2001 — 25 (3) Pages 41 à 84 ISSN 0181-0782 • Avifaune nicheuse des Hardines : un • Occupation temporaire d’une gravière recensement pour la saison 1999. en exploitation par la Sterne pierregarin Stema hirundo en Vallée de l’Oise près • Première observation d’un Accenteur de Ribemont (Aisne). alpin Prunella collaris dans l’Oise. • La Rémiz penduline Remiz • Obsewations d’un Hibou petit duc pendulinus dans l’Oise. scops Otus scops en forêt d’Ermenonville (Oise) en 1999. • L’Engoulevent d’Europe Caprimulgus europaeus en forêt d’Ermenonville • Les bassins de décantation d’Origny- (Oise). Sainte-Benoîte (02) : site de niditîcation de l’Avocette élégante Recun/irostra • Reœnsement des Grands cormorans avocetta et de |’Echasse Blanche Phalacrocorax carbo hivernants en Himantopus himantopus en 2000. région picardie. Hiver 2000 — 2001. ink _É ` - FJ gg ? L è‘·\_ u" A 4-` _ \ ml'. ’_.’ .· A ’) M. A - —-·—· . .. ···» -· `——··=·—·`_;_____, -e ·._«;·__,Ãîà `<1·" : ;è’·=1¤>" ïïxï ITT, ;_____*,.· (·g«·\ il Nl Q \ \\. ld. É il I M 155 (ng lf I.-E! I ! I [II '_'II-fr!] · [ If \"* ~` '· W É., fl: J’—‘?"—*"*·" " ‘ ~ / !·*"·** « ,. ,«- . _ _,;·îrJ;;%` __ ha -, ,`h n’à"g· · ‘ ll} Il I ls I, _`~_Ei· '#«· fi" .2*/ ·;·.. .-_ · ,—. ·~¤•~··· ·· _ -\ l _.`i,I" 7¢..__. ' I- ;\ C. ___,__ __ î . `ar-·_ . , **50-I••·»— I- f ’-r:_1v«—ïs- ··'· . ·‘ . ·' . j .1 . _ j '·'_ _ _ ·I’11lg11c;1t1<_>1; N;1_ 111·;1l1-§1g—;_c1«· l)lC2\l'(llQ,;N;}llIl'C -
Picardie Nature L'AVOCETTE - 2001 - 25 (3) SCM MAI RE Pages 43 à 58 : Avifaune nicheuse des Hardines : un recensement pour la saison 1999. Par Nadia de la PERCHE Pages 59 à 60 : Première observation d’un Accenteur alpin Prunella col/aris dans I’Oise. Par Yves BAS Pages 61 à 63 : Observations d’un Hibou petit duc scops Otus scops en forêt d’ErmenonviIIe (Oise) en 1999. · Par Jean Luc BARRAILLER Pages 64 à 66 : Les bassins de décantation d’Origny-Sainte-Benoîte (02) : site de nidification de I’Avocette élégante Recun/imstra avocetta et de I’Echasse Blanche Himantopus himantopus en 2000. Par Frédéric NOEL et Hélène ARBOUCH Pages 67 à 69 : Occupation temporaire d'une graviêre en exploitation parla Steme pierregarin Stema hirundo en Vallée de I’Oise prês de Ribemont (Aisne). Par Rémi FRANCOIS Pages 70 à 72 : La Rémiz penduline Remiz pendulinus dans I’Oise. Par Pierre et Marc SENGEZ Pages 73 à 77 : Le Merle a plastron Turdus torquatus dans |’Oise au printemps 1998. Par Marc SENGEZ Pages 78 à 81 : L’EngouIevent d’Europe Caprimulgus eumpaeus en forêt d’ErmenonviIIe (Oise). Par Jean Luc BARRAILLER · Pages 82 à 84 : Recensement des Grands cormorans Phalacmcorax carbo hivemants en région picardie. Hiver 2000 — 2001. · Par Xavier COMMECY L’AVOCETTE, publication naturaliste de Picardie Nature - 14 place Vogel- B.P.835 - 80000 AMIENS Directeur de publication : Xavier COMMECY Conception et mise en page : Guillaume PETIT-RENAUD Dessins : Cédric LOUVET (couverture) Tirage : 200 exemplaires - Prix d’un numéro : 60 francs Dépôt légal : Préfecture de la Somme - FR ISSN 0181 - 0782 Impression : CAT G. COUTHON - Amiens L·AvocErrE 2001 25 (0) . 41 -
' rg W . ·<> § ' E g A 5 2 È T Q' 1 È . \ È I ' ê* W: *5 *'â`> . É " ` E \ 1] 2 Y . ut ' ig v 2 ` ê °'; " ., ‘ A < " ° Ã Ã1 È y É. \£ ” É \ _ " · »»-··~ ./ · - 42 - L'AVOCE`|'TE 2001 - 25 (a) I
AVIFAUNE NICHEUSE DES HARDINES .1 ( 1 999. Par Nadia de la PERCHE récente et au plan d’occupation des sols du rapport INTRUDUC-"0N· BACROT. Cette carte schématise l’état du milieu au moment du présent travail. En fonction du but poursuivi et forte de mon Ce travail sur les Hardines retrace la saison de expérience acquise au Maroc (DE LA PERCHE reproduction pour l’année 1999. Il constitue le 1981), j’ai retenu 6 entités dont les superficies ont premier panorama sur le sujet et vise : pu être calculées, plus une, traitée à part : les fossés - à fournir un relevé qualitatif et quantitatif des hUm'des· oiseaux nicheurs. Descrlptlon des diverses entltés par ordre de - à définir le rôle des Hardines dans ce domaine. supertlete de°"°'sse"te· Cat état des lieux pourra Saw". de base a des 1-Les Hardlnes cultivées: 8,7 ha soit 55,9% de comparaisons ultérieures. la t°te"te· Sous ces termes sont regroupés : | M||_|EU E1' ME'|'|-|Q|)E - des jardins maraîchers parsemés de cabanes avec piquetage assez régulier de feuillus et de conifères ; des rideaux d’arbres et des haies le plus A LE MILIEU souvent peu élevées. Ils forment l’essentieI de cette entité. - des jardins d’agrément avec pelouses bordant les maisons et les étangs ; des reliquats de verger. ' Les Hardines cultivées occupent principalement , la moitié est de la zone étudiée, c’est un milieu ' Ham · u u ouvert. M rx. 2-La zone boisée : 2,2 ha soit 14,5 % du total. `\'\»\_]`j·JJ ; Elle forme un continuum d’une vingtaine de I I mètres de hauteur moyenne avec pour principales ¤ • essences : des Peupliers Popu/us sp. tout au nord I (environ 0,15 ha) et pour le reste des Saules blancs " Sa/ix alba majoritaires en mélange avec des Frênes ¤ Fraxinus exce/sior, des Aulnes A/nus glutinosa etc. et quelques vestiges de verger au sud et à l’ouest. _ La strate buissonnante est bien développée avec F'9· 1 Lierre Hedera he/ix et ronciers et par endroits de la ·S|tuation générale (fig. 1) : Anciens marécages végétation aquatique dense. teureeux de la Heute vallée de la S°mme· 'es Elle est envahie par une mégaphorbiaie à Orties Herdmes eeeupent une sUpe"t'e'e de 32 hectares à Urtica dioica de plus de 1,5 mètre et devient très "OUest de Hemtttèe meremhzge Y est p"et'qUe des le fermée à la pleine saison de reproduction. Moyen Age' SB POT non eté) _ Cette zone boisée connaît un gradient de densité La É°“e etudlee dun tetet de 155 hectares (t'9· croissante du nord au sud: la petite peuplerale 2) se,s'tUe dans la pe"t'e sud des He"d'"es· Els est comportant une strate buissonnante clairsemée et la bordée au nord-ouest par la flvlèfê SQmfTl€ êî SUV partie Sud n’ayant pas été exploitée depuis une 'es_ marges sud et est pe" des heb'tet_'°“s· Les trentaine d’années (M. VERMONT com. pers) abrite "m'ÈsI nefddet ëstltîassent â" Ptelmâs He:td'"es· des chablis. Partout on retrouve de vieilles souches. entttgseve °‘"‘ °"" °‘ °‘°"’ °"‘ °‘ cane enmé eS:a¤·0ueSt. Une carte (fig.2) a été dressée en cours d’étude en me repérant grâce: aux contours des parcelles du plan cadastral y compris la mise à jour très L'Av00ETrE 2001 25 (3) · 43 -
3-Les rosellères: 1,7 hectare soit 11,1 % du une végétation herbacée dense de plusieurs total. décimètres, on y trouve surtout des Renoncules, des humides (cf. infra) ou en nappes. Ces dernières sont Elles constituent une sorte de zone tampon au . localisées surtout dans la partie sud, tandis que les centre des Hardines entre la zone boisée et les premières sont disséminées à travers |’ensemb|e_ Hardines cultivées. des Hardlnes. Elles sont organisées en roselières 6_1_es étangs 1 0129 ha $011 118% dU101a1_ pures OU bien mêlées à des mama? herpacées Situés à l’ouest ils entrent pour une faible partie (Grande consoude Symphytum ofhclna/ls, Heine des dan 1a Zone étu d1 ée prés Filipendula u/maria, Cirse Cirsium sp. etc.) S ' avec des arbres (Saules), arbustes et buissons. Les Phragmites Phragmites austra/is, atteignant 7·'-ssfsssés hvmldês 2 mètres, constituent |’immense majorité de ce Parfois bordes de Saules têtards isolés ou en mllleu; toutefois ils sont remplacés dans les zones rangée, ou dont il ne subsiste que les souches; ils ' ombragées - notamment la zone boisée — par des ont un rôle de drainage tissant un reseau Typhas Typha /atifo/ia accompagnés d’Iris jaunes extrêmement ramifié àtravers I’ensembIe dela zone Iris pseudacorus et n’y forment pas de véritables de travail. Certaines portions sont en voie de nappes. Des Carex sont présents à certains comblement. Il aurait été très malaisé, avec les endroits. moyens dont je disposais de les relever pour obtenir 4-LaS broussajjjes 1 116 ha $011 1g17% du 101a1_ leur superficie. 1Celle1ci1est 1en fait incluse dans Cette catégorie regroupe les friches non boisées Chacune des Bnmés d9C"?9S C"d€SSUS' 1 1 avec parfois quelques arbres ou arbustes voire des La '0[‘9UsU" des P"'"C'PsUX fossés fsmplls dssu roseaux espacés. Elles sont dispersées à travers dépssssltlss 4·5 km en sv"' 99- |’ensemble du terrain et comportent une strate En conclusion, les Hardines constituent une _ herbacée souvent fauchée en cours de saison. mosai'que complexe très originale dans laquelle les 5-LeS pâwœs 1 g1g ha S0it518% dU101aj_ milieux se juxtaposent et s’interpénètrent formant Bordées d’arbres, de ronciers, de fossés g1LlE:ëbQzb1|,îî11fgîî;9S (écotonês) favorables à la humides et non exploitées ces dernières années. ' Elles ont joué en l’absence de fauche et de bétail lors du présent travail, un rôle de prairies grâce à Flg2:Zonad'ètudaatralavé des mlllaux " " '_··‘ qui 1 à _ l' · "· `. - 1 ·`^. une ï*'$ ·’Q" ?\.Ã,·,U,-`4`L,[ ` à l§~ É · I 1_ 1111 . É ·î.·. ML1. `xc.1, .·,· ·—· ·«·· 1—g· 1 L Brousallles ` ‘ ·‘ 1‘ î""“·1—··^ · «"‘J , ` .«« -·- : " ’ 1 Hardines __ ' ` ' __•, 1 ` ‘ 1 · § - ___L; ·· __`É w Zones boisées ._ /,/,T—( "··1 1'l___,.. t i- *1% * P¤¤¤r¤¤ 1 Z4. \ l —— ·. . -‘ 1 1* "J " &!° ·‘““'- Rosellàres rf Q `~. (1 t ‘ 1 ‘1,1 " 1 *.·»Ljâ 1 1 . \ . 1 1 M _11_ ,I·· l1_1,« \ W1 1 FIA;. * E'*‘"°“ ._ ' . · 'É`..J~·*‘È"' ‘ `. _ ·· . W x$‘·— x Ã`. •‘····*•·•·** 1 L X11 · . _ .1 Eche||e1l4000 1 · · 1_,— Q! ‘ _ »··»§* lwm,1 ,1 1 t tg.11,1 _· 1 ' ·— ·~·; · r Ii 1 · 9 SQÈÉ ÉÈ /2/ ·'“~` / 1 1 11111; 'I"1 · .11_ , \ 1 `. À y 11 · E5"`. î. ·_ - . `l ‘ ‘ ·»- "J , (Q $,1 —-·__ ',·1 " ' 11 _,»€f’t " É? . ya '1\..` | I A1 ‘ I j` ` r1 ·`$;:ï,·1 É --1 \"' ' 1 .·· ` 'P1 1 Transact 1\1111» _1 % 11114 1,< 1111 · · · \ \Z« ,11 _ 4,111 ‘, ' \<î>?··2\\É 1 " . ,,'$A I I —`-r·rr`· . rt f r ;¢ r ` A — —*‘ " .. ' P _ -..1 f"¢ ·* ti ~.·. */1, — e t Tà .>- I `H. I — bx (`§9i—§ 'É Il 1 1 · 1 4 1_ 1 1 11 _ 1111.;-·11_111_?1_11111 _‘ \ râëf 1 x1" .\ ,\ 1 · N · · 1, ··~~.\1_ P 5. éa _' ·· · 1/ 1 · jle: ·· . 1 f '· ·· s*î?> ’°" 7* .1 `É1 2 l 1_1 1 1 ,1 1 11 u-— _ TF1:- -1:%: `__ \1•_··1 1 ` _ A . 1 ,· 1 ¤· . .. - ' -44- L‘AvOCE1”l'E 2001 -25 (3) _
Tableau 1 Températures moyennes en degrés Précipitations en mm Celsius T° moyenne pour T° moyenne de Hauteur des Hauteur des I’année janvieràjuillet précipitations pour précipitations de janvier I’année à 'uillet Période de 689,3 référence 1970/1999 d’étude : 1999 1 nnéë É î Condltlons météorologiques. Lors de chaque visite, menée dès le lever du La teeture du tableau t rrterttre que dette Son jour, durant les premières heures dela matinée, les pluvieuse par rapport e la pérreue de référence. envlreneveeqvednllegede10¤><1¤¤n1etre9· Cependant si on calcule les températures moyennes Il s’agissait de pointer, à |’endroit exact, et les hauteurs des précipitations de janvleràjuillet - essentiellement les postes de chants, mais car au-delà la reproduction des oiseaux est très également tout autre indice significatif pour la avancée sinon achevée - on constate que la reproduction. rapraaucuan en 1999 969* garawaa datas 999 Ensuite grâce au relevé ainsi obtenu pour une °°rÈd't'°"S _p'uS Chaudes (1018 Camra 9·4 ) ma'S visite, je reportals sur une seule carte, par espèce, mama p'u"'auSaS (3615 mm Camra 39411 mm)· les résultats des visites successives. Météo France (station de Fontaine-les-Clercs) a Cette méthode oermtt dîétablir te nombre oe fourni gracieusement les données à l’origine du mâles Cantonnés ner eeoeoee eur Ilensemble ou *69*9691- quadrat. Il sera discuté plus loin des limites Qualité de l’eau. inhérentes à ce genre d’approche. Au préalable il Une étude reejgeée par je eejjege Victor Huge de est nécessaire de définir la notion de canton. Ham sous la direction de M LARIVIERE a montré Les oiseaux, principalement les mâles, pendant qu’e||e était satisfaisante (com. orale A.G. de la reproduction, défendent, un territolre restreint, à l’Association de Sauvegarde et de Défense des proximité du nid et dont celul-ci occupe Hardines du 11/03/2000). (théoriquement) le centre. Cet espace correspond au canton et ne doit pas être confondu avec le E domaine vital beaucoup plus vaste et dans lequel B METHOD les individus recherchent leur nourriture et celle de Le recensement a été effectué par la méthode _ jeurprogénjtw-e_ classique des plans quadrillés (BLONDEL, 1969; 99966199; 1966; 9116666>< 9 919696 1966; mefàîîîeîîêîîêî Sërrîîîîleîâê e‘î,‘lî1'Éâe‘iî'eLî.î FHOCHO-F1 1975; POuGH' 1eee; THEVENOT fidèles. Il est donc possible en les repérant 1982; BOURNAND et ARIAGNO 1969) uene précisément de dénombrer les oiseaux nicheurs *'999669 96 15*5 heeteree ueem plus heut 61 d’un milieu puisque en princlpe un mâle chanteur uenemme quaurat correspondà un couple. ’ La zone recensée a été choisie de façon à ce Pourtant de nombreux travaux (FERRY & que tous les types de milieux soient représentés et FROCHOT’ 1968. FROCHOT 1971) ont montre lîeeeeetbuue le pluî 61996 1à999t;9*6ttC6*·6·6* pâut qu’i| peut exister des mâles célibataires chanteurs et e fe 69 revee per 99 ees S e remege' 69 par ailleurs on sait que certaines espèces peuvent clotures, et dans la zone bOlSé6 paf lâ f6|’m€îU|’€ du être p0|ygam8S comme jg Trgglgdytg mignon mmetu efâîureéue Iewemuemem ueéie 9111999- rAu§S' Troglodytes troglodytes ou pratiquent à I’occasion la e ` " n 669:961*6 e eemp er 69 t6 ev S' polygynandrie tel |’Accenteur mouchet Prune//a 9699 eeue Zone b°'See’ 96r des 991919 u eeeute " modu/arisl Dans ces cas le nombre de couples est toujours réalisés au cœur de cette zone et au même uerreet à determrner endroit- d’une vingtaine de minutes ( 4 en tout : les '_ _ · . · . · · · De plus la détection des oiseaux est fonction de 28 avril , 7 mai , 24 mai et 25 juin ). U t t 1 de 22 Sorues a été euectué du 10 mars chaque espèce avec des portées de chant variables au 6 Tuueeî et des comportements propres à chacune d’eI|es. , ` D’autre part, dans les Hardines, le phénomène Reparuuen des 996966 96 mereàluuletz de lisière amène les oiseaux à se déplacer M8l’S110-14·27·28;AV|’l|î6·9·11·16·25·28; beaucoup y compris les nombreux oiseaux ne Mat;2-7-13-15-24-30;JUtn;15-23-25; nichant pas sur place mais venant s’y nourrir: · . _ _ Choucas des tours Corvus monedula, Etourneaux Juillet . 3 4 6 L‘AVOCETTE 2001 24 (3) - 45 -
