Picardie Nature 15
Télécharger le PDF
Télécharger le document
PICARDIE  
î
Il À È U R È
. . L"
le gwde trtmestriel du GEPOP _ r
n°15 mcJPs1982
dé         trimestre 1982)
9
· '   «\ `
  gw! //É
  ® n / //
\\·  \`\" É *\ \  
I4 i4tn~ ¤ =.:· / îs..É.`
/ * =Z~'·:1_ L  \  
,   -- · 2:*.*:   _ ··   . ; - - *`i·*— ··
      L   /  
D©55| E R LES AN I MAUX ECRASES p2'!
GROUPE ENVIRONNEMENT - PHOIECTION - ORNITNOLOGIE on Piœmao · Allihj 5 Ia Fètlétattun Francaise au Soclttln
th Pwtectkm un la Natom · Agtâè pat las Ministèm chargés ala I'EnvItommnant_ du rêquipantent (Loi sut In pmtucunn
th In Nntunl •|d•I• Jlunlul II du South · MUSEE DE PICARDIE · 80000 AMIENS IC,C,P, LILLE 872.02) Claude
wirecteur de la publication :`Pierre Royenprésident int<·I‘im··aire:U€lah°°h°
222.1:2731;.!.?.Z££ff’!‘,;'!;.§?"..‘:‘;‘ï,1.?!.:’,t".:.'î‘2L;’i:î“.Zï,t;i"..ï·$23È"!.).. _;:'N““””°°"
Commission paritaire 1··a° 65860   °° '"`”°'

 
È9§êÉÉîë.!QEâ.BE2.il9Lâ.£Q2£Ql§£l QheSSe¤Ala demande des chasaaurg
, , M, Michel Cr p a r'd °t l d ’
na SNPN (Societé Nationale de dg la C§mD@gÃ6e]ë§]€,ëÈ2 dggêueee
protection de la nature)rechérchc cggtains dépêgtgmgntâ
pour ses animatéurs,des"Flore de ,
îournier"dans leur ancienne édition gîgîeggîelâE;rîhegëëîîeeâleP?3 d.
un volu e .Si l vôt . , e . . s e lear le
pere ee   leegë pene ëîleîeeîïîeee mëëâàezzâëeïxàlzüëeâzzïesaU
n us u . . ou ien •
5§PN È? Rue Cuvier de nombreuses demandes de modifica-
75005 PARIS —tion des dates de la campagne
1981 - 1982.L'ouverturé générale
Hiver diffiC.l€ Our les Oies est fixée au ê7 Septembre dans la
EEEE;g;§——·A‘·—lL——————————— plupart des departements des régions
———————— concernées.
Par suite de la grande sécheresse A52; aë;îZP;;ïâ;'
' ' ‘ t t tt ’ ` . — '
Èëëeënîîïà pëëuîaîîenediâîëë îën- -felee¤ee·el¤F POUR PES elR¤elx.M·
-drées hivérnant en Andalousie ârepeaudconâtete qu'l1 eet,impessible
dame les meriemee du GUADALQUIVIP de pîentrel GS mîsïîeî eensrêlleeee
a dû supporter des conditions râïeâï àppïïvgg î€uî°qâânÈ;ïbu€'
d'ff` 'l ° l' t ’ ` ', . . . .
aàréëëlî êânqëëjouînenpëëêâênî et reueel e maintenir des pepuietiene
à faire des haltes de durée anOr_ suffisantes du résultat de leurs
-malement longue dans notre pays, efferes‘Aussi’les eetee ee eeet
à la fin de l.hiV€r d€rni€r_ modifiées que dans les departements
La situation ne e•eet guère eme- °“ lee ”€SP9“Sabl€S Cynéëétiquee
_liOré€ d€puiS’auSSi est il à l'ont demande aux autorites préfe-
cràndre que l'hivermage soit écour- `cïereïesàpens ee êeî’%'euverture
-té de la même manière cette année,   Éîôîürêlle
l ‘ t t ° T _
-îîr21ëîf?îSaÃîE”êE A£â§1§Eêi2?“rI* gee.;eeeeee ee 15 leveeeee S1 elle
Cette population déjà soumise à rude 31 Cîës eâlîëîein 1 tt
épreuve devra alors subir le feu Sôuligââît qu,Él êuïîraeavëî en
des chasseurs français qui ne manque- . » . . . . _
-ront pas d'opérer comme l'an passé lîîêëît lgelggeëggeëlee leeelee
des prélèvements.intolérables dans faîeur depîa Sauvegaîdîuëî îg faune
  sauvage,montrant ainsi qu'ils assu-
-ment complètement la responsabili-
jputes les gies saayages protégées te de leur activité.
an Belgigue
Les Oies rieusés et cendrées ne _
figuraient déjà plus sur la liste È>~
des espèces pouvant être tirées _
en 1980 dans les régions Bruxelloise ._1
et Wallone.Seule la région Flamande Ã
en autorisait la chasse,mais seule- ' }T
-ment du lever du soleil jusqu'à \ Q"'
. . . \. \ ·
10 heures du matin (et ceci afin k, *~`;x,
d'octroyer à ces oiseaux migrateurs _ «a—. p"
un maximum de tranquillité sur les   1 X \ /'
terrains de nourrissagé).A présent ” \`\\`* *
toutes les oies sont protégées en __ _
Belgique. É
È ?.E\’Jc,vm•.

Une réserve naturelle à St Quentin voici ce projet de résolution:
Par décret du premier ministre NQT ·
en date du 5 Octobre et publié au <<Chaȧgu%;   dîu_
Journal Officiel du 8 0ctobre,uné -pert des neys d|EurOp€. P
reeerve neturelle e ete ereee au INFORMEE de la chasse iàtensive
coeur de la ville de St Quentin. exeroée sur les oiseaux mi ete
Les nvarais d'Islé" Scnï dee0Pmeïe a travers la région meditegr neurs
protégés en raison de leur flore -6nnG eussi bien que le len adee
et de leur faune qui offrent un Cotes ouest de 1'EurOp€ quigreeuit
milieu exceptionnellement riche. Souvent à néent les effets
La fleré Cémpté TBO especes dent positifs des mesures nationales
ccrtaines,telle la cigùe vireuse, de protection qui par Veie de
sont rares.Les oiseaux comptent oonsénueneeee des’impiieetieee
50 especes nicheuses,de nombreux législatives internetieneiee
migrateurs, ainsi que des hivernanu  _ ‘ °
parfois nombreux (500 canards).IL CONSCIENTE que la Capture au filet
faut ajouter l'observati0n de de Petïre Paeeeheaux est encore
migrateurs rares qui fréquentent Pretleneeudane plusieurs pays d'
nerfois ce Site. Europe,precisément en ltalie,en
Cette création est intervenue FPan¤e·e¤ Belëlqne et a Malte;
aprèé dé longues procédures au COUTS CONSCIENTE de 1'incompatibi1ité
desquelles diverses lassociations quvil existe entre dgune sert
s'étaient constituées en comité lee efforts feits en ee ni eene
de défense.Serge Boutinot,conseil- ne la oonservetion des Zgnee he_€r`
-ler biologiste de l'Aisne n'a -miueeeen nertioulier en matiere
Pae ménagé ea Peine dans lee d'habitats pour les oiseaux et
démarches qui ont abéutiee à la d'autre part,la chasse intensiee
création de cette réserve.0n peut auquœlle de nombreuses especes
ViSitér_Cétté réservé accompagné de sauvagine sont encore soumises·
d'un guidezles demandes sont a CONSCIENTE de le mer ’
adresser à: ,‘ }eee que
Nr le Député Maire de st Quentin Genetlïne P¤¤P_1€S equilibres
Hotel de Ville écologiques l'1ntr0duction massive
ozloo St Quentin d'especes souvent non indigènes
Précisez i,ebjet de le visite: lQt§OqUCtlOH effectuée au seul
Observation des oiseaux, des beneflce dea eheeeeurei
p1antes,reconnaissancé déS fleure, CONSIDERANT que la chasse peut
des arbres etc ..... (uék \hAuu rio) âenetituer une nuisenoe pour le
erangement de l'environnement
une ree ut. d , naturel qurelle occasionne, et la
 EOrsv€ gg§§g1g1¤;;1¤gig€Sd$¤aS alimen-
en Europe a été déposée sur le ner le giemâ 9 une Pollution
bureau de 1'assemblée générale °
triennale de 1'U.I.C.H. (Union CONSIDERANT que la chasse n'ayant
. Internationale de Conservation pas pour mobile la subsistance
de la Nature) qui se réunissait peut seulement trouver sa justifi-
en Nouvelle Zélande en Octobre -cation dans une utilité ëecologi-
1981.Cette résolution est l'oeuvre _que reconnue scientifiquement
de d' c' t' n d - - .
-técë;§§Sâî î;S:aïîreO(êreên£ë;Ce î?ïâgDERîETdQuî lahnécessité ettv
Amis de la terre,SNPN pour la eemmeaâeeîreeeeaeceîsëî Sportive
France,Institut Royal de Sciences nepnletiene n,e egt ri 6 des ,
naturelles et reserves naturebles _tenr_ netureieydeeeplgspîâpgîîdâee
n · · O ’
eteornitnologiques de Belgique ees n,eet pee ete dementreee par
'° une analyse scientifique fondée
sur les connaissances même
;e;îï;àâ;nges,de la dynamique des
' 2

