Picardie Nature 37
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'\l° 37 juillet, août, septembre 87
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REVUE TRIMESTRIEL-IÈUQEESÃR LE GROUPE ENVIRONNEMENT PIROTECTION ORNITHOLOGIE EN PICARDIE
ISSY O IU?. 420l 8 F
COMMISSION PARITAIRE N" GSPGO

rxcnanrr - unrunz
revue trimestrielle publiée par le
cnous: snvznounsusuw nnosscrron onuzœsonoczs sn rxcannzs
association régie par la loi de 1901
¤££111e¤ a le rrnsnawrou raaucnxss urs socxzmzs ns Pnowncrzou nz LA nnwunn
egréée per les Ministères de l'ENVIRONNEMELT, de l‘EQUIPEMENT et de le JEUNESSE
et des SPORTS.
siege social : MUSEE DE PICARDIE — rue de la République • 80000 AMIENS -
secrétariat : 103 rue Octave Tierce - 80000 AMIENS - Tél : 22.43.26.BB.
cc? Lznnn 872-01
DIRECTEUR DE PUBLICATION: PATRICK THIERY
SOMMAIRE:
Informations ................... p 2
La vie de votre association .... p1O
Les marais de FOUENCAMPS,
décharge de la D.D.E. ? .,...... p12
Au calendrier .................. p15
Tribune libre . ..... . ........... pl6
Synthèse des recensements d'oiseaux
morts effectués en 1986 et 1987
sur la côte picarde .. ......... . p18
Le Renard roux Vulpes Vulpes ... p21
LB rage de sauver .. ......... ... p24
DEPOT LEGAL 3e TRIMESTRE 1937

H
' I
Lu fin de l'année approche, le moment de dresser
un bilan également.
I}
“ Depuis plusieurs semaines, les membres du conseil
d'administràtion de votre association préparent la
prochaine dssemblée générale avec en tête un souhait:
que la salle soit pleine.
L'ASSEMBLEE GENERALE DU GEPOP se déroulerâ le
dimanche 31 janvier, à partir de 14h00, salle Dewail-·
ly à AMIENS.
Retenez dès I présent cette date, nous comptons
sur votre présence.
I
Nous avons décidé, d'autre part, de modifier les
conditions d'adhésion au GEPOP et d'nbonnement A _
PICARDIE-NATURE. Ces modifications consistent, vous
E
vous en doutez, en une augmentation de nos tarifs
ainsi qu'une adaptation à la situation de certains
d'entre vous.
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- 2 -
1 È; .l 1 IL ooo
IND?’<IDH°\)H NH‘H<lDï%
LE STOCKAGE DES DECHETS NUCLEAIRES TOURTERELLE z
Le cenÈr€ et Stockage de déchets nu- Les associations de protection de
cléaires a faible et moyenne activité .
la nature font condamner la Fédération
de la Hague, arrivé a saturation, ne re- .
Departementale des Chasseurs de la
cevra plus de déchets après 1990. Gironde
Ouf, pour le Cotentin ? .. pas sûr. Le 30 juin 19e7’ le Feeeetpun. e
Il ne reste plus en effet qu'à sur- îÈg5;îî_à la Presse la Communxqhe
veiller le site pendant trois cent ans I ° ’
Un rien- Par jugement du tribunal de Grande
Instance de Bordeaux la Fédération
Pas très rassurant au vu des derniers Départementale des Cnaeeenre de Gi_
résultats des mesures faites par le SPRI ' rende a ete condamnée a de lenrdes
et transmis aux membres de la Commission ·réparatiOnS §ï§ïïe§'§nVere Cinq aa_
d information de la Hague. sociations pour avoir incité des
chasseurs de tourterelles à tirer
En effet! llectlvlte tetele! deus cet oiseau au mois de mai alors que
l'eau filtrée comme dans le résidu de la Chasse est interdite_
filtration, augmente dans le ruisseau
de St Hêlèmar qui Se jette en mar: da* Dans un attendu de 8 pages, le
puis le mois de fevrier. En avril, elle tribunal releve l•ensemble des in-
e e’¤e__<=i¤q fele Plue elevee que le ve- fractions commises par la Fédération
leur ¤¤rr¤ele le plus haute 1 '1‘¤ut Départementale des Chasseurs as ci-
SïmPlama¤t Paîea qua le débit maximal ronde et notamment, ils sont recon-
du collecteur entraînant les eaux de nue ,
pluie sur le site de la COGEMA pour
être traitées... était trop petit avec - avoir méconnu leurs Obligations
une valeur de 10m3/heure. L'excédent fondamentales, o·est-a-dire lvin-
va donc directement au ruisseau. formation des Chasseurs et le oon-
cours à la répression des infrac-
Aussi, un collecteur de plus grande tions ;
capacité, permettant un débit de `
soma/hsurs ssr—11 en construction. - eveir détourné le garderie de See
ce ssrr être ss sus vsn appsns “‘i”îî“S â" lî“’ d°““"g“ °°;"¥‘° i“S'
une mesure de npréventienu à l. truc on e s occuper es c iens
A N D R A le! errants, de tenir un stand de la
'''' " foire de Bordeaux, etc... alors qu'
Aussi, quand l,ANDRA declare, le une chasse illégale se deroulait
, ,, dans le Médoc ;
main sur le coeur, à propos du plus
grand centre mondial de déchets nuc— e _ ee ei et_f et
léaires" prévu à SOULAINES dans l' av°lîfaPP°r e9n SO; È: A l_llé
Aube pour faire suite à la Hague, îassl aux ee l°nS E C asse L ee
que toute fuite radioactive serait e'
"immédiatement" décelée et localisée _ _
et ne comporterait aucun danger pour ee S°°i€té Natl°“aî° d§dïr°t°°tiân
l'environnement, on peut s'interro- de _a Natura (S¥PN)' A F rati°n ea
ger--. Sociétés pour 1 Etude, la Protection
et l'Aménagement de la Nature dans le
Jeeette BENARD Sud-Ouest (SEPANSO), la Société de Pro-
tection des Animaux (SPA) obtiennent
e .t z 1 L et d ne · s71 chacune 5 000,00 Frs de dommages et
(Ex ral a E re u rlsson n ) intérêts, la Fédération Française des
Sociétés de Protection de la Nature
(FFSPN) 8000,00 Frs et la Ligue Fran-
çaise de Protection des Oiseaux (LPO)
10000,00 Frs. La Bédération Départe-
mentale des Chasseurs de Gironde a été
condamnée également à la publication
du jugement dans trois quotidiens.
 

- 3 -
INDë‘<IDH°\)H1îX’H°U<IDï%
1 ut 1 A ooo
LA TOURTERELLE DES BOIS EN DEGRIN —
GOLADE '
Les Associations de Protection de la
Nature expriment leur complète satisfac-
tign de voir ainsi condamnée our la
1ère fois une Fédération de Câasseurs La migration printanière de la
Ègâdgîeâîîîîîtait pas ses °bligati°“S Tourterelle des Bois est maintenant
' terminée. Le constat : 15 OOO oi-
. _ seaux observés de passage à la Poin-
de cî Jugement démoqtre ainsi une f¤1S te de Grave (estuaire de la Gironde),
P us l° “é°“Sit° de di$P°S" d'¤¤€ site priviiégié de migration de l'es-
2ÃLÉÉKiÉ.ÉÉ_ÈÉ  pèce en France. Dans les mêmes con-
  ditions d'observation, elles étaient
THE de Ré îe Suî E P¤¤t de 46 000 en 1984, 33 000 en 1985 et
t d » s assoc ations cbtlen- 28 000 en 1986. Ceci représente une
nan °n° une "°“v€ll€ victoire qui baisse de 2/3 sur trois ans et envi-
montre l'importance de leur rôle pour ron de la moitié En un an
le respect de l'intérët général et la •
sauvegarde du patrimoine naturel. pourtant, la Pression de chasse a
(extrait · 1 sensiblement diminué cette année et
. a Lettre du Hérisson n° 71) le piège migratoire que constitue la
Gironde a mieux fonctionné cette an-
née que les années précédentes pour
les autres espèces migratrices typi-
ques comme les Martinets, les Hiron-
delles et les Rapaces.
C'est pourquoi, la Ligue Française
pour la Protection des Oiseaux, de-
vant ce déclin net et continu, se
demande si la Tourterelle des Bois
ne va pas subir le même sort que le
Pigeon Américain qui disparut au dé-
;îà `\ but du siècle en raison d'une pres-
QQ   sion de chasse excessive, sans qu'
·. Éëw aucune mesure de protection n'ait pu
E être prise à temps pour sauver l'es-
  - pèce.
E
Q   Les chasseurs Girondins continue-
` "`\` ront—ils à chasser la tourterelle
en mai ?
^ ^ É Les responsables de la chasse
*~# ' française qui se disent les premiers
W protecteurs de la nature vont-ils
\\—// continuer à soutenir cette chasse et
}— se rendre complices de ceux qui me-
Imml nacent la tourterelle.?
4 ` , La LPO et la SEPANSO déplorent par
\V_/”€ ailleurs l'absence des gardes et des
· ·Fë?ÉÈÉêï* brigades mobiles de l'Office National
de la Chasse. C'est pourquoi elles de-
mandent aux autorités de tutelle :
Ministère de l'Environnement et Préfec-
ture de Gironde, d'envoyer d'urgence
des instructions afin de faire rapide-
ment respecter la loi.
Le Président de la LPO
Allain BOUGRAIN DUBOURG
Le Secrétaire général de la SEPANSO
Pierre DAVANT
(extrait : la lettre du Hérisson n°70)