sansonnets Sturnus vulgaris, Moineaux événements très significatifs figurés a l’origine en domestiques Passer domesticus, migrateurs de couleur avec les dates correspondantes de la même passage etc. couleur. La lecture montre des points dispersés au Enfin en limites de quadrat, surtout pour ses ncrd et dnregrcdpement adsed dans [equal il etart marges nord et arraar, au a ata parfois délicat de — à pnënnërë vue — nn¤*¤·S€ ¤·n¤·v·¤¤¤¤·S¤r les savoir si un canton était hors quadrat ou s’il cantcns· chevauchait cette limite; et lorsque cette dernière b- La grille d’analyse : sur la carte, j’avais obtenu occurrence s’est avérée, j’ai comptabilisé seulement 5 cantons possibles — numérotés de 1 a 5. Dans la un demi canton. grille ils sont représentés chacun par une colonne Ainsi, bien que la méthode des quadrats soit avec en regard les dates ne recensement- reconnue comme Ia plus adaptée à la réalité, ces La présence de l’oiseau est signalée par un trait remarques viennent a I’appui d’une vigilance et horizontal. De la sorte on peut repérer pour chaque d’une prudence constantes pour affirmer |’existence canton le début de son occupation et la permanence d’un canton et tant que le nid n’a pas été découvert de celle-ci. probable. A l’inverse la recherche systématique des ° . , , , nids aurait des conséquences opposées aux dsrrtèrrïe perestâtrtrg Sx gttgd sêrîtmgîitretî âggtsâisgedsîteâîtërërqs dresrrtehstsrîêtàtsesmtàîrï È contacts ont été répertoriés au même endroit et a Ussrisn ns ss Ose ' ss Vraiment ram' is des dates éloignées pour3d’entre eux (2.5;30.5 et gécorrvsrre de rerrtêerrrbiep des nids dïrm rrriiisrr 6.7). Il pourrait s’agir d’un oiseau venu d’ailleurs, sur di é ssrsir isb O ri suse d’un mâle célibataire ou d’un des oiseaux nichant M d d dr r 'rr d r effectivement dans la zone d’étude. e e e etetm ne en ee een ens' r 2) Dans la partie sud : le problème se posait de Quand le nid n’a pas été trouvé, elle a éte opérée eevorr er jravais affaire e 3 oo 4 Chanteurs. eu eee peteeeen teneet eeetptet _ Des contacts simultanés avec 4 chanteurs 1 " ne ra trderrte d dn crsead nn meme Peste chaque fois, une 1°'° fois le 13.5 puis une seconde de_ cnant cd dans sa regrcn rmmedrater aYec le 23.6 dans une configuration spatiale quasi dtana'Vse en plus ne la " carte espece "· permanente dans le temps (Fig. 4) ont permis de 2 — des contacts simultanés : lorsque plusieurs valider les cantons 1 à 4 oiseaux de la même espèce établissent leur nid On ooeerve oer ailleurs que le oeotoooerrrerrr dans nn meme m"'eU· ns rePcndent aux cnants ne s’est déroulé de fin avril a la 1ère semaine de mai.- ¤9¤r<î> év¤·Snr<S>i Le è noritagî dâ? r_<ê¤nt¤<=tî du 25.4 au_7.5— dans l’ordre suivant: 3-1 et2-4. simu an s es aors r s une e pa icui remen . . . significatif pour détecter la présence de plusieurs srîrstîsnrrrn’srîîsreeggrersteîgeîsëîëtegses est tgrreâstses individus. De même une attaque entre deux oiseaux âvsnséss s rsrspss du ssmsn rr,5 mtsrïs srrssi eggregresttttqttee peut tevetet une ttenttete entre correspondre a des migrateurs de passage pour les ' rr r d rr r r _r_ contacts de début de saison. sn eérgrsetttte emen’ Ueempe emen epeettqtte 4) Au plan général ces résultats confirment la g ' _ tendance chez cette espèce à former des colonies Cette démarche sera illustrée par le cas de la lâches. Fauvette grisette Sy/via communis. Rsmsrqrrss à propos ds is rigrrrs 4 _ Valldatlon des cantons dela Fauvette grisette i_ La présence ds rsisssrr ssi sisnsiés par Uri La Fauvette grisette est un migrateur trait horizontal. grerRrze§shÉtt;g'sVîîue annee' tee ptemtetee eent 2- Le repérage du lieu où l’oiseau a été observé ' r r _ _ r_ r r r est consigné par les coordonnées alphanumériques Cet exemple a ete cnc's' parce gd" a ete 'Un du découpage 100m X 100m réalisé sur la carte. des Prds derrcats a ana'Yser dd tart que cette Lorsque des coordonnées sont entre parenthèses readvette bcnge beaeccdp et gde res cantcns se cela signifie que l’observation s’est produite en limite le 'cng des Zcnes de ccntact· limite est la ligne F. Une flèche indique un J’ai rapidement constaté que le report des déplacement et sa direction. données Snr la Cane ·· Fauvette ¤nS¤jn¤·· <f·¤· 3) era 24/5: la praaarraa de |’oiseau aarra le aecdtrrert a dn dccdment trcp tendu- C est Pcdrgdcr canton 4 n’a pu être assurée avec certitude. Elle est j’ai utilisé une grille d'analyse dans laquelle les de ce fort figuréê en oorrrtmee observations ont été récapitulées au fur et a mesure 4_ rss 30/5_ rss ssmssrs sirrrrrirsnés sm su iisrr (ttg' 4)r— rr F rr _ rr _ entre les cantons 1 et 2 ou 2 et 3. a- a ca e « auve e grise e »: une version _ _ C, t simplifiée est présentée : y sont pointés des ssrei ntîâpî/sr srêvtsîàgtn tt 5 eet entre petentheeee - 46 - i.·Av0CETTE 2001 · 25 (3)
1 A , B C D E A. `°î` I 4;- ' Vf I N / i " · Autres 2 - A ` contacts _ A 4n AA Confllt ` A F terrltorlal ’ < T Contact I lt è 3 A lv 4 A. ' - îïîîï " ‘ _ - . dlrectlon f r rn la Mages /’ _` [É `\ cantons • • - ~·-ss N ê 4 · A. •‘ ' ——*, · ·¤ M ¤ E "IIL '° I i canton l 5 . As. Illln |' V \ ' A / Ã ’ • • un " • `X I • 6 — • EI V:) El • D f A A ( ( · P` • J | lil 1 • • • / i E 7 F .; A Fig. 3 : Carte Fauvette grisette - Détermination des cant0ns_ I Cantons 2 3 4 (5 Nature des observations 25/04 1°' contacts = 1 chanteur en FG 3 ; 4 • 1 chanteur en EF -5,6 parade 28/04 l chanteur en EF — 3,4 —>DE -3,4 • 1 chanteur en EF-5 ; 6 • 1 couple en D-3 ;4 2/05 1 chanteur en DE -3 ;4 • 1 contact simultané 1 parade et 1 couple en EF FG)-5 ; 6 et EF- 6 ; 7 •1 chanteur en DE-6 ; 7—>CD-6 ; 7 7/05 1 chanteur en CD-3,4 • 3 chanteurs en contacts simultanés en DF (FG)- 5 ; 7. 13/05 1 chanteur en FG — 3 ; 4 • 4 chanteurs en contacts simultanés en DF -5 ; 7. 16/05 3 chanteurs en contacts simultanés avec parade en EF (FG)- 5 ; 6 • l chanteur en DE -6 ; 7. 24/05 1 chanteur en FG — 5 ; 6 • 2 chanteurs en contacts simultanés en EF — 5 ; 6• l conflit territorial en DE — 5 ; 6. · 30/05 1 chanteur canton 1-l canton 4 et parade • 2 chanteurs en contacts simultanés cantons 1 et 2 (ou 2 et 3 ?) 16/06 1 chanteur canton 3. · 23/06 4 chanteurs en contacts simultanés et dans la même configuration s atiale ue le 13/5. 25/06 l chanteur canton 1. IIlI_ 3/07 1 chanteur et transport de matériau canton 4 • 1 chanteur canton 3. 4/07 l chanteur canton 1 • 1 chanteur canton 3. 6/07 1 chanteur canton 1 • l chanteur (canton 5) Fig. 4 Grille d’AnaIyse Fauvette grisette W L'AVOCETTE 2001 24 (3) - 47 -
2 B) En nombre d’|ndivldus : si on compare les Il RESULTATS densités obtenues pour chacune des espèces avec · · les valeurs connues en Picardie, on constate que A -l-alllléau général (llglllc 5) I’on demeure dans les fourchettes régionales sauf , pour 4 espèces a valeurs plus fortes. Ce sont: la Data" des °°'°""°s: Housserolle verderolle ( 2,5 contre 0,2 a 0,8 ); la · ESPèCeSï Les espèces recensées Sent Fauvette grisette ( 2,5 contre 1 a 1,8 ); la Pie présentées suivant l’ordre systématique de la liste bavarde (0,9 contre 0,2 ) et le Verdier o'Europe ( 2,2 LPO (1996). Les Non Passereaux ( 1 a 6 ) sont contre 2 ). Toutes quatre peuvent atteindre des separés des Passereaux par un trett henlentet- valeurs supérieures en France. Le Serin cini est le -Statut:Tout oiseau présent en Picardie tout au Seet à avcir Une eenette interieure e ta i’e9ten long de I’année pour une partie de sa population au picarde ( @3 Centre Ore e 4 )- moins, est inclus dans les sédentaires et codé S. M Donc, même s’i| faut souligner ies limites des indique les migrateurs. comparaisons de densités en l’absence de milieux - C’gSt |g réglmg alimentaire au de |’éféI’Gl`ICG, Ol`] peut estimer qU'8U sein de la moment de la reproduction qui est indiqué; e pour Picardie ies densites par espece ne sect pas les granivores ; I pour les insectivores ; P pour les vraiment eXCePttennetteS- p0|yPhaQeS· Les oiseaux sont nombreux parce qu’ils sont Nombre de couples, présent travail : etttree Pe" tee Hardines- · - Colonne I : d/15,5 ha donne le nombre total de 3 B) ESPeCeS dcminantes en cembre couples ou cantons dans l’ensemble du quadrat. a ·· Regartifion du nombre desgeoes en fonotion Ce sont les densités pour 15,5 hectares. · Colonne ii z d/10ha z les oansitas de la colonne 1 — de 0.5 a 5 ccdpiesr 27 especes se précédente ont été converties pour 10 hectares, Peneeent un peu mcins de la niettte des ca¤tc¤s comme cela se pratique couramment en ornithologie (58)- Deux especes ent te n’itntn’iUn’i eeeete de Ore î pour permettre des comparaisons, le Rouge queue noir et le Serin cini, 11 n’ont qu’un · Picardie (Colonne III): d/10 ha: les densités S°`"'°‘°‘"t°"· pour 10 hectares obtenues en Picardie sont tirées La Pteeen eee eSPeCeS de 9'enee tettte et eee de la thèse de S.BOUTINOT (1980) et de l’Atlas des migrateurs Sent regrcdpes dans cette Cetegene- oiseaux nicheurs de Picardie (1995). ‘2 — de 5,5 a 15 couples: 7 especes - France (C0|0l·ll·lg |\/)l d/X ha; |_gS dgngltég seulement |’GpI’éS€|`ItG|`It plus de la moitié des pour la France relevées ici proviennent du Nouvel ca¤tc¤s (61)- Atlas des oiseaux nicheurs de France (YEATMAN- Le maximum absolu de 15 concerne le Merle BERTHELOT & JARRY 1994) et les superficies de noir, immédiatement suivi du Troglodyte mignon référence, variables, sont indiquées pour chaque (13,5), totalisant a eux deux 28,5 couples sur 61. ils cas. dominent numériquement. Deux migrateurs seulement sont présents: la B Résultats du recensement Ftousserolle effarvatte et le Pouillot véloce. 34 especes nicheuses ont été dénombrées pour _ Le P'9€°" "amœ" est te sect °'S@aU de cfapde un total de 119 cantons ce qui représente 238 ta'"€· oiseaux adultes et une densité globale de 75,1 L’avifaune nicheuse des Hardines est couples pour 10 hectares. C’est considérable en caractérisée par d’une part, un grand nombre nombre d’espèces comme en nombre d’individus! d’espèces a densités faibles englobant les oiseaux nicheurs de Picardie fait état de 68 espèces QUGRÈUFS, GSPÉCGS S€d?ma"'€S de pente tante a poll,. la celle IGN Ham Sud Esl all 1/25000 densites elevees et dominantes en nombre. representant une superficie de 24 X 13,5 km_ La question de la taille est importante du point de Lee Herclnee eccuelllenl _ crm pclnl ce Vue vue de I’impact d’un individulsur le milieu zlen effet, qualitatif — la moitié des espèces nichant dans le G"_t°"m? de b'9maSSÈ un P'g€°" farmer na pas la secteur, avec l’apport d’espèces nouvelles ( pour le même S'g"'f'°at'°" qu une Fauvetœ g"'S°u€· découpage au 1/25000 référence ci-dessus) Parmi les espèces de grande taille des Hardines signalant une prospection insuffisante a repoque figurent tous les Non Passereaux (N° 1 a 6 dans le des recherches pour cet atlas : la Ftousserolle tableau general) et 3 Passereaux: le Geai des veroeroiie Aorooap/ia/us pa/usfrjs plus 3 autres chênes, la Pie bavarde, et la Corneille noire. Ces espèces, non reportées dans le tableau parce derniers constituent des exceptions par la taiIIe;les qu'e||es n'onf pas fourni assez dinoioes de Passereaux étant généralement de petite taille. reproduction : le Pic épeichette Dendrocopos minor, la Locustelle tachetée Locuste//a neavia et le Martin pécheur A/cedo atthis. - 48 · L'AVOCE`ITE 2001 - 25 (3)
N 4: © É ,<¤ É c~ ,;, È N au É É E as 4: ·—• ·-¤ , E mg E ëïgu É 9,, É É <¤ g" 8 ..1:\ \O ·-·°}E `¤_É`·¤‘°:¤¢¤©‘°¢¤c> .¢: dâ · ¤C>`° · \c> S SC>·‘:·'..:.¤"‘·‘:.::·-· c C, _____; O _5c> ,_,c>c,©\© \ ·'< O J: mg; N . ·-«N ...· WQS C oo I—4 ' • U «<¤ cà-··,;,; =r,f.§m ~0;zÈ\\l'c~~ og N NN C Q- <(•')«¤J°OVï ::dv."_‘ _ê«à«¢U(\|«:!l«¢1!9®\l}:t!l«t!1;."-• C" ê E (N (Q (CU ‘-‘ ONU /¢¤ van U. 6 Amsâa dâ- É‘*“""’“‘°°"°·*°""°`”‘·‘°' ï ""°° -· <rc>©<·¤c>©¢~x—·<rc$c5·—c5 Né LU il ‘° •n Q ¤§\Q..;¤q¤q© N oo ·~1~ ~¤~¤~n ¤n < g **'*Z}··<>·—~¤=#—— —~¤¤ë ¤qSî‘ï'—««i«~s~¤·s<s·s ci ~«\·»~Èœ U S ig NU la r!¤1€U ad Ad AU AQ ltd AU Ad ·—<l¤ A1 Ad Ad AQ 'N A1 Ad lqjfx] A!] Ad AQ A!] AQ AQ AQ E î"!°!c>·*""?°'ï°!<`!°'?§"!‘È*î·*‘*<`!<`!‘·1°"?"?2**···N ©c> ©©c>·-··-«·-·c>c>©© ©c>©·-·c>c>c>©©c5c$c$ un Lr.1 °§"ï*Q*Q*Q\Q¤ï¤Q¤5¤grq\¤c~•n—v1¤~r~¤·-·~¤~o~¤¤n·—·~0~¤~¤c~~¤c«m¤xm~¤’”‘ Éd É·—·mmcaocaoom~·—·c>c~©c~x~nc~1·-·m=rc$c5cS<~i<fcScScSc5c5·-ic$c\i·-icàÉ :)( Q ' ©> E G) U< " mm ' Qi-· ÉE <¤ un V? ln V1 rn © 2 Z¤· B LL} É ¤..©lD©*.....¤·¤.¤...·...¤.¤·..·...·.··..·..·.·.·.-·.·.····.···..·.¤·¢1.¤.·CDlDLDCD(D UI È < [—· . cn cncnv.1ÉÉc/zenmcnÉÉcn¢nÉÉÉÉÉÉÉmmc/JrncnÉmcncnznÈcncncn V`: Q un O ‘ fs ·m¤ "~ N E œ É Éë É " JJ 8 2 ëgr ÉU E § .z»;= ..· 'U" ¤¤ "‘·-·· ¤— <»E .2-‘” E5 ’~?·»‘^ îë => J: 3-2 < C 5 :¤ O,·:‘^ 3··· www va z: [__ ASE 0,., .; ï..g,,, ··-°¤¤¤ ·—·S := 7,; WEB "y;¤)‘_, b= DO IO;. ‘§ 'D ·¤ ·—] mt:1 ‘¤»-`EC .: cu".: <¤,`<¤-D 0 QU-¤ ¤ ====EL* œ¤:.·=~·~ Ev =-¤·¤8gêëgag2—¤ — EÃ.23 U: E.... .···E:·.··E ····¤° ©‘§,,, Oum ·-·§ v8 U- É E.-:3...Oɤ.¤m8·E= ,.Dc¤:•bUE·—· .ê·— En [Aga U) ÉMQHÉ 2§_êë.ëggëÈ·8.ëE8§<wɤÉjô0É ëâmîjgê ·_· U) •»··4 LL] Un: Eg o: .°.É wcgâg ="" m Q ;~=gœ=· ~Ez: »=g‘a2·»:=»>‘^2«=2.«»¤···»2ê6§'··?=·=·¤;a E A zêwmê "îë%.iî~·**ï>â«~·»EEê?w,=É’ëÉ뤷2Éâ*°ë ·¤-4'*' ·-· I- uuu É ïëôësâ §ë*ɧ·§ë'?=’*ë’E»ë2“¤?'ë‘““·; «,a°œêa·ë‘>"ë ê LU CD Ewô __q_0SL¤:«:=.,"5g*C‘·§É§g°¤-·È°$g-gœÉ.vbjg5·¤¤*üg v Z 8::3 ¤E·¤ -§_u["‘5U°.·^';‘<o8w_9w0Èë'°E·S ·5;;¤·>‘5‘t5o N 3 â·ë;.,·g .,,E§j»··â.·;·g=ëEûg,;=·§g·~ëz€â5gg=u,"‘e¤¤.:: g ·‘°¤==¤¤ ;‘s¤2=¤ 220 ·»....·=>¤>·¤¤>E· ·»·:a2°"E*¤‘=° N am ¤‘~EE¤·—«g¤»¤¤¤¤E‘=E<¤¤>·‘=·9¤ocë°‘É°È°°°g`°¤=>—`°·«;*-S`° w <r.¤ g§¤>¤-·c _‘E¤·;¤¤2~$’$;>î6;>j55· â ·5'¤«~<u§=.‘à-¤‘ë WU =¤>§§S"”°¤8È,°8:’BÈ”:‘¤>==¤\$`3`3`$.E·:'<'6·°Ev>·;_·’Eàa*° C ,_;;.¤ ooo0OO¤g,_,Oœ°2 °°<¤§,’<¤0© ¤'·©<¤.2©.E.»¤a.:E LU L ¤_·— M £D¤¢¤<¤·· ¤·¤.¤..E222©.1©¤. Ég .·°?‘T£T°?.‘T‘F°?¢¢«<.«a+«s~aÉ«.a¤x¢;.<.«a+«a~aa°aïî>:ï)î.L?¤? ê
0,5 Rougegueue noir, Serin cini I Tourterelle des bois, Coucou, Pic épeiche, ` Pouillot fitis, Mésange à longue queue, Mésange des saules, Grimpereau des jardins, Loriot d’Europe, Comeille noire, Geai des chênes, ÉTh8dî$E1lU’dG1(i1I'Uî'hBœ$'É(I'Bœ’ Bruant des roseaux · 12 qm 1,5 Grive musicienne, Pie bavarde 11 2 Chardonneret élégant 10 E É 3 Gallinule poule d’eau, Rossignol ghilomèle, É g Dœiœtâlï F u t s , Pinson des arbres Q 7 3,5 Verdier d’Europe É 2 lâœmœ Tourterelle turque, Rousserolle verderolle, E · _ E 4 gardatalle tt sette, Mésan e bleue È 3 4,5 Rouge gorge familier 2 Z M 5 Fauvette à tête noire 6 à | 5,5 Pigeon ramier 5 15 3 4 5 6 8 1 m Accenteur mouchet Q ' Nm1¤â¤<¤î¤“5 6,5 Mésange charbonnière, Pouillotvéloce C ` ` ` _ ` E Rousserolle effarvatte 13,5 Troglodyte mignon 15 Merle noir Fig. 6 : Nombre de cantons (les migrateurs- sont soulignés). _ b- Flégartltion en Passereaux et Non Passereaux Les Passereaux sont de loin les plus représentés sédentalres et migrateurs en fonction du nombre (c’est souvent le cas pour les avifaunes nicheuses ) total de cantons avec 87% des cantons. Données brutes : L’ensemble des migrateurs occupe 32,4% du _ Nombre de Cantons total : le milieu dispose d'une capacité d’accueil . Passereaux sédentaires 67 élgl/œ' , _ P _ t Les categories de mlgrateurs en fonction du asœœaux m'g'a BNS · nombre total de cantons de mlgrateurs. N°" Passeœaux Séd°"ta"°S 135 Les modalités des migrations sont très complexe Non Passereaux migrateurs _ g et toujours en cours d’études. Cependant on distingue par rapport à la zone d’hiverna e, 2 Total 1 19 _ 9 Tableau 2 grandes catégories de migrateurs : Les migrateurs subsahariens, ne franchissant I pas le Sahara. C ~·.· `. rl, Les migrateurs transsahariens qui hivernent au .;_,.· ;!'~';,.,lî W., (ji sud du Sahara. , ·l, Dans les Hardines, ils se retrouvent comme ag;). T fg indiqué dans le tableau 3. A - fé . Soit 13 espèces dont 9 transsahariennes se _; partagent 67,5% du total des cantons de migrateurs. ' ij ' Une remarque à propos du Coucou gris : en tant ` · que parasite, il est inexact de l’assimiler à un couple " _ ou de parler de canton; j’ai choisi de le faire par · commodité. Il fallait le rappeler. . . C’est une femelle en phase rousse qui a été ûpasw-eaux sédentaires 5**3% ( 17 especes) · observée et les hôtes possibles connus dans la El Passereaux migrateurs 30.7% (11 espèces) région abondent dans les Hardines ( Rousserolle ,, P · î H. 4 . effarvatte, Accenteur mouchet Fauvette à tete noire, H Non assu-eaux Sedema res 3% ( especes) Fauvette des yardins, Troglodyte, Fauvette grisette, lNon passereaux migrateurs 1.7% (2 espèces) Flougegorge et Flousserolle verderolle ; d’après BOUTINOT, 1980) fig. 7 : Expression en pourcentages ~ 50 - L'AVOCETfE 2001 · 25 (3) _
Subsahariens Nombre de Transsaharlens Nombre de cantons cantons ( Non Tourterelles des bols 1 PaSS°"°aU" Coucou ris 1 ` Passereaux Ftougequeue noir Fiosslgnol phllomèle 1 Fauvette à tête Flousserolle verderolle 4 “°"° Fiousserolle effarvatte 8 P¤¤•ll¤t Vé'°C° Fauvette grlsette 4 S°'"" C'"' Fauvettes des jardins 3 Poulllot fitls 1 Loriot d’Euro e 1 Nombre total 12,5 de cantons Tableau 3 c- Régimes alimentaires de la gogulation Les régimes alimentaires des espèces sont Les polyphages sont tous sédentaires, avec extraits de la littérature (BLONDEL, 1969; 39.5% des cantons ils sont presque à part égale PEFtFtlNS & CUISIN 1987 ; GEROUDET 1998). avec les précédents. Les oiseaux des Hardines se répartissent en 3 Enfin les granivores totalisent 17,2% des types : les granivores les polyphages et les cantons. Ils sont essentiellement sédentaires (92,6% insectivores. des cantons de cette catégorie) Le nombre de cantons pour chaque type est Les Hardines hébergent une avifaune aux résumé dans le tableau 4 en distinguant les régimes diversifiés à dominante insectivore, d’autant sédentaires et les migrateurs ( Voir aussi la Figure 5 plus que les polyphages consomment des insectes pour le détail des espèces). à l’occasion. Les insectivores sont majoritaires avec plus de Ceci reflète la richesse de la productivité 43% des cantons. Au sein de cette catégorie près biologique du milieu et explique en partie la de 72% sont des cantons d’espèces migratrices. nombreuse population. Granivores Pol ha es insectivores Nombre de cantons de 1,5 37 mi rateurs Nombre de cantons de 19 47 sédentaires mal . 47 51.5 Tableau 4 6 GSPÈCQS SèQ€¤î8îf6S 9 espèces sédentaires 6 espèces sédentaires 2 m¤0r¤tr¤¤55 11 mi ratrices — Wfîî, _ El insectivores - 43.3% - . _ · _ 51,5 couples - 17 _ _ espèces - ‘‘'- ·;'îf>· ·' ,';§iig1s;g; u Poiypnages - 39.5% - 47 ` "T ·' ` ····l«iî·`;?TTî"e=?1 cantons - 9 espèces - · · " _Q · ` "hg ai 1 _· -1, lli Granivores - 17.2% - . Q_ ï_.v;,;§,j·.i?·.·g§§`j.* 20,5 cantons- 8 - " espèces- Fig. 8 : Expression en pourcentages en fonction du nombre total de cantons (119) 1.·AvooE1TE 2001 24 (za) · 51 -