L'assemblée générale de l'UICN,lors
de sa 15e SESSION,à Christ church l
en Nouvelle-Zélande,des 11 au 25 Céët wus lesvésr,-.1,;,,
Octgbpg 1981;   Rvtëcteurs de la Natun...
recommande que toute chasse sportive ;r*%î' `
soit interdite en Europe,sauf si elle Étwpî ' " #!!
est absolument nécessaire en tant que ’N§ Ã` __.· èyî
mesure de gestion des populations F     ` il kil ·
ge faune sauvage et de formuler des q ff Y   a A A
irec ives pour leur application       Ã
pratique.)?     1 7    
t     *   ` MM 9
Voici le contenu de ce projet de     n_  
résolution qui fut rejeté après l'         »  
intervention du C.I.C. Conseil Z É ' `
International de la Chasse,} ""·""   `·  T L 
/ BUDGET 1982 DE LA PROTECTION DE LA NATURE
La Protection de la Nature connaître une augmentation de 28,6%
dans le projet 1982 du Ministère de l'Environnement.
Les grands axes de la politique suivie en ce domaine sont principale-
-ment constitués par:
-L'accentuation des créations de reserves naturelles.
-Un soutien accru aux parcs nationaux et un développement des activités
génératrices d'emploi dans les parcs naturels régionaux et les
zones périphériques des parcs nationaux.
-La mise en oeuvre d'opérations exemplaires de préservation et de
gestion des milieux naturels.
La création des reserves naturelles doit être poursuivie,notamment en
favorisant la mise en place de reserves volontaires,à la demande
des propriétaires,et en développant un programme de réserves sur le
domaine public et privé de l'Etat (forêts domaniales,terrains mimli-
-taires).Cette piitique de création s'accompagnera d'un soutien aux
associations de gestion du milieu naturel,en recherchant toute for-
-mule permettant d'assurer de façon contractuelle la gestion efficace
des reserves.Un effort important sera cosenti pour résorber en 1982
le déficit de fonctionnement des parcs nationaux existants.
Parallèlement,l'achèvement de la mise en place de leurs structures
sera entrepris.P©ur ce qui est des parcs en cours d'aménagement ou
à l'étude,il s'agit de dserminer les meilleures modalités de protec-
-tion de la nature compte tenu des souhaits des populations locales.
Les parcs naturels régionaux constituent des organismes d'intervention
et de gestion décentralisés.Ils poursuivront à ce titre la réalisation
d'actions prioritaires définies localement et régionalement.Enfin,ils
doivent devenir,avec les zones périphériques des parcs nationaux,des
supports privilegiés de l'action lancée par le Gouvernement pour le
développement économique des régions concernées,se traduisant
particulièrement par la création d'emplois d'initiative locale,liés
à la gestion des espaces naturels.
La préservation des milieux naturels constitue également une préoccu-
-pation majeure.L'année 1982 verra ainsi le démarrage d'un plan
quinquennal de développement des ressources piscicoles,à l'occasion
du renouvellement des baux de pêche.
De même sera élaborée une politique globale de protection des zones
humides,par la mise en valeur du patrimoine naturel que constituent
les écosystèmes aquatiques.

5'agissant de la préservation de la faune terrestre,l'accent sera
mis sur les opérations de protection et de régulation des espèces
menacées et sur le développement des inventaires d'espèces.
En outre une politique d'organisation rationnelle de la chasse,dans
un cadre associatif,sera favorisée.
`, 17|| ·w"l']’¢ y
  · 2*%}* ;}f;l'<¢»»7*»,
  `\§ H  
LA FEDERATION RHONES ALPES de protection e”%QâÉ?&
de la nature présente un montage audio , \§ÉɧZ@}
visuel sur le hérisson.Il comprend 76   `,i·#fQV%7f\wI'
diapositives,une bande son stéréo sur (py-. ,}}'·}%Ã,,v}\)~)·;£_
cassette,une brochure et un numéro de •!»· g·” ”ggçgJ#(f®Q;;
LA HULOTTE au sujet de cette petite   (_ < ' ·_~· ·/g;»_î,
bête "pleine de piquant(s).Prix:l+50frs  «"•);)   Q1};
port compris FRAPNA Isère 4 Rue H. Berlioz “· §·9 ZÉQQ9
58000 Grenoble ‘j ?j,?:g.
° =;'5O‘ï
*.·l _'~· · , .=>,°*··(·‘vgi‘
D  CW N1! *,***11*
DESCOMBES R (1981) CES BETES MAL AIMEES
Rennes Ouest France,20O pages
Les premières pages de ce livre sont tout à fait séduisantes:
l'auteur critique la chasse au lièvre en Septembre et souhaite
la protection des espèces prédatrices du lapin de garenne,animal
nuisible.Ce bon effet s'estompe dés que l'auteur traite des
carnivores.A ce moment,tout en demandant la vie pour toutes les
espèces (nuisibles y compris) R.Descombes donne la meilleure
façon—(la plus propre estime t'il)de détruire le Blaireau,in-
-dique les dimensions des pièges à fouine et les meilleurs moyens
de détruire la Martre quand ces deux espèces prélèvent trop de
"gibier".
Traitant des corvidés l'auteur écrit:"sachant leurs caractéristiques
nous aurons bonne conscience pour les détruire".Quelques lignes
plus loin il préconise le tir au fusil sur les nids de ces oiseaux.
Il semble alors oublier que de temps à autre un rapace,dont il ne
parle pas,s'approprie un de ces nids.
0n ne peut passer non plus sur le peu de rigueur scientifique,
l'auteur inventant diverses races de Hutois en fonction du pelage,
de la taille et du régime alimentaire.D'autre part,il est le seul
à connaître le Hamster sur le bord de la Sommeyalors que la
limite de répartition de cette espèce s'arrète à l'est de la France
(Alsace). Cette erreur est d'ailleurs compréhensible chez un auteur
qui confond Loir et Lérot.Ce livre n'a au bout du compte aucune
valeur.Il est l'oeuvre d'un chasseur qui ne raisonne qu'en terme
de nuisibles et non nuisibles selon l'impact de chaque espèce sur
le "gibier".0uest France nous avait habitué à des publications
plus sérieuses.
PATRICK TRIPLET

/ E5-
CONSTRUCTI ©N D UN N |C1·1©|R
  .
 '2°"°`°”°°"‘
1 . ' ‘ - -
I
I
I
À · - -
,,._.....Q L-·-J •
. Boo · A. ' Z") ' '
 
/1/60 nm.
Trous pour la fixation
Charnière
¢
—   Fermeture du couvercle
_ Taillez la tranche de la
P planche de façade en biseau
afin que le couvercle
  repose correctement
`
FOURNITURES:
Une planche en bois blanc de
1,60 m x 20 cm de 15 à 20 mm
d'épaisseur
Une bande de caoutchouc pour la
charnière de b x 20 cm
I=y· J Deux crochets pour le couvercle
Une quarantaine de clous de 50 à 40 mm de longueur
Un peu de colle
Un peu de peinture de teinte neutre
REALISATION:
Tracez puis découpez la planche comme indiqué ci déSS¤S·LéS
dimensions sont donnees en millimètres.Le diametre "d" du trou
d'envol est de 28 mm POUR LES MESANGES BLEUES et de j2 mm pour
les MESANGES CHARBCNNIERES.
Assemblez en clouant et collant comme indiqué'ci dessus
Peignez l'extérieur du nichoir pour protéger le bois
La fixation du nichoir est réalisée par deux fils de fer passant
dans les trous du dos,ou par deux vis (songez a ne pas blesser les
arbres avec des clous ou des vis).

/
POSE D UN N|C|·|©|R
 
POURQUCI DES NICHOIRS ARTIFJCIELS ?
Autrefois les vieux ·arbres pourrissaient sur place.Les
oiseaux qui nichent dans les trous(les cavernicoles) y trouvaient
des emplacements favorables pour se reproduire.
Aujourd'hui on supprime tous les vieux arbres et on détruit les haies
Pour permettre à ces oiseaux de se reproduire,il faut donc leur
procurer des creux artificiels c'est le but des nichoirs.
QUAND FAUT IL POSER UN NICHOIR?
Dès la fin du mois de Février un certain nombre d'oiseaux
commencent à chercher un territoire de nidification.
Il faut donc placer les nichoirs avant le mois de Février.
OU POSER UN NICHOIR? L
On peut le fixer contre un tronc d'arbre ou contre un mur,dans un
jardin,un parc,un bois,en le plaçant hors de portée des chats et....
des humains.
COMMENT POSER UN NICHOIR? I
L'orientation est importante.Le trou d'envol sera dirige vers l'Est
ou le Sud Est ( à l'abri des vents dominants),ainsi,il recevra
les premiers rayons du soleil.
S'il est placé sur une branche inclinée,le nichoir devra être posé
de telle sorte que le trou d'envol soit dirigé vers le bas.
FAUT IL ENTRETENIR UN NICH&IR? '
Chaque annee,les oiseaux tapisseront le nichoir de materiaux neufs.
Ceux ci s'accumuleront et amèneront des parasites.
Il faut donc nettoyer l'intérieur du nichoir tous les ans en automne.
PEUT ON REGARDER DANS UN NICHOIR LORS DE LA NIDIFICATIONT
C'est vivement déconseillé car les oiseaux risqueraient d'abandonner
leur nichée.
If   [
/ I   4/
. 47 ·
¤\ ( 4//  I
MAUUAIS Ã. f J BON__ /_
//r/ I
/
///

