Picardie Nature 17
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' PICARDIE    
    A E II R E · 
-7 sur
sur
Ie guide trimestriel du GEPOP r
H° I7 Septembre 1982 (dépbt légal 5 trimestre I982)
 
Au calendrier p.2
Le GEPOP et les états régionaux de l'environnement p.}
Informations p.8
Les oiseaux des décharges d'ordures p.l4
Les pelotes de quelques rapaces p.l8
Sachez les reconnaître p.2O
les gravelots,pluviers,bécassines,bécasse.
/\
_/I
 
GROUPE ENVIRONNEMENT - PROTECTION - OFINITHOLOGIE en Picardie - Affilié à la Fédération Française des Sociétés
de Protection de la Nature - Agréé par les Ministères chargés de I‘EnvironnemenI, de I'Equipement (Loi sur Is protection
dela Nature) et de Ie Jeunesse et des Sports - MUSEE DE PICARDIE - 80(J00 AMIENS - (C.C.P. LILLE 872.02I
Directeur de publication : Patrick Thiéry `
Président : Jean-Marie Thiéry
Q
Abonnement I an s IO H Prix du numéro 2 5 H
tasuoramemi

1
ABONNEM NT A PICARDIE-NATURE
Je ,soussigné (Mr ,Mme ,Mlle) z ..........................·....·..
  OOIOOOIOIIOOOOODIIOUOOIOIOOO•••OIOIOOOOIOCOIIOIOIOOIOIIII
  t ICOOOOOOIIIOIlillIOICOIIItillll!OIIOOOIOOOOOOOOIIIIOOIIO
Désirs recevoir PICARDIE—NATURE le guide trimestriel du GEPOP
CONDITION D'ABONNEM NT x 10 francs par an
`- Les tarifs postaux élevés grévant lourdement notre budget,
pour béneficier de tarifs postaux réduits nous sommes obligés de
séparer 1'adhésion au GEPOP de l'abonnement à PICARDIE-NATURE.
Nous vous remercions de votre compréhension
COTISATION 1982 - 1983
Je ’         : OOIOOOIOOIIDQOOIOIIIOOIOOIIO
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  x OOOOOOOOOIOOIOOUOOIOIOOOOOOIIIOIIIIOIOOIIOOIOIIIIII
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Déolare renouveler mon adhésion au GEPOP
(barres la mention inutile) .
Si vous avez changé d'adresse en cours d'année,veuillez nous
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CONDITION D'ADHESION : adhésion normale 25 francs
adhésion de soutient 50 francs
moins de 16 ans lO francs
Les adhésions courent de janvier à décembre, afin de faciliter
le travail de secrétariat nous vous serions reconnaissant de T
bien vouloir régler votre adhésion au début de 1'année . .

2
1 J1 J J1 1 J \
\U Q" il FYl)l‘lFl'
Pour chaque sortie des jumelles sont à votre disposition .
7 NOVEMBRE - Sortie dans les vasières de la Baie de Somme,
guidée par Jean-Paul Ducrotoy du Groupe d'Etude
des Milieux Estsariens et Ldttoraux. Cette
sortie est consacrée à la découverte des petits
animaux qui vivent dans les vasières.
Se munir de bottes, vêtements chauds et d'un
repas froid.
Rendez-vous fixés à 9 H. au parking du port de
pêche de St Valéry-sur-Somme et à 14 H. à la
Station d'Etudes en Baie de Somme, Villa " Les
Martinets" quai Jeanne d'Arc; à St Valéry.
(les horaires sont impératifs en raison de la
marée).
19 DECEMBRE - Ramassage d'oiseaux morts sur le littoral picard.
Rendez-vous à 8 H. place du Cirque à Amiens
à 9 H. place de l'Hôtel de Ville à
Abbeville.
à 9 H. 30. à la gare de Noyelles s/Mer.
16 JANVIER 1982 - Sortie au cimetière de La Madeleine à Amiens
Très nombreux oiseaux. ,
Rendez-vous à 9H. à la porte du cimetière.
Durée de la sortie, la matinée seulement.
(avec démontration de nourrissage hivernal)
Nos sorties sont ouvertes à tous aussi bien membres que
sympathisants .

3
LES ETATS REGIONAUX DE L°ENVIRONNEM NT EN PICARDIE
A la demande de M. Michel Crépeau,ministre de l'Envi-
-ronnement,une vaste consultation des associations d'usagers de
la Nature s'est déroulée de Janvier à Mai dans chacune des 27
régions administratives de France·
En Picardie,le G.E.P.O.P· a participé très activement
à ces Etats Régionaux de l°Environnement.Mesdames Lalande et
Marleux ainsi que Messieurs Delcourt,Sueur,J-M.Thiery,P.Thiery
et Triplet ont participé aux réunions qui se sont tenues à
Amiens,Mareuil-Caubert,Saint-Quentin,Creil et Noyon,et ont lar-
-gement centribué,par leurs communications écrites et leurs
interventions orales à l°avencement des travauxo
Le Livre blanc de 1°Environnement est un document de
56 pages qui concrétise les réflexions des associations parti-
-cipantes et a été remis à Mo Crépeau à 1°issue des travauxoll
comprend 5 chapitres:
I) Vie associative (rédactrice Mme Decoudun)
2) Milieux naturels et paysages (rédacteurs MM Maître et Vignon)
5) Faune et flore (rédacteur M·J-M.Thiery)
4) Air,bruit,littoral,eau (rédacteur M.Barjonnet)
5) Constructions humaines (rédacteur M.l'Abbé Merlette)
PICARDIE NATURE vous donne la primeur du chapitre
"Faune et flore”·
Ces Etats Régionaux ont non seulement permis aux asso-
—ciations d'exprimer au ministre leurs doléances et de proposer
des solutions à certains problèmes,mais aussi,(et je suis tenté
d'écrire ”surtout") ils ont été l'ocoasion pour elles de mieux
se connaître et d'échanger leurs points de vue.Toutefois,j'ai
le devoir de signaler l'attitude négative de certaines associa-
-ti0ns de chasseurs qui,se voyant en minorité,ont cru devoir fai-
-re venir des personnes de la Marne,ou qui,comme l°Associati0n
Picarde des Chasseurs de Gibier d'Eau du Département de la Somme
ont fait leur Livre blanc en petit comité et l'ont envoyé direc-
-tement au ministre.Des procédés aussi discourtois ne font pas
honneur à leurs auteurs et sont d'autant plus regrettables que,
lors des réunions auxquelles ils ont participé,les chasseurs
ont eu un temps de parole au moins égal à celui des associations
de protection de la Nature,je peux en.témoigner·
Les associations ayant participé à ces Etats Régionaux
estiment que ceux-ci ne sont que le début de la concertation et
ont l'intenti0n de continuer à avoir des relations suivies et
régulières,C°est d'ail1eurs dans cette intention que dès la fin
du mois de Septembre sera mise sur pieds une coordination régio-
-nale.PICARDIE NATURE ne manquera pas de vous tenir au courant
de l'évolution de ce regroupements
J-M. THIERY

