /
- Bouvreùil pivoine Pxrrhllle glrrhuls, quelques individus M et P —- __,,,»/
- Moineau domestique Passer domestious, commun
- Moineau 1'riquet Passer montsnus, 2 en vol  
- Etourneau aansonnet Sturnus vulgaris, très commun  
- Pie bavarde Pica pics, un rassemblement de 20 individus
- Corbeau freux Corvus frugileggs et Corneille noire Corvus oorone corone, sont
oomuns car attirés par ls décharge voisine.
Les observations du second groupe.
La liste des espèces observées est beaucoup plus courte mais les participants
savent désormais reconnaitre une Mésange bleue, une Mésange charbonnière, une
Grive Musicienne, un sccenteur mouchet ou un roitelet, car toutes ces espèces ont
été observées pendent un temps suffisamment long pour apprécier correctement les
critères de détermination.
Ces personnes ont compris maintenant pourquoi le GEPOP visite régulièrement
le cimetière de le. Madeleine.
·visite guidée par Laurent Gavory
et Patrick Thiéry
 
CONIPTE RENDU DU STAGE ORNITHOLOGIQUE DES 14 ET 15 JANVIER
Ce stage s'adresssit aux membres des associations adhérentes au CLAPE.
Qu'est-ce—que le CLAPE ? Il s'agit du Comité de Liaison des Associations
Picardee de l'Environnement, cette association s'est créée à la suite des Etats
Régionaux de l'Environnement. Elle regroupe les associations concernées par l'env1-
-ronnement tant bâti que naturel. Ce comité n‘a pas pour but de se substituer à des
associations telles que le GEPOP mais est plutôt un organisme de soutien, ce stage
était financé par le CLAPE.
Une trentaine de personnes s'y étaient inscrites. Nous nous sommes donc re-
trouvés à 14 heure à St-Valéry ce samedi 14 janvier. A peine regroupés, nous nous
sommes dirigés vers les lieux d'observation du sud de la baie de Some.

LA \/IE DE VOTRÉ SSOCI TION
La tempête faisait rage, accompagnée d'averses de grêle. Après avoir observé
dans le port du Hourdel les différentes espèces de Laridés et quelques Tsdornes de
Belon, nous avons poursuivi notre route en direction du Hable-d'Ault.
A cause du mauvais temps, les oiseaux se cachaient dans les phragmitaies,
néanmoins des Cygnes tuberculée, des Foulques, des canards colverts, des milouins,
des sarcelles d'hiver et quelques autres espèces. Le groupe qui nous accompagnait
a pu également observer un grèbe a cou noir, espèce relativement rare.
A 18 heures nous étions de retour à la station d'études à St-Valéry où une
table de presse attendait les participants. Le reste de la soirée, mis à part une
heure passée au restaurant, fut consacré à la projection du montage sur le littoral
picard, les ornithologues du GEPOP commentant chaque diapositives.
Le lendemain il y avait toujours le même mauvais temps. Aux 30 participants
s'ajoutaient quelques membres de notre association et c'est une bonne quarantaine
de personnes qui, jumelles a la main, se dirigeait vers ce reposoir que constitue
la Réserve Nationale de Chasse au nord de la baie de Somme.
Nous y avons vu les espèces habituelles de ce lieu z Huitrier-pie, Tadorne
de Belon, canard. colvert, sarcelie d'hiver et même quelques avocettes hivernant
sur notre littoral comme cela se produit certaines années.Ncus ne détaillerons pas
ici les observation de cette matinée.
Après un repas en plein air sous la grêle, nous sommes rentrés rapidement
mais néanmoins contents, malgré le mauvais temps, que les ornithoiogues amateure
aient apprécié ce stage d':Lnitiation.
e~  MM MT NOUS AI '
É ° __ .   —   Ã .
’ â
É S -
g g 1°) UN LOCAL.
â E Depuis des années, notre association recherche un local situé è K
, °` Amiens pouvant soit servir de bureau soit de pièce de rangement de matériel.
ê S Plusieurs membre du Conseil d'Adminietration commencent è être encombré par K
î 3 le matériel de l‘aseooiation. m
§ É ENVOYEZ NOUS TOUTES VOS PROPOSITION I NOUS LES ETUDIERONS. MERCI Z
î îê -1
g g 2°) OPERATION BUSARD 1284.
È É Pour sauver un maximum de nids de Busards cette année, nous avons
É Q, besoin de 10 à 20 personnes en avril-mai, pas neoessairement ornithclognes. Z
à fi £’£12ei22-ê2-le-2£2£e2Ei2=:-9ee-2iê2.9.·2-§2ee£9=: = eeveeee lee me emee eeee C
3 É les ohamps,menaoés de destruction lors de la moisson, organiser le sauvetage C
: É avec l'ag·iculteur.
"§ g §ur__le__terrêi_.n x répartition en groupes de 3 à 4 personnes encadrées par un w
8 Z, ornithologue puis repérage pendant plusieurs heures au cours des week-end
': É ensoleillé du mois de mai.
É lâ ECRIVEZ NOUS AFIN DE METTRE AU POINT CETTE OPERATION Qcalendrier des sorties}. P
È 2 "`
B ·¤ 5**) CENTRE DE SOINS DU GEPOP. CJ
g E Nous recherchons dans toute la Picardie des personnes susceptibles m
3 n de recueillir pour quelques jours un oiseau blessé. Il n'est pas besoin d'êtr•
È É expert, les quelques gestes simples seront donnée aux personnes interessées. É
· â É Le réseau ainsi créé permettra de sauver de nombreux oiseaux qui •
É T, G habituellement arrivent dans de très mauvaises conditioxs nous obligeant •
Q ,g Z parfois à pratiquer l‘amputation définitive voire l'euthanasie. _
ig 3 ECRIVEZ NOUS EN PRECISANT VOS POSSIBILITES SI REDUITES SOIENZIMELLES. ·
5 S

I.A VIE OE VOIRE ASSOCIATION
.... SPECIAL MAREE NOIRE ...... SPECIAL MAREE NOIRE ...... SPECIAL MAREE NOIRE  
ACTION DU GEPOP FACE A LA DERNIERE MAREE NOIRE
 
