Picardie Nature 78
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Les chauves-souris en Picardie
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Pm", que vive CHE S CASSE!//?IS,'*      É
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le renard". ’
Le loup, bouc _
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émissaire X FINALENENT, C'EST IQIGNON
CES CHAUVES- SOURIS y
15 F
Revue trimestrielle de |’ass0eiati0n PICARDIE NATURE
ISSN 0 182 4201 Commision paritaire N°6386(}


			
Picardie Nature n° 78 3
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En
Q ·îï C O
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Sommaire sel e Ed itorial
  r
. . T-]
3 Editonal r=·_I
E
11 L ‘ al d' . ? — ·
"“°"'°”“° et "°r - — Retour a la vie sauvage
12 Jeux —  
13 Adhésion et abonnement .· _ L'été dernier, 3 des 4 jeunes phoques nés en Baie de Somme,
· L ` trouvés en mauvaise osture, avaient du être recueillis. Sé-
18 Documentation _ , _ p I _ _ _
INFORMATIONS _ pares accidentellement de leur mere quelques Jours a peine
Z L après leur naissance, ils ont été acheminés dans les meilleu-
5 ^BF¤><¢ll¢S,l¢Sf€¤¤FdSVî· - · res conditions possibles à la crèche pour phoques de
Vcntcn paix   ; Pieterburen. L'équipe de la Réserve Naturelle de Baie de
6 . , ` - Somme et les surveillants de Picardie Nature ont mis une
iCI'C BIIHCC SENS I'8gC ..... — _ . .
_ fois de plus leurs moyens en commun pour la protection de
6 Leloup, bouc-émissaire ii la Colonie de ph0qu€S·
7 Loups et éleveurs... ; -
8 P<>w<1¤<= vive 19 œnard ·_ Q Il y a quelques jours, le samedi 6 décembre, après avoir été
VIE DE VOTRE   - soignés et élevés gracieusement pendant 5 mois par nos amis
ASSOCIATION - i hollandais, ils sont retournés à la vie sauvage, dans leur co-
9 Prise en charge d’un]eune î_- Omc Omgme
Ph¤Q¤€ sus - j Nageant librement dans le chenal de la Somme, ils sont pas-
10 Sonic dans la Reeewe New.   e sés devant un kayakiste, si près que Didier BOUCHER, pré-
Telle de 1aBm de Somme —_ j sident du·club de kayak de mer de Quesnoy le Montant, a pu
' · immortaliser ce tableau sur la pellicule.
15 Echos du C.A ._ —
16 Week-end au lac du Der- fi Tout un symbole quand on sait que l'homme, par son com-
Chamccoq j Q portement peut avoir un impact négatif sur la colonie ou au
ARTICLES GÉNÉRAUX   contraire respecter la tranquillité des animaux.
20 Le Bî¤, Cim Quoi? i C'est dans ce domaine que Picardie Nature et la Réserve Na-
24 Les ehauveeeeurte gn =·` turelle ont accentué leurs efforts en 1997 en multipliant les
Picardie — Z contacts avec les clubs nautiques de la côte Picarde.
DIVERS   Par la connaissance des zones de tranquilité à maintenir et la
19 Projet : le phoque moine et ·* 2 recherche d'un comportement adapté, nous nous sommes ainsi
la santé de l’ enfant de ; ' engagés à développer des attitudes individuelles compatibles
NOUADHIBOU, MAURI- } É avec la sensibilité des phoques aux dérangements.
TANIE L T
` · PATRICK Trnemw
PicardieNature, association à but non lucratif (loi 1901) afriliée à France Nature Environnemnt,
agréée par les ministères de l’Environnement et de l’Equipement.
Siège social : 14, place Vogel à Amiens
Adresse postale : BP 835 80008 Amiens Cedex 1 - Tél. 03 22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72
— Directeur de la publication : Patrick Thiery — Dactylographie : Jocelyne Lenne et Laurence Tellier
- Mise en page 1 Bruno Canon - Photographies et illustrations : Gérard Baudry, Régis Delcout, Patrick Thiery.
Impression: CAT Georges Couthon Dépôt légal 3ème trimestre 1997

4 Picardie Nature n° 78  
VITE DIT CYANURE DU SPORT !
Q . z—  -¤   Le groupe américain Cyanamid _l'ai pense à la pelouse ; e'est de
(déjà, avec un nom pareil, jen rherbe, d'où culture   trou protec-
61 11016 118115 16 C105) 6 518116, ¤V66 tion cyanémique. Ainsi la pelouse
EN   le Comité FI'3Ilç3lS d'OI`gElI1lS8ilOIl serait dopéo elle aussi_ Je dois vous
- ' _ 116 18 CCUP6 du M011d6 1998, 1111 dire que je m'y attendais un peu.
M¤ü¢z·r¤¤S des produits du 3CCOI'd (16 ].')3I`È€Il3.I`l3i HUX ICYITIBS Espérons quo los vapeurs de
œnou 1 d11€l1161 165 produits CY8119·1`111d C16· Cyanamid n‘incommoderont pas
_ · viennent "Produits ©fiiCielS dc les spectateurs. Mais après tout, ils
A11151, È T116111165, 165 "6ü11¤1’¢1$ du Protection des Cultures" de la pro- l'auront bien e}ieie}ie_
Val de Luce" est un élevage de chaine Coupe du Mondo_
8000 canards qui fait du foie gras! Cest une Coupe du Monde de quoi
Vous vous demandez quels sont ces dejà ?
Il faut vraiment avoir la foi pour produits 7 Moi aussi_ GERARD BAUDRY
manger du foie industriel.
eme, Bram TRANSPORTS DES DECHETS :
. .           .     _ 35 % du trafic intérieur de marchandises
 .1È` f '*   » ‘ ·>*:  $.    1 Q} " ·?F=·
` S elon un rapport de l‘Adème Actuellement, près de 60 % du ton-
- intitulé "La logistique et le nage de déchets produits en France
  transport des déchets ménagers, font l‘objet d'u11 transit depuis les
  9 agricoles et industriels", le trans- centres de regroupement jusqu'aux
° port des déchets représente désor— centres de traitement. La distance
    mais 35 % du trafic intérieur des moyenne parcourue lors de ce tran-
marchandises. sit est de 43 kilomètres.
Elle existe en Indre ct Loire Los transports do marçhandisgs Source La lCltTC Déchets ¤°7 d'a0ût/sep-
` '— ' • · · · · · bre 97
Lian, chaud accumulé demslcs seffectuant a une majorite ecra- E1}; _7 C '_ -75231}) _ Ced .05
V6l'g6l‘S au cours de lajoumee re- 5811ïC par la route (97 % du Y ` D mc uwcr ams en
monte le soir. Il suffîtde le rabat- tonnage en cc <1¤1==<>¤¤?¤·¤ em ` iî -«  
ttetanutttsuttesaues, da qua. lei d—‘=9h¤tS>» on èstimc   ,—e -, 1 <- _     -
annonce0 degré. (3'est ce que font qu Énvlmn un çamlonëur `   ; ,, _ · E '   _ `
deux hélicesmontées sur des tours m?‘S '°“_ °11°¤la¤°¤ ·‘t     ' Ã `     `
. d'une dizaine de mètres. Il fait auîourd hulmulspom des Y li   1      
froid pendantla journée, on_crée ¤ïd¤~$ È“°“agÉr°S Ou dcs   E1; ee   ~`       L
un chauffage au pied, dela tour, dcchcts md“St“°1S·   U i _ -_R“e·_ .  
qui protège ainsi 3 à 4 hectares. `**·*··""' ·· ' et . .. · --’
Mais Péolienne s'ente11d à`2 km et
c‘est insupportable à 300 mètres, ’
ce qui poseim gros problème pour    
lecvpisirraîî . Mais il parart q116 GH ··deeep1ere·· lc papier do oede permet de nettoyer un même
c_ S mn a c` bureau. papier jusqu'à 5 fois de suite avec
· ·- · ' d'altération
s Rétrz Lé »N. . . pm ‘
ogunrgëj uu". ru ts çi ·=gu”ieS OV Aux Etats-Unis, une entreprise a Source Ecologie XXI
2 ou 4 avenue de la ceiiseie inventé un appareil capable de dé-
Platancs3ll - 94266 FRESNES CEDEX barrasser le papier du toner* pour * encre pour imprimante laser et
_ qu'il puisse être réutilisé. Ce pro- photocopieur

Picardie Nature n° 78 5
I S i INFORMATIONS c
A BRUXELLES, LES RENARDS VIVENT EN PAIX
A Bruxelles, 16 chemin des Mario Ninnane, un policier féru de seront toujours remplacés par des
HOCï8lT1bUlC$ croise de Pll1S zoologie, réfute que le renard cons- congénères dès lors que la nourri-
CU Plus fïéflüëmmëm Cüllll d€$ F€· titue un danger pour la santé hu- ture abonde. De nombreux Bruxel-
nards. Protégés Sur tout le terlitoire maine, En Belgique, le dernier cas lois adhèrent à ces points de vue.
de la capitale dCpI.llS 1991, CCS pe- de trangmiggion de la rage du re-
îîîS C81'¤îV©f€S 011ï progressivement nard à l'ho1nme remonte à 1922 et Alors, longue vie aux renards de
colonisé 18 ville. Dans lîîjoüméû, les campagnes de vaccination se Bruxelles.
les renards Se terrent dans les parcs, sont révélées efficaces, écrit-il
les gI`8I1dS jardins Ou les installa- dang une revue gnviygnngmgmalg Source Animaux Magazine de novembre
tions abï‘md0TUïéC$· La Hllîî V€I1¤¢, Il souli ne ue l‘élimination des re- 97
ils trouvent la nourriture que la nards îstqinutile car l'espèce (SP? ' 39 BdBmhœr' 758‘7'°“"‘ CC"
ville leur offre en abondance. Ils çautoyégule ct leg animaux még du H)
commettent bien entendu quelques \`/ _ __ _- _ _
méfaits et leurs détracteurs les plus ; .    
virulents sont ceux qui élèvent des     É /
poules, ce qui n'est pas rare à   \\
Bruxelles. i fyàx   ’ gri-;g\î`.4l., \
Marcel Grard, Président de l'orga- —- _  I Q` x  ·`   i:-5   I ·T_
nisation "Connaissance et protec- // .        its É. gf ç      
tion de la nature à Bruxelles" ne 6*,   . Ãi§ë\§\Ãr`;"ii;i_iÉ/fîç? _ »  
nie pas les faits, auxquels s'ajoute            
le "pillage" des sacs poubelles. \\_      
Mais le régime alimentaire du re- w \   ",""`·‘°`2r=}l?ii'”ï       ‘;
nard se compose aussi de no1n- /\ `   ._ ___`;`_1_·ÉQ:·i,«_   ·$—   - ·*
breux rongeurs (essentiellement l· À "   :§‘ɧS"\ i\i\`il'i-"*%‘ i —i\   %—"¥`- 
. Q   .. a 1-A "   2‘<.·=§i·‘i·‘·€:—îs.1x.·.   *
souris et mulots) et M. Grard es- L à    '-3<·`;;;.;~£ il/.«'·  -2
time que son utilité dépasse de î ûk?/4]    â illilvf à " É
beaucoup les inconvénients. Il con- — l··§_î’—-···~ b ’°”T’·Q` ,_    
seille à ceux qui ont des poules "`” P-" ,— ï  ""îk/Az?  î
d'enterrer profondément un "" """ "'- À. -—··*   ____ Ai\ N `
grillage de protection. î *,2 ·;·:a     _
. -·~· i "' "
SOLIDARITE
Ap nom de quoi pourrait-on cessité des animaux sauvages que autant que les 2,3 milliards les plus
efuser au loup de se nourrir les hommes tuent par plaisir 7 pauvres,
par nécessité des animaux sauva- Signé Ysengrin il y a aujourd'hui dans le monde
ges que les hommes tuent par plai- de quoi faire exploser 600 000
sir ? bombes similaires à celle d'Hi-
Signé Goupil 800 millions de personnes dans le roshima,
monde souffrent actuellement de la   et Madame se plaint de ne plus
faim, toucher les allocations familiales !
Au nom de quoi pourrait-on refu- 358 personnes dans le monde, Palsambleu ! Quelle misère !
ser au renard de se nourrir par né- multimillionnaires, possèdent
Signé Gérard Baudry

