Picardie Nature 35
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'“° 35 (—rjU©ÀR UE
Janvier—Février—Mars 1987
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` PICARDIE - NATURE
i revue trimestrielle publiée par le
É GRJUPE ENVïR©HHEHE·T PROTFLTIUH ORHETHOLOGIE EL PICARDIE
E association régie par la loi de 1901
à affiliée A la FEDERATION FRANCpISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE LA NATURE
É aqréée par les Ministères de l'ENV1RONNEMBNT, de 1•zQu1PsMsMr et de·
i la JEUNESSE et des SPORTS.
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É siège social 2 MUSEE DE PICARDIE, rue de la République 00000 AMIENS
È secrétariat 1 103 rue Octave Tierce 80000 AMIENS. Tél.22.43.26,88
; CCP LILLE 872-O2
à s©MMArRE
1 La vie de votre association·...·;.·........... ..... .............p.1
à Il’2f©IH1âtic>HS~··· ·.·..··..·..... ...· ··...·....a..................13.2
E   Cô.lGndIvi€rOlI••OCIOIOOOIOQIUIUillICI0llllllllülOIIIUOIIOIIOOIPQ14
È , Semaine européenne de l'Oiseau. ..¤...........,........... , ...... p.15
É Spéciale Aeeemblëe Gé¤éfâl€····.¤.··»Q··¤.,.........¤.......¤...p.19
` Bilan mOJ:`ë1l.·.....................·°...·...·····....,....,..,...p.2O
i Bilâïl d'B.CtiVitê······················•·······«············«··p·2].
k Bilâfl fiI’1ëLI`1Ci€I`·¤·¤···«···········«············~·····¤········p·26
i Creation de l'association GEMINAP1.........¤...° ......... ....p.3O
I La position du G.E.P.©.P face à la chasse .................... p.33
1 Bilan d'activités des centres de soins de Picardie pour 1986·p.39
l   Busâxd-Si•|•|•|•u•¢|¢•¢y¢•¢¤|¤|•••§••l|•IlI|I•©lC|9|l••p.45
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  Nous remercions, outre les auteurs des articles Bernard COUVREUR,
à · Genevièves DEPREZ, Colette et Jean—Marie THIERY pour leur
  collaboration à la réalisation de ce PICARDIE-NATUREU
È Directeur de la Publication : Laurent GAVORY
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É DEPOT LEGAL ler TRIMESTRE 1987
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Adil MIG. (IG. MID ll`<I. <1ü&S<IDG,Il((U HCIDHU
. Dans le dernier numéro de Picardie-Nature, nous publions les
adresses et numéros de téléphone des gardes de l'office na-
tional de la chasse pour la Somme. Nos amis de l'Oise et de
l'Aisne, nous ont fait remarquer fort justement que nous
aurions pu le faire pour leur département. i _
Ce sera chose faite puisque les voici :
Aisne A
Garde Chef : Mr M. GUIDEZ Tél : 23.24.78.21.
Brigade 1 ONC Tél : 23.55.38.55.
Brigade 2 ONC Tél : 23.57.99.00;
Brigade 3 ONC Tél : 23.98.29.18. '
Oise
Garde Chef : Mr P. MATHOT
Brigade de Beauvais : 44.82.24.87. A
Brigade de Clermont : 44.50.44.05.
Brigade de Compiègne : 44.40.19.90. ,
Merci à Yves Corbeau qui nous a fourni ces renseignements.
. A la fin de cette année, nous ne disposerons plus de notre
local au 103 rue Octave Tierce.
Nous cherchons donc des maintenant une petite maison à louer
dans l’agglomération amienoise au loyer modique (100 à 200 Frs
par mois), ceci pour fin 87 début 88.
. Notre exposition "Richesse des Côteaux Calcaire de Picardie"
sera du 15 juillet au 30 août à la Bibliothèque Municipale
d'Amiens.
. GRAVIERE j
Le GEPOP est intervenusà l'enquête publique et en C©mmissi©n ·
I camière contre l'exten5ion d‘une graviêre sur la commune de
Breilly. Malgré nos nombreux arguments : zone écologique de
grande importance, présence d'espéces protégées, impact sur
le paysage...etc, la préfecture a tout de même autorisé l'ex—
ploitation, ceci sur la moitié de la surface demandée par le
carrier.

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llïlleii l>ll“ Ml SYll"il(l Dïeî
· L ua. J L L\ 0 0 0 ,
Extrait de L'OISEAU MAGAZ1NE n°6 (revue de la L¤P.O)
ÀCTUÀLITES
 
Tournes vers l’avenir... et la tartufferie !
. H A n o
lllÈI`l€l'S plS·âU€l"
A la L.P.O., Oh 3 CTU Tèl/Cf En ,"'    ‘ ‘  j     ·.''  ·   *    * ···  · · ·  · ~··· ·
lisant, dans "Lc sifflcur dc ia Baie Jv "   " "_`§”§É.' . , e' `
somme-·. remi de la raiemren de  . ,  —;. _"‘îr"ît*î*‘î?§ .
chasseurs de gibier d'eau de cette .· *. , · ‘_>··     " iï  `   :.·    I  
région, un article intitulé “Enauéte  
meniirique-Tournésversl'avz·nir".  ..   ` "  ` . _,  — · `   _, Ã,     `Q'î * `È '     "  ' `'` · A "`     
vous qirune opération baptisée   .
'Deux cents pies" (quelles pies?) : · f   ,;_.o;<· ·   
* propose simplement aux ChëSS€U1'S  V il eu`Èe`ï'i 
de tirer deux cents huîtriers pies (mais :_ -·· :; 4~       Q .,i· ~=Ã~s·..Ée,e·,,3·,,.r·e;Y'.,s     QQ? ·
il faut attendre les dernières lignes      ·· .  
pour savoir qu'il sagit de ce volatile),     \  .   _ } rjr —_ ·   .. ·'·· -` · V .· ,— ï”?·'  »
afin de prélever le gésier et le iabot       K el  ` 4, .'§Ã je-EE-Éte-
` pour connaitre le régime alimentaire ·   Ts ; gie   .··~ ,» . ::7.  
et la "migration saisonnière" (sic) de ce  
limicole. Déjà. l'0n s'ét0nne 2 une fC•iS        
notre Haemalopus oestmlegus occis, la      
seule voie migratoire qu'on risque de     :i§`ÈÉîê?;ï*iJ ;}Ã
decouvrir est celle., du congelateur 2   ,,, È.  e
Mais l'on sursaute quand on lit - — — ··· ¤ ··     .j_'j;îr_   ·'.l _e:T’ër —·¢·* K É '
A I ' ' _ _._Ã-·   ___r;;_ i,ë__>}; , ';k;E_",’•~•_ . •_4· · U _   2.*;; —. ;_`;[ · ,   "_‘ ( ur; 1
qu un ‘concour$ est lanœ. dote de l0l$ de i QQ=`;f,~_;',·,g‘ï_§`¥‘ài  Ã;;?7Q*¤:E!F·`3` · ;"·i·§·'-`   É   Tïfe `eî 6
50, 30 et 20 cartouchesà ceux qui fourniront   ·eie ei   nïj -‘§ _
le plus rfhuîiriers-pies" (sic). Et l'auteur ‘ ’ u `'Al'` "î° ''``l’ ïiÉ"'ÉÃlï'     -É-e' l   —*"**:ï§`:?"-'i'e°ï`¥'ë::=°t`e'*!`—   â
d'aiouter: “nous espérons que l'on va se r_.rrw·mr_pre_ r
bousculer au portillon". A ce rythme. en ' ·
effet. ce sont certainement plus de ` `U r
zou Oiseaux qui uequem uleue euee Acote d'un activisme prwcynégétique mode. "L'escrol0gie" existe bel et bien
(tue _ _ ` certain. il est l'un des animateurs cle mais pas là ou d'aucuns le préten·
Ou ut egalement que les Chasseurs |'Ass0ciati0n pour la Promotion de la dent. ‘
de gibier d'eau "prenant une orientation Recrrercrre de rîrwrrorrrrerrrâm qrrr r
volontairement scientifique. doivent s'odfoin- prrblrë la revue ··prcardr€_EC©rOr,‘r€·—| à Le Reuacuen
de de <'1~<i·€¤r# ·*«‘S·r€~=< de ¤<·l*¤i>~~·r M isqueiie eemupem. de sem rar. des ~.¤.r,a.r sur un pue strictement
impartialite". Plus Iloin, que "pour four prcrwrrrrrrg de la rrarurer Srrenrrrrqugr ··r·r;WrrurrDrr des r,0r,ura_
p'°ems"" le ‘°u"“'$S“"u' Je lu ûi9li‘e"·‘ et De qui se m©que·t-on? Et depurs tlorts", la "morlifiration des bioiopes",
des mœurs des °'$e“"x· "°“S ‘u`0"5 mm" "'·` quand des ornithologues ~ qui se la "nidification" ne sauraient en aucun r
‘?""'î ‘°’"F'*"""l‘"~ et enfin que Nus veillent "scientifiques" et 'imnartrnuk cos îusiifier du tir de l'lïuîlrier-pie. Dc ,
“"`”"euu"S”"uF"`S°'"desl‘°'"'""S*""""·"" — aomeitentwls et approuvent-els io ' plus, P. Triple! semble ignorer les ·
qu" Se"! le u'“S5"“'S' ueuu uleeeule C.ll5illÈi;!lC'l'l pari`interme·::a»iedur¤u travaux rcmarquriûlas de Burton, `
pourlueuuel”eue5uu5Seleuuuuuue teueia: ai de chasseurs ou gzlwer Cadmun, Dara, Davidson. Dewrrr, ·
" les leuleuux ueeuusee ëliviiieie demi; ie ·—uceires··;artcu·:ne< urrn ·.:s- Drinnon. Guss—Custarrl, Huistiier,
Dies leu' Sum uuects u menue! <t:¤ii:.e·r xs ;;,}<nt·rZ·;s dr·1u·'= :·i· rt'.: l\0rlon—Gri([itli5, Siiirirl. Sutltcrland cl
¤¤·ll¤¤iSl Mule luuur euul $umu"~l tes :.rt~· .u!'·: ;o;,;:··;= Q; : ·~:r ..7 Sà et Wvbslur, pour n‘i·n ritvr que qurloues-
nos nemrodsscientiliques. on J œrrrrr rrrrrue · L,,,,_ qu; rm, rmrm; rc ,é;g;,,,(. u;;r,,€,,_ _
tienëieimèle Culeue en eeueueue La ccnvriunuiite srienwiiqiir. laire de l'ospr·re dans des estuaires  
Mais là Où l`On lOfTll'Jt.‘ de haut c eït · Cëninïe `es ·.nt1~.·iuu:5 iJr2Cnc.iï:Ét*· ai britanniques ou fiollundttis prutnes de
lorsqu on apprend que le grand cher tous ws pit recteurs du la n.i:i,:·2 ~o rrlui de la Somme, A moins quil ne l
dorchesrre "scientiliqiie de ce tir Li ti,.-¤··¤.·ri Je c;>ridarnn»·r qu it·sle·:= sagisso ici d'unt· étude inédite sur la
"l'huîtrier—pis;eonné'est un ornrtholq pr.rtit;·;t=—t et du du- ;i·.···.,cr rr ut port des plombs de chasse dans
gue picard bien connu. Patrick Tripiei Jeux F tw   few i- qui ··   t:   =¤.— l'allm··ntarion tir- l‘liuilrii·r?,.
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MASSACRE D'OISEAUX EVITE EN ITALIE lLES PYRENEES OCCIDENTALES MENACEESI
Les forces de l'ordre sont inter- Le Conseil International pour la
Venues pour empêcher une "tuerie" Préservation des Oiseaux (C.I.P.O.)
de petits oiseaux à Salice (Italie). est intervenu auprés de la Commis-
DES milliers de Püssëfëâux Pf0têQêS· sion européenne des communautés pour
capturés à l'aide de filets, ont été obtenir des éclaircissements sur deux
Saisis par la gendarmerie et trans- projets d'aménagement touristiques
Portés à Turin où ils ont été libé-, qui, une fois réalisés, porteront gre»
rés. Un exploit réalisé par le grou- vement atteinte à l'environnement :
Pe naturaliste de la Brienza en col- ·
laboration avec la Ligue Italienne . La construction d'un chalet-refu-
pour la Protection des Oiseaux. ge de 50 lits dans la vallée de Sous-
(L.I.P.U.). souéou - permis accordé par A. Cari-
gnon, Ministre de l'Environnement -
extrait de l'Oiseau Magazine bul- Cette vallée n'était accessible qu'a-
letin N° 6. près environ 4 heures de marche mais
l'été dernier, certains ont cru bon
· de la rendre facilement accessible
LA CONVENTION DE RAMSAR EST ENTREE en réalisant une piste pour 4 X 4 E
EN VIGUEUR
' . Le projet de déclassement du Parc _
Le protocole de la convention si- National des Pyrénées qui est à l'é-
gné par la France en juillet 1984 tude pour permettre la réalisation
est enfin applicable depuis le ler d‘une station de ski au Col du Som-
octobre 1986, suite à sa ratifica- port.
tion par la Belgique et le Mexique. Il faut rappeler que Soussouéou
Il est à noter cependant que la fait partie d'un ensemble répertorié
seule zone retenue par notre pays dans l'inventaire des zones de pro-
est la Camargue qui possède déjà une tection spéciale de la Directive eu-
rêserve naturelle. N'y a-t-il pas ropéenne de protection des oiseaux.
' d'autres zones humides d'importance Leg deux sites menacés abritent
internationale en France ? aigle royal, vautour percnoptère,
gypaète barbu, faucon pèlerin, pic-
extrait de l'©iseau Magazine bul- noir, grand tétras et sont favora-
letin N° 6. bles à l'ours brun et au desman des
pyrénées.
Des menaces semblables pèsent sur
CONSEIL DE L‘EUR©PE : POISSONS D'EAU d'autres sites également répertoriés :
DOUCE ET INVERTEBRES PROTEGES forêt d‘Iraty, Massif des Arbailles,
· · cirque de Lescun.
l La convention relative à la con-
servation de la vie sauvage et des ÈÃEEÉÉE* -
W habitats naturels de l'Europe sera letin N° 6.
_ étendue aux poissons d'eau douce et
aux invertébrés. La liste des espè-
~ ces strictement protégées sera ar- TRAFIC D‘ANIMAUX SAUVAGES :
_ rëtée fin B7 à partir de 850.000 SURVEILLANCE ACCRUE
· espèces d'insectes, 34.000 d'arai- · .
qnées, plus de 100.000 de mollusques Après l'ouverture de deux bureaux
î ·.. "TRAFFIC", un en Italie et un en Au-
triche, chargés de la surveillance
Cette convention, ouverte en sep- du respect de la Convention sur le
tembre 1979, vise à protéger les es- commerce international des espèces
‘ pèces menacées d'extinction, notam- de faune et de flore sauvages mena-
ment les migrateurs et les végétaux cées (CITES), l'objectif suivant
* rares. Actuellement, 119 espèces vé- était l'ouverture d'un tel bureau
gétales et 410 animales sont stri- à Paris.
ctement protégées. Les états signa- C·€St maintenant Chose faite ;
taires s'engagent à prendre des me- TRAFFIC France, 14 rue d€_la cure,
` sures de sauvegarde de leurs bioto- 75016 PARIS
2 PM- , . . ./. . .
extrait de L‘Oiseau Maoazine>Nî"b