L'AM LEUR D  DESASTRE
Il y avait bien eu quelques oiseaux mazcutés vers la mi-janvier,nmais A peine
plus que oe que 1'on avait, hélas, pris l'habitude de constater chaque hiver.
On avait aussi lu dans la presse régionale que plus d'une centaine d'oiuunn¤
vivants s'étaient éohoués sur les côtes normandes, victimes du pétrole, mais les
chiffres avaient été peut-être grossis.
On pensait enfin ne plus Ctre les témoins de ce genre de désasLre avant long-
-tempe, depuis qu'en 1981 notre association avait ramassé 1700 cadavres englués par
1'or noir.
Hélas, dès le 2 février, il fallait bien se rendre à 1'évidence, le dégszage
massif d'un pétrolier allait è nouveau tuer des centaines d'oiseaux marins.
Au début de cette semaine-là, des observateurs sur le littoral remarqusient la
présence de goélands mazoutés (environ 6 % des populations de goélands). Ce n'est
qu'à partir du jeudi 2 février que la situation s'est nettement aggravée. A Mers,
une centaine d'oiseaux vivants étaient recueillis par les pompiers, Entre Cayeux et
le Hourdel, un sympathisant du GEPOP ramassait en quelques heure 37 Euillemots et
petite pingouins. Le soir même, le Parc du Marquenterre était déjà débordé avec une
cinquantaine d'alcidés.
Après quelques coups de téléphone aux membres actifs une équipe se mettait en
place pour ramasser les oiseaux sur notre côte.
Le samedi 4 février, Pierre Royer et moi—même décidions d'al1er voir sur place
en se chargeant d'un petit secteur : Fort-Mahon - la Baie d'Authie, soit 4 km. En
trois heures nous avons ramassé 80 cadavres (1 ciseau tous les 50 mètres), dont une
bonne partie, chose étrange, était constituée de mouettes Tridactyles au plumage
intact. L'explication de ce phénomène nous est arrivée le soir—m§me quand les
radios ont annoncé la découverte de centaines de mouettes Tridactyles mortes, sur
les côtes de Vendée, dont on pensait qu'elles étaient atteintes d'une maladie
virale.
Le lendemain matin la consigne était donc de ramasser non seulement les oi-
-seaux mazoutés, vivant ou morts, les laridés au plumage intact. Vers 15 heures
1‘équipe de bénévoles se retrouvait place du marché à St—Va1éry-sur—Somme. Il lui
fallut près d'une heure pour déterminer et étaler les quelques 160 cadavres
trouvés sur les 40 km de côte picarde.
Bien gue ce chiffre soit grossi par le nombre important de mouettes Tridac—
—tyles mortes d'un mal mystérieux, il représente le plus gros ramassêge d'o1seaux
morts jamais effectué en 14 ans par le GEPOP.
Les deux ramassages partiels qui suivirent confirmèrent l'importance du
désastre, comme le montre les chiffres suivants x
§A§A§§5Q§_QQ_§[§[§g RAMASSAGE DU B(2gB4 RAMASSAGE DU 12g2(Bg
Guillemot : 352 Guillemot : 100 Guillemot : 121
Tcrda : 205 + Torda I 32 Tcrda 1 BO
Tridactyle x 178 dgp§_:_4Qf_paggpt§eg Tridactyle : 4} Tridactyle : 2jO

L name 0 `8`s© om
LES INTERVENTIONS AUPRES DES POUVOIRS PUBLICS ET DES ELUS
Dès le 51 janvier nous avions prévenu la Sous-Préfecture d'Abbeville de ln
présence d'un nombre élevé d'oiseaux mazoutés. Au fur et à mesure que les données.
arrivaient, elle étaient tenus au courant par téléphone. Le Secrétaire Qénérul de
cette administration nous a répondu qu'il avait transmis notre lettre au service
concerné. Que 1'on écrive au Ministère de l'Environnement ou à tout autre adminis-
-tration nous recevons toujours ce genre de réponse mais 1'on ne sait jamais quel
est le service en question.
Le 10 février les Directeurs départementaux des Affaires maritimes de Dieppe
et de Boulogne ont été informé de cette pollution. Jusqu'à ce jour, notre courrier
est resté sans réponse.
Nous réalisons actuellement un dossier sur ce désastre écologique desttné aux
élus littoraux et aux administrations concernées (Ministère de l'Environnement, des
Transports, de la Mer, de l'Energie...), mais déjà le 8 février nous avions prévenu
quelques députés et sénateurs de la Somme.
APPEL AUX H DIAS
Comme en 1981 il nous fallait obtenir 1'aide de la presse. Les deux principaux
organes d'information de la région Le Courrier Picard et FRQ Picardie étaient
presque quotidiennement tenus au courant.
La presse régionale a diffusé tous nos communiqués, aussi bien les annonces
de ramassage que les bilans; les éditions locales de Mers et d'Abbev11le se sont
également fait 1'écho de cette catastrophe.
La télévision régionale a couvert cet évènement à plusieurs reprises : deux
reportages et un passage en direct le 7 férier, on aura remarqué toutefois son
absence lors de l'éta1age des 760 oiseaux le 5 février, pourtant elle en avait été
prevenue.
De son côté FR} radio ainsi que plusieurs radios libres (Radio-Amiens, Radio-
Côte Picarde...) ont informé leurs auditeurs. Nous remercions particulièrement
Radio-Côte-Picarde pour son aide lors de l'opération "sauvetage des oiseaux vivant:
à St—Valéry (plusieurs communiqués par jour, une émission d'une heure le mercredi
B février).
 