6 Picardie Nature n° 78
INFORMATIONS I î  
/`\ _ - · _ J _ _,./\»~^/, /
1997 PREMIÈRE ANNÉE — 2 li r-Q-ëîî ~î~î » Éïsë"
’ î Ã ‘·  A   . ;   V r A
SANS RAGE u . JÃ""         E C È}
— ' \      '<
CHEZ LES MAMMIFERES TERRES- \   ·     ,/·
  ` "t‘—"ÑÉ.`·'."’Fe €%€’É£%e·È.;rf??¤?=*'    7 *
TRES EN FRANCE nn     ”
È to u` (   iÃ`r.,*»n‘~`// ( /`-r\ `
Le 17 octobre dernier, l'AFP     se A V-}; 
communiquait 2 L`0Tg¤¤î$m€ 5% Le   `  nf`?   iii; ' Ãïe   
refuse cependant en ( __3`_ .   · , _  ' -\:- _
Pour la première fois depuis 29 àT011T Tfî0mPh3llS11T¢       -*5 r , 6- l\ \
ans, aucun cas de rage chez les "îl <>0¤VT de T€$T€T vigilant, / p " °   V
mammifères terrestres n'a été en- prevîeut-il, ear en ne peut eensi- , _ ‘ _
œgisné en France depuis le 18 Oc_ derer un pays eemme indemne dc Il reste desormais a envisager les
tobre 1996, a annoncé samedi le le rage ¤1u'à 1'îSSue de deux ens sans rnenredes 991 Pennenrenrde msn
Ccmœ National d·Emd€S Vétérn diagnostic positif, Selon les ente_ triser, Sl le besoin s'en fait sentir,
paires et A1iment3jre5(CNEVA)_ res de l'Office International des les P9v¤1¤¤9¤S de renards re‘îe'
Epizooties (OIE) et de l'©rganisa· nues, dans les departements à rrs'
Le dernier cas enregistré ce jour- Tî011 Mondiale de T8 Samé (OMS)"- que, au nwcau de œnps des dépan
là était un renard abattu àMaubc1.t_ La menace pour la France reste tements dans lesquels la maladie
Fontaine, dans les Ardennes. Seule d011¢ "bel ¢T bien féelle", Caf IH nlnïnnnns Sow
exception depuis eette date, un egg Iïlâlüdiê COIITIIIUC à SéViI‘ En Belgi-
décelé le l4 mars sur une chauve- Que, Suisse €T Allümagîïî En 25 ans, note pnnn le CNEVA-
SourisàChaInpign6u11€S(McuI_th€_ la I`HgC   ete dlHgIIOSlÈlqUCC SUI`
€t_MOScn6)’ mais provoqué par un 40000 anrmaux sauvages, dont 80
virus de souche différente. Le bilan encourageant annoncé "est % de renards, et 10 ooo nnnnnux
à mettre à l'actif des actions de pré- dolnosnquos (cnam, onlons, povlnn,
Depuis la réapparition de la mala- vention et d'intervention" condui- onovnuxr Beaucoup plus $99* vrnn
die en France, en 1968, "c'est la tes par les différents organismes Solnplnpnnnont lnorte, mars 99999
première fois qu'aucun cas n'est si- responsables et des campagnes de one ne @9519155199 n nnornrnp nn
gnalé sur un mammifère terrestre vaccination orale des renards par ete n doplorpr (non T n none con`
pendant une année entière par les hélicoptère, reconduites chaque nn'SSnn°°)·
laboratoires chargés du diagnostic" année au printemps et à l'auto1nne. S”"'°°` AFP
note le CNEVA.
 
LE LOUP, BOUC EMISSAIRE .....
Le 25 septembre 1997, France réclamer l'extermination de la clôtures. Toutes ces techniques
Nature Environnement com- vingtaine de loups présents dans sont largement subventionnées et
muniquait : les Alpes du Sud. les moutons tués par les loups sont
intégralement remboursés.
Le loup, bouc émissaire des éle- Voici ce que les éleveurs oublient
veurs de dire : Défendre le loup, c’est aussi défen-
dre le métier et le savoir-faire tra-
Le retour aux persécutions d'antan Certes, les loups mangent des mou- ditionnel des bergers. Pourtant,
pour cette espèce protégée par les tons (encore plus volontiers quand certains éleveurs refusent les tech-
lois françaises et intemationales. ceux-ci ne sont pas gardés). Mais niques de protection des troupeaux
l'on sait comment limiter très for- mises à leur disposition par l'ad-
Les éleveurs descendront dans les tement les attaques : par des chiens ministration, afin de ne pas cau-
rues de Nice le 29 septembre pour bien dressés, du gardiennage, des tionner la présence du loup  

Picardie Nature n° 78 7
I Z I INFORMATIONS a         ' 1
îl uu: ~"‘··~.__\
x
L'élevage de moutons est, lui aussi, site en 1995 1'obot· val \
subventionné sans quoi il ne serait tage de 9 119 ovins " ,r X \
pas rentable. 50 % du coût de pro- dans le Seule tegion ii r
duction du mouton est pris en PACA (tietniets \
charge par l·Etat_ chiffres publiés par le Ministère \- 4 l/
de l'Agriculture). La tremblante 0
Environ 500 000 moutons translru- Pose- elle aussi, nn Vetitnbie Pto· M" mal i`
mants meurent chaque été sur le blème de santé publique au point I l
terrain en France (toutes causes tliieiie est inointensiitàdeoiototion j
confondues : maladies, chiens er- obiigatoite-   \ [ _  
rants, foudre, etc...). Nous sommes I jl} .   l/ll Vall/1 I
bien loin des 2000 moutons man- POURQUOI LES E1~E·
ges par le loup en elnq ans dans     SlOIl des dlStI`lbLlt€LlI'S  
des secteurs où, précisément, de PAS LEUR ENERGIE /
nombreux troupeaux ne sont pas   C · V8lOI'lSCI' UDC pI`OdI.lCtlOIl de (lU8··
gardes lité en recourant à des labels éco-
- protester contre la mondialisation logiques certifiés ?
Les maladies font peser des mena- des inoioties agricoles, le Conotin
CCS bien plus lourdes sur Félcvagc rence insoutenable des éleveurs Source Loire! Nûtilfé ltllllhlé 6N° 9
que les loups Z la bruccllosc ovine néO-ZélandaiS et l'écr·aScu-lent des WE-   VOUIB d,0[iVC(·   Orléans
(transmissible àl'l1omme) a néces- Ptix à le Ptodiiotion sons le Pres'
LOUPS ET ELEVEURS, `
ATTAQUONS NOUS AU VRAI PROBLEME I
Dans les Alpes Maritimes, le présence, humaine ou canine, du- les chasseurs cherchent a determi-
loup n'est pas aimé, spéciale- rant parfois deux ou trois jours ner avec précision (si c‘est possi-
ment dans le camp des éleveurs. consécutifs. Dans de telles condi- ble ___) le reel impact de la préda-
S'il est inutile (et faux) de dire que tions, les loups, 1Tl8iS aussi les tion des loups sur les populations
le loup n'est pas une  la l  _  ‘  chiens errants, voire des person- de ohmnois, chevreuils, meufleris,
menace potentielle  '·—_;,—,:·.;;;jr"ÃQ;§.: É; nes malveillantes (si, si I), peu- bouquetins et autre fauhe dont ils
pour les brebis, il con-   ` :5;;;,:  vent s'approprier quelques crit la charge, semble pertinentm
vient de faire la part   _' ;._  bI`€blS S3I`lS le lTlOlI1dI`e I'lS· Mais (lu'ils fassent front çolnlnun
des choses ! La noble   que i Mets depuis deux avec des bergers qui, peur la plu-
activité pastorale 8   BUS, toute diSl.')8I`itiOl'l part, ne gardent pas leurs bêtes, est
perdu beeueoup de Se   ...r     estuuse Sur le compte sans doute une manoeuvre ma1a·
COI1SCieIiCe l.)I'OfeSSiOI1-   .   dll lOl1p, (.lOIlt les mé- droite, que les défenseurs des loups
nelle, car les bergers       faits sont par ailleurs rrhesitereht pas a dénoncer l"
vant en permanence avec   grassement indemnisés
leurs bêtes et épaulés de   par le Parc national du Cet article est extrait de "La
chiens bien dressés sont   Mercantour. Une prati- chasse", n° 600 de septembre 97.
de plus en plus rares. On   que courante consiste On rraurait pas ecrit inieux_
assiste au contraire au   aussi à déplacer une car-
spectacle de plus en plus   casse en deux points dif.
fréquent de troupeaux   ferentS, à 24 heures d'inter- S0urceAss0cia!i0n pour la protection des
entiers livrés à eux-1nê-     valle   pour obtenir une ünfnlaizx sauvages ct du patrimoine na-
mes, sans la moindre     `‘`°`‘'‘'‘’‘'‘‘ ` double indemnisation 1 Que eeei (ASPAs1BP3~‘—2e270 Leeei

8 Picardie Nature n° 78
INFORMATIONS I I I
"POUR QUE VIVE LE RENARD"
ON VOUS MEN T !
Non, le renard n'attaque pas les massacre des renards n'a non seu- répéter n'impo1te quoi !
vaches, il ne pullule pas dan- lement pas éradiqué la maladie
gereusement et ce n'est pas le soi- mais il a, au contraire, contribué à La nature appartient à tout le
disant nuisible qu'il faudrait élimi- son développement. monde, et les protecteurs de l'en-
ner à tout prix. virormement, comme les randon-
Vous apprendrez encore que les ir- neurs, les adeptes des loisirs éques-
Une très malveillante campagne réductibles ennemis du renard, ne tres, du VTT, les cueilleurs de
d'intox est lancée actuellement pouvant plus crier à la rage, es- champignons et tant d'autres on
contre cet animal et l'ASPAS pan saient maintenant d'affoler les po- droit de bénéficier d'une faune et
en campagne pour sa réhabilita- pulations en brandissant la menace d'une flore riches et authentiques.
tion. Le renard est aussi beau de maladies aussi peu répandues N'en déplaise à quelques piégeurs
qu'utile et il est temps de remettre que l'échinococcose ! lls tentent ou chasseurs extrémistes, nous
les pendules à l'heure l ainsi delégitimer une chasse injus- avons tous le droit de rencontrer
tifiable en avançant un rôle sani- au hasard d'une promenade, dans
"Pour que vive le renard" est une taire loin d'être démontré. En fait, la magie du petit matin, la sil-
campagne nationale de l'ASPAS les arguments scientifiques expo- houette d'un prédateur libre et sau-
(Association nationale pour la pro- ses dans le dossier de l'ASPAS vage. L'ASPAS se bat pour ces pe-
tection des animaux sauvages et du prouvent que les prédateurs sont tits moments de bonheur pur.
patrimoine naturel). Le dossier de par nature incapables de pulluler, L'ASPAS se bat pour notre nature,
presse de l'ASPAS passe au crible et que ce sont eux qui jouent un VOTRE nature.
toutes les idées reçues concernant rôle sanitaire indispensable à
le renard, opposant point par point l'équilibre écologique. Quant au SU"/'C€’/l—*'·Y0€i¤îi0"Pm"'l¤Pm'CC"0/1 dw
les faits scientifiques aux rumeurs poulailler, l'ASPAS rappelle ici Z:;Z7""x ~"“"""g”’ “' d" /’”"`l""’i"” ""'
les plus stupides. Vous y appren- comment le construire de façon à Bam, Postale 34 _ 26270 LOR/OL
drez que la rage ne tue personne protéger ses poules de tous les pré- 7é;ép;,0,,e 0.}_7j_62_6.¢_86
en France et qu'elle a aujourd'hui dateurs, renard ou autres. Alors, de
quasiment disparu. En revanche, le grâce, que l'on cesse de dire et de
Elle aura lieu Samedi 14 mars 1998
à partir de 1 4 h
1`éS€1`V€Z VOl1'€ _lOLl1`11é€
un buffet repas est prévu pour la soirée

