Picardie Nature 67 sup
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Le conseil   “l'À%\§ \
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revue trimestrielle publiée par l'ass©ciati©n PICARDIE-NATURE .1 O F
ISSN 0182 4201 COMMISSION PAHITAIRE N° 63860

E PICARDIE  g  É
ï R E   I I
/   PRINTEMPS \ }/
revue trimestriel/e   e ·
publiée par PicardieNature,   îgws le ¤1€1   ïêïçu ¤¤tP€¤ Dîïë
· · · ·   es nuages jouen a sau e mou on
assocratron sans but lucratrf (lor 1901)   Bien que Theme Soit encore matinale
  . · .   Le soleil diffuse déjà ses rayons
aff:/ree a France Nature Envrronnement  
EQVÉÉE par Iss ministères   Sur une branche de bois mort
de I'Environnement et   gp ¤iî1€¤¤î Se belânœ hîglrëlg àl change
, ·   evei an une p quere e qui ormai encore
de [Equipement   Je m'excuse, dit-il, vous ètes charmante
__ _   Timidement elle relève un peu la tête -
    Etire longuement ses pétales immaculés
'   Ecoute distraitement la chansonnette
14’ place Vogel Amlêns   Puis gourmande boit une goutte de rosée
adresse QO,___S'(8l9   Un champignon ouvre son ombrelle
BP 835   Des fourmis partent faire des emplettes
,   Une araignée tisse un piège en dentelle
80008 AMIENS Cedex 1   Rêvant déjà à une mouche grassouillette
tel 22 97 97 87 - E 22 Q2 Q8 72   Une famille hérisson les piquants en bataille
—‘   Chemine tranquille le nez en lair
*   Elle croise des chenilles qui se chamaillent
  Pour rassembler les dernières retardataires
directeur de pubücafion   Des bourgeons effrontes à peine entrouverts
_   Font les yeux doux aux petits papillons
PHUICK     L'air est tiède juste une brise légère
  Fait frissonner les verts chatons
1 I h'  
Ldac y OQIÉÉELIIÉR   H y a des odeurs, des parfums enivrants
suœncê   Des bruits, des murmures pas ordinaires
GT Fluchard MONNEHAY   La nature est comme la Belle au bois dormant
Eliane JOSUAN K É É   Réveillée par un prince imaginaire
sï _   Le responsable de ce miracle
 —   _ _ ut ` ,   Ne le cherchez pas plus longtemps
_ê. y., ,"'”‘ ‘f"·"‘r, I ':_-7 `É Celui qui nous offre ce spectacle
fê- /‘ *’“‘·‘ /””/‘,j° ·-_ '·' »f°'::î‘:}2 Q C'est ce coquin de printemps.
·é,   à ( ..•  
l_ AÃzÉ»¢ ! ·r.. , ,    
É- ·È   j/vf 9 Josette DOLPHTN
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Copie-Self-Amiens   ïj ‘ exé;
supplementt au n°67   \\\\\ ·  
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2   PICARDIE NATURE

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  La 25** Assemblee Generale annuelle de notre assoczatzon s est
 lî §î dér0ulée en présence de M. Z LILBERTI , récemment nommé Directeur
` - ·.;_·.__ .-: :¢·E°      ’ , , · · ·
  de l 'E nvzronnement, de Mme GRIFPOIN, Adjointe au Maire
  de M. MOULARDE, Conseiller Général et de Robert
 
A   , . . . . . . ,
  Vous avez ete environ 90 personnes a assister a la projection d un
'  film sur la Loutre puis à la présentation des différents bilans.
  S1 notre action s'znscrzt dans la contznuzte, le fonctionnement de
  association doit évoluer pour s’adapter à de nouvelles contraintes.
si? ·_:~`   ’ I ` ,` · •
  reussir un tournant apres un quart de siecle d'exzstence, le Conseil
  va mener dans les prochains mois une râlexion sur les
  façons d ’agir pour la nature,de mobiliser les compétences et
  activer le militantisme assoczati
 
  Enfin, un evenement est survenu il y a quelques semaines. ]ean—
  THIERY quitte ses fonctions de Président apres 13 années passées
  ce poste. Dégagé de ces responsabilités et de certaines contraintes, il
  avec la meme motivation a s occuper de 2 actions qu z mene
  longtemps : le Centre de Soins et les actions gn ]uSt1CQ_
  . , . . . , .
  Le Conseil d Administration a elu Laurent GAVORY 3E President
  notre assoczatzon.
      .
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  ' ·-;·'·`·-. · ~: '·;.··-& ·. :·'
   ftrtîsws tettta   et;
·     Patrick THIERY   t'iit e* 
      · g . .'È·É'—;;"q· ë   "  
  $ ,2 ··--            
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PicARou.= NAru12E   3

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/}C1v‘uv·¢ ea 'T·?'¢:2rJ·`e. ..
BILAN MoRAL Q " "°"à i
\   à
Notre association a 25 ans Dan mchain Depuis de nombreuses années,Picardie Nature a
nous fêœmns SBS 25 années d,aéüVité P ’ prouvé ses compétences en matière de protection
' du patrimoine naturel. Ceci ne s’est pas fait par
Easffsr c’estle4Mars 1970 qu’était casa le mme mais Pslmlongtrml de œchemheet
GEPOP (Gmîlpe d,EtudB et de Protection des d’apprentissage dans des domaines très variés :
Oiseaux en Picardie) dont les activités étaient Eëïîe des l_(;;S§(îuuî’Sq8Éi§1a?m§lfîr8îS lm?rënS’
axées essentiellement sur l’étude et la protection .   . 6 Ju mlm e a . S ra
des Oiseaux- tives, egis Ht1OIl... Nous sommes tour a tour
écologues, menrusiers, conférenciers, agence de
Le 4 Février 1978 tout en conservant le renseignements, peintres, informaticiens, jour- .
même sigle, elle devenait Croupe Environnement naàislîîî in1£;_IgëîîèîXgîî;î’ .?§;1nï;îïî§èphOw`
Protection Ornithologie en Picardie. Les oiseaux gT p   J °
n’étaient plus notre unique préoccupation. Notre . . . , .
champ d’action s’élargissait à la protection des Cel? Slgniüe auësl que nmis œahsons de
milieux naturels et aux attemtes à 1,Bnvh_0nn8_ substancielles econormes en ne faisant pas appel
ment ce ui Bntmînaiti SO facto une char 6 de àces spécialistes,car si on évalue fmancièrement
travail E15 im rtanœ p g ce bénévolat, on arrive à des sommes importan-
p po ` tes. Nous effectuons en quelque sorte, et
Le20 Décembre 1987 1BGEPOPétaitagT_éé volontairement ! un TIG (Travail d’Intérêt Gé-
au titre de 1·a1·r1s1s 40 de la loi du 10 Jauisr 1976 ïëïëg J° e‘;°;°";îüa 
et le 9 Mars 1988 il l’était au titre de l’article . 8S’ p C . .
Ll60-1 du Code de l’urbanisme Ces deux agré- qm œuvrent pour une melueuœ connalssanœ et
ments nous conféraient des possibilités d’action une melueuœ pmœctlon du patmmome naturel'
nouvelles en Justice et dans les Commissions
chargées d’assister les instances de l’Etat, ce qui . . , , .
impliquait bien entendu une contribution béné- . Mais Iioêœ poœntœl d enellgle et de t°’ï‘pS
vole plus importante et aussi des dépenses as- hl?’° °St hm"`? “°“S “° p°“‘T°“î °t’° pm °°“" ala
crues fois. Les attemtes au patrimome naturel sont
` multiples et variées et nous sommes obligés de
Enfin le 24 Mars 1991 le GEPOP devenait faire des choix, ce que le public ne comprend pas
PICARDIE NATURE. Ce changement de nom a t°“J°“”·
sans doute contribué à mieux faire connaître Certain d H a ti .té H, t ,, t
notre association auprès du grand public. En des dé enseseînoîlégâesc dt; fait eëglîàîîe C2;
effet, la compréhension d’un sigle est souvent . p , , . , q
plus diüicile que celle d’un nom en clair et à cet œsslœnt qu un materiel peu couteux et reposent
égard, «Picardie Nature» estunnom très parlant, SmEtt°Éëî1uI11€ ïîœvor lâêtà . 1 ,œ
trop même parfois car· nous sommes souvent Licaïde _ 8 a ° BS (meaux Sur a co
` ’ ’ ' li l . .’ . r . , . . —
îîlnîîîîxî ;3I?§iruénaî;Tc,?Jlî)ï_S;§;1§è1Iîmt;1;t - Participation a differentes manifestations cul-
par lettre, par téléphone, pour demander des ugâueêil d . . _
renseignements (parfois d’ordre touristique) si- ` , llmofsn ego 1 ISSÈOIÈS ’ _
gnaler des oiseaux ou des Phoques que l’on croit ` F b .a É; S danà ÈSFCO is; . _
être en difficulté ou ce que l’on pense être une I Sa mc? loud 8 Plc Ouâe Bdîêngemœs ’
infraction à la loi sur la protection de la Nature. Sâuve ageî BS Jeunes usa]; ’ , t,
Tout ceci représente beaucoup de œmps passé, _ Teïîîîfîâtïsâëzîggëe ;°SS°S °“ mamu °S
d’energ£e dépensee en recherche de documents, _ Sorties dimiüation à liornithologîe ;
en exp cat1°nS> en commer envoye' · Actions devant les juridictions administratives
et pénales.
4   PICARDIE NATURE