LIB SOINS AUX OISEAUX RECUEILLIS  
u Afin d'éviter à nouveau la débacle d'il y a trois ans, nous nous sommes rapi- Q I`? 1;)
-dement organisés afin de sauver un maximum d'oiseaux mazoutés. ' È
Du mercredi B février au dimanche 12 la municipalité de St-Valéry laissa à i
notre disposition l'ancien.ne école près de la mairie. Ce1le—ci a servi de dépôt Q
durant 5 jours, les oiseaux étant récupérés trois fois par jour par une sympathi-
-sante locale et apportés à la Station d'Etudes où, Laurent Gavory, un de ses amis
et moi·même nous nous chargions de les soigner.
Contrairement à ce qui s'était passé en 1981, le nombre d'oiseaux vivants
recueillis resta faible, en effet les Petits Pingouins et les Guillemots touchés
par le pétrole mourraient rapidement en mer du fait des fortes tempêtes. Seule une
vingtaine d'oiseaux ont été recueillis sur les plages et dans un tel état de fai-
-blesse que peu survécurent. Au total Q seulement ont pu être relaché.

E DE VOTRÉQ-ASSOCIATION
D'autres personnes que les membres du GEPOP avaient également !.soigné" des
oiseaux.
Les pompiers de Mers semble assez bien organisé pu1squ'avant notre premier
ramassage ils recusillaient plusieurs dizaines d'aloidés pour les diriger rapide-
-ment vers un centre en Normandie.
, Le parc du larquenterre en a reçu plus d'une cinquantaine. A l'heure où nous
écrivons ce rapport nous ne savons pas ce qu'ils sont devenus-
Des particuliers ont également tenté de nettoyer des alcidés. Combien? Nous
ne le saurons jamais, mais etant donné nos connaissances et notre expérience dans
ce domaine, nous pouvons avancer que parmi les oiseaux recueillie par ces PGPBDB-
-nes de bonne volonté pratiquement aucun n'a véritablement été sauvé.
,,¢C§:-,ZT` :2::
—J- \ (t` î'l_,/A
 
- kï
CONDUITEATENIRA L'AVENIR Ta ___‘_.¢;_;· "4 __}i
Le manque d‘installation sur place est sûrement une des raisons du faible
résultat obtenu. Les responsables du Oentre de Soins du GEPOP estiment que des
infrastructures adaptées permettraient de sauver un plus grand nombre d'o1seaux,
mais 11 s'avère peu raisonnable de réclamer de telles installations sur notre lit-
-toral car le peu d'oiseaux sauvés ne remplacent absolument pas les centaines qui
meurent en mer.
Etant donné qu'il existe en Normandie plusieurs centres spécialisés dans les
soins aux oiseaux mazoutés, dirigés par des associations de protection de la Nature
avec lesquelles nous entretenono certaines relations, nous pensons qu'il est préfé-
—rable, à l'avenir, de récolter le maximum d‘ciseaux vivants et de les acheminer
le plus rapidement possible vers css centres.
On aura pu s'apercevoir que de nombreuses personnes de bonne volonté recueil-
-laient les victimes du mazout pour tenter de les sauver. A chaque fois qu'arrive
une telle catastrophe, toutes les méthodes possible sont essayées : nettoyage à
l'ether, au dissolvant, blanchissage au talc; elles sont toutes à proscrire, seule
une méthode est valable (voir Courrier Picard du 7/2/B4).
Le message, gu} à nos yeux est le plus important à faire pgsser, est gue
pratiguement aucune des victimes du pétrole n'en réchappe. A titre indicatif,_lg£p—
-gu'un dégazgge a lieu, si 1000 oiseaux sont touchés, 900 meurent rapidement en
pleine mer, 100 sont recueillis vivants, 90 meurent dans les jours gui suivent, 10
peuvent être relàchés. Ces sauvetages ne jouent absolument.pgs sur les effectifs
des espèces concernées.
L'obligation réelle de dégazer au port est la seule solution permettant de
sauver les popplations d'alcidés menacées de disparition.