- 4 -
1 un I Ã B ooo
N ?‘<IDH°W îYI1`U<IIN%
PITIE ! NE JETEZ PAS VOS PILES !
Certains gestes en apparence fort Ne jetez plus vos piles, déposez
anodins peuvent parfois se révéler i. les dans les boites spéciales.
lourds de conséquences. Ainsi vous
est-il sans doute arrivé, en rempla-
çant les piles d·un appareil Photo Nota: cette info concerne les piles
de jeter négligemment les accus au mercure (30% de mercure) et les
devenus inutiles dans la première Piles à 1'°xYde d'aIg°nt (5% de
poubelle venue... Un geste simple, mEr°ur€)·
presque machinal et pourtant crimi-
neàelgré se tout Petite taille et extrait de la revue CHASSEUR D'IMAGES
son poids ridicule, une pile bouton n°95·
contient en moyenne 1 g de mercure,
ce qui suffit pour polluer 1m3 de
terre ou &GCl.d'eau !
Chaque année, les utilisateurs de
piles boutons rejettent ainsi parmi
les ordures ménagères un peu plus
de 40 tonnes de piles, soit 7 tonnes
de mercure 1
Ne pensez pas que les centres de .
traiement des ordures ménagères
soient équipés pour faire face;
qu'il y ait stockage ou incinéra-
tion,le mercure contenu dans les
piles se retrouve tôt ou tard dans
le milieu aquatique où il se décom-
pose en méthylmercure avant d‘être
assimilé par le plancton et les al-
gues et de se concentrer au long de
la chaine trophique ou alimentaire.
A NOTER l
Sachant que la durée de vie du
méthylmercure est de 50 ens, eevez Le Centre de Eormation des Elus Locau
tranquille: vous avez toutes les (CFEL) a °rgan1Se' S°uS la Présidence
chances de "manger" bientôt le mer- d.YvêS GUENA' le 17 juin à l'ASS€mbléê
eure que veus avez jeté 2 Nationale, un colloque sur le thème :
yaaaaaa Naaaaaala aaa, la Raaa- " 
Peretien et 1.Eliminetien des De_ responsabilité des élus locaux."
chets lance, avec la Croix Rouge
. Freneeieel une nouvelle eempeene Le CFEL a élaboré un compte-rendu de
d'information et place, dans de . CE c°ll°qu°'
nombreux points de vente, des pe-
tites boites spéciales oû on vous ââêà V
invite à venir déposer vos piles 75ôO;u;AR;;eau
usagées. Ces boites seront achemi— Tél _ 45 50 24 30
nées vers un centre de traitement ' ' ` ’ '
spécialisé qui récupérera l'argent
contenu, évitant ainsi toute pol-
lution. De plus, dans le cas où
cette opération dégagerait un bé-
néfice (argent et mercure récupé-
rés peuvent être réutilisés), il
reviendrait à la Croix Rouge pour le
financement d'actions à caractère
humanitaire.

- 5 -
INDPGDDWH NH‘l]<lIN%
1 un J 1 A ooo
L'ATMOSPHERE EN MUTATION: DES TROUS DANS L'OZONE
CIEL EN DANGER •••
La pollution chimique est en train de transformer la
structure de l'atmosphère. Ces menaces sont bien une
réalité: ainsi, la teneur en ozone de la stratosphère
est en train de diminuer de façon alarmante. Le niveau
d'ozone au dessus du pôle, a diminué de 40% depuis
1957 et de 8% au dessus d'Arosa en Suisse.
LA COUCHE D'OZONE : UN ROLE VITAL
L'ozone enveloppe la terre d'une couche délicate, soustrayant
la planète et ses habitants à une exposition directe au soleil.
L'ozone nous protège des ultra-violets les plus nocifs. La
moindre variation de sa concentration entraine des conséquences
graves sur la vie terrestre.
L'ozone se forme naturellement, à partir d'oxygéne, en alti-
tude dans l'atmosphère. Ce sont également des forces naturelles
qui le décomposent continuellement. La vitesse de ces différentes
réactions détermine la quantité d'ozone dans l'atmosphère.
Ce cycle peut être très sérieusement affecté par différents
polluants atmosphériques.
CFC : ATTENTION, DANGER !
Les chlorofluorocarbones (CFC) affectent largement la vitesse
de la décomposition de l'ozone (8 fois plus rapide).
Les producteurs de CFC:
. Gaz réfrigérants dans les réfrigérateurs, congélateurs et
climatiseurs (de locaux et de voitures): 13%
. Fabrication des mousses plastiques (polystirène, polyuré-
thane): 31%
. Gaz propulseurs (bombes aérosols): 50%
. Solvants: 6%
. Halons (extincteurs)

- 6 -
1 un I 1 L oon:
INlF'<IDH°%H &YI1‘H<IlN%
... TERRE MENACEE
Les conséquences de la détérioration de l'atmosphère
sont considérables :
LES·CHANGEMENTS CLIMATIQUES, L'EFFET DE SERRE
L'appauvrissement de la couche d'ozone au niveau de la stra-
tosphère entraîne un réchauffement général de la température.
En outre, les CFC et certains composés connexes absorbent les
rayons infra-rouges à la surface du sol, ce qui provoque
"l'effet de serre".
LES IMPACTS DE CES CHANGEMENTS SUR LA SANTE HUMAINE ET SUR
L'ENVIRONNEMENT
ês§.E£§s£s-§2£-&2-s22&§=
L'élévation importante des rayons U.V.B augmentera la fréquence
des cancers de la peau ainsi que les troubles oculaires (cata-
racte, atteintes de la rétine) et un affaiblissement du système
immunitaire.
L'accroissement des rayons U.V. en zone urbaine provoquera un
"smog de l'ozone“ (une personne sur cinq y est sensible).
Eɧ-ÉÉÉÈȧ-EEE-ÈÈÉ-ÉE9§¥§ÈÈ@ȧ-ÈÈ££È§È£Èê‘
Certains végétaux et diverses céréales sont sensibles aux
rayons U.V.B . Les forêts et d'autres milieux naturels seront
également atteints. Enfin la production agricole subira les effets
des modifications de la répartition des précipitations dues aux
changements climatiques.
èss-s§£2E§-§2£-iss-@££i22ë-êaëêêiaësë=
L'accroissement des rayons U.V.B risque fort de perturber la
chaîne alimentaire dens les milieux aquatiques et plus particu-
lièrement par·la baisse de la productivité du phytoplancton,
base de cette chaîne alimentaire.
ëlêiêyêêiea-§2-2&!s22-§2-ë2-22£=
Le réchauffement du climat va entraîner une élévation du ni-
veau de la mer (environ un mètre au cours du siècle prochain),
ce qui accélèrera l'érosion côtière. De nombreuses zones fertiles _
seront ainsi menacées par la pénétration de la mer.

- 7 -
W `*î mg V q * ¤
E <“"*‘HMH<lI>\%
H1 WL! \ÃlI4.Ã;.»5;> J 1 Ã QQQ
&2§-s§§9E§-ë2£-is§-@£èés2ë-2êt2£€1ë et la vis S¤¤v¤¤¤=
Les forêts, les zones humides et la vie sauvage qu'elles
contiennent auront peu de possibilités d'adaptation à l'ac-
croissement des ultra—violets et aux modifications climatiques.
EXISTE-T-IL DES SUBSTITUTS ?
·E92£-ès2-2êë-P£§P2ë§22£§=
d'autres C.F.C sans action sur la couche d'ozone, le mé-
lange propane-butane (dans certaines conditions), le CO2,
les oxydes d'azote et d'autres méthodes de pulvérisation.
·E22£-&2-§2ë£&s2Ei22-Q2§-w2P§§2§-2&2§E1222ë=
le pentane, l'utilisation d'un filtre pour empêcher la dis-
persion des C.F.C., suivi d'un recyclage.
-E9P£-ë2s-£ê§£é2§£è2£§=
d'autres C.F.C. sans action.
UNE CONVENTION POUR PROTEGER L'OzONE
Le 22 mars 1985, 21 pays et la CEE ont signé une convention
relative à la protection de la couche d'ozone, lors d'une
conférence de plénipotentiaires qui s'est tenue à VIENNE.
Aujourd'hui, 27 Etats sont signataires de cette convention.
Ces Etats s'engagent ainsi à protéger la santé humaine et
l'environnement contre les effets de la destruction de l'ozo-
ne. Dans deux annexes à la convention, ces pays sont tenus de
coopérer en matière de recherche, observation et échange
d'informations sur tout ce qui a trait à la destruction de
l'ozone.
UN PROTOCOLE ADDITIONNEL POUR LES C.F.C.
En septembre dernier, s'est déroulée à MONTREAL une confé-
rence diplomatique sur le protocole additionnel pour les CFC
à la convention de VIENNE, dans le cadre du programme des
Nations-Unies pour l'Environnement.

- 3 -
lN1]$°<ll>H°W €X’H‘l]<IDï%
à us I 1 A oon:
HISTORIQUE DES ACTIONS ENTREPRISES POUR LUTTER CONTRE
L'APPAUVRISSEMENT DE LA COUCHE D'OZONE
. 1985 : Convention de VIENNE sur la protection de la
couche d'ozone.
. 1986 : GENEVE, négociation internationale pour aboutir
à un protocole sur la limitation de CFC.
. 1987 : GENEVE, élaboration d'un protocole:
— en.2 ans, gel des productions au niveau de celles
de 1986.
- en 4 ans, réduction de 20%.
— en 6 ou 8 ans, réduction de 30%.
LA FFSPN DEMANDE ...
LA FFSPN SOUHAITE :
Une première réduction IMMEDIATE de 30% des émissions de
CFC.
Puis une réduction de 85% de la production des CFC dans les
5 ans à venir, associée à un programme de récupération et de
recyclage.
Enfin, leur disparition complète dans les 10 ans à venir,
disposition qui pourrait éventuellement être revue en fonc-
tion des nouveaux résultats scientifiques obtenus par les
travaux de recherche.
Ce calendrier permet d'opérer une transition satisfaisante
pour les industriels vers les produits de remplacement et les
procédés qui ne mettent pas en danger la santé humaine ou
l'Environnement.
Ces demandes, la FFSPN les fait avec le BEE (Bureau Européen
de l'Environnement) dont elle fait partie et avec de nombreuses
associations de protection de l‘Environnement du monde entier.