4 B) Déroulement de la Fteproductlon dans Ie temps Flg 9 : Phénologie de l'InstaIIatlon des nlcheurs en nombre d_'espèces. 49 —O—-(Aïspèces 35 . -* X _x sédentaires .X · ' ' '''' ` ` I É, So _ _ .** ' ' — -I — (B) Mlgrateurs 25 _ . · ·*` subsahariens B 20 _· '° i5 ,' ·_ (C) Migrateurs É _ ’ ; transsahariens z 10 · · ‘ · 5 __.- · --%--(D)Nombres 0 - - ;i_î,É., Liïiïi total d'espèces è <'=• se 5* 5* 5* ieè page N- ` s‘°"'a»‘°"'«s"`«¢"’«i*~"'e"'<#<ë*~s (A) (B) (C) · DATE Poule d’eau, Troglodyte mignon, Pouillot véloce Accenteur mouchet, Rouge-gorge familier, Grive musicienne, Mésange bleue, Mésan e charbonnière, Pinson des arbres Pic épeiche, Merle noir, Grim ereau des 'ardins 27 mars Tourterelle turque, Pigeon ramier, Fauvette à tête Mésange à longue queue, Verdier d’Europe, noire Pie bavarde, 28 mars Mésange des saules, Geai des chênes, Comeille noire, Bruant des roseaux 6 avril Chardonneret êlê am 9 avril Coucou gris, Rossi nol hilomèle 16 avril P¤¤îll¤¤ mis 25 avril Rouge queue noir Fauvette grisette, Fauvette des 'ardins 28 avril Tourterelle des bois, Rousserolle effarvatte 7 mai L¤r d'E¤r¤ ¤ 24 mai R¤¤SS¤r¤ll¤ vcrdcrollc Figure 9 1 Phénologie de l’installation des nicheurs. ' a - Phénologie de l’lnstallation des nicheurs en Pour les 21 espèces sédentaires ( courbe A), en nombre d’espèces (figure 9) tenant compte : Les courbes A, B et C de cette figure ont été - de ce que le 1°' recensement a eu lieu le réalisées par le report des chants ou autres indices 10 mars de reproduction, observés pour la 1°'° fois, et pour _ qU'à la mi_meis la meiiie des espèces e '°*`fqU°'S '° Cam°“"°m°m S est 'éVé'é °îf°Ct'f par la déjà donné des manifestations de cantonnement, on '°9a'd des dates- très probablement dès fin février ) la reproduction La courbe D retrace l’évolution du nombre est nettement amorcée pour ces espèces. d'°SPèC€S f"Ch°US°S P'éS°m°S dans '° m"'°U G") Au tout début d’avril l’ensemble des sédentaires Cours de Sa'S°"‘· est installé, avec une seule et dernière espèce le 6 avril (le Chardonneret élégant). ~ 52 · L'AVOCETTE 2001 · 25 (3)
Le cantonnementalieu en mars essentiellement. insectivores, due à l’arrivée massive du flot des Il est très rapide. migrateurs transsahariens auxquels s’ajoutent les derniers migrateurs subsahariens (Fig. 9). Les . tons de granivores ont eu une croissance faible L’arrlvée des migrateurs. Can . avant d’atte¤ndre leur terme. Les migrateurs subsahariens (courbe B): ils _ . . . arrivent dès la 1°'° decade de mars - voire un peu AU dF|à’ en ma" rs œrnphssege trss srserssstt srsrtt · st rs sttsrtsrttsrts ss ssursutt tussus rs îZ‘naaSEarreî.`;“ fe?'Srnaè'èî5‘à‘JZ§"’Zetr£?r'Eéî‘.î°"ï§ dernière decade d’avril; il est progressif et étalé en ee e d,i neteiieti en ie lue i en U e dans le temps. Le premier arrivé est le Pouillot p p 9 ' véloce, le dernier le Ftougequeue noir. Les migrateurs transsahariens (courbe C) : ils 5 B) ReParrrrr°r' Sïîarrare des 0leee¤¤ s’installent dès la fin de la 1°'° décade d’avril à la a- Milieux préférentiels (fig. 11) msi firtstsllstiert _s’ssselere brusquement eues selon une ligne traversant le atraeratarset en Ouest ¤’srr·vee ee 6_ esizeses sur 9- r-ee ¤rerrt·ers sertt re (fig. 2). Il permet d’illustrer les habitats préférentiels Rossignol philomele et le Coucou gris, la derniere des Oiseaux. espece la Ftousserolle verderolle fait son apparition Lee eepeeee ent ete eieeeeee eene ie milieu ee tres tard ' le 94 ma" _ elles ont établi le maximum de cantons. Comparalsons pourrensemble des especes On voit apparaître une répartition en 3 grands En comparant les 3 courbes on constate que ensembles fonctionnels: |mSta"at'0n,' _ i _ 1) Les Hardines cultivées avec 8 espèces 1- se deroule sur une tres longue periode (de . , i. .. . mere à ii n mei) 2) La zone boisee et ses isieres accueillent 15 especes. 2- qu’il existe une periode de chevauchement .. , . entre, d’une part sédentaires et migrateurs heeîeeIïieeîbegisâgîirâisenîëbeeîeïeeîvec bwssons er ' subsahariens en mars; et d’autre part entre les _ _ _ t ' deux Categories de migrateurs en aVri|_ Les patUI'€S qUI n’ont abrite d€S cantons que SUI' s· srtttrt susu ss rs t°'° ssssss s'srr" ss Érïéî '2§'ëîîa2rîe'r‘à"a‘î2‘Eâ‘rîe"Zr`e”îrZ?,îrÉ’àîa€Tnîînïîlîe n’est que lorsque les sédentaires ont achevé leur enihre i Ueiei inne) cantonnement que les 1°' migrateurs transsahariens pq ' _ ' t t a"iVo,·it_ En tout 28 especes montrent des preferences Ceei menue bien que iee eieeeux n,eX ieiieni marquées, chacune d’entre elles doit donc atteindre pas les memes ressources alimentaires. p seî,g_îene":iîiigîenewâëreîvorable’ sussrtsurs à œ"° b- evolution du nombre total de cantons et du . . . ,. ` . , —·· · — ·sr·srr·srsss s——sr——s¢r—rssts trs ttt de Èëîr "ëlëëîàîâîni '"rïtîïîeaiîrî SSrîZîî1ë"a°'§rv%î§ Err ssresst preserttes s lfesprit les irtferrrtstierts degree; la Pie bavarde, la Grive musicienne et la ee rs r'9- 9 et ses eerr‘rr‘er‘ra'ree· neue sllerts esrler Corneille noire — oiseaux à grands cantons — sont ee rs tsçert dem re rr"r'e§',ee rem¤l·t· Dsrts re r'9Ure ubiquistes relatifs, alors que le Merle noir et le 10 Sem rr"S err Pararrere r eVerUr'er‘ ï Troglodyte mignon se retrouvant partout en nombre - du nombre total de cantons; du nombre sont ubiquistes absolus. dreepeeee vreserttes Un parasite: le Coucou gris est à part, il - ainsi ue les nombres de cantons respectifs fréquente quant à lui les milieux des hôtes qu’il q. . de granivores, polyphages et insectivores. parasite et comme nous l’avons vu (cf. supra) les Pour le nombre totoi de Cantons dès la mi_marS victimes potentielles sont réparties eans l’ensemble plus de la moitié (65,5) ost Occupée et oo ooooomo du quadrat et a ce titreiil pourrait etre classe dans qu’un faible nombre d’espèces (12) ; fin mars plus ree r`rard'r‘ee avec ree u¤·eu·stes· des trois quarts sont habites (90) et le nombre b- Nombre total d’espèces gar milieu: rapide- Orr Vert Cierrr est dû eux perVpr‘a9_ee qui sertt peut en outre heberger des espèces de l’un ou des tous en place fin mars — et aux granivores. Les zootioo ensembles. insectivores ont un demarrage plus lent. Ainei eeneinee eepeeee n,eeeUpeni pee t Le rrrajerrre de le pepuletiert est eertetituee de exclusivement le milieu correspondant à leur Seder‘ra'reS et des Prerr"ere morsteure preferendum. Elles ont une certaine amplitude eUbear‘ar'er‘e (F'9· 9) ecologique et contribuent à enrichir la biodiversité Puis dans la 1°'° moitie d’avril l’accroissement dans chaque ensemble (tableau 5). global ralentit pour effectuer une remontée brutale dans la dernière moitie du mois avec les L'AVOCETTE 2001 24 (2) - 53 -
Flg 10: Evolutlon du nombre total de cantons et du nombre de cantons par catégorles trophlques. l à 12g . .. · — ·• - lnsectivores 100 - ' 89 - I - Granivores 60 - • 40 /r-% / , •· ·· ·‘*' " "*' " " —A— Polyphages A- - ·‘*' " "È' 20 -- *’€ -. ' ---¤ °' r _ . /" _.` _.- Nbres d’espèces 0 · ' ' :—————-~— présentes '§ '§ '§ '\ '\ '\ «5~° É «5~° 4* 4* 4* 5* 5* @2 Nbre de cantons &*°g»*°$»*° s"'s»"'a¤"'s 0 s> Zone boisée et ses lisières Hardines cultivées Floselières arborées avec buissons Pie bavarde Pinson des arbres Fauvette des jardins I Grive musicienne Fauvette à tête noire Pouillot véloce Merle noir Pouillot véloce Pigeon ramier Troglodyte mignon Pigeon ramier Merle noir Mésangè charbonnière Pie bavarde Troglodyte mignon Poule d’eau Corneille noire Verdier d’Europe Grive musicienne Troglodyte mignon Fauvette risette Tableau 5 : Nature des espèces « hors préférendum » En comparant la liste ci-dessus avec la figure 11 on constate que certaines espèces soulignées dans cette figure n’établissent leurs cantons que dans un seul milieu et que le nombre total d’espèces présentes par grand ensemble est le suivant : Zone boisée et ses lisières Hardines cultivées Floselières arborées avec buissons 15+6 = 21 espèces 8+9=17 espèces 5+6 = 11 espèces 22 avec le coucou 18 avec le coucou 12 avec le coucou Tableau 6: La zone boisée vient au 1°' rang suivie des Hardines cultivées et des roselières arborées. c- Estimation du nombre de cantons respectifs 2-Cela est renforcé par l’effet de lisière qui fait rapportés à la superficie de chacun des grands obstacle à la reconnaissance sur le terrain de milleux : l’étendue exacte d’un canton. Le terme « estimation » est retenu parce que le Le Coucou gris, n’ayant pas de véritable canton, décompte des couples occupant chacun des 3 n’est pas comptabilisé. L’estimation porte donc sur grands milieux souffre d'une certaine imprécision du 118 cantons et 33 espèces. fan que î De même une estimation globale des superficies 1-la délimitation spatiale de toutes les limites de est donnée, elle a été effectuée à partir du relevé(cf tous les cantons - de tailles variables suivant les fig. 2 et texte). espèces — dans un même milieu reste aléatoire en partie. - 54 · L’AVOCET`|'E 2001 - 25 (3) ·
-I-J cn \ < `-__ _] '• LL] 3 gi È § (.»-·>_ i `6 *·· rn Z _. cn U -‘= .É N |_]_| un °g_ 2 .® 3 Z! ~O `_, M Y > = OET·'H 2 U ._ 'nn E 05 U /0 ,_, LU ‘I î 'U Lîea ¤ · •-¤ u. ‘ D É `5· ëî É È O E Buc; hoc ~3 LL] «> E 5àsg*;,._U,ï-È ~ Of w ¤-E3-¤ .5:,3,: ’<¤ ,C U;.] U O ¢·• ‘L îê "§-Éz—ëê§î, >< I ¤<gg`.,,§ EQ 3 r—§~s 3 fg LL] 2 ,8 '¤ j mg, âë É, - ·»· ·- E •»—· gg ¤¤§ g U È ¤,¤ ° 3 £ g- =—$ °S "` === E “* Q- °’“ ‘° U `3 2 ti ëë ê »~<; È U) —— _ (U N Q ar ~° <`<:—r= Z ·— ° ¤·· g I' § X 2 L] - ,,Q "'O U |_ ‘-_ gs. à EU · ' 53 29ëNî , ' H ` ' ::1g Égâîëg °• gu 3'¤>Og 1** cz ·¤¤¤£ 3;, '-1 ~ gg,. §·-·¤-cg cl v 2%;;-v E Ear/:w'¤ ¤3<¤¤</¤ -8 “·§âë ` .g Mg W à B 'â Q) . S 3 -2 ¤-· vf 6 U . E È '• B .5 w È .5 U W G 'ÈS ° :s ea 'Q E `G-`- É ïvë 2 L ° °=’.¤=«J '¢: g ê ugà-..:·5 E U :s vîû ,5 O *8 ëëiàww [É ¤ É t:âu.S cc En .¤ =?£"’bT.-° ·»· ~ gg â °°°’·»5., ¤,aê—1 >~·â ¤¤ 5== H: .-0 , ’E¤ == _` · Cdâco Gwtuü ,., O 5·3·,,=§,; ·~ë·°38·. ¤¤£ ° É mg ·â·»::... 3;]; ~= ·"Z‘ë° 3 ° Ln<¤'5 ' =’ ·w " L~¤2·ë:» ê ëëâa E °* à Égë É E ou "‘ ,:::0 v Em qq C: N [Ss :> " ’U S N É > sr ·J
Résultats: la relation entre la superficie de C Comparaison avec d’autres chaque milieu et le nombre de cantons abrités par milieux de pIca|.dIe_ celui-ci est exprimée dans la figure 12. On y observe d’une part, une région fortement _ anthropisée, les Hardines cultivées (A) couvrant [t1¤m¤r¤ d/wha ""d'C° de plus de 60 % du quadrat et abritant pree de la des èces SHANNON moitié des cantons (45%), elles hébergent 18 Bois humide 40 92.8 4,62 espèces sur 34 et d’autre part, une région « de Marquenterre retour à la nature » (B+C) incluant les pàtures et . . (SUEUH 1983) regroupant la zone boisée et les roselières. Elle occupe 39 % de la superficie totale et 55 % des Ha'd'“°s _ 34 75.1 4.55 cantons répartis en 32 espèces (seuls le Serin cinl (P'é$°"‘ "aw') et le Flougequeue noir n’y sont pas représentés). Futaie 35 53,9 4,52 flg. 12 Relation en pourcentages entre la Bois d’HoInon superficie de chaque milieu et le nombre de (aotmnor 80) cantons abrités par celui-ci. . Forêt du 70 Noyomais 40 117,6 4,40 <°°MME°Y*9°5> °° (É "^"‘°"“°¤'a“é 5° I - msupenreree Bois d'l-lolnon 39 45.1 4.26 4° I 3 —' "’°°“"°“‘°’ se INombre de - Z: ii? È — ¤¤··*¤¤= ';î,'§;gî9î;°°y 26 21] 3’71 . ,:1 VJ" `_`: ‘L .` _ _ _ 10 jj. I É - Tableau 7: Comparaison avec d’autres milieux ,, e I I ·· É ,,.Ca.dS_ A B c A: Hardines cultivées: 53 cantons, 18 espèces; forte Le Calcu! d.6 Hpdlc? de Shannon permet de amhmpjsanon mesurer la biodiversité d un peuplement. BZ ZOUG b01Sé6 61 SSS Iislères: 40 Câf1î0f1S, 21 6S|DèC6S§ La COmpaTaiSOn de la valeur ObtGnUG pOU|' les ··f¤t¤¤fà|¤ 0¤î¤f<-> ·· Hardines avec les indices d’autres milieux arborés Czlîlosellères arborées:25 cantons. 11 espèces: « retour de Picardie (SUEUH, 1987) montre que les Ma "a‘"'° " Hardines, avec un indice de 4,55 viennent au second rang entre un bois humide du Marquenterre En definitive la zone de rene influence humaine (4.62) et la futaie du Bois d’H¤l¤¤¤ (4.52)· et celle de « retour à la nature » varient en sens Les Hardines montrent une des diversités les Inverse : avec plus de cantons (65) pour moins de plus élevées. terrain (39%) et beaucoup plus d’espèces pour la seconde. Mais il faut se garder de tout jugement de valeur en faveur de celle-cl, même si elle est plus riche. Les Hardines sensu lato ne sont pas une slmple juxtaposition de milieux. Le tout y est certainement plus complexe que la somme des partles et la biodiversité globale constatée dans le quadrat résulte sans aucun doute de la coexlstence de toutes ses composantes. C’est ce qui fait son originalité sur le plan avlfaunistique. - 56 - l.'Av0GE1TE 2001 - 25 (3)
III CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE Les Hardines fonctionnent comme un milieu Anonyme (1993) : Liste LPO des oiseaux de I’Ouest boisé à plusieurs strates de végétation avec des PaIéartique.30p. « cIairières» créant des ouvertures, avec de petits BACHOT 3_ (nan date) Z Etude dtenvironnement t, n··SS€n¤><· Hardines St Grégoire » à Ham et Eppeville. Leur avifaune nicheuse est de type suburbain Rapp. inéd. DDE dela Somme, service DSE, 153 avec des éléments à tendance «forestière»: p., bibliog. Pinson des arbres, Mésanges, pics, Grimpereau BLONDEL d_ (1965): Etude des populations des jardins, Loriot d’Europe etc. et des éléments dtoiseaux dans une garrigue méditerranéenne: paludicoles : Rousserolles, Bruant des roseaux... description du milieu, de la méthode de travail et Elle ne ggrnngnê pas creepece rnenacee au exposé des premiers résultats obtenus à la niveau de ra PiC¤'di€(c^vcnv1995)· période de reproduction. La Terre et la Vie 19: Toutefois les Hardines attirent des oiseaux peu 311-341. abondants tels que le Pic épeichette et le Martin- BLONDEL d_ (1969) Z Syneedtddie des paeeeteaux pêcheur qui sont des nicheurs potentiels de même reeidente et migrateurs dans le midi gna la Lgggstgllê tngnêtèê et le Cvgnê t¤¤€n=¤Ié· méditerranéen français. Thèse doct. Etat. ci=toi=> De nombreux oiseaux y trouvent leur nourriture, Marseille 239 p. elles Sent une Sgnê de reeervcrr nggr ra BLONDEL J. (1969): Méthodes de dénombrement reproduction et un véritable refuge au long de des populations dtoiseaux in Lamotte et lnnnéê de par In ggiétggë gui v règng Bourlière i Problèmes d’écoIogie i En Europe les milieux sont transformés depuis I’échantiIIonnage des peuplements animaux des des temps immémoriaux avec les menaces que milieux terrestres. Masson et Cie Paris, 97-151. I’on connaît: à ce sujet les Hardines sontZun bon BOUHNAUD NL & AHIAGNO D_ (1969): Relevés exemple de la valeur d’une gestion traditionnelle quantitatifs de Passereaux dans la reserve de ce paveage avec gn ecerrrbre entre Cultures et Villard-les-Dombes (Ain). La Terre et la Vie 3: friches. C’est le secret de leur biodiversité. 315,352. Elles ont un charme paysager indéniable. BOUTINOT S_ (1980): Etude eeeiedidue de I’Avifaune du Vermandois. Thèse inéd. Univ. REMERCIEMENTS Reims, 444 p. Z _ _ _ ZZ _ Z ZZ _ CHESSEX C. et RIBAUT J.P. (1966): Evolution cane la '€a"Sat'°n de ge tlava"} a' benet'c'é du d’une avifaune suburbaine et test d’une méthode SOUtI€n de PIUSIÈUIS p€IrSOnnaIItéS auxquelles de recensement - in NOS Oiseaux: SOCZ i'adleSS€t°US mec remercrernentsï Romande pour I’étude et la protection des Monsieur J.BOITEL, Conseiller général, Maire oiseaux. Sempach 305 (28):103-211 ¤'Ei¤>i¢>€viII€· coiviiviecv x. (coord.) (1995): Atlas des oiseaux Monsieur le docteur M.BONEF, Président de nicheurs de Picardie (1983 — 1989) n° spécial district, Maire de Ham. I’Avocette, Amiens, 241 p Monsieur S. BOUTINOT, Docteur ès Sciences, qui DE LA PERCHE N. (1991) : Preliminary results of a bien voulu relire le manuscrit. research on the double — spurred Francolin of Monsieur X. COMMECY vice-président de Picardie rvrcrcccc (Francci'nÈ'$ rvcaicaratue aveana Nature. Hartert 1917). The First International Partridge Tous les Hardiniers et en particulier MM J.P. Sr?rttrîggarrârârriâoàigstîrrrnposiurrt Fordingbridge BONVALET, J. CORIMBI, E. DUBOIS, C. ' ' ' _ NOGENT, JZVEHMONT et Mme et M p_ FERRY C.Z€î FROCHOT B. (1968) . Recherches SUI' VICAIGNEZ treeologie dreâegisàîaurè foresrgtiers eiri (Bourgogne : . , . . . rois an nom remen es oiseaux Monsieur L.GAVORY, President de Picardie nicheurs Sur Urr quadrat de rôha arr forêt de Netere' _ _ Z _ _ Cîteaux. Alauda (1-2) :61-82. 'v'rt"rr'ïî"}"“'r:*i·r°· '·^'°'·^CE· re°""'°'e" S“'pe"e“" a i=i=ioci-i©T B. (1971): Eooiogie des oiseaux e eg rence forestiers de Bourgogne et du Jura. Thèse doc. Monsieur M. THEVENOT, maître de conférence de Etat Diiart irtad_ Extrait p1i)-4()_ rEPi`rE’ Universite de rvrentpeiiier n' Z _ FROCHOT B. (1975) : Les méthodes utilisées pour M0I’lSi€Ul M- UFtB^N|^K· Plësldênt de dénombrer les oiseaux. Colloque Univ. Liège: I’Association de sauvegarde et de défense des prabiamaa iiaa a ratuda et a ia gestion dg ia H8ldrI’I€S· — faune des Hautes — Fagnes et de la Haute Mademoiselle S. WILLEFERT, Docteur es Ardenne. Section 2: Ornithologie :49-69. SCi€I’IC€S· GAVORY L. (coord.) (1995): Oiseaux nicheurs menacés de Picardie. Centrale Ornithologique L'AVOCETTE 2001 24 (za) - 57 -