- Tenue de la table de pregge ; I12.‘lZ`I.1.I`€. P1'Otég€1‘ la 113ÈU.I‘€, C’€Sl3 l’·I`3VâJlll8I‘ pO\11`
- Sorties d’initiation à l’ornithologie ; 1’3V6Iü1'·
- Actions devant les juridictions administratives
et pénales.
Mais je suis assez pessimiste quand je vois,
D’autres nécessitent un matériel impor- Pa? 6161111116 11116 16 Mi-¤ïSl¤61`6 d6 1'E¤Vî1‘0¤—¤6·
tant et l’emploi d’un salarié : ment reconnaît nous devoir la somme de 10000 F,
. . . mm ' Pi di N tu1· l' -
- Surveillance estivale de la colome de Phoques SO . B avancee par ca; B a. B pour ac
veemem . s de le Beie de Se e _ cueil de notre objecteur e conscience et que le
. . . ’ " Mi ` tè ' t d ann
- SUIVI et S`L1I'V81ll3.I1CB des femelles gestantes et meliœ ms re Vœli .8 nous . Omer quB’
de leurs jeunes _ dorénavant, les associations accueillant des ob-
. ’ . ` te d ` d 'e t ' l
- Elo1gnement des Phoques lors dela destruction È; urs re conscience É  Olàoagîul BS moyens
par explosion des munitions de guerre en Baie de Vance une SO 8 e ‘
Somme (A. WILLIAM). ,
Alors, comment devons nous envisager
_ _ l’avenir ?
— Certes, le Mimstère de l’Ev1ronnement, le _ Devensmeus reduire nes activités 7
Conseil régional de Picardie, le Conseil Général _ Devensmeus augmenter les cotisations 7
dela Somme nous aident ûnancièrement à réali- _ D evensm eus chercher des partenaires privés 7
ser ces opérations coûteuses, je les en remercie. `
Je remeëcle auâsi fi autres orgamsmes qui nous Je vous aveuersî quiausune de ses s01u_
vlelmell en al 6* 6 ll HI   tions ne me satisfait pleinement.
Malheureusement, ces subventions n’arri- Ciest pourquoi je Vous demande diêtre bien
vent pas à couvrir tous les frais engagés pour ces rsuedes e t S I et de fejre savoir auteur de
opérations nécessaires et effectuées régulière- pe ’ . . .
ment che ue ee vous, que la protection du patrimoine naturel est
q ' devenue une nécessité, que les Pouvoirs publics
J e remerci e aussi 1 e Muejei P ent e die ·ens doivent s’en préoccuper très sérieusement et
qui ee mettent à e ets e disposition les locaux accroître leur aide aux associations qui, comme
spacieux et fonctionnels de la Maison des Scien- Plcardl? l`l‘°‘È‘”`°· jwavalllenl de mameœ lolaleî
C es et de le Nature plee e Vogel eeus eme des ment desinteressee pouressayerde sauver ce q1n
J px
eeeeileiliiee ee bien travailler, meilleures eiie peut en core 1·‘=*=œ de la fam et de la Hof?
selles que nous avions il y e quelqu es e es sauvage afin que nos descendants puissent, a
quand nous étions rue Otave Tiercé. Nous pou- leur ll0ul" en prollœll
vous maintenant employer plusieurs personnes . , .
sous Contrat Emploi Solidarité et accueillir un f ,1lJe gous d€‘¥‘a“d° e“t‘;SS‘ îâîrrandlâ notre
objecteur de conscience dans des conditions dé- . . €’ 6 collvamcœ V 6 en age 8 nous
e e et e S re] omdre, de trouver de nouveaux adhérents car,
four des Operations dsntéret general me plus nous serons nombreux, mieux nous serons
, _ _ , ` écoutés et com ris.
nees par des associations de protection de la p
e nature et ayant pour but la sauvegarde du patri- Je Vous en remercie à lievene e
moine naturel, qui est un bien public, il me '
semble normal que ces associations soient aidées
. financièrement afm de réaliser ces opérations
dans de bonnes conditions sans mettre en diiii-
culté leur trésore1·ie, c’est-à-dire que les charges Jean Marie THIERY
financières supportées par ces assoications soient
réduites au minimum. J e suis certain qu’un bon ··
nombre de dépenses engagées par les Pouvoirs I — _
publics pomraient être diminuées et les sommes _' "   ·
ainsi économisées consacrées àla protection de la   __ _ ___      
`_ `_ ·Ã 4?î:l’   ( 
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PICARDIE NATURE   5