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HNP <IDH¤i>HilH HQDNS
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La France est considérée comme le PROTECTION DES PELICANS FRISES
point de passage le plus aisé pour
la C.E.E., en partie du fait des La Royal Society for the protection
formalités de circulation simpli- of Birds (R.S.P.B.) et la Commission
fiées entre la métropole et les ' des Communautés Européennes ont entre-
DOM- TOM. pris, en collaboration avec la Socié-
té Ornithologique Hellénique (Grèce),
la sauvegarde d'une colonie de Péli-
ESPAGNE : PROTECTION RENFORCEE POUR cans frisés.
L OUTARDE ET LE LOUP Oiseau rare d'Europe, il niche dans ‘
le Golfe d'Amnrakikas et au lac de
Les communautés autonomes d'Ex- Mikras Prespa. Il est menacé par la
tremadure et d'Andalousie ont rati- destruction de son habitat et par le
fié des décrets pour protéger deux braconnage.
espèces en déclin : la grande ou-
tarde - disparue en France depuis extrait de l'Oiseau Magazine bul-
le début du siècle - et le loup letin N° 6.
ibérique.
extrait de l'Oiseau Magazine bul- FOIRE EXPOSITION EUROPEENNE DE MATE-
letin N° 6. RIEL PEDAGOGIQUE/NATURE ET ENVIRON-
NEMENT
OISEAUX EN SURSIS AU CAP DRAMONT ? Dans le cadre de l'ANNEE EUROPEENNE
— DE L'ENVIRONNEMENT, LA FEDERATION NORD
Grèbes, puffins, cormorans, butors, NATURE en liaison avec la DRAE et
aigrettes, blongios, flamants, ster- l'EDUCATION NATIONALE, organise une
nes et guifettes, engoulevents, mar- FOIRE EXPOSITION EUROPEENNE DE MATE-
tins pêcheurs, guêpiers, huppes, mer- RIEL PEDAGOGIQUE concernant l'ETUDE` .
les bleus figurent, parmi bien dKau- ET LA PROTECTION DE LA NATURE ET DE A
tres espèces, sur le territoire dit L'ENVIRONNEMENT. Ce projet qui a re- ·
du Cap Dramont dépendant de la com- çu le LABEL DU COMITE NATIONAL DE`
mune varoise de St Raphaël. Or cet L'AEE devrait se concrétiser du
intéressant espace devrait devenir 14 au 21 octobre 1987.
'zone d'aménagement concerté que l'on
devine - Côte d‘Azur commande ! — si Cette foire exposition se déroulera
l'Arrêté pris en ce sens par le Mi- à LILLE, au Centre Régional de Docu-
nistre de l’Urbanisme, du Logement mentation Pédagogique. Il est prévu
et des Transports en date du 4 jan- de la prolonger à ARRAS (Pas de Ca-
vier 1985 n'était annulé par le Tri- lais) du 23 au 30 octobre. Elle s'a— j
bunal administratif de Nice. dresse prioritairement aux ensei- Q
L'Association des "Amis de St Ra- gnants, aux responsables d'Associa-
phaël et de Fréjus" signale, à l'ap- tions, aux animateurs de groupes de É
pui de la démarche entreprise à cet- jeunes, et secondairement au grand Q
te fin, que l'essentiel des valeurs public. _ Ã
faunistiques et floristiques du sé- É
jour en cause à regrettablement extrait de la Lettre du Hérisson N°59 î
échappé à l'étude d'impact. · É
A Resterait-il tant d'accueils épar- î
gnés sur ce littoral provençal pour ESPECE EN VOIE D’EXTINCTI©N
qu'il fût encore permis de passer É
outre à pareil argument ? L'UNI©N INTERNATIONALE POUR LA C©NSER· É
VATION DE LA NATURE ET DES RESSOURCES i
extrait de l'©iseau Magazine bul— NATURELLES (UICN) A DIFFUSE LE 11 OC- _
Lî£l2.EÃÉ- TOBRE 1986, UN COMMUNIQUE A LA PRESSE É
PORTANT SUR LA DISPARITION DE CERTAI— g
NES ESPECES ANIMALES ET VEGETALES. g
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H\’Dî‘<I`H° M l“H“UGD\’®  
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·../...
(suite Espèces en Voie d'Extinction) ISTOPPER LE BEACH CHIMP BUSINESS I
Aujourd'hui, 24 espèces d'animaux La Ligue Internationale pour la
·et de plantes sont reconues comme Protection des Primates (IPPL) a
étant au bord de l'extinction, et constaté que depuis 5 années qu'elle
la plupart d‘entre elles sont ainsi combat contre l'utilisation des
‘menacées par les activités de l'Hom- chimpanzés sauvages en Espagne (notam-
ma a indiqué Grenville LUCAS, Pré- ' ment sur les plages, par des photo-
sident de la Commission de la Sau— graphes ambulants); le gouvernement
vegarde des espèces de 1'UICN. de ce pays n'a pas réagi. Ce marché
“La destruction de leur habitat des chimpanzés est une menace constan-
en est la principale cause", et te pour la population de ce singe en
leur disparition signifie non seu- Afrique qui va bientôt devenir une
lement une grande perte pour l'hu—· nouvelle espèce en voie d'extinction.
manité, mais aussi pour la recher-
che scientifique. Cette ligue demande que l'Espagne,
en tant que membre du CITES et de
Moins de 100 petits lions tama- l'UICN, soit obligée de respecter ses
rins noirs du Brésil survivent, engagements et fasse cesser ce marché.
moins de 400 dauphins de Baïji aus- Pour cela, l’UICN, la CITES, le WWF
si. Le Pivert à bec d'ivoire du international et toutes les sociétés
Sud-Ouest des Etats Unis disparait de.protection de la Nature européen-
peu à peu... nes doivent informer la presse et le
1 public afin de faire pression sur le
Les scientifiques de nombreux gouvernement de Felipe Gonzalez et
pays ont_sélectionneÃ24 espèces ··· ` l‘obliger à ne plus faire la sourde
pour représenter les innombrables oreille à ce problème.
espèces très sérieusement menacées q
aujourd'hui d'extinction : 6 000 J extrait de la Lettre du Hérisson N° 59
espèces animales et environ 25 mil-
le espèces végétales sont en danger. '
"Et il ne s'agit que de la partie LE SCPRI TENU DE DIFFUSER LES MESURES
visible de l'iceberg“ a déclaré M. DE RADIOACTIVITE QU'IL EFFECTUE.
LUCAS ; un grand nombre de plantes ( _
et d'insectes sont sur le point de LE CENTRE D'INFORMATION SUR L'ENER-
disparaître alors qu'ils sont enco- GIE ET L'ENVIRONNEMENT A DIFFUSE A
re inconnus des scientifiques. LA PRESSE LE COMMUNIQUE SUIVANT, LE
1er DECEMBRE 86, A LA SUITE D'UNE
Des efforts de conservation sont DECISION DE LA COMMISSION ¤'AccEs AUX
déjà en cours pour quelques unes DOCUMENTS ADMINISTRATIFS.QUI CONFIRME
des espèces citées. Ceci inclut la LA DEMANDE DES AMIS DE LA TERRE FOR-
protection de leur habitat, leur MULEE LE 7 AOUT 1986 D'AVOIR ACCES
reproduction en captivité ou leur AUX RESULTATS CONTENUS DANS DES DOCU-
culture pour les réintroduire dans MENTS EMIS PAR LA SCPRI.
leur milieu naturel.
Après l‘accident nucléaire de TCHER-
Toutes ces espèces menacées peu- NOBYL, les Amis de la Terre se sont
vent pourtant être sauvées si l'hom— tournés vers le Service Central de
me en a vraiment la volonté. Protection des rayonnements Ionisants
(SCPRI) pour obtenir les résultats
UICN des prélèvements mesurant la radioa-
Avenue du Mont Blanc — ctivité effectués par les Préfectures
1196 GLAND (Suisse) , et la DDASS.
, extrait de la Lettre du Hérisson N°59

-5- `
à Èa J 1 A o o o 4
LNIWIDHD W NH“H<IDï®
 
(suite Le SCPRI tenu de diffuser re pour que les pouvoirs publics
les mesures de radioactivité s'aperçoivent que la prévention est
qu'il effectue.) . somme toute, préférable à la répara-
tion (quand elle est envisageable)
Ce service public n'a pas répon— des dégats ?
du à la demande formulée. La Com-
mission d'Accès aux Documents Ad- · ` Le ler janvier dernier, le porte-
ministratifs (CADA) a donné raison conteneur "Kini Kersten" est venu 0
à l’Association. s’échouer sur la côte Ouest du Coten-
tin à deux kilomètres du bassin de
Désormais, toute personne ou , refroidissement de la centrale de
groupe de citoyens peut, en France, Elamanville. Le CROSSMA de Cherbourg
s'appuyer sur cet avis, pour obte— qui surveille le ”rail" n'avait rien
nir communication de ces mesures de vu.
radioactivité : c‘est la lêre fois
que le SCPRI est mis en cause of- Il faut dire que l'accostage se
ficiellement pour rétentions des passait la nuit du réveillon qui a- î
informations dont il dispose. vait été semble-t-il, copieusement 1
' . arrosé.
Contact :
L‘accident reste donc possible.
Document complet disponible contre
5 Fr en timbres auprès du : Les protecteurs de la Nature se
_ doivent d'agir auprès des responsa-
CIELE bles à tous niveaux pour que notre
M. GUILLOTIN ou M, BERNARD littoral continue à être sous la.
48 bd Magenta protection des “Abeilles".` . ,
ÈÉÉO? ÈÈIîÉÉÈ5.5¤. J°S'=ttE Bmw  
Extrait de la Lettre du Hériëson N°59 extrait de la Lettre du Hérisson N°6O É
lL'AMOCO CADIZ OUBLIE ? .... I "LA LAITERIE AVAIT POLLUE LE RUISSEAU" î
Les remorqueurs de haute mer de Démonstrations : Pour la nième fois È
la compagnie "Abeilles International" (EDF, Rhône Poulenc...) la FRAPNA Ã
assurant des missions de sécurité démontre que la police des eaux en g
sur les côtes françaises sont mena- France est inexistante sinon ineffi-
cés I cace.
Le contrat passé entre la Marine Le pollueur arrose à l'amiable la
nationale et cette compagnie a été société de pêche à qui l'Etat a aban— ,
révisé à la baisse de moitié ! donné ses pouvoirs de police et ses
' responsabilités. Sans la partie ci-
C'est à la suite de la catastro- vile FRAPNA, l'affaire était enterrée j
phe de l'Amoco Cadiz en 1978 qu'"A— et le pollueur pouvait continuer éter-
beilles International" avait été nellement ses déversements dans la
chargée de la surveillance des zo- rivière et dans la caisse des Pê-
nes côtières tant en Manche cheurs.
Atlantique qu'en Méditerranée. T
Avec 12 000, OOF par an pour ache-
L'action a été efficace puisqu'au— ter des truites au lieu de É
cun gros accident n'est à déplorer 1 500 000, OOF de station d'épuration, Q
depuis 1980. Faudra-t-il à nouveau le pollueur peut tenir plus de 150
une catastrophe avec perte d'hom— années suivant l'évoluticn des cours
mes ou une marée noire spectaculai— ds truites d'él€Va9€·
à
a
i

-7, '
1 ua. J 1 A ooo
HNH?<lDH“ NH €§FH‘U<IlN®
.../...
(suite “La Laiterie avait pollué le de malveillance ruinent les efforts
ruisseau".) énormes des protecteurs de la nature
· de toute lYEurope et soulignent la
En cette fin de Moyen Age au dé- . responsabilité des chasseurs français
but de l'ère informatique, nous au-_ dans ces destructions inadmissibles,
rons vécu une époque formidable... quand il s'agit d’espèces si rares
et protégées. ·
extrait de la Lettre du Hérisson N°60
La L.P.0., le F.I.R. et l'U.N.C.S.,
constatant que ces "bavures" ne sont
LE "TABLEAU D'HORREUR“ DE LA CHASSE V pas accidentelles pour la majorité .
FRANCAISE OU 367 BAVURES CYNEGETI- d'entres elles, demandent que les U
QUES EN 4 MOIS DE CHASSE. chasseurs fassent le ménage dans
leurs rangs. Les protecteurs des oi-
La saison de chasse 1986 a été seaux attendent toujours de leur part,
exeptionnellement meurtrière pour la démonstration de leur soi-disant
les oiseaux protégés ! C'est ce qualité de gestionnaires intelligents
que révèle un sondage réalisé par de la faune sauvage. (
l'Union Nationale des Centres de
Soins. En quatre mois, 35 centres La saison de chasse 86/87, depuis
répartis sur l'héxagone (soit envi- l'ouverture de celle du gibier d'eau
ron la moitié de la couverture na- en juillet 86, s'est soldée par un
tionale) ont recueilli 367 oiseaux nombre inhabituellement élevé de "ba-
(appartenant à 49 espèces, toutes A vures“ dont ont été victimes des oi-
protégées par la loi), morts ou seaux d'espèces protégées. Un certain
blessés par faits de chasse. nombre de ces oiseaux parviennent,
par diverses voies, dans les "Centres
Parmi les victimes les plus spé- de Sauvegarde de la Faune Sauvage de
ctaculaires, citons 3 cigognes (il France", soit â l'état de cadavres,
ne niche plus que 20 couples en soit nécessitant des soins parfois
France), 10 cygnes tuberculés, 13 longs et coûteux. De toutes manières,
grues cendrées et 11 faucons pêle- ce n'est qlune partie de ce qui est
rins. _ tiré qui parvient dans ces Centres
car : -—
Le tir des grues cendrées est _
d'autant plus regrettable que cette la quasi-totalité des oiseaux tuêS
année, une opération médiatique de ne sont pas retrouvés,
grande envergure a permis de suivre
la migration de ces grands échas- - une petite proportion seulement
siers en route vers l'Espagne. des blessés sont récupérés z
Quant aux faucons pèlerins, il ' un p0%rCentage meurt (non Ie-
, . . . .- trouves),
S ëglü d'une espece particuliere-
ment vulnérable, qui mobilise les
. un autre pourcentage est conser-
efforts de tous les protecteurs de , . .
la nature d'Euro e Les oiseaux ti- ve par des part1C¤ll€IS' faute
p . , . .
. . , d avoir decouvert un Centre de
res, tous bagues, venaient pour la Sauvegarde Ou pour leur petit
plupart de Scandinavie (Finlande et U H ' 1
Suède) où de coûteux projets de pro- ZOO Personne `
tecticv t€ntent.dIenray€r leUr·Cata- Le pourcentage de blessés arrivant
Strophlque déclin` dans les Centres n'est pas évaluable
. , mais, our les raisons évoquées ci-
·La Ligue Pour la prOtECtlOn.dES dessus? ne représente forcément q'une
OlS€aux' le Fonds d‘Intêrv€ntlO¤ faible partie des dites "bavures".
pour les Rapaces et l'Union Natio-
nale des Centres de Soins rappel-
lent une fois de plus que ces actes ··'/"'