4
Extraits du l1VI’€ blanc des états régwnaux de 1 ' environnement
3 - fa une et flore
INTRODUCTION
De par la diversité de ses biotopes, la livrés aux amateurs de moto verte ou pas capables de la remplacer.
Picardie a la chance de posséder une de deltaplane, La Somme concentre
flore et une faune riches et variées. toute sa pollution dans sa baie à un Concilier nature et progrès ne nous
Les zones humides au fond des larges point tel que la baignade y est inter- semble pas impossible. Nous vous
vallées, les larris brûlés de soleil où dite et que les coques que |'0n en proposons des solutions, fruits de nos
fleurissent les orchidées, la Baie de extrait doivent passer par une station réflexions, en sachant qu'e||es ne
Somme, étape importante dans la de dépollution avant d'être livrées à la sont pas la panacée. Le volume de ce
migration des oiseaux du Nord de consommation, Livre Blanc est trop restreint pour que
|'Europe. constituent des richesses nous puissions y aborder et proposer
que beaucoup peuvent nous envier. Il n'est que grand temps de réagir. des solutions à tous les problèmes.
Mais ce patrimoine nous n'en som- Nous voulons le progrès mais qu'il Certains n'ont été qu'eff|eurés. Nous
mes que les locataires, nous devrons soit mesuré et réfléchi et non aveugle exprimons le vœu que notre dialogue.
le léguer à nos descendants en aussi et destructeur. Nous souhaitons le amorcé par les Etats Régionaux de
bon état que possible Or, que consta bonheur, la santé et le confort de l'Environnement puisse continuer
tons nous en 1982 en Picardie ? Les l'espèce humaine mais qu'ils ne se dans un climat de respect mutuel et
zones humides disparaissent, |'exploi fassent pas au détriment des autres avec le souci de promouvoir le déve-
tation des gravières les remplace par espèces, végétales et animales. loppement économique normal de
de mornes étendues d'eau stérile que notre Région tout en préservant au
nulle flore, nulle faune ne viennent Ayons un minimum de respect pour maximum la nature qui nous entoure
égayer Il y a de moins en moins cette nature que nous détruisons si
d'orchidées sur les larris si fragiles, facilement alors que nous ne sommes
ACTIVITES RELATIVES A L' EXPLOITATION DU SOUS — SOL
Carrières. Galets. viviparesl ainsi que de leurs préda-
teurs Ihérons cendrés, butors étoilésl
L'urbanisation qu'entraine la démo A Certaines industries utilisent des De plus, ces travaux risquent d'accé-
graphie conduit à extraire du sous-sol galets qui sont extraits du cordon lit- lerer la pollution des nappes phréati
des matériaux de construction en toral situé au sud de la Baie de la ques par destruction du filtre sablon·
quantités importantes. Les carrières Somme. L'extraction intensive de ce neux naturel.
ainsi formées, qu'el|es soient de matériau entraîne une modification du
marne ou de craie pour la fabrication biotope par action directe sur le cou- Il est urgent de mettre un frein à la
du ciment IORIGNY SAINTE - vert végétal, mais aussi par l'affaib|is- destruction de ces zones humides qui
BENOITEI ou de sable IBORAN-sur- sement du cordon littoral qui risque. sont d'une grande richesse. Afin de
OISE, forét d'HALATTEI entraînent par porosité accrue, de modifier la réduire la consommation en sable et
une modification importante du bio- salinité des étangs littoraux: Il semble en gravier. on peut encourager la
tope. avec des retentissements sur la souhaitable de ralentir l'extraction de construction en brique, en pierre, et la
flore et la faune, par la disparition de ces galets ou méme de |'arréter com- couverture en tuiles de terre cuite.
la terre et de sa couverture végétale. Il plètement aux endroits fragiles tels d'aspect plus ioli que la tuile de béton.
conviendrait, dans toute la mesure du qu'ils ont été définis par les travaux L'ouverture d'une gravière devrait
possible, de choisir l'emplacement de la Station d‘Etudes en Baie de étre subordonnéeàl'avis des conseil·
des carrières en fonction des moin Somme. lers biologistes, des personnalités
dres atteintesàl'anvironnement.Ceci scientifiques compétentes et des
éviterait la destruction irrémédiable Gravièras. associations intéressées par la con-
de zones abritant une flore et une servation des zones : chasseurs et
faune qu'un inventaire préalable Plus grave est |'atteinte portée aux proctecteurs dela nature.
aurait désignées comme rares ou en zones humides de nos vallées par
voie de disparition. Pour les carrières |'ouverture de gravières. Trop sou- Un inventaire floristique et faunistique
arrivées en fin d'exploitation, comme vent elles ont pour conséquence de avant exploitation servira de base à la
à Saint Maximim, on peut considérer remplacer les marais où cohabitaient réhabilitation Après exploitation, les
que la durée parfois très longue de une flore et une faune variées par de gravières actuelles sont souvent mal
leur exploitation a permis l'insta|lation vastes étendues d'eau morte comme réhabilitées : soit parce que, laissées à
d'un nouvel équilibre biologique qu'i| dans la vallée de la Somme entre |'abandon elles demeurent désertes,
serait maladroit de perturber à nou AMIENS et PICOUIGNY, ou dans celle soit parce qu’elles sont transformées
veau par un réaménagement intem de l'Aisne à |'ouest de SOISSONS en parcours de pèche àla truite d'é|e
ni-sul Une étude de ce nouveau lun [Iles ont une grande part de responsa vage. Certaines d'entre elles servent
tupe sous la reponsabilité de conseil bilité dans la rarélaction des batra même de décharges sauvages.
lors biolrigistes servirait de base à une riens ltrltons, crapauds, grenouillesl
rrëlialnliiatirm adéquate de cette zorw et des reptiles fcouleuvres, lézards Il est indispensable de réhabilinzr les

5
Extraits du 11vre blanc des états régionaux de 1 ' envirormement
gravières après leur exploitation de sons, batraciens, mollusques, crusta— blables devrait étre établi dans de
telle manière qu'elles offrent toutes ces et surtout mise en réserve de nombreuses vallées picardes. Elles
les conditions requises pour abriter le chasse et de pèche. Cette réhabillta· seraient à la fois réserves de repeuple-
plus rapidement possible une flore et tion sera effectuée sous le contrôle ment et aires de repos retenant le
une faune variées Itout en sachant des personnes citées plus haut. Du gibier en Picardie. Malheureusement
que jamais cette variété ne vaudra la point de vue économique, ce type de la réalisation là l’échelon administra-
richesse initiale) : aménagement des réhabilitation est intéressant car il tif) de telles réserves est très longue:
berges, plantations terrestre et aqua- assure, par un repeuplement naturel, la commune de Sacy-le-Grand attend
tique d'espèces indigènes, repeuple- la présence de gibier d'eau autoch· depuis 1978 que le projet de mise en
ment aquatique judicieux et non limité tone sur un large territoire autour de le réserve du marais prenne corps.
aux espèces consommables de pois- réserve. Un réseau de réserves sem-
ACTIVITES RELATIVES A L' EXPLOITATION DU SOL ET DES PLANTES
Agriculture. est au contraire un progrès sur l'agri- tion de grandes parcelles, 'qui facili-
culture dite moderne. Elle nécessite, lent le travail mais entraînent des frais
Les charges pesant sur les agricul- bien entendu, une connaissance plus supplémentaires en favorisant le
teurs les obligent à chercher |'obten- appronfondie des besoins du sol et développement des parasites et des
tion de rendements de plus en plus des plantes. maladies, d’où des traitements plus
élevés. ll en résulte une utilisation fréquents. Dans le Santerre, on a vu
massive et parfois irrationnelle Les produits de l'agriculture biologi- une parcelle de 40 hectares emblavée
d'e¤gr3lS El d€ Df¤d¤itS ¤hvf¤S¤¤î!6î- que coûtent plus chers que les autres en petits pois. Ecologiquement, ces
res. Si les engrais n'ont que peu parce que les circuits de distribution grandes parcelles sont des déserts,
d'action sur la llore et la faune sauva- sont moins directs. Une amélioration les oiseaux ne peuvent y nicher ni les
ges. il n'en va pas de même des pro- de ces circuits, ainsi que de ceux lièvres s’y reproduire. Seuls y prolifé-
duits phytosanitaires. Les herbicides d'approvisionnement en amende- rent les campagnols bien à l'abri de
ont pour rôle de détruire les plantes ments et traitements rendrait cette leurs prédateurs. La sagesse conseille
adventices ; leur épandage à grande forme d'agriculture concurrentielle. ll de revenir é des parcelles ne dépas-
échelle, |‘action du vent, le ruisselle- faudrait en outre, normaliser cette sant pas 10 hectares.
ment peuvent leur faire dépasser les culture en établissant un cahier des
limites de leur zone d'action prévue. charges commun aux différentes Les instruments agricoles sont de plus
méthodes utilisées actuellement. ll gn plus large; et travaillent de plus en
Les insecticides tuent les insectes serait utile de prévoir un étiquetage plus vite. Ils font une véritable héca-
mais entraînent la destruction de précisant que ces produits provien- tombe d'animeux. ll y a toute une
nombreux oiseaux insectivores nent de culture biologique. llconvien- action éducatrice à faire auprès des
(hirondelles, perdreauxl. De nom- drait aussi d’en assurer l'enseigne· cultivateurs afin qu'ils modifient leurs
breux produits phytosanitaires toxi— ment dans les lycées agricoles. L'agrl- méthodes de travail pour les rendre
ques nécessitent des précautions par- culture biologique mérite mieux que le moins meurtrières Ibarres ou chaînes
ticulières d'emploi et détruisent de position marginale qui lui est dévolue d'envol, moisson allant du centre vers
nombreux animaux. Rien ne prouye lUSQU'à DfêS8¤î· le périphérie). Les Fédérations de
qu'il n'en reste pas dans les aliments , chasse ont entrepris cette action
consommés par l'Homme. La pré- Les travaux de remembrement ont auprès des chasseurs cultivateurs
sence de ces produits dans les eaux été, la plupart du temps conduits sans mais les résultats ne sont pes. hélas,
de ruissellement est une des causes tenir compte de leurs conséquences à la mesure des efforts entrepris.
du dépeuplement de nos petites riviè- écologiques. Celles-cl ne sont pes
res. Combien de rivieres à truites sont négligeables. L'arasement des talus _ Le recherche de terres agricoles nou-
vides é cause du lindene ou du para- détruit la flore et la faune qu|;.y velles pour remplacer celles prises par
thion utilisés en agriculture et qui sont vivaient ; en outre, il facilite le rulssel-I l’urbanisation et les equipements e
venus échouer lé aprés une averse. lement des eaux pluviales qul ravinent? conduit à la destruction das bosquets
la terre ou l’lnondent entralnantî ou e Vessèchement des zones humi-
Ces produits doivent être abandonnés l'asphyxle de milliers ds vers de terre-; des, nouvelles causes d'appauvrisse-
au profit d’autres moins toxiques, ou ou de larves d'insectes prédateurs: mant de le flore et de la faune.
de moyens de lutte biologique contra lqui sont des auxiliaires de l’agricul-.
les parasites des plantes. L'agricul- ture). L'arrachage des heleeten L'exploltetion de la foret suscite quel-
ture actuelle doit évoluer vers l'agri- chasse une faune abondante et très ques remarques. La forêt domaniale
cultura biologique, basée sur une utile Ihérissons, oiseaux insectivores, est cxplcttgd rationnellement nvcc
meilleure connaissance des besoins gibier) ; de plus, il facllite la dlsséml- tcdtctdis une tcndgncc à la mdndcdl·
des plantes. Cette dernière, faisant nation des parasites et des maladies. ture Ihétres en foret de CFlECYl. La
une part plus large à l'utilisation de l'action dasséchante du vent. ll est forét privée quant à elle, est le plus
l'humus est moins consommatrice nécessaire de replanter des haies, souvent mal employée. Tantôt laissée
d'engrais et de produits phytosanitai- sinon à leur ancien emplacement, au é |'abandon, elle perd peu à peu sa
res, elle est donc plus économique car moins dans les villages, au bord des valeur, de sorte qu'il n'y a plus grand
ces produits vont devenir de plus en chemins de remembrement, des rou- scrupule à la transformer en terre à
plus chers. De plus elle porte beau tes secondaires. maïs ; tantôt les coupes é blanc sui-
coup moins atteinte à la faune Cette vies d'enrésinements massifs contri-
agriculture n'est pas rétrograde, elle Le remembrement aentraîné la forma- bdcnt à gg détérioration, Il faut cdn-