Harlin. 70%/reyw
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        *' BILAN D’ACTIV|T ES 1 994
Dresser le bilan des activités menées par l’Association en 1994 n’est pas chose aisée tant celles-ci ont
été nombreuses et variées. Nous les avons réunies dans 5 grands domaines d’intewention :
- Participation à des réunions, dans des commissions et démarches administratives
- Recours devant les juridictions administratives et pénales
- Animations
- Contrats d’études
— Actions de terrain pour la protection d’espèces.
I - PARTICIPATION A DES REUNIONS, DANS DES COMMISSIONS, ET DIFFERENTES DEMAR- '
CHES ADMINISTRATIVES
1°) Notre intewention dans des commissions permanentes
Depuis plusieurs années déjà, PICARDIE NATURE est représentée dans différentes commissions
départementales, essentiellement le Département de la Somme, présidées par le Préfet :
— la Commission Départementale de la Chasse et de la Faune Sauvage : Xavier COMMECY pour la
Somme et Joël MORENIAUX pour l’Aisne,
- la Commission Départementale des sites : Patrick THIERY,
- la Commission Départementale d’hygiène : Chantal PEGUET,
— la Commission Départementale de remembrement : Gérard BAUDRY,
- la Commission Départementale des carrières : Laurent GAVORY,
- le Comité Consultatif de la Flésewe Naturelle de la Baie de Somme : Laurent GAVORY.
Ces commissions sont l’occasion pour nous d’exprimer notre point de vue, mais ne nous leurrons pas,
il y est souvent difficile de convaincre parce que les positions que nous défendons sont souvent
considérées comme marginales car parfois en contradiction avec des intérêts particuliers ou locaux.
Notre participation à ces commissions est néanmoins utile parce qu’el|e nous permet d’étre informés d’un
certain nombre de projets et de connaître la position des autres interlocuteurs au cours du débat.
Notre présence y est aussi une reconnaissance de l'Association.
2°) Participation à des réunions pour des projets précis
Ce fut le cas en 1994 pour le comité de suivi A16, section Amiens-Boulogne (sujet abordé en a-parté) où
Gérard BAUDRY et Lau rentGAVORY ont participé aux réunions concernant l’opération de réhabili-tation
des étangs de la Haute-Somme, le projet de Canal à grand gabarit et la mise en place de mesures agri-
environnementales.
Laurent GAVORY et Xavier COMMECY ont également participé à l’élaboration du plan départemental de
l’Environnement lancé par le Conseil Général de la Somme (lire PN n° 66).
Jean-Marie THIERY a participé aux réunions pour l’élaboration du plan départemental d’élimination des
déohetsdansle département de la Somme. Ces deux plans entreront en vigueur cette année.
3°) Les autres démarches administratives
Elles se résument pour l’essentiel à notre participation aux enquêtes d’uti|ité publique. `
Laurent GAVORY suit de très près les projets soumis à enquête publique qui présentent un impact sur
les milieux naturels, en particulierles autorisations préfectorales d’exploitation de carriere dans les vallées
humides. Ce travail est fastidieux. ll consiste en une lecture des publications légales, une lecture des
dossiers d’étude d’impact et la rédaction d’un avis motivé transmis au Commissaire-enquêteur dans les
délais de l'enquête publique (souvent un mois)
6   PICARDIE NATURE

I Il- LES RECOURS DEVANT LES JURIDICTIONS PENALES ET ADMINISTRATIVES
Régulièrement, vous lisez dans la revue de l’Association des jugements concernant des
infractions à la législation sur les espèces protégées. Ces affaires sont suivies depuis plusieurs
années par Jean-Marie THIERY.
En 1994, deux types d’infractions ont été traitées, pour lesquelles notre Association s’est
constituée partie civile :
7 affaires de destruction d’espèces protégées,
2 affaires de naturalisation d’espèces protégées.
Nos interventions à l’audience sont généralement bien accueillies et les tribunaux reconnaissent
généralement le bien fondé de notre action et nous attribuent presque à chaque fois des
dommages et intérêts.
· A signaler deux points intéressants :
- nous demandons souvent 1 F de dommages et intérêts par adhérent et obtenons 500 F. Cette
_ démarche, justifiée, semble nous réussir et doit tous nous inciter à augmenter le nombre
d'adhérents.
- dans l'affaire du Phoque tué dans l’estuaire de la Slakke (Pas-de-Calais), notre constitution de
partie civile a été reconnue recevable alors que statutairement, nous n'intervenons qu'en
PICARDIE.
Mais il y a aussi des ratés, en particulier, lorsque nous nous attaquons à plus gros.
- La décharge de CAYEUX-SU R·M ER : l'affaire avait été classée sans suite au motifqu’elle aurait
été résorbée.
- Quant à la décharge du CROTOY, aucune avancée sur le plan pénal et sur le plan administratif
ou un petit espoir de voir cette décharge disparaître. En effet, le Préfet a pris récemment un arrêté
demandant au Maire d’enlever les déchets non inertes.
En ce qui concerne les recours devant la juridiction administrative, nous avons eu à traiter deux
types d’affaires :
- les actions contre ce que nous appelons les excès de la chasse, elles sont abordées dans le
rapport de Xavier COMMECY ;
- les recours contre les arrêtés préfectoraux autorisant l’exploitation de carrières dans des zones
humides.
Une seule affaire traitée en 1994, mais de taille, concernant la vallées inondàble de l’©ise, à
TRAVECY.
Un dossier important par la nature du site concerné, une prairie humide d’intérêt faunistique
international en raison de la présence d’une espèce en forte régression, le Râle des genêts.
Un dossier important également parce que nous nous sommes attaqués à une filiale de la
multinationale REDLAND.
ll faut savoir qu’une bonne partie des extractions de granulats qui dégradent la vallée de |’©ise
· sert à construire des immeubles en béton à PARIS.
Dans cette affaire, nous avons obtenu l’annu|ation de l'autorisation préfectorale.
Quelle est pour nous la finalité de ces interventions en justice ?
Ces actions ne sont pas pour nous une fin en soi, mais un moyen d’action pour la préservation
d’espaces naturels et la protection d’espèces animales et végétales menacées.
En ce qui concerne les recours contre les décisons préfectorales, les jugements du Tribunal
Administratif ont valeur de jurisprudence et rappellent à l’Administration qu’elle doit mieux faire
son travail en respectant la législation et faire co'incider son discours environne-mentaliste avec
ses décisions. Comme tout le monde, l’Etat est tenu de respecter la loi.
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III - LES ANIMATIONS
Outre les sorties mensuelles que nous organisons, cet été Cédric LOUVET a renouvelé les
sorties de découverte de la nature sur la Côte Picarde. Cédric est d’ailleurs intervenu dans
l’émission «Evasion» diffusée chaque samedi sur le réseau national de France3. Ces animations
ont été réalisées avec le soutien financier de la DIREN.
Un certain nombre d’expositions et de stands ont été réalisés sous la direction de Josette
DOLPHIN :
- le 8 Mai à la ferme d’Antan à CREUSE,
- les 28 et 29 Mai à l’Espace 1901,
- du 6 au 11 Juin, à l’occasion des journées de l’environnement, nous avons installé notre
exposition sur les Phoques dans la galerie marchande de l’hypermarché Mammouth à AMIENS.
- du 9 au 14 Juillet et du 16 au 28 Août, comme l'an passé, Josette et Pierre DOLHIN ont tenu `
l’exposition Phoque, dans le bâtiment de l’Université de Picardie à SAlNT-VALERY-SUR-
SOMME. -
Enfin, Alain WILLIAM et Cécile WALLIS ont tenu un stand lors du festival du film animalier à
MENIGOUTE.
Au total, plus de 3500 visiteurs avec des résultats encourageants souvent, mais parfois aussi un
peu décevants. Chaque stand tenu est l’occasion de présenter au public nos activités, il permet
également des rentrées d’argent par la vente de nos produits.
IV - LES CONTRATS D'ETUDES
PICARDIE NATURE intervient comme prestataire de service pour la réalisation d’inventaires
faunistiques dans le cadre d’études d’impact.
En 1994, nous avons réalisé des inventaires faunistiques pour:
- un projet de réaménagement àvisée ornithologique d’une extraction de galets à CAYEUX-SU R-
MER ;
- un projet de carrière à BOU'I'I’ENCOURT, en vallée de la Bresle ;
- le passage d'un gazoduc dans l’Est du département de la Somme ;
- la construction de bassins de décantation d’une sucrerie à ROYE, dans le Santerre ;
- l’opération de curage des étangs de la Haute-Somme ;
- et l’inventaire avifaunistique des terrains du Conservatoire du Littoral. Ces deux dernières
opérations sont encore en cours.
Chaque décision engageant l’Association dans des projets susceptibles d’être contestés, est
prise après mûre réflexion.
Pour des raisons déontologiques, nous ne participons pas à des projets susceptibles d’avoir, à
priori, un impact négatif sur les milieux naturels. _
V - LES ACTIONS MILITANTES DE PROTECTION D’ESPECES MENACEES
Nous avons regroupé là, les actions de terrain pour l’essentiel :
- l’étude et la protection de la colonie de Phoques en Baie de Somme (cf rapport de Philippe
THIERY et Alain WILLIAM) ;
- les actions contre les excès de la chasse (cf rapport de Xavier COMMECY).
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8   PICARDIE NATURE