- 9 -
lNBî‘<IDI]°\5H NI]‘U<I 1N%
I un J 1 A ¤ o 0
LA FFSPN DEMANDE :
Au gouvernement de défendre des positions fermes tant
en taux de réduction de la production de CFC qu'en délai
d'application de ces mesures, positions qu'elle souhaite
proches de celles qu'elle propose,
et très concrètement à chacun de ne plus acheter et de·ne
plus utiliser les bombes au CFC.
H  , , ~ ,  
  _ ’. —· `. ·¤—`.lE T. ?.":5;ît"··?   : -=  .
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"«- '-”'   -*ï=~'·a.:P   '`——    
    ,· *T;;;." Il î ·· ·
- A`?. I`-:. r`?`·_,`-la-I \:*T ·
Dossier de presse réalisé par la Fédération Française
des Sociétés de Protection de la Nature,
57 rue Cuvier, 75231 PARIS cedexO5.
HüLR='La revue QUE CHOISIR consacre dix pages (n°233, nov.87)
sur l'ozone et les CFC. De nombreux produits d'usage courant
_ en bombe aérosol et leurs substituts sont présentés.

- 10 -
lND”<IDH°\5HAYü"H<II>N% `
1 ut É L occ
J!
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HI 30
UNE NOUVELLE ASSOCIATION PICARDE AFFILIEE A LA
FEDERATION IRANCAISE DES SOCIETES DE QDOTECTION DE LA NATURE:
L'Association Ecologique pour lâ Défense de l'Environnement
de la commune de WARLUIS.
Cette associdtion recemment restructurée a pour but la
préservation de la nature et du caractère rural de Wlrluis
et de ses environs.
A.E.D.E. WARLUIS, 1059 rue de St-Arnoult MERLEMONT
60430 WARLUIS.
I
0 y D Q Q QG °
HIGH WHG9 QUG9 AGDUHTI. (lü.%.%GDG.HGüUDGDDD
UEGENT, ASSOCIATION CHERCHE LOCAL ig .
Dans les prochains mois, nous devrons quitter la maison située
au 103 rue Octave Tierce et que nous occupons depuis deux dns.
En effet, l'OPAC d'AMIENS a acquis un lotd'hnbitatio¤$ dont la
notre, dans le qudrtier St-Maurice en vue de les rénover. Le GEPOP
sera donc mis à lu rue prochainement.
E
Nous recherchons un local i louer (loyer modeste; ou à acheter
(maximum 50 000F), situé A AMIENS. '
Toutes les propositions seront étudiées.
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Tél. Mr J—M THIERY 22«43.77.66 après 18h00.
_ TRI I III(
Il Iii!  

- 11 -
D o D H D ' Q Q qc o
IGH WHG, CIG, \<IDüH`<19 <Iü&.%<ID<I,}]<IUüH<ID]lï1
AIDEZ LE GEPOP,
EN VOUS ABONNANT AU "COURRIER DE LA NATURE"
Si la connaissance de la nature en France et dans le Monde
vous interesse et si la protection des espèces et des milieux
vous est importante, il est probablement inutile de vous pré-
senter la revue de la SNPN (Société Nationale de Protection
de la Nature): LE COURRIER DE LA NATURE.
Si vous ne connaissez pas encore cette revue qui a fêté
recemment son vingtième anniversaire et avec près de 110
numéros publiés, nous allons vous la présenter rapidement.
Pourquoi une telle publicité ? Si vous réservez un bon ace
cueil à cette publication, vous aiderez aussi votre associa-
tion, le GEPOP. En effet, la SNPN nous a proposé de centraliser
les abonnés picards au COURRIER DE LA NATURE, en échange, elle
nous reversera 30% du prix de votre abonnement. Ainsi, vous
recevrez tous les deux mois une revue de grande classe
(48 pages avec de nombreuses photographies en couleur) et votre
association régionale de protection de la nature verra ses
fonds augmentés et pourra agir plus efficacement.
Dans ce bimensuel, vous trouverez 4 ou 5 articles richement
illustrés présentant un milieu naturel (la Crau, le val de
Saône, les gorges de l'Ardèche... dans les derniers numéros)
ou un problème de préservation d'espèce (Gypaète barbu,
Eléphants et rhinocéros dans le n°107 par exemple), 7 ou 8
pages d'informations sur la protection de la nature dans le
monde, des nouvelles des groupes régionaux (le GEPOP inter-
vient régulièrement), une analyse bibliographique pour guider
votre choix et garnir les rayons de votre bibliothèque-nature,
un calendrier retraçant, pour les deux mois écoulés, les
principaux événements, des jeux... Bref, 48 pages de lecture
passionnante, dense et accessible à tous.
L'abonnement pour un an (6 numéros) est de 145 francs,
envoyez votre chèque au GEPOP qui se charge de faire parvenir
votre cotisation à la SNPN.
Cette offre s'adresse aussi aux personnes déjà abonnées,
pour leur renouvellement. · .
Si vous désirez découvrir le COURRIER DE LA NATURE, nous
pouvons vous faire parvenir contre la somme de 25 francs
(franco de port) le numéro 106, dans lequel figure un article
de 8 pages sur les ramassages d'oiseaux morts en Baie de Somme.
NOM : PRENOM :
ADRESSE :
S'abonne ou se réabonne au COURRIER DE LA NATURE
et verse la somme de 145 francs au GEPOP, Musée de Picardie,
rue de la République - 80000 AMIENS.

- 12 -
° · ¤ ·· iüauüüanmu
DAB WHC]? GHG9 MIDUH`G. CIDSSGDG,
LES MARAIS DE FOUENCAMPS: DECHARGE DE LA DDE ?
par Patrick THIERY
Le 13 septembre, un membre de notre association découvre que
des remblais considérables sont effectués dans une partie d'un
marais de la commune de FOUENCAMPS (10km au S—E d'AMIENS).
Ce marais, situé dans la vallée de la Noye, présente un inté-
rêt écologique exceptionnel, aussi bien floristique que faunis-
tique. En consultant le Plan d'Occupation des Sols de la commune
(document d'urbanisme définissant l'affectation des sols), nous
constatons que la zone remblayée est logiquement classée en zone
naturelle ND où tous les travaux susceptibles d'affecter la u
qualité écologique des lieux sont interdits, en particulier tout
exhaussement de sol: les remblais sont totalement illégaux!
Ayant identifié l'origine des remblais (travaux de rénovation
du CD reliant BOVES à COTTENCHY), nous avertissons la Direction
Départementale de l'Equipement et lui demandons l'arrêt immédiat
des travaux. Ceux-ci se poursuivront malgré tout pendant encore
trois jours, ne prenant fin qu'après l'intervention de la muni-
cipalité de FOUENCAMPS. Dans le même temps nous avons déposé
une plainte pour non respect du POS ayant conduit à la destruc-
tion d'une zone écologiquement intéressante. Par ailleurs, nous
avons averti la presse régionale qui s'est fait l'écho de cette
affaire, comme le montre l'article ci-joint. La DDE y adopte une
curieuse défense. Il est vrai qu'en l'occurence son cas est dif-
ficilement défendable: comment un service de l'Etat chargé d'éla-
borer et de faire respecter les POS peut—il se faire excuser
d'avoir bafoué le POS de FOUENCAMPS achevé quelques mois aupara-
vant ?
Nous espérons que notre intervention aura valeur d'exemple et
qu'elle invitera les services de l'Equipement à porter beaucoup
plus d'attention au respect de la nature, lors des travaux dont
ils assurent la maitrise d'oeuvre.
Puissent également toutes les personnes sensibilisées à la
protection de la nature intervenir rapidement lorsqu'elles obser-
vent des travaux portant préjudice à des milieux naturels inté- '
ressants.