  : Picardie Nature n° 78 9
Eë= f .
tît LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION
n-2
PRISE EN CHARGE D'UN JEUNE PHOQUE GRIS
Le dilnanélié l6 11©VélT1l>Fé, un Pieterburen est aussitôt aleitée : le Une fois encore, toute une chaîne
jétllié plt©€l11é 3 été TTOUVÉ au phoque doit être réhydraté toutes de solidarité s'est mise en 1nouve-
Iiivéüll Citi Büllc de l`lléiîé éli fill les trois heures. Un avion viendra ment pour sauver la vie d'un jeune
Cl'aprèS-midi. L'animal H été inis le chercher à l'aéroport de Lille- phoque.
dans un endroit calme paf PaiI'iCl< Lesquin le lundi à 11 heures,
D¤f0$$é, gardé de la Ré$€TV€ ¤¤· Ont participé à la prise en charge :
'(I1I`€llC, C11 aïiôlldâïli IIBITIVÉE (ICS Au cours de la nuit, une brugquc
méml>féS Clé l'ass©<=iati©n Piéafdié montée de température nous alerte. M. et Mme Pierens, le Parc
Nattlfé P11iS Alain William ¤¢¢01ii· Les soins prodigués font baisser la Ornithologique du Marquenterre,
pagnè de Fabien Garcia et de fièvre et les réhydratations pour- le sernaphorè d'Ault, M. Patrick
Delphine Eflingéf ent pf©¢édé à 1111 ront se faire correctement. Triplet et M. Patrick Dufossé (Ré-
CXZITICII de l'3I`lllTl8l et Cfi"CCIîllé UDC ggyvg nafuœllg), Dglphing Erlinggfa
féliy<ifat8ti0n du jéllné l>li©€lt1é· Le lundi 17 novembre, à midi, le Fabien Garcia, Philippe '1`hiéry et
phoque s‘envole pour les Pays-B as. Alain William (Picardie Nature), le
C'est un 161100 Phoquc gris de 16 "Centre de recherches et de soins
kg, mesurant 1,05 in. Sen âge est Le soir, la crèche nous rappelle aux phoques" de Pieterburen.
estimé à 3 ou 4 semaines. La mai- pour nous dire que le transport s'est
greur peut expliquer son échouage bien passé. Le phoque a une tem- Cè phoque a été nommé "Patrick",
(¤0¤T1¤lé1¤é¤t, il devrait Péséf 餷 pérature normale (37°3) et dort en l'honneur de Patrick Dufossé,
tre 30 et 40 kg). L'aniinal est pre- profondément. garde de la Réserve naturelle, qui
b3blClTlCIIt Hé SUI` les côtes Hl'Igl8l· participe aux actions de yécupéfa-
ses, ll a dû parvenir au sevrage avec     · ~ M-·   tion déS ph0€ll1éS
un poids insuffisant et a rapide- ·   qi   À -;Ã?—"'   depuis deux ans
ment consommé ses réserves.  I   
La creche aux phoques de   i>=s —î—.·**»*· f’ ···~—·i’“·" , ALAIN WILLIAM
LA GRIVE MUSICIENNE NE J OUERA PLUS
]"avais rendez-vous avec elle, coup (de fusil), là, sur le bord de la aussi que c'est drôlement facile de
comme avec tous les oiseaux de route de la Maye, gisait un oiseau. tirer sur les animaux, eux ils ne sont
la Baie de Somme le dimanche 19 Mon père fait marche arrière, je des- pas armés, Et en plug, on n'a plus
octobre 1997 lors d'une sortie avec cends très vite de la voiture. Je re- besoin de la chasse pour manger, Et
Picardie Nature. Comme d'habitude, connais tout de suite une grive 1nu- si vous melticz un appareil photo au
j'avais préparé mes bottes, mon re- sicienne. Elle était encore toute bout de votre fusil, Unebonne photo,
pas (enfm mes sandwichs), mon li- chaude. Mon père regarde et me dit c'est quand même le plus grand des
vre d‘oiseaux et, comme toujours, qu'elle vient de "se faire plomber" trophées _ _ _ pour qui
j‘étais heureux, content de passer une par un chasseur. Ca doit être vrai car, aime la ` P  
joumée au contact de la nature, heu- avec mon copain, on a peur, on en- n a t u r e _  
reux de voir ces oiseaux, symbole de tend des coups de fusil comme si on Chiche! 9 i   _  
liberté, qui ignorent les frontières. était à côté. D'ailleurs, on baisse la __ l
tête tellement ça tire. J ÉRÉMY (9 ans  
Mais justement, voilà le problème. Moi, je voudrais dire aux chasseurs 3/4) aidé de son ` ` ·— `_ "  
On était presque arrivé avec mon : rangez vos fusils. Pensez aux papa   ——~  
père et mon copain Arnaud et, tout à oiseaux. Et je voudrais vous dire ,5kic ce

`IO Picardie Nature n° 78   _
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   F
SORTIE DANS LA RESERVE NATU- / il
RELLE DE LA BAIE DE SOMME ti T`? T
Le dimanche 19 octobre, en rai comparer leur matériel. L L,.
son du brouillard matinal, la
sortie d'observation des oiseaux Après un bon pique-nique (sand- L"
migrateurs s'est rapidement trans- wich sardines-cornichons) sous un
formée en initiation aux chants soleil radieux, le groupe s'est di- gf
d'oiseaux. Nous avons donc été rigé vers le banc de l'Ilette. A cet
initiés au piouit-piouit du vanneau instant, nous avons admiré le dé-
huppé, au klip-klip de l'huitrîer pie placement des oiseaux qui se diri- _,mgle_suxcus)’ c·est à dite uu be_
à ne pas confondre avec le koui geaient à marée haute vers le parc cusseuu variable ulbipes_
koui du courlis cendré. du Marquenterre 1 des huîtriers Apres ce mugmtittue spectacle, lc
pies, des bécasseaux variables, des gl-Oupc s·est divise en deux_ Lc pie_
Mais, petit à petit, le brouillard se aigrettes (la grande et la garzette) [nier est parti à la deccuveite des
dissipa au grand plaisir des por- et encore beaucoup d'autres que libellules ct le deuxieme u peui_
teurs de longues-vues qui allaient nous n'allons pas énumérer car la suivi ses iiivestigutipus cn pmitlip_
enfin pouvoir utiliser et liste serait longue. Toutefois il ne logics
faut pas oublier l'obse1vation d'une
· ` " 1 rareté Z un B·V·A (A·V·B pour les La sortie se conclut par la traver-
L? _ J 7) sée de la Maye sous le regard ébahi
  C · d'un groupe de bernaches cravant.
fgm·\ C`est avec des oiseaux plein les
.,""\ _ yeux et de l'eau plein les bottes que
llî   îl cette journée enrichissante se ter-
/“   T mine. Vivement la prochaine !
uk. É tlol •\’ I..»î|'«·#¢·-.·t·m. ée OLIVIER DESMARET
SAINT VALERY
LIEU DE RENCONTRES INTERNATIONALES
I 3 protection de la colonie de Valmy est devenu un lieu de rem cipé aux missions d'éloignement
l"?q‘¥°S de la.BÈ‘i° d° S°'?“?‘° °°““°S l‘“°’"·?tð“f‘l°S· NÉ“ÉS des phoques (conference de
UC S6 llmlœ PaS 8 l€$P¤C€ F€g¤0· avons eu le plaisir dy accueillir lasse)
nal, voire national. De nombreux john dg BQER (l>ay5-l3a5), Gillian p '
contacts hors des frontières ont été FLQWER (Canada), ltzigr SANTA .
établis depuis longtemps, par MARIA (Espagne), Ellen ïuîgîsqpueîgâîîlïpïâsïîâe ïeleî
exemple la collaboration active SC]-[AFER(A]]gl]1agng)_ .
avec Pieterburen (Pays-Bas) et  îIgt(;;îcïIgAAZl£ît1Faît?€A` SA-
¤V€C C0Tl¤¤€ D1 TRANI (Milan, En décembre dernier, Nicole `
ItaliC)· HAJDU (Canadienne d‘origine
hongroise) avait egalement parti-
Les 14 et l5 juin derniers, Saint ALAIN WILLIAM

3 .l.
; .. .. _ [   ·   Picardie Nature n° 78 1 1
  ,   I! Ã È `   · = I d •
Nous vous proposons deux types de sorties :
Sortie d’initiation : Elles ont pour objectif la découverte du site, des milieux qu’il abrite ainsi que sa faune et sa
  flore. L’objectif est d’informer sur l’écologie ou d’apprendre à reconnaître les diüérentes espèce; ` · _
Sortie d’étude : elles ont, comme leur nom l’indique, pour objet l’étude donc le recueil d’informations sur la
  flore ou la faune des sites et non l’initiation à la reconnaissance des espèces. Elles n’en ont pas moins une
‘ vocation pédagogique car, à cette occasion, vous apprendrez certaines teclmiques et vous vous famîliariserez
avec une autre approche de la nature. Elles s’adressent à un public plus motivé.
Pour tout renseignement : Picardie Nature, 14, place Vogel 80008 Amiens Cedex 1 - Tél. 03 22 97 97 87 - Fax. 03 22 92 08 72
  Dimanche 21 RDV à 9h30 à rentrée du cimetière les cadavres d'oiseaux que lamcr aura
‘ decembre 1997 Durée ; lamaünée déposés. Nous nous donnerons en-
Reeensemem dieîseaux mom Sm. suite rendez-vous à la station d'étu-
le littoral picard (80)   Dimanche des C11 Baie (16 SOITIITIC Oill1OI.1SlTl8.Il—
En plusieurs petits groupes, nous par- o ll janvier 1998 sercns au onono ot[onsnno¤ nous oo'
courrons les plages du littoral picard Recensement d'oiseaux d'eau sur tormmorons ot[ donombrorons los
en recherchant dans la laisse de 1ner le littoral picard (80) olsoouîs mmnssos
les cadavres d'oiseaux que lamer aura Dans le cadre du comptage intema- RDV o 9noo a la garo de Noyonos'
déposés. Nous nous donnerons en- tional des oiseaux d'eau (B.I.R.O.E.), snnmor là 15 km à llonost o'Abbo`
suite rendez-vous à la station d'étu- nous dénombrerons les oiseaux d'eau vnlo? _ [ [ _ _
des en Baie de Soimne où nous man- sur l'ense1nble de la Baie de Somme. mmoo I laïonmoor provon un pnluo'
gerons au chaud et ensuite, nous dé- Des petits groupes d'obsewateurs se mono
terminerons et dénombrerons les répaxtiront sur l'ensemble de la Baie
oiseaux ramassés. pour compter simultanément les /0 _
RDV à 91130 à la gare de Noyelles- oiseaux.   Dnnnnono
sur-mer (à l5 km à l'ouest d'Abbe- Les personnes non spécialistes mais 22 féVl`lCl' 1998
ville) intéressées par le comptage peuvent R¢C¢¤$€m€¤î d'oiseaux m0î°t$ SUP
Durée : la joumée, prévoir un pique- venir pour s‘initier. Elles seront enca- le littoral PîC8¤°d (80)
njquc_ drégg dans chaque groupe par rm Or- EH plusieurs petits gI'OU})CS, HOUS pal'-
nithologue <;hevmm·ié_ courrons les plages du littoral picard
  Dimanche RDV à 9h00 à la gare de Noyelles- cu recherchant dans la laisse de mer
28 décembre   guy-mer (à 15 km à ]'Quc5t d'Abbe- les cadavres Cl'OiS68UX qL1Ci31Tl€I` 8L1I'3
Les oiseaux du cimetière de La Ma- ville) ooposos Noos nous d¤¤¤¤r¤¤S on'
aeieine à Amiens (80) au cccrs des Duree 1 lajcumécr prcvcîr uu pique- Suite l€¤d°Z·V°¤S à la Station d'ém·
Saisons : lihîvel. njqug des en Baie de Somme où nous man-
A roccasion dc quatre Semee repep 0 gerons au chaud etensuite, nous dé-
ües sur les quatre Saisene vous peup   Dimanche termmerons et[ denombrerons les
rez découvrir et vous initier à la re- 25 janvier 1998 olsoonx mmassos
comiaissance des différentes espèces Recensement d'oiseaux morts sur RDV à 9*130 à la Èaro de Noyonos'
d'oiseaux qui fréquentent les parcs et le littoral picard (80) snnmor là 15 km n ronost o'Abbo'
jardins tout au long de l'année. Cette En plusieurs petits groupes, nous par- Vino? _ [ [ [ _
sortie sera consacrée aux oiseaux hi- courrons les plages du littoral picard Rues i laJonmoo~ lnovon un lnq“o'
vemants. en recherchant dans la laisse de 1ner nnl“o·
REMARQUES:
- Ces sorties ne sont jamais armulées. Si en cas de force majeure, nous y étions obligés, vous en seriez infor-
més par la presse.
- En cas de problème de déplacement, il sera parfois possible de vous véhiculer, veuillez dans ce cas nous
téléphoner afin que nous puissions organiser votre accueil. ‘
- Pour les sorties sur le terrain, il est préférable de se munir de bottes et de vêtements de pluie.
- Pour les sorties d‘initiation à l'omithologie, notre association met à votre disposition des paires de jumelles.