BILAN DU PROGRAMME 1994 D'ETUDE
ET DE PROTECTION DES PHOQUES
DE LA BAIE DE SOMME
Sur 12 actions prévues initialement, seulement 10 ont pu être menées à terme.
Ceci pour des raisons budgétaires. En effet, la réalisation du livret de présentation
de l'exposition et la conception d'un programme pédagogique n'ont pas trouvé la
totalité du ünancement nécessaire.
Le programme "Phoque" de 1994 comprenait donc :
- Ig ggigj régulier gie la gglgnig
u Des recensements ont eu lieu 2 à 3 fois par mois. La §g];1;e_1 présente les maxima
observé par décade
  Phoque Veau-marln I Phoque grls ·Ph0que Indetermlné
(Phoca vitullna) (Hallchoerus (SP)
grvpus)
25 _
       
            ëë            zz;       
.      ·—:  É             È             .       
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        .—     '             =  ;   —    
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123123123123123123123123123123123123
PICARDIE NATURE   9

Le début de l'année a été marqué par la fréquentation de quatre Phoques dans le
port de Saint-Valéry. L'un d'entre eux était déjà connu puisqu'il s'agissait de
Gamma qui passait là son quatrième hiver. Des trois autres, on peut afîirmer que
deux d'entre eux n'avaient jamais été vus en Baie de Somme tant leur pelage était
caractéristique. Les conditions exceptionnelles d'observations permettaient la
photo-identification. Ainsi, T-Zéro, Le Masqué et Saturne ont pu être suivis
plusieurs mois où ils ont été identifiés respectivement 37, 49 et 70 fois.
On retiendra un maxima de 25 Phoques en Baie de Somme. Y sont inclus trois
Phoques gris, 2 jeunes nés en Juillet, 2 des 3 jeunes relâchés en Avril, dans le
cadre d'un soutien de population. Cette évolution avec un taux d'accroissement de
1,75 soit 75 % est encourageante.
Mais il faut savoir que cette évolution n'est pas liée à la reproduction au sein du `
groupe puisque les deux jeunes nés en 1993 avaient été séparés accidentellement
de leur mère et avaient dû être confiés à la crèche pour Phoques de Pieterburen _
(NL).
Cette augmentation d'eff'ectifs est liée à une immigration. Parmi les nouveaux
venus, on peut citer : 1 Phoque gris ; Masqué et Satume; 2 jeunes Phoques nés en
1993 portant une marque orange d'origine hollandaise, l'un d'entre eux ayant été
appelé Clandestin ; les deux Phoques du programme de soutien de population qui
se sont fixés dans le groupe des autochtones sont Gilles et Rémy .
On peut déplorer la mortalité de 3 individus sur nos côtes :
- un Phoque veau—marin trouvé le 5 Juin en Baie de Canche et coniié par Gilbert
TERRASSE (Groupe Ornithologique Nord). L'origine de la mort est restée
inconnue ;
- un Phoque veau-marin trouvé le 10 Juin en Baie de Somme sur la plage de la
Molière. L'autopsie a orienté l'origine de la mort vers la noyade.
- un Phoque trouvé le 3 Décembre en Baie de Somme près du Hourdel. Il
s'agissait de la jeune femelle Clandestin. La radiographie a révélé la présence de
32 plombs de chasse dans la tête. Le numéro de bague a permis de reprendre
l'histoire de ce phoque. Découverte le 23 Juillet 1993 sur les côtes belges, elle a été
confiée à la crèche de Pieterburen. Après 201 jours de soins, elle a été relâchée ..
dans la mer des Wadden le 8 Février 1994. Elle a été identifiée (photo-
identification) le 23 Av1·il 1994 en Baie de Somme. Identiüée 69 fois entre Avril et
Août, elle était régulièrement observée dans des groupes de Phoques composés de —
Le Masqué, Saturne, Rémy et d'autres et a été photographiée en Août parmi le
groupe des Phoques autochtones de la Baie. Sa réhabilitation avait été un succès
avant qu'un acte de malveillance ne vienne tout gâcher.
I U   PICARDIE NATURE

Figure 2 : évolution des effectifs (maxima de l'année) entre 1986 (©ctobre)et 1994
- Pho ue ris Halichoerus us   Pho ue Veau-marin Phoca vitulina
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19861987 1988198919901991199219931994
C O I I É n O I Q   1 B ll 1 I 1
Eg'hghili];g];igg des Ehggggg dg Pigtgrhurggn QNL}
Le 19 Avril, 3 jeunes Phoques ont été relâchés dans le port de Saint-Valéry-sur
Somme. Deux, Gilles et Noël, avaient été récupérés près de Dunkerque, le
` troisième, Rémy, était né en Baie de Somme en Juillet 1993, il avait été retrouvé
séparé de sa mère au 6e jour. Mis en soins à la crèche de Pieterburen, leur
. réhabilitation a fait l'objet d'un contrat d'étude avec le Ministère de
· l'Environnement, ce qui permettait un suivi avec un poste salarié pendant six
mois.
Les jeunes Phoques ont été marqués à la nuque par coloration du pelage. Ils ont
été relâchés sur une berge, face au reposoir utilisé par les quatre phoques
Gamma, T-Zéro, Le Masqué et Saturne qui avaient passé l'hiver dans le port. Le
public était nombreux ce jour-là (environ 250 personnes).
Comme nous le souhaitions, des contacts ont eu lieu rapidement entre les deux
groupes d'animaux.
PICARDIE NATURE   H

Le suivi a bénéficié de 125 jours d'observations, totalisant 1 083 H 30 de séances
d'observations ; les séances regroupant régulièrement plusieurs observateurs ont
permis une pression d'observation de 2 618 H 40.
Pendant l'été, les phoques Rémy et Gilles ont été identifiés à de nombreuses
reprises dans les groupes de Phoques autochtones ; le phoque Noël a, lui, disparu
dès le lendemain du relâcher.
Ce suivi a reçu la visite pendant trois jours, de deux étudiantes américaines
effectuant un séjour d'études en Europe et d'un scientifique écossais qui est resté
deux semaines parmi nous.
Depuis 1989, John de BOER, garde-côte des Réserves Naturelles du Waddenzee,
partage avec nous son expérience et nous transmet ses connaissances. Grâce à
lui, le statut de colonie reproductrice de la colonie a pu être confirmé. Le
dénombrement et l‘identification précoce des femelles en gestation permet une
prévision du nombre de naissances à venir.
Les contrôles effectués en Mai et Juin ont confirmé la présence de deux femelles
_en gestation.
Il s'est fait du 10 Juin au 9 Juillet. Utilisant les informations de l'expertise, cette
action consiste à repérer précocement les secteurs fréquentés par les femelles car
celles-ci doivent se séparer du groupe peu avant la mise-bas. Elle permet aussi de
déceler toute anomalie pouvant survenir en fin de grossesse et notamment, une
mise-bas prématurée. Phénomène qui est décrit comme étant la conséquence de
la pollution et que l'on peut suspecter dès lors que la colonie connaissait des
problèmes de reproduction ces 20 dernières années.
Les dates de naissances admises pour l'espèce, étant du 15 Juin au 15 Juillet, il
est important d'observer très précocement le couple mère—jeune pour assurer
rapidement un périmètre de "non-dérangement" de la zone d'allaitement.
Enfin, la présence sur le terrain permet d'établir, tôt en saison, des contacts avec
la population des petits pêcheurs locaux. Cette année, un document spécifique a
été distribué à ces petits pêcheurs ; les zones fréquentées par les Phoques y étaient
clairement définies ; l'importance du respect de la tranquillité pendant la période
d'élevage y était expliquée. Une grande majorité des usagers a bien perçu le .
problème évoqué.
Les relations qui se sont installées entre les pêcheurs et les intervenants de ·
PICARDIE NATURE sont très prometteuses pour l'avenir car Phoques et petits
pêcheurs peuvent vivre sur les mêmes territoires.
Le suivi totalise 36 séances d'observations cumulant 144 heures de terrain. Les
femelles gestantes ont été observées 12 fois. 7 séances ont permis la
reconnaissance individuelle des femelles. 13 bénévoles ont assisté le permanent
sur le terrain.
I2   PICARDIE NATURE