  cu now
BILAN GLOBAL DES RAMASSAGES EFFECTUES PAM LE G.E.P.O.P. DU §g2(Bg AU J.2g2gB4 SUN
 
L•ENSEl[BLE DU LITTORAL PICARD.
ESPECES NOMBRE CAUSE DE MORTALITE
Plongeon e.rot1que 3 en majorité mazoutée
Plongeon cetmerin 6 idem
Gràbe huppé 20 idem
Grèbe jougris l
Pétrel Pulmex ll en mejomté non mazoutée __ »-\____,._ ,.`
Pou de Beeeen 9 en majorité mazoutée - '\-
Macreuee notre 5 Idem `
Mecreuee brune 4 Idem
Tedome de Belon 4 P•*11= P1¤s¤¤i¤
Elder à duvet 3
Mouette rieuse 21
Mouette pygmée 1
Mouette Tridectyle gêl env1.x·on 60% non mezoutée
Go land cendr ,.`____
Goéland argenté 22 ··\..···· ,, À- °'
Goéland marin 2 `
Grand Lebbe 5
Pingouin Torda 311 presque tous mazoutée Gt1i].lBm0‘I
Guillemot de Troïl Q1; Idem
Mecereux moine 6
Alctdée Lpdétermmée 4 '
. e 1 P
puuw, ,,,,,,,.1 L lon , G.E.P.O.P. . COITIITIBHT S8UV8I' UD OISBHU ITIBZOUTG .
Canam °"‘vert L Du felt de le pollution per le commerce, Teepol, Mir Pectol. eet gorge de détergente
Huîtma" 'pœ 5 mezout qui eévlt actuellement produits e veieselle ehem- comme une eponge Ce
C°u‘*‘“ 'œndré S eur le cete piceide, de poing, li lexclueion dee rincege peut durer lui eueet
nombreux oieeeux mezoutee produite emmoniequée troie querte d'heure' On conel
encore vivante sont recueillie L‘ueege de l’hui|e eet e proe- dere qu'•l eet terminé loreoue
P8? 699 Mill! 608 ¤¤lm¤¤¤· crire cer, même ei elle eet un lee plumee eont heroeeeee
C'eIl à |•¤t l¤l¤¤ll0¤ ¤\1¤ |¤ bon eolvent. du mezout. il eepereeeleeune dee eutree et
GE-P 0-P •¤6l¤¤• '| m6th¤d¤ s'evere qu'elle eet eneuite tree que Veeu roule deeeue en
69 ¤¤¤°Y¤lI¢ l>'¢¤0¤îü¤ PUY difficile e éliminer On mettre boules eene mou¤Ile« ·e
|¤¤ |¤mlîh0|0Q\·l9î b•':î¤|'\¤. if donc Voieeeu dene une cuvette pliëmege 6
WU •- 66* l¤¥¤¤' P•’ *96* Ml evec de I'eeu cheude eddi e 'oieeeu e te correcte
ml •°• 'P•’¤“"“ T°“È°f°l$- tionnee de 5 % de détergent ment rince. les plumes sont
•':;‘; d•|' •':"'PF"d'°- " “"* On leve I'oieeeu en poueeent dége presque eeàhee On octave
W •’|b 6 • •"’° *****99* |'eeu evec le mein efin qu‘elle ce eéchege en ecent 'oieeeu
l'o¤seeu. deptzleà afin îuàd pengu-; dans le plumage dene unfi endroit àheud et
'•Pl'•“"° “ °'°” '““ ° Attention. il ne teut pee trotter écleiré e n q¤'il eeee ee
Wbl" °°“° ‘P'°“"°· _ le plumege en toue sens. cele toilette Le plumege prend
Lgdèm F° nx"; ïfaïtx cesse lest berbules dee plumee elors du volume et préeerzte un
EXTRA]-TS DU r gnrüîns |;/zfns de mr ls rm pr gn rp.; pgrg .qug mieux ll expect met comme du vo ¤:•'•
Wminm Ms mm 8m°"p'_°i· leudre changer I een de levege Les partie: brtllenteü feontdoe':
“ · sut ou sept ons eut que pertieeme nnceee eu
COURRIER PICARD “°° '°° '°f'·'°°'? L° g°v°g° cheque plume soit propre recommencerlerincege
“t çuusam ai rmqw de mar Bien insister sur le deeeue L oueeeu pertentement
un °'°°°u "°p.'°'b|° d · des eilee et entre les pettee A nettoyé met encore 24 heuree e
p'::m::; az':. '::::;::°'°L°: l'eide d'un coton bien nettoyer parterre l'6rrengen(;ent de et:
. le bec (attention eux nerinee et plumege. n eure onc soin
· otseeux de mer peuvent nager . . . le dm d t
°”"°*'°" ··~·· ·‘···· ¤·~· =¤ ~···~*····   2.`$âmT.°Zî.ï.tï2‘,,·lu‘î",‘î'.L'·,·â 12 ..·..".I»î°àZ....· î.“L‘JL'I..·T°L...‘î.‘l
sauvetage Èsàslïzxsxxëxxrzîlglz bonne ordonnance de son pepier ebenrtâent, union cruel:.
1 ~ ' ' r
. plumege. Ce levege peut durer gere dee ou eet_ i pe
d·O|SBBUX geeentiellement e lleaproprete mm qu"!. d.h"m L. mnut on poum dllwpe je
IUGZOUÉÉS d" '°'“':::: :·‘b;:L|:·""à:; demie;. au ee tevepe den relecher en mer en wnrodllnl
“ °·‘·"·°:’· ··Y"" °°‘•"“ ¤•··-··· L- ····ë····* <··~ *··~* '°"°'°""°arî'°...·.·..·"""‘“°$·‘î“"‘ "Z"$‘2°'}.2'I.’?â"...‘i.'°‘!11‘2
do '¤ "W•'•lC•P•"*• 6* SW"' eutre produit mouillentl cheese "‘”°°t 6 I _ ‘   ° QM si N I dun. cum
VM le   d'un loca'. C.! •if' ·[   Qinsi A VQQU g¤rd°'à ce que |°'“.u n W. · m '_| ' _ ‘ I. cou c,w
ve procéder durent ¤'¤îll¤¤¤ U de penetrer dene le plumage. ”É d °°" d° '°'°°° du m   L lnlmm N "'c°m_
UM °P"‘ü°" * "W°“9° ' |'oiseeu s'elourdit, ee refroidit, '°'“q°È· _ qu' œum I nd. wma du
d'oieeeux mezoutée vivents ot “ mm Donc, pour Mmw, Le fln¢¤Q¤ don UFO •¤°°•’• m•°°•'·
Lee pereennee qui eureient un annu mazout, N Im plue minutieux que le levege. G.E.P.O.P.,on ne |'I|\O¥O|\ MN
recupere dee oieeeux encore ,,d°,,,,•, ;mp,,mà,b;m6 M En effet, il e'egit meintenent que lee oieeeux ouont pu
uiygg eur le littoral peuvent nombmt ü en gndgwmubgg d'enlever le détergeent qui   une heure eur un beeeln
lee emener e pertir de ce de gave, wm g. corp. du bac imprègne tout le   y delu douce llnl Il m°V“*Y
mercredi et juequ'e vendredi aux pm,,_T,,,,;|d;«;ci|,·,,à, œmpm le duvet, iueque la · Le G.E.P.0.P. demende I
dene le eele de |'encl•nne ’ · · · u, Pour cela, on douche toutee lee pereonnee eyent
_, long, mme qu•,ne dort pee   _ _
ecole, pree de le meme de d“°,_,,,°,, tu uni. du tpteeeu A ieeu cheude (45•). eotgne deeoleeeiet  
Seint-Velery, cheque iour de ,,,;,M,,,,_ evec le pomme de le douche. per le pollution |¤t••l|e.6 UW?
9 ll U W h W *98 '"••'"b'°* du Pour le levage on utilise de On uendre Yoiseeu eur le doe |'¤bl•gence   lul lndauer le
G-E·P·°·P· "°m °'°°‘d°' W I'eeu cheude (45•) et dee pour bien dncer le Dilliflll. le nombre d'¤Dt|Ux ïh U
"—¤°Y‘U•°·‘°ü°"“ 'ün 6* détergents liquides du ventreetlee pettee où leduvet lllüllllililûüllll
t¤u=bleeeeuver