 
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·*_ff‘_j· ·1 ¥J' r-J; , _;!•.s-   ~` gr. 3   ;i· ·«y_»*II"É%_·_,,•§:`-7._.._·’ -
·•' " ‘? r-B-. ·*'· ir . F ·-··* ·   «.` `··î·;~·:Èr«" _ .
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. II  I -  - È?   «:. ·.  Ã- ,. II"—'*"·: -’«·*-   · *":ï’u`~ ·  `··';·.r* `·   `I  
'- ·-II·»·' "   Z"   - sx. *2* · · '  IJ-:  ’··*·r1,,$·;’.?"à"
. .·—· - . ·•j=*"   I     ._ ___. I     -     ._ ' I _ Ag"-, ·a. 1, 'È I-,.    8* -"¥
I C
I
Gagny - Boves . Ihr chantier spectacularre CP t«,(»;r;·
Le redressement de la  - i-—_ , ·. · .  Ã
route dlîpartementale 116   ^ , $5* z- ;·_ .. ;·.?_.÷ .—,
donne 'eu à des travaux —   ~«··. · '   __:.'_"ï>j j§_ `   ,. §,_ __
¤'¤¤¤ ¤r¤¤¤¤ ¤¤=gg¤r- ¤· Err"- ’*· ·. " '=·‘ - ' iii   ‘   "  .;t;.L
étaient devenus Il maires ·- nr-, ...9. _,¤_*_  - —É` ·   , Ã ' ·  Je ~._ _ ~.ë. ' A i'  
1 . · » ·. u . 1 .è §
mais la mass des gravats et ..;-_;;jjv,,_;  "·;‘>·   _ fy ._  ·.  A ‘ g_  5l·   -; `î` " .; · §j*êÉI_";*'-· ·'*··.-=§
leur dépôt près des etangra §';~.;?p@...— `riî · `YQLÈ  · 'ît ï—  " C- ï—·  *'ï,—"- I TFFÈ "·:·Ã   Y
donné naissance à une pole-  ;.-.«“—,"· ‘  "‘ q 4 *,5  'j`,î€,, '1,_g_a·.r;' fd   _ `· ` r=É   Q` ' -1
mique. -ç=  -·'· js; ~··_._ ~  :_ A . ~·_ ·~—-··;-e.     :  
Un chantier de près de _·  x '  _ " .%:5    "  - ;‘* i .·«=  ·‘E`
clnq kilomètres. 400m' de 5·.__ ~.--· ïèâ  ,>ë· É•"~<%_- ·<  `- ' _.  `ëîf,   ` ?·II l  
deblais.de¤buttesdequi.nze -  .    Èüà · Ta·;,î.‘iJ_‘     .: ‘ ,_. ' (·'.l·_Q`  `. -‘
mètres, pour un coût total de   · .;_ .,3%*- ---  · _-È`7v¢  . ,   ."ë§.É'*-·',E,— .,» -`. ·_—   
làdmilliona de trnnca", le .'f" v _!«·-   gïz,-_·`_ ·1_..; » _ _L _ TP
r esaement de la route . "èg;-v ·.;:· f' >.î.'·:.1-·_    ·' ,. Qi  -·‘·—¥‘-Li-. : •i.  
départementale 116 mobilise _ 3-TW  'È?Èilâ:i:·E;î,‘1·'EÉ,~I!É"-,`*.,‘·IlI .,.'È,j`·if·-:,C"2 ` .
beaucoup de moyens. Tor- _î’;2'·,`¤Ei’i-· =·— . -5. ··},,g_‘·j.g°"‘·:= -'* `   ·g··-i"?i=t._àj; .
Bâüyînga Uâîœsmî Ii: Les buttes paraissent démesurées pour une roule départementale,
chausse ne rnéritaltplua son
amuencegdeux mille véhicu- pouanœmps mmümgf mm. weetœngeignorerlaloâ »[ la porte atteinte au milieu natu-
lea par your. La proximité maya, um, pmb de ,85 D.D.E, ne peut prétendre rel. Selon lui. ce n'sstpasle
d‘Anuen¤ n'e:t pas étrangère Mug, pour puma; tm, peu. ignorer un P.O.S. qu'elle- gropretaue qul en responsa- ,
à lïmpolînrlœ du lmfîc. È! le ptamga même a défmi I). Quant   18· PQR! le _G·E.P·O.P., ln
Jycée agricole du Pnraclet un accord fm donc e.l1e,1¤ DDL amrme avorr Vèg6tal}¤¤¤¤u:.et¤utr¤rxrdes
attrre-de nombreux ¤¤\¤¤1¤bi· œmrmè un tg 'dapme xs? àïs dâgçâlsîs al: îtïgïkxg ct·1II:¤a%îxp:;I}'gpî
Commencés au début de gît ‘âÈ;;§;%ïÉ“g; 0;:; œmalnnœ du P.0s. port de craie. étrangère aux
°°"°· °°“é°· ’°' “?"““‘ (nos.) de la œmmuna de E¤ °¤¤’°· '°¤ î¤9¢¤i¤¤¤ mmbï
davarent prendre trn_e¤ Fousnœm  1 I réa Mm œümem qua la mju ww En ran. pour tous travaux
géuîmbm Mus °° “"°° an par 1apÉp£_;mudyn· le pasmauvaracaruamauoraga de Plus de 6 millions de
es mtempénes. la_route_ne mmbhyaga dm œna mns paygag5p|u5qu'f]¤g15dè|è· ü`¤P¤· ¤¤€ ëmdë d`|¤P¤¤i
;i:r'°.;’$Z,,?,,,‘°r'î>"8·%€r“ ·=-·=·~~·¤ we- Cm-·== **°,3°,=,,°° P'-···,,;;·¤m lr S3",î;’°..£î“%§î.2;‘î,·E.âî·
mn,C9pe¤du¤tla pmjetètgit 6: pàcî mgrp;T:g1î§' ml ls çà, pngzggaïnda lîrtîig: Veffectuant pour alla):
°°d°°: d°pui°·°i' M4 l°° d襤)par¤amptî;‘î§:Iï: Pemlt se iustüïer. Cela n‘a C°¤¥m°¤‘°°"° mds ¤·1·€ü¤
  à ¤$î;îkîâBud@ · bug"! da roseaux L donc soulevé aucun soupçon â“E’ɧ8;m'¤Ã9¤(:;?·âh: S
I au ' · .· ~«
l9B4.l1arme coherence pro- A1aD.D.B.,o¤ affirme que ;,,îî‘i,::î' cîïîlâiâognz services de l’Équipement
pra_et n'a aucun heu avec le seul le propriétaire E1 ¤’€¤· 1'Fqulpemem. '°C°€"°¤‘ des P"‘m°¤· °¤
gm! de rocade au sud pongabla, car dat A lui de Maia la GE? OP fin f¤¤ct¤t·ùl;dell':a1rnplettr  :~ 
' '¤¤¤· ' l d1s·pos1` 'ri d ···-· , ' vaux. on onc tout int t
Toutefois, Pévacuation du   êsgt un pe?r¤îor·tII1 m'9°· U ° déP°Fé Puma à  =— rendre plus importants. .
délais provoque une vérita- rétorque ]ea.¤·Marie Thierry, °°¤¤'° ‘X ‘ (9** fP*‘·°°¤"’°l** P¤ur le moment, la Procu-
ble polémique. En effet, la du 659.01 (Groupement DD~E·- '°°°¤”°“‘ü)·¤°¤ *?“· reur a convoqué le proprie-
D.D.E. reculair devant la pour 1'envimrmement, la pro- '°m°¤* P‘“'°° q“° ‘?°n°'°‘ B mreetle: responsables dela
messe de terre à_deplacer. tectign et Pomithologie de b‘fP‘·‘é 1°,P·0·S· ”°°É‘m°¤‘· D·D·B· Le Justice tr¤¤r:her·a...
alors qu'un propnétarre de Piœrdia). Outre que cnul mm a““‘ P‘“'°° q“°"° B ]e¤¤HAGUEl'

- 14 -
O 0 0
'lÃl°ll‘°'ll‘>[l""‘llll
lladll L Cl, Cl G, Q GD lÃl`<l, (I Sà<lD<l,H(lll DGDH .
DE LA LIBERTE D'ACCES AUX DOCUMENTS ADMINISTRATIFS
Vous trouverez ci—dessous trois arrêtés ministériels parus
au Journal Officiel du 22/10/1980 portant sur la communica-
tion au public des documents administratifs.
Conservez-les, ils vous serviront peut—être un jour (en
particlier le troisième) comme ils ont déjà été utiles à
quelques uns d'entre—nous, notamment pour consulter les
Plans d'Occupation des Sols.
Patrick THIERY
22 Novcmbre 1980 JOURNAL Ol·`1·`lClEL DE .
 
Communication au public des documents administratifs
émanant dea prefecture: at das nous-prefecture:.
Le ministre de l'intéi·ieur,
_Vu la loi n‘ 78-753 d_u 17 julllet 1978 portant diverses mesures
damélioratlon des relations entre Vadminlstration et le ublic et
::::îSîlSdîg?î;L;Dh6! ttofgre administratif, social et fiscal, et notam-
¢ ;
Vu la lol n' 79-18 du 3 janvier 1979 sur les archives;
Vu lavis en date du 26 mars 1980 de la commission d'accès aux
documents administratifs,
Arrête:
Art. l". —— Les documents administratifs émanant des préfectures
-•— -—— et dF§ $°“'î'P"“@f-`l}"'€5 Qlll ll! peuvent pas être coinmuniquè; en
î§;2iî1"â2 ".ü.§§â;‘tF§î.,°.«"î "l l°à ““l i' ‘*""°·’»%â"° "l’""’°· “’“‘
· s _ e a 0 u anvier sur es archives
Cemmuniestwn au publie des documents administratif: som notamment les Smumsf A
émanant de l'•dminlstrati•n centrale du ministere Qq ytntgytgw, H LES F°C1îl"îf_flt$ lllliëlilêssallt le malntlen Ide l'¤rdre Bubllc, le; pg];.
ons ron a eres e es rapports avec ea autorlt s relevant .1
`*'— Etats étrangers ; _
La mmm]! de wntédeuru dc1;e;ri;;;on«;es·vei·baux et registres de la commission de surveillance
Vu la ini ¤• 1a—1sa au 17 juillet um portant emma mesures ujf: ÈÀÃÃÃ.‘Ã"ê;ï§'|l,î,î§"‘Ã'Z"d,°‘î:,°"§É;,Ã',l',,°'Q‘Ã,Èî,,'è|'?§,',lÀ`Ã:,Éà ."' um
S:'3f:*'â_';E°'àisgâgiugïtlggîdfs'·;îlm&gl°;':‘r;';îî'”l'°;1IN la Pl·lbl1¤ Les dotaments comportant des informations techniques., finan-
uotammmt ses amclu 8 et ”_ • '°°* et “9C¤l· et clercs et commerciales dans le cadre de 1a réglementation des éta-
• bllssements classes · ·
Vu la lol n' 19-18 du 3 janvier 1979 sur les archives; Les documents fournis par les entreprises partles à une p océ-
vu plv]! en que du 2. mu: 1980 ds I. commission amena lux dure _de conclusion de marchés publics et contenant des éléirlents
zlocuments administratifs, techniques et financiers.
A 2- - Le présent arrété sera publlé au Journal o/liciel de la
Ange: Réplïslione francaise
Art. I". — Les documents admluistr tifs é a t d " tt j l · ·· ·
tration centrale du ministere de l'i¤téri:ur etmtîrïl tlm peeifvïnnli pass Pau A pans' le 30 octobre ww'
être communiqués en application de l'artlcle 8 de la loi du 17 juil- °"""S"‘^" *°”l‘1~"l’·
|g|, [978 gggyîggg gnu; ggggfyg dg; dbwsltlons de I]   du Q jan.  
vler 1979 sur les archives, sont notamment lea suivants:
Les notes ne comportant pas une interprétation d il lt sltlf · .
ou une description des procédures administratives écllianïées pgntra c°""È‘°."|“'È°" "' ‘“'b"' '
l¤ l¤l¤lSl·l'¤ Qt Se! Collaborateurs directs, entr; les ;ut°mé, respon, du d¤¤¤•7•¤•‘\li ldfnlnlifratits émanant des commune;
âablfs du ggliggirtfxécutif. et notamment celles qui rendent compte "l
e eurs ra ons; · · .· ·
Les documents relatifs à Vappllcatlon de la réglementation en Le mm's1`r' de |'mé"°"'
matiere de poudres, substances explosives et armes; Vu la lol n' 18-753 du 17 juillet l978 portant diverses mesures
Les documents concernant la circulation et le séjour sur le ter- d'amélloration des relations entre Vadmlnistration et le Publlc et
ritoire national des membres de forces armées étrangères, la prépa- 'diverses dtspositions d'ordre administiatlf, social et fiscal, et notam-
ration ou·1'aFp|lcatlon des accords Internationaux ayant trait A la ment ses articles 8 et 13;
securité publ que; _ _ Vu la loi n' 79-18 du 3 janvier l979 sur les archives;
Les documents relatifs au maintien de Perdre publle, aux materiels Vu l'avis en date du 15 octobre 1980 de la commission d‘acces
et équipements des services de police, aux procédures de neutra- aux documents administratifs.
liiîation des engins explosifs et de mlse en œuvre des services da
mnage· A `t :
Les procédés de fabrltatlon des matériels, matériau; et éléments N ne Q _ _ ,
de construction soumis I agrement ou a classlflcation du point ÃFL1 · — 1-9$_¢1¤¤¤ll'l€¤l-5 ¤¤[\ ¤¤¤l¤l¤¢lf$ ¢l'¤¤¤|¤î ¢·l¤§ ¢¤l'¤fll¤MS
de vu; du denger tflnegmjlg; et de leurs établissements publics qui ne peuvent pas etre commu-
Les rapports soumls a la commlsslon centrale d'agrement des lnves· ¤l¤l-•€$ au P¤_¤ll¢· en ¤PRl1¤¤ll¤¤ de lf¤=1ll—f1ç 6 de la 101 du 17 lull-
tlssements dans les départements rfoutre-mer; let 1078 susvisée, sous reserve des dispositions de la lol du 3 jam
Les documents fournls_par les entreprises parties a une procédure vler 1979 sur les ¤¤·¤luve¤. sont nvlammcnl les suwlnlsr
de C0¤ClU!l0|'l d¤_!!Ial'Ch¢s publlta ll contenant dea éltmtltts t€Cl'I· Lg; documents relatif; Q |'gxgrçicg dc; pgtjyqlrg du m,,j|·g en
niques et financiers. ( _ mïîènà de sûrcîté Éténérale et îfordre public; I i él
. es ocumcn s ournis par es entreprises part es une proc
Râüwàuï Éfnggâienf ""èté ""' Publié ut J°""'°l °”“`ld de h dune de conîluâion de marchés publlcs et contenant des éléments
· 1 ecmiques e inzmcicrs.
hu · P"l" l° ao °°l°b"° mm' RÉAHBIZ. ——tLe présent arrété sera publie au Journal officiel de la
Cülliîlan IUNNII. pu ique rgnçajgg
. Fait l Paris, le 30 octobre 1980.
cnrusrwc sonner.