N1CH©IRS CUVERTS A FIXER SUM Un MUR
Q =;,‘É•
pz
E       HI
60
M
ku
  l
 
rïàîr;    .5;   );g'f;;z:Ã,:•Ã_  j i?
gw r;_· si ,—.— _ ,;_,; .·__ , _;·,;<.   .¢:·;·-.,;»:,·;iz;·<:'-—;2;·1v;J'·*=é· M
îïgïïï  ',·T_qf gl »·‘}·È;··,:=È'·ifÉZ,•t5Ã;£!·À ·’;T ».ï:·É*z
 t:i;ï3:':_.'7·| '._.»," -_ , \';f~ l I I ,77;     ' E"  ‘
_·,m»>.-.;w;4/Mayuiyu 4/L 
 
l1|   a
. . ~.
Certains oiseaux tels que î
Bergeronnettes,Gobemouches 4
ROUEES QUEUES OU ROUQES gOI`gES  
exigent des nichoirs ouverts ·*; «
du modele ci dessus. ’ V
On peut aussi mettre (
3 leur disposition _ ""`F
un pot de fleurs ~ >__V ,
dont le fond a ` `_ 1
ete à demi retire · A — ‘_ A
.,/, ·-fre, g "
¢Zîëxi¢j3_,_ A A
    Q·:fté‘·.‘=.‘·`ë£   4 .
    ·· ` î  
` `    2 ’ l?
,,. ..»   5 S J ·
JI

mms Aswucus conœnw LES PR.¤AwEuRs :
  ee*¤¤¤,a¤22lzV
4E ¢  
5 â
/
ê
(È()||`| » F
UXGU
4/ /
ê bon s g
É 2
¢ 2
¢ la
Pour éviter qu'un chat ou qu'un bn eut SS. 1
écureuil ne prenne les oeufs d î aï 1 P îcer un morcçeu
dans le nichoir,on peut -···· pî SïïâE€)genre uyeu de matiere
placer un coin en bois e
juste sous le trou de vol  
 
2GQ mm
°*°··î li
\ZO mm
  mm.
Le Nicuoin A BALCON
pO\lI‘ UDG mêl €llI‘€
protection des nichées. GO
<—-——————······>
\`}© mvm

Q partir d'une bûche à coeur pourri ,il suffit de creuser l'intérieur
a l'a1de d'une tariere ou d'un couteau.
Il Qu
—/ x  
  ._____ '
  ·
( L) \ \
$ \ Petite bûche
( courte pour
\ Troglodyte
\\ \ ' (trou de
17 mm)
Nichoir à
Grimpereau
<·."· É
  J?
·g\ j s·§.  
Nichoir dans un tronc fendu en quatre
2H C:
` FW  
Choisissez n'importe quel bois pourvu
qù'il ait le bon diamètre.Evitez cependant les bûches à noeuds
et les bois pas trop durs.Si les bûches sont trop longues
raccourcissez les à 25 cm.
Les quatre parties formant les parois du nichoir sont assemblées
avec n'importe quelle bonne colle du commerce,pourvu qu'elle colle
bien et surtout qu'elle résiste à l'eau (le préciser à l'achat).
Une solide ficelle demeure fixée autour de la bûche jusqu'à séchage
parfa1t.Vous n'avez plus ensuite qu'à fixer le dessus e le dessous.

Une haie bien exposée représente pour les oiseaux qui nlchent à
ciel ouvert le refuge idéal.0n trouve trop souvent autour des
jardins,sinon du fil de fer,de pauvres haies formées d'une seule
essence mal choisie:Thuya,Laurier ou Troène fournissant des empla-
-cements de nidification qu'à peu d'espèces parfois une seule.
Il convient tout d'abord de mélanger les essences,ainsi crée-t-on
une diversité de types d'emplacements;ensuite la sécurité des oi-
-seaux nécessite une haie assez largezsi l'on a suffisament de
place on disposera les arbustes sur 2 à A m ( rangée double ou
triple,en carré ou en quinconce ).Mais il n'est pas nécessaire de
posséder des hectares pour organiser ces refuges:on se contente
alors d'une largeur de 50 à 70 cm,d'essences à taille courte que
l'on compense en créant des groupements plus touffus à l'intérieur
des coins de la haie.La taille de nos haies ,elle aussi est capitale
combien de fois n'a-t-on pas à se lamenter du dépérissement des
rameaux inferieurs.ll s'agit du manque de soleil et voici nos
efforts vains,il suffit de donner a la haie une forme tnpézoîdale
pour y remédier.
La meilleure époque pour planter des haies est le début de l'automne
lorsque le sol humide permet aux racines de prendre pied facilement.
La plantation se fera ci possible à proximité d'un bois déjà
existant,afin que les oiseaux n'aient pas à survoler un vaste espace
découvert pour y accéder.La haie devra comprendre des arbustes
offrant de nombreux emplacements de nidification,parmi lesquels on
intercalera quelques plantes à baies qui fourniront la nourriture
nécessaire à certaines espèces.La distance d'un arbuste à l'autre
pourra varier de 50 cm à 1m.
Dans la mesure où votre sens de l'esthétique n'en souffre pas trop
éviter de couper les ronces dont les oiseaux apprécient autant les
fourrés impénétrables que les fruits.Quelques arbustes à feuillage
persistant seront utiles l'hiver,mais il ne faut pas en abuser car
ils appauvrissent le sol sur lequel ils poussent.
 
lȧÈië;:__,ï;ÉÉj;ï Soleil
£§%?qjMêEVAIS>“
ïïï  
V }\>;s~
\g~· ombre
$‘.`
‘@§§§*’ se
 °É;é~>·~—~‘«ïîëF
¤i::’»œ~~z£Z>%Èâ;¢»l ·
\.$q,`_: ~.>-* \§-·
·» - s BQN-  
\.>·’ —`—z " É`·’
£îïT‘,¤FCgjj =èë§ÈÉE5;g;
xl __~ $È;îîÉÉÈ;,Jît>*~ p
·*— sp `·’ \).>—’ ~»./Ã}
\È>—`;\__,-   JF, -%,
  È `-] h
` i-;ï`»l`~;§i xr ·.!
>`)`\.^ x 'el _

lour vous guider dans votre choix voici une liste de quelques
essences constitutives des haies:
Espèces · Exigences Remarques
_IL aime les sols frais et calcaires Feuillage persistant, croissance len-
Taxus baccata supporte une ombre épaisse te. Les baies des pieds femelles sont
mangées par les oiseaux. Méler pieds
males et femelles pour obtenir une
fructification:
Erable cham   tre Aime tous les sols sauf les trop Feuillage caduque, croissance peu
humides supporte la pénombre rapide, doit être taillée pour rester
buissonnant. Offre de nombreux em-
placements pour oiseaux nicheurs
Lilas prospère en sol frais mais aus- Feuillage caduque, croissance lente
Syringa vulgaris si en terrain caillouteux. Suppo Forme des drageons, doit être tail-
te une ombre épaisse lé, offre des emplacements de nidi-
fication.
Cornouiller san- Aime les sols meubles de préfé- Feuillage caduque, intéressant pour
ggin Cornus rence calcaires supporte une om ses baies que mangent les oiseaux,
sanguines bre épaisse donc ne pas trop tailler. Forme des
fourrés grace à ses drageons. Rou-
geâtrei à l'automne.
Sureau noir Préfère les sols frais et calcai- Feuillage caduque, ne pas trop tail-
Sambuscus nigra re. Supporte la pénombre. ler, très intéressant pour ses baies
qui mangent les oiseaux.
Thuya d'occident Exige un sol frais et même hu? Feuillage persistant, très souvent·_ 1 ·
Thuya occidenta- mlde. Très résistant au froid. employé mais peu d‘intéret pour la
lis nid ification ou la nourriture des oi-
seaux.
Troène Aime les sols calcaires et fer- Feuillage plus ou moins persistant.
Ligustrum vulga— tiles. Préfère la lumière mais Laisser fructifier. Les oiseaux man-
re supporte la pénombre. _ gent les baies.
Argousier Prospère en sol sablonneux et Mélanger pieds mâles et femelles pou
llyppophae rham- pierreux. Exige une très grande faciliter la fructification. Fruits oran
noides quantité de lumière. ge vif très décoratifs mangés par cer-
tains oiseaux.

Espèces Exigences Remarques
Prunellier Aime les sols secs, pierreux, Epineux à feuillage caduque, très
Epine - noire) calcaires. A besoin de lumière touffu. Croissance assez lente. Les
Prunus spinosa oiseaux mangent les fruits, refuge
de choix pour un très grand nombre_
d'oiseaux.
·; Genévrier Préfère les sols secs aime la Pieds males et femelles à mélanger
Juniperus com- lumière et le soleil Feuillage persistant, croissance len
munis te. Refuge pour les oiseaux qui sont
en plus très friands de ses baies.
Charme Préfère les sols frais et meu- Croissance assez lente. Feuillage
Carpinus betulus bles légèrement acides. Peu marcescent (feuilles mortes restent
exigeant pour la lumière. sur les rameaux). Offre des empla-
cements de nidification.
Aubépine Aime les sols calcaires, peu Feuillage caduque, très touffu. Of-
Epine - blanche) exigeant pour la lumière fre de bons emplacements pour la
Crataegus oxycan- nidification. Les oiseaux mangent
thus. les fruits.
Lyciet Aime les sols chauds et meubles Forme des haies larges, épaisses,
Lycium hamili- sablonneux par exemple. Beau- impénétrables, avec de nombreuses
folium · coup de soleil. enfourchures favorables à la nidifl-
cation.
Fusain Exige un sol fertile argileux. A Feuillage caduque. Magnifiques
Evonymus euro- besoin de lumière. fruits écarlates contenant des grai-
paeus nes orangées, mangés par les oi-
seaux.
Houx Aime tous les sols sauf les trop Feuillage persistant, très touffu
Ilex aquifolium humides peu exigeant pour la Refuge pour de très nombreux oi-
lumière seaux. Fruits mangés par les oi-
seaux.
Groseiller des Préfère les terrains calcaires Feuillage caduque. Offre de nom-
Alpes et fertiles. Supporte l'ombre. breux emplacements aux oiseaux.
Ribes alpinum La variété touffue Ribes alpinum
pumilum est conseillée.
çûlql/Uhî (Z6 AA 'ZS