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Extraits du livre blanc des états régionaux de l ' environnement
server la forêt paysanne, d'utw srtoses d'autres arbres Détà, on a rnts ment diminue la valeur du terrain. De
grnrtrferrcltvssefloristique et fattnistt en évidence une recrudescence de nouvelles plantations de pommiers
que. Afin rl encourager cette conser maladies du hêtre, du peuplier d'|talte. peuvent redonner de la valeur à ces
vation, il faut d'abord rattacher la et du feu bactérien, maladie qui pàtures et leur éviter d'être vendues
foret au Ministère de |'Environne rttteint les pommiers et les aubépines en terrain à bâtir. ll serait souhaitable
ment, en précisant que la forêt ne doit que les Plans d'0ccupation des Sols
pas être considérée sous l’angle dela Dans tout espace boisé, c'est la prévoient de conserver ces espaces
seule rentabilité mais aussi comme un variété des espèces qui maintient la verts, au besoin en les reboisant.
biotope à protéger. On peut donc pré bonne santé. ll faudrait abattre rapt
voir sa mise en valeur par l‘amé|iora dément les ormes morts dont la chute Les collectionneurs de plantes sont
tron des débouchés, mais il faut pren spontanée peut étre dangereuse peu nombreux mais contribuent à la
dre aussi des mesures conservatoires (mais le faire en dehors de la période disparition d'espèces rares. La cueil-
, lintitation de la largeur des coupes à de nidification des oiseaux caverntco (ette du lilas de mer en Baie de Somïne
blanc à 20 m. abandon de |'enrésine lesl et les remplacer par d'autres risque de déranger les oiseaux. ll
ment ou de la monoculture et replan espèces résistantes à la graphrose devient plus que iamais nécessaire de
tation d'espèces aussi variées que (orme des montagnes par exemple) dresser un inventaire botanique de la
possible Région qui aboutira à une liste des
R9ma"¤U€$· espèces rares qui seront protégées et
La graphtose de Vorrne champêtre it la création de réserves botaniques
sévit dans toute la Picardie. La dispa Les pommiers dans les parures por
ritton des Ortnes va faciliter le déve IGH! UE nombreux llldâ l€¤ Dëfllfîllllfâf
loppement des maladies ou des para de rapaces nocturnesl leur vieilltsso
ACTIVITES RELATIVES A L' UTILISATION DES ANIMAUX
Chasse. vreuils qui sont en augmentation. De sation de tout animal tué par acte de
même la suspension pendant plu chasse ou encore d'ordonner la sus-
La chasse a un impact direct sur la sieurs années consécutives du tir ur/e pension du permis de chasser et la sai-
faune sauvage. soit par les prélève prol0ngatron» du sanglier a permis sie réelle du fusil pour une durée d'au
ments de gibier, soit par les erreurs de une remontée sensible de ses effec moins un an en cas de délit de chasse.
détermination entraînant la destruc tifs qui restent néanmoins très fai On peut aussi prévoir la nomination de
tion d'animaux protégés (surtout des bles comités de gestion de la faune sau-
oiseauxl D'atttres activités annexes à vage ou stègeraient des membres des
la chasse appauvrissent la faune sau Plaine. associations de protection de la
vage. ll s'agit de l'empoisonnement et nature
du piégeage des animaux classés La chasse de plaine s'est dégradée
rrnursib/esn. Il en résulte une rupture ces dernières années. La désastreuse Gibier d'eau.
des chaines alimentaires favorisant la épizootie de mvxomatose, provoquée
prolifération des rats et l'extension par une personne totalement incons- Contrairement aux autres modes de
des épizooties du gibier par défaut ciente des conséquences de son chasse qui, en Picardie, n'ont un
d'élimination rapide des sujets geste a abouti à une très forte diminu- impact que sur la faune autochtone, la
atteints. Le résultat va donc à tion du lapin de garenne. Les liévres chasse au gibier d'eau effectue un
l'encontre du but recherché. D'autre sont moins nombreux eux aussi. les prélèvement important sur les oiseaux
part, certains gardes particuliers perdrix de plus en plus rares ainsi que migrateurs venant du Nord de
s'obstinent à tuer des rapaces, pour- les faisans. Du fait de la détérioration |‘Europe puisque c'est au moment des
tant protégés, qu'ils considèrent des biotopes par l'agriculture et fontes migrations que se réalisent les
comme des destructeurs de gibier. l'urbanisation et si on admet que la plus beaux tableaux. ll semble donc
Les solutions à ces problèmes pour- chasse n'est plus une nécessité vitale normal que les chasseurs français de
raient étre de mieux informer les chas- mais un passe·temps, il semble sage gibier d'eau acceptent des règlements
seurs des espèces protégées et du de réduire la pression cynégétique si de chasse en harmonie avec ceux des
rôle des prédateurs dans l'équilibre on ne veut pas voir la chasse cesser autres pays européens. Ceci aurait
naturel. ll serait souhaitable d'ailleurs faute de gibier. On peut envisager de pour conséquence, entre autres de
de protéger les petits carnivores et limlter le temps de la chasse, ou le limiter la durée dela chasse du gibier
d‘interdire la vente et |'usage des piè· nombre de chasseurs en fonction de d'eau à une période allant du ler Sep-
ges à mâchoires (certains quincaillers la superficie des territoires de chasse tembre au 31 Janvier
de la Somme vendent encore des piè· des associations, ou encore définir un
ges à poteau, dont l'usage est pour- prélèvement maximal autorisé On A gibier européen, règlements euro-
tant interdit Il ainsi que des pièges pourrait aussi augmenter la surface péens Les associations de protection
dits ··à nrorneauxu et ··à grrvesrr des réserves dans chaque associa- dela nature souhaitent voir le Gouver-
tion, arrêter de chasser la perdrix pen nement ratifier le plut tôt possible, les
Grand gibier. dant quelques années, supprimer les conventionsinternationales comme la
enclaves. et déterminer une surface ··ConvenIion re/arrve aux zones humr
L impact de la chasse sur la latine est minimale de territoire rle chasse Afin t/es rfrnrportance internationa/e parl:
rltllerent suivant le type de chasse de combattre le braconnage tl serait ru/rèrermzrrr comme hab/tats de la
Les plans de tir préconisés dans lst possible d'a55ermentercarr;tins mt-am sarrvrrgrrretr (Ratnsrtr l97ll ainsi que
""·‘$$9 al' Il'•'""I lllblüf (ml EU llfl ülittf hres (fes sociétés de protection de la la ·Conventrort sur la conservation
bénéfique sur les populations de che nature, ou d'inlerrfire la contmerciali rles espèces rrrrqrnrrrces appartenait!