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Premrere observatuon d’un Accenteur alpm Prunella collans dans I’0|se. Par Yves BAS Malheureusement, il ne sera plus revu ensuite i_·aeeen1eur a|pin niene eur iee peniee par les observateurs prévenus ou par moi-méme. montagneuses et rocheuses au-dessus de la limite des arbres de ra _pruParr des 9rarlds_ rrlasslrs Il apparaît intéressant de comparer cette donnée rrterltagrleux u'Eura_s'er de l'^tles rrlareealrl et des avec d’autres observations inhabituelles (non slerras esPa9rl°les a l’0¤este¤ JaPerl· exhaustives) pour le nord et l’ouest de la France En France, l’espèce niche principalement dans (d’après DUBOIS et al. 2000): les Alpes et les l°vre¤ees· evee de petltes 3 données à charm (28) au xixe siècle com ¤e¤¤let·e¤s en C°rse· en AUVer9rle· darls les une trentaine durant l’hiver 1822/23 (D’après Vosges et le Jura. L’effectif national serait compris GEHOUDET ,1998,1 i·Aeeen1eur alpin eiaii plus entre 5000 et10000 coupIes(LEBFl'ETON1994) fréquent dans lo Nord de la France au SièC|e Il semble qu’une partie de ces oiseaux opère une dernier) t|’8l’lShUl’T18l’lC€ pêfldâflt l’hiver V€|’S des p€l’lt€S 1 le 07/01/07 au bois de Boulogne (75) rocheuses plus basses non recouvertes parla neige et plus rarement les plaines proches (DESMET ne 20/11/89àCh°|€t(49) 19911 GEROUDET 1998)_ 1 le 13/11/93 à Ouessant (29) 1 le 08/11/97 à Penestin (56) Cette première donnée pour l’Oise concerne un t le 04/04/98 erl Foret d'Orleerls (45) adulte observé le 11/11/99 aux abords des gravières 1 le 01/11/98 à Chausey (50) de Boran-sur-Oise. Il faut _signalerrqu’une assez forte tempête d’Est Pour ia Picardie. il Sambre qu·n n·y an au aucune avait eu lieu la veille, et que le vent soufflait encore Observation anierieure d·apreS la bibliographie rerr se l°ur'ra· accerrtpagrle u'ur‘e 'rrlperrarue consultée et les ornithologues que j’ai sollicités sur Ceuverrure nuageuse- la liste obspicardie. Cet oiseau a été découvert perché sur une iii 1· i 1 · i --1 -1 41 d · branche basse d’un petit saule où il devait s’abriter d·upe2rL:,aîg: erïereeîlgaqsetêrzqen ë(r;rîde_Brg3:r;îiîî du vent. Il a pu ètre observé pendant 5 minutes à ainei que 7 en Beiuinuer 4 aux Pays Bas et 6 a fellele urstarleel Puis, rerseaul rrlqurete ee rletre Héligoland en Allemagne. L’Accenteur alpin est presence,hs est réfugie dans une iachere de sorgho - apparu iuequ·en Finlande a plus de 1000km de See t°Ute Pr°C e· sites de nidification (SMITH 2000). A première vue, la taille assez importante, la Ses appariiiune au Nord de Sun aire de slrrleuette “ rerlue” et l’es¤e¤t serrlure rrrerlt répartition ont principalement eu lieu en octobre- intrigue. Avec la longue-vue, la ressemblance avec nevernpre et de rnare a début rnai_ l’Accenteur mouchet était frappante, mais des détails « clochaient » comme les larges plaques _ _ _ rousses sur les flancs, la base du bec jaune pâle et AU reQerd ee Ces lrlt0rrrlstl0rls· en PeUt estlrrler les deux lignes de points blancs sur les couvertures ClUe l0lîlserVr=ltl9rl Cl Url AeCerlteUr slplrl derls lçlse alaires, ce qui m’a permis d’identifier un Accenteur erl rleverrllîlre rl est Pas sl eterlrlsrlte CIU Orl P0Urrslt le alpin. Après un bref coup d’œil sur mon guide Perlser· d’identification (SNOW et PEFlFtlNS 1998) pour Par ailleurs, le fait que les observations vérifier les critères observés et éventuellement en exceptionnelles de cet oiseau discret soient souvent trouver d’autres, nous avons pu observer l’oiseau en faites sur des sites côtiers à forte pression détail encore quelques minutes. L'AVOCE'ITE 2001 - 25 (3) - 59 ·
d'obsen/ation peut laisser supposer que beaucoup France — Avifaune de la France métropolitaine. d'égarés puissent passer inaperçus. Paris, Nathan 397p. Dans notre région, I'Accenteur alpin peut donc GEFIOUDET P. (1998) Les Passereaux d'Europe étre recherché dans des zones ouvertes d'octobre à (tome 1), Neuchâtel-Paris Delachaux et Niestlé mai, en particulier à la suite de perturbations 343p.. météorologiques engendrant des flux d'est sud-est. i_EEi:lE-l-ON p_ Accenteur alpin in YEATMAN- BEFITHELOT D. et JAFIFIY G. (1994). Nouvel . tlas des oiseaux nicheurs de France: 1985- Avec mes remerciements aux relecteurs pour a . _ _ leur aide précieuse- 1989. Paris, S.O.F. . 498 499. I SMITH J. (2000) An A/pine Accentor rn Suffolk, Birding World vol.13 n°5. BIBLIOGRAPHIE 2 ' SNOW et PEFIFIINS (1998) The Birds of the DESMET _l_i:_l1991l__ Accenteur alpin in Western Pa/earctic (concise edition), vo/.2 YEA·l·ll/lAl(l_BEi:lTi.lELOT D_ (1991) At/as des PESSGFIHGS, Oxford UfIIVGt`SIîy PFGSS. oiseaux de France en hiver. Paris, S.O.F. : 382- 383. DUBOIS P.J., LE MARECHAL P., OLIOSO G. et YESOU P. (2000): Inventaire des oiseaux de **·~î+‘ëÈlël_î _ I ` “*"·# Wi j. W ‘'((· I n . I ` II 'I`_i I I ·*-ll, I. .t·I¤ F xv. I ' II _ mf-_ _l ai · ` ai '_·j ·,; ‘ · I , I !'·_1 .g_ 1; ,. I· _l—i.I-lullin ·‘ l_:` ·_l€ **··_· =~_··.··|llgl _- un · E E E I * 2;;-; ' - ·· ` . I` 'I T -Il--) il -- l l I - I'.- ' · l l - - ' _· llllïlg II I lill"- I 1--il _-ff li'? F ·aI _ _ fi'- 'I'I J - ·· - ‘ ,‘· vfëël il _ - ml ‘ .; l I Yves Bas 17 Allée des peupliers 60270 Gouvieux - 60 - L·Av0CE1TE 2001 - 25 (3)
u OBSERVATIONS D UN HIBOU PETIT DUC u D ERMENONVILLE (OISE) EN 1999. par Jean-Luc BARRAILLER ensuite à une centaine de mètres de l'affût, reste DESCRIPTIUN DU MILIEU t0Uj0UfS invisible caché dans la cime d'un chene mais continue de chanter. Enfin au bout de cinq La partie de la forêf domaniale minutes passées àrproximité de l'affût, il retourne sur · d'ERMENONV|LLE où ont été faites nes sa DISCG CIG chant Ifllîlâiê p0U|` y GGITIGUTBT très aCIIf obsewations suivantes est constituée d'un vaste |USd'—'à22H20- plateau (altitude moyenne 100 m). ll domine au sud id ddmaind 99 _Va"iè'd· à "dUdSt· le _fd'êt dd Le 24juin 1999, entre 2lH20 et 22H20, un nouvel ÉONTARME i àidst dial-l "d'd· dds Pamds m0'"S affût sans l'emploi de la bande sonore ne permet elevées du massif forestier (altitude moyenne 80m). que d'entendre le Chant Le Hibou pam duc oof Les deux parcelles, lieu du contact, répondent à contacté dans les parages où eurent lieu les la description suivante : obsen/ations des deux premieres soirées et surtout, _ f -f- il demeure toujours aussi statique. Contrairement SO SI Iœux . . . aux 12 et 16 juin, il chante beaucoup moins. - alternance de feuillus - chene sessile - et de quelques pins sylvestres - la densité du boisement est lâche et ménage des clairières occupées soit par Les vacances d'été m'éloignent durant trois des graminées, soit par de la callune. semaines de la région. - la futaie comprend peu de beaux spécimens C0mPî€ mm-1 de le Pau)/œîé du SC'- Le 24 juillet 1999 entre 21HOO et 22H30, le - des mares artificielles sen/ent de souilles pour Hibou petit duc est à nouveau contacté au même les rands animaux. endroit. L'immobilisme continue de caractériser son 9 cofmportementè4en_ revanche, le chant est plus ¤E·rA1|. mas oBsERvA·r1oMs 9 '"“9 9**9 9 tw"- Le premier <=¤¤te¤t_ dete dt; 12 ittitj 1999 entre Le 09 août 1999 entre 211-110 et 21 1-Mo, Marc er 2lH30 et 22020. le H••¤¤¤ pettt due neet eenteete Pierre SENGEZ obtiennent un contactauditif. qu'au chant. ll se déplace peu, en revanche, il nlanêœ pas de ChamGr` L 12 ‘t1999 t 21H1O t22H00 M t e aou en re e , arce Pierre SENGEZ n'obtiennent aucun contact. LG jUiTI SUITE Gt à i'aTI`iVéG (Temperature assez fraîChe)_ sur le site du 12 juin, le Hibou petit duc chante depuis le même endroit que précédemment. L 21 et 28 _t 1999 d fm . , . es aou , eux a us . NG Souhanam. paîderangei VO"? peniirber ça} _ crépusculaires se soldent par un échec. oiseau sur son site dimplantation, lemploi modere _ , _ d'une bande sonore peut me permettre de le voir en AU Cd'-"S 99 tddtds FES Sd"édS· le métdd'°'d9'd demeurant oarro morr affût- âsffésensiblerrrerfit simifairedet demeure trèsf favorable Avant l'utilisation du magnétophone, l'oiseau COUGG 0 Sewamn GS Oiseaux mc Umœ" chante à environ 200 mètres de moi. Pendant quelques temps, il répond à chaque fois que la bande sonore s'interrompt. Puis rapidement, il s'approche à environ 80 metres de moi tout en demeurant dissimulé dans les frondaisons et en émettant son chant. Comme intrigué, il se remise L‘AVOCE`I`|'E 2001 - 25 (3) - 61 -
CUMMENTAIRES 100 kilomètres. ll est aussi bien représenté en Charente et Charente Maritime. Ailleurs, sa J'avais contacté, à plusieurs reprises, le Hibou repertitien ast e'e'-rtent Pine ditttqsa qi-re_i'0n rernente duc en Provence et des le premier Soir et Sans Vers IG nord de la France. Une IIgn€ rÉIIant Nantes à la moindre hésitation, je reconnaissais le chant Ceirner en _Paeeent Par 0r¤aa¤s Cerreeleene eux typique de cette espècel Toutefois Compte tenu de franges ÉXtI`ÉI`n€S de sa répartItIon septentrionale ”. la distance qui nous séparait, une confusion demeurait pceeibie avec la Crapaue aiV1e A/vtas L'effectif national nicheur est estimé inférieur à cb$tetr'ca"$· 10 000 couples, il n'y a pas d'indices d'évolution Le 16 juin, je recourais au magnétophone afin de perceptibles depuis les années 1970. Sa distribution faire venir l'oiseau à moi pour ne pas aller à lui et le en France semble stable alors qu'il est considéré perturber d'avantage. M'étant dissimulé, je pouvais comme étant en déclin en Europe. (ROCAMAFIA & . donc constater que le chant émis à proximité de YEATMAN-BERTHELOT 1999) . mon affût provenait de la frondaison de chênes, il s'agissait donc sans le moindre doute possible d'un HISTURIQUE PUUR LA REGIUN Hibou petit duc. ' Le 19 juin, demeurant circonspect compte tenu PICARDE de la localisation très nordique de mon obsen/ation .... par rapport a "ats ds répartition siassiaus da C0r§nYîÃS«LîÈÈ=JG5Hà?§ë §ÉSÀJi`;°«É‘Z'à `î.'l.Ã"‘à'èî.Té |'GSpèœ' je Comactais M GROLLEALL ancien ex ursion) à Go vieux (60) mais rare à arti de président du COFIIF et ancien membre du CHN. 18g6»(RASPArrl"1905) p r Après discussion, il me confirmait la validité de mon _ ' _ obsen/ation d'autant que quelques jours auparavant, ii niene Prebebiernent dans la Verrneneeie (92) des gardes forestiers en poste en forêt de da 1954 à 1959 et-r_ ii ast Preeent da rni·eVrii Rambouillet (78) lui avaient rapporté la récente (15/94/1957) à tin eei-rt (29/08/1958) (BOUTiNOT obsen/ation de deux Hiboux petits ducs sur leur 1980) at ii ast eigneie Cernrne ¤¤ss·¤¤¤ Si-rr la Carte circonscription lors d'opération de martelage. Cette da Chataau-Thtarw entre 1979 at 1975 (YEATMAN obsen/ation était, elle aussi, une premiere semble-t- 1975)- il sur ce site. Deux à trois mâles chantent au printemps 1980 à Le 24 juin, soirée caractérisée par une baisse du M0nt‘Bern¥ at Nient·N0tre‘Derne (99) at un Chanteur Chant] peut correspondre à ia periode de ponte ou est IOCBIISG En ]UIn près de la Foret CI ETm€nonVIII€ de nourrissage qui généralement est suivie d'une (59) (DUPUiCi'i 1999)- reprise de l'activité vocale lors de l'émancipation des Dans l'Oise, il nichait en forêt de Compiègne en jeunes. 1926, où il était encore entendu en 1968. Enfin à titre anecdotique, le 12 juin, en plus du Un oiseau `est tué par une automobile dans la strigiforme, une troupe de dix a douze Becs croisés plaine maritime picarde dans le courant des années des sapins Loxia curvirostra se faisait admirer ainsi 70 alors qu'un chanteur a été entendu à que deux Engoulevents d'Europe Caprimu/gus WOIGNARUE en 1970. » (SUEUR & COMMECY europaeus et une Bécasse des bois Sco/opax 1990). rusttsa/a C'est donc une espece devenue tres rare dans · toute la région comme d'ailleurs dans les régions PLACE DE CES OBSERVATIONS voisines DANS LE CONTEXTE NATIONAL HISTORIQUE DANS LES Le statut national du petit duc nous est donné par BAVOUX (1995) dans le nouvel atlas des oiseaux REGIUNS VUISINES n'ci"eUre da France (1985*989)} _Dane een L'oiseau est actuellement absent des régions |fIV8fIt&||`G,-MAYAUD (1936) C0f\S|CIG|`&|t’qUG TCG Nord paS_de_CaiaiS (TOMBAL 1996) et nocturne nichait dans tout le pays, excepte l'extreme Normandie (DEBOU-f 1989) r ii eef Considéré ncrc at ncrc ast " comme quasiment disparu de la région Champagne « au vu des données recueillies entre 1970 et Ardennes (2 couples nicheurs probables et un 1975 ; YEATMAN (1976) estimait que l'aire de possible entre 1985 et 1989) (FAUVEL 1991) et répartition de l'espèce avait régressé vers le sud » pour la région parisienne on note d'après Lors du recensement 1985-1989, « la distribution NORMAND & LESAFFRE (1977) ï géographique notée entre 1970 et 1975 n'a guère en 1884, C de PALLUEL pensait que le Hibou évolué. Des indices de nidification possibles ou petit duc « se trouvait dans tous les endroits boisés probables sont aussi relevés de l'lle et Vilaine à la d'lle de France ». Marne et des indices certains dans L'Yonne et le A ia meme eooooel SiNEi·y affirmait Concernant Ha¤t-Fina- Cat atlas ta·t a¤ss· rassarttr aaa la Seine et Marne: ·· au mm tous les étés nicher preeence ccntmue eur tcut la pcurtcur _ da la dans nos bois..., il n'est pas rare mais tres difficile à Mediterranée et au-delà dans un rayon denviron approcher ,, - 62 - _ L'AVOCETTE 2001 - 25 (za)
A la fin du 19ème siècle, plusieurs auteurs DEBOUT G. (1989) in GONn — Atlas des oiseaux rapportent sa présence à I'intérieur de Paris intra nicheurs de Normandie et des îles Anglo- muros Normandes. Le Cormoran, 7 p.217 A Vitry sur Seine, il est donné comme très DUPUICH H. (1983) : Centrale Ornithologique commun vers 1870, il disparaît définitivement en GEPOP. Synthèse des obsenrations 1980 dans 1912. I'Aisne. L'AVOCETTE 1983 - 7 - (1-2) p. 1-19. Dès le début du 20°"‘° siècle, sa raréfaction était FAUVEL B.(coord.) (1991) : Les oiseaux de relevée par différents auteurs. En 1969, il nichait à Champagne Ardennes. Bar sur Aube. 290p. T¤¤<>t¤¤(77>€*€·¤1970·àBaSS€Vi"€(77>·· MAYAUD N. (1936) Inventaire des oiseaux ee France. S.E.O., Paris, 211p. CONCLU$|0N NORMAND 8. LESAFFRE (1977) · Les oiseaux ee L è ét tfdèl à |_ d d t_ la région parisienne et de Paris, Paris. 156p. 'esp ce an 1 e son ieu e repro uc1on, . . . nous l'avons recherche au printemps 2000 sans RAÈSQLL IîègggîzzU;§0îtÉ?0$89rgg|Eà%g'qU6 dans succès mais il est de nouveau contacté en 2001 les ```` ` ` 23 mai et 15 juin dans le même secteur de la forêt. ROCAMARA _ G 8* YEATMAN'BERTHELQT- D- 1999 - Oiseaux menacés et à surveiller en _ _ _ France. Listes rouges et recherche de priorité. F¥¤m¤r<=·¤m¤¤tS a M- SENGEZ qw a animé des Pepuleriens. Tendances. Menaces. Compléments b'b"°9'aPh'qU@S à Cet amcœ- Conservation. Société d'Etudes Ornithologiques de France/Ligue pour la Protection des Oiseaux. Paris. 560 p. BIBLIOGRAPHIE SUEUR F. & COMMECY X. (1990) - Guide des BAVOUX C _ YEATMAN BERTHELOT D & oiseaux de la baie de Somme. GEPOP, 192p. . 1n - , . _ · JAFIFIY G. (1995) - Nouvel atlas des oiseaux T°'Qf£Q§‘J§(;(§°‘f"°FQ1§‘9§§>Ca§§;°'$§§G'§,,§G;î de France 1985`1989"S'O'F" pans" p' distribution des espèces nicheuses: période ' ‘ 1985 -1995. Héron 29 : 1 -336. BOUTWOT S· (1980) ' E“‘d° é°°'°9'q"° d° vEAT1v1A1~1 1.. (1976)- Atlas ees oiseaux nicheurs l'avifaune de Vermandois. Structure, dynamique de France S O F Paris 282p et évolution depuis 1950. Thèse de Doctorat. ` ` ` " ' ` Université de Fleims. 444 p. Jcan —Luc Barraillcr 95840 Villiers Adam L'AVOCETTE 2001 - 25 (9) · 63 -
