Picardie Nature 29
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(Juillet, Août, Septembre) `
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Revue tx·1meStx·1911«»  élu GR©uPE ENv1R©NNEMENT PROTECTION ORNITHOLOGIE EN Pxszmniü  
S ' I · ‘ Assocsamon Lou 19ûl
|. .S.N. O l‘B2 #201 - ' · .
G¤\¤¤i¤¤i0nVper1ta1re né 65850 - * E       F A

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n . PICARD|E*NATURE  
" Revue trimestrielle publiée par le
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n 27 GROUPE Envmownsmëuî PROTECTION 0RNxTu©LoG1£ EN PICARDIE  
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n Mhllé A la Fédération Francaise des Socoârh de Protncsion on In Nawri - Agràe par lot Minméns ch•r¤¢•  
p d¢ |'E¤v¢v¤¤¤•m•¤%. ¤• •'E¤¤m•¤•¤¤É 4L¤• sur un protection oula ~axu«¤ma«¤· Jeumont nmuspom ¢c.c.P. LILLE a12.02»  
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siège Sms z Musée de Pncardie ·x0000 AMIENS sszréumaz ; 102. me ocmve Tasca 210000 AMIVENS Té: : mmm ua-2s·&s  
Dirocteur de publication n Fatriok THIERY I `  
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les opinions émises dans cette revue 11'engegent que leurs autours.  
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[Hill illiglillëllîlë    
La publication de Picardie Nature est à l‘origine d‘un déficit È
, important dans le budget de notre association. Cette année, celui—ci ;
  s'est accru pour plusieurs raisons : l'insertion de photographies Ã
i e augmente le prix de revient, le nombre de pages a augmenté, de plus ‘
depuis un an plusieurs dizaines d'exemplaires sont envoyés gra- ;
tuitement a certains élus, administrations et associations dans le t
·but de mieux faire connaître notre association. Cette situation
inquiétante aurait pu être améliorée par l‘augmentation du nombre i
d'abonnés ce qui n'a malheureusement pas été le cas, î
C'est pourquoi nous sommes contraints aujourd‘hui d'augmenter nos E
tarifs, Désormais l'abonnement à Picardie Nature est de BO Frs a }
(au lieu de 15 frs) et le prix du numéro passe a 8 Frs, Cette la
augmentation nous permettra tout juste de rentrer dans nos frais p ‘
en compensation nous nous sommes efforcés dfaméliorer la présentation,
SOMMAIRE : <
informations p2, découverte d'un cétacé échoué sur la côte picarde p6,
à lire p9, au calendrier p10, la vie de votre association p12, opération ‘
“busard" p15, préservation des dunes/lettre à Mme Bouchardeau p17, ou
sont passés les martinepàcheurs ? p19, espace urbain- espace naturel p21 g
plaidoyer pour le Butor p2h, le Grèbe oaetagneux, sympathique boule de
plumes p28. n
  collaboré A ce numéro s Anne BOUEDEG, Philippe BRUNET, Philippe î
GAIUTKTWITE, Laurent GAVORY, Valérie MONVOISIN, Pierre ROYER, Philippe ·
'JIBIERY, Patrick THIERY·
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_ L'EMBARGO SUR L*IMPORTATION DANS o“ s iÈ&?ïâ5;_b
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BEBES PHOQUES CONTINUE ·’*`*"- î°~`#·s:·îî§$§5··~ `
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Le Bureau Européen de l‘Environnement (EEE) et la Fédération Françai-
  se des Sociétés de Protection de la Nature (FFSPN) sont heureux d‘ap~
prendre que la Commission Européenne a fait la proposition de prolonger
pour une durée illimitée l'embargo sur l'importation dans la Communauté
des produits dérivés des bébés phoques harpés et à capuchon,
Le BEE et la FFSPN félicitent spécialement le commissaire M. CLINTON
DAVIS pour la ferme position qu'il a prise sur ce point lors de la
rencontre avec les autorités canadiennes. Celles-ci ont fortement ese
sayé de convaincre M. CLINTON DAVIS de mettre fin à l'embargo actuel
de la CEE sur l‘importation des peaux de bébés phoques qui viendra à
expiration en octobre 85, mais sans succès,
UNE GRANDE PREMIERE : NIDIFICATXON D'UN COUPLE DE CIGOGNES DANS LA é
RESERVE DE BRUGES (AQUITAINE)
Au printemps, deux cigognes en migration ont fait escale dans la ré—
serve de BRUGES, gérée par la SEPANSO (membre de la FFSPN). Sans doute
1'endroit leur a plu car elles y ont fait leur nid.  
C'est un évènement important dans cet espace protégé créé il y a
deux ans. Pour les protecteurs de la nature, c'est la confirmation de
l'utilité de la réserve de Bruges comme lieu d'accueil des oiseaux
migrateurs.
Les cigognes blanches sont des oiseaux de plus en plus rares. Elles
sont totalement protégées dans toute l'Europe depuis plusieurs années.
Malheureusement, sur leurszones d'hivernage en Afrique, elles sont
encore chassées dans certains pays. p
La population de cigognes blanches a chuté de façon importante 2
en 1927 il y avait 173 couples en Alsace
en 197M il n'en restait plus que 9 !
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Les associations de protection de la Tp;j_,_
nature préparent une campagne interna·~·· ·   epevî , ,
tionale pour la sauvegarde de cette l *1
espèce dans son entière aire de répartition. _
extrait de ls "Lettro du Hérinscm", punl1cat1on on la FFSPN

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RHONE POULENO, UNE FOIS DE PLUS RESPONSABLE DE LA DESTRUCTION DE
LA VTIÉE AQUATIQUE I q
Il y e quelques mois, l'entreprise Rhône—Poulenc était à l'origine É
dîune greve pollution du Rhône, ‘
des milliers de poissons sont morts et l'on craint que les oiseaux
(moulttee, hérons, milane, etc.··) consommant oespoissons soient
intoxiqués à leur tour. Les zones où se trouvent les castors sont
également atteintes, ils risquent d'être des victimes supplémentaires
de l'irresponsabilité de Rhône Poulenc.
Cette même entreprise vient d'être condamnée sur plainte de le FRAPNA
et de le FFSPN pour avoir déversé dans le Rhône de l'hydroquinone
(produit photographique réducteur d'oxygène). Le FFSPN a tenu une nou- W
velle fois à s'indigner de ce qu'une entreprise; netionelisée, ne
prenne pas les précautions nécessaires pour éviter le destruction de
notre patrimoine naturel par les produits quelle fabrique et qu'e1le P
stocke. Le FFSPN reppelle qu'un texte de loi aggravent les peines
. financières pour les pollueurs n'e toujours pas été votée parole Par-
lement. Une grande partie des députés s'est même abstenue lors des
premiere votes,
La FFSPN demande donc aux parlementaires de prendre conscience de
leur responsabilité. q
_ extrait de le "Lettre du Hérisdon" P
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ES’.I.‘·-CE LA FIN DU PIEGE A POTEAU ? A
 
Pendant de nombreuses années, les associations de protection de la
nature ont dénoncé le vide législatif relatif au piège à poteau :
jun article de loi sur les pièges à mâchoires`interdisait·liutà1isa»
tion du piège à poteau mais aucune législation n‘en empêchait la vente,
Il était alors courant d'en trouver en vente dans—certaines quin-
cailleries, ` _ o~. _ .
Aujourdihui le problème est en grande partie résolu, puisqu'un
texte interdit la détention de ce piège aussi bien chez un Pârticua
lier que dans un magasin, e l y· _
Notre association se félicite de cette décision, diautant qu‘elle
avait lancé il y a deux ans une campagne active, reprise au niveau
national, contre le piège à poteau,. l
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  ____ Exfagffgfg QE ufflef · Aàrloyrggl.
Un cétacé s’échoue sur notre côte
Le O.ELP.0.P., (Groupe ««bec> tres court surmonté au G.E.P.O.P.au prix de 40 P), que donc leu; tir ou toute
enylronnement protection d‘un front buibeux. Cest un on constate qu’tl n‘a jamais autre forme de clestmctioneet
omtthologieieu Picardie) aa axxîntal tres sociable pouvant été contacté atgparavant interdite. l,,eG.E.P.O.P. a iv
çléoouvert. il Y a quelques former des troupeaux d'u¤e D faut Sëvülf QUE d`¤lm¤8 utile de faire ce te _; 
gout!. 3W la Commune dû trentaine dïndividus. On le 6SPè"" fféëlllënlëïll Cm "ê‘ ooncemant la iégislati É
&]Ét·OU€¤“ll*Sn*TOUYîIlOHt, ygnçgnhg dans   CIV [  'lt ROUE llmîïûl. En on   récan, 'È
le qadavre dïm rnamymfère Nord' la mg; du Ngydn la / 4 mrs errréférence à ux dg ne
îîî·î"2a§°ïl‘i°°‘a«è‘è‘àtï,î‘àS‘îîiî,‘?; “‘<·§“°,;‘ g,*,f,°°‘*°“î**" a” îLiÉd§ë§îte»SS‘“·» °"  se e?
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  l et.-  t5‘TQu¢nh}«·u·7Èmn¤nl’(Ã=j)
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Le 21 juillet, Madame MOMEGE et son fzils Jean Marc tous deux membres
du GEPOP noue pzrévertaient qu'urt« cadavre de Mamm:i..fè1~e marin était; échoué
au Sud de Quend·-Plage (Commune de Saint Quentin en Tot.trmo1·tt).'
Philippe BRUNET, Philippe ’l`HIERY et moi même nous nous sommes alors
rendue sur place afin d'idertt:;ifie1~ lhanimal. En arrivant noue vîmee ‘
bien vite que nous avions à faire à un Mammifère marin (1) de type
Dauphin, c'eît)à dire à un Gétacé qui appartient au groupe des
Odontooètee 2 .
Iüanimal qui était daneiun étai; de décomposition avancé mesurait
3,10 m il ·poeséclai__t un aileron qui en longueur à ea baee mesurait: .
#3 cm eten hauizeuïv 18 cm, ce dernier se situant à 1,05 m de la tête
et à 1,501111 de la queue. Une des pageoiree peotoralee meeutraiis 5}+ om.
S8, dentition ee répartziesait umiforxttément eur les deux maohoîree mais
les dente ne purent: être comptéee.Notte avoue mesurer également lee
dents, quelques unes fmrexmt envoyées au Muséum Océane raphique de
La Rochelle, Du point de vue morphologiqtxe (of deeeiriî il avait une
tête PTOHÉMÉDGRÈB et ax·J:·ondie_av·eo une lèvre eaillaute, La.¤ngun.— de
le mort n'a pu être déterminée,