12 Picardie Nature n° 78
HORIZONTALEMENT
A. Niche dans les vieux arbres
B. Réglée
C. Mammifère - Participe passé
D. Trottoir - Mou
E. Tissu - Drame
F. Préposition - Tortue de mer
1 2 3 4 5 6 7 8 G Adverbe - Coeur de la mite
A   H. Petite lueur
B IIIIII I
1 VERTICALEMENT
C     l. On les voit en baie de Somme
D     2. ld Est - Jamais sans les autres
E 3. Nettoyai - Participe passé
F   4. ....-5.... ....0
5. Saison bouleversée · Moitié
G -     6. N'est plus ce qu'e1le était - Est dangereusement menacée
H   7. Est bénéfique aux vieux os
8. Chouette
Reportez la lettre correspondant à la bonne définition dans le cadre ci-dessous et vous
obtiendrez un nom d’oiseau.
1. Buteo buteo 4. Pie
Bondrée m Lon 28 cm K
@ T Lon  54 Cm A
Torcol E Lon  46 cm S
2. Héron 5. Crécerelle
Blanc V Faucon E
Noir I Chouette V
Cendré N Pi  it A
3. Fou 6. Noire
Mer E Mamucuc E
L Etan s U Steme R
Cam • _ e E Macreuse E

î
I . .
I Picardie Nature n° 78 'I 3
I T; ,, Adhésion à l’association Picardie Nature,
I   _ abonnement à la revue trimestrielle
I   È et à la revue ornithologique "L’Avocette"
I ig Année 1998
I iE* Cochez les cases correspondant à vos choix
I
I
I Renouvellement E] nouvelle adhésion / abonnement II]
| NOM ................................................... Prénom .....................................................
I Noms et prénoms des différents adhérents .............................................................
I (pour adhésion couple et famille)
I Adresse .................................................................................................................
I ........................................................ Téléphone (racumo .........................................
I Code postal ...................................... Ville .............................................................
I s’agit-il d’une nouvelle adresse oui [J non [I]
I Adhésion à l'association PICARDIE NATURE montant à verser
I Moins de 16 ans .......................,..... 25F .......................................... -
I N orm ale ........................................ 6OF ..........................................
I de soutien ...................................... plus de 6OF ..............................
I C ouple .......................................... 90F ..........................................
I
| Famille .........................,................ 90F+lOF par enfant ...................
I D on .........................................,i.................................................... —
I Don de soutien pour le centre de soins ............................................ -
I Don de soutien pour la protection des busards en Picardie ................ -
I . .
Q Abonnementà la revue" Picardie Nature" É
4 n° par an ................................... 5OF ........................................... _
’I Abon_nem ent à la revue" L'avocette" _
l volume soit 2 à 4 fascicules: l©©F si adhésion à Picardie Nature,.
I ............................................. 1 20F sans adhésion à Picardie Nature _
I A Règlement total : 
I .
| Chèque bancaire I;] CCP C] Espèces [Z] Autre 1 .......................
I Règlement à I ’0ra're de Picardie Nature
I
I Merci de retourner ce bulletin accompagné de votre réglement à :
I Picardie Nature- BP 835 - 80008 AMIENS Cédex 1
| Souhaitez-vous un reçu fiscal (adhésions et dons uniquement): oui E non Cl

'I 4 Picardie Nature n° 77
Solution des mots croisés parus dans le n° 77
123456789 lO1l1213141516
A ï L E U E M 1 L L E T N A
S N El M C El A A A [BEI U S
C N  N N E T T E @@1 U E E
D U T 1 Q R 1 Ej N Q U R E s
E N E T G R 1 v E N A É
F M E @ L E s 1 L U R E 1 1
G M Y El II U 1 S El N S
H11= G S EC H R E
1 E II L 1 N IIEI U 1 L L El T
J L 1 T Ejï N E s U v U s
1< Q Q E T Ej U R N E A U X
L U Y T E L s Ej R E] E R
M G E N T T R E M 1 E E M U
N T 1 E [Q E 1 E L Y T 1 E s
0 L S EI Il S L El R S 1 N Il E
Avec mes excuses : longtemps prend un G que j’ai oublié (2 vertical) Gérard Baudry
25 I4 24  20 13 24 14  14 12 10 30 28 14 26 26 14
SE IN GRE E FAUVETTE
PICEIPIIIB Nature VOUS &l(II‘BSSB  
1 @à ;1@§É§@ àâpmmr    
              AYSS          
 ·—     '_ —~·.·f.' " _ ‘··_ ' __   ·-z>*.~· ii .  
,:2iS..A1J}r1; JI 1.. \,\.·\.=·..L~,.·.L   p_  
  ?
pour |’année 1 998   '

  Picardie Nature n° 78 1 5
lrèi ?
  ' LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION .
ECHOS DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Le Conseil d’Administration de nent les chasseurs, en particulier Nature se1ori un protoeoie qu·e11e
l'association se réunit chaque pour le maintien de la date de fer- etab1ira_ Le C_A_ est daccord sur
mois. Des iiforniations intéressan- meture au 28 février. Le C.A. dé- le pririeipe Reste a etudier le pro-
tesycirculentetdes décisionspor- cide d'écrire à ces élus pour leur toeoie 3
tant sur le fonctionnement ou sur rappeler l'existence des directives
des actions de protection y sont européennes et les informer sur la Cgnsei] d'Admi“i5[y3(i(m
prises. jurisprudence française dans ce du 4 novembre
domaine.
CCNE Vllbïiqllë MIG POS POIIV objet Relâehey de 3 jeunes phoques
(18 CIl)‘€SS€)‘ HNE HSIG G.\']70l(S(iV€ d(?S Les 3 phoques recueillis cet ete en
sujets abordés mais simplemenlde COI1S€il d'AdmiIliStl‘3ti0Il Baie de gomme sout toujours au
présenter certaines décisions que dll 7 octobre Ceritre de Pieterbureri, Avarit de
HOIIS PGHSOHS lliilë defaire COH}’IOî·· decider d'une date pour les fetnet-
tre à nos adhérents et lecteurs. Conseil de gestion de la Réserve tre dans 1eur eoioriie cforigiue, le
Naturelle da Baia dé Somme C.A. souhaiterait s'entourer de cer-
    Le pI`O_lCt de budget de fOI'lClÃlOI'l· taines précautions, en particulier
dll 2 SCQÉBIIIDTC nement de la Réserve Naturelle, 1·avis du Ministere qe1·Erivirorme-
intégrant los activités phoquos ment et de la Reserve Naturelle de
Contrat de travail de Laurence menées par Picardie-Nature, a été Baie de gomme Ceux..ein'avaiei·1t
T€lilCl‘ pl'éSCI`lié EUX ITICIUDTCS dll Conseil pas eneere statue sur ce sujet au
Laurence Tellier qui occupe des de gestion. Ces activités sont re- mois de septembre (1)
fonctions de secrétariat depuis plu- conduites pour 1998.
sieurs années voit son contrat de Actions en justice
travail à temps partiel s'achever fin Destruction de cormorans Le C_A_ mandate _]eari-Marie
novembre. Le C.A. décide de le Xavier Commecy a assisté à une 'fiiiery pour represeuter l'assOeia-
renouveler pour un an. Parallèle- réunion organisée par la D.D.A.F tiori et se Constituer partie eiviie
ment, d'autres fonctions seront dé- abordant la possibilité de détruire dans dix affaires de eapture ou des-
terminées avec l'intéressée. par fusil des connorans sur la base truetiori cyespeees protegees (bu-
oo 10 % dé la population obsoniéé ses, bemeehes, buter-S, entre
Actions phoques dans chaque région. Le compte- autres___)
Pierre Dolphin, trésorier, soulève rendu de cette réunion qu'il nous
le problème de l'i1nportante avance lit montre une confusion entre les projet maree basse - 23 mai 1993
de trésorerie que l'association doit sites de nidification et les reposoirs A1airi jaequet a assiste a une reu-
consentir, le premier acompte hivemaux. Le C.A décide de réa- uiori orgariisee par le C1>1E_ ]_,•ope-
n’ayant pas encore été versé par le gir à cette présentation erronée de ration "maree basse" eousiste a or-
gestionnaire de la Réserve Natu- la réalité en écrivant au Ministère gariiser une mariifestatioii sur le
relle de Baie de Somme. de l'Environnement. theme du littoral a1•iustar de ce qui
se fait en Angleterre. Plusieurs per-
Cllasse au glbler dleau sonnes de l'association pourraient
Dans un article paru dans le Cour- Dénombrement des busards rea1iser des auimatious
rier Picard, les deux députés P.S. La Fédération des chasseurs de la
de la côte picarde, MM. Peyon et Somme propose un comptage de (1) Les 3 phoques ent tiriaiemerit
Hamel, annoncent qu'ils soutien- busards en commun avec Picardie- ete re1ae1ies avec succes le 6 qe.
cembre après-midi.

 
16 Picardie Nature n° 78  
ré- ê
LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION   '
1;-
WEEK-END AU LAC DU DER-CHANTECOQ
BAR-LE-DUC
mms •       ,,   . , ,
Q _  _;, . H? g·)5«—a:§ lat:
VITRE-LE:·FRANC;©1S _ 1- · 5--. ·-_- ;_g;g·§·à»=jâ·§yag9 5g;
' /r’_ · L - à   J? -vt-/;;~É;ïë.îÃÃ`¤¢;g '
"‘ ST-¤¤1¤¤= ~.«~<:»· -  
GIFFAUMONT  a J   i`   ii É?  
I
24 membres et proches de l'Asso- étant plongés dans l'eau à la recher- ch antccoq
ciation se sont rendus les 8, 9, 10 che de leur nourriture. Pendant ce il est si rare et si farouche que tous
et ll novembre derniers à la sortie temps d'autres, sur les petites îles, ceux qui l'ont vu ne sont pas près
organisée par PICARDIE NA- dormaient et cachaient la tête sous de l‘oublier. Quant au spectacle de
TURE. ll faut remercier, à ce su- l'aile. l'envol des grues, il y a peu de qua-
jet, Francine et Gérard BAUDRY lificatifs assez forts pour dire
qui avaient remarquablement orga- Nous nous soinines proinenés sur quelle impression cela peut laisser.
nisé cette virée. la digue jusqu'au retour des grues
qui étaient parties se restaurer dans Aprés avoir préparé nos sandwichs
Le premier après-midi, nous nous les champs alentour. Le spectacle nous sommes partis observer
sommes retrouvés au port de offert par le vol de l‘un des plus l‘avifaune des étangs p1·oches du
Chantecoq. Trois générations de grands des oiseaux européens était lac. Encore une fois, nous avons
passionnés de la nature étaient pré- fascinant dans cette douce luinino- été surpris des faibles niveaux
sentes avec force jumelles, lon- sité de tin d'après-midid'auto1nne. d'eau, inhabituels aux dires des
gues-vues et manuels biens utiles Les "Krrou-Kru" des majestueux connaisseurs.
aux non-spécialistes mais dont oiseaux complétant le spectacle
l'aide, pour l'observation et la dé- visuel pour graver dans nos mé- Je ne me souviens pas de tout ce
tennination, est loin de valoir celle inoires de merveilleux souvenirs. que nous avons vu mais, outre la
des véritables ornithologues pré- plupart des oiseaux déjà cités, je
sents. Avec mon copain Jérémy, nous me rappelle des grands vols pla-
avons couru sur la digue et fait un nés des femelles et juvéniles de
Nous avons pu admirer les grues concours de ricochets. Quand on a busards Saint-Martin, des grandes
cendrées, des canards siffleurs, à peine dix ans, on ne peut pas res- aigrettes resplendissantes, des grè-
souchet et colvert, des oies cen- ter tout letemps sérieux. bes et des buses variables sur-
drées et des sarcelles d‘hiver sans En soirée nous nous sommes tous veillant leur casse-croûte du haut
oublier les plus communs hérons retrouvés pour dîner dans une des piquets de pâture. Les adultes
cendrés, vanneaux, grands conno- auberge. C'est bien sympathique se sont passionnés
rans, larifonnes et corvidés. Le lac ces occasions de mieux se connai- pour des
n'était pas très plein mais les tre. c h e -
oiseaux n'avaient pas l'air de se Le lendemain matin, il fallait être vreui l s ( i __\.—\;_ '
plaindre de ces grandes étendues sur la digue à 7 heures. Je ne me qui se , l ssi`:. Mx  
boueuses entrecoupées de petites suis pas réveillé à temps. Jérémy p r 01n e - \\ `   \   ·_
mares. Des canards, bien souvent, si. Il ne l'a pas regretté car il a pu n a i e n t _ v ·"·   \
on voyait surtout le croupion voir le grand Pygargue à queue dans la ·« W Qvi _
pointé vers le ciel, le cou et la tête blanche. L'oiseau était loin. Mais pl ai n e. MV;9 J ' I