- 15 -
ÃÃUU GM 41 211 D 21 D
" $11] 1]"NUDH‘°HD"H‘°
Nos sorties sont ouvertes à tout public et gratuites.
L'encadrement y est assuré par des naturalistes de l'association
Nous mettons des jumelles â la disposition des participants.
Dimanche 29 Novembre: Recensement d'oiseaux morts sur la côte I
picarde.
Rendez—vous à 8h00 place du cirque à AMIENS
ou à 9h30 à la gare de NOYELLES/MER.
Repas pris à la Station d'Etudes Ecologiques
en Baie de Somme, quai J. d'Arc à SAINT-
VALERY/SOMME.
L'après-midi sera consacré à la détermina-
tion des espèces trouvées.
Prévoir des bottes et des vêtements chauds.
Dimanche 13 Décembre: Sortie ornithologique au plan d'eau de
l'Ailette à CHAMOUILLE dans l*AISNE
(voir plan au dos). Observation des
oiseaux hivernants.
Rendez—vous à 8h00 place du cirque à AMIENS
ou à 10h00 place du village de CHAMOUILLE.
Repas tiré du sac. Prévoir des bottes et
des vêtements chauds.
Dimanche 20 Décembre: Sortie au cimetière de la Madeleine à
AMIENS.
Observation des passereaux hivernants.
Rendez—vous à 9h00 devant l'entrée du
cimetière.
Durée, la matinée.
Dimanche 17 Janvier: Sortie au cimetière de la Madeleine.
Démonstration de nourrissage hivernal.
Rendez-vous à 9h00 à l'entrée du cimetière.
Durée, la matinée.
LE CONSEIL D'ADMINISTRATION DU G.E.P.O.P. A FIXE LA
PROCHAINE ASSEMBLEE GENERALE AU DIMANCHE 31 JANVIER.
ELLE SE DEROULERA COMME D'HABITUDE, SALLE DEWAILLY
A AMIENS.
RETENEZ DES A PRESENT CETTE DATE.

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Pour Was vzwèvq on ·;,m.,_:"1b& )  . î·/41,; ,% I,   ·;è L  ,*•;:¤¤j :5
P\¤v` cy Inu au \\P\Ã\¤.“'€· ··««:É     fr    k k '/ 1%  ( `
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 ·`  4»·»; ,,....   _"·9·¤·  ,  —•_r¤·«·   ’ ^·*·
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trs o` Sav",   DW".   ' (<'&'•·!*-   "I -  ___`    11* 
 
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- 16 - .
'Il` ° ° 'IF HH]J°H°]]"
HHHDDHIN A A D u A
LES FAUX-JETONS
par V. MONVOISIN
Les chasseurs s'en vont partout répétant qu'ils sont protec-
teurs de la nature à part entière, et d'étayer leur thèse par
des arguments du type: "si nous n'étions pas là pour payer les
gardes, le gibier serait rapidement détruit par les braconniers".
"Qui est—ce qui protège les zones humides ?". "Nous allons
nourrir le gibier en hiver". "En détruisant les nuisibles nous
protégeons le gibier"(1). "Nous détruisons moins de gibier que
les cultivateurs avec leurs pesticides"(2).
La répétition, dit—on, est l'âme de l'enseignement et à force
de les entendre rabâcher ces raisonnements spéciaux, à force de
discuter avec des gens qui proclament bien haut leur amour de
la Nature, le respect qu'ils ont pour le gibier abattu, qui
jurent, "croix de bois, croix de fer" qu'ils ne sont pas des
viandards, que ça n'est pas eux qui descendraient leurs quinze
canards en une nuit, qu'ils sont raisonnable, eux, et que d'ail-
leurs, s'ils vont à la chasse, c'est plus pour prendre un bon
bol d'air que pour remplir leur carnier. "La preuve, monsieur,
tenez, un jour que j'étais parti au bois (3) je me suis aperçu
que j'avais oublié mes cartouches à la maison! Ha! Ha! Ha! Elle
est bien bonne, n'est-ce pas ?", on en arriverait presque à
évoquer l'image bucolique du fervent disciple de St-Hubert se
promenant dans la campagne, pipe au bec, plume au chapeau et
fleur au fusil, son gentil toutou sur les talons tandis que, le
regardant passer, papa et maman Perdrix, le coeur débordant de
gratitude, expliquent à leur progéniture qu'il ne faut pas en
avoir peur, que ce nemrod ne leur veut que du bien.
Mais savez—vous ce que, dans le même temps, les chasseurs
siégeant au Conseil National de la Chasse et de la Faune Sauvage
viennent de proposer ? La légalisation des chasses traditionnel- ·
les, pas moins!
Il faut préciser que ce que les chasseurs nomment "chasses tra-
ditionnelles", ce ne sont pas les chasses anciennes telles que
celle du lièvre à l'arbalète, de la perdrix à la fronde ou du
sanglier à l'épieu, mais que sous ce vocable innocent se cachent
des procédés qui sont du pur braconnage et ont nom gluaux, pan-
tes et lèques.
Les gluaux sont des brindilles enduites de glu et placées par
terre sur le passage des oiseaux. Ceux—ci s'y collent les pattes
ou les ailes et ne peuvent plus s'envoler. En agrainant réguliè-
rement au même endroit on incite les oiseaux à venir et on peut,
en particulier l'hiver, en faire des hécatombes.
Les pantes, au GEPOP, on connait. Les anciens en ont observé
quelques—unes dans les Landes en 1972. Une pante est un grand
filet d'environ deux mètres sur dix, tendu sur deux perches pa-
rallèles mues par de puissants ressorts. Une alouette attachée

- 17 -
par une patte sert d'appelant. Un agrainage judicieux fait le
reste. Quand des oiseaux se posent à l'endroit adéquat le "pan-
tayre" actionne le dispositif qui libère le filet, celui—ci se
rabat, maintenant les oiseaux plaqués au sol. En principe les ·
pantes ne servent à attraper que des alouettes; en réalité tous
les oiseaux pris sous le filet sont tués et,baptisés "ortolansf
seront servis en brochettes dans les restaurants bordelais.
Si gluaux et pantes permettent de capturer des oiseaux vivants,
les lèques, elles,tuent sans merci. Une lèque est en effet une
planche alourdie d'une pierre et disposée en équilibre au dessus
d'un appât de telle manière que lorsque l'oiseau picore l'appât
elle bascule et l'écrase. Ceux d'entre vous qui nourrissent les
oiseaux en hiver et ont pu observer de quelle confiance ceux—ci
font preuve quand les conditions climatiques sont dures, imagi-
neront sans peine le massacre!
Il va sans dire que ces procédés barbares sont interdits par
le code rural mais tolérés dans certaines régions au nom de je
ne sais quelle tradition (tout comme la chasse de nuit chez nous).
On pourrait penser que l'avifaune se raréfiant, ces moyens de
destruction aveugle seraient abandonnés. Or contre tout bon sens
c'est l'inverse qui se produit! Les chasseurs demandent la léga-
lisation du braconnage sous prétexte de pouvoir ainsi mieux le
contrôler.
L'hypocrisie est partout, vous dis—je. Il n'est pas besoin
d'aller loin pour la découvrir. Voyez plutôt la dernière inven-
tion de la Fédération Départementale des Chasseurs de la Somme,
on pourrait appeler ça: "les perdrix reconnaissantes ou le
triomphe de l'hypocrisie!".
Quhuow-nous ^’E "””"` /  ncî
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(1) il n'y a d'ailleurs que les chasseurs pour parler de gibier
"protégé". Ce terme désignant, chez eux, les espèces protégées
par la loi de 1976.
(2) remarquez 1'infantilisme du système de défense: "ce n'est pas
moi, c'est l'autre“.
(3) les chasseurs ne disent pas qu'i1s vont chasser. Ils vont au
bois, en plaine, au marais, à la hutte. _