LES LIMICOLES NICHEURS DU LITTORAL PICARD
par F. Sueur
Huîtrier-pie Haematopus ostraleggs
Nicheur présent toute l'année, la population de cet oiseau
est estimée à une vingtaine de couples pour l'ensemble du
Littoral picard (SUEUR 1979). Contrairement à ce que l'0n
pouvait espèrer, celle-ci ne s'est pas accrue depuis la
création de la réserve en baie de Somme en 1968 alors que
les effectifs hivernants et estivants ont fortement augmenté.
Vanneau huppé Vanellus vanellus
Sa population compte de Go à 100 couples selon les années.
Le Vanneau huppé est surtout répandu dans les prés humides
du Marquenterre.
Grand Gravelot Charadrius hiaticula
Nicheur essentiellement nordique, le Grand Gravelot ne se
reproduit que de manière épisodique sur le Littoral picard 2
1 couple en 1976 et M couples en 1977, Aucun cas de nidifi-
cation semble s'être produit depuis cette date.
Petit Gravelot Charadrius dubius
Il niche actuellement dans les zones de galets (Hâble d'Ault,
gravières...) et semble céder la place au Gravelot à collier
interrompu Charadrius alexandrinus là où cette espèce se
reproduit.
Gravelot à collier interrompu Charadrius alexandrinus
Ce Gravelot niche à la fois dans le secteur sud de la baie
de Somme (6 couples en 1979 à Cayeux-sur-Mer) et dans le
secteur nord (10 couples en 1971 dans le Marquenterre et
dans la Réserve, 12 ou 13 en 1972, au moins 11 en 1975 et
27 en 1981).
Bécassine des marais Gallinago gallinago
Elle niche en très petit nombre dans certaines zones humides
de la Plaine maritime picarde.
Bécasse des bois Scolopax rusticola
Un seul cas de nidification est connu sur le Littoral picard 2
découverte de poussins dans le courant des années 50 dans le
Marquenterre. La reproduction était possible ou probable en
197M, 1980 et 1981. La Bécasse ne doit être qu'une nicheuse
épisodique dans la Plaine maritime picarde.

Courlis cendré Numenius arguata
Probable de 1973 à 1976, la nidification du Courlis cendré
est prouvée en 1977 : un jeune non volant accompagné par
deux adultes le 11 juillet dans les mollières de la Maye
(SUEUR 1979).
Barge à queue noire Limosa limosa et Chevalier gambette
Tringg totanus
Aucune preuve récente de nidification certaine n'a été
obtenue ces dernières années pour ces 2 espèces.
Chevalier guignette Tringa hxpoleucos
1 couple s'est reproduit en 197 et 1977 dans le Marquenterre.
Avocette Recurvirostra avosetta
Cette espèce niche dans le Marquenterre depuis 1975 : 12
couples (SUEUR 1975). Depuis la colonie ne cesse de Se
développer : 26 couples en 1976, 31 en 1977, 52 en 1978
(SUEUR 1979), 57 en 1979, 58 en 1980 et 68 en 1981.
Biblio ra hie
Sueur F. 51975) Nidification de l'Avocette Recurvirostra
avosetta en baie de Somme - Alauda M3 :
Ã82-K8}.
- (1979) Données complémentaires sur l'avifaune
nicheuse de la Somme - 0Rf0 M9 : 39-M3.
·——-··-——·—·~··~———- Au Calendner -————————·
21 Mars: Découverte de la resèrve de chasse de la Baie de Somme
"""' A la découverte de la faune et de la flore du nord de la Baie
de Somme.Observationsdes premiers migrateurs de printemps
accompagnée par des ornithologues.
Rendez vous à 8h5o place du cirque à Amiens,9h5O à Abbeville
10 h ©O_gare de Noyelles sur mer;Sortie la journée.
28 Mars: Sortie a La Madeleine,Rue St Maurice;initiation à l'ornitho-
‘······“·-logie:techniques d'observation et determination des oiseaux
hivernants et premiers migrateurs.Rendez vous à 9h parc de
la M¤d€l€1¤€•La matinée seulement.
18 Avril: Sortie en forêt de Crécy guidée par François Sueur.A la
_ "'·*"" decouverte de la faune et de la flore de la forêt.
Les oiseaux forestiers et les premiers nicheurs.
Rendez vous à 8h5O place du cirque à Amiens,9h5% à Abbeville
101100 piece de la mairie à Crécy ( a J°“"1€¤
25 Avril: Initiation à l'étude des amphibiens et ornithologie au
""""‘ Hable d'Ault. Sortie guidée par Patrick Triplet.
Rendez vous à 8h5O à Amiens,1©h©O à Cayeux sur l'esplanade
devant la mer. (Sortie la journée) Èàx
la   X'?
  my
EXF’©5IT|©N DU GEPOP  
ST     Cpendent \es vacances de çâqvesb    
Fëopoces J [DSM TS CC||"fï|V©[`GS lu ))©f"C])

,··,~."_ · . '¢€'¢' ·· · . _
Yi; ,., W. A ( 'È1- •-‘. ?:   ____
  hîîï F   .   ‘% sz*g_Éu‘ · # ogg; i -
  à A  E `. KM "   .1*: T-   I   `\ _ · .»:\"h ‘ -' .;
*.1-1:.. ~ vf" .._-   ' ,`  _`· ·;î ·· —  _/ng   À
  I.  ,':,: f', ir-? 1
Faucon pèlerin À  452
rlfwf
un u'
`ÉQÉ
_* .Q",, L _' _ NM., ru- ¢“U/
    hais 'ë`îEÉTÃ%·%‘!·tT·î«;« ,_ "`·’
"`îî`*§·¥'7·—'*l`?'!  ·=? 1 .siîï?‘*‘··?*"É%@ëï¢i€-
• ¤-`·i":'-- \   ]¤'É=;:--.»?’-· A I "
` ïL:—.'. ' -'- Ã ` ._
u   2QÃ_.`__  
"¤ ÃrÉ·!' ·.··  —’=
Faucon ho bereau Q. _,. .-gg 
FHRCOA Cfécgïffg
Faucon crecerelle Ã,;gâft>¤·  r,. •..,;,.;,;. _,·· L __ëî_î_
> 'xîïs.   ag  ~   Q _ '• :î¥Z·" ,` ,
" * ” " '   t , Hg:/,1*+*  ‘ 3.*, — î-·»;î_·~
·x·_~ I! rlyvï
War
§·;_*£<:-   Tr  . _      
dn. r·.·.. ·:< _g.u·. 
— · · g-·••-· : ‘ .
"  ·"* ~  F  *"‘
Epevvior _ I'
d'EU!‘0 fé ·uÃ~¤
'·f·| ;i1
· ` î~- .`·=·* -     ·· J -·;-Ãîuïllf — ·
·_·•·=-··¤‘· ·   , ,z·‘—;J ·-?·¤··— .
.   AL  I   n- ·€;£?:'  ’·’·`-"  ~·  "*é·‘ .
·”î_   · "-,: · _ **  *6 1;. 7 · — `
1*,.%  ” ··. " * P " À ’Ñ“ Q ` "`*`
·· « « `•\ ' Qd ' *" '
`;‘·ïïÈ%-• 'w*» 9,* J4—¢·; F9       · ’ ·. WS- ‘
Au nous- des " `·' 7*y~l§'*‘**   `*? ' ` "îàc " """"l`
'* ‘ 'Y Q · "’:'·_.
Palombes i   ··
l' ' · `
ru dg"
uw;  
 u,M\\§·' U
‘·¢n÷
Dessins aîmgblement; execubés Bour le bulletin du GEl3QP__par_
ASCHL ET] ENNE