LES BASSINS DE DECANTATIDN D’0RIGNY-SAINTE- BENDITE (02) SITE DE NIDIFICATION DE L’AVOCETTE ELEGANTE RECURVIROTRA AVOCETTA ET DE L’ECHASSE BLANCHE HIMANTOPUS HIMANTOPUS EN 2000. Par Frédéric NOEL & Hélène ARBOUCH INTRODUCTION I V>/ . . . / V L'1ntérêt ornithologique des bassins de · // É décantation des usines agroalimentaires ou autres, OmGNY_$MNTE_ / n'est plus à prouver. De nombreux limicoles s'y gg-··-··~ % eznmsrs ( arrêtent au cours de leur migration (SAUVAGE, ai 2000). Ces sites artificiels constituent également des A? / % lieux de nidification pour certaines espèces. Dans la / /,, 2 partie nord de la France les bassins de décantations à ¢/ ont vu naître des Petits gravelots Chadrius dubius, ( ‘ des Vanneaux huppés Vane//us vane//us, des ,° /:7; Echasses blanches, des Avocettes élégantes ° \~ _ (DELOISON, 1995; DELOISON, 1997; E 5 KERAUTRET, 1991). 51; id Parmi les bassins, certains sont peu prospectés §· par les naturalistes. Ceux d'Origny-Sainte-Benoîte, ' ,1 dans le département de l'Aisne, en font partie. " Dès notre première année de prospection en Fi9""°1 ‘P'a“ d°$ bassins 2000, nous avons pu constater la nidification de Le bassin A, d'une superficie voisine de 8 l'Echasse blanche et de l'Avocette élégante. Nous hectares, présente une surface d'eau peu étendue verrons que la reproduction remarquable pour ces et de faible profondeur. Des zones vaseuses espèces eu égard à la situation géographique du émergent au centre et en périphérie, lesquelles site, n'est pas seulement due à l'attractivité de ces sont en partie colonisées parla strate herbacée. bassins de décantations mais également à des Lg bassin E_ dg Idgn ga plus grand avec ¤h褤m褤S de f¤¤<=w¤ü¤¤ des ¤¤¤¤lat¤¤¤S approximativement 19 neeteree, preeeme une nisnsüsss dans is nsid de la Fisnss- zone périphérique émergée d'environ 10 mètres de largeur. Une bonne partie de cette zone est |>RE$EN'|'A'|'|QN DU $|'|'E envahie par la végétation haute de quelques dizaines de centimètres. Origny-Sainte-Benoîte se situe dans la vallée de Las autres bassins] aux bords p|us abrupts_ i'Oiss· au nsisi du département de i'Aisns (15 km à laissent habituellement peu de zones vaseuses. Le i'Esî de Ssini·QUsniin)- Le site Comprend un bassin C présente une phragmitaie de quelques ensemble de Cinq bassins de dsssnisiisn ¤i'Uns mètres carrés où niche un couple de Fiousserolles sucrerie. Ceux-ci totalisent une superficie supérieure sffanrauss Acroœpnayus sdirpaœus à 45 hectares (fig. 1). ` Deux d'entre eux étaient particulièrement °B$ERVA·|·|°N$ favorables en 2000 à la présence de limicoles: le Bsssin A et le bsssin E- Un premier passage le 6 mai nous permit de constater la présence de nombreuses espèces de limicoles pour la plupart en halte migratoire (Petit gravelot, Vanneau huppé, Chevalier guignette Tringa hypo/eucos, Chevalier gambette Ti totanus, - 64 — L‘AVOCETTE 2001 — 25 (3)
Combattant varié Phy/omachus pugnax) mais sites dans la Somme et un site dans I'Aisne également la présence de 2 Echasses blanches sur (Bassin de décantation d'Aulnois-sous-Laon) le bassin A, l'une d'elle n'apparaissantqu'au bout de furent fréquentés par l'espèce en période de 10 minutes d'obsen/ation. nidification. La reproduction fut constatée pour 9 Cs même innn is bassin E n-a fait pnbiel que couples sur 4 sites de la Somme dont un site d'une avant qu'un Orage ne nous continental: les baSS|nS de décantatlon de la presse sucrerie d'Eppeville'à Ham. L'année suivante, seul Lois n,nn deuxième passage le 24 inini ancnn En colrple est trouve nicheur en Picardie (RIGAUX, Iimicole n'est obsen/é sur les bassins A, B, C et D. p` C' `)` _ _ Par contre, nous constatons sur le bassin E, une En 2000- Lm Cel-lP'e e'eVe 2 lelmee à grande agitation due à la présence d'une colonie de Heudenemm dans "O'ee (MATHOT- 2091) et dans Mouettes rieuses forte d'une dizaine de nids. En la Semme- '-m 'eeem de il Ceumee ¤•<=h¤~4rS ee) marge de cette colonie, nous apercevons 4 'eppene Pe'-" la meme memlme Pleelde Echasses : 2 adultes accompagnés de 2 jeunes tout ('-ENGJGNON 8* ai-- 2000)- juste volants, ainsi que 4 Avocettes élégantes: 2 D'autres années exceptionnelles pour la adultes et 2 jeunes non volants. Les individus des nidification de l'Echasse ont été mises en deux espèces se nourrissent sur les vases entre la évidence : en 1989, elle niche sur 3 sites de la végétation et le bord de l'eau. Les Echasses adultes Somme dont 1 site continental (Roye), sur des sont tres nen/euses et alarmentàplusieurs reprises. bassins de décantation situés à 50 kilometres Plus proche de nous un Petit Gravelot adulte avec 5 d'Origny-Sainte-Benoîte (CARRUETTE & al., jeunes. 1994). Cette année là, d'autres couples seront notés au printemps sur des sites continentaux dont DISCUSSIUN un- dans I'Aisne (bassins de décantation de Guignicourt) sans que la reproduction de l'espèce soit certifiée (KERAUTRET, 1991). La méme v Echasse blanche annlée, 11 couplesirépârtis ell 2Pcolâniïlont nic es avec succes ans e as- e- aais, Remarquons d'abord que l'on peut estimer, vu également sur des bassins de décantation situés à l'âge des jeunes, que la ponte a du être déposée plusieurs dizaines de kilomètres à l'intérieur des durant la première décade de mai. Si aucun nid terres (KERAUTRET, op. cit.). n'avait été repéré lors de notre passage le 6 mai, le couple (puisqu'il s'agit très probablement du même) Avocette élégante fut obsen/é sur le bassin A. Rappelons qu'un des individus le 6 mai nous est apparu seulement apres Si la nidification de l'Avocette est régulière en plusieurs minutes d'obsen/ation. Peut-être était-il plaine maritime picarde, elle l'est beaucoup moins déjà en train de couver ? ll est donc possible que le dans I'Aisne où l'espèce n'a niché qu'une seule couple ait élevé les jeunes jusqu'à l'envol sur le fois de façon certaine en 1994: 1 couple a produit bassin A et non sur le bassin E où furent obsen/és 4 jeunes sur un bassin de décantation d'Aulnois- les jeunes le 24juin. - sous-Laon (25 kilometres au Sud-Est d'Origny- En 2000, la nidification de l'Echasse a également Sa'me'Be"°'te) (GAVORY- 1996)- été constatée à moins de 20 kilometres, sur la ll semble que, à l'instar de l'Echasse, la commune de Bohain-en-Vermandois ou 1 couple a nidification de l'espece à l'intérieur des terres soit élevé 2 jeunes (COCHON, com. pers). Avant ces liée à des phénomènes d'invasions. En 1994, 8 deux cas, la nidification de l'Echasse avait été couples (contre 1 couple en 93) ont niché aux constatée à deux reprises dans le dépaitement de bassins de décantation de Grand-Laviers dans la I'Aisne au xx°"‘° siècle: BOUTINOT (1980) signale Somme, (DELOISON, 1995) et 5 couples 6 couples nicheurs pres de Bohain-en-Vermandois produisent 13 jeunes sur un site continental du en 1958 et COCHON (com. pers.) signale la Nord, sur des bassins de dépôts de boues nidification de plusieurs couples sur le même site au (BONNEL, 1994). milieu dee années 00- Ainsi, nous constatons que la nidification de L'espèce est connue pour sa nidification l'Avocette à l'intérieur des terres est irrégulière en irrégulière en Picardie (GAVORY, 1995), à la faveur Picardie et a toujours lieu dans des milieux très d'invasions consécutives à des sécheresses en artificiels. Remarquons que les fluctuations inter Europe méridionale (CARRUETTE & al., 1994). ll annuelles des effectifs nicheurs continentaux semble que ce soit le cas pour le département de s'inscrivent dans une contexte global de l'Aisne. Pour l'année 1958, BOUTINOT (op. cit.) progression du nombre de nicheurs en France remarque que l'Echasse a été obsen/ée un peu (GIRARD, 1994; DECEUNlNCK& MAHEO 1998). partout en France au mois de mai. On peut donc s'attendre à une multiplication des De ineinei 1995 nn une année exceptionnelle cas de nidification a l'intérieur des terres, pour la nidification de |'EChaSSG en flûîâmmêm SUF les DHSSITIS dB GGCBTIÈBÈIORS. Picardie (DELOISON, 1997; RIGAUX, 1997) : sept L·Av0cETrE 2001 - 25 (3) - 65 ·
CQNCLUSIUNS le Pas-de-Calais en 1989. Le Héron vol. 24 n° 4 :281-282. Ainsi nous constatons que lors d'années LENGIGNON A., MONTEL F. & SUEUR F. (2000) favorables à la nidification des Echasses blanches — Nidification de I'Echasse blanche Himantopus en dehors de son aire habituelle de nidification (soit himantopus sur la Plaine Maritime Picarde en pour la France les côtes méditerranéenne et 2000. Avifaune Picarde vol. 10: 121-124. atlantique) en Picardie ou dans le Nord-Pas-de- MA-i-HOT W_ (2001) _ Deuxième eee de de l'Aisne peuvent être également concernés. himantopus deiie i·Oiee_ L'Avocette 25 (i_2i: 26-29. Pour l'Avocette, si l'on peut espérer une RIGAUX T. (1997) — Enquête sur les Iimicoles augmentation des cas de nidifications à I'intérieur nicheurs de Picardie. Synthèse des résultats des terres, celles-ci pourraient être contariées parla des prospections conduites au cours des raréfaction de son milieu de prédilection. Les usines saisons de reproduction 1995 et 1996. Avocette agroalimentaire et notamment les sucreries sont de 21 (1-2) : 2-9. plus É" _p'US S°Um'S6S_ a '—È"° p°"t'q'-'6_ de SAUVAGE A. (2000) — Les Iimicoles sur les fonctionner que les grosses unités — dont fait partie dene iee vallées de i·Aieiie et de la Chiers la sucrerie d'Origny-Sainte-Benoîte. Pour les autres (Amieimeeii pheiieieeie de la migration bassins de décantation comme celui d'Aulnois-sous- reproduction ei hivernage- i_·Omeie_ Niimeie Laons, la réduction, voire l'absence d'activité en fait Spécial- 220 p_ décroître l'attractivité pour les Iimicoles. BIBLIUGRAPHIE BONNEL P. (1994)- Nidification de l'Avocette élégante Recurvirostra avocetta sur les bassins de décantation de Deûlémont, Nord en 1994. Le Héron vol. 7 n°4 : 191-193. BOUTINOT S. (1980) — Etude écologique de l'Avifaune du Vermandois. Structure, dynamique et évolution des populations depuis 1950. Thèse. Faculté des sciences de Reims. 444 p. . CARRUETTE Ph., DANCOISNE C. & GAVORY L. Frédéric Nriëi (1994) — L'Echasse blanche Himantopus i5_ rue des Jriœbiris himantopus nicheuse en Picardie en 1989. Apr i 5 L'Avocette 18 (3-4) : 71-78 39999 Amiens DECEUNINCK B. & MAHEO R. (1998) — Limicoles fr¢d-n¤¢@¢|¤b-i¤t¢m¢t·fr nicheurs de France. Synthèse de l'enquéte nationale 1995-1996. 102 p. DELOISON G. (1995) — La saison de nidification 1994 sur les bassins de décantation de la sucrerie d'Abbeville - 80. L'Avocette 19 (1-2) : 21- 23. DELOISON G. (1997) — Nidification de I'Echasse blanche Himantopus himantopus en Picardie en 1995. L'Avocette 21 (1-2) : 20-21 GAVORY L. (coord.)(1995) — Oiseaux nicheurs menacés de Picardie. 60 p. GAVORY L. (1996) — Nidification de l'Avocette Recurvirostra avocetta dans le département de l'Aisne et en Picardie en 1994. L'Avocette 20 (1- 2) p. 17. GIRARD O. (1994) - Avocette élégante in YEATMAN-BERTHELOT D. & GARRY G. - Nouvel atlas des oiseaux nicheurs de France 1985-1989. SEOF : 268-271. ' KERAUTRET L. (1991) — La nidification de I'Echasse blanche Himantopus himantopus dans - 66 - L'AVOCETTE 2001 - 25 (3)
Occupation temporaire d’une gravuere en exploitation par la Sterne prerregarm ($terna hrrundo) en Vallee de I’0|se pres de Rrbemont (Aisne). Rémi FRANCOIS Une nouvelle colonie de Sternes pierregarins (Sterna hirundo) a été découverte en 1997 en haute ()B$ERVA'|'|QN$ vallée de l'Oise, entre La Fère et Guise, département de l'Aisne. Cette colonie était issue d'une implantation très récente, sur un milieu Le 9juillet 1997, par beau temps, la colonie était artificiel. Mais le site, transformé, a été rapidement très active, et de nombreux allers et venues abandonné. d'adultes partant ou revenant de pêche étaient Cette implantation temporaire d'une nouvelle "otos- Noos a‘fo"s oosowo lUsqU'à 17 adultes C0|0niG est i·ep|aCé6 dans |G Contexte de |a volant SImU|tanGmGnt au-dessus du plan d'eau. · colonisation de la Picardie intérieure par l'espèce Uaotfos adultes oîalomoooooîfo prèsëms dans los depuis iss années igg0_ parages : le nombre de 17 était donc un minimum. Sur les îlots graveleux, au moins 5 juvéniles SI-I-E E1- SI-I-UA-I-ICN (dont 3 non volants) ont été observés. Ils étaient nourris à terre par les adultes. Quelques adultes pêchaient sur le plan d'eau- lui-même, et sur le Le sits sst situé sur la Communs de Vendeuill à canal à proximité immédiate. Plusieurs individus rest du Village Vers BtiSsay_Ch0igny_ au iisu_dit pèchaient également sur d'autres gravières situées « Les Prés des Floyers ». Au bord du canal de la a rouostou Cana'- Sambre à l'Oise, une petite carrière de sabl_es et Les oiseaux semblaient très peu inquiétés parla graviers y est en cours d'extraction. Celle-ci présence humaine : nous les avons observés aux s'effectuait, au moment des observations de 1997, jumelles, hors de la voiture, depuis la route sans rabattement de nappe au moyen d'une drague goudronnée située à moins d'une cinquantaine de (sorte de pelleteuse tractant un godet au moyen de mètres du bassin. Les oiseaux sont restés très longues chaînes). tranquilles. Le plan d'eau ainsi formé était, en été 1997, de La présence de la drague en activité aux heures faible superficie : 1 hectare à peine. ll présentait de travail en bordure du plan d'eau, n'empêchait quelques îlots, de quelques mètres carrés ou manifestement pas la reproduction de la colonie. dizaines de mètres carrés, où affleuraient les Les oiseaux y étaient probablement habitués. h§tèr¤métriq¤¤S (du Sable ¤r¤SSi¤r aux $=¤ü¤¤¤¤ e;aSSy·HamégaC¤·m, 2 adultes ont été observés en o une _o'Za'"o de Co"È'mot'os)·_ et ¤r¤v·ç=·¤r3¤¤t vol, pêchant sur des gravières situées à 3-4 craie du bassin-versant pendant la période sur is Canal- quaœrnana Nous les avons suivis pendant une demi-heure environ, sans réussir à voir si ces adultes nichaient A proximité immédiate du plan d'eau s'étendent sur une autre colonie, ou s'ils provenaient de celle des prairies et des peupleraies en rive droite du de Vendeuil. Nous ne connaissions aucune autre canal. En rive gauche se trouvent de vastes plans colonie à l'amont. d'eau (plusieurs dizainès d'hectares en tout) issus par aiiisuts_ 3 adultes de pstits Gravelots de oamofos foamooagoos de Ioogoo oato- étaient présents sur les îlots, ainsi qu'un couple de Le canal, la rivière Oise et ces gravières offrent Grèbes huppés (sans jeunes apparemment). Les de vastes sites de pêche favorables aux sternes. Petits Gravelots étaient probablement nicheurs sur ce site très favorable. ¤.·AvocETrE 2001 - 25 (3) ~ 67 -