·8·
1
C H\’Di°<IDHWH t”H"H@DN’% É
à un 1 1. (L ooo V
.../...
(suite "Le "Tableau d'Horreur" de Bien que seulement 50 t environ des
la Chasse Française ou 367 Bavures Centres aient répondu, les chiffres '
Cynégétiques en 4 mois de Chasse"). sont éloquents, même s'ils ne peuvent
être multipliés par 2 pour obtenir
‘ un bilan national, excépté peut—être A
Nous nous devons de citer la clair- pour une espèce aussi bien représentée `
voyance de ces (trop rares) chas- _ sur tout le territoire que la buse
seurs, laquelle s'apparente parfois variable :
à un acte de courage. ·
47 x 2 = 94 buses tuées
Si le tir d'une buse est, de temps 13 x 2 = 26 buses infirmes définitives
en temps, le résultat d'une confu- 40 x 2 = BO buses relâchées ou relâche
sion, lors de la chasse crépusculai- bles
re à la‘bécasse en particulier, la
majorité des exactions sont bel et = 200 buses tirées z
bien le fait d'intentions délibé- À
rées ; avec quel oiseau-gibier ne représentant qu'un faible pourcen- `
peut-on confondre un faucon pèlerin tage de ce qu'il est réellement, et
ou une circaëte par exemple, ainsi ce en 4,5 mois seulement. V
qu'une grue cendrée, une cigogne
blanche (ou noire)... sans parler Mais pour 11 faucons pèlerins re-
d'une hirondelle rustique ? trouvés (dont 2 bagués en Suède, 1 en
Soulignons aussi la responsabilité Allemagne et 1 en Finlande), combien
des pêcheurs dans la destruction d'abattus ? Et cet épervier mâle ba-
des hérons cendrés (30 victimes). gué en U.R.S.S., venu à la rencontre
Pêcheurs, Chasseurs même combat ? de plombs bien français le 14 décem-
Nous nous devons de préciser éga- bre, qui s'ajoute aux 35 autres retrou
lement que le “tir illégal" n'est vés, quelle partie des sédentaires +
pas la seule cause des blessures migrateurs représentent-ils ?
d'individus d'espèces protégées. Et les grues cendrées, ainsi que les g
Néanmoins, pour les rapaces qui hérons cendrés : pêcheurs et chasseurs
constituent la majorité des blessés même combat ?
recueillis, cette cause concerne en -
moyenne, pour la France, 60 % des La diversité des espèces concernées
cas chez les diurnes et 40 % chez est la preuve flagrante, si besoin `
les nocturnes. · était, que les "bavures“ ne sont pas
accidentelles pour la grande majorité
Nous ne pouvons accepter ce mas- d'entre elles.
sacre gratuit et haineux. Les ani- Il est donc temps que les chasseurs
maux sauvages ont déjà suffisamment fassent le ménage dans leur rangs
à souffrir des conditions environ- (nul n'est censé ignorer la loi) ; nou
nementales créées par la surpopula- attendons toujours la démonstration de
tion humaine sans y ajouter la bê- leurs soi—disant qualités de gestion-
tise à son niveau le plus bas. naire intelligents de la faune.
Nous pourrions être tentés de dési-
gner un palmares en ce domaine, le
Nord-Ouest de notre pays disputent extrait de la Lettre du Hérisson N° 61
âprement la première place au Sud-
Est et surtout au Sud-Ouest ; ce-
pendant, notre échantillonnage est
biaisé par l'imp©rtance relative`
des Centres Régionaux de Sauvegarde
et leur "rayonnement". ` '
»'E» ·L~'.’·¤ 
·- *'¢•·Èu "f
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\ . 1 _
ag-
11.1 D.; 1 1 ai son
"§li’(IDH°\)H €X’H‘H<(IN%
1 ...J...
1 (suite "Le "Tableau d'Horreur" de M I·D 3,3 T
la Chasse Française ou 367 Bavures ·
7 Cynégétiques en 4 mois de Chasse"). Héron Bihoreau 1 / / 1
Cygne Tuberculé . B 1 1 10 E
_ Les chiffres qui sont donnés ci- A Tad°rnE de Belo? 9 / / 9 A
cesscus n'en sont donc que plus é- Outîrd? Canepgtlère 2· / / 2
1QquE¤t$_ · Oedicneme E 3 / 1 4
Avocette 1 / / 1
Oiseaux d'Espèces Protégées Abattus Bécasseau C°c?rll / / 1 1
Par Plombs entre le 01/08 et le Bécasseau Vaîlable 8 / / 8
7 ïB7ïî7ïZî·—········~········—·— Chevalier Guignette 3 / / 3
**“'*"‘ Goéland Argenté 7 4 4 15
(D'aprês un questionnaire adressé G°éland Brun 2 / / 2
le G1/12/B6 aux 65 centres et anten- Mouette TFidaCty1e 1 / I 1
nes de l'U.N.C.S., 35 ont répondu Mouette Rleuse 5 2 2 9
dans les délais, soit près de 50%.) Sterne Caugek 1 / / 1
Guifette Noire 1 / / 1
E M = Morts Grand Corbeau 2 / / 2
r.¤. = infirmes nériniurs Mî”’t1“'Pë°h€“” 1 / / 1
R.R. = Relâchés et relachables P%c Noiî 1 / / 1
T = Total Pic Epeiche 1 / / 1
Bergeronnette Grise 1 / / 1
M I_D R.R T Hirondelle Rustique 1 / / 1
VÈ1`îȧÉÉ1È” , 1 , 1 1 ·r<>·¤AL 2.11 2 22. si
Aigle Botté / / 1 1 _
âîîgîêëîyal É É /1 î_ Soit 367 oiseaux abattus, dont
Milan Noir / 1 / 1 217 + 52 = 269 (73,3 %) perdus à coup
Autour / 2 1 3 sûr pour la nature et 98 (26,7 %) re-
Epervier 24 5 7 36 lâchés ou relâchables,·ce qui ne signi-
Buse 47 13» 40 100 fie pas réinsertion certaine dans le
Bondrée 5 / 4 7 milieu naturel. Il faut compter, au
Faucûn Pèlerin 5 / 6 11 minimum, B0 % de pertes sur ces 367
+ 2 fauconneris I oiseaux, malgré les efforts et la te-
Faucon Hobêreau 2 3 / 5 chnicité des responsables de Centres
Faucon Emerillon 1 1 1 3 pour la dernière catégorie.
ïîëgîg âïicâëîlëe 11 4 6 21 Le fait que des oiseaux d‘espèces
seaux 7 1 2 10 protégées soient abattus par des “ti-
Busard St Martin 5 / 3 8 reurs" ne signifie pas que nous de- —
Busard cendré / / 1 1 vions crier haro sur "LES cHAssEuRs" ;
Hibou Grand_Duc / / 1 1 tous (heureusement) ne violent pas les
Hibou MOyên_DuC 6 / 3 9 lois (et le bon sens). Malheureusement
Hibou des Marais - 2 / 1 3 même s'il n'y avait que 10 % de "mau-
Chouêtte Hulotte 4 / 2 6 vais chasseurs", cela représenterait
Chouette Effraie 5 / / 5 tout de même 185 000 individus dange-
Grèba Huppé 3 / / 3 V reux avec un fusil entre les mains.
Grèbe Castagneux 1 / / 1 Une partie des oiseaux blessés sont
Grand Cormoran 1 / / 1 amenés dans les Centres de Sauvegarde
Grue Cendréê 7 5 1 13 par des gardes de l'0ffice National
Cigogne Blanche 1 / 1 2 de la Chasse et par les gardes fédé-
Cigogne Noire 1 1 / / 1 ' raux (nous n'avons pas connaissance
spatule ~ ' 2 / / 2 d‘une telle démarche faite par des
Héron cendré 16 7 7 30 gardes privés 1), ainsi que par dag
chasseurs scandalisés par la stupidi-
_ E té de certains de leurs collègues. 1

-10- .
NU? DHWH NH"U<ID`NS (
H1 Q Da .1 La ooo
 
LA VERITE SORT DE LA BOUCHE... DES biers qui ne profiteront à personne. `
CHASSEURS. ` Il est vrai que cela suppose des ef-
forts, des connaissances et une disci-
LA REVUE NATIONALE DE LA CHASSE` pline qu'encore trop peu de responsa-
(FEVRIER 1987) VIENT DE PUBLIER UN bles cynégétiques se soucient d'acqué- `
EDITORIAL. NOUS N'AVONS PU RESISTER rir. .
A LE REPRODUIRE. SI SEULEMENT SON _ _ · `
AUTEUR POUVAIT ETRE ENTENDU PAR Nous nous permettons de rappeler que
TOUS LES CHASSEURS ! · dans le domaine des fonds perdus, on
_ aurait pu rajouter les crédits ¤onsa—·
De l'argent jeté par les fenêtres crés aux études sur le sylvilagus.
· “D'après les chiffres fournis par Siméon ‘
les différents postes frontières, '
il aurait été importé pour la sai-` extrait de la Lettre du Hérisson N° 62 ·
son 85/86 (gibiers vivants destinés
à la reproduction) 57 343 lièvres, ·
34 239 faisans et 10 450 perdrix PANDA : ETAT D'URGENCE
en provenance des pays de l'Est
et de l'Espagne pour lièvres et fai- LE PRESIDENT DU WWF INTERNATIONAL, q
sants et du Danemark pour les per- S.A.R. LE PRINCE PHILIP, DUC D’EDIM—
drix. A titre indicatif, un couple BOURG, A DECLARE LORS D‘UNE CONFEREN-
de lièvrescoûtait, livré en janvier CE DE PRESSE TENU A LONDRES AUJOURD'
1986, 1 410 F. Quand on sait les HUI QUE LA SITUATION DU PANDA, ESPECE
piètres résultats que donnent ces UNIQUE A LA CHINE ET SYMBOLE DU WWF,
animaux une fois lâchés sur les ter- DEVIENT TRES PREOCCUPANTE. .
ritoires (mortalité importante, re-
production quasi nulle) on est en SI DES MESURES RAPIDES DE PROTECTION
droit de se demander si cette masse NE SONT PAS PRISES IMMEDIATEMENT, LES `
d'argent considérable n'est pas je- PANDAS DISPARAITRONT AU COURS DU SIE-
tée par les fenêtres. Plus de 40 CLE PROCHAIN.
millions de francs nouveaux dépen-
sés chaque année par les sociétés 1 Des images satellites montrent que
de chasse pour lâcher des capucins les défrichements pour l'agriculture
qu'elles ne reverront sans doute seront la cause principale de son éven- ‘
pas à la prochaine ouverture, voilà tuelle disparition et non le manque de
qui paraît absurde, tout comme le nourriture. (Bien que le Panda soit ·
Sont ces lâchers de perdrix danoi- omnivore, il mange pratiquement exclu-
ses dont toutes les tentatives d'ac- sivement du bambou. Le bambou meurt
climatation se sont soldées par des après la floraison - phénomène qui a
échecs. Les repeuplements sont des lieu entre 10 et 100 ans, suivant les
opérations délicates et de longue espèces).
haleine qui ne peuvent donner des '
résultats positifs qu'a la condition Cette analyse fait partie d'un pro-
d'être pratiqués avec des souches jet mené par le WWF et le Ministère
locales, si possible sauvages, et Chinois des forêts et comprend des étu
sur des territoires auxquels des a- des sur le terrain et des images par
·ménagements auront apporté à nou- satellites.
veau une capacité d'accueil. Si
l'on veut à tout prix dépenser son L'étude sur le terrain a montré que
argent, c'est à cela qu'il faut la répartition et la densité des popu-
l'utiliser. Et mieux vaut préserver lations actuelles des pandas sont de
les populations existantes - en re- plus en plus divisées en petits grou-
tardant au 15 octobre le tir des pas de “sub~populations", séparés par
lièvres par exemple — plutôt que de des barrières aussi insurmontables que
se donner bonne conscience en si- des routes, des villages et des zones ,
gnant un chèque pour l'achat de gi- agricoles.
nud/Qiv

ill-
"‘ ° NH‘H<11>'N%
  1 ai ooo
.../...
(suite ”Panda : Etat d'Urgence".) tation d'un complexe de loisirs géant
_ ` en pleine nature à 2 km du village. Ce
La plupart de ces sub-populations projet est l'une des conséquences dire-
sont composées de moins de 50 indi- ctes de l'ouverture de l'autoroute A 71
` vidus et beaucoup ne comptent plus · qui relie aujourd'hui Paris à Salbris.
gu'une dizaine d'animaux. Une sub-
population de moins de 20 individus Ce projet situé dans la zone des é-
risque de disparaître en peu de gé- tangs met en péril l'avenir biologique
nérations, à cause du manque de di- du secteur, et entre en contradiction
7 versité de partenaires appropriés flagrante avec le Plan d'Aménagement
pour la reproduction, et est égale- Interdépartemental de la Sologne (1984)
ment menacée par un taux élevé de conçu en coordination par les élus, les
consanguinité. administrations et les associations qui
préconise pour cette zone fragile un
Ce projet d'étude Chine/WWF a a- tourisme diffus respectueux de l'envi-
. boutit à une stratégie de gestion ronnement.
Y d'urgence pour sauver le panda.
L · Le gouvernement chinois est en Par ailleurs ce projet présente de
I train actuellement d'étudier ces nombreuses lacunes techniques et consti
propositions. La stratégie propose tue un déséquilibre évident au regard
( plusieurs solutions : la réintrodu— du tissu social solognot (3 000 touri-
% ction dans la nature de pandas nés stes pour 1 000 habitants â St-Viâtre).
É en captivité et, surtout, la créa- 4
5 tion de "couloirs à panda" - replan- Une première Commission d'enquête
`É tation de la forêt entre deux sites avait émis un avis très réservé quant
i à pandas afin de lier les îlots de à ce projet et donné ainsi raison aux
i forêts de façon que les pandas puis- associations de protection de l'environ-
' sent se déplacer librement entre nement, tant au point de vue écologique
populations. que technique, économique et social.
extrait de la Lettre du Hérisson N°63 Aujourd'hui, le gouvernement est dé-
_ ' cidé à laisser aux élus locaux toute
la responsabilité du projet. Ainsi, le
`SAUVONS LA SOLOGNE ! maire a dû soumettre â l'enquête publi-
que un plan d'occupation des sols. La
Après le Bénélux, les Etats-Unis, municipalité aura donc la possibilité
etc, la France semble découvrir les de décider seule, et ce quel que soit
bases de loisirs géantes. Dans la le résultat de la Commission d'enquête,
lignée de Disneyland, un gigantes— la réalisation d'une base de loisirs de
que projet touristique menace la cette importance sur sa commune
Sologne.
Autant dire que l'Etat, et en particu
La zone des étangs de Sologne est lier le ministre de l'Environnement,
la troisième des 28 zones humides ferment pudiquement les yeux sur ce
françaises reconnues d'importance dossier, alors que la France a signé le
internationale. 3 décembre 1982 la Convention de Ramsar
qui l'engage à "mettre en oeuvre des
Un groupe de promoteurs (Société mesures de protections de ces zones sur
Civile Immobilière du Galop) a choi- - son territoire" et le 6 avril 1981 la
si l'opportunité de la mise en ven- _directive du conseil des Communautés
te de la propriété de l'Arsendrie européennes sur»la protection des oi-
(170 hectares) à Saint-Viâtre (Loi- seaux sauvages (directives C.C.E., 2
re-et-Cher) pour proposer l'implan- avril 1979).
.../...