F-i ··
  Picardie Nature n° 78 'I7
!'—I   =- ·
·E- _' Z
Eg ' LA VIE DE VOTRE ASSOCIATION il
Pendant ·‘É    , _ r ` ='  î- d e foit -1n'a appris que c'était une fe-
ce temps- ‘î·;__f ' · .   '•"# n 0 u s melle parce qu'elle n'avait pas de
là, avec `>‘^     dont un tubercule rouge au bec. De pres-
Jérémy, nous yi g- .—  ` fg   “ fort con- qu'île en presqu'île, nous sommes
avons vaqué à des oc- 1 li      tingent de arrivés da11s la forêt de la "Cornée
cupations très intéressan- ` ` . I Q , ; `   ' ‘  belges très in- du Der" qui est réputée pour ac-
tes comme, par exemple,   ·/ » ' I y  téressés comme cueillir quatre espèces de pics.
faire les équilibristes sur de ·-è_ · ·' Qi. lg   nous. Nous l'avons parcouru à pied sur
grosses pierres en bordure `*î, 2%-]/   , une bonne distance mais les pics
de l'eau ou bien, à un autre li] ‘/` · H 5;% Lundi matin les pas- ne se sont pas laissé voir. Par con-
inoinent, se pencher au risque ,·  /7 ' . sionnés se sont de nou- tre, à chaque ouverture sur le lac,
de tomber dans une grande benn  '· · I veau levés avant nous avons pu admirer des grues,
à ordure flairant si bon le pois- È l'aurore pourjouir une des oies,... Lamarche 1n'aparu lon-
son pourri. Nous avons essayé_\‘ ,3, [   deuxième fois du pro- gue,je me suis consolé en pensant
d'approcher les grues en voi- ‘ , i"·` '  `i,',f· digieux spectacle de à mes copains qui, au même mo-
ture, mais ce n'était pas facile \  ` _, . f p}\'envol. J'ai retrouvé ment, étaient à l'école.
car elles sont très farouches et ' Jérémy et une bonne
nous ne voulions pas les perturber. partie de notre groupe à "la 1nai— À la fin de la promenade, la nuit
son de l'oiseau et du poisson". n'était pas loin d'être là, mais quel-
Cette visite fut fort instructive et ques courageux ont, malgré tout,
J'attendais avec impatience l'heure distrayante tout à la fois. Ce site a manifesté l'intention de terminer,
d'aller à "la ferme aux grues". Mais vraiment été aménagé par des gens comme chaque jour, l'après-midi
je fus fort déçu car, cette après- compétents et respectueux de la sur la digue.
midi-là, aucune n'était venue se nature.
nourrir des résidus du champ de Mardi ll novembre était le dernier
maïs laissés à leur intention. La Nous nous sommes tous rassem- jour et ce inatin-là, nous avons fait
permanente de la L.P.O. a expli- blés pour le pique-nique. C'est la preuve qu'à Picardie-Nature on
qué que c'était la faute des chas- alors que j'ai vraiment pris cons- n'est pas uniquement obnubilé par
seurs dont le bruit des tirs effraie cience du savoir-faire de nos or- les oiseaux. La visite des jolies
les grues. Heureusement, ils n'ont ganisateurs qui avaient programmé églises à pans de bois nous a occu-
pas le droit de les chasser. Enfin, la pluie juste pendant la pause-re- pés toute la matinée. Pour moi, ce
notre visite a, malgré tout, été po- pas afin de nous permettre de pro- fut alors l'heure de dire au revoir
sitive car nous avons, grâce â no- fiter pleinement de notre après- aux amis.
tre petite obole, contribué à soute- midi.
nir les actions de la L.P.O. C'est chouette quand \ même
Celle-ci nous a vu faire le tour du le LAC DU DER. " l
Ce dimanche s'est terminé sur les lac. Nous avons avancé sur l'an- ·   "' ' Ã
digues pour le retour des grues. cienne digue de la presqu'île de PIERRE MANSOT ` y à, Dit · \ ,
Nous avons eu la satisfaction de Nemours où nous avons vu des "i’,.·§'\§§·;ç.·.\ 
voir que nous ne sommes pas les oiseaux déjà cités plus des courlis .  
seuls à adlniYCT UOS alUlCS hiver- et UI'] tE\dOI`I'\C, Jéfélny -   CSÈ t1'èS     f 
nantes car il y avait foule autour ` "  " }yi"'·'~
PETITES  
Appareil photo ZENIT 122 S avec objectifs 58 mm et 300 mm avec
  crosse, filtres et valise, 500 F
Zoom l5x60 pour Kite 60, 500 F. Téléphone : 03.22.55.00.7l

18 Picardie Nature n° 78 l   I
DOCUMENTATION   .  
Cette rubrique vous présente quelques livres et revues disponibles à la bibliothèque documentaire de Picardie
Nature, 14 place Vogel à Amiens. Une permanence documentaire est assurée les Mercredis de 15h à 18h,
sau|` vacances scolaires. Les adhérents qui ont des idées pour améliorer ou compléter cette rubrique et, en géné-
ral toutes les bonnes volontés, sont les bienvenus.
ALAIN Jacouisr
Parmi les REVUES diale, un résumé des réflexions et ac- oiseaux continentaux en baie de
  tions pour la protection de l'environ- Somme pour cette même année.
NOU5 rgcgvorlg dg rlombrguggg rc- 11Cm€I'lI Z "* Pour l'8.UII`€, plus varié iigllfêiit
vues et rapports dans lg cadre d'un - Comment gérer les forêts '? des articles portant sur une espece
écllarlge dg publications avec les ag- — Réintroduction de l'ours. (Avocette, Aigrette garzette,
gpciatiprlg dg protection dg la nature - Des éoliennes libres comme l'air. Tarier pâtre, Chouette chevéclie,
Venez leg Consulter ! - Catastrophes climatiques en 1998. Grande aigrette et Panure à mous-
- Et un dossier sur l'innovation auto- tache), chacun relatant les modifi-
Q Lc courrier de la rlrllure ; revue mobile. cations de statut intervenues ré-
nationale bimestrielle éditée parla So- _ eemmem Pom lime de ees e$Pe'
eaete Nationale de Protection de la NLE “°“'“"'E" '“ “^ ces dans la régim ¤¤ faisant ¤¤
Nature (SNPN). Nouvelle adresse ;   bilan des observations. D'autres
g_rue eels 75014 pARlg articles portent sur les oiseaux
d'une région (la plaine maritime
Nevembnedeeembre 1997, NO 167   J) \l picarde telle qu'on ne l'avaitjamais
_ Eellosüeluellles l l .· WL  . /" imaginée d'un point de vue richesse
Des dragons, des hirondelles et des  —=_.£ """ I  Olnlthologlquc) ou im ml bllan
bulldozersl lieâf È - .   I I- reglonal (lUl't€ enquete i'l&tl0I'l3l€
Lancement d'un plan de sauve- '·=·"   ‘· · ·-  _ ? " (landes cn h‘V°l)·
garde de l'érismature à tête blan- ` .i_  .   _'   _ , _ _
ehev llt ‘ J     _ _ _ Bret`, 2 fois 34 pages ecrites bien ser-
lee mme de ltautemme A85 en rées sur les oiseaux de Picardie; Si
questlonl cette lecture vous intéresse, n‘hésitez
Première naissance d'un Gypaète ,___,____ ______ _, ,,,,,,.,}§7e ,. pas a Vous ab°““°l·
depuis cent ans dans les Alpes. XAVIER CGMMECY
Résurgencc du braconnagc des ele_ O L'av0cette : revue de la Centrale
phants pour leur ivoire. Omlmelegique Plea1de·
- Protéger la nature sur les terrains L’A  
militaires ; le pari tio conservatoire Décembre. Chaque <>r¤îth¤1¤a¤e pi- fr-·-~-=  î
ryeepeeee naturels de Poitou- card le sait, marque le retour de l _w____l__m_
Charerllee l'AVOCETTE. Pas l'oiseau bien sûr, _ ï'~"¥?·""°"'°
_ Les eheuveseourls de la forêt de mais la revue du réseau des observa-   ii.'i‘É:·È:É'··.È?..
Fontainebleau- teurs regroupés au sein de Picardie  
· Robert Hainard ; la nature de var- Nawre. revue qui fête sa vî¤atîèm•=  
taste. ¤¤¤ë•=· Q   ,.aïi···`~r>«...îlr,
. Le pere; Dans les deux numéros sortis de l‘im- l îll   ·
· Avec les Rhinos blancs de Ma·l>otos vrimerie Ces i<>¤rS-Ci. av ¤<>mi>t•= de l  gl 
l le parc national de Mapeles au Zlm_ l'année 1996... mais nous avons connu       : "
babwe est l‘habitat du Rhinocéros. men Plfe eemme retard. flgmem ï '
- Une bibliographie 1 les ouvrages na-  
turalistes sortis durant le bimestre. M Pour l'un, la synthese des ob-
` servations réalisées en Picardie en
O Ecologue XXI : revue de presse 1989 (très tardive mais la synthese Sl VOUS Venez vlslter yeepeee de_
internationale éditée par 1'associatiott annuelle est très complète, pour eumemalle au 14 pleee vegel à
" Eeelegue XXI " llavenll- il nly aura plus tam de le' Amiens, vous pourrez aussi acheter
mm la Symhèsc 1995 Cst en Vole des livres, des brochures, des cartes
Septembre-octobre 1997 d'achèvement). Le bilan du suivi de postalesm
Près de 200 articles de la presse mon- la migration post—nuptia1e des

Picardie Nature n° 78 `I 9
L'ENFANT DE NOUADHIBOU, MAURITANIE
,,.srs ,l. ; INVENTAIRE mas MOYENS OBJECHFS
,·    ’ » DISPONIBLES ET EVALUA-
="tt ’it‘*t?·i§t°^· ‘ ’  i · Le `ét " L Ph M ` t l
  al    TION DU MATERIEL ET PIroJ I é lI0<lue orne e a
a       EQUIPEMENTS A METTRE S3.I`ltCIdC I Enfant I 3 pOUI Ob_]CCUfS Z
     '· Fx N OEUVRE . ·l'ass1stance medicale aux enfants de
" 3. ·:t:t¤n?s·?w:’t}·i»té«=î>t·;»=%=è=t* :· ii. E · . .
Étüttlir  `tstîtëfëst     `,,7î 'êfâsë Nouadhibou par l'obtent1on de ma-
1§J·eZ—‘i;\2}   ML il? I   —· fa ·~ , . , .
raçq ao la    L  Euulnnncnlê et moyens à mama on œuvre: tenel et de moyens medicaux.
 Tite`?  rf   et   · le dévelo ement à travers cette
 1à; Et   les  s··l=·t9s, ~ . pp . .
· ef!   Eguigement médical : action d'une pnse de conscience sur
t Yin, .'~·•€ of"} ` ' · I _
ttt _   · thermometres la necessite de la protection du Pho-
    - ' "    · stéthoscopes que Moine et de son environnement
  ' tensiemeees en mettant en relief l'interacti0n Pho-
  i ` eteseeves que Moine - E2y’0nt - Santé.
a us · ophtalmoscopes
· balances, toises
, . · réactifs de recherche de l‘albumine et du
Nous vous presentons UD Prolet sucre CONCLUSION ET RESULTATS
conjoint de protection d'une es- _ matérlcl chlmrglcal I ATTENDUS :
pèce menacée et d'3SS1SI8IlCC 1néd1- _ haricots
onto aux enfants- Ce PToJot dont t`1n1· - plnçgg Ce projet vise tous les enfants de
tteteut est le neeteui Mehemed Ould - ciseaux Nouadhibou, avec une attention par-
Ãtunoo Sotetn de Neuedhibeu (Mou' - boîtes chirurgicales ticulière pour les enfants non scola-
nte·nte)> eetuettetnent en feiiiiesien · sterilissteurs risés, les enfants de la communauté
de spécialité pédiatrique à la faculté -tils de suture des pêcheurs et les enfants les plus
de Rotterdam, nous a été présenté par — g8¤ïS démunis.
la Cl§è°t‘°n,"“‘ Pt‘°"“°S d° },TÔtS d° "°“°“°’“ t'°‘“t"’“°S °‘ "'°“' Les r~ess1tots esoorootos soots
Pieter uren ays-Bas). l·a · · l· · · ·
_ _ I _ _ · · · _ - ppu1 a assistance medicale aux
Nouadlnbou se situe geograpluque- dâtgtdes utmattes t tmchettes (peut m° onfams dc Nouadhibou,
niîiïlaîgotd îîtlla È/Iaumanlc dit · plâtres (bandes plâtrées + coton cordé) ' to_oonn`tbutton à le eieeti§>¤ olun
oo o o oeon en Cluor sur oIPo' · équlpomoms pour Solos wurgoooo environnement favorable a l'epa-
nlnsuto du CoP_'Btune> n le fieiitieie · réfrigérateur pour stockage des médica— nouissement moral et physique de
du Sahara Occidental. Sur ses cotes ments l·onfanl I llommo dc domalnI
teeneusee se tieuve le plus gtende ‘ lits d'no$Pn¤uS¤non - la création d'une génération dejeu-
colonie mondiale de Phoques Moi- l nes, engagés et motivés pour la pro-
nes. I I   tection du Phoque Moine et de son
La colonie de Phoques Moines _ I I _ onvuonnomom
(Monachus monachus) de Maurita- ` Eqtttpetnent du btttean peut le ntetteetn
nie est suivie per les speeislistes de lnlvîmaïîuîlwcsîî déptaœmmts t°”b"` Le dossier oorrro1et du projet est à
§‘etÉt;.°f“t°¥;°a’ t‘“ ‘nl°‘î‘t°J‘l‘“· .70 A Liste du rooterroi nécessaire st 1·1roorto1 ro vetie disi><>si¤<>¤ su leeei de Pieei-
e le eett eennu e e ee ente de gioool dg Nouadhibou ; die Nature. Nous faisons appel à
lîlieques Molnonr Son ls meitie de vous pour rassembler le matériel né-
ieffeetif mensiisi de iesveees est 1- perfuseurs et mîcroperfuseurs cessaire otor rooorrtsotoos. Le doc-
mort de maladie virale. Les néerlan- 2- gants tour Monamod Ould Ahmad Salem
dais de la crèche aux phoques et no- 3- sondes vésicales (adultes et enfants) doit nous rendre visite cn lanvlor ct
ttnntnent se ttendatttee Lentett Htnt 4' Stmdes gestttques nous acheminerons le matériel col-
et la vétérinaire Lies Vedder ont sou- 5* tïoonns de Ponottons tlembsiies ot Ptou· lccté par ltintcmédiairc des néerlan-
haité également venir en aide aux tetes) dais
entente de Neuedtttbett 6- mt ttc mures Pour tout rensei nement com lé-
U s ll l Ph M · 7- medicaments pour les urgences : _ g _ P
ne etee e peut e$_ oquee ot' . antibiotiques mentaire sur ce projet et pour vos
neS=_e“tI·· mets euest lun Setvtee de · hydrooonisooo dons, contactez Alain William ou
pedtettte peut t tteltttet de 8- petit autoclave pour stérilisation du ma- Alain Jacquet à Picardie Nature.
Nouadhibou qui en est depotu·vu. téricll