lN 1F°QDH ° WH &x"H‘H<lDï%   ïNB<?"<lDH" WH \  
L 2 Ha JI L ts c o c I. île À  
Nous avons d*après ces informations identifié ce Cétacé comme un É
Globioéphale noir Globicephala melaena ; certainement un juvénile vu L
sa taille, puisque les adultes mesurent entre 5 et 6 m.
Après consultation de l'ouvrage de François SUEUR "Poissons, Amphibiens,
Reptiles et Mammifères de la Baie de Somme et de la Plaine Maritime (
Picarde" (198M) (60 pages, disponible au GEPOP au prix de 40 frs) W
(nous nous rendîmes compte que c‘était la première donnée pour notre ,
région. Par contre en France, au cours du XX ème siècle le Globicépha- É
le noir fut observé ou trouvé mort à 162 reprises (77 en Atlantique, §
29 en Méditerranée et 56 en Manche) (renseignements tirés de l'Atlas *
des Mammifères Sauvages de France (1984) S.F.E,P.M. 299 p.) ’
Sinon lorsqu‘il est en bonne santé, ce Cétacé se caractérise par
une couleur noire lustrée, une tache blanche sur le ventre,ainsi
que par un bec très court surmonté d‘un front bulbeux; C'est un
animal très sociable pouvant former des troupeaux d'une trentaine
d'individus. On le rencontre dans l'Atlantique Nord, la Mer du
Nord, la Manche et la Méditerranée occidentale, q
un ( ll “ -’ Laurent GAVOHY
iâëeséeisa   ' s   (
( (U Chez les Mammifères marins on aistingue 2 groupes :
~ les Cetacés qui ont une vie purement aquatique et de ce fait ont î
une morphologie adaptée, très semblable à celle du poisson (Baleanes,
Dauphins.··)
— les Pinnigèdee qui ont une vie amphibie (Phoque, Otarie...)
(2) Chez les Cétacés on distingue 2 groupes :
- les Ondotocètes 2 Baleines à dents (Caohalots, Dauphins...)
- les Mgstioètes_ ç Baleines à fanons.
Fanûn z formation épidermique ressemblant à_des lames étirées vertica- É
lement qui filtrant l'eau de mer pour recueillir le planctongdcnt
se nourrissent ces Baleines; - g
A ···‘  Rjlëàïï   7,       5
~ V tilahfnv/gut; pos?.  
3’,,(“¢I'g, (66)¢I·|l· Éçauolg) K

-3- `
H U <î‘ DH”lH €X"U"HGN® ïN î° GDH “ \§H Ã
L - El J L est se O B. A El A
9Hë...E~f&E%..£~9ï3§.,J2@..Eië?9É9ÈêÉE-PlElE-à1èt1¥§12ERE MARIN ? A O
— Sur place, prendre si possible les mesures indiquées_ci—après et
faites des repères sur la plage, Photos ou croquis sont bien utiles,
- nous le signaler le plus rapidement possible en télèphonant au
22. M3. 26. 88, (local) ou au M3.77.66. (centre de soins).
EN FRANCE TOUS LES MAMMIFERES MARINS SONT PROTEGES
 ——---•—·—-·!·-·---··-·····....
z 2 :
4 ~m”M`*m~*”î
az. § A] , K
È E g r 6
â/i////%x/f/r/fM I A D
i _"` 0 '//"”**··‘—  
*   A îi @2 O
6: IC
  Y
UNE ORCHIDEE RARE DECOUVERTE EN BAIE DE SOM E. p
Le Liperis de Loesel, Liparis loeselii pour les scientificues, est
une plante très menacée du fait des biotopes très particulier où elle
pousse. En effet, cette orchidée fréquenttuniquement les tourbières
des marais alcalins, dépressions humides ou pennes des dunes,
Son aspect n'est pas très spectaculaire, elle ne mesure que 6 à 20 cm _
et possède une inflorescence de couleur vert jaunâtre.
Une station de cette petite plante vivace,/protégée per le loi, e
été découverte dans nos dunes, au sud.de QUEND—PLAGE, il y e quelques
mois par deux de nos adhérents, ‘
D*après les bctenistes regionaux, il existait il y e quelques années p
une station eu nord de QUEND-PLAGE, mais elle a semble-t—il disparue,
Le liperis découvert recemment constitue certainement la seule ste—
tion française connue dans un massif dunaire. A

-9-
La revue QUE CHOISIR a consacré un numéro spécial ENVIRONNMMENT,
Les principaux sujets y sont abordés de manière claire et précise.
Ce numéro répond à toutes les questions que vous vous posez; il
s•avère également utile aux responsables d'assooietions de protection
de le Nature, `#F« »""Ã' “ÉM . ‘. » L
Chaque chapitre se termine par .F
cles références bibliographiques É   LA   LA  
et des adresses. —% L «»ï:, · . pg ,. — _·(> qu _ I W h
· V J   I _ A U   mgarcn1d0nüf•`P¤g¢00£IWH
A lire QUE CHOISÃKR N° SPECIAL L —      
221*xs 6 5 pass S · SON EN §ï?`î'.;$,.?‘7ï'°F,".î`L"î,“$,‘$`rL”É'.‘ÉZ·".$
LA P M I Y E5 ' lmgpçgrrr da¢uu»c(¢servcmnr¤|î:•P«;¢·a«¢agrp¤·
  9 U3 I wmwgçdcf nC°m,“¢nx· dmsmercxcrvçnacwelc. Pîsfmrepruvre
P5; \~\     .«,u·W··M uwcguofh duwmw n¢rdmxu•c(csîrvcm(;wc|l¢.. Peutqnthîl
A N D nbldw h`wP°((€f S6! OU zàtt ff. IM Ivg! rlilîîîfdi
Q”·i¤pe0,·., \ , . ·ES   wan?. ngture//ai Quiz}: 2; qulu « mk
""·#~·=#m·».l2’” 'mera L "`~·+#* *"‘ï» ¤·~· · , S*=*°°‘“». °'î*î”' é   TM   $5; lé:
mmf œüëfoœ întrfmûra aw: U 'fkm (wk en tliübd Pwmliîpûuudon l 13 cf  iitïll à 'ufiwlw Cfëëf UM /é$¢fV€ dw
;2zIw""”f rh_;,3I:f`°” fomgîïfvf monî à • püggg pw" wéîm Q I ?¢“"°n îmggui- on jïpmn ! • tc czmpmg sauvage cs¢·//
geeiîî jj, ~*· ~ÉÃï,‘f§h·j¢q« Hi, jy 5î‘£`¤·=·‘§j‘È'Sî‘Ȥ¤~*§,§ ÃÃÉ;=’ ;É‘L"î'?" il Sî§ï;"‘§.,x‘,î°,,3".«*«.»l.i' ÈLTÉÈJÃÉ
` @f'Y‘ "/Jgv _ /4 r" Ã! nu ,p`¢ '·.
       
gl,  /MG"/M:  ïgûlog Jzquï ïngggg l‘3\:*;“î $:,4 14*** www _ 4};  ;Cmu1wu lus respecter un aspx:
vl-çjewmwjllwî zx qdcmmde de çà ‘ ..·w en pfûftft —
La revue 50 MILLIONS DE CONSOMMATEURS éditée par l‘Institut National
de la Consommation a sorti en juin un numéro hors série SPECIAL
LITTORAL. “
Préface par Monsieur LEPENSEC secrétaire d*Etat et Président du
Conservatoire de 1•Espaoe Littoral et des Rivages Lacustres, ce
numéro est une présentation des nombreux sites acquis par cet
organisme très actif. Nous y découvrons les plus beaux rivages
de France et des DOM—T©M ainsi que les moyens de les visiter.
Trois pages sont consacrées à la côte picarde, principalement au
Massif Dunaire du Marquenterre; ~~ » ~—»~
Des références bibliographiques et des adresses d*associations
(le GEPOP est cité) sont données à la fin du magazine.
Comme la revue citée préoedement, nous vous conseillons de
lire de numéro spécial LITTORAL 1MO pages Éûfrs.
Dans le numéro 2 (juillet~août) de le revue 1'UNIVERS DU VTVANT I
12 pages sont consacrées aux échouages de Mammifères marins.
Cette revue comporte également une rubrtûub sur les associations
de Protection de la Nature,Wm1srt1clesur la protection des . é
Chauves Souris. ` A ` ”` ' ` C ~ `
Un troisième article sur la côte bicarde reprend en partie le point L
de vue de notre association sur l'aménagement de notre côte,.
Malheureusement on nous attribue dans cet article une prise de
position que nous n'avons jamais eu au sujet de 1‘Aqueland du `
Marquenterre (le journaliste a confondu ce complexe avec Mayee
Loisirs, parc de loisirs situé lui en zone inoonstruotible).
L'UNIVERS DU VIVANT N°2 Juillet Août 100 pages 26 Frs,