——l2-
A
' " D ”H"H<I N® u
HNU«<IDH¤M.A1 D1 t  
(suite Publications)
. Le dernier numéro de l'Avocette, La F,1,R, manque de bénévoles pour
revue de la Centrale Ornitologi- cette activité, si vous êtes intéres-N
que Picarde est sorti. On y sés contactez le. M
trouvera notes et articles con-
cernant la Buse pattue, le Ful- ' F.I.R. B.P. 27 92250 LA GARENNE-CO-
man, l'Autour...etc. Ce numéro LOMBES
de 51 pages est disponible à la .
Centrale Ornithologique Picarde, Ajoutons que le GEPOP a participé à
‘ Salle polyvalente de l'Ile aux cette campagne surtout pour la Somme
Fagots, en essayant de sauver les aires de
43, Chemin de Halage 80000 AMIENS. "busardV situés dans les cultures et
donc menacées lors de la moisson.
Pour 1987, 1'opération sera renouve-
. Dans le cadre de l'Année Europé- lée. (cf ci-après).
enne de l'Environnement. Le GE-
POP a réalisé une exposition en p
collaboration avec la Maison de . `
l'Oiseau. _ 1
4 espèces d'oiseaux fréquentant - " ` A
la Côte Picarde y sont présentés ` l
tés, ainsi que leur habitat. En  
complément, une brochure de 40 p ‘
pages a été édité, reprenant de _ _ 1
manière plus complète les thé- l Espèces Tmritcixu  L; cames J°;’xî' Ã
mes abordésf · ·* 1
prix de vente 15 fIS_ hmmœhmm ....... ws zu am un 21u
frais d¤€nvOi 5 frS_ ~mmœ ............... Ms zœ on us 1An
_..... ` Vanawrfarve ......... ZOO 173 122
`napponœ SURVEILLANCE 19226* V=¤¤¤¤¤¤¤'¤==è=*··· ”° — 25 *7 ’° “°°
man ............... ll u 2
comme Chaque année le Fonds dwïn- 'ummm ............. 16 M m as im
tervention pour les Rapaces publie Mëémm ·-········· ^5> N H :1 ZW
son rapport présentant les résultats 5 ”@***mm· ······ B1 N H 39 IÀN
de la campagne surveillance aires L
de rapaces menacés. Et comme chaque É mmm llü M3 ljœ œâ SJN
année, le travail fut énorme : l " C · * ·
S 337 journées/hommes et une dé-
pense dé 293 610,94. _
Tout ceci pour les résultats sui-
vants 2
_§¤»
4  °·Éfm""·*
` V ,v `_ë· 5.gÉ, , _
’«·`îEÉâïF%»c;¢' Ã;
\ɧë§Èâë?' üÉ5g
ï.~ ,
1

1 us J 1 (L ooo
lNIF’<IDlÉ1“\)H €¥ll"H<IDN% `
.../...
(suite “Sauvons la Sologne !"). PUBLICATIONS '
Ceci n'est pas un cas 1501,;;, il · gamîallîaîefnlîf ¤¤¤¤È1‘¤ dâfëouërieës
peut se répéter dans toutes les ré- ` È ura novem IE' É em rE_
ions de France N 106), revue de la Societé Natio-
9 ` nale de Protection de la Nature, op
. . . . lire un excellent article de
C, t 1 t pourra
1 QS P°°rq°°l es assœla mns x. c©M:·1Ecy et E. Msncim intitulé
ocales, culturelles et de prote- 1 _ t l_tè d _ _ d 1 B _ A
ction de l'environnement, la Fédé- a Mor A 1 ES OlîêauA_ E a ale
. . . de Somme et de la Cote Picarde (pa-
ration Nationale des Associations 12 _ 19) C tt bl_ t_ _
de Protection de la Nature sont dé- ges a _' G 6 pu lca lon
. . - dresse le bilan de 19 ans de ramas-
cidees a employer tous les moyens , , ,
. . sage d oiseaux sur notre littoral
en leur possession pour empecher . .
la réalisation de ce Prûjet et fait une analyse lucide et obje-
_ ` ctive des résultats obtenus.
s ¤· -
t.î;uxcëïït î0mP?`;?EÈ dtïnforëa. C'est pas triste à lire
il 'd ac EF L_ 6 eâa 1Ontreî%O Ce numéro est disponible au GEPOP au
na e' es associa ions e pro ec ion prix de 25 Frs (franco de port).
de l environnement du Centre
(FRAPEC), M.M. Touchard, M.A., Bei-
K gnet, Maison de la Nature - 71 ave- . Sortie prochaine du "Livre Rouge
nue C. Péguy - 45800 Saint-Jean-de- des espèces marines menacées en
Braye. Tél. (16) 38.83.00.BO. France" pour tout renseignements
s'adresser au Secrétariat de la Fau
Fédération française des sociétés ne et de la Flore sauvage, Muséum ·
de protection de la nature (FFSPN), National d'Histoire Naturelle 57,
Melle S. Chalande, M.A. Reille — rue Cuvier 75231 PARIS CEDEX 05.
Maison de chevreuil - 57 rue Cuvier- `
;?î?1(ïêRîî EÈDÉÉ gg`95 . La S.F.E.P.M. lance une souscrip-
6 ' ' ''°' tion pour l"Encyclopédie des Carni-
· d ". C t l-
extrait du Courrier de la Nature vole? G France .B Ouvrage ço
NO 106 lectif dresse un bilan exhaustif
' des connaissances sur le systémati-
que, la répartition, la morphologie
` l'écologie, l'éthologie et la ges-
FORET SAUVEGARDEE LES FUMEURS tion des carnivores français. Rédi-
PAIERONT gé par des spécialistes, chaque mo-
———-— nographie comprend de 15 à 30 pages
A compter du ler février 1987 sui- avec illustrations et bibliographie
te à un amendement au projet de bud— en format 21 x 29,7, reliure 2 a-
get 87, tout acheteur acquitera une grafes, couverture 240 gr.
taxe de 2 centimes sur les boites Les neuf premiers fascicules 250 F.
d'alumettes "fumeurs" et de 50 cen- s'adresser à la SFEPM Bahallard,
times sur les briquets et les re- Puceul 44390 NORT-SUR-REDRE
charges. Les fonds collectés grâce
à cette taxe, 50 millions de francs .
en 1987 selon les prévisions gou-
vernementales, serviront à financer · A Signaler QUE la L·P·O· vend des
pour partie un plan dg prévention ouvrages ornithologioues anglais à
et de lutte contre les incendies de @@5 Prix `intérêssântsr Ceci à Sen
forêts, adopté en conseil intermi- mâqësïn "BO¤tiq¤€ aux Oisêauxu
nistériel réduit le 11 décembre der- 51 IU? Lâygiûf Paris-
nier. " N '
extrait du Courrier de la Nature ···/··-
N° 106. '
1

  4 *‘ _
' 'îl 'îl 7 D 'îl D l '
Ann Gnîiüiüsüübümüüsüm  
- · L
- Nos sorties sont ouvertes à tout public et gratuites. î_
L encadrement y est assuré par des naturalistes de ‘.
l'Association.
Nous mettons à disposition des participants des
jumelles.
Mai : Plusieurs sorties sont prévues dans le
cadre de la Semaine Européenne de.
l'©iseau. (voir ci—après).
Dimanche 14 juin : Sortie en Haute Vallée de la Somme.
Observation des oiseaux du Marais.
. Rendez—vous au Pont Mobile de Feuillèresâûhk
(voir carte). I
Durée : la journée, prévoir un pique-
nique.
Encadrement : X.COMMECY
Dimanche 6 septembre : Sortie en Réserve Maritime de la Baie
de Somme.
Observation des oiseaux migrateurs.
Rendez—vous Place du Cirque à Amiensèêhw et
Place de la Gare à Noyelles—sur—MerâSh5o
Durée : la journée, prévoir un pique-
nique.
  EXÃ .21 $:2 rt   ' vir
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1 -15- ` N '
SEMAINE EUROPEENNE DE L’OISEAU
EUROPE ’87
18:11124 MAI
Dans le cadre de l'Année Européenne de l'Environnement,
_ la Ligue Française pour la Protection des Oiseaux organise au
niveau français, la Semaine Européenne de l'Oiseau.
Elle a pour cela demandé aux associations ornithologi-
ques régionales d'organiser, lors de la fin de semaine du 23 et
24 mai des sorties ornithologiques. C‘est ainsi que le public se-
ra accueilli sur plus de 200 sites répartis sur tout le territoi-
· re national;
Le G.E.P.O.P. a naturellement répondu à cette demande ‘
et propose pour nos trois départements le programme suivant :
AISNE '
Dimanche 24 mai : Sortie au Plan d'eau de l'Ailette,
(oiseaux d'eau attendus)
Rendez-vous à 10 heures devant l'Eglise de
`Chamouille.
Durée : la journée, prévoir votre repas.
Encadrement : Mr DUMOULIN
Samedi 23 et Dimanche 24 mai : Exposition "Faune Picarde" de
l'Association de Chasse Photographique de
Picardie (A.C.P.P.) et exposition "Richesses
des Côteaux Calcaires de Picardie" à la Mairie
de Tergnier. (heures d'ouvertures : Samedi
11h/19h et Dimanche 9h/19h)
Samedi 11 heures : Vernissage des Expositions,
Samedi après—midi : Sortie en_Vallée inondable
de l'©ise. _
Espèces attendues : Coulis Cendres, Bécassine
des marais, Traquet Tarier...etc.
Rendez—vous à 15 heures, Place de la Mairie à
Tergnier.
Samedi soir : projection sur la Faune Picarde
Rendez-vous à 21 heures à la Mairie de Tergnier.
Nuits de Samedi et Dimanche : Sortie à la re-
cherche du Râle des genêts et Rapaces Nocturnes
Rendez—vous à 23 heures, Place de la Mairie de
Ter nier `
9 · . . ./. ..

~16-
.../...
Dimanche matin : Sortie en Forêt de Saint-
Gobain (Rapaces, pics, mammifères)
Prévoir un Pique—nique.
Rendez—vous à 9 heures à la Mairie de Tergnier.
Dimanche après-midi : Sortie dans un Marais de
la Vallée de l'©ise. Circuit pèdestre autour
d'une grande phragmitaie.
Espèces attendues : Busard des Roseaux, Mésan—
ges a moustaches, Rousserolles... etc.
Rendez—vous à la Mairie de Tergnier à 15 heures.
Encadrement : X. COMMECY et Y. CORBEAU.
Pour la mise en place de ces deux jours, les deux responsables
auraient besoin de main d'oeuvre.
Les personnes désirant les aider peuvent se mettre en rapport
avec Y. CORBEAU au 23.56.34.54.
OISE
Dimanche 24 mai : Sortie en Forêt de Hez " ·
(oiseaux des forêts : rapaces, pics,...etc)
Rendez—vous à l'Eglise de Neuville—en—Hez à
10 heures.
Durée : la journée, prévoir votre repas.
Encadrement : Y. LECONTE
SOMME
Dimanche 24 mai : Sortie en Réserve Maritime de la Baie de
Somme (limicoles, laridés...etc)
Rendez—vous à la Gare de Noyelles—sur-Mer
à 8 heures 30.
Durée : la journée, prévoir votre repas.
Encadrement : B. COUVREUR.
En semaine, du 18 au 22 mai inclus : Sortie tous les soirs dans
les environs d'Amiens.
Rendez—vous à 17 heures 30 au Local du GEPOP
au 103 rue Octave Tierce à Amiens.
Les sorties dureront environ 2 heures.
Lundi : Bois de Frémontiers (20 km au Sud—Ouest
d'Amiens)
Mardi : Marais de Boves (8 km au Sud d'Amiens)
Mercredi : Chemin du Halage à Hangest/Somme
(20 km à l'©uest d'Amiens)
Jeudi : Bois du Fotimont et Bois Magneux (à
"10 km au Sud d'Amiens)
Vendredi : Marais du Bout du Monde (à 1 km au
Sud d'Amiens/Quartier Victorine Autier)
Encadrement : L. GAVORY.
.../...

i ~17— lh ' h A
A cette occasion, la L.P.©. organise un grand
concours. Les participants se verront remettre des bulletins
lors des sorties.
Il y aura à gagner des paires de jumelles et des
séjours ornithologiques.
Le succés de ces 'ournêes dé end de la mobilisa-
P
tion de tous.
Parlez—en autour de vous, et venez—y nombreux I
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I N'OUBLIEZ PAS DE RENOUVELER VOTRE—COTISATION 1987
I NOM : ..... ..................................
I PRENOM : .... ..... ...... .... .. ...... . ........
ADRESSE : ........; .... . .... ..... .... ........
I PROFESSION : ........ ........ .... ....... .......
I N° TEL. : ..... .... . ..... . ......... ·..........
I A (facultatifs)
I ·Déclare adhérer au G.E.P.O.P.
Déclaré renouveler mon adhésion au G.E.P.©.P.
I (rayer la mention inutile) A
I I condition d'adhésion : adhésion simple 25F `
moins de 16 ans 1OF
I adhésion de soutien à partir
de SOF
I N'©UBLIEZ PAS DE RENOUVELER VOTRE COTISATION 1987
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I A B O N N E M E N T A P I C A R D I E - N A T U R E
 