O Picardie Nature n° 78
LE "BIO" C'EST QUOI ?
DEFINITIONS Cette évolution a eu des effets négatifs impor-
tants sur la faune et la flore.
" Bio : du grec Bios qui signifie Vie.
`~ I Biologique : qui se rapporte à la vie. L'agriculture intensive est en majeure partie res-
U, Biodiversité : nombre total des espè- ponsable de la pollution des nappes d'eau par les
  ces vivantes (plantes, animaux, cham- nitrates et pesticides ainsi que des eaux de sur-
'/I pignons, micro-organisines) que ren- face ! De plus, elle contribue, par la dégradation
l' fem1el'ensemble des écosystèmes ter- des sols et de mauvaises pratiques culturales, aux
\`* restres et aquatiques se rencontrant ac- crues et inondations.
— tuellement sur la planète (Ramade,
\_ ' Ediscience 1993). L'agriculture biologique
y L'agriculture biologique serait donc un Cette pratique culturale refuse tout intrant chimi-
~   mode cultural respectueux de la vie. que de synthèse et compense par des apports im-
` portants de matières organiques ou d'engrais na-
Q) POURQUOI VOULOIR MANGER turels.
’ _ "BIO" ?
L'agriculture biologique s'appuie largement sur les
`& Une mode ? une forme de snobisme? auxiliaires précieux que sont les êtres vivants dans
’ une façon de se démarquer ? le sol. Le labour à très faible profondeur (ou le
Et simanger "bio" était tout simple- non labour) pennet la concentration en surface
J $ ment une manière de contribuerà la de la matière organique avec sa chaîne spécifi-
\ U " protection de la nature .... que de décoinposeurs.
’ h LE CONSTAT Par ailleurs, la rotation des cultures, de bonnes
associations végétales, le respect des saisons, l'uti-
' Il L'agriculture intensive lisation d‘instru1nents destinés à détruire mécani-
I · _ quement les plantes indésirables (herse, bineuse,
\ L'agriculture intensive s'est dévelop- griffe) pennettent d‘éviter le recours aux pestici-
_ pée après la 2ème guerre mondiale des.
pour répondre à un besoin important.
\ Cet objectif quantitatif a été atteint et Le coût
on parle maintenant des excédents agri-
s I coles. Les produits issus de 1'agriculture biologique sont
Le développement s'est fait par : plus chers. Evidemment lorsque l'on compare
`Q - la mécanisation, leurs prix avec ceux des
W - l'agrandisse1nent des parcelles à l'aide produits non "bio" .... Mais ~. I   7 4/;
_ des remembreinents ayant pour consé- faut-il comparer ce qui 1** — /;[/ ,  
quence la suppression des haies, talus, n'est pas comparable 7 _ _ [ — 
bosquets, etc... I F _
- l'utilisati0n d'engrais et de pesticides*, Raisonnons tout d'abord en
- le choix de variétés sélectionnées à haut fonction de ce qu'ils nous apportent :
rendement au détriment de la diversité. - la valeur nutritive (le pain, par exemple, rede-
*1es pesticides : sous ce terme sont regroupés les différents produits employés pour lutter contre les
"mauvaises herbes", maladies ou parasites des végétaux 2 herbicides, fongicides, insecticides.
La consommation de ces produits a augmenté de manière considérable durant ces vingt dernières années
: la France occupe le 2è ou 3è rang mondial et le ler rang européen aussi bien pour la production que pour
l'utilisation de ces produits . Cette évolution s'est faite parallèlement au développement de la production
agricole intensive (M. Robert - Masson 1996)

Picardie Nature n° 78 21
vient un aliment à part entière) cileinent 4 à 5 jours. Fini le gaspillage des baguettes
- les effets sur notre santé durcies dès le lendemain ou du
· le plaisir qu‘ils nous apportent à les consommer. pain congelé. ’ ;
Manger "bio" permet de manger moins, de man- Manger de la viande ou des oeufs A
ger mieux et finalement pour pas beaucoup plus "bio", c‘est egalementrefuserles
cher. élevages en batterie : (poule, & ,··
veau, porc), le gavage des oies ti 
De plus, manger "bio" aidera ceux d'entre nous qui et des canards, etc...    rg
s'inquietent régulièrement du verdict du pèse-persomie  
à limiter leur surcharge pondérale.
CONCLUSION
Lc g0ut, I'aSpcct, l'ct/uque     "®_•
I   Manger "bio" c‘est contribuer à mettre fin à un
Chereir de manger "bîe"  .1- z système de production totalement aberrant ear
c‘est accepter que le goût   basé sur la monoculture qui s'est généralisée dans
P¤1$$€ 110115 1é$€11/61 d€S S¤1D11S€S· &¢ les régions de grande culture avec pour conséquen-
Avec les produits fermiers ou biologiques, on retrouve ees eeologiqueg ;
cette variabilité de saveur en fonction des terroirs, de · la diminution de la teneur du Sol en humus et de
la météo, de la variété, etc... son activite biologique,
- la pollution des nappes d'eau par les nitrates et
Les fruits et légumes ont un aspect très différent de leg pesticides,
ceux des grandes surfaces. Les pommes sont souvent · la dégradation deg paysage; par Pelimination des
tachetées, les carottes fourchués, les navets quelque- haies, bosquets, arbres isolés, etc ....
fois véreux et les salades hébergent de petites lima-
ces, ....
Manger "bio" c'est donc participer à la sauve-
DBIIS le pain au levain, on I‘etrOuVe ce petit goût par- garde de notre environnement,
ticulier qui se marie si bien avec le beurre fermier et C'e5t auggi eviter leg risque; de contamination par
la confiture 1naison... De plus, il se conserve très fa- deg regidug de pegtieideg,
La santé rejoint l'écologic.
LA PRODUCTION NE SUIT PAS ......
Surface agricole Surface totale en Pourcentage de la
totale (ha) agriculture surface agricole
biolo  i ue totale en bio
Autriche 3 400 000 380 000 ll, 17
Suède 2 800 000 102 000 3,64
Danemark 2 690 000 95 158 3,53
Finlande 2 260 000 44 478 1,96
Allema  e 17 230 000 280 000 1,62
France 21 897 521 82 003 0,28
Source: À/inisrèw: de /Plgricu/turc I995
La France a été le premier pays d'Europe à se lan se reconvertir en biologie. Résultat, il y a dix ans, la
cer dans l'agriculture biologique sur le plan lé- France avait presque la moitié des terres d'Europe
gislatit`. DÈS le 4 juillet 1980, une loi donnait une re- cultivées en bio, Et au_jourd'l1ui, àpeine 8 %, soit cinq
connaissance officielle à l'agriculture biologique. Et fois moins que l'Autriche et trois fois moins que l'Al-
le logo AB fut Créé en 1985. Mais le Ministère de leinagne. Avec une réelle volonté politique, l'agricul-
l'Agriculture n'a jamais encouragé les agriCulteuI'S à ture biologique peut ge développer rapidement, Pour

22 Picardie Nature n° 78
LE "BIO" C'EST QUOI ?(suite)
preuve, alors qu'en 1988 le Danemark consacrait La France est en train de payer les consequences de
seulement 6 000 ha à l'agriculture biologique, en 10 ans d'imm0bilisme en matière de développement
1995, c'est 1100 producteurs qui pratiquent la bio de l'agriculture biologique. Alors que la demande en
sur 95 000 ha... En 7 ans, le "petit" Danemark a lait bio explose, les grandes et moyennes surfaces n'ar-
réussi à depasser le niveau de la France en culti- rivent pas à s'approvisionner et risquent d'importer
vant 13 000 ha de plus l Et en 1997, le budget du lait bio des pays voisins (Trans Rural Initiatives /3
pour la recherche en agriculture bio atteint les 90 juin 1997)
millions de francs, soit presque 200 fois plus que
celui de la France. De même, l'Allemagne et la Les importations de produits biologiques s'envolent
Suisse, l'Autriche ou la Suède mettent les bouchées car la production française ne suit pas la demande :
doubles pour reconvertir leur terre en bio. Et il n'y elles ont été multipliées par 10 de 1993 à 1996. Cette
a pas que les pays du nord puisque l‘ltalie est aussi évolution devrait se poursuivre si un plan de déve-
bien en avance. Pendant ce temps, la France pié- loppement ambitieux de la production liexagonale
tine. Pourtant les études de marché montrent que n'est pas mis en oeuvre. (Argumentaire du plan Riquois
le potentiel de COnsOm1TlateuTS intéressés par l'ali- pour le développement de l'agriculture biologique).
mentation bio est de 15 %. Du coup, les transfor-
mateurs et distributeurs français achètent de plus Le Danemark sera-t-il le premier pays entièrement
en plus de produits bio à l'étranger (Julien Fauin Santé converti à l'agriculture biologique ‘? C‘est en tout cas
Magazine n° 254 de fevrier 97) le souhait du directeur de l'Agence danoise de pro-
tection de l‘environnement qui a demandé à un
PRODUH-' ES'TU BIO? comité réunissant scientifiques et organisations
Il fut un temps qu régnait une franche pagaille dans les labels des pro- . , , . ,
_________ duits issus de l'agriculture biologique. Désor- a=‘ë"°°l°S flelud‘el_°F“° hvvothsse et de leu'
C E R T ‘ F l   mais un iogolieiogo A3,déœ,·,,é parie dre sa décision enjuin 1998. (Sciences etAvenin
ministère de l'Agricu|ture, après contrôle aout I 99 7).
" - d'un organisme certifié du respect d'un cahier
des °h°°'g°S' l°°'m°t de dlsünguu l° we du La Picardie serait-elle pionnière 7 Le Conseil
f3UX, El'. |\’|êm¢ dll PFCSQUE V|’B|. Ont dfûlt È , . . ,
    l'app0slti0n du logo AB sur leur emballage les Rcglonal went dallouclt une enveloppe de
produrt, c,_,,,,m,,é, d·a,, mag", 95% d·;,·,g,·é- 350000 F à la promotion de l'agriculture bio-
dients issus de l'agriculture biologique. En- logique en Picardie d0nt 50 000 F destinés au
· dessous de ce seuil, mais au-dessus de 70%, •' ‘ ' ‘ ‘ ‘
âildlicbud-îdltli É 2f,f',§’È,'§']§ §QÉîfQ§"°" °°""°°‘°"*‘ bé“""'   îslic··ïI?iÈ1iiiâil_On
°`_""°"'iï""" (Picardie La Gazette n° 2653 du 28 octobre I997).
rr
OU TROUVER DES PRODUITS ISSUS DE J · - '  
L'AGRICULTURE BIOLOGIQUE ? un J   __·r e
Manger "bio" n'est pas si simple. Plus ques ticulièremem dam   il Ji.-!
tion de remplir son caddie dans une grande notre Teglell- Peu à ` il-- ```` ` `’'`      
surface. Certes, certaines proposent des produits Peu, le beuelle à elellles fell   il ·'`· lil--  
"bio" mais pas toujours de manière constante. Par Sen effet- Ou ¤PPFe¤<l 8l¤$l Clu'u¤ '·
exemple, pour ne parler que des produits les plus boulanger "bio" est installé rue Jean Jaurès à
courants, à Auchan, il est rare de trouver à la fois Amiens, Clu`eu marché Sur l`eeu on trouve un
le lait, les oeufs, les yaourts. Le beurre a disparu producteur de légumes qui, en prime, vous offre
de leurs rayons. Quant aux fromages, ils n'y sont un contact bon enfant. On y trouve aussi un ex-
jamais arrivés . Les fruits et légumes "bio" sont cellent pain "bio" que l'on peut se procurer égale-
très rares. C‘est mieux chez Géant. Carrefour sem- ingnt le vendredi marin au marché Branly ainsi que
ble mieux achalandé mais, hélas l n'est pas im- de la viande, du beurre, des Oeufs, Gram
planté à Aml°uS· Sur la route des vacances, il n'est pas rare de trou-
' ' ver des superettes ou des ventes directes des pro-
Au debut, cest un peu le parcours du combattant. duits de la ferme "bio"-
La profession n'est pas encore bien organisée, par-