IV FAUCONS,EPERVIER ,AUTOUR Par P. ROYER P.TRIPLET
   
Espèce autrefois abondante dans toute l'Europe,elle a regressé
sans doute sous l'effet de l'empoisonnement de ses proies par
les pesticides ((rganochlorés).©n le reconnaîtra à sa grande
taille (la fem. plus grande que le mâle),à ses longues ailes
pointues et à sa queue légèrement rétrécie à l'extrêmité.
Le pèlerin posséde une paire de moustaches larges et prononcées
On remarquera le contraste-entre le dessus foncé et le dessous
clair.Vol puissant à tire d'aile,interrompu de vols planés,il
capture ses proies en piqué foudroyant.Autrefois nicheur sur les
falaises picardes,il a aujourd'hui complétement disparu et seuls
quelques individus font des apparitions en hiver.
EAüQQN_HQBEgEA§ (Falco subbuteo)
On le reconnait en vol par ses ailes en forme de faucille,un peu
comme celles d'un Martinet,à sa queue courte.Il a un vol rapide,
élégant,et capture en vol des Hirondelles,Alouettes ..... et insectes
volants surtout le soir.Il ressemble un peu à un petit Faucon
pélerin.Sa nidification reste suspectée dans certains secteurs de
la Somme, sans qu'une preuve ait été apportée .
FAUCON CRECERELLE (Falco tinnunculus)
C'est le Faucon que vous avez le plus de chance de rencontrer dans
la Somme,au bord des routes,au dessus des champs,on le voit faire
le "Saint Esprit",sorte de vol sur place pour guetter ses proies;
on l'observe bien souvent dans cette attitude de chasse et c'est
un des critères de reconnaissance de l'espèce.Il posséde une longue
queue,des ailes pointues,le dessus est roux tachetê chez le mâle,
brun roux barré chez la femelle et les jeunes.La queue porte à
l'extrêmité une large rayure transversale noire.Chez nous,on le
voit nicher dans les édifices,des cavités de rochers,dans des vieux
nids de Pie ou de Corneille.
§EERVlER(Accipiter nisus)
Il se distingue des Faucons par ses ailes plus courtes et arrondies
aux extrémités ainsi que par sa longue queue.La femelle est beaucoup
plus grande que le màle.Il chasse surtout les petits oiseaux qu'il
surprend en rasant les haies,les champs.ll nichait autrefois dans
la Somme,aujourd'hui,la`nidification est suspectée en certains
endroits (présence d'adultes en période de nidification)
AQTOUR DES EAL©MBE§(ACcipiter gentilis}
C'est en quelques sorte une version plus grande de l'Epervier
d'Iurope.En vol,on remarquera le dessous barré de gris ou rayé
(jeunes individus) ainsi que les sous caudales blanches.
Il fréquente les grands massifs boisés,les forêts où il établit
son nid.Sa nourriture est constituée d'oiseaux et de mammifères
de grandeur moyenne.
Il nichait autrefois dans la Somme,devenu rare aujourd'hui,il a
subi des persécutions dues à sa réputation de destructeur
(destruction du gibier ! .... )

· Dès le mois de Mars les premières
v' fleurs deviennent abondantes dans
' • les sous bois.En effet,il s'agit de
W   fleurir vite avant que les arbres h
, 1w*i n aient leum feuillesïce qui empec e-
Éï / rait une lumiere suffisante de leur
f parvenir.Découvrons les:
An / ~
· la RENOACULE FICAIRE presente des
en ”/ pétales jaunes,tandis que les feuilles
( sont vert foncé,un peu charnues, en
coeur.On trouve cette jolie fleur
dans tous les bois.Cette plante est
K/ vivace,ses racines passent l'hiver
dans la terre avant de îeprendîe d
vigueur au printemps.A aisse e es
feuilles on peut trouver des bulbilles
sorte de bourgeonsûqui se îetîcherînt
quand ils seront m rs.Ils om eron
sur le sol et donneront naissance à
une nouvelle Ficaire.
L'©XALIDE PETITE OSEILLE fréquente
les endroits ombrages.On la nomme
ainsi car ses feuilles îenfeâgent
de l'acide oxalique qui eur une
` une saveur acide.Ses feuilles ressem-
blent un peu à celles du trefle,ses
fleurs sont blanches veinees de mauve.
‘î§Q2' LA JONQUILLE OU FAUX NARCIÈSE d'
<l Elle prend naissance à par ir un
_, Tr} bulbe et tout le monde connaît ses
grandes fleurs jaunes en trompette
\ De nombreuses formes sont egalement
cultivées.Son bulbe est ses feu1lles’
. longues à nervures paralleles caracte-
I _ risent la famille des DICOTYLEDONES·
È LA PAQUERETTE pousse surtout sur les
pelouses et bien souvent"la fleur"est
· confondue avec ce qui est en fait’un
tg ensemble de petites fleurs regrîupees
Q sur le plateau terminal en capi u e·
Différentes pièces lui dînnent(l'asp§ît
d'une seule fleur.L invo ucre ensem e
qwww des bractées)simule le calice,les fleurs
§S%«g¤ blanches du pourtour UDG Corolle
§2J; (ensemble des pétales$,et les fleurs
.@@\ jaune du centre une androcee(ensemble
des étamines),

/
7* l
ga   LA V]: . -1   ..
» LLETT
\ Sauva E DE
` C ge d S  
I / Ou 65 . IS
« · L lêuy . bO1S G51;
\ / Sur 1 ullles 6 mais Gurs S eur
lx .r4_\ renf]-GS grainêoflt en Câêns Odtêgt de
'\ ,/Il ` 16s fement bl S •O11 t Guraên r'
/· Our . ëncho I`©uv TQS
1tS Ombfâëgs 165 b€paS• dont
GS• Oissdan
S les
IME
·¤» M 1 VER
id; \. P ant _ E OF
nf mf p • G V]_  
* `\¤ lrlntGmpSVaC€ qu'O NALE @81;
·«F` GS f · dan D V0 une
/ \\`.` L °I`@tS S les .1t f]_
'$'•` \¥ aÈÈCf1€¤rS'È;â"r11 ârâsglegegër au
Ovaleun Calic t jaun€Sal• Ss
La So G 6]] C]- ,OdQI•
antïrimëvère Ochegà Ènïesb
\ G51; Èëlêîîves Eîâsédg des ches
. ’ 8 .
* . partir deëe en ti§§Ã°t°r¤§îgpr1étéS
  L fleurs 0u€dpréPa1‘â`E1l€
1 mënt, . P °
'/ Cîâ prairiâ "l°1¤tîES formê d
Cettre pétàlÉ°¤nnaiSSa famillgîai
8 partlîlturgg Sgt Se r en Croi
des rait? des Èlëîyprennââltêoduirêx
âeproduêîçs advêàïles qui naissaîîë
N; ge prolifëon p€1~mGÉ·C"€s.c€ âI`0duiSent
,1;,) ralne TG]?   . Odê d
` lg? °‘“€ la Caîdpemt païaguritë â"*=€
ji amine tre 68
' L est f ëtt ·
( cg BWRSE a“°h€e.€l“t€
` V. ?C1fèr€ A PASTEUR
Z., qu; fle _annu€ll Sgt u
/ Elle urlt d €·· Qu .n€ aut
( \ tri n rêma; anches. 68 fle •
_m angulai que pl êên gr urs
ent un P€S (S- ,ut t 1 appêg
6 d 1],1 G3 f
MZ M. Ouzai qu€S) . rllit
¢AQ 1,;- HQ d qul S
.®ÈÉ? » G graînesrenfêr-
`Ày \` . · '
— I, Efëïîï
.'?·‘

"“*h L
-   Ã • • •
_1ɧ§fI W ·)$@&
    lllll ? Il    _`*·_ `   _·'-à   I
,  1) . A, —·  ; · ,        (
yu ';   ,·    , _  
(  :É~     `   I `    
      "  
  .
E1 "‘·"·~-·~·~*··`·
Lg G_Q,N, (GROUPE ORNITHOLOGIQUE NORD) est une société régionale
pour l'étude et la protection des oiseaux dans la nature (Nord et
Pas de Calais). Siège et Secrétariat:
17 Rue Bel Air 59790 RONCHIN
(tel 95.28.54 numéro futur: 88.08.54)
Le G.0.N. est membre de la Société Fédérative Régionale NORD NATURE
Il représente la LIGUE FRANCAISE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX dans
le Nord.
Le G.0.N. est membre de la F.F.S.P.N. (Fédération française des Sociétés
de protection de la Nature). ’
C'est une association régie par la loi du 1/7/1901,agréée au titre de
l'Article 40 de la loi du 10/7/1976 sur la Protection de la Nature
dans le cadre interdépartemental Nord et Pas de Calais par Arrête Minis-
-tériel du 11/5/1978,agréé comme Association de Jeunesse et d'Education
populaire.
COTISATION AU G.0.N. ET ABONNEMENT AU BULLETIN "LE HERON"
Membre adhérent cotisation 9 frs Abonnement au bulletin "LE HERON"8Ifrs
total 90.00frs
Fembre bienfaiteur cotisation Abonnement 180.00frs
aide bénévole à partir de
Membre au service national cotisation 8.00frs Abonnement gratuit

-··s觩 -
BUTS ET ACTIVITES
INITIATION: Séances d'information et excursions guidées permettant
aux membres de se perfectionner.
ETUDES ORNITHOLOGIQUES I
Sa Gentrale ornithologique permet aux debutants comme
aux observateurs chevronnés de contribuer à l'étude
de l'àvifaune régionale,en participant aux recherches
collectives
PROTECTION DES MILIEUX NATURELS
Les études réalisées constituent une documentation
indispensable à la connaissance de la richesse des
milieux naturels à sauvegarder(dunes ,marais,forêts,
etc ..·. )et à la gestion des reserv-es·
PROTECTION DE L'AVIFAUNE ’
Le G.O.N. veille à l'application de la legilastion
protégeant les oiseaux contre toutes formes de
destruction(tir,piégeage,taxidermie,commerce) ,en
liaison étroite avec les Gardes Nationaux et la L.P·O·
INFORMATION DU PUBLIC
Le G.O.N. participe à l'éducation du public en fournis-
-sant des conseils sur la pose des nichoirs,le l
nourrissage hivernal,les soins aux oiseaux blesses
ou màzoutés,il met à la disposition de ses membres
et des responsables de Clubs de jeunes des caisses
documents pour les expositions.
BULLETIN DE LIAISON
La revue "LE HER©N" paraît chaque trimestre et apporte
aux membres informations et études ornithologiques,
LOCAL ET BIBLIOTHEQUE
A la MAISON DE LA NATURE ET DE L'ENVIRONNEMENT DE LILLE
M.N.E. 25 Rue Gosselet 59000 LILLE
Tel : 52.12.02
à proximité du Muséum d'Histoire Naturelle
PERMANENCE ET BIBLIOTHEQUE De SEPTEMBRE à JUIN
Le 1er Mercredi de chaque mois de 17h30 à 19h5O
CENTRALE NICHOIR Etudes,conseils sur la pose des nichoirs divers
CENTRALE PHOTOS ’
Loue des montages audio visuels pour les debats et
conférences
CENTRALE FICHES DE NIDS
Reçoit les informations sur les nids naturels,en vue
de l'exploitation des renseignements,Etudes etc.··.