7
Extr .
aits du livre blanc des états régionaux de 1 ' env1rozmemént
a la faune sauvagew (Bonn 2J Juin mesures urgentes s'imposent afin de ces vivants afin de les faire naturalr
l979l et que la ~Cr1nvr-ntmn re/arrvn rétablir une pyramide des âges et un ser Ahn du soustraire les taxidermis
fr la r.onsr>rvarmn r/e la vn sauvage et rapport mâles femelles normaux. tes it toute pression dela part de leurs
du mr/reu naturel de /'Eur·ipr» (Bonn- interdiction des chasses à courre en clients éventuels, on peut envisager
19 Septembre 1979l. temps de brame et de mue, chasse |'emploi d'un registre sur lequel cha
autorisée du ler Octobre au 28 que taxidermiste inscrira pour chaque
La chasse au gibier d'eau est cells- qui Février, obligation de prendre un cer animzrl apporté la date et le lieu de la
bénéficie du plus grand nombre de tain nombre de ieunes animaux capture ou de sa découverte ainsi que
dérogations aux lois de la rltasse |usqu'à ce qu'un recensement ait le nom etl'adresse dela personne qui
chasse de nuit, par temps de neige montré que |'équilibre est à nouveau apporte l'anima|. Chaque animal natu
avec des appelants Ces dérogations rétabli ralisé portera une marque numérotée
sont sources de nombreuses erreurs (bague ou agrafel correspondant ati
de détermination, de plus elles enlé La matorité des associations de pro numéro d'inscription sur le registre
vent à ce type de chasse son carar: tectton dela nature souhaitent l'inter Ce registre sera présenté aux autori
tère sportif et laissent peu de chance diction pure et simple de ce modelde tés compétentes une fois par an
au gibier (les tableaux réalisés cet chasse et, dans la mesure où il serait
hiver dans certaines huttes le prou nécessaire de contrôler les popula Gibier d'êlevage.
ventl. tions de cervidés, son remplacement
.par le tir sélectif à balle et à |'affût La diminution du cheptel-gibier a con
De nombreuses huttes se trouvent avec contrôle par présentation des duit ala réintroduction de gibier d'éle
placées sur le domaine public mari mâchoires à la Fédération de Chasse vage Cette pratique offre certains
time ce qui. en périodes de vacances, inconvénients · ce gibier, élevé dans
peut être source rfaccidents Fourrure. des conditions artificielles s'adapte
mal à son nouveau biotope : l'intro
Le gibier d'eau doit être traité comme La mode de la fourrure est responsa duction de gibier semi — domestique et
les autres gibiers ; même s'î| apparait ble dela diminution sensible de certai qui n'a subi aucune sélection naturelle
encore nombreux, certaines espèces, nes espèces . écureuil, petits carnivo— constitue une veritable pollution
canard siflleur par exemple. sont en res La protection de ces espèces et génétique. D'autre part, les antibioti
diminution. Pour ces raisons, les asso- |'intérdiction du piégeage sont souhai ques utilisés dans leur alimentation
ciations de protection de la nature tés par les associations de protection contribuent à la multiplication de sou
demandent la suppression des déro— de la nature ches microbiennes antibiorésistantes
gations dont bénéficie la chasse au qui seront disséminées lors du lâcher
gibier d'eau. Elles demandent aussi Rage. de ces animaux dans la nature. Les
que la chasse ne soit plus autorisée làchers de gibier d'é|evage quelques
sur le domaine public maritime. Les Dans le cadre de la lutte contre la rage semaines avant l'ouverture sont à
chasseurs de gibier d'eau demandent vulpine, la destruction des renards par proscrire,
le statu quo en matière de tir de nuit, gazage, déterrage, empoisonnement,
de dates d'ouverture et de fermetu— piégeage a eu pour effet de perturber Depuis quelques années se développe
res. de chasse à la hutte et d'utilisa l'équilibre biologique au profit des ron- dans la région une nouvelle forme de
tion d'appelants (il faut rappeler à ce geurs. Il semble préférable d'y substi- pêche · le parcours de pèche à la
propos que seul le canard Colvert est tuer un programmé de vaccination truite très souvent en eau stagnante
toléré comme appelant, les autres antirabique, ainsi que cela se pratique d'ailleurs, alors que la truite est un
espèces sont interditesl. en Allemagne. Plusieurs procédés poisson d'eau courante IAHGOEU
peuvent étre utilisés : capture puis VES. près d'AM|ENSl. lls'agit de trui
Venerie. vacccination (des ieunes en particu- tes d'é|evage et la salmoniculture a
lierl appareils à vaccination automati pris un large essor en Picardie. La con
La chasse à courre, dont ses défen que, ampoules de vaccin en verre très centration de ces poissons dans les
seurs disent qu'e|le ioue le rôle des fin dissimulées dans des proies. bassins d’é|evage favorise le dévelop
grands prédateurs disparus, a perdu pement des maladies qui peuvent
beaucoup de sa noblesse. Caravane Entomologîe. envahir le cours d'eau en aval de la
bruyante de voitures lancées sur les pisciculture. D'autre part, les mouve-
chemins forestiers, de la mi- septem- Les collectionneurs, entomologistes ments de ces poissons attirent des
bre à la fin mars la chasse à courre en particulier, sont responsables dela oiseaux · mouettes ou hérons qui dès
l’"°d€f"€ Esl r¤S¤¤¤$¤l¤l€ de nom diminution d'un grand nombre lors sont classés nuisibles par certains
breuses infractions à la législation dwnsecres, |__g|ig(gdg5i|15gc[g5py°(é pisciculteurs et tués au fusil ou au
Chasse €" 899l°'"é'¤ll°" W dans des gés pourrait étre complétée par des piège. Au lieu de détruire ces oiseaux
propriétés privées. bris de clôtures. arrêté; prérgcrorawr après cgnsntta. n'est·i| pas plus logique de protéger
Usage dimmes à leu à f)'°"l""llé des tion des associations de protection de l€S bassins DB! GES filets OU l0tl( ôulfe
habitations. Plusieurs municipalités ta nam,8 chargées dggtabttr un gwen dispositif destiné à effrayer les
de |'Oise ont pris des arrêtés interdi [atm des ;,W,méb,éS nigcatr, 7
sant la chasse à Courre sur le territoire
de leur commune Taxidermie. Ces rtnirnaux rfélrivage, mt sauvages
mi-domestiques permettent d'évo
l~·€ plus QVBVC €$l (IUC la lECll@lCll€ des Lg désir rj'3v(1|r tjftgz 5t)i deg anttngux (IUE? lllilllllêflëllll lC$ Dlûlîlèlllfîfi DOSÉS
beaux trophées aboutit à rléséquilihrer rmrnratrsèg atmutrt à Certains pxcès par les ariirriaux rlornesliques
totalement la population des rervidés. hrncrirtrxagn, (fE§lfUl`(|0ll d'0iseaux
rl y a trop de jeunes el dt>(1¤t`l\t*s f"l DHS prntéqrgs, (.Off8ill0S [)et50l\ll€S 0l'1l
tisse: de mâles r•-prorlur·teur·= Des rtppnrtri it rles taxtrterrntstes des rapa

8
· CAMPAGNE NATIONALE POUR LA SAUVEGARDE DES
MILIEUX NATURELS.
La FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE
LA NATURE lance une campagne qui a pour but, à gravers la vente
de vignettes et de timbres , de récolter des fonds pour acheter
des milieux naturels sur proposition des Associations Régionales
qu'elles géreront par la suite.
Il ne s'agit en aucune manière d'opérations grandioses,
visant à acheter à tour de bras des terrains, mais de choisir
ceux qui sont les plus menacés et qui correspondent à un intérêt
de sauvegarde du patrimoine naturel et qui grâce à la vigilance
des Associations de la F.F.S.P.N. pourront continuer à vivre.
Ces vignettes ont une valeur de lO E , 5O E , 1OO H ,
25O E , 5OO H, elles sont disponibles par correspondance auprès
de : F.F.S.P.N.
57 rue Cuvier PARIS 75231 CEDEX O5
FIFOSIPONI
La Corderie Royale B.P.263 17305 ROCHEFORT CEDEX
G.E.P.O.P.
Musée de Picardie rue de la République BOOOO AMIENS
La F.F.S.P.N. étant reconnue d'utilité publique,
chaque donateur recevra un reçu lui permettant de déduire la
somme de ses impôts jusqu'à 3 % de son revenu imposable.
De nombreux exemples de réalisations de ce type ont eu
lieu dans divers pays européen notamment en Grande—Bretagne et
en Belgique.
Nous devons tous selon nos moyens participer à cette
campagne.
CHASSE A LA GRIVE
Le tribunal administratif de Bordeaux vient de donner raison aux
associations de protection de la nature. I1 vient d'annuler les
arrêtés préfectoraux qui avaient prolongé la chasse à la grive au
mois de mai 1982.
Il est à regretter que les grives ne connaissant,pas les lenteurs
de la justice française, n'aient pas retardé de quatre mois leur
migration pour échapper au massacre.
..... WFORMATIONS .