- 18 -
U Q Q D o
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SYNTHESE DES RECENSEMENTS D'OISEAUX MORTS EFFECTUES
EN 1986 ET 1987 SUR LA COTE PICARDE
par Eric MERCIER
Le dernier compte—rendu des ramassages GEPOP est paru dans
le numéro 31 de PICARDIE—NATURE. Il est temps d'en faire un
nouveau puisque depuis avril 1986 nous avons réalisé cinq
recensements et trouvé 329 oiseaux morts sur la côte picarde.
Depuis le 16 avril 1967, date du premier ramassage GEPOP,
nous avons donc trouvé 10944 oiseaux. Une analyse statistique
a d'ailleurs été recemment réalisée sur l'ensemble de ces
données. Elle a été publiée dans le n°106 du COURRIER DE LA
NATURE (disponible sur demande au GEPOP, 25F, franco de port).
Les conclusions en sont accablantes, aussi bien pour les
chasseurs que pour les pétroliers qui se partagent à part
égales la responsabilité de la mort de plus de 80% des oiseaux
trouvés! Ces derniers étant la plupart du temps (8 fois sur 10)
des oiseaux protégés!
Dans les ramassages réalisés depuis avril 1986, il apparait
que 78% des oiseaux trouvés appartiennent à des espèces proté~
gées. Ce qui suggère que ces recensements sont représentatifs
de la situation hélas habituelle. On verra néanmoins que cette
fois le pétrole est peu en cause...
Au total, sur 5 ramassages évoqués ici, nous avons retrouvé
11,5% d'Alcidés (Pingouins et Guillemots) qui sont les victimes
traditionnelles des mazoutages. En moyenne, et depuis 1967, ces
oiseaux représentent près de 40% des oiseaux ramassés, cela
témoigne de l'absence de forts mazoutages. Néanmoins, le déga-
zage sauvage continue toujours en toute impunité; un nombre
significatif d'alcidés et d'autres oiseaux marins (Fulmar, Fou
de Bassan...) en ont été les victimes depuis avril 86.
L'augmentation du nombre de goélands argentés trouvés, déjà
sensible depuis quelques années continue à être manifeste. Sur
ces 5 ramassages, ils représentent 23%, alors qu'avant 1984,
ils représentaient en moyenne 5% des oiseaux trouvés morts.
Il est apparu nettement cette année, que la grande majorité
de ces goélands, ainsi d'ailleurs que les goélands cendrés et
marins, ont été plombés à l'intérieur de la réserve maritime
de chasse. Il faut sans nul doute y voir des pratiques illégales
de "régulation" de ces oiseaux par certaines parsonnes probable-
ment liées aux exploitations des bouchots de moules.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur l'opportunité de
cette "régulation". Nous rappellerons juste ici qu'elle est
encore totalement interdite et que l'introduction d'armes de

-   -
  20/04/86 15/06/B6 21/09/B6 30/11/B6 22/O2/B7 *1*0*1*AL   _•
f I1ï1 â ‘  $5
.  '\\ ` \'  I
Plongeon arCt1q\1€ 1 1 T- ,  ·-—· SUÈ
Plongeon catmarin 2 1 1 4   È
Grèbe huppé 2 2 5 9 ··  
Fulmar 1 3 1 1 6  
Fou de Bassan 3 2 5  ' É?
Grand cormoran 2 I 2  
Cygne tuberculé 1 1 y A
'1`adorne de Belcn 5 1 I 1 2 4 13 /2
Macreuse noire 1 I 3 4  a
Canard pilet ' 3 3
Canard siffleur I . I 1 I 1
Canard colvert I I I 4 4
Harle huppé I 1 I   1
Busard St—martin I I 1 1 Y'?
Foulque I I   1 1  
Huitrier-pie   2 1   32 35 Ã"
Courlis corlieu I 1 I 1 ’     l
Courlis cendré 2 1 4 7 \
Barge rousse 1 I I 1 È §
Bécasseau sanderling 1 I 1   2 ;
Grand gravelot 1   I 1 //-
Courlis sp. 1 i 1 `
Avocette 1   I 1
Labbe pomarin 1 1
Labbe parasite I 1 I I 1
Goéland marin · 5 1 I 3 I 9
Goéland argenté 7 12 40 B 9 76
Goéland cendré 4 1 6 1 4 16
Goéland brun 1 1
Goéland sp. 1 2 I 3
Mouette rieuse 10 19 4 12 I 45
Mouette tridactyle 1 I 1 2 4
Sterne caugek 1 I 1
Sterne sp. 1 I  
Petit pingouin 6 1 I 1 1 9
Guillemot 13 1 3 4 21  
Alcidés sp. 1 1 1 4 7 '  
Mergule nain 1 1 _`;î-·
Piqeon (v°Ya9€¤1') , 9 7 16 ·. E-
Alouette hausse—col I 1 1  
Grive litorne 1 1
Etourneau 1 2 3
Corneille noire 2 1 3
oiseau sp. _ 1 1 1 1 4
(sp. signifie espèce indéterminée)

- gg -
O qc o
r D U W Q
BMU WHG9 QUG9 ÉGDUHTI. <(ü.b.%<ID<I.H<ll1 DGDHD
chasse en réserve est strictement illégale. De telles pratiques
ne peuvent être que la porte ouverte à des "erreurs de détermi-
nation" au mieux et au pire à des braconnages effrénés. Les
unes comme les autres semblent d'ailleurs déjà être devenus
forts courants!
Le ramassage de février 87 se distingue par l'importance du
nombre d'Huitrier—pies trouvés morts; 32 sur 103 (31% des oiseaux)
Habituellement à cette époque de l'année les hufrier-pies
ne représentent que 1,7% des effectifs de ramassage. Ceci témoi-
gne de l'augmentation des effectifs dûe à la vague de froid qui
a sévi en ce début d'année. De plus il est difficile de ne pas
y voir l'influence d'un concours doté de lots de cartouches de
chasse à qui apportera le plus de cadavres d'huîtriers. Ce con-
cours était organisé par de prétendùs "scientifiques impartiaux
et objectifs" (voir Picardie-Nature n°35; page2). Le GEPOP
dénonce encore une fois ce genre de pratique scandaleuse et
contraire aussi bien à l'éthique de la chasse qu'à celle de la
science. Ces scientifiques à la dérive ne peuvent que ternir
l'image que les chasseurs veulent se donner d'eux—mêmes.
Cette attitude révèle en revanche fort bien le manque de
sérieux avec lequel les populations d'animaux sauvages sont
"gérées"!!
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- 21 -
MAITRE RENART ..° GOUPIL,
LE RENARD ROUX Vulpes vulpes
par Yves LECOMTE
C'est un carnivore de la famille des canidés, sa
morphologie est semblable à celle du chien, plus svelte,
la tête allongée. Il a de grandes oreilles pointues et
une queue touffue et longue. La couleur de son pelage _
varie du brun—roux en hiver au beige en été. Ses pattes
sont brun—rous sur la face externe et jaunâtre voire
blanche sur la face interne, comme son ventre d'ailleurs.
Enfin sa queue est rousse, plus ou moins striée de noir
avec l'extrémité blanche. La variété la plus sombre est
appelée "charbonnier et selon les caractéristiques du
pelage, plusieurs noms sont donnés: croisé (croix sombre
sur le dos), argenté (extrémité des poils du dos blanche)
roux (de loin le plus répandu).
Le Renard mesure entre 90 et 120 cm, queue comprise
(celle—ci peut atteindre 50 cm). Sa hauteur au garrot
est de 30 à 40 cm et il pèse en moyenne 6 à 8 kg, excep-
tionnellement 10 kg (maximum connu).
Il n'existe pas de dimorphisme sexuel entre le mâle et
la femelle.
Le Renard occupe toutes les strates jusqu'à 2500 mètres
d'altitude. Il vit essentiellement dans les bois, mais
pénétré à l'occasion dans les villes et les villages pour
y faire les poubelles, il devient alors androphile (proche
de l'Homme).
De moeurs surtout nocturnes, il adopte un comportement plus
diurne à l'époque du nourrissage des jeunes. Un territoire
de 100 hectares est souvent nécessaire à la famille, en
forêt de HEZ—FROIDMONT dans l'OISE, une vingtaine de couples
se maintiennent sur 2200 hectares (source O.N.F.).
Néanmoins, la taille du territoire peut varier selon la
strate occupée, l'abondance des proies, la facilité de per-
cement des tanières, etc...
A l'intérieur du territoire sont creusés un terrier prin-
cipal (famille, mise bas, élevage des jeunes) et plusieurs
terriers secondaires, utilisés selon les saisons et la pro-
ximité de la nourriture. Ces terriers comprennent générale-
ment plusieurs issus appelées "gueules". Il arrive que le
Renard cohabite avec d'autres animaux (lapins, blaireaux).