I NOM : ..... ..... . ................ Ã ...............·
PRENOM : ........... .... . .... . ......... . ..... . .....
I ADRESSE : ... ............... ...... ...... .·.·.......
I Désire recevoir PICARDIE-NATURE, le bulletin trimestriel
I du GEPOP.
| ABONNEMENT : BOF
Chèque à l'ordre du GEPOP, à envoyer au Musée de Picardie,
I rue de la République 8©©©© AMIENS.
I N'©UBLIEZ PAS DE RENOUVELER VOTRE COTISATION 1987
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annuelle du G.E.P.©.P. (Groupe Envtronnernent Protectton Ornltltologre
en Plcerdre). , r
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sement deptacèes, dont ptn- qnnrtt ann probternes de pro- consett rèqtonel et tl nstënxnlt prestèent, gxPn¤>a enstlïte ta
stenre personnntïtèsz \e rec- tectïon et de connaissance de te president que son  a- posttton dn G£·P.OP.. v\$-à-
tenr ïtobert \~!ta\\et,t~A.\èrbrrte to netnreyet ponr son açtîtnte non ètdtt reœnnne wmme ots de tn cnnsse. ations ne
tentent, àetegtte règîonet à en tnvenr de \a protgdtîon cle eornçètente pa! tee poovottu eonrweenaë contre ta cbnsëe,
Yfticnttegittire et à \n~t\r0n· ta notnleg une nntnîe qtïe en p\nce, tant pour ses rr>nl8cDn¤e5e^3nDns1.Gràç9
nement et Nt. nlntn Gest. nous tegueronsànos entente. ooottatgsônces de tn nonrrte tt qttetqttes ooenülenrs rares
conset\\er_regtona\,dnn·a une Ne uontent pas negttger ne que pour te peàngogte ansi bten des obseçmtâons
5¤\\¤ Qàmîè ô@¤è%f\0r¤D¥€t>'!—_ dresser \es fonstnte des qn‘e\\e son donner A ses des no'tttr¤\t•2·tes que des
'9'etmëütïï Gt ôüttîttëâ Qtlt nttetntes ta \e· nature   se ncttons envers \e pn`r>\\c. pn¥¤\ï<:8t$ des c,\\a55en\‘¤,t\
resnrnarent ten prtnctprùes perpetnent en\onrè"nnt, \\ Reprenant tes mots donner- démontre te bten-tondè des .
¤¢°€f¤$ €“¤€?T\5€¤ att COM9 enconraqeatt te GBPOP. tt çnxe on rapport moral, tn. postùonà dètendttes par \e
ô€\¤¤“ë€ WEB- V pottrsnttrre ses n<;oon¤·,rnets, Gent egnntntt que tee incarne GE·P.OP.: otwegntïee trop
\â't>Yë5\ô¤t“· \··'t^· ’Y“\€Y`i regrettent-tt, tes potwotrs ne sont nan et tnseggtbtes pre¤¤0*>·s.terr¤ent!es¤optu!-
0t\¤!¥\\ \3 séance Et QKQO58 pnbttg-5 Obètgggnt sonnent ann qnït tg panty aux promèntes ôïtlçân \3\aï¤ 69 cttgsëes V0?
\\èÉ¢ç tt\'à\t!€SiSB 665 f\\“륧\`\· gngnvggngntg de \a t¤n\e et \\ èeïanvttonnentertt, mnt5 q\10 09î\î“\$\@9—··
\€¤A¤t<=¤'¢¤¤¤¤¤ en eltetent tant que te ©r,r>.©x>. vott tes rentres oeonontqnee tttenxttoa enreerettnntqtte
5“""€"\°° ?`°"?°`°’“”‘ de le CYOWQ lâ ïl0t“¤t¤ ôë 999 e1ïs\ent,q¤etnc6nn1prob\è« \€5 t€€·v¤¤so\>\es départe-
_ “%t‘“? “€ $°“‘î“dB5 P¤â$€‘5· notterents pour çotwotr ntog dernçtot et ne rgs5onr· rneotani ôeü cttnsëenxs ne
“*‘ ‘“ de? ‘È"°‘“$ '“°“‘ "“ mtenltolte obounr sestrtew Ces ttxtencteree, tea çontntn- tnssent excuses et notent
cP““l»‘e‘ \\5 SO“\ \0“mèBvî‘$   \·‘a““M“· 9·9‘·P‘-E- ès T\GB (Ã9NÀ\EY\\ ÃAHB ÉGB cnet; absents. YÀBU   3À\\\ ÈYÈ
\’ûVF!¥\\¥:   tic \a \“$\C··S@ ?tC,3t©tC·,_ ptûïtîttt û1\S\\\\B \B ç,\ qgg paftgtg @35   ÃDVÃXÈS. CBCÃ (f€(I\‘)ÈC`î\€\3
°°“ °““6“l“"°“B ‘>“°"’· "°‘ vewtv et owuett ¤œw ttvvttte eontratres en res en nes nee\eGî.?.©?,oo connrtner
oC t · n · `*°
5°“ ag? ‘°“°“· l ‘°§"î “ wo nrtw<:·· 'tnrts‘·ot¢>rn¤¤· tt snes nntnxets nement etre sopottnqno donvennro etoe
\°‘“€\O‘5 \î-‘* VB`3S""§ l_°“î avan npnrtn tr connnttro et tt pmeS_ çonçgrtnngn nvgctong,
Ytcnrds taee enr. nq.cs.·ton,, AWWCM eu G·L?_©ç_ V! / / ··,,,_p, NM, —
"‘¤ 9t1D\\ \G\)1 €\’“-"""·t`rt’- ï(]\u`t;,5   -»-·

-20- '
' BILAN MORAL `
par J.M. THIERY
Dans ma lettre du 6 Janvier, j'évoquais la dégrade- J
tion de la Nature. Bien sûr, on pense d'abord à Tchernobyl, à
Bâle, ces noms qui frappent, ces catastrophes internationales
dont parlent les médias. Mais il y a aussi ce qui se fait chez i
V nous, en Picardie, de manière plus insidieuse, plus sournoise :
les constructions de routes dites touristiques qui saccagent des
` biotopes fragiles, les zones humides asséchées pour quelques
poignées de maïs, ces parcs dits de loisirs construits illéga-
lement.
Et le pire est que le public s'y habitue, que la dis-
parition d’espèces animales ou végétales le laisse à peu près
indifférent. Mieux même, les gens comme nous, qui tentent de
limiter les dégâts, qui préconisent les économies d'énergie,
la préservation des haies, des talus, des bosquets, une agri-
culture moins polluante, se font traiter de passéistes : t
"Vous voulez donc revenir à 1'époque des lampes à huile ?"
Passéistes, nous ! Alors que nous sommes, au contrai-
re, tournés vers l'avenir. Nous qui nous efforçons de sauvegar-
der le patrimoine naturel, non pour en jouir ëgoïstement, mais p
pour les générations futures.
Patrimoine naturel, pour nous ce n'est pas une simple
expression que l‘©n glisse au bon moment dans la conversation,
histoire d'épater son auditoire. Non, le patrimoine naturel, ~
· c'est vivant, palpable, c‘est toute cette Nature qui nous en-
t©ure,faite de milliers de roches, de plantes et d'animaux qui
vivent en un équilibre souvent rompu, toujours rétabli. Nos an-
cêtres l'ont domestiquée, utilisée puis nous l'ont léguée pour
que nous la cédions à notre tour à nos descendants ; Mais dans
quel état ?
Détruire ce patrimoine naturel c'est la même chose que
deshériter ses enfants.
Et pourtant c'est ce qui se fait chaque jour, sous prè-
texte d'impératifs économiques, élégante manière de désigner le
. profit immédiat.
Nous, nous refusons cette fuite en avant, ce faux pro-
grès. Nous voulons au contraire un progrès réel, une vie plus
agréable, plus saine aussi. .
Nous ne sommes pas des utopistes, nous avons bien les
pieds sur terre. Vous pourrez constater au cours des différents
exposés qui vont suivre que ce que nous proposons et mettons dé-
jà en pratique est réalisable par tous.

l   I ` YA"
BILAN D'ACTIVITE
par P. THIERY
Lors de notre dernière Assemblée Générale nous vous
avions présenté un bilan mois par mois des activités de notre
Association. Cette année, nous avons retenu, parmi tout ce que
nous avons entrepris, les actions les plus importantes, une
bonne vingtaine au total, celles qui reflètent le mieux notre
activité;
Le premier sujet que j'ab0rderai constitue certaine-
ment l'activité du G.E.P.O.P. la mieux connue dans la région
et même au delà, c'est aussi la plus ancienne, je veux parler
des recensements d'oiseaux morts sur la Côte Picarde.
9
Le G.E.P.O.P. en est l'inventeur et nous sommes les
' seuls en France à poursuivre ce genre d'étude, depuis mainte-
nant 18 ans. Une revue Nationale "Le Courrier de la Nature"
va prochainement y consacrer plusieurs pages.
Nous voudrions remercier ici tous les adhérents qui
y ont participé, pendant tant d'années, dans des conditions
pas toujours agréables.
Cela fait 10 ans également que nous recueillons les
oiseaux blessés, je ne détaillerai pas ici le sujet, Philippe
Brunet vous présentera le bilan 86, tout à l'heure.
Une activité moins ancienne de notre Association est
l'Opération de Sauvetage des Nichées de Busards que nous menons
chaque été.
Les méthodes que nous essayons depuis 5 ans s'amélio-
rent progressivement grâce à une meilleure connaissance de ces
oiseaux. Mais nous regrettons qu'il n'y ait pas assez d‘adhérents
interessés par le sauvetage des Busards. Nous pourrions faire
mieux. Pour la prochaine campagne nous bénéficierons d'une sub-
vention de 5 500 F du Conseil Général de la Somme.
Débutées en 85 et intensifiées en 86, les opérations
dlobturation des poteaux téléphoniques métalliques sont loin
d'être terminées, mais déjà un travail considérable a été réa-
lisé par les stagiaires T.U.C. particulièrement motivés que
nous employons.
Sur 5 000 poteaux installés dans la Somme, environ un
millier sont définitivement obturés. Les oiseaux cavernicoles
des zones prospectées n'ont plus rien à craindre de ce côté là.

Nous avons mené de nombreuses actions de sensibilisa-
tion du public, elles sont très diversifiées.
Cela va des déplacements chez des particuliers gênés
par la présence de chauves-souris, aux articles dans le Courrier
Picard sur l'utilité de certains animaux, ou à notre présence
dans des fêtes locales, par exemple, cette année comme 1'an pas-
sé, la Mairie de Cempuis dans l'Oise nous a demandé de tenir un
stand à la fête de la Pomme. Ceci nous permet d‘avoir des con-
tacts intéressants avec le monde rural. _
Une des vocations de notre Association est de sensi-
biliser le public scolaire. En 1986 nous avons été invités par
une trentaine d'établissements scolaires et nous avons participé
à un Projet d'Action Educative sur la forêt avec le collège
Etouvie d'Amiens. En général, nos interventions complètent les
cours de Sciences-Naturelles surtout le programme des classes
de 6éme.
Nous avons également participé au montage du Program-
me Pédagogique du Centre Permanent d'Initiation à l'Environne-
ment de la Côte Picarde dont les activités ne sont pas seulement
I limitées aux scolaires.
En Mai et Juin dernier nous avons participé à la réa-
lisation d’une exposition intitulée "La Picardie au Naturel",
présentée à la Foire Exposition d'Amiens, à l'initiative de la
Régiondde la D.R.A.E. et de l'Office Culturel d‘Amiens.
Plus récemment, la Bibliothèque Centrale de Prêts de
la Somme nous a demandé de rédiger des textes pour une exposi-
tion sur la Nature qui doit circuler en 1987 dans les établis-
sements scolaires du Département.
Les Naturalistes du Conseil d'Administration ont réa-
lisé plusieurs inventaires Faunistiques dans le cadre de con-
trats d'étude pour le compte de la D.R.A.E. et du B.R.G.M. Une
de ces études, portant sur le marais de Moreuil, a permis d'évi-
ter la création d’une base nautique dans un site particulière-
ment riche.
Plusieurs d'entre-nous ont représenté le G.E.P.©.P.
dans des Commissions officielles. _
Pratiquement chaque mois maintenant nous assistons
aux débats de la Commission Départementale des Sites.
Cette Commission s'est réunie cette année nettement
plus souvent qu'auparavant. Les interventions répétées du G.E.
P.©.P. et de personnalités membres de la Commission y sont cer-
tainement pour quelque chose. Ces réunions nous permettent d'
être informés sur des projets d'urbanisme, notamment ceux pré-
vus sur le Littoral. ·

»23— °
Nous avons assisté également à toutes les réunions
organisées par les services de l'Agriculture sur l'Opération
de drainage du Marquenterre. Il apparait aujourd'hui que l'im—
pact sur les milieux de cette partie du littoral ne sera pas
pris en compte puisqu'une étude écologique qui ne s'intéresse
pas particulièrement au secteur de référence servira d'étude
d'impact. Il n'ya malheureusement pour nous, pratiquement au-
cun moyen d'intervenir.
En 86 les Commissions Départementales de la Chasse
et de la Faune Sauvage ont été—officialisées. Notre Association .
est représentée dans la Somme par Xavier Commecy et dans
l'Aisne par Y. Corbeau. Xavier interviendra tout à l'heure sur
ce sujet.
A l'automne dernier nous avions écrit à la Direction
Départementale de l'Agriculture pour que les Membres du G.E.P.©.P.
soient désignés comme PQPN dans les Commissions Communales de
Remembrement. (PQPN : Personne Qualifiée dans le domaine de la
Protection de la Nature.), A chaque fois qu'un remembrement se-
ra décidé dans une Commune, nous proposerons alors au Préfet un
membre de l' Association.
Déjà 3 de nos adhérents vont s‘occuper cette année des
remembrements de Poulainville, Croixrault et Bresle.
Nous envisageons en plus d'organiser en collaboration
avec la D.R.A.E. un Stage de Formation sur ce sujeta
Un domaine dans lequel nous n'avons pas enregistré
beaucoup de succès est celui des procès. De trop nombreuses
plaintes pour destruction d'espéces protégées n‘ont pas abouti
faute de témoins directs le plus souvent. Nous en avons néan»
moins gagné 4 (2 pour circulation dans la réserve maritime de
Baie de Somme, 1 pour tir au pigeon vivant, 1 pour souffrance
envers un animal sauvage.).
Par contre, nous avons perdu en appel notre procès
contre un oiseleur d'Amiens qui avait vendu des Chardonnerets
en provenance d'U.R.S.S.
En ce qui concerne les subventions qui nous ont été
accordées en 1986, nous avons été aidé pour 3 opérations.
La D.R.A.E. nous a permis de réaliser 3 montages dia-
pos commentés destinés aux scolaires ; "les Oiseaux et l‘Hiver",
"la Côte Picarde" et "Connaître et Protéger les Oiseaux".
un 4éme montage a été réalisé récemment pour compléter notre ex-
position surœles Coteaux Calcaires en Picardie,

F24"
Grâce au Conseil Général de la Somme nous allons bien-
tôt installer plusieurs structures d‘information aux abords de
la réserve maritime de Baie de Somme. Ces panneaux seront posés
au printemps prochain. Vous pouvez en voir un modèle dans cette i
salle.
La D.R.A.E. et le Conseil Régional de Picardie se sont Q
associés pour permettre la réalisation d'une affiche sur la Fau- i
ne Picarde, faisant suite à celle de la Flore.
Nous avons été chargés de la conception de l'affiche
et du dépliant qui l'accompagne. Plusieurs personnes avaient mis
à notre disposition leurs meilleurs clichés, notamment les mem-
bres de l'Association de Chasse Photographique de Picardie, nous
les en remercions.
Cela représente une opération importante de sensibili- ` I
sation du public puisque l‘affiche et le dépliant ont été tirés Ã
à 20 000 exemplaires et qu'ils ont été distribués à tous les É
élus, aux établissements scolaires, aux syndicats d'initiative... E
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Enfin depuis plusieurs—mois quelques-uns d'entre nous i
préparent une exposition en collaboration avec la Maison de É
l'Oiseau, sur le thème : Protéger l'Oiseau en protégeant son
milieu. H
Nous avons choisi ce sujet parce que, pendant longtemps,
on a considéré que la seule protection d'une espèce animale per:
mettrait de la sauvegarder ou de lui faire retrouver des effectifs
antérieurs. Mais de nombreux exemples montrent qu'aujourd'hui cet-
te protection limitée n'est pas suffisante, puisque des espèces  
pourtant protégées au titre des lois sur la protection de la natu-
re voient leurs effectifs diminuer de façon alarmante.
C'est le cas par exemple de l'©urs des Pyrénés, de la
Loutre, du Butor, de certains Rapaces.
On sait donc maintenant, que la préservation d'une es- i
péce dépend essentiellement de la—préservation de son habitat
naturel. C'est cela qu'il nous a paru primordial d'expliquer au
public.
Pour faire passer le message, nous avons choisi de
présenter 4 milieux et 4 espèces d'oiseaux qui y sont associées.
L'exposition se déroulant pour cette année à la Maison de l'Oi-
seau, nous nous sommes limités à 4 milieux de la Côte Picarde·
L'impact de cette exposition devrait être très impor-
tant puisque la Maison de l'Oiseau qui a accueilli 36 000 visi-
teurs en 86 en prévoit près de 15 000 dont 6000 scolaires de Mars
à Juin 87 période pendant laquelle nous exposerons.
‘ Nous espérons que ce projet ambitieux sera parmi les
dossiers picards subventionnés au titre de l'Année Européenne de
l'Environnement. Q