· I —1©— (
Mu G‘ M] U WDDH ‘”U Bë‘H°
J M A AL U, .41 U.
Nos sorties sont ouvertes à tous, aussi bien membres que sympathisants
Des Jumelles sont fournies gracieusement par notre assooiation.
Toutes nos sorties sont gratuites,
ÉQ“se2tembre Randonnée dans les Bas—Champs du Marquenterre
avec l'assooiati0n Maisons Paysannes de France,
Visite des sites aménagés (chemin d'aocès à la
mer) ou en projet (route, asséchements). Cette
promenade vous fera découvrir un secteur parti-
culier de notre département,
Qgndggzvgus 2 8h30 place du cirque à Amiens '
ou à 10h00 place de la gare à
· Noyelles /mer,
Durée : le journée. _
20 octobre Visite de la Réserve Naturelle du Marais d'Isle
à Saint Quentin (Aisne) guidée par Mr Serge
Boutinot ornithologue, président de l‘Association
· de Sauvegarde du Marais d'Is1e,
Nombreux Oiseaux aquatiques. Flore des marais,
BE29ÈE“X2BÈ : 08h00 Place du Cirque à Amiens
ou à 10hOO à l'entrée de la réserve,
Qurée : la journée, prévoir un pique—nique,
ïz novembre Ramassage d'Oiseaux morts sur le littoral picard.
Initiation à 1'identification des espèces trouvées,
§gndeE_v2us : 08hOO Place du Cirque à Amiens
ou 09h30 Place de la Gare à Noyelles
sur Mer, · I
O Qurég : la journée, Repas tiré du sac, pris
à la station d'Etudes Eoologiques
Quai Jeanne D'Arc à Saint Valery.
24 novembre Etude des migrations (comptage, prise de notes, déter-
mination) en Vallée de la Somme, ·
Rendez vous : ©8hOO au local du GEPOP 103 Rue Octave
—_——--*”'_ Tieroe à Amiens,
ou à O8h3O devant l'église de Saint Sauveur
~ Durée La matinée, Lieu d'observation : La
' " Chaussée Tiranoourt.' L
. I q  

I —11—: W
14 décembre Soirée projection de deux montages diapos sonores
· lg le littoral picard
1 M i y M Avr 2 ales Rapaces, leur rôle, leur avenir. Discussion,
Eendggwvggs z 20hjO Salle Dewailly, Place Dewailly ·
p AV_ ' _ _ A , (près de la piscine Coubertin) à l~
` A ` A Amiens. . p _
15 décembre Ramassage d'©iseaux morts sur le littoral picard. s
Initiation à l'identification des espèces trouvées. »
BȧQȧ”X2E§ : 08hOO Place du Cirque à Amiens Je
ou O9h30 Place de la Gare à Noyelles
e _,~ ·   surI•/Ker. ~ —f _· 
· ggïégîe l :’la journée, Repas tiré du sac, pris
· -· à la station d‘Etudee Ecologiques
· —-. ·,- — - Quai Jeanne d*Arc à Saint Valery. l
V22 décembre Découverte des Oiseaux des parcs_et des jardins 1 v
au Cimetière de la Madeleine à Amiens, Démonstration ·
de nourrissage hivernal,
Eendeg zone z 09hoo devant l*entrée du Cimetière,
QEEÉÈ : La matinée. î p 4 p
11 janvier i ‘Pr0je0ti0n d'un montage diapos sonore sur l*hiver
et les Oiseaux} réalisé par les élèves du lycée
` ` Janvier d*Amiens, Démonstration de nourrissage 1
p hivernal le lendemain. _,
U , _ Rendez vous : 20h3O au local du GEPOP, 103 Rue
Octave Tïerce. à Amiens.
12 janvier Sortie au Cimetière de la Madeleine, Nourrissage .
hivernal. Observation des Passereaux hivernants.m ·
J Eendez vous : 09hOO devant l‘entrée du Cimetière;
— QB£ÉE~- z La matinée; = 1
¤`Ã~· · .§~ ?i·
  ?
È I
, ,. , 4 ,. A È; o_ . p, , y_j tv I Il 1
E6'! _     l       .. ,,.  
, · . 2 ··" _ i
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LES EDERNIERS PENSIONNAIRES A “ W ··— pi Q‘$Eù°x;~â6~“·È—~(î‘j-ɧ_
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DU CENTRE DE Some. ($5    GEN? "  L ·' ”' t
~ »   " ’*`~‘ °¥~ *£$~`*‘L€€·· '
B ‘ V ,2 I, gg En
—~:  '  (·. 
,§§;_ï__, à _;‘;:___ _···-Ã:   NT
Un faucon hobereau, recueilli en juin, très certainement victixne
d'u.u obstacle (file électriques), Ce rapace, rare en Picard:Le,ava:Lt ’
une mauvaise fracture. Malgré une
tentative de réduction de la fracture _ .`  « '
par embrochage, l'oieeau a du être E /_ 9};;  4*% «ÀZ1j,.·«
amputé. Très vigoureux mais non re-   G}. _    
lâchable, il devrait prochainement E d  ‘•’ »• _/1,;.; _ E
être confié à un centre spécialisé    I" ~ 
dans la reproduction de cette espèce. (É   ®·T··’@·:· ·. "`
.·*~  ’  " P" •'¢
`~°”&,""·· ' X  Ma
  * 1 I·•:··`!® 
.» '•."::§°··»*
A 1,,   ` È:.
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    #*2 E /n·_•;_,;..:•`—~°" / *",
    N Jul ·   ( ‘ I
-,·· .·`*· ’  vl \ àl ·
\g·é¤   `sl - ’   Q
  ~.•» ‘t \.*•· i 4 \g• J 5 `
7 ‘.'î·\. gl:} *LÀ" ‘;~":L l z, Q3 À? '
\ 1 ` QL g,'~ • . ,
vlx · L\~«,¢·‘·‘ .< É-   ' , ,
,2 Q ~k LU`, ;,s·~* J .··` 
· +.L    -" U |.*‘••°¢*`\: A'- \ · 
\    Èi*‘ï“"' E E   J2?  
 à'• V ";   È" ` \
\~   ~ x  
  "— \ E.  ,.,,,*2- ·j;‘ï
—·•¤"'.i,.;...····•-«·
Hg g:d· d Butor, trecueîélli au début du mois d'aoû,t, ce héron en
nette raréfaction en France (lire J.'a1··tic1e de P, ROYER) portait
des blessures qui ressemblaient étrangement à un coup de fusil I
~ Lui aussi avait une mauvaise fracture. Jill. avété opéré par le
Dr DEVAUX, vétérinaire, qui a été obligé de lui bloquer définiti-
vement une articulation. Selon see possibilités de déplacement,
il sera gardé en captivité ou remis dans un marais.
Un épervier immature, apporté le 20 août. Il a été trouvé à Mere··1es
haine et tait épuisé, Après quelques jours de repos et de suralimen-
tation, il est vite reparti.
ë§o%$`\ , E E

CHASSE AU GIBIER DZEAU / NIDIFICATIONS TARDIVES ‘jEÉ?ï@î?
, n¤G«•' ,•*
u/’  si
.  '(`ÉAE3 `
W Depuis deux ans, la date d'ouverture et de fermeture de I (
la chasse Eu gibier d'eau est décidée par le préfet après
avis.d‘une commission départementale réunissant
des représentants du monde agrioole,des responsables de
la Fédération des Chasseurs, des Forestiers et un représentant des
Associations de Protection de la Nature,
Pour la seconde fois, Xavier COMMEOY, représentait le GEPOP (compte
rendu dans le numéro précédent),
Lors de la réunion, le représentant de la préfecture avaitvlaissé
entendre que, s‘il apparaissait un retard dans la nidifioation des
Oiseaux d'eau, l'ouverture de la chasse pourrait être reculés.
Il nous fallait donc rapidement réunir le maximum d‘observations
de nichées durant la première décade de juillet, `
Nos ornithologues de service se sont donc mis au travail et pour
compléter leurs données nous avions lancé un appel aux lecteurs
de Picardie Nature, qui n'a malheureusement pas reçu l'écho que
neue espérions. Néanmoins, un dossier a pu être envoyé a temps au
préfet dans lequel nous montrions qu‘il existait effectivement un
retard important dans les couvées. Ce dossier a provoqué quelques
'remous dans la presse locale,
Comme on pouvait le prévoir, la date initialement prévu a été
conservée et la chasse au gibier d'eau a été ouverte alors que
dans les marais de jeunes Oiseaux n'étaient pas encore volants. É
·  gr     (   ? (
.·~ .‘£·‘ ·.  ‘ ", '·'r"÷'.   V
,¢1’f§Q¥\ t i'^*üf« ”
,”* et (N ef , ~ ¢?Pà¢
' " *-~   `      
r····»». `¤ .   W i
¢`•\vuY :.‘· ?·
. +·-  · ·«•«· 7a·- :· ·'."·??~: ' J- '
~ “"""" ` .···   · il- ='·:-É,÷Èîr-,.î.‘!¢¢ '
. ,  1. 4 Q I ` x" 5 ` ~«, VV `Éî J' -,. 0*-*;. -[-;î
L ry? ·_ I ' .··‘ ·> ,,
  W" I   ` »   .   T~•>¢~¤ W/·”···
  »I··»···. My- ” "y ii 
Mais nous ne desespérons pas. L'annéa prochaine nous constituerone
à nouveau un dossier, si possible plus épais (cela dépend en ‘
partie de vous !),
Nous remercions toutes les personnes qui nous ont envoyées leurs
observations· _
Une copie du dossier réalisée cette année peut vous être envoyée
contre la somme de 5frs + Bfrs de frais d'envoi. ·‘ x