- 2 2 -
Le régime alimentaire est trés varié: des mammifères de
petite taille (rongeurs) ou plus gros, des lièvres (il
s'agit d'animaux malades, âgés ou blessés ... par des chas-
seurs), des oiseaux, des oeufs, des-reptiles, des batraciens,
des insectes, des larves, des escargots, des charognes _
ainsi que des fruits et des baies.
Les rongeurs constituent de loin la part la plus impor-
tante de son alimentation (85%). Autrefois il complétait
son alimentation par quelques lapins, mais depuis l'arrivée
de ma myxomatose ...
Aujourd'hui certains se spécialisent dans la capture des
gibiers d'élevage car ce sont des proies faciles.
Le Renard est un agent de sélection naturelle. Comme tous
les prédateurs, il joue un rôle primordial dans l'équilibre
de la Nature. Il ne doit pas être considéré comme un animal
indésirable.
La période de reproduction débute en janvier—février.
Après une gestation d'une cinquantaine de jours naissent
3 à 6 petits, couverts d'une bourre laineuse grise. Les
renardeaux seront allaités pendant 4 semaines. Dès la
troisième semaine, les parents leurs proposent des aliments
mâchés par leurs soins. Après 4 semaines, l'alimentation
devient solide, les jeunes font leurs premiers pas hors du
terrier. Leur pelage prend alors une teinte brun—roux, en
conservant cet aspect laineux jusqu’à la mue hivernale.
Au printemps suivant, soit 9 mois après leur naissance,
les jeunes renards prendront leur pelage définitif et
auront atteint leur maturité sexuelle. La longévité du
Renard est en moyenne de 12 ans.
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- 23 -
Le Renard marque son territoire par l'urine et le musc
(2 glandes anales et une située sur la face dorsale de la
racine de la queue). Le marquage des limites du territoire
est fait sur des mottes d'herbe ou de terre, sur des roches
des souches d'arbre, etc... L'odeur est caractéristique,
dans les bois, une réaction de votre chien permet à coup
sûr de déceler cette marque, celui—ci se roule dessus avec
une forte excitation.
Le Renard, en forêt, est fréquemment suivi par les san-
gliers, les prévenant, lorsqu'il fait volte—face de la
présence éventuelle de chasseurs.
Le cri du Renard en cours de chasse ressemble à celui du
chien, mais en plus aigu, il le répète 3 à 4 fois de suite.
Les renards et les renardeaux ont aussi des prédateurs:
le Hibou grand—duc, l'Aigle, le Blaireau, le Lynx, les
chiens errants et ... l'H0mme (le piègeage, le gazage, la
chasse, les déterreurs ...).
Malgré l'acharnement de certains à détruire ce"vecteur
· principal de la rage", accusé de tous les maux, le Renard
n'a pas disparu des régions où sa limitation est organisée.
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- 24 -
LA RAGE DE SAUVER
par le Docteur Chantal PEGUET
médecin biologiste
La rage est une affection virale, connue depuis la plus
haute antiquité. Hippocrate (vers 470 avant JC) en fait
une description typique: malades délirants, angoissés, re-
fusant de boire (hydrophobie), atteints de tremblements
exacerbés par le moindre bruit.
A l'époque des romains, un médecin nommé CELSE fait la
relation entre la maladie et une morsure préalable de chien
et conseille donc de cautériser les plaies dues à ces mor-
sures: méthode qui était appliquée en Amérique par les
aztèques, lesquels traitaient ce genre de plaies en y ap-
pliquant localement des charbons ardents!
C'est à la renaissance qu'un médecin vénitien, TRACASTERO
le premier pensa que la maladie était transmise, après ef-
fraction de la peau, par la salive d'un animal atteint de
la rage. `
Et naturellement, les travaux de PASTEUR furent capitaux
dans la connaissance de cette maladie.
Rappelons qu'il démontra l'existence des microorganismes
et qu'il fabriqua à partir de cultures de virus vieilliés
un vaccin capable de protéger, capable également de guérir.
La preuve éclatante en fut la survie d'un jeune garçon
de neuf ans, Joseph MEISTER qui avait été mordu par un
chien enragé et qui, gràce à PASTEUR survécut. Car,’faut-il
le rappeler, sans traitement, la rage reste encore actuel-
lement une affection 100% mortelle!
De nombreuses espèces animales y sont sensibles, en par-
ticulier: chiens, chats, chevaux, bovidés, loups, vampires
hématophages (chauves—souris d'Amérique du Sud) et naturel-
lement les renards. C'est en effet par eux, que la rage
qui, grâce à la vaccination, était devenue très rare en
Europe, a fait sa réapparition. Il semble qu'un premier
foyer soit apparu en 1920 chez les chiens de traineau du
Groenland et qu'à partir de là, elle se soit transmise à
des renards polaires qui ont eux—même contaminé des renards
roux d'Europe centrale. Le foyer d'infection rabbique s'est
ensuite étendu en Russie, puis en Allemagne de l'Est vers
1947. Ignorant les barrières hermétiques créées par les hu-
mains, l'Allemagne de l'Ouest fut atteinte vers 1951, et ce
fut le tour de la Belgique en 1966, de la Suisse en 1967
et enfin de la France en 1971. L'Italie, elle, eut ses pre-
miers cas de rage en 1977.
A l'heure actuelle, l'Angleterre et l'Irlande sont indem-
nes, mais la création du tunnel sous la Manche inquiète nos
amis d'Outre-Manche, car celui—ci permettrait peut—être le
passage d'animaux sauvages contaminés. La Suède et la Fin-
lande sont également épargnées.

- 25 -
La vague d'enzootie rabbique a donc progressé de 1400kms
en 38 ans, soit en moyenne 38kms par an. Le rôle du renard
est déterminant dans cette progression, puisqu'il représente
95% des cas observés en France en ce qui concerne les ani-
maux sauvages. Les petits rongeurs ne sont que trés rarement
atteints, de même que les mustelidés (fouines, putois,etc..)
notamment le blaireau.
Alors! Haro sur le nuisible! Haro sur le renard. Cette
lutte soi-disant nécessaire arrangeait bien des gens, qui
oublient que ce soi-disant nuisible, bien loin de se nour-
rir exclusivement de gibier ou de volaille, est un auxili-
aire précieux de l'agriculture, en régulant, oh combien!
les populations de rongeurs.
En 1981, selon les statistiques officielles de l'Institut
Pasteur, plus de 100000 renards ont été exterminés en France
dont 7877 pour les 3 départements picards. Seuls 107 animaux
étaient porteurs du virus de la rage: soit 1000 tués environ
pour 1 malade!
Et cela a continué depuis et continuera encore si personne
ne proteste! Quant aux procédés de massacre, faut—il les rap-
peler ? Piégeage avec ces objets de torture que sont les
pièges à mâchoires, estropiant ou tuant en plus des animaux
sauvages, nombre d'animaux domestiques! Merci Monsieur
Crépeau, vous aviez promis leur interdiction! Finalement
vous vous êtes contenté de faire édenter ces mâchoires, dents
moinsdures peut-étre, mais résultats dur, dur...
Empoisonnement à la strychnine! Combien d'espéces animales,
d'animaux protégés par la loi comme les Rapaces y ont laissé
leur vie.
Gazage à la chloropicrine ou au xylol! Les blaireaux, en
particulier, y.paient un lourd tribut. Mais voyons, peu impor-
te: eux aussi sont classés abusivement nuisibles.
Actuellement le déterrage (avec des chiens terriers) est
très à la mode. Il parait (lire Courrier—Picard du 3/11/87)
que le renard acculé est pris à la main ou avec des pinceS,
sans crochets (les braves gens!) et qu'il est promptement
"servi"... à la dague! "Service, m'ont dit mes amis goupils,
dont nous nous passerions aisément".
Le comble est que cette lutte sans merci n'a pas enrayé
l'avance de la rage. Pire, ces campagnes de destruction ont
provoqué des mouvements de population: les renards, "fins,
subtils et matois" ainsi que les décrit Jean de la Fontaine,
abandonnent un territoire menacé pour essayer d'en trouver
un plus paisible et non occupé par d'autres renards. Ceci
favorise la progression rapide de la rage (enquête officiel-
le réalisée en Alsace).
Depuis dix ans, les humains, pour se protéger de cette ma-
ladie, ont tenté une destruction systématique de l'espéce —
vulpine. Or, malgré cela, la rage, inéxorablement, a gagnée
de proche en proche, de nouvelles régions...

- 26 -
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E>J'r¤K)' J; `La Hu)oH'¤.n.
Mathématiquement, il est facile de prévoir l'époque où
les premiers cas apparaitront dans un département donné.
Echec donc, echec et inutilité! Et pourtant on continue
allègrement de détruire les renards et de donner 50,00frs
aux chasseurs, par queue rapportée (argent du contribuable).
Ce n'est pas non plus en enfermant les humains dans un
"sidatorium" qu'on arrêtera la progression du sida!
Il faut absolument trouver d'autres solutions. La vacci-
nation ? Depuis Pasteur, elle a fait ses preuves. Rappelons
que la rage avait pratiquement disparu d'Europe depuis le
début du siècle. De plus, grâce à elle, depuis La réappa-
du virus, on n'a eu, en France, à déplorer aucun cas de
rage humaine. Vaccination des animaux domestiques, tout
d'abord. Elle est, rappelons—le, obligatoire pour les chiens
et les chats. En cas d'errance de ces animaux, les chats
peuvent être abattus immédiatement et les chiens, après pas-
sage en fourrière, n'ont qu'une gràce de 48 heures, délai au
bout duquel ils sont abattus, si leur propriétaire ne peut
fournir leur certificat de vaccination antirabbique (décret
du 13/O9/76). Et pourtant, il serait bien plus judicieux de
garder ces animaux en observation et en quarantaine (rôle
que peuvent assurer les refuges SPA). En cas de rage, des
mesures de recherche des personnes et des animaux ayant été