-25- `
Je conclurai cet exposé en vous citant 2 chiffres
qui donneront une idée du travail fourni par le Conseil d' '
Aëministration : nous avons reçu en 1986 près de 700 lettres,
nous en avons envoyé plus de 500.
Merci.
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-26-
BILAN FINANCIER
par Régis DELCOURT
L'année dernière, lors du bilan financier, nous pre-
nions la résolution d'équilibrer le budget 86. Pari gagné !
Nous affichons cette année un excédent de ... 19,70 F I
sur un total record de plus de 244 000 F. tr
Exploitation générale en 1986.
Nos charges ont été plus importantes que prévu dans
certains domaines :
— frais d'exploitation : des contrats d'étude nous ont occasionné
des frais importants, heureusement compensés par une entrée
d'argent correspondante. D'autre part, nos frais d'exploitation
s'accroissent proportionnellement à nos actions. Ne nous en
plaignons pas !
— expositions, projections, stages : la finition et le lancement
de l'exp©sition sur les larris ainsi que nos animations en mi-
.1ieu scolaire nous ont amené des dépenses supérieures à celles
programmées ;
Il est a notifier que nos animations en milieu scolaire nous ont
rapporté 800 F (budget total 2 600 F auquel il faut déduire
1 800 F de frais de déplacement) Ce bénéfice nous permet d'amor-
tir une partie de notre matériel pédagogique.
- affiche "La Faune en Picardie" : le tirage de cette affiche
s'est avéré plus coûteux que prévu dans le projet de budget et _
les subventions (Conseil Régional + D.R.A.E.) qui devaient la
financer intégralement se trouvent être plus faible de :
3 557, 20 F.
Mais, heureusement, les produits eux-aussi ont été
plus importants :
- l'ensemble cotisations + dons s'est élevé cette année à
10 058, 75 F soit environ 2 500.F de plus que prévu. L'effort
que nous réclamions l'année derniére a été payant. Nous remer-
cions ici tous les adhérents et plus particulièrement ceux qui,
nombreux, nous ont versé des cotisations de soutien.
- une subvention de 5 000 F de la D.R.A.E., non programmée au pro- È
jet de budget, nous a permis d'équilibrer des dépenses engagées Q
pour les animations en milieu scolaire et la diffusion de la I
plaquette liée à l'affiche "La Faune en Picardie". *

.. 2 7 ...
Projet de budget pour 1987 :
Ce projet de budget prévoit les actions spécifiques
p dont la réalisation est subordonnée, en grande partie, à l'ob—
tention d'une subvention :
Opération Busards, exposition à la Maison de l'Oiseau, stage de
formation de "Personnes Qualifiées pour la Protection de la
Nature" lors des remembrements.
Il prévoit également des frais d'exploitation beau-
coup plus élevés que les années précédentes en grande partie
pour payer les frais de contrats d'études, notamment le suivi
ornithologique du Parc du Marquenterre.
L'année 1986 a donc été une bonne année pour la tré-
sorerie du G.E.P.©.P. car des entrées d'argent plus importantes
que prévu ont permis de financer largement nos actions. Pour
cette année, ne relâchons pas notre effort si nous désirons
rester aussi actifs. `
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CREATION DE L'ASSOCIATION DE GESTION DES MILIEUX NATURELS PICARDS I
(GEMINAPI)
par E. MERCIER
Pour de nombreux écologistes et membres d'Associations
de protection de la nature, le concept de gestion des milieux
naturels n'a longtemps été considéré que comme une escroquerie
technocratique. Et tout le monde connait l'antagonisme qui existe
entre l'écologie et la technocratie.
,0n supposait, souvent avec raison, que la gestion pro-
posée par les technocrates était un alibi à l‘intervention lour-
de et â l'aménagement, si possible rentable, du milieu; c'est à
dire, en fait à sa destruction.
Depuis quelques années, cette position s'est affinée
et dans de nombreuses régions les écologistes ont pris eux-mêmes
en main la gestion de certains espaces naturels. C'est dans cette
perspective que se place la création de GEMINAPI à laquelle ont
participé des scientifiques du G.E.P.O.P., en étroite collabora-
tion avec des membres de la Société Linnéenne.
Pourquoi gérer la Nature ? S
L'écologie scientifique enseigne que les milieux natu-
rels sont en équilibre avec les conditions naturelles (sol, cli-
mat, hydrograpbie...). ' C
Dans cet équilibre les végétaux présents sont regrou-
pés dans ce que l'on nomme le "climax" et les animaux, gràce au
jeu "proie/prédateur" s'autorégulent. Cest une situation que
l'on rencontre en Arctique, au fond des mers, en Afrique, et là,
aucune "gestion" humaine n'est nécessaire.
En Picardie comme dans toute l'Europe, cet équilibre
n'existe plus. Même dans ce que l'on nomme les "milieux naturels"
la végétation est"non-climacique" et la faune démunie de super-
prédateurs; ces milieux sans équilibre évoluent donc.
Face à cette constatation, deux positions sont possi-
bles. On peut dire :
a) laissons faire l'évolution;
b) intervenons (= gérons) pour maintenir l'état actuel. V
L'expérience a toujours montré qu'adopter la première
position revient, en Europe, à laisser perdre la richesse écolo-
gique du milieu qui évolue alors vers la banalisation.

Les raisons de la banalisation. I
En étudiant les milieux naturels picards, on est
frappé par une constatation surprenante, tous sont des `
_ “créations humaines" :
— les forêts sont entretenues et sélectionnées depuis plus de
1 000 ans; · '
— les larris sont des pâtures à moutons;
— les étangs de la Somme sont des éxploitations de tourbe;
— le Marquenterre est un polder.
Et l'on pourrait multiplier les exemples...
4 A partir du moment où l'activité ancestrale qui a
présidé à la genèse et à l'entretien de ces milieux disparaît
(du fait de la profonde mutation de notre monde industriel) ·
ceux-ci évoluent :
— les forêts perdent leur diversité;
— les larris se boisent et disparaissent;
— les étangs et les marais se comblent.
A terme toutes ces petites zones qui font l'origina—
lité et, donc, la richesse de notre paysage écologique risquent
donc de disparaître si aucune gestion appropriée ne permet d'as—
surer leur survie.
But et fonction de GEMINAPI
L'article 2 des statuts précise :
"Cette Association a pour but de recenser, étudier,
préconiser et promouvoir des modes de gestion appropriés pour
les milieux naturels picarde et de mettre en oeuvre l'applica—
tion de mesures conservatoires.".
De ce fait GmMINAPI est susceptible d'intervenir par-
tout où se posent des problèmes de préservation du patrimoine
et notamment dans la préparation des futurs arrêtés de biotopes
‘ ou de mises en réserve. _
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-32- i
Elle est prête aussi à donner des conseils sur la
gestion des milieux naturels publics ou privés aux propriétaires
qui feraient appel à elle. W
Les contacts peuvent être pris soit par l'intermédiai- A
re du G.E.P.O.P., soit directement à : ‘
GEMINAPI
43 Chemin du Halage
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(
533-
W LA POSITION DU GEPOP FACE A LA CHASSE §
X. COMMECY =
Depuis de nombreuses années, le GEPOP a souvent fait 2
entendre sa voix sur le problème de la chasse dans notre `
région. Je voudrai aujourd'hui.faire le point sur la position
de notre association a propos de cette activité qui a une
place importante dans les trois départements picards et donc ;
doit être traitéeavec sérieux; É
Un peu d'histoire : `
La notoriété du GEPOP (mais aussi je dirai malheu-
reusement sa réputation) vient de ses premières activités
publiques (ou presque) qui furent en 1973 et 1974 d'organiser
des manifestations à la fin Juillet pour dénoncer l'ouverture
de la chasse au gibier d'eau à cette date. Quelques années
plus tard (1976), le GEPOP organise une nouvelle manifestation,
début Mars au Cap Hornu, manifestation de sinistre mémoire qui
de termina en pugilat et se conclut devant les tribunaux où
la bonne foi du GEPOP fut reconnue.
Après cette période, le GEPOP décida de changer de
tactique (même si cette tactique se révéla payante puisque A
peu de temps après des restrictions à la chasse furent
apportées et actuellement on chasse de la mi-juillet à la
fin février) et nous avons décidé de faire un travail en pro-
fondeur. Suite à ce travail, en 1984, à l'incitation du Minis-
tre de l'environnement d'alors (Mme H, BOUCHARDAU), Monsieur
le Préfet de la Somme nous invitait à assister à une réunion
de discussion relative aux dates d'ouverture et de fermeture
de la chasse dans le département. Cette assemblée informelle
n'avait qu'un rôle consultatif ; y étaient présents 8 personnes `
défendant la chasse sous diverses étiquettes (chasseurs bien
sûr mais aussi agriculteurs, sylviculteurs...) et moi (si l'on
compte bien cela faisait 8 contre 1 ! ) Le bilan pour la
protection de la nature fut bien entendu nul, mais cela nous
permit de nous exprimer officiellement et de nouer des contacts
avec les personnes présentes. V _
En 1985, le même type de réunion est rec©nduit.·.
avec les mêmes résultats, Nous sommes cette année-là, invités
à participer à cette même réunion dans l'Aisne, sans plus de
résultats. A;.
1986 est une nouvel1e“étape ; cette année—là est
créée officiellement la commission départementale de la chasse
et de la faune sauvage. La composition de ce nouveau conseil
est celui que l'on peut voir sur la dia suivante :
8 chasseurs, 4 représentants des intérêts agricoles (eux~
mêmes chasseurs et qui défendent des idées de destruction de
tous les animaux sauvages) 2 scientifiques et 2 protecteurs
de la nature.
Théoriquement 12 contre 4( les 2 scientifiques
étant comme par hasard contre les excès de la chasse telle
qu'el1e se pratique xhez nous) La majorité est toujours nette
mais un progrès se fait sentir.(même chose pour l'Aisne et
pour l'Oise). ‘

 
-34- ï
· Voici pour l'histoire¤ Résumons maintenant les ï
principaux points sur lesquels le GEPOP intervient plus ·
particulièrement et essaie de proposer des solutions. É
La œhasse en plaine :
Depuis quelques années, les chasseurs de plaine font un réel
effort de gestion pour le petit_gibïer à plumes et à poils
(restriction du nombre de jours de chasse, du nombre de
pièces autorisées, arrêt du tir sur ceraaines communes, plan
de gestion... Le GEPOP ainsi qu'il l'a déjà fait publique-
ment les encourage à poursuivre dans ce sens et les incite
à amplifier une tendance au recul de la date d'ouverture,
en particulier pour le Lièvre (les documents techniques
de l'O.N.C. recommandent d'ailleurs l'ouverture au Lièvre
après 11 mi-Octobre ; si celà n'est pas encore fait dans la
Somme, c'est pour des raisons psychologiques ! les hases
tirées en gestation ou pendant qu'elles allaitent sont-elles
sensibles à cette psysologie, je n'en sais rien)
Pour le grand gibier à poils, des problèmes existent. Sous
la pression de l'O.N.F. des sylviculteurs et des agriculteurs,
les plans de chasses au Chevreuil et au Cerfs ainsi que la
destruction des Sangliers, nous semblent établis sur des
bases bien trop élevées. Signalons un grave problème dans
l'Aisne dans le massif de St Gobain ; cf.Y/CORBEAU )
ll faut noter que c'est sous un prétexte de protection que
ces tirs sont demandés.`Il s'agit bien sûr de protection..,
des végétaux, W
Nous nous opposons aussi aux chasseurs et aux autres personnes
· du conseil :
- pour la prolongation du tir aux Pigeons dans les cultures
en fin de saisons (Mars à Juin) ceci entrainant des abus,
provoquant des tentatioœs, et de plus aucun autre moyen
(dissuation par ex?) n'est envisagé. .
- pour la continuation du tir du Blaireau (espèce en voie de
raréfaction dans le département).
- pour la chasse à la Caille d'Europe.
Sur ces 2 derniers points, nous pensons pouvoir arriver
rappdement à un accord. Venons en maintenant à notre principal
opposition à la chasse telle qu'elle se pratique aujourd'hui
dans la Picardie et surtout dans la Somme : La Chasse au
Gîbier d'eau°
Si l'on peut admettre que certaines personnes demandent
l'arrêt total de la chasse (au nom d'une éthique que nous mms
garderons bien de combattre ici), le GEPOP n'a pas choisi de
défendre un tel point de vue ; nous préférons oeuvrer pour
supprimer les abus que comporte cette chasse.
Pour nous, 3 points sont essentiels et nous n'aurons jamais
assez de ténacité pour les faire aboutir.
-une réduction du nombre de jours de chasse.
-une réduction du nombre d'espèces gibier
-une suppression de la chassse de nuit.

-35-
Je vais vous présenter rapidement quelles sont les raisons
qui nous amènent à nous battre (et parfois il faut se battre
réellement, voir historique) sur ces 3 points.
Réduction du nombre de jours de chasse : (
Plusieurs graphiques résument les raisons de notre position.
On peut se demander pourquoi devant de tels faits, les chasseurs
n'admettent pas un changement de ces dates, Je vais essayer
de retranscrire leurs réponses à nos arguments,
Ils refusent nos résultats ,
Ils disent respecter les oiseaux nicheurs. Moi, je ne sais pas
comment on peut faire pour reconnaître (et même dernuit) un
Colvert nicheur d'un Colvert migrateur, aussi je leur ai posé
la question. Réponse : nous, on saito et vous qui n'étes pas
`chasseur vous n'y connaissez rien, Bon !
—(3 arguments) Pour eux la France se situe en dehors des zones
de nidification des Anatidés (mis à part les Colverts) donc
pas besoin de favoriser leurs nidifications. Nous disons que
cela n'est pas vrai. Les Atlas des oiseaux nicheurs réalisés
tant en France que dans la région le montrent et les quelques
. très rares étendues d'eaux non chassées abritent des Canards
nicheurs.
Je pense que l'on peut dire, par comparaison à
l'histoire de l'humanité que les chasseurs au gibier d'eau
en sont encore au stade de la cueillette (ils bénéficient des
efforts de protections faits par les pays du nord de l'
Europe et ne sont pas encore assez évolués pour atteindre
· le stade de la gestion du gibier migrateur comme le font les
chasseurs de plaine pour le gibier sédentaire.
Enfin, en Juillet très peu de passages,alors pourquoi perturber
la nidification pour quelques rares pièces supplémentaires.
De plus cette chasse précoce perturbe la nidification, d'espèces
non—gi bier dont certaines sont rares ’ Blongios nain, butor°.°
Réduction du nombre d'espèces gibier : °
Certaines espèces gibier sont en déclin au niveau européen
(Oies grises, Sarcelle d'été, Siffleur, Pileto., de nombreux
pays européens les préservent aujourd'hui ; pas la Franceo
De même pour la Bécasse et la Bécassàne.
Ajoutons à ceci les difficultés de détermination (Cf.Béc.maubèche
seul Bécasseau dont le tir est autorisé ; comment le reconnaître
de nuit.)
Suppression de la chasse de nuit :
La Somme est un des rares départementsde France oü cette pra-
tique est toléréeu Le texte de loi (du code rural qùirréglemente
les horaires de chasse étant assez confus et les discussions
étant nombreuses sur l‘interprétation de ce qui est dit, nous
ne trancherons point)_et ferons appel au bon sensa
Peut-on raisonnablement chasser de nuit ? Nous disons NON,
et ceci pour plusieurs raisons.