10
FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE LA NATURE
cc>MM¤5sI0~ DE •¤¤0TEcT¤0r~a DES OISEÀUX
,. sv. nus cuvusn. vs-sinus <v-I
‘ le 15 juin 1982
' - Communiqué de presse -
UN RE_CUL DE 20 ANS DANS LA POLITIQUE FRANCAISE
_ DE PROTECTION DE LA NATURE
r ' a·.:\
Sin `:Èà\ Un an a rès le chan ement oliti ue, le bilan de la estion de la
g P 8 P *1 8
lêîï ‘•·¤~ Q, · · I
(·,_&u“2_ x ·_`~ nature et de la politique de la chasse est un constat d échec totaL
" _`/F _ L I _ Plus soucieux d'écouter les voix des chasseurs, et parmi ceux·ci
\·\ _   les plus rétrogrades, le Ministère de l'Environnement ne laisse
  ' pas de nous surprendre en offrant l'image consternante d'u.n pou-
voir incapable de résister aux chantages politiques les plus déma-
Egs (mu) de la CGECCE g0giqueB_ _
En quelques mois, ·les chasseurs ont obtenu :
F — l'autorisation de chasser les Grives en mars,
a lq a - l'autorisation de chasser les Tourterelles en mai,
P ~ - ils sont sur le point d'0btenir la légalisation de certaines
chasses dites traditionnelles : captures massives de passereaux
i · au moiren de filets, de lacets et de matoles, chasse en période
 ’g' de reproduction, etc...
"'· `-`J1
É`; _ "TLîè· _ Le Ministère de l'Environnement, ce faisant, viole la Directive
"     européenne de Bruxelles signée par la France et s'apprète à ren-
É "    dre caduques, voire dangereuses les grandes conventions européen-
J' · ·    _ nes règlementant la protection de la nature.
T_`fl Les chasseurs de France dans leur ensemble font actuellement
•«..·J · · . · ·
"""   pression sur le Ministère et sur les Parlementaires pour que soient
47 ratifiées les Conventions de Bonn (Conservation des espèces migra-
· trices) et de Berne (vie sauvage et milieu naturel), moyennant quel-
ques "réserves" dont on jugera la gravité:
- légalisation des chasses traditionnelles au moyen d'engins de
capture tels que gluaux, filets, miroirs, pièges, trappes ,,,
- déclassement de l'annexe II (espèces strictement protégées)
de plusieurs espèces de petits échassiers et de la Buse variable.
Le Ministère de 1'Environnement cèdera-t-il à ces pressions ?
Devant cette situation dont la gravité n'échappera à personne, les
associations signataires de la présente affirment leur attachement
au respect de la loi sur la protection de la nature du 10 juillet 1976
_ ·_`1__h et en particulier :
` · ;· i·€-;.·*É·;ëï= -3 ·
' ·"'   -   è_éè"·;··· - interdiction de toute chasse pendant la période de nidification
":°· ` gi;   ·, et de reproduction, soit du 28 février au 15 août,
J ~`__  ÃÉ , ·` ` - respect des Directives et Conventions Européennes,
  _;__ - intangibilité de la protection des espèces citées dans la Direc-
I ` tive de Bruxelles, en particulier celle des rapaces, Q
I
L
F. I. F1-   si, ·/‘
gl?·:a•~
QRE€N'PE¥I¢6'  ‘°°
oz * v` 2-_,
/ GUIIIIW `
, , _ INFORMAIIONS . . . ul .( QNFO.

11
Il n'y a qu'unc· seule verité,
O
Dans ce domaine, elle est dictée par des impératifs biologiques
dont la loi de I976 avait su tenir compte.
q Ceux qui trahissent leurs engagements électoraux pour gagner
les suffrages des mauvais chasseurs comm·:ttc·nt une grave erreur.
L.'avenir n'appartiendra pas à ceux qui bradent notre capital nature
sous la pression des fusils,
É ` LES PROTECTEURS DE LA NATURE DE FRANCE
   
·| Associations signataires :
I I AMIS DE LA TERRE
AM.IS DES RENARDS ET AUTRES PUANTS (A, R.A. P.)
COMITE NATIONAL DE LA PROTECTION ANIMALE (C. N. P. A.)
FEDERATION FRANCAISE DES SOCIETES DE PROTECTION DE
LA NATURE (F. F. S. P, N.)
FONDS D'INTERVENTION POUR LES RAPACES (F. I.R.)
GREENPEACE
®   Jeunes ET NATum—: (J,N,)
·- ·' JOURNALISTES-ECRIVAINS POUR LA NATURE ET L'ECOLOGIE
(J. N. E.)
LIGUE FRANCAISE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX (L. P. O.
LIGUE DES DROITS DE L'ANIMAL
_ RASSEMBLEMENT DES OPPOSANTS A LA CHASSE (R.O. C.)
x \ SOCIETE NATIONALE DE PROTECTION DE LA NATURE (S. N. P. N.
p- SOCIETE PROTECTRICE DES ANIMAUX (S. P.A.)
  WORLD WILDLIFE FUND FRANCE (W.W. F. FRANCE)
‘I
Il] mu llumnv  , WWF
, _ JNFORMAHONS ..... INFO

12
UNE RESERVE AU HABLE D'AULT ?
par François SUEUR
Le 12 juin 1980, le Préfet de la Somme Jean Rochet
transmettait au Ministère de l'Environnement et du Cadre
de Vie une note intitulée "La mise en réserve naturelle
de l'étang du Hâble d'Ault (Somme)". Celle-ci présentait
brièvement les différents intérêts de ce site : esthéti ue
(cote 1), géologique et botanique (cote M), zoologique ?oote
9) soit une cote d'ensemble de M. Il faut remarquer que
l'étude de Monsieur Duval au point de vue zoologique (en
fait seulement ornithologique), étude sur laquelle s'appuie
la note préfectorale, ne faisait que reprendre les données
d'un rapport de la Section 0rnitho du GEPOP.
Lors de sa séance du 16 juin 1980, le Comité Permanent
du Conseil National de Protection de la Nature conclut qu'il
n'est pas nécessaire de créer une "réserve naturelle" puisque
l'intérêt de cette zone est essentiellement ornithologique
(dans l'état actuel de nos connaissances). Une "réserve de
chasse" (interdiction de chasser) pourrait cependant être
établie à condition toutefois que la protection s'étende
non seulement à l'étang du Hâble d'Ault mais également à
toute la zone comprise entre celui-ci et la mer.
Une enquête publique sur un projet de création d'une
réserve naturelle au Hâble d'Ault est ouverte du 21 septembre
au 9 octobre 1981 en mairie de Cayeux—sur—Mer. Pour le GEPOP,
Claude Delahoche, alors Président intérimaire, approuve sans
restriction l'idée d'une réserve. Toutefois il émet quelques
réserves sur le projet lui-même. En effet, si celui-ci intégre
la portion de terrains comprise entre l'étang et la côte, il
ne concerne pas les deux pointes sud du Hâble d'Ault. Notre
Président intérimaire fait également quelques remarques sur
des zones à inclure dans la réserve, l'activité "ohasse"
autour de celle-ci...
Depuis cette enquête, il semble que comme dans le cas
du Parc Régional de Picardie Maritime, les projets soient
revenus au point de départ alors que de nouvelles observations
rehaussent l’intérêt de l'ensemble de la zone :
- 2 Coléoptères, Chlaenius spoliatus et Chl. chrgsocephalus,
trouvent ici leur limite nord de répartition en France
(F. Sueur) ;
- nidification du Grand Cormoran Phalacrocorax carbo en 1982 :
1 nid le 16 mai (A. et G. Duhamel), 2 jeunes de l'année
notés le M juin (F. Sueur) ; il s'agit du seul point de
nidification de cette espèce en Picardie.
La création d'une réserve aux limites cohérentes s'avére
donc nécessaire.