Le 22 juillet, le nourrissage de juvéniles à terre . long de la vallée alluviale de l'Oise, de l'aval vers était encore obsen/é. lls étaient tous volants cette l'amont. Depuis les premières reproductions fois-ci, avec un effectif comparable (5à6juvéniles).‘ régulières qui ont concerné les bassins de Le nombre d'adultes obsen/és en vol et au décantation de Chevrières (60) avec un couple en nourrissage était le méme. 1988 et 1989 (ROUGE, op. cit.), elle s'est En iuan 2000 et en juillet 2001, nas recherches wegresslvelnent lnstallee dans les seetews ee avec i:_ SptNEi_i_i ne ncus ont pas permis Moru-Pontpoint (60) et de Longueil Sainte-Marie d'obsen/er le moindre individu. La gravière a été (60)- PU'S l'an1en¤ de la Va"99- 'ç9S C°'°"'9S S9 sent agrandie, tous les îlots de nidification ont été tent e'al¤>¤r¤ lnstanœs VWS V"'Y'N°U'9'-"'_ (02) et remblayés pour faire passer une bande Tergnler-Beanter <¤2>· pws Traveev-La Pere (92). transporteuse des granulats] des engins Circulaient puis Vendeuil. En parallele, la vallée de l'A1sne etait là où nichait auparavant les sternes... La poursuite egalement C°'°"'S99 (GAVORY 8* '—'TOUX· 1996)- de l'exploitation s'est donc faite au détriment des îlots à sternes. Elles ne trouvent plus aujourd'hui de E···"·ca milieu favorable à la reproduction. As `r__’_,,,_,ss La Pierregarin n'a donc pu nicher que quelques ,,»" \ ÷"^.-..;=; __ années, peut-ètre même une seule. Le manque de JR `·--.\ `^·""“&;·~"—*""‘ ""*·'l,.____ visites en 1998 et 1999 n'a pas permis de savoir si "·-, "—-,___,.·~.«-·""l ( sl-- /1...-.-~-·=* ll la reproduction a pu se poursuivre jusqu'en 1998 ou Rs ·t _,·· .-*4 ‘ 1999. si s.·.~·,,..a,ss ,t;C;%t' _ J,·· ss`- ·s-.;_I.sr•Jd - -3 · É COMMENTAIRES il "'xt a X °\, - ' ` _.-:?’<¤ . .. . . . ¤·· -n'-~··"“1 " É La nidification de la Sterne pierregarin en amont <—...·.-·--.·t_··;fs · $1;, (jy, de La Fère est un phénomène très récent. `·`—·x._«-.··~····`·‘1i t_.,.\c';_ L'espèce n'était pas citée entre 1950 et 1980 des \;' ff 25 km environs de Saint-Quentin par BOUTINOT (1980), S! 'i alors qu'il prospectait un PGU la vallée de l'OîS€- i=ig_ 1 ; Hypothèse sur les voies de col0niSatî0¤ Ni DUPUICH (1983) Ri CORBEAUX & GAVORY dgg v3,||ég5 piCardg5_ (1985) ne la mentionnaient dans les années 1980. 1 LOngueii_satnie_ivialte L'Atlas des oiseaux nicheurs de Picardie 1983- zvaiuy-sur-Aisne 1987 (COMMECY, coord.) ne mentionne pas de 3viiy-Npi,iai,ii gl Taieniai-Baai,1Oi nidification de l'espèce durant cette période dans les 4 Travecy - La Fère trois départements picards, hormis une tentative de nidification en juin 1985 au Hâble d'Ault. En 1982, E. ll ssl pssslbls que lss Olssaux lnslallss dans BAS ava') eeeeneanrnete en Cas de œpmductmn l'Aisne soient issus) des premières colonies de réussie à Longueil-Sainte-Marie (in ROUGE, 1990). l.Olss Mals des a · · , . . . pports demographiques Lîgas naimnail de 1?29`198?slrèGLÉÈlÈ6 sçalî/lügrèlspëfl? exogènes sont aussi très probables. En effet, l'axe îgsî espece ans 'Sœ ( ' migratoire de la vallée de l'Oise est régulièrement )‘ fréquenté par la Pierregarin en période prénuptiale. C6 secteur 96 Vëndëllü avaitdeià été Pl0$P€Clé Des oiseaux ont pu, entre autre, provenir des Pal '\0l·lS·mêlTl9 En i999· _l99‘i'€l 1995 ï al~lCUfl€ colonies franciliennes en augmentation colonie de sternes n existait lepoque sur ce site démographique (5iBi_E·i· gt MU5Ei_E·i·_ 1gg4)_ ou ses environs, qui étaient encore occupés uniquement par des prairies. L'extraction des graviers n'a débuté qu'après. CUNCLUSIUN La colonie la plus proche (quelques couples prObab|GS en et située VGTS En expansion demographique et geographique Travecy - La Fère, également sur des îlots d'une depuis ie début des années tgg0_ ia Sterne Qlat/lèl€·malSléamé"a9é€ d€‘PUlS'0"9l€mPS- pierregarin profite des bassins de carrières en La colonisation des îlots exondés du petit plan cours d'exploitation ou récemment réaménagés d'eau de Vendeuil a donc été assez rapide, comme dans la vallée d'Oise. c'est souvent le CaS pour cette espèce très mobile. A Vendeuii en eiie toierait même une Ce phénomène est bien évidemment lié à celui de la activite anthropique importante a picximite prellferatlen des gravleres depnls les annees 1980 immédiate des nids. Ens y était évidemment très ¤ansl'ensenn¤le dela Vanéë dëroiœ- · vulnérable, puisque les bassins risquaient d'être Ainsi, la Sterne pierregarin, réapparue en 1988 exploités ou réaménagés de façon inadéquate pour en tant que nicheuse relativement régulière à l'espèce. C'est ce qui s'est passé après 1997. "l"lélî€l—lf 698 tenes PlCë(d@S· _?6'0"lS@ Cette succession d'installation de la colonie puis prOgTGSSIV€ment de nCUVeaUX mI|IeUX artIfICI€|S le d'abandon du Site transforme traduit bien ie - 68 - L‘AVOCETI’E 2001 - 25 (3)
caractère pionnier, donc fugace parfois, de I'espèce. BIBLIUGRAPHIE De façon générale, seuls quelques rares plans d'eau, et toujours de petite taille, ont été BARDET O., 1999 - Première nldification de la correctement réaménagés pour l'avifaune en Vallée Sterne naine (Stema albifrons) en Picardie. de I'Oise, par exemple à Viry-Noureuil (02) près de L£4v0cette 23 (1-2) :5-6. T€'9“i€'- BOUTINOT S., 1980 - Etude écologique de De fait, les sternes opportunistes n'ont souvent I'avifaune du Vermandois : structure, dynamique d'autre alternative que de s'instaIIer de façon et évolution des populations depuis 1950. Thèse provisoire sur des carrières en cours d'extraction, ou de Doctorat, Faculté de Reims. Vënantiustë d'êt'€· féaménagéës- corvnviecv x. (coord.), 1995. - Atlas des oiseaux Ceci est d'autant plus regrettable que les Nicheurs de Picardie (1983-1987)-Amiens, nombreux bassins de gravières de la vallée de COP, Picardie Nature 234 p. I'Oise et de ses affluents, s'iIs étaient réaménagés CORBEAUX y__ GAVORY l___ 1985 - l_·aVl1aUne des de f¤9¤¤ è<=¤I¤9·¤¤¤ et bien 9èréS· _¤<2¤rr¤·¤¤¤ prés humides des environs de La Père. eepop favoriser une certaine richesse fauniâtiqlle et _D0C_mU|tjC0p_ 9 P_ floristique, qui peut être parfois assez élev e. n'est que de voir les nombreuses obsewations È" IERL Aét JAMEÈS J"9" ornithologiques effectuées en Picardie sur ces . " — a Fmg pœrœgann bassins- (îltîgrgîlllrguggo) en Normandie. Le Cormoran Dans I'idéaI, I'instaIIation de quelques radeaux à DUPUlC1_l`1_1 1983 _ 1-1816 mu G des GS èœs sternes dans différentes vallées (Oise, Thérain, d,01SGaUX;1lCh6wS rares 61 mînacées dgns le Aisne, Marne, Somme, Authie...) permettrait dé arœmem de 1, Alsne G E P O P DOC d'augmenter notablement les effectifs reproducteurs 91. 18 ` ````' ' ' picards. Des radeaux et des îlots bien réaménagés mu mp' p` _ _ favoriseraient la colonisation de nouveaux sites, GAVORY L- (C0Q'd-)-·_ 1995 ‘ Olëëaüff ¤~<=h¤¤r§ comme Cela a constaté en Normandie par menacés de Picardie. Picardie, Conseil exemple (DEMONGIN et al., 1996). Ils pourraient Ré9'0"a'· SOP- également favoriser Ia présence de la Sterne naine GAVORY L., LITOUX J., 1995 - Nidification de la Sterna albifrons, qui a effectué en 1999 sa première Sterne pierregarin dans I'Aisne. L£4v0cette 19 reproduction récente de Picardie sur une gravière de (1-2) : 9-13. V‘W·N¤¤'€¤"(B^F*DET·1999)- nouée A., 1990 · Nidification de la Sterne Un îlot est d'aiIIeurs en cours de réaménagement pierregarin (Sterna hirundo) dans I'Oise. au Nord de La Fere dans cet objectif, sur une LC4v0cetfe14(3-4):145-148. gravière GH fifi d'expIoitation d0fIî la fifiaiiîé est plutôt TUCKER GI HEATH Ml:_l 1994 _, Birds in Europe 1 axée Sm la bi°diV9'Sit9· their consen/ation status. BirdLife International Une augmentation des colonies et des effectifs .(BirdLife Consen/ation Series n° 3) Cambridge, de Sterne pierregarin constitue en effet un réel UK. 600 p. GfIiGU, du fait (IGS ITTGDBCGS qUi pèsent toujours SUI SlBl_E·l· J__p_l D_ MUSELETI 1994 _ Sterne œtœ Gspèœ 9" Pi°a'di9 (GM/CRY- °°°'d· pierregarin (Sterna hirundo) in YEATMAN- 1995) comme dans toute la France (SIBLET, 1999) BEl:l-l-l.lEl_O-l- D__ 1994 _ Nouvel Atlas des Gt "EU'°p9 (TUCKER 8* HEA-I-H- 1994)- Oiseaux nicheurs de France, 1985-1989: 344- 347. SIBLET J.-P., 1999 - Sterne pierregarin (Sferna · hirundo) in ROCAMORA G. et YEATMAN- BERTHELOT D., 1999 - Oiseaux menacés et à sun/eiller en France : p. 482 Rémi FRANCOIS, 4, place du Maréchal Leclerc, 80710 QUEVAUVILLERS. remi.francois1 @free.fr L'AVOCETI'E 2001 - 25 (3) - 69 -
La REMIZ PENDULINE (Rem1z pendulmus) I dans I OISE. par Pierre et Marc SENGEZ Le 31 octobre 1999, nous découvrons une Rémiz Cet oiseau est d’ailIeurs inféodé à ce type de penduline Remiz pendulinus femelle en bordure d’un milieux: rideaux d’arbres des ripisylves, zones de plan d’eau (M16) dans le secteur de Moru-Pontpoint. marais en voie d’arborisation, phragmitaies avec Cette obsen/ation, fut effectuée sur les quelques saules, typhaies, anciennes ballastières. Il est bien maigres pieds de Typhas Typha Iatifolia qui bordent connu que l’espéce recherche les feuillus à cette graviére, ce qui piqua notre curiosité et nous branches ténues et pendantes pour y construire encouragea vers une recherche plus approfondie de son nid caractéristique en forme de bourse l’espèce. constitué d’un feutrage de duvets végétaux. Ainsi, nous allions découvrir plusieurs oiseaux les jours suivants, toujours en bordure du méme plan STATUT GENERAL DE d’eau: L’ESPECE : le 1°' novembre : 4 oiseaux dont 1 mâle et 1 juv (P- Gt M- 86**962) Pour comprendre ces observations le 02 novembre : 4 oiseaux dont 1 mâle et 1 juv inhabituelles, présentons le statut de I’espéce. (P. et M. Sengez, C. Louvet et W. Mathot) L’aire de nidification de la Rémiz penduline est 19 18 9999111519 1 9 91999191 (P. Gt M. SGIWQGZ) gir~<=iî>îI€m¤¤t_ ëiwèë en %¤f<>¤8 fente'? et _ . nen ae amsn que ans a region IG 27 décembre ' 3 Olsgaux (P' et M' Sênggz) méditerranéenne. Ses principaux bastions sont la Russie, l’Ukraine, la Pologne, l’ltaIie et l’Espagne. Les précédentes obsen/ations connues dans Mais on constate une expansion de I’espèce depuis I’Oise se situent: les années 1930 vers l’Ouest et plus modérément 19 04 âVI’II 1992 9 V6I’|’I6LIII·6|’I·HâIâU6 91199 1 VMS le N<>r¤¤ Sud de la S<=¤¤¤·¤¤v·¤· Pavs Bee 199119199 19.,1. 0959191 Gt 19 17 9991991919 1994 9 NM Est ¤¤ la F@¤<=¤ pendant que IGS ¤<>¤¤¤¤=·<>r~S Cnevrreres avec 2 juv (P_ Malignat & ar) dëEj§>CuSc6uÉTmi%<;%erraneen subissauent un déclin. Il s’agissait donc apparemment de la 3°'“° ( ) r _ _ _ observation de I’espèce pour le département. , AW PaVS B?S· 'GSPGCG S°_ '°p'°dLÈ't Espèce qui doit sans doute passer assez facilement '°9U"°'°m°m dgpws I98I et En B°'9'qU° depws inaperçue du fait de son extréme discrétion, (mais 1989 qui aurait eu l’idée d’aller les chercher sur ce site ?) Pour la France, MAYAUD, en 1936, situait les aires de nidification dans I’Hérault, le Gard et le dêritâ ULI .RhCI’I6.. EI'] 1976, YEATMAN I’6pI’6|’1â|I Ia meme distribution, avec en plus quelques cas CBSERVES E isolés de nidification dans la Drôme. . . . Dans l’Est de la France, la remiére obsen/ation .L6S °'S6aUX que nous avons Obsgp/GS étaœm en période de nidification a gu lieu dans le Bas prmCipâ|6m.î.nth:(;CUF;î>Snr îs âgcoprïumrr ISUL dûs Rhin et la premiére nichée en 1979 en Alsace. En masse Gsh yph rp' . r r que". a Ourrœ Lorraine, la nidification est régulière depuis 1986 f°“'.I’ '°°u°"; °'r°S '"S°°r°S °“ FS 9àa'f‘?S ?·°.‘î" dâ|’IS ¤99 v9u999 du 1211111 Gt U6 la M999u9 90 5 9 20 a Sa'S°"( " °" '“° °°"' 68 '°I”°'°' ° °'" · ?' a COLIDIGS S6 19p191111199111 d6pLIIS 1990. La b°""° des maSS°u°S V°'6 Em mm Sens" un '°U' reproduction en Haute Garonne a été constatée en âans ;'6m’ î6St_qU’". y au prçbablfmrrîqt dûs Qjmiz 1982 puis confirmée depuis. Au total en France la ars 6 ëûc GF"' mms a En '°n’ a Gsange BUG population nicheuse a été estimée entre 100 et 200 Sa" a"SS' p'°*"°'°'° °°“° "‘a""°)· COLIDIGS 911 1990 (YEATMAN-eEF1THELoT Gt Les déplacements observés consistaient en de JARRY 1991 gt1QQ4)_ petits vols parfois a une dizaine de mètres de hauteur pour explorer un autre petit massif de _ _ _ typhas, vols accompagnés des petits cris. Nous les _ _ 'ja m'9'at'°" pPSt'"Upt'a'6 S6 dé'°U'° dû avons quenqugfois oeruues dans des saules, juillet (dispersion des jeunes) à drébut novembre toujours en bordure de plan u·eau_ pour les populations du Nord et de I Est de I Europe avec un pic en septembre-octobre, cest dans ce cadre que se situent nos observations. Les - 70 · L'AVOCETTE 2001 · 25 (0)
individus du littoral méditerranéen seraient plutôt Signalons qu’un nid a été trouvé à la fin des sédentaires. années 90 à Villers-en-Prayères (02) (S. L’hivernage a lieu principalement en Espagne. DE'—EP'NE 90 Preparation)- En France, le nombre d’hivernants est estimé entre Nos deux observations des 18 et 27 décembre 1000 et 10 000 individus, il concerne les étangs de 1999 dans l’Oise ne sont pas sans rappeler les la côte orientale de la Corse, les étangs littoraux du quelques observations remarquables suivantes Midi méditerranéen du Roussillon à la presqu’île de correspondant elles aussi à des sites où l’hivernage Giens et enfin l’estuaire de la Gironde ou les de cette espèce est occasionnel (Le Coin des effectifs sont en augmentation (YEATMAN- Branchés- Oiseau Magasine et com. Pers. sur BERTHELOT et JARRY 1991 et 1994). l’internet). : 2 oiseaux le 14/01/95 au lac de Madine (Meuse) I-E STATUT EN PICARDIE = 1 donnée en janvier 1998 àThumeries (Nord) La premiere mention de l’espèce date de la fin 1 dîmnég IG 12/12/98 à Plobshelm (Bas Rhin) des années 1950 dans r·Arsne (BOUTINOT. 1980), 1 <>•S¤¤¤ du 09/01 _¤¤ 16/02/95 à V•"¤¤¤¤V¤ la puis il faudra attendre le 13 avril 1986 à Gamaches Garenne (Hauts de Se'ne)· (Somme) (SANNIER.1994), ensuite le 4 avril 1992 Ces quelques observations indiquent quand il avec une observation à Verneuil en Halatte (Oise) est possible d’observer cette espèce au passage (DUBOIS. in ROUGE 1992) puis le 27 septembre (hors des sites habituels). 1992 pour une autre observation de 4 oiseaux au Parc du Marquenterre (BERNUZEAU & ROUGE in SUEUR 1993) (Somme), 1 mâle le 9 mai 1993 à , Noyelles-sur-mer (80) (LOUVET in SUEUR 1994). N¤m¤r¤ d °b$°"Va“°“$ Pa" mele Enfin 2 juvéniles sont observés le 17 septembre · 1 b 1994 à Chevrières (Oise) (P. rvrAr.reNAT at ar. com. 61 '§11$ç,?§:1‘ë“°O;S%'1î§î" àîpdfngâlnnîîî pers.). Les observations réalisées à Moru-Pontpoint 511551 571 59, 501 62, 67, 77, 80, 91, 92, 93. (8011 16 · S°m donc IGS PIUS ta'd'Y°S gem Ia rég'? Sg nord est de la France, c’est à dire hors des zones â?O";§§;';î"1§OUL:'?6 dggggzînûsïha 'tœuemgm IG" importantes d’hivernage) (Source: Le Coin des · Branchés-Oiseau Magasine). (Données partielles cumulées de 1992 à 1999). Graphique 1 I Nombre d’observations Nombre d’indlvldus 35 - 30 N È 25 È 91,, . r Z 10 . . . 5 . . ` . \ Y . 0 È T ~ ~~~~ · .. @.1. È Ã A 4 ·\ '\ ·§~ \ \ ~\ o .9,;* ne ézêa ,,;\*` ¢~"’ ·§ 909 ¤° 59 5,9 Mois · L'AVOCET`|'E 2001 - 25 (:1) - 71 ·
On peut voir ainsi que le mois de novembre où MAYAUD N- (1030) Edvdmalls 998 disdsdx dd ont commencé les observations décrites ici France-_ Sdcldtd d dtddd dmlthdlddlddd- Biot correspond au maximum du passage post nuptial_ et sd-· Ps"s· 2110- que des données en hiver (décembre) existent aussi OLIOSO G. in YEATMAN-BERTHELOT D., dans les départements voisins. Nos données JARRY G. (1994). Nouvel atlas des Oiseaux s’inscrivent donc dans cet ensemble. nicheurs de France 1985-1989. Paris S.O.F.: 628-629. CQMPLEMENT ROUGE A. (1992) ActualitéâEcgnithologiques: 15 février - 15 mai 1992. R 60. Bull. Iiais., 2 oiseaux ont été observés sur les bassins (11) 5 p. dg Vadcldnnds lds 30 Sëlîîdmbld 2000 (FMS) dt SANNIER J.M. Note sur l’observation dela Rémiz 1 [OCtObI’6 Gt M pgnduüng à Gamachgst |’At/Ocgttg - - (1- 1 le 8 octobre 2000 (P. et M.SENGEZ); ces 2) Z 20-22 Obsswamns Conmmsmœ qwpœœds SUEUR F. (1993) Observations ornithologiques remarquables réalisées en 1992 en Picardie. B|BL|0GRAPH|E = eurr. s.r..N.P. 1.11 z 116-118. B¤¤T·~¤r S· <198¤> 9-9- é<=<>·<>¤r¤·-- ds SUFEI;r§ral,l§§îLaî?§§§;“2‘A°'l%9îà,'";‘r?°èîî2;î3ï‘ l’avifaune du Vermandois. Structure, dynamique BU11 S L N P 112 _ 116_118 ' et évolution des populations depuis 1950. These ' ''''` '_ ' _ _ doctorat tmtV_ Rotms 444p. YE/STAÉAN L. g9?6)è âtës orseaux nicheurs eeeouprar P. (1998). Les Passereaux weumpe t _° 'a"°°' ?"S( ·) p' _ Tome Ill. Neuchâtel, Delachaux et Niestlé : 242p. L O'sssL|ïgâ9sZ'"s· C°"" dss Brsnshss- LUCCHESI J.L. & al in YEATMAN-BERTHELOT D., ' JARRY G. (1991). Atlas des Oiseaux de France en hiver, Paris, S.O.F.:432-433 Remerciements spéciaux aux Internautes qui ont repondu à notre demande: D. Cohez, E. Buchel l I gl. ,1;;* .¢ EH I sh vjà I ·¢<_ = `T-""'-É; · Pierre et Marc Sen ez ,. _ ,. E ” . " 8, rue du chauffeur ·· _ _ 60129 ORROUY rêf-—· Ps ‘ J·,· P `jî tt A- '· _. 11} (1 · »· 7- 'iinu î., 1 î'É '· Dessin Marc Sengez ‘ — 72 · L'AVOCET`l`E 2001 · 25 (8)