à -1u-
...,   ;'  
V;-4, % -   ·'    N1: , li A '
   _.!Ã ?§ ,,'»!l}1¢!§:%.f;_. ·· _ ,»_  _
  ·· .
A A   ¢ , »,· ·_·  .`.;¢ I‘È'··»:1 "
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É ·  ·é}_m«M¤·  ',    
«·«’:;___   "' " /-
~‘ë`» ,,/f
">- _ É.)`kivu I
. A la suite de l'a1:·ticle de Laurent GAVORY sur la prise de notes
(numéro précédent), un jeune membre de notre association, 'Vincent
LEMAIRE nous a envoyé des observations effeetuéee en Baie de Somme
et accompagnées d‘u,ne illustration que nous reproduisone ici en
guise d'encoux·ag·ement, _
· V Vm FIWNBÉS N
à   C   [     \.1:gt;;y"_!‘T1,:y]|g r ,
F  `   W  »«»ÉC'/·É"î'Q.,;"‘î·., ¤.v..m· ·J\·· U>""`) \)(/ ·
. · *‘î VV! ¢•'5•-nlûhvt / É J! ~«··‘/ /5. y, o««w···\'« dw; L
, QMS ¥·dwn_; _ W , ` . W ‘
\@ Hgupd g\ I   ,_ W _ W _   É-- km J. ,««.
o - «. 4, · ¤J: .v.s..:., , v   ‘*~, 
¤··` Ill.; $I""‘··"··».«É??.£.,;.’¥;,ÈL,.,,,»"____    -~·¢   ;~,;;«« M©P|©y _ 5
`   H     — -__ù_, É /   ’ Uk«¤·f«)
‘·1¤\·‘h.“* fl.?}/7‘""" /;·‘.r~“-(î1î:·~u,(‘  V flhîlohî   Z1 / f  
· . ` ,__:‘,,_L_ É? Y••\ \·S Ang ·v
  `°""'€‘§f;"‘ ‘° 9~··¤‘~) _ W/»°~*f2_f""‘i, `I F ‘ ‘~=îÉ,—·'*·’°§ ··~····¢· te »,.,, ml e
·> '  ~·"""·~  Q' ,&·;k^¢é1î1·‘11î" '```` W "`°  
  l Qsiïlkltët   '\   la 'Y I  ` 1   
· . ·  ·` ,-1/É ` n" '¢»r.°h: V
4/lp W ca, —. h"‘5‘ ""‘~·f i à N *•~   }l‘ ’,% ¢‘//»î··," N©y€)|IE)5
E I ÉFS I Hom dwwr     TS "4"~. '  
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MMI m r§h' g _ .
a de lo ·usu.ë;u:
em-; DE LA somme  
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LE 30 `um 1985   _
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Handi} WHGB QHGD W`@DÉH”`QB @ü%$GDG “Il@ É  
s ·· » » ¤ ·>  l il HQDHH
L•OPERATION "BUSARDS“ TIRE A SA FIN, C'EST L'HEURE DU BILAN j
  ,
Résultats : un couple de busard saint—martin dans la région d'Airaines É
M jeunes à l'envol,
une nichée de busard cendré à proximité de la Chaussée-
Tirancourt : 4 jeunes à l‘envol,
Dans les deux cas, pas d'interventi0n particulière mais une surveil— _
lance intense. Les busards saint—martin mnt niché dans une coupe de 4
bois, les busards cendrés ont bénéficié de le moisson tardive (le
malheur des uns fait parfois le bonheur des autres)`
D'autres couples ont été repérés :
un couple de saint—martin en vallée des Evoissons, dans un bois.
Aucun jeune n‘a été vu à l'env0l (dérangement, prédateurs 7) _
Un couple de saint—martin possible à Fontaine-Bonneleau.
Un couple de cendrés, dans le nord de l'Aisne, surveillé par le
Groupe Ornithologique Nord. ' " ‘·
Cela peut paraitre un peu léger et approximatif. 85 sera une annee
tout juste moyenne pour la région, g
9s2ls222-£2s£2£S=
Peu ou pas de contact avec les agriculteurs.
'Les lecteurs de P:î.oardie—Nature sont peu sensibilisés à ce type
d action pourtant intéressanteet concrète,
Enîre les orn1tho du GEPOP et les autres les informations circulent
ma (c est le moins que l'on puisse dire).
9E2É:2‘.:.‘2È-ÉEE2.‘È.ïê ‘
Faute de surveillants, il est certain que d'autres sites de nidifi·
cation ne sont pas connus (c'est un regret et un espoir en même temps)
Nous sommes quelques uns à nous être prgs de passion pour ces oiseaux ·
Nous ne manquons pas d'idées et l'expérience aidant, l‘année 86 ne
pourra être que meilleure. J
. A \ zz? I
j' A W,   . ;·-f'~·S$f`.  «
·   }*îm~.1f·¢•·»·3_,
l. nel 'O
`wür:;w»~. W ’ 4 
s · » `° Mul.
· vühuwl mid
Lwiôl ll«.,|»,,(°

î ·16»
ëee.,s£@e22..ààs222-222£-&Le2eé2..22*22}:22122-:.
Continuer le campagne d'information auprès du public et se persua—
lier que ce meet pas en vain.
Mieux répartir les tâches en établissant une cartographie des zones
de surveillance et en accordant certaines priorités.
Mettre le paquet sur le busard cendré, celui-ci étant nettement
plus menacé que le saint—mertin,
Le busard gris, cendré notamment est bien le plus bel oiseau à
survoler les champs picarde (appréciation personnelle) et comme
disait St EXUPERY 2 "c'est utile puisque o'est beau"
Coordinateur Ph. BRUNET
Nous remercions Jean—Pierre FERRE pour le travail efficace de
surveillance qu'il réalise depuis de nombreuses années. O
MATERIEL PEDAGOGIQUE
Notre association dispose de plusieurs montages diapos sonores.
L'un d'eux, "Les rapaces, leur rôle, leur avenir" a été vu par plus
d'un millier d'é1èvee en mai et juin dernier.
Si vous êtes enseignant ou si vous participez à l'organisati0n
dise 19151178 d.E\I1.S"V`OÃî'2I‘B Cûmlllklhû CHA votre E=IIl`ÈI‘8}î)3î‘iS9, il VOUS BST} POS- I
eible de nous les emprunter.
CONTACTEZ NOUS : GEPOP, 103 rue Octave Tierce · 80000 AMIENS (43.26.88)
Nous dieposmne également de nombreux panneaux plastifiée sur lee
rapaces, leur régime alimentaire, sur le rôle des haies, etc...
     
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LES PRGTECTEURS DE LA NATURE INQUIETS POUR L'AVENIR DE CERTAINS
MILIEUX NATURELS DE LA COTE PICARDE n
A plusieurs reprises, notre association est intervenue pour que î
notre littoral ne soit pas sacrifié à des intérêts à court terms, È
Dernièrement nous sommes intervenus auprès du ministre de l'Envi~
ronnamont pour lui faire part de notre souhait do voir sa mettra on ‘
place des mesures do protection efficaces de protection du massif
dunairo du Marquenterrs, Il semble que notre dossier ait retenu
l'attenti0n des responsables de la protection de la nature au
ministère. l
n » GROUPE ENVIRONNEMENT PROTECT!©;; ORNITHOLOGIE EN PICARDIE  
Amiens le 19 juillet 1985 E
:7 I
I] ::‘  
b
n` ' Monsieur Patrick Thiory  
Vice Président du GEPOP Madame le Ministre q 1»E] L
Il RucM::6î¤dâé§û§îîdi¤ 9252âh Boulevard du ëénériï îggîzüznt
¤¤• N 111
80000 Amiens °¤ Y nur Seine Codex
l
Madame le Ministre,
Nous avons 1'honneur d'attirer respectueusement
votre attention sur la situation suivante x
La côte picarde est connue pout" la I‘1Ch0¤$¤ dla g
milieux naturels qui la constituent, de nombreuses études scienti-
fiques l'o¤t montrées (Colloque de 1'Env1ronnement en Picardie _
les 9 et iO octobre 198h), Sa réputetion est nationale, voire i “
internationale tant dans le domaine floristique que fnunistique.
Epnrgné Jusqu’à ces dernières années, notre
littoral a subi des modifications importantes, particulièrement '
dans les massifs dunaires du Nord de la Baie de Somme où la
‘plupnrt des aménagements à vooation touristique ont été réalisés
sous 1'égide du Syndicat Mixte de 1'Am6nagemsnt de la Côte Picsrds.
On lui doit la construction récente d'un aquadrome, L'urbanisation
dans cette zone se poursuivra, pu1squ‘1l est prévu d'y construire
des lotissements sur nu moins une centaine d'hoctarss.
Evidemment, ces réalisations détruiront un massif dunairs parti-
culièrement riche, qui, il y a quelques années accueillait encore n
une station d'Orchid6s extrlmsment rare 1 le Liparis de Loesel A
(voir annexe I).
Mlme si les représentants du Syndicat Mixte
d'Aménagement sont conscients de la richesse de notre littoral,
sentiment partagé par des élus locaux, on constats malheurlusement
qu•auoune mesure durable, d*1n1tiat1v• locale ou regionale de
priservation des milieux n‘a ete prise recemment. `
` Quand aux mesures de portee nationale, réserve
maritime de chasse et inscription L l'1nvsnt¤ir• des sites, elles
ne nous semblent plus actuellement suffisamment respectées.
En effet, depuis plus de deux ans le commission départementale , 1
des`sites ne s'est pas réunie pour discuter aes projets coucetnsnt
le littoral. En oe qui concerns la réserve dx chasse maritime
son conseil de gestion s'est réuni pour ls derniere fois en
avril 1915 I (voir ann•x• 2). Une nouvelle menace pose sur cette