13
CANCHON NATURELLE REGIONALE ED PICARDIE
( A pérpos d'éch péro et pi d'éch qui y'éreu à 1'int0ur )
air : coér à f0aire...
d'apreu G. Servat.
Cette chanson est extraite de CH'LANCHRON,éch jornal picard
CH LANCHRON, 5 route éd Bélloé, Bourseville 80130 FRIVILLE .
Emvxmxn z
Evneu vir, a n'est point tchér, Y'éT? des Sèryes ?iC8P§€S
Chés Picards in bourgerons ; ESPPE POU? Ch€8 P€PiSi€¤8
Évneu vir’ i y«én 3 coér, In habiDur' "campagnarde",
pas Picard. in vrais cOtr0nS_ Seulmint chu fièn i sro d'din.
Des jux picards su chés plaches,
··O°O°°" D0t—tchuisine éd Picardie,
Vu qu'oz ·t0emes éd trop betes De? ¤1襤h¤1t¤ açhï'amaCh€
pour noz atriveu des SOUS, Fletches pour ches ahurisn
A Péris, ches technocrétes —--0o0Oo00—--
il ont décidé pd? nous. _ _ l
Ichi O frons eunu réSèrve’ Im sabots, ches perisiennes
A ramaro des m111¤¤$, ï Varons f¤¤1r' dvp-v¤¢ri¤ s
ChOr_rac€ 1 faut qu·O l·préSérve' I varons ticheu dol-laine
, renc procégeu chés cons. gi “;î°°°: îï°° :°;bi°:t
u car es — onne e
'°'°°°O°°°'“' Si ch‘visiteux din sin gràn
A foait trouos ans qué chl‘aff0a1re I 11 Plote °“¤'_°aCah“°t°
In S·cret il 1.Ont prépérèe ; I li cantro s'pieut‘ canchon,
Nous qu'0z éroèmes du l'savoér ---0oo0o00—-—
1 ¤'1'ons seu qu'1'énèe passée. I V
Jin quiqu' temps, din chés commeunes, E Tant qni li sont, n ont qu a Ioaire
pas minteùx in bxeux habits U? ¤¤¤¤§ 1¤_*1¤ ¤¤r¤¤+· _ ,
Qui vo promét'té la -1emng D Où Q¤ 1 m¤€£r0nB ches grand mere;
I Varons din chés mair'ries, if V}:Pi¤ï,cɤùvânn Èî?1;ç,&1
0 e ou 0 ec a 0 re,
———¤0¤O0¤0··· A q¤1q¤' tchi1o¤ét' d‘ichi :
Chès conseilleux pi chés maires g;¤• çg]“TRALg au ¤ucg§1r,
I s'r0nt tél'mint ébleuhis, édgu l•ga1éBe éd pi¤1y_
Eq sans tracheu des histoères
D'eun' seul' vouo 1 dir0ns`Ouiï —--0oo00oo---
I feut comtinteu tout l'monrne, Un hiaù Pérc’ a s•1naudjure,
Chés manchons pi chés cacheux, L yoéro chéa députés,
Peut point qu'ech1 harnu i gronde : Ech liniaaa 6d la gérante
peut 'é°a6°" ches v°teux' ï Aveuc ses cinieùx dorés.
---o0o0000--- É É1 pire ch«eBt qunest b1è:.i¤i¥°u;ît
Mers i r'j0indro chês hassures, i ê:?:BïÈtïaâ:?îc:; È :,î::rOu;8în '
A n'impéqu‘ra point ch'bét0n, _ qu'°z est u con qu,à Péria 7
Y'èro des pércs à voêtures, [ __ÉO°°OO0O___
Des horzains à pécaillons. `
P1 pour chés batieùx à voéles, I 0 poroêmn coêr gramin dire,
ges'hicù¥ plans d'iU9tP9UT ¤hê¤ 6P¤¤» Q n•5r¤êm• jamoaig fini ;
dz h°t°1°·à °h°¤q ° °°1°°• Em p1eut' cnnchon el éspire,
Des cunpinj tous les chint pos. I Est essen long pour 1n_n«hui_
---°O°0°0°--- â R0 poéyi, n‘main 0 t'mstch1l1e
Mérlin 1 tro des aftoaires A ::¥;évÉ:;2gsàtggéêaîîïîîiîîs :
Pi Monssieu Hamouth étou , t. 1 è
Chés Ioégnanx du Hérq-inzérra Ch'est comme en qu o a mons bi n.
I s'r0nt céléh' tout partout. ···0¤0¤0000°···
Chè SPO étou "\’.Ch\1lÈ·l|!`Él-1E" FLORIMOND DU BOUT DIAMONl1‘—'
Pvvr 0 Y`°'° des m°°6°¤B I ÉB0rsévi11e, in Vimeù.Ã
A d'où qu'o vindreu à 1‘pel1e
Des intrèes d'éspositions.
---oo0Oooo———

14
LES OISEAUX DES DECHARGES D'©RDURES
par P.Triplet
Introduction
La société de consommation actuelle est connue pour
avoir anéanti plusieurs espèces d'oiseaux et pour avoir entraî-
né la diminution des populations d'autres espèces auparavant fort
prospères.
Dans le même temps différents groupes d'animaux ont
su s'adapter aux modifications importantes apportées par notre
monde moderne et quelques un  ont été rangées récemment dans ce
que certains appellent pudiquement les espèces à problèmes.
Une grande modification de l'environnement a permis
l'explosion démographique de quelques populations d'oiseaux
(goëland argenté, mouette rieuse, étourneau sansonnet, corvidés...):
la création de décharges d'ordures leur a en effet apporté des
ressources alimentaires presque inépuisables en hiver. L'effet a
été immédiat : les effectifs fréquentant ces sites n'ont plus
connu de limitation due à la pauvreté des ressources alimentaires,
ce qui leur a permis de passer maints hivers sans diète forcée.
Les oiseaux non sélectionnés naturellement ont ainsi augmenté leurs
effectifs nicheurs d'année en année. Les cas les plus typiques
concernent les oiseaux cités plus haut.
I — Exemples locaux
La Somme possède quelques décharges différemment appréciées
par les oiseaux. En les ayant visitées l'une après l'autre,
nous avons pu définir les caractéristiques propices aux Laridés
(Goëland argenté et mouette rieuse notamment) groupe le plus
communément observé sur ces sites :
- les décharges fréquentées se situent près d'une
vallée permettant facilement l'accés des oiseaux à l'intérieur des
terres ;
- elles reçoivent quotidiennement des déchets divers
en quantité importante.
Ces caractéristiques sont notées sur des décharges
telles que celles d'Abbeville et de Sains-en—Amiénois, cette
dernière recefant les poubelles d'Amiens.
La décharge de Boismont n'est que peu occupée, bien
qu'en bordure de la vallée de la Somme, car elle reçoit des déchets
en sacs plastiques épurés des matières organiques par les autoch-
tones habitués à un recyclage au profit des animaux de basse-
cour. La décharge de Doullens ne nous a permis aucun contact lors
de l'hiver 1980-1981 bien que des oiseaux remontent partiellement
la vallée de l'Authie. Des observations dans les prochaines années
permettront une meilleure compréhension de cette absence.

15
II - Occupations des décharges par les Laridés.
Selon les conditions propres à chaque décharge et
nous prendrons pour exemple celles de Sains-en-Amiénois et
d'Abbeville, les oiseaux réagissent différemment.
— Sains-en—Amiénois
Etant donné l'importance des rebuts ménagers apportés, les
goëlands argentés fréquentent ce site toute l'année avec bien
entendu des effectifs particulièrement bas pendant la saison
estivale. Ainsi le 22 juillet 1980, nous n'avons noté que 48
individus dont ll de première année. La population demeurait
sensiblement identique le 7 août avec 57 oiseaux dont 16 de
première année. Le nombre resta particulièrement faible jus-
qu'en octobre (moins de 100 oiseaux) et fluctuait ensuite selon
les conditions atmosphériques, les vagues de froid apportant
un contingent d'oiseaux très élevés : jusqu'à 5000 en janvier
1981 (0.Hernandez)
Le cas de la mouette rieuse en ce lieu est beaucoup
plus classique : elle ne commence à fréquenter la décharge qu'en
octobre, époque à laquelle un nombre d'oiseaux de plus en plus
élevé entre à 1'intérieur des terres. Aucune mouette n'était
notée en période estivale 1980 bien que ce laridé soit rencontré
en permanence dans l'Amiénois.
— Abbeville
S'il est plus délicat de définir le statut du Goëland argenté
et de la Mouette rieuse sur la décharge d'Abbeville, un fait
curieux peut être constaté en comparant les habitudes des deux
espèces sur lesddaux sites :
A Abbeville les oiseaux quittent régulièrement la décharge pour
gagner quelques mares proches ou elles se désaltèrent. Cette
dépendance vis-à—vis de l'eau n'existe pas à Sains où les laridés
s'abreuvent sur place dans les flaques existantes. Cette relative
indépendance vis-à—vis du milieu aquatique pur leurs évite de
longs déplacements vers la Vallée de la Noye située à 5 Km du site.
Notons qu'ISENMAN (1978) signale que les Mouettes rieuses doivent
boire impérativement après avoir mangé. Dans le cas présent cette
espèce exploite donc les possibilités locales et seuls quelques
dizaines, voire parfois quelques centaines d'oiseaux s'observent
dans la Vallée de la Noye, vers l'Ecole du Paraclet, mais on ne
peut être sûr que ce sont les mêmes oiseaux qui fréquentent la
décharge.
III - Modalités de énétrations des Laridés
à 1'intérieur des terres
(|I_
Nous n'approfondirons pas ce sujet qui a déjà fait
l'objet d'un excellent texte malheureusement inédit de¤D.MASSON,
dans le cadre d'une étude à long terme menée par la Section
Ornithologique du G.E.P.©.P. sur ce sujet.
Retenons simplement que les laridés effectuent un
aller—retour quotidien du dortoir de la Baie de Sommme vers les
décharges, selon les observations effectuées jusqu'à ce jour,