- Lg, gggygillgggg ggtiyglg dg lg gglgnig
Elle a eu lieu du 10 Juillet au 31 Août soit 53 jours. Son objectif est de limiter
l'impact de la forte pression touristique estivale en réduisant au mazdmum les
dérangements. Cette réduction est de 50 %. 6 surveillants se répartissent par
équipes de 2 sur les estrans Nord et Sud de l'estuaire (équipe terrestre) et sur le
chenal principal (équipe zodiac). 13 surveillants bénévoles, en majorité étudiants,
provenant des départements 80, 68, 69, 62, 73, 60, 78, 26, 44, 37 et 59, ont participé à
64 séances de présence sur le terrain, accumulant ainsi une pression de contrôle
de l 342 heures.
Cette année, le groupe principal de Phoques était installé sur les berges du chenal
Sud. Ce chenal est le seul balisé pour la navigation. 2/3 des dérangements
constatés sont d'or·igine maritime.Les Phoques ont été mis à l'eau 40 fois (contre
_ 34 en 1993). 56 interventions des suveillants ont permis d'éviter des dérangements
(contre 34 en 1993). Pendant cette période, deux mises-bas ont eu lieu,
l'allaitement et l'élevage des 2 jeunes`a pu se dérouler jusqu'au sevrage. Une des
. mère était porteuse d'une bague hollandaise jaune. Son jeune a été identifié au
cours d'une mission comme étant une femelle (Longue vue NIKON ED 60X1l4).
- I 'I I 1 I I   1 I - E 1
Destinée à évaluer l'impact des activités humaines sur le comportement des
Phoques, elle a pu être menée grâce à des fonds européens et à la compétence de
Corinne di TRANI, maintenant docteur en éthologie. Les résultats ne sont pas
encore publiés.
- |,'g'j;j;g]g g'ggg'];hglggjggg - Ergggmmg 2
Elle a été menée par une étudiante en maîtrise de SN, Aleth RENARD. Elle était
destinée à mieux connaître la fréquentation des Phoques dans les ports de la Baie
de Somme. Les résultats ne sont pas encore publiés.
- Lg stagg g1g fgrmgtign gg; prgmigrg gging
Destiné à améliorer la prise en charge des Phoques échoués sur nos côtes, il a eu
lieu à la crèche pour Phoques de Pieterburen. Les bénéficiaires ont été les
personnes susceptibles d'intervenir rapidement sur la côte picarde ainsi que les
collègues de Normandie et du Nord et le Docteur François MOUTOU,
épidémiologiste au Laboratoire Central de Recherches Vétérinaires de Maisons-
Alfort et Président de la Société Française pour l'Etude et la Protection des
Mammifères.
- Le programme (ou comment mettre une sondc gastrique à un jeune Phoquc en conservant ses doigts )
' Plus sérieusement : / _
- Application du protocole de réhydratation ;   BI baron
- Autopsie ;   " Hz.; rdic
· Connaissance générale des pathologies ;   ”3hJœ‘
- La protection des Phoques en Hollande ;   ,/ ,
- Les espaces protégés ;   __ ./ /1,, ,/
- Pratiques quotidiennes d'un garde-côte.     C I/,,«~
Ce stage a également bénéficié de fonds européens.    
PICARDIE NATURE   73

Ce document a été édité en 4 000 exemplaires. Son but est d'expliquer au grand
public la présence de Phoques sur nos côtes, d'informer sur les aspects sensibles
de sa biologie et de faire connaître le réseau de prise en charge des Phoques
échoués.
-L  I  •· •i   ·; ·, ·__ _·` ' •q · •· ,2 3E ' q' . ••.s..u.·
Sur 12 conférences, 10 ont bénéficié au jeune public (291 enfants) et 2 à des adultes
(65 dont 12 enseignents et éducateurs).
L‘exposition sur les Phoques a été présentée : °
- à la Bibliothèque d'Amiens
- à la Station d'études de Saint-Valéry pendant la période estivale. En 24 jours,
3000 visiteurs ont été accueillis.
- une communication à l'Assemblée Générale de la Coordination Mamma-
logique du Nord de la France ;
- une communication au 186 colloque de la Société Française pour l'étude et la
protection des mammifères. Le thème du colloque était : "Protéger les
mammifères ! A quel prix ‘?" ;
— une communication au 226 symposium de l'Eur0pean Association for Aquatic
Mammals qui s'est déroulé à Kolmarden en Suède.
- 4 interventions télévisées dont une participation au magazine "Evasion" sur
France3 et une autre pour le magazine "Echos de France" de la Télévision
Nationale Autrichienne ;
- 4 interventions Radios ;
- 6 articles de presse écrite dont "Le Progrès de Saône et Loire" et "La Voix du
Nord".
Philippe THIERY et Alain WILLIAM
REMERCIEMENTS :
Les différentes actions de ce programme ont été coordonnées par : Laurent a
GAVORY, Brigitte CHEVALIER, Gérard DELOISON, Pierre et Josette
DOLPHIN, Philippe THIERY. _
Les principaux intervenants sur le terrain ont été : Alain WILLIAM, Corinne di
TRANI, Aleth RENARD, Richard MONNEHAY et les surveillants bénévoles.
Les partenaires financiers ont été : l'Etat, la Région, le Département, l'AU'EFP, le
WWF, l'Université de Picardie, la Direction Régionale de la Jeunesse et des
Sports, la Fondation Nature et Découvertes, la Fondation Ushuaïa.
Que tous soient associés à cette présentation.
I4   P1cAR¤1E NATURE

CALENDRIER 1994 DES ACTIONS POUR LA PROTECTION DE LA FAUNE
CONTRE LES DESTRUCTIONS VOLONTAIRES.
Par Xavier COMMECY
Comme chaque année ou presque, nous vous faisons ce bilan que vous validez régulièrement en
A.G. et qui montre que sans cesse et de façon rituelle nous sommes obligés de démontrer les
mêmes idées pour essayer de sauver la faune sauvage non protégée de nos milieux naturels
(milieux qui bien entendu demandent eux aussi à être protégés et Pic. Nat. le fait aussi ainsi que
les actions de protection d’espèces rares et menacées)
Comme chaque année ai-je commencé... et pourtant, quelque chose a changé cette année : alors que
· je vous rappelais que nos interventions tendaient à montrer que c'était de façon illégale que les dates
d’ouverture et de fermeture de la chasse au gibier d’eau étaient prises, nous sommes obligés d’admeltre
que maintenantce n’est plus vrai!... Oh rassurons nous, les oiseaux n'ont pas changé leurs modes de vie,
' c’est la loi qui a changé... Maintenant il a été inscrit que les oiseaux ne migraient pas avant le 1 Mars et
pouvaient donc être tirés en février, qu’on se le dise. Au fait, les a-t-on prévenus ? depuis le temps qu’ils
migraient dès la fin Janvier, il va falloir qu’ils s’habituent et modifient leurs habitudes.
Comment en est-on arrivé à cette situation absurde?
Je vous propose un calendrier des événements 1994.
- 19 ,lanviar 1994 2 la cour européenne de justice, sur demande du tribunal administratif de Nantes
(submergé comme celui d’Amlens par des interventions similaires aux nôtres chaque année sur le même
problème de femtetures de la chasse au G.E. en période de migrations, chasse qui est légalement
interdite), précise la directive européenne de protection des oiseaux et confirme que la protection des
oiseaux doit être complète pendant leur migration prénuptiale. (Pic. Nat. 62 p. 19). C’était pour nous une
victoire, non contre les chasseurs mais pour les oiseaux.
Mais, ainsi que nous le craignions, le Ministère de l’Environnement (sic) ne s’avouait pas vaincu et contre-
attaquait sur deux points :
Au niveau national et au niveau européen.
Ag nivaaa natignal : c’est la triste date du 25 Juin (loi parue le 13 juillet) où les députés français, sans un
mot sur la biologie des espèces, considérant uniquement leurs intérêts électoraux immédiats, décident
que les oiseaux ne migreront plus avant le 1 Mars et peuvent donc être chassés en février; sachant que
cela est contraire aux directives européennes, cette loi n'était donnée que comme une anticipation de la
modification de la directive européenne à venir. Sans préciser que seule la France réclame cette
modification. (Picardie Nature 65 p. 9-10); Ainsi, nos recours antérieurs, régulièrement gagnés ne sont
, plus possibles, la loi a changé; habile, non ?
· Pour essayer d’éviter cette loi, Picardie Nature en association avec d’autres, a fait paraître dans des
joumaux nationaux (Le Monde, Le Point, Libération...) cette “publicité" et participé à l’élaboration de
documents scientifiques   dont ont sait qu’ils n'ont même pas été pris en considération.
4 Sauve-qui-îuc . ,
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_ ‘  _E__·_ 'fêuff '  ln   '
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PICARDIE NATURE   l5