-‘|8.. ` '
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réuerve, elle s‘ajout¤ aux nuisances existantes x circulation
` nutomobiln, breeonnegc, divegation de chian¤... Un parc de loisirs
Haye Loisirs, construit sans autorisation, est situé près de
l'ombouchura de la Maya, propose à ses visiteurs due promenades
motorisées dans le réserve. Cotta pratique davnnua rlguliàro,
provoqua un dérangement importent des Oiseaux. Notre nusocintion
n d'n11laur¤ porté plainte.
Noa actions on justice contre le responsable
de Maya Loisirs s'étandent à dun infractions d'une plus grande
gravité. En effet celui-ci n‘¤ pen respecté lo Plon d°0c¤upntion
don Sols de la commune du Crotoy. Des travaux importants ont été
effectuée anne aucuns autorisation, dans un massif dunnirœ x
creusement de canaux, dn bassine, terraenemantn, ubattagos
d*nrbre¤ (voir photo ci~J0int¤). Tout cola dans une zone cluuaée
inconntructible (voir annexe 3). A plusieurs reprises nous avons
alerté l'nut0r1t6 préfectorale alors que des travaux ne poursui-
vaient malgré un procès verbal des services de 1‘équipamvnt.
Auj0urd'hui, nous déplorona le report du réglement judiciaire
de cette affaire (le prévenu était absent lors de l'nudience,
1‘hu1¤eier n'ava1t pas réussi à le joindre pour lui remettre
sa couvoc¤ti0n..·¤ic l). Alors que dans ls même temps le PQS
du Crotny ont on r6vi¤i0¤·
Nouu craignons que lou modifications do ce dooument d'urbunisme
aboutissent à une régularisation partielle ou totale de la
lîtüütiüïl d8   responsable de Mayo Loisirs, I
Nous espérons quo soit mxa rapidement un
terme aux problèmes judiciaires. Nous souhaitons par ailleurs
que vos services interviennent auprès des autorités locales
afin qua les zones NDn de la commune concernée ne nolent pas
modifiées dans leur réglement. Colles-ci constituant un secteur ‘
tampon en bordure du massif dunniro du Mnrquentorra et de la
réserve cynégétiqus nationale.
Confinnt en votre attachement au respect
de notre patrimoine naturel, nous vous prions d'agréar
Madame la Ministre 1'expre¤¤i0n de notre hauts considération, l
Monsieur Patrick Thiory
  I
à  
-¢¤ io i Monsieur la Délégué régional à l'er¤hit•ctura et `
P 1'¤nv1r0nnsm¤nt Vico Pr¢Iid•nt du GEPOP
î ' ' ' “ I-’—`° "'··'—·~«..`._,,_ ... '°'«-F--~`*`· 
UNE PARTIE DE ' Monsieur le Président, -1
LA REPONSE I Vous venez de me ”aixre parvenir un dossier sur les
menaces qu; pèsent sur le massif dunaire du Merquenterre.
; ,  ·g——~·~.~..._“"‘”_
C'est pourquoi j'ai demandé à Monsieur le Préfet, 1
Commissaire de la République du département de la Somme, de bien
vouloir m'indiquer les mesures qu'il envisageait devoir être prlses
dans ce contexte, afin de préserver cette zone. >_M
·-~——~—~———~·»v·~«~—»—-«—-——-~*·-——~—~—»-~~—-~î:::::;;i:Z1
Je vous serais reconnaissant de bien voulolr m'1ndiquer
aussi de façon concrète votre avis sur dette question et les mesures
qu'il vous pataitreit raisonnable et utile d'envisager pour les dunes
du Marquenterre. `
VC0mptant sur votre réponse, je vous prie 1'assuranoe `
de mea sentiments les meilleurs.

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OU SONT PASSES NOS MARTINE ? par llîhs QARRUETfE  
 
L'hiv6r 1985, tout le monde s'en souvient, fut particulièrement
rigoureux («l8Tà Amiens). Au point de vue ornithologique il nous ;
a réservé de belles surprises avec l‘arrivée d*©isœaux d'Eur¤p$ du
Nord peu courant dans notre ré ion comme le Cygne de Bawick Qâibérian)
ou da nombreux Harlas piœttas îprotégés, originaire en majorité da
F1n1ana¤).
Si la vague de froid fut pénible pour les Oiseaux migrateurs qui,
URÈ trouvé en Picardie les mêmes conditions atmosphériques qu’i1s j
Vènaiunt da fuir, notre avifaune locale sédant&ira·a alla auasi bien
souffert. ”
Le Martin pêcheur fut l'un¤ de cas victimes, Bon nombre de personnes
ont déjà vu ou plutôt entravu une jolie petite flamme bleue aux j
üilas courtes filant comme une fusée au ras de l*aau. Posé, on ast
surpris à la fois par sa taille (16 cm da l¤ng.·.5 cm plus petit que `
1‘Et0urna&u sansonnat), son ventre orangé vif at son bec en forma ”
da poignard. Càvernicola, il creuse un trou d'un mètra vingt de _
profondeur dans les barges argilausas au-dessus de l‘aau, c'est là Ã
qu'il élèvera, dans une odeur dœ~p0iss0n, ses 3 à 6 poussins. La
Martin est un grand amateur da petits Poissons sans valeur écomomi-  
que (Vairona, Ablattes, Epin0chss.·¢)et d‘insectœs aquatiques qu'il  
pêche en eau claire en plongeant depuis son parchoix habituel.
Mais quand les étangs sont couverts d'una épaisse couche de glace
que 1*bn retrouva même au bord des rivières la Martin est condamné I
à mourir du faim ou à s'axpntriar. Mais comme notre petit ami très
tarrit¤rial,,est un casaniar invétéré vcus imaginez la auita.,°
En valléëu d¤s,Ev0iss¤n¤ et de la Enix où j•obsarve les Oiseaux
dapuia pius dé huit ans, un minimum de 9 Martins pêcheur hivarnaient
en décambrs 1983, En mars 1984 plusieurs couploscommançuient à
nicher. '
Fin février 1985 malgré une prospection assidue de ma part aucun _
Martin ne fut revu dans ca secteur. Plug grave, avec 1*arrivée du
printemps aucun couple nichaur n‘¤st cbaarvé I Pour le resta de
la Somme les Ornithologuaa picards affichant la même scepticisma  
..,10 Martin pêcheur n très mal supporté l*hivar dernier qui la
prnbablement fait disparaitre de bon nombre de nos cours d*aau, È
La pollution, la bétonisation des barges des rivières, las déran·

-20...
O o · Q
UAE `îS”'B<(’” GHGB '\%"<ïDÉH`<I’” Gü%$GD<("HGûüD<lDHD
a œ I œ Il 0. a
gements au nid lui osusaient pourtant assez de tort (Rappelons que
le Martin pêcheur est ntotalement protégé).
Il faudra sûrement de nombreuses années pour que les couleurs cha-
toyantes du Martin pêcheur animent de nouveau nos rivières et nos
mîrais, témoignages d'un patrimoine naturel d'une richesse prodi-
g euse,
Le GEPOP lance dans ce sens une enquête sur le. présence du Martin
pêcheur en Picardie (Musée de Picardie Rue de la République 80000
Amiens) _ ( u
Suite à cet article paru dans le Courrier
Picard nous avons reçu plusieurs
informations concernant la réparti—
tion du Martin pêcheur. Il apparait
que pour certains secteurs il a  _`_·_ U},
moins souffert que nous le pensions ,·;»<:·,_··§§èA’€§ _
Ainsi en vallée des Evoissons et   4?«’(Q`x;`¥*;”____,..,.,,_,. _ .
ses affluents les couples ni- À;(*v!Ql‘:Q» ·,•'·,"M*î'*·*;;'>`
cheurs habituels se sont maintenus ,,ç••::}Y'i-  _·j3§;«7 ’
mais les couples installés ré<;sm··  
ment (expansion de 1983-8Ã+) sur des   É
sites moins favorables- ont à priori    ,_`
A disparu. Des données nous sont     1;  
parvenues des vallées de la Selle e   ' /   _ )  
et de la Somme (Fossemanant,   / (//'  I U  ~_\
Néanmoins il faut rester prudent '· ?/   f HI n'
sur 1'interprétation de ces données   /  / ) \ · 
obtenues en juillet. Elles peuvent Z Q',/I \ ,/ J
correspondre certes- à des couples     = [ } '   ll
ÃUiO1`l@`U1°$ (p8·I"tiCUlièTGmQ11È si (ÃQS       N4?  
sites de nidification existent) gv A *',“a%L~ (  
( mais 8.1.1SSi à des juvéniles cha·—·   _, I , · . :5\"` ' ,· *f‘2•î§ 
ssés du territoire des adultes et  · W X (Ah' (
cherchant à shinstaller. e 'É'Ã
N'oubli0ns pas que l'enquête conti— (
nue et que toutes observations se-- ·
ront les bienvenues, De plus c'est
une occasion d*obser*ver un animal
superbe et bien sympathique, Et
peut-être aurez vous 1‘occasion,
comme cela est arrivé en Autriche
à Monsieur Mlqularde de voir un
Martin pêcheur se poser sur votre
canne à pêche I
News remercions Messieurs Gavory, Koenig, Loucbeux~1,ar1xb_ert, Moulsrde,
Robërt et Wyclrzynslci qui ont bien voulu nous faire parvenir leurs `
dwillzxées, ainsi que le Journal Pêcheur de France qui fait référence a
notxre enquête dans son numéro 2.9.

~21· É
4
‘ i
1 e »e · . I1 · . e I ° ~  
l2n.S|)(|(}(î*S lliltllîlêlb übllllilfêà III` NIIIIS  
par Patrick THIERY
Avent d‘étudper les relations qui existent entre les 3
espaces urbains et les espaces naturels, il est nécessaire î
d*app0rter quelques précisions sur la signification de §
certains termes. È
Un espace naturel est, en principe, un espace qui n'a jamais g
A été modifié par l*H0mme. Si on accepte cette définition, on \
constate rapidement qu'il n'existe plus, en Picardie, d'es- Y
pause naturels. En revanche, il subsiste encore des sites 1
peu transformés par les activités humaines : marais, dunes, Ã
b0is···On les appellera au3ourd‘hui espaces naturels en 5
opposition aux espaces urbaine crées de toute pièce par *
l'H0mme, I
‘ ·   î
1 Bglgygog entre esgece naturel et esgace urbain I
1/ 2222222    
Il s'&git le plus souvent d'une relation de cone |
flits au détriment des espaces naturels. Les villes s'é— i
tendent, rognant un peu plus chaque foie sur les terres g
agricoles, les marais, les espaces boisés, È
Ces conflits se manifestent tout d'abord per l'¤ccupati0n É
du sol, aseôciéé à une modification profonde de sa sur- i
faee (1'herbe ne pousse plus eous le béton). I
Là destruction d'espace naturel au profit des espacee bâtis
se poursuit par la création d'infrastructures de liaison
intra et interurbainee s lignes électriques, routes, voies A
férrée¤···Enfin, la concentration humaine, à elle eeùle É
aura un impact nggâgggmgur la nature surtout si les villes É
sont imp1antées·pxèe de zones fragiles comme les dunes î
ou les marais. `
Deux modes de traneformatieu d'eepaces naturels en zones ê
urbenieées peuvent apparaitre.
a) 1'extensi0n des grandes villes peur des raisons I
d*&ugmentati0n de la population, Des quartiers nouveaux %
sont crées, à le place la plupart du temps d'espaces f
agricoles, repoussant les limites des citée, On voit V
également des ilôta de verdure au coeur des villes
disparaitre pour laisser la place à de grande ensembles.
b) la création d'eepacee bâtis au milieu d'espaces natu-
rels de grande valeur écologique et esthétique pour des
raisons économiques et touristiques.
Ce type d'urbanie¤ti0n inquiète plus les protecteurs de la ·
nature que l'extension des grandes villes qui fait dispe- Q
raitre bien souvent des zones de cultures de faible É
valeur écologique. î