16
l'hypothèse d'un dortoir dans la vallée est à exclure.
. Les oiseaux se déplacent en suivant la vallée et leur
vitesse de vol de retour vers le dortoir augmente au fur et à
mesure que le jour décline. Ainsi les déplacements nocturnes
bien que nombreux et réguliers ne constituent pas l'essentiel
des vols.
IV - Les autres espèces
Maintes espèces profitent également des rebuts ména-
gers et beaucoup sont d'ailleurs connus pour les problèmes posés
par leurs populations en expansion ; il suffit de se souvenir
de l'Etourneau sansonnet, des Corvidés (choucas, corbeau freux,
Corneille noire), ainsi que, dans certains cas du Moineau domes-
tique pour ne prendre ques exemples locaux. Notons par ailleurs
la tendance présentée par le Goëland cendré à suivre ce même
comportement. Enfin le Milan noir a fait l'objet d'observations
de parades nuptiales le ler Mai 198O sur le bois de Cottenchy
proche de la décharge d'ordures de Sains-en-Amiénois (E.Delval ,
P.Triplet). L'expension de cette espèce est à mettre sur le compte
de ressources alimentaires telles que les décharges.
Conclusion
ISENMANN (1978) a montré que sur un dépôt d'ordures
les matières utilisables par les Laridés constituent 2,5 % du
poids total. Ce chiffre indique le gaspillage énorme caracté-
ristique de notre société, incapable de gérer ses ressources
alimentaires, ce qui provoque une fonction importante sur le
milieu pour tirer le maximum de matières consommables. Certes
quelques oiseaux en profitent et leurs populations sont floris-
santes mais dans bien des cas, ces oiseaux qui nous débarassent
de nos déchets alimentaires prennent les sites de reproduction
d'autres espèces telle la Sterne de Dougall en Bretagne.
(GUERMEUR et Mommœ 1980)
A l'extrème on peut supposer une diminution prochaine
du nombre des espèces associées pour les raisons invoquées ci-
dessus et pour d'autres causes, à une augmentation spectaculaire
des populations de quelques espèces au spectre d'adaptation très
large, ce qui n'est pas souhaitable pour notre patrimoine naturel.
Nous remercions E.DELVAL et O.HERNANDEZ pour les observations
qu'ils nous ont communiquées ainsi que P.ETIENNE pour l'illustra-
tion.
BIBLIOGRAPHIE
DUHAUTOY L. (1979) Mise au point sur les incursions de Gcëlands
argentés (Larue Argentatus sp.PL.) en Ile-de-France.Le Passer
16 : 29-41
GUERM UR Y et MONNAT J.Y.(l980) Histoire et Géographie des
oiseaux nicheurs de Bretagne. Ministère de l'Environnement et du
cadre de Vie - Direction de la protection de la Nature.
ISENMANN P. (1978) La décharge d'ordures ménagères de Marseille
comme habitat d'alimentation de la Mouette rieuse (Larus ridibundus)
Alwâa 46 (2) 151-146

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En haut: goéland argenté
Au centre: mouette rieuse
En bas: choucas des tours
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18
SACH LES RECONNAÃTRE
LES PELOTES DE QUELQUES RAPACES
par P. Etienne et P. Triplet
Les pelotes sont parfois difficiles à attribuer à une ou
l'eutre des espèces de rnpace diurne ou nocturne. Nous avons donc
pensé qu'il était bon d'aider chaque promeneur à déterminer les pelotes
qu'il trouvait.
Les dessins indiquent la forme la plus régulièrement trouvée
pour cheque espèce mais on gardera H l'esprit que la forme et la
taille peuvent varier selon le nombre de proies ingurgitées.
Tout lot de pelotes envoyé au G.E.P.O.I. fera l'objet d'une
étude et d'une réponse accompagnée des principaux crânes trouvés.
_ .. .....î...ï_....
ESPECES Caractéristiques 2 Principaux sites : Abondwnce des 2 Statut dans la
2 de collecte : pelotes 2 Somme
CHOUETTE HULOTTE 2 Généralement dans; peu nonbreuses2 très répandue
: les bois de feuilo sous chuqwe : dans tous les
2 les au pied des : arbre, cur BLLQ bois et même en
2 arbres présentant: chunge réguliè+ ville (Amiens)
2 des touffes de 2 rement de 2
2 lierre 2 reposoir 2
HIBOU MOYEN—DUC 2 bois de conifères; jusqu'à plusieurs APPOTÈ hi-
; g dizaines, car g vernal d'oiseaux
g g les oiseaux ; étrangers.
g g fréquentent les Effectifs nicheur
; ; mêmes arbres ; probablement
; g plusieurs jours important.
: g d8 suite g
HIBOU DES MARAIS 2 phragmitaies, ; très variable ; régulier en
; talus, champs, g de l pour un g hiver, a niché
; friches ... : oiseau de pas-; sur le littoral
g g sage à plu- ; et dans l'amié—
g g sieurs dizaines nois.
; g pour un dortoir
: : fixe g
—··—···--—---·—··—·—-——··— 2 —-——————————--—·-· 2 ——·—————·——·—·— 2 ·———··——···—····
CHOUETTE CHEVECHE g dans arbres creux; faible, mais ; statut peu
; ruines, trous des; absence de ; défini.
; vieux murs ; précisions dans Très commune
; g la Somme g dans le
2 2 g Marquenterre.
CHOUETTE EFFRAIE t 0lOCh¢1B g1`3I1g88,! plusieurs 2 présente dans
f PïS€Q¤¤î¤T9» = centaines 2 chaque agglo-
* Brenïers •·· ‘ 2 mération (ou
2 2 2 presque)
FAUCON CRECERELLE 2 clochers, 2 faible : régulièrement
2 vieux arbres : : observé, peu
: 2 : d'indices de
: 2 : nidification

19
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CHOUETTE HULOTTE 11113011 MOYEN—DUC
( Strix aluco ) ( Asia otus )
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rmaou DES MARAIS CHOUETTE CHEVECHE
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FAUc0N CREGERELLE ·¢·
( Falco tinnunculus ) `
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Pascal ETIENNE

bAC|—|t·.A LES 20
 
RE<ï NNAITF2Eït ~·m~
D TRIPLET
O
GRAVHLOTS Ef FLUVIERS
GRAND GHAVEL<T (Charadrius hiaticula)
Il porte une large bande pectorale noire.©n remarquera le bec
orange a pointe noire et au vol une bande nlaire blanche.Les
pattes sont oranges.
Nicheur occasionel sur le littoral picard,i] forme des bandes
parfois tres nombreuses un migration.
PETIT GTAVELMT (Charadrius dubius)
Il ressemble un precedent mais les ailes sont uniformes(sans
bandesalaires),le bec est uniformement noir et les pattes sont
jaune claires.ll niche regulierement dans notre region et notan
ment sur le littoral.Son installation·est facilitee par les gra-
vieres et les bassins de decantation qui lui fournissent des
élements fav©rabl*s à la nidification.ll n'est jamais observé
.en grand nombre lors des migrations.
· GRAVELOT A COLLIN? lhTERH©NPU(gharadrius alexandrinus)
Son nom indique sa principale caraetéristiquezson collierinter-
rompu plus sombre chez le mâle que chez la femelle.Le plumage
est plus clair que celui des deux espèces précedentes.IL posséde
une bande dlaire blanche.
Les effectifs nicheurs tendent a augmenter sur le littoral
PLUViHR [MRE (Iluvialis apricaria)
On remarqu·ra le dos aux reflets dorés et la bordure blanche
continue sur les flancs.Le dessous des ailes est uniformement
clair.ll est observe reguIierement,parfois en grand nombre lors
des migrations.tl stationne volontiers sur les labours et n'est
que peu observe sur le littoral.
PLUVIMR AHGdhTm(Pluvialis sguatarola)
il ressemble au précédent mais le plumage est plus gris.La bande
blanche s'arrete au niveau du cou.Contrairement a.l espece prece-
dente il pode une bande alaire claire et une marque sombre aux
aisselles.ll est commun sur le littoral picard.
LES BECASSINMS ET BMCASSE
BECASSINE DLS MARAIS (Q§lll£â£Q.âàlLlQ2EQ)
C'est la plus commune des oécassines.©n la rencontre dans les
marais,les prairies humides où elle reste tres discrete parce que
farouche.Son plumage couleur terre la camoufle souvent dans la
végétation ambiante,son long bec lui permet d'aller fouiller dans
la vase a la recherche d'animalcules.Le plus souvent il faut la
lever devant soi pour l'observer,on remarque alors Son vol gn
zig zag ainsi que le cri qui ressemble etrangement a un baiser
émis à l'envol.Ces deux critères la distinguent des autres
espèces.Des cas de nidification sont rapportes dans la Somme.