Ag niveau européen ; Désireux de voir modifiée la directive qui protège les oiseaux, le gouvemement
français met en place un conseil scientifique où le représentant français (le comité ORNIS) est composé
des seuls membres de l'O.N.C. dont les conclusions sont refusées par l’ensemble des naturalistes
indépendants de France) est chargé de proposer la modification souhaitée. Les associations nationales
de protection de la nature réagissent : rencontres avec les membres de la commission chargée du
problème, avec les élus européens, français et étrangers de tous bords ; il y a urgence car du 1 Janvier
1995 au 31 juin 1995, la France préside l'U.E. et dirige le calendrier; on aura deviné que l'état français
presse à la modification pendant cette période, le pays président et hôte du sommet semestriel a toujours
droit à voir ses petits souhaits exaucés (pour ceux qui pensent encore que l’écologie n’a rien à voir avec
la politique, cette année 94 devrait les faire réfléchir). C’est dans ce cadre que nous vous avons demandé
de signer une pétition en direction du parlement européen (et vous avez été bien peu à le faire!)
Bonne nouvelle ’?, les contacts de la fin 94, ont permis de faire prendre conscience aux européens dela
position très partiale du gouvemement français et font retarder l’examen de la demande française, mais `
attendons.
Autre bonne nouvelle : le 22 Septembre, le C.E.S. européen se prononce contre la demande française
et réaffirme la nécessité pour la sauvegarde des oiseaux de cesser toute chasse au 31 Janvier.
Localement, Picardie Nature, membre nommé par les Préfets des C.D.C.F.S. a organisé et effectué le
boycott de ces commissions tant que leurfonctionnement sera ce qu’il est actuellement et que les thèses
biologiques ne sont pas examinées et discutées. Plus de 80 départements français ont suivi ce
mouvement et cela a été ressenti comme un échec parle ministre et donné lieu à quelques interventions
médiatiques...mais bien peu localement.
- 9 Décembre 1994, lors dela discussion de la loi de protection de la nature au parlement européen, un
amendement proposait de supprimer les espèces protégées et de permettre leur régulation selon des
modalités précises; là encore, courriers, rencontres... l’amendement a été retiré; ouf.
Au bilan, localement ou en association avec d’autres au sein de notre fédération, une grave défaite pour
la nature, des motifs d’espoir et... d’autres batailles en perspectives; si je peux déflorer l’actualité 95 :
-1 erggnvier 1999, les pièges à mâchoires sont interdits en France (mais pas tous les pièges) etjusqu'au
demier jour il a fallu maintenir la pression auprès de Mr BARNIER car les chasseurs refusent totalement
cette mesure et continuent à réclamer son abrogation.
Plus grave:
- 29 Févrigr 1999, le gouvemement ne lâche pas son envie de faire modifier la directive eu ropéenne de
protection des oiseaux et change habilement son texte, car pris à son propre jeu (il était proposé de faire
un bilan au bout de deux ans selon “l’état de conservation” des espèces chassables; les premiers bilans
montrent que 28 espèces chassables sont en mauvais état... et il faudrait les protéger! alors, vite, urgence,
on parle maintenant d’un bilan selon les “tendances d'évolution des effectifs “; en clair, une espèce en «
danger dont on ne compte plus que 1000 couples en l’année n si on trouve 1001 couple en l’année n+1 ,
montre une tendance positive de l’évolution de ses effectifs et peut continuer à être chassée... tant pis si
elle est toujours en mauvais état de consenration. '
1995 nous montrera comment cela évoluera.  
  x 4 ' 
"""—-îî     ,4 
I 6   PICARDIE NATURE

BILAN FINANCIER DE L’ANNEE 1994
Je commencerai mon intervention en remerciant vivement, au nom du conseil d’admimstration
Régis DELCOURT pour avoir tenu depuis 1980 la trésorerie et la comptabilité de l’association.
Par son abnégation et la régularité de son travail, malgré les difficultés de cette tâche, il a su montrer
le sérieux de notre association auprès de nos créanciers et présenter des comptes irréprochables
auprès des adhérents et des organismes qui nous subventionnent. Il a présenté au travers des comp-
tes financiers, le dynamisme toujours en progression de notre association.
Nous tenons de nouveau à le congratuler et à l’assurer de notre parfaite déférence.
_ Quel eet le rg"Ie de treeerier?
Depuis Charlemagne, les organisateurs, les décideurs ont toujours eu recours à la comptabilité.
Le trésorier comptable dans l’associatîon c’est l’intervenant financier des relations entre l’associatîon
— et l’extérieur. ll a pour objectif de saisir les faits et de les quantifier, il établit alors, par rapport à un
point de départ, vers le futur, une construction prévisionnelle à partir des données actuelles qui de-
vront ètre exploitées car elles foumissent un support d’obseNations et d’études dans l’entité économi-
que individualisée de l’association.
Après ce rappel historique sur l’utilité d’une comptabilité dans toute société, je vais vous présenter le
compte de résultat de I’annéé 1994 dans lequel figurent les recettes et les dépenses de l’associa-
tion qui peuvent servir de comparaison sur |’évolution des actions entreprises.
Le compte d’exploitation ne reflète pas forcément la dynamique de l’association.
Je vous présenterai ensuite le bilan qui est un document de synthèse qui traduit la situation
patrimoniale de l’association. Ce patrimoine se compose de l’actif qui est constitué de biens finan-
ciers et monétaires et de biens corporels.Le passif, lui, est constitué des capitaux propres et des
dettes à court et moyen terme.
Le bilan indique donc la provenance des ressources dont l’associatîon dispose et l'emploi qu’e||e en
fait. L’équilibre financier de l’associatîon résulte de cette confrontation permanente entre la liquidité
des actifs et |’exigibilité des dettes
RAPPORT FINANCIER
En 1994, notre budget présente une augmentation de 21 % sur celui de 1993.
Ce pourcentage fou mit un support d’observations sur l’entité économique individualisée de l’association,
c’est-à-dire sur l’évolution des actions entreprises. ll se présente également une gestion financière saine
et efficace. Vous trouverez ci-dessous le compte de résultat dans lequel figure les recettes et les
dépenses, mais ne reflète pas la dynamique de l’association.
, Par contre le bilan, qui est un document de synthèse, traduit la situation patrimoniale de l’association. ll
indique la provenance des ressources dont l’association dispose et l’emploi qu’elle en fait. L’équilibre
financier de l’associatîon résulte de cette confrontation pemtanente entre la liquidité des actifs et
~ l’exigibilité des dettes. La lecture de ses documents à toujours un aspect rébarbatif pour les protecteurs
de la nature, qui ne perçoivent que les actions de protection réussies.
Malheureusement, l’argent est toujours là pour nous rappeler la réalité, aussi une simple lecture vaut
mieux qu’un long exposé. Notre confiance dans l’avenir repose sur le fait que nous disposons d’une
volonté inébranlable capable de livrer ce combat et cela depuis 25 ans.
Notre but est toujours plus d’interventions et notre réussite ne peut-être complète que si notre action
contribue à valoriser les hommes avec la nature sans laquelle rien n'est possible.
Le Trésorier, Pierre DOLPHIN
PICARDIE 1vAru12E   I7