Picardie Nature n° 78 23
A Amiens et dans la région
Des guides sont maintenant édités : (liste non exhaustive et si vous connaissez d'autres
adresses, faites nous les comiaître)
- Les bonnes adresses de la Bio - 1995-96, 226 pa-
ges, 60 F + 16 F de port Grandes surfaces :
(Editions Nature et Progrès, 1 avenue Ch. de Gaulle Géant, Auchan, Intermarché, Nouvelles Galeries
84130 LE PONTET) Supérettes :
- Guide de la viande biologique - 84 pages - 54 F + BIO COOP 219 route d'Abbeville à Amiens
10 F de port La Vieille Ferme, Parking Auchan et Place de l'Hôtel
A commander à FNAB - Alliance 40 rue de Malte de Ville à Amiens
75011 PARIS La Corbeille paysanne, Halles du Beffroi à Amiens
(Editions Sang de la Terre Paris) Maraîcher .·
- Les bonnes adresses du vin biologique - 1996/97 Jean-Louis CHRISTEN "L'hortillon de Lune" 80260
- 160 pages - 59 F franco Bertangles (présent au marché sur l'eau)
(Editions Utovie 40320 BUTS Tél : 05.58.79.17.93) Boulanger .·
Fabrice FACCHINI, me Jean J aurès à Amiens `
Certains guides régionaux de la Bio : Alsace-Lorraine, Fruits et jus de pommes :
Auvergne, Aquitaine, Languedoc-Roussillon, Midi- Pierre DANCOISNE à Voyemies - vend sur le marché
Pyrénées, Pays de Loire, Rhône Alpes. et à la Corbeille paysanne
En direct du producteur : ‘  
Le Magasin des Champs a    
La revue "Les quatre saisons du jardinage", pu- Oudeuil (60) (viande, pains fer-     “
bliée par l'Association Terre Vivante, consacre à cha- miers, beurre, fromages, volailles,   Q
que parution un espace intitulé "Produits biologiques oeufs), présent sur le marché w \•
en direct" Branly le vendredi matin et au - b  
(revue bimestrielle - 169 F 1'abom1ement d'un an) Marché sur l'Eau le jeudi, égale- \
Terre Vivante - BP 20 · 38711 MENS CEDEX - Tél ment le samedi matin mais pour
04.76.34.80.80 · Fax 04.76.34.84.02 le pain uniquement.
(D
 
aQC1A1 RE È  
    ·=-• L'homme en voie de disparition (320 p, 99 F +
_ _ 10F port)
du Jôfdlüôgê (Editions rene Vivante BP 20 38711 MENS CEDEX)
nnnittt·iî2°nÉ’3â$| J°'"“a°î?è°è‘è°n¥i%°it| °§§ê“n’£2‘§°|
dû '·“@° ‘"·*°' **5 P°"‘"“°'* ""V°°9"°é'"° >·• Le sol : interface dans l'environnement, ressource
  , E- `   ·   Emi-   i ta- ë œtgj ·.'  ‘- pour le développement (244 p, 259 F)
_:-       , lâll,;;g§¥   (M. Robert - Editions Masson 1996)
  I    É':  if  " _     Michel Robert est directeur de recherche à l'lNRA de
 g u ·_      1ë )ïÈ‘î"î"  _· ·   I N  Versailles et responsable du bureau "écologie et mi-
ss,   gf';   ,t·t="     1".,§.';‘;‘1t• _   't@à;·‘  ````      ; lieux physi ues" au service de la recherche et des af-
   @$1%;- _ _· Ã"     faires écongmiques du Ministère de l'Environne1nent.
l È I. _;_Ã@“;h."ï : ;_·,i·£1·.. "    
I _· _ ._.. Z ,·     ·   · jay, ' ·;`   ··• Le sursis de l'espèce humaine (250 pages, 119 F)
,     __   `·Ã`i,      gt (Gilles-Eric Seralini - Editions Belfond 1997)
· . L ._ "         `àç" Gilles-Eric Seralini est spécialiste de biologie molé-
`     29Q  culaire, professeur des universités et chercheur au
  A _   CNRS.
" . GILBERT GUILLOUARD

24 Picardie Nature n° 78 \/A  
LES CHAUVES-SOURIS EN PICARDIE / `V/I  
  _È~* '
Je vous parlais dans notre précédent numéro de la sortie de la brochure " Les chauves-souris de
Picardie "... La " Nuit européenne dela chauve-souris ", le 20 septembre, fut un grand succès en Picar-
die. De nouvelles cavités sont protégées pour le repos hivernal des " belles de nuit "... En ce début d'hiver,
une mise au point sur les chauves-souris et leur statut en Picardie s‘imposait.
Tous les documents cités ou reproduits ici sont bien sûr en consultation ou en vente au local de Picardie
Nature.
ALAIN JACQUET
Les chauves-souris sont actuel- progéniture des sites de reproduction elles n`autorisent qu'un certain nom-
lement panni les mammifères les où la température reste élevée (com- bre de réveils hivemaux au-delà des-
moins bien comms. Seuls mammifè- bles surchauffés de maison, de clo- quels l'ani1nal meurt d'épuise1nent,
res capables de voler, les chiroptères cher, de grange). A cette époque (juin, incapable de s'envoler. Toute visite
(du grec cheir : main et plère: aile, juillet, août), tout dérangement hu- humaine, même discrète, entraîne un
qui si gnitie littéralement qui vole avec main peut provoquer la mort de nom- processus de réveil et par conséquent
ses mains) ont été peu étudiés, prin- breux jeunes abandonnés par leur l'utilisation d'une partie des réserves.
cipalement en raison de leur moeurs mère. Répétées trop souvent, elles condui-
nocturnes et discrètes. Il ressort tou- ...-   ——··  sent à la mort des chiroptères.
tefois de toutes les études scientrti- -‘ _ 0    
ques que les chauves-souris sont un    I    `îi?"';f’? Inventaire des chauves-souris de
indice de la qualité de notre environ- L,       / __ · Picardie
nement. La présence de nombreuses ` _   ._    ‘jI Depuis 1993, un inventaire régional
espèces de chauves-souris est la ga- I _ · _, : ·/Q     `   des sites d'hibemation est engagé en
rantie dela qualité de notre milieu de ·   _*   ” '·__;r,t(`, I Picardie. Réalisé par les
vie. Inversement, dès que lemilieu na-   · I ·`*     chiroptérologues de la Coordination
turel est dégradé, les effectifs de chau- _‘i_I·- QI       —3"·" _ Mamma/ogique du Nord de la
ves-souris diminuent. ;l.I'    i,_i_ *_   France, celui-ci a déjà permis de dé-
;.· I     :__’ F couvrir et de suivre depuis leur dé-
La plupart des espèces existant en , ·     couverte plus de 300 cavités souter-
Picardie, les etfectifs de certaines es- , ülrjgj  n Depuis 1995, des inventaires estivaux
pèces ont fortement chuté, à tel point En     ont également été lancés par la Coor-
que ces espèces sont menacéesàcourt dination afm de découvrir et de pré-
tenne de disparition. La fermeture de certaines carrières server les dernières colonies de repro-
souterraines, la surfréquentation hu- duction de chauves-souris. Des tra-
Diverses raisons expliquent cette maine des autres réduisent fortement vaux de détermination des espèces en
rapide disparition les lieux d'hibemation convenant aux vol à l'aide de détecteurs d'ultra-sons
D'importantes modifications sont in- chauves-souris. En effet, comme et de capture estivales (avec autorisa-
tervenues dans les pratiques agrico- d'autres mammifères, les chauves- tions ministérielles) ont permis de
les (intensification des cultures, arra- souris entrent en léthargie durant la compléter les données recueillies à
chage des haies, utilisation massive période hivemale afm de pallier la l'aide des précédentes méthodes.
des pesticides). Exclusivement insec- disparition des insectes. En prépara- Ces travaux d'inventaire sont réalisés
tivores, les chauves-souris sont très tion à cette hibemation, elles emma- pour leur plus grande part par les bé-
sensibles à la destruction de leur mi- gasinent à la fm de l'été d'i1nportantes névoles du Groupe Chiropières Pi-
lieu de chasse et à la disparition des réserves de graisse. Celles-ci sont con- cardie auxquels 8 stagiaires (encadrés
insectes. somrnées à chaque réveil et servent par les responsables de la Coordina-
alorsàréchautfer l'ani1nal dont latem- tion) ont prêté main forte depuis
Les principaux gîtes de reproduction pérature corporelle de léthargie est 1995.
ont été fennés ou détruits. Les femel- proche de la température ambiante
les n'ont habituellement qu'un seul des cavités souterraines (entre 5 et 10 Des actions de préservation
petit par an. Elles recherchent souvent degrés). Afm d'enrayer la chute rapide des ef-
pour la mise-bas et l'élevage de leur Les réserves de graisse étantlimitées, fectifs de chauves-souris dans notre