NAMMIFERES ECRASES SUR LA ROUTE AMIENS-BEAUVAL
UN TYPE. D'ETUDE A LA PORTEE DE TOUS
P. Triplet
Pour des raisons professionnelles, nous avons effectué des
allers-retours réguliers (3 à M par semaine) entre Amiens et
Beauval situé à 5 km de Doullens. Nous avons donc relevé pen-
dant cette période (h.II.8O au 25.0h.8I) les lammifères écrasés
et visiblement morts sur place sur ce tronçon de 20 km de la
N I6.
A chaque contact, nous avons noté la position géographique du
cadavre par rapport à la commune la plus proche et sa situation
sur la 1/2 largeur de la route que nous avons divisée en dif-
férentes zones ( fig. 1 ).
Un chauffeur de voiture légère conduisant normalement emprùnte
les zones I et 3.
Nous avons ainsi déterminé 29 Mammifères sauvages et seulement
H Oiseaux ( 1 Merle noir, 1 Bruant proyer, 1 Moineau domestique
et 1 Corbeau freux ).
Les résultats concernant les Mammifères ne sont que peu signi-
ficatifs étant donné leur nombre limité. Nous avons néanmoins
trouvé utile de les présenter et esquisser ainsi un protocole
de recherches à la portée de tous les habitués d'un îtrajet
régulier.
Les résultats obtenus (tableau 1) laissent apparaître une nette
dominance de l'écrasement en 1 et 2, fait compréhensible étant
donné que les zones gauches des automobiles (V.L. et P.L.)
empruntent régulièrement ces 2 zones. 0 et M totalisent plus
de 29 %, ce qui est énorme. Ce chiffre laisse penser à une
certaine préméditation du chauffeur n'hésitant pas à quitter
son axe normal pour faire un "carton".
Pourtant, selon Kempf et Dick ig Kempf et Baumgart sur l'écra-
sement des animaux sauvages déclarent l'effectuer intention-
nellement. Combien d'autres chauffeurs n'osent·pas l'admettre !
Il est également interessant de constater le nombre important
de 2 espèces "gibierV': le Lièvre (2h,1j % ) et le Lapin
( 27,58 % ). Ces 2 pourcentages appellent à J interrogations 2
Tout d'abord, n'y a-t-il pas de la part du conducteur une
certaine attraction gastronomique quand il voit un de ces

Mammifères sur la route ?
Si ces pourcentages sont déjà élevés, qu'elle est leur valeur
réelle si on conçoit qu'un certain nombre de chauffeurs
s'arrête pour ramasser l'animal 7
Les chiffres cités ici correspondent peut-être à des Mammifères
soit écrasés involontairement, soit restés sur place car le
chauffeur pour des raisons diverses n'a pu s'arrêter.
D'autre part, il est utile de faire connaître ces résultats à
tous ceux qui estiment que ce sont les Rapaces ( et en parti-
culier la Buse variable ) les vrais responsables de la diminu-
tion du "gibierw. Ces personnes vont-elles préconiser l'éradi—
cation de la voiture ?
Les autres espèces, hormis le Hérisson, ne sont tués qu'en petit
nombre et on peut constater une richesse spécifique peu élevée,
fait très compréhensible si on se souvient de cette route bordée
essentiellement de champs et de pâtures et où le bocage et les
zones plus humides font défaut.
Analyse des données datées ( tableau 3 ).
Hormis la 1ère décade de novembre pendant laquelle nous
avons pu notérégalement des Mammifères tués, lors de la 3ième
décade d'octohre, nous constatons un léger mouvement jusque
la fin du mois. Cet état de fait cesse alors pour ne reprendre
que fin janvier et se continuer plus ou moins ensuite.
Le tableau 3 montre de façon globale les derniers mouve-
ments postnuptiaux d'animaux n'ayant pas ou plus de territoires
et les premiers mouvements prénuptiaux d'animaux en cherchant
un ou à la conquête d'une femelle.
Les premiers mouvements prénuptiaux rencontrés concernent
le Lièvre et le Lapin. Les chasseurs locaux savent que dès la
mi-janvier certaines lapines sont déjà fécondées, preuve d'une
activité reproductrice précoce ( incompatible avec certaines
chasses printanières concernant cet animal ).
Quant au Lièvre, nous l'avons vu bouquiner dès le II février
à Velennes, la saison de reproduction dure de janvier à juillet
( Saint Girons I973 ).
Cas particulier du!Hérisson.
En diminution importante à la limite septentrionale de son
aire en Scandinavie à cause de l”automobile qui détruit les
animaux que le froid n'a pas tué ( Curry Lindhal 1971 ), le
Hérisson paie sur cette route également un lourd tribut (2ü,13 %),
pourcentage particulièrement élevé pour une route traversant
un biotope si peu varié.
Les animaux écrasés sont notés jusqu‘à la 2ième décade de
novembre, date déjà tardive pour cette espèce mais signalons que
Sueur ( 1979 ) note des observations le IH février I977 à

Fouilloy et le 29 décembre 1975 à Flixecourt et nous avons également
trouvé des animaux morts en 1980 le 2 décembre à Abbeville et le 26
du même mois à Rue.
Le maximum d'observations concerne en hiver des animaux aux
abords des villes ou dans divers quartiers de celles—ci où les jardins
et les terrains vagues sont nombreux.
Contrairement à Berthoud (1978, 1979) qui signale une mise en
boule de 1'animal au moindre danger, y compris l'automobile, nous
avons pu observer que le Hérisson, comme le note Burton (1970), à
l'approche d'une voituretend la tête en avant, ce qui explique les
multiples cadavres au corps intact mais à la tête fracassée par les
roues.
Le Hérisson adopte dans ce cas deux positions :
Il peut être aplati au sol (Burton 1970) ou être en position
immobile debout sur les quatre pattes comme nous l'avons déjà
observé. Quoiqu'il en soit, chaque auteur s'accorde sur l'immobi1isati0n
de 1'animal face au danger.
Conclusion :
Malgré un nombre peu élevé de données, nous pouvons constater un
impact différent selon les espèces : le Lièvre et le Lapin semblent
être deux espèces "cib1es" des automobilistes. Le Hérisson supporte
les effets de son adaptation à des habitats peu variés et de son
immobilité face au danger. Signalons qu'en plus de la diminution du
nombre total de Hérissons, Berthoud (1978) signale que ce sont
surtout les mâles qui sont victimes de la route à cause des déplacements
plus importants qu'ils effectuent.
Il serait facile de diminuer le nombre d'animaux écrasés en
recréant près des routes des milieux plus équilibrés à densité
faunistique normale où chaque animal n'aurait plus à parcourir des
distances considérables pour assurer sa reproduction.
Nous remercions M. Bellart et V.Besserve d'avoir accepté de taper le
manuscrit et de mettre en page les figures et les tableaux.
Bibliographie.
Berthoud G. (1978) Note préliminaire sur les déplacements du
Hérisson européen (Erinaceus europaeus). 2g££g_g§_!}g
32 : 73 - 82.
Berthoud G. (1980) Le Hérisson (Erinaceus eur0paeus)et la route.
Terre et vie 3N : 361 · 372.
Burton N, (1970) Le Hérisson — Stock éd. 15h p.
Curry - Lindahl K. 1971) Les Mammifères eurdpéens en danger.
Penn ar Bed 65 2) : M1 - 52.
Kempf C. et Baumgard G, (1980) Mammifères d'%1s&ce.
Les guides Cesta JB6 p.
Saint—Girons N.C. (1973) Les Mammifères de France et du Benelux
(Faune marine exceptée). Doin éd. K81 p.
Sueur F. (1979) Quelques observations sur le Hérisson •
Erinaceus europaeus dans la Somme. Picardie Ecologie 3 2 19·2O

Tableau 1 : nombre et pourcentage de Mammifères écrasés et
déterminés sur 20 km, de novembre à avril entre
Amiens et Beauval, et de mars à octobre entre
Marmoutier et Ittenheim (Alsace) d'après Kempf
et Baumgard (1980),
Espèce Amiens - Beauval Marmoutier - Ittenheim
- nombre % nombre %
Hérisson 7 24,13 17 48,57
Fouine 1 3,34 1 2,85
Belette 2 6 ,68 0 0 ,
Hermine 1 3,34 0 O
Putois 1 3,34 7 20
Surmulot 1 3,34 4 11,42
Lièvre 7 24,13 4 11,42
Lapin 9 27,58 2 5,71
totaux 29 100 % 35 100 %

Tableau 2 : nombre et pourcentage de Mammifères
par zone (ne figurent pas sur ce tableau
un Lapin écrasé sur un tronçon à 3 voies
et une Hermine écrasée sur un bas—côté)
îÈ É È 
N °mbr€  
Pourcentage 11,11 33,33 25,92 11,11 18,51
Figure 1 : les différentes zones : O et 4 sont
limitées à une bande.