QQMÃPTE DE RE§ULTAT 1994
- Charges d’expl0itation  
2   '
DEPENSES PHQQLES  
· I L'·:7?·Lî?_?;$î2 *.l'
Suivi estival 56416,15  
Suivi femelles en gestation 6181,85  
Suivi relâché jeunes phoques 43259,16  
Suivi Ecoethologique 4605,00 www-
Divers 988,34
Publications 2923,49 .
TOTAL   '
QENÉTBE DE SQINS J ‘
Nourriture 1352,30
Pharmacie 18,60
Déplacement 520,00
Divers 16,20
Ramassage 66,80
TOTAL 197 3,99
FO[,}RNIf1f[JRE§ ADMINISTQTIVES
Fournitures de bureaux 3893,84
Photocopie 10473,82
Entretien bureau 249,35
Annonces insertion 160,00
Abonnements 1353,00
Timbres 9365,70
Téléphone 10686,13
Catalogues et imprimés 4574,40
TOTAL 49256,24
IVHSSIONS ET RECEPTIONS 3384,05
TABLE DE PRESSE 7078,20
LOCATION IMMOBILIERE 2919,90
ASSURANCES 3401,31 /2 Y. _
VACATIONS ANIMATIONS ETUDES 14030,90 _' '  
PUBLICATION PIC NAT 15735,24     À,. __ 
EXPOSITIONS 4747,98   J '
COTISATIONS ET DONS 5418,70 ,1   M , _¢ , ,\
FRAIS DE CONTENTIEUX 5342,00 \ üv, ( I È l
CHARGES DE PERSONNEL 209252,26  / · ’ I   ·
DOTATIONS AMORTISSEMIVIENT 50289,00 I
CHARGES FINANCIERES ET AUTRES 270,95 /96/*6/ Ã<7Ã'"¢*”·
CHARGES EXECPTIONNELLES 9713,77
991594,26
SOLDE CREDITEUR (Bénéfice) 17950,48
TOTAL GENERAL 506638,87
I 8   PICARDIE NATURE

. . . îi ` ‘   
·Pr0du1ts d’exp101tat1on g *  __ [ _ _
   l ' 
I    `ll  
PROD[]0TION VENDQES . jp ,  ‘  
Etudes 28360,00 ¤ _  M ,k`  
Prest/Serv (Anim Expo) 3835,00 `· Q  ` \\  
Table de presse 19678,00 " _, \_ ,0   _
Produits d’activités annexes 2573,40 É l" xs ~ `  l
TOTAL 54440,40 `* yy `   R  
s; EVENTIQNS D’EXPLQITATIQN ,i     
*2 Ã Nl;   .
" Conseil Général 39333,50    fïgm  
Conseil Régional 48612,50   IÉ  \' I\ **‘·"»'
DIREN 120000,00 F \ ,}À `;` _
WWF 20000,00 I   W`;  -`
CNASEA 102246,44 ` ‘_· ',,g “  
DDJS 7000,00 É ` * \,~!‘  W
AGEFIPH 20000,00 I;   ,2   ~
ANPE 10000,00 `· l> ·` \`
FONJEP 33384,00
TOTAL 400520,44
REPRISES SUR PROVISIONS 5000,00 5000,00
ALJTRES PRQDLJITS
Abonnements 12230,00
Cotisations 20750,00
Dons 1802,94
TOTAL 34782,04
F PRODUITS F1NANCIERS(Sicav) 4962,37 4962,32
· PRODUITS EXQEPTIONNELS
Recours en justice 6870,72 0870,22
TOTAL GENERAL 506638,87
PICARDIE NATURE   I9

BILAN FINANCIER 1 994
ACTIF PASSIF
AQTIF @Q§g,I§§;
.  
Immobilisations corporelles
Amortissement: 94 323,00 F Report à nouveau 159 778,39 F un
Valeur nette des immobilisations: 121 573,28 F Resultat de yexercice 94: 17 950,48 F
   
.  
Stock de marchandise E
(table de Presse) 9 17220 F Provision pour risques: 21 480,00 F
Créances 166 197,56 F
valeurs mobilières
(SICAV) 94 74%]*6 F DGÈÈBS fO'|.].I’1'11SS€U.I'S et
Disponibilités comptes rattachés: 66 063,77 F
(CCP) (caisse) 94 430=89 F dettes fiscales et sociales: 20 310,70 F
 
MPTE D E I ATI _ TE DE E I ATI N
, , Produits constatés d’avance: 17 855,14 F
Cl18.I'g€S COIISÈHÈGGS davance
(assurances) 1 942,39 F
TOTAL GENERAL : 488 058,48 F
TOTAL GENERAL 488 058,48 F
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20   PICARDIE NATURE

BUDGET PREVISIONNEL 1995
Deux projets importants sur le plan financier se dégagent d’un budget prévisionnel reprenant pour
l’essentiel les actions habituellement réalisées ces demières années. ll s’agit de la protection de la colonie
de Phoques de la Baie de Somme et d’un projetd’étude de faisabilité de sentiers de découverte de milieux
naturels. Ces deux demières opérations représentent une part considérable de notre budget. Elles ne
seront réalisées que si nous obtenons les garanties
financières de la part des organismes qui nous DEPENSES
subventionnent, afin de ne pas mettre en péril
la trésorerie dGl'8SSOClâIlOfl. achat matériel et équipements 3 000
Patrick THIEHY
grosses réparations et entretien 3 000
matériel (zodiac...)
  RÉCÈITÉS fournitures administratives 15 000
_ achats table de presse 3 000
cotisations 22 000 charges du personnel (excepté
le permanent pour les actions
abonnements 13 000 phoques):
CES. 80 000
table de presse 20 000 objecteur de conscience 27000
contrats d‘études 20 000 autres charges externes:
location immobilière
animations 4 000 (garage pour zodiac...) 3 000
assurances 5 000
remboursement C.E.S. 80 000
publications (Picardie·Nature, 19 000
remboursement documents d'informations...)
objecteur 27 000
frais postaux, téléphone 15 000
actions en justice 4 000
déplacements, missions 1 000
projet global PHOQUE: amortissement matériel 50 000
subvention AUEFP 40 000
subvention Région 147 000 centre de soins 2 000
subvention Conseil
général de la SOMME 66 000 opération busards 1 000
subvention DIREN 20 000
FONJEP 30 000 actions en justice 1 000
soutien financier 50 000
du WWF projet global PuoQuEs;
_ formations à Pieterburen 40 000
, pr¤1¤¢ CHEM1N_Nf°^TURE? surveillance estivale, expertise 275 000
$“b"°mf°“ Rcgmn 380 000 gestante, suivi de la colonie,
S¤l>v¤¤§¤<>¤ DIREN 20 000 poste d‘un permanent et
= $“"°'m°n$ constitution d'une banque
cons. gén. SOMME 25 000 dïmagcs vidéo
cons. gén. OISE 25 000
cons. gén AISNE 25 000 projet CHEMIN NATURE 280 000
P1¤ë}f<î1=·N¤¤¤*¤ _ 5 000 (étude de faisabilité pour la projet total de
lacmfn Pmgmmmcc sur deux réalisation de sentiers de 480 000 F
annees? 280 000 F cn 1995 et découvertes, plaquette de répartis sur
200 000 F en 1996) présentation) deux ans
TOTAL: 823 000 TOTAL : 823 000
PICARDIE NATURE `   27