LE MERLE A PLASTRQN TURDUS TOROUATUS ( DANS L'0ISE AU PRINTEMPS 1998 paf Marc SGHQBZ L’image du Merle à plastron évoque le milieu qu’il ThlE"EEhE Ã DUPWCH 8* SLJEUB 1979) E'EPl'EE fréquente 2 la moyenne montagne et les forêts de SUEUR (1995) LEE °bEENEt'°"‘E 'EE"EEEE dans IE conifères. Mags péépécé - préjégéé rappéjénéqé _ région voisine du Boulonnais dans le Nord-Pas-de- est aussi visible chez nous durant les périodes de CE'E'E m°"‘t'Em U"‘E 'EPE"m'°" E'm"Ei'E· migration. Le Merle à plastron, espèce relativement facile à STATUT DEPARTEMENTAL I identifier mais néanmoins peu recherchée et peu _ _ notée dans les carnets de nos observateurs, est UEEPEEE ES) "‘°téE dans "O'EE dEPU'S 1981 Et visible chez nous aux deux passages migratoires 'EE EOWEES "‘E E9"‘CEmEm QUE la mlglaüon avec un nombre d’observations plus élevé au P'él"_UPt'E'E · 8E lfl9"’lS lUS¤U'El" 1996 · EVEC un printemps comme nous le verrons plus loin. En maxlmum EE5""E'V'dUE En EV"'1991· 1998, un nombre inhabituellement élevé Remarquons qu’il n’y a seulement que deux d’observations a été fait dans le département. Cette données de migration post-nuptiale en 1997. Le note présente ce printemps exceptionnel et nous en tableau 1 (ci-dessous), réalisé après consultation profiterons pour en donner le statut régional. des centrales ornithologiques du GEOR 60 et de Picardie Nature récapitule toutes les données S1-A-I-UT NA-]-IQNAL = connues antérieurement à 1998. La figure 1 montre que les deux premières décades d’avril En France, déux Séuééépécéé péuvém éjré rassemblent à elles seules 79% des observations, ébééwééé Z le tout sur seulement 19 données, il est vrai. - `lît. alpestris nicheur dans les Vosges, le Jura, les Alpes, le Massif Central, les Pyrénées et occasionnellement en plaine (Berry, Orléanais...) SEP? d’après MAYAUD (1936). Cette répartition a été 02 oct-01 mars. confirmée depuis sauf en plaine (YEATMAN, 1976 306 60/0 03 et BETHMONT, 1994). Les cas d’hivernage en . France sont plutôt anecdotiques et concernent m9"91 3% uniquement le sud du pays. (DEJONGHE 1991). 6% __jIp,;;;_% __ - `IÃ t. torquatus qui I’1iCh6 en SCâI’1dî|’1âVl6 GI GENS avr-03~LL_ . I .''' aVr_01 les îles britanniques, semble être observé 3% _;= `?_ _ " uniquement en migration régulière dans notre pays _* " _ -, 40% en septembre-octobre et fin avril-début mai, 99* `—·` - `—‘— `·ï ._-_ MAYAUD (op. cit.). Des cas de reproduction sont " ` " connus dans les Monts d’Arrée, Bretagne, `· YEATMAN (op. cit.). Les oiseaux scandinaves qui avr-02J, hivernent au sud de l’Espagne et surtout au nord- % ouest de l’Afrique migrent apparemment plus à . _ . rppppt au ppptpmpp qprpp aptpmpp . à rppppt drppp Frgure 1 . Effectrfs cumulés par décades de 1981 à ligne qui va de Helgoland (Nord de l’Allemagne de *997 l’Ouest) à la Garonne, ce qui explique le nombre d’observations plus important fait au printemps dans nos contrées. STATUT REGIONAL : _ L’espèce est notée migratrice chaque année mais jamais en grand nombre, d’avril (parfois en mars: le 6 mars 1979 à Bohain (02) (DUPUICH, 1980) à début mai et de septembre à fin octobre (26 octobre 1987 ; COMMECY & al., 1989), rarement jusque début décembre (en 1978 au Nouvion-en- L'AVOCET'TE 2001 - 25 (3) - 73 -
Date Nombre Slte ` I Observateurs 30/03/81 1 Nanteuil le Haudouin Geor 07/04/83 1 M Varesnes Geor 15/04/87 1 Pierrefonds Geor 10/04/88 3 Pont Sainte Maxence Geor 13/04/88 1 Forêt de Compiègne Geor 07/04/90 2 M Vallée du Thérain Geor 11/04/90 1 M Pondron J. Law 01/05/90 2 Forêt de Retz G. Balandras 14/04/91 E Montlognon D. Delville 04/04/91 - Pondron J.P. Bonnel 18/04/91 1 Longueil Ste Marie A. Rouge 22/04/91 1 F Montlognon Geor 14/04/93 2 F Forêt de Compiegne P. Malignat ` 18/03/95 1 M Orrouy P. et M. Sengez 05/04/95 1 M +1 F Foret de Compiègne P. et M. Sengez 07/04/96 2 _ Forêt de Compiègne Geor 18/04/97 1 M Forêt de Compiègne P. et M. Sengez 20/09/97 1 Forêt de Compiègne P. et M. Sengez 03/10/97 2 Morienval P. et M. Sengez Tableau 1 les parcelles 7462, et 4202 de la foret de LIANNEE 1998 Compiègne qui présentent un paysage à priori favorable à l’oiseau : présence de zones de La tabtaatt 2 ttvta tas données bmtaa des végétation rase. D’autres parcelles ont aussi été observations du Merle à plastron pour cette année p'°Sp°°té°S· 1998 dans l’Oise. On remarque que le 20 avril, ce sont au moins ll est à noter que l’essentiel des observations a 22 CÉ'S°aUXt_qU' ement P"éS°mS· E"SU[t°·_" 68* été fait on doux Sttés t on Forêt de Compiègne ét à [JOSSIDIG QU Il y â|tt6L|tStât|O|’1|’16|T16|’lt, ITTBIS |'|G|’1 TIG Morienval. Remarquons qu’il n’y a pas de donnee en 'ÉCÉUS ¤¤rm¤t dû 'aÉf"'T‘°È· La pa'?°"°_ 74ç2· _6" mats ttt an mai. lrsrère sud de la foret etart alors grrllagee, a l’etat . . . de labour avec quelques bosquets restants. Les Obsîœ/2te';§:et ÈEÈSUEÉ tgdàïggmiueaîtqf [gîte quelques arbres étaient utilisés comme perchoirs .. ' p . . ’ pour la surveillance des alentours. Les parcelles une rüchërchê Specmque a ete emrepnee atm dë 4221 4152 4202 toutes situées sur le Mont Saint mieetîî îegçer les Teeaüïee dê Ce. paeîtage qu; Marc: secteur nord de la foret, étaient constituées Sem. a' .re. excep 'enne par son 'mpe ,anCe e de lignes espacées d’arbres de faible hauteur sur précrser arnsr le statut départemental de lespèce. un substrat Sac at Catttoutaux Les recherches sont centrées essentiellement sur ' · 74 - L'AVOCETl'E 2001 · 25 (2)
Date Nombre * _Slte Lleudlt Dbservateur 08/04/98 I__4 Morienval Brassoir P. et M. Sengez 15/04/98 3 Forêt de Compiègne Parc. 7462 P. et M. Sengez I _18Q4/98 5 Forêt de Compiègne Parc. 7462 P. et M. Sengez à 19/04/98 1 (Billy F. Spinelli 19/04/98, 4 Forêt de Compiègne Parc. 7462 P. et M. Sengez 19/@@8 2 Morienval Brassoir_ _ I P.Het M. Sengez I 20/04/98 10 Forét de Compiègne Parc. 7462 P. et M. Sengez * 20/04/98 M 12 Forét de Compiègne Èrc. 4202 P. et M. Sengez 21/04/98 5 Morienval Brassoir P. et M. Sengez [ 22/04/98 9 __ Forêt de Compiègne I Parc. 4202 P. et M. Sengez i 24/04/98 6 Forét de Compiègne Parc. 4152 P. et M. Sengez · 25/04/98 17 Forêt de Compiègne Parc. 4202 P. et M. Sengez l 26/04/98 14 Forêt de Compiègne Parc. 4152 N et M. Sengez l 27/04/98 1 Forét de Compiègne Parc. 7462 P. et M. Sengez lg 28/04/98 11 — Èrét de Compiègne _Parc. 4221 P. et M. Sengez Total Z 104 Tableau 2 particulières de la période. En effet, ce fut le mois CCNTEXTE METECRCLCGIQUE = d’avril le plus pluvieux depuis l’année 1949. Par exemple, le 7 avril, il est tombé 32 mm d’eau à Ces observations sans précédent peuvent peut- R'béC°Lm °t|28·6 mm à Ma'9"V 'ès C°mp'°9"° En être s’expliquer en partie par les conditions météo 24 heures ld après METEO Fr¤¤<=¤1998>· Figure 2 : Nombre d'individus et durée des précipitations en avril 1998 E Nbfë Olsüaüx WS I Durée précipitations 25 ———— — — — — 12 É .___........ 10 g 20 I — É É É É aê 'D É ,._, C É 15 ‘ · ‘ ‘ ‘ ‘ É É ' É ë É É É sé E E È É E â É Q É 4 a É ¤ É fg .. E .2. 5 gg É ¤ 5 _ _ _ _. . = Égtê ï . É·· . . â ~â É E É = E 2 s E â É É É É É ré ¤ E ê E E E É É O T ëzsnâ ÉEÉEMEÈ V V V V V E V V W V V sr 3 V 3 S 3 E 3 V 3 E Éâ§Èîa§$%ëÉÉa§:§a¢œÈka © © © 1- 1- 1- 1- 1- 1- 1- 1- 1- 1- CV CV CV CV CV CV CV CV Dates enregistrées entre le 14/04 et le 19/04, le maximum p°SS'b'6 que 'GS °'S°aUX a'°m Stat'°""é· de 22 oiseaux est observé le 20/04. ll faut peut-étre L‘AVOCETTE 2001 · 25 (a) - 75 -
D’autres facteurs, tels que la force du vent ou sa Enfin quelques données d’l|e de France vitesse maximum et la température doivent sans (Tableau 4) et du Nord-Pas de Calais (Tableau 5) doute interférer dans ce phénomène. _ nous sont parvenues grâce à |’internet suite à un appel à observations qui nous y avons lancé : |le_de France 2 _ _ _ Date Nombre i Lieu Département 31/03/98 2 M _ La Courneuve 93 11/04/98 1 4 M La Courneuve 93 25/04/98 ` 3 M La Courneuve 93 19/04/98 4 Quincy-Voisins 77 26/04/98 I 2 M Vigneux 91 25/04/98 2 Plaine de Chanfroy 77 14/05/98 } 1 _ _ _ \/i neux 91 Tableau 4 .N¤rdrPaS demçêlele = l Date Nombre Lieu Département 29/03/98 _ 1 M Oye-Plage 62 05/04/98 2 M Oye-Plage 62 _. i 12/04/98 3 (2, 1) I Dunkerque 59 l 12/04/98 2 M Oye-Plage 62 | 13/04/98 _ 18 (11, 7) Cap Blanc Nez i 62 i 13/04/98 , 1 M Cap Gris Nez _ 62 , 22/04/98 i 4 , Ablan St Nazaire i 62 i i 23/04/98 _ 10 l Ablan St Nazaire _ 62 i Tableau 5 En guiss de Conciusioni je voudrais préciser pour les renseignements utiles qu’elle m’a fourni et que vous avez donc toutes les raisons d’espérer 'ee 'nternentee qu' ent n'en ‘/een! 'eP°nd'e e ma Observer des Merles à p|aSt|-on aux passsgss demande'(Nrcolas Selosse et Françers Beca pour prénuptiaux, sur des sites favorables tels que 'ee eenneee en N°'d'Pee ne Ce'e'e· P'ene Le Morienval-Brassoir, et en forêt de Compiègne : Mont Marechal Peur les denneee d le de France)- Saint Marc, allée des Beaux Monts et pratiquement toutes les coupes forestières D’ailleurs, 4 observations de Merles à plastron ont été faites en avril-mai 1999 à Moru-Pontpoint, Brassoir, en forêt de Compiègne et à Orrouy-Champlieu; et en avril 2000 2 observations au Mont Saint Marc et 3 à Brassoir. Si ces deux années n’ont pas permis de retrouver l’afflux de 1998 elles montrent les passages habituels. REMERCIEMENTS : Je tiens à remercier tout particulièrement Yves Bas, Henry de Lestanville, Anne et Cédric Louvet, William Mathot, Pierre Sengez qui m’ont aidé à rédiger cet article et Alain Rouge pour sa précieuse contribution. La station météorologique de Beauvais - 76 — L'AVOCET`l`E 2001 - 25 (3)
"""·'·'°°“^"“'E ‘ ”"’ëî,î.7.m..aî£l’lZ%ï%1%%7> éZ’8§î’l6d> F"’""’“` BETHMONT M. (1994) - Merle à plastron - in ROCAMORA, G. & YEATMAN BERTHELOT, D. YEATMAN - BERTHELOT - D. & JARRY G. (1999), Oiseaux menacés et à surveiller en Nouvel Atlas des oiseaux nicheurs de France. France. Listes rouges et recherche de priorités. 1985-1989. Paris S. O. F. p. 526-527. Populations. Tendances. DEJONGHE J_F_ (1991) - Merge à pgastron - in %¢ÈnâCeS.COnS9fVâliOn. S.E.O.F./L.P.O. Paris. YEATMAN - BERTHELOT - D. & JARRY G., P- Atlas des oiseaux de France en hiver. S. O. F., SUEUR F. (1995). Liste commentée des oiseaux Paris. p. 396-397. de Picardie. François Sueur ed. St Quentin en MAYAUD N. (1936) Inventaire des oiseaux de T°U'm°m· 61 Pa96S France. Sociéte d’etude ornithologique. Blot éd., YEATMAN L. (1976) Atlas des oiseaux nicheurs de Paris, 211p. France. Paris, S.O.F., 282 p Metéo.Hebdo. Bulletin hebdomadaire d’études et de renseignements. (1998). N° 15 à 18. METEO FRANCE. I _/jy ‘ 7; J T7 `ti .~ . à Q ?' . ln 3,., 2 _;.' 5 nï; '·» 1·-ht 4. · ‘·· t-’ ·` ··‘i · . .·’ e ·É .` ` '·’ 7:1 I .,I â] 7 ~»ê' yî wk.; $·~ "‘ë*.Q.— - -l-‘ UI. ·`“~-F} F- ' tl ` .·`.;·`·"`·Ã ·`·~ I" RP, M- "` · \., "·.-·l . Dessin Marc Sengez Marc Scngez 8, mc du chauffour 60129 ORROUY Ce n'est pas sans émotion que nous publions ces deux articles de Marc (dont un co-signé avec son frère Pierre), Marc nous a quitté cette année. Son activité naturaliste et son apport à la connaissance des oiseaux en Picardie nous manqueront. Ce numéro de |'Avocette lui est dédié. X. Commecy pour la rédaction L'AVOCETTE 2001 - 25 (0) - T? -
I I ' L ENGOULEVENT D’EUROPE Capnmulgus europaeus. EN FORET 5 D ERMENONVILLE (OISE). Par J.L BAFIFIAILLEFI Au plan régional, l’Engoulevent PRESENTATICN ET d’Europe était considéré comme " un oiseau REpAR·|·|·|·|gN DE |_rE5pEcE insectivore estivant qui niche communément un peu partout dans les bois de mai à août en lle de De la tai||e d’une Teurterette, |'Engeu|eVent France et dans l’Oise" par les auteurs du siècle d’Europe est un oiseau insectivore aux mœurs defntef (d'aPfeS LESAFFRE et NORMAND crépusculaires. ll arrive sous nos latitudes au cours 1977)- ee le premiere eeeeee ee mei puis regegrie ses err Picardie, eiaris le Nord-Pas de Calais eten quartiers d’hivernage situés en Afrique tropicale et Normandie, AUC|_A|R preeiee le Statut de orientale fin août (plus tard dans le sud de la |'eepeee departement par departement, Le Ffanee) l—'eSPeCe 0CCuPe une veste alle de tableau 1 (ci dessous) indique le nombre de FePaFtlt¤0n· Elle Ceut/te largement l'Euf0Pe· A |’est, cartes sur lesquelles des indices de reproduction elle S'etend luSQu'au l—aC Balkal et au Sud, elle ont été relevés. Soulignons que ces relevés ne eebereeluseweu Meghree L’est>eee se rerieeritre sont pas represeritatits au nombre de couples jLtSqLt'a une altitude de 5 a 600 m. En France, presente Par exemple dans la Somme l’Étles des 0lSeaUX nlCl`¤eUfS (AUCLAlR 1994) l’Engoulevent d’Europe fréquente d’une maniere G mentfeï assidue mais exclusive les milieux dunaires du - qua |'EngOu|gvgn[ agi p|uS abondant au Sud MâI’QLl‘6l’1t6I’I’6.Qt Ie pOlI’lt LlI’llQLtG COI'I'GSpOI’ldâlt GI'] d’une ligne reliant le Havre a Besançon qu’au nord 1985 a un mtntmum ee 99 eherrteurs (ETlENNE de celle-ci (l’Oise se situe au nord). 1996) _P0Qulatl0n Pfebablement Stable et eeris Les auteurs de cet ouvrage de reference notent lA'S';9htl,l'°qà'°m° quglqœâ l°'êtSféSîlPt Cî°t)â'n' qu’il est absent de très nombreux sites favorables °gAVO§;aî9gë') avec GS 9 GC ' S al ee pour deux raisons essentielles : l l' -la rarefaction des insectes (proies) -la rotation des coupes forestieres de plus en plus courte. NICHEUR CERTAIN PROBABLE POSSIBLE area 1 seine MAe¤r¤Me 1 —— Em 1 Aisue s — PAs DE CALAIS 3 - 1 i i 1 Tableau 1 : Nombre de cartes avec indices de reproduction (période 1985-1989). En HG de France, r·EngOUr6V6m d·EwOp6 massifs forestiers domaniaux du Val d’Oise demeure esrrtirie au ses et a l’ouest de la regisri. <Merrtrriererr<=v· tele Aeerrit des ,re<=l1er<=r·eS Dans cette répartition spatiale, il convient de Pereennelles approfpndies sur les decennies 80 dissocier Ia notion de présence de Ceue et démontrent qu ll a dlsparu de tOUS CGS SNES d’abondance ou de densité. L’ornithologie en amateur s’étant développée depuis ces 30 ` dernières années, la couverture des sites potentiels est meilleure a présent mais les relevés annuels démontrent que les effectifs demeurent faibles. Alors qu’au début du siècle, l’espece nichait encore dans au moins deux des trois - 78 · L'AVOCETTE 2001 - 25 (3)
j SE|NE ET MARNE vvEUNES ANGEHVILLIEHS _ -u=D FONTAINEBLEAU -u=D RAMBOUILLET -LA QUEUE EN enuE ·e -eoUcLE DE Mousson ·AneEnvuLLuEns CIS DU HO' -u=D CHAMPAGNE BOUCLE DE GUEHNE -u=D EHMENONVILLE -PLAunE DE MACHEHIN ' ·u=D DOUHDANT -eoUvuLLE -FD FONTAINEBLEAU -FD RAMBOUILLET -NA|NV|LLE LEs ROCHE -AneonnE LA FORET -eoUcLE DE Mousson -MuLLv LA FORET `FD EHMENONWLLE -cHAMPEUuL -VAYHES sUn ESSONNE -MuLLv LA FORET ·u=D RAMBOUILLET -eoUvuLLE ·u= E -eoUcLE DE Mousson -VAYHES sUn ESSONNE D EBM NONWLLE -AneEnvuLLuEns TO 5 sites en 4 saisons de 3 sites en 4 saisons de 7 sites en 4 saisons de 2 sites en 4 saisons de TAUX reproduction reproduction reproduction reproduction Tab. 2: Localisation des sites dans les forêts autour de Paris (lle de France et Oise) ou l’Engoulevent d’Europe a été noté au moins une fois en période de reproduction Au Man départemental Z IGS d’Ermenonville au cours des ouatre dernières associations ornithologiques prospectent depuis a""°°È" (1995 à 1998) Nombre d°'S°aUX °UmU'ÉS environ 20 ans voire plus les massifs forestiers de Sar Sa'§°n de '°pÉÉdU°t'°" et par ¤¤¤=3g3 En È°œt l’Oise favorables à l’espece. Les recherches °ma"'a'° d r'm°]"°"V'"° (° S6'Vat'°"S oonddttee à oe tour tendent à dernontrer dde persoàunelles ou co lectees par les observateurs du l’Engoulevent semble circonscrit au seul site de la GEO 60) · forêt domaniale d’Ermenonvi||e et des bois, Les valeurs obtenues sont les plus importantes satellites meme s’il apparaît d’une façon connues pour le site et probablement pour la sporadique sur le massif de Compiegne. Pleâfdle Continentale. Le tableau 3 suivant présente la synthese des parcelles et des contacts obtenus sur le massif Carrefour Parcelles Sainte 57 130 131 132 140 141 142 159 162 169 Totaux Mar uerite 1995 î— 3 21--1 1———lI 1996 10 — 3 ———— 1 —E—— 16 1997 ×EEE——E———— 11 1333 1 311 1 21 Tableau 3 : Résultats annuels obtenus en forêt d’Ermenonville accompagnée de plantations peu denses à base I CAS PARTICULIER DE LA de Bouleaux et de Pins d une hauteur maximale de 1,50 à 2,00 environ. Ces essences sont celles uu n· M no v LL · · 9 FCRET ER E N I E sont les plus adaptees au substrat de prédilection t _ _ __ _ _ de l’Engoulevent mais ne semblent pas être _D¤ne façon, S¤mP|lt•961 let b•0t0P9 tYP'Q¤6 déterminantes sur la présence ou l’absence de frequente per |Eng0Lt|eVent d Ettfepe en forêt |’espece. Celle ci en effet a déjà été rencontrée sur domanuale d Ermenonvulle est celuu habituellement de termes pramargons dg Chêngs SGSSHGS Ougrcus · decrut pour cette espece 2 20neS dégagées 88862 pgtraea se développant d’une manière peu dense vastes situées en mulueu forestier et dlSPOS¤nt au sur un sol siliceux et filtrant. sol d’une végétation assez rase et peu dense pour pouvoir y nicher. Le sol doit étre filtrant. L’exposition sud ou est du milieu semble être aussi un facteur important. Au nord de la Loire, le milieu forestier type est le suivant : sol siliceux, landes à Callunes avec des graminées supportant une végétation naturelle ou L'AVOCE`ITE 2001 · 25 (cu) - 79 ·