Tableau 3 : Mammifères écrasés, décades de novembre à
avril.
H = Hérisson
F = Fouine
B = Belette
He = Hermine
P = Putois
S = S\.1I‘HI\110‘È I
L = Lièvre
La = Lapin
Chaque lettre est affectée d'un chiffre correspondant
au nombre d'individus de 1'espèce écrasés pendant la
décade·
Décades _1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 ¤ 3 1 ¤ 3
Espèces H1 H1 L2 L1 La2 La2 H2 H1
B2 La2 La2 L1 F1
Hel La2
P1
S1
L3
Lal

27-
a
0 ARBRES ~»»»»  »~— 7»s·—j
‘ I
I ^/ `
Cha itre uatrième (et dernier) : Où il est question de la façon de
planter des arÉres et des haies.
Nous avons vu, dans les articles précédents, l'incontestable
utilité des arbres et des haies. Nous avons vu également avec quelle
rapidité ils disparaissaient de nos campagnes. Il est donc urgent d'in-
verser la tendance et de replanter pour remplacer ce qui a été détruit.
Cependant, il est indispensable de suivre certaines règles
pour replanter avec le maximum d'efficacité.
Tout d'abord, comment planter? Mieux qu'un long discours,
voici quelques schémas illustrant de façon succincte la méthode de
plantation d'un arbre ou d'un arbuste: `
`â(· ’i%;(;
P|d|’\,`B2 JB YIUVBMBYP- à FÉV/Y';G|” l  "TQHBL bt‘¤û¢h6S F'] ' Awoscz &°"à*”'”*
·;;,h,u,. y` e|· v-sans; b ld, É |¤ pvmîiœ amën
Têff! GIHBIB af / dur". lu  _` @
. TQTTO JR. Mbits} s py  TÃIYB   É  6   , l  
”/ \ / 1   / /// '   '  (î-"v /   WÉÉ    
 7 , % , % ,g,ç;;%_ Ifrïu   //,4/   /,,,;,4///
gas J , 0 F f;?· M g   ’?”` * "< E   "  
""°î§É,"’<g4É.. ^’V'°’ ' T0 Gén V ·«%7§’zy î.*°‘ç,~·
Pour plus de détails, si vous êtes abonné à La Hulotte, re-
porbez—vous au bulletin n° 35. Si vous n•y êtes pas abonné, faîtes-le
et achetez les numéros anciens afin de réparer au plus vite cette grave
lacune.
Maintenant que nous savons planter, il nous faut savoir où
et sous quelle forne.
Si nous désirons réaliser un brise-vent, il est utile de
comprendre comment il agit. Ici encore quelques schémas faciliteront la
compréhension.
Un mur est un mauvais brise-vent:
 
T;   'rèL|I'b;"0I|5   
N il 1, [ [_. _
l I A[_____`   ûj l  \ / Ay ? ·ï '  .-·  ff/, ·.
/ A, L\_l;1-. -*L•` ALL.:-î «È4;,_·, ._4;_¢d¤;a`\l ,·/ xu  .·.«  n' É ,//1%* ~.L‘·0'l·.AJ

Un mur crée une zone tourbillonnaire très défavorable. Un
bon brise-vent laissera donc passer le vent en freinant sa vitesse.
La haie ne sera donc pas trop touffue.
  '
 
______,.a —————` \È‘
-/'E   v —»— — — n l   n  
k¢L..1^A»&p·»~.» Y tir    rt.   É
zo_g_ç_,__pro|·ëgê_E_ÀO à BOH
Plus le brise-vent est haut, plus il protège une grande dis-
tance. Un bon brise-vent sera donc haut et peu épais. I
/* >>2 I 1 [ · ` )(6`6 (   
\ Y (O Ã   .' Ã  [  `yz L; ’  
` 1 ‘ ’ ,` ·( Q e 4 /
! Y I" [ `\ b   /5 \?" / ·"   
‘?¥\ü   '\î" ·°"’ `E L » Wi;
_,,e,_\\ /   » r_\   N4
ell" \ /*2%*  ·   .   €!$
 MW  A 4x ,r».;"" '% g "  ">"  
É? ra? K " '°`»°’ *  rw Ã? ' wb:  
,%W%W«gw AQÈÈLÃWMIMÈJ ' (AM
Haie Arbre ékât-6 V¤¤ sw ¢¤¤F¢
Les endroits les plus propices pour ces plantations sont les
limites de propriétés ou de pâtures, et les bords de chemins ou de ri-
vières. Mais il est également profitable de planter des arbres au mi-
lieu de propriétés et de pâtures afin de créer des vergers ou des bosquets.
Il ne reste plus qp'à préciser qpelles essences employer.
Pour choisir, il suffit de se rappeler une seule évidence: nous sommes
en Picardie et non en Amérique, en Asie ou ailleurs; on plantera donc
des essences régionales qui sont évidemment mieux adaptées à notre cli-
mat et qui ne sont pas moins belles (loin s'en faut) que les essences
exotiques. Elles presentent également un autre avantage: elles ne coû-
tent rien. Il suffit de demander des boutures à des voisins, ou de pré-
lever des plants sur des talus ou dans des bosquets (avec l*accord du
propriétaire!).
On obtient de belles haies en associant plusieurs essences:
aubépine, charme, noisetier, troène, houx... Pour les arbres, il est
bon d'observer quelles sont les essences que l'on trouve aux alentours
pour éviter de planter une espèce qui ne serait pas adaptée au terrain.
Les essences courantes dans la campagne picarde sont: l'orme (on trouve
une espèce résistant à la maladie), le tilleul, le hêtre, le chêne, le
frêne, le peuplier... Les espèces d'arbres fruitiers de plein vent sont
extrêmement nombreuses, et sont souvent très éloignées de l‘espèce na-
turelle d'origine. Il est recommandé de choisir des variétes rustiques
cultivées dans la région depuis longtemps car elles sont plus résistan-
tes aux gelées printanières, aux maladies et aux parasites, que les

espèces récentes, produisant, certes, de beaux fruits, mais trop fra-
giles. Les arbres fruitiers courants en Picardie sont: le pommier, le
poirier, le prunier et le cerisier.
Maintenant à vous de jouer! Si vous possédez un terrain,vous
pouvez planter des arbres; si vous avez des parents ou des amis proprié-
ètaires d'un terrain, incitez-les à en planter; et agissez auprès des
agriculteurs ou des municipalités pour qu'ils replantent le long des
champs, des prairies et des chemins.
R. DELCOURT
Post Scriptum:
Dans le premier chapitre nous avons énuméré les causes de la
disparition des arbres. Nous en avons oublié une: la tronçonneuse. En
effet autrefois pour abattre un arbre et le débiter il fallait plusieurs
heures de travail. Maintenant avec une tronçonneuse il suffit d'une
demi-heure sans grande fatigue. Alors pourquoi hésiter ? C'est presque
un jeu !
 
_ Y ¢ ' x ig ;_¤_
  I Ã il" Si VOUS trouvez une jeune
gp .» a   ,       CHOUE TT E hu|©He
·~   TT";   `·.    dans les bois,en forêt,
  Q" nl 4   ‘ ‘    - , _ `  -
T ·r I ` ·     _ N ·.     .:-1;%
  .       N Y T©LJ C H EZ PAS
 ··· l`A$*€êQJ, F? Q Q `· Ét *"""'”“"""""""""""-T
      ‘ . '   e A A · L Els mg msg
_II_ É};    . j rs NT    _ LL E N'EST AB N
  _   '  .~.& .
4 —î‘ r Qquy ‘;;£g°· Ses parents continueront de
M T_ ‘;fi$T` 3] ;ï€Q7 la nourrir
‘ ~<¥«’lr.<v ·  `~e*·  D-  ·;
•, ·  F ·‘ jrs.- -‘ · · ".I: \\,\ -
hui'! , È I I `I:_ "_`; ·
ï"LE.-fi '\   F"  ( À _  
  -     ···~·,~ `· p _
  À          GE P©P
'J   _ -._;·;°   ï
.     Il ' - ` I Q   .- _
/ &** — - - xxîr * V :='
·' , I [ rd  ·_   N É- l I ·
' ·· — T? , * }_, _ J;L
" " ` _ · .  —   ··   AR ·;§ =J!_   r