21
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Pluvier argon té  
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Tluvicr doré

22
BECASSINE SOUHDE (Lymnocryptes minimus)
Beaucoup plus petite que les autres,la tête et les rectrices sont
uniformément brunes.Le bec apparaît beaucoup plus court par
rapport à celui domesuré de la Becassino des marais.Comme tous
les membres de cette famille elle sait se montrer discrète et dif-
ficile à lever.Les données parviennent souvent d'oiseaux tués à
la chasse en migration d'automne.
BECASSINE DOUBLE (Gallinago media)
Elle fait figure de géante à côté des deux autres espèces européemes
Sa taille suoèrieure,ses rectrices blanches,son vol lourd et
rectiligne la distinguent.L©vée,elle reste silencieuse,son vol est
direct.Cet oiseau plutôt oriental est rare,parfois certains individus
sont tues pendant les migrations postnuptiales.
BECASSE DES B©lS (Scolopax rusticola)
Hôte des forêts et bois humides,des massifs de conifères.
Son plumage camouflé,ses moeurs crépusculaires,la rendent très
discrète.ll faut la lever pour l'observer,son vol est direct,
rapide,tanguu,bien souvent elle retombe dans la végotation.Au
crepuscule et à l'aubo ,dés le mois de Mars, les mâles se livrent
à une parade nuptiale nommée"croule" au cours de laquelle ils
emettent des "quorr...quorr..." sourds et des "psip"aigus tout en
survolant les forrés.En dehors des migrations,des cas de nidification
sont connus dans la Somme.
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BECASSE DES BOIS ( Scolopax rusticola )

25
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( Lymnocryptes minimus ) -  ._  `     `'`` £`” '~
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ECASSINE DES HARRIS " """.¤•- `ï · " ·i" .?f_' -
( Gallinage gallinago ) _ ; `   `
 .l·v
_ _ W ·_ dessins x
,.-···-· - Pascal ETIENNE

24
Ce texte est paru l 'année dernière dans le "Quotidien du
Médecin". Son auteur, le Professeur Jean-Claude Nouet , secré-
taire général de la Ligue Française des Droits de l 'Animal a
très aimablement accepté qu' il figure dans PICARDIE—NATUR.E.
Nous l' en remercions v’i¥QmQn‘b·
Ligue Française des Droits de l 'Animal , B.P.67
' 94202 IVRY—SUR—SEINE
L tir ` n
\
Je ne comprends pas qu'étant de ceux à
qui ce phénomène a été partie//ement
révélé vous ne voyiez pas dans les ani-
maux des etres vivants, possesseurs de
droits naturels. Le « gibier» n'est pas
' une cible ou un ob/et l Cet être posséde
des organes; il a des capacités men-
tales bien plus complexes et élaborées
qu'on ne le soupçonne encore; il est
capable d'anxlété et de souffrance. Le
_ cadavre que vous ramassez n'est pas
par le Pr Jean Claude Nquet une chose .·_c'est ce qui reste d'une vie
que vouS,§b'îédecin, avez enlevée. Le
spectacle de ·la mort de votre rr gibier 4
Mon cher confrère, les pulsations cardiaques qui s'arrétent,
Vous allez prendre votre fusil, pour un la respiration qui se suspend la pau-
trimestre. Nous avons reçu, vous et moi pière qui se ferme et la tête qui éclate
la méme fonction scierrtifïque et huma- sous votre ta/on vous laissent donc
niste, nous avons nécessairement une indifférent P Vous battant contre la mort
mémoire commune, et pourtant ce pendant la semaine, vous la donnez le
point nous distingue, qui parait futile Himanche P Car en chassant, vous don-
mais qui me parait capital: vous chas- nez la mort. Le saviez-vous P
sez et je ne chasse pas. Je ne comprends pas que, luttant ainsi
Je comprends parfaitement combien six jours contre la souffrance, soudain le
l'horaire inhabituel l'effort physique, la septième jour vous cassiez des os et
marche dans le bois ou dans les vous perforlez des tripes, des poumons
champs, la réunion amicale composent et des muscles. La souffrance est uni-
le plaisir d'une journée de chasse. Nous verselle, et lhomme en a sa part. E/le
pourrions passe, Ensemble la pœsquo est inévitable let probablementrnéces-
(momo do oouo /ou,oéo_/àl éomuvom saire au marntreri méme de la vie. ·Mers
les mémes émotions, montrant la mème 9" d9h°’·’ du fait *49 /h°”""9· la W9 n 9
coooorssoooo de la nqtum pqunqmr lamals gâché les rvres, les prédateurs ne
vous podorioz de gibio, 8/0,5 que je pq,_ tuent que lesrprores indispensables et la
mais dooimoux Sauvages of [nues r. E, souffrance n est yamars sans uti/ité. ·Or,
le momoot v;o,.,d,u;, quinous qppqsqmiy · en chassant, savez-vous que vous faites
/’un à l’autre .· vous épauleriez votre fusil "9—* C"-^‘?//Èfnëfff 50UHf/f. ët SMS aucune
alors que je saisirais des /ume/les. Je ne Eu"? /”$"h9È'f°" q”9 _v°”9 P/9'·’” P
oorrrororrds pas quo lo ooudro 7; les Etocrest là ou ye vou/ars en venir: nous
plombs et la mort Soient nécessaires à %g;'z;q·ïl‘;" /ïrh/Za" de fî mam/9 9:1 dâ
. . , , . mme n a aucun ro:
Zone p/am"' CÉ".'/Oqs Savez bm" Yu en naturel d'utlliser la biosphère selon sa
ehors de la lrmrtatron des effectifs de . . .
quelques espèces (discutable dal//eurs fqnœ/SIE' au gré de son pmm el de son
drvertlssament,· le faisant, il abuse d'un
et due au massacre des prédateurs...l, la d . ,. . . . .
. . , rort qu rl s est attribué lul-méme et qui
chasse n est plus désormais qu une tra- . .
drrran Brune drSrracrr0n'qu,Grren,a rus srapparente au rdrort du plus fort »,
. . . p c est-à-dire au plus abominable des
aucune nécessité alimentaire, qu'el/e drorrs Les médecrrrs wm . r
contribue lourdement è la disparition rromrrros ur dorvenr wam farm/res
des espèces, et que la france est déjà mrrrrrrosreg r V. r ai au.Zs
devenue un désert oû apercevoir de é .r L pour a 'È egespec qui ?
temps en temps un acuraurr, unrapm, ’" " °· " °°”""’?"°" °"' "F"" ”"
_ _ _ r sons serment le [our de notre soute-
un lièvre ou uneperdrrx tient du miracle. oorroo do rhèro no Sourorr ovrrrr de
J9 ”9 9°’"P'9"d$ PÉS '7”9 la b'°4°9’9· limites étroitas,· elle aussi doit être uni-
'W9 "OUS avûns aPP'f$9· "9 VOUS 9"P*”_ verselle, car il n'y a pas de médecine
ouvert les yeux sur l étrqlte parenté QUI sans humanisme. Je crois sincèrement
unit notre espèce aux autres ESPÈCES que la médecin qui chasse se place à
animales : paléontologie, génétique, l'opposé da l'esprit du serment d'Hippo-
physiologie, histologie, embryologie, crete.
physiologie cellulaire, neurophysiologie, Ja ne chasse pas, mon cher confrère,
tout pourtant nous confirme que le phé- vous chassez, et ie ne vous ai probable-
nomène de la vie est le même pour ment pas convaincu. Mais je vous en
toutes les espèces, phénomène prodi- prie, une fois par dimanche, une fois
gieux et admirable, qui n'appartient pas seulement, levez le canon, retirez votre
à /’homme et qu'i/ n'a pas créé. Com- doigt da la détente, at épargner ainsl
ment concevoir d'en interrompre le une vie, simplement parce que c’ast la
cours, sans aucune nécessité P Car à la via.
chasse, vous interrompez la vie. Le - Pr J.-C. N.
saviez-vous? ' Professeur à la faculté da médecine,
secrétaire générahde la Ligue française
des droits de |'anlma|. "

25
ANALYSE BIBLIOGRAPHIQUE
KNECHT F. (1982) La nature en Baie de Somme - Rennes (Ouest-
France), 32 p.
Présentation très succinte de la baie de Somme.
Un tableau précise les principales espèces d'oiseaux fréquentant
la baie et ses abords avec leur période de présence d'avril à
octobre, leur statut hivernal est donc laissé pour compte.
Certaines espèces ne sont pas signalées comme nicheuses :
Aigrette garzette, Cygne tuberculé, Canard chipeau, Fuligules
milouin et morillon, Busard des roseaux (harpaye), Faucon
crécerelle, Avocette... Le Pluvier doré est signalé comme
rare sur le littoral alors que certains passages concernent
plusieurs centaines d'individus en une journée.
Pour le reste de la faune, sont mentionnés seulement quelques
Poissons, Mollusques et Crustacés. Parmi les Mammifères, seul
est indiqué le Phoque veau-marin ; mais aucun Insecte, Amphibien
ou Reptile.
Le chapitre "Nature protégée ou dé—naturée" ne fait que
mentionner la réserve nationale de chasse de la baie de
Somme qui comporte 7000 ha et non pas 2300 ha, alors que
de petits paragraphes sont consacrés au Parc Naturel Régional
de Picardie Maritime (non encore créé, 11 lignes), au Conser-
vatoire de l'Espace Littoral et des Rivages Lacustres
(participant à la publication de cette brochure, 21 lignes),
à la Base Littorale de Loisirs et de Nature (non encore créée,
8 lignes)...
Belles photographies de paysages, le tirage de celles d'0iseaux
est dans l'ensemble médiocre.
En résumé, cette brochure ne présente que de manière fort
incomplète la nature en baie de Somme.
F. SUEUR
Edward MAZRIA (1981) Le guide de l'energie solaire passive
coll. Habitat/Ressources , Ed. Parenthèses 540 pages .
Ce livre décrit une approche de la construction qui dépend
étroitement du site, du paysage, du climat, des materiaux
locaux et bien sûr du soleil . L'utilisation de l'energie
solaire passive est certainement la meilleure façon de se
servir de l'energie solaire dans notre région .
P. THIERY

LE BGN SENS PRES DE CHEZ VOUS.
Ti` _: V" :2··..
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