-32-
Qertuine lotissements à vocation touristique prennent tant
d‘imp0rtance qu‘ile finissent à devenir de véritables petites
villes occupées trois mois sur douze (les rivages français
en savent quelque chose i).
Sur la côte picarde, entre Fort~Mahon et Quand, dans un
des plus beaux massifs dunaires de France, plusieurs dizai-
nes d'hectaree de dünas:vont1être loties prochainement,
Même si les aménageurs étudient l'intégration des construc-
tions dans le site, le milieu dunaire sera profondément
transformé à l‘emplacement des lotissements et dans un
rayon plus ou moine important aux alentours, selon la densi-
té de population que l'on y attirera. A V
2/ De la possibilité de concilier esgace naturel et
espace uœhàin
Lee cas où l'urbanisetion a épargné des zones ne-
turelles sont rares, nous en avons pourtant au moine un
exemple en Picardie : le Marais d‘Iele à Saint Qunentin.
Cette zone humide n'avait jamais fait l'objet d‘une ur-
banisation, probablement pour des raisons techniques, W
elle eat donc restée intacte.
Pendant dix ans, des protecteurs de la nature, rassemblés
au sein d'un comité de défense du marais d*1ele, cont a
intervenus auprès des élus locaux et des pouvoirs publics
pour préserver le site qui abrite une flore exceptionnelle.
EE 1981, il était enfin classé en réserve naturelle,
Par sa situation, au coeur d‘une ville, le marais d'lcle
est devenu un lieu d‘initiation à l‘Environnemont de plus
en plus utilisé par les enseignante de Saint Quentin.
D‘autreq villes picardes possèdent des espaces naturels
qu*ellee pourraient préserver. Ainsi, à Amiens, le marais
ou Bout du Monde constituerait un agréable lieu de dé-
couverte de la nature "à portée de la main", à condition
toutefois de préserver intégralement un certain nombre de
ZOBGB en raison de leur fragilité ou de la flore et de la
faune qu'elles abritent.
II Savoir gérer les eegaces
  Il apparait nécessaire de nos jours de bien organiser
l‘oocupution du sol, que ce soit en zone urbaine ou dans les
zones naturelles.
Depuis la décentralisationjla gestion des espaces dans une
cité ou sur l'eneemble d'un territoire communal est entre
les mains de l*équipe municipale. Elle dispose pour cela-
d*un dutil puissant à double tranchant : le Plan d'Occupation
des Sole (P·O.S.). Celui-ci e'il est correctement utilisé
permet une protection efficace de certaines zones. Malheureu~
sement on constate que dans le majorité des cas, 1'eeprit
des P.O.S, n*o¤t pas r•epocté,une foia ce document d*urba~
nieme approuvé nous nê disposons que deadeux mois pour éta-
blir un recours; passé ce délai le destruction de milieux
nütufols est 0fficialis$‘ e
u

-23-
Notre souhaztt est que les colle,ctivi·té—s locales respectent les -
lois sur la protection du patrimoine naturel, notamment l'arti-
cle ler de la loi du 10 juillet 1976 relative à la protection
de la nature et 1'artiole 35 de la loi du 7 janvier 1983 rela-
tive à la d§centralisation·l
N*oublions pas que nous ne sommes pas propriétaire de la nature
mais que nous lhempruntcns à nos descendants,
Loi du 10 juillet 1976 J- arti-cle ler ·-
"La protection des espaces naturels fg
et des paysages, la préservation des ·~· V    ,
espèces animales et végétales, le I, M 1   ;§ '1 É
maintien des équilibres biologiques   . ,,9  
auxquels ils participent et la pro·· É    _` ;î;_> ”;fÉ ~ _\ ·*=;È; 
tection des ressources naturelles  g g ,. ·=ï __  
contre toutes les causes de dégrade- ;.     -
tion qui les menacent sont d'inté- x   ,€È»;;*g£e_     È?
ret général.     1
Il est du devoir de chacun de veiller il  ,; _ ,” ,:71
à la sauvegarde du patI'i¤1<>îh° ¤&t“" A i l  ··   pl  ai 
rel dans lequel il vit. Les activités     ‘
- •   "î**'* ¢*·•"L"i§‘   ;I“:r·î'1U¤’§!w; ;Àl°`L'!!* 
publiques ou privées d aménagement,   la ,;üë,_. ,1,/}'§€.·« 
d*équ:i.pement et de production doivent   =‘ ""‘  1 ,
se conformer aux mêmes exigences. · l}l,gj|!fm,',1#_#F ;;—»` ï"* » 1
La réalisation de ces objectifs doit · }É*·t;··—; """ï fr
également assurer Uéquilibre harmo- ·
nieux de la population résidant dans
les milieux urbaine et rureux"·
LO; du ff jânxjg: ]Q§:} ·- g;gj;j;;|g 35 -
"Le territoire français est le pa-
trimoine commun de la nation.
V. Chaque collectivité publique en est
le gestionnaire et le garant dans le
”" cadre de ses compétences, Afin d'd·
ménager le cadre de vie, de gérer
·~/‘ le sol de façon économe, d'assurer
la protection des milieux naturels ,
et des paysages et de promouvoir
l'équilibre entre les populations
V" résidant dans les zones urbaines et
rurales, les collectivités publiques 7
harmonisent, dans le respect récipro-
que de leur autonomie, leurs prévi-
, I sions et leurs décisions d'utilisa-
tion de l‘espace"
<" """"‘*->/`\/\< 

-24-
le 'C au e la  
ll(lll]()y(.I` ])0IlI` L >\I (ll"
par Pierre ROYER n
Le Butor étoilé, ce digne représentant du marais picard risque de
disparaître définitivement de notre région. Son existence discrète
passe aussi inaperçue que son extinction et il est probable que dans
quelques années, devant nous, et dans l‘indifférence complète on
pourra considérer cette espèce comme éteintew
/ 
/' t/
F. .r2·_; 
"T··~,  · É
\   gp;
 ’~‘·¤
\* ` "\ I
 
Le Butor, ce Héron méconnu \\§»Ã`“
Ses moeurs cachés font du Butor étoilé un des oiseaux les plus mal
connus de notre patrimoine naturel. Rien ne l'amène à se faire
connaitre; il mène une vie des plus retranchées dans le fin fond
du grand marais, là où la vie sauvage e‘est nepliée devant l*aseaut
des ambitions humaines. Son plumage discret brun et jaune rayé
de brun noir, admirablement camouflé dans le paysage des roseaux,
ses moeurs craintives, la plupart du temps crépusculaires, font de
cet être imperceptible un véritable fantôme des zones humides;
Pourtant, il vit chez nous, en Picardie et plus particulièrement dans
la Somme où subslste encore son habitat d'élection : vastes roseliè—
res avec de vieux et jeunes Reseaux, phragmitaies inondées coupées
de clairières et de lisières, massifs de reseaux assez étendus du
bord des étangs et des marais.
Les vastes étangs de la vallée de la Somme recèlent autant de milieux
favorables à l'instal1ation des Butors pendant et en dehors de la
période de nidification, c'e=t pourquoi notre région est une des
mieux placées de France pour accueillir les couples qui subsistent
encore chez noue. Malgré cela, oe Méron est en nette régression
et nous verrons plus loin les causes profondes de cet aspect.
Bien peu d'ornlthologues peuvent se vanter d*avoir approché un
Butor étoilé tent il est difficile de l'obeerver. Très farouche,
il adopte un comportement qui le soustrait au milieu. Dès qu*11 se
sont menacé il tend le cou, le bec pointé vers le ciel, se raidlt
et peut rester immobile plusieurs minutes dans cette position tant que
l'importun ne e'est pas retiré. Ainsi il ressemble à une touffe
de roseaux à laquelle on ne prête pas la moindre attention.
Il arrive qu'i1 s'envo1e à votre approche, mais c'est plus rare
et il doit se sentir forcé,
9

-35-
C'est plus souvent per l'audition, de mars à juin, qu'on peut dé- M
tecter la présence du Butor étoilé dans un secteur précis. Les
mâles émettent alors un beuglement semblable à une trompe venue
d'on ne sait où, un mugissement surgit du fond de la roselière
qui vaut à ce Héron le nom de "boeuf des marais“`, Ce "cri" peut
porter très loin, à plusieurs kilomètres. Bien que ce ne soit pas
un critère suffisant pour affirmer la nidification, la voix de ce
Héron permet tout de même de le localiser dans les zones humides
de notre pays. Le chant annonce le période de nidifioation et
c'est bien sûr au sein de la roselière, loin des regards indiscrets
qu'elle va avoir lieu.
Les noces du Butor sont mel connues, étant donné les moeurs de ces
oiseaux. Les oeufs sont pendus dans un nid composé de tiges de 1
roseaux principalement, ils sont brunâtres au nombre de 5 ou 6.
Il semble que le Butor soit polygame (7), Seule la femelle semble
s‘oocuper de le oouvaison et de l°élevege des jeunes.
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Protection du Butor étoilé .
Fixé dans sa roseliàre favorite, le Butor étoilé est un des
plus casaniers lorsqu'il s'agit de son alimentation, de sa nidifi-
cation, du repos. Il est bien maleisé à l'obeervateur d‘entrer en
contact avec cet oiseau dans un milieu difficile d'eccès comme peut
1'être la roselière. Encore plus ardue est la recherche des nids
qui,prouvent la reproduction de l'espèce, de toute façon elle est
à proscrire en ce qui concerne ce Héron menacé car tout dérangement
serait nuisible à l'o1seeu. 1-
Reste le recensement des mâles chanteurs par l'audition, seule tech- 1
nique pratique qui permette d'eppréhender le nombre de couples ni-
cheurs de façon approximative, C'est ce qui e été fait en 1970 en
Picardie, on a alors dénombre 105 couples. Plus tard en 1983 le
nombre de mâles chanteurs est de 31, l'estimation atteint 50 indi-
vidus (soit 15% de l‘effectif nationall), On voit donc que près
de 50% des Butors de Picardie auraient disparu en moins de 15 ans I 1
En France c‘est en moyenne #0% des Butors de notre pays qui ont
disparu, à peu près 300 territoires sont défendus par un mâle chan-
teur dans zh départements. Partout en Europe se situation n'est 1
guère plus brillante. “
`I