Bilan du centre de soins pour I'année 1 994
Vous trouverez ci-dessous deux tableaux récapitulatif des oiseaux accueilliset soignés
au centre de soins situé à Saveuse. Certains ont bénéficié d'une réadaptation au vol dans la
grande volière installée depuis deux ans chez Mr et Mme PEGUET à Bacouel.
Le nombre d'oiseaux recueillis est sensiblement constant d'une année sur l' autre. En revan-
che le pourcentage d'oiseaux relâchés est en augmentation, il représente cette année la moitié
des oiseaux soignés au centre de soins.
Les Rapaces diurnes paient encore un lourd tribut à la chasse tandis que les Rapaces noctur-
nes continuent d'être victimes de la route.
  Ammzmzm g
—î>- Responsable : CLM THIERY Adresse : 80730 SAVEUSE.
Devenir MORTALITE Infirmes Relâchés
Espèces Mort accueil Mort de 24 h Mort de délai Euthanasiés Déûnitifs È
PETREL FULMAR   1 É
Eov DE EAESAN   1 1
RRRCN CENDRE _ -É
CRCND RCRRRCDDD — 1  
CANARD CRDRDAU -  1 n
CANARD CCDVDRT   1 n
BONDREE APIVORE   1  
RDCARD ROSEAUX 2-- 1 m
BUSARD ST MARTIN É- 1 “: 1
EPERVIER EUROPE  2Ӄ
BUSE VARIABLE -- 1 n-n 14
FAUCON CRECERELLE   4   14
FAUCON SACRE -  1 Rendu 1
POULE D'EAU —__ 1 - 1 È
MCDDRRR RDCDCD -- 1 -_ 4 É
GOELANDARGENTE - 1 =-- 1 È
CCDDRMCC TROIL  -nï
CRCCDCTD EFFRAIE -n 1 nm 10
CHOUE'I'I‘E  -  1 1
CHOUETTE HULOTTE --“ 1 - 11 15 A
HïB0U MOYEN DUC -_ 1  
PIE BAVARDE   1 1
CRCDCAC TOURS -- 1  
coRBEAU FREUX   1 1  
CORNEILLE NOIRE —_ É
1‘<>1‘M·= - 11 É 19 IE 1113
22   PICARDIE NATURE

:1 1   de destruction Indét. Chasse Route Désair. Fils élec. Piège Empoison. Autre Total:
Espèces Barbelés
PETR.ELFULMAR 1 —---- 
EOII DE EASSAN ------— 1P°U¤'¤î°¤ 1
HERONCENDRE 1 nz-- 1 __”
CYGNETUBERCULE - 1 -- 1 -- 1I=I¤¤=·=¤¤¤¤¤·S¤ n
CANARDCHIPEAU ---- 1 -:- 1
CANARDCOLVERT 1 ----- 
BONDREE APIVORE --“--- 1111111111 1
EIISAROROSEAIIE - 1 - -n
  RIISAROSTMARTIN 1 -ux--_ 1
EPERVIEREIIROPE -- 1   1111111 H
9 Buse vA1uABLE 7 4 1 1(mutilée)  1  
FAUc0N cREcERELLE   4 a 1   1V0let n
EAOCON SACRE --2:--- 11111111 1
1o¤1E¤·11A11 1 --— 1  
MOUE'I"I‘E RIEUSE 1  -- 4Dhé° n
GOELANDARGENTE 1   1 _¤
CIIILLEMOT TROU-· ---::-2 II=1I111111 I
CHOOEIIEEEERAIE --¤ 1 —- 1 _ 10
CHOUETTE CHEVECHE  1   1
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HIEOIIMOYENOIIC -nn--_n
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CORNEILLE NOIRE K-- 1 _-— 11-111111 1111111 É
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PICARDIE NATURE,   23

ASSEMBLEE GENERALE DU 19 MARS 1995
Ce dimanche 19 Mars, environ 90 adhérents étaient présents salle Dewailly dont 66 électeurs.
74 personnes avaient donné procuration.
Nombre total de votants: 140 (quorum atteint)
Approbation des différents bilans présentés: g
Le bilan moral, les rapports d'activités et financier ont été adopté à I'unanimité.
Le conseil d'administration pour l'année 1995
Lors de l'asemb|ée générale, les administrateurs sortants ont été reconduit à leur poste.
A la suite du départ de Jean-Marie THIERY de sa fonction de président et de son poste
d'administrateur, le nouveau conseil d'administration se compose ainsi:
Président: Laurent GAVORY
Vice-Présidents: Bernard COUVREUR et Patrick THIERY
Trésorier: Pierre DOLPHIN
Secrétaire: Josette DOLPHIN
Régis DELCOURT, Gérard BAUDRY, Gérard DELOISON, Charles DANCOISNE,
Chantal PEGUET, Brigitte CHEVALIER, Christophe HOSTEN, Cédric LOUVET,
Xavier COMMECY et Philippe THIERY.
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24   PICARDIE NATURE

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, - / " x ` CALENDRIER
Dimanche 28 Mai Découverte des orchidées et autres plantes en Haute vallée des Evoissons.
Rendez-vous à 10 h 15 devant la mairie d'ERAMECOUFiT (prés de la D901
Grandvilliers/ Polx de Picardie). Repas tiré du sac.
Dimanche |l· Juin Découverte de la Vallée de la Selle à vélo.
Parcours d’environ 40 km sur de petites routes de campagne.Fiendez-vous
à 9h30 sur le parking de la mairie de CONTY (20 km au Sud d’AMlENS).
Repas tiré du sac, retour vers 17h00
Dimanche 18 Juin Visite de l’exploitation d’agriculture biologique de Charles et Pierre
DANCOISNE à VOYENNES (entreNESLE et HAM).
Rendez-vous à 10 h 00 devant la maison de Charles DANCOISNE à
_ VOYENNES. Repas tiré du sac, jus de pomme bio à volonté.
Dimanche 25 Juin Sortie de découverte de la plaine maritime picarde en collaboration avec le
Conservatoire des Sites Naturels de Picardie.
Rendez-vous à 10 h 00 à la gare de NOYELLES/MER.
Découverte des différents milieux, observation desoiseaux.
Durée : lajoumée ; Repas tiré du sac.
Dimanche 16 Juillet Découverte de la Vallée des EvoisSons.
Parcours d’environ 50 km sur de petites routes de campagne.
Rendez-vous à 9 h30 au camping de FAMECHON (entre CONTY et POlX,à
25 km au Sud d'AMlENS. Repas tiré du sac, retour vers 18 h.
Dimanche 17 Septembre Sortie d’observation des oiseaux dans la Réserve Naturelle dela Baie de
Somme. Rendez-vous à 9 h 30 sur le parking de la Maye (2km au Nord du
CHOTOY). Durée : la journée ; Repas tiré du sac.
En préparation : 7 et 8 Octobre - Participation à la Joumée Mondiale de l’Oiseau.
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O Ieudi 8 Juin 95 à 19hOO :
· Devant l'Egl1l¤e de Vignacourt
(15 km au nord/nord-ouest d Amiens)
2 0 Ieucli 15 ]uîn 95 à 19h00 :
‘ Place de l 'Eglise de Lamaronde
(près de Paix, 30 km au sud—0uest d Amiens)
O Mardi 20 Juîn 95 à 19h00 :
Place de l'Eglise de Crèvecoeur-le-Grand
(40 km aa sud d Amiens)
É Les Busàtds `ohfibesoîh de vous I
PICARDIE NATURE   25