Picardie nature n·· 78 25
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· — ·,_ _· f 1 r 1 ·· .—4l—  
Grille
région, le Conservatoire des Sites raines et 3 combles de bâtiments qui
Naturels de Picardie a engagé des sont préservés par le Conservatoire. “’”§_,\,)
démarches visant à préserver les sites Les carrières souterraines de “/\ · "`°.
· · , , _ I "" "
d'h1bemat1on comrus par les specra- Montagny—en-Vexin (60), X' , t_ ·
listes comme ayant une grande impor- Lavilletertre (60), de Saint Martin-le- " · · ·- - ·     W?
tance pour les chiroptères. Noeud (60),de Suzy (02), de Prémon- s ______,_ _I 
Les etudes effectuées ont permis de tré (02), de Verneuil-sous-Coucy (02), 5 • ·
decouvnr de nouvelles cavités sur les- d`A1nbleny (02), de la Chaussée- • ‘?-~
quelles le Conservatoire des Sites Tirancourt(80), de Grattepanche (80),  4
Naturels de Picardie va engager des du Quesne (80) et d'Inval-Boiron (80)
mesures de protection (signature de sont préservées. Ferrnées par de lour- Les études et mveatwes melles en P1·
conventions de gestion ou de baux de des grilles, elles ne permettront plus eeldle par les Speelelletes de la Coe"
location avec les propriétaires ou les les visites humaines souvent dange- d~2¤t1¤~M¤~1~2¤lee2q~€ du 0/0"dde
gestionnaires de ces milieux, acqui- reuses (éboulernents, dédales de sal- le France Sem Pemlle gleee ell Sell'
srtrons, pose de grrlles speciales aux les ...) mais serviront de havres de tlell llllellelel de I Umon El”'0Pee””e
« · » · ‘ I ‘ '
entrees des cavrtes ...). peux pourles especes de cl1auves-s0u- (Peler), de I Emi (DlREN Pleeldle)
A ce jour ce sont 12 cavités souter- ris les plus menacées en Picardie. et<lel¤R€e#¤~P~¤rd1¤<C¤¤S¤¤ Re'
gional de Picardie).
LES CHÀUVES·SOURlS* NE sowr qqs nes 0iSEAUX,·E /LI   SAMUEL DUBIE
Ce .s¤~r rss MAHPHFERES vom/vrs È , GZ, ,/ __ '· 6 »  
qui Arrmrer/r, mique A»v~Ee,UN SEUL PETlT. r; *’ U Im N Tm] _° È M
· ¤ _ ¤ T NN LL P KBE
_   ·   _ CE NE SONT PAS AES SOURIS (RONGEURS) , .E ET JE? MfMM»c¤§ IFFFRENT Mm cunviss-soucÃ~,_P¤u1z aux xsmarwerim
  _ I_ Tm/TEÉ NOS CH/"îVEs_S°UR/ê. D rg!/HOPE EI zo vznscs ws: n/réa ne ch·es,¤oum·u aou.: a lcur ulttz . 
II‘· -·.. I ·   __ ,. .·  ··  , .È“ë ?3’ · '.*`î?.ë}·*?·‘};· _
I _ \_ I I. I E NOURR SSENT D INSEQTES. È . I p     . ._ .,;?,;I.g.,IIÉIîgï;I,;__—,-.1,;;,);, l.'._
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 -**1  -**1 , 1;,2;_;‘_a’#,?f.=î-if,-,:_` -'r,«"-·‘,,« =_;r.-1·Z`Iî_- ·jL-;—.\',_ ;ï··‘.§-:}f;;_.-i—-,5?·L3·f?’·.
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. ,K47;A« 44g2¢ de 4-4* _   -: ·_   " · l -,5-;- ·l _#,~ ra _-rs- ·· ']· · _y· $$2}: _· - .-; r•`g_··· _,-·,· IE;-*_q:;·_
i"‘“""""`“’”··"’g"É,;‘,§É"’r,Éi‘I£° =   · ·· ··.. .._.   ·`·' Z       Q·’I "II'l _ Ã?.ï;Éle}'}iï•"IÃ;Él‘÷ïIF&·f..\lI'I r-   -·r·;;·;.-_  
É`î'Éew»ï»ÈÉÉ w MFÉ · . ` -' à R   -     '—·-   -,·§ ·ïs;l5·ff÷f%=" îj"  ?—<«.fî^î··`=·È·"—=`ï·;?'?:.2* î·'¤ `·`f2  
l"I€’¤» ¤·‘··¢ ···‘(=’^=»"2‘l"‘ '- ‘ " · - · ‘·               .I'.- I--2-1.'I§'Qr.ï’··*'·‘€È'i‘.«*'!'E—·. _.4;îQ·5'I"Ñï3,·`,£;.·L._
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   .,: "vî   '_   IIIIMIII--`I; II     É - I  _I · -   :'lj:?È;¢‘·-È"; · X ‘_` Il I •-· .     I   I`--K ,I_,   ·   '-ll, 
' - -     "   I I ‘·?I · -T ·— I  I 7 '-il ·     ··   ` `I IIIII `I‘`* 2 . . ·;·   ’ '.·>*.   ·:*??r·e  
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  ,   _ au 0 _,ûI ‘=·gII ; · · ' 1 ; , ' ' . ' R w
';—=i‘ I   I __,·*',-._     if  Cr-«·A¢¤;¢Iû~zu  Lwwaywegsww · ÉfÉÉ'ÉÉLÉIi;'É#l»~‘ É'É”$É”,4‘$Éf’iZ·’$‘·
    - -2 -·‘— _ ·  sw-e ·    em +>« EZ !.ë;’:«"?:‘,5;·¥ ëilzztze
·        .  â£T5Ãêî’î"T i‘L‘i‘î2i»$‘L §îi’»‘}‘ £â‘L2’€Zw Q S""""“" ="“”“‘  """"°"“"""""‘*"‘ $¢î¢§‘â~È‘é’â§$îîl.·f'?«'”§‘;’ië"·
  II _·       ' Pom ”RvnfL·l'EN ";yERIb,M”·,É·_, UYNA '  WW g&•¤¢4«¤M¤•f cn navnmg, Ls_ni;vu.•cur,g styl-
···.- î «-.Lei€ï25°·t`·   .2' f` ‘Z‘1·ë£sEî'l£.ÃâL'¥'î,Ã,l£iZ'!,”'âr’L,;É2’& Éïlïlàîâès —-î...î'°;"“"‘ """""‘ . n'“"‘•‘““""“""‘ °"Éï·ï`î"É'î'i rWIâ‘«’:Zî‘}” i‘Zî·#îLÉ.s
III-  II9III  IU  L    ri I I PENDANT LA LÉTNAî!GiE IIIVEKNALE LA TE PIM TVR! I Awa" ET ÃUMSJEK LE`; i”3EcIIIEs·
 GRAND Hum nu cuers .!'A¤AIs:z qauslntxaursésnr sfnîsu qu:
·-   LE.! l'.I«lA|lVES·$0l/KIS SUNT ALORS TRÈS FKÃWLEL //  
'IÉl·gg(¢«&u•— _ ·· · 0 0 a y ,  
ell? I wM,,4JuJ¤¢· _ .,;·~,   »·~l¤~·"·î·"` ,.r>,»·;.·.·· ‘r   y       G-É __    
I . <¤I_·II;lj_f;,··- ·" _ 4 ·a;.·!;·_4`IIl§   r \ .L       J I___,J'·_=
·· - __,:.r.W"`_ -4 5*/I W _ ° ~·’··‘ 'II; | J I I [    L:Ir_ I   r_ _I    ·_
I -_î II I I 4.··-· ,rI \ \'= Y- |_ ··-— F3 I 1 .I I.;--1      
  ·. _ <·     _ (Q1   1 L  ,   (rl?
' . , `É '.. ·—:’;·rx     r î . L1 ·rQ\"( 1LlCrCl‘*\4 ‘” ei  RN
rîRA.•Jl>$ m·‘£rr·.«$ EN m3EAw»mo~   (Ir,.   ‘ Irgflllxï   I l ' l r   1 P · 1 _ _ e`      
ams rw.; ,qxcr'r-r çnmisrr ·‘·~ s   ·~ _ vw w¤^w~v¤»1 en t~·rçm·s. '  H· gr M
s¤t·rrrm¢.·is ru s«»ssa~,vA1s eec~â‘ë°'éïfï·à?£’7;"EF’î·6L'E’¢§r”$$»'¢îL’§§§g’$,ï?w.   ¤^··'

26 Picardie Nature n° 78
M, gnv   LES CHAUVES-SOURIS
Ã-·, f` .,2,* <. ` y ·’ ·
· _gî,` ,./   EN PICARDIE (suite)
M8 9  
çl
. . . .`.. 1//Ã L  fr
La Coordination Mammalogrque du Nord de la France et le Groupe Chrropteres Prcardre 7’ — ~ S
Siège social : Ile auxfagols   43 chemin de /ia/age 80000 Amiens tél : 03 22 89 63 96  
,/'
Dès sa création en 1993 cette as semble des populations de Chauves- vocation " la préservation, la gestion
sociation présidée actuellement souris dela région. La région compte et la valorisation du patrimoine na-
par Samuel Dubie a engagé des ac- 18 espèces. En effet, cette connais- turel régional ".Grâce au soutien fi-
tions visant à l'étude et àla préserva- sance était la base à toute action rai- nancier du Conseil Régional de Pi-
tion des chauves-souris de Picardie. sonnèe de préservation. Cette se- cardie, la Coordination a pu acqué-
Pour préserver les dernières popula- conde phase de préservation est prise rir le matériel indispensable à la re-
tions de Chauves-souris de Picardie, en charge par le Conservatoire des cherche de ces petits mammifères
la C.M.N.F. devait inventorier l'en- Sites Naturels de Picardie qui apour nocturnes volants et s'orientant à
l'aide d'ultrasons : détecteurs a ultra-
A . y o Q sons et jumelles amplificatrices de
/ * ·   g _ , ( rf I lumières. Le soutien financier de
J; , 4 L4; AL 1lU · ' ttr d'
·     g _   _ · mon europeemre perme. ·a ac-
   M  ,  cueillir de nouveaux stagiaires en
r g~É‘ÉÉÉ$%:@’i; »_ ,  É, plus des 8 étudiants déjà reçus.
ai ·§§É?`4' $6%  · <M¢¢È8¢4U·\' GITES      
» il M 36*;*; surmln a ,»  ·.  
xëaû ejçfga  EH une   ,  as- . ;a=.¢·ï,.,;n
·.«· ,• · ' ' ’· · "‘  " È *'~‘=-\·.i·î.·5-_
  fg _,’r'0 GIQZLAÉ3 6  L43,q5 *‘ " " 2. '   I SAMUEL DUBIE
·%âré«'·.   ·’ ’”"’ ·   gra a   Fi   i  -J‘
 EÉÈ !v! ' Ré IL "`   " P/mwirs    ‘i
- l v  2,, ,’j§,ER toxiques uriçisés ""rëë* "" E3;.
FOUR LE TRÀITEHENT DES C/MRPÉNTES ;__.   Documents d'inf0rmaü0n
6 USAGE Gûvlknüsé 053 psgric/pcs   W, W §' ·  
=:;¤ _ `   ir.; :¤¤;»·'ç·‘ ·'*î=;·;,  
      7 ` G"- 6   LI-`pr ii :§”·
.· ·" ·*··n«··«  V W- "’=:iÈ®-  , ri; ir ·• ^ ·
__ _ _ >,r._ -·r··- ·~ , A\ _ 4, »    imm ·-• Plaquette Comtaitre et proteger
‘ . ·_’     X   ir    les chauves souris de Picardie "réa-
 È '$ZÃ-*.%,;,5]  rg  _; ,;;,,,,1,  ,;,,,8 ;- ,   lisée par Philippe Pénicaud et éditée
· • o DESTRUCTION M3 MINES. par le Conservatoire des Sites Natu-
epmmmsrwu _· wîgfôryaz 1__,·-·    mr   V 17 rels de Picardie. De larges extraits
. Sfii · "     __  _ _.5"° " `«'/  -'  ` · - de cette plaquette ont été reproduits
  . `i  — #àrâï'ï   ici
_ ' F'».·r'r;t·-i'.-·.-·_if»l r «._J.iJ   '  ·· 
  ` si L  -’T`.'iif,Ã¥_ o Mnms _   '`-·   -   M Brochure " Les chauves- souris de
      ._ °“’È"""Éî`“`i DE M/E5 " ·"·'. ·`·`   Picardie · comraissance et rotection
5:-.   .;-3t.s Tc rr»;;,;.··yE§;. (ksnsnansnslvr) -1..3, ;â,J_:, — -r_ —_  [ _ I· P _
_:· · ._-e—§;:;1a-5·==~;··· ·. ` " realisee ar le Conservatoire des
·. · .. .   -. P
  ··  ·_:     _. _‘Ti`·Q,  ¢ï?î.__  ..·?$“‘¢‘#îîj;=I'—î·;; $" ,¢;_'.·_ _"   ‘    Sites Naturels de Picardie. (30 F)
     ` ‘ *   i      
à .'   ¤·   ‘·=• Le " Pré-Atlas ", inventaire des
· .· '- -_ -f "¤,;’-. I' _  ;;..·;-;¤_ ' _,..·    Y.}? É_f_ _g»·  ·= Ã'- . , . .
` J,    (Lx', Il à   r _ ff     ChII`OptCI'CS   P1C3I`d1€,   et C6I'·
·' " ·' ·— .`·'÷’ ·` `· '*   "` F   ·  · ` » · »
  H   :;,5-É lu   -;::2   .·  A -_- tographie des especes, realise parla
·· · .-   !   5 rfi .- ·   ‘ et    ?.*¢:‘    .. .· !=` · ·
_'   ul ·;€;“_I};   É) une ini? 'w··m€. ‘&__"   C·,M.N.F ethle Croupe Chiropteres
[   __  ,9%],   '·;` ;___·:;;:l¤-·-tm  Picardie en janvier 1997. (60 F)
3   ;' '-, _' »   .-   ._ 5‘î·i.,i_=•$;_   f" I 4 M R I
- l"·  life '    cum:-S RI8 ëm 6 iM*§¢
1: ···‘   -'i ‘-   ê`= !¢4-gtiôei . F ·-> L'ouvr etrès com let de Schober
'-··=à·ë*`·'é`= ·' Z" 4( ’ 4 AL ' Gym . ag P.
__ .· ·· "   o aimapuw f“•""""° _ et Grrmmberger, " Guide des chau-
. `   I   g       ·· ves-souris d'Europe ", chez
ïll     —   9%-¤'*d“"t"“”'° ` - . .. - . ,-arr Delachaux et Niestlé, disponible en
librairie.

          A gf; Picardie Nature n° 78 27
. .’§*2l.`·" · ' _ _ r p
; D      LES CHAU\QE$·SOURI$ SONT LES TENOINS
J  »E»4 _ VIVANT S DUNE NATURE EN BONNE SANTE,
.'î··,;*•:=· '::· _;=—;._,  1.:, ·
      ELLES SONT INTEGRALEMENT PROTEGEES
  I PAR LA LOI. MAIS UNE PROTECTION $U_R LE
~ E4? ·'j@”;j;§’,'§j’,,,w  1, ‘ PAPIER, POUR ETRE EIQEICACEDOIT ETRE
6,, €«=x·**~*¢,m,·=#<«**=!·‘ Pi? ASSORTÉ DE NESURES SUR LE TERRAIN ,
âd at •
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Siswiîëioêglzlsdîuiâs     _,    33,    
AU ckaufs "cHin0Pr.êRes"  ` «l-~—F`—~—-+~———-—T—··— —     ·' ·<'   
PICARD , ai-
HAVNTENIR _   , IL EAQÃTTE DES NQYEJVS SIWPLES POUR
RESTAURER ,··· .5   ` _;ï-‘ _ EHPECHER LE$_EVENTl/£Ll.ES NUISÀFCES
ckëëw vw Ac wv êîfq  T: S ,.£*,T"^,i€£°#°, ,€£€=1.. ,.€*£*,£K€¥·§F€ S, _ S,
É `îâ`É·; IR.      ` * ~ RE-`  gif   " I E     
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Les documents des pages 24 Ãëîoiixéie rgzilisés et conçus par Philippe Pénicaud en  994.
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