-11-
COMPTE RENDU DES TRAVAUX EFFECTUES PAR LE CONSEIL
 
D'ADMINISTRATI©N DE VOTRE ASSOCIATION
 
- Le C.E.S. de ROYE a acueilli notre exposition sur le littoral picard durant une
semaine. Elle s été suivie d'une conférence. 200 élèves ont été touchés.
- Organisation du etpge ornithologigue en baie de Somme. Tous les détails dans la
rubrique ”la vie de votre association".
- Intervention auprès de la sous—préfecture d'Abbeville au sujet du balisage défec-
-tueux et mal congu de la Réserve Nationale de Chasse au nord de la baie de Somme.
— Dépôt de plainte contre X pour circulation d'un véhicule à moteur dans cette
même Réserve. Nous remercions les participants au stage du l5 janvier de nous
avoir envoyé rapidement leur témoignage.
— Dépôt de plainte contre X pour destruction d'espèces protégées. Les mois de
décembre et janvier ont été tree chargés puisque 6 plaintes ont été déposées.
- Dépôt de plainte contre X pour naturalisation d'espèca protégées. Un habitant de
Eu avait fait passer une annonce dans la Somme, il se proposait de naturaliser
des Cygnes, des Goélands et des Eoureuils. Nous avons l'intention de nous cons-
-tituer partie civile.
- A l'initiative de la Fédération Frangaise des Sociétés de Protections de la
Nature et de la Fédération Frangaise des Planeurs Ultra-Légers-Motorisés, nous
avons contacté les pratiguantad'ULM de Picardie pour établir la carte des
zones sensibles à ne pas survoler et des zones où le survol ne présente pas de
gênes pour l'aviIanne.
- La brochure destinée aux scolaires fconnaitre et protéger les oiseaux, 26 ppgesQ
va bientôt être imprimée. Elle a retenu l'attention de l'Inspecteur de l'Acadé-
-mie d'Amiens, il nous l'a aimablement préfacé.
- Intervention auprès de monsieur Max Lejeune, Président du Conseil Général de la
Somme. Nous lui avons suggéré de commander la plaquette éditée par la FFSPN x
Connaître les espèces protégéee_ Il nous a répondu favorablement et en comman-
dera prochainement un millier d'exemplaires qu'il fera distribuer aux élus du
département.
- Mobilisation des membres actifs du GEPOP au mois de février pour ramasser durant
deux semaines des oiseaux touchés par le mazout, sur notre côte. Tous les détails
dans la inbr1qua¤la vie de votre associationu
 
ATTENTION : initialement prévue à la Faculté des Sciences, l'assemblée
———·—î—— générale annuelle aura lieu salle Dewailly, Place Dgwailly
à Amiens.
Déroulement : 14h à l7h films, 171130 à 19h A,(;,

Nos sorties sont ouvertes à tous aussi bien membres. ue s athisants.
 
10 MARS : Projection de films animaliers, salle Dewailly, Place Dewail
—···————— -1y, de l4h5© à 17h; au programme:
- Les nuits de la dame blanche : très beau film sur la vie
ENTREE de la Chouette effraie, l7·nminu*Bes.
-i—— — A la recherche de la Baleine franche : retrace le périple
d'une équipe de cinéastes az la recherche de cette espèce
GRATUITE en voie d'extinction, 45 minutes.
—-———- — Le grand Héron : un documentaire magnifique sur la vie de
ce heron migrateur canadien, 45 minutes
1:2-222.122£292-s2£2-§22!i2-ê2-èi2ë§2eëlé2-sé12é£e£2-êa¤222l12·
10 MARS : ASSEMBLEE GENERALE ANNUELLE, bilan financier, moral; compte-
·—·i— i-rendu des activités de l'association, action à venir.
Votre présence est souhaitée. Pour les élections au Conseil
d'Administration toute candidature est encore possible.
Rendez-vous à l7hoo salle Dewailly. Venez nombreux.
25 MARS ·: Sortie en forêt de Compiègne, à la découverte de la `forêt et
·————ï- de ses hôtes.
Rendez—vous à lOh©O sur le parking, devant le château.
Durée : la journée, prévoir un pique-nique.
29 AVRIL : Sortie dans la Réserve Nationale de Chasse au nord de la bai 
——————i de Somme; nombreuses espèces d'oiseaux.
` Rendez—vous à Amiens, place du cirque à 8hOO
»: au parking de la Maye à 9h5©.
Durée : la journée, prévoir un pique-nique.
'\s
""___  _ Le Crotoy
_—·` `-   `—~  •
·«~ ¤·.~  _, 1ë§`::?§;Q
âne  yi., A'.
~—· "`ÈÉF 
St-Valé U
Vers Abbeville
E9HE-9âïêQ§E-§9B@£ë-P§§-·lLH§êëëê§-§91Eï£.ê-Y9T.ëJBEÈÈQÉHEQIE·

-15-
Les ornithologues picards ont décidé la réalisation d'un Atlas des
Oiseaux nicheurs de Picardie. Le GEPOP s'associe à cette initiative et
organise deux sortie sur le terrain (voir détail en page Information) :
lâ MAI : Carte IGN l/5©O©O de Beauvais.
-----—- Rendez-vous à 9hBO Place de l'église à la Chapelle-aux-pots.
(Oiseaux des bois, des forêts et du bocage).
Durée : la journée.
27 MAI : Carte IGN 1/5000O de Ham.
-—-—-—-—-- Rendez-vous à 9h5O Place de l'église à Nesles.
(Oiseaux des marais et des vallées).
Durée : la journée.
l7 JUIN : Visite de la Réserve Naturelle du Marais d'Isle a St-Quentin.
-——-—--—- Sous la direction de Serge Boutinot, ornithologue et respon-
—sable de cette réserve.
Durée : la journée, prévoir un pique—nique.
Départ d'Amiens, Place du cirque à 8hO©.
Rendez-vous à l'entrée de la Réserve à l©hOO.
1î9.ëë2P2liëé-êia¤2 ÉÉPlêSÈ"‘@§È-È‘2-EÉl`-Si-‘”3-TÉÉÈ‘B‘.·.}T-ÉÉ-‘lQ
221;ë<1£122ê-2§£-2Eï.222E· " " `
INSCRIVEZ-VOUS DES MAINTENANT K!
ATTENTION : initialement prévue à la Faculté des Sciences, l'assem-
-blée générale annuelle aura lieu salle Dewailly, Place
Dewailly à Amiens.
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Qu hkvt