.. 3 O -
Huit ans de démarches
pour la mise en réserve des marais d'lsle
'La réserve. naturelle des rnnrais (section du biotope et des espèces. L'ini
d Isle de Saint-Quentin ra fini par tiution à la nature est le second aspect
voir le your aprés huit années de de cette réalisation".
î.’É2‘.î‘;°"îZ Z22,.;î°'§»?.î?t‘èEZ.t§’.î«J.î $*59   Cœw de d*$*"·=*· ¤i°a"¤· la
est pau la 5 Octobre 1981 Our la Fléserve permet des observatrons scien-
plus grand soulagement deicgux qui imques en àaœs atiOrdS' des éwdeâ lim-
ont travaillé à cette création. 0gègsgsaîtîsilZîlëîgïîëoîzggaïgàîèbnaîà
La ville de Saint-Quentin (Aisne) dans Municipalité avait eu recours à un :
la Haute vallée de la Somme, possede (Jbl@Cl9\il de conscience. de Q' année
les vestiges d'une immense zone maré D0"' ?l55¤lel le lôle de 9lll€le·elllmeîeUl’·
cageuse qui a rétréci au cours des siè NOUS e$l’>elQll$_QUe_le Cemlîe de Qeeîloll
cles comme une peau de chagrin, Des et lâ Municipalité tiendront à continuer
draînages du XVIII' à Vurbanisation du la mleelell edllfîellve eme"' de_ le
XlX• puis du XX·, il ne reste qu'une cen- RéS€rve et qu'un poste sera créé... ainsi
taine d'hectares qui bénéficient de fron- OUIUTWQ Nlaison de la Nature, complé-
· tières dissuasives : d'un côté une ligne ment llldlepelleôble à Ceîle Qeüf/le de
Q de chemin de fer, de |'aU(rg un Can;g|___ Qlündë HÉCGSSIIÉ Z la féC0l’lCll|8l|O('l de  
I La Somme, fleuve paisible, traverse | Homme ef de la Namœm _ ·
' cette étendue dont seule la partie aval, • Comité de défense des marars l
' hors Réserve! a reçu deg aménage- d'l8l6 d8 Sdlnt-OUBHIITI. C/0 SOIQG I
ments sportifs ou destinés a la pèche Boutinot, Rouvray. 02100 Saint-  
La partie Bmont a gardé un caractère Quentin. Tél. (Bl 62.31.37 _
sauvage et la présence d'arbres reliques l
devrait être confirmée par le Professeur   I Q
Bournérias. Mais l'intérêt de ce site, lié ` \s
à la préhistoire et à l'histoire, est multi- ·
ple. _ `
Outre des plantes rares, curieuses ou ` _
_ banales, c'est un refuge pour la faune . . _ ——· '
(les oiseaux en particulier) dans une ,. __ _
l région où la nature a fortement     Q-*   i ·
( régressé... C'est une halte pour les ”lÉéî’ i' ë‘ L, , É, \ _  
  migrateurs et les hivernants sont nom-  _;¤§L§ î i  .  l`  ·, .r, _, eh
l>r¤¤¤··· ;~·= ` ,·i,, *¤>î=2s et r We 1 .  _-·;» 
i Les dernières richesses naturelles ont   Ã i i " É   ·§   l
i ligue de façon efficace des personnes et  eêr *·:i, _  5   ·  1_:g;,_·;?;—;£;g§;i¢Q5
| des associations diverses sous I'impuI—  . ï ..  _z _ I   fra  
‘ sion d'un petit groupe de défenseurs de ri; , ài sk ·. . ' Lùq 
l la nature dont Serge Boutinot fut le , _  e      
coordinateur inlassable. ~ .âèi;‘;.·-ig  t,      r=j·
· . .. . . la _},__' «··s,,;mÈ,;it•_ ! V,R’__E` t·§·r÷- .·,_
Réunions de sensibilisation, articles Egg-,i;,¢rt wf , 134;; s;,;g;ç:·:;%,·.»_;,;;· ,
i . de presse, tracts, expositions, tournage  fgà  @7  '1
; d'un film, débats ont permis de trouver   È?    
l le soutien d'associations et de Conseils -‘îf%j-§"'   1   ·:_
; d'/ltdmînlstration d’établissements sco-   '  
( (aires dont le nombre s’est élevé à    ,=?,;j_ ,
42 l... Le chan em nt de munici alité ?.F’i"+î=2’È'=i»‘§È€*î·"‘?€4" .·€?%*'L`1î‘i¥’   `¥` ·
i 9 8 p '1‘f·<É_r^;·::*..·4;;·;··~' :-il ·ns‘=_,: -ei--‘. '.
È permit d'obtenir la Réserve dans la A
forme souhaitée afin que prime la pro- ^""• * ‘"‘• “ · ·
'•'·  `· _i _ · :»..;s·« "  
I '· . · d"|1·'< "·i ·- \ Il- 5, «' ·  
| Q" * \ "‘ I ',   
· I A (z` · I`; ; I » _n`·   A    
. . . ~: Je ·, il à   ki"?     ‘Ét` `·à,i , 1 1*
,· — · .- î ,   >·     . ?,·‘—;‘r-îël  
· `   s   È · , J -   ÈÈ     ‘î=  
- ' .j E. ~· .   ._ 1 1      *~s:efk'î—·... ‘··
.·.. ·« , _ 3 .._·__·-1 . .. 5 fr M 'r' · "· ~
· _ · -· ,:· ' ': ·;'ï—=1ê ’,.'s:·:··: ,: ·.'i’ _`i;·· ==' _;· ,;,·'f·3;·;¤·· ~ _*§' ~ .
l r-- — I- `   ' t #' "·=°`I·     ®`°‘\ ·l#·iï*iÈ:.
· ' ·‘·· F   -·   ·€=·¢àg«z·%·*ï'È‘·=îÉiÈ=·‘;?r::—î··:—';Éê` < "i·i`-“.¥îî?L’as.=$ 1î'*· " È?
· · ‘·‘?i "—’#=¤·· ’“     ·ië;ri· *··"î.. ··:··· ··# . rr. li E   t
·¢'  e j  i   §·g;}`; · =@5ë·';'¢j;·—ij?"·E"·5î‘:§l         
D ~ Aline Z la rhone naturelle du murale d'l•|e Salnbûuentl _

I· I Il - - - -i.» H
_ - _ nu N ny un ·¤
. Ir  
+ Il - - - F!
- '£ J Ip -:··‘ - dilll I +
+ V   I- 1- ' u - - lh I
EÈL j· . , ·f __ É   _ u.
:'f·Éï¤F'·-' hq,     I ·· - - I
w.‘·· H'! Et ' =»— ' `
: + _. .H -
lh 'É- 1   I- I I : » I - ou Ilm I: Z-HL I
É-Y I-JEF., _ :I¤- IIIIII-Ibht ·:
_   a' '· `·' ' un Il ' ' _ -'   il
- 'Z I ' E I1I I Il- nnqu
5   Fi -   Il i_'ÈI'|:i’ · ·1‘
'.|'«I - ‘ ¤` "`:·'î_iâ‘ .
` *’ —L - Il- - 1 Ã · ··.  ,.
    , I   . _ lh Qc, I}. ;f;,,r  Éîfjîh 
I ` ·. -· · " "     :·?:;—__ "·‘ÈÃ..§·`· 
.°2JI;· `   1 QE jj!  __  ·,F"FîÉI  I
 : -   -  ur; 1   _ _ E - _I·‘?¤j·     `·;'-L"T|;?FïJc_ Fri  I
  Ni"  ÉÃ.  Il-:··· :1*  '  r Y ···`-LIT    
J- I.- ·I I--¤ -4.- +-.·yl-¤ .  :

To
[····"""""""""”'“"'”"""" 1-1 ,gQ£
·C©T|5AT|©N 'I
I Groups Environnment Protection Urithlooio un Pioordio
  (MO’PIîm€’MllG):IIOCIOO|lu•|||||••lOI|•Oll|I|
Prénom:••¤•«··••••«·••··•·••·•·«•·«·»«·«»·•«•••••«•e••••
AdresgmllllllllllIlOIOIIIOUOOIIIOOIOIIOIIIIIOIIUUICIIIO
·§ Déclare adhérer au GEPOP
àïwclare renouveler mon adhésion au GEPOP
(Barrez la mention inutile)
§·Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous
      adressezlllllllIIOOOIOIIIIOIII
Verse la somme de:
—50,00frs (adhésion de soutien)
-25,00frs (adhésiolnormale)
-10,00frs (moins de 16 ans)
ABONNEMENT A PICARDIE NATURE
-10,00frs
-5,00frs pour les membres du GEPOP
CHANGEMENT D'ADRESSE
Si vous changez d'adresse en cours d'année renvoyez cet autre
bulletin:
NOM: PRENOM:
ADR·SSE:
ancienne ADRESSE: '
` e
uuuuu
uuu!
GEPOP -·
G.E.P.O.P. Musée de Picardie Rue de la République . "' Q
80000 ÀMIENS
. •â

LE BUN SENS PRES DE CHEZ VOUS.
Je- E Ã
2” / E
•/ .P :  ·- L
  / ·|· r; ··,/_·_·«.. _ ·,
··, ·, f A ; ,. .   . _ _ _· L A
:   I î 0, :'   É. .].1   ~’ · · .'. · Ir";.   .      '
  É   °E FMÉV  ·· '*«—,;?F  îb”;~=· '9.··-ë>—"?`«·§:#* 
""· '· 7*TÈî 'Ãlçv  F FUN ·"` " ·(`.' ·· '   Ã ` " " "  · .·v;·;‘i'.
fîlïïfviâg H';   IE _ï,':j W `·'·, .,3 -}_ _· . ,_ Jaz-: . · V ' A . · ‘ - ..' ._
· "U·' T:/` · 7}--; ··.—:'*·`·¢É* " · · -`    -·‘,,  ïlï   X
•,     ul",   ··:   _’ ' O ' àg WSI, I,  3 "  I · '_
·•' • nu.: I [lr ~ , ai-._ •À:..• . I "~. . ‘ \.. I ·, ~ J- '; `· , U ·. P.? '.' · . 
'î«·/"§"·'? /5 ' 4 È ·'î`·’ l%·`·»f"—¢ D J'? §J%"?*·€i· `?' "T ··??‘·    
â  " `}   'à   if`}, `,·Ã:f`]É¢ .'}’,` ·ÃI · '·__ ···J¤•¥«.«- . _·§"_"È_‘  __ T ·
, ·. 'g7_ '· E |`. F; X11 _ ·' · À. “"·`-  QT- ·• -· _- -;â?’;·` U ’·i J, im .*3
U ‘ QÉJ  _ _g‘= i~·_.!\";,?·';¥•3··`  ·:;ï_ _ — •=-   ‘_ _-;;·—s~· · .g "_;,î:·a,   
\°/ £ · %_'!|··"j•`·ë·' al'. " "À* _ · É`.  —_,`_   ·ù" ·· 
[ · · | ; }.·.?:· I. " ?  · `     . •' ls   L ,’• `  "
' " J ··      P "‘ ··a;.•»ï"'*,’,$§$` *;"l`.` .; ·   ··· 
. @ÈL`É}"; ·   .fî 7·'.È·:'-L' *-1- - ...»--   t ‘ .35:-'Z‘.·' ' _   L   "