façon unanime, les auteurs constatent qu’au fil du REMARQUES LIEES A temps du fait de la croissance de la strate arbustive , vers le stade arborescent, la richesse avifaunistique L EVOI-UTIUN DU CUUVERT - espèces nicheuses - fluctue selon une courbe en VEGETAL = cloche dite de Gauss. Elle croit rapidement dans Les premières années et atteint un optimum vers la 7 "‘° Depuis le début des années 1990, entre le début °U ioîms a""É6 B" f°"Ct'°" de le netvre du $0* PWS juin et la maauux, l’étude se concentre plus ¢¤t¤}t ev ttt du tempe peut ettemdre tm ¤<>¤¤t particulièrement dans le secteur du Carrefour de la d é¤U["bl’6 C°l’l’6SP°"da"t aux BSPBCES Stttctëmênî Grande Fourchette site de prédilection de I’oiseau f0"6St'èl’6S· où la parcelle 57 est en régénération accompagnée. Descriptif du biotope fréquenté par I’Engoulevent Elle supporte un boisement dense composé à plus d’Europe en forêt domaniale d’ErmenonviIIe : de 95% par des Pins Iaricio Pinus nigra qul croissent L’oiseau recherche des parcelles ensoleillées, un sol sur un substrat siliceux (sable de Beauchamp ou siliceux et filtrant, une strate herbacée rase où d’Auvers), la hauteur moyenne des sujets atteint à dominent la callune et les graminées avec des présent entre 2 et 3 m et des Iayons de largeurs zones dégagées non plantées (layon d’entretien...) varlables la parcourent à intervalles réguliers,. Au fil du temps, le bolsement croit et en corrélation, le nombre de contacts diminue passant de 3 oiseaux nlcheurs (donc probablement 3 couples) au début de la décennie à seulement 1 voire plus probablement 2 au cours de la saison 1998. D’une _ ` V€I'S ¢ Senlis 5 N 6 57 58 ` CTS I32 Carrefour dela MW"! . grande fourchette MO I3I 141 M2 I30 162 \. 169 159 Domaine de la Vallière Etang de |’épin - E v sPlail|y Carte 1 : Situation des parcelles en forêt d’Ermen0nvi||e (Echelle 1/50000) · 80 - L'AVOCE'l'fE 2001 - 25 (3)
La hauteur idéale du boisement est s 2.50m si la _ Le t6ote6ttr3 et t6 o6t'te t tont 6pp6l’6ttl’e "les densité est assez tene, de preterenee a base de sites pnares’ en feret d’Eunenenv·lle _ peur Pins sylvestres et de eeuieaux pas tree denses, l'En¤euleveni d’Eurepe· S’a¤lt-tl des seuls sites e avec des parcelles entourées de vieilles futales — tteenette ett tn6eett ott tteepeee est presente ott du ccpiferesr feuillus cu rrlixie cu l·ciseau S6 perche fait d’une sous-prospection, est-elle présente allleurs dans le sens de la longueur des branches pour y (p6t' exetnpte e6ne le seeieur de t6 Me" de S6pte· e chanter ou s’y remiser le jour. Il est nécessaire d’en Fentetne Cn66tte ···)? interdire I’accès et les entretiens en période de repreduetien· CONCLUSION Pour illustrer ceci, nous avons effectué un suivi _ _ _ d’une coupe de régénération de 60 hectares en forêt t:t'eottent6nt les nt6eette toteettete eotn6nt6ttX de denianiaie de l’IsIe Adam (Val d’Oise depanenient Cnanullv. Ernienenville et l·lalaiie depuis envlren 15 voisin de |’Oise), boisement de Chênes sessiles et 6ne· nies ooeeni6ttone otnttnotogtottee tnttnottent pédoncuiés maioritairgs à p|US des %_ La pGrSOnnB||Bm9nt à affirmer que CBIUI dtEfmBf10f1VIll6 régénération débute en 1986 par mise à blanc des est le pttte none en espeees t'6t'ee ott too6ttSeee parcelles: 7 espèces nicheuses sont alors e6ne t6 t'e9ton· recensées. Durant les printemps 1993 et 1994, 23 Cette richesse peut s’exp|iquer par |’assoc|at|on espèces nicheuses sont répertoriées et en 1998, le et/ou la succession de plusieurs facteurs : site "te'1 ebttte pttte que 13: - la topographie (ex : un fond de vallée : la Thève Dans le secteur du carrefour de la Grande et le Domaine de Vallière succédant au plateau du Fourchette, lors d’affûts crépusculaires en juln et Carrefour Sainte Marguerite et reliés par un coteau d’une manière constante d’une année sur |’autre, la ensoleillé) Becasser des bois est observée. à la croûle. Il _ la nature variée du eel (tourbe, Sable, convient ici, de rappeler d’une manière générale que afrleurerrrem ealeaire et gréseuxrn) cette espèce forestière demeure une nicheuse rare _ r, rt t r d .té d b . t t dans la région et qu’e||e croûle préférentiellement r tt egtaneg 6 tt .6281 r .rîS otsetitèatts 6 sur les zones dégagées incluses en milieu boisé Bttts Ste ee 6 matttttt (But US' com tes et (recherche d’un partenaire plus aisé). L’aire de mtXt6't croûle correspond alors sensiblement au site de Rem6t`€lt-le ï Une p6l'tte de oet 6t'ttote 6 ete feotgo nidification de |’espèce (clairières et futaies apartird’un deeunientprparala dernande dela attenantes). Au cours du printemps et de |’été 1999, etlitoton ONF de Cn6nttttV· Ce oootllnent 6 ete le Hibou Petit duc a été contacte sur la parcelle 56 lnteQl’o en 6nneXe 6U pt6n de Qeotlon tol’eSttel’ du voisine de la parcelle 58 où stationne |’Engou|event ln6SStt_ ottënnenonvltte (peflooe 2000·2et‘t)· Des d·Eurcpe (l3Al:il:iAlLLEl:i 2001), Celte espece préconisations pour garder |’intérêt naturaliste de ce nocturne demeure exceptionnelle dans la région et Slte vsentdennes et nen l’epl’lSeS tot· d’une manière très globale, il fréquente sensiblement les mêmes biotopes que |’Engou|event B|B|_|QGRA|D|·||E d’Europe disposant d’un régime alimentaire Pl’8ttQU€:lTl6¤t tCt€:¤ttQU€:· AUCLAIR Ft. (1994) Engoulevent d’Europe Caprimu/gus europaeus in YEATMAN REG|ME A|_|MEN'|'A|RE ; ÉERTHELOT D. h& JAFtdFtYFG. - Npuvelêtês es oiseaux nic eurs e rance 985- , L’Engou|event est un insectivore strict. Les S,©,F,, Paris, p 410,411, ftttettte ,?'te"t dune "‘6"'e'e eenstanie eus '6 BARRAILLER .i.L. (2001) z Observation d·un i-iibeu amille dinsectes la plus prisée par |Engou|event peut duc de Scope Crus Scope en foret dtEt1t°pe est cette des C°té°ptèt°S: d’Ermenonvi||e (Oise) en 1999. L’Avocette 25 (3) Au Carrefour de la Grande Fourchette, lors p, 51-53, CTÉPUSCUIQITBS, ]8 nOtB la DTÉSBDCB tI'èS Etude préliminaire Sur reguliere d’au moins 2 espèces de Chiroptères l.EngOUleVem d.EUrOpe Caprrmurgus europaeus ttttme de erande tattte de 2 à 3 tttdtvtdtts dans la Somme. Picardie Ecologie (sér. Il — 1): probablement des Noctules et |’autre d’envergure 43_57. plus modeste de 3 à 4 individus sans doute des , , Pipistrelles). De plus, j’observe souvent la présence GAVORY L: _Et1g°t1t°Vet1t d Elt'°P° Capnmulgus de Coléoptères de taille importante. Pour fréquenter eumpaeus: 113'114 tn COMMECY X: tt(1EFtCtEFt d’autres forêts de la région aux mêmes heures, ces E; & $UEUFt F: Attes des Otseattx tîttchettt de deux précisions me semblent importantes car cette Plcetdte (,198111987): Centtete Om'tt1°t°g'qt1° richesse en Chiroptères et Coléoptères n’est pas Ptcatde: Ptcatdte Natttte: 241p courante. Ce constat tend à démontrer qu’en plus du NORMAND & LESAFFRE (T977) · Les 0iS68UX G6 potentiel au niveau du biotope, il existe aussi au iapgçiigrè parisienne et de Paris. Paris. Editions plan alimentaire. p· Jean Luc Barailler 95840 Villiers Adam L`AVOCETTE 2001 - 25 (3) - 81 -
Phalacrocorax carbo HIVERNANTS EN REGION PICARDE. Hrver 2000 — 2001. Par X. COMMECY Comme pour les recensements précédents des Comptages intermédiaires : 58 en décembre effectifs de Grands cormorans hivernant en France, 1999, 67 en février 2000. (P. MAIRE - C.S.P. 02). le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de Arbres Support du dortoir t peopiiers en bordure |’Environnement, par l’intermédiaire du Muséum de la riviere Oise. National d’Histo|re Naturelle a sollicité les . _ associations régionales d’ornithologues. Ce .an32ft;§%nT2î;g 2%î)î)°Tî`â:(aA:îigî1eâg)I° IB recensement a été réalisé en respectant le nouveau I ( I _ _ _’ I _ ' pes de ternes de deux années adepte au niveau Comptages intermédiaires : 14 en février 2000 et national. Comme précédemment c’est Picardie 16 en dëcëmbœ 2000 (F· CHAMPAGNE ' C·S·P· · Nature et son réseau de naturalistes qui a été 02) chargé de la coordination des comptages des Châtlllon-sur-Olse : 48 le 20 janvier (J.J. dortoirs pour cet hiver en région Picardie. La DEBRUILLE - C.S.P. 02) nouveau dortoir. méthodologie est maintenant classique : comptage Comptaee Supplémentaire i 23 en décembre es oiseaux à la tombée de la nuit sur les dortoirs 2eee_ Où Caux Ci S6 rassemblant Arbres support du dortoir : Peupliers en bordure Les résultats indiqués ci après sont ceux obtenus de ballastièrer par les naturalistes bénévoles de |’association ainsi M , M rr rr S . 1 P. 70 1 14 . . que ceux fournis par les gardes de |’Office National J M°ôIr§ENIî:U';î' S 1 a'?8 .'6"2’ 2 IÉTVÈI de la Chasse et de la Faune Sauvage (O.N.C.F.S.) ( ‘ 1 à 16 hI_ ( .18 tIîn:"îrr nimsbînad ru de la Somme et du Conseil Supérieur de la Pêche °°TIi:agëHAMPAerî°rÉ avâgrî Sea Bsgm I? 8. a (C.S.P.) des départements de l’Aisne et de la nm ‘ . . ' ‘ ‘ ' I' 60 Iam"8" 1999, 105 en janvier 2000 (J.MORENlAUX). Somme. r r _ Une comparaison avec la situation régionale 1 :`I;uIgIIÉ/î?/E?ti;îu°’1îiîIT d îîqde IA'I8u°;1232 antérieure est faite en conclusion pour chaque B t( ' à 16 h I' J J°DEBi:îSiü'e(arëîS PU département (d’après COMMECY 1999 et 1997). ‘à‘âi“(p5‘È9§n1anVr8r°àI5gâ) i6·a·n1anVr6_r 1999)' · · · _ Comptage intermédiaire : 46 en décembre 1999, RESULTATS OBTENUS . (Jiri. DEBFMLLE _ C.S.P. eo). Pour chaque site sont indiqués : la commune, le /09199 SUPPOVI du domi" ï PEUPIIEIS mons dans lleu-dit, |’effectif repéré avec le jour de comptage, le IB PIM d €‘a0· ou les observateurs. Pour les dortoirs anciens nous Soissons, Mercin, 197 le 11 janvier (P. MAIRE - avons indiqué les résultats des comptages réalisés C.S.P. 02). (63 en janvier 2000, 95 en janvier 1999) les années précédentes. et éventuellement les Comptaee intermediaire i 84 en tevriereeee comptages obtenus les mois précédents ou suivants A b rt d d rt . _ P 1. b d ce comptage de janvier 2001 de manière à avoir une d br"œî.?Upp° U ° °'I ‘ eupœrs en °I um idée de I’évolution des populations de cet oiseau au 6 a as '°I°‘ cours de I’hiver. · Total départemental : 805 olseaux AISNE : Comparaison avec les 6 dortoirs ont été repérés et recensés : recensements nreeedenes = Beautor, le Pont des planches, Bois Bordet : 260 _ _ _ _ le 14 janvier (o. GOSSE) et 85 le 10 janvier ( 51 en En janvier 1997. 2 Q¤rt¤¤rS Qwr 516 ¤·S€·¤¤§< Bt ianvier en ianvier En ]anVIBI' 5 dOI'tOII'S pOUI' S35 OISBHUX HVHIBUI été repérés. _ - 82 - I L'AVOCET`I'E 2001 · 25 (0)
La progression est nette et les eftectifs comptés cémparaysén avec les dépassent le record de 1997 qui pouvant être _ attribué à la vague de froid qui sévissait à cette œcerrsamsnts précédents ' 餤¤¤é là- ¤¤ ¤é¤l réméréllér ¤¤é ré vélléé éé la En janvler 1997,4 dortolrs pour 523 olseaux Bt Marne qui accueillait |’BSSBnti6| d6S oiseaux BR en ianV|er 3 dortoirs pour oiseaux avalent n’a toujours pas retrouvé les effectifs d’a|ors suite été répéréé aux tirs légaux (et dautres?) réalisés dans ce Natta au grna ntatt O n du n Ornbra da Grands secteur. A linverse le nombre de Grands cormorans . d b. é rtt t tr r augrnanta dans ras autraa Varréaar cormorans hivernants ronc, ien r pa srou e ong du fleuve Somme mais plus de la moitié de ces oiseaux sont localisés sur le littoral où la plupart se SOMME 2 nourrlssent en mer (probablement tous oeux _ comptabillsés au dortolr du parc ornithologlque et 6 éértélré ¤¤l été rénéréé 61 rééénééé = l·9999ma9l ¤9 œux ¤9 n9gnl9r99 Eclu999). Abhél/ll|é· la Bévvéqué. 30 lé 13 iénvlér (P- Cette augmentation est surprenante dans la LEGAY) mesure où les populations du nord de |’Europe Allly-sur-Somme, 45 le 14janvier (V. BAWEDIN (Pays-Bas et Danemark...) d’où provlennent une et X. COMMECY), 28 le 15 (Y. BAPST- O.N.C.F.S.) partie des hlvernants de Picardle d’après les (dortoir fonctionnant en 1997 mais pas en 1999 lors quelques lectures de bagues que nous possédons, du précédent recensement concerté) sont en dlmlnution. Il faut sans doute mettre cette Arbres Support du dortoir Z Peupliers en Vallée de augmentation en relation avec la hausse du nombre la Somme. de nicheurs dans le département, ces adultes et les . . jeunes qul en sont issus s'étant sédentarisés. Long, aucun oiseau au recensement de mi- janvier (M. BLANCHARD - C.S.P. et R. PORCHET - O.N.C.F.S.) mais les oiseaux occupant ce dortoir (HSE: régulièrement dérangé par des tirs (autorisés) sont _ très farouches et mobiles ; il y avait 79 oiseaux fin Péé dé éérlélré répéréé _°érré annéé Lés 2 · décembre et autant fin février. Cette valeur doit répérés ép 1999 (pour 54 érééaux) né sénr prus correspondre au nombre de Grands cormorans ééuré éu nénrpés été rééénééé occupant ce secteur de la vallée de la Somme pour |’hiver, mais certains oiseaux n’ont-ils pas gagné le REMERCIEMENTS : dortoir d’Ai||y-sur-Somme? On remarque là une conséquence secondaire des tirs aux·dortoirs, en ·|| m’est agréable de remercier Ici tous les plus de leur efficacité très limitée ils perturbent observateurs de notre association ou d’autres qui tellement les oiseaux que leur recensement en nous ont confié leurs comptages, permettant ainsi devient plus difficile et les connaissances que nous de suivre |’évo|ution des effectifs de cet oiseau dans pouvons acquérir sur eux plus imprécises. notre région et de participer activement au suivl Péronne, Sainte Radegonde, Le pâté noyé : 243 ¤ét·é¤él· le 13 janvier, 124 en janvier 2000, 95 en janvier 1999, 131 en janvier 1998 (X. COMMECY). Ce site BIBLIDGRAPHIE g est aussi un lieu de nidification. Arbres support du dortoir : Frênes de grandes X- COMMECY (1997) ï rrsssnssnlsnrdss Grands tailles sur un îlot d’un étang urbain en vallée de la éérméréné Pnaradrdcdrax Garbo nrvsrnanrs sn Sornrne_ Picardie en 1996-1997. L’Avocette 21 (1-2)P. 25- Gamaches, dortoir incomplètement recensé à la 26 mi-janvier (départ précoce de |’observateur F. X- COMMECY (1999) ï l‘¥é¤é¤éémé¤l_ das Grands ; au minimum une vingtaine d'oiSeaUX_ Cçrmoirans Phalacrocorax Icarbo hIVBrnantS en Régnlères Ecluses, 225 le 15 (F. COURTOIS - îgîîëd'9 99 1998 `1999' LAV99999 23 (92) P' O.N.C.F.S. et J.M. GRAGLIA - C.S.P.) ; (174 le 14 ' janvier L. GAVORY, O. LALLUQUE et P. LEGAY), (158 en janvier 1999, 181 en janvier 2000 ). Ce site ` est aussi un lieu de nidification. Arbres support du dortoir : grands arbres dans la vallée de la Maye. Saint Quentin en Tourmont, Parc Ornithologique du Marquenterre, 148 le 13 janvier (P. CARRUETTE) Total départemental : plus de 711 oiseaux répartis en 6 dortoirs. L'AVOCE`lTE 2001 - 25 (3) · 83 -
LOCALISATION DES DORTOIRS - JANVIER 2001 - 13. · l2 ç 7 ' · Il 5 ~~ _ l _ ·~1__ 3 " p A \—~\ •5 \ ··~_.\_§`É/·—#\.^,·«—.»-l I . .. . v=%¢‘° 1 : Beautor; 2 : Chateau-Thierry ; 3 Chatillon-sur-Oise ; ,-e’ 2 4 : Mézy Moulins ; 5 : Neuville-sur-Ailette ; 6 : Soissons 7 : Abbeville ; 8 : Ailly-sur-Somme ; 9 : Long; 10 : Péronne ; ll : Gamaches; 12 : Régnières-Ecluses ; 13 : Saint-Quentin-en-Tourmont Xavier Commecy 4 place G0udaille1· Decaix 80250 Gentelles xaviencommecy@wanad00.fr - 84 · L'AVOCET|'E 2001 - 25 (:1)