. -14-
LES DENOMBREMENTS lD'OISEAUX
  par François SUEUH
La connaissance des effectifs des populations animales est necessaire pour
assurer leur protection et celle des milieux qu'elles fréquentent ainsi qu'à un
niveau plus théorique pour la compréhension du fonctionnement des écosystèmes.
Dans le règne animal, les oiseaux, du fait de leur relative facilité d•cb-
-eervat1cn, ont été les premiers à être dénombrés puisque les premiers essais re-
—montent au début du lEX2-siècle (B RNS cité par BLONDEL 1969). Depuis cet aspect
de l'crnithclcgie s'est énormément développé en liaison avec l‘écologie en tant
que science pure ou appliquée à la protection de la Nature.
Ces dénombrements d'oiseaux peuvent Etre menés à trois fins différentes
(BLONDEL 1969) x
l°) déterminer le nombre total d'individus ou la densité par unité de surface
d'une ou plusieurs espèces dans un milieu ou une aire géographique déterminée;
quelques travaux de ce type concernant la Picardie sont en cours ou ont été
publiés;
2°) étudier l'influence du milieu sur les oiseaux et réciproquement;
}°) étudier, dans un milieu donné, les fluctuations dans le temps des effectifs
d'ciseaux, soit d'une saison è l*autre dans le même cycle annuel (cu sur
plusieurs années, soit d'une année à l'autre; des résultats de ce type sont
présntés notamment pour les Anatidés (Cygnes,Oies,Cenards...), Limicoles
(Huîtrier-pie,Che¤aliers,Bécssseaux...) et Laridés (Gcélands,Mouettes...) en
baie de Somme (COWIECY et SUEUR 1983).
Les méthodes de dénombrements doivent tenir compte de deux caractéristiques
des ciseaux a leur mobilité (notamment le phénomène migratoire) et leur compor-
—tement relativement farouche.
Deux catégories de méthodes peuvent être distinguées :
— les méthodes absolues dont l'objectif est de déterminer la densité des espèces
aviennes par unité de surface (recensement direct de tous les individus d'une
aire géographique déterminée pour quelques grandes espèces comme la Cigogne
blanche Ciconia ciccnie en Alsace et le Tadorne de Belon Tsdorna tadorns dans le
Harquenterre ou échantillonage sur une surface témoin dans un milieu homogène dans
le cas des Pssseresux par exemple); elles nécessitent notamment la stabilité des
ciseaux dans l'espace pendant la durée de leur mise en oeuvre;
- les méthodes relatives permettant d'effectuer des comparaisons entre des saison:
ou entre des milieux; les résulyats obtenus de cette manière ne se rapportent
pas à une unité de surface mais A une constante (distance, durée, etc) connue
et contrôlée par l'crnithologue. .
Prochainement nous aborderons dans le détail les méthodes de dénombrement
les plus utilisées actuellement en ornithologie (description, espèces,concernées,
types d'utili|aticn, etc).
Références
BLONDEL J. (1969) Méthodes de dénombrement des populations d'ciseaux ig Lamotte M.
et Bourlière F. Problèmes d'écolc:ie : l*échantillc des eu lements
animaux des milieux terrestres —Paris (Masson, 365 Dn (la seule synthèse
en français existant sur le sujet).
COEI CY 1. et SUEUR P. (1983) Avifaune de la baie de Somme et de la Plaine mari-
-time picarde -Amiens (GEPOP),·235 p.

-15-
LES OISEAUX DE LA DECHARGE D'©RDURES D'ARRY
par Francois BUEUR
IKTBDIDCTION
Dans un article récent (Triplet 1982) étaient présentés les oiseaux
de décharga d'ordures situées è l'intérieur des terres (Abbeville et Sains en
Amiénois). Nous exposons ici les résultats des observations réalisées durant
quelques mois (janvier è septembre 1983) sur le site d'une décharge située dans la
Pleine Maritime Picarde sur la commune d•Arry (arrété préfectoral des 26 mai et
24 juin 1982), décharge résorbée fin août—début septembre 1983.
LES DIFFERENTES ESPECES RENCONTREES
GOELAND §§§§ Larus fuscus o
Cette espèce, toujours peu notée sur les décharges d'ordures, n'a été
observée qu'à une seule reprise : 1 subadulte le 4 juillet. Toutefois la présence
de juvéniles, très proches de ceux du Goéland argenté Larus argentatus a pu nous
échapper.
GOELAND A GENTE Larus argentatus a
Contrairement è ce que 1'on note sur les décharges de l'intérieur des
terres, les effectifs ne sont pas maxima en hiver mais au printemps (avril) et
en été (août). Deux facteurs peuvent expliquer cette différence : il semble que
l) cette espèce ne s'éloigne guère de la côte au printemps.
2) les quantités d'ordure apportées à la décharge sont maximales en été (concentra-
-tion d'estivants notamment è Quand et Fort-Mahon) et minimales en hiver.
Le Goéland argenté est peu abondant en mai sur la décharge quand les
adultes nicheurs locaux ne quittent guère les environs des falaises où ils sont .
installés.
GOELAKD_Q§§Q§§ Larus can e :
Il fréquente cette décharge de manière assez régulière mais le plus
souvent en petit nombre excepté en mars, mois pendant lequel de petites bandes
étaient assez fréquentes dans de nombreux prés de la Plaine maritime picarde.
HOUETTE RIEQSE Larue ridibundus :
Elle est particulièrement abondante pendant la période estivale
(juillet et août). Il faut remarquer également que bien que les effectifs de la
Mouette rieuse soient très importanuadurant cette période sur le littoral (mini-
- -mum de QZSZQ individus fin août 1983, T. Rigaux et F. Sueur), elle pénètre
assez peu à l'intérieur des terres durant cette saison, phénomène encore accentué
cette année par la séchersse estivale ayant rendu les terrains de gagnage poten-
-tiels peu favorable à 1'elimentation de cette espèce, Toutefois dès le début
du mois de septembre, les mouettes rieuses ont fréquenté l'intérieur des terres
en nombre relativement important (influence du temps très venteux et pluvieux).
Les effectifs de cette espèce ne sont cependant pus négligeables
sur la décharge les autres mois avec un minimum en avril lorsque les nicheurs
locaux (colonie de Rue) se nourrissent essentiellement dans les prés et champs
Eumides.
Q§QQ§é§_D§§_TQQ§§ Corvus monedula x
L'effectif est maximal en janvier, stable mais plus faible de
février à avril, presque négligeable de mai à juillet puis nul en août.