- 27 -
en contact avec le sujet atteint, s'imposent. Tandis qu'en
supprimant ainsi à l'aveugle des animaux errants, on s'ex—
pose à découvrir un jour, un cas de rage humaine. Rappelons
pour mémoire que la rage peut se présenter sous sa forme
dite "furieuse" (animal hurlant et mordant tout se qu'il
trouve) ou sous une forme dite paralytique (animal prostré,
semi comateux et souvent atteint, comme son nom l'indique,
de paralysies diverses). Méfiez—vous, amis promeneurs, si
vous rencontrez au détour du chemin, un animal sauvage qui
semble avoir perdu toute crainte de nous autres humains.
Un tel changement de comportement est hautement suspect!
La vaccination s'applique également aux herbivores. Mais
ce qui est pour le moins étonnant, est qu'elle n‘est pas
obligatoire mais seulement recommandée en zone d'endémie.
Le coût des vaccins est élevé. Et pourtant, en cas de
morsures suspectes, que d'astreintes pour les agriculteurs:
traitement des personnes et des animaux risquant d'être
contaminés, immobilisation des troupeaux pendant trois mois
minimum, vente interdite pendant cette période, etc...
Les troupeaux sont bien vaccinés contre la tuberculose
bovine, la fièvre aphteuse ou la brucellose. La vaccination
rabbique, couplée avec les autres vaccins devrait, elle
aussi, être subventionnée.
Les vaccins utilisés pour les animaux domestiques et les
humains sont à base de virus inactibés ou tués,'ils s'admi—
nistrent par voie injectable. Chez les animaux sauvages le
problème est autre, il faut les vacciner par voie orale,
c'est à dire en mélangeant le vaccin à des appâts. Or le
vaccin tué ou inactivé résiste mal à l'acidité gastrique et
est donc détruit dans l'estomac. Il faut les préparer avec
un enrobage spécial, mais les résultats ne sont pas toujours
satisfaisants.Nous comptons sur nos efficaces laboratoires
pharmaceutiques pour trouver la solution!
Par contre, le vaccin dit "à virus vivant" s'administre
très bien par voie digestive. Après de multiples "repiquages"
et "inactivations partielles" du virus par la chaleur ou le
phénol, on finit par obtenir une souche de virus jouant un
rôle protecteur pour un individu car lui permettant de fa-
briquer des anticorps, mais ne jouant aucun rôle pathogène:
c'est le principe même du vaccin fabriqué par Pasteur.
C'est le même principe de vaccination que celui utilisé
contre la poliomyélite, en absorbant des doses vaccinales
sur un sucre. Ces vaccins sont efficaces et ont également
l'avantage d'être faciles à fabriquer et peu coûteux.
Ils ont été utilisés pour la sauvegarde des animaux sau-
vages, au Canada, en Allemagne et en Suisse, pays où la
protection de la faune sauvage est (oh combien!) plus déve-
loppée que chez nous.
Dans certaines régions de Suisse, et en particulier dans
le Valais, cette vaccination a fait ses preuves puisque
aucun cas de rage vulpine n'y a été constaté depuis 1984!
Recemment, un chercheur français a trouvé la méthode pour
les fabriquer par la technique du "génie génétique". Inutile
d‘entrer dans les détails, mais fait certain, cela permettra
d'obtenir des doses vaccinales en plus grand nombre et à
moindre coût.

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Malheureusement un problème se pose: la possibilité de la
réapparition de la virulence de la souche vaccinale. Préci-
sons tout de suite que ce danger est très, très faible.
Mais il s'agit, rappelons—le de virus vivants, aussi
l'0rganisation Mondiale de la Santé (O.M.S.) recommande la
plus grande précaution pour l'utilisation de ce vaccin.
Celui—ci est malgré tout largement utilisé en Allemagne
et au Canada et commence à l'être dans les Vosges françaises.
Mais l'aberration est que, parallèlement à ces tentatives,
on continue à favoriser la destruction des renards sans
aucun discernement: vacciné ou pas, à tuer!
Ils sont dits nuisibles, ne l'oublions pas. Pourquoi nui-
sibles ? Parce qu'ils sont carnivores ?
Cette expression est tout à fait stupide, il n'y a pas
d'animaux nuisibles et ce terme devrait disparaître défini-
tivement!
La destruction systématique des renards a beaucoup trop
arrangé les intérêts dits cynégétiques qui ont une nette
tendance à vouloir faire de la Nature, un.poulailler de luxe.
Goupil, la rage humaine s'est abattue sur toi!
Rage, que de meurtres on a commis en ton nom! Et que d'argent
dépensé: coût des pièges, des poisons, primes à la queue des
animaux tués, etc...

- gg -
En conclusion, ne réagissons pas contre cette redoutable
maladie par des procédés d'enragés!
Tentons de nous protéger et d'épargner les animaux sau-
vages. Il faut vacciner les renards et, mesure complémentaire,
protéger les animaux immunisés.
Abandonnons cette rage de détruire et ayons la rage de
sauver!
Remerciements: je remercie le Docteur J.F. LAKOMICKI, qui,
grâce à sa thèse de doctorat en médecine sur
les aspects actuels de la rage vulpine, m'a
fourni une précieuse documentation.
Bibliographie:
Aspect actuel de la rage, thèse de doctorat en médecine de
J.F. LAKOMICKI, Académie de Médecine d'Amiens, 1983.
Annales de l'Institut Pasteur, 1981-1986.
Epidémiologie de la rage vulpine, TOMA et ANDRAL, information
technique des services vétérinaires 1979.
Physiopathologie et immunité dans la rage, WIKTOR, Colloque de
la Société Française de pathologie infectieuse, 1973.
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Entrez dans le club très sélect des  
Amis de la Hulotte "
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'   Un numéro qui vous est réservé et où
  ’ _   vous pourrez trouver n’importe quel
( gëj  g° °  5 rense1gnement simple relatif à la Nature :
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...C0nnais-lcu ·'i3iaLiî;c;L:‘Vé ...Mon voisin
Existe·t·iI la-lgauîi'un Usnulylg lil/ée · bag"°’ Qt drcîllbgelgoser
des stages Hibou du Renard? J§a;'°·‘;dâ?'§ des pièges?
ggfugg E bm î' ;»°L;en€“ E   rom
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Vous avez besoin d’un
C t C)
l‘€IlS€lgll€IIl€Ilt lll‘g€ll .
  Et même d’un qui peut attendre ? Un bon conseil,
n’écrivez pas : téléphonez.
D’abord (parce que cette Pauvre vieille tante Hulotte,
completement ébordée, arrive di ficilement à répondre à tous.
Imaginez vous publ faut facilement une demi—heure, montre en
mam, our la us etite bafouiUe de rien du tout ; et 'e ne arle
P P . , . J P
pas des lettres compliquées exigeant des recherches. Alors, neces-
sa1rement, le courrier s’accumule, l’information espérée arrive
parfois quand on ne l’attend plus ; ou quand on n’en a plus be-
som. Ou pire encore : jamais, — avouons-le, hélas, c’est déjà
arrivé !...(1)
En revanche, vive le téléphone ! Pour vous deux énormes
avantages au moins :
le premier z neuf fois sur dix, vous allez obtenir votre ré-
ponse à l’1nstant même. Plus besoin de guetter le facteur sous la
pluie pendant des semaines.
Deuxièmement, si par hasard vous posez un problème un
peu compliqué, la Hulotte pourra vous demander sur le champ
et de vive voix quelques précieux renseignements supplémen-
taires. Vous n’aurez p us ensuite qu’à raccrocher et la brave bête
fera des ailes et des pattes pour fouiner dans son abondante do-
cumentation, et pour vous retrouver en un temps record l’infor-
mation qui vous manque.
Dernier détail : la carte rouge, — malgré son prix ridicule
de 5 F, — vous donne le droit d’appeler votre bonne tante autant
de fois que vous le souhaitez. Dépechez-vous d’en profiter !
i    i÷?\'··-'.‘·.É¥·!··"¤‘·É··ï;
w      4%%l¥<'*É#z·~€»e*’=*··; ,'.*  
      __,.· 0 0 W    · ,;,jëf‘g[jl%g}g~,’j[;,'g·,;
É - ' s_ -   É l ` ·~  ‘ llilijlWlfFl‘IÈ?`·'
  - L  È, .  se., *llÉ‘;g?'êi‘,É*f`€îï?’
'   aïï"  ë îamâ  Wi"l»!?·‘=?6'·'·`a!·
  aw--· "` ·— J  `¤— l‘ *h1::·l"=’·1I\'·‘| '·;
1_~· 'îàv lh¤¤:•à!lm\||`[M\x
u if"  [@|·`*al·'·l*·*¢1l·',»;,
 üMl;}ü*.il;|·[;·',·.hL'.
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1 - A ro os, n'oubliez as de `oindre une enveloppe timbrée pour la ré onse.  lwl|*‘ll,I§1`i·"';lll·
P P P J P   l‘1¤`¤\:w\,1,l \,
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I — 32 -
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I NOUVEAUX TARIFS
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I A D H E S I O N A U G S E . P . O , P
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I * ANNEE 1988 ·
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I NOM : . ......... . ............... ..¤...¤.··.
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I PRENOM : ...... ........... ..... . ..... .......
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I ADRESSE I ......... , ........................
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I PROFESSION°-: ...· ..........¤.. ....· S ........
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I N° TELE 2 ......¤...¤.. ......·. ........ .....
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I (° facultatifs)
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I Déclare adhérer au G.E.P.O.P.
I
I Déclare renouveler mon adhésion au G.E.P.O.P.
I
I (rayer la mention inutile)
I
I conditions d'adhésion: moins de 16 ans 25Frs
I — simple 40Frs
I de soutien à partir de 80Frs
I famille 70Frs +10Frs par enfant
I couple 70Frs
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I A B O N N E M E N T A P I C A R D I E · N A T U R E
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I — ANNEE 1988 —
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I NOM : .··¤...··.·........·. ...... ¤..........
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I PRENOM : ...................................
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I ADRESSE : .... ..... ..... ......... ¤...........
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I Désire recevoir PICARDIE—NATURE le bulletin trimestriel
I du G.E.P.O.P.
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I Abonnement-: 40Frs ·
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I Chèque à l'ordre du GEPOP, à envoyer au Musée de Picardie
I rue de la République 80000 AMIENS.
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Y A PLUS JE NATURE. BGFFJ JUÈEUX Je' CONNH,5 RFEN
EN 'PfCA·RDrF.'._/ RIEN Y FA/RE! A LA NATURE-] I
\ S E H GHI! §A_DETRUfT MAIS Sl',] Y FNIT PES SORTFES · ".,  
ET §& BETGNIIE 'HRTUIIK APHERE All D' FN FTTATTON.
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