-35-
Cette diminution d'une espèce déjà peu abondante vaut son inscrip-
tion sur la liste rouge des espèces directement menacées de dispa-
rition à moyen terme. Lorsqu'on s'aperçoit que le département de
la,Somme accueille un peu plus de 15% de l'effectif national du
Enter étoilé on se dit que quelque chose devrait être tenté pour
la.oonservation de cet oiseau au niveau local, W `
I3.•st vraisemblable que l‘ouverture précoce de la chasse au gibier
d'eau dans le département de la Somme serait à 1'origine de dé- ~
râmgements dont le Butor s'accommode mal, Au pire, cela peut se
traduire par un coup de fusil malencontreux, il suffit pour s'en
convaincre de voir le malheureux Héron désailé de la clinique des
Oiseaux blessés du GEPOP, à qui une giclée de plombs a ôté défi-
nitivement 1'ambition de voler (je tire, je détermine après.·· ).
Ème information auprès des adeptes de l'art cynégétique permettrait
peut Btre dans l'immédiat d'éliminer ce genre d'exaction dont l'o-
rigine est une méconnaissance ou une ignorance complète des es-
pèces protégées. Cela aboutirait peut être dans un premier temps
à la suppression d'une cause facilement évitable; la perte stupi-
de d'un individu à cause d'un
coup de fusil injustifié et de
surcroit illégal devient drama-
gique 1orsqu'il s'agit d•une
espèce en voie de disparition. wëaaësêxë ,
`T \r
les cause profonde de sa disparition ` “ÉQ§&
rwpose en réalité sur le maintien îïèl
de son habitat. Depuis plusieurs W ë§î\
dizaines d'années les zones humides ÉÉè~
ont régréssé devant des "aménagements" ‘§fj,
Qp'on qualifierait plutôt de dégra— ,§“;Q
aâations. Considérés comme des milieux `\Q§§§`
l1ostiles, sources de vermines, de 裏§
mmladies, les marécages n'ont Jamüïë §7” wsq
cessé d*ëtre méprisés au point qu•on ppt
s‘aeharne à les faire disparaitre, M& ·§tàa\
, 1  \ Q
, \x\  1 Y" \\
_AuJ0upd•hui, une prise de conscience collective `\‘ \` vd “~
V186 à faire machine arrière, mais il reste \§ \ y
beaucoup à faire. _ \ .\C._~ `ÃÃÀ
Parmi 168 utilisateurs de la nature, les protecteurs `®,fnQ\\ EFA
mais aussi les pêcheurs et les chasseurs ont su \§§§§ÀÃ;\Ã$P
dénoncer les atteintes quotidiennes aux milieux QL \S `T;_ `Qj
humides : extension des activités humaines · `$* ÈÈ
dites de loisirs avec caravanisaticn —`— gf ,
des marais, asséchement pour 1'&griculture, îî gà É
déversement d'ordures, extractions de îègîzàn *ÉÉE:
granulats.,. A _ (" ""` e , pcq
··—·-      _
Sauver le Butor, c'est sauver les zones humides dont le potentiel
biologique est inestimable dans notre département privilégié.
Ainsi donc, pour que le mugissement étrange du Butor, si caractéris-
tique de nos marais, ne cesse dès que revient la belle saison,

*27- È
î
  fall'.} pI'éB'91"V`Bî|Z" 16S ZÃBIIHBIIBBB 1‘059lièI‘GS où il ÈTOUV9 I‘0É£`Llg0, IHHZLB  
auàài tout oat ensemble écologique romarquable représenté par les g
vnlléou humides de notre région. î
Enfin, 1'hivor 198N—85, partioulièromont rigoureux, risque d•avoir f
affooté cette espèce comme à chaque fois qu*il a fait très froid È
Ghsz nous, la nouvelle saison do nidifioation permettra de prendra §
conauionco des dégâts subis par le "boouf des marais" ! Q
I
s
É
ëakëàzsxëaëàs ;
La Courrier de la Natura ~ N°92 Juillet Août 1984 « p,21 Laurent É
Duhautois, Héron pourpré, Butors z la déclin,
Grands Echassiors, Gallinacés, Hâles d*Europa, Paul Géroudat — u
Dalachaux at Niastlé, :
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` par Philippe CARRUETTE
Le Grèbe castagneux récemment rebaptisé du doux nom de Tachxbaptus
ruficollis , ou surnommé localement plongeur (ou en Picardie
Pleumïon ou Plomion), tout le monde le connaît ou tout du moins
l'a déjà vu nageent sur les ballastières de notre région, le
prenant à tort pour une Poule d‘eau,
Une promenade autour des nombreuses ballastières de la vallée
, des Evoiseons permet de mieux faire connaissance avec le plus
= petit Grèbe de France (26 cm, la taille d'un Merle,.,).
Arrêtons nous un instant sur le bord d'un plan d'eau et à l'aide
de jumelles ou mieux d'un télescope, observons le de plus près.
Il ressemble à une petite boule de plumes flottante au grès des
vaguelettes, le tout surmonté d'une petite tête au bec court
mais robuste, D'octobre à début mars, il est partisan de la dis-
crétion avec un plumage gris—noirâtre sur le dos et le dessus
de la tête, beige clair pour le reste du corps. Par contre au
printemps pour la période de reproduction, il arbore son plumage
nuptial avec le dessus brun foncé et le tête brune acajou brillent
où tranchant deux tâches claires à la buse du bec,
Mais plus que son plumage qui n'a rien finalement d'une aqua-
relle c'est son comportement qui intrigue l'0bservateur néophyte.
Le Castagneux plonge sans cesse pour chercher sa nourriture au
fond de l'étang; remontant à la surface comme un bouchon après une
immersion de 5 à 32 secondes.
Je tiens à rassurer les pêcheurs : le Grèbe castagneux vu sa
taille n'entre aucunement en compétition avec ces derniers . Il
se nourrit surtout de larves d'insectes aquatiques, de Gastéropo—
des, de petits poissons dont la taille ne dépasse pas 12 cm \
Epinocnes,..). Dans l'estomac d'un individu trouvé mort J'y àl
découvert 17 petits Escargots d'eau douce.
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*•···e¢î...l. .«··-···*···-·•··¤=::¤~— \

-29- o
'LB reproduction a lieu de mai à septembre, les uida formés d*un
amas de végétaux aquatiques sont toujours ou contact avec 1*oau i
et peuvent être diesimulés dans un massif de Jones ou de Pnragmitos.
En vallée dûs Evoiaaone où cette,végétation est absente, les nids
sont pratiquement à découvert? mal dieeimulée entre une touffe
de Caron ou accrochés aux branches de Seules qui pendent au—dessus
de 1*eau,
Les oeufs, au nombre de 2 à 5 sont couvée par les deux parents,
qui 1or¤qu‘ils s*éloignent prennent grand soin de les recouvrir
d'algues prises sur le nid, De cette façon le nid devient un
tas d'algues sans importance, passant inaperçu aux yeux des pré-
dnteurû,
Le couple de Caetagneux chasse et poursuit tout congénère autour
du périmètre de son nid (en fait un mini~territoire), Néanmoins, A
depuis 7 une que j'obeerve cet ciseau, jamais un Caetagneux adulte n‘a É
attaqué un poussin ou un juvénile d'autree couples. Lee Grèbee ni- É
cheure les tolérant même auprès du nid. En cette période, lee étangs
retentissant des trillee des Castagneux, surtout comme c*est le I
cas en vallée des Evoieecne e'ils ont choisi de e'inetaller en
"colonie". Lee trilles véritable chant aux multiples modulationa
2
et intonations sont typiquement liéee à la période de reproduction
et disparaissent en hiver. Parfois, en novembre lors d*une belle
journée ensoleillée, on peut encore entendre le rire cristalin
du petit Gaetagneux· _ [
1
  !
Caetagneux découvrant `§§à v__,o E
ses oeufs *"" \\ M à ~ fA’ _L
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—   V  g;   ,» ,n  J  31%  "" " "
"" “"?f .·, ·**·î·,:=*\ ,/'(~i/Q ~*  Doooin de Ph, mgm~m_
Petit certes, mais tree inàiacipliné pour.ne pas dire toigneux, `
L'inatallation en colonie est l’occaaion de combats (coups
d‘ailes, de bec et surtout dea poursuites sur l‘eau ou en plon—
géo, le tout accompagné ne trillee nerveuees et de gorbee d•eau)
entre individus ou même entre couples, les quatre oiseaux par~
ticipant ensemble au pugilat.