-35- .
Diffitultés de détermination (of. ramassages lO OOO oiseaux Q
trouvés, protégés tirés)
La. nuit est le moment du nourrissage pour de nombreuses
espèces ; il est du devoir des chasseurs qui se disent respec-
tueux de la nature de les laisser manger. -
Voici nos principales revendications ; elles ne sont pas, je
crois excessives et nous espérons bien qu'à force de connetta-
tion avec la fédération qui se montre souvent bien plus raison-
nable que les chasseurs de base, nous réussirons à les faire
aboutir. i
· Des structures comme lo C.D.C.F.S. , si elles ne
peuvent apporter de solutions miracles et immédiates doivent
nous permettre de discuter de ces points, de les faire admettre
aux chasseurs afin qu'ils viennent d'eux mêmesà ces propositions
(et cela vient, cf dia).
Notre rôle n'est pas d'imposer mais d'exposer et de convaincre.
K • · • • _. nale. C’est pourquoi dans tous les
t m   pays d’Europe on admire les mesu·
‘     y res prises énergiquement ces derniè-
• ‘ A res années, e.a. par la France, et je
cite :
C'BSt un HÉUIS trop tût *· S~·¤¤r==St~>t· ·*= la =** ¤SS= m ·¤*·
trière de printemps, en mars, avril et
. . ` m `.
yal 73 ¤¤$· Jr Chasse all Elblei d`€¤“ France Jusqslau 31 ,ma' _(a"°° FP Laèonstitution de nombreuses réser-
dcpnis pins de 55 ans yai Combglrix outre le prtvtlègekdes inscrits marin- vc5_ c_a_ mmiciong dci·Atiam;que_
Dm-ll la ¤l’0l€Cli0¤ dt! la Mlllfë ¤¤ Wes Fm É°È"'a'°m chasser wm? 3. Protection dlune série d‘espèces
sein du Conseil international de la lfmllœi; Jai CDM"' le mmm _°“ d’0i5cattx aquatiques (ardéidés, lati-
Chasse. du Comité international n extstatentattcunes reserves et ou la déS_ pemSiimiC0i€S_m_)_
pour la préservation des oiseaux, du q¤¤5l_ lmâlllë d§$ 0l§<§¤l-lx d'€¤l-lr 4, Suppression de la chasse à la
World Wildlife Fund, etc. Chasse et ti€t¤¤tS_ lt Cvttttë iltëttu 3 lai/¤§¤tt¢· eeeasse avant te lever on après le
protection ne sont nullement en Pol-lvîllcill Élie lll"$· S0“$_Pl'€‘°xl*É coucher du soleil (passée et ctoûleli '
wwmw¤mwSwtmm¤¤ww W"¤ëw*ww""a"""mm Lawœmnkwukmmmpmm -
traire, essentiellement complétnen- d€$ ɤl'll€UX· d€§ bi-VECS ml-l$$É$· des gibier d’eau mais c’e5t le prototype
' taires, la chasse étant une utilisation Dl¤V\€i$ alE€¤î‘€$· dts Chcvalliîiî Cl _
normale et judicieuse d'une res- dü Eiëvtîlûlîr _Q¤ Pfimelîall la
source naturelle renouvelable. Le €h¤5$€ ¤_ WU! Eiblëi d ¤¤¤·_ Sal-ll lt
chasseur, mieux que quiconque, sait CQlV€lfî· _¤ C§ll€_€P9Q\«l€ f¤l’Cll‘/€ €î Oil
que pour être renouvelable cette <-l€l]'¤}$¤lî ¤l¤$l §l€$ l€ JOUY de l€¤l’
richesse don gm géré, C, protégée ztrrtvee tous les nicheurs potentiels.
intelligemment, et certes 4 È`
rzitiivnlrmettt tittitittrtt toute la A présent, tout cela qui se passait il ·   __'
périodedereproduction dugibier. n’y tt pas bien longtemps, nous _" ,   `,__   _ · Q X
Cette wticrutiott m¤d¤m¢ de la parait absurde et aberrant. Cest X r-·= f ···‘ , V
chasse n’:t pas toujours été admise. d‘atlleurs à l'itiitiative des chasseurs 1 * ,` e _. ' Y   ‘ r
faiconnuletcmps- pas si lointain · eumnèmes qu'on xt, petit à petit, .' i , ·  r`;   Q; »L~ , _
titi titi estimait ttuelcsoiseuurt miam- ameliore la situation, mais il faut se i · y   ’ _ __ l   ’, ' " r
l€Lll`S Cliiltllll ll'lllOl’lll)l’I1iJlCS, V€ltCll'll rappeler i°()ppQ5i[iQn farouche rc;].       sa 1-Y  
du Grand Nord pour aller hivcrrier contrer dans certains milieux contre 'iiï -»»·_ ‘ ”‘§â“§;2;'··· “— "  · ·`   ff-;
en Afrique et qu`on pouvait impune- chnqnc restriction printanière,    QL. Q': ·p·a_ .:2 V  
ment rireirver lc maximum possible [évolution fut pareille dans toute   y'.I···4 , `1
dt? Ctflltî i`¤SCi¤¤¤i¤ M lt\@D¤iS¤bl¤ l'Eur0pc, cat bien entendu tout le ï °   `• . , •' __  
m¤¤llC tilt? P€l$5€1S€· Oil disait: monde est conscient du fait que   ,__’;’·Afi§ §‘.§,$yÉ'p" 
jztmazs le fusil ne mcttt:1 cn danger l'oise;itt migrateur ne connait pas de È    
titre rsrvrv ·imm=ttt· l‘ui ¤0¤¤¤ ir frontière, est un eitoyen du monde, É  ip,. " V _ _· rr   ...; TÃ;Lîr
Wmlli OU titl Bültllllllü 0¤ lltïtll i¤ttl ct constitue le patrimoine commun É j    
gibier tl'crtu iusquïtu 30 ztvrtl. en et inditts de la collccttvttcintcrn:ttio· É ' "§‘."""i` '1 °"""" * ·'‘' '”"""""
 
Extrait de la Revue Nationale de la Chasse juin 1985

»37-
_ Document F.F.S.P,N
B ' I Chronologie de Io Reproduction Mâëo mars 1 98 3
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% · Tiré de TAMISIER (1979)
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ol/s est ouverts aux drf/èrenr: murs du Vannes
(rfaprex Lamnro, I977}.
Fîgurn 2: Durée comparu des saisons da chaxu
un aux canards dans Ia: .7.9 pov: ¤'£ur0D«.·
mn I nr gu: Eur:-Unis .· ln Francs csr un nav:
> N où /'un thin! rllwr lois plu: longtemp: qu'•u E!|tx·Um:
‘°" rrmcoux ur qua dans la marorrrn du Rtoualiquu Sovidriqunx.
AHAUDK; E/la u rrnurd rurrrv lu dnrmrrs
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la Yougnslavw ur I'Isl:m1u.
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_i '~`·r.’I «£ÉÃÃ`*‘ÃeQ& I'_».· ‘rI` _’I- Tiré de Robert et Triplet (1985)
-~-=fU>,T; ;Q1"-1 ~·II ."r~ X Picardie Ecologie Série II, 2
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Fi};. 3. : Itëgmrlition rnunsuulle des captures (tomes les
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‘ — d'•mvu1(pér·im1¤ dn
5 Jaun:)

-39-
BILAN D'ACTIVITES DES CENTRES DE
SOINS AUX OISEAUX BLESSES, EN PI- 1
CARDIE, POUR 1986.
· par Ph. BRUNET.
ësëiëëiêêësê
Pour l'année 1986, nous avo·ns recueillid.52[ oiseaux.
Ce chiffre est en constante augmentation depuis la création de
"S.©.S. oiseaux", c'est-à-dire plus de 10 ans.
— le centre régional de Saveuse en a recueilli vis
— l'antenne départementale de St Quentin  
- notre seconde antenne, située à Breteuil,
pour l'année de sa création, en a recueilli *1Ã)
Ces‘45z oiseaux étaient à   protégés par la loi et
appartenaient aîyg espèces différentes. `
- Nous en avons relachés   c'est à dire  environ.
Notamment : 7 chouettes hulotte;
===¤===== 3 chouettes effraie;
2 Hiboux moyen—duc;
4 buses variables;
1 épervier;
1 busard St Martin
2 faucons crecerelle;
1 fou de bassan;
1 héron cendré;
1 avocette; '
1 grébe huppé;
1 grébe castagneux;
6 cygnes...
5 infirmes définitifs (tous des rapaces) ont été confiés à des
centres spécialisés dans la reproduction et la recherche sur
la biologie de l'avifaune.
Dans l'ensemble nos résultats sont satisfaisants mais
rien ne vaut le traitement préventif, c'est à dire supprimer les
causes, ce qui équivaut le plus souvent à changer les mentalités.

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Les Causes d'Accueil
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suuocaaocuoeeuoeunouounneeeonnnuno  · '  Ulllllllllllllll P" U`)
- oononooo ¢«••e¤¤••¤••••n•••n_••~•  L  ÀIIIIIIIIIIIIIIII ° ·
  .   ~s  ·'·'·'·'·'·'·'·"·'·'·'·'·'·'·'·'·'·'· m z Amœms
— on remarque d'abord, que chasse et route, sont responsables
dans près de la moitié des cas. Les statistiques publiées
par l'U.N.C;SÉUle confirmmùà l'échelon national;
— ce sont surtout les oiseaux de grande envergure (cygne, ci-
gogne) qui souffrent le plus des lignes électriques. Soit
par choc direct, soit parce que leurs ailes touchent deux
cables à la fois, ou un câble et l'acier du pylone.
- le pourcentage d’oiseaux mazoutës est cette année très fai-
ble. Il faut dire que ces 3 % représentent les oiseaux que
l'on soigne. Ceux qu'on ramasse morts, sont dix fois plus
nombreux. Sans doute aussi y at'il une certaine amélioration
depuis deux anso Jusqu'à la prochaine fois ?
= ce sont surtout les rapaces nocturnes qui sont victimes de
la route.
—-   d' indéterminés : c ' est plutôt mieux que la moyenne na-
tionaleo Il est vrai que nous avons la possibilité—de faire
des radios et des examens de labo.
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..41-
E££ê£§é21-ïs££2-âLê2222ièigisâ22s-22§-922E£së—
Donc la première cause d'accueil est la chasse, et
plus d'un de nos pensionnairessur quatre est plombéo
La quasi totalité est protégée et c'est en majorité —
des rapaces (notamment 11 buses),
Quand "la bavure" concerne des oiseaux en voie
de disparition c'est souvent en pleine migration.
— 1 faucon hobereau : 2000 couples en France;
— 1 busard St Martin : 3000 couples en France;
- 1 cigogne : 25 couples en France;
- 1 hibou des marais : 200 à 300 couples en France;
- 1 faucon pèlerin : 500 couples en France.
Bien sûr, on me dira que beaucoup de ces oiseaux
nous viennent du Nord de l'Europe, et que là bas leur situa-
tion est un peu plus florissante. Mais raison de plus pour
s'indigner et se responsabiliser d'avantage. D'autant que
1987 sera l'année Européenne de l'Environnement...
Sauver un seul de ces oiseaux rares représente
une chance suplémentaire de survie pour son espèce.
En effet on a dit 25 couples de cigognes en Fran-
ce : il existe 10 000 couples de hérons français : sauver
1 cigogne c'est sauver 400 hérons cendrés.
On a dit moins de 500 couples de faucons pélerins
français : il existe 50 000 couples de buses en France : sau- ·
ver 1 pélerin c'est sauver plus de 100 buses.
Et pourtant, des buses et des hérons, ça ne court
pas les rues, les champs non plus d'ailleurs...
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-42-
LE PAYS AU MILLE OISEAUX PROTEGES..¤ ET ABATTUS° _
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Zîîglg   I
;î;î;`•î LU oiseaux roté és tirés en Picardie en 1 an ont été
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•b” soignes dans nos centres de soins. C'est la partie vi-
»· · . .
yëâz, sible de l'iceberg, car en effet il faut un incroyable
:§§' concours de circonstancespour qu'un de ces oiseaux at-
:3QÃ terisse "chez nous". P
a:•:o'
O 0 l' 
.;.;.:
•Z•Z•Z•Z•Z·Z
O I C D I I
•Z•I•î•Z·Z;I
î:§:§:§:§:§:
•Z·Z:Z:Z:Z•Z,
éLfo7Q Il y avait une chance sur deux que la personne ayant
:;_Q,bZ trouvé l'oiseau soit assez motivée pour chercher et
O I I v`•• I
 ;Z;Z;Z;Z;Z; trouver un de nos centres . Il y avait donc È oiseaux
·.·.·.•.·. H . .
Qqçqq· susceptibleade venir "chez nous". _
Z•Z•Z;Z;Z;Z
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I ¢:|:¢î|:O:O:O·\•|:|:¢:O:l•|: ·|:I§O:|•|·• 
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PP:·Ã·È·Ã·È·È·Ã·È·È·È·È·È·Ã·Ã·È·È·È·Ã·È I
·È·È·È·È·È·Ã·È·Ã·Ã·Ã·Ã·Ã·Ã·Ã·È·°·É·È·`·`· ' Il Y malt 1 Chance sur 2 que Sl une P er Smmê
.    trwve l ' <>iS€¤¤ elle la rêwpërë et désirs le
lill! CIO Il I ' I . ,
  soigner. Cela fait -460 oiseaux susceptibles de
OOO - il I ¤ .
|·I·l•¢:O:I•O•¢•|Ql·|•l·O•O;l:|:O:|:O·|:I   "     “ C  
OOIOOOIOIOOUOOOIIOOII - _ .
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Il y avait moins d'une chance sur cinq que l'oiseau
soit retrouvé vivant. Il peut être mort sur le coup
" »· » ·
ou agoniser cache dans la vegetation ou se perdre
en mer. Il y aurait donc un millier d'oiseauxprotégés
tirés dans l'année en Picardie.
Cette estimation parait très raisonnable nos ramassages
sur la côte la rendent tout a fait plausible. W

I ‘ “"43"
§êi22-Ei222si2£
Un bilan très détaillé des dépenses de nos centres
sera publié en fin d'année.
Disons simplement qu'en temps et en argent cela de-
vient lourd à supporter pour les bénévoles·que·nous sommes.
Nous en sommes réduit à faire un minimum de pub.
pour la clinique "S.O.S. oiseaux". Sinon nous récupererions
deux fois plus d'0iseaux.
Nous devons faire plus ît mieux, mais aurons-nous un
jour, les moyens de nos ambitions.
É9‘3§.‘È£YêÈÉE£§_‘.ÉE-È`EÈE£ »
S'il existe des causes plus nobles et plus difficiles
que la nôtre, nous avons cependant conscience d'accomplir un J
travail d'utilité publique.
c'est d'ailleurs en tant que service public que nous
sommes perçus par ceux qui nous amènent les oiseaux.
c'eSt à dire des promeneurs, des chasseurs, des gardes-
chasse (nationaux surtout), le zoo, la maison de l'©iseau...
Certaines espèces d'oiseaux sont de véritables "chefg
d'oeuvre en péril", qui, au même titre que les statues de nos
chères cathédrales, méritent d'être restaurés..
Ne font—ell$s pas partie de notre patrimoine culturel,
esthétique, génétique. —
Monsieur Robert Mallet, lorslde notre A.G., a très
bien su résumer notre motivation lorsquil nous qualifie de"conF
servateurgdu futurT
ël-§222êE2-§2-ll!;§;9;§; ‘
Pout terminer, il me faut citer les résultats natio-
naux, publiés par l'U.N.C.S., dans“l'oiseau magazine"
_ Rien que pour les quatre derniers mois de 1986, 366
oiseaux protégés victimes du délit de chasse, ont été recueillis
par seulement 35 des 60 centres U.N.C.S. `
Je cite : 3 cigognes (dont 1 noire);
13 grues cendrées;
11 faucons pélerins;
100 buses; Mm
` 30 hérons cendrés;
20 busards,
36 éperviers;
4 milan royaux; `
2 circaëtes, 1 aigle botté, 1 percnoptère, 1 grand duc...