..15-
QLTRES ESPECE_§ x
Nous avons de plus observé en nombre le plus souvent réduit et
de manière irrégulière d'autres espèces typiques des décharges x
Btoumeau sansonnet Sturnus Vulgaris, Corbeau freux Corvus fiugilegg et Corneil-
-l• noire Corvus corone corone.
CONCLUSION
Les décharges, comme celle d'Arry, forment une source de nourriture
importante pour les Laridés (surtout Goéland argenté et Mouette rieuse) mais nos
données sur l‘écologie alimentaire de ces oiseaux qui constituent une grande part
de la biomasse avienne sur le littoral sont encore bien modestes dans notre région.
La fréquentation de cette décharge, contrairement à celles de l'i.n-
-térieur des terres, est surtout importante pendant la période estivale. Elle
cesse des que la décharge n'est plus utilisée (aucun Laridé le 7 septembre 1983).
Il faut remarquer que ce même jour, celle de Nampont—Saint-Martin,
qui remplace la précédente depuis quelques jours, ne semble pas avoir été repérée
par les Laridés (seulement 34 Mouettes rieuses d'ailleurs à quelque distance du §
site de le décharge et exploitant un champ où deu.: tracteurs travaillent). #1%*
"    `
r ’¢ )
"\  
ê@£¤g¤....¤·¤¤ë2 =
Rous tenons à remercier Mr Thierry Rigaux pour sa collaboration.
Bjférences : `·—·_,, L (
Triplet P. (1982) : Les oiseaux des décharges d‘ordures - Picardie-Natm1re(l7)l4-17.
.. _ _· . ‘°°
au  T7 `·    `
--   r- _; ·· ·*;.·, —   4 .~
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0   ···· ,._         ·_ ·i_ · —.  
J r n A n J J A s »’f" ‘     Q; *"‘ëàÉ ··_'_5`Èm .
  - . Ãrljh D  
lbûhdlncl du Chnucee des Laura,       J T H A R _) J s 5
  , ' 9 `tl Anonoence ¤u Contenu urgente.
;,."¤'I" _ _ ' _'I . l-, ‘,
*"ê2’ 5.   '
_;—f:}•§_,;)M   .-» Ji;. V.,
, ':‘€"- * r · —— .·
n ,l~*?·<'·f=—#’1‘   ne ai ·
É lh!   )r'Pl;‘· gg; __ __ '  _ Ã, uw
.’h"°’   ‘îÉ' _ ·â"',' )  
    ··  · l' ·— Vf  
(fl-:.:?‘ Ã" J`·` _·--··· ‘ î;'÷ ' ·_l" · _·  
 27/,.  1--._ v       , ',,
      - `  -  'rlll    
·¤   ' F *54/». """  — ` .,».-Ã"
  ’¢ '/4 'J =’   `
ff/(  '- rl   ;.y)F'('_-_f-¤¤•¤*'e( n
xv/ r,   ,·;,· -r' ww, Elu"` •·P J F H A un J .1 A 5
` ‘ fbpgelâ ‘s Ibondence ne le leuette rleuee.
o  
a r n A A a n A 5
ÃUOIIICIGI tn Goéland cendré.

-17-
CONNAISSANCE DE LA FAUNE PICARDE :
LE MOINEAU DOMESTIQUE
par François SUEUR
DESCRIPTION x
Qui ne connait le Moineau domestique, oiseau très commun dans toutes
les agglomérations de notre région x grandes villes, bourgs et villages.
Le mâle a le dessus du corps brun chocolat, couleur·présente également sur
les côtés de la calotte qui est grise, le dessous du corps est beige clair avec
une bavette noire.
La femelle, beaucoup plus discrète est brun-gris.
REPARTITION x
Le Moineau domestique peuple toute l'Europe de la Méditerranée à la
Laponie et à la Sibérie. On le rencontre également en Afrique du Nord et en
Asie Occidentale jusqu'à l'Inde et la Birmanie. Il e été introduit vers 1850 aux
Etats-Unis et de la s'est répandu au Canada et au Mexique. L'Homme l'a apporté
volontairement ou non en Amérique du Sud (Argentine, Paraguay, Brésil, Chili,
Iles Malouines), aux îles Hawaï, Philippines et Comores, en Australie, Nouvelles-
Zélandes, en Afrique du Sud et à la Réunion. Actuellement l'extension du Moineau
domestique se poursuit.
REPRODUCTION :
Les Mcineaux domestiques mâles peuvent commencer à se cantonner dès
le début du mois de janvier : ils chantent a l'aube en un point élevé de leur ter-
-ritoire avant de rejoindre les groupes qui s'alimentent dans les zones les plus
favorables (notamment squares et coopératives agricoles en ville, couxsde ferme
et silos à la campagne). Au fur et à mesure de l'avancement de la saison, ils
occupent de plus en plus longtemps leur poste de chant et choisissent une cavité
dont les aborde constitueront le véritable territoire (zone défendue contre les
autres mâles). Ensuite chaque mâle cherche à attirer une femelle, tâche difficile
car chez cette espèce les mâles sont les plus nombreux. Pour ce faire il effectue
diverses parades au cours desquelles notamment il exhibe sa bavette noire. Le
couple se forme mais les premiers accouplements n'ont généralement pas lieu avant
le début du mois de mars. La femelle et surtout le mâle construisent le nid dont
la situation est fort variable : cavités de batiments, ou d'arbres, dessous de
tuiles, lampadaires,falaises rocheuses.(carrières de craie en Picardie);
interstices des nids de Héron cendré Ardea cineres, de Cigogne blanche Ciconia
ciconia,ou de Corbeau freux Corvus frugilegus; nichoirs, nids d'Hirondelle de
fenêtre Delichon urbica, terriers d‘Hirondelle de rivage Ripgria riperia, légi-
—times propriétaires délogés par le Moineau domestique.
Cette espèce peut également construire des nids aériens. Ce fait est régu-
-11er sur les pylones électriques d'EDF notamment dans les moyenne- et haute
vallées de ls Somme. La nidificaticn arboricole semble beaucoup plus
rare et être un phénomène récent puisque le premier cas situé dans la Somme a
été celui d'un nid découvert dans une Aubépine a un style Crataeggg monogxns
(G. Neveu).