-30-
Au bout d'un peu plus de trois semaines d'inoubat1on les pou-
ssins, adorables petites boules de duvet sombre rayé de blanc
et de roux naissent. Ils sont nourris avec beaucoup d'ettenti0n
par les deux adultes pendant près de 50 jours (lee jeunes pre-
nnent alors en plus pâle le plumage d•h1ver des adultes). Au
fur et à mesure qu*ils grandissent, un seul adulte seulement `
peut rester avec eux. Au début les poussins sont surtout nou-
rrie d‘ineeotes aquatiques et de leurs larves. J'ai eu l'¤coasi0n
d‘0beerver un comportement étrange : un adulte frappait déli-
catement de son bec le d0s·de ses poussins pour les obliger à
plonger et à chercher leur nourriture par eux—mêmee. Les pou-
ssins ont vite compris "le leçon" puisque, je pouvais aussidàt
après les voir plonger quelques secondes plutôt par jeu que
pour ee nourrir. A leur première sortie sur l'eau, les poussins
sont transportés sur le des d'un adulte, bien cachés sous ses
ailes, Bagarreurs les Castagneux, mais pas bourreaux d'enfante..·
Dès juillet les premiers migrateurs gagnent nos régions. Mais
o'eat d'&oût à la mi—octobre que 1'on rencontre les regroupanente
les plus importants, (49 individus le 7 octobre Bh sur un petit
étang). Bon nombre de ces Oiseaux vont quitter nos étangs de
l'intérieur pour le littoral ou des régions plus méridionales.
Pourtant en 1985 malgré le gel d'une grande partie des étangs
dû lâ vallée düü EV°ïBS°¤8» une dizaine de Grèbee passeront
sur les derniers trous d'eau encore libres de glace. Mais déjà,
en février les premiers migrateurs reviennent afin que comme
chaque année leur chant admirable continue d'enimer nos étangs pour
notre plus grande joie.
Il est peut-être bon de rappeler que le Grèbe cestagneux, comme tous
les Grèbes d'ailleurs, est un Hiseau protégé par la Loi.
Certains chasseurs semblent parfois l‘0ubl1er. Il n'y e d'a1lleure
aucune gloire à tirer cet oiseau peu farouche qui se contente de
plonger pour échapper à un danger, rechignent à utiliser le vol.
Se naturalisation est bien entendu totalement interdite. Promeneure
et pêcheurs prenez soin de ne pas le déranger quand il oouve, et
bien évidemment ne touchez Pas à son nid ni à ses oeufs tree .
fragiles.
La vallée des Evoieeone est‘auj0urd'hui l'un des sites Les m1eux
fréquentée par cette espèce dans la Somme, tent pour les nicheurs
(5 à 15 peuesine élèvée cheque année) que pour les migrateurs.
Respectez le, il fait partie de notre patrimoine naturel commun I
,¤°2,=&.,*2.¤:&2a1;21zà1.%2-z  _ 
Calendrier ornithologique des Fw w,_ fëgygàïgf ,e'
va11éee des Evoissons et de çfÉÃ};ÉQÉ?E”:_ ?üf@ü>
la Selle, de 1979 à l98'+ dë    
· Ph, GARRUETTE et B, COUVREUR  ¢ ·

â
·· 3 1 ..e  
ANALYSE BIBLIOGRAPH QUE h T    
Guide des Oiseaux de mer de G. TUCK et H. HEINZEL traduit par Ã
M, CUISïN, éd Delachaux et Nièstlé prix s 135,00 frs
Dans la série les guides du naturaliste, ce livre est une tra-
duction augmentée de l'ouvrage anglais A Field guide to the Sea-
birds of Britain and the World. Il décrit en 310 pages toutes les
espgoes pglagiques du monde. 1
Aprés une introduction de 17 pages, nous présentant les prin- Ã
cipales caractéristiques des oiseaux de haute mer (alimentation, §
déterminati0n...|, une cartographie mondiale des courants, ainsi È
qu*un chapitre sur la survie de ces espèces (menaces, soins aux (
oiseaux épuisés ou mazoutés...), l'auteur décrit 291 espèces à Q
la manière du Peterson par un texte et 138 dessins au trait en Ã
insistant sur les critères de détermination, Ensuite, M8 plan- _ 1
ches en couleur représentant les oiseaux dans leurs différents ,
plumages, L'ouvrage s‘achève avec 287 cartes de répartition et f
une bibliographie. É
De présentation soigné, ce livre sera utile aux personnes ef- A ‘
fectuant des voyages en mer, mais aussi à celles fréquentant les
plages, Il a l'avantage de présenter la totalité des espèces ”
pélagiques mondiales d'une manière relativement complète, ce
que peu d‘ouvrages français font,
On peut malheureusement lui reprocher son pris et le fait que
les cartes, les planches et le texte parfois suecint, correspon-
dant à chaque espèce soit séparé,
Néanmoins eîest un ouvrage à posséder dans sa bibliotèque.
Laurent GAVORY  
ÀVIFÃUNÈ DE LA BAIE DE SOMME ET DE LA PLAINE MARITIRE PICARBE È
V 1
par Xevilr CDENUBY et François Sueur Q
Bit ¤uvrig• de 235 pages, comportant plus du BD dnsains ds 1
9iie•1 Etinnna et plus de 50 figures, dscrit la statut actual,  
1‘h1•t¤§i¤un d•pu1u la deuxième moitié du XIXe nieclu, 1‘l¤port¤nca (
dl! offaotifn et les dates de présence des oiseaux qui ïxequnntont (
il blin dn Sonne et nas environs. 1
il nous reste encore quelques exemplaires au prix de 65F (+15F de
frais d'envoi) e U I ,
Vlüous disposons également d'une table de presse (autocollants,ll (
W anciens numéros de Picardie-Nature, etc.··)
. Nous vous rappelons les heures de permanence: le mercredi de 14h a 18h,

L Z ABONNÈMÉNT A PICARDIE—NATURE ·
NOM:-OQ¢|l¢|t|lOl|||©•I••••I•II••OOOIIOOIOO-IIIIOGIII  
 QIOOOIIIOOOIOIGOIIOOII|•||•••l|¢III•|I||¢|IO  
 IIOOOIOIOIIOIOOOKUIIIOOIIIIIOOOIIOIOIOIOIOU I
· désire recevoir PICARDIE-NATURE le bulletin trimestriel
du G.E,P,O.P, abonnement: 30 F ïr
Z ADHESION AU G.E.P.O.P.
  OOOOIIIIIIIOIOOQIOIUIlîlllltlllillllllillltllll "
 OM:|¢||Oîllllilllellllthlil••I•|•©¢•I|l10••lill  
 ESSE:OOOIOOOIOIIIIIIIOIUIOIDIIIOOIOIOIIOIQIIGIIO `
déclare adhérer au G.E.P.O.P, L È
déclare renouveler mon adhésion au G,E.P.O,P.
(barrer la mention inutile) - A
condition d'adhésion : adhésion simple 25 F
moins de 16 ans 10 F V
adhésion de soutien à partir de 50 F.
Si vous avez changé d'adresse veuillez nous le préciser.
En cas de renouvellement d'adhésion, nous vous serions
_ reconnaissant de bien vouloir régler votre cotisation en
début d'année, afin de faciliter le travail de secrétariat.
LOI DU 10 JUILLET 1216 RELATIVE A LA PROTECTION DE LA NATURE
grtggle 1er : ëLa protection des espaces naturels et des paysages,
la préservation des espèces animales et végétales, le main-
tien des équilibres biologiques auxquels ils participent et
la protection de ressources naturelles contre toutes les
causes de dégradation qui les menacent sont d'intérêt
général.
Il est du devoir de chacun de veiller à la sauvegarde du
patrimoine naturel dans lequel il vit. Les activités publi-
ques ou privées d‘aménagement, d'équipement et de production
doivent se conformer aux même exigences.
La réalisation de ces obgectifs doit également assurer
l'équilibre harmonieux de la population résidant dans les
` milieux urbains et ruraux".

EXTRAITS DES STATUTS DU G. E, P. O P.
'L_'Àll0€lI(|0î\ (UW 'GIUUPC U|\YIfU|\h€|l)¢l\( PTO(¢€U0|'I `
Ornuholognc cn Pxczrdu•:’ (Co E P C) P) règne par la lou
dc 1901 a pour bu: dc conmbucr 2 Védncauon populasrc
` cn mauèrc d‘¢mdc cx dc procccuonfdc la Natur: ct des
0)O¢3Ql S3LIYü8¢·I, H dc $üU¥¤g3(`d¢ ¢( d'IU\¢B3Q¢II\¢|l£
O _ rauonncl dc Vcnvaronncmcm c¢ d•:; mrs, A
BNQ! |¢ p|'0[>06¢ dt m¢n¢l’ toutes RCHOUS tt I¤¥¢l’V¢|\¤0|'t5 , I
' pour faute rcspecxcr lc: lou cr décrets sur les espèces
I protégéœ; les pénmàrrcs scnssbics, la proxccuon da la
I ~ Nature, Vurbamsmc, dans lc cadre de Mgidatàon qu I
vi;¤¢u:'
I _ I AGIR _
  · En pammnum du manifcsmuom dc scnsxbihsauon A
6h fûtmàtlt dc; PTOPOSICIODS concrètes
GD ||I£6'l'Y¢ml¤$ |Uf|d|QU¢lT|¢ll( Cûntfc les déüü,
. GB U\(¢|'V¢I\2Ht àuptèi du POUVOIIS publics Q! dts
5 élus locaux   _
61 €00p¢I'IIï€ ARC ICS mouvtmcnti SIITUIIIFN-. >
Le GEIQ?. wocxntnon ‘agr袢‘ qrcconnuc par les pouvom ‘
i _ puhhm veut étrc non une 'socuczc mvzmd man dubord milncwu:.
C'¢¢t püufquûl. Vmtéfât qu: vnus pouvcz now marquct dou Qc '
¢UlK‘|’É(|5¢I dam un mgagcmcm La sympathnc pour notre acuon I
I
I M wüifa pis à fé$0UdI'¢`l¢8 qucmom ct 2 nous donner du pond;.
NOUS N'AVON.$` QUE LE POL./vozx DE VOTRE ADHESION `
r » ) Nt O
É S()lIt(ëll(ElS ll0tI`(, (ll, 1011 I
· O “ L'ENVI·RONNEMENT C'ES'I` IJENSEMBLE, A UN MOMENT DONNE, DES I
U FACTÈURS PHYSIQUES, CHIMIQUES, BIOLOGIQUES, SOCIAUX, ECONO- A
PIIQUEÉ, PSYCHOLOGIQIJES ET ETHIQUES SUSCEPTIBLES D'AVOIR UN
EFFET DIRECT OU INDIRECT, IMMEDIAT OU A TERME SUR LES `
I ESPACES, LES ESPECES ET LES ACTIVITES HUMAINES ". .
Ã', (définition dozrméo par lo conseil iHÈ9IÈD&ÈiOI1·&l de la langues
, française au congrès d'Aix-sn—Pr0vence en 1972)