C 0 1 >
-44À M
Sans commentaire. Ah ! Si quand même, le plus beau ·1
"tableau de chasse" revient au Sud—Ouest et .¤. au Nord-Ouest. ,
0(Jn" ’ · I I
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x   . · , « fd M 2â.··`,metii"·j>rbtégée.·;Lefî§âucon"' Sur
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  f`: ·     *6%»«·‘·”"“*iïs*2%«···#‘ ···î‘ Ã  =,,,
— Clinique S.O.S. oiseaux : Monsieur et Madame THIERY
Saveuse Tél : 22.43.77.66. M
Monsieur Brunet Philippe
- Amiens Tél : 22.44.68.29.
— Centre de soins de St Quentin : Monsieur Boutinot ~
· Tél : 23,67.19.74;
` ou : 23.62.31°37. `
— Centre de sauvetage de la faune sauvage de l'Oise;:
Plainville 60120
Tél : 44.51.93.00. ·
1) U.N.C.S. : Union Nationale des_Centres de Soins.
2) Ce chiffre de 40 est atteint largement si l'on tient com- I
pte des "indéterminés" pour lesquels il est logique d'en
attribuer 28 % à la chasse.

’~·g\ON · Bus
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0*  "î`4._)*·
  "OPERATION BUSARDS"
‘ ·· i par L. GAVORY et T. RTGAUX
GOEOPDDOP
Introduction :
Les busards sont des rapaces de taille moyenne, aux
longues ailes étroites possédant une queue allongée. Parmi
les trois especes (Busards des roseaux Circus aeruginosus,
Busard Saint—Martin Circus cyaneus et Busard Cendré Circus
pygargus.) que l'on observe chez nous, deux d'entre ellesle
Eusard cendré et le Busard Saint—Martin que l'on regroupe sous
le nom de "Busard gris", du fait de la couleur grise de leur
A mâle, s'installent parfois dans les cultures pour nicher. De
ce fait, lors de la moisson ou lors d'autres travaux, les
nichées de ces rapaces sont détruites par les engins agrico~
les. Pour éviter cela, le G.E.P.O.P., depuis déjà quelques
années mène une opération qui consiste à localiser les nids
de ces oiseaux et à prendre les dispositions nécessaires afin
que les nichées soient préservées. Cette opération, pour être
efficace, exige la collaboration de nombreuses personnes.
C'est pour cette raison que nous faisons appel à
vous. Car même si vous n'êtes pas ornithologues, vous pouvez
_ contribuer à cette opération. Afin de faciliter vos recherches,
les quelques pages qui suivent vous donneront des informations
sur la détermination de ces espèces, sur le déroulement de la
reproduction ainsi que quelques recommandations.
I. Détermination
Les Busards possèdent de longues ailes étroites, '
tenues légèrement relevées au vol ainsi qu'une queue allongée. t
On les voit habituellement survoler les milieux ouverts, à
quelques mètres de hauteur , en planant et en battant des ai~
les de façon intermittente. Cependant, il leur arrive de pla~
ner à la manière des Buses à haute altitude.
Rappelons que dans notre région, on peut observer L
trois espèces de Busards, le Busard des roseaux et deux €Spè»
ces de "Busard*Gris", le Saint—Martin et le Cendré. L
1) Distinction "Busard gris" et Busard des roseaux
Elle est relativement aisée. En effet, le Busard
des Roseaux possède une grande taille, des ailes plus larges
et n'a pas de croupion blanc. Le mâle de cette espèce a un
manteau roux sombre, qui contraste avec la queue gris pâle,
les rémiges secondaires sont grises et primaires noires. Les
femelles et mâles immatures sont brun sombre avec tête et
epaule jaune crême. Le juvénile est brun chocolat et gorge
jaune crème. A noter que ce busard fréquente le plus souvent
les zones marécageuses et alentours. —

" 4 6 r
MLE PRIMAIRIE
AILE SECONDAIRE `
_ ___'_ __ ,7.... REMIGES PRIM/\lR|·S — ,
  ,î....- COL`\`lÃRTl'RlîS |‘RiKI.\lHIÃS
' PRI\I \1RiiS —-C   I ,....-·—-— RENIIGES Sl·ÈL'(ï\I)\lRI.S
cm \‘IlRTt'RIiS GR \M>|î$ ` " / l
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BUSAI·.ï> DES ROSEAUX

2) Distinction des mâles de "Busard gris"
Ils sont tous les deux de couleur grise. Cependant
le Busard cendré est plus svelte et petit. Il a une teinte
grise plus cendrée, le croupion est grisâtre, non blanc pur,
deux étroites bandes noires sur l'aile et des stries brunes
au ventre, aux aisselles et aux culottes.
Le paragraphe qui suit est très largement inspiré
de A. JEAN et F. SAGOT (1985).
3) Distinction des femelles de "Busard gris"
La femelle de Saint—Martin a un vol plus lourd,
moins flottant faisant moins penser à une sterne que celui
du cendré. Elle est plus wmsxve avec une queue plus courte
et plus carrée, dont la longueur n'excéde qu'à peine la lon-
gueur maximale de lVaile. De plus, elle possède un fin col-
lier pâle qui limite une tête peu contrastée. Du dessous,
elle est plus brune et rayée, plus uniformément sombre dans
l'aile secondaire.
La femelle du cendré a un vol léger, onduleux dans
les planes avec de fréquents décrochements, il rappelle ce-
  lui du sterne dont le corps monte et descend au rythme des
  battements d'ailes. Elle plane les ailes relevées en V plus A
fermé. Elle tient son aile primaire dans un plan plus verti-
cal que celui de l'aile secondaire alors que chez le Saint-
Martin ces "deux ailes" sont dans un même plan. Elle est
plus gracile, avec des ailes et une queue proportionnellement
plus longue que la longueur maximale de l'aile et un peu ar-
rondie, donnant une silhouette qui rappelle occasionnellement
celle du Faucon Crécerelle. Elle possède une tache sombre ·
marquée sur le côté de l'oeil. Le collier pâle lui manque.
Du dessous, l'espace clair argenté entre les bandes sombres
des rémiges secondaires est plus grand que chez le âaint-
Martin, l'aile secondaire est donc plus contrastée. L'ensem—
ble des parties inférieures est plus sombre.
4) Distinction des jeunes
Nous vous renvoyons à la fiche de A.JEAN et F.SAG©T
(1985) que nous pouvons vous procurer.
5) Distinction des immatures de "Busard gris"
· Les Busards se reproduisent en général à l'âge de
2 ou 3 ans. A ces âges, ils acquièrent progressivement leur
plumage d'adulte. Pour les femelles, il est souvent impossi-
ble de distinguer les immatures des adultes. Par contre pour
les mâles, c'est plus aisé; en effet, ils passent dfun pluma-
ge de juvénile qui ressemble fort à celui de femelle à leur
plumage d‘adulte gris. Donc selon l'âge on pourra observer
un nombre croùssant de plumes grises et noires par rapport
— au nombre de plumes marron.

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vue de dessous `
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We de dëssus f ai  t   de la fiche technlque  
_ _‘: ,..;.t du F.I.R sur la deter—    
 WT -' minaticn des "Busards  `_ ‘j%
    W gIiS·· (A•JEÃN et F.    `
_,   `_ _`_ SAGOT 1 9 8 5 ) A E ,¢·q,.—t — we s
~ V ;~t•:7K·::ï· àl   ·  ` l    I '
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. · · p . È , vt ·
.?‘r~, W5--· » · la
7¢.f‘l· _ ' ` ...2*
  ·   `- cendré femelle, vue de dessus
GJ FIR · BP 27 — 92250 LA GARENNE-COLOMBES

i -49- .
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Il. Déroulement de la reproduction
1) Le cycle de reproduction ` I
Ãrr:7 WM. JDI;7 ~’.7'u«'llcV'
 
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Jamal Cçç,,,,,,;·,·|,;_ îâaôüdwrs 2.;szJ«M °‘“'°
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¢¢nJn,' (0**5,û/0àÃ~ Punk ,2:]-ai ào ÃMMA gz W? €•·~¤p
I du MÃ?] (mï·qcvÃ÷ 3 ai load
i SMQ .
Il sera interessant de nous faire parvenir ra-
pidement toutes les observations de Busards de la mi-avril
à août. En effet, les individus présents à cette période
doivent être le plus souvent des nicheurs.
a) Période de cantonnement et construction du nid
Le cantonnement des couples sur les zones de repro-
duction se manifeste par des parades qui consistent en des jeux
aériens, décrits par P. GEROUDET (1979) pour le Saint—Martin
"..Eclatant de blancheur, le mâle interrompt ses orbes pour se
lancer à la verticale, puis tomber en vrille en agitant les
ailes repliées à demi; une courbe le relance en chandelle _
tournoyante et, au terme de son élan, il tourne en arrière,
le ventre en l'air, pour piquer de nouveau..." et par J. DE-
LAMAIN (1938) pour le cendré "...Calme ascenssion simultanée
des deux oiseaux, larges cercles planés, descentes vertigineu— V
ses, le corps en forme de fer de lance, les ailes mi-closes.
Souvent, au dessus de la femelle posée à terre, le mâle dé-
ploie ses habiletés de voilier : il trace des festons aériens,
fait des chutes en vrille, des glissades suivies d'un brus-
que piqué , comme s'il allait heurter sa compagne, puis il
remonte en une courbe calme qui épuise l'élan acquis..."
A ces parades succèdent l'accouplement puis la
construction du nid. Celui-ci sera élaboré par la femelle.L€ ‘
temps mis pour la construction est variable (inférieur à 10 -
15 jours pour le Saint-Martin et à 4 — 5 jours pour le cendré).
Chez le Busard Saint—Martin, la femelle recharge le nid pen-
dant l'incubation.
Cette période est très interessante et importante.
En effet, c‘est au cours de celle-ci que l'on pourra locali-
ser avec relativement de certitude les couples cantonnés ain-
si que le secteur ou les oiseaux se sont installés, en parti-
culier en suivant avec attention les transports de matériaux
par la femelle.

-50- '
Toutefois, d'une façon générale, on ne cherchera
pas à découvrir le nid, même à trop s'en approcher. En ef- P
fet, l'observateur risque alors non seulement de déranger
les nicheurs mais aussi de faciliter par les traces qu'il
aura laissées la découverte du nid par des prédateurs ou
par des personnes mal intentionnées. —
b) Période d'incubation (= couvaison) É
Pendant cette période la femelle reste presque cons-
tamment sur le nid. Elle est alors ravitaillée par le mâle,
quelques fois par jour (par exemple chez le Busard Cendré, ·
le mâle vient nourrir la femelle toutes les trois heures,).
L'approvisionnement se fait en vol et on peut
alors assister â un gracieux passage de proie, décrit par
J. DELAMAIN (1938) "...Quand il a fait une prise, il arrive
V au-dessus du site, la tenant dans ses serres comme une peti-
te pelote à peine visible sous sa queue et pousse un ou deux A
cris stridents. La femelle Busard entend l'appel. Aussitôt È
elle monte â la rencontre de son compagnon, le prend en chas- ï
se tandis qu'il semble fuir devant elle avec des battements
précipités de ses rémiges aucquels succède: une brève glis-
sade qui l'élève insensiblement. Elle reste un peu au-dessous
de lui et suit exactement la cadence du vol et bref mouvement
ascenssionnel du mâle, comme si un fil invisible les atta-
chait l'un à l'autre. Alors quand il juge l'intervalle pro-
pice, il lâche la proie qui tombe dans l'espace et trace une
trajectoire. D'un brusque coup d'aile, la femelle fait frein
sur l'air, se renverse, tend ses pattes dont l'une saisit
la petite boule brune..."
Durant cette phase de la reproduction, il sera in-
teressant de suivre les mâles surtout ceux transportant une
proie dans les serres car ils nous amëneront au site de nidi-
fication. Ceci est d'autant plus important que le mâle peut
chasser â de très grande distance du nid (6 à 8 km pour le
Busard Cendré) et que, par conséquent la simple observation
d'un mâle chassant, n'indique en rien la proximité du site de
nidification.
c) Période d'élevage des jeunes
Au cours de cette période, le couple s'active à nour-
rir sa progéniture. Jusqu'â ce que les jeunes aient 10 â 15
jours, la femelle reste sur l'aire à s'occuper d'eux et les
nourrit avec les proies apportées par le mâle. Ensuite, elle
va chasser avec celui-ci mais c'est elle qui apporte la nour-
riture aux jeunes. Après leur envol, les juvéniles apprennent
â chasser avec l'aide des parents, notamment ces derniers leur
passent de la nourriture en vol.
Il sera donc interessant de noter avec précision les
allées et venues des parents. De plus au cours de cette phase
survient le plus souvent la moisson, donc si vous observez des
nourrissages dans des champs cultivés , nous le signaler très
très rapidement.

···~ [1 Ã1 ·~
Conclusion
Nous rappellons qu”il faudra toujours agir avec pru»
dence afin de ne mettre en aucun cas la vie de ces rapaces en
danger. A part cela, nous vous demandons de nous communiquer
très rapidement vos observations avec un maximum de précisions
quant a la localisation, aux comportements des oiseaux...etc,
ceci par simple courrier ou par un coup de telephone (Tél.
22.4}.26.88., 22.43.38.6l. ou 22.52.28.66.).
Nous vous informons que nous disposons d'une fiche
d‘observati©n pour cette opération, Elle est disponible sur
simple demande. Nous restons à votre entiere disposition pour
d'eventuels complements d'information, n'hesitez pas à nous
contacter.
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CHAMP S., SIMMONS K.E.L. et AL (1980)
Hadhook of the Birds of Europe, the Middle East and North
Africa. Vol 2 : Hawks to bustards. Oxford University Press
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