-13..
Dans le Marquenterre, depuis quelques années, nous notons régulière-
-ment des nidifioations arboricoles de Moineaux domestiques, celles—ci permet-
-tent à cette espèce de coloniser désormais certaines renclôtures et quelques
secteurs dunaires. Elles sont notées sur le Saule marsault Salix caprea,sur
l'Orme champêtre Ulmus minor (spécimens morts), l'Argousier Hippopgae rham-
-noîdes et la Canne de Provence Arundo donax.(Sueur 1982)
Ces nids sont toujours difficilement accessibles aux prédateurs terrestres
CSI fixés sur de fines branches (Saule et Orme), sur des végétaux ne permettant
pas l'ascencion (Canne de Provence) ou sur des arbustes épineux (Argousier).
Le nid est un amas volumineux de paille et de tiges mais parfois également
de feuilles, de papiers et de ficelles. Il dispose d'une entrée latérale et est
rembouré de plumes et de brins de laine ou de orin.
Les oeufs, au nombre de 3 à 6 (rarement jusqu'à 8) peuvent y être trouvés
de mare à août. Leur coloration de fond est blanc cassé, ils sont fortement mar-
qués de brunâtre. L‘incubation commence après la ponte du dernier oeuf, elle est
assurée par la femelle et dure de ll à 14 jours. Deux à quatre pontes peuvent
être effectuées chaque année. Les poussins naissent nus et quittent le nid vers
1'âge de 15 jours, ils ne s'é1oignent guère des lieux qui les ont vu naître.
Cette espèce, très commune puisque la plus abondante dans les villes après
le Pigeon biset (ou pigeon de ville) Columbia livia, a été, selon Dejonghe(l983)
très peu étudiée. Toujours selon cet auteur, la population parisienne du Moineau
domestique a été estimée en période de reproduction à 200 000 individus de tous
âges. En 1983 à Amiens, les densités étaient comprises entre l5 a 20 couples
pour 10 hectares x
- 16,8 couples dans le centre ville.
- 18,0 couples dans le faubourg de Beauvais.
à,l9,4 couples dans le faubourg de Noyon.
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-19..
 
Le Moineau domestique est un oiseau omnivore. Il se nourrit de graines
diverses qu'elles soient sauvages (Armoise Artemisis vulguris, Pin Pinuu sp.,
Ohénopode Chenopodium sp. par exemple en Picardie), cultivées (Orge, Blé, Avoine
Isis, Endives ...) ou distribuées (Chénevis, Tournesol, Millet ...). Il peut
aussi profiter de sources alimentaires mises à au disposition volontairement ou
non par l'Homme (pain, gateaux divers, graisses animales, granulés ...). Il
mange également des bourgeons, des feuilles (poix, oboux...), des fruits (baies
de ootoneaster, pommes pourries ...) et des insectes (notamment des coléoptères)
qu'il peut capturer en vol. Ces derniers constituent l'aliment essentiel des
jeunes au nid.
§`-ëF£.REN.9§S..;
Dejcnghe J.P. (1985): Les oiseaux des villes et des villa es.
Ma:Lson—AlTort (édition Point-Vétérinaire), 216 pages.
Sueur F. (1982) z Nidification du Moineau domestique (Passer domesticus)
à l'air libre dans la Somme, France - Aves l9(2)l6l.
 
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-20..
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EXTRAITS DES STATUTS DU G. E. P. O P.
'L’Association dite 'Groupc linvironneinent Protection
Ornithologie en Picardie' (G. E. P. O. P.) régie par la loi
de 1901, a pour but de contribuer à l'éducation populaire
en matière d’étude et de protectionfde la Nature et des
oiseauit sauvages, et de sauvegarde et d’aménagement
rationnel de l’environnement et des sites.
Elle se propose de mener toutes actions et interventions
pour faire respecter les lois et décrets sur les espèces
protégées, les périmètres sensibles} la protection de la
Nature, l’urbanisme, dans le cadre fde législation en
vigueur’.
AGIR
En patronnant des manifestations de sensibilisation
en formant des propositions concrètes
en intervenant juridiquement contre les délits,
en intervenant auprès des pouvoirs publics et des
élus locaux
en coopérant avec les mouvements similaires.
Le GBPOP, association ’agréée' (reconnue par les pouvoirs
publics) veut être non une ’société savante' mais d’abord militante.
C’est pourquoi, l’intérêt que vous pouvez nous marquer doit se
concrétiser dans un engagement. La sympathie pour notre action
ne suffira pas à résoudre les questions et à nous donner du poids.
NOUS N’AVONS QUE LE POUVOIR DE VOTRE ADHESION.
” L'ENVIRONNEMENT C'EST L'ENSEMBLE, A UN MOMENT DONNE, DES
FACTEURS PHYSIQUES, CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONOMIQUES,
PSYCHOLOGIQUES ET ETHIQUES SUSCEPTIBLES D'AVOIR UN EFFET DIRECT
OU INDIRECT, IMMEDIAT OU A TERME SUR LES ESPACES, LES ESPECES ET
LES ACTIVITES HUMAINES. "
(définition donnée par le conseil international de la langue
française au congrès d'Aix-en-Provence en 1972)
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